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JURY :
Directeur : Pr KOMBOU LUCIEN, Doyen de la faculté des Sciences
Economiques et de Gestion Appliquée, Université de Douala.
Président : Pr TSAPI VICTOR, Doyen de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion, Université de Ngaoundéré.
Rapporteur : Dr TOKO GEREMI, Chargé de cours à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion, Université de Ngaoundéré.
Rapporteur : Dr EZE EZE DONACIEN, Chargé de cours à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion, Université de Ngaoundéré.
2
SOMMAIRE
DEDICACES…………………………………………………………………………….. 3
REMERCIEMENTS……………………………………………………………………… 4
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………… …………..
5
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA ET LEURS IMPLICATIONS SUR LA
12
GOUVERNANCE DES ENTREPRISES
…………………………….………………………………………
CHAPITRE1: PRESENTATION DES DISPOSITIONS DU SYSTEME 14
COMPTABLE OHADA ………………………………………………………………….
CHAPITRE 2: LES IMPLICATIONS DES DISPOSITIONS DU SYSTEME 37
COMPTABLE OHADA SUR LA GOUVERNANCE DES ENTREPRISES .……..
DEUXIEME PARTIE :LE COMPORTEMENT DES ENTREPRISES
55
CAMEROUNAISES FACE AUX DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA ET LEUR INFLUENCE
INFLUENCE SUR LA
57
GOUVERNANCE...
GOUVERNANCE …………………
CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET PERCEPTION DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA PAR LES ENTREPRISES CAMEROUNAISES…………
CHAPITRE4 : INFLUENCE DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA SUR LA GOUVERNACE DES ENTREPRISES
CAMEROUNAISES……………………………………………………………………… 76
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………… 100
BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………………………. 105
3
Dédicaces
4
Remerciements
Je tiens à remercier le Pr. KOMBOU Lucien qui a dirigé cette recherche malgré ses
occupations. Je le remercie particulièrement pour l’énorme sacrifice qu’il consent pour assurer
à ses étudiants une formation de qualité ;
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Dr. François Xavier MAYEGLE qui n’a
ménagé aucun effort pour suivre ce travail de près.
Je remercie tout de même Dr TALLA Fotsing, M. MOUSSA, M. EVINA et M.
DJEMENEU pour leurs multiples interventions dans cette recherche. Mes sincères
remerciements à tous les enseignants de la FSEG de l’Université de Ngaoundéré.
Je n’oublie pas également le Pr. OCTAVE JOKUNG Nguena pour toutes les orientations
qu’il nous a données malgré la distance.
Mes pensées vont également à M. Paul BAYZELON, M. Jean BASTIN, à André
KILESSE, à OUMAR Sambe, à HAMIDOU Demba ainsi qu’à tous les membres de l’UNIDA,
qu’ils soient vivement remerciés.
Je pense également à Aliou, Abdel, Sadikh, Balqui, Fatia, Madina pour leur compagnie,
ainsi que l’ambiance et la fraternité qui ont toujours régné entre nous ; de même tous mes autres
collègues de DEA. Je n’oublierai jamais les bons moments passés ensemble.
Mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation
de ce travail scientifique et à notre épanouissement dans le monde intellectuel.
5
INTRODUCTION GENERALE
6
Longtemps, la gouvernance d'entreprise est restée une thématique marginalisée. Son
histoire peut remonter jusqu'aux travaux de Berle et Means (1932)1 même si certains auteurs
des années quatre-vingt revendiquent sa paternité.2 A partir des années 90, la corporate
gouvernance prend un réel essor et a pour objet d’ « expliquer la performance organisationnelle
en fonction des systèmes qui encadrent et contraignent les décisions des dirigeants ».3 Elle se
réfère ainsi aux mécanismes par lesquels les entreprises et leur direction sont régies.4 Elle
suppose donc, une série des relations entre la direction, le conseil d'administration, les
actionnaires et les partenaires de l'entreprise, et fournit la structure qui détermine les objectifs et
le suivi de la performance.5 La gouvernance fait partie des grands thèmes appelés à transformer
à terme le mode d'organisation de l'entreprise.
Pour attirer l'investissement, mobiliser les fonds, les technologies, les compétences et
autres ressources de l'étranger qui sont indispensables à la croissance et au développement
économique, il faut absolument créer un environnement stable et transparent. D’où l'importance
de l’amélioration des systèmes de gouvernance des entreprises camerounaises afin de mettre à
la disposition des investisseurs, la garantie nécessaire, les encourageant à fournir du capital. La
question de gouvernance semble donc désormais liée à celle du développement économique.6
Car, la bonne gouvernance des entreprises détermine l'investissement privé surtout étranger, en
créant un environnement économique transparent et responsable. C'est dans cette optique que
beaucoup d'initiatives encourageantes ont été déjà lancées par le Gouvernement camerounais. Il
s'agit entre autres, de l'organisation des rencontres scientifiques dans les Universités d'Etat, de
la création des institutions chargées de mettre en place des systèmes de bonne gouvernance des
entreprises, des orientations de recherche dans ce domaine....
Cependant, plusieurs actions restent essentielles pour la mise en place de la bonne
gouvernance au sein des entreprises camerounaises. Parmi ces actions, il y a la mise en place
d'un environnement favorable à une gouvernance efficace. Ce qui est possible par la promotion
1
Berle A. et Means G.,The Modern corporation and private Proprety, Macmillan, 1932, 2ème édition, 1956.
2
TREBUCQ, "la gouvernance d'entreprise héritée des conflits idéologiques et philosophiques",CREFIGE-
Université PARIS-DAUPHINE, 2003.
3
CHARRAUX G., « la théorie positive de l'agence : lecture et relectures … » in G. Koenig (coordinateur), De
nouvelles théories pour gérer l'entreprise du XXIe siècle, Economica, Paris, 1999.
4
définition plus générale de la gouvernance des entreprises.
5
ONU, commission économique pour l'Afrique, « principes directeurs relatifs au renforcement de la gouvernance
économique et des entreprises en Afrique, version définitive, mai 2002.
6
Vidéo etCHARRAUX, G. « le gouvernement d'entreprise » encyclopédie des ressources humaines, mai 2001.
7
des règles relatives à la divulgation d'informations financières de meilleure qualité et par des
structures d'appropriation adéquate.7
Ainsi, chaque domaine de gestion a une part de contribution sur le système de
gouvernance des entreprises. La comptabilité pour sa part, est considérée comme partie
intégrante du système de gouvernance.8 Elle contribue à circonscrire l'espace discrétionnaire du
dirigeant dans la mesure où elle constitue un outil de mesure de la performance à la disposition
des partenaires de la firme (CHARREAUX, 2000). Mais la mesure ne peut-être satisfaisante
que lorsqu'elle se réalise avec une certaine régularité, une certaine sincérité (DEGOS, 2002).
Ainsi donc, elle a toujours un certain besoin d'amélioration et de protection. D’où l'ultime
nécessité de sa normalisation.
Normaliser c'est « établir des règles communes afin d'harmoniser et d'améliorer les
pratiques comptables ».9 La première étape de normalisation est l'harmonisation. C’est sa forme
la moins contraignante, qui est supposée permettre une diversité des pratiques comptables tout
en établissant les équivalences entre elles.10
Plusieurs exemples illustrent l'harmonisation comptable à travers le monde. Parmi
lesquels : l’International Accounting Standard Board (IASB), la Quatrième Directive
Européenne, l’International Accounting Standard Committee (IASC), le Système Comptable
OHADA qui est central dans notre recherche.
En effet, notre travail consiste à ressortir l'impact de l'application de ce nouveau
système de comptabilité sur la gouvernance des entreprises camerounaises.
Le traité de OHADA a été signé le 17 octobre 1993 à Port Louis (Ile Maurice). L'objet
du traité est d'harmoniser, voire uniformiser le droit des affaires dans les Etats parties. Cette
harmonisation concerne plusieurs domaines de Droit des affaires. Entrent donc dans ce
domaine, l'ensemble des règles relatives au droit des sociétés, au statut juridique des
commerçants, au recouvrement des créances, aux sûretés et aux voies d’exécution, au régime de
redressement des entreprises et de la liquidation judiciaire, au droit de l'arbitrage, au droit du
travail, au droit comptable, au droit de la vente et des transports et de toute autre matière que le
conseil des ministres de OHADA déciderait d’y inclure.
7
Denis DESAUTEL, «D’Enron à WorldCom-urgence de rétablir la confiance du public, conférence prononcée
devant les anciens de l'université d’OTTAWA, Montréal, 2002
8
WIRTZ P., « comptabilité financière est gouvernance des entreprises : le potentiel des études cas pour la
compréhension des processus », 1999.
9
LASSEGUE P., Lexique de comptabilité, 4ème édition, dalloz, 1998, p.367-371.
10
COLASSE B., « harmonisation comptable internationale, in encyclopédie de gestion, Economica, Paris, 2000.
8
Le droit comptable de l'OHADA est donc une branche de droit privé des affaires
régissant les comptables et la comptabilité. Il a été adopté le 24 mars 2000 à Yaoundé
(Cameroun). Au Cameroun comme partout ailleurs dans l'espace OHADA11, il est entré en
vigueur en deux temps :
le 1er janvier 2001 pour les comptes personnels des entreprises ;
le 1er janvier 2002 pour les comptes consolidés et les comptes combinés.
Dès cet instant, le Plan Comptable OCAM cède la place au Système Comptable OHADA.
Ce dernier offre des précieuses dispositions permettant non seulement de faire face aux
défaillances du Plan Comptable OCAM, mais d’avoir des nombreuses répercussions sur la
gestion des entreprises camerounaises.
Toutefois, ces dispositions ne peuvent être utiles que lorsqu'elles sont effectivement
mises en oeuvre. Ce qui implique la nécessité de la mise en place des structures nationales et
communautaires pour veiller à sa bonne application et en assurer son adaptation aux évolutions
de l'environnement comptable, économique et juridique. Une fois que ce nouveau Système est
bien appliqué, il y a lieu de s'attendre à ce que la comptabilité puisse assumer ses fonctions
principales : la fonction d’aide au contrôle et la fonction d'aide à la décision. D'ailleurs, ces
fonctions justifient l’interaction entre la comptabilité et la gouvernance des entreprises. Suite à
la falsification de certains comptes des sociétés américaines (notamment Enron et WorldCom
qui ont fait faillite), la gouvernance d'entreprise est depuis l'année 2002, une thématique
rattachée à la comptabilité et accessoirement à la finance.
Cependant, la mise en place d'un dispositif comptable efficace est très coûteuse pour
l'entreprise. Elle n’est prête à engager ces coûts que si, elle espère des gains induits supérieurs.
Or, à la différence de bénéfice que réalise cette entreprise suite à l'opération de vente de
marchandises après engagement des coûts d'achat, les gains (s'ils existent) induits par la
production d'information comptable, ne sont pas tangibles, c’est-à-dire que les profits ne sont
pas réels. Pour cette raison, les chefs d'entreprises camerounaises auraient du mal à percevoir la
nécessité de mise en place d'une comptabilité conforme au Système Comptable OHADA qui
serait trop coûteuse.
Pour d'autres encore, le respect des normes comptables du Système Comptable OHADA
seraient une manière de faire augmenter le résultat imposable. Ceux-là se contenteraient de
11
Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée
Conakry, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.
9
concevoir un système de comptabilité qui leur est propre et de confier la réalisation des états
financiers (pour le fisc) à un service extérieur.
Aussi, bon nombre d'entreprises camerounaises, malgré l'importance de leur taille,
disposeraient qu'un personnel comptable peu qualifié. Ceci serait lié au fait que la plupart des
dirigeants de ces entreprises ont un niveau d'études bas. Leur niveau ne leur permettrait pas de
percevoir l'importance d'employer un personnel qualifié, or les travaux comptables sont des
travaux intellectuels qui ne peuvent être confiés qu'aux techniciens confirmés ayant
parfaitement maîtrisé les règles de l'art comptable.
Toutefois, beaucoup de chefs d'entreprises sont conscients de l'importance de la
comptabilité, car ils se seraient confrontés à des conséquences de l'absence ou de la mauvaise
comptabilité. À cause de ces difficultés rencontrées toujours dans leurs métiers et transactions,
beaucoup se posent la question de comment faire. Ce qui amène certaines entreprises, soit à
confier totalement la tenue de leurs comptes à un cabinet d'expertise comptable ; soit à mettre
sur place un service comptable avec un personnel qualifié. Pour d'autres, bien qu’étant
conscients d’utilité de la tenue normale de la comptabilité, continuent à évoluer dans le
cafouillage soi-disant que le personnel qualifié ou le service extérieur serait coûteux.
10
INTERET DE LA RECHERCHE :
OBJECTIF DE LA RECHERCHE :
Puis dans un second temps, cette analyse nous conduira à dégager les implications de
ces dispositions sur la gouvernance des entreprises, c'est-à-dire celles qui sont susceptibles
d’inciter les entreprises à se servir de la comptabilité dans leur gestion.
Cette mise en évidence nous conduira à ressortir les incidences que l’application du
Système Comptable OHADA pouvant avoir une influence sur la gouvernance de celles-ci.
11
faillite de Enron et de Worldcom etc. Les auteurs tels que Gérard CHARAUX et Stephane
TREBUCQ, Jean Guy DEGOS, Alain SHATT, WIRTZ, nous ont beaucoup situé en matière de
gouvernance d’entreprises.
HYPOTHESES DE RECHERCHE:
DEMARCHE METHODOLOGIQUE:
Pour parvenir à nos objectifs, nous avons adopté la démarche hypothético-déductive.
Cette démarche consiste, dans un premier temps, à procéder à une analyse documentaire, la
quelle complétée par une recherche exploratoire. Cette documentation nous a permis d’analyser
les éléments de la gouvernance à la une de l’édification du Système Comptable OHADA ; et de
ressortir ceux qui sont susceptibles d'inciter les entreprises à se servir de la comptabilité
comme outils de gestion. A la lumière de cette documentation, nous procédons à la recherche
empirique pour ressortir l'apport effectif du Système Comptable OHADA sur l'amélioration du
Système de gouvernance.
Nous retenons comme objet de notre travail toute entreprise, installée au Cameroun,
soumise au Système Comptable OHADA par les dispositions de l'Article 2 de l'acte uniforme
relatif au droit comptable OHADA, relevant soit du système allégé soit du système normal de
comptabilité, et ayant un chiffre d'affaire inférieur ou égal à un milliard de F CFA.
Notre travail est subdivisé en deux grandes parties. La première partie est
essentiellement théorique, et essaye d’une part, de donner une définition du Système Comptable
12
OHADA, et d’autre part, de mettre en exergue les implications de ce Système sur la
gouvernance des entreprises.
La deuxième partie quant à elle, est empirique. Il est question de souligner le
comportement des entreprises camerounaises face aux dispositions du Système Comptable
OHADA et leur influence sur la gouvernance.
13
PREMIERE PARTIE :
14
Dans cette partie, il sera question de présenter l’ensemble des dispositions prévues par le
droit comptable OHADA, qui conditionnent la technique comptable applicable aux entreprises.
Toutefois, il ne sera pas question pour nous de compiler toutes les dispositions prévues par le
code, mais plutôt de ressortir celles qui sont susceptibles d’avoir une influence sur la
gouvernance des entreprises.
Dans un second temps, nous allons voir les effets produits ces dispositions sur la
gouvernance des entreprises (Chapitre II).
12
DEGOS J.G., « comptabilité créative de gouvernance : dualité de l'image flatteuse et de l'image fidèle", 2002
15
CHAPITRE I : PRESENTATION DES DISPOSITIONS DU
SYSTEME COMPTABLE OHADA
Aujourd’hui, dans toutes les entreprises camerounaises, on ne fait que parler du Système
Comptable OHADA. Notre vieux Plan Comptable OCAM rentre dans l’histoire et peu à peu, on
l’oublie. Toutefois, Il faut noter qu’entre ces deux systèmes, il y a un décalage étendu.
Cependant notre objet dans cette section ne consiste pas de faire l’exposition profonde de ce
décalage et encore moins de présenter le plagiat des textes du droit comptable OHADA .Il
s’agit plutôt de s’attarder très brièvement sur l’avènement du Système Comptable OHADA, sur
ses composantes et sur ses caractéristiques fondamentales.
Dans un premier temps, nous ferons une description très sommaire de l’avènement du
Système Comptable OHADA. Ce qui va nous amener à commencer par l’exposition des failles
du Plan Comptable OCAM, puis de souligner la naissance même du système comptable
OHADA.
Dans un second temps, nous passerons en revue les différentes composantes du Système
Comptable OHADA .Ce sont le dispositif juridique, le dispositif comptable, le plan et le
fonctionnement des comptes, les approfondissements techniques et la comptabilité de trésorerie.
16
A- L’AVENEMENT DU SYSTEME COMPTABLE OHADA
Avant de faire une exposition sur la naissance du Système Comptable OHADA, nous
nous attarderons sur les limites que présentait le plan comptable OCAM
Le Plan Comptable OCAM fût adopté en Janvier 1970 par les chefs d’Etats de l’OCAM
(Organisation Commune Africaine et Malgache). Ce Plan avait pour objet, de dépasser la
comptabilité preuve juridique pour atteindre la comptabilité instrument de gestion13.
