Encadré par : Réalisé par:

M.HARRAQ A ESSAYODI FATIMA ZAHRA

FIDAH IHSSANE
IDBARKA ABDERAHIM
DIARRA TIMOTE
EL MESMOUDI ADAM

Année académique 2021/2022

Remerciement
Au terme de la rédaction de ce rapport, c’est un devoir agréable
d’exprimer en quelques lignes la reconnaissance qu’on doit à tous
ceux qui ont contribuer de loin ou de prêt à l’élaboration de ce
travail, qu’ils trouvent ici nos vifs respect et nos profonds
gratitude.
Dans un premier temps, on remercie toute l’équipe pédagogique
de l’École Nationale d’Agriculture de Meknès de nous avoir
assuré ce stage de connaissance de filière qui a un effet positif sur
nous et nos acquis en tant que des élèves et des futurs ingénieurs.
Par la même volonté et la même chaleur, on tient à remercier
notre professeur et encadrant Mr HARRAQ pour son
encadrement fructueux, sa générosité, son suivie , son temps et
ses précieuses informations qu’il nous a prodiguées avec intérêt et
compréhension.
On remercie finalement toutes les structures d’encadrement de
la région de l’oriental, les producteurs, les sociétés et les
organisations professionnelles qui nous ont accueilli durant ce
stage et nous on donner une aide précieuse à travers leurs
explications
 Sommaire
01 Introduction

02 Monographie de la region de l'oriental

Présentation générale de la région
Ressource naturelle
Données agricoles de la région
Bilan du plan agricole du PMV

03 Les ovins de la région de l'Oriental

Les systèmes d’élevage dans le Nord Est du Maroc
Les races visionnées sur le terrain

04 Approvisionnement en intrant et machine

agricole
Décompacteur
Tracteur achène

05 Production
Insémination artificielle ovine
Alimentations
L’engraissement

06 La Transformation et conditionnement
Itinéraire technique de l’abattoir moderne

07 Commercialisation

Structures d'encadrement et organisations

08 professionnelles
Les structure d’encadrement
Les organisation professionnelles

09 Conclusion

Rapport de stage de connaissance des filières agricoles ENAM 2022

Introduction

Dans le cursus de l’Ecole nationale d’agriculture de

Meknès, le stage connaissance des filières agricoles
effectué en fin du semestre 4 du cycle préparatoire est
instruisant pour notre entrer en cycle ingénieur. Dans
notre cas nous traitons la filière viande rouge « ovine »
parmi les quatre filières.
Nous avons pu observer les étapes de la chaîne de
notre filière depuis approvisionnement (agrofourniture)
jusqu’à la commercialisation c’est-à-dire de l’amont
jusqu’à l’aval nous permettant de distinguer toute la
chaîne filière de la viande rouge ovine de son
importance socio-économique enfin d’acquérir des
informations techniques, économiques et
institutionnelles dans la région de l’oriental.
Pendant le séjour d’une semaine nous avons effectué
une série de sortie d’enquête et de questions/réponses
auprès des agriculteurs, éleveurs, structures
d’encadrements et organisations professionnelles.

4
Monographie de la
region de l'oriental
Présentation générale de la région
Cadre géographique

La région de l’oriental est l'une

des 12 région du Maroc
découpée en 2015. Elle est
limitée au nord par la mer
méditerranéen, à l’est et au sud
par la frontière ferme entre le
Maroc et l’Algérie, et à l’Ouest
par la région de Tanger-
Tétouan-al Hoceima, la région
de fes-meknes et la région de
Draa Tafilalet. Le chef-lieu de
la région est la préfecture
d’Oujda-Angad.
(La localité qui est à la tête de
la subdivision).
Grâce à sa situation
géographique, cette région est
considérée comme un
carrefour d’échange
Les grands ensembles de relief de la région
de l'oriental. maghrébins et européens et
constitue un trait d’Union entre
l’Afrique et l’Europe
5
 cadre administratif

La région a la forme d’un énorme polygone qui

compte 2 314 346 habitants dont 35% sont
rurale, avec 28 Habitants/km². Elle est
composée de 7 provinces et 1 préfecture :
province de Berkane, province de driouch,
province de Figuig, province de Guerif,
province de Jerada, province de Nador,
province de taourirt et la préfecture d’Oujda-
angad.

6
Region de l'oriental
Ressources naturelles :

climat
Il est aride sur les zones australes, méditerranéen sur
les côtes, semi-aride à l’intérieur .la grande partie de
la région se trouve dans une zone semi désertique et
aride loin des courant atlantique humide. L’aridité
augmente rapidement vers le sud et vers l’est ce qui
cause une forte évaporation.

Précipitation :
Les précipitations se limitent exclusivement à la
période hivernale, car on elle caractérisé par des étés
chauds et des hivers frais. La quantité des
précipitations atteignent plus de 400 mm en moyenne
par an au nord, et leur niveau n’excède par les 100
mm par an au sud.

Resource hydrographique :
Le principale cours d’eau dans l’oriental est l’oued de
Moulouya. Pour subvenir aux besoins de la région en
irrigation, production d’électricité, eau potable, on trouve
3 grands barrages : barrage maraa hammadi, barrage
Mohammed 5, barrage Hassan 2.

