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Cours de Neuroanatomie G2 2024
Cours de Neuroanatomie G2 2024
NEUROANATOMIE
Tu me dis, j’oublie ;
Tu m’enseignes, je me souviens ;
Tu m’impliques, j’apprends.
Benjamin Franklin
Dr Hergy BAZUNGULA
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TABLE DE MATIERES
Dr Hergy BAZUNGULA
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a. L’hypothalamus .................................................................................................................................. 71
b. Le système limbique ...........................................................................................................................71
9.5.2. Les centres végétatifs inférieurs ............................................................................................ 71
9.6. LES GANGLIONS VEGETATIFS ..................................................................................................... 71
a. La chaîne sympathique paravertébrale ......................................................................................... 72
b. Les ganglions ou plexus préviscéraux ............................................................................................ 72
c. Les ganglions viscéraux ou terminaux ........................................................................................... 72
9.7. LES VOIES VEGETATIVES .............................................................................................................72
a. La voie parasympathique ............................................................................................................... 72
b. La voie sympathique ...................................................................................................................... 73
9.10. PHYSIOLOGIE DU SYSTEME NERVEUX AUTONOME ...............................................................73
9.10.1. Neurotransmetteur et Récepteurs ........................................................................................... 73
Neurotransmetteur ................................................................................................................................73
a. Récepteurs cholinergiques .................................................................................................................73
a.2. Les récepteurs nicotiniques ............................................................................................................ 74
9.10.2. Particularité du système autonome ...........................................................................................75
9.10.3. Fonction du système nerveux autonome …………………………………………………………………………… 76
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INTRODUCTION
DEFINITION
La NEUROANATOMIE est l’étude des structures du système nerveux c’est à dire leurs formes,
dimensions, constituants et leurs rapports respectifs.
Nous pouvons décrire ainsi :
La Neuroanatomie topographique : étude de différents niveaux du système nerveux. La
topographie nous permet de localiser l’organe.
La Neuroanatomie systématique : description de différents systèmes morpho fonctionnels
constituant le système nerveux.
La Neuroanatomie fonctionnelle s’intéresse aux fonctions de différentes structures du système
nerveux.
OBJECTIFS DU COURS
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de :
Décrire le développement du système nerveux pendant la grossesse ;
Connaître l’organisation générale du système nerveux et de son fonctionnement ;
Localiser avec précision les différentes structures du système nerveux ;
Reconnaître les fonctions des différentes structures du système nerveux et les signes dus à
l’atteinte de ces structures.
METHODOLOGIE
L’apprentissage a 3 parties dont :
La partie théorique
La partie pratique
L’évaluation
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Le système nerveux est un ensemble de structures, d’organe et sous-systèmes ayant les mêmes unités
morphologiques et fonctionnelles fondamentales dotées de la particularité d’excitabilité et de
conductibilité d’un influx nerveux perçu sous forme d’électricité.
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La formation du tube neural conditionne celle de l’arc vertébral dorsal. Par voie de conséquence, toute
anomalie médullaire peut entraîner une anomalie rachidienne. La non-fermeture du neuropore
postérieur donne une malformation appelée SPINA BIFIDA : absence de fermeture de l’arc dorsal
d’une ou plusieurs vertèbres associées à une hernie médullaire plus ou moins complexes selon les
différentes formes.
Types de spina bifida :
1. Spina bifida occulta : Il n'existe pas d'ouverture ni de déformation cutanée dans la région
lombo-sacrée (la peau en regard des anomalies peut rester normale ou porter une zone très
poilue, un nævus ou un hémangiome, voire une petite dépression du derme).
2. Spina bifida aperta : On met en évidence, outre la déhiscence au niveau des structures
osseuses, des malformations au niveau des méninges et/ ou de la moelle épinière. Le
revêtement cutané peut être intact ou peut également manquer.
,Ainsi nous distinguons 3 formes:
> Leméningocèle: protrusion des méninges au travers des arcs vertébraux déhiscents et se
situent ainsi sous la peau.
> Le myéloméningocèle:protrusion des méninges et de la moelle épinière (myelon) au travers
des arcs vertébraux déhiscents.
> Le myéloméningocystocèle:protrusion des méninges avec distension sous forme d’une hernie
de la moelle épinière. La peau est déficiente parfois totalement absent formant une voussure
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Chez l’homme, la majorité des neurones est acquises à la naissance mais l’établissement des
connexions neuronales s’étend sur plusieurs années. La myélinisation suit l’histogenèse et commence
au 4ème mois.
Toutefois, certains faisceaux tels que la voie pyramidale ainsi que le faisceau arqué qui communique
les 2 aires de langage ne se myéliniseront qu’au cours des deux premières années qui suivent la
naissance. Cet hypothèse peut justifier la compréhension exacte du langage de la 2 -ème année de vie.
Ainsi le tube neural se différencie en trois vésicules primaires (embryon stade 13 : 6 mm, 28 jours) :
1. Prosencéphale rostralement ;
2. Mésencéphale
3. Rhombencéphale caudalement,
Puis en cinq vésicules secondaires (embryon stade 15 : 9 mm, 33 jours) par division du
rhombencéphale et du prosencéphale.
1. Le prosencéphale est à l’origine :
Du télencéphale et
Du diencéphale
2. Le mésencéphale qui ne se divise pas.
3. Le rhombencéphale donne :
Le métencéphale (futurs pont ou protubérance annulaire et cervelet) et
Le myélencéphale (future moelle allongée ou bulbe rachidien)
Simultanément, apparaît la courbure pontique entre le métencéphale et le myélencéphale.
Le myélencéphale donne respectivement le quatrième ventricule,
Le mésencéphale donne l’aqueduc de Sylvius ou aqueduc du mésencéphale
Le prosencéphale donne le troisième ventricule et les ventricules latéraux.
Tube neural à 3 vésicules :
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1.2.1. ROLES
Le SN a pour rôle de recevoir, traiter, générer, transmettre l’information grâce à leur excitabilité et
conductibilité.
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1.2.3.1. LE NEURONE
Le neurone est une cellule hautement différenciée qui comprend comme éléments essentiels :
1) Le corps du neurone ou corps cellulaire ou péricaryon ou soma c’est-à-dire une plage de
protoplasme entourant un noyau. Situé dans la substance grise, son volume varie de 5 à 130µ.
Il est constitué de :
Noyau avec un nucléole
ADN et ARN
Le retinaculum endoplasmique représenté par le corps de Nissl
Les mitochondries (ATP)
Les neurofibrilles
2) Deux prolongements qui sont des expansions de sa substance.
a) Les prolongements dendritiques ou dendrites, les plus souvent multiples et très ramifiés.
b) Le prolongement cylindraxile ou cylindraxe, ou axone, toujours unique.
En règle générale, dendrites et axone émergent aux deux pôles opposés du corps cellulaire.
Les prolongements du neurone peuvent être très longs, jusqu’à un mètre pour les neurones de la
moelle lombo-sacrée. Lorsqu’ils sortent de la substance grise pour passer dans la substance blanche,
les prolongements, dendrites ou axones, s’entourent d’une gaine, dite gaine de myéline.Enfin
lorsqu’ils sortent du névraxe, ils s’entourent d’une seconde gaine, plus périphérique, la gaine de
Schwann.
La théorie caténaire: « Dans la dendrite, l’influx nerveux va de l’extrémité libre au corps cellulaire, il
est cellulipète ; dans le cylindraxe, l’influx va du corps cellulaire aux extrémités du cylindraxe, il est
cellulifuge ».
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Le neurone est une unité morphologique parce qu’il est sans continuité avec les autres neurones. Il leur
est simplement contigu par son corps cellulaire ou ses prolongements.
Le neurone est une unité trophique car tout segment du neurone qui est séparé de son corps cellulaire,
dégénère et ne peut être régénéré que par lui.
Le neurone est une unité pathologique, la mort du neurone ne touche que lui.
Le neurone est une unité fonctionnelle. Il a le monopole du transport de l’influx nerveux.
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La notion de chronaxie explique que l’influx nerveux ne passerait d’un neurone à l’autre et du neurone
terminal dans l’organe effecteur que si tous ces éléments ont la même chronaxie (ou caractéristique
d’excitabilité).
Les médiateurs chimiques : On admet actuellement que les terminaisons nerveuses, soit au niveau
des synapses inter neuronales, soit à leur point de contact avec l’organe effecteur (muscle, glande)
libèrent, au moment du passage d’un influx, deux substances chimiques, acétylcholine ou adrénaline
qui en conditionnent le passage. Les boutons synaptiques contiennent des microvésicules formées de
quelques milliers de molécules d’acétylcholine. A l’extrémité de l’axone se trouve des formations
spécialisées appelées boutons terminaux ou boutons synaptiques ; ici, les informations sont
transmises aux dendrites d’autres neurones.
Le neurone au repos possède un potentiel électrique (le potentiel de repos) transmembranaire de
l’ordre de 60 – 70 millivolts, l’intérieur étant négatif par rapport à l’extérieur. Quand un neurone est
stimulé ou excité au-dessus d’un certain seuil, il se produit une inversion brève de la polarité de son
potentiel de membrane, appelée le potentiel d’action. Le potentiel d’action se propage de long de
l’axone et envahit les terminaisons nerveuses.
La transmission d’informations entre les neurones s’effectue presque toujours par des moyens
chimiques. L’invasion des terminaisons nerveuses par le potentiel d’action entraîne la libération de
substances chimiques spécifiques qui sont stockées dans les vésicules synaptiques à l’extrémité pré
synaptique. Ces substances chimiques sont appelées neurotransmetteurs et diffusent au travers d’une
étroite fente entre les membranes pré et postsynaptiques avant de se lier à des récepteurs sur la cellule
postsynaptique, provoquant ainsi des modifications du potentiel de la membrane. Celles-ci peuvent
consister en une dépolarisation de la membrane, déplaçant ainsi le seuil de production de potentiels
d’action, ou en une hyperpolarisation, donc une stabilisation de la cellule ou inhibition.
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Notons que, le nombre des neurones à la naissance est de 100 milliards dans le cerveau, 10 milliards
dans le cortex. Un neurone n’a qu’un seul axone mais plusieurs dendrites. Le nombre de synapses
varie de 10.000 à 100.000 par neurone.
Les neurones ne peuvent pas se diviser comme le fond les autres cellules sauf ceux de l’hippocampe
(organe de la mémoire) et du bulbe olfactif. Lorsque l'embryon se forme, ce sont environ 500
neurones qui sont créés toutes les minutes mais une fois les 100 milliards atteint, cette production
diminue fortement.
Remarque :
Les corps cellulaires ayant les mêmes fonctions et connections forment les noyaux.
Les axones ayant les mêmes fonctions et connections forment les faisceaux.
Les nerfs sont donc des faisceaux.
On distingue plusieurs classifications de neurones selon le nombre de neurites, leur forme anatomique,
leur fonction et le type de neurotransmetteurs qu'ils sécrètent.
