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CAHIER PASS

Biologie cellulaire Approfondie


La différenciation cellulaire

Professeur en Faculté : Pr. MARCHETTI

Cours Galien Lille – 2020/2021


PASS – Biologie Cellulaire Approfondie – Alexia MOPIN
Table des matières
I. INTRODUCTION.............................................................................................................................................. 3
II. LES CELLULES SOUCHES.................................................................................................................................. 3
A. Caractéristiques des cellules souches ......................................................................................................... 3
B. Détermination............................................................................................................................................ 3
C. Développement embryonnaire.............................................................................Erreur ! Signet non défini.
III. DIFFERENCIATION ET CELLULES SOUCHES ADULTES ................................................................................... 5
A. Mise en évidence des cellules souches chez l’adulte ................................................................................... 6
B. Principe de mal-différenciation ............................................................................Erreur ! Signet non défini.
1. Exp : mis en évidence de l’expression différentielle des gènes lors de la différenciation : ....................... 6
IV. REGULATION DE LA DIFFERENCIATION ....................................................................................................... 8
A. Méthylation de l’ADN ................................................................................................................................. 8
B. Acétylation des histones ............................................................................................................................ 8
C. Micro-ARN ................................................................................................................................................. 8
V. REPROGRAMMATION .................................................................................................................................... 9
A. Clonage ................................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
VI. VOIE ALTERNATIVE DE LA DIFFERENCIATION CELLULAIRE ......................................................................... 10
A. Dé différenciation .................................................................................................................................... 10
B. Trans différenciation ................................................................................................................................ 10
C. Plasticité .................................................................................................................................................. 10
D. Application médicale ............................................................................................Erreur ! Signet non défini.

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Classiquement, suite à un stimulus, on définit 3 types de réponses cellulaires :
- La division par mitose (prolifération cellulaire)
- La différenciation (acquisition d’une fonction spécifique)
- La mort cellulaire (différentes modalités de mort cellulaire)

I. INTRODUCTION
Comment à partir d’une seule cellule : l’ovocyte fécondé, on arrive à obtenir un organisme adulte qui contient 200
types cellulaires différents?

- 200 type cellulaires chez l’adulte (neurones, cellules musculaires, cellules sanguines, cellules hépatiques …)
→ Ce sont des cellules différenciées (spécialisées dans une fonction)

- Elle sont différenciées (phénotype différent) car elles synthétisent des protéines différentes.

Exemples :
Le globule rouge synthétise spécifiquement de l’hémoglobine.
La cellule musculaire synthétise spécifiquement de la myosine (protéines musculaires).
Ces protéines sont responsables des fonctions variées des cellules.

Or, toutes ces cellules proviennent de cellules souches indifférenciées.

L’ensemble des étapes amenant à la formation de ces cellules différenciées à partir d’une cellule souche est le
processus de différenciation.

II. LES CELLULES SOUCHES

A. Caractéristiques des cellules souches

Division asymétrique
Une cellule souche donne deux cellules filles différentes :
- une cellule souche identique à la cellule souche mère = auto-renouvellement
- une cellule différenciée (différenciation des cellules musculaires pour ce cours) = différenciation.

L’auto-renouvellement permet de maintenir un stock de cellules souches dans l’organisme.

Détermination
La première étape de la différenciation qui conduit à une cellule intermédiaire qui n’est plus une cellule souche
mais pas encore une cellule différenciée → La détermination

Une cellule est dite déterminée lorsqu’elle elle est engagé dans une voie de différenciation mais n’est pas encore
une cellule spécialisé/différenciée.

Les cellules spécialisées sont incapables de se diviser (mitose), de proliférer.

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B. Les cellules souches chez l’embryon

3 types de cellules souches qui seront retrouvées chez l’embryon :


- les cellules souches totipotentes :
o spécifiques de l’embryon (présentes lors des 4 - 5 premiers jours du développement),
o capables de donner toutes les cellules différenciées de l’organisme (200 types cellulaires)

- les cellules souches multipotentes :


o donnent plusieurs cellules différenciées qui appartiennent à une même famille cellulaire (ou
lignage).
o Exemple : cellules souches hématopoïétiques qui sont capables de donner l’ensemble des cellules
sanguines (globules rouges, plaquettes, leucocytes).