7
Données agricoles de la région :

Superficie totale de 9 millions

d’hectares
Eau

901 470Ha, dont 14 % irrigués

Grande Hydraulique : 65 400 Ha

Irrigation PMH : 43 500 Ha

Irrigation privée : 20 000 Ha

3 millions de Têtes d’ovins (68%)

1 million de Têtes de caprin (22%)

Elevage

130 000 têtes de bovins (10%)

Exploitation
148 586 exploitations
agricoles

8
Bilan du plan agricole du PMV :

Les unités de valorisation :

Nombre des unités Capacités

Filières végétales 178

1254600

Filières animales
125 179233

Total 303 1363333

9
Productions agricoles :

Productions végétale

Filières Superficie(ha) Production (t)

Agrume
21000 324000

Olivier
119100 202000

Vigne 2300 58500

Amandier 35700 26000

Datte 1770 4000

Maraichage 13000 245000

Betterave a sucre 7400 470000

10
 Productions animales

Filières Cheptel (Ha) Production (t)

Ovins et caprins 3900000 283000

Bovins viandes 67000 8500

Bovins laitiers 55400 130000

Viande blanche 550 31100

11
Principales realisations

12
13
Les ovins de la région de
l'Oriental

1. Les systèmes d’élevage dans le Nord Est du Maroc

La région de l’Oriental comporte de vastes étendues

de parcours (3.6 millions d’hectares environ) et un
effectif ovin d’environ 3,2 millions de têtes.
Les systèmes de conduite des troupeaux ovins
peuvent être classés en fonction de leur utilisation des
ressources fourragères en 3 grand systèmes : pastoral,
agropastoral et sylvopastoral.
Les animaux exploités dans la zone sont
essentiellement constitués de la race de Béni Guil
(dominante dans les Hauts Plateaux de l’Oriental), des
animaux appartenant à la race algérienne Ouled Jellal
et les produits de croisements des 2 races (Sefra et
Reimbi).

14
2. Les races visionnées sur le terrain

BENI GUIL « DAGHMA »

PRÉSENTATION
·La Béni-Guil est une race des plateaux de
l’Oriental, très bien adaptée à la steppe.
Elle est capable de s’acclimater dans
d’autres régions. Elle est l’une des
meilleures races à viande du Maroc. Grâce
à ces qualités laitières la femelle est utilisée
comme support au croisement industriel.
C’est un animal bien
conformé,
très résistant et un bon
transformateur des aliments ORIGINE
cellulosiques.

La race Beni Guil tire son nom de
la tribu des Beni Guil située entre
Figuig et Aïn Beni Mathar. Elle est
appelée aussi localement
“DAGHMA” ou “HAMRA”, fait
partie de la population Arabe
des plateaux de l’Oriental.

DESCRIPTION PHÉNOTYPIQUE

La race Béni-Guil est de taille moyenne

avec une toison blanche et ouverte. Le
ventre, la tête et les membres sont nus
de couleur brune feu ou marron. Cette
coloration s’étend jusqu’en arrière des
cornes et la face inférieure de la
gorge. La toison est blanche, tassée,
homogène, sans jarre, ni fibres
colorées

15
·LA RACE OULED DJELLAL

PRÉSENTATION
·La race Ouled Djellal est la plus
répandue en Algérie, elle se trouve
également dans la région de l’oriental.
Elle est une race résistante aux zones
arides. Elle supporte la marche sur de
longues distances et utilise très bien les
différents pâturages des hauts plateaux
de la steppe et des parcours sahariens

ORIGINE

Une race introduite par les

Banu Hilal venus en Algérie
au XIe siècle du Hedjaz
(Arabie) en passant par la
haute-Égyptesous le califat
des Fatimides.

DESCRIPTION PHÉNOTYPIQUE
Couleur : Blanche sur l’ensemble du corps. La
couleur paille claire existe cependant chez
quelques moutons
• Laine : Couvre tout le corps jusqu’aux genoux
et aux jarrets, le ventre et le dessous du cou
sont fréquemment nus.
• Cornes : Moyennes spiralées, absentes chez la
brebis, sauf exceptions.
• Forme : Bien proportionnée, taille élevée, la
hauteur est égale à la longueur.
• Oreilles : Tombantes, placées en haut de la
tête.
• Queue : Fine, de longueur moyenne.

16
 La race BENI GUIL

La race Ouled Djellal

17
Approvisionnement en
intrant et machine
agricole
Décompacteur

Le décompacteur Est un outil agricole tracté utilise pour le travail profond du

sol il est destiné à décompacter aérer le sol trop compact et à casser les

semelles de labour quand ils existent. Dans notre cas il s’agit des terres dans
le quelles les sols sont pierreux et cette machine nous permet d’attire les
pierres de l’extérieur de sols

Caractéristiques techniques
⦁ Disponible 1, 3, 5, 7 et 9
dents.
⦁ Socs interchangeables.
⦁ Profondeur de travail = 60cm.
⦁ Derangement sous bait =
0,80cm

Décompacteur

18
 Tracteur achène

Tracteur achène

Un dispositif mécanique articulé permettant d'assurer la transmission de

la masse d'un véhicule au sol en la répartissant sur une surface
supérieure à la seule surface de contact des roues de ce véhicule.
La chenille est tendue sur une série de roues alignées mais suspendues
indépendamment, l'entraînement est réalisé par une roue spéciale, un
engrenage nommé « barbotin ». Un ensemble de roues sans contact
avec le sol soutient le haut de la chenille.

19
 Production
1.Insémination artificielle ovine

definition

Chez les ovins et les caprins, comme chez d’autres espèces, l’IA présente
deux intérêts principaux : en tant qu’élément de maîtrise de la conduite du
troupeau mais aussi comme outil majeur d’un point de vue génétique. L’IA
permet une reproduction à contre saison et donc des productions de lait
ou d’agneaux mieux réparties au cours de l’année en réponse aux besoins
des filières. Par ailleurs, l’IA permet aux éleveurs d’avoir accès aux
meilleurs reproducteurs mâles pour le renouvellement du troupeau tout en
limitant les risques sanitaires.

