VISIONS D’EMPIRE

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 MANCHU, créateur de mondes imaginaires

SOMMAIRE

Passé de l’Empire

Empire et Espace

Mondes de l’Empire

Empire et Unimanité

Autres visions de l’Empire

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 Passé
de
l’Empire

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 L’Aube de l’Homme – Sol III

Sol III, troisième planète d’un système à étoile unique

de type G située dans le bras d’Orion, est le berceau
de l’Humanité qui a, aujourd’hui, bâti l’immense
Empire galactique.

Bien avant qu’il puisse quitter sa planète natale,

conquérir les étoiles et y prospérer, l’homme n’était
qu’un animal guère plus évolué que les autres, obligé
de se battre quotidiennement pour survivre à son
environnement.

20ème siècle : La connaissance de l’atome – Sol III

C’est au cours de ce siècle que l’Homme découvrit l’utilisation de l’atome comme source d’énergie. Cette
découverte, immense accélérateur de savoir qui allait permettre aux humains de partir dans l’espace en
franchissant le niveau technologique 4, fût aussi une arme d’apocalypse capable de provoquer l’extinction de
toute vie sur Sol III. Au contraire d’autres civilisations naissantes, l’Humanité sût éviter cette catastrophe.

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20ème - 21ème siècles : La conquête de l’espace.
Système Sol

Enfin l’Homme quitta sa planète pour explorer

l’univers. D’abord l’orbite de Sol III puis très
rapidement le reste du système Sol. Le premier
vol humain en 1961. Et la première colonie sur
Sol IV, «Mars», en 2064.

Les premiers pionniers de l’Humanité devaient

affronter mille dangers : autonomie et vélocité
limitées, faiblesse et lourdeur des équipements de
protection contre le vide spatial, les rayons
cosmiques et éruptions solaires.

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22ème siècle : Premier bond dans le Grand Vide.

Le «Constantin Tsiolkovski», le premier des

vaisseaux à génération de l’Humanité, partit pour
un voyage de 106 ans vers Alpha du Centaure,
situé à 4,3 années lumière de Sol III.

Alpha du Centaure se compose de trois étoiles :

- Alpha Centauri A, une étoile de type G2 très
semblable à Sol.
- Alpha Centauri B, une étoile orangée plus petite
de type K1.
- Proxima du Centaure, naine rouge type M5 à
13.000 unités astronomiques des deux autres.

Le «Constantin Tsiolkovski» arriva autour

d’Alpha Centauri A3. Les colons y découvrirent
une espèce indigène intelligente mais primitive
qu’ils s’empressèrent de refouler sur le plus petit
continent de la planète. La race indigène s’éteignit
très vite et la communauté humaine, alors dirigée
par une dictature, se dispersa aussi rapidement et
ses représentants oublièrent Sol et la technologie
en prenant un mode de vie plus primitif.

Pendant ce temps sur Alpha Centauri B2, la

civilisation oligarchique marchande Haecar
prospérait et évoluait pacifiquement. Elle ne sera
découverte par la Confédération Interstellaire que
34 siècles plus tard.

25ème siècle : Succès de la colonisation.

Epsilon Eridani

Situé à 10,5 années lumière de Sol, Epsilon Eridani

est un système dont la colonisation a été un succès,
non sans difficulté. Sa jeune étoile de type K2
n’émet que 28% de lumière comparée à Sol et son
très puissant champ magnétique tourne tous les
douze jours. Le système est également pauvre aux
minéraux lourds et le vol spatial y est dangereux.
Epsilon Eridani est entouré d’un anneau de
poussière très dense contenant mille fois plus de
matière cométaire que Sol.

Malgré ces dangers, une technocratie a réussi à

s’établir sur la jeune planète et à garder le contact
avec Sol par ondes radio électromagnétiques.

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29ème siècle : Maintien de la paix pour la
nouvelle Division Intervention - Procyon

Grâce aux progrès des voyages interstellaires

avec les Mange-poussières, plusieurs systèmes
désireux d’évoluer ensemble se regroupèrent
pour former la jeune Confédération
Interstellaire. Pour protéger ses territoires, elle
créa les deux plus anciennes divisions de la
future armée impériale : les Divisions
Intervention et Formation.

Cette époque fut appelée «l’âge des étoiles».

Elle vit l’essor de découvertes de nouvelles
planètes, du commerce, de la piraterie et des
conflits.

Ci contre, par une nuit éclairée par la naine

blanche Procyon B, dans les herbes bleues de
Procyon IV, à 11,5 années lumières de Sol, des
soldats de la nouvelle Division Intervention
s’interposent entre deux belligérants.

65ième siècle : Première guerre d’indépendance.

Epsilon Indi

Epsilon Indi II, à 11,83 années lumière de Sol, vit

naître le tout premier mouvement séparatiste au
sein de la Confédération Interstellaire.

Les insurgés purent rapidement mettre hors de

combat les faibles forces de défense planétaire
locales grâce à l’armement volé dans les dépôts
militaires.

Sol envoya un corps expéditionnaire de la Division

Intervention qui arriva 15 ans plus tard au terme
d’un voyage d’une durée subjective de 8 mois pour
ses passagers à bord du Mange-Poussières
«ICSS Le Redoutable».

Appuyé par des moyens Air-Espace, le corps

expéditionnaire put rétablir l’ordre confédérée
après 8 mois de longs et périlleux combats.

Il faudra attendre 15 siècles pour que d’autres

planètes, aux confins de la Confédération,
réclament leur indépendance.

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 6957 : Les Dioscures partent vers le Centre.
Sol IV

«Castor» et «Pollux» sont les deux derniers

Mange-Poussières de troisième génération
capables d’atteindre un facteur Tau de 22360,67.
Ils sont les derniers envoyés vers le centre de la
galaxie, juste avant la mise au point de la radio
hyperluminique.

Partis de Sol III, passant près de Mars pour

profiter de l’effet de fronde gravitationnelle que
leur procure Sol IV pour accélérer, les Dioscures
sont admirés par des curieux positionnés sur le
satellite Deimos.

Le «Castor», sous le commandement du

Capitaine Bill Shepard, est encore aujourd’hui
en transit dans l’espace vers Junius 7, en phase
de décélération. Il est attendu pour 11512.

L’Empire a accueillit l’équipage du «Pollux»

commandé par le Capitaine Julie Nakamura-
Shepard en 11498 à son arrivée sur la planète
aquatique Balaena VII.

7357 : Communications enfin en «direct».

Capella V

Capella V, l’«éternelle éclairée», est une

planète orbitant autour d’un système binaire
composé de deux étoiles de type G,
accompagné par deux naines rouges de type M
à une année lumière au loin.

Sa colonie humaine reçut deux ans plus tôt la

technologie de communication radio par
hyperondes. La Confédération, qui s’étendait
alors sur plus de 9000 années lumière, a choisi
cette planète comme relais de son réseau à
hyperondes en y implantant trois émetteurs.

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 7640 : Le choc des technologies – Muxing

A 253 années lumière de Sol, autour de Muxing

(étoile de bois), alias ULAS J0234-95, une naine
brune solitaire de type T, les étoiles les plus
froides, eut lieu la rencontre entre le dernier des
Mange-Poussières, l’«Andromedea», et l’un des
premiers vaisseaux Varlet, le «Force de Jupiter»,
une ancienne barge à fusion hâtivement modifiée.

La communication par hyperondes étant

impossible dans un temps relativiste, le Varlet fut
envoyé pour intercepter l’«Andromedea», parti
quelques mois plus tôt, encore en début de phase
d’accélération. La mission du «Force de Jupiter»
était de rattraper le Mange-Poussière avant qu’il
ne se perde dans le temps, puis d’informer son
équipage de Longs-Coureurs par communication
laser de la naissance de la technologie Varlet et de
leur donner l’ordre de retourner à leur base

7645 : L’étoffe des héros (1) – Alpha Ceti

Sur Alpha Ceti V orbitant autour de sa géante

rouge, à 220 années lumière de Sol, sont testés
par une poignée d’hommes et de femmes
courageux les premiers vrais Varlets.

Les Longs-Coureurs, hommes d’équipage des

anciens Mange-Poussières, se regroupèrent et
créèrent le Syndic Navyborg. Le Syndic mit en
place la subdivision d’Essais & Qualification en
Vol Varlet ou EQ2V. EQ2V a encore
aujourd’hui pour missions de donner les
certifications de vol à tous les navires sortis
d’usine et de repousser les limites de la
technologie Varlet toujours plus loin.

Ci-contre, un Tracevide subit un essai de

création de Point de Vérité en atmosphère à
basse altitude, avant de passer dans le Triche-
Lumière. C’est une manœuvre dangeureuse
aussi bien pour les machines que pour les
environs immédiats à cause de distorsions et
d’échauffement atmosphériques.

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7972 : Le cœur de la Confédération – Sol III

Gaia, ville tentaculaire d’Asie centrale habitée

par plusieurs millions d’habitants, de
fonctionnaires et de diplomates, fût le siège
central de la Confédération Interstellaire.

A son apogée, cette cité regroupa les organes

politiques de la Confédération, l’administration
centrale ainsi que les représentations
principales de l’Armée, de la Grande Loge
Tekno, de la Hanse des Marchands et du
Syndic Navyborg.

8038 : Les coloniaux prennent les armes.

Istaka III

Face à une administration lourde et

omniprésente mais lointaine et déconnectée
des réalités des conditions de vie des
colonies les plus éloignées, une partie des
mondes frontaliers réclamèrent leur
indépendance. Parmi elles, quelques unes
prirent les armes contre les forces armées.
Les insurrections, maintenant coordonnées
entre elles, eurent plus de succès qu’il y a
quinze siècles grâce aux communications
par hyperondes.
Malgré tous ses efforts, la Confédération ne
put empêcher les soulèvements de
s’étendre à tous les territoires frontaliers
jusqu’à devenir la Première Guerre
Interstellaire.

Ci-contre, trois bulles Sol-Espace armées

rebelles s’apprêtent à attaquer un
patrouilleur à fusion confédéré en train de
se ravitailler sur une lune d’Istaka III.

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 8051 – Vers la victoire !
NGC 1976 Nébuleuse d’Orion

La Première Guerre Interstellaire vient de

commencer.

A 1350 années lumière de Sol, à l’intérieur de la

nébuleuse d’Orion, les forces rebelles ont tendu
une embuscade à une escadre confédérée en
forçant cette dernière à sortir du Triche-Lumière
et à y affronter, en plus de l’ennemi, la violence
des turbulences provoqués par les vents solaires
des étoiles de la nébuleuse, des nuages de gaz et
de poussières incandescentes.

Cette escarmouche précéda la célèbre bataille de

Leporello. Les deux flottes s’y rencontrèrent et
une partie importante des bâtiments confédérés
rallièrent les rebelles, renforçant leur armada.

8073 : La «Guerre des Divisions» - Sol III

Après la défaite de Leporello, la confédération

Interstellaire se désintégra spontanément. Ses
forces armées se lancèrent les uns contre les
autres dans une sanglante guerre civile, que
l’Histoire appellera plus tard la «Guerre des
Divisions», et qui durera 49 années.

Le chef de la rébellion, Zarouh Khan, profitera de

ce chaos pour se proclamer Empereur de la
Galaxie. En quelques années, grâce à
d’avantageuses incitations politiques comme
économiques, la plus part des mondes appartenant
à la ex-Confédération allaient rejoindre le nouvel
empire de leur plein gré.

Ici, comme ailleurs, à Sydney, Australie, les

combats continuent. Face au multimillénaire
«Sydney Opera House», un militaire et un enfant
observent la ville devenue calme sous la
protection de deux rotodrones de combat.

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 8082 : L’Aube de la Robotique

En 8081, afin de terminer d’isoler Sol III et les

restes de l’ex-Confédération, sa Majesté Koddah
la «Voyageuse» ordonna l’expansion du jeune
empire vers le centre de la galaxie. Sur
recommandation de la Loge Tekno, sa Majesté
autorisa le déploiement massif de robots en avant
des vaisseaux d’exploration et de colonisation afin
de préparer les planètes pour les colons.

