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Collaboration au travail : 11 astuces pour de meilleures performances d’équipe

Team Asana•22 septembre 2021•15 min de lecture


1. La collaboration d’équipe dans le monde du travail
2. À quoi reconnaît-on une collaboration efficace ?
3. Les valeurs fondamentales de la collaboration d’équipe
4. 11 astuces pour mieux collaborer en équipe
5. Les avantages de la collaboration
6. Les défis de la collaboration
7. Les outils de collaboration d’équipe essentiels
8. Collaborez pour mieux travailler en équipe

Résumé
Au travail, la collaboration peut stimuler l’innovation, augmenter la productivité et améliorer la satisfaction des
équipes. Poursuivez votre lecture pour découvrir les avantages, défis et mérites à établir une culture
collaborative.

Asana s’est donné pour mission d’aider le monde à avancer en permettant à toutes les équipes de travailler
ensemble, sans effort. La collaboration en entreprise fait passer le travail d’équipe à la vitesse supérieure,
notamment en permettant à vos collègues d’unir leurs compétences, atouts et idées pour atteindre un objectif
commun.

Une collaboration efficace au travail peut avoir un effet positif sur votre équipe et votre organisation. En effet,
la collaboration peut améliorer l’efficacité, l’innovation et les relations au sein de votre équipe. Dans cet article,
nous vous présentons les avantages et les défis d’un environnement de travail collaboratif, les compétences à
rechercher chez les membres de votre équipe pour favoriser une bonne collaboration, et quelques pistes pour
créer un environnement de travail innovant et positif.

1. La collaboration d’équipe dans le monde du travail

On peut voir la collaboration comme l’huile qui aide à faire tourner les rouages d’une équipe. Il s’agit de l’une
des trois stratégies que vous pouvez mettre en place pour encourager la synergie d’équipe, avec la
communication et la définition des normes de groupe.

En entreprise, la collaboration est essentielle pour produire un travail d’équipe de qualité : les équipes
collaborent à la recherche de nouvelles idées, ainsi qu’à l’achèvement de projets ambitieux et de leurs objectifs.
Une équipe collaborative, même la plus élémentaire qui soit, en fait donc plus lorsque ses membres agissent de
concert que lorsque chacun travaille de son côté.

La collaboration d’équipe se présente de différentes manières selon les responsabilités des uns et des autres :

 Les chefs d’équipe qui exercent dans le cadre d’une bonne collaboration d’équipe répartissent mieux le travail.
Ils peuvent ainsi mettre en lumière et enrichir les compétences de leurs subordonnés, mais aussi les aider à faire
progresser leur carrière.
 Quant aux collaborateurs individuels, ils peuvent communiquer plus efficacement avec leur équipe et travailler
en synergie pour venir à bout d’initiatives clés.
 Enfin, les collaborateurs interfonctionnels doivent pouvoir collaborer efficacement en équipe s’ils souhaitent
travailler sans problème. Les équipes doivent avoir les outils pour travailler ensemble et communiquer en toute
transparence, sans quoi leurs membres auront tendance à travailler en vase clos et oublier certaines tâches.

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Lorsqu’une équipe travaille en synergie, tout devient possible.

2. À quoi reconnaît-on une collaboration efficace ?

Voici quelques exemples de collaboration au travail :

 Des sessions de brainstorming en groupe : la traditionnelle session de brainstorming est le parfait exemple d’une
collaboration efficace. Cet exercice permet à chaque membre de l’équipe d’apporter ses idées et de contribuer
au projet en trouvant des solutions innovantes à des problèmes complexes.
 Des équipes diversifiées : chacun de vos collègues a ses particularités et apporte une touche unique à votre
équipe. Les équipes inclusives, riches des compétences, expériences (personnelles et professionnelles) et atouts
de chacun, renforcent l’esprit collaboratif.

 Une communication ouverte et honnête : pour une collaboration d’équipe efficace, il faut poser des questions,
réfléchir à certains points précis et même avoir des opinions divergentes afin de faire avancer le travail.
Communiquer ouvertement et avec franchise n’est pas toujours chose aisée, mais une équipe collaborative doit
pouvoir créer main dans la main pour trouver de meilleures solutions, prendre en compte les retours de chacun
et travailler de concert à l’achèvement de ses objectifs.

« Au sein d’une structure complexe, tout le défi consiste à maintenir tout le monde sur la même longueur d’onde.
Sans visibilité sur les activités de l’organisation dans son ensemble, le travail en vase clos a tendance à se
répandre... avec des conséquences fâcheuses. Asana nous offre une plateforme unique, grâce à laquelle les
équipes partagent des tâches entre elles, communiquent à leur sujet et en assurent le suivi. » – Bill Crim, PDG,
United Way of Salt Lake

3. Les valeurs fondamentales de la collaboration d’équipe

Une collaboration d’équipe efficace repose sur les valeurs suivantes :

 La transparence : une communication claire est essentielle. Même si votre équipe n’est pas toujours d’accord
sur tout, chacun doit pouvoir exprimer clairement ses opinions, idées et priorités afin d’éviter tout conflit ou
malentendu inutile.
 L’efficacité : le degré de collaboration de votre équipe n’est pas nécessairement lié au temps que les membres
passent ensemble. Ce qui compte, c’est la gestion de ce temps. Faites en sorte que les réunions ou les rapports
soient brefs et aillent droit au but pour permettre à vos collègues d’accomplir leurs tâches dans les délais.
 La positivité : les projets d’équipe ne se déroulent pas toujours dans les meilleures conditions. Les équipes qui
arrivent à surmonter leurs échecs et à démarrer de nouveaux projets en adoptant une attitude positive mettent
toutes les chances de leur côté pour une collaboration réussie à long terme.
 La confiance : les membres de votre équipe doivent se sentir à l’aise si vous souhaitez qu’ils apportent leurs
idées et compétences uniques au groupe. Assurez-vous qu’ils savent que vous avez leur intérêt à cœur et que
vous croyez en leurs capacités.
 La responsabilisation : faites le point avec votre équipe et veillez à ce que chaque membre se sente responsable
de son travail. Si l’un d’eux ne respecte pas les délais ou n’assure pas la qualité de travail attendue, essayez
d’identifier le problème et aidez-le pour qu’il puisse atteindre ses objectifs à l’avenir.

N’oubliez pas qu’une équipe diversifiée peut améliorer les performances d’un projet. Des niveaux de
compétences et des personnalités différents sont appréciables, mais la collaboration ne peut être fructueuse que
si chaque membre de l’équipe adhère à ces valeurs.

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4. 11 astuces pour mieux collaborer en équipe

Vous souhaitez bâtir une équipe collaborative… mais comment faire ? Encourager la communication d’équipe
ne se fera pas en un claquement de doigts. Pour développer cette compétence en gestion de projet, il est
nécessaire de s’impliquer et de s’y intéresser sérieusement. Mais si vous êtes prêts à recueillir les fruits d’une
solide collaboration d’équipe, voici 11 astuces à suivre pour forger votre propre culture d’entreprise
collaborative :

1. Érigez la collaboration en valeur fondamentale

Cette astuce va peut-être vous sembler évidente, mais il est crucial de souligner l’importance de la collaboration
auprès de votre équipe. En effet, toutes les équipes ne valorisent pas la collaboration : certaines misent sur la
compétition ou les performances individuelles, par exemple. Prenez le temps d’expliquer à quel point la
collaboration compte pour votre équipe et de poser les bases.

2. Établissez des conventions de communication

L’une des meilleures solutions pour monter une équipe collaborative et l’encourager consiste à établir des
directives relatives à la communication et au travail commun. Retenez bien qu’au départ, cette collaboration
demandera certains efforts. Il faudra quelque temps aux membres de votre équipe pour s’habituer à travailler
ensemble et se sentir à l’aise. C’est parfaitement normal. Toutefois, vous pouvez faciliter le processus en vous
réunissant avec votre équipe pour élaborer un plan de communication.

Prenez le temps de décider :

 des éléments à communiquer par e-mail ;


 des messages à envoyer par système de messagerie directe ;
 des informations à partager depuis vos outils de gestion de projet ;
 des heures et jours de réunion à privilégier ;
 du type de directives ou de règles de communication et de discussion à établir en équipe pour créer un
environnement inclusif.

Enfin, vous devez aussi déterminer quand ne pas communiquer. Accordez-vous des moments pour travailler sur
les projets qui vous demandent une grande concentration et encouragez les employés à se mettre en mode Ne
pas déranger si nécessaire ou à réserver des créneaux sur leur calendrier pour éviter de morceler leurs journées
de travail pour cause de réunion. Par exemple, Asana a instauré le « No Meeting Wednesday » (mercredi sans
réunion) : des nouveaux arrivants dans l’équipe aux dirigeants, tous les employés peuvent se plonger
sereinement dans leurs activités ce jour-là.

3. Invitez vos collègues à créer ensemble

La collaboration d’équipe repose sur ce principe fondamental : les équipes travaillent mieux ensemble que
chaque employé séparément. L’un des meilleurs moyens d’encourager la collaboration est donc d’inviter les
équipes à la cocréation. Plutôt que de vous contenter d’expliquer aux membres d’équipe qu’ils doivent collaborer
sur un projet, organisez des sessions de brainstorming et ouvrez la porte à la discussion, mais aussi aux
différences d’opinion. Qui dit cocréer dit faire émerger une idée ensemble et non s’attaquer séparément à un
objectif.

Vous n’êtes pas non plus obligés de vous voir en personne pour collaborer. Organiser des sessions de
brainstorming en différé présente d’ailleurs de très nombreux atouts. Pour travailler ensemble en équipe

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virtuelle, vous pouvez collaborer sur un même fichier Google Doc : ouvrez-le et inspirez-vous mutuellement
pour trouver les meilleures idées, en toute simplicité.

4. Encouragez une communication ouverte…

… et tenez-vous-y. Pour bien collaborer, les membres d’équipe doivent pouvoir s’impliquer pleinement dans
leur travail. Vous devez donc les encourager à participer, innover et communiquer. Plutôt que d’avoir à réprimer
leurs pensées ou leurs sentiments, vos collègues devraient pouvoir être eux-mêmes et partager toutes les idées
brillantes qui leur viennent en tête.

Communiquer ouvertement implique aussi parfois des désaccords. Toutefois, ces derniers ne sont pas les
ennemis de la collaboration d’équipe, bien au contraire : pour qu’elle soit réussie, il est nécessaire d’exprimer
son désaccord de façon saine et de communiquer en toute franchise.

[À lire] Exprimer et accepter les critiques constructives


5. Donnez l’exemple
Difficile de construire une équipe collaborative sans responsable collaboratif ! La collaboration doit prendre sa
source en haut de la pyramide et vous devez donc inviter constamment vos collègues à créer ensemble,
encourager une communication ouverte et laisser le temps à votre équipe d’innover et collaborer. Incitez les
membres d’équipe à vous contacter s’ils ont des questions ou à prendre rendez-vous avec vous s’ils ont besoin
de plus de temps pour en discuter.

6. Laissez le temps à votre équipe de former des liens

À quand remonte la dernière fois où votre équipe s’est réunie simplement pour discuter ? Les activités de
cohésion d’équipe permettent non seulement de relâcher la pression, mais aussi de faire connaissance hors du
cadre de travail. Quel but votre collègue s’est-il donné dans la vie ? D’où vient votre responsable et en quoi ses
origines ont-elles influencé son expérience ? Dans quel domaine votre nouveau collègue travaillait-il avant de
vous rejoindre ?

Les équipes qui apprennent à se connaître au travail et au-dehors collaborent plus efficacement, et ont plus de
facilités à communiquer : de quoi bien vous aider dans votre prochain projet, donc.

7. Mettez en valeur le travail d’équipe réussi

Quoi de mieux que d’obtenir la reconnaissance de ses collègues pour le travail accompli ? Tout travail d’équipe
réussi mérite lui aussi sa couronne de lauriers. Lorsque deux membres d’équipe collaborent à concrétiser une
nouvelle idée ou mener à bien une initiative délicate, prenez le temps de les en féliciter.

Demandez aux membres d’équipe de partager leurs impressions quant à leur expérience : quels ont été les points
positifs ? Comment ont-ils collaboré à l’achèvement de leur objectif ? Non seulement c’est le moment pour eux
d’être sous les feux de la rampe, mais leur travail peut servir d’exemple à d’autres membres d’équipe pour une
collaboration future.

8. Offrez des opportunités de mentorat

La collaboration d’équipe fait partie des « soft skills » ou savoir-être : elle combine compétences relationnelles
et de communication. Chaque membre d’équipe peut travailler de son côté à améliorer ces compétences, mais
une perspective extérieure est souvent la bienvenue.

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L’expérience professionnelle, le temps passé dans une entreprise et une bonne connaissance du marché ou d’un
poste particulier s’accompagnent de certaines connaissances intangibles, et les nouveaux employés ont parfois
envie d’en savoir plus. C’est pourquoi encourager les opportunités de mentorat au sein de votre entreprise peut
aider votre équipe à s’améliorer.

9. Collaborez à établir vos objectifs

Comment votre équipe établit-elle ses objectifs ? Ce processus est essentiel pour toutes les équipes ; il peut vous
aider à vous entendre sur les éléments importants et les étapes menant à vos objectifs. Ces derniers sont souvent
définis selon une approche « descendante » : c’est la direction qui fixe les objectifs et les indicateurs pour les
atteindre. Cette méthode peut certes aider votre équipe ou entreprise à parvenir à un but commun, mais elle ne
donne pas à votre équipe l’opportunité de collaborer et d’innover quant au moyen d’atteindre l’objectif.

Mais vous pouvez définir des objectifs hybrides : les responsables d’équipe ou de l’entreprise établissent
l’objectif principal, tandis que les membres d’équipe sont incités à se fixer leurs propres ICP (ou KPI) pour
déterminer comment l’atteindre. Pour mettre en place ces indicateurs, vous pouvez organiser des ateliers et
séances de brainstorming, mais si vous permettez aux membres d’équipe de s’investir dans les objectifs, ils
seront plus enclins à les atteindre.

10. Faites preuve de flexibilité

En tant que chef d’une équipe collaborative, vous devez continuellement vous adapter aux différents besoins et
pratiques de vos collègues. Ne vous attendez pas à ce que des personnes issues d’horizons différents suivent le
même processus. Acceptez plutôt qu’elles aient leur propre façon de faire et encouragez-les à continuer ainsi.
Plus votre stratégie de travail collaboratif sera flexible, plus elle sera facile à mettre en œuvre pour votre équipe.

11. Utilisez des outils partagés

Le meilleur moyen (et le plus simple) pour votre équipe de travailler ensemble reste encore de collaborer au sein
d’un même outil partagé. Grâce à cette source unique de référence, toutes les activités de vos équipes se
déroulent au même endroit. Les nouvelles mises à jour, fichiers partagés et autres informations contextuelles
sont ainsi aisément accessibles. Vous brisez les barrières qui entravent le travail collaboratif et donnez à votre
équipe les moyens d’en faire plus tous ensemble, sans effort.

5. Les avantages de la collaboration

Une collaboration efficace au travail peut avoir un effet positif sur votre équipe et votre organisation, en
améliorant l’efficacité, l’innovation et les relations au sein des équipes.
Davantage d’innovation

En réunissant vos collègues, vous pouvez faire émerger des idées novatrices et trouver des solutions à des
problèmes complexes, qu’ils n’auraient peut-être pas identifiées seuls.

Souvenez-vous de l’une de vos meilleures sessions de brainstorming, par exemple. L’équipe y fourmillait
sûrement de nouvelles idées et chacun avançait en se basant sur les suggestions des autres, jusqu’à obtenir le
plan parfait. C’est ça, la magie de la collaboration d’équipe : seuls dans leur coin, les membres de votre équipe
auraient eu bien du mal à imaginer une si bonne solution. Tous ont dû s’impliquer et s’inspirer les uns des autres
pour parvenir à un tel résultat.

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[À lire] Des tableaux d’idéation pour une collaboration d’équipe efficace
Des équipes plus épanouies

Les équipes qui collaborent bien présentent des niveaux de satisfaction plus élevés. Le fait de collaborer sur
différents projets aidera les membres de votre équipe à se rapprocher, soulignera les forces et les atouts de chacun
et leur donnera le sentiment d’être appréciés à leur juste valeur dans l’entreprise. Des équipes plus épanouies
fourniront également un travail de meilleure qualité, ce qui aura des répercussions sur la réussite de votre
organisation.

[À lire] Moral de l’équipe : quelles répercussions sur les performances ?


Une coordination des équipes décentralisées

Lorsque vos collègues ne partagent pas le même bureau, la collaboration est plus difficile, mais n’en est pas
moins importante. Des outils de collaboration adaptés peuvent aider les membres de votre équipe à se sentir
moins isolés et plus intégrés dans l’organisation.

Tirez parti des logiciels de collaboration pour permettre aux membres de votre équipe de se tenir mutuellement
informés et de participer activement aux décisions, aux sessions de brainstorming et à la répartition du travail.
Même si les membres de l’équipe ne se trouvent pas dans la même pièce, ces expériences de collaboration
peuvent les faire se sentir plus proches les uns des autres.

Des connaissances partagées entre les membres de l’équipe

Les membres d’équipe qui travaillent ensemble s’impliquent constamment dans leurs activités respectives. Dans
la mesure où ils contribuent à des initiatives communes ou à résoudre des problèmes conjointement, ils doivent
partager leurs idées et communiquer sur leur travail, améliorant ainsi la visibilité à l’échelle de l’équipe.

Des processus optimisés

Si les chaînes de montage ont plutôt mauvaise presse, elles ont néanmoins déjà fait leurs preuves en matière
d’efficacité. Lorsque votre équipe collabore efficacement, elle peut améliorer à la fois les processus individuels
et ceux de l’entreprise.

La collaboration peut améliorer la productivité de votre équipe et libérer du temps dans son agenda pour d’autres
tâches, ce qui peut influer sur l’expérience client, car votre équipe agit plus rapidement lorsque vos clients ont
besoin d’elle.

6. Les défis de la collaboration

Nous vous avons donc énuméré les avantages de la collaboration d’équipe et expliqué comment faire évoluer
votre équipe de façon à ce qu’elle collabore sans effort. Une collaboration solide ne présente aucun inconvénient
en soi, mais il y a certains pièges à éviter au moment de mettre ces stratégies en œuvre.

Lorsqu’ils sont conscients des difficultés, les chefs d’équipe sont plus à même de soutenir leurs collègues en cas
de problème. Voici quelques-uns des défis rencontrés par les équipes :

Une adoption lente

 Le problème : votre équipe traîne des pieds lorsqu’il s’agit de mettre en place de nouvelles politiques et d’utiliser
vos derniers outils de collaboration.

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 La solution : commencez par de petits changements. Au départ, nous vous conseillons de vous limiter à un
nouveau domaine de travail ou projet, histoire de vous habituer aux nouveaux processus et outils. Vous pouvez
aussi faire appel à des « champions » en interne, des utilisateurs référents qui seront là pour guider leurs
collègues tout au long de l’adoption. Asana a mis au point la méthodologie Asana de conduite du
changement pour aider les équipes à bien implémenter de nouvelles pratiques.

La création d’un espace inclusif

 Le problème : les membres de l’équipe qui sont timides ou qui ont moins confiance en eux peuvent éprouver
des difficultés dans un environnement de travail collaboratif. Même si leur contribution est appréciée, ils peuvent
se sentir moins enclins à partager ou à apporter leurs propres idées parce qu’ils ont peur d’échouer ou d’être
rejetés par le groupe.
 La solution : les responsables peuvent y remédier en établissant des directives inclusives pour les réunions et les
discussions afin de créer un espace pour ceux qui ont tendance à se montrer plus discrets. Votre équipe doit
également savoir qu’il ne faut pas avoir peur de l’échec, mais plutôt le considérer comme une occasion d’évoluer.
Cela réduira la pression ressentie par vos collègues qui ont moins confiance en leurs idées, leurs capacités et
leurs atouts.

[À lire] 19 biais inconscients à surmonter pour davantage d’inclusion


Trop d’informations

 Le problème : pour que votre équipe collabore efficacement, elle doit savoir où trouver ce dont elle a besoin.
Une collaboration fluide au travail ne peut fonctionner que lorsque toutes les informations sont facilement
accessibles et organisées, et non éparpillées sur plusieurs plateformes ou, pire encore, sur des comptes
personnels.
 La solution : utilisez un outil de gestion du travail comme Asana, qui rassemble tous vos fichiers et autres
applications en un seul et même endroit, et vous permet de savoir exactement qui fait quoi et pour quand. Un tel
outil n’a pas pour unique objectif de réduire le va-et-vient entre applications, il offre également à votre équipe
la possibilité de trouver et commenter plus facilement les informations ou les tâches, et de collaborer.

Trop de notifications

 Le problème : maintenant que tout est connecté, vous recevez constamment de nouvelles informations sur votre
boîte de réception et vous avez du mal à travailler.
 La solution : assurez-vous que votre logiciel de collaboration propose un accès facile aux commandes de
notification adéquates. Choisissez des solutions qui disposent d’un mode Ne pas déranger et vous laissent
désactiver les fonctionnalités de notification afin que votre équipe puisse aisément se focaliser sur le travail qui
la concerne.

[À lire] Les avantages insoupçonnés de la communication asynchrone


Complexité des prises de décisions

 Le problème : plus vous impliquez de collègues dans un projet, plus vous recevez de contributions, ce qui peut
ralentir les processus de prise de décision.
 La solution : un véritable leader peut utiliser ses compétences en matière de communication et d’influence pour
gérer ces processus et orienter son équipe vers une solution qui conviendrait à tout le monde.

Conflits entre les fortes personnalités

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 Le problème : avoir des collègues à forte personnalité peut s’avérer bénéfique pour votre organisation.
Toutefois, lorsqu’ils font tous partie de la même équipe, cela peut entraîner des conflits, ainsi qu’une certaine
résistance de leur part.
 La solution : appliquez-vous à créer des équipes diversifiées, composées de membres complémentaires qui
travaillent bien ensemble. En tant que leader, veillez à ce que chacun se sente traité de la même manière que les
autres et soutenu par ses collègues. Faites le point régulièrement sur les compétences de vos coéquipiers en
matière de collaboration et accompagnez-les pour qu’ils apprennent à mieux travailler en équipe.

Des résultats lents à venir

 Le problème : ni les performances ni la dynamique de votre équipe ne semblent s’être améliorées... ou vous
doutez du fait que la collaboration au travail améliore la façon de travailler de votre organisation.
 La solution : lorsque vous décidez d’encourager la collaboration d’équipe, les résultats ne sont pas forcément
visibles du jour au lendemain. Quoi qu’il en soit, une équipe qui travaille en toute transparence et bénéficie
d’une meilleure visibilité sur ses activités a tout à y gagner. Faites en sorte d’établir des objectifs clairs et
mesurables pour repérer où vous en êtes dès le départ et ainsi évaluer votre progression au fil du temps.

Toutes les équipes ne rencontreront pas les mêmes défis au cours de leur collaboration, mais mieux vous y serez
préparé en tant que leader, plus il vous sera facile de les relever.

7. Les outils de collaboration d’équipe essentiels

Les applications de collaboration peuvent faciliter le travail de votre équipe lorsqu’il s’agit de communiquer,
partager des fichiers et coordonner ses activités. Testez ces outils et favorisez une collaboration efficace au sein
de votre équipe.

Un outil de partage de fichiers du type Google Workspace, Microsoft Office ou Dropbox

L’un des plus grands obstacles à la collaboration d’équipe reste encore la recherche interminable de documents
ou l’attente d’une réponse par e-mail pour accéder à un fichier. Les outils de partage de fichiers centralisés
permettent à votre équipe de disposer d’une base de connaissances partagée et d’accéder aux fichiers qui y sont
stockés en quelques clics.

Un outil de communication du type Slack ou Microsoft Teams


Comment votre équipe communique-t-elle à l’heure actuelle ? Pour bien collaborer en équipe, chacun doit
pouvoir communiquer rapidement pour réaliser de simples tâches ou même juste pour s’amuser et passer de
bons moments ensemble. Une bonne équipe doit être régulièrement en contact (sans forcément se parler
constamment), en particulier dans le cadre du télétravail. Si organiser des réunions ou faire le point de temps à
autre pose de bonnes bases de communication, un outil de messagerie est essentiel pour que tous les membres
de l’équipe puissent communiquer facilement.