Un schéma explicatif de l'insémination artificielle

20
Expérience de l’ANOC en matière d’insémination artificielle ovine dans la
région de l’orientale.

Le centre d'insémination artificielle de

l'oriental

La sauvegarde et le développement des ressources génétiques nationales en

petits ruminants est un axe stratégique pour le développement des
potentialités productives du cheptel national avec un intérêt particulier dans
des zones d’élevage traditionnel.
L’ANOC est l’organisation professionnelle des éleveurs ovins et caprins
responsable de la gestion des programmes d’amélioration génétique et des
schémas de sélection des différentes races autochtones et d’origines
étrangères. A partir des années 1980, on assiste à une importante évolution du
nombre de races ovines et caprines identifiées et officiellement reconnus, qui
bénéficient de l’intérêt des organismes de développement.
L’insémination artificielle qui trouve son intérêt au niveau des schémas de
sélection des différentes races essentiellement (Timahdite, Beni Guil, Sardi,
Boujaâd, D’man et les races d’origine importée) pour accroitre la diffusion du
progrès génétique, est un outil que l’ANOC cherche à s’appréhender en vue
de son utilisation. Ainsi, l’ANOC a entrepris plusieurs activités, de formation de
son équipe technique d’inséminateurs, de sensibilisation des éleveurs à
l’importance et à l’utilité de l’adoption de cette technique pour l’amélioration
du niveau génétique de leurs troupeaux et la réalisation d’interventions
pratiques d’insémination artificielle des troupeaux chez les éleveurs.
A Ain Beni Mathar, l’ANOC a inauguré un nouveau centre d’insémination
artificielle et biotechnologique de reproduction des ovins et caprins. Installé
sur une superficie de 100 m2 pour un coût de 2 MDH, ce centre permet de
développer les semences à partir des meilleurs géniteurs ovins et caprins.
21
Toutefois, la maîtrise de cette technique chez l’espèce ovine reste à améliorer
à cause de certaines particularités de l’espèce, et sa diffusion auprès des
éleveurs est encore très limitée.

Les techniques d'insémination

1-Mesures effectuées sur les béliers

• Examen de l’appareil reproducteur et l'étude de la zincémie

• Collecte et analyse du sperme :

Semence

Elle est obtenue après récolte, examen, dilution et conditionnement du sperme.

Une bonne qualité de la semence est indispensable pour optimiser le taux de
réussite de l’IA. La non maîtrise de
cette dernière peut conduire à des
conséquences pathologiques graves chez la vache.

Récolte du sperme

Les méthodes les plus couramment utilisées de nos jours sont la récolte au vagin
artificiel Elle consiste à faire éjaculer le bélier dans un vagin artificiel ; Le vagin
artificiel offre toutes les conditions du vagin naturel au moment du coït ; la
température doit être d’environ 40 à 42°C (les températures extrêmes sont
comprises entre 38 et 45°C), la pression est assurée par insufflation de l’eau
tiède par l’orifice du robinet, la lubrification doit être faite par une substance
insoluble dans le plasma séminal et non toxique pour le sperme.

Examen du sperme

Il s’agit des examens macroscopique, microscopique et biochimique du sperme,

juste après la récolte. Ils ont pour but de s’assurer de la qualité et la fertilité du
sperme récolté :

22
 Examen macroscopique
C’est un examen visuel qui
consiste à apprécier le volume,
la couleur et son aspect général. Le sperme récolté a un
aspect visqueux et blanchâtre. Le volume moyen de
l’éjaculat est de 0,66 ± 0,23 ml chez les béliers jeunes
contre 0,87 ± 0,23 ml chez les béliers âgés.

Examen microscopique
Il permet d’apprécier la motilité, la concentration

en spermatozoïdes et
la morphologie des spermatozoïdes d’un échantillon. Une note est
attribuée à l’échantillon, de 0 (aucun mouvement de spermatozoïdes) à
4+ (nombreux mouvements rapides et trajectoires normales). Tout
éjaculat dont la note de motilité est inférieure à 3 est éliminé.

Dilution du sperme
Un éjaculat normal contient plusieurs milliards de spermatozoïdes ;
pourtant il suffit d’un seul spermatozoïde pour féconder l’ovule. La
dilution consiste donc à fractionner l’éjaculât en plusieurs doses
fécondantes afin qu’un nombre élevé de femelles puissent en
bénéficier.

23
Conditionnement et conservation
Conditionnement
Une fois diluée, la semence est conditionnée en doses
individuelles permettant une manipulation et une conservation faciles. Ce
conditionnement se fait dans des paillettes en plastique contenant des doses
individuelles et portant des impressions permettant l’identification du centre de
production (numéro), du bélier, sa race et la date de production.