Il s’agissait pour la Loge Tekno de développer de

nouvelles technologies pour des robots autonomes
capables de remplacer les anciennes machines
datant de l’âge d’or de la Confédération qui étaient
peu mobiles, faiblement agiles et dotées d’une
programmation sommaire dépendant à tout instant
des ordres de leurs créateurs.

8092 : Zéro, le premier robot moderne

Aurora

C’est sur la planète Aurora que fut conçu

RX-0, le premier robot autonome doté
d’un cerveau quantique semi-organique
de grande capacité lui permettant de
s’adapter à tous les environnements,
d’apprendre de ses expériences de
manière autonome.

Plus tard, ces congénères seront capables

de se connecter sur le Réseau, l’ancêtre
de la Toile, afin de partager leurs
expériences avec leurs semblables et avec
l’Humanité.

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8162 : Plus humain que l’humain - Cybèle VII

Les Teknos donnèrent aux derniers robots

l’apparence d’un humain : l’androïde, robot mâle,
et la gynoïde, robot femelle. Ils furent le summum
des progrès de la Robotique Quantique de forme
humanoïde. Rares au début, les robots humanoïdes
devirent de plus en plus courants, jusqu’à dépasser
en nombre la population humaine sur quelques
unes des nouvelles planètes colonisées.

En 8375, alors que ce nouveau type de robot

provoquait l’envie comme le rejet de la part de la
population impériale, se produisit «l’Eveil des
IAs». Grâce au partage des expériences et des
connaissances par le biais du Réseau, les cerveaux
quantiques des robots acquirent une conscience.

Les catastrophes qui en découlèrent obligèrent le

pouvoir impérial à interdire les robots avancés et à
imposer les robots mécanoïdes inférieurs dotés de
circuits positroniques et limités par les Trois Lois
de la Robotique en 8378.

9012 : Prima, capitale de l’Empire – Centre galactique

L’Empereur Tortran, surnommé plus tard le «Bâtisseur»,

donna l’ordre à la Loge Tekno de construire un
gigantesque planétoïde artificiel à proximité de
Sagittarius A*, le trou noir supermassif au coeur de notre
galaxie, pour en faire la nouvelle capitale impériale.

Entièrement creux et pourvu du meilleur confort NT6 et

d’immenses jardins d’agrément, Prima abrite la cour
impériale et le milliard de fonctionnaires de l’Admintek.
Il accueille également plusieurs millions de visiteurs et de
personnalités d’affaires quotidiennement.

Pour sa sécurité, Prima et l’Empereur sont protégés par

12 planétoïdes mobiles automatisés (comme celui
représenté ci-contre) et 6 escadres d’élite de la Flotte
impériale.

Les travaux terminés, la cour et l’Admintek s’installèrent

dans Prima dés 9075.

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 93ème siècle : L’Âge d’Or – Adonisia III

Pendant les trois siècles qui suivirent l’invention

de la propulsion Lehouine, les citoyens
impériaux vécurent un âge d’or où prospérèrent
les échanges commerciaux, les arts et le confort.

Ci- contre, une vue de la planète Adonisia III.

Adonisia III («Lavinia») forme avec Adonisia II
(«Erasmus») un système planétaire double. Les
deux planètes sont d’égal niveau technologique,
intergalactique dans ce cas. Si «Erasmus» est la
planète du labeur, accueillant industries (dont
l’exploitation des ressources océaniques),
entreprises commerciales et laboratoires de
recherches, «Lavinia» est, à l’opposée, la planète
de tous les plaisirs, corporels comme intellectuels
avec son architecture décorative, ses fêtes, ses
représentations littéraires et ses mœurs libres.

Le système Adonisia est situé dans le bras

intermédiaire Ecu-Croix (bras du Centaure), à
proximité du centre galactique. Sa position lui
épargnera de souffrir de la future guerre
interstellaire à venir.

94ème siècle : Retournée au néant – Sol III

Alors que l’Empire vit encore dans l’insouciance

et l’opulence, Sol III, la capitale de l’ancienne
Confédération Interstellaire, alors en ruine, est
tombée dans l’oubli.

Il ne reste plus que quelques vestiges encore

debout, encerclés par la Nature qui a repris ses
droits sur la civilisation. Un million d’habitants,
ayant pratiquement tout oublié de leur glorieux
passé à part sous la forme de légendes, résident
encore sur la planète selon un mode de vie pastoral
du deuxième niveau technologique.

Sous les regards méfiants des autochtones, seuls

quelques vaisseaux de passage et des missions
tekno-archéologiques s’arrêtent encore sur cette
planète abandonnée par l’Humanité.

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 9477 : L’ère des Berserkers - Mizzer

Pour ravitailler l’Empire, les ressources des

colonies aux frontières furent pillées, les
petits états indépendants annexés. Le
pouvoir impérial, dépravée, devint
maladroit, et son administration écrasait les
mondes frontaliers de taxes et de règlements.

Aux frontières apparut une espèce xéno, les

Karias, dont les valeurs ascétiques et
guerrières entrèrent en conflit avec
l’hédonisme indolent impérial. Ainsi
commença la 2ème Guerre interstellaire qui
dura de 9470 à 9485.

Pour obtenir la victoire finale, l’Empire

lança de nombreux programmes militaires
dont celui des Armecs, des robots de combat
blindés et puissamment armés. La première
génération d’Armecs détruisit et massacra
sans pitié les adversaires de l’Empire avec
une telle sauvagerie que les rebelles les
surnommèrent les «Berserkers».

9510 : L’affaire des «Chimères» - Apicus

Après la guerre, le sybaritisme impérial fût

remis en question. Le pouvoir impérial
s’affaiblit et les potentats locaux accrurent le
leur en établissant de puissants régimes
policiers. La loi du plus fort devint une règle
d’or, l’empire vacilla sur ses fondations.

Durant cette période trouble, de nombreux

scandales éclatèrent. Le scandale du Connatic
de Knume et son projet de conquête de la
Galaxie en 9512. Ou l’affaires des «Chimères»
en 9516. Les «Chimères» furent des animaux
génétiquement modifiés (A.G.M.), résultats
d’expériences, issus de cerveaux malades de
teknos, par hybridation d’êtres transcendants et
d’animaux afin d’augmenter le potentiel
d’intelligence de ces derniers. Le but était, pour
certains, d’en faire des esclaves plus efficaces
et plus adaptables ; pour d’autres, de libérer les
animaux de leur condition naturelle pour les
faire accéder au statut d’être transcendant.

Une centurie de Scorpionautes fût envoyée

pour mettre fin à ces expériences (à droite).

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 10047 : La fin d’une époque – Baiter Gator

Malgré les scandales et les abus de pouvoir, le statut

des noblesses locales ne fût pas remis en question.
Dans l’Empire circulait un courant de retour aux
sources, de respect des individus. En 9520 naissait
une église clandestine qui prêchait l’égalité et le
dialogue entre toutes les espèces de l’Unimanité.
Cette église aidait aussi au développement des
pouvoirs Psi latents chez la plus part des êtres.

Se sentant menacés, les potentats mentirent sur les

PSIs pour en faire une menace et pousser les
populations à pourchasser ces derniers au cours de
«psinocides». Pendant ce temps, certains nobles
amoraux n’hésitaient pas à chasser des êtres
transcendants pour leur plaisir.

L’Empire était menacé d’éclatement. Viendra alors

le Djihad de Paul «l’Immuable» qui destituera le
dernier empereur de sa lignée, Padishah XIV en
déclarant à l’Empire la 3ème Guerre interstellaire qui
durera pendant presque cinq siècles et débouchera
sur une paix durable et équitable.

11489 : Quand resurgissent les fantômes du passé.

Système de Bélial

Malgré la nouvelle ère de paix dans l’Empire, de

nouvelles guerres se produisirent. Les Graffs
d’Arcturus affrontèrent l’Empire par deux fois au
cours des Guerres Arcturiennes. La première Guerre
eut lieu en 10498. La deuxième, plus importante car
les Graffs possédaient des technologies NT5
illégalement données, commença en 11489 et se
termina en 11492. Les autorités impériales débattent
encore aujourd’hui sur ce que l’Empire doit faire des
Graffs, une race belliqueuse et expansionniste
susceptible de menacer toutes les espèces de la
galaxie.

Ce n’est que récemment que l’on a compris l’origine

de leur hostilité. En premier lieu, la survie de la
civilisation Graff était en jeu à cause de leur étoile
géante rouge sur le déclin. Ensuite la violence de leur
espèce eut pour origine l’arrivée en 2982 des colons
du vaisseau «Vladimir Remek» renommé en cours
de voyage par ses passagers l’«Arche des Elus».
Alors au stade préindustriel, menacée de génocide, la
civilisation Graff se battit pendant 200 ans pour
exterminer les colons.

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11501 : Vers un nouvel Âge ? Une vie paisible sur Paradis VII

La noblesse est rétablie dans ses prérogatives, la Grande Charte Œcuménique protège les Psi et les croyants.
L’ordre et la Loi impériale peuvent à nouveau régner sur l’Empire et ses 25.000 mondes. Mais le doute est là.
Aujourd’hui chaque monde est libre de se développer au sein de l’Empire, uniquement guidé par de simples
principes éthiques :

« Egaux sont les mondes et tous les Êtres, respectée est la personne, acceptées toutes les religions, autorisées
tous les gouvernements, libres sont les voyageurs et les messages, honnis sont l’esclavage et la piraterie,
immuable également le régime impérial. »

L’Empire a envie de se développer, d’évoluer, mais vers quoi ? Les mondes de la Bordure demandent à
l’Empire de respecter leur indépendance. Voulant se donner bonne conscience, les citoyens impériaux vivant
dans les conditions les plus favorables souhaitent que leurs voisins les moins avancés puissent vite prospérer et
rejoindre l’Empire et sa qualité de vie. Il y a tant de mondes extraterrestres à l’intérieur du territoire impérial,
tant de civilisations à rencontrer, tant de peuples à aider.

Cependant, la non-intervention comme l’ingérence, même humanitaire, dans l’évolution de ces civilisations
sont-elles des solutions ou risquent-elles de faire chuter une nouvelle fois l’Empire ?

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Empire
et
Espace

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 Des Varlets et des hommes.

Des millions de vaisseaux Varlet circulent

dans l’Empire et la Bordure, mais aucun ne
ressemble à un autre. Chacun est une œuvre
d’art unique. Certains viennent de sortir des
chantiers astronavals, d’autres sont âgés de
plus de 500 ans.

A gauche, au cours d’une opération de

sauvetage se croisent deux Varlets. Au premier
plan, le Tabron civil «Tonnerre Céleste», âgé
de 38 ans, rencontre le «Trèfle d’Or», un
Classe II vieux de 352 ans. Ce Varlet,
spécialisé dans les opérations de sauvetage, a
été conçu principalement pour la vitesse. Il est
toujours en activité dans la Division Nova de
l’Armée.

Aux pieds de «Thétys».

Croisant au large d’une géante gazeuse

neptunienne, le Candel «Bisquine» mandaté par la
Loge Tekno a été envoyé pour contrôler l’état des
câbles d’un des liens retenant la station orbitale
«Thétys» NT4 à sa lune.

La station «Thétys» utilise le principe de la

centrifugeuse en profitant de la rotation du satellite
pour créer sa propre gravité. Son astroport se
trouve sur les pôles de la lune.

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 Entrée dans le Triche-Lumière.

Depuis le 76ème siècle, l’Homme est enfin capable

d’aller plus vite que la lumière grâce aux
découvertes du tekno Jonas Varlet dont on a
donnée les noms :

- le vaisseau à propulsion Varlet capable de

naviguer aussi bien dans l’espace normal que dans
le Triche-Lumière en défiant les lois de la
mécanique newtonienne.