- Les cellules souches unipotentes :


o précurseur ou progéniteur,
o capable de donner qu’un seul type de cellules différenciées
o Exemple : présence de cellules souches unipotentes dans le tissu adipeux capables de donner les
adipocytes.

Il existe une hiérarchie parmi ces cellules souches.

En effet, les cellules souches totipotentes par division asymétrique donneront les cellules souches multipotentes
qui à leur tour donneront des cellules souches unipotentes qui se différencieront en cellules
différenciées/spécialisées.

La différenciation se fait par des étapes progressives, unidirectionnelles et à priori irréversible de manière
physiologique. Cependant, on est capable de modifier ce système et de créer des cellules souches (impact
thérapeutique potentiel).

La capacité d’autorenouvellement diminue au cours de la différenciation.


Les cellules souches unipotentes ont moins de capacité d’auto-renouvellement que les cellules souches
multipotentes par exemple.
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Exemple du lignage myogénique (différenciation des cellules musculaires) :

Les cellules souches (CS) totipotentes vont donner des CS multipotentes qui
vont se diviser de manière asymétrique en précurseurs mésodermiques (du
muscle).

Ces précurseurs mésodermiques vont ensuite entrer dans la voie de


différenciation par la première étape qui est la détermination formant ainsi les
myoblastes qui ne sont pas encore des cellules spécialisées.

Ces myoblastes vont subir une étape de prolifération par mitose pour
augmenter le stock de myoblastes.

Puis, ces myoblastes vont se différencier en myotubes par fusion des


myoblastes entre-eux expliquant que les myotubes soient des cellules
plurinucléées.

Ces myotubes vont subir une dernière étape de maturation conduisant à la


formation des myofibrilles contractiles (contraction musculaire).

III. CELLULES SOUCHES ADULTES

A. Différences CS embryonnaires vs CS adultes

- Le nombre de CS est restreint : Beaucoup plus faible que chez l’embryon car pas de CS totipotentes mais il
existe des CS multipotentes ou unipotentes.
Exemples :
o CSH situées dans la moelle osseuse permettant ainsi le renouvellement des différentes cellules
sanguines : hématies, plaquettes, lymphocytes, granulocytes, …) ;

o CS unipotentes de la couche basale de l’épiderme produisant les kératinocytes (cellules de


l’épiderme).

- Localisation restreinte dans certains tissus: ce sont des tissus en constant renouvellement (MO
hématopoïétique, peau, intestin)

On sait qu’il peut exister dans certaines circonstances, des cellules souches dans d’autres tissus notamment lorsque
les tissus sont endommagés et qu’ils doivent être réparés (tissu musculaire ou hépatique).

Par exemple en cas de résection d’une partie du foie, le reste du foie va pouvoir se régénérer grâce à la présence de
cellules souches hépatiques qui à priori ne sont pas présentes lorsque le foie est intact.

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B. Mise en évidence des cellules souches chez l’adulte

Consiste à prélever chez l’Homme des cellules de la moelle osseuse par ponction sternale.
Ces cellules sont ensuite réinjectées à une souris immunodéficiente (pas de système immunitaire empêchant le
rejet des cellules humaines) et qui a été préalablement irradiée pour détruire les CS de la souris.
Ainsi, on retrouve les cellules myéloïdes d’origine humaine et dans le thymus et la rate, on retrouve des
lymphocytes humains.

➔ Prouve que les cellules prélevées dans la MO qui ont été greffées à la souris sont bien des cellules souches
hématopoïétiques car elles ont pu reformer l’ensemble des cellules sanguines chez la souris en 6 mois.

IV. PRINCIPES DE LA DIFFERENCIATION


L’ensemble des 200 types cellulaires différenciées et les cellules indifférenciées possèdent le même génome.
➔ Equivalence génomique entre toutes les cellules somatiques d’un même individu.

En effet, la cellule musculaire et la cellule hépatique possèdent le même génome. Donc ces deux types cellulaires
possèdent des gènes qui codent la myosine et qui codent l’albumine pourtant ils ont des phénotypes différents.
Pourtant, seule la cellule musculaire va être capable de synthèse l’ARNm qui code la myosine et inversement pour
l’albumine de la cellule hépatique.

