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Chapitre trois
Chapitre Deux
Équations générales de la lubrification par un fluide
newtonien piézovisqueux et barotrope
1- Introduction
La lubrification est la partie la plus importante de la tribologie qui concerne tous
les contacts pour lesquels un fluide lubrifiant appelé troisième corps est intercalé
entre deux corps solides en mouvement relatif (figure III-1). Elle joue un rôle
important partout où des surfaces sont en mouvement relatif les unes par rapport
aux autres. Tous les systèmes mécaniques comportent plus ou moins des éléments
lubrifiés. Le but de la lubrification est de diminuer les frottements, en limitant
l'usure et en améliorant le rendement, c'est-à-dire que l’on cherche plus de
puissance et moins de consommation, c’est la fonction la plus évidente des fluides
lubrifiants. Un film de fluide visqueux sépare les deux surfaces en mouvement
relatif d’un mécanisme ; il s’agit de calculer :
- la charge (W) que peut supporter le contact ;
- la force de frottement ou le couple de frottement ;
- le débit de fluide dans le mécanisme ;
- la puissance dissipée dans le contact ;
Ainsi, il faut déterminer le champ de pression dans le film fluide lubrifiant. La
connaissance de la répartition de la pression du film permet de calculer les performances
statiques ou dynamiques du système par exemple arbre et coussinet d’un palier
hydrodynamique, tels que la portance hydrodynamique, la puissance dissipée, le champ
des vitesses moyennes de l'écoulement ainsi que le débit de fuite à l’extrémité du palier.
La pression peut être créée par une pompe extérieure au contact c’est la
lubrification hydrostatique : c’est le cas par exemple de certains paliers et
glissement de certaines machines-outils.
La pression peut être créée par le déplacement relatif des surfaces, c’est la
lubrification hydrodynamique : cela concerne les butés, les paliers fluides, les joints
d’étanchéités.
Fluide
Avec,
p : pression dans le fluide
: tenseur de déformation, ij u i , j u j,i / 2
θ : taux de dilation cubique, θ kk
: symbole de Kronecker
λ et µ : coefficients de Navier
Pour un fluide incompressible (θ = 0), le second coefficient de viscosité λ n’intervient
plus.
2-3. Loi de conservation de l’énergie
Pour un fluide newtonien l’équation de conservation l’énergie est :
de q j
ρ - +ρ (III-5)
dt x j
Où, e(T, ρ) : énergie interne massique (de = Cp dT, et Cp est la chaleur massique
ou capacité calorifique de fluide à pression constante)
e ρ : énergie interne par unité de volume
r : source interne (rayonnement où réaction chimique)
T
qj : flux de chaleur (qj = - k est loi de Fourier)
x j
K : coefficient de conductivité thermique
T : température de fluide
- Equation de la chaleur dans les massifs ou solides (surfaces de contact) :
L’équation de la chaleur ou équation de Fourier dans le solide s’écrit sous la forme
générale suivante :
K ij T C v T u j T (III-6)
x i
x j x j
t
Cv : chaleur massique ou capacité calorifique de solide
Kij : tenseur symétrique de conductivité thermique du milieu
Si, on considère que les matériaux constituant les solides isotropes : Kij = k δij
Où, k est la conductivité thermique de matériau.
Si, on suppose que K, ρ et Cv sont indépendants de la température, l’équation de
Fourier devient :
1 T
T( x, y, z) (III-7)
a t
k
Avec, a est la diffusivité thermique ( a en m2 /s)
C v
(Opération de la place)
En régime permanant, l’équation de Fourier prend la forme suivante : T = 0
du i p 2ui 2u j u i u j
f i
dt x i x x x i x j x x x i
j j j j
(III-8)
2u j u j
x i x j x j x i
Avec, i et j = 1 ÷ 3
Dans ces relations, i correspond à la direction considérée et j joue le rôle d’indice somme.
- Par exemple pour la direction, i = 1, les équations de Navier-Stokes (III-3)
deviennent :
( ) (
) (
) ( ) ( ) ( ) (III-9)
En mécanique des films minces visqueux, les équations de Navier (III-8) se simplifient
très sensiblement car l’épaisseur du film suivant o, x 2 est très faible par rapport aux
deux autres dimensions de contact (figure III-2).