Conservation

Les semences obtenues peuvent être utilisées fraîches ou conservées pendant

longtemps.
- Semence fraîche : La collecte de la semence pour une utilisation en frais est
l’élément majeur de l’organisation de l’IA surtout chez les ovins 99 % des IA est
pratiqué en semence fraîche conservée quelques heures sur oestrus induit.
- Semence congelée : un peu compliqué chez la Brebis car Les spermatozoïdes
ovins sont plus fragiles au processus de congélation-décongélation que ceux du
bovin ainsi il ya une baisses de la survie et de motilité des spermatozoïdes après
la décongélation (env. 30-50 % de survie)
La méthode utilise l’azote liquide dans laquelle la semence est conservée à
-30°C. Cette conservation est rendue possible grâce à l’action cryoprotectrice
de certains produits tel que le glycérol ; et cette méthode permet de conserver
les semences pendant 6 ans voir 20 ans si le niveau d’azote est régulièrement
respecté

2-Mesures effectuées sur les brebis

Choix et préparation des brebis

Que ce soit en saillies naturelles ou en insémination, l’obtention de faibles taux

de fertilité origine souvent d’un mauvais choix de brebis ou simplement d’une
mauvaise préparation de celles‐ci. Étant donné les coûts élevés d’une
insémination par laparoscopie avec semence congelée, il est important de
choisir les meilleures brebis du point de vue génétique, mais également de
choisir des femelles qui ont les meilleures chances d’être fécondées du point de
vue physiologique. Il est recommandé de choisir des brebis âgées de 2 à 5 ans.
Nos plus récents essais en situation commerciale suggèrent que les jeunes brebis
ayant agnelé une seule fois seraient d’excellentes candidates pour l’insémination.
Aussi les meilleures brebis du troupeau du point de vue génétique devraient
être choisies pour les inséminations. 24
Interventions sur les brebis en préparation pour l’accouplement

Les éleveurs ovins utilisent une technique hormonale pour induire et synchroniser
les chaleurs des brebis en contre‐saison. Le traitement consistait en une éponge
de polyuréthane, imprégnée d’un progestagène (progestérone synthétique), qui
était introduite dans le vagin de la brebis pour une période de 14 j. Le retrait de
la source exogène de progestérone induisait la venue en chaleurs des brebis.
Cette technique a longtemps été la seule alternative efficace et la plus populaire
pour reproduire les brebis au printemps et à l’été.

L’injection de la semence

Après quatorze jours chez la brebis, on injecte une dose adaptée d’ECG
(choriogonadotropine équine) par voie intramusculaire au moment du retrait de
l’éponge, Les résultats de mise bas (MB) correspondent à des taux de réussite
sur IA première

3.Appareils utilisés

un vagin artificiel Microscope binoculaire Balance électronique

25

Paillettes Cuve a azote Bain marie

2. L'alimentation
Culture de l’orge hydroponique
Chambre d’orge hydroponie (150kg/jours) pour nourriture animale on
obtient chaque jours 150 kg jusqu’à 200kg de fourrage vert d’orge très
㎥
nutritif, le silo de stockage il a une capacité de 11 pour une autonomie de
d utilisation de 3 mois avec une productions de 150kg par jours et qui donne
1tonnes de fourrage vert par jours.
Pour bien réussir les cultures hydroponique en plus de la qualité des graines
il est impératif de maitriser l’ensemble des paramètres.
D’abord ceux de la solution nutritive , notamment le ph de l’EC ,
ensuit ceux lies a l environnement de la plante : température hygrométrie ,
niveau du co2 ventilation temps d arrosage et lumière

1. Pour les cultures de fourrages vert

• Les graines doivent êtres sains ne pas comporter de sport et avoir un taux
de germination supérieure à 90pour cent
• Le ph devra se situer entre 5.6 et 6.4
• L’EC (electro-conductivite) doit d’être entre 0.8 et 1.2
• La tempertaure entre 18 et 22
• Taux d humidite entre 55 et 65
• La ventilation doit être permanente elle doit êrmettre en renouvelloement
d air
• La lumiere on peut utiliser de simple lampes blanches le plus important c
est la distance entre la lampe et la plante qui doit être repectee le cycle d
eclairage doit d être de 18/24H
• Le temps d arrosage dépend de l instalation il doit permettre a la plante a
la fois de disposer d eau et doxygene en continue
• La consommation électrique est faible et sa part dans le coût de revient du
fourrage est négligeable compte tenu de la production intensive.
• Le coût de revient du fourrage est très faible comparé au cout des aliments
traditionnels alors que les valeurs nutritives contenues dans le fourrage sont
élevées.

26
• L’usine de fourrage vert est un investissement très rentable. Toutes les
études réalisées dans le monde montrent des résultats exceptionnels relatifs
à la rentabilité du capital, ainsi qu’à la rentabilité de l’investissement et à la
période de récupération du capital investi. 16 C’est pourquoi de tels projets
mériteraient d’être considérés par des investisseurs qui sont ouverts aux
sciences et aux technologies ce qui très important
• Gain d’eau de plus de 98%. La consommation d’eau représente moins de
2% de la quantité d’eau qu’il faudrait pour irriguer des espaces de culture
traditionnels pour un rendement similaire

2. La technologie est d’un intérêt vital dans de nombreuses

applications

• Régions souffrant de conditions climatiques défavorables.

• Rentabilisation d’exploitations dont les zones de pâturages sont trop
restreintes.
• Pays où le cout de terrain est élevé.
• Un kilo d’orge permet de produire jusqu’à 5 à 7 kg de fourrage vert en
utilisant entre 1 et 2 litres d’eau au lieu de 50 litres en culture classique (en
sol).
• Cette technique a eu une bonne acceptation de la part les agriculteurs, en
particulier dans la région d oriental où la sècheresse a fait des dégâts ces
dernières années.
• La production de fourrage par la culture hydroponique est une alternative,
pour une utilisation dans les petites et moyennes propriétés qui luttent pour
maintenir la production volumineux, régulièrement tout au long de l'année.
• La culture hydroponique de l’orge est un processus facile à faire et ne
nécessite pas beaucoup d'investissements. Il s'agit d'une technique de
plantation sans l'utilisation de terre, peut être faite sans substrat, mais avec, le
résultat est meilleur.
• Le fourrage hydroponique a également le grand avantage d’avoir une
production de qualité tout au long de l'année, y compris la période sèche où
la plupart des régions comme l oriental n’ont pas assez de nourriture pour
les animaux.