Un outil de communication par vidéo du type Zoom ou Google Meet

La visioconférence est essentielle à la collaboration des équipes en télétravail. Une équipe qui communique en
direct est plus à même de créer un environnement collaboratif, y compris à distance. Assurez-vous que tous les
membres de l’équipe ont la possibilité d’organiser des réunions vidéo et savent utiliser l’outil sélectionné.

Un outil de gestion du travail comme Asana

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La gestion du travail est au cœur de votre stratégie de collaboration d’équipe. Les outils de gestion du travail
s’adaptent aisément aux besoins des membres de votre équipe et leur permettent de visualiser leurs activités en
temps réel, ainsi que de clarifier les objectifs. Les logiciels de gestion du travail sont parfaitement en mesure de
répondre aux attentes de votre équipe, en l’aidant notamment à organiser son travail, coordonner ses activités et
atteindre ses objectifs.

Vous devez aussi pouvoir intégrer tous vos outils de collaboration pour éviter les changements constants
d’environnement. Un employé utilise en moyenne une dizaine d’outils différents par jour. Heureusement, grâce
à Asana, tous vos outils préférés sont accessibles au même endroit.

8. Collaborez pour mieux travailler en équipe

La collaboration d’équipe vous permet d’accomplir de grandes choses. Même si le travail d’équipe n’est pas
toujours facile, les gains en matière d’innovation, d’efficacité et de dynamique d’équipe valent pleinement
l’investissement. Notre équipe collaborative a donc un message à faire passer à la vôtre : « vous allez y arriver ! »

La collaboration à distance est encore un cran au-dessus, mais avec le bon état d’esprit et les outils en ligne
adaptés, vous pouvez communiquer efficacement avec des collègues du monde entier.

9 conseils pour une meilleure efficacité d’équipe au travail

Julia Martins•26 août 2020•11 min de lecture

1. Comment améliorer l’efficacité de votre équipe ?


2. Votre guide pour une meilleure efficacité d’équipe en 9 étapes
3. Aidez votre équipe à atteindre son plein potentiel d’efficacité

Chaque semaine de travail amène son lot d’entraves à l’efficacité des équipes, même des meilleures.
Croulant sous les réunions stériles et les e-mails sans avoir connaissance de ce sur quoi travaillent les
uns ou les autres, les membres de votre équipe ont bien du mal à accomplir correctement toutes les
activités prévues sur leur liste de tâches.

L’efficacité d’une équipe se rapporte à la quantité de travail à haute valeur ajoutée qu’elle est en mesure
d’accomplir en fluidifiant les interactions et en supprimant les sources de distraction. Cette efficacité ne
se limite pas simplement à la productivité : il s’agit de créer un environnement propice au travail, qui
encourage des relations saines entre les employés et permet ainsi à votre équipe d’obtenir de meilleurs
résultats généraux.

Comment améliorer l’efficacité de votre équipe ?

Pour améliorer l’efficacité de votre équipe, vous devez vous affranchir des obstacles quotidiens qui
entravent ses activités à haute valeur ajoutée. Selon le rapport intitulé L’Anatomie du travail, à l’échelle
mondiale, les employés consacrent 60 % de leur journée au « work about work » contre seulement 27 %
à des tâches qui font appel à leurs réelles compétences. Pour améliorer l’efficacité d’une équipe, il est

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essentiel de donner aux employés la possibilité de consacrer suffisamment de temps à la réalisation des
tâches qui comptent vraiment.
[À lire] Efficience ou efficacité au travail ? Les deux !

Votre guide pour une meilleure efficacité d’équipe en 9 étapes

Quels sont les secrets d’une meilleure efficacité d’équipe ? Suivez ces neuf conseils pour renforcer
vos compétences en gestion de projet et produire un travail de meilleure qualité, plus rapidement.

1. Débarrassez-vous des réunions superflues

Pour citer Dave Barry, « S’il fallait résumer en un seul mot la raison pour laquelle l’humanité na pas
atteint et n’atteindra jamais tout son potentiel, ce serait les “réunions” ».

En effet, éliminer les réunions inutiles est l’une des méthodes les plus simples pour améliorer l’efficacité
d’une équipe. Cela ne veut pas dire pour autant que toutes les réunions sont néfastes : elles peuvent être
fructueuses, si tant est qu’elles affichent un ordre du jour clair et regroupent les bons participants, avec
la volonté générale de contribuer à la résolution des problèmes. Malheureusement, ce n’est pas toujours
le cas.

Sans ordre du jour ou objectif clair, même les brèves réunions d’une trentaine de minutes peuvent
déborder et venir empiéter sur le temps initialement alloué à l’atteinte de buts concrets. Pour éviter cela,
interrogez-vous (et votre équipe) quant à la nécessité de tenir cette réunion.

FAQ : comment savoir si une réunion est importante ?


Avant de prévoir une réunion, interrogez-vous quant à la nécessité de l’organiser. Nous oublions parfois
que nous rencontrer en personne n’est pas toujours la meilleure solution. En vous débarrassant des
réunions superflues, vous donnez à chacun plus de temps pour se concentrer sur l’essentiel. Par exemple,
s’il s’agit simplement de faire le point sur l’avancement d’un projet, ne serait-il pas plus judicieux de
faire appel à des outils numériques ?

Alternatives aux réunions d’équipe :

 Au lieu de prévoir une réunion d’équipe pour partager une mise à jour, envoyez un rapport d’avancement
de projet.
 Plutôt que de vous retrouver pour une session de brainstorming, partagez un tableau de brainstorming
en ligne.
 Remplacez les réunions informatives par un partage différé des informations.

Il arrive aussi que vous soyez convié à une réunion que vous considérez comme superflue. Imaginons
par exemple que votre rôle ne soit pas clairement établi au sein de cette réunion. Votre présence y est-
elle vraiment indispensable ? Dans un cas comme celui-ci, prenez les devants et demandez à
l’organisateur si votre présence est vraiment requise.

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[À lire] Trop de temps perdu en réunion ? Nos conseils pour y remédier

2. Renforcez l’efficacité des réunions

Certaines réunions clés permettent aux équipes d’accomplir de grandes choses ensemble. Quel que soit
le type de réunion prévu, suivez ces quelques conseils pour la rendre plus exploitable, productive et
efficace :

1. Créez et partagez un ordre du jour avant vos réunions : pour gagner en efficacité, assurez-vous que
chaque réunion a un objectif précis. Vous pouvez aussi mentionner les éléments dont il ne sera pas
question afin d’éviter de dévier des thématiques clés. Créez et partagez un ordre du jour de réunion pour
que chacun soit sur la même longueur d’onde, et incluez-y tout article à lire ou autre document utile.
2. Établissez des conventions de réunion : que ce soit pour une réunion en présentiel ou en ligne, établissez
et partagez des conventions de réunion d’équipe ou d’entreprise. Les membres de votre équipe doivent-
ils laisser leur ordinateur de côté ? Dans le cas d’une réunion virtuelle, doit-on activer la vidéo ? Si
plusieurs personnes ont des éléments à communiquer, quel sera l’ordre de priorité ? Partagez ces
conventions avant le début de la réunion.
3. Prenez des notes de réunion exploitables : avant de lancer la réunion, désignez une personne responsable
de la prise de notes. Outre ces notes, que vous saisirez à l’endroit-même où vous avez partagé l’ordre
du jour, identifiez les mesures à prendre et les personnes qui en sont responsables, et définissez des
échéances.
4. Recueillez un maximum de retours pour gagner en efficacité : faites régulièrement le point avec les
membres de votre équipe pour connaître leurs impressions quant à l’utilité des réunions. Si seule une
minorité d’entre eux semble en retirer des avantages concluants, tournez-vous plutôt vers des outils
numériques pour vos mises à jour ou rapports d’avancement de projet.

3. Hiérarchisez les tâches en fonction des résultats clés

Par jour, un employé peut avoir une dizaine de tâches différentes à accomplir au sein de plusieurs projets.
Sur le moment, chacune de ces tâches lui semble importante et urgente, alors par où commencer ? À
quelles activités doit-il consacrer la plus grande partie de son temps et de ses ressources intellectuelles
pour produire le meilleur travail possible ?

Évidemment, certains projets et tâches sont plus importants que d’autres. C’est pour cette raison qu’il
est nécessaire de fixer des objectifs précis et de bien visualiser les relations entre les différentes activités
réalisées pour les atteindre. Vos objectifs à court terme constituent un socle solide sur lequel baser ceux
à plus long terme, par exemple vos stratégies ou lancements de produits. En donnant à votre équipe une
visibilité optimale sur les tâches qui participent aux objectifs de l’entreprise ou du service, vous mettez
tout le monde d’accord et donnez à chacun les moyens de prendre des décisions qui profiteront à tous.

Relier les objectifs d’entreprise aux tâches individuelles


Lorsque vous avez une parfaite connaissance de la façon dont vos activités s’enchaînent pour atteindre
les buts et objectifs de l’entreprise, vous repérez mieux les projets et tâches à plus forte valeur ajoutée.

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Selon L’Anatomie du travail, les employés qui visualisent clairement ce que leur travail individuel
apporte à leur entreprise sont deux fois plus motivés que leurs collègues.
Focalisez vos efforts sur ces éléments avant de vous atteler à des tâches moins importantes. Si une tâche
ou un projet ne participe pas aux buts, objectifs ou missions de votre entreprise, interrogez-vous quant
à leur réelle nécessité.

Claire Knebl, directrice marketing de Ritual, est à la tête d’une équipe ultra performante et impliquée,
dont elle gère les activités en se mettant dans la peau de ses clients. « Avant chaque campagne, je me
donne une semaine pour me mettre dans l’état d’esprit de mes clients cibles. Je cherche avant tout à en
apprendre le plus possible à leur sujet, souvent par le biais de discussions informelles, pour en savoir
plus sur leur vie quotidienne. »

4. Supprimez, reportez, déléguez ou réduisez le nombre de tâches non prioritaires

Cela va sans dire : il arrivera nécessairement un moment où les membres de votre équipe auront trop de
travail à faire. Or, si vous ne mettez pas en place un système qui les aide à supprimer, reporter, déléguer
ou réduire le nombre de tâches non prioritaires, leur efficacité pourra s’en trouver affectée. D’après
une étude conduite par Asana, 85 % des employés ont déjà dû faire face au surmenage et 42 % sont
convaincus que le faible moral des employés s’explique par une trop grande quantité de travail.
Une bonne gestion des ressources rend votre équipe plus efficace et plus épanouie au travail. Pour cela,
rien de plus simple : supprimez, reportez, déléguez ou réduisez le nombre de tâches à faible priorité.
Considérez votre projet dans sa globalité, et identifiez le travail à accomplir et les tâches prioritaires en
procédant à une analyse des besoins :
 Conformément au principe abordé dans notre deuxième conseil, si l’un des aspects d’un projet ne
participe pas à la réalisation d’un objectif général d’entreprise, supprimez-le.
 Si vous devez vous consacrer à un projet plus urgent ayant un plus grand impact sur les objectifs
d’équipe, terminez cette tâche et reportez la tâche la moins importante à un moment où vous aurez le
temps de vous en occuper.
 Si deux tâches d’importance équivalente ont été attribuées à une même personne, déléguez l’une de ces
tâches à un membre de l’équipe davantage disponible.
 Si vous êtes face à une tâche qui ne peut être ni reportée, ni supprimée, ni déléguée, trouvez le moyen
de réduire le temps passé à l’accomplir. Vous pouvez annuler les réunions en rapport avec cette tâche,
ou en diminuer la durée ou la fréquence. Vous pouvez également vous focaliser sur les éléments
prioritaires d’un projet et reporter le reste à plus tard.

FAQ : par où commencer pour une bonne gestion des ressources ?


La gestion des ressources consiste à répartir et à gérer efficacement le travail au sein de votre équipe.
Avant toute chose, vous devez identifier la charge de travail et la capacité de vos collègues. Pour ce
faire, vous pouvez par exemple utiliser une plateforme dédiée à la gestion des ressources. Ensuite, après
avoir établi une liste complète des tâches à accomplir, il sera temps d’allouer vos ressources en fonction
de cette capacité. Vous pourrez aussi ajuster la charge de travail au fil de l’eau pour éviter tout risque
d’ennui ou de surmenage.
[À lire] Organisation du travail: 5 astuces pour bien gérer vos ressources

En se basant sur son expérience de directrice marketing pour Ritual, Claire Knebl nous recommande de
choisir de nous concentrer sur trois éléments par semaine. « En général, on parvient à réaliser

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trois tâches clés par semaine. La première devrait être centrée sur une activité à la fois importante et
stratégique. La seconde devrait représenter une activité importante, mais plus simple et plus rapide à
terminer. Et enfin, la troisième devrait constituer une activité de soutien. »

5. Tenez compte des forces de votre équipe dans l’attribution des tâches

Il n’y a pas deux employés identiques. Chaque personne présente ses propres expériences, qualités et
faiblesses qui font sa force au sein de l’équipe. De la même manière, chacun apprécie différents types
d’activités. Par exemple, un membre de votre équipe peut aimer réaliser l’ensemble des recherches et
les organiser dans un rapport, tandis qu’un autre ne le ferait pour rien au monde.

Connaître les domaines d’excellence des différents membres de l’équipe et vous arranger pour leur
proposer des tâches qui leur plaisent peut simplifier la réalisation de vos tâches et projets. Par ailleurs,
une personne appréciant tout particulièrement une tâche sera plus à même de la terminer rapidement,
tout en fournissant un travail de meilleure qualité. En attribuant aux membres de votre équipe des tâches
qu’ils trouvent enrichissantes ou stimulantes, vous les encouragerez à faire de leur mieux.

6. Dressez la liste des tâches à accomplir par votre équipe avant de vous lancer

Maintenant que vous avez identifié le travail à faire et les responsabilités de chacun, il est temps de
concevoir un plan d’action à faire suivre par votre équipe. Un plan bien ficelé détaillant clairement toutes
les activités dès le départ vous permettra de réduire la quantité de « work about work » par la suite.

Pour commencer, assurez-vous que chaque projet d’équipe bénéficie de son propre plan détaillé.
Élaborer un plan de projet dès le début vous permettra de fixer des échéances réalistes pour chaque jalon
du projet, jusqu’à son achèvement. Ainsi, tout le monde connaît les responsabilités de chacun et dispose
d’une visibilité totale sur ce qui est en cours et sur ce qui est déjà terminé. Ensuite, coordonnez et
planifiez tous les projets de votre programme de manière à optimiser le temps de votre équipe.

7 composants essentiels d’un plan de projet


1. Objectifs
2. Indicateurs de réussite
3. Parties prenantes et rôles dans l’équipe
4. Budget
5. Jalons et livrables
6. Chronologie et planning
7. Plan de communication

[À lire] Créer un plan de projet vraiment efficace

Faire appel à un outil de gestion du travail peut vous aider à mettre en place toutes les petites tâches qui
vous amèneront à atteindre un objectif global. Utilisez des modèles sur Asana pour répéter un processus
éprouvé ou pour vous assurer de ne passer à côté d’aucune étape ou élément.

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7. Encouragez la collaboration interfonctionnelle

Ce n’est pas parce que vous travaillez dans des services différents que vous ne pouvez pas travailler
ensemble. Après tout, vous aspirez à atteindre les mêmes buts au sein d’une même organisation. Les
équipes qui ont connaissance de ce sur quoi travaillent les autres ont tendance à mieux collaborer,
notamment lorsqu’elles ont des tâches et objectifs en commun.

Les outils de gestion du travail améliorent la visibilité entre les équipes en reliant chaque phase d’un
projet à un ensemble d’objectifs unique. Vous pouvez utiliser ces outils pour centraliser et partager ce
sur quoi vous travaillez avec le reste de l’équipe et pour identifier les domaines permettant une
collaboration entre des personnes aux responsabilités différentes. En permettant à votre équipe d’accéder
à une source unique de référence, vous améliorez ses performances et levez les principaux freins à sa
réussite. Votre équipe peut alors consacrer son énergie aux activités les plus utiles.

Jina Kim travaille pour Carta, un agent de transfert enregistré à la Securities and Exchange Commission
américaine, qui aide les sociétés publiques et privées à émettre et à gérer des titres. Elle tire parti d’Asana
pour encourager la collaboration entre les différentes unités opérationnelles, pour vérifier qui travaille
sur quoi et pour identifier les répercussions de chaque projet attribué à une équipe ou à l’un de ses
membres sur le reste des activités.

« Et si, par exemple, l’équipe du service client arrivent le matin au bureau et se rend compte que certains
aspects du produit ont été modifiés durant la nuit ? Il leur faut bien un moyen de se tenir informés ! »,
fait remarquer Jina.

8. Encouragez les journées sans réunion

Les réunions peuvent nuire à votre efficacité et vous empêcher de bien vous concentrer sur un projet à
finir. Consacrer au moins une journée de travail complète à des activités intensives vous aidera
grandement à améliorer votre efficacité et votre productivité : en effet, quoi de mieux qu’une série
d’heures ininterrompues par des réunions pour avancer dans votre travail ?
Pour permettre à chacun de se plonger dans son travail sans avoir à se soucier des réunions, l’équipe
Asana a instauré le mercredi sans réunion : nous demandons à nos employés d’éviter d’organiser des
réunions le mercredi et de prendre en considération les plannings des uns et des autres. Les membres de
l’équipe disposent ainsi de moments prolongés pour faire leur travail au lieu de simplement en discuter.
Ils ont davantage de temps pour analyser, mettre en œuvre et évaluer les processus essentiels à chaque
projet. D’ailleurs, de nombreux employés affirment que le mercredi sans réunion est leur jour préféré
de la semaine, et les projets sont fréquemment bouclés ce jour-là.

[À lire] 6 conseils pour exploiter le potentiel de l’état d’hyper-concentration au travail

9. Attribuez un usage à chaque canal de communication

Chaque équipe a un éventail d’outils de communication à sa disposition. Néanmoins, ceux-ci ne sont


utiles que lorsque votre équipe sait quand et comment s’en servir. En réalité, la plupart des équipes sont
submergées d’outils. En effet, un employé utilise en moyenne une dizaine d’applications par jour. En

Page 14 sur 77
plus d’être épuisant, ce yo-yo entre différents outils disperse les informations et les rend plus difficiles
à trouver.

Afin d’aider votre équipe à s’organiser, attribuez un usage précis à chaque canal de communication.
Pour toutes les communications externes avec vos fournisseurs et clients, tenez-vous-en aux e-mails.
Pour répondre immédiatement à certaines questions, utilisez des applications telles que Slack. Enfin,
pour planifier et gérer les tâches réalisables et pour toutes vos communications les concernant, faites
appel à un outil de gestion du travail comme Asana.

FAQ : quand le nombre d’outils devient-il excessif ?


Ces outils de communication peuvent en effet largement améliorer l’efficacité de votre équipe. En
revanche, un usage incohérent pourrait en fin de compte alourdir votre charge de travail. Si vous
constatez qu’une fonctionnalité utilisée au sein d’un outil est proposée par un autre canal (offrant des
avantages supplémentaires particuliers), vous avez tout intérêt à vous séparer de l’outil en question. Les
membres de votre équipe feront ainsi appel à moins d’outils pour communiquer les uns avec les autres
et tireront le maximum de ceux qu’ils utilisent.

Avec une plateforme de gestion du travail telle qu’Asana, vous pouvez intégrer tous vos outils
professionnels préférés. Votre équipe a ainsi accès à l’ensemble des informations dont elle a besoin, en
un seul et même endroit.

Aidez votre équipe à atteindre son plein potentiel d’efficacité

L’optimisation de l’efficacité est un processus continu. Vous vous sentirez peut-être submergé au départ,
mais grâce à de simples outils et astuces, vous améliorerez l’efficacité de chaque membre de votre
équipe. Plus vous vous habituerez à utiliser ces outils, plus l’efficacité deviendra votre seconde nature
et fera partie intégrante de chacun de vos projets. Découvrez en quoi Asana peut vous aider à améliorer
votre efficacité et celle de votre équipe, et trouvez des idées à mettre en pratique dans votre propre
organisation.
Comment faire une to do list efficace ? Méthodes et outils

Julia Martins•21 octobre 2022•10 min de lecture

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ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. C’est quoi, une to do list ?


2. Quelle application pour une to do list ?
3. Comment faire une to do list efficace ? 15 conseils pour vous faciliter la vie
4. Facilitez-vous la vie avec une to do list

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Modèles

Résumé
Tout le monde aime rayer les tâches de sa liste, au fur et à mesure de leur achèvement. Mais si votre to
do list n'est pas rédigée dans les règles de l’art, vous risquez tout simplement de perdre votre temps. Cet
article regroupe des conseils concrets pour vous aider à rédiger une to-do list efficace, et vous indique
également comment créer, organiser et hiérarchiser judicieusement vos tâches.
Mise à jour : Poursuivez votre lecture pour développer vos compétences en la matière : arrêtez de vivre
dans l’inquiétude à l’idée de ne plus retrouver vos notes et simplifiez-vous la vie en créant une bonne
check-list.
Faire une to do list ne suffit pas à éliminer la charge de travail. Effectuer un suivi efficace des échéances
aide à définir des priorités et à réaliser un travail de qualité. Le problème, c’est que nos listes de tâches
sont bien trop souvent désorganisées et sans véritable lien avec le travail effectué. Par conséquent, la
clarté du projet en cours est compromise et vous vous retrouvez vite assaillis par le « work about work »
(travail d’organisation).

Rassurez-vous, rédiger une to do list peut bel et bien s’avérer utile. Nos 15 conseils vous aideront à gérer
votre to do list d’une main de maître et à gagner en productivité.

C’est quoi, une to do list ?

La définition d’une to do list est simple. Il s’agit d’une liste de tâches que vous devez accomplir ou de
choses que vous voulez faire. Le plus souvent, ces tâches sont organisées par ordre de priorité. Vous
pouvez utiliser ce type de check-list à la maison, dans votre vie personnelle ou sur votre lieu de travail.
Le fait d’avoir une liste de tout ce que vous devez faire écrite permet de ne rien oublier d’important. En
classant les tâches de la liste par ordre de priorité, vous planifiez l’ordre dans lequel vous allez les faire
et vous pouvez voir rapidement ce qui nécessite votre attention immédiate et les tâches que vous pouvez
remettre à plus tard.

Quelle application pour une to do list ?

Si ce n’est pas déjà fait, la première étape consiste à créer une to do list sur une application
professionnelle. Établir une liste sur papier (ou post-it !) peut sembler motivant, car vous avez le loisir
de rayer chaque activité accomplie. Toutefois, ce n’est pas un bon moyen de suivre vos tâches. Dans les
faits, il faut bien avouer que les check-list manuscrites sont peu organisées, faciles à égarer, peu efficaces
et sources d’erreurs.

