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Kamel MEHDI
&
Sihem ZAGHDOUDI
2023
Résistance des Matériaux
Etude des sollicitations simples
Cours & Exercices
2023
Chapitre I
Généralités sur la RDM
Fibre ou ligne
moyenne
Fibre
• L’aire de la section () est appelée section droite ou section normale de la poutre.
• La courbe () est appelée fibre moyenne de la poutre.
x
• L’étude de l’équilibre de la poutre (E) et la détermination des actions mécaniques
extérieures qu’elle supporte.
• Repérer la section droite (S) de la poutre (E) dans laquelle nous cherchons les
contraintes.
→
Dans le repère R0, on a : OG = x x 0
I.4. Hypothèses sur les efforts extérieurs
Toute action mécanique est représentée par un torseur en un point. Ces actions peuvent
être concentrées ou réparties, exercées à distance ou en contact.
Les efforts extérieurs sont situés dans le plan de symétrie de la poutre ou disposés
symétriquement par rapport à ce plan.
I.5. Domaine de validité de la résistance des matériaux
Hypothèse de Navier-Bernoulli : Les sections planes normales aux fibres avant la
déformation restent planes et normales aux fibres après la déformation.
Hypothèse de Barré de Saint Venant : Les résultats de la RdM ne s’appliquent qu’à
une distance suffisante de la zone d’application des efforts concentrés (problème de
concentration de contraintes).
Domaine d’élasticité : Dans le cadre de la RdM, les pièces qui constituent un système
mécanique ne doivent pas entrer dans le domaine des déformations plastiques.
II.1.1. Définition
On considère une surface plane (S) du plan y
( O , x , y ) . Surface
plane (S)
Nous appelons centre de surface de la r H
surface plane (S), le point G tel que :
P
→ → 1 →
PSGP ds = 0 ou encore OG = S PSOP ds y
→ →
avec OP = x x + y y et OG = x G x + y G y
1 1
xG =
S PS
x ds et y G = y ds
S PS O x x
• x ds = W
PS
O,y appelé moment statique de la surface (S) par rapport à l’axe ( O , y )
• y ds = W
PS
O,x appelé moment statique de la surface (S) par rapport à l’axe ( O, x)
II.1.2. Définition
On considère une surface plane (S) et une droite de son plan. Soit H, le point projeté
orthogonal d’un point P de (S) sur .
Nous appelons moment statique de la surface plane (S) par rapport à la droite de son
plan le scalaire défini par :
m(S)/ = PH ds ; PH doit être affecté de signe (+) ou (-) selon que
PS
R
a
d d
' '
m(S) = m(S) + S.d = a.b.d m(S) = m(S) + S.d = .R 2 .d
/ ' / / /
'
II.2.1. Définition
Nous appelons moment quadratique d’une surface plane (S), par rapport à une droite
de son plan, le scalaire positif défini par :
→
I(S) = PH 2 ds = r 2 ds avec r = PH et H est le point projeté orthogonal du
/
P S P S
point P sur .
Remarques
• On considère les deux droites parallèles ( G , n) et '( M , n) distantes de d. On
vérifie que I(S) ' = I(S) + S. d 2 (Théorème de HUYGHENS).
/ /
• Le moment quadratique est homogène à une longueur à la puissance 4. Il s’exprime
en m4 ou en cm4 ou en mm4.
II.3. Moment Quadratique Polaire
Le moment quadratique polaire d’une y
surface plane (S) par rapport à un point O de Surface
son plan est le scalaire positif défini par : plane (S)
→
I O (S) = r 2 ds avec r = OP P
P S
y
Dans le plan (O, x, y) on a :
r
= y
2
I(S) ds ,
/ ( O, x )
P S
= x
2
I(S) ds x
/ (O, y) O x
P S
( E
• L’équilibre du tronçon (E1) de la poutre (E), se traduit par : 1
→ E1 ) = 0
avec ( E1 ) le milieu extérieur pour (E1) qui comprend :
– le milieu extérieur ( E ),
– le tronçon (E2).
Les actions mécaniques exercées par le tronçon (E2) sur (E1) à travers la section (S) sont
extérieures pour (E1), mais intérieures pour la poutre (E). La connaissance des actions dites de
cohésion ou actions élastiques et leur répartition à travers la section (S) constitue l’un des buts
de la résistance des matériaux.
Par conséquent, l’équilibre du tronçon (E1) de la poutre (E), se traduit par :
( E → E1 ) +
(E 2
→ E1 ) = 0 (E 2
(E → E )
→ E1 ) = − 1
Définition
Le torseur
( E2 → E1 ) sera appelé torseur des actions de cohésion ou torseur des
actions élastiques qu’exerce le tronçon (E2) sur le tronçon (E1) à travers la section (S). On le
note par
coh .
Notation :
Dans le but de simplifier l’écriture des équations, nous désignons les éléments de
réduction au point G, du torseur des efforts de cohésion dans la poutre exercés par le tronçon
(E2) sur le tronçon (E1), par R et m G .
R R(E → E1 )
coh G
= = −
(1)
m m (E → E )
G G G 1 G
Remarque
• Les éléments de réduction en G du torseur sont des fonctions de l’abscisse x
coh
R R(E → E 2 )
coh G = = +
(2)
m m (E → E )
G G G 2 G
Pour effectuer les calculs pratiques de R et m G on pourra utiliser, soit la relation
donnée par (1), soit la relation donnée par (2). Le choix dépendra uniquement de la
difficulté de leur expression.
III.2. Composantes des éléments de réduction en G du torseur des efforts de
cohésion
En projection sur les axes du repère R G ( G , x 0 , y 0 , z0 ) , les composantes des vecteurs R
et m G se notent conventionnellement comme suit :
• La projection de R sur la normale extérieure ( G , x 0 ) est notée par N, appelée effort
normal.
• La projection de R sur l’axe ( G , y 0 ) est notée par Ty, appelée effort tranchant
suivant ( G , y 0 ) .
• La projection de R sur l’axe ( G, z0 ) est notée par Tz, appelée effort tranchant
suivant ( G, z0 ) .
• La projection de m G sur la normale extérieure ( G , x 0 ) est notée par Mt, appelée
moment de torsion.
• La projection de m G sur l’axe ( G , y 0 ) est notée par Mfy, appelée moment de flexion
suivant ( G , y 0 ) .
• La projection de m G sur l’axe ( G, z0 ) est notée par Mfz, appelée moment de flexion
suivant ( G, z0 ) .