27
3. Etapes de production du l’orge hydroponique :

Les semences de céréales et légumineuses sont étales sur les plateaux de

culture spécialisée et arrosées automatiquement à intervalles préétablis
grâce à des pulvérisateurs intérieurs. Un niveau de température est maintenu
en permanence dans la chambre pour assurer la meilleure croissance et
valeur nutritionnelle possible au fourrage.
Chaque jour, le seul travail de l'opérateur est de faire glisser l'herbe prête,
hors des plateaux, de passer les plateaux à l'eau, puis de réensemencer de
nouveau. Le système comporte suffisamment de plateaux pour fournir la
quantité de fourrage nécessaire chaque jour. Les semences sélectionnées
germent en 24 h et poussent sur leur plateau d'origine pendant 7 jours. Les
jeunes pousses qui sont alors d'une hauteur de 15 à 20 cm et forment un
véritable tapis, sont prêtes à être récoltées. Tout est consommable, y
compris les racines, si bien qu'il n'y a aucun déchet. Il n'y a rien à ajouter
d'autre. La qualité de l'herbe fournit tous les éléments nutritifs nécessaires et
constitue aliment vivant

La machine de stérilisation des plateaux

système hydroponique 28
4. Avantages de l’orge hydroponique :

• Augmente le gain de poids.

• Une productivité élevée par unité de surface.
• Le cycle rapide pour une production continue.
• Réduit la maladie tels que coliques intestinales et les lcères.
• Le développement en vertu de toutes conditions limatiques.
• Amélioration de la force du sabot et de la qualité.
• Amélioration de conception et les taux de natalité.
• Améliore la production laitière et les niveaux d'acides gras
insaturés

Silo de stockage Réservoir d'eau

Salle de culture hydroponique

29
conclusion

On peut conclure que ce sont des points très intéressants en option pour
compléter le programme alimentaire lorsque le fourrage est insuffisant dans
toutes les périodes sèches. Dans tous les cas notre fourrage germiné
améliore la santé de l'animal.

Unité de production de l'orge hydroponique

30
site pastorale 1 : armoise
L’Armoise blanche (Artemisia inculta, Astéracées) qui est une ligneuse
basse toujours verte, dont la croissance végétative a lieu en Automne
(feuilles de grande taille) puis dès la fin de l’hiver et au printemps (feuilles
plus petites) Caractérisée par une excellente adaptation aux climats arides
et semi arides, cette espèce forme des steppes plus ou moins ouvertes
occupant de vastes espaces. Selon la classification « d’Emberger » cette
espèce est rencontrée dans la zone bioclimatique aride méditerranéenne
dont la pluviométrie annuelle est comprise entre 150 à 350mm et ayant des
températures hivernales froides à tempérées. Au Maroc, cette plante
occupe un grand espace géographique surtout sur les deux versants du
Moyen Atlas, Haut Atlas et Anti-Atlas. On la retrouve également sur
quelques stations du Rif Oriental
1. Sol et exposition idéals pour planter de l'armoise au jardin potager
L'Artemisia peut se développer convenablement sur un sol classique, léger,
avec une acidité neutre. Une bonne exposition au soleil lui est aussi
nécessaire
2. Semis, plantation et bouturage de l'armoise
Le semis des graines s'effectue au printemps. Les boutures herbacées se font
en juin tandis que la division des touffes s'organise entre octobre et mars.

3. Conseil d'entretien et de culture de l'armoise

En été, arroser régulièrement la plante pour éviter que l'armoise ne subisse
les effets de la sécheresse. Une bonne taille de la plante, à ras, en
novembre ou en février- mars permet d'obtenir de belles pousses et ainsi une
forme appréciable compacte.

4. Récolte, conservation et utilisation de l'armoise

Généralement, l'armoise se cueille et se consomme fraiche si vous voulez en
faire une utilisation aromatique et élevage ovine est précisément la races
béni aiguille

31
L'armoise 32
site pastorale 2 : l'Atriplexe

1. classification:

Regne Plante

Embranchement Spyrmaphyte

Sous Embranchement Angiosperme

Classe Dicotyledone

Famille Chenopodiaceae

Genre Atriplex

Espece Atriplex nummularia

L'Atriplex
33
2. Répartition et habitat
Originaire d’Australie et rencontré dans des zones arides et semi-arides, a été
introduite en Afrique du nord
• Elle se produit dans les plaines à faible précipitation dans les terres
intérieures sur des sols allant du sable à l’argile généralement les sols
pierreux.
• Souvent trouvée sur les plaines alluviales qui sont périodiquement inondées
et sur les hausses sablonneuses adjacentes à la plaine d’inondation.
• Résiste à de longues périodes d’inondations peu profondes.
• Préfère les sols alcalins .

3. Morphologie
• Arbuste gris argenté avec des branches boisées fragiles; Pousse de 2-3 m de
haut et de 3 à 5 m de large
• Feuilles: écaillées des deux côtés, largement ovales ou presque circulaires,
jusqu’à 3 cm de long . sont alternes de couleur gris verdâtre. Les individus
femelles sont plus feuillus que les mâles. Le feuillage est persistant mais la feuilles
parait ne pas excéder un an. Les inflorescences femelles sont rassemblées en
épis feuillés.
• Les racines: peuvent s’enfoncer dans le sol jusqu’ à 10 m, de manière à pouvoir.
exploiter les nappes d’eau
• Fleurs: mâles dans les pointes aux extrémités des branches; Fleurs femelles
dans des grappes denses provenant des aisselles des feuilles; Généralement sur
des plantes séparées.
• Floraison: la plupart de l’année.

