Premiere Partie Rapport de Stage Celeste (Récupération Automatique)

TRAITEMENT DES OPERATIONS DE COLLECTE JOURNALIERE DANS UN ETABLISSEMNT DE
MICROFINANCE DE premiere categorie : cas de royal finance coop-ca
SOMMAIRE
DEDICACE.............................................................................................................................................4
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................5
SIGLES ET ABREVIATIONS..............................................................................................................6
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES.............................................................................................7
RESUME.................................................................................................................................................8
ABSTRACT............................................................................................................................................9
AVANT-PROPOS................................................................................................................................10
INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................................11
PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE COOP-CA ET DEROULEMENT DU
STAGE...................................................................................................................................................12
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE COOP-CA.................13
SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE ROYAL FINANCE...................................13
SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE DE ROYAL FINANCE COOP-CA..............18
CHAPITRE 2 : STAGE A ROYAL FINANCE : UN CADRE DE DETECTION DU
PROBLEME.........................................................................................................................................20
SECTION 1 : LE DEROULEMENT DU STAGE............................................................................20
SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE.......................................................................................23
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DU TRAITEMENT DES OPERATIONS DE COLLECTE
DE JOURNALIERE.............................................................................................................................26
CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DU PROCESSUS DE LA COLLECTE
JOURNALIERE DE L’EPARGNE....................................................................................................27
SECTION 1 : GENERALITE SUR L’EPARGNE............................................................................27
SECTION 2 : LA COLLECTE JOURNALIERE AU SEIN DE L’ENTREPRISE.......................34
CHAPITRE 4 : ANALYSE EMPYRIQUE DE LA COLLECTE JOURNALIERE DE
L’EPARGNE A ROYAL FINANCE : CRITIQUES ET SUGGESTIONS....................................38
SECTION 1 : PRESENTATION DU PROCESSUS DE LA COLLECTE JOURNALIERE DE
L’EPARGNE A ROYAL FINANCE..................................................................................................38
SECTION 2 : ANALYSE CRITIQUE................................................................................................40
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................42
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...........................................................................................43
ANNEXES.............................................................................................................................................44
Dédicace
A ma famille
Remerciements
La réalisation de ce modeste travail est le fruit d’une entre aide intellectuelle, morale,
matérielle et financière. A cet effet, nous tenons à remercier particulièrement :
 L’archevêque métropolitain de Yaoundé Jean Mbarga pour la création de

l’INUCASTY
 Le directeur MAGNIFIQUE pour sa volonté de faire de l’INUCASTY l’une des
meilleurs instituts d’enseignement au Cameroun
 Notre chef d’agence pour la qualité des services qu’elle a su mettre à notre disposition
 Notre académique M. MFOMO pour son accompagnement et sa contribution dans la
rédaction de ce travail
 Le corps enseignant de l’INUCASTY pour tous leurs efforts
Sigles et abréviations
 EMF : établissement de microfinance
 OPCVM : organisme de placement collectif en valeur mobilières

 SIIC : société d’investissement immobilier cotée
Liste des tableaux et figures
Région Agences
Centre  Damas
 Ekié
 Olembé
 Akonolinga
Tableau 1 : récapitulatif des agences
Source : royal finance
Tableau 2elements identificateur de ROYAL FINANCE
Régime sociale ROYAL FINANCE

Téléphone 691377083/679583882
Année de création 2012
Statut juridique Société coopérative avec conseil d’administration
d’épargne et de crédit
Siege social Akonolinga
Activités Epargne, Collecte journalière, Financement, L’octroi
des crédits
Numéro d’immatriculation N°030/2022/MINADER/SG/DRADER/DDADER/SDR
Numéro d’autorisation N°22/100/CMR/CE/02/009/CCA/036004/036004000
Pays Cameroun
Nombre d’agence 04
Source : Royal finance
Tableau 3 : opération de versement
NUMEROS COMPTES INTITULES DES SOLDES

COMPTES
Débit Crédit
50 Caisse 50000
0294483737MAF Client 50000
Suivant bordereau de
versement.
Tableau 4 : opération de retrait

COMPTES
Débit Crédit
50 Caisse 50000
0294483737MAF Client 50000
versement
Résume
Royal Finance est un établissement de microfinance au Cameroun qui a commencé ses

activités en 2012. Le présent rapport a été réalisé à la suite d’un stage académique effectué
dans cette entreprise du 10juillet au 08septembre 2023. Durant notre séjour a Royal finance
particulièrement à l’agence de Damas, nous avons eu à effectuer diverses taches. Cependant,
nous avons effectué la majeure partie de notre stage au service de la collecte journalière de
l’épargne où nous avons remarqué une mauvaise collecte l’épargne ceci dû à des erreurs lors
du remplissage du carnet clients entrainant ainsi des erreurs lors de la saisie des opérations ;
d’où le choix de notre thème : « Traitement des opérations de collecte journalière dans un
EMF de 1ère catégorie : cas de ROYAL FINANCE ». Le choix de ce thème a été fait dans le
but d’appréhender les processus et les enjeux de la collecte de l’épargne, ainsi que son impact
sur la sante de l’établissement. D’où la problématique de savoir comment Royal Finance
effectue et améliore ses opérations de collecte journalière de l’épargne ? Pour y parvenir, nous
avons fait une analyse des informations recueillies en entreprise et une analyse des
documents, et nous les avons confrontés aux enseignements théoriques et académiques. De
cette analyse, nous avons constaté des insuffisances dans la collecte de l’épargne ce qui nous
a permis de formuler certaines recommandations. Ainsi nous pouvons alors suggérer de
former les collectrices pour améliorer la collecte de l’épargne afin que celles-ci évitent des
erreurs, et leur fournir des directives pour gérer les désaccords avec les clients.
Mots clés : épargne, collecte, collectrices, EMF

Abstract
Avant-propos
Le cycle du brevet de technicien a été créé par l’arrête ministériel N°90/E/50

MINEDUC du 24/12/1971. A sa création, le cycle de formation se trouvait sous la direction
des lycées techniques de Yaoundé et Douala, et seuls les titulaires des baccalauréats G2
pouvait s’y inscrire. De nos jours, le BTS s’obtient dans de nombreux instituts privés
d’enseignement supérieur (IPES).
C’est dans cette optique que l’Institut Universitaire Catholique Sainte Thérèse de
Yaoundé (INUCASTY) fut créée par le décret
N°1708202/2/MINEDUP/DDES/ESUP/SDA/OPC le 15 aout 2017, avec pour fondateur
l’archevêque Monseigneur Jean MBARGA et comptant de nombreuses filières de gestion
parmi lesquelles la spécialité Banque et Finance.
Dans le cadre d’une politique visant l’amélioration de l’adéquation entre les

connaissances théoriques et les formations pratiques, nous, étudiant, effectuons un stage
académique de 02 mois qui est donc l’occasion pour nous d’acquérir des compétences
professionnelles et de rédiger un rapport de stage représentant le résumé complet du travail
effectué en entreprise.
Introduction générale
Depuis les années 1900 jusqu’à nos jours, de nombreux pays du monde ont traversés
diverses crises financières ayant ainsi fragilisés le système financier. De ce fait, les
populations ont vu leur niveau de vie considérablement affecté. A cet effet, il a donc fallu
trouver une solution permettant ainsi de relever le système financier et le niveau de vie des
populations. C’est donc ainsi que les microfinances ont connu une montée en puissance avec
des organisations pionnières telles que la Grameen Bank fondée par MUHAMMAD
YUNUS dit le « banquier des pauvres » dans les années 1976 au Bangladesh. Les
microfinances ciblaient essentiellement les populations à faible revenus ou exclues du
système bancaire traditionnel en leur offrant une gamme de produits et services de qualité ceci
a un prix abordable. A cet effet, les microfinances de par leurs agences offrent une gamme de
produits et services à leur clientèle.
Par ailleurs, tout EMF dispose en son sein un service de collecte de l’épargne
constituant une source de financement stable pour l’EMF afin de disposer de ressources à
moindre cout pour octroyer des prêts aux emprunteurs à faible revenu. C’est donc dans
l’optique de confirmer cette hypothèse que nous avons effectué un stage académique allant du
lundi 10 juillet au vendredi 08 septembre 2023 au sein de ROYAL FINANCE COOP-CA,
stage durant lequel nous avons effectués diverses taches notamment la collecte journalière de
l’épargne, la prospection commerciale, remplissage de différents bordereaux…
L’exécution de ces nombreuses taches nous a permis de choisir comme thème de notre
rapport de stage : « Traitement des opérations de collecte journalière dans un EMF de 1 ère
catégorie : cas de ROYAL FINANCE ». Cependant, ce choix nous amène à nous questionner
sur comment améliorer le processus de collecte de l’épargne au sein de ROYAL FINANCE ?
Pour élucider cet aspect, nous nous sommes appuyés sur deux (02) parties essentielles.
La première partie porte sur la présentation générale de ROYAL FINANCE (chapitre1) ainsi
que du déroulement du stage académique (chapitre2) ; la seconde partie quant à elle sur
l’analyse de la collecte journalière (chapitre3) mais aussi sur les principaux problèmes
rencontrés suivi de nos suggestions (chapitre4).
PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE COOP-CA ET

