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Université Constantine 1
Faculté des Lettres et Langues Etrangères
Département de la Langue et de la Littérature Françaises
N° d’ordre :………….
Série :………………..
Option : Didactique
Intitulé :
Année Universitaire
2012/2013
A
la mémoire de mon Cher et Regretté Papa.
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Dédicace
A ma petite famille :
3
Remerciements
4
Table des matières
1- Présentation de l’enseignant………………………………………..(24 )
2- Gestion de la séance de classe……………………………………..(25 )
3- Clarté de la langue ……….……………………………………..…(31 )
a- Débit et voix……………………………………………………(31 )
b- Les pauses ……………………………………………………..(32 )
4- Incitation à la participation……………………………………...…( 34)
5- Stratégies de l’enseignant……………………………………….…(37 )
6- Analyse du matériel didactique et pédagogique ………………..…(40 )
7- Utilisation du tableau …………………………………………..…( 43)
5
Introduction …………………………………………………………..….(47 )
Conclusion partielle…………….…………………………………….…..(64)
Bibliographie …………………………………………………..….(71)
Annexes …………………………………………………………………..(73)
LES RESUMES…………………………………………………………(106)
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Introduction Générale
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Introduction Générale
Le Français Langue Etrangère est enseigné en Algérie du palier
primaire jusqu’au secondaire. Bien entendu, le volume horaire et les objectifs
à atteindre, évoluent d’un niveau à un autre. Il est connu par tous, que le
système de l’enseignement algérien a été arabisé donc, le français acquiert le
statut d’une langue étrangère : « Le français est une langue étrangère pour
tous ceux qui, ne le reconnaissant pas comme langue maternelle, entrent
dans un processus plus ou moins volontaire d’appropriation et pour tous
ceux qui, qu’ils le reconnaissent ou non comme langue maternelle, en font
l’objet d’un enseignement à des parleurs non natifs » (Cours de didactique
de français langue étrangère et seconde, JP. Cuq et I. Gruca, 2002, P, 93).
L’enseignement d’une langue étrangère est primordial. Cette langue, n’est pas
considérée uniquement comme un outil d’enseignement ou une matière mais
plutôt, un acquis sur lequel, n’importe quel individu, peut s’appuyer et user
dans toutes les situations que se soit, d’apprentissage, de communication ou
autres. Grâce à la langue étrangère on peut agir, s’interagir, s’ouvrir sur le
monde et acquérir d’autres savoirs plus complexes : « Apprendre une langue
étrangère ne signifie plus simplement acquérir un savoir linguistique, mais
savoir s’en servir pour agir dans cette langue et savoir opérer un choix
entre différentes expressions possibles » (ibidem, P 197).
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terrain fait ressortir d’énormes difficultés de compréhension et de maîtrise,
qui deviennent à moment donné, la cause principale de l’échec. Aussi, ces
difficultés surgissent sur les deux plans (l’écrit et l’oral) mais, à un degré plus
élevé en ce qui concerne ce dernier.
Nombreux sont les spécialistes (Germain, Asher, Palmer) qui ont donné de
l’importance à la compréhension, ils la considèrent comme : « La compétence
fondamentale». Aussi, Ces même spécialistes, accordent plus d’intérêt à la
compréhension de l’oral : « On porte également une grande attention à la
compréhension, à l’écoute même si le but ultime reste la production orale»
(La compréhension orale, Claudette Cornaire, CLE International, 1998, P23).
Logiquement, une langue mal maitrisée, affecte un enseignement qui a,
comme base, cette même langue, cas des études en médecine, le public sur
lequel nous travaillons. Les étudiants en médecine comprennent certes, la
terminologie médicale mais, maitrisent mal le français proprement dit. Donc,
comprendre un glossaire n’est pas forcement la maîtrise de la langue dont il
est dispensé. Comme le mentionne Dr. E. AMOROUAYACH : « Les
difficultés rencontrées ne relèvent pas forcément de la terminologie
médicale, celle-ci disent-ils « s’apprend en même temps que la spécialité ».
Un glossaire fiable peut suffire à résoudre les problèmes des termes
techniques et scientifiques. Pour la plupart des étudiants, les difficultés sont
inhérentes au français général » (Pratiques langagières d’étudiants en
médecine de la Faculté d’Alger, Dr. E. AMOROUAYACH, 2005, P147).
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Isabelle Gruca indique que « Comprendre n'est pas une simple activité de
réception : la compréhension de l'oral suppose la connaissance du système
phonologique, la valeur fonctionnelle et sémantique des structures
linguistiques véhiculées ». (Cours de didactique du français langue étrangère
et seconde, Cuq, J-P et Gruca, I., Presses Universitaires de Grenoble, 2005, P
157).
Acquérir ou atteindre la compétence de compréhension de l’oral n’est pas une
fonction banale, elle n’est pas facile à aboutir d’autant plus, qu’elle a été
jugée, par des linguistes « la plus difficile».
Evidemment, si les difficultés apparaissent ou du moins persistent au cours de
la compréhension ceci ne peut que, être considéré comme un indice de
dysfonctionnement : « Si en réalité des erreurs se produisent, c’est que la
méthode n’est pas correctement conçue, ou que les circonstances
particulières liées à l’élève (inattention, fatigue…) conduisent à une
performance imparfaite (D. GAONAC’H, Théories d’apprentissage d’une
Langue Etrangère, Edition Hatier-Crédif, 1988, p 124).
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Aussi, ces mêmes enseignants nous ont fait part des difficultés, qu’ils
rencontrent dans le processus d’enseignement. Ils sont affrontés à des
obstacles, non pas dans la transmission du savoir, c'est-à-dire le contenu
scientifique (cours : d’autant plus, que le programme de la première année, est
considéré comme une répétition avec un petit approfondissement du
programme de la troisième année secondaire), mais le problème réside plutôt
sur d’autres fronts.
L’équipe pédagogique de la Faculté, soucieuse de cette tranche d’étudiants en
difficulté, a instauré de nombreuses tentatives pour expliquer et remédier à
ces insuffisances. Ainsi, diverses méthodologies ont été adoptées mais, le
problème persiste et continue à causer de plus en plus de déséquilibre entre
les étudiants.
Le problème se pose avec plus d’acuité étant donné, que le niveau de maîtrise
de la langue française se dégrade de plus en plus, d’une rentrée universitaire à
une autre. Il est à signaler, que certains étudiants demandent carrément un
congé académique pour se permettre une année de perfectionnement en
langue française. Alors que, les autres échouent, doublent et redoublent même
et finissent par être réorientés vers d’autres filières.
La problématique
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les étudiants de la première année de médecine atteignent-ils la compétence
de la compréhension de l’oral (s’ils arrivent à comprendre d’abord)?
Nous signalons que dans notre recherche, ce qui nous intéresse, c’est la
langue elle-même et non pas le contenu scientifique ou le savoir véhiculé à
partir de cette langue.
Pour mener à bien notre recherche, délimiter notre champ de travail afin de
pouvoir répondre graduellement aux questions posées et donc, confirmer ou
infirmer nos hypothèses, nous avons opté pour la démarche suivante :
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Premier axe
Deuxième axe :
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Chapitre I :
Méthodologie de la Recherche
Conclusion générale
1- L’observation de classe
Dans notre corpus, nous avons opté pour l’observation de classe. Nous
avons jugé, que c’est le moyen adéquat pour notre enquête de terrain. Grace à
elle, nous pouvons récolter, dans un premier temps, le maximum
d’informations nécessaires, qui travailleront notre problématique. Ces
informations, seront analysées dans un deuxième temps et enfin, nous tirerons
des synthèses, dans la finalité de confirmer ou d’infirmer nos hypothèses.
Bien sur, notre observation est une observation non participante. Observer une
classe, nous permettra ainsi, de faire le constat sur place, relatif aux
comportements des enseignants, des étudiants, le matériel exploité. Chose qui
est évidente, nous nous appuierons sur une grille d’observation.
Il est utile de préciser, que lors des premières fois où nous avons assisté aux
différentes séances des Travaux Dirigés, les étudiants ont remarqué,
automatiquement notre présence. Leur attitude a complètement changé (ce
sont les confirmations des professeurs). Nous avons senti à ce moment, que
nous assistons à une séance plutôt fabriquée. Pour cette raison, nous avons
décidé de ne pas engager notre observation jusqu'à ce que, le comportement
des étudiants redevienne normal. Le changement de l’attitude des observés
risquait de fausser notre travail. Pour cela, nous avons temporisé notre
observation, tout en continuant à assister aux différentes séances. Après le
passage de plus de deux mois et, avec la complicité des enseignants, qui ont,
sur notre proposition, fait comprendre aux étudiants que nous menons, juste
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Conclusion générale
une enquête sur l’efficacité du matériel audio visuel, utilisé par les
professeurs. Une fois les étudiants rassurés et leur comportement est redevenu
initial, nous avons commencé notre travail d’investigation. Il nous a fallut
plusieurs séances pour avoir des enregistrements « bénéfiques » et donc, des
observations qui puissent travailler notre problématique et répondre à nos
attentes. Les premiers enregistrements ne font ressortir, que la voix de
l’enseignant. Le silence régnait totalement (C’était la première contrainte de
la recherche que nous avons rencontrée).
2- Le cadre d’enseignement
Le Campus Chalet des pins, où nous avons mené notre enquête, dispose de
plusieurs salles, d’une capacité de plus de 40 places pédagogiques chacune.
Les salles sont spacieuses, dotées de tableaux bon escient. Le matériel
informatique et de projection sont disponibles (microordinateur portable,
écran de projection, sonorisation, data show...).
La classe, que nous avons observée est une classe de première année de
médecine.
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Conclusion générale
3- Déroulement de l’enseignement
a- Cours magistral :
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Conclusion générale
Certes, notre classe observée est celle des Travaux Dirigés (TD) mais, nous
avons eu la curiosité de savoir, comment se déroulait un cours magistral au
moins, pour avoir une vision plus complète.
C’est la séance sur laquelle nous avons centré notre travail. Il s’agit
d’une séance de cours, donnée dans des classes (comme nous l’avons déjà
cité). Elle dure une heure et demie. Le nombre d’étudiants dans les groupes,
que nous avons observés, varie entre 38 et 40. Ce nombre, est réparti d’une
manière déséquilibrée, entre filles et garçons. Nous avons constaté, que les
filles sont beaucoup plus nombreuses (les ¾ filles pour un ¼ garçons).