Feuilles de l'Atriplex
34
4. physiologie
• l’Atriplex nummularia est un arbuste droit, permanent, originaire des zones
arides et semi-arides de l’Australie. Il pousse dans les milieux où la
pluviométrie moyenne annuelle est d’au moins 180 mm. Ses racines peuvent
s’enfoncer dans le terrain à plus de 3 met s’étendre jusqu’à 10 m.
• Des essais menés en Arabie Saoudite ont montré que parmi les différentes
espèces d’Atriplex utilisées, l’Atriplex nummularia produit la plus grande
quantité de biomasse et contient un taux important de protéines brutes (16%),
ont obtenu des taux de protéines brutes égales à 12,7%, à 9,1% et à 11,8%,
respectivement pour le fourrage, le foin et l’ensilage d’Atriplex nummularia.
Par ailleurs, Atriplex nummularia a eu un effet positif sur le taux de croissance
de la laine et du poids corporel des moutons nourris dans des conditions
contrôlées et précisément les ovines la races béni aiguille.

5.tolerence
Plante fourragère de valeur ; Se rétablit bien après le pâturage
• Excellent pour les brise-vent, à croissance rapide et à vie longue ; Peut se
former des racines à partir des branches touchant le sol, augmentant la
propagation de la culture
• Utilisé pour la réhabilitation des sols échaudés ou érodés.

7. recolte
• Les feuilles comestibles du pourpier sont chargées en sels minéraux. On
les récolte toute l’année au fur et à mesure des besoins
• Elles servent d’apport nutritif en cas de disette dans différents pays, ainsi
qu’aux animaux dans le désert (ovin béni aiguille )
• en ce qui concerne l atriplex et un aliment supplémentaires car c’est une
espèce très riche en sel ce qui induit une consommation d’eau beaucoup
plus important pour les ovin et aussi il augmente la pétabilite des bêtes car il
existe un manque en sodium chez les ovins

35
8. exploitation
• Les atriplex nécessitent une exploitation annuelle ; il n'y a aucun avantage à
différer cette exploitation en raison de la durée de vie des feuilles qui
n'excèdent guère une année
• La période d’exploitation entre octobre et mars de 15 jours jusqu’à 20 jours
• On fait pétré les ovins pendant 3 heures 2 fois par jours (matin-soirée)
pendant 2 semaines et c’est suffisantes pour la bêtes et aussi sa augmente la
potabilité des bêtes

9. Culture et entretienne de l'atriplex:

• Arrosez le premier été pour aider l'arbuste à s'installer. Une fois qu'il a
repris, il se débrouille seul et résiste très bien à la chaleur ainsi qu'aux
périodes de sécheresse.
• Il est préférable de laisser un écartement entre les lignes 10M , et entre les
plantes 2M a fin de laisser un espace suffisante aux ovins pour ce pâturer
aussi que il faut avoir 5 bêtes a l’entoure de l'atriplex pour avoir 2 cote
occupe par les ovin car les éleveurs faire entrer un grande nombre des bêtes
c’est pour cela il faut avoir d’espace pour que les bêtes ce pâturer
parfaitement et dans des conditions favorable mêmes pour les ovin et aussi
pour la plantes pour ce régénérer
• En ce qui concerne l’irrigation de l'atriplexe les agriculteurs pensent
seulement à la chute de pluie.
• Le passage de décompacteur crée une pente pour certaine éleveur et les
pierres qui ont extraient de sols engendres un blocages d’eau lorsque il
s’agit d’une chute d’eau pour lutter contre l’érosion ça veut dire que la
plantation de l'atriplexe c’est une méthode de lutte contre l’érosion.

36
Les compléments alimentaires

A part les aliments que les

animaux reçoivent comme
aliments complets soit par
pâturage soit apporté
pendant la stabulation. Il est
nécessaire apporter aux
animaux des compléments
alimentaire pour une meilleur
rentabilité et surtout pour
engraissement. Aliments composés

Une visite au niveau de trois grandes entreprises COLAIMO, GRADERCO,

NADOR Céréales nous a permis de comprendre les processus de
transformation des aliments premiers (maïs, orge, blé, et soja) en
compléments alimentaires répondant aux normes demandée par ONSSA.
Le développement d’un complément alimentaire doit prendre en compte,
dès sa conception, des exigences de qualité et de sécurité. Cette étape est
fondamentale car elle conditionne la qualité et la pérennité du produit.
La « Qualité » comprend la définition d’une politique de qualité et de sécurité
reposant sur :
Les Bonnes Pratiques de Fabrication applicables aux Compléments
alimentaires

Unité de stockage (COLAIMO) Unité de stockage (GRADERCO)

37
1-COLAIMO

La COLAIMO fait les compléments alimentaires pour les vaches laitières mais
les ovins peuvent consommer aussi.
Les étapes de fabrication sont :

Les associations ou coopératives membre de

Achats des intrants COLAIMO

La pesée des camion

Réception et pesées et réception des produits premiers

Filtrage des
Stockage céréales et stockages dans les silos

Les 4 céréales
(maïs, orge, blé, et soja) sont concassées, broyées,
Fabrication mélangées, tanisées et macérée plus le
sel, les vitamines, le sodium et le calcium ensemble  

Emballage et Emballage dans les

étiquetage sacs plus étiquette comprenant la composition

À conserver dans
Conditionnement les espaces secs avec un délai expiration de 3 mois

Transporter les
Transport coopératives membres

38
 2-la GRADERCO et NADOR Céréales

La GRADERCO et NADOR Céréales ont les mêmes processus de

transformation similaire à la COLAIMO sauf qu’au niveau de l’étape de
transformation les céréales ont des fins de farine et son résiduel de la
transformation des céréales en farine sont destiné à alimentation des bovins et
ovins.