DEROULEMENT DU STAGE
Dans cette partie, il sera question pour nous de présenter de façon synthétique ROYAL
FINANCE COOP-CA (chapitre 1) et par la suite nous décrirons de façon précise le
déroulement de notre stage (chapitre 2).
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE

COOP-CA
Dans le cadre de ce chapitre, il sera question pour nous ici de présenter ROYAL FINANCE
COOP-CA dans sa généralité. Pour ce fait, ce chapitre sera divisé en 02 principales sections.
D’une part nous présenterons l’environnement de ROYAL FINANCE (section1) et d’autre
part nous décrirons l’organisation et le fonctionnement de ROYAL FINANCE (section2).
SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE ROYAL FINANCE

Cette section sera divisée en 02 principales sous parties : d’une part l’objet et l’historique de
ROYAL FINANCE et d’autre part les missions et perspectives de ROYAL FINANCE.
I. Identification de l’entreprise
1. Objet et historique de l’entreprise
ROYAL FINANCE COOP-CA est un EMF crée en 2012 au Cameroun et qui a débuté ses
activités en tant que EMF de première catégorie. Il s’agit d’une société coopérative avec
conseil d’administration d’épargne et de crédit a été initié en 2012 par son promoteur IDRIS
ABEGA en étroite collaboration avec ses associés dont l’objectif principal est de permettre
aux personnes ayant la volonté d’épargner, d’avoir des conditions adéquates pour le faire tout
en mettant à leur disposition des services et produits satisfaisants. Cette institution bancaire
dispose de 04 agences réparties dans la région du centre Cameroun dont la 1ere agence située
à Damas, la 2eme agence a Ekié, la 3eme agence a Olembé et la 4eme agence à Akonolinga.
Région Agences
Centre  Damas
 Ekié
 Olembé
 Akonolinga
Tableau 1 : récapitulatif des agences

2. Missions et perspectives de ROYAL FINANCE

ROYAL FINANCE présente différentes missions et objectifs afin de mener à bien ses
activités. A cet effet, ROYAL FINANCE se donne pour missions :
 Accueillir et encadrer d’innombrables personnes pour leur permettre de bâtir une

carrière et d’acquérir plus d’expérience
 Accorder à plusieurs jeunes la chance de pouvoir occuper une fonction par des
recrutements lances en continuité
 Contribuer au paiement des impôts
 Permettre à tous les employés d’avoir un revenu mensuel attirant et aider plusieurs à
évoluer financièrement
 Promouvoir un esprit d’épargne
Pour mener à bien ses missions, ROYAL FINANCE passe par 02 principales actions à
savoir :
La promotion de l’épargne
Il s’agit ici d’encourager le public à épargner une partie de leurs revenus pour les besoins
futurs, la structure reçoit donc constamment les fonds du public sous forme de dépôt a vue ou
dépôt à terme.
La création d’une source de capital en vue de l’octroi de crédit
On entend par crédit l’acte par lequel la banque met des fonds à la disposition d’un client ou
d’un tiers en contrepartie d’une rémunération appelée intérêt.
II. Organisation et fonctionnement

Dans cette partie, il sera question pour nous de présenter tout d’abord la structure
opérationnelle de ROYAL FINANCE, et par la suite le fonctionnement de ROYAL
FINANCE.
1. Forme juridique de ROYAL FINANCE

ROYAL FINANCE est une société coopérative avec conseil d’administration d’épargne et de
crédit. Pour une meilleure visualisation des éléments d’identification de ROYAL FINANCE,
un tableau récapitulatif sera présente ci-dessous.
Tableau 2elements identificateur de ROYAL FINANCE

Téléphone 691377083/679583882
des crédits
Pays Cameroun
2. Organisation de ROYAL FINANCE

L’organisation de ROYAL FINANCE repose sur 02 principaux types d’organes : les organes
décisionnels et les organes opérationnel ou exécutifs.
a) Les organes décisionnels

 Assemblée générale
Elle se tient au moins deux fois par an. Elle réunit tous les actionnaires de ROYAL FINANCE
et constitue l’organe suprême de délibération des décisions. Elle est souveraine et ses
décisions s’appliquent à tous, toute décision prise par l’assemblée générale doit être conforme
à la loi, aux statuts et règlements de l’entreprise.
 Le conseil d’administration
Préside par un PCA, le conseil d’administration est un organe de gestion dont seule
l’assemblée générale peut limiter et augmenter ses compétences. Il est chargé de convoquer
l’assemblée générale, de recruter, de nommer, et licencier les cadres. Il édite, adopte le budget
et doit prendre toutes les ressources nécessaires à la sauvegarde des fonds et la maitrise des
risques liés à l’activité de l’entreprise.
 La Direction générale
C’est l’organe de gestion, elle est chargée de la politique générale définie par le conseil
d’administration. Elle élabore des stratégies à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs
qu’elle se sera fixés et qui auront été approuvés par le conseil d’administration.
 Les chefs d’agences
Ils sont les responsables principales de l’agence et sont charge de superviser et commanditer
les taches effectuées par les employés notamment la cellule du (chef des opérations, caisse,
charge clientèle). Il exerce également la clôture et l’ouverture des journées.
b) Organes opérationnels
Les organes opérationnels sont ceux en charge d’exécuter les résolutions prises par les
organes décisionnels. Nous avons entre autres :
 Les chefs des opérations
Ils sont responsables de mettre en œuvre toutes les opérations d’ouverture d’épargne en
élaborant la politique d’épargne de création de l’entreprise à travers la création ou l’ouverture
des comptes. Ils veillent également à ce que toutes les opérations faites en agence (opérations
tels que les saisies) soient effectuées et enregistrées dans les logiciels et s’occupent de la mise
à jour des taches de l’entreprise.
 Le responsable commercial (rescom)
Il est chargé d’assurer, de contrôler, de mettre en œuvre la politique commerciale de

l’entreprise (prospections, collectes…). On note également que celui-ci connait les besoins du
client.
 Le chargé des clientèles
Veille à l’accueil des clients (ou réception des clients), enregistre, oriente, accompagne ces
derniers vers les services désirés, informe cependant les clients et effectue les consultations
des comptes.
 Le service de caisse
Il a pour rôle d’effectuer les opérations de dépôt et retrait par les clients. A cet effet, les
caissiers doivent faire attention à toutes les opérations qu’ils exécutent afin d’éviter les erreurs
de caisse. En outre, ils doivent s’occuper des opérations suivantes : contrôler les billets de
l’encaissement, s’assurer de la bonne comptabilité des sommes reçues et données par le client.
Dans cette section, il était question de présenter l’environnement interne de

l’entreprise. Nous retenons que ROYAL FINANCE fait partie des établissements se
caractérisant par un accroissement des activités relevant du secteur informel.
SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE DE ROYAL FINANCE