Distinction anatomique (3 exemples) :
o Les cellules pyramidales se trouvent dans la matière grise, ou cortex cérébral.
o Les neurones en étoilés se trouvent également dans le cortex cérébral.
o Les cellules de Purkinje sont des cellules aux ramifications très nombreuses et
diffuses que l'on retrouve exclusivement dans le cervelet.
Distinction selon la fonction :
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o Les neurones sensoriels sont directement reliés aux organes des sens et sont
responsables de faire transiter l'information sensorielle (on dit aussi « information
ascendante ») vers le cerveau.
o Les motoneurones ou neurones moteurs se chargent de faire transiter les ordres
provenant du cerveau (on dit également « information descendante ») en direction des
muscles.
o Les inter neurones sont représentés par tous les neurones qui ne sont ni sensoriels ni
moteurs mais qui font la jonction entre ces deux types de neurones.
1.2.3.4. LA NEVROGLIE
Les cellules de la névroglie, ou glie, constituent l’autre population cellulaire majeure du système
nerveux, dépassant le nombre de neurones de 10 – 50 fois de grandeur. A la différence des
neurones, la névroglie n’a pas de rôle direct dans le traitement de l’information mais elle remplit
un certain nombre de rôles auxiliaires, essentiels pour le fonctionnement normal des cellules
nerveuses. Ces cellules ont la capacité de se multiplier.
La névroglie compte quelques grands types de cellules :
les astrocytes :Support structural, transmission nerveuse, forment les barrières hémato
méningée (sang-méninge), meningo encéphalique (méninge-neurone ou encéphale) et hémato
encéphalique (sang-neurone ou encéphale). Ces barrières assurent une perméabilité sélective
et une fonction protectrice ;
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2.1. DEFINITION
La moelle épinière est la partie du système nerveux central contenue dans le canal rachidien. Elle a la
forme d’une tige-cylindrique qui présente deux renflements, supérieur ou cervical, et inférieur ou
lombaire. Ces renflements répondent aux segments de la moelle qui donnent naissance aux nerfs
rachidiens destinés aux membres supérieurs et inférieurs.
Au-dessous du renflement lombaire, la moelle se termine en un cône appelé « cône terminal ». A ce
cône terminal fait suite un filament grêle qui descend jusqu’à la face postérieure du coccyx où il
s’insère c’est le filum terminal. La moelle épinière épouse les courbures du canal rachidien qui sont
celles de la colonne vertébrale.
2.2. LIMITES
La limite supérieure (extrémité inférieure de la décussation des pyramides)répond à un plan horizontal
tangent au bord supérieur de l’arc postérieur de l’atlas. L’extrémité inférieure (cône terminal) est
située en général à la hauteur de la 2ème vertèbre lombaire.
Représentation schématique des relations entre la moelle épinière, les nerfs rachidiens et la colonne
vertébrale.
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2) par du tissus adipeux et des plexus veineux qui remplissent l’espace compris entre la dure-mère et
les parois du canal (espace épidural).
Les nerfs rachidiens sont très courts. Les racines antérieures et postérieures se réunissent en dehors du
ganglion spinal, en dedans ou à l’intérieur du trou (ou canal) de conjugaison. Les nerfs se divisent peu
après leur sortie en deux branches terminales : l’une, antérieure, l’autre, postérieure. Dans le trou de
conjugaison, le nerf rachidien est accompagné par un prolongement de la dure-mère et par l’artère
radiculaire. Les nerfs rachidiens sont mixtes.
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Chaque nerf rachidien est en communication avec la chaîne sympathique latéro-vertébrale par
l’intermédiaire de deux sortes de rameaux :
- les rameaux communicants blancs
- les rameaux communicants gris.
Le nerf rachidien donne une branche collatérale, le nerf sinu-vertébral, qui, par un trajet rétrograde,
rentre dans le trou de conjugaison et innerve le rachis (vertèbres, ligaments, vaisseaux) ainsi que la
dure-mère.
Branches postérieures des nerfs rachidiens
Les branches postérieures des nerfs rachidiens ont pour caractères communs :
1) d’être disposées régulièrement de haut en bas du rachis (Elles ne forment pas de plexus)
2) d’être des nerfs mixtes.
Leur territoire moteur comprend la plupart des muscles de la nuque et les muscles spinaux. Leur
territoire sensitif, cutané est très vaste. Il comprend les régions occipitales, de la nuque, dorso-
scapulaires et lombo-fessières.
En général, les branches postérieures des nerfs rachidiens se dirigent horizontalement vers l’arrière en
passant entre les apophyses transverses correspondantes.
Certaines de ces branches ont des caractères particuliers :
- La première branche cervicale postérieure est exclusivement motrice.
- La deuxième branche cervicale postérieure, très volumineuse, et appelée grand nerf occipital
d’Arnold. La majeure partie de ses fibres est sensitive (cuir chevelu de la région occipitale).
NB.
Le nerf phrénique, remarquable par l’importance physiologique (innervation motrice du
diaphragme). Il tire sa principale origine du quatrième nerf cervical mais reçoit deux rameaux
additionnels du 3ème et 5ème nerf cervical.
Nerf grand sciatique (L4 – L5 – S1 – S2 – S3).
Le nerf grand sciatique descend verticalement le long de la face postérieure de la cuisse
jusqu’au sommet du losange poplité où il se divise en deux branches : les sciatiques poplités
interne et externe :
Sciatique poplité externe : Branche de bifurcation externe du grand sciatique, il se
porte obliquement en bas et en dehors en longeant le tendon du biceps, arrive à la tête
du péroné et se termine à ce niveau en se bifurquant
Sciatique poplité interne : Il traverse verticalement le creux poplité puis s’engage
sous l’anneau du solaire et porte dès lors le nom de nerf tibial postérieur. Il descend
ensuite le long de la face postérieure de la jambe et arrive à la gouttière interne du
calcanéum où il se termine en se bifurquant.
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Le canal épendymaire ou canal de l'épendyme est un canal situé au centre de la moelle épinière. Il est
entouré d'un revêtement unistratifié cubique ou cylindrique simple, constitué de cellules épendymaires,
et de pieds astrocytaires étroitement enchevêtrés les uns avec les autres. L'épendyme est une
membrane qui tapisse l'intérieur des cavités du système nerveux central, c'est-à-dire les ventricules du
cerveau, mais aussi le canal (de l'épendyme ou épendymaire) qui parcourt la moelle épinière sur toute
sa longueur. L'épendyme a pour rôle la fabrication du LCR (liquide céphalorachidien) ainsi que des
échanges entre ce liquide (appelé aussi céphalospinal) et les cellules du tissu nerveux.
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1. Vue d’ensemble
Le faisceau pyramidal sert à désigner la totalité des axones moteurs cortico-spinaux qui transmettent
directement et rapidement les commandes des mouvements des muscles du corps depuis le cortex
cérébral jusqu’aux motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière. Le faisceau pyramidal
est ainsi appelé parce qu’il contribue aux pyramides bulbaires qui sont les masses de substance
blanche localises sur la face ventrale du bulbe rachidien.
2. Origine : Le cortex
Le faisceau pyramidal nait en grande partie de la V ème couche du cortex ; précisément de cellules de
Betz du cortex moteur primaire (appelé aussi aire 4), mais il contient aussi des fibres efférentes
provenant d’autres aires corticales pré motrices et pariétales. Ces fibres se constituent à partir de la
zone située immédiatement en arrière de la scissure centrale : la circonvolution frontale ascendante
limitée en arrière par la scissure de Rolando et en avant par le sillon précentral. A chaque point de
cette circonvolution correspond un muscle ou un groupe de muscles : il existe une somatotopie précise
entre chaque point et chaque muscle ou groupe de muscles (Homonculus moteur de Penfield).
3. Trajet
Les fibres vont décrire une couronne rayonnante et vont se rassembler au centre ovale,
puis elles gagnent la capsule interne. Tout le faisceau cortico nucléaire occupe le genou
de la capsule interne d’où le nom « faisceau géniculé ». Alors que les faisceaux corticospinaux
gagnent le bras postérieur de la capsule interne.
a. Au mésencéphale
Le faisceau nucléaire abandonne à chaque étage une partie de ses fibres qui va décusser et gagner les
noyaux moteurs du côté opposé : le IIIème nerf crânien se forme ainsi au niveau du pédoncule. Une
partie des fibres décusse et rejoint, plus en arrière, le noyau moteur du IVème nerf crânien.
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b. A la protubérance annulaire
Une partie des fibres décusse et gagne les noyaux moteurs des nerfs crâniens au niveaude la
protubérance :
Vème nerf crânien, contingent massétérin
VIème nerf crânien, naît plus bas au niveau du sillon bulbo protubérantiel
VIIème nerf crânien, idem, plus latéralement au VI, au-dessus de l’olive bulbaire.
c. Au niveau du bulbe
Les 80% des fibres du faisceau cortico spinal décussent à la partie basse du bulbe pour constituer le
faisceau pyramidal croisé. C’est la décussation pyramidale. Les 20% restant forment le faisceau
pyramidal direct. Le faisceau cortico nucléaire va s’épuiser à la partie basse du bulbe. Les dernières
fibres vont gagner les noyaux moteurs des nerfs crâniens du bulbe (IX, X, XI, XII).
d. A la moelle épinière
A chaque niveau métamérique, le faisceau pyramidal croisé abandonne des fibres qui vont gagner la
corne antérieure de la moelle et là, font relais avec le deuxième neurone, le deutoneurone, qui va
amener à la constitution de la racine antérieure de la moelle, racine qui se termine directement sur le
muscle. Ce deuxième neurone est périphérique. Le faisceau pyramidal direct qui n’a pas croisé la ligne
médiane au niveau du bulbe le fera dans la moelle épinière. Ainsi, toutes les fibres pyramidales auront
croisé la ligne médiane.
e. Terminaison
Le faisceau cortico-spinal se termine à tous les étages de la moelle spinale sur les motoneurones de la
corne ventrale. Le tractus cortico nucléaire se termine controlatéralement sur le noyau du V, le noyau
inférieur du VII et sur les noyaux IX, X, XI et du XII et bilatéralement sur le noyau du VII supérieur.
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1. Définition
Le système extrapyramidal est un système moteur poly synaptique, naissant en dehors de l’aire 4 de
Brodmann, faisant relais dans les noyaux gris centraux (NGC) et les noyaux moteurs du tronc cérébral.
2. Rôles
Il intervient dans le maintien de différentes postures prises dans le corps ; dans
le changement de posture.
Il sert de vicariance aux mouvements volontaires (système pyramidal).
Il joue un rôle important au cours de mouvement automatique tels que la marche, les
balancements des bras (mouvement syncinétique).
Les faisceaux extrapyramidaux sont de 2 origines différentes : les faisceaux extrapyramidaux d’origine
corticale et d’origine sous corticale :
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Cette voie trouve son origine sur la circonvolution frontale ascendante mais aussi dans d’autres
circonvolutions situées dans le lobe frontal, temporal, pariétal et même occipital.
Trajet
Cortico-ponto-cerebello-spinal : cortex-tronc cérébral (pont de varole)-cervelet puis moelle spinale.
Terminaison
Synapse avec le 2ème neurone moteur.
