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Exercices de linguistique en
huit langues, savoir en
hébreu, grec, latin, français,
[...]
CATHOLIQUE,
ou
EXERCICES DE LINGUISTIQUE
x
EN HUIT LANGUES;
1
SAVOIR: -
COMPRENANT
I
CHEZ L'ÉDITEUR, VO-
.1 -
1
-
ILIERS CATHOLIQUES DU PETIT-MONTROUGE,
BARRIÈRE D'EFER DE PARIS.
1849
Imprimerie de MIGNE,auPetit-Moutrouge.
PRÉFACE <!).
;
tifiques, soit littéraires des temps modernes réunis à tous ceux de la
sage antiquité et maintenant nos adeptes des sciences humaines, sous
la tutelle du ministre le plus empressé à tout améliorer, trouvent dans
nos établissements scolaires les leçons qui les mettent à même de pui-
ser avec fruit dans ces amas variés de richesses intellectuelles.
,
Mais n'«sl-il pas à craindre que cette nouvelle et vaste exploitation pré-
si
sentée largement à leur ardeur des'instruire et de connaître, n'expose
un grand nombre d'entre eux, sous quelques rapports bien graves, à
de pressants dangers? Dans cette variété de langages offerts à leur cu-
riosité, ne peut-il pas arriver que les différents auteurs mis sous leurs
yeux ne renferment, en même temps, une variété de doctrines propres
à jeter dans leurs esprits du trouble et de la confusion eu fait de
croyance religieuse? Ne peut-il pas en résulier, dans les opinions, ce
vague, ces doutes, ces incertitudes, trop souvent précurseurs et causes
de l'indifférence en fait de religion, et si contraires à la stabilité des
:
principes du catholicisme? Quels moyens de prévenir cet inconvénient?
Il en est un qui nous paraît prépondérant c'est qu'en fait d'enseigne-
ment, les maîtres etles professeurs soient vivement invités à s'attacher
;
de plus en plus à resserrer les liens de l'unité c'est qu'on s'applique
(I) Le but de cette œuvre pourrait être manqué, et l'on en prendrait difficilement
une Liée exacte si cette préface n'était pas lue avec quelque attention.
à y ramener sans cesse la jeunesse studieuse, et à fixer son attention,
dès ses premiers pas dans l'étude des langues, sur les bases indestruc-
tibles de la croyance universelle. Mais où les trouver ces bases inap-
préciables et si nécessaires, sinon au sein de la religion de nos pères,
sinon dans les documents de la foi catholique?
;
Pour entrer complétementdans cette voie, jamais peut-être le moment
n'a dû paraître plus favorable car aujourd'hui il est un fait qui se ma-
:
nifeste de la manière la plus sensible et qu'en vain on voudrait mécon-
naître plus que jamais se dévoilent et l'inanité et l'insuffisance des ef-
forts purement humains tentés depuis plus d'un demi-siècle pouropérer la
prétendue régénération de l'ordre social. Après tant de vains et funestes
essais, on reconnaît enfin que c'est à la religion seule qu'il appartient
d'assurer aux hommes réunis le bienfait de l'ordre, gage certain et
indispensable de leur sécurité. C'est donc vers elle que se tournenl
tous les regards. Ses vieilles et sublimes traditions conservées toujours
intactes à travers tant de tourmentes et de vicissitudes, on s'étonne de
les retrouver portant toujours ce cachet impérissable que leur a im-
primé le grand Dieu dont elles émanent. On les redemande avec ins-
tance. On les regarde comme l'unique et véritable contre-poids à cette
dépravation générale qui a semblé devoir engloutir les générations
;
sont si communs, parce que le plus souvent ils restent impunis, pas
un cri alarmant n'est proféré contre le culte de nos pères les insignes
religieux sont vénérés, les ministres des autels respectés; et la direc-
tion des intérêts de ce culte essentiellement national est déposée, ainsi
que la direction de l'instruction publique, entre les mains d'un homme
dontle nom seul devait inspirer la confiance.
Comment dès lors aurions-nous pu cesser de poursuivre l'exécution
de l'œuvre dont nous étions occupé et que nous achevions à l'instant
même?Tous les motifs qui nous avaient excité à l'entreprendre, nous
apparaissaient plus évidents et plus puissants que jamais.
Ce peuple, si profondément ému hier, s'était élancé avec une impé-
tuosité irrésistible vers une entière régénération. Victorieux aujourd'hui
!.
et calme, il semble vouloir conserver le respect dû à ses anciennes et
religieuses traditions lteconnaîlrait-il déjà que, par le fait de la
fonclion sociale, l'esprit national et l'esprit religieux ne font qu'un, et
que l'un et l'autre ne sont qu'un esprit de tolérance, de zèle, de dé-
vouement, d'égalité et de fraternité? Elle aurait donc été entendue et
comprise, cette voix paternelle du souverain pontife, donnant le pre-
mier aux nations, du haut du Capitole chrétien, le signa! d'entrer dans
les voies d'une sage indépendance?. Ah 1 fasse le ciel qu'il en soit
ainsi1 Maintenir et affermir notre pays dans cette heureuse disposition,
;
c'est le devoir des hommes éclairés que ses acclamations ont appelés à
le diriger provisoirement c'est aussi le devoir de chacun de nous, et
le Ciel nous indique assez que nous n'avons plus qu'à les aider de
notre concours. Essayons donc, pour notre part, d'acquitter cette dette
en achevant de transcrire ces pages où, dans les moments de notre
obscur loisir, nous avons pu déposer et exprimer en douze langues
empruntées aux nations les plus civilisées du globe, la somme des vé-
rités qu'il importe le plus à l'homme de connaitre ici-bas, et dont la
pratique doit assurer là-haut son salut éternel.
Nous avions conçu l'idée de cette œuvre d'abord dans des vues toutes
particulières et intérieures; mais bientôt nous avons reconnu qu'elle
devait être présentée à une attention plus générale. La pensée qu'elle
pouvait être d'une utilité publique et contribuer au maintien des saines
doctrines, dans toutes les écoles, nous a déterminé à la produire au
dehors. Nous l'offrons donc comme un nouveau gage de notre dévoue-
ment à l'instruction publique, pour laquelle nous aimons encore à em-
ployer les dernières heures de ces longs jours que Dieu nous a fait la
grâce de pouvoir lui consacrer.
Nous sommes persuadé que c'est du fond même de l'enseignement
profane et de ses plus simples éléments qu'on peut s'aider, pour ré-
pandre et faire éclore dans les jeunes intelligences les premières lueurs
de la doctrine cinéienne, et que c'est surtout dans renseignement des
langues, celui par lequel naturellement on commence, que l'on peut
trouver un moyen aussi simple qu'efficace de déposer dans ces âmes
encore neuves le germe de la foi et d'y faire couler les sources de ces.
eaux vives qui rejaillissent à la vie éternelle.
Mais pour obtenir un tel succès, il ne faut pas se le dissimuler, les.
lumières etle concours des hommes distingués qui sont chargés d'en-
seigner ces langues, sont essentiellement nécessaires. C'est sur eux que
se fonde notre espoir. Quelle occasion pour eux plus favorable et plus
bel'e de justifier le choix qui les a appelés aux importantes fonctions
qu'ils exercent avec une ardeur si soutenue 1 C'est ainsi qu'il leur sera
donné de prouver qu'eux aussi, ils ont le bonheur de croire en Dieu, et
que s'ils sont membres de l'Université, ils sont aussi de francs et sin-
cères catholiques et membres dévoués de cette Eglise qui peut tant
attendre de leur zèle et de leur savoir. Qu'ils veuillent bien examiner
avec soin le mode que nous avons imaginé, et ils auront bientôt re-
connu, nous l'espérons, avec quelle facilité les deux enseignements,
savoir, celui des éléments des langues et celui des éléments de la foi,
peuvent se joindre, marcher de pair, rt se prêter un mutuel appui. En,
effet, pourrions-nous dire àces hommes éclairés, quelles sont les pre
mières notions que vous avez à déposer dans l'intelligence de vos jeunes
?
disciples Ne sont-ce pas celles des principes élémentaires du langage ?
Avant tout, vous les exercez à bien distinguer, puis à manier avec
dextérité les ressorts principaux de ce mécanisme ingénieux qui se
retrouve dans toutes les langues, et qui n'est autre chose que le fruit
naturel du don de la parole, de ce don ineffable accordé par Dieu à sa
créature chérie, comme le gage et le caractère le plus distinctif de la
noble destinée qu'il lui réserve. Or, chez tous les peuples de la terre,
quelle qu'ait été d'ailleurs et quelle que soit encore la diversité des
langues, les principes généraux sont tous les mêiles quant au fond ;
il n'y a de différence que dans les formes. Il ne s'agit donc pour vous
que de vous étudier à graver dans la mémoire de vos élèves le caractère
spécial de ces formes variées, en même temps que vous leur donnez une
connaissance plus ou moins approfondie des règles particulières qui
sont à suivre dans l'emploi qu'on veut faire de tel ou tel idiome. Mais"
ce résultat, qui lui-même ne s'obtient pas sans quelque difficulté, coin-
mentle leur faites-vous atteindre? C'est en les exerçant à faire l'ap-
plication de ces règles à des phrases plus ou moins étendues ou à des
exemples que vous choisissez dans les auteurs accrédités qui ont écrit
dans la langue que vous leur apprenez pour le moment.
,
Eh bien au lieu de vous en tenir à ces assemblages arbitraires de
mots, à ces exercices qui traînent dans les traités de grammaire, et
qui, pour la plupart, n'expriment que des idées communes ou de peu
d'utilité, que ne cherchez-vous plutôt vos exemples dans ces paroles
sacramentelles qui sont l'expression si noble, si simple, et en même
temps si élevée et si profonde, des articles essentiels de notre croyance?
Quoi de plus propre à faire prendre à ces jeunes esprits, dès leur début
dans l'instruction, l'heureuse habitude de vouloir dire toujours quel-
que chose alors qu'ils prononcent des mots, et de trouver toujours un
1
sens à tout ce qu'ils apprennent C'est ainsi que sans effort, et presque
sans le travail de la réflexion, ils auront été imbibés par vous et péné-
trés des premières vérités du salut.
D'après votre enseignement, les diverses espèces de mots une fois
bien connues de vos élèves, sans doute vous procédez de suite avec eux,
par l'analyse grammaticale, puis par l'analyse logique, et peut-être em-
ployez-vous aussi la synthèse, si toutefois est parvenue jusqu'à vous la
connaissance de ce mode oublié et négligé depuis longtemps dans nos
écoles, et dont nous avons récemment réclamé les droits et proclamé
les avantages (1). Pourquoi ne porteriez-vous pas les premiers exer-
cices de ce genre sur les phrases si graves, si correctes, si précises et
si claires que vous présenteront successivement l'Oraison dominicale,
la Salutation angélique, le Symbole des Apôtres, les Commandements
de Dieu, etc., etc.?
Vos élèves sont nés de familles chrétiennes qui toutes veulent conser-
ver ce précieux titre à leurs enfants; il faut donc que ceux-ci sachent im-
perturbablement toutes les formules des prières qu'ils doivent réciter
chaque jour. Ne voyez-vous pas déjà quelle quantité d'applications gram-
maticales elles seules vont vous fournir, soit que vous ayez à leur faire
considérer simplement les diverses espèces de mots dans leurs catégo-
(t) Dans l'ouvrage intitulé Synthèse logique, que nous avons rédigé et publié l'an-
née dernière, conjointementavec M. Gillet-Daarilte.Il se trouve chez cet instituteur,
rue Sainte-Marguerite..
;
ries respectives soit que vous ayez à leur expliquer les premières règles
et
de l'accord du substantif del'adjectif,du sujetet de l'attribut, ou celles
;
qui déterminent les désinences qu'ont à subir les mots complétifs ou va-
riables soit que, plus avancés, vous ayez à traiter de la propositionet
de ses éléments, du participe et de ses difficultés, ou des idiotismes, et
enfin de tout ce qui achève de constituer la science grammaticale ?
