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11/05/2012

LA RESPONSABILITE
SOCIALE DE
L’ENTREPRISE
Séance 1: Introduction aux concepts
fondamentaux
Pr. Tarik El Malki

Participants

 Définition de la RSE

 Implication sociale personnelle

 Valeur la plus importante

Responsabilité sociale de l'entreprise 2

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INTRODUCTION ET CONTEXTE
GENERAL
 L’après-guerre : interventionnisme des Etats
 La décennie 80: Ajustement structurel
 politiques monétaires,
 intégration accrue des marchés internationaux des
produits et de la finance,
 privatisation massive des actifs de l’État
 libéralisation du commerce de la part des PED
 Changement des politiques gouvernementales vis-à-vis
des MNE
 Désengagement des États, dérégulations
massives et montée en puissance des MNE
3

INTRODUCTION ET CONTEXTE
GENERAL
Système économique mondial caractérisé:
 Suprématie du «Modèle américain»:maximisation
de la richesse des actionnaires

 Internationalisation des entreprises: IDE

 Fonds de pension et fonds mutuels: capitalistes


« sans visage »

 Gains de la diversification internationale 4

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INTRODUCTION ET CONTEXTE
GENERAL
Fortecroissance des échanges mondiaux des dernières décennies à trois
causes.

•progrès technologique dans le domaine des transports et des


télécommunications
•évolution de la concurrence et du cadre législatif commercial à
l’échelle internationale ont conduit à émanciper les flux de capitaux
entre les pays industrialisés
•libéralisation des politiques économiques et des marchés des pays
en voie de développement, (Chine, etc.) OCDE

 Groupe de pression
•Organisation
•Structuration
•Impossible pour les MNE d’ignorer leurs actes à l’étranger

Responsabilité sociale de l'entreprise 5

Les 60 premières puissances économiques mondiales

Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires


(en milliards $US)
1er Etats-Unis 7 745,7
2e Japon 4 201,6
3e Allemagne 2 100,1
4e France 1 398,5
5e Royaume-Uni 1 271,7
6e Italie 1 145,4
7e Chine (Hong Kong compris) 996,4
8e Brésil 786,5
9e Canada 603,1
10e Espagne 531,4
11e Corée du Sud 442,5
12e Russie 440,6
13e Australie 391,0
14e Pays-Bas 360,5
15e Inde 359,8
16e Mexique 334,8
17e Argentine 322,7
18e Suisse 293,4
19e Belgique 264,4
20e Suède 227,8
21e Indonésie 214,6
22e Autriche 206,2

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Les 60 premières puissances économiques


mondiales
Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires
(en milliards $US)
24e Danemark 161,1
25e Thaïlande 157,3
27e Norvège 153,4
29e Pologne 135,7
30e Afrique du Sud 129,1
34e Arabie Saoudite 125,3
37e Grèce 119,1
38e Finlande 116,2
41e Malaisie 97,5
42e Portugal 97,4
43e Singapour 96,3
45e Israël 92,0
47e Colombie 85,2
48e Philippines 83,1
53e Égypte 75,2
54e Chili 74,3
55e Irlande 72,0
58e Venezuela 67,3
60e Nouvelle-Zélande 65,0

Les 60 premières puissances économiques


mondiales (États et entreprises confondus)
Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires
(en milliards $US)
1er Etats-Unis 7 745,7
2e Japon 4 201,6
3e Allemagne 2 100,1
4e France 1 398,5
5e Royaume-Uni 1 271,7
6e Italie 1 145,4
7e Chine (Hong Kong compris) 996,4
8e Brésil 786,5
9e Canada 603,1
10e Espagne 531,4
11e Corée du Sud 442,5
12e Russie 440,6
13e Australie 391,0
14e Pays-Bas 360,5
15e Inde 359,8
16e Mexique 334,8
17e Argentine 322,7
18e Suisse 293,4
19e Belgique 264,4
20e Suède 227,8

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Les 60 premières puissances économiques


mondiales(États et entreprises confondus)
Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires
(en milliards $US)
21e Indonésie 214,6
22e Autriche 206,2
23e General Motors (É-U) 178,2
24e Danemark 161,1
25e Thaïlande 157,3
26e Ford Motor (É-U) 153,5
27e Norvège 153,4
28e Mitsui & Co (Japon) 142,8
29e Pologne 135,7
30e Afrique du Sud 129,1
31e Mitsubishi (Japon) 129,0
32e Royal Dutch / Groupe Shell (P-B / R-U) 128,1
33e Itochu (Japon) 126,7
34e Arabie Saoudite 125,3
35e Exxon (É-U) 122,4
36e Wal-Mart (É-U) 119,3
37e Grèce 119,1
38e Finlande 116,2
39e Marubeni (Japon) 111,2
40e Sumitoto (Japon) 102,4

