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Dictionnaire universel des

contemporains : contenant
toutes les personnes
notables de la France et des
pays étrangers... [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Vapereau, Gustave (1819-1906). Auteur du texte. Dictionnaire
universel des contemporains : contenant toutes les personnes
notables de la France et des pays étrangers... : ouvrage rédigé et
tenu à jour, avec le concours d'écrivains et de savants de tous les
pays (Sixième éd. entièrement refondue et considérablement
augmentée) / par G. Vapereau. 1893.
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DICTIONNAIRE
UNIVERSEL

DES CONTEMPORAINS
L'Auteur et les Editeurs du Dictionnaire des Contemporains recevront toujours
avec empressement les communications tendant à rendre cet ouvrage de plus en
plus exact et complet.

20724 Pari». Imprimerie Lahurb, rue de Flenrus, 9


PRÉFACE

Cette sixième édition du Dictionnaire des Contemporains vérifiera une fois


de plus la remarque faite à propos des réimpressions précédentes c'est
qu'un tel livre, pour suivre dans leur universelle mobilité l'histoire et la vie
contemporaines, est condamné à d'incessantes transformations qui font de
chaque édition comme un ouvrage nouveau, ou, si l'on veut, comme un
tome de plus du même ouvrage.
Le renouvellement le plus apparent de ce que l'on pourrait appeler ainsi
le sixième volume de notre Dictionnaire, consiste dans un nombre considé-
rable de notices nouvelles consacrées aux derniers venus de la notoriété, de la
célébrité ou de la gloire. Dans la mesure où il nous a été possible de réunir
les renseignements biographiques, nous avons accueilli les noms des
personnages qui, soit en France, soit à l'étranger, se sont imposés plus
ou moins récemment à l'attention et à la curiosité par leur rôle dans
la vie publique, aujourd'hui l'objet d'une préoccupation si générale; par la
valeur, l'éclat ou le bruit de leurs oeuvres dans les lettres, les arts, les
sciences, l'industrie par leur entrée dans les grands corps politiques ou
dans les premiers rangs de l'administration, du clergé, de l'armée, de la
marine, de la magistrature par leur admission dans les cinq classes de
l'Institut de France ou les principales sociétés savantes européennes; par les
récompenses et les honneurs décernés à leurs travaux dans les concours
académiques et les expositions nationales ou universelles.
Comme on l'a remarqué pour les précédentes éditions, les milliers de
noms nouveaux signalés par la notoriété personnelle ou par l'élection et les
divers autres choix, ne constituent cependant pas la principale part des trans-
formations du Dictionnaire. L'histoire des dix dernières années a maintenu
ou ramené aux premiers rangs les personnagnes qui les ont déjà remplis et
dont l'action ou les œuvres, dans le monde politique, comme dans l'ordre
artistique, scientifique ou littéraire, préoccupent avant tout le public et sont
suivies avec le plus d'intérêt. C'est sous leurs
noms, connus ou célèbres, que
nous avons eu surtout à rappeler, selon la part que chacun a continué d'y
prendre, tout le mouvement de la vie publique, les manifestations politiques
et sociales, l'activité incessante de l'esprit dans les lettres, les arts et les
sciences, les progrès ou les travaux dont le Dictionnaire des Contemporains,
par l'ensemble de ses notices, doit être la mobile et vivante image. Aussi, le
remaniement de nos anciens articles, leur agrandissement nécessaire, sou-
vent même leur refonte complète, nous ont demandé plus de travail encore
que les notices nouvelles et ont contribué plus largement à la rénovation de
l'ouvrage. Le nom de M. Carnot, pour la France, celui du prince de
Bismarck, pour l'Allemagne, fournissent des exemples des transformations
et des développements imposés au biographe, «sous la dictée même des faits
contemporains'.
Pour faire de la place à ces diverses sortes d'accroissement, nous avions
été conduit, dès notre troisième édition, à supprimer du Dictionnaire les
personnages morts depuis un temps assez long pour diminuer ou faire éva-
nouir l'intérêt et la curiosité qui s'attachaient à leurs noms. Nous avons cru
devoir appliquer la même loi avec plus de rigueur encore à part un petit
nombre d'exceptions dont on comprendra facilement les motifs, nous avons
retranché les notices des personnages morts avant le 1" janvier 1890 mais,
pour mieux marquer que nous ne l'avions fait jusqu'ici le lien entre nos
éditions successives, et pour concentrer dans celle-ci les services permanents
que la suite de nos six volumes peut rendre, nous avons groupé au bas des
pages et sous les mêmes titres courants que les noms des vivants, les
mentions sommaires d'environ dix mille notices ayant figuré précédemment
dans nos colonnes, avec les indications biographiques essentielles nom et
prénoms, qualité ou profession, lieux et dates de la naissance et de la mort.
Le plus souvent, pour les disparus ou les oubliés d'époques de plus en plus
éloignées, ces simples renseignements pourront suffire; puis, si le lecteur
veut se reporter aux notices elles-mêmes, la mention du chiffre des éditions
qui les contiennent épargnera à ses recherches les tâtonnements et l'incer-
titude. Grâce à ce rapprochement alphabétique des vivants et des morts,
notre Dictionnaire, au lieu d'être restreint à la fin de ce siècle, reste le

1. Les noms nouveaux sont marqués par un astérisque (*) mis à la fin des articles.
Aucun signe n'indique les additions et transformations plus ou moins complètes des
anciennes notices.
Dictionnaire du siècle entier, et nous osons croire qu'aucune période
historique de cette durée n'a été pourvue d'un pareil répertoire biogra-
phique.
A ce travail de renouvellement et de refonte j'ai consacré une fois encore
ce que l'âge m'a laissé de force, ce que la retraite de la vie active m'a fait
de loisirs, avec la collaboration constante d'un homme aussi instruit que
modeste et dévoué, M. A. Kuscinski, dont j'ai signalé précédemment l'utile
concours. Continuant à user avec beaucoup de réserve des renseignements
directs et personnels, nous avons demandé les innombrables informations
de nos notices aux sources les plus diverses, françaises ou étrangères aux
documents officiels de tout ordre, aux annuaires généraux et spéciaux, aux
archives des grands corps politiques et administratifs, aux annales des
hautes écoles, aux bulletiris des sociétés" savantes, aux répertoires et cata-
logues de bibliographie, de sciences, d'art, etc., sans compter le dépouille-
ment quotidien des journaux, où vietm'ent s'enregistrer à 'la hâte, au
moment même où ils se produisent, les moindres mouvements de la vie>
universelle.
Quant au concours de nos lecteurs des divers pays, tendant, par des com-
munications bienveillantes, à rendre notre travail plus exact et plus complet,
il est toujours de nature à me confirmer dans le sentiment dont je ne puisj
que répéter l'expression « On a compris depuis longtemps, disais-je il y a
plus de dix ans, qu'il ne s'agit pas ici d'une publication ayant en vue la
vanité ou l'intérêt de quelques-uns, mais d'un livre d'une utilité générale,
s'adressant au public lui-même, destiné peut-être à faciliter, dans l'avenir,
la tâche de l'historien, mais surtout à satisfaire, au milieu du mouvement
universel de la vie moderne, une curiosité légitime. Aujourd'hui ce réper-
toire des hommes et des choses du présent, créé par nos labeurs, est devenu
un besoin, et à chacune de ses éditions, plus promptes à s'épuiser que
faciles à refaire, s'accroît en nous la conscience d'être utile. »
Ajouterai-je, en finissant, que les limites ordinaires de la vie et des forces
humaines ne me laissent guère l'espoir de reprendre une fois de plus cette
laborieuse tâche, et que, réservant ce qu'il me reste d'activité à des études
plus personnelles trop souvent interrompues, je laisserai à d'autres le soin
de rendre aux générations nouvelles les services que je me suis efforcé, à
tant de reprises, de rendre à celles de mon temps?
Gustave VAPEREAU.

Paris, le 15 novembre 1801.


L'auteur et les éditeurs du Dictionnaire des Contemporains recevront
toujours avec empressement les communications propres à rendre l'ouvrage
de plus en plus exact et complet.

tin Appendice sera consacré aux principales additions et corrections


recueillies pendant l'impression.
DICTIONNAIRE
UNIVERSEL
DES CONTEMPORAINS
CONTENANT

TOUTES LES PERSONNES NOTABLES

DE LA FRANCE ET DES PAYS ÉTRANGERS

A»EC LEURS NOMS, PRÉNOMS, SDBNOMS ET PSEUDONYMES


LE LIEU ET LA DATE DE LEUR NAISSANCE, LEUR K4MILLE, LEURS DÉBUTS
LEUR PROFESSION, LEURS FONCTIONS SUCCESSIVES. LEURS GRADES ET TITRES, LEURS ACTE9 PUBLICS
LEURS ŒUVRES, LEURS ÉCRITS ET LES INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUESQUI s'y RAPPORTENT
LES TRAITS CARACTÉRISTIQUES DE LEUR TALENT, ETC.

ODTRAOE RÉDIGÉ ET TENU A JOCB

AVEC LE CONCOURS D'ÉCRIVAINS DE TOUS LES PAYS

PAR G. VAPEREAU
AGRÉGÉ US PHILOSOPHIE

ANCIEN PREPET, INSPECTEUR GENERAI. DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

SIXIÈME ÉDITION
ENTIÈREMENT REFONDUE
ET CONSIDERABLEMENT AUGMENTÉE

PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET C"
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, king william STREET strand
1893
iJroiU d* trkiluciion •( d« ««prixluetiuu rè>u««*.
DICTIONNAIRE

DES CONTEMPORAINS

AASEN (h an-André), philologue norvégien, né à il les ramena en Europe. II- Arnaud d'Abbadie re-
(Ersten, le 5 août 1813, de paysans pauvres, s'in- tourna en Ethiopie en -1855 et y passa encore une
slruisii. lui-même au milieu de beaucoup de difficul- année.
tés, et rechercha d'abord l'origine des mots popu- Dans ces explorations, les frères^ d'Abbadie ont
laires qui désignent les plantes. Il vint, en 1847, a recueilli, sur les sources du INil, des renseignements
Christiania, où il se h\ra a des études philologi dont l'exactitude a été contestée mais toutes leurs
ques, qui lut firent un nom dans son pays; en 1850, obsen alion*, sous le rapport ethnographique et lin-
le Storthmg lui vota une pension nationale, et il guisiitjiic, présentent beaucoup d'intérêt. Ils oui
fut. nommé, la môme année, membre de l'Académie envoyé leurs relations de voyage a la Société de
des sciences. géographie, et l'on cite, parmi les articles msciûs
Ses principaux omrnge* sont Grammaite popu- sous lenr nom, dans le Bulletin de cette Société,
laire de la langue norvégienne (Det norslve Jolkes- celui qui fut imprimé a part sous ce titie Notes
progs Grammatik, Christiania, 1848) Dictionnaire sur la haut fictive Blanc (184*)).
de la langue populaire norvégienne (Ordbog o/verdet MM. Antoine et Arnaud d'Abbadie ont été nommés
norske Folkesprog, Ibid., 1850); Proverbes norvé- che\aliers de la Légion d'honneur le même jour
giens (Xorske Ordsprog, Ibid., 1850); Echantillons ('27septembre 1850). Le premier, élu membre liln-
des dialectes norvégiens (Prwer af Lnndsmaalei i laire de l'Académie des sciences, le 22 avrd 1807,
Norge, Ibid., 1855) &ram?naire norvégienne (iNorske a été nomme membre du Bureau des longitudes le
Grammatik, Ibid., 1864); Dictionnaire norvégien- 9 août 1878. En 1882, il fut charge par l'Académie
danots (Norsk Ordbog1 med dansk Forklaring, Ibid des sciences d'aller ohscncr à 8amt Dommgue le
1873] qui a eu plusieurs éditions. passage de Vénus sur le boleil (15 octobre) mission
qu'il accomplit malgré son grand âge, dans des
ABBADIE (Anloine-Thomsonet Michel Arnaud u'), conditions u.ulicuhL'1 cment difficiles et périlleuses
\oyagcurs français, né<; a. Dublin (Irlande), d'une M- Arnaud dAbbadie fut porte candidat mort.ii-
famille originaire du département des Basses-Pyré- chiste, aux élections législatives de février 1870,
nées, boni deux frères 1res connus parleurs excur dans l'arrondissement de Bayonne, et réunit 2 88!)
sions en Ahyshime. Ils sont nés, le premier, le 3 j,in- voix, sans être élu.
-vier 1810, le second le 24 juillet 1815. Celui-ci M Arnaud d'Abbadie a puhhé, en 1850, des obser-
n'avaiL pas trois ans quand Jour père rentra en vations sur le Tonnerre en Ethiopie (în-4) Travaur r
ïrance avec ses enfants. En 1835, V. Antoine d'Ab- récents sur (a langue basque (m-8) et Douze ans dans
badie partit pour le Brésil, chargé d'une mission de la Haute-Ethiopie [Atyssinie] [18l*>8, in-8, t. lw).
l'Académie des sciences. M. Arnaud, qui a\.nt sui\i M. Antoine a commence, en 1860 Géodésie d'une
.une piemière fois en Algérie le maréchal Qau7el partie de la Haute-Ethiopie, renie et rédigée par
en 1855, y retourna en 1850, dans l'intention de Radau[ 1873, 4e fascicule in-4, ar. pi.) et donné depuis:
faire partie de l'expédition de Constantine. A la suite Observations relatives à la physique du globe f<u-
in-*).
d'nne teitipèle, Il se rendit a Alexandrie, où Il se tes au Jtiéçtl et en Ethiopie' (1873, On lui
retrouva a^ec son frere \ers la ijn de l'année. Il- doit, un Dictionnaire de La langue unianma (1881,
entreprirent ensemble d'explorer rLllnojne et sejoui- in 8) contenant plus de 15000 mots.
nerent dans ce pays de 1857 à 1840. Ils furent
encore retenus dans le pays des GalUis, par l'hospi- ABBADIE DE BARRAU (Beniard-Gabriel-Xavier,
tallté du souverain, jusqu'en 1848. L'année préce comte d'), comte de Caiuuox de Calateava, homme
dente, sur le bruit de leur mort, un troisième frère, politique français, ancien représentant, né à l)ax
M Charles d'Abbmhe, était, allé a leur recherche (Landes) le 12 mars 1820. Propriétaire agriculteur

AALI pacha (Mdiciuet-Emm), humilie d'État ottoman, 22 juillet 1785, moit dans la même Mlle, le 5 déccmbiv
1868 Edit. 1-4.
né" à Constantinople, en 1815, moit à Kfenkeni (Asie
Mineure), le 6 septembre 1871 Edit. 1-5. AB&DIE (Paul), architecte français, fils du précédent, né
à Pans, le novembre 1812. rnoit a Chatou, le 2 août
ABABIE (Paul), architecte fiançais, né Bardeaux, le 1884. Edit. 1-5.

1
dans le département du Gers, il fut élu conseille) D'autre
dangers éclataient. Le 24 a^nl 1877, la
général du canton de Cazaubon. Aux élections <URussie déclarait la guerre a la Turquie qui, malgré
8 février 1871, pour rassemblée nationale, fu il des
succès partiels de l'armée turque, aboutissait a
éiu, le quatrième sur si\, par 59 004 \oi\. Il siège; un
écrasement final, et obligeait le sultan à demau-
à droite et fut un des soutiens dévoués de la poli der la pai\ et à signer le traité de San-Stefano
tique cléricale. Après la séparation de rassemblé*(7) mars 1878), entraînant le démembrement de la
nationale, il se piesenta, de concert a\ec M. Laçage- Turquie. La Roumanie et la Serbie recourraient leur
Laplagne,aux électionssénatoriales, comme candida'indépendance, la Bulgarie était érigée en princi-
à la fois constitutionnel et légitimiste, mais il ne fu1pauté autonome; la Russie s'adjugeait en Europe le
pas élu. II. d'Abbadte de Barrau est beau-frère dtterritoire de la Dobroudja et annexait en Asie Kars
général de Cissey. et le territoire avoisiri.,int cette forteresse, sans
compter une forte indemnité de guerre. Mais les
ABBAL (l'abbé IJu&ile-Joseph), ancien représentantt. puissances européennes n'acceptèrent qu'avec des

le 2 mars 1709, fut cmq ans curé de (îissac, pun ài


du peuple français, né a Pcnt-de-Cumeret (Ave^ronj. léser vos le traite de Saii-Stefanu un congrès réuni
pcrlm, le 13 juin 1878, rectifiait sur certains
vicaire général de l'é\êque de Tarbes, et plus tard points les prétentions de la Russie, réglait l'évacua-
de celui de Rodez. En 18-48, le département detion des troupes russes du territoire turc, attri-
l'Aveyron l'élut, le troisième sur clk, représentant buait la Bosnie et rilerrépcmne a l'Autriche et l'île
a l'Assemblée constituante. Il y iota presque con- de
Chypre à l'Angleterre. Depuis ces grands é\ene-
stamment a\ec la droite. Une fut point réélu a l'As- ments, la politique extérieure du sultan est restée
semblée législative. M. Abbal est auteur de publica- flottante entre les influences de l'Angleterre et de
tions spéciales d'hsgiologie et de liturgie.
mort à Rodez, le 18 novembre 48U0.

11 est l'Autriche d'une part et de la Russie de l'autre. En
1881, la Grèce réclame la rectification de sa fron-
tière Nord, promise par l'une des clauses du traite
ABBATUCCl (Jacques), liomme politique français, de Ucrhn, et obtient par son attitude menacante la
iic lt novembre 1857,est le itls du gcncvA'Xn- cession de la Thessahe et le sud de l'Epire (S juillet
tome-Dominique Abbatucci et représente en Cor^e 188 1). I/annce suivante, malgré l'imitation des
la famille de l'ancien ministre de Napoléon 111. puissances., Je sultan, toujours indécis, refuse d'in-
Porte sur la liste bonapartiste du département de lerveuir eu Egypte, et sa protestationcontre leboni-
la Corse auv élections du 4 octobre 1885, il ob- b.irdemeul d'Alexandrie par les Anglais reste sans
tint, au premier tour de scrutin, 18500 voit sur effet (12 juillet 1885). I,e 10 septembre 1885, une ré-
49'204-votanK et fut élu au scrutin de ballottage, le volution éclate a l'nilippopoli, et les conjurés pro-
second sur quatre, par 20 507 \oi\, sur 50 4tH) vo- clament la réunion de la Uoumélie orientale avec la
tants. L'élection do la Corse ayant été invalidée, il Bulgarie, sous le prince Alexandre. Cette audacieuse
échoua au nouveau sciutmdu 14 février 1880, avec cotation du traite de Berlin provoqua une protesta-
23247 >-ont sur 47 503 votants. Xux élections du tion de la Porte, mais devant l'indifférence des puis-
22 septembre 1880, après le rétablissement du scru- sances» le sultan, quoique soutenu par la Russie, est
tin d arrondissement,il se présenta dans la circon- obligé de subir les faits accomplis et de reconnaître
scription de Sartene, comme candidat bonapartiste le prince Alexandre comme gouverneur général de
et échoua au premier tour, a\cc 2 975 voix contre lu Rouméhe orientale pour une période de cinq
4 Iô4 obtenues par M. Emmanuel Arène, le candidat aimées [51 jamier 1880). Ce dernier, après un pre-
républicain mier refus, consent finalement a accepter le hrman
d'Àbd-ul-Hanud. Cette situation irrégulière, qui eu
ABD-UL-HAMID, 3iK sultan de la dynastie des levait de fait une province de plus a la Turquie, con-
Ownaus ou d'Othman, né le 22 septembre 1842, est tinuait sons le nouveau prince de Bulgarie, Ferdt-
le second fils du sultan Abd-ul-Medjid. Il succéda, le nand de Cobourg, et en juillet 1890, le sultan,
31 août 1876, à son frère aîné, Mourad V, déclaré influencé par l'Angleterre, l'Autriche et l'Italie, ac-
incapable, comme atteint d'aliénation mentale, et cordait, sur la demande du président du cabinet
déchu du trône après trois mois de règne- Arrivé au bulgare, >I. Slarnboulov. les beials, e'est-à-dire l'in-
pouvoir dans des circonstances difficiles, aptes uue vestifurc auv évoques bulgares en Macédoine, malgré
banqueroute de l'État qm a\ait ruiné tout crédit, il le mécontentement de la Russie et de la Grèce.
se trouvait en face de l'insurrection menaçante dans A l'intérieur, la déplorable situation financière de
la plupart des provinces de la Turquie d'Europe; le la Turquie n'a permis au suttan d'entreprendre
nouveau sultan crut pouvoir remédier à cet état do aucune réforme appréciable la réorganisation de
choses en octroyant le 23 décembre 1876 une consti- l'armée, confiée à des of liciers allemands, n'avança
tutton qui déclarait tous les sujets de la Porto égau\ que fort lentement; les troubles en Arménie et sur-
devant la loi. Le \icux parti turc ayant alors accusé tout en Crète amenèrentdes mesures. de, rigueur et,
le grand \izir Jlidhat pacha de vouloir proclamer la aitiès de sanglantes répressions, une proclamation
république en Turquie, le sultan congédia son mi- d'ainnîMic (décembre 1889). Au mois de novembre
mstre (4 jamierl877), et la constitution proclamée 188U, la réception solennelle a Constant niople de
ne fut point mue en vigueur. l'empereur et de l'impératrice d'Allemagne sembla

ABBATUCCI {Jacquesj-l'ifJio- Munies) in.ifjisUïit et à Hïillrtwell, Iel8 supleinbiclSU&inuitU!17juiiil(t77.


homme politique iiançais, né )e 28 mai il'J-À, moitié
Ic Ldit. 1-b.
11 noveuibic 1857. EdiL 1-2. ABD-EL-HAMID bey (du foui et), voyageur [rançais, né h
ABBATUCCI (Jeun-Chailes), homme politique fiançais, Iliiiunffnc (Haut HhinJ, en 1812, mot au Caire, lel" avid
fils ilu jnfcedout, né à Paris, le 25 rnaii 18IG, moitt 18b7 Eilit. 1-i. i.
a Pans, le 2'J janvier 1885 E<Ut. 1-5. ABD-EL KADER[Sk1i-oMI.k])i ûulefl-Mahiddm),défenseur
toi ne-Domi nique), gi'nt'Tal fi<inr-n<î,
de l,t ihttmriiiht» anibo, ni' \eis J8l>7r aux environs de
ABBATtfCCI (An Mjùc eti «i, moit a Dagildd, le 21 in.» 1883. Edit. 1-5.
frèie du nii'ctfdent, né à Zicavo (Corse), le 4 janvier 1X18,
moiU ftjncy, tcStf j.mwor 1H78 DM. 1-5. ABD-EB-RAHMAK(Mul^i), ein|H«u'iir du Maroc, né 1b
<&no\euilnei778, moten août 1859. IMit. 1-2.
ABBATUCCI {Paul-St'-v^iuO, Iiomnie politique fi mçais,
fiere du précédent, ne à Zicavo, lu 28 juin lfcil, uniit t ABD UL-AZIZ-KHAN empeicui des Ottomans, né* le S Tê-
le 22 juin 1S88 LiUU 1-5. niei 1830, inoit le 4jmnl8iG. Etlit. 3-b.
ABD Ut MEDJID-KHAN,twipureuv des OLtomaiiî., né lo
ABBOTT (Jacob), littà.iteur ad^hus, m â Hdlowl tj
(Maine), le H no\cmhi-e 181*5, moit te 31 ocliïbio WJ 20 .uiiH8£5, mort le juin 1861, Edit. 1-3.
kdit i% ABDY (Mua-Smith, mislress], femme auteur an^ljise,
n«-e à Londres, \er» 1818, moite à Maigate, le li> juillet
ABBOTT (Jobn-btopheu-Cdbdt),lnstuiicn auiéiîcain né 1867. Edit. a-5.
marquer une tendance de la Sublime Porte à se et fut nommé membre de la Société des antiquaires
e
prêter aux relations personnelles a\oc l'Europe, d France. En 1871, apres l'annexion, nommé pré-
de
D'autre part, le gouvernement turc continue de pro- sident de la commission des logements militaires a
tester contre les alleiufos qu'il est, forcé de subir, Metz,
M il fut élu, la même année, membre du conseil
et en juillet 1800 il fait remettre a Londres une municipal
n et, le l"r février 1874, député au Reichstag
note dans laquelle d demanda de Ii\er l'époque a ppour la circonscription de Boulaj-'ïhiomille. Il s'as-
laquelle l'Angleterre évacuera l'Egypte. socia
i< alors a la protestation des députés alsaciens-
lorrains
h qui se produisit a l'oirverture de l'Assem-
ABEILLE (Yalcnlin), député de la Haute-Garonne, blée. b Il en fut réélu membre en 1877, encore comme
est né a Moutnéjeau le 14 fé\ner 1843. Sous-préfet protestataire;
p il ne ^e représenta plus aux élection*
de Yillefrancbe-Lauraguais, du 25 novembre 1870 auMinantes. Peu familier atec la langue allemande, il
15 mai 1871, il s'inscrivit alors au barreau de Saint- pprit moins de part aux affaires du Rcichstag qu'.ia
Gaudcns, et rentra dans l'administration, en 1871), celles c de la délégation provinciale d' Alsace-Lorraine
comme sous-préfet de Figeac (Lot), puis tto int sc*cns- où o il représentait le conseil municipal de Metz.
taire général de la préfecture du Tarn, en 1883. Depuis D 1882, 11 est rentré dans la \ic prhée.
Inscrit sur la liste républicaine opportuniste de la Les travaux de M. Abel sur 1 histoire spéciale et
Haute-Garonne, airs élections du 4 octobre 1885, il l'l'archéologie de la lorraine, particulièrement de
réunit au premier tour de scrutin 26 012 "vort sur 1l ancien département de la Moselle, sont extrême-
108 3H \otants. Il fut élu, au scrutin de ballottage, tuentn nombreux; on en trouvera rémunération dé-
par 57 <îO8 voit sur 113413 votants. Aux élections taillée
h dans le Dictionnaire biographique de 31 Né-
générales du 22 septembre 1889, il a été réélu rée r Quepat (1887, gr. in-8). ^us nous bornerons a
député dans la 2* circonscription de Saint-Gaudens, citer c le Mi/stère de Saint Clément, drame en \ers
par 7 898 voix contre 6 104 obtenues par le candi- publié p d'après un manuscrit de la ïhbhothéque de
dat monarchiste, 31. Depeyre. 3Ietz
3! (Metz et Pans, 1801, m-4); Des Institutions
communales
c dans le dépai tement de la Moselle
ABEILLE (Jrmas), chirurgien militaire français. (1866, (Metz;
(' 1800, in-8), Séjour de Charles IY à Metz
in-8)
né à Saint-Tropez (Var) le 28 mnembre 1800, ht ses Rabelais médecin stipendié de la Cité
études de médecme a Montpellier et fut reçu doc- de à Metz (Melz, 1870, in-8); la huile d'or à Jlet~,
teur en 1837. àommé médecin-adjoint ait concours éélude sur le droit public d'Alluinagiie au moyen âge
en 18719, il devint successivement médecin titulaire (>ancy, 1875, in-8). Il a été publié un recueil de
de divers hôpitaux militaires de Paris. Son dermer ses s Discours (Strasbourg, 1HH1, in-8).
poste fut l'hôpital du Roule. 11 s'est particulierement
signalé comme un des promoteurs de la méthode ABERDARE (Henri-Au^tin Butjle, baron), homme
de traitement du choléra par la strychnine, et ses politique
pP anglais, est né à Dulfrjn (GlamorganshireJ
services lui ont valu, en 18o3, la décoration de la le 1 lti avril 1815. Il débuta dans le barreau et la ma-
Légion d'honneur. Il était médecin-majorde 2e classe gistrature,
g puis entra au Parlement en 185L2- Il re-
lorsqu'il donna sa démission en 1857, pour se livrer présenta successnement a la Chambre des com-
a lu pratique civile et a ses travaux de science me- munes les circonscriptionsde Vertlijr-Tydoil (1852),
dicale. c de Renfrewshir (1868), et siégea dans le parti
et
On a du docteur J. Abeille Mémoires sur le» 1libéral. Sous-secrétaive d'Etat de l'intérieur de no-
injections iodées [1849, ni-8], honoré d'une médaille vembre 1X62 à a\nl 1864, puis ice-président de la
d'or parla Société de médecine de Toulouse; Traité Commission( d'éducation jusqu'en juillet 1866, et
des kydropisies et des kystes (1852, m-8); Etudes eu c môme temps membre du Conseil privé et se-
cliniques sur la paraplégie indépendante de la cond c commissaire des biens de l'Eglise, M. Bruce
myélite (1854, in-8), ouvrage couronné par lAca- eentra en décembre 1808 dans le cabinet Gladstone
demie de médecine en 1855; Traité des maladies comme c secrétaire d'Etat de l'intérieur, et fut
à urines album mêmes et sucrées (18b'3, in-8) Des nommé, l'an née suivante, commissaire ecclésias-
Corps fibreux de l'utérus, etc. {1868, in-8); ïElec- ttique. Elevé a la paine en aoùt 1873, sous le nom
tricité appliquée à la thérapeutique chirurgicale de c baron Alierdare, il occupa le poste de lord
(1870, in-8] Chirurgie conservatrice (1874, in-8); président du Conseil, en remplacement delordRïpon,
Traitement des maladies chroniques de la matrice démissionnaire,
c jusqu'à la chute du cabinet libéral
(1875, in-8; 2e édition revue et considérablement en e février 1874 Membre et président de grandes
augmentée, 1877, m-8), et autres Mémoires et Ol/- sociétés savantes, il est auteur lui-même de plu-
=

servatwns du même ordre, de nombreux articles sieurs


s publications, entre autres d'une Vie du gé-
dans le Moniteur des hôpitaux, la Gazette médi- néral t sir IV. Napier, et d'Adresses et Discours
taie, le Cvun ier médical, etc. sur
s l'éducation.
ABEL (Charles-ISicolas), archéologueet homme po- compositeur allemand, né
ABERT (Jean-Joseph),
litique lorrain, né a Thïomille le 2 décembre 1824, à Kochouitz, en Bohème, le 21 septembre 1832, fut
commença ses études au collège de sa ville natale, destiné par sa famille a l'état ecclésiastique, mais
<
les termma ait lycée de Metz, suivit les cours de obtint de suivre sa vocation musicale et entra ait
droit à Paris et obtint le grade de docteur le 27 Conservatoire de Prague. Tout en étudiant la com-
août 1847. Inscrit au barreau de Mot/, il s'occupa position,
] il acquit de l'habileté comme coiiire-bas-
plus spécialement d'archéologie et d'histoire locale,siste et fut admis en cette qualité dans la chapelle

ABECKETT (bir William), magistrat anglais», né a Lon- Yaleno tonnes, le


le 30jairuer 178à,
30jan,ler 178b, moit le 28 septembre
dres en 1800, mort le 27 juin 1869. Edit. 1-4. 186t. Edit. 1-5.
ABECKETT (Gilberl-Albort), littérateur anglais, né eu (Adrienne-Maiïe-Louise Gmsbpierrb-
ABEL DE PÏÏJOL
1811, mort leSûatriIlfibâ 1-5. i)nmzï), lemme peintre française, née en 179», moite
AREGG(Jules-Frédëric-Ueni]),jurisconsulte allemand, en 1809. Edit. 1-i.
né i Et Ungen, le 27 mais 17%, mort à Berlin, le 29 mai ABEHC0RN (Jjmes Hamiltou, 2' marquis i>'). né à Lon-
1868. Edit. 1-4. dues le 21 janvier 1811, mort le 31 octobre 1885. Eitit 1-4.
ABEKEN (Bernard-Hodolphe), ëcmam allemand, ne i ABERDEEN (Geoi'gft Hamii.toi Gordo\ i* comte), célèbre
Osnabmek, le 1™ décembre 1780, moit ait mémo heu, homme d'Etal anglais, mS a Edimbourg-, le 28 janiier
le 24 ftivuer 18C6. Edit. 1-4. 1781, mort le 11 décembie 1860 Edit. 1-3.
A.BEL (Charte, d'), homme d'Etat bavarois, né le
ABEBDEEN (George John-J.unes Hamiltos Gonno», î>"
17 feptembie 1788, mort le SOjanvier 1839. Edit 1-2. comte), né à Stanmoie-lMion, en 1816, mort en mais
ABEL DE PUJOL (Aleeandre-Denis),peintrefrançais, né a 1WI Edit 1-5-
<le la cour de Stuttgart. 11 a\ait fait
déjà evécuter autres tendant a obliger les journaux politiques qui
quelques œuvres, lorsqu'il vint à Pans, reçut bon voudraient parler des débuts parlementaires, a re-
accueil des maîtres français et fil jouer la principale produire l'un des comptes rendus officiels des
de ses symphonies aux concerts populaires de .séances de l'Assemblée. Protestant jusqu'au bout
M. Pasdeloup. Il passa ensuite a Loudies, puis visita que k la mcmurclne nationale et chrétienne était le
les l'avs-Bas, toute l'Allemagne, etc. En 18tiO, fut
seul moyen de salut du pajs d, il signa, avec le duc
nommé maitre de chapelle du roi de Wurleml erg. de la Rocliefoucauld-lùsaccia, la proposition tendant
On cite parmi ses œuvres des Symphonies (en la ,i la rétablir, et repoussa également l'amendement
majeur, en ut mineur, ete.); le tableau syniplio- Wallon et l'ensemble des lois constitutionnelles. Le
nique de Christophe Colomb, mu Fut joué à Paris vicomte d'Aboville n'a été renvové m au Sénat ni a
et ([in fut accueilli avec succès jusqu'en Amérique; la Chambre des députés aux élections de janvier et
des opéras Anne de Landhhran {Stuttgart, 1859), de février 1870. Son frère aîné, le comte Alphonse-

le lioi Enzio (1802), Ahtorga (18GG), Ehkehard Gabriel d'adoville, né le 28 juin 1818, a siégé a la
(1878), etc.; des ouvci turcs, quatuors et morceam Chambre des pairs de 1844 a 1848 et a disparu de-
de cuncerts, des Lîeder, etc. puis de la scène politique.
ABOUL-SOOUD [le Père des Prospérités), poète Abraham (Emile), littérateur français, né a Paris
arabe, ne dune pauvre famille, dans un village de en 1855, s'est entièrement consacré au théâtre, soit
la basse g>pte, vers 18*28, fut compris dans le comme auteur de pièces. ioit comme journaliste.
petit nombre d'enfants qu'on choisissait, chaqueI
année, dans les écoles primaires, pour leur fane
L'un des rédacteurs de l'Entracte, fut charge
de la critique théâtrale au Petit Journal, et devint
suivre le cours de l'école des langues que Jlohain- secrétaire général du théâtre de la Portc-Samt-
med-Ali avait fondre au Caire. Il en tut un des Mîirtm. Il remplit eiibuite les mêmes fonctions au
élevés les plus distingues et, lorsqu'il eu sortit, Je Ihéalredu Gymnase.
gouvernement égyptien lui offrit, d.ms l'adiniiiiv M Emile Abraham a écrit, seul ou en colla-
tration, une place qui lui laissait assez de loisir boration, un certain nombre de comédies ctvau-
pour cultiver l'étude et la poésie. d(!\][les, ordin.iireuietil en un acte, entre autres
Dans ses premiers vers, il commença par imiter Chapitre V (18011}; le Loignon de l amour (1865j,
les poètes elé^i.iques de l'Arabie. Ses> romances qui a reparu sous le litre les Yeux du cœur (1865)
[maouuls) et ses odes [kacidas) contenaient le même, les Parents de province, avec Jules ï'rével (1865);
fonds d'idées, mystiques et voluptueuses a la fois l'Amour d\me ingénue (18GG); V Avenue des soupirs
quelques-unes dmiment tiès poimlauua au Caire (180(3) JSicaise. paysannerie d'après le conte de La
L'avènement de Hohammcd-Said lui inspira une Fontaine (1807); les Petits Crevés, en 4 actes, avec
kacida qui fut tres goûtée, et la chute de Sébas- Al. Han et h Prével (1868); le Prince Toto, avec
topol un dithyrambe qui, révélant uu oidre d'idées J. rYcvel (1868); la Clef perdue, en un acte (1870);
et de sentiments jusqu'ici peu connus en Onent, la Chanté chrétienne, en un acte (1883), etc.; puis,
fiipnmmt sous des images tout orientales des aspi- au moment de la vogue des opérettes et des bouf-
rations vers un idéal de civilisation supérieure et fonneries musicales, toute une smte delibioflos de
vers l'alliance fraternelle de tous les peuples. ce genre et de pièces mêlées de chants l'Homme
L'œuvre de prédilection d'Aboul-Sooud a ete long- entre deux âqes (1802;; Un Jhmne en l'air, avec
temps, dn-on, un poème inédit de di\ mille vers, MM. Adrien Marx et Cartier (1855); le T?ain des
une myuade (elfia), dont Mohammed-Ah est le maris (1868); les Croqueuses de pommes en cinq
héros. actes, arec tug1. Grande (1<SO9;; la Cniche cassée,
avec H. Lucas ( 1870); les Flâneurs de Paris, pièce
ABOVILLE (Auguste-Ernest, vicomte i>'), ancien re- en quatre actes, avec Al. Eug. Grange (187OJ; les
présentant, français, né a Paris le 4 décembre 1810, Vacances de, iieaulendnn, en cinq actes, avec le
iidinib .î l'École polytechnique en 1839, en sortit, même (1881), etc. On cite rie >I- tm. Abraham, sous
l'année suivante, dans l'aihllerie de terre,et doniu )c psiMidonvme d'Atuien Laioquo, un recueil annuel
sa démission, en 1844, pour se livrerades travauv. rie brodnireb biographiques sous le titre d'Acteurs
agronomiques. Membre et secrétaire de la Société et actiices de Pai^is (in-18).
forestière de France, il était, sou» l'Empire, maneC
de GIuï, dans la >ièvre, lorsqu'il donna sa démis- ABRIA l'Jérémie-Joseph-Benoît], physicien fran-
sion d la suite du décret relatif a la Société de çais, est né a Limoges le 18 mars 1811. Lleve de
Saint-\mcent-de-IJaul, rendu sur la proposition de l'Lcole normale supeueure de 1831 a 1834, il se nt
M. de Pcrsigny, et contie lequel il protesta dans ies recevoir docteur es sciences en 183*7, fut nommé
journaux. Aux élections du 8 février 1871 pour 1 As- projeteur de phwque a la faculté des sciences de
semblée nationale, il fut élu représentant du Loiret, Bordeaux, dont devint ledoien, et fut admis a la
il"
le cinquième sur sept, par 32 509 voix. 11 putplaces retraite, au mois d'août 1886, avec le titre de doyen
d l'extrême droite, et après aiotr été un des adver- honoraire. ïlembie de l'Académie des sciences de
saires de la politique île M. Thîers, il se montra Bordeaux, il a été élu correspondant de l'Institut
l'un des plus tièdes partisans du maiécbal de Mjc- le 15 décembre 1880. M- Ahna a ete promu ofhcier
Mnhon, auquel il reprochait, dans une lettre publiée de la Légion d'honneur le 14 août 1867. 7.
par 1 Univers (21 ni,irs 1874), île « prendre Irop au On a (Te e.c savant nn certain nombre (Je recher-
.sérieux le rôle de pj évident de la République ». Il ches dont les résultats ont elé insérés dans les
prit part a la discussion de plusieurs projets» de loi, Mémoires de l'Vcadéime de lïordeaux, ou Jjiis les
notamment de celui sur le recrutement de l'aimce Comptes rendit* de IHcndémio des sciences; quel-
(1872), et présenta plusieurs proposions, une entre ques-uns ont été publiés a part. lous citerons De

ABICH (Guillaume-Ueiman), prologue allemand, m1 à eais, né à Diuuze (MtMuthe), le 1-i fevntT 18-28, moit a
Berlin, le 11 docembie 1806, moità. Vienne, le 1" juillet Pans, te2C jamiei 1883. Edit. 1-5.
IKKfl. Edit S-JS. ABRAHAM-BUBOIS (Hippolytc-Abraharn Dubois, dit),
magii-tiat et homme politique français, né à Avi anches
ABINGDON (MontaffU Dertie, f>* comte), pair d'Sujtle- (Manche), le 11 mais 17U2, mort 'le 5 oelolire 1865.
tene, né en 1808, iitoit h l.ondies, lo 8 fevuer Ib8i Ldit. 1-5.
Ldit. 1-5.
ABBAHAMS ^.NiroLis-Chustian), archéologue danois, né
ABINGEH (Jtobert-Campholl Schilett, 2 baion), pan à Hopenh.itfiMï, le 0 *>ei)tenibie iï'JS, moit le L26 janvier
dAnglelcii-e, iwennW, moi le le 21 juin 1861 Edit. 1-5. 1870 Edil. 1-5.
AERANTES (\iiolpIto-Alfmi-MirM Jcnot, duc n'}} né en
ABOUT (Edmofid-Fraiiçois-Valenlin), httt'iateur fun- 1810, mon le 23juillet 185y. Ldit 1-3.
l'Utilité des hypothèses dans les sciences expéri-t-après sa sortie le 1er avril 18k>. Il a été promu
mentales (1857, ni-8); De la Vitesse de la lumière •e successivement lieutenant le 12 janvier 184G, capi-
dans les différents milieux (18(ïO, m-8J Démons- ï- taine le 25 novembre 1849, chef d escadron lo
tration de plusieurs formules de Gauss relatives es 14 août 1806, lieutenant-colonel le 21 iléceinhre
à l'action mutuelle de deux aimants (1862, in-8,î, 186C, colonel le 20 août -1870, et général de bri-
avec lig.l; Sur l'Identité de la chaleur et de la a gade le 30 décembre 1875. Il lit la campagne de
hirniè/e (1805); Essai d'un exposé de la théoriee 1870 dans l'état-major du maréchal de Mac-Mahon,
d'une double réfraction (1867); Sur les Couleurss a la personne duquel il est resté attaché, avec le
des lames crwlft limées dans la lumière polariséec de premier aide de camp du Président de. la
1 1 1 1X5

(1870) Lot de double réfraction chez. les uniaxes >s


République. Lu cette qualité, tl a é(é chargé a plu-
(1875), etc. sieurs i éprises de missions Iionouiiqiies ou diplo-
matiques auprès des souverains étrangers, notam-
ABRIAL (Jertn-Pierre-Léon), député français, né a a nient en 1877, auprès de l'empereur d'Allemagne.
Graulhet (Tarn), le 20 décembre 1H3G, descend d'unil Il a été nommé membre de la Commission unner-
président du tribunal civil de Lavaur dont le frèrec selle et internationale de Imposition de 1878. Lu
sénateur sous le premier Empire, fut crée comte en général d'Ali/ac a été admis a la retraite le 12 dé-
il
1808. Agriculteur dans son département, avocat aui cembre 1888. Décoré de la Légion d'honneur le
barreau de Toulouse et conseiller général du Tarn, 2." février 1855, il a été promu officier le 25 juin
la première fois a la Chambre des députés a la
[
pour le canton de Laulrec depuis 1870, Il en Ira pour 1850 et commandeur le 11 octobre 1873.
il
suite de l'élection partielle du 20 mars 1884, dans3 ACCARIAS [Calitte), jurisconsulte français, né à
la lre circonscription de Castres, en remplacement t Mens (Isère) le 17 décembre 18Ô1, fut admis a
de Frédéric Thomas décédé. Il siégea sur les bancs l'Ecole normale, dans la section des lettres, en 1850.
de la droite. II échoua aux élections générales dui Entré dans l'enseignement libre après 1852, il ht
4 octobre, 1885 {ait.es au servi Lin de liste, mais seï ses études de droit, les poussa jusqu'au doctorat et
reporta a celles du 22 septembre 1889 dans son a l'agrégation, et fut chargé d'un cours de droit
ancienne circonscription, et fut élu par 9632 voix, romain a la Faculté de Douai l'lus tard il fut atta-
contre 8 700, données a II. Jaures, candidat répu- ché comme agrégé à la Faculté de Paris, et chargé
i
blicain et députe sortant. 11 reprit son siège sur les du cours de Pandectes. En septembre 1870, il fut
bancs de l;i droite. appelé dans la Commission chargée de icmplacer
$
le Conseil d'Élat, en quahté de maître des requêtes.
ABY ou Aeiji (Christophe-Théodore), anatomiste fonctions que son absence de Paris l'empêcha de
suisse, ne dans le voisinage de Phalsbourg. le remplir. Il a été nommé a la chaire nouvelle de
25 février 1855, d'une famille originaire du canton Pandectes a la Faculte de Pans, le 24 décembre
de Berne, fut élevé a Bâle, où il etudm la médecine• 1878. Le 12 octobre 1881, il fut nommé inspecteur
de 1855 a 1856. Il passa les deux années suivantesi général des facultés de droit, en remplacement de
a l'Univeisité de Gœttingue. Il revint prendre ses M. Charles Giraud, et remplit ces fonctions jub-
grades a ttàle, et fut d'abord professeur particulier• qu'a la suppression par mesure budgétaire de ïin-
d'anatomie et de physiologie, puis prosecteur; aprèsi spection générale de l'enseignement supérieur, en
a\oir voyagé quelque temps, Il reçut, dans cette mars 1888. Il été nommé conseiller a la Cour de
i
\ille, en '1805, le titre (le professeur "extraordinaire, Cassation par décret du 22 décembre 1890. Décoré
mais il fut aussitôt appelé a Berne comme profes- de la Légion d'honneur le 13 juillet 1882, il a été
seur ordinaire d'anatomie humaine et d'nnatomie promu officier le 31 décembre 1880.
comparée. Membre actif du Club alpin de la buibse, On cite de M- Accanas plusieurs publications
31. Aehy a exécuté des explorations et des ascen- Etude sur la transaction en droit romain et en
dont les résultats ont, été consignés dans les droit français (1865, in-8), thèse de doctorat; T Ma-
journauv spéciaux et dans son livre, publié en col- rie des contrats innommés* etc. (1800, 111-8J un îm-
laboration a\ec E. de Fellenberg et Gen\er la porlanl Précis de droit romain (1809-1875, t. I-II)
Chaîne de Grindelwald, esquisse naturelle des Alpes édition, 1878-1882, 2 vol. in-8J.
suisses (Das Hochgebirge von Gr.; Coblentz, 18b"5).
Parmi ses travaux scientifiques, nous citerons ACHARD (Antoine-I'hihppe-Adrien), ancien député
Nouvelle méthode pour la détermination de la de la Seine, est né à Genève, do parents français,
forme du crâne chez l'homme et les mammifères le 12 décembre 1814. Républicain de la veille, il fut
{Keue metliode ?ur Bestunmung der Schaedel- exilé au coup d Etat du 2 decembre 1851. Lorsque
form, etc.; Urunsvuck, 1802}; la Foi/ne du crâne l'élection de M. Hlauquieut été annulée par la Cham-
de l'homme et du singe (die Schaedclform des bre le 5 juin 1870, et que celui-o se représenta
Mensclien und des Affen; Leipzig, 1807); la Con- dans la 1™ circonscliption de Bordeaux, les répu-
struction dit corps humain au point de vue mor- blicains lui opposerent la candidature de M. Achard.
phologique et physiologique (der Bau des mensch- 11 obtint, au premier tour de scrutin, le 51 aoùt
licher. hœrpers, mit. lbid-, 1871] les Bronches 1879, 1852 \oix, sur 7 399 votants et fut élu au
chez les mammifères et chez l'homme (der Bron- scrutm de ballottage, par 4098 voix, contre 4550
chialbaum der Saugethiere und der Mensclien, données a M- Blanqui. Réélu le 21 août 1881, il
Leipzig, 1880), etc. siégea sur les bancs de la gauche radicale et fut le
président de ce groupe.
ABZAC (Ïlarie-Charles-Yenance, marquis d"), gé- Aux élections générales du 4 octobre 1885,
néral français, né a Saintes (Charente-Inférieure), M. Achard fut porte sur la liste radicale de la Gi-
le 2fJ mars* 1822, entra a l'École militaire de Sainl- ronde, obtint au premier tour de scrutm 15 950
Cyr en avril 1841, et fut nommé snus-heutenant, voit, et se désista, avec tous les candidats de cette

ABT (Fraiu), allemand, né a Eilenburg français, né aux Antilles, le li octobre 1778, mort le
rniit>ici<Mi
(Saxe), le 22 décembre 1819, moit à Wiesbarten, le 3 avili 6 janvier 1863 Edit. 1-5.
1885 Eda 5. ACHARD (I.ouis-Amédée Eugène), romancier français,
né à Marseille en avril 1814, moit à Pans, le 25 man>
ABZAC (Hajmond DE Vandiëre dk Aitrac, vicomte d1}, Edit. 1-5.
agriculteur fiançais, né dans la Doidogne, le l"janvier 1875.
1*18, murt à Milon-la-Chapelle(Seme-et-Oise),Je 30 mars ACHARD (4Iexts-Jean), peintre français, né à Voreppe
1881. Ld»t. \-b. Isère), le 18 juin 1807, mort à Grenoble, le 6 septembre
1884 tdit. 1-5.
ACCENTI, patriote roumam, né vers 1882. Edit. 1-5.
ACHARD (Pierre-Frédéric),acteur français, né à Ljon.
ACHARD (Jacques-Michel -François, baron), général le 4 novembre 1808, mort le li aoùt 185b. Edit. 1-2.
liste, au scrutin de ballottage. Sa candidature avant 11 industrie et des travaux publics. Il y joignit par
été mise en ai au t par les journaux fMlivmsigeanîsaux intérim,
ni pendant toute l'année suivante, celui de
élections complémentaires de la Seine, 31. Achard l'agriculture.
l'; 11 obtint de la Chambre des députés
réunit, au premier tour de serai in, 116 927 voix d'importants
d' crédits pour l'achèvement du reseau
sur 378 150 votants, et fut élu le 27 décembre 1885, allemand Membre de cette assemblée depuis 1806,
al
au scrutin de ballottage, par 157 471 voix sur 346 937 il appartenait. au parti conservateur indépendant,
notants. Aux élections générales du 22 septembre et comme administrateur, il s'est montré l'adver-
cl
1889, faites au scrutin d'arrondissement, candidat saire
s: des complications et des entraves bureaucra-
radical et révisionniste dans la 1** circonscription tiques. Après avoir siégé au Keichstag en 1874.
ti
de Bordeaux, Il obtint, au premier tour de scrutin, Il fut nommé représentant de la Prusse au Conseil
il
1 208 voix sur 11454 votants et se retira au scrutin fédéral de l'Empire conduit a donner sa démis-
f<!
de ballottage. M. Achard est mort a Castelnuu du sion
si par ses dissentiments avec le chanceher dans
ilôdoc, le 26 juillet 1890. la question des chemins de fer, il fut nommé
t gouverneur de la Prusse occidentale, pms du Bran-
ACHARD (Léon), chanteur français, est né à Lyon. ddebourg-.
le 10 lévrier 1851. Son père, qui fut plus tard M M. Achenbacli n'a cessé de publier des ouvrages
applaudi au Palais-Royal et au Gvmnase. donnait de d jurisprudence spéciale, parmi lesquels nous cite-
alors des représentations dans cette Mlle. Après rons ri le Droit minier fiançais et «on développe-
avoir appris de bonne heure la musique, Il lit *es ment
» sous l'influence du Droit minier prussien (uas
études classiques au collège Henri IV, où il fut le franz. fi Bergrecht und die Fortbildung desselben
condisciple de M- Y. Sardou, puis suivit les cours durcit, d etc., Bonn, 1860), et le Droit mimer alle-
de droit. Reçu licencie en janvier 185*2, il entra mand « dans ses rapports avec le dioit minier
dans une étude d'a\oué et se lit admettre en même prussien (dus Gemenie deatsche Bergrecht ni >er-
temps dans une chis^e de cliant du Conservatoire, bindung, b etc., Bonn, 1871, 1. 1).
Il y remporta, en 1854, le premier prix d'opéra-
comique et débuta, la même année (9 octobre], au ACHENBACH (André), peintre allemand, né à
Théâtre-Lyrique, dans le rôle de Tobias du Billet Cassel C le 29 septemhre 1815, vint de bonne heure
de Marguerite. Il y chanta ensuite Jes rôles de ad I)usseldoi,f, où Il étudia sous Schadow, et se livra
Julien dans les Charmeurs, de Manoul dans le Mu- spécialements au paysage. Ses pi încipaux tableaux
letier de Tolède, de Simplice dans les Compagnons portent p le nom général de Vues et sont empruntes
de la Marjolaine. Il venait d'y jouer le fiarùier de aau\ natures si diverses des bords du Rhin, des
Séville, lorsque la mort de son père, en 1856, l'éloi Alpes,A de la [Sorvège et de l'Italie. Pendant un
gna du théâtre. Apres s'être occupé quelque temps s séjour dans ce dermer pays, en 1843, il embrassa
dans les attVùies, il accepta un engagement de six le h catholicisme. M. Achenbacli s'exerça aussi avec
ans à Lyon. où Il eut de grands succès. Il consentit succès s aux mai mes et se lit dans ce genre une
a revenir a Paris lorsque M. Peinn reprit la direc- grande g répulafion. La plupart des musées d'Al-
tion de l'Opéra Comique, où il débuta, le 4 octo- lemagne li ollrent des tableaur de lui la Pinaco-
bre 1862, dans le rôle de Georges de la Dame blan thèque t de Munich contient les principaux. Un
che. Il y a tenu depuis, dans Haydée, le Songe d'une grand g nombre ont été acquis par divers souverains
nuit d'été, etc., les rôles de ténor les plus propres étrangers.
e
a faire valoir ses qualités et ses études. fteng-sgé an 31. André Aclifinbacb, qui avait déjà para plu-
même théâtre en 1870, puis au grand Opéra, il a ssieurs fois aux expositions de Pans, figura a l'E\-
fait ensuite des tournées en province. M. Léon position
f universelle de 1855, avec cinq paysages
Achard a épousé, en juillet 1864, 3111e Le Poilteuu. Matée il Ieavete à Ustenele, rue de Carleane en Su~ele,
fille du peintre de ce nom. H Mer orageuse sur la côte de Sti.ile, Kermesse en
)Hollande, Clair de lune, et a celle de 1807, avec
ACHENBACH (Henri), jurisconsulte et homme po- une i Vue d'Amsterdam et le Port d'Ostende; Il a
litique allemand, né a Saarbruck, le 25 novem- exposé e en outre Plage de Schevening en Hol-
bre 1829, fils d'un administrateur des mines, élu- Iftnde (1861), appartenant au musée de Kœnigs-
dia le droit à Berlin et a Bonn, remplit, à partir berg (Prusse); Paysage dans les Pajs-IJus (1803)
de 1851, diverses fonctions judiciaires et adminh- le Quai d'Ostende a la marée haute (1864); Marine
tratives a Siegen, à Arnsberg et à Bonn, puis se ht (1805); Envhons d'Obi ende par un temps pluvieux
agréger à l'Université de cette dernière ville, (1800); la Demande indiscrète. Intimité, bcène du
enseigna le droit allrmanrl comme pmat-docent, fit temps de Louis Alli [1808). Il a obtenu une 3° mé-
y obtint, en 1800, une chaire de professeur. Membre daille i en 1839, une \™ en 1855 et une 3e il l'Exposi-
en même temps du conseil supérieur des mines, il tton t universelle de 1807. Il a remporté la grande
publia a cette époque un certam nombre d'écrits médaille r d'or aux Expositions de I'iu^e et de Bel-
sur l'administration mimcrc et sur différents sujets gtque. ç 51. Achenbucu est aussi renommé comme
de droit. Il fonda et dirigea pendant quatorze ans peintre d'architecture. Un vante enfin, dans ses ca-
le Journal du droit minier (Zeitsrlinit fur Berg- ricatures, r la malice, le mouvement et la faniaisie.
redit; Bonn, 1800-1874, t. I-XV). En 1800, Il en- IlI a été élu membre des Académies royales de Ber-
fra, comme conseiller des mines, au mmis.tere du lin, d'Amsterdam, de Philadelphie, d'Amers, efc. Jl
commerce à Beiliu, et fut attaché en 1870 à la a;i été décoré de la Légion d honneur le 9 août 1804.
chancellerie fédérale. Comme délégué de cette der-
nière, il intervint, l'aimé suivante, dans les débats ACHENBACH (Osv\aldj, peintre allemand, freie du
du Ileichstag sur diverses lois, et bientôt il fut précédent,
] né a Dusseldorf le 2 février 1827, muta
appelé par M- Falk, ministre des affaires ecclésias.- d'abord
t son frère, copia, comme lui, la nature dans
tiques, de l'instruction publique et do la médecine, toute sa verilé, mais revint bientôl à la manière
aux fonctions de sous-secrétaire d'Etat (a\nl 1872). classique
c et au paysage aminé. Il a surtout repré-
En cette qualité, il fut mêlé aux grandes discus- senté
s les sites d Italie. Nomme, en mars 18*i3, pro-
sions des rapports entre Eglise et Etat qui agi- fesseur
t de paysage a l'Académie de Dusseldorf, il
terent la session du Landtag de 1872-1873. Apres exercé
i ces lonctions jusqu'en 1872. On a vu de lui,
avoir pris une part non moins active aux travaux ài l'Exposition universelle de Paris, en 1855: Soirée
parlementaires relatifs aux chemins de fer, il reçut, <l'neeto»eree,
<
l'elerins se renda~at à liovue, a celle de
le 13 mat 1873, le portefeuille du commerce,* de 1
1S<î7: Itocra rle l'alra, dnns la moutakue d'A!bano

ACHTERFELD {lean-Hemi), théologien allemand, ni* A.CHTERMANN (Guillaume), sculpteur allemand, in1 à
Wessel (Prusse), le 17 iuin'1788, moi
là Bonn, le 11 mai iMunster, le 15 août 1799, moit à Home. le 26 mai 188i.
18Î7. Edit. 1-5. IEdit. 5-5.
prés de Rome au Salon de 1859, le Môle de Xaplca l'armée des Vosges. Aux élections générales du 8 fé-
a celui de 1861, Convoi funèbre de Palestuna; a vrier 1871, il fut élu. le dermer sur cinq, repré-
celui de 1803, Humas du palais de la reine Jeanne sentant de l'Aneg*1 a l'Assemblée nationale. 11 siégea
à Manies, Hords de la mer a Naples, le Mâle de au centre droit. Il prit une part active a plubieurs
Naples, Messe dans la campagne romaine^ Monu- discussions, et se lit remarquer, lors du vote de la
ment de Cœcdia Metella à Home (1864); Une Fête constitution, par une motion tendant a faire proroger
à Genazzano, admise au musée du Luxembourg, l'Assemblée nationale jusqu'en1880. fteelu, aux élec-
Cascade à Tivoli (1805) Villa Torlonia, près Yras- tions de 1870, député de l'arrondissement de Foix,
cati (1800); Une tlue de Tare del Greco, au pied par 9 587 mmx, comme candidat du comité national-
du \ésu\e, Campagne de Home (-1808). 31. Oswald conserv.ileur, a\ec 200 \oix a peine de majorité sur
Achenh.ich a obtenu une médaille <lt; 3° elnsse eu le candidat républicain, il prit rang dans le groupe
-1859, une de seconde en 1801, et a été décoré de la dit constitutionnel.Apres la dissolution de la Cham-
Légion d'honneur en 18b3. bre, en 1877, il se représenta comme candidat offi-
ciel du maréchal de Jlac-.Mahon, et échoua aux
ACKERMANN (Louise-Yictorine Choqiet, dame), élections du 14 octobre. Entré au Conseil municipal
femme de lettres francise, née à Paris le 50 no\em- de Pans, par une élection partrelle, comme repré-
bre 1815, d'une famille de Picardie, manifesta de sentant du quartier de la Muette, le 8 juillet 1885,
bonne heure un goût très vf pour la poébie. Elle Il ne fut pas réélu lors du renou\ellcment général
voyagen en Allemagne, rencontra aBcilm et épousa au mois de mai 1884. Il s'est au^si présenté a deux
un jeune théologien, 11. l'aul Aekermann, qm, se reprises, sans succès, aux élections sénatoriales de
préparant au ministère é\angélique, fut détaché l'Anege, en janvier 1882 et jamier 188o.
par ses études mêmes de la foi chrétienne, et qui M- Àclocque a cultivé également l'art et la science.
mourut a l'âge de trente-quatre ans. Toute l'ocinre Il suivit l'atelier de peinture de 11. Picot, et Il a ex-
de 51 me AcLei manu, mise en lunneve par Germai, posé à quelques Salons, depuis 1801. notamment a
Caro et Ha\ct, se réduisait à trois volumes de contes celui de 1876, le Fumoir de l'Assemblée nationale
et poésies, plumeurs fois réimprimes et dont le au palais de Versailles. Occupé de 1ra\au\ géolo-
mérite poelique était très loué par ceu\-mémes giques, il a publié, en 1860, un écrit sur l'origine
qui en blâmaient lea tendances eu les prétentions et la composition du globe terrestre. Il a été promu
philosophique*. Ils .-naienl pour dire Contes (185.*), officier de la Légion d'honneur le 10 février 1878.
m-18; INice, 18G1, in-16). Contes et poesies (1863,
in-18) et Poésies, premières poésies, poésies philoso- ACLOCQU E (Charles-Paul-Jacqucs),littérateur fran-
phiques (1874, in-18). Depuis, condensant en prose çais, frère du précédent, est né a Montdidier( Somme),
ses doctrmes ou ses impressions pessimistes elle a fe 25 mai 1852. Apres a\oir collaboré d plusieurs
donné un recueil des Pennées d'une solitaire, précède journam pansiens, comme rédacteur de sport, sous
dune autobiographie (1883, m-18). – Mme Aeker- le pseuiionvme de Contie d'Amezeuil, il s'est égale-
mann est mmte aux em irons de Sice dans les pre-
miers jours d'août 1800.
ment fait connaître comme romancier. \ous citerons
principalement: tes Légendes bretonnes (1862, iu-18)
Récits bretons (1803, in-18); les Panas de l'amour
ACLAND f«ïr llenrv^Wenl^oiih],médecin anglais, (1804, in-18); les Amours de contrebande (1806,
est né en 1815. Il fut nommé îépélitcur d'anatomie m-18); l'Amour en paitie double (1808, m-18); et
en 1845, et reçut le grade de docteur en 1848, a dans le premier genre où )I. Cli. Aclocque s'est
l'Unneisité d'O\ford. Il piit une part actue a la e\ercé: les Chasseurs excentriques (187G, in-18);
formation de la collection physiologique de ChrM- Comment l'esptit vient aux bêtes (1870, m-18); Ce
Church, réunie ensuite au Muséum de l'Limersité que l'on toit en chassant (même année, in-18), etc.
d'0\ford, dont Il fut aus^i un des organisateur-
ÎVommé professeur royal en 1858, il ht partie de ACOLLAS (Emile), jurisconsulte et pubhciste fran-
plusieurs commissions d'hjgiene, représenta l'Uni- çais, né à La Châtre le 25 juin 1826, ht ses classes
versité d'Oxford dans le conseil médical, fut mem- au, college de liourges et ses études de droit .t
bre ou président de plusieuis sociétés, notamment l'arts, sous la direction du professeur Oudot. 11
de la section physiologique de l'Association britan- embrassa la carrière de l'enseignement du droit et
nique. II a etc attache, comme médecin, au pnnei1 donna des leçons, comme répétiteur libre, depuis
de Galles pendant son \iv\age en Amérique, en 1800, 1850. Le nom de M. Acollas a été mêlé, a\ec un assez
et a été nommé, nu retour, médecin de Son Altesse. grand retentissement, en 1807, au\ débats du con-
Le docteur Acland a publié plusieurs travaux de grès de Genève, qui avait pour objet de préparer la
médecine, de science et. d'Iiygicnn, entre autres un formation d'une fédérationdémocratiqueeuropéenne,
Mémoire sur l'invasion du choie'/ a a Oxford en et où les idées les plus avancées se produisirent. La
1854 et plus récemment un écrit intitulé Yillaqe part active qu'il atait prise à cette réunion lui \alut.
Health (1884). devant les tiibunaux français, au mois de décembre
de la même année, une condamnation .i une année
ACLOCQUE (Paul-Léon), homme politique et indus- d'emprisonnement. En avril 1871, un décret de la
triel français, ancien représentant, né a Mouldidier Commune insurrectionnelle de Pans le nomma, pen-
(Somme), le 1£) janvier 1834, est fils d'un directeur dant son absence, dojon de la l'acuité de droit. Aux
des contributions indirectes. 11 fut éle\e des écoles élections légjslatnes'du 20 février 1870, M. Acollas
militaires de Snint-C\r et d'application mais eu 1857 s'est présenté, comme candidat démocratique radical,

An
il quitta l'ét.U-mjjor, comme démissionnaire, pour dans le

moment où éclata la guerre avec l'Allemagne, il


ai rondissementde Pans sa candidature,
entrer dans l'industrie, et deunt un des fondateurs appujée par une lettre, rendue publique, de Gan-
des établissements métallurgiques de baldi, ne reunrt que 4 812 \oix sur 17 000 notants,
contre 8878 données au colonel Denfert-Rochereau.
était lieutenant-colonel d'état-major de la garde na- Nommé, en 1880, inspecteur général des établisse-
tionale de la Seine. Chargé d'organiser un des ba- ments pénitentiaires, il a été décoré de la Légion
taillons des mobiles de l'Àriège, il fut nommé ensuite d'honneur Il est mort, par suicide, le 17 oc-
colonel du 09e régiment de mobiles et lit avec dis- tobre 1891.
tinction la campagne de la Loire. Il fut décoré de M. Emile Acollas est auteur de plusieurs publi-
la Légion d'honneur pour sa conduite à la bataille cations de droit et de politique, dont les principales
de Couliriïers (1) novembre 1870). II passa ensuite a ont pour dense « Droit et Liberté » l'Enfant né
hors wariafle, recherche, de la paternité (1865, gr.
ACKNER (Ihchcl), si\ant hoii^iois, m1 à Schasliom^
iii-8}; ./Jf/ à Jl. Thiers, la question italienne et
(Transy Uame), le 25 jainier 1792, mort a Uammersdoiir, ta question religieuse au Corps législatif (1865, in-
le 12 aoùt 1862- Ldit. 1-4. 18} Nécessité de refondre l'ensemble de nos codes,
et notamment le code àapolcon, au point de -sue de publia en outre une Lettre à un évêque allemand
l'idée démocratique (-1860, m-8, 2 éditions), etc. Son présent au concile du Vatican, qui fit sensation et fut
ouvrage principal est un Cours élémentaire de droit traduite en diverses langues. Son zéle pour la cause
devant comprendre sept parties en onze volumes, de Doelltnger et du parti Yieut-Catholique lui fit
sous le litres de Manuels le Manuel de droit civil, conférer le grade de docteur honoraire par la Fa-
qui justifie hardiment son sous-titre de a commen- culté philosophique de Munich (août 1872). Il prit
taire philosophique et critique du code Napoléon », une part active, dans le même sens, a la contro-
a été le premier aclieié (1809, 5 vol. m-8). L'auteur verse qui s'éleva, en 1874, au sujet du pamphlet de
a donné depuis, dans le même esprit les Droits dit M- Gladstone sur les décrets du Vatican. Lord Acton
peuple, cours de droit politique ('1875, 2 -\ol. iu-8^; a encore publié une brochure sur la Guerre, de 1870
la Science politique, philosophie du droit (1877, {Londres, 1871) une étude sur Il olsey et le divorce
in-8) une collection de petits traités de vulgarisation de Henri VIII, dans la Qtwrterly ïieview (janvier
juridique, sous le titre le Droit mis à la pot (ce de 1877); deux lettres sur la liberté, dont une traduc-
tout le monde (12 \olumes petit in-12). Il a fondé une tion française a paru, avec préface de M. Em. de La-
mue mensuelle intcrnatioii.de sous ce même litre, veleye, sous le titre d'Histoire de la liberté (Bruxel-
la Science politique (au'il 1878, iu-8). les, I878,in-I2).
ACOSTA (Joaquun), colonel de génie nu service de ADAM (Achille), députe français, né à lîoulogne-sur-
la Aomelle-Grenade, un des savants les plus distin- Mer, le 1er décembre 1859, est îeiilsde M. Achille Adam
gués de l'Amérique du Sud, servit d'abord dans 1 untame, décédé en 1887 et qui fut député a l'Assem-

l'armée colombienne. En 1831, la république de blée naiionalf, a la Chambre de 187(î et a celle de


Colombie étant dissoute et pnrtagéc eu trois États, 1885. Banquier dans sa ville natale, il se porta aux
il resta dans la INou\eHe-Gi"enade. En 1834, il fit, élections générales du 22 septembre 1889, dans U
1™ circonscription de Boulogne, comme candidat ré-
avec le botaniste Cespedes, une exploration scienti-
tique depuis la vallée del Socorro jusqu'à celle de la viMoniustc, ]>tcbiscitan*e et protectionniste, U obtint
Magdalena. Sept ans après, il se rendu, avec un au premier tour de scrutin G 585 voix sur 1G700
corps de troupes, d'Antioquia a An&erina, a travers votants et fut élu, le fi octohrfl, au sciutin rle ballot-
des tribus indigènes dont il étudia les mœurs et l.ige, par 8004 \oix contre 7300 réunies par le can-
L'histoire. Il fit, en 1845, le voyage d'Europe, visita uLtl.it républicain, M. Bauddocquc, maire de Bou-
Espagne et vint en l'rance, ou Il a demeuré plu- logne. Il prit place à la Chambre sur les bancs de
sieurs années. lii droite.
Outre mm excellente carie du tpmloiro de la
îNomelle-Grenade, M. J. Acosta fit paraître à Paris ADAM (Quirin-François-Lucien), magistrat et phi-
un ouvrage destiné a lajeunessse américaine Corn- lologue francaib, né a^ancy le 31 mai 1853, débuta
pendio histonco del descvbntncnlo y colontzacion d.ms la magistrature le 2 juillet 1857 comme juge
de la Xueva Granada en el stylo decitno sexto (1848). auditeur àCavenue,où il devint premier substitut du
L'année suivante, il publia une nouvelle édition, procureur impérial le 22avi-iHHj0. Il occupa ensuite
corrigée et augmentée, d'un livre impoitant, devenu pendant prés de ~mgt-cmq ans dhers postes en France
presque introuvable Semenano de la Aueva Gra- d.ms les provinces de l'Est et fut successivement sub-
nada. Miscellattea de ciencias, Uteratura, artes e stitut a Montmédy (14 janvier 1860) et à Epmal (5 dé-
indubtna, publicada por una sociedad de patriolas cembre 1801). Subbljfut du procureur général à ^aIlcyI
qranadinos, bajo la direction de Ftancisco José de conseiller a la Cour de cette tille (13 janvier 187G),
Caldos {Paris, iS¥J, grand in-8, avec portraits et et enfin président de Chambre a la même Cour
carte). Le colonel Aco^ta resida depuis a Santa-Fé (17 septembre 1883), il passa peu après en la même
dl Bogota, continuant dans sa patrie ses recherches qualité à la Cour de Rennes.
savantes. La Société de géographie a reçu de lui Ses nombreux travaux de philologie, qui portent
des documents très précieux, publiés dans son a Li fois sur les langues orientales de l'Amérique du
Bulletin. Sud et sur les dialectes de la Lorrame, lui ont valu
en 1873 le titre de membre de l'académie Stanislas
ACTON (John-Emerich-Edvvard D\lberg-A(to>, l*r de runcy et l'honneur de représenter le Ministre
baron), pair d'Angleterre et écrivain religieux, est de Instruction publique imv Congiés înteriKilio-
né a ÎVaples le 10 janvier 1834. Sorh du collège jiaux des améiïcanistes â Luxembourg en 1877, à
catholique de Saint-Marie d'Oscott, il fut emoyé a Copenhague en août 1883 et a Turm en 1885. Il a
Xunich, où les doctunes de Doelhnger exercèrent été décoré de la Légion d'honneur. Ou lui doit les
sur lui une grande influence. En 1850, il accompa- ouvrages suivants Grammaire de la langue mand-
gna le comte Cranville, son beau-père, aux fêtes du (haue (1873, m-8); Grammaue de lavoyelles langue ton-
dans
couronnement de l'empereur \lexandre II à Moscou. (jome (187i,iu-8); de l'Harmonie des
Après :noir représente a la Chambre des communes les langues ouralo-altaiques (1874, in-Kj Esquisse
la Mlle irlandaise de Carkro (1580-1805), il s'offrit d'une grammaire comparée du Crée ci du Chippé-
au* électeurs de Bridgvorth comme candidat de Way (1875, in-8; 2a édit. 1870); Etudes sur six lan-
« l'esprit de l'Eglise catholique »; Il fut élu, mais gues
américaines (1878, iu-8) et Examen gramma-
invalidé. Quatre ans plus tard, M. Gladstone le fit tical composé de seize langues américaines (1878,
créer pair du Roy a urne- Uni avec Je titre de baron iu-8) ce dernier extrait du compte rendu du Con-
Acton d'Aldenhain" giés des améiïcanistes à Luxembourg; du Poly-
Le baron Acton s'est distingué parmi les catholi- *ytitJtéfîs>ne et de la formation des mots dans les
ques anglais, par son opposition a l'agitation ullia- la noues qu'a hé cl maya (1878, m-8) Arie y vacabu-
moiitaine. Il fonda à cet offet, en 18G2, la Home and larto de la lenqun chirjuita eon alqunos textos
Foreign Iieview, qui, désavouée par le clergé, ne trmhiridos, etc. (1880, pi\ in-8), avec "SI. V. Henry;
\écut que deux ans» puis le journal hebdomadaire Ira Palois lorrains (1881, in-8); les Classifications,
la Chronique et la revue trimestrielle North lintish l'objet, la méthode, les (ont (usions de la linguis-
Hmiew, qui eurent le même sort. En décembre tique (1882, m-8); les Idiomes négio-aryens et
1870, il se rendit a Home, à l'occasion du Concile maléo-aryens (1885, m-8); Àrte de la lengua de
oecuménique, et soutint jusqu'au dernier moment los Indios anlis o campas, varias pregunfas, etc.,
avec beaucoup de vivacité l'opposition de Doolfinger ton un vombulario vretodico e urra ~û<7MrCM~M
et de sou école contre la doctrine de l'infaillibilité. comparai iva (1880, gr.in-8), avec Ch. Leclerc.M. Lu-
Il eut alors pour organe X Allqemeïne Zeitung. Il cie» Adam a publié en outre des écrits d'actualité
ADAIBEBT |H>m i-GuiJluumeJ, pi mee de l'i ussp, ii»< ADAM (r.,iltucl-AnibiotsoJ st'iialciii' inniçms né a
à Beilm, le 29 octobre 1811, mort à Carlsbad, )e6 juin Uoz.ty-en-Uue, le 28 janvier 1800,' mort à Pans, le 6 août
•Î8W Edit. 1-5. 1H85 Edit. 5.
lels que. la Question améiicainc, abolition de l es- ADAMS (John-Coucli), astronome anglais, né le
clavaqe (Jancy, 1861, in-8); Réforme el liberté de 5 juin 1810, près Launceston (Cornouailles), et fils
l enseignement (1870, in-8). d'un fermier, fut envoyé au college Saint-Jean, a
Cambridge, ou son aptitude particulière pour l'étude
ADAM (Mme Edmond), femme de lettres française, des sciences abstraites le ht nommer bientôt répé-
connue longtemps, comme écrivain, sous le noin de titeur de matbématiques, place modeste qu'il occupa
Juliette Lamber, est née à \erberie (Oise), le 4 oc- pisqu'en ces dermeis temps. In 1841. il entreprit
tobre 1836. lille d'un médecin, elle passa sa jeu- de rechercher la cause des irrégularités auxquelles
nesse a Itibccoiirt et a Chauny dans l'Aisne; elle lut donnait heu la rotation d'Uranus, afin de savoir
mariée d'abord a II. La Messine, el signa de son on pouvait les attribuer a l'influence d'une planète
i
premier nom de femme, J. La Messine, la preuneiec inconnue située dans sa sphère. On sait que M. Le
édition de ses Idées antiproudlwniennessur l'amour, \enier (voy. ce nom) ne commença que dans l'été
les femmes et le mariage (1858, m-18), reimprnnées de 1845, et sur invitation d'Ârago, s'occuper de
a
depuis, comme la plupart de ses ouvrages, sous sou la théorie d'I.i anus et a se livrer a cette longue suite
nom de plume, Juliette Lamber. Elle épousa plus de calculs mai devaientavoir pour résultat de déter-
tard M. Edmond Adam, préfet de police en 1870, sé- miner l'existence, l'orbite et la position de la pla-
nateur inamovible, mort en 1877. Elle prit alors nète Neptune, jusque-la invisible a nos télescopes.
une situation politique et littéraire considérable, fit. M. Le Verrier, qui pubha immédiatement le fruit de
de son salon un es centres des groupes parle- ses travaux et eut la confiance d'annoncer solen-
mentaires républicains réunis pour résister aux en- nellement a l'Institut, le 1™ juin 1846, l'apparition
treprises du 10 mai 1877. Pour soutenir et étendre prochaine de la planète et la région du ciel qu'elle
son action, Mme Edmond Adam fonda, le 15 octobre occuperait au premier jour de 1 annee sunante, eut
1879, la Nouvelle Revue, en prit, la direction et se naturellement tout l'honneur de cette belle décou-
chargea d'y écrire elle-même périodiquement des verte.
lettres sur la publique exleueure. Un lui attribua, Le mérite de M. Adams n'en est pas moindre. Ses
en outre, dans ce recueil, les études sur les sociétés recherches sont antérieures, sans contredit, a celles
étrangères, publiées sous le pseudonyme de Paul de M. Le >erner; le savant Humboldt s'est em-
Vasih, et réunies ensuite en volumes sous des titres pressé de le reconnaître dans le Cosmos. Il est a
particuliers ces ouvrages, émanés de plusieurs regretter, pour l'honneur de l'astronome anglais,
plumes, ont fait sensation à l'étranger et donné qu'elles soient restées inédites. Il fit part, en 1844,
heu a de vives discussions. Mme Edmond Adam ré- de ses premiers résultats, mars sans rien conlier a
signa momentanément le titre de directrice de la 1 impression, au piofesseur Challis, et, avec quel-
Nouvelle Revue, a la fin de 1886, mais elle ne cessa ques changements, a M. G. I). Airy, l'astronome
d'en être la collaboratrice et d'occuper la présidence royal, au mois d'octobre 1845. Ce dernier eut encore
de son conseil d'administration. communication des résultats deimitifs, corrigés de
Les volumes publiés sous lenmn de Juliette Lamber nouveau eu septembre 1846, au moment ou le sa-
depuis les Idées antijjrmidlwnictmes sont Blanche lant français venait de donner aux siens tout l'éclat
de Coury, l Enfance, la Chenille et la Violette, etc., de la publicité. Aussi la Société d'astronomie de
(1858, m-12); Ganbaldi, sa vie d'aprrs des docu- Londres pensa faire acte dejusticçen partageant son
ments inédits ( 1850, in-18) Mon Village (1860, prix annuel entre les deux compétiteurs. M. Adams,
ni-18) le Mandarin (1860, in-18) la Papauté (1800, devenu depuis professeur d'astronomie l'Univer-
a
in-18j; Récits d'une paysanne (1862, in-18, 5* édit., sité de Cambridge, a été élu correspondant de l'In-
illustrée, 1885, m-8»); Voyage autour dun grand stitut le 20 avril 1857.
pin (1865, ni-18); Bans les Alpes, nouveaux récits
(1867, in-18); l'Education de Lame (1808, in 18)
Saine et sauve (1870, in-18); Récits du golfe Juan, ADAMS (Wilham-llenri-Davenport), homme de let-
nouvelles (1873. in-18); le Sicqe de l'ai is, journal tres anglais, né a Londres en 1828, s'est fait d'abord
d'une Pausienne (1875, ni-18); Jean et Pascal connaître par sa collaboration aux journaux et pu-
(1870, m 18), Laide (1878, in 18); Grecque (187U, blications périodiques de la province et de Londres,
in-18) Gatathee, adaptation du drame liistoriquc puis, s'occupant spécialement de produire des livres
de BasihadiA, représentée sur le théâtre des Na- de vulgarisation, déploya une fécondité et une acti-
tions, le 22 décembre 1880 des études sur les Portes vité extrêmes. Il a traduit ou adapté en anglais les
gi ces contemporains (1881, in-18); la Chanson des publications scientifiques illustrées de iUI. Louis
nouveaux époux 1882, in-4°, avec portraits et eaux- liguieret Arthur Mangin, plusieurs ouvrages litté-
fortes), publication de grand lu\e typographique; rnnes de Michclet et de Mme Michelet, et produit
Païenne (1883, in-18); la Patrie honqroiic, Souve- lui-même des recueils nombreux de récits ou ta-
nirs personnels (1884. in-8) Coupable, comédie en bleaux historiques, descriptions de pays, biogra-
un acte (1885, m-8) le Général SLobcleff (1880, phies, etudes littéraires, etc. Son fil&, ANilham-
m-18) Jalousie de jeune fille (1889, in-18). La série llavenport Adasis, est aussi auteur d'un certain
de volumes reproduisant les études du « comte nombre de publications, notamment d'un Diction-
l'aul Vasih » sur les sociétés étrangères comprend naire de la littérature anglaise.
la Société de Berlin (1884, in-8) la Société de
Vienne (1885, in-8); la Société de Londres (1885, ADAN (Louis Emile) peintre français, né à Paris
in-8); la Société de Sainl-Pctcnbnurg (1886, m-8); le 26 mars 1830, suivit les ateliers de l'École des
la Société de Madrid (1886, m-8); la Société de Iîeaux-Arts comme élevé de Picot et de Cabane].
Borne (1887, in-8) la Société de Paris, le Grand îoyage en Italie fut pour lui l'occasion d'étudier
In

Monde – le Monde politique (1887 1888, 2 vol. l'aquarelle, qu'rl mena quelque temps de front avec
iu-8). On a sous le même pseudonjme la Sainte la peinture. Il commença a exposer en 1863, et
Russie (1880, in-4, avec chromolithographies). parmi ses envois aux Salons nous citerons le
ADAM lAiiluine-Ediuoud),homme politique fiançais, lAlhoit), peintre allemand, né ,i INoid lingue, le
ADAM
sénateur, né an liec-Hellouin (Eure), Iel9novembiel816, mort à Munich, le 2Ï août 1862. Edit. 1-3.
16 avnl 1780,
mort à Puis, le 1-1 juin 1877. Edit. 5. ADAM-SAL0H0N (Anlony-Samuel), sculpteur français,
ADAM {Jean-Victor-Vincent), peintre français, né à nu d In Feite-sous-Jouane, en 1818, mort à Paris, le
Pans, le 28 lamier 1801. moit à Vuoflay (bcine-et-Oise), 28 avili 1881. – Mme Aoam-Salomon, morte le 8 février
le 30 décembre 1864. Edit. 1-i. 1878. Edit. 1-5.
ADAMS (Chili les-Franris), diplomate américain, né â
ADAM (Adolphe-Chaites),compositeur français, né à Boston, le 18 août 1807, moit le 21 novembre 1886.
Pans, le 24 juillet 1805, mort le 3 mai 1856. Edit. 1-2. Mit., 3-5.
Printemps, le Soldat de Yartts (1803) l'Eté (1804) avec lig.). 11 a collaboré à divers recueils illustres
Une Prédication à Honte; 1rs Vêpres il la chapelle et publications artistiques.
Siztme (1867); Vue du Capitale: Maison de la t
petite fontaine, a Pompéi, aquarelles (même an- ADELSWARD (Hcnauld-Oscar d'), ancien représen-
née); Procession rentrant à Saint-Pierre: Moines tant du peuple français né à Longvvy (Moselle) le
Dominicains présidant à des jouilles à Home, et 18 décembre 1811, et fils d'un prisonnier de guerre
des aquarelles représentant des monuments d'Italie suédois qui avait épousé une Française, fut élevé
(18G8); Un coin du Ghetto; les Sonneurs, et des au collège Louis-le-(iiand. Elève de 1 Ecole militait e
Vites de Rome, aquarelles (18{i9); Un hérétique; r Saint-Cvr et del Kcole d'Etat-Major, il fit plusieurs
de
Marguerite (1870)- On attend le parrain les Joueurs campagnes en Afrique, devint aide de camp du gé-
de boule (1872) Un complot; Matinée d'août (1873) néral Uaraguey-d'Hilhers, fut blessé grièvement et
l'Arrivée au château (187GJ; la Leçon de danse, reçut la décorai ion de la Légion d'honneur le 17 août
et l'Amateur, aquarelle (18i7); Grand-père boude; 1841. En 1844, il se retira du service avec le grade
le Maître de chapelle (1878); Un Petit prodige,
l'Eté de la Saint-Martin (18/9) Gulliver à Brob-
de capitaine, et alla s'étïibhr à iSancv, où
nommé commandant de la garde nationale et admi-
fut
dingnag (1880); la Leçon de chant (1881); Soir nistrateur du bureau de bienlaisance. Pendant la
d'automne (1882) la Fille du passeur (1883), placée guerre franco-prussienne,il commanda l'artillerie de
au Luxembourg; fAGaazdon»ee; le I'teua <'A~~f7M la garde nationale de Longvvy jusqu'à ta prise de
(1884) l'Anniversaire; la Fin de la journée (1885) cette ville, et fut promu oflicier de la Légion d'hon-
l Approche de l'hiver (1880); la Sortie de i Eglise neur.
à Llbourre, pavs basque (1887); Novembre (1888); Après la réuilutinn de février, M. d'Adelsvvard fut
le Soir (188!)); Brûleuses d'herbes (1890). M. Louis- nommé, le dixième sur onze, représentant de la
Emile Adan a obtenu une médaille de 3* classe
en Meurthe :i la Constituante, par 42120 voix surplus
1875, une de 2° classe en 1882, et une médaille de 100000 votants. Il vola ordinairement ,i\ec la
d'or en 1889. fraction de la droite la plus modérée. Api es l'élec-
tion du 10 décembre, seul des onze représentais de
ADDERLEY (sir Charles Bovvjer], baron Norton, la Meurthe, il soutint le gouvernement de Louis-
homme d'Etat anglais, né en aoùt 1814. fut élevé a >apoléon, adopta la proposition Râteau, et fut seul
O\ford et y lait ses degres. 11 représenta depuis îéelu a l'Assemblée législative, le second sur neuf.
1841 a la Chambre des communes le district nnrd Après le coup d Klal. du 2 décembre, il se retira de
du comté de Staîford, se rangea dans le parti con-
servateur, et occupa successivement les fonctions
la vie politique- –
Ou peut citer de lui la Liberté
dp conscience en Suéde (1801, in-8), et Considéra-
les plus élevées. Sous la troisième administration de tions sur la réformation et les lois de 1800 en
lord Derbj, il fut sous-secrétanc d'Ltnt pour les co- Suède (1802, in-8).
lonie» (186(5-1808). Il devint, en 1874, ministre du
commerce, dans le nouveau cabinet conservateur et ADENIS(Jules Adems-Colombiag, dit Jules), auteur
garda ce poste jusqu'en 1878, époque ou Il fut élevé dramatique français né a Pans en 1821, ht ses
à la pairie avec le htre de baron \orton. Il avait études au collège Bourbon (lycée Condorcet), puis
été nommé en outre lord-lieutenantdes comtés de entra dans les bureaux de la manufacture de glaces
Warvvick et de Staiford. Sir Chartes Adderley a dé- de Samt-faobain, dont son frère avait été l'agent
plojé une grande aclivité pour la réforme des divers général. 11 quitta ses fonctions en 1851, pour se
services des colonies, et a publié quelques bro- livrer plus librement au Journalisme et au théâtie
chures sur l'éducation et le système pénal. qu'il avait abordés dès sa sort du collège. Il lit
partie de la rédaction ordinaire du Coisaire de
ADELINE (Jules), artiste et littérateur français, né 1847 a 1849, avant que ce journal ne passât, sous
à Rouen le 28 avril 1845, s'est fait connaître a la la direction de M. de Coetlogon, a l'opinion légiti-
fois connue dessinateur, architecte et graveur, et miste. Membre de la Société des gens de lettres et
comme auteur de nombreuses et importantes publi- de celle des auteurs dramatiques, il a fait partie
cations pittoresques et archéologiques relatives a sa de la commission de cette dermere, comme secré-
ville natale. 11 a figuré comme graveur aux Salons taire-rapporteur et secrétaire.
de Paris de 1873 a 1885, et obtenu une médaille, )I. Jules Adems a écrit et fait jouer, soit seul,
pour la gravure, j a l'Exposition universelle de Phila- soit en collaboration, un grand nombre de comé-
delphie. Il est membre de l'Académie de Rouen. dies et vaudevilles et de libicttos d'opéras-comiques
M. Adelme a exécuté connue architecte le monu- et d'opérettes, ^us trouvons sous son nom seul
ment des victimes du siège de Toul (Meurthe-et- Philanthropie et irpentir, vaudeville en un acte
Moselle), le monument de L. Il. Brévière, dessina- (Variétés, 1855) Une crise de ménage, comédie en
teur et graveur, a Forges-les-Eaux(Seine-lnfénenre), un acte (Ibid. 1857); les Chasseurs et la Laitière,
le monument lie F. A. Pouchet, le naturaliste rouen- opéra-comujue en un acte, musique de Gevaeit
nais, au Musée d'histoire naturelle de lluuun. On lui (Ôjiérii-Comique, 1805); la Fiant ce d'Abtjdm, opéra
doit les ouvrages suivants, avec dessins, gravures de genre en quatre acles, choisi au concours, mu-
et eaux-fortes L. Il. Brévière (Houen 1877, in-4) sique de Barthe (Theàli'e-Lvrique, même aimée); le
Voyage de la Bouille par mer et par terre (Ibid. Nouveau Sortier, opéra-comique en un acte. mu-
1877, in-8); lloueu r/ui s'en va (Ihid. 1877, in-4); sique de Puise (Fantaisies-Parisiennes, 1807) les
les Sculptures grotesques et symboliques, Houen et Tiois Souhaits, opéra-coilnquo, eu un acte. mu-
environs, avec piéfare de Champflewy (1879, in-12). sique du même (Upéra-Comique, 1873). Il a donné
H a fourni a la « Bibliothèque de l'enseignement des en collaboration. avec MM. Ed. Plnuvicr, Decour-
In-8,
beaux-urts
avec fig.),
s Vn etLexinue
la I einture d'art (1884,
l'enu(1879,
des atermes in-R, celle, Tourte, Lamoncin, Granvallet, Rostaing,
in-8, avec fig.J, et la Peinture a l'eau (1879, in-8, Oii. (ïastiueau, etc., les pièces de genre et librettos

ADDINGTON (ileini tNwi-0, diplomate anglais, né en ADLER (Geoi^es-J.), giamm,iiiieu améueain, né en


mais 1870 Mit. 1-i.
1790, moitié le Allemagne en 1821, moit à Itew-ïoik, le 21 août 1808.
ADELON (Nicolas-Philibert), médecin français, né a Edit 1-i.
Dijon, le 20 août 1782, mort le 1S juillet 1862. Édil. 1-3. ADLER MESNARD(Edouai d-Hem i-Emm nniiol), grainma i-
rien professeur (I allemand, ne1 ."i flei lin,leleiMnais
ADER (Jean-Joseph), littérateur français, né" a Bayotine mort aetl'ai 9 Indl S1807,
18071
is, le 30 av i il I838. Edit. 1-4
le 10 octobre 1796, mort à Bassussary, le 12 avril 1839.
Edit. 1-2.
ADLERBERG (Wladnnir, comte), pénéral
ADHÉMAR (Alphonse-Joseph),mathématicien fiançais, Samt-1'etei'i.bouig, le 30 novpiiibie 17U3, moi tHisse,

dans cette
à

né à Paris en février 1308, moi l on 1862. Edit. 1-4. ville, le Ï0 mars 1884 Ldit. 8.
suhants Trop beau pour rien fniic, comédie en et e ouvrages historiques sur des personnages et des
un acte (Vaudeville, 1855; Gjmna<-e, 1800); le Doc- événements
v appartenant à l'histoire du Dnuphiné,
teur Tam-tam, opérette en un acte (Théntrc-l>éja- de tl l'Artois et du Houergue plusieurs ont éte tires
zet, 185(JJ Se Pontoisc le savait' vaudeville eu un a un petit nombre d'exemplaires. Nous citerons
&
acte (Paljis-Royal, 4800) Toute seule, comédie en l'Abbé l J. -H -II 7Wi;ï«i«tt (PomvSaint-Espnt, 1864,
un acte (Vaudeville, 1860); Madame Pijgmalion, en m-8, a\cc porliait); Livret de porhe du voyageur
un acte (Boufles-Parisiens, 1805); Sylvie, opéra- français a l Exposition universelle de Londies en
comique en un acte, mus.iqi.ie de Gmraud (Opéra- 18(52, 1 etc. [1802, m-lti); les Ai listes dauphinois au
Comique, 18(4); la Bouquetière de Tnanon, opéra-Salon £ de 1803 (1803, in-8) Causeries dauphinoises
comique en deux actes, musique de F. Barbier (Grenoble, 1804. m-8); les Ecossais en Jiouergite
(Théâtre de Saint-Germain, 1864) la Gi and' tante, (1805, in-4 J le Roue) que dans ses rnppoils
18GG,iu-8~; le liouergue
avec le
opéra-comique en un acte, première partition de >ord .lord
S de la
de France (Ai
la I·'rance ras, 1806, ïn-8); le llouergue
(,%iras,
J. Massenet (Opéra Comique, 1867) la Jolie fille de dans t, ses rapports avec le Dauphiné et la Savoie
Perth, opéra de genre en quatre actes, musique de (Vienne, 1808, in-8); les lieanx-Arts en Hauagitc
G. lîizet (Théàtre-Ljrique, 1807) la Contessina, (1808, in-4] Notice sur V hospice d'Aubrac en
opéra en trots actes, musique du prince PomatousLi 7Jioueigue (Bruges, 1874, in-8), complétée par de
(Italiens, 1868); la Czatine, drame en cinq actes youvelles conjectures (Ibid., 1875, m-8), le Sièqee
(Ambigu, 1868) iOfficier de fortune, drame en cinq d'Aï t ras en lb40 (1877, in-8); Histoire de la ville
actes (Ibid. 1874): la Fée des bruyères, opera-co- de c Sceaux depuis soit origine jusqu'à nos jours
nuque en trois actes. musique de Samuel David (1883, gr. in-8, gravures et cartes); Htbloiie de
(Bruxelles, 1877); l'Abtme de Trayas, drnme en l'ordre l hospitalier de Saint-Anlotne de Viennois
Cinq actes (Cluny, 1879J. 11. J. Adems a pubhé un (1883, m-8, 1™ part.); Histoire de Gracrhus Ba-
recueil de Contes et légendes en action, six cha beuf t et du hahouvisme (1884, 2 vol. in-8], etc.
rades (1 vol. iuiXJ.. On
( lui doit aussi plusieurs publications sur le droit
Son bis, Eugène Adems (Eugenc-Féli\ Adems- administratif, a un petit volume de Lettres et Poé-
Colowbevu), né je 23 mars 1854, s'est fait aussi cou- sies s inédites de \oltaire (1872, in-18) et quelques
naître de bonne heure comme auteur dramatique. 1brochures de circonstance.
Après a\oir écrit une scène lyi ique, Àcis et Galate'e.,
couronnée par l'Institut, Il a fait représenter a ADYE (sir John-Miller), général anglais, né a
1 Odéon la Vision de Hacine, a-propos en vers Sevenoaks (Kent) le i" novembre 1819, lut élève de
f1

(1870); Madame Dugazon (1877), Vue Mission déh- Woolvvich, entra dans l'artillerie en 1830, passa par
café (1878), et les Deux Saisons (1878), comédies les 1 divers grades, lit les campagnes de Grimée et
en vers, puis a la Comédie-Lrançaise; Dioyène el de l'Inde, et obtint le rang de brigadier général a
Scaptn, pour le 258* animcrsdiro'de la naissance la jln de l'année 1875 et celui de général de brigade
de Molière (1880). en 1879. De juillet 1875 a 1880, Il fut gouverneur
#
de l'Académie militaire de Wooluich, et fut ensuite
ADNET (Jean-Josepli-JIane-Eugene),homme poli- nommé inspecteur général de l'ai tillcrie. 11 lit
tique français, ancien sénateur, né a ltonzac j partie, comme chef d Etat-major et commandant en
(Landes) le 4 décembre 1825, fit son droit â Paris, second, de l'expédition d'Egypte, en 1882, sous les
et entra dans ]a magistrature. Procureur impérial ordres de hir Garnet Wolscîey, et le Parlement lui
a Tarbes lors des événements de septembre 1870, vota des remerciements puur ses services. L'année
il fut remplacé par le gouvernement de la Défende sunante, il succéda à lord >apier de Magdala
nationale. Il se rallia pour le moment a l'opinion comme gouvei neur de Gibraltar, et occupa ce
républicaine, dûns ses professions de foi, comme poste jusqu'en novembre 1880 Grand-croix de
candidat aux élections pour l'Assemblée, qui fuient l'ordre du liîiin en 1882, il était, depuis 1X75, com-
retardées jusqu'au 8 fé\rier 1871. A cette époque, mandeur de la Légion d'honneur.
il fut élu député des llautes-1'yrénécs, le deuxième On cite du général Adve la De'fense de Cawn-
sur cinq, par 31 bôO voit. 11 siégea au centre droit pore par le major qénéial sirC.-A. W'indham en
et combattit particulièrement la proposition Rivet, j novembre 1857 (tlie Defence of C.; Londres, 1858,
destinée a lier les pouvoirs de M. Tlners a ceux de in-8); Relation de la guerre de Grimée (a Revievv
l'Assemblée elle-même. Après le Note de la tkmsti- of theCnmeanWar, etc.; Ibid., 1800, u\);Sitana:
tution républicaine, M. Adnet fut porté comme can-campagne dans les montagnes des frontières de
did.it de 1 Union conservatrice aux élections sénato- V Afghanistan (Ibid., 1867, in-8).
riales dans les Hautes-Pyrénées et fut élu, le second
sur deux, par 512 voix sur 5ô(J électeurs. Il prit AGAR (riorcncc-Léomde Ciiumiv, dite), actrice
rang parmi les conservateurs les plus résolus de la française, née a Valence (Drûme) le 18 septem-
majorité du nouveau sénat et vota, en juin 1877, la bre 1836, vint a Pans vers 1858 pour donner des
dissolution de la Chambre des députes. Au renou- leçons de piano, et débuta comme chanteuse dans
tellement du !) janvier 1882, il a échoué avec des caf es-concerts ba voix et sa beauté la firent
129 voit sur 52G votants. remarquer par Hicourt, qui lui conseilla d'étudier
les rôles tragiques et qui, sous l'impression des
ADOLPHE, duc de >assau. Voj. ^ssal. succès de Mlle Ilachel, lui iit prendre le pseudo-
nyme biblique d'Agar. Apiès s'être fait applaudir
ADVIELLE (\ictor), érudtt français, est né à sur la petite scène de l'Ecole lyrique de la Tour-
Arras en 1823. Il entra dans l'administration, de- d Auvergne, dans Phèdre, Agnès de Me'ranie, Médée,
vint sous-chef de division a la préfecture de l'Avev- elle îeprit éclat le premier de ces rôles a
ron, puis vint habiter Paris et entra au ministère l'Odéon. Mie tint. avec succès sur ce théâtre les
des finances. Il est auteur de notices biographiques emplois tragiques dans l'ancien répertoire. Elle se

ADORNE DE TSCHARNER (Maue-Vuyusliii), médecin AFINGER (Bernard), sculpteur allemand, né à Mirem-


né h Sliasboing, le 11 juin 178-4, moi
litane français, tmi-
à l»erg, le 6 mai 1873, mort a Berlin, lu 25 déemubre 1882.
Pans, le 6 juillet 1861. Edit. 1-i. Edit 5-5.
ADRIAN (Jean-Valentin), littérateur allemand, né à AFZELIUS (Ar\id-Aii£uste), littérateur suédois, né le
Kingenberg-sur-Mein, le 17 bepleiubre 1793, moi t en 6 mai 1785, inoit à Enknpiiigr. le 25 septembre 1871.
juillet 186i. Ldit. 1-3. EchU 1-5.

AFFRE-SAINT-ROMME (Louis-Denis), homme politique AGARDH (Chailes-Wolphe), théologien et naturaliste


français, né à Saint-Homme-de-Tain(A^eyron}, lel"dé- suédois, né àUœstad, le 25 janvier 1785, mort à hartstad,
cembre 1792, moi t à Hodez, en janvier 1858. Edit. 1-5. le 28 janvier 1859. Edit. 1-3.
fit aussi applaudir dans plusieurs créations du dages récemment opérés par ce savant dans les
drame moderne, particulièrementdans celle de la Antilles et surtout dans le golfe du Mexique ont
renie mère de la Conjuration d'Amboise (octobre amené la découverte d'un grand nombre d espèces
18GB). Un autre draine de Louis Bouilhet, Faustine, d animaux inférieurs inconnus. M. Alex. Agassiz a
joué a la Porte Saint-Martin, dut en partie l'accueil été élu correspondant de 1 Académie des sciences,
que lui fit le public lettré au talent de Mlle Agar, le 4 juillet 1887.
chargée du principal personnage. Sa rentrée a Embryologie des Etoiles de
On a encore de lui
l'Odcon en 1809 lui valut deux brillants succès la mer (Einbr. of the Star-fish; Boston, 1805) Ihs-
création du rôle de Sjlvia dans le Panant de M. F. tory of Pomatia and lialanoylossus.
Coppée (janvier), et la reprise de celui de Lucrèce
dans la tragédte de Ponsard (avril). AGIDI [Algim](Louis-Charles),professeur et admi-
Ingagée peu après a la Comédie-Française, elle nistrateur allemand, né à TiNitt le 10 avril 1825,
se vit sollicitée de réciter la Marseillaise a la est fils du médecin Charles Julius Agidi, mort en
smte d'une représentation du Lion amoureux 1874, et qui acquit de la notoriété connue liouia'O-
(juillet 1870) et la chanta en ul, ainsi que Rachel pathe. Il étudia le droit et les sciences historiques
1 avait fait
en 1848. Ce fut sur l'imitation expresse et économiques a licidclberg et a Berlin, fut en 1848
de II. Edouard Thierry, administrateur de la Co- secrétaire particulier des ministres prussiens Auer-
médie-rrançaise, qu'elle dit des vers dans un cou- vvald et Dœnhofî1. 11 s'était jeté des lors dans le jour-
cet organisé, cet niai 1871, aux Tuileries, au proht nalisme. En 1853, il se fit agréger à l'Université de
des blessés de la garde nationale fédérée. Dénon- Gœttingue, et y enseigna, connue privât docent, le
cée, pour ce fait, a plusieurs reprises, et nuse droit national le droit ecclésiastique, et le droit des
comme en interdit par la presse conservatrice, gens. En 1850, les défiances politiques qu'il excita
3111e Agar donna encore au Théâtre-Français un liront interdire son enseignement; mais l'année sui-
certam nombre de représentations brillantes du vante Il fut appelé a une chaire de droit a Erlan-
répertoire classique, puis obtint un congé et par- gen. Il passa en 1859 au gvmnase académique de
courul la piounce où, de 1872 a 1876. elle m- Hambourg, et en 1808 a l'Universilé de lîoim. Elu
terpréta spécialement la tragédie. Elle rentra en- depuis 1867 membre de la Chanibie des députés, il
suile a la Comédie-I rançaise en créant avec succes prit place dans le parti conseivateur indépendant,
le personnage de Mme llciimrd dans les Foureham- et reçut de la confiance du prince de Bismarck plu-
bault de M. Emile Augier (avril 1878). Depuis, nous sieurs titres et emplois. Apres avoirappaitenu a
la vowis, a Paris, après de nouvelles tentatives au l'administration des affaires étrangères de 1871 a
Théâtre-Français, a l'Odcon dans les Horaces, à 1877, il fut nommé professeui ordinaire a la Faculté
l'Ambigu, dans les Mères ennemies, sur quelques de droit de Berlin. On cite de M. Agidi, outre un
«cènes inférieures, où elle chante la Marseillaise écrit anonvme de circonstance, la Pnisse et la paix
et dit des vers patriotiques. Elle reparaît en outre de Villafranca (Preussen und der Fnede von V.
en province, a Grenoble, à Ajaccio, etc. Enfin, dans Berlin. 1859), un grand nombre d'essais de droit
une représentation à bénéfice an profit d'un artiste, public et de recueils de documents historiques.
donnée au théâtre des Uobehns, le 5 juillet 1888,
elle fut fiappée d'une attaque de paralysie qui AGNELLO (SaUiitore), compositeur italien, né à
Ici mina biusquement sa carrière artistique. Païenne en 1817, fut élève du conservatoire de
Mlle Agar a épousé, en 1881, M. Maive, l'impresa- >aples. Il s'attacha spécialement an genre drama-
no de ses tournées dramatiques, devenu directeur tique et fit jouer sur diverses scènes d Italie une
d'un musée arabe a Alger. – Elle est morte à Mus- séries d'opéras, peu l'eniarqués Dur Pedauli (tapies,
tapha (Algérie), le 10 août 1881. 1834); it Lazzmone di Aapoli (Ibid., 1838), qui,
suivant Félis, ne manquaient pas de verve; Ùna
AGARDH (Jacob-Georges), botaniste suédois, né â Xotle de carnovale (Païenne, 1828): Due Getnelli
Liuid le 8 décembre 1813, fils du célèbre natura- (lhid., 1839) la Seniinella notlurna (îuples, 1840)
liste Cli.-Ad. Agardli (mort en 1858), devint profes- il Fantasma (Ibid., 184L2); etc. M. Agnello vint, ré-
seur de botanique dans sa ville natale. Sans négli- sider a Marseille en 1840 et lit jouer au théâtre de
ger l'étude de la botanique générale, il a continué cette ville deux grands opéras la Jacquerie (1849)
les travaux de son pète sur les algues et complété et Le'onore de Medei is (1845), uiiopéra-connque
la lies riche collection de ces plantes commencée le même libretto
sur
que celui des Deux avares de Gré-
par ce dermer M. Agardh a été élu correspondant try (180U). On cite en outie de lui YApolhe'ose de
de l'Académie des sciences le 27 avril 1885. Napoléon 1", eautate (1800), un i>tabat Mater, etc.
On cite do lui Algxmaris Mediterranciet Adria-
tici (Pans, 1842. in-18; In sytlemala alijarum ho- AGNENI (Eugène), peintre italien, né a Sutri, près
Ulnim udversatia (Lund, 1845); Species, gênera et de Hnni*», en 1819, et l'un des élevés favoris de Fr.
mûmes ulijarum (Ibid)., 1848-05 (4 vol), le prin- Coghetti, s'était exercé dans tous les genres de pein-
cipal traité sur la matière; Theona syslematis turc, quand la Bévolution de 18481e tit soldat. Chef
plantmuin (Ibid., 1858). de bataillon dans une légion romaine, il prit part
aux agitations de cette époque, dut s'exiler et se
AGASSIZ (Alexandre), nalurahste américain, d'ori- retira à Gènes, puis a Paris, où il se liva en 1855.
gine suisse, est le fils du célèbre savant louis Agas- 11 1809, il se rendit a Florence, ou il fut emplojé
siz, mort en 1875. ,1 îieuchjtel, le 17 décembre depuis a la décoration de plusieurs édilices publics
1835, il fit ses éludes sous la direction de M. Mdne- et particuliers.
Edvvards el de son père, dont il devint le collabora- Ou a de lui Minerve eonduisant les Vertus sur
teur et auquel il succéda dans la direction de l'école la terre, et Apollon couronnant les œuvres de blé-
d'été établie dans l'lie de l'enikesé (Etat de }<ew- tastase, deux fresques exécutées avant son exil;
\oik). Spéci. dément occupé de recherches <ur les îles marmes commandées par lu prince Alexandre
anuuauv mfei leurs, M. Alex. Agassiz a publié un 'hu'loma pour le théâtre Apollo, des tableaux pour
ouviago considérable sur les Acilephes Norlh diverses églises de Home, de Mitii et de Savone, ou
Ameutait Aralephae (Caiubndge, 1805), couronné son maître Coghelti l'associa a ses grands travaux
par l'xcadémie des sciences de Paris. Des sou- do l'église de la Mission. Il exposa .1 Gènes, en 1851
AGASSIZ (Loms), n.itiu.ihste suisse, né a Motieis le
28 mai 1S07, mort a Cambridge (Etals-lins le 14 dd- AGOP (Jacques), loyothète aimt'men, nô à Constanti-
ceniliio1873. Edit. 1-5. noiile en 1807, moit à Jausalein en decembre 1862.
idit 1-4.
AGNEL (Fmile), avocat fiançais, né a Paris, le 7 jan-
viei 1810 Edit. 1-5.
mie Scène de la vie rnlime; un Souterrain de l ln~ qui signifie Etincelles (4a édit., 1881). Il a de plus
nuisit'wn; Abraham (ondmsant son pis Isaac vers traduit en finnois quelques ouvrages de Schiller.
le mont Mono; le Corps de Sapho retiré de la mer,
sujet diMsé en deux tableaux. II peignit, ni 1853, AH LWARDT( Théodore-Guillaume), orientaliste aile"
chez lu marquis de F. l'iania, une iresque intitulée: iriand, lié le 4 juillet 1828 a Greifsvvald, suivit les
l Italie triomphante, et plus de 40 tableaux d'his- cours des langues orientales a l'Université de celte
toire pour le palais Uocca. Il a envoyé à l'Exposi- ville et a celle de Gœttingue et étudia ensuite les
tion universelle de Pans, en 4855 Eve effrayée à manuscrits arabes de la Bibliothèque de Gotha et de
la vue du se) peni qui fui rappelle sa première faute. la Bibliothèque nationale de Pans. Aommé, en 1801,
et six dessins représenhmt les phases de la ne bibliothécaire de lTniversité de Greifsvvald, et pro-
humaine; et au Salon de 1857: Zampieii dit Do- fesseur ordinaire des langues orientales, il aban-
minichino, les Ombres des grands hommes floren- donna sa chaire en 1805, pour se livrer à des tra-
tins, rêve d\in exilé, etc. vaux bibliographiques.
Parmi ses écrits qui traitent de la littérature et
AHLBORN (Lea Lonugre-s, dame), artiste suédoise, de la poésie arabe, nous menttonnerons Sur la
née a Stockholm le 18 février 182G, étudia la gra- poésie et la poétique des Arabes (Ueber dte P-, etc.
vure sous la direction de son père, graveur a la Gotha, 1850), et Remarques sur l'authenticité des
monnaie de Stochholm, mort en 1855 et auquel elle anciens poèmes arabes (Bemerkungen uber die
succéda comme graveur du même étnhltssement. Echtheit, ch.; Greifswal<M872).M. Ahlwardadoiuié
L'année suivante elle épousa son parent, Karl Ahl- des éditions de Kasside de Chalif-ol-Ahmar, d El-
born, sculpteur ornemaniste. Elle n'a guère exécuté jtacki, histoire de V empire islamique jusqu'à la
que des médailles, fort remarquables, il est vrai, fin du Kkalifat, du Divan, d'Abu-^ovva, des Divans
et qui lui ont acquis dans son pa;s le rang le plus de six anciens poètes arabes et un très remarquable
distingué- On a \u d'elle à l'Exposition universelle Catalogue des manuscrits arabes de la Jîibhotheque
de Paris, en 1855, les œuvres suçantes Birger royale de Berlin.
Jarl, régent de Suf-dc au xiii° siècle, Charles XIV,
Jean, roi de Sufidc, d'après les statues de Fogel- AHMED-VEFIK pacha, homme d'Etat et publiciste
berg, les médailles de Tnewald, mécanicien sué- ottoman, est né a Conslautiimple vers 1818. Son
dois, de BcrzehuR, de Jenny Lind et deux autres père, l'un des premiers Osmanhs qui se fùt livré
médailles de Charles XIV. On lui doit en outre les a une étude approfondie de notre langue, et ami
médailles de beaucoup d'autres personnages, et spé- personnel de Héchid, accompagna celui-ci en 1834 a
cialement celles exécutées pour les Académies des l'aris. en qualité de premier drogman. et emmena
arts et des sciences de Stockholm. A l'K\position
universelle de Pans. en 1878, une collection de
Médailles et médaillons lui a \alu une mention
trois
avec lui son lïls, qu'il plaça dans l'institution dp
M. llortus. AhmedAefik années dans cette
maison, puis suivit les cours du lycée Saint-Louis. V
honorable. son retour à Constantmople, il devint membre et
plus tard chef de bureau de traducuon de la Porte.
AHLQUIST [Augus(c-RngiifîlhGrt), philologue et Se livrant avec ardeur aux. recherches hMoiiqueb
écrivain finnois, no à Kuopio, dans le district de et statistiques, il amassa une quantité de document*
Savolav, le 7 août 1820, fit a. HeLsiugfors de amienscs qui lui servirent, a la compilation de son Saluante,
études philosophiques et philologiques, et se voua ou Annuahe de l empire ottoman, traduit par
de bonne heure au dessein de tirer les ancienne*, M. liiancln, publication importante correspondant, a
langues finnoises de leur obscurité et d'en faire l'année \Wl de 1 hégire (1847) et qui s'est continuée
non seulement un objet de curiosité sa\aute, mais depuis, sans interruption.
un instrument, de littérature nationale. S'associant A la lin de 1840, Ahmcd-Vefik fut nommé coin-
a quelques jeunes gens aminés des mêmes senti- missaire de la Porte dans les Principautés, en ren-
ments, il fonda, des 1847, un journal qu'il appela, placement de Fiiad Les di\-huit mnis qu'il passa
du nom finnois de sou pays, buometar. Il y colla- d.ms cc poste révélèrent en lui unnéfrocialeurliabile
bora lui-même activement. Mais sa réputation comme et intègre. Peu après son retour a Goiistantinople,
savant repose sur d'importants travaux de linguis- il fut envoyé comme ambassadeur extraordinaire
tique et d'ethnographie. 31. Aklquist est devenu, ç\\ Perse (niai 1851} et contribua beaucoup par Ja
en 1862, professeur de langue et de littérature fm- fermeté de son ntlitude a éloigner le sbali d une
noises a l'Université d'IIclsingfors- alliance avec la Russie. 11 revint en Turquie vers la
Uecherchant les dernières t;t les moindres traces fin de 18,r>5 et fut nommé successivement inembjiie
d'un peuple presque entièrement détruit, les Wots du Conseil d'Etat, avec le titre de fonctionnaire du
il recueillit tout ce que les bibliothèques pouvaient premier rang, membre du haut Conseil de la guerre,
contenir de souvenus sur leur compte, pms entre- enfin membre du Conseil du faniimat. Ahmed-Velik
prit de parcourir, au pri\ de grandes fatigues, tout eflendi passait pour t'un des hommes les plus éclat-
le nord de la Russie et la Sibérie orientale, se fami- rés du paiti de la réforme; n a présidé, en juillet
liarisant arec les langues et les dialectes locaux de 1830, la commission instituée pour juger selon des
ces peuples d'oi i^me ouralo-altaique. Ses voyagea formes presque européennes le procès des accusée
curent pour lésultat, outre une relation descriptive de Varna (juillet 185(î). De mars a septembre 1857,
en langue finnoise (MuislWima malkmlta Wen.ij.ill.i il fut ministre de mMice.
vuobiiu, 1S.VhI8j8, ilelMUgiors, 1800), quelques Le 20 fevuer 1&j0, Ahmed-Veiik, qm ne portait.
essais de grammaires locales, notamment une Gram- encore que le titre d'efiendi, fut accrédité a Pans i,
maire de la langue wotique (Wotihk granimatik. comme eavojé extraordinaire. Au commencement
jenile sprakprof och ordfoqmtecking). M. Ahlquist de l'année suivante, il fut î appelé a Constantmople
a en outre publié Itecherthes sur les langues ou- il avait, dit-on, déplu au gouvernement franrai-, en
ralo-altaiqucs (Forsknmgar pa de Ural-Altai^ka Spra- se prononçant énergiquement contre notre occupa
kensomrade; Hehingfoi's, 1871); Du Perfectionne- timide la'Svric Quelques semaines après, il ét.nt
ment des langues finnoises de l'Ouest. (De WcsI- renvoyé en France pour représenter la Tiuqme a la
un&ka sprakeiis-knlturord, 1874); un recueil de ses Conférence de Paris relative aux affaires syrienne*
pi opres poésies finnoises, sous le titre de Sahenia, puis il rentra a Constantinople. A cette époque, il
AHMED FETHI pacha, genei-jl ottoman, moit à Con- |Hmovreï,leU juillet 1808, mott à Salzgittei. le 4 auiH
stanUnoplc en feuier 1858 Edit. 1-2. 187i Edit. 1-5.
AHMED-RIFAAT pacha, [îrtnce égyptien, né au Caire, AHRENS (Fianz-Luclolpli-Henn),philologue allemand,
en 1825. Edit. 1-4. né à Uelmstadt le 6jum 1809, mort à Hanovre, le 2b sej>-
AHHENS (Uenn),jurisconsulte allemand, né à Kniesteitt tembie!881 Edit. b.
reçut le titre de pacha. Depuis 1871, il a été appelé au Théâtre Libre (1880, gr. in-8), etc. 31. J. Aicard
à des postes élevés dans l'administration. Ministre a été décoré de la Légion d'honneur.
de l'instruction pubhque, puis président du parle-
ment éphémère turc de 1877, il dewat ensuite pre- {Hamiltoii), romancier et poète anglais, né
AIDÉ
micr ministre et participa a la conclusion du traité à Taris en 1829, (ils d'un Grec et d'une Anglaise,
de San-Stci'ano (1878). DNgracié, il fut nomnié gou- perdit en bas âge son père, tué dans un duei, et fut
verneur de Brousse. h'Almanach de Gotha le lait l'amené par sa mère eu Angleteire. Après avoir fait
figurer, en 1800, au troisième rang parmi les séna- ses études classiques dans ce pays, il suivit les cours
teurs de la Sublime-Porte. Les journaux ont, a plu- de l'Uiinersilé de Bonn, entra ensuite dans l'armée
sieurs reprises, raconté ses tentatives pour ré- anglaise et se retira en 183k2, a\ec le grade de capi-
pandre dans le public ottoman la connaissance de taine, pour se consacrer au\ lettres. Il donna d'abord
la littérature française par des traductions ou ada- deux volumes de poésies Poems (Londres, 1854) et
ptations ou même par la mise en scène de di\ erses Eleonore and other poems (Ibid., 18o0), qui, malgré
pièces de .Molière, le Médecin malgré lui, le Rour- quelques légères réminiscences de Tennyson, paru-
geoiv gentilhomme, l'Avare, Don Juan, le Misan- rent porter Ir cachet d'un talent personnel. Depuis,
thtope, Tartuffe, etc.
AHNFELD (Arïid-Wolfpnng-^athanael). littérateur
suédois, né à Limd le lu" août 1845, fit ses études
le
il a inséré d.ms la vomir AU tltc }car Round et
Frazer's Magazine un certain nombre de
romans et nouvelles, tirés ensuite a part et dont
plusieurs ont été traduits en français.
dans cette \ille et prit ses grades en 1860 a Upsala. Noua citerons de M. Aidé, qui excelle à peindre,
ÏI se fit d'abord connaître par la publication d'im- outre les jnœurs anglaises, celles des pays étrangers,
portantes collections de mémoires et de lettres con- spécialement de l'Allemagne et de l'Italie, les -volu-
tenant l'histoire générale et l'histoire littéraire. Parmi mes suivants Rît a (185U], traduit en français par
set ouvrages personnels traitant de ta \ie aristocra- Mme Tardiou (1884, in-18); Cari of Carrlyôn (Lon-
tique et des cours en Suède et. en Europe, on cite dres, 1802, 5 \ol.), roman de mœurs italiennes;
JJt' svcusha hofvetsorh ariatokratien /(Stockholm, Mr.etMrs. Faulconbndge[[hi(\ 18G4, 3\ol.)î the
1880-1885, 7 \ol.): Fran Eioopas hof (Ibid., 1883- Marstons (Ibid., 1868, 3 \ol.) Moral» and Mysteries
1884, 7) \ol.), etc. Il a aussi exécuté, d'après les (Ibid., 1872); Pcnruddoche (Ibtd., 1875,5 *êl.); Vu
tra\au\ critiques allemands, suédois ou français, poète du grand monde, traduit en français par
une Histoire universelle de la Idtéi attire (Vcilds- Mme Bcntzon (1882, in-18); Saen fiées. Deux Belles-
liUeratmen1» historia; Ibid., 1875-1870, 2 \ol.), et mn-es, Ebt-ce un 1'é1.1e? nuuvelles traduites en fran-
entrepris une ^aste Biographie des artistes euro- çais par M. Robert Honlay (1884, in-8). et Présentée.
péens (Europas kcmblikim-t., 1885 et sun-ints}. traduite par le même (1889. in-18). m

AICARD (Jean), littérateur français, né Sers 1815 AIGLE (Robert DEs Acres, comte DE l'], député de
en Provence, unt do bonne heure à Paiis et colla- l'Oise, né a Carlepont (Oise) le 25 novembre 1845,
bora a plusieurs journaux et recueils i>ériodi([ues fut attaché d'ambassade a Vienne et à Londres de
i[ fournit un grand nombre d'articles ta Y Encyclo- 18G2 a 1871. Officier dans l'armée territoi'iale et
pédie nouvelle de Pierre Leroux, a la Revue indé- conseiller général de l'Oise pour le canton de Ribé-
pendante, a VAthen&um, ain1*! qu'au Million de court, il fut porté sur la liste monarchiste de TOisc,
faits, a Patna (1845), a la Biographie portative aux élections du 4 octobre 1885. Il a été élu, le troi-
universelle, à la Utbliothèque de poche, u 1 Encyvlo- sième sur six, par 46 054 ^oix, sur 93218 notants.
pediaua et aux Cenl ttatiés. )I. J. picard ji1a publié Auc élections générales du 22 septembre 1889, Il
en \uluine qu'un Cours d'histoire nationale (1849, s'est présenté dans l'arrondissement de Compiègne
in-8) qu'il a\ml professé la même année a Toulon. et a été réélu député par 12107 ïoix contre 9 990
obtenues par le candidat républicain, M. Noël. M. le
AICARD (Jean), poète littérateur français, fils
et. comte Robert de l'Aigle a été décoré de la Légion
du précédent, né a Toulon le 4 fé\ner 1848, s'est d'honneur. #
f<nt connaître de bonne heure par plusieurs \olumes
de \ers les Jeunes croyances (1867, in-18); les AILLIÈRES (Augustin-Ferdinand Cmli vkd d'), dé-
Rebellions et les apaisements (1871, iu-18); les puté de la Sarthe, est né à Paris le 31 jamier 1849.
Poèmes de Provence (1874, iu-18) et. la Chanson de \ncimi auditeur au Conseil d'Etat et conseiller gé-
l'enfant (187ti, in-8) ces deux derniers couronnée néral de la Sai the pour le canton de la Fresnaye, il
par l'Académie française. 11 donna en outre, a l'O- se porta comme candidat monarchiste, dans la
déon Au clair de la lune (1870J et Pyqmalion 2" circonscription de Mamers, vacante par le décès
(1872); au Théâtre-Français, Mascanlle (1873), pièce de M. de l'errochel, et tut élu, au scrutin de ballot-
en un acte etemers, ainsi que plusieurs prologues tage, le 12 février 1882, par 7 000 voix contre 4 00«
dramatiques. On lui doit également une étude archéo- données nu candidat républicain. Insent sur la liste
logique qui lit quelque bruit la Venus de Mita, re- monarchiste du département de la Sarthe, aux elec-
cherches sur l'histoire de la découverte d'après des tions du 4 octobre 1885, Il fut le seul de cette li^te
documents inédits (1874, in-18). Parmi ses publica- élu au premier tour de scrutin, avec 54 209 voix
tions plus récentes, nous a\ons a citer Miette et sur 107 409 notants. 11. d'AïUiéres, l'un des repré-
htmî (1880, m-8), poésies couronnées par l'Acadé- sentants de la droite les plus versés dans les ques-
nue française; le Dieu dans l'homme, poésies (1885, tions financières, prit souvent lit parole dans lit dis-
iu-18 le Livre a" lieu tes de l'amour, poésies (1887, cussion du budget, a porté a la tribune en son propre
in-18') ;Au boid du di'snt, poésies {1888, in-18) Roi
dc Camargue (1800, in-8), etc. Il a donné encore
au théàtie Olhello ou le More de Venise, drame on
en matière de Aux
nomou au nom de sou parti, des projets de réformes
élections générales du
2*2 septembre 1889, il a été réélu député dans la

cinq actes et on \ers (1882, gr. m-8}; Emilio, drame 2" circonscription de Marnera, par 0 480 voi\, sans
en quatre actes on |>ro->e (1884, in-8); le Père Le- concurrent. Il a élé décoré de la Légion d'honneur
bonnard, drame en qualie actes et en \ers joué le 0 novembre 1877.

uè à Italie/,
AILESBURY (Geoige-Williain FiMmc-Biudenell-Drnce).
AIFFHE /Ilaymond-Ronty, pciniie fiiinçai^, 2* îiunqiiis u'f, pan- d'Anfrlcteue, né à Londres en 1804,
le 50 juin 1806, mort le 18 août 1867. Èdit. 1-4. inoit le 7 janvier 1878. l'.iliL. 1 1 l.
AIGUEBELLE (Paul-ALcxamlK* Nevele d'), officier fi.in- AILSA (Ai(hi]).iM Kenneiiv, 2' m.uquis n'), pair il'An^lt^-
cm, au st'iuce de la (.lune, né le 7 janvier 1831, mot a glrterre, né à Dunottar en 1S1G, moit le
Paris, le 21 tt5\ner 1875. EUit. 4-b. Etlit. 1-4.
20 mai!» 1870.
AIMEL (Henri Ahieiafille, dit), député français, estf scientifique fondée par Lucas, et que l'enseigne-
né à Bordeaux le 28 septembre 4844. Licencié en ment de Barrow et de >e\\ton a illustrée; )f. Bab-
droit, il exerça le notariat dans le département bage était au nombre des concurrents. L'année sui-
il
de la Charente* jusqu'en 1876; "vint ensuite a Bor- vautet M. Airy ouvrit un cours public de philoso-
deaux pour se consacrer au journalisme et écrivit phie expérimentale qu'il reprit, en 1856, avec de
dans la, Victoire, journal r.nhc:il,dnus Don Quichotte nouveaux développements. On remarqua sa théorie
et la France du iftid-Ouest, «ous lo pseudonyme de des ondulations de la lumière. La plupait de ses
Jacques Vol and. En 1884, il fonda le Petit Bordelais premiers mémoires ont été consignés dans les
et fut président du syndicat de la presse, borde- Transactions de la Société de philosophie de Cam-
laise. Rallié depuis au parti du général Boulanger, bridge, qui l'jiifnt admis, dès 1823, parmi ses mem-
il se porta aux élections générales de 1881) dans la bres- Il participa aux travaux: de l'ancien Bureau
2° circonscription de Bordeaux, comme candidat des longitudes de Londres. En 1828, le conseil de
re\isioniiisle-boiilangiste, olilint au premier tour de l'université de Cambridge lui confia la chaire d'as-
scrutin 5 494 \o\\> sur 13Ô08 -votants e* fut élu le tronomie, puis la direction de l'Observatoire qui
fi octobre, au scrutm de ballottage, par 0 931 >oi\ venait d'être élevé. Ses observations, réunies en
contre 5 796 données à M. Ménllon, député sortant. corps d'omrage (Aflronomical observations; Cam-
En janvier 1890, l'attention fut attirée sur son nom bridge, 1820-1838, 9 -vol. in-i), ont servi de modèle
par un pioces qu'il intenta j un journaliste a l'occa- a toutes les publications analogues de l'Angleterre.
sion de papiers et documents qui lui a\ aient été Dans l'automne de 1835, la charge d'astronome
dérobés et livrés à la publicité. 31. Aimel a inséré royal a l'Observatoire de Greenvuch étant devenue
dans la Kouvclte Hcvtir. une étude- sur Auguste vacante par la démission de John Pond, M. Airy
Comte et une autre sur CJotilde de Vaux. en fut investi parle choix spécial de lord Auckland,
qui présidait alors le conseil d'Amirauté. Il se si-
j AINSWORTH (William-Francis], médecin et \ova- gnala par des travaux utiles et intéressants, tels
geur anglais, est né à E\eter le 9 novembre 1807. que l'introduction d'instruments nouveaux ou per-
Il étudia la médecine et les sciences naturelles, et, fectionnés, des méthodes de calcul plus rapides et
après a\oir été reçu docteur (1827], ïilune excursion plus claires, des recheicheb suivies sur le magné-
géologique à tra\ërs l'Au\ergne et les Pyrénées. De tismu, la météorologie, la photographie, etc. C'est
retour a Edimbourg (1828), il prit la rédaction du ainsi qu'en 1854 il a indiqué le moven de corriger
Jouanal of natatral aaul ;y<?~Y~M~ .sr~Hre et lit les déviations de la boussole dans les bâtiments
des cours publics de géologie. Lors de l'invasion du construits en fer, et qu'il a fait dans les mines
choiera, il fut attaché aux hôpitaux de Londres, puis d'Harton une séné d'expériences très curieuses
Jj
envoyé en Irlande, où il lit des recherches gëngiinR- avec le pendule pour arriver a connaître la pesan-
tiques et donna plusieurs leçons a Limerick et a Du- teur exacte de la terre, ainsi que la masse relative
l hlin. du soleil et des pi incipaux corps célestes,
En 1835, M-Amsworthfut adjoint comme médecin Outre les travau\ cités, on a encore de ce savant
à l'expédition qui, sous les ordres du capitaine Ches- des écrits destinés à vulgariser la science, notam-
ncy, cherchait par l'Euphrate une? vote plus directe ment des traités sur la Gravitation (1837), pour la
pour aller aux Indes. Apres s'être arrêté quelque Penny Gyclopedia; sur l'astronomie (1855), sur la
temps a Bombay, il remit senl, en 1837, par le trigonométrie (1855), pour la Metropolitan Cyclo-
Kourdistan, le ïaurus et l'Asie 3Iineure. Ces mêmes pedia, etc. M. Airy fait partie de la Société royale
pays furent de sa part l'objet d'une seconde explo- de Londres, de la Société astronomique, de l' Insti-
ration qui dura plus de trois ans- (1858-18-41); voya- tut des ingénieurs civils. Depuis plusieurs années
geant de compagnie a\ec Kassam et Théodore Rus- correspondant de l'Institut de Trance, il on a été élu
sell, il fut chargé par la Société royale de géogra- membre associé le 26 février 1872. A diverses re-
phie de reconnaître le cours de l'Halys, et, par la prises, il a reçu de la Société astronomique diverses
i Société de propagande chrétienne, de visiter les chré- récompenses, entre autres des médailles d'or pour
tiens du Rourdi^tan. Au printemps de 1840, il par- un travail sur les inégalités de Vénus (1833) et un
vint à pénétrer dans le pays des >e«toriens. M. Ains- abrégé des observations planétaires faites de 1750
^orth se retira ensuite dans le\oisinage de Londres. a 1830 a Greemvicti (1846). En 1850, il a été décoré
On a de lui les ouvrages suivants Recherches en de la Légion d'honneur pour services rendus a la
Asbyrie (Rcsearchcs ni Assjua); Voyages d'explo- science. Fait chevalier du Bain pour ces mêmes ser-
j ration dans l'Asie Mincine, la Mésopotamie, la vices, en 1871, sir G. Airy a éte promu, l'année sui-
Chaldée et l'Arménie (Travels and researches in Asia vante, commandeur de l'ordre et pourvu, en 1881,
Minor, etc.; Londres, 1842, 2 \ol.); Réclamations d'une pension annuelle de 1 100 livre».
des chrétiens d'Orient (the Glaims of the Christian
aborigènes in the East) Voyaqes sur les traces de la AIVAZOVSKI (Gabriel), érudit arménien, est né à
retraite des Dix Mille {Tratels m the track of the Théndosii! (Crimée), lc 22 mai 1812, de l'ancienne
10000 CriiîekK; 1844, 2 vol.), et plusieurs mémoires famille des Aivaz ou Hauaz, établie depuis emiron
communiqués au* compagnies sa\antes. En 1854, il deux siècles eu Gahcie (Pologne). Entré dès l'âge
a édité YAnabase et les Dits mémorables de Xéno- de quatorze ans au couvent de rehgieuv mekbita-
phon, qu'il a fait sunre d'un commentaire géogra- nstes de Saint-Lazare, près de Venise, il eut pour
phique (in-8). maître le célebre historien et théologien Aucher,
put les ordres et exerça successivement, dans le
AIRY (sir George-Biddell), astronome anglais, né monastère de Saint-Lazare, les fonctions de profes-
le 27 juillet 1801 à Alnwich (Aorthumherlanrt), seur de langues européennes et orientales, de phi-
entra, en 1819, a l'université de Cambridge, devint losophie et de théologie, celles de maitre des profès
abrégé en 18*24. et fut, en 1827, élu la chaire et de secrétaire général de l'ordte. Kn 1848, Il fut

AIMARD(GusU\e), roinanciei fiançais), né vers 1818, à Manchester, le 4 fe\ner 1805, mort à Londres, le 3jan-
mot t l'asile Sainte-Anne, le 20 juin 18&>. Edit. 2 5. uer!8K2 Edit, 1-5.
AIRD (Thomas), poète écossais, né à Bovvden, le
AIMON (Pamphile-Léopold-François),compositeur fran- août 1805, mort à Edimbourg, le 23 a\nl
çais, n<< à lMe (Vducluse), le i octobre 1779, mut t a
28 1876.
Parii, le 2 fiHnrr 1865. Edil. 1-i. LdiL. 1 5.
Richard), général anglais, né en avril 1803,
AIREY f^ir
¡ AINMILLER (Maxunihen-Emmanuel;.peintre allemand, mot t le U septembre 1881. Edit. 1-5.
né a 5Iuim.li le li février 1807, mort dans cette ville, le AKRELL fChiirles-Frëdf'nc), topographe suédois, né le
S décembre 1870. Edit. 1-4. 13 jamior 17T'J, mort à bloikliohn, le 11 septembre 1868.
AINSWOBTH(\Villum-lIdmson), romancier anglais, q<; Edit. t-4.
nommé préfet des études au collège arménien de en marbre en 1867 et acquise par l'État; l'Adolen-
Samuel Moorat, à Paris. cenre, buste en marbre (1868); la Jeunesse, plâtre
Des dissensions religieuses ayant porté le trouble (1869) Orphée descendant aux enfers, plâtre ( 1870)
dans la communauté mcklntariste, le P. Gabriel, Une ieuve, plâtre (1872); l'Idylle, marbre (pour la
qui soutenait le principe national contre l'ultramon- cour du Louvre), Une Merveilleuse de 1706 (1874);
tanismc, se démit de ses fonctions, et entra, en l'Avril, plâtre; Ophélia, buste en marbre; la Sortie
qualité d'aumônier et d'instituteur, chez Artin-ltey, de l'église, busfe en marbre (1875); Amazone vain-
ancien ministre de Méhéinet-Ali, demeurant alors a cue, marbre (1876) Pandore et la Pastorale, statue,
Paris (185-4). Bientôt les querelles tournèrent au et buste en marbre (1877); Mignon, statue [1880);
schisme et, de concert a%ec ses anciens collègues, Marguerite, statue en marbre (1884); Un Archer,
il fonda le nom eau collège arménien de Grenelle. homme d'amies du \sic(te (Io85); la Jeunesse de.
Membre de la Société asiaiique, de l'Institut, des Raphaël Samîn, statue (1887); Agar et hmael,
langues orientales de Moscou, etc., leP. Gabriel groupe plâtre (1888), le même en marbre (1889).
Ai\azo\ski est auteur d'un Abrégé de l'histoire de M. Aizclui est en outre auteur de deux figures de
Russie (Venise, 1856, in-12, en arménien), et d'une la Danse pour les façades du Cirque (1801) et du
Histoire de l'empire ottoman (Ibid., 2 \ol. in-12, théâtre du Châtelet f 1865) de saint Grégoire de
aussi en arménien). Il a fondé au cornent arménien Susse et de sainte Cyrille, statues en pierre (1866)
de Venise et dirigé pendant six années le Pazmaveb pour l'église de la Trinité; de sarnte Geneviève,
ou Polyhisior, re\ue arménienne littéraire et statue en pierre pour Saiut-llocb (1872). Il a obtenu
scientifique. Il a été l'un des principaux collaborj une médaille de 7t* classe en 1859, une médaille de
teurs de son ancien maître, le P. Jeau-Baptiste Au- 2" classe en 1861, avec rappel en 18G3, une nié*
cher, dans la publication de son Grand Diction- daille de *2' classe a 1 Evposition universelle de 1878
naire de la langue arménienne (in-4, 2 yo\.}, et a et la croix de la Légion d'honneur cn 1807.
annoté les deux premiers \olumes de la Colla»a
ilegh Storici armeni, en italien, comprenant Moïse ALARCON (Pedro-Antomo de), poète et homme po-
de Khorene et Agathange. On lui doit également un litique espagnol, né a Guadiv (Grenade), le 10 mur;»
Atlas arménien, en dix planches gradées a Paris 187)5, d'une famille noble et pauvre, fut destiné a
sur cunre, aux: frais de 51. Ohannès Radian, et la l'etat ecclésiastique et entra au séminaire de sa
publication d'une revue arménienne-française, la \ille natale, qu'il abandonna pour simre les cours
ColonaGe du Maxxîs (Paris, 1855). de l'Uimersité de Grenade. Après a\oir debuté en
185i> dans le journalisme, à lladix, il alla, l'année
AÏVAZOVSKl (Jean), peintre arménien, frère du simante, à Madrid, prit part à la Tîé\olution et ac-
précédent, professeur a l'Académie impériale des quit une certaine mfluence. En 1859, il simit far- s
beau\-arts de Saint-Pétersbourg, est né a Théodosic mée espagnole au Maroc, comme correspondant du
(Caifa), en Crimée, le 7 juillet 1817. Admis à l'âge journal la Ibena, "vihitn l'Italie en 18C5, la France
de seize ans. par ordre spécial du czar Nicolas, on 1864, et à son retour fut élu député aux Corles
comme pensionnaire impérial a l'Académie, il ne par la Aille de Cadi\. En 1868, Il prit part a la Hé-
tarda pas à Aire cité comme le premier peintre de ^olutioii qm amena la chute du trône et assista à la
marine de la Russie. Il tut nommé, en 1848, mem- bataille d'Alcolea. II est mort le U) juillet 1891.
bre de l'Académie des beaux-arts d' Amsterdam. 31. de Alaicon s'est fait un nom dans son pa;s,
M. Anazo\ski a composé un grand nombrede toiles comme journaliste, comme poète et comme roman-
placées dans tous les musées de Russie; ce sont,cier. Il a été elu membre de l'Académie espagnole.
pour la plupart, des représentations de bataillesSon premier omrage, Journal d'un témoin (le la
natales tirées de l'histoire russe, ou des vuesguerre d'Afrique (I)iario de un testigo de la guerra
maritimes il est de\enu, dans le dernier genre, de Africa; 1851), 2- édit. 1880, 3 ™i.), recueil des
un des principaux représentants de l'art de sonarticles enuiyés aux feuille s périodiques, a éte par-
pays. M. Amzovski est décoré de l'ordre de Sainte-ticulièrement remarqué; il a été suivi du récit de
Anne de Russie et du Lion Néerlandais. son voyage en Itahe De Madrid à Napoles (1861).
Il a exposé à Paris Vve de Venise, Effet de lune,Citons encore un recucd de poésies, Poeuas sert as
les Moines arnréaaievts à b'eaise (1848); l'Hrvrr dansJtumortsticas (Madrid, 1870); des roman;, et non-
la grande Russie, les Champs de blé, les Steppes. belles El Finale de Aorma (1860), traduit en
Tempête au pied du mont Àtkos, Soleil couchant.français par M. Yriarte (1806, in-18); El Sombreio
Café lurc à Ilkodes (1857); Vue prise sur la côte de de très picos (1874); El Alpujarra (1874); timorés
o

tf
Crimée, à l'Exposition unnensdle de 1867, etc. Il a amoriea (1875); El Kscantlulo (1875), roman a
reparu à l'Exposition universelle de 1878 a\ec troistendances ultramont ai in-18); ne s, traduit en français par
belles toiles Tempête au bord de ta mer Notre, M. A. Fournier (1890, l'Enfant à la boule
Nuit dans V Arcluprf, le Brouillard dans le golfe (El Miïo de la I>old, 1880j, traduit en irançais par
de Naples. Ijne e\position particulière des ceuires M. Max Delejne 1881» (in-18), et enfin uu 'drame,
de M- Jean Anazo^ski a é!é organisée dans ces der- El Htjo prvdigo,, œmre de jeunesse qui n'obtint
niei s temps a Pans (uwil-mai 1890). 11 a obtenuaucun succès sur la scène.
une 5° médaille en 1845 et la décoration de la Lé-
gion d'honneur en août 1857. ALARY (Juk'S-Ahrahiim-Eugéne Aum, dtt), musi-
cien français, d'origine italienne, né le ltPmars 1811,
AIZELIN (Eugène-xnlnine), statuaire français, néa Mantoue, d'une Lunille française, étudia, de 1827
à Pans le 10 juillet 1S21, surwtles cours de Rameyy 1851, au Conser\ atoire de Milan, et fut, jusqu'en
et de Iluinont à l'école des Beaux-Arts et débuta au1835, llûtiste au théâtre de la Scala. Il \mt alors se
salon de 1852 par une Sapkn, plâtre, qui reparu! fixer à Paris, où il se Inra à 1 enseignement du
l'année suivmie en bronze. Il n'a cessé des lors de chant et du piano. 11 a été nommé, en 185'2, pianiste
produire des œuvres empreintes du sentiment de laa accompagnateur de la chapelle et de U chambre
grâce moderne, et parmi lesquelles nous cdernus de 1 Empereur, et. en 185.1 du-ecleur du chant ait
Nyssin au batn (1859), pUtre dont le mailire Tliéàtre-Ualien;
a il conserva ces deux fonctions jus-
fi#ïué lui salon de 1RC1. puis au pdl.»*> pompéien de qu'en 1870. II est mort a l'assy,le 10
Connu par de nonibreuv morceaux de musique
avnl 1891
l'avenue Montaigne; Psrtrhé, niaibrc (1805), au u
inusée du Luxembourg; l'Enfant et le sablier, plà- publiés en Italie et eu IVance, M. Ai.iry a écrit et
(io (1804} Une Suppliante, plàdc (1805), réexposée îïiit représenter sur dners théâtres les con;po»ilions

ALAMAN (Lucas), publiciste mexicain, né à Mexico enn ALARD (Joan-CeliilunJ.Moloniste fiançais, nu Ji lt»>onne
t
1775, moi le 2 juin 1855. Edit. 1-i. le 8 nuis 1K15, mon à Tans, le fia Kufer 1888. Ldit. 1-5.
dramatiques suivantes Iios inonda, opéra scria en (Avignon, 1885, in-8). Ses autres écrits sont des Vies
"2 actes (llorence, 1840); la Rédemption, m\stère de prélats et personnages ecclésiastiques; ~r~t V
en 5 parties (Paris, Italiens, 1850); le Tie Aosse, (1872, in-8) Jean Huet (1875) Sawt-IJénézct (1878);
(1870)
opéra houlle en 3 actes (Ibid 1801); Sardanapale, Pierre d'Aigre feuille (1877); Jean Artaudi
grand opéra en 5 actes (Tbéalre impérial de Samt- Sainte Douccline (1870), etc.
l'élersbourg, 18ÏS'2) l'Orque, de. Raibnrie, opérette
eu 1 acte ^liouffcs-Parisîens, 1850); la beauté du ALBEDYLL(Emilo-Henri-Louis d'), général prussien
Diable, opeia-comique en 1 acte (Opéra-Comique, né a Iibenow, le l"r a\nt 1824, s'engagea comme
1801); la Voix humaine, opéra en 2 actes (Opéra, volontaire, en 18Ï1, dans le régiment prussien des
30 décembre 18(il) la Locanda gratis, opéra boufte cuirassiers de la reine. iSommé officier en 1845, il
en un acte (Pans, Italiens, 10 février 18b7), etc. obtint successivement les grades supéi leurs en pre-
nant part a diverses campagnes et en remplissant
ALAUX (Jules-Emile), professeur et littérateur fran- des fonctions au mimsfèic de la guerre Pendant la
cals, né a Lavaur (Tarn) le 11 janvier 18'28, fit ses guerre franco-prussienne, attaché, comme colonel.
études au collège Cnurleinagm:, be consacra de bonne au cabinet militaire du grand quartier général, Il
heure a renseignement, se lit recevoir docteur es assista aux batailles de Gravelotte, de Sedan et. au
lettres, puis agrégé de philosophie. Apres avoir pro- siège de Paris. Général major depuis le 22 mars
fessé dans plusieurs collèges de province et dans 1875, il fut attache, comme aide de camp a la per-
L'établissement de Sainte-Barbe, a Pans, fut appelé sonne de l'empereur Guillaume I, et chef de son
cabinet militaire. Dans cette situation, le général
a la chaire de philosophie du lycée de ftice, puis,
après un séjour comme professeur de philosophie a d'Albedyll eut une influence marquée auprès de
l'Académie île JNeuchàtel, il fut nonuné a la chaire l'empereur par ses conseils et sur l'armée par
de philosophie et d'histoire de la philosophie de l'application des vues du souverain. Après la mort
l'Ecole d'enseignement supérieur des lettres a Alger. de Guilllaume lor, il a reçu le commandement du
M. Alaut et auteur de divers ouvrages philoso- 7e corps d'armée en Neslphalie.
phiques ou littéraires Essai sur tari dramatique
t
(Toulouse, 1855, in 8); la Heliqion ait dijc-neuvwmc ALBEMARLE (George-Thomas Keiwi, 6e comte d'](),
siècle (1857, m 8); Tirions tit amour (1858, ni lti), pair d'Angleterre, ne le 15 juin 1799, a Londres,
volume de poésies sous le nom altéré d'Allaux; la descend d'un zélé partisan de Guillaume III, créé
liaison, essai sur l'avenir de la philosophie (1860, en 101)6 comte et pair héréditaire Entré dans l'ar-
in-12); taure étude {1801, ni 12), Pape et Itoi (1801,mée en 1815, il assista a la bataille de Wateiloo,
in-8) la Philosophie de M. Coubtit (18(34, in-12] devint lieutenant-colonelen 1841 et colonel en 1804.
les Tend? esses humaines, poésies (1807, m-lL2); la il a fait quelques campagnes dans l'Inde et a été
Religion progressive (1869, m-18); l'Analyse méta- nommé major général en 1858. Apres avoir rempli
physique, méthode pour constituer la philosophie les fonctions d'officier d'ordonnance de la renie, il
première ^euchàtel \&1%\ïir&)\ Etudes esthétiques lut attaché, de 184b' a 1852, au cabinet de lord J
(1873, in-18) De la Métaphysique considérée Hussell, alors premier ministre. 11 a siégé deux
comme science (1879, in-8), formant les prélimi- fois a la Chambie des Communes, d'abord pour le
naires et le programme d'une « philosophie de comté de Norfolk (1832-1835), puis pour le bourg
l'être a Uu Fils du sièile, poème philosophique et de Lymington (1847-1850); il s'y est montré cons-
religieux (ftuuchatel, 1882, m-K); Histoire de la tamment dé\oué aux principes de l'école libérale qui
philosophie (1882, m- 18) Instruction morale et sont de tradition dans sa famille. Zn 1851, il a quitté
civique (1887», in-18); la Langue et la littérature le nom de heppel, qu'il avait porté jusque-là, pour
françaises du xv. au wu" siècle (1884, in-18); le prendre les titres et la place de son frère a la
Problème religieux au xi\° siècle (1800, in-8), etc. Chambre des Lord.. On a de lui quelques ouvrages
Voyage dans le Balkan (Journey across the Bulkan),
ALBANE (P.). Voy. Caro (Mme Elme). I oyaqe des Index en Angleterre (Journey from India
to England) · Souveaazrs du anarqa~es de Rocl anglaarn
ALBANÈS (l'abbé Joseph-Hyacinthe), archéologue (Memoirs, 5 toi.), etc. -Le comte d'Albemarle est
français, né a Auriol (Bouelies--(Iu Rhône} en 1822, mort à Londres le 31 aimer 1891.
fitses études ecclésiastiques et se fit recevoirdocteur De son mauage avec la idle de sirC. Trotter (1851)
en théologie. Attaché aux archnes départementales Il a eu trois enfants, dont l'aîné, Willtam-Coutts
des Iîouches-du-Hhône, ses travaux d'histoire et d'ha- Kbi'i'LL, appelé par courtoisie (dit le Peerage) vicomte
giographie provençale l'ont fait décorer de la Légion Jiunï, né en J832, à Londres, a servi dans l'Inde
d'honneur le 15 juin 188(J. comme enseigne, puis lieutenant au 43° régiment
Les publications de l'abbé Albanès, toutes d'un d'infanterie, et s'est retiré en 1854 pour prendre
intérêt spécial et local, ont éte tirées a très petit l'emploi de secrétaire du gouvernement au Canada.
nombre d'exemplaires la principale est Armoriai En juin 1859, il a été nommé trésoncr de la mai-
el sigillographie des é vécues de Marseille, avec des son de la reine et créé membre du conseil privé. 11
notices historiques sur chacun de ses prélats (Mar- a représenté a la Chambre des Communes d'abord
seille, 188i, gr. m-4). Kous citerons ensuite, comme >onnck (1857-1859), puis Vck (1800). Il a épousé,
monograplues historiques le Couvent royal de en 18oo, la fille de sir Allan Mac ÎNab.
SamtrMaxtmm en Provence, de. l'ordre des frères
prêcheurs, ses prieurs, ses annales, ses éciivams, ALBERT [Alexandre Martin, dit), ouvrier mécani-
a\ec un cartulatre de 8.") documents inédits (Ibtd cien1848, français, membre du gouvernement provisoire
1880, in-8) Htstoiie de la ville de lioquevaire et de eu né a Bui-y (Oise}, le 27 avril 1815, et fils
ses seigneuts au moyen dge, d'apres de nombieux d'un cultivateur, apprit l'état de mécanicien mode-
documents inédits (Ibid., 1882, m 8); Pioblêmes leur chez un de ses oncles, fit ensuite son tour de
d'histoue ecclésiastique concernant Avignon et le France et vint a Pans, où, a pcme Agé de quinze
Comtal \eninfsin, avec une solution et les pleines ans, il se battit, dit-on, en juillet 1830 On l'a sou-

ALAUX (Jean), peintre français, membre de l'Institut, ALBERDINGK-THYM (Joseph Antoine), éciivam hollan-
né a Bouleaux, le 15 janvier 1786, le
mort 3 mars 1861. dais, né à Amsterdam, le 13 août 1820, mort à Amster-
Edit. 1 5. dam, le 17 mars 1889. Edit. 2-5.
ALAUZET (François-Isidore), né a Alexandne(Piémont! ALBERI (Eugène), littérateur italion, né à Padoue, le
le 1(1 avril 1807, mort à Monaco, le 25 juin 1882. Edit. 1-5 1" octobi e 1809, mort en juin 1880. Edit. 1 4.
ALBACH (Joseph Stanislas), savant hongrois, né à Près ALBERS (Jean-Ficdértc-Hermann). médecin allemand,
bourg, le 2 février 1795, raoit a Eisensladt, le 12 no ne à Dursten (Prusse), le 14 novembre 1805, moi t à Donn,
vembiel8o3- Edit. 1-4. le 12 mai 1869. Edit. 1-i.
vent confondu avec un des principaux accuses de royaume lombardo-vêiiiticnpendant un congé
Lvon, qui fut condamné, en 1855, à la déportation, accordé au fcldzeugmesfre, chevalier de Benedek.
Pierre-Jean-Marie Edouard Albert, ne à Riom (Puv- Propriétaire du 44* régiment d'infanterie autrichien,
de-I)ôme) en 1801. En 1840, JI. Albert fonda a il était en même temps chef du 5" régiment de lan-
Paris le journal populaire l'Atelier, qu'il rédigea ciers dans l'année russe et du 2* régiment de gre-
avec d'autres ouvriers, sans cesser de travailler nadiers de Prusse orientale iV 3.
comme omner lui-même. En 1841, le nom d'Alexan- L'archiduc Albert eut un rôle important dans les
événements d'Italie et d'Allemagne en 1806. Dès le
dre Martin, dit Albert, fut mélé au procès de Dar-
més, mais sans donner heu à des poursuites. mois d'avril il reçut le comniandrmenl de l'année
Quand la révolution de Fé\rier éclata, 51. Uliert autrichienne en \énétic, dite l'armée du Sud et com-
était employé chez ll.Bapterosse, fabricant Me bnu- prenant quatre corps des meilleures troupes de
tons. 11 prit les armes le 25, et, dès le soir du 24, l'empire. Il remporta sur les Italiens, commandés
recommandé par son double titre d'écnv uni révolu- par le général Durando, la vicloire complète de
tionnaire et de travailleur, ainsi que par des rela- (.ustozza (2ijuin 1866), et les repoussa vers le Jlin-
tions d'amitié avec JI. Louis Blanc, il jn it place à cio. Les succès des Prussiens contre les Autrichiens
côté de lui dans le gouvernement provisoire. Son dans le cœur de l'Allemagne rendirent cette victoire
nom, dans toutes les proclamations, était accompa- inutile, et après la défaile du général Benedek à
gné de la qualification d'ouvrier, titre alors en hon- Sadovva, l'archiduc fut rappelé en toute hâte pour
manières lui firent
neur, mie son éducation deet lasescommission le remplacer. Les négociations succédèrent dès lors
contester. \ice-président des délé- aux opérations militaires. Le vainqueur de Custozza
gués du Luxembourg, il se borna a seconder de «a resta commandant en chef de l'année autrichienne.
voix et de son influence les propositions de M. Louis En mars 1809, il échangea ce titre contre celui d'm-
Blanc. 11 eut, à cette époque, la présidence de la specteur général de l'armée. En 1809, tl publia un
commission des récompenses nationales, dont il se écrit qui fut remarqué De la Responsabilité dans
démit bientôt. la guerre (Ueber die Verantvvorthchkeit ira hriege),
M. Albert fui nommé représentant du peuple a traduit en français par le capitaine d'artillerie L.
l'Assemblee constituante,dans le dépaitement de la Dufonr (Vienne,' 1809, iu-8). 11 a visité plusieurs
Seine, par 155 011 voix sur 215 000 votants mais il fois la France.
n'y siégea que quelques jours. Arrêté comme com- L'archiduc Albert a épousé, le i" mai 1844, l'ar-
phce ou comme instigateur de l'attentat du 15 mat, chiduchesse Ihldcgarde (Louise-Charlotte-Thérèse-
il fut traduit devant la Haute Cour de justice de Frédérique), née le 10 juin 1825, fille de Louis, ex-
Bourges. Déclinant la compétence de ce tribunal, il roi de Bavière, morte le 2 avril 1884. De ce mariage
refusa même de répondre, et fut condamné à la il a eu deux hlles, nées en 1845 et 1849, dont l'aînée,
déportation. 11 fut d'abord renfermé a Doullens, puis Marie-Thèrése, a épousé le duc Philippe de Wur-
a Belle-Islc, d'où il passa au pénitencier de Tours. temberg.
Apres l'amnistie, il est appelé dans l'administration
du gaz parisien. Son nom n'a été rappelé depuis que ALBERT (Frédénc-Auguste-Antoine-rerdmand-Jo-
rarement au public. On le voit nommer, en septem-tawer GeorPes-lrdele~ ror
de
de Savc, ué à Dresde le
seph-Charlcs-Marie-Baptiste^épomucèiie-fiinllaume-
bre 1870, membre de la commission des barricades \avier Georges-î idelej, Saxe, né à Dresde le
pour la défense de Pans. Il fut8 porté sans résultai 25 avril 1828, fils aine du roi Jean, reçut une édu-
aux élections de Seine du février 1871 pour cation très soignée sous la direction du savant histo-
l'Assemblée nationale. Dans ces dernières années rien Fr.-Alb. de Langenn. L'art militaire, pour
(1884, 1885), un singulier procès fut mteulé devant lequel il montrait de l'aptitude, lui fut enseigne par
ie tribunal de 1" instance et devant la (lourde Paris le lieutenant général saxon de Mangoldt, et à 1 âge
à M. Albert, « l'ouvrier », par un sieur Romanctti, de quinze ans il reçut dans l'armée régulière le
lui-même surnommé Albert, pour lui interdire le grade de lieutenant. Il suivait les cours scienti-
nom sous lequel les événements de 1848 lui ont ques de l'universitéde Bonn, où il eut pour condis-
donné sa notoriété historique. Cette affaire qu'on a ciple le prince royal Frédéric-Guillaume do Prusse.
appelée « le procès des deux Albert », a abouti an Lorsque éclatèrent les mouvements révolutionnaires
rejet des prétentions du poursuivant et àsa condam- ide 1848, il quitta l'université et alla prendre paîtt
nation sur demande recomentionnelle, a 2 000 francs avec les troupes saxonnes a la guerre contre le
de dommages-intérêts. 1Danemark. Il serv it
comme capitaine sous le général
prussien do PriLvvitz dans le Schlesvvig et fut décoré
ALBERT (Frédéric-Rodolphe), archiduc d'Autriche, de i divers ordres militaires a la lui de la campagne.
est né le 3 août 1817. (ils de l'archiduc Chailes, Il partagea ensuite son temps entre les occupahoiis
mort le 3 avril 1847, et de la princesse Henriette de militaires
i et les voyages, et, lorsque son père monta
Nassau 'YYcilbourg, morte le 29 décembre 1X2!), il sur s le trône en 1854, il avait déjà le commande-
est frère de Maric-Thérese, reine douairière des ment de l'infanterie saxonne avec le titre de lieu-
Deuï-Siciles. Il entra de bonne heure dans l'armée tenant
t général. Il lit, avec celui de général, la cam-
autrichienne et se distingua comme général de cava- pagne
1 austro-allemande de 1866, dans laquelle la
lerie. Ln 1849, il commanda une division en ItalieSaxe t avait pris parti pour l'Autriche contre la Prusse.
et prit une part importante a la bataille de >ovaro. 1Il déploya beaucoup d'act ivité et de v aleur aux combats
A la suite de cette campagne, d leçut le conmian- de Munchengraetz (28 juin) de Gitschin (29juin), et

le
c
dement du 3° corps d'armée. Il devint ensuite et de ( Kœmgsgraetz (3 juillet). Lorsque, par suite de
resta jusqu'en 1800 gouverneur général du royaume cettec guerre, le rov aume de Saxe fut incorporé dans
de Hongrie. En 1859, a la smte d'une mission llifruc- l'Allemagne du roi de l'russe, Frédéiic-
tueuse auprès de la cour de Prusse, il reçut le coin- (Guillauine, chef de la confédêralion, confia au prince
mandement d'un corps d'armée qui n'eut point a Albert le commandement général de l'année saxonne,
remplaça un instant a la tète de l'adim- <qui devenait le 12' corps de l'armée fédérale.
agir, puis militaire
mstration le comte (irinmer. 11 a également C'est à la tète de ce corps, place dans la deuxième
pus, en 181)1, le commandement des troupes du armée a allemande, sous les ordres du prince Fré-