C'est par l'étude des principes de la langue maternelle que, sans
doute, vous aurez débuté avec eux. Bientôt vous l'aurez mise en re-
gard avec la langue latine, puis avec la langue grecque, lesquelles se-
ront suivies de la langue allemande, de l'anglais, de l'italien ou de tout
autre langage qu'il vous aura plu de choisir. Ainsi, en admettant notre
mode, vos élèves, astreints à suivre exactement l'ordre de nos tableaux,
auront à répéter dans toutes ces langues toujours les mêmes formules
religieuses, toujours le même exposé, très-abrégé sans doute, mais
;
pourtant complet de la foi toujours ces pieuses prières de chaque jour,
qu'ils avaient déjà trop bien apprises dans leur propre langue, pour
n'avoir pas une extrême facilité à les comprendre et à les redire dans
tout autre idiome. Alors quelle abondante moisson de mots ils auront
promptement recueillie dans chacune des langues qu'ils auront eues à.
étudier!
Que d'observations vous aurez eu lieu de leur faire consigner sur les
différences qui les distinguent et les caractérisent entre elles d'une ma-
nière toute particulière; comme aussi sur les ressemblances qui les
1
rapprochent toutes Quel chemin ils auront fait en peu de temps dans
ces routes variées qui les ramènent toujours au même but, celui d'une
croyance uniforme! Et d'un autre côté, comme ils seront déjà bien pré-
parés pour approcher des difficultés, pour pénétrer dans les mystérieu-
ses combinaisons qui sont propres à chacune de ces langues; pour en
et
sentir enfin, pour en apprécier les beautés, même pour en goûter les
délicatesses1
N'éprouveront-ils pas une vraie satisfaction qu'il est plus facile de
comprendre que d'exprimer, lorsque, retrouvant, dans tous ces idiomes,
l'exposé des mêmes vérités, l'expression des mêmes sentiments dont ils
avaient fait un doux apprentissage dans leur langue maternelle, ils sen-
tiront combien leur est devenu facile l'emploi de tant de termes variés
à l'aide desquels ils peuvent rendre à l'auteur de toutes choses, n'im-
porte dans quel langage, l'hommage qui lui est du, le seul qu'il ap-
prouve, le seul qu'il veuille et qu'il puisse agréer.
Ils ressentiront quelque chose de cet étonnement qui ravissait ces
hommes de toutes les nations, rassemblés autour des Apôtres, lorsqu'ils
les entendirent, après la descente du Saint-Esprit, leur parler, dans leur
:
:
langue à tous, des merveilles de Dieu Mirabantur, ad invicem dicen-
tes audivimus eos loquentes nostris linguis magnalia Dei (Act. h, 11).
: :
sujet des Psaumes et des livres de la Bible qu'ils pouvaient nous tenir
lieu de tous les Grecs et des Latins « Darid Simonides noster,Pindarus,
Alceus, Flaccus quoque, etc. a
Mais sans nous élever si haut, et pour rentrer dans les simples limi-
tes que nous nous sommes tracées, qu'il nous suffise, pour ce qui con-
cerne les éléments, d'inviter ces maîtres à recourir, d'abordpour la
(1) S'il arrivait que notre ouvrage fut jugé digne de passer à l'impression, il serait
bon que les libraires-imprimeurslissent donner aux douze tableaux renfermés dans
nos douze cahiers, ainsi qu'aux caractères des lettres du texte, une dimension et une
grosseur égales à celles qui sont admises pour les tableaux employés dans les écoles
d'enseignement mutuel.
:
langue latine, à un petit ouvrage intitulé Epitome historiœ sacrœ, nou-
vellement arrangé, d'après le mode synthétique, et publié par M. le
docteur Hanquez de Namur et M. Gillet Damitte de Paris. Il nous a paru
fort bien conçu et merveilleusement disposé pour développer l'intelli-
gence et hâter les progrès des enfants. On y trouvera une abondante
provision de morceaux et d'exercices heureusement choisis et ressor-
tissant tout à fait au plan que nous nous sommes proposé. On aurait
;
aussi, au besoin, les travaux de M. Goffeau, son Robinson latin; un
choix des Dialogues d'Erasme et pour les classes plus avancées, l'ex-
cellent Manuel dujeune latiniste, par M. Groizy, etc. (chezHachette).
Quant à la langue grecque, nous indiquerons un petit ouvrage non
:
:
moins avantageux et composé dans le même esprit c'est celui de
M.l'abbé Congnet; il a pour titre Prières du matin et du soir. On verra
dans l'annonce qui y est annexée, que ce simple opuscule que termine
une analyse grammaticale, a pu fournir un renvoi à cinq cents règles
de la grammaire. C'est beaucoup de règles sans doute 1 Mais cela
prouve ce qu'on peut obtenir d'exercices pratiques par le mode que nous
exposons.
Le pieuxhelléniste, ouvrage du même auteur, ne serait pas moins fé-
cond en heureuses applications, et l'on ne saurait en trop faire usage ;
car on reconnaitra de suite combien nous ont été utiles les travaux de
M. Congnet, comme ils se rapportent au plan que nous nous étions
tracé, et comme ils aident à le compléter. Les élèves seraient donc exer-
cés à étudier et à traduire, dans sa jolie collection, le récit de l'Episode
de Joseph, le livre de Ruth, celui de Tobie, ses Extraits bibliques si
bien choisis, ainsi que son Récit de la Passion, si bien divisé et si bien
arrangé.
;
Or ces morceaux, excepté la Passion qui est de saint Luc, sont tous
extraits de la Bible des Septante et l'on sait quel caractère de pureté de
style est attaché à cette époque de l'école d'Alexandrie. Dès qu'ils au-
raient été bien analysés et bien compris parles élèves, on y joindrait
les passages tirés des Pères grecs que M. Congnet a mis aussi à contri-
bution, pour composer son gracieux mois de Marie. Est-ce que ce ne
serait pas assez pour, qu'à la suite de ce travail, d'ailleurs si profitable
sous tant d'autres rapports, nos jeunes étudiants se trouvassent entiè-
rement familiarisés avec les principales difficultés de la langue grec-
que? Ne seraient-ils pas en état, dès lors, d'entrer de plein pied
dans la lecture de la Cyropédie, dans celle de Lucien, d'Homère,
aattaquer bientôt avec succès les Hérodote, les Plutarque, les Thucy-
dide, les Euripide, les Sophocle et les Pindare, et plus tard les Aristote,
les Platon, les Chrysostome etles Lactance?
Ici il y aura une remarque essentielle qu'il ne faudra pas négliger;
c'est que ce qui aura été fait pour l'étude, soit du français, soit du la-
tin, soit du grec, devra avoir lieu également pour toute autre langue.
Ce sont toujours les mêmes matériaux, toujours la même marche, le
même procédé et, par conséquent, les mêmes résultats.
Ainsi, ces mêmes tableaux, ces mêmes extraits, revus en allemand,
forme régulière;
revus en anglais, revus en italien, etc., toujours présentés sous cette
quelles facilités ne devront-ils pas donner pour que
désormais on puisse lire non-seulement sans inconvénient, mais même
avec plaisir et avec profit, et la mort d'Abel de Gessner, et la Messiade
de Klopstock, et le Paradis perdu de Milton, et la Divine comédie du
Dante, et même la Jérusalem délivrée du Tasse, ouvrages qui tous por-
tent l'empreinte sacrée de l'esprit chrétien et religieux.
D'après ce que nous venons d'exposer, on peut reconnaître combien
était loin de nous la pensée que l'application de ce mode d'enseigne-
ment dût s'arrêter aux seuls matériaux que présentent nos douze ta-
bleaux élémentaires. Qui ne voit jusqu'à quel point elle peut s'étendre,
puisque l'ordre de notre travail détermine nécessairement trois parties
progressives et bien distinctes qui, d'elles-mêmes, se coordonnent avec
la plus grande exactitude aux trois divisions générales établies dans
les classes des collèges, savoir: 1°celle des éléments, 2" celle dela
grammaire, 3° celle des humanités, y compris la rhétorique et la phi-
losophie?
les
A la première partie appartiennent matériaux que donne la sim-
ple exposition abrégée dela doctrine chrétienne, telle qu'on la voit for-
mulée sur nos douze tableaux. Ce sera donc ce texte qui fournira à
l'application de ces premiers principes d'analyse grammaticale, d'ana-
lyse logique et de synthèse, dont nous avons parlé ci-dessus. Nous n'a-
vons pas cru devoir tracer ici la marche à suivre dans ces opérations
elles sont devenues aujourd'hui trop vulgaires dans nos écoles,'pour
;
qu'il soit besoin d'en expliquer l'usage. Au reste, pour les détails pra-
tiques on peut recourir à l'ouvrage intitulé: Synthèse logique, que nous
avons cité plus haut (1).
La secondepartie se trouverait complétée par l'emploi des petits ou-
vrages que M. l'abbé Congnet a empruntés à la Bible et aux Pères grecs.
Il n'y aura d'autre soin à prendre que de les transporter, par une tra-
duction exacte et correcte, dans chacun des idiomes qui seront étudiés
successivement par les élèves. Cette traduction d'ailleurs existe déjà
toute faite dans les livres de prières communes et dans les Bibles des
diverses nations catholiques. Seulement, pour ne pas s'écarter de notre
mode, on devra, en les transcrivant, se conformer autant que possible
à cet arrangement par tableaux. Nous insistons sur cette recomman-
dation, parce que nous sommes convaincu que la forme ici importe
beaucoup pour le fond. Il faut donc que chaque morceau traduit puisse
être mis, successivement et dans la même mesure, en regard du texte
qu'il représente, ainsi qu'on le voit établi dans notre travail. Si nous
nous sommes borné à cette première partie, c'est qu'elle nous a paru
suffisante pour mettre sur la voie, et pouvoir servir de spécimen pour
les autres.
La troisième partie embrasse les divers cours des humanités, ce qui
comprend la seconde, la rhétorique et la philosophie. Ici l'usage des
auteurs profanes se trouve nécessairement réuni, et cela d'une manière
dominante, à l'usage des auteurs sacrés. Les professeurs qui auraient
connaissance des travaux du célèbre oratorien le Père Thomassin, ne
seraient pas embarrassés pour savoir où aller s'instruire des moyens
de donner un caractère chrétien à l'enseignement des belles-lettres, à
l'étude des poëtes de l'antiquité, des historiens profanes et même à celle
de la philosophie.
Si les leçons un peu diffuses de l'illustre savant et la prolixité de son
:
style un peu suranné effrayaient nos jeunes et brillants professeurs,
nous leur dirions Vous pouvez recueillir dans un cadre bien moins
étendu les renseignements et les avis les plus nécessaires, tous relevés
par les grâces de ce style que donnent l'amour du vrai et l'empire du
bon sens. Celui qui vous les présente, c'est cet ancien chef de l'an-
(1) On trouvera à la fin de cet ouvrage (la Synthèse) un Appendice où il est fait à
chacune des sept langues pratiquées dans les colléges une applicationdétailléedes
analyses employées dans les classes. Nous recommanderions aux maîtres l'étude de
cet Appendice.
cienne Université qui jamais ne manqua à joindre à ses enseignements
sur les matières de goût, l'enseignement des vérités morales et reli-
gieuses; c'est ce vertueux Rollin qui, ainsi que le proclamait dernière-
ment le baron Thénard, dans son discours à une distribution de prix
de collège, sera toujours à tous notre modèle et notre maître.