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Conclusion générale
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Conclusion générale
20
Conclusion générale
Répond clairement
Répond par un mot
Parvient à formuler une phrase
Répond par une phrase fragmentée
Répond en langue maternelle
Répond en code mixte
Est attentif concentration
Est motivé
Est timide
Est complexé
Gere son stress
Ne répond pas (silencieux)
Réclame le sens
Ecoute le professeur
Conscient
Stratégies employées
La Reformulation
L’éludage
L’élaboration
Autocorrection
Autoevaluation
Mémorisation
Planification
Gestion du stress
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Chapitre II :
ANALYSE DU CORPUS
Conclusion générale
Première Partie :
L’enseignant
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Conclusion générale
Introduction
Une fois notre objectif tracé et bien cerné où nous avons délimité notre
champ d’investigation, et après la mise en place d’une démarche, nous
analyserons les informations recueillies lors des observations de classes. Nous
rappelons, que nous avons basé notre observation sur une grille comprenant
les paramètres et critères, qui travaillent notre problématique.
1- Présentation de l’enseignant
Nous avons fait un petit recul dans les archives de la médecine de la ville de
Constantine, durant les années précédentes (les quartes dernières décennies
précisément), nous avons pris connaissance, que la formation de médecine
était dispensée par des français natifs. Bien entendu, le public enseigné était
des étudiants algériens (les actuels professeurs) mais, ils étaient tous, des
ressortissants de l’école française (période coloniale), chose, qui a favorisé
leur formation. Nous avons relevé un postulat, qui confirme que la maîtrise de
la langue française chez ces professeurs est bonne, très bonne, dire même
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Conclusion générale
excellente. Nous ne pouvons les distinguer des natifs français lors d’un
entretien, que ce soit, sur le plan du registre de la langue ou bien, sur le plan
de l’éloquence. D’ailleurs, c’est le cas de tous les enseignants issus de l’école
française et non pas uniquement ceux de la médecine. Alors que, si nous
pointons le curseur sur la génération des actuels enseignants (ressortissants de
l’école algérienne), leur niveau de langue n’est pas vraiment suffisant
(témoignage du Pr. A. Aberkane (parmi les pionniers et les fondateurs de la
faculté de médecine de Constantine). Et c’est ce que nous essayons de
confirmer ou d’infirmer.
Elles rappellent aux étudiants, le titre et les objectifs de la séance des Travaux
Dirigés. Ces étudiants, sont censé avoir assisté au cours magistral (quoique, ce
constat n’est pas évident puisque la plupart d’entre eux sont portés absents.
Ceci représente une marque de désintéressement de leur part. Nous
développerons ce point d’avantage sous un autre volet). Les enseignantes des
classes (B) et (C), entament directement la séance après le rituel de salutation.
Chose, qui est contraire, l’enseignante de la classe (A) donne le temps aux
étudiants de se préparer. Elle leur demande de jeter un coup sur la maquette
ou les images (cela dépend du support du TD) afin, qu’ils fassent une petite
révision avant le commencement de la séance. Donc, ils font un rappel, qui
leur servira de plate forme pour leur TD. Elle essaye donc, de les mettre dans
le bain.
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Conclusion générale
Nous avons constaté après observation, que l’enseignante joue un rôle très
important. Elle est placée comme détentrice du savoir, que ce soit sur le plan
scientifique (chose qui est logique et évidente), ou bien, sur le plan
linguistique. Non seulement, elle transmet de nouvelles connaissances
relatives au programme mais, survient aux difficultés langagières des ses
étudiants par diverses techniques et stratégies, que nous développerons au fur
et à masure. Certes, le temps consacré à la transmission du savoir est
beaucoup plus important, que celui réservé à la résolution des problèmes de
langue et, c’est tout à fait normal (il ne s’agit pas d’une séance de langue). Il
existe des moments où l’enseignante ignore complètement le blocage de
l’étudiant et préfère : se retourner vers un autre, possédant déjà la réponse ou
bien même, continuer son cours. Le facteur temps lui est vraiment
défavorable pour pouvoir survenir aux besoins de tous les étudiants, étant
donné que leur nombre est important par classe (entre 38 et 40 étudiants).
Comme le mentionne Paul Cyr : « les enseignants se préoccupent avant tout
d’obtenir la bonne réponse » (Les stratégies d’apprentissages, Paul Cyr,
Claude germain, CLE, 1998, P23).
Et nous avons jugé logique son comportement parce que, ça ne représente pas
une mince à faire si, elle se mettait à corriger, chacun de ses étudiants en
difficulté.
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Conclusion générale
5-P : dimanche pas ce dimanche/. /on aura un cours dimanche qui se déroulera
normalement /d’accord /voila/./alors >il y a combien d’étudiants parmi ce
groupe qui ont assisté au cours >
7-P : [ɦiɦ] trad. « oui » au cours qu’on va étudier aujourd’hui >personne >
voila/
8 -Es : (rire)
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Conclusion générale
En deuxième lieu, nous avons constaté que l’enseignante, dans les trois
classes observées, détient le temps de la parole presque à 90% du temps de la
séance. Elle est confrontée au silence constant des étudiants, qui refusent de
répondre, agir ou s’interagir. Tout au long de la transcription du corpus, nous
avons relevé, un tas de passages (assez long) où seule l’enseignante détient
seule le temps de la parle. Nous l’avons chronométrée à maintes reprises, il
lui est arrivée de parler cinq minutes consécutives, sans être interrompue.
Certes, son rôle est de transmettre un savoir mais pas au point de ne pas
enregistrer la moindre réaction de la part des étudiants !
16-E : log
17-P quand on mesure log des rapports de puissance/../avec W° qui est une
puissance de référence = 10 moins 12 wat/m carré mais à 1000 /../Hertz
/../c’est une puissance de référence /../elle est donnée à 1000hz /…/si on nous
donne une autre puissance/../la valeur de w° change/./et je ne peux pas
calculer d’accord/……/bonjour/je peux pas faire la mesure/donc au début le
niveau sonore est exprimé [ɦakda] trad. « comme ça » /./ quand on mesure on
trouve/./ avec un intervalle/../cette expression varie entre zéro bel/../c’est en
bel/ hein/./bel /et 12 bel/c’est un intervalle qui est petit/petit on ne peut joué
dedans /d’accord ?pour l’agrandir qu’est ce qu’on fait ?/../on multiplie par
dix/[nʢoudou nsemiweɦ] trad. « on l’appelle donc » décibels donc ici [tweli]
trad. « devient » 120 décibels/./donc/l’intervalle entre zéro et douze W
l’intervalle entre zéro et 120/./ lequel est le plus /le plus/…/il est vaste >
[ɦada] trad. « Ça » le deuxième c’est pour cela on utilise le décibels/../ et non
pas le bel/./ décibels on rajoute le dix/./ donc/ et donc voila/c’est la formule
[taʢ] trad. « de » / d’une formule ne change pas/avec un zéro/../c’est le
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Conclusion générale
18- Ep : en bel/
19-P : non /je veux enlever log [laɦna] trad. « ici » /qu’est ce que je mets
ici [ɦay] trad. « allez y » >
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Conclusion générale
20-Es : xxxxxxxx
21-P : [ɦay] trad. « allez-y » > /./ [ʡna] trad. « moi » j’écris w [ntouma
ntouma] trad. «vous »/ vous me dictez ce que je vais écrire/./ [laɦna] trad.
« ici » j’enlève/ [golna] trad. « on a dit » le log /./[waʃ nakteb men hna] trad.
« qu’est ce que j’écris ici » >
22-Ep : xxxxxxxxx
23-E : log/
Ce constat a freiné notre recherche et, nous avons eu l’impression que nous
observons un cours et non pas une séance de Travaux Dirigés. Des fois,
l’enseignante démotivée, donne le cours dans une durée très courte par
rapport au temps imparti à la séance (classe C). Le désintéressement et la
démotivation des étudiants se répercutent sur le moral de l’enseignante. Par
conséquent, sa motivation à elle, est complètement réduite.
3- Clarté de la langue
a- Débit et voix
Un autre constat a été tiré et, qui concerne la clarté de la langue de
l’enseignant. Nous avons soulevé, que les enseignantes des classes (A) et (B)
s’expriment avec aisance et certitude. Elles parlent le français couramment et
clairement. Leur débit est normal et adapté. Des fois même, elles articulent
lentement. Selon Hatch (1979, Cité par Cornaire, 2008), un débit lent devrait
favoriser la compréhension. Chose que contrarie Griffitis (1991) en
soulignant, que les recherches entamées au tour du débit, du moins celles
menées avant 1989, n’ont pas vraiment apporté de réponses positives et
satisfaisantes sur sa contribution (débit) dans la pédagogie de la
compréhension. Selon Cornaire, même les recherches entreprises après les
années quatre vingt dix ont fait ressortir les mêmes conclusions, à titre
d’exemple, les travaux de Blau et Rader (1990).
Aussi, nous avons remarqué que l’enseignante de la classe (C) parle
doucement, sa voix est pratiquement inaudible, surtout, pour les étudiants
assis au fond de la calasse. Malgré cela, ces derniers ne réclament pas et ne
demandent jamais à ce qu’elle reprend l’explication (nous nous sommes
déplacées exprès au fond de la classe, et vraiment, nous n’avons pas pu
entendre, du moins comprendre). Une voix qui est inaudible peut avoir de
retombées négatives sur la transmission, la communication et la réception des
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Conclusion générale
b- Les pauses
En revenons à notre analyse et toujours, en continuité sur le volet
enseignant, nous avons saisi, que nos interlocutrices observées marquent des
pauses courtes, des fois longues, dire même trop longues. Ces pauses sont
enregistrées, tantôt entre les termes scientifiques ou bien, entre les phrases et
expressions. Entre une donnée et sa répétition, l’enseignante marque une
pause. Après une reformulation de question elle s’arrête encore. Après une
traduction dans la langue maternelle, l’enseignante laisse d’avantage du temps
aux étudiants afin qu’ils emmagasinent. Dans le même contexte, alors qu’il
stipulait que le débit de l’enseignant n’affecterait pas la compréhension de
l’oral, Hatch pense, que les pauses, sont vraiment bénéfiques dans ce
processus. Il pense qu’une pause d’une durée de trois secondes, serait d’une
aide précieuse.
Nous pensons que toutes les pauses marquées par nos trois enseignantes
servent de temps de réflexion, de mémorisation et d’ancrage de concepts pour
les étudiants (quoique ces derniers ne le manifestent pas visiblement).
