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La Concurrentialité Interbancaire

La Concurrentialité Interbancaire

La
Concurrentialité
Interbancaire

Encadré par Mme ARABI


Salma

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La Concurrentialité Interbancaire

TRAVAIL REALISE PAR :

GROUPE : 1
Thème n° 21
 ADMOU Taha
 AIDY Zineb
 AJRAAM Chaimaa
 ARMAILI Hind
 AZGRAR Omar
 AZIZ Houssam
 DAHBI Rihab
 GHOSN Salma
 MOUHIB Adam
 MOURABIT Kenza
 MOUSSAFIR Salma
 NAJA Hiba

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La Concurrentialité Interbancaire

SOMMAIRE :
 Introduction

 Le système bancaire marocain

 La concurrence monopolistique des banques (ADAM)


1. Une concurrence accrue, synonyme d’une baisse de la
rentabilité
2. Fintechs et banques participatives : Les nouveaux visages
de la banque 
3. Concurrence dans le secteur bancaire : Le rôle de Bank Al-
Maghreb 

 Les banques islamiques


1. Définition
2. La différence entre la banque participative et la banque
classique
3. La concurrence de la banque islamique

 Conclusion

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 INTRODUCTION :
L'existence d'un secteur bancaire sain et efficace est essentielle à toute économie.

Au Maroc, le système bancaire est un acteur bancaire et un acteur économique puissant.


Ce pouvoir est surtout mesuré par son poids dans les agrégats macro-économiques et
son rôle dans les circuits économiques.

La concurrence est un facteur essentiel du bien-être social, car elle garantit de meilleures
conditions de financement, améliore la qualité des services financiers et encourage
l'innovation. On s'intéresse à la concurrence au sein de l'industrie bancaire.

Notamment pour les banques centrales en raison de leur rôle dans la réglementation de
ce secteur, compte tenu de son importance en tant que canal de financement de
l'économie.

Le Maroc dispose d'atouts considérables qui lui permettent de se positionner en tant que
centre financier pouvant attirer d'importants financements islamiques.

Mise en place en 2007 par la Banque Al-Maghreb, la finance islamique au Maroc


s'annonce comme une nouvelle alternative viable, capable de contribuer à une meilleure
mobilisation de l'épargne locale. En vue de faire progresser l'intégration financière et
économique de la population et attirer une nouvelle catégorie d'investisseurs vers le
Royaume.

 PROBLEMATIQUE :

Comment fonctionne donc le système bancaire marocain?

Comment peut-on évaluer la concurrence au Maroc?

Et finalement qu’elle est donc cette finance islamique dont on parle beaucoup sans
vraiment savoir ce dont il s’agit ?

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 Système bancaire marocain :


Une réglementation aux standards internationaux :

 dernière décennie a été caractérisée par l'accélération des réformes entreprises par
La le Gouvernement marocain. L'objectif était de mettre en place des instruments
visant à encourager le développement du secteur privé et l'adaptation de l'économie
nationale aux normes internationales. C'est dans ce contexte que le Maroc s'est
engagé dès le début des années 90 dans des réformes en profondeur du secteur
bancaire et financier.
Elle a constitué les principaux éléments d'un système moderne en donnant plus
d'autonomie et de pouvoir aux autorités monétaires et réglementaires. Par
conséquent, le Maroc dispose actuellement d'un secteur bancaire globalement bien
établi, fort et profitable.
Les années 2005 et 2006 ont été décisives pour la consolidation du système financier
par la réalisation de plusieurs avancées. Deux textes fondateurs ont été réformés : la
loi relative au statut de Bank Al Maghreb et la loi bancaire. Ces deux textes
permettent de renforcer l'autonomie de la Banque Al Maghreb en termes de
politique monétaire et de supervision bancaire.
Des efforts importants sont également faits pour renforcer les bonnes pratiques de
gouvernance par la gestion des risques. À cet égard, le nouveau dispositif de Bâle II a
pour but de favoriser la promotion de la culture du risque au sein des banques et la
diffusion de procédures de gestion et d’appréhension exhaustive des risques. Le
processus de transposition des normes de Bâle II au Maroc a été progressivement
adopté début 2007. Des actions sont également engagées pour l'adoption des
normes comptables internationales (IFRS/IAS). Un secteur en cours de concentration:
six grands établissements majoritairement privés sont les acteurs du système
bancaire.