Dans notre premier plan, notre travail se bornait aux sept langues
qui sont étudiées dans les collèges. Nous pensions que c'était bien as-
sez de cette application de notre mode, faite sur sept idiomes. Mais des
personnes graves nous ont fait observer que les résultats de notre tra-
vail étaient de nature à devoir aller plus loin que nos contrées euro-
péennes, et qu'ils ne devaient avoir d'autres bornes que celles qui sont
indiquées parle titre même de catholique inscrit en tête de l'ouvrage;
que par conséquent ils devaient s'étendre à toutes les autres langues
;
des peuples civilisés ou de ceux qui aspirent à le devenir. « Jetez, nous
a-t-on dit, un coup d'oeil sur l'Orient voyez ces nations qui aujour-
d'hui semblent vouloir sortir de cette léthargie morale si prolongée où
les a tenues, depuis des siècles, un régime abrutissant. Ne remarquez-
vous pas comme les populations y élèvent leurs regards vers ce flam-
beau de la foi, qu'on avait vu autrefois jeter, au milieu d'elles, un éclat
?
si brillant Entendez ces cris dirigés surtout vers la France catholique,
et qui redemandent les lumières qu'elles paraissaient avoir abandon-
nées sans retour aux nations européennes. Pourquoi ne tenteriez-vous
pas de faire pénétrer parmi elles ce mode facile de communications in-
tellectuelles? Votre œuvre peut devenir une œuvre essentiellement de
propagande. En ce moment des écoles nouvelles se sont ouvertes dans
plusieurs des premières cités de la Perse, de la Syrie et des pays envi-
ronnants. Ne serait-ce pas aller au-devant des vœux qui s'y manifes-
tent de toutes parts, que d'y introduire un mode d'étude des divers idio-
mes qu'on y enseigne, lequel plus simple, plus abrégé que celui qu'on
y emploie, et mieux approprié à la faiblesse intellectuelle du premier
âge, pourrait contribuer à hâter les progrès des élèves, et à mettre les
habitants deces contrées en rapports plus prompts et plus directs avec
les populations de notre Europe? Ne voyez-vous pas aussi combien de
difficultés il peut aplanir pour ces hommes si dignes de tous nos hom-
mages, qui, oublieux d'eux-mêmes, ne songeant qu'à la gloire du Dieu
qu'ils servent, et à la propagation de son saint nom, courent, à travers
tant d'obstacles et de dangers, reporter la lumière dans ces contrées
d'où elle nous était parvenue. Un de ces hommes, aussi distingué par
ses talents, par ses connaissances variées, par son noble courage, que
par ses vertus et par son zèle ardent pour la propagation de la vérité,
:
a paru, il y a peu de temps, parmi nous c'est M. Eugène Boré. Vous
l'avez entendu nous raconter ce que lui-même avait vu sur les lieux,
ce qu'il y avait fait, les succès par lui obtenus,ceux qu'il espère encore,
et les données qui se présentent pour qu'il puisse continuer avec avan..
tage l'œuvre qu'il a si glorieusement commencée. Pourrait-il ne pas
jeter un regard d'intérêt surcet*essai? Et qui sait si,dans vos aperçus si
simples en eux-mêmes, il ne saura pas découvrir quelques nouveaux
moyens de donner à ses propres travaux les plus heureux développe-
ments? »
Nous l'avouons, de telles considérations ont fait sur nous l'impres-
sion la plus vive. Elles ont ouvert devant nous un champ plus vaste,
une perspective plus étendue. Elles nous ont inspiré le dessein d'ajou-
ter aux sept langues indiquées dans notre premier plan, celles qui
dans l'Orient sont le plus généralement employées, et qui, depuis long-
temps, ont trouvé parmi nous des maîtres capables de les faire bien
connaître et bien apprécier. C'est à ces savants orientalistes que nous
nous sommes adressé. Nous avons osé faire un appel à leur complai-
sance, et tous ont mis un empressement égal à prendre part à cette
œuvre. C'est ainsi qu'aux sept cahiers renfermant les sept langues que
nous avions annoncées, nous avons pu joindre cinq autres cahiers con-
:
tenant le 1er l'Hébreu, le 2* l'Arabe, le 3e l'Arménien, le ft.- le Sanscrit,
le 5e le Chinois.
, :
De là il résulte que notre œuvre se partage naturellement en deux
parties bien distinctes la première est consacrée aux langues princi-
pales de l'Europe y compris les langues mortes; la seconde à celles
qui tiennent le premier rang en Orient. En tête de toutes, nous avons
cru devoir placer la langue hébraïque; sa nature, son antiquité, son
caractère, tout lui désignait cette place. S'il arrivait que cette disposition
attirât l'attention des directeurs suprêmes de l'instruction publique; si
la
elle les portait à reconnaître convenance et l'opportunité qu'il y aurait
à établir l'étude de cette langue dans les colléges de l'Université comme
partie obligée de l'enseignement secondaire, nous nous en applaudirions
comme d'un service réel rendu au pays. N'ebt-ce pas en effet une lacune
qui fait pell d'honneur aux études françaises, que rette absence presque
absolue de l'hébreu dans nos écoles secondaires? Dans toutes les Uni-
versités du nord de l'Europe, cette langue toute primitive est cultivée
avec un soin particulier, tandis que même dans nos cours de la Sorbonne
et duCollégede France, c'est à peine si nos savants professeurs comptent
quelques rares adeptes autour deleurs chaires à peu près délaissées.
Certainement notre clergé de France a toujours été considéré comme
;
aussi avide de connaissances etd'instruction que soigneux de joindre les
vertus aux lumières comment a-t-il laissé tomber les études bibliques,
lui si intéressé à les maintenir? Comment se fait-il aussi que ni dans
nos statuts universitaires, ni dans nos programmes de colléges, ni dans
tout ce qui tient à l'instruction soit sacrée, soit profane, on ne voie rien
qui rappelle l'attention sur cet objet, et surtout qui mette sur la voie
pour y revenir ceux qui sont destinés aux fonctions sacerdotales?
Peut-être eût-on paré à cet inconvénient si, dans l'origine, on eût joint
à l'obligation de prendre certains grades, celle pour les obtenir, ces
grades, d'avoir étudié cette langue et subi à ce sujet quelques examens
déterminés d'avance. C'est surtout à la sagesse de nosseigneurs les
évêques que nous nous permettons de soumettre ces considérations.
Ces augustes ministres de la foi sont appelés à être essentiellement les
dépositaires et les gardiens de la vraie science. C'est dans l'hébreu qu'ils
nous montrent la source des plus vieilles traditions, ainsi que des plus
antiques et des plus importantes vérités. Si on a applaudi avec justice
à la mesure par laquelle, il y a peu, l'enseignement de la languo slave
a été introduit au Collége de France, croit-on qu'une disposition nou-
velle de l'autorité supérieure qui ramènerait parmi nous le goût des
études hébraïques ne serait point accueillie avec la même faveur? Nous
laissons à nos chefs de l'instruction publique à peser l'importance de
ces réflexions.
Quant aux divers motifs qui nous ont porté à adjoindre à notre
premier plan l'étude de quelques-unes des langues orientales les plus
accréditées, comment n'y aurions-nous pas été excité par l'aspeetdes
intérêts nouveaux que des événements encore récents ont fait éclore
en Europe, et surtout dans notre patrie?
Ce qui se passe en Syrie, en Perse, en Chine, et particulièrement en
t-ii
Afrique, ne semble pas aussi devoir ajouter un bien plus grand prix
à la connaissance de ces dernières langues déjà si intéressantes en elles-
mêmes, et par leur ancienneté, et parleur universalité?
Certes, notre insuffisance devait nous faire reculer devant une entre.,-
prise qui présentait bien des difficultés; mais l'accueil flatteur et bien-
veillant et le concours empressé des savants illustres qui cultivent et
enseignent ces idiomes, ont levénos scrupules. En excitant notre vive
reconnaissance,ils ont été pour nous un bien puissant encouragement.
Ce zèle d'ailleurs, de leur part, ne surprendra point, quand on aura
jeté un coup d'œil sur les noms des savants qui se sont si généreuse-
ment associés à notre travail et qui tous présentent les garanties les
plus désirables pour l'exactitude el la pureté de leurs rédactions. Nous
allons les relater ici.
L'HÉBREU.
M. Caussin de Perceval, dontles ouvrages ainsi que les cours sur cette
langue, au Collége de France, sont si hautement appréciés. Il a eu la
bonté d'appliquer son savoir à nos simples travaux, en traduisant et en
transcrivant de sa propre main tout le cahier arabe du Polyglotte.
L'ARMÉNIEN.
à
C'est à un jeune savant arménien occupé Paris de recherches et de
travaux littéraires que nous avons dû cette traduction. Elle avait été
faite sous ladirectionde M. l'abbé Théophile, prêtre arménien, attaché
à l'église des Petits-Pères. Le jeune auteur bien regrettable est décédé
peu après l'avoir terminée. Depuis elle a été revue par le savant
abbé arménien, M.Garabed Vertabed. M. Sorguggi, supérieur du bel
établissement situé rue Monsieur à Paris, et dans lequel est dirigée par
:
lui avec succès l'éducation d'un bon nombre de ses jeunes compatriotes,
nous écrivait, il y a quelque temps « J'ai examiné la traduction ar-
« ménienne du Polyglotte catholique. Je
l'ai trouvée bien fidèle, ayant
« été dirigée et revue par deux
ecclésiastiques arméniens que j'ai
« l'honneur de connaître intimement. »
LE CHINOIS.
; uue grande
variété de connaissances des relations nombreuses et scientifiques,
comme étant un des membres les plus éclairés de la Société Asiatique;
tels sontles titres qui, ainsi que beaucoup d'autres, qu'ilserait trop
long de citer, sont bien faits pour inspirer la confiance la plus entière
dans le travail qu'il s'est plu à nous consacrer. Il avait été un des pre-
miers à nous féliciter de notre entreprise. La participation d'un
homme aussi instruit a été pour nous un bien grand encouragement.
LE SANSCRIT.
;
tenté de nous venir en aide pour ce qui concerne cet antique langage,
père de tant d'autres nous lui devons aussi la coopération d'un jeune
docteur prussien de Koënigsberg, ami de l'illustre cosmopolite
M. de Humbolt, et très-lié avec M. Burnouf lui-même. Pour juger avec
quelle ardeur et avec que! succès ce jeune indologue cultive le sans-
crit et les langues orientales, il suffirait de lire la savante notice qu'il a
ajoutée à sa traduction, laquelle traduction est faite par lui tout en-
tière en vers sanscrits. Nous avons cru devoir insérer sa notice toute
philologique, parce qu'en y exposant les motifs qui ont dû le déter-
miner à n'employer que le langage poétique, il prouve en même temps
à quel point il en a la connaissance et la pratique. Au suffrage de
M. Burnouf, qui est d'un si grand poids en pareille matière, joignons
celui de M. l'abbé Gorrezio, professeur de celle langue à l'Université de
Turin. Il avait été envoyé à Paris par le roi de Sardaigne pour s'y occu-
per de traductions et de travaux analogues à ceux de M. Eu-
gène Burnouf. Bien peu de philologues seraient en mesure ,
M.Gorrezio, de constater et d'apprécier l'exactitude et le mérite de
plus quo
POUR L'ESPAGNOL :
M.l'abbé Barbagero, jeune docteur espagnol professanfau même
établissement que M. Kaisser, el versé aussi dans la langue hébraïque.
;
Quant à tout le reste, savoir
La langue anglaise,la ,
langue italienne et la préface celui sur qui
:
doit en retomber la responsabilité, c'est l'éditeur de ce livre Polyglolte
M.Louis Gabriel Taillefer, ancien proviseur des colléges de Versailles
eldeLouis-Ie-Grand, inspecteur honoraire de l'Académie de Paris,
chevalier de la Légion-d'Honneur, membre de plusieurs sociétés sa-
,
vantes et littéraires.