- l’Effet Jonasoïdal, créé par les moteurs Varlet,

qui permet la création du Point de Vérité, passage
entre l’espace normal et le Triche-Lumière.

A gauche, le Tabron «Sextant» entre dans le

Triche-Lumière, entouré par les derniers échos de
l’Effet Jonasoïdal sur cette dimension.

De retour dans l’espace normal.

Sortant du Triche-Lumière par son Point

de Vérité, le Classe V de transport de
passagers de confort 3 «Pégase Argent»,
appartenant à la C.T.S.H., Compagnie
Trans-Spatiale Haecar, entre dans le
système d’Alpha Centauri B dont on voit
l’étoile orangée en haut à gauche.

Le «Pégase Argent» s’apprête à

débarquer ses passagers sur la station
extrasystème «Centaurus Primus» afin
qu’ils puissent prendre leur
correspondance sur le prochain vaisseau
Lehouine de passage.

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Au poste de pilotage.

Le Lieutenant Karine Melissanidis se trouve

aux commandes du Tracevide «Framboise»,
un navire léger de transport de marchandise.

Equipée d’un microcom branché sur son plot

vertébral et confortablement assise dans sa
couche antigrav, Karine Melissanidis aime,
comme de nombreux navyborgs manuels,
piloter en s’aidant également d’une interface
visuelle triDéo interactive.

Les autres navyborgs préfèrent gérer le

pilotage uniquement par l’intermédiaire de
leur plot vertébral en mode pseudo-projection
rétinienne.

Les Exo-tiques dans l’espace.

De nombreuses races exo-tiques appartenant à

l’Empire ont pu bénéficier de transferts de
technologie les amenant au niveau technologique
intergalactique.

Ici le Transitel Karmairk «Epée de l’Aurore» en

espace profond. Les Karmairks, originaires de la
troisième lune de Deneb VIII et issus d’une culture
monarchique guerrière NT4, ont été découvert en
6112 par le Mange- poussières «Cœur de Pulsar».

Les Karmairks se sont depuis longtemps intégrés

dans l’Empire, principalement dans la Légion
Exotique, et leur fidélité au pouvoir impérial n’a
jamais été remise en cause. C’est une culture de
chasseurs prédateurs qui a ritualisée absolument
tous les aspects de la vie en société. Pour les
Karmairks, le rituel est ce que différencie l’Être
Transcendant de l’animal. Les citoyens impériaux
les surnomment les «robots» ou les «compulsifs».

L’Armée s’arrange pour ne jamais les faire côtoyer

les Karias, considérés comme des animaux par les
Karmairks. Malgré leur force supérieure, on a vu
disparaître sans laisser de trace plus d’un Karia.

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 Exploration d’un champ d’astéroïdes troyens.

Au-delà de la frontière se trouve le système

quadruple de Morogoro, dont l’une d’elle est une
étoile variable supergéante jaune de type G.

Une de ses planètes en formation, Goélette II, a

été percuté par un astéroïde et une part
importante de sa masse a été expulsée. Une
grande partie de sa matière s’est regroupée sous
la forme de champ d’astéroïdes troyens de forte
densité aux points Lagrange L4 et L5 de Goélette
II.

Le «Pas Sérieux s’Abstenir», un Classe III

impérial d’exploration étudie les troyens de L4 à
la recherche de minerais exploitables.

Arrivée au Jardin des Hespérides.

La station «Hesperids’ Garden» est un astroport

situé sur la dernière planète de 14 Herculis
(Gliese 614), une naine orangée (type K0V),
située dans la constellation d’Hercules.

Cette station est le seul endroit habitable du

système, une ville fermée sur une planète
rocheuse dénuée de toute d’atmosphère. Elle
abrite 200.000 habitants dont un grand nombre
travaille dans l’extraction d’abondants minéraux,
principaux produits d’exportation.

Précédé par une navette à fusion de contrôle des

douanes, le «Nostromo», un Tramp de Classe I
arrive à destination afin de charger sa précieuse
cargaison en direction des marchés du Centre
galactique.

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 La pêche aux cailloux (1).

La recherche de matière première reste une activité

essentielle pour l’Empire et son économie, que ce soit des
minéraux précieux qui embelliront des bijoux, ou des
minéraux plus communs utilisés pour l’assemblage des
écosystèmes des Orbitales ou des vaisseaux Lehouine.

A gauche, au contraire de ce que pourrait imaginer le

spectateur novice, le Classe IV «P’tit Vin de Pays» ne
cherche pas à remorquer cet astéroïde. Ce ne sont que des
lignes de vie qui soutiennent les mineurs spatiaux qui
travaillent sur cet astéroïde à forte rotation axiale,
empêchant le Varlet de s’y poser en toute sécurité.

La pêche aux cailloux (2).

Des spationautes recherchent des blocs

d’Azurite, un carbonate basique de cuivre,
dans les débris d’une ancienne lune de type
habitable (eau, oxygène) à l’orbite
excentrique qui s’est disloquée en
franchissant trop souvent la limite de roche
de sa planète.
La densité des débris est tellement
importante qu’aucun vaisseau ne peut y
circuler en toute sécurité. Les pécheurs
d’azur sont obligés d’y aller en scaphandre
en pilotant des U.I.M.S. (Unité Individuelle
Mobile Spatiale) ou en chevauchant des
astérodites modifiés.

L’Azurite, transformée en pigments

picturaux précieux d’un bleu intense, est
très recherchée par les artistes peintres
naturalistes de la Galaxie.

deltar kirlek
Dans l’espace comme dans l’atmosphère.
(Haut)
Ce Varlet vole sans aucune difficulté dans la
Troposphère de cette lune orbitant autour
d’Ichorus VI, une géante neptunienne. Les
turbulences atmosphériques sont sans effet sur
sa stabilité et le confort de ses passagers.
A la poursuite de la comète blanche. (Bas)
La Comète des Milles Ans passe
régulièrement dans le système de Malafon.
Signe de bon augure et de chance, elle est
poursuivie par des centaines de vaisseaux.
Les festivités, dans l’espace comme sur la
planète Malafon III, dure trois mois.
deltar kirlek
Naufrage dans l’espace (1).

L’espace n’est pas sans dangers, qu’ils soient

d’origine naturelle ou artificielle.

Croisant dans la constellation de l’Hydre femelle

près de HD 98800B, les deux des quatre étoiles de
type T-Tauri (jeunes étoiles variables), le Classe V
«Nomade» de transport de marchandises a été
gravement endommagé par l’explosion d’une mine
à antimatière dérivante, datant de la dernière
Guerre Arcturienne.

Le Transitel corsaire «Grosso Modo Joli» a

répondu à son appel de détresse.

Naufrage dans l’espace (2).

En transit dans le système Hathor, en

croisant la Jovienne Hathor V afin de
profiter de l’effet de fronde gravitationnelle,
la navette à fusion TF-820/G88 a été
percutée par un débris de l’anneau de la
planète.

Les secours sont apportés par le «Senau»,

un Classe II civil de commerce et de
transport qui circulait dans le Triche-
Lumière et qui a entendu l’appel de détresse
de la navette sur les hyperondes.

Face aux menaces de l’espace, la solidarité

entre astronavigants doit prévaloir. Ne pas
porter secours à des personnes en détresse
dans l’espace comme dans le Triche-
Lumière est dans le Droit impérial une
Atteinte à la Navigation. Le contrevenant
risque une peine de classe 3 pour non-
assistance à personne en péril.

deltar kirlek
Archéologie exo-tique.

L’exploration de l’espace ne concerne

pas uniquement la recherche de
matière première mais aussi à
approfondir les connaissances sur
l’Univers et à rencontrer de nouvelles
civilisations.

De nombreuses civilisations de niveau

technologique interplanétaire ont posé
des monuments commémorant leurs
progrès dans l’exploration spatiale.

A gauche, le Tabron «Cosmic Bee»

visite le monument laissé il y a
quelques milliers d’années par la
civilisation Xipéhuz de Rigel, qui fait
aujourd’hui partie de l’Empire.

En bas, une navette à fusion

appartenant à une expédition tekno-
archéologique, en mission dans le
système d’Heshbôn, examine le
mémorial laissé par les derniers
Heshbônites sur la lune de leur planète
natale avant leur dramatique et
définitive disparition il y 3500 ans.

deltar kirlek
Un mystérieux artefact de notre Galaxie.

Plus rares et peu connus du grand public,

quelques étranges artefacts d’origine
inconnue ont été découverts au cours de
diverses explorations.

Ces monuments nous posent la question du

passé de la Galaxie avant sa conquête par
l’Homme. En effet, les expériences de
datation nous indiquent que ces artefacts
sont âgés de plusieurs millions d’années.

Comment était la Galaxie dans le passé ?

Qu’était la vie avant l’expansion de
l’Homme ?
Qu’étaient ces civilisations exo-tiques qui
ont construit ces édifices dont il n’en reste
qu’une poignée ?
Que sont-elles devenues ?
Se sont-elles sublimées ou ont-elles été
simplement oubliées ?
L’Empire est-il voué au même sort ?

Ces mystères nous ramènent aux paroles du

poète adonisien du 95ème siècle, Paulin
Valéry :
« Nous autres, civilisations, nous savons
maintenant que nous sommes mortelles. »

deltar kirlek
L’étoffe des héros (2).

EQ2V travaille toujours à améliorer les

vaisseaux Varlet et à aller là où l’homme
n’est encore jamais allé. Parmi ses
programmes de vol, il y a «Icaros», un
programme d'amélioration de la sécurité des
Varlets contre les intempéries Triche-
Lumière. Ceci inclut l’exploration toujours
au plus près de reflets grâce à des
technologies expérimentales. Mais ce n’est
pas sans risques.

Ainsi en 11070, au cours du vol autour du

jeune trou noir stellaire GRO J0628+27
«Malebolgia», de type Kerr-Newman, le
Classe I d’Essais «Sagesse Egale Silence»
subit un incident spatio-temporel causé par
une frappe directe d’un jet énergétique qui a
endommagé la coque et causé la défaillance
du redresseur de cordes kinesthésiques. Juste
avant de franchir la limite de spaghet-
-tisation, le vaisseau put retourner dans
l’espace-temps impérial standard en 11499
(à droite).

Depuis cet incident, EQ2V envoie chaque

fois deux vaisseaux sur un reflet, le
deuxième pouvant ramener le premier en cas
d’accident (en bas).

deltar kirlek
 Hommage à L’Unimanité.

En 10610, l’artiste sculpteur Emilio Chang eût

l’idée de bâtir une œuvre immense et inoubliable
en commémoration de la paix retrouvé dans
l’Empire et en honneur de la nouvelle
Unimanité.

Grâce aux nombreux mécènes qu’il sût

convaincre, il put réunir les fonds nécessaires
afin de mettre en orbite autour de la planète aux
mille plaisirs, Xanadu, un astéroïde et y sculpter
en plasti-granite une allégorie de l’Unimanité
impériale, pacifique et bienfaitrice : la «Vénus
de Xanadu».

Célèbre dans tout l’Empire, elle est visitée

quotidiennement par des touristes venus de tout
l’Empire. Les vaisseaux de passagers et les
Lehouines croisant au loin y envoient souvent
des passagers visiter cette œuvre d’art à bord de
leurs vaisseaux annexes.

Une ville dans l’espace.

Cette ville, Mabelia, n’est pas sur une planète.

C’est une gigantesque station intrasystème en
orbite autour de la deuxième planète de l’étoile
Mabel, une supergéante jaune.

En forme de soucoupe de 100 kilomètres de

diamètre, la ville, sur sa partie supérieure, est
recouverte par un immense champ de force qui
retient son atmosphère. La grande tour qui se
trouve en son centre est le centre de décision
politique et économique de Mabelia. Sur sa partie
inférieure se trouvent ses génératrices
énergétiques ainsi que son astroport orbital.