COOP-CA
Dans cette section, nous présenterons d’abord les produits de ROYAL FINANCE, par la suite
nous présenterons son environnement concurrentiel.
I. Produits et services de ROYAL FINANCE

ROYAL FINANCE offre à ses clients une large gamme de produits et services parmi
lesquels :
 Le compte épargne
 Le compte courant (compte courant personne physique, compte courant entreprise)
 Les crédits bancaires
 Les dépôts (dépôt à terme, bon de caisse)
II. Concurrents et partenaires

ROYAL FINANCE, dans son environnement est influencée par certains facteurs externes qui
participent d’une manière ou d’une autre à son évolution : il s’agit de son emplacement et de
sa concurrence.
1. Description de la situation géographique de ROYAL FINANCE

ROYAL FINANCE est située au rondpoint damas plus précisément à l’immeuble Papa YO
proche de la mairie. Elle se trouve dans une zone plutôt favorable pour son activité car elle est
à proximité de plusieurs boutiques, boulangeries, restaurants et marchés. Elle est donc ainsi
encadrée par une population majoritairement commerçante. Elle est aussi encadrée de
plusieurs entreprises commerciales et bancaires.
2. Concurrents de ROYAL FINANCE

Royal finance évolue dans un secteur d’activité en expansion. De ce fait, elle se retrouve
confrontée a plusieurs concurrents qui offrent les mêmes produits qu’elle sur la marche. Royal
finance est donc en concurrence directe avec d’autres institutions financières.
a) La concurrence directe
Elle est constituée des autres établissements de microfinance qui proposent les mêmes
services que Royal finance et situés non loin de celle-ci. Nous pouvons donc citer :
 SOFINEC
 FINANCE S.A
 FIRST TRUST SAVING AND LOANS(FSTL)

 CAP FINANCE
b) La concurrence indirecte
Ceux sont les autres structures financières réalisant les mêmes opérations que Royal finance et
située partout sur le territoire camerounais. Nous avons :
 La régionale
 CCA Bank
 Afriland first Bank
 RENAPROV
3. Les partenaires et clients de Royal finance

a) Les partenaires
Les partenaires de Royal finance peuvent être :
 CCA BANK
 UFC
b) Les clients de Royal finance

La clientèle de Royal finance est constituée de particuliers, salariés et non-salariés, des
fonctionnaires. Cependant il est à noter que Royal finance à une clientèle majoritairement
constituée de particuliers commerçants.
Dans cette première section, il était question pour nous de présenter l’environnement
externe de ROYAL FINANCE. Il en résulte que ROYAL FINANCE fait face à de nombreux
concurrents directs et indirects. Néanmoins, celle-ci possède plusieurs partenaires ceci
contribuant à son développement.
Il était question pour nous dans ce premier chapitre de faire une présentation générale
de Royal finance. Pour cela, nous avons présenté son environnement interne et externe. Il en
résulte que Royal finance est un EMF de 1ère catégorie qui évolue dans un environnement
assez concurrentiel et qui offre des produits et services compétitifs sur le marché.
CHAPITRE 2 : STAGE A ROYAL FINANCE : UN CADRE DE DETECTION

DU PROBLEME
Du 10 juillet au 08septembre 2023, nous avons effectué un stage académique d’une

durée de 02 mois. Durant cette période nous avons effectué de nombreuses taches dans divers
services de Royal finance. Pour mieux étayer le déroulement de notre stage, ce chapitre sera
divisé en 02 principales sections : la première section sera consacrée à l’entrée en stage et aux
différentes activités menées et la 2e section présentera les difficultés quotidiennes rencontrées
et la mise en évidence du problème.
SECTION 1 : LE DEROULEMENT DU STAGE

Tout au long de notre stage, nous avons effectué de nombreuses activités dans plusieurs
services de l’entreprise. Dans cette section nous présenterons les différentes taches menées au
service de la collecte journalière et par la suite nous présenterons celles menées dans les
autres services.
I. Accueil et insertion
1. Accueil
Nous avons eu l’occasion d’effectuer notre stage à Royal finance sur une période allant du 10
juillet au 08 aout 2023. Très grande était notre joie lorsque nous avons été choisis pour
effectuer un stage académique de 02 mois a Royal finance, agence de Damas. C’est ainsi que
le 10 juillet au 08 aout 2023 à notre arrivée, nous nous sommes immédiatement dirigés vers la
chef d’agence qui a été accueillante à notre égard.
2. Insertion
Nous avons été présentés à tout le personnel. Par la suite, la charge des opérations Mme
BIHIDI nous a fait part des différentes tâches qui nous serons attribuées tout au long de notre
stage ainsi que les principes majeurs de l’entreprise que nous étions tenus de respecter pour le
bon déroulement de notre stage. Nous avons parcouru plusieurs services et réalisés différentes
tâches liées directement ou indirectement à l’activité de l’entreprise.
I. Activités menées
1. Les activités menées au service de la collecte journalière de l’épargne
Tout au long de notre stage, nous avons été affectés dans différents services dans lesquels
plusieurs taches nous ont été confié. Elles consistaient à :
 Collecter les fonds des clients

 Délivrer les documents pour l’ouverture des comptes
 Prospecter les anciens clients afin de leur inciter à ouvrir d’autres comptes
 Informer les clients sur la situation de leur fond en compte
2. Les activités menées dans d’autres services

a) Le service des opérations
Encore appelé Back office, ce service a pour but de contrôler toutes les opérations de caisse.
Dans ce service, nous avons effectué des taches telles que :
 La saisie des registres de collecte des gestionnaires

 La vérification de l’ouverture des comptes
 La réception et l’orientation des clients tout en les proposant les différents produits de
la microfinance
b) Le service de guichet
Dans ce service nous réalisons les taches telles que :
 Le remplissage des formulaires d’ouverture de compte

 Remplir les bordereaux de retrait et de versement
c) Le service de caisse
Dans ce service nous avons effectué des taches telles que :
 L’encaissement et le décaissement des fonds

 La vérification des bordereaux de versements et des bordereaux de retraits
 Comptabiliser les fonds de la collecte et la vérification du journal de caisse
d) Le service commercial et marketing

Ici, il s’agissait pour nous de Prospecter de nouvelles personnes afin d’emmener ceux-ci à
ouvrir des comptes.
Dans cette section, il était question pour nous de présenter les différentes activités menées au
sein de la structure.
SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE

Notre séjour à ROYAL FINANCE a certes été bénéfique pour nous, mais nous avons
rencontrés quelques difficultés lors de notre stage.
I. Acquis du stage et difficultés rencontrées

1. Acquis du stage
Les deux mois passés au sein de ROYAL FINANCE se sont avérés très bénéfiques voir
indispensable à notre profession. Ce passage en entreprise a été pour nous un grand apport sur
le plan professionnel et sur le plan personnel.
a) Sur le plan professionnel et pratique

Ce stage nous a permis :
 De toucher au doigt les réalités des opérations relatives au services bancaires. Nous
avons en occurrence appris à prospecter un client, comment se comporter face un
client selon l’humeur qu’il nous présente
 De nous imprégner des obligations de la vie socio-professionnel c’est-à-dire de
l’assiduité, de la ponctualité, de l’amour du travail et surtout le respect
 De développer en nous l’esprit d’équipe
 De mieux acquérir les notions d’impression et de photocopie, et une maitrise de l’outil
informatique et des logiciels bureautique tels que Excel, Turbo Bank
 De mieux comprendre le fonctionnement d’une microfinance
b) Sur le plan personnel

Ce stage nous a permis de :
 Combattre la peur et la timidité lors des échanges avec les différents prospects
pendant la prospection
 Savoir écouter les autres
 Avoir l’esprit de tolérance, de patience
 Comprendre les autres et s’adapter à leur tempérament
 Se familiariser avec le monde professionnel
2. Difficultés rencontrées
Durant notre stage, nous avons fait face à de nombreuses difficultés tels que :
 S’adresser aux populations lors des prospections