Unité de sélection Orge concassé

Silo de stockage

39
3. L’engraissement

Qu’est-ce que l’engraissement ?

L’engraissement est
une opération qui consiste à offrir aux agneaux une
conduite adéquate (alimentaire et prophylactique) pour qu’ils atteignent un
poids et une conformation appropriés en un temps limité. L’engraissement
peut être fait à l’herbe ou en bergerie.

Conduite alimentaire

Les pratiques d’alimentation à l’engraissement peuvent varier

considérablement selon le moment de l’année auquel les agneaux sont nés
et selon leur état au début de l’engraissement.
L'objectif de l'alimentation des agneaux à l’engraissement est de produire de
façon rentable un produit de qualité recherchée sur le marché. Il est donc
important de considérer les aliments à distribuer pendant l’engraissement car
l’alimentation représente 70% du coût de production. Les aliments distribués
doivent consister en aliments grossiers (paille, foin et fourrages surtout), en
aliments concentrés (grains, tourteaux…) et à l’eau.
Il est généralement admis que la quantité d’aliments quotidiennement
consommée par un agneau représente approximative- ment 3,1% de son
poids corporel, dont la proportion du concentré est de 2,5% du poids
corporel, soit au maximum 80% de la ration totale. Ceci correspond à une
quantité d’aliments consommés à l’engraissement variant de 1 à 2 kg par jour.

Conduite sanitaire

Les agneaux à engraisser doivent être en bonne santé. Pour cela, la

bergerie doit être aérée et éclairée afin d’éviter le développement d’agents
pathogènes. L’idée selon laquelle les animaux engraissés doivent être
enfermés dans une bergerie obscure et sans issues est révolue, car de telles
conditions engendrent des maladies respiratoires qui aboutissent à des
performances faibles.Les agneaux issus du troupeau doivent être vaccinés
contre l’entérostomie et traités contre les parasites internesavant le
démarrage de l’engraissement, surtout s’ils ont séjourné auparavant sur
parcours .Il est clair que la bergerie d’engraissement doit être nettoyée
40
régulièrement pour éviter l’accumulation du fumier et des insectes. À la fin
de chaque période d’engraissement, la bergerie doit être nettoyée et
désinfectée, et les murs badigeonnés à la chaux.
Un vide sanitaire de quelques semaines doit être également respecté.

Conclusion

L’engraissement des agneaux est une opération qui accroît considérablement

le potentiel de profit d’un élevage. Les opérateurs doivent prendre toutes
les mesures nécessaires pour tirer le maximum de profit de leur production.
À cet effet, la règle d’or à respecter est de bien loger et alimenter ses
agneaux: aménager des bâtiments, réaliser une prévention sanitaire, donner
une ration alimentaire simple et équilibrée, tels sont les principaux points
auxquels il faudra faire attention lors de l’engraissement des agneaux.

41
 La Transformation et
conditionnement
Les ovins sont exploités pour la qualité de leurs viandes, selon le ministère
de l’agriculture la consommation moyenne des viandes rouges a connu une
évolution importante, près de 17,2 kg/habitant/an en 2019. Avec une un
poids moyen de 16 kg/têtes ovines par carcasse.
Dans la région de l’oriental il y’a pas d’unité de transformation ni de
conditionnement, mais l’État finance un projet d’abattoir moderne encadré
par ONSSA avec une capacité de 2000 têtes ovines et 250 têtes bovines
par jour et pourra répondre à la demande de la région en vue d’une
consommation de 60 têtes ovines et 200 têtes bovines par jours.

source: Ministère de l'agriculture

42
Ittinéraire technique de l’abattoir moderne

Abattoir est équipé de plusieurs compartiment organisé comme suite :

Un box de prospection là où arrive les animaux puis séparation des espèces
ovines et les bovines à part et ils sont diagnostiquée par un examen terme à
terme, la vérification du bouclage (boucle présente sur les oreilles des
espèces comportant les numéros de séries bien définis) et les maladies
visuelles après ceux-ci les animaux répondant aux premiers critères passent
vers l’espace qualifié de sale là ils sont égorgé puis accroché sur les chaînes
qui les trainent dans une espace qualifié de propre le processus suit un
ensemble de dépouillement, enlèvement des intestins puis la carcasse subit
un autre examen terme en terme sur sa qualité nutritionnelle et enfin
estampillage, selon ONSSA, Au niveau des abattoirs agréés, il y aura une
estampille de l’inspection sanitaire vétérinaire qui sera brune, de forme ovale
et portera la mention contrôle sanitaire vétérinaire (en arabe), le numéro
d’agrément de l’abattoir et l’abattoir de viandes rouges (AVR). Aussi, une
estampille de qualification qui sera rouge, de forme rectangulaire indiquant
la qualification étant de première qualité ou de deuxième qualité, ainsi que
l’espèce animale de la viande (bovine, ovine, caprine, cameline ou équine).
Par ailleurs abattoir disposera des camions frigorifiques enfin d’acheminer la
carcasse vers les centres de ventes.
En ce qui concerne le conditionnement les animaux après abattage sont
directement envoyer dans les centres de ventes.