Et pour témoigner de cela, nous allons évoquer la situation suivante, que nous
avons tirée des transcriptions :
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Conclusion générale
voyez > [ɦadik] trad. « cela » 20 [ɦadi] trad. « ça » 24,7 décibel/ [maʃi
trouɦou tgoulou] trad. « ne dites pas » ahhhhhh> c’est la somme/ de 60
décibels /. / Non/c’est une fonction logarithmique où on peu pas rajouter les
logs /../ donc vous voyez quand on calcule le niveau sonore résultant> on
trouve 24,7 qui est un peu plus élevé que le niveau sonore d’un seul
son/………./est ce qu’il y a des question > /……/ qui n’a pas comprit >
/……/Si vous n’avez pas/si vous n’avez compris /…………./vous n’avez pas
de question/ on passe à l’exercice suivant/…..../exercice
trois/……….…../déterminez /…….. /Démontrez que le seuil douloureux à un
kilohertz /un kilo hertz ça fait mille hertz/………………..……./est égale à
1WAT par mètre carré/donc /[waʃ golna ʢla le bel] trad. « qu’est ce qu’on a
dit à propos du bel » > [golna] trad. « on a dit » entre 0 et 12 décibels entre
12 et 120 décibels/[waʃ maʢnatɦa] trad. « ça veut dire
quoi » >/……………../ qu’est ce que cela veut dire> [maʢnatɦa] trad. « ça
veut dire »/…./ le zéro ça correspond au calme/ au silence /../ le silence /../au
silence absolu/ bien que l’absolu n’existe pas /……../parce que il y a toujours
des parasites/…..../ le silence ne peut pas /pas être absolu/../ d’accord > il y a
toujours des parasites/. ……../ [ɦna ngolou] trad. « nous disons »/……/c’est
zéro décibel/mais au fond au fond/ c’est pas zéro/../c’est un peu plus que le
zéro/…/[maʢliʃ ] trad. « pas grave» /on dit zéro décibel correspond au
silence/../120 décibels correspond à > /………/au bruit le plus fort que
l’oreille ne peut pas supporter/…/[wala] trad. « ou bien » supporte
difficilement /..../ par exemple/ réacteur d’un avion/ d’accord >
/……/donc seuil douloureux/../c’est ce bruit/c’est la puissance de ce
bruit/…/donc/son niveau sonore/ il correspond à >
/……………/120/...................../[madem] trad. « tant que » c’est un seuil
douloureux/ [maʢnatɦa] trad. « veut dire » le niveau sonore de ce
33
Conclusion générale
4- Incitation à la participation
Lors des observations que nous avons menées, les enseignantes incitent
énormément les étudiants à la participation, surtout celles des classe A et B.
Des expressions de l’ordre de « haya, je vous écoute, faites un effort s’il vous
plait, réfléchissez à la question, répondez d’une manière ou d’une autre, je
vais corriger par la suite, un volontaire ou je vais choisir au piff... » sont
fréquentes (nous avons rencontré ce genre locutions, tout au long de la
transcription). Les enseignantes demandent des réponses dans une manière ou
dans une autre, afin qu’elles puissent vérifier la compréhension. Elles répètent
la question, elles la reformulent, par un souci d’inefficacité, elles traduisent et
finissent par parler dans la langue maternelle (l’arabe) et cela, nous l’avons
rencontré tout au long de notre observation. Les enseignantes savent
parfaitement que le problème de langue (insécurité linguistique) fait défaut
aux étudiants. C’est pour cela, elles les encouragent et les mettent à l’aise afin
qu’ils gagnent une confiance en soi. Elles les aident ainsi, à dépasser ce stade.
L’objectif, que les enseignantes veulent atteindre en les incitant à la
participation, consiste à les faire travailler, à susciter leur intérêt vis-à-vis de
34
Conclusion générale
leur formation, à faire surtout travailler leur langue, à se qu’ils fassent plus
d’efforts pour dépasser cette insécurité linguistique, qui se manifeste par le
silence constant. Parce que la performance, qui est la mise en évidence de la
compétence, s’améliore au fur et à mesure de la pratique, c’est ce qu’elles
pensent. Malheureusement, les étudiants maintiennent leur position et restent
effacés.
C’est pour cette raison, que le développement des compétences de
compréhension et d’expression orales, doit être abordé en même temps.
Comme l’affirment Jean-Pierre Cuq et Isabelle Gruca « ces deux
compétences sont en étroite corrélation et les dissocier est bien artificiel...
L’apprentissage de l’une sert le développement de l’autre. » (Cours de
didactique du français langue étrangère, J. P Cuq et I. Gruca, Presses
universitaires de Grenoble, 2005, P183).
Si l’étudiant refuse de se manifester en répondant, en agissant ou en
s’interagissant , comment l’enseignant peut t-il avancer ? Comment évalue t-
il sa démarche ou ses efforts fournis pour la transmissions et la
communication ? Si ce n’est par la manifestation et la réaction de son
locuteur !!!
35
Conclusion générale
Celle-là n’aboutie à rien, donc, il passe à une autre, qui est la reformulation,
aussi elle reste vaine. Enfin, il procède à une traduction dans la langue
maternelle comme dernière et ultime tentative pour, se faire comprendre et
avoir un écho donc, vérifier la compréhension de ce qu’il disait. Nous
signalons que tous les enseignants savent, que c’est le défaut de la langue et
l’insécurité linguistique qui génère ce silence (nous ne cessons de rappeler ce
point) . Alors qu’à ce stade, il s’avère impératif de trouver une solution qui
consiste en une ou des stratégies à mettre en œuvre. Quoique d’autre part, les
enseignants, constatent, et surtout après des années d’exercices dans
l’enseignement, qu’une forme de paresse s’est installée chez les étudiants, ils
ne font aucune initiative sachant que, tôt ou tard, ils auront la réponse.
Surtout, ils profitent des quelques membres, que d’une part, sont motivés,
maitrisent à un certain degré la langue française, ou moins encore, ceux, qui
n’ont pas peur d’être ridiculisés (quoique ces derniers deviennent rares).
D’autre part, et dans notre acception, le silence peut avoir, peut être, un
avantage et un profit pour ces étudiants silencieux. Ils sont pratiquement et
tout le temps, en mode d’écoute de la voix du professeur donc, ils
mémorisent et emmagasinent d’avantage des mots, des phrases, des
expressions et des chaines parlées, qu’ils peuvent explorées dans un second
temps. A force à force et à travers le temps, ils arrivent à construire et avoir
un bagage linguistique, même anarchiquement enregistré. Tout de même, ce
bagage sera exploré et vérifié dans un second temps. De cette manière, ils
acquièrent un potentiel langagier à travers l’audition qu’ils cumulent. Avec le
temps, ce potentiel finira par être ancré dans la mémoire.
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Conclusion générale
a-Reformulation
b-Eludage
c-Répétition
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Conclusion générale
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Conclusion générale
16-E : log
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Conclusion générale
combien > le nombre de personnes c’est dix puissance six personnes /../vous
voyez >/…/ C’est vraiment un nombre/./très important pour égaler la voix du
conférencier/./de quatre vingt décibels/………………../ est-ce qu’il y a des
questions > /. …./ exercice cinq/……………………………………./ qu’est ce
qu’on a dans l’exercice cinq > que dit l’exercice cinq > /……………./ [ɦaya]
trad. « allez »/que dit l’exercice cinq > /.. / [waʃ јgoul] trad. « que dit » >
l’exercice cinq>/………./[ɦaya waʃ јgoul] trad. « allez que dit »/ ….../
[ʢlawaɦ n ɦawsou] trad. « qu’est ce que nous cherchons » >qu’est ce qu’on a
et qu’est ce qu’on doit trouver >
De ce fait, nous consolidons une autre fois ce que nous venons de citer dans le
volet précédent (différentes stratégies)
40
Conclusion générale
Donc, nous avons conclu, que l’image concrétise à un certain niveau des
prérequis ou des connaissances antérieures déjà existantes, dans la mémoire
de l’étudiant mais, dans sa langue maternelle. Les étudiants connaissaient bien
en quoi consiste un fémur et où est ce qu’il est situé mais, le fait d’ignorer son
appellation en langue étrangère (la terminologie), présentait un frein à la
compréhension de l’oral d’où, la réaction du silence. Le problème est résolu
par une simple démonstration sur l’image projetée et c’est, ce qui a été évoqué
par Claudette Cornaire que, d’après Baltova, l’Indice visuel (image) a un rôle
très important dans le processus de la compréhension de l’oral. Il l’améliore et
ses avantages sont indéniables. L’inquiétude de l’étudiant face à une situation
d’incompréhension orale est réduite (facteur affectif) et son attention devient
ainsi plus soutenue.
C’est ainsi, que nous tirons une autre stratégie. D’après Paul Cyr, élaborer :
consiste à établir un lien entre les éléments nouveaux et les connaissances
antérieures, faire des associations interlinguales dans le but de comprendre ou
de produire. L’élaboration peut être vue comme une technique mnémonique,
une forme d’association ou même une stratégie de compréhension. O’Malley
et Chamot (1990) la considère très importante et une signification
très englobante. Elle peut être considérer come la stratégie la plus importante
car « elle permet de restructurer des connaissances dans la mémoire à long
terme » (Les stratégies d’apprentissage, P. Cyr, Claude germain, CLE, 1998,
P54).
Le cas est plus explicite quand il s’agit d’une séance de cours, accompagnée
d’une démonstration sur maquette. La compréhension de l’oral est beaucoup
plus aisée. Dans une séance à laquelle nous avons assisté, le cours tournait
autour d’une maquette. Elle était placée sur une table et les étudiants étaient
tous en face. L’enseignante de la classe (A) présentait le cours « Les muscles
41
Conclusion générale
42
Conclusion générale
7- Utilisation du tableau
Nous avons constaté, que l’usage du tableau, n’est réservé que pour
l’écriture des réponses et les formules mathématiques ou chimiques, c’est tout
et jamais pour écrire un terme mal compris ou perçu par les étudiants (alors
que ce cas s’est présenté à maints reprises).
L’utilité du tableau est importante, il sert dans des conditions pareilles, à lever
l’ambiguïté, afin de préciser ou confirmer un concept mal entendu de la part
des étudiants. Normalement, l’écriture sur le tableau, aide l’enseignant, d’une
part, à lever l’ambiguïté, s’assurer de la compréhension des étudiants et enfin,
il sera confiant que ce mot sujet d’incompréhension sera maintenu
dorénavant.
43
Conclusion générale
Conclusion partielle
44
Conclusion générale
45
Deuxième Partie :
L’étudiant
Introduction
47
En somme, nous pouvons dire, que toutes les conditions favorables sont mises
à la disposition de l’étudiant. L’atmosphère propice est bien conditionnée.
Donc, cette deuxième partie de notre analyse portera sur l’étudiant. Nous
analyserons, au fur et à mesure, son comportement pendant la séance de
classe, ses réactions, aussi bien que les différentes stratégies adoptées.