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Le réseau bancaire marocain est en plein essor. Elle compte environ 2 450
succursales et plus de 2 400 distributeurs de billets. Presque les deux tiers de la
population urbaine sont en banque, soit un quart de la population totale. Il s'agit
donc d'un potentiel de développement extrêmement important.
L'activité bancaire marocaine est en croissance constante. Cette croissance repose
sur l’accroissement des crédits (+11% en 2006 vs 2005) notamment les crédits
accordés pour le financement de l’immobilier, la consommation des ménages et
d’importantes opérations de privatisation et d’investissement. D'autre part, la hausse
des dépôts clients (+17% en 2006 par rapport à 2005) est soutenue par l'expansion
du réseau bancaire.
Enfin, l’amélioration de la compétitivité des institutions bancaires, la poursuite du
renforcement du cadre réglementaire, l’élargissement de la couverture du système
bancaire et la modernisation des systèmes de paiement sont les chantiers actuels
engagés par le système bancaire marocain pour consolider sa modernisation et
renforcer sa compétitivité.
Depuis la réforme des marchés financiers entamée en 1993, les activités de marchés
de capitaux se sont très fortement développées jusqu’à représenter aujourd’hui une
part prépondérante dans le PNB des banques.
Le marché des changes et des dérivés connaît un développement significatif et offre
des produits variés : Spot, Change à terme, Swap de change, Option Plain Vanilla,
Option Tunnel et Spred, Option Airbag et Autobloquant, Option Rétroviseur.
Les produits de taux se déclinent en plusieurs catégories : Bons du trésor en MAD et
devises, Papiers privés (Obligations privées, Certificats de Dépôts, Billets de
Trésorerie en MAD et devises), créances hypothécaires en MAD, Placement
monétaire (Repo Resale en MAD et devises), Prêts emprunts de Titres, Produits Hors
Bilan de Taux : Swap de taux long, Termes, FRA en MAD et devises
Les protections contre la fluctuation des prix des matières premières cotées et des
produits structurés sont entrées au Maroc en 2006. Ces derniers offrent des
possibilités de : placement à capital garanti indexé sur les devises, placement à
capital garanti indexé sur l’évolution des matières premières (or, pétrole, ...) et

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placement à capital garanti indexé sur les indices boursiers internationaux :


(Eurostock 50, CAC 40, FTSE, etc.).
En matière de gestion d'actifs, qu'il s'agisse de gestion privée ou collective, une
vingtaine de produits couvrent les besoins d'investissement et l'ensemble des classes
d'actifs. Le marché offre, en effet, une large gamme de placements et propose une
grande variété de fonds : des fonds d’actions, des fonds diversifiés, des fonds
monétaires et des fonds dédiés.

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 La concurrence monopolistique des banques


 Concurrence bancaire : un modèle monopolistique

Une analyse menée par Bank Al-Maghrib dans le cadre de ce travail montre que le secteur
bancaire marocain affiche un degré de concentration modérément élevé. Cependant, le
recours au modèle de Panzar et Rosse pour apprécier le pouvoir de marché des banques fait
allusion à une situation de concurrence monopolistique, comme dans plusieurs pays
développés et émergents.

Cette constatation renforce les conclusions d'études précédentes qui évaluaient le degré de
concurrence dans le secteur bancaire marocain. En effet, les résultats de cette analyse ont aussi
conduit à la conclusion que la concurrence entre les banques marocaines s'est clairement renforcée
entre les périodes 2000-2008 et 2009-2015.Ce fait s’explique par une progression considérable de la
couverture spatiale des services bancaires d’après l’analyse de la distribution du réseau des agences
en plus de la densité bancaire, cela reflète la concurrence accrue entre les banques pour être plus
proche de la clientèle, en pratiquant une stratégie de proximité des banques marocaines à travers
l'ouverture des agences dans différentes régions puis la conquête de nouvelles clientèles ne peut que
stimuler la concurrence entre ces banques, qui se reflète par un notable progrès constaté au niveau
du taux de bancarisation, qui est passé de 37% en 2006 à 68% en 2015

Ainsi, la dite stratégie de proximité des banques marocaines ne peut que donner lieu à une
concurrence acharnée entre les banques. Toutefois, il est à noter que le nombre de guichets ouverts
annuellement par les banques a été divisé par deux comparativement à une dizaine d’années
auparavant dans un contexte d’accélération du processus de digitalisation des banques qui
permettrait de renforcer la concurrence et d’élargir l’accès aux services bancaires particulièrement
dans les zones rurales qui sont mal desservies.