ALBERT (P.ml), professeur et littéiateur français. néa ALBERT (Théine VEnftFr, Mme), aetnee française, nt'e
Thionville, le li décembre 1847, inoit, a Pans, le à Toulouse en 180Ô, moite à Paris, le 25 mars 18tïO
ïl juin 1880. Edit. 5. Mit. 1-3.
pruice),maitdelaie'nc'~)etoria,nëiet)aontl810.
ALBERT (François-Albert-AuKliste-Cliailes Emmanuel
ALBERT (Auguste-François Tiiihï, dit), ai tiste et auteur prince), mail de de leme Victoria, né le 6 août 1819,
p
Ldit.
au
dramatique fiançai: ne"! Itciuis en juillet 1805, inoit le ilIlmoi
1-5.
château de Windsor, le 11 décembre 1801.
10 août 1SCS. Edit. 1-3. L
déric-Charles, que le prince Albert fit la guerre atclicrs a de JIM. Dumont et Falguicrc. Il a exposé
contre la France. Il entra en campagne dès le mois aux a dnws Salons, depuis 1875, un certain nombre
de juillet 18711, fut engagé l'un des premiers dans d'oeuvres
d remarquées, notamment les simantes
i
la lutte et contribua pour beaucoup aux avantages Adolescence, statue en plâtre (1876), réexposée en
chèrement achetés de Gravelotte et de Saint -Privât, marbren en 1880; Jeanne d'Ave enfant, entendant
Lors de l'investissement de Metz, il reçut le corn- ses s voix, marbre (1877); Après le travail (18i8);
l
mandement d'une quatrième armée allemande, dite Enseignement, groupe en plâtre (1880); Une tier-
de la Meuse, et eut pour mission d'opérer contre le gère, g statue en plâtre (188i); l'Age
maréchal de Mac-Mahon et sur Taris, conjointement ddécoratif, plâtre et Amour fraternel, groupe en
groupe
avec l'armée du prince royal de l'russe. Ce fut le pierre f (18871; Frère et sœur, groupe en pierre
corps saxon, resté sous ses ordres, qui serait de (1888); puis plusieurs bustes, entre aulics celui
pivot au mouvement de conversion qui jioita les de d L. Vlbach (1888). Il a exécuté, ;nec l'architecte
armées des deux princes rovauv sur Sedan, Aicto-M. Leblanc, le monument,éle\é,par souscription na-
rieuse du man'chal de >Iac-Mahon à Ttaoumont, le tionale, t au général Marque* itte et aux soldats de la
30 août, l'armée de la Meuse cut encore à soutenir ilMeuse, înaugmé le 2 juin 1884, la statue de Joseph
le lHr septembre. contre le général Ducrot, un com- Bara, 1 pour la commune de Palaiseau, etc. II. Albert-
bat acharné quelques heures avant la capitulation Lefeuvre 1 a obtenu une o° médaille en 1875, une
de Napoléon III. Après ce désastre des Français les 2° S en 1870, et la décoration de la Légion d'honneur
deu\ princes royau\ reprirentleur marche sur l'aris. en c 1881.
s
Le prince de Saxe investit la rive droite avec son
quartier général au Grand-Tremblay, et soutint pres- néeALBONI (Marietta), célèbre italienne,
le fi mars 1826 à Città-di-Castello, dans les Mar-
que lout l'effort de la bataille de Champigny (2 dé-
cembre), ainsi que celui de plusieurs sorties inoins ches ( (anciens Etats Romains), était fille d'un capi-
importantes. Aussitôt, l'armistice conclu, il fut rem- tame des douanes de l'admimsirauon papale. Elle
placé dans son commandement par le général de Fa- reçut J une éducation distinguée et, aptes avoir fait
brice, ministre de la guerre de Saxe, et rentra en Aile- dans sa ^ille natale de fortes études de solfège, alla
prendre des leçons de chant a Bologne, auprès de
magne. Après la paix, le nom cl empereur d'Allemagne 1Mme Iiertolotti. Elle rencontra alorsldlustremaestro
nomma le prmce rov al de Prusse inspecteur général Uossini,
des armées et feld-niaréchal-général. L'empereur de qm voulut dniger lui-même *on éducation
llussie, Alexandre H, lui conféra aussi ce dernier titre. musicale. A seize ans, elle débuta sur le théâtre
Le prmce Albert succéda à son père le roi Jean, communal de Ilologne. d'où elle passa a la Scala de
Milan. Après de grands succès sur cette dernière
sur le trône de Saxe, le 29 octobre 1875. Au coin- scène,
mencernent de l'année suivante, les Hliambreb ac- elle parut sur les principaux Ihéâtres d'Italie,
cordèrent au nouveau roi une augmentation de d'Allemagne, de Kussie, de Hongrie et d' Angleterre,
*290000 thalers sur la liste civile. Peu d'événements et eut partout les plus brillants triomphe*. A Londres
ont signalé les premières années de son règne. Ou surtout, la saison de 1847 lui fut doublement favo-
le directeur du théâtre de Covent-Garden
peut remarquer néanmoins les efforts du Parlement rable;

la
éle\a de lui même. le lendemain de ses débuts, le
pour la réorganisation des autorités administratives, chiffre
les tentatives de reforme des écoles primaires, don- comenu de ses appointements de 12000 a
nant lieu à des conflils confessionnels; enfin, en
50000 francs. Elle soutint glorieusement la concur-
dépit de l'absorption générale deb petits Etats dans rence de ce théâtre contre celui de la Berne, où se
l'empire la déclaration unanime des faisait alors applaudir Jenny Lind.
deux Chambres saxonnes contre l'acquisition par Au mois d'octobie de la même année, elle parut
l'empire des chemins de fer allemands.
famille du roi Albert, voyez Suée.
Pour la à l'Opéra de Paris dans trois concerts, fut engagée
au\" Italiens, débuta par le rôle d'Arsace, dans Sc-
miramide, et chanta successivement dans ]es prin-
ALBERT Ier (Honoré-Charles], prince régnant de cipales pièces du répei toiie. Appelée a l'Opéra au
Monaco, duc de Yalentiuois, grand d'Espagne de mois Ac, mai 1850, elle joua, apres lime Viardot, le
1 classe, est né a Paris, le 13 novembre 1848. Il îôle de Fidès dans le Prophète, pms créa le rôle
entra dans la marine espagnole avec le grade de de Zerhne dans la Corbeille d'oranges, écrit pour
capitaine de frégate, et pa^sa en 1870 dans la ma-elle par M. Aulier. Dans l'intervalle, elle atait passé
nne française, pour le temps de la guerre. Il servit It 1 hiver à Madrid. Ilepuis cette époque, elle a paru
avec le grade de lieutenant de vaisseau a titre soit a Londres, soit a Paris, et dans cette dernière
auxiliaire.Le prince Albert a entrepris depuisde tille, tantôt à l'Opéra, tantôt au\ Italiens, ou elle
longs voyages maritimes, sur un yacht qu'il avait resta plus longtemps. Sur ces deux scènes, outre
fait construire, et procédé a des sondages qui amc- ses rôles dans les pièces déjà connue» en Fiance,
lièrent la decouveile de diverses espèces inconnues elle en a créé ou repris plusieurs du répertoire de
d'animaux inférieurs sous-marins. Il fut élu corres- M. Verdi, notamment. celui d'Ulnca, dans Un ballo
pondant de l'Académie des sciences, dans la section in mamJuira (jamier 1861). Elle a aussi tisilé les
de géographie, le 27 avril ISU1. Il Cbt grand-croix principales tilles de l'Amérique, où elle a été t'objet
de la Légion d'honneur. des plus bruyantes otations. En fétner 180K, elle
Le prince Albert succéda à son père Charles III, a été engagée aux- Italiens à raison de 5 000 francs
comme prince régnant de Monaco, le 10 septem- par soirée, pour chanter la messe posthume de
bre 1881*. Il avait épousé, en premières noces, le Uossini.
'21 septembre 1809, lady Marie-Victoire, sœur du MUcADxmi a dû ses succès à la nature de sa voie
duc Uumillon en Écosse, Brandon en Angleterre et et a sou talent comme cantatrice. C'était le con-
de ClmtelleiMiilt. en France; mais il fit annuler ce tralto le plus étendu, le plus souple et le plus pur
mariage par la cour de Rome, le 5 janvier 1880, et richesseque l'on connut; sa vocalisation éhut étonnante de
épousa en secondes noces, en novembre 1889, la et de facilité. Les prodiges sous lesquels
duchesse douairière Marie-Alice de Richelieu. II eut on sent d'ordinaire le travail et l'étude, elle les exé-
de sonp remier mariage un fils, Louis-IIonoré-Charles- cutait sans effort et comme en se jouant. Inféneui e
Antoine, né le 12 juillet 1870, déclaré légitime, comme comédienne, un peu froide dans les situa-
malgré l'annulation du mariage de son père. # tions dramatiques, contrariée dans les rôles gra-
cieux par un épanouissement excessif de santé, sa
ALBERT-LEFEUVRElLoms-Etienne-Maiie), statuaire Noix suffisait à racheter toutes ces imperfections et
français, né a Paris, étudia la sculpture dans les tous ces défauts.
ALBEECHT (Wilhelm-Edouard), jui isconsulte allemand, ALBRESPY (André), peintre et publiciste français, m- a
né à ElbniB, t
le 4 mars 1800, moi à Leipzig, le 22 mai 1676 Mnntluçnn, le 22 septembre 1853, mot
le 13 décembre 1887, Edit. 4-5.
t dans cette ville,
Edit. 1-d.
Pendant qu'elle iHaif. an théâtre, Mlle Alboiu était, pendre les travaux des forts d'Alexandrie, sous
devenue par maiiage comtesse Pepoli, sans cesser menace de bombardement; le 10 juillet il expédiait
de prendre devant le pubhc le nom qu'elle avait elle- un ultimatum demandant la remise des forts situés
même illustré. A [il es la moit dit comte Pcpoli, en a l'entrée du port d'Alexandrie et le lendemain il
1867, elle renonça a la scene, et se borna a chanter procédait au bombardement.Arabi pacha, renonçant
dans les concert-, au prolit d'oeuvres de charité. a la défense d'Alexandrie, abandonnait la ville le
Elle reparut toutefois par extraordinaire, au théâtre 12 juillet et l'amiral Sejmour s'emparait des forts.
Italien de Pans, en avril 1872, dans le Mariage xe- Il suspendit le passage des navires à travers le
nel, et j retrouva tout le succès d'autrefois. Elle canal de Suez et menaça M. de Lesseps, qui refu-
s'est remariée, en fé\rier 1877, a un officier de la sait des pdotes de la Compagnie de Suez aux vais
Garde républicaine,11. /léger, chevalier de la Légion seaux de guerre anglais, de le faire embarquer. A
d'honneur, nommé la même année capitaine de gen- l'arrivée des troupes anglaises sous le commande-
darmerie a Desançon, et qui donna aussitôt sa démis- ment du général Wolseley, il quitta l'Egvpte et a
sion. sou retour reçut les félicitations du Parlement
anglais. Il fut a.lors élevé à la pair avec titre de
ALBUQUERQUE (Luis de Alïfidi d'), journaliste et bai on Alcester. L'année suivante, le Pailement lui
professeur portuguais, né à Serpa, dans la province vola une dotation de 251)00 litres sterling, après
d'Alemtejo, le '21 iiun 1819, fut reçu docteur en droit une vive discussion a la Chambre des communes.
Il a été depuis admis à la retraite.
a Coimlire, en 1843 et nommé, l'année suivante, pro-
fesseur d'économie politique al Ecole poljtechnique.
Eu 1840, il débuta comme journaliste dans l'1/lus- ALCOCK (sir Rutherford), diplomate anglais, né a
Iracân, du igéepar M. T. de Vasconcellos. De 1851 Londres en 1809, se destina d'abord a la carrière
,i 1852, il fut secrétaire de la préfectmc de Lisbonne médicale. Chirurgien dans la brigade marine de Por-
11 était a Paris, en 1857, lorsqu'il fut de nouveau tugal (1833-1854), il sei vit comme inspecteur géné-
chargé de ces fonctions, dont il se denllt en 1858, a ral des hôpitaux dans la légion espagnole aux ordres
[ii-opos de la question des sœurs de
chanté et des de sir LacyE\ans (1835-1837), et fut ensuite chargé,
frères la/aristes. M d'vlbuquerque a fondé a Lis- comme commtssaire, de régler les réclamations de
bonne, en 1853, le Jornai do comerao. celle légion, de 1859 a 1844. A cette époque, il fut
nommé consul a L'oo-chow-foo, passa a Shanghai, en
ALCESTE, pseudonyme pris de nos jours par un 18i0, puis a Canton, en 185'J, devint consul général
grand nombre d'écrivains et de journalistes dont la au Japon, en décembre 1858, et réunit, l'année sui-
plupart ont figuré dans les diverses éditions du Dic- vante, a ce titre, ceux d'onvové extraordinaire et
Itonnaiic, entre autres le comte d'Alton Sliée, ministre plénipotentiaire. Désigné par sa fermeté
Alfred Assolant, Loms Eelmontet, Alphonse de Ca- a la haine du parti hostile au\ Européens, il fut
lonne, Ilippolyte de Castille, Edouard Laboiilaye. l'objet de plusieurs attaques (1800 et 1801] dont il
força les autorités à lui donner réparation, et eut
ALCESTER (Frédéric Beaochamp Pagbt Sevjioch. notamment a soutenir, dans la nuit du 5 au 6 juin
1™ baron), manu anglais, né à Londres, le 18(Î2, une attaque ternblc qui ne put être définiti-
12 avril 1821, est le petit-fils de l'amiral Hugk vement repoussce que par l'interventiondes troupes
Sevmour et le fils d'un membre distingué du Parle- indigènes. Le 7 avril 1865 il fut envoyé à Pékin en
ment. Elevé au collège dEton, il entra dans la qualité de ministre plénipotentiaire; il a gardé ce
marine en 1834 et fut promu heutenaut en 1842. poste jusqu'au mois de juillet 1871. Chevalier de
Il prit paît a la guerre de Birmanie, comme aide l'ordre de la Tour et 1 Epée de Portugal, de
de camp du général Godvun, se signala a la prise (.harles III d'Espagne et d Isabelle la Catholique,
de la pagode de Pegu et fut mis quatre fois à l'ordre M. Alcock a été promu commandeur de l'ordre du
du jour de l'armée. Capitaine eu 1854, il servit dans Bain en 1803. Il a épousé en premières noces la
l'escadre de la mer Blanche pendant la guerre tille de sir Charles Bacon et s'est remarié, en 18<i2,
d'Orient, commanda ensuite la station navale de a la veme du révérend Jolin Lovvder, chapelain an-
l' Australie et fut grièvement blessé dans les opéra- glais a ihang-hai.
Un cite de sir Rutherford Alcock une relation de
tions de cette brigade dans la Nouvelle-Zélande, en
1880.deIlentré
ment aide
jum en Angleterre il fut successive-
camp de son séjour au Japon sous ce titre the Capztal of
ment aide de camp de)a lareine 18CR, secrétaire
reme en 180'fi, thr Tycoon, or Nairattve of a Threc years' Rési-
privé du premier lord de l'amirauté en 1868 et dence in Japan (18bô), d'un recueil de Dialoques
commanda l'escadre d'évolutions de 1872 à 1874. familiers en langue japonaise (Familiar Dialo-
Promu vire-amiral en 1870, il fut mis a la tête de gues, etc., 1878).
l'escadre de la Manche, puis de celle de la Méditer-
ranée, et en cette qualité, il eut momentanément le ALORICH [Thomas-Bailev), poète et romancier amé-
commandement en chef des escadres des puissances licain, né à Portsmoulli (Jsevv-Hanipshire) le 11 no-
chargées de faire une démonstration navale contre vembre 1836, entra dans le comptoir d'un de ses
la Turquie par suite du lefus de la Poite te de céder oncles à îscv\-Yoik, et y passa trois années pendant
le porl de Dulcigno au Monténégro, en septembie C lesquelles il foui tut de la prose et des vers a divers
1880 11 fut alors élevé a la dignité de grand-croix recueils. Il a dnigé pendant plusieurs années la
de l'ordre du Bain. Revue mensuelle de l Atlantique, do Boston.
INomnié amiral en 1882, sir Fr. Sevuiour put M. Aldrich a publié plusieurs volumes de poésies.
une part importante aux opérations militaires en entre autres les Cloches (the Bells, 1855); Pam-
F.gjpte. Le 6 juillet Il sommait Arabi pacha de sus- junea (1801); le Drap d'or (Cloth of Gold). l'armi

ALCOCK (Thomas), homme politique anglais, né en 1801


ALBUriIU (l.ouii-lVipoléon Skiict duc d'), homme poli- moit ïi
le aoùt 1866 Ldit. 1-4.
tique liancais i
né Pans, le 23 mai 1813, moit dans celle
le, le H juillet 1877. Edit. 1-5.
îi
ALC0TT (Louisa-M.iy), femme de lettres amérlcame, née
ALBY (Ernest), littérateur fiançais, né i Marseille, le Gcrmanlnvvn IPenbylvamel, le 29 novembit} 1852, moite
1" juillet 1BI», mort le 21 juin 18b8. Edit. 1-4. le 5 mats 1888. Edit. 5.
ALCAN (Michel), ingénieur français, ancien représen- ALDERS0N (sir E<]«. Hait.), magistrat anglais, né en
tant du peuple, ht! A Donnelav (Heurthe), lele 21 t811, 1787,
mM1811,
2J mai
moit Ie27jjnuci 1837, Edit. i-î.
moit à Pans, le 26 janvier 1877. tdit. 1-S.
ALCOCK (Joseph-François), magistrat et homme poli- ALDRIDGE (Ira], acteur nègre, né à Beltaire, près de
tique tiançiis, ni1 a lloanne (Loire), le 21 avril 1790, moi t Baltimore, vers 1810, moit à Lodz (Pologne), le 7 août
le 17 noveinbie 1851. Edit. 1-3. 1867. Edit. 1-1.
ont été président de Chambre le 4 murs 1870. Par applica-
ses nouvelles et romans en prose, plusieurs
traduits en français par Th. lientron et réunis sous tion de la loi du 7 août 1883, autorisant la suppres-
le titre de nouvelles Américaines, comprenant JUnr- sion momentanée de 1 inamovibilité de la magistra-
jone Daw, Pr udence Palfrey, Mlle Olympe Zabrish t ture, il a été nus a la retraite par anticipation, le
le Palmier-dalles du père Antoine, Tout-a-fait (l'a- 17 septembre suivant. Décoré de la Légion d'honneur
ris, 1875, în-lS). Le même traducteur nous a donne
(1878, in-18); Un e'to-
en 1855, il a été promu officier le 3 août 1875.
11 est mort a Pans, le 21 janvier 1891.

en outre la lleme de baba Alexandre est auteur de divers travaux d'his-
lier amènerait (1884, in-18). Un autre roman. le 31

Crime de istdlcuter, a été imité en français par toire et de jurisprudence, et on lui doit particuliè-
ÎI. Adamdellsle (1883, in-18). rement la traduction du Traite' de la preuve en
vialièie criminelle de Mittermaier (1848, in-8), et
ALDROPHE (Alfred-Philibert), architecte français, celle plus importante
de 17// %toirc romaine âo Théo-
M

né a Pans le 7 février 1834, fut élève de Bellange dore Mommsen (1803-1872, 8 vol.), avec Index al-
et de l'Ecole nation.ile de dessin. Il fut attache phabétique et Carie.
d abord au chemin de fer de 1 Est. Il a pris part a
l'ovamsation et a l'installation des Expositions uni- sie,ALEXANDRE II[-\lex4mirovitch. empereur de Rus-
verselles de Paris de 1855 et de 1807 etfut membre 1845,néesta le Saint-Petersbourg le 10 mars (2li février)
dn jury de l'Exposition universelle de Londres en second (Ils de l'empereur Alexandre II,
lRtï'J. 11 a élé nommé en 1871 architecte du XI* ar- mort le 13 mars 1881. Il paitagea avec son
frère
rondissement de la ville de Pans. On lui doit no- aîné, Nicolas-Alexandroutch, l'éducation destinée géné-
à
tamment le Temple Israélite de la rue de la \ic- former l'héritier du trône. bous la direction
toire à Paris, celui de Versailles, le monument de rale du comte Stroganov, eut pour précepteur par-
Tluers au Pere-Lachaise. Il avait été chargé de la ticulier le conseiller d'Etat de Grmnn, qui avait été
reconstruction de l'hôtel de Thicrs, place Samt- le précepteur de son oncle, le grand-duc Constantin
Georges, détruit par la Commune; il a construit Mculaievitch, et qui scientifique se préocupa de faire prévaloir
celm de M. de Rothschild, avenue de Marignan. dans l'enseignement des princes les doc-
méthodes allemandes. Leurs études dans
M. Aldrophe a obtenu une médaille de 2' classe a trines et
l'Exposition universelle de 1878. Chevalier de la les sciences juridiques et politiques furent dirigées
Légion d'honneur en 18113, il a été promu oflicier par 31. Pobiedonostzcv,
professeur a l'université de
le 30 jum 1807. Moscou, aujourd'hui procureur général du Saint-
Synode. Apres la mort de son frère Nicolas, arrnée
ALÉS (Anatole), littérateur français, est ne à Paris a Nice le avril 18B5,
4 l fut solennellement reconnu
le 31 mais 1840. Ancien bibliothécaire du duc de pour l'héritier du trône et nommé ataman des troupes
novembre de l'année suivante il épou-
Parme il entra comme rédacteur au ministère de la cosaques. Le 9
iiistice' dont il est devenu bibliothécaire archiviste. salt la princesse Mane-Sophie-rredérique Dagmar,
Il a fondé en 1873 et dirigé, sous le pseudonyme de
fille du roi de Danemark, qui avait été la fiancée de
Jean Maison, le |ourniil le Bas-Bleu, devenuescolla- Gau- son frere aîné, et qui prit dès lors le nom de Mana-
loises, puis, en 1875, la Gazette des femmes et Feodorovna. Pendant la guerre franco-prussienne
1870 1871, tandis que les sympathies politiques
boré a un nombre considérable de feuilles peno- de
dimies. Membre de la Sociélédes tiens de lettres depuis de l'empereur du
1880, il a fait partie de son comité. magne, es étaient ostensiblement pour l'Alle-
czarevitch Alexandre paraissaient
les Moines impri- être pour la France. Lorsque éclata la guerre entre
M Aies a pubhé en librairie
meurs (1873, m-8); puis. sous le titre de Bibliothèque la Russie et la Turquie, en 1877, le grand-duc héri-
Itturqique, la description des livres de liturgie im- tier eut le commandement des 12e et. 13e corps et
primes au\ xv" et iv siècles, faisant partie de l.i prit part aux terribles engagements qui eurent lieu
Scliumla. et de RoustchouK, entre le Lom
Ilibliothèque du prince Charles-Louis de Bombon autour de Lom Blanc, ainsi que devant Plevna.
(1878 m-8) cet ouvrage considérable, tire a petit Noir et le
Après la mort tragique de son père, victime d'un
nombre, n'est pas dans le commerce. Il a donne, sous
volumes en 1 hon- des attentats dirigés par les nihilistes contre sa
son pseudonyme plusieurs petits artistes Monde. personne, le 13 mars 1881, le prince Alexandre
neur des femmes les Femmes au
1878 et a l'Exposition universelle (18i8, m-18)
les monta sur le trône au milieu d'une profonde impres-
l-emmes dcorées de la Léqimi d'honneur et les sion de terreur, et dans des circonstances peu favo-
femmes militaires (1887, 2" édition 1888, m-18); le rables a l'exécution des projets de réfmme qu'on lui
Monde est aux femmes (1889, in-18). prêtait, tant dans l'ordre politique que ri.ins l'ndini-
nislration. Son premier manifeste impénal et les
ALEXANDRE (Charles- Vlfred), magistrat et
juris- autres documents officiels de la même époque affir-
consulte Irançais, né a Troyes le 28 août 1810, ht ment, en face de l'esprit, de rébellion, les droits de
IV, étudia le droit et fut pouvoir absolu (11 mai 1881). Après les services fune-
Ses classes au ljcée Henry Il entra dans la magis- bres enl'honneur d'Alexandre II, le nouvel empereur
secrétaire de Philippe Dupin.
trature en 1841 comme substitutqualité, dn roi a Arcis-sur- se retira hors de Saint-Pétersbourg, dans le château
Aube, d'où il passa, eu la même
a Rambouil de Gatclnna, et y resta dans un isolement prolongé,
Ruv oque ajournant pendant dew ans la solennité de son cou
let (1845) puis a Reims (20 décembre 184(1). novenibie ronnenient et du sacre. Ces fêtes eurent heu enhn
après février 1848, il fut renommé, le République
de la même année, procureur de la a à Moscou, avec le cérémonial ordinaire, le 27 mai
Uragmgnan, et exerça les mêmes fonctions a Laon (15) 1883. Dès le début du règne, le remplacement
18ou). Apres du général Loris-Melikoif, au ministère de l'intérieur
(184U),
puis a Strasbourg (27 novembre hésitation par le général Ignatiev et l'élévation de l'obiedo-
le coup d Etat, il se rallia non sans quelque18 octobie nostzev aux hautes fonctions de procureur général
au l'ouverneinent impérial, et devint, le
1852, premier avocat général a Nancy. Dix ans
pms du Saint-Synode,avaient marque des tendances pan-
tard il fut nomme président de Chambre à la Loin slavistcs dont la nomination de V. de Giers, comme
de Grenoble (23 novembre 1802), mais ne prenait ministre des affaires étrangères, a la retraite du
et était appelé un mois prince Goitchakof, en avril 1882, parut ètie le
pas possession de ce siègevice-président
Sus tard à Puris comme 1802). Conseiller du tribunal correctif. L'empereur avait repris des relations ami-
de la Semé (31 décembre a la Cour cales avec 1 Autriche et l'Allemagne et les confirmait
devenu par l'entrevue des trois empereurs au château de
de Pans depuis le 20 février 1805, .1 est
dit Alea«do, poète italien, né à Vé- ALEM ROUSSEAU (François), homme politique français,
A1EARDI (Gaetann), ville, le né à Aubiet (Gers), le 21 décembre Î7'J3, moit à Auch, en
rone le i novembre 1812, mort dans cette
17 juillet 1878. Edit.
S. janvier 1866. Edit. 1-i.
Skierniovice, en Pologne, le Ij septembre 1884. em'aver un mouvement auquel 1 opinion populaire
Toutefois dans ses rapports avec tienne et Berlin, le crojait favorable. Le rigorisme orthodoxe est a
Ale\andre III, manifestant un esprit de prudence l'ordre du jour; sur un rapport- du procureur géné-
marquée, évitait d'engager sa politique dans les ral du Samt-Svnode, un décret remet en vigueur
affaires européennes et d'aliéner sa hbeitc d'action des lois tombées en désuétude, qui interdisent toute
en présence de la triple alliance et de ses complica- représentation théâtrale et tout spectacle h certains
tions menaçantes. Au mémo sjstèrne d'abstention jours fériés et pendant toute la durée du carême
parait se rapporter sa conduite dans les événements (octobre 1881). Un sentiment de défiance apporte
du pays des Balkans. En Bulgarie, lorsque le prince des restrictions successives dans l'enseignement;
Alexandre 1er, oubliant ce qu'il devait à la Hussie, cher- après diverse» modifications des statuts universi-
cha a s'affranchir de la lutelle exercée sur lui par taires qui causent de l'irritation parmi la jeunesse,
les généraux. Skobelev et kaulbarset se nul en oppo- les ukases il annt et septembre 1881 limitent le nom-
sition avec les traités, en adjoignant à sa principauté bre des étudiants dans les universités et celui des
la Iloumélie orientale, l'empereur, pur le simple elè\cs dans les collèges, portent au quadruple les
refus de son appui, te réduisit a abdiquer puis après frais d'études et imposent des conditions d'une
l'élection d'un autre prince, Ferdinand de Saxc- réalisation difficile. L'œuwe derubsihcatinn générale
Cobourg, la Russie tint en échec le nouveau gouver- suit son cours par l'élimination des éléments encore
nement et les puissances qui lui étaient favorables subsistants des anciennes nationalités, dans les pro-
par le refus de toute relation officielle avec lui- vinces baltiques, comme dans les gouvernements de
D'une autre part, poursui\ant son programme r.incienne Pologne l'ukase impérial du 24 mai 1887
d'agrandissement de territoire et d'mlluencc on défend aux étrangers et aux sujets traites comme
Asie, le gouvernement d'Alexandre III concluait avec teK, d'acquérir des biens fonciers et en restreint la
la.ChnK* le traité du l'J août 1881 ausuiet de Kouldja: transmission par héritage. Les Allemands se sen-
en cédant la partie principale de cette province, la tent particulièrement atteints par ces lois.
Russie recevait en échange, outre une somme de Comme tous les souverains de nos jours, l'empe-
dix millions de roubles, le droit d'établir des consu- reur Alexandre 111 témoigne sa sollicitude a U
lats dans toute la Mongolie, la Mandjourie et de faire marine et a l'armée: il la manifeste par l'attention
avancer ses enracines jusqu'à la grande muraille, el personnelle donnée aux réformes» de l'organisationet
le privilège d'une pleine liberté de von commerce et de l'armement et par son assistance aux exercices
de l'exemption de tous droits de douanes dans cette et aux manœuvres, il.ilgré l'accroissement des dé-
région Poussant également ses conquêtes- dans l'Asie penses militaires, encore insuffisantes pour assurer
Centrale, l'empire russe atteignait les limites de les Facilités de mobilisation nécessaires a la guerre
l'Afghanistan au sud et du llnbet à l'est. Cette moderne, le crédit de la Russie a inarqué un sen-
e\tension inquiétait l'empire britannique, et après Mble relèvement; les dettes anciennes ont été trans-
de nombreux pourparlers,une commission se consti- fuimécb par voie de conversion en charges moms
tuait pour la délimitation des frontières et arrêtait lourdes, et les nouveaux emprunts ouverts a cet
un conflit menaçant. Cependant la construction de ellH ont été accueillis, dans les diverses Bourses
l'immense chemin de fer transcaspien, ouvert jus- européennes, en rrance surtout, avec une extrême
qu'a lien et mauguré le H juillet 1880, assurait la faveur. Chez nous, en elïet, depuis plusieurs années,
possession militaire, l'exploitation commerciale et la par un mouvement de svmpathie internationale
russification progressif du pavs. La même année, dont l'exposition française de Moscou en 1801 a été
l'ukase du '25 juin, transformant le port libre de Ba- un produit, et dont la réception enthousiaste de la
toum en forteresse maritime, completait la création ilotte française a Kronstadt, au mois d'août de la
d'une flotte de la mer >oire et reconstituait, contrai- même année, a signalé hautement la réciprocité,
rement aux stipulations du traité de Berlin, la puis- l'opinion publique semble chercher dans le sens des
sance défrmrve et offensive de la Russie. L'attitude intérêts communs de la France et de la Russie

he s'accentuait
s
réservée de l'empereur Alexandre a l'égard de la 1 orientation de notre politique extérieure. L 'alliance
triple alliance entre l'Allemagne, l'Autriche et l'Ita- russe, sans qu'on sût il existait un traité, des en-
de jour en jour; on en voyait un gagements, devint l'objet dune sorte d'exaltation
symptôme dans le caractère d'acte de pure courtoi- puInohqiJL', et mi nouvel emprunt de 500 millions
sie donné a la visite rendue par le czar a Berlin de francs, émis en I'imiico dans cet, état des esprits,
(11 octobre 1880), quinze moi;» après celle que Guil- y fut couvert plus de sept fois (15 octobre 18U1).
laume II s'était empressé de lui faire a Saint-Péters- l'armi les incidents particuliers de la vie de
bourg au lendemain de son avènement. Aussi ut-on, l'empereur. quelques-uns méritent d'être rdppeléb,
même en l'absence de faits positif», s'accréditer peu comme le voyage qu'il iit en mai 1887 dans le
a peu, dans l'opuiiou publique et la presse euro- pav*, des Cosaques du Don, avec sa famille, pour
péL'iine, l idée d Lin rapp roc!» meut entre lu politique l investiture de son iils aîné, le prmce héritier,
de la Russie et les intérêts de la France. comme atanidn de toutes les Iroupcs cosaques.
A 1 intérieur, les premières années du régne sont L'année sunante, une excursion d.ms le Caucase lui
signalée*! par une recrudescencerévolutionnaire, par bl courir le plus grave (Lutter; au retour de Tiflis, il
la fréquence et l'audace des attentats mlulibtcb- De idillit périr avec 1 mipératiice et ses enfants, dans
1881 a a 1885, deux généraux, deux officiers de gen- un déraillement du chemin de fer. entre ïaranovvka
darmerie, un préfet de police sont assassinés en et HtîlKi sur la ligne du hhaiKou. 'foule la famille
plein jour a Saint-l'étersbourg, a Odessa et a Khar- impériale échappa comme par miracle, a une ca-
Lovv. Des conspirations contre 1 empereur hn-mèiiic tastrophe
qui ht beaucoup de victimes (29 oc-
«ont feurput.es et déjouées et donnent lieu a de tobre), et cet événement tut l'objet de démonstra-
rigoureuses mesures de répression. L 'agitation anli- tions chaleureuses et prolongées, d.ms toutes les
î=éniiti(|ue tient ausï,ï sa place dans l'histoire des parties" de l'empire.
mêmes années, et le gouvernement commence par vojei IUssie. –Pour la famille impériale,
+

ALEXANDER (su JjiNt'h Edward), o(h< ici' el \oyaf,reui ALEXANDRE (llablii-Viion), cékbie joueur d'échecs,
anglais ne en 1805, mort à Ityde (ilo de Uifrlit), le 2 auil ne a llohenfeld-sur-le-Mein,vers 1760, moit à Londres,
1885. Edit. 3 5. lu 16 novembre 185U.Edit. 1-4.
ALEXANDER (Steplion), astronome améi icim, m1 à
Schenoctady (ISew-ïoiV), le 1" sentembie 1806, mort le ALEXANDRE (Jacob), îmliistnol français, né en 180i,
2àjum 1883. Edit.5.5. moit à l'aus, le U juin 187ti. Edit. 1-b."
ALEXANDRE (Chailes). helUnute funraib, né à Pans,
le 17 fo\ner 1797, moit lu i'rjuin 187U. Éiiit. M,
ALEXANDRE II NICOLAIEVITCH,empereur de Russie, né
le 2U a\ul 1818, dSbdûMiui lu 13 mm* 1881. LUit. 5. 1
ALEXANDRE l" (Alexandre-Joseph], prince DEBvr- qu'à Slivnitza. Alexandre se porte de sa personne
r£>BFRG, comte DE IIautenaxt, cx-prlnce de Bulgarie, a la rencontre des envahisseurs, leur livre un com-
cbt le second bis du prince Alexandre de liesse, bat qui dure trois jours et leur inilige une sanglante
marié morganatiquement à la comtesse Julie de défaite; il les pousse vigoureusement jusque sur
Ilaukc, fille d'un général de cavalerie polonais. M leur territoire et gagne encore contre eux, lo 27 no-
le 5 avril 1857, il fut éle\ê, pendant plusieurs vembre, la bataille de Pirot, qui lui ouvre le che-
années, a Gotha, suivit les cours militaires de l'Ecole min de Belgrade. Mais il doit s'arrêter devant la
des cadets a Dresde, entra dans les dragons de la menace d'une intervention de l'Autriche et conclut
garde du grand-duc de liesse et fut inscrit a la un armistice (2 décembiej. Le traité du 5 mars 1886,
suite au 8- régiment de uhlans russe, avec lequel il conclu à Bucharest, rétablit la paix. A la suite de ces
fit les campagnes de la guerre russo-turque de 1877 faits, une conférence diplomatique réunie à Con-
;i 1878. Attaché à l'ctat-major du prince Charles de stantmopJe, la demande de la Russie, le 5 avril,
a
Roumanie, il prit part auprès de lui au siège de autorisa le prince Alexandre a prendre le titre de
I'iewna et franchit les Balkans, avec le général gouverneur de la Uoumêlie orientale pour une pé-
tiuurko. Après la campagne, Il passa de l'armée hes- riode de cinq années, au bout de laquelle le renou-
soise dans la garde royale de l'russe, qui tenait vellement de ses pouvoirs pour une autre période
garmson à I'otsdam. Lorsque la Ilulgarie fut érigée de même durée serait soumis à l'assentiment des
en principauté héréditaire et constitutionnelle, sous grandes puissances. Le 25 avril suçant, un hrman
la souveraineté de la Porte, en vertu du traité de du sultan ratifia, ces dispositions.
lierhn, Alexandre de Battenberg, appuie par le La fortune du prince Alexandre devait subir un
gouvernement russe, fut elu par acclamation prince prompt retour. Le 21 août de la même année, écla-
de Bulgarie, dans l'assembléedes notables à Tirnova, tait, a Solia, une conspiration a la tête de laquelle
le 29 avril 1879. Il se rendit à Constantinople et tit étaient quelques officiers du ministère de la guerre
confirmer par le sultan son élection, agréée par les et un attache militaire russe, nommé Zacharoff. Peu-
grandes puissances. Le fi juillet suivant, il entrait en dant la nuit, le pi ince fut surpris dans son palais, avec
Bulgarie par Varna; trois jours après, il prêtait ser- son frère, fait prisonnier et emmené dans une ville
ment devant l'Assemblée nationale de Tirnova et, lusse du Danube, a Iteni. Un gouvernement provi
le 13 juillet, faisait son entrée solennelle a Sofia, soire s'installa, mais, au bout de trois jours, il fut
capitale de la principauté. renversé, et Alexandre rappelé put faire sa rentrée
Le conflit entre la politique russe et les intérêts j Sofia, le 3 septembre. En notifiant son retour au
particuliers de la Bulgarie amena bientôt une suite te tsar, il lui déclarait qu'il ne pouvait, garder le trône
de enses ministérielles et un état anarchiqiie auquel sans son agrément; la réponse qu'il en reçut témoi-
Alexandre pensa remédier par une sorte de coup gnait d'une implacable inimitié; le prince estima
d'Etat. Par décret du 6 jum 1881, il mit toute la qu'il devait se sacrifier a l'intérêt de la Bulgarie et
principauté en état de siège et provoqua l'élection résolut d'abdiquer. Il installa un conseil de régence
de la Grande Assemblée nationale de laquelle il ré- et, le 7 septembre, il quitta Sofia pour rentrer en
clamait le pouvoir absolu pour sept ans et la sus- Allemagne. On lui donna, l'année suivante, pour
pension de la Constitution pendant ce temps. La successeur le prince Ferdinand, duc de Saxe (7 juil-
Grande Assemblée, élue le 20 juin 1881, accepta les let 1887). Sous le règne éphémère de Frédéric III,
propositions du prince a la presque unanimité. la presse et l'opinion publique s'occuperent beaucoup
Apres divers efforts pour reconstituer l'admmi&tra- de projets de mariage entre le prince de Battenberg
tion du pays, a l'aide d'un Conseil d'htat mixte et l'une des iilles de l'empereur, la princesse "Vic-
(septembre 1881), Alexandre fut conduit à former, toria, projets appuyés par la reine d'Angleterre.
en juillet 1882, un ministère hétérogéne dans lequel grand'mère de la princesse, mais combattus par le
prirent place les deux généraux russes Sobolev prince de Bismarck et ensuite abandonnés. Le prince
comme président et ministre de l'intérieur, et Alexandre qui, depuis, a épousé une actrice alle-
fvaulbars, comme ministre de la guerre. Il en résulta mande et pris le nom de comte de Hartenau, est passé
de plus grades tiraillements entre l'élément russe en Autriclie, où il a reçu grand accueil et obtenu
et l'élément bulgare. Pour satisfaire ce dernier, le ses lettres de naturalisation, en vue d'entrer dans
prince, consentit, a la lill de septembre 1885, â ré- l'année austro-hongroise. Au mois d'octobre 1891, il
tablir la constitution de Tîrnova, a la condition a été nomme colonel d'un régiment.
toutefois que les changements qu'il y avait apportés x
subsisteraient jusqu'à ce qu'ils eussent été soumis a ALEXANDRl ouAiecs^dri (Basile), poète roumain,
une nouvelle Grande Assemblée. Les deux généraux né en juillet 1821, d'une famille originaire de
russes, dontleb calcul, étaient déjoués, se retiré- Venibe, passa plusieurs années dans un pensionnat
rent du ministère et, a la suite d'injonctions sans frjinnns a Jassy, et tut envoyé a Paris, a l'âge de
effet, quittèrent le pays. Ils furent remplacés par un quatorze ans, sous la surveillance d'un gouverneur.
ministère national, dont l'objectif était l'union de la Reçu bachelier es lettres, il fut destiné tour à tour
Bulgarie et de In ftoumelie orientale. Cet evenement a la médecine, au droit, aux sciences exactes, sans
dev ait bientôt se réaliser. Une émeute éclata à Phihp- trouver sa vocation. Il revint, en 1839, dans son
popolis, le 18 septembre 1885, et l'union, proclamée pays, après avoir accompli un premier voyage eu
par un gouvernement provisoire, fut confirmée par Italie. Il s'associa à la Jeune Roumanie, qui travail-
le vote unanime des Houméliotes. Alexandre, tiois lait à l'introduction des idées et des littératures de
jours après, se rendait à Philippopoh et prenait l'Occident, et débuta par une nouvelle, la Bouque-
en mam le pouvoir, contrairement aux stipula- tière de Florence, dans la Dacie littéraire de Cogal-
tions du traite de Berlin. 11 s'efforea en vain d'ob- niceano, dont il dev int le collaborateur assidu.
tenir l'assentiment des grandes puissances, no- Une longue excursion qu'tl entreprit, après la
tamment de la Russie. Le tsar, pour témoigner mort de sa mère (1842), dans les montagnes de son
son mécontentement de ce qu'il appelait un acte pays, lui inspira diverses poésies la UaOa-Kloantay
d'ingratitude, le raya des cadres de son armée, la Sliounga, la Douta, la Hora, le Kraia-Noiz, etc.
où il avait le grade de lieutenant général. D'autre En même temps, il commençait cette série de bal-
part, le roi de Serbie, Milan Obrenovutch, soutenu lades et de chants populaires, qu'il ne publia que
ou excité par de hautes influences, voulut s'opposer dix années après (1852). Chargé, en 1844, avec
par les armes à cet agrandissement de son voisin. Cogolniceano et Xcgruzzi, de la direction des deux
L'armée serbe envahit la Bulgarie et s'avance jus- théâtres, français et moldave, de Jassy, il composa

ALEXANDRE KÀRAGEORGEVITCH, prince deSeibie, né ALEXANDRESCO (Grégoire), poète roumain, né à Tirgo-


en 1806, moi
Edit 15
a a Temesvar (Hongrie), le 2 mai 1885. Mste Aers 1812, mort à Bucliarest en décembre 1883.
tdit. 1-5.
des pièces originales Georges de Sadagoura, Jassy candidat conservateur, et nommé par 200 voix sur
en carnaval, la Pierre de la maison, la .Ym-e villa- 457î électeurs. La validation de son élection et de
geoise, Mme Kirttza à Jassy, Mme Kinlza en pro- celle de son collègue, M. Dupasquier, donna lieu a
vince, etc., qui excitèrent l'enthousiasme de toute un incident qui tut remarqué. M. Alexandry prit
la Houinamc. La même année, il fonda avec Cogol- place dans les rangs de la majorité hoslile aux m-

le
niceano et Jean Ghika une nouvelle revue scienh- Mltufions républicaines. Il a échoué ait renouvelle-
tique et littéraire, le Progrès, qui, apres neuf mois ment triennal du 8 jamier 1882, avec 88 voix sur
d'existence, fut aussi suspenduepar ordre du prince. 395 votants. Décoré de la Légion d'honneur a l'oc-
Il entreprit alors de visiter une partie de l'Orient. casion de le 31 mai 1800, il a été promu
Etant tombé malade, il se borna a imiter Brousse, officier le 20 août 1809. Il était, depuis 1870, offi-
Athènes, les îles Ioniennes, Venise, et revml dans sa cier de Saints-.Maunces-et-Lazare.
patrie, ayant en portefeuille la plus grande partie
de ses Lacrtmiorc. Compromis. en 1848, dans le ALFIERI (Chai les), marquis DESosteg\o, homme
mouiement de Jassy (avril), qui précéda la révolu- politique et publicité italien, né a Turm en 1827,
tion de Bucarest, Il se rendit à Paris, où, pendant est le lils duinaiiuiis Cesare Allieri, ministre du roi
cinq mms, il ne cessa de plaider, dans la presse, la t.liaiies-Albert, eL appai tient à la famille de 1 illustre
cause de la Moldn-Yalaclne. En 1855, il londa la poete dramatique du même nom. Il se ht connaître
Roumanie littéiaire, qm fut encore supprimée au de bonne heure comme auteur de brochures politi-
bout de l'année. Il composa, en 185U, un chant na- ques et comme collaborateur dejouruaux importants,
tional appelé la Ilora de l'Union. Il lit partie, l'aimée le litsorgimento, la lUvista colilenrporarcea,etc. Il
sunante, des divans ad hoc. Deux ans auparavant. épousa une nièce du comte de Ca\our, dont l'appui
devenu, par la mort de son père, maitre de sa for- le servit dans sa carrière politique, quoiqu'il pro-
tune, il s était liAté d'affranchir tons les esclaves do fessât des idées plus avancées. Dès 1850 il fut élu
ses terres, et cet exemple fnt suivi par neuf cent député d'Alba et soutint dans la Chambre et ait
quatre-vingt-onze particuliers, avant l'affranchisse- dehors la politique de Hattaz/i. En décembre 1870,
ment général décrété par le prince Grégoire Gluka.
En 1857, au moment de la réunion des deux prin-
il fut nommé senateurdu royaume d'Italie. M. Allieri,
qui représente les principes de liberté politique et
cipautés, M. Alexandn fit partie du divan chargé de religieuse, a fondé a Florence une Fcole de sciences
préparer une constitution. En octobre 1859, il fut sociales a laquelle il a assuré des ressources et
ministre des affaires étrangères, dans le cabinet qu'il dirige lui-même. On a remarque, pendant l'Ex-
Glnka, mais il donna sa démission au mois de mai position de 1889, la conférence qu'il vint faire a
sunant. Depuis 1865, filé a Jassy, il redoubla d'acti- l'Ecole des sciences politiques de Paris.
vité comme écrivain et fut un des fondateurs de la Outre ses ouvrages personnels, dont le plus carac-
société Junimea et de la revue Convoi Inri littrrare, téristique paraîtètre le Transformismeen politique,
à laquelle il fournit de remarquables petits poèmes il Trasformismo nclla P. (Horence, 1874), on lui doit
{Pasteluri, Dumbrava rosie), et une comédie, Ciocoi une traduction, avec introduction, de la Sépara-
Après la reconnaissance de l'indépendance de la tion de l'Eglise et de l'Etat d'Edouard Laboulave
Roumanie par le traité de Berlin (1878), le poète (Turin, 1874). Les plus importantesde ses premières
patriote fut nommé sénateur du nomeau royaume publications politiques ont été réunies sous le titre
II était, en 1885, vice-président du sénat, lors- de l'Italie libérale, souvenirs (Mor. 1872).
qu'il lut nommé ministre plénipotentiaire a Paris.
Outre un grand nombre d'articles littéraires insè- (William Rounseville), écrivain américain,
ALGER
rés dans les recueils périodiques, M. Alexandri né a l'rcetovvn (Massachusetts) lo 11 décembre 1823,
pubhé Répertoire dramatique (Jassy, 1852, in-8,a prit ses degrés au college Harvard et devint pas-
a 2 colonnes); Ballades populaires de la Roumanie teur de l'Eglise unitaire, à Rovhurg, près de IJos-
11852 et 1853, 1™ et 2« parties), le Collier littéraire loii, et plus tard des du «tiens libéiaux dans cette
(1857), recueil d'articles et de morceaux de poésie; dernière "ville. On cite de lui ta Poésie de l Orient,
«4 bornas, poésies (l'aris, 1853); ces dernières tia- ou spécimens métriques de la pensée, du sentiment
duites en français par II Vomesco (Parts, 1853 et et de la fantaisie chez les Orientaux (The Poetrv of
1855)ont été publiées plus complètement dans notre (lie Or., 1850); Histoire, m tique de la Doctrine de
langue par M. Antonin Roques, sous le titre de Lé- la Vie future (Crlhcal llistory of, etc.. 18(>1); le
qendes et Bornes, et ont eu plusieurs éditions (1870, Génie de la solitude (The Genius of S., 1867) Ami-
in-18, 4' édtt.), une partie des Ballades l'a été liés de femmes (Fnendsbips of Women, 1870); Vie
par II. Alexandri lui-même, sous le titre Ballades et d'Edwin I-'on est, acteur dramatique (Life of'Edw. F.,
Chants populaires de la Roumanie (Pans, 1855), 1877); d'Ecole de la vie (The Sclioql of Life, 1881), J.
avec une introduction par Il A. Ubicmi. Le poète etc. Son cousin, Horatio Aiger, né a Révère, prps
a donné depuis un drame historique Despot-Voda et de Hoston, le 13 janvier 1834, établi a îvevv -York après
une comédie en vers français, les Bonnets de la un séjour d'un an en Europe, s'est spécialement
comtoise (1882). Le poêlé Alexandri est mort a occupe des enfanl.s vagabonds et a publié deux sé-
Mirceste (Moldavie) le 4 septembre 1890. ries d'esquisses de DicK en haillons (Tlie Hagged
Dick), et de loin en guenilles (The Tattered Tom),
ALEXANDRY (Frédéric Orengum, baron d'), ancien ainsi que de nombreux articles dans les périodiques.
sénateur français, né a Chambéry, le il mars 1820.
est fils d'un ancien président du Sénat du Piémont. ALGLAVE (Emile), publiciste français, ne a Valen-
Il avait lui-même, avant l'annexion à la France, ciennes le 27 avril 1842, fît ses études au college
beaucoup d'influence cnmine propriétaire et par ses île celte Mlle et au lvcee Louis-le-Grand, suivit les
fonctions locales. Sommé maire de Chamliéry en cours de la Faculté de droit de Pans, conjointement
18U0, il garda ce poste jusqu'à la chute de l'Empire. avec ceux des facultés des sciences et de médecine,
Depuis, il est devenu maire de ViUard-d'IIérv, com- et rédigea à cette époque, pour la Hevue des tours
mune du canton de Chamoux, qu'il représenta au bcientifiques, les cours de jihysiologie de Claude Her-
conseil général de la Savoie. Il a obtenu, en 1870, nard. 11 se fit en outre recevoir élève pensionnaire
al prune d'honneur du département. Aux élections de l'école di*s Chartes, et obtint le diplôme d'arclu-
sénatoriales du 30 janvier 1876, il fut porté comme visle paléographe avec une thèse sur le Droit mc-

ALFORD (le rév. Henry), poète et érudit anglais, né à né <i liai celone, le 5 juin 1817, moi t a Pai is,'le 16 mars
Londres en 1810, mort a CdiUeibuij le 12 janvier 187t. 1881. Mit. S.
Edit. i-H.
ALH0Y ll'liiladdplie-Maunce), littuateur fiançais, né a
i
ALGARRA {Cm los), comte »£_ Vercapi, officier espagnol, Pain vers 1S02, nuit l".ui», lu 27 avili lt&li tdit. 1-ï.
rovingien d'après la loi des Francs Ripuaires (1854-), vier 1875. Partisan du septennat du maréchal de
Plus tard, il se faisait recevoir docteur en droit Mac-Manon, il échoua an second tour de scrutin,
l'une de ses thèses avait pour sujet le Droit d'ac- avec 23 000 voix, contre M. Cazcau\, le candidat Jjo-
tion du ministère public en matière civile, l'autie, e, naparti^te, maigre le désistement en sa labeur du
les Juridictions civiles, chez les Romains jusqu'à .(1 candidat républicain, M Itrauhauban. Il t>e repré-
l introduit ion des Judicia cxlraordmai m[18b8,in-8j. senta aux élections de février 1870 pour la Chamhiu
Admis au concours de l'agrégation, il fut nomme, des députés, comme candidat républicain constitu-
en avril 1860, professeur de droit romam il et de droit tionnel, et fut élu dans la circonscription d'Argelès,
administratif a la faculté de Douai et charge en au second tour de scrutin, par 5 51)4 voix, contre
outre d'un cours d'économie politique a Lille. moins de k 000 données au candidat bonapartiste,
M Alglave, tout en professant ces cours avec M. Sasserre, H. Ahcot suivit la politique de la ma-
succès, était l'un des actifs collaborateurs et le di- jonté républicaine et fut l'un des 303 députés des
recteur de deux intéressants recueils parisiens la gauche* réunies qui émirent un vote de défiance
Revue politique et littéi ai) et la Revue bcienlifique. et de blâme contre le ministère de Broglie, api es,
Les opinions libérales et républicaines de ces jour- l'acte du 16 mai 1877 Porte aux élections du 14 oc-
naux déplaisantau gouvernement inauguré le 24 mai tobre suivant, il échoua a\ec 5 lof) voix contre le
1875, le professeur fut suspendu par M. de Fcwr- candidat bonapartiste. M. de Brcteml, qui réunit
tou, ministre de l'instruction publique, puis mis en G 502 suffrages >ommé maitre des requêtes au Con-
dispombilitéillimitéesans traitement, forme déguisée seil d'Etat le 15 juillet 187U. il se porta aux élec-
de révocation contie Laquelle la l acuité de droit de hons générales du 21 août 1881, comme candidat
Douai protesta énergiquement, En dehors de ses républicain, dans 1 arrondissement d'Argeles, et fut
dt:u\ revues, M Alglave collaborait au Temps. Ap- elu par 5354 voi\ contre .") (),">(> obtenues par M de
pelé a Paris, le 20 décembre "1878, pour occupai1, Hretcuil, député sortant, candidat bonapartiste. Aux
comme agrégé, la chaire nouvelle de science finan- élections du 4octobie e 1885, il
échoua avec toute la
ciere de l'Ecole de droit, il en a été nommé titulaire liste républicaine des llautes-Pvrénées, et n'a réuni
le 17 août 1885. que 15 924 \.oi\ sur 5392-4 votants.
On lui doit, outre, ses thèses, quelques ouvrages
de droit et d'économie financière Action dit mi- ALISHAN (le P. Léon), poète et historien armé-
nistère public et théorie des droits d'ordre public en nien, né a Constantinople le 50 juillet 1820, ht ses
matière civile. (18(i8, 2 vol. in-8, 2™ édition, 1874), et études à Venise, entra dans les ordres en 1858, et
la Personnalité de VEtat en matière. d'emlzzunt; le fut fait prêtre en 1840. 11 prit le grade de docteur
Gouvernement po) Uiqaù et V emprunt de 1852 (188t>, en théologie l'année suivante. ï\ortnné professeur
m-8), avec M- L- Renault. Il a édité a part les au collège Raphaël de \enis(\ dont il devint direc-
Leçons sur les propriétés des tissus vivants, de teur en 1848, il passa en 1858 au college arménien
M. Claude Bernard (1808, m-8), qu'il avait recueil- de Taris avec la même fonction. Rappelé a Venise en
lies et rédigées pour la Revue des cours scientifiques* 1865, il fut chargé de dniger les etudes théolo-
et publié la Lumière électrique, son histoire, sa giques des élevés de Saint La/are. Dans la congié-
production, son emploi, etc. {1882, îu-8),a\cc M. J. gation des meXlntaristes il occupa, depuis 187b, le
Boulart. rang de vicaire général.
Le 1*. Alishan est considéré par ses compatriotes
ALI pacha, diplomate et homme politique ottoman, comme un poete national Parmi ses nombreux
était attaché comme relérendaire au Dnau impé- écrits, nous citerons Poésies complètes [Venise,
rial, lorsqu'on 1858 il accompagna l'uad pacha, plé- 1857-1807, 5 vol. an-12), Chansons populaires des
nipotentiaire de la Porte au\ conférences de Paris Arméniens, traduites en anglais (Ibid., 1867, in-8);
relatives a la inorganisation des principautés danu- dans un autre ordre Géographie universelle (Ibid
biennes. Il s'y ht remarquer par sou aptitude pour 1854, m-4), l'Ai même moderne (1855, m-4) Ta-
les affaires diplomatiques. En 1801, il fut nommé bleau succinct de l'histoire et de la littérature de
premier secrétaire de l'ambassade ottomane a Pans, l' Arménie ) en français (1860, in-8) Monographies
et, l'année sunante, pendant un congé, Il fut envoyé historiques (1870,2 vol. m-24); l'Arménie pittores-
comme commissaire en Serbie, après le bombarde- que, en arménien, français et anglais (1878, III par-
ment de Belgrade et sut. aplanir les difficulté tres, in-8J. Il a également traduit de lord Dyron
de cette délicate mission En 18f>5, le gouverne- un Chant de CHild-Hat old de Pyrker Rodolphe
ment lui conha la direction politique delà province de Habsbourg diverses poésies de Schiller; un
de Bosnie. Membre du Conseil d Etat en 18l>8, sous- choix de poètes américains sous le titre Lyre amé-
secrétaire d'Liat au ministère des travaux publics ricaine. Il a donné d'après la version arménienne
en 180'J, il fut nommé en 1870 gouverneur d'Erze- une publication très inipui tante les Assise* d'Au-
roum, et un peu plus tard, de Trébizonde. Il fut dirigé, tioehe, du connétable Senipad (1876, ni-4). 11 a
élevé a cette occasion a la dignité de pacha. Préfet en outre, pendant plusieurs années, le jour-
de Con,tantinoplc en 1872, 11 travaillait a y établir nal àcientiiïque et littéraire arménien, le Polyhistor,
d'importantes réfoimes, lorsqu'un septembre 1873 et préparé une Histoire et géographie de l'Arménie
il fut mis à la tête de l'ambassade de Paris; il occupa ce dermer ouvrage, publie en 1885, a été saisi et
ces hautes fonctions jusqu'en décembre 1880. supprimé, l'année suivante, par ordre de la censure
de Constantinople.
ALICOT(Jean-Jacques-Cêsar-Eugene-3Iichel), homme
politique français, ancien député, né a Montpellier AUMONDA (Gaétan), prélat italien, cardinal, né à
le 17 juillet l8i'2, commença a exercer la profes- Gènes, le 23 octobre 1818, entra dans les ordres,
sion d'avocat à Pans avant la guerre de 1870, servit, fut ordonné prêtre en 1845, et dirigea le sémi-
pendant le siège, comme lieutenant d'otat-niajor naire de Gênes pendant plusieurs années. Mais il se
dans la garde nationale, fut nomme sous-jn'élel de consacia pailiculierement a la chaire et acquit une
Bagnères-de-Bigorre en février 1871, et devint sous- grande réputation comme prédicateur et connue
chef du cabinet de M. Victor Lefranc, ministre de polémiste. Collaborateur du journal le Catlolico de
l'intérieur. Retiré ensuite à Argelès-\ieu/ac et maire lîènes depuis 1818, et de la Civilla Catlolica en
de cette ville, il se présenta aux élections complé- 1853, il soutint en 1855 le dogme de l'Immaculée
incntairesdes Hautes-Pyrénées pour le remplacement Conceptton et en 1803 fit des conférences contre le
de M. de Gouldrd a l'Assemblée nationale, le 3 jan- livre de M. Renan, la l'ie de Jésus. Chanoine de la

ALIGNY llu'odore Cawjellk d'), peintre


(Claude-Fclix
ALI-GHALIB pacha, homme d'Etat ottoman né à Con- français, né à Chaumes (Nièvre), le 24 janvier 1798, moit
stantinople en 1830, mort le 50 octobre 1858 Edit. 1-4. à Lv/on, le 24 févnei 1871. Edit. 1-5
cathédrale de Gènes, il fut nommé évêque d'Albe- mblié un traité intitulé Sur l'Organisation de
nya en 1877 et archevêque de Turin en 1883. Il l'armée (On Army orgamzation, 1809). »
avait été élevé à la dignité de cardinal de l'ordre
des prêtres,le 12 mai 1879. Mgr Aliiiiunda, l'un des ALKAN (>apoléon-A]exandreMobhaxce, dit), musi-
prélats italiens les mieux accueillis à la cour royale cien français, né a Paris le 2 février 1826, est le
'Italie, a procédé, en sa qualité d'arche\èque de trere du compositeur et professeur Charles-Valentin
Turin, au mariage d'Ainédee, duc d'Aoste, frere du Ukan, dit Alkan l'aîné, mort en 1888. Elève, au Con-
roi, et plus récemment à la cérémonie funebre de servatoire, d'Adam et de Zimmcrmann, lauréat de
ce prince (jamier 1890). Il a été nommé président Institut en 1850, il est devenu professeur de sol-
de l'Académie des Arcades de Home. -Le cardinal fège au Conservatoire- Il a aussi publié un certain
Ahmonda est mort a Cènes le 30 mm 1891. nombre de compositions pour le piano, notamment
Ses Sermons ri con férences, qui restent son œuvre une Etude fuguée sur le Prophète.
capitale, ont été réunis et publiés à Gènes (1800-
1877, 12 vol.), sans compter quelques recueils de ALLAI N-TARGÉ (François-IIenri-René). avocat et
discours et allocutions d'un caractere spécial (Dis- homme politique fiançais, né jAngers le 7 mai 1832,
corsi paslorali ai accademici, 1880-1887, 2 vol). A est fils d'un procureur général qui garda ces fonc-
part dautres murages d'apologie etde controverse, tions jusqu'en 1848. 11 lit son droit à Poitiers,
il a publié un livre intitule Mon Episcopal (II mio revint s'inscrire au barreau d'Angers en 1853, et fut
Episcopato). Il a ete traduit de lui en français, par un des avocats qui plaidèrent en 1855 dans l'affaire
l'abbe J. Mailland, un recueil de récits De l'aube de la Marianne. Le 23 juillet 1801, il obtint le poste
au coucher du soleil (Lyon, 1887, in-8). de substitut du procureur impérial à Angers, mais
n'ayant pu, malgré l'appui de M. Dupin, l'échanger
ALIS (llippolvte Pehciilh, dit Harry), romancier et contre celui de substitut du procureur général a la
journaliste trançais, est né a Couleuvre (Allier) le même cour, il donna sa démission, le 20 janv ier 1804,
7 octobre 1857." Collaborateur de nombreux jour- et vint se fixer a Pans. Il avait épousé, quelques
naux, notamment du Figaro, du Gd Bios, de la années auparavant, une fille de M. \iUemain. Il col-
Nouvelle Revue, de la Hernie -politique et litté- labora aux journaux d'opposition de cette époque,
raire et du Journal des Débats, il publia arec notamment, en 1800, au Couiner du Dimanche, dans
Il. Tomel un premier volume de nouvelles et de lequel il traitait déjà les questions financières, de-
mélanges, sous ce titre le Revers de la médaille, venues pour lui une spécialité. Il entra en 1808 à
Comment se fonde un journal; Chaud d'habits, X Avenir national, dont il fut un des rédacteurs prin-

Quinte et quatorze, etc. (1870, 111-12). Il donna eu- cipaux, et fonda, la même année, la Revue politique
suite plusieurs romans, dont les tendances natu- avec 1DI. Challemel-Lacour. Gambetta, Spuller et
ralistes lui -valurent auprès de la Société des Bnsson, feuille qui fut supprimée au bont de quel-
gens de lettres un échec qui fit quelque bruit. Sa ques mois. Aux élections du 23 mai 1869 pour le
candidature, a la suite d'un rapport de 51. Du llois- Corps législatif, 51. Allain-Targé se présenta à Angers,
gobey, critiquant son genre littéraire, fut une comme candidat de l'opposition, contre le candidat
qui
première fois repoussée en 1884 par cette So-
l'admit l'année suivante. M. Alis Ilarry
a été fait cliev aller de l'ordre de la Couronne d'Italie.
officiel, M. Louvet, mais il ne réunit que 7 000 voix
environ sur plus de 25000 votants.
Après la révolution du 4 septembre 1870, nommé
On cite de lui jusqu'a ce jour les volumes sui- préfet de Maine-et-Loire, il résigna ses fonctions
vants Hara-Kiri (1882, iu-12); les Pas de Chance des le mois suivant, pour pouvoir se présenter aux
(Itruxelles, 1883, in-18); Miettes (1885, m-8) Heine élections de l'Assemblée nationale dont on annon-
Soleil, Une fille de la glèbe (1885, in-18); Petite çait la convocation prochaine. Il remplit alors les
ville (1880, in-18) Quelques fous (1889, in-8). “ fonctions de commissaire aux armées dans les dé-
partements de Maine-et Loire, de la Sarthe et de la
ALISON(sirArclnbald), général anglais, né à Edim- Mayenne, puis fut appelé par M. Gambetta à la pré-
bourg le 21 jamier 182b', est le (ils de 1 historien fecture de la Gironde. Paitisan de la défense a on-
mort en 1867. Après a-soir suivi les cours des uni- trance, il donna sa démission aussitôt après la capi-
versités d'Edimbourg et de Glasgow, il embrassa la tulation de Paris. Candidat dans le Maine-et-Loire
carrière militaire en 1840, devint capitaine dans un aux élections générales du 8 février 1871, il échoua
régiment de highlanders en 1853, fut promu major avec toute la liste républicaine et n'obtint que 19900
en 1856, lieutenant-colonel en 1858 et colonel eu voix sur plus de 100000 votants Il se représenta
1867. Il lit les campagnes de Crimée, des Indes, où aux élections complémentaires du 2 juillet dans le
il perdit un bras à LucKnow, de la Côte d'Or, et département de la Seine et réunit 07000 voix sans
commanda en second l'expédition contre les Ashantees être nommé. Le 50 du même mois, il était élu au
(1873-1874). Promu général de brigade en 1877, il second tour de scrutin conseiller municipal de Paris
fut nomme commandant de l'Ecole d'état-major et dans le 19e arrondissement, où il fut réelu en 1874.
attaché au ministère de la guerre jusqu'en 1882. Il prit, place dans le Conseil a l'extrême gauche et
Mis alors a la tête d'une brigade de l'année chargée s'occupa spécialement des questions de finances, des
d'opérer en Egvnte, il débarqua après le bombar- emprunts et du budget. Ai; mois d'avril 1873, il
dement d'Alexandrie, occupa la ligne ferrée d'Alexan- soutint la candidature de M. Ilarodet contre celle
drie à Ramleh et prit part à la bataille de Tel-el- de M. de Itéinusat. Il était un des principaux rédac-
Kebir, où Arabi pacha fut fait prisonnier (13 sep- teurs du journal quotidien la République française,
tembre 1882). Promu général de division et nommé qu'il avait contribué à fonder en novembre 1871.
commandant en chef de l'armée d'occupation d'Egjpte Aux élections de février 1876, pour la Chambre
en novembre 1882, il résigna son commandement 't des députés, Allain-Targé, porte dans le 19a ar-
M.
au mois de mai de l'année suivante, pour cause de rondissement de Pai is, contre le général Créiuer,
sanlé, et rentra en Angleterre, oùil exerça un com- obtint, au premier tour, 5195 voix sur 11000 vo-
mandement jusqu'en 1885. Elevé au rang de général tants et fut élu, au second, par 0 520 suffrages. Il
d'année le 21) février 1889, il a été fait grand-croix donna sa démission de conseiller municipal et siégea
de l'ordre du Iîain. Le général sir A. Alison a a l'extrême gauche de la Chambre, où il demanda,

ALIS0N (bir Aiclubald), lintoneu anglais, né à Kenley, ALKAN (Chai lc-V dlentin Moriia.nge, dit), musicien fran-
le 29 décembre 1792, mort à Glasgow, le 23 mai 1867. ç.ii* né à Pans, le 50 novembre 1813, mort dans cette
Eitit. 1-i ville, le 6 avril 1888. Edtt. 1-d.
ALIX (l'abbé. Céleste), écnvnin ecclésiastique runç.ius, ALLANKAHDEC (Hippolyte-Léon-Demzard ISivml dit), J,
in* à Onpède (Vaucluse) en 1824, uiurtà Pans, le 17 juillet «Vnvain spnite français, né à Lyon, le 3 octobre t~03,
1803,
moi t le 1" avril 1869! Edit. 1-1.
1870. Édit. 1-4.
avec la mi limité, l'amnistie pleine et entière pour juge suppléant an tribunal civil. On lui doit l'impor-
les faits se rattachant à la Commune. Après la dis- tante traduction, avec additions et notes, de l'ou-
solution qui sumt l'acte du 10 mai 1877, il se re- vrage anglais de J. Spencer ^ortheote et W. R.
présenta dans le même arrondissement, comme l'un ïîrowlow Home souterraine résumé des découvertes
des 367», et fut réélu, sans concurrent, par 10 970 voix de M. de Rossi dans les catacombes romaines, avec
sur 12105 notants. Dans cette nouvelle session, préface de M. de Ros*i (1874, in-8, vignettes et
l'ardeur politique de M. Allaiu-Tiirgé l'a entraîné a chromolithographies).On cite ensuite du lin, outre
échanger à la tribune arec un de ses collègues bo une comédie à propos en un acte et en vers (Cor-
napaitistes, M. Robert Mitchell, des démentis sums nezlle à vingl ares, 1878. in 18), deat ouvrages
d'une rencontre, dans laquelle il blessa son adver- d'hibtoire religieuse les Esclaves chrétiens depuis
saire. Il a pus une part remarquée à plusieurs dis- les premiers temps de l'Eglise pt%nu,à la fin de la
cussions, notamment a celle relative au rachat des domination romaine en Occident (1876, in-8 et m-12),
chemins de fer, et s'y est montré partisan résolu de et, en trois suites, Histoire des persécutions pendantt
l'exploitation par l'Etat. Réélu, le Ûi aoiU 1881, dans le* trois premiers siècles de l'Eglise (1884, 1885,
le 19° arrondissement de Pari-, par 8883 \oix sur 1888 3 \ol. in-8); puis Esclaves, ser fs et mainmor-
13 700 \otants, Il entra dans le cabinet du 14 no- iuMe.s (1884, 111-I8J.
cembre 1881, piésidé par M. Gambetta, comme mi-
mstre des finances, et donna sa démission avec tout ALLASSEUR (Jean-Jules), statuaire français, né à
le ministère le 26 janucr 1882. Il siégea sur les Pans le 1" juillet 1818, fut a la fois éle\e de Da\id
bancs de la gauche radicale et prit part aux discus- d'Angers et de l'Ecole des Beau\-Arts. Après avoir
sions sur les consentions de l'Etat a\ec les compa- débuté au Salon de 1840 par un bu&te en plàtre, de
gnies de chemins de fer. ,11 soutint de nom eau le M. A., Il ne reparut qu'a celui de -1855 a\ec un
rachat des chemins de fer. Après la chute du Jloise sauvé des eaux, plâtre dont le marbre figura
cabinet Jules Ferry, il rentra au pouvoir dans le au Salon de ISbO une réduction de ce marbre a été
cabinet présidé par M. Brisson (0 a\rdl885), comme exposée en 1875. Parmi les autres envois de cet ar-
ministre de l'intérieur, et lors de l'ouverture de la tiste, nous mentionnerons: Roirou, stalue en bronze
période électorale, recommanda expressément, par (180b') pour la Mlle de Dreux Salut Joseph, statue
ses circulaires a tous les fonctionnaires, la pins oh pierre (1807) pour l'église Saînl-Mienne-du-
slrictc neutralité. Sa candidature fut posée dans les Mont portrait-buste de Mme Edmond AGout, terre
départements du Maine-et-Loire et dans la Seme: il cuite (1870); Rameau (1888), destmé au Conserva-
échoua dans le premier, a\ec toute la liste républi- toire de musique. M. Allasscur a en outre exécuté,
came, et obtint dans le second, au premier tour de pour les monuments publics, un grand nombre de
scrutin, 201 632 -voix sur 455 990 votants. Il fut elu statues, celles de Malherbe, de la Sculpture, de la
au scrutin de ballottage, le premier de la liste, par Pêche fluviale, de Leumthne*, placées dans les cours
"289 806 \oi\ sur 41-4 500 votants. Le cabinet dont il du Lou\re, celle de Saint Charles liorromée, à Té-
faisait partie se retira le 29 décembre 1885. A l'ex- glise Saint-Ltienne-du-Mont, celle de Robert Es-
piration des pouvoirs de la Chambre, il ne se repré- tienna pour l'Hôtel de \ille de Paris, etc. On lui
,enta pas anv élections du 22 septembre -I88U et doit la décoration extérieure du théâtre de Cher-
déclara renoncer a la vie politique. Une des tilles bourg. Il a obtenu une médaille de 2a classe en
de M. Allam-Targé a épou&é, en 1878, 31. Charles 1853, mie médaille de lf classe en 1850 et la croix
Ferrv, ancien préfet de Toulouse. A part ses études de la Légion d'honneur en août 1867.
insérées dans lis journaux, .M.Allain-Targé a publié
les Déficits, 1852-18G8 (1808, in-8). ALLEBER (Henri D'), pseudonyme par anagramme
de M. Il. Eerdalle de La Pommcrave. Voyez LA Pom-
ALLAR (\ndré-Jo«enh), statuaire français, né à 11EHAIE.
Toulon le 22 août 1 845, fils d'un omrier de l'Arsenal,
tut d'abord apprenti mqn'irneur, et sumt les cours allègre (Vincent-Gaétan) sénateur français, né à
de l'école de dessin de la -ville. Il alla faire à Mar- Si\-Fours (Var) le 7 août 1835, avocat du barreau
seille ses premières études de sculpture, puis vint à de Toulon, maire de cette \ille pendant la guerre et
Pans où il fut êlii\c de Jïnntan, (îuillnume et Case- **ous le gomernement de M. Thiers, fut révoqué par
her, et obtint le grand prix de Home en 1889. Il a le ministère de M. de liroghe après le 24 mai 1873.
exposé successif émeut auv Salons: Hécube et Poly- l'orté dans la seconde circonscription de Toulon, aux
dore, bas relief en plâtre, Enfant des Abruzzes, élections générales du '20 féu-ier 1876, pour la Cham-
«statue en In onze (1873); Sainte Cécile, buste en bre des députés comme candidat de l'opmion répu-
marbre (1874); la Tentation, groupe en marbre blicaine avancée, it fut. élu, au second tour de scru-
(1870); Y Eloquence, statue en pierre, pour l'église tin, par 1501 voix. Il prit place a l'extrême gauche
de la Sorbonue (1878) Jeanne d'Arc « Damrémy, et appuya les propositions d'amnistie pléniere. Apres
statue en plâtre (188Ï) Giovamna, buste en marbre la dissolution de la Chambre obtenue par le minis-
(1885) l'Université, modèle en plâtre pour la nou- tère du 16 mai 1877, il fut réélu comme l'un des
\elle sorbonne (1889), et un certain nombre de por- 305 des gauclies réunies par 9 155 >oix contre 6010
traits-bustes. Hors des Salons, on cite de lui les sta- données au candidat officiel bonapartiste, M. Gay.
tues de Jean Huilant et de Jean Goujon, pour la M. Allègre représentait le canton ouest de Toulon
facade de l'Hôtel-de-Ville de Paris. M. Allar a obtenu au Conseil général du \ar dont il a été "vice-prési-
une médaille de lre classe en 1873, une de lre clause dent.

neur du en
à l'Exposition uimerselle de 1878, la médaille d'hon- ftommé gouverneur de la Martinique, le 20 juillet
1882, une médaille d'or a l'Expo- 1881, M. Allègre donna sa démission de député et
sition uimer^olle de 4889. Il avait été décoré de la alla prendre possession de ce poste qu'il occupa
Légion d'honneur en 1878. Il a été nommé profes- pendant six ans. Au cours de ses fonctions, il se
seur de modelage a l'Ecole des lietiux-Arts le 28 fé- porta canclulat à l'élection sénatoriale partielle de
vrier 1801. décembre 1882 dans la colome qu'il administrait et
fut élu à la presque unanimité. Cette élection illé-
ALLARD (Paul), littérateur français, est né à Rouen gale fut annulée par Sénat le 2 février 1885. Lors
en 1841. Avocat an barreau de sa ville natale, II fut du renouvellement triennal du Sénat en janvier

ALLARD (Nelzir), général français, né à l'arthenaj, française, née a Milan, le 7 septembre 1801, moite à
(Deux-Sèvres), le 27 octobre 1798. mort à Passy, le 25 octo- Monthlthy, le 28 février 1879. Edit, 1-5.
bre 1877. Edit. 1-5. ALLÈGRE (Jean Marie), représentant français, ne" à
MÊRITENS
OutTct (Creuse), leii avril 1793, mort en juillet 1869.
ALLART DE (Ifoitense), femme de lettres Ldit. 1-4.
1888, il se représenta comme candidat et échoua 1841, il fut nommé professeur de botanique a l'Uni-
1

contre le sénateur sortant, M.Michauv. Celui-ci étantversité de Dublin, et, eu 1855, professeur d'histoire
1
moit t même année, il fut fin sénateur de la Mm- naturelle à celle d'Ednnlmurg. Il a gardé cette der-
tinique le 21 octobre 1888. Décoré de la Légion nière 1
chaire jnsrju'en 1870. Ain élections générales
d'honneur le 24 décembre 1882, il a été promu of- de <
1874, il refusa la candidature qui lui était offerte
licier, pour titres exceptionnels, le 24 décembre par 1 le parti libéral de Candon pour la Chambre des
1886. communes. La même année, il succéda a 31. Den-
ttham comme président de la Société Iiiinceiine.
ALLEMAND (Pierre-Léger-ÏVosper),ancien député Les travaux de il. AUimtii, portant paiticulière-
français, ne le 16 juillet 1815, reçu docteur en mé- ment 1
sur la structure et la \if! des animaux infé-
decine en 1841. exerçait sa prolession a\ec succès rieurs,] ont été couronné* par les Sociétés royales
dans la ullede IUe/, clont il de\mt maire et dont il d'Edimbourg et de Londres. On cite, a part sa col-
représenta le canton au conseil général des Basses- laboration a des recueils scientifiques Monographie
Alpes- Il fut élu membre de l'Assemblée, en rem- des polypes d eau douce [S. monograph of the Fresli-
placement de Il. Thu'rs. aux élections complémen- ·ualer Folyzoa, 1850, m-fol.l; Monographie des ily-
taires du 2 juillet 1871, par 14212 ^oi\. II siégea drouies m/wn oh/as les (A M. of thc Gjnnioblat>tic 11
dans les rangs de la gauche et fut un des députés 1871-1872, in-fol., îll. et ni., etc.).
républicains révoqués de leurs fonctions munici-
pales par le ministère de Broglie, après le 24 mat ALLMER (Louis-Auguste-Christophp),archéologue
1875. et épigraphi«>le français, est né a Fans le 1-i juillet
Apres s'être présente sans succès, commis candidat 181 i. D'abord percepteur dans l'Isère, pms conser-
républicain, auv tilecliouà sénatoi iules du .10 janvier vateur du musée archéologique de Lyon, et conser-
18jG dans le département des Itasses-\lpes, il fut vateur honoraire, il fut nommé membre de la com-
porte au même titre aux élections générales du 20 fé- mission de l'un entai re des richesses d'art du de-
vrier suivant pour la Chambre des députés dans partement du Rhône. Correspondant du ministère
l'arrondi moment de Digne, et fut élu par 7405 \oi\ de l'Instruction publique, membre de l'Académie
contre 2242 obtenues par le candidat bonapartiste, des sciences de Lyon, M. AHmer a été élu corres-
M. Falcon de Cimicr, ancien préfet du dépaitemunt. pondant de l'Institut (Académie des inscriptions et
31, Allemand siégea dans les rangs de la gauche de la belles-lettres) le l22 décembre 1876. Il a été décoré
nouvelle Assemblée. Après l'acte du 16 mai et la dis- de la Légion cl honneur.
solution de la Chambre. il fut réelu, comme l'un de» fondateur de la lievne épîgraphique, M. Aîlmer a
Ô63 des gauches réunies, par 0 407 jok contre ô 10i donné: Inscriptions antiques et au moyen âge à
accordées a JI Fruclner, candidat officiel du maréchal Vienne, en Dauphmé (Vienne, 1875-1876, 0 \ol. in-8
de Mjc-Mahon. 11 ne s'est pas représenté aux élec- et atla'J m-4 de 100 planches), ouvrage entrepris
tions simaut.es. avec Alfred de Tcrreba^se, ancien député et cou-
ronne par l'Académie des inscriptions Trion, An-
ALLIES (Thomas-William), écrivain religieux an tiquités décnuiertes au quartier de Lyon dit de
glais. né a Bristol en 1813, se \oua à l'instruction Trîon [\ 887- 1888, 2 1 ol. gr. in-8, a\ ec fig. et planches]
et prit ses grades a thford. Il etait recteur de Laun- les Gettes du dieu Auquste, d'après l'inscription du
ton depuis 1842, lorsqu'en 18Ô0 il se convertit au Temple d'Àncyre (1889, gr. in-8); Musée de Lyon,
catholicisme et abandonna sa charge- ïl fut nommé îiiscriplions antiques (L)on, 1881)1800, 5 \o\
en 1853 secrétaire de la commission des écoles ca- in-8), avec I'. Bis^ard Police sur V insci ipt ton fu-
tholiques des pauvres. Parnu ses om rages, on cilo, néraire an grec d'un marchand syrien houvee a
avant sa coirveisjon l'Eglise anglaise purifiée dit Genay [A m), etc. »
péché de sdii&me (The Church of England clea-
rcd, etc.), et depuis le Siege de saint Pierre (Sec ALLONGÉ (Auguste), peintre et dessinateur fran-
of S. P.; 1850) le docteur Pusey et l'ancienne Eglive çais, né a lJans te 1(J mars 1835, prit de bonne
(L>. 1'- and the Aucient Church) un grand omrage heure les leçons de plusieurs artistes, et entra, en
inachevé; la Foi mat ion du Christianisme (tomes I 1852, a l'Ecolf! des Iîeanx-\rts, où il fut éle\e de
et II) Per crucem ad lucem, résultat de la vie Gogniet et de Ducornet. Culmaut en mémo temp^
(1879). 11 a été traduit en français de M. Allies lala peinture et le dessin au fusain auquel il doit par
Journal d'un voyage en France, et Lettres écrites de ticulierement sa réputation, il a exposé presque
V Italie (Tournai, 1858. m-8). constamment d.uis les deux genres depuis 18d5.
Xous citerons parmi ^es œnwes Souvenir de la
ALLMAN (George-James), naturaliste anglais, ne
Gorge-aux-Loups, dessin, a l'Exposition universelle
à Coik en 1812, prit ses grades de médecine a XV,- de 1855: Einng de la forêt du Mans (Seme-et
ni\eraité de iMihim II s'appliqua quelque temps a Maine); le Matin au bord de F eau, pies de Clétoil
l'etude des lois pour défendre les catholiques irlan- (1857) Chemin creux du Grand Val, près de Meaux,
dais contre les injustices de la législation anglaise, dessins (185(J); trots Vues d'flyètes^ peintures, ta
puis se >oua tout entier aux études biologiques. En Vallée de, Dmdi'nne. et la Crau d Hyercs, dessin1'
ALLEMAND Itlector-Louis.},peintre français, né à Lyon ALLINGHAM (William), littérateur »nglais, né a Rul-
en 1809, mort dans culte ville, le 13 septembre 1888. lyshannon (h lande) le 19 m<irs 1824, mort le ISnoverabit1r
Edit. 5. 1889. Edit. 5.
ALLEN (Chai les Ferdinand), historien danois, né a ALLIÛLI
Copenhague, le
25 novembre 1811, moi t dans cette Aille, irnind, à(Joseph François), théologien cnlliolique alle-
Ie«7decenibiel871. Edit. 5. ne Sukl»;t( li, le 10 iioût 1793, moi t a Vugbboui{(,
le 22 DO1H1873. Xiil.it- 15.
ALLEN0O" (Jean. Mane), sénateur fiançais, m1 à Quint
(Côtes-du Nfinl),
20
le 22 avnl
juillet 188O.Uit.fi. 5.
1818, moi àà Biaintz, le
m
\w
ALLONVILLE (Armancl-Octa\e-Maneo')tgf-néral français,
le 25 )dii\it!i IStW, moi t à Yer&ulles,le \b octobre 18H7

t
ALLIB0NE (Sdinuel-lustin), bibliographe ainénrinn, n«* Eiht. 1-4.
à Wnladeljihie, le 17 nu il lSlti, moit Lucernc (buis.se), ALLDU (Mgr Auguste), prélat hanrais. n^ à Provins, li*
Ie2septembiel88y. Ldit. h. 27 j.unier 17(J,% moil à Steaiu, te 30 auuL 188t. Ldit. h.
ALLIER (Antoine), sculpteur et
homme politique fi.in-
ALLOU (Edouard), avocat fianrais, né h Lunoges, le
rais, né a Linbiuu (Hautes Alpes), le 0 Uecemme 17SG,
mort à Pans, le 27 juillet 1870. Edit. 1-4. mai»
18ÏU, inoit le 13 juillet 1888. tdit. 3-5.
ALLIEY i Cai mile-Théo dore- Fr£d£i îe ) collectionne!! ALLDUBT (Jean-Louis-Antome), journaliste ft.inçais, m:
français, ne a Hriançon, le 9 février 1791», inoit à Mont- A Anisy jNi^ie), le 31 seplowbie 1805, moiàSceaux, le
pellier en !8b6. CtUt/l-i. ti
décembre 1881. Kdit. 1-5.
(18011; Fin d'une journée de Septembre, paysage E
Entrée d'un théâtre romain, Danse romaine (18GG),
(181)3); Une Martuere, Souvenir de la fontaine, à la
le Momie, Tarquin le Superbe (1807), la Sieste dans
Forgcs-les-Bains, etdeux fusains Etang'a la linere f,
l'ancienne Rome, Phidias et les marbres d'Llgin
d'une forêt, Un Chemin dans la Une (1864); le (18G8), le Convalescent, un Cabaret (1809), vn Ba-
(]
Bourg de Ctach, bur la route d'Auray; Etang du teleur,
le la Vendange à Rome (1870), l'Empereur
Perret, pies de Rambouillet, et comme fusain, Claude, une Fête intime en Grèce (1871), Momie de
C
Eudore et Velleda, d après les Martyrs, li\re la
la période romaine, l' Improvisateur (1872), le
(18G5) le Jlatcn; le l'ortl de ~i~re, roule de la Dmer,
D la Sieste (1873), Joseph, intendant des gre-
Grandc-Lhai Lreuse, et doux fusains le Pont de niers
n de Pkaiaon, V Automne, les Bons amis, la
Claie sur le Draih (Isère) le Sentier de la Ravine, Dixième
D plaie d Eqifpte (1874), la Peinture, scène
n Amers [ISliti}; Ip Bias du Chapitre, a Crèteil, et d'atelier
d' roinaii]{]875),/£.« Saisons, quatre panneaux
deux fusains Radiers de Pcnmairh; Une Saulce (1880),
(1 etc., etc. M. Alma-Tadema, qui a souvent ex-
inondée. py es de Créteil (1867) la l'allée de Gouet, posé
pi a Paris, principalement aux expositions univer-
en Itietrtgne, et deux, dessins la Fontaine de selles,
>< a obtenu une médaille en 186i, une médaille
Sainte-Bat be (Morbihan) la Mer a Porti œux ( 1 8fi8J d< 2B classe à
de Exposition universelle de 1807, de
le Soir dans les des de Crète il, une Mare a Villers- V classe a celle de 1878. Décoré de la Légion d'hon-
lrtt
sur-Mer, et deux fusains (1800); Octobre en Forél neur
iu le 1er novembre 1873, il a élé promu officier
(1870) la Ville du Puy, et Solitude, fusnin [1872J n 1878. Il a été décoré également de dners ordres
m
Matinée d'automne; et la Mare, en Brie, dessin étrangers
ci et reçu membre ou correspondant des
(1875), la Mer (1874), tableau placé au musée du académies
ai d'Amsterdam, de Munich, de Berlin, etc.
Havre; Locmanaher Une Itoufc, et, sunant l'usage -La
– femme de cet artiste et son élève, a envojé elle-
de l'ai liste, deu\. fusains repiesentant, comme la même n quelques peintures au Salon de Paris, le
plupart de ceu\ qui figureront a toutes les exposi- Mnoir JlJ (187ï), le Coin du feu (1874); Daffodocon-
tions suivantes, des sites tranquilles, des solitudes, (httiex
d (1877) un Bas-bleu (1878); une Dévideu&e
des élanys et bords de rmere, des lisières ou des (1881); (] etc. Sa lille, miss I aura-Ani\-TADEM\ a
îruciipuis de bois, etc. (1876); Soirée d'automne aaussi exposé chez nous et a obtenu une médaille
dans le Morvan, A travers bois (1877); Botds du d'argent d a l'Exposition universelle de 1889.
Cousin 1878) la Pêche aux Eci cuisses, dan»
l'\onae (1879), ])ans la prairie; Belle journée ALMÉRAS-LATOUR (baron Louis-Michel) magi-
d hiver (1880); Marine (1881); le Champ Rimbert, strat français, fils d'un général du premier Empire,

cl
«-I

près d'Vvalkm (1882), Plougastel; le Ruisseau du est e né a Vernie (Isère), le lt> août 1811. Il entra
Huelgoat, Finistère (1884); l'Etang dit Huelqoat dans d la carrière judiciaire en 1834, comme substi-
(1885) Plateau de la ti a Saiut-M.ircelbn, d'où il passa a \alence, et
mai aux Fées ( 1 88f 1) Elude tut
de bouleau (1887); Hctour de V école, a ddevint substitut du procureur général a ïa Cour de
(1888); Letcr de pleine lune en octobre, Vue de Grenoble,
G en 1845. Avocat général on 1849, il porta
Marlotle (1889) Cerf aux écoutes (1890). M. Allongé l.i
1. parole, en 1855, dans la fameuse affaire de
a obtenu une mention honorable en 1883 et une Mlle ^1 Lamerbere (miracle de la Salelte). Premier
médaille d'argent a 1 Exposition universelle de 1889. aa\ocat général, puis président de chambre a la
Il a publié, pour renseignement, et Li vulgarisation même n Cour en 1801, premier président de la Cour
du dessin le Fnsazn (1875, d Metz en 1862, il fut enlin nommé conseiller à la
m 8), et tien% recueils de
de planches sous les titres de Grands Coûts et de Cour C de cassation le 20 iwllct 48(>7 ïl siégeait a la
Cours de fusain gradué. Chambre
C des requêtes, dont il devint le doyen. Il a
élé admis a la retraite, avec le titre de conseiller
r:
ALMA-TADÉMA (laurenec), peintre hollandais na- h honoraire, le 28 août 1880. Il avait été promu officier
turalisé Anglais, né d Lronryp, le 8 janvier 18Ô6, de d la Légion d'honneur le 12 août 1865.
d'une tres ancienne famllie de la Fns>e occidentale,
tut élevé au gymnase de Leeuwarden, où il se prit ALPHAND(Jean-Charles-Adolphe). ingénieur etad-
lin passion pour l'archéologie égyptienne et greco- nunibtraieur
n français, né à Grenoble (Isère), le '20
romaine. Destiné par sa famille a l.i profession de octobre o 1817; entra a l'Ecole polytechnique en 1835
médecin, il obtint seulement en 1852 la permission et e en sortit, en 1837, dans les ponts et chaussées.
de se livrer a la peinture, qu'il alla étudier a l'Aca- Envoyé L a Bordeaux en 1839, il fut chargé, pendant
demie d'Anvers, sous la direction de II. Le} quinze q
s. ans, des ponts, des chemins de fer et des
Ayant perdu, en 1809, sa première femme, la com- 1,landes, et fut nommé, le 22 octobre 1845, ingénieur
tesse Pauline Dumoulin, il épousa, en secondes ordinaire u des ponts et chaussées. Au moi1- de no-
noces, une artiste anglaise, Mlle Therésa Epps, vembre v 1854, Il fut appelé à Pans, ou il reçut le
passa a\ec elle a Londres en 1870, et obtint des titre t d'Ingénieur en chef des embellissements de
lettres de dénization (petite naturalisation) en jau- cette c ville. Il eut successivement Li direction des
vier 1875. En 1870, il fut été membre titulaire de services
s des promenades et plantations, de l'eclïu-
l'Académie royale des Beaux-Arts de Londres, et le ragfi, r des concessions sur la voie publique et des
26 fe\ner 1881, correspondant de l'Institut. voitures
v publiques. Le service des promenades et
Les œuvres de 31. Alina-Tadéma systématique- plantations,
p le plus Important de tous, comprend
meut empreintes d'un caractère archéologique, se les L bois de Boulogne et de ^meennes, qui ont été
distinguent, par le soin de la composition, la fer- tian-ïformés
t cn parcs, les buttes Chaumont sou-
meté du dessin, la sobriété du coloris. On a reniai1- nnses ensuite a la même métamorphose, les Ch.imp.s-
que entre autres Education des petits- fils de Clo- Ltysées, I dessinés en jardins, tons les squares créés
tilde (1861), Venantius Foriunatus et Radeaonde dans c les anciens et nouveaux quartiers, toutes les
(18b2), Comment on s'amusait en Egypie zl y a promenades, r les pépinières et serres de la ville de
5000 ans (18G3), Frédégonde et Prétextât (1864), 1Paris, les cimetières, les boulevards, les quais et
Catulle che-i Lcsbic, le oldat de Marathon (18Co), fontaines f monumentales, en un mot, les divers tra-

ALMASY (Maurice et Paul de), hommes politiques hon- (Juan-Nepomuceno), ^néral mexicain, ne
grois, nés, le premier le 17 janwer 1808, le second en 1816 enALM0NTE
1804, mort a Pans le 22 mars 1860. Edit. 1 4.
et mort à Pesth, le 1" novembre 1882. Edit. 1-i.
ALMODOVAR (don Ildefonso-Dias DE Kibeha, comte de), ALMQUIST (Ch.-Jonas-Lnuis), littérateur suédois. n6 à
géneral espagnol, né à Grenade en 1777, moit aa Valence,Stockholm,
ç lec28 novembre 1793, mot à Brème le 26 oc-
Ie26janvierl846. Edit.l-i. tobre 1866. Edit. 1 i.
ALMOEFF <NiIsWilhelm), acteur suédois, né à Stock-
holm, le 2fc mars 1799, mort dans cette Mlle, le 26 fé- ALDNCLE (An tome-Félix j, pubhciste fiançais, né le
vner 1876} Edit. 1-5. 29 décembre 1824, mort le 9 lévrier 1878. Edit. 4-5.
Taux qui ont le plus contribué, sous l'administra- chienne, il passa on 1809 dans les zonages pontifi-
tion de M. Haussmann, à transformer l'aspect de eaux et y resta .jusqu'à l'incorporation de Rome
1'ancien Paris. dans le ro\aume d'Italie. Le 26 ai ni 1871 il épousa,
Lors de 1 Exposition universelle de 1867, V. Al- au château de îleuhacli en Bavière, l'infante Marjn-
phand fut chargé de l'importanteopération de nivel- das-Xe\es, née à lleubach le 5 août 1852, fille de
lement du Trocadéro, dont il cmplo\a des terres a don Miguel, régent de Portugal. La jeune prin-
remblayer le Champs de Mars il la conduisit a\pc cesse l'accompagna dans les expéditions aventu-
nne incroyable rapidité. Plus tard les pelouses éta- reuses de la guerre carliste, dans laquelle don Al-
bbes sur les pentes du Trocadéro et encadrant un phonse se jeta, l'année «ui\an/c, a\ec ardeur.
escalier monumental furent remplacées par des jar- Pendant deu\ ans, les actes de violence, les
dins anglais (1872) qui firent place eux-mêmes au\ ci limités dont il fut accusé signalèrent son nom a
constructions de l'Exposition universelle de 1878, la presse européenne. Mis a la tète des troupes car-
dont les jardins furent aussi Tœmre de M. Alpliand- listes qui operaient en Catalogue, le 30 décem-
M. Ad- Alpliand, qui, pendant sa résidence à Bor- bre 1872, il se mL enlever ce commandement par
deauc, a>ait fait partie du Conseil municipal de son frère, à la suite de dissentiments sur des me-
cette Mlle, fut élu membre du Conseil général de sures militaires et de compétitions de personues; it
la Gironde, par le canton de Coutras, et réélu jus- prit congé de son armée par un ordre du jour du
qu'a la lin de l'Empire. Après la Révolution du 20 novembre 1874, dans lequel il protesta de son
Septembre 1870, il consena ses fonctions de di- inaltérable dénouement à la cause de Dieu, de la
recteur de la "voie pubhque et des promenades de patrie et du roi. l'ar suite des crimes de droit
Paris, et fut chargé par le génie militaire de fer- commun (incendie, moI et assassinat) dont Il accu-
mer les fortifications et d'organiser un corps de sait l'infant Alphonse, le gouvernement du roi Al-
génie auxiliaire pour la défense des abords de la phonse XII demanda à l'empire allemand l'extradi-
place. Aprèsguerre, nommé, par drci et de M. Tljierjs tion de ce prince (18 mars 1875). Le ministre de
directeur des travaux de Pans, il s'appliqua a faire l'intérieur de Berlin, surles pièces à l'appui de cette
disparaître au plus \ite les traces des deu\ bières, demande, ordonna son arrestation sur le territoire
et repeupla le bois de Boulogne avec des aibres prussien (23 mars). L'infant s'était retiré en Autii-
empruntes aux forêts de Sénart et de Fontainebleau. che. Après avoir «ajourne a Frohsdoiïï', il passa a
A la mort de M. lîelgrand (1878), la direction des Gratz; il y fut l'objet de témoignages sjmpalhiqups
eaux et des égouts tut réunie a celle des tra\au\ de toute la noblesse autrichienne et, d'autre part,
de Paris, et l'ensemble constitua, entre les m.iins de manifesta tiens populaires menaçantes, contre
de M. Alpliand, le plus important service de la pré- lesquelles l'intervention de la force* armée dut le
fecture de la Seine. Dans ces multiples et difficiles protéger (avril 1875). Trois mois plus tard (juil-
fondions. M. Alpliand sut garder toute 1 initiât ho0 let 1875), il refusait le nomeau commandement que
compatible avec le contrôle incessant d'un conseil sou frère lui offrait en Catalogne.
municipal élu. L'Exposition universelle de 1889 donna
encore plus de relief à son actmté. 11 en dirigea ALQ (Louise AiQvii. de IliEis^Eiitotx, connue sous
les travaux au Champs de Mars et a l'esplanade des le pseudonyme de Louise d1), est née à Paris \ers
Invalides avec une rapidité et une exactitude qui 1840. Les ouvrages publiés sous ce nom de plume
parurent merveilleuses. Aux fonctions de directeur ont été pendant quelque temps attribués a tort a
général des travaux il joignit celles de commissaire Mme Olga Kbhardt. 31 me de Kieusseyroux, aujour-
général des fêtes de l'Exposition et du Centenaire. d'hui encore, a dirigé, sous Je nom de Louise d'Alq,
M. Alpliand a été nommé inspecteur général de pre- quelques journauv de httératurc mondaine ou fémi-
miere classe des ponts et chaussées par décret du nine, comme les Causeries familières et Paris char-
3 mai 1875. Décoré de la Légion d'honneur an moi1» mant. On cite d'elle plusieurs volumes de nouvelles,
d'octobre 1832, il a été promu officier en décem- romances, traductions et fantaisies littéraires, tels
bre 4802, commandeur le 30 juin 1867, grand oth- que Fortune et Ruine (1875, 2 "\ol. in-18); le Trou-
cier le 11 juillet 1882 et grand-croix le 4 mai 1889. ble ménage (I878,ii]-18); la Vie, i«/»nc{1881,in-8)
Il a reçu en outre de nombreuses décorations étran- le Cm net du vieux Docteur, causa tes humoristi-
gères. Il a été élu membre libre de l'Académie des que* (1884, m-8); Philosophie d'une femme (1887,
Beaux-Arts le 14 mars 1891. in-16) A travers la vie (1887, in-52) une suite du
Comme souvenir des grands travaux exécutés sous Carnet du vieux Docteur (1890, in-S] puis une sé-
ses ordres, il. Alpliand a entrepris une somptueuse rie nombreuse de Iiwps de mondanité pratique sur
publication les Piomenades de Paris, Boit> de Bou- le savoir vivre, l'économie domestique, l'éducation
logne, Bois de Viucennes, Parcs, Squares, Boule- maternelle, l'hygiène, la toilette, les travaux des
vards, etc. (1867-73, 2 \ol. in-folio avec gravures et femmes, etc.
chromolithographie1*]. Cet omragc contient une
étude sur les jardins depuis l'ancienne Egypte et la ALTSCHUL (Ebab), médecin allemand, né à Pra-
Chine jusqu'à nos jours. Il en a été extrait un gue, le 8 avril 1812, lit ses études à tienne, et
li\re descriptif et de luxe encore important Âibo- deunt, en 1848, professeur d'hommopathir théori-
ip.tum et fleuriste de la ville de Paris (1874, m- que et pratique à l'Ecole de médecine de Prague.
foho). est le premier qui ait introduit renseignement
11
de l'honiceopatlue dans les facultés autrichiennes.
ALPHONSE (Charles- ï'erdinaiid- Joseph- Jean -Pie On a de lui plusieurs om rages, parmi lesquels
don), prince de la maison des Bourbons d'Espagne, nous citerons Dictionnaite. de Médecine acniaiie
frère de don Carlos, est né à Londres le 1*2 sep- (\ienne, 1836, 2 )ol.); Traité de phaimaco-dyna-
tembre 1849. Après a\oir servi dans l'armée antu-1- nuque, ji/tifirtnloytfjue, ou Pharmacoloqte clinique à

ALPHONSE XII, roi d'Fspa?ne, né le 28 novembre 18Ô7, ALTENHAYN ((îabriûllc Soumet, damo BtnvAiv d'), femme
mort le 2b novembre 1885. EUit. h. de lettres liancaise, nào, ù Pans, le 17 mars J8Ji,
diiiib cette m!1«', le 16 mai 1886. Mit. 1-5.
moi te
ALQU1É (Jean-Dominique), chirurgien militaire français,
né a Monti t^eau (Haute-Garonne), le 18 mai 1792, moi L
17
ALTIERI (Louis
juillet
ô cardinal italien, m* à Home, le
1805, inoit a Albano, le 11 août 18(37, EcUt. 1 S.
en avril 1868. Ldil. 1-4.
ALQUIÉ (Alexis), médecin français, né à Perpignan on ALTMEYER (Jean-Jacques), littérateur bftlge, né à Luxem-
bouifr, le 20 janvier 1801, mort à Biuxelies, le 15 septem-
1814, moi t en septembre 1865. Edit. 1 -i. bre 1877. Edit. 1-5.
ALTAROCHE (Marie-Mulicl), ancien représentant, n^ à ALTON-SHÉE LISNIÈRES (Edmond, comte d'). pair
Issoire, le 18 avril 1811, moit à Vaux, le 14 mai 1881 de France, né DE le 1" juin 1810, inoit à Paii*, le 22 mai
Edit. 1-5. 187-4. (Edit. 1 5.
l'usage des médcans komœopnihes (Lcïnbuch der succès auprès de la jeunesse, mais, signalé au mi-
physiologischcii pharmacodynamik; Prague, 1850- nistre par le doyen, il fut remplacé par un autre
i852J; la Loi de polarité thérapeutique des doses abrégé. M. Amagat, prétendant être victime de dé-
médicales, ou le Principe fondamental de la phar- nonciations calomnieuses, demanda une enquête et
maco-dynamitjuephystoloqiqtte (das Iherapeutische fut soutenu par les étudiants; puis, l'enquête avant
Polaritsefs^esetz; Prague, 18.)2). été autorisée. il refusa de comparaitre et apposa des
affiches annonçant l'ouverture de son cours de bota-
ALVARENGA (Pedro- Francisco da COSTA), médecin nique. Les désordres qui s'ensuivirent amenèrent la
poitugais, né à Pi-mliy (Brésil) en 1826, fit ses études fermeture de la Faculte, et M. Amagat, traduit devant
a la Faculté de médecine de Bruxelles et y fut reçu le Conseil académique, fut déclaré coupable de man-
docteur en 1850. Il alla se tixev à Lisbonne, y fut quement a ses devoirs professionnels, et rayé des
nommé médecin de la Chambre du roi, de l'hôpital cadres de la Faculté de Montpellier, mais recom-
Saint-Joseph et de la Ilaison de la Miséricorde, mandé en même temps a la bienveillance du mi-
membre de l'Académie royale des sciences, etc. Di- nistre.
recteur et rédacteur en chef de la Gazeta medwa de Au\ élections du 21 août 1881. 31. Amagat se poi la
Lisbonne, il y a insère de nombreux et importants dans l'arrondissement de Saint Flour, comme candi-
mémoires, la plupart traduits en français, et dont dat de l'extrême gauche, et fut élu par 4 850 voi\,
quelques-uns sont de véritables ouvrages. contre 4578 données à M. Oudoul, députant sortant.
^ous citerons ciitic ces traductions dues ;i MM. P. Apres l'invalidation de son élection, il se représenta
Garnier, Papillaud, Barbier, Bertherand, II Alinès et fut réélu, le 29 janvier 188*2, par 6704 voi\ contre
Anatomie pathologique et sympfomatoloqte de la 3 030 données a M. Oudoul. Il ne fit partie d'aucun
de Lisbonne
fièvie jaune en 1857 (Paris, 1801, in-8); groupe parlementaire, s'abstmt de prendre part au
les Eciocardies (Bru\ellesT'I869,in-8);Delà Thr.rmo- vote dans la plupart des questions ou vota avec la
fiémialoqie et Thermocologie (Amers, 1871, in-8); droite de la Chambre. Il s'associa particulièrement
Précis de Thermométrie clinique générale [Lisbonne, a cette dermère dans sa résistance au rétablissement
1869, in-8; 2° édit. 188*2); Anatomie pathologique du divorce, qu'il combattit a la tribune (8 mai 1882).
et pathogénie des communications entre les cavités Aux élections du 4 octobre 1883, il se représenta
droites et les cavités gauches du cœur (Marseille, dans le Cantal, comme candidatrépublicain indépen-
187V2. in-8); De la Cyanose (Lille, 1872, in-8); Notice dant,
Brésil in-8). en dehors de toute liste. Il réunit au premier
sur un voyage au (Lisbonne, 1873, tour de scrutin, 19 100 voix sur 43 407 votants et fut
Leçons chimiques sur les maladies du cœur (4878, élu, au scrutin de ballottage, par '205(1*2 voir sur
in-8). II a été publié une étude biographique 41571 votants. Il prit part a plusieurs discussions,
et bibliographique sur le Docteur Pedro Francisco notamment a celles relatives a la situation finan-
da Costa Alvarenga, sr.fi travaux, etc., par le doc- ciere de la République, qu'il critiqua tres vivement
leur Àlmès, l'un de ses traducteurs. à propos du vote de l'emprunt en 1886 (8 avril). Aux
élections du 22 septembre 1880, faites au scrutin
ALVENSLEBEN (Constant »'), général prussien, né d'arrondissement, 31. Amagat se représenta dans son
le 20 août 1809, est le frère du général Gusta\e ancienne circonscriptionde Saint-r lour, obtint au
d'Alvcnsleben, mort en 1881. Il fut életé, comme mier tour, 5347 voix sur 10 759 votants, et fut pre- élu
sou frere, a l'Ecole des cadets, et entra, comme lui, au scrutin de ballottage par 5051 voix, contre 4 875
au régiment des grenadiers de l'empereur Alexandre. données a son concurrent républicain, Aï. Chanson.
11 prit une part brillante, comme major général, Il est mort a Samt-Flour le 4 juillet 1890.
<i
la guerre de 180-î contre le Danemaik, et a celle Outre sa thèse de doctorat (Etude sur les diffé- d-
de 1866 contre l'Autriche. Il fut alors nommé rentes voies d'absorption des médicaments, 18jj,
lieutenant général. Dans la guerre franco-alle- in-8), M. Amagat a publié, dans l'ordre scientifique
mande de 1870, il eut le commandement du Caractères généraux et différentiels des animaux
3* corps dans la •feonde armée commandée par le et des végétaux inférieurs (1882, in-8); puis, dans
prmce Frédénc-Charles. et put. paît aux pre- l'ordre économique et politique les Finatues sous
miers engagements de la campagne. JI se signala l'Assemblée nationale et les Chambres républicaines,
aux sanglantesaffaires do Yionville, de Mars-la- tour, comprenant deux suites les Emprunts et la rançon
de Gravelotte, et pendant tout l'investissement de de 1871 (1888, gr. in-8) et la Gestion conservatrice
Metz. Après la capitulation de cette Mlle, il condui- et la gestion républicaine jusqu'aux conventions
sit son corps sur la Loire et eut un rôle encore im- [1872-1885] (1889, gr. in-8). On a signalé en outre
poriant dans les batailles de Beaune-la-Rolande, de lui, dans la Itevue des Deux Mondes une wu-
d'Orléans et du Mans. Promu général de l'infanterie lente diatribe contre Gambctta,
le 22 mars 1873, il a été admis a la retraite le 1" sep- rôle (ier mai 1884).
a personne et son
tembre suivant.
AMAT (Henri), ancien représentant français, né à
AMAGAT (Louis- Vmant), député du Cantal, est né Marseille le 20 août 1813, inscrit au barreau de cette
le 13 juillet 1847. 11 étudia l.i médecine, fut reçu ville et connu de bonne heure pour ses opinions ré-
docteur en 1873, et agrégé en 1879 à la Faculté de publicaines, se signala par son influence après 1848,
Montpellier. Chargé du cours d'histoire naturelle, fut proscrit après le coup d'Etat de 1851, et séjourna
il attira sur lui l'attention par un système particu- quelque temps en Italie. Rentré à Marseille, il y fut
lier d'exposition consistant a mêler aux faits scien- un des chefs de l'opposition légale. Libre penseur et
tifiques la politique et la fantaisie. 11 eut un grand partisan de la coopération industrielle, il devint, en

ALVAREZ (Juan), {,'ém''i.d mexicain,


vois 1780, mort Ohlau (bitesie), le 2tf juin 1808, moit à Fnbourg, le
ne1
le 28 septembre 186t. Ldlt. 1-1. 28f<Hner-1878.Fdit. 5.
ALVENSLEBEN f \Ibert D'), homme d État prussien, né à AMADOR DE LOS RI0S (don Ictsé), littérateur espagnol,
IldlbtTstadt, le 23 mars 1794,mort à Berlin, le 2 mai 1858. né à Baena (Cordoue), en 1818, mort à Sé\ille en mais
Echl. 1-3. 1878. Edit. 3-5.
ALVENSLEBEN (Gu>>ta^e »'), général prussien, né le AMARI (Michel), orientaliste italien né à Palerme, le
.V) septembre 1803, mou dans le Ilarz, le 50 juin 1881. fi juillet 1806, mort à Florence, en juillet 1889. Edit. i-5.
Edit. 5.
AMARI (Emenc), publiciste italien, né a Palerme. le
(Loms-Joseph), littérateur belge, né à Cambrai, mai 1818s mort dans cette ville, le 20 septembre
ALVIN
1870.
le 18 mars 1806, mort à Bruxelles, le 18 mut 1887. Edit. 1-i.
Edit. 1-5.
ALZOS (Jean), ïmtoiien ecclésiastique allemand, né à
AMAT (Paul Lé"opold), musicien français, né
à Toulouse
en 181 mort à Mce, le 31 octobre 18Ï2. Mit. 1 5
1863, membre du conseil municipal de Marseille. Il in-18); Il Gaulois et Germains, récita militaires, com-
le poussa dans la voie des réformes libérales et dé- prenant I trois séries l'Invasion [1870], Après Se-
mocratiques, et obtint la publication de ses procés- dan, fi la Loire et l'Est, le Siège de Pans (1874-1875,
verbaux. Aux élections du 8 février 1871, il fut 4 vol. m-8).
nommé représentant du département des Bouchcs-
du-Iîliône a l'Assemblée nationale, le quatrième sur AMÉDÉE (Ferdinand-Marie) ex-roi d'Espagne,
onze, par 47 571 voi\. Il prit place a gauche et vota prince p de la maison royale de Savoie, duc d'Aoste,
constamment avec les groupes républicains. Am né 1]
le 30 mat 1845, est le'deuvièmc fils du roi d Italie
élections législatives du 20 février 187(5, il fut porté 'VVictor-Emmanuel II. Elevé à la cour de Sardaigne,
dans la 2' circonscription de Marseille, comme can- ilcl entra de bonne heure dans les rangs de l'armée,
didat républicain modéré, et échoua au premier tour et des l'âge de quatorze ans il prenait part a la
1.'

de scnilin, avec 4 184 \oi\, contre M. Raspail, qui en guerrep de 1859 contre l'Autnche. Il fit aussi la cam-
réunit 5103 et qui passa au second tour. La mort de pagne 1 de 18(j0 et assista a la bataille de Custozza,
M. Raspail ayant donné heu :i une élection partielle, où o il
fut même blessé. Il se consacra ensuite a la
M. Amat, après une lutte très vive entre candidats 1]marine italienne et eut le rang de conlre-aniiral.
également républicains. fut élu le 17 mars 4878, au Kn N 1807 il épousa la princesse Maria dal l'ozzo della
second tour de scrutin. par 4425 voix, contre 4284 Cisterna,
C célèbre par sa beauté et par la richesse
obtenues par M. Clovis Hugues, sans compter Stifi dde sa famille.
données a 11 Blanqui. Il ne s est pas représenté aux *ers la fin de l'année 1870, la couronne d'Espagne
élections générales de 1881.
a Marseille le 31 mai 1801.
– M. H. Amat est mort Illui fut offerte, au nom des Cort.es, par le gênerai1
l'nin,
1 c le faiseur de rois ». Le trône des Bourbons
était vacant depuis la révolution de septembre 1808.
AMBERT (Joachim- Mai ie-Jean-Jacques-Ale\a mire- 1l ne constitution nouvelle rétablissant la monarchie
Jules), genéial et écrivant militaire français, ancien héréditaire,
Il avec deux Chambres, avait été laborieu-
représentant, né a LaprezclU* (Lot) le 8fé\ricr 1804, sement s votée le 2fi mai 18M), et plus do dix-huit
est le fils d'un général de la République. Sorti de Ilmois s'etatent passés a provoquer ou à écarter des
l'Ecole militaire en 1824, il lit neuf campagnes, eu candidatures
c royales. Après avoir repoussé celles de
Espagne, en Helgique et eu Algérie. 11 a ete succes- don Il Alphonse, fils d'Isabelle, du roi de Portugal, du
sivement promu lieutenant le 21 décembre 1830, duc tl de Montpellier, de Charles,duc de Madrid, petit-
capitaine le 28 février 1837, chef d'escadron le hls de don Carlos, on avait dû renoncer a la candi-
19 janvier 1843, lieutenant-colonel le 22 avril 1847, rldature du prmce Léopold de Hohenzollern, qui avait
colonel le 16 avrd 1851), général de brigade le 12 été r le prétexte de la guerre entre la France et l'Alle-
août 1837, et adnns dans la réserve en 1807. En sep- magne. t Apres de longues négociations, le fils de
tembre 1870, U fut rappelé à l'activité et chargé du 1Victor-Emmanuel fut proclamé roi par les Cortés, à
commandement du 5e secteur: mars fut bientôt la majorité de 191 voix sur 344 votants. Parmi les
destitué par le gouvernementde la Défense nationale. 153 membres de la minorité, 03 se déclarèrent pour
a la smte de manifestations, hostiles provoquées la république, 19 pour don Cailos ou le prince AI-
contre lui par ses sentiments politiques. Il avait. fait phonse, quelques-uns s'abstinrent. Le prmce Amédée
partie, en 1848, de 1 Assemblée constituante, comme vint v
débarquer à Carthagene le 50 décembre 1870,
représentant du Lot, qui t'avait élu, le cinquième le jour même où le général Prun, qui l'appelait,
sur huit, et qui le remoja, en 1849, a la Législative. succombait
· aux blessures qu'il avait reçues deux
Sous l'Empire, Il devint conseiller d'KUL en service jours J auparavant des mains d'un assassin.
ordinaire (5 mai 1800). Il a été promu commandeur Son règne, commencé sous ces funestes auspices,
II est fut court et agité. Le prince Amédée entra a Madrid
de la Légion d'honneur le 14 mars 1800.
mort le 31 mars 1890.
– le 2 janvier 1871, prêta serment le même jour à la
C'est surtout comme journaliste et écrivain que Constitution, et leregent Serranodéposases pouvoirs
le général Amberl s'est Lut connaître du public. Ten- entre les mams du président des Cortes. Le nouveau
dant de fréquents congés, il parcourut l'Europe et roi fit vainement appel a la conciliation et an dévou-
l'Amérique, séjourna longtemps a la Guadeloupe ainsi nient des divers partis monarchiques; il confia vai-
qu'a la ISouvelle-Orléans, où il écrivait dans le journal nement le pouvoir aux chefs autorisés des libéraux
l Abeille. En France, Il a donné de nombreux arti- et des progressistes. Les intrigues de cour et les
cles d'histoire et de fantaisie au Nattonal, au Cour- divisions politiques firent échouer toutes les tenta-
tier français, au Siirle, au Messager, au Spectateur tives d'organisation et de réforme. L'impopularité
mdtlaire, etc. Il a aussi publié a part plusieurs s'attachait a sa personne même, à cause de sa qua-
écrits, entre autres hloge du mméihal Moncey lité d'étranger. Le duc de Madrid en profita pour
(1842), Esquisses Itistoiiques et pittoresques des appeler le parti carliste aux armes, et l'insurrection
différents corps de l'armée (Saumur, 1835, in-fol.; éclata dans les provinces basques, en Navarre, en
2e édit., 1837, 2 vol. in-8) la Colonne Napoléon et Aiagon et en Catalogne (avril 1872). La même année,
te camp de Boulogne (1839, m-8); un essai histo- le roi et la renie étaient l'objet de la plus audacieuse
rique sur Duplessis-Moi naïf (1847, m-8). Soldat tentative de meurtre dans la nuit du 18 au 19 juil-
m-8) j ~rah-.<.<K'.s
(1854, 111-8)
~"1854, Conséquentes()8R8. i'n-18);de//M<ot'~</f
des progrès l'artillerie let 1872, cinq assassins attaquèrent à fois la voi-
(1806, in-8); Arabesques (1808, tn-18); Histoire de ture qui les poitait, et plusieurs coups de feu furent
la guerre de 1870-1871 (1873, m-8, avec cartes); tirés sur eux. Amedéfi garda sept mots encore cette
Héroïsme en soutane (1870, in-18) le Chemin de souveraineté si impuissante et si dangereuse. Enfin,
Damas (1878, ui-IK); Autour de l Eglise (1881, le 11 février 1873, il adressa aux Cortès, dans un
AMAURY-DUVAL (I.Uf,rene-Lmmanîlel-Aiiiainy I'iïeu- auteur et compositeur diamatique, née le 10 août 17'J-l,
Di val, dit), pemtre français, né a Montrouge, le ltî a\nl
il morte a lillnitz, le 18 septembre 1870. Edit. 1-4.
1808, mort à Pans, le 29 "avili 1883). Edit. 1 S. AMÉLIE (Mane Frt'dei ique), ex-reine de Grèce, née le
AMBR0S (Aiiguste-Willielm), musicographe autrichien, 21 décembre 1818, înmte à flamber" (Bavièie), le 20 nui
ne a Mduth llîoliême), le 17novcml)rc-1816,moità Vienne, 1875. Edit 1-5.
le Î8 juin 1876. Edit. 1-b. AMERLING (Fiédénc), peintre autrichien, né Vienne,
AMBR0SCH (Joseph-Jules Athanase), archéologue alle- le 14 avril 1803, mort dans cette ville, le 14 janvier 1887.
mand, né à Hei lin, le 18 décembre 180S, moi t le 2SI mars Edit. I.V.
18J6. Kdit. 1-2. AMET (Joséphine Jusot h'Abrahtès, dame), femme de
AMr.IL (Alfied Fitdénc-I'hilippe Auguste-Napoléon, ba- lettres funeaisc, née à Paru, Ie5 janvier 1808, moi le dans
ron), général fiançais, né a S<mit-0mer, le 8 novembre cette ville, le 15 octobre 1888. Edit. 1-1.
1810, Edil. 5.
moi t à Versailles, le 12 mars 1886. AMHERST (William-I'iU,comte), homme d'Etat anglais,
AMÉLIE (Maiie-Frédéuc-Auguste), duchesse de Saxe. né le 1 ijjmiei 1773, moit le 15 mars 1857. Edit. 1-3.
message 1res dipic, sa démission de roi, et des le ANCEL (Daniel-Edouard-Jules),négociant et homme
lendemain il quittait la capitale avec lu renie, qui rpolitique français, ancien sénateur, né au Ila\re le
était accouchee d'un fils moins de deux semaines 10
1 octobre 1813, acquit dans sa ville natale une
auparavant. Pendant qu'ils étaient en route pour grande
¡ situation confine armateur, fut élu membre
Lisbonne, les Cortes proclamaient la république. Le du
c conseil municipal, nommé adjoint au maire
couple royal passa de Lisbonne à Bordeaux, de là a (1840), puis maire, président de la chambre du
Marseille, et rentra en Itahe. Itenoiicatit au titre commerce,
c membre du conseil général, etc. On
même de roi, le prince Aniédée tut nommé par lui
1 doit les projets, poursuivis depuis, relatifs à la
Victor-Emmanuel lieutenant général de l'armée ita- ttransformation de la ville et du port du Havre par
lienne, et sa précédente renonciation a ses droits la
1 supression des anciennes fortifications et 1 an-
éventuels sur le trône d'Italie fut annulée. Il reprit nexion
t de Gra ville et d'Ingutmlle. Elu représentant
sa place dans les rangs du Sénat, et les deux Cham- à l'Assemblée législative de 1849, M. Ancel, qui
bres \otéreiit, a la presque unanimité, le rétablis-s'était occupé surtout de questions maritimes et
sement de sa dotation annuelle de 400 000 francs. commerciales, accepta lc coup d'Etat du 2 décembre
Le prince Amédée prit sa résidence à Turin et se re- et devint, en 1852, le candidat officiel du gouver-
tira de plus en plus des affaires publiques. Il est nement pour le Corps législatif dans la sixième
mort dans cette ville, le 18 janvier 4800. circonscription de la Seine-Inférieure. Il fut réélu,
La princesse d'Aoste, sa femme, née le 9 août 1847,au même titre, en 1857. Abandonné par l'adminis-
lille du prmce dal Pozzo délia Cisterna et de la tration en 18(î3, il passa an second tour de scrutin
comtesse Louise-CarolineGhislaine de Mérode, est avec 15 958 wx sur 24 108. En 1869, Il éçhoiM
morte le 8 novembre 1870 Elle a laissé trois fils avec 11 911 voix contre le candidat républicain,
1° le prince Emmanuel, duc des Pouilles, né le 15 M. Jules Lecusne, qui, obtmL 15 788 suffrages.
janvier 18(59; 2° le prmce Victor, comte de Turin, M. Ancel, envoyé à l'Assemblée nationale aux élec-
ne le 23 novembre 1870, et 3° le prince Louis, ne le tions générales du 8 février 1871, siégea au centre
H] janvier 1875. Remarié le 11 septembre 1888, à la drnit, \ota dans toutes les questions politiques et
princesse Létitia, fille du prince Jérôme Napoléon, et religieuses avec la majorité monarchique, et re-
sa nièce, il a eu de ce second mariage un fils, le poussa, à la fin de la session, l'amendement WaUon
prince Humbert, né a Turin le 22 juin 1880. et les lois constitutionnelles. Il prit d'ailleurs nue
pseudomme de part actue aux questions de commerce et de ma-
AMEZEUIL (le comte d'), M. Ch. rine et fut plusieurs fois rapporteur du budget,
Aclocque (Voy. ce nom]. ainsi que de diverses lots spéciales. Il se présenta
aux élections sénatoriales dans son département,
AMICIS (Edmond de), littérateur italien, né à One- comme candidat conservateur et monarchique, et
glia, le '21 octobre 1846, de parents génois, domiciliés fut élu le deuxième sur quatre, par 571 voix sur
momentanément au Piémont, fit ses classes a Coru, 871 électeurs. Il soutint le gouvernement du ma-
pms à Turin, et entia, en 1865, au college militaire réchal dans la lutte contre la majorité républicaine-
de Modène, d'ou Il sortit sous-lieutenant au 3e de de la Chambre des députés, et après l'acte du 4&
ligne. Il prit part au\ expéditions contre les brigands mai 1877 vota la dissolution. Au renouvellement
en Sicile, puis à la guerre de 1800 contre l'Autriche.
Des 18b7, il accepta la direction du journal l'itaha
triennal du 8 janvier 1872.
deuxième sur quatre, par 493
fut réélu sénateur, le-
voix sur 86"8 votante,
mthtare, a Florence, et ecrmt, sous le titre de mais a celui du 4 jan\ier 1891, il échoua avec la
Hozzelli milita,}une suite de nouvelles, dont le liste monarchique, n'obtenant que 621 voix sur
charme et le naturel furent très goûtés (18(i8). En 1491 \otanh,. M Ancel a été élu plusieurs- fois, de-
1871, il quitta le service militaire pour se consacrer puis 1871, président du Conseil général de la Seme-
entièrement aux lettres, et se iixn a Turin. Inférieure, où il représentait le canton de Goder-
On doit encore a la plume facile et féconde de \ille. Membre du Conseil supérieur du commerce,
M. Edmond de Amtcis Novelle (Florence, 1872); la de l'agriculture et de l'industrie, il a été décoré de-
Spagna (Milan. 187Ô], tres agréable relation de la Légion d'honneur.
voyage; litcordt di tondra (Ibid., 1874); Olmxda
(Ibid., 1874); Matoceo (Ibid.. 1876): Hicordi di Pa- ANCEL (Albert-Daniel), ancien député français,
rigi (Ibid., 1878); Comtantinople (1878); la Portaa neveu du précédent, né à Pans le 14 octobre 1844,
dltalia (1884), recueil de récits dont plusieurs ont maire de la communede Bonchamps (Mayenne), où il
été réimpiimes séparément. SuW Oceano (188'J); était propriétaire, membre du conseil général de la
Scènes tue la vie militaire, les Thermopyles vau- Mayenne pour le canton, fut porté aux élections du
doises, etc. Ces di\ers ouvrages ont été traduits à 20 février 1876 pour la Chambre des députés, dans
l'étranger, notamment en français, tant à Lausanne l'arrondissement de Chàteau-Gontier, comme can-
iju'a Parih. didat conservateur soutenu par les partis monar-

AMICI (Jean-Bapliste), astronome italien, né à Mod&ne, AMPERE (Jean Jacques-Antoine), littérateur fiançais, né*
le âo mars 1786, mort le 10 ai ni 1864. Edit. 1-5. – à Lyon, le 12 août 181)0, mort à Pau, le 27 mars 186-i.
AMIEL (Louis-Félix), peintre français, né à Castelnau- Edit. 1-3.
a.
dary, le 5 mars 1802, mort a Joimille-le Pont en 186i. AMSBERG (Auguste- Philippe- Christian-Théodore D')
Ldit. i-i. administrateur allemand, né à Rostock, le 17 juillet
AMIGUES (Jules), littérateur francais, né à Perpignan, 1789, mort à Uarzbourg, le 9 décembre 1871. Edit. 1-5.
en 1829, mort à Pai is, le 29 a\ ni 1883. Edit. 4-5. AMUSSAT (Jean Zuléma), médecin français, né à Saint- t-
AMILHAU (Pierre Catherine!, magistrat francais, dé- Manent (Deux Sèvres), le 21 novembre 1796, mort le
pute, né à Toulouse, le 5 avril 1793, mort dans la même 13 mai 1836. Edit. 1 2.
ulle, le 29 juin 1860. Edit. 1-3. AMYOT (Ferdinand}, éditeur français, né à Pans, le-
AMMON (Frédéric-Guillaume Philippe d'), théologien 20 décembre 1818, mort à Nemlly," le 7 janvier 1875.
allemand, né à Erlangen, le 7 février 1791, mort le Edit. 1 5.
19 septembre 1835. Edit. 1-4, ANASTASI (Auguste Paul Charles) paysagiste français,
AMMON (Frédéric-Auguste d'), médecin allemand, né né à Paris, le 15 novembre 1820, mur aux Batignolles, le
à Gœttingue, le 10 septembre 1799, mort à Dresde en 15 mars 1889. Edit. 1-5.
1861. Edit. 1-5.
ANCELON {Etienne Auguste), médecin et ancien député
AMMON (Charles-Guillaume], vétérinaire allemand, né français, né à .Nancy, en 1806, mort dans cette ville, le
en 1777, mort le 19 novembre 1855. Edit. 1-2. 30 mars 1886. Edit. 1 5.
AMOUROUX (Charles), député français, né à Chalabre ANCELOT (Margnerite-Lonise-VirginjeCharron), femme
(Aude), le 24 décembre 1845. mort a Paris le 25 mai 1885- de lettres française, né à Dijon, le 15 mars 1792, morte à
td¡t. 5. Pans, le 21 mars 1875. Edit. 1-5.
cluqucs, et élu par 8 257 vok contre 7 721 obtenues le ministère, voyagea en France, passa à Rome, où il
par M. Fourmer, candidat constitutionel. Il siégea étudia la théologie et reçut la prêtrise. De 1850 a
a droite et soutint, aprés l'acte du 16 mai 1877, le 1804, il appartint àl'Universitécatholique de Dublin,
ministère de Broglie. Après la dissolution qui suivit, puis fut euvové en nnssum en Amérique. Apres un
il fut réélu, dans la même circonscription, aux élec- nouveau séjour à Rome, il s'attacha, en 1809, à la
tions du 14 octobre 1877, comme candidat officiel Société de Jésus, prononça ses vœux en 1874, et prit
Au maréchal de Mac-Mahon, par 9 773 voix contre un rang distingué parmi ses membres. II est
ï 759 données a son concurrent républicain, M. Du- mort le 28 juillet 1890.
Doys-Fresnay. Réélu, le 21 août 1881, dans l'arron- Renomme comme prédicateur, le P. Anderdon a
dissement de Cliâteau-Gontier, par 8 575 ^oix contre collaboré à plusieurs revues et publié un certain
7 587 données au candidat républicain, il parut rare- nombre d'ouvrages qui ont eu une grande cuxula-
ment. à la Chambre et ne se représenta pas aux lion, tels que Saint François et les Franciscains,
élections sunantes. Voyage au Purgatoire (Purgatory surveyed], Bon-
neval, épisode de la Fronde (1857), Owen Evans, le
ANCELET (Gabriel-Auguste), architecte français, fiobinson catholique (1802), ouvrage traduit en
né u Paris le 21 novembre 1829, simit, en 1845, français (Tours, 1877, gr. in-8), Dans la neige, récits
l'atelier de MM. Lequeux et Baltard, en même temps du mont Saint-Bernard (1866), l'Esope chrétien
que les cours de l'Ecole des beaux-arts, et y rem- (1871), les Fastes apostoliques 11882), LtUher
porta le grand prix d'architecture au concours (188.).
de 1851, sur ce sujet Un Hospice dans les Alpes.
Son séjour à lu villa llédicis a été signalé par le re- ANDERLEDY (intouie), général de l'ordre des
marquable émoi d'une Restauration de la voie Ap- Jésuites, est né a Brigue,?.canton de Vaud (Suisse), le
pienne, exposée un peu avant son retour a Pans 3 juin 1819. II entra dans l'ordre a l'âge de dix-neuf
(octobre 1856). Elle reparut a l'Exposition universelle ans, ht ses études de théologie à Rome et a Fri-
de 1867 et mérita la médaille d'honneur. 31 Àncclet hourg, fut expulsé de Suisse avec les membres de
avait séjourné six mois en Grèce, au commencement son ordre en 1847, se réfugia au Piémont, qu'il fut
de cette même année. Architecte (lu chàteau de Pau obligé de quitter l'année sunante, et partit pour les
depuis 1858, il l'est devenu de celui de Compiègne Etats-Unis, ou il exerça le ministère à Green Bay.
en 1865» et enfin du Conservatoire des Arts et Métiers Rentré en Allemagne* en 1851, Il devint recteur du
en 1872 Il a été nommé professeurde dessin d'orne- séminaire des Jésuites de Cologne en 1855, de celui
ment à l'Ëcolc des lïeauv-Àrts, le 16 mai 1875. Il est de Paderborn en 1850, fut nommé provincial en 1859
chevalier de la Légion d'honneur du 29 juin 1867. et professeur de théologie a Mana-Lach en I8(i5.
Appele à Rome en 1870, comme assistant du général
ANCONA [Alexandre D'), littérateur italien, né à de l'ordre des Jésuites, le père lîeckx, il en lut élu,
Pise en -183j, fit ses classes d Florence et soit droit eu septembre 1883, vicaire général, et à la mort du
a Turin, où il prit part à toutes les agitations qui pré- pere Reckx, il lui succéda comme général, le -1 mai
cédèrent la gueire de l'indépendance, et fut le 1884.
représentant du parti libéral de Toscane a Turin.
En 1859, secrétaire du département de la guerre à ANDERSON (sir James), marin anglais, né à Dum-
Florence, il fonda et rédigea le journal la Nazwne. fries en 1824, commença a naviguer sur les navires
Nommé en 1860 professeur de littérature italienne au long cours a l'âge de seize ans. Il fit plusieurs
a l'université de sa ville natale, il se consacra entiè- voyages aux Indes et a la côte occidentale de l'Amé-
rement à ses travaux littéraires. rique méridionale, au Chili et au Pérou. Quelques
Les publications de M. d'Ancona sont très nom- années apres, il navigua dans le golfe Persique et
breuses nous citerons Opere di 'lornmaso Cam- les mers Orientales, depuis Bombay jusqu'à i\atal.
panella, scelte ordinale ed annnlate (Turin, 1854, En 1851, il prit du service- dnns la compagnie Cuuaril
2 \nl.). la Happresentazwne di Santa Uliva (Pise, et commanda successivement quatorze bateaux ap-
iW5); Attila ffaqellum Dei (Ibid., 1864) la Béa- partenant a cette puissante .association, dans la Mé-
trice di Dante (Ibid., 1865); il Lîbro dei set savi diterranée et l'Océan. Sa réputation de savoir et
di lioma (Ibid., 18(j4); la Leggenda di Yergogna et d'expérience le désigna a la compagnie du télégra-
quelle di Giuda Iscanota (Bologne, 18G9) la heg- phe transatlantique, pour le commandement du
qenda d'Adamo ed Eva (Ibid 1870] la Vxta nuova Great-Estern, lors des expéditions de 1865 et 18(îu\
di Dante Alighieri (Pise, 1872) Precurso? i dt Dante Le succès de la dernière entreprise a mis le comble
(Flor., 1874); Sacre rappresentazioni dei seealt xiv, a la renommée du capitaine Anderson Il fut créé
w e ivi (Ihid.. 1872. Ô vol.); Oriqini del Teatro tre chevalier en novembre 1866. Apres avoir achevé, le
ltalia (Ibid., 1877, 2 \nî.) j la l'oesia pnpolare ita- UH JUillet, atec des précautions infinies, la pose du
lïana (Livourne, 1878) l'oesie polit iche del secolo xiv nouveau câble, il put repêcher le câble ancien et lé-
(Pise, 187U} Una tegqenda araldica e l'epopea tabhr les communications avec Valentia par la môme
carolingia nelV Umbna (Imola, 1880); le Feste di vote.
San Giovanni Battista in Firenze (Pise, 1882). Une Sir J. Anderson, dont le nom était devenu insépa-
autobiographie de M. d'Wona a été publiée en un rable de celui du Great-Estern, avait accepté le
\olume intitulé Il Primo pa&so (FJor., 1882). commandement du vaisseau-monstre dans les tra-
versées qu'il devait faire entre la France et l'Amé-
ANDERDON (le P. William-Henry), jésuite anglais, rique, pendant toute k durée de l'Exposition uni-
né à Londres le 2fi décembre 1810, neveu du prélat verselle de 18IJ7, pour le compte d'une Compagnie
Manmng, prit ses grades a 1 Université d'Oxford et française qui ne put soutemr cette entreprise.
entra dans l'Eglise anglicane, Mais il quitta bientôt L'année suivante, le Great-Estern, a été de nouveau
ANCKARSWAERD (Ch.-lfann, comte n'j, homme poli- ANDERSON (Arthur), administrateur anglais, né en
tique suédois, né à Svéaboré,Edit.
le 23 avril 1782, mort à 5792, mort à ïlorvvood, le 28 février 1868. Edit. 1-4.
Stockholm, Ie25janvierl865, 1 i.
ANDERSON (William), thénlupien écossais, aé à Kilsyth,
ANDELARRE (Jules de Sacqvot, marquis »'}, homme poli- en 1800, mort près de Glasgow, le 15 septembre 1S72.
tique français, né àDijon, le25 octobre 1803, moi t le Edit. 1-4.
50 novembre 1885. Edit. 3-5.
ANDERS (Gottfned-Engelbert), littérateur français, né ANDERSON (Uobert), général américain, né le 14 juin
t'n 1795, mort à Parts, le 22 septembre 1866. Edit. 1-4. 1805, mort à Nice, le 27 octobre 1871. Edlt. 5-5.
ANDERSEN (Hans-Christian), poète danois, né & Oden- ANDERSON (Henry-James), astronome américain, né le
vée, le 11 avril 180$ moi a Roligtaed, le 5 août 1875 6 janvier 1798, mort à Lahore, le 19 octobre 1875.
Edit. 1-5. Edit. 1-5.
aménagé pour la pose d'un câble transatlantique j en 1842; il en sortit le second, avec le grade de
français qui s'est accomphe avec beaucoup de rapi- sous-lieutenant, en 1841, et entra à l'Ecole d'étaS
dité et de bonheur. Après avoir rendu plusieurs fois major l'année suivante. Il fut nommé successivement
des services analogues, ce léviathan des mers est lieutenant le l"f février 1847, capitaine le 27 no-
resté sans usage et finalement a été détruit. cembre 1830, chef d'escadron le l"r juillet 1859.
lieutenant-colonel le 12 août 1864 et colonel le
ANDERSON (Elisabeth G vrbett, Mme], dameanglaise 3 août 1809. Après avoir fait partie du corps d'occu-
exerçant la médecine, née à Londres en 1837, com- pation de Rome. il fit avec éclat la campagne de
mença en 1860 a étudier la médecine dans les hôpi- Crimée et se distingua particulièrement a la san-
taux de Middlese\. de Saint-André a Edimbourg pt glante affaire du Mamelon-\ert et a l'assaut de Sé-
de Londres. En 1800, elle lui, chargée de la surveil- bastopol. Après la guerre d'Italie, en 1859, il fut
lance médicale du dispensaire de Sainte-Marie, puis, envové en Autriche comme attaché militaire; il lut
après être allée en France se faire recevoir docteur plus tard délégué comme commissaire de la France
de la Faculté de Paris en 1870. elle revint à Londres pour un traité de délimitation de fronlières entre l.i
comme médecin de visite de l'hôpital de l'Est. Au Turquie et la Serbie. Lors de la guerre de 1870, il
mois de novembre de la même année, elle fut élue fut chargé du service des opérations au grand état-
membre du comité des écoles de Londres pour major de l'armée du Rhin. Après avoir assisté a di-
Marjlehone. Le il février 1871, miss Garrot épousa verses batailles qui se lnreicnt autour de Metz, il
M._ J.-G.-S. Anderson; elle contmua partagea le H>rt de nos soldats enfermés dans celle
a evcrcer la
médecine, spécialement en ce qui concerne les fem- ville et, après la capitulation, fut emmené en Alle-
mes et les enfants. Attachée au service médical de magne et interné a Hambourg. A son retour en
divers établissements, elle est maîtresse de confé- France, Il pubha, sous l'anonyme, bientôt dévoilé,
rences et doyenne de l'Lcole de médecine pour les de a Un officier supérieur de l'armée du Rhin s. le
femmes â Londres. Mistress Anderson a fait, en 1885, livre intitulé Metz, campagneel négociations (1871,
un voyage en Australie. Elle a écrit plusieurs mé- m-8; 96 édil., 1873), qui eut un grand retentisse-
moires sur des questions médicales et sociales. ment et qui, par le tableau précis des événements-
qui amenèrent la capitulation, contribua beaucoup
ANDIGNÉ (Henri-Marie-Léon,marquis »'), général
français, ancien pair de Iiance, sénateur, ne a Or-
la
a faire adinettie culpabilite du maréchal Bazaine.
L'auteur fut appele lui-même a déposer au procès.
léans le 9 novembre 1821, est fils du général d'An-
digné qui put part aux guerres de Vendée et. devint
Le colonel dAndlau, qui, après son père, naît re-
présente, pendant près de douze ans, le canton de
pan- de France. 11 embrassa lui même la carrière Liancourt au Conseil généial de l'Oise, fut poité aux
militaire, entra .1 1 Ecole militaire de Saint-Cyr en élections sénatoriales de janvier 1876 dans ce même
novembre 1840 et en sortit dans l'Etal-major avec le département, comme candidat du parti conserva-
grade de sous-lieutenant (1" octobre 1842). Il a été teur libéral rallié a la République, et fut élu au se-
promu successivementlieutenant le 8 janvier 1845, cond tour de scrutin, le dermer sur trois, par 484
capitaine le 8 septembre 1848, chef d'escadron le 27 voix sur 778 électeurs. Lors du vote sur la dissolu-
mai 185!), lieutenant-colonelle 12 août 1864, colonel tion de la Chambre des députés, en juin 1877,
le S août 1800, et général de brigade le 3 mai 1875. M d'Andlau s'était abstenu. Arrêté dès lors dans son
Il a fait la campagne d'Italie en 1850, et pris part, avancement par des ressentiments poliliques, il
en 1870, auv premières campagnes contre l'Allema- était le plus ancien officier d'etat-majorde son grade
gne, comme chef d'état major du général Lartigue, lorsque après les élections senatonales républicaines
qui commandait la 4» division du 1" corps de l'ar- du 5 janvier 1879, il fut promu général de brigade
mée du Rhin. Il eut un cheval tué sous lui a Reichs- (14 janvier). Il venait d'être réélu lui-même, dan-,
hoffen, et fut criblé de balles et laissé pour mort sur son département, le premier sur trois, par 525 von
le champ de bataille de Sedan. sur 774 votants. Le 1" janvier 1880, atteint par la
Le marquis d'Andigné, qui avait occupé, à la limite d'âge, il passa dans le cadre de réserve, pins
Chambre des pairs, du 11 février 1847 au 24 février fut admis a la retraite le 25 octobre de la même
1848, le siège que son père avait abandonné en 1830 année. Son nom, dès l'année suivante, eut le plus
pour refus de serment, se vit porté aux élections sé- triste retentissement. Tressé par des besoins d'ar-
natoriales de 1870 comme candidat des monar- gent, il s'associa avec une certaine dame Ilattazzi et
chistes, accepte par les bonapartistes, dans le dépar- quelques autres personnages de même ordre pour
tement de Maine-et-Loire, et il fut élu, le premier faire le trafic des décorations de la Légion d hon-
-sur trois, par 345 voi\ sur 471 électeurs. Il vota neur. Poursuivi en police correctionnelle et con-
avec la droite Aux élections triennales du 5 jan- vaincu du délit d'escroquerie, Il fut condamne par
vier 1879, le marquis d'Andigné fut renvoyé au défaut a cinq ans d'emprisonnement et 5000 fr.
Sénat, le second sur trois, par 321 von sur 459 vo- d'amende. A la suite de ce jugement (14 novembre),
tants. Il fut également réélu, ait renouvellement du le Sénat le déclara déclin de sa qualité de sénateur.
5 janvier 1888, le premier sur trois, par 708 von le 13 décembre 1887. Il était passé à l'étranger; les
sur 966 votants. Il a été, en outre, élu membre du journaux annonçaient, en 1889, sa présence a IJue-
Conseil général de Maine-et-Loire pour le canton de nos-Ajres. Décoré de la Légion d'honneur le 7 juin
Segré. Décoré de la Légion d'honneur le 12 jum 1850, 1855, pour sa belle conduite en Crimée, il avait été
il a été promu officier le 27 décembre 1801 et com- promu oflicier le 27 décembre 1801.
mandeur le 20 avril 1871. Outre le livre cité plus haut et auquel nous pou-
vons rattacher la Lettre d'un colonel d'état-major
ANDLAU (Caston-IIardoum-Joseph, comte u'), ofli- la capitulation de Mets, insérée dans Ylhstoiie
cier français, ancien sénateur, né a Piancy le 1er jan- sur
de la capitulation de Metz (liruvelles, 1871, m-8),
vier 1824, fils d'un général de brigade qui repré- il a encore publié De la Cavalerie dans le past-e"
sentait le canton de Liancourt au Conseil général et dans l'avenir, conférence faite au Dépôt de lj
de l'Oise, se destina a la carriere militaire et fut guerre (1869, in-8, trois planches); Organisation et
admis a l'Ecole de Saint-Cyr dans les premiers rangs tactique de l'infanterie française depuis son ort-

ANDERSON (sir Uenry-Lacon), magistrat anglais, ne à 20 février 1821, 'mort à Lund, le 27 mars [1880. Edit. >.
Surat, dans les Indes, en 1817. mort à Londres, le 7 avril ANDIGNÉ DE LA CHASSE (Charles-François, marquis i>'),
1879. Edit. 4-5. ),
ancien représentant français, né à Paris, le 6 janvier
ANDERSSEN (Adolphe), joueur d'échecs, né à Breslau 1791, mort à Pau, le 20 janvier 1879. Edit. 1-5.
le 6 juillet 1818, mort à Breslau, le 13 janvier 1879
ANDLAW (Henri Bernard d'J, homme politique allemand
né le 20 août 1802, mort près de Fribourg, en Brisgau,
AHDERSSON (Nds-Johann), botaniste suédois, né le le 4 mars 1871. Edil. 1-5.
qine (1872, in-8) ces derniers écrits ont paru dans hongroise. Il y prit place dans les rangs du parti
ïa Revue militaire française et le Journal des scien- Déak, et fut nommé vice-président. Lors de la réor-
rcs militaires. ganisation de l'empire d'Autriche et de la constilu-
tion d'un ministère hongrois, le comte Andrassy, dé-
ANDOUILLÉ (Joseph-Edmond), administrateur signe à la politique conciliatrice de M. de Ueust
par
français,, né a Mézières le (i avril 1804, fit son droit tout le parti national, fut nommé ministre président
a Pans, puis entra dans les finances, passa succes- et chargé du département de la défense du pays
sivement par les di\erses classes de l'inspection gé- (11 février 1867 Le couronnement solennel de 1 em-
nérale et devint chef du personnel et directeur du pereur d'Autrtche, comme roi de Hongrie, célébré à
mouvement général des fonds au ministère des Pesth le 8 jum 1867, put être considéré comme le
finances. Au commencement de 1858, il a remplacé dénoiiment de toute 1 histoire de Hongrie, depuis
M. Gautier comme premier sous-gouverneur de la 1848.
Banque de France dont il est devenu sous-gouver- Parmi les premiers actes de la nouvelle adminis-
neur honoraire en 1808. M. Andouillé, dont le nom tration du comte Andrassy, on a remarqué la con-
tait autorité en matière de iinance, a été décoré de clusion d'un emprunt de cent millions, destiné à
la Légion d'honneur en avril 1845; il a été promu, l'achèvement des chemins de fer hongrois, et, dans
le 29 décembre 1855. au grade de commandeur. un autre ordre de faits, la présentation d'un projet
II est mort a Paris le 2 janvier 1891. de loi tendant à accorder les droits civils et politi-
ques à tous les Israélites du royaume (novembre
ANDRADE CORVO (J. nE). Vov. Couva DE Cuiof.ns. 1807), projet qui fut accueilli avec un véritable en-
thousiasme. Le ministre hongrois accompagna l'em-
ANDR/E (Charlcs-Christoplie-George), homme poli- pereur d'Autriche à Pans, pendant l'Exposition uni-
tique danois, ne le 14 octobre -IS12 à lljrrtelnerg verselle del8O7. II assista aussi, avec son souverain,
(ile de Moen), se destina à la carrière militaire que en 18B9, à l'inauguration solennelle du canal de
suivait son père, devint, en 1828, second lieutenant Suez. Aux élections de cette même annee pour la
au corps du génie et fut nommé lieutenant-colonel Chambre des représentants de Ilongrie, il était élu
en 1851. Il fit, aux frais de l'Etat, un voyage scien- à Pesth a l'unanimité des suffrages.
tifique à l'étranger, séjourna une année en France Au moment où éclata la guerre entre la France et
et fut plus tard charge d'enseigner la topographie l'Allemagne, le comte Andrassy exprima, au nom de
et la géodésie (1842), l'analyse mathématique et la l'Autriche-llongrie, la ferme intention de conserver
mécanique (18-45) a l'Ecole militaire. L'Academie des la plus stricte neutralité, et il maintint à plusieurs
sciences de Copenhague l'admit au nombre de ses reprises cette politique d'abstention devant les té-
membres en 1853. Député par le roi a 1 Assemblee moignages de sympathie pour la France qui se mani-
constituante (1848-49), prit une part active aux dis- festaient sous forme d'interpellationsdans les Cham-
cussions et. rédigea l'article 15 de la Constitution. Il bres hongroises (novembre 1870-janvier1871). Lors-
lit de nouveau partie de l'Assemblée nationale en que la constitution de 1 Empire d'Allemagne, consé-
1850-51, comme membre de la première Chambre quence des victoires de la Prusse, fut notifiée au
(Folkething), et en 1853, comme membre de la se- gouvernement austro-hongrois, le comte Andrassy
conde Chambre (Landsthing). S'étant prononcé contre déclara aux Etats de Hongrie que le nouvel ordre
le ministère Oersted, il fut destitue de toutes ses de choses était reconnu aussi complètement par le
fonctions le 15 avril 1854. Mais après la chute de ce ministère hongrois que par le ministère autrichien
ministère, M. Andrae reçut le portefeuille des finan- (26 janvier 1871).
ces (12 décembre 1854) et, le 18 octobre 1856, il Des lors se prépara et s'affirma l'alliance des trois
succéda a M. Bang comme président du Conseil des empires, qui allait devenir, par le concert de M. An-
min i -.très. Dans le cabinet reconstitué ensuite par drassy avec les chanceliers de Bismarck et Gortscha-
M ILill, le 13 mai 1857, il ne conserva que son porte- koff, le fait dominant de la politique européenne de-
feuille des finances. Il a encore fait partie, depuis puis les défaites de la France. M. Andrassy monta,
1856, de plusieurs combinaisons ministérielles. en effet, aux premiers rôles de la politique exté-
rieure, en prenant, dans le ministère commun à
ANDRASSY (Jules, comte), homme d'Etat hongrois, toute la monarchie austro-hongroise, le portefeuille
né le 8 mars 18*23 a Zemphn, est le second fils du des affaires étrangères, le 14 novembre 1871, et
comte Charles, mort à Bruxelles en 1845, qui dé- avec sa constante participation, la triple alliance se
ploya tant d'activité pour le progrès scientifique et consolida en une suite d'entrevues qui la signalaient
industriel de son pays. Son éducation s'est complétée aux inquiétudes du reste de l'Europe. L'empereur
par des voyages, dans lesquels il fut associé a quel- d'Autriche, assisté de son ministre des affaires étran-
ques-uns des grands projets industriels de son père. gercs, reçut la visite de empereur d Allemagne à
Il remplaça ce dernier, comme président de la So- \icnne, en même temps que celle du roi d'Italie
ciété, pour la régularisation du cours de la Theiss. (17-23 septembre 1875), et se rendit a son tour à
Un représentant de Zemplin, à la Diete de 1847, il Saint-Pétersbourg (février 1874); puis, après quel-
s'y distingua comme orateur, et soutint l'action do ques rencontres plus ou moins fortuites, les trois
sa parole par ses écrits. Il se jeta tout entier dans empereurs et leurs trois premiers ministres se réuni-
le mouvement révolutionnaire de 1848, devint, sous rent, avec plus d'éclat, dans l'entrevue de Reichstadl
le ministère d'avril, administrateur supérieur du (8-19 juillet 1870). La question d'Orient, qui mena-
couitat de Zemplin, et se mit à la tète de la land- çait l'Europe d'une conflagration générale, parut être
sturin de ce pays à Schwechat. Lorsque le gouverne- le principal objet de leur accord. Le comte Andrassy
ment national hongrois se fut réfugié à Debreczin, y trouva la règle de conduite du gouvernement au-
en 1840, le comte Jules Andrassy fut emoyé en mis- trichien, et sa politique, exposée a la Chambre hon-
sion a Constantmople. Après la défaite complote de groise par le président Tis/a, consistait à s'efforcer,
la révolution, condamné a mort par contumace et de concert avec les puissances garantes, de mamte-
pendu en effigie, il vint à Paris et résida dés lors en nir la paix et d'assurer un meilleur sort aux habi-
rrance et en Angleterre. En 1857, l'amnistie génc- tants chrétiens de la Turquie, en veillant aux inté-
rale lui permit de rentrer en Hongrie. Après avoir rêts austro-hongrois (0 octobre 1876). Pendant
refusé de reprendre, sous un ministère autrichien, l'insurrection de la Serbie (1870-1877) et jusqu'au
les fonctions d'administrateur de Zemplin, il fut élu, moment de la lutte engagée par la Russie contre
en 1860, par un district de ce comitat à la Diète l'empire turc, la diplomatie autrichienne parut avoir

ANDRAL (Gabriel), médecin français, né à Paris, le ANDRAL (Charles-Guillaume-Paul), avocat fiançai», fils
6 novembre 1797, mort dans cette ville, le 13 février du précédent, né à Paris, le 13 juin 1828, mort djns cette
1876. Edit. 1-5. 1 ville, le 19 décembre 1889. Edit. 2-5.
le premier rang dans les délibérations de l'Europe; mé, en 1805, membre de la Chambre haute hou-
tous les pourparlers qui précédèrent la réunion de la groise et, depuis, administrateur supérieur du
conférence de Constantinople (23 novembre 1876) comitat de Zeniphn.
eurent pour texte le document appelé la « note An-
drassy », exprimant le minimum de réformes que ANDRÉ (Edouard-Alfred), banquier et homme po-
les puissances devaient exiger de la Porte en faveur hliquc français, ancien représentant, né en 1819
des chrétiens. M.us lorsque le sort des armes eut d'une famille protestante, était, sous 1 Empire, l'un
décidé la ruine de la Turquie (janvier-mars 1878), des chefs de la maison de banque André, Marcuard
l'attitude de M. Andrassy fut toute d'expectative et et C", membre de la Chambre de commerce de
d'hésitations. Partagé entre la réserve et la menace, Paris et régent de la Banque de France. Apres la
tantôt il paraissait prêt a envahir la Bosnie et 1 Iler- révolution du 4 septembre 1870, il fut élu adjoint
zégovine, pour prendre des sûretés, tantôt il décla- au maire du 9me arrondissement, au premier tour
rait que les intérêts particuliers de la monarchie de scrutin, par 4 253 voix sur 0 860 votants, et se
austro-hongroise ne se sentaient pas compromis par montra, pendant le siege, l'un des partisans les plus
les formidables progrès des armées russes. Enfin, la persévérants de la résistance. Aux élections géné-
Turquie étant réduite à merci, le gouvernement au- rales du 8 février 1871, il fut porté comme candidat
trichien, au milieu des négociations, se vit l'objet, républicain libéral, et réunit, sans être élu, 509M>
de la part de la Russie victorieuse et de son allié, voix. Présenté de nouveau, par le Comité de l'Union
l'empire d'Allemagne, de prévenances et d'assuran- républicaine de la presse, aux élections oomplemcn-
ces tendant a l'empêcher d'incliner vers l'alliance taires du 2 juillet, il fut élu, le second sur 21. par
de l'Angleterre. Dans cette situation, si grave pour 131208 voix sur 290823 votants. Il prit place au
l'Europe en général et pour l'Autriche en particu- Centre gauche et soutint particulièrement les droits
lier, le comte Andrassy eut une grande part dans la des protestants et des Israélites, compromib par les
proposition d'un congrès européen, destiné à résou- règlements militaires (28 janvier 1874). Il prit en
dre pacifiquement les questions à l'ordre du jour et outre une part remarquée à la discussion des lois
qui se réunit a Berlin (13 juin), sous la présidence financières et des questions d'emprunts et d'impôts.
du prince de Bismarck, élevé a cet honneur sur la
proposition même du comte Andrassy. D'un autre
M. Alfred André ne fut pas réélu la Chambre des
députés en février 1876, mais il fut a plusieurs re-
côte, pour avoir au besoin un surcroît de ressour- prises présenté comme candidat de la minorité ré-
ces militaires, et un appui moral plus grand, le chan- publicaine du Sénat aux sièges vacants de sénateurs
celier austro-hongrois demandait aux Chambres et inamovibles, notamment, en mars 1877, contre
en obtenait un subside extraordinaire de 00 000 000 M. Dupuyde Lôme, pour remplacer le général Clian-
de florins (mars 1878). Enfin le traité de Berlin garmer a chaque fois, il fut distancé seulement de
(13 juillet) chargeait l'Autriche de la pacification de quelques voix par le candidat de la majorité monai-
la Bosnie et de I Herzégovine œuvre difficile et sé- chique. Aux élections législatives du 22 septembie('
duisante, offrant des espérances depossession défini- 1889, M. Alfr. André s'est prémunie dans la circon-
tive, mais débutant par une occupation militaire scription de (jex (Ain), comme candidat républicain
pleine de dangers. Malgré les décisifs succès qui modéré et a échoué avec 2121 voix contre 3262 oli-
suivirent les premiers revers, l'annexion de ces pro- tenus par 31. Bizot, candidat d'opinions plus avan-
vinces eut pour effet immédiat d'aggraver encore cées.
les tiraillements intérieurs de l'empire austro-hon-
grois et de provoquer sur les questions de dépenses ANDRÉ (l'abbé Michel), écrivain ecclésiastique
et de crédits une longue crise parlementaire, dans
laquelle 1 empereur ne cessa de soutenir son mi-
français, ne à Avallon (Yonne) le 29
ville
au 1803, ht
ses études dans sa natale, et fut ordonné prêtre
nistre (jjmier 1870). C'est lui qui négocia et con- à Sens en mai 4£2iL ïl fut nommé vicaire général
clut, au mois de septembre 1879, avec le prince de de Quimper, mais U résida à Paris et seiit connaître
Bismarck, le fameux traité d'alliance olfensive et dé- par ses publications de droit ecclésiastique. U a été
fensive entre l'Allemagne et l'Autriche, traité dont nommé protonotaire apostolique en 1803.
le texte n'a été publié qu'au commencement de fé- On a de lui Cours alphabétique et méthodique
vrier 1888. A la suite de cet acte, il donna sa démis- de droit canon, mis en rapport avec le droit civil
sion, le 8 octobre 1888. Il a continué de siéger a la ecclésiastique ancien et moderne (1844-45, 2 vol.
Chambre des seigneurs de Hongrie, et comme délé- gr. in-8 3' édit. 1859); Cours alphabétique théori-
gué hongrois, aux Délégations. Entre autres décora- que et pratique de la législation civile eccléhias-
tions élrangeres, le comte J. Andrassy a reçu, en tique, contenant tout ce qui concerne les fahri-
1872, de l'empereur d'Allemagne, celle de l'Aigle- ques, etc. (1847-1848, 2 vol. gr. in-8; 2' édition,
Jiuir, et de l'empereur de Russie, celle de l'ordre de 1808-1869, 4 vol. in-8) la continuation de YHistoirc
Saint-André. II est mort le 18 février 1800, et ses chronologique et dogmatique des conciles (1854,
funérailles ont donné lieu à de pompeuses mamfes- tomes IV a VI gr. in-8); Cours alphabétique et mé-
tations nationales. thodique de droit civil ecclésiastique, spécialement
Le comte Jules Andrassy, au nom de qui se ratta- relatif aux concordats (1859, 3" édition, 6 vol. m-8);
che officiellement le titre de la famille de Cbih-Sient- Dictionnaire théorique et pratique de droit civil et
Kiraly et Krasna Horha, avait deux frères. L'aîné, ecclésiastique (1874, 2 vol. in-4) etc.
le comte Emmanuel Andiussï, né le murs 1821,
T>
élu a la Diète de 1847 par le district de Torna, et ANDRÉ (Charles),
astronome français, est né à
nommé administrateur supérieur de ce district par Chauny (Aisne), le 14 mars 1842. Élève de l'École
le ministère hongrois de 1818, devint en 1800 ad- normale supérieure en 1861, il en sortit en 1864,
ministrateur de celui de Zomphn. Il a fait un voyage comme agrégé des sciences physiques, devmt astro-
en Asie orientale et en a publié la relation. Il est nome adjoint à l'Observatoire de Paris et fut nommé
devenu, en 18G7, administrateur supérieur du comi- en 1877 professeur d'astronomie physique à la Fa-
tat de Gonor. Le plus jeune, le comte Aladar A,- culté des sciences de Lyon et directeur de l'Obser-
nRASsv, né le 16 février 1827, combattit avec distinc- vatoire de cette ville il a été chargé a deux reprises
tion. sous les oidres de Bem, en 1848. Il a été nom- d'observer le passage de Vénus sur le soleil, dans

ANDRÉ (Antoine-Joseph-Maunce, marquis d'), général ANDRÉ (l'abbé Jean-François), littérateur français, né
français, né à Aix (Bouches-dû Hhône), le 20 janvier 1789,
mort le 8 janvier 1860. Edit. 1-3. à Meneibes en 1809, mort à Vaucluse, le 3 îuillct 1881.
Edit. 13.
ANDRÉ (Jean-Fiançois-Gustave), sénateur français, né
le 17 octobre 1805, mnrt a Paris, le M novembre t878. ANDRÉ (Jules), peintre français, né à Pans,
en 1801
Edit. 3-5. mort en novembre 1869. Edit. 1-4.
les Montagnes rocheuses et en Australie. 31. Charles notes littéraires et biographiques, très favorable-
André a été décoré de la Légion d'honneur. ment accueillie par le monde de l'érudition.
En dehors de sa thèse de doctorat. Elude de la
diffraction dans les instruments d'optique, son ANDRIEUX (Louis), homme politique francais,
influence dans les observations astronomiques (1870, ancien député, né à Trévouv (Ain) le 20 juillet 1840,
in-4), on a de M. Ch. André un grand ouvrage inti- fit son droit à Paris et débuta dans la politique en
i
tulé Astronomie pratique et les Observations en collaborant aux feuilles libérales du quartier Latin
Europe et en Amérique de uis le nrrlicu du XVII* (la Jeune France, la Jeunesse, etc.). Il alla s'in-
siècle jusqu'à nos jours (1874-1878, 5 vol. m-18), scrire au barreau de Lyon, où il prit bientôt une
comprenant les observations de la Grande-Bretagne situation a part plaida de nombreux procès politi-
et de ses colonies, de l'Amérique du Nord et de l'A- ques, fut l'un des fondateurs et l'un des premier,
mérique du Sud et de l'Italie Recherches sur le professeurs d'une école libre de droit, organisa des
climat du Lyonnais (1881, gr. in-8), puis un grand réunions publiques, tant a Lyon que dans les villes
nombre d'observations, notes, études et communi- voisines, et se mêla partout à la lutte du parti libéral
cations sur divers phénomènes astronomiques ou contre 1 Empire. Poursuivi en juin 1870, a propos
météorologiques. d'un discoui s dans une réunion publique. pour ou-
trage envers l'Empereur, il fut condamné a trois
ANDRÉ (Louis-Jules), architecte français, né à mois de prison. L'année précédente, il avait assisté
J'aris, le 24 juin 1819, entra a seize ans dans l'ate- au congrès philosophique de la [libre pensée, orga-
lier d'IInyot, fut ensuite élevé de JI II Lcbns, rem- nisé à ISapIcs en opposition avec la réunion du con-
porta, en 1843, un second prix et, en 1847,1e grand cile à Rome.
prix de Rome sur ce sujet de concours Vue Cham- ftommé procureur de la République à Lyon. an
bre des députés. Pendant son passage en Grèce, a 4 Septembre, M. Andneux montra beaucoup de zèle
la fin de 1851, il fit une remarquable Etude du et de courage pour le maintien ou le rétablissement
temple de Thésée, à Athenes, vue l'urinée suivante de l'ordre dans les troubles qui agitèrent ou même
à l'Ecole des beaux arts et plus tard envojée par la ensanglantèrent la ville de Lyon pendant toute la
commission de l'Institut a l'Exposition universelle durée de la guerre et jusqu'à la soumission de la
de 1855. De retour en France au commencement Commune de Pans. Le jour de l'assassinat du com-
de 1852, il fut nommé sous-inspecteur et presque mandant Arnaud, il procéda résolument a l'enquête
aussitôt inspecteur des travaux du Muséum, sous judiciaire au milieu des menaces d'une foule furieuse
M. Rohault de Fleury, un an après, inspecteur à et égarée. Il n'en fut pas moins violemment attaqué
la Bibliothèque impériale, sous M. Henri Labrouste, par la presse réactionnaire pour ses opinions pré-
et en 1855 architecte diocésain, chargé du départe- tendues socialistes et matérialistes une interpella-
ment de la Corse. En 1867, il remplaça M. Ro- tion fut même adressée à ce sujet par un membre
li.iult comme architecte du Muséum et,' en cette de la droite de l'Assemblée nationale, M Pans, au
qualité, il a construit l'élégant bâtiment affecté ministre de la justice, Il. Dufaure (50 mai 1872).
aux reptiles, les serres et la galerie de zoologie. M. Andrieux donna sa démission avant l'avènement
Il fut en outre nommé professeur chef d'atelier du ministère du 24 mai 1873, et, reprenant sa place
a Ecole des beaux-arts. Il a été élu membre au barreau de Lvon, soutint une lutte ardente contre
de l'Académie, en remplacement de Lesueur, le le préfet du « gouvernement de combat », M. Ducros.
1" mars 1884. M. J. André, décoré de la Légion Il plaida contre lui dans l'affaire de la Permanence,
d'honneur le 7 août 1807, a été piomu officier le dans celle de Bouvier et Coco, etc. Il exposa au mi-
3 février 1880 et commandeur le 24 juillet 188k} nistre de 1 intérieur, M. Buffet, dans une lettre ren-
Il est mort le 31 janvier 1890. due publique, les effets de l'arrêté sur les enterre-
menis civils et autres mesures administratives de
ANDRÉ LÉO. Voyez Lto (André). même nature.
Membre du Conseil municipal de Lyon et du Con-
ANDRIEU (Jules), bibliographe et érudit fran- seil général du Rhône depuis 1875, il fut porté dans
çais, né â Agen le 20 novembre 1859, entra en 1871 la quatrième circonscription de l'agglomération
dans le service des ponts et chaussées, comme con- lyonnaise, aux élections du 20 février 1870 pour la
lucteur auxiliaire, devint, conducteur de 4e classe en Chambre des députés, comme candidat républicain
1875 et fut promu a la 2" classe le 1" janvier 1881. libéral, et fut élu par 10445 voix contre 4]085 données
Membre de la Société des sciences, lettres et arts à à SI. Rapet, républicain constitutionnel. Il prit place,
Agen, et menant de front ses travaux professionnels à gauche, dans le groupe de l'Union républicaine,
et les recherches d'histoire et de litterature locale, et contribua à l'entente des ddférentes fractions du
H. Andrieu a pubhé successivement un certain nom- parti républicain. En dehors de la politique, il a
bre d'opuscules intéressant particulièrementsa pro- signé une proposition tendant à supprimer le résumé
vince, entre autres Jasmin et son œuvre, esquisse du président prescrit par l'article 530 du Code d'in-
littéraire et bibliographique (1882, m-8); Ongine struction criminelle (février 1877). Après la disso-
ayenaise des concours agricoles {1883, gr. in-8); lution de la Chambre, qui suivit l'acte du 16 mai
la Censure et la police des hvres en France sous 1877, il fut renvoyé a Versailles comme l'un des
l'ancien régime (1884, m-8); Un Amour d'Henri IV 303, non sans une lutte assez forte, par 10,304 voix
(1885, in-8); Un Châtiment singulier, note sur les contre 8224 obtenues par M. de Fenoyl, candidat
mœurs agenaises d'autrefois (1885, in-8) les Ou- légitimiste. La vivacité avec laquelle ftl. Andrieux
bliés Deux Agenais du XVIII' siècle (1885, in-8) servit sa cause politique l'a entraîné, au milieu des
Histoire de l'imprimerie en Agenais (1880, in-8). luttes trop souvent personnelles de la Chambre, a
Mais son œuvre principale est une Bibliographie provoquer 51. Paul de Cassagnac en duel, et, sur sa
uénéi aie de V 'Agenais et des parties du Condomois demande, en qualité d'offensé, le duel eut lieu au
et du liazadais incorporées dans le deparlcvw.nl pistolet (12 mars 1878). Rapporteur du projet de loi
du Lot-et-Garonne(1887-1888, 2 vol. gr. m-8), avec d'amnistie partielle en faveur des condamnés pour