Pour mettre en évidence les termes prépondérants (importants), il est commode d’écrire
ces équations (III-8) sous forme adimensionnée.
~ x2 ~ x u
x1 1 , x 2 , ~
x
Pour cela, on pose : ~ , x3 3 , ~
t
tV u1 1 , ~
u2
u 2L
,
L h L L V Vh
u ~
~
u3 3 ,
~ , ~
et
V 0 0 0
̃ ̃ ̃ ̃
( ) (̃ )( ̃
̃ ) ( )( ) ( )( )̃(
̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
) ( )( ) ( ) ( )( )̃(
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃
) ( )( )̃( ) ( )( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
( )( ) ( )( ) ( )( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃
( )( ) (III-12)
̃ ̃
Si, on suppose que, (paramètre d’échelle en mécanique des film minces visqueux
de l’ordre ) et (nombre de Reynolds relatif à l’épaisseur), alors , l’équation
III-12 devient :
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
- ̃( ̃ ) ̃( ) ( ) ( ) ̃( )
̃ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃( ̃ ̃
) ̃( ̃
) ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃
(III-13)
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
ph 2
Ce changement de variables conduit à poser que, ~
p , ainsi l’équation III-13
0 VL
~ ~ (III-14)
2 0
u j ~ ~ u1 ~ ~ u1 ~ u 3 ~ ~ u1 ~
2 u 2
~
~ ~ 2 ~ x 1 ~
x 1 ~ x 3 ~
x 3 ~
x 1 ~ x 2 ~
0 x 1 x j x2 x 1
( ) ( )
( ) (III-15)
( ) (
) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) (III-16)
̃( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃
( ) ( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃
( ) ( ) (III-17)
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
On multiple tous les termes de l’équation (III-17) par le terme , on aura alors :
( )( )̃( ̃ ) ( )( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃
( )( )̃( ) ( )( )( )̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃
( )( )̃( ) ( )( ) ( ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃
) ( )( ) ( ) ( )( ) ( )
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃
( )( )( ) ̅̃
( )( )( ) ̅̃ (III-18)
̃ ̃
ph 2
avec, R = et ~
p , alors, l’équation III-18 s’écrit :
0 VL
̃ ̃ ̃ ̃ ̃
- ̃( ̃ ) ( )̃( ) ̃( )
̅ ̅ ̅ ̅ ̅
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃( ) ̃ ( ) ( )
̅ ̅ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
( ) (III-19)
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
~ ~ u 2 ~ ~ u 2 ~ 2 ~ u2 2~u 2 ~ ~ 0 ~ u j ~ 2~
2
p
R ~
u
u 2
~
x 2 ~ ~ ~ ~ 2
0 x 2 x j
~ ~ ~
t x j x 1 x 3
j
2
x 22
~ (III-20)
0 ~ uj
2 ~ ~ u ~ ~ u ~
u ~ ~
u ~
u
2
1 2 ~2 ~ ~ 3 2 ~ 2
0 ~x 2 ~
x j ~x 2 ~x 2 ~ x 1 ~
x2 x 1 x 3 x 2 x 3
Pour la direction, i = 3, la même démarche, dans ce cas les équations III-8 s’écrivent :
~ ~ u 3 ~ ~ 0 ~
~ u j ~ 2 ~ u 3 ~ 2 ~
u3 2~
p
R ~
u~3 ~ u
u
~ 23
~
x 3 t x j
~
0 x 3 x j
~ ~ ~ ~
x 1 x 3 x 2
j
2 2
~ ~ (III-21)
2 0
u ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
j 2 u 3 u 3 u1 u 3 2 u 2
~ ~
0 x 3 x j ~x 3 ~x 3 ~ x 1 ~
x1 ~ x 3 ~ x 2 ~