2. Organisation fonctionnelle
Les noyaux gris centraux sont groupés en ensembles fonctionnels :
Le striatum (striatum dorsal ou néo striatum)
Il comprend 2 structures séparées par la capsule interne : le noyau caudé et le putamen. C’est la partie
la plus volumineuse des noyaux gris centraux ; elle possède la même origine embryologique. Le
striatum représente la structure d’entrée des noyaux gris centraux. Il est doté de fonctions réceptrices
et associatives. Striatum ventral et pallidum ventral permettent l’interface entre le système limbique et
le système moteur.
Le pallidum ou globe pâle (globus pallidum).
Il correspond à la partie interne du noyau lenticulaire. Il a un rôle effecteur. C’est la structure de sortie
des noyaux gris centraux.
La substance noire pars réticulata
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Elle est la seconde structure de sortie des noyaux gris centraux. Elle se projette surla formation
réticulée et le noyau pédonculo-pontique (fibres nigro-tegmentales), le collicullus supérieur (situé dans
le toit du mésencéphale, fibres nigro-tectales), à l’origine de voies descendantes vers la moelle (voies «
extrapyramidales » tecto, réticulospinales).
NOTE :
On distingue 2 groupes de voies descendantes vers la moelle (Kuypers, 1982).
1) Le groupe ventromédial chemine dans la moelle ventrale. Il comprend :
Le faisceau vestibulo-spinal (latéral et médian) : issu du noyau vestibulaire,
responsable de l’équilibre.
Le faisceau tecto-spinal : responsable des réflexes spinaux d’origine visuelle
et auditive.
Les faisceaux réticulo-spinaux : issu de la formation réticulée, qui contrôlent
le tonus musculaire :
Le faisceau réticulo-spinal ventral qui est activateur.
Le faisceau réticulo-spinal dorsal qui est inhibiteur.
Ils jouent un rôle majeur dans le contrôle de la posture et de l’équilibre.
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Les voies des sensibilités lemniscales transportent la sensibilité tactile épicritique, la sensibilité
proprioceptive consciente et la pallesthésie (sensibilité ostéo-périostée vibratoire via corpuscule de
Paccini) et les corpuscules de Golgi-Mazzoni. Ils enregistrent la sensibilité à la pression sur la peau
(baresthésie). La sensibilité proprioceptive consciente correspond aux corpuscules sensibles des
ligaments et des capsules articulaires. Ils renseignent les centres nerveux sur la tension de l’appareil
ligamentaire et sur la position des segments de membranes dans l’espace (sens articulaire ou sens des
positions ou sensibilité profonde des cliniciens).
Ces voies contiennent aussi la sensibilité vibratoire ou pallesthésie dont les corpuscules sont situés
dans le périoste des os (exploration clinique par les vibrations du diapason).
Trajet
Le cylindraxe pénètre dans la moelle. Il monte directement dans la substance blanche des cordons
dorsaux en formant les faisceaux gracile et cunéiforme (anciens faisceaux de Goll et Burdach). Ils se
terminent au niveau de la moelle allongée, dans les noyaux gracileet cunéiforme (anciens noyaux de
Goll et Burdach). Plus haut, dans la moelle allongée (ou bulbe rachidien du tronc cérébral) les fibres
nerveuses des deutoneurones sensitifs croisent la ligne médiane décussation sensitive et sont groupées
en faisceau rubané appelé lemniscus (ancien ruban de Reil) jusqu’au thalamus d’où part le 3ème
neurone thalamocortical vers l’aire somesthésique I (S1) du lobe pariétal.
A noter que ces protoneurones des sensibilités lemniscales abandonnent, en pénétrant
dans la moelle, des collatérales destinées à la corne dorsale de la substance grise,
et plus spécialement, à la substance gélatineuse de Rolando (notion de Gate Control de Metzak et
Wall : filtrage de la douleur au niveau segmentaire).
Notion de Gate-contrôle
L’articulation des protoneurones de la sensibilité douloureuse superficielle avec
le deutoneurone, dans la corne dorsale, se fait par un interneurone intermédiaire à fonction inhibitrice.
C’est à ce niveau, dans la substance gélatineuse de Rolando, que s’exerce le contrôle médullaire des
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Elles sont formées d’axones partant des terminaisons libres de la douleur et des corpuscules sensibles
aux stimulations thermiques (sensibilité thermo-algésique) ainsi que les corpuscules de MEISNER de
la peau (sensibilité tactile protopathique). Ce sont des fibres, peu ou pas myélinisé, a vitesse de
conduction lente.
1. Voie paléo spinothalamique :
Thermo algésie et douleurs sourdes, diffuses
C’est dans la corne postérieure qu’a lieu la première synapse. Après décussation, le neurone
secondaire remonte jusqu’aux noyaux para fasciculaire et centre médian du thalamus où s’effectue une
deuxième synapse. Un troisième neurone se projette ensuite dans l’aire somesthésique II (S2) située en
arrière du sillon central dans le cortex pariétal.La voie paléo-spino-thalamique véhicule
essentiellement des messages douloureux, ce faisceau transporte la sensibilité protopathique dont
l’excès de stimulation donne une sensation douloureuse profonde, confuse et imprécise
s’accompagnant éventuellement de réactions végétatives (pâleur et nausées).Cette voie possède des
projections sur les noyaux intra laminaires du thalamus mais aussi sur l’amygdale, le cortex insulaire
et le cortex cingulaire antérieur.
2. Voie néo spinothalamique :
Propres aux primates
Le trajet : idem.
Ces voies montent alors dans la moelle spinale selon une somatotopie moins nette.
- Le troisième neurone : neurone thalamocortical, il se projette sur :
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Rôle
Elle est formée d’une chaîne de deux neurones successifs qui fait suite à un corpuscule récepteur
sensitif situé dans les muscles, les tendons, les capsules et les ligaments articulaires et
participe au réglage du tonus musculaire nécessaire au mouvement et à la posture.
Voies intéroceptives
Les sensations intéroceptives (sensibilité des viscères), contrairement aux précédentes, ne suivent pas
des voies organisées en faisceaux topographiquement définis. Le protoneurone intéroceptif vient se
terminer au contact des neurones de la substance grise fondamentale végétative péri-épendymaire. Les
axones de ces deutoneurones restent à l’intérieur de la substance grise et gagnent plus ou moins
directement, pour autant qu’on sache, la couche optique (thalamus).
a. VASCULARISATION DE LA MOELLE EPINIERE
Réseau artériel de la moelle épinière
Trois vaisseaux longitudinaux courent le long de la moelle épinière. Il s’agit de l’artère spinale
antérieure et des deux artères spinales postérieures. L’artère spinale antérieure est issue des
deux artères vertébrales au niveau du bulbe et descend le long de la face ventrale de la moelle épinière,
dans l’axe médian. Les artères spinales postérieures sont issues des artères vertébrales ou des artères
cérébelleuses inférieure et postérieure et courent en position caudale sur la face postéro-externe de la
moelle épinière.
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Face antérieure
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a. Bulbe
Sur la face antérieure du bulbe, il existe une fissure médiane ventrale ayant à chacun de
ses côtés deux reliefs verticaux appelés Pyramides de la moelle allongée. En dehors de
ces pyramides se trouve le relief d’un noyau gris profond qui est l’olive de la moelle allongée.
b. Protubérance
Sur cette face, les fibres nerveuses constituent un bourrelet transversal dont les extrémités latéro-
dorsales forment les pédoncules cérébelleux moyens. Le sillon horizontal qui sépare la
moelle allongée et le pont s’appelle sillon bulbo pontique. A ce niveau apparaissent plusieurs nerfs
crâniens.
c. Mésencéphale
Le mésencéphale présente sur sa face antérieure deux bourrelets de fibres nerveuses ayant une
direction ascendante et divergente appelés pédoncules cérébraux. L’espace entre ces deux pédoncules
s’appelle espace inter pédonculaire. A cet endroit, se trouvent le relief de deux tubercules mamillaires
et la tige de la glande hypophyse.
a. Bulbe
Au niveau du bulbe, se trouve au tiers inférieur, la prolongation des cordons dorsaux de la
moelle épinière. La partie de cette région comporte un relief, un corps réniforme ainsi que
des reliefs des noyaux gracile et cunéiforme. Les deux cordons dorsaux du bulbe s’écartent l’un de
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l’autre pour délimiter la cavité du quatrième ventricule et constituer les pédoncules cérébraux
inférieurs.
b. Protubérance
Cette face postérieure est occupée par la très large cavité losangique du quatrième ventricule qui
communique en haut avec le troisième ventricule par un pertulis étroit appelé aqueduc du
mésencéphale. Au niveau des angles latéraux du quatrième ventricule se trouvent les plexus choroïdes
à structure glomérulaire responsables de la sécrétion du liquide cérébro-spinal.
c. Mésencéphale
Il présente un segment étroit appelé toit du mésencéphale (ou lame quadrijumelle) comportant les
quatre reliefs des tubercules quadrijumeaux actuellement appelés collicullus supérieur et collicullus
inférieur, centres sensoriels réflexes pour la vision et l’audition.
Schéma et légende de la face postérieure du tronc cérébral
a. Bulbe
Au centre de cette face se trouve l’olive bulbaire qui présente :
Au-dessus : la fossette sus-olivaire (du sillon bulbo- protubérantiel) ;
En avant : le sillon pré olivaire, sillon collatéral antérieur ;
En arrière : le sillon olivaire, une petite bande du cordon latéral et le sillon collatéral postérieur.
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b. Protubérance
En son milieu se trouve une gouttière large de 2 mm dans laquelle chemine le tronc basilaire. De part
et d’autre de cette dernière, on remarque les pyramides protubérantielles parcourues par des sillons
transversaux parallèles.
c. Mésencéphale
A ce niveau, le sillon latéral de l’isthme s’unit en bas et en arrière au sillon pédonculo-protubérantiel.
Derrière ce sillon, se dessinent le triangle et le sommet des tubercules quadrijumeaux postérieurs. La
face latérale est contournée par le nerf IV.
Schéma et légende de la face latérale du tronc cérébral
La substance grise
La substance grise se fragmente en nombreux étages, disposés dans le plancher du quatrième
ventricule. Les noyaux de la substance grise peuvent être subdivisés en 2 groupes :
Les noyaux ou centres segmentaires et
Les noyaux ou centres supra-segmentaires.
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La substance blanche
Elle constitue le corps du tronc cérébral. A ce niveau, on retrouve les faisceaux ascendants sensitifs et
les faisceaux descendants moteurs. Elle contient en plus, le faisceau longitudinal médian qui constitue
les voies d’association entre les noyaux des nerfs crâniens oculomoteurs (III, IV, VI) et les noyaux des
nerfs V, VI et XI. Elle reçoit de nombreuses collatérales du noyau vestibulaire et se prolonge en bas
dans le faisceau vestibulo-spinal. Ce dispositif explique les relations physiologiques entre les troubles
de l’équilibre et le nystagmus (mouvements automatiques et saccadés des globes oculaires).