Nous revenons dans cette partie pour essayer de mettre la lumière sur
les causes du silence de l’étudiant. Nous avons remarqué, durant notre
recherche, que la majorité des étudiants préfère rester silencieuse en face des
questions des enseignantes. Ils ne font aucun effort ou essayent de formuler
une réponse au moins, dans leur langue maternelle pour sauver la face (certes,
certains éléments prennent la parole mais nous, nous parlons bien entendu de
la majorité écrasante). Les étudiants manifestent une sorte de timidité et
beaucoup plus de complexe. Nous estimons, qu’ils aient peur d’être critiqués,
ridiculisés ou mal vue par l’enseignant ainsi que, par leurs pairs maitrisant un
peu la langue (quoique ces derniers ne sont pas nombreux pour être vraiment
48
gênés). Aussi, nous pensons, qu’ils savent que la réponse juste sera donnée et
formulée par le professeur sans qu’ils dépensent de l’énergie ou se mettent
dans la gène (ils risquent de formuler une réponse fausse, male dite ou male
articulée). Selon Cornaire, BOULOUFFE (1992) précise que plusieurs
études (celles de Clark 1987, WEGENER 1982, David 1985) ont révélé que la
compréhension et donc l’acquisition, ne résident pas dans l’exposition répétée
à un apport langagier mais plutôt dans l’effort de produire.
49
communication. A titre d’exemple, quand il entend un mot, une phrase ou une
nouvelle expression, il essaye de la répéter, même au fond de lui pour la
mémoriser d’une part, et d’autre part, se familiariser avec la langue en
essayant de parler, et c’est ce qu’Oxford (1990) nomme : « la gestion des
émotions et la réduction du stress ». Cette stratégie est classée sous l’angle
des stratégies socio-affectives. Grâce à elle, l’étudiant doit gérer son stress
lié au blocage, il doit se parler à soi même en vue de le réduire. Dans ce sens,
il doit faire appel à diverses techniques, qui contribuent à atteindre la
confiance en soi et à la motivation. Il doit prendre son courage en mains et ne
craint pas de faire des erreurs ou de prendre des risques.
b-Profil de l’étudiant
50
« L’apprenant surveille sa performance langagière, il s’autocorrige et
s’autoévalue » (Les stratégies d’apprentissages, Paul Cyr, Claude germain,
CLE, 1998, P22).
D’après Paul Cyr, un autre trait que Stern met en exergue, c’est la tolérance.
Dans cette optique, l’apprenant ou l’étudiant dans notre cas, doit manifester
de la tolérance (dimension affective) vis-à-vis de tout sentiment de frustration
et de désorientation, qui puissent surgir quand il rencontre un obstacle de
compréhension de l’oral.
2- La Prise de notes
Nous avons constaté, que seule une minorité d’étudiants prenait notes
durant l’écoute dans une séance des Travaux Dirigés. Oui, seulement dix
étudiants le faisaient dans la classe observée (B) sur trente quatre présents.
Cinq seulement sur vingt cinq présents dans la classe observée (A). Tandis
que, personne ne prenait notes lors de la séance (C). Le reste des étudiants
demeurait concentré. Ils préféraient écouter les enseignantes malgré que ces
dernières, leur demandaient et leur réservaient du temps pour la prise de
notes. Après plusieurs lectures, nous avons pu dégager la double fonction de
la prise de notes. Elle consiste, dans un premier temps, à faciliter l’encodage
durant l’écoute et à servir d’enregistrement de l’information. Puis, en
deuxième lieu une source pour la chercher ou vérifier la compréhension ou
encore la signification (puiser après la fin de l’écoute). Selon C. Cornaire,
Fisher et Harris (1973), Norton (1981) pensent qu’il existerait une relation
entre la quantité des notes prises et la compréhension de l’oral. Elle a une
influence positive et elle est considérée comme une technique mnémonique
très efficace. C’est pour cette raison, qu’il faut sensibiliser les étudiants à la
pratiquer. Contrairement à ce que pensent les spécialistes cités en dessus,
Janda (1985) pense, que l’auditeur le plus attentif et, qui profite le plus de la
51
compréhension de l’oral est, celui qui prend moins de notes. Au lieu de perdre
son temps à les prendre, il doit rester en position d’écoute, de concentration et
donc, de mémorisation. Le fait de prendre notes tout le temps peut engendrer
la perte d’une information non entendue pendant l’écriture.
3- La Motivation
Nous sommes arrivées ici à un point très révélateur dans notre analyse,
si ce n’est pas l’axe de notre recherche : la motivation et l’attitude des
étudiants durant la séance des Travaux Dirigés.
Nous avons pensé au début de notre recherche, que nul ne peut être motivé
comme les étudiants en médecine. Pour nous, des étudiants motivés sont ceux
qui manifestent de la conscience vis-à-vis de leur formation. Ils savent,
qu’elle est difficile et surtout longue. Elle va durer plus de sept ans, juste pour
décrocher un Doctorat. Alors, que pour devenir spécialiste, c’est encore un
autre parcours aussi long et plus difficile que le premier. Aussi, un bon
élément sait parfaitement que sa formation est dispensée dans une langue qui
est, plus ou moins, mal maitrisée. Si ces étudiants veulent réussir leurs études,
ils doivent se perfectionner, trouver des issues, des alternatives et réfléchir sur
leur avenir en exploitant toutes les ressources internes ou externes. Comme le
cite M. ML. BENKARA : « l’élève peut trouver en lui des ressources pour
surmonter les difficultés qu’il peut ou pourra rencontrer » (Acquisition de
la compétence de communication orale en classe de français langue étrangère
«L’étayage en classe de terminale » mémoire de magistère, M. ML.
BENKARA-MUSTEFA, UMC, 2008, P13).
Un étudiant conscient et volontaire, doit mettre en avant son potentiel
interne : « Qu’il pourra mettre en œuvre pour savoir gérer toute sorte de
crise langagière » (ibidem, P14). Les étudiants, qui choisissent de suivre des
études médicales sont de bons éléments (comme nous l’avons cité au début de
52
notre modeste travail, bien sur, ils sont bons coté niveau scientifique et pas
forcement coté linguistique). En plus, ils débarquent en première année en
sachant, qu’ils ont mis le premier pas pour la réussite sociale (étant donné que
les études médicales sont les plus prisées par la plupart des étudiants). Donc,
un bon élément, doit être conscient et motivé. D’après Paul Cyr, Wescher
précise, que le bon élément est caractérisé pour sont intérêt pour
l’apprentissage et ceci se manifeste par diverses techniques. Il cite à titre
d’exemple : la prise de notes, la répétition, les associations avec la matière
connue. Il rajoute, que le succès consiste, à prendre des initiatives en
s’exposant d’avantage à la langue.
D’après P. Cyr toujours, Bialystok pense que la motivation : « Est l’attitude
face à la langue cible et face à l’apprentissage, plutôt que l’aptitude, qui
prédit le mieux le choix des stratégies » (Les stratégies d’apprentissages,
Paul Cyr, Claude germain, CLE, 1998, P94).
Des mesures de la motivation ont permit, d’établir un lien beaucoup plus
significatifs entre : motivation, attitude (jugement de valeurs et les préjugés)
et stratégies, qu’entre aptitude et stratégies. Sont nombreux les spécialistes,
qui pensent que c’est la motivation qui entraine l’utilisation et la diversité des
stratégies. Oxford et Nyilkos (1989) soulignent « qu’on serait tenté à prime
abord de postuler l’existence d’un lien très simple de cause à effet entre la
motivation et l’utilisation des stratégies. Il semble aller de soi, qu’un
apprenant motivé utilisera fréquemment une variété de stratégies et le
contraire est évident » (ibidem P95).
Dans ce sens, et comme résultat évident, diversifier l’utilisation des stratégies
par un étudiant ne résulte que le succès « le succès obtenu dans
l’apprentissage de la langue cible, grâce à l’utilisation judicieuse de
stratégies, entraine à son tour une meilleure image de soi, qui contribue à la
motivation, qui déterminera le choix des stratégies et ainsi de suite dans un
mouvement de spirale. De sorte qu’à la fin on ne sait plus très bien si la
53
motivation qui détermine les stratégies ou l’inverse ». (Les stratégies
d’apprentissages, Paul Cyr, Claude germain, CLE, 1998, P95).
54
les gens qui ont assisté bien sur au cours > Vous savez que/…/elle se situe au
niveau du triangle de poplité/ qui est composé de deux triangles/…./un
supérieur et un inferieur/………………./vous voyez >la différence entre une
personne qui prépare le cours et quelqu’un qui ne prépare pas > ça sera des
données qui sont données en bloc et vous n’allez pas assimilé > ni
vous/…/vous avez profité ni/../ l’enseignant est content de donner tout
enseignement >vous voyez la différence qu’il y a >quand on a une
observation on la perfectionne /c'est-à-dire on rend notre cours utile/ et quand
je vous donne des données brutes /et que vous /réellement/vous ne faite pas
votre travail/vous n’avez pas le contacte et la communication/ça donne un
cours qui est cité et/…/je suis sure que si vous sortez /vous ne vous rappellerai
pas de ce que j’ai dis/…/parce que vous-même vous n’avez pas
d’idée/……./c’est l’inconvenant de quelqu’un qui ne prépare
pas/……/pourtant je vous ai donné une demi heure de préparation pour que
vous ayez une idée /des muscles/la situation/……/je ne vous demande pas de
me les reprendre tous par cœur parce que c’est impossible/…./c’est un
suppléant de ce qu’on a fait au cours si vous n’avez pas
compris/…………………………………………….../donc je dis/.. /C’est la
partie supérieure/c’est un losange/ qui dit losange dit >/…/il y a deux
triangles/…/un triangle supérieur au niveau de la cuisse et un triangle
inférieur au niveau de jambe/le sommet et la base/…/et c’est pacque je vous
ai dit /la partie supérieure et la partie inférieure/cuisse constitue la/…/ l’angle
supérieur du coprolithe composé de deux membraneux et un autre au niveau
du biceps/
55
dégager, à travers notre analyse, ces deux caractéristiques (motivation et
conscience) du moins visiblement. Nous pensons, que peut être, notre sujet
de recherche (l’étudiant en médecine) les manifeste mais d’une manière
implicite.
56
gestes, le recours au synonyme, aux termes apparentés sans la langue
maternelle.
Le peu de stratégies, que nous avons pu dégager lors de notre observation et
analyse (chez moins de cinq étudiants sur quarante dans la même classe) ne
peu en aucun cas, être représentatif de l’ensemble des étudiants. Notre
recherche donc, ne peu être généralisée ou du moins, considérée comme
fructueuse.