1. Une concurrence accrue, synonyme d’une baisse de la rentabilité :

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Dans une autre perspective, des estimations qu’une forte concurrence engendre une
régression de la rentabilité des fonds propres (ROE), de la rentabilité des actifs (ROA), et de
la marge nette d’intérêt, autrement dit ;suite à une analyse de l’évolution des performances
du secteur bancaire marocain sur la période 2000-2015 indique une baisse sensible de la
marge nette d’intérêt(de 6,17% en 2000 à 3,78% en 2015),ce qui reflète un ralentissement
du crédit depuis la crise de 2007 qui aurait conduit à une amélioration relative de la
concurrence dans le secteur bancaire.

Fitch Ratings (agence de notation) reconnaît que les banques marocaines bénéficieront de
taux politiques élevés en 2022, car la hausse des taux d'intérêt affectera les taux débiteurs.
Toutefois, la faiblesse de la croissance du crédit et la concurrence entre les banques
pourraient limiter les avantages des taux d'intérêt plus élevés. À cet égard, Fitch Ratings
s'attend à ce que le crédit augmente de 3 % à 4 % en 2022 (contre 2,8 % en 2021).
Principalement grâce à un fonds de roulement à court terme destiné à répondre à la
demande des entreprises. À la suite de l'augmentation de l'inflation et des prix des produits
de base.

2. Fintechs et banques participatives : Les nouveaux visages de la banque :

Après la phase de consolidation et d'ouverture qui a eu lieu dans les années 2000, le secteur
bancaire marocain se prépare à accueillir une nouvelle catégorie d'acteurs, les banques
participatives. Ces nouvelles banques devront changer le paysage bancaire marocain et
influer sur le comportement concurrentiel de banques déjà établies sur le marché. À vrai
dire, la concurrence bancaire au Maroc est intensifiée par l’émergence de nouveaux acteurs
tels que les Fintechs qui renforcent l’innovation et encouragent les banques à accélérer le
processus de transformation numérique et à améliorer leurs offres digitales

En définitive, l’ouverture des banques marocaines sur le continent africain, la mise en place
de la place financière de Casablanca, l’arrivée des banques participatives, l’ouverture du
secteur bancaire à de nouveaux acteurs, en particulier, les banques participatives et les
établissements de paiement et le lancement prochain de l’activité de financement
collaboratif ou "crowdfunding", l’émergence de nouveaux établissements de paiement
représentent des nouveaux défis au secteur bancaire qui devraient l’inciter à être plus

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concurrentiel et à présenter l’avantage de renforcer l’offre de produits et l’inclusion


financière.

3. Concurrence dans le secteur bancaire : Le rôle de Bank Al-Maghreb :

Dans le cadre de son rôle de régulateur, Bank Al-Maghrib prend en compte la promotion de
la concurrence dans le secteur bancaire, qui se voit par l’application des mêmes mesures à
tous les acteurs, sans différenciation entre les statuts des actionnaires, A ce titre, Bank Al-
Maghrib a œuvré à la levée des barrières pour l’accès aux services bancaires notamment à
travers l’adoption avec la profession bancaire, de la gratuité d’une sélection des services
bancaires usuels, de même qu’elle a encadré la mobilité bancaire pour faciliter aux clients la
décision de changer de banque.
De son avis, le renforcement de la transparence des services bancaires est également une
préoccupation permanente pour Bank Al-Maghreb, notant que la Banque a introduit des
exigences ayant trait à l’affichage des conditions appliquées aux opérations bancaires, à la
transmission des relevés bancaires à la clientèle, à la communication annuelle du
récapitulatif des commissions prélevées et à l’information des entreprises sur leurs
demandes de crédit, ainsi que par la mise en place, par le secteur bancaire sous l’égide de
Bank Al-Maghreb, d’un comparateur des tarifs bancaires et dates de valeurs facilitant à la
clientèle le choix de la banque
Tout en notant que le modèle économique des plates-formes numériques, leur combinaison,
associée à la vitesse du changement et la portée mondiale de certains acteurs du marché,
qui constitue un défi pour les régulateurs et les autorités de la concurrence, Jouai, a rappelé
que Bank Al-Maghreb a mis le digital au cœur de son dernier plan stratégique 2019- 2023.
Par la transformation de "nos processus et activités internes, en particulier par la
réingénierie et l'exploitation avancée des données, ainsi que l'évolution de notre rôle de
régulateur pour la digitalisation des services financiers et l'émergence d'un écosystème
Fintech".
En tant que régulateur, BANK ALMAGHRIB appartient d’accompagner la transformation
digitale du secteur bancaire, tout en veillant à identifier et répondre aux enjeux y afférents
en termes de gestion des risques, de stabilité financière et de protection des
consommateurs.