Le tronc cérébral est une zone de transit, d’échange et de relais des grandes voies tant ascendantes que
descendantes.
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1. Nerf olfactif
Le nerf olfactif est la première paire des nerfs crâniens. Son rôle est uniquement sensoriel (odorat).
C’est un nerf centripète.
La fracture de la lame criblée de l’os éthmoïde, point de faiblesse de la base du crâne, peut dilacérer
les filets olfactifs qui la traversent et entrainer une anosmie irréversible.
2. Nerf optique
Anatomie et fonction
C’est un nerf centripète (de la rétine optique), qui se collectent au niveau de la macula, avant de sortir
du globe oculaire par la lamina cribosa. Le nerf optique pénètre dans le crâne par le canal optique puis
suit la gouttière optique, avant de rejoindre son homologue controlatéral pour former le chiasma
optique au-dessus de l’hypophyse. Puis le chiasma se poursuit par deux bandelettes optiques qui
contournent le mésencéphale avant de se terminer au niveau des corps genouillés latéraux. Les nerfs
optiques constituent 15% des afférences des corps genouillées latéraux.
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et passer dans la fente sphénoïde (ouverture faite entre la grande et la petite aile du sphénoïde et du
frontal).
La branche supérieure va donner des rameaux pour innerver le muscle releveur
de la paupière ainsi que le droit supérieur.
La branche inférieure va donner des rameaux pour innerver les muscles droit interne,
droit inférieur et l’oblique inférieur.
Au total 3 grandes fonctions
1. Innerve le muscle releveur de la paupière supérieure
2. Innervation de 4 muscles de l’oculomotricité :
- Innerve le muscle droit supérieur qui porte le globe oculaire en haut et en dedans. Le patient
doit suivre les mouvements de doigts de l’examinateur de haut en bas puis abduction
- Innerve le droit inferieur qui porte l’œil en bas et en dedans
- Innerve le droit interne qui déplace le globe oculaire en dedans
- Innerve le petit oblige qui élève le globe oculaire et le porte en légère abduction.
3. Ce nerf assure l’innervation parasympathique de la motilité oculaire intrinsèque =
iridoconstruction et l’accommodation.
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1. Origine sensitive
Les fibres sensitives naissent du Ganglion de Gasser située sur la partie antérieure de la face
antéro-supérieure du rocher.
2. Origine motrice
Les fibres motrices naissent des cellules de deux noyaux masticateurs : le principal, situé dans la
substance réticulaire, et l’accessoire placé au-dessus du précédent dans le mésencéphale. Le nerf
trijumeau (V) est un nerf sensitivomoteur qui assure :
L’innervation motrice des muscles masticateurs (ptérygoïdien interne et externe, masséter, temporal)
ainsi que du ventre antérieur du muscle digastrique, du muscle mylo-hyoïdien, des muscles
tenseur du tympan et voile du palais. La sensibilité de l’hémiface, de l’œil, du conduit auditif externe,
des muqueuses des cavités sinusiennes, nasales et buccale.
Le nerf trigéminé est le plus volumineux des nerfs crâniens. Il dérive du premier arc pharyngé (arc
branchial), il est mixte : branchiomoteur pour les muscles de la mastication et somatosensitif
pour la face. Les neurones de la racine sensitive forment le ganglion trigéminé (ganglion de Gasser ou
ganglion semi-lunaire) qui repose dans une dépression osseuse, la fossette du ganglion de Gasser.
Comme dit plus haut, le ganglion trigéminé donne trois branches destinées aux trois étages de la face :
Nerf ophtalmique de Willis dit NC-V1
Sensitif, naît de la partie antéro-interne du ganglion de Gasser, traverse la fissure orbitaire supérieure
(fente sphénoïdale). Il s’occupe de la sensibilité du front, de la paupière supérieure, de la
cornée, des fosses nasales, du sinus ethmoïdal et frontal, de la dure-mère crânienne. Il est la
voie afférente du réflexe cornéen.
Nerf maxillaire
Pénètre à la base de la paroi latérale du sinus caverneux ; Sort du crâne par le (trou grand rond) pour
atteindre l’arrière fond de la fosse ptérygomaxillaire. Il s’occupe de la sensibilité de la partie moyenne
de la face : ailes du nez, joues, lèvre supérieure, fosses nasales, dents et palais osseux et mou, de la
paupière inférieure, de la partie antérieure de la tempe, etc.
Nerf mandibulaire (nerf maxillaire inférieur)
Quitte le crâne par le foramen ovale (trou ovale) ; Après sa sortie donne une branche méningée
récurrente réentrant par le foramen spinosum (trou petit rond).
Il a un contingent sensitif et un contingent moteur :
Territoire sensitif
Il assure la sensibilité de la paroi antérieure du méat auditif externe et la face externe du
tympan, des deux tiers antérieurs de la langue, la sensibilité de la mâchoire inférieure, du
plancher buccal, des gencives et dents, la sensibilité de la dure-mère des étages antérieur et
moyen de la base du crâne.
Il convient d’ajouter que le système olfactif n’est pas dans la cavité nasale, la seule source
d’information relative de l’environnement chimique. La muqueuse olfactive elle-même reçoit une
innervation extrinsèque, qui comporte en outre :
Des fibres trigéminées qui détectent des stimuli chimiques irritants se dissolvant
dans le mucus. La détection est réalisée par des terminaisons libres des fibres sensitives
de la branche ophtalmique du nerf trijumeau, qui innervent plusieurs muqueuses de la face, y
compris la muqueuse respiratoire intra-nasale et la muqueuse olfactive elle-même.
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Le nerf facial et son nerf accessoire appelé aussi le nerf intermédiaire ou Nerf VII bis ou nerf de
Wrisberg. Il émerge de la base du cerveau entre la protubérance annulaire et le bulbe et il a sous son
contrôle les muscles de l’expression faciale et les récepteurs du goût des 2/3 antérieurs de la langue.
Le nerf facial a plusieurs rôles :
Sa fonction principale est le contrôle moteur de la plupart des muscles peauciers de la
face et d’un des muscles de l’oreille moyenne, à savoir le muscle stapédien et le
muscle tenseur du tympan ;
Il raccorde des fibres parasympathiques à la glande sub-mandibulaire et aux glandes
sublinguales via le nerf de la corde du tympan et le ganglion sub-mandibulaire. Aussi
à la glande lacrymale via le ganglion ptérygoïdien (sécrétions salivaire et lacrymale).
Il transporte au cerveau les sensations du goût venant des 2/3 antérieurs de la langue ;
Par le nerf intermédiaire, il ramène une petite partie des sensations cutanées au niveau
du pavillon de l’oreille.
9. Nerf glossopharyngien
Le nerf glossopharyngien, est un nerf à la fois moteur et sensitif.
Anatomie structurale et fonction
Le nerf IX donne la sensibilité générale au 1/3 postérieur de la langue plus les glandes salivaires, en
arrière avec le V lingual ainsi qu’au pharynx ; il est conducteur sensitif des réflexes de déglutition.
Son action motrice est circonscrite au pharynx, aux muscles des piliers.
Il assure la sensibilité du pharynx, le goût, les mouvements de déglutitions et la sécrétion de la salive.
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CHAPITRE 4. LE CERVELET
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4.2.2. Description
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2. Le noyau denté (dentelé ou olive cérébelleuse) est latéral et appartient au néocérébellum. Les
deux derniers noyaux : noyaux globuleux et noyaux emboliformes (noyaux interposé
postérieur et antérieur) ont une position intermédiaire et appartiennent au paléocérébellum.
La substance blanche
Elle est constituée par des fibres efférentes et afférentes. Ces fibres empruntent
les pédoncules cérébelleux. La disposition arborescente de la substance blanche lui a valu le
nom « d’arbre de vie ».
Trois cordons de substance blanche, appelés pédoncules cérébelleux, rattachent
le cervelet à la face dorsale du tronc cérébral de chaque côtés :
1. les pédoncules cérébelleux inférieurs issus des corps restiformes bulbaires ;
2. les pédoncules cérébelleux moyens issus des fibres transverses du pont ;
3. les pédoncules cérébelleux supérieurs qui convergent vers le tegmentum mésencéphalique.
1. L’archéocérébellum
L’archéocérébellum est formé d’un nodule médian accompagné de deux parties latérales
appelées flocculus. L’ensemble constitue le lobe flocculo-nodulaire. Fonctionnellement, il est en
rapport avec les voies nerveuses de l’équilibre.
Systématisation de l’archéocérébellum
L’information sensorielle se rapportant à l’équilibre provient de l’appareil vestibulaire (crête
acoustique des canaux semi-circulaires et macules acoustiques du saccule et de l’utricule). Les
neurones qui font suite à ces corpuscules sensitifs voyagent dans le nerf vestibulaire (VIIIème paire
des nerfs crâniens) qui pénètrent dans la moelle allongée pour atteindre le noyau vestibulaire. Les
fibres nerveuses qui quittent ce noyau, pénètrent dans le cervelet par le pédoncule cérébelleux inférieur
et atteignent le cortex du lobe flocculo-nodulaire.
Les neurones suivants atteignent le noyau du toît du 4ème ventricule ou noyau fastigial,
puis réfléchissent à nouveau dans le pédoncule cérébelleux inférieur pour retournerau noyau
vestibulaire.
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2. Le Paléocérébellum
Il comprend surtout la partie axiale du cervelet appelé vermis. Il participe à la régulation des
activités musculaires de la posture (statique et dynamique), par adaptation du tonus musculaire.
Systématisation du paléocérébellum (vermis)
Le paléocérébellum assure la régulation des contractions musculaires qui concerne
les activités posturales, statiques et dynamiques (c’est-à-dire au cours du mouvement).
Ce sont les activités motrices automatiques. Les voies d’informations périphériques,
afférentes au cervelet sont :
le faisceau spinocérébelleux direct (faisceau de Fleichsig) pour les membres inférieurs
et le tronc ;
les faisceaux spinocérébelleux croisé (faisceau de Gowers) pour les membres supérieurs.
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précédents, les voies efférentes quittentle cervelet par le pédoncule cérébelleux supérieur et atteignent
le paléo-rubrum, qui donne le faisceau rubro-spinal.
On peut formuler l’hypothèse que cette voie motrice extrapyramidale est impliquée
dans l’innervation des muscles qui participent au maintien du support postural des segments
de membres au cours du mouvement, c’est-à-dire très principalement aux groupes musculaires mono-
articulaires.
Physiopathologie et sémiologie du paléocérébellum
L’hypotonie cérébelleuse avec trouble du tonus postural : il existe une inefficacité
des muscles antagonistes du mouvement. L’hypotonie des antagonistes se traduit
par l’amplitude des mouvements passifs (allant des avant-bras, des mains, avec sensation
de main de caoutchouc).
Elle se recherche par la manœuvre de Stewart Holmes c’est-à-dire flexion contrariées
des avant-bras, contre une forte résistance. Le relâchement soudain de la résistance entraîne une
exagération de la flexion, et le patient se frappe la poitrine.
Perte des réflexes normaux de la posture : le patient ne décolle pas les talons du sol
en s’accroupissant.