Ne prenez pas de risques et utilisez dès maintenant une application professionnelle. Contrairement aux
listes manuscrites, ces applications de gestion de tâches ont l’avantage de vous permettre de :

 Trier et hiérarchiser les tâches. Envie de réorganiser vos tâches ? Aïe ! Si votre liste est manuscrite, vous
devez tout réécrire… En revanche, sur une application de listes de tâches, rien de plus simple : modifiez

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l’ordre de vos tâches par simple glisser-déposer. En outre, la plupart des applications de ce type vous
permettent d’attribuer des étiquettes personnalisées, idéales pour suivre la priorité des tâches.
 Garder une trace des tâches enregistrées. Contrairement à une liste rédigée sur une feuille volante,
impossible de perdre une to do list en ligne. Vous pouvez également y accéder et la compléter à tout
moment, où que vous soyez.
 Ajouter du contexte. La plupart des applications professionnelles permettent d’ajouter des informations
plus détaillées dans la description des tâches. Sur une to do list manuscrite, vous êtes obligés de décrire
les activités sur lesquelles vous travaillez en quelques mots. Une application en ligne vous permet
d’ajouter une description à chaque tâche, sans limite. Il est aussi possible de joindre des informations
utiles, des documents de travail ou autres détails importants.
 Créer plusieurs listes au même endroit. Au moment de choisir une application, assurez-vous qu’elle
vous permet de créer plusieurs listes de tâches. Vous pourriez en créer une première pour votre travail
personnel, une deuxième pour les activités de votre équipe et une troisième pour votre formation
professionnelle. Une application qui vous laisse la possibilité de créer plusieurs listes de tâches est idéale
pour centraliser l’ensemble des activités à accomplir.
 Définir des échéances, des rappels et envoyer des notifications. Si vous ne tenez pas vos délais, votre to
do list n’a pas vraiment d’utilité. Une application en ligne vous permet de suivre la progression de vos
activités et de configurer des rappels ou d’envoyer des notifications pour ne pas oublier d’effectuer vos
tâches dans les délais impartis.
 Simplifier la collaboration. La to do list individuelle organisée et des priorités claires vous permettent
de mieux vous concentrer sur les projets et initiatives d’équipe. Autrement dit, plus vous êtes organisés,
plus la collaboration d’équipe sera simple.

Envie de tester une application de listes de tâches ? Essayez Asana. Asana est un outil de gestion du
travail conçu pour vous aider à organiser l’ensemble de votre travail, des petits détails aux initiatives à
grande échelle.
Utilisez la version gratuite d’Asana pour suivre vos activités et les relier à des projets plus importants.

Véritable outil de gestion du temps, l’application mobile d’Asana se synchronise en temps réel avec
Google agenda, Gmail et bien d’autres intégrations sont possibles encore. L’appli est utilisable sur les
plateformes Android et IOS.

Comment faire une to do list efficace ? 15 conseils pour vous faciliter la vie

Prêt à optimiser votre to do list ? Nous vous confions tous nos secrets : suivez ces astuces pour travailler
efficacement et en toute clarté. Notez que pour la plupart, nous supposons que vous utilisez déjà une
application pour organiser votre travail et gagner en productivité.

1. Prendre note de toutes ses idées

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Mieux vaut commencer une tâche et jeter quelques idées à la volée, quitte à terminer le travail plus tard,
au risque d’oublier ce que vous vouliez accomplir au départ. Bien souvent, certaines de nos meilleures
idées nous viennent quand nous ne sommes pas en mesure d’en prendre note. L’inspiration n’attend
pas : vous avez une proposition à faire pour améliorer un projet ou une idée géniale à présenter à votre
patron ? Ajoutez-la simplement à votre to do list.

C’est aussi la raison pour laquelle il est essentiel de choisir une application mobile de qualité. Si vous
êtes en déplacement, vous pourrez noter vos idées sans avoir besoin de les garder en tête jusqu’à pouvoir
accéder à votre ordinateur.

Libérer notre cerveau du besoin de recourir à la mémoire va nous faciliter la vie à tous dans les années à venir.
Asana nous aide à réduire la charge cognitive de chacun, pour gagner en clarté.”

— AMY NELSON, PDG, VENTURE FOR AMERICA

2. Classez ses listes

Si les listes de choses sont souvent si longues, c’est entre autres parce qu’elles finissent généralement
par se transformer en véritable pot-pourri. Vous travaillez sur plusieurs projets à la fois et vous avez
programmé un rappel pour un rendez-vous ou la révision de votre prochain brief de campagne… Il ne
s’agit que d’un exemple, mais vous avouerez que la confusion est telle qu’il y a de quoi se sentir
totalement débordé.

Pour gérer votre to do list d’une main de maître et travailler efficacement, n’hésitez pas à créer plusieurs
listes. Pour commencer, assurez-vous que chaque projet ou initiative importante dispose de sa propre
liste. En outre, pensez à créer une liste pour les activités qu’il est possible d’accomplir sans délai, une
autre pour vos idées à propos de projets et une troisième pour vos rappels personnels.

Selon votre priorité du moment, il vous suffit d’accéder à la liste correspondante pour identifier
clairement les tâches à accomplir.

Créer des to do list avec Asana

3. Organiser la to do list par processus, priorité ou échéance

Réorganiser votre to do list quotidiennement est une perte de temps, même si cela peut parfois sembler
motivant. Résistez à cette tentation et prenez le temps de structurer vos tâches de manière cohérente. Si

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votre application le permet, envisagez de créer des sections pour les différents types d’activités : vous
pourrez trier les tâches par projet ou par date butoir, selon vos préférences.

Figurant parmi les meilleures applications et les meilleurs outils de todolist, Asana permet de décliner
la liste sous forme de tableau Kanban, une fonctionnalité qui vous permettra de visualiser vos prochaines
échéances en un coup d’œil.

4. Rendre la to do list exploitable

Votre to do list n’est pas l’endroit idéal pour annoter et conserver vos idées ou objectifs. Ces
informations doivent bel et bien être prises en compte, mais si vous conservez toutes ces données au
sein d’une même liste, vos tâches importantes risquent de se perdre dans la masse. Pour garder le
contrôle, essayez plutôt de regrouper idées et objectifs sur un outil de gestion de projet ou d’utiliser
un système de gestion des objectifs.

C’est un bon moyen d’accéder en tout temps à vos réflexions spontanées et objectifs clés, sans
surcharger votre to do list.

5. Commencer ses tâches par un verbe d’action

S’assurer que chaque tâche est exploitable est une chose, mais nous vous conseillons aussi d’attribuer
un titre à chacune de vos tâches en commençant par un verbe d’action. Il ne s’agit pas d’une règle
absolue, cependant commencer par un verbe vous aidera à déterminer précisément de quoi il est
question.

Prenons un exemple : une tâche dont le titre est “Trois images publicitaires pour Facebook” vous est
attribuée. Êtes-vous en mesure de comprendre ce que l’on attend de vous ? Non.

Ajoutez le verbe « Concevoir » en début de titre et tout s’éclaire. La tâche est désormais concrète et
exploitable : “Concevoir trois images publicitaires pour Facebook”.

Les listes de tâches dont le titre commence par un verbe d’action permettent d’identifier en un clin d’œil
le travail demandé.

6. Hiérarchiser ses tâches

Pour vous assurer d’accomplir le travail nécessaire à temps, vous devez impérativement réussir à
identifier les tâches à traiter en priorité. Vous placez vos tâches les plus importantes en tête de liste ?
Vous préférez utiliser des étiquettes personnalisées pour indiquer la priorité de chaque tâche ? Ce choix
vous appartient, mais dans les deux cas, veillez bien à bénéficier à tout moment d’une visibilité parfaite
sur vos activités clés, afin de ne rien oublier.

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Pour autant, rien ne vous oblige à accomplir les tâches les plus importantes en premier. Parfois, exécuter
une tâche simple de bon matin est la meilleure façon de bien commencer la journée. En outre, vous faites
peut-être partie des adeptes de la « loi des 80-20 » (ou « loi de Pareto »), principe qui revient à consacrer
20 % de votre temps pour accomplir 80 % de vos tâches, donc à traiter les tâches rapides avant les
autres.

[A lire] Lassés de faire du surplace ? Découvrez la méthode GTD

7. Définir systématiquement une échéance

Au moment de passer à l’action, mieux vaut être conscient des tâches à accomplir, mais vous devez
aussi être au clair sur les délais d’exécution. Si vous terminez l’ensemble de vos tâches importantes,
mais que la moitié sont rendues en retard, le travail produit n’est pas efficace. Vous devez donc toujours
savoir qui fait quoi et pour quand.

Quand bien même les échéances ne seraient pas clairement définies, pensez toujours à noter les dates de
rendu provisoires, quitte à les modifier plus tard.

8. Décomposer les projets en tâches plus petites

Exécuter sa to do list en temps voulu pose certaines difficultés et prend parfois des allures de défi,
comme une montagne à gravir. Qui n’a jamais été pris d’une vague de découragement en jetant un œil
aux tâches prévues pour le lendemain et en constatant qu’il y avait « du pain sur la planche » ?

Vous vous retrouvez souvent dans ce genre de situations ? Dans ce cas, pensez à diviser le travail en
sous-tâches. Par exemple, l’échéance de la tâche parente (ou principale) est fixée en fin de semaine,
mais l’activité à accomplir demande un travail conséquent qui prendra plusieurs jours. Pour assurer la
réussite de votre projet, il est donc essentiel de diviser le travail en tâches plus petites que vous pouvez
réaliser tout au long de la semaine.

9. Regrouper les tâches similaires

Regrouper vos tâches vous aide à atteindre vos objectifs et vous fait également gagner en productivité.
Chaque fois que vous basculez entre différentes tâches ou que vous commencez un nouveau projet, votre
cerveau a besoin d’un peu de temps pour s’adapter et s’ajuster aux nouvelles attentes.

Pour commencer, identifiez parmi vos tâches quotidiennes celles que vous pouvez regrouper et
simplifier. Vous effectuez sans doute certaines activités quotidiennement, sans penser au temps que vous
y consacrez. Toutefois, au bout du compte, ce temps s’accumule et n’est pas négligeable. Nous vous
conseillons de noter le temps réellement passé sur ces tâches, puis de réfléchir aux mesures que vous
pourriez prendre pour optimiser leur exécution.

Est-il possible de les regrouper ou les automatiser ? Ce gain de temps vous permettra de mettre de l’ordre
dans votre to do list et d’être plus productif.

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10. Célébrer chaque étape accomplie

Chaque tâche terminée sur votre liste est une petite victoire. Félicitations ! Toute réussite doit être
célébrée : pas besoin d’en faire des tonnes, un petit signe suffit.

Si vous utilisez Asana, vous avez sans doute déjà vu des licornes et des yétis traverser votre écran pour
célébrer une tâche terminée. Pourquoi une telle démarche ? La vraie question à se poser est : pourquoi
pas ?

11. Trier sa liste en fin de journée

Lassé de consacrer la moitié de votre matinée à passer votre to do list au peigne fin ? Organisez vos
tâches la veille en fin de journée, et identifiez précisément ce qui vous attend le lendemain. Prenez cinq
à dix minutes chaque soir et triez votre liste pour commencer la journée suivante du bon pied.

12. Désactiver les notifications

Les notifications sont un atout considérable pour produire un travail efficace, et toute bonne application
de to do list a toujours des notifications utiles à vous envoyer. Toutefois, vous devez aussi disposer de
fonctionnalités comme la « mise en veille/sourdine » ou le mode « Ne pas déranger ».

Votre but reste en effet de bien organiser votre travail et de gagner en productivité. Or, pour ce faire,
vous avez besoin de vous concentrer, et non d’être distrait toutes les cinq minutes par la réception d’une
notification.

13. Apprendre à suivre l’essentiel avant tout

Personne n’aime perdre son temps sur des tâches superflues. Vouloir regrouper un maximum de données
dans votre to do list est louable, mais il faut parfois savoir faire une sélection pour garantir un suivi
optimal.

Si vous suivez vos priorités, vous êtes déjà en mesure d’identifier l’importance de chacune de vos tâches.
Si nécessaire, n’hésitez pas à ajuster ces priorités. Pour suivre vos tâches, vous n’avez pas à respecter
chaque jour à la lettre un programme prédéfini, mais bien à garder le contrôle de vos tâches en suivant
vos activités clés, selon l’évolution des priorités.

14. Surveiller tout retard éventuel et en comprendre l’origine

Il nous est déjà arrivé à tous (ou presque) d’avoir manqué de temps et laissé en suspens des tâches dues
la semaine précédente… La prochaine fois, interrogez-vous sur les raisons de ce retard. Quelle est
l’origine de ce manque de temps ? Avez-vous besoin d’ajuster les échéances de certaines tâches ou de
les réattribuer à un collègue ? Y a-t-il des points que vous ne comprenez pas et que vous souhaitez
clarifier avant de vous mettre au travail ?

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Identifier les raisons de votre retard vous aidera à travailler plus efficacement et à vous remettre sur la
bonne voie.

15. Collaborer sur une seule et même plateforme

Le suivi de vos tâches doit avoir une finalité concrète. Inutile de tout organiser et de définir des priorités
si vous manquez de visibilité sur le travail de votre équipe, et vice versa. Les équipes les plus efficaces
sont celles qui disposent d’une source unique de référence afin de regrouper tous les projets traités. Les
membres de l’équipe savent qui est responsable de quoi, chacun peut donner le meilleur de soi-même et
contribuer à la réussite de l’équipe.

Asana est la plateforme idéale pour y parvenir. Elle aide les équipes à organiser leur travail de façon à
savoir quoi faire, pourquoi et comment. De cette façon, c’est l’équipe dans son ensemble qui se montre
plus productive, grâce à une transparence accrue.

Facilitez-vous la vie avec une to do list

L’art de dresser une to do list revient à savoir s’organiser et à gagner en visibilité sur son travail. Vous
savez maintenant comment gérer les tâches quotidiennes grâce à une to do list bien rédigée.

Toutefois, n’hésitez pas à aller plus loin. Suivre vos activités avec une to do list suppose également de
donner aux membres de votre équipe les moyens de bénéficier d’une transparence totale sur le travail
des uns et des autres.

Optez pour une to do list qui propose des fonctionnalités supplémentaires à toute épreuve, comme
la gestion des tâches et la gestion de projet.
Vous souhaitez en savoir plus ? Consultez notre article sur les avantages de la gestion de projet sur Asan

Choisissez votre style parmi ces 11 types de leadership

Team Asana•26 septembre 2022•12 min de lecture

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ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. C’est quoi, avoir du leadership ?


2. Quels sont les différents types de leadership?
3. 1. Le leadership autoritaire (ou autocratique)
4. 2. Le leadership participatif (ou démocratique)
5. 3. Le leadership du laissez-faire (ou délégatif)
6. 4. Le leadership visionnaire
7. 5. Le leadership basé sur le coaching
8. 6. Le leadership affiliatif (ou collaboratif)

Page 22 sur 77
9. 7. Le leadership démocratique
10. 8. Le leadership « chef de file »
11. 9. Le leadership directif
12. 10. Le leadership transformationnel
13. 11. Leadership transactionnel
14. Quelle est la différence entre le leadership et le management?
15. Comment choisir son style de leadership?
16. Encouragez votre équipe à se dépasser grâce à un style de leadership efficace

Modèles

Résumé
Votre personnalité et votre expérience auront nécessairement une influence sur votre leadership. S’il n’y
a pas qu’une seule bonne façon de diriger, vous serez mieux à même de développer vos compétences et
de responsabiliser votre équipe après avoir identifié votre type de leadership.
Update: dans cet article, découvrez 11 styles de leadership différents, ainsi que leurs avantages et
inconvénients selon les situations.

C’est quoi, avoir du leadership ?

Quelle est la définition du leadership ? Emprunté à l’anglais, le terme désigne la position du leader,
c’est-à-dire l’influence et la position d’un individu sur le groupe. Un bon leader se définit ainsi par sa
capacité à mobiliser ses troupes dans le but d’atteindre ses objectifs. La définition du leadership inclut
plusieurs qualités et caractéristiques, telles que la confiance en soi, la recherche de l’exemplarité,
l’ouverture d’esprit et la capacité d’un individu à faire face aux difficultés au sein de l’entreprise,
précisément en situation de crise.

À chaque dirigeant son leadership : la personnalité et l’expérience de chacun forgent son aptitude à
diriger. Cette dernière évolue au fil du temps, et vous deviendrez peut-être demain un leader bien
différent de celui d’aujourd’hui.

Quels sont les différents types de leadership?

Pour vous aider à mieux comprendre votre style actuel et la façon dont vous pouvez vous en servir pour
donner à votre équipe les moyens de se démarquer, nous allons vous présenter 11 leadership
fréquemment appliqués.

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1. Le leadership autoritaire (ou autocratique)

Le leadership autoritaire implique une réelle supériorité hiérarchique avec des dirigeants qui exercent
un certain contrôle sur leurs subordonnés. La prise de décision est centralisée, ce qui signifie qu’une
seule personne prend toutes les décisions importantes.

Les leaders autoritaires se distinguent clairement du reste du groupe, quand bien même ils sont capables
de saluer les petites victoires de leurs subordonnés ou d’émettre des critiques constructives de manière
personnelle quand quelque chose ne va pas. On pourrait penser que les leaders autoritaires sont des
personnes désagréables, mais c’est une fausse idée.

Un leader autoritaire adoptera plutôt ce type de raisonnements :


 Je privilégie ma formation personnelle et non celle de l’équipe.
 En cas de désaccord au sein de l’entreprise, mon opinion est généralement la bonne.
 Si trop d’individus s’expriment, il devient impossible de bien travailler.
 J’ignore les collaborateurs qui ont des opinions contraires sur un projet dont j’assume la responsabilité.

Les avantages d’un leadership autoritaire :


 Les leaders autoritaires sont en mesure de mener à bien des projets dans des délais serrés.
 Cette autorité s’avère efficace quand il est nécessaire de prendre des mesures décisives.
 Le leadership autocratique est efficace lorsque le dirigeant est le membre le plus compétent de l’équipe.

Les inconvénients d’un leadership autoritaire :


 La créativité est laissée de côté.
 Les leaders peuvent être perçus de manière négative, en tant qu’individus dominateurs ou directifs.
 Ces individus ont du mal à se départir de leurs habitudes et ne sont pas très enclins à tester d’autres
styles de management.

2. Le leadership participatif (ou démocratique)

Le leadership participatif ou démocratique accueille les opinions de chacun et encourage la


collaboration. Bien qu’ils puissent avoir le dernier mot, ces leaders répartissent les responsabilités
s’agissant de la prise de décision. Cela étant, il est fréquent qu’ils aient le dernier mot.

Les leaders participatifs font partie intégrante de l’équipe. Ils consacrent du temps et de l’énergie à leurs
collègues pour leur permettre de s’épanouir professionnellement, car ils sont conscients que le bien-être
au travail est une condition essentielle à tout individu pour atteindre ses objectifs finaux (et ceux de son
équipe).

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Vous êtes particulièrement à l’aise dans les environnements de travail collaboratifs ? La définition du
leadership participatif est sans doute celle qui vous correspond le mieux.

Un leader participatif adoptera plutôt ce type de raisonnements :


 Donner la priorité aux apprentissages du groupe renforcera ma position.
 En cas de désaccord au sein de l’entreprise, nous devons écouter l’opinion de chacun et parvenir
ensemble à une solution.
 Plus nombreux nous sommes à travailler sur un projet, meilleur sera le résultat.
 J’écoute les individus qui ont des opinions divergentes, le produit final n’en sera que meilleur.

Les avantages d’un leader participatif :


 D’après les recherches de Lewin, il s’agit du leadership le plus efficace.
 Adopter ce leadership renforce la qualité de vos interventions.
 La créativité est encouragée et les membres d’équipe se sentent plus motivés.
 Chacun dispose d’une vue d’ensemble de la situation et s’implique davantage dans l’atteinte des
objectifs finaux.

Les inconvénients d’un leadership participatif :


 Les équipes encadrées par un leader participatif ne se montrent pas aussi productives que celles dirigées
par des individus autoritaires.
 Tous les membres de son équipe doivent se sentir impliqués pour que la collaboration fonctionne.

[À lire] Le secret d’une bonne dynamique d’équipe

3. Le leadership du laissez-faire (ou délégatif)

Troisième style théorisé par Lewin, le leadership du laissez-faire ou délégatif accorde aux membres
d’équipe une liberté totale dans le processus de prise de décision. En effet, les leaders délégatifs donnent
très peu de directives au groupe.

Les leaders délégatifs restent à distance du groupe et choisissent de ne pas participer aux projets ou ne
pas les interrompre. Ils émettent assez peu de commentaires. Parfois, les membres d’équipe peuvent
même avoir complètement oublié la présence de leur supérieur une fois le projet terminé.

Un leader délégatif adoptera plutôt ce type de raisonnements :


 Je laisse le groupe décider de ce qui lui convient le mieux, mais je m’attends à un produit final
exceptionnel.
 En cas de désaccord au sein de l’entreprise, mes subordonnés peuvent prendre des décisions sans que
j’intervienne.

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 Je fournirai toutes les ressources nécessaires à mon équipe. En contrepartie, je veux que chacun travaille
en autonomie et que le groupe soit capable de déterminer la marche à suivre pour mener à bien les
projets.
 Je suis disposé à laisser les individus qui ont des opinions divergentes tester leurs propres méthodes.

Les avantages d’un leadership délégatif :


 La méthode du laissez-faire est bénéfique si tous les membres d’équipe sont des experts.
 Les individus qui apprécient de pouvoir agir en toute autonomie seront pleinement satisfaits de la liberté
accordée.
 Si le leader et son équipe cherchent à atteindre un objectif commun, alors ils ont toutes les chances d’y
parvenir. Il est possible de recourir à un logiciel de suivi des objectifs afin de garder un œil sur la
progression de ces derniers.

Les inconvénients d’un leadership délégatif :


 Selon les recherches de Lewin, les équipes dirigées par un leader ayant opté pour le laissez-faire sont
les moins productives.
 Avec un leader délégatif, les rôles et responsabilités manquent de clarté.
 Ce style peut conduire les membres d’équipe à se blâmer les uns les autres et à ne prendre aucune
responsabilité.

Maintenant que les trois styles théorisés par Lewin vous sont plus familiers, changeons d’approche et
intéressons-nous à la définition du leadership émotionnel. Ce dernier fait appel à l’intelligence
émotionnelle sur laquelle chaque leader doit s’appuyer pour prendre le pouls de son équipe et
communiquer des directives adaptées.

4. Le leadership visionnaire

Le leadership visionnaire est comparable au leadership autoritaire de Lewin. Les leaders visionnaires
adoptent une vision à long terme et cherchent à la concrétiser. Ils représentent également une source
d’inspiration et de motivation pour leurs subordonnés.

Adoptez ce style de management après un changement majeur survenu dans l’entreprise ou lorsque les
équipes ont besoin d’orientations claires. Le cas échéant, les individus concernés souhaitent pouvoir
compter sur le soutien d’un dirigeant en qui ils ont confiance et prêt à les suivre dans leurs projets les
plus ambitieux.

En revanche, mieux vaut éviter d’y recourir lorsque l’équipe est constituée d’experts avec des opinions
ou des idées opposées à celles de leur dirigeant. Ces individus ne suivront pas aveuglément un leader
avec lequel ils sont en désaccord.

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Les avantages d’un leadership visionnaire :
 Les membres de l’organisation se sentent motivés et comprennent clairement leur rôle.
 Les problèmes ponctuels ne découragent pas le leader, car il garde toujours à l’esprit l’objectif final.
 Les leaders visionnaires sont capables de créer des plans d’urgence pour faire face aux défis posés par
des facteurs externes (enjeux politiques ou grands événements mondiaux, par exemple).

Les inconvénients d’un leadership visionnaire :


 À court terme, les équipes manquent de temps pour se concentrer.
 La vision poursuivie peut ne jamais se concrétiser si elle est trop liée à la personnalité du leader.
 Les leaders visionnaires peuvent parfois laisser de côté les idées de leurs collaborateurs.

5. Le leadership basé sur le coaching

Un leader « coach » est capable d’identifier les forces et faiblesses des autres membres d’équipe et de
leur donner des conseils pour qu’ils s’améliorent. Il sait également faire le lien entre leurs compétences
et les objectifs de l’entreprise. En offrant à chacun la possibilité de contribuer, le leader agit enfin en
faveur de l’intelligence collective.

Le leadership fondé sur le coaching porte ses fruits lorsque le leader est créatif, prêt à collaborer et qu’il
est capable de donner son avis sans détour. Il est également essentiel pour le coach de savoir prendre du
recul et d’accorder une certaine autonomie à ses collaborateurs.

Les avantages d’un leadership basé sur le coaching :


 Il est possible de créer un environnement de travail source de motivation et dans lequel les membres
d’équipe se sentent à l’aise et bien intégrés.
 Les attentes sont claires et chacun est libre de développer ses compétences.
 Ce style de management confère aux entreprises un avantage concurrentiel, car il permet de former une
équipe composée d’individus compétents, productifs et disposés à former leurs collaborateurs.