,
Consacré dès son jeune âge à l'enseignement et à l'éducation de la
jeunesse, il a traversé les deux demi-siècles qui viennent de s'écouler,
n'ayant jamais eu d'autre but dans ses travaux que le perfectionne-
,
ment des bonnes études et le maintien des saines doctrines. C'est ce que
peuvent prouver les divers ouvragesqu'il a publiés entre autres :
t" Celui des améliorations à introduire dansl'instructionpublique.
2- Sa traduction du livre anglais du docteur Pointer, intiluie : le
3° Un
, :
Christianisme, ou preuves et caractères de la religion chrétienne.
traité de morale générale, traduit aussi de l'anglais Econo-
my ofhumnnlife, Guide de la vie humaine par Dodcsley.
L'ouvrage sur le christianisme avait été adopté par l'Universilé de
France. Il fait aussi partie des ouvrages imprimés par M. Migne, et
,
classés aux volumes des Démonstrations évangéliqucs.
k° M. L.-G. Taillefer a publié en outre conjointement avec M. Gil-
let Damitte , officier de l'université, un cours élémentaire de composi-
tion raisonnée, ayant pour titre Synthèse logique, ouvrage qui, pour la
forme comme pour le fond, est de nature à être appliqué utilement à
l'emploi de nos tableaux polyglottes.C'est ce qui nous a déterminé à
préparer une troisième édition decet ouvrage. OH pourra y remarquer
un appendice renfermant des exercices d'analyse logique sur les sept
langues qui sont enseignées aujourd'hui dans les colléges.
5° Un abrégé de rhétorique française à l'usage de toutes les écoles.
Mais pourquoi, pourra-t-on dire, cette nombreuse nomenclature de
vos collaborateurs et ces détails sur leurs travaux, qui, bien qu'ils
puissent paraître un peu longs, laisseront encore à désirer? Voici ce
qui nous y a amené. Nous avons été informé que des doutes avaient été
exprimés sur l'exactitude de la partie dogmatique de l'ouvrage, et sur
la fidélité des diverses traductions qui le composent, sans qu'on ait pu
toutefois citer, à deux ou trois exceptions près, quelques incorrections
positives ou importantes. Il était donc dans l'intérêt de cette œuvre que
ces doutes fussent dissipés ou prévenus, et qu'on n'ignorât pas les pré-
cautions scrupuleuses que nous avions prises pour écarter toute possi-
bilité d'erreurs matérielles ou dénotions fautives. Or rien de plus sim-
ple et de plus naturel que ces précautions. Voicien quoi elles ont
:
consisté c'est que, dans tous les textes dont sont constitués nos douze
cahiers et les douze pages que chacun de ces cahiers renferme, il n'est
pas un arti le, pas une phrase, pas un mot qui, pour ce qui concerne
le dogme d'abord, n'ait été pris ou copié, avec la plus grande attention,
dans l'abrégé du petit catéchisme universel de Bellarmin, comme nous
l'avons déjà dit. Puis, pour tout ce qui est de pratique, pour les exerci-
ces usuels et journaliers, c'est dans les bibles catholiques que nous avons
puisé. Or, on saitqu'il n'est pas une seule de nos douze nations citées et
portées dans notre œuvre qui ne se trouve pourvue de sa bible catholi-
;
que ensuite pour tout ce qui est simplement prière ou dévotion spéciale-,
c'est dans les eucologes, dans les livres d'ornce., dans les manuels les
plus accrédités, tous approuvés par les évêques, tous consacrés par un,
long et commun usage que nous avons pris tout ce qui nous était né-
;
cessaire. Car il est une chose à laquelle nous nous sommes surtout at-
taché c'est que, dans cette œuvre, il n'y eût rien, absolumentrien,
qui vint de notre propre fond; mais que tout, absolument tout, émanât
de la source de toute vérité.
Nos estimables collaborateurs n'ont pu travailler que dans cet esprit.
Chacun était bien assuré de n'avoir à opérer que sur la parole de Dieu
et sur les documents de son Eglise. Aussi chacun s'était-il fait une loi
sévère de transcrire, avec la plus scrupuleuse exactitude, le travail
dont il s'était chargé spontanément sans avoir jamais songé à y mettre
du sien.
Tous ces personnages d'un mérite si éminent étaient bien convaincus
;
qu'il ne s'agissait ici que d'une œuvre pie, ayant pour but essentiel la
sanctification de toutes les écoles et que, dans tout ceci, rien n'existait
de ce qui pouvait éveiller ou les intérêts de l'amour-propre, ou ceux
d'une vaine gloire.
Lorsque c'est pour nous un devoir plein de douceur de leur rendre
à tous ce témoignage, pourrions-nous négliger de payer ici, à M. l'abbé
Migne, le juste tribut d'admiration et de gratitude qui lui est dû à tant
de titres? On sait avec quelle constance ce savant éditeur de tous les
cours complets de chaque branche de la science chrétienne, poursuit sans
relâche, sans qu'aucune difficulté l'arrête, l'entreprise immense, ardue
et merveilleuse dont il a établi le siège au Petit-Montrouge, à la porte
de Paris. Quelle preuve plus éclatante pouvait être fournie de son zèle
ardent pour la gloire de Dieu et de son empressement à faire circuler,
sur toutes les contrées de la terre, la bonne odeur de Jésus-Christ 1 De
plus, en accueillant, comme il vient de le faire, notre simple travail, et
J'adjoignant gratuitement à son opération colossale et à l'énorme quan-
tité des œuvres si variées et si intéressantes qui, chaque jour, émanent
de ses presses, quel bel exemple il donne du plus noble désintéresse-
ment! Cependant pour ce qui tient à notre entreprise polyglotte, un
obstacle difficile à surmonter dans les circonstances présentes pouvait
en :
arrêter l'exécution complète l'emploi de quatre langues orientales
y était nécessaire. C'étaient l'arménien, l'arabe, le chinois et le sanscrit.
; :
Cet emploi ne pouvait avoir lieu convenablement qu'à l'Imprimerie Na-
tionale; il en fallait la direction elle devait être gratuite. Les cir-
constances s'y sont opposées mais tout le travail de la part des au-
teurs était achevé. Il n'est que suspendu. Il pourra être repris très-fa-
cilement et terminé tout à fait avec ce soin et cette perfection qui
caractérisent tout ce qui émane de celle belle institution. Que le gra-
cieux accueil accordé à notre idée, par le premier prélat de France,
Mgr Sibour, et par le ministre pieux et zélé de l'instruction publique et
des cultes, M. de Falloux, soit un heureux présage du succès que nous
nous permettons d'espérer.
Enfin, puisse cette Assemblée, que les suffrages de la France entière
vont nous envoyer, portant dans son sein nos destinées les plus chères,
nous arriver, bien convaincue que dans nos principes seuls résident les
garanties les plus sûres de l'ordre social et les vrais éléments du salut
public;
Nous n'aurions plus alors qu'un vœu à former, ce serait que les sa-
vants ethabiles maîtres de notre École normalcsecondaire,descendus des
seignement ,
hauteurs un peu exagérées peut-être où ils ont su élever leur riche en-
,
voulussent bien donner une attention favorable à notre
conception si simple en elle-même mais d'une portée si étendue. S'il
arrivait, qu'appréciant ce qu'elle peut avoir de convenable et d'oppor-
lun dans les circonstances particulières qui pèsent aujourd'hui sur la
France et sur toute l'humanité, et dont elles ne seront soulagées qu'au-
tant que les idées d'ordre, de justice et de modération auront repris
partout leur salutaire empire; si, dis-je, cesmaîtres supérieurs et con-
sciencieux prenaient à cœur de déterminer les jeunes apprentis-profes-
seurs à s'approprier notre procédé, par des applications sérieuses, par
des essais suivis et prolongés, croit-on que l'enseignement de nos écoles
se verrait exposé à en souffrir quelque dommage ou quelque affaiblis-
sement? Nous ne pouvons partagercette appréhension. Il nous semble
au contraire que le système des études, devenu plus complet et appuyé
sur un ensemble de principes bien arrêtés, prendrait plus de consis-
tance et plus d'unité, parce que, sans hésitation, il¡pourrait se montrer
définitivement religieux et chrétien. Bientôt se dissiperaient d'injustes
préjugés et de fâcheuses préventions. Un parfum de foi, circulant dans
toutes les leçons, leur imprimerait un attrait, une grâce, une animation
qu'en vain on chercherait dans la pratique des seuls écrivains du paga-
nisme. Une douce rosée de pureté, de chasteté, de sainteté descendue
sur l'arbre de la science, y pénétrerait jusqu'aux racines, s'attacherait,
comme une sévo nourrissante, à toutes les branches, parviendrait jus-
qu'aux extrémités des plus minces rameaux, et ferait éclore, parmi son
riche feuillage, une heureuse moisson de fleurs et de fruits abondants.
Qui donc, désormais, pourrait le désigner encore et l'inculper comme
arbre du mal, cet arbre si précieux, devenu seul producteur
Dubeau,duvrai etdubonsavoir?
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POLYGLOTTE
LANGUE GRECQUE.
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M«re«foff,28,19.
8,17.
nipWlçUpà^eiÇ'Aw0(TTa»v,
7.
2. 'H
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3. EiXKpivrUt
26.
4.M£T'c(votcc. Iwkvvïjç,20,23.
5.Xpiap.cc.'Ic(x6Jeoç, 5,14.
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6. H UpxTixq
M«Te«rof, 6. 19,
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Tw8lïf/ÛV:t7TÔT0V.
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Toù, Èv T yj>«x;j£7rto-xé7rTE<r0«i xoc1 Tw èmopoiivn avfiSovhveiv.
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POLYGLOTTE
CATHOLIQUE.
LANGUE LATINE.
ORATIODOMINICA.
SALUTATIO ANGELICA.
;
Ave, Maria, gratia plena, Dominus tecum benedicta lu iu inulieri-
bus et benedictus fructus ventris tui, Jesus.
Sancta Maria, mater Dei, ora pro nobis peccatoribus, nunc et in hora
mortis nostræ.
Amen.
SYMBOLUM APOSTOLORUM.
I.
Credo in Deum Patrem omnipotentem, creatorem coeli et terræ ;
JI.
ETinJusum ChristumFiliumejus unicum Dominum nostrum,
III.
Qui conceptus est de Spiritu sancto, natus ex Maria Virgine;
IV.
Passus sub Pontio Pilalo, crucifixus, mortuus et sepultus.
V.
Descendit ad inferos, tertia die resurrexit a mortuis ;
VI.
Ascendit ad coelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis ;
VII.
Inde venturus est judicare vivos et mortuos.
VIII.
Credo in Spititum sanctum,
IX.
Sanctam Ecclesiam catholicam, sanc(orum communionem,
X.
Remissionem peccatorum,
XI.
Carnis resurreclionem,
XII.
Et vitam jEternam.
Amen.
DECEM PRECEPT A.
Ego sum Dominus tuus qui eduxi te de terra Ægypti, de domo
servitutis.
I.
Non habebis deos alienos coram me.
Non facies tibi sculptile, neque omnem similitudinem quæ est in coelo
; :
desuper, et quæ in terra deorsum, nec eorum quæsunt in aquissub
terra non adorabis ea, neque coles Ego sum Dominus tuus fortis,
zelotes, visitans iniquitatem patrum in filios, in terliam et quartam ge-
neralionem eorum qui oderunt me, et faciens misericordiam in millia
his qui diligunt me et cuslodiunt præcepta mea.
II.
Non assumes nomen Domini lui in vanum ; non enim habebit in-
sontem Dominus eum qui assumpserit nomen Domini Dei sui frustra.
III.
Memento ut diem Sabbati sanctifices.
IV.
Honora patrem tuum et matrem tuam,ut sis longsevus super terram.
V.
Non occides.
VI.
Non mcechaberis.
VII.
Non furtum facies.
VIII.
Non loqueris contra proximum tuum falsum testimonium.
IX.
Non concupisces uxorem proximi tui.