ANDRÉ (Emile), sylviculteur allemand, né à Schnepfen- député, né à Ituddervoonie(Fl.inclie-Occidentale),23 juin


th.d, le 1" mars 1ÏW), mort à hisberg (Uongne), le 26 fé- 1796, moit h Biuges le 9 mars 1886. Edit. 1-4.
vrier 1869 Edit. 1-4. ANDRIEU (Jules), membre de la Commune de Pans, né
ANDREA (Jérôme »'), cardinal italien, né à Naples, le vers 1820, moit à
Jeisey, le 7 mars 1884. Edit. o.
12 avnl 1812, moi ta ltome, le H mai 1868. Edit. 3-4). ANDRIEUX rômile), médecin fiançais, né à l'ans, le
30 mars 17y", inoit à Montignv \Luie), le 16 décem-
ANDRIES (Jusenh-Ohuer),ecclésiastique lielge, ancien biel86i Edit. 1-4.
faits relatifs d la Commune de 1871, il le soutient la proposition de M. Barodet relative a la révision
avec beaucoup de résolution contre les partisans générale de la Conshtulioji.
d'une amnistie plumera (20 féviici- 1879). L'un des adversaires les plus ardents du cabinet
Appelé aux fonctions de préfet de police, le 4 Ferry, M. Andrieux, combattit les crédits demandés
mars 1870, M Andrieux dut donner sa démission de par ïe gouv ernement pour la campagne du ï'oulvm.
député et se représenter devant les électeurs de la Il déposa, av ec M. de Choiseul, et soutint une inter-
4° circonscription de Lyon. Il ne craignit
pas de pellation sur l'admimstration et la justice en Corse
marquer expressément devant ceux-ci sou opposi- el, à la suite d'une discussion prolongée, amena les
tion personnelle a leurs sentiments connus en faveur ministres a déclarer que tout ne se passait pas d'une
de l'amnistie pleine et entière, qu'il avait combattue imanière régulière (3, 5, 7 juin 1884). Il interpella
comme rapporteur
moins réélu
la i
Chambre; il n'en fut pas également
i le ministre au sujet d'actes administratifs
sans concurrent, le ti avril 1879. bon et combattit la validation de l'élection de M. Denay-
administration comme préfet de police fut signalée rouze, i dans l'Avcyron. comme entachée de candida-
par de vifs démêlés avec le Conseil municipal de ture t officielle. En septembre 1884, dans une réunion
Paris, dont il repoussait hautement les tentatves des ouvners socialistes de Lyon, il aurait déclare
d'ingérence, et celui-ci commença par émettre contre cque, si les nécesités de la politique imposaient
jc
la direction de ses services un vote de blâme (25 no- jamais
yembre 1879), qui fut annulé comme illégal, deux répondre un appel à la force, il ne manquerait pas d'y
et de marcher en av ant.
jours après. L'opposition prit un caractère de plus i Candidat à une élection sénatoi iale partielle dans
en plus aigu, et le Conseil. après les élections de le département du Itfiànc, le 25 janvier 1885, il n'ob-
janvier 1881, ne pouvant obtenir que 51. Andrieux tint t que 16 voix sur 735 votants. A ld môme époque,
répondit â ses interpellations, déclara toutes les re- après
f avoir publié dans un journal démocratique du
latious rompues entre lui et la préfecture de police j soirs une longue série de Lettres ant i-oppnrlunisfes,
et refusa même de voter les fonds de ses services il fonda le journal la Ligue, auquel il donna un suc-
les plus urgents. Une affaire du service des mœurs, tces c de cunosité parla publication quotidienne de
la
qui passionna presse, eut ensuite un long reten- Souvenirs duH antieil préfet de -police, réunis plus
ttssement a la Chambre; l'arrestation prétendue illé- tardt en volume, et dont les indiscrétions n'eurent
gale d'une femme donna lieu à une demande d'au- pas p de bornes; Il y racontait également son admis-
loi'isaliun de poursuites à laquelle une commission sion s .1 la franc-maçonnerie de Lvon, ce qui amena sa
de députés, après beaucoup de contestations, se radiation r de la loge du « Parlait Silence i dont il
montra favorable, mats que la Chambre repoussa faisait f partie. Aux élections générales du 4 octobre
déiimtivement (18 juillet 1881). M. Andrieux, qui ré- 1885,1 M. Andrieux porta sa canditure dans le dépar-
clamait de sou cote l'autorisation d'être poursuivi, tement
t des Basses-Alpes, et constitua, avec SIM. Proal
avait mis fin lui-même aux embarras que son énergie et e Suquet, une liste républicaine modérée et anti-
causait au ministre de l'intérieur, en donnant sa dé- opporlumste
c qui obtint au premier tour de scrutin,
mission de préfet de police, deux jours auparavant la 1 majorité relatée sur les trois autres listes du dé-
(16 juillet 1881). Il fut réélu, le '21 août 1881, dans partement.
y Au scrutin de ballottage, il fut élu, le pre-
la 5° circonscription de Lyon, par 8 900 voix contre nuer r sur trois, par 10 757 voix sur 2(i (Î90 votants
650 partagées entre cinq candidats de l'extrême Au À début de la session, il prit une part actne a la
gauche. coalition
c de l'evtrême gauche et de la droite contre
Au mois de janvier 1882, lorsque 51. Gambetla le li ministère lirisson a l'occasion de la demande des
porta devant la Chambre son projet de revision des crédits c pour la continuation de la politique coloniale
lois constitutionnelles, dans lesquelles il inscrivait au a Tonkin, et fut un des orateurs qui réclamèrent
le principe du scrutin de liste, M. Andneui, qui (24 (' décembre) l'abandon de celte colonie.
s'était montré particulièrement hostile a ce mode de Les opinions constantes de M. Andrieux en faveur
votation, fut choisi pour rapporteur de la commis- dde la revision des lois constitutionnellesle rappro-
sion chargée d'examiner le projet, et déposa le i?> jan- ccherent, a la fin de la législature, du parti boulan-
lier 1882, son rapport concluant au rejet. La discus- gisteg dont la révision était le mot d'ordre, mais sans
sion eut lieu trois jours après, et la Chambre, adoptant q[ju'il s'associât aux agissements et a la propagande
les, conclusions du rapporteur, renversait le cabi- dlu soi-disant « parti national d. A la veille de la pe-
net qui avait posé la question de confiance. Le sue- rriode électorale, il se rendit acquéreur du journal
cesseur de M. Gambetta, JI. de Kreycmet, nomma Ula Petite République française. Le rétablissement
S. Andrieux, le 15 mars 1882, ambassadeur a Ma- dlu scrutm d arrondissement et la loi contre les can-
dnd, à titre de mission temporaire. Il n'y resta que diidatures multiples l'empêchèrent, aux élections gé-
peu de temps et vint reprendre son siégea la Cham- nlérales du 22 septembre 1889, de se présenter
bre, au mois d'octobre de la même aimée. 11 parut dlevant ses électeurs des Basses-Alpes, en même
alors se rapprocher du centre gauche. Dans la séance tt'emps que dans une des circonscriptions de Paris où
du 11 novembre 1882, il soutint la nécessité d'adop- il avait décidé de soutenir la lutte. Il se porta dans
ter une politique de conciliation envers les catlioh- ha 2° circonscription du lX°Arrondissenient. Il réunit
ques, déclarant que le mouvement d'adhésion aux alu premier tour 6 (Ko voix sur 11 156 votants et
institutions républicaines s'était ralenti à la suite de é.'clioua au scrutin de ballottage avec 4 882 voix contre
l'exécution des décrets, a laquelle, d'ailleurs, il avait 0j 127 données a M. Kerger, directeur de l'Exposition
pris part comme préfet de police. Quelques jours uîmverselle, candidat républicain modéré et anti-révi-
après, il déposa une proposition de révision de la sisionniste. Ecarté de la Chambre, M. Andrieux aban-
Constitution, destinée a substituer la responsabilité dlonua, au 1" janvier 1890, la direction de la Petite
du président de la République a celle des ministres liRépublique française, en déclarant qu'il se retirait
et a prendre ces derniers en dehors des Chambres, nmomentanément de la politique active
Le 1°' février 1883, lors de la discussion du projet Cette retraite fut de courte durée. La mort de
de loi sur les membres des familles qui ont régné en siion ami, M. Amagat, député de Saint-Flour (4 juil-
France, M. Andrieux soutint un amendement tendant leet 1890), fut pour lui l'occasion de poser sa can-
à maintenir l'égalité de tous les citoyens et leur dlidalure dans le Cantal. Il y eut pour priiicitial
admissibilité à tous les emplois. 11 se rallia ensuite à ci:oncurrent le banquier Îlary-Kaynaud, que des con-

ANDRIVEAD-GOnjON (Gabnel Gustave], libraire-géogra- ANETHAN (Jules-Joseph, baron D'), homme politique
plie français, né à Pans vers 1808. Edit. 1-5. j!wlge,
b, né en 1803, moit à Bruiclles, le 8 octobre 1888.
:dit. 1-5.
ANDUZE-FARIS (Y..), ancien représentant du peuple AKGAR (Charles), homme politiquefrançais, né à Parts
fiançais, ne a Chalabre (Aude), le li août 1799, moi lee S
IE juillet 1789, mort à Louhans, le U octobre 1830.
le 8 octobre 1872. Edit. 1-5. EMit. 1-1.
damnations pour délits financiers rendaient inéh- Coutances en 1870. Remplacé après la proclamation
gible, mats qui n'en restait pas moins l'objet de de la République, il resta en dehors des fonctions
la faveur publique dans son pays natal. Malgré publiques jusqu'au 16 mai 1877; nommé alors pré-
l'ardeur avec laquelle M. Andriëirt dénonçait la fet des Côtes-du-Nont, il donna sa démission a la
situation de son adversaire, celui-ci obtint la majo- fin de cette année. Porté sur la liste monarchiste des
nté dans les deux scrutins du 51 août et du 14 Côtes-du-^ord, ait renouvellement triennal du Sénat
septembre, où un second candidat, ancien député du 25 janvier 1885, il a elé élu, le dernier sur quatre,
répubhcam du département, recueillit aussi plus de par 682 voix sur 1271 votants. Décoré de la Léginn
voix que l'ancien préfet de police. M. Andrieux d'honneur le 8 août 1858, Jl. le marquis de l'Angle-
n'eut en effet, au premier tour, que 2627 voix Beaumanoir a été promu officier, le 5 novembre
contre 4374, données a Marv Rajnaud et 4 825 à M. 1877. »
Chanson, et au second tour, 2 822 v oix, contre 40811
a Il. Mary Raynaud et 5291 a Jl. Chanson. L'annu- ANGLETERRE (famille royale d'). Voj. Victoria et
lation des opérations électorales, pour cause de Gramje-Bbetaoe.
l'indignité de l'élu, ayant été prononcée par la
Chambre le 28 novembre 1800, Jl. Andrieux main- ANHALT (liaison d'), famille souveraine alle-
tint sa candidature, et échoua contre un candidat mande qui fait remonter son origine au x' siècle, et
nouveau, M. Bory, au premier tour de scrutin, le dont les Etats, enclaves dans le territoire pnvwieii,
4 jamier 1891. Il annonca de nouveau son inten- renferment nne population de 248 000 âmes. Elle se
tion de s'éloigner de « la bataille politique t, et divisaitjusqu'ences derniers temps en deux branches,
s'inscrivit au barreau de Paris. Au mots d'avril sui- Anliall-Dessau-Cœthenet Anhalt-Brrnlmurg, appar-
tant, il défendait devant le conseil de préfecture tenant toutes deux a l'Eglise évaiigéhqite, mais l.i
du Gard l'ex-députè, M. Kuma (iilly, élu maire de mort du dernier duc d'Anhalt-Iiernbourg, le 11)
Mines. Précédemment conseiller du Jihône, pour août 1813, décédé sans héritiers mâles, a amené la
le canton de IVeuville-sur-Saône, il représentait, réunion des deux duchés.
depuis 1886, le canton de Valensole au Conseil Aniialt (L/opoW-Frédérie-François-Mcolasduc l>'),),
général des Basses- vlpes, dont il fut élu président. né le '29 avril 1831, succéda, comme duc d'Anhalt, à
11 a donné sa démission de conseiller gênerai avant
son pere Léopokl-Frédéric, le 22 mai 1871. 11 porte
l'ouverture de la session d'août 1891. M. Andrieux les titres de duc de Saxe L'iuern et ^estphalie,
a été décoré de la Légion d'honneur le 2 août 1882. comte d'Ascanie, seigneur de Zeibst, Hernbourg et
Il a publié en librairie un volume, la llevhwu Grœbzig, etc. H est général d'infanterie a la suite
(1889, in-18). de l'armée prussienne. Marie le 22 avril 1852 à
la duchesse Antoinette de Saxe-AHenbourg, il en a
ANGELI (Henri DE), peintre portraitiste autrichien, eu six enfants, dont 1 aine, AA>»oM-rréderic-Fran-
est né à (Edenburg (Hongrie), le 8 juillet 1840. çois-Ernest, né le 18 juillet 18,"io, est mort le 2 fé-
Elève de l'Académie des beaux-artsde Menue eu 1854 vrier 1886. L'héritier présomptif est le prince Léo-
et de celle de Dusseldorf en !85(i, il «unit l'ateher pold-Fr^déne-Edouard-Charlefc-Alexandre,né le 1!)U
rie Leutze. Rentré a Vienne en 1802, il fut nommé, août 1856, capitaine à la suite de l'armée prussienne.
en 1 870, professeurdans une école spécialede 1 Aca-
dénue des beaux-arts. ANISSON-DUPERRON (Roger-Léon), ancien député
M. de AngeJi s'est fait d'abord connaître par des français, né a Pans le 27 avul 1829, est fils d'un
tableaux d'histoire et de genre Marie Stuarl écov- ancien pair de France. 11 usa de sa fortune pour
tant la lecture de sa condamnationà mort; Louis XI faire des voyages en Europe et en Orient, et eu
et saint François de l'aule, pour le roi Louis de lia- donna le récit dans le Correspondant. Il entra dans
vière; le Vengeur de soit Iwnneitr, dans le style de la vie politique aux élections du 8 févner 1871 porté
l'Ecole hollandaise (1860); Jeunes amours (1870); sur la liste de l'Union conservatrice, il fut élu
l'Absolution tefusée, ete. Depuis il s'est spéciale- représentant de la Seine-Inférieure le septième sur
ment consacré au portrait et il acqmt dans ce genre seize, par 73 527 voix. Il prit place au centre droit,
une grande célébrité a l'étranger il peignit les prin- devint un des membres les plus actifs de ce groupe
cipaux personnages des cours de Vienne, de Londres et vota constamment avec la majorité monarchique,
et de Pétersbourg. Il a donné a l'Exposition univer- mais il adopta l'ensemble des lois constitutionnelles.
celle de 1878 la comtesse M/elzyiibhu, le comte l'artisan déclaré de la décentralisation, il appuya
Hochberg, le professeur Schnairlt, architecte de la cependant, en 1874, la loi qui rendait au pouvoir
cathédrale de Vienne, loid Jieacons/ield, le Doyen central la nomination des maires. Aux élections
de Westminster, la princesse Hélène de Schleswiç, législatives du 20 février 1870, M. Amsson-Duperron
le Portrait de l'auteur. Il obtint alors une médaille se présenta, dans la première circonscription d'\ve-
de 3* classe. Parmi ses portraits plus récents, tot, comme candidat constitutionnel et mac maho-
nous citerons deux portraits du Pcld-maiéjial nien, et n'obtint au premier tour de scrutin que
Moltke, Vvm pour le Musée du Schlesvvig, l'autre 54'27 voix contre 6 435 données a ses deux concur-
pour lElat-major général de Berlin, et celui du rents. Il fut élu, le 5 mars suivant, au scrutm de
prince de Galles en uniforme de feld-inaréchal ballottage, par 0440 voix. 11 suivit la même hguc
piussien (1883). politique a la Chambre et fut un des 158 députés
m
qui donnèrent un vote de confiance au mmistére
ANGLE-BEAUMANOIR(Tristan-Louis-Aiine. marquis Broglie après l'acte du 16 mai. Candidat officiel du
DE l'), sénateur des Côtes-du-ord, né à Paris le maréchal de Jlac-Mahon aux élections du 14 octobre
3 mars 1828, servit d'abord dans la marine. Il entra 1877, dans la même circonscription, il fut réélu p.ir
dans l'administration dans les dermeres années de 8 370 voix fontle 4 027 données au candidat républi-
l'Empire, fut soub-prélet de Cholet en 1807 et de cain, le colonel Anfrye. Il a échoué aux élections

ANGELINI (Tito), statuaire italien, m' à Kaiiles, le


il) mars 1808, moi t dan» cette ville en févi ier 1878. Edit. s ANGLEMONT (Ldinond-IliiljciJ &ci|iion »'), httiSratciu
fiancus, né à Pont-Audemer, le 18 décembre 1798, moi t
ANGELIS (Pictro iie], nuliliciste italien, né à Kaples, à l'ai'is, le 2-2 avril 1876. Edit. 1-5.
en 1789, mort a liuenos-Ayres, en 1860. Edit. 1-4.
ANGEVILLE(\dolphe, comte o'
politique français, né à Lompnes
agronome et homme
que
ANGLESEY (Henri P*get, 2" marquis »'), homme politi-
anglais, né en 1797, moit le 6 fevncr 1869. Edit.l-i.
(vin), le 20 mai 17%
mort au m£jne lieu, le 18 mai 185G. Iidit. 1-2.
ANICET BOURGEOIS (Auguste-Amcet Iîoibgeois, plus con-
ANGLADE tUi|ipoIyte-C!i<ment}, homme
t
politique fran- nu sous le nom d'i, auteur dramatique français, né à
ç.us, né à Ure (Ariège), le 20 decemliie1800, moit S.iu- Pans, le 25 décembre 1806, moit dans cette ville, le
rat [Anège), le 24 novembre 1881. Edil. 1-4. «janvier 1871. Ullt. 1-5
générales du 21 août 1881, a\ec 5142 voix, contre tion, il a profilé d'un séjour à Paris, en 1801,
0084 obtenues par M. Leçhevalicr, candidat républi- exposant ses plans dans des entretiens ou interviews
cain, et ne s'est pas représenté aux élections suivan- atec des journalistes, qui leur donnèrent une publi-
tes. M. Anisson-Uuperron représente au Conseil gc- cite retentissante. Il se ut, la même année, accueilli
néral de la Seine-Inférieure le canton de Caudebec. avec honneur par les diverses Sociétés de géogra-
phie.
ANKER (Albert), peintre suisse, né à Anet (canton
de Berne), le 1" avril 1851, se destma d'abord au
ministère évangéhque; mais après des études com- ANSART (Edmond), professeur français d'histoire
pletes «le théologie protestante, il céda à sa vocation et de géographie, né a Pans en 1827,* est le tils de
et suivit les leçons de M. Glejre. 11 s'est surtout fait Charles-Félix Ansart, professeur d'lustoire et inspec-
teur général del'IJimersile, qm s'est acquis dans l'en-
remarquer aux salons annuels par des tableaux de seignementde l'histoire et dela géographie une gi ande
genre dont un certain nombre ont été gravés Ecole notoriété parson Atlas hwtorUjueet géographique et
de villagedans let Fortl-Noire (1850), Lui lier au châ-
teau d'Erfmt(1801), Sortie d'église, la Peiile amie ses autres hvres élémentaires. M. Edmond Ansart a
(1863), Enterrement d'un enfant (1804), les Petites repris la série des travaux de son père et a donné de
baigneuses (1865), Dans les bois, la Leçon d'écri- ses ou v rages quelques éditions nouvelles revues et cor-
ture (1806'), les Dominos, Saule-Mouton '1807), le rigées. Il a rédigé lui-même, en collaboration avec
M. Ambroise Rendu, un Cours complet d'leislnire et
Hochet (1808), les Marionnettes (1869), Soldats de de géographie, d'après les programmes unnersi-
l'armée de Bourbalti soiqnés par des paysans suisses
(1872), l'Ours de neige, le Jeu du berceau (1875), taires (1857-1858, 0 vol. în-lî) et publié quelques
le Petit musicien (1874), un Vieux huguenot, le Vin livres à l'usage des écoles. M. Ed. Ansart a collaboré
nouveau (1875), les Petites brodeuses (1870), Guerre a dners recueils, notamment à la Revue française
de 1798 (1877), la Sieste (1880), Charlatan exerçant
illégalement la médecine (même année)..M. Albert ANNEDOUCHE (Joseph-Alfred), graveur français,
Anfcer a obtenu une médaille en t8oO et la décora- né à Paris le 13 septembre 1833, fut élevé de Mar-
tion de la Légton d'honneur en 1878. tinet et de Glevre. Il a exposé aux dners Salons,
depuis plus de trente ans, de nombreuses reproduc-
ANNENKOFF (Michel), officier et ingénieur russe, tions, à la manière noire, d' œuvres d'artistes vnants,
né à Saint-Pélersbourg en 1858, fit ses études dans entre autres de M. Bouguei'oau 1 Idylle (1805) le
sa ville natale et fut destiné par son père, le général Coquillage (1875); les Petites maraudeuses (1874);
Michel Annenkoff, à la carrière militaire. Entré, en l'Orage (1870); de M. Merle la Demande en
1865, dans le corps des pionniers à cheval de la mariage et Grands parents (1867); de Trayer les
garde, il passa ensuite à l'Académie d'etat-major, Vacances ( 18(33) de Znber-Buhler les Regrets à la
et fut employé, comme capitaine d'état-major, contre terre [1870) etc. Il a aussi reproduit au burm quel-
l'insurrection polonaise. Ses services lui valurent. ques œmres d'anciens maîtres, notamment V As-
dès l'âge de vingt-huit ans, le grade de colonel. Il somption de la sainte 1 teiqe d'apres Poussm (1877);
fut maintenu dans le pays au service de l'adminis- le Portrait de Raphaël, d'après lui-même; Jeune
tration impériale, de 1866 a 1870. Pendant la guerre fille de ciuq à six ans d'après Pli. de ChJmpaig!le
franco-prussienne,il sui vit l'armée allemande comme (1888), pour la Société française de grmuie. M. An-
attaché militaire. Rentré en Russie, il exerça dners nedouclie a obtenu une médaille de 5" classe en 1876,
commandements, prit part, sous les ordres' de Sko- une de 2° classe en 1886; une médaille de bronze a
belelT, à la campagne de Mcrv, où il eut le bras l'Exposition universelle de 1889, et une médaille de
fracassé par un feu de mousquetene. Spécialement 1™ classe au Salon de 1891.

affecte a l'œuvre des nom eaux chemins de fer stra-
tégiques, il organisa des bataillons chargés de les ANTHOARD (Jean-Auguste-Adolphe),ancien député
construire et d'en assurer le fonctionnement.. Il s'est français, né a Lus-la-Croiv-IIaute (Drôme), le 5 sep-
signalé par la continuation et l'achèvement de la tembre 1807, professa constamment les opinions ré-
grande ligne trans-caspienne, commencee par Sko- publicaines, fut nommé maire de Grenoble en 1848
beleff, et dont Ja section de Tchardjoui a Samar- et le redevint en septembre 1870. Aux élections du
kand fut inaugurée le 27 mai 1888, en attendant 8 février 1871. il fut présenté comme candidat répu-
sa prolongation jusqu'à Tachkcnf, capitale du blcain, m;ns Il n'obtint que 47 503 voit. Il a été élu
Turkestan. Ces travaux furent également remar- député le 20 fê^ier 1870, dans la 2" circonscription
quables par la nouveauté ingénieuse des procèdes de Grenoble, par 8521) voix contre 7780, partagées
d exécution et la rapidité avec laquelle il» furent entre ses trois concurrents monarchiques. Inscrit au
accomphs. Le genéral Annenkoff a concu depuis et groupe de l'Union républicaine, il vota avec la ma-
étudié le projet d'une œuvre plus importante encore, jonté et, lors de l'acte d« 16 mai, lut lui des 7>(hï
celui d'une ligne ferrée trans-sibei îenne, allant de députés des gauches réunies qui émirent un vote de
Moscou a la frontière chinoise, avec un parcours de défiance et de blâme au ministère de 3f. de Brogbe.
plus de sept mille kilomètres, et qui aurait, outre Il fut réélu dans la même circonscription aux élec-
une utilité stratégique de premier ordre, une impor- tions du 14 octobre 1877, par 14355 voix contre
tance commerciale considérable pour l'importation 3 144 obtenues par le candidat officiel bonapartiste.
des thés et des soies dans toute l'Europe. Pour po- le colonel Breton. Il
représentait, depuis 1871, le
pulariser cette nouvelle idée et en préparer l'exécu- canton de Sassenage au Conseil général de 1 Isère

ANNE (ThéodoieJ, littérateur fiançais, né le 7 avul fais, né le 25 féuier 1820, mort le 18 juillet 1858.
1797, mort le 14 aout 1869. Edit. 1 1. Edit. 1-2.
ANOT DE MAIZIERES (Cyprien), littérateur français, né ANS0N (Geoige), général anglais, né le 13 octobre 1797,
à Snint-Germain-Mont (Ardennes), le 27 avril 17yl, mort à mort à kurnaut, le 27 mai 1857. Edit. 1 i.
Versailles, le S janvier 1879. Edit. 1-S.
ANSPACH (Philippe-Léon), magistrat français, né à Met/,
AMOUL (Victor-Prosper-Ernesll, généial belge, né à te 2 novembre 1S01, mort à Pans, le 2 décembre 187o
Bruxelles, en 1791, mort le 6 septembre 1862. Edit. 1-5. Edit. 5.
ANSCBUTZ (Henri), acteur allemand, né à Luckau, ANSTED (David-Thomas), géologue anglais, né Londres
le S février 1783, mort à Vienne, le 29 décembre 1865 en 18U, mort le 13 nui 1880. Edit. 5.
Edit. 1-4 AKSTER (John), littérateur anglais, né à Cliarleulle
ANSDELL (Richard), peintre anglais, né en 1815, mort (Cork), en 1793, mort à Dublin, le 9 juin 1867. Edit. 1-4.
à Londres, le 20 avril 1883. Edit. 5.
ANSTEY (Thoittas-Chicholm), légiste anglais, né à Lon-
ANSELME (Jean-Baptistc-Eugfcne"Suit, dit), acteur fran- dres en 1816. mort le 12 août 1873. Edlt 1 b.
M Anthoard ne s'est pas porté aux élections séné- M. Laur, candidat boulangiste. Depuis sa candida-
rales du 21 août 1881. ture s'est encore produite notamment à Lyon en
mars 18M, mais sans être sérieusementsoutenue. En
ANTHONY (Suzanne-ISrownell), réformatrice amé- 1890, M. Antoine a obtenu la place d'entreposeur de
>'Biw, est née à South Adams (Massachusetts) le tabacs a Paris. x
15 février 1820. Fille d'un quaker, propriétaire d une
petite manufacture de coton, elle travailla comme ANTOKOLSKI (Marc), sculpteur polonais, né à
ouvrière pendant son enfance, puis, avant suiu les Milna en 1842, montra de bonne heure des dispo-
écoles de Philadelphie, elle donna des lecons peu-stitons les beaux-artfe, mais ne pouvant suivre
dant quinze ans dans lTtat de Nevv-îork.'l.e refus d'abordpour aucun maître, entra dans un magasin d'tma-
qu'on lui fit de l'admettre a un congrès de tempe- gerie et s'exerça lui-même à la sculpture. Il avait
rance, a cause de son sexe, la détermina, en 1840, vingt-deux ans, lorsqu'il se rendit à Saint-Péters-
à convoquer elle-même un congrès de femmes, etbourg, et. fut admis,
depuis cette époque elle fut activement mêlée tous mie de cette ville. Il seconnue
élève libre, à l'Acadé-
fit remarquer par des statues
les mouvements de réformes en faveur de ton asexe; du Christ et de la Vierge, puis exécuta le Tailleur
elle prit une grande part a l'agitation pour le suf- juif, qui lui valut, des la première année (1864),
frage féminin. Elle avait fondé a Jievv-ïork,
le journal réformateur The Révolution. en 1868, une médaille d'argent. L'année sunante, il obtint
une pension pour son Avare, qui fut exposé à Pans
en 1807. A cette dernière date, il produisit le Baiser
ANTOINE (Jules-Dominique), homme politique de Jtulas, et en 1868, les Juifs massacre'» par des
français, est né à Metz le 20 janvier 1846. Apres
avoir obtenu le diplôme de médecin-vétéi maire
1 Ecole d'Alfort, en août 1808, Il s'établit dans
ville natale et «mit dans la garde mobile pendant
ainquisiteurs. Il séjourna ensuite àBerlin et exécuta,
en 1870, la remarquable statue assise de grandeur
sa naturelle du Tsar Yvan le Terrible, en plâtre; il
le siege de 1870. Conseiller municipal de Metz
en e\posa, l'année suivante, la reproduction en
1872, conseiller général en juillet 1877 et délégué en marbre a l'Académie des beaux-arts de Saint-Péters-
bourg, qui le reçut au nombre de ses membres.
au Landesausschuss en novembre de la même 31. Antokolski a envoyé, comme exposant russe,
année, il prit part dans ces assemblées aux discus- à notre Exposition universelle de 1878 les six ou-
sions budgétaires ou politiques; il protesta parti- vrages suivants Christ devant le peuple, en mar-
entièrement, en décembre 1881, contre l'iuterdic- bre Pierre le Grand, buste en marbre la Mort de
tion de l'emploi de la langue française dans les Socvale, en maibre, œuvre tres remarquée; le Iter-
débats du Landesausschuss. Une élection partielle nier soupir, haut rehef en bronze; W. Slassoff,
du 17 décembre 1882 le fit entrer comme député ) buste en marbre, et l'Enfant mort, buste en mar-
de Metz au Parlement de l'Empire allemand,
ou il bre. Il obtint une médaille d'honneur et la décora-
siégea avec les députes protestataires de l'Alsace- tion de la Légion d'hoiuieur. Il donné en outre à
Lorraine. En juillet 1883, une protestation qu'il des expositions particulières de aParis la Tête de
adressa an général Manteuffel, gouverneur de saint Jean et la Tête de îléphistophélès (1881); le
1 Alsace-Lorraine, contre l'interdiction
qui lui était buste du Grand-Duc Nicolas (1882). Il a exécuté,
faite de fonder un journal, amena d'abord une per- comme monuments, la statue de Pierre le Grand,
quisition dans son domicile et plus tard, le oc- en bronze, a Peterhof (1883) celle de Venrpeureur
tobre, son arrestation sous l'inculpation de hauteAlexandre 11, à Moscou (1885). L'Académie des
trahison. L'instruction continua devant la Cour su- ïieaux-arts de Paris l'a élu membre correspondant
prême de Leipzig, même après la nuse en liberté le 5 août 1878 et associé étranger, en remplacement
sous caution de V. Antoine, et se termina, en dé- de Gallait, le 3 mars 1888.
eembre 1884, par une ordonnance de non-heu. Au
mois d'octobre précédent, il avait été réélu APOIL (Suzanne-Estelle B>'iu*.r.i-;it, dame), veuve
Reichstag, mais le i" avril 1885 il n'en fut pas au
de M. Ch. Apoil, peintre-décorateur, mort en 1807
moins arrêté et e\pulsé du territoire d'Alsace-Lor- (voir les précédenteséditions), née a Sevrés, le 19oc-
rame, en vertu de la loi sur la dictature; après un tobre 1825, s'est livrée à la peinture de Heurs sous
court sé]our a .\ancj, il se fixa a Grevenmacher la direction de son pere et a exposé, dans ce genre,
dans le Luxembourg et contmua à siéger Par- a la plupart des Salons, depuis 1846. Citons, outre
au
Iement allemand a Berlin. En mars 1889, après des Fleurs et Fruits lu Suinte- F ajndle, d'apres
avoir donné sa démission de député, il vint se Raphaël, grisaille en émail (1801); la Poésie d'après
li\er définitivement en France et obtmt la natura- Raphaël, émail; Canon d'autel, aquarelle veun (1864);
lisation. Il parcourut alors un certam nombre de Elisabeth de France, email (1806). Elle a obtenu
villes de province, faisant, au milieu de manifesta- une !>' médaille en 1840 et une 2° en 1848.
lions et de banquets pohtiques, des conférences sur
la situation des p.ijs annexés et se préparant avec APPELL (P.iul-Emde),mathématicien français, né
éclat une candidature pour les élections générales a Strasbourg en 1855, entra à l'Ecole normale su-
prochaines. M. Antome, qu'il fut question d'abord périeure en 1873 et se fit recevoir docteur es sciences
d'opposer au général lioulanger lui-même, dans mathématiques en 1876, etant encore eléve, avec
le dix-huitième arrondissement de l'aris, se porta une thèse sur les Propriétés des cubiques gauches
candidat dans la 3m< circonscription de Saint-Denis et le mouvement hélicoïdal d'un corps solide. Maî-
ballottage, avec 8 35!) von contre 10 7*24 données a
(Neuilly) et échoua le 6 octobre 1889, au scrutin de tre de conférences à l'Ecole normale supérieure, il
a ete nomme en 1885 professeur de mécanique

ANTH0IHE DE SAINT-JOSEPH(h lançoi», liaion), gt'neial né" Tlmmville, le 5V janvier 1793, mort Metz, en décem-
fiançais, né a .Marseille en 1787, moit au Buc (Seine-et- bre 18bS. Edit. 1-1.
Oise), le 12 mars 1866. Edit. 1 J.
ANTONELLI (Giacomo), cardinal et homme d'Etat ita-
ANTHON (Chai les), humaniste américain né à New- York lien, ne à s,onmbo, le 2 avril 1806, moi t Home, le 6 no-
en 17D1, moi t le '29 juillet 1867. Eilit. 1-4. vembre 1876. Edit. 1-5.
A0UST (l'abbé Louis-Slamslas-Xavier-Iiarthélemy),
ANTIER (Benjamin), auteur dramatique fiançais né à mathématicien irançais, né à Ueziers le 19 avril 181 i,
Fans, le 21 mars 1787, mort dans cette ville, l'e 25 avilid t Marseille, le 20 novembre 1885. Edit. 5.
1870. Edit. 1-4. moi a
APOIL (Chai les-Alexis), pemtre français, né à Mantes
ANTIGNA (Jean-Pierre-Alexandre),peintre français, né (Seine-ct Oise), le il octobre JSO'J, moitié2-2 décembre e
à Orléans, le 2 mai 1817, mort à Pans, le 80 février 1878. 1867. Edit. 1-3.
Mit. 1-5.
APPERT (Benj<imin-]\icolas-Maiie), philanthrope fran-
(Etienne-Joseph), homme politique français, ais, né l'aris, le 10 septembre 15'J7. Edit. 1-S.
ANTOINE
rationnelle à la Faculté des sciences de Paris. dde menuisier-ébéniste. A 10 ans, il alla travailler à
M. Appel! s'est signale à l'attention du monde sa- Sheffield, et cinq ans plus tard, passa aux Etat-Unis.
S
~ant en remportant, en 1889, le second pnx (me- !t résida dans l'IUmois, se hvrant avec ardeur a
!)
daille d"or) au concours ouvert, entre tous les geo- l'étude.
l' De retour à Sheffield, il fut frappé du con-
mctt'es de 1 Europe, par le roi de Suéde, Oscar II, traste
h entre la situation des ouvriers de son pays et
a l'occasion du soixantieme anniversaire de sa celle
o des ouvriers d'Amérique, et devint un des
naissance. Son mémoire, couronné, sur le rapport membres
n actifs des sociétés ouvrières locales. ![ prit
de M-cierstrass, membre de l'Acadenue des un des premiers rôles dans les grèves de Londres et
sciences de Derbn, portait sur les Jn~ra~ des
11
provoqua,
p en 1860, la formation de la Société coopé-
~nc<!OHS à 1lluillplicateur e< leurs applications rative
r (Amalgamated Soeiety] des charpentiers et me-
dëf~/o~c~~M< des /bMchotM a~i~~HM e)t nuisiers.
n Il fut élu annuellement, de '1862 à 1871, l,
r~
CM
trt~OHom~t'tf/Mes. L'auteur fut, par décret spe- secrétaire
s général de cette société, qui dut à son
ctdt, decoré de la Légion d'honneur (4 mars 1889). habile
h et énergique direction une extension considé-
M. Appell a inséré de savants mémoires dans le rable,
r et lorsqu'il quitta ses fonctions, elle com-
SM~e/Nt des sciences ma//te/M<t~~MM Sur une prenait
p 248 branches, 105000 membres et un fonds
<~asse ~ar~f!<~cre de coMr~cs aauc/tes unicursoles social
s de 18000 hues sterling (450000 francs)
thf 4" ordre (1876); Sur ro~~i~ ~Mc/~ns MHN- Fn 1869, il alla étudier en Suisse le système des
l*
logues aM.f/cHc/~Hyc<?'cM/a~res [1877); Et'~t~Mc~o~ éécoles ouvrières, et publia le résultat de son enquête
d'une ~~ra/c de~H~ (1878): Sur la /t)/~er- dans
d i'J)if<cpfMd«K< de S/tf/~eM. Porté candidat a
~~OHte~ïOMc e~ les ~o/yM~Hics de Jactj~t (18~9); li Chambre des communes en février 1870 par les
la
Sur yue/~MCS Fo~KM/CS t'C/a~îJM aux /<9MC<tOMS électeurs
é de Maidstone, il se retira devant sir John
A~pr~JotM~rKy~c~ de deux variables (1880~ Sur Lubbock.
ï La même année, il fut nommé membre
les Fû~c~oH~ d'uu y?~~[< a?ta/y~~M~ (1882); Sur d'une
(1 commission l'ovale d'enquête.
les 7'*oMc~o~s a&e/~HMM (1882); ~Mr une C~aMe M. Applegarth, membre du conseil général de
C/C fonctions de deux variables indépendantes 1l'Association internationale des travailleurs, a été
(1885), etc. Il a publie, en outre, son Cours de m~ca- délégué
tJ de Londres an congrès de Baie en sep-
nique rat~n~epro/ess~ à la Facullé des sciences tembre
t 18o0. II représentait a Londres une maison
de Paris (1888, in-). française
f d'industrie sous-marine et minière.
APPERT (Félix-Antoine), général français né à APPLETON (Charles-Louis), jurisconsulte français,
Saint-Rémy-snr-BuSby ['\Iarne) le 12juni'18'17, fut né r à Rennes, le 11 juillet 1846, d'une famille amé-
élevé de Samt-Cyr en 18~6, sortit dans l'état major, ricaine,
r opta pour la nationalité française, se fit rece-
et servit Jongtemps en Atgérie. Capitaine en 1843,voir t docteur en droit, en 1871, avec'une thèse sur la
chef d'escadron en 1855,lieutenant-co!oneten 1847, Po~sc~t'oH
7 et les oe/j'oH~ pos~sMircs (in-8). II de-
colonel en '1862, il a été nommé général de brigadevint v alors professeur à l'Université de Berne, d'où
le 14 juillet 1878, général de division le 5 mai i874. ili fut appelé, en 1875, à la chaire du droit romain
t) e\crca. en 1871, l'innjortant commandementde la de f] la Faculté de droit de Lyon. Collaborateur de la
l
place de Versmiïcs, ptns Il recnt celui d'une division Nouvelle Het'tM /tMhM't~Ke, de la 7!~Me y<'M<f)-t!~ du
d'mfdntt'rie a Ortnans. dominé commandant du t/ro<<, a de la 7tcï'Kc c/irc~e~ie de de Pressensé,
'1~ corps d'armée a Tonlon~ le 15 mars '1880, il a etc., e M. Appteton a publié Cf~~ tfo?~ ~'f~r(7p/~t7Mf
été atteint par la )nnite d âge le 12 juin 1882 et aver s quelquev jrrrixcoastxllex frvoaçais du xne sxècle
placé dans le cadre de réserve Led8 no~einhrel883, D~HOK/~t,
1 CM/ns (Berne, 1875, m-8) Tî~t~M~ du
il fut appelé à l'ambassade de Russie, qu'il occupa coursc du droxl roxnairx ~ro/'esaé à la 1'acullé de
j)]'-qu'au 28 octobre 1886. Le général Appert a col- </fot<
a de Lyon (1885-188~ t. t H. gr. in-8). ~<s<f)t'rf
iaboré assez activement au ~~t/ëM;' M?m'ers< et de f. la propreélé prélorienne et de l'acleoxa puGlx-
surtout au Petit ~o)t~c!<r. Décoré de la Légion n~tHf c (188:), 2 voj. gr. m-8).
d'honneur le 18 septembre 1844, promu officier le
Ht a~rn 1856, commandeur le 12 mars d8f)6, il a APPONYI (Eenrges, comte), homme d'Etat hon-
été fait grand officier de la Légion d'honneur le grois, p né le 20 décembre 1808, est le second fils du
16 décembre 1870 et grand-cron le 27 février comte c Georges de ISagy-Apponyï, né en 1780, mort le
-1880. II e~t mort a Pans le 13 a\rd 1801. 5 aoùt 1849, et de la comtesse Anna Zichy. 11 suivit
la carnére politique et eut une grande part d'in-
APPIAN (Adolphe), peintre et graveur français, né fluence
f personnelle dans l'évolution laborieuse des
à I~on en 181U, éteve de Corot et de M. Daubtgny. rrapports entre l'Autriche et la Hongrie. D'abord
prit part au Salon de 1835 (7fo~er dans /'?/e~t/c!Mf, secrétaire
s de la chancellerie hongroise a Vienne, il
jfftN~~) et ne reparut qu'a celui de 1855 avec une devintc premier chancelier par lettre impériale du
Idylle, fusain, mats ses eiuois ont contmué des lors 31 ° octobre 1847. Malgré toutes les aspirations libé-
sans interruption, Il n'a presque jamais quitté sa ville rales
r de sa jeunesse, il défendit, en arrivant. au
nalale et s'est particulièrement mspiré des paysages pouvoir,
r les intérêts conservateurs et aristocrati-
du Rhône, de l'Am, de l'tsére et de la Savoie. Il a cques, mais les événements en firent un des chefs du
obtenu, au Salon de 1868, une médaille pour deux parti t national hongrois Dans le Reichstag de 1843-
tableaux (Temps gris; ~fa~ft~ de la ~Mr~tt~~e et 1844, 1 il avait pris une situation qui contribua à pré-
~ot'~s du ~KroM ~K f~o&~ Rossz~/(j?t) et deux parer r la révolution. Aussi, après les journées de
fusamb (ËHtJ~'on~ de Rochefort (/iNt) et Marais de imars qui amenèrent la dissolution de la chancelle-
~/r/eM-Gra')~). Parmi ses derniers envnis. nous rie. i il rentra dans la retraite. II fut rappelé a Vienne
oterons j4~f]')f< la pluie ~aM marats (1887); en c 185H. comme membre a vie du nouveau Conseil
un Lever de ~tc (1888); un Hf~tH ~rMM~~ (1889). de c 1 Empire, et se montra des lors un des partisans
I'!u~ieurs eaux-fortes de M. Apptan ont été publiées décidés
c de l'indépendance hongroise.
dans les recueils de la Société des aqua-fortistes. La curie royale ayant été rétablie par le diplôme
du 20 octobre 18<j0, comme Cour suprême de Hon-
<.

APPLEGARTH (Robert), chef d'associations ou- grie, le comte Georges Apponyi fut envoyé a Pestli
r
vrieres anglaises, né à Kingstûn-snr-Hutt le 25 jan- avec le titre de Judex cxn;)-. Il présida la conférence
L
vier 1831, était fils d'un matelot et apprit le métier de(.
la curie, ayant pour objet la réorganisation judi-

APPONYI {Antoine-RofJoiphf, comte), homme d'État


au-
APPERT(Eugène), peintre français, né à Angers, enl8H, ti
t ichien, né le 7 septembre 1782, mort le 17 octobre 1852.
mort à Cannes, le 8 mars 1867. Ëdit. 1-4. Edtt.
} 1-i.
APPIANI {AndreL pemtre tta!)en, né a Muan, vers 1813, APPONYI (Rodolphe, comte), diplomate hongrois, né le
mottie 18 décembre 1867 Edit. 1-4. t"aoan81!,
1 moi t Venise, leSOjuini876.E<ht.5.5.
ciaire de lallongric,et dont les projets, ratifiés par stantinople. Il se déroba également am injonctions
le gouvernement, n'eurent qu'une existence provi- du délégué de la Porte, Demch pacha, envoyé solen-
soire. Le 6 avril 1861, en sa qualité de commissaire nellement au Caire pour appuyer le vice-roi'. Il résu-
royal plénipotentiaire. il ouvrit le Landtag à Ofen, mait en sa personne un pouvoir plein de menace,
reçut la présidence de la Chambre haute, et, d'ac- pour les intérêts européens, lorsque l'Angleterre ré-
cord avec le président de la Chambre des députés, solut d'opérer en Egypte une intervention armée à
rédigea les adresses du Landtag des 6 juillet et laquelle la France refusa de s'associer. La flotte
14 août. l.e Landtag fut dissous le 24 août. mais le anglaise, sous le commandement de sir Heauchamp
comte Georges fut maintenu dans ses fonctions de Seymour, bombarda Alexandrie le 11 t juillet. Arabi,
Judex ctn'i'x il avait pour lui le suffrage pubhc. apres a\oir cherché à enrayer les envailisscurs par
Après avoir longtemps lutté pour faire triompher la menace de détruire les canaux, entreprit d'arrêter
une politique de conciliation, il donna sa démission leur marche par les armes; mais les troupes an-
en 1862. t~ommé représentant a la Chambre basse, glaises, commandées par sir tarnet Wolselcy. se
dans le Landtag convoqué en ~86~, il s'efforça de rendirent maîtresses du canal de Suez, pms, se dn'i-
nouveau de constituer un tieri! parti, mais les évé- é- geant sur le Caire, rencontrerent les révoltés et leur
nements de la guerre austro-prussienne, en )866, chef a Tel-el-Kebn'. station du chemm de fer du Caire,
vinrent suspendre ses projets. Depuis lors, le comte et les battirent complètement (15 septembre 1882).
Georges Apponyi se rattacha au parti Déak. Il se Arabi se rendit, avec son heutenant Toulba pacha,
retira de la vie politique en i8B9 et prit sa résidence au général Drury Lovve. Condamné a mort par une
a Presbourg. Son nls, le comte Albert-Georges
Arpo'.u,né le 29mai 1846, est membre de la Chambre
des députés hongroise, où il a pris le rôle de chef
de l'opposition modérée.
par le
t
commission militaire anglaise pour crime de rébel-
lion, Arabi
khédi\e,
sa peme commuée en celle de l'eu!
et fut transporté, suivant son désir,
dans l'ile de Ceylan, où il reçut une pension du gou-
vernement britannique. On dit que le héros de cette
ARABI pacha (Ahmed), ou A.~tm pacha, général dictature si brusquement interrompue par les An-
égyptien,chef de la révolte militaire de 1882,est né glais s'est mis a~ec ardeur étudier ).i langne de
a
vers 1839, suivant les uns, au Caire, suivant d'autres, ses vainqueurs.
dans un petit village de la province de Charkich,
dans laBasse-Egypte, d'une famille qui préteudaitdes- ARAGO (Etienne-Ymcent), httérateur et homme
cendre en lignedroitedel'un des petit-hisde Mahomet. politique français, né a Perpignan (Pyrénées-Onen-
Au moment où les événements mirent sa personne en tales). le 9 février 1802, e&t le donner frere
suru-
une évidence inattendue, l'incertitude des renseigne- vant de l'illustre astronome François Arago, mort le
ments sur son origine donna cours à plusieurs légen- 3 octobre 1853. u fit ses études au college de Perpi-
des, dont l'une le faisait naître en Espagne et passer gnan, dirigé alors par un ecclésiastique, et a l'école
en Afrique, comme soldat de t'armée espagnole en- de Soréze, et vint ensuite a ['ans. ou il fut admis,
voyée au~aroe, sous la conduite deRosde Olano. Tout comme préparateur de chimie, l'Ecole polytechni-
cela n'était que roman. Engagé de bonne heure dans que. Mais il se Inra bientôt touta entier a son gout
l'armee égyptienne, Arabt dut à son origine ffjlali pour les lettres et surtout pour le théâtre, tl s'était
un avancement assez rapide, sous le Miédivat de associé aux premiers ti~aux de Halzae, et avait
Said pacha, qui tendait alors à remplacer les offi-composé avec lui Mffrt~e de Btr<Mjft«!, histoire
ciers étrangers par des indigènes. Une disgrâce dont tirée des Httïtt!<scrt~ de t/o~ /fa< ~r~cMr de
on ne connaît pas la cause le fit condamner a la bas-bénédictins, mïse CM ~'OMr~~r~cs~c!f~'net'cMX(Paris,
tonnadeetmettreendemi-solde.Ilserenditalors 1822,4vol.in-12);dom Rago n'était autre qu'Etienne
au Caire, suivit les cours de la liante école du Caire, Arago. Cet ouvrage obtint peu de succès; les colla-
appelée El Ilassar ou < la Brillante f. reçut une m- borateurs se séparèrent, et M. Arago devint vaude-
struction religieuse complète et acquit, 'malgré sa villiste.
jeunesse, la réputation d'un savant et d'un homme Il a fait représenter à Paris, sur tous les théâtres
pieux. L'avènement d'Ismai) pacha (1865) lui permit de genre, une centaine de pièces, toutes,
de rentrer dans l'armée. Pendant la guerre d'Abvs- selon l'usage, en société avec un ou presque deux collabora-
sinie, il fut chargé de la direction des transports teurs. Parmi les noms auxquels le s<cn a été le plus
militaires et devint heutenant-colonel en 1873. souvent uni, nous citerons ml tfaurice Alhoy, tn-
Vers la fin du règne d'Ismail, Arabi fut l'un des celot, Anicet-Bourgeoi~, Deinamni Anher, Bayard,
organisateurs d'une sorte de parti national qui se Dccomberousse, Hemlle [Desnovers), Desvergers
proposait pour but d'ad'anchir te pays de l'autorité (Chapeau), Dumanoir, Dupeuty, F. Dmert, Jaune,
exercée par les puissances européennes créancières Leppitevm Samt-Alme, Lubize, Hougemont, Théaulon,
de l'Egypte. Il prit une part active, avec El Itoubi, Yarin, Paul Vermnnd et Ferdniain! de Ynleneuvc
aux événements quiamelH't'ent l'éloignement du pou- La plupart de ces pièces ont eu du succès et plu
\mr des numstres étrangers, Dligmères et Wilson, sieurs sont restées au répertoire. Parmi les vaude-
la dépositiondu Hiédue Ismau et son remplacement villes et comédies mêlées de couplets, nous men-
par son fils, TeMuk pacha (juillet )879). Nommé tionnerons .S7ams/<M, ou la ~M~e .~e/[c/ rt
colonel. Arabi retta mêlé aux différents mouvements CArM<M (1822); KM .foKrf~mtftmM (18'2.4);
militaires tentés pour imposer au nouveau khéduc Keau de Gygès 1824) f_4t)Mtfr et la ~Kf; re f)82S)
les volontés du paiti national. A la tète de la gar- le Cowp~HWtd N!/C'P'if,OK /es7~ ~!iM!'c?'.t (~82~)
nison du Caire, il se porta au palais du vice-roi pour C'est demain le <)ei':e. ou le ~<'Mf/M;f;!< ri /MK<-
le sommer de renvoyer le Ministère Iliaz paella et )Mc/t (~S26); G~-Mr</ <-< ~arM (1!'<27); /M C"<
de constituer un gouvernement parlementaire, en .4r~sf~jM les Lettres et ~f~ra/~ (1827), /M
appelant auprès de lui une assemblée de notables. F/e~r~~e (1827); le C<j!<~t /Y'< f~< la GfH'rf!-
Itiaz fut remplacé par Cliérif pacha, et Arabi, créé pm~anfe (1829); le Prix </e/f~)<' ()83i): <Mjfn/-
pacha, entra d'abord au ministère comme sous- /t<!MfS d'MKm/! ~rfnH (~5~; 7/t~/t;<<OMjM;t
secrétan'eàlagu erre. Les e\igenccsdc son parti-foca<Mtt (1834); les 7'aocs f~
n'étant pas satisfaites, Arabi continua de s'associer,/e le CaGaret de
Df'wfMt f/e Lustucrtt
~f~r/e
HM~ (18.)ft);(1838);
Dlémoirea
~Irrt'Mrdcs propos
(1835);
~u
('1836J
à l'agitation et se déclara contre Chénf, qui donna sa Cabaret de Z.M~~Mcr!< (1838); /cs M~OtrM aMu
démission, et il devint lui-même ministre de
guerre dans un ministère
la diable (1842); Br<~H de /roMpycM (1843) )f)M Jnt~-
nouveau (3 février 1882)..sion de grisettes (1844); etc. Cnons dans un
Itans cette situation, Arahi attira a lui toute l'au- autre genre le ~Mt're ~lro~f/f/, ou encoreles Trois talis-
tonte et devint comme le dictateur de la révolution mans, vaudeville-féerie en deux actes (1828); 27. 28
égyptienne. Quoiqu'il reconnut officiellement l'aido- et 29 jM~/f~, tableau ~~tO</t'<P des T'~t~OK/'J!~
lité du khédive et la souveranielé du <ult.n). il re- (1830); les CA~M~is~fr, Vdude\iHe-re\ ne, composé
fuba de se rendre, hur l'ordre de ce dernier, a Cou- à la méetunque. a\)'c les couplets faits a la
tapeur
[1853);Pe[~sf/ft/co~f'revue-vaudeuUe(18~6). le condamna par contumace à la peine de la dépor-
)~anstegenremclodramatique.nacomposc:/c~n<tation. Il avait pu se réfugier en Belgique. Le dé-
de ~eA~, ou les ~M~.C ~~t~~tS (i8Mj; Lia, ~M cembre 1851, à la nouvelle du coup d'Etat. il essaya
~M~ ~<-c (1~; l'Avocat fl827); la Fï~ du de rentrer en France et s'avança jusqu'à Ya)en-
Porter (1827), et J~ftf~ft (1827). Les pièces qui se cienncs. Bientôt upn's, il organisa a Bruxelles un
te'
rapprochent tcplusdelacomédiept'opi'pmcïitdi comité de secours pour les emjgTes. Le gouverne-
sont T~~jp~ s~~r
/)ti&arry J1851) /a ['M
retour
~j-e (1827); ~~ame ment français obtint son exputsion.à]a suite de ses
( 1832) ~MS~tOfa articles dans la Nation, sur les vainqueurs et les
au /b)~ S~<~))~i~ (1856), et les Jt~r~s vengés vaincus des guerres cndes. Après s'être arrêté en
(1859]. Son oeuvre principale, littéran'ement, est Angleterre,en Hollande, a Geneve, sans trouver nulle
une comédie en cmq actes et en vers, les ~4r~ part une entière hospitalité, il alla habiter Turin, où
c~a~M, jouée en 1847 au Théâtre-Français. it repi'~ ses fravaux littéraires jusqu'à sa rentrée en
En 1820, ~t. Ef~cime Arago avait acquis de M. de France, en 1859. En 18~2 ['15 août), sa démission de
Guerchy le prhilege de la direction du Vaudeville- la Société des gens de lettres, à propus de préten-
L'exp)oit;niot! de cette scène nel'eni'tclutpas;l'in- dues libéralités de M. Mirés envers quelques écri-
cendie du théâtre acheva sa ruine; le pri\t!ege fut vants, eut un certain éclat.
donnédunautt~Rt) 1~40, ft)~dh'ef:teuj'déclaré en Les événements de 1870 lui rendirent un rôle.
failhte, a~ec un passif de 24S395 fr. Il a plus tard,
Kommé maire de Pans par le gouvernement, de la
au prix d'épargnes et de conbt~nt.s sacnuces, payé défense nationale, il s'efforça d'assurer l'ordre pour
tous ses créanciers,pour obtenir une pleine rehabj- mieux établir la République; il se signala par sou
htation (juiti 1872). ~)ûté, sous la Restauratton, a la
activité dans les divers services municipaux intéres-
poh''imq))e de ce qu'on appelle la pettte presse, il sant la défense et provoqua une souscription publi-
avatt été rédacteur de la Lorgnette et de l'ancien q«c pour la îabt'icaijo)) des canons- II ouvrit aussi
/?'o. Apres avotr quitté le Y~udeMue, il donna au largement les écoles communales laïques auc famil-
~tec/e des nouvelles signées de divers pseudonymes, les de la banlieue réfutées dans la ville. A la journée
notamment de celui tle Jules Fe~ngy. En 1841, d fut du 51 octobre, il présidait la réunion des maires, et
un des fondateurs de la /ï~/f?~~<?, et jusqu'en 1848 pour arrêter les progrès de l'émeute, il crut pouvoir
il concourut actuement à la rédaction politique de promettre, au nom du gouvernement, des élections
ce journal. IIpublia un roman historique, les B~M& municipales à bref délai; cette promesse donna lieu
et les j5~)~s, tableau piLtoresqtie des guerres ven- a de bruyants débats. Etienne Arago se démit de
deennes, qui n'a paru en volumes que beaucoup plus ses fonctions de maire quelques jours apré-i. I) les
tard (1862. 2 ~ot. m-18). U y lit aussi la cntique avait exercées sans voutoir toucher de traitement.
theatrafe. ]\ommé, le 17 novembre, commissaire général des
Dès i'âg'e de vingt ans, M. Et. Aj~ago s'était jeté monnaies, il refusa cet emploi comme une sinécure.
dans tontes les luttes politiques; il ctait entre de bonne Aux élections du 8 février 1871, il fut élu représen-
heure dans la Charbonnene. Le 27 juillet 1850, il tant. ;i l'Assemblée t!ation;)Je dans les Pyrénées-
ferma les portes du YHudev)!!e, dtstribua sur les Orientales par 18 870 voix, mais il jugea que a sa
barricades toutes les armes qui étaient en réserve vieillesse devait refuser cette tâche '&, et il donna
dans le garde-meuble de son théâtre, paya de sa ïsa démission. Apres avoir rempli encore à cette épo-
personne durant les trois jours et, le 2~ juiHet, fut <que une mission extraordinaire en Italie, il rentra
a l'JIotei de vjlle un des aides de camp de La Fayette. <dans la vie privée. Il eut a se défendre auprès de la
Il fut au nombre des délégués envoyés auprès de <commission d'enquête de l'Assemblée nationale con-
Louis-Philippe par la jeunesse répubucaine. Lieute- tre t les accusations du général Ducrot à l'occasion
naftt d'Ht'tdJerie dans la garde nationale, il fut eom- de <
la journée du 31 octobre, et leur opposa le plus
promis, avec ~1~1 Guinard, Godefroy Cavaignac et la énergique
plupart de ses .mns, dans les événements de 1SM
et de t85~. ï) put se soustraire aux poursuites de la mars
f démenti. Nommé en février 1878 archi-
viste de l'Ecole des beau~-arts, il est devenu, le
ï 1879, conservateur du musée du Luxembourg.
f
police et se cacha quelque temps d:nis un coin de la A la suite des événements qui l'ont éloigné de
\endce, pu)s il revint concourir à l'évasion des déte- France,
1 H. Et. Arago a publie .t~M, son ~r/y~M, s~t
nus de Samte-f'éÏjgie que devait juger la Cour des histoire,l ses eaux, ses <'M!OMs et ses jeux, poème
Pajrs. Dans la campagne des banquets réformâtes, en c sept chants (Bru~eUes, 1851, in lu, poésies) Une
end847,ilsumtla)tgnRpo)HK[)iede3!.Ledru-ï Voix 1 de l'exil (Geneve, 18fj0, in 18); les Postes e~
Rollm, et, pendant les journées de février, il parut 1848 1 (1867, in-8); /'F~ au 4 ~c~-c
en armes aux postes ou les engagements furent le I pendant le Siège, réponse à M. le comte t)aru, etau\
p!u-~ \ifh. Daiib l'après-midi du 24, il s'était emparé c commissions d enquête parleinentau'n (1874, in-m).
de l'hôtel des postes et installé à la place du direc- !f 1 a achevé, dit-on, des comédies de caractere et
leur générât. H en conserva les fouettons jusque la préparé f le recueil de ses SoMM'mr~. Ï~n 1865, i-
fin de la présidencedu général Cavaignac. C'est alors s'était
s chargé du feuilleton théâtral de ~MH~ na-
qu'it consentit a retarder de quelques heures le ~0)~. t
départ des courtiers qui porterent en province le
comptcrendu de la séance du 23 novembre 1848, avec ARAGO (François-Yictor-Emmanuel),ne~eu du pré-
la rcponse de l'Assemblée constituante aux accusa- cédent, c avocat et homme politique français, sénateur,
tions calomnieuses dirigées contre le général Cavai- eest né à Paris le 6 jum 1812. Fils aîné de Francois
gnac. C'est sous son administration que fut appliqué AArago, il suivit d'abord l'exemple de ses oncles Jac-
en France l'usage des timbres-poste à 20 centimes. qques et Etienne, et débuta dans la carrière des lettres
M. Arago a\ait été élu représentant du peuple à par p des essais poétiques. A vingt ans, upttbha un vo-
l'Assemblée constituante par le département des I' lume de FeM (183~ )n-8). Les bibhographes le dési-
Pyrénées-Orientales Il y vota ordiniiirement avec la gnent comme collaborateur de 'MM. Marie Aycard, Ed.
gauche. Après l'élection du 10 décembre, il lit une p
Monnais
y et de f[ocheft)i't, et Im attribuent* quelques
opposition très ~heâ à la poutiquedei Elysée et signa vvaudevilles signés de son prénom d'Emmanuel
la mise en accusation du Président et des ministres Demande l en mariage ou le Jésuite retourné (1830); la
a l'occasion du siège de Rome. Il ne fut point réélu ~Kz< f de A~~ OK /e~ ~M~ers~ ~OHs (1852 ) ~d'cmo~c~c
a l'Assemblée législative. Au 15 juin 184U, il se placa (1832} ~H ~7~-MCM~ (1835); ~M CM~~CM~
à la tête des gardes nationaux qui répondirent à f'1854); f Un ~aM~ erreur [1837]. A vingt-cinq ans,
l'appel de~Ja Montagne. La Haute Cour de Versailles ilrl renonça au théâtre pour s'apphquer a l'étude du

ARAGO (Jacques-Enenne-Victor), littérateur français, né


à Estagcl, te 10 mars 4790,nmrtauBrésn,en janvier t855. ARAN (F.-A.), médecin franchis, né à Bordeaux en 1S17,
Ëdtt.1-2. moit
H le f~vrter 18Ct. Edd. 1-4
droit et à l'exercice de la profession d'avocat. Inscrit ) quatre, par vo 125 suffrages. !t prit place a gauche
qu
au barreau en 1857, il plama a~ec succès les procès et vota constammentcontre les lois et les mesures
de contrefaçon, se mit au service du parti radical et hosti)esàlarépubhque.Il Il se rattacliaa)a politique
ho
fut, en dS~O, un des défenseurs de )tartm-Hernard modérée
m< de M. Thiers et soutint, au mens d'avril 1875,
et de Barbés. !a candidature républicame conservatrice de M. de
la
En février 1848, il se mêla a~ec beaucoup d'ardeur Rémusat, contre la candidature radicale de M. Haro-
Hc
aux événements; le 2~. Il pénétra dans la Chambre det. Il prit la parole dans plusieurs déçussions im-
de
des députés, protesta, sur les marches de la tribune, portantes
po et présenta notamment, mars sans succes,
contre )a régence et réclama la déchéance de la un projet de loi sur le mode de nomination et les
famille d'Orléans. Le 27. il partit pour Lyon a~ec le condn.ions
co: de capacité des magistrats. Après le vote
turc de commissaire général de la Hépubkque. Il de la constitution, porté aux élections sénatoriales
décréta un impôt de quatre-vingt-di~centimes, sans du 30 janvier 187~, dans les t'yrénces-OrientaJes,
parvenir à discipliner tes t~orn~dela Croix-Housse. il fut élu, le premier sur deux, par JfH) ~oi\ sur
Il ordonna de prendre sur un fonds de 500 000 francs, 27 electcurb. Au renouvellement triennal du 8 jan-
277
destmé au Comptoir nattonal de Lyon, la somme vier 1882, il fut réélu, également le premier, par
\i<
nécessaire à la solde des ateliers nationaux. Cette 15 voix sur 278 votants, et à celui du 4januer 1891,
13?
mesure, qui sama la ~ille d'un désastre imminent, pa 291 \on sur 472 votants. It fut, au Sénat, l'un
par
exposa M. Emm. Arago a de violentes accusation' des principaux représentants de la gauche répubti-
de
auxquelles donna tort, un an plus tard, un vote tur- came. Un décret du 11 juin '1880 le nomma ambas-
ca
tnel de la Constituante (15 février I84U]. Mu reprc- aadeur
ca a Berne, fonctions qu'nn'acessé de remplir
sentant dupeuple dans le départementdes Pyrénées- depuis dix ans, au profit des relations amicales de Id
de
Orientâtes, le second sur cmq, il ne parut que par l'ranceavecla&uibhe.
l'r
intervalles t'Assemblée. Le 25 mai, la Commisstcu
exécutiyû l'envoya à Berlin, comme ministre pléni- ARAGO(Lonis-Atfred-rrancoi~),second nlsde Fra))-
potentiaire. Il mtervmt en faveur des Polonais du ços,
ço frere puiné du précédent, né le 20 juin 181u,
grand-duché de Posen et fit remettre en liberté le a cultivé la peinture, qu')l a a étudiée sous Paul Déc-
général Mierosla~sk). A la nouvelle de l'éleetton du roche,
ro et a fait, de 1841 a 1852, d~ers en\oi& Hu\
~0 décembre, i[ donna sa démission etrevmt à Pans SaIo)ts,not.dnt]t]eut:C/tf~j~M~~<îH~'oMt'f~<f/<'
S:]
II protesta virement contre l'expédit)on de Rome. Saint-.Tust,
Sf la ttécréaleoa de Louis fi1, qm lm a valu
A Assemblée IcgishttLve, il vota ordinairementavec une
m 5~medadie en i84G; ~[MMQ~, souvenu' d'un
la Montagne. Apres le coup d'Etat du 2 décembre, voyage
vc en Italie;~&nAfjt/N,etc.I'.nl8o2,il fut atta-
~t. Emm. Arago renonça a la \ie politique, mais il ché, comme mspecteur général des beaux-arts, au
c~
ne quitta point la France, ïl rentra plus tard au mm)Stére
m d'Etat, et il a idit partie du comité d'or~j-
barreau de Pans. C'est lui qui fut charge, en 18o7, msation, ainsi que du jury de la première E\pu-
m
de la défense de Berezo~~k). Aux élections générales s)tion
s) unherselle de 185~. Décoré de la Légion d'hon-
de 't8C9, porté comme candidat de l'oppositiondémo- neur
m en 1854, il a été promu officier le jjnufr
cratique dans tes Pyrc!iées-0rn'ntalc& et dans te ar, it
1870.
d réunit un assez grand nombre de vo<x, sans être
élu, dans l'une et l'autre cn'conscnptmn. Sa candi- ARANDA (Jose JjH~\t:z v]. Yoy. JtiipXKZ vARA~DA.
dature fut posée à Pans. dans la 8' circonscription,
aux élections partielles de novembre. Elu par 19 832 ARAOUY (Jean-Ra~mond-Eu~éne D'), littérateur
voix, sur 52 825 notants, contre deux autres coiicur- francath.
fr est né en 1808, a ~ew-Arth, Etat de ~e~-
rents républicaine, MM- Gent et Hérold, il devint un Jersey
J, ~Etats'tJnih]. de parents français, origtttaires
des orateurs écoutés de la gauche. d~ l'ancten Quercy (département du Lot). Il embrassa
de
Après le désastre de Sedan et l'invasion du Corps la carrière mihtau'c, se fit recevoir rEcule de Samt-
législatif par la garde nationale, Il. Emm. Arago fut Cyr C et dc\mt lieutenant au d5~ de ligne Se tournant
l'un des membres du (Tomerncmcut de la Défense plus p' tard vers la littérature, il a pubhé drs volumes
nationale proc~mé a Hôtel de Ville, le 4 septem- sunants s; les CAa~a~M~s~ paysannerie en \(~rh
bre ~8'~0. Lors de l'envoi dans les départements de la (t8o6, j) m-18], les ~!tics /cf~MHM Pierre AffN~~
délégation de ce gouvernement, dont V Crétmcu\, (] (t8j7,iti-12), ~M~~s~a~~M, révélations ~'M~
garde des sceaux, faisait partie, un décret du 12 sep- ~pr~. f; développées et expliquées (18~9. in'i2j cet
tembre délégua a H. Arago la
jushce,
signature
dont la signature
politique du
adnum~[.i'a-
ouvrage
o
Ca~ett~c,
sous le pseudonyme de ~aw 6~ffA~:
tmmstére de la (: roman de inœut's (t8t)U, ni-12). M. d'Ara-
tue était donnéB à M. tiérotd, ~ccretau'e générât. Ce q encore fourm plusieurs romans et f(,UlI(elun~
quy
fut en cette qualité de ministre de la justice provï- a dners journaux et remues, particulifrement a Li
soire, qu'il eut l'exercice du droit de grâce pendant ~e['Meco7t~wpo~(ï~
~j
le siège dp Par)<, et qu'il présida la commission d'or-
ganisation judiciaire notnméQ le 17 septembre. Lors ARBEL (Lucten~ CE l'LASS)EC. ancien scndtcur
de la tentative msurrectionnelle du 51 octobre, pn- f]français, ne a Saint-Ctdude (Jura) le septembre t82o,
sonnier de l'émeute avec ie général Trochu et plu- aancien éle~e de l'Ëco)e des arts et métiers d'Aix,
-.deut's de ses collegues, sa courageuse uttjtude cou- maître Ir de forces a tUve-de-Gier, était parvenu a une
tnbua a contenn' les factifu\, an attendant l'aMi\ce situation
s industrielle considérable, au momcut ou
de la garde nationale de l'ordre. Après la signature ééclata la guerre de~870.Ucommanda, après le
de t'armtstice.itpartit pour Bordeaux, arec MM. Pet- 4 septembre,en qualjté de colonel, garde njtion;de
letan et Garnicr-Pagès (6 février], pour contre-balan- de d Une-de-Gier. Aux élections générales du 8 fé-
cer t'influence prépondérantede M. Camb~tta. A son vrier v 187 pour l'A~ftt)L!ce nationale, il fut élu
arrivée, il fut nommé mim-Jie de l'Litcneur, et ddéputé de la Loire, le huiticme sur onze, par 47 7H4
conserva cette fonction jusqu'à la nommation de von. v U siégea au centre gauche,suut)Mtj'ar ses
M Ernest Picard par M. Thiers. C'est en cette qualité votes
v le gouvernement de M. Tluers, puis la politique
qu'il adressa aux préfets une circulaire rappelant républicainer que celui-ci avaitmaugurée.tiseprc-
que les membres de l'ex-famille impériale n étaient senta
s aux étections sénator~les du même départe-
pomt éligibtes à l'Assemblée nationale, ment,
r comme candidat fermement attaché à la Répu-
Aux élections du 8 fÉvrier-187t, M. Emm. Arago lblique. Il fut élu seulement au troisième tour, et le
fut élu représentant du département des Pyrénées- dernier d sur trois,par 308 voix sur 596 électeurs. Aux
Orientales, à l'Assemblée nationale, le premier sur élections triennales du 5 januer d879, n a été réetn,
<~

ARANTT (Janos), poète hongrois, n~ à Na~y-Szaionta ARBAN ~Joseph-Jean-BapU&te-LaLurent.),mustden fran-


(Rthar), )e 1" mars 1817, mort à Pcstb, le 22 octobre cçais, né à Lyon, le 28 fëviier 1825, mort à l'ans, to9 avril
18~. Edft. 1-5. ~M't.Ed~t.S.
1 5.
tepremier,par283~ok~ur390~otants.Ilnes'ests s'est
s exercé )ui-mëme à la composition et a produit,
pas représenté au renouvellement du 5 janvier 1888 outre
c de petits opéras DMe~fccc/~r:, ~aHare/
Ftorcncc, 1862-1872), qui n'ont
Médaillé et diplômé dans plusieurs grands concours l GMerfa
la amofMa,
industriels, Il. Arbel a été décoré de la Lésion d'hon- ppas eu de succès, un certain nombre de mélodies et
heur a la suite de l'Exposition universelle de Phita- romances,
r une Messe /MH~&rc, etc.
delphie (1876), et promu officier après celle d'Anvers,
le 31 décembre 1885. ARCEDN (Âdi~ien), archéologue et paléographe
f
français, né à Fuisse (Saône-et Lon'e) le 50 novem-
ARBO)S DE JUBAINVILLE (~arîe-Hcm'i n'), archi- 1bre 1838, ancien é)eve de l'Ecole des chartes, fut
~tste français, membre de linstuut, né a j~ancy le cd'abord archru~te du département de la Haute-Marne,
5 décembre 1827, et fils d'un avocat disimgué de puis p se retira dans celui de Saône-ct-Loire et de~mt
cette yille. lit son droit et suivit, de 1848 à 1851, les secrétaire
s perpétuel de l'Académie de Maçon. Il s'est
cours de 1 Ecole des chartes. Il devint archni-~te du spécialement
s occupé des questions d'archéologie
département de l'Aube, et membre de la Société d'a- préhistorique
r en général et dans leurs rapports avec
inculture, sciences et belles-lettres de ce départe- la contrée qu'il habite. ~ous citerons ~t~c~eM?'
ment; il obtint, comme auteur du Répertoire archéo- /M~H/t~MC 1 e< yp~a/oy~Me du ~Mco?tMazs (M~con,
/f~~?;e de l'Aube, un premier pnx (médaille de 1865, 1 in 8) tSo/M~CM C/taAMMrst/ë t'c~He-s de la
1200 fr.) au concours des Sociétés savantes, en 1861. FraHM
J <;fn/f~ histoire préhistorique (l'aris, 1872,
Lors de la création d'une chaire de langue et httéra- in-8, 10 grav.), sous le pseudonyme-anagramme
turc celtiques, Il en fut nommé le premier titulaire d'Adrien
décret du 4 janvier 1882. Couronné deux fois
c
in-8)
~t~~
~~M~es
QM~~OH pteAM/ort~M~ (1875,
d'archéologie prc/t~s/oW~Me (1875,
par par i
l'Académie des inscriptions et belles-lettres, il en est in-8)
devenu d'abord correspondant en 1867 et en a été
i les forM~a~o~s ~r~c~ et
de
;cr~t'e
Af~coH (1877, gr. in-8, a~ec pi.)
des
pttt'tjoH~
e
élu membre titulaire le 1" fevrier 1884, en rempla- cahoM t la carte géologzque des deux ca~~o~s de
cement de Francois Lenormant. M a été décoré de 3MccH J' (1881, m-8). M- Arcehn a édité le ~co~~a~
laLégiond'honneur. ~is~~Me (1870, in-4, a~ec atlas), ouvrage pos-
Collaborateur de la ~efMc archéologique, de la thume t d'Henry de Ferry, a\ec lequel u avait publi<
Bï~~of/~çMe de l'Ecole des chartes, de la Collection l'année 1 précédente, l'Age du re~Hc c~ ~co~Nta~
des M~moïrM la Société de l'Aube, et autres re- (Maçon,
( 18~, in-8).
cueits, M. H. d Arbois de Jubaiuulle a pubhé séparé-
ment. les ~t/m~tf~s des row/M de Champagnee ARCH (Joseph], chef du mouvement des tra~uil-
('!852);~)?eA<?7'eAcssMr~M~)t~rt/fe~csc~c/i!fn) 1leurs a~ncotes en An~leteire,est.neaBarford(~ar-
~f)ï~ féodal français (18~2) Quelques pagi de ~t ~icLshire] le 10 novembre 1826. Fils d'un pauvre
j v
~)'cMt~7'e Br/~ï~My f]\ancy, ~8~2) P~~?~ ~M ~oy~e journalier, il dut lui-mcme, dès l'enfance, tra~aiHcr
de Troyes (1853); ~ot/a~e paléographique ~f7HN le dans ( les champs pour gagner sa vie. Ayant épousé
<fep<tr~mcK< de l'Aube (Troyes et Pans, d855); la I fille d'un artisan, n fut poussé par celle-ci a
Essai sur les sceaux <~ co?M/M de C/t6[M)M~?te augmenter
('1856] E~Mt~es sur /a~~n~ t son léger bagage d'instruction, et put
(1858) ~oïre 1l'habitude de passer ses soirées a lire. 11 acquit ain~t
des ducs et des cornas de Champagne (1859-1860,1.1- I- tune grande supériorité intellectuelle sur les autres
Vil, in-8), qui obtint, en 1863, le second prix Gobert, ouvriers agricoles, qui le choisirent, unanimement
<

a l'Académie des inscriptions, et le premier prix, ) pour 1 leur chef, quand ils commencerent leur agita-
l'année suivante Etude sur la <[;Na~oft des noms tion
1 En 1879, it fonda l'~K/fmH~i~t~~M ~'<jfaï/-
p?'~p7'fs t/aj!S la /MMQ~e /r~~yMc (1870, in-8) la De- leurs ~r~co~es, dont il fut nomme président. I) fit.
~atsot /a~f;e en /T~7t/c, a /M<'7/fM'</tty~~ftf alors une tournée dans toute l'Angleterre,provoquant
Europe des meetings dans les principaux districts agricoles et
(1872, in-8); les J'~cy~~ers Aa~~an~ de
(1877, m-8, 2" édition, ai-ec la collaboration de propageant ainsi le mouvement. It alla ensuite étudier
M. G. Dottin, 1888, gr. m-8); Etudes sur le droit cc/ au Canada les questions du traçait et de t'émigrution.
que (1881, in-8) Etudes ~w?Ma~ca/~ s?~r les ~n- M. Joseph Arch est \enu à Paris en 1875, comme
~M~ ce~~MM (1881, m-8): Introductron à
~t /'e~ membre de la délégation de l'Association ouvrière
de la langue c~t<e (1883, m-8); ~H ca/ )de la paix, pour répandre le mouvement pacifique
logue de la ~ra~~e épique de /j/aMt/c (1883, parmi les ouvriers Irançais. Candidat du parti libéral
tn-81; le Cycle naytkolopxgue xrlandaxs et la rreytlao- pour le parlement dans le comté de ~ortbik. it l'ut
logie grecque (1884); Co~r~ de /7'H~f~e cf~tf~~c, )élu député en 1885, mais la Chambre des communes
comprenant (t. III et IV) la traduction et le commen- a~ant ctc dissoute l'année sunante, u échoua contre
taire des Afa67MtWïOH [188~, ~ol. m 8) ~~c/te/'f/~x le candidat conservateur, a~ec 4064 voix confiee
sur /'or~iHC de la propriété foncière el des noms4 084, aux élections de juillet 1886. Le r61e de tl. Arch
de lwux habiles CH ~raMce (18~0. gr. in-8), etc. a été nus en lumière dans le lure dn M. Fr.-G. Ileatli,
intitulé ~e~y~sA~Œson~t/, i874).
ARÇA)S (Francebcu, niarquis D'), musicien et criti-
que italien, né à Ca~tiari dans l'île de Sardaigne, le ARDIGO (Robert), philosophe italien, né à Castel-
15 décembre 1830, fut attaché de bonne heure, comme didone (province de Crémone), le 28 janvier t828,
critique musica). au journal /'O~Hione de Turin, suivit longtemps la carrière ecclésiastique, et devint
qu'il suiut aux changements de capitale du royaume chanoine de Mantoue. Lnré tout entier aux études
'Italie, à Florence, puis à Rome. Son feuilleton spé- philosophiques, il se détacha peu a peu de la foi reli-
cial, qui a joui d'une grande notoriété, montra en gieuse, qu'il abandonnatouta fait a âge de quarante-
lui un ardent partisan des formesmusicales italiennes trois ans, pour embrasser les doctrines de la philo-
et un adversaire déclaré de l'école allemande dereprésentant en Italie. Apres
sophie positiviste, dont il est devenu le prmopui
M. llichard Wagner et de l'école française de M Gou- mou' prufessé la philo-
nod. M fut en outre un des rédacteurs ordinaires de sophie au lycée de Mantoue, il fut appelé, malgré
la Ga.s:e~f.t~MStca/e de Af~an. Le marquis d'Arcais l'opposition soulevée par des mfluences orthodoxes,

ARBANERE (Ët.)enne-GabrteI),htt~rateur français, né à vicomte D'), g~oto~ue français, né à Rf~ms, le 2~ sf~ptP!n-


Cette, le 6 jum 1784, mot à Tonnems, le 8 mars 1858. bre -1802, mort ie décembre 1868. Edit. 1 4.
Edit.1-2. ARCO (Chailes D'), historien italien, né à Mantoue, le
8 septembre 1799, mort le 26 jan~er 1872. Edit. 5.
ARCEAMB&ULT (Ënnif*), ancien représentant du peu-
ple français, né à Prémery (fièvre), le il jum 1795, mort ARDANT (Paul-Joseph), général français, né le 22 dé-
ie5marsl873.Edtt.l-4. cembre 1800, mort le 25 novembre 1858. Edit. -t-2.
ARDOUIN (Beaubrun~. bisturien haîtten, né en t7~,
ARCHIAC (Ehenne-Jutes-AdotpheDE*;MJER DE S~I-S~]~, mot t le 2 décembre 18b5. Edit. 2~.
àla chaire d'histoire de la philosophiedet'umversito M.
M Devoucou\. candidat républicain et députe sor-
del'adoue. tant.
ta Le prince d'Arenberg prit place dans la droite
Parmi ses principaux ouvrages consacrés à la dé- monarchique de la Chambre. Aux élections du 21
m
inonstrationoiila vulgarisa tton de la méthode et des août
af 1881, i) a obtenu, au premier tour du scrutin,
doctrines pnsitm'.tea.nous citerons la Psychologie 77656 voi-! sur 16 083 notants, et a échoué au scrutin
rom)M«cMt)eepMift'M (Psicologia corne se 1870] <a d( ballottage, avec 7881) contre 8516 données a
de
3fora/e ~snoxt~M [ta Morale dei p., 1878) &'o~ M Cheneau, candidat républicain. Il a échoué égale-
logie (1879), /a yte/M/t'oK t~e ;)/amMKt (1880) y'EtM~e ment
m avec tonte la liste monarchiste du Cher, au\
de histoire de la pA~sfn?/[tc (lo Studio della stor., éélections du 4 octobre 1885, et ne réunit que
1880); E~~ri'ence et MicMM ()882); ~'jHcootMM- 3' 778 voix sur 82659 votants. Aprés le rétablis-
37
sable de Il. ~eMMr et le p<M<~f<smc (l'tnconoscibile sement
s, du scrutin d'arrondissement,Il se porta aux
di, etc. 1883) CoM~c~M<'c aj~~N~e et les idées élections générales du 22 septembre 1889, dans la
ei
M~M~e/~ (la Coscicnza vecchia, 1885). Ces ouvrages 1' circonscription de Bourges et fut élu au premier
1"
et quelques autres sont reums sous le titre gênera) t( par 7972 \oh, contre 8C8 obtenues par M.Eug.
tour
d'ÛÈMOresp/tt/osoptt'yxet.en 7 volumes. On trouvera Bnsson,
B candidat républicain. Le prmce d Arenberg
une anahse raisounee des doctrmes de ~ï. Ardt~o e: signalé par sa participation active à la
est fondation et
dans PAtVoM~Afc expér4nientale eH Italie de à:i la direction de Sociétés d'institutions philanthro-
)t.E5pmas(i87i).in-)8). piques,
p notamment de celle de l'hospitalité de nuit.
<RDtN(Mgrrierr<Marie-Etienne-f!usta~e),prélat ARÈNE (Paul-Auguste), littérateur français, né à
franna~. est né à Ctan'\du~ (Jura), le 25 décem- Sisteron (Basses-Alpes), le 2C juin 1843, fut reçu li-
S
bre '1840. Chanoine titulaire de la cathédrale de cencié
c ès lettres, tout en remplissant les fonctionsde
Ver~adjes en J87G et prélat domestique du pape maitre
n d'étude aux lycées de Marseille et de Vanves.
Pie I\~ il fut nommé éveque d Oran. par décret du Ij appartenait encore a ce dernier quand il fit jouer
Il
12 févner 1880. precomse le 27 du même mois et a l'Odéon un acte en vers, Pten-ct héritier (octo-
sacré le 1" niai d88C, dans la chapelle du château de b 1865), qui obtint un vif succès auprès du public
bre
Versailles, dont il était l'aumônier. H reçut alors les tettré.
Il H. Arène quitta l'Université et donna d'abord
titres de comte romam et d assistant au trône pon- ddes leçons particulières; m:ns le journalisme et la
tmea). Il a été transféré au siège de La Rochelle le littérature
!j les lui tirent bientôt abandonner. H a suc-
i0jan\ier 1884. Pendant)apériodeélectora!edel889, cessivement
c coitaboré au JYat'H Jaune, au f~~ro,
on a remarque le som avec lequel ce prélat t'ecom- aau Corsaire, au Petit Journal, à <E);Mme)tt. etc.
mandait à soït~ctergé de se ffntr à l'éca)'t des a~ta- e fait représenter à i'Odéfm, avec M. Valéry Vernier,
et
tiens politiques. Mgr Ardin est depuis l'année 1877 lles Come~MtM errants, a-propos en un acte et en
chevalier de la Légion d'honneur. On lui doit
hlication des Statuts synodaux dit ~toc~se de La ~o-
apu- v~ers (15 janvier 1873); au théàtre de la Tour-d'Au-
le Duel aux lanternes, comédie en un acte
vergne,
v
<'AeH<- et de ~m/e.! (La Rochelle, ~889, m-8j. e en vers (août 1873); au Théâtre-Français, avec
et
] Charles 3[onselet, ~~c, comédie en un acte et
~i.
<f)D)Ti [IjUigi). compositeur italien, né le 22 juil- een vers (1875); à l'Opéra-Comique, avec M. Alph.
let 1822 a Crescentmo, prés de Verceit (Ptémunt), fit 1Daudet, le Char, opéra-connque en un acte, musique
~es études musicales au Conservatoire de Milan, où c )L Emile l'essard (1878).
de
il apput le violon. commencaase faire connaitre On im doit ausi nn roman JcaH-~es-Mc~
dans les concerts à partir de 18~9. Dem ans après, (1870. m-t8], qui a été réimprimé plusieurs fois avec
il lit jouer au Conservatoirede Mifan son opéra, 1 Bri- quatre
(j autres nouvelles, sous le titre de la Gueuse
</n?! occupa le poste de chef d'orchestre dans plu- tla ~r~s (187(i, m-18),
parfumée puis les volumes suivants
sieurs théâtres italiens, puis partit pour i'Amérique. tcH~~o~ de saiH< jlH~o~Hc, conte de Noe!
En )8S), il donnait des concerts a la Havane et a illustré
i (1879, m-f); Ait bon soleil, contes proven-
~e~-York En ')85C, il écrivit, dans cette dernière cau~
c (1880, in-)8) Paris t'H~M (1882, in-18) Vingt
Mlle, l'opéra de la .Spta. En 1857, il \mt a Londres, jours e)t T'nnMtc (1884, in-18); laChèvre d'or (1889,
où il fut nommé chef d'orchestre au Théâtre de Sa in i 18). M. Pau) Arène avait été, avec MM. Atph. Dau-
Majesté. Son orchestre passa pour un des meilleurs det, c Detvau, etc., un des auteurs du Par~a~~M~~
de l'Europe. Il s'est turé a~ec succès a de grandes (1868, in-18). cette charmante parodie des procédés
entreprises de concerts. Une de ses oeuvres, la vatse poétiques
y des a Parnassiens D.
htitlante, Il ~tctCM. aobtenu une vogue prolon-
gée. M. Arditi a publié, en outre, des duos pour ARENE (Jules). frère du précédent, né également
\iolonet piano, un septuor pourtous les instruments Ea S~teron. le 22 mai 1850. fut élève de l'Ecole des
a cordes, etc. langues
1 orientales vivantes rt entra au ministère des
air.nres
f étrangère' le 6 août 1875, comme inter-
ARENBEHC(Augustf'-Louis-AlhPt'ie.prince H').}prète I au consulat de i'outchéou. Chargé de ia gestion
député français, né le 15 septembre t837, appartient du ( consulat de Hang-héou, le 1" Jum 1877, il fut
a la brancite française de l'ancienne famille ducale successivement interprète au consulat de Shang-
decenometesthlsdel'jnctenptiirdeFrance,Ie ilai, te 23matsl878,mterprete-chanceherat'éttin, )e
prince Pierre d'Arenberg,murt a Bruxelles le 29 sep- 1S 1 avnt 1879, vice-consu) Hang-ttéou, le 6 mars 1880,
tembre 1877. Grand propriétaire dans le Cher, il fut j puis vice-consu) a pousse, en Tumsie, où d seconda
nommé commandant des mobilités du département. activement l'établissement de notre protectorat.
Le prince représentait le canton de Saint-J/artin Nommé consul de seconde classe, le 1~ octobre 1885,
d'Au\lgny au Conseil général, lorsqu'il fut porté au'L il fut chargé du vice-consutat d'A!gésiras et San-
éjections d)iHoctohrot877pour la Chambre des Roque, province de Cadix.
députés, comme légitimiste et candidat officiel du M. Jules Arène a publié un curieux volume de
marécliai. Il fut élu dans la 1** circonscription de poésies et de comédies chinoises la Chine /awt-
jtourges par 9 107 voix, contre ? 7)7 obtenues par Mff et galante (1876, in-18).

géographe américain, né à Buenos- mand, né à Arnsberg, le 7 juin 1779, mort à Darmstadt,


ABENALES f)os~).
Ayies.veisn'M.Ed~.l-t. le 1" avnt MM Edit. 1-2.
ARESE (François, comte), homme politique italien, né
ARENDS (L<ono]d-Aiexandre-Fr~dëric), sMno(;raphe en Lombjrdie vers )8U6, mort à Rome, le M mai IMt.
anemand,neâttakis)n.prë5deVnna.tel"d6eemitre Edit. M. 5.
tM7,mortiBMlin,)eS(tf!cembre)88a.Edit.S.5. AMTIM (KaH-Maim, vicomte c'), historien allemand,
né a Munich, le H juillet 1796, moiH Bel lin, le 99 avril
ARENS (François-Joseph baron c'), professeur a!Ic- 1868. Edit. i-
ARENE (Emmanuel), député de la Corse, est né4 à ARGYLL (George-Douglas CAMpBEL, 8° duc D'], pair
Ajaecio,lel'jamicrd8M.]ltitsesétiidesà!lar- d'Angleterre, né le 50 a\nt ~825 à Ardencaple-Castle
sei))e. puis à Aix et son droit à Paris. Secrétaire de (Dumbartonslure),descend de t'itfustre famille écos-
!f. Edmond About. il collabora au ~A'* Stècle, saise des Campbell clercs au rang de ducs d'Arg'yitl
puis au journal ~'a?'M,àla~!<fpMM"7Me/'re)t('aMe et en 1701, et à la pairie héréditaire en 1716. Il menait
au Matin. Elu, dans sa ~mgt-cmquieme année, con- d'acheter ses études lorsqu'il pubha une Lettre aux
seiller général de la Corse pour le canton de Zicavo, pairs
(1842), au sujet des conuits religieux de
l'Eglise d'Ecosse. La même question est traitée à u~
au mois d'août '1880, il se porta comme candidat ré-
publicain a l'électionpartielle du 4 octobre 1881, point de vue plus ele\é dans l'ouvrage intitulé ~a*<ï-
dans l'arrondissement de Corte, vacant par suite demen du ~es~<?tMM!~(1848); aprèsa\ou*exposé a
grands tra] ts les progrès de cette communion en Ecosse
l'option do M. de Choiseul pour la circonscription de
Melun. !) fut élu par 0672 voix contre 27)) donnéesdepuis la Héformc, d se prononce vivement contre
à )). Grousset, ancien membre de la Commune. Il toute tentative de hiérarchie ecclésiastique. En 1847,
lit partie de l'Union républicaine et se signala comme
il succéda à son père a la Chambre des lords, où Il
]'un des plus ardents défenseurs du cabinet Jules prit un rang considérable, grâce a la ~ut'ieté de ses
Ferry. InscritsurhhsterépuMicamedelaCorse connaissances. Pîommé lord du sceau prné en d8a~,
aux élections du 4 octobre 1885, il obtint au premier nteur reçut du ministère Pahnerston la charge de direc-
tour de scrutin d97S2 voix sur 49204 notants et général des postes (novembre 1855), dont il ~e
échoua au scrutin de ballottage, ainsi que tonte la démit en 1858; l'année suivante, il devint lord du
liste répubhcaine. avec M 625 vcix sur 50469 no- sceau privé. Shérif héréditaire du comté d'Argyll, il
tants. Après imalidation des élections de la Corse, en a été nommé lord-lieutenant en 1862. Appelé en
il se représenta, fut élu, le 14 février 188t), le 1853 aux fonctions de conseiller prhé, en 1851 à
premier sur quatre, par 95896 voix sur 47503 vo- celles de chancelier de l'université de Saint-Audré,
tant'etresta,dansls la nouvelle Chambre,l'undes et, en 1854, à celles de receveur de l'université de
membres actifs de la politique opportuniste. Après le Glasgow, il fut reçu docteur és lettres a Cambridge
rétablissement du scrutin d'arrondissement, il se en d862. Lors de la formation d'un ministere l)heral
porta dans la circonscription de Sartène et fut élu par M. Gladstone, en décembre 1868, le duc d'Argylt
par 4834 voix, contre 2975 données au candidat, bo- fut nommé secrétaire d'Etat pour les Indes et gjrd.t
napartiste, M.Jacques Abbatucci. 'il. Emmanuel Arène. son portefeuille jusqu'à la chute du cabmet en fé-
poursuivant sa carrière de journaliste, a soutenu vrier 1874. Il en fut un des membres actifs et Fuit
dans ces dernières années des polémiques politiques des orateurs à la Chambre haute. Lorsque M. Glad-
ou personnelles qui ont en du retentissement et stone revint au pouvoir en mal 1880, le duc entra
lui ont valu plusieurs duels. Il est auteur d'un dans le nouveau cabinet, comme gdi'de du sceau
volume de nouvelles, intitulé le Da'Hte)' Bmtfht privé; mars t'unnée nuisante [8avi')l), il donna ~J
(1887, in-l8). t démission par suite de dissentiments avec ses col-
lègues sur la question de la loi agraire en Irlande.
ARGEUÈs [Jean-Baptiste-Justm-Josephi. député H ne cessa de prendre part, dans la Chambre des
français, né à raris, le 28 aoùt 18C2, fit son droit et lords et dans la presse, aux discussions importantes,
fut reçu licencié. Il suivit aussi les cours de l'Ecole des spéciaicmetit sur les auah'es irlandaises.
Chartes et fut promu archmste avec une thèse sur Protecteur éclairé de la httérature et des arts, le
la Géographie de r~~erf/Me au xnr' siècle (1883). duc d'Argyii a !ui-m6me pris part aux travaux de ia
Conseiller municipal de Ju\isy-snr-0rge, où il avait British <M~oc~tOM et fait plusieurs lectures remar-
fondé des sociétés coopératncs, )) fut. choisi par les quées dans les comtés du nord de l'Angleterre.
comités boulangi~tes comme candidat aut élections Outre un ancien Essai sur ~'Ats~otte ~<ïfM/~H<'
générales de 1889, dans l'arrondissement de Corbeil- ~ro~~ depuis la ~c/brw~, on cite de hn le 7~~e'
Il obtint au premier tonr de scrutin, 5 182 ?on sur de la loi. (the Reign of La\ 1866, plus. édit.);
17 926 votants et fut élu au scrutin de ballottage /OMtmepr~m~ e\amen de plusieurs théories ré-
par 9797 \o)x, contre 7372 réunies par M. Itenioi- ceutes (i'rimeval Man.anExammatu'n.etc.; 186'));
ulle, candidat radical et député sortant. “
~s~~ et ~M~K2~ (J)ist. and Aht!-
quities of lona, 1870), île dont le duc est proprié-
ARGENT) (Joseph), sculpteur italien, né à Tigglu, taire /e~ de ~ro~f/e 1874 (the Patronage
prés Corne, le t9 terrier 1819, étudia les beaux-arts a act ofd874), encore relatif a la question de l'Eghst;
l'Académie de jtnan, obtint, en IMo.Ie grand prit de d'Ecosse /a ~M~ûM ~M~~M~c~f
Rume et alla poursuivre ses études dans cette ville, ~~s~M'~M <ra~~ de ~fer~~ et la <7e!M~ guerre
nich et Vienne, il fut appelé comme professeur /t~<
où il résida sh ans. Après avoir visité Pans, Mu. «/</7t~eftheEastern question, etc.. t879, 2 vol.).
A~e
~c
(Unity of N., 1884), omra~e de
de sculpture à t'Aeadémie des Beaut-Arts de Milan. pliuosopine religieuse, faisant suite au de la
Parmi ses œuvres, nous rappellerons les groupes: <a /ut; ~s/o~e ~coKo~tt/Me de 1 Ecosse (an Econom!~
Santé et la Reconnaissance, une Baigneuse, le lïlat. ofSc., 1884), etc.
Rêve ~c /'t'))HOfe)tee, la statue colossale de JeaM de Marié d'abord mec la fille nmée du duc de Sutlicr-
f/'Of' évèque de Kavitseoni, la Rose des amnMts, ]and (1844), puis avec la fille aînée de t'évëfjue de
statue marbre. à l'Exposition universelle de 1878, et Saint-AIbans, le duc d'Argyll a eu douze enfants, dont
un grand nombre de statues allégoriques. J. Ar- l'aine, John-Ceorge-Ed~ard-Uenry-DougiasSuther-
genti a obtenu une deuxième médaiUe à l'Exposition land, marquis de Lo~E, est né a Londres en 1845.
universelle de )867, des médailles aux Expositions Elu juge de pait pour ]e comté d'Arg~ll, en 1868, il
de Vienne (i873) et de Philadelphie (i87u). Il a été a été nomme, au mon de décembre de la même année,
décoré de la Légion d'honneur, en d867. “
secrétaire particulier de son père au mnn~tere de

MEELANDER fFréderiC-Gudtaume-Auguste),astionome
bre 178~. mort'â

mstratcur fi-ancais,Pans, Ypissilicu (Is&rc) le 27 septem-
tel5jamier 18~8. Edit. 1-2.
aUemand, né à Mcmet, le 2t mars 1799, mort à Bonn, le
17 fetner 1875. Edit. 1-5. ARMWTINSKI DOLGOMUEI {Moïse-Z:)charie, prince),
ARGENSDN (Charies-Max'-RE'nf~ DE VovER, marquis t~ genéral russe, mo<t le 5 mars 1855. Edft. 1-t.
littérateur français, né à Boulogne (Semé), le XO avn (Ch.-tlenri-LomsD'), ofUeier fi ançais, né d Mahny
ARGY
1796, mort le 51 juillet 1862. Edit. 1-5. (Aidennes) en 1805, mort à Rome, le 26 jan~erj870.
ARGIS (Jiues-C!)!!pard.B<mcaEHDEGciu.Mtiu.ED'), litté- Edit.
rateur français~ ne à Caen, le 17 novembre 18H, mort le ARGYROPOUI.O (Pérides), homme d'État grec, né d
j avril t88~. Edit. 5. Constanttnople le 17 septenibfe 1811, mott le 22 d'
ARGOUT (Antoine-Maunce-Apothnaire,comte D'), admi- cembre 1860. Edit. i-3.
l'Inde. Il a épouse, le 21 mars 1871. la princesse eA~o/orwe e~ de ~er, avec applications prati-
Louise,nllc de la rcine\ictoria. ques (1879), .Pot/s et 0)~
leurs (1880J; Appareil AtM~/e
leurs or~aH~s f~ro~Kc-
7/teaMrcr/a
ARtENZO j~tColasD'). musicien itahen, né a captes quanttté f»tale d'acide cerLoneq«e exhalée par les
)e 24 décembre 18&5, étudia le piano et la compost- petits NH~tOM.E (1885); /cty~cHtcn<<~e~apAy-
tion, et se produisit de très bonne heure, et avec le siologie dans facultés des <c!CHf*M (1885); Sur
même succès, dans les concerts et au théâtre. It est ~u~yHMpû~t~ de /c~ott physiologiquede la co-
devenu professeur dans plusieurs établissements de cat~e ()885); /H~MCHce de la M~~tprc Ma~eAc ~Mr
~a ville nata)e. On cite de lui j~o~tf G?t<m'o, [opéra le développement du 6ftct~ux <t)t~trttCtS (1886). Iï a
bouue en dialecte napolitain (juin 18CO); j~Me Mï<t- publié un ouvrage intitulé le C/ta~o~ bactérien,
dans le même dialecte. traduit plus tard en ita- pathogénie et ~toc)//c~MM~r~'cn~fe {1885, gr. in-8,
hen tapies 18C6.Milatil871i;ose{~aptesl8C8);: a~ec pt~ncheh; 2" étht. i~~ne B). ;mgmfntep, 1887);
Cacc~/o~ ~c//e~jt (Napies.~1870): t/CMoco un Cours c/c~~n~dtr~ d'aMa<owt~ ~~ra~ no-
(Ibid., t875); une symphonie, jPc~~ero N~/OM~ef; ~oHs de ~c/~ti~~c histologique (1890, in-8, a~ec
des nocturnes, cantates, etc. Il a publie un manuel
mtituté ~cHto~t di /e~?~a ~MStca/e (Naples).
ti~.). U a coHaboré au 7'?*
d'an~o~c des ani-
maux f/oM;cs~~Kes de M. Chau~eau.
ARISTIAS [Constantin), poète valaque, Grec d'ori- ARMAND (Ernest, comte), député ft-ançajs, né a
gine, né vers 1798, entra de bonne heure dans )'hé- Pans, le 6 mars 1829, est le fils d'un ancien députe
tairie (18ÎO-19) use jotgmt a llypsilantis, lors de
tentatne sur les prmcipautés, et fit partie de
sa
ce
de l'Aube et peht-tUs du mjtht''n)nticien Mongc. Apres
avoir fait son droit, il entra dans la diplomjtte comme
~a/a~M KNrr~ qui montra tant de courage a Dra- attaché d'ambassade a La Haye, le 1" mai 18~0. II
gach-m. Ecli.tppé comme par miracle au massacre de fut successivement,attache a l'ambassade de Londres,
1]R5 mjn-s 1854;
ses compagnons, il se fixa en \atachie, après le dé- au cabinet du jnint~-tre, le 24 1e-
part des Turcs, et de soldat se fit professeur de ~Tier 1855; charge d'affaires a Ilanovre de novem-
Imbues et lie déclamatton. En ~835, fut
membres les plus actifs de la 5oc~A~/<arMo;t~Me
un des bre
1 186~ a avril 18C3; premier secrétaire à ~ome,
1 1C mars 1864, charge d'atl'aires dans cette v)Ue de
le
fondée par le colonel Campmeano, et donna au théâ juillet
J 1865 a novembre 18Gï; chef de cabmetdu
tre la traducuon de plusieurs chefb-d'ceuvre français ministre
ï des atlaires étrangères, le ~Ojutitet 18GU;
ctitaltens, notamment celle deSaM~d'Alfien.En 1~48, mnnstt'e plénipotentiaire de 2° clause a la fin de la
il embrassa avec ardeur la cause de la révolution, même
t année, et envoyé extraordinaire et ministre
lut nommé commandant en chef de la garde natio- plénipotentiaire
t a Lisbonne, le 15 avnt 187U. Il y
n<ue, et, à la chute de la heutenance prmocre, fit ïresta jusqu'au 7 mars 1878. Mis alors en disponibi-
parttedugl'oupedeprisonmersemmeimsparics~ lité. 1 il a été depuis admis a la retraite. Heure ensuite
Turcs. H obtint, l'aMnoe suivante, l'autorisation de dans
t ses propriétés de l'Aube, et conseiller général
rentrer en Roumame. L'oeuvre principale d'Anstias, de t ce département, pon' le canton d'Arcy-sur-Aube,
comme poète.. est sa traduction en ~ers de l'~t~e il i s'est porté, comme ca!ididdtinûnarctnbte, aux élec-
[Rucharest, l85j-40), dans laquelle il a poussé la tions
t générales du 22 septembre 1889, dans l'arron-
lidelité jusqu'à produire tous les mots composés par dissement
t d'Arcis-sur-Aube, et a été élu par 4 305
un procédé analogue de formation. voix contre 4211 données au cand)da1 républicain.
M.
¡ le comte Armand, décoré de la Légion d'hon-
ARLOING ~Saturnirt), médecin et \ét6rman'efran- neurt le 2 avril i8M, a été promu officier le 14 août
cdts,estneaCusset [Alliera le 3 janvier 1846. Ancien 18o8
1 et commandeur le 10 ic~'ict' 1875. x
élève de l'Ecole vétérinaire d'Alfort, doctem" en mé-
decme et docteur ès sciences, il lut d'abord profes- ARMAND [Françoi&]ctor-Ado)phe), médecin mili-
seur d'anatomie extérieure et de zooto~e a i'Ecoie taire
t û'ancais. e~né à Die (Drôme) le 8 mars 1818.
Téténnaire de Toulouse, passa, en 1875, à celle de Comme
( médecin des armées francaises, il a suivi la
Lyon, comme professeur de pathologie générale et tplupart de nos df'rmeres expéditions en Aliène, en
de botanique, occupa successhempntplusieurs autres Crimée,
t où tl était attaché a l'ambulance. de la garde
notamment celle de physiologie, et succéda, impériale,
cliaii~eb. i en Italie, en Turquie, en Chine et en Co-
en 1887, a M Chauveau, comme directeur de l'Ecolectnnchme.
c l'romu, le '25 mai 1875, au grade de mé-
de Lyon. H est, en outre, prolesscur de médecine decin[ pimentât de deuxième classe, il a été attaché,
expérimcntate et comparée a la Faculté mixte de fen cette qualité, a l'hôpital militaire de Njce. M A.
médecine et de pharmacie de Lyon. CorrespondantJArmand a été promu officier de la Légion d'honneur
de lAcadémie de médecine depuis 1888, il a été élu Icl2aoûtl8M.
correspondantde l'Acadénnf dps sciences le 1~ juil- Il a cuiihi~ne dans dt~ers on~'ages les observa-
let 188~. ))~'oré de la Légion d'honneur le 12 pu)- ttions médicales et les souvenirs recueillis dans les
let 1880, il acte promu officier le 13 novembre 1889. nombreux pays qu'il a visités. T\ous citerons l'Al-
M- Aitoin~ qui s'est spécialement occupé des ma-
ladies infectieuses, a publié un grand nombre de etc.
t
<em~[/<cc/ topographie, ~/<wo/o/ Ay~te~e,
(1854, m-8); Des Cnngrégahmas fibrtraeuses po-
t
w~utu~ M, dont on trouvera l'enumeration dans l/t/pt/brHtcs (~ <-œMr, ~c/o~~s ~ent/~K/ la ï~e
~po~~s ~~M~< ~-aMt~M~~f~OM~de ~f- (1857, in-8); Des eaux ~«'ttfta~s de Ft~er~e et de
/c' (1887, in- ~ous citerons ~e~cAe~
rtHtfH~J~ rM~p~r~~tJM SK?' ~'a~~tt du ~A/o/ t/M des
(
MM
a c~~ (1857, m 8, 2"édit.t;~Mdcs étiologiques
~eï.<°s <"N ~?' [/f
r< /'7/a/~ t;f~/ra~ (1857,
t

AiMF-HïKMETb~y,hautd)gnttiitreetbtLhoptn)eotto-~ VctsatHes,
1 te58septembiel789,morHe23janvtei)856
ntan,n~enl7~. Edit. 1-1. Edtt.
1 1 5.
ARISTAHCHI picotas), togothete grff, né à Constanh- ARLT (FerdnianJ, cheTahcr D'), ophthalmologiste aHe-
nDpi~, en 18UU, moi t te tf\ner ISftti. Ëdtt. 1-4. mand,
t né a Ohergranpen, le 18 a~nl 1812 incita Vienne,
ARtSTIAS (Const!!ntin), poète j-oumatn.në ~['rs n08. le 7 mars 1887. Edtt. 5.
Edit. 1-&.

i'
ARJUZON (F~ltx-Jean-Franeotg-Thomas. comte u'), de- à
pute hançais, né à le 28 avi-LL 1800, moit. à bre
i'dus,k2i5~tei[tbtel874.Edtt.3r3.
1
ARMAN (Jean-Lu<'ten), tndustDe] et d''putë français, né
t Bodeaux en 1811, mort dans cette vute en octo-
1873. Edtt. 1-5.
ARMAND (A]fred), architecte français, né à Pans, t&
ARLËS-DUFDUR (Jean-Bai thctemyt, inaustnel français, ?5 octobre 180a, mort. dans cette viite, le 28 jutn 1888.
xé d Lyon ver~ 18~&, mm t. à Cannes, le 1~ j~n~er ~8~2. 1Edïl. 1-5.
ï~dtt.lS.
5.
ARMANCI (Pterre-Djnneti), ~~npiat ftahen,né à Fusi-
ARUNCOURT(Cliart~-Victor PKhvoT, vjcomte D't, Htë- gnanu en 1778, mort à Aix-tus-Bams, le 3 ao'U ISoo.
idteurtmnçatSt ne auchateju deMôraithjis, pt'fs t
de EdtL
1 t 3.
in-8) ~î~f)!fe m~dtco-c~~Mr~tca~c de la yMcrre Lésion d'honneur, le 10 août 18o5. H est mort à
deC'')mA,etc.(1858,in-8);SouoeH!rd'MHm~de-rat'tsenmarsISM.
ct)tmt<tf[tfT'e(1858.in-3'2);Me'dMUieetA);9t~))e On a sous son nom Trot~ t/t~or~~e et pratique
d~.<tpf7y~c/MM<~e<fp~<a/e7/feM~de/l~~y;e6~dfsdes wo/gMr~ AydraM~t/M~N et à vapeur (1845, m-8.
Colonies (1859. ni-8. avec carte); Lettres de /'e.T- '11 planches), ou\t'age enticrem&nt refondu et divisé
~fd~t'on de C/ttK<: et de CoeAtMc/ttKe (18C4,
in-8) en deux parties dans les nouveltes éditions (1858-M,
7'rat'~ de f/tn~/o~fytc f~ra~c dM f/~e
(1873. 180t-!8u8, 1870. m-4, a\ec attas); ~M6~c~îf)H in-
in-<). M. Adolphe Armand a aussi collaboré a duer-, dM~/?~e des machines, oM/c< ffppore~ les plus
journaux de médecine, notamment a la Gase~e pcr/'?c~OH~~s et les plus r~ccH~, cwp~cycs dans les
Mt~dica~dc~Wa. d~iT~t<e~ ~roHcAes de /'t~dM~ /r~Ht'a~c e~
~'a~y~re(1840-]838, II voi. in-8, a~cc planches la-
ARMAND-DUMARESQ (Charles-Ldouard AtMA\D, M-); ï~o/e des mec~~t~igH~ (t8f~5, m-4. avec
puis), pont re français, est néàFaris,Iel'"jan- atlas: 2' edit.l8?j; /Ms~Mc~cM~prn~f/~c~ l'usage
x'ier 18'26. Elève de H. Couture, il débuta par des des ~u~H~M~ [1859, in-8), avec ~t. Mathieu, son
sujets religieux et exposa, entre autres ouvrages, un élevé; les ~j't)~r~e /H<r~ à E~o&~îOM M?~-
CAri'st des nax/'raye.s (1850), acheté par le ministère ~se~e de 18C7 [18~8, atlas in-fol.). avec Eug
de l'Intérieur, ~!t!< ~e~Mfd ~r~cAaH< croisade Armengaud <s; Atlas de wae/~He~-OM/ (1880, ]]t
(1852). le JtaWt/re de Mt')t< Pierre (1853), grande foL); ~s~ctc''t'MMtecaH~xes~881,m-4, avecAttas~.
totte placée dans la cathédrale de Caen; )t fit, en M~ff/~Kr~M, pr~ira~OFt,
(1882, m-8],etc.
?/c?'a; com~M~t&/cs,
outre, ters la même époque, le portrait du comédien
Pt~'os~, un ~/t/<pour le l'alaisde justice dcl'a-
ris. et un ~~r/p~M?' les Croisades, qm hn valut la ARMENGAUD (Charles), frere puiti6 du précèdent.
e
croix de SamtS;l\estre. I! tourna ensuite vers la
spécialité dBla'pemturomnitaireetypnt
apnsunepJttact~e aux publications industrielles
coHectives qui portent leur nom et, sous le titre d'm-
un rang
g'
djstmguc.lïasu~inostruupesdans diverses expé- ~f''nieur-conse]l,a la direction du cahinot de consul-
ditions, en Kabytie, en Itahe, etc., pour recueiHir des tations pour les brevets- Il a été professeur l'Ecole
scenes et sujets de tableaux.
On Cite, parim les œuvres plus récentes de
M. Armand-Dumaresq, autorisé à s'appeler amsi par
spéciale de commerce.
Cn a sous son nom Co~s de dessin
app~e au dessin des m~tt~)~ jlS~O, in-4) ~'OM-
/t'e
décret duMfetnerl85i!:ffH<orfy/')tteMse.sou- f~e?' KJeca~iCte~, trané de mécanique pratique
venirs de i8t~, a rE\positt<m uni\er~eUe de 1855, (-1840, m-12; 4~ édition. 1854); GM~ë ~nMt~Kt
la Prise de la grande ?'e</oM/e à la bataille de la dans les ~r~7a?/.K E~/S de l'Europe, ou Précis
~p~o~ de la de À~er~tu [18G1), place aux tinn, 1844) 6~
.MfMtotM ft857J, <s Mort dtf ~<<nf't'a/ B~ot (t859] un des~otsc~rf'~<'etffett<&c!!tj~K('Mt'(1840,m-8,~éd)-
MOMMë~ de /eM/eMr et t'/M fa-
galènes de Versatiles et qui reparut a t'Exposition ~cefH~OM~/a~ropr~MtfK/M~te~ee~Ft'ajtf.e
universelle de i867, Charge de la <tJif.~OH Desvaux et à /'e~'a~yer (5~ édition, 1855, in-8), G~ra~~c de
à So//ert;M (1863); la Garde du drapeau (1865); la pra~rréélé ttadustrie,lle en France et a l'élrartger
Charge cMirfM&!e~aEy/aM(t8M); Cf7m6r~HMc (1876, )n-8); E~po~cn ïH/erM<ï~oM~~ f~/cc~rtct~
à tfa~r/oo (18(i7); ~ie~MrdefMe djE~e (1868), la del881aP~ (1882, ~r.m-8).étalée M.Eni.Bar-
t'f~f <4usferhh (1869); Df'/oMf df S/tuit-CM~~tt rault, ~'7j~eM7' de poche, tablettes usuelles du
le 8 octobre 1870 (1872); ~ComM:<<!e<ruen'eau constructeur, regles et données pratiques (1855.
t~oMne [)874); fiettdtfiot de Yor/ToMn. 18 afiohrf in-12).
178) (1875) C/Htf/M /(mder, 1" /'e'or:er 1715 MM. Arincn~nd ont donne ensemble
(1877). Lecture de f~tumnH'ede ~[[eNmt<e<'K(t&84~ des c~cMtms de/er, dessms et u~~crtption~ des prin-
t's~e
/r~'a~ de Ttf. le f/e'ra~ ~'OM~aH~r, et CA~ryc d~ cipales locomotives, etc. (1858-1859, m-4, avecphn-
draooïts (1887), M~ttœMt~es d'or~rte (1888); les chcs m'fol.), et, sous!mmu'Ânnen~nudt'i'e''ese)
« StMfeMtr~ du Peuple r, d'après !a chanson
de Amoureux ~VoMfeaM Cours ?'a!MH?!~ de dessin ~i-
Déranger (188B). Armand-Dumaresq a produit dustriel appliqué, etc. (1848-1850, m-8, 45 planches
aussi un certam nombre de dessins, notamment la m-fo).); ~~rs ~t<?M~ de dessin ~dM~rM/ S
collection des uniformes de l'armée, pour le Musée ~'u~ft~ des écoles primaïre~ (1850, m-4, 24 plan-
de Versailles. Il a obtenu une médaille de troisième ches) Etudes d'ombres et de ~f~ inachmes et
classe en 1861,etu)irappelend863;décoréde la architecture (1834,1~! planches in-fol.). Ils ont
I.égion d'honneur en 1867, il a été promu offjcier le aussi dirigé une re~ue des inventions û'aiiçan-es et
-t7jan'.ierl881. eti'angei'es;~cG~i~ïHd~(18ul-18o6,in-4).
ARMENGAUD (Jacques-Eugène), dit Armengaud ARMEZ (Louis), député français, né à Pans le
eM, dessinateur industriel et ingénieur français, 19 aont 1838, entra a l'Ëcole'Centraie des arts t't
né à Ostende, le 26 octobre 1810, s'est consacré a la manufactures en 18(i0 et en sortit comme ingénieur
pratique amsi qu'a l'enseignement du dessin appli- cunl. Maire de la commune de Ptounvo (Côtes-du-
que a l'industrie. I) entreprit en 1855 une suite d ou- riord) depuis d871, il fut révoqué par M. de Uro~lic
~ra~es destinés a faire commaltre par des figures et en 1873 et n'en continua pas moms a radmmistret',
un texte explicatif toutes )es machines ou intentions le gouvernement n'ayant pu hn trouver un succes-
nouvelles. il les exécuta en partie avec la collabora- seuj'. Aux élections du '20 féviier IS7fi, Il se pré-
tion de M.Jules Atiiouroux et de 1I Ch. Armengaud, senta dans la deuxième circonscription de Samt-
son frère. Il a été professeur de dessin linéaire au Mrieuc et obt'nt, au premier tour de scrutin, 6654
conservatoire des arts et métiers. Il a ouvert un ca- ~oix, contre 8899 données a ses deux concurrents
binet d'mgénienr-conseil pour toutes les questions monarchiques il fut élu au second tour, le 5 mars,
relatu es aux brevets d'invention.M.J.-E.Ai men~aud par 8 4b0 suffrages. Il siégea a gauche et vota con-
a figuré, avec un nombre toujours croissant de des- stanunent avec la majonte repubhcame, et fut un
sins, aux t.tpoMlions de l'industrie, depuis 1834, et des 3~3 qm, après l'acte du lU mai, volèrent un
aux Expositions universelles de Londres et de Paris blâme au numstére de M. de Broglie, Apres la dis-
(1851-18b7). Il a obtenu aux premières deux mé- solution qm s'eusmvit, il se représenta dans sa cir-
dailles de bronze (1839 et 1844). une médaille d'ar- conscrjption aux élections du 14 octobre 1877, et
gent (I84S;, et aux dernières, deux médailles de échoua a~ec 7 821 von contre le candtdat officiel bona-
1~" classe. M. Armengaud aîné a été décoré de la partiste, M. Carmer-Dodeléac, qui réunit 8 015 ~0]\

ARMEHINI (Char)e'i),jurisconsu)te et homme politique ARMENGAUD (JeanCermamD~fré), tjttétateur fran-


italien, nëattome en envier't777,niortahaint-Josse- çais, né à Castres en 1797, mott a l'assy, te mars 186~.
ten-~oode, le 4 juin 1865. Edtt. 1-5 Ldit.1-4
et qui fut mais celui-ci ayant été invalidé par
élu présente comme candidat uniuniste pour la Cham-
la Chambre, M- Armez, )e S mars )878, fut nommé bre des communes contre ~1. John Mortey, à ~e~-
député par H) 040 voit contre C 204 données à son mais il échoua, et. l'année suivante, il fut
castle
concurrent. Il fut réélu le 21 août 1881, dans la éle~é à la pairie, avec le titre de baron. Reçu doc-
première circonscription de Saint-Brieuc, par 8652 teur en droit civil des universités de Cambridge et
v on contre
5 682 obtenues par le candidat monar- d'Oxford, le baron Armstrong a été fait commandeur
chiste. Porté sur la liste répnblicame du départe- de J'ordre du Bain et de divers ordres étrangers.
ment des Côtes-du-Nord. aux élections du 4 octobre
1885, il échoua avec toute la liste et n'obtint que ARNAUD (François-Eugéne), théologien protestant
42660 voix sur US 079 notants. Après le retablisse- français, né à Crest [Drôme], le 18 octobre -!826, ht
ment du scrutin d'arrondissement, i) se porta aux ses études à la Faculté de Strasbourg et a l'Université
élections du 22 septembre 1889 dans la première de Genève, et fut nommé pasteur am Vans, dans
circonscription de Saint-Brieuc, et fut élu par l'Ardèche, en 1853. Il passa en 1865 a Crest, sa ville
10 824 voix. sans concurrent. )1 représente, depuis natale, et y devint en )876 président du consistoire
1871, le canton de Paimpol au Conseil général des réformé. Il a été nommé en 1882 président du con-
Cutes-du-~ord. seil d'administration de i'écute pt'cparatotre protes-
tante de Tournon. Membre de plusieurs sociétés sa-
ARMITAGE (Edward), peintre anglais, né à Lon- vantes départementales, il fait partie de ]a Société
dres. te 20 mai 18)7, vint a Paris en 1836, et tra- asiatique.
vailla deux ans sous Delaroche. En 1842. Il envoya M. Arnaud a publié Recherches critiques sur
au Salon un sujet allégorique, et retourna peu après f~p~re de in-8)
Jude, avec commentaire de chaque ver-
le Nouveau Testament de Yo~rc ~t-
en Angleterre. où il se fit connaitre lors du con- set (1851,
cours des fresques destinées aux salles du nouveau yn~r Jésus-Christ (Toulouse. t858, in-8), version
Parlement, en 1847 il y remporta un premier prix, adoptée par la Société b)bhque de Parts en 1865;
avec un carton ayant pour sujet le Débarquement Commentaire sur le Nouveau 7~s~Mi~~(tbid-, 1862-
de Jules César e)t Angleterre. Depuis cette époque 1865, 4 vol. in-i8); le Pentateuque mosat~tM* ~/<?~-
il s'est tu ré presque exclusivement à la peinture du COM~'S les N~N~MeS la C7't/MC y~ff/f (t8ff5,
de batailles, et a pris pour modèle M. H. Vernet. in-8) la ~/M<tHc anctenne et MOf~'ftc, f~M C&o~'n-
Cependant on a remarqué de lui, a l'Exposition uni- p/<!c A~~ûr~M~ ~/tM~o'Me la Terre-Sainte
verselle de 1X67, une tode d'un genre différent, le f~8t)8, in-8): J/ts~re de faMe~MttcAca~m~Df~-
fesHm t/i/ifr. On cite surtout de lui. entre autres testante de Dre en Dauphiné au x~n= siècle (!873,
pages empruntées a l'histoire contemporaine la in-8), Histoire des pro~/ff7)/s ~K ~HpA~cM.x
Bataadle des 3/~Q; remportée par Str Charles XYI-, :1.'11- et xvnr' siecles jl8'?l-t877, 3 vol. in-8),
~ap~er dans l'Inde, tableau qui a nguré a l'Exposi- Histoire des pro~~a~t~ de ProMHCc, du Comtat
non universelle de Paris, en 1855 la Bataille de FcKa~ssiH ~e la principautéd'O~-a)!~ (1884, 2 vol.
.MaMam et la BcftttMe <i'/K~<!rma))t! f~maHCt- in-8). 11 prépare une Histoire des protestants <~M
yjntt'ott dmM)' à l'Exposition universelle de 1878. F)UHrŒïS el du ï~at/. Parmi ses mémoires ou no~es
Il a peint des fresques dans l'église catholique de on remarque Coup ~'fB!f' général sur les langues
Saint-John. à klmgton. H a été elu membre de s~H~t~M~ ()865); Caractère ~fc;a/ la poésie
l'Aeadénuc l'ovale de Londres en décembre t8?2. ~~ra~M~ (!867), et Histoire et description de la
tour de Cr~ ctï /)<ïMpA~~[t88C).
ARMSTRONG (WiUiam-Ceorge, d" baron), inven-
teur anglais, membre de la Chambre des pairs, né ARNAUDEAU {Eugéne-JeHn-~ïanf), général fran-
a ~ewcastIe-sur-Tyne (Korthumberland), en 1810. çais, ancien sénateur, né a Laon le 8 septembre 1821, 1,
d'une famille bourgeoise, fut d'abord avocat dans entra à l'Ecole Polytechnique le 12 novembre 184),
sa ville natale. Un ~oût prononcé pour la mécanique en sortit dans le génie militaire et passa plus
lui fit abandonner le droit pour les études scienti- tard dans l'infanterie. Sous~eutenant a ta date du
ûques et techniques. Il fonda un atelier de construc- 1~ octobre 184~, il fut promu successuement lieu-
(!onde machines, et s'occupa, d'abord, sans dessein tenant le octobre i8M. capitaine le 7 novembre
arrêté, des instruments d artillerie. Reprenant les 1849, chef de bataillon le n janvier 1855, heutenant-
essais du major ptémontais Cavalli et du baron sué- colonel le 28janYier d8CO, colonel le 16 mai !863,
dois Wahrendorf (1846), sur l'application des procé- général de brigade le 27 février 1868, et général de
dés de la fabrication du fusil a 1.) fabrication du ca- division le 30 décembre 1875. Le général \rnaudeau
non. n conçut un projet qu'il sourmt. en 1854, au qui, a ses débuts, servit en Afrique, notamment aux
nnmstredela pierre, le duc de Xevvcastle. En 1858. tirailleurs d'Oran, a pris part a plusieurs des guerres
le gouvernement faisait subir au système Arm~rnug de t'Empirp. Dans celle de 1870, il commandait la
des épreuv es qui parurent si favorables que, dès 2me brigade de la 5'"° division du 3°" corps d'armcc
lors, l'application a toute l'artillerie anglaise en fut sous les ordres du maréchal Razame. Depuis, Il a
décidée. Le 3 février 1859, l'inventeurrecevait pour commandé la subdivision de la Charente et de la
récompense, outre une pension nationale, le brevet Durdogiie, à Ang'outême, et après sa promotion
de chevalier du Bain. Il fut en outre nommé, au comme général de d<\is)on, la l'j" diu"ion d'mfun-
ministère de la guerre, ingénieur du service de l'ar- tcne (8~ corps d'armée), a~'f les subdivisions des
tillcrie rayée. Au mois de février 1865, il résigna restons de Cosne, Bourges et devers. Il a été admis
cette situation officielle pour reprendre la direction a la retraite, dans cette situation, le 7 mulet 1886. Il
de la manufacture d'HIsvvicL. Outre le cancn qui avait été membre de la Commission internationale
porte son nom et qui doit ses qualités de légèreté, de 1 Exposition universelle de 1878.
de solidité, de portée et de justesse à la matière Après la mort de M. Ifouibcau, sénateur du dé-
m~me et aux procédés de fusion autant qu'à des partement de la Vienne, M. le général Arnaudeau a
dispositions particulières, sir W. Armstrong a in- été choisi par le parti conservateur pour le rempJLt-
venté un siphon et diverses machines il pression cer, et il a été élu, le 2 décembre 1877, par 283 buf-
hydraulique. Aux élections générâtes de t88fi, il s'est irag'es eofttt'e 7u bulletins blancs, a"cnf] concurrent

ARNAL (ËtK'nnf-~icoids-Joseph), acteur français, né à né A Di'a~utg~nan en Ï799, mort à Brignolles, te9ju]]tet


Meulan (Seine-et-Oise), le 1" [tviier 1794, mort à Genève,
e, 1866. Edit. 1-4.
je 7 décembre 1872. Mit. i-5. ARNAUD (Frédéric), de l'Ariëge, homme pohttque fran-
cats, né à Samt-Ru'ons {Ar;?' le 8 avtJ i8t9, mort a
ARNASDN (Jfn), bttérateur islandais,né ]e 17 août 18t9, YersalUes, le 50 mat 1878. Edtt. S-5.
moit à IteifijaviK, te 4 septembtc tSi!8. Edit. 5.
ARNAULD (Antone), membre de la Commune de Paris,
ARNAUD (Henri', du Var, homme pohtiqtK français, né à Lyon, le 20 avnt 185L Edtt. &.
ne lui ayant été opposé par le parti républicain. Au louse, M. Arnauit a été décoré df la Légion d'iion-
renouvellement tnennat du 8 janvier 1882, il obtmt neur.lelljuil[etl882.
au premier tour du scrutin 151 voix, et fut élu au se- Outre Je Rapport mentionné ci-dessus, il a publie
cond, par 202 voix sur 585 électeurs. A celui du une première suite d'Essracx de crilique jurtdzque
4 janvier 1891, il échoua avec 5~2 voix sur 7H no- Toulouse, 187C, m-8): le ~oct~N;ee</6[CoHt7HKJ~
tants. )bid..l873,m-8); 7!~suM/d'tNt cours t~cotOFMïF
Décoré de la Légion d'honneur le 10 août 18~5, le p~Me(Ibid.,1880,hi-18).
général Atnaudeau a été promu offk'ter le t" oc-
tobre 1858, commandeur le 7 juin 18G5 et grand of- ARNETH ~A~frcd,cheva)~el'D'),historien autrichien,
licier le 27 décembre 1884. II est mort au châ- né a Vienne le 10 juillet 18H). est le fil~ de Joseph
teau de la Riuiiettére [Vienne) le 3 mat 1891. Calansanza,clievalierd'Arnetii(néenn91,mortlele
5i octobre 18b3), connu lui-même par d'importants
ARNAULT {Gabrif'Ne-Gcrtf~K'v'c-Pt.AVAT, dame),, dite travaux sur Fhii'-toire de l'art et les antiquités. Apres
~ApTAL-Ait~~Li, actrice française, née a l'arts en a\oir étudié le droit a Vienne, il entra aux Archives
1823, est mie de J.-B Planatjpemtre, acteuret écri- de la maison impériale et royale d'Autriche, de la
vain, qui retoucha le Do~t Sanche de Corneille. Au Cour et de l'Etat, et se tourna vers les recherches
théâtre, elle a pris, par anagramme, le nom de Af~- Iitbtoriques.Sestravaux, accueillis avec fav eur par la
tal. Elevé du Conscnatoire, pensionnatre, à plu- critique, lui vatut'cnt, en 18~8, le titre de vice-direc-
sieurs reprises, de la Comédie-Française et de teur des archives, et dix ans plus tard celui de direc-
l'Oucon, jeune première à Rouen et à Bruxelles, elle teur. Dans les mouvements révolutionnairesde 1848,
épousa M. Fr.-Alph. Arnault, en mai 1846. Elle a de- il avait été envoyé à l'Assemblée nationale consti-
puis accompagné sou mari et interprété ses fruvres tuante allemande par le district de Neunkirchcn qui
fn jfi~urant sur tes diverses scènes du boulevard, J'éhit, en 1861, membre du Landtag de la Basse-Au-
dans des drames a grand spectacle, tels que les Co- triche etensuite du comité provincial-Appelé, en
saques (Gaîté, 1853), et les ~t'e~M~s de M&ttJr~~ i8t!!), comme mt'mhre d ~ie dans la Chambre des
(même théâtre, )8~<i). seigneurs du Rcichsrath autrichien, il prit une part
actne aux débats célèbres sur les lois confession-
ARNAULT (Ferdtnand-Louis-Darthélemy), écono- nelles. Le chc~ier d'Arncth. membre de l'Acadé-
mistefrancait), ancien député, estnéàToursle2i sep- nue des sciences de Viennt' en a été nommé prési-
tembre 18~ Son pere,prof'esscnr au college de cette dent en 1879. U avait été élu correspondant de l'In-
\ule, ayant été nommé professeur de rhétorique a stitut (sciences morales) le 30 décembre t8T6.
celui de Cahors, Il ht, dans ce dermer établissement, t'armises travaux, réédités par sa situation aux
une partie de tes clause qu'il ache~ au itccc S;mt- Archives de son pays, on cite ï~M du ~M-war~-
Loui~. Il étudia le dion, fut reçu docteur et agrégé, <ta/ tmperM~ eo~i<e GK~o de ~c~reM~cry (Leben
et fut appelé du\ chaires d'économie pohttque des desK.~e!dmarscl):n!sG[-afcnG.v.S.;Yienne~865)~
Facultés de ~3ncy et de Toulouse. ~ommé. en 1882, le PrtHfe jEuf/~He de ~)'6
(rnnz Eug. v. S Ibid
membre de )a Connni~~ion charge d'examiner les d858-59], J~~e-77~~e(Ibid.,1869-70.t. MV); m-
jnodtHcations a tntrodutt'e dans la législation rela- ?'?'A~ce/JMa?~<Më//<cM?'co~oM</aH<'f
tne aux sociétés et a la négociation des valeurs mft- ~Mdan< att~pM '177~780 flhtd., 18~; édi-
Inlieres, il rédig-ca un rapport remarquable, en ~ue tion augmentée.'1866); ~arte-o;Ne~e, Joseph Il
d'un nouveau projet de loi sur la mallere. et Léopold 11, leur correspoH~Hce (tbid., 1866);
Membre du conseil général de Tarn-et-Garonne Jt/ar~-r/~rp~~ et Joseph. 7?, leur co/7'f~Oftd~MCC
pour le cantcn de Montpé/a~, et secrétaire du con- Ibid., i8u7, 3~ot.); ~f?~MW<z~/ta~ ~j~MeH/c/s
soi), M. Arnaultfut porte sur la liste moïtarchiste de Ibid, 1868); ~cpA Ca~criMe ~e ~Mss~e
ce département au\ élections du 4 octobre 1885. Il tbid, 18691; yfa~-C~T'ts~p~e~~W~'sfcï~ et ~o~t
fut élu, le troisième sur quatre, par 31 041 voix sur ~eM~ (Ibid '1872) Joseph ~c< Léopold de T~sca~c,
5i)G50 notants. Apres t'm\alidation des électtons du leur eorr~po)!~tt<-c de ~781 à 1790 (Ibid., 1872,
département de Tarn-et-Garonne, il se représenta, 2 ~Ol.}; JUfM'H/C/M~ CPrrCS~OM~HCC MC~~
ainsi que ses collegues de la liste monarchiste, et et~re Marie-Thérèse e/ le f~m/e de ~er<:y-j4r~n-
après une lutte des plus \ncs e<. un recensement. qui teau, etc. rans, 1874, 3 vol. gr. m-8), publication
avait duré trois jours, il fut déclaré élu par 51019 faite a\ec M. A. Geffroy; Cor/e~ott~o~ce de ~t-
voix. Aux élections générales du 22 septembre 1889. p~a/rM~ M~rM-TA~sc avec ses ~i/MH~ e~ ses
faites au scrutin d'art ondissf meut, t! se porta, amis (Briefe der K.-M.-T. 1881, 4 vol.} etc.
comme candidat conservateur, dans la 2" circon-
scription de Montauban et fut éiu~au premier tour, ARNOLD (Sir Ed~in), érudit et publiciste anglais,
par <M56 voix contre 58GO obtenues par le candidat né le 10 jma 185~, ti)n d'un mag)strat du Sussex, ht
répubhcam, M Couibe, c'e~t-J-un't; a 590 vot~ de de huilantes études au collège du Itui, a Londres, et

le
majorité. Son cfecttorj fut Hnalidée le 26 novembre; à celui de l'Université à Oxford. Il reçut seb grades
il se représenta devant les électeurs, et échoua, le en 1854, fut nommé professeur au collège d'E-
12 janvier 1890, a~ec 5 721 ~oix contre 6 193, don- douard Vt à Birmingham, puis envoyé dans l'Inde
nées à son même concurrent. comme principal du collège sanscrit de Pouna, dans
Membre de l'Académie des jeux floraux et secré- la pré&idence de Bombay, à l'Université de laquelle
taire perpétuel de l'Académie de législation de Tou- j) resta attaché pendant l'insurrection de ')8~7. IJ !n

ARNAQLT (Françm,-llLlmnse), artiste et auteur dra~us- nz.mdc, nric à le 4 avrU 1 i8~, morte
Il que français, ne a 3luilLreu~i Bellay (Maine-et-Loire), le à Bet hn, le 2~ janvier 18M. Edit. '1'
~2.

U ~uiHet 1819, mort a Sdnit-Pétersbourg' en décembre ARNIM /Ilarry-Charles-ConradEdouard, comte o'), dnplo-
1860. Edit. 1-3. mate allemand, né à Moitzeisitz (Potn~r.tnn'], te 3 oct.o-
ARNAULT ~Lucien), ff-~re du précédent, né en i8t6, mort
bie 18~4, mort à Nice, le 19 mai 188t. Edit. 5.
.< Parts ie5 tï<nen]bf° 1871. Edit.1- ARNIM (Dtcttof-Frëd~rtc-Adoïphe, comte DE BoiTZEN-
aot-RG), administrateur allemand, né à Boitzenbourg, le
ARNAULT ~Em~e-Luctpn), itttérateur et admirnstrateur 12 décembre 18~, mort à Bedm, le 15 décembre 1887.
Lançans, nr à Vercailles, le 1" octob~e 1787, mort le Ed.t.5. 5.
a\ru'18M.Edit.l'5. ARNOLD f~tathew), poète anglais, né à Lahham, le
ât décembre 18~, mort à Londres, le 15 avnt 1888.
ARNDTS (Louis, d'~n~ËSBERG), jurisconsulte allemand, I-.dtt.l5. 5.
né a Arnsber~ (Prusse), [e 19 août 1805, mort à Vienne,
le 1" mars 1878. Efht.1-5. ARNOLDI (GuiHaume), prélat catholique allemand, né
à Cadcn, le jaiujer ]?98, !M!tà à Trèves le 7 janvier
ARNIM (Etkabeth, comtesse D'), femme de lettres aHe- -t86i.Edtt.l-
quitta en 1861. Devenu, dès cette époque, l'un des par l'éditeur Charpentier, dont son père avait été le
directeurs du /)a~t/ Tc/~racA, il a prépare la pre- collaborateur. il écrtut en même temps dans la 7~*
miere e\pédition de George Snnth en Assyric, et, de t'ue CMrcp~CMHc et la Tîft'MC de ~'7HS<rM<o?t pu-
concert avec la direction du A'em-rcrA //eraM. celle blique. Il passa de ià aI'~p~HtOH nationale, puis,
de Stanley, ayant pourobjc! de compléter les décou- en 1867, à l'Epoy~e avec M. Clément Duvernois. Un
vertes de Lumgstone. Ses services et ses travaux article publié dans ce journal, à propos des sergents
sur les itttératures orientales lui ont valu, en jan- de ville, lui valut une première condamnation. Il
vier 1888, le titre de chevalier pour ['Empare des s'en attira d'autres par sa collaboration successive
Indes, sans compter les décorations del'Etoite des au Rappel, au GAar~ar~ à la Réforme, à la Presse
Indes, de l'Ëiéphant blanc, du Medjidié. etc. I) est /~rc et par la publication d'un petit pamphlet, la
membre des Sociétés asiatique et géographique de /n!?'e aux ~o/<MM. Rallié tout a tait au socialisme
Londres. radical, tl fonda au mois de janvier 1870, la ~ar-
A part une aethe collaboration a divers recueils avec M. !t. de Rochefort, puis le Journal
littéraires, !t. Edt'in Arnold publie des essais de du peuple, avec M. J. Vallès. Apres le 4 septembre
poésie et de prose, un drame, Griselda, quelques 1870, il collabora à l'~faM~-car~c. ~omnié d'abord
traductions du grec, et surtout une édition annotée sous-bibhothéciure de la ville, JI devint adjoint
de l'ouvrage classique sanscrit, J/pa(/<'c«. a~ec un au maire du 4" arrondissement. Aux é)ections du
vocabulaire sanscnt, anglais et mahratte, ainsi que 8 février i871. pour l'Assemblée nationale, il obtint,
la traduction en vers du même recueil, sous le titre sans être élu, 65 005 von. Apres l'insurrection du
de Lttjr~ des borts fOtt~Ft/s. I) a donné depuis une 18 mars, d fut étu membre de la Commune dans
/ftf~H!'rc de f<!AK!'t)t'ra~mt de f~Ma'e fOK~ mar- les 4" et 8" arrondissements, et opta
~MM de Dallaousie (~(i2-1861); une traduction en où Il avait recueilli 8608 suffrages. Membre de la
pour le 4*,
vers du poème grec J~ro et Léandre ()874) lit Z.K- Colmrussion des rclattons extérieures, pu)s de celle
m~rc de ~4$t'e (1879), poème épique sur ta rie et la des subsistances, n futdéié~ué, )e9a~n!, à !a mairie
doctrine de Bouddha, qui eut plus je tingt éditions; du arrondissement. H \ota avec la partie relative-
un recueil de ~ers intitulé Poésie de <it/e (1881); ment modérée de la Commune, comb~tLit la créa-
Portel de la Foi, ou Rosaire de l'Islam, avec com- tlon du Com~é de salut public, et se retu'a devant
mentaires en ~ers (1883); des traductions du J)fa- les empiétements de ce conuté. il parvint à passer
/M&/Mra<a. sous le titre d'7n~M;t 7</y/h (même a l'étranger. En février 1871. sa collaboration à la
année] un recueil de Poem! ttati'Otftt~ and non HeM~M~M /ra?tpaMe avait valu à ce journal une
oriental (1888), etc. condamnation. Il rentra en France a la suite d<~
l'ammshe généraic du 11 juillet 1880, et se livra
ARNOLD (Arthur], puNiciste anglais, né le 28 tout entier a la littérature.
mai 1853, frère du précédent, se lit d'abord connai- M. Arnould a publié un grand nombre d'ouvrages
tre en 1863 par une mission dans le comté de Lan- littéraïi'Rsnu pohfjfpjfs.~ous citerons: CfM~sAM-
castre, ayant pour objet de remédier aux effets de la MorM~t/fM (1857, m-i8; les Trois poètes, fiouvfHRS
disette du coton; il s'en acquitta pendant trois années (18f)tt, m-18); ~r~M<?fr, ses <ïmt~, .seN e~tem~ c~ ~cs
avec un zèle qui hii valut des remerciements publies, cr~MM (186~,2 vol. m-i8);la L,b"lé des <A~/?M
et écrivit une Histoire de la disette du coton (Thé c< /MO<*ta~oM des auteurs ~ro/Ha~ûMM (186j,
History of the cotton famine 1864, 2' édition. 1865). m 8), ~s<otre ~e/'L~M~{)8fJ9, tn-d8);7~s-
H parcourut ensuite pendant deux années le Sud et toire populaire et par/eme7t~Œ!re de la Co~u~e de
l'Est de l'Europe, ainsi que l'Afrique, et publia après Paris ;Hru\elIcs,1878,t. 1-111),qui adonnéiteu, dans
son retour en Angleterre, son voyage dans le /.ct'an< la presse, à de vtves contestations; Zoé cAteH-c/~f~
(From the Levant; 1868, 2 \o).). pour lequel d re- (1880, in-18]; puis, sous le pseudonyme de A. ~a/-
çut plus tard la cron d'or de l'ordre grec du Rédemp- they, nom de sa femme, morte en décembre 18S)i
teur. Il devint a la même époque rédacteur en chef /eA~Mde/a~"a!;Htf~<' (1881,~ ~oI.inl8),Jr~
d~i journal fjEc/to, qui prit une grande extension.
M. Arthur Arnold, après s'être porté sans succès, en
~a?~ ?<oM (1882, 2 vol. in-)8); /!o!
des
1885, in-18~, ayant pour suite le Pcs~~ ~'M~e/f~f
~~a~
1875, candidat à tluntnigdon pour la Chambre des même année, ni-~8); /a~~H~~M~e~a~tc (188ft.
Communes, quitta la rédaction de son journal et en- in-18), ayant pour suite ~oces ~'O~f~e ()n<mG
treput en 1875 un voyage a travers la Hussie et la a'ince, m-18); les Amours ~MeM< (1890, m-8,
Perse. Il en publia le compte-rendu sous le titre de edmon illustrée), contenant~uï dix-neuf séries, etc-
la Perse en CfO'aMHe (1877). Elu membre de la Plusieurs de ces romans ont été arrangés par l'au-
Chambre des communes en 1880, pour Salford, il teur en pièces de théâtre, notamment Zoé c/i/~t-
prit place dans le parti hbéra]. fit plusieurs motions c/t !~), et /c ~MC A~i~. drames en tableaux ( 882),
politiques ou économiques remarquées, et fut pré- le premier avec M. Busnacb.
sident de Froc Land League. Aux élections géné-
rales de juillet 1886. Il éciioua. dam, id mime cir- ARKOULD-pLESSY (Jeanne PtEs~, dame), actuce
conscription, contre le candidat conservateur. On française, née a Metz. le 7 septembre )81!), t'ntr.f ;n!
cite encore de lui un recueil d'Essais </<- na/~M~e Conservatou'ete le 12 décembre 1830 et en sortttl'anuée
f.oet<~<- (Social potitics. 1879). suivante, la classe dont elle fais;i)t parité avant été
supprimée. Le 10 mars 1834, elle débuta à la Comé-
ARNOULD [Arthur], iittératatr français, membre die Française dans le rôie d'Emma de la /t//e
de la Commune de Paris, né a Dieuxe'(Meurt)ie), le HCMr. Elle créa ensuite divers personnages fl-ms la
f/)!-
7 avril 1835, est le fils d'Edmond~icolas Arnould, Pa~~M s~~<e, le t~re d'eau, Une CA<ï!'K', ~)frr-
qui fut professeur de littérature étrangère a la Sor- rero, le j~aria~c rstSOHjMMe, Julie (1834-1845) et

le
bonne. Il fit ses études a Paris, et fut admis comme reprit la plupart des pièces de l'ancien ou du non-
employé a la préfecture de la Seine, et quitta bientôt veau répertoire; dés la nn de 1834, elle a\ai) été
les bureaux de l'Hôtel df Mlle pour la littérature. reçue sociétaire. En juillet 1845, MUc l'Iessy quitta
Devenu secrétaire de la Revue nationale, pubhée brusquement l'art~ et alla se marit'r a ),<)tuh'es avec

ARNDT (Einest-MauriM),poète atieman[),n<' à


tRn~f-n), le M décembre 1769,
Schoutz
moit le 29 janvier tSM).
françi1JS, m5 à
l"f~'ner 186f. Ed)t. 1-3.
le 13 mais 1811, moat let
Edit. 1-3. ARNOULD (Franco~ D~né), écononiistc, hct~e, nr 1
Namur. le 2 novembre 1788, mort a Vemers. le iR :i\nt
ARNÛTT (Archibatd), médecin écossais, né en mt, 1860. Edit. 1-3.
mort le 6]uiUet t!i55. Edit. t-2.
ARNOULT (CeorffPS-Mnr)~. ancien né députe francats,
ARNOULD (Edmond-tucotas), professeur et iitteratcur &Pont-tAbh~,tefjumiM2, ntOjtaQmmpct.icU mais
s
1887. Edft.5.
5.
l'auteur dramatique J -F. Arnould, mort en 1854; fut représenté, sans succès, à ~ttan. Au moment des
après de longs pourparlers sans résultat, la Comé- trouI)lesdel'annee1848,ilretournaei)Kspagnef').
dte-Francaisct'assig'nacn]u~ice,et,tei7août)8~6,prit rapidement dans le monde musicat une haute
elle fut condamnée à 100000 francs de dommages- situation. Aprés avoir fait jouer avec succès, en 1870,
intérêts, a la confiscation de ses fonds sociau\, et au Théâtre !toyal, le grand opéra Isabelle la Co~o-
déciarée dccilue de ses drotts de sociétaire. Jusqu'en ~~M~ ou la Conquéte de ~~Hf~t/c, il entreprjt de
1RJ5, elle eut :t)i Théâtre-Français de Samt-i'éters- faire renaître un genre d'opéra comiquepropre au
bourg une position et une réputation des plus bnt- théâtre espagnotetappetë~aj~~e/a;itdonna dans
iantes et ne reparut qu'une lois a l'ans. en 1853, ce genre un très grand nombre d'ouvrages dont plu-
pour jouer Araminte, des Fa~s~~ coH~~cnres, dans sieurs em'cntuti succès populaire. M. Ameta était,
la représcntafion de retraite de M. Samson. Deux ans depuis 1857, professeur de composition au Conser-
après (17 septembre Ï855), M~TleArnouId-I'Jessy est vatoire de Madrid, dont il est devenu. plus tard, direc-
rentrée :t la Conedie-Françai~e a litre de pension- teur. Il été nommé en outre, ~] ~875, memiM'cdu
naire et avec un engagement de hun. ans; les pièces Conseil de l'instruction publique.
qu'elte joua habituellement furent, avec celles de Outre les opéras cités p!us haut, nous mention-
Marivaux, T~t~" et/e~f~a/~At'o~ Elle eut en nerons dans le genre comique nattonal le Dornt~
outre de grands succes dans les rôles importants du MeM~elDomnio azul, ~852),en trois actes, ~~OM~sc
répertoire moderne, notamment dans tfs dfrméres (e) (trumt'te), en dcu\ actes, ayant pour suite la
oeuvres de Em- Augier la création de la baronne Fue~a del CfjrMrtO (18D3): Afarttio, en deux actes
l~feifer, dans le G~oyfj-, a été un de ses prin- (1855); /<~ (ta Estrella de Madrid),
cipaux triomphes. Le r~e de Mme i~coutcHter dans en trois actes; Tel bois, tel cope~M (De ta! palo tal
JMc~e G~riM (1864-18G5) trn a valu un succes astiila): p~ ~of~m~M/o, ~Merro a MMeWc, el Con- i-
dnrcrciu, mars non moms brillant. IjQ-- reprises de ~I Jrrro; Catlenas de oro; el Ar~enie rle, matraneovrio.c:
/cj!~fW~ de M. Augier, remaniée dans le sens la J~~ïf/aj&ar~/arta; la ra&cfjtcro de 7.ûM<~rM; los
du drame de mœurs, lui ont fûurm un des rotes où Czrcasiaaos, etc.
elle a déployé le plus d'babncte il la foi, et d<' pnis-
sance- ARTAR)A(M.ithjas},pcintreaUemand,neaMan-
Ârunuld't'tessy a cesse d'appartenir au Théâtre- heim,)t;!9jtun~8]4,étudia à t'Acadt''iniede])us-
Mme

Français le d'~ mai 1876 eUe a donné, le 8 du m~me seïdorf, et se tourna ~ers le genre hfstonque; il a
mois, sa représentation de retraite, en jouant les emprunté ses sujets a la nature et a l'histoire du
trois premiers actes de /e)j<Mr~e, le 5' acLe du Tyrol, et retrace pïusicnrs épisodes de la \ie d'André
JM~CM~r.T/M' et le Legs, qui rappelaient le mieux ses Hofer, Parmi ses tableaux on cite ~ayfMt~!<
genres du!erents de bucces. entre les Françrris et les Tyroliens; Tyrolierrs em-
betsqrrés tzrant sur l'Pnrzenrz; Paysans hollandais
ARNOUS (Marie-Gusta~e-Louis-Eugène~deputë de e<'oM/a)~ leur n?'
de mort, et une séné de ta-
laCharcnte,estneaTo)douHe[e50jmn~84<).Fifs btcaux inspirés par un voyage en Espagne. M. Ar-
d'un général d'artiUene, il s'engagea, pendant la tana s'est depuis longtemps hxé dans sa ville natale.
guerre de 1870, dans la garde mobile, devint capi-
tame et se distingua dans plusieurs cng'a~'emcnts ARTAUD-HAUSSMANN (Lnuis-CharIcs-Marie-Fmma-
sous les murs de Pans. Il fut ensuite auditeur au nuel, baron), fils de l'inspecteur générât de t'mstruc-
conseil d'Etat jusqu'en 187~. ConsedJ'er général de tton secondaire, CfMUttijMt'dfH traductions clas-
la Charente, pour le canton de Brossac et gendre du siques, est né a Parts, le 24 octobre 1842. H a été
sénateur, M. André, il se porta comme candidat bo- autorise, en 18()4, à joindre a son nom ce!u[ de sa
napartiste dans l'arrondissement de Barbexieu\, ~a- mère, sœurdu harou HauHsmaim, préfet de la Seine.
~antpar suite du décés de M. André, son beau-frere,et ~ommé audIteur au Conseil d'Etat, le jan~er
fut élu le 29 janvier 1884,par (?9 ~ojx contre 5 d98 18G5, ]1 fut attaché comme commissaire du gouver-
données au eandidatréput)hcam,M.Trarieux, ancien nement au Conseil de préfecture de la Seine. A la
député. Porté sur la liste l'éactionnatre du départe- suite d'un voyage en I'a!estinc et en Oi'tent, en ~868,
ment de la Ctun'pnte, aux Élections gcnéraics du itfutlattelic~aher du Saint-Sépulcre. On le~Ott
4 octobre 1885, il fut élu, le troisième sur si\, par ensuite passer à Romp, où, après a~otr abjuré le pro-
48577 ~o)\ sur 88 H4t votants. On a remarqué plu- testantisme qu'il a~ai). auparavant embrassé, u fau.
sieurs fois a la Chambre sa participation au\ dis- annuler par le pape son mariage) entouré de cir-
cussions nnanciére< Lors des éfecttons du 22 sep- constances bi/arres, entre dans les ordres et devient
tembre dt~9, au scrutin d'arrondtssemfnt, il S!'porta caméner de sa Sainteté. A la suite d'actes e\ce))-
dans la circonscription de RarbexieuY et fut élu en triques de mysticisme et d'accès de violence qui, au
premier tour par 7 3jl voix, contie e 889 obtenues commencftm'utde 188C, font un grand bruit, u e<-t
par M. HoutcUcau, candidat républicain. mtt'rd)t et mterné dans une mai sonde sauté,d'où il
ARRtETA (Don Juan-Emilie, compositeur
jj,
s'échappe et va réstder à ~yon en Suisse.
espa- est mort le C janvier 1890-
Il y–
gnol, né aPuenta-Ïa-Hctna.Ie ~1 octobre 18~3,p;issi], On doit a M. Artaud-Maussmanula première
dés l'âge de six ans, en Italie et entra en 1842 au traduction du poème allemand du \!n= Mecle, te
Conservatoire de jMdan, où tt eut Vaccaj pour pro- 7'ûMr~û! ~o~K~ la U'ay~ûM?- avec des notes
fesseur de composition. Sorti en t~, /ottt/n,
il se mit et une étude historique et littéraire sur la poésie
aussitôt à écrire des opéras, dont l'un, chevaleresque de i'Atiemagne au moyen âge (~865.