x2 ~ x 3
~ ~ u
~ ~ ~ 0 ~ u ~ u 1 u 1
2~ 2~ 2~
~
p
R~
u
~1 ~ u j ~1 ~ ~ j ~ u1
t x j 0 x 1 x j ~ x 32
~ ~
x 1
2
x1 x 22
~ ~
u ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
2 0
j 2 u 1 u 1 u 3 u 1 2 u 2
~ ~
0 x 1 x j ~x 1 ~x 1 ~ x 3 ~x 3 ~ x 1 ~ x 2 ~x2 ~x 1
~ ~ ~ u ~ u 2 u 2 ~ 0 ~ u j ~ 2~
2~ 2~
p u u22
~ 2 R ~ ~2 ~ u j ~ 2 2
~
t ~ ~ 0 x 2 x j
~ ~ ~
x 2
x j x 1 x 3
2
x2
~
0 ~ uj ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
2 u 2 u 1 2 u 2 u 3 2 u 2
~
0 ~ x 2 ~
x j ~
x 2 ~ x 2 ~ x 1 ~x2 ~x 1 ~ x 3 ~
x2 ~x 3
~
p ~u ~u ~ ~ 0 u j ~
~ u 3 u 3
2 ~ 2 ~ 2~
~ u3
R~ ~3 ~ u j ~ 3 ~ ~ ~
~
x
t
x j 0 x 3 x j x1
2
~x 32 ~x 22
3
~ ~
u ~ ~
u ~ ~ u u
~ ~ ~ u ~u
2 0 ~ ~ j 2 ~ ~ 3 ~ ~ 3 ~ 1 ~ ~ 3 2 ~ 2 (III 22)
0 x 3 x j x 3 x 3 x 1 x 1 x 3 x 2 x 2 x 3
Avec, j = 1,2, 3
VH
Où, 0 est le nombre sans dimension de Reynolds relatif à l’épaisseur de
0
l’écoulement représente le rapport des forces d’inertie aux forces de viscosité exercées sur
une particule fluide et h / L est paramètre d’échelle, en mécanique des films minces
visqueux (en lubrification) est de l’ordre de 10-3.
Si, en négligeant les termes multipliés soit par 2 , soit par 3 , les équations de Navier
(III-22) se réduisent à :
~ p ~
u ~u ~ 2~ ui ~
u i ~
~ ~ ~i ~ u j ~i .
x i t
x j
~x2 2
~x 2 ~x2
~ (III-23)
p ~ ~ ~ ~
0 p p ( x , x )
~
x 2
1 3
Avec, i = 1 et 3
En effet, dans le cas du coussinet d’une bille sur un plan par exemple (représentatif du
roulement à bille ou de l’engrenage), on a : L = 10-3 m, h = 10-6 m, V = 10 m/s, μ0 =
0.05Pa.s et ρ0 = 900 kg/m3, qui donne, 1,8 10
4
Dans le cas d’un palier lubrifié par une huile de dimensions moyennes, on a :
L = 0.5 m, h = 10-4 m, V = 30 m/s, μ0 = 0.05Pa.s, ρ0 = 900 kg/m3, qui donne,
1,08 102
Des exceptions se rencontrent toutefois quand la viscosité du fluide est faible, l’épaisseur
du film est importante ou pour les paliers de grandes dimensions. Ainsi pour le palier
précédant mais lubrifié par l’eau à 20°C, on aura :
μ0 = 1mPa.s et ρ0 = 1000 kg/m3, 0.6
De même pour les paliers de grandes dimensions telles que ceux supportant les lignes
d’arbre des centrales électriques modernes : L = 0.5m, h = 10-3m, V = 100m/s μ0 =
0.05Pa.s, ρ0 = 900 kg/m3, qui donne : 3,6
Si, par hypothèse, on néglige les forces d’inertie l’équation III-23, elle devient comme suit
:
~
p ~ ~
u
~ ~ ~ i
x i x 2 x 2
~
p 0 (III-24)
~
x 2
i = 1 et 3
Et en revenant aux variables dimensionnées, l’équation III-24 donne :
p u 1
x
x 1 x 2 2
p
0 (III-25)
x 2
p u 3
x
x 3 x 2 2
Définition des hypothèses et des conditions aux limites sur les vitesses :
- Surface du contact lisse ;
- Fluide adhère parfaitement aux parois (vitesse de glissement négligeable) ;
- On suppose que la paroi inférieur (S1) est plane et confondue avec le plan (x 1, O, x3)
du référentiel ;
- Vitesse en tous points de la surface (S1) est tangente à cette surface.
