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Regard croisé sur les iles Bliss Karone

De beaux paysages et une population


accueillante font de Kafountine l’une des
destinations touristiques les plus importantes
dans le Sud du pays.
Situé dans le département de Bignona
(Ziguinchor), cette contrée est habitée par des
Karones qui exercent a pèchen, a rizicuture et
e maraichage comme principales activités
économiques.
Ces populations des iles bliss sont repartis
entre, Karone, Kailo, Boune, Boko et
Saloulou. Située non loin de l'embouchure du
fleuve Casamance.
L’histoire des iles Karone fait référence à la
genèse des migrations pour l’occupation de la
basse Casamance Diola. Aujourd’hui il est connu
de tous que la pus par des populations sont
originaire de la Guinne Bissau en passant par le
département d’Oussouye, plus précisément dans
le Kassa.
Ce qui justifie le passage des Karone par Mlomp.
A signalé que tous les mouvements des
populations se faisait par la violence, des combats.
Cette liaison entre Kassa et ces iles justifie
aujourd’hui qu’on trouve similitudes de noms dans
ces localités différentes.
Karone, tendouck, kabily et Mlomp ont été fondés
par deux frères. Mais c’est à partir de Mlomp que
s’est fait le peuplement des iles du Karone, le
premier est arrivé dans une ile qui s’appelle
Elokoté, actuellement inhabitée et situé à côté de
Kouba.
Le bliss est une zone géographique qui comprend
Boune, Kailo, Boko et Saloulou, diffèrent de la
zone du Karone dont tous les villages sont dans
une seules iles.

Bliss est habité par des population qui viennent du


Karone, ce n’est qu’en 1910, avec la colonisation,
les français qui quittaient leur base à Elinkine
partait en guerre pour la conquête des iles Bliss.
Le 09 Mars 1836 a eu lieu l’une des batailles
majeures dans la colonisation de ces iles. Ainsi ils
conquièrent les bliss,
Aujourd’hui ces iles connaissent une évolution
exceptionnelle dans le temps avec la naissance
d’infrastructure sociales de base qui mérite d’être
renforcer au grand bonheur des populations.
Le peuplement de ces iles date de la période
esclavagiste.

En effet d’après les récits historiques, beaucoup


d’habitants sont venus de la Sénégambie fuyant la
traite. La zone amphibie de la Commune de
Kafountine offrait alors un lieu de refuge sûr vu les
conditions d’accès très difficiles pour les négriers.
Le premier village serait l’île de Toumboum proche
de Kafountine et de l’île de Kaïlo.
La forte pression démographique ajoutée aux
épidémies de pestes et aux inondations liées aux
crues et aux pluies ont fait que de grandes familles
se sont respectivement installées sur les îles
voisines. Cette dispersion serait plutôt liée au fait
que le site originel n’offrait pas des conditions
favorables à l’implantation humaine à cause des
inondations fréquentes qui favorisaient l’éclosion
des maladies d’origine hydriques.

Cette raison aurait suffi pour que les grandes


familles aménagent la mangrove pour s’implanter.
Ce qui fait qu’on retrouve des îles avec parfois un
patronyme ou deux et rarement trois.
L’eau a donc été un facteur de distribution spatiale
de la population dans l’ensemble de la Commune
de Kafountine.
Ce qui fait que les îles enclavées, ont gardé la
majeure partie des leurs pratiques ancestrales
alors que les villages situés sur la terre ferme
plutôt accessibles se sont agrandis suite à des
séries d’arrivée de migrants. Le recensement
général de la population et de l’habitat a indiqué
une population de 2247 personnes en 2003 avec
une moyenne de 7,2 personnes par ménage et un
taux de croissance de 1,1 % par an.
En 2010 le RGPH a estimé cette même population
à 4546 personnes et la projette à 5336 personnes
soit un taux de croissance de 7,9%.
C’est une population à majorité jeune (55%) et
féminine (52%) Source PEPAM.
Saloulou, un des villages de bliss est composé de
plus de 600 habilitant avec une centaine de
ménage. Le maraichage constitue l’activité
principale des populations.
Ces iles sont limitées au Nord par Kafountine
village, au Sud et l’Est par le marigot de Kalissaye
affluent du fleuve de Diouloulou et l’Ouest par
l’océan atlantique.

Tout comme Saloulou, dans les villages de Boune,


Kailo et Boko, le karone est la langue parlé. Ces
populations insulaires assez isolée du fait de
l’enclavement sont dotée d'une grande cohésion
sociale.
Au total, environ 9 070 personnes parlent cette
langue au Sénégal.

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