3. Le Néocérébellum
Le néocérébellum est est constitué par les deux hémisphères cérébelleux.
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CHAPITRE 5. LE CERVEAU
5.1. GENERALITES
Le cerveau constitue la partie antérieure et supérieure de l’encéphale. C’est la partie
la plus volumineuse, la plus importante et la plus noble du névraxe. C’est à lui qu’arrivent
en définitive toutes les impressions dites conscientes recueillies à la périphérie par les nerfs sensitifs et
sensorielles, c’est de lui que partent toutes les incitations motrices volontaires. Le cerveau est enfin le
siège des facultés intellectuelles avec lesquelles il présente des relations intimes, qui, bien qu’encore
mal connues, n’en sont pas moins indéniables.
La forme est ovoïde.
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5.2.1. Généralités
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5.2.1.1. Description
Séparés l’un de l’autre par la scissure interhémisphérique
Séparés du tronc cérébral par la fente de Bichat
On décrit à chaque hémisphère trois faces :
• Une face externe convexe : répond à la voûte crânienne
• Une inférieure concave : repose à la base du crâne ; latérale au cervelet
• Une interne plane unie à l’hémisphère opposé par les commissures interhémisphériques et le
diencéphale.
1. La scissure de Sylvius
Longue de 12 cm logeant dans son fond le lobe de l’insula. Elle délimite les lobes
frontal et pariétal situés en avant et au-dessus d’elle des lobes temporal et occipital situés au-dessous et
en arrière d’elle.
2. La scissure de Rolando : (ou scissure centrale) Elle mesure 10 cm, sépare le lobe frontal
situé en avant d’elle du lobe pariétal situé derrière elle.
3. La scissure pariéto occipital : (perpendiculaire externe) est en grande partie virtuelle sur la
face externe de l’hémisphère. Sépare le lobe occipital en arrière, du lobe pariétal en avant et en
haut du lobe temporal en avant et en bas.
4. La scissure sous frontale ou calloso marginale : elle a une forme de S italique horizontale,
divise en deux étages les portions antérieure et supérieure de la face interne, sépare la
circonvolution frontale interne de la circonvolution limbique ou angulaire située au-dessous
d’elle.
5. La scissure pariéto occipital interne : (ou perpendiculaire interne) Elle sépare le lobe
occipital du lobe pariétal et du lobe temporal.
6. La scissure Calcarine : Elle sépare la 5ème circonvolution occipitale de la 6ème.
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Le cortex cérébral (ou écorce cérébrale)est divisé en zones fonctionnelles, appelées aires, chacune
assurant une fonction cognitive précise. On distingue trois grands types de zones : les aires
sensorielles, les aires motrices et les aires d’association.Il désigne la substance grise périphérique
des hémisphères cérébraux.
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Le faisceau arqué est un ensemble de fibres axonales dites "associatives" reliant les aires de Broca et
de Wernicke. Ce faisceau fini sa myelinisation vers l’age de 2 ans (age de l’articulation et
compréhension du langage).
Pour écrire, on fait tous appelle l'hémisphère gauche de notre cerveau pour la plupart des sujets. Pour
lire, on utilise d'abord le cerveau droit puis le cerveau gauche.
Il existe aussi une aire motrice supplémentaire, située dans le cortex préfrontal, qui sélectionne les
mouvements volontaires. D’autres aires motrices ont été découvertedans le cortex pariétal et préfrontal,
participant à l’intégration spatiale du mouvement et aux relations entre mouvement et pensée.
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a. Le paléo cortex
Il est le plus ancien, il existe déjà chez des poissons dans le rhinencéphale, structure
responsable du traitement des sensations olfactives. Chez l’être humain, on le trouve dans
les structures très anciennes telles que l’hippocampe (cerveau) et le gyrus dentelé.
b. Le néo cortex
Il est plus récent. C’est le centre de l’intelligence et de l’apprentissage. C’est chez l’homme
qu’il atteint son développement maximum, constituant 80% des neurones du système nerveux central
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Ces couches corticales ne sont pas un simple empilement de neurones. Les neurones
s’organisent en unités fonctionnelles prenant la forme de colonnes perpendiculaires à la surface du
cortex, chaque assurant une fonction précise.
Anatomie
Il est limité en arrière par le sillon central, en bas par le sillon latéral et en dedans
par le sillon du cingulum. Son extrémité antérieure constitue le pole frontal. Il est subdivisé en
plusieurs gyri (circonvolution) par les sillons précentral, frontal supérieur, frontal inférieur, olfactif et
orbitaire. Sur la face médiale, on individualise le gyrus frontal médial entre sillon du cingulum et bord
supérieur de l’hémisphère. Sur la face latérale, on individualise le gyrus frontal supérieur, entre sillon
frontal supérieur et bord supérieur de l’hémisphère le gyri frontaux moyen et inférieur séparés par le
sillon frontal inférieur et gyrus précentral, entre sillon central et précentral. Le gyrus frontal inférieur
est divisé par les rameaux ascendant et antérieur du sillon latéral en trois parties : operculaire,
triangulaire et orbitaire.
Le gyrus précentral se prolonge sur la face médiale (face interne) au niveau du lobule
paracentral, un pli de passage avec le gyrus post-central. Sur la face inférieure en position médial, le
sillon olfactif accueille le tractus olfactif et constitue la limite latérale du gyrus rectus. En dehors de
celui-ci, le sillon orbitaire, en forme de H, sépare les gyri orbitaires médial, antérieur, latéral et
postérieur.
Fonctions
Sur le plan fonctionnel, on distingue trois régions frontale motrice, préfrontale, orbitaire.La région
frontale postérieure (aires 4, 6, 8, 44) est à vocation motrice avec d’arrière en avant le développement
d’une activité de plus en plus élaborée : réalisation, initiation, élaboration, coordination et
programmation du mouvement. On retrouve à la surface corticale une organisation topique entre
zone corticale et zone corporelle prise en charge (homonculus moteur). L’aire 4 correspond à l’aire
motrice primaire. L’aire 6 correspond à l’aire prémotrice et à l’aire motrice supplémentaire qui
interviennent dans la planification des mouvements complexes et coordonnés. L’aire 8 (champ
oculomoteur frontal) intervient dans l’initiation des mouvements oculaires (saccades volontaires et
poursuite oculaire).
Chez le droitier, les aires 44 et 45 gauches constituent l’aire de Broca impliquée dans l’expression du
langage. La région préfrontale (aires 9, 10, 45, 46) intervient dans les activités psychomotrices et
intellectuelles : habilité et efficacité motrice, langage et expression, prévision, idéation, jugement,
mémoire. La région orbitaire (aires 11, 12, 47) et médiale est impliquée dans l’humeur et les
émotions.
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Anatomie
Il est limité en avant par le sillon central, en bas par le sillon latéral et en arrière
par le sillon pariéto-occipital. Sur la face latérale, on individualise, entre les sillons central
et post-central, le gyrus post-central (Pariétale Ascendante ou P3) qui se prolonge sur la face médiale
au niveau du lobule paracentral, un pli de passage avec le gyrus précentral.
Fonctions
Il remplit des fonctions principalement sensitives. L’aire somesthésique primaire
(aires 3, 1, 2) reçoit les projections thalamiques concernant la sensibilité cutanée et musculaire pour
l’aire 3, la sensibilité arthrokinétique (ligaments, tendons…) pour l’aire 2.L’aire 1 est associative entre
ces deux groupes. Ces projections sensitives se font,comme pour le cortex moteur, selon une
organisation somatotopique précise (homonculus sensitif). L’activité élaborée de ce cortex aboutit à la
connaissance (gnosie) de la position du corps dans l’espace, l’analyse fine des stimuli (nature,
intensité), la reconnaissance des formes, des textures, des consistances. L’aire 5 intervient dans
l’appréciation des mouvements,l’aire 7 dans la somesthésie et son association dans l’équilibration
ainsi que dans la coordination visuomotrice (atteindre et attraper un objet). Chez le droitier, le
carrefour temporo-pariéto-occipital (aires 39, 40) gauche est une aire associative dominante pour le
langage et le carrefour droit pour les activités praxognosiques (afférences somesthésiques,
auditives et visuelles). L’aire 43 intervient dans la gustation. Le précunéus (partie médiale de l’aire 7
et postérieur des aires 31 et 23) reçoit des projections des noyaux latérodorsal et latéral postérieur du
thalamus intervenant dans la motricité extrapyramidale.
Anatomie
Il est limité en haut par le sillon latéral, en arrière par une ligne artificielle unissant
le sillon pariéto-occipital à l’incisure pré-occipitale et en dedans par la fissure transverse du
cerveau.
Fonctions
Il intervient dans l’audition. Les aires 41 et 42 reçoivent des afférences des deux corps géniculés
médiaux et sont responsables de la perception auditive et de la reconnaissance des sons.
Chez le droitier, la partie postérieure du gyrus temporal supérieur gauche intervient dans la
compréhension du langage (aire 22 ou aire de Wernicke). La partie supéro-interne du lobe
temporal (gyrus parahippocampal, uncus…) est une aire olfactive qui appartient
au lobe limbique. Il intervient aussi dans le processus de mémoire.
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Anatomie
Il est limité en avant par le sillon pariéto-occipital qui est situé sur la face médiale
de l’hémisphère.
Fonctions
Il intervient dans la perception visuelle. L’aire visuelle primaire (aire 17 ou striée)
est située de part et d’autre du sillon calcarin. Elle reçoit les projections du corps géniculé latéral selon
une organisation rétinotopique précise : chaque zone du champ visuel subjectif correspond à une zone
corticale donnée de l’aire 17. Les hémichamps visuels supérieurs se projettent sur la berge inférieure
du sillon calcarin et inversement pour les hémichamps inférieurs. Les hémichamps visuels droit et
gauche de chaque œil se projettent du côté opposé. Les aires para- et péristriées (aires 18, 19) qui
occupent le reste du lobe occipital, assurent la gnosie visuelle (couleur, forme, mouvement…) ainsi
que l’intégration et la synthèse des signaux visuels. Il participe également à la coordination des
mouvements oculocéphalogyres et à l’accommodation visuelle à la distance ou à la lumière. Deux
voies sensorielles émergent du cortex occipital : la voie du « où » vers la région pariétale, associée au
mouvement et à la localisation des objets, et la voie du « quoi » vers le lobe temporal,
associée à la reconnaissance des formes, à la représentation des objets et à la mémoire
à long terme.
Fonctions
Il reçoit diverses projections corticales ou thalamiques. L’insula antérieure reçoit
des projections du noyau médial du thalamus et du noyau amygdalien (projections réciproques).
L’insula postérieure est connectée réciproquement avec les aires sensorielles corticales et reçoit des
projections d’origine spinothalamique provenant du thalamus. Elle intervient dans certaines réactions
émotionnelles au toucher sensuel ou à la douleur et dans certaines réactions végétatives, en
particulier digestives. Le fonctionnement du cortex insulaire est étroitement associé au système
limbique en cela qu’il interviendrait dans l’identification des états viscéraux associés à une expérience
émotionnelle donnée, permettant ainsi l’émergence d’une impression consciente.