Cependant, bien que le Plan présentait des innovations précieuses, l'on constatait que le
besoin de le remplacer était ressenti. Il présentait des failles et était inadéquat avec la réalité
économique. Différents constats peuvent en fait justifier la mise à l'écart de ce Plan Comptable
et de l'adoption du Système Comptable OHADA.
En effet, le Plan Comptable OCAM avait pour objectif de donner une conception
gestion à la comptabilité. Par contre, le fait que parmi les innovations du Système Comptable
OHADA, il y a question d'élargissement du bilan, il y a lieu de déduire que cet objectif n'a pas
été atteint.
De plus, le plan présentait une certaine rigidité, une complexité et d'utilisation difficile
surtout pour les secteurs informels (NZAKOU, 2001). Or la rigidité et la complexité de la
réglementation comptable sont les causes des manipulations comptables par les dirigeants. Il
faut donc adopter des normes comptables souples et générales pour responsabiliser les
dirigeants.
Ensuite, le Plan OCAM n'était pas le seul référentiel comptable en vigueur dans la zone.
Ce qui ne permettait pas la comparaison entre entreprises.
13
NZAKOU André, Système comptable par l’exemple Difficultés comptables et fiscales, Tome 1, Imprimerie
SAINT PAUL ? Yaoundé, 2001.
17
Aussi, on notait la pluralité des bilans et des autres états financiers. Ce qui affectait la
fiabilité des informations comptables émanant des entreprises, car ces documents ne donnaient
pas une image fidèle de la situation de ces entreprises et de l'évolution patrimoniale.
De même, la norme comptable était obsolète et présentait un déphasage avec les normes
internationales. Les investisseurs et les opérateurs économiques sont devenus très attachés aux
dispositions comptables internationales.
Historiquement, plusieurs systèmes comptables ont été utilisés dans la zone de l'espace
OHADA.
Tout d'abord, il y a eu le Plan Comptable Français de 1947 et de 1957. Ce sont les plans
d'avant indépendance.
Par la suite, il y a eu adoption du Plan Comptable OCAM en 1970 qui remplace le plan
comptable français de 1957.
Puis, il y a eu le plan comptable générale de l'OHADA première version qui a été adopté à
Dakar en 1995, mais jamais mis en application.
Enfin, intervient le plan comptable général des entreprises du système comptable ouest
Africain (SYSTOA).
D'un côté, le plan comptable OCAM qui était en vigueur présentait beaucoup de lacunes
qu'il fallait prendre en considération. Et de l'autre côté, la prise de conscience se faisait au plan
macro-économique, les instances monétaires et financières (BCAO, UMOA) se préoccupaient
des instruments de gestion des entreprises. À cet effet, elles définissent des nouveaux
instruments de gestion monétaire dont la mise en œuvre nécessitait entre autres, la réalisation
18
d'une centrale des bilans. Cette centrale constitue et gère une base des données descriptives,
financières et comptables et publie après traitement, des informations destinées à des analyses
multiformes.
Ces préoccupations vont enfin de compte, mener à l'adoption de droit comptable tel que,
celui de SYSCOA qui a été adopté en 1996 et entré en vigueur en 1998.
Ainsi, puisque les choses évoluent et étant donné que le but de l'OHADA est
l'unification de droit des affaires dont le droit comptable est une blanche, le Système Comptable
OHADA voit le jour le 24 mars 2000 à Yaoundé (Cameroun). Le conseil des ministres de
l'OHADA adopte l'Acte Uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entreprises sises dans les Etats parties au traité de Port-Louis. Ce traité s’applique ainsi, à tous
les membres qui sont au nombre de seize (16) Etats. Le Système Comptable OHADA est entré
en vigueur en deux temps :
Le 1er janvier 2001 pour les comptes consolidés » et les « comptes combinés ».
14
Souleymane SERE , Acte uniforme du 24 mars 2000 portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entreprises, OHADA Traité et actes uniformes commentés et annotés, 2e édition , Juriscope, 2000
19
1-Les dispositifs du Système Comptable OHADA
a- Le dispositif juridique
L’Acte Uniforme a définit les obligations liées aux comptes personnels des entreprises,
les obligations liées aux comptes consolidés et aux comptes combinés et les sanctions prévues
en cas de non conformité à ces obligations. Ces mesures sont définies en cent treize articles.
b- Le dispositif comptable
Il comporte trois grandes parties : le cadre conceptuel et la structure du Système
Comptable OHADA, la terminologie et les états financiers. Pour palier l’insuffisance du plan
OCAM et de ses dérivés, le Système Comptable OHADA présente les principes et concepts
servant d’assise au dispositif comptable.
Ainsi donc, le cadre conceptuel traité dans cette partie s’inspire de la pratique
internationale, mais souligne le changement de fond et de forme par rapport aux plans
comptables qui étaient en vigueur. La définition d’une terminologie assez riche montre le souci
de donner aux utilisateurs la même acceptation des termes.
Une partie du dispositif s’occupe des états financiers et met en évidence les innovations
introduites.
20
par la statistique pour des analyses complémentaires. Elle précise le fonctionnement des
comptes en faisant des commentaires et en donnant des éléments de contrôle. La
correspondance entre les postes des états financiers et les comptes y est faite.
Egalement, des approfondissements sont portés sur les comptes combinés qui visent
l’appréhension du poids économique d’entités étrangères exerçant leur activité dans la zone
OHADA.
Par ailleurs, le Système Comptable OHADA qui a une approche gestion, prévoit à ce
titre des éléments utiles à la comptabilité nationale dans l’état annexé.
Enfin, une nouvelle analyse financière ainsi que des développements sur la comptabilité
de gestion font aussi partie intégrante de ces approfondissements.
c. La comptabilité de trésorerie
Pour prendre en compte le secteur informel qui constitue l’essentiel de notre secteur
productif, le Système Comptable OHADA a prévu le Système Minimal de Trésorerie pour les
très petites entreprises. C’est une comptabilité de type recettes- dépenses, qui déroge aux
principes et fait l’objet d’une publication à part.
Tout au long de ce qui précède, nous nous sommes attardé à souligner d’abord,
l’avènement du système comptable OHADA, ce qui nous a permit de faire le recensement des
failles de l’ancien plan comptable en vigueur ainsi que de ses dérivés.
Par la suite, un nouveau système est né pour palier, certainement, les failles observées.
Puis nous avons passé en revue les différentes parties du Système Comptable OHADA.
En somme il s’articule au tour des points suivants : le dispositif juridique relatif au droit
comptable, la terminologie, les états financiers, le plan des comptes, les tableaux de
correspondance postes / comptes, le contenu et le fonctionnement des comptes, les opérations
21
et les problèmes spécifiques, les comptes et les états financiers consolidés, les nomenclatures et
la comptabilité de trésorerie.
Après avoir cerné la constitution du système comptable OHADA, la question qui peut
directement nous venir à l’esprit c’est : sur quoi se fonde ce système ?
Selon les commentaires de l’Acte Uniforme fait par Souleymanou Sere (2001), les
caractéristiques fondamentales du Système Comptable OHADA peuvent se résumer ainsi:
la modélisation des états financiers ; cette modélisation précise les règles d’évaluation,
de présentation et le format des états financiers auxquels, les entreprises sont tenues de se
conformer.
Selon NZAKOU (2001), le Système Comptable OHADA est fondé sur deux notions : les
principes comptables de base et les méthodes d’évaluation.
>
- le principe de prudence : pour éviter le transfert sur l’avenir des risques actuels, le Système
Comptable OHADA décide d’affirmer ce principe avec beaucoup d’insistance, et ceci pour une
appréciation raisonnable des évènements et des opérations à enregistrer ;
22
- le principe de la transparence : dont la mise en œuvre permet à l’entreprise de donner
une présentation claire et loyale de l’information. Ce principe a plusieurs autres appellations :
régularité, sincérité… ;
En outre, le Système Comptable OHADA a développé les applications les plus usuelles
du principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence sans pour autant l’adopter.
Tous ces principes ont pour but ultime, l’obtention d’une image fidèle de la situation
patrimoniale, de la situation financière et de leur variation.
23
L'image fidèle ne constitue donc pas un principe de plus. C'est plutôt le but ultime de
tous les principes devant concourir tous et de manière simultanée à l'obtention de cette image
fidèle de la situation de l'entreprise, ainsi que de son résultat.
La finalité d'image fidèle est un aspect essentiel du modèle comptable. Elle transcende
les notions de régularité et de sincérité des anciens plans comptables. Elle doit être vue sous
l’angle des utilisateurs des états financiers. Elle conduit les dirigeants à exercer une
responsabilité de production d'informations significatives dans l’état annexé, les choix opérés
lorsque le Système Comptable OHADA offre des solutions alternatives.
Le respect des normes comptables du Système devrait aboutir à l’image fidèle. Et dans
le cas contraire, le comptable devrait soit fournir des compléments d’information dans l’état
annexé, soit déroger aux règles du Système Comptable OHADA dans certains cas extrêmes.
Mais tout cela doit être indiqué et justifié (voir art 3 pour développement).
Toujours dans le cadre des fondements du Système Comptable OHADA, après avoir
présenter les principes comptables fondamentaux et le but ultime de ces derniers, il importe
pour nous de passer en revue les méthodes d’évaluation et de détermination de résultat.
La comptabilité financière a deux objectifs principaux : dresser la liste des biens et des
dettes de l’entreprise et les évaluer afin de déterminer l’actif net ou capital ; déterminer le
résultat que l’entreprise a dégagé à l’issue de ses activités.
Les méthodes d’évaluation ont un lien direct avec la pertinence des états financiers. A
cet effet, le Système Comptable OHADA a consacré plusieurs dispositions développant ces
méthodes d’évaluation (de l’article 35 à l’article 65).
24
- Le coût historique : coût d’acquisition ou de production, la valeur vénale à la date de
clôture des comptes lorsque celle-ci est inférieure au coût d’acquisition ou de production (par
respect au principe de prudence) ;
- Le coût historique indexé : valeur à la date de l’inventaire qui est constituée par la valeur
vénale pour l’entreprise (cas de continuité d’exploitation) et par la valeur liquidative (cas de
cessation d’activités)15.
Pour essayer de nous résumer, nous tenterons d’exposer, dans la mesure du possible, les
différentes formes de valeurs admises par le Système Comptable OHADA. La valeur peut
prendre plusieurs formes : la valeur d’entrée, la valeur actuelle, la valeur nette au bilan.
Pour l’inscription au bilan, la valeur retenue par le Système Comptable OHADA est le coût
historique : le coût complet pour les biens produits.
- La valeur actuelle :
C’est la valeur actuellement qui est appréciée en fonction du marché, de l’utilité. Cette valeur
est supérieur ou inférieur à la valeur d’entrée, rarement égale à cette valeur sauf pour les
créances et dettes (en vertu du principe du coût historique).
La notion de la valeur actuellement qui est très importante dans la mesure où, si le
coût historique est retenu pour l’enregistrement au bilan, sa connaissance permet de
corriger cet enregistrement par la constatation des amortissements et des provisions.
15
Pour plus de précision sur les méthodes d’évaluation et sur le concept de coût historique, voir les articles 35 à 65
de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable
25
les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires, les opérations financières, les
opérations hors activités ordinaires.
Le classement des produits et des charges permet d’établir des soldes de gestion dans les
conditions définies par le Système Comptable OHADA. »
Il ressort de cette disposition, des innovations telles que :
- La dichotomie Activités ordinaires/Activités extraordinaires.
En effet, les activités ordinaires sont des activités relevant des affaires de l’entreprise y
compris les activités connexes qu’elle fait à titre accessoire. Elle ne laisse en hors activités
ordinaires que des événements extrêmement rares, tels que les changements significatifs de la
structure de l’entreprise, l’évolution sensible de sa stratégie, les modifications importantes dans
l’environnement économique et juridique ;
- Quatre niveaux d’analyse de la formation du résultat
• Opération d’exploitation/résultat d’exploitation
• Opération financière/ résultat financier
• Opération hors activités/ résultat hors activités ordinaires
• Autres opérations/ impôts sur le résultat et participation des travailleurs.
26
Cependant, sans perdre de vue que notre travail consiste à ressortir l’impact des
disposition du Système Comptable OHADA sur la gouvernance des entreprises, dans la section
suivante, nous essayerons de passer en revue les innovations « louables » du Système
Comptable OHADA.
L’objet de cette section est d’exposer les apports essentiels du Système Comptable
OHADA par rapport aux anciens plans comptables en vigueur. En effet, dans la section
précédente, nous avons essayé de ressortir les caractéristiques fondamentales de ce système. En
plus de l’analyse par nature des charges et produits, de la modélisation rigoureuse des états
financiers, de l’adoption d’un plan des comptes normalisé et de la séparation de deux principales
branches de la comptabilité, le Système Comptable OHADA présente également d’autres
spécificités. Après avoir listé les innovations de ce Système comptable dans un premier temps,
nous nous efforcerons, dans un second temps, d’en présenter les insuffisances.
27
2 - Particularités des objectifs du Système Comptable OHADA
Tout d’abord, pour le système comptable OHADA, l’image fidèle est un but auquel tous
les principes comptables doivent parvenir. C’est le but ultime de ces principes. Elle doit être
obtenue même s’il faut déroger certains de ses règles et principes. Tandis que, l’image fidèle
n’est qu’un principe parmi les autres dans le plan OCAM, il n’apparaît pas comme l’ultime but
recherché contrairement au Système Comptable OHADA.
Ensuite, le Système Comptable OHADA a comme l’un des soucis majeurs l’adaptation
du modèle aux normes internationales.
Par ailleurs, le système développe les applications les plus usuelles du principe de la
prééminence de la réalité sur l’apparence, mais sans pour autant l’adopter.
- Ensuite, la distinction, dans le résultat, des activités ordinaires des éléments extra-
ordinaires. Les hors activités ordinaires sont définies de manière restrictive. En effet dans le
plan comptable OCAM, ces activités avec l’appellation de hors exploitation ou des
exceptionnelles, étaient plus larges. Sous le Système Comptable OHADA, les hors activités
ordinaires concernent les événements fortuits tels que les guerres, les cataclysmes, les
changements de réglementation et les expropriations.
28
- Puis, l’instauration d’un état annexé. Cet état est obligatoire dans le Système
Comptable OHADA. Il complète et précise l’information donnée par les autres états financiers
annuels. Il vise à faciliter la lecture de ces états financiers. Il indique notamment les règles
d’évaluation et de présentation appliquées, les dérogations utilisées. Au delà des tableaux et des
listes qu’il comporte, l’état annexé doit contenir toutes les informations non mises en évidence
dans les autres états et qui sont susceptibles d’avoir une influence sur le jugement du lecteur des
comptes. Sa réalisation concoure à l’obtention de l’image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’entreprise.
- Par ailleurs, le système repose sur une nouvelle analyse financière. Le choix effectué
consiste à privilégier l’option gestion en donnant aux utilisateurs d’information comptable un
maximum d’éléments cycliques ayant une valeur prédictive.
Tout au long de cette sous-section, nous nous sommes attardés à présenter les nouvelles
dispositions du Système Comptable OHADA d’une manière générale. Dans ce qui suit, nous
essayerons de faire l’exposition de manière beaucoup plus détaillée de quelques points
essentiels de ces innovations.
A- L’ORGANISATION COMPTABLE
L’article 14 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable OHADA stipule que :
« L’organisation comptable mise en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de
régularité et de sécurité pour assurer l’authenticité des écritures de façon à ce que la
comptabilité puisse servir à la fois d’instrument de mesure des droits et obligations des
partenaires de l’entreprise, d’instrument de preuve, d’information des tiers et de gestion ».
29
Par ailleurs, l’Acte Uniforme a prévu plusieurs articles permettant à l’entreprise
d’assurer la fiabilité et l’authenticité des écritures jusqu’à l’établissement des états financiers,
en mettant sur place une organisation comptable conforme aux dispositions prises16.
Dans ce paragraphe, nous passerons en revue tour à tour, la procédure comptable, les
systèmes comptables et la codification.
1- La procédure comptable
Cet article a listé tous les documents obligatoires autres que les états financiers. En plus
de ces documents, les documents de synthèse (états financiers) constituent l’essentiel des outils
16
Voir Droit Comptable articles 15,16 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24.
30
comptables. En effet, ces documents énumérés sont considérés comme le noyau de la
comptabilité18. Il s’agit de :
- du livre- d’inventaire.
Ainsi donc exposer les outils comptables du système comptable OHADA, le comptable suit
un cheminement avec ces outils pour parvenir à ses objectifs.
a) le cheminement comptable :
Le cheminement comptable est constitué de cinq phases : l’ouverture des comptes,
l’enregistrement des échanges courants, l’enregistrement des écritures d’inventaire, la
réalisation des documents de synthèse et la clôture des comptes.19
- la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux fixés
pour leur délivrance ».
Par ailleurs, l’article 17 précise les dispositions aux quelles le comptable est soumis à se
conformer pour toutes ces phases. Ce sont en effet, les conditions de régularité et de sécurité.
Nous pouvons citer entre autres :
18
Souleymane SERE, op cit
19
Michel Salva, initiation à la logique comptable, Vuibert, Paris, 1996
31
- la justification des écritures par des pièces datées, conservées, classées ;
- la tenue des livres ou supports obligatoires ainsi que la mise en œuvre de procédure de
traitement agréé, permettant la réalisation des états financiers.
-le système normal est un système de droit commun pour toutes les entreprises (« toute
entreprise est, sauf exception liée à sa taille, soumise au « système normal »de présentation des
états financiers et de tenue des comptes »)20 .