Mabelia est la capitale administrative de son

secteur, une plaque tournante pour les échanges
commerciaux et un lieu de villégiature pour de
nombreux touristes.

deltar kirlek
Le triomphe de la technologie impériale.

Perdues dans le vide spatial, les stations

intersystèmes sont les ouvrages les plus
impressionnants construits par l’Empire sur
plusieurs centaines d’années.

Ce sont des mondes à part entière gérés par les

plus puissants Systèmes Experts, et accueillant
des millions d’habitants vivant dans un confort
de classe intergalactique en se voyant offert des
centaines d’écosystèmes originaux et agréables.
Ces stations hébergent également d’immenses
flottes commerciales Varlet et Lehouine, des
laboratoires de la Loge Tekno,…

L’Empire ne possède que quatre Orbitales, les

«Quatre Merveilles Intergalactiques».

Les Orbitales «Masaq’», «Woetra», «Chiark»

et «Vavatch» sont de gigantesques anneaux de
10.000 kilomètres de diamètre pour une
épaisseur de 100 kilomètres en rotation afin de
créer une gravité artificielle. Leur atmosphère
est retenue par les plus puissants champs de
force jamais inventés.

Le dernier tronçon.

L’Orbitale «Masaq’» est enfin complète. Son

dernier tronçon vient d’être installé. La plus part des
installations et des décors sont terminés.
L’atmosphère de ce tronçon est en cours de livraison.
Une fois entièrement livrée, les teknos du
Département Ecologie pourront installer son
écosystème et finaliser le tronçon.

Quand tout sera enfin achevé, ce tronçon pourra être

ouvert à la population à l’occasion d’une immense
célébration qui retentira dans toute l’Orbitale et
durera une semaine entière.

deltar kirlek
342ème Assemblée consultative décennale de la Guilde Navyborg, 11500.

Profondément démocratique, la Guilde Navyborg organise régulièrement des consultations visant à prendre les
décisions politiques sur le long terme à engager. Ces assemblées se passent toujours en espace profond en un
lieu à chaque fois différent, souvent symbolique de l’attachement que les navyborgs vouent à l’espace. Les
Grandes Consultation, rassemblant des milliers de vaisseaux, ont lieu tous les 10 ans. La première de ces
consultations eut lieu en 8080, peu après la transformation du Syndic Navyborg en Guilde sous les
encouragements de Sa Majesté Koddah la «Voyageuse».

Cette année là, la Grande Consultation eut lieu à deux jours-lumière de Sagittarius A*, le trou noir supermassif
au centre de notre Galaxie. Au premier plan on voit le Transitel Panzanopède «Le Cube à Huit Faces» qui, en
tant qu’Oiseau-pilote, annonce l’arrivée imminente du Vaisseau Lehouine de classe Système «VLS Doux, Dur
et Dingue».

deltar kirlek
Mondes
de
l’Empire

deltar kirlek
 Niveaux Technologiques
La Classification de Senatus
Chaque civilisation peut avoir plus développé certaines technologies que d'autres. Par exemple, la dictature Tekno -°°°- NT4 vivant
dans leur bulle Antigrav resterait globalement NT4 (voyages interplanétaires, armes, communications) mais ayant développer la
technologie de l’antigravité NT6.

Le Proconsul Senatus a également mis au point une autre classification plus précise du niveau d’évolution technologique de chaque
monde. Chaque NT contient trois niveaux dont les deux extrêmes forment un lien avec le précédent ou le suivant. Par exemple, pour
NT3, il y aurait NT32, NT33 et NT34.

Transposition de cette classification à l'Humanité :

NT 10 = Le singe de 2001 Odyssée de l'espace. Un bout de bois, des cris, la cueillette et la nécrophagie... guère plus.

NT11 = Le paléolithique. L'homme commence à utiliser des outils à partir d'éléments trouvés dans le milieu naturel et à chasser en
groupe. Début du langage.

NT12 = Le néolithique. L'homme fabrique ses outils, chasse et commence à développer l'agriculture à petite échelle.

NT21 = De l'âge du bronze à l'antiquité tardive. Début des civilisations, de l'écriture, de l'agriculture et élevage à grande échelle.

NT22 = Le Moyen-âge. Modernisation de NT21.

NT23 = La Renaissance. Découverte de la poudre et des premières armes à feu, de l'imprimerie et de la diffusion du savoir à grande
échelle.

NT32 = XVIII-XIXème siècle. Utilisation généralisée des armes à feu, les grandes explorations.

NT33 = Fin XIX, début du XXème siècle. Industrialisation, modernisation des technologies, utilisation de nouveaux moyens de
production d'énergie autre que la combustion de l'énergie fossile.

NT34 = Milieu du XXème siècle jusqu'au XIXème siècle. Modernisation des moyens de communication, industriels ("robotisation
industrielle"), informatique. Utilisation de la fission nucléaire comme moyen de production d'énergie. Début de l'exploration spatiale
(missions orbitales, lunaires, envoi de sondes dans le système solaire).

NT43 = Colonisation du système solaire et l'exploitation de ses ressources naturelles. Utilisation de la fusion nucléaire. Premiers
envois de "vaisseaux à génération". Premiers vaisseaux à fusion capable d'accélération à 1G maximum.

NT44 = Envoi généralisé de "vaisseaux à génération". Exploitation écologique de la planète mère.

NT45 = Invention des premiers Mange-poussières (0.9c). Création de la Confédération. Vaisseaux interplanétaires à fusion capables
d'accélération maximale de 3G.

NT54 = Développement des Mange-poussières (0.99-0.9999c), des navires interplanétaires à fusion capables d'accélération maximale
de 12G, et des réacteurs à fusion améliorés (Deutérium + Tritium).

NT55 = Invention de la propulsion Varlet. Accélération de l'expansion humaine. Création du premier Empire Galactique.
Développement des IAs se terminant sur un échec et l'interdiction de leur fabrication.

NT56 = Invention de la propulsion Lehouine. Transfert de la capitale impériale à Prima, au centre de la galaxie. Début de la recherche
sur les cerveaux positroniques et apparition des navires interplanétaires à fusion capables d'accélération maximale de 36G et plus.

NT65 = L'âge d'or. Développement des robots à cerveau positronique et de l'antigravité. Arrêt de l'expansion impériale.

NT66 = Niveau technologique actuel. Généralisation de la technologie Antigrav et amélioration de la technologie Varlet. Apparition
massive des pouvoirs PSI, PSInocides et développement des Eglises.

NT67 = Inconnu, personne ne sait de quoi il sera fait et quand il apparaître, s'il apparaît un jour

deltar kirlek
Raumsog, une terre vierge (NT 00)

Toutes les planètes ne sont pas propices à la

vie. Certaines, comme Raumsog, sont des
planètes mortes. Raumsog est un monde
désolé, dénué de toute forme de vie, un des
satellites d’une géante gazeuse. Son
atmosphère «chaude» se compose
principalement de sulfure d'hydrogène et de
dioxyde de carbone. Il y règne une
température moyenne de – 48°C. Elle est
régulièrement touchée par de violentes
secousses tectoniques provoquées par la
force des marées de la planète Jovienne.

Néanmoins cette planète, dotée de

formidables ressources minérales, a été
ouverte à l’exploitation économique.
Travailleurs, scientifiques et robots habitent
dans des bases mobiles ou en orbite à l’abri.

deltar kirlek
Flor II, la planète végétale (NT 10)

Cette planète au climat tempéré possède une

atmosphère toxique pour l’homme (O2 15%, CO2
30%, CO 5%, N2 45%, autres 5%). Sa gravité est
faible et elle possède peu de métaux. Il n’y a
aucune vie animale, même la plus microscopique
est d’essence végétale. A coté de l’infiniment
petit règnent les géquoïas, des arbres géants au
tronc conique dont les plus grands spécimens
atteignent 200 mètres de haut.

Il existe une espèce végétale qualifiable

d’intelligente, les Florians. Ce sont des plantes
peu mobiles dont certaines cellules fonctionnent
comme des neurones. Elles communiquent entre
elles par le son (gamme des ultrasons), le pollen
messager et une forme primitive de télépathie.
Communier par télépathie avec elles est possible
mais la teneur de l’échange est très primitive.

Les Florians se nourrissent des nutriments

présents dans le sol, mais surtout des feuilles
nourrissantes tombant des géquoïas en les
saisissant avec les dards collants surmontant leur
calice.

Uria, la planète symbiotique (NT 00)

Uria est une planète aride à l’atmosphère

respirable et aux immenses étendues hypnotiques.

Elle n’est habitée que par deux formes de vie

sauvages évoluées vivant en parfaite symbiose :

- les bullons, sphères terrestres rouges et

gélatineuses. Elles se déplacent lentement et se
nourrissent des cadavres de l’autre espèce.

- les ballutes sont des poches de gaz chaud dotées

d’une bouche et d’un pseudopode qui leur sert à
se nourrir des excréments des bullons laissés sur
leur sillage.

Les deux espèces, en se décomposant, dégagent

de l’oxygène.

deltar kirlek
Henriada, la planète maudite (NT 11)

Henriada est une planète dont la colonisation a échoué. Son trop faible champ magnétique ne
protège pas assez des vents solaires et des rayons cosmiques. Les colons ont depuis régressé au
niveau NT 11, leur espérance de vie étant très faible à cause de cancers et de maladies.
L’atmosphère est chargée de poussières mais elle est respirable. Cependant y prolonger son
séjour s’avère dangereux pour la santé.

Une expédition tekno-archéologique a été envoyé afin d’étudier le moyen de connaître plus
précisément l’histoire des colons et de les aider.

Rigvéda, la planète à l’étude (NT 12)

Sur cette planète, où vit une civilisation

exotique tribale humanoïde de niveau 12, une
expédition tekno a installé plusieurs bases
d’étude. Les teknos rendent régulièrement
visite aux indigènes et se mêlent à eux pour
les étudier. Leur mission est d’observer une
culture qui évolue vers le niveau 21.

Une teknote revient du plus proche village à la

station d’observation numéro 8 en ramenant
des produits locaux dans son panier.

deltar kirlek
Chiméra, la planète verte (NT 12)

Chiméra est une planète essentiellement végétale

extrêmement dangereuse, utilisée autrefois
comme prison pour les condamnés à mort et ceux
que l’on voulait faire disparaître. Son orbite
excentrique fait qu’il n’existe pratiquement que
deux saisons, un été très chaud, où la végétation à
croissance accélérée est luxuriante, et l’hiver, une
période désolée et glacée où les quelques racines
restantes se sont réfugiées dans les profondeurs
du sol.

Les survivants se sont regroupés par affinités en

tribus solidaires mais souvent opposées les unes
aux autres. Il y a :
- les Chasseurs,
- les Bricoleurs, des inventeurs de génie qui
savent remplacer les métaux, très rares, par
d’autres matériaux,
- les Matriarches, où sont regroupés toutes les
femmes qui choisissent le meilleur géniteur au
sein des autres tribus,
- les Récupérateurs, qui commercent avec les
autres tribus tout ce qu’ils trouvent.

A droite, une orchilionne attaque des chasseurs.

Minarque-la-Rutilante, la planète aux gemmes

(NT 21)

Minarque-la-Rutilante est une planète semi-aride

habitée par une culture monarchique marchande. La
planète est renommée sur plusieurs secteurs
galactiques pour ses pierres précieuses très
demandées et pour ses tissus satinés.

Suivant la volonté de leur roi d’essence divine, les

Minarquois, travailleurs orgueilleux mais généreux,
ont bâti en 20 ans la Tour des Cieux. Pour construire
cette Merveille impériale, ils ont utilisé des
techniques et des matériaux importés grâce aux
fortunes faites du commerce des gemmes.

deltar kirlek
 Précinta, la planète de la contemplation (NT 22)

Précinta est une planète tempérée où les animaux

les plus gros (2 kg tout au plus) sont sans danger
pour ses habitants. La population, humaine et PSI
en majorité, vit sous le régime de l’anarchie
mystique. Ces membres communiquent surtout par
télépathie mais utilisent la parole avec les profanes,
les non-PSIs. Ils passent une grande partie de leur
temps à la contemplation méditative solitaire, la
Nature particulière de cette planète favorisant cette
discipline.