R = N x 0 + Ty y0 + Tz z 0
Par conséquent :
mG = M t x 0 + M fy y0 + M fz z 0
Nous rappelons que les composantes des éléments de réduction du torseur des efforts de
cohésion sont des fonctions de l’abscisse x du centre de gravité de la section (S).
N ( x) M t ( x)
Ainsi :
coh
G = Ty ( x )
M fy ( x)
;
T ( x)
G z
M fz ( x)
( x0 , y 0 , z 0 )
On suppose qu’entre (S) et (S’) aucune charge concentrée n’est appliquée (voir fig. )
Les composantes des éléments de réduction du torseur des efforts de cohésion au centre
de gravité de la section (S) d’abscisse x sont :
N ( x)
M t ( x)
coh
R( x)
= =
mG ( x)
Ty ( x)
M fy ( x)
T ( x)
;
M fz ( x) ( x , y , z )
G
G z 0 0 0
soient T( x) = Ty ( x) y0 + Tz ( x) z0 et M f ( x) = M fy ( x) y0 + M fz ( x) z0 respectivement
l’effort tranchant et le moment de flexion en G.
Les composantes des éléments de réduction du torseur des efforts de cohésion au centre
de gravité G’ de la section (S’) d’abscisse x + x sont :
N ( x + x) M t ( x + x)
coh
R( x + x)
= =
mG ' ( x + x)
Ty ( x + x)
T ( x + x)
M fy ( x + x) ;
M fz ( x + x) ( x
G'
G' z
0 ,y0 ,z0 )
soient T( x + x) = Ty ( x + x) y0 + Tz ( x + x) z0 et
M f ( x + x) = M fy ( x + x) y0 + M fz ( x + x) z0 respectivement l’effort tranchant et le
moment de flexion en G’.
Évaluons les éléments de réduction du torseur des efforts de cohésion au point G’ :
R( x + x) = R( x) + R avec R = − p x y0
→ ( x) 2 →
mG ' ( x + x) = mG ( x) + R ( x) GG '+ p z0 avec GG ' = x x 0
2
On pose :
R = − p x y0
→ ( x) 2
m = mG ' ( x + x) − mG ( x) = R( x) GG '+ p z0
2
En remplaçant les vecteurs par leur expression respective et en faisant la projection sur
les trois axes du repère R 0 ( O, x 0 , y 0 , z0 ) , les relations deviennent :
Ty
Ty = Ty (x + x ) − Ty (x ) = − p x = −p
x
M fy
M fy = M fy ( x + x) − M fy ( x) = Tz x = Tz
x
( x) 2 M fz x
M fz = M fz ( x + x) − M fz ( x) = −Ty x + p = − Ty + p
2 x 2
Au passage à la limite (en remplace par d), et en faisant tendre x vers zéro, nous
obtenons :
dTy dM fy dM fz
= −p ; = Tz ; et = −Ty
dx dx dx
Ces relations restent valable même lorsque p n’est pas constante.
Nous démontrons que, pour une répartition de charge donnée, la relation suivante :
dM f
= − T , où T désigne la valeur algébrique de l’effort tranchant et Mf la valeur
dx
algébrique du moment de flexion.
G
coh
( x,y,z) G
coh
( x,y,z)
N ( x) 0 Traction 0 0
(N>0) Flexion plane
0 0 Ty 0
simple dans le plan
Compression
(O, x 0 , y0 )
G
0 0 (N<0) G
0 M fz
0 0 0 0
Cisaillement Flexion plane
Ty 0 0 M fy
simple dan le plan
(O, x 0 , z 0 )
T
G z
0 T
G z
0
0 0 0 Mt
Flexion pure Torsion
0 0 0 0
G
0 M fz G
0 0
R(E 2 → E1 ) = C ds = ( n + )ds
PS PS
→
mG (E 2 → E1 ) = GP ( n + ) ds
PS
R(E 2 → E1 ) = ( x
PS
0 + y y0 + z z 0 ) ds
mG (E 2 → E1 ) = (yz − zy )ds x 0 + zds y0 − yds z 0
PS PS PS
On obtient ainsi, par identification, les différentes relations entre les efforts internes et les
contraintes :
N=
( PS )
( P ) dS Mt =
( PS )
( y z ( P ) − z y ( P)) dS
Ty =
( PS )
y ( P ) dS M fy =
( PS )
z ( P ) dS
Tz =
( PS )
z ( P ) dS M fz =
( PS )
− y ( P ) dS
Ces relations serviront plus tard lors de l’étude détaillée de chaque sollicitation simple.
La statique élémentaire ne permet pas de déterminer les contraintes en tout point. Il faut
faire appel pour cela à d’autres hypothèses résultant de l’étude expérimentale permettant
l’étude de la déformation des corps sous l’action des forces extérieures.
I. DEFINITION
On dit qu’une poutre (E) travaille en extension simple (ou en compression simple)
quand elle est soumise à deux forces axiales directement opposées, appliquées au centre de
surface des sections extrêmes qui tendent à l’allonger (ou à la raccourcir).
E
FA (1 → E) FB (2 → E)
A B
• En Traction : N > 0
• En Compression : N < 0
Remarques :
Une poutre qui travaille en compression ne doit pas être trop élancée, sinon il y a risque
de flambement. Les règles suivantes doivent être respectées :
• La section doit être de forme compacte. Les dimensions transversales doivent être de
même ordre de grandeur.
• La longueur ne doit pas dépasser 7 à 8 fois la plus petite dimension transversale.
En outre, le poids de la poutre est négligé dans la plupart des applications de la traction
ou de la compression simple (sauf les cas où la ligne moyenne de la poutre est verticale).
F
partir de la surface initiale de la section droite, en utilisant l’équation : = où F est la
S
charge axiale en Newtons et S la surface initiale de la section droite. On peut tracer une
courbe en mettant en abscisses la déformation normale et en ordonnées la contrainte
normale . On obtient la courbe ou le diagramme contrainte déformation du matériau pour ce
type de charge. Les allures de ces courbes sont très différentes suivant les matériaux. (Voir
figures ci-dessous).
F F F
= = =
S S S
F F
= =
S S
L − Lo L − Lo
= =
L − Lo L − Lo L − Lo Lo Lo
= = = O O
Lo Lo Lo
O O O
m C : point de striction
r D : rupture
e A
L − Lo
=
O Lo
N
=
S
Unités : N en Newton, S en mm , en MPa.