 Les insultes infligées par les clients lors des prospections
 Parfois une incompréhension sur les différentes tâches effectuées par le personnel
II. Mise en évidence du problème

1. Analyse globale des forces et des faiblesses de ROYAL FINANCE
a) Analyse des forces
ROYAL FINANCE est un établissement existant depuis 2012 au Cameroun, ceci est un atout
important car ça augmente sa crédibilité et sa faisabilité auprès de sa clientèle. Elle a donc
gagné une certaine notoriété grâce à son ancienneté.
ROYAL FINANCE est située à proximité de 3 marchés à savoir : rondpoint express, acacia,
marche de Damas. Cette situation géographique est très importante car lui permet
d’augmenter sa clientèle.
Elle enregistre également de manière journalière et mensuelle les opérations effectuées.
b) Analyse des faiblesses

En dépit de toutes ces formes quelques insuffisances sont à noter :
Le dispositif matériel n’était plus en très bon état par conséquent ne simplifiait pas la saisie
des opérations.
Présence d’une discordance entre les informations données sur le terrain lors des prospections
et les informations données en agence. Ce qui engendrait les plaintes des clients voulant
effectuer les retraits.
2. Exposition du problème
ROYAL FINANCE est un établissement de 1 ère catégorie spécialisée dans la collecte
journalière de l’épargne et l’octroi des crédits à ses clients. Grace a nos 2 mois effectués en
stage, nous avons pu constater une mauvaise collecte journalière de l’épargne ceci pouvant
être dû à des erreurs lors du remplissage du carnet des clients entrainant ainsi des erreurs lors
des saisies opérations.
Rendu au terme de cette première partie, il était question pour nous de présenter de
façon générale ROYAL FINANCE. Pour se faire nous avons tout d’abord présenté ROYAL
FINANCE dans son environnement puis nous avons décrit le déroulement de notre stage. Il en
résulte que ROYAL FINANCE est dotée d’un grand nombre de moyen qu’elle met à sa
disposition dans le but d’assurer de façon efficace ses différentes fonctions.
Deuxième partie : Analyse du traitement des opérations de collecte de

journalière
La microfinance est une entité effectuant plusieurs activités à l’instar de la collecte
journalière de l’épargne. L’épargne est généralement une partie du revenu qui pendant une
période donnée n’est pas consomme. Durant notre stage, nous avons eu l’opportunité de
visiter plusieurs services, mais le service dans lequel nous avons le plus séjourner est le
service de la collecte journalière. Nous avons pu nous familiariser avec le processus de
collecte journalière de l’épargne. Dans cette seconde partie de notre rapport, notre étude
portera sur une analyse théorique de la collecte de l’épargne (chapitre3) et par la suite nous
présenterons de façon critique le processus de collecte journalière de l’épargne a ROYAL
FINANCE (chapitre4)
CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DU PROCESSUS DE LA

COLLECTE JOURNALIERE DE L’EPARGNE
L’épargne peut être définie comme la partie du revenu qui n’est pas consommée. Il
contribue à la réalisation d’un projet et à l’achat de divers biens ou services. Dans le but de
mieux étayer les contours de ce chapitre, nous présenterons dans un premier plan les
généralités sur l’épargne (section1) et dans un second plan les effets de la collecte journalière
(section 2).
SECTION 1 : GENERALITE SUR L’EPARGNE

Il s’agit tout d’abord de définir l’épargne. Présenter l’objectif de l’épargne, motifs et types
d’épargne, les formes de l’épargne, la collecte de l’épargne, les déterminants de l’épargne, la
sécurité de l’épargne, et les conséquences de l’épargne sur l’économie
I. Définitions et objectifs de l’épargne

D’après la théorie keynésienne, l’épargne est principalement la résultante de l’arbitrage
réalisé par les ménages pour déterminer leur niveau de consommation compte-tenu de leur
revenu disponible.
Par ailleurs, l’Insee définie également l’épargne comme la part du revenu disponible (ou
du revenu disponible ajusté) des ménages qui n’est pas utilisée en dépense de consommation
finale (ou en consommation finale effective)
Cependant, aux vues de toutes ces définitions il en ressort que l’épargne est la partie du
revenu qui n’est consommée.
L’objectif primaire de l’épargne est de mettre de l’argent de côté ceci dans le but de réaliser
des projets futurs. Cependant, on rencontre différents épargnants à savoir :
 Les ménages : ils renoncent à consommer la totalité de leur revenu pour investir dans
leur logement pour leurs affaire personnelles
 Les entreprises (privées ou publiques) : elles épargnent pour réaliser les
investissements de production de biens ou de services
 Les intermédiaires financiers (banques, assurances, compagnies et institutions
financières) : ils épargnent pour le financement de besoins propres ou
d’investissements
 Les gouvernants (Etats, collectivités locales) : ils épargnent pour le financement

d’équipements collectifs
II. Les motifs et types d’épargnes

L’épargne des ménages est principale source intérieure de financement des dépenses et du
capital, il constitut par conséquent le moteur essentiel de la croissance économique. Ceux-ci
épargnent pour diverses raisons et cela en fonction du type d’épargne qui leur convient.
1. Motifs de l’épargne
Du point des vues des ménages, la décision d’épargner consiste à ne pas consacrer tout leur
revenu aux dépenses de consommation. A cet effet, nous distinguons trois grands motifs
conduisant à l’épargne des ménages à savoir : Motif de transaction, Motif de précaution,
Motif de spéculation.
a) Motif de transaction
Il fait référence à la demande d’encaisse liquide à des fins de transaction (faire des achats).
Lorsque ce motif est appliqué aux ménages, on parle de motif de revenu. Cela correspond aux
désirs de combler l’intervalle de temps entre l’encaissement et le décaissement du revenu.
Lorsqu’il est appliqué aux entreprises on parle de motif professionnel. Il traduit dont le
souhait de combler l’intervalle entre l’époque où on assume les frais de professionnel et celui
où on encaisse le produit de la vente.
b) Motif de précaution
Ils s’appuient sur la présence d’incertitude. Il s’interprète comme le souci de se parer aux
éventualités d’une dépense soudaine.
c) Motif de spéculation
Il fait référence aux besoins d’encaisse permettant de faire une gestion optimale de son
portefeuille de titre (obligation et action) pour des investissements futurs.
2. Les types d’épargne

On distingue trois types d’épargne à savoir : l’épargne immobilière, l’épargne liquide, et
l’épargne financière de moyen et de long terme.
a) L’épargne immobilière
L’épargne immobilière désigne l’ensemble des investissements immobiliers qu’un épargnant
peut réaliser dans le but de placer son capital. Il est possible d’investir directement ou
indirectement, c’est-à-dire d’acquérir sois même ou à l’aide d’un professionnel un bien

immobilier puis d’en assurer la gestion, ou de réaliser un placement dans des produits
d’épargne immobilière en achetant des parts. Ces produits peuvent être des OPCVM
immobiliers ou encore des SIIC. Qu’elle soit directe ou indirecte, l’épargne immobilière est
réalisée dans le but de placer un capital, de se constituer un patrimoine ou de le transmettre,
de percevoir de potentiels revenus (afin de préparer la retraite, le financement des projets
futurs, etc…). L’épargne immobilière présente une contrainte importante à savoir l’illiquidité.
En effet, qu’il s’agisse d’un investissement direct ou indirect, l’épargnant souhaitant récupérer
son capital doit revendre son bien (ou ses parts), ce qui n’est pas immédiat et peut prendre du
temps, et n’est pas garanti.
b) L’épargne liquide
L’épargne liquide désigne une somme d’argent que l’on garde dans un compte bancaire, un
livret d’épargne ou un fond d’investissement en liquide. Elle peut être utilisée facilement
convertie en espèces ou utilisée pour effectuer des paiements par carte bancaire. Les épargnes
liquides sont généralement accessibles immédiatement et ne sont pas soumises à des pénalités
de retrait. Cependant, on distingue différents types d’épargne liquide notamment :
 Les comptes courants : ce sont les comptes bancaires que l’on utilise pour effectuer
des transactions courantes telles que les paiements des factures ou les achats en ligne.
 Les livrets d’épargne : il s’agit des comptes d’épargne a taux d’intérêt élevé qui sont
généralement destines à la constitution d’une épargne de précaution
 Les fond d’investissent en liquidité : ces fonds permettent d’investir dans des titres à
court terme, tels que des bons du trésor ou des obligations d’entreprise, qui sont
facilement négociables.
Par ailleurs, l’épargne liquide assure l’accessibilité facile des fonds en cas d’urgence ou pour
saisir des opportunités d’investissement. Il permet la modification possible des montants
épargnes et les délais de placement en fonction de ses besoins. Cependant, elle présente
également un inconvénient majeur à savoir l’inflation c’est-à-dire si le taux d’inflation est
supérieur au taux d’intérêt offert par l’épargne liquide, la valeur de l’argent peut diminuer
avec le temps.
c) L’épargne financière à moyen et long terme