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 Les banques islamiques :

DEFINITION :

-La banque islamique est une banque qui s’engage à appliquer les principes de la charia. Elle
est aussi définie comme une institution financière qui a pour tâche essentiel d’attirer les
fonds monétaires et de les utiliser efficacement pour garantir leur augmentation en
conformité avec les règles de la charia.

-La banque islamique se caractérisé généralement par la prohibition de l’intérêt et par la


responsabilité sociale de l’investissement, sont ainsi interdites toutes les transactions ayant
recours à l’intérêt ou à la spéculation. C’est-à-dire la banque islamique est en accord avec le
droit musulman. Ainsi, la Banque islamique exerce les mêmes activités qu'une banque
conventionnelle, notamment en ce qui concerne le financement d'entreprises et de
particuliers.

La différence entre la banque participative et la banque classique  :

1) Conformité avec les principes de la Charia islamique :

Contrairement aux opérations bancaires traditionnelles, les transactions effectuées par les
banques islamiques doivent se conformer aux principes de la charia même si les deux
banques, musulmane et classique ont des objectifs de rentabilité et de gain.

2) Pas d’intérêts ou zéro Riba :

La banque islamique s'oppose au système bancaire conventionnel qui est fondé sur le
paiement d'intérêts et elle ne peut jamais accorder des crédits qui engendrent des intérêts
car la notion de riba est interdite en islam.

3) Le partage du risque :

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Une banque conventionnelle n'assume aucune perte. Le risque n’est donc pas partagé avec
l’entrepreneur. La finance islamique, quant à elle, repose sur cette notion de partage ce qui
signifie que les risques sont partagés entre l’investisseur, l’entrepreneur et la banque. Les
profits et les pertes doivent tous deux être partagés avec le système financier islamique.

4) Tangibilité des actifs et d’actions financières :

Les opérations financières exécutés par la banque musulmane doivent être adosser par un
actif tangible, alors le bien réel qui constitue l’objet de la transaction doit être clairement
identifié ce qui garantit sa traçabilité alors que les produits d’assurances sont considérés
comme un bien réel donc la finance islamique interdit le commerce d’argent écarte et tous
les profits tiré d’une transaction purement financière.

Les Banques islamiques, Analyser, comprendre, Investir. DJOUFOUET Faustin Wull

La Concurrence de la banque islamique :

La croissance rapide des banques islamiques leur a permis de prendre peu à peu leur place
dans le contexte financier actuel. Entre 2008 et 2013, les actifs totaux donnés par ces
dernières sont passés de 950 milliards à 1 600 milliards de dollars avec des taux de
croissance annuels à deux chiffres sur cette période, le secteur de la banque islamique a crû
50 % plus vite que l’industrie bancaire conventionnelle. Par ailleurs, d’après le rapport publié
en 2010 par le Conseil des services financiers islamiques, les actifs gérés par les banques
islamiques pourraient atteindre 6 500 milliards de dollars en 2020. Parallèlement à cette

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expansion rapide, les banques islamiques suscitent également un intérêt grandissant auprès
de la communauté académique.

Premièrement, la prohibition de l’intérêt conjuguée au principe du partage des pertes et des


profits imposés par la loi musulmane lui astreint de ne pas pouvoir rémunérer ses déposants
selon un taux d’intérêt fixé à l’avance. Les déposants de banques participatives sont ensuite
considérés comme investisseurs. Gérés par la banque, leurs fonds servent au financement
de projets conformes à la charia et sont rémunérés au taux de rendement réel de ces
projets. Deuxièmement, les banques islamiques qui font concurrence aux banques classiques
sont exposées à un risque commercial déplacé. Propre aux banques islamiques, ce risque
résulte du comportement des déposants-investisseurs qui, insatisfaits de leur rémunération
aléatoire, peuvent être amenés à retirer leurs fonds, causant ainsi des difficultés en termes
de liquidité et de solvabilité. Pour y remédier, les banques islamiques ont la possibilité
d’employer notamment des réserves de lissage de profits pour améliorer la rémunération