Les inconvénients d’un leadership basé sur le coaching :


 Il est nécessaire de prendre son temps et de faire preuve de patience.
 Le coaching ne fonctionne que si les membres de l’équipe sont disposés à recevoir des retours
constructifs de la part du leader.
 Les leaders « coach » misent beaucoup sur le maintien de relations saines, ce qui peut s’avérer difficile
si l’entente n’est pas au beau fixe dans l’équipe.

[À lire] Théorie de la contingence de Fiedler : à chaque situation son style de leadership

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6. Le leadership affiliatif (ou collaboratif)

Le leadership affiliatif est centré sur les relations. L’intention d’un leader affiliatif est de créer une
harmonie au sein de son équipe. Charismatique, il s’efforce d’établir et d’encourager des relations saines
pour favoriser un environnement de travail plus positif et collaboratif.

Un leader affiliatif est utile lors de la création d’une nouvelle équipe ou en cas de crise ; en effet, ces
deux situations exigent de la confiance. En revanche, il peut devenir nuisible lorsque le leader cherche
un peu trop à devenir l’ami de ses collègues : le cas échéant, la productivité est laissée de côté, tout
comme les objectifs de l’entreprise.

Les avantages d’un leadership affiliatif :


 Le moral de l’équipe est stimulé par l’obtention d’un feedback constructif et positif.
 Les éventuels conflits au sein de l’équipe sont rapidement résolus.
 Les membres de l’équipe se sentent utiles et sont moins stressés.
 Un leadership affiliatif crée des équipes soudées et autonomes qui n’hésitent pas à s’entraider.

Les inconvénients d’un leadership affiliatif :


 Certains membres de l’équipe sont parfois moins performants que d’autres. Un manque de clarté dans
l’attribution des rôles peut conduire à une certaine paresse sociale.
 Les leaders affiliatifs s’interdisent les remarques et commentaires négatifs, ce qui n’aide pas les autres
à s’améliorer.
 Les objectifs de l’organisation finissent souvent par tomber aux oubliettes.
 Les membres d’équipe ont un lien affectif fort avec leur leader. Si ce dernier devait quitter l’équipe ou
en changer, ses collègues seraient perdus.

[À lire] Leadership par le service : diriger en aidant les autres

7. Le leadership démocratique

Le leadership démocratique est similaire au leadership participatif de Lewin. Tous les membres de
l’équipe sont invités à participer et à partager leurs idées. Le groupe se sent ainsi responsabilisé, même
si le leader a le dernier mot.

La définition du leadership démocratique montre que cette méthode fonctionne bien pour les équipes
hautement qualifiées, dans lesquelles chaque membre apporte son savoir-faire et des idées pertinentes.
En revanche, elle est moins efficace auprès des équipes intégrant des profils juniors, qui n’ont pas autant
d’expérience ou de connaissances sur le sujet qui les occupe.

Les avantages d’un leadership démocratique :


 La collaboration encourage la créativité et l’innovation.
 Les employés sont très impliqués et la confiance règne au sein de l’équipe.

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 Les objectifs définis en commun rendent les employés plus responsables et productifs.

Les inconvénients d’un leadership démocratique :


 L’équipe a besoin de temps pour parvenir à collaborer efficacement.
 Les membres d’équipe peuvent perdre confiance si leur leader prend une décision sans les consulter.
 Le leadership démocratique ne produira aucun effet si les membres d’équipe ne sont pas compétents.

8. Le leadership « chef de file »

Un chef de file donne l’exemple : forte productivité, performances remarquables et qualité des
productions. Les membres d’équipe sont censés s’en inspirer pour atteindre le même niveau
d’excellence. Si les collaborateurs ne parviennent pas à suivre, le chef de file doit venir en soutien pour
que les tâches soient accomplies correctement.

Se positionner en tant que chef de file est efficace lorsque le leader définit des attentes claires et
encourage ses collaborateurs à tenir leurs délais. Toutefois, cette méthode ne porte pas ses fruits lorsque
les membres d’équipe ne font plus confiance à leur leader et se sentent davantage stressés, surmenés ou
démotivés.

Les avantages d’un leadership « chef de file » :


 Les chefs de file sont capables d’atteindre des objectifs commerciaux dans les temps.
 Tous les membres d’équipe ont un vrai rôle à jouer.
 Les rapports d’avancement de projet permettent d’identifier rapidement tout obstacle éventuel.

Les inconvénients d’un leadership « chef de file » :


 Ce style peut générer du stress au sein de l’équipe, et provoquer une baisse de moral et de motivation.
 Les membres d’équipe peuvent perdre confiance si le leader passe son temps à surveiller et corriger
leurs moindres faits et gestes.
 L’accent est mis avant tout sur les résultats et le respect des délais, ce qui peut entraîner une baisse de
créativité.
 Le feedback se fait rare

9. Le leadership directif

Le leadership directif est comparable au leadership collaboratif ou délégatif : le leader a des buts et des
objectifs clairs qu’il communique à son équipe et il attend de ses collaborateurs qu’ils relient leurs
activités à ces objectifs. Il met aussi en place des procédures et des politiques pour créer une structure.

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Le leadership directif est plutôt réservé aux équipes dont les membres n’ont pas de compétences
spécialisées ou d’expertise dans un domaine particulier. Le cas échéant, les membres ont besoin d’une
structure pour bien comprendre comment accomplir leurs tâches. Le leadership directif est également à
privilégier dans les situations d’urgence, lorsque la discussion est impossible par manque de temps.

Les avantages d’un leadership directif :


 Les attentes sont claires, ce qui permet à l’équipe d’obtenir de meilleurs résultats.
 Il s’avère utile en temps de crise, car les décisions peuvent être prises rapidement.
 Le leadership directif est efficace dans les équipes dont les membres sont peu ou pas qualifiés et
expérimentés.
 Les leaders directifs détectent rapidement si un membre de l’équipe prend du retard.

Les inconvénients d’un leadership directif :


 Si le leader n’est pas plus expérimenté que ses collaborateurs, ce leadership fera chou blanc.
 La collaboration est la grande absente, ce qui étouffe la créativité.
 Le moral de l’équipe peut chuter et les employés ne seront plus aussi motivés.
 Il y a une forte dépendance vis-à-vis du leader, ce qui finit par créer des points de blocage.
 Un leader directif peut vite devenir autocratique (ou autoritaire)

[À lire] Organisation du travail: 5 astuces pour bien gérer vos ressources

10. Le leadership transformationnel

Outre la théorie de Lewin et celle du leadership émotionnel, il existe deux autres types qui méritent
d’être soulignés : les leaderships transformationnel et transactionnel.

Ces deux styles ont été théorisés par Bernard M. Bass, un psychologue américain qui a étudié le
comportement organisationnel et le leadership.

Les leaders transformationnels gagnent facilement la confiance et le respect des collaborateurs prêts à
les suivre. Voici les quatre « i » ou comportements transformationnels caractéristiques de ce type de
leadership : influence idéalisée, motivation inspirante, stimulation intellectuelle et appréciation
individualisée. Ils permettent de déterminer si un leader est transformationnel et, si oui, dans quelle
mesure.

Les avantages d’un leadership transformationnel :


 Les leaders transformationnels recourent au coaching et encouragent leurs collaborateurs afin de
responsabiliser l’équipe.
 Les membres de l’équipe sont considérés avant tout comme des individus à part entière : les compétences
uniques de chacun sont mises à profit efficacement.

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 Les équipes sont unies autour d’une cause commune, ce qui favorise la croissance de l’entreprise.
 Les individus disposent d’une grande liberté.

Les inconvénients d’un leadership transformationnel :


 Les petites tâches sont facilement oubliées : difficile donc de concrétiser une vision.
 L’implication constante d’un leader peut entraîner une certaine pression chez ses collaborateurs et mener
à l’épuisement professionnel.
 Les objectifs du leader et ceux de l’entreprise doivent coïncider. Dans le cas contraire, vous vous
exposez à davantage de risques.
 Tous les membres de l’équipe doivent témoigner du respect à l’égard du leader et être en accord avec
son approche.

11. Leadership transactionnel

La définition du leadership transactionnel a été posée pour la première fois par le sociologue Max Weber.
Il a ensuite été développé par Bernard M. Bass, en opposition au leadership transformationnel.

Les leaders transactionnels motivent leurs subordonnés en accordant des récompenses ou en formulant
des réprimandes. Les leaders de ce type pensent qu’un ensemble de directives claires permet d’obtenir
de meilleurs résultats. Les membres d’équipe sont tenus de suivre des instructions et sont étroitement
surveillés par leur leader.

Les avantages d’un leadership transactionnel :


 Le leadership transactionnel est utile quand une problématique est clairement définie.
 Ce style de leadership peut être utile en cas de crise, car chacun dispose d’un rôle clair.
 Les membres du groupe savent ce que l’on attend d’eux.

Les inconvénients d’un leadership transactionnel :


 Le potentiel de créativité des membres d’équipe est étouffé.
 Les leaders transactionnels ne répondent pas aux besoins émotionnels de leurs collaborateurs.
 À long terme, ce rôle de leader est voué à l’échec, car il se concentre trop sur des objectifs à court terme.
 Ces leaders ne saluent pas la prise d’initiatives des individus.

[À lire] 6 conseils de dirigeants d’Asana pour établir une solide culture d’entreprise

Quelle est la différence entre le leadership et le management?

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Leadership et management sont souvent utilisés de manière interchangeable. Cependant, ces deux
notions recouvrent des significations différentes. On peut ainsi tout à fait être un bon manager sans pour
autant être un bon leader.

Un leader cherche à concrétiser sa vision pour faire avancer une entreprise et essaie d’être une source
d’inspiration pour son équipe. Il a également un vrai rôle social, influence ses collaborateurs de manière
positive et doit s’appuyer sur sa position pour servir les intérêts de l’organisation. Les managers ont
quant à eux un rôle opérationnel au sein de l’entreprise et sont chargés de maintenir les projets en bonne
voie en adoptant un style de management particulier.

Le rôle de manager relève de l’opérationnel : définir et réévaluer les priorités, décider des embauches, des
licenciements et des compensations, etc. ; alors que le rôle de leader s’apparente davantage à celui d’un coach
ou d’un guide spirituel. Le leader est là pour maintenir l’énergie au sein d’une équipe, aider ou encourager ses
membres à progresser et s’assurer qu’ils avancent tous dans la même direction. Il représente un pilier robuste
et stable dans un environnement changeant.”

— DUSTIN MOSKOVITZ, COFONDATEUR ET PDG D’ASANA

Pas besoin d’être manager pour être un leader. Il y a des leaders pour chaque rôle au sein de l’entreprise
et ce n’est en rien une position réservée aux plus hauts gradés. Si vous cherchez à devenir un chef de
file plus convaincant au sein de votre service, mieux vaut bien comprendre les avantages et
inconvénients du leadership que vous appliquez actuellement, puis s’intéresser aux autres types de
leadership existants que vous pourriez adopter à l’avenir.

[À lire] Leadership ou management : quelles différences ?

Comment choisir son style de leadership?

Comme vous pouvez le constater, il existe de nombreuses définitions du leadership et tout autant de
théories pour les aborder.

La théorie de Lewin classifie le leadership en trois groupes, la méthode participative s’avérant la plus
efficace. La théorie du leadership émotionnel se subdivise en six styles que tout leader efficace
appliquera en temps opportun et en fonction de la situation. Bernard M. Bass propose quant à lui deux
styles opposés : les leaderships transformationnel et transactionnel. Le premier vise à motiver par la
responsabilisation et l’autonomie, l’autre recourt aux récompenses et réprimandes pour booster les
individus.

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S’il n’y a pas un style en particulier à privilégier, il y en a sans doute un vers lequel vous êtes
naturellement attiré. Quel est celui dans lequel vous vous reconnaissez ? Celui que vous adoptez
automatiquement ? Si vous éprouvez actuellement des difficultés à adopter un leadership conscient,
n’hésitez pas à tester une nouvelle approche.

[À lire] 39 citations sur le monde de l’entreprise pour encourager votre équipe à se dépasser

Encouragez votre équipe à se dépasser grâce à un style de leadership efficace

Le leadership permet de classifier votre manière de mettre vos aptitudes à diriger en pratique. Nous le
savons, les leaders ont de nombreux atouts : ils assument notamment des responsabilités diverses et
variées au quotidien, qu’il s’agisse de motiver leurs subordonnés, de faire preuve de créativité, de
résoudre des problèmes ou de prendre des risques. Cela étant, il n’y a pas deux leaders identiques et
vous pouvez aborder un ensemble de tâches d’une manière très éloignée de celle de votre prédécesseur
ou de votre concurrent, par exemple.

Les dirigeants ont pour mission de veiller à ce que les équipes atteignent les objectifs de l’organisation.
Un logiciel de gestion du travail vous aidera à vous assurer que les membres de votre équipe sont sur la
même longueur d’onde, quel que soit l’endroit d’où vous les dirigez.

Icebreaker: 110 questions brise glace pour renforcer la cohésion d’équipe

Julia Martins•22 septembre 2022•11 min de lecture

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ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. Activités brise glace : quels avantages ?


2. Quel icebreaker choisir ? Voici 110 questions icebreaker pour renforcer la cohésion d’équipe
3. Ice breaker à distance pour les équipes en télétravail
4. Questions à poser pour faire connaissance
5. Ice breakers rigolos
6. Questions brise-glace les plus répandues
7. Des icebreakers inédits pour vos réunions
8. Icebreakers à thème : voyages
9. Icebreakers à thème : nourriture et boissons
10. Questions brise-glace de type « Tu préfères »
11. Questions brise-glace fictives
12. Icebreakers pour les réunions en petit comité
13. Quelques activités de team-building à tester
14. Brisez la glace pour une meilleure collaboration d’équipe

Modèles

Résumé

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Les questions brise-glace permettent d’en savoir plus sur la personnalité de nos collègues, quand on ne
les connaît parfois que sous leur aspect professionnel. Cette activité de cohésion d’équipe consiste à
répondre à des questions amusantes ; elle permet d’instaurer la confiance et d’améliorer le moral de
l’équipe.
Update: Blagues « Toc, toc, toc ! Qui est là ? », questions existentielles (est-ce qu’un hot dog est un
sandwich ?)… Inspirez-vous de ces 110 questions icebreakers pour vos réunions d’équipe !
Que savez-vous des membres de votre équipe ? Vous vous êtes probablement fait une bonne idée de
leurs méthodes de travail, de leurs forces et faiblesses, ainsi que des heures où ils sont en ligne et
disponibles. Mais qu’en est-il de leur film préféré ou de leur région d’origine, par exemple ? Quelles ont
été leurs découvertes musicales de l’année, quelle boulangerie du coin a leur préférence ?

Les questions brise-glace et de cohésion d’équipe ne sont pas seulement une opportunité amusante d’en
savoir plus au sujet de vos collègues. Elles sont aussi un bon moyen d’encourager la collaboration
d’équipe et de resserrer les liens entre ses membres. Prendre le temps d’apprendre à vous connaître non
plus seulement en tant que collègues ou employés, mais aussi sur le plan personnel, vous aidera à
instaurer un climat de confiance, à découvrir vos points communs et à mieux travailler ensemble.

A distance en présentiel, découvrez comment briser la glace avant une réunion avec les icebreakers.
Posez des questions décalées pour approfondir vos relations ou organisez des activités de team building
de façon à créer des liens avec votre équipe. Nous vous proposons ici 110 idées d’icebreakers, adaptés
à toutes les situations.

Modèle gratuit de réunion d’entreprise

Activités brise glace : quels avantages ?

Vous avez du mal à créer des liens avec les membres de votre équipe ? Pas d’inquiétude, c’est chose
courante. Pour beaucoup d’équipes et en particulier les équipes à distance ou décentralisées, les premiers
échanges sont difficiles. Il n’est pas toujours simple d’établir un équilibre sain entre un bon esprit
d’équipe et un travail efficace. Heureusement, les activités de cohésion vous permettent aussi
d’améliorer votre productivité en optimisant le travail en équipe et en stimulant l’intelligence collective.

Pourquoi faire un icebreaker ?

Les questions brise-glace, ou questions icebreaker, sont un type d’activités de cohésion d’équipe qui
consiste à répondre à tour de rôle à différentes questions amusantes. Elles sont surtout utiles aux
nouveaux membres d’équipe et peuvent faire un bon complément à la procédure d’accueil des nouveaux
employés.

Bien utiliser les questions brise-glace et activités de cohésion d’équipe

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Il n’y a rien de mieux que les activités de cohésion d’équipe pour impliquer les employés au quotidien
et encourager le sentiment de camaraderie. Chaque fois que cela est possible, l’équipe Asana commence
ses réunions par une petite question brise-glace ou de cohésion d’équipe.

Organiser un début d’événement ou de réunion amusant vous permet de mettre tout le monde dans un bon état
d’esprit et sur la même longueur d’onde, mais aussi d’être plus productifs par la suite. Vous captez ainsi
l’attention de tous, et favorisez les échanges futurs et l’apprentissage des participants.”

Pour les équipes à distance, l’icebreaker a d’autant plus son importance. Si les membres de l’équipe ne
se voient pas en personne régulièrement, prenez le temps de créer du lien au début de vos réunions.

Mais comment briser la glace de façon simple et efficace à distance ? Facilitez la tâche des concernés (par
exemple en utilisant le tchat) et engagez un échange en lisant les réponses à haute voix, en y intégrant des
anecdotes intéressantes pour faire avancer la conversation et en répondant vous-même aux questions en
direct.”

Quel icebreaker choisir ? Voici 110 questions icebreaker pour renforcer la cohésion d’équipe

Dans cet article, nous avons classé les activités de cohésion d’équipe et les questions icebreakers par
type/thème. En général, nous vous conseillons de choisir un thème et de prendre les questions les unes
après les autres.

Ice breaker à distance pour les équipes en télétravail

Nous sommes nombreux à avoir dû apprendre à nous adapter au travail à la maison en 2020, et tout n’a
pas toujours été facile. L’intégration entièrement à distance des nouveaux employés a représenté un vrai
défi, particulièrement compliqué à gérer pour les nouvelles recrues. D’ailleurs, L’Anatomie du
travail révèle que près de 80 % des travailleurs de la connaissance ayant pris leurs fonctions pendant la
pandémie ont davantage ressenti le syndrome de l’imposteur que les années précédentes.
Vous avez peut-être l’impression que nouer des liens et motiver vos collègues est plus difficile à
distance que dans des bureaux, mais ce n’est pas une fatalité. Si vous gérez une équipe en télétravail,
agissez de façon proactive afin d’encourager la collaboration à distance en incluant un ice breaker avant
chaque réunion virtuelle.
1. Avez-vous vos propres « collègues » à la maison (conjoints, colocataires, frères et sœurs, parents,
animaux de compagnie) ?

2. Vos horaires de travail ont-ils évolué depuis le passage au télétravail ?

3. Préférez-vous travailler à distance ou au bureau ?

4. Quel est votre meilleur accessoire pour bien travailler à la maison ?

5. Quelle est votre boisson préférée en télétravail ? Êtes-vous plutôt thé ou café ?

6. Dans quelle pièce vous sentez-vous au maximum de votre productivité ?

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7. Si vous pouviez améliorer votre matériel/installation de télétravail, que changeriez-vous ?

8. En quoi consiste votre routine matinale ?

9. Travaillez-vous souvent en pyjama ?

Questions à poser pour faire connaissance

Les questions un peu plus personnelles de ce genre sont un excellent moyen d’en savoir plus sur vos
collègues tout en vous amusant. Bien souvent, les gens apprécient de pouvoir parler de leurs expériences
passées. Ces questions icebreaker sont donc très pratiques lorsque vous n’êtes pas encore rompus à ce
type d’exercice. En outre, vous faire une meilleure idée de l’environnement dans lequel vos collègues
ont évolué vous aidera sûrement à comprendre leur point de vue et leurs actions.

10. Avez-vous des frères et sœurs ? Si oui, êtes-vous l’aîné, le benjamin ou le cadet ?

11. Où avez-vous grandi ?

12. Aviez-vous des animaux de compagnie étant petit ? Dans le cas contraire, souhaitiez-vous en avoir ?

13. Quels sports pratiquiez-vous étant petit ? Et maintenant ?

14. Parlez-vous d’autres langues ?

15. Quel est votre endroit préféré au monde ?

16. Quel était votre premier emploi ?

17. Quel était votre dessin animé préféré lorsque vous étiez petit ? Et votre personnage de dessin animé
préféré ? Si votre personnage préféré ne correspond pas à votre dessin animé, pourquoi ?

18. Qui a été votre plus grande inspiration dans la vie jusque-là ?

19. Y a-t-il une tradition familiale que vous souhaiteriez transmettre à vos enfants ?

20. Un conseil prodigué par vos parents ou grands-parents que vous souhaiteriez transmettre ?

21. Quelles étaient vos matières préférées à l’école ?

22. Aviez-vous un ami imaginaire quand vous étiez plus jeune ? Si oui, pourriez-vous le décrire ?

23. Vous a-t-on déjà pris pour une célébrité ?

Ice breakers rigolos

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Prenez garde à ne pas poser trop de questions « profondes » d’un seul coup et à y introduire aussi des
questions brise glace plus amusantes ! Essayez d’entamer la conversation en commençant avec un
icebreaker léger, de façon à mettre votre équipe en confiance. Une fois cette dernière plus à l’aise, vous
pourrez vous attaquer aux questions « sérieuses ».

24. Quelle est la personne la plus célèbre que vous ayez jamais rencontrée ? Racontez-nous votre
rencontre.

25. Quel est votre péché mignon ?

26. Quand vous étiez plus jeune, quelle était votre peur la plus ridicule ?

27. À quoi ressemble votre fond d’écran d’ordinateur ou de téléphone ? Pourquoi ce choix ?

28. Parlez-nous de votre pire coiffure.

29. Si vous deviez donner un nom à votre voiture, lequel choisiriez-vous ?

30. Pourriez-vous nous raconter votre blague « Toc, toc, toc ! Qui est là ? » préférée ?

31. Si vous aviez l’occasion d’animer une émission, laquelle choisiriez-vous ?

32. Quel a été votre meilleur déguisement d’Halloween ? Et le pire ?

33. Parlez-nous de la situation la plus embarrassante dans laquelle vous vous êtes retrouvé.

34. À quelle occasion avez-vous eu des « ennuis » pour la dernière fois ?

35. Quel titre donneriez-vous à votre autobiographie ?

36. Si vous pouviez ajouter un mot au dictionnaire, de quel mot s’agirait-il et quelle en serait la
définition ?

37. Si vous pouviez rendre sa popularité à une tendance de mode ou un vieux mot d’argot, que choisiriez-
vous ?

38. Si vous deviez vous exprimer comme un personnage de dessin animé pendant tout le reste de votre
vie, lequel choisiriez-vous ? Faites-nous en une imitation.

39. Quel est le pire conseil qu’on vous ait jamais donné ?

40. Si vous deviez manger un crayon, de quelle couleur serait-il ?

Questions brise-glace les plus répandues

Vous voulez absolument faire mouche ? Facile avec nos questions icebreaker testées et approuvées !

41. Parlez-nous du livre que vous lisez en ce moment. Quel est votre livre préféré ?

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42. Quelle est votre série télé préférée ?

43. Quel est votre film préféré ?

44. Quelle est votre chanson préférée ?

45. Qui êtes-vous allé voir pour votre premier concert ? Quel est le meilleur concert auquel vous ayez
assisté ?

46. Si vous étiez échoué sur une île déserte, quel livre ou objet aimeriez-vous avoir avec vous ?

47. Si vous aviez la possibilité de dîner avec un personnage historique, qui choisiriez-vous ? Et avec une
célébrité encore en vie de nos jours ?

48. Quel est le plus beau cadeau qu’on vous ait jamais offert ? Et le plus beau cadeau que vous ayez
offert à quelqu’un d’autre ?

49. Des talents cachés à nous révéler ?

50. Quand vous étiez plus jeune, quel métier souhaitiez-vous exercer une fois adulte ?

51. Si vous pouviez réaliser trois vœux, lesquels choisiriez-vous ?

52. Si vous deviez gagner un million d’euros, quel serait votre premier geste ?

53. Quelles sont vos passions en dehors du travail ?

54. Si chaque journée comptait une heure de plus, à quoi souhaiteriez-vous la consacrer ?

55. Quel est votre genre musical préféré ?

56. Êtes-vous plutôt chien, chat ou les deux ?