2
V. CONDITION DE RESISTANCE
Hypothèse : Les contraintes nominales sont calculées dans une zone relativement
éloignée des perturbations causées par les forces concentrées.
Les contraintes développées dans les poutres doivent rester dans le domaine élastique.
En général, on adopte un coefficient de sécurité s.
• La condition de résistance pour une contrainte normale d’extension est :
N max
max = pe = e
S s
pe (ou Rpe) : contrainte pratique de limite élastique en traction.
• En construction mécanique : 1,2 s 5
• La condition de résistance pour une contrainte normale de compression est :
N max
max = pc = e
S s
On peut donc écrire, en supposant que l’allongement est également réparti sur toute la
N L
longueur L de la poutre : =E , soit :
S L
NL
L =
ES
I. DEFINITION
Une section droite (S) d’une poutre (E) est sollicitée au cisaillement simple si les
éléments de réduction au centre de surface G de (S) du torseur des efforts de cohésion sont :
R T
Tcoh G = = ; avec T : effort tranchant dans la section (S).
G G G
m 0
On voit bien que le moment de flexion n’est pas identiquement nul. Cependant si x
tend vers zéro, on peut négliger ce moment.
Si on trace la variation du glissement y en fonction de l’effort F, on obtient une courbe
dont l’allure est indiquée ci-dessous.
y
1. La déformation = est appelée glissement relatif ou déviation (sans unité).
x
F
2. est appelé effort unitaire de cisaillement.
S
3. Dans la zone élastique, la pente de la droite est le module d’élasticité transversale
ou module de Coulomb G (exprimé en MPa).
y
m
x r rupture
y G
e
x tg()=G
(E) O
moy adm = e = p
s
p est appelée contrainte pratique de cisaillement (elle est parfois notée : Rpg).
Un cylindre de révolution est soumis y y y
à un ensemble d’actions mécaniques
modélisées au centre de surface des deux
sections extrêmes par un torseur couple :
mG 0 m G1
G G G
x
0
T0 G0 = et 0
1
(S1
G0
mG0 (S) )
z (S0
z
0 ) z
T1G1 =
G1
mG1
L’équilibre général de la poutre
impose : mG0 + mG1 = 0
Hypothèses :
1. Le solide est un cylindre de révolution
2. Le poids du solide est négligé
mG1
rupture
O
y1 y
y
M
M M1
M0 x
z
G0 G G1 G
M’
M’ M’1
z1
Avant déformation, les points M0, M et M1 sont situés sue la même génératrice.
Après déformation, le point M vient en M’ et le point M1 vient en M1’
Dans la zone des déformations élastiques, l’angle M est petit. L’arc MM’ = = M x.
La fibre M0M a subit une distorsion ou glissement M tel que :
M = =
x
M est aussi appelé déviation (qui s’exprime en rad)
2
Or ds représente le moment quadratique polaire IG de (S).
(S )
D4 R 4 D
Si la section (S) est de diamètre D, alors I G (S) = = avec R =
32 2 2
( I G (S) s’exprime en mm4)
M t = G..I G (S)
V. CONDITION DE RESISTANCE
V.1. Relation entre contrainte et moment de torsion
Mt
M t = G..I G (S)= I G (S) =
I G (S)
Dans cette relation, et Mt sont algébriques.
IG (S )
IG (S ) D3
Le rapport = s’appelle le « module de torsion »
16
e R eg
En torsion la contrainte admissible adm = =( ) = p (R pg )
s s
p (ou Rpg) : contrainte pratique de cisaillement
s : coefficient de sécurité
V.3. Concentration de contraintes :
En tenant compte d’un éventuel coefficient k de concentration de contraintes :
R y
Tcoh G = ;
m
G G
S
N =0 M t =0
Tcoh G = Ty 0 M f =0 G x
T =0
G z
M fz 0(x, y, z) M
→
fz
z R
HYPOTHESES :
• La ligne moyenne de la poutre est rectiligne. L’axe ( O, x) est confondu avec la ligne
moyenne.
• La section droite de la poutre est constante.
• La poutre admet un plan de symétrie longitudinal, par exemple le plan (O, x, y) . Il en
résulte que (G, y) et (G, z) sont les axes de principaux de la section droite.
• Toutes les forces appliquées à la poutre que ce soit les forces à distance ou les forces
élémentaires de liaison sont :
– perpendiculaires à la ligne moyenne
– situées dans le plan de symétrie ou réparties symétriquement par rapport à
celui-ci.
– concentrées en un point ou réparties suivant une loi.
• Au cours de la déformation, les sections droites restent planes et normales à la ligne
moyenne.
REMARQUE :
Pour les poutres homogènes, l’action de la pesanteur est modélisée par une charge
uniformément répartie dp sur toute la longueur et non par un glisseur appliqué au centre de
dp
gravité de la poutre. On note p la densité linéique de force de pesanteur : p = , la norme
dx
de p s’exprime en N/m.
M1 M’2 M2
Plan neutre x
G y
x
z
M 2 M '2
x = or M 2 M 2 = − y tg( ) − y ; x = - y x
'
M1M 2
Tout se passe comme si la section (S) avait pivoté autour de l’axe d’un angle faible
pour venir en (S’).
M fz max
= Zone comprimée
max
IGz G y Plan neutre
v
z
x
Ty wGz b
y = - avec :
b I Gz
v
• WGz = y ds représente le moment y0 Axe neutre
(S)
V. DEFORMATION DE LA POUTRE
V.1. EQUATION DE LA DEFORMEE
Avant application des efforts mécaniques, la ligne moyenne est rectiligne (fig.1). Après
application des efforts la ligne moyenne se déforme (fig.2). La courbe obtenue est appelée
courbe déformée ou simplement la déformée. Son équation dans le plan (O, x , y ) est y = f(x).
y y
Courbe déformée
ou ligne élastique
Ligne moyenne x F
z x
x
A B
y
A B z
Figure 1 Figure 2
M fz (x)
y ' ' ( x) =
E.I Gz
f max
f lim
Exercices de RDM
I. TD-1 : Torseur de cohésion
Exercice 1
Nous proposons de faire l’étude de résistance de l’arbre (9) face aux efforts extérieurs.
Soit R (A , x, y, z) le repère lié à l’arbre (9) modélisé par une poutre d’axe ( A , x) . (figure 1)
y
9
A B C D
x
z
7 17
a b c
Figure 1
Le roulement à bille (7) est modélisé par une liaison rotule sans frottement de centre A.