des titulaires des comptes d’investissement et ainsi éviter des phénomènes de retraits. Bien
que la réserve de lissage des bénéfices ait pour but d'améliorer le rendement des titulaires
de comptes de placement, la réserve de protection des risques a pour but de réduire le
risque de perte supporté par ces derniers. Finalement, l'interdiction de recourir au crédit
pour refinancer, la faible évolution du marché interbancaire islamique et l'absence de
prêteur. En dernier recours, les banques conformes à la charia sont prudentes lorsqu'elles
détiennent de plus grandes réserves et des ratios de capitaux propres.

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 Conclusion :
Cette étude s’est focalisées sur les raisons d'être des banques islamiques comme
intermédiaires financiers, mais aussi à leurs spécificités par rapport aux banques
conventionnelles. Cette première réflexion sur les particularités des banques
islamiques nous permet d’engager ensuite l’analyse de la manière dont ces banques
devraient être réglementées, comparativement aux banques conventionnelles.
Ensuite on a vu que Les produits bancaires n’étant pas homogènes, il est peut-être
impossible d’éliminer complètement Le pouvoir de marché des banques. Toutefois,
comme on l’a vu plus haut, un pouvoir de marché relatif n’est pas incompatible avec
certains avantages d’ordre social. Par exemple, l’existence d’un vaste réseau de
succursales peut atténuer le pouvoir de marché dans les régions éloignées. En outre,
certaines théories portent à croire que là où les banques ont une emprise sur le
marché, elles s’engagent dans des relations de long terme avec leurs clients7, ce qui
est bénéfique pour les petits emprunteurs et les emprunteurs à risque plus élevé.
D’autres théories font valoir qu’un certain pouvoir de marché peut réduire les
incitations qu’a une banque à se lancer dans des opérations risquées en augmentant
le coût d’opportunité d’une faillite. Par conséquent, la politique relative au secteur
bancaire devrait peut-être avoir pour objectif général de promouvoir un
environnement qui favorise la concurrence tout en reconnaissant qu’un certain
pouvoir de marché résiduel peut être assorti de certains avantages sur le plan social.
Donc en bref, il n'y a pas de modèle meilleur qu'un autre objectivement, chaque
modèle procure des avantages à un type de client et des inconvénients pour un autre.
La concurrence n'a certes pas servie à produire un modèle absolument supérieur aux
autres, mais en tout cas elle a réussi à créer une diversité qui a permis à chaque
membre de la société de choisir ce qui l'intéresse lui dépendamment de ce qu'il
espère accomplir en allant à une banque , est cela est particulièrement important.

 Bibliographie :
https://laquotidienne.ma/article/economie/concurrence-dans-le-secteur-bancaire-le-role-
de-bank-al-maghrib-en-question

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-Al-Muharrami, S., Mathews, K. & Khabari, Y. (2006). Market structure and competitive
conditions in the Arab GCC banking system. Cardiff Economic Working Papers. No 2006/8
https://fnh.ma/article/alaune/concurrence-bancaire-un-modele-
monopolistique
« La Concurrence bancaire en Afrique : La Qualité des Institutions et les Opérations
Bancaires Transfrontalières ont-elles de l’Importance ? » Mohammed Amidu, Août 2020,
No 686

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« La banque conventionnelle et la banque islamique avec fonds propres : contrat de dépôt
et partage du risque de liquidité » Jean-Baptiste Desquilbet, Fedi Kalai

« LA CONCURRENCE INTERBANCAIRE ET LA TRANSMISSION DE LA POLITIQUE


MONETAIRE » Salma Drissi, N° 14, 17 décembre

https://mafr.fr/fr/article/11-banque-et-concurrence/

« Analyse de la concurrence bancaire au Maroc » : Approche de Panzar et Rosse

https://medias24.com/2017/09/07/la-concurrence-bancaire-au-maroc-est-
monopolistique-chercheurs-bank-al-maghrib/

https://financededemain.com/quest-ce-quune-banque-islamique/?amp=1

« Les Banques islamiques, Analyser, comprendre, Investir ». DJOUFOUET Faustin Wull

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