X.
Non desiderabis omnia quæ illius sunt.
(Exod. xx.)
TRES VIRTUTES THEOLOGIC E,
ID EST UN1CE AD DEUM SPECTANTES.
tit Fides, 2" Spes, 3" Carilas.
SEPTEM SACRAMENTA.
1.Baplismus. SanctusMatlh.,xvm,19.
2. Confirmatio. ActaApost.,VIII,17.
3. Eucharistia. SanctusMaHh.,XXVI,26.
4. Pcenilentia. SanctusJoan.,xx,23.
5. Exlreina unclio. SanctusJac., 14.v,
6. Ordo. SanctusMatth., 26.
7. Matrimonium. SanctusMatth.,xix, 6.
QUATUOR VIRTUTES CARDINALES :
I. Prudentia. III.Fortiludo.
II.Justitia. IV. Temperantia.
SPIRITUS SANCTI SEPTEM DONA.
1. Sapientia. 5. Scientia.
2. Intelligentia. 6.Pietas.
3.Consilium. 7.TimorDei.
h. Fortitudo.
ECCLESiiE PRjECEPTA.
1.
Custodire et sanctificare quosdam dies qui Sancti denominantur, diem
Dominicam scilicet et Festa solemnia.
II.
His diebus missae sacriOcio exacte et devote interesse, et se ab omni
opere servili abstinere.
III.
Omnia sua peccata proprio sacerdoti, saltern semel in anno, fideliter
confileri.
IV.
Eucharislise sacramentum, ad minus in Pascha, reverenter sus-
clpere.
V.
Toto Quadragesima tempore, præter dies Dominicos, el in diebus qua-
tuor temporum nec non in Vigiliis jejunare.
VI.
Unaquaque die ferise sexlae el die sabbali, usum carnium non at-
tentare.
OPERA MISERICORDVE.
Qua:circacorpus. Qua:circaanirnam.
Esurienti cibum dare. Peccatores ad poenitentiam adducere.
Sitienti potum. Ignarum edocere.
Nudum vestire. Dubitanti consilium dare.
Captivos invisere et redimere. Solari lugentem.
Tectum errabundo præslare. Molestum patienler sufferre.
Infirmos visitare. Injurias condonare.
Sepelire mortuos. Orare pro vivis et defunctis.
OCTO BEATITLJDINES.
I.
Beati pauperes spiritu, quoniam ipsorum est regnum coelorum.
II.
Beati mites, quoniam ipsi possidebunt terram.
III.
Beati qui lugent, quoniam ipsi consolabuntur.
IV.
Beati qui csuriunt et sitiunt justitiam, quoniam ipsi saturabuntur.
V.
Beati misericordes, quoniam ipsi misericordiam consequentur.
VI.
Beali mundo corde, quoniam ipsi Deum videbunt.
VII.
Beati pacifici, quoniam filii Deivocabunlur.
VIII.
Beati qui persecutionem patiuntur propter jusliliam, quoniam ipso-
rum est regnum coelorum.
Dao genera peccatorum : DE PECCATO.
originale et actuate.
Dividitur actuale in : mortale et veniale.
CONFESSIO PECCATORUM :
:
Paulo,omnibus sanctis, et tibi,Pater, quia peccavi nimis cogitatione,
verbo et opere mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Ideo precor
beatam Mariam semper virginem, beatum Michaelem archangelum
,
beatum Joannem Baptistam, sanctos apostolos Petrum et Paulum
,
omnes sanctos, et te, Pater, orare prome ad Dominum Deum nostrum.
Amen.
Misereatur nostri omnipotens, Deus, et, dimissis peccatis nostris,
perducat nos ad vitam æternam.
Amen.
Indulgentiam, absolutionem et remissionem peccatorum nostrorum
tribuat nobis omnipotens et misericors Dominus.
Amen.
j. Adoratio. 2. Laudalio.
3. Graliarum aclio. h. Poslulatio.
5.Oblatio.
In sanctissimo missae sacrificiocuncli continentur.
Amen.
nila sæcula sæculorum.
Amen.
Oremus.
Gratiam tuam, quscsumus, Domine, mentibus nostris infunde ut ,
qui, angelo nuntiante, Christi filii tui incarnationem cognovimus, per
passionem ejus et crucem ad resurrectionis gloriam perducamur, per
eumdem Christum Dominum nostrum.
Amen.
Et fidelium animie per misericordiam Dei rcquicscant in pace.
Amen.
PRO DIVERSIS DIE1 ACTIBUS.
ANTE STUDlUM.
,
dere digneris super intclleclum meum tuæ radium claritalis, duplices
in quibus natus sum a me removens tenebras peccatum scilicet et
ignorantiam. Damihi intelligendi acumen, retinendicapacitatem, inter-
pretandi subtilitatem, addiscendi facilitatem loquendi gratiam copio-
,
«am. et ut perpetuo gratiæ tuæ auxilio hæc omnia dona possim
fac
;
ad nominis tui maximum honorem et animae meæ aeternam salutem
conferre per Dominum nostrumJesum Christum.
Amen.
POST STUDlUM.
Sub tuum praesidium confugimus, sancta Dei genitrix; nostras depre-
semper
Amen.
,
cationes ne despicias in necessitatibus, sed a periculis cunclis libera nos
Virgo gloriosa et benedicta.
D.
ANTE PRANDIUM.
Benedicite.,. Dominus. Benedic, Domine ,
dona quæ de tua largitate sumus sumpluri. Per Christum Dominum
nostrum.
et nos et tua hæc
Amen.
POST PRANDIUM.
omnipotens Deus ,
f. Tu, Domine, miserere noslri..,. Deo gratias. Agimus tibi gralias,
pro universis beneficiis tuis, qui vivis et regnas in
saecula saeculorum.
Amen.
Et fidelium animae per misericordiam Dei requiescant in pace.
Amen.
ORATIO VESPERTINA.
In nomine Palris, et Filii, et Spiritus sancti.
Amen.
;
tem suffragia, a te esse derelictum.Ego, tali animatus confidentia, ad te,
Virgo, virginum mater, curro ad te venio, coram le gemens et pecca-
tor assisto. Noli, Mater Verbi, verba mea despicere; sed audi propitia
et exaudi.
Amen.
ORATIO AD ANGELLM CUSTODEM.
Angele Dei, qui custos es mei, me tibi commissum pietate superna,
hac nocte illumina, custodi, rege et guberna.
Amen.
Et fidelium animæ per misericordiam Dei requiescant in
pace.
Amen.
LE
POLYGLOTTE
CATHOLIQUE.
LANGUE FRANÇAISE.
ORAISON DOMINICALE.
SALUTATION ANGÉLIQUE.
: le
Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus-Christ
;
Je vous salue, Marie pleine de grâce le Seigneur est avec vous
fruit de
vos entrailles est béni 1
Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre morl.
Ainsi soit-il.
SYMBOLE DES APOTRES.
I.
Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la
terre,
II.
Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur;
m.
Qui a été concu du Sainl-Espril, est né de la Vierge Marie;
IV.
Qui a souffert sous Ponce-Pilate
a été enseveli.
; a été crucifié, est mort et
VI.
Est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père
tout-puissant,
VII.
D'où il viendra juger les vivants etles morts.
VIII.
Je crois au Saint-Esprit,
IX.
A la sainte
Eglise catholique, à la communion des sainls;
X.
,
La rémission des péchés; XI.
La résurrection de la chair
XII.
Et la vie éternelle.
Ainsi soit-il.
LES DIX COMMANDEMENTS.
Je suis le Seigneur votre Dieu, qui vous ai tirés de l'Egypte, de la
maison de servitude.
I.
;
Vous n'aurez pas de dieux étrangers en ma présence vous ne ferez
pas d'images taillées, ni aucune figure de ce qui est en haut dans le
;
ciel et en bas sur la terre, ni de tout ce qui est dans les eaux sous la
terre vous ne les adorerez point et ne leur rendrez point le culte sou-
verain. Car je suis le Seigneur votre Dieu, le Dieu fort et jaloux, qui
venge l'iniquité des pères sur leurs enfants jusqu'à la troisième et la
quatrième génération, dans tous ceux qui me haïssent, et qui fais
miséricorde dans la suite de mille générations à ceux qui m'aiment et
qui gardent mes précep!es.
II.
Vous ne prendrez pas en vain le nom du Seigneur votre Dieu ;
le Seigneur ne tiendra pas pour innocent celui qui aura pris son nom
car
en vain.
III.
Souvenez-vous de sanctifier le jour du sabbat.
IV.
Honorez votre père et votre mère, afin que vous viviez longtemps
sur la terre.
V.
Vous ne tuerez point.
VI.
Vous ne commettrez point d'adultère.
VII.
Vous ne déroberez point.
VIII.
Vous ne porterez point de faux témoignage contre votre pro-
chain.
IX.
Vous ne désirerez point la femme de voire prochain.
X.
Vous ne désirerez aucun des biens qui lui appartiennent.
LES TROIS VERTUS THÉOLOGALES.
1. La foi. 2. L'espérauce. 3. La charité.
1. La prudence. 3. La force.
2. La justice. k. La tempérance.
1. La sagesse. 5. La science.
2. L'intelligence. 6. La piélé.
3.Leconseil. 7. La crainte de Dieu.
k. La force.
I.
Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute
votre âme, de toute votre force, de tout votre esprit.
II.
Vous aimerez votre prochain comme vous-même.
I.
Sanctifier certains jours désignés.
Les fêtes tu sanctifions
Qui te sont de commandement.
II.
Obligation d'entendre la messe ces jours-là, et de s'abstenir de toute
œuvre servile.
Les dimanches messe ouïras,
Et les fêtes pareillement.
III.
Confesser tous ses péchés à son pasteur au moins une fois l'an.
Tous tes péchés confesseras
A tout le moins une fois l'an.
IV.
Recevoir le saint sacrement de l'eucharistie à Pâques ou environ.
Ton Créateur tu recevras
Au moins à Pâques humblement.
V.
Observer les jours de jeûne et d'abstinence.
Quatre-Temps, vigiles, jeûneras,
Etle carême entièrement.
VI.
Vendredi chair ne mangeras,
Ni le samedi mêmement.
LES OEUVRES DE MISÉRICORDE.
Celtes du corps. Celles de l'dme.
Donneràmanger àceux qui ont faim;
Donner à boire à ceux qui ont soif;
Ramener le pécheur;
Instruire l'ignorant;
Revêtir ceux qui sont sans vêlements;
Conseiller celui qui doute;
:
Deux sortes de péchés l'originel, l'actuel.
L'actuel se divise en : mortel et véniel.
LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX,AINSI APPELÉS COMME ÉTANT SOURCE
1.
sont:
L'orgueil;
DE TOUS LES AUTRES,
Les vertus opposées sont
1. L'humilité;
:
2. L'avarice; 2. Lalibéralité;
3.Laluxure;
..4. Lacolère;
5. La gourmandise;
k. 3.
5,
La chasteté;
La douceur;
La tempérance;
6. L'envie; 6. L'amour du prochain;
7. La paresse. 7. La diligence.
SIX SORTES DE PÉCHÉS CONTRE LE SAINT-ESPRIT.
I.
Présumer de la miséricorde de Dieu;
II.
En désespérer ; III.
Combattre la vérité lorsqu'on la connaît;
IV.
Envier aux autres leurs avantages spirituels;
V.
S'obstiner dans le mal ;
VI.
Mourir dans l'impénitence.
CHOSES NÉCESSAIRES A UN PÉCHEUR PÉNITENT.
1" La contrition du cœur;
2*La confession de tous ses péchés à un prêtre capable et approuvé;
3° La satisfaction par les œuvres.
La contrition consiste en une douleur et une détestalion du péché
commis, avec un ferme propos de n'y plus retomber, inspirées par l'a-
mour de Dieu.