Les 60 premières puissances économiques mondiales (États


et entreprises)
Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires
(en milliards $US)
38e Finlande 116,2
39e Marubeni (Japon) 111,2
40e Sumitoto (Japon) 102,4
41e Malaisie 97,5
42e Portugal 97,4
43e Singapour 96,3
44e Toyota Motor (Japon) 95,2
45e Israël 92,0
46e General Electric (É-U) 90,8
47e Colombie 85,2
48e Philippines 83,1
49e Nissho Iwai (Japon) 81,9
50e IBM (É-U) 78,5
51e NTT (Japon) 77,0
52e AXA-UAP (France) 76,9
53e Égypte 75,2
54e Chili 74,3
55e Irlande 72,0
56e Daimler Benz (Allemagne) 71,5
57e British Petroleum (R-U) 71,2
58e Venezuela 67,3
59e Groupe Volkswagen (Allemagne) 65,3
60e Nouvelle-Zélande 65,0
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CONTEXTE ACTUEL
Porteur de risques et d’opportunités
Scandales financiers: crise Américaine, crise Grecque et rôle des financiers

Scandales écologiques, économiques et sociaux à répétition

Prise de conscience des opinions publiques des externalités négatives des


activités des grandes entreprises

Renforcement de ce sentiment à cause de la crise mondiale

Nécessité de moraliser le capitalisme en introduisant davantage d’éthique


dans les affaires: Madoff; Enron, World com; Parmalat, etc.

Pérenniser le développement à travers une révision des modes de


production et de consommation afin de le rendre « soutenable »: le
développement durable

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Le développement durable: trois


piliers
La durabilité environnementale met l'accent sur la préservation d'un
environnement viable et de maintenir un capital naturel suffisant :
Environment Ressources, changement climatique, biodiversité

Socio- Eco-rentable
Environnemental

Durable
La durabilité sociale favorise les droits de l‘Homme, la diversité, la santé et la
Social Economique
sécurité et la solidarité au niveau communautaire et individuelle
Socio-Economique

La durabilité économique vise à développer et maintenir suffisamment de


revenus économiques en évitant les risques et en garantissant la satisfaction du
« Répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations client
futures à satisfaire leurs propres besoins. »

Brundtland Commission, ONU, 1983

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CONTEXTE ACTUEL

 Selon une étude (2005), 3 tendances se dégagent:


 Le système actuel ne fonctionne pas de manière adéquate:
73% des sondés pensent que les « grandes compagnies ont
trop d’influence sur les gouvernements nationaux »
 Forte demande de la part des citoyens pour une régulation
des grandes compagnies par les gouvernements au niveau
des droits des travailleurs (74%), des droits des
consommateurs (73%), et l’environnement (75%)
 Faible niveau de confiance des citoyens vis-à-vis des grandes
MNE «agir dans le meilleurs intérêts de la société »,
notamment dans les pays développés et moyennement
développés

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Quelles alternatives face aux excès de la


mondialisation?

 L’anti-mondialisme: une utopie

 L’alter-mondialisme: un autre type de commerce, d’autres types


d’entreprises (économie sociale), d’autres banques (banques
éthiques), d’autres services (échange de savoirs), une autre manière
de consommer (consommation responsable), une autre monnaie
(monnaie sociale), etc.

 Économie de la décroissance: non encore acceptée

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Un nouveau paradigme: la socio économie


solidaire
 Économie sociale: prise en charge par des structures citoyennes
de besoins collectifs que le marché satisfait de manière
insuffisante (coopératives de production, banques mutualistes,
etc.)
 Commerce équitable: payer un prix « juste » pour les
marchandises et instaurer des relations commerciales de long
terme (eg.: café)
 La monnaie sociale: échange des ressources abondantes
 La finance solidaire: rendre accessible aux populations
défavorisées les services financiers de base
 Microcrédit (Grameen Bank au Bangladesh), fonds
d’investissement responsable, fonds verts, etc.

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La notion de Responsabilité sociale de


l’entreprise (RSE)

La Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE):


 La RSE vise à modifier le comportement des acteurs
économiques (entreprises notamment) vers plus de
responsabilité, de solidarité et d’exigence éthique

 Important! on reste dans le cadre du système capitaliste qu’il faut


réformer de l’intérieur à travers la modification du comportement
des entreprises

 2 moyens:
 La coercition: la loi
 L’implication volontaire: codes éthiques, etc.