Table d'abattage Les box des prospection

43
 Commercialisation
Toutes les catégories d’ovins sont touchées par la vente et plus
particulièrement les jeunes et la catégorie élite de la sélection effectuée par
ANOC. Les ventes sont opérées le long de l’année surtout chez les petits
éleveurs. Chez les grands éleveurs, 2 pics de ventes ont été décrits dans la
zone : Avril à Août et avant Aid Al Adha. Les éleveurs préfèrent écouler leurs
produits dans les souks de Tendrara et Ain Beni M’thar. Le circuit de
commercialisation est très complexe. En effet, plusieurs agents économiques
agissent sur ce circuit (éleveurs, intermédiaires, chevillards et bouchers). La
formation des prix aux différents maillons de la commercialisation souffre de
plusieurs difficultés liées aux stratégies et comportements de ces différents
acteurs. Cependant, l’action des intermédiaires reste la plus déterminante ce
qui leur permet de puiser dans la marge bénéficiaire qui devrait aller vers
l’éleveur producteur. Néanmoins une stratégie élaborée par ANOC a permis
de vendre 3000 têtes dans la commue Figuig sans intermédiaires et promet
un futur collaboration éleveur-consommateur.

44
Structures
d'encadrement et
organisation
professionnelles
Les structures d’encadrement :

l’ONCA :Créé en 2009, l’Office National du Conseil Agricole est

chargé de piloter, coordonner et suivre la mise en œuvre de la
stratégie du conseil agricole à l’échelle nationale ainsi que
d’appliquer la politique du gouvernement en matière de conseil
agricole.

Le conseil agricole : son rôle est L’accompagnement des

organisations professionnelles, Le soutien des actions entreprises par
les autres acteurs de développement agricole ,l’Assurance du rôle
d’interface entre la formation et la recherche

DRA : La Direction Régionale de l'Agriculture a pour principales

missions de représenter le Département de l'Agriculture au niveau
de la région, de décliner les orientations nationales du secteur
agricole au niveau régional à travers l'élaboration des plans de
développement régionaux. Elle s'assure de la bonne mise en œuvre
de ces plans régionaux et coordonne l'action de l'ensemble des
acteurs du secteur au niveau de la région. Elle assure de ce fait la
coordination des structures affiliés au département au niveau
régional, tels que les DPA, les instituts de formations agricoles, ...

DPA : la Direction Provinciale de l’Agriculture

45
Les offices : ont comme rôle la distribution de l’eau et le suivi des
projets ainsi que l’investissement .

Le CCA : CCA accompagne les changements de pratiques agricoles

Des opérateurs privés : comme la fondation de l’OCP la Cosumar

encadrent les agriculteurs dans la région

L’ADA : Agence de Développement Agricole crée en 2009 Mise en

œuvre de la stratégie adoptée par le gouvernement en matière de
développement agricole.

Les organisations professionnelles:

Les coopératives: selon l’Article 1 de la Loi n° 112 -12 : « La coopérative est

un groupement de personnes physiques et /ou morales, qui conviennent
de se réunir pour créer une entreprise, leur permettant la satisfaction de
leurs besoins économiques et sociaux, et qui est gérée conformément aux
valeurs et principes fondamentaux mondialement reconnus en matière de
coopération, notamment : - L'adhésion volontaire et ouverte à tous ; - Le
pouvoir démocratique exercé par les membres ; - La participation
économique des membres; - L’autonomie et indépendance ; - L’éducation,
formation et information; - La coopération entre les coopératives ; -
L’engagement envers la société.

ANOC: est une association sans but lucratif créée en 1967.

Ces objectifs se divisent en 2 niveaux:

Développer l’élevage ovin caprin et préserver le patrimoine

animal national ;
GÉNÉRAUX: Améliorer les revenus des éleveurs de petits ruminants ;

Défendre l’intérêt des éleveurs et du secteur notamment dans les
politiques publiques.

46
 Organiser et améliorer la technicité des éleveurs;
Améliorer la productivité des races ovines et caprines au Maroc;
Promouvoir l’utilisation des reproducteurs sélectionnés;
Contribuer à la valorisation marchande des produits et sous-
produits de l’élevage;
SPÉCIFIQUES: Diffuser les bonnes pratiques en matière de conduite de troupeau

(santé animale, alimentation, reproduction, hygiène des
bâtiments,…);
Caractériser de nouvelles races ovines et caprines;
Optimiser et raisonner l’exploitation des ressources pastorales.
·

FIVIAR: Fédération interprofessionnelle des viandes rouges.

Contrat programme pour le développement de la filière viande rouge

47
les Chambres d’Agriculture : ont pour mission de représenter et
défendre les intérêts des agriculteurs et des éleveurs auprès des
pouvoirs publics locaux, provinciaux, régionaux et nationaux. Elles
peuvent donner des avis et des informations sur le secteur, mais aussi
faire des propositions et présenter des requêtes relatives au domaine
agricole et au développement rural

48
Conclusion
Pour conclure, on a effectué notre stage de
connaissance des filières agricoles au sein de la
région de l’oriental pendant 7 jours. Ce rapport est
le produit des travaux réalisés lors du stage très
productif, nous permettant d'approfondir nos
connaissances de la filière en générale et
spécifiquement l’une des dix-neuf filières du PMV
ainsi que sa transition dans la stratégie de la
Génération Green.

Nous voulons dire que ce stage nous a ouvert une

grande possibilité d’avoir une idée générale et assez
complète sur les différentes étapes de la filière de la
viande rouge ovine.

49