57. Quelles sont les destinations sur votre liste de voyages à faire ?

Des icebreakers inédits pour vos réunions

Si vous avez déjà fait appel à ce type d’icebreakers par le passé, vous avez peut-être rencontré des
difficultés à trouver des questions qui sortent des sentiers battus. Vous avez de la chance, nous avons ce
qu’il vous faut ! Inspirez-vous de ces exemples pour proposer des icebreakers inédits aux membres de
votre équipe.

58. Quel jeu télévisé pensez-vous être en mesure de remporter ?

59. Si vous ne pouviez plus utiliser qu’un seul émoji jusqu’à la fin de votre vie, lequel choisiriez-vous ?

60. Quelle est votre citation de film préférée ?

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61. Y a-t-il quelque chose que vous trouvez totalement surcoté ?

62. Si vous étiez athlète, quel serait votre thème musical d’introduction ?

63. Quel livre aimeriez-vous relire comme si c’était la première fois ?

64. Citez le nom d’un film qui, selon vous, mériterait une suite.

65. Si vous deviez envoyer un émoji au PDG, lequel choisiriez-vous ?

66. Quelle a été votre première pensée ce matin ?

67. Quel a été le meilleur jour de votre vie jusque-là ?

68. Si des extraterrestres arrivaient sur Terre, à qui leur recommanderiez-vous de s’adresser ?

69. Un hotdog est-il un sandwich ?

Icebreakers à thème : voyages

Que vos collègues adorent voyager ou qu’ils préfèrent partir à la recherche de petits bouts de paradis
dans leur propre pays, les discussions portant sur le voyage sont toujours propices à la détente entre deux
projets et vous aident à faire plus ample connaissance avec votre équipe. Les icebreakers sur ce thème
vous permettent aussi de découvrir ce qui se cache derrière chacun. On peut en apprendre beaucoup sur
quelqu’un selon ses activités phares et destinations préférées.

70. Quel serait votre premier choix de destination touristique ?

71. Quel est votre coin préféré ?

72. Avez-vous déjà voyagé hors de votre pays ?

73. Êtes-vous plutôt montagne ou océan ?

74. Êtes-vous plutôt neige ou sable ?

75. Quelle a été votre première destination de voyage (ou votre premier souvenir de voyage) ?

76. Quelle est votre activité locale préférée ?

77. Si vous deviez déménager à l’étranger, quel pays choisiriez-vous ?

Icebreakers à thème : nourriture et boissons

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Les questions brise-glace relatives à la nourriture et aux boissons sont aussi une option intéressante pour
en savoir plus sur les expériences et préférences des membres de votre équipe. Si vous êtes chef
d’équipe, prenez-en bonne note ! Ce sera l’occasion d’apporter une petite touche personnelle aux
prochains apéritifs et autres festivités organisées avec l’équipe.

78. Quel est votre plat préféré ?

79. Quelle est votre garniture de pizza préférée ?

80. Quel est votre parfum de glace préféré ?

81. Quelle est votre boisson préférée pour l’apéritif ?

82. Si vous pouviez donner un nom à un cocktail, lequel choisiriez-vous ?

83. Êtes-vous plutôt épicé ou sucré ?

84. Quel est votre fast-food préféré ?

85. Y a-t-il un type d’aliment que vous refusiez de manger auparavant, mais que vous trouvez délicieux
maintenant que vous y avez goûté ?

Questions brise-glace de type « Tu préfères »

Les questions ice breaker du type « Tu préfères » consistent à exposer une hypothèse et à demander à
votre collègue de faire un choix entre deux options amusantes. Ces questions assez prenantes vous aident
à connaître les préférences de votre équipe. Pour entretenir la conversation, demandez à chacun
d’expliquer son choix.

86. Vous préférez partir en vacances à la mer ou partir à l’aventure ?

87. Vous préférez faire partie des Avengers ou de la Justice League ?

88. Vous préférez être la star d’une série télé de type romantique ou aventure ?

89. Vous préférez que votre vie s’accompagne d’un thème musical précis ou d’une bande originale
diffusée constamment en fond sonore ?

90. Vous préférez être un super-héros ou le meilleur cuisinier au monde ?

91. Vous préférez participer aux Jeux olympiques ou avoir réalisé un film nominé aux Oscars ?

92. Vous préférez chanter au karaoké avec votre chef de service ou participer à un appel groupé avec le
PDG et vos parents ?

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Questions brise-glace fictives

Les questions fictives ont trait à des événements qui ont peu de chances de se produire, mais auxquels
il peut être drôle de réfléchir. Pour renforcer encore davantage la cohésion d’équipe, amusez-vous à
expliquer vos réponses en détail. Le membre d’équipe le plus passionné dans ses explications remporte
la partie !

93. Si vous deviez vivre dans un jeu vidéo, lequel choisiriez-vous ?

94. Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, lequel choisiriez-vous ?

95. Si vous pouviez retirer un mot du dictionnaire, lequel choisiriez-vous ?

96. Si vous pouviez être un animal, de quel animal s’agirait-il ?

97. Si vous pouviez contrôler un élément (air, eau, terre, feu), lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

98. Si vous deviez vivre dans un film de Disney, lequel choisiriez-vous ?

99. Si vous aviez l’occasion d’envoyer un message en monde entier, qu’écririez-vous ?

100. Si vous ne pouviez plus regarder qu’un seul film jusqu’à la fin de votre vie, quel serait votre choix ?

101. Si vous ne pouviez plus écouter qu’un seul album jusqu’à la fin de votre vie, lequel choisiriez-
vous ?

102. Si vous étiez une patate, comment souhaiteriez-vous que l’on vous cuisine ?

103. Vous avez 20 minutes pour vous préparer à une apocalypse zombie : que faites-vous ? Et si vous
aviez 24 heures ?

Icebreakers pour les réunions en petit comité

Si vous faites partie d’un petit groupe, vous pouvez proposer des icebreakers plus ouverts et voir là où
vos conversations vous mènent. À l’inverse des questions rapides, il s’agit ici vraiment d’encourager la
discussion entre les membres d’équipe.

104. Quel est votre restaurant de quartier préféré ?

105. Citez quelque chose que vous avez toujours voulu faire, mais que vous n’avez encore jamais fait.
Expliquez pourquoi.

106. À quand remonte la dernière fois où vous avez fait quelque chose pour la première fois ?

107. Que faites-vous pour lutter contre le stress ?

108. Quel est l’événement le plus surprenant auquel vous avez été confronté à l’étranger ?

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109. Racontez un fait vous concernant qui pourrait surprendre la plupart de ceux qui vous connaissent.

110. Décrivez une expérience que vous avez vécue qui vous a fait revoir vos valeurs.

Quelques activités de team-building à tester

Le plus pratique avec les icebreakers, c’est qu’ils sont courts ! Vous pouvez donc poser une question
juste avant votre réunion d’équipe hebdomadaire de façon à renforcer les liens au sein de l’équipe. Mais
pour aller encore plus loin, nous vous conseillons d’organiser des activités de cohésion d’équipe comme
celles-ci :

Quiz en équipe

Pour organiser un quiz en équipe, demandez à chacun d’écrire sur un post-it ou d’envoyer des questions
à son propre sujet. Si vous n’avez encore jamais organisé ce type d’activité auparavant, vous pouvez
leur proposer une liste de questions suggérées à l’avance, comme celle-ci :

 Quel est le plat que vous aimez le moins ?


 Quand vous étiez plus jeune, quel métier souhaitiez-vous exercer ?
 Des talents cachés à nous révéler ?
 Qu’est-ce que vous détestez le plus ?

Et pour faciliter les choses, vous pouvez ajouter de « fausses » réponses et demander aux reste du groupe
de trouver la bonne. Par exemple, vous pourriez poser une question de ce style : quel type de bonbons
Mathieu déteste-t-il ?

 Les Skittles ;
 les Mars ;
 les fraises Tagada.

Prenez note des réponses de chacun au cours du quiz. Le membre de l’équipe qui aura trouvé le plus de
bonnes réponses aura droit à une petite récompense, par exemple le droit d’organiser le prochain quiz.

Jeux virtuels

Même si vous travaillez à la maison, il y a de nombreuses occasions pour vous de renforcer la cohésion
d’équipe. Vous avez notamment accès à un grand nombre de jeux en ligne. Le plus souvent, ces jeux
disposent de leur propre « salle », où tout le monde peut se retrouver. Vous pouvez organiser un appel
général sur Zoom et ainsi vous taquiner ou vous encourager en cours de jeu ; en bref, la base de la
cohésion d’équipe. Voici quelques exemples de jeux en ligne, n’hésitez pas à créer des binômes si le jeu
s’y prête:

 le Pictionary ;

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 le jeu du baccalauréat ;
 le bingo ;
 des charades.

Apéritif virtuel

Qui dit activités de cohésion ne dit pas nécessairement jeux en équipe ou séance de créativité. Vous
pouvez aussi tout simplement passer du temps ensemble autour d’un verre.

Pour rendre les choses un peu plus divertissantes, vous pouvez même faire appel à un service qui enverra
à chacun un e-mail contenant des instructions pour réaliser un cocktail tous ensemble, virtuellement.

Pauses-café

Toutes les activités de ce style ne demandent pas une organisation minutieuse. Parfois, le meilleur
moyen de tisser des liens avec un ou plusieurs membres d’équipe reste encore d’aller prendre un café.
Prenez le temps d’apprendre à vous connaître hors de votre cadre de travail, tout en savourant une bonne
tasse de café (ou de thé).

Vous travaillez en ligne ? Prévoyez une pause-café virtuelle avec un collègue. Une excellente excuse
pour vous faire plaisir avec un bon café maison !

Brisez la glace pour une meilleure collaboration d’équipe

En 2021, près de 50 % des travailleurs affirment qu’accomplir des tâches agréables et motivantes est le
facteur principal qui les incite à se dépasser. Pour ce faire, quoi de mieux qu’une bonne cohésion
d’équipe ? Construisez des relations durables et encouragez la collaboration grâce à des questions brise-
glace et des activités de cohésion. Et si vous l’osez, vous pouvez même créer les vôtres !

Burn out : comment faire pour ne pas s'épuiser au travail ?

Julia Martins•21 septembre 2022•7 min de lecture

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ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. Qu’est-ce que le burnout ?


2. Quels sont les symptômes du burn out?
3. Quelles sont les causes du burnout ?

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4. Pour les managers : comment éviter le burnout au sein de votre équipe ?
5. Pour les employés : comment trouver le bon équilibre ?
6. Retrouvez votre équilibre après un burnout

Modèles

Résumé

Le burn out est le résultat d’une accumulation de stress ou de pression au travail, qui lorsqu’elle se
prolonge outre mesure ou atteint des niveaux exagérément élevés, conduit à un point de rupture. Ce
phénomène est étonnamment répandu (71 % des travailleurs de la connaissance ont connu au moins un
épisode de burn out en 2020), mais en tant que manager, vous avez les moyens d’éviter le surmenage à
votre équipe, et même d’en annuler les effets.
Update: découvrez comment repérer un burn out, quelles sont ses causes, mais aussi et surtout, comment
y remédier.
En tant que chef d’équipe, tout surmenage d’un membre de votre équipe est à éviter. Mais personne
n’est à l’abri du burnout, qui reste une situation parfois difficile à détecter.

Avec les bonnes mesures préventives, il est possible de lutter contre le burnout au sein de votre équipe
avant même qu’il ne survienne. De la même manière, si un membre de votre équipe se sent surmené,
vous pouvez l’aider à retomber sur ses pieds.

Qu’est-ce que le burnout ?

Le burn out se manifeste par un épuisement émotionnel, un épuisement physique ou mental provoqué
par un surmenage. Lorsque vous travaillez trop, trop dur, ou encore trop longtemps, la situation peut
déboucher sur un burn out, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décrit comme un phénomène
professionnel résultant d’un stress chronique au travail.
Ce syndrome d’épuisement professionnel n’épargne personne en France. Selon l’Anatomie du travail,
71 % des travailleurs ont connu au moins un épisode de burn out en 2020. Parmi ceux-ci, une petite
moitié (46 %) a déclaré que le trop-plein de travail a été l’un des éléments déclencheurs. Le burn-out
n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle, mais pour éviter l’aggravation des symptômes,,
les médecins généralistes peuvent prescrire un arrêt de travail (arrêt maladie) aux salariés concernés.

Différence entre burnout et stress

Le burn out est différent du stress. Selon votre personnalité, une réaction positive au stress est possible.
Certains membres d’équipe considèrent même qu’une petite dose de stress les aident à se sentir
plus productifs et motivés.

Mais trop de pression et de stress peuvent mener au burn out : le stress vous a tellement épuisé que vous
vous sentez surmené. Alors qu’un léger stress peut selon les personnes présenter des avantages ou des
inconvénients, le burn out est quant à lui un phénomène exclusivement préjudiciable.

Quels sont les symptômes du burn out?

Tout comme le stress, le burn out se manifeste différemment selon les personnes. Bien qu’il soit souvent
associé à l’épuisement émotionnel, il peut aussi affecter tous les domaines de votre vie, y compris la
santé physique. Les symptômes classiques du burnout incluent :

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 La crainte du travail
 Le cynisme au travail
 L’irritabilité ou la colère au travail
 La perte d’intérêt ou de motivation
 Le découragement au travail
 Les troubles anxieux
 L’épuisement
 Le stress chronique
 Les troubles du sommeil
 La perte d’ambition
 Le sentiment de devoir s’isoler des autres
 La procrastination incontrôlable
 Le désamour soudain et intense de votre travail
 Le sentiment de ne pouvoir relever les nouveaux défis
 Un mal-être général
 Les problèmes de santé soudains et fréquents, allant des maux de tête et coups de froid aux maladies ou
troubles mentaux tels que la dépression et l’anxiété

Des tests existent, matérialisés par des questionnaires comme le Copenhagen burnout inventory (cbi).
Le médecin du travail, ou à défaut le médecin traitant peut prescrire ce type d’examen pour assurer une
prise en charge précoce du burnout.

Quelles sont les causes du burnout ?

Tout comme ses symptômes, les causes du burnout sont très variées. En général, ces dernières ont un
point de bascule précis : quand le stress et la pression au travail deviennent trop importants ou durent
depuis trop longtemps, c’est le burnout.

Voici quelques facteurs de risques qui peuvent être à l’origine d’un burnout :

 Une surcharge de travail, qui empiète sur les moments de détente de votre vie privée
 Aucune reconnaissance, ou presque, concernant un travail bien fait
 Des objectifs peu clairs
 Des objectifs inatteignables ou demandes trop exigeantes
 Un environnement de travail opprimant

La bonne nouvelle est qu’un bon management permet d’éviter ou de faire disparaître de nombreuses
causes de burn out. Tout se joue ici. Comprendre le fonctionnement du burn out n’est qu’une pièce du
puzzle. En tant que chef d’équipe, cela vous permet de prendre les mesures nécessaires.

Quelles sont les personnes sujettes au burnout ?

En réalité, personne n’est à l’abri du burnout. Que votre travail vous plaise ou non, et que vous exerciez
sur site ou à distance, si vous travaillez trop ou trop longtemps, vous risquez le burn out.

Cet état d’épuisement ne survient pas seulement au travail, mais aussi lors de toutes les situations du
quotidien. Les jeunes parents et les tuteurs déclarent souvent en avoir été victimes. Bien que cet article
concerne le burn out au travail, certaines des stratégies listées ci-dessous peuvent aussi être utilisées
dans votre vie privée.

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Malheureusement, depuis mai 2020, les cas de burnout se sont multipliés jusqu’à atteindre un seuil critique.
À ce stade, aussi bien nos structures que les membres qui en font partie sont voués à l’échec, de tels degrés de
surmenage entraînant des baisses de moral, davantage d’erreurs et un manque d’implication au travail.”

Pour les managers : comment éviter le burnout au sein de votre équipe ?

Un des rôles les plus importants du manager est d’aider son équipe à lutter contre le burn out. Pour y
parvenir, il faut améliorer les conditions de travail, grâce à une grande variété d’outils, de stratégies et
de conversations à avoir avec votre équipe.

1. Soyez proactif

Lutter contre le burn out en amont est bien plus facile que d’essayer de résoudre le problème après coup.
Le temps de le détecter, et vous aurez déjà du mal à inverser la tendance. Vérifiez plutôt les disponibilités
de vos collègues à intervalle régulier de votre propre initiative afin d’équilibrer la charge de travail de
l’équipe. Appuyez-vous sur la planification des capacités et la gestion des ressources pour éviter tout
burn out et veiller à ce que votre équipe ne soit pas débordée.
[À lire] L’allocation des ressources : un concept clé pour optimiser l’efficacité d’équipe

2. Utilisez un outil de gestion des ressources

Parler à vos employés est crucial, mais vous pouvez également être proactif en analysant leurs charges
de travail. Les outils de gestion des ressources offrent une vue d’ensemble centralisée des tâches
individuelles. Cela vous permet ainsi de détecter si un employé est débordé, puis de redistribuer son
travail si nécessaire.

3. Échangez sur les charges de travail lors des entretiens individuels

Gérer les ressources est important, mais assurez-vous également de l’avancement du travail des
membres de votre équipe à l’occasion de points réguliers. Certaines tâches peuvent leur prendre plus de
temps que prévu tandis que des événements de leur vie privée peuvent également entraîner une baisse
de productivité.

Si ce n’est déjà fait, planifiez des entretiens individuels hebdomadaires ou tous les 15 jours avec les
membres de votre équipe pour faire le point sur les priorités, les charges de travail et tout autre élément
dont ils voudraient discuter. Profitez également de ces réunions pour expliquer comment leur travail
individuel permet d’atteindre les objectifs de l’équipe et même de l’entreprise. Cette transparence leur
permet de mieux hiérarchiser leurs tâches et peut également augmenter leur motivation grâce à une
meilleure vue d’ensemble.

Pour les employés : comment trouver le bon équilibre ?

Tout bon manager s’intéresse au burnout et essaie de lutter contre celui-ci. De la même manière, quand
un employé y est confronté, deux étapes permettent d’en réduire les effets : inverser le processus et faire
preuve de résilience.

La première étape, et la plus importante, est d’inverser la tendance pour sortir du burnout. Une fois
revenu sur de bonnes bases, mettez en œuvre des stratégies pour développer votre résilience et empêcher
ainsi une rechute.

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1ère étape : inversez le processus
De nombreuses stratégies permettent d’inverser le processus de burn out, la plus adaptée à vos besoins
dépendant de votre situation et de votre personnalité. Ne vous limitez cependant pas à une seule stratégie.
Essayez d’en combiner plusieurs afin d’obtenir de meilleurs résultats.

Pour sortir du burnout :

 Planifiez des pauses. Le burnout peut survenir quand vous stressez trop depuis trop longtemps.
Vous avez probablement un grand volume de travail à effectuer et la pression vous accable.
Pour commencer à lutter contre le burnout, prévoyez des pauses tout au long de la journée.
Celles-ci peuvent être de courte durée : cinq minutes de marche vers la cuisine pour vous faire
un café, cinq minutes autour du pâté de maison pour profiter du soleil. Déconnectez-vous si
possible de toute technologie durant ces pauses afin de vous aérer l’esprit.
 Fixez des limites. Toutes les causes du burnout ont un point commun : la pression extérieure.
Un des meilleurs moyens de sortir du burnout est de définir vos propres limites. Choisissez si
possible votre horaire quotidien de déconnexion de votre poste de travail. Vous pouvez
également essayer de désactiver les notifications le week-end afin de ne pas être tenté de
répondre aux messages. Juliet Funt, directrice générale de WhiteSpace at Work, recommande
également de définir des limites physiques. En fin de journée, vous pouvez par exemple placer
tous les objets en relation avec votre travail dans un tiroir ou une boîte : « Rangez-les afin qu’ils
se reposent en même temps que vous », conseille-t-elle.
 Prenez des congés (si vous le pouvez). Cela ne vous semble peut-être pas une priorité, mais
prendre des congés est un bon moyen de se détendre et de récupérer. Une seule journée de congé,
ou même une demie, vous laissera du temps pour vous occuper de vous. Assurez-vous auprès
de votre responsable que vous pourrez bien être déconnecté et indisponible pendant cette
coupure. Si jamais vous avez besoin d’être joignable pendant une partie de vos vacances,
assurez-vous de bien délimiter cette disponibilité.
 Prenez soin de vous. La plupart du temps, le burn out est déclenché par une implication
excessive dans le travail. Il faut au contraire vous réserver du temps pour prendre soin de vous.
Faites quelque chose que vous aimez pour voir si vous arrivez à ne pas penser au travail pendant
une heure, une soirée ou un week-end. Assurez-vous également de dormir assez et de passer du
temps avec vos proches. Essayez si possible d’introduire davantage de « pleine conscience »
dans votre quotidien, grâce au yoga ou à la méditation par exemple. Cela permet de combattre
les facteurs de stress, d’améliorer le bien-être et la confiance en soi.

2ème étape : faites preuve de résilience

 Le burnout n’épargne personne et l’avoir vaincu une fois ne vous empêchera pas forcément d’en
subir un autre. Afin d’éviter cela, suivez ces étapes :

 Développez vos relations de travail. Le burnout survient souvent suite à un isolement au travail
combiné à une trop grande pression. Développer ses relations de travail est un bon moyen
d’atténuer un futur burnout. Si la pression devient trop forte, vous aurez alors des amis pour
vous soutenir, que ce soit simplement pour boire un café ou discuter d’autre chose.

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 Alignez votre travail sur les objectifs. Aligner votre travail sur les objectifs ne signifie pas
nécessairement que vous aurez beaucoup de travail à faire, mais donnera simplement un sens à
vos actions. En voyant ce à quoi vous contribuez, il devient plus facile de comprendre comment
la tâche qui vous est attribuée s’intègre au plan de l’organisation à plus grande échelle. De plus,
si vous sentez que la pression monte et qu’une réduction de votre charge de travail est nécessaire,
vous pouvez prioriser vos tâches les plus importantes sans crainte de manquer vos objectifs.

 Équilibrez vie professionnelle et vie privée. En plus d’un sommeil suffisant et de moments
partagés avec vos proches, assurez-vous de consacrer assez de temps à vos loisirs. Faites des
choses que vous aimez, comme lire un livre, voir des amis, avoir une activité artistique, faire du
sport ou autre. Considérez cela comme une diversification de vos investissements, en sachant
que dans ce cas, vous investissez dans vos intérêts personnels.

 Retrouvez votre équilibre après un burnout

Au bout d’un certain temps, les symptômes du burnout s’accumulent et finissent par avoir une incidence
sur le bien-être des membres de votre équipe. Afin de vous assurer que vos collègues ne sont pas
surmenés, le meilleur moyen est de le détecter avant qu’il ne soit trop tard. C’est là que la gestion des
ressources entre en jeu.

Les outils de gestion des ressources offrent une visibilité parfaite sur la charge de travail à la fois de
votre équipe et de chacun de ses membres. Une nouvelle organisation du travail permet de redistribuer
les tâches si nécessaire. Ces outils permettent de lutter contre le burnout tout en vous assurant que le
travail attendu est accompli en temps et en heure.

Qu’est-ce que l’analyse SWOT ? Exemples et méthode

Alicia Raeburn•28 octobre 2022•7 min de lecture

ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. Qu’est-ce qu’une analyse SWOT?


2. Exemple d’analyse SWOT
3. Comment faire une bonne analyse SWOT?
4. Quels sont les avantages de l’analyse SWOT?
5. Définir sa stratégie d’entreprise avec l'analyse SWOT

Résumé
L’analyse SWOT vous permet d’identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces d’un projet
donné ou de votre business plan dans son ensemble. Cet outil peut aider votre équipe à concevoir un
plan stratégique et à garder une longueur d’avance sur les tendances du marché.