➔ La différence de phénotype vient donc de l’expression des gènes.

A. Mise en évidence de l’expression différentielle des gènes lors de la différenciation

Comparaison ARNm des myotubes vs ARNm des fibroblastes (expérience années 80) :

Fibroblastes + 5 azacytidine (5-AZA) → Différenciation en myotubes.

Pour faire cette comparaison d’ARNm :


1. Synthèse des ADN complémentaires (simple brin, ADNc) des ARNm produits par les myotubes
2. ADN complémentaire des myotubes face à ceux des fibroblastes (ARNm)
3. Hybridation possible entre les ARNm des fibroblastes et les ADNc des myotubes
4. Récupération de séquences hybrides ARNm-ADNc

Suite à cette expérience, les


chercheurs ont retrouvé un ADN
complémentaire non hybridé à
l’ARNm des fibroblastes.
Cet ADNc non hybridé
correspond à un ARNm
synthétisé par les myotubes
mais pas par les fibroblastes.

→ Technique de l’hybridation soustractive


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Lors de cette expérience, ils ont récupéré un ADNc non hybridé qui correspond à un ARNm codant une protéine
appelée facteur de détermination myogénique : MyoD.

MyoD est impliqué dans la différenciation dans le lignage myogénique car lorsque l’on transfecte des myoblastes
avec MyoD, on obtient des myotubes après quelques jours.

Les gènes s’expriment de manière différentielle lors de la différenciation et codent des facteurs de
transcription.

Cette expression différentielle des gènes suite à un stimulus permet à la cellule souche d’exprimer un gène
particulier (plutôt même des centaines) et au cours de cette différenciation, elle va se mettre à exprimer d’autres
gènes spécifiques orientant la différenciation cellulaire.

On observe une activation en cascade des différents facteurs de transcription → Différenciation progressive
multi-étapes des cellules

Exemple du lignage myogénique :

La protéine MyoD appartient à la famille des facteurs de transcription myogéniques qui est exprimée lors de la
phase de détermination.

Lors de la différenciation myogénique, il y a plusieurs facteurs de transcription qui interviennent de manière


successive :
- MyoD/Myf5 pour la détermination en myoblastes ;
- Myogénine pour la différenciation en myotubes ;
- MRF-4 pour la dernière phase de différenciation en myofibrilles contractiles.

Pourquoi 2 facteurs de transcription pour l’étape de détermination ?

- Pour cela, ils ont généré des souris invalidées pour les protéines MyoD (pas d’expression de cette protéine)
→ Développement musculaire normal chez ces souris (augmentation compensatrice de l’ARNm Myf5)

- Génération de souris invalidées pour le gène Myf5 → Développement normal des muscles chez ces souris.
(augmentation compensatrice de l’ARNm MyoD)

- Génération de souris invalidées pour les 2 gènes (Myf5 et MyoD) (double KO : Knock-Out)
→ Développement embryonnaire ne se fait pas correctement
→ Mort, absence de muscles.

Il y a donc une compensation des gènes MyoD et Myf5 entre eux. Quand l’un des deux est absents, l’autre
prend le relai. Ils ont des actions interchangeables.

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V. REGULATION DE LA DIFFERENCIATION
L’expression différentielle des gènes lors de la différenciation dépend de modifications épigéniques.
Ce sont des modifications qui régulent l’expression des gènes sans altérer la destruction de ces gènes.

A. Méthylation de l’ADN

Méthylation de l’ADN se fait sur les résidus cytosine (ilots CpG) de la région promotrice en amont du gène.
Lorsque ces ilots CpG sont méthylés → Encombrement stérique empêchant la fixation des facteurs de
transcription donc absence de transcription des gènes.

Si les ilots CpG sont déméthylés (non méthylés) → Expression


du gène en aval

Méthylation réalisée par des méthyltransférases.