Pour un écoulement bidimensionnel (2D) en film mince visqueux (figure III-3), les
équations de Navier (Eq-III-25) s’écrivent :
p u 1
x 1 x 2 x 2
(III-26)
p u 3
x 3 x 2 x 2
Pour obtenir le champ de vitesse, il faut intégrer deux fois ces équations par rapport à la
variable x2.
- Première intégration par rapport à x2 et si, μ est indépendante de x2, on obtient :
p u 1
x 2 A( x 1 , x 3 )
x 1 x 2
p u 3
x 2 B( x 1 , x 3 )
x 3
x2
Ou encore :
u 1 1 p A( x 1 , x 3 )
x2
x 2 x 1
u 1 p B( x , x3 ) (III-27)
3
x2 1
x 2 x 3
Soit :
1 p A
u1 (x 2 ) x 22 x2 C
2 x 1
1 p B (III-28)
u 3 ( x 2 ) x 22 x2 D
2 x 3
Pour déterminer les constantes A, B, C et D en utilise les conditions aux limites sur les
vitesses suivantes, d’après la figure III-3, les conditions aux limites sur les vitesses sont :
En remplaçant ces conditions aux limites sur les vitesses dans les expressions Eq-III-
28, on obtient :
( 2) 1 p 2
A U 1 U 1
(1)
h
h 2 x1
( 2) 1 p 2
B U 3 U 3
(1)
h
h 2 x 3
C U1(1)
D U 3(1)
En remplaçant les constantes A, B, C et D par leurs valeurs, les deux composantes de
vecteur vitesse d’écoulement s’expriment comme suit :
1 p x x
u1 (x 2 ) ( x 22 x 2 h ) 2 U1( 2 ) U1(1) (1 2 )
2 x 1 h h
1 p x x (III-30)
u 3 ( x 2 ) ( x 22 x 2 h ) 2 U 3( 2 ) U 3(1) (1 2 )
2 x 3 h h
On a en lubrification :
u 1 u 3 2 u1 2u 3 2u 3 2u 3
x 1 x 1 x 12 x 12 x 32 x 12
, , 2 , 2 et 2 , 2
u 1 u 3 2 u1 2u 3 2u 3 2u 3
x 2 x 2 x 22 x 22 x 22 x 22
En prenant en considération ces hypothèses, la loi de comportement rhéologique III-4 se
réduit à :
1
0 u 1, 2 0
1 1 1 2 1 3 1 0 0
2
22 2 3 p
1 0 2 0
1
u 1, 2
2
Sym 3 3 Sym 1 Sym 0
σ ij p λδ ij 2 ij
Avec,
Soit encore :
p u1, 2 0
( M) p u 3, 2 (III-32)
Sym p
Le taux de déformation :
1 u 1
0 2 x 2
0
1 u 3
( M ) 0 (III-33)
2 x 2
Sym 0
u 1
1 2 2 1
x 2
u 3 (III-34)
2 3 3 2
x 2
1 p
1 2 (2x 2 h ) ( U1( 2 ) U1(1) )
2 x 1 h
1 p (III-35)
2 3 (2x 2 h ) ( U 3( 2 ) U 3(1) )
2 x 3
h
Changement de notation : Dans ce qui suit, on adoptera la nouvelle notation pour les
variables d’espace et les composants de vitesses d’écoulement comme suit (figure III-4):
(x, y, z) au lieu de (x1, x2, x3)
(u, v, w) au lieu de (u1, u2, u3)
(U1, V1, W1) au lieu de (U 1(1), U2(1), U3(1)) (III-36)
(U2, V2, W2) au lieu de (U 1(2), U2(2), U3(2))
1 p y y
u ( y) ( y 2 yh) U 2 U1 (1 )
2 x h h
1 p y y (III-37)
w ( y) ( y 2 yh) W2 W1 (1 )
2 z h h
- la vitesse d’une des parois du contact est toujours tangente à cette paroi : ce qui permet
de placer le système d’axe (o, x, z) sur la paroi (S1) où H1 = 0 et H2 = h(x, y, t) (figure
III-4).
- la viscosité et la masse volumique du fluide ne varient pas à travers l’épaisseur de film.