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Update: découvrez ci-dessous chaque élément du cadre SWOT, avec des instructions détaillées pour
vous aider à effectuer votre propre analyse.
Vous cherchez un moyen de vous distinguer de la concurrence ? Une analyse SWOT est un outil
d’analyse stratégique utilisé pour identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces afin d’élaborer
un plan stratégique pour votre entreprise. Cela vous semble difficile ? C’est en réalité relativement
simple.

Que vous soyez à la recherche d’opportunités externes ou de forces internes, nous allons vous expliquer
comment réaliser votre propre analyse SWOT, en nous appuyant notamment sur quelques exemples
utiles.

Qu’est-ce qu’une analyse SWOT?

L’analyse SWOT est une technique utilisée pour identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et
les menaces qui entourent votre entreprise, mais elle peut tout aussi bien s’appliquer à un projet unique.
Par ailleurs, bien qu’elle soit majoritairement utilisée par des organisations (petites entreprises,
organisations à but non lucratif ou encore grandes entreprises), l’analyse SWOT peut être utilisée autant
sur le plan personnel que professionnel.

Même si réaliser une analyse SWOT s’avère relativement simple, il s’agit avant tout d’un outil puissant,
qui vous permettra d’identifier des pistes d’amélioration face à la concurrence. Vous pourrez ainsi
travailler à l’amélioration de votre équipe et de votre entreprise tout en gardant une longueur d’avance
sur les tendances du marché.

Que veut dire SWOT ?

Pour faire simple, SWOT est l’acronyme des mots


anglais strengths, weaknesses, opportunities et threats (en français : forces, faiblesses, opportunités et
menaces). Il est important d’examiner chacun de ces facteurs pour planifier correctement la croissance
de votre entreprise. C’est là que l’analyse entre en jeu.

L’analyse de ces quatre facteurs vous donnera une vision plus large de votre situation et de la manière
dont vous pouvez passer à l’étape suivante. Intéressons-nous maintenant plus en détail à chacun de ces
termes et à la manière dont ils peuvent vous aider à identifier des pistes d’amélioration.

Analyse des forces


Les forces font référence aux initiatives internes qui obtiennent de bons résultats. L’analyse de ce facteur
peut notamment impliquer une comparaison à d’autres initiatives ou à un avantage concurrentiel externe.
Ainsi, vous comprendrez ce qui fonctionne déjà et pourrez ensuite utiliser les techniques que vous savez
efficaces (vos forces) dans d’autres domaines qui pourraient en avoir besoin, comme l’amélioration de
l’efficacité de votre équipe.

Pour analyser les forces de votre entreprise, commencez par vous poser les questions suivantes:

 Quels sont nos points forts ?


 En quoi notre entreprise se démarque-t-elle ?
 Quels aspects de notre entreprise notre public cible apprécie-t-il ?

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Voici un exemple de force pour vous aider à démarrer :

Service client : notre service client est exceptionnel comparé à nos concurrents, avec un score NPS de
90.

Faiblesses
Les faiblesses de l’entreprise font référence aux initiatives internes moins performantes. Nous vous
conseillons d’analyser vos forces avant vos faiblesses afin de définir une base de référence pour vos
réussites et vos échecs. L’identification des faiblesses internes constitue un point de départ pour
l’amélioration de ces projets.

De la même manière que pour l’examen des forces, vous pouvez vous poser différentes questions pour
commencer à identifier vos faiblesses :

 Quelles initiatives sont moins performantes et pourquoi ?


 Sur quels points nous améliorer ?
 Quelles ressources pour de meilleurs résultats ?

Voici un exemple de faiblesse :

Visibilité e-commerce : notre site Web souffre d’une faible visibilité en raison d’un budget marketing
limité, et la baisse des ventes via notre application mobile se poursuit.

Opportunités
Les opportunités sont le résultat de vos forces et faiblesses actuelles, ainsi que de toute initiative externe
qui vous placera dans une position concurrentielle plus forte. Il peut s’agir de faiblesses que vous
aimeriez améliorer ou de domaines qui n’auraient pas été identifiés lors des deux premières phases de
votre analyse.

Comme il existe de nombreuses façons de trouver des opportunités, il peut être utile de se poser les
questions suivantes avant de commencer :

 Quelles ressources pouvons-nous utiliser pour corriger nos faiblesses ?


 Des aspects du marché non couverts par nos services ?
 Quels sont nos objectifs cette année ?

Voici un exemple d’opportunité d’après les forces et faiblesses précédentes :

Campagne marketing : diffusion de campagnes publicitaires sur YouTube, Facebook et Instagram pour
une meilleure visibilité de la boutique en ligne.
Menaces
Les menaces font référence aux domaines susceptibles d’entraîner des problèmes. Elles diffèrent des
faiblesses, car elles sont externes et généralement hors de votre contrôle. Il peut s’agir de tout type
d’événement : d’une pandémie à un changement dans le paysage concurrentiel.

Voici quelques questions que vous pouvez vous poser pour identifier les menaces externes:

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 Quelles évolutions du secteur sont-elles sources de préoccupation ?
 Quelles tendances de marché se dessinent à l’avenir ?
 Sur quels points nos concurrents obtiennent-ils de meilleurs résultats que nous ?

Voici un exemple de menace qui pourrait contribuer à la vulnérabilité de votre entreprise face aux
problèmes :

Nouveau concurrent : une nouvelle boutique en ligne concurrente ouvre ses portes le mois prochain, et
pourrait nous faire perdre des clients.
Exemple d’analyse SWOT
L’une des façons les plus courantes de procéder à une analyse SWOT consiste à représenter visuellement
les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. Ce format, que l’on désigne sous le nom de «
matrice SWOT », s’organise généralement en quatre carrés accolés qui en forment un plus grand.

La matrice SWOT est idéale pour recueillir des informations et documenter les questions qui vous ont
amené à prendre vos décisions. Elle sera non seulement pratique pour s’y référer par la suite, mais
également pour visualiser les tendances qui en ressortent.

Voici un exemple de SWOT pour vous aider à créer votre propre matrice :

Lorsqu’elle est utilisée correctement et efficacement, votre matrice peut constituer un excellent outil
d’évaluation des forces et faiblesses de votre organisation. Une fois votre matrice créée, vous pouvez
vous concentrer sur la manière de mettre en œuvre les opportunités ainsi identifiées.

Comment faire une bonne analyse SWOT?


L’analyse SWOT peut être réalisée de différentes manières. Alors que certaines équipes aiment se réunir
et rassembler leurs idées sur un tableau, d’autres préfèrent créer une matrice SWOT formelle. Peu
importe le type d’analyse SWOT que vous choisissez de réaliser, faire preuve de créativité dans votre
processus de planification permet de faire jaillir de nouvelles idées et d’aboutir à des solutions plus
innovantes.

Il existe plusieurs moyens de s’assurer que votre analyse SWOT est complète et correctement réalisée.
Certaines de ces astuces impliquent de réunir votre équipe de manière à favoriser le travail d’équipe, de
vous préparer en amont pour utiliser le temps judicieusement et de faire preuve de créativité dans le
choix des idées. Examinons maintenant de plus près quelques conseils pour vous aider à démarrer.

Conseil n° 1 : effectuer les diagnostic internes

Les facteurs internes sont les forces et les faiblesses qui découlent des processus internes. Les
problématiques associées ont tendance à être plus faciles à résoudre (si vous en avez les moyens), car
vous avez davantage de contrôle sur le résultat.

Voici quelques pistes d’amélioration à creuser lorsque vous observez des facteurs internes:

1. Rencontrez les parties prenantes du service dans le but d’élaborer un business plan axé sur
l’amélioration de votre situation actuelle.
2. Recherchez et implémentez de nouveaux outils, comme un outil de gestion de projet, qui
simplifieront ces processus pour vous.

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La manière dont vous allez résoudre les facteurs internes dépendra du type de problème. Une
combinaison des deux pourrait même être envisagée dans le cadre d’un plan d’amélioration complexe.

Conseil n° 2 : évaluer les facteurs externes

Les facteurs externes découlent de processus qui échappent à votre contrôle. Il s’agit des concurrents,
des tendances du marché et de tout ce qui peut affecter votre organisation de l’extérieur.

Les facteurs externes sont plus difficiles à résoudre, car vous ne pouvez pas en contrôler
directement le résultat. Ce que vous pouvez faire est d’adapter vos propres processus de
manière à atténuer les effets des facteurs externes négatifs. Vous pouvez tenter de résoudre ces
problèmes en :

1. Concurrençant les acteurs du marché.


2. Anticipant les futures tendances du marché

Même si vous ne pouvez pas contrôler un environnement externe, vous pouvez tout à fait contrôler la
façon dont votre organisation réagit.

Imaginons, par exemple, que vous cherchez à répondre à une tendance du marché. Un concurrent lance
sur le marché un nouveau produit plus performant que le vôtre. Même si vous ne pouvez pas faire
disparaître ce produit, vous pouvez faire en sorte de lancer un produit encore meilleur pour atténuer
toute baisse des ventes. Autrement, vous pouvez essayer d’anticiper les tendances du marché pour être
prêt le moment venu.

Conseil n° 3 : la collaboration est la clé de la réussite

C’est peut-être un vieil adage, mais le travail en équipe s’avère particulièrement efficace pour trouver
des idées nouvelles et innovantes. Invitez plusieurs membres de l’équipe provenant de divers services.
Ainsi, les idées de chaque partie de l’entreprise seront représentées. Faites attention au nombre de
personnes que vous invitez : un trop grand nombre de participants pourrait entraîner un manque de
concentration ou de participation. Limitez-vous à une dizaine de collègues, l’effectif idéal pour une
séance de brainstorming productive.

Conseil n° 4 : faire preuve de créativité

Pour générer des idées créatives, vous devez d’abord les encourager, c’est-à-dire imaginer des moyens
amusants de trouver des opportunités. Vous pouvez, par exemple, choisir au hasard des idées anonymes,
présenter des exemples clairement inadaptés ou organiser des activités de cohésion d’équipe pour
motiver votre équipe.

Conseil n° 5 : classer les idées

Fini de jouer, il est temps de procéder au classement des meilleures opportunités. Cette tâche peut être
réalisée en équipe ou avec un groupe plus restreint de dirigeants. La meilleure façon de procéder est de
discuter de chaque idée, puis de la classer sur une échelle de 1 à 10. Une fois que vous vous êtes mis
d’accord sur vos meilleures idées en fonction des capacités de l’équipe et de l’impact global, vous
pouvez entreprendre leur mise en œuvre en commençant par rédiger un business case.

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Quels sont les avantages de l’analyse SWOT?

L’analyse SWOT peut vous aider à améliorer vos processus et à planifier votre croissance. Bien que
celle-ci se rapproche de l’analyse de la concurrence, vous noterez qu’elle évalue aussi bien les facteurs
internes qu’externes. En analysant les principaux domaines autour de ces opportunités et menaces, vous
disposerez des informations nécessaires pour assurer la réussite de votre équipe.

L’analyse SWOT n’est pas uniquement utile aux organisations. Avec une analyse SWOT personnelle,
vous pouvez examiner les aspects de votre vie qui pourraient être améliorés, de votre style de
leadership à vos capacités de communication. Quelle que soit la manière dont vous choisissez de
l’utiliser, elle vous sera utile pour les trois raisons suivantes :

1. Identifier les champs d’opportunités

L’un des principaux avantages d’une analyse SWOT est de déterminer les opportunités de croissance.
C’est un excellent point de départ pour les startups et les équipes qui savent qu’elles veulent s’améliorer,
mais ne savent pas exactement comment s’y prendre.

Les opportunités peuvent provenir de nombreuses sources différentes, par exemple d’éléments externes
comme la diversification de vos produits pour obtenir un avantage concurrentiel ou de facteurs internes
tels que l’amélioration des processus de votre équipe. Dans tous les cas, c’est en saisissant ces
opportunités que vous pourrez développer votre équipe.

2. Identifier les axes d’amélioration

L’amélioration des projets en cours est un autre moyen infaillible de poursuivre sa croissance.
L’identification des faiblesses et des menaces lors d’une analyse SWOT peut ouvrir la voie à une
meilleure stratégie commerciale.

En fin de compte, apprendre de ses erreurs est le meilleur moyen d’exceller. Une fois que vous avez les
résultats de votre analyse SWOT, vous pouvez travailler avec les membres de votre équipe pour réfléchir
à un plan d’action. Cela implique d’utiliser les techniques que vous savez efficaces et de vous appuyer
sur les forces de votre entreprise.

3. Identifier les aspects à risque

Que vous ayez ou non mis en place un registre des risques, il reste indispensable d’identifier les risques
avant qu’ils ne deviennent une source de préoccupation. Une analyse SWOT peut vous aider à garder le
contrôle de tout élément exploitable, susceptible de jouer un rôle dans votre processus de prise de
décision en matière de risques.

Il peut s’avérer utile d’associer votre analyse SWOT à une analyse PESTEL qui examine les solutions
externes telles que les facteurs politiques, économiques, sociaux et technologiques, qui peuvent tous
vous aider à identifier les risques en amont.

Définir sa stratégie d’entreprise avec l'analyse SWOT

Une analyse SWOT est une technique efficace pour identifier les principales forces, faiblesses,
opportunités et menaces. Faire le point sur votre situation actuelle et sur vos objectifs vous permettra de
développer à la fois votre équipe et votre entreprise.

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N’oubliez pas qu’un peu de créativité et de collaboration peuvent faire toute la différence. Encouragez
votre équipe à sortir des sentiers battus avec plus de 100 citations motivantes sur le travail en équipe.
Des objectifs SMART mieux formulés : conseils et exemples

Julia Martins•19 juillet 2022•8 min de lecture

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1. Qu’est-ce qu’un objectif SMART ?


2. Quels sont les avantages des objectifs SMART ?
3. Cinq exemples d’objectifs SMART
4. Modèle de définition d’objectifs SMART
5. Que faire après la création d’objectifs SMART ?
6. Des objectifs plus précis et efficaces

Modèles

Toutes les équipes ayant accompli des missions extraordinaires vous le diront : pour réussir, il faut
commencer par se fixer des objectifs. À partir de là, rien n’est impossible : guérir des maladies,
concevoir des appareils plus efficaces et durables, rendre les océans plus sûrs pour les baleines et les
dauphins… Nos objectifs nous permettent de visualiser la destination à atteindre et le meilleur chemin
à prendre pour y parvenir.
Pour atteindre un objectif ambitieux, il ne suffit pas de viser la lune, il faut aussi trouver le moyen de
l’atteindre. Heureusement, les objectifs SMART sont là pour vous épauler. La méthode SMART, qui
est aussi un acronyme, peut vous aider à définir et établir de grands objectifs. Suivez cette méthode pour
mettre toutes les chances de votre côté et atteindre vos objectifs, des objectifs de projet aux objectifs
généraux de votre entreprise. Nous allons vous expliquer la marche à suivre dans cet article.

Qu’est-ce qu’un objectif SMART ?

La méthode SMART vous aide à créer des objectifs bien définis, réalistes et atteignables. Voici à quoi
correspond son acronyme :

 Spécifique
 Mesurable
 Atteignable
 Réaliste
 Temporellement défini

Cette technique de définition d’objectifs est rapide et fiable, car elle comprend tous les ingrédients dont
vous avez besoin pour réussir. Voici la définition de chaque élément et sa technique d’approche :

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Spécifique

N’oubliez pas que vous devez établir vos objectifs SMART de façon à viser un objectif précis et non
pas général. Vous ne misez pas simplement sur la réussite d’une initiative quelconque, mais bien sur
celle de votre projet en particulier. Pour ce faire, assurez-vous que vos objectifs sont spécifiques à ce
sur quoi vous travaillez.

Mesurable

Le « M » de SMART correspond à « mesurable ». Il s’agit ici d’évaluer la réussite ou l’échec de votre


projet. Vous devez avoir la possibilité de mesurer vos objectifs en toute impartialité, que ce soit selon
une échéance, un nombre, une évolution de pourcentage ou tout autre élément mesurable.

Atteignable

Si vos objectifs ne doivent pas être trop faciles à atteindre, vous devez tout de même vous assurer qu’ils
sont accessibles. L’aspect « atteignable » de la méthode SMART préconise de ne pas se fixer d’objectifs
totalement irréalisables. Vous devez donc vous demander si l’objectif concerné est conforme à la portée
du projet. Si vous répondez par la négative, c’est que l’objectif n’est pas atteignable.

Et les objectifs plus ambitieux ?


Ce type d’objectifs, en anglais « stretch goals », est spécialement conçu pour nous mettre au défi. Par
exemple, si votre site Web reçoit habituellement près de 30 000 visiteurs par mois, vous pourriez avoir
pour objectif plus ambitieux d’en atteindre 50 000. Bien que cette augmentation soit conséquente,
l’objectif reste dans le domaine du réalisable. Assurez-vous que vos « stretch goals » sont ambitieux,
sans pour autant être impossibles à atteindre (comme passer de 30 000 à 300 000 visiteurs par mois, par
exemple).

Réaliste

Le « A » et le « R » de l’acronyme SMART sont tous deux étroitement liés. En plus d’être atteignables,
vos objectifs doivent être réalistes. Par exemple, vous pourriez établir un objectif atteignable, qui
imposerait à toutes les équipes de faire des heures supplémentaires pendant six semaines d’affilée. Cet
objectif serait certes atteignable, mais pas réaliste. Assurez-vous que vos objectifs répondent à ce critère
en concevant un plan de gestion des ressources.

Temporellement défini

Vos objectifs SMART doivent disposer d’une échéance. Sans limite de temps, vous risquez de voir votre
projet s’éterniser, mais aussi de vous retrouver face à des indicateurs de réussite flous, voire de subir
une dérive des objectifs. Si ce n’est pas déjà le cas, pensez bien à définir une chronologie de
projet suffisamment claire.

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Quels sont les avantages des objectifs SMART ?

Vous allez passer plus de temps à vous assurer que vos objectifs importants comportent tous les éléments
SMART nécessaires qu’à établir des objectifs ordinaires, mais le jeu en vaut la chandelle. Vous ne
pouvez pas vous contenter de définir vos objectifs et ensuite les oublier ; ces derniers doivent faire partie
intégrante du processus de planification. Voici les avantages que tirera votre équipe des objectifs
SMART :

1. Clarté des communications et de la coordination : une équipe projet qui sait exactement ce à
quoi elle aspire sera plus motivée et coordonnée dans son ensemble. Les employés qui
visualisent clairement en quoi leur travail individuel contribue aux objectifs de leur équipe
étant deux fois plus motivés que leurs collègues, établir et partager des objectifs SMART peut
vous aider à renforcer la motivation de toute votre équipe.
2. Clarté quant à la réussite du projet : vous est-il déjà arrivé de terminer un projet sans vraiment
savoir si vous aviez atteint vos objectifs ou non ? La méthode SMART peut vous aider à établir
des objectifs clairs en évitant l’utilisation d’un langage trop vague ou déroutant.
3. Clarté de la feuille de route et de la conclusion du projet : les objectifs SMART vous permettent
de définir précisément ce que vous souhaitez réaliser, ainsi que le délai prévu pour y parvenir.
Vous vous êtes assurés que vos objectifs sont réalistes et atteignables, et vous savez que vous
pourrez les évaluer de façon à en déterminer l’issue.
4. Suivi des indicateurs : une fois votre projet terminé, les objectifs SMART vous aident à évaluer
sa réussite. Ne vous en faites pas si vous n’avez pas atteint tous vos objectifs. Chez Asana, nous
cherchons d’ailleurs à en atteindre environ 70 %. Il s’agit de nous fixer des objectifs ambitieux,
mais pas irréalisables. Que vous ayez atteint vos objectifs ou non, la méthode SMART vous
aide dans votre évaluation et vous pouvez en tirer des leçons précieuses.

Cinq exemples d’objectifs SMART

Prêts à vous y mettre ? Avant de commencer à rédiger vos propres objectifs SMART, voici
cinq exemples à suivre accompagnés des explications de critères correspondantes.

1. Objectif commercial

 Exemple :produire au moins trois types de ressources marketing à grande échelle (ex. : e-
book, webinaire, vidéos, documents de vente sur une ou deux pages) par mois pour le
premier trimestre.

 Critères SMART :cet objectif est à la fois spécifique (ressources marketing à grande échelle),
mesurable (trois types), atteignable, réaliste (selon le nombre de membres que compte l’équipe
projet, mais nous partons du principe que les effectifs suffisent à traiter ces trois ressources par
mois) et temporellement défini (par mois pour le premier trimestre).

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 2. Objectif d’équipe

 Exemple : au cours du premier semestre de l’exercice comptable 2022, l’équipe produit se coordonnera
pour travailler sur cinq projets interfonctionnels, axés sur des tests d’utilisabilité, des enquêtes clients,
du marketing client ou de la recherche et développement.
 Critères SMART : l’objectif est spécifique (projets axés sur des tests d’utilisabilité, des enquêtes clients,
du marketing client ou de la recherche et développement), mesurable (cinq projets interfonctionnels),
atteignable (cinq projets en six mois), réaliste (le projet mobilise la totalité de l’équipe produit) et
temporellement défini (au cours du premier semestre de l’exercice comptable 2022).

3. Objectif professionnel

 Exemple : en 2021, je développerai mes compétences en management grâce au mentorat, en prenant


sous mon aile au moins deux mentorés faisant partie des groupes-ressources d’employés de notre
entreprise ou de mon réseau d’anciens élèves.
 Critères SMART : l’objectif est spécifique (compétences en management grâce au mentorat),
mesurable (au moins deux mentorés), atteignable, réaliste (cette personne s’est donné deux pistes pour
trouver ses mentorés) et temporellement défini (en 2021).

4. Objectif personnel

 Exemple : je vais m’entraîner à courir le marathon de Paris d’octobre en moins de quatre heures.
 Critères SMART : l’objectif est spécifique (marathon de Paris), mesurable (en moins de quatre heures),
atteignable (quatre heures est un temps ambitieux, mais réalisable par la plupart des coureurs bien
entraînés), réaliste (cette personne a établi qu’elle s’entraînerait en préparation du marathon) et
temporellement défini (octobre).

5. Objectif à but non lucratif

 Exemple : nous offrirons 100 heures de soutien scolaire gratuit en mathématiques et histoire aux
collégiens pendant le mois de février.

 Critères SMART : l’objectif est spécifique (soutien scolaire en mathématiques et histoire aux
collégiens), mesurable (100 heures), atteignable, réaliste (selon le nombre de volontaires dont dispose
l’association) et temporellement défini (pendant le mois de février).

 Modèle de définition d’objectifs SMART

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Dès que vous serez prêts à établir votre propre objectif SMART, résumez déjà votre objectif de projet
en une phrase ou deux. Ensuite, appliquez chacun des cinq critères SMART à votre objectif et assurez-
vous de remplir toutes les conditions. Lorsque vous serez prêts à commencer, suivez ce modèle :

Objectif initial : indiquez votre objectif initial sans vous demander s’il est totalement SMART ou non
(nous verrons cela plus tard).
 Exemple : je souhaite renforcer la présence de marque de notre entreprise sur les réseaux sociaux.

Rendez l’objectif spécifique : votre objectif définit-il précisément ce que vous comptez réaliser ? Dans
le cas contraire, reformulez-le de façon à le rendre spécifique à votre projet.
 Suite de l’exemple précédent : je souhaite renforcer la présence de marque de notre entreprise sur
Instagram grâce à des hashtags propres à l’entreprise.

Rendez-le mesurable : avez-vous établi comment jauger votre objectif une fois le projet terminé ? Dans
le cas contraire, trouvez une méthode pour évaluer la réussite ou l’échec du projet à son terme.
 Suite de l’exemple précédent : créer des hashtags spécifiques à notre entreprise pour attirer
1000 nouveaux followers sur Instagram.

Rendez-le atteignable : votre objectif est-il atteignable compte tenu de la portée du projet ? Assurez-
vous qu’il entre bien dans le cadre de votre projet.
 Suite de l’exemple précédent : créer et utiliser des hashtags spécifiques à notre entreprise, ainsi que les
hashtags les plus courants de notre secteur, pour attirer 1000 nouveaux followers sur Instagram.

