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1.1. DEFINITIONS
Management
«Le management est l’action, l’art ou la manière de conduire une organisation, de la
diriger, de planifier son développement, de la contrôler, ce dans les domaines
d’activité de l’entreprise» (Raymond - Alain THIETART, Le management, Editions
Que sais-je, PUF, 1986).
De cette définition découlent des termes tels que : direction, gestion, pilotage,
planification, contrôle, etc.
Leadership
John Adair, (pionnier de la pensée britannique) aida à transformer le concept de
management en lui adjoignant la notion plus large de leadership à laquelle il associe
les facultés de prise de décision, de communication et de gestion. John ADAIR
définit le leadership comme l’ensemble formé par trois cercles se recoupant : tâche,
équipe et individu.
Le leadership implique une orientation, une direction. Leading (diriger, commander)
est dérivé d’un mot anglo-saxon qui signifie route, voie, ou cap pour un navire.
Le mot managing (gérer) venant du latin (manus : la main) véhicule une notion
différente étroitement liée à l’idée de machine (manœuvrer).
Votre collaborateur
A1 A2 A3 A4
Le S1 = DIRIGER
Le leader donne des instructions précises et surveille de près l’exécution des tâches.
Le S2 = ENTRAÎNER
Le S3 = ÉLARBIER
Le leader facilite et encourage les efforts de ses subordonnés pour accomplir les
tâches ; il partage avec eux la responsabilité de la prise de décision.
Le S4 = DÉLÉGUER
Et si nous allons un peu plus en détail on peux résumer les quatre styles ainsi :
Dans le modèle du «Management situationnel», le mot clé est situation. Ceci veut
dire que le manager choisira son style en fonction d’une situation donnée.
Le style n’est donc pas lié exclusivement à une personne ; en effet, le manager peut
être amené à appliquer les quatre styles avec la même personne le même jour,
justement en fonction de la situation, dont fait partie un collaborateur ou un groupe.
Souvenons-nous donc :
y un même style de management ne peut pas toujours convenir à tout le monde ;
y un même style de management ne peut pas toujours convenir pour toutes les
activités professionnelles d'une même personne.
Il s’agit donc d’un voyage en permanence dans les quatre styles de management,
tout en soulignant une nouvelle fois que la tendance devra pencher de plus en plus
vers le S4 (management délégatif) et éventuellement le S3 (management participatif)
pour augmenter sans cesse l’autonomie des collaborateurs.
2. LES TACHES DU MANAGER ET L’ORGANISATION
• LES MOYENS
LOCAUX
MOBILIER
Outillages, informatiques
• LE CADRE DE TRAVAIL
Structure
Règles communes
Méthodes de travail
ANIMER
• CREER DES EQUIPES
• RECOMPENSER ET PROMOUVOIR
COMUNIQUER
• COMMUNIQUER AVEC SON EQUIPE
Pour s’informer
Pour s’intéresser aux personnes et à leur travail
Pour comprendre les problèmes
Pour informer (situation de l’entreprise)
• FAVORISER LA COMMUNICATION
FAIRE - FAIRE
• DELEGUER
Définir la Mission ou la Tâche
S’assurer de ses possibilités d’exécution
En déléguer la Responsabilité
• CONTROLER
S’informer (Ecouter et se faire un jugement)
Tirer les conclusions
• SOUTENIR
Psychologiquement (compréhension)
En endossant les décisions de son collaborateur
En donnant les moyens nécessaires
GERER
• LA PRODUCTION (ETUDES, DOCUMENTS, PRODUITS)
Le réalisé
Les aléas
• LES COUTS
De développement, de production…
De série
• LE TEMPS
Planifier
Contrôler l’avancement
Gérer son propre temps
• LES HOMMES
Recrutement
Adéquation à l’emploi
Gestion des conflits
ANALYSER
• DETERMINER LES CRITERES DE MESURE
• ANALYSER LA PRODUCTIVITE
Réalisé / Prévision
Les problèmes à résoudre
• S’ANALYSER
La maîtrise de son temps
Ses problèmes relationnels
Ses connaissances (Evolutions, Formation)
Ses aspirations
DECIDER
• CHERCHER A ETABLIR DES CONSENSUS,
Mais de toute façon : TRANCHER
• L’EVOLUTION DU PERSONNEL
Formation
Promotions, mutations, embauches
ORGANISER
ANIMER
MOTIVER
COMMUNIQUER
FAIRE-FAIRE
GERER
ANALYSER
DECIDER
PREVOIR
OBJECTIFS
Travaux à réaliser
Spécialités
a) Le rôle de chacun
Pour qu’une équipe de Management de Projet fonctionne bien, il vaut mieux des
membres motivés peu spécialistes que des spécialistes peu motivés (c’est souvent le
cas des «experts» parachutés et débordés par d’autres travaux)
Les équipiers motivés trouveront toujours le moyen de se faire aider par des
spécialistes !
a) Les moyens
Le manager devra se battre pour obtenir des locaux et des moyens suffisants.