On note par T(7 → 9)A le torseur d’action mécanique de (7) sur (9).
Le roulement à aiguilles (17) est modélisé par une liaison linéaire annulaire sans
frottement d’axe ( D, x) . On note par T(17 → 9)D le torseur d’action mécanique de (17) sur
l’arbre (9).
L’action de la roue dentée (2) sur l’arbre (9) est modélisée au point B par le torseur :
364 3.104
T(2 → 9)B = −388 0 . Les forces sont en N et les moments en Nmm.
1000 −10910
( B , x , y , z )
L’action de la roue dentée (11) sur l’arbre (9) est modélisée au point C par le torseur :
−14506 −3.104
T(11 → 9)C = 5330 0
. Les forces sont en N et les moments en Nmm.
2000 −217590
(C,x,y,z)
→ → →
On pose : AB = a x ; BC = b x ; CD = c x , avec : a = 20 mm et b = c = 40 mm.
Questions
1. Déterminer les torseurs des actions mécaniques des liaisons aux points A et D.
2. Déterminer le torseur des efforts de cohésion tout au long de la ligne moyenne de la
poutre droite. En déduire les types de sollicitations pour les différentes parties de la
poutre.
3. Tracer les diagrammes de sollicitation tout au long de la ligne moyenne de la poutre.
En déduire le point le plus sollicité de la poutre.
Exercice 2
On se propose d’étudier un système roue et vis sans fin (39 & 11). Pour cela la vis (39)
est modélisée par une poutre droite OB, de section constante. Les liaisons de la poutre avec le
bâti (9) sont modélisées de la manière suivante :
➢ Au point O : Liaison linéaire annulaire parfaite d’axe (O, x ) . On note par 1 le
torseur associé à cette liaison.
➢ Au point B : Liaison rotule de centre B. On note par 3 le torseur associé à cette
liaison.
➢ Le moteur transmet à la poutre en O un couple moteur Cm = 100.1 x (valeur en Nm).
➢ L’action de la roue (11) sur la vis (39) est modélisée, au point A par le torseur
1980 −100.1
2 A = 825 0
. Les forces sont exprimées en N et les moments sont
455 435.6
( A , x , y , z )
en Nm.
➢ L’action du champ de la pesanteur est supposée négligeable.
On donne a = 198 mm et b = 132 mm.
y
39
Cm
O A B
x
z
a b
Figure1
Questions
1) Déterminer les torseurs des actions mécaniques des liaisons aux points O et B.
2) Déterminer le torseur des efforts de cohésion tout au long de la ligne moyenne de la
poutre droite. En déduire les types de sollicitations pour les différentes parties de la
poutre.
3) Tracer les diagrammes de sollicitation tout au long de la ligne moyenne de la
poutre. En déduire le point le plus sollicité de la poutre.
Exercice 3
On considère la poutre (1) représentée par sa ligne moyenne AD, de section constante.
Les liaisons (supposées parfaites) de la poutre avec le bâti (0) sont :
- Une liaison pivot d’axe (A, z) .
- Une liaison ponctuelle de normale (B, x ) .
La poutre est soumise en outre à deux actions mécaniques extérieures modélisées par :
-200 0
- Au point D par le torseur TD D = 100 50 . Les forces s’expriment en N et les
0
20 (D,x,y,z)
moments en Nm.
- Une charge uniformément répartie sur le tronçon AC, représentée par une densité linéique de
force : p( y ) = p x . p = 500 N/m
z p( y ) = p x
1
y
A
B C D
0
0 a b c
x
On donne : a=b=c= 1m
1. Déterminer les torseurs des liaisons aux points A et B.
2. Déterminer le torseur des efforts de cohésion le long de la poutre.
3. Tracer les diagrammes des sollicitations le long de la poutre.
Eléments de réponse :
t
T
z R(courroie → 2) = T + t
2
M C (courroie → 2) = CC ' T + CC '' t
C’’
C’ En projection sur la base ( x , y, z ) :
y
C 0 R p (T − t )
T (co → 2)C = −(T − t ) sin 0
−(T + t ) cos
t 0 (C , x , y , z )
0 3R p t
T
T (co → 2)C = −3sin t 0
−5cos t 0 (C , x , y , z )
Figure 2
2) Dans la suite, on considère que : = 0 (les tensions sont parallèles et portées par z ).
En appliquant le principe fondamental de la statique à l’ensemble {(1), (2), (3)} au
point A, calculer l’effort de liaison au point A, celui au point B, ainsi que la tension
T. (Donner les valeurs numériques).
X A 0
Liaison en A: T (0 → 1)A = TA A = YA 0 ; Liaison en B:
Z 0 A
A
0 0
T (0 → 1)B = TB B = YB 0 .
Z 0 B
B
PFS appliqué au point A : T (ext → 1) = 0 .
A
0 −75Ft 0 0 X A 0 0 0 0 66t
Fr 90 Ft + 0 −90 P + YA 0 + YB −240Z B + 0 1650t = 0
F −90 Fr A − P 0 A Z A 0 A Z B 240YB A −5t 0 A
t
XA = 0 −75 Ft + 66t = 0
Fr + YA + YB = 0 90( Ft − P ) − 240 Z B + 1650t = 0
F − P + Z + Z − 5t = 0 −90 Fr + 240YB = 0
t A B
avec : T = 4t
75 Ft T
t = 66 = 4
1650t + 90( Ft − P)
Z B = X A = 0
240
90 Fr YA = −( Fr + YB )
YB = 240 Z = −( F − P + Z − 5t )
A t B
0 0 0 0
T (0 → 1)A = TA A = −22 0 T (0 → 1)B = TB B = 6 0
−370,5 0 896,5 0
( A , x , y , z ) ( B , x , y , z )
T = 500 N
3) On modélise l’arbre (1) par une poutre droite OC. Déterminer le torseur des efforts
de cohésion le long de la ligne moyenne de cette poutre.