Exemple :
Les fibroblastes en présence de 5-AZA donnent des myotubes
car il s’agit d’un agent déméthylant qui va spécifiquement
déméthyler les ilots CpG en amont du gène codant MyoD
permettant l’expression du FT MyoD (fibroblastes →
myotubes)

B. Acétylation des histones

Les histones sont des protéines nucléaires sur lesquelles vont s’enrouler l’ADN. Ces histones et ADN sont rattachés
par des liaisons électrostatiques entre les charge + du bras des histones (AA basiques) et la charge – de l’ADN.
Cette configuration n’est pas favorable à la transcription.

Acétylation des histones → Supprime les charge + des histones rendant accessible l’ADN pour la transcription
du gène en aval par les ARN polymérases

Acétylation réalisée par des histones acétyltransférases

C. Micro-ARN

Ce sont des petits ARN non codants, simples brins et sont capables de fixer l’ARNm et d’empêcher la traduction
en protéines.

D. Expression différentielle des gènes dépend de facteurs externes

- Facteurs solubles synthétisés par les cellules adjacentes : facteurs de croissance, hormones
- Influence de la MEC à travers les intégrines
- Contact cellule - cellules à travers les cadhérine
- Stimulus permettant l’expression de tel ou tel facteur de transcription
➔ Explique la différenciation différentielle au sein de l’embryon selon la localisation cellulaire

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VI. REPROGRAMMATION

A. Généralités

Les gènes qui ne s’expriment pas ne sont pas altérés, pas détruit, pas mutés donc à priori on devrait pouvoir les
reprogrammer.

Expérience :
Dans un hépatocyte :
- Noyau d’un hépatocyte, il active les gènes hépatiques (ex : albumine) et réprime les gènes musculaires (ex :
myosine).
Dans une cellule musculaire :
- Noyau d’un hépatocyte dans une cellule musculaire → Reprogrammation du noyau de l’hépatocyte et il va
activer les gènes musculaires et réprimer les gènes hépatiques.

Tous les gènes gardent la potentialité d’être exprimés

Donc, en théorie, le noyau de n’importe quelle cellule différenciée à condition d’être dans un bon environnement
pourra redevenir totipotente et redonner les 200 types cellulaires d’un organisme adulte.

B. Transfert nucléaire somatique = Clonage

1. On prélève une cellule somatique (généralement une cellule de la joue) Enucléation :


2. Transfert du noyau de cette cellule dans le cytoplasme d’un ovocyte provenant retrait du noyau de
de la même espèce (à condition d’avoir énucléé cet ovocyte au préalable) la cellule
3. Obtention d’une cellule hybride (potentiel génétique de la cellule somatique de
l’animal adulte que l’on veut cloner et potentiel de division porté par le
cytoplasme de l’ovocyte)
4. Développement de l’embryon
5. Implantation de l’embryon dans une mère porteuse de la même espèce →
Clone obtenu en fin de gestation présentant les mêmes caractéristiques
génétiques que l’organisme adulte de départ.

Chez les mammifères, cela a été réalisé chez une brebis en Ecosse (Dolly) en 1996.
Depuis, de nombreuses espèces ont été clonées de cette manière-là.

Il existe maintenant des techniques plus simples de clonage. En 2006, un chercheur


japonais (Prix Nobel) a su reprogrammer une cellule entière intact (garde noyau).
Vous prenez chez une souris, une cellule somatique différenciée (fibroblaste) et on injecte des facteurs de
transcription de ce fibroblaste permettant d’obtenir une cellule souche appelée CS pluripotente induite. Celle-ci
peut ensuite in vitro être différenciée en différentes cellules spécialisées (intérêt thérapeutique +++).

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VII. VOIES ALTERNATIVES DE LA DIFFERENCIATION CELLULAIRE
Ce sont des voies non physiologiques chez l’Homme mais que nous avons pu observer.

A. Dédifférenciation

Cela correspond à l’inverse de la différenciation. On remonte vers une cellule plus souche. Cela correspond au
clonage.
De manière anecdotique, cela existe chez la Salamandre permettant la formation d’un nouveau membre après
qu’elle l’ait perdu.

B. Trans différenciation

Capacité d’une cellule différenciée puisse donner une autre cellule différenciée. Cela pourrait arriver entre deux
cellules d’un même organe.
Exemple : la cellule pigmentée de la rétine serait capable de donner des cellules du cristallin.