C’est pour cette raison, que nous avons refusé d’arrêter à ce stade notre
modeste recherche et de se satisfaire des éléments et des données retrouvés.
- Si ce n’est pas le cas, à quoi procède t-il une fois ces deux étapes (le cours et
le TD) sont achevés ?
57
Après ce frein, cette nouvelle réflexion et notre décision de fouiner
d’avantage, notre travail d’investigation a pris une nouvelle tournure. Certes,
notre démarche a été modifiée mais, c’était pour la bonne cause. Il ne
s’agissait pas de la déformer mais, c’était juste pour la compléter. Notre
objectif était la consolidation et l’approfondissement dans notre modeste
recherche. Nous nous sommes trouvées, confrontées à trouver une autre piste
pour répondre à ces sous questions. Nous avons estimé que, le meilleur
moyen, qui pourra nous emmener à répondre à nos interrogations serait, un
entretien avec les étudiants.
Nous avons préparé dans ce sens, un questionnaire qui tourne au tour des
points ou interrogations posées précédemment.
58
Premièrement, l’étudiante en question est comptée parmi les moyens en
matière de niveau. Elle comprenait nos questions, posées en français, mais
elle répondait par une langue fragmentée : un mot français et dix en arabe
dialectal (code mixte). En la questionnant sur son comportement lors du TD
(en relation avec le silence), sa réponse était affirmative. Elle préfère écouter
l’enseignante et mémoriser, que prendre la parole. L’enseignante, d’après elle,
parle très bien le français. L’étudiante se voit incapable de répondre avec la
même éloquence.
Un autre point, que nous a cité cette étudiante est le suivant : le fait de
s’habituer au système de l’enseignement de la médecine, c'est-à-dire : un
cours suivi d’un TD puis la récupération du polycopié, facilite quelque part, la
tâche à l’étudiant. Le cours imprimé, dit-elle, regroupe tous les éléments (ils
sont présents et écrits explicitement). Ma méthode à moi poursuit-elle,
consiste à coller les notes prises sur le polycopié.
59
l’amélioration de l’interaction). Malgré cela, elle préconise répondre en
silence et vérifier par la suite sa réponse avec celle donnée par le professeur.
60
L’étudiante en question, s’est montrée trop confiante en répondant à nos
questions, qui concernent son comportement pendant la séance des Travaux
Dirigés, ses réactions vis-à-vis du professeur et ses stratégies. Elle insiste sur
le fait, qu’elle a décroché un baccalauréat avec une bonne moyenne, que la
maîtrise du français n’était pas une obligation ou un critère pour l’acceptation
et l’inscription en médecine. Que sa moyenne générale est largement
suffisante pour satisfaire son choix d’orientation. En plus, c’est au professeur
d’assurer sa formation, il est le seul responsable de son apprentissage, il est
censé expliquer, réexpliquer et dans n’importe quelle manière jusqu’à la
transmission de son idée ou enseignement. Elle continue que, le fait d’être
arabisante ne consiste en aucun cas un obstacle ou un complexe (c’est ma
langue maternelle et je suis fière, dit-elle) et ce n’ai pas le fait qu’elle ne
maîtrise pas cette langue « langue des colons » qu’elle ne pourra pas réussir
ses études. L’enseignant est francisant c’est « sont problème et il est obligé»
et c’est sa fonction, donc, à lui de trouver le juste milieu pour lui transférer le
savoir. L’étudiante, qui nous a beaucoup étonnée, conclue qu’entre autre, le
polycopié des fois remplace l’enseignant. Toutes les données y sont
rapportées. Apprendre par cœur est le conseil, que lui a donné toutes ses
amies des années les plus avancées et apparemment, ça marche très bien.
Cette méthode, d’après elle, est très efficace. Elle obtient de bon résultats et
ne compte pas la changer jusqu’à la fin de son cursus. En répondant à notre
question relative à sa manière de parler et son perfectionnement, elle dit que
personne ne lui demande de parler en français (ce n’est pas une obligation).
En plus, les examens et les évaluations sont présentés sous forme de QCM ou
QCS (Questions à Choix Multiple ou Questions à Choix Simple), donc, les
étudiants cochent la réponse, qu’ils jugent juste, au pire des cas, ils
choisissent n’importe parmi les proposées, l’essentiel, ne pas rendre ou
remettre la feuille de l’examen vierge et ça marche bien.
61
La troisième étudiante était une résidente à la cité des étudiantes à la
nouvelle ville. Elle maîtrisait plus au moins le français en la comparant aux
deux premières. Elle avait l’air très fatiguée et déprimée même. Nous avons
pensé, que peut être, elle souffrait d’un malaise et dans ce sens, la questionner
serait inutile ou plutôt infaisable. Elle nous a expliqué, qu’il ne s’agissait que
d’une fatigue monotone et, qui persiste depuis le début de l’année
universitaire. Le rythme des études et surtout, les conditions d’hébergement
sont lamentables. Elle loge dans une petite chambre avec quatre autres
étudiantes. Elles ne procèdent qu’un seul bureau pour les cinq. Sans parler du
trajet, qu’elle prend tous les jours. Elle dit, qu’elle arrive à la faculté exténuée.
Elle est totalement épuisée donc, déconcentrée. Une participation au cours est
pratiquement impossible pour elle. Alors, comment serait la rétention du
savoir (stratégies socioaffectifs, déconcentration, fatigue et leur répercussion
sur le rendement et l’apprentissage…). L’ultime solution pour cette étudiante
est, de sécher les cours magistraux pour se rendre à la bibliothèque de la
faculté (lieu calme) pour quelques heures de révision, qu’elles jugent
insuffisantes (Stratégie de compensations).
Après cet entretien avec les quatre étudiantes, et après son analyse, nous
dégageons ainsi le peu de stratégies de compréhension implicites, que les
étudiants adoptent après le cours et sa séance de TD. Il s’agit des stratégies
de :
1. La mémorisation et la remémorisation.
2. La traduction.
3. La vérification à partir des dictionnaires et glossaire.
4. Les exercices de répétitions.
5. La schématisation.
6. La planification.
7. L’autoévaluation.
8. La gestion du stress et du temps.
63
Conclusion partielle
65
Conclusion Générale
66
Conclusion générale
67
C’est ce que fonde C. KRAMSCH : « L’enseignant a autant besoin
d’enseigner que l’apprenant d’apprendre. A un certain stade de son savoir,
l’apprenant a donc une responsabilité essentielle vis-à-vis de l’enseignant :
celle d’accepter la position précaire de ce dernier et de l’encourager par sa
curiosité » Interactions et discours dans la classe de langue, C. KRAMSCH, ,
Hatier-Credif, 1984, P78).
Le fait que l’étudiant réagit devant son enseignant, même dans une manière
erronée ou insuffisante, donne à ce dernier plus d’engagement et de volonté à
l’aider à se corriger, donc à mieux apprendre et c’est ce que CRAMSCH
pense : « Plus il est engagé dans son sujet, plus il a besoin de savoir qu’il est
compris et accepté, et vice versa. L’enseignant est en fin de compte, un
client dont les apprenants sont à leur tour les conseillers. Le processus
d’enseignement est un processus d’interactions entre des participants qui
sont tour à tour clients et conseillers »ibidem.
68
interactants » et ainsi, l’étudiant est d’avantage piétiner et enfoncé dans ses
problèmes.
C’est pour cette raison, que nous proposons et avec toute modestie, que des
séances de renforcement linguistique soient instaurées dans le programme de
l’enseignement de la médecine. Ce module, doit s’étendre jusqu’en deuxième
année. Bien entendu, la présence des étudiants doit être obligatoire. Ainsi, et
grâce à l’aménagement de cours conçus spécialement pour la langue,
l’étudiant sera forcé de se perfectionner. (Nous avons conclu, que pendant les
autres séances : mathématiques, anatomie normale, éthique médicale…,
l’étudiant ne pourra pas être concentré sur deux volets, l’acquisition du savoir
et la résolution des problèmes inhérents à la langue).
69
Alors qu’Oxford (1990) décide de ne pas utiliser le terme de stratégies de
communication, qui prête à confusion. Elle préfère, plutôt, les nommer
stratégies compensatoires « elle préfère parler de stratégies compensatoires
et, sans autre forme de procès, considère que ces dernières contribuent
directement à l’apprentissage » (Les stratégies d’apprentissages, Paul Cyr,
Claude germain, CLE, 1998, P6)
Nous évoquons toutes ces réflexions de linguistes rien que pour, démontrer et
prouver l’existence d’un amalgame entre tous les types de stratégies, quel que
soit l’angle sous lequel elles sont classées. Sensibiliser l’étudiant vis-à-vis de
sa formation, en s’appuyant sur des fondements solides pourrait le booster à
se prendre en charge. Ainsi, il sera en mesure de choisir celles adaptées à son
niveau, à son profil et à ses besoins. De cette manière, sa capacité de prendre
en charge sa formation sera d’avantage développée (L’autonomie)
C’est pour cette raison que nous proposons encore une fois qu’en plus de
l’instauration des cours de renforcement linguistique il serait judicieux
d’initier les étudiants en première année de médecine aux diverses stratégies
existantes comme le démontre (Oxford 1990) « les stratégies sont
enseignables et que leur utilité n’est plus à démontrer » (Les stratégies
d’apprentissages, Paul Cyr, Claude germain, CLE, 1998, P30)
70
Bibliographie
Livres
Sites
- (Pratiques langagières d’étudiants en médecine de la Faculté
d’Alger, Dr. E. AMOROUAYACH, 2005 ; P147). http://ressources-
cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Algerie5/essafia.pdf (15/12/2012).
- Grille d’observation Michel Ducrot (http://insuf-
fle.hautetfort.com/media/01/01/987510940.pdf, date de consultation
le 29/10/2012)
- http://www.ifadem.org /sites /default/files/ressources/Burundi-
renforcer-competances-oral-pdf ,
- Langues, cultures et interactions en classe de français, Dr. Nedjma
Cherrad, Synergies Algérie N° 4 – 2009, forma BDF, Document tiré
à partir d’internet date de consultation 25 mars 2013.
Thèses
71
- Thèse de magistère : Acquisition de la compétence de
communication orale en classe de français langue étrangère «
l’étayage en classe de terminale »,M. ML. BENKARA-MUSTEFA,
Université Mentouri Constantine, 2008.
- thèse de magistère : Identification des difficultés à l’oral de FLE à
partir d’interactions en 3AM et Propositions de rémdiations,
BOUMEDJELLILIA, 2005.
72
Annexes
.