Ce système concerne donc surtout les moyennes et les grandes entreprises. Il comporte
l’obligation d’établir le bilan, le compte de résultat, le TAFIRE, et Etat annexé.
Par ailleurs, en plus de ces états financiers, la réalisation de l’état supplémentaire statistique
est obligatoire21.
- Ensuite, le système allégé qui est beaucoup plus sommaire dans ses états financiers.
Trois états sont requis : le bilan, le compte de résultat et l’état annexé. La principale
20
article12,Acte Uniforme relatif au Droit Comptable OHADA
21
voir article 12 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable OHADA
32
caractéristique de ce système, c’est la réduction du nombre des rubriques et de postes de bilan
et de compte de résultat et du nombre d’éléments demandés dans l’Etat annexé. Les entreprises
optant pour ce système doivent avoir un chiffre d’affaire ne dépassant pas cent millions (100.
000. 000) F CFA.
b) le système de codification
Inversement, si des comptes prévus par le Système Comptable OHADA sont trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entreprise, elle peut les regrouper dans un compte global
de même niveau, plus contracté, conformément aux possibilités offertes par le Système
Comptable OHADA et à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au moins permettre
l’établissement des Etats financiers annuels dans les conditions prescrites. Les opérations sont
enregistrées dans les comptes dont les intitulés correspondent à leur nature ».
- le système de codification à quatre chiffres qui laisse une certaine souplesse au plan des
comptes en donnant à l’entreprise la possibilité de le réduire ou de l’étendre.
33
2- LES INNOVATIONS RELATIVES AUX ETATS FINANCIERS
L’article 8 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable OHADA stipule que : « Les
états annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, le Tableau FInancier des Ressources
et des Emplois, ainsi que l’Etat annexé.
Ils forment un tout indissociable et décrivent de façon régulière et sincère, les événements,
opérations et situation financière et du résultat de l’entreprise.
Ils sont établis et présentés conformément aux dispositions des articles 25 à 34 ci-après,
de façon à permettre leur comparaison dans le temps, exercice par exercice, et leur comparaison
avec les états financiers annuels des autres entreprises dressés dans les mêmes conditions de
régularité, de fidélité, et de comparabilité ».
Cet article ressort la composition des états financiers annuels qui sont : le bilan, le
compte de résultat, le TARIRE, et l’état annexé.
Dans ce qui va suivre, nous présenterons chacun de ces états financiers pour ressortir la
spécificité de l’apport du Système Comptable OHADA.
a) Le bilan
L’article 29 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable OHADA énonce que : « Le
bilan décrit séparément les éléments d’actif et les éléments de passif constituant le patrimoine
de l’entreprise. Il fait apparaître de façon distincte les capitaux propres… ». Cet article nous
propose la structuration du bilan.
Par ailleurs, l’article 30 quant à lui, poursuit en stipulant que : « le bilan de l’exercice
fait apparaître de façon distincte, à l’actif : l’actif immobilisé, l’actif d’exploitation attaché aux
activités ordinaires, l’actif hors activité ordinaire et l’actif de trésorerie ; au passif : les capitaux
propres et ressources assimilées, les dettes financières, le passif d’exploitation attaché aux
activités ordinaires, et le passif de trésorerie ».
Cet article met en évidence les principales innovations du Système Comptable OHADA
pour ce qui est du bilan :
34
prééminence de la réalité sur l’apparence, il est fort à noter que ses applications font l’objet de
certaines de ses innovations notamment :
• L’insertion d’un poste « autres fonds propres » entre les capitaux propres et les dettes
financières ;
• La prise en compte dans les actifs, des biens détenus en réserve de propriété, crédit-bail et
dans le cadre de la concession.
- L’inclusion des provisions pour risques et charges dans les dettes financières
- Mise en face des ressources durables/ actif immobilisé permettant ainsi de voir directement
le fond de roulement.
- La situation nette est remplacée par les capitaux propres + résultat net + autres capitaux
propres.
b- Le compte de résultat
L’article 31 quant à lui, énonce que : « le compte de résultat de l’exercice fait apparaître
les charges distinctement selon qu’ils concernent les opérations d’exploitation attachées aux
activités ordinaires, les opérations financières, les opérations hors activités ordinaires.
35
Le classement des produits et des charges, permet d’établir des soldes de gestion dans
les conditions définies par le Système Comptable OHADA »
Par ailleurs, avec le Système Comptable OHADA, on peut parvenir au résultat net de
deux méthodes : la détermination globale du résultat et la détermination du résultat en cascade.
La détermination globale du résultat se fait par la différence entre les produits et les charges.
Le TAFIRE est l’un des apports du système comptable OHADA les plus précieux. Il remplace
le tableau de passage au solde des comptes patrimoniaux du plan comptable OCAM.
36
b- L’Etat annexé
L'article 33 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable énonce que : « les états
financiers annuels, précédemment décrits, sont accompagnés d'un état annexé qui est simplifié
dans le cas où l'entreprise relève du système allégé.
L'état annexé comporte tous les éléments de caractère significatif qui ne sont pas mis en
évidence dans les autres états financiers, et sont susceptibles d'influencer le jugement que le
destinataire des documents peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats de l'entreprise.
Il en est ainsi notamment pour le montant des engagements données et reçus, dont le
suivi doit être assuré par l'entreprise, dans le cadre de son organisation comptable. Toute
modification dans la présentation des états financiers annuels ou dans les méthodes d'évaluation
doit être signalée dans l'état annexé ».
Et cette application ne peut être effective que lorsqu'elle est surveillée de prés. C'est
ainsi que la mise en place de structure nationale communautaire est souhaitable pour veiller à la
bonne pratique du Système Comptable OHADA, et assurer son insertion aux évolutions de
l'environnement qui est toujours en mouvement.
37
CHAPITRE 2 : LES IMPLICATIONS DES DISPOSITIONS DU
SYSTEME COMPTABLE OHADA SUR LA GOUVERNANCE DES
ENTREPRISES
Ensuite, après avoir cerné la notion de gouvernance des entreprises nous établirons le
lien entre la comptabilité et la gouvernance des entreprises pour ressortir les implications des
dispositions du Système Comptable OHADA (section2).
Dans cette section, il sera question d'appréhender dans un premier temps la bonne
gouvernance des entreprises. Ce qui nous conduira d'abord à la présentation des typologies de la
gouvernance permettant ainsi d’appréhender le concept et de ressortir les différentes approches.
Ensuite nous passerons en revue les différents mécanismes existants ainsi que les éléments qui
déterminent la bonne gouvernance des entreprises.
Cette typologie va nous permettre, dans un second temps, après avoir bien défini les
entreprises sur lesquelles vont porter notre étude, à spécifier la gestion des ces dernières (les
entreprises).
A- TYPOLOGIE
Avant de faire l’exposition des différentes approches de la gouvernance, il nous semble
utile de commencer par la définition de gouvernance d’entreprise.
1- Définition
La théorie de la gouvernance trouve son origine dans les travaux de Berle et Means
(1932)17. Le débat sur la gouvernance repose sur l’hypothèse selon laquelle, les dirigeants
17
Berle A.et Means G, The Modern Corporation and Private Property, Macmillan, 1932, 2ième édition 1956
38
d’entreprises, du fait qu’ils sont en mesure de s’affranchir des différents mécanismes mis sur
pied pour les contrôler, ils sont capables de s’attribuer des rentes au détriment des actionnaires
et des autres stakeholders.18
C’est dans cet ordre d’idée que CHARRAUX (1999) propose la définition suivante :
« les systèmes de gouvernance ont pour fonction de réduire les coûts d’agence entre les
apporteurs des capitaux (actionnaires et créanciers financiers) et les dirigeants. De façon
implicite, le facteur déterminant de la création de valeur, donc de l’efficience, est la sécurisation
de l’investissement des apporteurs des capitaux »19.
De même, Jean Guy Degos (2002) est allé dans le même sens. Selon lui, « Le système
de gouvernance recouvre l’ensemble des mécanismes ayant pour objet de discipliner les
dirigeants et de réduire les conflits, générateurs de coûts».
Par contre, beaucoup d’auteurs ont essayé d’aller plus loin pour montrer que la
gouvernance d’entreprise ne se limite pas seulement aux conflits pouvant exister entre les
dirigeants et les stakeholders. Elle ne se limite pas seulement au contrôle des dirigeants.
18
Franck BANCEL, La Gouvernance des Entreprises, Gestion POCHE Economica, Paris, 1997
19
CHARREAUX G., La théorie positive de l’Agence : lecture et relectures…, in KOENIG G, ed., De nouvelles
théories pour gérer l’entreprise du XXI siècle, Economica, 1999
20
Charraux C. Gouvernement d'entreprise et comptabilité, in COLASSE B. encyclopédie de comptabilité, contre
de gestion et audit, 2000
21
Shleifer A. Vishny R. « A Survey of Corporate Governance » journal of Finance, vol 52, 1997, P737-783
22
CHARRAUX G., le gouvernement des entreprises : Corporate Governance, théories et faits, Economica, Paris,
1997
39
Labelle et Martel (1997) définissent la gouvernance d’entreprise comme « une procédure et
une structure utilisée pour gérer les affaires tant internes que commerciales de l’entreprise, dans
le but d’en augmenter la valeur pour les actionnaires, ce qui inclut d’en assurer la viabilité
financière »23.
Pour l’OCDE (1996), « le gouvernement d’entreprise renvoie au système par lequel, les
activités d’une entreprise sont conduites et surveillées. Il organise la répartition des droits et des
responsabilités entre les différents participants à la vie de l’entreprise dont le conseil
d’administration, les dirigeants, les actionnaires et les autres parties prenantes et fixe les règles
et les procédures régissant la manière dont sont prises les décisions concernant la conduite des
affaires. Il constitue donc la structure par laquelle, sont définis les objectifs de l’entreprise ainsi
que les moyens de les atteindre et de suivre les résultats »25.
L’initiative du secteur privé Kenyan pour la gouvernance des entreprises quant à elle,
définit la gouvernance comme « la manière dont la direction d’une société gère le portefeuille
d’actifs et les ressources de cette société avec l’objectif de maintenir et d’accroître la valeur
pour l’actionnaire tout en servant les intérêts des autres partenaires dans le cadre de la mission
de la société »
23
Labelle R. et Martel L., « Exigences et pratique canadiennes en matière de gouvernement d’entreprise, « in
Gestion, volume 22, numéro4, 1997
24
Monks R.A.G.et Minow N., in CABY et HIRIGOYEN, la création de la Valeur de l’Entreprise, 2 édition,
Economica, Paris, 2001.
25
OCDE,p. 1 Pricipes de l’OCDE relatifs au gouvernement d’entreprise : questions-réponses, in DEFFAINS B. et
Guigao J droit, gouvernement d’entreprise et marché de capitaux, GREFIGE, Université de Nancy2, cahier de
recherche n°2002-04, 2002.
40
1- Typologie de la gouvernance des entreprises
Pour présenter cette typologie, nous nous appuierons de travail de Stéphane TREBUCQ
(2003) sur la gouvernance d’entreprise héritière de conflits idéologiques et philosophiques. En
effet, plusieurs critères fondent les théories de la gouvernance. Entre autres, la relation
dirigeants actionnaires, la prise en compte de l’ensemble des parties prenantes et l’attitude du
dirigeant.
Ainsi donc, nous avions fait l'exposition des trois principales approches de la
gouvernance. La première approche est celle décrite par Williamson(1985). Ensuite, Freeman et
Reed (1983) portent des critiques sur le premier courant et recommandent de prendre en compte
41
de l'intérêt de tous les stakeholders. Enfin la théorie de l'intendance proposée par des chercheurs
spécialisés en « organizational behavior ».
Remarquons toutefois que ces mécanismes de contrôle de l'entreprise ont plus ou moins
des difficultés d'adaptation dans le contexte camerounais, compte tenu de ses particularités et de
celles de ses entreprises.
Par ailleurs, l'initiative du secteur privé Kenyen pour la gouvernance des entreprises
considère que les composantes clefs de la bonne gouvernance des entreprises sont :
- efficience et efficacité ;
- intégrité et équité ;
- responsabilité ;
- transparence.
- la mise en place d'un cadre juridique efficace qui défini clairement les droits et les
obligations d'une société, sa direction, ses actionnaires, et ses autres partenaires. Il devrait aussi
26
Charreaux G, vers une théorie du gouvernance d'entreprise et comptabilité, in G. CHARRAUX. Le
gouvernement des entreprises, corporate governance, Théorie et faits, Economica,1997
42
préciser les règles relatives à la divulgation de l'information et prévoir un cadre de mise en
application effective de la loi. La naissance de OHADA, avec toutes ses dérivées, constitue un
pas essentiel à cette préoccupation ;
- exigence de transparence ;
43
- l’implantation des recommandations en contrôle interne et information de gestion,
La gouvernance des entreprises doit prendre en compte tous les partenaires ainsi que
connaître et protéger les droits de tous. Une entreprise doit être régie et gérée conforment au
mandat que lui ont conféré les fondateurs et la société et chercher avec sérieux à s’acquitter de
ses responsabilités à favoriser une prospérité durable. Le cadre de la gouvernance des
entreprises devrait assurer un environnement favorable dans lequel les ressources humaines
peuvent contribuer et concentrer toute leur créativité vers la recherche de solutions novatrices
aux problèmes communs.
Dire bonne gouvernance c’est aussi dire bonne gestion. Les éléments de la bonne
gouvernance sont ainsi les éléments de la bonne gestion.
Avant de ressortir cette spécificité, nous allons essayer de faire comprendre ce que nous
entendons par entreprises camerounaises dans le cadre de cette recherche.
L’article 2 de l’Acte Uniforme relatif au Droit comptable OHADA stipule que : « sont
astreintes à la mise en place d’une comptabilité, dite comptabilité générale, les entreprises
soumises aux dispositions du droit commercial, les entreprises publiques, parapubliques,
d’économie mixte, les coopératives et plus généralement, les entités produisant des biens et des
services marchands ou non marchands, dans la mesure où elles exercent, dans le but lucratif ou
non, des activités économiques à titre principal ou accessoire qui se fondent sur des actes
réplétifs, à l’exception de celles soumises aux règles de la comptabilité publique ».
Tout d’abord, l’entreprise à étudier doit être soumise aux dispositions de cet article. Sont
donc exclus, les banques, les établissements financiers, les compagnies d’assurance et les
entités soumises aux règles de la comptabilité publique.
44
Egalement, notre recherche concerne les entreprises relevant du système allégé ou du
système normal. Les très Petites Entreprises et les petites entreprises ne relevant du système
allégé ou du système normal sont exclus de notre cadre d’étude.
Toutefois, pour souci d’avoir les entreprises relativement homogènes, nous prenons
comme autre critère : le chiffre d’affaire annuel inférieur ou égal à un milliard. Ceci nous
permet de mener notre recherche sur les PME Camerounaises respectant les conditions requises
ci-dessus.
En effet, plusieurs critères nous sont offerts pour donner une explication au concept de
PME. Les critères quantitatifs tels que le chiffre d’affaire, le nombre d’employés et l’évaluation
d’actifs, ainsi que les critères qualitatifs portant sur l’approche managériale et organisationnelle.
La BEAC définit la PME comme toute entreprise quelque soit sa forme juridique dont :
- les encours de crédit par caisse à court terme sont au plus égaux à 100 millions de F
CFA.27.
- les encours de crédit par caisse à court terme sont au plus égaux à 250 millions de F
CFA.28
Pour le code des investissements, la PME est toute entreprise que satisfait aux trois
conditions suivantes :
- création d’emplois permanents pour les camerounais, au moins un emploi par tranche
inférieure ou égale à 5 millions de F CFA d’investissement programmé par l’entreprise ;
27
Article 5 de l’arrêté MINEFI n° 0244 du 05/04/1989
45
- niveau d’investissement inférieur ou égal à 1.5 milliard de francs CFA ;
Nous retiendrons donc comme objet de notre travail toute entreprise, installée au
Cameroun, soumise au système comptable OHADA par les dispositions de l'Article 2 de
l'Acte Uniforme relatif au Droit Comptable OHADA, relevant soit du système allégé soit du
système normal de comptabilité, et ayant un chiffre d'affaires inférieur ou égal à un milliard
cinq cent mille francs CFA.
Avant de parler de la gestion des PME, il importe d’abord, de passer en revue le cadre
d’évolution des ces entreprises.
Le secteur informel constitue l’ensemble des unités économiques qui ne sont pas
enregistrées par l’administration et qui fondent leurs activités sur les techniques plus ou moins
traditionnelles, offrant, l’auto emploi pour la survie des agents concernés.30
La PME évoluant dans ce secteur se caractérise par la main d’œuvre intensive à faible coût,
mauvais emplacement des unités de production, le prix est fixé par la demande, le revenu
unitaire bas, la facilité d’accès sur le marché, la faiblesse du capital et du niveau
d’investissement, le caractère familial, la main d’œuvre peu qualifiée, la variété des domaines
d’activités…
Diriger une PME, « a toujours été et demeure un art. Les plus talentueux réunissent les
meilleures chances les plus habiles d’entre eux réussissent ».31
28
Article 8 du décret n° 84-510 du 13/06/1984
29
Article 25 de l’ordonnance n° 90-007 du 08/11/90 in BILGUISSOU A., La pratique de la Gestion Prévisionnelle
des Ressources Humaines dans les PME du Grand-Nord Cameroun, Mémoire de Maîtrise,2002.
