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net/publication/336590895
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Ali BOUAFIA
Saad Dahlab University
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Experimental study of the liquefaction susceptibility of Chlef and Algiers sands areas View project
All content following this page was uploaded by Ali BOUAFIA on 16 October 2019.
PROBLEMES RÉSOLUS
Vue et schéma de la célèbre tour penchée à Pise (Italie). Cette tour fut
commencée en 1173 par Bonanno Pisano et achevée en 1350. De forme
cylindrique, elle comporte 8 étages de 207 colonnes superposées et une hauteur
de 54.60 m. La fondation repose sur une couche de sable argileux de 4 m
d’épaisseur, surmontant du sable. Ce dernier surmonte une couche d’argile
molle. La pression transmise au sol en cas de la verticalité est de 514 kN/m 2 et
de 916 kN/m2 au maximum après son inclinaison. Il s’agit d’un exemple concret
de tassement différentiel dû à la consolidation lente de l’argile molle, cette
dernière n’étant pas homogène. Actuellement, on note une vitesse de tassement
d’environ 1 mm/an. Le tassement de la partie penchée a atteint 150 cm.
(Source : Chantiers de France, N° 322, Juillet-Août 1999)
La photo d’arrière plan illustre une vue de la surface d’un terrain argileux
gonflant subissant un retrait remarquable en période de sécheresse, pouvant se
propager à des profondeurs importantes dans le sol. La zone de fluctuation
saisonnière de la teneur en eau varie de 1 à 12 m de profondeur. Le cycle de
gonflement/retrait de cette argile peut induire des pressions de soulèvement de
l’ordre de 260 kPa et engendrer des désordres importants aux ouvrages légers.
2
Table de matières
3
4
AVANT-PROPOS DE LA PREMIERE EDITION
Ali BOUAFIA
5
6
AVANT-PROPOS DE LA SECONDE EDITION
_______________________________________________________
* Cours de calcul des fondations et des soutènements :
Conception et calcul des ouvrages géotechniques, éditions Pages bleues Alger,
année 2018, ISBN 978-9947-34-133-9, 436 p.
Exercices de calcul des fondations et des soutènements :
Calcul pratique des fondations et des soutènements, éditions OPU, ISBN
9961.0.0849.9, année 2011, 246 p.
** Cours de mécanique des sols de base :
Introduction à la mécanique des sols - Cours et Applications (CD-Rom inclus),
éditions Pages Bleues, ISBN 978-9947-850-71-8, 230 pages.
7
D’une valeur pédagogique sûre, ces outils d’enseignement assisté par
ordinateur aident d’une part l’étudiant à assimiler les principes de la
mécanique des sols, et d’autre part l’enseignant à mieux présenter son
cours. De tels outils ne sont qu’un spécimen des riches ressources dont
jalonnent les websites éducatifs voués à la géotechnique.
La mise au point de la forme actuelle de cette édition a exigé un effort
particulier que mon épouse a aimablement pris en charge.Qu’elle en soit
ici profondément remerciée.
Ali BOUAFIA
Université Saâd Dahleb de Blida
Faculté des sciences de l’Ingénieur
Département de Génie Civil
Email : geoblida@gmail.com
8
ECOULEMENT DE L’EAU DANS
LE SOL
______________________________________________________
3.1. INTRODUCTION
63
l'effet d'un gradient hydraulique, circule librement.
Cette nappe est composée des phases suivantes (voir figure 3.2) :
- phase d'eau libre où le sol est saturé d'eau,
- phase d'eau capillaire, dans laquelle le sol est saturé par capillarité à sa
base. Le degré de saturation diminue en allant vers le la surface.
- phase de dessiccation dans laquelle la teneur est très faible et varie avec
les conditions en surface.
Notons qu'une nappe est en général retenue par une couche de sol
imperméable, appelée mur de la nappe. La masse d'eau est alors en
équilibre hydrostatique et la nappe est dite nappe libre au repos. Si l’eau
peut s’écouler, la nappe est dite libre en mouvement. Pour l'étude de cet
écoulement on applique les lois de l'hydrodynamique des milieux poreux.
Il arrive aussi que la nappe soit retenue entre deux couches de sols
imperméables, on dit alors que la nappe est captive.
La nappe phréatique correspond à la première nappe rencontrée à partir
de la surface libre du sol.
Enfin, le terrain est aquifère si l'eau y circule librement, aquifuge si le
terrain est imperméable (Granite non fissuré par exemple), et aquiclude si
la perméabilité est faible.
