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APPRENTISSAGES DE BASE

D. ELEMENT DE COMPETENCE : MOBILISER LE PERSONNEL


Apprentissages de base :
D1. Comparer les différents styles de leadership
D2. Connaître des moyens de mobilisation des employés

D1. Comparer les différents styles de leadership.

ELEMENTS DE CONTENU

D1-1- Directif :
Directif laisse entendre déjà qu’il s’agit d’un style autoritaire. Un style qui laisse peu de place aux
initiatives de ses collaborateurs. IL ordonne et impose sa façon de voir les choses sans pour autant
expliquer les raisons qui l’anime. IL n’attend que l’exécution immédiate. De manière générale, son
management se caractérise par une vision micro-management (les tâches concrètes). La vision
globale n’est pas son fort.
Ses phrases directives courantes sont du genre :
– Faites ce que je vous dis !
– C’est limpide pour vous ?
– Est-ce que j’étais assez clair ?
– Vous avez une journée devant vous pour me soumettre le rapport des ventes !

Ce style de management a des effets négatifs, certes, sur le


climat de travail et celui de l’équipe. Le leader Directif peut
avoir raison dans le management des situations d’urgence
mais pas ailleurs. Avec lui, et à cause de ces instructions très
précises, il ôte à son équipe toute marge de manœuvre. Ce
mode de leader n’offre pas des occasions de responsabilités à
ses collaborateurs. Partant, il donne l’impression qu’il ne fait
pas confiance en eux. Dans ce climat, la motivation l’équipe
s’érode et le sens du son travail perd de sa visibilité.
Il détient le contrôle par le style de sa direction et peut réaliser les objectifs de manière rapide s’il
est bien suivi. En revanche, s’il est mal pratiqué, ce style ne peut que conduire vers une résistance
passive de ses collaborateurs. Il est question d’un style qui ne peut fonctionner dans le cadre des
tâches complexes ou qui repose sur l’initiative. Le style Directif demeure inopérant dans des
situations qui demandent de la créativité et de l’intelligence collective. Son seul domaine
d’excellence est la gestion des situations des crises.
Le style Directif est à pratiquer par doses homéopathiques et/ou avec une catégorie précise
d’individus. Le leader Directif du fait qu’il a le souci du détail, le ne peut que diriger dans le même
esprit. Il ne se contente pas de formuler une idée générale de ce qu’il escompte de ses
collaborateurs, comme le ferait le leader Visionnaire qui partage la vision globale
D1-2- Le leader Chef de file :
Moins autoritaire que le leader Directif, mais exigeant. Le leader Chef de file ne jure que par
l’excellence et montre l’exemple d’un haut niveau de performance. Avec lui, il faut s’attendre
toujours avec du plus et du mieux. Ses attentes de la part de ses collaborateurs sont calquées sur sa
personne. Li rejoint le leader Directif dans sa vision de voir les choses : concentration sur les tâches
et moins sur la vision d’ensemble.
Dans l’ensemble, les effets du leader Chef de file sur le climat de l’équipe sont négatifs. S’il est suivi,
il obtient les résultats désirés. Quand un collaborateur, par exemple, lui demande un avis, il préfère
reprendre les tâches à son compte. ET donc, il ne favorise pas la montée en compétences des
équipes.
Le style leader Chef de fil serait optimal dans le cadre de la recherche des résultats rapides grâce à
une équipe qui a du respect pour un leader modèle. Cela, le style est à utiliser avec modération bien
qu’avec les chemins du style visionnaire (passion) et de l’affiliatif (créateur de cohésion) se croisent.
D1-3- Le leader Visionnaire :
Etre un leader Visionnaire, c’est être un mobilisateur et un fédérateur. Il est considéré comme le
leader idéal, charismatique. Le leader Visionnaire a l’aptitude de fédérer autour d’une vision. Avec
lui, les collaborateurs se sentent indispensables. IL leur délègue le « comment » de la mise en œuvre
de sa vision.
Le leader Visionnaire a l’art de (re) donner du sens et de (re) mobiliser
les équipes. Grâce à son charisme et son empathie, ce leader à l’art de
communiquer une vision de la manière d’entreprendre pour tous et
pour un chacun. Quand il partage et communique, il emmène
irrésistiblement tous les collaborateurs.
Le seul inconvénient est qu’il ne peut répondre aux situations de crise et
d’urgence.
Si le leader Directif et le leader Chef de file ont un goût prononcé pour les tâches concrètes et leur
admiration au micro-management, le leader Visionnaire, lui, est adepte du la prise des photos du
haut du ciel. Le leader Visionnaire a ce côté Hollywoodien dans le sens noble du terme.
.D1-4- Le leader Collaboratif :
C’est le leader qui vise l’harmonie et la cohésion. Par ses actes, il favorise les interactions et cherche
à comprendre les besoins de son équipe et veiller à les satisfaire. Il est le type à organiser des
formations sur le team-building. Les retombées sur le climat sont positives et avec lui les
collaborateurs se sentent soutenus et motivés.
Son style de leader renforce la cohésion d’équipe
et offre à chacun les moyens de travailler dans les
meilleures conditions. En revanche, pour les
collaborateurs performants, ils voient en lui un
leader très doux d’une part, d’autre part, ils
considèrent qu’il ne permet pas aux individus de
se sentir valorisés à titre individuels. Juste car le
leader collaboratif pense plus équipe qu’individu.
Son discours préféré est que la mission de base
est de réussir en équipe, l’unité ce qui fait la force,
et l’individualisme ce qui freine.
Comme le leader Visionnaire, ce style ne fonctionne pas dans les urgences et les crises.
D1-5- Le leader Participatif :