0 8250
Tcoh G = − T1G − TP G = −16 −99 x
−99 16 x
( G , x , y , z )
OG = x x
2ème coupure : G AB ; ; avec : 90 x<330
AG = ( x − 90) x
0 8250
Tcoh G = − T1G − TP G − TA G = 6 271,5 x − 33345
271,5 −6 x + 1980
(G , x , y , z )
0 8250
Tcoh G = + TB G + T (co → 2)G = 6 271,5 x − 33345
271,5 −6 x + 1980
Ou bien : ( G , x , y , z )
OG = x x
G BC ; ; avec : 330 x 420
3ème coupure : GC = (420 − x) x
0 8250
Tcoh G = + T (co → 2)G = 0 625(420 − x)
−625
0 (G , x , y , z )
4) Tracer les diagrammes des composantes non nulles du torseur des efforts de
cohésion.
Mt (N mm)
8250
x (mm)
0 330
90 420
Ty (N)
6
x (mm)
0 90 330 420
-16
MfZ (N mm)
1440
x (mm)
0 90 330 420
Tz (N) 271,5
x (mm)
0 90 420
330
-99
-625
56250
Mfy (N mm)
x (mm)
0 90 330 420
-8910
A C
d3
L3 45° 45°
F3 L=3m L=3m
L
d2 B
L2
F2 P=475 KN
dy
Figure 3
d1 d
L1 y
F1
x y
Figure 1 Figure 2
Exercice 4
1 3’ 4’ 5 4 3 2
F F
Figure 4
L’appareil ci-dessus est utilisé pour la rééducation des muscles. Il se compose de deux
brides (1) et (2), supposées indéformables et liées par cinq Sandows en caoutchouc (3), (3’),
(4), (4’) et (5).
Le Sandow (5) a pour une longueur initiale L0. Les Sandows (4) et (4’) ont pour longueur
initiale L1 = 1.1 L0 et les Sandows (3) et (3’) ont pour longueur initiale L2 = 1.2 L0.
Les Sandows ont tous la même section S = 220 mm² et les déformations sont élastiques.
1) Déterminez l’intensité des efforts F5, F4 et F3 appliqués sur chaque Sandow lorsque la
longueur commune des cinq Sandows est égale à 1.5 L0. On donne le module d’élasticité
longitudinal du caoutchouc E = 0.75 N/mm².
2) En déduire l’effort total F à exercer sur les brides pour maintenir l’appareil en équilibre.
Exercice 5
Figure 5
La petite presse pneumatique ci-dessus est utilisée pour les opérations d’assemblages, de
fabrication et d’entretien. Elle se compose d’un socle (0), de deux colonnes rectifiées (1) et
(2) et d’acier E295 et d’un support fixe (4). L’effort de pressage est fourni par le vérin
pneumatique composé d’un corps (3) et d’une tige (6). (La pression maximale d’alimentation
est de 10 bars). Le pressage est réalisé par le coulisseau (5) d’un coté et par le socle (0) de
l’autre coté.
1) L’effort de pressage est de 6000 daN
a) Déterminez la valeur de la contrainte dans les deux colonnes. Donnez la nature de la
sollicitation.
Figure 2
Une étude préliminaire de l’équilibre du système a permis de déterminer les actions
mécaniques appliquées par le bâti sur les deux barres en O et en B. Ces actions sont données
par les deux torseurs suivants :
F 0
− L’action du bâti sur la barre (OA) : T1 O = 0 0
0 0 (O , x , y , z )
− F 0
− L’action du bâti sur la barre (BA) : T2 B = F 0
0 0
( B , x , y , z )
Questions
2.1) Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion tout au long de
la barre (OA) et déduire le type des sollicitations simples dans chaque section de
→
centre G. On pose OG = x x
2.2) Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion tout au long de
la barre (BA) et déduire le type des sollicitations simples dans chaque section de
→ 2
centre G. On pose BG = x x1 avec x1 = ( x − y)
2
− F 0 − F 2 0
Le torseur T2 B = F 0 est égal à T2 B = 0 0
0 0 0 0
( B , x , y , z ) ( B , x1 , y1 , z )
F 2 0
Par suite : coh G = − T2 G = 0 0
0 0
( G , x1 , y1 , z )
N2 D22 4F 2
Barre (BA) : 2 = adm avec S1 = D2 = 37.95 mm
S2 4 adm
2.3) Calcul de l’allongement (ou du raccourcissement) total :
Barre (OA) : Raccourcissement
N1L1 L 500*3*103
L1max = = − adm 1 = − = −7.5 mm
E S1min E 2*105
N 2 L2 L 500*3 2 *103
Barre (BA) : Allongement L2max = = adm 2 = = 10.6 mm
E S2min E 2*105
2.4) Calcul du déplacement vertical du point A :
La figure ci-dessous illustre la position du point A avant et après la déformation des
deux barres. On désigne par A’ la position du point A après la déformation.
→ → →
On a : OB = L = 3000 mm ; BA = L 2 = 4242.64 mm ; BA ' = L 2 + L2 = 4253.24 mm
→ →
OA = L = 3000 mm et OA ' = L + L1 = 2992.5 mm avec L1 0 .
→
On désigne par le déplacement vertical du point A et par l’angle entre les vecteurs OA et
→
OA '
→ → →
On a : BA ' = BO+ OA ' B
→ 2 → 2 → 2 → →
BA ' = BO + OA ' + 2 cos( + ) BO OA '
2
L 2
→ 2 → 2 → 2 → →
BA ' = BO + OA ' − 2sin( ) BO OA '
L 2 + L2
→ 2 → 2 → 2 L A
BO + OA ' − BA '
O
sin( ) =
→ →
L + L1
2 BO OA '
L1 0 A’
→ 2 → 2 → 2
BO + OA ' − BA '
Or sin( ) = →
; D’où : = →
OA ' 2 BO
Présentation du sujet
Le dispositif schématisé par la figure 1 est un extracteur usuel
utilisé pour le démontage à froid des petits roulements. Le
roulement ayant un ajustement serré sur l’arbre. Il faut toujours
essayer de le démonter sans l’endommager, notamment quand on
veut le réutiliser. Il est donc important d’effectuer le démontage
correctement. L’effort de démontage doit toujours s’appliquer sur la
bague intérieure. Les griffes des deux crochets (3) et (3’) doivent
être parfaitement centrées pour éviter d’endommager la portée du
roulement.
Le démontage est assuré en maintenant l’extracteur par une
main et en appliquant graduellement à la tête de la vis, par l’autre
main, un couple de démontage jusqu’à où il atteint une valeur
maximale. (Valeur qui donne un effort d’extraction supérieur à celui
produit par l’ajustement serré du roulement avec l’arbre).
y
B
1 C
A
O D x
C’
2
B’ 0
3’
0
Figure 1 : Schéma de l’extracteur et du principe de démontage
Données
• Toutes les liaisons sont considérées parfaites (sans frottement). L’action du champ de
pesanteur est supposée négligeable devant toutes les autres actions mécaniques.