L’épargne financière est généralement définie comme étant la partie du revenu qui n’est pas
destiné immédiatement à la consommation et qui est investi dans des produits financiers.
Ainsi, regroupe dans son ensemble les placements que les investisseurs effectuent dans les
produits bancaires tels que les comptes rémunèrent ainsi que dans les épargnes investies sur
les marches, comme les actions et les obligations. Les épargnes placées dans les contrats
d’assurance vie sont également considérées comme des épargnes financières.
III. Les formes de l’épargne

On en distingue diverses formes de l’épargne notamment :
a) L’épargne classique
Ici, l’argent épargné est placé sous forme :
 D’épargne dite liquide, qui reste disponible sous forme liquide et immédiatement
accessible. Généralement en espèce (pièces, billets, or…), l’épargne liquide est de nos
jours déposée en banque sur des comptes d’épargne sur lesquels l’argent peut être
dépose et retiré à tout moment. Cette forme d’épargne est également appelée épargne
thésaurisée. On parle alors d’encaisse de précaution ou de thésaurisation.
 D’épargne investie, affectée à des plans d’épargne, contrats d’assurance-vie, plans
d’épargne en actions ou investissements. L’argent épargné dans une banque ou investi
est généralement assorti d’un intérêt, c’est-à-dire un gain d’une certaine somme
allouée à l’épargne qui varie selon le type de placement effectué, la fiscalité et le
niveau de risque du placement.
b) L’épargne collective
Il s’agit des cotisations sociales qui sont prélevées en vue de la retraite de base par la sécurité
sociale. En l’absence ou en cas d’insuffisance de ce dispositif, les ménages sont contraints
d’épargner davantage à titre individuel.
c) L’épargne solidaire
L’épargne solidaire accorde une dimension éthique aux placements. Dans ce système,
l’épargnant ne fait que placer son argent et choisir de soutenir des projets à forte utilité sociale
ou environnementale. C’est un moyen de trouver un équilibre entre rentabilité et utilité car
l’épargne solidaire n’a pas pour but d’enrichir l’épargnant, mais de donner son utilité a son
placement tout en gardant une rentabilité.
IV. La collecte de l’épargne

L’épargne privée peut être collectée de différentes manières et ainsi recevoir divers emplois :
 Sous forme d’épargne liquide : Ici, l’épargne est utilisée pour constituer des
encaisses monétaires ou quasi-monétaires ou vers des emplois orientés à court-terme.
Dans cette catégorie on distingue :
 L’accroissement des dépôts bancaires à terme, des bons de caisse, ou de
comptes spécifiques donnant lieu à la délivrance de livrets ;
 L’accroissement des fonds gérés par les caisses d’épargne ou souscription aux
bons de la caisse nationale de crédit agricole ;
 La souscription aux bons de trésor selon des formules prévues pour les
particuliers.
 Sous forme de placement sur le marché financier : Ce type traditionnel d’épargne
consiste à investir en valeurs mobilières à revenu fixe (obligations,) ou à revenu
variable (actions,) émises par l’état ou des entreprises nationales ou étrangères.
 Sous forme d’épargne contractuelle : Dans ce cadre, l’épargne est orientée vers des
formules contractuelles d’assurance-vie, de fonds de pension ou de retraites.
V. Les déterminants de l’épargne

La question des déterminants acheminant l’épargne fait apparaitre une différence
fondamentale entre l’approche néoclassique et l’approche keynésienne des comportements
économiques. Alors que pour les économistes néoclassiques, l’épargne est déterminée par le
taux d’intérêt réel, pour Keynes et pour les économistes qui s’en réclament, l’épargne dépend
uniquement du revenu, le taux d’intérêt ne déterminant que la forme de l’épargne
a) L’approche néoclassique des déterminants de l’épargne

Pour les économistes néoclassiques tels que Adam Smith, David Ricardo et bien d’autres,
l’épargne censée être investie est une consommation différée dans le temps. L’épargne
désigne donc tout comportement de renoncement a une consommation immédiate et ce, dans
l’espoir d’obtenir un meilleur rendement futur et par suite une meilleure consommation
future. « L’arbitrage entre consommation immédiate et consommation future est donc
déterminé par l’évolution prévisible du revenu durant la vie de l’individu, par son degré de
préférence pour le présent et par le niveau du taux d’intérêt »
Selon le raisonnement néoclassique, l’épargne précède la consommation. L’agent économique

qui cherche à maximiser son utilité vérifie ce que peut lui rapporter l’épargne en fonction du
niveau du taux d’intérêt. Si celui-ci est élevé, l’agent sera incité à épargner pour s’assurer des
revenus plus importants dans l’avenir. Lorsque le taux d’intérêt est faible, l’agent a tendance à
peu épargner par conséquent l’épargne ne lui rapportera que peu de revenus dans l’avenir
b) L’approche keynésienne des déterminants de l’épargne

Dans les années 1930, John Maynard Keynes remet en cause l’influence économique de
l’épargne. Il critique avec ironie les classiques selon lesquels le consommateur réduit sa
dépense pour augmenter son épargne lorsque le taux d’intérêt augmente.
 Epargne et le revenu disponible
Pour Keynes, c’est le montant du revenu disponible et la propension à économiser qui

déterminent le montant de la consommation et indirectement celui de l’épargne. L’épargne
n’est qu’un résidu du revenu lorsque les besoins de consommation sont satisfaits. L’évolution
du taux d’épargne est donc liée en grande partie aux facteurs qui déterminent la
consommation c’est-à-dire en premier lieu aux fluctuations du revenu disponible. Des
économistes ont ultérieurement émis l’hypothèse que le revenu influant sur le niveau de
l’épargne n’était pas le revenu courant, comme le pensait Keynes, mais le revenu relatif ou
encore le revenu permanent (selon l’opinion de Milton Friedman).
 Epargne et investissement
L’épargne représente les ressources qui ne sont pas consommées immédiatement et peuvent
être utilisées pour investir dans des projets productifs tels que la création d’entreprises,
l’expansion des infrastructures, ou le développement de nouvelles technologies. En d’autres
termes, l’épargne fournit des fonds nécessaires à l’investissement, ce qui stimule la croissance
économique. Lorsque les ménages épargnent d’avantage, cela augmente les fonds disponibles
pour l’investissement, ce qui peut conduire à une augmentation de la production et de
l’emploi.
VI. La sécurité de l’épargne