LES QUATRE PÉCHÉS QUI CRIENT VENGEANCE VERS LE CIBL.
1" Le meurtre volontaire;
2" Le péché contre nature ; 3° L'oppression du pauvre;
4° Le refus à l'ouvrier de lui
gages.
payer ses
SUITE DU TABLEAU SUR LE PECHE.
;
en paroles et en actions, par ma faute, par ma propre faute, par ma
très-grande faute c'est pourquoi je prie la bienheureuse Vierge
Marie, saint Michel archange, saint Jean-Baptiste, les apôtres saint
Pierre et saint Paul, et tous les saints, de prier pour moi Nutre-Sei-
gneur Jésus-Christ.
Ainsi soit-il.
Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, et qu'après nous
avoir pardonné nos péchés, il nous conduise à la vie éternelle.
Ainsi soit-il.
Que le Seigneur tout-puissant daigne nous accorder le pardon, l'ab-
solution et la rémission de nos péchés.
Ainsi soit-il.
1. La mort. 2. Le jugement.
3. L'enfer. 4. Le paradis.
Ellesedivise :
1° En mentale et en vocale.
2" En publique et en parliculière.
1° L'adoration. 2° La louange.
3° L'action de grâces. 4. La demande.
5° L'offrande.
En présence d'une aussi haute Majesté que celle du grand Dieu que
nous implorons, la prière doit être faite avec attention, avec respect,
avec componction, avec humilité, avec persévérance.
« Tout cela s'accomplit, dit saint Augustin, bien plus par des gémis-
sements que par des discours, bien plus par le sentiment que par la
parole. »
Et il ajoute :
Celui-là sait bien vivre, qui sait bien prier.
LA PRIÈHE DU MATIN.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.
Que la sainte et indivisible Trinité soit bénie, maintenant et dans
tous les siècles.
Ainsi soil-il.
Notre Père qui, etc. Je vous salue, Marie, etc. Je crois en Dieu, etc.
Je me confesse à Dieu tout-puissant, etc.
Daignez, ô mon Dieu, me préserver de tout péché pendant ce jour.
Ainsi soit-il.
A L'ANGE GARDIEN.
Ainsi soit-il.
PRIÈRES POUR DIFFERENTS ACTES DU JOUR.
AVANT L'ÉTUDR.
Venez, Esprit saint, remplissez les cœurs de vos fidèles, et allumez
en eux le feu sacré de votre amour, f. Envoyez votre Esprit, et ils
seront créés de nouveau. Et vous renouvellerez la face de la terre.
PRIONS.
0 Dieu,qui avez instruit les cœurs par la lumière du Saint-Esprit,
donnez-nous cet esprit qui nous fasse goûter et aimer le bien, et qui
répande toujours en nous la consolation que lui seul peut donner.
Ainsi soit-il.
PRIÈRB DE SAINT THOMAS D'AQIJIN.
Ineffable Créateur, vous qui êtes appelé la source de la lumière et de
la sagesse, répandez un rayon de votre clarté sur ces nuages épais
:
qui offusquent mon intelligence; dissipez, écartez ces doubles ténèbres
dans lesquelles je suis né, savoir le péché et l'ignorance. Donnez-moi
la sagacité d'esprit qui fait comprendre, la capacité qui fait retenir, la
pénétration qui aide à expliquer, la facilité pour apprendre, l'abon-
dance et la grâce de l'élucution, et faites que, par le secours de votre
grâce, je ne cesse point de consacrer ces dons au plus grand honneur
de votre nom, et au salut éternel de mon âme; par Jésus-Christ notre
Seigneur.
Ainsi soit-il.
APRÈS L'ÉTUDE.
Sainte Mère de Dieu, c'est toujours près de vous que nous cherchons
un refuge contre toutes les nécessités et les épreuves de cette vie. Ne
rejetez pas nos prières, mais délivrez-nous de toute espèce de dangers,
vous, toujours Vierge glorieuse et bénie.
Ainsi soit-il.
AVANT LE REPAS.
Bénissez, ô mon Dieu, et nous et les dons que nous recevons de votre
main libérale, ainsi que la nourriture que nous allons prendre.
Ainsi soit-il.
APRÈS LE REPAS.
Mon père,
ACTE DE CONTRITION.
:
j'ai péché contre le ciel et contre vous je ne suis pas
digne d'être appelé votre fils; mais pardonnez à un malheureux pé-
cheur et ne rejetez pas un cœur contrit et humilié. (Ev. S. Luc. xv,
)
21;P*. 50
Souvenez-vous ,
MTLICRE DE S. BERNARD A LA SAINTE VIERGE.
ô très-miséricordieuse Vierge Marie ,
qu'on n'a
jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à voire
,
protection, imploré voire assistance et réclamé votre secours, ait été
abandonné de vous. Animé d'une pareille confiance je cours vers
vous, ô Vierge des vierges, notre mère; je me réfugie à vos pieds, et
tout pécheur que je suis, j'ose paraître devant vous gémissant et con-
fus. Ne rejetez pas, ô mère du Verbe, les paroles que je vous adresse
écoutez-les favorablement et intercédez pour moi auprès de votre
;
cherFils.
Ainsi soit-il.
PRIÈRE L'ANGE GARDIEN.
;
A
Ange du Seigneur, à qui a été confié, par sa clémence infinie, le loid
de ma conservation, éclairez-moi pendant cette nuit veillez sur moi,
dirigez-moi, gouvernez-moi.
Ainsi soit-il.
Que les âmes des fidèles, par la miséricorde de Dieu, reposent en paix.
Ainsi soit-il.
LE
POLYGLOTTE
CATHOLIQUE.
LANGUE ITALIENNE.
A nome di Padre
cosisia.
, di Figliuolo
, e di Spirito Santo.
OKAZIONE DOMENICALE.
LA SAMJTAZIONE ANGELICA.
-
Vi saluto, o Maria, piena di grazia
;
Signore è teco tu sei benedetta fna Ie donne,
;
E benedelto il frulto del tuo ventre Gesù.
Santa Maria, madre di Dio, prega per noi peccatori,
adesso e nell'ora della morte nostra.
Cosi sia.
IL SIMBOLO DEGLI APOSTOLI.
1.
10credo in Dio Padre onnipotenle, Creatore del cieIo e della terra,
II.
Ed in Gesù Cristo suo Figliuolo unico Signor nostro,
III.
11 quale fu conceputo per opera dello SpiriloSanto, nacque di Maria
Vergine,
IV.
Pali sotto Ponzio Pilato, fu crocifisso, morlo e sepolto;
V.
Discese all'inferno; il lerzo di, risuscitd da morte;
X.
La remissione de' peccati ,
XI.
La risurrezione della carne ,
XII.
La vita eterna.
Così sia.
I COMANDAMENTID1DIO.
-
del Signore Dio suo.
III.
Kicordali di santificare il giorno di Sabato.
IV.
Onora il padre luo e la madre tua aflnclid tu abbi lunga vita
sopra la terra.
V.
Non ammazare.
VI.
Non fornicare.
YJI.
Non rubare.
VIII.
Non dire il falso testimonio contro il tuo prossimo..
IX.
Non desiderare la moglie del luo prossimo.
X.
Non desiderare veruna delle cose che appartengono all' pros-
simo tuo.
THE VIHTU TEOLOGALI (<he riguarda
o apparliene a Dio).
1. Fede, 2. Speranza, 3. Carila.
SETTE SAGRAMENTI.
1. Prudenza. 3. Trmperanza.
2. Giustizia. 4. Fortezza.
1. Sapienza. 5. Scienza.
2.Intelletto. 6. Pietà.
3.Consiglio. 7. Timor di Dio.
h. Fortezz;).
I.
Amerai it Signore Dio luo con tutto il cuor tuo, e con (ulla
t'anima tua, e con tutte Ie tue forze, et con tutlo il tuo spirito.
II.
Amerai il prossimo tuo come te stesso.
I.
Osservare i santi giorni riservati, c' è udir la Messa tutte le
Domeniche ed altre Feste comandate.
:
Digiunare la Quaresima
tempora
, II.
e le Vigilie comandate, e le quattro di
e non mangiare carne il venerdi ed il sabato.
III.
Confessarsi almeno a Pasqua di risurrezione.
IV.
Pagar Ie decime.
OTTO BEATITUDINI.
L
Bcati i po,eri di spirito: perchd di quesli è il regno de'cieli.
Beali i
,
misericordiosi : V.
perche quesli troveranno misericordia.
VI.
Beali coloro che hanno il cuor puro
VII.
: perche quesli vedranno Dio.
Beati i pacilici :
perche saranno chiamali figlj di Dio.
VIII.
Beali quei che soffrono persecuzione per amorc della giuslizia :
perche di quesli è it regno do'cieli.
DEL PECCATO.
Due sorte
Sidivide
:in:
originate ed atluale.
e
mortale veniale.
:
SETTK VIZI CAPITALI, ORIGINE DI TUTTI GLI ALTRI.
Cioi
1.Snperbia
Iirtitconlrare.
1'umilta.
2.Avarizia laliberalila.
5.Gola
Ira.
3.Lussuria
4.. I'aslinenza.
la
lacaslita.
pacienza.
-
6.Invidia I'amorfralcrno.
7.Accidia ladiligenza.
SKI PECCAT1 CONTRO LO SPiRITO SANTO.
1.
Disperazione della salule.
2.
Presunzione di salvarsi senza uteriIi.
3.
Impuguar la verila conosciula.
k.
Invidia della grazia allrui.
5.
Ostinazione ne' peccati.
6.
Impenitenza finale.
COSE CHE SONO NECESSARIE DA UN PECCATORE PENITENTE.
Cioè: 1. Conlrizione di cuore; 2. Confessione intera ad uno sacer-
dote capace ed approvaLo; 3. Snddisfazione per le opere.
Consiste la contrizione in dispiacenza di cuore, per 1' amore di
Dio, degli passati peccati, con saldo proponimento di non più
peccare.
PECCATI CHE GRIDANO VENDETTA AVANT1 AL CONSPETTO DI DIO.
QUATTRO:
1° Omicidio volontario. 3° Oppressione de' povcri,
•2 Peccalo carnale conlro natura. ft." Fraudare la mercede agli oporaj.
SEQUENZA.
;
Pietro e san Paolo; ed a tutti i Sanli, pereh6 ho gravamenle
peccaio in pensieri, in parole, ed in opere ella è mia colpa,
ella è mia propria colpa, ella è mia grandissima colpa. Prego
percio la beata Vergine Maria, san Michele Arcangelo, san Giovanni
Batlista, san Pietro e san Paolo Appostoli, e lutt' Santi,di pre-i
gare per me nostro Signore Gesù Cristo.
Abbia pietà di noi, Dio Onnipotente e dopo aver remisso i nostri
,
peccati, alfin ci guidi a una perpetua vita. Cosi sia.
L'indutgenza, l'assolutione e la remissione degl'i nostri delilli
voglia concedere a noi Onnipotente e misericordioso Iddio. (osì sia.
CONSIGLI DI PERFEZIONE EVANGEL1CA.
1° Povertà volonlaria. 20 Carità perpetua. 3' Obbedienza
in ogni cosa che non sia peccalo.
1° La morlfi. 20 11 giudizio.
3° L'inferno. 4* II paradiso.
THE BUONE OPERE CHE VINCONO TUTTI GLI ALTIU.
1* La limosina. 2° Digiuno. 3* Orazione.
OHAZIONE.
,
1°L' adorazione,
3° L' azione di grazia
5°
,
L'offerla.
2°
4°
La lode
La domanda,
,
ORAZIONE DELLA MATTINA.
j
nome di Padre di Figliuolo, e di Spirito Santo. Così sia.
Che la santa ed indivisibile Trinita sia benedetta al prcseule,
e sempre ne'secoli de'secoli. Così sia.
AL'ANGIOLO CUSTODE. `
ORAZIONEDETTAL'ANGELUS.