• La vis (1) est réalisée avec un filetage à un seul filet de profil métrique ISO M16 x 2
(figure 2).
• Le torseur d’action mécanique de l’écrou (2) sur la vis (1) est noté par
X21 L21
2→1 A = Y21 p
M 21 avec L21 = − X21 où p représente le pas du filetage.
N 21 2
Z21 ( A ,x ,y ,z)
• Le couple maximale appliqué à la tête de la vis est Cm = 3500 x (valeur en N.mm).
→ L
• La vis est modélisée par une poutre droite de longueur L=200 mm. On donne OA = x
2
→
et OD = L x
• La limite élastique du matériau en traction et en compression de la vis (1): Re = 840
MPa.
• La limite élastique du matériau en traction et en compression de l’écrou (2): Re = 510
MPa.
• Pour tous les calculs, on prendra comme limite élastique de cisaillement Reg = 0.5 Re
avec un coefficient de sécurité s = 3.
Question
1) Donner, au point D, la forme du torseur d’action mécanique de l’arbre sur la vis.
2) Isoler la vis (1) et déterminer les composantes des torseurs statiques des liaisons en A
et en D.
3) Déterminer le torseur des efforts de cohésion le long de la vis. En déduire le type des
sollicitations en chaque section de la vis.
4) Ecrire la condition de la résistance du matériau de la vis pour une section droite de
centre G pris :
• entre A et D et calculer le diamètre minimal.
• entre O et A et calculer le diamètre minimal.
5) Calculer la contrainte maximale développée par la partie filetée de la vis si le
coefficient de concentration de contrainte est k=2. Que peut conclure de la résistance
de la vis?
6) Les filets de l’écrou (2) sont sollicités au cisaillement. Calculer la section cisaillée
d’un filet.
7) Calculer le nombre minimal de filets en prise entre (1) et (2) pour assurer la résistance
au cisaillement.
8) Déterminer, dans ce cas, la longueur minimale de la partie filetée de l’écrou.
Diamètre D = d = 16 mm Pas p = 2 mm
(E)
(H) (H’)
(L’)
(L)
(E’)
Figure 1
1. Calculer l’effort normal dans chaque corde et calculer ensuite la section minimale de
l'une des deux cordes afin qu’elle reste dans le domaine élastique avec un coefficient
de sécurité 6.
Fil
2. La corde est composé de (7 x 19) fils en acier. La répartition
des fils dans la corde est représentée sur la figure ci-contre.
Déterminer le diamètre minimal de chaque fil
3. Quel est l'allongement maximal que subit la corde ?
Données : g = 10 ms-2 ; E = 200 GPa ; Re = 250 MPa.
y F F
a a
O A B C x
L
Figure 2
x
O A
On désigne par :
I Gz 2
= k mn3 Module de rigidité en flexion.
y 24
Où m n est le module de la denture et k est une constante telle que 6 k 10 .
Exercice 3
On se propose d’étudier les deux éléments (1) et (2) d’une grue de chantier représentée
par la figure 1.a. Pour cela on utilise la modélisation de la figure 1.b. La flèche (1) est
modélisée par une poutre droite de ligne moyenne OB, de section constante, lié au bâti (0) par
une rotule de centre O et au câble (2) par une rotule de centre A. La poutre est soumise en B à
un effort mécanique F F y . Son poids propre est représenté par une charge linéique p
uniformément répartie. Le câble (2) (dont on néglige le poids propre) est lié en outre au bâti
(0) par une rotule de centre C. Toutes les liaisons sont parfaites.
On donne F = 22. KN ; p = 3.2 KN/m. Les longueurs OA = 45 m, OC = 9 m et OB = 65 m.
Questions :
1. En écrivant l’équilibre du système au point A :
1.1 Isoler le câble (2) et trouver des relations entre les inconnues de liaison en A et C.
1.2 Isoler ensuite la poutre (1) et calculer complètement les inconnues de liaison en O, A
et C
2. Déterminer le torseur des efforts de cohésion dans une section du câble (2) et préciser
comment est sollicité ce dernier.
3. Déterminer le torseur des efforts de cohésion au niveau d’une section droite située dans la
zone OA de la poutre (1). Indiquer les différentes sollicitations.
y
2
C p ( x) = − p y
x
A B
O
1
0
F
Figure 1.b
Figure 1.a
Exercice 4
On se propose d’étudier la résistance d’une poutre droite creuse de section (S) carrée de
coté D et d’épaisseur e. La poutre est simplement appuyée en A et B (liaisons ponctuelles
parfaites), l’extrémité C est en porte-à-faux (libre) et doit supporter un effort F comme
schématisé ci-dessous :
y
RB y
F (S)
RA
e
B C x G D
A
z
2a a
Une étude préliminaire de l'équilibre du système a permis de calculer les réactions aux
F 3F
appuis RA et RB en fonction de l'effort F : RA = et RB = .
2 2
Données :
e
y0
G D
z
Ty WGz D
y = − avec WGz = yds avec : y0 y
2e.I Gz 2
1) Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion tout au long de cette
poutre :
p(x) z
(0) C x
O A B
11 m
m
(1)
x
10 m
- Une action mécanique représentée au point A par un couple de moment : C = −900 x (en
N.m).
- L’action mécanique de la pesanteur est négligée.
Données :
▪ OA = 1 m et OB =10 m .
▪ Module de Coulomb : G = 8.104 MPa .
▪ Angle unitaire de torsion limite : lim=0,4 °/m.
▪ La limite élastique du matériau au cisaillement : Rg = 150MPa.
▪ La limite élastique du matériau en extension : Re = 300 MPa.
▪ Module de Young : E = 210000 MPa.
▪ On adopte un coefficient de sécurité : s= 3 et un facteur de concentration de contrainte
en flexion et en torsion kf = kt = 2,5.