30
NZEMEN M., « Tontines et développement ou défit financier de l’Afrique », Presse Universitaire du Cameroun,
1993.
31
Mauge P et Meheut B, Gestion de la PME, 2ème éditotion, J DEMAS et Cie, Paris, 1987
46
Par ailleurs, la plupart des dirigeants de PME Camerounaises sont propriétaires
dirigeants et la majorité de ces entreprises sont des entreprises familiales. D'où leur
appartenance au secteur informel.
Elle est appelée à gérer ses activités (production ou commerciale), son personnel, ses
clients, sa trésorerie, ses comptes…
La PME doit avoir une orientation future relevant d'une démarche particulière qui
consiste à analyser son environnement, et ses potentiels (force est faiblesse). Suite à cette
analyse, elle est amenée à prendre des décisions qui engagent durablement son avenir dans un
contexte mouvant.33
32
DEBOISLANDELLE H. M., « la GRH dans la PME », 2 édition,Economica, 1998.
33
CHAMBON G., « initiation à la vie et à la gestion de l’entreprise », Dalloz, Paris, 1986.
34
MARQUES R., Comptabilité Générale, Nathan, 1985
47
SECTION II : LA CONTRIBUTION DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA A LA GOUVERNANCE DES ENTREPRISES
CAMEROUNAISES.
Avant d'aborder cette section qui est consacrée à l'incidence des normes comptables
OHADA sur la gouvernance des entreprises, il nous semble utile de jeter un regard sur
l'importance de la comptabilité pour une entreprise.
De prime à bord, nous pouvons nous poser la question suivante : que se passerait-il si
l'entreprise décide de cesser un seul instant la tenue de la comptabilité ? Imaginons un peu cette
situation.
on n’aurait aucune notion sur les recettes et les dépenses de l'entreprise, sur les achats et
les ventes effectuées, sur les créances et les dettes accordées ou consenties ;
il serait impossible de connaître les montants dus aux fournisseurs et de fournir les
éléments de preuve à celui qui contesterait ;
on n’aurait pas d'idées exactes sur les stocks mis en quantité ni en valeur. Il y aurait à
tout moment rupture de stocks ou au contraire le surstockage, générateur des coûts.
il serait impossible de déterminer les résultats de façon claire. Il y aurait toujours des
charges intermédiaires qui ne seraient pas prises en considération ;
48
Comment pourrait-on prendre la moindre décision sans aucune information comptable ?
Les feuilles nous manquent pour exposer tous les problèmes auxquels l’entreprise qui ne
tient pas la comptabilité ferait face. C'est dire alors que, l'entreprise ne peut pas se passer d'une
comptabilité, non pas à cause de nombreuses dispositions légales qui l’oblige, mais parce que
sans comptabilité, l'entreprise est privée de mémoire, d'une partie de ses facultés de
raisonnement, et elle est amputée des principaux organes de son système sensoriel. Les chefs
d'entreprises ont vraiment tord s'il continue à avoir une perception fiscale de la comptabilité.
Avant de présenter le rôle que joue la comptabilité dans une entreprise, nous nous
efforcerons de ressortir d’une part, les capacités requises pour la mise en place d’un dispositif
comptable efficace et d‘autres part, montrer la place qu’occupe la comptabilité au sein d’une
entreprise.
35
AFAPC, » comptabilité, instrument de gestion de l’entreprise moderne », Paris VII, 1965.
49
d'une entreprise est une bonne chose. Avoir encore une culture intellectuelle dans les autres
domaines aussi, permet d'avoir des horizons considérablement élargis, est encore meilleure.36
De plus, dans notre recherche sur la pratique comptable des TPE, il ressort que ces
entreprises rencontrent beaucoup de difficultés dans leurs travaux comptables, ces difficultés
sont liées aux insuffisances qui sont tant d'ordre matériel qu'intellectuel.37 En définitive, pour
mettre en place un dispositif comptable efficace capable de prendre en compte toutes les
lacunes comptables, (conformément au Système Comptable OHADA) il faut tenir compte de
tous ces facteurs cités.
D’abord, grâce à la description précise et fidèle qu'elle donne des exercices passés, la mise sur
pied des plans d'action rationnels. La planification qui n'a pas pour base la comptabilité,
serait condamnée à n'être qu'une vue de l'esprit. (AFPAPC, 1965)
Enfin, elle intervient à la fin de l'exercice. Elle permet grâce aux documents de synthèse
qu'elle élabore, de faire des analyses diverses telles que, l’analyse de la structure, l'analyse
financière, l'analyse de la rentabilité…
36
VLAEMINCK M.J., « histoire et doctrines de la comptabilité » édition Pragnos, 1979
37
Ibrahima H., « la pratique comptable dans les TPE du Nord Cameroun », mémoire de maitrise, Université de
Ngaoundéré, 2002.
38
COLASSE B., « qu’est ce que la comptabilité ? » in Encyclopédie de Gestion, Economica, Paris, 1997
50
1-la fonction d'aide au contrôle.
La comptabilité est l'un des instruments qui permettent à un serviteur de rendre compte à
son maître de ce qu’il fait, et donc à celui-ci de le contrôler. Le droit de contrôle reconnu aux
associés se justifie à la fois par leur capacité d'apporteurs des capitaux, et par leur faculté de
bénéficier des dividendes à la fin de chaque exercice. Ce contrôle s’exerce par l'assemblée
générale, par les sanctions des fautes de gestion des dirigeants suivant les dispositions légales.
Ce contrôle est possible grâce à des informations que ces actionnaires doivent posséder, et
parmi ces informations les informations comptables.
La comptabilité est un instrument qui permet de compter, mais aussi un instrument par
lequel on rend compte (COLASSE, 1997). Elle est aussi l'historique de l'entreprise, toute
opération en aval est enregistrée. Elle permet également la détermination du résultat de
l'entreprise et de sa valeur. C'est un outil de mesure de l'indicateur de sa performance
économique. Ainsi, elle permet aux actionnaires non seulement de contrôler l'activité de leurs
dirigeants, mais aussi d'avoir la base de prise de décision d'affectation des bénéfices.
Par ailleurs, la comptabilité fournie à tout moment des informations précises sur les
activités et la situation patrimoniale de l'entreprise. Elle reste donc une source essentielle
d'information fiable permettant la prise de décision.
Toute fonction comptable a ainsi pour rôle, d'observer, d'analyser et d'enregistrer les
différentes opérations de l'entreprise afin de faire une synthèse pouvant renseigner les décideurs
de l'entreprise et ses différents partenaires. De ce point de vue, la comptabilité est d'une
importance particulière pour, les gestionnaires, les investisseurs, les employés, l'État …
39
MAILLER J., « initiation au contrôle comptable », les éditions ouvrières, Paris,1974
51
II) LA COMPTABILITE COMME SYSTEME D'INFORMATION
1) définition
Le système d'information comptable s'occupe du traitement des données entrantes, de
leur transformation et de la communication de données sortantes à son environnement. C'est
l'ensemble des principes et méthodes applicables à l'établissement et à la présentation des
documents comptables.41 Cette définition du système d'information comptable, à l'image de tout
autre système d'information, nous amène à voir les étapes de ce système. Ces étapes sont les
suivantes :
-- la saisie ou l'enregistrement des faits comptables qui peut déboucher sur des problèmes :
celui de classement et celui de l'évaluation ;
-- le système d'information comptable est un système organisé, car reposant sur les normes
comptables en vigueur. (Normes comptables du Système Comptable OHADA)
40
TELLER R., « comptabilité », in Encyclopédie du Management, tome1, Vuibert, Paris, 1992.
41
MELYON C., « comptabilité et système d’information », in cahier de recherche de CRIEGE n°8402, 1984.
52
-- en dépit de ces deux particularités, le système d'informations comptables reste semblable au
système d'information traditionnel décrit plus haut.42
-- l'information pour l'évaluation des stocks en vue de l'établissement des états financiers ;
-- l'information au service de contrôle opérationnel et pour le calcul des coûts de revient des
produits ;
42
GRENIER C., « profession comptable et système d’information », in Economie Comptabilité, n°171, juin,1990
43
CASTA J.F., « la comptabilité et ses utilisateurs », Bordas, 1997
53
L'information comptable leur permet de s'assurer de la santé financière de l'entreprise,
de la garantie de la pérennité d'emploi (donc réduction de chômage).
44
ALBOUY M., « l’information comptable et financière des entreprises cotées en bourse : expérience de la
France » in Gestion 2000, vol6 n°3, 1990
45
LEVASSEUR M. « comptabilité et information des actionnaires, in Gestion 2000, 1990.
54
DEUXIEME PARTIE :
55
La première partie est essentiellement constituée de la revue critique de la littérature qui
nous a conduit à formuler nos hypothèses de recherche. A présent, nous procéderons à la
vérification empirique de celles-ci.
Cette partie qui sera absolument empirique a pour objet de mettre à l’examen,
l’application du Système Comptable OHADA au niveau des entreprises camerounaises, afin de
ressortir ses incidences sur la gouvernance de celles-ci. Dans un premier temps, nous
exposerons la réalité de l’application de ce nouveau système de comptabilité par les entreprises
camerounaises. En d’autres termes, c’est la perception et la conception du Système Comptable
OHADA par les chefs d’entreprises camerounaises, objet de notre troisième chapitre.
Dans un second temps, nous dégagerons à partir de cette réalité les impacts du Système
sur la gouvernance des entreprises, objet de notre quatrième chapitre.
56
CHAPITRE3 : CONCEPTION ET PERCEPTION DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA PAR LES ENTREPRISES CAMEROUNAISES
Quelle est la démarche logique qui nous a accompagné au long de notre recherche ? La
réponse de cette question constitue l'objet de cette section.
La première phase de ce travail a concerné la sélection des idées permettant de bien situer le
problème que pose notre sujet. C'est la canalisation des besoins spécifiques en information.
Celle-ci a débouché à la formulation des hypothèses.
La deuxième phase est le processus de vérification des hypothèses.
La présente section est structurée de la manière suivante : les besoins spécifiques en
information (I) et la procédure de vérification des hypothèses (II).
57
b) le type de recherche
La nature du problème nous a permis de préciser le type de recherche envisagée. Étant
donné que le phénomène que nous avons étudié, cherchait les explications du système de
gouvernance par l'application Système Comptable OHADA, nous en déduisons que notre
recherche est du type causal, ou recherche de nature expérimentale.
Enregistrement chronologique.
58
Tenue de la comptabilité dans la langue officielle.
Taille de l’entreprise.
Secteur d’activité.
Type de système.
Structuration du bilan.
Elaboration du TAFIRE
59
2) Les variables expliquées
Instrument de mesure.
Une fois les hypothèses formulées,et les variables de mesure déterminées, alors le travail de
recherche empirique, qui a pour objet la vérification des hypothèses, commence.
Nous avons connu deux difficultés majeures dans cette phase. D’abord, la recherche en
comptabilité nécessite des informations concernant le chiffre d’affaire, les états financiers, les
comptes de l’entreprise… Or, pour la plupart des chefs d’entreprises, la comptabilité est
60
quelque chose de secret et ils se doivent de garder la discrétion, ce qui complique la collecte des
informations. Ensuite, nous avons fait face aux contraintes financières liées au financement de
la phase de vérification. Enfin, les contraintes de temps.
Compte tenu de toutes ces contraintes, nous avons opté l’enquête comme méthode de collecte
de données adaptée.
Nous avons déterminé notre choix de collecte des données qui est l’enquête sur le
terrain. Tout logiquement, les instruments les plus adaptés sont : les questionnaires et les
entretiens.
b) L’administration du questionnaire
1- Le plan d’échantillonnage
61
b ) méthode d’échantillonnage
Compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées, le recensement n’est pas
possible. La méthode que nous avons adoptée est donc l’échantillonnage non scientifique : la
méthode non probabiliste.
c) Cadre d’échantillonnage
Nous avons utilisé les listes obtenues auprès des services des impôts de la ville de
Yaoundé, Ngaoundéré et Garoua ; ainsi que celles obtenues auprès de la chambre de commerce
et des cabinets d’expertise comptable.
e) Les individus
Nous avons en fin de compte à la base des listes obtenues, une liste de 85 entreprises
correspondant à la définition de notre population cible.
f) Taille de l’échantillon
Notre échantillon final est constitué de 64 entreprises. Nous avons pu aborder 79
entreprises mais, du fait de l’utilisation, parfois du mode auto administré du questionnaire, nous
n’avons que 64 questionnaires en retour. Les autres entreprises n’ont pas eu le temps de nous
recevoir ou de remplir le questionnaire.
Après avoir recueilli les donnés, nous avons élaboré un plan de dépouillement et
procédé à son exploitation, ce travail préliminaire nous a permis de réaliser les différentes
fiches telles que la bibliothèque des variables et des codes et autres. Ensuite, nous avons fait
subir ces données au traitement statistique en se servant des outils statistiques et les logiciels
d’analyse des données. Pour la vérification des nos hypothèses, nous avons utilisé le test de
Khi-deux et l’analyse factorielle de correspondance multiple.
62
SECTION II : LE COMPORTEMENT EFFECTIF DES
ENTREPRISES CAMEROUNAISE FACE AU NOUVEAU SYSTEME
COMPTABLE
Les entreprises interrogées ne sont pas identiques en tout point. Elles relèvent de divers
secteurs d’activité, des différentes formes juridiques, elles n’ont pas le même chiffre d’affaires
et elles emploient les comptables qui n’ont pas ni le même niveau d’étude, ni la même
formation. Elles organisent différemment leur comptabilité. Chacune relève du système
comptable qui lui est propre etc.
La présente section nous permettra de ressortir d’une part les spécificités de la pratique
comptable dans les entreprises camerounaises étudiées (I) et d’autre part la mise en évidence du
degré d’application du Système Comptable OHADA par ces entreprises (II).
63
Tableau n°1 : Secteur d’activité
fréquence pourcentage
Service 14 21,88
Commerce 35 54,687
Industrie 15 23,437
total 64 100
Source : nos enquêtes.
Il ressort de ce tableau que 14 entreprises sur 64, soit un pourcentage de 21,88, relèvent
du secteur de service. Ce sont des prestataires des services divers tels que l’hôtellerie, le
transport… Ce secteur est peu représenté du fait que la plupart des entreprises de service
réalisent un volume d’opérations très réduit. Raison pour laquelle, nous avons préféré aller vers
les grands hôtels et les directions de certaines agences de voyage de taille importante.
Le secteur commercial constitue l’essentiel de notre échantillon. Dans le tableau ci-
dessus, 35 entreprises sur 64, soit un pourcentage de 54,687, appartiennent au secteur
commercial. Leur activité principale est le commerce. Ce secteur regroupe les supermarchés,
les bazars, les alimentations, les grandes quincailleries…Ces entreprises réalisent beaucoup
d’opérations par jour et doivent dans toute circonstance, s’occuper du suivi de ces dernières.
Enfin, le secteur de l’industrie qui est aussi peu représenté. Parmi les entreprises
interrogées (64), 15 seulement, soit 23,437%, relèvent du secteur de l’industrie. Ce sont les
grandes boulangeries et pâtisseries ainsi que les entreprises de production de taille moyenne.
Nous avions déterminé les tranches suivantes (en million) : [0 à 10], [10 à 20], [20 à 30], [30 à
100], [100 à 1000], [1000 à plus].
Le tableau suivant ressort la réalité des entreprises interrogées par rapport à ces différentes
tranches du chiffre d’affaire.
64
Tableau n° 2 : Tranche du chiffre d’affaire
Fréquence Pourcentage
[0 à 10] / /
[10 à 20] / /
[20 à 30] 08 12,5
[30 à 100] 25 39,062
[100 à 1000] 31 48,437
[10000 à et plus] / /
Total 64 100
Source : nos enquêtes.
Nous constatons que la majorité des entreprises faisant objet de notre enquête sont soit
de la tranche [30 à 100] soit de la tranche [100 à 1000]. Les deux tranches représentent 87,5%
des entreprises enquêtées. C’est – à – dire alors que notre échantillon relève soit du système
allégé (25 entreprises au plus), soit du système normal (31entreprises au moins).
Aucune représentation dans la tranche [1000 et plus], le chiffre d’affaire n’excédant pas
le montant annuel d’un milliard, cela confirme que les entreprises étudiées font partie de la
catégorie PME puisque la PME est toute entreprise dont le chiffre d’affaire n’excède pas un
milliard (voir chapitre deux). Ce sont surtout des moyennes entreprises industrielles ou
commerciales.
Cependant, 8 entreprises sur 64, soit un pourcentage de 12,5, appartiennent à la tranche
[20 à 30]. Ceci peut s’expliquer par les raisons suivantes :
- soit ces entreprises ont opté pour le système normal de comptabilité ;
- soit elles n’ont pas voulu avouer leur chiffre d’affaire exact ;
- soit elles relèvent du système allégé et sont de la catégorie des entreprises artisanales
et assimilées ou de la catégorie de entreprises de service.
Pour ces raisons nous les maintenons dans notre échantillon.
c) La forme juridique :
Cette recherche concerne toute forme d’entreprise à l’exclusion des coopératives. Le
tableau suivant présente la répartition de ces entreprises selon leur forme juridique.
65
Tableau 3 : Répartition selon la forme juridique
Forme juridique fréquence Pourcentage
Individuelle 15 23.4
SA 16 25
SARL 25 39.1
SNC 08 12.5
TOTAL 64 100
Source : nos enquêtes.