Elle reçoit des informations des voies sensorielles viscérales par le thalamus et se projette sur
de nombreuses structures limbiques. Ainsi, l’insula a un rôle important dans l’expérience subjective
de la douleur et de nombreuses émotions basiques (colère, peur, dégoût, joie ou tristesse). Le lobe
de l’insula est impliqué enfin dans la gestion des désirs conscients tels que ceux observés dans les
états de manque à la nourriture ou à la drogue (opiacés, cocaïne, alcool, nicotine) et interviendrait dans
les processus responsables de l’addiction.
Anatomie
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 50
Fonctions
La strie olfactive médiale se destine à l’aire olfactive médiale (ou aire septale, aire 25) qui
occupe le gyrus sub-calleux (sous le rostrum du corps calleux) et le gyrus paraterminal (en
avant de la lame terminale). Elle intervient dans le vécu subjectif des odeurs et leur lien
avec les émotions ou des réponses viscérales (comportement alimentaire…) par le faisceau médial du
télencéphale.
Le système limbique (du latin « limbus » signifiant « bord ») est impliqué dans la mémoire,
l’apprentissage, la concentration, l’attention, la motivation, l’émotion, la motricité…
Thalamus
Fonction :
-Rôle dans la sensibilité
Le thalamus est en quelque sorte « le cerveau dans le cerveau » qui centralise les informations
sensorielles. C’est par le thalamus que transitent toutes les informations sensorielles (sauf olfactives) Il
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 51
est le passage obligé de tous les messages captés par les sens. Il reçoit les informations sensorielles
(avant que l’information n’atteigne le cortex préfrontal) et les transmet au cortex préfrontal.
- Mémoire procédurale
- Sensibilité
- Motricité
- Traite les informations sensitives et sensorielles puis les transmet au cortex préfrontal
Le système limbique est par ailleurs un pilier dans le fonctionnement de la mémoire (en particulier
pour les événements récents) et la faculté d’apprentissage qui lui est associé. C’est le circuit fermé
de Papez qui comporte : le pied de l’hippocampe, le fornix, le corps mamillaire, le faisceau
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 52
De par ses relations avec l’hypothalamus, il intervient également dans certaines réactions viscérales
(ralentissement des mouvements gastro-intestinaux, hypersalivation, contraction viscérale…) et la
stimulation du gyrus cingulaire peut aussi provoquer des réponses somatiques : inhibition des
mouvements et du tonus, mâchonnement, léchage, déglutition…
5.5. LE DIENCEPHALE
Le diencéphale ou cerveau intermédiaire est situé entre les 2 hémisphères cérébraux dans les pourtours
du 3ème ventricule. Il s’agit essentiellement :
5.6.1. Thalamus
Le thalamus est le plus volumineux des noyaux gris du cerveau. Les thalamus sont
des structures paires et symétriques situées de part et d’autre du troisième ventricule.
Ils sont les principaux centres de relais et d’intégration des informations sensitives et
sensorielles, mais ils interviennent également dans la motricité involontaire (extrapyramidale)
et la régularisation cérébelleuse du mouvement.
Anatomie
Le thalamus présente quatre faces, deux pôles et trois bords plus ou moins bien limités.
Sa face supérieure est limitée en dehors par le sillon thalamostrié, en dedans par le ténia
thalami qui contient l’habénula, formation épithalamique participant au système limbique.
Entre les deux ténias thalami se trouve la toile choroïdienne du troisième ventricule. Le sillon
thalamostrié est quant à lui parcouru par la strie terminale et la veine thalamostriée. La face
supérieure du thalamus est parcourue en diagonale par le ténia choroïdien, limitant en dehors
la partie ventriculaire recouverte d’épendyme et la partie médicale qui est tapissée de pie-mère.
Sa face médiale est bordée en bas par le sillon hypothalamique et répond à la paroi latérale du
troisième ventricule.
Elle présente souvent un pont d’attache avec le thalamus controlatéral, constituant l’adhésion
interthalamique qui ne comporte pas d’échange de fibres nerveuses. Le long de cette face,
chemine la strie médullaire du thalamus qui se prolonge en arrière par les habénulas.
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 53
Sa face latérale se prolonge avec sa face antérieure sans bord net et constitue la limite interne
du bras postérieur de la capsule interne dont elle est séparée par la lame médullaire latérale et
le noyau réticulé du thalamus.
Sa face inferieure surplombe médialement l’hypothalamus et latéralement les champs H et H1
de Forel, et plus bas le noyau rouge, la zone incerta et le noyau subthalamique.
Le pôle antérieur du thalamus limite en avant le bord postérieur du foramen interventriculaire.
Le pôle postérieur du thalamus est constitué par le pulvinar, partie la plus volumineuse du
thalamus, qui surplombe le métathalamus formé par les deux corps géniculés. Le corps
géniculé latéral est relié en dedans au collicule supérieur et le corps géniculé médial au
collicule inférieur.
Fonctions
La lame médullaire interne divise le thalamus en quatre groupes latéraux, lui-même divisé en
groupe antérieur, un groupe latéral, divisé en groupe ventral et dorsal, un groupe
médial et un groupe postérieur. Il existe également des noyaux infraliminaires
(noyau centromédian et noyau parafasciculaire).
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 54
Le groupe antérieur (noyau antérieur) contient des noyaux limbiques dont la principale
afférence est constituée par le faisceau mamillothalamique. (La voie efférente se projette
sur le gyrus cingulaire ipsilatéral). Ces noyaux appartiennent donc au circuit de Papez,
impliqué dans la mémoire à court terme.
Le groupe latéral-ventral est divisé en quatre noyaux. Le plus antérieur ou noyau ventral
antérieur reçoit ses afférences du pallidum médial (globus pallidum interne) par l’anse
lenticulaire et le faisceau thalamique. Le noyau ventral latéral ou intermédiaire reçoit ses
fibres du cervelet et de la substance noire. Ces deux noyaux se projettent vers le cortex moteur
et prémoteur et interviennent dans la motricité involontaire (extrapyramidale), l’initiation du
mouvement et sa régulation cérébelleuse.
Le noyau ventro-postérolatéral reçoit le lemnisque médian, véhiculant la sensibilité
proprioceptive consciente ainsi que la sensibilité tactile épicritique. Il reçoit aussi les faisceaux
spinothalamiques postérieur (sensibilité extéroceptive thermoalgique) et antérieur (sensibilité
extéroceptive tactile protopathique).
Le noyau ventro-postéro médial, en dedans du précédent, reçoit les fibres du noyau solaire du
X ainsi que les afférences trigéminées faciales (lemnisque trigéminal) véhiculant les
informations de la sensibilité de la face. Ces deux noyaux se projettent ensuite vers le cortex
somesthésique et constituent le groupe ventral postérieur.
Le groupe latéral-dorsal (noyau latéral dorsal et latéral postérieur) se projette principalement
vers les aires associatives qui sont des aires de synthèse, participants aux
fonctions supérieures du système nerveux central. Le noyau latéral-dorsal se projette ainsi sur
le cortex pariétal postérieur et gyrus cingulaire, le noyau latéral postérieur se projette sur les
aires associatives pariétales. Le groupe postérieur ou pulvinar correspond également à un
centre intégrateur sensitivo-sensoriel se projetant sur les aires associatives. Il intervient dans
les mécanismes complexes de reconnaissance visuospatiale, de somatognosie et de langage.
Le groupe médial contient lui aussi des noyaux associatifs de projection diffuse.
Il se projette notamment vers le cortex préfrontal, en avant de l’aire 6, par les radiations
thalamiques antérieures qui empruntent le segment antérieur de la capsule interne.
Les noyaux intra laminaires (noyaux Centro médian et para fasciculaire) reçoivent
principalement comme afférences des fibres de la formation réticulaire activatrice (ascendante)
noradrénergique (éveil cortical) et du pallidum interne (motricité extrapyramidale), et se
projettent vers le striatum et le cortex frontal. Ils reçoivent également des afférences
spinothalamiques dont les projections se font vers l’Insula et le cingulum antérieur et
constituent un relais sur la voie de l’expérience douloureuse.
Les noyaux inferieurs du thalamus ou méta thalamus reçoivent les fibres des voies visuelles
par le tractus optique par le lemnisque latéral pour le corps géniculé médial
5.6.2. Hypothalamus
L’hypothalamus correspond à l’ensemble des noyaux gris du diencéphale situé
dans la paroi inferolatérale du troisième ventricule. C’est une zone de petite taille représentant moins
de 1% du volume du sillon sous-thalamique qui deviendra le sillon hypothalamique.
Anatomie
Ses limites sont donc en haut, le sillon hypothalamique, en arrière le plan postérieur des corps
mamillaires et latéralement un plan unissant le bord latéral des tractus optiques au bord
inféromédial du thalamus.
Fonctions
L’hypothalamus a trois grandes fonctions :
- Une fonction neuroendocrinienne, par ses connexions étroites avec l’hypophyse ;
- Une fonction de régulation des comportements, par ses relations étroites avec le système
limbique ;
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 55
On peut ainsi identifier trois groupes nucléaires : en avant, le groupe pré-optique (ou région
chiasmatique), et en arrière, séparées par le plan formé par le tractus mamillothalamique et colonne
antérieure du fornix, l’aire hypothalamique latérale (en dedans). Cette dernière est limitée
médialement par l’épendyme du troisième ventricule et peut être elle-même divisée en trois régions
dans le sens rostrocaudal :
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 56
Enfin, la région mamillaire comprend, entre autres, les noyaux mamillaires et le noyau
hypothalamique dorsal. Les corps mamillaires sont appendus à la partie postérieure du plancher du
troisième ventricule. Ils sont composés d’un noyau médial et d’un noyau latéral.
Ils sont connectés en avant aux colonnes du fornix et en arrière aux faisceaux mamillothalamique. Ils
interviennent dans les circuits de la mémoire.
Autres fonctions : cfr supra.
5.6.3. Epithalamus
Définition
L’épithalamus est la région postéromédiale du diencéphale. Il est situé entre les deux
pluvinas. Il comporte les trigones des habénulas, les habénulas, les noyaux habénulaires, la
commissure habénulaire, la commissure postérieure et le corps ou glande pinéale.