ARNDOR (leanll-Claude), m'·émeur


'17~, frangms, né au ARRIVABENE (Jean, comte), économuste Itahen, né d
bateau (!\ordJ, le 16 décembre mort le 2 juin 1866. Lu~nano.le ~5jufn
1787,z~(jrt'à Home, le janvier 1881.
Edit.l-~ Edtt.l-b.
ARON(]tcnrt)puhhr)stefrnnpats,netellnovembre mëdecm grec, né en Ëpu-e en
ARSAEIS (Apostotos),
1842, mort à P.iti~, te 13 novembre 1885. Edtt. a. n~, mort à Uucharest en décembre 1869. Edit. 1-4.
ARÛNDEAU(]canCMAnmGftAC),t.tat!St)ftfnfrançais,né&
h ARSÈNE-PAKRADOUNI (Le Père), arménien m~t<httn-
Marthon {Lhai entp} en i802, mort à rojtiers le 21
septem- rtste,
bre 1865. Edit. 1 t. ne a Constantmopte en t7S6, mort à Veni&e, le
21 décembre 186G- Edit. 1-
ARQUX (Eugène), magistrat, homme pohttqne et ttttë-
rateur français
Pans, le 17 octubre 1
nt à Rouen le 21 octubre 1793, mort 3 ARSENNE (Loms-Charles), pellltre français, né à l'ams,
1859. Edit. f. le S5 décembre t788, mort le août
18~. Edjt. 1-2.
ARREST<!teni~-J.t)msD'), astronome allemand, né à ARTAUB fKicotas-Louis-'Mane),littérateur et professeur
Berhn, le 15 nu~L J8~, mort à Copenhague, le 19 juin fraï]çats,ncârans,!e6Q~ce)nhicl7'Jt,mû)t.le9nn-
~875.E<i)t.o. b, vcmhre)86t.Edit.i-3.
in-8). Il a, en outre, recueilli et publié un ouvrage ASCHEHOUB('fhcrket-Hahersen).junsconsultenor-
posthume de son père Etudes sur la ~~ra/~re végien. né à Idde, le 27 juin 1829, suivit les cours
depuis Fo~fe j~t'<x l'école t-MtOH~~Me (1863, del'C)Uters)tédeC]iristiama,ydetintprofesseur
in-8).
). agrégé en 184<i et professeur titulaire en 1852.
Membre de diverses commissions administratives, il
A'RTOtS (J.-Fr.-Â. D'). – Voy. D~RTOtS DE Horn- fjtpai'tie,àp)usieui'sreprises,duStorthi)i~ norvé-
hû~MLLE.R. gicn et fut Le chef du parti conservateur. vi. Asche-
houg a été signalé à l'attention des savants par un
ARTOM (Isaac), diplomate italien, né à Asti le ouvrage considérable sur le Droit public Hojt~~t'ett,
~1 décembre !829, d une famille Israélite, étudia le dnisé en trois parties la première traite des ori-
drott à Turin et entra au ministère des Apures gines de ce droit et son histoire jusqu'en 1814; la
étrangères, où Ca\our le remarqua et le put pour seconde est un savant commentaire du statut nor-
secrétaire particuticr. A la mort du célèbre homme végien actuel le troi~éme embrasse le droit admi-
d Etat, eu 18G1, il fut attaché comme secrétaire de nistratif de la Norvège ;)866-)88a). Ce travan )e Et
légation au comte Arese, ministre n Paris mais il nommer correspondant de l'Académie des sciences
fut rappelé l'année suivante, sous le ministère Fa- morales et politiques, le 50 mai 1885.
rmi. et nomme directeur aux ACaires étrangères.
Envoyé en 18G4 à Paris, comme conseiller de téga- ASCHERSON (Faul-Frédéric-Auguste), botaniste et
tion. il accompagna, en 1866, le comte Menabrea à voyageur allemand,néâHerlin.Ie4jum 1834,suiut
tienne et pnt part au~ négociations de la pai\ entre les cours de sciences naturelles et de médecine à
l'Autriche et ntaUc. En reconnaissance de ses ser- l'L'mv'ersitéde cette ville, et se uvra d'abord à ta pra-
~tces, il lut nommé, au mois d'août ~867, envoyé tique médicale. Attaché, en 18M), au jardm botani-
extraordinaire etmuustrepiénipotenuaire du royaume que de Berim, Il fut nommé en 1873 professeur de
(t'Ita)te à Copenhague. Il fut accrédité, en la même botimtque a l'Université de cette ville, ou il avait
quautc, a Carisruhcle 10 mars -t8C8. Lorsque éclata la précédemment enseigné comme pi'tvat-doeent- En
guerre entre la France et l'Anema~ne, tl fut envoyé 1874, il accompagna le voyageur Rotins en Libye et y
en mission secrète à Vienne. Le mmi~tre~iscoMi- retourna seul en 1876. En dehors de sa collaboration
Venosta l'appefa, comme secrétaire généra!, au~ AI- constante à divers recueils spéciaux, M. Ascherson a
f.nres étrangères. Le 23 mars 1877, i fut fait séna- pubhé F/crc a'f /M cro~/jice t/H ~r~M~e~~OM~
provimflore \ol..
1~;¡\).18D4,;¡ '01.¡.
teur du royaume d'Italie. On cite de Artom plu- (Flora
(Flora derder
pl'Ovinz Brand.deBer]m,
Rerim, 18j9-1864,5
sieurs pubhcattons sur Cavour et sur j~c~r-~wwa- C<j~M~oMd/a/i!<jrs~e la ~'E//i!op!'e, deSchweinfurui
ti~e~ ainsi que quelques essais de littérature et de (Beitrag zur f). Eth.; IbId., iSt)7). Il a élaboré la
poésie. parité concernait la botanique dans l'ouvrage de
Rol'th Voyage de Tripoli à l'oasis /tM/r<! (Heise
ARTOT (Maf~critc-Joséplune-Desiree Mo~TAs~Kt, von Trip.. etc. Leipzig 1881) et édité le Catalogus
dite), damt~ PADiLu, cantatrice he]ge, née à Paris le co!op/t~~ot'!<tttSëïbta?,~osma?,ctc.dcKanitz.
21 juillet 1835, pendant un ~oya~e de ses parents
dans cette ~n!e, est fille de Désiré Artot, professeur ASCOL) (Graziadio-Isaia), phdologue italien, né le
de cor au Conservatoire de Bruxelles, et nièce du iG judiet 1820, d'une fannitt' israel'te, fut destine
céiébre violoniste belge, Alexandre-Joseph Artot. au commerce,ma~setourjiadebonnelteure'i ers
Apres ses premieres études musicales faites dans sa l'étude comparée des langues. I)es l'âge de seize
f.unUle, elle recut des leçons de chant de Mme Viar- ans, il publiait un écrit remarqué sur les rapports
dot, qui lui valut les encouragements et la protec- duvalaque avec l'idiome du tnoul. 11 fit paraître
tion de Meyprbper. Grjce à la protection de celui-ci, un peu plus tard un recueil d'Etudes or~t~a~
elle fut engagée à l'Opéra de Paris et y joua, au /M~at/e~(Studijorientalieunguistici.2voI.)
commencemeut de ~858, le rôle de Fidés dans le où. entre autres opnnons nouvelles, il affirmait la
Pro~/M~e. Malgré l'accueil assuré a la beauté de sa présence de nombreux éléments sémitiques dans la
~oix, elle quitta l'Académie impériale de musique I.mgue étrusque. Cette publication lui valut d'être
pour parcourir la provmce et l'étranger; elle se pro- appelc comme professeur de philologie a l'Académie
duisit avec succès a Bordeaux, à Lyon, a Moulpemer, de ~Inan. dont )) devint plus tard président. Il a été
à Orléans, pms dans les principales bittes de Bel- élu correspondant de l'Académie des inscriptions et
gique et de la Hollande, avant de se rendre en Italie belles-lettres, le 28 décembre 1877. Le 25 jamier
pour se consacrer particulièrement a fopéra italien. 1889, il a été fait sénateur du royaume d'ttahe.
Engagée a Herhu, pendant plus de cinq années, elle Parmi les écnts de M. Ascoli, qui a formé toute une
y exécuta d'une façon brillante le répertore, tant ccole de philologues italiens, il faut citer surtout,
allemand qu'itahfu. Elle fut éga!emfiit. app~udie pour leur importance, la l'honologie comparée JM
dans la plupart des ailles de l'Allemagne. Après des sajtsfr~. <Af y~'r t/7: ~M (Fonologia comparata,
excursions en IlL'ugr!e et en Danemark, elle passa etc., Tunn et Florence, 1870), ouvrage traduit en
en Angleterre, où elle fut accueillie avec la même allemand (H.nle, 187'2), et ses ~f~r~ a~~o~~u~
faveur à Hay-Market et Covent-Garden. Elle se ren- (I.ettere glottologiche, 1885), ouvrage auquel la Com-
du. ensuite-en Pologne et en Ilussie, et fut très mission mixte de 1 Institut a accordé le prix Yolney.
applaudie à Moscou, et à Samt-Pétersbourg. Mue Ar- et qui a été aussi tradmt en allemand.
t~t uuiss.nt, des l'origine, a mi jeu passionné une
puissante \oix dp mezzo-soprano, à laquelle le tra- ASNYK (Adam), poète et auteur dramatique polo-
vail a donné de i'éteudue et de la souplesse. Elle a nais, né a Kahsx, le 11 septembre 1838, étudia la mé-
épousé, eu 1869, M. PadiHa, chanteur espagnol. dccincdelHj7al8ula\!u'so\ieetaltreblt)u,pnt

ARTHUR (Timothee-Shay), romancier ain~ricatn. n<! à (Nassau), to!9 a'nt-fSCt, mott Vienne, feSaud
~-Abu~h en 18~, mort ie6 mHi t885. Ed)t. 1M!. Edtt. 1-S.
ASGHER (Joseph), ptaniste an~tats, n~ ') Ltmdres en
ARWIDSSON (Adolphe-I~ar), puMioste suédois, né à t8N, mo~t dans cettt! vitto en juin t8(K). Edit. 5-4.
t'adjsjoky,te7âo'jtnw,tnortàWuMrg,~tjuml858. ASBBtJBNBAM (Thomas), ~nerat anglais, né
Edit. 1-2. en 1807,
mot'tteSmarsMM.Etttt.t-t.
ASBOTH (Alexandre), g-~nt~nt américain, d'ou~ine hon- ASBBURNMM(Bertram-Ashburnl)a;n,<'comte D'), imir
Ctû[''e, né le ]8 décembre 1814, mort à Buenos-Ayres
f~nerHj68.Edit.4. d'Angtetetie, hëre du pf~dent, ne le 93 novembre
en 17M7, ;MOi't te
4. Mjum 1878. E~t. 1-i.
ASOPIOS littérateur ~rec, né dans 1 Etm'e,
(Constantm),
ASCEBACB (Joseph), htstorlen anemand, né à Hcechst <'nl7ijt,mmHAthënM,~i(tt!eMn!]r<!lM.Ed.ttS. 5.
part à l'insurrection de 1865, et après la chute de ASS)EH (Adolphe D'), voyageur et philologue fran-
celle-ci, se rendtta a lleidelberg. Reçu docteur en philo- çais. né à Labastide-de-Sérou jAriége), en 1828, de-
sophie en 18uu.)l se lixadepuisaLeopol et visita vint professeur de mathématiques et membre de
l'Europe occidentale et l'Italie en 1872. M. Asnyk, l'Académie des sciences de Bordeaux. II a fait, dans
l'un des plus gracieux poètes polonais contempo- l'ancien et le nouveau monde, des voyages d'études
rains, a publie .~Kdewuï'se/~e Léocadie (Leopol, dont d a consigné les résultats dans des publica-
18u8). récit humoristique; /a7<rattfAe d'/f~o<rcpf, tions comme les deux suivantes le Bfet~ contem-
comédie en un acte en vers (1868), jouée avec un porat'M. races, mœurs, institutions, paysages (186?.
grand succes sur tous les théâtres poIonais;~CMe)Te m-8\ et &)Mm~tM des Pyrénées (1872. in-18;
des partis, comédie en deux actes eu prose; Co~ di S* édit., 1885, in-16). !1 a donné ensuite une série
~îtCKSt, drame en cinq actes en prose (1879); /c jMt' d'écrits relatifs à la science du langage Essai de
drame en trois actes en prose, et ~M~, pr/tt~ orammfttre oenere/e, d'après la com~mr~HOtt des
de ~t'~M~tî' tragédie en cinq actes en vers ~1878), pr/KCtpa/esMKyMM t'ndo-CMtOp~enttM (1851, in-8);
cette dernLere traduite en allemand (1880). Il a signé ~t.<<oit'f naturelle du ~a~a~e, en deux parties;
du pseudonyme El ..y trois volumes de Poésies qui Physiologie du /anyayef/ton!'<e(1867,in-18)et
eurentplusieurséditions. le ~an~e graphique (1868. in-18). Citons encore
EM<t! de pAt<osm'A)e tM.~t't'e aM Mx° siècle (1870-
ASSE(Louis-Eugéne-Anguste),littérateur et jour- 1" partie, in-18 le Ciel; 1881, 2' et 5' parties la
naliste français, né a l'ans eu 1850, fit ses études Terre, l'Homme), ouvrage refondu par l'auteur en
au lycée Lonis-Ie-Grand, suivit les cours de l'Ecole 1886; Essai sur /'AMman!<e posthume e< le spiri-
de droit de Pari~, dont il fut lauréat en 1857, ttsme (1883, m-18).
puis s'attacha, comme collaborateur, a )1. Oscar de
Vallée. Il débuta par des articles littéraires dans la (Jean-Frederie), his-toricn et écrnain re-
AST~É
Revue f'on<eN~Mt'a!'He (1868) et devmt ensuite l'un ligicut français, est ne à ~crac (Lot-et-Garonne),
des principaux rédacteurs du Moniteur universel. le 21 septembre 1822. Il alla étudier la théologie à
Entre en 1883, à la Bibliothèque de l'Arsenal, Genève, puis à Halle et à Berhn. Apres avoir été
comme employé surnuméraire, il y est devenu payeur à Xe~-YorIi. de 1848 à 1851 (Etats-Unis), il
sous-bibliothëcan'e. retint en Europe,passa en Suisse, de~intprofesseur
Outre un certam nombre de notices importantes de philosophie à la Faculté de théologin libre de
fourmcb a la Ao~t'p//t! ~to~y'~A~e yp?~c (entre Lausanne, où il reçut le titre de professeur ordi-
autres celle de ~o/<M;)e), M. Asse a publie et annoté naire en 18GG.
les Lettres poF'a~'cs, suivies des ~res ~e- dc M. Astie a publié plusieurs ouvrages d'histoire,
moiselle ~Ms~ (1873, m-18); les Lettres de Made- de critique et de polemique philosophique ou reli-
moMeKe de t,<<p:H~<c (i8?6, in-18), complétées gieuse, entre autres M. ~c/terer, ses disciples et ses
l'année smvante par une brochure mMutée ~a<<e- adt'erM~'ea,Dar~MC/OHMM ~M~M'e~ ~ft~t M~'a~fre
moMe~~ Lespiuasse et la marquise du Df~an~, (Lausanne, 18X4, m-8), anomme, /!e't;e~ religieux
renfermant de nombreux documents inédits jt877, 7, des Etats CHM, 1857-t8.'i8 (Lausanne, 1859, in-12);
in-18); Lettres de la Hi~r~M~sf du C/tM<e/ réunies Esprtt d'~l~aHdrf nKf< (Ceneve, 1861.2 vol. in-12]
pour la première fois et augmentées de trente-huit les Dcîf-r théologies ttOKi'< dans le se~t du pro-
Lettres médites [1878, m-18) un recueil des Coûtes <e:<an<tsme /rn)iCNH, étude htstorico-dogmatique
selon satst
fo vers et fM prose de iioufners (1878, m-16] Le«t'fs 1862. in-12); Explication de /'BHanyt!eparun~lu-é-
de Jifttdame de Gra/~)i~ (1879. in-12); Le~x-s de Jean (Genète. 1862-1864, 5 YoL,in-8),<
la présidente Fe~'H~d au ~a?'o7t de ~te~eH~ (1880, lien »; //H<on'e de la république des Etats [/)tM
in-{2); Lettres de l'abbé Ga/MH! (1881, 2 '.ol. in- 1620-1860 (1865, 2 vol. iu-8; Théologie allemande
12), etc. contemporaine (1874. in-8); Mélanges de </teo/oate
et de pAt'iMo~/tt'e (Lausanne, 1878, in-8] le Ftnef
ASS)ER (Alexandre), archéologue français, né à de la légende et celui de ;tM<otfe (1882, gr. in-8);
Troyes le 10 avril 1821,devint enl848 chef d'institu- Réalité, franeltise et courage (1888, m 8). )1. Astié
tion dans sa ville natale, d'où il passa en 1875, en la a donné une édition des ~e/M~es de l'ascal- 11 a
même quahté, à Courbevoie. prés de l'aiih. Il est pubué, avee N. Dendn'an, la ~!eM)c de </te'o/oo)e
auteur d'un assez ~raud nombre de publications et de philosophie (1868 et sun.).
d'histoire et d'archéologie locales les ~fcA~uM cu-
?'eM~M de la C/~M~~Hee<de Br~ (Troyes, 1853, ASTI MA (Ange-Gaétan), ancien député de la Corse.
m-8) Légendes, curiosités et ~'adi~o~ts de la Cham- Il servit dans l'infanterie et prit sa retraite après la
pagne <-< de la B<t<- ie (Ibid., 1859, ia-8); B)f)<M~/tt<<! guerre de 1870-1871, avec le grade de heutenant-
du département de 1 Aube (Ibld., 1K)M874, 12 hv colonel. Lors de ]'orgam~.<uion de l'armée territoriale,
in-8); 7ïï&o~A~oM~d~ /'NM!n~MreAa'm~MMo~ (Ibid., n fut nommé, le 23 juillet 1875, lieutenant-colonel
18M-187u, 14 liv. in-8); la C/t~mpa~He encore in- commandant du U6' régiment d'infanterie àAjaccin.
fo~Hue, documentscurieux et inédits(Chartres, 1875- L'un des chefs du parti républicain de la Corse,
76, 2 vol. in-8) les //<s<ortc~s de la CAampa~ne e<t maire de Cenione et conseiller général du canton.
de la Brt'e d~KM t840~M~M'e)) 1875 (1876, m-12). il se porta aux élections du 14 octobre 1877, dans
)I. Alex. Assier a édité, d'après des archives locales, l'arrondissenientdeBastia, et échoua avec SS66voix
des comptes de fabriques et autres documents sur contre 7 67fi données au député sortant. M. Savini.
des constructions d'églises, sur les foires du pays, Aux élections générales du 4 octobre 1885, inscrit
etc., aux xin~ et xn° siècles. Il a écrit, en outre, sur la liste républicaine de la Corse,]) échoua avec
quelques petits livres de morale et d'instruction, toute cette liste au scrutin de ballottage et ne réunit
entre autres les Cra~des plaies de la France que 24724 voh sur 50469 votants. Après l'mtaltda-
(1875,5 part.], sous le pseudonyme d'~Ue.faMdre de tion de, élections de la Corse, il se représenta au
Beaune, et sous son nom des ouvrages pour les scrutin du 14 février 1886 et fut élu, le second sur
classes. quatre, par 24 964 voix sur 47 502 votants. Après le
ASSAKÏ (Georges), poète moldave, né à Jassy le 1" mars Commune de
ASSI (Ado!phe-A!phonse), membre de la
1788, mort dans cette ville, le 23 nov embre M69 Edit 1- Paris, né vers 1840, mort a ~uumea (~ouvelIe-Calédotue),
ASSELINE (Louis), titteiateur français, né à Yers.uites,
le 7 f~neri8)!G.E(Ut. 5.
en i8N,mûrtâPai~,te6avrill878.Edit.4-5. ASSING (Luumda), femme dp lettres allemande, née à
ASSELINEAU (Char)M), )itterateur français, né & Pans, Hambourg, le !j fetner 18M, morte le S. mars t8M.
en mars IMO, mort à Ltiatel~uyon (l'uy-de-Dôme), le Edit. 5.
25 juillet 18! Edit. 2-5. ASSOLLANT (Jean-Bapuste-A)fred),littérateur français,
ASSEZAT (Jules), littcrateur français, né à Pans, le né à Aubusson [Creuse), le SC mai s 1827, mort à Fans,
21 janvier 1859, mort à Paiis, le 2t'jmn 1SM. Edtt. 5. le 4 fe~ier 1880. Edit. Ï5.
5.
rétablissements du scrutin d'arrondissement, il se de frégate led6aout 1862. Il fit plusieurs
présent!) dans la circonscription de Bastia aux élec- au Sénégal et devint commandant supérieur campagnes
de la
tions du 22 septembre 1889. et échoua a< ec 5 29d v oix marine dans cette colonie- Promu capitaine de vais-
contre 7 170 obtenues par M. Antuine Gastivi, candi- seau le 22 jni!)et 1870. u fut chargé, dès le début de
dat bonapartiste. M. A~tima a été promu officier de la guerre, d'organiser les défenses de Carentan, puis
la Légion d'honneur le 8 août 187). 1. passa à l'armée des Vosges, où il prit part a toutes

les opérations contre le corps d'aimée du générât
ASTON (Louise), femme cé)ebre en Allemagne par de~\erdcr.Apres!aeonch)Mnndetapai\,][
texcentriticité de sa vie et ses ouvrages, est née manda le croiseur le Seignelay dans l'escadre (le
com-
vers t820, dans les emirons de tiatberstadt. Elle l'océan l'acitique, et la frégate la Savoie dans celle
était fille d'un pasteur qui lui inspira dès l'enfance de la Méditerranée. M. Aube fut nommé, le 20 no-
certaines idées d'émancipation. Mariée fort jeune vembre 187J, gouverneur de la Martinique, où il se
avec un riche négociantanglais, elle voulut les mettre signala par son dévouement pendant )'epidémie de
en pratique, mais ses ten)ativesii'aboutin'nt, après la fièvre jaune. H fut lui-même frappé de cette
quelques années d'une existence très malheureuse, maladie, perdit sa femme,
sœur de M. tf générn)
qu'a une séparation de corps. Elle vint à Berlin vers Faidherbe, et donna <-a démission a la fin de 1881.
1846, et se mit à parcourir les rues, portant le cos- Promu contre-amira! le i~juiDet -1880, il obtint en
tume d'homme et fumant le cigare. La police s'en 1882 le commandement en sous-ordre de l'escadre
émut, la fit arrêter mais on ne put autrement ac- d'évoluUon, et fut chargé des expériences sur les
cuser sa conduite. En 1848, elle se ha avec tout ce torpilles et les torpilleurs, qui, d'apres lui, devront
qu'il y avait de plus avancé dans Berlin; pins quitta être préférés aux grands cuirassés pour la défense
tout a coup cette vitte et alla soigner avec un grand de nos côtes et la protection de nos colonies. L<'
dévouement tes malades et les blessés dans les 7 janvier 1886, M. le contre-amiral Aube fut appe)é
hôpitaux du Stesvvig-ttotstein. En 18.'il, elle s'est au ministère de la ~arme, dans le cahinft présida
manée avec le docteur Meier. de Brème. par M- de Freycinet. Il fut promu vice-amiral le 17
Mme Louise Aston a publié sa profession de foi mars suivant. La création sous son ministère de
sous ce titre ~fon émancipation, m~i rc))~o< < toute une nottnie de torpilleurs dont plusieurs subi-
ma ~MS<~t~to~ (Meine Kmaucipation, Vcr~ei- rent de graves avaries et des simstres, donna heu,
sung, und Reehtfertigung, Bruxelles, 1846). On a tant dans la presse qu'a la tribune de la Chambra
aussi d'elle plusieurs romans tirés de sa tie &;AK~ a de vives critiques, et l'amirat s'est efforcé a plu-
de l'existeitre d'une femme [Aus dem Leben einer sieurs reprises de décimer, en la rejetant sur les
Frau. Hambourg, 1847) L)/~t« (Magdebour~,1848) ingénieurs, i qui font tout, et qui ne naviguent pas
~A'o/tt<ton et eon<re-rf'ff)h!tOM (Manheim, 1849); une rcsponsabihté que l'on faisait remonter per~on-
enfin des volumes de poésie, entre autres Roses neUement jusqu'à lui. L'amiral Aube sortit du minis-
sauvages j\\i)de Rosen, Herbn, 1846). tère avec tout le cabinet le 18 mai 1887. Officier de
la Légion d'honneur le 15 mars d8u(), il fut promu
AUBARET (Lnms-Gabrie)-Gatdéric), ofneier de la commandeur le 6 juillet 1881, et grand officier le
marine et orientaliste français, est né a Xontpelher. 28 décembre d888.– Il est mort a Toutou le 3t1
le 27 ~mai 1825. Entre au service en 1841, il a été décembre 1890.
nommé successivement aspirant de marine, en sep- 1/ainn'at Aube s'est fait conn.ntrc également
tembre 1845, enseigne de vaisseau, en novembre comme écrivain. Il a coHaboré a la Revue des Deux
1847, lieutenant de vaisseau, le 12 aoi'jt 1854. et ca- ~OH~< et à la ~et'!te ~rt~mf et coloniale, et la
pitaine de frégate le 27 juillet 1862. Chargé du con- plupart de ses articles ont été tirés à part, comme
sulat français du royaume de Siam en résidence à par exemple Un ~o~e~M droit m~t'~wf i'j~c~Ha-
Bangkok, il reçut le titre de consul de première ~o~a~ (1875, in-8); ~o~ sur Ce?i~'p-r~!ff.
classe, après atoir pris sa retraite comme capitaine t~HcoMfcrp<~Co/c'm~~cn~e()877,in-8):
de frégate, et passa en cette qualité à Scutari, en Entre, deux caerrPaqur.s. noies d'em tnarran (1881,
18ti7. 11 a été promu officier de la Légion d honneur m-i2] GMerrc Mta~M~ e< /M w~t~tre~
le 31 décembre 1861. la 7'ancf? (~882, gr. in-8);/a ~r~~M~, le présent
M. Aubaret a servi avec distinction dans les mfrs et t'avenir de cette colonie (1882. gr. )n-8) /a Pe~e-
d'Orient; n commanda t'avise Prégent pendant <r<7~oH dans /A/r~e ~ra/e(1883, in-8], /'J~/t6
toute la guerre de Chine. Il s'est fait remarquer
sa facilité
par
a se familiariser avec les langues orien-
et Z.et'at~ (1885. in-8) A terre et à bord, notes
d'unmarin(1884,m-8).
taies. Pendant la campagne de Cnmée. Il fut 1 in- t
terprete des amiraux pour la langue turque. Son AUBE (Jean-Paul), scul~tem'français, né à Longvvy
séjour dans l'mdo-Chine a eu pour résultat les pubh- en 1837, est If fils d'un indush'iet ruiné par les évé-
cations suivantes .fMot're et desrriptron de nements de !848. Un subside du dépa)tement de la
basse f,ochinchtne (,ia-IJ¡nh), traduite d'après le Moselle lui permit d'aller a Ilaris, ou entra a l'Ecole
texte chinois original (Impr. imper., gr. in-8 avecdes Ifeaux-Arts et fut élève de Duret et de Dantan
carte) ~o~c ~Hf~M~M~x/r~/cmfH~s~MfouaMMie aHié.Enl86ftilpjititpourl'Itahef'tyét'Ddiatala
d'~ttMem, traduits du texte chinois original, etc. sculpture décorative. Ce n'est qu'en 1873 qu'd débuta
flhid., 18C5, 2 vo). gr. in-8), et CremMMt're HHxtt- au Salon avec le bu~teen marb['ede-P~o~prr~cr!Wf'c.
mite, suivie d'un Vocabulaire /rfmfft!Hn!tatH!/e acquis pour l'Institut il a donné depHib ~o'~te
et antiam;'<e-/t-CH~aM ;lHd.. 1867, gr. in-8]. groupe en plâtre (t87-i). exécuté plus tard en bron/e
pour lit wlle de ~ontpellier; P~gmalion, vtalue en
AUBE (Hyacinthe-Laurent-Théophi)e).marin fran- plâtre ()87<'l, la même en marbre a iHxposhton
çais, né le 22 novembre t82<), cuira dans la marine umverscHede 1878; Po?'?/s f~ /f!?t~r~-
dey~
eu 1840, fut embarqué sur la A'ftt;He et fit une cam- ~<*Mr, fragment de groupe, plâtre (1877); Dante Ali-
pagne de cinquante-deux mois dans ]cs mers statue bron/e.pourlavine de i'at'is; /~CMpr?'p,
Chine. Aspirant en 1842. attaché au port de Roche- groupe p)alre (1880) le comte ~<~t~o~,bu'-te maibre
fort, il fut promu enseigne le 1~ novembre 1846, pour le Conseil d'Etat (1881); ~'r/
lieutenant de vaisseau le 11 juin 18. et capitaine c~~H~N~,ptturl'Jtôte!deYinede I\uis (t882);
L~fo'

ASTON (su Att!iur-h)gram), dtptxmiitB alitais, ne a ATTHAHN (Lf'ms-M;))i~f':u)-8aj)tiste,tjaroti), ~nt~!t!


) ondres en
)-t.
1798, mort à Hunconi, lenui 1XM. Ldit. français, né à Colinar, le Mjum 17~, mort en sepLenfb)'e
t8~6. Edit. 1-2.
ATHOLE (Geor~es-Au~uste-Frt'dëric-John ttei~MT, 6' duc ADBANEL (JosPph-~hriG-Jean-Bapt)<.te-Tt~odore),poète
p'), j'.ni' d'AnHifterre, ne en 1774, mort le l(î janvier françans, né à Avynon, le 26 mars 1829, mort dans cette
!?<. Edit. t-t. vUit',te~lo'.tobit;m~-L<bt~a.
statue hron/e, pour la Chambre des députes
/<f!t7/y, y remporta le grand prix de gravure en 1844, et
(t88tj;le général JoMt'er< à fi~oH, statue à Bourg passa les cinq années d'usage en Italie. Après de
(1884) fra;)(-OM Boucher peintre (1888) le docteur sérieux travaux de gravure, il a abordé la ))thogra-
Charles Robin, buste marbre (1888); Kfe ~'en/~nt phie en 1853.
(1889). Il a donné à l'exposition des dissidents au On cite de M. Aubert, élément dessinateur
Champ-de-Mars, en 18M, le modèle de la statue de Triomphe de Galatée, ~/r~orc chassé </M ~rn~/c,
Borda, inventeur du sextant, destinée à la ville de la t't~r~e à /'fy!f<, le Pct-~Yf!/ de ~~Af7c/, tou«
Da~. et le groupe du peintre fraMfOM BoM<er. sujets de ce dermer peintre copiés a l'aquarelle dan.
acquis par 1 Etat. les musées d'Italie, exposes en 1850 et 1852; pr~f-
)t)i 1884 il avait été chargé, a la suite d'un con- cesse ~o'tM< gradée d'après le pastel de M Eu-
cours, de l'exécution du monument de Gambetta, gène Hiraud (1855) Mffr~, sujet de genre [185~]
sur la place du Carrousel, conjointement avec M. Boi- et parmi les lithographie, la Saison t/~fo~t/~o~
teau, architecte. ~1. Aube a obtenu une modalité de les ~rpAe~ d'apres M. llamon, à l'Exposition uni-
2' classe en 1874, un rappel en 1876, une 5' médaille verselle de 1855 la Galathée de M. Gleyre le T/~«/~ e
à l'Exposition universelle de 1878 et la décoration GMt~HO/, Domp~UT*~m~MM, Rf?!~t~Me à quatre
de la Légion d honneur le 14 juillet 1883. sous, d'après M. Uamon (1857); Pa~r~n~, d'après
M. Heubuth; C<f/fa~re, d'après M. Jobbe-Duval
tUBÉP! N (Fran<;nis-AuRustin-Henri),ma~istratfran- (1859), etc. M. Aubert
a aussi exposé pour la pein-
çais, est né au Mane (Indre), le 50 septembre 1850. ture CoM~Mfnr~ et deux PûWfa~s (~861}; les
Docteur en droit de la Faculté de Pans en 1852, il Martyrs sous ~toc~~M, et ~oWj'< de Mme
entra dans la carrièrejudiciaire en t854, comme sub- Dc/eMf7'< (18C3) ~M~c~p, à 1'Exposiùon universelle
à Ne~ers en 1855. Procureur tmpértai a CharhitlUe /e~ne fille d'a
stitut du procureur ;mpéna] au Btanc. d'où d passa de 1867 ce tableau avait déjà paru auSalonde~8()~~
(18e8). Il a obtenu trois 5" me-
en 1860 et signalé par une rare capacité profesHon- d:ni)es en 1844 pour la gravure, pn 1857 pour la
nelle, il fut appelé au tnnunat de la Seine comme hthogrnph]G,et en 18(il pourla peinture,ainsi qu'un
substitut en !86t. ~ommé substitut du procureur rappel en 1859.
général à la cour d'appel de Paris en 1867, et atoeat
général en 1808 il est devenu président du tribunal AU BERTIN (Charles), administrateuret hl.tératt'ur
de la Seine ]e9]))dict t8'!2, justiliant, dans cette français, né a Samt-ï)iz!er (ilaute-Marne) le 24 de-
haute situation, sa réputation de jurisconsulte et cembre 1825, entra en 1845 a l'Ecole normale, dans
de magistrat. M. Aubcpm a été promu officier de la la section des lettres. Apres a~oir occupé plusieurs
Légion d'honneur le 14 octobre 1875, et commandeur chaires de lycées, notamment celle de rhétorique
le 15 juillet 1878. à à Samt-Etienne, il prit le diplôme de docteur ès-lettres
en 1857. et entra dans l'enseignement des Facultés.
AUBER ()'abbé Charles-Auguste), prêtre et.irchéo- Professeur de littérature française à la Faculté des
logue français, né a Bordeaux le 22 juin 1800, est lettres de Dijon. il fut appelé a Par~ comme maître
devenu ehanome titulaire de l'oilrers, en 1840. et de conférences a 1 Ecole normale. Il passa ensuite
historiographe de ce diocèse. Il est auteur d'un danst'administration,et fut nommé nuceessiverneut
certain nombre de )nres de pieté, d'histoires mora- recteur des Académies de Clermont (1872), de foi
les, d'un poème en cmq chants sur Ir .Sccer~'e c~f tiers (octobre 1874)etdeISancy (10 novembre 187');;
tholique en Chine (1859), et d'un assez grand nombre mais au lieu d'occuper ce dermer poste, u préfoa a
de notices historiques et archéologiques, ~ous cite- rentrer dans l'enseignement actif, et reprit sou
rons à part: ToMe<~f'ra~, aMO~Me ~ra~ûH~fe ancienne chaire de littérature à la Faculté de Dijon.
des matières cOH~ettM~ dans la ~r~w~re série du Décoré de la Légion d honneur le 15 août 1864,
Bulletin monumental ji846. in-8; lizstozre de la ca- M. Aubertm a été nommé corespondant de l'Acadé-
yAf'</ra<<! de fot'~crf depuis le m'siècle (1850, 2 toi. mie des sciences morales et politiques le 11 a\rd
in-8, pL) Coj~a~oH& y~i~/o~ sur /7~s~o~'c 1874.
du symbolisme chrétien, ses causes, son développe- Ses thèses ont pour titre ~~f~c f~Me ~Kr les
ment. etc. (Caen, 1857, m-8) les Ca~ftcom~M,cunsi- r~~? ;t!~p~~ eM/rc ~nf</Kc e~ NNïn< ~MM~ (1857, î
dérées comme types primitifsdes églises chrétiennes m-8, nouvelle édit. 1860, m-8 et m-18) et De ~p!CM-
(An'as, 18(i2, m-8); ~M/oi're<y<- <<)!< ~Uar~tt, abbé ~of~ort&M~ qui a C~c~OtN's ~nr~ ad ~Vc~n~a
de ~eWo;), etc. (Nantes, 1870, 2' édit. in-18); Etude ~r~nc~'a~fm /!oma' f!~tfpt'f (1857, m-8). ~ous avons
sur les /tM<at'tf)M du Pot'foK (Mort, 1871, in-8) ~t!- a citer en outre /pr~ public au wni~ Sî~c/c,
/Mrc ~~orte du ~Mt~~me rc/;yte~.r avant et étude sur les mémoires et correspondances politi-
depuis le CA)-M<M;!Mme (Poitiers et Paris. 1872, que'- des contemporains (!872, ]i)8~ les Oj')f!<
4 vol. ni-8); /o:'re générale, c~~e, reliqieuse et de la langue et de ~ct ~oe~e /?'<.[~<'ff~~ d'après les
/t<Mratrf du fot'<oM (1885-1890, gr. in-8, tomes I- travaux les plus récents (1875, m-8); ~f~~re la
yil), etc. langue et de /n~7/~ra/Mt'e/~erHpa~<MO~CM Hyr,
d'apres les travaux les plus récents (t87ti-78, 2 vol.
AUBERT (Jean-Ernest), graveur et lithographe in-8);sans compter plusieurs éditions annott'eb d'au-
français, né a Paris, le 11 mai 1824, entra au com- teurs ctabsiqnes latins et français ~/fj~pftrc ~o/<-
mencement de Hi4t'a l'Ecole des Beaux-Arts, comme ~f/t/e et ~a?7~meM~c e)t ~at~e at~H~ 178U (188l!,
élevé de MM. Pau) Detaroehe et Achille Martinet u in'8) CAo!e de /c~~s de /Hr~M /7'~??r~/s ~M x~ ~M

AUBER (TMophue-Chaites-Emmanuet-Ldouai d), mMe- AUBERT (Hne Anais-Pauhne], actrice nançatse, née 7
cm français, ne à Pont E~que en 1804, mort le 8 juin Toury (Eure-et-Loir) en 1803, morte à Louvectemu"-
M75. Edit. 15.5. (Seme-et-Oise~ en a~rn 1871. Edit. 1-5-
AUBER (Daniel-FrançoisEsprit), compositeur français, AUBERT ROCHE <Lou[s), m~decm franç~s, né à Vttr~-
né a L~en, te 29 janvier nés, mort à Pans, le iS mat te-Frjneats, veis 1810, mort à Pans, le 20 décembre
1871. Edtt. 1 K. 187t. Hdtt. 1-5.
AUBERGE (Firmin-Loins),homme politique français, né AUBERTHIER (Pierre), anrtpn représentant du peuple
à Moissv-Crama;el (Seme-ct-Marne), le 16 décembre 1788, franLais, ne a Neuv]He-su'haôn~. le 10 mars 1801, moi t
mort à Paris, le 7 mai -[Sot. Edit.t- à Lyon, le 28 mars 1870. Ldtt. 1-
AUBËRY DU BOULET (Prudent-Loms), composteur fran-
AUBERMESNIL (Stanislas-Jules ).EmT~t D'), homme poli-
tique français, né à Dieppe, )G 6 juin 1792. mort a ~uher- çais, ne a Yerneml (Eure), le 9 décembre 1796, mort au
même heu, en février 1870. Edit. d-4.
mesml (Seme-fnKneNre), le 12 juillet 1855. Edit. 1- ADBRELIQUE fLoms], sénateur fiançais, né à Compt'
AUBERT (l'abbé Manus). ecch'siastique français, né t:ïif\ fp 10 a~nl 18U, Hiuit dans cette ville, le 2 a~rd
vers 18(X), mort en HM. Edit. 1 2. 187~. Mit. 5.
xvr s;f<(1883.in-18): des J!MMM~de< textes AUCOC (Jean-Léon), administrateur et jurisconsulte
pour tes classes, et quelques recherches d'histoire français, est né à Paris, le )0 septembre 1828.
locale. hteve de l'Ecole d'administration en 1848, attaché
au ministère de l'Intérieur en 1851, auditeur au
AUBLET (Albert), peintre français, né à Paris Conseil d'Etat en 1852, Il a été nommé maitre des
en 1855, suivit les cours de l'Em)e des Heaux-Arts, requêtes en 1860, et, après avoir été élevé à la pre-
comme éle~e de Jacquand et de Gérome, et débuta miere classe, est devenu Conseiller d'Etat en service
au Salon de 1875. On a remarqué parmi ses envois ordinaire (27 octobre 1869). !t a été choisi comme
annuels tnMt-MKr <<'a<eftet'; Boucherie au Tré- commissaire du gouvernement auprès du Corps
por<(187~);A'er~M~Na!/e~~pO!~o?MSMr~5 tégi~atif. Spécialement occupéde droit administratif,
~c/~fc$.dapresTac]te;~M~M/<.fM/aM~étude il fut chargé de cet enseignementa l'Ecole des ponts
(1876) Jesus f<');et<M~e))~a<!< la <em~<< la ;)fere etehaussées,
~farta~HC, au Tréport (1877); le Laf'a&o des réser- Apres la révolution du 4 septembre 1870. seul
fM~, dans une caserne de Cherbourg; Séléné conseiller d'Etat maintenu en fonctions par le décret
(1879); /femrt de Gttf.sc chez 7&H! JJ7, d'après instituant la Commission provisoire chargée de rem-
Pierre de lEstoue (1880) CtM&d')n/tft!a<;oM placer le Conseil mipéna), il fut appelé à remplir les
au .WoM<-Df;;e (1881); les Derviches hurleurs de fonctions de président de la section des travaux
Scutari ()882); la Prière, a Ct)nstantn]op]e (1885); publics et des finances et de la Commission mixte
~.MMt'-B/am~f;, a Brousse ft884j~ <7/cMre du des travaux publics. Il fut nommé, au mois de
~tn au Tréport (1885); la Petth- .~nrmtM<!Jt887); mars 1872. membre de la Commission chargée de
~tM<o!<r f<'MKe ~Mf<t~Mt (1888); /nMneMr de cor- préparer la réorganisation de l'enseignement des
~ter. au Tréport (1889), sans compter un certain Facultés de droit. Lors de l'élection du nouveau
nombre de portraits aux seules intttales. Il a pris Conseil d'Etat par l'Assemblée nationale, il fut élu,
part a l'exposdion des dissidents du Chainp-de- d.ms la séance du 22 juillet 1872, conseiller d'Etat,
Mars en t8i)0, a<ec neuf toiles, entre autres la
au premier tour de scrutin, le troisième sur vingt.
Mie-DiCM, plusieurs études du Tréport, la /!«< dit deux, par 569 \oix sur 635 votants, et nommé prési-
Caire M /rpog~to~t tt~~se/~ 1889, et en dent de section par décret du 27 juillet. Deux decrets
1891, atec dj< tableaux, dont trois H(M du Tréport, de la même année le firent entrer au Conseil supé-
ueut sujets de fantaiste les Petits Jfate<oh et rieur du commerce, de l'agriculture et de l'industrie,
Jeune ~He aM lilas, un grand cadre de fleurs, les et au Conseil de l'ordre national de la Légion d'hon-
CAr~&'H~n~, et des portraits. M. Auble* a obtenu neur. Il fut admis a la retraite comme conseiller
aux Salons une mention honorable en 1879. une d'Etat en juillet 1879. Membre de la Société de légis-
médaille de S* classe en 1880, et une médalUe d'or lationcomparéc,ileriacu)apréstdencejusc[u'en
enl889. décembre 1877. Le 15 de ce même mois, il avait été
élu membre de l'Académie des sciences morales et
AUBRY(Giaude-Maurice),ancien représentuudtt politiques, dans la section de législation, en rempla-
peuple français,banqnieràl~aris,estncàMirecourt cement de Cauchy. Décoré de la Légion dhonneiir
(Vosges), ie'22 septembre 1820. Avocat au barreau en 1862. il a été promu officier le 8 août 1870,
deMn'ecourtdesl84j.nseut]ournainteenl848. commandeurte~aoûtl87S et grand-officier te9]uit-
Uorpnnba les eompton's nationaux dans le départe- Ietl891.
ment de& osgcs, et fut appelé a diriger celui d'Epi- M. Aucoc publié Des 0~/<~a~'M!S respectives
na).ommearAssemb)eeIéj!:i!.tatne,nysiégea des fabriquesa et des co)MmM~e.s relativement aux
jusqu'au 2 décembre 18jl, et fut arrêté a ta porte dépendes du culte (1858,m-8); Des &c<to;M de
de fa mairie du dixième arrondissement pour être de leurs droits, charges, ressources, de
conduit à FAbbaye. il se retira alors de la politique eommMtx'.
la gf~hon de leurs biens et de la représentation de
et fonda a Paris, en 18j2,unematson de banque teurs intérêts (1858, in-18; 2' édit. très augmentée,
considérable. Candidat de l'opposition, en 18C3, Il 1864, m-8) Voirie ur/e. des augnemfnts indivi-
obtint dans la 2° circonscription des Vosges, près duels délivrés par les maires (1862. in-8); les Sec-
de 14000 voix contre 16000 données au candidat iào>ta de conrnaurte et la loi du 2R Irtillel 1~ü8, sur
officiel Aux élections sénatoriales du 8 jamier 1882, /« w~' en valeur des ~efts commHHsM~ (1863, in-8)
il échoua aussi, comme candidat monarchique, mec Introduction ~U~C du ~7'0~ a~7/ttHM~/?' con-
l~i6\oi\sur 605 votants.Aux électionsgéucrales férencf d'0)i\er)nre à l'Ecole des ponts et chaussées
du 8 février 187t, il fut elu représentant à l'Assem- (1865,m-8); CfMt/cHe~sMr~ <h'o~tt'~?'
blee nationale dans le département des Vosges, le faites a cette Ecole en 1869-1878 [1871-1875. tome
quatrième sur huit, par ~0770 voix. Il siég'ea 1-111) ;/eCoMMt~'E(a< avant et</<yMMl789. ses
d'abord au centre droit, puis a droite, et fut ]'un des ~raHA/brma~H~. ses ~a)j/7f/.r, ete. (1876, in 8);
signataire, de la proposition tendant au rétabtibbe- l'Institut de /mt)re lois, statuts et règlements, etc.
ment de la monarchie. Il se pronunca contre l'a- (tmpnmei')e nationale, 1889, gr. in-8). H a inséré
incndetncntWaHonetrepoussa!'enséml)<edpsl[)is d importants articles dans plusieurs recueils d'où
constitutionnelles. Il disparut de la ~10 publique sont evtidits quelques-uns des travaux précédents
après la clôture de la session de l'Assemblée natio- la Revue CT-Me de /cf/M/H/M?t, le Journal des éco-
nale. nomistes, l'Ecole des <-[<mmttt!es, etc.
M-ALibrya publié plusieurs écrits d'économie et
de nnances:T'/ic'or/ec~Pja~të,ou Union de l'éco- AUDEBRtNDjDunbert),journalistefrançais,néa à
nomie politique avec ta morale (1851,in-18); P~eo)/rs Saint-Amand-Montrond,le 51 décembre 1815, com-
sur !aloi de t807 (prononcé A la Légitl.itive en 1851); mença ses études au coUcge de sa viHe natale et au
/MjHf;?iy)<M~MM~/oH<)'scow~/e,sunid'un nf'ht'séimiiairedeUourges.ettcsachevaararis.H Il
taHeau graphique de la marclie comparée des taux fut,det842al848,attaché commestenograpbeet
de l'escompte en Europe.etc.fl8M.in-8),etc. rédacteur ducompte rendu des Chambres, à divers
AUBRY (Ch.)rtes-M.trieB!ube-~ntome), junscnnsutte natem-lüho~raphe français, né à Nice, le 31 octobre
français,neàSaverne(Ba')th[n),le le 20 mars 1805. mort ~M,mortaPari!i,)eama'ilttM.Edit.'l-
at'ans. le i3marsM83.Edit.2-5.
AUBRYET (Xatier), littërateur français, né à Pierry
AUBRY (l'terre Fi,atiçois4oseph),homme politique fran- fM~rnej.en 1827,mortàPjtia,teHno~embrc 1880.
<;ais,neàC!)mt)t.u,te8ni3il789,nioitjAvesnes,te le EdLt.t-S
iS iMilMt.Edit. 1-3.
AUCBER (P.)nt-Armand), magistrat fiançât~, n~ à tttois.
AMRYBAfLLEnL(Traiiqui)le).marin français, né le le t!avti)t8H.mortàPans,ie5t janvier i880.Edtt. 5.
8janviert7~,mortàAt)ij'tcsquevine(Setne-hife)ieure), MCELAND (H<'v. Robert-John-Eden, 5' baron), prélat
)o It mai 1860. Ldit. t-5.
et pair d'Angtctmre, né en 1799, mort le Ï5 avril 1870.
AUBRY-LECOMTE (Uyacmthe-Louis-Virtor-J.-H.),df<si- Edit. 1-4.
journaux. Après la révolution de Février, il rédigea rie Antiquités gallo-romaines (1890, gr. )n-8, avec
pour le Corsaire, la P/!i/s;'oHOM~e de /4~em~c 40pl.)
tMiiosN~e. H a écrit en outre, depuis 1845, un nom-
bre presque incalculable de chroniques et causenes AUDIFFRED (Jcan-Honoré). député français, est
pour diverses feuilles, notamment pour la C~~e/~e néàJausiers (Basses-Alpes), le 12 septembre 1840,
de PttfM (1857), les Soufeot'M de la <r)&M!)e des Avocat au barreau de Roanne, puis sous-prefet de
journalistes, publics depuis en vo!ume(t8f)7. m-t8}, cet iu'rondtssemeut. du 8 octobre t870au 5 avril ]871.
nouvelle édit. (1877, in-18). Il a fourm pendant de u se porta, comme candidat répubhcam, dans le
nombreuses années le Courrier de Pftr~ a l'7/f3- 1~ circonscription de Roanne, en remplacement de
iration. Il a donné avec M. Il. de Kock, le Pataier ~t. Cherpin, nommé sénateur le 5 jan\ïer1879. JI
de pecAM, pièce tirée d'un de ses feudietons. M. Ph. fut ré)u, le 6 avnl, par 8 042 ~oix contre 1485 don-
Audebrand a été décoré de la Légion d'honneur, ie nées à M. Blanqui. fut rechute 21 aoUt 1881,
13juulet 1887. par 8872 voix sur 14 725 votants. M. AuditM'ed a])-
On cite de lui les volumes suivants ~ex~/es vo- partmt au groupe de l'Union républicaine. Inscnt
lantes, historiettes et ?Me~Ms propos, avec R. de sur la liste de 1 Union républicaine de la Loire aux
Rovigo (1851, 3 vol. in-18); 5e/tf'HderAanHese< les élecUons du 4 octobre 1885, il réunit au prenuer
~Mtt;<< dM /t/t<n (18C2. ju-t8); une ed]tion illustrée tour de scrutin 46158 voix et fut élu au scrutin de
du Voyage et ajJCH~Mrcs aM~OMr du mande, de Robert ballottage, le troisième sur neuf, par 65001 \o)X sur
de hergorien (t8S2, grand in-8, atec vignettes); /M 116008 votants. Apres le retour an scrutin d'arron-
jMftrt~es d'aM~oMrd/tM~ (1865, in-18), 77M<ot're t'Mh'Mie dissement, il se présenta aux élections du 22 beptem-
de la ~fo/M~~t du 18 wars, Cu?7t~ feH~ra~ et bre t889, dans la ~"= circonscription de ttoannc, et
Commune (1871, in-18); le DraNte de la SeMM~ere obtint, au premiertour, 7812~oix surltt748 votants,
(1874, in-18); l'Enchanteresse, htstoire parisienne et fut élu au scrutin de ballottage par tC 216 voix
(1876, in-18) la Lettre deeA~e [même année, m-i8) contre 6 200 données a M. Charbonnier,candidat con-
les Yeux no<rs et les Yeux bleus (1878, m-18) César servateur. M Audiffred est membre du Conseil géné-
.Be~A~on manieur d'm'~H/ (1879. in-18); Secret ral de la Loire pour le canton de Roanne.
de Chamblis, histoire d'un château (1880, m-18);
les GaNCMttftdc~ de l'amour (1881, m-18] ~ës ~~o?'- AUDtFFRET-PASQUIER (Edme-Armand-Gaston
ces de AH'M (même année) le Péché de Son Excel- comte D'ATMFFREr, puis duc D'), homme politique Iran-
lence (1882, in-18) J/ était t'Hf fois, récits et nou- çais, membre de l'Institut, sénateur, né à Pans le
velles de toutes tes couleurs (1883, )n-8) la FtMe de 25 octobre 1823, petit neveu et fils adoptifdu cban-
Cam (1884, in-18); la Dot m)<f'e, scènes de la \ie ceher baron Pasquier, titré duc par ordonnance
pansienne (1885, in-18) Petits J/emo:M d'!<M~ royale du 16 décembre J844, fut, au\ termes de cette
stalle d'orcAfs/t'e, acteurs, actrices, auteurs, anna- ordonnance, héritier du titre de son grand-oncle
listes [même année); AosJ~'o~M~n~a~es, pages Son père, le comte Ftorimond-Louts, comte d'Andtf-
d'histoire contemporaine, 1830-1880 (1886, m-8); fret, receveur général, avait épousé, en 1820, ~!UeXoé
Léon Co!<aH, scènes de la vie littéraire, 1828-1865 Pasquier, mece du duc. Entré au Conseil d'état
(1887, in-18); ~1/cHd~ Dumas à la Mi~c~ d0' comme auditeur en ~840. le jeune Gaston d'Au-
soutcmrs de la vie littéraire (1888, m-18) Un café diiïret y siégea ecarté jusqu'en 1848. Pendant la durée de
de~o~rHa~sf~ sous iY~r)/ 77~ (1888, in-18); la l'Empire, j] fut des fonctions poétiques, et
Clé d'argent (1890, m-18). n'obtint que celles de conseiller général du dépatte-
ment de 1 Orne pour le canton de Mortrée, et celles
AUDIAT (Louis), littérateur et archéologue fran- de ma)re de la commune de Saint-Chrr-~opbe-te-
çais, né à Monhns-sur-Alher en 1833, devint profes- Jajotet, ou il posséd:tit le magmfique c!]âteau de
A deux reprises, il s'était présenté, comme
seur de rhétor'fque au college de Saintes et conser- Sacy.
atcur de la btbhothéquede cette \'dle. Dans l'i ncendM candidat indépendant, aux élections du Corps légis-
de cette bnjhothéque. en 187), il se signala par le latif, dans la 2* circonscïiption de rOme. Il a\ait
courage avec lequel il sauva des flammes environ obtenu 1~000 voix en t8G5,et était
seulement 8249 eu
7 (MO \olumes. Il déploya ensuitela plus grande acti- 1869. Sa profession de foi celle d'un partisan
vité pour reconstduer la collection. absolu de la hbottc-
)1. Audiat est auteur de quelques essais littéraires Aux élections du 8 février 1871. !e duc d'Audin'ret-
et d'un assez grand nombre d études d'archeologie Pasquier fut nomme reprébent;int du même départe-
et d'histoire locale. ~nus citerons F. P~ott de ment a t'Assemblée nationale, le premier sur huit,
~y, sa vie et ses ouvrages (boulins, !853,in-8)
n;-lC) par tiO 226 voix. Président de diverses commission~
les Out)<tf's, deux i.énes (18S4. t. 1 et 11, la et cimdidat d la \ict'-présidcnee de la Chambre, Il
seconde série contient une étude sur la vie et les tra- parut tout d'abord vouloir se ptacer au premier rang
vaux de BertMrd Palissy, qui a été réimprimée à des esprits
libéraux du parti conservateur par Féner-
part [1868, in-18) et couronnée par l'Académie fran- pieavec laquelle, dans la séance du 2~ mars 1871,
de)!. Dufaure, l'oeuvre des
çaise; la Réforme el la fronde en Bourbonnais il flétrit, a l'exemple
(Moulins, 1867. in-18); Une ~;<ec<tnH ;;« tv* :tec<e commissions mixtes, ne craignant pas de la quali-
(Imp. imp., 18G8, in-8); les ~a~pMMKeMM~-de fier de e hideuse ?, et d'y ~ou' « la ~ioi;ition la plus
Saintonge, études et documents médits (~iort, 1870, outrageante de tout ce que les peuples civilisés ont
in-8) ~t~p/tt'e sautone et aunisicnne (Angers. de plus respectable et de plus sacré Mais c'est
1870, in-8, grav.) les Po)!<oMS de Rochefort en 1793 surtout comme président de la comnnsbiou des mar-
(1873, in-8); Sai'Pierre de SaMtes, cathédrale et chés que K. le duc d'Audmret-Pasqmerjoua un rôle
«MM);e basiliqzee, histoire, documents, etc. (Saintes,1 important dans iAssumblée. A la suite de l'mculcnt
187 f. in-8); Entrées épiscopales et EHif~e~ ro~f)<M du général Susane, directeur de l'artillerie au mmi-
à Saintes (18u9 et 1875, m-8); ~Mi~r~prt- stère de la guerre, dont la commission des marchés
met:B en 5<tt;!ff))ye et en ~!fnts (1879, petit in-8), provoqua la démission, et du dépôt de son rapport
Saint ff)!eeK< de Paul et sa eM~rf'yttft'on àrelatif aux achats d'armes et de maténet faits avant
~!))<e< et à Rochefort, 1C42-174N (1885, gr. in-8); la révolution du 4 septembre [séance du mai 1872],
CatfttoyuedttJfM~e de la t'tHede &ttm<M, 1" se- M. d'Audiuret-f'asquierdut répondre à une mterpel-

ADDEVAI. (ttie-Adotphe-Uippolvte),romancier français, AUDtFFRET (Charles-Louis-€nston, mnrqtus n'). homnif


né à Limoges, en 18!4, mort à Paru, le 9 novembre tS7S.politique et economjste t'j-ançHis, né à Parjs, le 10 octobre
Edit. 5. 1787, mort dans cette \ttle,ie~a~ nH878.Edtt.l-5.
AUDIBERT {Lou)S-Francois-mlanon), httÉrateur fran- AUDiGANNE (Armand), publiciste ffancais, né à Ance-
eafs. n< te S7 atnf )M7, mortPans, le 12 octobre tS6t. ms (Lo<re Inférieure) en 18U, mort à Paris, le 9 jan~cr
187S. Edit. -t-S.
f.dit. t-S.
lationdeM.Rouher.qui eut un retentissement con- près de trois ans,non san< quelques sourdes contesta-
sidérable. L'ancien ministre d'htat, sous prétexte tions manifestées par les abstentions bostues d'une
de discuter les chiffres éuonccs à la tribnne par le partie de la majonté. Prenant au sérieux les condi-
président de la commission, tenta de ré)iabihtei l'Em- tions du gouvernement pariemeutaire dont il s'est
pire en faisant te procès du gouvernement de ia Dé- toujours montré l'ardent partisan, le duc d'Audi~-
lense nationale. I~a réponse du duc, qui, fùrtniant fret-Ilasqiiier a accepté tes décisions de l'opinion pu-
ses premiers arguments, accentuait a sa haine contre blique dans les Chambres ou dans le pa~ et le coup
1 Empire, auteur de la démoralisation de son pays r, d'autorité du 16 mai 1877 contre Id majorité de la
fut généralement considérée comme un événement seconde Chambre n'eut pas son appfn. Pendant
poiihque, et comme la révélation d'un talent ora- la prorogation du Sénat qu'entramait la dissolu-
toire remarquable (séance du 22 mai). A la fin du tion de ia Chambre, il ne craigmtpas de soutenir tes
mois de juitiet suivant, Il prit a partie le gouverne- prérog-atïvcs de ses collègues, méconnues par l'ad-
ment de Tours, a propos des marchés Maxwell et l'a- nimisLration dans i'cuipui'Lcmeiit des luttes électo-
rott, attaqua directement M. Gambctta et M. baquet, rales. Lorsque de nouvelles élections em't'nt ren~cvc
et obtint le renvoi du rapport au ministère de la en grande partie ancienne majoru.é, Il refusa de
Justice. M. d'Andinret-Pasquier figura parmi les déte- concourir a la formation d'un dermer mmibtere de
nues de la droite charges, dans t'entrevue du 20 résistance, et l'on attribua à son énergiquemterven-
juin )S72, d'imposer a M. Thiers une politique con- tion auprès du maréchal de Mac-Miibon la mise a
lorme aux vues de la majorité- Au mois de novem- l'écait des conseillers violents. I! eut mcrne a cette
bre suivant, Il était nommé membre de la commis- occaston, au palais de la Présidence, une altercation
Mon Kerdrel, chargée de préparer la réponse au si vive avec M. Batbie, que celui-ci lui envo~a ses
Message présidentie! du H*. qui reconnaissait, au anus, ~Ht. de Laremty et Bochcr, pour tui deniauder
gland dépit des partis royalistes dëj.t eoahsés contre des explications [t2-13 décembre 18'!7). Ce fut à lui
la Répiibtique, la nécessité d'en faire le gouverne- enfin que l'on dut la ~rentrée du pouvoir exécutif,
nientdcfinitifdnpays. avec le munstére de M. Dutaure, dans les voies con-
M-d'Audittret-Pasquier. quiavait siégé des début stitutionnelles et parlemcntdjres.
au centre droit, devenait de jour en jour l'un des Apres avoir conservé sa haute situation, sinon son
chefs les plusautonsésdece groupe;il fut choisi pour influence, dans le Sénat jusqu'au premier renou-
pi ésident de' ses réunions apres la mort de il. Samt- vellement triennal du 5 jamier ~8~), il d~att la
!t.)rc-6u'ardin (mai t!H5). H était d'autant plus libre perdre après les élections qui amouneut dans la
dans son opposition au gouvernement de M. Thiers, Chambre haute une majorité rcpubUcainc. H parais-
qu'il s'était abstenu de partici)<erasonétablissement. sau même avoir renoncé à se mettre sur les rangs
en ne notant pasl.ipropûsitionRl\et. Il avait été pom' la présidfnce de l'Assembiée ainsi renouvelée:
lueme un de ceux qui blâmèrentson attitude a régard mais sa candidature fut reprise par la droite et elle
dnroyaume d'Italie, dans la question dupomoir ne réunit que81 von contre 153 données a M. Martel,
teinpore). Après la chute de Thiers, il eut un rôle candidat de la gauche républicaine (Ï5j.muer18'?9).
important dans les fameuses négociations engagées Depuis ce moment son intervention dans les discus-
entre les partis monarchiques pour amener la fusion sions du bénat devint de plus en plus rare. On a
entre les deux branches royales de la maison de remarqué toutefois la vhacité avec laquelle Il prit la
Bourbon; mais, au dernier moment, on signala ses défense des associations religieuses a propos de pé-
hésitations a accepter le drapeau blanc, comme sym- titions relatives aux congrégations nLni autonsees
bole de la monarchie légitime qn'it s'agissait de res- (M juin ~880). A la fin de )878 [5<î décembre), lu
t.mrer. Au milieu de ces incertitudes de la majorité, duc d'AuditYret-Pa&quier. porte, pour Ij seconde
i) fut nommé vice-président de l'Assembléenationale loi~, a l'Académie française, sans avoir rien publie,
(~ décembre 1874), et maintenu dans ces fonctions avdit été élu par2~\oix, en remplacement de Mgr Du-
a l'élection suivante [1" mars dS75). Mec une plus panloup.
iortemajorité.lll'utélevéaeellesdepr''sidentle M. le duc d'Audiffret-Pasquicr a épousé, en 18-
15 mars de la même année, par 418 \oix sur 46~ Mlle Maria-Jenny Fontenilbat, iUle d'un ancien rece-
suffrages exprimée. Il n'avait pomt de concurrent. veur g-énéral, dont il eut
un ûls et deux filles.
mais tSohuuetinsN.mes protesteront contre cette M. Casmur Perier, mmistre de M. Tmfi's, était son
inamfestation des sentimentbantibon.ipailistes d'une beau-frere.
ni.ijonté monarchique. Il fut encore appelé deux
fois fl" juin et 5 novembre 1875) au fantemi de la AUDOUARD (OIvmpeDEJou\AL,dame), femme de
présidence par la presque unanimité des suffrages lettres française, née a Ai\ (Bouches-du-Rhone)
c\[<nmés, et ce fut lui qui eut la mission de diriger vers 1850, épousa, très jeune, un notaire de Mar-
les débats d'ou sortit, avec ses puncipales lois orga- s''t))f, dont elle fut séparée judiciairement peu de
niques, la constitution républicaine, ba situation temps après. Elle entreprit de gtduds voyages, alla
dans l'AssemMce fut marquée d'une faconexception- en Egypte, d'où elle re~mt par t~onstantinople et
nelle aux élections des sénateurs inamovibles; il fut Samt-Pet.ersbour~. Venue a Pans vers ~CÛ, elle y
élu, le 9 novembre, au premier tour de scrutin, et publia ses premiers onvrag'es. Elle fonda ûu dirigea
j).ir 551 toit sur (?& votant! e'est-adire a deux
cent sept voix de plus que la majorité absolue,
plusieurs journaux, notamment, en 18G5, le
~t, dont elle ~ard~ la direction pendant ~ingt ans,
P~
:t laquelle les soixante-quatorze autres sénateurs et en 18C7, la /!ct'Më Cos~topo/~ë. L'autorisation de
curent tant de pcmc a parvenir. rendre cette dernière publication politique lui fut
M. le duc d'Anditfret-l'asquier présida, le refusée, pur ce motif qu'elle ne pouvait être accor-
S mars lS7ti, a la transmission dea pumoit'b de dée qu'a un c rrjncais » jDtiissant de ses droits ci-
l\ssemblée nationale aux nouvelles Cliambres, et vil, et politiques. Mme Audouard protesta bten haut,
It'ur recommanda la pratique sincère delà Hcnstitn- dans la presse, contre cette exclusion. EUe fut, peu
hon nouteite, qu'il qualifia d'œuvre de Luneinationet après, t'objct de poursuites pour délit contre la nou-
d apaisement. Quelques jours après il était nonimépré- velle loi sur les réunions publiques. En 1868, elle
i-ldetit du Sénat pai'203 voix sur 2'?4votants(l~mars partit, pour l'Amérique, où, dans un rapide séjour,
187fi).Hs'est vu maintemrdanscesfouctmnspendant elle lit des lectures pubimucs qm hn vamreut d'assez

AUDÏGtER (C!i.utesLo)ns-A)exandre-Uenri,comte D'), AUDOT (Louis-Eustaehe), littérateur français, né à


jonrnjusteh.ine,n!n<'ieM[t<'cembrelM!i,aiortà à Pjits, le 26 f~vner 1783, mort à Parts, le 1" injrs 1870.
Doui~-Saint Andeo), le 2 août t87~. Edit. M. LdLt. 1-4.
tUDLEY fGeorfe-Etiwarft-Ttucknesse-Touchet, 90' ba- AUCOUARD ~MjHueu-Francois-M~xence),tnédecm m.Ut-
tuii),pdird'Anetctt;tie,imenl8t7,Jiiuittcl8a\ii]m7~ taue frança's. n~~ Castres, le MjmUet, 1776, moità à
L~LH.
i. Pans,l&G~mtCrl8a6 Edtt 1-2.
bruyants succès, puis retint aParis, où. au com- dran, a\ec soli, choeurs et orchestre, a été c\écutée
mencement de 18U9, eue ht aussi sur divers sujets avec succès tant à Marseille qu'a Paris, à Samt-
gynécologiques des conférences sous la présidence Eustache.
ft le patronage de M. Alexandre Dumas, non bans
:i\oir d'orageu\ démêles a~ec les règlements sur les AUERSPERG (Charles-Guillaume-Philippc, prince,
réunions publiques. Elle prit également part aux con- n'), chef de la maison allemande de ce nom, reçue
ft'renccs des mfttmées dramatiques. devenues en au collège des prmces de l'Empire le 28 février 16~4,
usage dans plusieurs théâtres (1879). Pendant les est né le 1"' mai 1814. Il a succédé, le 25 jan-
années sui~dntes, les journaux nous montrent vier 1S27, a son père le prince fjunfaunie, comme
Mme Olympe Audouard se rappelant à l'attention pu- possesseur du duché de Gotischée en Carmole, comte
bhque par des conférences d'un nouveau genre; se princier de ~\els et grand maréchal héréditaire de
Jetant dans le spiritisme, elle faisait, disait-on, des Camiote et de
indibchmaik. Successifementconseil-
merveilles de communication de fluide avec les il- ler intime de l'empereur d'Autriche et grand cham-
Justres morts, dont elle recevait les vers et la prose, bellan héréditaire, il a été nommé, le 29 a~nl 18C1,
et remplissait ses propres livres de citations pos- président de la Chambre haute ou Chambre des sei-
thumes. Elle est morte a ~ice. le 12jan\ier 1890. gneurs de l'empire d'Autriche. Membre de la Mete
Mme Audouard a publié quelques romans et des de Bohême a la même époque, il s'y distingua comme
hvres dont bf'~ ovales ou leb incidents de sa vie lui chef du parti libéral allemand aristocratique. Dans
ont fourni la matière Commr~ a~tf~ les /tMH~M tes premiers jours de janvier 18b8, il fut appelé a
(~Cj, in'IS. c<hL 18<io. ;)\cc le poitrfntdf; ['au- la présidence du mimstcre cisfcifhan. En cette qua-
teur); ~M my~~()8G~ in-lt~); ~~y~T-~ lite, il posa la question de cabinet a propos de l'im-
du ~e'ra~ et des /tHreH~ ~trcN (lSh3, m-18, avec pôt sur la rente autrichienne, pnrté d'abord a 25
dessins); les [j~rM de l'Egypte </pfo<~ (1865, pour 100 et dont il obtmt la reduction à 16 pour 100.
nt-18, avet: portartj; Gucrre aux Zwnaares (18üü, Il donna sa dcmisbjon a la fin de hi même année. Il
jn-18);/0~ et ses peuplades (1867, m-18); Let- ne cessa toutefois de mettre son influence au service
~res aux députés, les droits /<<we (1867, de la politique constitutionnelle et hhérnie et., pen-
broch. in-8) .A travers fAHier~Hc,
~r~cr~ far-ï~ dant les années 1860 et 1870. combattit vivement le
(1869 et 1871, t. Ml, m-i8), ~wt parti fédérahste. Il fut aussi l'adversaire du mini-
~~t~e (1873, m-18) Gt/H~co/o~ie, la /e~)we depuis stere tlohcn~art jusqu'à sa chute (50 octobre 1871).
six Mtt~c c[~{1873, in-d8), Afo~dcs des e~r~s, An t'ontrjn'e il devint un des meilleurs soutiens du
f))t la vie a~~ la M;oy< (1874, in-18]: les jYM~~ cabinet cisleïtilan forjné enfin par son frère Adolphe,
russes (1876, jn-18) /ë~€cre< de la &c/te)-e (1876, et l'aida efficacement, comme président de la Cham-
1II-18); les Sozzpers de la prit2cesae Lottha tl'Askn~, bre des seigneurs, à triompher de toutes les rési-
drame d'amour et de nmmsme (1879, in-18); t~t/af/c stances féodales et ultramontames liguées contre sa
~MjFMy~ des boyards, étude sur la Husbic actuelle politique libérale. Âpres la chute de son frere, il dut
(t880, in-18~ /HOMr: HiŒf~r<N/~<e, /c ~tr~M<t- abandonner lui-même la présidence de la Chambre
/~f, cfwip/e< et dwin (1880, m-18) les ~fomp- et combattu la pohtique nationale et décentralisa-
leuses, études pansiennes(t883.in-i8);AoM~~ trice du comte T~aife. Le prmce Charles d'Auer-
~s~MMes (même imnee, m-18), Voyage à /r~u<'?N sperg est mort a l'rague, le 4 jaïruer 18~0.
~te~ ~OMfetK~: Ceux. que j'ai connus, ce que j'ai ~u U
(1884, m-18); ~M~~ère M!<t< de M~cc, drame de la AUERSTAEDT (ducs'), V(~. D~vour.
~e parisienne (18~, m-d8), sans compter un certain
nombre de .Le~r~et de brochures, etc. AUFRECHT (Théodore), pb~ologue allemand, né
à Leschmtz, en Silésie, le 7jamier 1821, fut élevé
AUDRAN (Edmond), compositeur français, né à au college d'OppeIn, et acheta ses etudes a l'Umver-
Lyon, le !1 a\nL 184~, est le ms du chanteur Marins stté de Berlin, en s'attachant aux leçons et am livres
Audran, décédé en 1877. Entré à l'Ecole ~edermeyer de Michaehs, de Doeckh et de Dopp. Reçu ~-t~-
en 18~<i, it y obtint ptu~ieurs prix, sumt son père a ~oce~tdans tameme~iUf, eu mjOil s'occupa des
Marseine en ]8CJ, et devint maître de chapelle à anciennes langues du ~ord, particulièrement de l'an-
réalise de S~nnt-Joseph. En même temps, Il se Inra glo-saxon. 11 passa en Angleterre en 1852, pour y
à la composition, et lit jouer a Marseille quelques étudier le sanscrit dans les documents originaux, et
opéras cOJllIqlIes ou opérettes, comme GDurs et le fut eh~ï~é d'exécuter le catalogue de ]a collection
7'tïcA~. sur im livret adapté du \aude~ule de Scnbe d'Oxford. En ~862. il fut appele a la chaire de san-
succes: la ~fer~t/~e ('1866),
En 1881, )] vint a t'aiib et
~<
(18b'2); la C/tert.AeKse t/'Mpr~ (1864), qui eut du
écrivit
~Mcc~ (i868).
la musique de plu-
scrrt de fUmversat» 1J'dllnbouI'g; aprés avoir re-
fusé, en 1875, la chaire, de phjtologie comparée a
t'Université de Strasbourg, il accepta en 1875 le
sieurs opéras cormques sur les paroles de MM. Chi- même poste a celle de Bonn. Des voyages en Suéde,
\ol etituru, qui devmrent ses collaborateurshabi- en Norvège et des relations a~ec l'Islande ont fami-
tuel. Nb donner'eni. enspfnbt~ /M ~/f'MC& opéra liarisé M. Aufrecht avec les langues scandinmes.
comique en 3 actes, représenté Gn 1881, le plus grand Outre de nombreux articles dans les recueils spé-
bticcesde M. Audi'im; Dormeuse éveillée (1885), ciaux entre autres dans le Journal de pA~~o~e
le Grand Mogol, opéra bouffe, en 3 actes (1884); c<?m~Mr~e qu'il fonda ïui-jnême avec Kuhn, on lui
y~ëH~?, 5 actes [188~, /cJ'~rM~~ de ~M~oy~c~, doit De ~l~C~H/M COM~CS~OrM~t N~7MC7'~tCO?'~m
a !'Alhambra de Bruxelles (1887); Gt~e~e Nat-- [Bonn, 1847) /M ~OH~H~f~s de la langue o~M-
bonne (18HO), etc. 11 a écrit en outre: ~h~
opérefte en tro~ actes sur un l~ret de M. Marc
/e«, t'7'i'etNic,avecMrchiioir(dteUnibrischcn Sprachden~-
maeler tbid., 1851, 2" part.); Catalogus codàcuaaa
Itoucheron (1800) rŒJM/' ?'f~e, paroles de raaaaauscraptorunc aaazscralicorunz 7aas(rr·,di.corurrt.
MM. ttusnach et Yanloo, e~.dement en trois actes tH ~&~o</t6ca Bo<MM<ï (Oxford,-1859 i864. 2vot.~
(même année], etc En '1873, une blesse de M. Au- ~Mt//M'~ <4M!t/A~Ma?'a~ J/a/H~M (Londres,

AUER (Âloî&), adinmistrateur autnc]nen, né à Wells, le AUERSPERG (Adotphe~unlaumH-Daniet), prmce b'),


tl mat 179j, mort a Vtenne, le lOju'Uet 18<j9. Mit. 2- homme pohtjque autrichien, né le 2J )uiUet. t8~t, moit d
AUERBACH (Bert.ho!d), littérateur anemand, né à Nord-
Galdeg, près de Ytenne, le 5 janvier 1885- Edit. 5.
~ct.tcn<WutteMbe)'~),Je~Sf~iicriS~, mort à Cannes, AUFAUVRE {Pterrc-\m~dëe), inurnattste francats, né
le9fëvncrl88~. Edit. 1-5. à Troyes, le 17 novembre '1818, mort en avril 186~.
AUERSPERG (Antoine-Alexandre, comte n'), écnvam et
Edtt. j-5.
homme pofttiquf: autnchfen, ne A Lafbach fCarnjo)<'). APFFENBERS (Joseph, vicomte D'), auteur dramaLqoe
11 avul ISUë, mott à Gratz, le 12 septembie 1876 aïïemand, né a Fnbourfî-cn-ttnsgau, te 23 août 179S, mort
MU. ~-S le décembre 18a7 Ldit. -t-2.
iM B)/)B)t6< du J!t~-t'~<[(die Hvmcn des R.; grande pièce en cinq actes, en prose, /M ~n-e
t86t)'
maMMMnp~ t" <A" librar T' de
Berlin, 18(il-18a5, 2 voL); aCa<a<oaMe;)/'s<!)MAr~ <oMrAf, a laquelle avait collaboré M. Jules Sandeau,
Co//eoe Cam- et qui fut le point de départ d'un autre ordre de
trtdoe (Cambridge, 186a);r~M~a'ef~~M.s<att. succès. En effet, la même année (18~5), il donna au
o/ Y~W<?, comédie en trois
(Rluten aus Bonne, IM!) </M ~Hctmt /anyMMM Gymnase actes, envers,
~a/)/ (0\ford. 1~5); ~i<arey<B)'<!Ama);a [Bonn, charmante pièce de genre, où la grâce des détails
suppléait au vide de 1 acnon.
18':C).
Toutefois, depuis cette époque, 'M. Emile Augier
AUGIER
(GuiDaume-Victor-EmilK],poète dramati- parut abandonner ce genre ingénieux et spirituel
que français. membre de l'Institut, né à Valence pour la comédie plus émouvante d'intrigue et d'ob-
(Drôme).'Ie 1! septembre 1820, est petit-fils de Pi- servation contemporaines. Il donna, en juillet 1855,
gault-Lebrun, dont il a défendu la mémoire dans au Vaudeville, le Mariage ~'O/y~~c, dont les con-
sert de préface a la C:oMe. Après ceptions fortes et audacieuses lui lurent reprochées
une lettre quiétudes
d'excellentes universitaires, il fut destiné au comme une concession au genre inauguré par la
barreau par sa famille; mais la passion des vers, Dame MM CaM~ifM et qui allait devenir le sien,
qui t'avait tourmenté dés te collège, l'emporta, et il puis, au Gvmnase, en collaboration avec M. Jules San-
~!<e
présenta au comité du Théâtre-Français une mece deau, le de Poirier, comédie en quatre
Cigué. C était en 1844. actes, en prose, qui passe généralement pour Hmc
en deux actes, en vers, <<tl'auteur rendait suspecte, des plus ~~)rtes de ses pièces. Il avait su y entre-
La pièce, que la jeunesse de
fut refusée presque a l'unanimité, et portée par choquer, avec une grande verve conique, les
)j Emile Augier au fut comité de l'Odéon, qui la reçut traders de la noblesse vaniteuse et minée et les )t- i-
un triomphe pour le jeune dicules mesquins de la hoxrgcoisie enrichie. tl sem-
et la lit jouer. Ce trois mois. et ble pourtant avoir voulu laisser encore l'avantagea
poète; sa pièce tint l'affiche pendant,
lit la fortune du théâtre. La Comédie-Française t'ad~ cette dernière, si l'on en croit le premier titre qu'il
il
mit depuis dans son répertoire. La CM/Mf. qui est avait d'abord donné à sa piece la /îe~McA~ de
peut-être la plus achevée des œuvres de l'auteur, Georges Da~~M. Le f~Hf~ ~otr~r passa au
est sous la forme d'un étégaut pastiche desi mœurs répertoire du Théâtre-Français en -)86~. L'auteur a
antiques, une lecon de morate donnée à indiffé- fait encore représenter au Gymnase, la même année,
rence égoïste de la vieillesse prématurée des jeunes CeM~M~e f~orcc, comédie en trois actes. en prose,
gens de notre époque. On y \it écriteun retour
aussi heu- dont il reconnut la demi-paternité a M. Edouard
de ino'nrs en vers. Poussier.
reux vers la comédie
Recherché dès tors par te comité du Théâtre-Fran- L'année 1858 fut marquée pour )I. Ënnte Augier
çais, M. Augier lui présenta l'année suivante une par dem tRnvres bien différentes une nouvelle
seconde comédie, Un Aomtne de ti'ett, en trois actes, comédie en cinq actes et envers. la Jeunesse (Odéon,
en terf, empruntée auxjugée mmurs contemporaines. 6 février), dont les situations, les sentiments et le
mais dont la donnée fut un peu paradoxale; langage ont paru avoir une grande analogie avec
elle n'eut qu'un demi-succès. JI ne reparut que trois ~fMHteifr ffir~Mt~, et une pièce en prose en cinq
ans plus tard, atee une grande comédie en trois actes, les Z.tf~Mes pauvres (Vaudeville, 22 mai).
actes. ~M~Mt'i~'e, donnée au Théâtre-Français composée avec M. Ed. Poussier, et dont la concep-
en 184)!, et qui réussit, mais qu'il a profondément tion hardie, mais non nnmnralc, effraya la censure.
remaniée depuis (1X00), pour en tirer, avec plus Représentée, grâce à l'intervention du prince Napo-
d'intérêt, une leçon plus forte. On y remarquait un léon, cette dernière eut un grand succès; reprise au
penchant \ers cette ima'ahté iittéran'e facile à satib- même théâtre en 1865, elle fournit encore un longue
faire qui donne la récompense à la vertu, ainsi que carrière. La Préface que les auteurs y ont jointe,
cette exaltation des mœurs bourgeoises qui devait est. une remarquable revendication des droits de la
gagner au pcete tant de sympathies. poésie dramatique a l'égard de la morale. Ils ont
En 1849 parut, sur le même théâtre. Gabrielle,“ “ encore donné ensemble, au Gymnase, Beau jt~-
comédie en cinq actes, en vers, qui fut. en ce genre, riage, en cinq actes (1!<59).
le triomphe de M. Emile Augier. Sacrinant systéma- M. Emile Augier devait porter sur la scène même
tiquement l'amant au mari, il mettait la poésie dans de la Comédie-Française les témérités du genre de
la famille, et cherchait des effets dans cette moralité peinture et de satire sociales qu'il semblait avoir
moyenne et de convention qui sait allier calcul de définitivement adopté. Le 10 janvier ~8Cl.ilyut
l'intérêt au langage du sentiment. Le dernier vers, représentera ~o~f~, qui furent très vivement
assez en dehors de t'intrigue et du
caractère de discutés p.)r la critique, mais qui obtinrent un suc-
l'héroïne, était accepté comme la morale et le ré- cès bruyant et prolongé c'était la satire des abus
humé de toute la piece résultant de l'munuLDOti des gent d'affaires et de
finances dans le journalisme contemporain. A la fin
0 père de faKnttc, ô poète, je t'aime de l'année suivante, u donnait a cette oeuvre hardie
une suite, un pendant plus témér.ure encore, le Fils
L'académie décerna â cette œuvre le prix Montyon, de C~fwcr (1" décembre 1862), t-a(u'e très violente
qu'elle partagea avec ft~e <<eAy~. de Joseph contre 1 innni\Uon de Id rchgion daiib la politique.
\utran. !1. Augicr avait, en quelquesoin sorte, créé un Cette pièce eut. à Paris, pendant plus de ~ix mois,
genre, et G~u'Me. montée avec et. souvent la vogue la mieux soutenue; en province, c)lc dé-
reprise, eut un succès durable. chaîna des orages de passons contraires. Une foule
Le Joueur c~ /M'< comédie fn un acte, en vers, de brochures furent pubUée~ pom' l'attaquer ou t.t
que t! Knule Augier fit encore imitation de la
au Théâtre-Français, parut une
et fut beaucoup moins applaudi. En drame où1852, le
Ct~Me tliédtrc J~~?'e C!
représenter fn 18~0 défendre. M. Emne Augier donna ensuite au même
fumudie en cinq actes, en
poete, prose (28 décembre 180~), qui renouvela jusqu'eu
sollicité par Mite Rachel d'écrire un elle mai 18C5Ie succès de ses principales œuvres.
aurait le premier rHf. fit Dtan; pu cinq actes, qui, Il faut placer à part, pour les incidents qui en
malgré les efforts de l'Milice, n'eut que peu de suc- ont signale la repré~entatton, la pièce de la CoM<a-
cès. Toute l'action reposait sur ce fameut édit des gion. Ule excita Jd'avance une telle curiosité que
duels, dont Victor Hugo s'était servi dans ~art'Mt M. de~ntetnessaut ofrnt à M. Em. Angicr 1000Û fr.
Bfhrme. L'auteur revint à la comédie, avec une pour fn publier te manuscrit dans ~Ë't'~ne~)~.

MCER (umMhte-Nn'oi.is-J~, tittërateur français, né ~e), )e 3ju)Het t8&9, mort le Mjum ]859. Edtt. '2.
t Anxerre, )f ? mai 17M, nmit 4 Menton, le 29 janvier AUGOYAT (Antonie-Mane), demain militaire fran~n~,
iSM. E<i.t. 1- né à Maçon, te 2R décembre i785, mort en octobte i8<
&U6EK (Charles), général franMis, né t la Charité Edit. 1-3.
H'abord reeue au Thiàtre-Trancais sous le ~itre do malais
n ~oût de temps en t~nps, du trait toujours.
~~ro~t <r!~<7M< du nom du principal per&on- ssouvent de l'intérêt, du mouvement, et de jour en
nage,elle fut retirée par l'auteur a cause des rc- jour
tards que le succès du /< l plus de rigueur.
Après des candidatures nombreuses, Il. Augier a
~MMMreM:c de Ponsard
meimran. de hu faire subir, et portée a l'Odéon, ou <'été reçu à l'Académie française, le 28 janvier 1858,
le sociétaire, M. Got, obtint, par autorisation ~upé- fen remplacement de Sahandy. C'est lui qui, âpre-.
ncurc, d atter 1 interpréter, a\cc ~IM herton et Brm- l'élection
1 de ~I~milc0nmer,&etrou\achargcdt'
deau et Mme Docho pour au\ihau'es (17 marsl8Co). répondre
t au ministre dont la réception, successive-
Le public parisien lit un accueil moins empressa ment T
ajournée, n'eut pas heu. Son discours et celui
<)u'a Fordmairf à ces nouvelles épremes de types du <
récipiendaire furent publiés dans les journaux,
d'mti'igantet de courtisane, renOLiv étés a\ectatcn)! aau mfus de mnrs 1874, par une indiscrétion qu'on
de Dalzac et de M. Alexandre Dumas fil. )!. Got ayant nesnfaquia)tn))uer.Sansctt'centrédansia~ie
i
organii-é une troupe ambulante, lit faire ensuite à pohtn]ue,M.Emile Augier a\a(tetéj)~m]tné séna-
/a:C<OM/ay;OMSontoui'dfFrance. teur par décret impénat du 27 juillet 1870, « pour
Un succès plus décisif fut, deux ans plus tard, ;m services rendus par ses productions littérau-es a; )<*
Théâtre-Français, celui de Paul Forestier, comédie décret. qui ne futpaspromulg'ué,a été rendu pubhc
en quatre actes, en vers (25 janucr 1808). C'était,un après la chute de 1 Empire et msérc dans les P~~c~s
~raud drame de passion, où malgré l'élément poé- ) et Corre~o~d~ices des rMJcr/M. Décoré de la Lé-
tique et le dénouement moral de convention, l'au- sion d'honneur en 1850, il fi cté promu officier If
teur atteignait les limites de la hardiesse que com- 18 jum 1858, commandeur le 15 août 1868 et
porte la mise en scene d'une situation immorale et grand ofticter le ~0 décembre 1881. Il est mort
de l'entraînement des sens. Les suppresbious et re- a Croisse (Seme-ct-Ojse) le 25 octobre 1889, laissant
touches apportées au manuscrit y laissèrent encore dans la httérature dramatique un vide duïiede a
bien des choses scabreuses que le talent de l'auteur combler.
et celui de ses interpretes tirent passer ou même
.tpplaudtr.fftH/~ores/~7'a a été repris, non sans AUGU (!tenri), journaliste et romancier français,
éclat,danslesdermersmoisdel87t). estueaLandau(Da~)ere).enl8t8.Hs'est'fjit
L'activité de ~t.Au~if'ra continué de se inant- connaître de bonne heure par un certain nombre de
fester par des oeuu'es dmsjurations dn erses Il romans-t'euuletous puhités dans des journaux ou
&ufut de mentionner en passant Post-S~M, dans desrecuei!sutust)'Rs et par une active collabo-
comédie en un acte et en prose [Théâtre-Français, ratton a du erses feuilles littéraires et polmques.
18C9). Les Li~~ f/ TteHar~, comédie en cmq actes notamment, à la 7îcfM~~ej'ma:Mc,auAff'H<~et~M~-
et en prose (décembre de la même année), ne ~c, aux Veillées j?ay~t~H~M, au Journal de ~Aer-
répondn'ent pas a l'attente du public. Jean de 6f)M)'à TÏ~/brm~.au LS~c, dont fut rédacteur
T/tOM~n~'cfy, pièce en cinq actes et en prose, tirée assidu de 18~ à 1870. Après la Révolution d~
d'un roman de ~1. Jules Sandt'nu (Théâtre-Français février 1848, il avaif ete nomme commissaire de la
'20 décembre )875], dut son succes aux intentions Képubhque a Cherbourg.
morales et patriotiques, aussi bien qu'a l'éctat et a Parmi les romans de M. Aug~u,pub!)ésen vo-
J'ingémoMte de la mise en scène- ~1. Emile Aubier lumes, nous encrons les Z~Mafes la mort, épi-
repntseh thèses de socialibinedt'amjliquoa~ec~ sode de l'msurrection polonaise (18fi3, m-i8):
Ca~comfdie enqnati'e actes e~t'u prose(\'au- ~Mr/~t~~No~Hats, épisode delmsurrectiond''
de~ule,l~fé\)']er)H76], qui devait d'abord s'ap- 1858 (1805, ]n'18); les ~H~s sur le 7~;H (1864.
peler ~Z~ot-ce, et qui e~t en effet unpi~ido~er eu 111-4 tlluetrC); IlnnlgnnznrerzJ, ntz lec Atcglats etr
fd~eur de cette cause, au point de ~ue particulier jYo~M~~f (1865, in-4); le Tt'~MH~ ~sa])y (18<
de Tmtérct des enfants. La même année, l'auteur de
socudes s'essayait dans
m-4); les Off~ du vieux ~oMfrg (1867, m-18},
t\pc complet du roman historique, dm~é en scènes
t;mf de piocRs pol]!nj!]Uh
le genre houtl'on en donnant au théâtre du ï'tua~- et. f'utab)eau\.cotntne
une piecea~rand spectacle;
Ro\al, a~cc E. Labiche, le ~nW~t, comédie l'Abbesse de ~wf7;re (1870, 2 ~ol. in-i8);
en trois actes, qui n'eut pas le succès de gaieté ~r~i~f~r~-MM, roman d'un ~éhte de 1812 (187~.
habituel a cette sceue. 11. Augier requit, uu Théâtre-
Français et au genro qui est le sien, a~ec les F~f-
m-181'.
m-181, 2AfoM~H~'p de
utzerH?'f~;Ma~,
vol. m-1R)~d~M Vengeance
t)es(187~ol.m-!8);MHc~!fyea~6c</ecom~
en deuxpal-
pai-
r/taM! comédie en trois actes (8 a~nl 1878), f~~ [t87.'). m-18);
(1875, ni-18):
~.tfïr de ~7H G~Ha~
7~~ de la Z,r/~o!f les Ï'o~
Fuu de ses derniers et legitimes succès. Il faut
citer encore, pour être complet, deu\ pièces aux- /n~'Mt/<* 92(1878,ni-4);~aJLo!ff6f~)!ce'M,roman
quelles il a pn~ part avec M~[. Saudcau et Anred de Inbt,onquc(1881,)n-18.c'saM~?'<ït/(1885,
Musset Chasse au roman et /a~~ fer/, amsi 2~o].)n-18j;omo'!<c(l886.m-18!.
qu'un opéra en troi~ actes, iS~Ao, dont M. Gounod j'anteur a douné au théâtre une comédie en trois
a composé la musique (1851). actes, les 7'~H~Mcs aaM. nom. {1807, jn-18], puis dos
On doit en outre a M. Emile Augier un recueil de drames a grand spectacle tirés de ses romans les
PtJ~!es(Paris,1856,m'!2},q!iireiirei'm('quelques7~eMfs ~arr~rM (18C8), ~~M~~e~M~gH.):
pentes idylles, une satire intitulée la Latt~~e et di- T~Mfre [18<J~), /etf Drames de la mNHNM?'</e (même
rigée contre les avocats métés am é~énetnents poli- année), etc.
tiques de 18i8, une comédie en cinq actes, en vers,
non reprébentée, les Af~~tM~ /~mf)?N', qui fut AULAGN)ER(Antoni)t1, professeur et édneurde
écrite immédiatement apres la C~M~, et qui est musique français, né a ttaiiosqne (Basbes-i'yrénées),
plus goûtée a la lecture qu'elle n'aurait, sans doute le 'ti mars 1800, ut ses études a Parsemé, ~mt a
ete applaudie a la représentation- II a été commencé Paris, entra au Conservatoire et eut M. Benoist pour
une publication de ses ŒMM'es <:o~tp~~< (1877-78, principal maitre. A sa sortie. M. Aula~mer se lura
U\ol.m8). avec succès a l'enseignement, puis se tourna ~er&
M. I'.nu)<ngx')',)orsdeses débuts étattf'onsi- le commerce et fit
éditeur de musique, sans aban-
déré, a côté de l'auteur de ~.Mcr~ comme un des donner complètement la composition, Il fut à la fois
chefs de l'école dite du bon sens. Mais depuis long- l'auteur et l'éditeur d'environ (nmize recueils de
temps ses comédies resssemblèrentmoins a celles de far~!OM~, /!on<~os et AM~)~~ pour le piano sur
F. foulard qu'a celles de M. Dumas fils. Sou style, des airs d'opéras et de ballets, de plusieurs recueils
plus hrilh)ntqu'éga!,inél;ntvolof'tif'rn,dansles pre- de Contredanses pour dners instruments, de
miers temps surtout, une extrême simplicité a l'éclatt Mia~cë. de nombreux morceaux de musique reli-
de l'école de ~1- Victor Ilugo et au chatoiement de laa gicuse 0 iSa~ar~ DoM)/He Salvum, ~a~H~-
phraséologie moderne. H y a eu, dutus ses diversess cat, etc. H a publié une ~to~ ~t~re pOM~'
Œuvres,un esprn-pétiHant et raffiné, un peude c le piano, qut a eu plusieurs éditions.
AULARD [Francois-Yictor-Uphonse), littérjteur et militaire, le duc d'Aumale, qui menait d'être, créé
professeur français, est né a MontbronjOi.u ente), maréchal de camp (octobre 184~], embarqua pour
Iel9jml!ct)8M.'Ftls d'un professeur de philosopine, iAtgéne, y commanda, jusqu'en 18~, la subdivision
plus tard inspecteur d'Académie, il cutraalt.cote de ~tédéah, où il se signala par de blillants fai~s
normale en 1867,et s'engagea dans )'armée pendant d'armes; !e plus hardi fut celui qui le rendit maitre
la guerre franco-prussienne.Agrégé des lettres en de la smala d'Abd-el Kader, campée dans tes environ~
187Ietin)mméprofesseurau);céedeMmes,il il de Goudjjtab, et qm fit tomber entre ses mamsunf
passa à celui délice en 1873. Itecn
docteur es muitttude de troupeaux, un butm unmeuse. quatre
lettres en 1X77 ~ecune these francise &<ri'e!f drapeaux. 5600 prisonniers, la correspondance et le
Idées pAt/oso~KM et ft))~t'r<!<)OM ~offi~Me de trésor de ternir (tf) mai 1845). Cet acte d'audace lui
~opara; et une thèse latine De Ca!t~l't;t)tPn/- \.dut le grade de lieutenant. général (octobre), ams'
/tmiM ft'fft et f.f)'~<<M. il fut nommé j~rofesseur a la que le commandement supérieur de la province de
Faculté des lettres d'\t\ (1878), puis nucces~-itement Constantine. En 1844, il dirigea l'expédition de Bis-
à celles de ~ontpetlier (1879). de Dijon ;méme année) kra et se distingua dans les campagnes contre les
et de Poitiers (1880). En 1883, il fut transfère, sur X)ban et les Ouled~ultan. Le ~j novembre de ]a
sa demande, comme professeur de rhétorique au même année, il épousa une tiHc du prmce Léopo)d
lycée Janson de S.u~y .1 Pans. Lorsqu'on décembre de Salerne. Marie-Caroline-Aug'uste de Itourbcn, née
1885, le Conseil municipal déoda de fonder un cours le 2G a\nl 1822. Apréb. avuu' comm.mdf en chef le
d'histoiredel.tHe<olntionaIa Faculté des lettres camp de la Gironde (!8~) et concouru a t.i pactt~-
de Pans. M. Au)ard lut charge de ce cours pjr canon des Kabyles de t'Ouarcn~cms (1846), ]1 se
arrêté mimsténel du 9 fétner 1886 et, lorsque ce rend]t à Madrid, pour assister au mariage du duc dr
cours annexe fut transformé en chaire régulière Montpensier.
il en fut nommé Bientôt le roi, à la suite d'un dissentiment, qui
par le décret du 23 mars 1891,jour. Il a été décoré s'était éle~é entre lut et le maréchal Bugeaud, au
titulaire par un décret du même
de la Légion d'honneur le 14 juillet 1889. sujet des camps agricoles, voulut remplacer ce der-
En dehors de ses thèses de doctorat, M. Aulard mcr dans ses fonctions de gouverneur général de
a publié: ÛEmrft t'H~dt<csde
Léopard; (1877. m-8). nos possessions d'Afrique (21 ~ptcmbrc 1847). Ce
d'après les manuscrits de la D;bl)othèque de Flo- fut le duc d'Aumate qui lui succéda. Il exerca a
rence Opuscules et pe)He'M de Lf<~wrA [1880, Alger, au nuheu des sympathies de l'année, une
m-8) A'otM t;o6rrt!~At~Ke~!<rLfopat'd<(1881,in-18). <orte de ~ce royauté, qui devint l'objet des attaques
traduit de l'ttahen de la comtesse Teresa Léopard). de l'opposition et fut déifjidue a h tribune par
S'étant depuis particuherement luré a l'étude de la M- Gm~o) (lamier 1848). La reddtt)(.'nd'Abd-c!-Kader,
Révolution il a donné les Orateurs de f~KmMc'c auquel d eut l'imprudence de garantir la mise en
f'mM<t<tfon~(188i,in-8);<MO)'n/BMM</e<ftLf'yM/N- hbeité, tnarqua la fin de son adnnni~tration. Loib-
<tt'e et de la CcM~en/K)" (1885. 2 \ol in-8), une bio- qu'il connut la nouvelle delaré~oIntiondcFé~ner,il
graphie populaire de DaM<on (1884, m-)8). 11 publie eu~agca la colonie a attendre paisiblement les ordies
dans la collection des Documents inédits de l'histou'e de la métropole, remit le pouvoir au général Ca~n-
de France le 7ie<-K<'t/ des actes ~K cmM<<< de Salut g'nac, adrc~a a l'armée des adicu\ ptcms de dtgntté
public avec la eop'rM~Mf~n~eeofficielle re~r~- et s'embarqua le 3 mars, avec le piince et la pnn-
M)t<at!<s en mj'~ion, dont il a paru quatre volumes. cesse de Jnm\nte, sur le S~OH, qui )e coudujsit a
On lui doit de nouvelles édittons des JMmotrM de Gibraltar, d'ou il gagna l'Au~leterre. \u mois de
J.-R. t()ttt.'e<(1889, in-18). de Z'taHae/t des ~(~ar- mai suivant, il se joignit au prmce de Jonunle pour
rcnM /tt<mf!it'M, de Bauleul (1889, m-18). la pre- protester contre le bannissement de sa famille. A
mtère publicatiO]) des Mémoires t)!e'~t<< de FoMrn;e;- partn* de cette époque i) résida tour a tour a Clare-
<4mf')'t!HH (1890. m-8). un recueil de documents mont et a T~ickenham.
in-8. t. 1- Pendant son long exil, le duc d'Auma!e attira
sur la Société des Jam/jMt!! (1890-1891,
11), etc. Directeur de la revue la fi~ea/Mfiot /r~H- l'attention par d~crs écrits. l'.u 1855 d paraissait dans
MMe depuis 1887, M.Aulard a collaboré en outre a la la /~t/Me des Deux ~OM~ sous le nom du gérant.
~m:fH<' ~!ecMe, à la Revue littéraire, dite Revue M. de Mars, deux articles, l'un sur les Zouaves,
bleue, et au journal la Jttsticc. sous le pseudonyme l'autre sur les CA~CM~ à pied [ensemble, 1859,
édit. m-18), et qui étaient due a la plume du
deaStmtItonaxi). u. t 4"prmce. déjà connu par ses recherches sur la Cfï~
AUMALE (Hotrt-Eugene-Phihppe-Loms d'OR"t~s. vifé du ~t Jean et sur le Siège d'Alésia. Au mois
duc D'j. général et historien français, membre de l'in- d'a~ru i8Cl, il fit imprimer, en i'rauce, une bro-
'-tttut, prmce de la famille d'Orléans, né a Paris, le chure adressée au prince Napoléon, ~-ous le titre de
16 janvier 1822, est le quatrième me fin feu retLcux- Lettre sur /'A~~otre de France, critique fort ~he
Phihppc et de la reine Marie-Amélie. Comme ses du gouvernement impériat cette brochure fut
frères, d reçut au collège Henri IV mie éducation pu- saisie et déférée aux tribunaux, 1 éditeur Uumiue-
bhque, se distingua par ses succès universitaire!, et ray et l'hnprnneur Beau, de Saint-Gerinuii!. furent
remporta deux prix en rhétonque.Héntter.par la condamnés, le premier a un an de prison et 5000 fr
mort du dernier des Condé. d'une fortune considé- d'amende, le second a la même amende et à s]~ mots
rable,uentraadm-sept ans dans les rangs de l'ar- de prison. M. Mocquard écrmt au r~N, qm a~;ut
mée, débuta comme oftiocr au camp de Fontame- inseré cette Lettre, pour en dém<'n0r <niel<)ues as-
Meau, dirigea quelque temps l'Ecole de tu' de \m- sertions. L'année suivante, on commença d'impi')-
au 4* de ligne. mer a l'ans une Histoire des ~j'~<~f ~tjtf/p,
cennes, et fut en 1839 promu capitaineenquahted'of- la-
En 1840, d accompagna en Afrique, quelle on disait depuis longtemps que le duc d'Au-
ficier d'ordonnance, son frère le duc d'Orléans, a qui male travaillait. Les exemplaires en furent saisis
une annhé vive l'unissau particulièrement, fit ~n)- avant l'achèvement du tirage ce qu) dcnua lieu, de
lamment ses premières armes aux combats de l'Af- 1~ part du prince, à des récl.imntious judiciaires qui
froun du col de Mouxala et du bois des Olniers, furentiongtemps sans succès.Ccfut scutenicnt quatre
obtint, dans la même année, les grades de chef de ans plus tard (mars 1860) qu'on annonça qu'ils
batadion et de lieutenant-colonel, et ser'it de nou- étaient remis aux éditeurs avec po mission de ven-
Bugeaud et dre, par ordre du ministre de 1 Intel ieur, et qu'on
veau sous les ordres des gènéraut
Baraguey d'Ullliers. Atteint par les fièvres, il fut offrit de rembourser les frai& d'u~tance. L'ouu'agf
rappelé en judtet 18it, traversa la France au milieu fut publié le mois suivant en ueut: vol. (in-8). ~Mt
),ft
des ovations et, au moment où il faisait a Pans son prince fit encore paraître dans la 7~t'Me
entrée triomphale a la tête du t7' léger, faillit
septembre).
être ~o~~<.
/at~s en 1867,
ln
une
/HH~c,
étude sur les
att'de
/H~Mmtttuié
M~-
/iM-
victime de l'attentat de Quémsset (13 et nn
\prés avoir complété à Courberoie son instruction ~'icAe. Au commencemeut de ~SG~. on lui atti'mua
une brochure interdite. a;aiitpour titre !.<K'a-<-«)t t('\i'tf))Cf
e' df t'Assemblée nationale, )f duc d'Amnaie
/'fttifte/aJ''rf!Mre?qniétaitapocrypiie. ~turapcmca~sistéctencoj'cmoins
a' participé aux
Lors des élections pour l'Assemtitée nationale,te debats;its'étd]tabstenu dénoter dans la plupart des
d~
8fétrier)!<7t,tedued'~umate,qmpend.nitla la que&tionb.Aumnicudesfamcusesne~ociat)on')<)U)
q
guerre atait sollicité vainement, comme ses frères eurent. t)endansr.!u)t)muede!87~,e))))'e tespaitjs
f~
et ses ne\em,l'fmtonsatjon de ssmr dans t'armée nroyahstcsdc)'A~c'mbteejMt]onatept)ecomtcdp
française, adressa de tendres une proclamation au\ Chambord,pourlereïabhssenu'ntdclamonarc)ne
C
éteet'eurs de l'Oise,dans laquelle, tout en aftjrmantd d lé~itnuc,h'duc d'Aum;de eut uuo attitude
dite a~e/
ses préférences pour la mon.n'chn* constitution-n re~cr\eepourncpasentenerundennercspou'au\
rt
nette, itsRdéctaraitpretas'inelinerdevant iasuu- orleamstes re~teb hde)es a la m'jnarctne constitu-

h~~m5~
o
Terameténationaie adoptant la République libérale tfonueH<<'tap!us)f;nrsrPp)'is('s<m\tt.beprodnu'<
ti
nommé
comme fonne de gou\crnement. Il fut second re- dans
d lf8juurmu)\duparti,iidee d'une candidature
présentant du département de t'Oisc. le sur éé\entueUe du duc d'Aumale a la prt~tdf'nce de la
Hepublique,
B sous la forme d'une soi te de htathou-
lois de bannissement subsistant encore, il ne put dérat.
d Apres la démission du ]n;)r6f-h;d de ~:tc-
juin).
rentrer en France qu'après leur abrogation (8fraude ~ahnn,))fut, par nndouhh'décret du ~fe~t!er
Son élection fnt validée, le même jour, a une 1879,
1 remplacé dans sou commandementet des]~ne
m.!iorité, mais, eu égarda à la situation politique et pour
p inspection générale des corps d'ai mee mais )!
Ttnei-s, le duc a~ait renoncé. fut taj&sé en dispombthte.
fi
sur la demande de Jf. Jolmitte.avenir ïje~3fevrierm~3,le générât Thib.mdm,mnnbtt'L'
ainsi que le prince de occuper sou
siège a l'Assembiéc. Apres l'adoption de la propo- d )<t guerre, estimant que la présence dans l'armcp
de
sition Ruet et la consécration des pouvoirs du nou- d'officiers
d appartenant aux f.nndtesqui ont régne en
tes prniccs de- r
France, était un dan~erpour'Ia discipimcet nn amont-
veau président de la népnbhque, parole; dru-sement du principe de la ~bordmation m)h-
mandèrent a être dégagés de leur la prise d
de possession de leur siège donna heu a des débats taire, ht rendre un décret, Unitermes duquel le
animés et à un ordre du jour qui leur laissait a eux- duc
d d'Amnale et ses deux nc~cu- le due de Chai-
mêmes l'interprétation de leur engagement (18 dé- t
tres, colonel de chasseurs, et le duc d'Atencon, ca-
cembret8'?l).. pitaine
f d'artmcrie, étaient, nna un non-actiute par
Au mois de mars 1872, les journaux annoncèrent retriutd'emploi.lt
i resta pendanttl'ois ans dans cette
que le duc d'Aum.tle a~ ait obtenu sa réintégration situation;
f m:ns,àtasun.edn}alo)du'33ju]nt88(i,
dans le cadre d'actnité comme générât de dnisioii. lprononcant l'expulsion des prétendants et de leurs
Lors de la discussion de la loi sur )a constitution du h]b
f aînés, et excluant les autres membres de leurs
conseil de guerre qui aurait à juger le maréchal famdlcs
f de toutes fonctions publiques. le général
misa ta Id 1BouLm~er. par apphcation de la becondc clause do
Bazame, le duc, munt.mt pour la première
tubune, confirma cette nnmette.cn déctalantqui) cette
( loi, fit ra\et' des cadres de l'armée le duc d'Au-
dont il a\ait été le subordonne et le protégé a
a était pi et a faire son
devoir de soldat, quelque malc,
i
pémbtequ'it put être t. (ta mai). Quelques jours
après (2K mai),it il prononça, a propos de la loi sur la 1Uesancon- Le duc protesta contre cette mesure, en
adressant au président de la Repubhque, )i. Juh's
(Gre\v, ]a lettre sm\ant.e,datée de Ch.mtinv,le )1 juit-
réorgamsation de l'armée, un discours termine par tctlH86:
une nnocation au drapeau tricolore, « symbole de 1

gloire, de concorde et d'union)',qui contraria pour « Monsieur le Président,


t'ntstaut,tes espérances des partisans de la fusion It y a trots ans, sans préte\te. sans precéden).
monarchique, et fut considéré comme une icponse <
Au mois de no- vous m'avez mmge la plus sévère des poncs diso-
au manifeste tégitnniste d'Amers.
tembrede]ani&neanncf,nneh)ide)Assemb)eej !ptin:nrfs
tesUtuait aux membres de la fanntte d'Otleans tes «J'ai~atdetcsdcnce.
bn'nsdonttcsatattdépouilIésI'Empirc. « Une me contenait pa~ de rompre un henquj.
Désigné, au mois d'octobre 1873, pour présider s'd me retenaitdans~otre dépendance, me ratia-
.'i l'armée française.
le conseit de guerre ctiargé de juger le maréchal cha]!Aujourd'hui,
Bazaine, te dut, d'Aumale dirigea les débats a~ec une en me fanant rayer des contrô!eb,
grande autorité.Son attitude set ère et patriotique~ous t me dégagez de cette contramtc, mais ~ous
pendant la durée du procès lie l'empêcha pas, aussi- touchez
t a la charte de l'armée.
tôt après la condamnation, de prendre l'mitiatne « Sans tenir compte des titres conquis a la ~nerrt'
du recours en grâce auprès du maréchal de Jtae- OH r ~rant~ par la loi, ms mimstt~s lout frapper,
)tahoufl()décembrel8'i~).. jusque
J dans le cadre de rë~erve des armées de ten <'
de mer, des hommes sans reproche, honores pat
Aux df'-ltats de cette cause ettebre qui mit le et <

prince tout à fait en éudence, se rattacha un défait ) teurs


1 ser~tccs et par un dénouement legendaire a L'
curieux four mieux s'éclairer sur la conduite de;patne.
1 e.
t'accusé, il avait voulu visiter les champs de bataille <t Je taj~se a mes conspits le soin df défendre par
d autorisation au nu- des arguments de droit une cause qm est celle df
autour de Metz sa demandecommuniquée
nistére de la guerre ayant été à Xerhn, tous les officiers.
<[ Quant à moi, doyen de J'ëtat-major général.
le gouvernement allemand exprima le désirfaite que le
m~age n'eut pas heu. maigre la promesse par ayant rempli, en part comme en guerre, tes p!u'-
le dnc d'Aumate de garder te plus strict incognito.
hautes mnctions qu'un soldat pmsse exercer, il
~ommn par décret du 28 septembre au comman- m'apparttent. de vous rappeler que les grades m)h-
dément du septième eeips d armée dont le siège tau'es sont au-dessus de ~otre atteinte, et je l'esté.
gênera]- HE'\jtf D'ORLÉANS, Me ~A~MALt-. »
était a Besancon, il alla prendre possession da sun ie Deux jours plus tard, le décret du 13 juillet,
poste après le procès de Trianon. Il annonça aussi-
tôt t'intention de se démettre de ses fonctions de rendu sur dt''hhération du conseil des numstres.
représentant, mais il en fut détourné par ses amis i prononcan: contre M. Henri d'Ortéan~. duc d'Au-
po))ttqnes;<tseborna.deuxansptustafd,anepaiimâle. Hnterdictton du territoit'e de la Hepubhque. Le
i Oise élec- duca~ait en memetemps introduit
se présenter dans le département dedans amlettre d'Etat, conjomtement les
devant le conseil
fions sénatoriates, en déclarant, une avec princes raves de t'nr-
adresséeases cottegucsdnConseitgénéral delOise.taïtruteHes.mee, un pourvoi qut devait être rejeté. 11 se retira
dont il était le président, que son expérience lui A\ant la fin de la mcmc année, comtnunicatiou
avait démontré t'impossibnité de prendre une partt était fane a l'Justitut par l'administrateur
utile aux délibérations d'une assemblée parlemen- officielleconsens du phncedeta donation qu'usait
taire, en continuant d'exercer le commandement têtet les
dont il était imesti-En effet, pendant la longueef.ntcàct:ccrpsi-'a\a)[ldt'hDndon~.r:ede<ha)Hdty.
den\ ans auparavant, par testament otographe, du ?~Jt 187~. à l'Assemblée ))a~oHn/e (1872, m-iS);
5 mm 1884, contenant cette clause « Voulant eun- mais n a repris et contmué depuis son Tf~o~'e des
sener à la France le domaine de Chantilly dans son ~~tc~N~(t88u-t88!),t.lïï-V,avecattas},dont
intégrée, a\ee ses boi~, plusieurs cttapttres avaientparu dans la ~CL'Me des
ses pelouses, ses eau\. ~M~~o~~cs
contient, trophées, ta- et a\ aient été très remarqués.
ses édifices et tout ce qu ~OM~-P/
bleaux, Jures, objets d'art. tout cet ensembh' )f- ie duc d'Au)na)e a eu dcu~ ms
qui forme comme un monument complet et tarie de ~/?6-~[arie-Léopotd d Orténns, ponce DE Co\UË, né
art français dans toutes ses branches et de–j'ai )'his- a Pari<, le 15 novembre !8!5, mort, a \ingt ans,
inu'e de ma patrie a des époques de gtcu'e. de la fièvre typhoïde a Sydney, en Australie (sep-
Tsolu d'en confier le dépôt à un corps illustre, nni tembre )86ft),'et Fm~poM-Louib-Maiie-f'mhppcd'Or-
n'a fait 1 honneur de m appeler dans ses rangs a léans, duc DE GosE. né te ~Janvier 1~4. qm, après
se soustraire aux trans-
un douNe titre, etqm. sanssociétés, a\on' failli périr a la chasse, en pnupr t8t)9. a suc-
formations inérttables des échappe à l'es- eoniLc a une niatadie cerebratc, le 25 juillet 1~7~
put de taction, comme aux secousses tropdesbrusques,
fluctua- AURELIAN (Pierre),économisteet homme pohtiquc
consenant son indépendance au imheu
tions politiques. Cette don.itmn,qui comportait des routnam, né a ~)atma, le 12 décembre 182a, fit ses
charges et des conditions rétames aux intérêts des ftudes a Bnchares), pms a l'Ecole d'agriculture dp
sciences, des arts et des lettres état!)protection des f'rigïton A son retoui t'tt Roumame, Il devint, prn-
satants, des littérateurs et des artistes, fut accueillie fesseur d'ap'rx'uXure a Ï'Ëcote de Pantaictmon, puis
avec reconnaissance et enthousiasme, et torique
directeur dftËco)ed'a~ricutture deFerestren. Apres
j'aceeptation en eut été autorisée par le Conseil la création du mmr-tere de l'a~rtculhn'e et (tes )t'a~ a u\
d Etat. ) Institut fit frapper une médaille commemo- pubhcs.n y de~uttciiefde dntsion en I8C5 et fonda,
ratue, gravée par l'un de ses membres, M. Cha- en i~7C, la Société d'économie pohhfme de Rou-
plain, et qui fut portée et. rf)Tnse solennellement au manie. Elu dejmtft a l:i Ctmitibrc, u fut, en 1S77,
donateur, a !tru\e))es, par une deiégatiou des cinq
ministre de 1 agriculture et des travaux publics,
académies (28 décembre 18S7). L'année suivante, puis, en 1882, dans le cabinet Rrattano, ministre de
t tn~titut lit une demande eottectue auprès du gou-
l'Instruction pubtiquc et des cultes et de nouveau
vernement pour f.nre cesser )'e\it du prince; mais ministre de tagTicuJtm'R de 1887 i888. Co;nmis-
le ministère d'alors refusa d'adhérer a cette de- saire de la Romname am diverses E\pob]tionh uni-
mande fjmn 1S88). Le décret d'e\pn)bMn fut rap- ~crsettcsdeces dernières années, il fut président de
porté hmt mois plus tard (? juin 1889), au moment la Comnns~on pour la conclusion des traités de
où le géner.d Boulanger a'an quitté la France de- commerce de la Roumanie avec la France. la Smsse.
tant les pnursmtesdont il et.ut ) objet, Le duc d'Au- l'Autrtcitc-iIongrie, la Turqute et la Russie. ![ a été
fait eoitunanueur df la Lésion d'honneur.
tn;de reprit sa restdcnce au château de Chantmy
t
dont s était rescnc )'u-,ufrmt et )j jornssance.
Le duc d'Anmaie, élu membre de t'académie frait-
~L Aurehatt a~jtt fondé, en ISUO, et dingé la
Ti~fis~a sriCjf~M, et en i88~, /co~oM/c ~f~~a~~
fa<se, le M décembre )87t, en remplacement de organe des mtéréts économiques de la Roumanie.
)Iontalembert, par 28 tnix sur 29 votants, atatt été li a publie dnerses brochures et opuscuies, parmi
S .)trd 187~. lesquels nous citerons tCa~cAt~te ~'&co/tow!e
reçu en séance soleuneHe. seulement )c po/y!~ (i8f;8) ~aMï~rjcM~M?-e (1869) ~j-<'
Des débats, consignés au\ proees-terb.nn de i'Aca-
dénne (4 mars )873), ataient eu lieu sur la questton ~Fïe ()87a): la /~M~oj. au ~tJ~if de t'~e ~co-
de satOir si le récipiendaire seratt appelé par l'aca- !îfM~;f/Me (1876) Sur ~CO~OM~ ?'M~f de la ~t~&~
démicien chargé de lui répondre < Monseigneur x, (1882). etc.
d'après l'usage des relations du monde, ou simple-
t
ment Monsieur o, snitant )a tradition académique. (PImippe-Eu~ne-Jcan-~jrte D'), et non
AURtAC
D~unur: ]ourna!i&te irancais, né a Toulouse, le 17 oc-
Ce fut, d'après le ~œu même du récipiendaire, la
h'adihoTi académiquequi l'emporta. Le prmce a\ait tobre t~5, entré en
t8~8 comme employé a la Iti-
également reçu, au mois de décembre de la même hhotii~que impéï'tate, arr)\a ~ucces~.t\emcm, aux
aimée, d'après les statuts de l'Académie de Besan- fonctïon~ de conservateur, an\qne)]e& il fut nommé
con, le titre de directeur de cette société, en qua- par décret du 4 ma) '1880 et put sa retraite, a~cc le
lité de commandant en chef des forces mihtau-es de ttice de conservateur honormre, le 1" a\rd 18UU.
11 a été décoré de )a Légion d'hnuneur.
la nrotmce. Membre hbre de l'Académie des Bcaux- Chatou (Semé) le 15 1891.
T) est mort

A)-ts depms le 14 février 1880. il a été élu membre a juin


de l'Académie des sciences morales et politiques (sec- 'M. d'Aunac a publié 7,oMt~-PA~ ~j'~H~e< !'ot
fl843); ~r/~f/fi~H njo~s~w~ntre (1847, émt..
tion d'histoire) en remplacement de Itosseuw-Samt- t88<)),mémoires primitifs uu héros de Ate\andre
Hilan'e, le 50 mars 188M ce qui le faisait membre
de 1 Institut, non pins a double, nnu') a triple titre. Dumas; ~BcAe)'c/t~i.u)'j[ctpHnerff~~rtt~ ~l~y
membre de (185~), Deacrttttzrm aeu.ctGle ct nau~c de la J'trzazruse
11 a été en outre, pendant son exd, élu
l'Académie royale des sciences, des lettres et des r~/tf~-a~ etc. (Ï8j7. nou~. édtt., t8U7, u)-18);
beaux-arts de Helgique, le 9 mai 1887. Tout ré- /~t~/rs la cathédrale el des ft'ë~~es d'/l/~M
cemment (juin 1891), ium'ersite d'Oxford hn a
conféré le titre honoraire de docteur ès lois. Il est
fl 8~)8); ~ssf~ A~~o~~Me sur la /wt«7t<'?'ie de
()8CI. m-t8). /~&~Nf <!HCC~<j~OMe de
/)Y<e (même aimée, m-t8): A'o~f~M <yMt~ du
/«s~
l'un des ~ingt-quatre membres et le président de
la Société littéraire aristocratique des bibliophiles i~y~<ypM;-f~ ~c~pf~ eH 7~M~f (t8u4. m-18);
franrais. Grand-croif de la Légion d'honneur dés la Iteddtlimt de Ifmdr·azrx snets Chatlna l'Il (18ua.
i'a"e de \mgt ans, le duc d'Aumate atait été rayé, m-8) GM~e pratique, A~~r~ et ~e~r~
des tégiomnnres; il y a
sous l'Empire, des listesRépublique, aux bfnns f/c Mer de la jV~~r/iC e< de /'0f~~
repris son rang, sons la a la date de sa ()8<i< m-)8, a\<'c cartes et ~r~.);/p ~<f/
promotion (28 ao-ii 1842).
A part sou discours de réception a 1 Académie
~t~Mc.
dc~it-r
tnstone
1'hzldfre de la
des
/i <M-
cartes fl8o8. m-t8): ~l~j'tt<
1552 (!874. iu.18);
Foirc, recueil tlc pmces, clc.1 lu·v-
frauraisc, imprimé et tiré a part. le prince n'a pu-
bhé.'denuis l'Empire jusqu'à son enL que le DMfM~ cédé d'un Essai /tM<or~~e(t87S, m-!81: la Cf~
proMOHm'.itn' la t-t'm'<)fNiMa;t(HtA' l'armée, le 28 r~~on d~ ~if~'<ët's
le roi des ~<s (1880.

AUPICK (jjf'ques). général franfais, né à Gi avelines, le AURELLEMPALABINEStLout5~)e.m~apt~teD').~enë)a) al


? f~ner t7M, imi )e jvi it tSH. Ed.t. t-i!. ftiinc~ n~ à M.iizicu (Lozeie), le 9 janvier i80i, mott ù
le M
Veï-sa~tcs. le 17 f~cembro ~8~Rdn. b.
AtJRE (Anne-Louis-t~itt)ppe CoaTiEn, comte p'}, ancien
né en tTJS, AUSTEN (s<r t''ranc<s-~t)ham), anuratan~his, né à Stc-
c!ief des lidi-ts et piofcaseur d<rj)iitatto«,
1-a. YcntoH, te t6 mars 1774, mort le 10 aoùt 1~.
Ëdit. i-5.
mort 6 Samt-Ctoud, le 7 a~n) 1865. Ldit.
m-8),e)e.;pu!sdenomhreuxartic)csdans~C~~ï-
f– C/~r/es-Josf'ph-~aric, né le 30 juillet 1835
<oj'f,/a/t<'Ho)MM;f<e~Mc<e.f)ù)!t'c(hj::caspécia- {?ou\er))curduT~rol et du ~or~ilberg, géncrai-major
letnent les t'pt)<]n<'ridcspcnda]itptu~icursannées. propliétan'c du 7" régiment de lanciers, chef du 4~
régiment des liUësard- russes de Ijudoff et du 8~ ré-
AUSON!OFft<NCHLVoy.FM'.cnr. gi)u<'t)t des )ancicrs prussiens, marie le 4 no-
vembre 1856, à la princesse ~a'r'yuertfe-Carolme-Fié-
AUSTIN (Alfred), poète etjournaHste angtais, né à dénque. etc.. m)e du roi de Sa\e,née le 24 mai
ueadmgtcy,pt es Lceds.ie 30 mai )8~5. de parents !8i0 et morte le 15 septembre 1858; 2° par piocura-
cathoh<;ues, fut éloé au college dc.Stonyhurst, pms ttOH à jtome. J6 octobre, et en personne a ~ein~c.
Aceimd'Oseatt.cntraaFL'nnersdédeLondresenle 21 octoix'e I8G2, a l'archiduchesse Mane-.l~N~j-
t8M et',inhcrmtpnt857 au barreau dinner- ct~ïsabeUe Filomenc-Sab~7ic, pimcessc des I)cu\-
Tejjipte. L'exercice de sa profession d'avocat ne Sicileb. née le 24 mais 1845, morte le 4 m.n 187]
['enipéchapomtdeseeonsacteratahttérature; 3" le 23 juillet 1873, al'archiduche&se-~fïr/r-thcrÈsc
'ers 1860 U publia son premier poème ti~n~a~A, Ferdtnandf, tille du feu prince Michel de Poitu~al,
anonyme, et ent8(itit fit parattre sous sou nom la née le 24 août 1855; le prince Lharles-Louis est de-
sa)n'e~o)t(theSeason,asattre;5'édjt.18691, venu l'héritier présomptif du trône, par la mort de
qut souleva de \nes entiques; d répondit par un son neveu le prince impérial Rodolphe. ~oMts-
nouveau poème mtituté ~<t sct~c f'~ ses f'r~'t/M~! Joseph Antofm'tctor. né le 15 mai 1842, colonel et
<My'-atn'ejnd;tseeusors.i861).Onaencorede proptictau'e du 65° régiment d'infanterie.
M. Austm En <'t'<)~ mM (Fi\c ycars ofit: 1858),
t)ou\t;)tc: 7'rayA/ie /i!<MM;Me (thé Humantragedy, AUVRAY (Louis), artiste et littérateur français, e~t
~862, 2° édit.. )87S). poeme; Epreve ~'ar~!fe (An né à Valenciennes (~ord), le 7 avril 1810. EIe\c de
Artist's Proof, 1864). nomeiie; 0<eHM de <m-d Da~id d'Angers, il a surtout produit, en sculpture,
yivoH j\mdtcahon of lord B 18(iH). en réponse à des médai))ons et. des bustes. U a expose aux duers
/s~re ~rft/f de lord By]' de mi~tress ~to~e; Salons un certain nombre de bustes de personnages
f~ye~'or (thé Colden Age,18~1),attre,J;)f«'MtMes historiques ou contemporains et quelques rares bu-
(!)itpr]nd'es; 1872); 7!otMeo);/ftmo)<'([tome or jets de fantaisie, notamment ~cstfCM?- (1857), ~'Nf-
Deat]~, 1873); ~~K/'uKt de la Ajfa~OHe fttadurtna's /eaîf(185~.uneJ?HCf/t<t~~(m(]5), ~wt'~ff~ (18U5),
Ctnid [873), les drames la Tmif de Y!n/«'/ (thé CoH~ftr, pom' 1~ Mlle dp Grenoble (18<i8); L~t ~A~-
Tfmer offiabn), t874); L<-M/.o/e~far<;()877),t<ré /oMpAc (1870); 6'fj/o~ (1873);
d'une fegende potonatse et insp<ré par la hame t'ray~erc (1874); J/o~e statuaire (J875), pour l'It)-
~.r
~p~~ ~1~-
du despotisme russe, et &!tMMaro/<- (1881). On an- '.titut,M~o<sa7-c/jî/cc/c(1876).'M- AuM'ayest
nonce la pubheatton d'une édmon genérate de sc~ l'auteur (en collaboration a~ec M. J. Adeline, archi-
Poesies (7'oe<;c<;< ))o;e. i89t, 6 ~n).] tecte) d'un monument élevé a For~es-h's-Eaux fS<'nn'
M.Au~t:n,qniappa)ïicntauparli conservateur, Inférieure) a la mémoire du graveur Bie~icrc (1874).
a).ut toDabore a dnerses pubhcatmns pé;Mdiques; Il a té
nommé président du Comité central des at-
en sa qualité de catholique, il fut le correspondant ti&tes.
du tS/a~Haja a Rome lors du Concne œcumcmque. Comme httérateur et critique d'art, il a publie
Il suiut le quartier général du roi de Prusse lors D~ii~ po~~Mes d'tfM a~(~lunifli, 18-ii),
de la guerre franco-prussienne. H a puMié aussi m-8): Co!)<n!frs des yt'o~~ ~rt~- et ~Ht'0!S de ~o~/f
queiques écrits pohtiqucs de circonstance,tels que {1858. m-18);.fro;e< de ~o~t~coH ~OMr /'cw~cr~o'
la Iterssie druant lErrzo~re jItuscte before Europe, ~a~/poM (18(jl, m-4, avec pl. et photogi.); Ex-
t87ti) JJ<)r;eMrt- des J'unfs (Tory Xorrors, ~87a),
iépottt-eau\~j'r~~s~7ft<ar?cdc M. enyw~
J des /M.r,ir~: ~/f~f.? 1834, de 1855,
Ctadstone; de 18~7, etc. ()85~18t!5. !4 \ol- m-8), ~te-, sans
y';<<t!')'<yMff~pf);c/4n),t/ftfrrf!(Ei)g!jnd'sI'ohey< compter uni recueil d'.4/~o<'j~)o~s!Mnco!!7!jf?'f$ (1840,
andPe)i!. 1877),)ctlies~uconjtedp))fac('n~hetd.etc. in-18).
!) a été députe heuten.mt du comté do in'refurd.
i
<
Dnccteur de la /~M<r ~r/f/~e f~
Au\ray coiJjboré a U lievue des ~'e<TfM'?/~ f:'t
~~f'
à dners ]onrndii\ iirtihtKnjcs. H a continue et achetéé
i!npéria)e d'), dtnastiedeHabs- ) 1le D~e/ïOttJi~ ~et< des a~c~ 1 école /*)'
AUTRtCHE (maison
bourg-Lorrdine. Empereur iegn;mt (\o\. FRA~cotb- <M~e entrepris par Bellier de la ChaMgiiene (t88~-
JnstM!]. [mpératrice régnante T~MM~A-Améhe- 188j,1 2 ~ot. gr. m-8). II est mort a l'arts le
Eug'éjr]ic,t)))ede~w'p~-JosepIf,ducdeltas icre, 2!) août 18tH).
née le 24 décembre )857.
Enfants t'archtduchfssc ~Mc~fLoULse-Xatie, née AUWERS (Arthur), astronome allemand, né a Gœt-
)t')2jm))['t)856,m.méedupriuceLéopo)ddeBa-t tin~ue,
t le 12 septembre 1858, fut attache succe~shc-
\ierc, le 20 avn) i873; – t'atcluduc Acf/o~/te-) ran- meut
r aux ob~cr~atou'es de Kopin~~her~ en 1859. df
cos-Cnai tes Joseph.pnncennpén.i),né le 21 août Cotha
L en )8~, de Herim en 18t)6, et-dev.nt eu 1881
i8j8,cofonetetpropnetaH'edut!t°r<'gnnt'ntdin-d directeur
d du nou\cf ohscuatoire d'astumoinic phy-
f.mterieetdu'régime))td'artu!cnc,ni.mé.tessique
s de Potsdam. 'Membre de l'Académie des sciences
10 mat 1881 a la princesse Stéphanie, de Belgique, a Derlin, il en a été nommé secrétaire perpétue) pour
mort)e5()ja)n)ert889;t'archiduchesscM<!rte-). Lla classe des sciences mathématiques et phybiqnc~
Va)éne-Nathnde-Ame!)e.néeft!22atriil8(i8. Contmu.itcnr
( des observations entreprises p.n' f[or-
L'empereur Fra~f'ois-jospph a ou trots frères 'J'ar- schell
s sur les nébuleuses, tl les a terminées en J857-
cinduc f<'r~tjtatt~a\tnnhen-Joseph, devenu, sous 11 1 a donné ~pc/tereAfS ~Hr les c/t~N~~f~~ f~~t~ le
le nom de ~I.mnnhenï" empereur du Me\)que: wfj~t'entt'N~
fi ~ro/c f/M étoiles /t~
(Unter~ucliuu-

AUSTINjSjtah),fenune[)ftet.tn-anj;)ai!,e,n('C!tt de lOurt-he), )c
!So~i<'hen<795.)OitcaWMbiidge~8aoutt8t!7.i ttement
16 mais J7U9, mort le 10 a~tft
18(K)-Edtt.l-L
1
Edit. 2-4.
AUVRAY fLoufs-Jean Baptthtp), député francHis, né i
(Hennann-Frt'denc), mcdccm aHomand,
ACTENBIETH Samt-Lb
S (,Manche\. le 14 novembre 1N08, mon dans cette
nt'àTnhi[t~ue,!e5in.ul7~,inc'ttdansccLte~iit<te~ vMt)e, le 8 mai i87'l. Edit. -t-S.
9 janvier 1874. E(t)t. 1-5. AUXAtS (Jutes Chai)e~ I'iancf))s-\tGx'sD'),s~nnte))tf'an-
MTRANjP.n![).administrateuret httHateurfËancaj!r [-!(~. fi~ l'eineih (hanche),'te 10 juiHet It~H, umit, Je
mortaMarsetUe,teSt)Memhet669.Edtt.i-~ ~t août t88f. Edit. 5.
AUZOO (t'ahbc Loms-~npnh~n),pr~t re d)Sbidpnt C! am'af.
ABTRAN fJo'!fph-Antmne). poète fran{.ns, né Mar- né à \ersau)es, le f'jan~er 18(W. Edit. 1-i.
~ett)e, cnjtnn 1815, moit dans cette \j!)e, le 6 jnats 1877. “
5.
Ed.t.5. Anzonx (Th.Lfmts),ï)ftpdeon finncnts, n~à Samt-\u-
ADVITY (t]p!mnse), ~< n<ra]
bm-d Lt'ros~ iHe (Em
francats, né j Ltc~û (<]épar- j Efht.
t 1-
en t797, mm t a rat is, le 7 niât 18SO.
~enuLerkrOL'nderhcheEi~enttt'~egun~enderFtx-améf; le de Parts, roman hi-tonque !8COt
7!o<
terne; !.enM)g.)868);unenomene édition des 0~- m-18);/fD~ff/M~~t~, roman h)stonquel8C4,
~rr~~ot!~ des étoiles /tr~ de ~re~i~'teA de n~O it in-18); les Calicots, scènes de la ~ie réelle 186C.
nm. t) pnt part aui nomc~es observattons sur tes m-12), d'oit l'auteur a au-~i uré un ~aude~Uc; des
ctn~es des neuf prcnneres grandeurs de t'hénuspiieic recueils de CA~p'/s f't~ons po~Mes (18G9,
'\ord, pour la rc~iston des cartes cé)chtcsd'\r~e- 1870. 1872, m-18. 8~)''dit. 1889): t/He~o~ee,
pa~sagcdeYénussnrIeso)edàLucq~or. de son Inrc condamné,
(t885, in-8) le
~p
bnder. et fut charge, en 1874, de !'ot)ser)atieu du mœurs paj'iMennes (1884, nt-)8):unci-eproductton
et ~oM~o~r, poètes
(1887. in-18). etc.
AVÉ-LALLEMANT (Fréder~c-Chri~tian-Bened~t), ad- Son iils aduptif, Ucfn') ~[~tKft, dit tienn A~c~EL, uf
nntji&trateur.pubhc~teet romancier allemand, né a !< f'.ms, en t8~ a pubhe lui-m'nf)R, outre un cent
LubeekIe'25)n.ut80!).étud)atedroitat'Lnner'-ttéde circonstance, sur les lotenes (la ~o<ej'tc. histo-
d'Iéna tout en~einranta~ecpas~tona des
études rique, cnhque de t'or~amsation actueUp, etc. 188i,
artistiques et ftttéran'cs. Hecu docteur en 18M, il in-18): C/~tt~j~e< c/t~ïM~~rs (188U. in-~8), et
rentra a Lubeck, y fut attaché au barreau, p~us a la donuc les deu\ do'nicrs \(th))ues de f~MMa~'c de
magistrature, et à la sutte d'une pubtieatiou sur l'or- P~sse (t88~ et 189U, 10" et tl~ années, in-18).
gautsation de la pohee dans cette ~lite [ibre, Il fut
]!iisàtatL'tcdccese~ice.Oesi'echerch~<rtp Ifi aVEMEL Vicomte Georges D'}. J~tet'ateur français,
monde de la police et des \oleurs ne ccsserea). d'oc- né a ~eudiy, le U juin 18~5, iit sen études chez les
cu["erIesiofbjt'sdc~a~jeactftcet,apartu'fJe!8C8,jcsmtcs et entra <))] tunn~tère de J'jnterjcur, comme
ccutde saretratte. &ou prinopa~ otHrage, les Escrocs chef du secrétariat de l'administration départemen-
fu .j//em~M (das dfutsdte Gauuerthum. Letp?! tale ft communale, n se retira en 1819, lors de
)8j8-(i'2. 4 pathe~J, traite de toutes les furnies d'es- !'e\ccuMon de la loi relatne am congrégations non
einqumedans ce pat-i et de l'argot des voleurs. 11 autorisées. M se consacra dès lors aux recherche~
a pubhë. en outre, ptu~eurs écrtth de cireon~tatif'e Itistoi'frjues et pnhha ~'s ~'ëvMMc/ ~ï'<'A<</?~.s de
sur les queshfms de police dans dners Etats de t'A!- /'aj'~ depuis sn~t< Df~tM ~tMÇH'n nos ~ot~s (Tour-
teuiagne.L'étude de ce sujet t'aconduit'aecru'e un nai, t878. 2 ~ol. m-8) et JffcA~~M~ ?~<!t'fAtf
certam nombre de romans de police qui ont eu de la tt~/xc (188~-1890, 4 ~ol.m-8), ce dernier couronné
~opue. H a doune en outre une Physiologie par t'Acadéniie frduçabe cn J8~-
~ft/~fft~~fïjtt/e(l'h.df'rdcutsclicnl'o)izei,)882).
traduite en fj'anca~ par M. Louis de IJessou ~887, diplomate et litté-
AVRIL (L.-M.-Adolphe, baron D'),
m-))t). rateur français, est ne a Parts, le n août 182~. Apres
a~oir fait son droit, il entra au ministère des anaires
AVEf<[:L(Pau)],ittterateur,fraur.ais,nfaChaumontétrangères en t84~ Attaché a la mission française
;0~e), le 9 octobre )MS, sumten 1837 les cours de en0ricntlc!a~ril~8u4,]'cdf!<'tcuraladircc<.ion
t'Ecole de commerce, puis se tournant tors la htte- politique le 2 février 1856. consul général a Luca-
rature,abordacga)emcntlapoes)e,ieromauet)ele rebt en 18()C et délègue a la commiSMon européenne
tileatre. n a fondé et du'ige le Daguerréotype MfM- du Danube le 18 mars 18(i8, Il fut nommé envoyé
tral, un Jf~N'~H~ ~e j~~M-fc, co)]abore au L~ve e\traordinairc et nnnîstre plénipotentiaire au Chui,
/)Nftptï~,au~oi~îf~tïf;c,etc. Je 25 décembre )87<jet yt'phtajusqu'au !] novembre
On a de hu, au tileatre ~o~~i'eMr ~JoHaco ou ]882. T! a été depuis adimn a la retraite. Décoré de
/M~A~r c~ ~cM~~ /'M~
nud'.inuee;~tAommes!<r~<y)'c~e~dt'ede
<or, re~ue de la Légton d'honneur le 20 décembre 185~, il a été
officier le 26 octobre 1864.
3/.CH~ocAc,taude\d!esc])unacte;/f~'c!t~e/?, promu ~1. le baron d'Avril a publie plusieurs ouM'a~es re-
<<- re<e!o' de MM!<, operas-tntniques

/'0/
en un acte; latifs a l'Orient DmjN~s~~ 7-A
~!< ~~s~
<4))~'<M~re en <!Hio!<r, comédte en \ers; les Chas-
de pt~eont, Mudeuue
M~S/PCS f~C~~ /KrS
~St~e
(18C2.m-18;~édit. 188j, m-8;
avec le
~~M/~tx-
J'ûr~
xcKr< en trois acte" (Fohes-
!)ramatiques(18CO);/aJ'aysa))~<'j~M~ttn;M, r~c ~/t?'f~~mc {18o5. in-18); la Chaldée eAr~j'e~~c
drameencmqact6s,enco)!a))0)'atnniatecM.H.dc (186~, in-~J /)Ytf')t'ë f*o~~?!N)or~p, avec la des-
Charheu (Beaumarchais, 1861); ~tJftft'e~erM <7'M ~'t~~o~ ~M~~ri~~e~ela ~Tf~/M~ ()8(i8, in-8] ~<
/;KMMe)',taudevd)eettunacte(J*aiatS-Ro;'at,)8<))); Pf/fï~
de /M?'<~?~ aï par ~P
~Mf<-[~
les ~ImottreM.cpris ~ar les pieds, en un acte (tolie~- (18o0, iu-8); la France au MoH~He~ro (t876, m-18);
itraiuattques, j8t'~); ~o~z ~Hc (J864. F<'?/~c ~H~~H/M/ ~?~ les pays slaves (t87<).
mejne théâtre): f/M 0)'r/e f/i;
,)/tf<t, ~aude~d)e, atee m-18); P~)'~ /'t/c des ~e~~ ~'atjc~ la
~.]'ju.Adam(1867);7fomm<'A<<om'cte~e,\au- liotrmarnr·, ln Ilorrqrue rl /5 Goarhvs dw Da~ruhe
de~)Uc d'actualité en
Il a puLhé
un acte ()874).etc.
)cs't/<t~ea morales, poème dratna-
(187~, in-1~); S<7;t~
mt~re lutte des ~~fj~H?tf/~
~<rontre~t?~ 3~/t~e,
6/f~
les
Pre-
(!885,
Hque (i8M)-1854); puis le Cd))~ ~M leu, recueil de
nouvelles (18~"j Tablettes d'tnt fou f):t le Voyage
in-16);eta~o?~ re~Q'e&~tt ~'a/e Rer~
(1887, iu-8).
c< a~.r ar?'<i!)~<'??t~~<s 0!« ont ~~tM
cn~'e deux tMotttfM (t8S~), la 6f)f~M des ma<)! 11'nutrt· (ml't. U il donne une tl'aductiull rJOlHeH~

5..I
de /M <?Aa~s~e /{~f~ ()8f)~, în-8) avec une in-
[i854) et quelques \otumes de \crs, entre autres
Alcôve et ~K</w'~ reçues de la comédte humainetnxhtctfmt et des not< ï[ a cotiaboré a la 7~f~<'
()855,m-8), interdit p.u-tes tnbunau\. la même Or~'t~, a la VtftJMc des 7)e!< ~o~e~ etc.

AVt-LAHEMANT()i..)Mt-])t,.ithutd),tOi;~u!rj))n.ianf)
n~àJ.Nhcc)t,)e2'~jfu!tetISH,mottd;)ns<'ctfe~ife!<' AVEZAC MACAYA (Nane-Ann.mdPt~cdl f'), géographe
le nantis, T.ul)es, le 1R a\nl ~80f), inot A Pjus, le
luo~tnbtetS81.t:d.t.5. Hj.umerlS75.Ë<I)t.l-o.
m'

AMLMNEDA(Gfrtm~ef.ctMtE),ff'm~M'Uf)t'tt)0!.
~pjKm~eii~!d.)nstHedeCLU).(enl8i(;,un)ttc.~S~iUe. AVtSSEAUf.t<\ui-~ha~es),('iam)~.tc~it)ça)s,n(-te le
et"tnn'H7S.K(ht.t-5. 25~ce)))btet796,t'tOtHHtf)fcYuei"iM:l.Efht.3-~
AVEHANEDA('nt.!<),hmum<'d'Etat.n).Mtin,nf'te In,
AVOND (Auguste), ancien représentant t'i~nrais, né à
t"r)ft;lM~f;.inottàl't)!'ddnbtt;a]n('t'tc~~f~M.tcLe P.(uH)at.rt)~tjl)autc-Lone),le9novembiet81~,mortlc le
~n.~<d,ie ttiSj. Edit. 6 ~avntl86GE~h<l-t.
AVENEt.())['n~-to!us-Ma[t~t),htt~r!)t)nr<'tjouinah'.t<'
<t.n!(-j!n~!tOibe<;C.)~dn!.j.)o!!(!n)dil7t<!HO)taà AVRIL (~op)IIf'-EIIII\('-PIIIIJJ1pe), mg{.nwul'frnnçans né ,1
t'.u~, if M M~t ~;X. Ëdit. 1-6. t'.tn\ te 1~ ïiov~n)hre 17~7, n~ojt dans ccttc~utc, tf
ati>
~j.)i~te)'187~E<.bt.l-
n,: ~iJ)o.nnnont
AVEHEL (Gc<!f~)" )ttt<'f.ttcnrft\m<'j~, n~a li,,Itiii",nl
fOi_).h'MdM('in)).(.<M!<,mortaCouKH.d.)c)"jui)kt9 !tu~'[nbt-en~\nort)e6jumIShQ.'Edtt.
IM¡6. l:d,1. 5. 9 lIo\l'mbre lîJ4, mort Ic 6JUllll&19, EdIt. 1-Y.
1-2. lo
<YEUESV)VES (auguste, comte c). homme poli- et s'est occupé spécialement des questions écono-
t'qucfrauça~, ancien député, né à Toulouse le 25 miques.Candidat républicain modéré dans la 8'eir-
ma[t8)9.Ecuyer.pmschambei!andel'Ëmpcrenr. conscription de Lyon, aux élections générales du
membre du Consed gênera) de Haute-Caroj)ncpour '22 septembre 1889, il obtmt. au premier tour de
le canton de )lontgiscard. candidat officiel aux élec- scrutin,8057 von sur19475 votants et fut élu.au
tions de 18C5, il fut envoyé au Corps légtsiatjfpour scrutin de ballottage, par 11 865 voix. contre 6918
la 1" orconscriptjon de ce département, par 17 905 réunies le candidat monarchiste. M. Aynard
par
'ortsur25)54~otants,eten!8(i0,parl5(itl\ort s'est fait remarquer dans la discussion des tarifa
~ur27470\otants.A]asu[tedecettedetn)eïeeIec-de douanes (mai-juin 18'Ji), comme l'un des défen-
tion, Il fut obttgé par les réclamations de t'opmion seurs les plus autorisés de l'industrie française des
publique de résigner ses fonctions a la Cour et soies. Il a été décoré de la Légion d'honneur.
nomme citamhe!lan honorau'e. Ecarté de la scène Il a donné une introduction très développée a la
politique par la résolution de septembre 1870, n fut pubhcationdelaChambrede commerce deLyona a
envoyé a la Chambre des députes, aux élections gé- l'occaMon de l'Exposition universelle du centenaire
nérales de 1876, par la 3' circonscription de Tou- de)889sQusletitre:7.yo!teMi88i).
inuse, comme candidat bonapartiste; il ne passa
qu'au second tour de scrutin, le 5 mars. avec 8 715 AYUSO (François-Garcia), orientaliste et grammai-
~otx, sur 16200 notants. Aux étectmns qui surirent rien espagnol, est né a Madrid en 1855. H étudia tes
acte du 16 mai 1S77, ]I fut rennmmo, comme can- langues orientales dans plusieurs universités alle-
didat officiel du maréchal de Mac-Mahon. par 9341 mandes et a son retour
en Espagne, se consacra a
ton contre 8038 obtenues par le candidat républi- la publication d'ouvrages de philologie comparée,
cain. Son étection ayant été invalidée le 11 mai i878, de traductions et de comptes rendus de voyages ce-
d ne se représenta pas. Porté de nouveau comme lebres. OncitedeluilestraducttonHdusanscntde
candidat conservateur aux élections générâtes de ~m!morfa:t(1875)etde6'ttAMH<a<a(t875),un
)88t. dans t'arrondissement de Villefranche, il Essai cr~:f/Mc de f~'a~m~tre comn~r~
échoua avec 6 358 1 oit, contre 7 319, obtenues par !Ht/o-eMr~<'CH~e~ [Ensavo critico de gramm. conip.
/~tt~s
M. Caze, député sortant. X. le comte d'Ayguesvives Madrid. 't87'1879;E~t~e ~e<ap/)!7a~!<- dans
ses
a été nommé officier de la Légion d'honneur le 14 ra~por~ ftmr le ~<t;Mer« (El estudio de la tiloi, etc.,
aoûtl869. Madrid, 1871), traduit en français par 11. de Castro
(1884, in-8); des grammaires'anglaise, française,
<YNARD (Edouard), député français, est né à Lyon, allemande, etc. Les voyages dans l'intérieur de
le l"ja;rner 1857. Banquier et ~ice-président, puts l'AfiLque deLuingstonc, de Rohifs, de Schwemfurth
président de la Chambre de commerce de Lyon, d a et d'autres explorateurs celebres ont été, pour
pris part à la fondation de diverses grandes sociétés M Ayuso. pendant plus de trente ans [1840-1878).
industrielles on financières de la région lyonnaise l'objet de comptes rendus et de notices.

AYLESFORD())enc!)~e FMcn, 6* comte B'~pair d'tngte-


JelOjamier AZE (Lou~alere-Adolphe}, peintre fiam'ais,neà à Paris.
tene, ne en IS~t, mo~ t871. Edtt. 1-4. le~m.irsIMS, mort dans cette ville, te'19 mars 188t.
ATTLIES (Hayjnond-AndiC-Sc~Cim), mngi~trat français, Edit.l-g.
))('_& Auci;, le 11 fetner i79S, mort à )'an! le & janvier
1875. Ednt t-5. AZEGLIO (Maxime TApAnELLi, marqua D'), écrivain et
hotnme <) Etat italien, né à Turin, le octobre 1798, mort
AYMARD (Antome, baron), ~n~ra[ français, né à M7L- let5jamiertS66.Edit.l-4.
Knan(Aude), tet5 oetobie t77?, tnott )e'~ avrd 1861.
Edjt.1-5. AZEGLIO (Robert TAMnEtLi D'), neintic italien, ne a
t!)t)n
AYMARD (Edmond-Uphonse-~ntome, baron), général t.d.t.2-4.
te septembre 1790, moit te ~5 dccembie i86~
fiançât! neaYd)eiMDustassouf\udc),)e30 janvier M2Û
mort Pans, le )0]uin 1880. Edit. 1-g. AZÉMA DE MONTSEAVIER (Michel-An~iste-Hartm-A~ë
AYME (Jutes-Gabnet), ancien député français, né à norj, otnciert)~ncats,ne à Bezlers, le 25 octobre 1805,
~edouvdie (Vosges), le 14 jum 1806, mort à Fans. le mort & Montpellier, le H septembre 1863. Edit. 1-3.
UavrdfS87.Mtt.5-5. AZÉMAR (Louis-~imand-Auguste], député français, né
AYTOUN (WiHiam Edmondstoune), poète écossais, né à Rodez, le 31 février 1815, mort dans cette v tlle, le
fn t8t3, mort à Edimbourg le 1 août <86X. Edit. 1-4. 6a'irill~.Edit.5. 5.
AYZAC (Féticie-~anc-EjndieD'), femme de )ettieshan- AZEVEDO (Atevis-Jacob), musicographe francaii,, n'~ à
c.'use, née à Pans en 180<. morte à Bonnencontre (Lot et- Bordeaux, le 18 mars 1815, mort à Pans, le 2t décembre
~aronne), le 29 fmner )88t. Edtt. 4-5. tM5. Eda. t-5.
B

BABEAU BACH

BABEAU(~bert-Arséne). historien français, né à BAB)NGTOM (Charles Cardale), botaniste an~h]-.


Cambrai en )835, d'une fam)))eor)gmatrejesriïcevs né
n~ a Ludion en UtOS. fut ele\é au college de ban)t-
(Aube),seihaaTroyes,oùdse]ivra;idesiccher-fe
Je<taCjntbtfd~c,oniiob)tnt.scsde~iL'sdei85tt
chessurl'htstotretocajeetsurl'adtmmstrationavanta a 1855. t! dcunt professeur de botanique à HJni-
]a Révolution. Secrétaire de la Sooété académique de ~erMtedeccMe\tHect.sehtnnnoniparson
ve
l'Auhe,daétéé)ncorrespondan).dcl'Academiedese)] cxsei~notnent et ses tra~au\. Un ntc de tu) Flora
sciences morales le 19 fevDer t887. H a été décoré ~~f/tfnue~xM; ~f)~ de. ï~ft du cn~ft~ (U. ftfibc
delaLégiond'honneur,a!asmtedelarcuuion CI Cttann.d Islande la Flore du cow~ de C~m~e
desSocié~éssavantes,)c27mait89L
M.I!abeauapub))é:/ePM?'/e~fc~<~P~ï'
~;<rf
~c
I
(I)][iC:Utdjt'id~'GShjre):utt~<fMM<H~?~
(Manuat of Ht'~tb)i bu)di~), piuhiDn's nus

de
t't')fnpt']]u< etc. Membre de )as<'cn'tt':ncimok'-
Troyes en 1787 (187). m-8); de Troyes n
y]<'nf.;f;)~/a~<t'o<K<Mt[[t873-)8'!4,2so).n)-'i).(ji ~iquc de Cambridge, a pubhede&ouM'ag'cs et
~/Ms~rMC<;<j/[~7'at'ire~f~s/~r~~f~]( des arhctcshUt'Hnstou'e particulière et sur les
1789 ()875. )n-8); le ft/~aye <e!M <'<!)ictf)t r<'f;Ke ;u ce pays.
()877, m S). la t')//e MtM <tM<-)ot r<'yim<- [)88C.
)n-8], coHro)in6 par j'Acadétme française; /<'o/c</e
t'~ayc peH~n~< la ~ff'/tf~f~t (188), in-)8); lit r~' )t.itJlicJI, né le 2j 1I00cml)l'c
rurale dans /'a?tctett?)e France (t8i~2, H~-8); 7/Mpri- ~if~es
c!
lit
BACCELLI (Guido), inédeetn et lionnnc potttiquc
ses étudc.n clae-
au collège de Pa~ie et ses études inédicate&
~tet/rs, /~r~'res et rf/fc~M yro!/f)ts ~Mfr~/b<s a ['Ljmersite de Rome. Il de~mt, a l'âge de u)]gt-
(t885,in-8);/cs~r~'Sft~se<<M;Mpsf/qt quatre
qi ans, profesheurdcntedecfnelégale. H occupa
<)-<bM (1885,m-8); les Bot<ry<'oM<<'oM<re/cM (1886, et
fusufte la cban'e d'auatonue pathologique, puis celle
m-8);MFt'<<-ee<Pt!n'«o!M/eD<ri'c<otre(t888,[t (le d, chmque g'ënéra]e et pres]da longtemps le college
m-12); la 6ëcatetlalazre swrs l'amciert ~éguae )888\ supérieur
~I des medecms. En no~etubie t874, Il
in-8).'P<!rM<'ttl789jt88U.;n-8);<Knem:<~«treN
p)itruda])sla~ispo]~iqu[',coïuntedupuf.f<!ela
CI la
«jM/'CHe!eMr~~jie(l890t2voL.m-18etui-8).~ ti
tr~t&n'mftcn'cttnhcription de Rome, l'cçut, le jau-
~jer
~] 1881, le portefeudie de l'Instruction publique, le
BAB)NET(Jean-Charies], magistrat f'ancais, fils cot)~f].a
c' dans le cabuict du 29 mat 1881 et donna
du célebre physicien, Jacques Babmft, mort en t872. s: d6in]ss)fn pn mars 1884, a la suite du peu de
sa
est ne a l'arts le 8 décembre )?!. étudta le dion. f.~on'
f. que rencontra son projet sur l'autononuc
fut reru docteur a la FacuIté de POitiers en 1846, des universités.
il
et entra dans lama~tstrature, le )t)iT):irst84S, l'armi les travaux de 'U Bacccib nous citerons
comme substitut au tribunal de l'oitters, d'où Il f
Pathologie du cœK)' et de ~'aoWe (4 ~ol ); Lcco'~
passa, en 18~5, comme substitut du procureur ~é-
néral, à la cour de la même ~nie. Avocat ~cnérjt) a
ointes en 1859. premier avocat généra) a Angers,
t~N)~M~
r
//t0~f/!t
t
.Ilalaria
,)
AM)' /a M;ri<t;<~ une A'OMt'< m<~
~'<7~~)~ </M ~M~'MH~ ~<f/
de lion7e, Sur le Dtagnoslic des Ittntewx
en [8CC,t) de~nt, le 4 mars )862, directeur des ~f~ofa~'t'.
c
au'an'escrtmmetlesetdesgr.'fcesauïmn~tcredcla
justice. Le zeiequ'i)dép)oya dans ces fonctions
pour le gouvernement qui les lui avait conférées
BACH
cbK'n,
c
liai-oii homme d'btat antrr
m.),
ne a loosdorf (basse Autnche). le 4 jamter
ne fempëciM pas de les conserver sous le gouver- ) 18i3, entra d'aboid dans l'admnu~ttatmn, m~
nement du 4 septembre t870 et d'jecon~dgf~er apt'e~tafn"rtdes<n[pfit',quietaituua\ut'Ht)ic~
t
Crémieu:, mimstre de la justice, a Tours et a t'fnonHné,tl
1 se ht.tnbCMre au barreau de tienne.
[tordeanx. Avocat général à la Cour de cassatton le
En 1S~, cottnne député de l'ordre des a\ocat! n
"25 jmUet 1871,uaéténotmnéconsoiieràta même t)t pantede la
commissionprovisoire qui put l'adnn-
Leur le < jum 1875. H sté~ea à la Chambre des i tnstrdtton de !j ~t)!e. Bientôt après, d fut adnus
requêtes. U a été promu commandeur de la Légion dans le connté des Etat~ de la basse Autrtdie, qut
d'honneur le tt août t869. le chotstt pour délégué au comité centrât des Et~s

BABARCKy(\ntotne).hoinmepo)n.)quehonctOis.în;àà
Ofen,enl8HEdtt.t-4. t <An(lfLto
BABOn (n!pjiû)\(c), iitt~iateur frnnca~. PeyriJ'
~t ~e~er~8~ tuott. t'afs, te 16octohtt'
a
n<!

1878.Edtt.a5.
5.
BABADD LARtBIERE (t.~on~de), .mcien représentant du
]'cuptet)ancai&,né d ContuJens fChaiente),teSavul 18H), BAC (Jc.m-iiaptiste-Th~odot'e), avocat ff~nr.)~, anocn
tuott à f'eip~nan, le ? avn] tt!73 E~t. 1-5 f(>l'H,pntant du peuple, ne à LuuoAes, le 14 aiiil 1801.),
BABBA&E('ha)h's), m.'tïx'mattCien angl.os,n~ a Lon- unut.~)'.)Hs,le50n~t~8t;YEdit.f3'
'Je Mdecetn)Me UM, n~t ~ans cette viHe, )e BACHARACH (Hftiu), ginnfniauit'n finn[;a~, n~ en An~-
"m<<-[if'<'ftl8iO,)nottjt'jnh,le~dLCt'mbtetm8
t8 octoLie )8:t. Edit. t-5.
L<!it.t-5.
HAHINET IJac~4es)t 'ihysrcren fnanc;ars, né à Lnw^nnn,
)e5nutl79<,MMtta)'ans,iei!ÏNctot)ie t87~ EdiL'.t-S* HACHE (\lennùre-Dalhs), hvdmgraphe amlilcam, ne il
)['ii)).idcfph['[',tet9'jiuucti80tt,n'ottA~L-wpnit,tele
BABINGTON ()e rev. Churchn)), savant ane-~t! ne en 17
)82t, mojtteMjanvmr i8S~. t.dit.65
i f< ~)')~r ~867.
t)io[tei)a\ntl86LËditH.
S.
Fran~hn B<ci)E, cousin du j)x'c~dent,
BABO (Lambert-Joseph-Leopo);], baron
DE), agronmne
e BACHELET {J<~n-Louts-Th~Ottorc), tit~rateur franca~,
a)!e!ndnd,n):av\eiuhenn()Me).!e:'f!octohre)7M),
mort dan! retteviHe.tei'O juin MMEd.tt-<.
',n'y-)'a\tt)efhf)n<tnft'n<'ute).te)jj.m\!er~
tno-t à HfOien, le t4 septembre 1879. Edft ~-5.
provinciaux de la monarchie aiitridnenne. Partisan le 17 mai 1871, à Tio~Louise, comtesse deRhena,
déclaré de la centrahsation politique. il se montra née baronne de Beust, née en 1845 ~~n?t~r~t~
(''gaiement opposé a l'absorption de FAutriciie dans martée au duc régnant Ernest II f~O]. SAXE-CoBOt;nG-
l'Allemagne et a l'indépendance des nationalités M~nc-Amche, née le 20 novembre 185~,
<jOTf!Al;
duerse~ qui ont produit l'empire autrichien. Il fit mjxee, en 1858, au prince Ernest de Lmange;
partie du premier cabinet libéral, comme ministre C~et/Auguste, née le 20 septembre 185U, mariée,
de la justice. et de t'Assemblée constituante, comme
député du faubourg de ~leden Il s'occupa avec ar-
dcur de réorganiserle système judiciaire. H reclama
pour la couronne le droit de veto, s'opposa a la
suppression pure et simple des corvées féodales.
dont il routait faire payer le rachat air! paysans, et
refusa de reconnait)e tes privilèges nationaux de la
a en
en 1857, au grand-duc
BADER
Michel de Russie.