T(ext → 1)O = 0 ; soit : T(0 → 1)O + T(C → 1)O + T(p → 1)O = 0
1
Au point I, tel que AI = AB = 3 x (m) :
3
p(x = 1).AB
R p = ( ) y R p = 243 y
T(p → 1)I = 2 =
0 I
0 I
B
−900 0
B B B
X O L O 0 0 0 900
YO M O + 0 0 + 243 0 = 0 T(0 → 1)O = −243 0
Z NO −972 O
O O 0 0 O 0 972 O 0
2) Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion le long de la ligne moyenne
de la poutre. En déduire le type de sollicitations simples.
zone OA : 0 x 1 ;
OG = x x
−900
B
0
Tcoh G = − T(0 → 1)G = 243 0
0 972 − 243x G
zone AB : 1 x 10
OG = x x , AG = (x −1) x , GB = (10 − x) x
Ou bien :
Tcoh G = + T(p → GB)G
1 1
Au point I, tel que GI = GB = (10 − x) x :
3 3
p(x).GB
R p = ( ) y R p = 3(10 − x) 2 y
T(p → I
GB ) = 2 =
0 I
0 I
1
M G (p) = M I (p) + GI R p = 0 + ( (10 − x)x) (3 (10 − x) 2 y) = (10 − x) 3 z
3
B
0 0
Tcoh G = + T(p → GB)G = (10 − x) 2 0
0 3
(10 − x) G
Les différentes sollicitations :
Mt d 4 32 M t 32 M t 4
lim lim avec : Io (ou IG ) = lim d
GIo 32 Gd 4 Glim
1
4 −4 32.900.103.180 4
AN : lim =0,4 °/m = 10 rad/mm d min = −4 = 63, 65 mm.
8.10 .4.10 .
4
180
16.2,5.900.103
max = = 44,438 MPa.
.(63, 65) 3
AN : La poutre résiste bien à la torsion.
R pg =
R g 150
= = 50 MPa.
s 3
5.b) Pour le diamètre trouvé en 4.b), vérifier la résistance de la poutre vis-à-vis de la flexion
seule. .............................................................................................................................................
Mf d 4 d 32k f M fz
max = k f max
; avec : IGz = et v= max = max
IGz 64 2 d3min
v
32.2,5.972.103
max = = 95,986 MPa.
.(63, 65) 3
AN : La poutre résiste bien à la flexion.
R pe =
R e 300
= = 100 MPa.
s 3
5.c) Pour le diamètre trouvé en 4.b), vérifier la résistance de la section droite de centre O
vis-à-vis du cisaillement et conclure.
4.243
Ty 4 Ty = = 0.7MPa
= = 2 AN : (63, 65) 2
La section résiste bien.
S d min
R pg = 50MPa
* Y(x = 0) = 0
Conditions aux limites ;
* Y(x = 0) = 0
* Y(x = 1− ) = Y(x = 1+ )
Conditions de continuité
* Y(x = 1− ) = Y(x = 1+ )
1 81 3 2
0 x 1 : Y(x) = − − x + 486x
EIGz 2
1 x 10 : Y(x) = −
1
20EI Gz
( (10 − x)5 + 49815x − 99954 )
19909.8
La flèche en B : f= Y(x=10) = − (mm)
EIGz
F 0 0 0
T2 O = − F −C T0 O = F C
0 − FL FL
( O , x , y , z ) 0
2 ( O , x , y , z )
2) Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion le long de la ligne moyenne
de la poutre. En déduire le type de sollicitations simples. On note OG = y y avec G le centre
d’une section droite de la poutre.
L
1ère Coupure : 0 y
2
0 0
Tcoh G = − T0 G = − F −C
FL
0 −
2 ( G , x , y , z )
FL
tranchant nul et M f z = − )
2
L
2ème Coupure : yL
2
F 0
Tcoh G = T2 G = − F −C
0 − F ( L − y)
( G , x , y , z )
(Effort tranchant Tx = F et M f z = −F ( L − y) )
3) Tracer les diagrammes des états des sollicitations et déduire l’abscisse de la section la
plus sollicitée de la poutre.
N Tx F
L/2 L
y y
L/2 L
-F
Mt Mfz
L/2 L L/2 L
y y
- -
C FL/2
L’abscisse de la section la plus sollicitée est : y = L/2
(D − d )
4 4
M f z max FL I Gz
max = Rpe avec : M f z max = = 12 106 Nmm ; = et
I Gz 2 v 32 D
v
540
Rpe = = 180 MPa
3
D (1 − r )
3 4
I
Par hypothèse : d = r D Gz =
v 32
4-c) Pour le diamètre calculé en 4.a), vérifier la condition de la rigidité de la poutre vis-
à-vis la torsion.
M 80 103 180
= t max = 3
103 = 0.0068 ( / m)
I G G 8347114.892 80 10
I G = 8347114.892 mm 4
D (1 − r )
3 4
M I
max = t max avec M t max = C = 80 103 N .mm et G = = 133021.75 mm3
IG v 16
v
80 103
max = = 0.6 MPa
133021.75
max Rpg = 90 MPa La condition de résistance de la poutre à la torsion est vérifiée
C1 = C2 = 0
FL 2
E.I Gz x = y
D’où : 4
L
Pour y L , on a : M f z ( y ) = − F ( L − y )
2
y2
Première intégration : E.I Gz x = F ( Ly − ) + C3 .......................................................................... (3)
2
Ly 2 y 3
Deuxième Intégration : E.I Gz x = F ( − ) + C3 y + C4 ........................................................... (4)
2 6
L
Condition aux limites : Au point A ( y = ), il y a continuité du moment fléchissant :
2
L− L+ FL L− L+ L− L+
M fz ( y = ) = M fz ( y = ) = − x( y = ) = x( y = ) & x( y = ) = x( y = )
2 2 2 2 2 2 2
L FL2 L2 L2
En écrivant (1)=(3) pour y= = F ( − ) + C3
2 4 2 8
L2 L2 FL2 FL2
C3 = − F ( − ) + =−
2 8 4 8
L FL3 L3 L3 FL3
En écrivant (2)=(4) pour y= = F( − ) − + C4
2 16 8 48 16
L3 L3 FL3 FL3
C4 = − F ( − )+ =
8 48 8 48
Ly 2 y 3 FL2 FL3
D’où : E.I Gz x = F ( − )− y+
2 6 8 48
5-b) Calculer la flèche à l’extrémité de la poutre au point B
L3 L3 FL3 FL3 11FL3
Au point B ( y = L ) la flèche est donnée par : E.I Gz xB = F ( − )− + =
2 6 8 48 48
Les actions mécaniques extérieures qui s’exercent sur l’arbre sont représentées par les
torseurs suivants :
0 0 0 50
0 0 0 0
T1O = −300 0 ,
T2 A = 0 0 , T3B = 1300 0 , T4 C = −900 0 ,
0 0 0 0 −600 0 900 0
O A B C
0 −50
T5 D = −100 0 .