Anatomie
Le trigone de l’habénula est situé sous les ténias du thalamus, prolonge en arrière la strie
médullaire du thalamus et se poursuit par l’habénula. Les noyaux habénulaires médial et latéral sont
localisés sous celui-ci. La commissure habénulaire est composée de fibres issues des noyaux
nabénulaires qui croisent la ligne médiane. Cette décussation est située au-dessus du récessus pinéal et
limite en bas le récessus suprapinéal. La commissure postérieure est une commissure épithalamique
située entre le récessus pinéal et l’entrée de l’aqueduc. Le corps pinéal, ou glande pinéale, de couleur
rouge-gris, à la forme d’un cône de pin à base antérieure et mesure environ 8 mm. Il est situé sur la
ligne médiane à la partie postérieure du troisième ventricule à l’extrémité du récessus pinéal, et est
appendu au-dessus de la lame tectale entre en avant la commissure interhabénulaire et la commissure
postérieure, en haut la grande veine cérébrale, latéralement les pulvinars et en bas les collicules
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 57
supérieurs. Il est relié au diencéphale par un pédoncule qui se divise de part et d’autre du récessus
pinéal en une lame supérieure et une lame inferieure respectivement en continuité avec les
commissures habénulaire et postérieure. Au fil du temps, le corps pinéal est le siège de dépôts calcifiés,
ce qui le rend facilement identifiable en scanner cérébral. Le tissu glandulaire et lobulaire qui le
compose est constitué principalement de pinéalocytes entourés des cellules interstitielles. On retrouve
au sein de ce tissu également des neurones et de nombreux capillaires. Le corps pinéal reçoit
l’innervation sympathique du ganglion cervical supérieur.
Fonctions
Le corps pinéal est une glande endocrine qui secrète une hormone, la mélatonine ; qui joue
un rôle dans le processus d’initiation et maintien du sommeil. La sécrétion de mélatonine varie
suivant l’éclairage : elle est d’autant plus forte que celui-ci est faible. Elle semble avoir une action
inhibitrice sur la sécrétion de certaines hormones hypophysaires en particulier gonadotropes et
régulerait ainsi la spermatogenèse chez l’homme ou le cycle menstruel chez la femme. Elle intervient
également dans la régulation du rythme circadien et du sommeil en particulier lors des phénomènes de
décalage horaire.
La capsule interne est situé entre la tête et le corps du noyau caudé et le thalamus
en dedans, et le noyau lenticulaire en dehors. On lui décrit un bras antérieur et un bras postérieur liés
par un genou.
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 58
Le bras antérieur contient les radiations thalamiques antérieures (connexions entre noyau
médial du thalamus et lobe frontal, et noyau antérieur du thalamus et partie antérieure du gyrus
cingulaire) et le faisceau frontopontin connexion entre lobe frontal, aires 6 et 46, et les noyaux du pont.
Le genou contient les fibres motrices corticonucléaires destinées aux noyaux moteurs des nerfs
crâniens. Le bras postérieur comprend une partie thalamolenticulaire (entre thalamus et noyau
lenticulaire), une partie sublenticulaire, une partie rétrolenticulaire et constitue la voie de passage des
fibres motrices corticospinales. La première contient en avant et en dedans les fibres motrices
corticospinales, en avant et en dehors les fibres corticorubriques et corticoréticulaires, et en arrière les
fibres corticothalamiques, thalamopariétales et les radiations thalamiques centrales.
Corps calleux
Le corps calleux est une lame épaisse en forme de fer à cheval ouvert en bas,
située au fond de la scissure longitudinale. Sa face supérieure répond au bord libre de la faux
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 59
du cerveau, et sa face inférieure est accolée en arrière au fornix et en avant donne insertion au septum
pellucidum qui sépare les deux ventricules latéraux.
C'est la plus importante commissure du cerveau car elle relie les quatre lobes du cerveau entre eux
(lobes frontaux, temporaux, pariétaux et occipitaux gauche et droit). Le corps calleux assure donc le
transfert d'informations entre les deux hémisphères et ainsi leur coordination.
Fornix
Le fornix, de coupe triangulaire, est un anneau de substance blanche ouvert en bas, situé sous
le corps calleux. Leurs fibres sont issues de la fimbria et de l’alvéus qui recouvrentle relief de
l’hippocampe au niveau de la paroi supéromédiale de la corne inférieure du ventricule latéral.
Structure essentielle du système limbique, il intervient dans les émotions et la mémoire (circuit de
Papez).
Commissure antérieure
La commissure antérieure constitue un cordon de substance blanche à la partie antérieure du
troisième ventricule en avant des colonnes de fornix et sous le rostrum du corps calleux. Les fibres
antérieures unissent les structures olfactives. Ses fibres moyennes relien les opercules frontopariétaux,
l’insula et le noyau lenticulaire. Les fibres postérieures, s’étendent d’un lobe temporal à l’autre entre
les deux corps amygdaloïdes.
Pathologie
L’atteinte du corps calleux induit des modifications du caractère à type d’irritabilité
sur un fond d’indifférence et d’apathie. Il s’y associe bien souvent une méconnaissance
des troubles présentés (anosognosie) et des troubles de la mémoire. Des troubles plus spécifiques de
son fonctionnement comportent chez le droitier :
- pour les lésions antérieures, une apraxie idéomotrice à la commande verbale ;
- pour les lésions occipitales gauches et de la partie postérieure du corps calleux,
une agraphie, une anosmie et une apraxie constructive droite.
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 60
Le début sanguin cérébral est estimé à 750 ml/min et représente environ 15% du débit cardiaque,
comme c’est le cas pour tout organe, l’importance du besoin en sang du cerveau est proportionnelle à
l’importance de son activité métabolique, comme le cerveau est parmi les systèmes les plus
métaboliquement actifs, cela requiert un débit sanguin assez important. Le glucose constitue l’unique
source d’énergie du cerveau. Ceci exige le maintien d’une perfusion permanente d’autant plus que le
cerveau ne sait pas stocker son sucre. C’est pourquoi, même de brèves interruptions de l’apport
sanguin au niveau du cerveau peuvent, entrainer des dommages cérébraux.
Le tronc brachio-céphalique est une branche de l’aorte, qui se divise en artère carotide commune et
artère sous-clavière. L’artère sous-clavière donne une branche appelée artère vertébrale qui passe à
travers les trous des apophyses transverses de la sixième vertèbre cervicale, remonte jusqu’au crâne, y
pénètre après avoir perforé les méninges à travers le trou occipital. Les deux artères vertébrales
(venant respectivement de chaque artère sous-clavière) donnent l’artère cérébelleuse postérieure, qui
est une grosse branche qui irrigue le cervelet, l’artère spinale antérieure et l’artère spinale postérieure.
Les artères vertébrales se rejoignent à la jonction ponto-bulbaire pour former l’artère basilaire ou tronc
basilaire qui se divise en deux branches droite et gauche. Les artères cérébrales postérieures parcourent
le bord latéral du mésencéphale et vont irriguer le lobe occipital ainsi que les parties inférieure et
médiale du lobe temporal. Au total, le système vertèbro-basilaire irrigue tout le tronc cérébral, le
thalamus, le lobes temporaux médiaux et le lobe occipital.
1. Système carotidien
la carotide interne (CI) donnant cinq branches :
Artère ophtalmique.
Artère cérébrale moyenne ou sylvienne.
Artère cérébrale antérieure.
Artère choroïdienne antérieure.
Artère communicante postérieure.
⇒ Chaque carotide interne vascularise un œil et les deux tiers d’un hémisphère.
2. Système vertébro-basilaire
Donnant les artères cérébelleuses, les artères du tronc cérébral et se terminant par les deux
artères cérébrales postérieures.
Voies de suppléance
3. Anastomoses corticales
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Entre les branches distales de deux artères voisines de la convexité du cerveau. Variables d’un
sujet à l’autre.
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ze
L’artère carotide interne dérive de l’artère carotide commune et passe à travers le canal carotidien et le
sinus caverneux vers l’encéphale où elle donne plusieurs branches :
L’artère ophtalmique (non dessinée), à travers le canal optique irrigue l’œil ainsi que les structures
orbitaires, l’artère communicante postérieure relie l’artère cérébrale postérieure ;
L’artère choroïdienne antérieure dont les branches irriguent le plexus choroïde des ventricules
latéraux, le nerf optique, le genou de la capsule interne et la partie médiale des globus pallidum. Les
deux branches terminales de la carotide interne comprennent la petite artère cérébrale antérieure et la
grande artère cérébrale moyenne ou Sylvienne.
L’artère cérébrale antérieure se situe à la partie antérieure du cerveau, à la base du sillon inter
hémisphérique (fissure longitudinale), rostrales par rapport au chiasma optique, les artères cérébrales
antérieures sont reliées par l’artère communicante antérieure et ensemble elles parcourent tout le corps
calleux pour joindre l’artère cérébrale postérieure. L’artère cérébrale antérieure, irrigue la face médiale
des lobes frontal et pariétal jusqu’au bord de la scissure pariéto- occipitale.
L’artère cérébrale moyenne (Sylvienne), qui est la plus grosse des artères cérébrales parcourt le
sillon latéral et sa branche superficielle irrigue les lobes frontal, pariétal et occipital et en bas et
dessert tout le lobe temporal. Les branches terminales ascendantes irriguent le tiers moyen de la face
latérale de l’hémisphère. Par référence somatotopique (homonculus de Penfield), ces régions
correspondent à la projection motrice du membre supérieur et de la face (infarctus
cérébral à ce niveau = hémiplégie brachio-faciale). Les branches terminales descendantes irriguent le
tiers inférieur de la face latérale de l’hémisphère (lobe temporal)
L’artère sylvienne profonde et quelques rares branches de cérebrale anterieure pénètrent dans le
cerveau en traversant sa face inférieure et assurent l’irrigation des noyaux gris centraux et de la
capsule interne. A ce niveau, une artériole un peu plus volumineuse est appelé « l’artère de
l’hémorragie cérébrale ». La rupture artérielle à ce niveau entraîne une hémorragie
capsulaire cataclysmique, avec coma soudain et une hémiplégie (ictus apoplectique).
La dure-mère du cerveau est vascularisée par les artères méningées (non-dessinées) dont la plus
importante est l’artère méningée moyenne qui est une branche de l’artère maxillaire.
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Les artères Choroïdiennes, antérieure et postérieure proviennent des artères cérébrales correspondantes.
Elles pénètrent dans le cerveau pour se distribuer aux parois des ventricules et aux plexus choroïdes.
Le drainage veineux du cerveau se fait à travers les sinus duraux vers la veine jugulaire interne. Les
veines du cerveau ne suivent pas le même trajet que les artères.
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Elles passent à travers la pie- mère et se vident dans un réseau de basse pression connu sous le nom
des sinus veineux duraux, qui est localisé entre les deux feuillets de la dure-mère.
Le sinus sagittal (longitudinal) supérieur se couche sur la faux du cerveau et va d’avant en arrière. Le
sinus sagittal (longitudinal) inférieur passe au-dessus du corps calleux et le long du bord inférieur de la
faux du cerveau pour joindre la grande veine cérébrale. Ces deux veines se vident dans le sinus droit.
Le sinus droit rencontre le 2 sinus transverse au pôle occipital, ici, le sinus sagittal (longitudinal)
supérieur rencontre ces sinus, et cet endroit est appelé confluent des sinus les sinus transverses
circulent dans l’os occipital et se vident dans le sinus sigmoïde qui à son tour se jette dans la veine
jugulaire interne.
Les veines du cerveau sont avalvulaires, ne comportent pas de tunique musculaire et ne sont pas
satellites des artères.
Espace sous-dural : situé entre l’arachnoïde et la Dure-mère, il est virtuel et seulement traversé par
les veines cérébrales allant drainer les sinus veineux. Le suintement du sang de ces veines entraine le
développement LENT d’un hématome sous-dural.