Rendez-le réaliste : votre équipe projet peut-elle raisonnablement espérer atteindre cet objectif ? Même
s’il est ambitieux, assurez-vous qu’il est réalisable avec les ressources disponibles.
 Suite de l’exemple précédent : publier du contenu quotidiennement sur Instagram, en s’assurant que
chaque publication s’accompagne de hashtags propres à notre entreprise et des hashtags les plus courants
de notre secteur, pour attirer 1000 nouveaux followers sur Instagram.

Ancrez-le dans le temps : quand prévoyez-vous d’atteindre votre objectif ? Définissez clairement la date
cible ou le calendrier du projet pour votre objectif SMART.
 Suite de l’exemple précédent : publier du contenu sur Instagram chaque jour ouvrable du premier
semestre de l’exercice comptable 2022. S’assurer que chaque publication s’accompagne de hashtags
propres à notre entreprise et des hashtags les plus courants de notre secteur, pour attirer 1000 nouveaux
followers sur Instagram d’ici le 30 juin.

Que faire après la création d’objectifs SMART ?

Vous envoyez des e-mails, organisez des réunions et utilisez des feuilles de calcul pour suivre vos
objectifs ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas un cas isolé. Selon le Rapport Asana sur les objectifs, 53 %
des entreprises suivent leurs objectifs par e-mail, 36 % les suivent dans des feuilles de calcul et 31 %
grâce à des réunions en personne.

Toute la difficulté du suivi des objectifs consiste à trouver le moyen de les relier au travail quotidien de
votre équipe. Après avoir passé autant de temps à créer un objectif SMART, vous devez le garder à

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l’esprit pour être sûrs de l’atteindre. Pour l’équipe Asana, les objectifs devraient toujours être associés
au travail effectif correspondant. Voici quelques astuces pour y parvenir :

1. Partagez vos objectifs SMART avec les participants au projet et les membres d’équipe

Au début du projet, communiquez vos objectifs SMART à toutes les personnes impliquées dans le
travail concerné. Ces objectifs devraient guider toute votre équipe au fil de son travail sur les livrables
et lui permettre de déterminer si les objectifs du projet sont atteints ou non.

Pour ce faire, nous vous conseillons d’avoir recours à un outil de gestion du travail comme Asana. Votre
équipe bénéficiera ainsi d’une source unique de référence regroupant toutes les informations au même
endroit, de vos tâches quotidiennes à vos objectifs de projet. Ne laissez pas les objectifs se perdre dans
divers documents, présentations et autres recoins obscurs. Associez-les plutôt directement à vos activités
quotidiennes de façon à ce que tout le monde soit motivé, bien concentré et coordonné.

2. Vérifiez votre progression régulièrement

Outre le partage de vos objectifs SMART avec votre équipe en début de projet, prenez soin d’évaluer
régulièrement votre progression par rapport à votre objectif. Personne ne souhaite travailler sur un projet
pour se rendre compte que les objectifs n’ont pas été atteints une fois celui-ci terminé. Tous ces efforts
pour définir des objectifs spécifiques et mesurables ne doivent pas rester vains ! Faites-en votre fil
d’Ariane et corrigez le tir en cours de projet si nécessaire.

La meilleure solution pour assurer le suivi régulier de vos objectifs SMART consiste à envoyer
des mises à jour de statut de projet hebdomadaires. Ces mises à jour sont un excellent moyen de mettre
en valeur les tâches clés accomplies par votre équipe et les prochains jalons, ainsi que d’indiquer si le
projet est en bonne voie ou non.

3. Évaluez votre réussite

Grâce aux objectifs SMART, vous visualisez clairement votre progression et pouvez déterminer si vous
avez atteint vos objectifs ou non. Si la réponse est oui, célébrez votre réussite ! Dans le cas contraire,
disposer d’objectifs clairs et en assurer un suivi régulier vous sera utile pour identifier ce qui n’a pas
fonctionné et trouver des pistes d’amélioration.

Surtout, n’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous êtes passés à côté de vos objectifs que votre projet
est un échec sur toute la ligne. Parfois, nous ressentons le besoin de nous fixer des objectifs ambitieux
pour mettre notre équipe au défi. Si vous ne les avez pas atteints, plutôt que de faire comme si de rien
n’était, identifiez-en les raisons posément. Vous pourrez ainsi apprendre de vos erreurs et intégrer ces
conclusions à vos prochains objectifs SMART.

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Des objectifs plus précis et efficaces

Les objectifs SMART clarifient les processus de définition des objectifs et de gestion de projet, aidant
ainsi votre équipe à réussir. Une équipe qui travaille de concert et en toute transparence aura tendance à
être bien plus motivée et saura sur quoi travailler en priorité.

Vous cherchez à vous fixer des objectifs ambitieux ? Consultez notre article dédié à ce type d’objectifs
(les BHAG).
Les stretch goals : définir des objectifs ambitieux pour motiver son équipe

Team Asana•8 juillet 2022•6 min de lecture

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ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. Qu’est-ce qu’un objectif ambitieux (ou « stretch goal ») ?


2. Définir et suivre des objectifs plus ambitieux
3. Le paradoxe des objectifs ambitieux
4. Exemples d’objectifs ambitieux
5. Les avantages des objectifs ambitieux
6. Les pièges liés aux objectifs ambitieux
7. Sans suivi adéquat, pas de réussite possible

Modèles

Résumé
Les objectifs ambitieux, en anglais « stretch goals », sont spécialement conçus pour que votre équipe se
dépasse et sorte de sa zone de confort. Bien qu’ils ne conviennent pas à tout le monde, ces objectifs
peuvent donner un coup de pouce aux équipes qui obtiennent déjà de bons résultats. Source d’inspiration
et de motivation, les objectifs ambitieux sont également susceptibles d’avoir des répercussions positives
sur les performances de votre entreprise et de favoriser votre réussite.
Vous êtes le genre de personne qui atteint régulièrement tous les objectifs qu’elle se fixe ? Peut-être ne
vous mettez-vous pas suffisamment au défi ? Sachez qu’il est indispensable de sortir des sentiers battus
pour véritablement progresser, et c’est là qu’interviennent les objectifs ambitieux (ou « stretch goals »
en anglais).

Les objectifs ambitieux sont des objectifs plus difficiles à accomplir que vous pouvez définir pour vous-
même, un projet ou même votre entreprise. Dans ce dernier cas, ils sont connus sous le nom d’objectifs
BHAG.

Dans cet article, vous découvrirez comment reconnaître les objectifs ambitieux, leurs effets positifs sur
les performances d’équipe et une méthode pour les définir dans l’optique de stimuler votre équipe.

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Qu’est-ce qu’un objectif ambitieux (ou « stretch goal ») ?

Les objectifs ambitieux (ou « stretch goals ») sont des objectifs intentionnellement plus difficiles à
atteindre, des défis que vous vous lancez pour motiver votre équipe et améliorer ses performances. Ce
type d’objectif est une bouffée d’air frais qui fait sortir les équipes de leur zone de confort et maximise
leurs résultats.

Vous n’êtes pas arrivés à atteindre votre objectif ambitieux ? Pas d’inquiétude, ce n’est qu’en bousculant
les habitudes de votre équipe qu’elle trouvera la motivation de se dépasser. De plus, les objectifs
ambitieux (atteints ou non) peuvent servir d’indicateurs pour le calibrage de nouveaux objectifs.

Admettons que vous ayez vendu 5 000 produits le trimestre dernier. Vous pourriez définir un objectif
de vente à 8 000 produits au trimestre prochain : une hausse de 60 % peut s’avérer intimidante, mais elle
n’en reste pas moins possible. Il faut justement garder à l’esprit qu’un objectif ambitieux n’est pas
synonyme d’impossible à accomplir. Par exemple, il sera compliqué, voire irréaliste, d’atteindre un
objectif de vente fixé à 15 000 produits sur la même période.

[À lire] 22 types d’objectifs commerciaux pour évaluer la réussite de votre entreprise

Chez Asana, nous nous fixons régulièrement des objectifs ambitieux. En visant à atteindre environ 70 %
de nos objectifs, nous sommes certains de donner le meilleur de nous-mêmes, et cela nous permet de
mieux calibrer nos objectifs pour le trimestre suivant.

Définir et atteindre ses objectifs avec Asana

Définir et suivre des objectifs plus ambitieux

Il existe une différence entre vouloir concrétiser une certaine ambition et définir un objectif ambitieux.
Suivez les étapes ci-après pour définir votre stretch goal et la manière dont votre équipe l’accomplira.

1. Posez-vous des questions ouvertes pour définir votre objectif ambitieux. Réfléchissez à un scénario rêvé,
dans lequel votre équipe parvient à accomplir cet objectif ambitieux. Comment pourrait-elle améliorer
ses processus de travail actuels ? Comment pourriez-vous faire la différence dans votre secteur ? Ces
questions seront déterminantes pour élaborer un objectif ambitieux qui vous convienne.
2. Prenez en compte les ressources disponibles au sein de votre équipe ou de votre entreprise. Avez-vous
les ressources nécessaires pour atteindre votre objectif ambitieux ? C’est le moment de le vérifier.
3. Définissez votre objectif ambitieux. Réunissez l’équipe dédiée à cette tâche afin qu’elle se sente
impliquée dans cet objectif d’envergure. Ensemble, vous pourrez réfléchir à la manière d’attribuer les
ressources supplémentaires, établir une chronologie et concevoir un plan d’action fondé sur des objectifs
ambitieux.
4. Suivez votre progression et placez la barre le plus haut possible. Votre objectif ambitieux ne représentera
pas toujours une priorité pour votre équipe, mais il demeurera pour elle une grande source de motivation.
Gardez un œil sur l’avancée de votre équipe et célébrez chaque jalon atteint.

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5. Évaluez votre objectif ambitieux. Ne soyez pas abattu si vous n’avez pas atteint votre objectif ambitieux
à la fin du trimestre (ou toute autre durée que vous vous étiez fixée) : votre projet n’est pas un échec,
vous avez simplement défini un objectif compliqué pour votre équipe. Prenez donc le temps de réfléchir
aux raisons qui ont empêché son accomplissement et d’en tirer des enseignements.

Gardez en tête que votre équipe ne devrait pas passer plus de temps au bureau qu’elle ne le fait déjà dans
une tentative désespérée d’atteindre les objectifs ambitieux définis. Ces derniers doivent avant tout
stimuler sa motivation et sa productivité.

Le paradoxe des objectifs ambitieux

Les objectifs ambitieux ne conviennent pas à tout le monde. Assurez-vous d’abord que votre équipe est
prête à utiliser cet outil dédié à la définition d’objectifs.

Le paradoxe des objectifs ambitieux a été établi par la Harvard Business Review. Cette dernière a
constaté que les organisations qui devraient se fixer des objectifs ambitieux le font rarement et vice
versa.

Curieusement, les objectifs ambitieux fonctionnent souvent mieux avec des équipes qui connaissent déjà
de bons résultats. Si votre équipe se porte bien, elle ne sera pas intimidée par ces objectifs et sera plus à
même d’être motivée à atteindre des sommets.

Au lieu de se focaliser sur des objectifs ambitieux, une équipe en difficulté devrait faire davantage
attention aux réussites et aux échecs à plus petite échelle jusqu’à ce que ses résultats s’améliorent. Une
fois que cela se produit, elle pourra se concentrer sur l’obtention des ressources nécessaires à
l’accomplissement d’objectifs ambitieux.

[À lire] Pourquoi les projets échouent-ils ? Sept erreurs fréquentes à éviter

Référez-vous à l’organigramme ci-dessous pour savoir si votre équipe est prête à s’attaquer à des
objectifs ambitieux :

Exemples d’objectifs ambitieux

Vous ne parvenez pas à faire le tri entre objectif de projet, objectif ambitieux et objectif impossible ?
Parfois, la frontière est mince entre ces trois catégories. Retrouvez ci-dessous des exemples d’objectifs
ambitieux, mais réalistes.

Objectif ambitieux pour une petite entreprise : ouvrir un deuxième établissement physique dans deux
ans.

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 Pourquoi s’agit-il d’un objectif ambitieux ? Votre petite entreprise se débrouille bien, mais vous n’êtes
pas encore prêts à ouvrir un deuxième établissement ? Cet objectif est tout à fait adapté à votre situation :
il permettra de maintenir vos équipes motivées pour le concrétiser un jour.

Objectif ambitieux en gestion de projet : augmenter les revenus de votre entreprise de 50 % à 60 % d’ici
la fin de l’année.

 Pourquoi s’agit-il d’un objectif ambitieux ? Si vous êtes parvenu à augmenter les revenus de 35 %
l’année dernière, atteindre un résultat de 40 % de hausse serait un bel objectif pour l’année suivante.
Cependant, cela manque un peu d’ambition : remédiez-y en plaçant la barre plus haut, à 50 ou même
60 %.

Objectif ambitieux pour une équipe commerciale : devenir l’équipe commerciale la plus performante de
l’entreprise d’ici la fin du trimestre.

 Pourquoi s’agit-il d’un objectif ambitieux ? Cet objectif est audacieux, mais réalisable si votre équipe
fait régulièrement partie des 10 équipes commerciales les plus performantes de votre entreprise. Et c’est
exactement ce qu’il faut pour la motiver.

Définir et atteindre ses objectifs avec Asana

Les avantages des objectifs ambitieux

Les objectifs ambitieux peuvent donner un coup de pouce aux performances de votre équipe, de même
qu’à son moral. Voici quelques-uns des plus grands avantages à s’appuyer sur des stretch goals :

 Innovation : les objectifs ambitieux donnent un souffle nouveau aux environnements de travail moroses.
Ils sont parfaits pour redonner du poil de la bête à une équipe en manque de créativité et d’initiative, et
l’aider à faire avancer un projet ou son entreprise.
 Productivité : des objectifs ambitieux pourraient être la source de motivation idéale pour une équipe qui
a besoin d’améliorer sa productivité. Grâce à eux, votre équipe sera en mesure de se focaliser sur ses
tâches à haute valeur ajoutée, n’est-ce pas ce que vous recherchez ?
 Implication : si les objectifs ambitieux ne manquent pas d’audace, c’est précisément parce qu’ils ont un
lien direct à la mission de votre entreprise. Votre équipe sera plus assidue dans son travail dès qu’elle
aura le sentiment de contribuer à la réussite de votre entreprise, désireuse de voir le fruit de ses efforts.
 Enthousiasme : un objectif ambitieux et stimulant peut encourager votre équipe à optimiser l’utilisation
des ressources disponibles et à être plus ingénieuse lors de la recherche de solutions.

Et surtout, tous ces avantages seront utiles pour favoriser la réussite de votre équipe et de votre
entreprise. Plus votre équipe sera impliquée, productive, enthousiaste et innovante, et plus votre
entreprise aura de chances de récolter les fruits de son travail.

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Les pièges liés aux objectifs ambitieux

Les objectifs ambitieux sont de véritables défis, et mal définis, ils risquent de vous apporter davantage
de problèmes que de solutions.

Risque : si vos objectifs ambitieux sont vagues, ambigus ou extravagants, votre équipe pourrait se sentir
perdue, découragée ou encore frustrée.

 Solution : définissez des objectifs ambitieux sur le modèle des objectifs SMART. Un objectif ambitieux
n’échappe pas à la règle : il doit lui aussi être spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et
temporellement défini. Grâce à cette méthode, vos objectifs resteront à la portée de votre équipe. Pensez
également à adopter un logiciel de définition d’objectifs ou de gestion du travail pour suivre votre
progression.

Définir et atteindre ses objectifs avec Asana

Risque : certains objectifs ambitieux peuvent sortir du cadre de compétence de votre équipe. Or, si leurs
objectifs semblent impossibles à atteindre, les membres de l’équipe risquent de perdre toute motivation.

 Solution : indiquez clairement à votre équipe que les objectifs ambitieux sont un moyen pour elle
d’acquérir et de développer de nouvelles compétences. Il est important que les membres sachent que
vous ne vous attendez pas à ce que tout soit parfait dès le départ.

[À lire] 12 astuces pour communiquer plus efficacement au travail

Risque : Les objectifs ambitieux peuvent se révéler intimidants. Lorsque l’échéance approche à grands
pas, la pression monte pour votre équipe, car elle ne pense pas pouvoir les accomplir.

 Solution : plutôt que d’utiliser des nombres ou dates fixes, définissez des plages de valeurs. L’objectif
suivant : « Je souhaite atteindre une croissance d’entreprise de 500 % avant décembre » gagnerait à être
reformulé pour paraître moins intimidant. Par exemple : « Atteindre une croissance d’entreprise de
400 % à 500 % entre décembre et mars de l’année suivante. »

[À lire] Plus de 100 citations sur le travail en équipe pour encourager et stimuler la collaboration

Risque : les objectifs ambitieux ne sont pas forcément définis pour être atteints. Si votre équipe pense
avoir échoué lorsqu’elle ne parvient pas à atteindre un objectif, vous obtiendrez l’exact opposé de ce
que vous souhaitez : une équipe démotivée et stressée.

 Solution : expliquez clairement à votre équipe en quoi consistent les objectifs ambitieux et précisez que
personne ne sera inquiété en cas d’échec. Il serait merveilleux de pouvoir les concrétiser, mais leur but
principal est de vous motiver.

Comme Norman Vincent Peale le disait si bien : « Visez la lune. Même si vous la manquez, vous
atterrirez parmi les étoiles. »

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Sans suivi adéquat, pas de réussite possible

Peu importe l’envergure de vos objectifs ambitieux, Asana peut vous aider à les suivre.

Notre logiciel de définition d’objectifs est conçu pour mettre tout le monde sur la même longueur
d’onde. Fixez des objectifs clairs et encouragez chacun à se focaliser sur l’essentiel : transformer ces
objectifs ambitieux en véritables réussites.

Dérive des objectifs : 7 causes courantes et comment les éviter

Julia Martins•17 mai 2022•8 min de lecture

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ACCÉDEZ DIRECTEMENT À UNE SECTION

1. Qu’est-ce que la dérive des objectifs en gestion de projet ?


2. Comment identifier la portée d’un projet ?
3. 7 causes courantes de la dérive des objectifs
4. Comment gérer et empêcher la dérive des objectifs ?
5. Finies les dérives d’objectifs !

Modèles

Imaginons le scénario suivant : vous travaillez d’arrache-pied sur votre projet et ses livrables, quand
vous recevez une demande d’un participant issu d’un autre service, qui souhaiterait produire un livrable
supplémentaire. Ce n’était pas vraiment prévu à la base, mais sa demande étant assez facile à mettre en
œuvre, vous acceptez. Quelques jours plus tard, vous recevez un nouvel e-mail. Subitement, le projet
n’est plus dans les délais : il est retardé et voué à l’échec.

Cette situation est l’exemple même d’un problème auquel tous font face, y compris les meilleurs : la
dérive des objectifs. Dans cet article, nous allons tout vous expliquer sur les causes de ce problème et
vous donner des pistes pour y remédier.

Qu’est-ce que la dérive des objectifs en gestion de projet ?

En gestion de projet, la portée d’un projet a pour but de décrire ses exigences et ses livrables. Cette
portée est généralement définie au début du processus de planification, au sein de votre plan de
projet, feuille de route ou brief. La dérive des objectifs survient lorsque les tâches et livrables dépassent
la portée prédéterminée pour le projet.

Pourquoi établir la portée de votre projet ?

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Lorsque vous établissez un plan de gestion de la portée, il se crée un accord commun entre les
participants du projet et vous (le chef de projet). Dans le cas contraire, vous pourriez faire face à des
problèmes de coordination et des malentendus. Sans une portée de projet bien définie, vous aurez du
mal à déterminer précisément ce qui est inclus ou non dans les livrables et à en avoir le contrôle
préalable.

Parfois, sortir du cadre du projet n’aura pas grandes conséquences : produire un ou deux livrables de
plus devrait légèrement peser sur le projet, sans l’altérer outre mesure. Toutefois, lorsque la dérive prend
de trop grandes proportions, elle peut compromettre la réussite du projet en vous détournant de
vos objectifs. En effet, le temps que vous passez sur ces tâches et livrables supplémentaires viendra
amputer celui consacré aux objectifs officiels du projet, et pourrait même entraîner une surcharge de
travail, voire un burnout.

Comment identifier la portée d’un projet ?

Pour empêcher la dérive des objectifs, il importe en premier lieu de définir clairement la portée de votre
projet. Heureusement, ce processus est moins complexe qu’il n’y paraît. Il s’agit majoritairement de
coucher par écrit les paramètres établis au préalable dans d’autres documents de projet, par exemple
votre brief.
Pour identifier et établir la portée de votre projet, suivez ces cinq étapes :

1. Commencez par déterminer le « pourquoi » : pour quelles raisons votre équipe travaille-t-elle sur ce
projet ? Qu’espérez-vous accomplir ? Déterminer l’ampleur et l’étendue de ce que vous comptez réaliser
vous aidera à définir la portée du projet.
2. Insérez-y vos objectifs de projet : il existe un lien étroit entre objectifs et portée d’un projet. Vos
objectifs définissent ce à quoi vise le projet, tout en s’inscrivant dans le cadre de sa portée.
3. Rédigez votre portée de projet : n’oubliez pas que vous pouvez rester relativement concis. La portée sert
uniquement à indiquer clairement les livrables et à faire le lien avec les objectifs du projet. N’hésitez
pas à utiliser des listes à puces.
4. Étudiez votre portée de projet : vous devez remporter l’adhésion des différentes parties prenantes et vous
assurer que tous s’entendent sur les livrables, objectifs et la portée du projet.
5. Faites des ajustements le cas échéant : si vous n’étiez pas en parfait accord à l’étape quatre, prenez le
temps de réécrire votre portée de projet. Avant de la finaliser, présentez de nouveau le document pour
examen aux parties prenantes et remportez leur adhésion.

7 causes courantes de la dérive des objectifs

Qui aimerait voir son projet échouer ou perdre de vue ses objectifs initiaux ? Personne, évidemment !
Nous allons donc vous indiquer les causes courantes qui se cachent derrière la dérive des objectifs et
vous donner les outils pour y remédier.

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1. Portée du projet non définie

Une cause somme toute assez évidente, mais que nous tenions tout de même à rappeler : si vous n’avez
pas défini la portée de votre projet, impossible de vous coordonner et de la communiquer à toutes les
personnes impliquées. En outre, si vous collaborez avec une équipe extérieure ou une agence, vous
n’aurez aucun document ou énoncé des travaux (EDT) auquel vous référer dans le cas où les parties
prenantes souhaiteraient ajouter de nouveaux éléments au projet.

Prenez bien soin de créer et définir la portée du projet dès le départ, et pensez à l’intégrer au plan ou à
d’autres documents initiaux. Ainsi, vous aurez inscrit les bases de référence dans vos
premiers documents de projet.

[À lire] Créer un plan de projet vraiment efficace

2. Problèmes de communication

Une fois la portée du projet définie, vous devez également la partager. Si vous ne diffusez pas le
document efficacement (en début de projet), certains participants pourraient ne pas en être informés.
Vous aurez certes pris le temps de définir la portée de votre projet, mais cela ne vous empêchera pas de
souffrir de problèmes de coordination. Si tous ne sont pas au courant de son existence, le projet pourrait
même être un échec.

Pensez à inclure la portée du projet dans tous les documents initiaux, notamment le plan et le brief de
projet. Chacun aura ainsi accès à la déclaration de portée du projet, ce qui permettra de résoudre
d’éventuels problèmes de coordination avant même son commencement.

3. Manque de clarté des objectifs de projet

Au final, si vous travaillez sur ce projet, c’est que vous cherchez à produire un résultat particulier : ces
réussites ou ressources sont vos objectifs.

Lorsque les objectifs de projet sont suffisamment clairs, votre équipe peut aisément déterminer quelles
sont les tâches qui contribuent (ou non) à sa réussite finale. Vous pouvez donc concentrer vos efforts et
vos forces pour travailler de façon productive sur les activités hautement prioritaires. À l’inverse, lorsque
les objectifs manquent de clarté, les membres d’équipe ont du mal à savoir sur quoi travailler en priorité.
Ils pourraient bien finir par s’intéresser à des tâches qui ne contribuent pas à ces objectifs.