Le leader Participatif repose sur le consensus par


voie démocratique. Pacificateur, dispose d’une
bonne écoute et disposé à recevoir les idées de
l’ensemble. C’est un adepte de l’intelligence
collective. Son attitude est toujours ouverte. Il
aime les réunions, et il tranche rarement sans
avoir au préalable écouté d’autres points de vue.

A ses côtes, chacun se sent entendu et écouté. C’est un style qui améliore la créativité collective et
apporte de l’innovation dans les pratiques de l’entreprise. Croire en l’obtention des résultats
rapidement est une chose très difficile.
– Son discours typique comporte les phrases suivantes :
– On est plus intelligent à plusieurs,
– Je pense qu’il serait mieux d’entreprendre cette voie mais je peux me tromper,
– Toutes les idées sont bonnes à prendre ?

D1-6- Le leader « Coach »:


Son style est cadré par l’investissement sur les personnes. Il les
aide à développer leurs forces et résoudre leurs faiblesses
professionnelles. Il vise l’autonomie de chacun et la
construction des équipes compétentes. Le long terme est son
allié. C’est un style difficilement applicable dans l’entreprise. Car
il est question de guider tout en laissant l’autonomie, ce qui ne
se marie pas avec la réalité de l’entreprise. Le style « Coach »
n’est pas efficace pour la recherche des résultats rapides ni des
collaborateurs qui s’inscrivent dans une culture d’entreprise
bien définie.
Le coach est d'abord l'interlocuteur du projet du responsable et
le cartographe qui donne des repères et aide les personnes à se positionner.
Il est également un accompagnateur du changement qui permet aux responsables, aux équipes et
aux organisations, de franchir les étapes nécessaires à leurs mutations. Il s'agit d'une sorte
d'accoucheur de sens qui stimule les responsables à être les porteurs des finalités et des valeurs de
l'organisation. A certain moment, il peut devenir un garant de la cohérence qui fait des liens entre
les motivations de la personne, ses objectifs professionnels et le projet de l'organisation. Son
expertise se situe au niveau des processus relationnels. Il joue le rôle d'animateur, de facilitateur et
de médiateur.
Le point fort du leader « Coach » est son art à faire sortir son collaborateur de sa zone de confort :

Le leadership n’est pas seulement le fait du leader : il n’y a pas de leadership s’il n’y a pas adhésion
au leader. Il doit y avoir une correspondance entre la vision et les actions qu’il propose et les désirs
ou les besoins du groupe. Dans toute organisation, le leadership s’exprime à travers le rôle d’une
personne faisant partie d’un petit groupe de travail structuré, ou encore par le biais d’une personne
qui est appelée à canaliser les efforts des autres employés placés sous sa supervision. L’objectif du
leader consiste à favoriser la réalisation des tâches liées aux objectifs de l’organisation. Un
leadership n’est obligatoirement celui qui occupe la pyramide du sommet de l’hôte.

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