(Clarisse), femme de lettres fianca)se, née


)840, s'est Inrcc de bonne heure a
l'étude des condmon<: morales et sooales de la
femme dans I'antiqu)té. Son premier ouvrage sur
cette matiere, la J'cw?xc ~<ï;~ l'Inde ~H/~e (1864,
Hongrie. L'insurrection du 6 octobre 1848 l'obligea m-8), a été couronné par 1 Institut. Il fut sum
de prendre la fuite. Il se retira d'abord a Salzbourg,
et de )a se rendit a Ollmutz, auprès de l'empereur,
parta~cwMic ~iMt~)~. sa vie morf; sociale (186o,
in-8: 2~ édit. 18CC. m-18);/a 7''ewme yr~-<p (187)
qui lui donna le portefeuille de la justice dans le ~° éd)t. 187~,2 ~ol. m-8~, couronné par l'Académie
niinihtf;i'e Sfhvtartyenbeig-btadion H prit une part Iruneaise; Femme roM~!He (1877, m-8 et m-18;.
importante a toutes les mesures nm retirèrent de
l'abime la ~ied)e dynastie des Habsbourg et firent
tourner au profit du principe d'unité tous les mou-
~s
et eimn la ~cm~ic /r~f!pfït~e dans les temps ?~
(i885, m-18). En dehors de cette série
d'études, ~!me Clarisse Bader a publié Sainte-
vements re~otuttonnaires qm avaient menace l'em-
pire d'Autriche d'une comp)ete dissolution. ).a con-
~t~f <t.c (1880. m-18),et la C<w~s~t<-
(1887. in-18). Elle a cté reçue membre de la Su-
stitution du 4 mais 1849, si contraire an\ préten- ciété asiatique.
tions des provinces, résume toute la politique de
~t. de ttach. La mission de la mettre en vigueur lui BADUEL (Mgr Francois-Marie-Benjamin), prélat
échut plus speciaifment après la mort de Stadion, français, est ne a Oustrac pres Laguiole (Ayeyron),
qu'i! rempiaca au mimstere de l'intérieur (mai 1849). le 6 décembre 1818 Anctenele\e dut~cée de Itodez,
Les complications amenées par la guerre d'Orient il fit ses études eccté&iashques au ~émman'e de
ne )e détournèrent pas de son but. it poursuivit et Samt-Sulptce, fut ~ican-e de la paroise de &amt-
acheva l'œuvre de l'unification. Enfin, au bout de 'Mjrtm a Paris, ptns a l!elle\it[e, et devjut curé de
dix ans, cette politique avant amené pour l'Autriche !\otrc-ï)amc de Villefranche (AYeyt'on). et ~cau'e
une redoutable crise, rintrépide ministre fut sa- général honoraire de ~)endf et de Rodez. Il a été
crifié au mécontentement et a l'inquiétude géné- nommé é~que de Saint-Flonr par décret du lajum
lale et envoyé a Kome. ['omme plénipotentiaire 1877, précomsé le 21 septembre et sacré le 21 no-
(21 août 18M). Sa mission qu'i!snt rendre agréable vembre de la même année. MgrEaduel est mo]')
au gouvernement pontifical, prit fin en 1867. )I. Al à SamiFiour. le 16 mai 1891.
de liach a été fait baron en d854.
BAECKER (Louis Dh) ou DE BAChER, ardiéologue
BADE (liaison grand-ducale de). Grand duc ré- francu)&, ne a~aint-Omer. le 16 a~nl 181.4, re\mt,
gnant freWertc-bruillaume-Louis (vov. Fummic). après a~oir fait son droit a Pans, s'etabin' dans sa
Crande-duchesse LoKtse-llarie-Elisabefh, née le ~))le natale, ou n exerça la profession d'avocat, puis
X décembre 1858, fille du
Enfants Grand-duc Iiéréditaire, 7'W~<'r!f &
roi de Prusse, Gui!!aume. fut juge de pa]\ a Bergues. Il a fait, pendant plu-
stcm'~ années, a la salle Gersonde)aSoibonne, des
7~HM!Louis-Léopotd-Auguste, ne a Carisrniic, le conférences de littérature et de philologie. Membre
i' juillet 1857, mai
cesse Hlida
le
20 septembre 1885 a la prm- de la Société des antiquaires de Picardie, Il a été
de Nassau; princesse Sophie-~larie-ïf- nommé correspondant du mnnsterc de l'intérieur.
<orM, née le 7 août 18fi2, mariée, le 20 septembre
1881, avec le prince Gustave, de Suéde et Norvège. 1854, m-4]; /jn~ojf ~xr~e
On a de lui CA<i~aM de la .Mo~a~-c-Ro~ [Douai,
6fNtt<E/ot~ a

du corps d'armée badois,propi'ié)ancdn régiment


badois d'infanterie n* 4, marie le ')t février t8<M a Axy~
7.
Frères et sœurs Louis-G~xmc-Augustc,né le ~K~Acr~Mf (1850, in-8); De la /jc/~iojt Jff tto?~ dee
18 décembre d839, major-général a la suite auseruce la /n?!ccat'f~t//ef/y~~M~Me [Lille, !8o4,m-8);
de Prusse, heutenant général et inspecteur général
A~frs ~H/c ~f~c/it'c (!854, éd)t.); C/M/t~
~e F/a~f/rc (Litte, 1855, m-8), ~~f-
/~jt~t/e des ~f~Aa et des /<~i/tS Hrec le
'Hane, t))le du duc de Leuclitemberg. née le ~B oc- ff<fM~~ {Gand, 1858). /Mr<
~K MN~e de
tobrel84[ C/tar/M Frédéne-Gustave-GuilIaiime-M.Hi- //Mit/t'~f,n ~M&M~ sur /A?s~fMr<?~ l'élut </<
mthen, né le 9 mars )8M, colonel dans l'armée ~H /~e/f/
et dans les ~ay~s.
autrichieime, en retraite, marié mnrganatiqnement, ~M~f.!e(18bO,]I)-8);leS 7~M~ eif~M-
parhe,

B&CKELOT DE LA PYLAtE (tiiK~ean-Maiie), botjni~te


français, né à Foudres (ttte-et-~ daine), le
ne
D~tMot {M!fh~!)n), le t9f~]'tet tSO~mott le
~5 mat 1?86 cembre 188t. tuitt. 5.
~dc.
mDitent8M.Edd.)-9.
BACOT (Ct~at-jst'ph), ancten représentant HancafS, n~
BAGCHt fCfHiidi.'t),femme de lettres fr.mraise, ne en àt'dtis,le~aun 1787, run-tle a~nt J870. Edit. i-5.
18)9, morte le i't septembre f86t. Edit. )-3.
BACMES (t!pnt't),'pubh<'iste francats, ne à Monem-de-
BACHMANN (Ch.-Fivdenc), phdo'.nphe allemand, ne le Ht'tHn
M jmn nM, Attenbouig, moi (Basse'1'Mt-ttef~. le lOjtutUct 182t,
je ~0 septeuibte 1856. le 2 septembre 1867. Edtt. M. 182! moft a
iijoit a Pgri4,
Pnns,
Edd. i-2.
BACHMANN (nieudonne-Lnuis-Ernest), philologue alle- BADICEE (t'abbé Matte-L~andrn), ~etnam ~cctéstasttqnf
mand. né a Leipzig, te t" janvtet' 1792, mort le 15 a\D] fi~~incais, né à Fougères, en 1798, mort à flui-is, le 16 lI1al.
1881 Ettit. 1-5. 1M7' Edtt. 1~.
BAHOCCBI (~apoteone-E)isa). prmfe<se de la faimHe BADIOUDE LA TRONCBERE(Jncf;nps-Jo~.ph-Fm[te),&t:t-
ttonaparte, née en Italie, le 3 juin 1806, morte a honr el- tnauectadtmnistratcm h'anfats.n~ en novembre 18-~
Onet (Xretag-ne), le S février i)i69. Le comte Fétu tnott au Pu\, te M novembre 1888. EdiL 4-5.
t)ACtoccni, neveu de la précédente,sénateur, ne a Ajaccm
le mars 180.5, moit en septemtne 1866. Edit. t-t. BADON <\)phonse), ancien représentant ftanonis, né;) a
V,dence, h'~dt'cetnbicl791, mottau t'))~,ic~8 décem-
BACK (sir George], navigateur an~Iaib, né à Stockport. bre J8:0. Edu. 1 t.
le 6 novemme 1795, mort 4 Londres, le S juin 1878.
Mit. la.â. B~HR (Jean t.hrptton-Fchv~ phdotngue aHemand, n~
à D.uinstadt, le 13 juin 1~8, mort a I!eide)bercr. )p
BACON (Léonard), thento~on et pubticiste amencatn, novembre 1872. Edit. 1-5.
~H< études sur les origines du peuple et de la a~au.
av fait paraître les Trois lyres (1832), essais de
)angued'uneprouneedeI')tahe(t8H8,gr.in-8);D<'poésie p( intime- On a représenté de lui, à t'Odéoi),
O~a~ic du /ffH~ayc~'aprë~ la Gfti~c (18CH, m-8) h drames en cinq actes et en \ers /M~c~ dr
deux
7/ret/c/N /<~f't?e Mëer~tf/a~e~ff~t'a Fo~t- CM~ (1847) et Raymond Fsrney (18M).
<<< cours fait a la Sorbonne, en 1868-69 ()875. m-8)
h'.esai de grazttntaire cozaparée des lauz~uea grrnra- BA)HAUT (Charles), députe et ingénieur fraucal~.
m'~acs, cours fait a la Sorbonne en 18~9-70 (1875, n{ né à fans. le 2 au'n 1845. entra en 1862 a l'Ecole
;n-8): /4)f'/N'pe/))!<m, ongmes, langues, bttéra- pot~teclimque,
p( puis a celle des inuies, mats se retira
ture<. rei~m))s(1874, ;n-8);Bt'daf!a;'t, poème matais dudi service et se fixa à Bordeaux comme ingénieur
[t875,in-8j:<r<t~mf-0)'MH<aMHMi/fH<)yf(t877.cio\il. CI Aux élections du H octobre 1877. n se porta
H)-8];6!aifwet/ejR~~roMcA, ambassadeur de comme cc candidat républicain, dans la ctrcon-
haint-L~u~enOnent(1878.in-t8)./eZ')'o~~e/f[scription s( de cet arrondissement, et fut élu par
femme ~r/t~ /tJ/~u; son ~e!f0!r au way~H ~c, ) 9
9 394 ~oix contre û 927 obtenues par M. Ricot, député
d'après des manuscrits deJaEibhothéquenation aie sortants( et candidat officiel. M Baibaut se fit inscrire
()88C.n)-8);/<tj[.<'r~cAre?tMne<'</<'pftM.'u au ai groupe de fanion républ)cainc, rédama les pour-
L'oM.\777(t885,in-8),ete. suites
H contre les ministres du 16 mai, et prit part
aux discussions sur les travaux pubhcs. Réélu, le
a)
BAEDEKER (fjiartes et )''ntz\ éditeurs aHemand- 21 2 août 1881. par 9207 ~oix contre 5~5 ohfpunp~
uc~. le ptemier le 25 jamter 18S7. le second le par p! le candtdat monarchiste, il fut nommé sous-
4 decctnhre 1844, sont tes tits et les successeui'b de secrétaire
sf d'Etat au nnuistere des travaux publics,
OLartes t!.pdeker (ne le 5 notemhre )80). mort le le 10 août 1882, et garda ce poste jusqu'au 31 mars
4 oc<oLrel8M], le fondateur d'une couectionatte-t! ~S85.11 Porte sur la hstc républicaine du département
mande ttH~~e.sffetm/ft~ejUo'iehandbuchert.d~ d, la Haute-Saône, aux élections du 4 octobre 1885,
de
aussi connue en Europe que la collection française u fut l'un des deux candidats de cette liste élus au
deJoan!te,outaco]teehouang)a~ede~inTay.Atfc[)]premier
p tour de scrutin.Haobtrnu 56 ~1<~oix, sur
leurfrere aiuë Er]iest (né]e 26 octobre 1833.!noit 7
7d~t7 notants. Il fut nommé ministre des travaux
te25judh't)8Ct),iti,dmgerentiamtusond['Co-~publics
In d;ms le cabmet de Fre~t'mct, le 7 jamter
h1entx,qu')tsontdcpuistransporteeaLetpz~.ttsI! 1886.
11 mais ne garda ces fonctions que jusqu'au
ont ajoute aux volumes pubhés par leur père, entre 551 octobre sunant, époque a laquelle Il donna sa
autres gmde&:I.o~~Mp<H'y/e~'?'c(Cobtent7, d~ démission. Il ~o~agea alors à t'étrangcr. Aux élec-
t8(i2;f!/«-(5parties:NaM<e-f/f</M.)bid.d861);n tItions du 22 septembre '!889, n fut réélu dans la
/M rm~a/e et ~mne (IbKt.. t8eC); ~aMe.~a/;e. 1' circonscription de Lure, par 8420 voix, contre
A'~t/e, ele. ()b[d 1866); la Pa/e~im et la ~yrie 7 077, données au candidat boulangiste, Galmtche.
(Leipzig, 1875); la ~Mts~e, la Belgique et la ~o/- M. M Itailiaut a représenté le canton de Lure au Conseil
/n;f, /ft Fratiee e))e-même (trots parties). La général g de la Jtaute-Saône.
plupart de ces guides, souvent réimprimes, ont ét6
h'adLut~t'ufraucaisparIessoinsde leurs édltcurs BA)LE (Martial), député français, entra dans l'ad-
comme
cux-monc!). mimstration en 187!, sous-préfet d'Aiais.
~ommé préfet de l'Aude en 1874, el préfet de la
;1
BAEYER (Adolphe), chinnste allemand, né à Dertm, !)rôme en ~8?6, fut mis en disponibilité après le
li mai 1877. Il se porta comme candidat républicain
le ~d octobre 1835, est le n]s d'un geuf'rat connu 16
pjr ses travaux géodésiques. Après a~oir termine ddans la co'conscription de Tarbes, aux étectionh
au gymnaseFrédéne-Gud]aume,usu)Yitd dul4
es étudesdesunnert-itesde d octobre 1877 et échoua a~ec 5262 voix, contre
))~ com'h Bertm, detleidptbcrg et 66277 obtenues par M. Cazcaux, député sortant, et
(ieGand,put s€& grades en J860 et dc~!utrépett-c. candidat
CI officiel.
teurdcctufmeal'Acadeimcdcsarts-et-mf'ttersde Après la chute du cabinet Rochebouct, M. Bndc
tieriM). Professeur extraordinaire en t8(i6 et repe- rentra dans l'admimstratïfjn et fut successivement
t)teurdecIumieàt'Académiemnitan'een~8<i<),itp préfet p de la Vienne en 1878, de Meurthe-et-Moselle
passa en )872 a l'Université de Strasbourg et enfin en e! 1881, et de la Haute~arotuie en 1882. H se retira
fut appelé en 1875 à Munich pour occuper la chaire e' en d886, avec le titre de prefet lionoran'e. Aux élec-
deetnuiieldissée~acantepartamortdel.iehig. tions
ti du 22 septembre i880 il se porta de nouveau
H. Daeyer~'est acquis un non] par ses travaux de ddans la i" circonscription de Tarbes et fut élu le
chnfue orgamque et surtout par ses recherches sur 6e octobre, au scrutin de ballottage, par 7057 ~oix,
l'action des aldéhydes, sur les phénols, qui t'ame- contre
c 6678 réunies par son ancien concurrent
nérent a la découverte d'une matière colorante ~erte, M. :\1 Cazeaux, député sortant. 11. Martial Baile a été
la rnrnlérnr, d'nnr mahpfp rnlorante rougI", l'zrnetrtr ddécoré de la Lf~on d'honneur.
et enfin par la découverte de J't'H~[)<. dématn de
t'mdigo.~)Baeveraétéétucorrespondantdel'!n- BAtLEY (Philippe-James), poète aurais, né a
6tjtutle5nml886. ~ottingham, le 22 a~ru 18t6, passa dfux années
a l'Uni\ersité de Glasgow, entra, en 1855, chez un
BAGET (Ju)es-P)erre). tittérateur français, né te a~oué,
a de~mt membre de la Socicté de Lmcotn's-Inn
~7 juillet t8)t)!tt:hmreuse,tSeme-et-Oise),s'occupa et c fut admis a plaider en 1840. Mais. entraîné vers
d'aborddepemtureetobtu)teut85'!uuemédadie[! la 1; poésie, d renonça au barreau en publiant le poème

de 3" clause pour ses aquarelles. Puis il pubtia dans dde Festus (Londres, 1839). Cet ouvrage, auquel Of
tesjouruaux de l'Oj~posmon plusieurs satires contre lit fi en Angleterre et en Amérique nu accueil enthou-
te gouvernement de Ju)Het,réun)essons le titre: ssiaste. était en quelque sorte sa propre biographe
/~Ca!(/M~<f~(1848,m-8).I'iécédemment,))o ou 0 plutôt l'histoire d'une ~ine mat.ide qui cbf'rche le

BAER(~[tJites-Einp'<tDE),tiattuatistenHc)))!)nd,neàt'iep BAGSHAW (John), fnidfUier annt.H' n~ en nSt, inott


fEstht)n[e),)('17h'~r)erH9~,mottaRotp.)t,tn38nûvem-à à ~ootwood, te 20 décembre 186t. Edft. 1-4.
tneiM6.Edit.)-b. BAGDENAULTDE PUCHESSE (Fernand), htt~rateur fran-
BAEZ (Bonaventnre), eX-prp'ilÙent de la rélmLlrque pats,
dUdU!,n.°~\tO!i,;n'f)rtat'mto-Kicf),)e!!tm.t~l!!8t nf à Ott<'an& en ISIt, mott dans cette ~He, le
ç
? avnt 1889. Edu. 4-5.
Y
Edn.) BAtLEY (James-Roosevett), prélat am~ncain, nti à Kow
BArMS (A~hitte-Hen)'), médecin lançais. né à Mmt- York,
5 le ~3 août 18H, mott à Battunorc, le 3 octubre
H.nu)Lunent777,moLHPjns,)d6dtn[)8M.Efitt.i-i.t1877.
1 Mit. t-5.
BAMMT(Wdtter),pubhcnteanj;tai'n<;ai..m!t BAILLES (M~r J.icquf's-M.t)i)'-Jose[)]t),prêtât français, né
(Sn!ncrs<'t).t~3f)''vnerm6,mnitteMmaj',t877. à t'nntonse, le 51 mars 1798, mnit à Home, le 9 noveni-
Edit 4. t.t<-t~3.Edit t5.
5.
calme dans les régions les plus élevées de la pensée hère ont donné leurs soms, sont les sunantes
tnnname.))nrctourdanssonpa;snatal.M.BaiIev ~OMt~tM ~;c~o?iH~~e de Mtp~ccmc et oANt<ry~
y pubha de nomeau\poèmes spirituahstes:<e.)fom<e pratique, publie par une société des médecins fran-
des aH</M (the Angel ~orid. 1850), le jMys~xe (thé çais les plus distingués, sous la direction du pro-
~hstic,1854.in-8);~SMcie.satire (the Age, 1858); fesseur Jaccoud (18U4-1886, 40 volumes in 8); ~<r-
/ymme!<MtMrse/(theunn.H.,1867). ~f~nHtr~ ~M~Mec~nf deLittré, souvent réimprimé
(1884,Inédit., gr.m-8); ~f/~i~ct~e~c~~c~~
BA!LEY-ALnR!CH,toy.ALDm<.n. par Julien Lefevre (d8~)0 et suivants, par livraisons
gr. ia-8); les ~erfft/~s de la nature, par A. E.
Bt!LLtRGER(Jn)es-EabneI-Francois). médecin itrehni (186U et sui\ gr. in-8, avec figures), les
français, membre de l'Académie de médecine. né a C~fJ~cs des races Att/HS~te~ par A. de Quatrefages
'Montba/ou(lndre-ct-Lou-e).lelOa~nll809.Ctses et Hamy (1882, t~ol. de texte et atlas de ICUplanches);
études médicales a t'ant et fut admis au concours, la ~'a/eoK/o~ t~e de Schimper; la /~6/to-
comme intetne. a la maison de Charenton. S'étant ~/t~M<* s~~e?t<Mc MM~tp~or~~tf, mmre consi-
<urtout consacré a l'étude des ma)ad)es mentales, il dérable de vulgarisation a laquelle ont collaboré
-.uitit les enseignements d'Fsquirolet fut attaché, en MM. Gaudry, Duclaux, Armand (jauticr, Sicard,
1840, a l'hospice de la Salpétnére; il devint ensuite Edmond Perrier, etc. (1886-1891, 125 ~ol. m-18), et
l'un des directeurs de la maison d'aliénés qu'Esquirol /~&te~uc des connaissances M~/M (1887-1891,
.i\ait fondée a I~ry. L'Académie de médecine a~ant 35 ~oL); puis les œuvres des professeurs Brouar-
mis au concours cette question
<~C~PN </H< /ei!0</M<~H~e~~Mta~t~tes ~tf'e~M
Des del, Félix Guyon, Labouibène, Péter, Trélat, etc.
ftt)'(M'<f')'Me))t, )I. Barllarger obtint le prix en 1842; BAILLIÈRE E (Gu~tu~ e-Germer), ancien Iibi aire et
~on remarquable traçai) parut dans le tome XIU des éditeur h'ancais, cousni des précédents, né a Parib
J/f'/Motre~ de cette Société. le ~6déccmbie ~837, commenra ses études mcdtcaieb
De concert a\ec ~nt Longet et Cerise, M. Itad)ar(;('r a Pans et alla tes continuer en Allemagne. 1) rap-
fonda, en 1843, un recued spéciatement destiné a porta de Berlin la traduction française de l'tmpor-
['étudedesmajadfesnerveusesetmentatcssousietant T~t~~re~~Me m~cctjie légale du profes-
tjtre d'~l~H<t/c~ ?~~tc~s;/cAo~ï~M~{ du At/.s~H~ seur Casper(1859. 2~ol. in-8). hentréaPans, itpnt
~<'r~eM.r, dans Iefn]ei d a insère un grand nombre la direction de la librairie médicale que lui laissait
de mémoires de patbolo~c mentale, notamment sur son pere et la transforma en une librauie scientî-
lj&~M~? K/fe~M, sur ~6't'~t<e</e la folie Hque et philosophique. Il devint bientôt l'éditeur
Affr~tfnH'e, sur la ~)«';)c<- de la folie c/tM les p)'t- '-pécial des publications de sociologie, de biologie
.MM~'s,sur/MNa~!fCf'Ht!~on~,sur/tt~e~a~reoM et d'anthropologie tant francaises qu'étrangères,
~fï?'a/y~~ pe~/ny? cM~c, sur le Cr~)H~me et la Folle remarquées par la nouveautéou la hardiesse des
à ~OMMe ~orme, etc. Plusieurs de ces mémoires ont idées. IJ fonda, dans ]c nienie espnt, une série de
du même sa\ ant ['un des plus importants est l'En- phie coH/e~pora~tM (t863); la ~yw
été publies séparément, amsi que d'autres travaux collections, telles que la 7~<7!fct~t~oso-
~'A~-

publique.
/e
f/Më~e~!<?'/c</<x//<?c<~ec~i~Mj'Mc[1875,in-8),rap- ~tt'ec~M~mtporaMe(18<)6); la Bf~tcf/~e ~<M~-
port rédigé pour le Conuté consultatif d'hyène ene ~K~rnŒ~ona/e (1874); puis une série de re-
mues, entre autres: la Revue po/~tf/Ke et littéraire
Il s'est aussi )n ré a des recherches physiotopques; ~871); la Revue ~<'tCH~fe (même année~ la ne-
on a beaucoup remarqué, dansle tome VHI des ~c- vue philosophique ~tt ~fMc/its~or~ (1876)
moz~~ de Académie de médecine, celui qu'n y a M. Germer Bauhere, qui s'était présenté sans suc-
mséré sous le litre de ~e/t~cAcs sur la ~c~re ces aux électionh de l'Assemblée nationale du 8 fé-
~e/a<'û~<Ae6~c~f~'eoHfo/K<['OM~~KecrtJC<tt<. vrier 187d, dans le département de l'Oise, fut élu, le
Ces ducr~ travaux lui ouvrirent les portes de l'Aca- 29 novembre 1874, comme candidat républicain et
démie, en 1847. Lors de la seconde invasion du anticlérical, membre du Conseil mumcipjl de Paris,
choléra, en 1849. );. Baillarger, qui habitait la Salpe- dans le G* arrondissement, et fut. choisi comme \ice-
triere où l'épidémie sévissait avec le plus de fureur, présidcnt du Conseil général de ]a Semé. A la suite
fit preuve de beaucoup de dénuement, el fut décoré de faits qui eurent un grand retentissement et qui
de la Légion d'honneur la même année (18 juillet). fournirent à M. Y~es Gmot le sujet d'un de ses
Il a été promu officier le 7 août 1871.
dParih.lel"~j.iinicrl8M. – est mort romans a sensation, il fut obligé, en 1884, de s'é
logner de Paris. Sa maison de librairie fut alors
acqutse par son associé, M. Alcan, né le 18 mars
BAtLLtÈRE ~nuIe-Jean-Baptiste-AIbert et Henri- 1841, éle~e de l'École normale supérieure de 1802
l'auI-CIiarles),hbraires-éditem'sfrançais, sont les a ~865. et qui avait quitté l'enseignement pour
fils du savant éditeur Jcan-Maptistc-Mane, fondateur s'associer a la hbran'ie que son père possédait a
de la maison de librairie spéciale des sciences natu- Metz. M. Alcan a continué les séries de publica-
relles et médicales, qui existe sous ce nom. Le tions philosophiques et scientfuquGS dont la mai-
premier, né a Pans, le 7 novembre 1831, associé son Germer Uailliere avait la spécialité.
a son pere en 1857, a été membre de la Chambre
de commerce de Paris, de 1859 a 1862, et fait partie BAtLLON (Ernest-Henri), médecin na)urnlib(e fran-
du Conseild'eseompte de la Banque de France.)! Il ça)s, est né a Calais, le 30 novembre i8~7. Il étudia
a été décoré de la Légion d'honneur en mai 1876. la médecine et s'occupa spécialement de recherches
– Le second, né a Paris, le 13 septembre 1840, botaniques. Reçu agrégé de la Faculté de Paris, il a
associé à la maison paternelle en 1863, a été jugé été nomme professeur a la chaire d'histoire naturelle
.<u tnbuna) de commerce de la Seine, de 1872 a médicale de l'Ecole de médecine. Il a été appelé en
1880. Il est auteur personnellement de quelques même temps a celle d'hygténe et d'histoire naturelle
études littéraires ~<t Egypte, journal d'un touriste appliquée a l'industrie, a l'Ëcole centrale des arts
(t868.m-8); et ~K~/t~MM~ [1872, ui-18).– et manufactures. ~1. Il. Baillon, décoré de la Légion
Un fils de H. Emile Bailliere. Albert Btiu.iFM, né d'honneur le 17 août 1867,
a été promu officier le
le 28 novembre 1860, est détenu aussi associé de -ISjmUet 1888.
cette importante maison de librairie. Ses principales publications sont ~~f/M </cM~-
Les principales publications auxquelles MM. Bail- rales du groupe des ~M~Ao~j'ncee< (1858, gr. in-8,

(tten~ !'ju)), pi;unbtc franp.ns, no ic ~5 octo-


f;an- breBAILLOT
BAtLUEBE (Jean-BaptiSte-Mane), hbraire-ëditeur
t813, moi t Pans, le 29 mari. 1889. Edtt. 1 5.
ca~, neatit'ainan. tea)notembiem)7,mortaPam,le
le
8nn~mhiet!<mt:dtt.l-5. BAÏLLOUD (Jean-f!npt)ste-Cha!tes-Ju~e)'h), ufnciei ftaH-
(.-d~, ne en t8il. Edit.5.
a\ec Atlas de 37 pl.); Recherches m'~GHo~H/~MM tr OK Tf~/OÏT'C des oiseaux f~f/f~ FH Savoie à l'état
~r fleur /e~e des CoH?/6'r~ (18CO, ni-8, pl.)
~rt'oppeMtc?~
2 sauaage cortstanmnent, soit passagèreraertl
soit
l'aris,18o5-18C4,4~o).in-8,a\ecun atlas).
7jcc/t6/'<tc~ ~tft- /'orya~sa<iOM.
7/c
~af~~M~f
des
C~r?/b/~cce< (1861, in-8,
~/H! vaste suite de monographies
(18b6-1885. t.[-H. m-8, avec fig.); le
1 pi-];
BA) LLY (François-Anatole), heliéni~-teet professeur
~r~H ~o~- français, né a ~r]ëan& le 17 décembre 1855, fit ses
j~f/Me de la Faculté de w~ectHc Par« [1883, études au lycée de cette \ille et entra, en 1855, a
in-18); J'ai~~e ~~a;t~~e mf~ca~c pAM~tcro~a- l'Ecote normale supérieure. Agrégé de grammaire
M~Mc (1884, in-8; 54CO tig'.), et plusieurs autres
37<'Mo~r~es et ~motre~. n publia, depuis d8<t0,
i en 1857, tl fut nommé professeur de quatnétne au
ycée d'Orléans, et occupa cette chaire jusqu'à son
un recueil périodique d'obser\ahons botaniques inti- admission a la retraite. Spécialement ~one a l'étude
tulées .A<~mso)tM (in-8), où il a in&éré plusieurs de la langue grecque, dont d prépare un Di~<oH-
de sestra\uu\,tnipi'ut)cs ensuite séparément. M. Hnil- Hc~re, fondé sur ses tra~auv pcïsonnels, il a été élu
]ou a repns la put'hcatmn des Leçons ~<r les /<ïMn~M correspondant de l'Académie des inscriptions et
/t<j/M~~M~MB/a/t~. faites la Faculté des sciences belles-lettres, le 27 décembre 1889. Il a été décoré
par M. P.~er (187'2, in-li~t. Il commencé en 187(i de la Lésion d'honnfnr
un impf'rtjut D~o~jfs~'c de ~<f[)~oue (187(t et M. Bailly a publié 3/a~o)/r ~M~c~~r~
suu., par fascicules ut-4, avec planchesj. He~~rec~/M e< <<t~t)îes (18CO. <n-i8~ Grft~tmn~eC
grecq:ee éléneenfaira d'après les pnlus réceuts frn-
BA) LLY [Antotne-~icolas),architecte français, mem- ftîM.ct/c /a~/tt/o/oy<c (1872, m-S): la même abré-
bre de l'Insniut, né a l'dris le 6 jum 1810~ est le (ils gée, à l'usage des commençants (t872, m-8): ~ottA
d'un emploie de l'admimstraïtnn des postes. Entraîné t/emt~s les mots grecs (1882, in-18); Leru/i~ </<'
par une vocation précoce, n travailla dans l'atelier mo~ les mo~ latins (1885, 3 ~ol. m-8); ces deux
de Dcbret, entra al Ecole des Heaux-~rts et devint, dermer& en collaboration a~ec '\1. Bréal, et dH~b
en 1829, ele\e de M. Duban, membre de l'Institut. un autre ordre E~mofoyte /~s~o~ e des mots Or-
Attaché al'admnnstratjon de la \ille de Paris, comme ~aHs et Orléanais (Ï871, m-8).
tu'clin''cte inspecteur en '1S~4. M. Itainy fut successi-
\emeut employé a l'acliè~ejnen) de l'ilote) de Y)t!c et BAtN (Alexandre), philosophe et professeur anglais,
a rédu'cation de la fontame Molière, r~omnié en est né a Abeideen, en 1818, d'une fjmnie pauvre.
1844 archttf~e du gouvernement, fut plus tard À force de pr~attnns et d'~n'orts ~t entra au coHogt'
chargé des d]oceses de Bourges, Valence et D~ne. de cette ville et obtint le d)p!ôme de maître és art~
ou n exécuta des travaux considérables. A Digne, ilt en 18~0- D'abord suppléant de la chaire de morale,
a presque enhcrcjnent rc(;unstru!t. la cathédrale, p)ns professeur de pmiosopinp naturelle à l'nniver-
refait sa farade et dtnge sa décoratton intérieure. site d'Aberdeen, il passa, en d845, a celle de Glasgow,
A Valence, n reconstruisit une tour de l'église tné- et fut appelé à celle de Londres, par lord Broughant,
tropoIttaiiM", et. n Hour~R~ u restaura completementt en ~85~, en quaitté d'etaminatRur de piniosûphie.
t
le célèbre édnice religieux qu'on y admire. A la En 1860, n re\mt a Aberdeen, comme professeur de
hU)te de ces grands travaux, M. Bailly futnomn'é ar- logique et de littérature anglaise. 11 occupa ct'th'
clutecte en chef de la ~xieme section des travaux[ chaire jusqu'en 1880. L'annee sunante, il etatt rec-
d'entret~it de la ~He de Pans. En '1860, n devmtt teur de l'université de cette \ille, et ces fonctions
arcintf'ctft'tt chef de la troisième di\i~)ou, et en cette:'luifurentd['nou\e!H]xconficGsen~88.i-.
qualité il fut chargé de la reconstruction du ~cée3 M. Alexandre Bam s'est fait connaître parplusteurb
Samt-Louis, de l'érection du nouveau tribunal deB ouvrages philosophiques les Sens et /fj!/cf~cn;<(
commerce et des bâtiments de la nouvelle mau'ie du (the penses ami thc intellect, )85j); ~s ~!j~7/tc?f~
quatrième arrondissement. c< la fo~oK/c (thé Emottons and the ~t)I, 18~), ces
M. Han!y a encore exécuté pour les particuliers dee deux ouvrages ont été plusieurs fois réimprimés
nombreux [i~auv, parmi lesquels on cite l'hôtel'1 /K~e du M7-û'c~re (thé Study of CIiaractfr 1861),
de M. Schncidcr. pré~dent du Coips legislatif. celui contenant un essai de phrénotogie; Idéologie et mo-
du prince de Montmorency-Luxembourg-, le château u ra/e (~!pnta) and Moral science, 1859), Logique dé-
de M. Lagorette a Lhoisv-le-Ho), la restauration dess~uc/tt'ce~~t~[<c~t~(Logicdpd)ictneandinductne.
châteaux de Cany et de Theu~nle. dans la Loire-Infé- 1870); ~r!< et le corps, théoDe de leur relation
rieure, etc. Il a pris sa retraite a\ec le titre d'tnspec-'-(Mmd and ltody,~875); une édition critique rE~ca~~t
de-
leur général honoraire des travaux d'architecture. Pc~~ ~ct-~s de George Gr~c (1885)
Dailly est président, depuis sa fondation, de la a coH~crcë comme scrence (187~): des Etudes sur
société des artistes franfjis, à laquelle appartieu)Il ~<Ma! et James etc Les prmclpanx ouvrages
l'or~anisalion du Salon annuel. Il a été nomme, lef philosophiquesde M. Alex. B~iii ont été traduits en
25 juin 1885, membre du conseil supérieur d'ensei- i- français dans la ~M~A~Me ~ct~Me j;~<'rt~-
gnement de l'hcolc des Beaux-Arts, pn remplacement Il feaaude, notamment les Ernnhms af la volortlé
de M. Ballu. Le 13 décembre 1875, il a été élu mem- i- (188~.
i'n-8]
et la ~f-te;tt-~ de~«.a/~M ( 187'J. in-8).
bre de l'Académie des Iteaux-Aitb en remplacement rit 11 est en outre auteur d'un grand nombre de bio-
de M. Labrouste. Décfue de la Letton d'honneur !echuresd'mslruc)iou
le populaire, d'une grainmatr<'
12 août 1853. il a été promu officier le 15 août 1868, 3, anglaise, d'un manuel de composition httét\)ire,etc.
et commandeur le 13 juiUet 1881. il a prête une actuc collaboration a la ~c~e
ïI'eN/mt~s~r,auCot<ra<Y'p'~fCt.[~HdeCtiamber~,
BAILLY (Jean-Baptiste), naturaliste irancais, né à â l'Eam~clopédre papulaire, etc.
Chainbéry en 1822, conservateur d'uDutholo~ie au
tu
Muséum d'histoire naturelle de Savoie, est auteur
lit, BAtNES(sh-Ed~jrd],tiomntepo))tiqueetpublj-
d'un ouvrage important Ornithologie de la &t~ote,
c, cibte anglaib, ne en 180u, est le frere de ~atlnc'u

BAtLLYhEMtRD~uxtChattes-Ffançofs}, hn'atem fran-


çat' né a Methetix (Aisne), te maL 1SW, mott. le m ~n- n- tte~(iir)~<~cns~\an)C],le3fe~~t' IS~.inottte le
n- 1867. F.~tt.
acut
~cr)862.Edtt. i-~ BArTER [Jcan-Ceorgps),phitolf)~u<' sm"
n~ àZinK-]),
BAILY (Eduuaid ti~d~es}, sctUph'ur anglais, né à ttris h''tt"ta[18(j'l,mortdatiscette\jt)c,lcno<.tot'ict877. i.
tf) le m niais 178S,n[ort à Lotulies, le mat 1867. Ëd)t.l-5
Edtt. 1-~ HAdARD(ILppnhter.{{alllf~),i1n(,len..eprt~~('nt:lnt\lu p('u.
,)tlp!mn<-a<s,neâS."nt)Jttnat{t)jôme),te8octobt'cl7~,
BAINES (M.tthew TAtBOTJ, homme pohhque an~ais, né
"s jHort. )e t8t)3. Ëdtt. 1-3.
en nf), mort le iSjanv~r 18C'0Edit. 1 4. j.tn~pr
BAJZA (Antoine), ;'f!'tp et h)-.tf'n'*nhonj?rn[s,nf a
BAÏRD (Spencer-Fullerton),naturaltstc américain, né*â5z[)cs[,te~tji]micrl8'Ot,tnort.t<;3mdt~t~tK.Edit.l-a.
·'aà
TatbotBaines,ancien chanccherduduché de Lan- fidèle compagDG, ladyBaker, lut sama la ~ie, il retint
ca5tre(Voy.lcs précéd.). Il fut associé par soit a Gondokoro en a~nl ~873, et de la en Egypte au
père, députe de LeedsauPartement, a la publication moisd'ao)itdelan)cnica"r)ee,)aissantaucolonel
du ~eaaN ~rc~ry, important organe l'béra), dont Gordon le soin de reprendre ces projets de conquête
H devint à son tour directeur et propriétaire. Membre U se hâta de rentrer a Londres. Sir Samuel Baker,
tui-memedu Parlement pour la vilte de Leeds, de membre de la Société royale de Londres, des sociétés
t8Ma~874, il fut l'auteur d'une motion pour l'abais- de géographie de Londres et de Pat'ts, a été fait
sement du cens électoral, mais il ne put la faire chevalier de l'ordre du Bain en novembre ~8t}fi, et
passer. JI s'ajiphqua activement, comme membre de décoré de la Lésion d'honneur a la même époque.
dherscs commissions, a favoriser le développement Su* S. Baker a publie la relation de sa première
de l'mstructionpoputaire,etfutaussi un des chauds découverte sous ce simple titre ~r< Ay~i~
partisans du rappel des lois sur les céréales, et des
mesures en faveur de la liberté du commerce. M. Edw.
Baines a été crée chevalier en 4880. I! est mort
Français par M. G. Maison fD~ccHtJ~Wc de /r~
fthe Albert ~yanza, ~8U6): cet ûu~'a~e, traduit en
~ï/an~a, nouvelles exploraizons des sources du
le 3 mars 4890. 1867, gr. in-8, av. cartes et gra\.)i comme beaucoup
U est auteur d'une ~T~o~'e de ~t~M~ coton- des beaux livres de voyage de ce temps, a~ait paru
jt~rc(Hist.of the Cotton manufacture, Londres. d'abord dans le journal /e To~r du ~Mf/e. Il a (''te
'185o) et autres murages sur le commerce et l'm- abrégé par M. Beini de Launay (le Lac A~et'~ '1870,
dusfrie; d'une Vie de /ct< /f~n~, son père, in-18). Le second voyage a produtt la publication
d'une r<?~c aux r~M</o~ du P<emoM< (a Visite to
the Y. of thé Piedm.), etc. ~/WyMC CC/?'a~, pour ~'H~O~~OH du ~r
suivante Israazlaa, récat d'zane excurszou daraa
des
~ic/a~es (ï~)<[aiha, a ïiarraLton, etc., 1874, ~o)-],
BAKER (Sn' Samuet-ÂVhne], \oyap;eur anglais, nf tradutte en lançais par Hipp. \attemare (t875, m-H,
le 8 juin 18~, fnt pris de bunne heure du goùt des mec grav. et carte; éd~'on abrégée, 1880, m-8].
voyages En 1848, il entreprit a~ec son frère, le co- Citons en outre les ~~fc~~ du Ail en ~&yM~~<?
lonel Baker, l'établissement d'une ferme-modeledans (the Niie tributanfs ot Ah., ~871). AprH& l'occupa-
l'ile de Ceyian tt a publié en 1855 sur cette contrée tion de l'île de Chypre par les Anglais, il fit dans ce
d'intéressants détails dans Huit années f~c ~vfjfj't- pays une exploration minutieuse, dont il rendtt
~f~îOMs (Etght Ycar'< Wandenngs). En '18~1, il se compte sous ce titre Chypre, telle que 7c l'at fMc
prépara a une expédition en Afrique dans l'espoir ~1879(~879).
d'y rencontrer Grant et Speke aux sources du i\d Il
exploi'ad'abfn'dpend~utplusieurs mots les af~nents BAKER (John-Gitbcrt),botamsteaurais, né aGuis-
de l'Albara, et s'avança jusqu'à Khartoum pour y boroug-b (Itork) le 15 jamier 1834, fut é~é aux
organiser son voyage au grand Nil blanc. Au mots écote& de quakers d'Ack~orth etd'Yûrk, et de\mt,en
de décembre 18M, il patht de Khartoum a~ec une 1856, conservateur-adjoint de l'herbier du Jardin
sutte nombreuse, mais le pays ou il entra était ma- royal a he\ H fut en outre tenteur de botanique a
récageux, et la ûe~rc y iit mourtr tous ses compa- t'h~pital de Londies. H de~mt secretairedu~a~eaf
gnons européens. Cependant a Gondokoro,l'expé- c~~t! f.<& et l'un des directeurs du yoM?M/c~
dition fut rejointe par Grant et SpeKe. et celui-ci ~o/cH~i<e de Seeman.
apprit a Baker que les naturels ut'nrmaient l'exis- On lui doit des travaux de botanique descnp)he
tence d'un grand Idc a l'ouest qu'on regardait comme et de ~éo~rapïne hotamquc. On cite parmi les pre-
une seconde source du Nil. Le capitaine Speke en miers .S~o~M~ /~c)fMt, ou\rase commencé par
suivait le courspnncipatquis'incbnaitàl'ouest:; il Sir W. Hooker (~868) et contenant le catalogue des-
quitta donc Baker et &.a femme, et leur laissa bien criptif de tous les genres connus de fougeres; 3~-
malgré lui la réah~att.OH de cette décomerte. Baker, Mo~?'(tpAte des /bnfyè7'es du Rr~s~ ('1870, in-foL.
que ses guides indigènes refusèrent d'accompagner 50 pt.); tros volumes de descriptions de plantes
plus lom, partit sans crainte, et rejoignant une dans le 7!c/K~!<m ~o~m de Saunders (i86~-
caravane, arrna a Latooha, situé a cent di\ milles a 1871, t. ]. III, 1~); jt/~toyr~Aie des sc~y~c~
l'est de Gondokoro, le 17 mars 1863. 11 y séjourna (1884-1885), etc.; parmi les seconds, un A'~aï de
quelque temps, puis poursunit son \o~age entre ~~a~~ca/~H ~6.? ~H/M de /M~/e~rr~ ~'a~~<?
le Sobat et le ~)1 blanc jusqu'au hamrasts. Ce fut le leurs rapports ~o~<~ (an Attempt to classify
14 mars d864, apres dix jours de marche encore, the plants of Britam. etc.; ~85~) D~M~o~ géo-
que Baker et sa femme, qui ta\ait sum dans toute f~'f~~tf/uc des /o!f~ft'eii stf?' le globe (on thé geogr.
cette longue et pérdteuse exploration, aperçurent le dtstr. of Fern~ tin~u~tt fin; \Vorîd, 18C8; ~o~t~Me
lac tant désiré. Ils descendirent un escarpement de de ~sc~r, comprenant h! description de 6 a
'1500 pieds pour arriver à ses bords et se désattérer 700 nou~enes espèces ~88)-1885);Ies tlores locales
dausseseau\~I 11 Baker tenommat'Albert~yanza- des comtés d'York, ~orthuluberland, etc.
Le second grand résenoir du J\il était trouvé. e.
Au mois de septembre ~8C9, sir Samuel Baker BALAGUER (Victor), mtérateur et homme poh-
entrpptu. au centre de J'Afrique une expéd~Ufin plus t!queespagnol,nHaI!arcetone,le~id~eembred8'24.
considérable, a la tête d'une petite armée d'environ sunit les cours de droit dans cette elle et s'occupa
000 hommes que le khédive avait mise a sa dispo- en même temps de la recherche des anciens docu-
sition et soumise absolument à ses ordres. A\ec une ments relatifs a l'histoire de la Catalogne. En ~8J4
jmrtu' de cette troupe, il remonta le ~il dont tl )t devint m'cbi\iste et iustonographR de Barcelone
s'agissait d'ouM'n' toute la contrée au commerce et y enseig'na l'histoire. Membre du Partcment es-
européen, en abolissant le trafic des esclaves. C'était, pagnol, après la Résolution de 18b8, il appartint
pour le~ice-roi, une grande tentative de conquête, au parti progressiste et se fit remarquer comme
plus encore qu'une oeuvre de civilisation. Sir Samuel orateur. Il occupa le mnMstere des travaux pubhcs
Baker était nommé d'avance pacha et gouverneur du 26 mal au 14 juin 187~ et celui des colonies du
général de ces nou~ ettes terres égyptiennes, tt 9 novembre d880àl888. Eu 1875 il a été élurnembrc
remonta d'abord a~ec un certain nombre de barques de l'Académie espagnole.
jusqu'à Gondokoro (15 a~nt 1871), qu'il baptisa du A part des éditions de<s Chroniques de plusieurs
nom d'Ismaitia, et pénétra ensuite Jusqu'a Ungoro, villes, notamment de celles de Montserrat, de Man-
malgré la réMstance armée des indigènes et des resa, de Cardona, de Gerona, on lut doit le Trou-
marchands d'esclaves. Apres deux ans de luttes et ~<j~Mr ~c M~~rrat (Trovador de Montserrat
de dangers, au miheu desquels son intrépide et Madrid, ~850; souvent reinipritnc); un recueil de

BAKE(Je!)n),()httu!o~uehonandjis,nëàLeYde,tele BAKOUNINE(Mtchei), r~otutionna're russe, né en t8H,


1" septembre 1787, mort le 26 mars ISCi. Edit. 1-5. mort a Berne, le 1" juillet 1876. Edit. 5.
légendes et ballades sous le titre. 7'rttKat'fi'a </f< B<LDWiN(John-nf'niMm),jot)rnalt6teptarcheu-
)t~<~t0 ~'ot'ajor c~M; Es~u~fus /t~~ftr~'o~ y po- logue améncan), né a ~orth-Stonmgton (Connec-
/)<!MM!(Madrid. 1876) /H~ort<) po/HtM y /~<')'a;'M ticut)
t le Ï8 septembre 1809, étudia la titéologte et.
de los trofNftOi'M (Ibid., t878-1880. ti vol.), son ou- ttout en s'appliquant à la prédication, apprêtes
1langues française et allemande, et s'occupa active-
vragc pnnc~pat. M. Balaguer s'est aus''i fait con-
naître comme auteur dramatique et poète, il a ment de recherches archéologiques et )!i~tonqucs.
donné les drames ~MSf'as jtfnrf/t et Jt'an de Pa- Il dirigea, en )852. a Hartford, le Charter OaA, pu-
dalla, dout les sujets sont emp! nntés a l'hibton'e de blication
1 antiescta~agiste, pms, a Boston, le Journal
la Catalogue:puis sur des sujets classiques!<?<!<, quotidien Cf)mmo)f!et't!«/t et le tl'orcMtfr Spy, l'un
Sa<fo, Coreolano, César, ï't<a,
.~erc;t; une édi- des organes les plus anciens et les plus mfliients du
Uou en a été publiée (Barcelone et ~adild, 1874). pays. i)e 1865 a 1869. ilarcl)éologt(pies.flapubhé:
siégea aux Congrès sans
Ses poésies classiques. originales et populaires out interrompre ses travaux
j
été rHumcs sous les titres de PoMMf! comp/eias /f:t!fi'oM~rt'/tM;or;~MM(1869).etunjEMf!t~Mr
(~ladnd. t874,encata)au)etd'0&rft<pOf<;Ms(Ib)d.. ~'aN~t~e j4~f<~r/ (187~!).

18~5).
)8S6). tt a écrit ausst quelques nouteUes dont la
<
principale est J)ott Juan de Serra<onyo (Barcelone;
4' edit..
BALFOURfJamcs-AttItur). homme pohttquea))-
gtais, né te 25 juillet t!<4S. est le ne~eu de lord
Safisbury. Il fut é)e'é au college d'Eton et à )'L'm-
B~LAfN (ttgr Mathieu-Victor], comte DE Dmr, versité d Oxford, entra au Paiement en 1874,
prélat fraucaib. est ne à Samt-Mctor (Ardeche), le comme député de Ilertford et Mégea sur les Lants
27 mai 1828- Supérieur du grand séminaire de du parti conservateur,
de\mt en 1878 secrétaire
t'réjus, il fut nommé éYeqLie de :Mce le 22 novembre particulierCongrèsde lord Sa)isbur\, son oncle, et l'accom-
i877, préconisé le 28 décembre SLmant et sacré a pagna au de Berhn. Il fut en'-mte président

Lée'ou d'tionueur.
Fréjus le 25 féu'ier 1878. Il a été décoré de la du gouvernement
<
local. Héctu a la Chambre des
communes dans l'une des cireonscnphons de Man-
chester, aux etections générales de judtet-août 188G,
B<LAT [AtpIionse-Francois-])ubert]. architecte qui ramenerent les conservateurs au pomoir, d fut
be)~e, est ne a Gochenee, prés de ~amur, le <5 mai nommé secrétan'e d'Etat pour l'Ecose, et passa
18t8 Arctutecte du roi, d est membre de la com- l'année sunante au même poste en Irlande. Il se
tm~sion royale des monuments et membre du Con~ stgnala par une sévérité iiu!e\)bleen~ers les pu-
seil d'adilumstration des Musées de )'Etat. Il a été triotes et par des pourtmtes incessantes en'rcees
élu s)iccesstve]ncnt membre de l'Académie royale surtout contre les députée et le clergé de I'!rlande.
de Belgique le t) janvier )8t!2, membre de l'Aca- Son admtmstration, critiquée ~ncment par l'opposi-
déiLne des beaux-arts d'Anvers, le 18 août 18(i5 et tion au Parlement, y a amené souvent des dtscu'i-
correspondant de l'Institut de France, le 30 mai stons orageuses. Au mos d'octobre ~891, il a été
18'Jl. a a été f.ut grand officier de l'ordre dehéopold. nommé premter lord de la Trescrene et leader de
I'.)r;m tes travaux exécutés par M. Bâtât nous la Chambre des communes, en remplacement de
citerons la transformation et l'agrandissement du W. Smtth. On cite de lui, outre des articles(Bcfence de re-
palais du roi a Bruxelles, exécutés de t862 ai874; wes,ritt Traalé plmlosaplaique sur le doatte
agrandissements, plans et constructions des serres ofplnlo'doubt,1879).
et du jaidm dhner a LaeltCn; le palais des beaux-
arts a Bi'meHes, en d876; le château de Presles, BALFOURtER Adolphe-Paut-Emile), peintre fran-
dans le llamaut et l'hôtel du marquis d'Assclie a c.'i]s, né a Montmorency, le 11 aoûti81(i, fit d'abord
Bruxelles. < sou droit et s'inscrivit comme avocat au barreau de
Pans, puis étudia le paysage sous Chartes Hémond.
BALDUS (Edouard-Denis), artiste pliotograplie [lentrepritdeu\~o)agesenttalieet<ieu.tautres
français, ne a Pans, le 5 juin 1813, cultua d'abord en Espagne, on il séjourna même assez tongtemps-
la peinture, fit aux Salons de 1842 a i85C quatre t)el8.)'!a.l85'cetartisteae'[écutéetetpo',ésans s
eino~s de portraits ou de sujets rehgieut et se tourna interruption des r~s de Pot'ff, Castello, Ct~a,
vers la photo~iapine, au progrès de laquelle d a sur le lac Lugano; 4'ella ,9fécTue el (les liuines.
contribue en gélatmant. le premier, le papier des prises à Ti\oli;ra~o~s~fi'tîCt:'tt'~t~[184G);
épreuves. 11 s'est consacré surtout à la reproduc- iU~z~ une E~t/~ ~e.U~orf/!fe, le Lac i\e'm<.
tion des vues, paysages et monuments, et a entre- de nombreuses Eludes et Vues d Elche, de C?'
pris, en 185~ sur'la la commande du minihtére d'Etat, M~/etî~e,~e~'N~d'eMtï~~enEspagne:des~<ïy~<ï~f&
une vaste collection qm comprit bientôt plus de naturels ou composés 1847-18j5): P~<Kra</e, f''n;t-
1200 clichés, t! s'est aussi occupé avec un succéb ~~te n A~f~oryMe, /e7/WM/<M (f7~f/f<'(18~5); Z,t's!~rc
particulier de gravure hétiograpnique. Ses œmres de ~b)'«; ~Mt'tfOK~ d'0)'M<<OM< foK< ).i)r le ~iautnM~
les plus importantes, dans ces divers genres, sont j)8.)7], plusieurs Vues d'Utères et (te Samte-Eulalie,
les h<MM.r ~e &)tn<e-C/o;tMe, plusieurs Vues du dans le Var (1859) Fuf tW/e f/t/f'fM (\ar)
Louvre, des P~i;M;Ae< d'<!rc/t(!e<:<ut'e, d'après Le- (18Ci);7~r'fesMr/<?C~p~M(\ar),~aMua~f)M,
pantre, et les Scènes ~tûn~Mi recueilhes sur Ityeres, le ~~<~ &P~t'rp, Hyoes ()865):
les bords du Hhùne. en juin 1859. La plupart ont )'Mede/[<t't/!ft<<'Cre);m<<'(Esp:igne),~f)M~e
figuré a )'E:pObition universelle de 1855, et ont ~~MdM&~r~<~c/~M~'r(i8m);A't<y</eCo~J'fM.
leur
tjln j auteur une médaitle de 1" classe. I) a ~;nr;'rOM4f<<'<'aC)'ttM(t8D3);VtKN~<~[t'OMt'fK<,
E<'a~fs~N~M<etN[18of));w/f/[~re~Mf~t-
été depuis décoré de la Légion d'honneur.
On doit a JI. Edouard Baldus plusieurs grandes ~att;1867);«j.tr<e~~tf<'JE&/M(18<i8).
publications artistiques, exécutées à l'aide des pro- u~c /f;/ft~<e ~M~or~es (~l.tiorque); Cour&t/f'
cédés de l'héliogravure /(erm-~ ffm'HemeMh la !'H)'</m)'e()l.mt<Yienne)(t869); t'Me~r~ef! a
d'après les wo~'cs les plus célèbres des xv, ivt' et ~M~rc<!(t870).Ct!:m<eKe)(tertt'o/t,rMe~ft<ed(;H4
xvu' ~t~c/c~ (1808, in-folio avecplancites); P~t&'t/M le ~Nt' (187~, EM)M'ro))< de ra/f'nec (t874); le
Louvre el des Txt/crte~, Mif~/tf de t/o~OH, etc. ~rfMot'ra/[)<)<<'(t875).etc.M.B.)lfouncra a
(1875, ni folio, 588 planches); les ~o?H<we~~ pr~t- domiedcseaux-fot)csàt'-4r/e.!)aobtenuune
cipaux de la FrafiM (1885, m-foho, 6C planches). 5' médatllo en iM4. et une 2'en 1846.
Kininihte il !nn:ais, né à Motd-
BALARD (Antf~ne-J(''t 6mc), BALrE(Mtehe[Wilh.)m),coHijm't(m!U!ii!.H'ne!<Dn-
p~)hfr, le 3<) septembre i8u~, mûtt à Paris, le 30 man, hlut, ie 15 n~. t)i08, )no) ta Londres, le 9t octobre i87n
t87K. Etht. 1-5. Edn.t-t.
BALDASSEMNI (Je.<n), homme politique italien, nt'a à BALFOUR (John-)fnthon). botantste anglais, né le 15
Lnnmnet'n t7W,;nort à Florence, le M octobre t)i76. '.tj~.jiibre')!jU)f,moit4Ëdm;bmn't;,l<:Hft;tner)ttii.
18M, iiioit à le Il f~%iier lï8t.
hdtt. 1-b. Edtt.S.
5.
cntrcautrcs'f/c~'fcoHS~'M~on~c~'cfy/~r
BALL (Benjamin), médecm français, né a ~a;)lcs,
Je~8)ant!er]8M,fithesétudes'al'aris,hdrceuf/Es~f~~M (Clidt'entc-Inféricure); Projet </c~<~M~
docteur en 1862 et agi égé en 186(i.Médeem des f/cJus~<e~oifrC/t<j~/crt~(1877);ccprojet,quiaa
fut
))<fp~ta))\,)I attjché d'abord à i'as[)eSamto- été exécuté. a obtenu le 1~ prix au concours; Tour
~a~t'att,
Anne, puis a t'hôpital de Laennec. Chargé du cours de ~~f/nr, à état actuel et restau-
desma!ad!esmett)a)esde!dlacujtéde7nédccmee]]idhoi], de ~~t-.4~cr-m~ft, ? ~l~~r,
~p~yM<~p
1875,ilenaeténo)nmépiofesscurt)tman'eenensemble et détails (1884); ~M~ce ~y<
ancien
!87S. Jtcutbre de l'Académie de médecute ("ecttou palais des hôtes du Dey; ~/Mf ~IrfyHo ',Corse),
de pathologie médtcate) depuis le 19 mai 18SS, d a restauration (1885); J~o-~M~ ~c ~r/f<'r~ (Dja-
été décoré de la Légiott d'honneur. )na-cI-Djedtd),aA)~ct';7~J'M~~<'c~JtMAA~-
~ï-!eJ)'DaUapubhe:DM7iAMWH<~?Heft.sf~ re~f, en cours d'exécution (1886); j~f).~?~~</eS~
(t866, 111-8, a~. pl,), thèse d'agrégation, la .Vm/f- /f~m~w, a A!gcr; Eglise de ~n~?~ (Cb~rentf-
f~!e MtCH~ft~ à <rnt'~t's les ~~r/6's {t~SO, <n-8): Le- Inféneurf), ensemble et détails (1887). Il ac\écuté
<?~st~eaw<T~~MM~H~ft<fN(1883,]ii-8);/f[ en f~ufie uu certain nutnbrc de t'cst!iuia)ions d'é-
3for~/tt!Mm<.tM;e ()885. m-t8,2' edtt. 1888) la Folie glises, particuluTemeu) en Corse, anist que de"
f<o~~tM(t8S8,m-t8).1)at'êumettradu~e)ta))i;hu!) dessuis pour la Commission des tuonuluents htgtn-
les /f)tts de jjn~Ao/o~te e~~r~c~e de Claude t )qufs d'Al~éi'je. Cet artï~tc a obtenu une médaille de
Bcr))ard, puis ]t les a reh'jdudes en français (t87'2, ~ctassepnt874,uiiedc2''c!asseeui877,unedc
)n.8);j) auMi pubhe les ~epoM c~Mt'~xes sur les classe a 1 Exposition uni~erscHe de 1878, une de
t~aMt<!M des t't'et//m [<5 du B' Charcot (1868, iu-8;. classe en 1884, une médantc d'or a l'imposition
unnerselle de 1889, et la décoration de la Légion
BALL (Jc)ui-Thomas), magistrat et homme poli d'honneur en 1886. Il a aussi obtenu une mé-
ttquea)~his.néa))ub))neK)8)5,fLite]e)êau daille a 1 Exposition d'Amers en 1885
college de ta Tmute de cette \iHe, y prit ses grade:.
pour)estettre'iedt'ottet)athéo)og'te,etd€~)~t BALLU {nog-pr). – ~Gx RoGEn-BALLu.
professeur de cette dernière faculté. Inscrit, (tes
1MO, au barreau de t'Ir)ande,d fut enttseiUfi'et BALLUE (Augusfe-EJeunore-Ai'tnur), ofncjcr frun-
avocat de la reme, juge de la cour conststoriale, cais, ancien député du Rhône, né a Cont.y (homme].
enunsohcitor généra! eta<torne;'geuera[det'!r le 16 décembre 1855, est l'arrière-petit-fils du con-
)<uidc:UMeprcmierefn)ssoust'adtum)btrattOtideventionnel Dufnche-~alazé, qm se poignarda au i- te
~.[))sratih,a).ihu de 1868. Cette allnée-Ja Il a"UI butialié~olut.ionnan'elorsdetacoîtdainnatiotidcc
été etuata Chambre des counnunespar l'Unn er- Girondine, et le neveu du gétiéra) LetfIber-Yalazé,
sttédenuNm~dpntpiacedaiMle partr consei'ta- a. mort en 1876. Après ses études mnttaires a ~cotf
teur et se ht remarquer, comme orateur parlemen- de Samt Cyr, n fn la campagne de Crimée dans le
ttUre,par sa\i\acttéasoute)mtes divers bdisccctc- 46" de h~ne, fut. dccoi'é de la Lésion d honneur le
sjdstjques et temto]'iau\ en faveur de l'h'iande. Le juin 18~, pt resta longtemps officïcr d'ordon-
retour des consenatems au pouvoir, eu 187~, le nancf du maréchal Handon.11 prit
sa retraite, apres
ramena aux fo]]ct~us d'attorney général de l'u'- la gtieiTe de 1870, a~cc le ~rddc de capuame ft
tande,qu'dquitta,]a même année,pour celles de etnt'a dans lejournuhstne. Rédacteur du ~?~?~a
Jord-chancpherdecep~vs.ng'ardacesdermere.s Ly~)~ puis de la Frasrc ?c/wM;c~<c, u subit deu\
jusqu'au moi~ de mai 1880 nu atorschanceher de condamnations pour délits de presse, l'une a 500 l'r.
Pnucisité de Dubhn, il a été réélu en 1885. d'jmende, l'autre a 50, ~it son jour'ial bupprnué ft
fut lui-même rayé des registres de la Légmn d'hon-
BALLESTREmD~CASTEt.LENeo(Euphémte,com- neur. Il se pourvut devant le Conseil d'Etat en
tesse t'h),romancïereauemaudc, née à Hattbor ammiation du décret pour abus dcpon\oir et gagna
(Haute-Sdeoe), le 18 août 1859, s'est fait connaitre. sa cause (janucï' 1875). A la mém<* époque, jl dc-
dcptns 1872, par sa collaboration à dherses revues ~itit gérant et éditeur du journal /h~.
htteran'es. Ses récits, favorablement accueillis, ont L'élection partiel!~ d!i 23 mat 18SO, dans la
été édités séparément. On cite Fe!t;«e< art vent 1" circonscription de Lyon, pour le remplacement
(N:cttertm~mde,)!res)au,t876),no).neUes;&'fH- de ~lHand, nommé sénatem', n'ayant pas donne derc
tiers entrelacés (Verschlungene Pfade, Ibid 1877); sultat, candidature de M. Ballucftit opposée a celle
Lady jt;e<Ms;tte (1878); ~'J/ertfftye de la a<'<-o)t<<<! dt'M.B!anqui,quta\a!ti'éumieptusg't'a)id"omhrc
/emwe (das Erte der zweiten Frau, 1878) Jfo~e- de voix. Il fut elule6jum,au scrutm de ballottage,
ros~e~t (1880), romans; unrecued de poéstes, GoM~~ par828t)~oix contre 5 947, et prit place sur)fs banc°
daMi'Oeffat: (Tropfen im Océan, 1880), et un drame, de l'extrême gauche. Aucummejicement de 1881, il
le jVe~ore (1880). Elle a donne aussi une ~t<<Ao- déposa une propobitïon de loi concernant les nomi
/o</fe des poetes allemands et anglais, et un yohjmc nations étoiles dans l'ordre de la Légfon d'honneur,
d esquisses biographiques de souverams de tous les pour laquelle l'urgence fut déclarée, mais qui ne
pa~sctdetous!estemps,]ntituté,7wC/a~ fut pas discutée avant l'e~nrahon des poir~on's de
KroMe(Ber)in,1882). laCttambre.M.BalluefutrééIu,te~laoùtd881,
par 11C91 ~o~x contre 2-4u2 données a ~1. Fé))\
BALLU (Albert), architecte français,néaParn., P\at,et 1365 ann autre candidat soctahbte.ïl Il
le 1" jum 1849, est ie fils de t'archttecte Théodore fit partie du groupa de la Ganche radicale et prit
Ballu, membre de t'tnstttut, mort en 1885. Après une part importatue dans la discussnm des pMjetb
avoir teruunë ses études classiques, d entra, cu de loi Cdnct.'rnant. ranuée, dans celle des budgets
1868, a l'Ecole des Beaux-Arts, où Il fut élève de du Hmnbtere de la guerre, des cottvomotis entre
son père. Sorti de cette école, Ji fut nommé inspec- les compagmes de chennns de fer et htat, etc. ït
teur des travaux de construction de l'Hôtel de Ydie déposa en 1885 une proposition de loi tendant a
de Paris, qui durèrent de 1872 a 1884. Il fut chargé faire rayer des cadres de l'armée les prmces de la
d'une mission archéotogtque en Egypte, en 1881. famille d'Orléans. Inscrit sur la hhte républicaine
~[.A.Ba)lu a exposé aux Salons annuels duers opportuniste dulu)ôneauxéiectionsdu4 4 octobre
p).)ns de monuments et projets de reetauraUon. 1885, il réunit au premier tour du scrutin, G45~~on

BALL (John), homme pohttqmf jj landes, né à Dubim, 1818, mott dans cette \tUe en no\embre 1859. Htht. t-2.
te~~ofH18t!i,mottie2tnctohrct889.Ed.t-5. BALLU (Théodore), architecte français, né
à Parts, le
BALLANDE (Jean-Auguste-Htianon), artiste et auteuf
(Lot-et-Garanne)
8 jufti 1817, mort dans cette ~m', )e jnH] j885.
dramatique fiançais, nêât'ombuë en Edit. 1-5.
tS~O, mot t à Bergerac, le a7 jam ier M!t7. Edd. 5. BALLCB fHippotyte-Ctner),peintre francat- n~ à Pan<,
BALLEYBKR (Atph.), littérateur francaLS, né Lyon, en en mai 1820, mort le 28 no~embi c 1867 Ldit. 1-5.
5ur)294H~otan(t.,ctfut élu au scrutin de bal- ~S9t): etc. Raymond Baixe a été décoré de la
lottage le premier sur onze, par 8753) vort sur Légion d'honneur en 1873.
156(t52vntantsL'étatdesantédeH.Banueteioigna
t)ientotdu!'adementetde)avtepuM)que,et)etjt BAMBERGER (Edouard-Adrien)., homme politique
enfermer en 1888 a l'asile de l'rémontré. Il avatt français, ancien député, né a Strasbourg le 25 sep-
été consedter gênera) du Mt&ne pour j'un des can- tembte ~825, étudia la mcdecmc et fut reçu doc-
tons de Lvon. teur en 1859. H s'établit a Metz et s'occupa'actne-
Oncitedelut:KM<t'o~a~t)e~t'o~ ment des questions d'instruction. Aux élections du
doM~aM (~!arsed!e, 18C9. tn-8), et les Zotfares à K févDer -1~71, n fut élu représentant à l'Assemblée
Paris ~eM<<HM< le Siège (1872, m-16). nationale, dans le département de la Moselle, le
dernier sur huit, par 55 632 voix. la
réunion de
BALSAN (Chartes), député français est ne a Paris l'Assemblée a tîordeauv, )t vota contre l'adoption de~
le 16 août 1838. Etabli a Châteauroux, n y dirige, prétnnmau'es de~. paix, avec ses collègues des dé-
avec son frere Auguste Baban, qui fut député de partements annexés, puis donna sa démission le
t'tndre a l'Assemblée nationale, une importante ma- fnnrs. U retint cependant siéger a Yersadie~
nufacture de draps et d'étones de iame. H fut avec un autre député de la Moselle. M. Deschan~es.
chotS) comme candidat par le parti conservateur, et déposa avec lui une propos)t)un tendant a ce
dans iai"'arconscr)ption de Chateauroux.en rem- que les décistonsdc la Commission des capitulattons
placement, de ~.t-ejeune, député sortant, qui se. ju~scm. nubbées. Cette proposifion, qui visait le
retirait de la lutte apres le prenuer tour de scrutin. maréchal Bazame, amena en elfet son arrestation et
))actéé)u,te tioctohre 188' par9]01voi<.contre sa jrn~e en jugeniei~t.t.
2H données au candidat repubhcam M- Haïier. A l'Assemblée nationale, H. Bamberger. qui prit
place à gauche, vota toutes les mesures favo-
BALTET (Stanislas), ancien député de l'Aube, né à rables à la fondation du ré~une répubhcatn. Lor';
Troues, le 25 nom')nbred85'2, entradans)'indus- des élections générales pour la nouvelle Chambre
tr~e~ Cu'ecteur de ~feHt'r r<~t<M«'at)t de Troyes et des députés, eu fé~ner ~876, d se présenta dans la
consenter générai pour le canton d Aix-en-Othe, il 2" circonscription de t'arron<hssenient de Saint-
t'est porté aux étecuons du 21 août 1881 comme t)ems (Seme), comprenant le canton de ~eutny- I)
candidat de l'extrême gauche dans la no~eHc or- obtmt, au prenuer tour de scrufin, 27G4 voix sur
conscription de Troyes, et a été élu par 5894 ro)x U 000 votants, et ne passa qu'au scrutm de ballot-
contre 4M) obtenues par Louis Haussier, ft'ère tage, a~en ~0~ ~o'x de majoute. Il sumtta même
du général et candidat de l'Lmonrépubucaine. h~ne républicame, et après l'acte du '10 ma] ~8'!7,
Inscrit sur JahsterépuLttcameoppûrtufnstc du fut un des 5<i3 députés qui t'efusct'fnt leur ~ote de
département de )'Aube, aux éiect)ons du 4 oc- confiance au munstére de Erogite. H se présenta
tobre ~88~, il obtmtau premier tour de scrutin dans la même circonscription et fut réc!u, le oc- ti
90890 ~on sur 62935~otant~, et fut élu au scrutin tobre, par 887d voix, contre 3204 obtenues par
de ballottage, le 18 octobre, le dermer sur quatre, M. L. Detroyat, du'ecteur du journal la Liberté.
par 39468 voix sur 65 785 votants. Il ne s'est pas Am éiccttons du 21 aoùt 1881, il a échoué avec
tpnrésentc aux élections de ~889. 1592 \oix, sur 13 197 votants contre 7 5M obte-
nues par le docteur \'il[encu\e. ~ommé alors sous-
BALZE(Jcan-Antoinc-Raytnond),peintre français, bibhothecaire au Muséum, ~1. Ratuber~cr est devenu
frère du peintre Jean-Etienne-Paut Balze, mort en bibliothécaire après la mott t de M. Desnoyers, eu
1884, est néaRomc,)e4mai 1R18. Il suivit à Paris septembre 1887.
ratehor d'Ingres et accompagna ensuite son maître
en Italie Outre sa collaboration active aux grandes BAMBERGER (Louis), homme pohtifme allemand,
LOpies confiées a son frère. M. Raymond Balte ué a Mayence le 22 jum 1823, étudta le droit a
a figuré par ses propres œmres au hd[on depuis Gte~sen, a Hcidelber~ et a Gcpttmgue, et revint
f849. On cite une .S~t~e C~ë, un ô'A~~ <~wN/~ exercer lapLofeshfond'a~oc~tdans ~a ~ute natale. Il
~<<'m~<< acquis par ministère dei'fnténeur; se donna en même temps a la politique et au jour-
A'eere, sujet inspire de Chémer; 77orace a rf~tf nahsme, et lorsque les ~énRineutb de i848 sur-
(1849), reexposé en 1855; Apothéose de ~f!;<)t LeKM, vinrent, il fut un des chefs du mouvement- It prit
commandé par le ministère d'Etat; Un Trait de l'en- par), a l'insurrection d~ 1849, qm a~a)t pom' but, df
/~Hee~~Htn6a/Cartt~/te, plusieurs cartons de réclamer une constitution pour la Bavière rhénane-
verrières (1859) la GMerrc. ses ~'aï~M s~ sm~~ t,orsqti'eHe fut comprimée, il he réfugia en Suisse,
~cene de genre [1887); ~'<<'</M <M/M;iN~ (1872); pendant que le tribunal de Mayence le cottdàmnait
Je~H~t~ ~rc à Pa/ay et 6t~'?te (1877); CM/~Mï~fr a la rechisioft, et les assises de la ftaviere riténam'
t'OM~!M ~OM~lJf~M< MM taureau (1880); .'1/t a la peine de mort. Il pa,sa de Smsse en Angleterre,
f~osftKi sa potttMte (1887) le ff!~ Totte (1888) puis en Belgique et en Holtande, el. \fnt enfin h'ét~-
les Voix con.fo~~rtf'e.'t fTe Jfa~H~ ~re ~~JM tjlji' a Paris où, pendtint quui/e ans (1853-!Sf'7), il
ef<p<i!)i<f'(1889);f'rep<traf)/s{it(/'ft<))!)<M dirigea une importante ju:nson de banque L'am-
catacombes de /~w~' (1890); ~sca/<' de r~'o~ instie qui suivit h guerre un'~ro-pl'UMomc de ISoti

BALLY (\'uUoy, anédecm


)e~jatrifn75. français né à I3eaurek»ne
mmtaSaton(i)ouches-du)tho;ie),
t9jmn 1805, moit dans cette ville, 15 jan~er 18~7.
(isfif), Ed!t.i-5.
)(;~t,nrdMM.M.t-4. BALTHAZAR (CH&i)U!r-Vtcto[-\iexandi-eDE),peintre fj art-
à H~yange [Moseite), le -t novembre i8ti, mortà
HALDGH (Jean homme
fomtede)!arsehenlM.Ed)t.t-S. t\uis,nf
polatnqne hon:¡TOI~1 né dans le çais,
te4a\i)H875 Etht.~5.
BALTSER (Jcan-ttap~iste), )h~]o~ien catholique aUe-
BALUFFÏ (Gaétan), caidina) itahen, né a Ancône, le 2H mand, T)'~a Atx~tn.tch, 16 jmttct-'lt! moit j Ronn,
mars )7S8, moitiettnovembrftS6fi.Edtt.l-5 le 1" octobre 1871. Edit. 1-5.
BAI.TZER (U)uHdu<ne-H'!<)LLard), prcfhcatcur puttestant,
BALTACCHtNI (Xavier), poète nahen né a t!.u)eu.t
fDeuï-.S!Ctie!.). le S7 avrd <8(X), m~t a Naples, allemand -?1 octobre 1814, mort à
ne 8 flohenleme, le fdtt.i
en MM. bmtach (badc), le22jum 1887. 5.
Etht.t-o.
BALZE(Jean-Ettenne-t'am), peintre francnts.n~à Rome,
BALTACCRINI
BALTACCEtNt (bficht~1), J¡tlf~ralelll' ttahf'n.freredu
(tnche)),littérateur pL,cL te~Mt'u!81b,mort.at\nis,te~ma~'18!~ Edit. ~-5.
italien, fl,êt,e du cette
c''de)tt,npdi\.u'ics,tetifcvrierl805,mortdanscette BAMBERGER(Hcnn DE), nn'decm nntr~ch)('n, ne à Z~o-
Mnf'enIMu.Mtt.t-S. natka (tt~heme), ted~cembt'e
~1 182. mort. à Vienne, le
BALTARD (Victor), architecte français, né Paris, le 9 novembre iM8. Edit. 5.
pernnt à Dambergcrdc rentrer dans sa ville natale, des/'m".f'<')!(Poems.)8M).unck'aductjondes~-
qm 1 envoya, en 18C8, au Pnrlcmcn[ douanier alle- tnf~ ~<o/re ~7ecrc~ (Hceren's iLstcricat t~ea-
inand,cteul87iauHciclistag. tises 18'24-)825), et des cours. pubhcs de httérature
Au moment ou éclata la gucire contre la France, allemande.
~). ttamberger. qui &'eta)t empresse de consacrer a Ce qui complcta la réputation de )I. Bancroft fut
1.) défense des intérêts nationaux allemands, avec t'appanttou de sa remarquante 7fM~e des A'/f~
~?~N ~/r~?f~ la ~'<'<wrer/e de /iw~ ~~c~t~A H~&
~on talent de pnhhciste, sa longue connaibsauce
'!eb affuneb de notie pays. fut appelé par ~1. de Bis-
marcL au quartier générât des le mo<& d'août 1870;
n fut ensuite attache au gouverneur de l'Al;-ace
~M~t~n~M~t
/oMr~ff!t~torvof the UmtedStates, etc.; Boston.
ou~iage.an]érjenrau~tra~au~dePrescott,c)te
le
pourle seconder d.iiis l'admnusttdtton pol)tiquedc premier (luit traite ['histoire aménc.ime.'liamamere
eette provmce Itnns le Hcichstag, M. Batnber~er large et phdosophique de l'écoie moderne, parut
dc~]j)t l'un des chefb du parti nattonat-Jiberat et y suffire pour ranger son auteur parnu les ecrnams
prit unr place jmportante comme orateur nnancter, supérieursdesonpa~s.ïlaétéh'admtenfrai~cats
nioms par l'éclat de Ja parole que par la netteté de par MUf I. Catt! de Cjmond ()862-64, t. ;-I\)' et
Te~pcsmon, la rt~neur de la logique et. l'autorité Ad. de Cn-court ()879, t. \n) ces trois dermer,
de ]'e\pér]enfe.ï! ~e s!g't).da enhnne, dans les rangs \oiuïnes de /'7~re des 7J/a~-L~ portfnt ce titre
du parti pm~res~ste. comme un des adversaire! du ~o~f
particulier dans la traduction fraj~aisc
fac~ottff)~tW!N;c~f"r<.fH<'cc~a'e~4m<r~~c
prince de H~marck.
Comme puhi!Ci'-te.d a a fait paraître un certain po!/r~')~<f~e~~Mref/fJ~i7)~s.
nombre d'ecrttsdtns.tr'u'econtcmporanic et d'éeo- Après a~oir. en ~8~4, brigue les fonctions clec-
nnnuc po!)ttquc la /.t/u~ de M~f/ de la liberté <nc'.de)fou\ci'ncurdclt.t,itdn)tassac)n)<-etts,
de la ~rc~e (dt~ ïinter~ochen fïerl'ic~sf[cihett; M Bancroft l'ut, t'année snnante, nommé nunistn'
AJayence, 1848];7f~8~ du soi~et.'c~ du Pt.de la marine par
présjdcnt I'o!L, et signala sa trop
fort, 18~), ~a~
/~t~< (Er)ehni~~e aus der pfdeh. Eri~bun~; Franc- courte adinnnstration par la création d'un ohsena-
(l'arjs, 1868, ton'c a ~asiungton et d'une éco!e de marine a Auna-
tn-18), h\re pubhé d'abord en français, puis traduit pohs. Vers la hn de d849, ][ échangea ee portefeui~p
en allemand {Rre~Iau, même année); l'Histoire ~a- contre l'ambassade d'Angleterre, et Ëmt. a pront son
~!N'6~e de la ~M~rre /?'~nc~~c {Xur ~aturg~chichtc séjonr en ce pays pour compléter ses recherches sur
derFranzkrie~s;Le]pxi~1.87t);~sTMt'a~~f~<'< ljpcrtoderctati\ea l'insurrection des colonies Il
le f~ro~ de ?v!fM~~< (die Âi~betterfrage untcr déni eut a cette époque des relations mtnnes a~ec les plu,
(rc~)chtspunkte des Yeron~recbts; Stuttgart, 1873); celehres histnncns franfats. Kappelé en 1849, )1 se
/<'m<.[yttec~/f*?e'ri<f/t<*(t)eut~chïandunddcr fL\jaNeM-\orLet)eptt*tscstr!nau\f.~ons.
~ociansmns T,etp/]g, '18?8) ,G~J~wc p~t<t/MM?~e résultat de nomeUes uneshgatfuns de M. Ban-
Le
<DentschthumutidJudenthum;Ibid.,1880), etc., etde croft parut en 18j0dans sonN~/(]~-e de la r~o/f]?;
nombreux: articles dans les recucdb et tou'ufluxdé- f<~M;~)'!f/Ke (H)storyoftlie re'ioluhon of ~orthern
mocratiquesuHemands- America,t.l,in-8).Hfutnndesprincipau)LColla-
borateurs de la lY~~Acr~ ~w~r/r~~ 7î<?~e~, fun
BANCROFT (George), homme pohtique et h)htoricn des organes les plus accrëdn es delà presse ]dt<'ra))cc
am(''r]fan), est né le 3 octobre 18DO a Worcester aux Etats-Ums; les articles qu'j) v a fournts ont ctc
(Ltat de Muss~chusett~). Fih d'un ~u\ant docteur en l'objet d'un recueil de ~M</c& (llisccllamcs, es&a\s
U)éo[ogie. il l'ut e)cve a l'I~eo!e alors cétebred'Hxcler, and revicws ~c~ork, 1855, ]n-8] L'est Il. Uancrolt
dans le ~c~ Hantpshire, et plus tard a l'unner~té qm fntcbargë,en 18HC),de prononcer dam le Contres
d ttar~ard, où d soutnit, a l'ag'e de dr~ept ans, se~ de~\as!in)~tonl'etugefuuebredupt't's]dent]jt~<'nlu:
e\dmens de soitie d'une mamere très biinante. Ï'n tiaetétradutt en fianças (Biu\e)leb,i866,in-8).
~nbhide assez considérable, obtenu par l'entremise ~n 18G7, M. Bancroft fut de nomeau arractté a ~-es
d'E~erett, lui permit d'aHer compléter son éducation études par le président Jobnson et en\o;e a Berbn,
e[i Europe; ]1 passa deux années a l'université de comme mnnstre piempotcnttaire aupies du royaume
Gœttmgue, qui, en ~820, lui conféra le diplôme de de l'russe et de )a ConfederatMU de )'AHemagne du
docteur en pintosopbie; s'étant ensuite me à Relhn, ~ord.UconctutavectaI'russeetdnersr.tatsaue-
d s'y lia avec ifege), tïnmboldt, Savigny, ScMeter- mandsptusteurscornenhonsnnpof tantes, notam-
tnacher, Yarnha~en von Ense et autres hommes ment au sujet de la naturalisation des Attemands
remarquables; puis d parcourut les différentes par- aux Etats-Uïns. Pendant la guerre franco-pruss)enne,
ties de l'Allemagne et de l'Italie, et, apres un court ]) proposa,dans t'mteret de la pa]\,un projet de
~(jour a Pans et à Londres, n revnit, en 1822, en
Anifrique. t~Ua~é~~éde~]~)~
médiation américaïuf qm n'eut pas de suite (sep
connue aussitôt professeur de langue grecque à 1874 Un dernier ouvrage de
])uapourtiUe:j3t'/eHte
rnnuer~té d Harvard, Bancroft coticut des lors
M. <~<afoj~/f/«~w~/<n~-U~~ff~<'csf~f~
le projet de réformer le système de l'éducation deMSfy<dtf')~(AMeafortheC.oftbet).St.
amencjme, a l'aide des méthodes qu'n avait vu ~onndediuthe)fouscofttsguard]aus[188f)).
pratiquer sur le continent. Il fonda a ~ortbampton M. Bancroft a été elu, dès 1848, correspondant de
un étabhsscmcnt pédagogique appelé 7!oM~ l'Académie des sciences morales et politiques. tt
.SrA<w/. et s'entoura de profe~seurb allemands d'un est mort a ~ashmgton !e 17jamter )89).
Iiaut mérite mjts les oppositio]is qu'il eut a com-
battre le rebutèrent, et il tourna vers les questions BANDMANN (Banict-t~d~ard), artiste dramatique
pnhtiques toute )'actt\ ité de son intelligence. Il allemand, né à Cassel (Hesse), le i" no~CTnbre 1850,
:)))a étahbr sa résidence a Springheld (1856), servit montra, dès l'enfance, de grandes disnOMtMns peut
le parti démocratique par ses discours publics et ses la scène. A dn-hmt ans, n parut au tfteatre do la
ai tides poténnques dans les journaux, fut appelé, Cour, a ~eu-Strcbtz, où n fut soutenu par la faveur
en 1858, à remplir Uoston le poste de receveur spéctate de la grande duchesse de Mecklembourg. !)
des douanes, qu'il garda jusqu'en 1841. Dans cette alla jouer ensuite dans diverses Mues,Prague,Gratis,
première période de sa vie, il se ht. aussi connaître \\eunar,Pesthet\tenne,ets'yhtremarquerdans
par des travaux purement httérfni'e~, notanmn'nt le répertoire de &hakespeare. À la suite de fahgues

BANCE
hanf.u.i!ea).aM,)sttt!(~dm)!f),)e2f~;MrlM!,
(nj!).ha7.u), ed'tcur hancaih, né a Panh, le mort au même lieu, le ~3jLU[i 1871. Edit. 1 5.
21 mai 1801, mort en septembre 1862.Edit.l-3.
BANDEL (Ernest DE), sculpteur allemand, né a \nh-r
BANCEL (Dapti&te-Francots-Dc~n'ë), homme politique bach (Bavière), ]el7ïnatl800mpttàDunau~œith,tf; Le
25 septembre t876. Edit. t-b.
causées par étude, il passa en Amérique. Prié par mandement, dans la pénurie d'officiers e\périmcnte<.
1
ses compatriotes de donner quelques représentations qui était la graudcdtfticultéquartier-maitre
du moment. On voulut
a ~ew-~ork, il obtint un tel succès qu'il prolongea lui donner les fonctions de
général.
son séjour et se mit à apprendre 1 anglais au bout mais préféra le
senice actif, etdfutplacé, comme
de six semaines de travail, il pouvait jouer le rote major généra), à la tête du 5' corps de l'armée du
de Shilock, dans la langue originale. Encourage par Polomac, composé de sa diusion et de celle du géné-
l'accueil enthousiaste qui lui fut fait, il continua raIS)neld.Aveeccstronpesdbattit,te2jmars.aa
quelque temps dans cette voie, et fit aux Etats-Lois Winchester, le général confédéré Jackson; puis,
une tournée qui ne dura pas moins de cinq ans et chargé de contenir Baltiinore on des sentiments sépa-
qui fut un constant triomphe. Il vint a Londres en ratu-tessefaisaieutjour,]lnutlavitleenétatdc
feu'ier 1808. et y débuta au Lyceum-Theatre; il fut siège, fit arrêter le chefdelapohccetymamtmt
remai que par le feu lord Lytion, qui se fit son Mécène, l'autorité fédéra)e. Apres la défaite de Bull's Run, a
limita a son château de itncbvvcrth et refit pour lut laquelle il n'atait pomt assisté. il fut appelé a rem-
son drame, le Capitaine de Mjpr, qm, sous le nouv eau placer le général Pattcrson. et, en cette qualité,
titre de l'Héritier ~t;tme, fut représenté pendant occupa Itarper's-rerry le 24jui!k'L.
trois mois avec le plus grand succès. Après une Au printemps de 1862, le générât Banks reçut le
tournée en Angleterre, Il. Bandmanu alla en Aus- commandementdu dépaitcmcnt militaire de la Mie-
tralie en 1869, y resta un an. et retint par llonolulu, naudoali,comprenant la partie de laYirginie et du
ou Il joua devant le roi Kamehameha Y. Députa Mar~landsituée entre le depart.ementdes montagnes
cette époque, n a continué de faire des tournées de et leBlue-Ridge. Dans cette campagne, il fit premee
représentations dans toute la Grandc-ttretagnc. d'une bravoure et d'une aetnité remarquables;mats,
afraibh par le départ d'un corps de 15 600 hommes
BANGEE (Charles- Tiniothéc )la\iinilien alerand qu'il a\ait été forcé d'envoyer au secours de Mac-
R<(,o\ DE), officier français, né dans l'Aude, le i7 oc- Do~ell, il éprouva de grades revers. Une partie de
tobre 1833, entra 1 École polytechnique en 1853,
a ses forces, sous les ordres du colonel Kenty, fut
passa a celle de Metz en t855 et en sortit dans l'ar- tamue en pièces à Fort-Ito;a], le 25 mai. tm-meme.
tniene Lteutenantle 1" mai 1857, capitaine en 1862, forcé de battre en retraite sur WmchHSter, en fui
chef d'escadron en i874, heutenant-colonelen 1878, chassé le 25 par Ewel et Jackson, qut le rejetèrent
i! fut promu au grade de colonel le 15 novembre au delà du Potomac. Ayant reçu de!, renforts, il put
1880. rentreràForLRoya),)e'!3m.i],etaMaitm'.hourg.
D'abord adjoint au~ forges du centre, puis à la deux jours p]us tard. La, ses troupes, jointes:') :"1

manufacture d'armes de ChateUer.udt et à t'Ecote celles des généraux rrémont et ~lac-Do~en, formè-
de pyrotechnie, n devmt directeur de t'ateher de rent une seule armée dont Pope devint le généra)
préo~ion du dépôt central. Dans tous ces portes, en chef. Le août,
Bjnkssoutmt. seul a~cc son
M. de Bange s'attacha à améliorer ou a transformer corps d'armée, lui combat ]uem'trier contre Jackson,
le mjtéricl d'artiHene, fit adopter un obturateur qut a Cedar-Mountam,y fut b)essé, et, quoique mférieur
porte son nom et perfectionna la construction des en nombre,panintacon'.eri.ersesposttu'ns.
canons. Le canon auquel son nom est particulière- Au bout de quelques jours, lorsque les génërau\
ment attaché, a été adopté dans plusieurs pays de !.ee et Stone~at! Jackson, par des marches rapides,
préférence au canon Krupp, notamment en Serbie. eurent opéré cette habile concentration de forces
iietratté en 1882, le colonel Bange se Inra a la fa- qui les conduis)), presque sous les murs de Was-
hncanon des canons et fut admunstrateur de tu'me lnngtou,JHankspi'itencore mie part actne et dis-
Cad; Il se retira au moment ou il fut question de tinguée aux noiuhrf'm et sanglants combats que
transférer cette importante usme hors l'aus. 11 a les fédéraux Inrérent presque chaque jour tout eu
été promu officier dela Légion d'honneur le 1C fe~ i ier battant en retraite. C'est am~i qu'il assista, sur le
1876. Il a collaboré à la Revue <~r<tHert< Kappahannock, aux combats des 20, 21, 22 et 2~i
août. Quatre jours plus tard, il payait aussi de sa
BANKS ptathaniet-Prenhss], général américain au personne, les 28, 39, 50 et 51 août, dans la terrible
serrée de l'Union, né le 50 janvier 1816, a ~atham lutte lnréc, entre Masnasas et Warrenton, contre
j~tissacliusetts),ou son père était contre-maître dans Jackson qui, presque vaincu le SO, triomphait le ten-
une manufacture de coton, travania d'abord sous sa demam d'une manière déc]Si\e et emahtbsait le
direction, s'instruisit seul, puis se destina a la pro- Mar;Iand. Dans l'armée d'élite que Xae-Oellan nnpro-
febMOU de mécanicien, et enfin opta pour la carrière visa aussitôt pour rejeter les confédérés au delà du
littéraire. Il lit des lectures sociales et politiques Potomac, Banks obtint le commandementd'une du i-
dans duers meetings, et, en 1842, il était devenu siou,eL prit part a~ecces troupes nun\ellesau\
rédacteur-propriétaire d'un journal assez répandu. sanglantes affaires d'Uagcrsto~n (H et. )5 septem-
Le président t'olk le remarqua et lui donna un bre) et d'Autiétam (16 et 17 septembre), qui repor-
emploi dans la douane de Boston. En 1849, il entra, terent la guerre dans Ia\irgime.
api es su échecs consécutifs, à la Chambre deh re- Quelques semâmes plus tard. son caractère doux
présentants de Mdssachusetts, qm le choisit pour et modère! le fit clioisirpourremp)nfer,aiaNou-
président en 1851. Deux ans plus tard, il présida \eUe-Or)éans, le général Butler, démissionnaire. En
aussi l'assemblée chargée de retiser la constitution prenant possession de son poste () h décembre 1X62).
de cet Etat. Vers cette époque, il Nota dans le ilproclafua son dé!~ouementnme\)hte:tr)juion,tout
Congres contre les démocratespour )e bili de kaiisas- en signalant par plusieurs mesures de concilia-
be
~cbraska. En décembre 1854, il fut nommé prési- tion. L'imer ne lui permit guere d'autre opération
dent du Congres et s'acquitta de sa charge avec que l'occupation de Batou-Houge, mais au printemps
distmefion. En 185G, il obtint un certain nombre de de 18M!, secondé par l'amn'jt tan'agut, il tenta une
suffrjges comme candtdat a la présidence. Lu 1857, att:lquecontrcial.omsi!uif'occulputii!f'qm.après
lldevnit gouverneurdu ~Lissachusetth~ puis, en 1801), pliihieurs combats (Mnl), tomba tout entière au
succéd.1 a ~lac-Cletlan, comme directeur de la com- pouvoir des féderaux; ni,lis il fut repousse devant
pagnie du chemin de fer central de l'ilhnois. Port-Hudsoii (27 mai). Quelques jours auparavant,
S'il u'jppai tenait pas à l'armée active, il avait du ilfuaitchassésui'It'tf'rtiLoii't'contédèrétonsceut
moms acquis une certaine expérience des ailan'es qmrefusaient encore de prctei le serment d'.ille-
nnhtjues, comme administrateur et en présidant a Kejiiceal'UmonGraeeasatélUK'ité.itreçut enfin,
l'organ~atmn des milices volontaires. Aussi, en 18tit, le 8 ]iul!et, la redditmu de Port-lludson-'Au moi,
fut-il un des premiers citoyens désigné'; pour le com- deiio~cinbrcilfntchLU'ged'attjfmerleTexasetet
BANFtELD (Thomas), cconomi&te aimhib, n~ à Londres BANKES (Gûor~e). hoinine ]ni)itiqiieangttUs, ne en 1788,
en t800. Edit. 1-5. utot t It: M jmUet 18a6. Edit. 1-ï.
e
~'empara d'abord de Bro~nsviDe et. du fort Drov~ een un acte et en ~cr~,adaptationsct'mqucde/~l~oM
~urie Hio-<~i\mde (G novembre). l'eu de temps après. H;o)<t</e'd'\nacreou.
1j mec musique de JI. Cressonno~s
tout le littoral,a l'cxcepDondeGalveston,tombai),~ (Xomeau-I,;rique, 1879); Socrate et sa /<'mme,en
an](ouvoirdcsa)]nécsfedé)'ales un acte et envers (1885), etc.
t:
Anmo]sdem:n 1864,aliismtcd'uncexpédition M.deBan\dleaencoreéctttuncerta)ttnomhre
niathenreu~c dan-' la luvn'rc Rouge, il f!it relevé de cd'autres \olumes de poésie, romans ou études les
bon commandement. Elu à plusieurs reprises mem- Pauvres 1 ~a/~M~nt~M~ [18~3, iu-16): la ~c~jjf
hre du Coures, le général Hanks est éloigné des cow~~e?i~c{1855]:y~s?~f?'s,f~s
c
t. la vie (~59, ii)-18]
républicains pour se rapprocher des démocrates; il de la lier de ~cc, /c/M à MM
soutint, en 1872, la candidature de ~1. Horace f~~tt
(j (1860, ui-18), ~a/HecspoT'M~M~ (1866-73,
Creelcy contre le général Grant.ïtaétéjusqu'c'nt trc)',sétLes,m-18).<esfKrt!<;eHMMt/e/'K))t'(t866.
t
1874 président du connLé des aftan'cs étrangère" i 18), rénupresston des ~y~iMMy.'<t?~M, ~f'h
m
Reprébentantdupouxon' central des Etats-Lms dans ~<<'s,
1 poésies (1866. m-)8) ~otft'eMe: O~M /'uKt;m-
kM.)ssacl)n~etfsde't87t)al888,)laétcclu,en/ tM~fM
1 (1869, in-18); J<<)/H< ~)KM;e))HM (1871,
1889, membre du Congres pour cet État. ui-18); rrfo/tM-.tM' /jaHa~M ~ot/f;Me~ (187.}, m-d8);
/M7')HCM.«*s(1874,)n-18);uneseriedeC;)H<f.
l
BANSARD DES Bû)S (\lf)'pd-Alp\!mdt'e), ancienCo~~s
I /c'ct'/<yMM, C~H~c~A~'o~!<M, C~H/M&OM~coiA,
députf''dcl'Orne,ChtnéaBémdl.ird[<)rnc~Ie2Uf Co)t<e< ~Mf; les /etMMM~ (1881 188S, in 18); onc
.i\nl 1848. Ancien contrôleur des contubutionb dn'ec- sei'tc de
i: el <~eH!f)~e/ le 7''f~fM~
D~~M
tes, un hentH~e lut nermtt d'abandonner ie ser\tce; ~~t'H<'f!;wt;~f'e<'{t886-i888,)n-18).Laplupart de
Il se retira dans le département de i'Urne, et devint ces omrages ont été reums sous le titre coUecttf
conseiUei'~t:'néi'a[]j<jm'leca)ttondeHcl[enie,ct( d'ÛEt't'tes (1873-78,8~ol.]n-lC),et ses 7'[)AiMnut
maire de celte ~ïHe. Lorsque 31. Dugué de la t'au- été particuliereme!tt l'oLjet. de rcceiites cdtttOî~.
connene se ralha a la Rëpubtique et donna sa ~1. Th. de Ban\itle a eu outre collabore a un grand
démission de députe de la 1"~ circonscription de Mor- ) nombre de journaux ou de remues, aux PM'~ /rt~i-
tagne, pour demander a ses électeurs une nouvelle MMdeD.Lu~.Crepet,etc.Haredtge le feuilleton
mvestiture, le~ républicains lui opposèrent la candt- dramatique du journal/<'7'ouMM),del8Ma)85'2,
dature de M. Bansard des Bois, qm obtint le ~0 fe- et celui du A'ft<MHN~ de d869 a 1881. Le 29 décembre
vrtCt'4881, itu prenner ton' de sct'ntm, la majûrjt~ 188f), ~1 a été promu officier de la Légion d'tion-
relative de ~885 vo)\ contre 5 695 données a ~t. Du~nc netn'. )1. Théodore de Dan~dlc est mort a Pat'h
et 5552 a M. de Lev]s~In'epni\, cand]dat legttnntstc. IelSmjrslS91.
[1 fut élu, le 6 mars suivant, par 6 7~7 voix contre
787 données a )!. de Lévis-Mirepoi\. M. Bansard des BAPST[Constant-Germani),archéu)ogueet)ndustriel
Bois siégea a la Chambre sur les bancs de l'UnionfraiMa~. né a Paris, le '20 déeenibru 1855, fit ses
républicaine. Il fut réelu, le 21 août 1881, par études chez les Jésuites et enti a dans td mai~ou de
(j557 von, contre 587C données au même concurrent joauiertedesafamdle,a)orsdmgéeparsonpere-AA
légitimiste. Inscrit &urla la liste répubhcaine au\ élec- la mort de ce dernier,eu 1878,]i en
prit la du'echon;
tions du 4 octobre 1885, il ohtnit au prenner tour a~ec M. ratize, prodmMt a~ec lut une suite d'objets
de scrutin 4~ 857 voix sur 88 362 notants, et échoua d art très remarqués et qui obtu'ent un grand pn:.
du. scrutin de ballottage a~ec 41 252 ~o~ sur 89 4H a)E'[pos)honn)merseIledel878.M.Bapst,Im'een
votants.AnxélecDon~du 22 septembre ~889,n~e même temps amétudesinstotiques et arehéolu-
présenta, comme candidat lépnblictnn, d.ins l'arron- j~iques, membre de la Snoété des b~bimptules et
d)sscmGntdeMoi'LagnGetéchouaavecl0197~ot\,df celle des antiquaires de France, admnn~tratcur
contre 13670, obt-enuesparM. Duguudela Faucon- du ~u'-ée des aits décoratifs, etc., a été chargé, de
nerie. 188~ à 188C, de mit-t-tons eu Oneut, et a coucouru a.
l'orgambat~on de quelques parités de nos expositions
BANVILLE (TIléodore FACLLu\ DE), poète û'an- umter'.elles.
çats, né a ~ouhns, le 14 mars 1825, fils d'un capi- Outre de nombreux articles dans la Revue des
tonne de vaisseau, vint de bonne heure a Paris, et sc D~M.cjt~)~M,la/JMe~rc/<yMe,laJjf<'fM~
consacra exclusivement aux lettres. Il ht bientôt ~)';<aHH;~Mc, le Cof)'Mp<)K~an<, etc., il a publié un
quelque brint par la publicfition (le deux volumes de certain nombre d'nmr.igcs dont les plus important!)
vers les C~~a~es (1842, ui-8) et les~c~~
(1846, m-8). Les Odeleltes (1856,m-16),et soi tout
i'uut le .MtM~e t~<f'o<pee<t/' du M)f'< J188. ni-8)
~w<?wc<fï?'chMre(mémeannee,gr.)n-A.
Odes /MMa~!f/fif~:tcs (d8G7, m-16), sorte de grande avecpI.):E~K~s~r~e.!fH<Ha'c!fïMS~"aM/~M~~e~
parodie lynque, consacrèrent sa réputation. L'année le mcyf)) a~fe ()88i, gr. iu-8), ouvrage cournnné par
suivante, )1 tuL décoré de la Légion d'honneur. l'Académtcdesinsctfpttons;E~M~csMr/'Ot/jc~c
~1. 'lh. de Ban\ilte, qui avait déjà donné au théâtre /rtï~paMe au xv!])" ~~c'/f, les GcrMHtM,
les Nations, opéra-baliet en un acte (Opéra, 1851), sc)f/c«rs~tft'<'t(1888,gr.m-8.a~ecgrav.\cou-
et or/<
le Fe~n ~r~fo~)/~H~, en dem actes, avec ronné par l'Acadénnefrançatse; J/)t!ot')e~es~oyau-)-
Phil. Boyer (18~2), ~° C~?~s/H ~!t Roi, en un acte, de la coMj'nftn~ ~] a;~c (1887, m-4), couronne par
avec le même (18j7): les 7'c~ x~Mt~N, prologue la mÉme académie, sans compter un certain iiombie e
en vers pourlouvettinedccethéati'H(18j4,ni-18), de ntémou'es présentés a 1 Académie des sciences
a fait jouer depuis &ur plusieurs scènes et non sans moralesetpoldiques.
succès toute une suite de petttes pièces plus remar-
quables par l'élégance et l'barmome que par l'intérêt BAPTtFOL)ER(~!grFrançois-narcisse),prélat frau-
dramatique, notamment le j~M lëo~re (~856), eai'). est né a l'ans le 19 décembre 1821. Curé
comédie en vers, en collaboration avec M. Siraudin, de Saint-Bernard de la Chapelle, à l'aris, depuis
joué ou repris longtemps au Vaudeville; D~oe au 1SC9, u fut nommé é~êque de Jlende par décret du
bois, comédie liérotque, en den\ actes, en vers 2ta\rd 1889,préconisé le 27maietsacréàFans le
(Cdéon, 18G5): les ~M~&e~ de A~e, comédie llaoûtsunant.
en vers, en nn acte (Vaudevulc, 1864); Pomf~c,
comédie eu un acte,en vers (Théâtre-Français.1865) BAR (Raymond-Antoine DR), député français, est
~rtM~f~'c. comédie en un acte. en prose (Théâtre- uéaRn)ui.le4fétnerl8}2.Apreha~oir'faitses
Français, 1866), Z~tt/n~ta. comédie héroïque en trois étudebdedroitilfutàlafindcIEmpn'eclu'fde
.~cte~ eu vers (Odeon,lel8 novembre 1876) ;7fy~MM, cabinet du préfet de laytenne. Pendant la guerre, il

BANTRY (le cornLc Rtch~tt) W'UTK), pan' reprcscnt.tttt BAR (Aducn Atm~ FLEmy, comtp DE), ~ën~at tran'-a!~
d'ht.mde, né a CorL en 1800, mort le 16 juittet 1868 sénateur, né t Thiais (Seine), le i5 décembre 17N, moit t
Edtt~ al'ans,)eMdmenu)ret8t:t.Edit.t5.
3.
futchefdebatadi'utdcsmubdihésdnPuy-de-Dotne,! 1 l'opposition, adressa au~iinnistrcs de~mtcrppHa-
eutt'aenma)1871da))s)'admmi&tratmnetfutsue-ttions
t qui eui*ent beaucoup de retentissement. A la
<'f~~i\etnejtt sous-préfet à Arc~-sur-Aube, a P'~ons, a suite
e de celle relatée à i'aïfan'e Langrand-Dumon-
.M.u\ejo)s,àMonté!imar et enfin secrétaire général ccau.iecafjmetd'Anethan
c fut renversé,mais sans
du ~al~ados et de l'Isere. !) se retira en 1X77. entre- que
( le parti libéra) eut assez de prépondérance
pruun grand ~o\age dans FAs]eet)'Afi')que,puis pour { t'eprendre le poumon'[décembre 1871). Il le
rentra dans son pays natal, de\mt ma)re de Da~ayat ressaisit
t seulement sept ans plus tard, apres la chute
et consedler d'an'ondtssement. )[. de Bar s'est porté, du
( ministère ~alou-Aspremont, qui sumt les élec-
comme candidat conservateur, dans la 1" cu'cons- tions t du li juin 1878. M. Bara reprit le portefeuiile
cnption de R)om. aux élections générales du 22 sep- de ( la justice dans le nouveau cabinet libéral formé
emhre)88U,etneh'é!npat8ti4U~oi\contre8088; 1par ~1 Fi'L're-Crban. Il le garda jusqu'aux élections
iéuntesparIecandtdatrepubltCun],MGn'at'd.~ du
t dOjum 1884, qui ramenèrent une majorité catho-
tique dan& les deux chambres. Pour\u alors du turc
BAR [Char!es-LomsnE),jur)steai)('!nand,néa Hano- honormque de nnmst!'e d'Ktat, Haia reprit sa
~re.le 24jmUet t85o,étudia iedroitaGa'ttingueet place 1 comme député dans les rangs de l'opposition.
a iiertm, et, apres a\oir eicrcé plusieurs fonctions
d.ms la mag)strature, se fit recevoir pruat-dof'eut H BARABAS (~)f'o!as), peintre bongnns, ne le 22 fé-
rLnrrersité de Gœmngne en t868. H fut suecessue- ~ner 1 ~810, à Marcosfaha, en Tran~hame, alla, à
ment professeur de druit péna) et de droit emt à 1l'àge de dtx-neuf ans, a tienne, ou des essais heu-
)!ostoc)i, à Breslau et à GtBtttngue. Sa réputation ) reux
1 tui~ahu'ent. une bourse a l'Académie des beaux-
repose, a part son enseignement, sur de tres nom- arts et la protection de son compatriote, le paysagiste
tu'eux écrits. 0)icitecomt)K'ies plus import ants:/e~Marko. Ajtres a~ou' terminé ses études, il parcourut
Dfot<)'Hfcrna<tMta<Brt['~<'<pe'Ma~(das)nternaho-) la Yalachie et la ~o!da\ie, peignant quelques por-
!ude)'rt~t-und&trafreeht,Hano~re.i!i62;f'Dro)<t traits, et put entreprendre le ~o\age de Kome. H
le ~mof~J~~c ~!J<xt~ /Mrt/ [Piechtnnd ï[t'~cis reMn t. enbuitf'ai'fb.th,ou i!s'af'<nnt par ses portraits
nn Gescimorenen~encht, id 1860): ~roi~ et le une très grande réputation. On cite, patini les plu,
~)f~~< ~a~s la ~rocef/!fff r~t~e (tt. und B. ]n remarquables, ceux des palatins Joseph et .E/te~e,
<nd proce~~e, Leipzig, 1867) Fo~cjt~ du ~ro~ (rit baron de fe~e/~yt, de l'c~cque Pt/t'Ac~ des gé-
/~Ka< (die Grnndia~en des Strafrechts, id.. 1869); ) néraux Gcor~et et ~/n~
11 a en outre dessiné une

un recueil de C~M de ~'ft~ p~ia/, p~Mt/c? ac~t/p~t- ga!ene de toutes les notabilités hongroises pour une
f/K<'<e<p<'rfim!M<M(Strafrech~he)ie,zumacad.j publication litteiairc et bibliographique intitulée
t.ebranch und zuin&etbststudnLm.Berun, 1875); ~t~/tï~. Il a aussi exécuté des tableaux d'histoire
~/t~< p< /'Ey/tSeM~uee?~r!~M[Stants et plus lard de genre. M. Barabas de\mt membre
und Kathottsche ktrche, )n Preussen, 188?). de l'Académie de Pesth, en 1837.
(

BARA[Jn)es),)!omn)epontK)oehe!KC,tnéaa BARACK ff.hiu~s-Auguhte), crudi) a))en)r)))d, nf'' f)


Tournât le 31 août 185S. H fit ~es études dans sa Oberndorf
< (Wurtemberg), le 23 octobre t827, ht bC"
~tHenata)edont.Hétattboursn').ApQnte!=ortidu études
( au gymnase de Kothdeil, bumt les cours de
du

d'E~a; ~M)' les ra~/jo~~ <


college, Il se <it rece~on' a~oea~, de\)nt professeur à
t'nnner-,Lté de Bruxelles, et rédigea, sous le titre
et des 7~MN
~M point de vue coftA'<~K~'o~M< une thèse qui fut
l'unnei'b)té
1
~dteur
v
de Tubuigue et deunt, en 1855, couscr-
et secrétaire de la bib)io)Iieque du Musée gel-
imamque de Nuremberg. En ~HGO, il prit la direction
de la bibliothèque du prince de Furstenberg. Des

d~n~k~ser,
c
!rés remarquée. Au moi!, de notemhre i862, d fut le 50 octobre 1870, il publia un appel pour la recon-
ctureprésentantenrempIacementdcM.Dupré.député s)itut!on
i-
de la bib))ot)n'que de S!)';tshonr~, l'nt
deTournai,quL')eretUdUtt[pt)rta)ta)a(.)iambref:c
nnc grande adnHration pour le talent de )t. Frère- sa\ec le titre de profebbeur ordmaire, bibliothécaire
Orban, et son entn'r dénouement a la pohttque du en € chef de cette bhbhothéque qui compte plus de
nnmstere. )[ ;y d!btmgua hentot dans des débats t500000 \o!umcs.
jmportants. On doit a H. Barack un certain nombre d'ouvrages
Lors de la démission de ~t. Victor Teseh, mmistre sur le moyen âge allemand, entie autres /'ÛE~
&

dt')ajuhtice.~I.Baratutappe[caieteinp!acerpar~ de c ~ro~f~Aa (die ~eiLe der Hrot~itha. Nurem-


le roi Léopotd 1~~ (H! novembre 18ti5), au\ apptaudis- 1berg, 1858); ~ay;s 7~A~ c< ~~r/cr~~f/eH ~MN-
-~entents du parti libéra) Apres s'être prononce au AaMM~7()(M.t]H.unddic~allfahrtnach~ 1
Séu.'u belge contre la peme de mort, i) proposa une ~m'tzbourg,
1 1858); les l'deuses d'après ~'A~f
loi tf'ndaut a l'abohr elle fut. rf'poussée (juin 1808). e~ ~eH~e (dit' Spinnhs!)jbe Hacif ~['scinclite und
e
t[iu)C[denta-, se! !,mji'utier marqua,en feu')eri8SU,Sage, ~j~: Diable (das Teufels ~et~
tes Sentiments d'opposition du .Sénat contre ce im- Stuttgart, !865, poésie satn'it;ue et didactique de la
ut~tre. Le 24, grâce a l'absence d'un o'rtam nombre
de<enateursdupaitthbéra)qmad'ordman'eiaïft~~o/A~'y~ë première
r
l
ninjoï)téd.!ns)'assenmtee,)ebudget de la justice fut f/tN)yf~
f
moitié du x\' biec)c] les .V~H!Mf?'t/.f /Œ
f/~ ~r~<
7~~)'rfjf~
(Tubtugne, 18<i5): CAro~~t~ /}c<f.7tejta!f
/~f~
rejeté, mais le tendemam même, H.Frere-Urbanc de li /ft<e ~<x
(Stuttgart, 18tiC), la C/tro~
de
deuosatt son nouneaubudgetqm était approu\é et f/t~M~rc
f (Xunmerihclic Cliromit, !bid-, 4 ~ol. 186~
\otéséaucett'nau)e.ti).'un!'t'mctdent.iiuoutréa~7~'ed!).4vol.t881]. t
tjtoislunluencedujeunemunstreetlitosttbtedu
p.u'ti rétro ~tadecontt'emi. En mail8bU,!eSénat BARAGNON (Lout~uma), avocat et liomme poil-
rt'jetdtatotd'.d)u)u)oude~couh'amteparcoi'])s,t tique
t français, né a Mineb, le 24 no\embre ~85~.
houtenue a\ec succès devant Lt Oiambre des repré- ffutrecu avocat et bcsignata par une collaboration
'.ei]tai~sparM.Bjra.Ce)m-cidonnasadém~'ion. a(-tne*au\
a jouinau\ catlioliques et legninn&tes du
nht)sttdu)i.treLneibLulesmbtaucesdusescoiie-~ ~lidi. l'jln comme c.nidtddt de l'oppo'itiun, au conseil
1
~nes,qni~0tdureidpte~ettter de nouveau la )otalai mumcipa) de Mmes, dans celle ~Ue un
il organi~d
Cttanibre; elle y fut ~otée une seconde fois. de con- comité
c antiplébiscitan'e,et fit plus tard piutjc de Li
hauce,daustf'sp)'em)erbjour'de)uui.Hseretn'a,c commission
C pro~ibon'e instance a ~iines le 4sc))-
au mois dejmu 1870,a\ectoutlecabmet Frère-L tembre
t 1870. Il contubua a l'oi'gam&!mon de l.i
(~ban.atdsudedétectionsqtn donnèrent Ltmajn-~ garde
E nationale du département. Ayant été élu repré-
ttte au p.n')) catbobttue. H resta l'un des chefs de sentantdn(tai'daI'A~heinbléemtti(m!U)'c
F septième
BARMnAYDmLLIEBS(~tuU(;,coiute),maiedmtdo BARAI.T(U.ttaf)-M.mj),t'cr!Vdui.i!'n-nc.f[n,nfaMfUa-
Ic
~1,jIH(', t'.tn. lt~6
h.uttt', né àP,1115, )e 6 st't'tenibte
~es-H.nns,)e6jum)M)!MU.)-.)
.,p\ltelllbret795, Atnebe- cait)o<Ven<uGl.t),)e~jUitt€t-t8iu,tiiu;tàMjdtid,!t'
moit aà AmeIH.J'"
i795, 1Il00t
j
c
('
~j:m\i.rt8~Edtt.~l.
lu
snrneuf,par4t)64t)~<))\,it:i)las)f~eradt0itcet(' (14<ictobre).
(' Ufutalor~ chargé dp )')<)<; pechon gé-
df'\mt m) des prmcjpau\ dateurs de !a majorité tif.'ratcdcs
n camps ~'nt'ro\ence.Lorsdurenomcne-
mon!) rcinque.l'romoteur et signataire du manifeste me)]tdcsconse]h~cnéraux(8
n octobre !87i),uiu)
légitimiste (fé\ncr 1872), it fut, am~i que Il. Einou!. élu
c conseiller générât des Couches-du-Jt!tô)iCpou!
chargé de le porter a M. le comte de Cbambord, a hlecantondeiaCiotat.
Anvers, l'tu~ tard, il fut seciétan'f et rapporteur de M i'.Baragnon a publié en ~ohuj)e, comme
la commission cliargée d'e\ammer la demande en a)'t'nnprcss]onduCc~/r~yft'f«/tCD:1870,&f~<
a
:iutor]sationdepO))i~mtescontre~Ranc.I.aj)d['!<y <yt~r?e,t/~s~s~~(lS73,iu-18);p)ftsunesu)(ed''
g
qu'ilavaitprt'-c,le~4m.nl875,alacht]tcde f:fa-icicu!essonHf'ot)t)e.~T'f<u/c(t87~).Ha a
\L Tluers, lui \alut. le ~u novembre suivant, le poste crééa)'drisunpe)ttjO)un~)d'!nn'rniat)ou,~CfM~-
c
de sons-secret ju'e d'Etat au nnmsterf dp t'mténcur, j'~er
?' f/M ~<j;r (d878), et pi )S !a direction d'une agenff
lorsque Il dcIîrogheremptacaM bcu)é;M.Ujragnon d correspondance pour les journaux des dépaite-
de
eut, a ce titre, a défendic devant l'A~ernblce <'t a ments.
n
appliquer la loi des maires; ce fut au cours de cette
discussion qu'il aurait prononcé le mot resté fameux BARANOFF(i\tCOla~DE),pch<treaHcnmnd,sout'd
c U faut que la irancc marche, » Lorsque M de <'tmuetf!f;ua~sat)('eetor]gmf))t'nd'Ebth(tU)(',oùii
c Il
Broglie quitta le mmistcre, le 16 mai 1874, M. Bara- cstnéeni810,étudtalapeu))u)'e&onsGu<))a)nn~
c
gnon conserva le t)t)'e de sous-sccrft.m'c d'Etat, ~ach,aHeri)nt)s'estcnstt!t~téc()tnmc!ujdjnts
mais passa au nimi~tere de la justice, qu'u dut aban- lcgct)rect[IansJh)stOtt'e,etl'o!tCtt.edecetat'ïtste,
[(
donnerle25fe\nerl875. a\ec
a une bten~entantesympatine,du erses toiles
Comme représentant,'M- Dara~uon~ota constam- un
u 7/~f[Mt d'armes, un CAasac)f/' ccctf<<tn< deux
ment avec la droite et rcpou~a l'amendement filles,
/j etc.
WaHon et l'ensemble des lois ccn~htutionneUes.
Aux élections génerales du2CfH\neri87<}, ~1. Bara- BARASCUD(\!ftome-Htppoi\(e),i)OuuncpohttffUf
gnon se présentât comme candidat conservateur, frjtxjm~,
fi dt'pute, ncn Sdxit-Atrriquc, )e1Djuin i8H),
dans l'arroïldts~ement d'tizes, u échoua a\cc 79~(t s'mscri\)t
s d abord au ban'cau de ~ontpc)hcr, p)])~.
\o]x contre 11 554 obtenues par le D' 'MaHet, can- r
retourna dans sa \jHe natat<\ pour s'occupf'1 de tra-
dtdatrépubhcan], et rentra dans la \jcpn\éc.\ vaux agrononiKjucs. C.'ndida). de l'opposition aux élec-
Apres l'acte du iC mai 1877 et la dissolutton de la tions Ic~~latues de m69,]t échoua contre 3) Cahet
t!
Chambre qui en fut la suite, )I. liara~nonhe repré- Ro~niat; mats u fut élu a l'AbSCtnbtee nattona)o.
H
senta au\ élections du 14 octobre, dans le même le
1< 8 fc~nerl8'!t, le les huit repré-
primer sur
arrondi~ement:, comme candidat officiel et monar- sentant,
s dcI'A~cyrott,pjr plus de (J2U~~Ot\.)) Il
dnste. Il fut élu par ~409 \o)\ contre 10~07, s]é~ea
s au f'pntre d)'o)t, repoussa )'auiendemftu
données d M. Malk't.uFt des 36~ et ~on ancien ~aHon et s'ahstint de ~otor sur les lois cons)itn-
concurrent. Des la réunion de la nouvelle (.ham- ïionncHes-
t] Fn ff\r)er d876, n fut élu député dans
breetalaitpmedelachutede~l-deDrogiie, l'arrond)ssemcnt
l' de Sa)nt-Atfi')que, sans coucur-
M. Baragnon reprit, envers la majorité répubti- rent.tllitparhedeiamtnornédelanompne
r
came, une attitude agressée que ne modifia pas Chdmbrc, et, après la
C dissolution l'actequi sut\it
l'arrivée au poumon' du cabmet t)ufaure. Son élec- ddu m mdt d877, be représenta a\ec tapput de
tion fut in\abdée au mots de mat 1878. I! be repré- taduntustratton;
l' f) fut élu a la majorité de 8708 ~0(\.
senta au~ élections complémentaires du 7 juillet contre50uuo!)tf!!nucsparlel)'a!)e\ta!e,fandida)
c
et échoua contre le même M. Mattet, élu par It 44S répnh)tcan).
i'~ Au~ p)ectmns générales du 21 aou)
suffrages; il nn !H&tt. obtenu 06f)~. Comme com- 11881, u échoua a~ec 6~<: \oi\. contre 7 7M, obte-
pensation, 31. Baragnon fut accepté comme l'mi nues
n par le candtdat républicain. Porté sur la h~te
des candidats de la majorité monarchique et clé- monaicluste
n de l'A~c~ron, aux électums du 4 oc-
ncale du Sénat, pour l'un des trots sieges mamo- tobre
t< ]88~, tt fut éiu.' le second sur s)t, par 555~7
\tbles vacants, auxquels il fut pourvu par le scrutin \on. surU4U~O votants. A celles du 22 septembre
du 15 novembre 1878; il fut élu le troweme, par I88U,
1 fuites au\ hd'uhn d'ai rf'tidtssement, il fut
157 ~oi~. Depuis sa sortie des an'an'es, il a plaide élu
é dans la cn'conscrtphon de Samt-AffrHpie, par
dans pin~icurs de ces procès pour dtffdmat)on ou 7 545 vo]\, contre 5(~9 données a M. t-oumot, repu-
fraude électorale, auxquels ont donné heu les agi- bhcam
b modéré. 31. Itarascud a été nommé man'e
talions politiques de ptuMeurs départements du d ~amt-Aurique, dont il rc-présente le canton au
de
~lidi, et a eu a plusteurs reprises une part signalée Conseu
C générât, [t a été décore de la Légion d'hon-
par les journaux aux réunions poitttques du parti neur
n en 1872.
monarcinque. M. Baragnon a représenté le canton
de ~iUeneu\e-les-A\)guon au Conseil général du (Kuméne), sculpteur )tahen, né à Car-
BARATTA
Gard. r
rare (duché de Modene), en d825, d'une famille
célebre
c dans les arts, étud)a àl'Acadéiïne de Modenp,
BARAGNON (Pierre-Paul), joumahste français, pa- ohtmt
0 le grand prj\ de )tonte, en 1842, et se dis-
rcnt du précédent, né a Souries (BoncJies-dH-ithûne), tjn~ua
t depuis aux e\))osjti0t]â d'Jtahe. Son œu~r<*
le 18 décembre 18~0, a dnigé pendant plusieurs pr~nc]pa~e,
p ~ot'c~ccf~~o~Mtp, a nguré a l'Ëxpo-
annéesle~oKrH~~<?cCotMifatt~MO/?~<organedess ssttiou unucrsette de i8j5-
intérêts français de la Turqme. Rentré en France, )1 Lu autre artiste du mcnie nom, M. Francois B~-
dc\mt un des pimcipau~. rédacteurs politiques de R~TT~,
p né à tiénes, ~ers 180j, et menibre de plu-
la Presse, puis fonda le CoMn'~f?' if~fT'Hu~fntï~ et, sieurs
s acadptmes, a cu]f)\é la pemturc d'tnstoire;
en 18t)U, le Centre gauche, représentant le tiers- eson tableau le plus connu est un épisode des guerres
t <jUf[fes et des Gtbehns, notule Jacques
parti hberal, qui contribua à l'a~t'nc'ment du cabmet des
du 2 janvier t870. Apres la ré~otntion du 4 sep- ) 1 oragene.
tembre, il fut nomme préfet des Alpes-Maritimes,
mats son administration suscita des diflicuttes qui BARBE (l'aul-Francois), député de Seine-et-Oi~c.
provoquèrent l'intervention de 31. Sénard, notre né T
le 4 février 1856, entra à l'Ecole potytecbmque
ministre en Italie, et M. Baragnon fut, au bout de enI855,passaàeeHede~cti'etpnsortftdan~
(
quelques semaines, remplacé par M- Marc Dufraissc !'art)ttei'tC- Il donna sa détnisston de lieutenant, en

BARANTE (Amjbic-Cudianmc Prosper DnumERE, baronancten sén3tcUl françaIs, fils du pr('c~dent,né à Parts, le
DE), htstorien et publiciste iran~ais, membre de ftnstt- 27 aouL 1816, mort'dans cette \ine, le 10 mat 1889
tut, né a R]om (Puy-de-Dôme), le 10 jum 178~, mott Je Edit.5. 5.
~novembre 1866. Edit.I- BARATEAU (Einde), littérateur franchis, n~ à Bordeaux,
BARANTE (Prosper-Claude-Ignace HnucthRE, baron t'E), e[il792,n)ortaî'an'r'cri8'!0'.Edit..l-~
18Gl,pout'se livrera rmdu~)rie,dfMnt fabricantsiemefoi-<,et.Iel4Jui)let, Barbcdctte
l'em-
de (hnamUc a Luerdun, dans le département de porta avec 952~ vox contre 8~C8. )1 fut réélu, le
Meurthe-et-Moselle, et président de la Socteté ]ta- '2) août t881, dans l'arrondissement de la Rochelle,
ttcuuc de dynamite. Directeur du journal/e/f~p! par HMjvoi\, sans concurrent. Au renouvette-
cat/t de -Sc~e-O~sc, tl fut porte '-ur la liste répubh- ment triennal du Sénat, du 25 janvier 1885, mscnt
came radicale de Seme-e).-0]~cau\électiousdu4 octo- sur la h~te républicamc du departeutent de la Cha-
bre 18S5, obtint au premier tour de scrutm,) 095 rcnte-tnferieure, it fut élu. le second sur troi"
-~oi\~ur 114345 ~otanth,et fut élu au~crunndc] par 5 M voiv sur 1 CSG notants.
La)tottage,tepremie)'sur]ieuf,par58410~o~sur
1U)<)~ \otam<. M. Ï~arbe fut le seul députe de BARBED~ENME (Ferdmnnd), mdustnet français, né
hemc-et-Oï~e qui, be séparant de la coaitttou de I.) Sa)nt-)l.)rttn-de-Fre~noy(Cal\ados), le 10 janvier
a
droite el de le\héme-gauctK', ~ota les crédtts de- 1810, a ouvert. en 18~8, une matson destinée à la
jnandés par le gouvernement pour le Ton~m, ie reproduction, en bronze, des chefs-d'œuvre de la
~idéccniLre 1885. Il entra, comme mnnstre défait- statua !î'e antique ou moderne; il s'était associé
etiltuie, dans le cabinet Rouler, le 50 mai 1887, et. ~1. AduHe C'jlLrt), hucntcur de la réduction mathé-
f~arda ce j'oitefemlle jusqu'à la démission générée matique. Ses ateheri. occupèrent bientôt plus deU'O]'-
que dut donner le munstère, le ienfiemau) de )'eh'c- cetus artistes ou ouvriers, et ofrru'ent au pul'tic
tion de M. Carnet a la Présence, le 4 décembre de près de i2CO sujets tires des principaux musée,
la même année. Aux élections ~encrâtes du sep- d'Europe. n traita aussi en grand le. bronzes d'or-
tembre )8~t, faites au scr~tm d'arrondissement, d nement et l'apphcatmn des œuvres d'art a déco-
fut réélu dans celui de RamboutHet, par 7501 -~otx,ration. 11 fut chargé, de i8M à 1854, de rameuble-
contre 6578, partagées entre un candidat répubhcam jm'nt. des salons de l'Hôtel de\ille de Pans.tiacon-
et. un candidat botdang~te. ~i.Baibe était che~ahcr tnbué a mettre en faveur les cloisonnés cinnois.le~
de la Letton d'honneur. H e~t mort subitement à bronzes japonais, et perfecttonné!afabrication curo-
rat'ts,le51jumetl880- péenne des emau'(.)).Rdi'bedte)mea\a~ fondée
en i8S4, une fabrique de papiers pemts, qu'il a
BARBEDETTE (Pierre-Hmpohte), ernique musicalcédée en i85G. Il a obtenu une médaille de bronze
f)'!mca)~n)C)end<pm.é,senatfnr,neaI'oitic'i'bIe~ en 1844. une grande médaille d'honneur a I'E\-
7 mars 1827, etudja le droit et entra dans la ma~s- position uniter~efle de 1855 (classe de l'atneu-
trature, comme ju~e au tribunal cm) de la Ho- bicjneut) et a l'Exposition universelle de Londres,
chelle. Jouissant d'une fortune qm lui a~u'ait t'm- en 1851, deux grandes médailles (Co~~c~ mcd~),
dépendance, il se démit de ses fouettons judiciairesl'une pour les hron/es d'art, l'autre pour l'ameu-
en 1870, pour se hyrer à des rechert'hps sur )'his- lt)emp'tit.H.ttnrb<'d!et!nearedt~e,;n))))'lcCa~
toire de IdfHUbique et a critique d'art.t'réaident~ ~M~u/~rtc~ de J'E~po~tion univci''elle de 1867,
delaSociétéphilharmomquedeIaUocheUeetcut-tunf très nnpoi'tautc notice sur la cta~~c des bronze.
taborateur du journal le .M~tes<r< Il y ut~éra di- qu'd y représentât. Oflicier de la Légton d'honneur
verses études, tirées a part. ,\ous citerons ~'c~/< dcpUisle50juinl8C7,ilaéteproniucommaït-
ren, esgzezsse ~utrsecale (La Hochelle, 185U, ]11-8; dent, a la suite de l'Exposition de 'wnne, le 7 juil-
XpOMIOlKLl~m~t. JU.
~'édit.,I'arjs,1870,in-8),CA'?ptii,~sa~<cct'i'!~18~
~~<r M;t~;c~ (1861, m-8; ~édit., d8(;0, m-8j;
CA-V. tt~~y; sa tJ~
2" édtt.. t874, m-8)
~<
~f~ a?[t~'ë;. (18fi2. ni-8, BARBET DE JOUY (Joseph-Epi!))), bitérateur c)
t, Âa vie, ses o?M~ arcI)(''oto~ueftancais,néaCauteleu.piesdeHoucn.
aozt /pw~ (1866, m-8); JY/t.f
(18f:9. u)-8];
~s~t~M'- l('-lujun!ctl8)'ehtn)sd'uumn-!enco)!sulde
Heller (1876, ni-8), Fianceal'ileMauricectaBieme.etneveude
sans compter, dans le ~ë'j!6&~c~, les article:) surHarbet.Haëtéautont-ié,cnm~tnRte]upsque
l'ancien député de la Seine-Inférieure. M. Henri
~î/~tCt~/Ht'
Au\ élections générâtes pour ]a Chambre des sonpère, par décret de juillet 1859, ajomdrc a
députés, en février 1876. M. Itarbedcttc s'était porté son nom celui de DEJon. CoHservatcur du musc~
candidat dans rarrond~ement de la Hochelte, il des Souverains et des objets d'art du moyen âge
échoua a~ec 805i' ~o<\ contre 9441 obtenues par et de la Hcnaissnnce au mu~-ee du Louvre, jl a
M.Fourt)n'r,conher~atcur et bonapartiste.Au\élec-~ contmué de veiller sur les dépôts qui )u)<)aient
tionsdu 14 octobre ~877, qut subirent, la dissolu- eointés.pendanH.outetadurèedusjegedePanset et
Hon, tireptit la lutte et obtint une minurtté de de laConnnuue. Dcvcm) conservateur des peintures.
U450 \on contre U054 données au même concur- puis de la sculpture moderne an t-ouvre. n fut
rent. Les journaux pubherent quelques jours après nommé, par décret du t~ mars 18~, administra-
une lettre de 31. Dufaurc, déplor:mt toute la près- teurdesmusecsuatinnaux.Misend'~pombmtcpa)
sion exercée dans l'arrondissement de la RocheUe décret du Stuiïld 1881, pour caube de ~uppre~hiotL
par t'admmistj'ation, sans laquelle le succés du partiou de transformation de fonctions, u fut admis à la
répubUcam était assuré.L'élec~'f'it de ~.rom'mer]retraite au motbd'u('tobreh[nvai!t.~I. Barbet de
ayant été aimutée, au mois de mai 1878, les deux Jouy avatt formé une collection particulière de
candidats se retrouvèrent en présence pour la trot- porccIaiuesdeCluueetduJapouquifutvendup

BARBA [Gnstave~fd~€urfi':tn<'aj!5,n~àPa'i'ers'n~â)t.u-~it]f.tel6aoûtl7~,inotta\aux(Se)nc-ct
1805,!nottddnbcettf~fIe,tei4.tnatl867.Ëdit.H.
4. O'se), tolOjuiUct 1867. Edit. 1-4.
BARBAT (Louts), éditeur français, n~ à Chalons sur-
BARBANCOIS (Léon-Fot mose, marqms !)E~ sénateur M.nnc en 18~. Edit. i-L
franrjts, né au château de ~ittegon~s <tndte), le 98 mars BARBEREAU fAn~n~e-Mathm m-JhtKhifxar), conuxMitott
!7M, mort te 8 ro~etnbte 1%3. Edit. 1 5. ff.<nçats,tK'âPdtjs,tnHnovcmbmmtt,niOtLaumênj)<'
BARBANSON (Jean-Ptëtre), homme pot't'que het~, né tien, le 16juiHctl87'). Edft.l-S.
f~xt-Ues, le 9jm)tet 1897, mort d.'nh t~tto \<n[', te 25 BARBÈS[vft])antU,itOtnmepotjtif)ueff.'nça~,nëat.<'
ma]1883.i.dtt.ï!-5. t'ctnte-à-t'itte (GuadeiLtupe). le 18 septenitue 18[)~, mort
BARBANTANE(Loms-Antoinede nohtn, comte n~),agro- n
!a Haye (itottandû), le ? jmn 187U Edit. 1-L
et homme pohUque h'ancais,ne a Tjt,tsœn, le 28 BARBET (11(,nj i), anwen 1),iir do Fmnce ut> à Rouen, lf>
nome
3jc'utl8~,morttel6jan\ierl8~cHt.t~. 28
2 jum i78U. 'nott à Va)mont (Scuic-tnieneurp), t<'
t8"Ut-sH!7&.Edtt.l5
1 5
BARBARA (ï.om~-C haïtes). iomjncjctfj.<nç!)fs,nei't à BARBET, cconm)ustcft!nicn~,n~pnl793,MOft& ù
<hh'dns en )~2.niûrt. à l'.nis.tHm septembieiSGC. lPdt)s,I(!C ao)U 187- Edtt.l-
Edft.tt.1.
BARBETTI (An~fto), snJpU;)n tt,ihcn, n~ à Sienne en
BARBABOUX (Chartes O~c), n);)~iht)'at ffançai~, ht!njtcu' 11805. Edtt. 1 S.
aux enchères publiques le 29 mars 1879. tl a é)e BARBIER (Pau!-Ju!cs), auteurfh'arnnfiqnefr;tnçai~,
éln membre hm'e de l'Académie des Beau'E-AHs le né r a Parts le 8 mars 1825, embrassa de bonne heure
<i mars 1880- ï) a~<ut été promu ofhcter de la Lé- ]a carrière des )f't)res et. débuta par le drame mtl-
g)on dhonnL'ur le l~jm))et. 187~. tulé
t le Poète [~847). en 5 actes et en vers, qui
Llu;,ltion. relalncs au' ob,jeh d'arl, dans ~t~e
On doit smtout à M. Barbet de Jouy des pu- obtint c
même
r
les coHections confiées a ses soins- 3lettons a part, 1
au Théâtre-Français un succes honorable; la
année, n faisait hre sur la même scène
de J~o/f* Ensuite, )) donna ~MûMr
comme la plus importante les Geww~~ j~cy~M~ ~~r~r~
L [Odéon, ~84~ ~?~r~ C/t~iterPorte-Saznt-
de la Cf~ro~Hc, dc~smcs et ~ra~és a l'cau~forte ~larhn,
i 1849), drame en trois époques; Bon gré mal
par Jules Jacquemart (18G5. 1~ partie, m'fo!- a~ec gzén ('1849), comédie en prose. Ses autres produc-
tC pl pn\ 100 fr.; a~ec la gi'dY. avant la lettre. ~)ons sont eu eou!)hor!'()on avec MM. Miche! Carre,
~00 fr pait)e, 30 pl ) ce bel ouvrage .< cte BjrDere,
1 ]~ccout'cc))e~, etc.
robjet. d'mic seconde édjtmn par fascicules (i880- ~ous cjieronh d'abord, parmi les comédies ou le~
1885, Jurions i-2()). ~ous t'itérons ensuite les drames
d les ~mo~j'f~x sans ~~t'n~' H8j0) et /cs
Della 7io~~j~, scH~eHr~ fft ~rrt'f e~t~e,
ctude Dt'rt~'crsMf/~eHT
1 (185t),coniedtes, Gr<t~<e~ (~849).
sur leurs tra~anx, avec un catalogne de leurs œu\t'cs au
a Gymnase; Un J0~wc de /~M~/s {[84~); J~jf~
(~~5, in-18]~ ~~<'?'fp~<?tt des sculptures mo</crt!eA, ~'<]Mt)~c?'e(18M),a!a
1 J'orte-Samt-~artm; ~C~M
de la ~evîft<sss~fc et f/M ~ut~M M~ f/M musée ~'7/~w~?~~
a drame (~8M); les Mor?o?!J~s f/]/
Zo~ (1856, m-8): les j~o~~tptt~ e'~r~- ~m-
(1852); ?f~[ïf~'e de la maison, comédie
~c~Hes des ~fes
ft'fït's et <phquees
et des églises de ~jo~e,
in-8); E/~6 sur
(18~7,
dé-
les
~oc/cMr
o
e cinq actes. avec M Ed. Poussier (d~ septembre
en
18C6),
1 et la Loterie ~f ?~~)'~<ye, comédie en dcu\
/o))~s dit Pr~c[<!Cf* ft8jU, m-8]; JYo~ce des o~e~s actes, emers (matt8G8), al'Odeon; /c~/cmo~a/
ernnposaert le vrzxznrde des Sauuev·atns (lRLiS, tu-28). ~7M~~
a
5 (1851); Co~oH ~f~~<?f (21 août
P~tceMe Fctfor~f ~8C5). 5
1 t86C) c~ en actes, et
BARBEY (Edouard Polydore-Isaac), sénateur du M~x~f?/,en
P ~actesfft~rter 1867), al'Amb~u, /e~VH
Tarn, lié a Be~crs Ïe bcptembre t85i, fit ses ~pa~/É' o (1849); r~MOM!oMt~(185()), Voyage
études au lycée Loui'-le-Grand, entra au pemce de CM~x?' o ~~He jolie ~m/nc (1852); ~t 7~/<7?~' de
la tuarmt' fn t8i7, comme e!e~cde !'Eco!e de Brest, jeunesse, drame en cmq actes, en vers (1877); jY~'oi,
dcunt enseigne de ~a~seau le 2j mars d854 et Ijen- drame d en cmq actes, en ~ers {1t885).
tenant de ~ai~eau le ~G août 18C~. tt ht les cam Pcndaïn. quelque temps M. Barbier hu, a\ec son
pagnes dû Cmnce et de Clune, donna s~ denus- collaborateur c habituel. H- Carré, le hbrettistG de
~ton en )863 et s'occupa d'agriculture danb ses 1l'Opo'a-Comtque, ci'L il a introduit le genre grec
pronnet.es de ~fa?amet, du Tarn. Au début de. ddans la pièce de Cf7~?(lS52). Ses autres b~icts,
la guerre frattca-pt~us~ienne, jj reprit le service et <ur <. dnerses sccnes', sont les Acres de J~~Ntp~c
fut attaché, pf'mhm) le sn'~c, :m comnmndejncnt de (1853); ~HM;t de la /î<j.~ {Théâtre-Lyrique); /<-s
l'un des 'ecteurb de Pans. Candidat republicam, 5
d~!tb le dcpartement dn Tarn. aux etechons sena- (1855);
~f~ F~f
de la m~~tf!se(1854); Deucalron et /~rj/t<ï
<r.tï;~jtt/ (!85u): les ~w~
)t'rn)tcb du .)0j'm\ier 1~7<i. il échoua contre M. E~ 7'(?,
en 4 actes, traduit del~tahen (1858); le
pinasse, candidat monarcht~tc. I! t-e porta cnsmte ~r~~ 1 de P/oe~Mr~, opéra-comique en 5 actc~
a )'f'tcf'tfoji )f~]~Iatt\e partielle qui eut lieu le
fe' (~8~)9) ~'S<a<M~ opera-comtque en 3 actes (Thcatre-
uit
\ner d879, dans la 2" circonscription de Castres, 1L~rique, a~rd '186l); la fïMa: GoHf/f~ (même
par smte de l'in\ahdation de M. HeiUe, et reLunt t]thcAtrc, nfuembre 't8Cl]; la ~fc~ de Atï~<ï, opéra
7516 ~on contre 0~67, obtenues par !e députe m\a- een 4 actes (Opéra. 28 tévrier 1862); FIlle
lidé. 11 cchcua contre le même concurrent, le ~y~/c,
~] août: ~881, a~ec 7Gt)5 voix sur d7U07 votants. a
)!. Barbey fut élu sénateur du Tarn, au renou- que
d

q
avril 18()2j;
en 4 actes (même
J's
opéra conique en 2 acte, (Théâtre-Lynque.
d'amoMj'p~t'f/HM, comédie lyn-
théâtre. 18~) le Af~'f~f/c
c-

nettement trit'tmal du 8 janvier 188~, par 22~ ~oix f/Mt fJ Lf~e, ftpéra-comique en 1 acte (même thé.if.rf.
sur 396 otants. Il fut l'un des secrétaires du Sénat 29 2 mars 186~; la ~o/ow~, cpera-comjque en
et prit ta parole dans duRr~es discutons sur !a Pactes, 2 a~ec~I. Carré (Opera-~omujue, 7juml8CG),
manne et la polthque coloniale. ~ommé mim&tre f!o~t~o f et J)f/;c~c, opéra en 5 actes, a~ec le même

les
de la marme dans le cabinet Hou~ier, le 30 mai {'(Théâtre-Lyrique, 27 a~nl 1867); ~t-Ao~c,
1887, il occupa le mmibtcre jusqu'au moment du opéra-comique
o en actes, a~ec îe même (ïhciltre-
remplacement de M. Gre~ypar ~1. Carnot a la prési- lLynque, d869); yrnr~Mc <rc, drame ~nque en
d~-nc.' de la République (5 décembre 1887). H fut 5actcs{Ga!tc,
5 1875), de C~AcW~,
appelé a reprendre le mcme portefeuille dans le en e 1 acte (1876), ~t/~a, baHet en acte& (Opéra,
c-jbmet de ?). Tirard, en remplacement de l'anural 1t87G); Paul et Ftp'y~ttp, avec ~1. Catte (Titedtre-
Krantx, dfnusstounau'e, le ~0 tto~embie 1889, et tl II.vijquc, 187~):
le conserva dans le cabmet formé quelques mots x s~ 7'~M~t'~ ~t't)< (187~); C'r~-
drame lyrique cti acEct-, mu-jque d'Au-
plus tard, par )1. de Freycinet (18 mars IcîW). Il lit ttony Chouden~ (1877); .fW~pw~ opéra eu 5 at'te'
jtors se prod~re. à la Chambre, comme dans la avec a M- Carré, mus)quc de Ch. Gcunod (d878);
presse, les attaques leb plus ~nes contre les abus Jfc~te 1 BfrfAr, opéra en actes, musique de ~tc-
traditionnels du service de la Manne et, plus tard, torin t Joncieres; les Ct~t~s <ft)~H~Nt!, opéra er
les projets de réforme radtcale soutenus par le rap- 44 actes, tiré du drame du même tttre, jnusique
port de îirisson (novembre t89ij. Lors du rertou~e~ d'Ofîenbach
(;
JemenE triennal du Sénat, le 4 jan~ ier J 89t. M. Barbey mu-mue
ï
7'V~~fOM~ 7~ pu
d'Ambro'.se Thomas (188~); ~r~H, opéra
4 nctes~

a été réélu, le premier sur deux, par 4bH voix, R«r7G5 cen :tCtes~ir6 du drame du même turc, musique de
notants. ~!aire de la \ille de Mazamet depuis 1870, et ttUmmstem (188&); ~'c A"Mt< de Cléopâtre, opéra en
conseiller général du canton depuis 1871, d fut élu 3 actes, musqué de Victor Massé (1885), etc. Jl. Jules
pré~dent du (~onse)t. Il. Harbeya éfc promu of'Hcier Darhier a fujs~t jrafiutt un opértj-comtque de ~co):n,
de la Jjegjon d'honneur ]o ~9 janvier 1871.
1

e]]
( 3 actes, les Joyeuses C~K~~rcs de tr~j.
IPan~, le 4 no\embte 17')9, ~uott dans cette \nte, le
BARBEY DACMVILLY(J)t]~s-\metlee), roniancier
cais, né a Samt-bauveur-le-\acomteI\Ianche)
~fm'hrc 1S08, mort a Paus, le S5 a~n! 188~ E~it.
le1-
no- 10
fian- j
1 septembre 488~. Edit. 1-5.
BARBIER ;Olmier-Alecandrej, bzblnotttécazte feaaçans,
fr~e du précèdent, né à Pan~ le 20jum 1806, mot t a
BARBIAN ET BELGIOJOSO (Lomh-Altdoso, prmce DE), Pjns, le 6 février 18M. Edit. 2-5.
lnmcz·. ililien, ne le 8 n1.\l~ 180', mort le.i .L no~cmhro
~~Edt'i. BARBIER (Au~uste)~poctc français, membre de l'Aca-
tl~tftie irancat~e,néa Pans,ie28avnl i8~,inoita~tce,
BARBIER (Loms-~icofa~), hUjhDthëcuu'e français, né à le 13 février )tfM.Ed)t. 1-5.
monté par le Théd)re-L)nquea\cc un médiocre il fonda le théâtre spécial de la Xar7ueia,oùnfu[
-ucee~ ~[8ttS). D'autre part, n a pubhé un tutume à la fois chef des chœurs etchefd'orchestrc.il orga-
de poéstes patriottques le Fm~c-ftrpMr, chants de nisa,dans ce théâtre,de pTands concerts spu')tuet:i) Il
gnerre{181ï,m-18);nnautrerecueHde~ers:~t fonda plus tard une société de concerts de musique
fifrtf. !8~-t88X ()884, m-)8). un troisième vo- classique, devenue, en 1SG7, )a Société des concert'
lume mtn.u)e:<t<;x~/i'MfM(i8(M),m-t8);sans de Madrid, et qui exécuta dans ses séances popu-
cumpter deut \o)unies de TA~e ~M t'x (187!), lau'es tes grandes oeuvres de l'Ecole auemande.
2vo).m-î8). Décoré de )aLég)on d'honneurfe~aout M. Ra~hten orgam~-a et du'igf~ en outre un grand
)86j,.d a été promu officier le i2jud)et i880. tlléàtre d'opéra. le théâtre Rossnn. connue, en 1868,
professeur d'hartnonie et d'histon'e musicale au
BARBIER DE MEYNARD (Ch~)es-Adrjen-Casimir). (~nsenatoire, ][ refusa ces foncions et put, l'année
('nent~t~te francats, membre de )'!ustttt)t, ne a Dar- suivante, U direction de 1 orchestre du Thédtre-
~t'dte le (i nuu-s 1MC, su~it d'abord la curnere des ~oyal. ]] a été nonnne, en 1875, membre de l'Aca-
cousu~t~ et fut attache a la tegation de t ranee en dénne des Beaux-Arts de Madrid.
J'erse. ]) dcunt plus tard professeur de turc a Les zarzuelas et autres omra~es dramatiques d<'
fut nofume,e))0utre,professe urdetauguepcrsaue de sonantc, à conunencerpar <J~~re
dLUCoitege de France, en remplacement de M.Md en 1 acte (Ctot'ta y Peluca, tht'.ttt'e des Vanete~
~f~
f'Rcote ;~pf''c];]fe des langues orteutales ~t\a!ites et M. Barbiei't ont atteint, eu ~ng't-cmq ans. le nombrr'

(mai t8'?J).Sur sa demandG.dfuttransféré, par un Umat'sl850j,[)om'utm'auï'o!f<'f/tt?f't)ft(~f',fu


décret du 9 januer !885) a ia chau'e de langue 4 actes, ;)\f(' Rngfl (la \uc!ta et ~mido; Cu'que.
.nabe du même etabussement. )t a été élu membre 18 août 1875}. Une dou/ame de cc~ œuvres ont. été
dci'Acadéîniedesmscrtpt)onsetbcUes-lettres,enfaites en coUahorahon. En dehors de cette féconde
remp[acenMntdubarO!ideS)anefMno<embre activité, rmfatt~aHecojnpObtteurft chef d'orches-
)8M). H. Barbier de Xeynard, décore de la Légton tre écruait d'fnnomhrables articles de critique.
d'honneur en 18(i'?, a été promu ofHeter le H de- d'histoire et de littérature mo~tcate, dans une ~m~-
cembrel~4. taine de journaux et remues c'-pa~nols.Possesscm-¡'
pu Iu< doit l'importante pubticahcn du Df<:<Mt!- d'une riche btbhothéque spéciale. M. Barbierj a été.
7~s yco~ya~Ke, historique et littéraire de la en ~6G, l'un des fonduteurs de la Soc'ete des bi-
~7'~cc~csf(i/t/a~e~ (1861, Lnp. impét' bliophdes espagnols.
ut-}!),ettraddu)Io'djemet-Bou)da)tde~aquout,et
comj~eteal'atdf'dedocumemsarabesf't persans, BARBOT)N[Franco~-Juhcn-Hcnë), députe francat'
pour ta p]npait meuns. M. Barbier de )Ic\nard a est né a Bains (nîe-et-~naine}, le mars d851-
encore donné Draeriptinza hrstormlue de la utile de Doctt'ut'('tidroitetag'rtCu[t'jura~!dLtre,<'ottimunL'
Âfttt'< extraite du TanUié-Cu.ndeb,de Hamd-Anah- dont d était majre, jt se présenta dans l'arrondisse-
MustoH ka~mL (même année,in-8); E.<ra;hc!e la ment de Itedon comme cand'dat conservateur,et eut
cAroM/~Mc persane <N'N< (même année, Imp nnp., à lutter contre deux concurrent, repubhcams, tous
in-8]; ~tj~ce sur ~/oAcMwë~ ~~t 7~Keft[ ~cACAft- deu\ députes sort.mts. Il obtmt, au premifr t.nur df
bani, ~!n'tMa;MK/~ /MHt'<e (même année, m-8) Ta- scrutin, 10 381 vot\, contre 6~01 données a M. Rene
K<!f!K /~<fM!'redu A'AoraMat!e<</<!<a!Nn<[<MHf<!M Rrtceet4350,a~ec!pcn.ttfutetuaus<'rutuTtde
jv~ s~r de l'hégire (même année, in-8): /aA~M, baUottage par ~1272 ~Otx contre 9~8 réunies par
fils de ~eAdt, fragments historique, fl869, )n-8) le )t.Bnce.
~et~~tmym';<<'(t8'i5,)n-8).])apnbiié,eneo!!a-
berahon avec M. Pa~ct de CourteiDe, le texte et la BARDELESEN (uemi-~do)phej, clururgien aHe-
traduction f~ncatse des .P~ï~~ d'or de Macoud). mand, né a rranclort-sur-Oder. te 1~ mars d819, ht
I) a traduu aussi et annoté le Lt~rc des ~'ot~es d'tbn- ses études cla~jqucs au gymnase de cette \juG et
Rhord.tdhc)), puts une sértc de Cowe'~s de Mirza sumt. de 1857 a 18~3, les cours de medecuic a
tétt-Aii,tr.idtntesduturccnpcrsan(d8!!5,ml8); Berini, u lieidelberg et a Paris- Appelé a tTjmersitc
le re~<?7' du poète Sadt, et dners ou\rage-~ [ttté- de GiG-~eu, comme proscetcur,n y devint professcur
rjircs ou moraux d'écrivams arabes ou persans. On en 1848, et passa t'~nnee su~aute a la ehau'cde
tuidottenontreun~;<7~o~~a~c/f/'r(77!c<~s, fh)rurgtG de i'um\crsue de Greu'n!d, nu tl fut en
« supplément aux Jhctionnaires pub!!és jusqu'à ce môme temps dnectcut- des ctu~qucs. t~u t~t!8, u fut
jnnrt.()88M88'B\o).gr.m-8). appe)<a]'tlmverhitedeltf'r]mety[]e~]ntenoutre
dn'ecteui'do!ac!imqucchum'gi<'a!f!.fi'hôpit.droy.u!
SARBtERt (Fijnc'sco compositeur esna- de la Chanté. Il lit les campag-nes de ~6b et 1870.
Â~c~jo),
HiMii, ne a Madrid, le 3 août !8'3. ms d'un courner avec le titre de médecm en chef et de chirurgien
de cabmet, reçut une mstrucUon htteraue et soen- consultant des hôpitaux,et en 1872
tdique dtstm~uëe, et fut détourne de la carrtere médecin général
fut
nomme
~:<~c du corps saïulJtre.
d')nj;émt'ur!)]a<mf'nf*n'.edestmanpM'sapassion Le pt'mcipat ouvrage de M. Itardf'teben est son
p<mr!a musique. Uëtud)aptns)tcurs]nstruments, Traité de c/nï'Mï'~te et des o~-a~ojt~ (Lehrbuch der
s'enta ~ea,cctnniec[armette,dansnnbataiuonde la Uhn'. und Oper-, 4 vot-), qui est an'i~é a sa hunicrn~
tmhce, copta de 1~ jnus)que et donna quelques ëditjonen 't879. UacoUaborcau\reA<MsdeMuuct'
leçons pour tm'e.de~mtehonste d'un théâtre de ctYu'cho~, à d'dutresrecueusdcmcdecme,etpubhe
Madrid, puis acteur dans une troupe ambutante, et notamment, depuis 1851, dansiesJ~ArM~fA/cde
mena toute une \ie d'aventures a~ant de percer Canstatt. des comptes rendus annuels sur les pro-
comme compositeur. Apai'ttr de 1850, nécrmt grèsdo]ach))'urgte.
[M~ur duerses scènes une foule de zarzuelas, sorte
de pièces comiques partfcuheres authéâtre espa- BARDENFLETH {Charles-Emne), homme pohtique
ffno), dansiaqueUel) selIt une grande réputation. danots, né le 8 mai 1807, devint en ~M gouverneur
Apiés a\oii e~piolté ce genre au théâtre du Cirque, génère) de ifsïande, apt'cs a~cu'paMé pdr les degrés

BARBIER (Lou)-~tani'.ta~Uj[)notyte),eecte&iabtn])~
et BARBOTfrteue\pctnttefrat)cais,n'ë~Kjntes,€nU9S-
)Ho,t;r.)phefjatic.]ts.n(!aO;ieans,ieMao!ittS08,moit Ettit.1-5.
.\Pans,iei!av!utS6<.Ed.Lt-S.
BARBIER <~tco)as-A)exandre), peintre francats. né à BAMHOU DE PENHOEN (Aug.-TJtëodore-Jtiiau-c, baron
!n~t8octobrf)l?89,motti~ceau~(t)[!mB).)e~fc-
UtfrtMt.EdLt. le
fn-Laye,tû2~judtct.l85~. Edtt.1-
~U t
pubtfci&te fiançais, ancien tet)i't~cn<~ntn~à.Mot-
tatx(Mnistfie),
DE),
a~nl 18u), înoit. Saint-Germjtn-
BARBIER tFrMme-Etif-nnc), composteur fMi)faM,n<
:tth.tt.)ei5nmeuLbtem9,)aMtaP~m,tel5'fe<ner BARD (Joseph), htt~r~teur frant-afs. n~ fi fteaune (Côtc-
tX8'J.M!ti). S. d'Ot), fn t803, mmUe 2t octobte't86). K~t. 1-5.
inférieurs de la carrière ndmimstrntnc.IIét.mgrnndf'f cem
cc de l'enseignement. supérieur et des beaux-arts.
bjdhd'Odcnséc,Lorsquele nouveau l'ûtIrédet'icYlï, D'une D extrême bieinciHtince pour les personnes, seb
qui était son ami d'enfance, 1m confia le poitdeuule d< discours prononces dans plusieurs solennités, publiés
de mimstrede la justice (~ j:nmer 184S). ~Ht. Oer- par p: le Journal û/~î<-<c/, reprodutts et commentés par
,ted, He~cntto~-Cnmmilet de Mouke lui disputèrent te toute la presse, ont toujours donné la note la p!u~
vivement la faveur du roi; mais appuyé par le parti accentuéea< de la politique républicaine et libérale du
du Danemark jusqu'à l'Etder a, il resta a son poste; cabtnet CE dont d faisait partie. Il a prépare plusieurs
et apres que ses collègues eurent donné leur denns- importants
m projets de lois. un, entre autres, sur
mon (mars 1848), il fut chargé de foirneruu nouveau l'enseignement
l'< pinnan'e, auquel il appliquait, comme
ministère. U fit partie au mcme titre du mnnstere plusieurs pl de ses prédécesseurs, le principe de l'obli-
qm parvint au\ affaires le 1H novembre 1848, mais, gation g; (24 janvier 1879}. Après la retraite du maré-
d.ms la combinaison du 1~ juillet 1851, il fut nommé chal
ci de Mac-ttahon, dans le remaniement du cabinet,
tmmstre du SIes~ig, charge dont n se démit lorsque St sous la présidence de '\I. ~addington, 'M. Bardoux fut
son parti eut pcrdutouteiniluencedansiez conseils remplace rc au ministère de l'instruction publique par
du roi [janvier 1852). Au mots de mars 18M,il fut M. M Jules Ferry, appartenant a un groupe plus avance
nommé directeur des domamcs. d~ la gauche républicaine (4 février 1879).
de
Des tannée 1879, Bardoux a~ait pris l'imtiat~e
e
BARDOUX (Agénor), homme pohtiqLte français, d'un
d' projet de loi re)at)fau rétablissement du scrutin
''én~teur, membre de l'Institut, est ne le d~ liste, dont il s'était toujours déclaré partisan.
jan- de
ucr 1829, non a Clermont, comme le disent les Apres A de longues discussions dans la presse, ce projet
dtvcrs biographes, mais a Bouges. où son p6te était ain\a a] a la Chambie, qui s'y montra très defaco-
alors receveur des contrihution~ directes. 11 ht ses rable r; la commisbion chargée de l'examiner proposa
classes au l~céc de Clermont, où étatt h\ée sa famille. de d le repousser, mais le président de la Chambre.
tl étudia le droit, se lit inscrire au barreau de cette M. M Gambetta, ayant pris avec éclat la défense du
même ville, et devint bientôt bâtonnier de l'ordre des scrutin
s< de liste, le rétablissement en fut voté par
.tYocats. Il collaboi sous l'Empire, a /e~<t/n~ 2 ~oix contre 255: n fut repoubbé par le Sénat.
243
~MC~c, qu'il défendit etmacquittprdatislatlatreL Le L scrutin d'arrondibëement. se venged sur M. Bar
delà souscujfhonBaudui.Apreëla révolution du dou\, d qui, aux élections du 21 août 1881, échoua
septembre 1870, cliar~'é des foncLiuns de maire a ddans la 1~ circonscription de Clermont, a~ec 6569
Clerinont-Ferrand, il ht. lace, j\ec modération fL fer- ~'H\ contre 7944 données à un autre candidat repu-
meté, aux difucultés de lj situation, et acqmt uue si bhcum. b M Ti~beiand. A la suite de cet échec, V. jtar'
gi'and(.'inlhien<'equ'ilfut.élu,le8fé~i')eri871,ddou~ d donna sa démission de membre du Conseil
représuntant du Puy-dH-Dome, le preinier sur onze, génerHlduPuy-de-ï)ôme,df)nti)avn)tftélcprési-
g
pdi- 81 265 ~oi\. sur 06 000 votants. Il prit part uu\ ddent et où il représentait If; canton de TaUente. Il y
tra~air: des commissions les plus lahoneuses et se ftfut reinoyé plus tard par le même canton Le 7 dé-
signala par l'élégance de sa paro!ed:ms les réunions cembre a 1882, M. Bardonx fut élu sénateur inamovi-
du centre gauche et dans plusieurs discussions im- bble, en remplacement de M. de Larcy, par lf~ ~oi\
portantes a l'Assemblée loi mumcipale, organisa- sur si 223 notants, et prit place au centre gauche du
t!on du Sénat, budget des Beam-Arts, etc. Le iU mars Sénat. S Il a été élu l'un des \ice-présidents de cette
187~, M. Bardoux fut nommé sous-secréhnre d'Etat n~emb!ée a en -1889 et léelu l'année suivante. Le
au ministère de Injustice, mats il se sépara plusteurs 2(j 2 a\nL 1890, il est entré a l'Institut, comme suc-
fois du cabinet et ~ota constamment avec la gauche; c~ cesseur de M. Ernest Ha~et, a l'Académie des scien-
lorsque le mnnstei'e se fut prononcé pour le scrutin ces c< morales et politiques.
d'arrondissement, il donnLi'jdémis-iort['10no\embre H. Bardouv a publié, dans la Revue /[4~~oï-~)~ dit
1875), etfutaussitûtélupuéMdentdLl groupe du ~o~< rl /r~~c~t.~ ~t~c?', divers mémoires sur te-'
cenïre~auchc. légistes
Ii du moyen dge au xvm" siècle, il les a com-
Aux élections du 20 fe~rter 1876, ~1. Bardons fut plétés
p et réunis en un recueil, sous ce titre les Le-
du, dans la prennere circonscription de Clermont, gistes y et leur t~~Mcnce ~Mr la socie~ /r<ï)t~
par 11998~0~, contre M. ïtouher et M tlnbault,(1 ('1878,m-18).Onciteenoutrcde)ui:~Cow~</f
(1 de
candidats conservateurs. Parmi ses discours dans la j/o~t~M~r 1 et le Ca/~ctxj~e (1881, m-8), Dix SM-
nouvelle Cliaiïtbte, on remarqua surtout ce!mpar?t ?t~~i'<epo~tfe(i882,ni-8),~tCc'M)~s~a!f-
o
lequel il repouss.ut la ~uppre&sion du budget des /i~~c de ~~a~H~ (t884, in-81; la ~oM?'ycoMtc/?a7~-
cultes, proposée par M. Boysset, et montrait les dan- ca~se c<
(1886, m-8h ~~wc de CMs/<Hf, d'après des
ger& de la séparation de l'Eghse et de l'Etat pour les ~cM/Mc~~s
d j~c~~ (1888, m-8); Eludes d'un MM~f
intérêts mëme~ de la Hépubhque. Il fut alors ptu'-ieui s /cwp~le (1889, in-18). etc. On lui attribue, soub le
lois question pour lui d'un nouveau poste de sous- pseudonyme p d'.4y<~HOF' ~/n</t/, un ancien volume de
secrétaire d'Etat. Apres J'acte du 10 mai, )1. Bardoux poésies,'intitule
p Lo~ ?~ottde (1857, m-18).
fut un des chefh les plus autorisés de la majorité des
5C~i députés qui refusèrent leur vote de confiance au BAREILLE (l'abbé Jean-rrancois), écrivain ecclé-
ministère de Broglie, et quand il *?e représentaaux élec- siastique
si et prédicateur trancai&, est né a Valeiltine
fions du H octobre 1877, on n'osa pointiui opposer de (Haute-Garonne),
(1 en 1813. Voué a la fois a la prédi-
concurrent ofticiel il fut réélu par 15 203 ~ort sur cation c. et aux fortes études ecclésiastiques, il a été
14C4C votants. 11 entra dans le mmistere du 14 dé- nommé n chanoinehonoraire des diocèses de Toulouse
cembre a\ec le portefeuille de l'niRtruction publique, el et de Lyon, et choisi pour dn-iger l'école de Sorèze,
des cultes et des beaux-aits. A la tète de cet mipor- fondée f( par le P. Lacoi'dan'c. Dans les années sui-
tant. service, il s'eiforça d'en développer toutes les vantes,\i il s'est consacré tout entier a ses impor-
branches dans lui sensliatitempntImerat. également tttantes publications.
dévoué aux mtetéts de l'instruction pi'miau'e et a L'abbé itareule est auteur des om rages suivants
HARDELEBEN(hm t nel, homme politique allemand, né peHter,te
~tt.m;)ule~4a\nll796'i!:io[t.àhœn)tfsbet'glel3f<jvm'rl!p
11
1863. Edtt.
251-5.décembre 1808, moitâISeunty, .tel" août
)8~. Edit. 1 5. (John-Lomax), médecin anglais, né à Wat-
BARDSLEY
BARDIN (Libre-Irmand), représentant du peuple fran- Un~hati].
1.1 le 7 juillet 1801, mort a LondiHë, le 10 juillet
ça)- né le 18 novembre 17~, mort à Pans, le~U décem- -1876. Efht. 1-5-
tno 1867. Edtt. 1-4. BARESTE ~Eugène), littérateur et journaliste fran-
''ajs, né à Pans, le 5 août 1815, mort le 5 juin 1861.
BARDOU (J.-J-Dnvid) prêtât francafs, né à Lautrec Edit.1~3.
)'t.!rn), le 6 dccembie 1798, mott le 51 janvier 1863.
Edit.13. 3. BARET (Eugène), littérateur francajh, né à Bergerac
(Dodo~ne),
(I le 16 décembre 1816, mort le avril 1887
BARDOU (Kof [-Edouard), acteur fja~ais, né à Mont Edtt.-t-S.
E
Histoire de !!<tt'))< r/m;MfM d'M/H ()84S. iu.8, 1842,
atec en
pcrtrait.4*édit..i8u2);~Mt;/MPf!K/a(i8a<.2~o! pour remptacer M. l'abbé Glaire H la Faculté
de théologie, où u a profehsedepuis]es)angu€s
)n--8,plusieurs édit.m-8 et m-)8);!ftFM</Kfœt<r.orientales jusqu'alabuppres?]on de cette Faculté.AA
(1856,m8;5'édit.,18(i3,iu-52).)!adonnétatra-~dpu\reprt~.es<u<réreutes(i8~cti8i()).da~)Stté
dnettondephtSieur~omra~esdupnMK'tsteespagno)] l'Aliène pour en étudier i InstfHre et tes idtoine~
Bahnès JMto~ft' re/t<eK.r, pAt/o:o~/t!~MM, co~t- j Knt8J)0,Hfutnotnméchanomchor)oran'ede
<Mf~/t~A-f.'K'M,etc.[185t.3\n].tu-8ct]n-18),;~Cttre-Damp. Il a été décoré de la Letton d'honnem.
etT.e/~e~aM~~c~coiM~rë~e~'e~yîcM On a de l'abbé Barges
certain nombre de djsser-
(1855,in-8etn)-18);puisce))edesÛEKr)M<'om~Mttattons,de traductions etun de mémoires dont plusieurs
de Lc~« de Grcttn~e (1861-186K. 2) ~ot. ;n-8) cette s<mt. extraits du ~Mj-Hct/ a~fï/f~Mf
des ÛEimr~ cmH~/e<M de xat';tf Jean L'ArysfX~ome. de ~'O~e~~ Tifï~~t y<np/A ou de la /~t'!ff
Ac/ /s~7'e?~~
d'après toutes tes éd nions fattcs jusqu'à ce jour; ~/ï?'B ~t /Mm ~A~~o~'M~t tf)M~Mf?i/n~t~rf~
(1804-1X75; ZC~uI. n)-4. a~ec le texte
eu regard, ()846, in-4), édition et traduction iatmes; Te~e~
autre éditMn sans le texte, 18B6 et su~ 15 toi. ~n~~~7~rM~e,CM Gr~t~c!H«')')'ojt~/irtNC~H~
tn-4 cHO ~ct. m-8)~ enfin celle des ÛEut't-m eom- etc. (1847, iu-8,
avec /<s~N~'), ~ppï't;f /s/~?'ïy)~
plètes de saint ~r~me, avec te\te, traduction et sur~~Me ~/r~MC
notes (1880-1885, 18 toi.j!r.h)-8).L'Acndem;efrm-!sur
caiseadeceméai'hbé)iaredicunprrtMontton,t
~e
)(~ traductions de
CH ~trr~~ et c~
~ff~iof~r
c~~ff~M/j: t/c T/fr<"ji ()S4K, hi'S).
/7~/o~~s7~'J~-Z~yfft), ro~
en 18(i8, pour la traducttoit des 7fom<'<i~ contenues de T~wce~ (1852. m-~2). par Ctdi-Abou-Ahd'-A!)aIi
dan!; le tome )i[ de cette édition. !t a été l'un des <Mohimnncd ibn Abd'-cl-Itjclyi et Tene~s~ bunte~.
continuateurs de ~'J/Mtoi're de l'Eglise, entreprise ~ingt-cjnq
i ans plus tard, d'un Cfw~f~c~ (1~S7.
parl'abbéDarras. ni-K]; du ~re
de ~~A (185~. in-8), ~ec double
~er~ion et des notes, etc.; les ~H~;ay'</n/~s f/e jY~-

tenattunhotct,~]!!tsefixera)\'u'isatecsafanutietK/a~
t
catse née le 22 a<rd 1855 a Atlgnnn, où son père saints;
s uneédition de ]'K
BARETTA(t!hmehe-Hose-1)arie-Hé)ene],actricefran- ~/o~c (d85a,m-8), épisode d'un pèlerinage
au\ lieuxx
de f/~</t; ~f/tfMt
ctutcomta!ssa)icede!U)eSarah)Jern)m[-dt,([m,jr~~er~~c~t i pAe~N'rtf~Hc. ~tHf~/c
remarquant en ei!c de preeocesdi<positmns, lui con- [18~8, iu-4} ?'/ewcc?~ a~ct<ne r~~<e f/!< ro~MH~
~t~r~
ftc., de Xcluda bru Koreji-ch (18j7, ni-8):

soHa de stmre la catriere theati.ik-. Après a'iou' de


cf~~)'. etc. (t85~,in-8,ipL); une édition
joué, des l'dge de neuf ans, le rôle de la petite fdift cannotée
s des L~)f.~a~<o~ Da~~ rffyia. traduh~
dans <eSK~)'e<.a!!m;f)Kmc[~6.'<).ei!e tut par Rabbi ~apheth ben )Ï;~) (t~<il. m-8), ~pyr~
adm)seàdou/eansnuConsenjtoire(18M8).EUeent i~jvfM~c~, du niusée du Lou~e (~8< )n-4.
sMht,enl87i',atecunsecoud))r~,etdébut!ta~ e
2 pi.) 7~t~t e< le ~cHM t/M ?M~ <n?'< /tp j4~)'a/N
l'Odéon. L'année su~aute, ellr fut très remarquée (~86~, ni 8); jV~~M ~)' ~CK~ /ra~MC)!~ ~'M!: 7*c?~-
dans le rôle d'Agnes de l'Ecole des /et)MKE:, tju'n (;uc, ~fc!<yMe
t
~eton un cnt;que, ct!c y )uontrat <( un accent contem- <j/?oM
c ~iff6
hébreu-~aniuritum, etc. (18< n)-8]: 7~6-
)!Ora!netpersonne~)).)~)~~n'eHtapasahn~ ~<iti<]ns(d868jm-4,pt.);desA'rcs
de ~yt~?/ nou\cHesobsei-
sur des autels
proposer un enp~ement au Theatre-FrancatS, où antiques
t'!it'obtmtun'iif succès dans tf personnage de \!C-~sur a (~8tiî et 1875, in-4. et fn-8, mec pi.) A'o~
les ~tt~yï~/e'~ de ~c~~ttf, ancten ca&truin
tonneduP/[i<M<~Aem)M~.vtt'atretdans/e-Mmia~sdans )~s ifoLicIies-du'Uhone ('1883. m-4. a\. pt.);
~eforxie, de George Sand. Elle fnt aussitôt élue
[
~!e du c~c~e ~~ra~~M~ C~t-~l~o~ V~fH, ou
sociétaire ()'*juinetl8';u).Cnaremarqueparnn.ses )îou-édin, du slëcle de l'tié~n'e (188~. m-8)
autres rôles ftermine. dans le /'th Ma<!n'e/, Esther, <'Aerc/t<arc/tcb/o~~M~t<r/r~to/<~t<e~/t~~e<e~~r~
dan.) DmtM/ Rochat, &oz.ume, dans /<' .Un! iage de Fi cr'labltes
;~n).Au commencement de t'aimée 1883, Mtje Ha- ea sur le httoa·al de la (:clio-Ligamie(mR,
retta épousa ~). Gustave Worn~, sociétaire de ia sur s. <7a?;Mc des ~~H~f/M~ de Habbi Yapheth
f~ofuéd)e-Franca)se..< Abou A!y, d'après t'umque ma]tuscrit de la Biblio-
thèque nattOt~de de l'aris (d884, ~r. ni-8), etc.
BARFOD (Pau)-t'rédél'ic). puhiic~te et historien
dano)s.né)e7a~n)t8tt,tL;n~e.dansieJuttand, BARGY (McoL~-Juhen, d)t A)n<dr'e), [I/'p~ frnn-
~e fit d'abord eonnaitre j)ar quelques essais de poésie cai~,ebtneaD)jon,leMjuiud847.1)pntparta!.)
t des ouM'a~esinstonquesutspn'és par l'esprit cdéfense c de Pa]'i~. pendant le sie~e de 1870. dans !eb
éfuocrat]<u)e:~M<f)t)e~!<7)aMemftrAf<t<e<ftimobiles de h Lôt.e-d'Ur, fut iait sous-lieutenant
~ortt~e sous ;~Me de F)'<e r
J/J. ~)oyr(tp/Me après la batadie de Champ)~ny, et décore de la mé-
de la /<)tH!</e 7fa)~:f!K, DMM'W~'o)) etn' l'état des sda)ncj)nhta)i'e.ti)dLtstt'ietetjugeautrtbunaldf
JK;<. A la moi t de Frédéric il t
se fit l'ardent p) o commerce
( dp sa ~iHe natale, u se potta. comme can-
pagateur de )'<dée de !j réumon de ]a Suéde, dp la (hdatr~pub)t('antmodcre,ai'etcctfcnpa)tieUedn
Nor\é~e et du Lauemaj k eu un seui Etat. H fonda, (10 f fc\ricr JS8') dans la Cùtc-d'Ur, faite encore au
eHl85i),urMreutetrimestrIeiie,7)!nff/f;of/Jt;ttH. bcrut!ndc)t~Lc.t)f)bt)ntauprc!n)('t't~ut'doset'utui
(testmee a pc~uiansertes écrits dauo~hucdo~ et 2545~ ~oix, cuntre 22 783 données a t'iost. can- M
j~or~é~ipnsanimés du même e*.ptit potttique. Il fut éiu didatradfc:)),etil707au~enéra)Bouta!)per.Ufut
députe en 18MctMégeaa)a(;inn])tjrejusqu'en 1869. [etu t au scrutm de banotta~cp-tr 39680 ~ci\, contre
Il est devenu con~er\ateur adjoint à ia Hibitotheque 525Hi'H)nnc!pat'M.'i'uussmttt.candtdatmonar-
de Copenhaguc. ctns)e.
( Il siégea sur les bancs de td ~.tuciie iadtca!c.
Les omrages pins récents de M. Barfod, relatifs a IAu\ élections ~éuéra)t'b du 2~ septembre iS8t),f.ntes
Dustore du DanemaiL. sont: 7''Hr/nKtHy<-t~ /'a- au r scrutm umnommal. M- !!jr~y mamUnt candi-
f/rf/UMf<'e~'Nft~)'e('oi.,p)us.édit.);~o)i)/C/trtf!-t dature dans la d~ cil'conscupticn de fi)jon; n fut étu
liait 7.V D!~6od ()8tiM); ~Mef<e!'e a/' A'nr~ns rau scrutm de ballottage, par 9M4 ~Oi\ coutre 7-8
7h~c (1874); ~s T'ore~t't~er f~t ~or~ft~ obtenues par le nicme candtdaL mottatcitihte.
M'td (187(i); ~aHmar~ 77M~)<f! /ra 151N f~ IMU (

(1886);etc. dessinateur francai'


BARIC (Jules-Jcan-AïlLotnc),
est né a Samte-Catherme-de-Fmrbos ( tndt'e-et-Loh'e).
BARGES (i'aijbé Jean-Josepit-Léandre), orientaiiste en d830. Ete~e à Tours,n fut quoique temps emplou'r'
h'a;icais.néaAutio)(itouches-du-)thAne),te27fé-( d:nistadfnn)i~tt'ntiou des postes,puts se h''ra bientôt
~rit'rl8tO,i)tsesclassesaMarsed!e,oùuetudtat atoutetnieral'tuu'-trattondesjoutnauxcuarnartqne~
ensuite ie'! langues araLeetitebraique. Ordonné et de\mL m) de nos caricattut~tes tes ptusvifs et tf"<
prêtre en 183tetd'atmrdvnué au nmu&tcrc.it fut) phts féconds. La muhtplication des ffudie' boumm-
j~ounné, après,pl'of(\c-ur
trois ans après.
Hflllllllé,d'arabe professem' supptéaut la
suppléantaa la Iluf'Httlustreesadunneason crayon c:nn']<]u[cun<'
citau'c d'arabe de Ha!'se]ite. tt a été aj~peté a I'a)is carnere depuis en plus étendue.M.Banc in'compte
pas moins d'une trentaine de recuols ou d<* ~-eiies pclc'~s~i,s.s;ff'(~t/<'w~o~tMf(t872..)n-]8)-
de dessins se rapportant, soit a des é~ettenients bllestgnacn~uue du même nom une étude d'un
historiques on d'actu.dftc,so]t auxmceur&.aux (JE'Mrre de Jr~Ms ~H~r,
ordre tout '"péci~d,
Crrrles ratholrrlucs, oriyntcs, nrynrzrcatrou, arliau
tia\ers et aux: modes du joui, sott a des ouvrages
d'art ou de littérature a;ant fait sensation. [1879,m-18).EHc<'c]ntUt.dt's cette époque, dans
~~cs/
~ous citerons, dans Fotdi'c chronologique Pro- la 7{<'t'~c~o~/t~~f el ~~e/tï~rr, dite /f~t.~fg bleue;
ou la Morale en carnmal (18~7, elle entra, en t88C, a la /fcf~e t7r~ /)<r ~'t~s
]n 4); ~a~t'M~rffs ?/«/~<ï!r~ (même année, m-4), et,enl889,auJf~f/~D~ft~.EHedonna,cn
~'fj/<p~<oM~t'/e))~?/f/j!e(1858,m-4);A/oM~<r outre, des articles a la ~VûMr<e ~ft'~c.

m-~)
y< /<sPfW~~
/<M~c/MM (même ami., m-~); les ~4M/t~rA~H< ~M
Italie (1859, m-~) Ces /w~~f
/'7'~<M/~o~ ~c/<.[~o?/p~e (18ol, m-8)
En possess)ondune plus grande notorteté ]]tté-
(18GO, ran'e,MmeAr\edeBarme'?emit!tpnbI)pr,sousle le
s même pseudonyme, toute une sét'te de Inrcs htté-
et /or~r~ (même ami., iit-i); Parodie des Misé- lanes.serten~etnisimcttfs.m.usd'unetectnrf
r.mles r~~or Tf;~ )t8~, ~r. iu-8, 2 paittes); fHf'deetfnnontreçu,danstemondcacad<'m)fme,
~MMes~'M~ (1862, tn-4); la ~7-Me~ T)we (186. un fa~or!)hte nccnen'. lous encrons /'0i/ra~s
m 4); /~?/r fïM ~/u~, album comique de tE\po- !/<f/f~f (1887, ]n-'iS), cu\rn~c cr'urottuf'' pnr )'Âca
sihondesHcauTt-\rts(mume!))n).,]ti-18);Coj~ df'tmc ft;i)i(;!]i~p; ~~M~ N?< les ~t;t/eN de P~Tau~/
f'M débufe a;; /)~ (même ann., m-~); M~?~ ~889),qui'obtutt]<'prix d'~tnqupnFC!t)a in~uc
Lan~or, nu la musique cnse~nce au\ fîu'ants. pa] À(;adt''i[tm,<'i)lS9<);J?ss~<9{188S.
KroLnot7kt(!8f)!,iu-1fip).];7''a'M~<~H~a~'<* P/tr~s~~ < ~mes
{même a]m.,
/~r(~e
lu- 7~
Quatrc-\mgt-Trcizc f/e
if)-18)

(18~, m-18); ~~ta~~ de


r~~r /~<;o (i 87~).
û)'~)t~cs
(1865, m-8); cmt, ChnbttHe de Suede, la Dudic~se du
~7'~r~'
(1~1.
Aîarie ~lai)
~aur'. etc.
tîjl'fc a aus~i coït. pouf le théâtre, des opérettes, iu'lC],ratStUtt partie de la CoHectu.nidfs grand~-
remues de imd'anuee,en {'<)!) h[)rfit)on,et. même im écrnams, etc. Elle a traduit du rub~e les ~~e~ï~
drame en onq actes, a~ec musique de Laurent de dcTolbtoi(tSH8,uil8).
ittHe,~7'eMf~e,ctc.
3ARH~G-GOULD(LcRe\. Sabine),ecmain et predt-
BAR)LLOT (Léon), peinLre trançai~ né à )Iontig~y- catcur anglats, est ne le 28 jamn'r 18~4. a i~e\Treu-
Ipz-Metz, en 1844, fut éie\e, dans sa \dle natale, de chard dans le De~ou~Inre, où sa famille a\att créé
Cathelmeaux, pui~ sunit, a Paris, l'atelier de et développé une dps plus anciennes et des p)u~
Bonnat, et débuta au Salon de ~8C9. a\ec uu fameuses maisons de commerce. H nt ses études a
tableau de Fleurs et le C/i~~ de la Alotte, M Cambridge et obtint en 18j7 le ~'ade de maitre-c~-
7~uj-wM< (Haute-Marne), effet d'automne. I~ous arts. Ayant embrassé l'état ecclésiastique,il devint,
citerons parmt ses emos suivants Plateau de la en -t87'l, recteur d'Enst Mer~ea (Coiche~cr) et en
3~iv aux fées (1872) Cour de ferme, dans la 1881, recteut'deLe~-Treudïard.pu~te occupé autic-
Haute-Marne; ~~e à ~c!<~M/ (1875) ~Mpcr~ fois par bon frere.
f/M</c, /je/oMr~~ t~a~~s cMZ.f)rr~N)c (1876], la Outre p)u<~eurs séries de s~j'M~H~ et de confé-
7~ej'Mie L~M<M, près de Itonfleur; le r~Md' Jacques rences religieuses (~n/fo~s </<'M//«~, .Ser~<oHA~?o'
et ses

dfms la
(~877);

~'e~t?~

de p'~t~.c, dans l'Am;


3/ara!S /c,
le Gué de Las-Laudres {1878), les c~~H/s, etc.), conférences de ~anit I'aul,etc., le
jécompen~é d'une médaille a l'Expositton de Me)- ré\. ~.)b. ttanng-Could a publié des ouvrages Jner~
bourne; ~0~a/, ~c-~K/,
et nombrcu\ ~t/.s~</< et
~~M~s de ~H< Paul IaTid,])ssccncsandsj~an;t8))3),sou\enn'sd'nn
Somme (1879); les
/c
/aM~7'f/<? F~~c~ voyage f.dt dans ce pays t'année p]éced~)t)c; Vy/s
(!ce- ~<
~ortH (1880), Tto~~u dans MH ~t~
f/fs CM~ </H ?M~y~c (CurioubniUh~ofthe~hdd)e
Dombes; les ~<M de .S~'f//e, Lorraine (i881): Age; d8(i7. ~ed)t. 1881); CMr~~cs </e~M~c
le ~/arr/~ de )Q?/e//<M~. Manche (f889), ~o~ (Curtoeities of oidcn times, ~868); t/c- Or~
t~H~ sur les ~?'f7s 3/~Mr/~ (1883) la /r~)v.
/o~cwcf;/ de ?'e/~ic~~ (thé ori~in <ntd de~.
le P~ ~f A~s.-
[~ 886)
fl884); ~M~t~ (1885); ~~H~ ~'e~? ofreh~i('usLeitcf.l870;nothei!('<'dit.i88'2);7M
~F'~ f~~r~ (1887) ~f~M ~r~. roman htsiorjque (1870. \o}.): P'
~Po?/ M 0!~s~t~m (~888); /~3faM?wf~A~r~, des ~f/~s (Lues ofthe Samts, ~87~-1877. 1~ \oL);
f7~ bout de ~s~ ()88H); ~TJ~'
()8!)0j; ï~ ~e/ r~a~~s i\f~)~M~~ les ~).v~es~~h~ <~t'HHt'~b, ess!U~ut'([uelques
t'~ati~ites non canoniques des tioi~ prenne) b siècles

".es toiles, un certam nombre de gr.iun'es. nnlam- A~M ttn'A.s/<e(Oddmeb:uxîsft'ang('


« &,
(18~1).M.tLn'i!!otaaus~ie]n<neauxSatons,a~e(' (thé Lo~t and ho-~tde Gospelt, d87~); ~N~i</<!7'
ment, eu Ï872 ~Aeu~Mi~ ~o~s de s~Ms~ e~e!)t~,1.874);tr~c~<(t87(i).
/M<Mt
en octobre Ï870; pms quelques reproductions /i/~M!a~?;e.)'tt/ c~ ~n~~f'(German\, 187U,~oL).
de
ses propres tableaux. Il fourfu aus'i des ulustra- mi certam nombre de nouvelles et romans, etc.
t)ons à dnerses publicdtton! Il a obtenu une me-
dntHe de 3' ddsse en 1880, une de 2" en 1884 et BARKER (Lady Hary-Anne). Voy. IJRoo~E [i.ady).
une médaille d'cr a l'Exposition unner~clle de 188U.
Lne sœur de cet artiste, MUc Léonie BAïtiLioT, BARKLY (Sir Ïfenry), administrateur an~tais, né a
née également à Montig-ny-Iez-Metz. a figuré aux Londres, d'une famille écossa~e, en 18tj, s'adonna
calons, comme éié~e de son frère, et a exposé tout d'abord !iu commerce. De ~845 a 1849, il repré-
particulièrement, à p.u'tu-de 1879. des fleurs: senta, a la Chambre des communes, la Ctrconsct !p-
CA~'ysaM~/tcwes, Roses, Azalées, etc. ttonde Leominster, et fut l'un des plus fermes sou-
tiens de la politique commerciale de ~.u' Hobett t
BARINE (Mme Charles V~c~-s, dite ~r!'c</c), Peel. H entra alors dans l'admmïstrat~n colomate
femme de lettres française, née a Paris, le 17 no- comme gouverneur de la Guyane anglaise,où j) pos-
vembre 18 M, s'était iait depuis longtemps déjà sédait des propriétés; n sut dé~e)opper tes res-
une place dans la cntiquc littéraire par sa cotljbo- sources de cette colome par l'mtroduction des che-
ration assidue a la ~~<~A~f/Kc de LaMsa~~c, mins de fer et des colons chmo~, et p;ir l'apaise-
tor&qu'eHe donna, sous le pseudonyme à pit~io- ment des factions qml'a~atent trouhiéeju~qu'ulors.
nomie russe qu'elle a ~ardé depuis, la traduction 11 passa ensuite au gouvernement de l.t Jamaïque
d'un oinra~e anglais de M. Herbert Barry, ancien ~)8~, puis de Victoria (I8~C), et de Hte ~launce
dIrecteur des domames, mines et forges de CJife- (1863). Einin, en août d870, il fut nommé gouver-

BARING (sii Fi-ancois Thointun, 5' baronnet, homme BARJAVEL<C4.ffentt),mfdec)net.~mdttftjncjns,np


pchttqueangtais, n~)e 20 a\rn 179f~ mott le 8sGptem- i
A Carpenttas (Vauctuse) en 1803, mort dans cette \)f!(;,
biel86i. Edtt. 1-5. le ~7septembrel868. Edit. 1-4.
neur de la colonie du Cap. A'ant pris possession au cantons
c de Marscdie au Conseil général (tes Boucnes-
nom de l'Angleterre de la terre occidentale des du-HIlône.
(
(.l'épias (Gnqualand ~est), au détriment de l'Etat
Libre du fleure Orange, il fut désavoué parle l'arle- BARNETT{Joltn), compositeur anglais, est né a
nientcnloin.it et dut laisser le GnquatandWests'or-I Bedford.
I le juillet 1802. Doue d'une \otx très éten-
ganiser en colonie indépendante de celle du Cap. due,
e il débuta a onze ans au théâtre de Drury-Lane,
Lompromis par cette affaire, il fut remplacé par sir puis fut engagé a cehn de Co~ent-Garden. Bientôt
liartie Frère en novembre 18i6. Su-Henry BaïUy rI
après,
a il renonça au chant pour se I)\rer a la musxm''
a~ait été créé che\.uier commandeur du Dam en instrumentale, soirs la direction de Ries. On a publié
1853. de)ui:des~MSMSf)/He~/e~,deux07~er/Kres!til
BARNARD ()[enr;). adniinistrateur et puNieistc grand
f orchestre, des ~Hf?~ plusieurs recueils de
.unéncam, né a Hartford (Connecticut).le 24 jaimpr C/~J~OH~[Glees);rs<t/Mf~ï<H~c!is;mi~o)uim'
1811, fut reçu docteur en droit et littérature am de
fc ~Mo</<~ rM~e~, etc. M. J. Darnett est mort
cnl)égesdeY.de;1831),d'Hanardetdel'Umon (1832). le i7 a~'il 1890.
et se consacra à la cau~e de l'éducation publique.
Après a~ir voyage pendant plusieurs années aux BARNUM(ï'lnneas-Ta~or),cc!cbrcchar!atanamé-
Etats-Unis et en Europe, d fut, de 1837 a 1840, mem- ricain,ne
r au\t[lag'e de Dethet,dans le Counectnut,
bre de la )egis)atnre du Connccticut, où d provoqua le 5 jutitet. 1810, quitta de bonne heure la maison de
la reorganisation complete des écotes publiques. I[ sou
s pere, aptes a\on- été berger et ~~let de ferme.
pnt aetivemei!t part a l'application de cette réforme Part aversion du traçai), comme ]1 l'avoue lui-même,
cnmnie membre et secrétaire du bureau d'éducation. 11 se jeta dans les spéculations les plus hasardeuses,
l'il changement pnhhque le rendit, en i8M, a la vie rcherchant,
c a~ant toute chose, a ~i~ner de t'arment.
c)M)e. Après une année de ~Otages et d'études, il fut sans s'inquiéter de ]a moralité des D'abord
appelé a la direction des ecotcs publiques du Rbode il fonda un journal, le F~-aH< de lamoyens.
s
liberté (1851).
!und.U remplit pendant cmqans ces fonctions, qui, i: en trois ans, lui attira plusieurs condamnations
puis retint a Ilai tford, et fut nnjnlué, en 1850, pnn- pour mjures
l- ou calommes. Eu 18~4, il montra publi-
cijiat de t'Ëcoie Normale du Connecticut, en même quementc à ~c~oiL une tiédie ncgresse qu'il a~ai)
temps que surintendant d'Etat pour les ecotcs pub)L- achetée
a mille dollars, d'un chjtlatan de Phitadetphte.
ques. Sa santé, compromise par un tra\ait assidu, et qu'il donna comme lu nourrice de ~ashm~ton.
obligea à se retirer en t835. C'est alors qu'ilfonda f~fc ~c i60 Puis u parcourut les d~ers Etat,
i'.4~tertc~M Jox~t~~ o/Mco~Oft. Depuis, il a été de l'Union,
nommé préstdent de )'Association américaine pour ques,
en compagnie d'ecuyers et de saltunban-
( et tomba daus une extrême m~cre, d'où le&
t'avance] nentde]'édnea!fon.président et chancelier iressources de son imagination ne tai'dt'rent pas a If
de l'Unitersité du \tseonsm(1856-18j9),président tn'f'r.Par
t suite de manocmrcsas~e~pculouaMes,i)II
du college de Samt-John, à Annaj)o))s dans le Mar\- se s rendit acquéreur de l'~w~c~H JM~seMm, cabmet
land (lS(i5-)807). et ccmmKsaire des Etats-Unis pour de ( cm-ios~tes de ~p~-York, et, reprenant de plu-
iedcpartementdel'édtjeation(<8o8-t87()j. belle
1 ce métier d'f-r/t~~cMr qm lui a~a)t déjà réussi.
M.n.It.n'iiardapubiiéuneNjs~fc</e/'t'M.!trMc-i il fit adimret- tour a tour au crédule public un mons-
~'Mta'MiOK;</f.-mu!'h(TributRto&iitaudeti.Mthttre t antédiluvien fabriqué par ses soins, une préten-
i)istcryofDeafmnteh)structM)n);rfAtf;'<-<Mr<'( due sirène des îles Fjdj), des géants, des pancram~
des Et'c/M, les 7;et)<e< Aormn/es atm ~~h-U)!~ c< tdes ammam qu'il a\ait rendus difTormes, etc.
rH Europe; ~t/tfea~ ~oti~/e en Europe, les
(
En 18j5,~)Barnuintquii'éaiisfj)ta son
musée
/')'o/e~seKf); et B<jca<f!trt am< ;Cf!M~, les TiteH/'at- cent
( mille dollars de recettes annuelles, fit la rcn-
leurs de fC</MCft<<OM; etc. conti'edeCharlesStratton,de\enucél(jhi-t'sousie
( It'
nom de TofM 7'/tMM;& ott G~t~a/ Tom ff.'Mcc. Cet
BARNE (Herman-Gn]iiau!nc-Eu(h\me), avocat et enfant,
t âgé df cinq ans, passa pour en a\on'quinze.
sénateur ftnncats, né a Arte". le 9 septembre 183),
a\ocat distingué du barreau de !Iarse)Ue, était, dans
cette td)e, l'un des représentants du paît)répubh-
j
[et, après a~oir été dresse pendant phibfeurs muis a
jouer compiiablement son rôJe, il parcomut rAmé-
nque et l'Kurope, tmi cetehrercnt a l'envi le mcr-
<
ea)n. iersqu'd fut porté comme candidat a t'éieetton ~eillcuxnam,et
v fut ddmls dans les cours de Id reine
-.énatonate du 5 jamier 1879, qm eut lieu dans les \ictoru
1 et de Louis-l~lnlippe.
Houches-du-Rhonepar suite de la mort de M. Ksq~n- Api es cette immense mystmcation. \mt l'affaire
ros. Son élection ne fut disputée que devant les de JennyLiiid.qniaeouronné magnifiquement la
comités par des concurrents d'une opnnon répubh- vie
v d)j ~rand charlatan de notre époque. En 1850,
caine plus avancée, qui se désistèrent avant le scru- Uarnmn
] engagea la cantatrice bueduibe pour une
tm. 11 fut élu par 141 ~oix sur 1C7 votanb. et 143 ~éne d'en\ u'Mi t5f) concerts; il la produisit au~ Etats-
~m~MMp~M:~E~um~en~M~t) Unis de ~ine en \ille. excitant l'enthousiasme popu-
réum que 8<i ici!.M.Itarne prit place dans la Cham-1 laire à force de réU.uues, de puff' d'articles, d'e\-
bre Haute parmi les membres du groupe de l'Uluonj pédients de toute sotte, et réal)~a, tous honorau'es
répuHn'ann' et bignaatec l'extrême gauche la]payés, prèb de trois millions de francs de bénéfices!
demande d'amm~tje pleine et entière présentée par Jenny Lmd n'en remercia pas moms son dtrecteur
M.VictorHugolH28jamicrl87').Haétéreeiu( de la fortune qu'elle lui devait. Qn;mt a ce dermer,
sénateur des Itouches-du-Khone. au renouvellement ilnebornapaslaseséti'angesspéculfitions:uujour
triennal, du 25 j.nmer 1885, par 203 voix sur 409 il se mit en tête d'acheter et de montrer en Amf-
totants. Au mois de juin 1886, i[ fut nommé mem- nqne la uidibon où ét.nt né Shakespeare et nt des pro-
bre duconseil d'administration des chenuns de fer]posions d.ms ce sens à la nmmcmahté de btrafford-
de l'Etat. JI .'naît représenté jusqu'en 1880. un des sut'-A~on, ld MHe natale du grand poète, m.tis les

BABLÛW(P)C!i'c),nMI)nmaIi(.i(-nanj!t,us,n~â;\orwidi, M;tssachusetts,te le 19 mai 18tj,]n<ttt te U mai 18S~.