73
Corpus
74
Les Grilles d’observation
75
Grille d’observation de la classe : (A)
Date de l’observation de classe : 16/01/2013
Groupe ou niveau : première année médecine
Etablissement : faculté de médecine de Constantine
Nombre d’élèves : 40 dont filles et garçons
Activité : démonstration des muscles du corps humain (partie la hanche)
Durée : une heure trente minutes.
76
Deuxième partie : l’étudiant
Répond clairement X
Répond par un mot X
Parvient à formuler une phrase X
Répond par une phrase fragmentée X
Répond en langue maternelle X
Répond en code mixte X
Est attentif concentration X
Est motivé X
Est timide X
Est complexé X
Gere son stress
Ne répond pas (silencieux) X La plupart
du temps
Réclame le sens X
Conscient X
Stratégies employées
La Reformulation X
L’éludage X
L’élaboration X
Autocorrection X
Autoevaluation X
Mémorisation X
Planification X
77
Grille d’observation de la classe : (B)
Date de l’observation de classe 24/01/2013
Groupe ou niveau : première année de médecine
Etablissement : faculté de médecine de Constantine
Nombre d’élèves : 40 dont filles et garçons
Activité : L’impédance acoustique.
Durée : une heure trente minutes
78
Deuxième partie : l’étudiant
Répond clairement X
Répond par un mot X
Parvient à formuler une phrase X
Répond par une phrase fragmentée X
Répond en langue maternelle X
Répond en code mixte X
Est attentif concentration X
Est motivé X
Est timide X
Est complexé X
Gere son stress
Ne répond pas (silencieux) X La plupart
du temps
Réclame le sens X
Ecoute le professeur X
Conscient X
Stratégies employées
La Reformulation X
L’éludage X
L’élaboration X
Autocorrection X
Autoevaluation X
Mémorisation X
Planification X
79
Grille d’observation de la classe : (C)
Date de l’observation de classe : 19/02/2013
Groupe ou niveau : première année médecine.
Etablissement : Faculté de médecine de Constantine.
Nombre d’élèves : dont filles et garçons.
Activité : démonstration : Les nerfs.
Durée : une heure trente minutes.
80
Deuxième partie : l’étudiant
Répond clairement X
Répond par un mot X
Parvient à formuler une phrase X
Répond par une phrase fragmentée X
Répond en langue maternelle X
Répond en code mixte X
Est attentif concentration X
Est motivé X
Est timide X
Est complexé X
Gere son stress X
Ne répond pas (silencieux) X La plupart
du temps
Réclame le sens X
Ecoute le professeur X
Conscient X
Stratégies employées
La Reformulation X
L’éludage X
L’élaboration X
Autocorrection X
Autoévaluation X
Mémorisation X
Planification X
81
Corpus :
Les enregistrements « CD ».
82
Corpus :
Les transcriptions
83
Analyse séance (B)
5-P : dimanche pas ce dimanche/. /on aura un cours dimanche qui se déroulera
normalement/d’accord /voila/./alors >il y a combien d’étudiants parmi ce
groupe qui ont assisté au cours >
8- Es : (rire)
10-ES : Kilogramme/
Pendant tout ce tour de parole, les étudiants n’ont pas cessé de chuchoter
(deux entre deux)
11- Es : xxxxxx
12 -E : Kilogramme/
13-P : kilogramme>
14- EP / xxxxxxxxxx
85
juste/..…/vous pouvez dans un question à l’unité fausse /./ca veut dire que je
peux pas résoudre cet exercice/je ne peut répondre cette
question/………………../exercice deux /…………../nous avons dans
l’exercice deux /./trois sons/./[talat ʡswat] trad. « trois sons »/./chacun est
émis /./avec un niveau sonore de 20 décibels/…/ d’accord>/…../il y a trois
sons qui sont émis/./ [talat ʡswat /./ waɦed men /./ waɦed menɦiɦ] trad.
« trois sons, un son par ici et un son par là »/./chacun avec 20décibels/./la
question est>/……./quel est le niveau sonore du son résultant >c'est-à-dire le
son globale/./ce que j’entends [ʡnaјa] trad. « moi »par exemple/……./qu’est
ce que j’entends >/./un niveau sonore/./d’accord > /……/le niveau sonore est
exprimé en décibels/…/sa formule/./formule en décibels/../c’est toujours log
/./au début le niveau sonore [derneɦ ɦakada] trad. « nous l’avons fait ainsi »
/./alors/c’est log des rapports de puissance/
16-E : log
17-P quand on mesure log des rapports de puissance/../avec W° qui est une
puissance de référence = 10 moins 12 wat/m carré mais à 1000 /../Hertz
/../c’est une puissance de référence /../elle est donnée à 1000hz /…/si on nous
donne une autre puissance/../la valeur de w° change/./et je ne peux pas
calculer d’accord/……/bonjour/je peux pas faire la mesure/donc au début le
niveau sonore est exprimé [ɦakda] trad. « comme ça » /./ quand on mesure on
trouve/./ avec un intervalle/../cette expression varie entre zéro bel/../c’est en
bel/ hein/./bel /et 12 bel/c’est un intervalle qui est petit/petit on ne peut joué
dedans /d’accord ?pour l’agrandir qu’est ce qu’on fait ?/../on multiplie par
dix/[nʢoudou nsemiweɦ] trad. « on l’appelle donc » décibels donc ici [tweli]
trad. « devient » 120 décibels/./donc/l’intervalle entre zéro et douze W
l’intervalle entre zéro et 120/./ lequel est le plus /le plus/…/il est vaste >
[ɦada] trad. « Ça » le deuxième c’est pour cela on utilise le décibels/../ et non
86
pas le bel/./ décibels on rajoute le dix/./ donc/ et donc voila/c’est la formule
[taʢ] trad. « de » / d’une formule ne change pas/avec un zéro/../c’est le
sonore/c’est une fréquence de refus à mille hertz /../si je change de puissance
/elle change/ [mafɦoum] trad. « on s’est compris » > s’il y des questions vous
me les posez au fur et à mesure voila/ donc/../ l’exercice deux/ [golna] trad.
« on a dit »/./ il y a trois sons/./ est ce que je peux rajouter les niveaux
sonores > [ngoulou] trad. « on dit » / le niveau sonore [taʢ] trad. « de » le son
un/./plus le niveau sonore [taʢ] trad. « de » le son deux plus le niveau sonore
[taʢ] trad. « de » le troisième son/./est-ce que je peur les
rajouter >/…../réfléchissez >/………/c’est une expression qui est donnée en
log /../est ce je peux rajouter les logs /……………../réfléchissez à la
question/…./ donc/ un niveau sonore de chaque son est de vingt décibels
[ɦadi] trad. « ça » c’est une donnée de l’e<exercice/../on nous demande de
calculer le niveau sonore des trois sons/./ est ce que je peux rajouter les
niveaux sonores ?/…./ non/ parce que les niveaux sonores sont exprimés en
log et le log /C’est une opération non additive/…/ d’accord/…/ [metfaɦmin]
trad. « on s’est entendu » >/…..../[jamais zedtou] trad. « vous avez ajouté »
les logs [mʢa baʢdaɦom] trad. « ensemble » >/….…/ je rajoute ce qu’il y ici
/./mais pas les fonctions/ je rajoute ce qu’il y à l’intérieur de la fonction et non
pas la fonction en elle-même /………..../le log est une opération qui est non
additive / je ne peux pas rajouter les niveaux sonores/ donc qu’est ce qu’on
fait >/…/ on mesure la puissance de chaque son et quand on mesure/ on
regroupe après les trois puissances et on calcule après leur niveau sonore
donc/ même [ɦna] trad. « ici » la puissance /je divise par dix/………./ c’est
log de W/W=0=2/./ donc /si j’enlève le log [ɦada] trad. « ce » le terme il
s’écrit en quoi >
18- Ep : en bel/
87
19-P : non /je veux enlever log [laɦna] trad. « ici » /qu’est ce que je mets
ici [ɦay] trad. « allez y » >
20-Es : xxxxxxxx
21-P : [ɦay] trad. « allez-y » > /./ [ʡna] trad. « moi » j’écris w [ntouma
ntouma] trad. «vous »/ vous me dictez ce que je vais écrire/./ [laɦna] trad.
« ici » j’enlève/ [golna] trad. « on a dit » le log /./[waʃ nakteb men hna] trad.