En cas de faillite d’une banque, pour cause de crise économique ou de mauvaise gestion, la
totalité de l’épargne des épargnants n’est pas garantie. De ce fait, en cas d’épargne supérieure
au fonds de garantie, un épargnant devrait déposer son épargne dans plusieurs banques pour
avoir plus de garantie de récupérer son épargne.
VII.
Les conséquences de l’épargne sur l’économie
Les classiques se montrent favorable à une accumulation de l’épargne en ce qu’elle peut
être canalisée vers l’investissement et ainsi stimuler la croissance économique. Cela provoque
des réactions parmi les économistes qui remarquent qu’un excès d’épargne de la part des
ménages réduit la consommation. L’épargne n’est pas économiquement neutre. Elle contribue
par ailleurs à la croissance économique de manière positive ou négative. Un équilibre de
l’épargne doit être trouvé : si elle est insuffisante, elle réduit l’investissement, si elle est en
excès, elle comprime la consommation.
La propension des agents économiques à épargner a aussi une incidence sur le multiplicateur
keynésien. Il dépend du rapport établi par les opérateurs pour le partage de leurs revenus entre
consommation et épargne. A cet effet, une propension marginale a épargné élevée réduit le
multiplicateur et donc l’efficacité de la dépense publique.
Il était question pour nous dans cette section de présenter les généralités de l’épargne.
Il en ressort qu’il existe plusieurs motifs et types d’épargne.
SECTION 2: LA COLLECTE JOURNALIERE AU SEIN DE

L’ENTREPRISE
La collecte journalière dans un EMF est très importante et par conséquent nécessite une
grande attention. Pour mieux effectuer une collecte journalière, il faut connaitre son
fonctionnement et ses mécanismes y compris.
I. Définition
La collecte journalière ou la mobilisation journalière est un service proposé par les
établissements de microfinance qui consiste à collecter, généralement sur les marchés, les
recettes des artisans et des commerçants pour les déposer sur leur compte bancaire.
1. Le compte journalier
Il s’agit d’un compte de dépôt a vue qui permet au client d’épargner et ceci a son lieu de
service auprès d’une collectrice et peut entrer en possession de son argent au moment venu à
la caisse de l’agence ou auprès de sa collectrice. Il est conçu pour aider les très petits
opérateurs économiques ainsi que les ménages et particuliers à sécuriser leur fond et permettre
à l’EMF de disposer plus de ressources pour leur activité de microcrédit. C’est un compte
hybride en ce sens qu’il fonctionne comme un compte d’épargne ordinaire mais dont les fonds
versés quotidiennement sont bloqués sur un mois, puis sont reversés au client a la fin du mois
après déduction des agios encourus. Ce compte est donc non rémunéré du simple fait de
l’enregistrement des opérations an quinzaine calendaire ce qui rend nulle la valeur des intérêts
créditeurs.
2. Conditions et procédures d’ouverture d’un compte journalier

 Ouverture du compte : 1500
 Minimum en compte : 0F
 Pas de frais de retrait
 Entretien du compte : 1000F/mois
 Montant minimum de versement : 500F
 Les dépôts et retraits se font exclusivement soit en agence soit auprès de la collectrice
Après toutes ces différentes procédures, la collectrice inscrit les coordonnées du client sur son
carnet et la lui remet par la suite. Celle-ci s’en va notifier à l’agence l’inscription d’un
nouveau client qui sera enregistré dans la base de données de l’entreprise à travers le logiciel
TURBOBANK
3. Outils de la collecte journalière

 Le carnet de collecte
Il s’agit d’un mini livret conservé par le client qui enregistre les opérations
journalières effectuées par celui-ci (dépôt ou retrait)
 La fiche de collecte
Il s’agit d’un document qui renferme toutes les opérations de versements effectuées
par les clients ainsi que leurs signatures qui permettent par ailleurs d’authentifier les
ordres reçus sur leurs comptes
 Les bordereaux de versement
Il s’agit d’une fiche servant de preuve de versement et de transaction effectuée entre
les clients et les caissières.
 Les registres de collecte
Il s’agit d’un document réservé aux collectrices qui permet d’enregistrer les opérations
de la collecte journalière
4. Les mécanismes de gestion administrative et comptable de la collecte journalière

a) Mécanisme de gestion administrative
Les mécanismes de gestion administrative de la collecte passent par différents processus.
Premièrement, lors de la collecte le client verse une somme d’argent entre les mains de la
collectrice. Celle-ci inscrit le montant versé dans le carnet du client comprenant toutes les
coordonnées de celui-ci. Par ailleurs, l’authentification de la transaction se matérialise par la
signature du client dans son carnet et dans le registre de collecte de la collectrice.
Ensuite, une fois les collectes terminées la collectrice se rend à l’agence et effectue un mini
compte rendu à savoir : l’enregistrement d’un ou de plusieurs nouveaux clients ou l’achat des
nouveaux carnets.
Puis, l’agent collectrice après avoir vérifié et comptabilisé les sommes versées, doit déposer
les fonds et son registre de collecte auprès de la caissière ; les deux vérifient et s’accordent sur
le montant du versement puis déchargent.
Enfin, la caissière après avoir versé les fonds dans la caisse doit enregistrer les versements
dans le logiciel informatique et ensuite rendre compte au comptable.
b) Mécanisme de la gestion comptable

La gestion comptable de la collecte journalière est basée sur les principes comptables des
EMF et par conséquent est totalement différente de la comptabilité générale.
L’ensemble des opérations de collecte journalière est porté sur le bordereau de saisie appelé
fiche de collecte. Cependant, les collectrices dans l’incapacité de retenir véritablement soit le
numéro de compte ou le nom du client, se retrouvent donc en train de faire des erreurs qui
renvoient à un écart entre le solde machine et le solde carnet. Pour remédier à cette situation,
il importe de régulariser ces erreurs en passant les écritures sur la fiche d’imputation : c’est un
document sur lequel sont enregistrés quotidiennement, sans surcharge et ni altération
d’aucune sorte les opérations de régularisation. Il comporte les informations suivantes :
 La date d’enregistrement
 Les numéros et intitules des comptes mouvementes
 Le libelle de l’opération
 La somme imputée à chaque mouvement
Lorsqu’un client se présente à l’agence pour effectuer un versement, il remplit le bordereau de

versement, se dirige vers la caisse pour le versement de ladite somme. Cette opération
consistera à débiter le compte caisse et créditer le compte du client :
Tableau 3 : opération de versement

COMPTES
Débit Crédit
50 Caisse 50000
0294483737MAF Client 50000
versement.
Par ailleurs, lorsqu’un client se présente à l’agence pour effectuer un retrait, il remplit
le chèque de guichet, et se dirige vers la caissière pour l’achèvement de son retrait. Cette
opération consistera à débiter le compte du client et créditer le compte caisse.
Tableau 4 : opération de retrait

COMPTES
Débit Crédit
50 Caisse 50000
0294483737MAF Client 50000
versement
Cependant, l’opération de retrait sur le terrain s’effectue à travers différentes étapes à savoir :
 La photocopie valide de la pièce d’identité du client signée trois fois ceci afin de
vérifier l’authenticité
 Le montant du retrait écrit en lettre sur la photocopie de la pièce d’identité
 La photocopie de la pièce d’identité doit être joint au chèque de guichet qui sera
endosse par le ceint
 Au verso du chèque de guichet (à gauche) il mentionne son nom, prénom, numéro de
CNI ou du récépissé, la date du jour et sa signature.
 Au verso du chèque de guichet (à droite) la collectrice mentionne le nombre de billets,
la somme totale et signe également.
Dans ce chapitre, il était question pour nous de faire une analyse théorique du processus
de collecte journalière de l’épargne au sein de ROYAL FINANCE. Il en ressort que la
collecte de l’épargne présente différents enjeux pour le bon fonctionnement d’un EMF.
CHAPITRE 4: ANALYSE EMPYRIQUE DE LA COLLECTE

JOURNALIERE DE L’EPARGNE A ROYAL FINANCE : CRITIQUES
ET SUGGESTIONS
Dans le cadre de ce chapitre, nous allons analyser de façon pratique la collecte
journalière de l’épargne au sein de ROYAL FINANCE (section1). Puis nous allons relever les
manquements que nous avons observés du processus de collecte de journalière tout en
apportant quelques suggestions (section2)
SECTION 1 : PRESENTATION DU PROCESSUS DE LA COLLECTE

JOURNALIERE DE L’EPARGNE A ROYAL FINANCE
Dans cette section, nous nous pencherons sur un cas spécifique lié à la collecte
journalière de l’épargne au sein de Royal Finance.
I. Procédure générale de la collecte journalière de l’épargne