On s'intéresse dans ce chapitre à l'écoulement de l'eau libre.
64
v2 u
h= + +Z (3.1)
2. g w
u = wZw (3.2)
L'écoulement d'eau dans le sol est décrit par une loi fondamentale
établie expérimentalement par Darcy en 1854, postulant que la vitesse
d'écoulement de l'eau interstitielle est proportionnelle à la perte de charge
par unité de longueur de la conduite d'écoulement. Ce qui peut se
formuler comme suit (voir figure 3.3) :
h
V = Ki = K (3.4)
l
66
Tableau 3.1. Ordre de grandeur du coefficient de perméabilité
67
K = w K’/ (3.6)
(3.7)
Autrement dit :
KH =
K H i i
(3.10)
H i
Soit :
69
K1dh1/h1 = K2dh2/h2 = K3dh3/h3 =……= Kndhn/hn= Kvdhi/hi (3.14)
Kv =
H i
(3.15)
H
K i
70
s.L h
K= Ln( 1 ) (3.16)
S .t h2
Cet essai est utilisé pour des matériaux perméables (gravier et sables).
On peut utiliser le même appareillage précédent en gardant un niveau
d'eau constant dans le tube (voir figure 3.6). Le coefficient de
perméabilité est déterminé comme suit :
Ve L
K= (3.17)
tSh
71
3.2.3. Ecoulement tridimensionnel de l'eau- Généralisation de la Loi
de Darcy
vx K x i
x
v = vy K = Ky
i = iy
v K z i
z z
vx v y vz
+ + =0 (3.19)
x y z
2h 2h 2h
Kx + K + K =0 (3.20)
x2 y2 z2
y z
72
2h 2h 2h
+ + =h=0 (3.21)
x2 y2 z 2
En définissant la fonction potentiel de vitesse telle que :
(x,y)= - Kh(x,y,z), la loi de Darcy généralisée pour un milieu isotrope
peut aussi s'écrire comme suit :
2 2 2
+ + = = 0 (3.22)
x2 y2 z 2
2h 2h
+ =0 (3.23)
x2 y2
vx = /y (3.24)
vy = -/x (3.25)
73
d = Vzdx- VxdZ (3.26)
Ainsi :
Vz = /Z=/x (3.27)
2 2
+ =0 (3.30)
x2 y2
vx dx
= (3.31)
v y dy
74
2h 2h
Kx + Ky =0 (3.32)
x2 y2
2h 2h
+ =0 (3.33)
x2 y2
K = KyKx (3.34)
75
à l'étude d'un milieu homogène isotrope, siège à un écoulement ayant
le même débit, et ayant un coefficient de perméabilité équivalente K tel
que :
K = Kv K H (3.35)
76
résolution numérique de l'équation de Laplace, en approchant les
dérivées partielles par des différences finies.
Cette façon de procéder est intéressante si elle peut être programmée
sur ordinateur, car les équations qui en résultent contiennent un nombre
élevé d'inconnues. Soit F(x,z) une fonction à deux variables, définie,
continue et dérivable. Posons:
F Fi +1, j − Fi −1, j
= (3.36)
X 2.X
- Vitesse de décharge :
La vitesse d'une particule fluide dans une ligne de courant est telle
que :
v =K(ΔH)/a (3.40)
- Charge hydraulique :
La charge est déterminée directement si le point (x,y) se trouve sur
ligne équipotentielle, sinon une interpolation linéaire est nécessaire.
- Pression d'écoulement :
Elle est déduite de l'équation approximative de l'écoulement :
79
Figure 3.7. Schéma d'un tube de courant
k .H i
Q= (3.42)
i
H 1 H 2 H n
Q=K =K = ..... = K (3.43)
1 2 n
81
Tableau 3.2 (suite).Tableau des coefficients de forme
82
Figure 3.8. Abaque de Polubarinova-Kochina
83
parallélépipède ayant pour cotes dx, dy et dz (voir figure 3.9). On
cherche à déterminer les forces qui résultent de l'écoulement de l'eau à
travers ce volume. En effet, l'écoulement de l'eau se traduit par des forces
qui tendent à emporter les grains du sol, et d'après le principe de l'action
et de la réaction, les particules liquides subissent au cours de leur contact
avec les grains du sol des frottements visqueux qui conduisent à des
pertes de l'énergie d'écoulement, qu'on a appelées précédemment perte de
charge.