Exemple d’objectif de projet trop flou : améliorer le blog de l’entreprise en y ajoutant des histoires qui
plaisent à nos lecteurs.

Exemple d’objectif de projet suffisamment clair : au cours du T1, concevoir cinq types de blogs
différents, incluant notamment (sans s’y restreindre) des témoignages clients, astuces, nouvelles
fonctionnalités produit, mises en vedette de l’équipe et leadership éclairé. Surveiller étroitement
l’engagement pour chacun de ces nouveaux blogs de façon à déterminer les trois meilleures catégories
à alimenter au cours des prochains trimestres.

[À lire] Définir des objectifs de projet efficaces, exemples inclus

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4. Objectifs de projet irréalistes

Imaginons maintenant que vos objectifs de projet soient bien clairs, mais qu’ils ne soient pas
concrètement atteignables par votre équipe dans les délais impartis (et dans le cadre de la portée du
projet) : inévitablement, votre projet sera au choix un échec ou victime d’une dérive des objectifs.

Faites bien attention à ce que vos objectifs soient réalisables dans les délais et avec les ressources dont
dispose votre équipe. Comparez vos objectifs de projet à la portée et au calendrier de celui-ci pour vous
assurer que la réalisation du projet sera une réussite. Si vos objectifs ne coïncident pas avec la portée
dès le départ, il vous sera quasiment impossible de gérer les dérives.

[À lire] Gestion de projet informatique : guide à l’attention des managers et de leurs équipes

5. Trop de participants

Difficile de gérer un projet lorsque tout le monde essaie de prendre les commandes ! Il vous faut
absolument définir le propriétaire du projet (le chef de projet) de façon claire pour éviter toute confusion
dans votre travail et donc également au niveau de la portée.

Le projet impliquera certainement de nombreux participants et collaborateurs, mais vous devrez vous
assurer que chaque équipe dispose de son propre chef d’équipe, qui sera directement chargé de faire
avancer le travail. Pour définir d’autres rôles de projet, vous pouvez créer une matrice RACI.
L’acronyme RACI correspond aux quatre rôles de la gestion de projet :

 Responsable : la personne qui est à la tête du projet et prendra la majorité des décisions sur le terrain.
 Approbateur : il est parfois nécessaire d’obtenir l’approbation d’un participant ou groupe de
participants. Vos approbateurs peuvent décider du budget, des objectifs ou du ton, pour ne citer que
quelques exemples.
 Consulté : les participants dont vous pourriez avoir besoin d’obtenir l’avis, des perspectives ou de
simples conseils. Bien que les rôles de responsable et d’approbateur aient le dernier mot, le rôle du
consulté est généralement attribué à un expert du domaine en question.
 Informé : toutes les personnes qui doivent être informées au sujet du projet. Le rôle de l’informé peut
par exemple inclure votre équipe projet, les participants interfonctionnels ou l’équipe de direction.

6. Processus de conduite du changement inefficace

Même après avoir clairement défini les rôles des uns et des autres, il vous faudra mettre en place un
processus de conduite du changement. Ce dernier a pour but de modifier un élément important ou
essentiel au sein d’un projet, notamment sa portée. Plutôt que de laisser les différents participants
apporter des modifications eux-mêmes, la conduite du changement introduit une série de règles et
restrictions pour les guider au cours des évolutions du projet. En général, elle inclut un processus qui
permet aux membres d’équipe ou participants d’envoyer des demandes de modification. Cette étape
supplémentaire consiste à faire examiner ces demandes par le chef de projet et d’autres parties prenantes
clés du projet, qui décideront si ces changements seront appliqués, refusés ou reportés.

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Le processus de conduite du changement est essentiel, dans la mesure où il vous permet de reprendre le
contrôle sur votre projet, tout en étant suffisamment flexible pour ajouter de nouvelles demandes en cas
d’absolue nécessité. Ce type de processus entraînera certes des changements dans les détails du projet,
mais toujours pour une bonne cause.

7. Retours clients de dernière minute

Les avis clients sont un élément pivot pour toutes les activités en rapport direct avec le client, par
exemple les nouveaux produits ou campagnes marketing. Vous avez tout intérêt à gérer le feedback
client de façon proactive, sans quoi une prise en compte tardive de leurs commentaires pourrait
totalement bouleverser la volonté derrière votre projet, sa portée, son calendrier et ses objectifs. Vous
pourriez par exemple devoir changer de cap sur vos activités en cours ou tout recommencer depuis le
début, avec de nouvelles fonctionnalités et exigences.

Vos clients sont humains, et vous aussi. Les changements de dernière minute ne sont donc jamais exclus
et malheureusement, vous n’avez que peu de marge de manœuvre sur ce point. Il arrive parfois qu’il soit
nécessaire de modifier certains éléments clés de votre projet, sans que vous ne puissiez y faire grand-
chose.

Le mieux pour limiter les risques reste encore d’obtenir le maximum de retours clients, le plus tôt
possible. Entraînez-vous à recueillir le feedback utilisateur régulièrement et à agir de façon proactive
pour rassembler les commentaires clients. Pour découvrir d’autres astuces, faites appel à notre modèle
de recherche utilisateur (gratuit).

Comment gérer et empêcher la dérive des objectifs ?

Admettons que vous ayez lancé un projet et qu’une possible dérive des objectifs vous préoccupe… Que
faire ?

Si vous avez l’impression de dériver de vos objectifs, il y a plusieurs actions à entreprendre :

1. Référez-vous à la portée du projet : si les participants au projet cherchent à produire de nouveaux


livrables, référez-vous à la portée et rappelez-leur ce qu’elle inclut (ou non). Toute l’équipe du projet
devrait ainsi de nouveau se recentrer sur les exigences de ce dernier.
2. Si la méthode précédente est un échec, faites appel à un processus de conduite du changement. Les
demandes de changement devront alors passer par le processus que vous aurez mis en place. Il vous
suffira ensuite d’examiner ces changements aux côtés des participants au projet et de décider s’il est
utile ou non de modifier la portée pour y intégrer cette demande.
3. Si les changements de portée sont acceptés, envisagez de retirer un autre livrable de votre liste des
priorités. Y a-t-il un élément à décaler ou retirer du projet pour faire de la place à ce nouveau travail ?
4. Si aucun des éléments prévus à l’heure actuelle ne peut être retiré des priorités, examinez vos ressources
de projet. Parcourez votre plan de gestion des ressources à la recherche de ressources utilisables pour
atteindre vos objectifs.

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Dans cette optique, pour une portée, des objectifs et un plan de projet durablement lisibles, faites appel
à un outil de gestion du travail comme Asana. Avec Asana, vous pouvez gérer la totalité de votre
processus et le partager avec toute votre équipe projet, pour que tous soient sur la même longueur d’onde.

Finies les dérives d’objectifs !

Certains auront beau dire que la dérive des objectifs est chose courante, elle n’en est pas pour autant une
fatalité. Lorsque la portée du projet est claire, que vous disposez d’un plan accessible et lisible, ainsi que
d’une solution de gestion du travail simple d’utilisation, il vous est parfaitement possible d’atteindre vos
objectifs de projet sans dévier du cadre initial.

Prêts à vous lancer dans la gestion du travail ? Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur Asana.
Comment faire une to do list efficace ? Méthodes et outils

Julia Martins•21 octobre 2022•10 min de lecture

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1. C’est quoi, une to do list ?


2. Quelle application pour une to do list ?
3. Comment faire une to do list efficace ? 15 conseils pour vous faciliter la vie
4. Facilitez-vous la vie avec une to do list

Modèles

Résumé
Tout le monde aime rayer les tâches de sa liste, au fur et à mesure de leur achèvement. Mais si votre to
do list n'est pas rédigée dans les règles de l’art, vous risquez tout simplement de perdre votre temps. Cet
article regroupe des conseils concrets pour vous aider à rédiger une to-do list efficace, et vous indique
également comment créer, organiser et hiérarchiser judicieusement vos tâches.
Mise à jour : Poursuivez votre lecture pour développer vos compétences en la matière : arrêtez de vivre
dans l’inquiétude à l’idée de ne plus retrouver vos notes et simplifiez-vous la vie en créant une bonne
check-list.
Faire une to do list ne suffit pas à éliminer la charge de travail. Effectuer un suivi efficace des échéances
aide à définir des priorités et à réaliser un travail de qualité. Le problème, c’est que nos listes de tâches
sont bien trop souvent désorganisées et sans véritable lien avec le travail effectué. Par conséquent, la
clarté du projet en cours est compromise et vous vous retrouvez vite assaillis par le « work about work »
(travail d’organisation).

Rassurez-vous, rédiger une to do list peut bel et bien s’avérer utile. Nos 15 conseils vous aideront à gérer
votre to do list d’une main de maître et à gagner en productivité.

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Créer un modèle de liste de tâches hebdomadaire

C’est quoi, une to do list ?

La définition d’une to do list est simple. Il s’agit d’une liste de tâches que vous devez accomplir ou de
choses que vous voulez faire. Le plus souvent, ces tâches sont organisées par ordre de priorité. Vous
pouvez utiliser ce type de check-list à la maison, dans votre vie personnelle ou sur votre lieu de travail.
Le fait d’avoir une liste de tout ce que vous devez faire écrite permet de ne rien oublier d’important. En
classant les tâches de la liste par ordre de priorité, vous planifiez l’ordre dans lequel vous allez les faire
et vous pouvez voir rapidement ce qui nécessite votre attention immédiate et les tâches que vous pouvez
remettre à plus tard.

Quelle application pour une to do list ?

Si ce n’est pas déjà fait, la première étape consiste à créer une to do list sur une application
professionnelle. Établir une liste sur papier (ou post-it !) peut sembler motivant, car vous avez le loisir
de rayer chaque activité accomplie. Toutefois, ce n’est pas un bon moyen de suivre vos tâches. Dans les
faits, il faut bien avouer que les check-list manuscrites sont peu organisées, faciles à égarer, peu efficaces
et sources d’erreurs.

Ne prenez pas de risques et utilisez dès maintenant une application professionnelle. Contrairement aux
listes manuscrites, ces applications de gestion de tâches ont l’avantage de vous permettre de :

 Trier et hiérarchiser les tâches. Envie de réorganiser vos tâches ? Aïe ! Si votre liste est manuscrite, vous
devez tout réécrire… En revanche, sur une application de listes de tâches, rien de plus simple : modifiez
l’ordre de vos tâches par simple glisser-déposer. En outre, la plupart des applications de ce type vous
permettent d’attribuer des étiquettes personnalisées, idéales pour suivre la priorité des tâches.
 Garder une trace des tâches enregistrées. Contrairement à une liste rédigée sur une feuille volante,
impossible de perdre une to do list en ligne. Vous pouvez également y accéder et la compléter à tout
moment, où que vous soyez.
 Ajouter du contexte. La plupart des applications professionnelles permettent d’ajouter des informations
plus détaillées dans la description des tâches. Sur une to do list manuscrite, vous êtes obligés de décrire
les activités sur lesquelles vous travaillez en quelques mots. Une application en ligne vous permet
d’ajouter une description à chaque tâche, sans limite. Il est aussi possible de joindre des informations
utiles, des documents de travail ou autres détails importants.
 Créer plusieurs listes au même endroit. Au moment de choisir une application, assurez-vous qu’elle
vous permet de créer plusieurs listes de tâches. Vous pourriez en créer une première pour votre travail
personnel, une deuxième pour les activités de votre équipe et une troisième pour votre formation
professionnelle. Une application qui vous laisse la possibilité de créer plusieurs listes de tâches est idéale
pour centraliser l’ensemble des activités à accomplir.
 Définir des échéances, des rappels et envoyer des notifications. Si vous ne tenez pas vos délais, votre to
do list n’a pas vraiment d’utilité. Une application en ligne vous permet de suivre la progression de vos

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activités et de configurer des rappels ou d’envoyer des notifications pour ne pas oublier d’effectuer vos
tâches dans les délais impartis.
 Simplifier la collaboration. La to do list individuelle organisée et des priorités claires vous permettent
de mieux vous concentrer sur les projets et initiatives d’équipe. Autrement dit, plus vous êtes organisés,
plus la collaboration d’équipe sera simple.

Envie de tester une application de listes de tâches ? Essayez Asana. Asana est un outil de gestion du
travail conçu pour vous aider à organiser l’ensemble de votre travail, des petits détails aux initiatives à
grande échelle.
Utilisez la version gratuite d’Asana pour suivre vos activités et les relier à des projets plus importants.

Véritable outil de gestion du temps, l’application mobile d’Asana se synchronise en temps réel avec
Google agenda, Gmail et bien d’autres intégrations sont possibles encore. L’appli est utilisable sur les
plateformes Android et IOS.

Comment faire une to do list efficace ? 15 conseils pour vous faciliter la vie

Prêt à optimiser votre to do list ? Nous vous confions tous nos secrets : suivez ces astuces pour travailler
efficacement et en toute clarté. Notez que pour la plupart, nous supposons que vous utilisez déjà une
application pour organiser votre travail et gagner en productivité.

1. Prendre note de toutes ses idées

Mieux vaut commencer une tâche et jeter quelques idées à la volée, quitte à terminer le travail plus tard,
au risque d’oublier ce que vous vouliez accomplir au départ. Bien souvent, certaines de nos meilleures
idées nous viennent quand nous ne sommes pas en mesure d’en prendre note. L’inspiration n’attend
pas : vous avez une proposition à faire pour améliorer un projet ou une idée géniale à présenter à votre
patron ? Ajoutez-la simplement à votre to do list.

C’est aussi la raison pour laquelle il est essentiel de choisir une application mobile de qualité. Si vous
êtes en déplacement, vous pourrez noter vos idées sans avoir besoin de les garder en tête jusqu’à pouvoir
accéder à votre ordinateur.

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Libérer notre cerveau du besoin de recourir à la mémoire va nous faciliter la vie à tous dans les années à venir.
Asana nous aide à réduire la charge cognitive de chacun, pour gagner en clarté.”

— AMY NELSON, PDG, VENTURE FOR AMERICA

2. Classez ses listes

Si les listes de choses sont souvent si longues, c’est entre autres parce qu’elles finissent généralement
par se transformer en véritable pot-pourri. Vous travaillez sur plusieurs projets à la fois et vous avez
programmé un rappel pour un rendez-vous ou la révision de votre prochain brief de campagne… Il ne
s’agit que d’un exemple, mais vous avouerez que la confusion est telle qu’il y a de quoi se sentir
totalement débordé.

Pour gérer votre to do list d’une main de maître et travailler efficacement, n’hésitez pas à créer plusieurs
listes. Pour commencer, assurez-vous que chaque projet ou initiative importante dispose de sa propre
liste. En outre, pensez à créer une liste pour les activités qu’il est possible d’accomplir sans délai, une
autre pour vos idées à propos de projets et une troisième pour vos rappels personnels.

Selon votre priorité du moment, il vous suffit d’accéder à la liste correspondante pour identifier
clairement les tâches à accomplir.

Créer des to do list avec Asana

3. Organiser la to do list par processus, priorité ou échéance

Réorganiser votre to do list quotidiennement est une perte de temps, même si cela peut parfois sembler
motivant. Résistez à cette tentation et prenez le temps de structurer vos tâches de manière cohérente. Si
votre application le permet, envisagez de créer des sections pour les différents types d’activités : vous
pourrez trier les tâches par projet ou par date butoir, selon vos préférences.

Figurant parmi les meilleures applications et les meilleurs outils de todolist, Asana permet de décliner
la liste sous forme de tableau Kanban, une fonctionnalité qui vous permettra de visualiser vos prochaines
échéances en un coup d’œil.

4. Rendre la to do list exploitable

Votre to do list n’est pas l’endroit idéal pour annoter et conserver vos idées ou objectifs. Ces
informations doivent bel et bien être prises en compte, mais si vous conservez toutes ces données au
sein d’une même liste, vos tâches importantes risquent de se perdre dans la masse. Pour garder le
contrôle, essayez plutôt de regrouper idées et objectifs sur un outil de gestion de projet ou d’utiliser
un système de gestion des objectifs.

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C’est un bon moyen d’accéder en tout temps à vos réflexions spontanées et objectifs clés, sans
surcharger votre to do list.

5. Commencer ses tâches par un verbe d’action

S’assurer que chaque tâche est exploitable est une chose, mais nous vous conseillons aussi d’attribuer
un titre à chacune de vos tâches en commençant par un verbe d’action. Il ne s’agit pas d’une règle
absolue, cependant commencer par un verbe vous aidera à déterminer précisément de quoi il est
question.

Prenons un exemple : une tâche dont le titre est “Trois images publicitaires pour Facebook” vous est
attribuée. Êtes-vous en mesure de comprendre ce que l’on attend de vous ? Non.

Ajoutez le verbe « Concevoir » en début de titre et tout s’éclaire. La tâche est désormais concrète et
exploitable : “Concevoir trois images publicitaires pour Facebook”.

Les listes de tâches dont le titre commence par un verbe d’action permettent d’identifier en un clin d’œil
le travail demandé.

6. Hiérarchiser ses tâches

Pour vous assurer d’accomplir le travail nécessaire à temps, vous devez impérativement réussir à
identifier les tâches à traiter en priorité. Vous placez vos tâches les plus importantes en tête de liste ?
Vous préférez utiliser des étiquettes personnalisées pour indiquer la priorité de chaque tâche ? Ce choix
vous appartient, mais dans les deux cas, veillez bien à bénéficier à tout moment d’une visibilité parfaite
sur vos activités clés, afin de ne rien oublier.

Pour autant, rien ne vous oblige à accomplir les tâches les plus importantes en premier. Parfois, exécuter
une tâche simple de bon matin est la meilleure façon de bien commencer la journée. En outre, vous faites
peut-être partie des adeptes de la « loi des 80-20 » (ou « loi de Pareto »), principe qui revient à consacrer
20 % de votre temps pour accomplir 80 % de vos tâches, donc à traiter les tâches rapides avant les
autres.

[A lire] Lassés de faire du surplace ? Découvrez la méthode GTD

7. Définir systématiquement une échéance

Au moment de passer à l’action, mieux vaut être conscient des tâches à accomplir, mais vous devez
aussi être au clair sur les délais d’exécution. Si vous terminez l’ensemble de vos tâches importantes,
mais que la moitié sont rendues en retard, le travail produit n’est pas efficace. Vous devez donc toujours
savoir qui fait quoi et pour quand.

Quand bien même les échéances ne seraient pas clairement définies, pensez toujours à noter les dates de
rendu provisoires, quitte à les modifier plus tard.

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8. Décomposer les projets en tâches plus petites

Exécuter sa to do list en temps voulu pose certaines difficultés et prend parfois des allures de défi,
comme une montagne à gravir. Qui n’a jamais été pris d’une vague de découragement en jetant un œil
aux tâches prévues pour le lendemain et en constatant qu’il y avait « du pain sur la planche » ?

Vous vous retrouvez souvent dans ce genre de situations ? Dans ce cas, pensez à diviser le travail en
sous-tâches. Par exemple, l’échéance de la tâche parente (ou principale) est fixée en fin de semaine,
mais l’activité à accomplir demande un travail conséquent qui prendra plusieurs jours. Pour assurer la
réussite de votre projet, il est donc essentiel de diviser le travail en tâches plus petites que vous pouvez
réaliser tout au long de la semaine.

9. Regrouper les tâches similaires

Regrouper vos tâches vous aide à atteindre vos objectifs et vous fait également gagner en productivité.
Chaque fois que vous basculez entre différentes tâches ou que vous commencez un nouveau projet, votre
cerveau a besoin d’un peu de temps pour s’adapter et s’ajuster aux nouvelles attentes.

Pour commencer, identifiez parmi vos tâches quotidiennes celles que vous pouvez regrouper et
simplifier. Vous effectuez sans doute certaines activités quotidiennement, sans penser au temps que vous
y consacrez. Toutefois, au bout du compte, ce temps s’accumule et n’est pas négligeable. Nous vous
conseillons de noter le temps réellement passé sur ces tâches, puis de réfléchir aux mesures que vous
pourriez prendre pour optimiser leur exécution.

Est-il possible de les regrouper ou les automatiser ? Ce gain de temps vous permettra de mettre de l’ordre
dans votre to do list et d’être plus productif.

10. Célébrer chaque étape accomplie

Chaque tâche terminée sur votre liste est une petite victoire. Félicitations ! Toute réussite doit être
célébrée : pas besoin d’en faire des tonnes, un petit signe suffit.

Si vous utilisez Asana, vous avez sans doute déjà vu des licornes et des yétis traverser votre écran pour
célébrer une tâche terminée. Pourquoi une telle démarche ? La vraie question à se poser est : pourquoi
pas ?

11. Trier sa liste en fin de journée

Lassé de consacrer la moitié de votre matinée à passer votre to do list au peigne fin ? Organisez vos
tâches la veille en fin de journée, et identifiez précisément ce qui vous attend le lendemain. Prenez cinq
à dix minutes chaque soir et triez votre liste pour commencer la journée suivante du bon pied.

12. Désactiver les notifications

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Les notifications sont un atout considérable pour produire un travail efficace, et toute bonne application
de to do list a toujours des notifications utiles à vous envoyer. Toutefois, vous devez aussi disposer de
fonctionnalités comme la « mise en veille/sourdine » ou le mode « Ne pas déranger ».

Votre but reste en effet de bien organiser votre travail et de gagner en productivité. Or, pour ce faire,
vous avez besoin de vous concentrer, et non d’être distrait toutes les cinq minutes par la réception d’une
notification.

13. Apprendre à suivre l’essentiel avant tout

Personne n’aime perdre son temps sur des tâches superflues. Vouloir regrouper un maximum de données
dans votre to do list est louable, mais il faut parfois savoir faire une sélection pour garantir un suivi
optimal.

Si vous suivez vos priorités, vous êtes déjà en mesure d’identifier l’importance de chacune de vos tâches.
Si nécessaire, n’hésitez pas à ajuster ces priorités. Pour suivre vos tâches, vous n’avez pas à respecter
chaque jour à la lettre un programme prédéfini, mais bien à garder le contrôle de vos tâches en suivant
vos activités clés, selon l’évolution des priorités.

14. Surveiller tout retard éventuel et en comprendre l’origine

Il nous est déjà arrivé à tous (ou presque) d’avoir manqué de temps et laissé en suspens des tâches dues
la semaine précédente… La prochaine fois, interrogez-vous sur les raisons de ce retard. Quelle est
l’origine de ce manque de temps ? Avez-vous besoin d’ajuster les échéances de certaines tâches ou de
les réattribuer à un collègue ? Y a-t-il des points que vous ne comprenez pas et que vous souhaitez
clarifier avant de vous mettre au travail ?

Identifier les raisons de votre retard vous aidera à travailler plus efficacement et à vous remettre sur la
bonne voie.

15. Collaborer sur une seule et même plateforme

Le suivi de vos tâches doit avoir une finalité concrète. Inutile de tout organiser et de définir des priorités
si vous manquez de visibilité sur le travail de votre équipe, et vice versa. Les équipes les plus efficaces
sont celles qui disposent d’une source unique de référence afin de regrouper tous les projets traités. Les
membres de l’équipe savent qui est responsable de quoi, chacun peut donner le meilleur de soi-même et
contribuer à la réussite de l’équipe.

Asana est la plateforme idéale pour y parvenir. Elle aide les équipes à organiser leur travail de façon à
savoir quoi faire, pourquoi et comment. De cette façon, c’est l’équipe dans son ensemble qui se montre
plus productive, grâce à une transparence accrue.

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Facilitez-vous la vie avec une to do list

L’art de dresser une to do list revient à savoir s’organiser et à gagner en visibilité sur son travail. Vous
savez maintenant comment gérer les tâches quotidiennes grâce à une to do list bien rédigée.

Toutefois, n’hésitez pas à aller plus loin. Suivre vos activités avec une to do list suppose également de
donner aux membres de votre équipe les moyens de bénéficier d’une transparence totale sur le travail
des uns et des autres.

Optez pour une to do list qui propose des fonctionnalités supplémentaires à toute épreuve, comme
la gestion des tâches et la gestion de projet.
Vous souhaitez en savoir plus ? Consultez notre article sur les avantages de la gestion de projet sur
Asana.

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