Ce tableau nous fait remarquer que les entreprises individuelles sont au nombre de
quinze dans l’échantillon final, elles représentent 23.4% de ce dernier.
Les entreprises sociétaires quant à elles, constituent l’essentiel des individus enquêtés.
Parmi ces entreprises, nous constatons que la SARL est la forme la plus représentée. Ceci peut
s’expliquer par les nombreux avantages qu’offrent actuellement l’option pour SARL. Nous
avons aussi la SA qui est moyennement représentée 16 sur 64, soit 25%, ce qui n’est pas
négligeable, d’ailleurs le dépouillement a montré que toutes les entreprises industrielles
interrogées sont des sociétés anonymes.
66
l’importance du volume d’opérations et la nécessité absolue de leur suivi. Cela justifie que les
entreprises perçoivent positivement l’utilité de la comptabilité.
Bien que ce service existe, son organisation, son rôle, pourrait varier en fonction des
entreprises.
Bon nombre d’entreprises emploient les comptables qui ont un niveau d’étude au plus
secondaire, parmi les répondants 35 sur 64, soit un pourcentage de 54,68, déclarent avoir un
niveau d’étude inférieur ou égal au baccalauréat. Ceci revient à remarquer que, parmi les
entreprises qui affirment avoir un service de comptabilité interne, beaucoup confient ce service
à des personnes qui ne sont pas suffisamment instruites.
67
b-Type de formation du comptable :
Tableau n°7 : répartition des comptables en fonction de la formation suivie
fréquence Pourcentage
Etude en gestion 36 56.2
Autre 28 43.8
total 64 100
Source : nos enquêtes.
Il découle de nos enquêtes que 36 sur 64 des répondants (les personnes qui s’occupent
de la comptabilité), soit un pourcentage de 56.2, ont suivi une formation en gestion. Ce qui
implique qu’ils ont aussi des bonnes notions en comptabilité. Nous pouvons les nommer
comptables de formation.
Tandis que 28 sur 64 soit 43.8% des entreprises étudiées disposent des comptables qui
n’ont suivi aucune formation en gestion donc en comptabilité. On pourrait donc s’attendre à ce
que la pratique comptable y soit sous-traitée ou écartée des normes comptables.
-------------------+-----------------+---------------+---------
| genre de formation du comptable |
|-----------------+---------------|---------
niveau d'étude |étude en gestion |autre formation|
du comptable | | | Total
-----------------+-----------------+---------------+---------
au plus secondaire | 16 | 19 | 35
| | |
-----------------+-----------------+---------------+---------
supérieur | 20 | 9 | 29
| | |
-----------------+-----------------+---------------+---------
Total | 36 | 28| 64
| 56.25| 43.75| 100.00
--------------------------------------------------------------
Source : nos enquêtes.
Nous constatons que l6 sur 35, soit 45.71%, comptables ayant au plus un niveau d’étude
secondaire sont formés en gestion. Pendant que 19, soit 54.29%, ont une formation autre que la
gestion.
68
Aussi, 20 sur 29 des ceux qui ont un niveau d’étude supérieur, soit 68.96%, ont suivi une
formation en gestion au cours de leur parcourt académique. Tandis que 9 sur 29 des ces
comptables n’ont pas été formés en gestion.
Par ailleurs, 16 sur 36 de comptables formés en gestion, soit un pourcentage de 44.45,
ont un niveau d’étude au plus secondaire. Pourtant, 20 sur 36 de ceux–ci, soit un pourcentage
de 55.55, ont un niveau d’étude supérieur.
Pareillement, 19 sur 28, soit 67.85%, de ceux qui n’ont pas été formés en gestion, ont un niveau
d’étude au plus secondaire. Quoique 9 sur 28 de ces comptables, soit un pourcentage de 32.14,
ont un niveau d’étude supérieur.
Nous pouvons tirer les conclusions suivantes :
--Les comptables qui ont un niveau d’étude secondaire sont pour la plupart ceux qui n’ont pas
été formés en gestion . par conséquence, il leur manque des notions comptables pour pratiquer
normalement de comptabilité tout en se conformant à la réglementation comptable en vigueur.
Deux cas de figure peuvent se présenter : soit l’entreprise confie la tenue comptable à un
service extérieur, soit elle fait du « cafouillage ».
-- Les comptables qui ont un niveau d’étude supérieur, sont en majorité, formés en gestion. Ce
sont des comptables de formation avec un bon niveau d’instruction. Ils ont, soit un BTS, soit
une formation supérieure générale en gestion. Dans ce cas on peut s’attendre à la tenue normale
de comptabilité voire à l’application du Système Comptable OHADA.
Nous apercevons qu’il y a une forte corrélation entre le niveau d’étude et la formation
suive par le comptable. Plus il a un niveau d’instruction élevé, plus il est formé en gestion.
d) – le travail comptable :
i) la saisie de l’information ou enregistrement des échanges économiques
Pour saisir l’information, le comptable se sert normalement de l’outil journal.
Cependant, certaines entreprises, malgré l’importance de leur taille ou de volume d’opérations,
elles se contentent uniquement des cahiers ou registre de vente.
Le tableau suivant ressort la réalité de l’utilisation du livre –journal et de registre de vente.
Tableau n°9 : Répartition des entreprises selon l’utilisation ou non du livre –journal
fréquence Pourcentage
Utilisation 39 60.9
Non utilisation 25 39.1
Total 64 100
Source : nos enquêtes.
69
Tableau n°10 : Répartition des entreprises selon l’utilisation ou non du registre de rectte
et dépense
Fréquence Pourcentage
Présence 48 75
Absence 16 25
Total 64 100
Source : nos enquêtes.
Dans le premier tableau, nous relevons que la majorité des entreprises se servent du
livre–journal pour leur enregistrement. 39 sur 64 entreprises, soit 60.9% avouent l’utilisation du
livre –journal.
Dans le second tableau, nous remarquons que sur 64 entreprises 48, soit un pourcentage
de 75, disposent d’un registre de recette – dépenses. Alors que 16 sur 64, soit un pourcentage de
25, n’en disposent pas.
Fréquence Pourcentage
Utilisation 38 66.67
Non –utilisation 19 33.33
Total 64 100
Source : nos enquêtes.
D’après les résultats de l’enquête, la plupart des entreprises se servent du plan
comptable OHADA dans leur comptabilité, soit 38 sur 64 soit 66,67%.
70
- Emploi de la technique de la partie double.
Tableau 13 : Répartition des entreprises selon l’emploi de la partie double
Fréquence Pourcentage
Emploient 64 100
N’emploient pas / /
Total 64 100
Source : nos enquêtes.
La totalité des entreprises interrogées se servent de la technique de la partie double pour
l’enregistrement de leurs opérations.
71
A) L’ORGANISATION COMPTABLE
1) – Le travail comptable
Le premier travail comptable est la saisie de l’information ou enregistrement. Le
Système Comptable OHADA a prévu plusieurs dispositions concernant cet aspect par rapport
au temps, à la date, à la procédure, au traitement…
a)L’enregistrement chronologique :
Tableau 14 : Répartition des entreprises selon qu’elles tiennent compte de la date de
réalisation des faits comptables dans leur enregistrement ou non
Fréquence Pourcentage
Tient compte 63 98,4
Ne tient pas compte 1 1,6
Total 64 100
Source : nos enquêtes
Parmi les entreprises interrogées, 63 sur 64 déclarent qu’elles tiennent compte de la date
mentionnée sur les pièces comptables, justificatives ainsi que la date de réalisation des faits
comptables.
Le Système Comptable OHADA a beaucoup insisté sur le respect de cette norme dans la
tenue des comptes. Toutes les entreprises camerounaises prennent en considération cette
réglementation dans leur comptabilité.
72
c) Le traitement des données enregistrées
Tableau 15 : Répartition des entreprises selon la période de traitement comptable
Fréquence Pourcentage
Journalier 32 50
Hebdomadaire 16 25
Mensuel 16 25
Total 64 100
Source : nos enquêtes
Ce tableau nous montre que chaque entreprise procède au moins une fois par mois au
traitement des données qu’elle a enregistré. Ce qui est tout a fait normal pour le Système
Comptable OHADA. Parmi la moitié de ces entreprises, traitent les données enregistrées
chaque jour, c’est ce qui constitue un signe de la tenue régulière de la comptabilité dans ces
entreprises.
d) Utilisation des supports comptables :
Nous avons vu plus haut que la majorité des entreprises tiennent le livre –journal
(60.9%). Ce qui est aussi normal pour le système comptable OHADA. Cependant, 75% de ces
entreprises utilisent les supports tels que le registre de recettes –dépense, les fiches de stock et
autre. Or, parmi les dispositions du Système Comptable OHADA, toute entreprise doit tenir les
documents comptables suivants : le livre –journal, le grand –livre, la balance, le livre
d’inventaire. Ces documents sont largement suffisants pour une bonne tenue de la comptabilité.
Toutefois, certaines entreprises utilisent en même temps ces outils requis par la réglementation
et le registre. Dans ce cas ce dernier constitue un document de base pour le travail comptable
préliminaire.
f) Les difficultés de l’enregistrement
Beaucoup d’entreprises interrogées rencontrent souvent des difficultés pour assurer
l’enregistrement de la totalité des faits comptables. Le tableau suivant met en évidence les
entreprises camerounaises qui avouent rencontrer ces difficultés.
Total 64 100
73
Par contre, certaines n’ont pas le problème d’enregistrement. Celles –ci ne parviennent pas à
saisir la totalité de ses opérations dans le temps et dans l’espace.
74
Il ressort de ce tableau que seules 14 sur 64 entreprises, soit un pourcentage de 21,87,
ont pris des dispositions pour l’établissement des états financiers. Les autres disent qu’elles
attendent le moment venu.
Quelle est la démarche logique qui nous a accompagné au long de notre recherche ? La
réponse de cette question a constitué l'objet de la première section de ce chapitre. Puis dans la
seconde section, nous avons essayé de mettre en exergue la réalité de l’application du Système
Comptable OHADA dans les entreprises camerounaises. A travers cette réalité, nous permettra
de cerner, dans le chapitre suivant, les effets de ce nouveau système sur la gouvernance de ces
entreprises.
75
CHAPITRE4 : INFLUENCE DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA SUR LA GOUVERNACE DES ENTREPRISES
CAMEROUNAISES
Dans le chapitre précédant, nous avons essayé de présenter les différentes formes des
pratiques comptables rencontrées en fonction du profil de formation de la personne qui
s’occupe de la comptabilité et des outils comptables utilisés.
Ce chapitre nous permettra de compléter l’analyse pour ressortir, de manière claire et
logique la typologie des pratiques comptables existant au sein des entreprises camerounaises
afin de mieux cerner le degré d’application du Système Comptable OHADA et de souligner les
difficultés aux quelles elles font face.
Puis, nous nous efforcerons de ressortir les incidences des nouvelles dispositions de ce
système comptable sur l’amélioration de la pratique comptable au sein des entreprises
camerounaises.
Enfin, nous mettrons en exergue la nécessité de son application pour les entreprises
camerounaises.
A cet effet, l’Analyse Factorielles des Correspondances Multiples (AFCM) semble être
l’outil le mieux adopté. Ainsi donc, nous procéderons à l’analyse et à l’interprétation du
premier et du second axe factoriel, puis de l’analyse du troisième axe factoriel ainsi que la
présentation des différents résultats.
76
I/– ANALYSE ET INTERPRETATION DES AXES FACTOIELS
A)– Le premier axe factoriel :
Tableau n°20 : Répartition des observations du 1er axe.
NETH -67 10
111 975
Nous avons regroupé onze (11) observations dans le tableau ci-dessus, d’un coté, les
observations de coordonnées négatives et de l’autre côté, les observations de coordonnées
positives. Ces différentes observations (11) ont une contribution supérieure à la moyenne des
contributions de l’axe.
Nous obtenons deux groupes d’entreprises bien distincts par leur manière de tenir la
comptabilité. Le premier groupe est constitué d’entreprises ayant les caractéristiques suivantes :
77
• Enfin, elles avouent qu’elles rencontrent actuellement des difficultés en terme de
personnel pour l’application du Système Comptable OHADA.
Le second groupe quant à lui, est composé d’entreprises ayant les particularités suivantes :
• D'avant tout, Le responsable de la comptabilité de chacune de ces entreprises a un
niveau d’étude supérieur ;
• Ensuite, leurs comptables ont tous suivi une formation en gestion durant leur parcourt
scolaire ou académique ;
• De même, elles disposent d’un manuel ou document décrivant les procédures et
l’organisation comptable.
• Pour la tenue de leur comptabilité, elles se servent uniquement des outils comptables
conformes à la réglementation tels le journal, le grand –livre et la balance.
• Elles se servent également du plan comptable OHADA dans leur pratique comptable,
• Enfin, elles estiment que, avec le Système Comptable OHADA, la comptabilité
constitue un très bon instrument d’information.
Ces deux groupes d’entreprises sont représentés sur le graphique ci-dessous.
+---------------------------------------------------------------------------------------------------+-----------TRRD----+ 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ICDI ! 0 0 1
! ! EFCH ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! DMPHTEFC ETDB! 0 0 1
! IINF ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
+-----------UPCH------------------------------------------------------------------------------------RSEX----------------+ 3 0 1
! ! APDH! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! NETH ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! TFSC ! FAEI! 0 0 1
! ! EESS! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
PLCJ ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! PETA! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! SCAM! 0 0 1
! ! DMPC! 0 0 1
+---------------------------------------------------------------------------------------------------+-------------------+ 0 0 1
78
Les deux types d’entreprises sont bien représentés sur le graphique :
Les caractéristiques du premier groupe sont situées tout au long de l’extrémité droite du
graphique. Le second groupe quant à lui récapitule ses caractéristiques tout au tour de l’axe
horizontal.
FAEI -436 40
PLCJ -651 22
NETH -521 21
457 466
Tout comme le premier tableau, nous avons regroupé dans ce dernier treize (13)
observations. D’un côté, nous avons les observations de coordonnées positions constituées de
cinq observations. De l’autre côté, nous avons les coordonnées négatives renfermant huit
observations.
Ainsi, nous pouvons identifier deux groupes d’entreprises chacun ayant ses propres
caractéristiques qui sont relatives à la pratique comptable OHADA .
♦ Pour leurs travaux comptables, elles utilisent les supports suivants : registre de recette –
dépense, facteur, cahier de caisse, fiches de stock…
79
♦ Elles établissement régulièrement le tableau de bord pour leur gestion
♦ Elles parviennent à enregistrer la totalité de leurs opérations
♦ Les faits comptables sont enregistrés toujours en temps réel
♦ Le système comptable OHADA constitue pour elles, un instrument de calcul de l’impôt.
Le second groupe d’entreprise se caractérise ainsi qu’il suit :
♦ Elles relèvent toutes du système normal de comptabilité ;
♦ Elles disposent chacune un service comptable interne ;
♦ Le responsable de la comptabilité de chacune de ces entreprises a un niveau d’étude
supérieur ;
♦ Les responsables de ces services sont tous formés en comptabilité ;
♦ Elles utilisent les outils comptables suivants pour tenir leurs comptes : livre journal,
grand –livre, balance ;
♦ Elles comptent produire l’état annexé dans leurs états financiers à la fin de
l’exercice2003 ;
♦ Elles comptent également élaborer l’état supplémentaire statistique à la fin de l’exercice
comptable 2003 ;
♦ La comptabilité selon le système comptable OHADA facilite la réalisation des
économies d’impôts.
Tout comme les groupes d’entreprises du premier axe, ceux –ci sont représentés sur un
graphique ci-dessous.
80
Graphique 2 : Typologie d’entreprises en fonction de l’organisation comptable, de
la constitution des états financiers et de la perception du système comptable OHADA par
ces entreprises.
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! UPCH ! ! 0 0 1
! ! DMPH DMPC! 0 0 1
! ! SCAM! 1 0 1
! ! TEFC EESS! 0 0 1
+---------------------------------------------------------------------------------------------------RSEX------------FAEI+ 3 0 1
! ! APDH! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! TFSC ! ICDIEFCHETDB! 0 0 1
! NETH ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! TRRD ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
PLCJ ! ! 0 0 1
+---------------------------------------------------------------------------------------------------+-------------------+ 0 0 1
81
II – ANALYSE ET INTERPRETATION DU TROISIEME AXE
FACTORIEL ET LA PRESENTATION DES RESULTATS
TFSC -265 18
ETBD -265 17
EECN -211 13
482 483
Le second groupe quant à lui est constitué des entreprises qui se servent des outils
comptables conformes aux dispositions du Système Comptables OHADA, par l’utilisation des
supports tels que le registre de vente, fiches de stock et autres ; par l’emploi des comptables
ayant un niveau d’études supérieur et formés en comptabilité ; par l’élaboration régulière du
tableau de bord.