)etSoctotjn!t776,inoit)el"jn.us'!M<.Edtt.i-5. Edtt. 5.
BARLCW(Thoma.0)[)h!))~),~a\<'nran!his,n~à à BARNES (Albert), théologien américain, né à Rome
York), te t" décembre 1798, mort à Philadelphie, la

et
Mdham, le 4 août IMt, mort le 9( décembte 1889. ~Gw
Edit.5. 21 décembre 1870. Edit. 14.
5.
BARNARD (Fr~dénk-~ngustus-t'oi-ter), savant am~D- n~BARNES
ca~n. né a Miefftetd (Mashachusctts;, le 5 mai 1809, nioit t
!t-S'!avnt<8M.Edit.S.5.
à Uuhshay
BARNI (Jules-nolluIIU),
t
(Le rév. Wnb.im). ptututogueet poète anfîta)~.
en 1800, mon le7 octobre 1S86. Edit. 5.
homme pnIntnque
f)'ancais,në à Lit!c,]e 1" juin 1818, mort. à Mets s (SommeL
BARNARD (John-C-ro~). ofticier américain, nt'- daï)< te ]o<juiHctl8'78.Ld)L.t-b.
Anglais se fâchèrent, et le célèbre potiffïste dut ajour- suite du décès d'un représentant, V Sauvage, Ii1
ner ce projet sans y renoncer complètement. parti radical adopta aussitôt M. Barodet comme un
Après être devenu plusieurs fois millionnaire, candidat de protestation contre le système de res-
M. Iïarnum quitu cette vie aventureuse et borna ses triction des fondions municipales inauguré par l'As-
Mjins a l'administration de son muséum, dont les cu- semblée, et il t'opposa a M. de Hémusat, ministre
1 losités, adroitement renouvelées, tiennent en haleine de M. Thiers son ami de longue date, et candidat
la passion des Américains pour le merveilleux. Puis par excellence de la a République conservatrice t>,
l'ambition politique parut s'emparei de lui, et on le que le chef du pomoir exécutifcJierchait si pénible-
vit poser sa candidature pour la législature du Con- ment a imposer a la sagesse et au patriotisme d'une
necticut (a\ril 1805). majorité monarchique. La lutte des deux politiques,
M. Vh. Barimm a écrit lui-même sa Vie pour l'é- persomu fiées dans les deux candidats d'une noto-
dilicntum des innombrables gens qu'il d dupés {the riété si inégale, fut très w\e et d'un haut intérêt.
LifeofP. T. Dainum, Nevv-ïork, 1855). Elle a été Un détail curieux de statistique mon Ire tes efloits t.
traduite en français la même année, à Pans, par des comités pour leur candidat c'est le nombre ini-
M. de la Bédnlhère. Depuis, il a fait paraître a Pans maginable des affiches, placards et bulletins répan-
et a >evv-\ork un Uvre qui fit un ceitain hruit les dus dans Paris pour cette élection d'un unique re-
Magve* de l'Univers [1865-1866, m-18). 11 se donnait, présentant le comité de M Harodet iit imprunei
en môme temps, une édition populaire de ses Mé- pour sa pai t, 05 000 affiche*», 180 000 placards, 1 mil-
moires (m-4 illustré). On cite un dernier ouvrage lion 500000 hulli'tins. Sa victoire fut complète: le
Luttes et Ti lomphes (Struggles and trnunphs; Ilari- '27 avril 1873, M Harodet obtint, sur 342 650 vo-
ford, 18C9J. On a annoncé, ;i plusieurs reprises, lants, 180045 voi\:45000 de plus que >I. Remuait,
notamment en juillet 1884, la mort de Barnum, qui m réunit 1.15028; le parti conservateur, qur
mats pour la démentir ensuite, ce qui était peut-être avait aussi son candidat, M. Stotfel, ne lui en donna
une mamere d'appel a la publicité. Lu célèbre hum- que 2G6M, et il y eut moins d'un millier de ^ui\
bug a terminé sa Aie à New-York dans les premiers perdues
joins d'avril 1891. L'effet de cette démonstration de l'opinion républi-
came radicale fut, a un mois de distance, le renver-
BARODET (Déliré), ancien représentant français, sement de M. Thiers. Pour calmer les frayeurs M'aies
député, né a Sermesse (Saône-et Loire), le 27 juillet ou femtes, le nouvel élu, qui a'tait réclamé dan> *>a
1823, iils d'un instituteur communal, fut destiné à profession de foi Li a dissolution immédiate de ras-
l'état ecclésiastiqueet mis au petit séminaire d'Àutun, semblée, de. \ers.Titles et, par la « convocation a
qu'il quitta pour entrer a l'Ecole normale primaire bref délai d'une Assemblée constituante unique et
de Mâcon. dominé instituteur (l'abord dans le Jura, souveraine », l'amnistie et la levée de l'état de siège,
puis, en 1847, a Rantange (Saône-et-Loire), il se pas- s'efforça vainement, dans um; proclamation aux élec-
sionna pour la politique réformiste, et apres la revo- teurs de la Seine, d'entier a sa victoire tout carac-
lution de Féu'ier, pour les idées républicaines. Kevo- ture agres&if ou menaçant et de personnifier eu lui
qué pour ses opinions, sous le ministère de M de l'esprit de calme, de modération et de concorde; In
rallou* (19 février 18ï!)), il fonda une école libre à majorité ne voulut voir dans «on élection qu'une
Cuisery, et dut l'abandonneraprès le coup d'Etat de marque accablante de l'impuissance de M. Thiers et
décembre 1851. Il fut alors précepteur particulier de la République conservatnee devant le radicalisme,
chez un riche mmolier de cette commune, et cinq et en lit l'argument principal en faveur de la îévolu-
ans plus tard alla se iivcr a Lyon, où il fut successi- tion paiiementaue du '24 mai Quant a M. Barodet,
vement teneur de livres, directeur d'une fabrique. de il prit place a l*e\tL finie gauche et vota sans bruit
barUe et ;igent d'assurances. Vers la lui de l'Em- avec etie. Il ne s'en sépara que pour s'abstenir dan-
pire, lié avec M. Ilénoii, député de Lyon, il fit une les questions des lois constitutionnelle1* Aux élec-
active propagande électorale en sa faveur. tions générales du 20 février 1870 pour la Chambre
Des le matin du 4 septembre 1870, M. Barodet fut des députés, il fut porté dans le IVe arrondissement
au premier rang de ceut qui proclamèrent la Itépu- de Pans et fut élu par 8925 von, contre 4585 données
blique a l'Hôtel de Mlle de Lyon avant même qu'elle au député sortant, M. Vautrain, candid.it républicain
le fût a Paris, et lit narhe du comité chargé d'orga- modéré. A la Chambre des députés, M. Rai odet oc-
niser les nouveaux pomoirs administratifs le 20 sut- cupa le même rany dans la gauche républicaine1, rt
.nnt, il était élu conseiller municipal et choisi comme après l'acte du 1(> mai, il s'associa au vote de blâme
adjoint par le maire, M Héiion I/importance qu'il et de défiance prononcé contre le ministère de Bro-
acquit dans les événements intérieurs de Fag-glomé- ylie par \e* «~05 membres des gauches réunies. La
ation lyonnaise pendant la durée de la guerre, le fit Lhambre dissoute, d se représenta dans le mAine
envoyer, comme délégué du conseil municipal, airondi&sement et lut réélu, sans avoir de con-
d'abord a Bordeaux, poui protester auprès des mem- current, par 12 570 vok.
tu-L'S de.rAssemblée nationale contre l'armistice et, Réélu, 1b 21 août 18K1. dans le IV0 arrondissement,
lui mois plus lard, a Versailles, pour tenter d'amener par 11 851 voi\,danssur 15 318 votants, M. Bai-ode fut
une transaction entre le gouvernement légal de porte candidat, le département de la Semé, aux
M. Tbiers et le gouvernement insurrectionnel de la élections du 8 janvier 188'2, pour lt; renouvellement
Commune. Un an après, M. Hénon étant mort, 3J. Ba- triennal du Sénat, obtint, au premier tour de scru-

Il remplit ces fonctions pendant une et,


rodet tut nommé maire de Lyon par M. Thiers, sut tin, 05 voix., et échoua, au second, avec GG sur 202
la désignation dit conseil municipal (25 avril 1871). votants. En 1882, il déposa et nt adopter une propo-
sou- sition avant pour objet la nomination d'une commis-
tenu par ses collegues du conseil, Il ne cessa de lut- bion chargée de faire le dépouillement des profes-
fer contre les dners préfets chargés par le ministre, sions de foi et des prugriiinmes électoraux de 1881,
conformément a la volonté expresse de l'Assemblée, et de présenter un rapport sur les vœux qm y étaient
de reconquérir la plénitude des pomoirs de l'admi- exprimés. Il se signala aussi par sa persistance a de-
mstraiion départementale. Enfin let loi du 4 avril mander la convocation d'une assemblée constituante
1X73 avant modifié l'organisation de la municipalité spécialement élue pour procéder a la revision totale
honnaïse et supprimé la mairie centrale, M. Baro- de la constitution. Inscrit sur tes hstes radicales du
det résigna, deut iours après, ses fonctions de maire département de la Seine, aux élections du 4 octobre
entre les mains du préfet du Rhône. 1885, il réunit, au premier tour, 20*2 931 voix sur
Sur ces entrefaites, nue élection partielle pour 433990 votants, le cinquième sur la liste générale.
l'Assemblée nationale devant avoir lieu a Paris, par des candidats, et fut elu, au scrutin de l>;ilIoUag,

BAROCHË (Piei re-Jules), homme politique français, 29 octobre 1870. –Son filsEinest lUaocith, tuéauBoui-
ancien ministre, né à l'aria, le 8 novembre 1802,
mort le gct le 50 octobre 1870. Édit.l-i.
rattacha une première fois à cette scène, qu'il
quitta bientôt pour retourner à Rouen. 11 revint,
defiintivemeiit aux Variétés, l'année suivante, et y
prit le nom de a; Baron s, sous lequel d a acquis
sa grande notoriété. A^ant de créer les rôles au\-
Suels il la doit, il parut, a^ec beaucoup de succes,
dans les Deux Sourds, la Permission ae dix heures
et autres pièces plus ou moins anciennes; puis il
représenta, avec toute l'originalité de son talent
comique jusqu'au burlesque et naturel jusque dan,
la charge, les principaux personnages des opérettes
bouffonnes d'Otfenbach et autres ouvrages de même
îezu, ni a raris, en itsoo, avec son père, pi
m
ecole le baron Grog de la Grande-Duchesse, le
panoramique. II suivit d'abord tes cours de 1 populaire et classique carabinier des Brigands,
do dessin, fréquenta deux ans après J'atehi fiodin-Bridet de la Femme à papa, le grand-duc
M. Georges -lacquot et s'inscnut a l'Ecole des I du Grand Casimir, CornUki de Ninkhe, (Juguste
Arts en 18Ô7. Trois ans après il entra au Coir des Variétés de Paris, et tant d'autres rôles dune

théjfie que
luire et débuta, en 1841, a l'Odéon, d'où il pî
l'Ambigu (1845), a la Gaité (1847), et, après m
teriuption î emplie par des travaux artistique
de la
peu )I. Marc-I ourmer, son beau-frère (1852); il
\int un an plus tard chef du matériel.
Comme sculpteur, V. Alfred Baron a e\po
dm^eait i
bouffonnerie celèbre, daus les Trente millions de
Gladiator, les Grecs, la Vie pantientte, les Mor-
î/iona, la Bêtise d'hier, Maiti'sclle Nitouche, les
Charbonniers, le Fiacre 117, etc.
Hors du théâtre des Variétés, M Baron a encore
été attaché à d'autres scènes. Après avoir servi,
pendant le siège de Paris, dans les rangs de la
Salon de 1848 ses portraits et médaillons le; garde nationale, il quitta la capitale pendant la
estimes, entre aulres Edmond Amhnl, Deb Commune et fit une tournée artistique en province.
M A. à Houdetot et ses enfants. MM. Du/tion A son îetour, il prit momentanément la direction
ron dit }tllaids, L. Yézu, Mme Clansse liobei du théâtre de la Tour-d'Au\ergne. 11 a joue, en
lui doit encore ceux de Mlle Racfiel, de MM. outre, en 1885, au théâtre de la Gaité, dans la féerie
vins, lîeauvallet, etc.
Samson, du PeUt Poucet. En 1886, il s'est associe pour la
Comme acteur, Il a créé avec succès Counnl direction du théâtre des \anotes avec M- Bertrand,
le Comnet de Lyon, Aseaniu dans fïenvenuto Ct devenu, en 1891, directeur de lOpcia.
a.
le double rôle d'Aramis et de Iîuckinghani dj
Jeunesse des vioinc/uet aires, sept personnage» BAROT [FrançoivOdyssej,littérateur et journaliste
rents dans Pans, et plusieurs autres rôles. français, est lié a Mirabeau (Vienne), en 1850. Il dé-
buta de bonne heure dans le journalisme et fut atta-
BARON (Delphine), artiste dramatique fran ché a la Réforme, depuis 1849 jusqu'à la suspension
sœur du procèdent, née à Lyon en 1828, étu de cette feuille radicale. Il prit ensuite une part plus
dessin dans l'ateher de son père, apprit, en ou moins aciive a di\ers journaux, surtout a la
temps, la graiure sur bois, sous la dirertu Piesée, à laquelle il collabora pres de quinze ans
"M. Porret, el grava même pour le Diable à Va (1851-1805), et où d devint, dans les derniers temps,
la Grande aille quelques sujets ç ignés, de ses nul l'un des auxiliaires les plus actifs de M. Emile de
Entrée au Conservatoire en 1843, elle en sorti Girarchn. 11 suivit ce dernier, lorsqu'il de\mt pro-
la pension d'encouragement du ministère, det priétaire de la Liberté, et acheva d'être mis en évi-
l'Odéon, eu septembre 18ii, épousa peu dence par bon ardente coopération a ce journal. Ses
M. Marc-I ourmei l'auteur dramatique, et fut articles sur les causes de la guerre du Mexique, a
gce, en 184(5, a la l'orte-Snmt-ÏInrlin/ Elle y propos des révélations de M. de Kératry (1868), lui
presque aussitôt le rôle d'Agnele dans un dra a tt itèrent un duel avec le banquier Jecker, dont les
bon mari, les Libeiims de Genève, passa ensu fameuses créances étaient si l>ruv animent mêlées a
au sur la *cene de la Gaîté (1847) et repari l'histoire de notre expédition. Il fut atteint, en ple-me
1851, a la Porte-Sain t-Mdrtm. dont son mai poitrine, d'une balle qui, bans un hasard extraordi-
d'obtenir le privilège. En 1856, elle passa a bru1 naire, eùt été mortelle les deux adversaires furent
LHe a créé depuis de nouveaux rôles et comp condamnés, en Belgique où le duel avait eu lieu, a
dessiné les costumes de plusieurs pièces a un mois de prison et 200 francs d'amende (jamief
spectacle Retenue a Paris, cette artiste y ou\ 1809), par la première application de la loi belge
magasin de costumes. contre les étrangers. M. Odj&so Baf ol, qui avait cul-
laboré encore au Bien-être universel, a la Revue phi-
BARON (Louis Uouchê\e, dit), artiste drain, fabophique et religieuse, au Figaro, a^i Nain
français, ne en septembre 1838, a Alençon, o jaune, etc., etc., fonda, en )8(i3, la Revue des couru
père* tenait un hôtel, lut d'abord destiné au scientifiques et littéraires, dont il dut abandonner
mereeet employé dans une maison de liss la direction.
Pans. Kntramé par son goût et ses aptitudes Pendant le siège de Paris et les troubles de la
le théâtre, il debuta, a l'âge de dix-huit ans, Commune (1870 1871), M. Udysse Barrot prit au*
petite scène de la Tour-d'Auvergne, sous le agitations de toute cette penodè, soit comme homme
de a Cleopluts ». Il y joua, entre autres rôles, d'action, soit comme journaliste, une assez notable
de Dufouré dans lcs Faux Bonshommes. Au participation. II fut secrétaire de Gusta\e Flourens,
d'un an, il fut engage dans une troupe de pn et a part sa collaboration a diverses feuilles, il eut
et parut, de 1858a 1800, dans plusieurs ville lui-même son ,Journal, le Fédéraliste. Dans les der-
Uniment a Limoges, a Troyes, etc. Réclamé j niers jours de mat, (es journaux annoncèrent même
conscription, lit
deux aus de service lui
dans un régiment de carabiniers. Il obtint de (:
son arrestation. 11 se réfugia en Angleterre, d'où il
envoya des correspondances mii1 les institutions an-
t'aimée pour i outrer au the.ltie, et joua p< glaises. 11 rentra a Pans en 1874. Depuis cette épo-
trois ans en province, particulièrement a loi que, il ne cessa d'avoir un rôle 1res achf dans la
et a Rouen. Il était dans cette dernière vi presse politique, et lorsque 11. de Gnanlin prit en
1805, lorsque M. fogni.ïid, directeur des Va. main ]<i direction de la France, û se retrouva à sev

( Vug.-Altxis Moi eali, litti'-idltîLii fiançais (Hi'iui-Cjiarhîs-Aufîuste), peintre fiiinçais, nt1 à


BARON
iIhc l«?l^e, ut à l\ni*>,
Liège le i-i iii.il t» l»l»I Eilit. 1-3.
à
lu 1" mai 179J, mnit AA
BARON
HcNni^on,le 25 juin 1810, mojt à Genève, lu 15 seiitcjn-
lue 1883. EdiL. M.
côti'b pour s'associer a la M^acité de ses polémiques; Un
V monstre (1888, in-18). En 1883, l'Académie fran-
îl le seconda surtout dnn^ la rigoureuse campagne çaise
ç. ayant mis au concours de poésie 1 Eloge do
menée contre If; rô^nno eL les ministres du 10 mai. Lamartine, couronna la pièce dcBarracand Lamar-
L
De 1879 à 1882, il fut un des principaux rédacteurs ii et la muse.
tine
du Mot d'ordre et rédacteur en chef de la Marseil-
laise. barré [Joseph), ancien député de Seme-et-Oise.
M Odys^e Barot a publié en \oluincs Grandeur et e- né a Change (Mayenne), le 5 novembre 18jC. Eu
eut
décadente d'un mhliton de Saint-Cfimd (1855, m- 18(iO,
V Il s'engagea dans tes \Qlonfnirns de Garmaldi
18), ta?îai*6anccdeJiti«* (180r>, in-18); Lettres sur ei fit la campagne des i Mille »..Maire de Cameres-
et
la philosophie de V histoire (18(ïi, iu-18), extraites SSamt-Denis, il fut înscnl sur la liste républicdino
la Presse, Histoire des idées au \ix° siècle, Emile radicale
r; de Seme-ct-Oise aux dectioiib du 4 octobre
de Girardin, sa vw, etc. (lj*6G, in-!8); l'Agonie de 1885, 1 obtint, au premier tour de scrutin, 53 005 voit
la Papauté (1868, m 8); Histoire de la littérature sur s 114345 votants, et fut élu au scnilin de ballot-
i oniempm aine en Angle! are (1874, in-18); puts une tage, t; le septième sur neuf, par 55 677 \ort, sur
longue série de romans, tels que les Amours de la 1 10 'J95 votants. Aux élections du 22 septembre 1881),
duchesse (1880. m-18), le Ftaudeur impérial (1881, il s'est présenté dans la 1" circonscription de Ver-
2 vol. in-18), l'Inceste (1882, h>18); la Fille du fu~ sailles,
s; obtmt au premier tour de scrutin 2 573 "\oi\.
sillé (1883, in-f 8) le Fort de la halle (même année, sur s- 18 659 notants, et s'est retiré au scrutm de
-1 \ol. in-181; les Trois bâtards (188j, 2 v. in-18); ballottage.
/e* Usuriers de Parts (1887, in-18), etc. ïl
a traduit,
ï>

.née Ehas Renault Histoire de la Révolution BARRE (Jean-Auguste), sculpteur français, fil»
française de Caris le (1865-I8C7, 3 \ol. in-18), et de- aîufi
a du célèbre graveur Jean-Jacques Barre, né a
nuis, les Fables lyriques de Hubert Lyttoii (1870, PParis, le 2j septembre 1811, fut eleve de son père
jii-lSJ- et
e de Cortot. Il avait debute au Salon de 1831, et
sses œuvres, dont plusieurs en colLibnrafion arec
BAROUILLE (Alfred), ancien députe de la Mayenne, sson plus jeune frère, furent tres remai quees. Parmi
Cbt né a Mofclay Citoyenne) en 1840. FiN d'un nu- ses s envois aux impositions annuelles, nous citerons
Uire, il suiwtlamfrnc carrière, après avoir f-nt ses d abord VEmperevn, buste marbre, Uarchia, fille
études de uioit ;i Pana. 11 s'occupa actnement des de d Bacckus, statue marbre (1853), appartenant à
intérêts agricoles de la région, détint membre de la l'Etat; 1' ces sculptures reparurent a l'Exposition
Société des agriculteurs de France lors de sa fonda- universelle
u de 1855, ainsi que les suivantes le
tion. l'orté sur la liste monarchtste du département. Pnnce Napoléon, buste maibre, portraits-bustes de
de la Mayenne, aux élections législatives du 4 oc- Mme 3 Eugénie Boche et de Mlle Delphine Fix, artiste
tobre 1885, il fut élu, le dernier sur cinq, par ddu Théâtre Vrançais; une statue et un buste inarbi'*1
41 217 w>i\ sur 72 509 votants. Il ne s'est pas repré- d de l'Impératrice. Il a e\pose ensuite Isidore
sente auv élections faite*, au scrutin d'arrondisse- Geoffroy C Saint H ilaire buste marbre ( 1861 )
ment le 22 septembre [889. JMgr Affre, arche\êcjuc de Pans, statue bronze,
destinée
d a la tille de Modes (1864) portrait d Emma
BARRACAND (Léon-Henri), littérateur français, né a Livry, buste marbre (1865) portrait du comte
IVomans {DrômeJ, le '2 nuu 1844, commença ses de d hieuwerkerke, statuette, bionze ardente ( 18(58}
étude* an collège de sa ville natale et les termina l'amiral Ptolct, statue bronze, pour la \ille (11*
au lycée de Grenoble, où d eut pour professeur Shang-Hïu S la Princesse Mathitde, statue plâtre
M Francisque Sarcey. Il sui\ ît ensuite lus cours de droit (1860); M. Edouaid Dubuffe, buste marbre; le.
a Parts et, apres a\on* obtenu le diplôme de licencié, comte c de Nteuwerherhe, bu&te bronze ( 1870)
se consacra au* lettres. Il débuta, en 1806, sous le Betryer, l statue bronze pour la ville de Marseille;
pseudonyme de Léon Grandet, par un poème ou portrait
I de Mlle Schneider, artiste dramatique,
roman en vers, Donamel, qui fut favorablement tbuste marbre (1874) le Réveil, statue marbre (1878)
accueilli par la critique. Un autre poème, Oui (1870, jBerrycr, 1 buste marine, pour le musée historique
in-8), publie sous le même pseudonyme, est le com- de d Yerbnines (1879); Tête d'Apollon, médaillon
(dément du premier; fut suivit de Jeannette (1872. tbronze (1881); Médaillon bronze, modèle pour la
in-18), histoire d'une famille pendant la guerre de pièce r. de 20 drachmes, à l'effigie de S. 31. Georges Ier,
1870-1871, et du poème l'Emagé (1873, m-18) Se roi r de Grèce (1885) poi trait de Mme Jeanne
tournant alors vers le lhôatre, M. Barracand, publia Hadmy, 1 médaillon bron/e (1886), sans compter un
trois drames en vers Morgana (3 actes), la Com- grand g nombre de bustes ou de médaillons au\
fesse de Ghatcaubnani (5 actes), CkaluU {4 actes), sseules initiales. M. Jean-Auguste Barre a obtuim
et un proverbe en 1 acte, Tnstan, qui parurent eu iune médaille de 2" claase en 1834, une de l1* cUt.se
volumesoifele titie général de Théâtre (1878, in-8). eeu 1840, et la décoration de ld Légion d'honneur
le
II u donné depuis: Un Village au vi*$iècleetau six" 1 10 juillet 1852.
(1882, m-18); JUtmans dauphinoh (1882, m-18); le
lionheur au village (1883, in-18); Ihlahe Gervais BARRES (ilaurice), romancier et député français
(1884, in-18), histoire d'un enfant; Servie nue, His- jné a Charmes-âur-Moseile, le 17 août 1802* lit
toire d'une servante (188o, ui-8); tes Hésitations -jcs études de droit, mais préféra se consacrer
de Mme PlanardiiSSQ, m-18); le Manuscrit du sont*- iiuv lettres, fonda, à la fin de 1883, et rédigea seul
lieutenant (1887, iu-IH) la Cousine (1888, in-18) un L petit Journal littéraire, les Taches d'encre, qui ne

BARRAL [llipp.-AiiiMée-Franrois, comte df), sénatetu BARRAOTT (Alexamlie), i tançais né à Sai-


français, ne à Tioyes, le ât août 1787, mort à Pans, le relouis (Usiine-Loiunne),m^eniom le 9 scptembie 1812, mort à
13aviil 1856. Eiljt."l-2. z
Pans,
I le 18 novemlne ISfJo. Edit. 1-4.
BARRAL (Octdve-Philippe-Anne-Améilée, iicotote ue}, BABBADLT (Emile), puMiciste fiançais, né à Fans en
iiéiïciteiir fiançais, ne a Voiion (Isère), le 1" juillet 1701,1 1800, mort le 2 juillet 186'J. Edit, 1-5.

5.
1
mort à Moisse "(Creuse), le M septembre 188i. Edit. 2-5,
BARRAL (Jean-Augustin), chimiste et agronome fran BARRÉ (Louis), liltoiateur français, né à Lille en 179(*,
aïs, le 51 janvier 1819,'moil à Paiis, le 11 septeuibie mort i le 18 févi 1er 1857. Edit. 1
18N4. Edit. 1-G. BARBE (Jean-Jacques), graveur en médailles fian-
BARRAD (Théodore-Henri),pédagogue français, néa Ton- ça)-,
louse, le 18 octobre 17 94 mort en mai 1863. Edit. 1-i. tdit. 1-2-
< ne h l'ans, le 5 août 1793, mou le 1U juin 18S5

BARRADD (l'abbé Piene-Constant}, archéologue fran- BARRE (Désiré- VI bert), graveur en médailles, fils du
çais né k Beau\ais, le 17 juillet 1801, moit (tant cette jmecédrat, né à Pans, le 6 mai 1818, moit Je "29 décem-
vjlle à la fin d'août 1871 Edit. 4 bre iS7S.Edit. i 5
dura qu'une année, en se donnant comme l'organe 8lïj, pour la Fondation de Mar&pillc. Des 1801, il
d'une école nouu-lle. Il collabora ensuite à la iievue exposa tes bustes eu marbre de MM. Jazet et Bar-
contemporaine et au Voltaire, où il lit des chroniques rias en 18(w. ceu\ de MM. Jules Favre et Cavelier,
En 1888, il pubhait un roman intitulé Sous l'œil marbre; en 1864; celui de M- 1* plaire;/» Guerre,
fies barbares qui mettait en ceu\rc la doctrine de le Commerce et la Pêche, projet de
t'egoi^me absolu (nouv. êdit., a\ec Préface, 1891, (1?G5). Unq ans apre«, il eiuova de Rome même
frise décora tno

'
iii-18]; puis don autres étude» courues dans une une Jeune fille de Méqare^ ^atue marbre (1870).
même note pessimiste Sensation de Parts et le Depuis jI a pris part a tous le& Valons annuels, où
Quartier latin [1888, iu-18]. Il marquait imcut en- il a eiposà le Serment de Spartncus. groupe
core, la même année, ses négations philosophiques marbre, placé en 1877 dans le jardin des Tuilerie-
dans la brochure Huit jours chez M llcnan (1888, la Foi lune et l'Amour, jii'oupe bron/e (1872); la
m-18; nouv. edil., 18'JO). L'année sunante, il don-Hcligion et lu Chanté (1873). statues plâtre, de^-
nait lin Homme libre (1889, in-18}. Panenu a se titiéeîi a un tombeau et qm ont reparu on bron/r.
metlro en me parmi les a jeunes », qui rêvaient,a\ec un ange et une mainte Sophie, également en
chacun a sa façon, une rénovation littéraire imme- bronze.au Salon de 1874 ces quatre figures entou-
diate et complète, il était considéré comme le chefrant la statue couchée de Mme marbre; doux
du groupe des « décadents. » bubtet. d'anonjmes. eu marbre (1875); Groupe pour
Eu politique, pdi-tisan du général Boulanger, vn tombeau, imtrbre (1870): les Pi entières funé-
M. Barres alla fonder, a l'approche des électionsrailles Adam, È\e et Abel (1878), groupe tres-ad-
générales ào. 1881), an journal républicain boulan- inirê et reproduit, en marbie en 1880; la Défense
jîibte a Jtancy; il y mena une campagne ugoumise, de Paris, groupe éngé au lond-pomt de Courbc-
tml, pendant trois mois, chaque jour une rôutnon voie (lS8t) la Défense de Saint-Quentin, groupe
publique et réussit a faire triompher sa propre commômoratif de la guerre de 18"l) a\en b.is-rclie(
candidature dans la 5° circonscription Il fut élu, du piédestal (1882) Mozart enfant, cbarmanie sta-
le 22 septembre. par 7 171 \oi\, contre6105don- tuette plaire, a l'Exposition nationale de 1883 le
nées au candidat républicain, M. Colson. Chant et la Musique, statues m.nbra, pour le grand
escaher de l'Hûtel de Ville de P«ns (1888); Jeiwr
BARRIAS (Feliv-Joseph), peintre français, né à Fille de Boii-Saada, modèle en cire (1800) la
Pans, le 15 septembre 1822, fut élevé de M. Léon Chasse, statue marbre (1889); la i oproducUon en
Cogiiiet, remporta en 1844 lu premier grand pus de inaibre de Moznrt enfant et Bacchante statuette
Home sur ce sujet Cwcinnatus recevant les députés argent (18U1J. Il faudrait ntpiihoimer en outre un
du Sénat, et débuta, au Salon de 1847, par une assez grand nombre de htatues et bustes de per-
Jeune fille portant des fleura et une F'tleirsc romaine snnnageb histoi iqnes, Iternard Palîssy, pour Èou-
(18471. 11 a exposé depiiùs les Exilés de libère logne-sur-beme, reproduit en bronze au square de
(ittjOj, placé au musée du Luxembourg, Dante Ah- l'église bamt-Germum, Mozait, etc ou de contem-
tfhten (1853), Us Pèlerais se rendant à Rome pour porains, tels que les docteurs ïlenocfjue, Decimmbre.
le jubilé de l'an 1500, Michel-Ange à la chapelle les architectes Battu, André, le peintre Munkacsy.
Si xt 7ne(1857], Débarquement de V armée française à le musicien Marmontel, etc. On cite encore de cet
Oldport en Crimée (1859), de nombreux portraits, artiste les statues de Virgile et du Printemps dans
les sujets photographies du Virgile et de l'Horace l'hôtel de Mme de Pana, et uue frise décorât m1
publiés par M. F. lhdot; la Communion (soutenir ddns la Mlla de M Jollnet, a Deamille.
de îlaienne), Conjurât ion chez les courtisanes (Ye- Le sculpteur Itamas a obtenu une médaille de
nise, 1530), Malvina et quelques rjwt trait t> {1801} 1" clause en 1875, la médaille d'honneur du salon
la Picardie, tableau allégorique destiné à décorer le en 1878, anibi qu'une médaille de première classe
grand escalier du musée d'Amiens, appartenant au à l'Exposition uimerselle de la même année, et le
ministère d'ttat (1803); Epitre à Auguste, Hoiare, grand prix a relie de 1889. ïtecoré de la Légion
Pâtirait de Mme F. #
Auguste et Mécène, Dameme du Tncluuum (1804) d'honneur en 1878, il a été promu officier le 7 oc-
a la cire (1865), qui repatut bi*e 1881. 11 a été élu membre de 1* Académie de«
a l'Exposition universelle de 1807; le Repos, ou le itoauvÀrts, en remplacement de M. Dumont, le
Tilieu peignant une Vénus (1860); deux Portraits 29 mars 1884.
(1869); Lima V Albanaise (1870); Electre au tom-
heau de ton père, Hélène se réfugiant sous la pro- BARRIÈRE (Claude), ancien député, sénateur du
tection de Vestu (1875) l'homme est en ntn; sujet Puy-de-Dôme, est ne a Saint-ljermanj-l'Iierm, le
tiré de la Légende des siècles (1875) Eve, Pot trait 27 septembre 1857. Il fit sou druit et s'inscrivit au
de la marquise F de B. (1877) ï Aumône a Venise, barreau de Uermont. 11 fut. pendant la guerre.
Àndaiouseet comtesse (1884) Mort de Chopin (1&85), commandant des mobilisés d'AmbeU Maire de sa
la Conveision de Marie-Madeleine, la Mott du nllc natale ci conseiller général du canton, il fut
Pclerin (1887); Cftmillc DcsmouUns au PalatS'Hûyal porte bur la liste républicaine oppoi'tuuii-te aux élec-
(1888), représenté, l'année Mmante, à l'Exposition tions du 4 octobic 1885 Il obtint au premier toui
universelle Retour de la circoncision, Tunisie de fccrutiu 59008 \<>\k sur 12C»274 notants, et fut
(1801). M. lîarnas a obtenu une 3" médaille en 1847, eiu au ballottage, le premier sur neuf, par 78533ïoi\
une
i™
en 1851, une mcd.nlle de 2° classe a l'Expo- sur 151 U07 ^oUnts. Il ne s'est pas représenté nu\
sition universelle de 1855, la croi\ de la Lésiond'hon- élections législatives du ¥1 septembre A&W mais
neur en 1851), et une médaille d'or a l'ËTpobition au renom ellemeut trictuml du Sénat, le 4 jaiiMer
universelle de 1889. 1891, il fut élu comme candidat républicai», séna-
teur du départamrnt, le dernier sur quatre, par
BARRIAS {Louis-Ernest), statuaire français, membre 585 \iiij, sur 1151 votants. M. CI. Barrière a été
de l'Instilnl, frère du précédent, né* à Pari*, le décoré de la Légion d'honneur en mars 1885.
13 avril 1K41, simit les cours de MM. Joulfroy,
Cdveher et Léon Cognmt, et après a\oir obtenu en BARRY (rranrojvPierrc), peintre français, né a
1801 le 2e prix au concours pour Koinc, avec Ckryséts Marseille, le 3 mai 1815, unt étudier a Paris sous
tendue à son père par Ulysse, remporta le put en M. Th. Gudin et trana les mannes et le paysage. Il

BA.RRE3WILL (Lhai les Loim), chimiste fiançais, né à BARRIERE {Joan-Kj jnruisj, liUOrult'ui Irançais, né
Versailles en 1817, mort à ttouIojjne-sui'-Mer, le 23 no- à I'aus, le 12 mai 1786, mort à Pans, en août 18G8.
vembre 1870. Edil. 14. Edit. i-l.
BARBIER (F.-Mjrgufiiie). imilecin ftançai«, néà S.nnt- BABRIERE /TiiHodoie), auteur dramaiique franç.u*
Eticrme en 1812, iinnt.i MoiUioit-l'Aruamy, le 9 juillet né à r.uis en 1823, mort à Pans, le 16 octobre 1877
1870. Edil. t-i. Eiiit. 1-5.
a exposé depuis ses débuts Effet de brouillard, suivre
si les cours de la Faculté, de droit. Il se fit rece-
Bateaux de pêche (1840); Sortie du pmt de Mar- voir vc avocat; niais, ne s'occupant d'abord que de litté-
teille. Pêche du thon, par des Catalans (1843); rature, ra il se mêla aux querelles des classiques et des
Arrivée de la reine au Tréport (1845) Après la romantiques
rc et écrivit dans l'Artiste et dans le jour-
tempête, Navires en calme (1849) le Nouveau Par- nal m le Temps. Il alla ensuite se faire inscrire au
lement de Londres. Entrée du port de Maiseille, barreau hi de Pau. Laré a J'élude des questions d'éco-
Naufrage (1855); Réception à Marseille, dit car- nomie m sociale, il adopta les théories phalanstérien-
dmal Paln-.ii, Vue générale des ports de Marseille, nes. m Adversaire déclaré de la monarchie de Juillet,
(185V); Rade de Cherbourg, Souvenir des environs il fut nommé conseiller municipal par l'influence des
de Bordeaux, Sauvetage d'un nature échoué (1859) radicaux.
ra Ilepoussé aux élections générales pour la
Marseille, le raaaüza par mx léger Grovallard, Effet Constituante,
C, il fut nommé aux élections complé-
du soir, quatre Aquarelles (18fil) Arrivée des eaux mentaires
m du 4 juin 1848. Secrétaire du comité de
de la Meditenanée ait lac Timsak (cérémonie du l'instruction
l'i publique, il vota ordinairement avec le
18 novembre 1862, onze heures du matin), appar- pniti pr Cavaignac et se montra très opposé aux doc-

Egypte), pour S A te prince llalim (1863);


Thebes, ruines de Hamac, Chouna, extrémité dp
la
tient a la compagnie universelle du canal maritime trines

la
tr socialistes. Après l'élection du 10 décembre,
de Suez; Vue générale du Seuil (El Guisr), acquis il se rapprocha de la gauche, et ne fut pas réélu à
par M. Hardon; Vue prase 7~tAe<-e~~m' la Législative.
Aux élections du 8 février 1871, M. Barthe fut élu
représentant des Basses-Pyrénées, le second sur
l'f
première cataracte du Nil (1864) Escadre cuzrassée ueuf, m par 58 734 suffrages, et, le 8 octobre suivant,
en rade de Toulon (1870); Combat du brick tusse conseillercl général de ce département pour le can-
le Mercure i outre deux vaisseaux turcs (18771 Vue ton tc Est de Pau II fut l'auteur de l'ordre du jour
de Saint-Pétersbourg, Barque en détresse (1880), exprimant la confiance de l'Assemblée dans le chef
e'
Arrivée du Sultan à Alexandrie (1887). M. F. Barry, du di pouvoir exécutif, a propos de la discussion sur
la, maintien du pouvoir temporel du pape. M. Barihe
qui a habité tour a tour Pans et Marseille, a obtenu le
une 3" médaille en 1840 et une 2* en 184Ô. Il a été vota w d'ailleurs constamment avec la gauche. Réélu,
le 20 février 1876, par 6 920 voix, contre M. le comte
décoré de la Légion d'honneur en 1882. le
d Luppé, candidat légitimiste, il échoua, le 14 oc-
de
BARTET (Jeaiine-Juha Regmilt, rumine sous le tobre tr 1877, devant le même concurrent. Mais la
nom de), actrice française, est née a Pans, le '28 oc- Chambre
C ayant prononcé l'invalidation de celui-ci,
tobre 1854. Entrée au Conservatoire en novembre M. M Marcel Barthe fut élu, le 7 juillet 1878, par 656B
1871, elle obtint, au concours de 1872, un second voix y contre 5804 obtenues par M. de luppé. Aux
accessit de comédie. La même année, elle débuta au élections
é du 21 août 1881, il obtint, au premier tour
Yaude\ille dans le rôle de Vivelie de l'Artésienne, de d scrutin, dans la 1"> circonscription de Pau, 5 59Î
puis dans le Péché véniel. En 1873, elle Joua dans voix v contre 5 85G, partagées entre deux concurrents
l'Oncle Sam en 1874, elle interpréta le rille de Mar- monarchistes,
n et fut réélu au scrutin de ballottage
guérite dans les Ganaches; en 1875, celui de Manon, par p 6 858 voix contre 5128 données un candidat bona-
dans Manon Lescaut, en 1876, elle créa le rôle de partiste.
p Porté sur la liste républicaine aux élections
Fanny Mcrson, dans Madame Caverlet, et celui de du d 8 janvier 1882, pour le renouvellement triennal
Louise, dans Fromont et Risler, et, en 1877, la com- du d Sénat, H fut élu, le premier sur trois par -432
tesse Zuka, dans Dora, ou elle obtint un très grand voix v sur 640 votants. Au commencement de 18110, il
succès. Apres avoir joué encore dans les linurgeois eut e l'initiative d'un projet de lot tendant a déférer
de Poiitincy, Montjoye et les Tapageurs, Mlle Bar- aux a tribunaux correctionnels les délits de diffama-
tut fut engagée au Théâtre-Français, ou elle débuta, tion et d'injure par voie de presse, soumis jusque-là
le 16 février 1880, dans Daniel Roihat. Presque aus- au a jury. La proposition Marcel Barthe, votée par le
sitôt apres, elle remplaçait. Mine Sarah Bernhardt S Sénat et transmise à la Chambre, fut immédiatement
dans le rôle de la reme 'de Ruy Blas. Le 24 décem- renvoyée
r a une commission qui en proposa le rejet
bre 1880, Mlle Bartet fut reçue sociétaire de la a la majorité de 10 voix sur 11. Au renouvellement
Comédie-Française. Elle a joué depuis dans le Dépit ttriennal du 4 janvier 1891, il lut réélu sénateur des
amourette, le 'Gendre de M. Poirier, ï Impromptul'A-de Basses-Pyrénées,
1 le premier sur trois, par 753 voix
Versailles, Iphigéme, On ne badine pas avec
le Roi
sur
Outre
s 1008 votants.
des articles de journaux, on cite de M. Mar-
nwur, les liant sau, le rôle de Blanche dans
s'amuse, la Nuit d'octobre de Musset. En 1884, cel Barthe une brochure intitulée Dit Crédit fon-
elle a repris le rôle créé par Mlle Croizette dans c cier
c
(18511, ni-4).
l'Elrangiie et celui de dona Sol dans Hernani.
Barthélémy (Antoine-Auguste), ancien représen-
BARTHE (Marcel), avocat et homme politique fran- tant t du peuple français, né a Pans, le 18 avril 1802,
çais, ancien députe, sénateur, né a Pau. le 15 |an- et ( élevé du collede Sainte-Barbe, exerça quelque
î
vier 1813, et (ils d'un maître ou\rier, vint a l'ans temps
t la profession d'imprimeur. En Î82U. il se

BARRILLON (François-Soplue-Aleiandre),ancien députéi (Hanipsliire), en mais 1802, mort le 27 avril 18Ô8,


français, né a Pans le 5 avril 1801, moiten octobre 1871. Edit. 1-2.
Edit.1-5. BARRY (Edouard Middleton), architecte anglais, né en
BARROILHET (l'anl), chanteur fiançais, né àBavonnc, 1830, mort le 37 janvier 1880. Edit. 5.
le 25 septembre 1803, mort le 4 ami 1871. Edit. 1-5. BART (Chailes-François-Célestin), administrateur fran-
BARROIS (Pierre, comte), général français, ne à Ligny çais, né à Boulogne (Haute-Garonne), en 1800, mort. a
v Slongnjon,
le 12 mars 1866. Edit. 1-1.
(Meuse), le 30 octobre 1774, mort à Pans, le la octobiel
1860. Edit. 1-4. BARTH (Jean-Banliste-Phihppe), médecm français, né à
BARROT (Caiiulle-lhacinthe-Odilon), homme politique
Sarieguemmes (Moselle), le 21 septembre 1806, mort à
Yillefort le juillet 1791, mort
V Pans, le 2 décembre 1877. Edit. 1-5.
fiançais, né à (Lozère), 19
à Boûgival, le 6 août 1873. Edit. 1-J. BARTH (Mjiquard-AdoJphe), jurisconsulte allemand, né
à Eischtaedt, du 1" septembre 1809, mort à Wnrtzbourg,
BARROT (Théodore-Adolphe), diplomate français, frère e le 25 mai 1883. Edit. S.
du précédent, né à Pans. le 15 octobre 1801, inoit dans LS
BARTH (Henri), voyageur et géographe allemand, né à
cette ville, le lBjuin 1870. Edit. 1-5.
Hambourg, le 16 février 1821, mort à Berlm le âa nyvem-
BAKR0T (Victonn-Ferdinand), homme politique i- bre 1885. Edit. 1-5.
fran-
10 juil-
çais, sénateur, frère des précédents,né à Palis, le 1-3. I- BARTHE (Félix), magistrat et homme politique fran-
let 1806, mort à Pans, le 12 novembre 1885. Edit. çais, membre de l'institut, sénateur, né à ÎSarbonne, le
BARRY ((Martin), physiologiste anglais, né à Fratton n 28 juillet 1795, mort te 28 janvier 1863. Edut. 1-3.
retira partie impressions
à DaiHeau-l'Evêque (Eure-et-Loir) et lit i (1877, 111-18); la Bourgeoisie et le
de l'opposition libérale. Nommé maire de sa com- paysan1 sur le théâtre au wvP siècle (1882, ïn-18);
mune en 1830 et conseiller général en 1856, 1! ne lla Guerre de 1870-1871 (1884, m-18); le Consulat et
put obtenir le mandat législatif. Aprés la révolution ll'Empire, 1799-1825(1885, in-18}, quelques volumes
de Février, il fut nommé commissaire de la Itépu- d'histoire
c écnts au point de ue de l'éducation reli-
bhque, avec 31. Marescal. Elu par 57000 suffrages gieuse,
{ etc. 31- Ch. Barthélémy a donné une édition
le quatrième sur sept, représentant à la Constituante, annotée
v des Confessions de Fréron (1876, in-18). En
il \ota oi-din.-iirement avec le parti du général Ca- 1850,
1 il a fondé, avec des savants français et étran-
vaignac, et. après l'élection du 10 décembre, fit au gers
f l'Erudition, revue mensuelle qui a subsisté
ministère Odilon Ban ot une opposition très modérée. ttrois ans (3 -sol. gr. m-8).
Réélu, le quatrième, a l'Assemblée législative, il
combattit, avec la gauche démocratique, la coalition BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE (Jules), philosophe
des anciens paitis, protesta, au nom du suffrage et
c érudit français, membre de rin>iiiut, ancien
universel, contre la loi du 51 mat et s'opposa à la 1représentant,
sénateur, né a Paiis, le 10 août 1805,
révision de la Constitution. Apres le coup d'Etat du fut
i attaché, pendant la Instauration et jusqu'en
2 décembre, il se retira de la uc politique et résidu 1858,
1
au ministère des finances; mais il n'en fut
a Pans. pas moins, de 1820 a 1830, un des rédacteurs habi-
tuels
t du Globe, et le 28 juillet 18"0, Il signa la pro-
BARTHÉLEMY (Anatole-Jean-Baptiste-Antoiue DE), testation des journalistes. Après la révolution, il fit
archéologue fronçais, membrc de l'instilul, né a partie
[ de la Société Aide-toi, le cuti t'aidera' rédi-
Reims CMainc), leV juillet 1821, est fils de Claude- gea
f plusieurs de ses notices biographiques, fonda
Félix-Hyacinthe de Barthélémy, ancien préfet. Elevé lle Bon Sens, avec Victor Rodde et Cauchois-Le-
de l'Ecole des chartes, il entra dans la carrière admi- maire, et continua d'écrire dans les journaux d'op-
mstrative, remplit les fonctions de secrétaire général position le Constitutionnel, le Cour) 1er français et
de la préfecture dans le département des Côles-du- le National. Vers la lui de 18."5, partit renoncer
Nord, puis fut nommé ^ous-prefet de l'arrondisse- aî la politique et s'appliqua tout entier a des travaux
ment de Belfort (Haut-Rhin}. M. A. de Barthelemj, d'érudition.
c Il fut nommé, en 1834, répétiteur du
nommé successnement correspondant du ministère ccours de littérature françaisesl'Ecole polytechnique.
de l'in^tmction publique, puis membre du Comité Il
1 avait entrepris, des 1832, de donner une traduc-
des travaux historiques et de la Commission de 1j t
tion complète des oeuvres d'Anslote, qui M'ivît de
topographie des Gaules, a été élu membre de l'Aca- pendant l a la traduction de Platon publiée par
demie des Inscriptions et belles-lettres, en remplace-V. Cousin. Ce travail lui valut la chaire de philo-
ment de M. Rpnoist, le il novembre 1887. Il a été sophie s grecque et latine au Collège de France
décoré de la Légion d'honneur. ( janvier 1858) et le lit admettre a l'Académie des
(C
11 a publié, en archéologie ou en numismatique psciences morales et pohques, en remplacement de
port sur quelques monuments religieux et1842,
daux du département de la Loire (Caen,
féo~ IBroussais (23 mars 18û'j|. En 1840, Il fut pendant
quatre
c mois chef de cabinet aupte, de V. Cousm,
111-8) Essai sur l'histoire monétaire du piieuré de ministre
r de l'instruction publique. Tout en poursui-
Souvigny (Clermont-Ferrand, 1840, in-8); Monnnt.es vant ses études sur Anatole, il reprit l'étude du
des Aufarci (1874, in-8, e\liait de la Hevite numis- ?esanscrit, qu'il watt appris avec Eu#. Kurnouf des
mattque) Etudes les
sur monnaies des ducs de Bour- 1823,
1 pour remonter aux sources de la philosophie.
gogne (Dijon, 1843, in-8}; Nouveau Manuel complet A la révolution de Février, 31. Barthélémy Saint-
de numismatique ancienne ()851,m48,12pl.; nom. iHilaire, chef a titre gratuit du secrétariat du gou-
édit. 1890), et Nouveau manuel complet de minus- vernementv provisoire, s'associa étroitement a la
matlqtic au moyen dqe et moderne (1852, m-18, politique j. du parti modéré. Le département deSeme-
12 pl., noirv. édit. 181)0) Jean de Fabas (Saint- et-Oi>el'emoya,le
e onzième sur douze, à l'Assemblée
Bneuc,1854, m*8) Diocèse de Saint-Brieuc, histoire constituante,
c où il fut un des chefs du tieis parti
et monuments (Saint-Eneuc et Paris, 1855, gr. iu-8 républicain;
1
Il vota assez souvent avec la droite et
avec un atlas de 15 grandes planches} Etude sur 3appuya l'ensemble de la Constitution, bien qu'il se
la évolution en Bretagne (1858. 111-8), avec M. Ges- ffût déclaré partisan des deux Chambres. Tout en
lin de Bourgogne; Armoriai de la généralité à Al- approuvant a les mesures de répression dirigées
sace, recueil ofiiciel dressé par es ordres de ccontre le socialisme, il refusa sa coniitmec au général
Louis XIV; Numismatique mérovingienne (1865, en Cavaignac, ( et ce fut lui qui se chargea de porter a
deux suites, in-8); Mélanges historiques et archéo- 1la tribune les griefs de la Commission exécutne
logiques sur la Bretagne (1869, in-8); la Chambre contre c le vainqueur des insurgés de Jum; ces débats
du conseil de la Sainte-Union de Motlaîx (1879..1 aboutirent à la déclaration solennelle que le général
in-8); le Cartulaire de la coimnandevie de Saint- (.Cauiigiiac avait bien mérité de lu patrie (25 novem-
Arnaud (1883, gr. in-8); Etudes héraldiques (1888, lbre 1848).
in-8). 11 a publié une Bévue des travaux de numis- Aprés l'élection du 10 décembre, M Barthélémy
matique de 1859 à 1861 et de 1861 a 1803. soutint
s le ministère Odilon Barrot, admit la propo-
sition Itateau, vola l'interdiction des clubs et le
BARTHÉLEMY (Charles), archéologue français, né mamtien du cautionnement desjournaux,et approuvaa
à Paris, en 1825, membre de la Société des Anti- la direction donnée a l'expédition de Rome. Réélu,
quaires de Picardie et de l'Académie de la religion lle quatrième, à l'Assembléelégislative, il se rappro-
catholique de Rome, correspondant du ministère de cha c peu a peu de la gauche. I)ans les débats irldlifs
l'Instruction publique, a écrit plusieurs ouvrages à la loi de renseignement, il parla le premier et
dont nous citerons les sunants Vie de saint Khi ddéfendit vivement l'Université et les droits de l'Etat.
(1847, m-8), traduite de samt Ouen; une traduction Au coup d'Etat du 2 décembre, il protesta a la
annotée du Bational des divers offices de Guil- mairie v du X" arrondissement, puis, comme profcs-
laumeDurand, é\êque<le Menile au \me siècle (1848) seur,
sS il refusa de prêter serment, et, bien que dis-
la Bretagne ancienne et moderne (1854); Ihstoite pensé de cette formalité parla tolérance du pouvoir,
il
j!
de lîuasit ï ( 1855) Annales hagioloyiques de la France Il quitta sa chaire du Collège de France et a dtrec-
(Versailles, 1800-05, 6 \ul. in-8); Erreurs et men- ttion de cet établissement, où l'avait appelé l'élection.
songes historiques (1863-74, 11 vol. et 16 séries, 1Il ne fut remplacé déimili veinent, dans cette chaire
m-18) la l'oésie, hommes et choses, souvenirs et qu'en q 1862. Depuis 1852, il avait repris ses travaux

BARTHÉLEMY (Jran-Jose|ili-]Iippolyte), lepii'seiUant du


BARTHÉLEMY (Auguste-Mai scille), poète français, né â
Murseille en 1796, mort le 23 août 1867. Edit. 1-4. peuple
gp français, né à Lauteibouig (Alsace-Lorraine), le
8 janvier 1801, mort le 16 janvier 1805. Eiltl. 1-5.
suivi ses recherches sur la philosophie de l'Inde, et ce
i
d'érudition, continué sa traduction d'Aristote, pour- rieure son caractère pacifique. Il insista surtout dans
ci sens en répondant, le 3 février 1881, une inter-
pris une part active au\ discussions de rAcadérnie pellation
p de la Chambre sur les affaires d'Orient et
des sciences morales et politiques. Attaché, jusqu'en le h différend furco-giec. A propos de cp dernier, il
octobre 1858, a la commission chargée d'étudier la opposa o a d'imprudentes sympathies une résistance
question du percement de l'isthme de Suez, il ht qu q Il résumail ainsi « J'aune beaucoup la Grèce,
avec M. Ferd. de Lesseps et les représentants dn<* mnisj'anne
n encore plus la France. » Plus tard, les
diverses nations, le voyage d Egypte de 1855, et affaires a de l'Algérie l'entraînèrent mettre l.i pro-
publia dans les Débats le récit, mtéressunt de celle vince v de Tunis sous notre protectorat. Il se re-
exploration. Il se porta candidat a ladéputation au\ lira, 1i avec les autres membres du cabmet J. Ferry,
élections générales de 1869, dans la première cir- le lt 10 novembre 1881.
conscription de Seine-et-Oise, obtint la majorité rela- Profondément dévoué à la personne de Victor
tive au premier tour de scrutm. et fut élu, an scru- C Cousin, M. Biiithélcmy Saint-Hifaire fut choisi par lui
tin de ballottage, par 18 541 \oiv sur 31 748 volants, comme
c exécuteur testamentaire, et chargé spéciale-
II signa le manifeste de In gauche après les troubles ment n de la conservation de la riche hibliolbèque
occasionnés par les funérailles du député Baudm, léguée L a la Sorbonnc par l'illustre philosophe. Il en
refusa de faire partie de la commission chargée fut f nommé bibliothécaire a vie. La mort de M. Thiers,
d'étudier la réforme de l'enseignement supérieur et à la fin de 1877 (5 septembre)fut pour lui l'occasion
demanda par vote d'interpellation, au mois de luin de d montrer le même dévouement a ses intérêts et a
1870, une révision du décret du 25 prairial au XII, sa s mémoire. Il est devenu doyen de l'Institut, et
sur les sépultures, afin de donner aux administra- l'Académie
1 des sciences morales et politiques a célé-
tions municipales le droit de trancher toutes les bre 1 solennellement, a la fin de 1889, le cinquante-
questions relatives aux inhumations. naire de son admission dans soit sein. Il a été décoré
Apres la révolution du 4 septembre 1870, et pen- de c la Légion d'honneur.
dant le siège de Paris, M. Barthélémy Saint-lhlaire Comme écrivain, le titre principal de M. Barthé-
resta dans la capitale, qu'il ne quitta qu'après l'ar- lemy1 Saint-lhlaire est sa traduction française d'Ans-
mistice, pour aller prendre place a la gauche de tote, t devenue le centre de ses travaux. Voici les prin-
l'Assemblée nationale où l'avait envoyé le départe- cipales( publications qui s'y rapportent Politique
ment de Seine-et-Oise, le premier sur onze, par d'~lrixtote( (Parts, 1857, 1re édit. Impr. royale, 2 vol.
47 224 suffrages. Il avait obtenu a Paris, sans être m-8, i 2° édit., 1848, in-8];2te la Laïque 'd'Anatole,
élu, 26 185 voix sur 328 000 notants. Ancien ami et mémoire couronné par l'Institut (1838, 2 vol. m-8);
partisan déclaré de M. Thiers, il présenta, le 16 fé- la Logique d'Anstote, traduite en français pour la
vrier, avec MM. Grévy, Dufaure, Léon de "Ualleville j première fois (1839-1844, 4 vol. m-8); Psychologie
et \itet, un projet de décret nommant II. Thiers d'Anstote, Traité de l'âme (1840, m-8); Opuscules
chef du pouvoir exécutif, et accepta de remplir (1847, in-8); la Moi aie d'Aristote (183i, 3 vol.
auprès de lui les fonctions de chef de cabinet. Le 19, m-8) la Poétique (1858, in-8) la Physique (1802,
il fit. partie de ln commission des quinze membres2 vol. in 8] la Météorologie (I8G3, 111-8J Traité du
chargés d'assister le gouvernement dans les négo- ciel (ISb'o, gr. in-8}; Traité de la production et de
dations de la paix avec la Pnwse. M. Barthélémy j la destriuttan des choses, suivi de divers autres
Saint-lhlaire fut un des signataires de la propos- traités (1866, £i\ m-8); la Rhétouqne [1870, 2 vol.
tion Rivet, qui égalait la durée du pouvoir de m-8) ces traductions sont accompagnées de noies
31. Thiers a celle de l'Assemblée. Sa situation auprès perpétuelles, et plusieurs, comme celle de la Logi-
du chef du pouvoir exécutif et le ride de confident que, sont le* premières faites en notre langue.
que les journaux lut prêtaient volontiers, donnaient M. Barthélémy Sanit-IIilaire a publie en outre:
une importance particulière a sa correspondance avec De l'Ecole d'Aleuandtîe, rapport a l'hiblitut, pré-
les fonctionnaires et les divers corps électifs beau-cédé d'un Essai sur la méthode des alexandrins et
coup de ses lettres furent vivement discutées dans le mysticisme (1845, in 8); Rapport sur le coucou 1s
la presse; quelques-unes Uuientctre officieusement ouveit pour la comparaison de la philosophie
ou officiellement démenties; d'autres, au contraire, morale et politique de Platon et d'Artstote avec
implicitement avouées, traduisaient devant l'opinion les doctrines des plus grands philosophes mo-
publique la pensée mémo du gouvernement. M. Bar- dernes (1854, m-4); Des Yédas (1854, in-8); du
thélemy Saint-IIilaire quitta l'hôtel de la Présidence Bouddhisme [ÏKW, in-8]; Lellt es suri 'Egypte (1856,
en même temps que M. Thiers, après le 24 mai in-8 et.ïn-18); le Uouddha el sa religion, etc. (1850,
1873. II siégeait au centre gauche, votant constam- 111-8; âe edit., 1800, in-18) Mahomet et le Coran
ment avec le parti républicain modéré. Il adopta, (1865, in-8 et in 18), avec une introduction sur les
apres l'amendement Wallon, l'ensemble des lois devoirs mutuels de la philosophie et de la religion;
constitutionnelle4:. Porté par les gauches aux élec- Philosophie des deux Ampère (I8G6, in-8, 2a édit.
tions des sénateurs inamovibles, il fut nommé le m-18); une traduction en vers de i Iliade (1809,
quatorzième, au second tour de scrutin (10 décembre 2 vol. m-8); A la démocratie française, 1873 et
1875), par 540 voix sur 091 votants. 11 prit place au 1848 (1874, 111 18); « une traduction nouvelle a de**
Sénat dans la minorité républicaine et combattit, Pensées de Marc-Aurèle (1870. in-18); De la Méla-
avant et après l'acte du 16 mai 1877, les projets et physique, sa nature el ses droits dans ses rapports ~s
les mesures hostiles à la République. Toutefois il n'a avec la leligwn et avec la science (1879, in-18);
guere pris la parole que dans la discussion de ques- l'Inde anglaise, son état actuel, son avenir (1887.
tions spéciales c'est ainsi qu'à propos du budget in-8); la Philosophie dans ses rapports avec les
de 1879, il soutint vivement a la tribune la proposi- scienrcs et la religion (1889, 111-8); Elude sur Fran-
tion de l'isolement et l'agrandissement de la Bibho- pois Bacon (18U0, in-18), etc.
thèque natinn.ile (16 décembre 1878).
A la suite de la crise ministérielle à laquclle donna BARTHELMESS (iSicolas), graveur allemand, né a
lieu l'exécution des décrets contre les congrégations Erlangen, le 27 juin 1820, commença à étudier les
non autorisées, M. Barthélémy Saint-IIilaire accepta beaux-arts a INuremberg, passa a 'Munich et en
le portefeuille des atfaires étrangères, en remplace- 1852 à Dusseldorf, on il suivit pendant quatre ans
ment de M. de Freycinet, dans le cabmet reconstitué l'atelier de heller. Après avoirséjournéune année à
sous la présidence de M. J. Ferry (25 septembre Paris, il rentra a Dusseldorf. Sa première planche,
1880), et s'efforça de conserver à notre politique exté- le Christ en croix, d'après Kehren, a été e\po«ée au

BARTHÉLEMY (Emmanuel), ancien représentant du BARTHÉLÉMY (Edouard-Marie de), archéologue fran-


peuple francais, né à Marseille, le 22 juillet 1801, mort çais, né à Angers, le ât novembre lSôO, nioit a Pans, le
dans cette ville, le 10 décembre 1880. Edit. 1-5. 20 mai 1888. Edit. 2-5.
Salon de 1857. Parmi ses autres cemres nous cite- M. Bartholdi doit sa célébrité. Après avoir décoré
rons le Dimanche, d'après Sicgert, et l'Enfant sa îille natale d'une fontaine en l'honneur de Martin
aveugle, d'après Salentin (1861); Dans l'Eglise, Sclimn, pemtre, ^ra^eur et orfèvre, d'une autre
d'après Vautier (1804); la Réprimande dit garde- fontaine surmontee de la statue de l'amiral Bruat
manne, d'après Il. lliltcr (1867); la Promenade et d'une statue du général Itapp, il a sculpté pour
devant la porte de la ville, d'après Sclroerdgeburth Belfort le non symbolique de la défense, énorme
(1870) Après Venterremcnt, d'après \au1ier (1876). groupe de pierre, adosse fièrement au rocher, sous
31. Baithefmess a obtenu, chez nous, une médaille en la citadelle; puis il a dressé le modele de la gigan-
1864 et une médaille de 2° classe à l'Exposition uni- tesque statue de la Liberté, éle\ant un phare au-
verselle de 1867; il est membre de l'Académie des dessus de la mer, a l'entrée du port de >ew-\ork
Beaux-Arts de Berlin. et dont l'exécution en cuivre a demandé des années.
“ La remise solennelle de l'œuvre s'est fane à Paris,
BARTHEZ (Antoine-Chaiies-Ernest de), médecin au ministre plénipotentiaire des Etats-Unis. M. Mor-
français, né a INarbonne(Aude), le 6 août 1811, est ton, le 4 juillet 1884; démontée et transportée sur
le petit-neveu de l'illustre Barthez de Montpellier. un muire de l'Etat, la statue fut inaugurée a New-
Après a\oir fait de brillantes études et remporté "iork le 28 octobre 1886. Une réduction, offerte a la
plusieurs prix, d fut reçu docteur a Pans en 1839. l'rance par des souscriptions américaines, a été
Sa thèse sur les Avantagea de la marche et les exer- placée au pont de Grenelle a Paris, au cours de
cices dit corps dans Les cas de fumeurs blanches, ca- l'Exposition universelle de 1889. M- Bartholdi, déj
ries, nécroses des membres inférieurs chez les sero- core de la Légion d'honneur le 21 août 1805. a été
fuleux, fut fort bien accueillie. Il fut désigné, la même promu officier le 26 août 1882 et commandeur le
année, avec M'l. Guéneau de Mussy et Landouzy, 50 décembre 1880.
pour aller observer et combattre l'épidémie de
suette nubaire qui a régné, en mai et juin 1845, BARTHOLONl (Anatole), homme politique français,
dans l'arrondissement de Coulommiers. Il a été ancien député, né a Versailles le 22 août 1822, est
médecm de l'hôpital Sainte-Eugénie et du Prince fils de l'ancien président du Conseil d'administra-
impérial. Il a été élu membre de l'Académie de mé- tion du chemm de fer d'Orléans, mort en 1881.
decine en 1866. Décoré de la Légion d'honneur le Ingénieur cml, il devint maire de Sciez, membre
27 a\nl 1847, il a été promu ofucicr le 10 mars du Conseil général de la Haute-Sa\oie pour le can-
1863. ton d'Abondance, et, candidat du gouvernement
M. Itarthc7 a publié, outre sa thèse, plusieurs dan», la deuxième circonscription de ce départe-
mémoires sur les Affections de l'enfance, sur la ment, entra au Corps législatif au mois d'avril
Pneumonie, sur les Ilémorrhagies de la grande 1861, élu par 10 9U8 voix sur 21079 notants. Il
cavité de l'arachnoïde, sur les Angines et les gan- conserva son mandat au même titre en 1865 a ces
grènes du pharynx, insérés dans ta Gazette médi- dernières élections, il obtint 10 932 voix sur 23 581
cale ou dans les Arehives générales. Ces mémoires volants. A celles de 1800, après a\oir eu, au pre-
ont sem de bases àl'omrage important qu'il a fait mier tour de scrutin, une majorité relatuedell 722
Paraître, en 1845, en collaboration avec M. Itilliet ïoix, il échoua a^ec 13070 \ôit, au scrutin de bal-
raité clinique et pratique des maladies des en- lottage. De 1880 a 1887, il a biégé au Conseil muni-
fants (1843, 5 i,q\ in-8; 5e édit., refondue et aug- cipal de Paris, pour le quartier de Saint-Thomas
mentée, 1884-1890, 3 vol.), couronné par l'Académie d'Aquin. Administrateur de sociétés financières, Il
de médecine et par celle des sciences. est chevalier de la Légion d'honneur.
BARTHOLDI (Frédéric-Auguste), statuaire français, (Jean-Louis), député français, est né «
BARTHOU
né a Colmar le 2 avril 1834, étudia d'abord la pein- Oloron-Sainte-Marie, le 25 août 1802*. Docteur en
ture sous Ary Scheffer, mais il ne s'est fait con- droit, avocat, et conseiller municipal de la Mlle de
naître du publie que comme sculpteur. 11 a exposé I'au, il se porta comme candidat républicain dans
auï divers Salons: la Lyre chez les Berbères, sou- l'arrondissement d'Oloron, aux élections du 22 sep-
venir du Nd, groupe bronze portrait du colonel tembre 1X80 et fut élu par 7 035 voix, contre 6 605
J. M. buste bronze (1857); le Génie dall. les données à M. La Caze, fils du sénateur et candidat
griffes de la Misère, groupe plâtre portrait de conservateur.
M. le président R. buste bronze (1859); portrait
du général Schramm, buste marbre; le Martyr BARTOLl (Adolphe), littérateur italien, né à Fi-
moderne,
naoderrae, statue
statue pl~tre
plAtre ~1864)
(1864) Génie funèbre,
Géniebuste terrestatue
cuite tizzano, le 19 novembre 1833, étudia le droit et les
plâtre; portrait de M. Laboulaye, buste terre cuite sciences politiques et fut successivement directeur
(1800) portrait de M Lorentz. directeur de l'École du gymnase d'Alexandrie en 1S59, directeur de
des eaut et forets, buste plâtre (1867); les Loisirs l'Ecole de marine a Livourne en 1860, directeur du
de la paix, groupe plâtre (1868); Jeune vigneron lycée de Plaisance en 1867, directeur de l'Ecole
alsacien, btatue bronze (1869) Vercingétorix, statue supérieure de commerce de Vemse en 1868 et pro-
équestre plâtre (1870). Après la guerre, pendant fesseur à l'Institut des hautes études de Florence
laquelle M. Bartholdi servit a\ec distinction dans en 1874.
l'etat-major de Ganbaldi, et malgré les grands tra- A part sa collaboration a YArchivio storico ita-
vaux dont il s'était chargé, il a de nom eau exposé liano, on doit a il. liartoh les Deux premiers
portraits de MM. Erckmann et Chaînait, groupe siècles de la littérature italienne (I muni due
1870-1880)
plâtre; la Malédiction de l'Alsace, groupe bronze secoh delta letter. ital. Milun, le Déve-
et marbre (1872) Lafayctte arrivant en Amé- loppement de la Renaissance (l'Iivolu/.ione del n-
rique, statue plaire; les Loisirs de la paix, bronze nascunento; Uorence, 1877); les Précinseurs de
du groupe mentionné plus haut (1873); les Quatre Itaccace (i I'recursori del ltuccaecio, Ibid., 1878);
étapes de a vie chrétienne (1874); Monument fu- Histoire de la littérature italienne (Moria delta
nèbre de Paul Bert, pour la \ille d'Auxerre (1888); letter. ital.; Uorence 1878-1887, 7 \ol), traduite en
Monument funèbre de M. H. (1800), ete. allemand; les Manuscrits italiens de la bibliothè-
C'est surtout à la statuaire monumentale que que dc Florence (iManoscrittiitatiaui della bibl., etc.;
BARTHETfArmand), littérateur fiançius, ru1 à Kesançon, BARTH0L0MEW (Annie-F.tytîi iiiann, miMiess), femme
lo là avril 1820, moit & Ivry (Seine).*lc 14 février 1874. de lettres et artiste anglaise, née en 1806 à Soddon
Edil.l-Ô. (comté do Norfolk], moi le 18 août 186'2. Edit. 1-3.
BARTHOLD(Fr£déric-Giull<iuiii(j),historien allemande BARTH0LÛNI (J.-Francois), administrateur françaiSj né
à Itcrhii, le septembre 1799, mort le 12 janvier 1858. à Genève,
Edit. 1-2
le t
mars 1796, moi dans cclle ville, le 9 juin
1881. Edit. 2-5.
1880 et suiv.); Chrrsfomafhie de la poésie italienne p pour recueillir les souscriptions faites en leur fa-
pour la période de ses origines (Crestom. della m veur, et parut dans diverses réunions publiques
poesia italianu (ici pei\ origiin, Turin, 1881). pour soutenir ]ps prétentions des grévistes. La
p.
presse
p occupa alors de sa personne et de ses faits
BARTISSOL (Edmond), député français, né a Por- et el gestes; sa notoriété parut assez considérablepour
tel (Aude), le '20 décembre 1841, entra dans le **er- le le porter, comme candidat socialiste, aux élections
vice des ponts et. chaussées en 18fi0 et passa en ISfifi ddu 4 octobre 1885 dans les départements du ~Sord
au service de la Compagnie du Canal de Suez. En el et de la Seine. M. Basly n'obtint, dans le premier,
1874, il entreprit de grands tra\au\ publics en que q 7526 \oi\ sur plus de 10-iOOO étants et réunit,
Espagne, entre autres plusieurs hgneb de chemins dans d la Seine, nu premier tour de scrutm, 131 640
de fer, et en Portugal les tra\au\ du port de Leivoes \oix\< sur 453 990 étants. Classé le vingt-neuMéme
et l'établissement du chemin de fer Métropolitain sur
<îi la liste générale des candidats, il fut porté sur
de Lisbonne. Candidat républicain dans l'arrondi v a liste républicaine unique, pour le scrutin de bal-
lla
sentent de Céret, aux élections du 22 septembre k lottage, et fut élu, l'inant-dcrmer sur trente-huit,
1889, il obtint, au premier tour, 1 686 voix sur 6 139 par p: 267 376 \oix sur 414360 votants. A la fin de jan-

371fl voix, contre 3306 par


votants, et fut élu, au scrutin de balloltage, par uer
cal et 2 780 par le candidat conservateur.
w
ci
1880, lorsque éclata la givhe de Decazeulle,
le candidat radi- ensanglantée par le massacre du sous-directeur,
31 Wâtrin, JI s'empressa d'y counr et, au retour,
M
Il
il proposa d'adresser au inniifctère une iiiterpella-
BASCLE DE LAGREZE (Gustave), magistrat et ar- 1i lion dont ses collegues de l'extrême gauche répu-
cheolopue français, né à Pau, le 25 août 1811, d'une dièrent
d le programme En même temps, il qualifiait,
ancienne famille noble du Quercy, et fils d'un ma- dansd un meeting socialiste, l'assassinat de Decaze-
gislrat distingué, étudia le droit a l'uns el s'y fit v\ille de simple « exécution »,et demandait que ses
inscrire au barreau. Nommé substitut en 1857, puis collègues
et de la Chambre, mhdeles a leur mandat,
procureur impérial a l'an, il détint en 1852 h
con- fussent « traités comme autant de "Watrins s. Il
seiller a la Cour impériale de cette même Mlle. Il a soutint
si son interpellation a la Chambre, le 11 fe-
été admis a la retraite, a\ec le titre de conseiller' vuer,v. et lut, au lmheu de la désapprobation géné-
honoraire en 1881. il. Lascle de Lagreze a été élu rale, r; un long discours écrit pour justifier ce qu'il
membre du Conseil général des Basses-I'vrénées. appelait a « un acte de justice populaire » et récla-
Che\ aller de la Légion d'honneur, il a été décoré mer, n entre autres conclusions, la mise en liberté
de divers ordres étrangers. de toutes les personnes arrêtées. Le 26 mai 1886, il
d
On cite de lui, entre autres livres de junspru- parut p a la tribune de la Chambre pour repousser le
dence le Droit criminel à l'usage des jurés 11854, projet p de loi d'expulsion des princes des familles
in-8); Delà réorganisation de la
in-8); ~?'~r~MM~pH~/amc<y~f:/ure(1871, ayant
magistrature (1871, a régné sur la France, et pour proposer, en
m-8); le Parlement de Navarre (1873, m-8); puis ééchange, la confiscation de tous leurs biens, nus a
des travaux d'archéologie relatifs au département lu h disposition de la JNalion pour doter une caisse de
qu'il habite Chronique, du château et de la mile retraite r nationale pour la Meillesse.
de Lourdes (1845, in-8; 3e édit., 1875, in-8), refondu Aux élections générales du 22 septembre 1889,
sous le titre d'Histoire de Lourdes, le château et la faites
f; au scrutm d'arrondissement, M. Basly se porta
grotte (1877, m-8) Antiquités du Béarn (1846, m-8) ddans la 2e circonscription du \IIIa arrondissement
d'après le manuscrit de Pierre Slarca; les mono- de d Pans, obtmt, au premier tour 5 689 voix sur
graphies de Samt-Saun, de l' Escale-Dieu et de Saint- 112095 votants, et échoua au scrutin de ballottage,
l'A; le Trésor de Pau (1851, in-K, pi.), archives du avec a 5784 \<>iv, contre 5 KlKi obtenues par le candidat
château de Henri IV le Château de Pau (1854, bboulangiste, M. Paulin Méry. Apres l'invalidation de
in-8, i" édit-, 1865, in-18), souvenirs historiques; celui-ci,
c il se représenta devant le même college et
Histoire religieuse de la Biyorre (1805, in-18) la ééchoua de nouveau, le 1G fé\rier 1800, avec 5 605
Féodalité dans les Pyrénées (1864, m-8); Home et, iok, y contre 5 712 obtenues par le même concur-
Naples, simples notes (1804, in-18); Histoire du rent-
r Une élection partielle s'étant produite dans
droit dans les Pyrénées (1867, finpr. impériale, le h Pas-de-Calais, 1™ circonscription de Uéthune,
in-8), outrage qui a obtenu une mention au con- M. 1 Basly s'y présenta, comme candidat socialiste,
cours des Antiquités» nationales, en 1808; la Na- le li 22 février 1891, et fut élu par 8892 voix, sur
varre française [1882, 2 Mil. gr. in-8); Henri IV, 114685 notants. 11 reprit sa place et son ancienne
vie privée, défaits inédits (1884. m-8). Il a encore attitude
a a la Chambre et se signala par ses inter-
publié Pompé i, les Catacombes, l'Alhambra (1872, pellations,
f notamment a l'occasion des gre\es mi-
in-8) le Saut du procureur (1879, in-18), et colla- mères, n dont il se constituait encore le défenseur,
bore a la réimpression delà hwgiapfue universelle malgré i; les attaques dont il était l'objet dans l'état
de Michaud. de dnision de son parti.
<]
A

BASLY (Emile), député du l'as-de-Calais, ancien dé- BASSANO {Napolêon-Joseph-HuguesMarlt, duc de)
puté delà Seine, est né â Yalencieunes, le 29 mars diplomate
ti français, ancien sénateur, né a Paris, le
1854. Ancien ouvrier mineur dans le département 33 juillet 1803, est le fils aîné du secrétaire de Napo-
du Nord, il tut l'un des organisateurs des grèves qui l
léon, qui fut ministre en 18il et pair de France en
eurent lieu, en 1880 et surtout en 1884, dans les 1831.
I 11 entra dans la diplomatie après la révolution
mines d'Aiizin et de Denam et dont la dernière ne de Juillet, et remplit, pendant longtemps, le poste
<j

dura pas moins de cinquante-sept jours. Il \mî de


c secrétaire d'ambassade à Bruxelles. L'avène-
alors a Parts, comme délégué des ouvriers mineurs, ment
r de la République l'écarta quelques mois des

BARTLETT (John-Riisscll), etlinntogiàte américain, né à EABZYEOWSKI (Stanislas), homme politique polonais,


ProMdeiice (Rhode-Island), le 25 octobre 1803, moit né à
r dans la Masoue, le 19 novembre 1792!, mot à Pans, le
dans celle ulle, le 28 mais 1886. Edit. 1-5. 16
1 mars 1872. Edit. 1-5.
BARTSCH (Charles-Frédéric),philologue allemand, né à BASCAHS (Ferdmand), journaliste français, né à Tou-
Sprottau (Silfsie), le 25 lévrier 1832, mort à Heidolberg, 1louse, en 1801, mort à Neuilly, le 31 décembre 1861.
le 19 février 1888. Edit. 6. ïEdit. 1-5.
BART (Ueim-Antuine de), botaniste allemand, né à BASDHET (Armand), littérateur français, né à Blois
Frantfort-sur-le-Mein, le 26 janvier 1831, mort à Stras- ten 1839, moit dans cette Mlle. le 26 janvier 1886
bourg, le 19 janvier 1888. Edit. 5. Edit,
I 3-5.
BARYE (Antoine-Louis), statuaire français, né à Pans, lettres iiancat&e,(Anaïs
BASSANVILLE 1803. morte
née enLertiun, à Auleuil,
comtesse le
de), femme de
e 21 septembie1795, moi t dans cette ville, le 26 juin S no-
1873. Edit. 1-5. \einbiel88i Edit. 1-5.
affaires; mais fut rappelé par le Président, qui luiconduire jtar un guide mongol dans le désert de
confia, en 1849, la légation du grand-duché de Bade, Coin, trrnersa le lac liaikaï, \ihita I Oural en traî-
et, en 185], celle de Belgique. Le duc de Bassano a neau pendant l'huer, franchit le Caucase, sunit les
été nommé sénateur le 51 décembre 1852, et en bords de la mer Caspienne et de la mer ÎSoire et
même temps grand chambellan du palais- La du- rentra par la Gallicie en Allemagne. Ce second
chesse était dame d'honneur de l'impératrice.Promu, voyage a\ait duré cinq années.
le 7 août 1852, commandeur de la Légion d'hon- Kn l80tï,M. Bastian s'nihcrivit comme prn at-docenl
neur, il été fait grand officier le SO décembre 1855. à la Faculté de philosophie de Bei lin. Bientôt il fut
nommé professeur extraordinaire d'elhnologie et
BAST (LouivAmédéc iïe), romancier français, né administrateur du musée ethnologique. Il succéda
a Pans, le 8 septembre 1795, oiïicier sous 1 Empire, au professeur J)o%e comme président de la Sociélé
fut mis en demi-solde par la Restauration, embrassa de géographie et a 31. \irchow comme président de
la carrière des lettres et débuta par une épitre en la Société anthropologique qu'il a\ait contribué a
\çrs Ma destinée (1819). Outre un grand nombre fonder. Il fut aussi le principal organisateur et le
d'articles et de nom elles imprimés dans dners re- président de la Société afncame et se chargea de
cueils périodiques, il a pubhe beaucoup de romans, rétablissement de la sl!itioi\ de Chmchoxo, sur la
entre autres Le Mameluek de la Grenouillère cùle de Loungo; c'est d'après ses plans que s'exécu-
{1829, 4 \ol. in-12) Malfilâtre (1854, l2 uil. m-8); tèrent plusieurs expéditions sur la côte occidentale
le Testament de Polichinelle (1835); le Cabaret de d'Afrique. En 1878, n entreprit un voyage au^ Indes,
Ram pointeau (1842); la Galère de M. de Vivonne et visita successivement la Perse, les îles de l'Ar-
(1848); le* Galmn du Palais de justice (1851, ehipcl indien, l'Australie, l'Orègon, la presqu'île
2 \ol- in-8), etc.
– C'est par erreur que les jour- d'\ucalan, el rentra, ca Europe en août 188U, rap-
naux ont annoncé, en 1864. la mort de M. de Ba^t, portant les matériaux de nnu\eau\ ou\rages.
do\enu, en 4890, le doyen de la Société des gens A part de noinbi'euses et importantes communi-
de lettres. cations insérées dans les bulletins et mémoires des.
sociétés savantes, M. Bastian a publié un certain
BASTIAN (Adolphe), \oyageur et ethnologie alle- nombre de relations de \ojage et d'om rages d'ethno-
mand, né a Brème, le 20 juillet 182(3, suivit les graphie- et de philosophie, entre autres V Homme
cour;, des I nnersités de Berlin, Heiddberg, Prague, dans V histoire i ouvrage destine à servir de base à
léna, cl AVurzbourg. Il étudia d'abord le droit, une exploration psychologique cfumottdf (derMensch
puis s'appliqua ;i la médecine, a l 'histoire naturelle m der Geschichte, zur Uegrundung, etc.; Leipzig,
et aux autres sciences Reçu docteur en médecine, 1800, 5 \o).J, les Pertples de l'Asie orientale (die
il s'embarqua, en 1851, comme chirurgien pour >œlkcr des crsII. Ahiim, léna, 18bO-71, 6 xoï.); la
l'Australie. Après a^oir usité les mmes d'or et quel- Fixité des races humaines (das Itestaendige in den
ques parties de l'intérieur du pays, il passa dans la Menschenra&sen Berlin, 1808); Essais de psycho-
IN ouvelje-Zé lande et de là au Pérou. ïl lit un assez logie cowpaie'e (Heitraege zur ^ergleichenden Ps.;
long séjour a Cuzco, où d étudia les antiquités des Berlin, 1S08) Etudes de linguistique comparée
Incas. I)Cbireu\ d'approfondir l'antique civilisation {Sprach\ergleich«nde hludien Leipzig, 1870); Re-
brahmanique, il sun tt le Gange, pénétra dans le Dek- cherches ethnologiques (Ethn \ort)Chungen léna,
kan et citez tes Muhrulles, se dirigea sur Bombay et 1871-75, 2 ^o\.)', Tableaux géographiques el ethno-
par Basera sur Bagdad, mmUi lesrcbies de l&bylonc logiques (Geogr und ethn. Uilder; lbid-, 1873];
et de ^ime et so rendtt en Mésopotamie, en Syrie riJjrpédilton allemande n la côte, de Loantfo (dre
et en Palestine. Il séjourna ensuite quoique temps dtîiitftch E\pfid. Itîna, 1874, 3 \ol.); Création ou
au Cuire, et remonta le Nil, et, appuyant vers l'est, fia»<a»re(bcha>pfungoderEntstehung, lbid-, 1875)
lra\ersa la mer liouge de kosséir a îtjeddah et alla la Légende sacrée des Polynésiens (die heilige Sage
MMior la Mecque. Il ^ui\il de la une caia\ane luulu'a der I1.; Leipzig, 1881); Préliminaires historiques
Aden, où il s'embarqua pnur le cap de itoimoEspé- de, V ethnographie ^Yorgestîhichle der Ethn Borlm.
rance, en touchant a l'île Maurice. Apres a\oir 1881); laPsycholoqie du Buuddhixttte (der Bouddlns-
exploré les pays \oisins du Cap, il poussa ses re- mus in semer Psych., lbid., 1885); Iles de lÀi<hi-
cherches dans les possessions portugaises de la côte pel malais (die Inseln des mal. Arch. ïbid-, 1884}
occidentale d'Afrique, Mbit a Libéria, SiL*rra-Leunc, le Fétichisme sur la* côtes de Gmnée (der Fctiscli-
la Sônéguinbie, et retint enfin en Europe. A peine an der Kuste U. Ibid-, 1885). Il a fondé, en 1869,
de retour de ce» excursions lointaines, il alla passer a\ee M, R. ilartinann, l'impoiiant recueil, die Zett-
quelque temps a Tronisoe, en ftonêge, et rentra sthrift fur Ethnologie, menant de bulletin à lu
a Biéme. a la (in de 1850, pour écrire une partie bociété anthropologique de Berlin.
de ses observations et se préparer a des \ojages
noweauv. BASTIAN (Henri-Charllon), médecin anglais, né à
Des le mois de janvier 1801, M. liaslian commença Tiuro (Cornouailles), je '20 février 1837, prit ses
un second >o\uge autour du monde. Il se rendit degrés au Collège de l'uim^rsité de Londres». Il fut
d'abord a Loin) i os, ou il ht quoique séjour a\ant de attaché s>uccessi\ement, connue médecin et comme
s'embarquer pour Madras. De la il passa a Rimgoun, professeur, à plusieurs hôpitaux et est dpwnu
tratersa l'Iraouaddj, s'anèîu dans la capitale- de la doyen de la Faculté de médecine. Il a été élu membre
Birmanie, ou il consacra une aimée entière a l'étude de la Société royale, de la Société Iiiinéemie et do
de la langue el de la littérature des Bumans. Il alla duerses autres sociétés siwanio1-.
ensuite a lloulmem et a llmiglvok étudier In langue Les principaux, ouuages de M. lïastian sont les
et la htl*' rature des Siamois, puis se rendit a Java, Modes d'oi ujîiic des onj'tnibtnes infériems (the
d'ou il s'embaiqua pour le Japon. \)e îokohania il "Modes of migiii uf loweht orgtimsius, 1871); les
passa a Skniig-ll.u, a Tirn-Tsm et a Pelvin. Il se ht Commencements de la vie (ihe Ifegminiigs of life,

BASSET (lndié-Alc\andie), lillt-i dtt'iii funcais, né a niDit à Boualoa (Lot-et-Garonne), lo ») a\nl 1883.
jnnl 1870. Edit. 1-4.
JNae, en 1"'Jt>, moi L à P.m is, le 22 I.dit. 1-5.
BASSET fWiicn-C.hailfs-UcxanUie),liU<M,iiem français, D'ESTANG (GullLiiiiiiP-Aiiiablc-OrUivc,conilo
iils du {iif cc'Uent, né à Pans, le là juillet 1822, mort Je de),BASTARD
^'[utïiI fumç.uvt ancien st-nalpur, lih tlu \t\ Scellent,
ï!l mai 1809 Etlit. 1-4, tu1 a J'nffhicn, le *t août 1831, moit a )1unli)ollior, Je
BASTARD (Jean-Denifa-tfon de), ^nirlit et diplomate 15 mai 188i. Ldit. 5.
français, né h Pan*, le Itï avnl 1S22, mort a Iking-Kuii",
le 2 décembre lHGi». Udit. 1-4. BASTARD D EST AN G (lU-ni i-Unuui, HCOiiite *>t), ]Ua»ib>-
trt'i't1 et i»m le des j>r*5céJentb, ne <i l'aris,
triit (tançais,
BASTARD D'ESTANG (Jt>:in-Fraiivin«-\iigust<<f comte &r), le li
novembre 1Ï97, moit dan^r^tie ville. îv 11 millet
of[:'ier iianvaib, né
à >og-aio, le il
ilft-ombre \7tii, 1873. Kdit. 1-5.
1872, 2 "vol.); l'Evolution et l'oriqine de la vie
(Evolution and the origin of hfe, 1874); Leçons cli-
la question de i ancienneté des Tsiganes ete Europe
(1878,in-8), et toute une série de mémoires spéciaux
niques sur la paralysie ordinaire de cause céré- sur les Tsiganes, leur industrie comme fondeurs, et
brale^ (Climcnl lectures on the coniinon forms of fa-
ralysis,etc, 1875); le Cerveau comme organe de la
pensée chez l'honzzrte el les anzruaax (the Braiii as
an organ ofMinil, 1880), ouvrage traduit en fian-
çais (1882, 2 \ol. m-8). M. II. Dastian a fourni de
BATEMAN actrice
l'importation du bronze en Europe.
américaine,
née a Ballnnore le 7 octobre 1842, appartient a la
célèbre famille d'acteurs de ce nom, montra des dis-
nombreux mémoire» aux recueils de médecine, posihons précoces, et parut pour la première fois au
notamment aux Pliilosoplucal Tiansactwns, aux théâtre vers l'âge de onze ans. Malgré tes succès
Tiansactwns o/' Pathological Society, au Journal qu'elle obtint alors, elle consacra plusieurs années
of mental si icnic. a de séiieuses études, et ne lit ses véritables débuts
qu'en 1859. Apres avoir été applaudie sur les prin-
BASTID (Adrien-Pierre Hémy), député du Cantal, cipaux théâtres de l'Amérique, miss Itateman \int
fils de l'ancien député Raymond llastid, mort en 1880. chercher en Europe la consécration de sa réputation.
est né a Aurtllac le l"r octobre 1853. Docteur en Engagée a Londres au théâtre Adelphi, elle y débuta
droit et professeur suppléant à la Faculté de Douar, (1803) par le rôle de Leah, dans la pièce de ce nom
il fut élu, en remplacement de son père, députe de traduite du drame allemand Delxnah, de Mosnnthal,
l'arrondissement d'Aurillac, a l'élection partielle du qu'elle joua plus de cinquante fois de suite avec le
25 mat 1880, comme candidat républicain, par 8 899 plus brillant succès. On cite parmi les principales
voix, contre 7087 obtenues par 31. Léon Cabanes, créations de cette arlibte Evangéhne, dans la pièce
candidat de l'Union, républicaine. Il fut réélu, le 12 de ce nom tirée du poème de rongfellovv Géraldine,
août 1881, comme candidat de l'Union, par 9 899 voix dans une pièce écrite spécialement pour elle par
contre 0 435 données a II. Joseph Cabanes, maire d'Au- Mrs, Bateman, sa meie; Juha, dans le Bos&u (The
rillac et candidat républicain, l'orté sur la liste répu- Ilunchback), de Shendan Rnowles; Pauline, dans
blicaine du département du Cantal am élections du Lady of Lyons; Juliette et lady Macbeth, dans le ré-
4 octobre 1885, Il fut encore élu au premier tour du pertoire de Shakspeare, etc. En décembre 1865, elle
scrutin, le premier de la liste, par 26820 voi\ sur a épousé M. George Crovve, frère de l'historien de ce
43407 votants. Aux élections du '22 septembre 1889, nom. Elle a reparu en 1868, sous son premier nom.
faites au scrutin d'arrondissement, il se porta dans au théâtre, où elle est considérée comme l'une des
I arrondissement d'Anrtllac, réunit au premier tour meilleuies tragédiennes de l'Angleterre. Elle a joué
0958 von contre 5002, données a)1. Fcsq. mmrc d'Au- encore les rôles de Wedée dans la pièce de ce nom,
rdlac, candidat radical, et 5424 à M. de Parieu, (ils de Macbeth, de la reine Marie, dans la pièce de Ten-
du ministre de l'Empire. Ses deux concurrents nyson, etc. (1878 et sinv.). Elle prit ensuite la direc-
s étant retirés, il a été élu, au scrutm de ballottage, lion d'un théâtre de Londres.
par 11072 voiï sur 12 11 13 îotants. M Adrien liastid
représente un des deux cantons d'Annllac au Con- (Henry-Waller), voyageur et naturaliste an-
BATES
seil général du Cautal gl.ns, né a Lnicester, le 18 février 1825, entra dans
t une maison de commerce que son goût décidé pour
SATAILLARO (Paul-Théodore), littérateur fiançais, l'étude des sciences naturelles et la lecture passion-
né â Paris. le 23 mars 1810, lit son droit a Paiïs et née des livres de voyage le conduisirent à quitter.
uivit les cours de l'Ecole des chartes, de 1838 a Avec son ami Wallace, il résolut d'aller explorer dans
1841, et prit le diplôme d'archivistepaléographe. Il le plus grand détail les pays de l'Amérique du Sud
a écrit dans plusieurs journaux, surtout pendant traversés par le fleuve des Amazones. Ils s'embar-
l'année 1848, et s'est signalé par ses opinions de- quereut a Liverpool sur un voilier, au mois d'avril
mocratiques, qui furent en 1855 le principal motif 18Î8, et le voyage ne finit qu'en juin 1859. Wallace
d'un procès étrange veuf de la tille de Mme Mélanie quitta toutefois son ami pour rentrer en Angleterre
AValdor, et remarié a une Anglaise, il se vit disputer en 1852. Pendant ces onze années d'exploration,
devant les tribunaux par son ancienne belle-niereM liâtes recueillit de nombreuses observations géo-
l'enfant qu'il avait eu de son premier mariage. Une graphiques et les plus riches collections de botani-
oidonnauce (te référé le lui enleva; un an et de la que, de zoologie et d'ethnographie. A son retour, il
Unir impériale le lui rendit. Il est devenu archiviste fut nommé second secrétaire de la Société géogra-
de la Faculté de médecine de Paris. phique de Londres. Il a été élu membre de la So-
M. Bataillard a publié divers travaux Gustnx·eciété Royale de Londres en 1881.
MMot, Rehquiœ (Troyes, 1838, in-8) l'Œuvre phi- M. lîaîes a consigné les résultats de son voyage
losophique et sociale de M. Edgar Quinel (1846, dans un livre de haute valeur le Naturaliste sur les
in-8); Nouvelles recherches sur l'apparition et la bords de l'Amazone (the Naturalist on the river
disparition des Bohémiens eu Europe (1849, m-8), Amazones; Londres, 1803, 2 vol.; 31 édit., 1873);
evtrait de la Bibliothèque de l'Ecole des zlcartes, cet ouvrage a été traduit en allemand (Leipzig, 1806).
plusieurs brochures sur la Moldavie et la Valachie, On cite en outre Contributions to theinsect fauna
extraites de la Itevue de Paris et de la Libre re- of tfie Amazon valley (Ibid-, 1807) et Voyages illus-
i herche (1850-57) les Derniers travaux relatifs aux trés (Illustr. travels, a Magazine of travel. Geogra-
Ilohémiens dans l'Europe orientale (1873, in-8); phy attd adventures; Ibid., 1809; 4 vol.), ainsi que
Sur les origines des Bohémiens ou Tsir/anes avec la traduction anglaise de XExpédition allemande au
i: explication du mot Tsigane (1875, m-&); Etat de
Pôle Nord (Ihid., 187'.).
BASTID (Maitial-Rajmond), homme politique français» villeis (Meuse), le 1" novembre 1848, moit à Pans, le
cli'|>ute, né à Aunllac (Cantal), le 30 juin 182t, mort a 10 d<<cembiel8M. Edit. 5.
l'ai is, le 30 mars 1880. Edit. 5.
BATAILLE (Martial Eugène), homme politique français,
BASTIDE (Jules), homme politique français, ancien né à hingston (Jamaïque), le 15 novembre 1814 mort
ministre, ne à Pans le •>> no\embio 1800,' mon djns, à l'ai iv, le 5 août 1878. Edit. 1-5.
cette ville, le 2 mars 1879. Eclit. 1-b
BATAILLE (Henri-Jules), général français, M a lïourg-
BASTIDE (Louis-Barthélemy-Ehsabeth), poMe français, dOisans (Isère), le 11 septembre 1816, mort à Pans, le
né à Marseille, vers 1805, inoit à Saint-\aléiy-en-C'aux 7 janvier 1882. Edit. 5.
(Somme), en octobre 1854. Edlt. t-i.
BATAILLE (%r Louis-Désiré-César),prélat français, né
BASTIDE (Jenny DrecraRQCEr, dame) née à Rouen, le à lljuplines (Iiord), le 23 août 1820, mort à Amiens, le
» juillet 1792, moite dans cette ville, en avril 1854. 9ï juin 18/9. Edit. 6.
Edit.1-4. BATAILLE (Charles), littérateur français, né à Paris, en
BAST1EN-LEPAGE (Jules), pemtre français, né à Dam- 1831,1 mort le 10 décembre1868. Edit. i
BATIOT (Aristide), député français, est né aux ppar l'Académie de Bordeaux; Variations de l'esprit
Essarts [Vendée), ^ers 1844. Ancien notaire et con- publie
p (1804. in-8) Henri IV en Gascogne, essai
seiller genéral pour le canton des Essarts, il se porta hhistorique (Poitiers, 1885, gr. m-8}. M. de Batz-
comme candidat répubhcam aux élections générales Trenquelléon
T s'est aussi exercé dans le genre dra-
du 22 septembre 1880 dans la 1M circonscription de matique.
ir Après avoir écrit le Devoir, comédie en
la Roche-sur-Yon, et fut élu par 8 415 \on contre deux
d actes, en vers (1858, m- 12), Il a fait repré-
7 784 réunies par M. Mavnard de la Claye, député senter, le 14 janvier 1800, sur le Théâtre-Français de
s<
sortant, candidat monarchiste. t Bordeaux,
11 une comédie en trois actes, en prose, Nos
ennemis,
e\ qui a cle jouée avec succès et n été sur-
BATTA (Alexandre), \ioloncellis>te hollandais, né â h remarquée comme une tentative de décentrali-
tout
Maestricht, le 9 juillet 1816, et fils d'un musicien sation
s; littéraire. Il a donné depuis le Béarnais,
distingué qui fut longtemps professeur au Conser- drame
d historique en cinq actes (Bordeaux, (18C7
\atoire de Bruxelles, tut élè\e de lHdtcl, qu'il rem- in-8);
u In Dahlia bleu, comédie; en Irois actes, Tou-
plaçait, dès l'âge de dix ans, dans des soirées. Mien- k
louse, 1870. in-8); la Fille de Washington (Bor-
tôt connu dans toutes les grandes Mlles d'Europe, deaux,
d 1878, in-8).
c'est à Pans qu'il a donne pendant \ingt ans le
plus grand nombre, de ses concerts. Il a aus^i fré- BAUDE ffCh~t'Ies}, graveur français,
Charles}, ~rn~Mir né â Paris, en
ira)ica)s,TieaPar]S,PH
quemment MSité la cour de La llaye. M. Itatta a été 11853, fut ele\c de Guillaume. Collaborateur assidu
décoré de la Légion d'honneur en août 1875. des
d journaux illustrés l'Illustration, le Monde
Comme \irtuobe, Il se distinguo par la grâce, le itlustié,
u l'Univers illustré, il fut un des promoteurs
sentiment et la coquctteiic même de soir jeu. 11 a d procédes qui rendirent la gravure sur bois plus
des
écrit, pour son instrument, des Fantaisies, Scènes, expedilive,
e en lui donnant plus d'exactitude et de
Airs variés. Résidant à Versailles, il a publié dans perfection.
p II a exposé aux Valons annuels, depuis
l'Vn'wn libérale et démocratique de ~cine-el-Orac 1877,
1 des œuvres qui ont été remarquées, notam-
des articles de critique musicale. ment
n Fiançais deiiorgia devant le tercue d'Isa-
bbelle de Portugal, d'après J.-?. Laurens (1877); la
BATTAGLINI (Mgr rrançois), prélat italien, né à Folie
1 de Hugues van der Goes, d'après Wauters
Samt-Augustin-di-l'i.mo, le" 15 mars 4825, svu\it les (1879); Mlle Sarah Bernhardt, d'après Jlustien-
cours de l'uimcrsité (le llnlognc, fut reçu docteur Lepage
I. M. Hetzel, d'après Uleissomer (1880); lin
en théologie en 1845 et devint, trots ans après, Accident, d'après Dagiun-Bouveret (1881); le Christ
professeur au séminaire de Ccnto. Il lras5a, en 1870, devant
d Pilate, fragment du tableau de Munkacsy
au séminaire de ltulogne, où il fut en même temps (1882) Mm lyre de Jésus de Nazarrth, d'après
chanoine-archidiacre de la cathédrale Nommé pro- Aimé
A Morot; un Portrait, d'apres Franz liais (1884)
fesseur de philosophie a lTimers-ité de Uologne, il i
Etude, d'après un tableau de Rembrandt du Musée
dut renoncer à cette chaire lors de la constitution d l'£rmit«ig:e (1885); Portrait d'homme, d'apres le
de
du royaume d'Italie. Lvêque de Rîiiiiiu en 1879 et même
n (I88H); M. Français, d'après Carolus Duran
arche\êque de Uologne en 1885, Il s'occupa a rele- Cornélius
C Van der Geest, d'apres Van D>ck (1888);
ver le nneau des etudes du clergé dans ces deux M.
H Alexandre Dumas fils, d'après Donnât; Portrait
diocèses, et fut élevé a la dignité de cardinal de de Rembrandt en officier, par lui-même (1889);
d
l'ordre des prêtres, le 27 juillet 1885. Mgr BattaglimPortrait
1 de Rembrandt vieux, d'apres le tableau de
a publié un Traité de logtaue, de métaphysique et L Katîmial Gallery; M, Donnai, d'après P. Dubois.
la
d'éthique d'après saint Thomas d'Aquin (Logicse, J Baude a pris en outre une part distinguée à
)1
melapîi. et ctlucie in^titutiones] adopté dans tous d'autres
d expositions de gravures, particulièrement
les séminaires de l'Italie et dans plusieurs sémi- a celle de l.i salle Petit, a la fin de 1887. Il a obtenu
narres de France. A une
u mention honorable au Salon de 1880, une mé-
daille de 5e classe a celui de 1883, une de 2" clause
d
BATZ-TRENQUELLÉON [Chartes DE), littérateur et a celui de 188t>, une médaille d'or et la décoration
journalibte français, lié en 1855, au Mas-*TAageuais dde la Légion d'honneur à l'Exposition universelle
(Lot-et-Garonne), a successivement collaboré an de d 1889
Journal de Calais, a la Revue de Toulouse, à la
France centrale,, et est devenu rédacteur de la BAUDET-LAFARGE (Jacques-Antoine) [du Puy-de-
Guienne. Dôme],
Dùmet.
I! français, est
ancien représentant du peuple rançats,
On cite de M. deBatz-Trenquellêon A la fenêtre né n a Marmgues, le 28 janvier 1803. Fils d'un mem-
(Calais, 1852, in-12), étude de mœurs publiée sous breb du conseil des Cmq-Cents, il se montra fidèle
le pseudonyme de Georges Litiois; Nouvelles (Calais, aux
a principes de la Révolution, qui étaient ceux de
1854, 2 tol. in-12); les Voix perdues, poésies (I85G, sa
s famille. Après les journées de Juillet, Il fut
in-12) le Paupérisme et les souffrances morales de nommé
n «ous-préfet d'Ambert; mats il ne consena
la société (Bordeaux, 1857, in-8), ouvrage couronné ppas longtemps ces fonctions, et renonça à la car-

BATBIE (Anselme-Polycarpe), jurisconsulte et homme auteur dramatique Uançais, né à Pans,


BATTU U-éon).
politique français, né à Seissan (Gers), le 31 e 1829. mort dans cette ville le 2-2 nmembre 1857.
mai 1828, en
mort à Pans, le 13 mai 1887. Edit. 5-5. Edit.
E 1-2.
BATHUBST {Hem y-George Bathurst, i* romle), pair BACCHART (Alexandre-Quentin), ancien lepresentant
d'Angleterre, né en 1790, mort le 25 mai 186C. bon pft stMiiitenr français, né a \ilheis-le-Sec (Aisne), le
iière et héritier de sa prairie Wilhani-LenmrxB*tiubst, 1V f&iier 1809, moit à Laon, le b noM-inhits 1887,
né en 1791, mort à Londics, le 24 lévrier 1878. ttibt. 1-5.
Edit. 1-i.
BATISSIER (Y* es-Loniv-Joseph), médecin et nrchë'ologiie Pans,
ï
BAQCBEB (F.),
iVuyer français, né en
le 1( mars 1875- Edit. 2-à.
1" mort à
français, né à Boni bon-1'Aichainbault (Allier), le £9 juin
1813, moit à Enghien, le 9 juin 1882. Edit. 2-5. BADCHERY (Fi.inçois-Holand), htt^iatcur français, nô
àg l'.tns, le 17 septembre 17U8, moit dans cette Mlle, le
BATTAILLE (Charles-Amable), chanteur français, né à 18d^cembiel863.
1 Edit. 1-i.
Nantes, le 30 septembre 182â, mort àlSeuilly, le 2 mai
BAUDE (Jean-J.icatios, hdion), homme politique fran-
1872. Edit. 1-5.
ççais, membre de 1 Institut, né à Valence (Diôme), le
BATTHYANY^TRATTMANN (Philippe), chef d'une fa- 19 1 lévrier 1792, moi t le 7 lô\ner 1862. Son fils klj.hège
iniHo pnnaere hongioisf, né le 13 novembre 1781, mort IUude, ne" en juillet 182C, tué à Pans, le ââ mai 1871.
â Vienne, le 22 juillet 1870. Edit. 1-4. Edil
1 1-3.
BATTON (Désiré-Alexandre), compositeur français, né à BA0DE (Loui*.) ingénieur français, n<' le 17 octobre
Paris, le S janvier 179?, mort à à Versailles, le là octobre 181)4,
1 mot à Butbwtltc mes Melun, le 1" janviei 1885.
1855. Ldit. 1-2, MiL
1 1-5.
rïère administrai ne. if prit au Conseil général du et Blois (1875); Absides normandes, études compa-
Puy-de-Dôme la place laissée vacante par la mort ratives; Projet d'éqlise pai oUsiale pour la ville de
de son père. Eu 1848, tl fut élu représentant du
Privas (1876) Buffet d'orgue exécuté en 1876 dans
peuple, le quatrième «mr seize, par 74840 ^uffra- la cnfhe'diale de l'Acrmont-Ferrand, Projet d'église
gcs. Il vota presque toujours n\ec h* parti du Aatto- paroissiale (1877); Egltsc de Tarn à Toulouse, el
nal et ne fut pomt réélu a l'Assemblée législative. Château de Laval (1880); Projet de Lycée (1885);
ifepuis il s'est occupé de travaux agricoles et a pris Château du Moulin en Sologne, et Cathédrale de
part a la rédaction du Journal d'agriculture pra- Clennont (1887) Projet de collège communal (1890).
iiqrte* II est jneiubre do la -Société centrale d'ajrn- Il a obtenu une médaille en IKoO, une médaille de
culture. 2e classe en 1872 et une de même classe a l'Expo-
sition universelle de 1878. Décoré de la Légion d'hon-
BAUDIN (Eugène), député français, est né a Bourges neur eu 187lJ, il a ete promu officier le 9 juillet
le 29 août 1853. lils d'un ouvrier porcelamier, il 188G. M. Haudot, architecte diocésain de Clermont-
fut lui-mfme apprenti dans une fabrique de porce- Fcrrand pour la cathédrale, est devenu inspecteur
lame, et des l'ape de seize ans, se lnra a la propa- des édifices diocésains,
gande socialiste. Au\ élections de 1809. il attaqua M. Uaudot a publié, outre une brochure sur la
le candidat ofiiciel, fut condamné a deux; mois de
Réorganisation de l'École des Beaux-Arts (18G4,
prison pour outrage a l'empereur, et se vit refuser in-8)t un grand ouvrage Eglises de bourgs et de
du travail après sa sortie de prison. Il \mt a villages (1801, et ann. sun.2\ol. m-4)et/a Scul-
francs-tireurs pendant le fut
Pans, fit partie de l'Internationale, serut dans les pture française au moyen âge et à la Renaissance
officier au fort (1884, in-fol.a\ec pi-] Il a dirigé, ri^ec M Viollet-le-
d'hsy sous la Commune et, après la defaife de Duc fils, la Gazette des architectes et du bâtiment,
celle-ci, fut condamné à mort par contumace. 11 et a^ec M. P. Chabat, le Journal de menuiserie.
avait réussi a passer en Angleterre, où il travailla
comme ou\rior poivelannei1. Neutre en France en BAUDOUIN (Paul-Albert), peintre et décoraleur
1881, il fut élu conseiller municipal de \icrzo» et eu français, né a Rouen, le 24 octobre 1844, lut éleve
1885, conseiller général du Cher, pour le canton de de Gleyre et de Delaunay et ensuite de Pums de
La Gucrdie. Porté sur la liste socialiste du dépar- Cha\aime. JI débuta au Salon de 18G8 avec un
tement du Cher, aux élections législatifs de 1885,Pécheur de crevettes, et donna l'année sunante
il échoua a^cc environ 17 000 \oiv. bon intervention l'Orage (180!)}. Il s'abstint, pendant pres de dix ans,
dans les gretes qui éclatèrent peu après a Vierzon, et de prendre part aux expositions, et se consacra
sa résistance a la force armée le tirent condamner particulièrement à l'etude de la peinture décora tne
par le tiibuiiiil de Iioiirges a di;u\ mois de prison, a laquelle appartiendront plus tard ses principaux
îlalgré cette condamnation, M. Baudut se présenta passe;t a
et cinq ans d'interdiction de ses droits cmques. émois au Salon. Il a exposé depuis 1870 la Noce
Strasbourg, 1792, représentant le chant de
la session du conseil général et, sur son refus de se la Marseillaise (1870); Histoire du blé, frise pour
retirer sur l'imitation du préfet, il fut expulsé de l'école Uombasle (1882); Matinée d'avril en Sor-
la salle des séances. Réélu conseiller général parle
mandie, panneau décoratif (1884); les Fiançailles
même canton, il vit de nom eau son élection annulée, (1885), l'un des panneau\ destinés a la décoration
comme illégale, et renonça a se représenter. Aux de la mairie de t>aint-Maur-les Fossés les autres
elecrions générales du 22 septembre 1889, il se porta panneaux, le Travail et. la
comme candidat socialiste, dans la 2e circonscription Salons de 1885 et 1886. Une autre série
de Bourges, obtint au premier tour de scrutin 0O8U ttnes décoratives, destinées au fojer du grand théâ-
ont
paru aux
de pein-

\oix sur 15 251 \otants, et fut élu le 6 octobre, au tre de llouen, comprenait huit panneaux Orphœ,
scrutm de ballottage, par 8 002 \oix, contre 7 4j5la Mélodie^ la Symphonie, la Musique dramatique,
données au candidat conseivateur, 11. Guérm. A la la Musique héinique, la Pastoiale, la Chanson et
Chambre, il fait partie du groupe socialiste. la Danse. M. I'A. Baudoin a encore donné au Salon
de 1888 des Bûcherons puis au Salon des dissidents
BAUDOT (Joseph-Eugène-Anatole m;)» archilecteau Chiimp-de-Mars, en 1890 Episode du siège de
français, est né a Sarrebourg (Meurthe) le 14 octobre Paris, et Mimosa, et en 1891, huit tableaux Fin
4834*. Elevé de 11. Labrouste et de M. \iollet-]e-l)uc, de journée, Matinée d'octobre, Glaneuse, Enfant
il a exposé au\ Salons annuels Projet d'éalise pour endormi et quatre portraits. IL a obtenu une mé-
la commune de la Roche (ISie\re); Etuaes sur le daille de 3" clause en 1882, une de 2° classe en
système de construction des ne/s de l'église de 1886 et une médaille d'or en 1889.
Champeaur (Semo-et Mjrne) et de Mareil-Marly
(Seuie-et-Oise) neuf devins (1800) Eglise de Ram- BAUDOUIN DE COURTENAY (Jean), philologue polo-
bouillet en cours d'exécution Ancienne égltse de nais, né a Hadzymm, pres de Var&OMe, en 1845,
Saint-Frambourg à Sentis (1800) Projets d'éqlises sumt les cours des universités de Varsovie, de
pour Sèvres et pour Levallois-Perret (1870); Projet Prague, d'iùna et de Berlin, obtint le grade de doc-
de château (1872); Habitation de M. B.
dans la teur a l'université de Leipzig, puis à celle de Saint-
Loire (1874) Restauration de l'église Sarut-tlrcolaa Pétersbourg et fut nomme en 1874, professeur

BAUDELAIRE (Chai les-1'iene), littérateur français, nè né ii Ane ( l'a s-de-Ca lais), le 3 a\ril 180t, moit le 5 Ai.-
à Pans, le 'J
awil 1821, mort dans cette Aille, le cembie1857. Edit. 1-2.
51 août 1867. Edit. 4-i.
BA0DET DULARY Klexandre-François), médecin fran-
BAUDELOCQUE (Louis-\uguste), médecin français, né en çais, nu le 5 mai 1792, mort à Pans, le 29 juin 1878.
1399, moit l'aus, le 18 décembre 1863. Edit. 1-i. Ëdit.
1 l-ï>.
a
BADDELOT (Joseph 41cxaudie).mngisti a t français, ancien viei
(Dësné-Pierrc), ingfaiion r français, ntflo 22 jan-
BAUDIN

181)9, moi l le 20 aii il 1H70. Edit. 1-4.


repi^sentant, ne à Htrson (Aisne), \ers 1801, mort a i
Bondoncourt, nrcs Corbigny (Aisne), le 14 no%embre 186^. BAUDISSIN (Othon-Frédéric-Magruis [>e), officier danois,
Edit. 1-^i. vuS .i Rant/oii. le 5 juillet 1793, moi t à Tcplitz. le 2Ù» juin
BAUDEMENT[Th~ophne-Char)~s-Ettenne),btb)iotMcane 1865.
1 Edit. 1-4.
français, ne a I'aJis, le âtî juillet 1808, moit le 17 octobre BAUDISSIN (Wolf-Henii Frédéric-Charles, comte de),
1874. Edit. 1-5. littérateur allemand, né a Hantzau, le 50 janvier 1789,
BAUDEMENT (Emde), naturaliste français, né à Pans, mort à Dresde, le -i avril 18T8. Edit. 1-b.
en 1810, mort un janvier 1864- Edit. 1-3. professeur français, né à
BAUDOUIN (Jean-Magloire),
Samt-ltenoit-sur-Loire {Loiret), le 15 septembie 1819,
BA0DEN5 IJean-Bajitiste-Lucien), chirurgien français,Jmort à Paris, le 11
c

mars 188Q. Edit. i-5.


agrégé de langues slaves à l'unnersHê de Kazan trielle et commerciale (1867, m-18); la Famille et
et y devint professeur ordinaire; en 1882, passa a l'éducation en Fiance dans le ut s rapports aiec
la même chaire de l'urmcrsité de Dorpat. I l'étal de la société (1874, m-18); fLtstotv·e du Luxe
A part sa collaboration acli\e à di\erses re\ues privé et public depuis l'antiquité jusqu'à nos jours
russes, polonaises et allemandes, on doit a ce sa\ aiit 1878-1880. 4 \ol. m-8), couronné tes par l'Académie
la Diffusion de V alphabet latin dans les langues française (prn Bordm de 5 000 fr.) Populations
slaves {Varsowe,18Go},en polonais, Qbsn votions sur agricoles de la France, Sornianaie, Bretagne, etc.
I m ihoqraphe polonaise {Prague, 1808), en tchèque; (1880-1888. tome I-IH; m-8) Lectures choisies d'éco-
Sur V Ancienne langue j/olonaise avant le \iv" siècle nomie politique (1883, m-18]; puis des discours
(Leipzig, 1870), en russe; Sur la Grammaire com- d'oiuerture, hiir Les Rapports du travail et du ca-
parée des langues indo-européennes (\arsoue et lntal, sur le Rôle et les pi met pas de l'économiepoli-
Pétersbourg, 1881). Quelques chapitres de gram- tique, sur le Principe de propriété, etc.. reproduits
maire comparée des langues slaves (Ibid., 1881); dans le Journal des économistes; des Conférences
Sur la Phonologie et la morphologie de la langue faites à l'Asile impérial de \mcennes: de nombreux
russe (Ibid., 1882); Sur les Slaves en Italie (Ibid., articles de politique, de littérature et de philosophie,
1882) Revue des pays de langues slaves par rapport donnés au Dictionnaire des sciences philosophiques,
aux autres langues aryo-européennes (Ueberhicht au Dictionnaire de l'économie politique, au Diction-
der slavischen Mtrachenw ell un Zusammenhange, naire politique de JI. Dlock, a la Revue des Deux
etc. Leipzig, 1884) De la Pathologie et embryologie Mondes, etc.
du langage (VaiNOMe, 188tî); Chansons [lleilbronn,
populaires
polonaises des environs de Varsovie BAUDRY (Ambroise-Alfred), architecte français, né
1880), etc. à Napoléon-Vendée le 1er juillet 1838, est le frère
du célèbre peintre, Paul lîaudry, mort en 1886. 11
économiste

en
BAUDR1LLABT (Henri-Jobeph-Léon) suivit lut-même a l'Ecole des Beaux-Arts les cours
français, membre de l'Institut, né a Paris, le '28 no- d'architecture de Le Bas et de Lou\et. Il fut chargé
vembre 1821, fils d'un savant pubhciste forestier, peu de temps après la iin de ses études d'une mis-
mort en 1852, lit ses études au college Bourbon, ou sion archéologique en lalachie et en Bulgarie. Les
il remporta le prix d'honneur de philosophie, en 1841. Mngt-dcux debbins d'après divers monuments de ces
II obtint 1844, une mention de l'A- contrées, qu'il exposa en 180(ï et en 1867 (Exposi-
cadémie française les pn\ d'éloquence, en 1840, pour tion iinhertielle), lui valurent deu\ médailles. 11 n'a
le Discours sur Voltaire, pour V Eloge de Turgot, et, depuis emoyé au Salon annuel que ses Etudes sur
eu 18."iO, pour l'Eloge de Mme de Staël, puis en 1855, le Forum romain et le mont Capitol m au %iècle
pour l'ouvrage intitulé Jean Bodin et son tempi, d'Auguste (1870), représentés a l'Exposition uni-
Tahleaudes théories yoltliques et économiques du verselle de 1878, et l'esquisse du monument élevé a
x\r siècle, le premier des prix Montyon. Depuis 1852, la mémoire de Paul Baudry au Pere-Lachaise (1887).
suppléant, au Collège de France, deM. Michel Cheva- 11 a olenu une médaille et. la croix de la Légion
lier, il fut appelé a la un de 18G6 a la nouvelle chaire d honneur en 1870, et une 5B médaille à l'Exposition
d'histoire de l'économie politique. En 1855, il avait uimersellede 1878.
remplacé M. J. Canner comme rédacteur en chef du
Journal des économistes. Longtemps attaché a la BAUDRV (l'abbé Ferdinand), archéologue français,
rédaction du Journal des Df.bata, M BiUidrdkirt nc à Sainl-PJuliLiei-t-de-l'ont-Charrault (Vendée) le
devint, en 1856, le gendre de M. de Sacy, rédacteur 2 novembre 1810, fut ordonné prétre en 1840, et con-
en chef de ce journal. Lui-même fut nommé, en avril sacra plusieurs années a la predtcation avant d'être
1868, rédacteur en chef du Constitutionnel, en rem- nomme, en 1858, curé du Bernard, petit village du
placement de 51. Piuilm Limayrac. Il le quitta a la canton de Talmcmt (Vendée). La découverte d'un
Im d'avril 18G9. Le 18 novembre sunant, il fut grand nombre de sépultures gallo-romaines, mises
nommé inspecteur général des bibliothèques, et c'est a nu par le percement d'une route, lui révéla une
en cette qualité qu'il présenta au ministre de l'Ins- nouvelle vocation, et de 1859 a 1878, vingt-cinq de
truction publique, en 1871, un rapport sur les Pertes ces cimetières ont été explorés par 31. J'abbé fcau-
éprouvées par les bibliothèques publiques de Paris dn qui a consigné le zvmltat de ses recherches
pendant le Siege et la Commune (2e édtl. aug., 1872, dans diverses notices. 11 u publié avec M. Léon
m-8). Le 2O octobre 1881, il fut appelé à remplacer ltalleroau, architecte, un recueil très apprécié de
M. Joseph Garnter, comme professeur d'économie notes et d'observations relatives au même sujet
politique, à l'Ecole des Ponts et Chaussées. M. Bau- Puits funéraire» du Bernard (La Iloche-sur-ion,
dnllart, décoré de la Légion d'honneur le 12 aoùt 1873, gr. in-8, avec 410 Mgn. sur bois) On lut doit
1860,a été promu officier en octobrel889,àroccasion aussi quelques etudes d'histoire religieuse.
de l'Exposition universelle. Membre de la Société
centrale d'agrirnlture, il a été élu membre de l'Aca- BAUDRV-p'ASSON (Léon-Armand-Charles], député
démie des sciences morales et pohtiqueb en 1863. français, né à Iïochesen lôre (Vendée), le 15 jum
On a encore de lui Manuel d'économie politique 1856', descend d une des plub
anciennes f.imilles de
(1857, in-12;4eédil., 1878), qin obtint au«hi, l'aimée la Vendée. Conseillergênerai pour le canton de Chal-
suivante, un prix Montyon; Etudes de philosophie lans, depuis le 8 octobre 1871, il se présenta aux
morale et d'économie politique (18ÔS, 2 vol. m-12) élections générales de février 1870, comme candidat
Des Rapports de la morale et de l'économie politi- catholique et légitimiste, dans, la 2° fu-eonserijrtioi)

uouv. édit., 1883, qui


que, cours professé au College de France (1800, in-8
obtint, en 1801, de l'A-
cadémie française une médaille de 2500 francs;
de T arrondissement des Sables-d'Olonne, et fut élu
par 6 '221 voix contre 3 803 données» a son concurrent
républicain, M. Hicher. Il prit place à l'extrême
Vublicistes vwdetne* (18G2, in-8; 1803, Im 18); la dioile el se Mgiwla, par tle nombreuse!» et biuyantes
Liberté du travail, l'associât ion et la démociatte interruptions. Apres l'acte du 16 mai 1877, M. Bau-
(1865, in-18); Eléments d'économie un aie, indus- dry-d'Ab&on fut un des 158 députés, qui accordèrent

BA.UDRIMONT (Aliixandie-Edou.uti), clmrmtc fiançais., le 20 juillet 1818, moit à Pans, le 2 jarmer 188o.
né à Comnii^ne, le Edit. 4-5.
7 mai 1800, moit à Boideaux, en
iiKU6l88t). Eilit. 1-5. BAUDRT (41fied), nubhcivte, frère du précédent, né à
Rouen, le 8 septembre 18-28, mort dans cette ville, le
BAODRIM0NT (Mane-Victor-Ernest), phamuicien, ne- 9
veu du précédent, né le 2 septembre 1821, moit à Pans, mai 1881. Eilïl. 4-5.
le 14 septembre 188». fcdit. 1-5. BAUDRY (Pfuil-Jncqties-Aiml),peintre français, né à
Bdui bon- Vendée, le 7 no\eiubie 18^8, moit à Pans», le
BAUDRY (Frédéric j, philologue français, né à Rouen, i7jait\icrl88t>. Edit. 1-5.
leur vote de confiance au cabinet de 31. Broglie. Au\ BAUER (Edgar), pubhciste allemand, né à Charlot-
éjections qui suivirent la dissolution, il &e repré- Icnbourg. en 1821, est le frère du célèbre philosophe
senta dans la même circonscription, sans concur- et théologien Bruno Bauer. Ayant étudié la théolo-
rent, et obtint, le 14 octobre, 8 500 \oi* sur 9 597 gie et le droit, Il débuta par'une défense de son
volants. irere Bruno, insérée dans les Annales allemandes
M. Baudrj-d'Asson a encore ajouté sou renom (Deutsche Jalirbucher) ut suivie d'une brochure inti-
d'interrupteur par la scène tumultueuse qu'il pro- tulée Bruno Baxter et ses adversaires (BrunoBauer
voqua dans la séance du 10 novembre 1880. Après und seine Gegner, Berlin, 1842), dont une édition
des rappela a l'ordre successifs, il fut frappe d une remaniée fut saisie parla police. L'aimée suivante,
expulsion temporaire a laquelle il refusa de se sou- une seconde brochure valut à l'auteur un procès et
mettre il fallut employer contre lui, le lendemain, une condamnation a quatre ans de prison; elle avait
la force armée, et la résistance que lui et ses amis pour titre la Querelle de la en tique avec l'Eglise
y opposèrent causa dans l'Assemblée le pluseflrovablc et avec l'Etat (der Streit der kntik mit der kirche
désordre. M. Baudry d'Asson entreprit de poursuivre und Staal; 184j). Pendant l'instruction de son pro-
le président de la Chambre, M. Gambetla, et tes ces. M. Edgar Bauer pubha Procès de censure du
questeurs, devant la justice, qui se déclara incom- 31 janvier 1843 (dte Censunnstruction, etc.). qui
pétente. Dans la question d'amnistie pour les con- fut sai^i a Berlin et reparut à Berne, la même année.
damnés de la Commune, il fut le seul députe légi- L'année suivante furent publiées les pièces du pro-
timiste qui vota l'amnistie pleine et entière (21 juin cès sous ce titre Procès de presse (Pressprocess,
1880). On a fait quelque bruit d'une olfrande de Bern, 184-4).
10 000 francs, qu'il fit à l'institut des Ecoles chre- Pendant sa détention à Magdebourg, M. Edgar
tiennes, a la suite d'un evploit personnel dans un Bauer déploya une grande activité il collubm a. a
concours hippique (17 au il 1880) il les avait gagnés quelques publications de son frère et donna lui-
en franchissant, en moins de 10 minutes, cent même Histoh e du mouvement constitutionnel dan*
hautes barrières de suite, disposées sur ia piste. le sud de l'Allemagne de [831 a 1834 (die tiescluchtc
M. Baudry d'Asson fut réélu, le 21 août. 1881, dans der constitutionncllenBewegung un, etc.; Charlot-
la 2a eue. det Xibfcs-d'OIouiie,par 7 270 voix, sans tenbourg, 1845-1846,3 vol.); lesEffottsdes libéraux
concurrent. En 1883 et eu 1884, il déposa des pro- en Allemagne (die hberalen lieslrebungon in Deut-
positions tendant a ouvrir un crédit de 20 millions bchhuid, Zurich, 1845, 2 \ol.) Histoire de Luther et
pour venir en aide au\ ouvriers suis travail, et la de son temps {Gc*ehichte des Lutherthums), qui
manière dont les soutint lui valut encore des
rappels a l'ordre avec inscription au procès-verbal.
parut, en cinq volumes, dans la Bibliothèque des
érudits allemands, publiée par 51. Edgar Bauer lui-
11 été réélu, le octobre 1885,le quatrième sur même, sous le pseudonyme de M art ni de Gchmar
sept. de la liste monarchiste do la Vendée, par 51 6415 (Leipzig, 1845-1847J, Sur le Mariagedans laieliqion
ujiy >ur 4)1 4K(> votants. Aux élections du 22 sep- de Luther (Ueber die Ehe nu Sinne des Luther-
tembre 188!), faites au scrutin d'arrondissement, il tliurris; Leipsiek, 1S4S)). Rendu a la hbeité par
se porta dans son ancienne 2° circonscription des l'amnistie du 18 mars 1848, M. Edgar Bauer pubha
Sables-d'Olonne, et fut élu par 10 5M) \oi\ sans une revue politique intitulée les Partis (dte Par-
concurrent. teien Hambourg, 1849, 1-3). il s'est fixé depms à
Altoua, ou il dirigea les Feuilles ecclésiastiques et
BAUER (l'abbé Alarie-Bernard), prédiciiteur fian- 1,\ Hevue trimestrielle, chrétienne et politique. Il a
çais d'origine hongroise, est né a Pest, en 1829, d'une publié en outre la Vérité sur l'Internationale (Al-
riche famille Israélite. Il eut une jeunesse pleine loua, 1872)• l'Empire allemand dans son dévelop-
d'aventures et abandonna ses cours d'étudiant pour pement hisfnnque (das deutche Beich, ete. Ibid.,
venir senir comme volontaire, sous Cavaiynai:, en 1872); la Question orientale (die Or. Frage; Altona,
1848. Il lit ensuite, dit-on, de la peinluie et de la 1887); la rranc-Maçonnene et lahtmihe (derFrei-
photographie. Avant embiassé le calholicisine, il ujjurerbunii und das Liclit; Hanovre, 1877).
entra dans l'ordre des Carmes, qu'il a quitté depuis.
L'abbé Bauer, qui :i\ait pris rangpariiu les prédica- BAUERNFELD (Edouard de), poète comique alle-
teurs eu renom, tant en France qu'en Allemagne, mand, né a \ienne le 13 janvier 1802, étudia le
et qui s'était fait entendre à tienne, fut appelé, en droit et obtint, rn 1826, une place d'employé dans
1860, a Pans pour prêcher le carême a fa cour, et, une administration du gouvernement autrichien.
au mois de novembre de l'année suivante, fut spé- Profitant des loisirs qu'elle lui laissait, il se prit a
cialement attaché, comme desservant, a la chapelle publicités comédies et autres œuvres dont l'esprit et
des Tuileries. Il prêcha dans d'autres églises, notam- lu verve étaient très goûtés de la société \iennoise.
ment l'A* eut de 1807 a Saint-Thonias-d'Aquin, où un II prit part auv événements de 1848 et siégea au
de ses discours sur la Pologne eut du retentisse- parlement de \ionnedans les rangs du parti modéré.
ment Chanoine honoraire d'un diocèse de Bretagne, Fatigué des agitations de la vie politique, il se retira
il fut élevé, en janvier 1808, a la dignité de proto- dans les emploie administratifs et continua ses tra-
notaire apostolique. Pendant la guerre de 1870-1871, vaux littéraires. En 1872, à l'occasion de son soisîinte-
il prit une part active a la direction des ambulances diuiMne anniversaire, sa pension de retraite fut
de la Presse. Changeant encore une fois de direction, augmentée par l'empereur, et la ville de \ienne lui
il abandonna ïa carrière ecclésiastique pour se livrer dûecniH la bourgeoisie honoraire. M. Bauernfeld

a des opérations commerciales. e^t mort à Vienne, le 9 août 1890.
L'abbe itnuor a publié plusieurs recueils de ses On cite en première ligne parmi ses comédies
sermons sous des titres généraux le Judaïsme les Confessions (die Rekimntnisse), Bourgeoisie et
comme pi-cuve du CJuislianistite, conférences pnV romantisme (Burgerlichund Romanti^ch)et Majeur
cliées à Vienne (\ienne et l'aiis, 1800, in-8), et le (Grob-jaehng). Il faut y joindre Industrie et Cœur
liitt de la vie, sermons prêches aux Tuileries, devant (Industrie und Herz); Un Journal (Ein Tagebuch)
l'empereur et l'impcratiice (1869, m S}. On cite aussi Hat ou Hinqelstcrn Un Guéri ier allemand (E)ii
de lui une brochure politique qui tit quelque bruit deutscher kneger), drame, François de Sichmqen,
Napoléon III et l'Europe en 1867 (1867. m-8). drame, les Abandonnés (die \erlasscne, 18711) Ven-

célèbre philosophe allemand, né a BADER (Caroline}, coméAianne allpmnnde, néo à


BAUER (Bl uno),
le
Eisenber£(Sjxe-\ltenbourg) (> septembre 1809, murt
a Rivdorf, le 13 ami 1882. Edit. l-o.
Heiiielberg, le 28 mai 1807, morte a Brotlberg, pres de
Zuuch, le 18 octobre 1877. Luit. 5.
BAUERLE (\dulphe), autrui comique allemand, né à
BAUER (Aurel-Reinhard Edwinj, ormain allemand, Vienne
(\utuche), le 9 au il 1787, moi t à B^le, le 19sei>-
ne à Walda {&axe)t le 16 juillet 1816. Edit. l-b. tembre i8S9. Edi t. 1 L
geance de jeune fille, ou les Etudiants de Salanian- mttite,
v groupe en marbre (1887), etc. M. Baujault
que (Maedchenrache, oder, etc., 1881] la Fin d'Al- aa obtenu une médatllede lr" clas&e au salon de 1875,
cibiades £1882), tragédie-comédie, etc. une
1
médaille de 3e classe à l'Exposition universelle
Un choix, de ses nombreux outrages dramatiques c 1878 et une médaille d'argent a l'Exposition uni-
de
a paru sous les tilrus Comédies (Lustspiele, \ieime, verselle
v de 188U. 11 a été décoré de la Légion d'hon-
1833} et Théâtre (Mannhcim. 1R56-18S7, 2 \ol.]- H neur
1 en 1878.
a donné plus tard une édition genêr.ile de ses Œu-
vres [GesanimelteSchnften; "Vienne, 1871-75, 12 toi.h BAULARD (Julcs-Frrdiiiand), député français, est
contenant quelques romans des poésies, et dans le né
r a Ucaux (Seme-ct-Marne), le 11 fe\ner 1827.
tome xii, ses propres Mémoiics. 3J. Uauernfcld a Ancien
I omrîer \errier, puis miroitier, il accpnt de
aussi traduit, en collaboration avec Schumacher, les la fortune dans cette dernière spécialité et se retira
Œuvres poétiques complètes de Shak^peare (Saemin- at Joimille-lc-Pont, où il fut élu conseiller municipal
thehe Ijedichte, Venne, 1827) et publié des Pensées cen
1884. Conseiller général de la Seine, pour le
fugitives sur le théâtre allemand (Fluclitipe Gedan- canton
( de Cliarenton depuis 1887, il y fit partie du
ken uber das deutsche Tliculur, \ienne, 1840). groupe radical. 11 s'est présenté :iux élections gé-
nérales du 22 septembre 1889, dans la ^circonscrip-
BAUGNIET (Charles), peintre et dessinateur beljro, tion de Sceaux, comme candidat radical socialiste
né a Bruxelles en 1814, s'est fait connaître a l'ori- anliplébi^ci taire- II obtint, au premier tour de
gine par une galerie de plus de trois mille portraitsscrutm, 3 783 voix sur 15823 Mitants, il fut elu au
lithographies et. dessinés directement sur la juermP.second Jour, le 0 octobre, par 6839 voit contre 0015
d'après nature. Toutes les célébrités contemporaines réunies par le candidat boulangiste, M. Guillaume
de la Belgique et de l'Europe prirent place. Lu Sihy.
1841, M. Jtaugmct fut nommé dessinateur du roi
des Bclges, et, en 1845, décoré de l'ordre de Léopold. BAUMBACH (Hodolphej, poète allemand, né ;j Kra-
A cette époque, il alla habiter l'Angleterre, ou pen- nidifuld (àave-Meiningen), le 28 septembre 1840, est
dant dix-huit ans il eut des succès comme portrai- bis d'un médecin. Il étudia les sciences naturelles
turc de genre et y acquit une grande togue.
1872, M. ItaugnicL fut promu officier de l'ordre
En
île Autriche, en Itahe, en puis
liste. Fixé ensuite en France, il se lnra à la pein- dan plusieurs universités allemandes, voyagea en
résida dans plu-
sieurs Mlles de l'Aul riche comme instituteur. En
Léopold. 1885, il revint se fixer dans sa ulle natale.
Parmi ses tableaux qui traitent des scènes intimes H a publié Samielhrff (Iéna, 18(>7), somenirs
de famille ou de la Me élégante et mondaine, et qui, d'un vieil étudiant; Zlatorog (Corne d'or), Légende
figurent surtout dans les collections anglaises et des Afpes (Leipzig-, 1877; 2e édition, 1881); Horand
américaines, on a remarqué la Dama dr, chanté, etllilda [Leipzig, 1878; nouv. edit., 1887), poème
le Repentir, le Pre?nier-)té, le Retour dit marin* le héroïque; Chants d'un compagnon en voyage (Lieder
Beau conteur, et la Fille aînée, qui obtint une men- eines fahrenden Gesellen; lbid-, 1™ série, 1878,
lion honorable à l'Exposition de 1863. Il a exposé 2e fcéne, 1880; plusieurs édit.); Contes d'Eté
depuis lirtonr de la fille aînée (1804); Viaile à la Sommermarchen. lbid., 1881); Tableaux des Alpes
veuve, la Conscience ttmtblêe (1865) la Toilette de (Schildercicn aus déni Alpenlande, lbid., 1885); Ré-
la mariée, Visite de la marraine (1800) le Départ cifs et légendes (Krzaehlungfinund Maerchen lbid.,
(1808), le Dêpa)t de la mariée, la Visite à l'accou- 1885). Une édition générale des poésies de M. II.
chée (1809); la Réponse embarrassante, la Bonne Raumbach a été donnée a Leipzig Geaammelte Ge-
aventure (1870), V Incendie de Chicago (1871); les dichte{ (1882-1884).
Premiers pas (1872), tableau perdu dans le naufrage
de Europa the Old arm chair, d'après une poésie BAUMGARTEN (Jean), professeur et. littérateur al-
de miss Elisa Cooke; Mon petit neveu (1876>; le lemand, né à Aix-la-Chapelle en 1821, se fit recevoir
Colin-Maillaid, payè 25000 fr. par M. Steuart, de docteur en philosophie et devint professeur au Gym-
INew-York; Premier trouble du cœur (1878) le Cen- nase de Coblenti. Il se lnra l'etude de la langue,
tenaire de Washington, V Automne a l'Exposition de la littérature et des mœurs de la France et pu-
universelle de la même année la Féte de la grand'- blia dans notre langue les ou\ rages suivants Glos-
mère (1884). La plupart de ce» tableaux ont été repi o- saire des idiomes populaires du ^tord et du Centre
duits par la photographie et laphotograsure. M. Ch. de la France (Coblenlz, 1860, \n h\r. jn-8). ouvrage
Baugiiiet a publié, en 1830, les Artistes contempo- n'a pas été continué; Anthologie polytechnique et
rains, portraits et notices jin-folin). militaire tirée des meilleurs auteurs français de
notre époque (Cassel, 1874, in-8), avec note, expli-
BAUJAULT (Jean-Baptiste), sculpteur français, né cath es; la France contemporaine, ou les Français
à LaCréchp {IVuK-Sé\res),le 17 a\nli828, fïitc&c peinis par eux-mêmes (Leipzig, 1H78, m-18); les
de Jouffroy. Il a expose, en dehors d'un grand Mystères comiques de la province; études de mœuit>
nombre de bustes, un Projet de monument à élever (Ibul., 1878, in-18); A travers la France nouvelle
à jNantes au ministre Billault (180CJ; Baigneuse sur- (Leipzig, 187'J, m-8).
prise (même année); Jeune Gaulois (1870) le Pre-
ntter miroir, btatue en marbre (1873); Jeune Fille BAUMGARTEN (llermaiiii), publicité et historien
entendant un premier chant d'amour, statue mar- allemand, ué a Lesse, dans le Bruuvwick, le
bre (1870); Ricard, ancien ministre de intérieur 28 avril 1825, fit ses classes au Gymnase de Molfen-
(1877); puis le monument destmé a la mémoire dubuitel, fcuiut, de 1842 à 1848. les cours des Univer-
même ministre, pour la Mlle de Aiort (1880); Pti- sités de !cna, de Halle, de Leipzig et de Bonn, et