Espace sous arachnoïdien : est comprise entre la pie-mère et l’arachnoïde. Il est cloisonné
par les trabeculations arachnoïdiennes. Il contient le liquide céphalo-rachidien entre les 2 feuillets de
l’arachnoïde. Il est traversé par les artères cérébrales, les veines corticales et les nerfs crâniens.
Espace sus-dural : Occupé par les artères :
méningée cérébelleuse
méningée postérieure
méningée moyenne : souvent rupturée lors de traumatisme
Entraîne une grosse hémorragie crânienne sévère dans l’espace extradural appelé hématome extradural.
Cet hématome est très dangereux parce que susceptible de provoquer un engagement temporal
transtentoriel.
8.1. Introduction
Le cerveau baigne dans un liquide appelé liquide cérébrospinal (LCS) ou Liquide Céphalo-
Rachidien (LCR) contenu dans les espaces délimités par les méninges (membranes de protection et de
recouvrement du système nerveux central). Le LCR contient 99% d’eau contre 93% pour le plasma et
son volume total est estimé entre 100 à 160 ml oucm3 chez l’adulte.
Les méninges sont les membranes qui enveloppent le système nerveux central : encéphale et moelle
épinière, la portion intracrânienne des nerfs crâniens et les racines des nerfs spinaux. De la surface
vers la profondeur, on distingue la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère.
Il est contenu dans les méninges, plus précisément entre la pie-mère (qui recouvre le système nerveux
central) et l'arachnoïde (qui tapisse le versant interne de la dure-mère), c'est-à-dire dans l'espace sous-
arachnoïdien.
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 65
citernes : la grande citerne sous le cervelet, la citerne postérieure qui contient l’artère basilaire, la
citerne inter pédonculaire qui contient le polygone de Willis.
Mais le LCR se trouve aussi à l’intérieur du SNC dans les ventricules latéraux V1 et V2 qui
communiquent avec V3 par les trous de Monro ( foramen interventriculaire), et dans V4 qui est relié à
V3 par l’aqueduc de Sylvius (acqueduc du mesencephale). Le V4 communique avec l’extérieur par le
foramen (trou) de Magendie ; qui est médian et les foramen (trous)de Luschka latéraux. Dans ces
cavités il n’y a que la pie mère comme méninge, il n’y a pas d’arachnoïde puis dans les villosités
arachnoïdiennes ou granulations de Pacchioni (Ce sont des hernies de l’arachnoïde dans les sinus
veineux Ainsi le LCR circule librement de l’intérieur à l’extérieur de SNC).
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 66
Plasma LCR
Na+ 150 mmol/l 147 mmol/l
K+ 4,6 mmol/l 2,8 mmol/l
Ca++ 4,8 mmol/l 1,1 mmol/l
C1- 115 mmol/l 130 mmol/l
Protéines 8 g/100 ml 0,02 g/100 ml
HCO3- 26 mmol/l 22 mmol/l
pH 7,4 7,3
PC02 45 mmHg 50 mmHg
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Rôle mécanique, le cerveau pèse 1500 g sur la table mais seulement 50 g dans le LCR.
Le LCR a un effet d’amortisseur liquide et de protection dans certaines positions : avec la tête
en bas le cerveau ne tire sur les vaisseaux et les nerfs qu’avec 50 g.
Fonctions métabolique et nutritionnelle du tissu nerveux concerné.
Formation des barrières pour la sélectivité des échanges. Il existe 3 barrières :
hematomeningée
hématoencéphalique
meningoencéphalique
8.6. Barrières
Sa perméabilité est grande dans le sens LCR ==> sang. Ce qui explique que les
anesthésiques injectés en intrathécales soient rapidement éliminés.
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barrière sont des substances liposolubles, la nicotine, l’éthanol et l’héroïne sont très liposolubles.
Certaines substances indispensables comme le glucose, non liposoluble passent aussi mais soumissent
à un transport actif grâce à des transporteurs très spécifiques.
9.1. INTRODUCTION
Le système nerveux autonome, appelé système nerveux neurovégétatif ou système nerveux viscéral est
la partie du système nerveux qui régit les activités viscérales, endocriniennes et
immunitaires afin de préserver l’homéostasie, responsable des fonctions vitales de
l’organisme.
Le maintien de l’équilibre du milieu intérieur, ou homéostasie, implique des interactions complexes
entre des aspects physiologiques et comportementaux. Cette nomenclature a de plus été remise en
cause, au profit du terme de système nerveux viscéral (Blessing, 1997). Ce terme de
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 69
système nerveux viscéral est plus approprié car il caractérise le fonctionnement des neurones
qui le composent.
Chargé de l’homéostasie du milieu intérieur, son champ d’innervation concerne les viscères, les
glandes exocrines et endocrines, et la vasomotricité. Il est en outre à la base des réactions végétatives
qui accompagnent certaines manifestations cérébro-spinales : ainsi l’effort physique est associé à la
sudation, un traumatisme somatique à des nausées.
Son territoire moteur inclut donc l’ensemble des muscles lisses. Sur le plan sensoriel, il traite
les informations en provenance de la sensibilité viscérale (pression sanguine, dilatation des intestins
etc.).
Ces informations convergent au niveau d’un centre intégrateur, le noyau du tractus solitaire, situé dans
le système nerveux central. Celui-ci envoie des informations dans les voies efférentes pour modifier
par exemple la dilatation des bronches ou la libération de sucs digestifs.
Le SNA est composé des systèmes sympathique, parasympathique et entérique. Les systèmes
sympathiques et parasympathiques exercent généralement des effets antagonistes sur les mêmes
organes cibles.
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NEUROANATOMIE-2024- P a g e | 71
Les neurones sont répartis sur les deux plexus myentérique et submuqueux qui l’on peut catégoriser en
trois types distincts : neurones sensitifs, neurones effecteurs et interneurones.
- Les neurones sensitifs peuvent être de type mécano-, thermo-, ou chémorécepteurs
- Les neurones effecteurs peuvent être de type moteur ou glandulaire. Ils sont à l’origine
de 2 types de mouvement : Les cadences rythmiques qui constituent le péristaltisme
et les mouvements réflexes en réponse à un stimulus des neurones sensitifs entérique. Ces
neurones glandulaires contrôlent la sécrétion. On retrouve au sein du système entérique
l’essentiel des neurotransmetteurs du système nerveux central (sérotonine, acétylcholine,
noradrénaline, GABA, dopamine…).
- Il est responsable de la contraction musculaire cruciale à la digestion. Il gère le mélange des
aliments dans l’estomac et régule l’environnement biochimique dont les enzymes digestives.
Lorsque l’intestin est agressé, il envoie un signal au cerveau qui induit le vomissement, la
diarrhée, ou les deux.
- Il existe aussi des cellules de la glie entérique.
Le SNA est organisé en plusieurs niveaux et possède des centres, des ganglions nerveux et des fibres
qui constituent ses différentes voies.
a. L’hypothalamus
L’hypothalamus est le cerveau végétatif. Il est en relation avec les parties profondes du cerveau
(noyau dorsomédian du thalamus, lobe limbique, aires préfrontales) et avec les noyaux
parasympathiques du tronc cérébral, par le faisceau médian du télencéphale.
Il est aussi en relation neuroendocrinienne avec les deux lobes de la glande hypophyse :
la posthypophyse (Anti Diurétic Hormone ADH, Ocytocine) et l’antéhypophyse via le système porte
hypothalamo-hypophysaire. L’hypothalamus tient sous sa dépendance tous les centres végétatifs
inférieurs et élabore des comportements qui sont des réponses globales adaptées à des situations
particulières.
b. Le système limbique
Le système limbique est le siège des relations émotionnelles.
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Entre le centre nerveux et l’organe cible, la voie nerveuse autonome est toujours interrompue par au
moins une synapse ganglionnaire. Elle est donc constituée au minimum de deux fibres : la fibre
préganglionnaire myélinisée et la fibre postganglionnaire amyélinisée. Elles cheminent soit le long des
fibres du système somatique pour former les nerfs mixtes, soit indépendamment, le long des vaisseaux
sanguins.
a. La voie parasympathique
Les fibres préganglionnaires qui ont un axone très long envoient donc leurs axones vers des ganglions
périviscéraux ou viscéraux où elles font synapse avec les fibres postganglionnaires dont l’axone est
court.
Les fibres pré ganglionnaires et postganglionnaires ont pour neuromédiateur l’acétylcholine.
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b. La voie sympathique
Ce sont les fibres préganglionnaires, qui forment des rameaux communicants blancs car ils sont
myélinisés. De ces ganglions partent les rameaux communicants gris, qui sont les fibres
postganglionnaires amyéliniques et qui se dirigent vers les organes. Ces ganglions para vertébraux
donnent en plus aux viscères et glandes de la tête, du cou, du thorax, de l’abdomen et du pelvis des
rameaux sympathiques appelés nerfs splanchniques.
Neurotransmetteur
L’acétylcholine et la noradrénaline sont les principaux neurotransmetteurs libérés par les
neurones du système nerveux autonome. L’acétylcholine, qui est sécrétée par les neurones moteurs
somatiques, est libérée par tous les axones préganglionnaires du système sympathique et du système
parasympathique : et par tous les axones postganglionnaires parasympathiques à leurs synapses avec
les effecteurs. Les neurofibres qui libèrent de l’acétylcholine sont appelées neurones cholinergiques.
Par ailleurs, la plupart des axones postganglionnaires sympathiques libèrent de la noradrénaline et sont
appelés neurones adrénergiques. Les seules exceptions sont les neurofibres postganglionnaires
sympathiques innervant les glandes sudoripares et certains vaisseaux sanguins situés dans les muscles
squelettiques et dans les organes génitaux externes qui libèrent de l’acétylcholine.
L’acétylcholine et la noradrénaline n’ont pas toujours le même effet-soit excitateur, soit
inhibiteur-sur les effecteurs musculaires ou glandulaires.
L’action sur ces effecteurs dépend des neurotransmetteurs et des types de récepteurs situés sur la
membrane plasmique de la cellule ; auxquels les neurotransmetteurs se lient.
a. Récepteurs cholinergiques
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Par exemple, la liaison de l’acétylcholine aux muscles cardiaques ralentit son activité,
tandis que sur les muscles lisses du tube digestif accroit le péristaltisme. Les récepteurs muscariniques
sont métabotropes, ils impliquent un second messager et permettent donc des réponses
lentes et prolongées.
b.Récepteurs adrénergiques
Il existe également deux classes principales de récepteurs adrénergiques : les récepteurs alpha et bêta.
Les organes qui réagissent à la noradrénaline (ou à l’adrénaline) présentent soit l’un soit les
deux. En général, l’activation des récepteurs alpha a un effet excitateur et celle des
récepteurs bêta un effet inhibiteur. Il existe cependant des variantes : par exemple, la
liaison de la noradrénaline au récepteur bêta du muscle cardiaque stimule son activité.
Les récepteurs alpha et bêta sont divisés en sous-classes alpha 1 et alpha 2 ; β1 et β2.
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