C. Plasticité

On a découvert une plasticité des cellules souches multipotentes et en particulier des CSH.
Elles sont capables de donner tout le lignage des cellules hématopoïétiques et également des cellules hépatiques,
des neurones, ou des cellules musculaire.

➔ Réparer l’individu
➔ Intérêt potentiel avec la médecine régénérative en utilisant des CS pour remplacer un tissu abimé ou
malade (Maladie de Parkinson ou Alzheimer).
➔ Essai clinique à Lille dans le cadre de l’infarctus du myocarde en injectant les CSH du patient au sein du
cœur abimé dans le but quelles se différencient en cellules musculaires et qu’elle répare le cœur.
➔ Aujourd’hui l’utilisation de CS pluripotentes induites semblent prometteuse → DMLA (dégénérescence
maculaire lié à l’âge) opérée au Japon
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Entrainement aux annales
2018 – 2019 :
Question n°20 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les cellules souches pluripotentes sont dépourvues de capacités d'autorenouvellement
B. La méthylation de l'ADN augmente la traduction des ARNm lors de la différenciation cellulaire
C. L'hybridation soustractive permet de comparer l'expression des gènes entre deux cellules différenciées
D. Le clonage ou transfert nucléaire somatique nécessite le transfert d'un noyau d'une cellule différenciée
dans le cytoplasme d'un ovocyte énucléé
E. Lors de la différenciation cellulaire physiologique, les gènes subissent des taux élevés de mutation

2019 – 2020 :
Question n°18 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les cellules souches unipotentes possèdent une capacité d’autorenouvellement inférieure à celle des
cellules souches multipotentes
B. L’hybridation soustractive est utilisée pour comparer l’expression différentielle des gènes entre deux
cellules différenciées de nature différente
C. L’invalidation du gène MyoD empêche le développement musculaire chez la souris
D. Dans la grande majorité des cas, les microARN activent la transcription des gènes au cours de la
différenciation
E. Les cellules souches pluripotentes induites sons issues de la reprogrammation de cellules somatiques
différenciées intactes

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CORRECTION
2018 – 2019 :
Question n°20 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les cellules souches pluripotentes sont dépourvues de capacités d'autorenouvellement
B. La méthylation de l'ADN augmente la traduction des ARNm lors de la différenciation cellulaire
C. L'hybridation soustractive permet de comparer l'expression des gènes entre deux cellules différenciées
D. Le clonage ou transfert nucléaire somatique nécessite le transfert d'un noyau d'une cellule différenciée
dans le cytoplasme d'un ovocyte énucléé
E. Lors de la différenciation cellulaire physiologique, les gènes subissent des taux élevés de mutation

Réponses : CD
A. FAUX, les cellules souches pluripotentes ont la capacité d’autorenouvellement
B. FAUX, la méthylation de l’ADN diminue la transcription des ARNm lors de la différenciation
C. VRAI
D. VRAI
E. FAUX, pas de taux de mutations supérieur

2019 – 2020 :
Question n°18 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
F. Les cellules souches unipotentes possèdent une capacité d’autorenouvellement inférieure à celle des
cellules souches multipotentes
G. L’hybridation soustractive est utilisée pour comparer l’expression différentielle des gènes entre deux
cellules différenciées de nature différente
H. L’invalidation du gène MyoD empêche le développement musculaire chez la souris
I. Dans la grande majorité des cas, les microARN activent la transcription des gènes au cours de la
différenciation
J. Les cellules souches pluripotentes induites sons issues de la reprogrammation de cellules somatiques
différenciées intactes

Réponses : AB
A. VRAI
B. VRAI
C. FAUX : L’invalidation du gène MyoD n’est pas suffisante pour empêcher le développement musculaire
car compensation par le gène Myf5
D. FAUX : Dans la grande majorité des cas, les microARN inhibent la transcription des gènes au cours de la
différenciation
E. FAUX : Les cellule souches pluripotentes induites sont issues de la reprogrammation de cellules
somatiques différenciées modifiées (récupération du noyau uniquement)

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