3-1. Dérivation de l’équation de Reynolds
Pour un fluide newtonien, à partir de l’équation de continuité III-1, on a :
u v w 0 (III-34)
t x y z
L’intégration de cette équation à travers l’épaisseur de film, h(x, z) :
h x ,z
t x u y v z w dy 0
0
(III-35)
h ( x ,z ) h ( x ,z ) h ( x ,z ) h ( x ,z )
Où , 0
t
dy 0
(u )dy
x
0
y
(v)dy
0
(w )dy 0
z
I1 I2 I3
soit,
h ( x ,z )
I1 I 2 I3 0
0
t
dy + (III-36)
Avec,
h ( x ,z )
I1
0
x
(u )dy
h ( x ,z )
I2
0
y
(v)dy (III-37)
h ( x ,z )
3
I
0
z
(w )dy
Notons, en régime isotherme on a : p = p(x, z, t), ρ = ρ(p) et µ = µ(p)
Il vient alors, µ = µ(x, z, t) et ρ = ρ (x, z, t)
h ( x ,z ) h ( x ,z )
0
t
dy =
t dy = h t
0
Pour, I1 et I3 sont des intégrales difficiles à calculer, pour les déterminer en utilisant le
théorème de Leibnitz :
h 2 x ,z , t h2
h h
f (x, y, z, t )dy f x, y, z, t dy f x, h 2 , z, t 2 f x, h1 , z, t 1
h ( x ,z ,t )
x x h x x
1 1
I1
x 0 x
(III-38)
I 3 w ( y) dy w ( h ) h
h
z 0 z
Avec, U(h) = U2 , W(h) = W2 et U(0) = W(0) = 0 (conditions limites sur les parois du
contact)
Comme la variation de la masse volumique (ρ) à travers l’épaisseur du film n’est pas
importante, l’équation III-38 devient :
Q x h
I1 U 2
x x
dh (III-39)
I 2 V2
dt
I Q z w h
3 z 2
z
Ainsi,
h
x
Q U ( y) dy
0
h
Q w ( y) dy
z
0
dh h h h
et, U2 W2
dt t x z
Avec, Qx et Qz sont les débits massiques par unité de longueur suivant les directions x et
z.
On intègre Qx et Qz selon l’épaisseur de film, on obtient :
h 3 p h
Q x U 2 U1
12 x 2
(III-40)
3
W2 W1
Q h p h
12 z 2
z
h 3 p h 3 p 1
h(U1 U 2 ) 1 h(W1 W2 ) (h) (III-42)
x 12 x z 12 z 2 x 2 z t
h 3 p h 3 p 1
h(U1 U2 ) 1 h(W1 W2 ) h (III-43)
x 12 x z 12 z 2 x 2 z t
h 3 p h 3 p
0 (III-44)
x x z z
pour z 0, u U1 v V1 et w0
(III-45)
pour z h, u 1 U 2 v V2 et w W2
rh 3 p h 3 p h h
6r ( U1 U 2 ) 6r (V1 V2 ) 6rh U1 U 2
r r r r r
(III-46)
6h V1 V2 6h ( U1 U 2 ) 12rW2 12rh
t
En coordonnées cartésiennes : U1 – U2 et W1 – W2 respectivement selon x et z
En coordonnées cylindriques : U1 – U2 et V1 – V2 respectivement selon θ et r.
Les composantes de la vitesse d’une particule fluide dans le film s’écrivent :
1 p hz z
u z(z h ) U1 U 2
2 r h h
(III-47)
v 1 p hz z
z(z h ) V1 V2
2r h h
u 1 p
( 2 z h ) ( U 2 U1 )
z 2 r
x y
h
v 1 p (III-48)
y z ( 2z h ) ( V2 V1 )
z 2r h
4. Exemple simple d’application de l’équation de Reynolds :
Un contact formé d’un cylindre tournant autour de son axe, à une vitesse angulaire ω, en
regard d’un plan se déplaçant parallèlement à lui-même, à la vitesse U, illustre ce
problème (figure III-6).
h 3 p 1 h h
( U1 U 2 )
x 12 x 2 x t
Soit,
h 3 p h h
6( U1 U 2 ) 12
x x x t
dh h h
On a, V2 = U2
dt t x
h 3 p h
Ainsi, 6( U1 U 2 ) 12V2
x x x