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DÉFINITIONS
 La RSE est « l’intégration volontaire par les entreprises de
préoccupations sociales et environnementales à leurs activités
commerciales et leurs relations avec les parties prenantes »
(Commission Européenne)

 La notion de RSE est liée à l’application aux entreprises du concept de


développement durable qui repose sur trois piliers (économique, social
et environnemental). La RSE signifie qu’une entreprise doit non
seulement se soucier de sa rentabilité et sa croissance, mais aussi de
ses impacts environnementaux et sociaux. Elle doit aussi être plus
attentive aux préoccupations de ses parties prenantes (…) » (Novethic)

 La RSE des entreprises est le lien que chaque entreprise (…) établit et
cultive avec tous ses partenaires (…) dans le but de créer un
réseau de liens sociaux qui soutient la compétitivité et les affaires de
l’entreprise dans le long terme tout en contribuant à une amélioration
durable des conditions de vie de la société

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Le concept de Responsabilité Sociale de


l’Entreprise (RSE)
Observatoire sur la RSE: évaluation de la performance de l’entreprise sous
trois angles:
Environnemental: compatibilité entre activité de l’entreprise et maintien des
écosystèmes (analyse des impacts de l’entreprise et ses produits sur
l’environnement)

Social: conséquences sociales de l’activité de l’entreprise pour l’ensemble des


parties prenantes (employés, fournisseurs, clients, communauté, etc.)

Économique: performance financière « classique », respect des principes de


concurrence, capacité à contribuer au développement économique de la zone
d’implantation de la firme, etc.

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Le concept de Responsabilité Sociale de


l’Entreprise (RSE)
 Notions-clés pour comprendre la RSE:
 La première des responsabilités d’une firme est le
respect de la loi: RSE ne se substitue pas à la loi

 Une base volontaire: dépassement du cadre


réglementaire

 L’autorégulation

 Les parties prenantes


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L’entreprise et ses parties prenantes

ACTIONNAIRES

ONG CONSOMMATEURS

ENTREPRISE

AUTORITES
SYNDICATS
PUBLIQUES

AUTRES COLLECTIVITES
ACTEURS LOCALES

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L’entreprise et ses parties prenantes

Évolution des causes soutenues par les groupes de pression

 Lutte des classes traduite par le mouvement syndicaliste.

 4 moments forts du cycle de vie des attentes sociétales:


•Émergence,

•Formulation,

•Institutionnalisation

•Réactivation Pasquero (1990)

Responsabilité sociale de l'entreprise 21


21

L’entreprise et ses parties prenantes


Identification des enjeux
Droits de l’homme 61.4%
Rendement énergétique/écologique 61%
Santé & sécurité 60.4%
Protection climatique 59.4%
Gestion écologique du processus de production 58.8%
Politique de l’environnement 58.8%
Gouvernance des entreprises 56.6%
Normes dans les pays en développement 56.8%
Systèmes de gestion de l’environnement 53.9%
Corruption 53.9%
22

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L’entreprise et ses parties prenantes


Actionnaires

Actionnaires Activistes

Entreprise:
management

ONG
Locale Consommateurs
Internati conscients-avertis
onales

Responsabilité sociale de l'entreprise 23


23

L’entreprise et ses parties prenantes


QUI PEUT «RÉGULER» CES ENTREPRISES:

PARTIES PRENANTES

 Consommateurs:
Associations
Boycott
Buycott

 Investisseurs:
Investisseurs socialement responsables
Groupes religieux
Actionnaires activistes

Responsabilité sociale de l'entreprise 24


24

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L’entreprise et ses parties prenantes


 Une partie prenante: les clients

Prise de conscience des consommateurs

Notion d’équité sociale

Notion applicable aux sous-traitants: MAROC

Responsabilité sociale de l'entreprise 25


25

L’entreprise et ses parties prenantes


 Une partie prenante: les investisseurs

Prise de conscience des investisseurs

Volonté de changer les choses selon:


•Propres valeurs, enjeux

•Période

•Type d’investisseurs

Responsabilité sociale de l'entreprise 26


26

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L’entreprise et ses responsabilités


Pyramide de Carroll (1979)
RESPONSABILITE
DISCRETIONNAIRE

RESPONSABILITE ETHIQUE

RESPONSABILITE LEGALE

RESPONSABILITE ECONOMIQUE

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L’entreprise et ses responsabilités

Ce qui relève de la loi Ce qui dépasse le cadre


de la loi
Responsabilité économique: Responsabilité éthique:
production, commercialisation
biens & services, et réalisation
Eg.: Qualité des produits
profit pour actionnaires fabriqués, normes de sécurité
élevées, conditions de travail
optimales, etc.
Responsabilité légale: Responsabilité discrétionnaire
agir dans le cadre de la loi (volontariat): aller au-delà des 3
responsabilités précédentes
Eg.: philanthropie, caritatif