Il devra être tenace et convaincant pour obtenir de sa Direction les moyens qu’il
estime nécessaire.
Il devra s’affirmer au risque de déplaire sachant que sa mission nécessite l’obtention
des moyens que son équipe espère.
S’il ne se bat pas pour avoir des moyens, personne ne lui octroiera.
Points à considérer
Salle
Ambiance
Disposition
Aides visuelles
Animateur
Rapporteur ou non
Ordre du jour
Compte-rendu.
Un cadre précis
Une réunion doit bénéficier d'un cadre précis et le plus étroit possible, d'un objectif à
atteindre et d'une durée de temps limitée. Ces différentes informations doivent être
transmises aux participants avant que la réunion se tienne. La mise en place de ce
cadre est impérative. Dans le cas contraire, vous vous retrouvez avec des réunions
qui n'aboutissent sur rien, qui se multiplient, qui durent des heures et qui laissent des
souvenirs pitoyables à tout le monde. Une bonne façon de cadrer ses réunions :
systématiser la réalisation d'un ordre de jour avec les objectifs à atteindre. Quelques
lignes, diffusées par e-mail auprès des participants concernés, peuvent faire l'affaire.
Penser au lieu
Une réunion c'est aussi un lieu de rencontre. Et pour que tout le monde se sente à
l'aise, certains points sont à surveiller. La principale erreur, c'est de faire une réunion
dans une salle trop grande avec quatre personnes qui se retrouvent séparées de
plusieurs mètres autour d'une table bien trop imposante. Il faut trouver une salle
adaptée ou, si ce n'est pas possible, ne pas avoir peur de revoir la disposition du
mobilier pour constituer une table plus petite. Autres réflexes pour le confort des
participants : mettre à disposition de l'eau («un catalyseur d'énergie») et s'assurer
que la température de la pièce est agréable.
Scénariser
Parole et hiérarchie
Prendre du recul
Le manager peut être comparé à un pompier contraint d'éteindre les feux qui se
présentent. Tout le monde a l'impression d'être complètement aspiré par des tâches,
sans avoir de temps pour la réflexion. Pour résister à l'urgence, il faut donc cultiver le
recul. Les managers doivent se mettre en situation de lenteur interne, en régulant
notamment leur respiration ou encore le débit de leur voix. Paradoxalement, il faut
donc être lent pour bien gérer le temps, mais aussi savoir prendre de la distance. Entre
deux activités à haute intensité, dix minutes de «sas» s'imposent pour envisager
la suite.
Démarche
La démarche comprend 4 phases et utilise principalement 2 outils.
Phase 1 : Choisir le problème.
Phase 2 : Poser le problème.
Phase 3 : Rechercher les causes.
Phase 4 : Analyser les causes et hiérarchiser.
Les outils
Utilisation de l'outil :
Définir en précisant le thème de travail et faire en sorte que chacun puisse s'y
référer (écrire sur un tableau papier en gros par exemple : rechercher un thème à
analyser dans le cas d'une étude de causes).
Noter toutes les idées concernant le thème de travail sur un tableau papier.
Respecter les 5 règles fondamentales (l'animateur les formulera au début de la
séance et les fera respecter. Les noter sur le tableau papier).
b) Diagramme causes-effets
C'est un outil graphique qui permet de mettre en évidence les liens de causalité entre
plusieurs éléments d'un même effet.
Ce diagramme aide :
A visualiser les liens entre les causes et l'effet qu'elles produisent.
A classer les idées brainstorming (recherche des causes par exemple).
Il se construit en 3 étapes :
Enoncer le problème (l'effet) de manière précise et objective (les faits).
Inscrire l'effet sur le tableau.
Faire faire l'inventaire exhaustif de toutes les causes.
Pour cela, il existe un aide-mémoire simple. Il s'agit de reprendre
systématiquement les 5 «M» (Matériel, Matière, Méthode, Main d'œuvre, Milieu).
Cette classification n'est pas une règle et peut être modifiée. D'autres familles
peuvent apparaître.
Noter toutes les causes dans un tableau.
Le groupe doit comprendre que le problème énoncé est la résultante de toutes les
causes qui sont exprimées.
EFFET
Tracer des obliques comme les arêtes de poisson, une par grande
famille de causes recherchée lors de la phase d'inventaire.
EFFET
Milieu Méthodes
Cause élémentaire
EFFET
Sous cause
Milieu Méthodes
Ce diagramme permet :
Il s'agit d'identifier le thème sur lequel portera la réflexion. Par exemple, cela peut
être la performance de la préparation des commandes ou la sécurité des chariots
élévateurs. A ce niveau, le thème est peu précis.
Exemple
Les quais de réception sont encombrés et les opérations de manutention ont des
difficultés à être réalisées.
Phase 2 - Poser le problème
Description de la phase
A la forme positive :
Quel est le problème ? Qui est concerné par le problème ?
Où se produit-il ? Quand se produit-il ?
Quand apparaît-il, où et depuis quand ?
Comment se produit-il ? (Où, combien de fois…).