82
Graphique 3 : Plan factoriel formé les axes 2 et 3
AXE HORIZONTAL( 2)--AXE VERTICAL( 3)--TITRE:GOUVERNANCE
NOMBRE DE POINTS : 21
+-------------------------------------------------------+-------------------IINF----------------------------------------+ 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! UPCH ! 0 0 1
DMPC ! ! 0 0 1
! SCAM ! DMPH ! 0 0 1
! PETA ! ! 0 0 1
! EESS ! TEFC ! 0 0 1
! FAEI ! ! 0 0 1
+---------------------------------------------------APDHRSEX------------------------------------------------------------+ 3 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ICDI ! 0 0 1
! NETH ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! TRRD! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
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! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! PLCJ ! ! 0 0 1
+-------------------------------------------------------+---------------------------------------------------------------+ 0 0 1
0NOMBRE DE POINTS SUPERPOSES : 3
FRCH(RSEX) DETH(RSEX) ETPD(RSEX)
1FIN NORMALE DU PROGRAMME ANCORR
83
B) la présentation des résultats :
1/– les différentes catégories des entreprises :
Le but de l’analyse multi -factorielle est de constituer la typologie après détermination
des facteurs discriminants. Au terme de cette analyse, nous avons identifié six formes
d’entreprises différentes. Nous essayerons donc, dans ce qui suit, de faire leur présentation pour
ressortir celles qui sont significatives.
Le tableau suivant fait le récapitulatif des différents groupes ainsi que leurs
caractéristiques.
84
4 - relève de système normal - Produit l’état annexé Réalise les économies
- dispose d’un service - d’impôts.
établit l’état
comptable supplémentaire
- le responsable du service statistique
est un comptable de
formation
- le responsable de la
comptabilité a un niveau
d’étude supérieur
- utilise les outils
comptables suivants :
journal, grand –livre,
balance.
5 - utilise le plan comptable Instrument d’information
OHADA
- dispose d’un manuel
décrivant les procédures et
l’organisation comptable
6 - le comptable a un niveau Enregistre l’ensemble de
d’étude supérieur ses opérations
- le comptable a suivi une
formation comptable
- utilisation des outils
comptables suivants :
journal, grand –livre,
balance
- utilise les supports
suivants : registre, fiches
cahiers
- établit régulièrement le
tableau de bord.
Source : nos enquêtes
Compte tenu des ressemblances qui sont observées entre les différents groupes
d’entreprises, nous n’en retiendrons que deux.
PREMIER GROUPE :
Dans ce groupe, chaque entreprise :
85
• dispose d’un manuel de procédure décrivant l’organisation comptable
• utilise les outils comptables conformes à la réglementation du Système Comptable
OHADA tels que : le livre- journal, le grand –livre, la balance, le livre d’inventaire
• à la fin de l’année, elle produit tous les états financiers conformément aux dispositions
du Système Comptable OHADA.
• Considère que l’application du Système Comptable OHADA permet la réalisation des
l’économies d’impôts et facilite l’enregistrement.
DEUXIEME GROUPE :
• utilisation des supports suivants : registre de recettes/dépenses, fiches des stocks, cahier
de caisse, facturier carnet de reçu…
• établissement régulier du tableau de bord
• elles n’ont pas des difficultés pour enregistrer ses opérations courantes
• l’enregistrement se fait en temps réel
• elles considèrent que la comptabilité telle que décrite le Système Comptable OHADA ne
peut servir que de calculer l’impôt.
La constitution des états financiers a tendance à inciter les entreprises camerounaises vers la
gestion transparente.
Dans cette section, nous essayerons de mettre toutes ces hypothèses leur vérification.
86
I)–LES INDICATEURS DE LA GOUVERNANCE DES ENTREPRISES ET
L’INFLUENCE DE LA CONSTITUTION DES ETATS FINANCIERS
Dans un premier temps, nous essayerons de présenter la réalité des différents indicateurs de
mesure de la gouvernance dans les entreprises camerounaises. Dans un second temps, nous
nous efforcerons de mettre en évidence les différents indicateurs pour ressortir les impacts de
la constitution des états financiers sur la gouvernance des celles-ci.
Ce tableau révèle que 45 entreprises sur 64, soit un pourcentage de 70.31, sont aptes à
enregistrer l’ensembles des faits comptables qui se produisent.
87
c)temps d'enregistrement d'un fait comptable
tableau n°26 : répartition des entreprises selon le temps
d’enregistrement d’un fait comptable
V8 Frequence Percent Frequency Percen
---------------------------------------------------------------
temps réel 40 62.5 40 62.5
temps différé 24 37.5 64 100.0
pareillement, 40 entreprises sur 64 enregistrent leurs opérations en temps réel pendant que 24
sur 64 font ces enregistrements en temps différé.
88
De la même manière, 22 sur 64 pensent que cette mise en application est utile pour
calculer les coûts et les résultats pendant que 18 sur 64 ne voient pas cette utilité. Par contre 24
sur 64 n’ont pas pris position.
Nous constatons qu’il y a toujours un pourcentage de non réponse élevé. Cela peut se
justifier par le fait que bon nombre d’entreprises camerounaises n’appliquent encore le Système
Comptable OHDA. Et donc elles ne sont pas en mesure de donner leurs points de vue sur tous
ces aspects.
Nous constatons que 23 sur 64 entreprises sont d’accord qu’avec le système comptable
OHADA, la comptabilité constitue un instrument d’information très important. C’est le
principal système d’information de l’entreprise. Tandis que 35 sur 64 ne partagent pas cet avis.
Aussi, 55 entreprises sur 64 sont unanimes que la comptabilité telle que requise par ce
nouveau système de comptabilité, est un outils de gestion et de calcul de l’impôt.
Egalement, 23 sur 64 entreprises au près des quelles nous avons mené notre enquête,
soulignent que la comptabilité est un outils de contrôle.
89
b) – Relation entre l’aptitude d’enregistrement de l’ensemble des faits comptables le
temps d’enregistrement de ces faits
Il ressort de ce tableau que 35 sur 45 des entreprises qui ont l’aptitude d’enregistrement,
soit 77.78%, affirment qu’elles enregistrent tous les faits comptables en temps réel. Pourtant 10
sur 35 de celles–ci enregistrent en temps différé.
Aussi, 14 sur 19 des entreprises qui n’ont pas l’aptitude d’enregistrement, soit 73.68%,
affirment qu’elles enregistrent tous les faits comptables en temps différé. Pendant que 5 sur 19
de celles–ci enregistrent en temps réel.
Pareillement, 35 sur 40 entreprises qui font leur enregistrement en temps réel, soit
87.50%, ne rencontrent aucun problème d’enregistrement. Alors que 5 sur 40 soit 12.5% en
connaissent.
De même 14 sur 24 des entreprises qui enregistrent les données en temps différé, soit
58.33%, rencontrent le problème d’enregistrement tandis que 10 sur 24, soit41.67, ne sont pas
aptes.
Cette analyse nous montre qu’il y a un lien direct entre le temps d’enregistrement d’un
fait et l’aptitude de l’entreprise à enregistrer ce fait à tout moment. Les entreprises qui
parviennent à enregistrer les faits comptables en temps réel sont celles qui sont aptes à
mémoriser les évènements qui y naissent. Cependant celles qui enregistrent leurs opérations en
90
temps différé rencontrent toujours les difficultés d’enregistrement de l’ensembles des faits
comptables.
Le quatrième groupe, quant à lui est constitué des entreprises qui pensent que
l’application du Système Comptable OHADA facilite la réalisation des économies
d’impôts. Celles-ci n’ont pas encore établit les états financiers selon le nouveau
système mais elles ont l’intention de le faire cette année. Ceci fait qu’il n’est pas
possible de mesurer l’impact réel de ces états financiers sur le système de gouvernance
de ces entreprises.
91
2/- impact de la production de l’état annexé sur la gouvernance des
entreprises camerounaises.
Tableau n°30 :CROISEMENT DE V213 ET V251
V213(production de l'état annexé 2003)
V251(comptabilité comme instrument d'information)
De même, 17 sur 28 entreprises qui ne partagent pas l’avis du rôle d’information, soit
un pourcentage de 60.71, ne comptent pas produire l’état annexé. Tandis que 11 sur 28 de ces
entreprises, soit un pourcentage de 39.29, comptent le faire.
Par ailleurs, 15 sur 26 entreprises espérant produire l’état annexé cette année, soit un
pourcentage de 57.69, considèrent que la comptabilité, selon le Système Comptable OHADA,
est un instrument d’information. Pourtant 11 sur 26 de celles-ci n’en considèrent pas.
pareillement, 17 sur 25 des entreprises qui ne comptent pas produire de l’état annexé à
la fin de l’exercice comptable 2003, soit un pourcentage de 68, ne considèrent pas la
comptabilité selon le Système Comptable OHADA comme instrument d’information. Alors que
8 sur 25 de ces entreprises, soit 32%, en considèrent.
92
Les résultats du test statistique
Nous constatons que non seulement la fréquence de non réponse est élevée, mais aussi
la probabilité obtenue est supérieur au seuil de confiance que nous avons fixé, soit 0.065 >0.05.
De plus l’analyse des différents groupes d’entreprises et leurs caractéristiques ne nous a pas
permis d’établir le lien entre la constitution des états financiers. Cette hypothèse selon la quelle
la constitution des états financiers selon le Système Comptable OHADA a un impact sur la
gouvernance des entreprises camerounaises, reste non vérifiée.
93
Ensuite, chez les entreprises du second groupe, le personnel comptable a une bonne
qualification et l’organisation comptable tend à celle exigée par le Système Comptable
OHADA. Ces entreprises avouent que la comptabilité selon ce Système est un instrument
d’information tant interne qu’externe. Dans cette catégorie, l’organisation comptable telle que
préconisée par le Système Comptable OHADA peut avoir un impact sur la gouvernance
puisqu’elle permet de mettre à la disposition des tiers, les informations requises.
Pareillement, pour ce qui est des entreprises du quatrième groupe, elles ont une
organisation comptable qui tend à se conformer aux normes du Système Comptable OHADA.
Les pratiques comptables y sont assurées par des comptables de formation ayant un niveau
d’étude supérieur. Pour ces entreprise l’application du Système Comptable OHADA peut
faciliter la réalisation des économies d’impôts. Ces entreprises ont commencé à appliquer le
Système Comptable OHADA, bien que cette application n’est pas effective.
Aussi à propos des entreprises du cinquième groupe, nous pouvons dire que
l’organisation comptable influence la gouvernance des entreprises en ce sens que l’utilisation
du plan comptable OHADA ainsi que la disposition d’un manuel décrivant l’organisation et la
procédure comptable entraînent la production d’information comptable destinée aux différents
partenaires de l’entreprise. Ces entreprises ont tout de même commencer à appliquer le Système
Comptable OHADA.
94
Enfin, chez les entreprises du sixième groupe nous constatons également influence de
l’organisation comptable sur la gouvernance des entreprise camerounaises. En effet, ces
entreprises disposent d’un personnel comptable qualifié, se servent des outils comptable
conformes à aux exigences du Système Comptable OHADA, s’aident des supports tel que le
registre de recette et dépense, établissent régulièrement le tableau de bord et parviennent
enregistrer tous les faits comptables dans le délai. C’est dire donc que l’organisation comptable
facilite l’enregistrement exhaustif et chronologique des événements. C’est aussi dire que ces
entreprises ont mis sur place le Système Comptable OHADA.
Il ressort de cette typologie deux catégories d’entreprises : la première est constituée des
entreprises qui ont commencer à appliquer le Système Comptable OHADA et la deuxième est
constituée de celles qui ne l’appliquent pas encore. Parmi les six groupes identifiés, deux
d’entre eux font partie de la deuxième catégorie et les quatre autres appartiennent à la première.
L’organisation comptable a un impact sur la gouvernance des entreprises camerounaises
relevant de la première catégorie.
Afin renforcer les résultats obtenus par l’analyse factorielle de correspondance multiple
obtenus ci-haut et de pouvoir confirmer que l’organisation comptable influence la gestion
courante de l’entreprise, nous essayerons d’examiner les relations entre les variables
explicatives (ou indicateurs de l’organisation, disposition d’un manuel ou document décrivant
les procédures et l’organisation comptable, par exemple) et les variables relatives à la gestion
courante.
95
1)- Relation entre la disposition d’un manuel de procédure et difficultés
d’enregistrement de toutes les opérations
CROISEMENT DE V111 ET V7
Ce tableau montre que 28 entreprises sur 34, soit un pourcentage de 82.35, de celles qui
disposent d’un manuel de procédure, ne rencontrent aucune difficulté pour l’enregistrement de
ses opérations courantes. Alors que 06 entreprises sur 34 de celles –ci ne parviennent pas à
enregistrer leurs opérations en totalité.
Par ailleurs, 10 sur 16 des entreprises qui rencontrent des difficultés dans leur
enregistrement soit 62.50% affirment qu’elles ne possèdent pas le manuel de procédure, alors
que 37.50% en disposent.
96
De même, 8 sur 36 entreprises qui ne connaissent pas de difficultés pour la saisie de
leurs opérations, soit 22.22%, ne possèdent pas le manuel de procédure, tandis que 77, 78% de
celles –ci en possèdent.
La probabilité étant inférieur au seuil fixé (0,05), et la valeur du khi –deux supérieur
aussi au seuil (3), nous pouvons affirmer qu’il y a une relation significative entre la
disposition d’un manuel de procédure et l’enregistrement des faits comptables. En effet la
disposition de ce manuel montre que l’entreprise a pris toues ses dispositions pour organiser sa
façon de tenir les comptes et cela peut largement justifier son aptitude à enregistrer tous les faits
comptables qui naissent.
Il ressort de ce tableau que 28 entreprises sur 40, soit un pourcentage de 71.79, de celles
qui enregistrent ses opérations en temps réel, utilisent les outils comptables conformes aux
normes du Système OHADA. Alors que 12 entreprises sur 40 de celles –ci ne les utilisent pas.
97
De même, 13 sur 24 entreprises qui enregistrent ses opérations courantes en temps
différé, soit un pourcentage de 54.17, déclarent qu’elles n’utilisent pas les outils tels que le
journal, grand et balance. Tandis que 11 sur 24 soit 45.83% de celles-ci utilisent ces outils.
Par ailleurs, 13 sur 25 des entreprises qui n’utilisent pas les outils comptables conformes
enregistrent leur opérations en temps différé, alors que 45.83% les utilisent.
Ces résultats statistiques nous amène à conclure que l’utilisation des outils comptables
conformes aux normes du Système Comptable OHADA influence le temps d’enregistrement
des faits comptables.
CROISEMENT DE V7 ET V11
Tableau n°33 :Aptitude d'enregistrement de l'ensemble des faits
comptables et existence d'un service comptable interne
Frequency|
Percent |
Row Pct |
Col Pct |absence |présence| Total
---------+--------+--------+
non | 11 | 8 | 19
| 17.19 | 12.50 | 29.69
| 57.89 | 42.11 |
| 57.89 | 17.78 |
---------+--------+--------+
oui | 8 | 37 | 45
| 12.50 | 57.81 | 70.31
| 17.78 | 82.22 |
| 42.11 | 82.22 |
---------+--------+--------+
Total 19 45 64
29.69 70.31 100.00
98
Il découle du tableau ci-dessus que 11 entreprises sur 19, soit un pourcentage de 57.89,
des entreprises n’ont pas l’aptitude d’enregistrer la totalité de les opérations courantes, ne
disposent pas d’un service de comptabilité interne. Tandis que 8 sur 19 de celles-ci n’en
disposent pas.
De même, 8 sur 45 des entreprises qui enregistrent ses opérations courantes sans
lacunes, soit un pourcentage 42.11, dispose ce service. Pourtant, 37 sur 45 soit 82.22% de
celles-ci en disposent.
Par ailleurs, 11 sur 19 des entreprises qui ne disposent pas le service interne parviennent
à enregistrer leurs opérations en totalité, alors que 42.11% n’y parviennent pas..
De même, 8 sur 45 des entreprises qui disposent de service interne n’arrivent pas à
enregistrer leurs opérations , tandis que 82.22% de celles –ci les y arrivent.
Par ailleurs, il ressort des résultats obtenus suite à l’analyse factorielle, deux catégories
d’entreprises par rapport à l’application du Système Comptable OHADA. nous avons vu que
l’organisation comptable a une influence sur la gouvernance des entreprises relevant de la
première catégorie.
Tout ceci nous amène à tirer la conclusion selon la quelle l’organisation comptable
incite les entreprises à se servir de la comptabilité dans leur gestion courante. Il y a donc
99
un lien étroit entre l’organisation comptable et la gestion courante des entreprises
camerounaises. Par conséquent, cette hypothèse est vérifiée.
100
CONCLUSION GENERALE
101
Notre préoccupation a consisté dans cette recherche, à apporter la réponse à la question
de recherche suivante : quelle est la contribution effective de l’application du Système
Comptable OHADA sur la gouvernance des entreprises camerounaises ?
L’objectif principal de cette étude était de ressortir les effets produits de l’application
du Système Comptable OHADA sur la gouvernance des entreprises camerounaises.
A cet effet, il a consisté de faire l’analyse des éléments de la gouvernance qui sont à la
une de l’édification de ce nouveau système de comptabilité. Ce qui nous a permis dans un
premier temps, de faire la présentation des dispositions du Système Comptable OHADA.
Puis dans un second temps, cette analyse nous a amené à dégager leurs implications
(ces dispositions) sur la gouvernance des entreprises, c'est-à-dire celles qui étaient susceptibles
d’inciter les entreprises à se servir de la comptabilité dans leur gestion.
Par ailleurs, nous avons procédé à la recherche empirique pour mettre en évidence le
comportement effectif des entreprises camerounaises face à ces nouvelles dispositions
comptables.