«Le corps est un temple inviolable». Telle est la

première loi des Précintans. Sur ce monde, toute
atteinte corporelle est punie de pendaison. Le
bourreau, de père en fils, est un profane.

Précinta est régulièrement visitée par des groupes

de prêtres venant en pèlerinage.

Darwinia, la planète de la Vie (NT 23)

Le relief très cloisonné de la planète a permis le

développement de centaines de milliers d’écosystèmes
reliés par d’immenses fleuves. Ils sont tous différents
et originaux, chacun ayant ses propres espèces
végétales et animales. Mais cela a également empêché
qu’une vie intelligente puisse se propager et se
développer.

Du fait de la rareté des métaux, les colons arrivés ici

n’ont pu développer de nouvelles technologies et
vivent aujourd’hui en clans itinérants, voyageant à
bord de bateaux à vapeur par combustion végétale.

Les départements Ecologie et Santé de la Loge Tekno

envoient fréquemment des missions d’étude, pour
découvrir de nouvelles plantes à usage thérapeutique
par exemple.

De nombreuses plantes, seules réelles ressources

économiques de la planète, sont exportées dans tout
l’Empire, en échange de divers métaux.

deltar kirlek
Pandore, la planète des océans (NT 21)

Pandore est une planète océan dont les flots ont

érodé les derniers vestiges des continents.
L’océan est rempli de vies végétales et
animales. Sa plus grande ressource, utilisable
sous de nombreuses formes (alimentation,
combustible, bois, …) est le varech. Le varech
est également important dans l’écosystème
pandorien car il régule les turbulences
océaniques par ses éruptions à la surface.

La planète est habitée par deux espèces

intelligentes :

- les Corydoras, les indigènes (NT12) qui

habitent les profondeurs de la mer
(particularité : ils extraient l'oxygène par leur
estomac).

- les Iliens, descendants humains de colons, qui

vivent sur d'immenses radeaux semi-vivants de
varech.

Grayson, la planète des Elus (NT 23)

Grayson, du système de Yelstin, abrite une

monarchie guerrière religieuse. Ses membres,
honorables et pieux, sont les fidèles de l’Eglise
de l’Humanité sans Chaînes. Ils vivent «comme
Dieu voulait voir l’Homme vivre» et refusent la
technologie avancée pour échapper à ses effets
destructeurs et corrupteurs sur l’âme. Ils sont
polygames et leurs femmes, qu’ils chérissent,
n’ont pourtant aucun droit civil. Ils sont appelés
les «Modérés» car ils acceptent tout autre
culture. Ce n’est pas le cas des «Fidèles», ayant
une lecture plus intégriste de leur foi commune,
qui se sont installés sur la planète Massada.

La planète Grayson est toxique, des métaux

lourds sont en forte concentration dans l’eau et
les sols. C’est pour cela qu’ils font partie de
l’Empire et commercent avec lui pour obtenir
les médicaments et les purificateurs d’eau
nécessaires.

A gauche, l’une des balises diplomatiques sur

Grayson.

deltar kirlek
 Cerbère, la planète-bagne (NT23)

Cette gigantesque planète, rude, pauvre et aride,

est une poubelle sociale où sont envoyés, en aller
simple, tous les criminels n’acceptant aucune loi
d’aucune société. Elle se situe dans un secteur
dangereux, à proximité de Garde Noir, un trou
noir intermédiaire de 1350 masses solaires, situé
à 10 années lumières et dévorant les restes d’une
nébuleuse. Le voisinage du trou noir rend la
navigation dans les environs de Cerbère
dangereuse.

De l’hémisphère Sud de Cerbère, on peut

observer Garde Noir, visible malgré la distance
grâce à son disque d’accrétion qui se compose
de gaz et de poussières portés à incandescence
par friction.

Au loin, on peut observer dans le ciel une

formation de zélaies voler maladroitement.

Rakis, la planète des Hommes Libres (NT 23)

La désertique Rakis est la planète d’origine des

Hommes Libres, de fiers et rudes guerriers
mystiques vivant en tribus nomades. En 10050,
dirigés par le Duc Paul et avec le soutien spirituel
des premiers pasteurs de la future Eglise de la
Conscience Universelle, ils lancèrent le Djihad à
travers un Empire corrompu et décadent. De par
leur discipline de fer, leur connaissance des arts
du combat et quelques pouvoirs PSI, les Hommes
Libres étaient des combattants que craignaient
même les Scorpionautes.

Profondément dévots, les Hommes Libres

sculptèrent dans une pointe rocheuse ce
monument cyclopéen représentant le croyant
contemplant la Divinité et l’Univers.

deltar kirlek
Arachosie, la planète de l’étiquette (NT 23)

Arachosie est une planète de cité-états vivant

toutes suivant un système immuable de castes :
les aristocrates, les bourgeois, les serfs et les
insoumis (vivant en sauvage dans la nature). Il
existe une étiquette réglant chaque relation, que
ce soit entre membres de la même caste ou de
castes différentes

Ils ont établit des relations diplomatiques avec

l’Empire qui y a installé une ambassade (à
droite).

Un Âge des Lumières vient de commencer et

qui devrait conduire les habitants de cette
planète au niveau technologique 32 à court
terme.

Gustible, la planète de l’esprit et du goût

(NT 22)

Gustible (Moss’Top pour les autochtones) est le

berceau d’une ancienne civilisation exotique
monarchique mystique d’humanoïdes à la peau
bleue. Elle fait partie de l’Empire malgré son
faible niveau technologique, parce qu’elle a
rencontrée les humains aux débuts de la
Confédération Interstellaire.

Gustible est aussi bien renommée pour ses arts

culinaires que pour le tourisme mystique. Les
visites de ses temples coniques d’obsidienne,
guidées par un prêtre Mossien, sont propices à
la méditation et à la découverte de soi.

deltar kirlek
 Calédonie, la planète du charbon (NT 32)

Calédonie est une ancienne colonie humaine qui

a perdu dans le passé tout son savoir
technologique. La politique isolationniste de
l’aristocratie de cette culture marchande refuse
l’aide de l’Empire et veut redécouvrir ce savoir
perdu par elle-même. Même son économie est
autarcique : ni importation, ni exportation. Seuls
quelques envoyés impériaux officiels triés sur le
volet sont reçus sur la planète.

Les Calédoniens sont des gens curieux et

industrieux. Ils ont récemment réussi à maîtriser
la production énergétique par vapeur et ils sont
fiers de leur dernière invention, la voiture à
vapeur.

Cependant, la consommation à grande échelle du

charbon provoque de nombreux problèmes de
pollution et de santé.

Gémini, la planète des technocrates (NT 33)

Gémini, au contraire de Calédonie, est ouverte à

l’Empire. Son développement industriel est
important mais anarchique. La lourdeur des
règlements et des plans édictés par les
Lénarques, les technocrates gouvernant cette
culture tekno, fait que le rattrapage
technologique est irrégulier, lent et ponctué de
nombreux accidents.

L’Empire a été autorisé à implanter sur la

planète un secteur entier sous champ de force,
appelé par les autochtones l’«autre monde». Le
secteur impérial est ouvert aux Géminiens.

deltar kirlek
Linschoten XV, la planète des Convaincus (NT 34)

Cette planète, orbitant autour d’une géante rouge, est

le siège d’une culture tekno pieuse et traditionaliste
dirigée par un gouvernement gérontocratique appelé
le Conseil des Anciens.

Les habitants, tous de religion monothéiste

Suthérienne, croient dans la prédestination :
prédestination à être élu et prédestination à recevoir la
grâce. Mais, pour eux, il suffit de croire une seule fois
pour que son âme soit sauvée. Ils insistent également
sur l'importance de la culture et des valeurs
culturelles, ainsi que sur l'importance du commerce.

Les Suthériens affectionnent toutes les formes d’art.

En plus des arts majeurs comme la danse, le théâtre, la
musique,… chacun d’eux est adepte de l’«Art
Individuel». Cet art consiste à créer des d’œuvres
personnalisées de petite taille reflétant la personnalité
et les croyances de chacun.

Styron IV, la planète des Consortiums (NT 43)

Styron IV est la planète des monopoles, cartels et

trusts. Cette société marchande est gérée par une
oligarchie composée des Premiers Directeurs de
tous les conglomérats marchands. Cela
n’empêche pas toutes ces sociétés de s’affronter
continuellement dans des conflits commerciaux,
farouches mais très règlementés. Heureusement
ces affrontements se terminent le plus souvent
avant que la décision finale ne doive se faire par
les armes. Ces guerres sont alors sous-traitées par
des sociétés de mercenaires (Guerre du Fer,
Bataille de la Calculatrice, …).

Ce monde produit et exporte des biens de

consommation, des biens de confort et des
services commerciaux. Mais il ne cherche pas à
se développer dans l’espace, trop dépendant de sa
qualité de vie.

L’Empire entretient avec Styron IV des lignes

commerciales régulières qui sont basées sur l’île
neutre de Magnolia, l’unique astroport sol de
cette planète.

deltar kirlek
Fargone, la planète des détritus (NT 43)

Ce monde est dirigé par une dictature

marchande dont le credo est «consommer ou
rien». Son économie produit beaucoup mais ne
recycle rien, ce qui posera un problème à moyen
terme pour la survie de la planète.

L’Empire étudie actuellement la possibilité

d’une intervention contre les dirigeants de
Fargone pour Pollution, Assèchement de planète
et Modification Substantielle de la composition
d’une atmosphère.

Shayol, la planète à l’agonie (NT 43)

Elle est surnommée dans l’Empire la «planète

de la Mort». La bureaucratie tekno qui la
dirigeait détruisit définitivement l’écosystème
de sa planète il y 12 siècles, conséquence d’une
industrie polluante et destructrice. Son
atmosphère hautement toxique est irrespirable et
toute vie y a définitivement disparu à part les
derniers humains qui vivent sous dôme et
exportent leurs dernières ressources minérales
élémentaires.

Fargone avance sur la même voie de la

destruction que celle prise par Shayol dans le
passé.

deltar kirlek
Khufu V, la planète fille (NT 43)

Les spationautes de Khufu II ont établit une colonie sur la planète Khufu V. Cette démocratie
tekno curieuse et courageuse s’est lancée dans l’exploration et la conquête de son système
stellaire sous la bienveillante surveillance et l’aide parcimonieuse de l’Empire, en accord avec sa
politique des petits pas. Les Khufus connaissent l’existence de l’Empire et comprennent qu’ils
doivent apprendre par eux-mêmes s’ils veulent sauvegarder leur identité culturelle.

Khufu V est une planète à faible gravité. Sa densité atmosphérique peu élevée et ses températures
extrêmes obligent les Khufans à vivre sous dôme et à porter des combinaisons à l’extérieur.

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 Tibéria, la planète de l’inculture (NT 44)

Tibéria est une démocratie légaliste de métiers

divers, autonome et dont l’économie comme la
technologie sont en constant développement.
Dernièrement elle a maîtrisé et généralisé la
production non polluante et l’utilisation de
l’énergie électrique en abandonnant
irrémédiablement l’utilisation des énergies
fossiles.

Cette société est dynamique et industrieuse

mais elle a de particulier de n’avoir développé
aucune culture artistique ou ludique. La seule
activité extraprofessionnelle de sa population
semble être leur profond activisme dans la
politique et le droit (la carrière d’avocat est
très attractive sur Tibéria).

Prénuptia, la planète de l’Amour (NT44)

Prénuptia est une planète balnéaire de

villégiature et de lunes de miel avec ses eaux
bleues, ses lagons, ses plages de sable fin blanc
et ses accueillants «sauvages» si folkloriques.