BAUFFREMONT (Aliilionse-Cliailes-Jean, due de), simiji- nhjsicien allemand,


BA.ÏJMGARTNER ( Vnihé, baron de),
teur fiançais, ne les fé\ncr 1792. moi t le 10 mais
~;icr<~n)0! 186*1. ^ledbely (Bahéiiic),
Edit. 1-3. nncioii nnnistic, ne  le 25 no-
\<;mbiel7U3, inoitle28 juillet 1863. Edit. 14.
d.
BAUGIER (Antoine), ancien représentant français, né A
Kiott|Deux-Se\res), en 17'J9, moi t à bdinte-Pc/r'iiiie, le
11 septembre 1SG3. Edit. 1 3. BATTMGARTNER (Gai lus-Jacques), publicMe et homme
politique suisse, nt^ dans le canton tie Samt-Gall, le
BAUME (Edmond), avocat fiançais, ancien lepr^vpn- octobre 1797, mort dan> cette ville, le lô juillet IStîy
tant, ne a Dragmgnan {Vaii. le 15 ocLobic 18U3, moi L .1i l:dV. 1-t.
Pans, le 20 septembre 1863. Edit. 1-3
BAUMES (Pipire-Prosper-Françoi1*), imHlecm français,
né à MunLpL'Uier, le 10 Jévnui 1791, mort t ,i LdgniL'U t l'fmabcun
(Ain), en avili 1871. Kdit 1-1.
le
BAUMGAEHTNER(Chai los-llpnnj, médecin allemand, né
111 octobre 1TJ8, t~oit.) 5 Fubourg,
lu II de«ciiil)iel886. Edit. 1-5.
se livra d'abord au journalisme. Après a\oir dirigé ihid., 1849); Y Histoire des classes ouvrières (Zur
la Deuische Jteichszeilung, il reprit ses études histo- Geschichte der arbeitenden Klassen, îbid., 1853), etc.;
riques a Hejdelberg" et à Munich, devint, en 1881, mm traduction allemande des Principes d'économie
professeur d'histoire et du littérature a l'Ecole poly de Ricardo (Grundgesetze der Volkswirthschaft,
technique de Carlsriiho. et fut appelé, en 1872, à la Leipzig, 1837), a laquelle se rattachent les Exphca-
chaire d'histoire de l'iuncrsité de Strasbourg. ïiojis^coHomir/MestVolkswirthschaftliche Erlaeuterun-
M. Baumgarten s'est fait connaître, comme histo- gen, 1885). Apres 1848, il rédigea les Annuaires de
rien, par deux om rages intéressants Histoire de
l'Espagne pendant la Hévolution française (Gesch
l' Académie des sciences économiques d'Eldena, on il
publia un travail important sur la Question de l'im-
Spamens zur Zeit des Franz, lîev. Beilin, 1801) et pDt du revenu (1840). M. Baumstark a autrefois
Hisloh de l'Espagne depuis le commencement de la édité, sous le titre de liardale, un recueil de chants
Révolution française jusqu'à nos jours (Gcsch. Spa- de tous les peuples du monde (Leipzig, 1836).
niens \om Àusbruch der Franz. Rev bis auf unsere
Tage; Leipzig, 1865-1871, 3 \ol.). On lui doit encore BAUMSTARK (liemhoM), pubhcisteallemand, neveu
un omragc plus récent Avant la Saint-harthélemy du précédent, né a rnbourg le 24 août 1831, étudia
(Von der Bartholemausnacht, Strasb., 1882). Comme le droit, sumt la carrière judiciaire et devint con-
publicibtc, il a donné Gervinus et ses opinions po- seiller a la Cour d'appel de Constance. 11 publia un
liliquen (G. und seine polit. Ueberzeugungcn, Leip7ig, lure de controverse religieuse qui fit beaucoup de
1853); Sur l'Entente entie le JSoia et le Sud (Zur bruit, sous ce tnre• Pensées d un protestant sur
Yerstœndigung z^vischcn ftord und Sud (>ordhngen, l'invitation du Pupe à la ~<7!~OH aver l'Eglise ca-
18591; /'ara'ou/Vrïe^ParteioderVaterland? Frank- tholique romame (Gedanken emes IVote^fantciî uber
fort, 1859); le Libéralisme allemand. Critique de die paep. Einladung, etc., Rati^bonne, 4° édit., baron
soi-même (der deutsche Libcrahsmus. Eine Selbst- ouvrage qui a été traduit en français par le haron
Kritik; Berlin, 1877); Comment nous sommes rede- Th. de Lamezan (Auch, 1800, in-8). A la suite de
venus nation (Wie wir ^îeder ein Volk geworden cette publication, il passa au catholicisme, et comme
sind; Leipzig, 1870), sans compter un grand nombre U était membre des Chambres badoises, il y devint
d'articles dans la Gazette historique (Histonsche l'un des chefs du parti ultramontain-grand-allem.md.
Zeitschnft) de Sybel et dans tes Annuaires pi msïcns lien lit partie jusqu'en 1882 et s'alludm a faire
(Preuss. Jahi-hucher). #
triompher les idées de conciliation.
On cite en outre de lut Mon excursion en Espa-
BAUMSTARK (Edouard), économiste allemand, né gne (Ratishonne, 1868, plus, édit.), également tra-
à Smzheim, le 28marsl807, est frere du philologue duite en français par le baron de Lainezan (1872,
Antome lîaumstark, mort en 1870. Il prit ses grades in-8) Don Fi-antisco de Quevedo (1871); O'Connell
u riInruïrsiLé do lleidelbfrg, et ouuit un cours par- (1875); Christophe Colomb (même année); Cervan-
ticulier d'oconûime politique. J1 y ht eu rnomc temps tes (1878); Léonold /*r (même année); Phibppe II,
paraître ses premiers omrages Essais sur le ciéait il roi d'Espagne (même année), traduit en français par
public (\is«enschaflhche Versuche uber Staats- God. Kmth (1877, in-8); Thomas Morus (1877); ]\otre
credit, Heidelbcrg, 1833); Encyclopédie des sciences Conversion au catholicisme (Tnsere ^ege zur hath.
économiques et administratives (Kamerdh^tiche En- lvirche, 1876), a\ec son frère Hermann; des traduc-
cykloîiBcdie, Ibidem, 1855). Depuis 1835, il rédigea tions d'œmres littéraires espagnoles, etc.
aussi, avec M Genmus, les Annales allemandes
(Deutsche Jahrbucher) et collabora activement a BAUNARD (L'abbé Louis), ecHésiastiqne et écmam
dners autres recueils. Appelé, en 1838, comme français, est. né a Bellegarde (Loiret) en 1826.
professeur, a l'université de Greifswald, il devint Menant de front les etudes théologiqueset littéraires,
en outre, l'année survante, professeur et l'un des il a obtenu le double diplôme de docteur en théolo-
directeurs de l'Académie des sciences éconouuqueb gie et de docteur ès lettres Apres a\oir été profes-
d'Eldena, dont il fut directeur en chef en 1843. seur au petit séminaire d'Orléans, il fut. nommé fi-
Apres la révolution de 1848, 31. Baumstark fut caire a la cathédrale, dont il est devenu chanoine
élu député à l'Assemblée naîiondle de Prusse; il y honoraire. En 1877, il fut appelé comme professeur
vota en faveur de la monarchie constitutionnelle et d'éloquence sacrée et d'histoire ecclésiastique à
devint chef de la droite et un des membres les pluss l'Université libre de Lille. II y prit, en outre, en
influents de l'Assemblée. En 1849, il ht partie de la 1881, la direction du collège de Saint-Joseph. U eut
première Chambre. >oinme "vice-président, il resta plus tard le titre de recteur de rLfmver&ite de cette
lidèle a ses anciennes opinions politiques et se troma Mlle- M. l'abbé Baunard a été nommé prélat de la
alors soutenu par te centre gauche dans la lutte maison du pape.
conlre le système de la mouavehie absolue qui pre- Il a publie un certain nombre d'omrages reh-
nait alors le dessus. Itéélu, eu 1851, membre de la gieux, historiques ou plnlosopbiques, notamment
première Chambre, M. Baumstark se \it cette fois a Thëodvlphe, évêque d'Orléans et abbé de Fleury-
la tête de la gauche même et combattit avec elle la sur-Loire, thèse pour le doctorat ès lettres (Orléans,
politique du ministère Manteulfel Sous le cabinet 1800, iii-8J Quid apud Gr/pcos de instdutione puero-
llohenzollern-Auervald, Il entra dans la Chambre rum Sfitisertt Plato (Ibid-, m-8) Vie des saints et
des seigneurs, ou il fut encore un des chefs et des personnages illustres de l'Eqlise d'Orléans (Orléans,
orateurs de la gauche. En 1804, il fut nommé cura- 1802-1863, 3 vol. in-18); le Doute et ses victimes
teur de l'Uni\cïsité de Greifswald, sans interrompre dans le siècle présent (1805, m-8; 5° édit. 1879),
sa canere politique. ihentôt il s'attachait à la poli- son plus important ouwage, contenant, entre autres
tique de M. de Bismarck et était élu, en 1866, par le articles sur les philosopher et écrivains contempo-
district de Greifswald Gnmmen, député au Reich- rains, une étude très remarquée sur Th. Jouffroy;
stag constituant de l'Allemagne du .Noid. Membre VApÔhe saint Jean (1860, in-8; 2e édit., 1872, m-18),
du parti libéral-national,M. Ed. Bauint-taik k se trouva, llistoiie de saint Ambroise (1871, in-8); Histoire de
en 1873, l'un des ardents partisans d'une politique Mme Barat, fondatrice de la Société du Sacré-Cœur
toute germanique. de Jésus (1870, 2 vol. in-8; 4° édit., 187», 2 vol.
On cite encore de lui les Académies d'économie in-18); Histoire de Mme Duchrsne, fondatrice du
Îwhtique et d'économie rurale (Uebcr Staats und Sacre-Cœur en Amérique (1878, in-18; '2e édit. 1882,
aiKh\ir(hschafthche Acadennen, Creifswald, 1839); 111-18); lé Vicomte Armand de Me/un, d'apres ses
De la Taxe sur les revenus (Zur Einkommensteuer, correspondances (1880, in-8; tome II, 1884); la Foi

BAUMSTARK (intome), philologue allemand, né à BAUNE (Eugène), ancien représentant du peuple fran-
Singheim (Bade), le 14 a>nl 1800, mort le 28 mars 1876. çaiSj ne à Monthnson, le 5 septembre 1799, mort à Bàle,
Edit. 1-5. le 8 mars 1880. Edit. 1-5.
et ses victoires (*88l, in-8; 2" édit., 1882, in-18); His- hors d'état d'exercer le pouvoir royal, que dut pren-
toire du cardinal Pie, évèque de Poitiers (1885, dre son oncle, sous le titre de régent.
2 vol. in-8); Dieu dans Vérole, le College Saint- Oncle le prince Lcitpold (Charles-Joseph-Guil-
Joseph de Lille (discours, notices et souvenirs, 1888, laume^Louis}, régent du royaume et héritier pré-
in-8). Mgr Baunard a encore écrit un certain nomfaro somptif de la couronne, né le 12 mars 1821, marié a
de récits, de nouvelles et épisodes chrétiens, publies Florence, le 15 avril 1844, à la princesse Auguste de
sous le voile de l'anonvine, et des ouvrages de dévo- Toscane, morte le 26 avril 1864; il a eu trois fils et
tion. Il a collabore au Correspondant, a la Hevuc une fille, dont l'ainé, le prince Louis, né le 7 jan-
d'économie chrétienne, etc. vier 1845, a eu dix enfants de son mariage avec la
prmcesse Marie-Thérèse, de Modêne.
BAURY (Antoine), ancien député français, ancien Daviere (branche ducale). Chef actuel Charles-
magistrat, est né à SnmVmcix (HauteÂienne), le Théodore, né à Passcnoffen, le 9 août 1830, (ils du
'29 juin 1817- Heçu uvocal, il fut d'abord avoué, puis duc Maxsimlien, mort le 15 novembre 1888, marié,
juge an tribunal* ci\il de sa ville natale. 11 donna *a 1° le Ii février 1865, à la princesse Sophie de Saxe,
démission le 15 janvier 187G, pour se présenter, morte le 9 mai 1867; 2° le lXQ avnl 1874 a la prin-
comme candidat républicain, aux élections de la cesse Marie-Jovèphe de Bragauce. Il a eu de ses
nouvelle Chambre des députés, et fut élu, le 20 fé- deux mariages deux fils et quatre lille^. Lou ^-Guil-
vrier, par 5Î)~>9 voix, contre 3 700 environ, obtenues laume, duc en Bavière, né le 21 juin 1851, colonel
par ses deux concurrents, MM. Saint-Marc-Girardm an 1er régiment, des diev au-lôgers bavarois n° 1;
hls et Pisani. Il se fit inscrire au groupe de la gau- Charles-Théodore, né le 9 août 1859, capitaine au
che républicaine et fut un des 563 députés qui refu- 1" régiment de cuirassiers bavarois, et Maximdien-
sèrent leur vote de confiance au ministère de Emmanuel, né le 7 décembre 1849. Les cinq filles
M. de BrogliP, après t'acte du 1G mai 1877. Aux non- fout mariées Hélène, née le 4 avril 1834, au prince
veUes élections du 14 octobre suivant, il fut réélu Maxumlien de Thinn et T;j\i&; Elisabeth, née le
par 5789 voix, contre M. Sensaud, candidat officiel 24 décembre 18Ô7, a François-Joseph I", empereur
et bonapartiste, qui en réunit 2857. Il ne s'est pas d'Autriche (voy. Actiuche) Marie, née le 4 octo-
représente aux élections du 21 août 1881. Nommé bre 1841, à François Il, ex-roi des Dem.-Mciles (voy.
conseiller a la Cour de Limoges, le 15 octobre 1882, ce nom); Mathilde^ née le 50 septembre 1845, an
il a été admis à la retraite, avec le titre de conseil- comte de Trani, frère de l'ev-roï François II, et So-
ler honoraire, le 5 juillet 1887. Il avait été décoré p/ue-Charlotte-AufXustiuc, née à Munich, le 22 fé-
de la Légion d'honneur le 31 décembre 1886. vrier 1847, mariée en 1868, au prince Ferdinand
d'Orléans, duc d'Aleinjon.
BAUX (Jean-Martin-Jules), archiviste et archéo-
logue 1 tançais, né à Lyon, en 1806, fut nommé BAVOux (Joseph Evanste), ancien conseiller d'Etat
aiclnviste du département de l'Ain. Correspondant francats, né à Paris, le 5 octobre 1800, fils d'un pro-
du ministère de l'Iubtruelion publique, Il devint fesseur suppléant de la Faculté de droit, devenu
membre des Académies de Lyon, de Dijon, de Sa- préfet de police en 1830, fit de foi-tes études aux
voie et de plusieurs autres Sociétés savantes. 11 collèges Louise-Grand et Cliarlemagne, suivit les
est moit a Bourg, le 20 décembre 1800. cours de droit et se (it inscrire au barreau en 1834.
Jl. Baux a publié un certain nombre d'ouvrages Il se présenta plusIeurs fois, comme candidat de
d'histoire et d'archéologie dont quelques-uns sont l'opposition, devant les électeurs de Provins, en con-
considérables, ^ous citerons; Recherches historiques currence avec 31. d'IIaussonville. Apres la révolution
et archéologiques sur l'église de Brou (Bourg, 1845, de Février, le suffrage universel 1 envoya aux deux
in-8), réimpnmé sous le titre Histoire de l'église Assemblées républicaines comme représentant de
de Brou (Lvon, 1854, gr. in-8, et in-18; 4e edit., Seine-et Marne. M. Bavom, élu le dernier de la liste
Bourg, 1805, in-18) De XJvhe et anlitpntnlibus des représentants de ce département a la Consti-
matisconensibus liber, etc. (Ljon, Pemn, 1846, m- tuante, se prononça a peu près constamment avec la
18), édité aux frais de M- ^emeniz; Histoire de la droite. En 1852, il a été envoyé, comme candidat
réunion à la France des provinces de Bresse, officiel, député au Corps législatif par le info ne dé-
Bugey et Gex, sous Charles-Emmanuel Ier (1852, partement, où il possédait, de grandes propi îétés. Il
in-8) Extraets analytiques des registres municipaux fut plus tard nommé conseiller d'Etat. Il a été pro-
de la ville de Bourg, comprenant deux parties, la mu officier de la Légion d'honneur le 13 août 1864.
première, de 1536 a 1559, la seconde, de 1559 a Il est mort a Pans le 15 décembre 1890.
ltiOO (Bourg, 1801-1802, 2 vol. m 8): Sobiliaire du Il. Evariste Ba\ou\ s'est fuit connaître, connue
département de l'Am (xvn° et xvin° siècles), com- écrivain, par un certain nombre d'ouvrages Philo-
prenant tresse et Bombes (Bourg, 1863, m-8); sophie politique, ou l'Ordre moral dans les sociétés
Bugey et Pays de Gex (1864, in-8); Mémoires humaines (1850, 2 vol. in 8) Alger, voyage poli-
historiques de fa ville de Bourg (1808-69, t. MI, tique et dneriptif (1841, in-8'; edit., 1843, 2 vol.
2B
in-8). in-8) Eludes diverses de législation, de politique et
de morale (1843, m-8); Du Communisme en Alle-
BAVIÈRE (Maison de), divisée en deux branches magne et du radicalisme en Suisse (1851, in-8); la
la branche ci-devant électorale, élevée à la dignité France sous JSapoléon III, F Empire et le régime
royale, le 20 décembre 1805, et la branche ducale, parlementaire (1870, 2 vol. m-8). Ilepuis la guerre
autrefois du Palutmal, de Deux-Ponts et de Birken- franco-allemande, il s'est vivement occupé de pro-
feld. pagande en faveur de la dynastie déchue, nous ci-
Bamère [branche royale), roi régnant Othobt (Guil- torons, parmi ses brochures Appel à la nation
laume-Luitpold-Adalbert-Waldomnr),né à Munich, le (1874, in-18); ChUlelturst-Tuiletiek, souvenirs in-
27 avril -1848. H succéda, le 13 juin 1886, à son frère, times sur l'empereur (1873, in-18); Une Sœur de
le roi Louis, mort dans lui accès de folie. Atteint eharité (l'impératrice Eugénie! (1874, in 18V, les
lui-même d'aliénation mentale depuis 1873, il était Vacance* du quatrième Napoléon à Arenemberq

BADR (Feidinand-Chivtien, célèbre théologien protes- BAVA (Jean-Baptihte-Eustbe, baron), gén<h a\ jnémon-
tant allemand, né le 21 juin 17J2, mort à lubingue, le tais, né à Verreil, au mois d'août 1790, moi t A Turin, le
2 décembre 1860. Edit. 1-4. 30 a\nl -I8à4. Edit. 1-4.
BAUTAIN (l'abbé LouiB-Eupfene-Manp), philosophe et BAVAY (Georges Dh), homme politique l'olge, né en
théologien fiançais, né à l'a ris, le 17 janvier 1796, mort 1802, mort à lldsselt, le 12 novembre 1881. Edit. 1-5.
Iel8nctolnel867. Edit. 1-4.
BAVAY (Charles-Victor DE), frère du précédent, né à
BAOTIEB (Méandre), ancien représentant du peuple Buixelles, le 1t décembre 1801, mort dans cette Mlle,
français, né à Rouen, le 30 mai 1801. Edit. 1-5. Ie28 novembre 1875. Edit. 1-5.
il 874, Il a dix-neuf ans (1873, in-18) AJbrfqé réclamations de la presse bonapartiste (1872), et la
in-18)
chionologique de l'histoire de France, suhi de reproduction par la photographie n'en fut autorisée
l'Abrégé < hronologiffue des guerres entre lit France que plus tard. )I. Bayard a obtenu une médaille
et r Angleterre (1882. in-J8),'otc. En dehors de la po- d'argent à l'Exposition uimer^ellc de 1889. Décoré
litique militante, M. Ba\oux a pulihé, avec M. Alpli. de la Légion d'honneur en 1870, il a été promu
François Voilait à à Ferney, sa correspondance officier le 1 décembre 1889.
avec In duchesse de Sa.re-Gotha, sliim de notes en-
tiereinent médites (1800, in-8, 2K édit.? 1865), et BAYARD DE LA VINGTRIE (Paul-Armand), sculp-
édité les Mémoires secrets de J.-M. Augeard, secré- teur français, né a Pans, le 28 mai 184b', se pré-
taire des commandements de la reine Marie- Antoi- para a l'école poh technique, mais entra ù l'Ecole
nette {18bU in 8}. des Tîcaux-Àrts, où il fut élevé de Guillaume et de
Cavelier Pendant, la gucire de 1870, il lit la cam-
BAXTER (\\illiam-Edward), littérateur et homme pagne, comme mobile de la Seine. et mérita par sa
politique anglais, né en 1825, a Dundee (Ecosse), conduite à Bu /cm d être décoré de la Légion
ele\é au séminaire de Dundee et a l'unîierbitc d'honneur. Il est devenu, en '1885, inspecteur de
d'Edimbourg, fit de longs \05»fîes en Europe et en l'enseignement du dessin. Il débuta au Salon de
Amérique et entra dans la maison d'exportation de 1870 avec une statue plAtre, le Charmeur, qui lui
son pere, qui l'associa bientôt à ses affaires. En 1855, \jilut une médaille de lro classe. et qui, reproduite
il fut élu député au Parlement par le district écos- en bronze l'année suivante, fut. placée au parc
sais de Hontrose, qu'il a continué de représenter et Monceaux. Il emoya aux Salons suivants Au Bain,
qui l'a encore réelu en 18G8. II prit rang dans le statue piatre, placée au musée de lîlois (1881); la
parti libéral, se prononça pour l'extension des suf- Camargo, buste marbre, destiné à 1 Opéra (1884)
frages, le vote au scrutin et un sjsteme d'éducation Hoche, buste plâtre (1885), reproduit en marbre en
en dehors des influences religieuses. Secrétaire de 1887 pour les galei îes historiques du palais de
l'Amirauté sous le ministère de M. Giad&tone, puis \ersailles; Paysanne (1888) 6. de Sary, buste
secrétaire du Trésor. il fut nomme membre du marbre {1800}. On cite en outre de cet artiste
Conseil pmé le 24 mars 1873. Il est mort le une Cariatide, à Monte-Carlo; la statue du pemtre
10 aotit 1890- Lemoine, pour 1 Hôtel de Ville de Pans; le Génie te
On a de M. Baxter quelques volumes d'impressions* militaire, ;iu Troeadéi'u le Soleil, pour l'Obser-
de ^oyages l'Orient central et méridional (Impres- vatoire de ISice- M. Bayard de la Vinjrtrie a obtenu
sion of central and soutbera East, 1850); le Tage et une médaille de 5e classe a l'Exposition universelle
le Tibre (Ihe Tagus and the Tiber, 1852, 2 -vol.). de 1878.
V Amérique et les Américains (Amprica and Ihe
\mencans, 1855]; Idées suggérées aux penseurs bayne (Peter), pubhciste anglais, né a Fodderty
(Thinks to Thmhers, 1850); /Italie libre (Free Ita- (Ecosse) le 19 octobre 1830, ht de brillantes études,
Iv, 1874); Un Hiver aux Indes (Wmter in In- et remporta, dans des concours de toute l'Uni versiLé
dia, 1882), etc. deux grands prix jiour un poème et pour un essai
en prose. Il se lança dans la littérature et dev int suc-
BAYARD (Emile-Anloine), peintre et, dessinateur cessivement rédacteur en chef du Commonweatlh
français, est né a La Ferte-sous-Jouarre (Seine-et- de Glasgow, du 11 itness d'Edimbourg1, enfin du Dial
Marne), le 2 novembre 1837. Ele\e de M. Léon Co- et de la Weehly Review de Londres Ses opinions
gniet, Il exposa d'abord des portraits au fusain et sur l'inspiration ayant fait scandale, il renonça, en
des études de che\au\ (185U et 1861). Apres de fré- 18CD, a toute direction de journaux, mais continua
quentes abstentions, Il reparut au Salon de 1873 de fournir des articles a de nombreuses publications.
a\ec les portraits au fusain de JD/. L. Fanchetti et Ses Essais biographiques (Edimbourg, 1852-1855)
Ph. de :IlontGa isora. On ut ensutte de lm le Délilé, ayant attiré l'attention sur lui, il publia, en 1855,
Pendant le siège., peintures, Gloria virtts, triptyque, la liechiétienne à notre époque, ou il essaye de
fusain (1874); le Lendemain de Il'aterloo (1875); justifier par des exemples illustres la foi chrétienne.
quatre panneaux décoratifs une Guinguette et un Ce livre eut un grand succès en Amérunje. M. Dayne
Marché au xmi* mede; Baigneuses et. Patineurs a publie la Correspondance et la vie de Uugh Miller
(1876-1877); Une Affaire d'honneur (1884); Bande (2 vol.), auï opinions duquel il semble préférer
joyeuse (1885] le Penseur (1887); Turpe se/nlis celles de Daruin et de Huxley l'égard de l'évolu-
amor (1888], etc. tion géologique. Il a donné, en 1862, un premier
M. Bayard a fourni un nombre considérable de Essai sur les Pwttams, qui a été pour lui le point
bois au Tour du blonde, au Journal de la Jeunesse, de départ d'une série d'études sur l'histoire du pu
a la Bibliothèque rose, et particulièrement, dans les litamsme, entre autres le-* Principaux acte?ers de
dernières années, a l'Illustration, où il interpréta la i évolution puritaine (1878). Il a publié encore
par des dcssms d'une rare finesse les romans de les Leçons de mes maîtres (Lessons froni my Mas-
JIM. Alph. Daudet, Georges Ohnet, Hector Malot, etc. ters) et Deux grandes femmes de lettres anglaises
Un grand dessin allégorique de lui, intitulé Sedan, Mistress Browning et lady Charlotte Bronte (Two
et représentant >apoléon III, la cigarette aux lewes, Great Enghshwomen). Il a collaboré aux Content po~
passant en calèche sur les cadavres français et rary Fortinghtly. B> itish Quattcrly, London Quar-
prussiens, ne put être édité, à l'origine, à cause des terly lievteivs, etc.

BAWR (Àlevaniliine-SoplneColrï DE Liiamfgrand, dame (Jean-Ban Liste), magistrat fiançais,


de), femme de Pans, en 1773, néBAYLE-MOUILLARD
letties français, née a Biliom (t*ny-«ie-Dôme), Je 4 janvier 1800, mort à
morte en janvier 1861. Edit."l-3. a
Paris, le 14 février 1883. Edit. 1-5.
BAYARD (Antoine), vaudevilliste fiançais, connu «oiis
le nom de Léon Picard, né a Pans, le 13* novembre 1807, BAYLE-MOUILLARD (Mlle Elisabeth CANARD, dame),
mort dans cetlt> ville, le 1" mat 1872. Edn. 1 4. femme de lettres française, femme du précédent, plus
BAYER (Jérôme-Jean Paul), jurisconsulte allemand, né connue sous le nom de Celnarl, née le 1" octobre 17%,
à bal z bourg (Autriche), le 21 septembre 1792, mort à moite en 1865. Edit. 1-4.
Munich, le 13 juin 1876. Edit. 1-5.
BAYNES (ThomasSpencer),
Wellington, le 24 mars 1823, jnortphilosophe anglais,
à Lonilies, le 29némaià
BAYLE (Antoine Laurent-Jessc), médecin fiançais, né
au Vernet (Basses-\lpes),le 15 janvier 1799, mort à Paris, 1887. Edit. 5.
en mars 1858. Edit. 1-2.
BAYLE (l'abbé Marc-Antoine), écrivain ecclésiastique BAYNING (révérend Uenu William Powlett, 3* baron),
français, né à Marseille en 1825, mort dans cette ville, le pair d'Angleterre, né en 1797, mort le 5 août 1866. Edit.
18 mars 1877. Edit. 4-5. 1-4.
BAYRHOFFER (Charles-Théodore), philosophe et classe, il a été décoré de la Légion d'honneur en
homme politique allemand, né en 1812 a Jlarbourg 1841 et promu ofiieier le 5 août 1805. Apres la con-
(Hesse-Electorale), sm\it à lleidclherg les cours de damnation à mort de son frère, M. Tîazauie donna sa
droit et de philosophie. En 1834, il prit ses grades démission de professeur et. rentra dans la \te pri-
à l'université de Marhourg; il v fut nommé profes- vée. Ses deux (ils, officiers distingués, l'un dans
seur adjoint, en 1838, et professeur titulaire en l'artillerie, l'autre dans l'infanterie, offrirent aussi,
1845. lin discours académique, dans lequel il se mon- après la condamnation de leur oncle, leur démission
irait, partisan du nom eau catholicisme allemand, le qui ne fut pas acceptée. Le second, Joseph-Antoine,
fit suspendre de ses fonctions. Il se jeta dans le mou- s'est pourvu récemment pour changer son nom
vement politique en 184G et fut, en 1848, un des patronymique en celui de Beauclair (octobre 1891).
membres radicaux des Etals de liesse. Il présida la
Chambre, du 20 août au 2 septembre. Apres La dé- BAZALGETTE (sir ingénieur
faite du parti démocratique, il passa a Paris, puis glais d'origine française, né en 181U, commença sa
an-
en Amérique, où il s'occupa tour a tour de travaux carrière soua les auspices de sir John Mac Neil.
agricoles dans le Misconsin et de publications litté- auquel il fut attaché jusqu'en 1842. S'étant fait con-
raires. naître des 1848 par des travaux exécutés dans le
M. Kayrhoffer a écrit d'assez nombreux traites de nord de l'hlunde, il fut bientôt appelé a Londres et
philosophie spéculati\e, dans lesquels il se montre succéda à Il. Franck Forster, comme ingénieur de
le disciple de Hegel Problèmes fondamentaux de la commission métropolitaine des ëgmiU. Il se fit
la métaphysique (Grundprobleme der Metaphysik, remarquer par des études sur les meilleurs procédés
Murbourg, 1835); Idée du Christianisme (Ibid., a appliquer pour la distribution et l'écoulement des
183U) la Guérwon organique de l'homme et les eaux dans les Mlles, et après avoir fait construire,
moyens de guérison du temps présent (BegrilF der d'apres ses dessins, trois cents milles dégoûts dans
orgamehen lleilung des Men^chen, etc., Ibld., 1837), la ville de Londres, il fut nommé, à la suite d'un
ouvrage dans lequel L'auteur s'efforce de rattacher concours, mgémcur en chef du service métropolitain
la médecme à la philosophie Idée et histoire de la des travaux publics. La supériorité de son système
philosophie (Idée und Gcschtchtc der Philosophie, le fit. consulter de toutes parts, et ce fut d'après ses
Leipzig, 1858) Essais de philosophie naturelle rapports que l'on établit les égouts de Port Louis
(Beitrage zur ÎNnlurphilosophie, Ibid., 1859-40). (ile Maurice), de Pesth (Hongrie), de Glasom, Du-
On cite aussi de lui, sur les questions religieuses blin, ïlelfasi, Bruxelles, Oxford, Cambridge, Samt-
les Véritables rapports de l'Elat libre et chrétien Léonard, Folkestone, INorwich et beaucoup d'autres
avec la religion et V Eglise chrétiennes (Dasiiahrc \illes du Royaume-Uni. H eut le premier l'idée de
Verhseltmss des freien christlichen Staats zur, etc., poser les tuyaux d'eau et de gaz et les fils télégra-
Marbour$r, 1838); Du Catholicisme allemand [Uebcr phiques sou& les nouvelles >oies publiques qu'il
den Deutseheathohcismus, llarbonrg, (1845); la Vé- atait lui même construites, au moyen de travaux
ritable essenee de la Hé formation actuelle en Alle- souterrains, sans déranger les pavés m interrompre
magne (clas walire \\esen dur gepenwaerlig-en lïfi- la circuhilion. C'est, a bu que la ville de Londres
formation m Deutschland, Ibid., 1846); Recherches doit la coiiblruelion de la plus grande partie des
sur l essence, l'histoire et la critique de la religion quais de la Tamise. Sir J. W. Bazalgette a rédigé des
(Untersuchungen uber^\esen, Gcschichte und etc., Instructions pour l'établissement de ponts et les
1849), où sont résumées les opinions de l'auteur. modificationsdes rues, et s'est donné pour tâche de
garantir lus intérêts publics contre les inconvénients
BAZAINE (Pierre-Dominique), ou Bazu-ne-Vasslch, des tra\anx de viabilité. Il a été fait chevalier le
ingénieur français, frère de l'ex-maréchal de ce 12 mai 1874.
nom, est né le* 1er décembre 180U. Reçu a l'Ecole
polytechnique en 1827, il eu sortit dans les pouls et BAZILLE (Jeuii-Françors-Gastoii),ancien sénateur
chaussées. Il a pris paît, comme ingénieur, a la français, né a Montpellier In 20 septembre 181Ï),
construction de nos premiers chemms de fer. Ingé- h'nibciTvit au barreau de sa Mlle natale, puis s'occupa
nieur a Mulhouse, Il a etécuté, en 1839, la h^ne de spécialement de l'étude des questions agricoles.
Mulhouse a Thann, et, deux ans plus tard, celle de Membre du Conseil supérieur de l'agriculture et du
Strasbourg à Bàlc. En 1847, il construisit le chemm commerce et président de la Société d'agriculture
de fer d'Amiens à Boulogne. 11 entra ensuite a la de l'Hérault, il fut nommé membre de la commission
compagnie de Paris à Lyon et a la Méditerranée et supérieure du phylloxéra. Aux élections tnennales
fut chargé, en 185(i, de la construction de la ligne du 5 januer 18j9 pour le renom ellement partiel du
de Paris a Lyon par le Bourbonnais, et en 1858, de Sénat, il fut porté, comme candidat républicain, et
la reconstruction du chemm de fer de Roanne à fut élu, le premier sur trois, par 281 \oix, sur 4t8
Saint-Etienne et a Lyon. 11 exécuta aussi les lignes électeurs inscrite et "\oUnts. contre t"U données au
t\p Morot à devers et à Vichy, de Sainl-Elieune a premier candnl.it de la h^to monarchique, qui, aux
Montbrisou et de Roanne à Lyon par Tarare. En élections de 1870, avait pas^é tout entière. M. Bazille
1850. M. Bazainc fut appelé à l'Ecole des ponts et s'inscrivit a la gauche républicaine. Il eut l'occasion
chaussées, comme professeur de chemins de fer. Il de débuter, des son entrée à la Chambre haute, en
s'est spécialement occupé de la question des \oies défendant, a\ee un succès marqué, les élections ré-
ferrées d'intérêt local a construite dans les dépar- pubhcames de l'iléiault contre les attaques de M. N.
temenib. Directeur du service technique du canal de lidi'ugnon (24 janvier 1879). Il ne s'est pas repré-
Cormthe, il a publié divers documents sur cette en- senté aux élections du 5 janvier 1888. Il a été promu
treprise (mars 1888). Ingénieur en chef de première ofiieier de la Légion d'honneur le 2 février 1875.

BAZAINE (Francois-Achille), ex-maréchal de France,


BAZIN (Anlmne-I'iene-Erwbl),
1811, inoit à Mddiid, le 23 septembre SriiiiL-Bure (Si:ine-el-Oiseï,le 20médecin
levuer fiançais, né à
ri" le 13 lévrier 1807, moit à
1888. Edit. 1 S.
5-
Pans, le 1-4 décembre 1878. Edit. 2-5.
BAZANCOURT (César, baron de], littérateur francs, né
BAZIN f Pierre-Charles), peintre français, né à Paris, le
^en. 1810, moit le 25 janvier 1865, Edit. 1-4. 3
d\nl 1802, mort en janvier 1859. Edit. 1-â.
BAZE (Jean-Didier), ancien rojirteentant du peuple fran-
çais, sénateur, ne à Agen, le 8 janvier 1800, moit à çais, BAZIN (Franroi «.-Emmanuel-Joseph), compositeur fran-
fana, le 15 avril 1881. Edit. 1-5. né a M.iist'tlle, le 4 septembre 1816, murt à Pans, le
î juillet 1878. Edit, 1-5.
BAZIN (Antoine-Pierre-Lotus), orientaliste français, né
à faaint-Biice (Sein<w>t-Oise), le 26 mars 17'J9, mort en BAZQT(Etienne-François),littérateur français, né h
"anvier 1863. Edit. 1-5. Chateau-Chinon {flufevrej, le 13 muu, 178-2 EJit. 1-4.
BEALE (Lionel-Smith), médecin anglais, né à lublicain.
pu M. Corderov. 11 échoua au\ élections du
Londics en 1828, fut eleve au king's Collège et y l2l
*21 août 1881, avec 7810 voix contre 7 030 obtenues
suivit les cours de la section de médecine. U fut par
pa le baron iJemarçav, candidat républicain.
M.
nommé membre du college des médecins, en 1859, Porté
Po sur la liste des droites aux élections sénato-
médecin de lïiêpilal et professeur de physiologie lules
u;l~ du 8 janvier 1882, dans le même département,
générale et d'analoinie morbide au kmg's College. il obtint au premier tour de scrutin 126 voix sur
11 fait partie d'un grand nombre de sociétés savantes. 58 volants, et se désista au second en faveur du
585
et a publié beaucoup d'ou\rages de médecine, de général
gé de Ladmirault. Après la mort de M. Eugène
physiologie et de clnnue médicale. î'e
>elletan, sénateur inamovible, le sort ayant désigné
Les principaux sont le Microscope appliquéà la le département de la lenne pour lui donner un suc-
médecine pratique (the Microscope, m its apiihca- cesseur,
ce de liefiuchanip se porla
M comme candi-
lions to practical medicine) la Structure des tisms
du corpb (the Str. of the tissues of liody); l'Anato-
mie du foie (Ihe Anatoiny of the Livcr) De l'Urine,
des dépôts unitaires et des calculs (Urinary deposils
Aux
da monarchiste et fut élu, le 15 février 1883, pai
dat
50 voix confie 520 données a M. Salomon, candidat
303

tembre
tel
élections législatives du 22 sep-
1889, il se mit sur les rangs, comme candi-
da bonapartiste, dans l'arrondissement de Montino
dat
Urine. 1850, in-8, plusieurs éditions) cet ouvrage a
été tradmt en français sur une nouvelle édition an- nllon,
rd et échoua avec 8 110 voix, contre 8 782
glaise et annoté par MM. Auguste OHmer et Georges obtenues par le candidat républicain, M. Demarçav,
oh
Bergeron (1866, in 18); VAnatmnie physiologique so ancien concurrent. Au renouvellementtriennal
son
[the l'hysiological Analoiny), l'Analonnc de V homme dt 4janvier 1801, il aéchouéavec 530voix sur 711
du
;lhe Anatomy of mail); les Théories de la vie et votants.
vo il. de IScaucliainp a été promu officier de
leur influence sur les idées religieuses (l.ife theones, la Légion d'honneur le 14 août 1802 et commandein
la
Ilieir mlluence, 1871); les Mystères de la vie, falts le 15 août 1800.
et argument» naître le vitalistne, réponse au doc-
teur Gull (the Vjstery of hfe, etc., 1871). M. Beale, BEAUFORT D HAUTPOUL (Charles- JIane->apoléon).
a, en outre, présenté a la Société Royale de mode- général
gi français, né le 0 novembre 1804 a Tarente.
cme, en collaboration avec 51. Bovunan, plusieurs fut
fu de 1820 a 1824 élève des Ecoles de Samt-Cyr et
mémoires sur la structure du fore, la distribution d'Etat-major
d' et lit la campagne de )lorée, dans la-
des nerfs dans le muscle, l'anatomie des centres quelle
qt sa conduite, lors de l'attaque du château, fut
nerveux et des fibres neigeuses; ils ont été publiés mise
m a l'ordie du jour. En 1830, il lit partie de
dans les Philosophical Transaction*. Il a fondé, en l'expédition d Alger, comme aide de camp du gêne-
l'<
1857, le recueil des Archives de médecine et a col- n \alazc. De 1834 a 1857 il fut chargé par le ma
rai
laboré a dners journaux. réchal
r* Soult de missions en Egypte et en Syrie, et
devint alors aide de camp de Soliman-pacha, clief
di
BEAUCHAMP (Lonis-Evanste-RoBEET DE), homme d'état d' major d Ibrahim pacha. Attaché a l'ambassade
de l'erse, il visita toute l'Asie Mineure, puis remplit
politique français, ancien député et. ancien sénateur, d<
est né a Lhom'maizé (Vienne), le 1" avril 1820. Maître une
u nouvelle mission en Egypte. Aide de camp du
de forges dans sa commune natale et maire de dduc d'Aumale, il seiut en Algérie jusqu'en 1818, y
cette commune, il devint membre du Conseil général gagna g les grades de chef d'escadron et de lieute-
pour le canton de Lussac, et entra en 185i au nant-colonel
n et eut part a la prise de la Smala. Rap-
Corps législatif, comme candtdat du gouv ernement, pelé p a Paris par le général Cavaignac, il retourna
pour représenter la 1™ circonscription deSoube)ran, e 1819 en Afrique,
la Sienne, en ou il fut pendant cmq anschel
dont son beau-lrere, le baron Georges de il'élal major du
d général Pelissier dans la province
représentait la 2° circonscription. Il fut reélu en d'Oran.
d Colonel eu 1850. général debngadelel-'j.ui
1803 au même titre, par 18 216 voix sur 24 001 vo- vier v 185i, il dirigea plusieurs expéditions confie
1( Maroc et commanda les subdivisions de Mostaga-
lants, et en 18011, par 18 846 voix sur 250G2 votants. le
Dans cette courte session, il fut nommé secrétaire nem n et de Tlcmcen. Kentré en France en 1858, il
du Corps législatif. Il ne fît point partie du groupe commanda
c le département de l'ionne et devint en
qui poussait l'empire à une évolution libérale. 1859
1 chef d elat major du 5e corps d'armée. En avril
fientré dans la vie privée après le 4 septembre1800, 1 il fut chargé de la délimitation de notre non
1870. il se porta en 1874, dans une élection par- %elle v frontière savoisionne, il fut promu général de
tielle, a l'Assemblée nationale pour le départementdivision
d le 14 août de la même année.
de la \ienne; niai» il échoua contre M. Lepelil, can- Au mois d'août de la même année, le général
didat républicain modéré, soutenu par M. Tlners. lieaufortli d Ilautpoul fut mis a la tête du corps evpé-
Aux élections générales du 20 février 1876, il futditionmiire
d envoyé en ^yne pour protéger les chré-
élu député de l'ai rondissement de Monlmorillouliens contre le fanatisme musulman et obtenir sa-
(Vienne), par 10083 voix contre 49o7 données atisfaction des violences et des massacres déja com-
mis.
a SI. Uutaud. son concurrent républicain. Il putd'agir, n Il déploya, dans les limites ou il lui était permis
place a droite et fut un des 158 députés qui d un esprit de tolérance et de modération
appuyèrent, après t'acte du 16 mai 1877, le miius- proprei a calmer un peu relfeivescence des dissen-
tere de liroghe. Après la dissolution de la Chambre, ssions religieuses. Aptes avoir préside, en jum 1801,
il se présenta, comme candidat olliciel et bonapar- au a départ des troupes pour la France, il n'y rentra
tiste, dans le même arrondissement, et fut réélu parlui-même qu'après avoir visité le Caire, Alexandrie
0524 voix contre 5318, obtenues par le candidat re-et£ les travaux de l'isthme de Suez. Le général Beau-
BEAnCHESNE (Meule Ilvacinthe Du Bois de), littei'ateiii
(Edmond), homme politique anglais, né près defrançais,
BEALES e Louent, le SI 1801, mort chn-
la aVanmne (Alliei),mars
runbndgc, le 3 juillet 1803, mort à Londies, le 2$ juin tefm* (le ne le b décembreau 1873
1881. Mit.
S. Ldlt.
] 1-5
BÉAHN (Louis Hector de Gjlibt, comte de), sénateurr
français, né a Pans, le )2 avili 180J,moit a Biuxelles, le
26 mars 1871. Edit. 1-1.
en BEAUDEMOULIN (Louis-Alexis), ingénieur français nf.
1790, mort à l'assy, le 25 juin 1877. Ldit. 1-S.
BEADFF0RT (Louis Léopold-Vmédée, comte de), admi-
BEATTIE (William), médecin et voyageur français, nislratcnr belge, né à Tournai, le i avril 1806, mort a

le
en 1795, a Dalton, moit 17 mars 1875. Edil. a. Bruxelles, le 29 juillet 1858. Edit. 1-2.
BEAU (Josoph-Ilonoré-Simon), médecin français, BEAUFORT(sir Francis), marin anglais, né le 7mai 1774.
membre de 1 Académie de médecine, né à Collonges (Ain),
moi t
le 13 décembre 18Ô7. Edit. 1-2.
le 8 mai 1806, moi t le H août 1865. Edit. 2-4. BEAUJEAN (Einile-\mbroise-4médée), professeur et
BEAUCHAMP(Henry Lrcos, 5' comte), pair d'Angleterre, e, lexicographe français, ne à Seint-Fargetu, le 17 d
i
né en 1829, mort le mars 1866. Edit. 5-4. cembt e 1821 mort à Pans, le 7 juin 1888. Edit. 5.
fort d'Ilautpoul, oflicier de la Légion d'honneur de- comini^aire impérial prés de l'Odéon, il fut nommé
pms 1841, a été promu commandeur le 10 juin l8î>0, aux mêmes fonctions près les théâtres lyriques et
et grand officier le 1 août 1869. 11 est mort le le Conservatoire, puis chef du bureau des Théâtre*-
17 mai 1890 (juin 1871) et sous-directeur des Heaux-Arts au mi-
mstere de 1 instruction publique. Il a été décoré de
çais, né à Dijon, le 24 août est
BEAUNE (François-Bénigrne-IIenri), magistrat fran- la Légion d'honneur en 1858. – M. Arthur de Beau-
le fils d'un plan est mort le 11 mai 1800.
ancien conseiller de préfecture de la Côte-d'Or, dé- l\ous citerons parmi ses pièces le Lis dans la
cédé conservateur-adjoint du imitée de Saint-Ger- vallée (ThéAtre-Français, 1853), drame m cinq actes,
main. Apres a\oir appartenu au barreau de sa \ille tiré du roman de LÔl/ac; Le Règne des escargots,
natale, il entra d.ins la magistrature comme substitut reMie de l'année 1847; îlot fente de C.erny (Vaude-
au tribunal de Langres (5 mai 1858}. Il fut hucces- ville, 1851); la Poupée de Nuremberg (Théâtre Ly-
M\ement substitut à Chauniont, le (i juillet 1860, a nque, 1852), Elisa ou un chapitre de l'Oncle Tom
Dijon, 13 0 juillet 1802, procureur impérial a Lou- (Gymnase, 1853); Borcarc, ou le Dùemnénm (1855);
hanp, le 4 fe\rier 1805, substitut du procureur gé- To be or not to be (185£); Dans les vignes (1855);
néral à Dijon, le 8 octobre 1800, avocat général a Thérèse, ou Ange et Diable (Gwnnase, 1858); les
Dijon, le 20 mai 1872, et procureur général a Alger. Pièges dorés (Français, 1858], VÏIrole des Ménages,
il
le 24 février 1874. Dans ce dernier poste, eut a drame en cmq actes, en \ers (mai 1858) les Plante.
organiser les nom eaux tribunaux créés en kabybe parasites, comédie en quatre actes (Vaudeville, mai
et a préparer les décret qui réglaient la procédure, 1802), etc. Il a publié en outre Dix satires avre.
la compétence et la juridiction de ces tribunaux, proloque et épiloque (1883, in-18); les Sept paroles.
Nommé procureur général a Au, le 22 octobre 1875, vers (1885, nVl8)
il prépara les réformes apportées depuis dans les
tribunaux consulaires du Lc\ant. Le 2a mai 1877, iltl BEAUQUtER (Charles), littérateur et homme poli-
pa«sa comme procureur général a la Cour de Lyon tique français, député, né a llesançon, le 1U décem-
et se retira en janvier 187U, après la démission du hre 1833, fit hon droit à Pan* entra à l'Ecole de^
maréchal de Mac-Mahon. Il a eté chargé depuis du Chartes en 1854 et obtint le diplôme d'arclmiste-pa-
cours de droit francais public et pme a la Faculté léographe. Il s'occupa tout à la fois de critique mu-
libre de dioit de Lyon. Il a été décoré de la Légion sicale et de journalisme politique. domine soiih-
d'honneur. préfet de Pontarhcr, le G septembre 1870, Il donna
Membre de plusieurs sociétés fcu\ suites de Pans sa démission apres la signature de la paix, rédigea
et des départ ri il eut s, Beaune a publié le Par- dn erses feuilles républicaines du département du
M.

lement de Boutgogne et les libellés provinciales Doubs, dont il a été élu conseiller généial en 18711
(Dijon, 1858, m-8); Sainte Chantai et la direction II deunt rédacteur en chef de la Fraternité de Ite-
des âmes aun\uesiHle (1802, in-8); des Distinctions sançon, et fut élu conseiller municipal de cette ville
honorifiques et de la particule (1802, m-18) la No- en 1873. Candidat républicain, a l'élection paitielle
blesse aux Etats de Bourgogne de 1350 à 1780 (Di- du 11 a^nl 1880, dans la lra circonscnption de Be-
joli, 1804, in-4, a\cc 100 pi.); Journal d'un lieute- sançon, il obtint, au premier tour. 3 580 \oix sur
nant criminel au x\n8 siècle (1800. in-8); Voltaire 8446 votants, et fut élu au second tour, le 25 a\nl,
au collège, sa famille, ses études, ses premiers par 5089 contre 55(50 obtenues par M. Ordnuire,
anus (1867, m-8), d'après des document inédits; également candidat républicain. 11 put place a l'ex-
les Sorciers de Lyon,, épisodes judicaatres dea xviii- trême gauche, s'associa a toutes les manifestation!-
siècle (1868, ni-8); Voltaire contre Travenol, Pro- du parti radical et présida les banquets des amnistiés
cès de presse au xvm" siècle (1809, in-8) les Dé- de la Commune, en juillet et août 1880 Aux élec
pouilles de Charles le Téméraire à Berne (1873, tions générales du 21 août 1881, il obtint, au premier
m-4); Introduction à l'étude historique du droit tour de scrutm, une minorité de 3 845 \oix. et fut
coutumier français (Lji.m, 1880, m-8); Droit cou- réélu, le 4 septembre, au scrutin de ballottage, par
tumier français la condition des personnes (Ibid., 4162 voix contre 4 135 données a M. E. Ihdmaire, can-
1882, in-8) Droit coutumier français la condi- didat de l'Lnion républicaine. Après la première élec-
tion des biens (1885, in-8); les Avocats d'autre- tion, M. lieauqnier avait donné sa démission de con-
fois, la Confrérie de Saint-Yves à Châlons sur- seiller municipal de Besancon et de conseiller géné-
Saône (Dijon, lX8o. in-8), sans compter un grand ral. Inscrit sur la liste républicaine unique du dé-
nombre de notices biographiques ou de brochures partement du Uoubs, aux élections du 4 octobre 1885,
de circonstances. Il a donné en outre une édition il fut élu, le dermer sur cinq, par 55 400 voix sur
des Lettres inédites de Cativat (1801, in-18) et 04 794 votants. Entre autres propositions cmniiées
cHIp des Mémoires d'Olivier de La Marche (1883- de M. Beauquier, on a remarqué celle relatée a la
1884, 3 vol in-8). suppression des titres héréditaires de noblesse, et
au droit de chacun a prendre, moyennant une rede-
BEAUPLAN [Victor-Arthur Roussmu de), auteur \ance proportionnelle, le titre qu'il lui plairait. Ain
dramatique français, ne a Paris, en juin 1823, est élections générales du 22 septembre 1880 qui sui-
fils du compositeur de ce nom, mort en -1853 11 lit virent le retour au scrutin d'iii rondissement, il se
ses études mi lycée Bonapaite, et, après quelques porta dans la X" circonscription de Besançon,
essais infructueux en poésie, îltravjilla, depuis 1848, réunit, au premier tour, 3 950 voix, sur 8 452 no-
pour les théâtres de genre, auxquels il a fourni, tants, et fut élu au scrutm de b.illotta^c, p.ir
soit seul, soit en collaboration, une trentaine de 4258 voix contre 3 817 'dunnéess à un autre candidat
pièces. Après avoir' été, au commencement de 1808, radical, M. Al\i/et de Mauiercs.

BEAULIEU (Jean Louis Dugas dl). aicht'ologue fiançais, BEAUMONT (Gustave-Auguste he laUo^mmèreue), homme
1862.
ne à INaney, le 26 uniH 1788, mort à Pans, en août politique et écrivain français, menihre de Institut, ne
Edtt. 1-3. à Iteaumont-la-Chaitre(Sarthe), le 1G fêwier 1802, moitt
BEAULIEU (Anatole-Henry de), peintre français, né à à Tours le 2 mars 1866. Edit. 1-i.
Paris le moi t
février 1815,
26 dans cette ville, Se 1"juin
1884. Edit. 5. BEADM0NT (Charles-Edouard de), jicinire français, ne
BEADME (Joseph), peintre français, né a Marseille, le
à
H septembre 17<J8, moit l'ai is, le 10 septembre 1885.
à La nn ion
1888. Edit. B.
-tH
(Côtes-du-Noirt), vers 1821,moi le le 14 janvier

fcdit. 1-S- BEAnMONT-VASST(Edouard-Ferdin:Mi(Ide laRonninière,


BEAUM0NT [m la Somme] (F«!lix-BeHator, comte m), vicomte df), pubbciste français, n<* à l.a Mnthe-&ouza)
sénateur français, né a l'dns, le 25 décembre 1795, mort
le 23 fe>i icr 1866. Edit t-4 i
(Indre-et-Loire) on 1816, moi't
".dit. 1-B
à Pdiis, le 53 juillet 187f>.
M. Beaiumicr a publié Notice historique et pil- et du colonel Dahlgreen (27 ft-vner-lcr mars 1804)
tare&que sur le liamcy (18(i5, m-8) Philosophie de Il alla ensuite défendre Kiclimond contre Huiler et
la musique (1865, in-18); lrs Dernières campagnes hattit rannec fédérale à DruryVBhiir (lfi mai). Dc^
dam l'Est (1873, în-18); le Dtante et la Musique que la défense des Mlles foi tes lui permit de re-
(1877, 111-J8). Il a donné une édition annotée du prendre ] la campagne, il marcha contre Mcmplu»
Théâtie de Beaumarchais (1872, 2 vol. in 10). avec des forces conMdérdblo. Mais bientôt, il fut
arrêté par la marche victoiicu^c de Shennau en
BEAUREGARD (l'ierre-Gustave Toi tant de), général (Géorgie, marche qu'il n'osa pas entraver a\ec bon
américain becessionni&te, né on 1818, aux entrons armée ï formée en grande partie de milices. I,j pii^e
de la Nouvelle-Orléans, appartient a une des fa- de lïichmond et la réduction de l'armée de Virginie
toute lutte impossible, et au mois d'auil
<.
milles les plus aristocratique*, de la Louisiane, et rendirent
i
descend, par sa mère, des ducs italiens de Iteggio. ISOo, I l'armée de lieau regard dut se rendre a fclier-
En 1855, il entra a l'Ecole militaire de ^est rouit, inaii, en même temps que celles de Johnstonc, llardee
il était lieutenant d'artillerie en 1835, et dans la et € Breckenridge, dernières rot sources de la confé-
guerre du Mexique, en 1817, il prit part. comme ca- dération.
c En 1805, apres le rétablissement du l'Union,
pionne, aux batailles de Controvjs et de Cliarulmsco. il rentr.i dans sa plantation. Plus tard, il de\mt pré-
Jl fut chargé ensuite de diriger la construction de sidents des chemins de fer du Misms^ipi, et fut a\)~
la Douane et de la Monnaie de la homélie Oiléans, pelé ï au commandementde-s troupe^ de la Louisiane.
ainsi que celle des défenses cle>ées a l'embouchure
du Mississipî. Il fut nommé directeur de l'Ecole de BEAUREPAIRE (Eugène-HtppolUe DE IiouiLi. viu) m.),
A\fisL-Poiut, mais n'accepta point ces fonctions. magibtrat
i et érudit français, ne a A\ranches (Man-
Des le commencementde la scission entre le Nord che), c le 51 jamier 1827/simit les cours de l'Ecole
et le Sud, JI. J. Davis désigna le général Beauregaid des (i ë~ chartes, mais ne se lit point recevoir arclmiste,
pour commander a Charleston. Celui-ci attaqua, le et e entra dans la magistrature. Substitut a Alencon.
12 a>ril, le fort Sumter et le força a se rendre le puis I a Bourges, il devint conseiller a la Cour d'ap-
lendemain. C'était le premier acte d'hostilité entre Ipel de Caen le 12 novembre 1868. Il fut nus a la
les deux partis. Aussitôt l'année confédérée s'orga retraite,
i en octobre 1883, en vertu de la loi spe-
msa, et Beauregurd fut nomme général en chef. 11 cciale pour la réforme de l'organisation judiciaire.
se chargea spécialement de diriger la division occi- 1Il a\ait été, au cours de ses fonctions, décoré de la
dentale de l'armée, et se porta sur îiorfolk que me- Légion
I d'honneur,
nacait Butler. Pendant quelques jours, tout sépara M. Hippolyte de Beaurepaire a publié de nom-
en escarmouches; enfin, le 21 juillet, les confédérés breux
1 opuscules et documents relatifs a la ^rnian-
livrèrent la première bataille de BuU'sRun, victoire die, < parmi lesquels nous citerons: Elude sur Gml-
qui fut plutôt pour le ^rd un grand échec moral lavme l de Suint Pair, poète auylo-not mand du
qu'un desastre matériel, et (lui eialta l'enthousiasme su°3 siècle (Caen, 1851, in-4°) Notice sur Jean Vau-
du Sud. Dans cette journée, le général Beauregard qudin {
de la Fresnaye (Rouen, 1851, gr. in 8);
soutint sa haute réputation militaire, mais il ne sut Etudes
J sur la poésie populaire en yormandie, et
pas proliter de son succès et du désordre qui régnaitspécialement
i dans l'Âvranchin (Avranches, 1856.
dans les troupes de l'Union. Soit qu'il n'eût pas osé, gr. in 8); la Prise dit Mont-Sainl-Michel, de Jehan
soit que ses troupes affaiblies par leur triomphe de Yitel (Avranclies, 1801, in-8); Documents sûr lu
même n'eussent pu aller plus loin, il laissa les fedé- captivité et la mort de Dubourg dans la enqe, de fer
raux se réorganiser pendant le mois d'août et se du Monl-Saint-Michel ^Caen, 1861, gr. m 8) les
foitiiler en septembre sur la ligne du l'otomac, de Mu actes du Moiit-Sainl-Michel, fragment d'un
manière a airèter la marche des vainqueurs. Le mystère du xnB siècle (Avranches, 186*2, in 8) les
reste de la campagne ne fut signalé par aucun inci- Satires de Sonnet de Courval Caen, 1805, m-8]
dent remarquable. La Thaumassière* sa viey ses relations ses œuvres
Au mois de janvier 1802, le général Beauregard (1808, in-8]; le Chevalier Destouches, son procès et
prit le commandementde 1 armée du Mississipi, sous son enlèvement (1878, m-8] les lîellcs et pieuses
la direction supérieure du général A. bidney John- conceptions de François de Vauborcl (Rouen, 1883,
^tone. Tous deux lnrerent, le 6 et le 7 avril, la ba- in-4), etc.
taille de Pilts-bourg Lauding, près de Cornith, dans
l'Alahama, qui, favorable le premier jour pour leurs BEAUREPAIRE (Charles Marie DE Hobii.i w;i> de),
armes, se changea le lendemam en défaite. En voyant érudit français, frère du précédent, ne à Avranches
les fédéraux maîtres de la Amélie Orléans, Beau- (Hanche) le* 24
mars 1828, obtint, le 25 novembre
regatd adressa le 27 a\ril une proclamatum aux 1850, le diplôme de paleographe, devint archiviste
planteurs du Sud, pour les engager à brûler mimé- de la Seine-Inférieure et fut élu correspondant de
diatement tout leur coton. Cependant l'offensive vi- 1 Institut, le 8 décembre 1871 11 a été décoré de la
\emen1t i éprise par les fédéraux depuis la panique Légion d'honneur.
de BuH'bRun et l'impuissance a laquelle Reau regard Ses pnncipaus travam, dont trois ont été cou-
fut réduit parleurs manœu\res dans les formidables ronnés aux concours des antiquités nationales, sont
lignes de défense qu'il a\ait élevées prés de Corinth, Essai sur l'asile religieux dans l'empire romain et
nuisirent à sa popularité; il fut rappelé a Richmond, dans la monarchie française {1854, gr. in-8); Sa tes
et, le 15 juin, Il laissa au général Bragg le coinman- historiques sur le musée de peinture de la ville de
dement de l'Alabama. On revint bientôt sur cette Rouen (Rouen, 1854, in-8); De la Vuomté de l'eau
décision, et au mois de septembre on lui rendit un de Rouen et de ses coutumes aux xiue et xiv° siècle*,
commandement, en lui confiant le département des la (EvreiiT, 1856, in-8): les Etats de Normandie sous
Côtes, avec Charleston pour quartier général. Le domination anglaise (1800, in-8); Recherche?
général Beauregard inaugura son commandement sur t les anciennes prisons de. Rouen (Rouen, 1862
en battant les fédéraux près de Savannah (22 oc- m-8) De l Administration de la Normandie (Caen.
tobre 1862), puis, s'occupant spécialement de la dé- 1860, in-4°) Inventaire sommaire des archives de
îense du temtoire confédéré, il ht élever, à (.bar- la Seine-Inférieure (186i, t. Ier, m-4); Mémoire sur
leston surtout, des fortifications redoutables. Bien- le lieu de supplice de Jeanne d'Arc (Rouen, 1868,
tôt après, il subit, dans cette "ville, le bombardement in-8); Recherches sur i instruction publique datn
infructueux du général Gillmore (août 4805); il re- le diocèse de Rouen avant 1789 (Evreux, 1872, 3 vol ol
poussa également les attaques du général hilkpatrick in-8); Cahiers des Etats de Normandie sous les

BEAUPRÉ (Jean^icolas), antiquaire français, né à BEA.USSIRE (tendée), le Ei man 1R=~,


BEAUSSIRE {Emile-Jacques-\inand), publiciste l'arts,
fiançais,
moU fi
Dieuze (Meurthe), vers 1792, mort à ÏSancy, en décembre né a Lucon (Vendée), !e 24 mai 1821, moit à l\ms, le
1869. Edit. 1-i. 8 mal 1889. Edit. n.
règnes de Louis XIII et de Louis XIV (Rouen, 1870, xxi"
x siècle (1877-1883, 4 xol. m-8), avec notes et
I. 1 III, in-8) les mêmes Cahiers sous le rè/jne de dissertations.
d
t
Henri IV (1881-1882, 2 Mil. in-8); Notes historiques
cl archéologiques concernant le département de la BEAUVOIR (Ludoiic, marquis DE), xoiageur et
Seine-Inférieure et spécialement la Mlle de Rouen littérateur
li français, est né a Bruxelles, le 29 mars
(1883, in-8) Pierre Corneille et sa fille Marguerite, 11840. Attaché pai des traditions de famille aux,
dominicaine à Rouen (1885, in-8}. pprinces d'Orléans, il axait a peine vingt ans lors-
qu'il
q accompagna, en quahté d'ami, le jeune duc de
BEAUREPAIRE (Qiesmt db). Voy. Qitesnav DE Bevl- 1l'entlnèxre dans son xovage autour du monde, de

REPAIRE. 180C
1 a 181Î7. Après a\oir serw dans les mobiles de
li Somme pendant la guerre franco-prusicnne, il
la
BEAUREPAIRE-ROHAN (Henri m), loyageur lire- entra
e au ministère des Affaires étrangères eu 1875
silien, d'originefrançaise, né \crs 1818, dans la pi'O- e deunt sous-chef du cabinet du ministre, ^1. le duc
et
Miice de Piauhy, où il a passé une paitie de son en- Decazes,
f le H seplenibre 187G. Il garda ces fonc-
fance, entreprit, en 1845, d'explorer les xaslcs sou- tions
|] jusqu'au 6 fexner 1879, et fut alors mis en
tudes qui s'étendent au sud de Rto-de-Janeiro. Par- disponibilité.
d Il a été attaché depuis, comme secré-
tantdeCuyata, il pénélra, en 1848, dansle l'araguav taire,
t; a la personne du comte de Parts. Décoré de
avec un oflicior français, M. Lexerger, qui, âpre» j; Légion d'honneur a la suite de la guerre en 1871,
la
avoir été naturalisé Brésilien, a reçu le gouverne- il fut promu officier Ic 5 novembre 1877.
ment de lapiwmce de ilatto-lirosso, et le grade de 31. de Beauvoir a publié le récit de son excursion
capitaine de frégate. A l'Assomption, il reçut un ddans rExIrème-Orienl, en trois séries (I. Australie;
excellent accueil du président Lopez, et alla visiter ]II, Java, Siam, Canton; III, Pékin, Yeddo, San-
M. Uonplaud a Sanla-Borgia. Les résultats de cette Vranchro), réunies sous le titre de l'oyage autour
pénible exploration, très curieux pour la nietéoro- d monde (1800-1872, 3 vol. m-18; 14' édit., 1879,
du
logie et. 1j géographie, ont été consignés dans la g in-8, illustré) cet ouvrage, où la vivacité du
gr.
Revue de l'imtitul historique du Brésil et publiés récit
y, suppléait l'autorité que ne comportaient ni la
ensuite sous ce titre Desrripçâo de huma viagem jeunesse
j< de l'auteur, m la rapidité de l'expédition,
de Cuyaba âo Rio de Janeiro (Rio, 1840, in-8]. c auprès des gens du monde lui succès attesté par
eut
A la suite d'un voyage au lac Cuaiba, M. de Beau- ses
Si éditions multiples,, et fut couronné par l'Aca-
repaire-Itohan fut placé dans le corps des ingé- ddémie française.
meurs, avec le titre de major (1850),'et chargé plus
tard par te gouvernement de recueillir des notions BËBEL (Ferdinand-Auguste), homme politique alle-
exactes sur les régions centrales rie l'empire, a peu mand,
t< chef du parti socialiste, né a Cologne le 22 fé-
pres abandonnées aux tribus indigènes. Dans les vrier
vj 1840. reçut l'instruction primaire dans une
.innées suivantes,, Il entreprit une Géographie coin- à
école de village et a celle de la ville de Wetzlar,
piïte du Uatlo Grosso et une Histoire générale des puis
p fit son apprentissage et s'établit a Leipzig
provinces méridionales qu'il axait parcourues, hes comme maitre tourneur. Des 1802, il était déjà l'un
c,
services dans l'armée brésilienne lui ont valu les ddes cheis les plus actifs et les plus zéles du mou-
grades de maréchal de camp, puis de lieutenant gé- vement
vi populaire allemand, qui prenait a cette
néral. ISous trouvons encore sous son nom Eslndos époque un caractère socialiste, sous la direction de
é]
acuda da oi fjfinizaçào de caita geogi e do htst. Lassalfe. ]t et il entraîna dans cette voie Id réunion
physicae jwhtica de Brazil (1871, m-4). ouvrière de Leipzig, dont il était président, depuis
oi
1805.
l: Dans la Commission permanente des sociétés
BEAUTEMPS-BEAUPRÉ (Charles-Jean), magistrat ouvrières Oi allemandes, dont Il était également mem-
français, est né a Snmt-1'ierre-de-Terre-îveuve) en bre,
}j sou influence s'exerça dans le sens sociahste-
1823" 11 fit son droit a l'ans, fut reçu docteur, Je iléniocratiffue.
,i, En février 1807, M Bebel entra dans
7 jam 1847, et entra dans la magistrature, comme la ]a vie politique, comme député du district de Glau-
juge suppléant au tribunal d'Alençon. fut >ommé sub- chau-Mecrane (Saxe), a l'Assemblée constituante de
cl
stilut a A\ranelies le 26 mars 1851, il successi- ]l'Allemagne du ÎNord, puis fut membre du Parle-
vement substitut à Chetbourg le 22 mars 1853, ment
n douanier. En janvier 1871, il ht partie du
substitut à Troyes le 5 décembre 1855, procureur j, premier Reichâtag de l'Empire allemand. Sans for-
impérial a Mantes le 1" mai 1858, procureur impénal u
tune, il travaillait, dans l'intervalle des séances, chez
à Chartres le 20 décembre 18H5, juge au tribunal d< des tourneurs de Berlin, pour pourvoir a son exis-
civil de la Seine le o' juillet 18(ifi, juge d'instruction tE tence. Il se montra a la tribune, comme dans la
le 9 février 1872, vice-président du tribunal le 25 presse, p le chef le plus capable et le plus déterminé
mai 1877 et conseiller a la Cour d'appel de Pans en de d, son parti, qui prit la dénomination de « parti
1884 1 a été décoré de la Légion d honneur. ouvrier
“, d'biMmacli » (Eisenacher Arlieiterpartei),
Collaborateur de la/iei'ue historique du dtvit fran- pour
p se distinguer des lussalhens, mais qui se
çais cl étranger, M. lleautemps-Deaupré a publié rallacha
rl au parti ouvrier international de Londres,
Dr la Portion de biens disponible
du
et de la déduction
de Vermeil-
dirigé
d par M Karl Accuse du ci une de haute
(1855, 2 vol. ni-8) Couslumcs pays trahison,
ij ainsi que sou collègue, M. Liebknecht, en
dois et cculx de envyron (1858,
manuscrit inédit de la Bibliothèque
in-8),
de
d'après
Troyes;
|
un 1872, ils furent l'un et l'autre jugés a Leip/ig, dé-
le ciclaies coupables et condamnés, le 2G mais, a deux
Livie des droiz et des commandements dolfiic de aans d'enipi isonneinent dans unefoiteresse. En outre,
justice (1805, 2 vol. in-8), d'après un manuscrit mé- j| Bebel se vit juger, la même ;uiuée, pourciune de
>1.
dit de la Bibliothèque île l'Arsenal; Coutumes et lèse-mnje^té enveih l'empereur d'Allemagne, a la
1,
institutions de r Anjou cl du M/iine antéiieures au suile “
d'un discours prononcé a Cohlib, et condamné
BEAUVALLET (Pierre François), artiste diainatiqne BEADVERGER (Auguste Erimonil bai on I'ftii r>E)f
français, ne a Pithiviers, te 13 octobre 1801, mm
homme politique français, no a Hns, le 18 juillet 1818,
à >-

l'.n i>, le 21 decenibi e 1873. Edit. 1-5. ]J


mort dans celte xitte, le 15 juin 1873. Edit. 5-5.
BEADVALLET (Léon), littérateur français, fils du pr<5c«<-
dent, ni'- a l'.ni»en 18Ï», inoil le 22 mars 1883. Ldit. 2-b. BEAUVOIR (Edouard Roger de Buliï, dit ïtoGFn de;, lit-
BEAUVEAC (Chailes-Just-Fiançois-\ictumien, pnnec de
léiateui
l' fiançais, né a l'ans, le 28 novembie 18(1»,
fi t le 27 avul 18G6. Edit. 1-4.
né d lljroui1 (Miuitlic), moi
Cmoa tr de), sénateurlefiançais,
li
le 7 mais 171)3, mort mars 186i Edit. 1-3. BEAUVOIR (Éléonore-Lêocadie Dose, dame Roger DE),
BEAUVEAD (M.iic-îionp-Antome-Victurnien,prmre dr), actricea et femme de lettres française, née à Henncbon
ancien déimte fiançais né à Paris, le 29 mars IStfi, mort (Uoibihan),
[1 le SO octobre 1822, limite le 30 octobre
â i\ice. le 30 mars 1883. Edit. i-b. 1S5<l.
1 Ldlt, 1-2.
a neuf mois de prison et à la perte de son mandat n (hisme, ou conférences a l'usage des jeunes gens
de député (6 juillet) il protesta par une lettre éner-
r-t (183C, m-18).
gique a ses électeurs, mais ne put siéger, malgré ~c
les efforts de quelques-uns de ses collègues pour le BÊCHAMP (l'iei re-Jacques-Aiilome), médecin fran-
maintenir dans l'exercice de son mandat. çais, ne a tias&ing, pies de Dieu/c (Meurthe), le
M. Bebel fut reelu au Rcichstag en jairvier 1874, i, lli octobre I8!G, fut conduit en Yiilnclne par sa
par le même district, mais échoua, en 1876, t\ famille, qu'il y perdit, et revint en France a div-
aux
élections pour la Diele particulière du royaume de le sept ans. Il s'établit pharmacien a Strasbourg. Apres
Saxe. Au milieu des discussions sur la loi contre e de longues années de pratique et d'éfudes, il ré-
les socialistes qui fut l'occasion de la dissolution duu solut de se faire une carnere dans les sciences.
Reichstag- allemand, en 1878, M. Bebel, soutmt acti- i- Knçu bachelier es lettres et ès sciences, agrégé a
vement la lutte contre le chancchcr de Bismarck. l. l'Ecole de pharmacie de Strasbourg, docteur es
Réélu au Ueichstag, il omnt l'attaque contre lee sciences (4855], a\ec une thèse sur la Pyroxyline,
projet de loi, et reprocha a son auteur d'avoir cuu enfin docteur en médecine (1850), a^ec une thèse
avec le socialiste Lassalle des relations que lee sur les Substances albwninoides et sur leur t>ans~
chancelier s'efforça de démentir (septembre 1878).I. foi mat ion en urée, tut aussitôt nommé piofeb-
Il continua la lutte a\ec la même ardeur dans less seur de chimie médicale et de pharmacie a la Fa-
différentes sessions pour lesquelles son mandat futit cuité de médecine de Montpellier, et y ouvrit sou
maintenu ou renouvelé. Elu a la Chambre saxonne e cours en janvier 1857.11 garda cette chaire jusqu'en
en 1881, il échouait aux élections du Reichstag dee 1876 et passa à la Faculté libre de médecine de
-
la même année. 11 y rentra, dans une élection par- Lille, dont il fut doyen jusqu'en 1887- M. Béchamp
tielle de 188Ô, pour une circonscription de Hom- a été décoré de la Légion d'honneur.
bourg qui l'a reélu depuis deux lois, en 1887 ett Parmi ses travaux, dont la plupart sont insérés
1890. Dans l'intervalle, il fut condamné a plusieurss dans les Annales de physique et de chimie, on a
reprises, par le tribunal de Leipzig, a l'emprisonne- surtout remarqué ceux sur Li pyroxjlme ou coton-
ment a\cc les autres chefs socialistes, MM. Auer, poudre et sur les transformations des substances
Vollmar, ^lereck, l'rohme, pour délit de presse, îtlbummoidcs. Il u publié a part, une série de Le-
offense envers le gouvernement et les grands corps3 çons sur la fermentation vineuse et sur la fabvi-
de l'Etat et participation a des sociétés secrètes5 cation du vin (Montpellier, 1803, m-8); De la Cir-
(1882-1886}. culation du carbone dans ta nature et des in1e>^
Au Reichstag, 31. Bebel a renom elé à plusieurss médtaires de retfe circulation (1808, in-8); Lethes
reprises ses protestations contre les armementsi hibtoi iqves sur la chimie, adressées a M. le pro-
croissants de l'Allemagne, entraînant ceux de toutefesseur (jOUity (1876, m-81 Sur l'état (1877, présent des
l'Europe, et contre le fait. de l'annexion de l'Alsace rappm ts de la scienceet de la religion in-8]
et de la Lorraine, « icinrc néfaste » de M. Bis- les Mycio&ymas dans leur t apport avec l'ketéro-
marck, dont cette préparation unirerselle a la (fp'iuc, l'histogénic, la physiologie et la pathologie
guerre lui parait la lalale conséquence (juin 1890); (188Ô, in-8, a\ec pi.); Miero&ynias et microbes*
mats il n'en a pas moins déclaré constamment dans> théorie générale de la nutrition, etc. (1888, m-8),
les assemblées électorales et les réunions publiques
qu'en cas de guerre a\ec la France, tous les socia- BÉCHARD (Frédéric), littérateur français, né a
listes allemands marcheraient contre elle pour le Mmeb (Gard), le 28 novembre 1824, est lils de Fer
Vaterland, sous le drapeau de la Prusse. Au mois• dinand Bécliard, ancien représentant. II fit ses
d'octobre 1891, on le "\oit encore, au congrès so- études au collège Heurt IY, et partagea, en JX-43,
cûiliste d'Ei'fur-t et dans dos meetings réunissant a>ec "\I. Laboulaye, un prix propose par l'Académie
cinq mille hommes, soutenir les mêmes thèses, ra- du Gurd sur ce sujet De la famille. Inscut, en
mener la question du socialisme a une « guerre do 1846, au tableau des avocats de l'aus, il fut, de
classe », et signaler, d'autre part, la prépondérance j armer 181U a août 1850, sous-préfet a Lectoure et
acquise à la Russie par un accord de circonstance a "Vïontargis. Le ministère de liroglie, après l'acte
avec la France, comme le plus grand danger pour du 16 mai 1877, le ramena momentanément dans
la hberte et le progrès social de toutes les nations l'administration, comme préfet de l'Orne.
européennes. AI. Fr. Bcchard a donné au théâtre les Tribula-
3f. Bebel a publié dners écrits de propagande so- tions d'un qrand homme, comédie en trois actes
cwliste Notte but (Unscre 7iele), la Guérie des (Odéon, 1847); les Déclassés, comédie en quatre
paysans en Allemagne (der deutsche Baucrkneg); actes (Vaudeville. 18ÏHÎ); le Passé d'une femme^
Ch) istianiame et socialisme [Christenlhinu inul drame v\\ quatre actes (Odéon, lKftO), avec M- Ch.
Sociahsmus] la Femme, son passe, son. présent et La fout. 11 a publie, outre son méuione couronné
son avenir (die Frau, in der Yergangenîioit, etc., 1850, m-18) les Existences déclassées, suile de
Zurich, 1885), etc. On a aussi sous nom Pé- nomelles (1859, m-18; 2" édit. 1864); Jambe d'ar-
riode de civilisation musulmane en Orient et en qcnl, scènes de la grande chouannene (1865,
Espagne (Die Mohainnieddiiisch-arabische Kulfnr- m-18), De l'rrnis a Gorrstazrtruaplr (t87~, m 18); la
periode; Stuttgart, 188i). Loi électorale (1873, in-18); les Traqueurs de dot
(1870, m-18j, en collaboration a\ec )1. A de l'ont-
BÉCEL (Mgr Jean-Marie), prélat français, est né a mnrtin; les Deux Lucien (1885, in-18} "-ans compter
Iîeignon (Morbihan], le lBr août 1825. Ancien mis- des aiticlos de ciifique dans l'Arhsfp, la Mode nou-
sionnaire apostoliilue, puis curé ardu prêtre de velle, la llatrie, la Revue de Pans, la Gazette de
Vannes, il a été nommé é^èque de ce diocèse par France, etc.
décret du 50 décembre 1865, préconisé le 22 juin
1866 et sacré à Pans le 25 juillet suivant. 11 a été BECHSTEIN (Henihold), érudit allemand, néà>Iei
décoré de la Légion d'honneur. nmgen, le lk2 octobre 1833, est tils du poète et
Avant sa promotion à l'épiscopnt, AlgrEécel a\ait savant écrhain Ludwig Bechlseni, mort en 1860.
publié quelques écrits, notamment Souvenirs de Apres a^oir étudié au y 1. invertîtes de Leipzig, de
première communion et confirmation £1855, in-32); Munich, d'Iéna et de Iîerlm, la langue allemande ot
l'Age de raison (1850, in 18), Souvenus de cathé- l'archéologie, fut
attaché aux arclmebdu "^Ium'c
BÉCHARD (Jean-Jacqucs-Mane-Ferdinand). publicistee (Bohème), le 28 fé\ner 1806, mort à \ienne, le i mais
fiançais, ancien représentant, né à Saint-Gervais(Card), 1875. Edit. 1-5.
ie 16 novembre 1799, taoil à Pans, Je 6 jamjer J870
Edit. 14. BECHSTEIN (Louis), écrnain allemand, n* a Weimar,
le 24 novembre 1801, mort a Mftiningen, ie li mai 18(M)
BECHER (Siegfried), économiste autrichien, né à Plan Eclit. l-Ô.
germanique sous la direction de son père, qu'il aida
comme premier banton, â 1 Opéra de tienne, et
dans ses travaux. hn 1866, il se lit recevoir prnat- di\ ans plus tard, attaché comme chanteur a la
docent à IT'nneruté dléna, et y devint profiteur .Maison de l'empereur d'Autriche. Il. Ueck, qui ma-
extraordinaire en 1869. Il passa, en 1881, a I l'in uuiiL a\ec art une \oit puissante, a chanté, pendant
>ersité de Uostock, comme professeur ordinaire de aes congés, mu- la plupart des grandes scènes de
littérature allemande et moderne. l'Allemagne et de l'Europe.
Outre ses thèses sur la Prononciation du moyen
haut allemand (teber die Ausspvache de« Mittel- BECKER (Georges), peintre français né à Pari*.
hnchdeut«cheti; Halle, 1858), et sur le Mystère \crs 1845. éleve de 31. Gérôme, a successnement
des dix Vierges, édité par son père (Téna, 1866), exposé Dmts les Catacombes (1868): Oresie et les
on lui doit surtout des éditions de monuments Furies (1870); la Veuve du Martyr (1872); liespha
littéraires de l'ancienne Allemagne, entre autres protège les rorps de ses fils contre les oisemtx
un recueil de liécits. traditions et légendes (Alt- de proie, toile de dimensions colossales et d'effet*
tleiilselie Maerchen. ba^eii, und Legenden, Leip- \iolents, tneinent discutée par la entique, et qui
zig:, 1863; nom. édit 1877); et le poème de Tris- a reparu a l'Exposition universelle; Pot trait de
tan, deGotifned de Mi'a&bourg(Ibid., 1860, V2 \ol.; Mlle P. B.; et Saint Joseph (1877); Martyre chré-
nou\. éclit 1875); une nom elle <*éiie du Beutsches timne, portrait dn Général de Galltfei (1880): por-
Muséum, commencé par «on père (Ibid 1862, 1. 1) traits du Général Obrontrheff et de la Princesse
Tris/an et Iseult dans la poésie allemande mo- Cantacutène Spei-ansf»y (1888). M. Georges Becker.
derne (Tr. und Is. m deutschen Diclitiingen der qui dans ces derniers temps a résidé en Itus^Je,
>eu?çit; Leipzig, 1870); Je poème de Tristan de u obtenu une médaille en 1870. une médaille de
Henri de Fribourg; (Ihid., 1877). Enfin des articles 2° classe en 1872, et la décoration de la Légion
dans plusieurs recueil-, spécialement dans la Ge>- d'honneur a l'Exposition uiiinerselle de 1889.
tnanin de Pfeifer.
(Otto), médecin allemand, Hé à Rolïe-
BECKER
BECK (Karl), poète allemand, fih>d'un négociant bourg dans le Mrcklembourg, le 3 mat 4828, sunit
Israélite, né a Raja (Hongrie), le lw mai 1H17, sunit les cours de théologie et de philologie a l'innerstté
quelque temps cours de médecine a lTnncr&ité
le<i d'Erlangen et étudia les mathématiques et les
devienne, entra dans les bureaux, de ^on peve, puis sciences naturelles n Berlin, et entm, en 1851, la
alla faire a Leipzig des études de philosophie. Il s'y médecine a tienne. Médecin de l'hôpital général de
lia avec des artistes et des littérateurs, et. se h\ra cette Mlle pour les maladies des yeux, il fut reçu
<Iès lors pvclushement a la poésie. Plus tard il se au concours professeur d'ophtalmologie et fut
rendit a Berlin, d'où il pa&sa a tienne lors du grand appelé, en 18ti8, a 1 Université de lleidelberg1, pour
mouvement révolutionnaire de la Hongrie. occuper cette chaire. On a de lui un important Atlas
.Noub citerons parmi se* a'inres poétiques, où de la topographie pathologique de l œil
une Pathologie et (\ienne,
l'on reniai c[un la peinture fidèle du caractère \\i et 1874-1878, li\. Mil,, et thérapie
passionné des Hongrois, ain&i que l'élégance et la du système crystallm dans le Manuel des maladies
pureté du langage les Nuits (>aechte, Leipzig, d'yeux do Graefe,. x
1838) le Poêle ambulant {Der fahrende l'oet. Ibid.,
1858); Chanta de -paix (Stille Lieder, Ibid 1830) BECKER (Charles), statisticienallemaud, néuSti'o-
Jankole Hongrois, gardien des chevaux Ibid 18i2), hau&en (Oldenhourg) le 2 octobre 1823. professa
roman en *ers, sou chef-d'ceu\ re poétique; Recueil les mathématiques a l'Ecole militaire du grand-
de poésies (Gcsaiimielte Gedicltte, 1844), d'abord duché, pms fit comme capitaine, la campagne du
supprimé par la police de Herbu, Chants dupauvtee Slesw ig-Hulslem en 1850. Apres la guerre, il étudia
homme (Lieder \om armen Manne, 1840 trot. édi- la statistique et l'économie politique au\ Universi-
nons presque simultanées) les lloses de tous les tés de Gœttingue et de Berlin, et fut mis, en 1861, l,
mois (.Monutsrosen, 1848) les Chants armés (Ge- a la tête du bureau de statistique du gouvernement
Ïanzerte Lierier, Berlin. 1848} Adresse à Fiançois- oldeiibourgcoi^. En cette qualité, îldnigea d'nnpor
oseph (an Franz Joseph, >îeune, 1849); une tra- tantes publications relatives au grand-duché d'Ol-
gédie, Saul; Mater Dohrosa (1853, 1" édit 1834); denbourg-, et prit part aux conférences de commis-
Repos et Mouvement (Still und beuegt, Berlin. sions ayant pour objet l'unification des rapports
> édit., 1870). l'
intérieurs de Allemagne. En 1872, une administra-
tion de statistique de l'Empire allemand ayant été
BECK (Jean^épomucéne), chanteur autrichien, fondée, 51. Karl Uecker en fut nommé directeur, et
né a Pestl* le 5 mai 18*28, suiunl dans sa ulle na- l'on dut a son activité la publication, en moins de
tale les études universitaires, lorsque la beauté de trois ans, des treize premiers volumes de \» Sta-
sa voix, remarquée par le ténor Eil, lui lit embras- tistique de t hrnpire allemand (1875). On cite en
ser la carrière d'uitibte. Il débuta, a 18 an* sur le outre de lui Des Tables de mortalité par rappoit l
théâtre allemand de PestJi, dans les Puritains, de a la statistique de la population (Zur Ilerechnunp
lielluri. 11 passa à Wnne pour acluner mui éduca- von Sterbetaleln an die, etc. Berlin, 1874j.
tion de chanteur, et parut ensuite avec succès sur
les scènes de Hambourg, Brème, Cologne, Hayence, BECKER (Chailes-Louîb-Frédéric), pemtre alle-
Wiesbaden, Irancfoil. etc. En 1853, il fut appelé, mand, né à Berlin le 18 décembre 1820, &umt dan--

BECK {Jean-Lows-\Nilhelm.}, jm isconsullc allemand, né BECKER (JiiIiils), compositeur et critique allcnidinl, ne


.i Lem/iy, If* 21 odolue 1788, mort dans celle \ille. le à Fit'ibuij,11, lo h té\nei 1811, moit â Ôbemloesnitz, le
HWvriL'i- 1869. Edit. 1-4. h(t\nev iKàll. Hilit. 1 L
BECK (Ji'aii-Tobie), théologien allemand, ne
Bdlmgen à BECKER (iean), violoniste allemand, né h Mannhcim,
(WuitemlKMg), le 23 Wuier 1804, mort à ïubingue, le 1p 11 mm 1853, moit près de Mannhcmi. le 10 oclobie
â8 déccinliro 1878 Edit. 5. 1881. EJU. S.
BECKEB (Jean Philippe), |mhlicislc cl homme politique BECKEB AT (Ileirniinn de), homme politique allemand,
allemand, ne a Fi.inkt>nth,il (Biiwi>n0, le 1!) iii.u^ 180U, noh Creffihl iï'i usse-Ulujnane), en th cembre 1801, moitt
H

mm t à Genc\e, Io9«ieic»ibic 188G. Eiiil- 1-5. dans cette \illo, le 14 mai 1870. Edit. 1 i.

t
BECKER (Jacques), \u intre ïillcinynd, né â Ditlelslieîm, BECKMANN (H^déi ic), acteur allemand, né à Di estait,
jues W oi ms, h- 1> mais 1810, moi à Francfort, le le 13 jnnrier 1803, mojt à Vienne, le 7 septembre 1866.
Sâd&cmbie 1872. Ciht, 1-S. Edit. 1-ï.
BECKER (Charles-FeMluianiI),organiste ot musicographe BECKX (Piotre Jean), fronéialde l'ordre des Jésuites,
allemand, né à Leipzig, le 17 juin 1801, rnoit «tans celte né a biciiem (Belffique), le H fuuier 17y.\ moit à Homo,
ville le 20 octobre 1877. Edit. 1-5. le -1 mais 1887. Ldil.4-5
sa tille natale l'atelier de klœbcr, puis alla com- a été décoré de
pléter ses études a Munich, sous la direction de cembre 1880.
la Légion
r.~ r1'1.
d'honneur le 28 dé-
II. Hess. Lauréat de l'Académie de Ilerlin en 1842,11 Il
vint passer une année a l'ans, puis trois années à BECQUEREL (Alexandre-Edmond),physicien fran-
Home. 11 séjourna aussi à Venise, et se passionna çais, fils du célèbre physicien Antoine-César Bec-
pour les maitres de l'ancienne école de cette ville. querel, mort en 1878. est né a Paris, le 24 mars
Il traila le genre historique et porta dans ses ta- 1820. Admis, en 1838, a l'Ecole poljteclimque, ou
bleaux la puissance de la couleur et l'harmonie de cependant il n'entra pas, il assista son père dans un
la composition. On cite de lui les Masques à Venise, grand nombre de recherches, et fut aide-naturaliste
Charles Qtnnl clie% Fuqqei Charles Quint chez le au Muséum, puis professeur du Conservatoire des
Titien, Gœts de Berlichtngen, l'Inquisition, I site arts et métiers, ou il obtint la chaire de physique
de Sébastien del P tomba chez le Titien; Comme en 1853. Il a succédé a son peie comme professeur
tl vous plaira, scelle de Shakespeare, Othello et du Muséum eu 1878. Il a éte en outre professeur
autres scencs tirées du même poete, etc. Quelques- de physique a l'Institut agronomique de Versailles
unes deces Iodes «ont dans les collections nationales et répétiteur de physique à l'Ecole centrale. Elu
nu iimnicipales allemandes. M. liarl Becker fait partie membre de l'Académie des sciences en juillet 1805,
du Sénat de l'Académie de Berlin. en remplacement de Desprctz, il a élé décoré de la
Légion d'honneur le 22 décembre 1851, promu
BECQ DE FOUQUIERES (Loms-Aimé-Victor), litté- officier le 12 août 18C8, et commandeur le 29 dé-
rateur français, ué d Pans, le 17 décembre 1851, cembre 1881. – Il est mort à Paris le 11 mai 4891.
entra a l'Ecole de Saint-Cjr en 1850; il était heute- On doit à M. Edm. Becquerel, en dehors de sa
nant d'infanterie, lorsqu'il donna sa démission en collaboration active aux travaux de son père, des
1858 pour se consacrer au\ lettres. Outre un -vo- recherches intéressantes sur le spectre solaire et la
lume de Drames et Comédies (18(30, m-8), )1 a constitution de ]a lumière électrique (Comptes ren-
publié les jeux des Anciens (1868, gr. m 8, avec dus de l'Académie, 1839, 1840, 1841); de nombreu-
grav. nouv. édit., 1873) Aspnsie de Milct. étude ses déterminations de pouvoirs réfringents de corps
histonque et morale (1872, m-18) il a surtout atta- liquides, effectuées en collaboration avec M. Cahours
ché son nom a une remarquable a édition critique » (1840); un Mémoire sur les lois qui président à la
des Poésies d'André Chémer avec Introduction et décomposition électro-chimique des corps (1849),
Lexique (18C2, in 8; 1872, in 18), complétées par des mémoires sur les phénomènes magnétiques et
let Œuvies enpiose du même poete [1872, m 18); diamagnetiques (1845-1855); une ISote sur le trace'
les Œuvres posthumes (1872, m-18), un volume de des lignes isothermes en France: des Recherches sur
Documents nouveaux (1875, m-18] sur Cheiner et les effets électriques produits au contact des corys
ses amis; Lettres ci ttiques sur ta vie, les œuvres, solides et liquides eu mouvement (1852 et. 1855); la
les manusciits d'André Chémer (1881, m-18). Lumière ses causes et ses effets (1807-1868, vol.
SI. Recq de Fouquieres a également édité les
CEuvres de 1 rançois de l'ange (1872, m-18) et donné
des recueils de Poésies choisies, avec notes et
ventwn dans la pro
m-8) Des Forces physico-chimiqueset de leur intei-

(1875, in-8, avec atlas).


des phénomènes naturels
index, de Ronsard (1875, in-18), de Malherbe (1874,
in-18), de llaif{VHj, m-18), de J. dit Bellay (1870, BECQUEREL (Antoine-Ilenri), physicien français,
in-18), des Poètes français du xvi° siècle, contem- membre de l'Institut, fils du précèdent, est. né a
porainsde liou&urd (I87Ù, in-18). On lui doit en outre l'ans, le 15 décembre 1852. Elevé de l'Ecole poly
une étude biographique sur le pemtre Isidore Pals technique en 1872 et de celle des Ponts-et-Chaussée->
(1870, in-8) l'Art dela mise enscene, essaid'esthé- en 1874, il en sortit ingenieur en 1877, et fut promu
tique théâtrale (1881, in-18) une série de Traités ingénieur ordinaire de lrû classe le 1er février 1885,
de Diction, de Prosodie française, etc. (1879-1881, Docteur és-sciences en 1888. répétiteur de l'Ecole
in-18), etc. polytechnique et aide-naturaliste au Muséum d'his-
toire
t naturelle, il a aussi suppléé son père, M. Ed-
BECQUE (llenu), auteur dramatique français est mnnd Becquerel, dans sa chaire, de physique appli-
né a Paris, le 9 avril I857. Il débuta par un opéra quée
( au Conservatoire des art s-et -métiers. 11 a été
en trois actes imité de lord Byron. Saidanapale. élu membre de l'Académie des sciences, le 27 mai
E

mis en musique par M. de Jonc'ières et représenté 1889,


1 en remplacement de 31. Berthelot, nommé
au Théâtre-Lyrique le 8 téu-ier 1807. L'année sui- secrétaire
s perpétuel. Il a été décoré de la Légion
vante Jl fil jouer au Vaudeville une comédie en d'honneur
( en 1882.
quatre actes, l'Enfant prodigue, et en juin 1870, un Outre sa thèse de doctorat (Rerleerches sur l'ab-
drame en cinq actes, Michel Pauper, au théâtre de sorption
8 de. la lumière, 1888), M. Henri Becquerel,
la l'orte-Sautt llaitin, et que les événements d'alors qui s'est spécialement occupe d'électricité, a publie
avaient fait passer inaperçu. Ce drame à tendances dans
c divers recueils plusieurs mémoires relatifs a
sociales, repris en 1880 a l'Odéon, n'obtint qu'un cette
c branche de la physique. Il a publié a part un
succès incertain. Avant cette reprise l'auteur avait volume
v intitulé -.Electro-Chimie (1887, gr. m-8). “
fait représenter la Navette, comédie en un acte,
au Gymnase (1878). les Honnêtes femmes, comédie BECQUET (Just), sculpteur français,né âBesançon,
en un acte, même théâtre (1880), les Corbeaux, co- Il 10 septembre 1831, lit ses études artistiques dan,
le
médie de mœurs d un audacieux réalisme, en quatre l'atelier
1 de Rude et commenca de bonne heure se,
actes, représentée au Théâtre-Français en septembre envois
e au Salon, parmi lesquels on a remarquée
1882, et enfin la Par istenne, comédie en trois actes Un
I Faune jouant avec une panthère; Femme aOr-
au théâtre de la Renaissance en 1885, qui eut quel- nans,
1i buste (18~7) Saint-Sebnsteero~859);M~.
que succès et que le Théâtre-Français a reprise. statue
s plàtre (1801); le Chiist sur la Croix, statue
M. Hemt Set que a publié son "Théâtre compzlet plâtre
1 (1804); lionne femme de Franche-Comté,
(1890-1801, m-18), et un volume intitulé Querelles buste marbre (1805) le Jurisconsulte Proud'hon,
Il
littéraires (même année, in-18). collaboré d plu-
sieurs journaux comme critique dramatique, notam-
L
statue;
s
1800)
Vache de race franc-comtoise,étude marbre
Vendangeurs (1809) Ismael, statue plâtre
ment au Peuple, au Malin, a la Revue illustrée. 11 (1870) Victor Cousin, buste marbre, commandé par

BÉCLABD (Julcs-lnpnslin), médecin français, né à QUtillon-sur-Loing (Lflnet), le mais 17&8, mort à


l'ans, le 17 decrinlne 1817, mort dans cette villo, le l'ans,
9 février 1887. EJit. 1-5.
1 le 18 janvier 1878. Edit. 1 3.
BECQUEREL (I.nuis-\lfit'ri), médecin fiançais, fils du
précédent,
1 m1 .i l'ans, en 181 inoit en'mars i862.
BECQUEREL ( intonie-Césai'}, physicien fiançais, ne à kdit. 1-3
le Ministère (1872); le H. P. Du coudra y, statue qui obtint un prix de 150 hvres; les Races britan-
qi
marbre, pour le monument éle\é a leur supérieur niques
n> (The Haces of BriUin, 1885), résumé de **es
par les anciens élevés de l'Ecole Sainte-Gcneuè\e; plus importantes recherches antérieures. 11 a colla-
pi
la reproduction en marbre d'Ismael (1877); Made- boré
b< aux Instructions anthropologiques pour les
moiselle Bébé et Xounou, bustes en terre-cuite voyageurs, publiées par l'Association.
vi
( 1 870) le Colonel Dcnfert-Rochereau, et la repro-
duction en marbre du Faune jouant avec une pan- BEECHER (Edward), théologien américain, né a
thère, acquise par l'Etat pour le musée de Tours East-Uampton
E (Long-Island) en 1804, iii, d'un théo-
(1880) Psyché, figure décorame (1885); Apologie logien
lr et frère de la celebie mistress Beecher-
de la igné française, statue marbre (1886); Lion, Stowe, devint pasteur d'une église presbytérienne à
S>

buste bronze (1887) F. Huile, buste; Génisse, étude Boston, ou il sumt son père en 18^0.
S
(1888) Sœur Marthe; buste pour le Comité bizontin
de l'Union des femmes de France; Judas, statue
(188'J); Source, statuette; Masque, étude (18U0);
êvn
»•
On cite de lui plusieurs om rages
importance et ses modes (IUpliyn
h îts import,
to- and modes >e\v \orlc,
\h
le Baptême,
référence
in-12), la
la Seine à sa source, statue marbre; Rude, buste Conspiration
C -papale dévoilée [Papal con^piracy
marbre (1891). M. Becqueta obtenu deu\ médailles exposed]
e les Conflits des àqes, on Le Grand Débat
am Salons de 1869 et de 1870; une médaille de sur
s les relations de Dieu et de l'homme {Conflicts
1" classe à celui de 1877; une de 2" classe a l'Ev- o âges Itostoii. in-12, 1854), omrngc hardi et assez
of
position universelle de 1878, a\ec la décoration de t
bizarre, où il rapporh* l'origine du mal a l'existence
la Légion d'honneur, et. une médaille d'argent a supposée
s des « progéniteurs de la race humaine »,
l'Lxposition universelle île 1889. qqui aui aient, selon lui, \écu avant Adam, etc. Il a
s aussi de nombreux articles) de revue sur la
écrit
e
BEOARRIDES{Gustave Emmanuel), magistrat fran- littérature biblique.

un
çais, ne a An le 20 février 1817. a débute dans la
carrière judiciaire, comme substitut du procureur
du roi, dans sa ville
BEECHER (Charles), frère du précédent, né a
1840. Des 1845, il y 1Litclifield (Connecticut), en 1815, pasteur a Newark
devenait substitut du procureur général. Premier (^ew-Jersey), est auteur d'un ouvrage de théologie
avocat général dans la même ville, le 19 mars très t répandu aux Etats-Kins l Incarnation, ou
1848, il fut nommé président de chambre, en 1854, Tableaux de la Vierge cl de son Fils (the Incarna-
mais rappelé aux fonctions du parquet, comme pro- ttion. or I'ictures of tlie Wgin and lier Son; >ew
cureur général a Bastia, le 7 janvier 1802. Le 1!) mars lork,
1 in-12), avec une introduction par sa sœur, mis-
1864,avocat général a la Cour de cassation, il y fut tress Stoue. En 1853, il .iccoinpagna celte dernière
attaché a la Chambre criminelle, et se plaça rapide- en f Europe, et Il a écrit dans ses Sumiy memones nf f
ment a la tête du parquet de la Cour suprême. foreiqn I lands toute la partie qui se rapporte au
.Nommé premier avocat général le 23 avril 1875, il continent.
passa à la Chambre civile. Le 7 juillet 1877, il fut
nommé président de chambre et remplit cette fonc- BEECHER-STOWE (Harnet). Voyez Sto\\e (mis-
tion a la chambre des Ilequètes. II. Bédjmdcs est tresb II.).
vice-président^ du Consistoire central israélite de
France. Il a été fait officier de la Légion d'honneur BEER ( Adolphe), historien autrichien, né à
le 4 août 1863, et commandeur le 24 juillet 1879. Prossnitz (Moravie), le tl fé^ner 1851, étudia l'his-
toire, la philologie et l'nconoinif; politique aux Uni-
BEDDOE (John), anthropologiste anglais, né à versités de Uerhn, Heidelberg, Prague et \ienne;
Bcwdley (Worcesterslnre) le 21 septembre 1826, fit enseigna dans diverses \illes l'histoire générale et
.es études aux Universités de Londres et d'Edim- spécialement l'histoire du commerce, et reçut le
bourg. Il recut dans cette dernière ville, en 1853. le lilrc de professeur ordinaire, en 1857, a l'Académie
grade de docteur en médecine. Après avoir fait du commerce, et, en 1808, a l'Ecole technique supé-
partie de l'état-major médical pendant la guerrerieure de \ienne. Kn 1870, il entra dans 1 adminis-
de Crimée, il revint exercer la médecine a Clifton ettration du ministère du Culte et de l'Instruction
fut attaché a plusieurs hôpitaux. S 'étant fait remar- publique. Il s'est beaucoup occupé de la réforme des
quer par de nombreux mémoires sur des questions écoles populaires. Aux élections de 1873, il fut élu
médicales, statistiques et anthropologique», il futdéputé au Reichsrath.
nommé, en 1869 et 1870, président de la Société On cite parmi ses omrages Histoire du com-
d'Vuthropologieet remplit, pendant plusieurs aimées, merce universel '(iescluchte des WeHhandek;
les fonctions de membre du conseil de l'Association Vienne, 18(iO-C4, 3 \ol.); la Hollande et la queriti
britannique. 11 fut. eu outre élu membre de la Société de la Succession (Holland und der Oe&terr. Krbvol-
M J. Bediine s'est attaché, dans
appliquer à l'ethnologie la méthode Les
l'ovale et du College royal des médecins (1873).

principaux sont • Stature et proportions de l homme


geKneg; id.. 1871); le Premier partage de la Po-
ses ouvrage», atoqnc (die erstc TlteilungPolcns;id.,1873-7i,r>vol.
Léopold Il, François H el Catherine de liussie, leur
correspondance, etc. (I,Pipzig. 1874) Dix ans de
dans les Iles Britanniques (Stature and Illilk of Mailpolitique autrichienne, 1801-1810 (Zehn Jahreasterr.
m the British Isles Rapports du tempé-Fol Ibid., 1877); les Finances autrichiennes (du1
tanient et de la œmplexian avec la maladie (He-Fnianzen Œ»tm\, Prague, 1877); Economie politique
latious of Temp. and Compl. to Disease) Du IWqime de
l'Autrirhe-IInnrjrie (Staatbliau^halt Ocsterreich–
des hôpitaux On lluspil.il LiManes) Comparaisont l'ng:lll1S, I1ml., ~881), etc.
de la mottaltté en Anqlalcrre et en Australie e
(Comparaisonof Mortahty in England and Austraha), BEETS (Nicolas), litteratcurliolland.ua, né a Harlem
Fjssai sur l'augutc de In nation anglaise (1868), 13
septembre 1814, étudiu la théologie à Leyde v\
BEDARRIDE (Jassuda), jiinsronsultc liancais, né à Aux
x BEECHER (Hpnry-Ward), theolngirn et luédmalciii'
«n 1804, moi t a Au, [ei fevuer 1882 Edit 1
i américain, filb du procèdent, né h Litclifleld (Connecti-
BEDEAU (Mann-Alphonse), fréneral fi ancais, né a Voi tou, cut), le U juillet 1813, mort à îuw-ïoik, 1k 8 injis
IHl':o, "ianli'h,
I\¡allleb, Jele JO
lues decie j~i, 1001 t lele 28
août 180J,
10 uout inoit 2~ aout 18BÎ.1887. Edit.
août 1863. 1 5.
L lit. 1-5. (Esther-Cathenne), femme île lettres amén-
BEECHER i-
BBDF0RD(Wininm-Hussel.8'ducLi),i)aird'Aiw]elerre. came iille et scenr des jirectdeiiK, nw à L.ist-Hamptnn
i
il- Londres en 1809, moit le 26 mai 1872. LdilTl-i. (Lonff-Islandj,le 6 septembie 1800, moi te Llmua (New-
BEECHER (Lynuril, théologien américain né à New- York), le 12 niai 1878 Edit. 1-4.

1lî
Hd\en (Uinnecticut, le septembie 1775, mort \cr BEECHEY (Frédéric-William),naii^Bteui anglais, né le
10 jdiivier 18t>3. Edit. 3. 7 ievnei 1796, moit le ±2 novembic 18àtf. EdiL 1-2.
fut longtemps pasteur à Hccmstede, auprès de la peinture :i Berlin et a Paris, s'est occupé de re-
Harlem, et a Utrecht. En 1874, il fut nommé pro- production d'œuvres d'art, et a copié plusieurs toiles
fesseur ordinaire de théologie dans cette dernière du Titien et de Raphaël, notamment la Sainte Cécile
ville. Il s'élait fait,des sa jeunesse, une grande répu- de Bologne. Il a produit aussi quelques œuvres
tation comme poete, en tiansportant dans la litté- personnelles. Enfin le troisième, 11. CJiailes Begas,
rature hollandaise le, procédés byromens. Il donna né en 1840, eleve de son frère, s'est fait aussi un
un certam nombre de poèmes narratifs (Jase, 1834: sculpteur.
de Masqueiade, 1835; Guy de Vlatmng. 1837), et nom comme
plusieurs recueils de poésies lvriques (GedicMcn, behic (Lonis-Henri-Arniand), homme politique
1838; Korenbloemen, 1853, hieuwe Gcdichten, français, ancien ministre, ancien sénateur, né a
1857; Verslrooide Gedichtai, 1862, 2vol.). Comme l'ans, le 15 janvier 1800, fut attaché très jeune a
prosateur, il a publié plusieurs volumes d'histoire l'administration des finances, prit part à l'expédition
et de critique littéraire Verpoozingcn op Lettcr- d'Alger, comme emplové a la Trésorerie de l'armée,
hundig Geined (Harlem. 1856); Vcr'sclieidenheden, puis devint inspecteur" des nuances et lit, en cetle
etc. (1858-73, 6 fasc ainsi qu'un recueil d'études qualité, plusieurs voyages aux colonies, notamment,
Ihéologiques sur la Vie de saint Paul. (Amsterdam, aux Antilles. Il quitta les finances pour entrer an
1855, plus. édit.). Lne édition générale de ses ministère de la marine, où n parvint au\ fonctions
Œuvres portiques (Amsterdam, 1878, 16 \ol.) a eté de secrétaire général. En 1846. il entra a la Cham-
suivie de nouveaux recueils de poésies (Feuilles bre, comme député d'Avesnes.fut chargé du rapport
d'automne, Amsterdam, 1881; Feuilles d'hiver, de la loi relative au chemin de fer de Paris .1 Lyon.
Lejde, 1887). On a aussi réuni ses essais de prose, Elu représentant du peuple a l'Assemblée législative
sous le ture de Sparsa (Amsterdam, 1883). Plu- en 1849, il entra peu après au Conseil d Ltat, et y
sieurs de ces ouvrages ont été traduits en allemand. resta jusqu'en 1851, époque où il put la direction
des fonderies de \ieivon.
BEGAS (Reinhold), sculpteur allemand,né a Bei lin, Deux ans plus tard, M. Béhicdevintinspecteurgéné-
le 15 juillet 1831, est le second fils de Chartes lieras, ral du service maritime des llessageties impériale»,
célèbre pemtre d'histoire mort en 1854. Elevé de jiuis directeur de ces 'Messageries. llpril alors une part
Wichmann et de Hauch, Il se fit remarquer par un active aux transpoits pour l'expédition de Crimée,
groupe en marbre, Agar et lsmael. En 1855, Il partit donna une vive impulsion a l'organisationdu service
pour Home, on il s'attacha pai ticulierement a l'étude de l'Indo-Chine et créa, près de Toulon, les ateliers
de >hchel-Anf;e. 11 y produisit une Psyché sut pi enant de construction de la tsevne. Successivement mem-
l'Amour et Pan consolant Psyché. De retour a bre du conseil d'administration des bâtiments civils,
Berlin, il exécuta plusieurs Lustes, passa en 1800 a président de la commission pour l'organisation des
Weunar, comme professeur de sculpture, et après banques coloniales, membre du Conseil général des
avoir visité Rome encore une fois, se iîxa a Berlin Bouches-du-Rhône pour le canton de la Ciotat,
en 1866. En 1876, il a été placé a la tête de l'atelier M. Bélnc fut appele a remplacer M. Rouher au mi-
de sculpture créé a l'Académie des Beaux Arts de nistère de l'agi îculture, du commerce et des tra-
Berlin.
M. B. Begns, accepté comme uu des chefs de
l'école naturaliste et 1 un des plus-remarquablesscul-
pteurs de l'Allemagne, a produit, entre autres œuvres:
la statue de Schiller, à Berlm (premier prix au
trai ion. le sur
vaux publics, le
juin 1863.
23
11 faut remarquer, entre les actes de son adminis-
la nécessité d'une enquête
agricole, suivi d'un décret conforme du 30 mars
186G, un Projet de modification du régime sanitaire
concours); Vénus consolant l'Amour blessé; Pan concernant le choiera, adopté par le décret du
enspif/nant la flûte a un enfant; a l'Exposition uni- 23 juin de la même année, puis la Convention moné-
verselle de 1878 l'Enlèvement des babines, groupe taire de septembre suivant, entre la lrance, la
en marbre d'une grande expression; les bustes en Suisse, la Belgique et 1 Italie, d'après laquelle les
marbre du peintre Menzel et de Mme Hopfen, et pièces fabriquées par les quatre Etats, au même
Mercure enlevant Psyché, groupe en marbre, placé titre et sur le même l\pe, furent reçues dans leurs
a la Galerie nationale de Berlin; a l'Exposition de caisses publiques respectées. M. Béhtc, avant donné
\Iumcli(187!))te/itV/iesse,statue d'un mouvement gra- sa démission du nnnislèie, fut nommé sénateur p.ir
cieux, et le buste du Maréchal de Moitié. Uention- decret du 20 janvier 1807. Au mois de novembie
nons encore de Im deux Guerriers au repos, pour suivant, il fut désigné comme membre du Conseil
la cour de l'arsenal de Berlin, et une statue colossale,supérieur de perfectionnement, pour l'enseignement
[lorussta II a été chargé, en dermer heu, du Mo- secondaire spécial. Rendu a la vie privée par l.i
nument funéraire de l'empereur Frédéric III, qu'il révolution du 4 septembre 1870, il se présenta, en
a terminé en janvier 18il(). M. lt. Begas a obtenu une janvier 187U, aux elcchons senatoriales dans le
2" médaille au Salon de Pans de 1859 département de la Gironde, avec une profession de
De ses trois freres, l'aîné, 31. Oscar Begh,, né le foi nettement bonapai tiste, et lut elu, le troisième
30 juillet 1828, mort en 1883. s'est fait counaitre sur quatre, par 567 voix sur G72 électeurs. Au renou-
comme peintre portraitiste et décorateur. second, vellement triennal du 5 janvier 1870, il ne fut pas
Adalbert Begas, né le 5 mars 1836, après avoir étudié réélu. Promu commandeur de la Légion d'honneur

BEGAT (Pierre), ingénieur français, né a I ouhans (Jean-Ueim-\ugu*le).homme politique allemand,


BEHR
(Saone-et-Loire|, le 1" avril 1800, moi t à Paris, le 29 oc- ne a Fieiberg (Saxe), le 13 novembre 1795, mort .t
tobre 1888. Edit. 1 5. Dresde, le S0 lévrier 1S-71. Edit. 1-1.
BÉGIN (Louis-Jacques), chirurgien français, BEHR (Jean->icolasJoseph DE), magistrat beige, né
le ne a Liège,
novembre 1Ï93, muitle11 avili 1859. Edit. 1-8. Liège en 1796, mort en aval 1863. Edit. 1-5.
dessinateur et graveur français, né
.1

BÉGIN (Auguste-Emile), médecin et littérateur français, BEIN (Jean),


lié à Metz, le 24 avril
Edit. 1-5.
mort a Pans, le 51 mai 1888
Goxveiler (lias-Rhin), le 16 août 1789, moit le 23 mars
18Ô7. Edit. 1-2.
a

BEHAGHEL (Arthur-Alexandre), publiciste fiançais, né BEISLER (Heimann de), homme politique allemand,
à >ancy en 1853, né à Bensheim en 1790, mort le 15 octobre 1861».
murt en juin 1888. Edit. 4-S. Edit. 1 1.
BÉHAGUE (Amédée, comte de), agronome français, né
BEKE (Chjrles-Tilslone;, voyageur anglais, né le 10 oc-
Stiasbouig, le 12 octobie 18(13, moit au château de tobre 1800, mort a Landry, le 31 juillet 1871. Edit. 1-5.
Dampierre (Loiret), le 51 janvier 1881. Edit. 2 5.
BEKKER (Emmanuel), phdologue allemand, ne à Berlin,
BÉHIER fLouis-Jules), médecin français, né à Paris, en le 21 mai 1780, moit dans cette ville, le 7 juin 1871.
1813, rnoit dans cetle Mlle, le mai'lSTB
8 Edit. 4o. Edit. l-ô.
le 3 octobre 1800. j
Béhic a été fait grand-croix gouvernement républicain, il fut un des onze repré-
le 20 janvier 1807.
2 mars 1801.
11.
11 est mort a Paris le
sentants qui refusèrent leur vote de confiance au
chef du pouvoir exécutif, après la crise provoquée
par le rejet de l'impôt sur les matieres
premières
BEJARRY (Vmédée de), sénateur français, né à (20 janvier 1872). Il s'employa activement au renver-
Saint-Vincent (Vendée), le 23 juin 1840," e-t entré sement de l'illustre homme d'Etat.
dans la Chambre haute a la suite d'une élection par- M. de Belcastel continua son opposition sous le
tielle du 2 mai 1880, en remplacement de M. de maréchal de llac-Mahon. Il déclara, a la tribune, a
Cornulier, décédé. Il a été élu, comme candidat Al. de Broglie, qu'il ne supporterait pas la présence
monarchiste, par 405 uni, contre 583 données au d nn préfet prolestant à la tète de son département,
au candidat républicain il a pris place a droite. Au et exigea le changement de M. de Guerle. M. de
renouvellement tnennal du 4 jamier 1891, il a été Belcastel prit une part très active a toutes les mani-
réélu, le dernier sur trois, par 407 voix sur 865 festations religieuses qui eurent heu dans le cou-
notants. rant des années 1873 et 1874; il organisa notam-
ment le fameux pèlerinage a Parav-le-Momal, où, en
BEL (François), homme politique français ancienjuin t
1873, il voua la France Sacré-Cœur ». Il
député, né a Itumilly (Haute-Savoie),le 2*0 novembre vota, dans l'Assemblée, contre au
J
la prorogation des
1805, a été juge a Chambérv, pendant vingt ans, sous ]pouvoirs du maréchal de llac-Mahon, et repoussa
le gouvernement sarde. Conseiller général pour le l'ensemble1 des lois constitutionnelles.Aux élections
canton de Monlmélian et président du Conseil, il sénatoriales
< de janvier 1870, il se porta comme can-
fut élu député, aux élections générales de février (didat, dans le département de la Haute-Garonne, avec
1876. dans la deuxième circonscription de Chain- une i profession de foi monarchique, et ne fut élu
béry, par 7 600 voix contre 5 528 obtenues par 31. La qu'au ( troisième tour de scrutin, le dernier sur trois,
Chambre, candidat monarchiste. Il fit partie de la jpar I 378 voix sur G74, grâce aux électeurs républi-
gauche républicaine et, âpre» l'acte du 16 mai 1877, ecains, qui repoi lèrent sur lui leurs suffrages pour
fut un des u65 députés qui uiterent contre le minis- empêcher
< l'élection d'un candidat bonapartiste. Au
tere de M. de Broglie. Après dissolution qui suivit,iSénat, il continua de siéger A l'extrême droite et
il se représenta dans la même circonscription et fut s'associa
réélu, le 14 octobre, par 8549 von, contre 6 703 que
s
c de cette
à tous les efforts de la majorité monarchi-
notamment lors de la disso-
obtenues par le concurrent officiel. Réélu, le 21 août 1lution de la Chambre des députés (juin 1877). Il n'a
1881, dans la 28 circonscription de Chambéry, par pas ] été réélu au premier renouvellement triennal
7 934 voix contre 2008 obtenues par le candidat radi- du t 5 janvier 1879. II est mort à Coloimers, près
cdl, Il ne s'est point représenté aux élections géné- de ( Toulouse, le 19 janvier 1890.
raies du 4 octobre 188.). M. Fr. Bel est mort .1 On cite de M. de Belcastel quelques publications
Montmélian, le 15 jamier 1891. l îles Canaries et la vallée d'Oi-otava au point dee
les
vue
t hygiénique et médical (18G2, in-8); la Citadelle e
BELANGER (Charles), naturaliste français, est né de t la libellé, vu la Question romaine au jwmt de
i Pans, le 29 mal 180j. Apres avoir dirigé le Jardin jivue de la liberté du monde (Toulouse, 186/. in-8)
royal de Pondichéry, il devint propriétaire d'une Ce i que garde le Vatican (1871, in-18); la Monarchie
mine en France, et résida, depms 1829, a Paris. Plus chrétienne,
c lettres d'un catholique a ses contempo-
tard, 11 fut nommé directeur du Jardm botanique rains r (1885,m-8).
long et pénible aux
de la Martinique. En 1825, il avait entrepns un
Indes, avait visité le
Caucase, l'Aiméme, la Perse, toute l'Inde,le Pegou, chien, c
BELCREDI (Hichard, comte), homme d'Etat autri-
est né le 12 février 1823, d'une ancienne
les îles de l'équateur, le Cap. etc., et avait rapporté ffamille noble. Il occupait déjà, en 1801. un poste
des collections fort intéi étantes de plantes et d'ani- politique
1 important en Silésie; il fut, en 1802,
maux. Il a raconté lui-même cette exploration sous nommé gouverneur de cette province. Au mois de
ce titre; Voyages aux Indes orientâtes (1851-1840, mai r île l'année suivante, il passa au gouvernement de
8 \ol. in 8 et atlas inachevé). M Ch. Bélanger, décoré Bohême
I dont il devint vice-présidenl. Enfin, le 27
de la Légion d'honneur le 15 janvier 1852, a été niai 1804, il fut promu, parresent impérial, vice-roi
promu uilicivr a la suite de l'Exposition universelle de c cette importante région et nommé conseiller
de 1878 (20 octobre;. privé.
[ Il iit preuve, dans ces différents postes, d'un
esprit
e de conciliation et d'une puissance de travail
BELCASTEL (Jean Baptiste Gaston-Gabriel-Yurie- exceptionnelle,
e et son administration réussit à satis-
Louis de Lacoste dl), homme politique français, an- faire f a la fois les Allemands et les Tchèques. Nommé
cien sénateur, né à Toulouse le 26 octobre 1821, président | du conseil des ministres et ministre
ht ses études un collège des Jésuites et son droit a dt Etat, il eut a lutter inutilement contre les nreon-
la Faculté de Paris, puis retourna dans ses propriétés «sfauces désastreuses de la guerre avec la Prusse
et s'occupa d'agriculture. Il n'entra dans la vie poli- Entré
I en fonctions le 27 juillet 1865, il se retira au
que qu'en 1871, lorsqu'il fut élu représentant à imois de février 1807, pour faire place aM. de Beust.
l'vsseinblée nationale, par le département de la Nommé, î en octobre 1881, président de la Cour de
Haute-Garonne, le dernier sur dit. Il prit place a jjustice adiuiniblr.itive, il entra, au mois de novembre
l'extrême droite et se sign.il.i p.ir l'exaltation de ses Jssuivant, à la Chambre des seigneurs.
opinions religieuses et monarchiques.Après le \ote
sur les pétitions des é\èques, il rédigea une adresse BELGIQUE (Maison royale de), branche cadette
a Pie IX, protestant contre les c usurpations sacri- de I.i maison deSaxe-Cobourg-Ciollia. l'riuce régnant
k'ges b di; l'Italie a IVy.ud du Saint-Siège; cette I.éopoldI II (Yoy. ce nom). Heine Marie-llennette-
adresse, publiée par l'Univers, réunit quarante-six JAnna, archiduchesse d'Autriche, née lu 25 août 1830,
adhérents, mais les signataires \oiilurenl demeurerfille de feu l'archiduc 7oii^/i-Antoiiie-Jean. palatin
Inconnus, a l'exception de MM. de Belcattcl et Com- de t Hongrie. Enfants princesse LoH(*0-3Iarie-
bier. Adversaire de M Thiers et ennemi déclaré du Auiélie, 1 duchesse de Saxe, née a Biuxelles, le 18
BÉLANGER (Jean Baptiste-Uiailes-Josepli), iiialliein.i- (jins
( de), sen.ileiir fiançais, né a Itouon, le 20 octobre
lu îen français, né à Valencienncs, le i awil 17'JO, moil 171)1,
1 moi t à l'ans,
le 16 fumer 1872. Edit. 1-S.
a l'.ins, le 8 mai 1874. Edit. 1-S.
BELCHER (sir Dlvv.iid), navigateur anglais, né en 1799,
BÉLAVAL (Mgr Jean-Antoine-Auguste), prcl.it ftan- inoità Lombes, le20 mais 1877. Edit. 1-5.
eus, ne à Toulouse, le 9 avril 180-2, mort a Pjiniers, le
3frvricrl881. tdit.
S.
r
BELEZE
niid
(Ginllauinc-Louis-Gustsive),liUeratt'iir
Uuntpcllici,Ic2l août 1803, moil a
françai*
Monlloit-1'A
BELBEUF ( Vnlouie-Louis-l'ierre-Joseph Godard, mai- mamy(beine-et-Oiie), le S juin 1S78. ibt. 1-5.
février 1858, mariée le 4 février 1875, au prince fut compris dans le décret d'c\pulsion et se retira
Philippe de SauvCobourg-Gotha la pimcesse Sfé- en Belgique. Quelques mois après, pur le décret
phamc-ClotU(!c~Lou]^eA\çTm]nc.-Nnne--C\\[\r\QM.e.t(h\-partiel dit mois d'août 1852, il reçut la permission
chesse de Sa^e, née aLaeken,lc 21 mai 4804, mariée, de rentrer en France; mais il protesta contre cette
le 10 mai 1881, au prince impénal d'Aul riche, l'ar- grâce par une lettre rendue publique. Les avocats
chiduc Rodolphe, >eu"\e le 31) janvier 1880 Clr'men- prosciits n'ayant pas été admis à plaider a Bruxelles,
tine-Alhcrte Moue Léopoldme, née le 30 juillet 1872. M. Bclm se Jura a des travaux littéi aires. Il retint
Frère et sumr du roi prince Philippe-Eugenc- a Paris, après l'amniMic générale, et entra dans la
L'erdinand Mnrie-Clénient-lîaudoin-Léopold-Georges, maison de librairie llctzel. Devenu chef du conten-
comte de Flandre, duc de Saxe, né a Laeken, le tieux dans la niiiison de banque de M. J. "Wotiu, il
24 mars 1837, lieutenant général, mamô a la prin- fut. fii 18<>8, l'un àob directeurs de Y Encyclopédie
cesse Marie de HoheiizoHeni-Signiaringen, cousine générale. Après le 4 septembre 1870, il fut nommé
de l'empereur d'Allemagne et sœur du prince de inspecteur général des établissements de bienfai-
Roumanie, le l01" mai 1807, dont il a eu quatre en- sance (18 novembre), puis conseiller de préfecture
fants princesse Nnvw- Charlotte- Améha-Augusie- de la Seine (18 décembre). Révoqué, comme fonc-
îetoire-Clémentine-Léopoldme, duchesse de Saxo, tionnaire républicain, a^ec deux de. ses collègues,
née à Laeken,le 7juin 1840, mariée le 27 juillet 1857 le HO juillet 1875, par le ministère du 24 mai, il ne
a Ferdtnand~y\s\itai\icn Joseph, archiduc d'Autriche, fut réintègre que sous le ministère Dufaure, le
empereur du Mexique, le 10 a\nl 1804. 9 au'il 1878. 1 a été admis à la retraite et nomme
Neveu et nièces du roi: des quatre enfants du conseiller honoraire le 18 octobre 1884.
comte de ïlandie: deux iih et. deux filles, l'aine, le Parmi les publications qui datent de son séjour
prince royal, liaudouin, né a Bruxelles le 3 juin en Belgique, faut citer de M. Itehn la tniducliou
1869, étant moit, le 23 jairvier 1891, le titre de ff.mçaisc de la T Marie du droit public de Diego
prince rojal et le droit de succession au trône ap- feoria. (9 vol. in-18), et celle du Rationalisme d'Au
partiennent a son frète, le prince .4/froMjéopold- somo Franchi (m-18).
Clénipn t-M^ne-M unirai d, né le 3 n\ril 1875 Lei
deux tilles bout les princesses J/e»M«^/c-AIaric-Cliar- BELIN (François-Alphonse), oiientaliele français, S,
lotte-Antomette,née le 30 novembre 1876 et José- né a Paris, le 51 juillet 1817, lit ses études a l'hcule
n/mie-Carolme-Mane-Albertine, née le 18 octobre des langues oiientales \nantes et devint, en 184r>,
1872. interprète du consulat français a Eiveroum, passa
en 1852 au consulat du Caire et en 1868 a l'ambas-
BELGRANO (Louis-Thomas), archiviste italien, né sade de Constantmople comme secrétaire interprète,
a Gènes, le 2 fihncr 1838, commença ses études de a\ec le titre de consul général il resta jusqu'à sa
droit a ITimersité de sa mIIc natale, mats fut forcé mise y la retraite, en 1877. M. Boliu a été promu
de sa famille. Il entra en 1800, aux archives de
l'Etat de Gênes et y devint, en 1873, professeur gine des
de les abandonner, par suite de revers de fortune ofhcicr de la Légion d'honneur.
On a de 31, Behn Extrazt d azaz mémoire anr l'ori-
et la biens de mainmoUe en
de paléographie. Péniblede la connnisbion royale de pays musulmans ( 1854, in-8) Etude sur la projn tété
l'histoire nationale, il cet devenu conservateur des foncière en pays musulman el spécialement en Tur-
monuments historiques de la province de Cênes. Il quie (1862, m-8); Essais sur ïlitstoiie économique
a été nommé officier de l'ordre des Saints-llauiicc-ct- de la Turquie (1805, in-8); De l'Instruction
Lazare et chevalier de la Couronne d'Italie. que et dit mouvement intellectuel eu Orient
pu
^1866,
t,-

La plupart des nombreux travaux de 31. Belgrano m-8) Caractères, maximes et pensées de Mir Alt
ont été insérés soit daiib les Affi délia Società ligure Chir ÎSevâti, motaliste (1860, m-8); Bibliographie
di ctoria patrîa, dont il était secrétaire, soit dans ottomane durant les années de l'hégire 128 1-1283
l'Archww sfonco ttahano, soit dans le Giornale (1808 18D(J, 2 \ol.m-8); l'ilistone de l Eglise latine
ligustico, d'archéologie et d'histoire, fondé par lui à Constantmople (1872, in-8, a\ec planches), son
en 1874; on cite, entie autres Della Vita e delle ou\ rage le plus important, et dénombrent mémoires
opère del M a? chose Girolamo Sejra[Gùnes, 1859); dans le Journal asiatique, #
Document i inediti riqiimdanti le due crociatc di
S. Lodouico IX. re dt Francia (Ib-, 1859); Della BELIN (Henri-Jules-Augusle), imprimeur-éditeur
Vit a priva ta det Genovesi (2aédit.), recueil intéres- français, ne à Paris le 24 octobre 1840, est le fils aine
sant de monographies &ur les Génois et l'histoire de d'EugcncjBekn, fondateur, en 1847, de la librairie
Gènes, objet particulier de ses recherches. classique connue sous ce nom. A la mort de son
père, en 1808, il fut appelé à seconder sa mère
BELIN (Pierre- Louis), ancien représentant du dans la direction de la maison et eut particulière-
peuple français, ne a Valence (l)rùme], le 13 décem- ment pour tâche, deux ans plus tard, de reconsti-
bre 1810, fût reçu doc Leur en droit, se lit inscrire tuer l'imprimerie entièrement détruite dans l'in-
d'abord au barreau de Aalonco, puis, vers 1845, cendie gênerai de Saint, Cloud, pendant la guerre
s'établit a Lvon. En 18-48, fut élu représentant franco-prussienne. Apres avoir ete, pendant de
du peuple dans le département de la Arôme, le nombreuses années, l'associé de sa mère, sous la
dernier sur huit. Membre du Comité de l'agri- raison sociale: Veuve Belin, de l'aîné de ses frères,
culture et du crédit foncier, il prit quelquefois la Eugène Belin et de Paul de Sanre, mort depuis, il
parole dans les débats de l'Assemblée. Il soutint a forme, en 1890, une société nouvelle avec ses deux
d'abord la politique du général Cavnignac, pins, autres frères, Tony et Paul Behn. La maison Eugène
après le 10 décembre, vota toujours avec la gauche. Behn, qui réunit à ses importantes opérations de
Réélu à l'Assemblée législative, le (>' sur sept, il se librairie les travaux de l'imprimerie, les ateliers de
rapprocha de la Montagne. Après le 2 décembre, il cartonnage, etc., a obtenu de nombreuses recom-

BELGI0J0S0 {Christine Tiumlzio, princes* de), fournie BELHOMME Uacques-Etienne), médecin français, né
tle Letties italienne, née le 28 juin 1808, înmle à Milan, £dit. Paris 1-5.' en 18U0, mort a fteuilly,
h
mn<.r 1880
u y, enn février
le 5 juillet 1871. Edii. 1-5 Edit. 1-5-
BELIN DE LAUNAY (Julien-Henri-Robert), ^ographe
(Mane-Fr.tnçois-Eugf'ne), ingt'iiii'iu fian- fiançais,
BELGHAND né à Pans en 181 1, moit dans cette *ille, le
çais, né a fcrvy (\ube), le 23 avril 1810, mort à l'ans, le 10 flhricr 1883. Edit. -1-5.
8 avnl 1878. Edit. h.
BELIZAL (Louis- Adolphe-Marie, vicomte GOUZILLON de},
BELHAVENET STANT0N (Robri t-Montgoineiy, 8° bai on), députe: français, né à Saint-Bneuc, le 6 mal 183i, moit t
pair d1 \nfrle terre, ne en 1795, a \kJunihoiise (Lanaikjj aux; Granges, pies Moncontour, le 21 septembre 1888.
inoitle22 duccmbie 18G8 Edit. 1 l. blJt.Z>.
5.
penses aux diverses expositions régionales ou uni- ài plusieurs reprises les fonctions de maire, de
\ersclles, en France et à l'étranger, notamment une shérilf et d'alderman de ]\ev\castle-on-Tyne.Aprèt,
médaille de 1™ classe à Amsterdam en 1869, une ai\oir été plusieurs fois sans succes candidat du
médaille d'or et quatre médailles d'argent a Paris, jimrti libéral il la Chambre des communes, il en fut
en 1878, le diplôme d'honneur et trois médailles eîlu membre, en juillet 187o, pour la circonscription
d'or à An\ers, en 1883, deux médailles d'or à Bar- dle ïlartlepool,qu'il ne représenta que jusqu'en 1880.
celonne, un diplôme de premier ordre de mente à 1II fut créé baronnet en 1885. L'un des hommes les
Melbourne en 1888, enfin trois medailles et un pïlus compétents sur toutes les questions relatives
grand prix à 1 Exposition universelle de Paris, en ai la métallurgie du fer, Sir Isaac Bell a fréquem-
1889. M. Henri Belin a eté nomme officier d'acadé- ument fourni a diverses sociétés savantes des mé-
mie en 1881 et officier d'instruction publique le rinoires sur ces matières.
29 décembre 1887.
La a librairie classique » Eugène Iielni, confor- BELL (Alexandre-Graham), physicien américain,
mement à son titre, s'est occupee exclusivement de dl'origine écossaise, est né a Edimbourg, le 1er mars
livres correspondant aux programmes de l'ensei- 11847. Après a\oirfait ses études a l'Ecole supérieure
gnement dans ses dners degrés, primaire, secon- dfe sa ville natale, il suivit les cours de l'Université
daire et supérieur; son organisation etson outillage dle A\urt/bourg et y fut reçu docte»]1. 11 séjourna
lui ont permis de suivre les progrès accomplis de pplusieurs années au Canada, passa a Boston et s'y
il
nos jours dans la production et la diffusion des lilirait a l'éducation des sourds-muets, lorsqu'il se
livres de classes. Avec le concours de professeurs ssignala, en 1872, par la découverte du téléphone. Ou
de 1 Université et de maitres de renseignement rraconte qu'il avait épousé une sourde-muette et qm*
libre, elle a embrasse toutes les séries de pu- cî'est en cherchant a la guérir qu'il trouva le nou-
bhcalions relatives aux madères buccessivement eau procédé de communication,^'appliquant a per-
comprises dans le cercle des etudes et de l'éduca- fiectionner les moyens de la transmission du son
lion. Parmi les auteurs dont elle a publie avec le dl'un point a un autre, M. Bell arma a la pioduire
plus de succès les ouvrages, nous citerons: G. Bruno, ata moyen d'un simple rayon de lumière, salis aucun
pour la lecture courante; L. Leclair, C. Rou^e, hil conducteur, a une distance de 200 mètres. Ces
Croualé, Tli. Bénard, Ch. Leroy, pour la grammaire eexpériences faites a l'Association américaine pourl'
et la lexicologie françaises; (-h. Lebaigue, Eug. l''avancement des sciences en 1880. ont donné heu
ftéaumé, Ch. Aubertin, Petit de Julleville, A. Henry, à l'iment ion du pfwlophone. A part l'honneur
P. Jacquinot, A. Gazier, l'abbé Drioux, pour l'his- qïu'on peut revendiquer pour de savants mais moins
toire littéraire; Georges Edon, Charles, Gidel, hîabiles précurseurs, comme M. Bourseul (voy. ce
Fouillée, A. Legouez, L. Feuillet., Eug. Levêque, nioih), la priorité des découvertes pour lesquelles
Olle-Laprune, pour les langues latme et grecque; \l. Bell avait pris des brevets, a été contestée par
D. Blanchet, Il. Pigeonneau, L. Lamer, Drioux et qquelques autres inventeurs, notamment par M. Graj,
Leroy, pour l'histoire et la géographie; Bourget, qlui réussit a faire annuler en 1888, par la Cour
E. Burat, A. Guilmm, E. Gnpon, A. Daguillon, pour ssuprême des Etats-Unis, le brevet accordé a M. Bell
les sciences; Felit Cadet, Eug. Maillet, Il. Liquier, e;n 4875 pour son téléphone. Ce savant a commu-
J. Chaumerl, pour la pédagogie; Ernest Cadet, pour nmpié a l'Académiedes sciences de Paris, ainsi qu'a
la législation usuelle. La maison Belin publie deux 1;a Société jojale de Londres plusieurs Mémovcs
hônes speciales l'une d'ouvrages d'instruction mo- ssur la propriété des lames d'or, d'argent, de caou-
raie et religieuse, rédigés par un groupe d'ecclesias- tichouc et d'autres substances susceptibles de rendic C
tiques; l'autre de pièces de théâtre pour la jeu- dles sons, lorsqu'elle sont frappées par des vibi li-
nesse, propres à être représentées dans les maisons titons lumineuses intermittentes, et des Notes sur
d'éducation. Elle a fonde, en 1877, un journal pé- l''éducation des sourds muets.
dagogique, l'Instruction primaire, dirige par M Le-
nient, directeur de l'École normale d instituteurs de BELL (John), sculpteur anglais, né en 1811, à
la Seine. ?Norfolk, ne commença qu'assez tard a prendre part
t aaux expositions de l'Académie de Londres, et se lit
BELL (sir Isaac LovWhian), ingénieur anglais, Jils cconnaître, en 1832, par un groupe reltgleux. Vinrent
de feu Thomas Bcll, ué en 181l>, lit ses études suen- eensuite Jeune fille à la fontaine, Psy<hé enUvée
tihques à Edimbourg et a Pans. Il entra, comme ppar les Zéphirs, Psyché et un Cygne, Saint Jean-
ingénieur, a l'usine de fer et de produits chimiques ï[iaptiste, etc. En 1837, pamt le Uei'ger tuant sur
de Walker, et en eut bientôt la direction. En 1850, tun aigle, qui fut très remarqué et qu'on a revu aux
il fut attaché a la manufacture de produits chinu- 1Expositions universelles de Londres et de Pans.
ques de Washington (comté de Durham), dirigée 1L'Art Union en fit faire des réductions en bronze.
alors par son hoau-père, M H. L. Pattinson, et lui (On cite aussi une Dojo//te'e(liHl), dont les statuettes
donna un développement considérable. Il lit cun- ten porcelaine ont popularise le type en Angleterre,
striure une nouvelle usine pour la fabrication de tet Cloruide blessée. Depuis lors, M. Bell a exposé
l'oxychlorure de plomb, belle couleur jaune decou- Un Enfant (1845), qui fut acheté par la reine \ic-
terte par M. Pattinson. Il quitta cette entreprise en 1(oi ia; Lord Falhland (1847), et Sir liabett Wulpoli'
1875. Il avait en outre fondé, en 1852, de concert ((1854) l'un et l'autre destinés au nouveau Parle-
avec ses deux frères, MM. Thomas et John Bell, les ment
ï les Enfants dans la forêt, groupe, Andro-
usines de Clarence sur la Tees, une des plus an- tnède
s (1851), bronze, dont le pendant est Angélique.
ciennes et des plus importantes fonderies de cette ï l'Exposition universelle de 1855, Il avait envové
A
région, à laquelle il rattacha des exploitations con^i- la
l Science année, allégorie destinée a l'arsenal de
dérailles de mines de houille et de fer. II a rempli \Aool\\ich, Dorothée, Qmphnte se moquant d lier-

BELL [Joaclmn Hodnau, dit Georges), littérateur fran-


BELL {Thomas), naturaliste anglais, w& à Poule (comtt1
cars, ne le 20 janvier 1824, inod à Pans, le 9 jarmei de Doiset), le 11 octobre 1792, moit \e 15 mars 1880.
1889. Edit. 1-5.
Mit. 1-5.
BELL (John), homme politique américain, né à Aa<0i-
ville (Tennessee), en 1791, moit en mai 186a. EUit. BELL (Robert), littérateur anglais, né à CoiVt (Iiland»1},
y,
2-4. le 10 janvier 1800, moit à Lomttes, le 19 a^nl 1867.
BELL (sir John), général anglais, né à lïonytoun (comtt1
Edit. 1-i.
de Fife), en 1782, mort à LonJi es, le 25 novembre 1876.
Edit. 1-5. BELL (Chailotte BROUTE, mistress Nicirm.s, plus connue
sous le nom de Cimier), ltminp de leitics anglaise, ik'o
BELL (sir George), général anglais, né on 1794, moi t à fii 182i, à lljwoilh (comté u'Yoik), moite le 31 mais
Laiiiliub, le 10 juillet 1877. tdit. i>. 1835 bilit. 1-2.
cuir, etc. On lui doit encore le monument de la école laïque de filles. Il se vi! bientôt révoqué, sans
Garde, sur la place de Waterloo celui de C Artillerie qu'on put lui trouver un successeur. Comme con-
de Crimée, sur la place d'armes de oohv icli une seiller général, il eut, pendant la période de la dis-
W

partie importante de la décoration sculpturale du solution de la Chambre, a recevoir, au retour du


monument du Pi mcœ consort, a Hyde Park, com- voyage de Bordeaux, le maréchal-président de la
prenant le groupe colossal des Etats-Unis condui- République, qui, en lui répondant, parla pour la
sant l'Amérique au progrès, et dont une réduction première lois de sa « politique »,et de la nécessité,
en terre cuite a été exécutée pour Washington la pour le pa;s de s'y soumettre.
statue de LordClarendon,mort en 1870, placée dans M. Belle fut réélu, le 14 octobre, par 12 006 voi\.
le grand salon du Toreign office. On cite de M. John contre 7 456 recueillies par Jl Alfred Marne, candi-
Bell deux publications intitulées Dessins d'apres la dat conservateur et ofliciel. Il fut également réélu,
liturgie romaine et Manuel de dessin il l'usage des le 21 août 1881, dans la lre circonscriptionde Tours,
artisans. par 10 758 voix contre 7 188. partagées entre deu\
concurrents, l'un légitimiste, l'autre socialiste. In-
BELLAGUET (Louis François), littérateur français, scrit sur la liste républicaine du département d'In-
né le 9 mars 1R07, a Sens fîontic), ancien professeur dre-et-Loire aux élections du 4 octobre 1885, il fut
au collège Rollm, devint chef du bureau des biblio- élu, le quatrième sur cinq, par 58 607 voix sur 77faites 080
thèques au ministère de l'Instruction publique. votants. Aux élections du 22 septembre 1883,
Décoré, le 6 mai 1840, de la région d'honneur. au scrutin d'arrondissement, il se porta dans la
31. Bellaguet a été promu officier le 14 août 1867. 1™ circonscription de Tours, obtinl, au premier tour,
On a de lui des ouvrages traduits de l'italien 0 550 voix sur 22542 votanls et échoua au ballot-
Mémoires du cardinal Paeca (4833, 2 vol. in 8), tage, avec 8588. contre 12 703 obtenues par le can-
augmentés de pièces authentiques déposées au didat conservateur, M. Du Saussaye. Il représentait
Vatican; Histone du royaume de tapies par le gé- au Conseil généial, depuisl871, l'un des cantons de
néral Coleltn (1835, 4 \ol. in 8), en collaboration Tours.
avec M. Lefebvre de Bécour. Il a traduit du latin,
pour la collection de documents inédits sur l'histoire BELLECOMBE (André-Ursule Cisse de), littéra-
de France, la Chronique durehgieuxde Saint Denis teur français, est né à Montpezat (Lot-et Garonne),
(1839-1842, G -toi. m-4), dont M. de Barante a écrit le 1™ mars 1822 fils d'un ancien officier de cava-
l'introduction, et qui a obtenu de l'Académie des lerie qui consacrait ses loisirs a l'étude, il acheva ses
inscriptions une médaille en 1852; puis des articles classes au college de Cahors et se tourna de bonne
de critique dans la Revue de Pans (1835), la Nou- heure vers la littérature. Il débuta par un volume
velle Revue encyclopédique (1847), etc. de poésies romantiques, Fantaisies (Paris, 1843.
in 8), et écrivit dans plusieurs journaux, notamment
BELLAY (Paul Alphonse), peintre et graveur fran- dans le Coun 1er de la Gironde. Il a publié ensuite
çais, né a Paris le 22 mars 1826, éleve de Picot et l'Agenais illustré (Ageu 1846, m-4 avec portraits),
de llennquel, obtint le prix de Borne (gravure) en recueil de notices sur les hommes celebres de cette
1852 pour une Académie, et se tint assez longtemps province; Mélanges littéraires (Cahors 1840, in-12)
éloigné des balons annuels. Il envoya a celui de 18611 une analyse des questions politiques du jour. sous
diverses aquarelles, trois Têtes d'enfants gradées le titre la Franie républicaine (1848-1849, in-8)
d'après Raphaël, et le Portratt de M. Thieis d'après Elisa, poeme(1853 54, in-8); Polygénisme et Mono-
l'aul Delaroche, a celui de 1866, deu\ aquarelles de génisme (1807, in-8), tliese en faveur de la pluralité
l'Ecole d'Athènes et de la Dispute dit Saint-Sacre- des races, dédiée a M. de Quatrefages, l'adversaire
ment, ainsi que le portrait gravéde il. Schnetz. Ses de cette doctrine. Mais son ouvrage le plus inipor
autres envois ont presque toujours consisté en copies tant est une Histoire universelle (1849 1881,18 vol
a l'aquarelle ou en grav ures d'après Raphaël, notam- in 8), embrassant l'histoire chronologique, synchro-
ment fragment de la Dispute dit Saint-Sacrement mque, politique, militaire et religieuse, et l'histoire
(1880), gravure; portrait de M. Lacaze-Duthicrs scientiliqne, hîtéiaire et artistique de l'humanité
1887 celui i Alfred Armand (1888). Il a obtenu cette histoire ne doit pas comprendre moins de
des médailles en 1860, 1807, 1869, et la décoration cent dix a cent vingt volumes.
de la Légion d'honneur en 1873.
BELLEL (Jean-Joseph), peintre français, né a Paris,
a' 1835, l'atelier
BELLE (Antoine Dieudonnéj, ancien député fran- le 28 janvier 1816, suivit, de 1852
çais, est né le 8 décembre 182-4, a Montlouis (Indre- de Justin Ouvne et debuta au Salon de 1830.
ét-Loire),ou son père fut trente ans notaire et vmgt Quatre ans après, il faisait un premier vnvnge en
ans maire. l)'<d)ord avocat au barreau de Tours, il Italie, ou il est îetourné vers la fin de 1856. Ce
devint juge suppléant au Tribunal civil fonctions paysagiste a principalement exposé Vue du clos de
dont il se démit, en 1866, pour accepter celle d'ad- Saint-Marc a liouen (1836); le Christ et la Sama-
joint au maire de lours, qui était alors M. Goum. ritaine; Envnons de Cleunont, les Gorges d'A
Pendant la guerre de 1870, il s'engagea, quoique Irons; Vue de Massa, acquise par la duchesse
marié, et devint capitaine d'une compagnie de mo- d'Orléans (1840); on/e dessins intitulés Souvenirs
biles d'Indre-et-Loire. Il tenta ensuite la carrière d'Italie (1848) Macbeth et les sorcières,dessins fan
politique et se présenta aux élections du 8 février tasiiques; Daphnis et Chloé, 0 botta paslorumï
1871 pour l'Assemblée nationale, mais il ne réunit églogues champêtres; de nombreux Souvenirs d'Au u
la
des
que 11077 voix sur plus de 70000 votants. Il se l'er~~c deq Paysayes cornposés ( ]84!) ~8~5]
porta de nouveau candidat aux élections pour la Fuite en Egypte, motif de paysage, la Solitude,
députés, le 20 février 1870, avec une dessin, et neuf autres sujets au fusain (1855) Une
profession de foi républicaine. Il fut élu, par 100788 Hue de Constantme (1857); Paysage et ruines, la
v oix contre 6 571 obtenues par le candidat conserva-
Halte. OasisiluSahaia (18,>9); Souvenirs de Tauves,
teur, M. Charpentier. Il. Belle prit place dans les eu Auvergne, Souvenirs de l'oasis de Tolga dans
rangs de la majorité républicaine, et à la suite de le Sahara algérien, Houte rl'EL-Karatara à Datlana,
l'acte du 1G mai 1877, il fut un des 5G5 qui refusè- province de Constantme, (1861); Solitude, Houle
rent un vote de confiance au ministère de Broghe. de Médéah à îîoghar, Algérie, Souvenir de Pro
Il était alors maire de la ville de Tours, où, préoc- vence, dessin au fusain appartenant à M. Demere
cupé de l'instruction primaire, il fonda la première (1863); Joseph emmené en captivité. Souvenir du
BEUANGÉ (Jose|)h~Loms-Hippjl)te), peintre d'histoire BELLEGkRDE (Jein-Camille Lafoi»ce DE), représentant
français, ne à l'ans, le 17 janvier 1800, mort le 12 avril français, né à Embiun, le In avril 1806, mort dans cette
18IÎ6: Edit 1 L. villes le 19 novembre 1870. Edit. M.
Dauphînë, et comme fusain, le Lac des Corbeaux ayant protesté, dans une lettre au ministre de la
(18(S4);im autre Souvenir du Dauphiné, Marche de guerre, contre les projets de restauration monar-
Bohémiens (1863); Route de Châteldon à Montpey- chique préparés par la majorité, fut mis en non-
roujc, dans le J'uy de-Dôme; les Bords du Thêmin actiwtô par retrait d'emploi, par un décret du 28
( 18(î6) Arabes fuyant un incendie; Cne Scierie sur octobre 1873, portant qu'il a\ait. a refusé de recon-
la iivière du Sillet, (1868); les Dernters beaux naître la souveraineté de l'Assemblée nationale ».
jours. Vue des environs de Médêah (1800); Vue Un ordre du jour du maiéchal de 3Iac-Hahon :fut
prise dans les montagnes de Lachaut (1870); De publié à ce sujet
l3oglear d Boussàada; T-ue prise aux eonirons de Le général de Bellemare fut néanmoinsrappelé à
Cassis, Bouche s-du-IUiône (1873); Environs d'AUc- l'actruté au mois de juin 187Ï, et, après quelques
ra?<£(1874); Solitude, De Coustanline à Batua semaines de disponibilité, nommé, le 6 août, au
(1875); Arabes à la recherthe d'un campement commandement de la b'9* brigade d'infanterie, à La
(1870); Environs de 7'oM~ A travrers l'Algérie Rochelle. Promu général de diùsion le 3 juin 1879.
(1880J; le Château de Châteldon, dans le l'uy de- il recut le commandement de la 29e division d'in-
ïlôme, Aux approches de Bishra (1885); Bords du fantérie, région de Toulon, Antibes, Ajaccio et An.
llhâne, Environs de Saint-Tropez (1888); Boute de Le 27 février 1883, il fut appelé au commandement
Médéah, Ramn de Gravenoîre (181)0), ainsi que de du 158 corps d'armée, a Clcrmont-Ffirraml, le 15 ié-
nombreuses \ariationsdes mêmes sujets. M. Bellel a vrier 1885, a celui du 5" corps, a Orléans, et, a la
obtenu une ïn médaille en 1848 et a été décore fin de fé\ner 1886. a celui du U", à Tours. Parvenu
de la Léyion d'honneur le 17 août 1800. au terme de son connn;uidenirnt, il fut nommé
membre du Conseil supérieur de la guerre. Il a été
BELLELLI (Geunaro), homme politique et admi- admis dans le cadre de résene le 14 décembre 1889.
nistra leur italien, est né à rvaples, le 19 septembre Décoré de la Légion d honneur le 58 juillet 1858, le
1812. 11 étudia le droit et était déjà avocat a \ingt général Carrey de Bellemare a été promu officier le
uns, lorsqu'il fui impliqué dans un procès politique, 12 mars 1862, commandeur le 8 juillet 1881, et grand
jeté sans jugement en prison et tenu, pendant deu\ officier le 21 Juin 188fi.
ans, au secret. Il fut ensuite acquitté par la commis-
sion dEtat, et vécut dans la retraitejusqu'aux évé- BELLERMANN (Henri), musicien et éemnin alle-
nements de 1848. A cette époque, il fut nommé mand, né a Nerim le 10 mars 1832, est le fils de
membre du Comité révolutionnaire, puis député, et Jean-Frédéric Bellermann, mort en 1874. Se hu'ant
se distingua au premier rang du parti libéral et a ut mêmes travaux que son père, d fut élève de
constitutionnel. Lorsque la réaction eut repris le Grell et occupa, de 1855, a 18GG, la place de direc-
dessus, il fut condamné à mort par contumace, se teur de la musique et du chant au gymnase du
réfugia en France et passa ensuite en Piémont. Cluilre-Giis Jieilm. tu
a musique 18t>0, il a été nommé pro
Membre du Sénat italien, M. Ilellelli a été directeur fesseur de a lTnnersite de cette ville.
général des postes du royaume et s'est efforcé d'm- principalement étudié la
JI. Bellermann, qui a
troduire dans cette administrationquelques-unes des musique du moyen âge, a publié les Signes de
améliorations en rigueur dans le îesto de l'Europe. durée et de mesure du et \m* siècle Mie Mensu-
Il est auteur d'un certain nombre de Mêmmres de ralnoten uud Ttiklzeichen etc, Berlin, 1858); le Contre-
législation et d'économie politique. point{dev Kontranunkt; Ibid., 18fi2; 2" edit. 1877);
Sur le Développement de la musique à plusieurs
BELLEMARE ( À dri en-Alex andre-Àdolphfi de Carhev voix (Teber die EnH\ ickelung der mehrsummigen
de), général français, né a Pans le 14 décembre MumK; Ibid., 1807) l'Etendue de C intervalle musical
1824, entra a 1 fccole militaire de Saint-Cjr le 16 (die Grœsse der musikaîischenlnten aile, Ibid., 1873).
avril 1841, et en sortit dans l'infanteue, comme M. Bellermann a écrit des motets, psaumes et ora-
*ous-hcu tenant, le 1er avril 1845. Il a été promu torios, ainsi que la musique de plusieurs tragédies
successivement lieutenant le 25 juillet 1848, capi ,de Sophocle.
lame le 5 juillet 1854, chef de bataillon le 17 mai
185'.), lieutenant-colonel de 15 août 1805, colonel le BELLEVAL (Louis de), député français, est né à
10 août 1808 et général de brigade le 25 août Pans en 1860. Licencié es-lettres et docteur endroit,
1870. Parmi ses services, on a surtout remarqué la il fut admis, enl886,alii
il 1'tit en 1886, a ]~t suite d'un concours,
Silitr, tl'uli ccncolii, connue
coliiiite
part qu'il put à la guerre de 1870. Après le desastre auditeur au Conseil d'Etat et attaché a la section
de Sedan, Il parvint a s'échapper des mains de l'en- des finances. Spécialement chargé de l'examen des
nemi et accourut u Paris où, en récompense de ses demandes de pensions et de la statistique des tra
actes d'éclat, il fut nomme, le 10 décembre, général ^aux de la section des finances, il obtint une médaille
de diusion, moins de quatre mois après sa promo- d'or; mms il fut révoqué le 18 juillet 1888, a la
tion au grade de général de brigade. 11 exerça d'im- suite de la publication d'un écnl intitulé: Sommes-
portant & commandement», et ou lui dut la prise du nous en Hrpublique? dans lequel Il critiquait le*-
Bourget, qu'on ne put pas conserver, abus politiques commis, simant lui, sous le régime
Apres Uparv, l.i roumn&sion de révision des grades, actuel. 11 se rallia alors au parti lxmlang-iste, fit une
dès le 13 mai 1871, replaça le général de Belle- M\e campagne, dans la Somme, en faveur de la
marc dans son ancien iaug de général de brigade, candidature du général boulanger, et se porta lui-
en considérant l'exlmne brièveté du délai entre même aux élections générales du 22 septembre
les deux promotions. Cette décision fut maintenue, 1889, comme candidat boulangiste, dans la 1" cir-
malgré la protestation du général Ducrot en faveur consciiplion de Sceaux. Il obtint, au premier tour de
d'une promotion « parfaitement régulière ï>, récom- scrutin, 10588 \oi\, sur 25 247 votants, et fut élu.
pensant des actes de courage et de dévouement au scrutin de ballottage, par 12 105 vois, contre
octobre 1871), et. malgré une pétition du général 9 525 i eûmes par M- Benjamin ïiaspail, candid.il
mil essée à l'Assemblée nationale et vivement discutée républicain, député sortant. Son élection ayant été
en séance publique (22 mars 1875). Sous le minis- invalidée, il se représenta et fut réélu, le 16 févncr
tère du 24 mai 1873, le général de lîellemare, qui 1890, par ,11 022 \oix, contre U820 voix données à
commandait alors la subdivision de la Itordogne, M Gobi M, ancien député et ancien ministre.