, ,
mento, l'abilila della ricordanza, la prontezza
favellare piacevolmente
d'
imparare e di
e soprattutto la perpetua assistenza della
vostra grazia acci6 che io possa applicare il tutto al vostro honore
ed aU'cterna bealitudine della propria anima mia; per it Signore
nostro Gesù Crigto. Cosi sia.
DOPO LO STUDlARE.
patrocinio, o santa Madre di Dio;
Noi ci ricovriamo dello vostro
non vogliate, vi supplichiamo, rigettare gli humili nostri prieghi;
maliberaci da qualunqueperiglio, oVerginegloriosa e benedetta.
Così sia.
AVANT! IL PRANZARE.
y. Benedicile :. it Signore. Benedica, o Signore, noi e quesli
IV.
cibi che da vostra liberalila andiamo pigliare Signore
e
a ; per il nostro
Gesù Cristo. Così sia.
DOPO IL PRANZARE.
y. Voi, Signore, abbi misericordia di noi.i$. Grazia a Dio. Vi
ringraziamo per tutti i vostri benefizj, o Dio Onnipotente, che vive
e regna ne'secoli de'secoli. Così sia.
Che gli animi de' fedeli, per la misericordia di Dio, riposino in pace.
OKAZIONE DELLA SKUA.
A iiome di Padre, di Figliuolo, e di Spiri'lo Santo.
ATTO DI FEDE.
Credo, Signore, siate it soslegno all'incredulità mia.
ATTO DI SPERANZA.
In voi, o Signore, ho avuto spcranza, in eternita non sarò confuso.
ATTO DI aARITA.
Vi Amo Signore, con tutto it mio cuore, ed il prossimo come me
stesso. Padre nostro, ecc.Io ti salvi, Maria, ecc. Io credo, ecc. (come di
sopra)
AVANT1 L' ESAME DELLA COScIENZA.
:
Illumina gli occhi miei, affinche io non dorma giammai sonno di
niorle ; affinche non dica una volta it mio nemico Io lo vinto. P. XII.
Esaminiamo in che avremo offenduto
ATTO DI CONTRIZIONE.
Padre, peccato conlro del cielo econtro di tc; non sono olllai
110
degno d'esserchiamatotuo Figliuolo, ma pieta,pietaperunmisero
peccalore. II cuore contrito e umiliato non disprczzerai lu,oDio.
(S. Luc. xv.Ps.50.)
AI.LA SANTA VERGINE MARIA ORAZIONE Dl SANTO BERNARDO.
Uicordatevi, piissima Vergine Maria, che in niun tempo sia stato
mai udito, che nessuni uomini all'vostro rifuggienti sussidio, vostra
chiedenli assistanza, vostro sufTragio imploranti, giammai siano stati
,
da voi rifiulali. Io cosi, di pari sostenuto fidanza, corro prest6 dietro
di voi o Vergine de' vergini Madre nostra ; alii voslri piedi riffuggio ;
benchc pcccalore, mi lolgo licenza di prescntarmi innanzi a voi,
ma ascoltalele graziosamente ;
gemebundo e dolenle ; ne rigettate, o Madre di Verbo, le mie parole ;
e siate perme un'avocata dinanzi al
vostro caro Figliuolo Gesu Cristo. Così sia.
A L'ANGELO CUSTODE.
POLYGLOTTE
CATHOLIQUE.
LANGUE ESPAGNOLE.
el
2. Veng«inos lureino;
3. Hagase lu vuluntad, asi on latierrn, como en clcielo;
4. El pan nucslro de rada dia danosle hoy;
5. Ypcrdonanosnucstras deudas, asi como nosolros perdonamos á
;
nucslros dcudores
6. Y nonos l'jes caer en la tentacion,
7.Mas libranos do inal.
Awen.
SALUTACION ANGELICA.
VientreJesus.
Dios le salve, Miria, llena crcs de gracia ; el Senor es conligo;
Hcndita lu crcs cntre lodas las mujerca, y bciidito es el frulo dc tu
J.
Creo en Dios Padre todopoderoso, Crimlcr del cicio y de la licrra.
II.
Y en Jcsucristo, su unicoHijo, nucstro Senor;
III.
Que fué concebido por obra y gracia del Espiritu Santo, nació do
y
santa Maria Virgen;
IV.
Padecio debajodel poder de Poncio Pilato; fuc crucificado, muerlo
y scpultado;
V.
Dcscendio á los infiernos, y allercero dia resucilo de entre los mucr-
tos ;
VI.
Subio a los cielos, y está sentado a la diestra de Dios Padre todopo-
deroso.
VII.
Creo que desde alii ha de venir a juzgar a los vivos y a los inucrCos.
VIII.
Creo en el Espirilu Santo;
IX.
La santa Iglesia católica, la comuuion de los santos
X.
;
El pcrdon de los pccados y
XI.
Larcsurrecciondelacarne;
XII.
Y la vida perdurable.
Amen.
LOS DIEZ MANDAflEN rose
Yo soy tl Senor Iu Dios que te he sacado de Egiplo y de la casa do
•crviduinbrc.
I.
;
No tendras dioscs exlranos delante de mí no (c haras imageries do
picdrJ, ni otra figura alguna, de aquellas cosas que están arriba en el
cielo, y abajo sobre la ticrra, ni de lodas aquellas cosas que eslan en
las aguas dcb.ijodc !a liorra;nolasadoraras, ni les daras culto. Porque
yo soy cl Senor tu Dios ; el Dios fucr:e y zeloso, que venga In iniqui-
l
dad di» >s padres sobre 105 hijos hasta la tercera y cuarta generacion,
en lodos aquellos que me aboriecen ; y que usa de misericordia hasta
cn mil gentraciones con aqucllos que me aman y guardan mis pre-
ceptos.
II.
;
No tomaras en vano cl nombre del Senor tu Dios porque cl Senor
no lendra porinoccnte al que haya lomado su nombre en vano.
III.
AcuérJatc de santiCcar e1 dia del Sabado.
IV.
Honra
la ticrra.
atu padre y a tu madre, para que vivas largo licmpo sobre
V.
No mataras.
VI.
No cometcras adultcrio.
VII.
No hurtaras.
VIII.
No lcvaniaras f;llso testimonio contra tu prójimo.
IX.
No desearas la mujer de tu projimo.
X.
No codiciarás la hacienda ajena.
LAS TRES VIRTUDES TEOLOGALES.
1.LaPrudcncia. 3. La Forlalezn.
2.LaJusticia. k.LaTeraplanza.
LOS SIETE DONES DEL ESPIRITU SANTO.
1.LaSabidurh. 5.LaCicncia.
2. ElEntcndimiento. 0.LaPiedad,
3. El Consrjo. 7. Ellemor de Dios.
h.LaForlalcza.
FRUTOS DEL ESPÍRITU SANTO.
LOS DOCE
I.
alma, con
Amaras al Scnor tu Dios con todo tu corazon, con toda tu
toda tu mente y con lodas tus fuerzas.
II.
Amaras a tu projimo como a ti mismo.
I.
Or misa entera todos 10s domingos y fiestas de
II.
guardar.
Las corporales:
al
1. Dar de comer
:
Las espirituales
hambricnto. 1. Dar bucn consejo al que Io ha de
menestcr.
2.Dardebebcralsediento. 2. al
Enscnar quenosabe.
3. VcsCr al desnudo. 3. Corrcgir al que ycrra.
k. Visitar las enfermos. 4. Consolar al tris'e.
5. Dar posJda a1 peregrino. 5. Perdonar las injurias.
C. llcdcmir los cautivos. G. Surir con paciencia las flaquezas
de nucstros projimos.
I. 0.;
7. Enlerrarlos muertos. 7. Rogar å Dios por los vivos y los
muertos.
,,',
Benaventarads
Bienaventurados los de espiritu,porquedocllos es cl reino
1os pobres de
de losciel>s. -
II.
Bienaventuradoslos mansos, porqueellos posceran la tierra.
IJI.
Bienaventurados los que lloran, porqueellos scran consolados.
IV.
y
Bienaventurados los que han hambre sed de 1a jnsticia, porque
cllos seran harlos.
V.
Bienaventurados los miscricordiosos, porque cllos alcanzaran tni-
sericordia.
VI.
Bienaventuradoslos limpios de rorazon, porque cllos veran aDios,
VII.
Bionaventurados los pacificos, porque cllos scran llamados liijos
de Dios.
VIII.
Bienaventurados los que padecen persecution por la juslicia, porque
de ellos cs el reino de los cielos.
DEL PECADO.
Son:
i.LaSoberbia.
Virtudcs opucstas:
LaHumildad.
l2.LaAvaricia. LaLarmjcza.
3.LaLujuria. LaCuslidad.
4. La Ira. LaPilcicllcia.
5.LaGlib. LaTemplanza.
6.LaEn\iJia. LaCaridad.
7.LaPcrcza. LaDi'igeneia.
Asaber:
1. Prcsuncion dc la miscricordia de Dios.
2. Descspcracion de salvarsc.
3. Impugnacion de 13 vcrdad conocida.
h. Envidia ó pesar de la gracia ajcna.
5. Obstinacion en el pecado.
6. Impcnitencia Gnal, ó hasta la mucrlo.
CONFESION GENERAL.
,
dos .-an Miguel Arcangcl, san Juan Bautista, a los sanlos ilpóto'('s
san Pedro y san Pablo a todos los santos, y a vos, Padre, que rogueis
pur mi a Dios nueslro Srñor. Amen.
El Dios lodopoderoso use de misericordia con nosolros, y despues
de penlonar nucslros pecados nos lleve a la vidaelorna. Amen.
El Scnor todopoderoso se digne concedernos cl perdon, laabsolucion
y la rcuiision de nucstros pecados. Amen.
Es 13
Scdivide
iontnflltnly
:
clcvacion de nucslra alma a Dios.
en vocal.
2* Ea Ijí,lica y en
particular.
1° La Ador:Jcion. 2* L1 AlaKmza.
3° La Accion do gradas. 4° La
Pliciou.
5° El Ofrecimicnto.
A LA MANAXA
OREMOS.
;
comlcd en ellos el fuego sagrado de vuesiro amor. jr. EnviaLl vucslro
cspirilu y scran criadus fy. Y renovareis la faz de la licrra.
OREMOS.
O Dios, que habeis adoctrinndo los corazoncs con la luz del Espirilu
Santo, dadnus cstc espi itu que n05 haga gnstar y amar cl bien, y der-
ramc siemprc en nosolros aijuel consueh que solo puede venir dc el.
Amen.
ORACION DE SANTO TOMAS DE AQUINO.
ANTES DE LA COMIDA.
ACTODEFE.
ACTO DE CARIDAD.
slIpra).
4 mi mismo.
Padre nucstro, elc. Dios le savc, Maria, etc. Crco en Dios Padre, elc.
(ut
ANTES DEL EXAAIEN DE COXCIENCIA.
;
Padre mio, peque contra el cielo y contra vos no soy digno do ser
llamado hijo vueslro; pero perdonad a un miserable pecador, y no rc-
buseis un corazon contrito y humillado.
POLYGLOTTE
CATHOLIQUE.
LANGUE ANGLAISE.
In the nnme of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost
Amen.
OUR LORDSPRAYER.
Hail Mary, full of grace, our Lord is with thee: blessed art thou
amongst women! and blessed is the fruit of thy womb, Jesus.
Holy Mary, mother of God, pray for us sinners, now, and in the hour
of our death.
Amen.
THE APOSTLE'S CREED.
1.
I believe in God the Father almighty, creator of heaven and earth;
2.
And inJesus-Christfhis only son ;
our Lord
3.
; Who was conceived by the Holy Ghost, born of the Virgin Mary ;
4.
Suffered under Pontius Pilate, was crucified, dead and buried ;
5.
Descended into hell; the third day he rose again from the dead ;
6.