En descendant de la station orbitale, les

vacanciers découvrent l’astroport et les
installations impériales touristiques rétrogrades
et pittoresques (NT6 dégradé en NT 44) avec
ses échoppes et ses marinellas. Ils pourront
louer un véhicule et partir découvrir la planète,
suivre leur groupe de voyage organisé, ou
choisir le farniente profitant des plages et des
eaux chauffées par le soleil jaune.

Le soir, ils pourront s’amuser avec les

Nubariens, les autochtones humanoïdes
(NT 11), au cours de leurs célèbres Fêtes des
Parfums.

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Bailey’s World, la planète des Tours Bleues
(NT 44)
La colonisation de ce monde vient de
commencer. Il n’existe à leur actuelle qu’une
seule colonie, creusée dans le sous-sol. Les
teknos ont construit ces deux monumentales
tours en commémoration du premier pas. Elles
ont aussi l’avantage de servir de phare, guidant
les voyageurs vers la sécurité dans ce monde
non encore domestiqué et où la navigation est
rendue difficile par le relief.
Lithia, la planète examinée (NT 45)
Lithia est le monde d’origine d’une civilisation
exotique de monotrèmes (mammifère ovipare)
démocrates teknos doux, courtois et industrieux
qui possèdent la faculté d’apprendre à une
vitesse hors du commun. La planète est un vrai
paradis qui possède de nombreuses richesses
dans son sous-sol.
Des missions diplomatiques et techniques
viennent d’y être envoyées pour examiner la
possible admission de Lithia dans l’Empire.
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Dies Terra, la planète surpeuplée (NT 45)

La «Terre de Dieu» porte soixante-dix milliards

d’êtres humains appartenant à une communauté
religieuse marchande. Ils répondent au
commandement divin : «Croissez et multipliez».
Agoraphobes, ils habitent dans des tours de mille
étages, les monades urbaines, et jouissent d’une
totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs
villes verticales et explorent rarement un autre
étage que le leur. Pour eux, avec la promiscuité
vient le bonheur.

Seuls quelques malades rêvent de liberté et de

grands espaces. Et les malades sont soignés ou,
s’ils sont incurables, exécutés.

L’extérieur n’est qu’une immense exploitation

agricole, gérée par les machines et les travailleurs
outremondiers, qui contribue à nourrir toute la
population.

Pontopidan, la planète des automates (NT 45)

La planète est dirigée par une aristocratie tekno.

Ses citoyens, des gens ponctuels et cultivés, sont
connus comme experts dans l’art de la fabrication
d’automates et de mécaniques de précision dans
un style baroque inimitable.

Ses horlogers fabriquent des montres mécaniques

d’une technicité parfaite, d’une beauté
incomparable et d’un prix exorbitant. Mais elles
sont très demandées à travers tout l’Empire.

La planète possède une dernière particularité. Elle

est dénuée de toute vie animale d’une taille
supérieure à la bactérie.

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 Oberon IV, la planète des communautés
(NT 54)

La planète au climat froid est habitée par une

multitude de communautés de culture diversifiée
habitant des îlots urbains séparés les uns des
autres par de grandes distances.

Chaque cité, de taille modeste, s’est bâtie selon le

schéma suivant : une immense tour d’habitation,
le Domicile communautaire, entourée de
bâtiments plus petits accueillant les entreprises
industrielles et l’astroport.

A gauche, une famille organise un pique-nique

pendant un été chaud d’Oberon IV non loin de
leur cité communautaire.

Furie, la planète de glace et de feu (NT 54)

Furie est un monde de forte gravité et dotée d’une atmosphère peu dense orbitant autour d’un pulsar. La
vie n’a pu s’installer que dans une étroite zone d’habitabilité située entre les fleuves de lave, procurant la
chaleur, et les sommets glacés des ravins où la respiration sans assistance est impossible.

La planète est habitée par des clans teknos. Ses habitants, les Furians, sont débrouillards et dotés d’un
grand sens de l’humour.

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Norstralie, la planète des bergers (NT 54)

Sur cette planète est produite l’une des substances

les plus précieuses de la Galaxie : le stroon. Le
stroon est l’un des composants du pérédène, la
«potion de longévité».

Les Norstraliens, des gens besogneux se méfiant

des étrangers comme de l’argent et vivant sous un
régime familiale, sont des bergers, des éleveurs de
moutagnes, des animaux géants qui se nourrissent
de neige de méthane. Leur lactance est traite
directement des alvéoles des moutagnes puis
traitée pour le transformer en stroon.

Les Norstraliens sont immensément riches mais ils

préfèrent vivre tranquillement et simplement dans
leurs ranchs familiaux. Ils s’imposent à eux-mêmes
un impôt de 99,999% servant principalement à
entretenir leurs systèmes de défense contre les
attaques de pirates et les marchands trop pressants.

A droite, le tracteur de Ron Mc Pherson tire «Bill

le bélier», son plus gros moutagne, vers de
nouveaux pâturages de neige de méthane.

Délirius, la planète des pulsions (NT 55)

Délirius est la planète des pulsions et des plaisirs.

Cette société moderne est dirigée par une théocratie
dont tous les membres appartiennent à l’Eglise de la
Lumière Intérieure, église dont la population a fait
sienne les rites, croyances, règles éthiques,
pratiques et dogmes.

Sur cette planète, le viol n’est sanctionné que par

une simple amende.

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 Viola-Siderea, la planète en conversion (NT 56)

Viola-Siderea (Etoile Violette) orbite autour d’une

étoile bleue aux reflets violets. L’aristocratie qui
dirige ce monde a été séduite par le niveau de vie
intergalactique standard et a décidé d’importer la
technologie NT 6 et de généraliser son utilisation
dans toutes les couches de la société.

Océane, la planète des archipels (NT 65)

C’est une planète océan dont les terres émergées

se composent de centaines de petits archipels
rocheux. Les Océaniens, un peuple marin dirigé
par un roi, vivent dans des villes côtières ou sur
les cités bâties sur des plateformes en pleine mer.

A droite, le majestueux Palais Royal a été

construit en imitant un stack (pilier, une aiguille
ou un pinacle de pierre détaché du littoral par
l'érosion et pouvant former ou non une île)
comme tous ceux qu’on trouve sur Océane.

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Olympie, la planète de l’Ordre (NT 66)

Olympie est une culture diversifiée sous le

contrôle d’une dictature militaire qui impose la
Loi et l’Ordre.

Les bases militaires antigrav stationnent au

dessus de la ville. Les forces armées de police
sont capables d’intervenir à tout instant, à partir
d’une de ces bases, pour rétablir l’ordre.

La vie des citoyens est plutôt tranquille tant

qu’ils respectent la Loi. Les criminels et les
quelques groupuscules rebelles à l’Ordre établi
sont automatiquement, après arrestation et
jugement expéditif, expulsés de la planète, voir
condamnés à mort pour les crimes les plus
graves.

Sokaris, la planète des Dieux (NT 65)

Sokaris, une planète chaude, abrite une théocratie

tekno de religion polythéiste. Chacun de ses
dieux représente un aspect de leur vie. Les
prêtres, les Avatars, en recevant leur sacerdoce
officiel, perdent leur identité en portant un
masque distinctif. Ils deviennent une incarnation
du dieu tutélaire de leur charge.

Sur l’illustration de gauche, de la gauche vers la

droite, on peut apercevoir au premier plan un
Avatar d’An’Bis, le dieu des morts, un Avatar de
Soth, le dieu du savoir et du temps, et pour
terminer un Avatar de Sekesh, le gardien de la
nuit et le destructeur des ombres.

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 Babel 17, la planète du mouvement perpétuel
(NT 66)

Babel 17, dont la capitale planétaire est Octopus,

est une ploutocratie marchande. Proche du centre
galactique, placée à proximité d’une voie
Lehouine, la planète Babel 17 est un immense
carrefour commercial dont l’affluence est telle
que les embouteillages de Varlets en ville sont
fréquents.

Babel 17 est également le siège de l’Institut du

professeur Delany, l’officine de cosmétologie la
plus réputée de l’Empire. L’institut constitue une
véritable ville qui rivalise en population avec
Octopus et qui possède son propre astroport privé.
Fréquenté par les aventuriers comme par les
agents des services secrets, par les artistes comme
par les diplomates, par des criminels comme par
des hommes politiques voulant repartir à zéro,
l’Institut offre une protection efficace à leur
anonymat. L’institut propose comme services la
cosméchirurgie mais aussi la cure de jouvence, la
greffe de prothèses, la pose d’artefacts décoratifs
ou utilitaires, le changement de sexe, d’âge, de
taille, de corpulence, …

Destin, la planète carrefour intergalactique

(NT 66)

Destin est une des nombreuses planètes

galactiques standards, dirigée par une noblesse
locale. La plus grande partie de sa surface
terrestre est recouverte par Samourah-la-
Grande, la Ville, regroupant dans le passé toutes
les villes alors en expansion.

La Ville est très bien servie en transports

collectifs publics dont son célèbre réseau de
fusées-bus qui couvre les milliers de kilomètres
de sa surface.

Pour éviter l’encombrement aérien, comme sur

Babel 17, le transport aérien individuel est
interdit, sauf pour les services publics
responsables de la sécurité publique et de la
santé.

De gigantesques tour-astroports ont également

été bâties pour accueillir tous les vaisseaux, à
propulsion Varlet comme à propulsion par
fusion.

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Miranda, la planète des femmes (NT 66)

De nombreuses cultures de classe intergalactique essayent de vivre en harmonie avec leur environnement,
considérant leurs écosystèmes comme de véritables trésors.

Miranda est un matriarcat tekno qui suit cette philosophie. Ses habitants ont bâti pour leur gouvernement
cette merveille d’architecture élevée par antigravité au dessus de la ville lacustre, la «Maison des Mères».
L’origine de cette culture originale vient d’un drame de son passé. Lors de la première phase de colonisation,
un accident a fait disparaître la majeure partie des hommes de l’expédition. Les survivants sont
devenus des trésors à protéger afin de perpétuer
leur culture. Pour cela, et depuis ce temps devenu
la tradition, le pouvoir est devenu matriarcal et la
structure familiale de la société Mirandi se
compose d’un Géniteur et de trois à quatre Mères.

Tiollé, la planète des vacances (NT 66)

Cette planète touristique aux écosystèmes variés,

renommée pour ses excursions antigrav et ses
hameaux intégrés à la Nature, est habitée par une
culture diversifiée vivant suivant le mode de vie
impérial standard NT 6.

Ses résidents sont dirigés par une synarchie

tripartite. La synarchie est une forme de
gouvernement qui distingue l'Autorité du
Pouvoir : ceux qui ont le Pouvoir sont
subordonnés à ceux qui ont l'Autorité.

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 Eden, la planète des écologistes (NT 66)

Cette planète est un immense jardin habité par une

communauté écologiste. Ses membres vivent dans
de petites maisons individuelles perdues dans la
nature, toutes dotées de jardins produisant légumes
et fruits frais. La communication entre habitants se
fait par le biais de leur Toile TriD perfectionnée.
Cela ne les empêche pas de se rendre
régulièrement mutuellement visite en prenant leur
bulle antigrav personnelle.

Les émetteurs de la Toile TriD sont placés sur des

satellites en orbite géostationnaire. Les biens de
consommation sont également produits en orbite.

Les Adams (citoyen) et les Eves (citoyenne)

prennent l’habitude de se promener dans les
immenses territoires vierges dont s’occupent de
nombreux robots jardiniers.

Sérénissima, la planète de la méditation (NT inclassable)

Cette Jovienne possède une atmosphère en couches de gaz divers, essentiellement méthane, hélium, gaz
carbonique, oxygène et azote. Ces gaz en perpétuel mouvement forment des tourbillons semblables à un
brasier. Elle est habitée par les ordres religieux impériaux qui y ont trouvé un lieu propice à la méditation.

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Mica, une nouvelle planète met à nouveau les Hommes à l’épreuve.

A chaque fois que l’Homme aborde une nouvelle planète et tente de la coloniser, il doit faire face à un choix.