−300 0
D
N.B. Les forces sont données en Newton (N) et les moments en Newton-mètre (Nm).
Données :
QUESTIONS - REPONSES
1) Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion tout au long de cette
poutre :
→
Première coupure : G O, A , OG = x x , x en mètre
0 0
coh G = − 1 G = 300 0 .
0 − 300 x
(G , x , y , z )
→
Deuxième coupure : G A, B , OG = x x , x en mètre
0 − 50
coh G = − 1 G − 2 G = 300 0 .
0 − 300 x
(G , x , y , z )
→
Troisième coupure : G B, C , OG = x x , x en mètre
0 − 50 0 0
coh G = − 1 G − 2 G − 3 G = 300 0 − 1300 − 600( x − (a + b))
0 − 300 x − 600 − 1300( x − (a + b))
(G , x , y , z ) (G , x , y , z )
0 − 50 0 − 50
= − 1000 600( x − (a + b)) = − 1000 600 x − 240 , (a+b)=0.4 m
600 1000 x − 1300(a + b) 600 1000 x − 520
(G , x , y , z ) (G , x , y , z )
→
Quatrième coupure : G C, D , OG = x x , x en mètre
0 − 50 0 − 50
coh G = + 5 G = − 100 − 300( x − 0.7) = − 100 − 300 x + 210
− 300 100 ( x − 0.7) − 300 100 x − 70
(G , x , y , z ) (G , x , y , z )
2) Etude de la résistance de l’arbre au moment de torsion :
2.a) Tracer le diagramme du moment de torsion (Mt).
Mt (N.m)
-50
32 M t 32 * 50 * 103 * 180
D’où : d 4 soit d min = 4 = 4 810570 = 30 mm
G lim * 8 * 10 4 * 0.45 * * 10 −3
2.c) Pour ce diamètre, calculer alors la contrainte tangentielle maximale en torsion et
Mt 16 M t 16 * 50 * 103
conclure. max = = = = 9.43 MPa
I G (S ) d3 303
v
120
max R pg = = 40 MPa L’arbre résiste à la torsion
3
300
-1000
Tz(N)
600
-300
3.c) Pour le diamètre trouvé en 2.b), vérifier la résistance de cette section vis-à-vis du
cisaillement.
T 4T 4 * 1431.7821
moy = = = = 2.055 (MPa)
S d 2
* 302
120
moy R pg = = 40 MPa L’arbre résiste au cisaillement
3
4) On suppose que le diamètre de l’arbre plein est d = 30 mm. Pour l’alléger on se propose de
le remplacer par un arbre creux de diamètre intérieur d1 = 22 mm.
4.a) Calculer le diamètre extérieur (d2) de façon à ce que la contrainte tangentielle
maximale en torsion garde la même valeur que celle de l’arbre plein :
Mt 16 d 2 M t
Pour l’arbre creux : max = =
I G ( S ) (d 24 − d14 )
v
Mt 16 M t
Pour l’arbre plein : max = =
IG (S ) d3
v
(d 24 − d14 )
En faisant l’égalité entre les deux expressions, on aura : = d3
d2
d 24 − d14 − d 2 d 3 = 0
2 I G ( S1 ) d4 304
Rapport des angles unitaires de torsion : = = 4 = = 0.919
1 I G ( S 2 ) (d 2 − d14 ) 32.54 − 224
Conclusion : Pour le même chargement (même contrainte), l’arbre creux est plus léger
(m2 m1 ) et plus rigide (2 1 ) que l’arbre plein
Exercice n° 2 - Corrigé
On considère un arbre dont la forme est cylindrique pleine entre deux sections A et B
(figure 1). Un calcul préliminaire a permis de déterminer le moment de torsion entre les
sections A et B, à savoir : M t = 50 Nm . Cet arbre est en acier pour lequel le module de
Coulomb G = 8.10 MPa et la limite élastique au cisaillement : e = 180MPa . On adopte un
4
coefficient de sécurité s = 3. De plus, on impose une valeur limite pour l'angle unitaire de
torsion lim = 0,25 °/m.
Mt Mt
A B
L
Figure 1
Corrigé
Mt I D3
1) Condition de résistance à la torsion : = adm = e avec G =
max I
( G)
s 16
16M t s
Soit : D 3
e
Mt 32 M t
2) Condition de rigidité : = lim soit D 4
G.IG G lim
Unités : Mt en Nmm, G en MPa et lim en rd/mm
3) Applications Numériques et conclusion :
− Condition de résistance à la torsion Dmin = 16.19 mm
− Condition de rigidité Dmin = 34.75 mm
− Conclusion : Il faut tenir compte de la condition de rigidité et choisir un diamètre
minimal de l’arbre de l’arbre Dmin = 34.75 mm. Ce diamètre vérifie les deux conditions.
Mt ( D4 − d 4 )
4) Condition de rigidité avec arbre creux : = lim avec I G =
G.IG 32
32 M t
soit D 4 + d4 (Unités : Mt en Nmm, G en MPa, d en mm etlim en rd/mm )
G lim
1
4
32*50.10 3
A.N : D + 304 Dmin = 38.81 mm
8.104 * * 0.25* *10−3
180
Mt I ( D4 − d 4 )
1.5) Contrainte maximale avec arbre creux : max = avec G =
I v 16 D
( G)
A.N. : avec D = Dmin = 38.81 mm et d = 30 mm max = 6.77 MPa
e
Cette contrainte est très inférieure à adm = = 60MPa . La condition de la résistance
s
à la torsion est donc vérifiée.
m1
1.6) Calcul du rapport des masses : avec m1 désigne la mase de l’arbre plein et m2
m2
m1 V1 S1
désigne la masse de l’arbre creux. = = avec S1 désigne la section de l’arbre plein et
m2 V2 S 2
D12 ( D22 − d22 )
S2 désigne la section de l’arbre creux : S1 = et S2 =
4 4
A.N. : avec D1= D1min = 34.75 mm , D2= D2min = 38.81 mm et d2=30mm
m1
= 1.99 2 .
m2
Conclusion : Avec un arbre creux, on a les mêmes conditions de résistance et de
rigidité qu’avec un arbre plein avec la moitié de la masse (on a un gain de la moitié de la
masse).