Cette mise en évidence nous a conduit à ressortir les incidences que l’application du
Système Comptable OHADA pouvait avoir sur la gouvernance de celles-ci.
Pour atteindre cet objectif, nous avions formulé l’hypothèse principale suivante :
Les nouvelles dispositions du Système Comptable OHADA améliorent la qualité des
pratiques comptables dans les entreprises camerounaises.
La recherche empirique nous a permis de tester ces hypothèses de travail. Ainsi, nous
sommes parvenus à la conclusion selon laquelle, l’organisation comptable a un impact sur la
gestion courante de l’entreprise camerounaise. En effet, nous avons vu d’une part, que la
disposition d’un manuel de procédure décrivant l’organisation comptable a une relation avec la
102
gestion courante. Aussi, le temps d’enregistrement est lié aux outils comptables utilisés (outils
comptables conformes au Système Comptable OHADA). De même, l’aptitude d’enregistrer
l’ensemble des faits comptables en temps réel a une relation avec l’existence de service de
comptabilité interne.
Et d’autre part, il découle des résultats obtenus suite à l’analyse factorielle, deux
catégories d’entreprises par rapport à l’application du Système Comptable OHADA : la
première catégorie est constituée des entreprises qui appliquent déjà plus ou moins ce nouveau
système de comptabilité ; et la deuxième catégorie renfermant des entreprises qui ne
l’appliquent pas encore. Nous avons vu que l’organisation comptable telle que préconisée par le
Système Comptable OHADA a une influence sur la gouvernance des entreprises relevant de la
première catégorie.
Tout ceci nous amène à tirer la conclusion selon la quelle l’organisation comptable
incite les entreprises camerounaises à se servir de la comptabilité dans leur gestion
courante. Il y a donc un lien étroit entre l’organisation comptable et la gestion courante des
entreprises camerounaises. Par conséquent, cette hypothèse est vérifiée.
Par ailleurs, la recherche empirique nous a permis de mettre en évidence deux formes de
pratiques comptables et deux types d’entreprises camerounaises par rapport à la mise en
application du Système Comptable OHADA.
Pour ce qui est de deux groupes d’entreprises, nous avons d’une part le groupe qui se
caractérise par la tenue normale de la comptabilité, c’est à dire la conformité de la comptabilité
à la réglementation en vigueur (pratique comptable conforme). L’organisation comptable mise
en place est cohérente avec celle exigée par le Système Comptable OHADA. Ces entreprises
parviennent à enregistrer la totalité des faits comptables qui se produisent, donc la comptabilité
y est tenue régulièrement.
D’autre part nous avons le deuxième groupe avec une organisation comptable toute
particulière. Ces entreprises pratiquent une comptabilité adaptée sans se soucier de connaître ce
qui est exigé ou recommandé par la réglementation comptable (pratique comptable simplifiée).
103
Chaque entreprise, a conçu un dispositif comptable, lui permettant de mémoriser et de maîtriser
ses événements. Ce dispositif, bien que ne respectant pas les normes en vigueur, parvient
paradoxalement à enregistrer l’ensemble des opérations qu’elles réalisent, en temps réel. Pour
ce groupe, le Système Comptable OHADA est utile rien que pour calculer le montant de
l’impôt à la limite.
La remarque que nous pouvons faire ici est que ce Système présente une limite en ce
sens qu’il n’a pas pu prendre en considération toutes les réalités. Le Système Comptable
OHADA ne s’est pas rendu indispensable voire incontournable pour cette catégorie
d’entreprises du fait qu’elles sont persuadées de s’en sortir sans se conformer à la
réglementation.
Pour d’autres, l’application se limite uniquement au niveau des numéros des comptes.
Bon nombre d’entreprises considèrent l’application du Système Comptable OHADA comme le
simple changement de ces numéros. Pour eux, il suffit de substituer les numéros des comptes du
plan OCAM par les nouveaux numéros et puis c’est fini.
104
pratiques comptables rencontrées dans ces entreprises sont des pratiques comptables
conformes.
Enfin, nous pouvons souligner que la souplesse et les opportunités offertes à partir des
possibilités d’explications dans les états financiers sont autant des éléments d’incitation à son
utilisation dans la gouvernance des entreprises, mais surtout des éléments d’incitation au
respect du principe de transparence. Et donc nous pensons que même si aujourd’hui sur le plan
pratique il n’est pas d’application effective, lorsqu’il le sera, il restera suffisamment précurseur
de la bonne gouvernance des entreprises camerounaises.
105
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109
Annexes
110
Annexe1 :
Questionnaire
111
112
113
114
Annexe 2 :
Tris à plat, tableaux de croisements
de variables et test du khi-deux
115
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 1
Cumulative Cumulative
ID Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
h01 1 1.6 1 1.6
h02 1 1.6 2 3.1
h03 1 1.6 3 4.7
h04 1 1.6 4 6.2
h05 1 1.6 5 7.8
h06 1 1.6 6 9.4
h07 1 1.6 7 10.9
h08 1 1.6 8 12.5
h09 1 1.6 9 14.1
h10 1 1.6 10 15.6
h11 1 1.6 11 17.2
h12 1 1.6 12 18.8
h13 1 1.6 13 20.3
h14 1 1.6 14 21.9
h15 1 1.6 15 23.4
h16 1 1.6 16 25.0
h17 1 1.6 17 26.6
h18 1 1.6 18 28.1
h19 1 1.6 19 29.7
h20 1 1.6 20 31.3
h21 1 1.6 21 32.8
h22 1 1.6 22 34.4
h23 1 1.6 23 35.9
h24 1 1.6 24 37.5
h25 1 1.6 25 39.1
h26 1 1.6 26 40.6
h27 1 1.6 27 42.2
h28 1 1.6 28 43.7
h29 1 1.6 29 45.3
h30 1 1.6 30 46.9
h31 1 1.6 31 48.4
h32 1 1.6 32 50.0
h33 1 1.6 33 51.6
h34 1 1.6 34 53.1
h35 1 1.6 35 54.7
h36 1 1.6 36 56.2
h37 1 1.6 37 57.8
h38 1 1.6 38 59.4
h39 1 1.6 39 60.9
h40 1 1.6 40 62.5
h41 1 1.6 41 64.1
h42 1 1.6 42 65.6
h43 1 1.6 43 67.2
h44 1 1.6 44 68.7
h45 1 1.6 45 70.3
h46 1 1.6 46 71.9
h47 1 1.6 47 73.4
h48 1 1.6 48 75.0
h49 1 1.6 49 76.6
h50 1 1.6 50 78.1
h51 1 1.6 51 79.7
h52 1 1.6 52 81.2
h53 1 1.6 53 82.8
h54 1 1.6 54 84.4
h55 1 1.6 55 85.9
h56 1 1.6 56 87.5
h57 1 1.6 57 89.1
h58 1 1.6 58 90.6
h59 1 1.6 59 92.2
h60 1 1.6 60 93.7
h61 1 1.6 61 95.3
h62 1 1.6 62 96.9
h63 1 1.6 63 98.4
h64 1 1.6 64 100.0
116
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 2
Cumulative Cumulative
V11 Frequency Percent Frequency Percent
-----------------------------------------------------
absence 19 29.7 19 29.7
présence 45 70.3 64 100.0
Cumulative Cumulative
V12 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 37 57.8 37 57.8
présence 27 42.2 64 100.0
Cumulative Cumulative
V2 Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------------------
étude en gestion 36 56.2 36 56.2
autre formation 28 43.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
V5 Frequency Percent Frequency Percent
----------------------------------------------------------
individuelle 15 23.4 15 23.4
SA 16 25.0 31 48.4
SARL 25 39.1 56 87.5
SNC 8 12.5 64 100.0
Cumulative Cumulative
V6 Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------------------
au plus secondai 35 54.7 35 54.7
supérieur 29 45.3 64 100.0
Cumulative Cumulative
V7 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 19 29.7 19 29.7
oui 45 70.3 64 100.0
temps d'enregistrement d'un fait comptable
Cumulative Cumulative
V8 Frequency Percent Frequency Percent
-----------------------------------------------------------
temps réel 40 62.5 40 62.5
temps différé 24 37.5 64 100.0
enregistrement chronologique
Cumulative Cumulative
V9 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 1 1.6 1 1.6
oui 63 98.4 64 100.0
117
temps de traitement des données enregistrées
Cumulative Cumulative
V10 Frequency Percent Frequency Percent
----------------------------------------------------------
journalier 32 50.0 32 50.0
hebdomadaire 16 25.0 48 75.0
mensuel 16 25.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
V111 Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
non 18 34.6 18 34.6
oui 34 65.4 52 100.0
Frequency Missing = 12
Cumulative Cumulative
V122 Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
oui 64 100.0 64 100.0
pratique d'inventaire
Cumulative Cumulative
V13 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
1 41 64.1 41 64.1
4 7 10.9 48 75.0
6 8 12.5 56 87.5
12 8 12.5 64 100.0
utilisation du plan comptable OHADA
Cumulative Cumulative
V14 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 19 33.3 19 33.3
oui 38 66.7 57 100.0
Frequency Missing = 7
Cumulative Cumulative
V151 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 25 39.1 25 39.1
présence 39 60.9 64 100.0
Cumulative Cumulative
V152 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 4 6.2 4 6.2
présence 60 93.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
V153 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 16 25.0 16 25.0
présence 48 75.0 64 100.0
118
prise dispositions pour l'établissement des états financiers
Cumulative Cumulative
V16 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 12 21.4 12 21.4
oui 44 78.6 48 85.7
Frequency Missing = 8
systèmes comptables
Cumulative Cumulative
V19 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------------
système normal 47 73.4 47 73.4
système allégé 17 26.6 64 100.0
chiffre d'affaires en million
Cumulative Cumulative
V20 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------------
20-30 8 12.5 8 12.5
30…100 25 39.062 33 51.562
100…1000 31 48.437 64 100.0
Cumulative Cumulative
V211 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
présence 57 100.0 57 100.0
Frequency Missing = 7
Cumulative Cumulative
V212 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
présence 57 100.0 57 100.0
Frequency Missing = 7
Cumulative Cumulative
V213 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 25 43.9 25 43.9
présence 32 56.1 57 100.0
Frequency Missing = 7
Cumulative Cumulative
V214 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 16 37.2 16 37.2
présence 27 62.8 43 100.0
Frequency Missing = 21
119
établissement de l'état supplémentaires statistiques 2003
Cumulative Cumulative
V22 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 29 72.5 29 72.5
oui 11 27.5 40 100.0
Frequency Missing = 24
Cumulative Cumulative
V23 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 23 42.6 23 42.6
oui 31 57.4 54 100.0
Frequency Missing = 10
Cumulative Cumulative
V24 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
oui 23 100.0 23 100.0
Frequency Missing = 41
Cumulative Cumulative
V251 Frequency Percent Frequency Percent
----------------------------------------------------------
important 23 39.7 23 39.7
pas important 35 60.3 58 100.0
Frequency Missing = 6
Cumulative Cumulative
V252 Frequency Percent Frequency Percent
----------------------------------------------------------
important 25 44.6 25 44.6
pas important 31 55.4 56 100.0
Frequency Missing = 8
Cumulative Cumulative
V253 Frequency Percent Frequency Percent
---------------------------------------------------------
important 55 85.9 55 85.9
pas important 9 14.1 64 100.0
120
comptabilité‚ comme instrument de calcul de l’impôt
Cumulative Cumulative
V254 Frequency Percent Frequency Percent
----------------------------------------------------------
important 55 85.9 55 85.9
pas important 9 14.1 64 100.0
Cumulative Cumulative
V261 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------
d'accord 27 56.3 27 56.3
désaccord 21 43.7 48 100.0
Frequency Missing = 16
Cumulative Cumulative
V262 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------
d'accord 29 60.4 29 60.4
désaccord 19 39.6 48 100.0
Frequency Missing = 16
Cumulative Cumulative
V263 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------
d'accord 29 56.9 29 56.9
désaccord 22 43.1 51 100.0
Frequency Missing = 13
Cumulative Cumulative
V264 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------
d'accord 22 55.0 22 55.0
désaccord 18 45.0 40 100.0
Frequency Missing = 24
Cumulative Cumulative
V265 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------------
d'accord 8 20.0 8 20.0
désaccord 32 80.0 40 100.0
Frequency Missing = 24
121
difficultés financières
Cumulative Cumulative
V271 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 32 50.0 32 50.0
présence 32 50.0 64 100.0
difficultés techniques
Cumulative Cumulative
V272 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
présence 56 100.0 56 100.0
Frequency Missing = 8
difficultés humaines
Cumulative Cumulative
V273 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 33 51.6 33 51.6
présence 31 48.4 64 100.0
aucune difficulté
Cumulative Cumulative
V274 Frequency Percent Frequency Percent
------------------------------------------------------
absence 64 100.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
V28 Frequency Percent Frequency Percent
-------------------------------------------------
non 25 52.1 25 52.1
oui 23 47.9 48 100.0
Frequency Missing = 16
122
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 9
Cumulative Cumulative
Cumulative Cumulative
SCIN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
1 19 100.0 19 100.0
Frequency Missing = 45
Cumulative Cumulative
SCEO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 37 57.8 37 57.8
1 27 42.2 64 100.0
Cumulative Cumulative
SCEN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 27 42.2 27 42.2
1 37 57.8 64 100.0
Cumulative Cumulative
FORG Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 28 43.7 28 43.7
1 36 56.2 64 100.0
Cumulative Cumulative
FORA Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 36 56.2 36 56.2
1 28 43.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
ETUB Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 29 45.3 29 45.3
1 35 54.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
ETUS Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 35 54.7 35 54.7
1 29 45.3 64 100.0
Cumulative Cumulative
ENRO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 19 29.7 19 29.7
1 45 70.3 64 100.0
Cumulative Cumulative
ENRN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 45 70.3 45 70.3
1 19 29.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
TEMR Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 24 37.5 24 37.5
1 40 62.5 64 100.0
123
Cumulative Cumulative
TEMD Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 40 62.5 40 62.5
1 24 37.5 64 100.0
Cumulative Cumulative
TRAJ Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 32 50.0 32 50.0
1 32 50.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
TRAH Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 48 75.0 48 75.0
1 16 25.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
TRAM Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 48 75.0 48 75.0
1 16 25.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
TRAA Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 64 100.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
MANO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 30 46.9 30 46.9
1 34 53.1 64 100.0
Cumulative Cumulative
MANN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 46 71.9 46 71.9
1 18 28.1 64 100.0
Cumulative Cumulative
PLAO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 26 40.6 26 40.6
1 38 59.4 64 100.0
Cumulative Cumulative
PLAN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 45 70.3 45 70.3
1 19 29.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
JOUO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 25 39.1 25 39.1
1 39 60.9 64 100.0
Cumulative Cumulative
JOUN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 39 60.9 39 60.9
1 25 39.1 64 100.0
124
Cumulative Cumulative
REGO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 16 25.0 16 25.0
1 48 75.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
REGN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 48 75.0 48 75.0
1 16 25.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
SYSN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 17 26.6 17 26.6
1 47 73.4 64 100.0
Cumulative Cumulative
SYSA Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 47 73.4 47 73.4
1 17 26.6 64 100.0
Cumulative Cumulative
SYSM Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 64 100.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
ANEO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 32 50.0 32 50.0
1 32 50.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
ANEN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 39 60.9 39 60.9
1 25 39.1 64 100.0
Cumulative Cumulative
TAFO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 37 57.8 37 57.8
1 27 42.2 64 100.0
Cumulative Cumulative
TAFN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 48 75.0 48 75.0
1 16 25.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
ESSO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 64 100.0 64 100.0
125
Cumulative Cumulative
ESSN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
1 29 100.0 29 100.0
Frequency Missing = 35
Cumulative Cumulative
BORO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 33 51.6 33 51.6
1 31 48.4 64 100.0
Cumulative Cumulative
BORN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 41 64.1 41 64.1
1 23 35.9 64 100.0
Cumulative Cumulative
INFO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 41 64.1 41 64.1
1 23 35.9 64 100.0
Cumulative Cumulative
INFN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 29 45.3 29 45.3
1 35 54.7 64 100.0
Cumulative Cumulative
GESO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 9 14.1 9 14.1
1 55 85.9 64 100.0
Cumulative Cumulative
GESN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 55 85.9 55 85.9
1 9 14.1 64 100.0
Cumulative Cumulative
IMPO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 9 14.1 9 14.1
1 55 85.9 64 100.0
Cumulative Cumulative
IMPN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 55 85.9 55 85.9
1 9 14.1 64 100.0