Soit l’Homme décide de la transformer et de l’adapter à sa culture d‘origine. Dans ce cas, grâce à ta technologie
supérieure il fait très vite de sa nouvelle planète une reproduction des mondes centraux impériaux. Un lieu pour
une culture unique, pour un mode de vie unique. Le lieu est très agréable à vivre mais y perd en originalité.

Soit c’est l’Homme qui s’adapte à son nouveau monde. Il se transforme lui-même, et naîtra une société
originale avec sa propre culture et ses propres traditions. Alors cette planète sera vraiment unique dans notre
Galaxie.

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 Empire

et

Unimanité

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Humains : Une bien curieuse espèce.

Homo Sapiens, communément dénommé

Humain ou être humain, est une espèce de
mammifère terrestre bipède de la famille des
hominidés, seul membre du genre Homo qui
existe actuellement. On désigne fréquemment
l'espèce entière sous le nom d'Humanité.

Son mode de déplacement complètement

bipède libère ses membres supérieurs qu'il
utilise pour manier son environnement. Il est
doté d'un cerveau très complexe et capable
d'abstraction, de communication et
d'introspection. Il est remarquable par
l'importance de l'aménagement de son
territoire, sa culture et la complexité
potentiellement infinie des outils qu'il utilise
qui permettent de pallier ses limitations
physiques.

Homo Sapiens est dressé sur deux membres

inférieurs, qui constituent la base de son
corps, en proportion environ de moitié,
prolongés, en haut, par le tronc, le cou, puis
la tête. Disposant de deux membres
supérieurs, se terminant chacun par une main,
ce qui lui permet de saisir et manipuler; d'une
taille à l'âge adulte pouvant aller d'environ 80
cm à environ 2,50 m dans les deux extrêmes
du nanisme et du gigantisme (plus
couramment de 1,40 à 2 m) ; disposant
d'organes sexuels ; à la couleur de peau
empruntant les degrés du noir, du marron, du
beige ou du rosé, pouvant être recouvert de
poils par endroits, de forme allant du frisé au
lisse et dont la couleur est, indépendamment
de la couleur de la peau, de teintes noire,
brune, blonde, rousse ou blanche ; aux yeux
aux teintes du marron, du bleu, du vert ou du
gris.

Humains : Conquête et Evolution.

L’Humanité a su s’affranchir des limitations

imposées par son environnement primitif par
la conquête de nouveaux territoires qui l’ont
fait évolué au cours du temps.

Aujourd’hui, cette espèce contrôle une grande

partie de notre Galaxie avec son Empire
ouvert à toutes les formes de vie intelligentes
avancées.

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 Humains : Jouir de la vie !

Homo Sapiens est une créature curieuse qui aime

faire de nouvelles expériences en profitant de tout
ce que la Nature, la compagnie d’autrui ou les
sciences peuvent lui apporter de bien.

Les Humains appartenant à la frange la plus

avancée technologiquement de leur culture
n’hésitent pas à modifier leur apparence physique,
de la simple retouche cosmétique à la
transformation complète, et même à aisément
changer de sexe afin de mieux connaître et profiter
de tous les aspects de la sexualité de leur espèce.
C’est un aspect de l’Humanité qui rebute, étonne
ou plaît à de nombreuses espèces exotiques vivant
dans l’Empire.

Tous les Humains ne poussent pas leur choix aussi

loin, que ce soit pour des raisons culturelles ou
personnelles. L’important est que chacun puisse
disposer et jouir de sa liberté d’être et de penser.

Kyrel Santaclosse est un hermaphrodien, un

Humain qui aime changer régulièrement de sexe.
Ici à droite, sous une apparence féminine, Kyrel a
également modifié la couleur de ses yeux et de ses
lèvres.

Humains : La violence est dans les gènes.

Homo Sapiens est une race qui a dû lutter avec

violence pour survivre, contre son environnement,
contre les prédateurs ou contre d’autres groupes
de congénères.

Encore aujourd’hui, parmi une grande majorité

pacifique, certains Humains font preuve de
comportement agressif envers autrui : voleurs,
terroristes, pirates, …

On peut également trouver cette agressivité chez

certains membres de cette espèce, au sein de
groupuscules possédant une sous-culture
commune, identique à ce qu’on trouve dans les
archaïques cultures tribales ou claniques. Leur
violence s’applique alors à tout être n’appartenant
pas à leur «tribu», allant de l’irritation au rejet
rageur, voir jusqu’à l’agression physique barbare.

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Humains : le temps du rêve.

L’Homme, de tout temps, a toujours rêvé. Rêvé de ce

qu’il voulait, de ce qu’il voulait atteindre, de ce qu’il
voyait. Ces rêves ont alimenté son imagination et sa
créativité.

L’imagination et la créativité lui ont donné les moyens

d’atteindre les étoiles, de créer cet Empire galactique,
d’améliorer sa vie quotidienne. Mais elles lui ont
également permis de développer la culture et les arts,
tout ce qui donne à chaque individu un sens à sa vie.

Passionnée par les arts picturaux, Peggy Saulnier,

Sergent dans la Division Intervention, a fait établir un
champ de force au fond de l’océan afin d’y peindre la
vie marine. Un Delphinidae, curieux, est venu voir ce
surprenant visiteur. Il est devenu le nouveau modèle de
notre artiste amateur.

Humains : Explorateurs et colons.

Les Humains ont soif de découvrir de nouveaux

territoires, de nouveaux mystères. Ils sont des
explorateurs nés, parcourant sans relâche
l’Empire et sa Bordure. Bravant mille dangers,
ils le font pour le savoir, pour le profit ou pour y
bâtir un nouveau foyer.

Equipé de son exosquelette, Aldorius de

Manicourt, jeune marchand indépendant, explore
la carcasse d’un vieux vaisseau du 89ème siècle
qui s’est écrasé sur Beta Mensae V de la
constellation de la Table (à 642 AL de Sol), une
planète de gravité élevée (2,42 G) orbitant
autour d’une étoile géante jaune relativement
froide (type G8III).

Il recherche tous les objets en bon état qu’il

pourra revendre plus tard comme antiquités.
Aldorius espère se faire une plus-value qui fera
bien plus que lui rembourser tous les frais de son
expédition.

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 Humains : Ne jamais renoncer, toujours avancer.

Sur certains mondes, les Humains ont oublié la

technologie avancée de leur espèce. Sur d’autres
mondes, les conditions de vie imposées par la Nature
autochtone sont très dures.

Qu’à cela ne tienne, les Humains sont des créatures

tenaces qui s’adaptent à leur nouvel environnement,
ou qu’ils adaptent à eux, et n’hésitent pas à
réapprendre les sciences depuis le début.

Il y a 450 ans, sur Cybéline, une inversion du champ

magnétique de la planète se produisit. Pendant la
période ou le magnétisme disparut et les radiations
cosmiques arrosaient la planète, de nombreuses
espèces animales, les plus fragiles, disparurent. Les
circuits électroniques fonctionnèrent mal et les
connaissances stockées sur moyens magnétiques
furent effacées. Les Cybéliniens rebâtirent seuls leur
civilisation en repartant de presque zéro suivant leur
volonté. A droite, ils redécouvrent le voyage spatial
newtonien.

Humains : Libres comme un Libr’Af.

La pérennité de l’Empire repose sur l’équilibre

des pouvoirs répartis entre les cinq guildes.
Chaque individu y apprend un métier. Il pourra
ensuite :

- faire partie de sa guilde, devenir un rouage de

son organisation,

- devenir Libr’Af, ou Libre affilié. Indépendant

et libéré d’une structure rigide, il reste
cependant fidèle à sa guilde.

Il devra faire un choix, mais son choix sera

libre, car un esprit de liberté souffle sur
l’Empire depuis plusieurs millénaires.

Ici est représentée l’équipe des «Cinq

Mouskitaires». De gauche à droite, la navyborg
Marie Albertia, le prêtre Alfin Grasi,
l’aventurier Rolf Berger, le soldat Zhaam
Wheetlund et l’aventurier Francis Ostabruk.

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Loisirs : La Toile, réseau infini.

Le Réseau Télématique Total, appelé plus

communément la Toile, se compose de
l’ensemble des moyens de communication, des
moyens informatiques, médiatiques voir
ludiques. Il s’étend de l’échelle locale (Toiles de
proximité) jusqu’au niveau transgalactique
(Toile galactique).

Grâce à la Toile, trouver des renseignements sur

tous les sujets, communiquer avec des étrangers
avec qui on partage une passion commune,
commercer des biens et des services, s’informer
ou jouer, tout est aujourd’hui possible à qui peut
s’y connecter.

Loisirs : L’Univers des jeux.

L’adaptabilité des auxiliaires robotiques et les

technologies Antigrav et holographiques ont favorisé le
développement et la médiatisation de tous les jeux :
jeux de rôle, de simulation, de stratégie, de hasard et
sportifs

A gauche, une partie d’Azad, un jeu multiforme qui

combine jeu de stratégie, jeu de rôle et jeu de hasard.
C’est un jeu d’un niveau extrêmement difficile se
jouant sur plusieurs jours. Il est néanmoins très
populaire et ses championnats galactiques sont diffusés
à travers tout l’Empire par la Toile.

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 Loisirs : «Grandeur nature» TriD.

Il existe une multitude de jeux de rôles dits «Grandeur

nature» qui immergent les joueurs dans une réalité
virtuelle aussi réaliste que possible, sans aucun danger.
Mondes réels, fantaisistes ou oniriques, tout est
possible et disponible sur les Toiles de proximité (au-
delà le phénomène de désynchronisation serait trop
préjudiciable aux joueurs et les coûts trop élevés). Des
compétitions sont même organisées et enregistrées. Ces
enregistrements sont téléchargeables sur la Toile
transgalactique.

On peut y jouer grâce dans des salles de projection

TriD ou s’y brancher directement par plot vertébral.
Seuls ceux capables de se brancher directement par
plot peuvent recevoir les stimuli simulant toutes les
sensations physiques, alors que la projection TriD ne
permet que de stimuler la vue et l’ouïe (éventuellement
l’odorat dans une moindre mesure, et dans des salles
spécialement préparées).

Loisirs : La création est tout un art.

Créer de tels programmes demande énormément

de travail et de lourds investissements en temps
de recherche et en technologie.

Grâce aux recherches de la Loge Tekno, aux

études commerciales et aux circuits de
distribution de la Hanse des Marchands, toute
personne peut acheter un programme complet de
jeu, une histoire, ou un simple élément de
programme.

Les joueurs clients pourront créer leur propre

scénario ou bien participer aux jeux de type
ouvert en leur permettant d’introduire leurs
avatars personnalisés.

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Space Opéra, la musique pour les étoiles.

La culture humaine impériale ne se limite pas à la

Toile et aux jeux. Les manifestations artistiques
traditionnelles ont toujours autant de succès
auprès des citoyens impériaux.

Les artistes et les musiciens de la Compagnie

Galactique de Musique de Syrtis, à bord du
Classe I «Aimable Mélomane», arrivent sur
Belladona pour y organiser une représentation
des plus grands opéras de l’histoire musicale de
l’Empire, tels que les classiques «Lohengrin» et
«L'Amour des trois oranges» ou le plus
contemporain «Chevalier Malachite à la rose».

Majipoor la Magnifique : Une noblesse éclairée.

Majipoor, la planète des cinq races, est située près

du centre galactique. Ses habitants sont des
Humains, des Malachites, des Xipéhuz, des
Haecars et des Franchouillys.

Suivant la volonté du Suzerain, Lord Valentin, les

cinq races ne vivent pas en communautés séparées
mais vivent ensemble comme une seule
communauté. Plus que son développement
technologique, son développement culturel et
artistique de cette société est prodigieux, chaque
espèce se nourrissant des oeuvres de ses voisins
pour faire progresser et renouveler les siennes.

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 Marune : Une noblesse de l’Empire.