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L’entreprise et ses responsabilités

RESPECT DES PRINCIPES RESPONSABILITÉS DES


ETHIQUES FONDAMENTAUX ENTREPRISES
CITOYENNES
Offrir des produits
Utiles et de
qualité
Prendre en compte Prendre en
Les impacts Compte les
Sur
Impacts sur
L’environnement
Payer les Les consommateurs Respecter la loi
impôts SOCLES DES De manière
RESPONSABILITÉ
RESPONSABILITÉ S DES proactive
ENTREPRISES
Traiter les
Garantir les Salariés
Bénéfices des équitablement
actionnaires
Accomplir ses obligations
À l’égard des fournisseurs,
Générer des
Des sous traitants
Bénéfices
Et des banques
économiques Contribuer au
Contribuer au Développement humain
Développement Dans le pays
Humain local
Aider à résoudre les
Problèmes liés
À l’intérêt public

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Les motivations à la RSE


 La RSE comme une réponse aux demandes du marché

 La RSE comme palliatif à la faiblesse du rôle de l’Etat dans certains


domaines

 La RSE comme réaction à des pressions externes & prévention de


la législation

 La RSE comme capacité d’autorégulation des entreprises

 La RSE comme outil de maîtrise des risques, des coûts, et de


développement d’avantages compétitifs

 La RSE comme réponse à des situations locales


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 Le RSE comme désir de s’impliquer dans des questions sociales

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Les niveaux d’implication en matière de RSE

Niveau 5: mise en place d’un dialogue avec les


parties prenantes pour résoudre certains enjeux

Niveau 4: intégration de la démarche RSE de la


firme dans un système global de gestion

Niveau 3: mise en place d’un système


d’évaluation du programme éthique

Niveau 2: mise en place d’un programme éthique


(eg.: système de gestion environnemental,
démarche qualité, etc.)

Niveau 1: rédaction charte éthique (code de


bonne conduite)

Niveau « zéro »: Philanthropie

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La RSE en pratique
Etude de cas
 Catégorisation des bonnes pratiques RSE:

 Collaborer avec les parties prenantes


 Rencontrer les besoins locaux
 Les entreprises de dernier type
 Les organisations de promotion de la RSE

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La RSE en pratique
Collaborer avec les parties prenantes
L’exemple de Wall Mart:
 Problématique: Wall Mart critiquée pour son absence de
préoccupations pour les questions environnementales
 Actions de Wall Mart:
 Réduction des déchets solides de 25% entre 2005 et 2008
 Remplacement de tous les emballages PVC sur 2 ans
 500 millions $ investissements annuels dans des technologies
écologiques et innovation
 Annonce d’objectifs écologiques supplémentaires: 11%
approvisionnement énergétique en énergie renouvelable, générer
zéro déchets

La RSE en pratique
Rencontrer les besoins locaux
Projet « Fersol » (Brésil): « Responsabilité sociale: En
cultivant notre terre et notre population »
 Objectifs de Fersol:
 Transparence dans le choix des investissements
 Garantie de la sécurité de l’emploi
 Développement de la formation de la main d’œuvre spécialisée
 Promotion de l’éducation et de la prise de conscience
environnementale
 Actions de Fersol:
 Programme d’éducation: « Analphabétisme Zéro »
 Sécurité alimentaire: « Faim Zéro »
 Diversité des ressources humaines
 Conscience politique
 Droits humaines & Qualité de vie

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La RSE en pratique
Les entreprises de dernier type
Patagonia: de l’éco-conception à l’engagement
politique
 Confection de vêtements de sport de plein air
 182 M $ de CA et 900 employés dans le monde
 Restructuration de ses activités dans les années 1980
afin de limiter ses impacts environnementaux
 Participation à des programmes de soutien aux ONG
environnementales: 10% de ses profits annuels
distribués au monde associatif
 Engagement dans des programmes spécifiques de
conservation des milieux naturels (Patagonie)

La RSE en pratique
Les organisations de promotion de la RSE
Instituto Ethos (Brésil): association à but non lucratif,
créée en 1998

 894 entreprises-membres de différents secteurs et


différentes tailles (30% du PIB brésilien)

 Objectif: aider les firmes brésiliennes à comprendre et


intégrer au quotidien la notion de RSE

 Mise en œuvre d’un certain nombre d’actions: échange


d’informations, organisation de conférences-débats,
assistance technique aux entreprises, communication

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