« qu’est ce que j’écris ici » >
22-Ep : xxxxxxxxx
23-E : log/
25-P : 10 puissance moins > moins >/…./ [raɦ el bac] trad. « comme si vous
n’avez pas eu votre bac » > hein>
26-EP : (rire)
28-P : log deux> non log deux/ [ɦadak] trad. « celui là » c’est le log népérien
w [ɦada] trad. « ça » c’est le log décimale/./ c’est avec les dix/donc dix/
29-Ep : dix
30-P : donc/dix/dix
32-P : dix puissance deux/[laɦmadoulaɦ] trad. « Dieu merci »/../ dix puissance
deux et donc /à partir de là/je peux calculer la puissance acoustique qui
est/W= 102xw0 et w0 [ɦay] trad. « allez »/ la valeur [taʢha] trad. « sa »/ à
88
1000hertz /…/ hein/./donc/../je trouve/./10-10wat/m2/………/le niveau sonore
du son résultant/………../[waʃ golna] trad. « qu’est ce qu’on a dit » >/./ on
regroupe les puissances/./il y a combien de puissances>
33-Ep : trois
35-E : 3 w 1
37-Ep : trois
39-EP : xxxxxxxx
89
/./qu’il est un peu plus élevé que le niveau sonore d’un seul son/…….../vous
voyez > [ɦadik] trad. « cela » 20 [ɦadi] trad. « ça » 24,7 décibel/ [maʃi
trouɦou tgoulou] trad. « ne dites pas » ahhhhhh> c’est la somme/ de 60
décibels /. / Non/c’est une fonction logarithmique où on peu pas rajouter les
logs /../ donc vous voyez quand on calcule le niveau sonore résultant> on
trouve 24,7 qui est un peu plus élevé que le niveau sonore d’un seul
son/………./est ce qu’il y a des question > /……/ qui n’a pas comprit >
/……/Si vous n’avez pas/si vous n’avez compris /…………./vous n’avez pas
de question/ on passe à l’exercice suivant/…..../exercice
trois/……….…../déterminez /…….. /Démontrez que le seuil douloureux à un
kilohertz /un kilo hertz ça fait mille hertz/………………..……./est égale à
1WAT par mètre carré/donc /[waʃ golna ʢla le bel] trad. « qu’est ce qu’on a
dit à propos du bel » > [golna] trad. « on a dit » entre 0 et 12 décibels entre
12 et 120 décibels/[waʃ maʢnatɦa] trad. « ça veut dire
quoi » >/……………../ qu’est ce que cela veut dire> [maʢnatɦa] trad. « ça
veut dire »/…./ le zéro ça correspond au calme/ au silence /../ le silence /../au
silence absolu/ bien que l’absolu n’existe pas /……../parce que il y a toujours
des parasites/…..../ le silence ne peut pas /pas être absolu/../ d’accord > il y a
toujours des parasites/. ……../ [ɦna ngolou] trad. « nous disons »/……/c’est
zéro décibel/mais au fond au fond/ c’est pas zéro/../c’est un peu plus que le
zéro/…/[maʢliʃ ] trad. « pas grave» /on dit zéro décibel correspond au
silence/../120 décibels correspond à > /………/au bruit le plus fort que
l’oreille ne peut pas supporter/…/[wala] trad. « ou bien » supporte
difficilement /..../ par exemple/ réacteur d’un avion/ d’accord >
/……/donc seuil douloureux/../c’est ce bruit/c’est la puissance de ce
bruit/…/donc/son niveau sonore/ il correspond à >
/……………/120/...................../[madem] trad. « tant que » c’est un seuil
90
douloureux/ [maʢnatɦa] trad. « veut dire » le niveau sonore de ce
son/correspond à120 dicibels/…/ j’ai le niveau sonore/ je calcule la puissance
de ce son/.../à mille hertz/mille hertz/ca veut dire W0 puissance W-
Douze/. …..../d’accord>donc/……../niveau sonore toujours/la formule du
niveau sonore/qui est 10/log W sur W0/[fi ɦad el ɦala] trad. « dans ce cas là »
/./pour un seuil douloureux >
41-E : 120
43-EP : xxxxx
44-P : ça fait > wat/./ sur mètre carré/attention>la puissance acoustique c’est
une puissance surfacique/d’habitude [ntouma] trad. « vous » la puissance
l’unité [ntaʢɦa] trad. « de » c’est quoi >
91
45-E : wat
46-P : wat mais [laɦna] trad. « ici » en acoustique c’est toujours wat sur
mètre carré parce que c’est une puissance acoustique/……………./est ce qu’il
y a des questions > /…………………/ qui n’a pas
comprit >/………./l’exercice suivant/………………………/l’exercice
suivant exercice quatre/…………./ calculez le nombre de personnes parlant
chacune avec une voix basse de vingt décibels/./pour égaler à une voix d’un
conférencier à quatre vingt décibels/./donc [ʃofou] trad. « regardez »/un
conférencier/ il parle /au micro avec une voix de quatre vingt décibels/il y a
combien de personne>
48-P : (rire) donc il y a quatre vingt personnes qui parlent avec une voix basse
de vingt décibels pour qu’on /./qu’au total qu’est ce qu’on fait > on fait la
somme de ces personnes > pour trouver le niveau de quatre vingt décibels/./à
votre avis /il parle à combien de personne > haya>/…../[hakda bark] trad. « à
peu prêt»>
50-P : quatre vingt [wella] trad. « ou bien » cent >/……../qui dit mieux>/./
52-P : voila oui [ktar ki ʃeftou gbila] trad. « plus comme vous avez vu toute à
l’heure »/ trois cent [ki derna]trad. « comme on a fait » vous avez vu tout à
l’heure /./le total c’est juste un peu plus élevé qu’un niveau sonore d’un seul
son>/./[haya] trad. « allez-y » >calculez c’est toujours avec la même
formule/au lieu de mètre W il y a n personnes/d’accord/voila/déterminez
/dans l’exercice quatre/donc pour chaque personne/…/le niveau sonore est de
vingt décibels/…/pour n personne/le n total/. /du conférencier par
92
exemple/c’es dix log n w sur w0 égal /./à quatre vingt décibels/donc/…/de
là/vous pouvez calculez le w que vous remplacez ici pour trouver le nombre
n/[haya] trad. « allez » faites le rapidement/………../combien vous trouvez de
w > w combien >
53-E : un million
54-P : le W >
57-Ep : xxxxxxxx
93
58-P : personne sourde > /…/ une personne normale commence à entendre à
partir /./ le niveau sonore de vingt décibels [golna] trad. « on a dit » c’est un
silence /./ jusqu’au cent vingt décibels [ɦada] trad. « ça »/ pour une personne
normale/une personne sourde/./c’est selon le /./le degré /./de surdité donc/elle
commence à entendre ça dépend/à partir de dix/de vingt/jusqu’au cent vingt
décibels/il faut crier c'est-à-dire /./quand on parle à voix basse/./ une personne
sourde peut ne pas entendre/peut entendre à partir d’un certain seuil/[ɦakda
jkoun] trad. « c’est comme ça » /que peut être > dix ou vingt ça dépend de son
degrés de surdité/./que doit on chercher ici > de cette personne elle commence
à entendre à partir de vingt décibels /./euhhhhhhh/./moins vingt décibels elle
n’entend pas/../elle commence à entendre [ɦada] trad. « ça »/ c’est le seuil
minimal/elle commence à entendre à partir de vingt/./à ce seuil
correspond/quelle fréquence c’est tout >c’est très simple/calculez/la fréquence
seuil > Calculez la fréquence seuil avec la même formule [men ʡsbaɦ wa ɦna
nʃoufou fiɦa] trad. « on la voit depuis ce matin » > Calculez > la fréquence
seuil >/………………………/de niveau sonore [wela] trad. « Ou bien »/ du
seuil /../euhhhhhh à partir duquel la personne commence à entendre / ./ c’est
dix log de WS sur W0/.. / qui est égale à vingt décibels/./de de la /./log ws sur
W0 égal à deux ws sur w0 égal dix puissance deux/la fréquence/ehhh/./la
puissance seuil correspond à > dix puissance sur mètre carré /de /pour/les
sons qui ont une puissance inférieur à celle/./la personne elle n’entend pas ce
son/pour les sons qui ont une puissance supérieure /./la personne peut les
entendre/./d’accord > /………………………/ est-ce qu’il y des
questions >............. /exercice suivant/…/ c’est toujours le niveau
sonore/calculez/la puissance / [wela jaʢtiwkom] trad. « Ou bien ils vous
donnent » la puissance et calculez le niveau /sonore / c’est presque / c’est
toujours la même chose/…../dans l’exercice sept qu’est ce qu’on donne ?
94
[waʃ jaʢtawkom fi l’exercice ɦada] trad. « qu’est ce qu’on vous donne dans
cet exercice » >
59-EP : xxxxx
61-EP : xxxxxx
62-P : la sonne [jaʢni] trad. « ça veut dire » > [ʢlaʃ] trda. « Pourquoi » >
63-EP :xxxxx
64-P : pas les log/[maʃi] trad. « pas » la somme des logs/la somme des logs/la
somme des puissances >
65-Ep : xxxxxx
66-P : voila/parce que il y a un son qui est donné à deux mille hertz/./Je
connais pas son W0 /………/C’est donc la référence/il y a un son qui est
donnée à deux mille hertz/je connais pas son W0/ [jaʢni] trad. « ça veut
dire »je ne connais pas la puissance ce de référence /. /normalement je ne
peux pas résoudre l’exercice/ [lazem yaʢtiwna] trad. « il faut qu’ils nous
donnent » la puissance de fréquence/[maf ɦoum] trad. « est ce que c’est
claire » >c’est un exercice c’est un calcule/je vois ici/vous pouvez [ɦada]
trad. « ce » le calcule /essayez de regrouper les deux puissances et calculez le
niveau sonore > quel est le W0/c’est dix puissance moins deux /mains
95
normalement/ E n réalité ce n’est pas vrai/ [hada] trad. « ce » comme c’est
en exercice le calcule on le fait [ɦakada/ɦada] trad. « comme ça ça » ce n’est
pas pas vrai/un son qui est émit à vingt décibels hertz/je dois connaitre sa
fréquence de référence sinon je ne peu pas calculer son niveau
sonore/[mafɦoum] trad. « compris » la donc [ɦaya] trad. « allez »/
…………………………./ [ɦada] trad. « ça » niveau sonore
résultant/d’accord > /… / c’est dix log /./dix puissance [waʃ ʢandna] trad.
« qu’est ce que nous avons »>dix puissance/les puissances acoustiques >
67-Es : XXXXXXX
68-P : Dix puissance moins douze kifeɦ ndirou> la somme vous la faite
comment >dix puissance moins cinq plus dix puissance moins quatre c’est
combien >
70- P : c’est pour cela que je fais ces calcules en réalité on ne la fait pas /.. /
dix puissance moins cinq plus dix puissance moins quatre ca fait > quoi vingt
huit >[ɦaya] trad. « allez » > dix puissance moins cinq plus dix puissance
moins quatre
72- P : très grand/très grand/donc on peut négliger dix puissance moins sept
devant dix puissance moins quatre/c’est une somme on fait comme ca /et
donc c’est à peu prés dix log/dix puissance moins quatre sur dix puissance
moins deux/ca fait dix puissance huit et deux et a peut prés quatre vingt
décibels/………………………../ question suivante on vous demande de
calculer la sonorie ou la sonie/qui est une qualité subjective du
son/ …………………………../ personne n’a assisté à ce cours > donc
personne ne connais la formule de la sonorie > c’est la sonnerie ou bien la
96
sonie/c’est le niveau sonore du son à mille hertz/./ c’est le niveau sonore du
son à mille hertz/./ça veut dire que si/./j’ai un son émis à deux mille hertz ou
trois mille hertz/………………./quand on demande de calculer le niveau
sonore/./je ne peux pas/[lazem jkoun] trad. « il faut que » le son émis à mille
hertz/…/ exercice sept/…/la valeur de la sonorie /donc c’est le son > Quel
son ? C’est la son de la puissance > [waʃ ɦal] trad. « combien »
>/…………………………./
74-P/ dix puissance moins sept> ahhh quoi > parce que ce son est émit à mille
hertz donc je calcule la sonorie ou bien la sonie c’est dix log /donc c’est la
même formule/dix log de W sur w0 ca fait/dix log de dix puissance moins
sept sur dix puissance moins douze /c’est dix log puissance moins cinq/ c’est
cinquante la sonie a une unité/./c’est laquelle > essayez de revoir le
cours/voila essayez de lire le cours pour voir l’unité de la sonie/ [ʡni nЂaliɦa
ɦaka] trad. « je la laisse ainsi » entre parenthèses>/./ elle une unité
/…………………./ unité de la sonie il faut revoir le cours/sur la sonie /la
qualité du son/dernier exercice ce sept/[ɦadak] trad. « celui là »/le
suivant/…/groupe six > alors groupe six (l’enseignante fait l’appel)
75-P : voila donc/voila une sonde qui émit des ultra sons/ une sonde qui émit
des ultra sons/cette sonde donc imaginez la sonde de l’appareil échographique
/. /cette sonde on la met en contacte de la peau/dans quel but > est ce qu’on la
met directement sur la peau >
76- Ep : non
78-Ep : un gel
97
79-P : gel >Pourquoi > pourquoi on met le gel >
80-Ep : protection
81- P : non>pour la propagation des ultras sons/puisque les ultras sons sont
freinés dans l’air/donc on leur/on leur met un milieu liquide/[baʃ ɦakda] trad.