L'échantillon étant noyé à une cote Z dans une nappe en mouvement,
il est soumis sur ces faces à une pression hydrostatique (c'est à dire
normale aux faces), soit u(x,y,z).
L'équation de charge est h =Z +u/w
La résultante des forces d'écoulement suivant l'axe des x est :
Suivant l'axe Z, on a :
84
Figure 3.9. Volume infinitésimal d’un sol soumis à un écoulement
85
3.4. APPLICATIONS
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1. Essai au perméamètre à charge constante
Essai Volume d’eau Temps Poids tare Poids total Poids total
(cm3) (s) (g) sec humide
_________________________________________________________________
1 47.83 60 22.08 33.46 36.00
2 45.12 62 21.96 38.99 42.45
_________________________________________________________
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oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
2. Essai au perméamètre à charge variable
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le tube est de 224 cm, et qu'après 10 minutes, la hauteur n'est que de 22.6
cm, calculer le coefficient de perméabilité de ce sol ?
Comparez la valeur obtenue avec celle de l'exercice précédent. Calculer
le gradient hydraulique, la vitesse et le débit d'écoulement de l'eau à la fin
d'essai.
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
3. Etude des infiltrations sous un barrage
87
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
4. Ecoulement d’eau sous un rideau
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
5. Effet de l’encastrement d’un rideau sur l’infiltration
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Figure 3.12. Rideau de palplanches ancré dans un sol
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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
6. Analyse de l’écoulement de l’eau par la méthode des
différences finies
89
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7. Remontée d’eau sous un bâtiment
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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
8. Perméabilité d’un sol bicouches
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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
9. Ecoulement dans un terrain en pente
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
10. Influence de la densité sur la perméabilité
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
11. Perméabilité d’un assemeblage idéal de grains
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EXERCICE 1
K = VeL/(tSH)
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 2
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 3
K = =3,710−5cm/ s , Kv = =1,5810−9cm/ s.
Ki.hi hi
hi khii
2) Le sol homogène isotrope équivalent aura un coefficient de
perméabilité k tel que :
k = K.Kv =2,4.10−7cm/ s
3) Selon la figure 3.10, les conditions aux limites sont définies comme
suit :
- AB, CK, EF et DH sont des lignes équipotentielles,
- BC, BD, DE et IJ sont des lignes de courant.
94
4) L'ouvrage est décomposé en trois fragments suivant les lignes
équipotentielles verticales EF et CK, comme le montre la figure 3.17.
- Fragments 1 et 3 du type II : b=0, s/T= 9/27= 1/3, donc 1/2= 0.67 et
= 0.74.
- Fragment du type V: L = 1.28 m < 2s =2x9=18 m, donc :
= 2Ln(1 + L/2a) = 0.07.
2,410−950
Le débit est Q = K = =7,7510−8m3 / s
i 0.742+0.07
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 4
Q = K H = 4x10-4/2=2x10-4 m3/s.
i
95
3) Soient O et E les points à mi-fiche, se trouvant respectivement à
gauche et à droite du rideau. Calculons les pressions au points D, O, F, E
et I :
P(D)=[H(D)-Z(D)]γw=105N/m2.
P(O)=(H(O)-Z(O)) γw= [H(D)-ΔH-Z(O)] γw =105N/m2.
P(F)=(H(F)-Z(F)) γw = [H(D)-2ΔH-Z(F)] γw= 105 N/m2.
P(E)=(H(E)-Z(E)) γw=(10-3+1)x104=8x104 N/m2.
P(I)=(H(I)-Z(I)) γw=(10-4+0)x104= 6x104 N/m2.
21 − 10
ic = = = 1.1
w 10
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EXERCICE 5
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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 6
EXERCICE 7
Q/S =V = K(HB-HA)/l
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 8
100
4) On a Kv =2h/(h/Ks +h/Kc) 2Kc puisque kc <<Ks.
Kc= 0,6x10-5 cm/s. Kc/Ks=3x10-4 <<1, l'hypothèse de la question 1 est
donc justifiée.
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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 9
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 10
e3
K = est une constante expérimentale.
(1 + e) 2s S 2
m
3
K max emax (1+e)
d2 min ( s − d )
3
K
= 2
K max d ( s − d min ) 3
101
2) On peut écrire que K=(s-d)3/d2 ce qui donne:
dK =− d d (2 + 3 )
K d s
−1
d
Ainsi K et d varient en sens inverses.
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ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
EXERCICE 11
103