Cumulative Cumulative
ENOO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 35 54.7 35 54.7
1 29 45.3 64 100.0
Cumulative Cumulative
ENON Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 42 65.6 42 65.6
1 22 34.4 64 100.0
126
Cumulative Cumulative
ECOO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 56 87.5 56 87.5
1 8 12.5 64 100.0
Cumulative Cumulative
ECON Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 32 50.0 32 50.0
1 32 50.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
FINO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 32 50.0 32 50.0
1 32 50.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
FINN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 32 50.0 32 50.0
1 32 50.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
TECO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 8 12.5 8 12.5
1 56 87.5 64 100.0
Cumulative Cumulative
TECN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 64 100.0 64 100.0
Cumulative Cumulative
HUMO Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 33 51.6 33 51.6
1 31 48.4 64 100.0
Cumulative Cumulative
HUMN Frequency Percent Frequency Percent
--------------------------------------------------
0 31 48.4 31 48.4
1 33 51.6 64 100.0
127
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 16
Frequency Missing = 12
128
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 17
2/- CROISEMENT DE V7 ET V8
STATISTIQUES CROISEMENT DE V7 ET V8
Sample Size = 64
129
3/CROISEMENT DE V7 ET V11
Sample Size = 64
130
4/- CROISEMENT DE V6 ET V2
STATISTIQUES CROISEMENT DE V6 ET V2
Sample Size = 64
131
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 19
5/- CROISEMENT DE V2 ET V8
STATISTIQUES CROISEMENT DE V2 ET V8
Sample Size = 64
132
6/- CROISEMENT DE V14 ET V263
Frequency Missing = 20
133
7/- CROISEMENT DE V19 ET V251
V19(systèmes comptables)
V251(comptabilité comme instrument d'information)
Frequency |
Percent |
Row Pct |
Col Pct |importan|pas impo|
|t |tant | Total
----------------+--------+--------+
système normal | 18 | 23 | 41
| 31.03 | 39.66 | 70.69
| 43.90 | 56.10 |
| 78.26 | 65.71 |
----------------+--------+--------+
système allégé | 5 | 12 | 17
| 8.62 | 20.69 | 29.31
| 29.41 | 70.59 |
| 21.74 | 34.29 |
----------------+--------+--------+
Total 23 35 58
39.66 60.34 100.00
Frequency Missing = 6
134
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 21
Frequency Missing = 13
135
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 22
V273(difficultés humaines)
V2(genre de formation du comptable)
Frequency|
Percent |
Row Pct |
Col Pct |étude en|autre fo|
| gestion|rmation | Total
---------+--------+--------+
absence | 22 | 11 | 33
| 34.38 | 17.19 | 51.56
| 66.67 | 33.33 |
| 61.11 | 39.29 |
---------+--------+--------+
présence | 14 | 17 | 31
| 21.87 | 26.56 | 48.44
| 45.16 | 54.84 |
| 38.89 | 60.71 |
---------+--------+--------+
Total 36 28 64
56.25 43.75 100.00
Sample Size = 64
136
10/- CROISEMENT DE V151 ET V8
Sample Size = 64
137
11/-CROISEMENT DE V153 ET V8
Sample Size = 64
138
SAS 1:00 Sunday, August 30, 1992 24
Sample Size = 64
139
Annexe 3 :
Résultats de l’analyse
factorielles des correspondances
multiples
140
1B I B L I O T H E Q U E A D D A D - VERS. 85 -
0ANALYSE DES CORRESPONDANCES (ANCORR - 201)
D'APRES : YAGOLNITZER ET TABET
0INS. 1 - TITRE :
TITRE GOUVERNANCE
0INS. 2 - PARAM (PARAMETRES GENERAUX) : NI,NJ,NF,NI2,NJ2,LECIJ,STFI,STFJ
PARAM NI=64 NJ=21 NF=3;
0INS. 3 - OPTIONS : IOUT,IMPVP,IMPFI,IMPFJ,NGR
OPTIONS IMPFI=0 IMPFJ=1 NGR=3;
0INS. 5 - GRAPHE (NGR DEMANDES DE GRAPHIQUES) : X,Y,GI,GJ,NCHAR ,OPT,NPAGE,CADRE
GRAPHE X=1 Y=2 GI=0 GJ=1;
GRAPHE X=1 Y=3 GI=0 GJ=1;
GRAPHE X=2 Y=3 GI=0 GJ=1;
0INS. 6 - VAR (NOMS DES NJ VARIABLES) :
VAR DMPC RSEX TFSC FRCH NETH EFCH TEFC DETH DMPH
ETPD UPCH PLCJ TRRD SCAM PETA EESS ETDB ICDI
IINF FAEI APDH;
0INS. 7 - FORMAT (LECTURE DES DONNEES - A,F ) :
FORMAT (A3,21F1.0);
LES POIDS DES LIGNES ET DES COLONNES SONTMULTIPLIES PAR 10 ** 0
________________________________________________________________________________________________
_____________________________
NOMJ(J) ! DMPC RSEX TFSC FRCH NETH EFCH TEFC DETH DMPH ETPD UPCH PLCJ TRRD SCAM
PETA EESS ETDB ICDI IINF
________________________________________________________________________________________________
________________________________
PJ(J) ! 8 0 25 0 29 20 33 0 22 0 16 8 16 16
24 29 24 8 15 357
-----------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------
LES POIDS DES LIGNES ET DES COLONNES SONTMULTIPLIES PAR 10 ** 0
________________________________________________________________________________________________
________________________________
NOMJ(J) ! FAEI APDH
________________________________________________________________________________________________
________________________________
PJ(J) ! 32 32 357
-----------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------
1 LES VALEURS PROPRES VAL(1)= 1.00000
-----------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------
!NUM !ITER ! VAL PROPRE ! POURCENT! CUMUL !*! HISTOGRAMME DES VALEURS PROPRES DE LA MATRICE
-----------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------
! 2 ! 1 ! .62820 ! 28.877 ! 28.877
*!***************!***************!***************!***************
! 3 ! 1 ! .42993 ! 19.763 ! 48.640 !*!***************!***************!***********
! 4 ! 1 ! .27790 ! 12.775 ! 61.415 !*!***************!************
! 5 ! 2 ! .23311 ! 10.715 ! 72.130 !*!***************!*******
! 6 ! 2 ! .21650 ! 9.952 ! 82.083 !*!***************!******
! 7 ! 1 ! .11561 ! 5.314 ! 87.397 !*!***********
! 8 ! 1 ! .08253 ! 3.794 ! 91.191 !*!********
! 9 ! 2 ! .06401 ! 2.943 ! 94.133 !*!******
! 10 ! 2 ! .04243 ! 1.950 ! 96.084 !*!****
! 11 ! 2 ! .03128 ! 1.438 ! 97.522 !*!***
! 12 ! 2 ! .01941 ! .892 ! 98.414 !*!**
! 13 ! 2 ! .01478 ! .679 ! 99.093 !*!*
! 14 ! 2 ! .01121 ! .515 ! 99.608 !*!*
! 15 ! 4 ! .00767 ! .353 ! 99.961 !*!*
! 16 ! 2 ! .00085 ! .039 ! 100.000 !*!
! 17 ! 0 ! .00000 ! .000 ! 100.000 !*!
! 18 ! 2 ! .00000 ! .000 ! 100.000 !*!
! 19 ! 2 ! .00000 ! .000 ! 100.000 !*!
! 20 ! 2 ! .00000 ! .000 ! 100.000 !*!
! 21 ! 5 ! .00000 ! .000 ! 100.000 !*!
141
1----*----*-------------*--------------*--------------*--------------
! J1 ! QLT POID INR! 1#F COR CTR! 2#F COR CTR! 3#F COR CTR!
----*----*-------------*--------------*--------------*--------------
2!RSEX! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0!
3!TFSC! 256 70 47! -344 81 13! -427 126 30! -265 49 18!
4!FRCH! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0!
8!DETH! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0!
10!ETPD! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0! 0 0 0!
15!PETA! 834 67 37! 417 145 19! -895 665 125! 170 24 7!
17!ETDB! 290 67 66! 473 104 24! 572 153 51! -265 33 17!
19!IINF! 906 42 102!-1291 315 112! 463 40 21! 1707 550 440!
----*----*-------------*--------------*--------------*--------------
----*----*-------------*--------------*--------------*--------------
142
1 AXE HORIZONTAL( 1)--AXE VERTICAL( 2)--TITRE:GOUVERNANCE
NOMBRE DE POINTS : 21
+---------------------------------------------------------------------------------------------------+-----------TRRD----+ 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ICDI ! 0 0 1
! ! EFCH ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! DMPHTEFC ETDB! 0 0 1
! IINF ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
+-----------UPCH------------------------------------------------------------------------------------RSEX----------------+ 3 0 1
! ! APDH! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! NETH ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! TFSC ! FAEI! 0 0 1
! ! EESS! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
PLCJ ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! PETA! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! SCAM! 0 0 1
! ! DMPC! 0 0 1
+---------------------------------------------------------------------------------------------------+-------------------+ 0 0 1
143
FRCH(RSEX) DETH(RSEX) ETPD(RSEX)
NOMBRE DE POINTS : 21
+---------------------------------------------------IINF--------------------------------------------+-------------------+ 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! UPCH ! ! 0 0 1
! ! DMPH DMPC! 0 0 1
! ! SCAM! 1 0 1
! ! TEFC EESS! 0 0 1
+---------------------------------------------------------------------------------------------------RSEX------------FAEI+ 3 0 1
! ! APDH! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! TFSC ! ICDIEFCHETDB! 0 0 1
! NETH ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! TRRD ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
PLCJ ! ! 0 0 1
+---------------------------------------------------------------------------------------------------+-------------------+ 0 0 1
144
AXE HORIZONTAL( 2)--AXE VERTICAL( 3)--TITRE:GOUVERNANCE
NOMBRE DE POINTS : 21
+-------------------------------------------------------+-------------------IINF----------------------------------------+ 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! UPCH ! 0 0 1
DMPC ! ! 0 0 1
! SCAM ! DMPH ! 0 0 1
! PETA ! ! 0 0 1
! EESS ! TEFC ! 0 0 1
! FAEI ! ! 0 0 1
+---------------------------------------------------APDHRSEX------------------------------------------------------------+ 3 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ICDI ! 0 0 1
! NETH ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! TRRD! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! ! ! 0 0 1
! PLCJ ! ! 0 0 1
+-------------------------------------------------------+---------------------------------------------------------------+ 0 0 1
0NOMBRE DE POINTS SUPERPOSES : 3
FRCH(RSEX) DETH(RSEX) ETPD(RSEX)
1FIN NORMALE DU PROGRAMME ANCORR
145
Liste des Tableaux
146
Tableau n°1 : Secteur d’activité………………………………………………………………
Tableau n° 2 : Tranche du chiffre d’affaire…………………………………………………..
Tableau 3 : Répartition selon la forme juridique……………………………………………..
Tableau n°4 : répartition des entreprises selon l’existence d’un service interne de
comptabilité…………………………………………………………………………………...
Tableau n° 5 : Répartition des entreprises selon le recourt au service externe………………
Tableau n°6 : répartition des entreprises selon le niveau d’étude du comptable…………….
Tableau n°7 : répartition des comptables en fonction de la formation suivie……………….
Tableau n°8 : Répartition des entreprises selon le type de formation et le niveau de
formation……………………………………………………………………………………..
Tableau n°9 : Répartition des entreprises selon l’utilisation ou non du livre –journal………
Tableau n°10 : Répartition des entreprises selon l’utilisation ou non du registre de vente….
Tableau n°12 : Répartition des entreprises selon l’utilisation du plan comptable…………..
Tableau 13 : Répartition des entreprises selon l’emploi de la partie double…………………
Tableau 14 : Répartition des entreprises selon qu’elles tiennent compte de la date de
réalisation des faits comptables dans leur enregistrement ou non……………………………
Tableau 15 : Répartition des entreprises selon la période de traitement comptable………….
Tableau 16 répartition des entreprises selon les difficultés d’enregistrement
rencontrées…..
Tableau 17 : répartition des entreprises selon l’existence de manuel de procédure………….
Tableau 18 : Répartition des entreprises selon la prise des dispositions pour l’établissement
de états financiers……………………………………………………………………………...
Tableau 19 : Répartition des entreprises en fonction des documents de synthèse prévus pour
l’année 2003. Tableau n°20 : Répartition des observations du 1er axe………………………..
tableau n°26 : répartition des entreprises selon le temps d’enregistrement d’un fait
comptable………………………………………………………………………………………
147
Tableau n°27 : Répartition des entreprises selon l’utilité de la comptabilité…………………
Tableau n°28 : Répartition des entreprises selon la perception accordée à la comptabilité
avec l’avènement du Système Comptable OHADA…………………………………………..
tableau n°29 : Croisement de aptitude d'enregistrement de l'ensemble des faits et temps
d'enregistrement d'un fait comptable…………………………………………………………
148
Table des matières
149
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………. 2
DEDICACES………………………………………………………………………………… 3
REMERCIEMENTS………………………………………………………………………… 4
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………… ……… 5
Première partie : PRESENTATION
PRESENTATION DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA ET LEURS IMPLICATIONS SUR LA GOUVERNANCE
DES ENTREPRISES …………………………….……………………………………… 12
CHAPITRE1: PRESENTATION DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA …………………………………………………………………. 14
150
II/- Les innovations rattachées à l'organisation comptable et aux états financiers ….. 27
A/- l'organisation comptable ………………………………………………. 28
1/- la procédure comptable …………………………………………. 28
a/- les outils comptables ………………………………………. 28
b/- le cheminement comptable ………………………………… 29
2/- les systèmes comptables et la codification …………………….. 30
a/- les trois systèmes de comptabilité ………………………… 30
b/- le mécanisme de codification …………………………….. 31
B/- les états financiers …………………………………. ………………… 32
1/- le bilan et le compte de résultat ………………………………… 32
a/- la situation patrimoniale ………………………………….. 32
b/- la variation du patrimoine ……………………………….. 33
2/- les autres états financiers ………………………………………. 34
a/- le TAFIRE ………………………………………………… 34
b/- l’état annexé ……………………………….……………… 35
CHAPITRE 2: LES IMPLICATIONS DES DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA SUR LA GOUVERNANCE DES ENTREPRISES .…….. 37
Section1 : La gouvernance des entreprises …………………………………………. 37
I/- la bonne gouvernance des entreprises …………………………………….. 37
A/- typologie de la gouvernance ……………………………………………….... 37
1/- définition ………………………………………………………... 37
2/- typologie ……………………………………………………….. 40
B/- caractéristiques et éléments de la bonne gouvernance …………………… 41
II/- spécificité de la gestion des entreprises camerounaises ……………………. 43
A/- définition et caractéristiques des entreprises à étudier …………………. 43
B/- spécificité de gestion des entreprises constitutives de notre échantillon.. 45
Section2: contribution des dispositions du Système Comptable OHADA au système
de gouvernance des entreprises ………………………………………. …………………….. 47
I/- les principales fonctions de la comptabilité ………………………………….. 48
A/- les pré requis requises pour la mise en place d’une comptabilité
efficace dans une entreprise ………………………………………………………………….. 48
1/- les capacités requises ……………………………………………. 48
2/- la place de la comptabilité ………………………………………. 49
151
B/- comptabilité : outil de contrôle et outil de gestion……………………… 50
1/- outil d’aide au contrôle ………………………………………….. 50
2/- outil d’aide à la gestion …………………………………………. 50
II/- comptabilité comme système d’information …………………… 51
A/- présentation du système d’information comptable ……………………… 51
1/- définition ………………………………………………………... 51
2/- les caractéristiques du système d’information comptable………. 52
B/-destination de l’information comptable …………………………………… 52
1/- l’information comptable d’usage interne ……………………….. 53
2/- l’information comptable d’usage externe ………………………. 53
Deuxième partie :LE COMPORTEMENT DES ENTREPRISES
CAMEROUNAISES FACE AUX DISPOSITIONS DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA ET LEUR INFLUENCE SUR LA 55
GOUVERNANCE
GOUVERNANCE.………………………
ERNANCE
152
1/- la méthode de collecte des données…………………………….. 62
2/-analyse des données……………………………………………..
63
section 2: le comportement effectif des entreprises camerounaise face au nouveau
système de comptabilité………………………………………………………………………
63
I/- spécificités de la pratique comptable dans les entreprises 63
camerounaises…………………………………………………………………………
63
A)les caractéristiques des entreprises camerounaises……………… ……
65
1/– Le secteur d’activité et le chiffre d’affaire………………………
2) La forme juridique ……………………………………………….
66
A) l’organisation comptable…………………………………………………..
72
1/– Le travail .comptable………………………………………… 72
a)L’enregistrement chronologique :……………………………
72
b) L’utilisation du plan comptable .OHADA :…………………
c) La technique de la partie double :……………………………
d)Le traitement des données enregistrées Utilisation des 73
supports comptables :………………………………………………………………………………….
2)– Dispositions d’un manuel décrivant l’organisation comptable, 74
.tenue de la comptabilité dans la langue officielle et dans l’unité monétaire légale………… 74
a)disposition d’un manuel de procédure………………………….
b)- Tenue de la comptabilité dans la langue officielle et dans 74
l’unité monétaire légale………………………………………………………………………………. 74
B – les états financiers…………………………………………………………..
74
1) Prise des dispositions pour l’établissement des états financiers…… 75
2) Les différents documents prévus pour le compte de l’année 2003...
153
CHAPITRE4 : INFLUENCE DES DISPOSITIONS DU SYSTEME COMPTABLE 76
OHADA SUR LA GOUVERNACE DES ENTREPRISES CAMEROU NAISES….
Section1 : typologie des entreprises camerounaises en fonction de la pratique 76
comptable………………………………………………………………………………………
77
I– analyse et interprétation des axes factoriels………………………… 77
A/– Le premier axe factoriel :……………………………………
79
B/– le second axe factoriel………………………………………
154
camerounaises……………………………………………………………………………….
B- croisement entre les variables de l’organisation comptable et celles de la 94
gouvernance des entreprises…………………………………………………………………
100
Conclusion générale…………………………………………………………………………………
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………….
Annexes……………………………………………………………………………………….
Liste des tableau……………………………………………………………………………….
Liste des figures……………………………………………………………………………….
Listes des annexes……………………………………………………………………………..
Table des matières …………………………………………………………………………….
155