« pour que de cette manière» l’impédance/qu’est ce qu’elle fait
l’impédance >elle augmente et s’approche de celle de l’organisme/comme il y
n’a pas de réflexion ici/[men] trad. « de la part de » la peau/[mbaʢda] trad.
« après » / /[baʃ l’onde todЂol lazem] trad. « pour que rentre il faut»/pour
qu’elle puisse fléchir/ [ʢandna] trad. « nous avons » la sonde qui émet des
ultras sons/[mba ʢda] trad. « après » la peau /[ɦadi ɦiya] trad. « celle là » on
met [ɦna] trad. « ici » un gel/d’adaptation/[nsemiweɦ] trad. « on
l’appelle » gel d’adaptation/de l’impédance cette sonde/[ʢandna] trad.
« nous avons » l’organe [ntaʢna] trad. « le notre » qu’on veut voir/donc/la
sonde elle émet des ultras sons/ [ɦad] trad. « ça » ces ultras sons arrivent à
l’organe /qu’est ce qu’ils font >/que font les ultras sons >/que font les
ondes >[ɦada] trad. « ça » >c’est comme l’optique/une partie qui est
transmise et une partie qui est réfléchie/donc [ɦana] trad. « Ici » on a une
partie qui est transmise et une partie qui est réfléchie/et va jusqu’à la
sonde/elle est reliée à un appareillage électrique/donc /qu’est ce qu’on voit ?
une image/l’onde elle parcourt combien de distance ? c’est une
profondeur/D/la distance parcourue par l’onde elle est à combien ? haya allez-
y ce n’est pas sorcier > [ʡlmasafa li dirɦal’onde] trad. « la distance que
parcoure l’onde » >c’est combien > [waʃ daret] l’onde trad.« qu’a fait
l’onde » ? [daret]trad « elle a fait » un aller et [daret]trad « elle a fait » un
retour/ca fait combien >ça fait deux D/donc/la distance c’est deux fois la
profondeur et c’est quoi >c’est la vitesse fois le temps/c’est la boite de la
98
cinématique/./j’ai la vitesse/j’ai le temps/on calcule la
profondeur/………../combien vous trouvez > la
profondeur >/………………./[ʢandi] trad. « j’ai » la vitesse en mètre par
seconde/le temps doit être en seconde/[haya] trad. « allez y » calculez le
temps >le temps en seconde >c’est combien ?on trouve la
profondeur/………………../calculez >
101
18- P : le saturus c’est le couturier/c’est le muscle du couturier qui va de
l’épine auterosupérieur jusqu’à la partie interne du tibia/il constitue les
muscles de la patte d’oie/patte d’oie/connaissez l’ouie >
19- E : oui
20- P : canard/le canard/son pied est constitué de trois doigts c’est pour cela
on l’appelle on l’appelle patte d’oie/donc c’est le soupiral/ le soupiral il
est en profondeur/le plus profond/
21- E : xxxxxx
22- P : Juste en dessus du fémoral//…./les fesses/
23- E : quand on fait une coupe transversale/
24- P : on le trouve en profondeur/c’est le muscle le plus profond du
soupiral/
25- E : Pour la loge médiane
26- P : non/non le quadriceps il est composé de quoi >
27- E : XXXX
28- P : qui sont les grands >place externe/place interne/donc c’est trois
muscles/il y a le fémoral/face externe/face interne/ils vont s’unir par un
seul tendant qu’on appelle tendant rotulier/ou c’est la nouvelle
nomenclature/le tendant rotulier du quadriceps /il a une importance
primordial/parce que /…./il va se terminer en dessus /c’est à dire en
dessus de la rotule et il va être responsable/qui nous donne/donc il nous
renseigne sur /…/lorsqu’on touche le tendant rotulier il va être
responsable de la fonction de certains de nos muscles/c’est lui qui nous
donne la réflexion du quadriceps /muscle ou la fonction du muscle/quand
on touche au niveau du quadriceps on a /……/c'est-à-dire >
29- E : c’est la réflexion du muscle du muscle quadriceps
30- P : non/on a dit les membres inférieurs et tout ce qui est inférieur
est ?/……/
31- E : xxxxxx
102
32- P : et tout ce qui est supérieur est fléchisseur/de ce qui fait/on fait une
extension/ces quatre muscles assurent leur fonction/donc/des fois il y a
une aréflexie/aréflexie/c'est-à-dire il y a aucune réponse/donc/on se rend
compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas/au niveau du muscle du
quadriceps/une irritation/ou/…../une maladie des
muscles/../nerveuse/faut être renseigné/ça c’est le quadriceps/on passe à
la loge interne/…/la loge interne il y a trois muscles/
33- E : petit adducteur/grand adducteur
34- P : voila/c’est le muscle de l’adducteur/c’est la loge des adducteurs/le
petit adducteur et le court adducteur/et le grand adducteur/le court
adducteur il est juste en dessus/on a le lent le court et le petit adducteur
/…/on l’appelle la loge interne/la loge des adducteurs/
35- E : loge postérieure
36- P : loge postérieure on l’appelle
37- E : fléchisseur
38- 39-E : les semimembraneux
39- 40- P : les semi membraneux en dehors ou en dedans>
40- 41-E : aucune idée/
41- 42-P : semi membraneux /où est ce qu’il y a > …../donc
superposés/oui /le M avant le T/donc semi membraneux semi
tendineux/…/après ça c’est dedans ou dehors > /…./automatiquement
en dedans/alors/c’est le biseps fémoral composé de deux chaines/ c’est
la partie du biceps et la courte portion du biceps et l’ensemble constitue
ce qu’on appelle ischiojambiers/et pour déterminer qui est dedans et qui
est dehors/qu’est ce qu’on fait >/…………./ les gens qui ont assisté
bien sur au cours > Vous savez que/…/elle se situe au niveau du
triangle de poplité/ qui est composé de deux triangles/…./un supérieur
et un inferieur/………………./vous voyez >la différence entre une
personne qui prépare le cours et quelqu’un qui ne prépare pas > ça sera
des données qui sont données en bloc et vous n’allez pas assimilé > ni
103
vous/…/vous avez profité ni/../ l’enseignant est content de donner tout
enseignement >vous voyez la différence qu’il y a >quand on a une
observation on la perfectionne /c'est-à-dire on rend notre cours utile/ et
quand je vous donne des données brutes /et que vous /réellement/vous
ne faite pas votre travail/vous n’avez pas le contacte et la
communication/ça donne un cours qui est cité et/…/je suis sure que si
vous sortez /vous ne vous rappellerai pas de ce que j’ai dis/…/parce
que vous-même vous n’avez pas d’idée/……./c’est l’inconvenant de
quelqu’un qui ne prépare pas/……/pourtant je vous ai donné une demi
heure de préparation pour que vous ayez une idée /des muscles/la
situation/……/je ne vous demande pas de me les reprendre tous par
cœur parce que c’est impossible/…./c’est un suppléant de ce qu’on a
fait au cours si vous n’avez pas
compris/…………………………………………….../donc je
dis/.. /C’est la partie supérieure/c’est un losange/ qui dit losange
dit >/…/il y a deux triangles/…/un triangle supérieur au niveau de la
cuisse et un triangle inférieur au niveau de jambe/le sommet et la
base/…/et c’est pacque je vous ai dit /la partie supérieure et la partie
inférieure/cuisse constitue la/…/ l’angle supérieur du coprolithe
composé de deux membraneux et un autre au niveau du biceps/
104
Conventions de transcription ( Dr. N. CHARRAD)
1- Les interactants sont indiqués par :
P : Professeur
E : étudiant dont nous ignorons le nom
Ep : indique que plusieurs étudiants parlent en même temps.
2- Les pauses et interruptions sont marquées par :
/./ : pause très courte ; /../ : pause moyenne ; /…/ : pause longue, le nombre de
points indiquant la longueur estimée par nous de ces pauses.
xxx : suite de syllabes incompréhensibles car inaudibles.
4- Autres signes
( ) : Contient les remarques du transcripteur.
/ : Note la succession rapide des tours de parole.
[ ] : Contient les énoncés produits en une autre langue que la langue cible.
ʤ = ج/ʡ = أ/ Ђ = خ/ ϳ= ی/ ɦ= ه/ ʃ = ش/ ʢ= ع/w= و/ɤ= غ/ ө = ث/ q= ق
105
Résumés : Français, anglais et arabe.
106
Français :
107
Anglais
These problems show themselves more on the oral plan than from the point of
view of the paper.
The objective of our modest research consist in clarifying the causes of the
obstinacy of this phenomenon.so,to clear and to encircle the key points and
the weak points in the process of education of the first year of medicine , our
research will concern mainly two axes: Teacher and Student.
The operated oral by two pats that’s why we have began an investigation of
ground .we observed three classes with three different teachers.
108
الملخص
الطلبة الجدد المسجلون في شعب علمية اين يكون التكوين مبرمجا بلغة اجنبية( الفرنسية) يواجهون عراقيل كثيرة ،هذه االخيرة
مرتبطة بعدم اتقان اللغة ليس لجميع الطلبة و لكن لمعظمهم و خصوصا من الجانب الشفهي اكثر منه من الجانب الكتابي.
الهدف من دراستنا المتواضعة يتمثل في ايضاح اسباب استمرارية هذه الظاهرة لتسليط الضوء و االحاطة بنقاط الضعف و القوة
للمنظومة التعليمية للسنة اولى طب.
يستند بحثنا اساسا على محورين و هما:األستاذ الجامعي و الطالب .نحاول تسليط الضوء على التقنيات او االستراتيجيات
المستعملة من الطرفين لهدا توجب علينا المباشرة في بحث ميداني
العينة التي تم اختيارها تتمثل في ثالث صفوف مختلفة لثالثة اساتذة مختلفين.
الهدف من هذا البحث هو التقاط المعطيات التي سوف تحلل الحقا لغاية استنباط نتيجة او خالصة و معرفة كيف يقبل هؤالء
الطلبة العاجزين الى الفهم اللغوي و ماذا سيتعلمون كتقنيات و استراتيجيات.
109