A la forme négative :
Qui n'est pas concerné… ?
Exemple
Dès que le processus est achevé, RESUMER le tableau d'une phrase simple qui
exprime le problème.
Description de la phase
Il s'agit de lancer le brainstorming sur les causes en respectant les règles énoncées
dans la phase Outils causes - effets.
On construira autant de fois que nécessaire le diagramme en réorganisant les
causes ou en changeant de familles de causes.
Cette phase verra l'alternance de moments de brainstorming, et de phases de tri des
causes significatives et de celles qui ne le sont pas, et de phases de mise en forme
pour conserver l'acquis productif.
Exemple
Tri colis
Identification colis
Matériels Matière
Exemple
Causes Importance
Tri des colis 50 %
Pas d'identification des colis 20 %
Mauvaise gestion des quais 15 %
Manque d'information 10 %
Formation personnel 05 %
C - Conclusion
Voici un plan qui vous permettra de résoudre bien des problèmes au quotidien. Il
englobe les réflexions du type «problème - solution» à condition de respecter les
trois principes suivants :
Pour cela, vous pouvez utiliser des fiches - actions telle que celle qui suit :
Le plan type décrit ci-dessous peut s'appliquer à toute entreprise, quelle que soit sa
taille. Certains éléments sont tout simplement supprimés pour la toute petite
structure.
Les critères de performances définissent les éléments qui vont permettre à chacun
(chef d'entreprise et collaborateurs) de savoir à l'avance comment le travail sera
jugé. Cette démarche sera source d'objectivité ultérieure dans les rapports entre
employeur et employé.
b) Le poste à pourvoir :
y Intitulé : ...........................................................................................................…...
y Description du poste :
c) Le profil
y Formation : ………………………………………………………………………………
y Langues : ……………………………………………………………………………….. y
Les conditions de réussite d’un recrutement sont fondées sur la rigueur de la démarche,
l’efficacité de la recherche des candidats, la qualité des outils de sélection et l’attention
portée à l’accueil, à l’intégration et au suivi du nouvel embauché.
Le processus de recrutement
Les treize opérations d’un recrutement peuvent être regroupées en quatre étapes :
ETAPE 1
Préparation Expression de la demande (1)
du Analyse de la demande (2)
recrutement Définition du poste et du profil (3)
ETAPE 2
Recherche Prospection interne (4)
des Choix de la méthode de recherche (5)
candidatures Recherche de candidatures externes (6)
ETAPE 3
Sélection Premier tri (7)
des Entretiens (8)
candidats Test éventuels (9)
ETAPE 4
Décision (10)
Accueil et Proposition au candidat et contrat (11)
intégration Accueil (12)
Intégration et confirmation (13)
Ce schéma très général peut être réduit dans divers cas. Ainsi, les entreprises
constituant leur «vivier» permanent, ne mettent en œuvre que les opérations 6 à 13.
2.1. LA FORMATION
Freins Motivations
Une bonne méthodologie d’analyse des besoins de formation doit avoir quatre
caractéristiques principales :
Permettre de prendre en compte, parmi les facteurs inducteurs
(environnement interne et externe, les attentes des individus et des groupes,
politique sociale, etc) ceux qui sont pertinents ;
Permettre une implication des acteurs concernés ;
Etre adaptée à son objet, et en particulier au type d’objectif de formation qu’il
s’agit d’atteindre ;
Etre efficiente, c’est à dire permettre le meilleur résultat possible au moindre
coût.
Les techniques d’animation et les outils sont variés et le choix de la méthode a souvent
un rôle décisif dans le résultat de la formation. On peut classer ces méthodes
en cinq catégories :
Les méthodes affirmatives (exposé, …) ;
Les méthodes interrogatives (enseignement programmé, enseignement
assisté par ordinateur E.A.O, méthodes déductives et inductives) ;
Les méthodes actives (autodidaxie assistée, jeux de rôle, jeux de simulation,
méthodes de groupe, de développement personnel, de créativité, méthodes
non directives, pédagogie du centre d’intérêt) ;
Les autres méthodes (centre de ressources, méthodes audiovisuelles,
pédagogie institutionnelle…).
Présentation : Une feuille simple qui est insérée dans votre «lutin». Votre adjoint
doit en avoir connaissance. C’est également un mécanisme de contrôle de votre
responsable hiérarchique vis à vis de vous.
Mode d’emploi :
1. En abscisse : Porter les noms (et prénoms) des membres de l’équipe ou du
service.
2. En ordonnée : Porter les différentes tâches que mes personnels doivent réaliser
pour que la mission de mon équipe (de mon service) soit opérationnelle et
efficiente.
3. Ne pas remplir cette grille tout seul et vous appuyer également sur l’avis d’un
collègue ou d’un collaborateur «+ +»
5) Faire le total par composante (par tâche) et non par personne (On analyse
le process la capacité à réaliser le process et non la personne).
6) Dans la colonne la plus à droite «J’en déduis que 3, noter les actions de progrès
à réaliser et sous quels délais.