1
Ascended into heaven; sits at the rigth han of God the Father al-
mighty;
7.
From thence he shall come to judge the living and the dead;
8.
I believe in the Holy Ghost;
9. -
1. Prudence. 3. Fortitude.
2. Justice. 4. Temperance.
1
1. Wisdom. 5.Knowledge.
2. Understanding. 6. Godliness.
3. Counsel 7. The fear of our Lord.
4.Fortitude.
THE TWELVE FRUITS OF THE HOLY GHOST.
I.
Thou shalt love the Lord thy God with thy whole heart, with thy
whole soul, with all thy strength, and with all thy mind.
II.
Thou shall love thy neighbour as thyself.
I.
To keep certain appointed days holy; which obligation consist chiefly
works.
in sanctifying the sunday, or Lord's day, and the solemn feasts.
II.
In these days, to hear mass accurately and piously, and to rest from
all servile
III.
To confess alone all your sins to your pastor at leastonce a year.
IV.
To receive the blessed sacrament, and that at Easter, or thereabouts,
very respectfully.
V.
To observe the commanded days of fast and abstinences, viz; during
all the lent's time except in the sundays; in the emberweeks, and in
the eves.
VI.
And in the fridays and the saturdays, fromflesh to abstain.
THE WORKS OF MERCY.
The Corporal. The spiritual.
1. To feed the hungry, 1. To correctthe sinner,
2. To give drink to the thirty, 2. To instruct the ignorant,
3. To cloafh the naked, 3. To counsel the doubtful,
k. To visit and ransom captives, k. To comfort the sorrowful,
5. To harbour the harbourless, 5. To bear wrongs patiently,
6. To visit the sick, 6. To forgive all injuries,
7. To bury the dead. 7. To pray for the living and the
dead.
1. By counsel. 6. By Concealement.
2. By command. 7. By partaking.
3. By consent. 8. By silence.
4. By provocation. 9. By defence of the ill done.
5. By praise or flattery.
CONFESSION OF SINS.
me.*
sinned exceedingly, iin thought, word and deed, through my fault,
through my fault, through my most grievous fault. Therefore I beseech
the blessed virgin Mary, blessed S. Michael the archangel, the blessed
John-Baptist, the holy apostles S. Peter and S. Paul, and all the saints,
and you, Father, to pray our Lord God for
The almighty God be merciful to us, and forgiving us our sins, bring
ua to live everlasting. f
Amen.
The almighty God and most merciful Lord, grant us pardon) absolu-
tion, and remission of our sins.
Amen.
1. Death. 2. Judgement.
3. Hell. h. Heaven.
It is divided:
to Into Mental and into Oral.
2" Into Public and into Private.
1° Worship. 2° Praising.
3° Thanks-giving. 4. Demand.
5° Offering.
FORMORNING..
In the name of the Father, and of the
son, and of the Holy Ghost.
Amen.
Blessed be the holy and individed Trinity, now and for
ever more.
Amen.
Our Father, etc. HailMary, elc. I believe etc. I confess to
almighty God, etc., ut supra.
Preserve me, o merciful God, from all sins or evils of this day.
TO GUARDIAN ANGEL.
The angel of God declared to Mary, and she conceived by the Holy
Ghost.
HmlMary, etc.
Behold the hand-maid of the Lord, be it unto me according to thy
word.
Hail Mary, etc.
And the word was made flesh, and dwelt amongst us.
Hail Mary, etc.
Pray, holy Mary, for us, that we may to be done worthy of the pro-
mises of Christ.
Let us pray.
o
Pour forth, we beseech thee, Lord, thy grace into our hearts, that
we to whom the incarnation of Christ, thy son, was made known by
the message of an angel, may, by his passion and cross, be brought to
the glory of his resurrection, through the same Christ, our Lord.
Amen.
May the souls ofthe faithful, through the mercy of God, rest in peace.
Amen. 4>
PRAYERS FOR THE ORDINARY ACTIONS OF THE DAY.
BEFORE STUDY.
Thoma'sofAquineprayer.
IncomprehensibleCreator, the true fountain of light, and only author
of knowledge, vouchsafe, I beseech thee, to enlighten my understan-
ding with the rays of thy brightness, driving from me the double dark-
ness in which I was born : the sin and ignorance. Give me a diligent
and obedient spirit,.quickness of apprehending, capacity of retaining,
and the continual assistance of thy holy grace, that I may apply all to
thy honour, and to the everiasting salvation of my own soul, through
Jesus-Christ our Lord.
Amen.
AFTER STUDY.
Bless us, o Lord, and these thy gifts, which of thy bounty we are
about to receive, through Christ our Lord.
Amen.
r.lUCE AFTER MEAT.
We give thee thanks, almighty God, for all thy benefits, who liresi
andreignest world without end.
Amen.
May the souls of the faithful, through the mercy of God, rest in
peacc.
PRAYERS FOR NIGHT.
In the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost.
Amen.
ACTOFFAITH.
I believe; oLord, help my hardness of belief.
ACT OF HOPE.
Remember, o most holy virgin Mary, that no one ever had recourse
to your protection, implored your help, and sought your mediation, wi-
thout obtaining relief. Confiding therefore in your goodness, behold me
a
penitent sinner, sighing out my sins before you, beseeching you to
adopte me for your son, and take upon you the care of my eternal sal-
',
vation.
Despise not, o mother of Jesus-Christ, the petition of your humble
client, and hear and grant my prayer.
PRAYER TO GARDIAN ANGEL.
If of God
0 amgel to whose etc., ut supra (instead of saying this(lay
:
tell thisnight).
May the souls of the faithful rest in peace.
Ametl
LE
POLYGLOTTE
Die Kirche ist die Gesellschaft aller auf der ganzen Erde zerstreuten
glaubigen Christen, welche dem Papste (dem sichlbaren Oberhaupte
der Kirche), deu von ihm gesandten oder bestätigten Bischofen und
den diesen Bischofen unterlhänigen Seelsorgern gehorsam und unter-
worfen sind.
DIE CHRISTLICHE LEHRE.
1m Namen des Vaters und des Sohnes und des heiligen Geistes.
Amen.
DAS GEBET DES HERRN.
Gegriisset seist du, Maria, voll der Gnade, der Herr ist mil dir, du
bist gebenedeiet unterdenWeibern, und gebenedeict ist die Frucht
deines Leibes, Jesus.
Heilige Maria, Mutter Gottrs, bitte für uns jetzt und in unsrer To-
desstunde. Amen.
DIE APOSTOLISCHE GLAUBENSLEHRE.
1.
lch glaube an Gott den Valer, den allmachtigen Schopfer des Him-
melsundderErde,
2.
Und an Jesus Christusseineneinigen Sohn, unsern Herrn,
3.
Der empfangen ist von dem heiligenGeist,geborenaus Maria der
Jungfrau,
h.
Dcr gelilten hat unler Pontius Pilatus, gekreuzigt, gestorben und
begraben ist,
5.
Hinabgesliegen zu der Hölle, am dritten Tage wieder auferstanden
von den Todten,
6.
AufgeTahren gegen Himmel, sitzet zur rechten Hand Gottes, de'
allmachtigen Vaters,
7.
Von wo er kommen wird zu richten die Lebendigen und die Todten
8.
Ich glaube an den heiligen Geist,
9.
Eine heilige katholische Kirche, die Gemeinschaft der Heiligen,
10.
Vergebung der Siinden,
11.
Auferstehung des Fleisches,
12.
Undein ewiges Loben. Amen
DIE ZEHN GEBOTE GOTTES.
Ich bin der Herr, dein Gott, der dich aus dem Lande .Egypten, dem
Hause der Knechlschaflgefiihrt hat.
1.
Du sollstnicht fremde Goiter neben mir haben. Du sollst dir kcin
ötzenbihJ machen noch elwas, was oben im Hirnmel oder unten auf
der Erde ist, abbilden, um es anzubeten oder zu verehren. Ich bin der
Herr dein Gott, ein starker und eifriger Gott, der die Ungerechtigkeit
der Vater an den Kindern heimsucht bis ins dritte und vierte Ge-
schlecht derjenigen, die mich hassen; aber ich übe Barmherzigkeit an
allen, die mich lieben und meine Gebotehalten bis instausendste Glied.
2.
DusollstdenNamcn deines Goltes nichtmissbrauchen; denn der
Herrwirddenjenigeunichtungestraftlassen, der seinen Namen ge-
missbraucht hat.
3.
Gedenke) dass du den Sabalh heiligest.
k.
Du 80llst Vater und Mutter ehren, damit du lange lebest auf Erden
5.
Du sollst nicht todten.
6.
Du sollstnichtchebrechen.
7.
Du sollst nicht stehlen.
8.
Du sollst kein falsches Zeugniss widerdeinenNachsten ablegen.
9.
Du sollst deines Nachslen Weib nicht begehren.
10.
Du sollst nichts begehren von allcm, was scin ist.
DIEDREI TUGENDEN
welche sich allein auf Gott beziehen, sind Glaube, Hoffnung ond
Liebe.
DIE SIEBEN SAKRAMENTE.
i.
Selig sind die geistig arm sind : denn ihrer ist das Himmelreich.
1. Vermessenes VertrauenaufGottesBarmherzigkeit.
2. Verzweiflung.
3.
4.
5.
G. Ende.
Widerstreben gegen die erkannte Wahrheit
Eifersuchtiiber die geisllichen Gaben Anderer
Verstockung in der Sünde.
Unbussfertigkeit bis ans
DAS SUNDENBEKENNTN1SS.
1. DerTod. 3.DieHölle.
2. Das Gericht. k. Das Paradies.
ImNamen des Vaters und des Sohnes und des heiligen Geistes.
Amen. s
Gelobt sei die heilige und ungetheilte Dreieinigkeit, jetzt und immer-
iarundinEwigkeit.
Amen.
O Herr, du wollest uns heute vor aller Siinde gnädig behiiten.
Vater unser. Gegrüsset seist du.
Ich glaube an Gott. Ich bekennedem Allmachtigen.
Der Engel brachte Maria die Botschaft, und sie empfing vom heili-
gen Geiste.
Gegriisset seist du.
Siehe, ich bin des Herrn Magd, mir geschehe nach deinem Worte.
Gegrüsset seist du.
Und das Wort ist Fleisch geworden und hat unter uns gewohnt.
Gegriisset seist du.
Bitte fur uns, o heilige Mutter Gotles,auf dass wir der Verheissungen
Christiwürdig werden.
GEBET.
,
:
0 Herr, erleuchte meine Augen, dass ich nicht in den Siindenschlaf
falle, damit der Feind nicht sagen kann Ich habe ihn überwälligl.
(Psalm 13.) Lasst uns erforschen was wir Böses gethan haben wider
Gott, wider den Nachsten und wider uns selbst.
Das Schuldbekenntniss wie oben : Ich bekenne u. s. w.
Vater, ich habe gesiindigt gegen den Himmel und vor dir, und ver-
diene nicht mehr dein Kind zu heissen; ich habe gesiindigt und vor dir
Böses gethan. Du aber sei mir Sunder gnädig, und verschmahe nicht
ein zerknirschtes und gedemüthigtes Herz.
GEBET DES HEILIGEN BERNHARD AN DIE H. JUNGFRAU.
Gedenke, o erbarmungsreiche Jungfrau, dass seit Menschengeden-
ken noch niemand von Allen, die sich unter deinen Schutz fliichteten,
dich um Beistand anflehten und deine Fiirbitte begehrten, von dir ver-
lassen worden ist. Darauf vertrauend eile ich zu dir, o jungfrauliche
Mutter, ich nahe mich und stehe vor dir, ein seufzender Sunder; o Mut-
ter des Wortes, verwirf nicht meine Worte, sondern hore und er-
höre mich gnädig.
Amen.
GEBET ZUM HEILIGEN SCHCTZENGEL.