Marune est la 933ème planète de l’Amas d’Alastor.

La planète appartient à un système quadruple
d’étoiles. Elle se prête mal à l’habitat humain, sa
population est réduite. Les Majars sont les
habitants des plaines, les Rhunes vivent dans leurs
fiefs en haute montagne.

Les Rhunes, des humains froids, impassibles mais

très pudiques, rejettent totalement toutes les
normes et modes cosmopolites. Ils vivent suivant
une hiérarchie aristocratique millénaire très
structurée obéissant strictement à leurs lois et à
l’étiquette.

A gauche, Efraïm de Scharrode, de la Maison de

Benbuphar, est le Kaïarque de son royaume. A sa
gauche se trouve un ami Majar, Matho Lorcas, et
derrière lui sont trois Eïodarques, fidèles nobles
vassaux du Kaïarque.

Un ambassadeur bien protégé.

Un ambassadeur impérial a reçu pour mission

de négocier secrètement avec un émissaire des
-°°°- (Na-Ak-Na) l’établissement de relations
diplomatiques en échange du retour d’un
réfugié politique de leur espèce recueilli par
l’Empire.

Il est protégé par un soldat de la brigade

«Soleil de Colère», une unité d’élite de la
Légion Exotique comprenant uniquement des
guerriers Karmairks. Le Capitaine Torkmal est
protégé par son armure de combat lourde et il
est armé d’un puissant canon à fusion des plus
dissuasifs.

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Le laser, une technologie létale.

L’Homo Sapiens a toujours utilisé des outils dont

les premiers étaient des armes, pour se défendre,
se nourrir ou agresser. Comme ses autres outils,
ses armes se sont depuis perfectionnées.

Le Laser, développé aux débuts de l’Âge

interplanétaire de l’Homme, est une arme à
distance projetant jusqu’à 500 mètres un rayon de
lumière cohérente capable de découper
proprement un objet ou un être vivant.

Le Laser est silencieux mais sa lumière est

visible, surtout en pleine obscurité.

«Pour la paix et la sécurité des consciences».

Telle est la devise de la Psipol. Créée à la signature

de la Grande Charte Œcuménique, la Psipol est une
force de police chargée de la protection de l’intimité
mentale de tous les êtres, religieux ou laïques.

Seule la Psipol possède le pouvoir de sonder

mentalement de façon officielle, souvent sur
injonction d’un adminicule pour la recherche de la
vérité lors d’un jugement complexe, ou au cours
d’une enquête sur les agissements délictueux d’un
criminel Psi.

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 Skhivos – Les rêveurs d’étoiles.

De nombreuses autres espèces intelligentes

vivent sur le territoire impérial, faisant partie
de l’Empire ou isolées par lui pour les
protéger.

Les Skhvas de la planète Skhivos sont des

insectoïdes endosquelettiques omnivores. Ils
forment une communauté tekno-navyborg
NT21. C’est une race jeune, curieuse et
conquérante, ouverte aux nouveautés.

La particularité de cette civilisation est

qu’elle n’est pas passée par un stade
intermédiaire religieux qui a habituellement
tendance à freiner la recherche scientifique.

Les Skhvas sont actuellement sous la

protection juridique du Bureau des Affaires
Indigènes.

Zyiss – La fusion de la chair et de la machine.

Les Zyis forment une race biomécanoïde NT45

vivant au sien d’une cybercommunauté qu’ils
appellent le Cynode. Ils sont cybernétisés à
outrance et sont tous reliés, grâce à un module
cortical implanté dés leur naissance, à une forme
de réseau globale qu’on peut plus ou moins
traduire en univerlan comme le «Circuit des
Consciences».

Les Zyis ont entièrement colonisé leur système

stellaire mais ils ne peuvent le quitter, ni ne l’ont
cherché à cause de leur dépendance au Circuit,
dont la portée est limitée, et de la panique
phobique que provoque chez eux l’interruption de
la liaison. Leur Circuit est conçu de telle façon que
la technologie des hyperondes ne peut résoudre le
problème. Les Zyis se sont virtuellement enfermés
dans leur réseau, leur esprit incapable de supporter
la solitude.

D’un certain point de vue, les Zyis se sont dirigés

dans une impasse évolutive à cause d’un choix
technologique qui les cantonnent aujourd’hui à leur
système stellaire.

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Esthva - Un amour haploïde.

Sur Esthva, une planète faisant partie de l’Empire

depuis plus de 2000 ans, vivent deux espèces n’en
faisant qu’une seule, les Esthvaans, d’une intelligence
supérieure et d’une forte santé, et les Flennis, attardés
et fragiles. Les Esthvaans sont des humanoïdes
diploïdes normaux asexués et les Flennis sont des
haploïdes sexués. Ces derniers ne possèdent qu’un
demi-jeu de chromosomes. Les Esthvaans donnent la
vie à deux Flennis en bourgeonnant. Après que des
Flennis se soient accouplés, la femelle donne naissance
à un Esthvaan puis vieillit très rapidement et meurt. Le
mâle flenni décède peu après l’accouplement.

Les Esthvaans et les Flennis sont les enfants des uns

des autres. Les enfants sont récupérés puis donnés à
des familles appartenant à leur type biologique.

Avant l’admission dans l’Empire, ce mode original de

reproduction était un tabou chez les Esthvaans qui les
avait même conduit à pourchasser et tuer les Flennis,
risquant ainsi de faire disparaître leurs deux espèces.
Esthva ne put être admis dans l’Empire qu’après la
reconnaissance des droits des Flennis.

Cammal - Le dernier de sa race.

La civilisation Mauv de la planète Cammal a

disparu. Son étoile, une supergéante rouge en fin
de vie, a asséché la planète. Il ne reste
aujourd’hui plus qu’un seul survivant de cette
culture NT 33 dont le déclin a commencé il y a
plus de 600 ans.

Découvert trop tard pour que l’Empire ait pu

proposer son aide, le dernier des Mauvs a
souhaité rester sur place et rejoindre les siens à
sa mort. A sa demande, l’Empire fera de sa
planète un mémorial qui permettra à tous les
êtres transcendants de la galaxie de ne pas les
oublier.

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 Housekarte – Un étrange premier contact.

Les Silicates sont des animaux évolués, basés

sur la silice et divers métaux, vivant dans une
atmosphère se composant principalement
d’azote et d’ozone.

Leur peau se compose d’une couche mince

polycristalline qui agit comme une cellule
photovoltaïque. La lumière captée est
transformée en énergie nécessaire à leur survie.
Ils perçoivent leur environnement de deux
manières : d’abord grâce aux capteurs
volumétriques sur leur surface puis par une
sorte de télémètre laser servant à localiser plus
précisément l’objet détecté à proximité.
Apparemment ce «télémètre laser» leur sert
aussi comme moyen de communication.
Cependant leur nature fait que la
communication avec des êtres basés sur le
carbone, par voie lumineuse ou télépathique, ne
donne aucun résultat.

Les Silicates ne sont qu’une des millions de

singularités dans notre Galaxie.

Suzano – Le vol du Phénix.

Suzano est une planète verdoyante et accueillante dénuée

de tout prédateur. Aucun des animaux, herbivores ou
granivores, vivant sur la planète n’a développé de peur
envers les êtres transcendants. Les colons, qui les
respectent, les laissent tranquille et ne les chassent pas.

Il y n’a pas plus majestueux sur cette planète que le

Phénix de Suzano, une créature intelligente qui aime la
compagnie des hommes, surtout quand ces derniers leur
offrent des baies mesta, le met préféré des Phénix.

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Junichoos – Les chevaucheurs de l’Astral.

Les Hipprones sont des animaux comparables à

d’énormes troncs d’arbre bariolé. Leurs six
grosses pattes se terminent chacune par trois
doigts ressemblant à des racines. Les yeux qui
cernent leur corps, à mi-hauteur, ne sont traversés
que par des lumières ternes. Ils poussent de petits
cris plaintifs ou des grognements de goret.

Ces animaux, guère féroces, grégaires et nomades,

ont la particularité unique de pouvoir se téléporter
en passant par la dimension astrale. Les Hipprones
sont apprivoisés pour être utilisé comme monture.
Equipés d’un harnais spécial, ils peuvent
transporter jusqu’à cinq hommes et leur
équipement.

Lucerne – Les terres dangereuses.

Toutes les créatures dans la Galaxie ne sont pas

inoffensives. Lucerne est une planète dangereuse. Le
plus redoutable prédateur de ce monde est le ver
chevelu carnivore, un monstre fouisseur rusé, qui
attaque par surprise ses proies à la surface.

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 Warlock – Le monde des pierres vivantes.

Parmi les formes de vie extraordinaires

peuplant notre galaxie, nous trouvons le
Gravilithe de Warlock, une planète à forte
gravité et à l’atmosphère principalement
composée de sous-produits sulfurés, dont
l’étude ne fait que commencer.

Le Gravilithe est une créature basée sur la

silice, non sur le carbone, qui ressemble à une
roche mais qui est dotée d’un endosquelette
d’alliages. Son cycle de vie est peu connu mais
il semble être géophage et utiliser un mélange
d’eau et d’acide sulfurique pour produire de
l’énergie.

Astéroïde Coloma – Naissance d’une étoile.

Les Tellisideris sont des créatures spatiales

grégaires, cousines des Solastres. A la différence
de ses derniers, les Tellisideris sont des créatures
hexaploïdes et se reproduisent par
parthénogenèse. Ils posent leurs trois uniques
oeufs sur une planète ou un astéroïde très massif.
Chaque œuf, lors du développement de la
créature par mitose, répliquera et multipliera le
nombre nécessaire de chromosomes pour que le
nouveau Tellisideris soit également hexaploïde
comme sa parente.

Rares, on trouve les hardes de Tellisideris

principalement dans le bras interne de Norma
(La Règle), à proximité du centre galactique.

Du fait de leur fragile magnificence et de leur

rareté, L’Empire les a déclaré «Trésor
Galactique». Chaque harde est protégée par un
représentant de la Justice impériale soutenu par
un détachement de la Division Nova (ce qui
n'interdit pas aux autres navyborgs de les côtoyer
et les Teknos de les étudier).

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Balaena VII, la planète des eaux azur.

Autour d’une géante blanche orbite une planète bleue aux eaux chaudes remplies de vie :
Balaena VII. Dans ses eaux profondes vivent les Mégabaleines Ziphides, de majestueuses
créatures marines intelligentes qui sont devenues l’emblème des humains habitant la planète.

Ce qui caractérise l’Unimanité, communauté des êtres transcendants et leur philosophie de

volonté de vouloir vivre en harmonie avec les autres, c’est le respect de la vie, de toute la vie.
En s’installant sur une nouvelle planète, il s’agit de vivre en accord avec les lois naturelles de ce
monde. Où d’en perturber les principes le moins possible.

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Autres visions
de l’Empire

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Vaisseaux de l’ancien monde

Vaisseau à générations
Russ Colwell

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Mange-Poussières (Adrian Mann)

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Mange-Poussières (Rick Sternbach)

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Colonies spatiales : Island 1 - Sphères de Bernal

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Colonies spatiales : Island 3 – Colonies Cylindriques

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Colonies spatiales : Torus de Standford – Colonies toroïdales

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Orbitales

Stephan
Martiniere

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Les robots (Philippe Caza)

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Les robots (Tim White)

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Exo-Tiques (Michael Whelan)

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Exo-Tiques (Bob Eggleton)

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Robert McCall

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Syd Mead

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Récital au bord de mer
Barclay Shaw

Clonage
Donato Giancola

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 Ruines
Bob Eggleton

Premier contact
Bob Eggleton

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Grandeur et Majesté Accueil chaleureux
Donato Giancola Peter Elson

Brise océanique sur

Marine

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Malach III
Tim White

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Petit palais
Tim White

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Chris Foss

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Jim Burns

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Venus Primi, Pressyborg de terrain

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Soldat en mission de protection

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Stephan Martiniere

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Thomas Thiemeyer

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