Cette procédure passe par différentes étapes à savoir :
 La planification des itinéraires : Ici, les collectrices planifient leur itinéraire pour la
journée en fonction de leurs différentes zones où se trouvent les clients et des horaires
qui leur conviennent.
 Visite des clients : les collectrices se rendent chez les épargnants pour récupérer leur
fond. Ceci peut se faire à travers différents moyens de transport en fonction des zones
de collecte.
 Récupération des dépôts : Une fois sur place, les collectrices reçoivent les fonds des
épargnants, vérifient les montants et s’assurent que ces derniers signent les registres de
collecte confirmant la transaction
 Enregistrement des transactions : Les collectrices tiennent un registre détaillé des
dépôts collectés, y compris les noms des clients, les montants déposes et la date de
transaction.
 Retour en agence : A la fin de la journée, les collectrices retournent en agence avec
Les fonds collectés et remettent à la caissière l’argent ainsi que leurs registres et la
fiche de collecte nécessaire pour mettre à jour les comptes d’épargnes des clients.
II. Cas pratique

Ce fut le 02 aout que nous avons eu l’occasion d’effectuer notre première collecte au
niveau du rondpoint Damas jusqu’au lieudit carrefour olympique qui constituait la zone 1. A
cet effet, toutes les collectes débutaient à 10h précises le temps pour nous de faire l’ordre du
jour, la prière et de se préparer. Ainsi, ce jour nous avons effectué la collecte de Monsieur
Atangana qui était un client régulier dans ces versements de 10000F chaque jour. La
collectrice a consigne cette transaction dans son registre en indiquant la date, le nom de
Monsieur Atangana, le montant verse en chiffres et en toutes lettres, ainsi que la signature de
celui-ci. Ensuite, elle a également inscrit le montant versé dans le carnet de Monsieur
Atangana, en chiffres et en toutes lettres, avant de procéder à la signature dans ce dernier.
Monsieur Atangana a également apposé sa signature dans son propre carnet pour attester de la
transaction. La même procédure a été appliquée pour toutes les collectes effectuées au cours
de la journée.
Une fois la collecte terminée, nous nous sommes rendus à l’agence en compagnie de la
collectrice. Tout d’abord, nous avons procède au décompte du montant collecté au cours de la
journée. Ensuite, la collectrice a rempli la fiche de collecte et a consigné le montant total dans
son registre. Par la suite, elle a remis la fiche de collecte, le registre et le montant total à la
caissière de l’agence. Cette dernière s’est chargée de vérifier la somme indiquée et procèdera
au versement correspondant.
SECTION 2 : ANALYSE CRITIQUE

Dans cette partie, nous présenterons tout d’abord les manquements repérés de Royal
Finance et par la suite nous développerons quelques suggestions.
I. Remarques
1. Remarques d’ordre général
 Royal finance ne dispose pas d’un service d’archives ce qui complique la tâche aux
employées à chaque fois qu’elles ont besoin d’un fichier. En effet, le service d’archive a
pour fonction ensemble d’organiser et de gérer l’ensemble des documents indispensables à
la conduite de l’activité de l’entreprise.
 Une connexion internet parfois lente qui entraine un ralentissement des activités surtout
lors de la saisie des opérations.
 Un manque de respect fréquent entre les employées au sein de l’agence.
 Le non-respect des honoraires d’arrivées par les employées
2. Remarques d’ordre spécifique

 Une insuffisance du personnel. En effet, au sein de Royal finance il Ya 05 collectrices
de collecte pour 07 zones. Ce qui signifie que certaines étaient obligées de collecter et
prospecter 02 zones en même temps : la leur et celle d’une autre collectrice et ceci
étant très pénible pour elles.
 Les problèmes de communication avec les clients : il peut y avoir des difficultés avec
les clients pour organiser la collecte, ce qui pourrait entrainer des retards ou des
confusions.
 Certains clients se plaignaient lors de leurs retraits sur le terrain, car ils ne pouvaient
pas retirer le montant désire en raison de la coupure des frais d’entretien de compte. Ils
se plaignaient également de la durée de la procédure de retrait car jugée trop prolongée
et parfois se rendaient en agence car n’avaient pas confiance en les collectrices.
 Les conditions météorologiques défavorables : les intempéries telles que la pluie, ou le
soleil peuvent rendre la collecte plus difficile pour les collectrices.
II. Suggestions
1. Suggestions d’ordre général

 Mettre sur pied un service d’archive qui se chargera du rangement des dossiers de
l’entreprise (registre de collecte, carnets …) Afin qu’ils soient facilement accessibles
en cas de besoins.
 Mettre en place une fiche de présence afin d’instaurer plus de sérieux et emmener les
employés à fournir un travail optimal.
 Mettre en place des programmes de sensibilisation de formation sur le respect en
milieu professionnel.
2. Suggestions d’ordre spécifique

 Il faudrait envisager une réduction des frais d’entretien de compte. Ensuite, il serait
bénéfique de mettre en place des formations et des mesures de contrôle pour garantir
que les collectrices sur le terrain soient dignes de confiance et offrent un service fiable.
 Il est essentiel d’améliorer la communication avec les clients pour comprendre leurs
préoccupations et leur besoin ainsi apporter des solutions adaptées à leurs attentes.
 Fournir aux collectrices des équipements tels que des parapluies, et bien d’autre afin
de faire face aux conditions météorologiques difficiles.
 Embaucher du personnel nécessaire pour répondre à la demande croissante de collecte.
Dans ce chapitre, il était question pour nous de présenter un cas pratique de la collecte
journalière, présenter quelques critiques et suggestions pouvant améliorer les opérations de
collecte journalière.
Tout au long de cette partie, il était question pour nous de présenter de façon théorique la
notion de l’épargne en définissant et en présentant les différents concepts y afférents et de
présenter les mécanismes de collecte journalière au sein de ROYAL FINANCE. Il en ressort
que la collecte de l’épargne est un facteur majeur et important contribuant au développement
des EMF.
CONCLUSION GENERALE
Parvenu au terme de notre analyse portant sur le traitement des opérations de collecte
journalière de l’épargne dans un EMF de première catégorie: cas de ROYAL FINANCE ; qui
s’est tenue dans le cadre de notre stage académique suite à la période du 10 juillet au 08
septembre 2023.C’est donc dans ce cadre que nous avons choisi nous accentuer sur les
opérations de collecte journalière, afin d’approfondir notre compréhension dans l’importance
cruciale de la collecte de l’épargne dans le contexte des établissements de microfinance. Par
ailleurs, nous avons pu constater que ce processus revêt d’une signification particulière pour
les clients, en leur offrant un moyen sur et pratique de déposer leurs fonds régulièrement. De
plus, nous avons identifié les défis auxquels sont confrontés les collectrices dans la mise en
œuvre efficace de la collecte journalière de l’épargne, notamment en termes de sécurité, et
d’efficacité opérationnelle. En explorant les bonnes pratiques et les innovations émergentes
dans ce domaine, nous avons également mis en lumière les opportunités d’amélioration et
d’optimisation des processus existants. Il est clair que la collecte journalière de l’épargne joue
un rôle fondamental dans le renforcement de la confiance des clients et dans la promotion de
l’inclusion financière, contribuant ainsi à la stabilité et a la croissance des établissements de
microfinance.
Enfin, la perfection n’étant pas de ce monde, nous vous soumettons humblement le fruit de
notre travail tout en espérant que vos critiques nous aiderons à l’améliorer.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
COURS NON PUBLIES :
 Dr ELOMO, économie monétaire, Banque et finance 2023-2024
RAPPORT DE STAGE :
 BELIBI NGONO Rosalie Julie, Amélioration du suivi des opérations de la collecte
journalière dans un Etablissement de Microfinance : cas de EIA SA ; Banque et
Finance ; INUCASTY 2022-2023
SITES WEB
 https://www.google.co.za
 https://www.persee.fr/doc/ecofi
 https://www.selexium.com
 https://www.ilo.org
MOTEURS DE RECHERCHE
 Internet explorer
ANNEXES
Annexe 1 : fiche d’identification
Téléphone 691377083/679583882


des crédits
Pays Cameroun
Annexe 2 : organigramme de ROYAL FINANCE

Annexe 3 : plan de localisation

Table des matières

Dédicace...................................................................................................................................................2
Remerciements........................................................................................................................................3
Sigles et abréviations..............................................................................................................................4
Liste des tableaux et figures...................................................................................................................5
Résume.....................................................................................................................................................7
Abstract...................................................................................................................................................8
Avant-propos...........................................................................................................................................9
Introduction générale...........................................................................................................................10
PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE COOP-CA ET DEROULEMENT DU
STAGE...................................................................................................................................................11
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE COOP-CA.................12
SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE ROYAL FINANCE...................................12
I. Identification de l’entreprise..................................................................................................12
1. Objet et historique de l’entreprise.....................................................................................12
2. Missions et perspectives de ROYAL FINANCE...............................................................13
II. Organisation et fonctionnement........................................................................................13
1. Forme juridique de ROYAL FINANCE...........................................................................13
2. Organisation de ROYAL FINANCE.................................................................................14
SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE DE ROYAL FINANCE COOP-CA..............17
I. Produits et services de ROYAL FINANCE..........................................................................17
II. Concurrents et partenaires................................................................................................17
1. Description de la situation géographique de ROYAL FINANCE...................................17
2. Concurrents de ROYAL FINANCE..................................................................................17
3. Les partenaires et clients de Royal finance.......................................................................18
CHAPITRE 2 : STAGE A ROYAL FINANCE : UN CADRE DE DETECTION DU
PROBLEME.........................................................................................................................................19
SECTION 1 : LE DEROULEMENT DU STAGE............................................................................19
I. Accueil et insertion.................................................................................................................19
1. Accueil.................................................................................................................................19
2. Insertion..............................................................................................................................19
I. Activités menées......................................................................................................................20
1. Les activités menées au service de la collecte journalière de l’épargne..........................20
2. Les activités menées dans d’autres services......................................................................20
SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE.......................................................................................22
I. Acquis du stage et difficultés rencontrées.............................................................................22
1. Acquis du stage...................................................................................................................22
2. Difficultés rencontrées........................................................................................................22
II. Mise en évidence du problème...........................................................................................23
1. Analyse globale des forces et des faiblesses de ROYAL FINANCE................................23
2. Exposition du problème.....................................................................................................23
Deuxième partie : Analyse du traitement des opérations de collecte de journalière.....................25
CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DU PROCESSUS DE LA COLLECTE
JOURNALIERE DE L’EPARGNE....................................................................................................26
SECTION 1 : GENERALITE SUR L’EPARGNE............................................................................26
I. Définitions et objectifs de l’épargne......................................................................................26
II. Les motifs et types d’épargnes...........................................................................................27
1. Motifs de l’épargne.............................................................................................................27
2. Les types d’épargne............................................................................................................27
III. Les formes de l’épargne.....................................................................................................29
IV. La collecte de l’épargne......................................................................................................29
V. Les déterminants de l’épargne...............................................................................................30
VI. La sécurité de l’épargne.....................................................................................................31
VII. Les conséquences de l’épargne sur l’économie.................................................................31
SECTION 2 : LA COLLECTE JOURNALIERE AU SEIN DE L’ENTREPRISE.......................33
I. Définition.................................................................................................................................33
1. Le compte journalier..........................................................................................................33
2. Conditions et procédures d’ouverture d’un compte journalier......................................33
3. Outils de la collecte journalière.........................................................................................34
4. Les mécanismes de gestion administrative et comptable de la collecte journalière.......34
CHAPITRE 4 : ANALYSE EMPYRIQUE DE LA COLLECTE JOURNALIERE DE
L’EPARGNE A ROYAL FINANCE : CRITIQUES ET SUGGESTIONS....................................37
SECTION 1 : PRESENTATION DU PROCESSUS DE LA COLLECTE JOURNALIERE DE
L’EPARGNE A ROYAL FINANCE..................................................................................................37
I. Procédure générale de la collecte journalière de l’épargne.................................................37
II. Cas pratique........................................................................................................................38
SECTION 2 : ANALYSE CRITIQUE................................................................................................39
I. Remarques..............................................................................................................................39
1. Remarques d’ordre général...............................................................................................39
2. Remarques d’ordre spécifique...........................................................................................39
II. Suggestions..........................................................................................................................39
1. Suggestions d’ordre général...............................................................................................40
2. Suggestions d’ordre spécifique..........................................................................................40
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................41
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...........................................................................................42
ANNEXES.............................................................................................................................................43

Premiere Partie Rapport de Stage Celeste (Récupération Automatique)

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TRAITEMENT DES OPERATIONS DE COLLECTE JOURNALIERE DANS UN ETABLISSEMNT DE

MICROFINANCE DE premiere categorie : cas de royal finance coop-ca

 L’archevêque métropolitain de Yaoundé Jean Mbarga pour la création de

 EMF : établissement de microfinance

 OPCVM : organisme de placement collectif en valeur mobilières

Liste des tableaux et figures

Tableau 1 : récapitulatif des agences

Source : royal finance

Tableau 2elements identificateur de ROYAL FINANCE

Régime sociale ROYAL FINANCE

Tableau 3 : opération de versement

NUMEROS COMPTES INTITULES DES SOLDES

Tableau 4 : opération de retrait

NUMEROS COMPTES INTITULES DES SOLDES

Royal Finance est un établissement de microfinance au Cameroun qui a commencé ses

Mots clés : épargne, collecte, collectrices, EMF

Le cycle du brevet de technicien a été créé par l’arrête ministériel N°90/E/50

Dans le cadre d’une politique visant l’amélioration de l’adéquation entre les

PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE COOP-CA ET

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE ROYAL FINANCE

SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE ROYAL FINANCE

Source : royal finance

2. Missions et perspectives de ROYAL FINANCE

 Accueillir et encadrer d’innombrables personnes pour leur permettre de bâtir une

La création d’une source de capital en vue de l’octroi de crédit

II. Organisation et fonctionnement

1. Forme juridique de ROYAL FINANCE

Tableau 2elements identificateur de ROYAL FINANCE

Régime sociale ROYAL FINANCE

2. Organisation de ROYAL FINANCE

a) Les organes décisionnels

 Les chefs d’agences

 Les chefs des opérations

 Le responsable commercial (rescom)

Il est chargé d’assurer, de contrôler, de mettre en œuvre la politique commerciale de

 Le chargé des clientèles

Dans cette section, il était question de présenter l’environnement interne de

SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE DE ROYAL FINANCE

I. Produits et services de ROYAL FINANCE

II. Concurrents et partenaires

1. Description de la situation géographique de ROYAL FINANCE

2. Concurrents de ROYAL FINANCE

 FIRST TRUST SAVING AND LOANS(FSTL)

3. Les partenaires et clients de Royal finance

b) Les clients de Royal finance

CHAPITRE 2 : STAGE A ROYAL FINANCE : UN CADRE DE DETECTION

Du 10 juillet au 08septembre 2023, nous avons effectué un stage académique d’une

SECTION 1 : LE DEROULEMENT DU STAGE

 Collecter les fonds des clients

2. Les activités menées dans d’autres services

 La saisie des registres de collecte des gestionnaires

 Le remplissage des formulaires d’ouverture de compte

 L’encaissement et le décaissement des fonds

d) Le service commercial et marketing

SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE

I. Acquis du stage et difficultés rencontrées

a) Sur le plan professionnel et pratique

b) Sur le plan personnel

 S’adresser aux populations lors des prospections

II. Mise en évidence du problème

Elle enregistre également de manière journalière et mensuelle les opérations effectuées.

b) Analyse des faiblesses

Deuxième partie : Analyse du traitement des opérations de collecte de

CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DU PROCESSUS DE LA