BELLERMANN (Chrétien Frédéric), littérateur alle- BELLET (Benjamm Louis), littérateur fiançais, né a
mand, né à ki lui Ih, le 8 juillet 17lJ3, mort à Bonn, le Pans, le 7 novembre 1805, moit dans cette Mlle, le
2tmaislS63.Edit.l-l. 10 mare 1882. Edit. 1-5.
BELLERMANN [Jean-Fiôdt'no], écrivain allemand, BELLEYME (Louis-Marie DE), mapistiat fiançais, né
Kihirth, le Pans, le 10 janvier 1787, mort le 24 février 1862.
hèie du précèdent, né à
àBcitin,le5fL'Uiei 1871. L.lit. 1-b.
8 mais 179b, inoil à
E<lit. 1
BELLIN {Antoine-Gaspard),littérateur français, ne bellune {\ictor François-Marie l'Eitim, duc ut).
le
à Lyon, le 4 juin 1815, étudia le droit et prit grade diplomate français, né à Paris, le 8 mal 1828, est
de docteur a la Faculté de Dijon, le iî août 1839. Il le petit-iils du maréchal V ici or Perrin, créé duc <ie
devint juf;n suppléant au tribunal cml de Lyon et Bell une en 1808. Il était l'aîné de huit enfanta. Atta-
garda ces fonctions jusque la hmite d'â^n, aum que ché, en 1852, au mimsteie des Affaires étrangères,
celles de bibliothécaire de ce tribunal. Sociétaire de rn qualité de secrétaire parlicuher du ministre, il
la Société littéraire de 'a Mlle natale, Il a été élu lut nommé secrétaire d'ambassade a Lisbonne el
membre d'un grand nombre de sociétés Stimules ou se refini du ser\jce iipres la chute de l'Empire. Il :i
philanthropiques et d'académies. II est mort a été décoré de la Légion d'honneur.
Lyon le a\nl
3 189 1 . L'un de ses freres, Jules- \uguste-Mai ic Ptwuv
31. Gaspard Bellin est auteur de nombreuses pu- marquis d*. iîellitnf, né en 1838, entra dans les or-
blications de droit, d'économie sociale, d'histoire, de dre, et, devint en 1878, chanoine titulaire de l'église
httérateure et d'études orientales; nous citerons métiopolitaine de ïours. Il a publié Heures de tris-
De la Nécessité d'oujan'iRP.r en France l'cnseirjne- fpsse et d'espérance, entretiens sur la vie et sur la
ment du droit "public (Ly 'on, 1841, m 8); Exposition douleur (Tour ;», -1877, in-10) Jheu et son amour poiu
critique des principes de l'école sociétaire, etc. ses créatures (1878, m-lC) Du plaisir au bonheur
(Ibid., 1842, in-8) deux brochures sur les principes {\%1^m-)\Éarie-Madelcmedan8l'Evungile[\Mk,
de Platon et d'Aristote en matière de rhétorique et m-lG).
sur la question du langage (Ibid., 1841 et 1842, in-8) (Jean-Jules-Henri), magistrat français, au
Tableaux judiciaires et administratifs {1852,3 h\r. SELON
gr. in 8); Notices sw l'édification du Grand Théâtre cien deputé, ne a Meyrueis (Lozère), le Gjanucr 1834.
et du Palais de justice de Lyon (Lyon, 1855, in-8); suivit les cours de droit et se fit insciire au barreau
les Souhaits d'un bonhomme à ses concitoyens, par de Hoiac en 1855. rsommt* procureur de la Répu-
Dmtiya, Durmanas, Vastya de Bénares, ayant au3bi blique a I lorac;, après le 4 brptembie1870, et en
pour titre la Silhouette du joui, abus, vues, tra- \ojé, quelques mois plus t-ivd, a Tournon, i, jI iut
ré\oqué après le 24 mai 1875. Conseiller municipal
vers (Lyon et Paris, 2S édit. 1857-18G0, t. 1 et II)
l'Exposition universelle, poème didactique en \o
chants (1867, in 8), ayant fait la matière d'une série,
de « conférences poétiques, » etc. Il a publié en
par
a Tournon depuis 1874. il fut le secrétaire du comité
républicain de l'arrondissement M. liam-
pon, sénateur, pendant le régime du 1(î niai. Apres
l'élection de M. Roussel connue sénateur de la Lozère.
outre, d'après des documents inédits, dans les dners
journaux de Lyon, un tres grand nombre de notices M. Belou se porta candidat a la députahon dan«
et complet rendus pour diverses sociétés, d'articles l'arrondissement de Tlorac, obtint au premier toui
htfiîraneset statistiques, (le curiosité locale ou même de scrutin 31)21 \oi\ et fut nomme, le 20 a\nl 187U.
d'intérêt historique général, notamment Docu par 4082. Il se fit inscrire au groupe de la gauche.
ments inédits pour servir à l'histoire judiciaire de Aux élections générales au 21 août 1881, après a\on
Lyon, de 1790 à 1810 (1850-1872), et Correspon- obtenu, au premier tour, 5 997iok, jI fut réélu, le
dance inédite du duc de Ville? oy avec le marquis 4 septembre, par 43UG \oi\ contre 4582 partagées
de Ilochebrune, sovts-lirulettant a L~on, Ii01-1717 entre ses deux concurrents, l'un républicain, l'autre
(1873). monarchiste. Il ne s'est pas représenté au\ élection,
du 4 octobre 1885. Il a été nommé, l'année Miiwnte.
BELUO (Uarbe ut), jnagisfrat et homme polit conseiller a la Cour d'apjicl d Orléans.
que roumain, né a lïucharest, en 1825, est le iils
d'Ale\andre de Delho, boyard de première classe et BELOT (Adolphe), auteur dramatique et roulait-
grand logothète. Il alla completer ses études a cier Pointre-a Pitre le 6 novembre
trancais, né a la
Athènes. Rentré en Valachie, il
fut nommé, en 1850, 182'J, Miit en France, pour étudier le droit, fut reçu
licencié et se fit inscrire comme a\orat au barreau
juge au tribunal de première instance, dont H fut
président l'année simante. n devint plus tard pro- de !\ancy. Il n M^ité dans ses a o; âges les EtaH-Urns
cureur a la Cour d'appel, puis membre de la haute le Brésil et autres contrées lointaines. Des 1855, il
Cour. Errvoyé a la Chambre des députés en 1858, il débuta dans la carrière littéraire par un volume qui
contiibua. activement a l'élévation du prince Jean au passa inaperçu Châtiment {iiïtâ, in-8], ef, dent
il
trône. En IHb'l, fut reelu député piirdeirv districts ans après, il aborda le Ihéâtio a\rc une comédie en
en même temps. JI de%int ministre de l'instruction un acte, A la Campagne (1857), qm ne fit pas pré-
pubhque, en février 1862, dans le cabinet présidé \oir l'immense et durable succès que devait, a^oir
par Katargi, son parent. Après l'assassinat de celui-oi son second essai dramatique, le Testament de César
il donna sa démission, et reprit place parmi tes Girodot, comédie en trois actes, jouée a l'Odéon le
députes conservateurs. Il fut rappelé au pouvoir, 50 septembre 1851) (,ette pièce, pour laquelle M. A
avec le portefeuille de la justice, en 18fi3, mms pour Belot eut M. Ailletard pour collaborateur, rajeunis-
peu de temps, et, au milieu des combinaisons éphé- sait le vieux spectacle comique de la cupidité des
mères qm suivirent, il rentra dans la vie privée. héritiers et légataires, par des combinaisons hou-

BELLIARD (Jean), homme politique français, né à amêriciun, né à Boston, 10 juin 181i, moit le 50 janvier
Lectoure, le 20 juin 18W, mort à Tarraube (Gers), le 1882. Edit. 5.
25 mars Î891. Edit. 5-5. BELIOY (*ug-iiste, marquis de), poète français, né j d
BELLIER DE LA CHAVIGNERIE (Emile), littérateur fran Pans vers 1H19, mortà Diomusml (Somme), le 15 a^ril
fcjlo, le 6 février 1871. Edit. i-h.
à
çais, ne 'à Chartres, le 6 décembre 1821, moi Saint- 1871. Edit. 1-5.
BELLT (I/'on-Au^iibte-\ilol|ihe},peintre fiançais, né à
BELLIÛL (Jules-Uexis),médecin français, né à Marseille Samt-Omer (Pas-de-Calais), le 10 mars 1827*. inuit le
en 1799, mort à Pans, le 2 juin 1870. Edit. 1-5. 27 mars 1877. Edit. 3-B.
BELL0C (Jean Ililane], peintre français, né à Nantes, BELMAS (Jacques-Vital), officier et écrivain militaire
le 27 novembre 1787, mot t le 9 décembre 1866. Edit. 1 4- français, né à Paris, le 10 aoûtl792, mort à Cambrai en
1ELL0C (Louise Swanton, dame), femme de lettres janvier 1861, Son frère Deni»-Génie Belwas, médecin.
française, lemme du procèdent née a La Rochelle, le né à Pans, le 2o décembre 1795, mort à t'oissy, le 22 oc-
1" octobre 1796, morte le 6 novembre 1881. Edit. 1-5. tobre 186i. Edit. 1 i.
BELLOGDET (Dominique-François Louis, ha ion Rocet BELMONTET (Louis), poète et homme politique fiançais,
de), diclieologme français, né à'Ber^heim (lljut-Khin) en né àMontaulMii, le 25 mars 1798, moit a Pans, le il oc-
1796, mortà ISice, le 3 août 1872. Edit. 1-5. tobre 1879. Ldit. 1-5.
BELL0T (Pierre), poète français, né à HaiseiIIe rn 1785, BELOT (Eiiiile Joseph}, professeur el Jiitérateurfjjj]r,)is,
mort dans sa ville natale en octobre 1835. Edit. 1-2. né à Hontoire (Loir-et-Uifr), le 1i septembre 1829,
BELL0WS (Henry-Whitney), écrivant ecclésiastique moit à Lyon, le 50 septembre t886 Edit. 4-b
celles et ingénieuses par le momement, la ^ene ment professeur de géodésie a Pi&c. ])rofcsseur de
satirique et la gaieté. Interprétée avec beaucoup mécanique rationnelle a Bologne, a Home ctenlin a
d'ensemble, elle fut jouée près de deux cents fois de Pa\ie, ou il professa la physique mathématique.
suite, et soment reprise par le théâtre de l'Odéon, Membre du Conseil supérieur de l'instruction pubh
dans les moments de pénurie dramatique. Elle que, de l'Académie des Lincci, de l'Académie des
est passée ensuite a la Comédie-Française. sciences de Bologne, il a ete élu correspondant de
L'auteur du Testament a donné, en outre, au 1 Institut de 1 rance, le 20 jamier 1890
théâtre, a\ec un succès très inégal, un certain nom- On a de ce savant un grand nombre de Mémoires
bre de pièces, drames ou comédies, dont plusieurs disséminés dans divers recueils spéciaux, italiens et
étaient tirées de romans publiés sous les mêmes étrangers, tels que Memorie delV Acrademia di Bolo-
titres par lui ou par d'autres auteurs Un Secret de gna,
t Ghrnale di matematîche ad uso degli siudentl
famille, drame en cinq actes (Ambigu, juillet della université ifaliana, Atli delf Inshtuto Lom-
la Vengeance du mari, drame en trois actes (Odéon, baidi, Memorie dcll' Accadenna dei Lmcti dans les
octobre 1 860] les Parents terribles, comédie en trois Annales de mathématiques cl le Bulletin des sciences
actes, en collaboration avec M. Léon Journaultmathématiques et astronomiques, ^ous citerons
(même théâtre, novembre 1861) les Mans à système, particulièrement de M. Beltrami Sur la Courbure
comédie en trois actes (Gymnase, juillet 1802); le de quelques lif/nes singulières trtir i:es dans une sur-
Irai courage, comédie en deux actes (Yamleulle,face (1805); Fournîtes fondamentales de cinéma
18G2); les Indifférents, comédie en quatre actes tique {\Wtij>)\ Sur les touches du niveau électro-
(Odéon, octobre 1863) \le Passé de monsieur Jouannc,magnétique (1881).
comédie en quatre actes, avec M. H. Cnsafiilli (G\m-
nasfi, novembre 1805), suite assez malheureuse de BÉNARD(Charles), professeur français. né à Sainte-
la Y'te de Bohême, de Jlurger; le Drame de la rue Foy Lbeine-lnféueure), le 1S fétnër 1807, lit ses
de la Paix, drame en cinq actes, découpé dans un études à Rouen, entra à l'Ecole normale en 1828,
ruinait judiciaire du même titre (Odéon, novembre fut reçu agrégé en 1851, et docteur en 1838. Succes-
1868); Mis» Multon, en collaboration avec M Eug. «i\cment professeur à Rodez, Besançon, ?>ancy et
Aus (Vaudeville, 1867); l'Article 47 (Ambigu, 1871), Rouen, il uni, en 1848, a Paris, oit il*a été attaché
tiré d'un roman; Fronwnt jeune et limier aine (S a\i- depuis au\ hcées Bonaparte (1848) et Charlemagne
deulle, 1876), avec M. Alph. Daudet, tiré du roman (1850). M. Ch. Bénard a éte décoré de la Légion
de ce dernier; la Femme de feu, drame en cinq d'honneur en 1850.
actes tiré du roman de même titre, et joué pour On a de lui Cours d'esthétique de 11'. F. Hegel,
l'maugurahon du théâtre de la Renaissance (1882); anatytf et traduit (1840 18M, 5 toi. ni-8); Précis
le Roi des Giecs (Gaité,9raars 1883); Sapho, comédie d'un cours élémentaire de philosophie (1841; 7" édi-
en cinq actes, avec M. Alph. Daudet, tirée du roman tion, 187r>, ïu-8); Schellmg. Ecrits philosophiques
de celuwi (Gymnase, 18 décembre 1885], etc. et morceaux propres à donner une idée générale
M. A. lîelot a publie aussi plusieurs volumes de de son système, traduits de l'allemand (1847);
nouvelles et quelques grands romans- feuilleton* la Poétique par W. F. Heqel (1855, i! \ol.); Ques-
Marthe, in Cas de conscience. Nouvelles ( 1857, m-18); tions de philosophie. (18G(J, in-8]; la Philosophie
Trois Nouvelles (1807», in 18), contenant, avec des ancienne, histoire générale de ses systèmes (1885,
récits du volume précédent, le sujet du drame, la in-8), couronnée par l'Académie française, pri\
Venqeance du mari, remis sous forme de narration; Uordnï. On a remarqué la part qne M*. licnard a
la Venus de. Gordon, en collaboration a\ec M. Ernest prise, en 1803, a 1j réorganisation des études
Daudet (1867, m-18); Mademoiselle Giraud ma philosophiques dans les lycées et a la i c-staui ation
femme (1870, in 18), qui dut son succès a la lmi- dos aneioiib programmes et de I'hticii'h nom de la
diesse du sujet, ainsi qu'a la brusque interruption philosophie. Le hue qu'il a publié pous le dire
de 1,l publication dans le l'u/aro, sous prétexte de De la Philosophie dans l éducation classique (1862,
moralité, la Femme de feu (1872, m 18), les Mys- m-8), a obtenu de l'Académie française une médaille
tères mondanis, comprenant quatre séries (1875- de 2 500 francs. Il a écrit dans le rnême sens l'En-
1X76) Folies de. jeunesse (1876, m-18) la Femme de seignement an tuel de la philosophie dam les lycées
qlace (1878, in-18) la Vénus notre (1878, in-18); et les collège?, ou les Antinomies dans la logique
les Etrangleurs (1879, m-18), complétés par la classique (1805, in 8). Il a collîiijoré a due-rs recueils,
Grande Flornir (même année, in-18) Une joute notamment au Dictionnaire des sciences philosophi-
(1879, in-18). Fleurs de crème (1881,2 2 vol. m-18); ques d'Adolphe Franck.
la MmeX. (1882, m-18) Heine de beauté
Bouche de
(1885,111-18); la Tête, du ponte (188Ï, in-18] Une (Paul-Antoine-Théorlore). sénateur de
BENAZET
Affolée d'Amour (1885. m 18), et sa suite. la Cou- l'Indre, né à Pans, le '22 novembre 1843, e^t \€ fils
leuvre (même année, m-l&ï; le* Cravate*, hl miche* d un ancien rédacteur du Journal dis Débats. Après
(1886, m-18), avec' une suite, le Chantage (même a\oirfaitson droit, il fut elôve delTcnle de>> Beaux-
année, in-ÎS) Une Lune du miid à Monte Carlo Arts, suivit le& cours d'architecture, et entra, en
(1887, in-18); Melhnte (1888, m-18); Cinq cents 1X08, au mhiWtere d'Etat. En 1RG9, il prit la direc-
femmes pour un homme (1889,111-18), etc. SI. Ad. tion du journal officieux, le Publie, dont M. E.
lielot a été décoré de la Légion d'honneur le 15 août Dréolle était le rédacteur en chef. IVnd.uitl.i guerre,
1867. Il est mort a Pans, le 17 décembre 1890 il serut comme capitaine de la garde mobile de
l'Indre et lit la campagne dans l'armée de la Loire.
BELTRAMI (Eugène), mathématicien italien, né a Maire de Méngny et membre du conseil général de
Crémone, le 16 novembie 1835, fit ses études au 1 Indre pour le canton de Tournon, il se porta,

ne
lycée de sa ville natale et suivit les cours de l'Uni- comme candidat bonapartiste, à l'élection partielle
versité de Pavie. ÏSommé professeur d'anaHse A du 17 no\<Mnbre 1878, dans r.irrnndisseinent du
I Université de Bologne eu 1862, il fut successive- lîltiiic, et fut élu par 7 5*23 ^oi\, contre 5 597 don

BEL0UIN0 (Paul-François), Iittéiateur fiançais, ne aux BEN AG LIA (Viitume), h Rome veis
l'onts-de Ce, (Maine-et-Loire), le 16 février iHlï, luoit àd 1800 tdit. i.
l'ans, le 28 irml 1876. Kdit. 1-5.
BELPER (Edward Strutt, 1" baron), homme politique BENARY (Franrois-Fcrdinand), orientaliste allemand,
<inglais, né à Duiliy en 1801, moi t a Londres, le 50 juin n^ à Cassei, le
tî mars 18UJ, uioit lieilin, le 7 fevuer
h
1880. EdiL. 1 5. 1880. Edit. 1-5.
BEMBO (Piene-Chai les, comte), administrateur et pu- BENAHT (Alhert-Agathon), philologie allemand, frère
LUctste italien, né en 18-25, mort à Venise, en januer lWîi.
Ldit. 4 b.
du précédent, né ftCa^el, le T'janMer 181)7,
bdeceinbio 1800. Edit 1-4
mort le
nées au candidat républicain. II se fit inscrire au BENEDETTI (Vincent, comte), diplomate fiançais,
groupe de l'Vppel au peuple. Aut élections du 21 né
1 a Bastia [Corse), le 29 a\nl 1817, d'une ancienne
août 1881, il fut réélu par 7 250 voix, contre 7124 famille
f du pays, fut destiné a suivre la carrière
partagées entre quatre concurrents républicains. diplomatique.
( Après a\oir été élevé consul, puis
Inscrit sur la liste réaclionnaiic du département de consul au Caire, il ohlint le consulat de Palet me en
l'Indre, au\ élections du 4 octobre 1884, ilfut c
élu, 1848 (3 mai); puis û devint premier secrétaire
le deu\iemesur cinq, par 55 053 %oi\ sur 69 511 d'ambassade
c à Constant iiiople; le 5 mai 1855, Il fut
votants; aux élections générales du 22 septembre désignéc pour remplacer JI. lîourée dans les fonc-
1889, faites de nom eau au scrutin uninominal, tions t d'envojé extraordinaire et ministre plénipo-
il se représenta dans l'arrondissement du Blanc tentiaire
t a la cour de Téhéran. Il refusa cette posi-
et fut réélu par 9798 \oi\, sans concurrent. Une tlion et fut mis en disponibilité; mais., quelque-
vacance s'étant produite dans la représentation rmois après, il fut nomme directeur des atfaires poli-
sénatoriale de l'Indre par la mort du comte de tiques t au ministère des Affaires étrangères, et,
Bondy, M. Benazet se présenta a l'élection partielle ccomme secrétaire du Congres de Paris, il rédigea
du 15 février 1890 et fut élu par 312 voix contre 1les protocoles du traité de 1850. Il se ha, en cette
2U0, donnees a M. Brunet, maire d'Issoudun, can circonstance,
c a\ec M. de Cavour, et il était considéré,
didat républicain. Il a élé décoré de la Légion dans c le monde officiel, comme un des personnages
d'honneur en 1869. les plus dé\oués a l'indépendance italienne. Ses
BENCZUR (Jules), peintre hongrois est né a sympathies bien connues amenèrent, sa nomination
au poste de ministre plénipotentiaire de Fiance
^yiregyhaza (Hongrie), le 28 janvier 1844. Amenéa Turin, en 1801, quand le gouvernement français
encore enfant par beb puicnts a Kaschau, Il entra îeconmit, upies la moit de Cavour, le îovaumo
ii l'Ecole, professionnelle et montra de bonne heure d'Italie. Il. Tïiouveuel avant quitte le
ministère des
pour la peinture des dispositions qui décideront Affaires étrangères. M, Ucnedotti crut aussi de\mr
son pore a l'env 05 er a Munich. Il étudia sousse retirer (aoùt 1862).
Ansehutz, pins entra dans l'atelier de Piloty. et dominé ambassadeur en Prusse, en remplace-
compléta on instruction artistique pnr des voyages ment de M. de Talleyrand-lVrigord,le 5 novembre-e
en Autriche, en Italie et. en France. Il parut pour 1864, il occupait encore ce poste en januer 1870,
la première fois à 1 Exposition universelle de 1867. an moment de la formation du cabinet Emile Olh-
avec un tableau, le? Adieux de Lad. Ihtnyady, qui vier et. de la retraite de M. de La-valette comme mi-
fut remarqué et qui se trouve au Musée national nistre des Affaires étrangères, >I. lîenedetti, qui
de Pesth; les années suivantes, il peignit pour le a\ait été chef de cabinet de ce dernier, fut sur le
roi de Bavière un certain nombre de toiles d'his- point de îésigner ses fonctions. Il les conserva sur
toire et de genre, huilantes de couleur et remar- le désir e\pres de l'Empereur, qui lui avait confère
quables par le soin des détails, parmi lesquelles on depuis peu le titre de comte. Au commencement du
cite la Famille de Louis XVI pendant les agitations mois de juillet suivant, les omeitures du maréchal
de Versailles et Louis A dans le boudoir de Pnm au sujet de l'acceptation de la couronne d'Es-

de Hong ne, œuvre qui


Mme Du liarry. 11 a donné a l'Exposition universelle pagne par un prmce de la maison de llohenzollera
de 1878, le Baptême de saint Etienne, premiei toi rendirent la position de notre ambassadeur a lier-
lui a valu une Un extrêmement délicate. Le public, se rappelant
médaille de 3e classe et qm a éte placée aussi au l'insuccès des négociations, qui avaient piecede et
musée de Pesth. Il. Benczur a été, la même année, suiu le coup de foudre de Sadovva, le cioyait peu
décoré de l'ordre de François-Joseph. préparé a une tâche aussi importante, et, lorsque la
nouvelle, plustarddémentie,dune înjurefditea am-
BENECKE (Ernest-Guillaume), géologue allemand, bassadeur de trance par le rot de Prusse, a Lins
né a Beihn, le 10 mars 1838, suivit les cours des fut apportée a Pans par le télégraphe, le H juillet
sciences naturelles aux Universités de Halle, WuiU- 1870, et officiellement communiquée au Corps légis-
bourg, Berlin et lleidclbei g, puis fui attaché au latif, on ne manqua pas d'accuser M. Henedetli de

en
musée de Munich pour les collections de paléonto- faiblesse et d'incapacité. Son impopularité augmenta
logie. Reçu docteur a Heidelberg en 1866, il y de- encore u\nta> la publication, fatte par le Tuticn,
vint piofesseur extraordinaire de
et passa, en 1872, à l'Université de Strasbourg.
18G9 le 25 juillet suivant, d'uu projet de traité entre la
Prusse et la France, garantissant a l'une ses cou
On a de lui Sur le Terrain triasique et jurnx- quêtes, et permettant a l'antre l'anne\ion de la Ilel-
Aiquc des Alpes méridionales (Ueber Tiïas und Jura gique, projet que M de Bismarck prétendait pos-
in den Sudalpen Munich, 18(ifi], Gisement et con- séder, écnt de la main même de M. Iienedrtti. La
stitution des montagne.fi du versant sud de l'Oâen- connaissance de ce document secret, daté de la fin
wald (Lagerung nnd Zusammenset/iing des ge- de 1800, souleva de véutahles orages paileiucn-
schichten gebirges, etc.; Heidrlberg, 1869); Esquisse taires et nécessita des explications du ministère au
géologtque de tAlsate-Lort aine (Ahiïss der Geol. seul des commissions du Corps législatif. On pré-
von Llsass-Lothruigen; Strasbourg, 1878); Sur le tendit que, par une perfidie calculée, le chancelier
Trias de l'Alsate-Lorraine et du Luxembourg (Ueber prussien avait dicté a l'ambassadeur français les
die Trias m E.-L und Lu\.), dans les Mémoires conditions d'une future entente, et en avait conservé
pour la carte géologique spéciale d'AKace-L orrai ne. la minute. Lorsque la chute de l'Empire eut rendu
IL a donné, en collaboration avec M. Cohen, une son indépendance au comte Itenedetti, il protesta a
car te géologique des environs de Ileidelberg et a plubieurs reprises, dans les journaux anglais, a
collaboré au Nettes Jahrbuih fur Minéralogie. l'occasion des imputations duigées contre lui, et

BENDEMANN (Edouard), peintre allemand, né à Berlm,


allemande, né a Stuttgait, le 27 novembre 18Oi, raoità
le
1889. Edit. 1 h.
a
5 décembre 1811, mort Dusseldorf, le 28 décembiee
Londres, le 5 juin
BENEDIKTOV O\
1S8Ô. Edit. l-b.
ladiinn), poète lusse, né en 18(17,
mort a Saint-Péteisbouig, le 26 avnl 1873. Edit.
BENEDEK (Louis »e), général autrichien, né à Œden- 1-5
bourg (Hongxiej, le 11 juillet 1804, mort à Graeti, le BENEDIX (Julien-Radendi). poète comique allemand,
il aviil 1881. Edit. 1-5. né a Leipzig, le 21 janvier 1811, mort dans cette ville,
BENEDETTI (Thomas), graveur italien, né à Rome en
le 56 septembre 1873. Edit. 1-5.
17'JÏ, mort à l'esth, le 16 février 18tïô. Ldit. 1-4 BENFEY (Théodore), ouentahste allemand, né ,1 "Noer-
ten, pri"s Goettinfruc, le 28 |,umer 1809, mort à Cœt-
BENEDICT {s,n Juliu-v), compositeur anglais, d'ongine tingue, le ïô juin 1881. Kdit. 1-5.
prouva, notamment dans un livre justificatif, inti- et son coitègc (1870. in-18); une suite du même
tulé Ma Mission en Prusse (1871, m~8}, qu'il avait ouvrage, avec ce sous-titre Un Dernier mot sur
rempli son mandat auprès du roi de Prusse avec les prosateurs (1871, m-8); la Grèce avant les Grees
bucces et fidélité, et averti Il. de Grammont et (18j7, in-8); Analyse de la langue albanaise (1879.
l'Empereur des dangers auxquels la France était m 8); les Lois de l'histoire (1881, m-8]. Il a donné
e\po&ee. Sans s'e\pliquer complètement au Sujet en outre des éditions classiques deb Tragédies de
du traité secret dont M. de Bismarck mettait l'un- Sophocle eL publié, avec M. Henri Woil Théorie
tiafne au compte du gouvernement impérial, Il générale de l'accentuation latine (1855, in-8).
signalait le procédé du chanceher comme un acte
d'une « m il rageante déloyauté ». BENNDORF (Frédéric-Auguste Otto), archéologue
Vdnu"! a Id retraite le 16 août 1871, M. Beiiedetti allemand, né a Greiz, le iô septembre 18Ô8, fit ses
qui était alle résider en Italie après le 4 septembre études classiques au gymnase de Plauen, suivit, de
1870, rentra en Corse se fit in&cnre comme avocat 1837 a 1860, les cours des tmv ermites (1 Ei-lai)geii et
au barreau d'Ajaccio et fut élu membre du Conseil de Bonn, et fut envoyé, en 1864, en Italie et en
général pour le caiiUm de ^onza. dominé clie\alier Grèce, comme boursier de l'Institut archéologique
de' la Légion d'honneur le 7 juin 1845, officier le allemand. A son retour en 1808, il prit ses grades à
0 août 185. commandeur le 2 avril 1850, grand l'Université de Gœttinguc et fut successivement
oflicier le 28 juin 1860, il a été promu grand-croix professeur à l'innersité de Zurich en 1809, a
le lur septembre 18GG. Il est grand officier de Munich en 1871, a Prague en 1872 et a Vienne en
l'ordre des isaiuts-Maunce-et-Lazare, de l'Aigle noir 1877. Il est membre de 1 Académie des sciences de
de PiusfcO, etc. cette dernière ville.
M. Benndorf a publié Anciens ornements de
Jeu
BENGESCO (Georges), bibliographe et diplomate sculptute au Musée de Latian (die antiken Iïild
roumain, né a Craiova en 1848, fit à Paris ses vverke des Lateran. JIus., Leipzig, 1807); Peintures
éludes*. Il était plusieurs années, dans
fixé, depuis de Vases grecs et siciliens (Griech. und sicil. \a-
cette ville, lorsqu'il fut nommé, en mai 1885, pre- senhilder; "18G0 1877, livr. 1-2). les Antiquités de
mier secrétaire de la légation du royaume de Rou- Zurich (die Ant. von Z., 1872), et en collabiiralitnt
mame pres la République française. Au commen- avec 3H. Conze et Hauser JS'ow elles techeichet,
cement de 1801, il et,t passé, comme secrétaire, a archéologiques dans l lie de Samothrace (>eue
la légation roumaine de Bruxelles. arch. Untersuchungen auf Samolhraki; \ienne,
M Uenges-co s'est Irvré a des recherches biblio- 1880). Chargé parle gouvernement autrichien d'une
giaplniuics minutieuses sur les écrits de Voltaiie. e. nouvelle mission dans l'Asie -Mineure en 1881, Il
il insera d'abord dans le 50a volume de l'édition des découvut, aux. environs de 1 ancienne Mira, d'impor-
Œuvres de cet écrivain, dnigée par M. L. Moland, tantes sculptures qui se trouvent a \ienne, il a
une Notice bibliographique sur les principaux écrits publié Ir résultat de ses explorations hiius ce titre
de VolUthe, ainsi que sur ceux qui lui ont été attri- l'oyages en Lycie et Carie (Reisen in Lykien und
bués (1X85, m 8). Il entreprit ensuite une publication Kanen; Vienne, 1884, avec pl.mclies).
spéciale <-ous le titre, Voltaire, bibliographie de A

ses œuvres (1882-1880; t. I-III, in-8), qui lui valut, BENNETT ( W ) chansonnier et pubh-
ilham-C<rï
des 188o, la décoration de la Légion d'honneur cité anglais, né a Greenvvich le 14 octobre 1820,
et, en juillet 1890, sa promotion au grade d'offi- fut force de bonne heure par la mort de son
cier. elle a obtenu un des prk Rnrdm, en no- père, horloger dans cette ville, d'enlrer dans le
vembre 1891. On cite en outre de M. Kengesco, en commerce et de lui succéder. Il s'occupa active-
collaboratIOn a\cc M Emile Picot Alexandre le mcntdes affaires de sa cité, de la fondation d'un
]ion, pu née de Moldavie, fi agInent d'une histoire institut littéraire et surtout d'établissements popu-
de la Moldavie (188*2, in-18). laires, écoles, bains, lavoirs. Il prit une part active
a l'agitation qui avait pour objet l'abolition de
BENJAMIN-CONSTANT -Voy Constat (Benjamin). l'impôt sur le papier et du timbre des journaux,
comme membre de l'Association pour le rappel des
BENLOEW (Louis), philologue français, d'origme taxes sur la science. II fut en outre, pour la ville
allemande, né a Erfurt, le 15 novembre 1818, suivit de Greenvvich, secrétaire du comité de la Li ue de
les cours des Imversités de Berlin, de Leipzig et de l'éducation nationale. Il a été secrétaire de lœuwe e
tiœttingue, vint en France en 1841 et professa les charitable des réfugiés pendant la guerre franco-
langues modernes d'abord a tantes, puis à Bourges. allemande de 1870.
Bibliothécaire a la Sorbonne, il se fit recevoir doc- Gomme publiciste, M. C. A\. Bennett écrivit dans
teur es lettres en 1847, fut nommé, en 184SJ, profeç- plu^irnrN journaux, particulièrement dans la Wecf.ly
neur de htléralure ancienne à la Faculté de Dijon, Devpatth II s'est fait surtout un nom par ses re-
en devint doyen et fut admis a Id retraite en 1882. cueils de vers et de chansons, tels que Poèmes
11 a été décoré de la Légion d'honneur. (Londres, 1850); Verdicts (Ibid., 185a); Chants de
A part ses thèmes de doctorat (De Sophorlcœ dir- guerre jWar Songs, Ibid., 1855); Vengeante de la
tîonis propnetatc cum Aet,chyh iïui tpîdisyue dt- ic/ne Eléonor et auttr.s poèmes (Queeu El.'s 's ven-
cendi génère comparata et De l'Accentuation des geance, etc., Ibid., 1857); Chansons d'un chanson-
langues indo-eiti opéemies), on a de il. Benloew nier (Songs by a song-vsnter, Ibid., 1859), iiaby
Aperçu général de la science comparative des lan- May et autres poèmes sur les enfants (Ibid., 1801);
gues (1838, m-8, 2-edit., 1872, m-8); Piécis d'une Notie Hôle glorieux, poèmes nationaux (Our glory
théoue des ihyihmes (1802, part. 1-2, in 8); lie- Koll, Ibid-, 1800) Chansons pour les matelots
thrjthes sur l'origine des noms de nombres japhé- (Songs for Sailors, Ibid., 1872); Ptométhée inventeur
ttques et sémitiques (1802, m-8]; les Sémites a du feu (Pr. the Fire-giver, 1877), essai de restau-
Ilion, ou la Véi ité sur la guen r de 7Vote(18G3. tion de la première partie perdue de la trilogie du
in 8); Essai sur l'etput des littératures, la Gièce Piométnee d'Eschyle; Chants de la mer (Sea Songs,

BENJAMIN (Judah-Peter), avocat et homme politique Londres, le 51 août 1812, mort dans cette ville, le £>
.imi'iic.un, né àSaint-Doitiniguueu 1811, moi t A Lundi es, ht!ptemliiel87a. Ldit. 5.
lu 6 mai 1884. Edit.5.5,
BENNETT (William-Sterndale), pianiste et oomposi-
BENNETT (James-Gordon), publiante améncain, no" 5 teui anglais, né a Sbefiielil, le 13 avnl 1816, moit a
Noiowill (Ecosse), le 18 TstMitembie 1795, moit à New- Lomlies, le 1" février 1875. Hilit. 1 o-
York, lo 1" janvier 1872. Edit.5. 5.
BENKIS (Cooii^e-Coai'y), jmbliciste anglais, ne a l.ime-
BENNETT (Jolm-Uugues), méderm anglais, né à rick, en 1793, mort à Pans te 2 janvier 1806 Edit. 1-4
1878); Citants dn soldats (Songs for Soldiers, reste, ayant M. Bennigsen à sa tète, se rapprocha
1879); i Alouette, chant*, ballades, etc., le des conservateurs. Cette situation indécise le détei-
peuple, recueil mensuel {the I.ark. snngs, pour
ballade mina, au mois de juin 1883, a donner sa démission
and récitations l'or the people, 1883-1885). a la fois de membre du parlement de l'Empire et
de député à la Chambre prussienne. Il rentra au
BENNIGSEN (Rodolphe de), homme politique alle- Reichstag, quatre ans plus tard, à la suite de la disso-
mand, né le 10 luillet 1824, a Lunebourg (Hanovre), lution provoquée par le refus du septennat mili-
où son père officiel, supérieur, était en garnison, taire (janvier 1887), et repiit, en acceptant le
ht ses études classiques a Hanovre, puis alla suivre septennat, la direction du parti national-hberal. Il a
les cours de droit des 1 mversilés de Gœtlingue et conservé son siège aux élections de janvier 1890, si
de Heidelberg. Entré, des 1843. dans la magistrature défavorables à ses amis politiques. Il a été des lors
du royaume de Hano\re, il remplit du erses fonctions plusieurs fois question de son entrée au pouvoir.
dans plusieurs \illes et obtint, en 1854, un siège de
jnge mamouble a la cour de Gœttmgiie. Il avait BENOIST (Louis-Victor, baron et), homme poli-
repris dans cette Mlle, avec Zacharire, lliquel et tique français, ancien député, est né le 29 oc-
autres jurisconsultes distingués, ses études de droit, tobre 1813 Duguy (Meuse). Spécialement occupé
a
lorsqu'en 1853, il fut élu par la Mlle d'Auneh mem- de travaux agricoles, il devint de Waly, mem-
bre de la seconde Chambre. Il donna sa démission bre du Conseil général pour maire le canton de ï'riau-
de magistrat, et se consacra à l'économie rurale et court, et,
la avec le patronage du gouvernement,
a gestion de son domaine paternel de Benmgsen. entra, en 1858, au Corps législatif, représen-
Aux élections de 1857, il fui réélu avec une grande tant de la 2° circonscription de lacomme lieuse. 11 a élé
inajonté a Gceltingue et a Djiuicnberg et opta pour réélu, même titre, en 1863, par 20797 voix sur
la première de ses deiu villes. Il fut bientôt, dans20 8G1 au -votants, et 1809, par 19005 voix sur
la Chambre, le chef d'un parti d'opposition, peu'20513 votants.il. le enbaron de Benoist a soutenu a la
nombreux, mais ardent et opiniâtre, qui, sans pré- Chambre la politique conservatrice la plus absolue
loir la destruction du rojaume, aspirait a l'unité La révolution du 4 septembre 1870 l'a rendu la
allemande, Mil. lteningsen, lliquel et leurs amis a
pnvée. Il avait été promu officier de la Légion
demandèrent de bonne heure la formation d'un vie d'honneur le 14 juillet 1860.
parlement fédéral, avec une forte centralisation
administrative de l'Allemagne, conformément aux BENOIST (Albert), ancien député francais, né
projets de la Prusse. Il se forma, dans le Hanovre Saint Mathunn, le 11 juin 1842, était clerc âe notairea
même une a-sociation de libéraux dont M. Ben- lorsqu'il fut nommé sous-préfet de Baugé le 28
sep-
nigsen fut l'mspnaleur: il en présida le comité tembre 1870.11 garda cette fonctionjuaqu'au 14uini
directeur avec une infatigable activité. Il était en 1871. Elu député de l'arrondissement de Bauge, le
même temps à la tête de l'agitation ecclésiastique 20 février 1870, par 10 837 voix. contre 6004 obte-
qui aboutit a la constitution syndicale et presby- nues par M. le vicomte de Rochehouet. candidat
térale dej'église luthéiionne du Hanovre. conservateur, il lit partie du groupe de l'Union ré-
De 1803 a 1800 Il fut IVune d'une majorité parle- publicaine, et fut
un des 503 députés qui refusèrent
mentaire ralliée au parti grand-allemand, et au leur vote de confiance au ministère de Braglie,
nom de laquelle il s'efforça en vain, lorsque éclata apres l'acte du 10 mai 1877. A la suite de. la disso-
la guerre de 18ti(i, de maintenir la neutralité du lution1 de la Chambre, il se représenta aux elettions.
royaume. Lorsque Georges V, par une pohtique du 14 octobre et fut réélu par 9048 voix, contre
contraire, eut perdu son trône et que le Hanovre )I. Meilet, ancien préfet, candidat bonapartiste et
eut été anne\e a la Prusse, II. Denmgsen resta le officiel, qui en obtint 9 520. Il fut réélu, le 21 août
chef du parti libéral-national et continua de pour- 11881, dans l'arrondissement de Baugé,
<

par 11558
suivre la réalisation de l'unité parlementaire aile- voix, contre 0 578 obtenues par le candidat monai-
mande. Elu membre du Reichstag de l'Allemagne chiste. ( Inscrit «ur la liste républicaine du dépar-
du îiord, ainsi que de la Chambre des députés prus- tement
t de Maine-et-Loire aux élections du 4 oc-
sienne, il fut vi ce-prés ident de ces deux As&ein tobre 1885, il échoua
blées, et s'efforça, dans le nouvel état de choses, réunit que 44 051 avec toute cette liste et ne
de concilier avec la centralisation politique l'auto-i30 août 1887, Il fut voix, sur 122532 votants. Le
nommé receveur particulier des
nonne administrative des provinces Pendant la lmances
t a Saint-Jean-de-lIaunenne. M. Alb. Benoist
guerre franco-allemande, il fut mêlé à toutes les f.ut
f partie dn Conseil général de Maine-et-Loire ou
négociations entre l'Allemagne du Sud et la confé- Il représente le canton de Baugé.
dcration du>ord, et fut appelé au quartier général i
de Versailles pour discuter les bases de la reconsli benoît ancien représentant du peuple
tution de l'Empire germanique. Elu membre du ffiançais, ne à Saint-Martin-dc-Bovel(Ain), le 15
sep-
lleichstag allemand, en 1871 et en 1874, il en fut tembVet 1812, d'une famille de paysans, fut d'aboid
vice-président dans les sessions de 1872 1873 et a emjiloyé
f aux travaux des champs; mais il ne tarda
partir de cette dernière année, remplaça M For- rpas a entrer dans l'industrie, comme ouvrier en
ckenheck a la présidence. soieries,
s et il devint chef d'atelier. Partisan des
Aux élections de 1877. le parti socialiste combattit ddoctrines démocratiques et socialistes, membre de
en vauilacandidaturedeM.Bennigseii,qui,rentréau plusieurs sociétés secrètes, il fut un des rédacteurs
Reichstag, tenta, vers lafin de la mûmeannée,d'opérer idud journal communiste la Fraternité. Après la Ré-
un rapprochement des nationaux-libéraux avec le volution de Février, il se trouva porté a la tête du
prmce de Bismarck; mais après de longues négo- paiti qui dominait dans les faubourgs de Lyon et
ciations, les pourparlers furent rompus, et cette pfut f élu représentant, le huitième sur quatorze, par
tentative avortée amena la dislocation du parti (i 981 voix. Il vota constamment avec la Montagne
03
une fraction se confondit avec les progressistes; le eet rejeta l'ensemble de la Constitution. Après l'elec-

BENOIST (Louis-Eugène), professeur et humaniste fran- BENOISTON DE CHATEAÏÏNEUF (Loms-Francois),


çais, ne à Nangis (Seme-et-llarne), le 28 novembre 183t mute
n français, membre de institut, né à tans, écono-
le 25
moit à Pans, le 23 mai 1887. Edit. 3. nmars 1770, mort le 16 mai 1836. Edit. 1-2.
BENOIST (François), compositeur français, né à Nan- (Pluhppe-Martin-Naicisso), ingénieur et topo-
BENOIT
tes, le sePteml»e 1794, mort à Paris, le 6 mai 1878.graphe français, né à Saint-Pons (Herault), le 13 aout
Edrt, 1 5. g
1791,
1 mort à Choisy-le-Roi en jum 1867. Edit. 1 i.
BENOIST D'AZT (Denis, vicomte),
français né à Pans, le 3 février
5
\ievre). le 2o ieviierl880 Edit. 15
homme politique BEN0IT-CHAMPY (Arti len-TheoiioreVnafçistratet homme
français,liéné1;<Int
politiquefrançais,
1796, mort à A2y IJol1l1que t-5 lele'-el2imal
à Provins
Pans, \r. 21 juin 1872 Mit 1-5
1805, mOl
mai 180à, t
moit ÎIù
non du 10 décembre, il lit une très vive opposition lie), VAikcia (1874); Dans les bois (I87."i); le Saul-
d'accusation du-loup, vue des enurons de Cannes (1870); le Lao
a la politique de l'Ehsée et signa l'acte dAlbano, Pot liait de Mme X. B. (1877); Environs
présenté contre Louïs->*apoléon et ses ministres, a
l'occasion du siège de Rome. Réélu. le cinquième de Rome (1880); le Bord de l'Aumamc (IR84); les
Bords de l'Oise près de Stors (1888), la Jléditerra-
sur onze, à la Législative, il continua dedes'associer née à Carqwirannc, \ar (1889) et beaucoup d'autres
a tous les actes de la Montagne et usa son ini-
tiati\e parlementaire pour faire quelques proposi- paysages d Italie ou du centre et du midi de la
tions qui furent repoussées par la majorité, comme l'tance. M. Ach. Benouville a obtenu une 5a mé-
entachées de socialisme. Le 2 décembre 1851, il pro- daille en 1844, une mention en 1855 et une mé-
testa contre le coup d'Etat et se retira en Suisse. daille de première classe en 1863. Il a été décoré
Rentré plus tard en France, il s'établit comme de la Légion d'honneur le 5 juillet de la même
papetier a l.jon. année. Il est mort à Paris, le 6 lévrier 1891.

BENOIT (Marie-Solangc->orbert de), député de BENSON (Le Rév. Edvvard-VUiite), prélat et pair
l'Aveyron, est né à baint-Geniez, le 12 mal 1858. ecclésiastique anglais, né le 14 juillet 1829, près de
\ncien avocat au barreau de Montpellier, substitut Birmingham, fit ses études au collège de Cette et
du procureur impérial a Prades, le 18januer 1865, suivit les cours de l'Université de Cambridge. Reçu
puis juge an tribunal eh de Rodez, le H octobre bachelier en 1852, maitre es-arts en 1855, il obtint
1807, il fut révoqué, en 1883, par suite de l'apphca- le grade de docteur en théologie en 1807. D'aboi d
non de la nouvelle loi sur la magistrature. Il se professeur au collège de Rugby, puis recteur de
porta comme candidat monarchiste a l'élection par- celui de Wellington, il devint chancelier de la ca-
tielle du 18 mai '1884, dans l'arrondissement d'Es- Iliédrale de Lincoln en 1872 et chapelain titulaire de
palion, et échoua, le 1" juin, au scrutin de ballot- la renie en 1875. Nommé, en 1877, é\èque de l'évè-
tage, avec 6205 von contre 7125 données au can- ché nouvellement créé a Truro, Il fut appelé, le 20 de-
didat républicain. Inscrit sur la liste monarchistedu cembre 1882, au siège d'archevêque de Cailter-
département de l'Ave}ron. aut élections du 4 oc- bury, piimat d'Angleterre, et comme tel, il entrait
tobre 1885, il fut élu, le dernier sur six, par a la Chambre des lords.
52 449 voix sur 04 030 votants. Après le rétablisse- On a du rév. Edw. Bcnson, a part quelques volumes
ment du scrutin d'arrondissement, il se représenta
de Sermons, les ouvrages suivants, Stngleheait1
(1877); la Chaire, sa place dans la vie et l'œuvre
dans la circonscription d'Espahon, et y fut elu, le
22 septembre 1889, par 7 364 voi\, contre 5 750 de l'Eqlise (The catliedral, its necessary place m L.
données au candidat républicain, M. Denayrouze. and W. of the Clrareh (1879); les Sept grâces (the

Seven gifts; 1885); Entretiens avec les maities
BENOIT (Charles), professeur et littérateur fran- d'école (Communings vvith Masters of publie School:
des 1886); le Chi~isi
Christ et and lus tune,
çais, né à Nancy le 25 août 1815, se destina, et. sr)ît
son te?tjlp.~ (Chr aiid
temps (Ciii, t~iiiie,

le collège, à renseignement. Elevé de l'Ecole nor- 1889).



mate de 1835 a 1838, il fut reçu docteur es lettres
en 1846, et l'un des premiers membres de littéra-
l'Ecole BENTZON (Marie-Thérèse Bn\c, connue sous le
française d'Athènes. Appelé a la chaire de nom de Tli.), femme de lettres française, née a
ture' française de la Faculté de ÎNancy, il deunt Seme-Port (Seiiie-et->larne), le 21 septembre 1840,
doyen de cette Faculté et y lit toute sa carrière. se ht connaître par des romans estimés, par des
Il en est doyen honoraire et a été décoré de la traductions et par sa collaboration actne a la Revue
Légion d'honneur. politique et littéraire, dite « Revue bleue » et. sur-
Outre ses deux thèses pour le doctorat (Essai tout a la lievue des Deux Mondes. bon premier vo-
historique sur les premiers manuels d'invention lume, intitulé le Roman d'un muet, parut en 1868.
oratoire, in-8, et iliUorica de M. T. Ckeroms Il a eté suivi de nombreux romans ou recueils de
officus cnmmentatio,in-8), M. Charles Benoit a pu- nouvelles dont la première fournit le litre du vo-
blié Essai historique et littéraire sur la comédie lume. Ivous citerons Un Divorce (1872. in-18); la
de Ménandrc, a\ ec le texte de la plus grande partie Vocation de Louise, Madrlette, etc. (1873, in-18);
des fragments (1854, m-8); Des Chanls populaires Une Vie manquée (1874, in-18); le Violon de Job,
dans la Giece antique (Nancy, 1857, m-8), entrait Sous le masque, Sang-mêlé, Armelle (1875, nl-18)
des Mémoires de l'Académie de Stanislas; Chateau- Un Châtiment (1876, in 18); la Petite Perle, Denrée
bnand, sa vie et ses œuvres, étude littéraire et Turpin (1877, in-18) la Guindé Sauhère (1877,
morale (1805, ni-18). in-18); Un Remords (1878, in-18), couronné par
l'Académie française; l'Obstacle (1879, in-18); Geor-
BENOUVILLE (Jeau-Achille), pavsagiste français, gt'lte (1880, in-18) Yette, histoire d'une jeune créole
ne a Pans, le 15 juillet 1815, fut élève de 51. I'icot, (1880, in-4, 2- edit. 1882, ni-18) le Veuvage d' Aline
et obtint, dans le concours de 1845, le premier grand (1881, ni-18); Amour pcidu. Galnlitée. Jacinte
prix de Rome pour le paysage, l'année même où Yvonne (1881, in-18); Miss Jane. Pteire Coi vin.
son frère remportait celui d histoire. Le sujet était (1882, in-18); le lietour (1882, m-18
(1883, in-18);
Tete folle
Ulysse et Nausicaa. Depuis son retour d'Italie, cet le Meurtre de ISruno Galh (1885,
al usle a principalement envoyé aux salons Etang in-18) l'ierre Casse-Cou (1884, m 4), Tony, 1884,
de Fausse-Repose (1854); les ftor/ls de la Semé a iu-18), couronné par l'Académie fi .niçoise, Vue Con-
llougivnl (1837); la l'orêt de Compiequr (1859); version (1886, in-18); Figure éhunne Un Gascon
Effet du hoir (1844); deux Paysages (1848); Lan- (1880, in-I8); Emancipée (1887, m-18); le Mauai/e
gezza (1850); Lalium, Bots de cliênes verts, ou Mie de Jacques. Un Accident (1888, in-18), luilée (188!
de la Mlla Uona (1855); Samt-Piene de Home, w in-18); Contes de tous les pays (1888, in-8; 2" édil.
de la villa Borghese; le Cotisée, vu des jardin;, Yav- 1890, in-18; Constance (1891), etc.
nèse; l'Anw, près Tivoli (1803) Tivoli, l.unqhezza Mme Th. Bentzon a en outre traduit de l'anglais
(180i); le Cotisée, \u des jardins du Pal.it m (1805); Récits californiens de Bret Ilarte (1873, m-18) cl
une 1 Me tir Torre de Sthtavi a l'Exposition univer- Nouveaux léctts californiens du même (1870, m-
stllu de 1867; le Havm, panneau décoratif pour 18); Deux petits sabots, de Ouida (1874, m-18);
l'Opéra (1870); le Pie du midi de Bu/oire (1872); t F,m branche»/ eut de Momjby de Dickens (18.71),
Château de Lucjagnan dans la vallée d'Argelès in-18), etc. Elle a réuni en volumes ses aiticles de
(1873); Souvenirs des environs de i'alnwntone ( ït a- critique htterjuc sous le turc Littérature et mœurs

BEKODVILLE {b'rancois-Ltf'on), peintre fianr.m, né à BENT0N (Thomas-llait), homme politique am^ncdin,


l'am, le 30 mars 1821, ujoit le 10 févner 1&>9 Edit (lai'ohnedu Sud, en 1785, mon a JshingiLin,
né u.tris la W

1-2 le 10 avnl 1838 Ldit M


élrauqhrcs (1887, vol. in-18) et les Nouveau* votants. M. Béral a été décoré de la Légion d'hon-
romanciers anahicams (1885, in-18). neur en 1878.
BÉQUET [Léon), jurisconsulte nt administrateur BERALOl (Pierre-Louis), ancien séiul eur français,
français, né ,1 Alger en 1842, uut faire ses études né a la Mai-Unique, le 18 août 1823, suivit le carrière
de droil a Taris et s'inscrivit an barreau des 1K(m. d'administration dans la marine, et était sous-dl-
Mêlé aux Inlles de l'opposition libérale contre l'Em- recteur de la comptabilité commerciale au minis-
pire, il prit, de 1871 a 1877, une part active aux tere, lorsqu'il '-e présenta auv élection» sénatoriales
campagnes électorales qui lirent triompher, dans du 30 janvier 1876. dans le département de l'Aude.
les quartiers de Paris les plus attachés aux idées Porte sur la liste de lTnion conservatrice et sou-
conservati iccs, des candidatures républicaines. tenu a la fois par le pard bonapartiste et par l'ad-
Ivommé maître des requêtes au Conseil d'Etat en ministration, il fut élu au second tour de scrutin.
1879, Il deun conseiller en scruce ordmaire en le premier sur deu\, par 26t> voix sur 511 électeurs
i884 et fut décore de la Légion d'honneur en 188B. Il siégea avec la droite monarchique; mais, nous le
Il a concouru activement aux cruvres philanthro- dernier ministère du gouvernement du 10 mai, il
piques dont sa fem?ne, lime Léon Buivet, née protesta énorgiquomont contre les projets de résis-
i>e Yieml, a pris la direction et occupé la prési- tance a outrance au mouvement d'opinion républi-
dence, notamment a celle de l'Allaitement maternel, caine, manifesté à deu\ i éprises pat les élection^
reconnue comme établissement d'utilité publique. Au renouvellement tuennal du 25 janvier 1885, il
Il est mort a Fontenay-au\-l\oses (Seine), le se représenta comme candidat républicain indépen
2 octobre 1891 dant, obtint au premier tour 209 voix sur 767 vo-
M. L. Béquet, collahorateui assidu de la Revue lants et échoua au 2" tour avec 275 \oi\. Il est vice-
tjcnérale d'administration et de la lievue pratique président du conseil d'administration des chemin,
du dioit français, a publié d'importantes études de fer de l'Etat. M. Beraldi a été élu par le caillou
evtraites de ces deux recueils, entie autres • In de Salle siu-l'Ilers, membre du Conseil général de
De
Personnalité aviie des diocèses, fabriques et con- l'Aude, dont il a été président. Il a été promu ofti
sistoires (1880, m 8), et Libéralités charitables, cier de la Légion d'honneur le 11 août 1861).
Capacité des établissements ecclésiastiques et des
burcaux de bienfaisance (1882, in-8) puis, comme BÉRARD (Jules), ancien représentant du peuple
ouvrages plus étendus Algérie, gouvei nement ad- français, né le 22 octobre 1818, d'une famille d'ar-
ministration, législation, avec M. Marcel Simon tisans, fut élevé gratuitement dans les écoles pu-
(1883, 3 volumes m 8) Régime et léqislation de bliques il s'appliqua, de bonne heure, a l'étude
i Assistance publique et pnvée en France, avec des sciences et se ht admettre, en 1842, a l'Ecole
MM. Emile Alorlot et Trimant, de Beaumont (1885, polytechnique, d'où il fut renvoyé pour un diseoms
îii-S), et endn un vaste Répertoire de droit admi- prononcé a l'enterrement de Jacques Lafiitte Apres
nihlrutij (1883-1890; lome I-V1II, m-8).
t la révolution de Février, il obtint du gouvernement
provisoire le grade de lieutenant d'atttllerle et fut
BÉRAL (Bernard-Eloi), ingénieur et sénateur fran-nommé commissaire de la République dans le dé-
cais, est né le i" aoilt 1838. Elevé de l'Ecole poly- paitement de Lot-et-Garonne.Il s'y ha avec M. Bazc.
technique en 1855, Il passa a celle des Mines, de- qui était alors, a Agen, le chef du parti modéré, et
unt ingénieur ordinaire de 5° classe en 1861 et ob- fut élu représentant du peuple par 39 258 von, le
lmt_d'rtre détache en mission a Constantinople. de dernier sur une liste de neuf élus. Membre du Co-
1805 a 18G9 ISommé ingénieur de A™ classe le mité des affaires élruugeres, il se montra par ses
1" octobre 1875, il fut promu ingénieur en chef discouis et par ses votes dévoué aux idées de la
le 16 juillet 1883, et inspecteur général des mines ledroite. Il adopta pourtant l'ensemble de la constitu-
29 novembre 1887. Attaché et l'exploitation des tion républicaine. Apres l'élection du 10 décembre,
mmcs de eimre et de plomb argentifère de il soutint le gouvernement de Louis-Jiapoléon et
l'adern et de llontgaillard, dans l'Aude, il avait étés'associa a toutes les mesures répressives. Réélu,
chargé, en 1878, d'étudier les conditions les plus le deuxième sur sept, a l'Assemblée législative, il
économiques de consliuction et d'exploitation des continua de voter avec les chefs de la majorité mo-
ihemins de tel, d'intérêt local. narchique et fut un des membres les plus actifs du
V lierai, qui s'était porté comme candidat de comité de la me de Poitiers. Lorsque la rupture se
l'opposition dans le Lot, aux élections législatives déclara entre le président et les royalistes parle-
de 18(>9. fut nommé préfet de ce département le mentaires, il se rallia à la politique de l'Elysée.
5 novembre 1870, et occupa ce poste jusqu'au 7 mars Apres le coup d'Etat du 2 décembre, il fut nommé
1871; auv élections du 14 octobre 1877, il renou préfet de l'Ineie. En 1856, appelé a une préfecture
via sa candidature dans la 2a circonscription de d'un ordre inféiieur, il quitta l'administration, et
Cahors et échoua encore, avec 3 882 voix, contre fut. plus tard nommé trésorier-payeur général de
11550 obtenues par 51. de Valon, candidat officiel l'Kere, poste qu'il occupa jusqu'à la chute de l'Em-
et député sortant. Ingénieur en chef en 1879, il fut pire. avait
ete nommé chevalier de la Légion
nommé, le 14 juillet de la même année, conseiller d'honneur le 20 decembre 1851.
d Etat. Après la mort du sénateur M Ilelord, il se
porta comme candidat républicain a l'élection par- BÉRARD (Ernest), industriel français, député, est
tielle du 10 juin 1885 et fut élu sénateur du Lot par né a Lyon en 1829 Propuétaire d'une des plus im-
241 voix contre 103 données i M. Pages Diiport, poi tantes fabriques de soieries, il obtint un diplôme
ancien député monarchiste, et 26 obtenues par un d'honneur a l'Exposition uiiineiselle de 1889. Con-
troisième candidat. Il se fit inscrire au groupe de seiller municipal de Lvon depuis 1884, il fut choisi
l'Lnion républicaine. Au renouvellement triennal du comme candidat républicain, aux élections générales
5. janvier 1888, il fut réélu
par 400 vote sur 097 du 22 septembre 188(J. pour la 7a circonscription de
BÉRANGER (Jean Pierre DE), célèbre poète-chansonnier administrateur français, né à Pans, le 3 juin 1783, moi t
fiançais, ne à Paris, le août
ville, le 16 juillet 1857. Edit t-J
1780, mort dans cette à lallembiulle, prèsTuuis, en janvier 18S9 Edit 1-2
BÉRAHD (Pierre-llonoré), dit Bêraru aîné, médecin fran-
BÉRANGER (Chartes), peintre fiançais, né le âl no- çais, membre de Académie de médecine, né à Liehtem-
tembre 1816, mott le lô mars 1833 Edit. 1 i beig (Bah-Hlun), le 27 octobre 1797, mort à Charenton-
bdint-Maui ice, le 12 décembre 18Ô8 Edit. 1-i
BÈRANGEIÏ(G B -Antoine-Emile),peintre fiançais,frère
du précèdent, né a bevies, le ôOaont 1814 Edit 1-5 BERAT (Fréd-'iic), compositeur français, ni1 à Rouen,
le 11 mars 1801, moit à Pans, en décembre 18^5 Edit
BÉRARD {vuguste-Simon-Lonis), homme politique et 1-2
Lyon en opposition à des candidatures re\ibion- entre autres la Chartreuse, Au Café-concert et
A
nistcs et o;ocmhsh'5. n obtint, au premier tour de la Madeleine chez le Plwnsien ce dernier repré-
scrutin, Ô544 \oi\, contre 4794 partagées entre ses sentant, avec un texte é\anyélinuc pour légende.
deux concurrents et fut élu, au serai in de ballot- une femme en toilette moderne aux pieds du Christ si
tage, par 4 788 \oi\, contre 2!)07 données a M. Ri- auréolé et drapé a l'antique, au milieu de figures
bart, rc\isionnibte. # parisiennes, de costumes et d'accessoires d'actualité.
M. J. Béraud a obtenu une médaille de 5" classe en
BÉRARDI (Jean-Baptiste-Augu^tiii-Léon), publiciste 1882, une de 2* en 1885; la decorataon de la Légion
français, né a Marseille le 22 novembre 1817, fit en d'honneur en 1887, et une médaille d'or à l'Expo-
partie ses études à Lyon, puis dans sa Mlle natale, sition universelle de 1889.
“,
et tint les terminer à Tans au collège Henri IV.
Iteçu licencié en droit à l'àge de dix-neuf ans, il BERCHERE (Narcisse), pavsagibte français, lié il
ne poursuivit pas la carrière du barreau et s'adonna Klainpcs (îseme-et-Oise}, le H septembre 181'-), étu-
d'abord a la littérature. Il fit jouer quelques pièces dia la pemlure dans les ateliers de lîenoux et de
sur du ers théâtres de Paris, entre autre*, le Papil- Charles Rémond et ht son premier enioi au fcalon
lon jaune et bleu (Yaudeulle, 1844), et publia dans de 1844. En 1847, il parcourut l'Espagne et partit,
les journaux des nom elles que depuis il a recueil- truib uns après, pour l'Orient. 11 a principalement
lies en volume, sous le pseudominede Mimé, Thcrel, exposé Paysage, tiré de G
il li las (1844); Environ*.
Phares. ÏMis, ailiré par la politique, il fut attaché, d'Avignon, Vue prise à Marlotte, Couvent de Santa
en 1840, a la rédaction du journal F Indépendance Marganda, a JJayoiquc, Vue dEUhe, en Murcie,
belge. Pendant dix ans, il eu fut le pnncipal rédac- le Puits de Jaiob, en Svrie, Vue du ùil, Mosquée
teur et lui donna une vne impulsion, lant en Bel- au Caire (1845-1853); Matarieh ou Environs du
gique qu'au dehors. En lSn6, M. Iiérardi lit l'acqui- Caire (1855); Campement des Oualed-Said [18571;
sition de ce Journal et en donit le directeur poli- le Simoun, tombeaux de la vallée de. Califes (1859);
tique. en môme temps que le rédacteui en chef, et Passage d'une caravane au gué de la nier Rouge
c'est sous sa direction que V Indépendance L'bt de- a Suez, T<;m~ d Ifra uronztJvi~s, liuincs (lu lem~rle de
\enue un des organes les plus importants et les Hanisès-le-Grand, liasse Egypte, Environs de Da-
plus accrédités de la presse européenne. Décoré de ttiicfte (18G1); Dahabieh, barque du îul. Enfants
de la Légion d'honneur le 14 januer 1879, Il a été qardant les moissons de Dourahs, Bassin du lai
T imitait (1865); Crépuscule après le simoun (1864),
promu oilicier.
Son fils, M. Gaston Héiurdi, né a Bruxelles le 28 qui a reparu à l'Imposition unnerselle de 1807;
octobre 1849, fit de brillantes études à Paris, en Sahieh sur les boids du JW, Ancienne piscine et
.Allemagne et en Angleterre, et, après d'assez longs temple de Ithamsès, à Thèbes (1865): Ralliement
séjours a Londres et à lterlin, parcourut TEuiupe, des caravanes à la halte, de la mut. Murailles de
le littoral nord de l'Afrique, l'Amérique, les Indes, Jérusalem près de l'ancien camp de* Ci otséx (180G);
la Chine et le Japon, d'où il adressa a l'Indépen- Nomades en marche dans la presqu'île de Sinat
dance belge des correspondances. Il \int ensuite re- (1808); Port du vieux Caire sur le A*/ (1869] Em-
présenter ce journal a Pans, où il s'est fait égale- bouchure du Nil à Lesbels (1870) Plaines du Della
ment connaître par des études de ciitique d'art et au printemps, Coup de. vent sur le hil pendant
par diverses compositions musicales, signées de son l'tnoaadatcmt, le llnut Sel à vudc (~875); le Sabiele,
nom ou du pseudonyme de Bi dta, système d'irrigation u^ité en Egypte (1876); Un
Campement en Egypte (1877). M. Itcrcnère, qui a
BÉraud (Jean), pemtre français, est né le 51 dé- cesse ses émois aux Salons, a publié le Déscit de
cembre 1841) à Saint-PéLershourg1, de p;tren!s fian- Suez, Cinq mois dans l'isthme (181)5, m-18). Il a
çais. Quoique iils d'un sculpteur, il ne fut pas destiné obtenu, pour le paysage, une 3e médaille en 1859.
a la carrière artistique et, apres a^oir termine ses un rappel en 1801, une médaille en 1864, et la dé-
études au lvcée Bonaparte, Il fit son droit, qu'il ter- coration de la Légion d honneur le 22 juin 1870.
mina en 1870. Il prit part au service militaire de II est mort a Asmeres, le '20 septembre 1801.
Pans, pendant le siège, dans les mobiles de la
Seine, puih suivit l'atelier de Bonnat, et commença, BÉRENGER (Octave-Camille), ancien représentant
en 1874, ses envois aux Salons, parmi lesquels on du peuple français, né a Jlonts (\icnne), le 11 fé-
peut citer Léda (_1875) le Retour de t enterrement, vrier 1815. propriétaire à Louduii, professait, sous
inaugurant la série de ses toiles a sensation
Houle (1877)
(18701 le règne de Louis-l'Inlippe. des opinions libérale-.
le Dimanche près deSaint-Philippedu Apres la molution de Fexrier, il lut nommé repré-
Une Soirée, Coquelin Cadet, dans le rôle du Mata- sentant du peuple, par 48475 sufiiages, le troi-
more
Bal public (1880) Montmm Ire, (1881) l'intet mède; avec
(1878); Condoléances; les Halles (187UJ; le sieme rut les huit élus de la Vienne. 11 vota ordi-
la gauche non socialiste. Après
le Vertige (1R82); Sottie de lOpëia(1883); A la 1 élection du 10 décembre, il combattit le gouver-
salle Graffart, scène dune réunion publique popu- nement de Louis-Napoléon et appuya la demande
laire [1884); les Fous (1885); la Salle des filles au de mise en accusation présentée par la Montagne
Dépôt (1886); Au Palais, le Cantique (1887); le contre le président et ses mtmslrçs à l'occasion du
Journal des Débats, collection de pot traits de& ré- siége de Rome. Il ne fut pas réélu a l'Assemblée
dacteurs (1889); sans compter les portraits aux lûgislalne, en 1840. JI a été porté sans succès aux
seules initiales. M. J. fiéraud a donné a l'exposition élections sénatoriales de la ViL'iine en janucr 1870.
des dissidents au Chuinp-de-Mars, eu 180U, quatre
toiles, notamment Monte-Carlo, « Kien ne va BÉRENGER (René), sénateur français, membre de
plus a, et l'Arlequine, et en 181)1, cinq tableau*, l'Institut, né a ltourg-Les-\alciicc (I)rôme) le 2'2

BÉRAUD (Antoine-Kicolas,dit Astony), Iitl^rateui fran- j n£ en 1802, moil à Saint-l'eteisbomg, le 1U octobre 1854.
IMit 1-4
çais, né à AtinUuc (Cantal), le 11 jamier 1792, moi taà
P<insle6féviicr 1860 Ldil 1-3. BERENDS (Julius), homme politique .illemnnd, né i
hyiytz (llrandebaurg), le 50 awil 1N17. EUit 1 5.
BÉRÀuB (B -J }, inMecni français, né à Monteux (Vau-
cluse), en 1820, moi t l'ans, en au il 1863 1MU. 1 4.
BÉBENGER [delà Dbôme] (llphonse-ll.il le-M.irceUin-TlicH
iri(i*>), junstonsulte et magistrat iidiiçai*), ancien jkiii,
BERBROGGER (Louis-Adrien), littâiatcur et philologue
nifiiiliic de 1 Institut, né à \dlence, le 31 mai 1785, moi t
français. né à Pans, le 11 mai 1801, moi t le à juillet a` Paris, en mars 18fifi Edit 1 i
1869 Edit 1-4 BEBES (Emile), puhlit isle fiançais, né A Castelnau
d'Anzdt;
r (Gers) eu 1801, moil à bâiiit-Mandé (Semej, lv
BEREDNIKOFF (Liknlf IwinovwUli\ eitliLOloguc lusse, 8dïtcmbrol877 Ijlil. 1-6
îiM'il 1850, fils du célèbre magistrat de ce nom, pair du premier Empire, créé baron en 1810. Entré a
lie franco et membre de l'Institut, lit son droit à l'Ecole poh technique en 1847, il en sortit dans l'ar-
Furîs, fut reçu avocat en 1850 et docteur on drott tdlcne, fut. promu successivement lieutenant le
en 1855 Substitut a E\reu\, procureur impérial a 1er octobre 1851; capitaine, le 1er novembre 185r>;
lîernay, puis à .Neufehàtel, il devînt, en 1800, sub- chef d'escadron, le 12 août 18(>4; lieutenant-colonel,
slitut du procureur général à Dijon, et en 18(i2, n\o- le 25 août 1870; colonel, le 31 août 1872; général
cat général a Grenoble. [Nommé avocat général a de brigade, le 50 septembre 1875 et général de di-
Lyon, d [irononçii un discours de rentiée très rc- vision, Je 10 féwier 1880.
marqué, ou il signalait la nécessite de léfonnei* Comme lieutenant, il prit part a campagne do
l'organisai ion judiciaire. Lors du plébiscite, il prit Grimée, fut blessé à Traktir et assista a la piifee de
part à des réunions publiques. Au moment de la îlalakotf. Aide de camp du général de Hochebouet,
l'évolution du 4 septembre 1870, il fut arrêté par il tlt pnrtie de l'expédition du Mexique et fut nns a
ordre d'un comité de salut public imprmisé, a\cc l'ordre du Jour de l'armée après la pii-»e de J'uebJa.
j
le procureur général de Lyon, pour a\oir voulu Attaché, a son retour en Fiantïe, au comité d'aitil-
prendre sa défende, et fut îelàcliè après douze lene, au ministère de la Guerre, il remplit plusieurs
jours de captnité. 11 se lit alors inscrire au barreau missions a l'étranger. l'eiuLint la guerre franco-
et sur les contrôles de la garde natmnale. Pour- prussienne, il fut blessé à la bataille de Samt Prnat
suivi de nouveau par le parti radical, d s'engagea. et eut son cheval tué sous lui (18 aoùtj. Il M par-
bien que marié et. père de famille, comme \olon- tie de l'armée de Metz et fut emmené prisonnier
taire, dans les mobilisés du Rhône, et fut blessé, le en Allemagne, après la capitulation de Iîazame. Api es-
28 décembre, y la bataille de Miits. Àuv élections avoir commandé le 15a régiment d'art illorie, il de-
du 8 février 1871, il fut nommé représentant du vint directeur de l'artillerie au ministère de la
IîJiôuc, à l'Assemblée nationale, ltar emiron 72 000 Guerre et, s'employa activement i\ remettre en ét.it
\oi\, et de la Drôme par 56417, et opta pour ce l'armement de-> places de guerre. 11 quitta le minis-
dernier département. Il a\ait fait partie d'abord du teie âpre1* kfi nomination au grade de général de
groupe Feray, puis du groupe Casimir Pener et enfin bii^ade,
1 pourprendre le commandement d'une bri-
du centre gauche, tout en s'en séparant par ses gade i d'inlaiitei du corps, a Mézières Ln 1SK0,
\otes et ses discours sur quelques questions. Au le ï général Berge, promu di\i^iomiaire, commanda
moment de la chute de M. Thiers, il fut, pour quel- la 1 12° division de Reims, fut nommé, le 24 tevnrr
ques jours, ministre des Traiauv publies, du 4U au 1884,
1 au commandement du 16e corps d'armée a
Si mai. Il \ota contre la loi de proiogation des pou- Montpellier
3 et passa, en 1880, au coin m an dément du
\oirs du maréchal. 14"
i corps a Lyon. Il est en outre membre du Con-
l*orte sur la liste de^ gauches, lors des électionsseil
s supérieur de la guerre.
des sénateurs inamoubles, 51. BeiengiT fut élu, au Décoré de la Légion d'honneur le 22 août 18ïu.
septième tour de scrutin, le sortant e-deu\iéine sur le
1 général Iîcrge a été pionni officier le 18 m.u
soixante-quinze, par 525 \oi\ sur 501 \otants. Inscrit 18fi3, commandeur le 20 août 1874- et grand of li-
au centre gauche du Sénat, il vota ordinairement cier c le 29 décembre 1887.
a\ec la minorité républicaine, notamment contre la
dissolution de la Chambre des députés, en juin BERGER (l'ierre-riançoih-Abel), magistrat et ad-
1877. Auteur d'une proposition sur la recherche de ministrateur fiançais, né \alence (Oiôrae). le
j
i
la paternité, qui fut discutée et repoussee en dé- 13 août 18'28, se fit inscrirea :iu barreau de l'aris on
cembre 1883, il a pris une part active aux délibéra- 1849, deuut secrétaire de la Conférence desa\ocat«,
fions concernant le système pénitent] turc, la situ en
tion des prévenu", la répression des récidivistes, le t 1850, et prononça, en 1851, un discours de ren-
m-
tiée
t dont le sujet était Chaileniagne, léqislatew
patronage des detenus libérés. Il est président de et qui n'a pas ete imprimé. l'eu de temps après, il
la société fondée en faveur de ces dermers. Le Ie' talla
mars 1800, il a été élu membre de l'Académie des ¿
vue
x
s'établir comme avocat a Valence, où
réputation qui s'étendit dans les
se ht
départements
sciences morales et ^ohliques en remplacement de \oisms. rendre du préfet de la Diôme, il fut, sous
Charles Lucas. Il a eté décoré de la Légion d'hon- ]l'Empire, nommé membre du Conseil généialde ce
neur. département
( pour le canton de la Jlolte-Uialeiicon.
Mais 31. lierger niait conser\ê des sentiments répu-
1
BERG (Clu'istiau-Paulsen), homme politique da- blicains,
] et, en 1860, d posa sa candidature libérdle
nois, est né à Tjaltrmg, le 18 décembre 1829. Fils au Corps législatif, contre la candidature oflieielle
d'un simple cultuateur, il fut instituteur primaire à tde
( M. ïïonior de ïa Sizeranne; il
atait aussi pour
kolchng, de 1861 a 1874. iominc député au Volke- (concurrent M.Orêmieux, devant lequel il s'empie&vj
Ihwg en 1805 et chcfdu parti radical en 1870, il de se retirer, au second tour de «niitm, a}ant eu
combattu, à la Chambre et dan-> son journal, Mor- <moins j de \o\x que hu. A ce bêcund tour, 31. de la
]
j
qp.nbladet le cabinet Ebtrup et lit rejeter depuis Sizcianne fut élu.
1881, régulièrement tous les ans, le projet du bud- · En septembre 1870, M. Berger fut
get en bloc. Malgré de nombreuses dissolutions,
majorité d'opposition, dont M. Iierg était le
la
chef, se
nomme procu-
reur général a la Cour d'appel de Kioni cts'acqmtta.
( plusiems occasions, de ses fonctions d'une ma-
en
retrouvait chaque fois à la suite des élections, et nière
] remarquable. Maintenu par le gouvernement
lut-même fut élu, en 1885, président du Volkellimg. de
( M. Tlners il fut ic\oqué peu de jours après le
Le 50 septembre 1885, à la suite d'un violent dis- '24
y mai 1873. Rappelé, au commencement de 1876*.
cours prononcé contre le chef du cabinet, il fui, tra- (comme procureur généial à la Cour d'appel de
duit devant les tribunaux, condamné à six mois de (Chambéry, tl fut de nouveau réxoqué apres l'acte
prison et arrêté, malgré son caractère d'umolabi- du
( 16 mai. ïl a été nonuné préfet du Hhône en dé-
Utè. Apres l'ezpiuition de sa peine, il reprit son cembre
( 1877. Conseiller d'Ltat depuis le 14 juillet

Jutland»
sitige, mais refusa la présidence de la Chambre. Sa
sortie de prison donna heu a des manifestationsre-
fenlissantcs organisées en son honneur dans le

berge (Henri, baron), général français, né à


1871), il est devenu président deU&cclion d'agi îcul-
ture,
t
du
(
commerce et travaux publics, pms de celle
contentieux. Décoré de la Légion d hoinieui en
1877, il a été promu officier le août 1880.
BERGER (François-Eugène),homme politique fran-
Pans, le 18 septembre 1828, est le fils d'un général gais, député, est né à Cholet (Maine-ot-Loire) lelOjan-

8no\embie 1880 Edit 1-5


m le
BERGGREEN ( indi é-I'ierre), compositeur danois, né à
Copenhague, le 2, mais 1801, moi dans cette i le,
BERGER (Jean-Jacques), homme politique fi,innus,
isénateur, né à Ilnei-s (i'uy-de Dôme), le ^1 juin 1790,
mort à Pans, le S septembre 1859 Eilit \~i
\ier 1820. Il fit ses études au colley royal d'An- M. Berger,
auv élections h>pUlaii\C3 du 22 *pptfim>
gers, miiI simrc les cours de droit a Tans et fut bre 1889, accepta la candidature républicaine dans
reçu licencié en juin 4851. Attaché des lors au mi- la 2e cii'conscïiption du 9e arrondissement de Paris,
n i^ere de Intérieur, il fut successnement conseil-
1 contre M.Andncui. qui s'y portait comme candidat
ler de préfecture des lîasses~\lpes en novembre reusionniï.te, et contre M. Mrauss, concilier mu-
1855 et du Loiret en août 185(3, pms sous-chef au nicipal, républicain opportuniste. Il n'obtint, au
cabmet du ministre de l'Inférieur en mars 1857. et
chef de bureau du personnel en octobre 1800 Une
incliner tour de scrutin, que '2 057 \o\
^ur Ï15711
votants, et fut étu. au scrutm de ballottage, par
élection paitielle le lit entrer au Corps législatif, en G 127 \oix, contre 4882 données a M. Andrieuw
juillet 18(>O, comme candidat du gouvernement dans Officier de la Légion d'honneur le 20 octobre
la 2° circonscription de )laine-et-Lœre. Il se rangea 1878, M- Berger a été promu commandeur le 20 dé-
p.nmi les défenseurs les plus zélés de la politique cembre 1881 et grand officier le jour même de
conservatrice, et prit la parole dans la discussion l'omerture de l'Exposition, le 4 mai 1889.
de la loi sur lu presse, pour réclamer la peine de On cite de M. Georges Herser Eeole française
l'emprisonnement contre les journalistes. Il fut (h peinture deyuh ses origines jusqu'à ht fin du
réélu, en mai 18(iî), au même titre, par 21285 \oix teqne de Louis XIV (1879, m-^8), cours professé a
sur emiiou 22400 notants. Il ne signa pas en
juillet, la demande d'interpellation des 110.
Rentré dans la ue prnee, après le i septembre
1870. M. iJriyrr «e présenta, en 1874, a une élec-
1 Ecole des Beaux-Arts
natimalc de 1889 (1889, gr. in-8).
Es-position universelle inter-

BERGER (Maurice), ancien député de la Isitnre,


tion partielle dans son département, et adressa au\ est ne a Clnddes, en 1852. Agriculteur, maire de sa
électeurs une profession de foi nettement bonapar- commune, conseiller général pour le eantuii de Luzy
tiste qui provoqua une interpellation à l'Assemblée; et secrétaudu Conseil, il fut inscrit sur la liste
M. de Chdbaud-Latour, ministre de l'Intérieur, se républicaine radicale de la >ieuie, aux élections du
déchira prêt a poursunre M. Berger qui sollicitait 4 octobre 1885. 11 obtint, au premier tour de scru-
lui-même ce procès, mais qui se retira au second tin, 25590 xon. sur 77 400 notants, et fut élu, au
tour, et l'affiiire n'eut pas de suites. Le 5 mars scrutin de ballottage, le dernier sur cmq, par
1870. M. Berger fut élu au scrutin de ballottage, 42809 voix, sur 80 107 votants. Aux élections du
dans l'arrondissement de Naumur, par 12*299 voi\. 22 septembre 1880, faites au scrutin d'arrondisse-
Après l'acie du l(i mai 1877. iHitpaitie dos 158 dé- ment, il échoua dans la circonscription de Uhàteau
putes qm accordèrent leur vote de conliance au Cbinon, avec 7781 \oix, contre 8 107 obtenues par
imnislei e de Hroglie. Auv élections du 14 octobre, il le comte d'Espeuilles, candidat monarchiste. #
ce présenta dans le même arrondissement comme
candidat officiel et bonapartiste, et fut élu par BERGER (Philippe), oiieuldliMe français, né a
in 441 suffrages contre ',1080 données a ses deu\ lïo.mcourt (Haut Bbin) le 15 septembre lîUfi, fit ses
enneiumits îépubUciuiis. Il échoua aux élections du études ala Faculté de théologie protestante de Stras-
21 août 1881, a\ec 108UO \oix, contre 11182 ob- bourg et devint, en 1875, auxiliaire de l'Académie
tenues pur le candidat républicain, M. But). Inscntlt dre inscriptions et belles-lettres pour la rédaction
sur la liste monarchiste du département de Maine- du Corpus wsmpliomim scmiticarum. Il a été
et-Loire, îiuï élections du 4 octobre 1885. il fut nommé sou s-bibhotliéc aire de l'Institut en 1874 et
élu, le siumie sur huit, par 7'2 8"0 ïoit sur 122532 chargé du cours d'hébreu a la Faculté de théologie
uitaiiU. Auv élections du 1-1 septembre 1889, faites de Pans en 1877. La plupart des notices ou nié
au scrutin d'arrondissement,il a été réélu dans la en
moires de M. PJnl Berger ont été insérés dans la
conscription de Saumur par 14i 7>ôl voi\, contre 8408 Jîeviie archéologique, la Gazette archéologique, le
données au docteur Lionnet, candidat républicain. Journal asiatique, et autres recueils spéciaux; Us
M Eug. g. lîeTgev est auteur de quelques travaux Ont eu des tirages à part. iSous citerons, les Er-volo
littéraires, notamment d'une Etude sur Volney. Il a du temple de Tamt de Cmthage (1877, m-4) l'Ecn-
été décoré de la Légion d'honneur le \o août 1862. iwe et les inscriptions sémitiques (1880, m-81; la
Trinité carthaginoise (1880, ut-4, ;t\ec pi.); ATo«-
BERGER (l'aul-Louib-licorges), administrateur velles inscriptions nabatéenne* {188-4, m-4); Stèle»
français, député, est né a Vmn> en 1834. Eleve du douvées à îladnimète (1884, iu-4), l'Aiabie avant
ljcée Uiaihïinagnr, il sur» il les cours de l'Ecole des Mahomet d'après les imcriptwm, (1885, m-8), etc.
mutes, pms entra à la compagnie des chemms de Son frère aîné, 31 Samuel lit kg tu, né aussi a
fer du INord, pour frire un apprentissage pratique. Beaucourt, le mai 1845, sumt tes cours de la ï'a-
Il jiji'couiul ensuite l'Europe, étudiant l'industrie eulté des lettres de Pans, étudia la théologie a
et k^ arts d.ins dnerspavs, et fut appelé par M. Le Stia*bourg; et a Tubmgue et lut consacre pasteur
l'l.i\, son jn ci on professeur, a lui prêter son con- de la Confession d'Augsbourg en 1887. 11 a été
cours dans l'organisation do l'Exposition universelle depuis nomme bibliothécaire et secrétaire de la
de 18(î7. Il mll.ibora au Journal des Débats et tut Faculté protestante de Pans et charge du cours
suppléant de M Tanie dans, la chaire d'esthétique d'archéologie chrétienne. On a de M. S.uuuel Berger
a l'Ecole des lîeau\-Arts. Directeur des sections la Ihblc au xvie siècle. Etude sur les tirigmes de
éliaiifjreic-. a 1 Kxj»osition unnerscllu de 1878, il fut la aittque biblique (1879, in-4) la Bible fran(ai*e
depuis commissaire du gouvernement de la plupart au moyeu, âge (1884, m-K).
des expositions universelles à l'étranger, dirigea,
en 1881, 1(* congres international d'électricité", fonda BERGERAT (Auguste-Emile), poelf et critique d'art
la société îiitci nationale d'électriciens et, reprenant français, né Pans le '29 aMil 1845, iils d'un clu-
a
pom son compte l'ancienne et célèbre maison de mistê, passa quatre ans chtv7 les Jésuites de l.i uiede
lirepuet, il créa une nouvelle usine, deienuc la plus \dugu<iid, puis entia au lycée Chiulemagntî, ou l'un
uupoit.mU1 maison d'inriiistiie élochique en France. de ses pi'olt'-iseuis, J. Thiénol, encoiuMgca son gnûl
Eniin, il fut, a côté de M. Alphnml, le duecteurde pour U poésie et le théâtre. Il avait a peine niiyt ans
l'exploil.iliiin de 1 E\po>ition nimrrselle de -18811. quand il lit représenltr u la Cninédie-l'rançaise une
Mranger jusqu'alois a la mc parleiiii'iitmre, comédie en mi acte et en \ers Une Aime (18(>5,

BERGER (Julien-Fimiçois-Molplir),professeur français, BERGER DE XIVREY (Jules), eiudit fiançais, memluc


né le ï septembre 1810, mon ta Pai is, le 2tï octoble 18G9 de 1 Institut, né
à Versailles, \o 1G juin 1801, mort à
Ldit 1-4 Samt-Sau\euMes-Biay, le 29 juillet 1805 Kdit 1-5
BERGER (Jean-Vpomène), jurisconsulte allemand n«* BERGERET (Jacques), marin et sénateur français, na à
.1 honnit/ (Mniaue), le Ifî septembre 1810, moita Rayonne, le ly m.u 1771, mort a I*ji is In 2il août 1837
Vienne, lo Od^finbic 1870 Ctltt 1 i EUH 1-2
in-18), que la jeunesse de l'auteur fit bien accueillir seul témoignage, celui d'une jeune provinciale, qui
de In critique. Un draine en trois actes Père et prétendit a\on\ par un mouvement instinctif, fait
Mari, joué an Théâtre Cluny (1870), n'obtint pas le déuer l'arme liomicide. Défendu par M. Joly, )I. Ber-
même succès. Pendant le siège de L'avis, 11. Ber- geron fut acquitté par le jury. 11 entra alors au Na-
gerat publia diverses poésies patriotiques, entre tional, puis au Siècle (1856), où il a donné, ainsi
autres le Maître d'école et les Cuirassiers de Reichs- qu'au Journal du Peuple et au Charivari, des ar-
hoff'm, réunies sous le titre de Poèmes de la ticles signés Emile Pages, pseudonyme qu'il atait
guerre (1871, m-18, plus. édit). Il fit encore jouer, pris pour échapper au\ poursuites de la police. Vers
sans beaucoup do succès, Ânqc îiosan, drame en 1840, il de Girardiu ayant écrit, dans la Pi esse,
Irois actes, avec M. Arm. Silvestre (Vaudeville, 1873), (lue le Siècle, comptait des régicides au nombre de
Sépaiés de corps, comédie en un acte (même ses rédacteurs, et refusant également de donner
théâtre, 1874), le Nom, comédie en cinq actes (1883), satisfaction a M. Bergeron et de se rétracter, celut-
la huit beigamesquc, tragi-comédie en trots actes, ci le souffleta publiquement dans une loge a l'Opéra,
jouée au Theàtre-Libre (1887). et fut, sur la plainte de l'offensé, condamné a trois
31. Bergcrat avait en outre fait imprimer un ans d'emprisonnement, maximum de la peine. Après
poème dramatique, Litrjwrrande, avec préface de février 1848, il fut envojé dans l'Aisne, en qualité
M. Th. de lîamille. Apres a\oir épousé, en 1872, de commissaire extraordinaire. J)epuis cette époque,
Mlle Estelle Gautier, seconde tille de Th. Gautier, le il abandonna le journalisme et la politique, pour
poète qm a\ait écrit jusque-la au Gaulois et au s'occuper d'assurances et d'affaires industrielles. Il
i'igaro, était entré au Journal officiel, en 1874, a publié deuv brochures spéciales Quest-en que,
pour y traiter particulièrement les comptes rendus l'assurance sur la vie? Causettes fatntUeies (1807,
fies expositions et des publications artistiques. Il a in-18) et la Vérité sur les tontines (1808, m-8).
continué de fournir, aux divers journauv mondains, On cite en outre de Fables démocratiques M839,
des chroniques, des romans, des fantaisies de genre in-18), quelques \audp\illes en collaboration et un
scabreux qui ont paru en volumes. Nous citerons grand nombre de feuilletons. – M. Louis Bergeron
le Faublas malgré lui (1883, m-18; Bébé et C'a est mort a Croissy (Semc-et-Oisc), dans les premier*)
(1884, in 18); Mes Moulins (4885, m-18); le Livre jours d'août 1800
de Caliban (1887, in-18); Figansmes de Caliban
(1888, in-18); V Amour en république, étude socio- BERGERON (Etienne-Jules), médecin français,
opique (188U. pet. m-8); le Rit de Caliban M 800, membre de l'Académie de médecine, est né a Moret
iu-18). iSeine-et Marne), le Tl août 1817. Reçu docteui en
un ordre spécial, M. Em. Bergerat a donné
Dan^- 1845 et médecin des hôpitaux en 1851), il fut attaché
Peintures décorative* du foyer de l'Opéia, etude successivement an\ hôpitaux Sîunl-Antome et Saïute-
cntique (1875. in-18); Théophile Gautier, peintre Eu génie. Jl a éte admis a la retraite en 1887 et
(1877. m-8); Théophile Gautier, entretiens, souve- nommé médecin des hôpitaux honoraire. Membre de
nus et cor? abondance (1871J, in-8); puis un grand l'Académie de médecme depuis le 4 a^nl 1865, il
nombre de préfaces a des catalogues de 1 ableauA dont en a été elu. a plusieurs reprises, secrétaire annuel.
M. L. Bergerat s'est fait une sorte de spécialité. puis secretan e perpétuel, en remplacement de
Béclard, le 22 mars 1887. Membre du comité con-
BERGERET (Denis Pierre), pemtre français, est sultatif d'hjgienc, il en est le vice-président depuis
né a \ille-I'arisis (Seme-et-Marne), le 19* januer 1884. Of/ieier de la Légion d'honneur le 12 mai
18H Fils de jouniahers, il fut lui-même astreint à 1866, Il a été promu commandeur le 5 octobre 1880.
toule une suite d occupahons rurales et industrielles M. Etienne Beigeron a publié De la stomatite
dont s'accommodaient mal ses goûts précoces d'ar- ulcéreusedes soldats (1859, m-8), De la liage (18G2,
ticle, four a tour berger, garçon Loucher et \i trier m-8); Bappott sur la statistique des décès du III* at-
peintre en bâtiments, il fut* par hasard, mis en ronaissemcnt de Paris pendant lit période quin-
l'.ipport avec Eugène Isabey, qui lui fit sunre les quennale 1853-1857 (1804, in-8), Elude sur la géo-
tours du soir diriges par Lequien et lui donna lui- ? lapine et la prophylaxie des teignes (18(i5, in-8);
nième des leçons. Il débuta, comme eleve de ce (apport fait ra lacadéeaeie sa la rélnessznaa lïe
peintre, au Salon de 1870, par deux sujets de Nature l'alcoolisme en 1871 (1872, m 8); Des Vins fu-
morte, et emoya aux salons suivants des tableaux chsines (1877, in-8j.
de même ordre (Raisins et pèches, 1873, les Cre-
vettes, 1877, le Régal des mouches, 1880, les Grive», bergeron (Jean-Henri), médecin français, est né
1884, Perdrix, le Bocal d'abricots, 1885, Fleuts et a Pans, le 18 novembre 1836, d'une famille qui a
Fiuits, Raisins, Gibier, 1888, Prunes de Monsieur, compté parmi ses membres le conventionnel jansé-
la Musique, 1800), plus quelques Portraits, etc. Ses niste Camus et l'abbé de l'Epée. 11 étudia la méde-
n.itures mortes, remarquées pour leur merveilleuse cine a Paris et fut interne-lauréat des hôpitaux de
\enté, figurent plusieurs musees, a Pau, a
dans 1861 a 1865. Reçu docteur en 1866, avec une thèse
(joueve, etc. M, Bergeret a obtenu une médaille de sur la (janarène de l'ombilic, il fut admissible au
j* classe en 1875, une de 2a classe en 1877, et une concours d agrégation de chirurgie en 1872, avec
médaille d'argent à l'Exposition universelle de une thèse sur les Tumeurs ganglionnaires du cou,
1880. mais sa santé ne lui permit pas de suhre la car-
rière des concours. Médecin du bureau de bien
BERGERON (Louis), journaliste français, né à faibance de 1867 a 1874, il fut, pendant le siège de
Cliauny (Aisne), le 1er octobre 1811, était répétiteur Paris, chirurgien a l'hôpital Saint-Martin, médecin
dans une pension de Pans, lorsqu'en juin 1852 d du 96e bataillon, ainsi que des ambulances de la
prit part au combat sanglant de la rue SainL-Merry. presse; Il assista aux: combats de Champigny, du
Le lit novembre de la même année. il fut arrêté Bourget et de Iluzenval et fut décoré de la Légion
sous l'inculpation d'avoir tiré un coup de pistolet d'honneur, comme aide-major de lre classe, en 1871.
1.
sur Louis-Philippe, au moment ou le roi traversait En 1872, il a été nommé médecin des prisons de
le t'ont lUnnl pour aller faire l'ouverture des Cham- la Seine, spécialement attaché a celle de Jlazas, et
bres. On ne pioduisit au\ débats contre lui qu'un en 1878, médecin du lycée Jlichelet, à Vanves.

BERGERY (Claude-Lucien), mathématicien fiançais, né BERGHES-SAINT-WINÛCK(Charlos-Alphonse-Désiré En-


à Oi Jeans, le 8 janwer 1787, moit le IH avril 1863 gène), prmce français, né le H août 1791, mort le 5 oc-
Edit.1-3 tobre 186i F.dit 1-4
BERGHADS {Henri), célèbre géographe allemand, né 5 BERGK (Théodore), linguiste allemand, np à Leipzig,
Cle\es (Puisse), le SJmai 1797, mort à Stcttin, le 19 lévrierle ->% mat 1812, mort a Ilngat*, le 20 juillet 1881
1881 Kdit 1-5 Ld.t 1 à
M. Henri Bergeron, qui a collaboré à la Clinique dde Berlin, devint attache à la clinique chirurgicale
thuurgtcale de la Chanté du professeur Gosselm, dde llorjiat et y prit ses grades en 1864. Pendant la
a traduit de l'nnglais et annoté le Traité des mala-
dies du rectum de Curling (1884, in-8). Il a corn-
gguerre austro-prussienne de IHtiO.
tête
ti de l'hôpital militaire de
futnus a l.i
kœmginhof, en Bohème,
muuiqué à l'Académie de médecine, en 1883, un e pendant la guerre fra néo-prussienne, Il dtrigea
et
Mémoire sur les inhalations de V acide fluorhydrique ceux
& de Mannheim et de Garlsruhe. connue profes-
dans le traitement de la diphtérie, expose d'une seur de chirurgie a Dorpat en 1875. il y resta jus-
méthode qu'il avait commencé à pratiquer en 1877. qu'à
q la guerre turco-russe et fut alors attaché a
K a fonde le Journal de médecine de Paris, en I1 armée du Danube en qualité de chirurgien consul-
1884, et la Polytechnique médico-chirurgicale, en il
tant. En 1878, devint chirurgien en chef de l'hô-
t:
1888. pital
p de W urtzbourg et fut appelé en 1X82 a succéder
+
a u chirurgien, il. de^Langenlierk. dans sa chaire de
au
BERGERON (Georges), médecin français, né le 16 chirurgie
cl à l'Uimcmtc de Beilni et dans la direc-
décembre 1859, a Mois ou son père 'était notaire, tion
ti de la clinique chirurgicale de cette \ille-
ht ses études au lycée Bonaparte et suivit les cours On cite de M. Itergmann la Lèpie en Livomc
de l'Ecole de médecine, sous la direction particu- (t (die Lepra in Lnonien; Itoipat, 18b'7J; le Poison
lière de M. Ambroi^e Tardieu. Interne et lauréat des putride
p (das putride (iift, Ibid.. 1807), le Résultat
hôpitaux, il fut reçu docteur en 1866. puis profes- final
fi des résections des articulations (Ueber die
seur agrégé a la Faculté de médecine et nommé m- Endresultate
E der Gelenkresesektionen un Kriege.
^pec.tellr des maisons d'aliénés de la Seine. Comme 11872); Etude des blessures de la tête (die Lelire
médecin légiste, n a été chargé des expertises scien- \on
v don Kopf\erlet7ungen; Stuttgait, 1877, 2° édit.
litanies dont quelques-unes ont soulevé plusieurs 1880}
1 le Traitement dra blessuies d'armes à feu
d articulations du genou en temps de guerre (die
fois dans la presse des débats passionnés. À la suite des
d'incidents particuliers, il a cessé de figurer sur la îîeliandlung
Tî des Schuss'u umlen des Knirgelenks un
liste des médecins. M. G. Bcrgeron a\ait été décoré knege,
h 1878); la Ligature de la vena fet/ioralis
de la Légion d'honneur. II est mort, eu s'empoi- (die
U tnterhmdung der f. Wurt/lxmrg, Ï8K2) les
sonnant lui-même, dans des circonstances restées Résultats
h de la transfusion de sang depuis dix ans
obscures, le 16 octobre 1891. (die
(( Schicksale der Transfusion îm let^ten Deceu-
Il a publié Recherches sur la pneumonie, des nium,
n Jierliu, 1885). #
vieillards (1860, jn-8) des Caractères généraux des
affections caîanhalcs aiguës (1872); tes Réactions BERGSÔE (GuillauniP-Jurgen),
poète et romancier
physiologiques des poisons (1860, in-8); des nié- danois,
d né a Copenhague le 8 févi ier ISjEî, étudia
moires sur l'Existence normale de cuivre dans for- dans
d l'Unnersité de sa Mlle natale, d'aboi d la
ganisme (1875, m-8}, travail auquel l'Institut a dé- médecine,
n puis les sciences natuielleset spécialement
cerné le prix Orlila, sur la Submersion (1875, ni 8), li zoologie. Fn 1802. il pa^^a en llaho pour étudier
la
i
sur Empoisonnement par la strychnine (1877, in-8), la 1; faune méditerranéenne et publia, a son tetour,
sur l'Arsenic (1878, m-8). une
u monographte Philichthys Xtphix (Copenha-
gue, 4804), et une dissertation surla Tarentule ita-
BERGEROT (Alphonse), député du ?lord, est né à l lienne et le Tarentisme an moyen âge et dans les
Bordeaux le 7 septembre 1820. Attaché pendant t<temps modernes (Ibid 1805). bon application aux
quatie ans au ministère des fmances, dans l'admi- recherches
rde cécité. 11înicrogrnpliiqnes lui attira une atteinte
mstration centrale des douanes, il simit, en 1842, d «e mit a écrire des poésies l\ri*mcs et
comme secrétaire, 11. IHontlel, chargé d'organiser ddes romans. Il ht en Italie deu\ nomeauv séjours,
les senices ciuts en Algérie, et, après son retour ddans l'un desquels il recoin ra en partie la \ue.
(1840), fut nommé \enncateur des douanes, en ré- M. Bergsoe a donné plusieurs recueils de poé-
sidence a Lille. l'ropiiétaire à Esquelbecq, maire de ssies, dont on loue l'originalité et qui ont pour
cette commune et conseiller général du >ord pour titre t Xy oq 2\œ (Copenhague, 1807, plus. ed.):
le canton de Woimhoudt, il se porta comme can- Hjemvee 7 (Ibia., 1872) fflowstervignetter (Ibid.,
flirtai monarchiste a l'élection partielle du 4 juillet 1875).
1 fie ses rormins. remarqués a la fms pour l'oh-
1880, ddiit> la 2a circonscription de Punkerqu'e, \a- scnation
s des mœurs et l'nnagmation, les princi-
cantc par suite de la démission de M. loos, et fut paux p sont Fra Piazza dcl Popoéo (Copenhague,
elu par 0625 voi\, contre 4759 obtenues par le can- 18(iï>),
1 Fra deu garnie fabuk (Ibid., 18011); Sabt-
didat républicain, M. Clays. Il siégea sur les bancs nerbjetgene
n (Ibid., 1871), ruinait par lettres; liruden
de la droite. Il fut réélu, le 21 août 1881, par fra f horviq (Ibid., 1872); Ojengangerfot tallinger
7 959 voix, sans concurrent. Inscnt sur la liste mo- (Ibid., 1875), roman fantastique, l'n omrage d\in
narchiste du département du Nord aux élections du autre a ordre est Rome sous Pie IX (Rom under
4 octobre 1885, itfut élu, le dix-septieme ^urMiigt, 1:l'ius I\, lbid., 1874-75, hwaisoiis. 1-10). Presque
par 1G1450 vmx sur 291457 votants. Après le réta- ttous les écrits de M. Bcrgsoe, fréquemment rcim-
bassement du scrutin d'arrondissement, il a été prn(JÔ!) ddjis >on pays, ont été tiaduitson allemand.
réélu, dans la '2° circonscription de Ihinkrrque,
8 107 M)ix, contre 3116, données au candidat repu- par
p
Plusieurs
V
M
par
Chai
l'ont été en français, en un même \olume
les Simond Piltone, V Amphithéâtre
p
bhcam, M. Yandcnbroucque. des
à Ftuviens, l'Homme de pierre (1884, in-18).
BERGMANN (Ernest ï>e), chirurgien allemand, né BERJEAU Jean-rinlibert), littérateur etbibhophtle
.1 Jtoyt'ii (Lnome), le 10 décembre l&iO, étudia la ffrançais, né à Ballon (Sarthe) en 1809, lit ses étu-
médecine aux uimeiMlés de Dnrpat, de \ienne et des d au collège de ChAfraii-<Ji.m(iei\ et entra connue

BERGMANN (Fn dmc-Guillaume), philologue iiançjis, BÉRIQT (Chailes-Aitfr«*>te»e), otlt?i»ie MolonMe he\gv,
né a i>U asbourg, 9 iVvuei 1812, moil dans cette Ville, né à J-ouvain,
le le 20 lévrier 1S0J, moit le S avril 1870.
le 11 no\embiel88î Edit 155 Jn
tdit. 1-4.
BERGMANN (Ignace), pemtre et lithographe allemand,
né à Au, pi
de .Munich, en 1797. Edit. i i. BERKEIEY (sjrMaui ice-Fi C-dvi Jck, Fm Iij«j>iAS£)t amiral
anfil^is,
a né en 1788 EdiL. 1-2
RERGOUNIO0X (Edouard), romancier français, né à
le octobre 1806, moi t à l\ius, le BERKELEY (f,eorKe-Ch;iile->-Grnntley, Fiiz-Habihncf),
Si<ez, U 15 mars 1872 j1homme politique et t'cin<un anglais, n*1 le 10 icvuci
Eiiit. 1-S
BERINGER (Beatus),
n.ui (lias Klnn), le 2'J janvier 1801, moi
Edit 1 i.
t
inventeur français, ne à Ua^tic-
à Pans en 18J5
1800,
1 moit à Londres, le 23 fe\ner 1881. Ldit 3-5.
(Miles-Joseph),
1803, jjioit
en BERKELEY
c
Ltlit,anglais,
bol.iui^to
le 30 juillet 1889. 5 néndà àOuntll('
Ounille
clerc dans une étude de notaire. Atteint par la con- officier de la Légion d'honneur. De 1848 a 1855, l<<
scifption, il de\ança l'appel en s'engageant dans un le marquis de Lema siégea a la Chambre des députe*».
régiment en garnison a Pau- où il assista l'arme et y prononça plusieurs discours lies remarqués.
au bras à la révolution de 1850. Il était aussi en Wnmé, en "1853, ministre a iSaples, il remplit ce*-
garnison a Lyon lors de l'insurrection mutu(ilh«tc fonctiotib jusqu'à l.i chute de Fiançois II, auf[iiel il
de 183-4. A la fin de cette année, il obtint un congé n'avait cess-é de conseiller une politique plus libérale.
illimité et redevint clerc de notaire. Revenu à Paris Après a\oir résilié quelque temps a Home auprès
en 18Ô8, il se tourna \ers la littérature, fut rédac- du roi déchu, M. ttemiudez fut, a son retour en
teur en chef du Paris élégant, et publia, sous ses Espagne, nommé sénateur, et prononça a piopos de
prénoms, une comédie en un acte et en ^ers, le Com- Samt Donmigue, dans la Chambre haute, un discourt
manditaire (1859), et un répertone de théâtre de qui fit sensation. En 18G5, il remplaça M. Mon comme
société, également en ers, iteguidtlla* (1840). Apl es ambassadeur d'Espagne a Paris; mais, dès le mois
de longs voyages d'études en Allemagne, en Autn- d'août sunant, ce poste fut rendu a son pi édecesseur.
che, en Pologne et en Hongne. il rentra a Paris eu 11 a ete fait grand-croix de la Légion d'honneur.
1848, fut a^ec M. Thoré l'un des pnneipaux rédac- M. SaUador Itermudez de Castro, qui a acquis la
teurs de la Vraie république dont les bureaux et réputation d'un littérateur distingué, a publié divers
l'imprimerie furent saccages parla gai de nationale omraçes, noliimineiit des Essais poétiques (Ensayo*
le 13 juin 1849. Poursuivi pour de nombreux délits poeticos) et des études biographiques sur Antonio
de presse, et frappé d'une première condamnation. Ferez et Philippe Ier, sur Don Cculos, prince d'Au-
il se réfugia en Angleterre en 1851, "vécut a Londres triche, etc.
jusqu'en 1879, et donna une suite de publications qui
appartiennent la plupart a la curiosité bibliogra- BERNADOU (Mgr Aictor-réh\), prélat fiançais, est
phique. II est mort le 8 no\embre 1891. ne a Castres (T.un), le 25 juin 1810. Ancien curé-
On doit surtout à M. Berjeau Spéculum llumanœ archiprôtre de la cathédrale d'Alger, il a été nomme
Saivativnis, le plus ancien monument de la xjlo- o\êque de fiap, par décret du 14 jamïer lUGii.
graplne et de la typographie réunies, avec une m- préconisé le 7 a\nl, sacré a Castres le *20 juin, et
Iroduetiou historique (Londres, 1861, in-4), h\rc installé le 10 juillet de la même année. Promu arche-
remarqué aux Impositions uimcrselles comme une vêque de Sens par décret du 16 mai 1807, piécomsé
merveille d'imitation typographtque; Essai biblio- le 15 juillet, il a élé intronisé In 3 sppleiubie sur-
graphique sur le Spéculum Humante Sahatioms ^ant> 11 a été élevé a la dignité de c.iiduml, le 7 jum
(Ihid., 1862, m-4); Catalogue tllushé des livres 1880, du titre de la très sainte Trinité-du-Mont. 11
xylographiques (Ibid-, 1865, gr. in-8, nombreuses a\ait été promu officier de la Légion d'honneur le
grav.}; le Second voyage de Vasco de Gama, en an- 12 août 180o. – lfgr Bernadou est mort à Sens, le
glais, a^ec fac-similé dutexte hollandais (Ibid., 1874, 15 novembre 1891.
petit m-4) et plus tard en francais (Paris, 1881,
in-18). On cite aussi de M. J.-P. Bei leau des Biogra- BERNARD (Auguste-Joseph), ancien dépulé du
phies bonapartistes (Ibid., 1855, in-52); une traduc- >ord, est né a Aùbenchuel-au-Bac(>ord), le 24 juil-
tion, dans le Siècle, des Mémoires de Klapha, etc. Jl let 1834. Vétérinaire, puis fabricant de sucre, il
em oyait de Londres des correspondances a plu- fut élu, le 21 août 1881, dans la lre circon script ion
sieurs journaux de Pans et de l'étranger. 11 a de Cambiai, par 11 579 ioi\ contre 7 711 données»a
rédigé, outre le Ilibliomane, qui n'eut que deu\ II. Boitelle, ancien préfet de police et sénateur sous
numéros, le Bibliophile illustié (1802-1805), con- l'Empire. il. Bernard représente l'un des cantons
linué ensuite, en anglais, sous le titre the Booh- de Cambrai au Conseil général du ^ord. JI ne s'est
icorm (Rongeur de h\res). pas représenté aux élections suivants.
BERMUDEZ DE CASTRO (Sahator), marquis DE BERNARD (Jean-Gustave), sénateur français, osl
Lema, duc Dt, Ripai da, diplomate et homme politique né a Bdume-les-I) aines (Jioubs), le 11 novembre
espagnol, né \ers 1814, débuta dans la carrière, 1836. Avocat, maire de sa \ille natale et conseiller
en 1844, comme ministre plénipotentiaire au Mexi- général, il se présenta, comme candidat républicain.
que. Les relations de la France a^ec ce pays ajant au\ élections du 14 octobre 1877, dans l'ai rondissc-
elé interrompues, M. ltermudez de Castro fut pen- ment de Baume, et échoua avec 7 104 *ors contre
dant deux ans chargé des intérêts français au Mexi- 7 020 obtenues par )I. Eshgnard, candidat officiel.
que, et réussit a dénouer toutes les difficultés. Cette élection ayant été invalidée, il se représenta et
11. Gmzot, alors président du Conseil, demanda et fut élu, le 3 mars 1878, par 7 479 \ok contre 7 070
obtint, pour le diplomate espagnol, la croi\ de grand données au mùne concurrent 11 siégea «nr les bancs

BERLAGE (Vntoine), théologie» catholique allemand, BERNARD (Auguste-Joseph),ai chlologue fiançais, fièie
né à Munster, le 21 décembre 1805, mort dans cette du précédent, né à Montbn^on (loire), le 1" jan\iei
Mlle, le 6 décembre 1881 Edit 5 Pans,
1811, moit t le 5 septembre 18G8 Edit. 1-4
BERLET (Albert-Ernest-Edmond), homme politique
BERNARD (Michel), frère aîné du précédent, né a
français, sénateur, né à [Nancy, le 18 octobre 1857, moitt iMontbiison,
dans cette ville, 28 juillet
le 1886 Edit.
5. t
en 1806, moit en mars 18lx> Edit 1-5.
BERLING (Jean Chai les» Ernest), homme politique da- BERNARD (Claude), célèbre physiologiste franrars, né a
nois, ne à Copenhague, le 30 août 1812, moit à l-smaïlia Saiiit-Julten (Rhône), le 12 juillet 1813, mort à Pans, \c
lEgi'pte), le 50 mais 1871. VAil. 1-i 10 févnerl878 Edit. i-h
BERLIOZ (Louis-Hector), compositeur français, membie BERNARD (Auguste-Juseph-Emile), sénateur français,
de Institut, né à la Côte-Saint-\ndré (I-èi'e), le 18 dé- né à Lhateau-Snhns,lel3deeeinhre I8âi, nioità itamon-
cembie 1805, moit à Pans, le 9 niais 18b9 Ldit 1-1 chainp Oosges), le 19 août 1885 Kdit. 5
EERMUDEZ DE CASTRO (Manuel), homme politique espa BERNARD (Laure DE Lagraye, Jaitie), femme de lettio^
gnol, moit subitement à Madrid, Le là nijisl870 Edit 4 fiaiujdise, née à Paris, le 4 novembre 1799 Edit 1-4
BERNAHD (Louise-Rose-Désire), dit Bern4Iii> nE Reicves,
magistrat li aurais, ne à Brest, le l~i
Pans, le lOjaiùier 1838. Edit 1-3
iot
1788, mort à
15 mai 1788, BERNARD (Pieire), litUVatem fiançais, né en 1810,
inoità t'ans, le 2h septembre 1876 Edit 1-5.
BERNARD (Chai les-Galmcl-Thalès), littérateur français,
BERNARD (Joseph}, homme politique français, frère
du précèdent, ne à Brest, le 15 août 1792, moit le 10 né a Pans, le lo mai 1821, mort dans cette Mlle le
ooûtl86i Edit. 1-4 10 januer 1875. Edit. 2-5
BERNARD (Martin), dit MartjvBer-sard, ancien repré- BERNARB (Montagne), jurisconsulteanglais, né à Tib-
sentant du peuple français, né à Montbi i<wn, le 17 sej)- beiton-Cou.it (Gloucc-ter), le 28 janvier 1820, mort à
tembre 1808, mort à Pans, le 22 octobie 1883. Edit. 1-5 Loudies, Icoseiitombie 1882 Ldit h
de la Gauche républicaine, et fut rôélu, le 21 août d'une
d june hollandaise et d'un père qui la fit bap-
1881, par 8 54S \mx contre 613G obtenues tiser et élever dans un cornent Admise au Con-
même candidat iiiouai-cliislc. M. Bernard s'est par le ti
ticulièrement occupé à la Chambre des questions par- servatoire
si en 18Ô8, elle suiut les cours de ProvoM
économiques et agricoles, et a soutenu,
et de Samson et y remporta un deuxième prit de
ci
m toute tragédie, en 1801. et un deuxième pn\ de comédie.
fi
circonstance, le rele\ement des droits protecteurs, en
e: 1862 ce qui lui permit de débute,' au Théâtre-
Inscrit sur la liste républicaine unique du départe- Français, quelques mois plus tard, dans le rôle
F
ment du Doubs, am élections du 4 octobre 1885, il d'Ipln
d génie. Elle fut peu remarquée et quitta brus
fut élu, le second sur cinq, par 57 166
«4 71)4 notants. >ommé, le 24 jamier 1880,
\m\ sur qquemcnt la scène, après un court passage au Gym-
sous-
secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, il garda nnase où elle avait joué dans lePère de la débutante
eet dans Un mari qui sauve sa femme, de Labiche.
ces fonctions jusqu'à la retraite du cabmet l'rejci- Mlle Sarah Iiernhai-dt, après a\oir reparu, en
net, le 3 décembre suivant Il est entré au Sénat, 1860,
1 à la l'orte-Saint-Mdrtm, dans la Biche au bois,
par suite d'une élection partielle, le 2U mal 1889, obtint
o enfin, par la protection de M. Camille Doucet.
obtenant 555 voix sur 003 votants. Dans la dernière
u engagement à l'Odéon, où elle se mit peu a peu
législature, il a combattu très énergiquement le un een évidence. Elle y joua successnement des rôles
projet de loi de M. Marcel Barthe, transférant du très tl di\ ers, tels que ceuc d'Armande des Femmes
jury aux tribunaux correctionnels la connaissance savantes. d'Anna Damby, de Keati, de Cordelia, du
des délits de diirnmation par la presse. Le 18 mai s.Hoi /i Lear, ou elle dut a la grâce de sa jeunesse et
18!)0, M. J.-G. Bernard fut élu conseiller général du
a la pureté du timbre de sa \oiv ses premier,
Doubs par 12011 \oi\. contre 1156 obtenues séneu\. enfin et surtout celui de Zanetto, du
M. Estignard.
par succès
s
t Postant,
)
côtés
c
de M. Coppée, qui fut pour elle, au\
de 1111e Agar, un \rai triomphe. Ce dernier
çais, lié a La\al le I" novembie est
BERNARD-DUTREUIL(Paul-Marie), sénateur fran- rôle
le fils du lui
r et celui de l<i reme d'Espagne, dans liny-lilas.
11
sénateur de la Mayenne, décédé en 187B. Elu en rem- à signeruu traite
\alurent mi «i éclatant succès qu'elle fut appelée
a\ec la Comédie-Française, avant
placement de son père, il siégea sur les bancs de la d'avoir d terminé son engagement au théâtre de l'O-
droite et échoua au renouvellement triennal de jan- ddron, auquel il dut Aire payé un dédit de 5000 francs.
vira- 187!) avec 14!1 voix sur 333 votants. Aux élec- Elle F a\ait encore paru, sur cette scène, dans le
lirais du 5 janvier 1888, il fui réélu par 393 voix Testament ] de César Girodot, dans le Drame de la
sur 688 votants. ,rue de la Paix, le Bâtard, etc. Pendant le siège
d Paris, elle avait concouru a l'organisation d'une
de
BERNARD-LAVERGNE. \oy. L.ivtBG-,E (Bernard). ambulance
a a l'Odéon.
Son passage au Théâtre- français fut plus ora-
BERNE-BELLECOUR (Etienne-Prosper), peintre Apres un début dans Mademoiselle de Belle-
liançais, né a BouIngne-siir-JIer, le 29 juin 183 8, geux. «

lut eleve de Picot et de Damas. Il exposa aux Salon admu


de 1801, 1804. 1800, 1808 des portraits et des pay- a s ïsle
J qui ne répondit pas aux espérances de ses
ateurs (1873), Mlle Sarah Bernhardt ne tarda
r a signaler ses brillantes qualités dans Phèdre,
pas
sages, puis adopta la pemture de genre et la pein- ou c elle joua d'abord Ancic et plus tard Phèdre elle-
ture militaire, auxquelles Il dut de réels succès même.
i Elle joua ensuite Andromaque, Zaïre, qui
nous rappellerons notamment Désarçonne", un ffut un de ses triomphes, le Sphinx de M. Octale
Un
bonnet (186e)), nu Coup de caiinn, toile lies remar- Feuillet,
1 la Fille de Holand de
Md d'amoureux (1872), le Jour des fer- vaincue de M. Parodi, le Mariage de Figaro, ou
mages (1873), le Prétendu (1874), les Tirailleurs telle
de Bornier, Home
retrouva, sous le travesti de Chérubin, le succès
du la Sein» au combat delà ilalmiuson le 21 octo- cde
bre 1870, la Brèche (1875), la Desserte (1876). Dans tlequel sa création de Zanetto, et entm Hernani, dans
la tranchée (1877); Sur le terrain (1870); Attaque Sol acheva son interprétation du personnage de Dona
< de la placer au premier rang des artistes
du château de MonlbtUiard, campagne de 1870-1871 contemporaines. Apres quelques
(1881); Manœuvre d'embarquement (1882); VnPn- (importants, Mlle Sarah Bernhardt. autres rôles moins
qui avait
sonmer (1883]. M. Ilerne-Hellecour a exposé en rang comme sociétaire en 1875. créa le grand pris rôle
outre plusieurs dessins Débarquement (188.")) An de mistress Claikson dans l'Etrangère, qui révéla
mouillage (1888); le Foi trait du Duc de la lioclze- (toute
fouamld d'EUissae (1890); Aue armes! (1891). Lesson talent son originalité et la nervosité exubérante de
(14 février 1876). Mais la tension exces-
premiers de ces envois ont valu a l'auteur une sive qu'elle apporta dans ce rôle altéra sa santé
médaille en 1809 et une médaille de 1™ classe en elle prit quelques mois de
1872. Il a obtenu depuis, l'Exposition universelle repos qu'elle consacra
a particulièrement a sa passion pour la sculpture.
de 1878, une médaille de 3' classe et la décoration lïentrée
de la Légion d'honneur. au théâtre vers la fin de l'année, elle eut,
l'année simmilc», un double et immense succès dan»
Son fils, Fellï Ber\e-Bellecoih, né à Lnnveciennes deux bien différentes Andromaque (5 août
(beine-et-Oise), élève de son père et de M. J. Lefebvre, 1877) œuvres et Hernani (21 novembre). Dans cette der-
a lait aussi quelques envois aux Salons, nnliiiiiincnt
In Ganle particulier, en 1888, et Pendant le Ser- nière pièce, elle fit du rôle de Dona Sol, auquel
elle s'idenlilia tout entière, comme une nouvelle
mon, en 1889. création. Par un autre contraste, elle joua au com-
mencement de 1878, le rôle d'Alcmene dans Am-
BERNHARDT (Rosine Bfrmrd, due Sarah), actrice phitryon et reparut dans celui de Zaïre. Au moi->
fiançaise, née a l'.u-is, le 22 octobre 18M, est lille d'octobre smvmil, elle nipi if lt: mie di; Fieillu;

BERNARD DOTREUIl (Jules), homme politique limi-


tai», ni' a Laial, le 8 mai 1801, mort le li juin 1876 BERNECK [Chai les Gustave te), écn\am allemand.
bdit 1-5 ronnu sous le pseudonyme Bernd von GuseiU, ne a
hn< hhïun i Prusse), le '28 octobre 1803, mort à BeiUn, le
BERNARDI (imWe-Elzi'ar-Fplicienm), homme poli-8 juillet 1871 Edil. 1 b
tique Iraiiçais, néà Monleux (Vaucliise) le \± avril 1788
mort à Caipentras, le 27 juillet 1873 Ldit. 1--1
BERNHARD (Kail Saut-Iubin), romancier danois, né le
BERNATZfJcan-Mjitin!, peintre allem.md, né à Spire 18 noiemlne 1798, moit à Copenh.iL'ue, le 2i noveinbie
(Puisse Hhi'naiie) en 1802, mort à Munich, le 19 de- 18Go Edit 1-4
tenibie 1878 Edit 1-4
BERNAYS (laïques), philologue- allemand, n<< à Ham BERNHARDY (Gmlefioy), plnlolopuo allemand, né à
1 liniug, S8 1 j( nt le lp o bcjiteiiibie 1821, mort à Ilonn, le 26 mai
Landsbeiff (Puisse), le 20 mars 1800, inoiL à llallo, le
1881 Llhl â H nui 187". Ldit 155
dans le Sphinx et, en avril 1879, celui de la reme fois de plus toute une fortune. Depuis cette époque.
dans lluy Dlas, qui lui fournit un de ses plus sé- elle a créé comme rôles composés pour elle, aux
rieux triomphes- Variétés, celui de l^éna dans la piéce en cinq actes
Des cette époque, des conflits s'étaient élevés de ce nom, tirée du roman de M. Philips (10 avril
entre elle et 1 administration de la Comédie fran- 1889), et a la Porte Saint-Martin, celui de Ùéopàtrc
çaise, a l'occasion des tentatives faites par l'artiste, dans un nouveau drame a grand spectacle et avec
en dehors de sa tache de sociétaire, pour appeler musique de MM. Sardou et Moreau (28 octobre 1800),
sur elle l'attention publique par le déploiement sans compter, sur cesolennelle même théâtre son appaiilion
d'une acti\ité universelle ou par l'excentricité du dans une reprise du drame lyrique,
genre de ne et des aventures. Ces démêlés furent Jeanne d Arc1890), de MM. Jules Barbier et Ch. Gounod
momentanément suspendus par la campagne dra- (3 janvier et toujours sans préjudice de
matique que la Comédie française ht alors a Lon- tournées et excursions lnciativcs1 a l'étranger.
dres. Mlle Sarah Bernhaidt, accueillie d'abord avec Nous laisserons de côté des incidents de la vie
quelque froideur au théâtre de Sa Majesté, vainquit privée de Mme Sarah Bernhardt, quoique très
bientôt les répugnances britanniques et devint dans retentissants, comme sa querelle avec Mme Marie
l'Etrangèremime l'objet d'un v ci îtable engouement. Colombier, consignée dans des brochures diffama-
Apres quelques incidents qui troublèrent la hn de toires dont quelques-unes déférées aux tribunaux
cette excursion triomphante, elle retrouva toute la (les Mémoires de Sarah Barnum; la Vle de Marie
faveur du public parisien dans ses anciens rôles, Pigeonnier: Affaue Marie Colotnbier-Sarah liern-
surtout dans lletnani. Mais le succès incomplet ou hajdt, etc 1881-1884), et nous ne marquerons sa
plutôt le complet échec qu'elle eut, au mois d'avril soif détruit et de succès universel que par destia a
1880, dans le rôle de Clorinde de l'Aventurière, vaux qui ont laissé des traces. Elle s'est essayée,
auquel, de l'avis général des critiques, ne convenait comme écrivain fantaisiste, par une relation de
pas son genre de talent, l'entraîna a un coup d'é- voyage aérien Dans les nuages, impressions
d'une
clat elle envoya brusquement a M. Perrin sa dé- chaise (1878, m-4), compte rendu avec planches et
mission et s'éloigna de Paris. Aucune démarche, gravures d'une ascension en ballon, en compagnie
aucun effort ne réussit à la ramener a la Comédie du peintre Georges Clairin puis, comme auteur
française, pas même un procès qui lui fut intenté dramatique, par une simple piece en un acte,
et par suite duquel furent prononcées judiciauc- l'Aveu (Odcon, 27 mars 1K8X). Mais c'est surtout
ment sa déchéance comme sociétaire, la saisie de comme artiste sculpteur qu'elle s'est efforcée de
quarante et quelques mille francs formant son fonds marquer sa place hors du théâtre Elle a envo;é
de réserve au théâtre et ime condamnation a aux divers Salons un certain nombre de bustes on
100000 francs de dommages-intérêts. bronze et en marbre, notamment ceux de Mlle L Ab-
Mlles Sarah Bernhardt trouva aussitôt des dédom- béma(\&VJ), du Seigent Hoff (1880), de Coquelm
magements a ces justes sévérités qui ajoutaient cadet (1881); puis des compositions originales
encore a la notoriété de son nom. Elle fit une comme Après la tempête, groupe plâtre, d'un dlet
excursion fructueuse en Angleterre, puis une véri- vraiment pathétique (1876) Ophélte, bas-relief
table expédition aux États-Unis, sous la conduite (1881), Mars enfant, buste en marbre (1885); elle
d'un impresario américain qui, en lui assurant des a aussi abordé la peinture et exposé en 1880 le
conditions fabuleuses, fit a la fois la fortune de tableau la Jeune fille et la Mort. Mme Sarah-
l'artiste et la sienne. Elle ht encore des tournées Bernhardt a obtenu, pour la sculpture, une mention
dans le sud de la France, en Italie, en Danemark, honorable en 187G.
en Russie, etc. Dans une de ces excursions, elle BERNIER(Mesmin-Floient),homme pohlique fran
rencontra au théâtre de Nice M. Jacques Damala,
qui s'engagea dans sa troupe et qu'elle épousa a çais, ancien député, né a Vineuil sur-Loison (Loir-et
Londres le 4 avril 1882. Ce mariage, qui eut un Cher), le 28 janvier 1809, lit une partie de ses
grand retentissement, aboutit, a la fin de. l'année classes au college d'Orléans, suivit les cours de di oit
suivante, a une rupture qui ne fit pas moins de à Paris et se fit recevoir avocat, iyant acheté une
bruit dans le monde et la presse des théâtres. étude de notaire a Orléans, il exerça pendant trente
Mme Damala, ou plutôt Mme Sarah Bernhardt, qui années (1837-1808) et devint président de la Cham-
n'avait pas renonce a ce nom, prenait, sous celui bre. Conseiller général du Loiret depuis 1871, il se
de sou fils Maurice, la direction du théâtre de l'Am- présenta aux élections générales du 20 février 1870.
bigu, où elle faisait débuter son mari dans les comme candidat républicain, dans la 2B circonscrip-
Mcres ennemies. Elle-même allait créer au théâtre tion d'Orléans, et fut elu député par 8 186 voix. 11
du Vaudeville le rôle de Fédoia dans la pièce de fit partie de la majorité républicaine de la Chambre
ce nom, écrite pour elle par )1. hardou (11 dé- et, après I acte du 16 mai 1877, fut un des 363 qui
cembre 1882), et reconquérait tout son prestige. refusèrent leur vote de confiance au ministère de
Au mois de septembre 1883, elle achetait le théâtre Hroglie. A la smte de la dissolution, Il se représenta
de la l'orte-Saint Martin, y jouait, entre autres aux élections du 14 octobie et, quoique vivement
pièces anciennes, Froufrou et la Dame aux Camé- combattu par l'administration,il fut réélu par 104111
lias, puis elle créait le rôle de Zemma dans Kana voix, contre 9 598 obtenues par M. Bernard dllar-
Sahib. composé pour son théâtre par le poete, court, ancien représentant, irere du secrétaire de
)I. Rlchepm, qui, s'assnciaul a sa carrière drama- la Présidence, candidat officiel et parent du mai fi-
lique, se faisait acteur dans sa propre pièce, Sur chai de Mac-Mahon. Il soutint de ses votes le minis-
cette scène, M. Victorien Sardou lui fournit l'occa- tère Dufaure. Il fut réélu, le 21 août 1881, dans la
sion de nouveaux triomphes personnels, en écri- 2e circonscription d'Oiléans, par 12 081 voix, contre
vant pour elle le drame historique a grand spec- 4 034 obtenues par le candidat conservateur. Inscrit
tacle de Théodora (28 décembre 1884), qui eut plus aux élcclions du 4 octobre 1885, sur la liste oppor
de trois cents représentations consécutives, et, tuniste du département du Loiret, il obtint au pre-
trois ans plus tard, celui de la Tosca (2< novembre mier tour de scrutin 39 631 voix sur 80502 votants
1887). Dans l' intervalle, Mme Sarah Bernhardt avait et fut élu au sciutm de ballottage, le pieimer sur
fait une nouvelle tournée a Londres et un second six, par 48 640 voix sur 83 422 votants. Il ne s'eat
voyage en Amérique, dont elle avait rapporté une pas représenté aux élections du 22 septembre 1889.
BERNIER (Adhelme), littérateur et êiudit français, né BERNSTEIN (Georges-Henii), oiienlahsle allemand, né
i
à Scnlis, le 18 mai 1808, inoi-Ue 26 novembre 18b8 Edit à Kospeda près de Jena, le 12 janvier 1787. moit, le 7
avril 1860 Edit 1-3
BERN0UILLI (Christophe), économiste et savant alle-
mand ne a Bâle, le 15 mars 1782, mort le S févner
1863 Mit. 1-3. t Djntzig
BERNSTEIN {luron), publiriste allemand. né j
en 1812, moi Uei lin, le 13 k'\nerl88i Edit b
M- fternier, \ice-president du Conseil général du de df casnlene, il fut aussi traduit devant un conseil
Loiret, où il représente un des cantons d'Orléans, d'enquête d' militaire, pour a\on* assisté les frère**
a été décoré de la Légion d'honneur, à l'occasion R< Récollets lors de leur expulsion, et une seconde fois,
de la fète de Jeanne d'Arc, le 8 mal 1891. a la suite d'une condamnation a dix jours de prison.
pour avoir pris part a des manifestations contre la
pi
BERNIER (Camille), peinire français, né a Colmar la laïcisation des écoles. Il fut, les deux fois, remojé
le <4 mm 18l2ô, iMève de M. L. Fleur>, s'e-t fait con- in mdemne. Porté sur la liste monarchiste du départe-
uni ire, depuis 18^8, aux Salons annuels par des m ment du Gard, aux élections générales de 1885, il
paysages représentant principalement des sites de éc échoua, ainsi que les autres candidats de la même
la Bretagne. Tels sont Landes près de Bannalr.c, It* hste. Candidat monarchiste et révisionniste dans la
Abords de ferme en Bretagne (1807), Sentier dans 1M lr circonscription de Mines, aux élections du 22 sep-
les genêlX) Etang de Quimerc h (1808), Lande de tembre te 1889, faites au scrutin uninominal, il obtint,
Kergaladiie, Fontaine en Bretagne (1869), D'Ann- ai au premier tour 7 825 >ok, contre 8456 partagée^
dour a liannalec (1813}. Les trois premiers de ces entre ei trois candidats républicains, et fut élu, au
envoie lui ont valu trois médailles et le dernier la scrutin se de ballottage, par 8 174 yok contre 6 598 ob-
décoration de la Légion d'honneur. 11 a encore ex- tenues te par 31. Cazelles, républicain opportuniste.
posé depuis une Ferme en Bannalec (18761 Sabo-
tiers dans le bois de Quimerc' k [1877); le Matin BERNIS (Hervé-Marie, marquis de Pilrre de), an-
(1880); Brume et soleil (1884); le Petit bois et la cien ci députe, cousin du précédent, né a Montpellier
Lande (1883]; la Clainèrr, et Matinée en Bretagne Je le 5 février 1839, s'engagea comme volontaire a
p~

(18S7); Bords de l'Isole (1888); Vallée de l'Isole Vàge


V; de Mngt ans, prit part, dans le 101* régiment
(1889) Huile* de sabotiers [1890); le Soir et une de di ligne, a la campagne de Chine et se retira a^ee
Ferme, en Bretagne (1891), etc. M. C. Bcnucr a le grade d'ofiicier, en 1868. Capitaine des mobiles du
obtenu, outre les récompenses précédentes, une Rhône R pendant la guerre de 1870-71, il fut envoyé
médaille de 2° clause a l'Exposition universelle de en ei Algérie. Itiche propriétaire dans son département,
1878 et un grand pu\ a celle de 1889. il fut inscrit sur la liste monarchiste de l'Àrdèche.
aux
ai élections du 4 octobre 1885, et fut élu, le cin-
BERNIER (Stanislas-Louis), architecte français, né quième
Beaux-Arts,
q sur si\, par 45149 voix sur 87 050 votants.
a Pans en 1845, entra a l'école des où l,cs
L élections de l'Ardèche avant été invalidées.
il fut élevé de ItaumeL et remporta le premier grand M. il Berms échoua, comme toute" sa liste, a-vec 44987
prix de Rome en 1872. On a remarqué, parmi ses voit v< sur 92 680 votants. Il se présenta de nouveau,
émois aux Salons annuels, les œuvres suivantes aux a élections du 22 septembre 1889, faites au scrutin
Restauration de la basilique rie Pales/rina; Te m- uninominal,
v dans la 2e circoitscnuluui de Privas, et
pie de .ryli~terne à lsszse (I!!78), Détails du por- é,échoua avec 7501 voix, contre 40552 obtenues par
tique des écoles et du camp des soldats à l'ornpéi 11 Clauzel, député sortant républicain.
M.
(1880); Entablement de l'ancienne bibliothèque de
Venise (1»81); Hôtel d un peintre, à Paris (1882). BERSEZIO (Victor), romancier et auteur dramati-
M. Bernier, à qui l'on doit eu outre la construction que q italien, né a l'everagïio, province de Coni, en
d'un certain nombre d'hùteK, a obtenu une médaille 1830, 1 mamfesta sa précocité en écrivant, dès l'âge
de 3e classe au Salon de 1878, une de 1" classe a de d onze ans, des hbrettos pour de petites scènes
l'Exposition universelle de la môme année, la déco- 1;lyriques. En 1845, il alla suivre les cours de droit a
ration de la Légion d'honneur en 1885, et une mé- TTurin, se jcta dans le mouvement, libéral qui signala
daille d'or à l'Exposition universelle de 1889. Je fin du règne de Charles-Albert, et fut admis par
la
ï Yalerio a écrire dans les Letture di Famiglla,
M.
BERNIS(Jii]os-JIenri François, comte de Pierre de), et e par M. Brofferio dans le Messaggtere Torinese. Il
députe français, né a Grenoble, le 8 janvier 1842, filit avec les étudiants la campagne de Lombardie.
appartient a une ancienne famille du Languedoc, FPendant un séjour qu'il fit. ensuite a Paris, il fut en
l'etit-neveu du cardinal de Bernis et neveu d'un relations r avec les journalistes de l'opimon libérale et
général, il avait d'abord suivi la carrière militaire, ddonna des articles, notamment au Courrier de Parts
Sorti de Saint-Cyr en 1862, dans les chasseurs a de d Félix Mornand. Collaborateur du Cunento et de
cheval, Il doniw'ba démission en 1867 et se fixa a la t; Rwtsta tontemporanea, du Fisckietto, de l'Es-
limes. Conseiller municipal de cette ville depuis pwo, l dans lequel il donna ses Profils politiques, il
1871, et conseiller général du Gard, pour le 5e canton devintc le rédacteur littéraire de la Gazette Piemon-
de Mmcs, il organisa des manifestations pour pro- taise. t Il dirigeait ce journal a Turin lorsqu'il fut
tester contre l'expulsion des congrégations non auto- envoyé c à la Chambre des députés de l'Italie.
risées, fut traduit, devant la police correctionnelle, On a de M. lïersezio une série de romans, où
mais acquitté par le tribunal et par la Cour d'appel. reparaissent,
i comme dans ceux de Balzac, ]p<* mémos
Capitaine commandant au 15- végiiuonl temtuiidl personnages, et dont les Nouvelles (Novelhere),tra-

BERNSTORFF (Albiecht, comte de), diplomate et BERRUYER (Alexandre- Auguste de), littérateurfi aurais,
homme politique prussien, né le 22 mars 1809, mort à ne à Pans, le t lévrier 1804, moi t a Rouen le 20 octobre
Londres, le 26 mare 1873 Edit 5 1857. Edit. 1-i.

BERNUTH (Auguste-Mauiice-Loms-lIenii-Guill.-iuniede), BERRYER (l'ierre-Antomn),relebre avocat français,


homme politique allemand, né à Munster, le 11 mars ancien
1808, moit t Berlin, le 2j avril 1889. Edit 5
iEdit 1-i.
députe, membre de 1 Institut, né à Pans, le
à
janvier 1790, moi AugcrviUe, le 29 novembre 1868

BERÛLDINGEN (Joseph-Ignace, comte iml, général :ille- (llippoljte-'Nicolas), général français, frère
miiiid m'1 à Mvang-en, le "11 noveinbiel780, moi t a àStutt- duBEBRYER
ini)it né à Pans, le i janvier 171)j, moit dans
le
«nit, 21 janvier 1868 Edit. 1-i
précedent,
cette ville, au mois de mai s 1837. Edit 1-2
EERPI (U,uie-C(it'oiine~Ycvàir\nde-houi->e de Bounnot, BERSOT (Pieue Ernest, philosophe et publicité fran-
duclie&se iie), pnn<es=e rie la bi anche ninee «les lioui- çais, ne à Surgèles
(Charente Infrupiiieh le 22 aout
lions, m'e ,Kaples le 5 novembre 171*8, moite a liiimsee 1816, moit à P.uis le 1" février 1880 F.dil 1 5
(Styrie), le II avril 1H70 Edit. 1-i
BERT (Paul), physiologiste et homme politique fran-
BEBRIAT SAINT PRIX (Charles), littérateur et jnuscon- CtUb, nÊ à Auxerre (\onne), In 17 octobre 1853, moit àh
183:5, 1I100t
suite français, nô à l.ieiiobl.\ le fdcVeinbic 1SU2, moitt fi.inoï, le 11 novembre I88i Edit 5
fi Riom, le 11 septembre 1870 Edit 1-i
BERTALL (fiharles-Constantm-Àlbert Nicolas d'Armo[.

leBERRIAT-SAINTPRIX (4uinî Julien-FéliT), iiinsrnnsiilte dit), dessmateur français, né à Paris, le 18 décembre


Irançais, Ir^re du pr«5*-édent, né à Grenoble, le 20 si;p- 16^0, moi à bayons,
1810, mou à IMns, le 18 auil 18S3 ("dit i-K Ldit 1-5
pi es Saint-Peray, le 2i mais 1881.
dunes en français par~l.Amedeeltou\ sous le litre depuis
c 1881, a ses expositions spéciales annuelles !'i

de ~MM/s ~tc~t~H~n~'fs (185~, iu-18). forment Parib.


1
l'm)roduct)on.Cesoutjns<pt'apr<'sent:~r/tny~ tl. Léon Bmmm:. mat') et élé~e de Mme Bertcam.
/lmer f/t Kn~M. ~ft~Mma (1855-1858). <'<M;o né1 à Boury (<Jise) en 1827, a exposé duers portratts
(1859)./ftM~r(18e7-H8.5tol.),~7'MCf!-f'(<eHft ou
( bustes /tjife << homme et ~et;ne fille,
Or, JeMMC
~odeMs ()8(!8). f~rtM <M.f!OMimoft8<iOj.7'oK'r<f bustes 1 (18U8); Berger et Aj/mp/te, bustes, terre-
~/o~HH~.tradmt en français par'1. Léon Dieu cmto c
()875).
(1885. m 18), Ur)!<o~ e f.~t~o (1875L For<M~f<
gla Arzgeladella
f~~)<7:~fa terra S~~re~ ~ft~/c
fmeme année),(Î87J~, iraVmt eu(1875)
francats BERTHELOT (l'ierre-Eugéne-ttarceUm], cliimiste
membre de l'Institut. sénateur et ancien
/y~t ~Mye/< t/f</n ferr« (1879). tradmt en francatS français,
f1
par le uLeme (1881, ni-18). t< De~t~ !M<e!~e (1880). ministre, né à Paris, le 25 octobre 1827, et fus d'un
Uommiff) SaH<ot)!o (1885). etc. Un es cde pour le médecm, fit ses études au collège Henri IV, y obtint
hom du stylo et la pemture exacte du la Me et des 1le premier prix d'histoire en 1845, puis le pl ix d'hon-
mœnrs pn''mon)aises contemporaines. Au tilé.'dt'e, neur de philosophie au concours général. Ilspéciale- setnra
]). Bersczio ;) donne Mi<;f.<t d'.l)tf/oftMO, drame; ensuite a l'étude des sciences et s'occupa
/i<~7~M/MN, Ira~din, un des sucées de l'acteur Sal- ment de recherches sur les acides et les corps gras,
vu)); le P~7'!< t'rroHMt. P~'f/oHo (te Pardon), ainsi que sur la lerinentation. tt a été reçu docteur
di'nn]ejoueeul8C('.tauïhcatreVa1)eaïtnme;L'H~ es sciences, en a~rd )854, avec une remarquable
/i'o/<<.6~f)~c,comëd)eentrotsactes (~871):~n thèse sur les Cow~M~OM~de la ~yc~r~'HC avec les
Pugno )K<'of/;it~o, comédie en trots actes (1872). acides, et r~o~MC~OH des corps gras HeMh'ex Ha<M-
Uf~Z~'o?j'~7~H~r~f),comédieen quatre actes(1876); rels il a tiré de là sa théorie des alcools polyato-
I .Mf~tma~e, i r;o~M<<. etc., etc. On a particuhe- miques. l'une des plus génerales de la chimie orga-
reuieut remarque,dans southeâtre.unccotnédie eu nique. 1,'Académie des sciences lui décerna, en 18bl,
patois ptétnontais ~M~r~e d'~H.~ 7'~t'c~. un pru de 5 500 francs, c pour ses recherches rela-
11.Bci".ezioa cent en outre des omraR-csInsto)!~ tives a la reproduction p.u' la ~oie synthétique d'un
<jues:<~7i<o~tFï~o?~HM<e/f:<r<')~j~t~' certain nombre d'especes chimiques existantes dans
dt ~t<~ :<a/;a)ia (1878, 5 vol.), 7!:c«!dt s~or~t les corps vivants ?.
;'M 7A', P<-H<'i/)t)M fioti!, ~n~~o BrM:!eM;(1880). Attaché, en 185t. au Collège de France comme
préparateur du cours de chnnie de ~1. Halard. son
BERTEAUX (Helcna llMEKT, dame Léon), statuaire maître, il tut nommé, en décembre 185!), professeur
française,neeaPanseui8"5,est fille deM.l'.Hé- de chimie organique a l'Hcole supéiicure de phar-
bert. sculpteur, dont elle reçut les leçons en même macre et, sur la demande de 1 Académie des scien-
temps que eeUfs de tL Dumout, Apres avoir débute ces, une nomeUe chaire de diurne organique fut
an Salon de 1849,sous le pseudonyme d'~tMe/;t,par créée pour lui au Collège de Franco en 18u5. Elu
nnestatuetteenpI.ure(portratt~de3y/~Ca~ membre de l'Académiede médecine, en février 1865,
.V de F.), elle ne reparut qu'a celui de 1857 a\ec dans la section de physique et chimie médicale,
iepoi'traitde-P.~eB.,bu..teenpIAt['e;cIIe 'M. Berthelot entra a l'Académie des sciences, te
~'est dosormats fut représenter, presque chaque 5 mars 1875 (section de phtsique), en remplacement
année, par des œmres souvent tres remarquées de Dnhame): it en devint plus tard secrétaire per-
les T) o~ l~t ~Ms ~/ï~o/~a/< bemtier en bronte pétuel, en remplacement de M- Pasteur démission-
pour l'église de SamtGraheu (185')); ~MompfMM naire (25 février 1889). ~ommé président du comité
en bu
de la ~ip?<yc, groupe en plâtre /n'cr, bas-relief scientifique de défense, le 2 septembre 1870, il s oc-
Poî<r ~fs pam'rps, s'tl vous p/~<, groupe cupa, pendant le siège de l'arts, de la fabrication des
formant, un tronc, brou/e (186l): JeM~e Gaulois canons et des poudres de guerre, et spécialement
~~o~M;'pj'~f~o'Mtt! statue en plâtre (1864), de la nitroglycéime et de la dynamite.
ree\posé en marbre jl867);moMr,tyomtM<eMf, Aux élections générales de févriei'187), sans s'être
-tatue en plâtre (1865); <<CarMMs/a<<M,statue porté candidat, il réunit. 50U15 von, sur 528000
eupMtre(186<)j;Pnrtraude.W/<œ<eC.D.me- notants. Il fut nommé inspecteur général de l'ensei-
daillon en plâtre (1867); l'ortrjit de Mme t~ terre- gnement supérieur, le o a~ril 1870. Le lu juiHet
euite(t868);Jt<'xt)f/baM~)M. statue enpi.'ure 1881. il fut élu sénateur mamoMbIe. n ne prit part
(1873), ree\pobee fn marbre (1876); JeKHe~ri'Mtt- aux débats de la Chambre haute que sur les ques-
~<er,statuecnbtou~e;/lM~r~~f's,busteeu tions concernant l'enseignement. Il soutint, comme
bronze (1874) le P/ ~M/f's, buste eu maibre (1875). rapporteur, une des lois organiques de l'enseigne
tmdouencorf'a~meI,eonlierteau\<m~at;(~f!<MM, ment primaire dans les mois de mars et d'avnll88<).
fronton pour la nou\elle façade des Tu)let)es(18C5); Appelé au numstere de Instruction publique dan~-
uue font.une monumentale ;uaugtu'ée a Amtens le le cabinet Goblet, le 11 décembre suivant, il ~e
tjutitct 18G1, VjspMme de J.-C., à !\otre-Came retira quelques mors pins tard a\ec tout le minis-
deVinceunes:~N~t/.Vft</t<f'MetsooitL'tMrctt< tere, le 18 mai 1887. A latin de mai s 1888, l'inspec-
pour le portail de S!uutLaurenta Pans; for<rat< tion générale de l'enseignement supéneur ayant été
<<<-M. BMt.Carf/c~, buste bronze fl88t));Porfrt!t< supprimée par mesure budgétaire, il fut mis a la
du Petit PtMvf, buste ten'e-cutte (1884); Fronfo~ retraite, avec le titre d'inspecteur général honoraire.
~CMC/ter, buste marbre, pour l'Académie nationale Décoré de la Légion d'honneur le 15 août 18C1. il a
de musique (1885); fs~t'/te sous ~'eBtpt're du m!/<- été promu officier le 14 annt 18C7, commandeur le
M)'< statue marbre (1889). etc. ~Ime Léon Herteaux Itjaimer )879etgrandofneicrle )"-mai 1886.
a obtenu successivement une medadie en 1804 et Les travaux de M. Berthelot ont eu pour objet
enl867.unede2*classeenl87Setunemedat)le principal la synthèse chimique, c'est-a-dite la re-
d'or à l'Expositjon unnerselle de 188U. Cette attiste production des substances qui entrent dans la com-
est la fondatnce et la présidente de la Société de position des êtres organisés ils ont ouvert une ~oie
l'l'uiou des fcuimes peintres et sculpteurs, qui, nouvelle a la science, qm s'était bornée jusque-
BEMAULD (Chattes-Alfred),junseonsutte f.anf.an, 9é-
BERTHAtJT (Jean-Auguste), général français,
ancien
natcur,ncàVersonfCaIvados),te9juinl812,mortà à ministre, m'' à Genlis (Cate-d'Oi), le M mars)8t7, mort
rai~,te9avrdi88i!Edit2-5. à Pans, le 2t décembre 188t Edit. 5
BERTEAUD (M~r Jean-Bapttste-Pterre-Léonard), prélat
Limoges, le 30 novembre 1798, mort à BERTEEAC jEine<,t), orientaliste allemand, n~ .1 Beilin,
t!anca<5, né a
le 23 novembre 1812, mott àCœttmgue, le 17 mat t8~t8
Tutte,telmatt!)7i)Mtt.S. 5 Mit 5
BMTEN(M<)nar;t-Ft't~),t;ëner.i)be~e,nea~pre'te
le
hjumt)i06,iMOttaC)ieratt<prc9l.i<e,teHmait887 BERTSELÏN (~lax), architecte français, né à Troyes, le
Edit M t8jnin 1811, mott en 1871 Edit t-S
presque cxclusnement à l'analyse. L'mdnsfue des don;mcd'<te7!a)/mn);a'.Quetqucs années p[ui.
matières colorantes extraites du goudron de la tard,dcommencaase faire connaih'e par des feud-
houil)eatn'éungr:nttlpai'!idesesdécou~ertes. letons dans )e)eurna)/eSt'M7e.Det857jusqu'à ce
Outre sa tlese (1854), et un nombre considérable de jour.M.EtteJterthetadonné.soit dansée journal,
mémou'HS pubhés dans les ~a/cs de f.<NS de SOdda)lS<HM)t,/eeoMMH<ff,a;)')C,/cCo)M<
physique et dans les Comptes rendus /lr(t~-
~i~ J~s s~ ~t~ l'flatifs a la .Sy~~èsc des ~~F ~ï/rM ~a~)~
<K<tf)KHf~, ut) grand nombre de romans puLhés en-
aausstCoUabcréad~ers
d Ay~ro~Jtc, des alcools, etc., on lui doit les ou~ra- recueils la Ga~<«<- des fM/at~)!, Par~ e~a)~, la
pes suivants C/N~t~e ~ry~Me /~H~ sur la ~y)i- J!uc~M\tx"e~eJoKma~aMr~etc.I)a a
thèse (1860, 3 ~o]. in-8): JLe~ts ~ur pr~ct~~ été décoré de Légion d'hnnnenr le !4anùt18M3.
SM~S (18<)~, i'I-~); /~f~M.< sur ~N ~P<Ao~~ ~~J~ Il est mort a Pans, le 1" fétrier t8'Jt. 1.
ra/M synthèse (186~in-8);.Lff~iS~r~'MOMte~e Lcsou~ragesdet!.Ei!e]tertitetfurn~entp!usde
()8H5, iï)-S); Trat/wf~e chimie oroa- ccut~o!n]nes,doiit]es principaux,réimprnné~en
H~Me [1872, in-8; 2' édit. 1881. 2 ~ol. in 8); Sur Ir dt~crsfor!nat&,a\cconsansinnstraîinnh,sont.a
la h'orce de la Tr07IdlTe rl les nralaPr'eS e.TI7ZOalvrB ~rot' f7<- <a~ti< (H)-)!, 1841), /r nratt)))M<fr (2
(1871, ]n-!8; 2" édit. 1872), ou\ra~c refondu et con- in-8.18i6);tt<(/ectao;/Ket'[3~dir!-8.)8t8):
~)det'al)tRntf'!itau~fHf'n<écn~S~(~~<]).m-8L /a7!aeAe<rf)MKf)M<e(2\o[.)))-8.18jt);<<'sJjr!/i!<erf!!
ref~ea~oM </p ~t'~we~
de ~tf/ffe [1875, in-8); de la /~mt~e (3 vol. m-8, 1854); /c.s Ca~~oH~rs
la Sya(hè.cr chivaiqzte (187fi, iii-8~ Es,92z de zrrécn- (le fatts (8 tôt ht-8. 1854); la ~<f t<K f,<-mtM~)!
ft~MccAiw~Mc/bH~~f!tfr/a ~?~r/<~)t<'[1879, ~1858,5~o[.),/fïFu~f&'e~7t/e-<MjiHe(t83)~
2 \ol. in-8)~ les Or~mM r~ /r/~m~e {ISSa, gr. uY-t8);<oM;m<-f7<&oif!()80t,5t<jt;n-8);<r
)n-8); Setettcc et pA~o~c~/tte (1886, în-8}: Co~ec~o~ Cenit</iOH~<~ rerrter (<8(:2, fi toi. i!8) ~'OMMM f/M
des f~f~'Hs a/f/~m~s~a grecs (1887, ~ot ni-4); D<isat (1865, 5 ~c). in8); le Capitaine B/fMf//<
lratroduclzon à l'étude de la chimie des ancieoas et (i864, 4 ~ol. )n.8); le ~nM SatN<Dtdtet- ;i~4,
du M)~y<?H ~y~ (t88~). Il. J[er)!)e!o) a en outre Htscre < \o[. in 8); la &fKe Drapière (1865. m-i8); f~)-
d)~ers articles de science et de phdosophie dans la /oH<a'M&M<()8C5.)n-18j;/t'f!MoKt«<'Mr.<f/e7'')/f
/iCt'MC ~7'm~7~y! la /t'MC f~'S Deux ~f~S, la ~)ue~ ~86(), ni-18) le Boa Met~ <eM~! (<867. nt-)8)
7i€'fMe~c.s<'oMrsscte~t~M<c7'<fM~c'tc.Mc")t le R~/rtxc<fwe (!867, in-18); ~.f /h'aw~ ~c ~ay<t~'
nn des fondateurs et le directeur de la Grande En- ()8fi8. in-8); le Séquestré (1869, in-18); GoM/r'r
.-yc~~ (1885-1891, t. I-\t. m-4). ()872, )n-t8): <t;!Mt'e du ~raH~ AtM-r (187: m-)8)
<<'tjDramf'!a'Kt/0)<te(i874,in-l!!);.VaitreBe;;Mr(y.
BERTHERAND (E.-L.], médecin mihtaire français, roman h~toriqne()875.n]-<8),~ioman.s pr<'AMfm
)té \ers 1X~0, l'rcre dn medccm militaire Alphonse- <fM<'sjl876,ml8,tUustré).<)ce))f<Mtr<'(1877.tn-t8';
Fraticois, mort en 1887, fut reçu docteur en méde- es C~e.f t/M s~rf~r ()87'), m-4), les CaefHxar~
cine en 1845, et attache a t'armée d'Afrifp)e, comme <<f<ie« de PftrM (i879. ut-t8); ~)-<yr~'
chirurgien tmhtmre, pui'< e\erca la médccme a Lille <a Boseotte (1880, in-t8);~C/tar~<aM(188),Hi-18);
et en Algérie. 11 :1 pubhé un .1fénroire sur· l'rnzplai /ttJJaff/M))<<<' de tabac ~882. )T[-18);/f Sac de /,a
~er~eM~~ttë des rcM~ ~en'!<cM~~
7fa~(Partb, ']8~)!, if-8); une A'e
sur ~re
7~M~-f~- ~am<'e (1882, iti-)8) Fleur (/r Bo/~MM ( )885, in-18)
le Brocax~Kt- ( 1884, m-18) la FcmNte f<M fou (188t.
t/M Sahara (Lille, d854, m 8) et, sous le titre de m-18) le t.faa'e ~atMp~<re ()885, in-)8) <<t J/aMO);
Jt/Mmc et Ayf/~?!~ ~'s Arabes [I,)nc, 1854 m-8: f)'Mma//tfMr(I88(i.m-i8]:~nto)«<c .Y~taf. (1887,
édit-, 1874), des étudeh sur l'exercice de la me- !n-18):<t!S<'cr<-<<7tt<<tama~t()888,m-t8),ctf
decine et de la chirurgie chez les musulmans d'Al- !t. Etie Berthet a, en outre, fait représenter deu\
gérie, et leurs connaissances en anatorme, In~ton-c di'an<es tirés de ses centres le Pacte de /'a~<'tte, en
natnre]lc~ Des ~s~~Mr~s que la ma~
M~~a/e collaboratton avec )[ Pau) Foucher, et les Go'i'oft!)
~fa~c peut 0/~r~' aux ~Af/?~t<tco~s /)~~<e a'e~cc<a~ec~).th'nnery.
(i859, n) 8]. les E~M.~ ~ittH~ra~s et les
~aïH~ de mer de /erïe
(18<'0, in-8), au point de
BERTHET(~ïgrProsper-AniabIe),prêtâti'ranc.))~,
\ue de l'etnp!ac<'mei]t des centres de population à
créer; Des Sources thermales et ~~H~ff/fs t~4/- estné.iux])yeres,eantondelaGrme(![aut("i-Ai)!eh).
le'i7fé\rier]858.ïtetdit'"tîr~-arch)prètiedeberie
;f~ (Alger, t87ti, m-8, avec cafte); les ~~<jtH's
~'M~ttce (1876, m 8). M. Dertherand a aussi traduit depuisl884,lorsqu'dfut~ûmnnéé\équRd~(j~)),in le
de l'italien ~M C~M?' ~~RM~a~yM~, par Gandolti, 'iî4mrill889HftitprécotiI~éIe27inaietsaciéh' Il-
et du portugais Lc~o~s e~Hff/ucs sur les me!/ot/!c~ t"aoùtl88S.
dit fœM?', du docteur Al~arenga (1878, m-8). )t
est mort à ClieInT (Algérie), le 2 juin 1890. BERTHOUD(Samuet-I)enh),ht)<'rateurfra))f.i]-
nélemjd)~ieri8U4,aCn)nbrm(~f'rd),<'t<t)sd'U))
(ttprtrand, dit E~e), romancier fnm- nnpri)neur-hbra)rede cette ~ttte, bt &es éludes an
BERTHET
çais,n['<e9jnin'1815.àt.[)n<)ges,oùsouperceta)teaik'~c de Douât, l'cdt~ea le juurtmt qu'éditait hoi)
comnicrcattt, lit ses études au collège de cette ville ère, plus fonda, eu 18~8, la Gasc<~ f/f t-'a~t-
etinomraà)ato)sdu~oût.j)Ourt<'ssc)p!K'ehnatu-<)ra~,etyiMséradesfeudJctons<jUtfurcMticmdr-
relles et ta littérature. Ln 18~4, il \mt a Pans, sous qués. I) fut alors admis a ~a Jfot/f. a /a 7!<'t)uf afs
prétexte d'étudier le droit, tfnter, malgré sa fnni)))e, ~'Ma'~o!ia~<'N,ctc.Ettmemete]iq)S,jl)nstitua]taa
la fortune littéraire. U apportait quelques nouvelles
Cambrai des cours gratuits d'hjgtcue, d'anatonnp.
Gcini's sur les b:mcsducoHe!.ren)éme;d
volume,/at~'<~fM~, qu'dpubttubou~lep~-eu-
en
de droit eoinmeroa), et se cha] ~eait hn méttie de
forma
celui de littérature. Sa collection do& C/~o~Naxcs et
im
BERTHERAND [Alphonse Françoia), médecin t'fanc.us, BERTHOLD (Arnou)dAdo[p)je), natuial~te ~tem.uu!,
nëà Hazetnes<Anlt~nnes~le 9tevnet t8t5, mujt à i'd)ts,
le27décembrei887Edttl5.
5. rnerDiM Edit i-5
BERTHIER (Ptcrrc), mmcrfitngtste funcai-), membre BERTHOLON (Cësai), ancien représentant du peuj~c
) tnstLtut, n~A~emours (Setne-et-MdtnR),te 3 jniOct fi <\l1Çdl~, ne Lyon, le 18 J30\ 1er 1808, mort à nn-e-tIe-
<]<'

n7a,mmtle~j(~Lt8(M Kd)t 1-3 G!e~)e'S)amieti8SSEditt-6


(Jean-Fentinand), i'tofe&heur à nnbhtntjon
BERTHIER BERTHON Cc~iiiine I)ejntie l'iançaise, net-
des soul(h-rnuets, ne à l.oulrane le 5ll septembre J803, àaPans
pans en
en t81H,Jnortedjns
1818, morte d,ans cette vtHe le
femme ville le 31
51 janvier
Jdmler lSi1
t87t
mort~t'art's.~e~]Uthetl886/Rd)t~l5'
~~a~M~tà~H~
Edttt~
BERTHOIS (Auguste, baron ns), gl~nt'>r.ll fl'an~.81~. né
Editl-S.
BERTBOT (Jean-Ra~t~te-rn~ne). )n~en)eur françjts.
n~ le M septeinbte i800, nmrt te Bb dece~nhie M7ii.
Ldit.t-
~~tO~s~M~~Mrc~M~e/a.F/~id'rc'futcom-fo fonctions de -~erctau'e général de l'agriculture et
inencéeHcctteépoquG(18~1-18~4,tomes 1-Ht). dl connnercc. Il fut a plusieurs reprises cliar~é <tc
du
Aiaimdel83~,it\)tus('n\ei'al'.u'is,ct~race!'f
l'ensfi~nement de l.ipiniosoptnf, n Turin pu d84H,
aunecoHaborattonacUveau~dn ers journaux,se a Rome de 1871 a )877. Dans le même temps, Il fut
fit rapidement counaitre. De la direction du 3jfM$~ appelé
al au\ plu~ l)autes fonctions publiques, et, sur
des /~w~/M {185!-), qo'jl rr)ïnf. en pteme ~oe de )ch
)e instances de ~ctor-Emmanuet. au mois de de-
prospérné. à
Jlerrure titill'itre-Chc~alier. il passa a celle du
~t.
sorwt a fontlcr la l'ressn, et
cembre
ce 186~ il accepta dans le cabmet La Marmora
)f portcfcumc de I'm~)ruchon publique et du eotu-
If'
cntr;' acedcrmcj\;o))t't)tt), do))t d fut on fies rédac-
mcrcc.
n; It if conserva sous ]a pre~jdence de M. Hica
tcurs les plus assidus jusqu'en 1848. Il a émt, peu- ~ob,
~c de juin 1S66 a i't'\r;er 1867. Il occupa égale-
(lautplu~teursanuecs,dt?sar1iclcssc)e!U)fiquesct])i ment le muu~'re de l'agncul~ure et du commerce
HnGch!'oiïtquci~'gu!)cre dans d) 29 mai 1881 au mois de jujn -t885.
sous le du
pseudonyme de ~am. Che~aher de la Letton d'hon On eue de M fierh dners ou~ra~es phdosuptu-
neur depuis le septembre 1844. ))a été promu quesqi la ~/ît/M~/<~ au ~~r/r, en 7<c;
officier le 14 août 18G7. ï) a fbrm~ unG riche collec- ~ec/M/M~;
1 /t~w<? rf/K~f,' jL~t?;i< de
1 Ion cthno~apinquc qu'd a donnée a )a ~die de /~c</tode ~c~'n/e, et surtout /tt ~'îc de C~or~jto
Douai et qui a rcLu le nom de mu~ee I!erthoud. ~M~[o,
B d'apres des doonncnts médits, et dos puhit
~eRtmftt-tat'at)s!<im!n~i8UL 1.
Hcrthond: Co~cs M)~a?~o- f~M~
caftons
f! poufiquf's le /f?7~
~M'~ ~<?/~
Co'
~ous Citerons de
~t~M~'s (t851,m 8] /i'
&crï<?'</c
promcr htre était ~u~
C
r/M ï'~r~He {185~,
le C/tc~ctf d
C<w~
<)faH<e
t1
C~t'oMra!j~H< 1848;
tfa/!cn<!e; Toi<!eaftr, P~cwo)~ f~
f/'H?~ sur ~o~re M~fM~ ~j~ff'~f/e ~'cH~f~ftfme~~
/[o~te; C'?!~
j)i-8), dont le
du ~K~c (1S35, ~cL], légende fantastique,
r/o/~t'o~'x (1834, 5 ~o).); f~~H~ Ao~N~c [t837. Dusieurs
3~ fj les lois or~~M~Mps de <'j!~s~'H<MH pM&yKC.
et
r de ces écrits a\:ncnt. paru dans la ~~js~
m-8), simple et at)nd~ntc histoire; ~f~'rc~Mnï; xt ï~~a;
dont Berti était l'actif collaborateur,
~M~f))~ (1840, 2 ~ot.], insère d'abord au Musée des ainsi que de plusteurs autres grands recueils perio-
/fs;a~Mea~Mf(~842,~vot-),romanen adiques d nattenb.
deux sern's Pa/e~' de F~tc~t (1842. m-18) non-
\eUe édnmn [Luno~-es. 1885. in-~8); 7~~Ap F~'M~ BERTIN (Amédee] [d'IHe-et-~uaine~ ancien repré-
~Mr~(1845, 2 ~oi.) ;7'«/~ ~ttHs Htér~ (1845,5-~01.): sentant
/ey~Mra~t'~(1.8.H,2~ot-);D~{t845,'2~ol),li s. du peuple, né a Rennes, le ~4 octobre d80ë,
13i

lit de fortes études médicales et fut reçu docteur


7~
un de ses récits de famille les plus intéressants la een ~8~U. En 1850, il e\erçait. à Renues sa'prolt;ssiou
d'or {1845); /a ~a~ JM Diable (1847); El- et
N~M~ (1848,4vf)l.),études de mœurs al~érif'nnes,? préfet
e f;iisa!t un foni-s de cnnme- H fut nomme so~-
p de Fougeres, après la résolution de Juillet.
mus) que le Zéphyr ~roMf/t (18~0). qm a paru Pendant di\ ~pt ans, n resta ald tL-tc de cet arron-
djns journal /<' 7'f7: le ~p~yoK ~'ûM/yc 1861, ddt~sement qut lut doit phjsïeurs ïnstJtuhons utiles
j)t-18), cLc. M. Bertitouda aussï pubhéen lu volumes catb~ec d'épargne, salte d'asile, conférences agricoles.
sous son pseudonyme de ~~PM, et sous le titre de conseil a~)'n'o!c, etc. ïl publia, en ~8!C, ~hs~i)'ë
raH~M~s sctf~~?~M (1861, 4 vol. ïti-
quatre s
c

séries), le recueil de <:fs causeries scientmques de V~oM~~r~,


~MC et ~Mm~Kt? ~<7~CM~S~?M< de
1 et en 1847, des Observations SMr /'pttsc<-
la Pa/~ depuis 18<i2, les ~e~~c~ r/n'OH~MF~ de la
~~ëMCM<
5 primaire. '1. Ani. Bcrtin fut enëLutc uonuné
-'r~-e [1867-1871,10\~f.n)-18).t!aspecia[emetu. hous-préfet de f~intiraï.
t'cï pour 1.~ jeunesse la l'z ~Hr~ lie, lori que, t~t/M~- Apies 1:] proclamation (te ta Hepuhtique, i! al!a
/rtc//e f~ pï~or~~Mc (18~5 1837, 3 ~oL); plusieurs ~e t présenter dans le département d'Ille et Vilaine,
relûmes de la coDechon de~ Pef;~ ~tt't'es </e où
f i~ fut élu représentant par U7522 voix, maigre
f'M~ë (t844-i8ot)); 77<s/o~ pour /<'s petits et pour l'oppo~tion
1 du commtssaire général. Membre du
<~aH</s e~t/s (18C~. ni-18); le ~~)!~f des ttt- comté de l'administration départementale et com-
~cf~ f'1864,nt-8,i11ust.] ~Mf depuis ~tH?
(t8u5.m-8, nlu-~Lh ~s~~r/M O~~Mr(Toi-u'
munale, ]! vota ord)na)remeïit avec la majorité, 01
m;~e
«ttt se rapprochant quelquefois de la gauche- II ne fut
~b6, ]n-8, a~ec gr.); les 77f''<M logzs ~8b7, pomt réélu a l'Assemblée législative.
iu-8,avfc~r);s~fs6~7~ts(18(i8.inH);
les Sotr~ du ~o~/r'tN' iS~Hi' (1871, ]n-8);~ts<o;?~ BERTON (Pierre], art~teet auteur dramatique, né
<roM~ de t'o/~nM.r (1881. m-18);CaMSëri~ .SM?' à Pans en 1845, est le fils du célèbre acteur du
~f's~iSf~fs(1882,m-18);etc.M-HBerthoud,qma a C~mnase, Chartes-Francisque-Montane Berton, mort
publié un recucd des ûEM~~cs cAo~«'s ~Pt7-oM, a en 1874. tl a lut-meme appartenu, pendant un grand
fat). jn<jcr,ejt~8il,~)j théâtre desVar]ét.eb,~<e nombre d'années, au Gymnase, où Il a repris ou crée
Bowze yu'a~z renooie, vaudeWle. beaucoup de rôles de jeune premier, boit danb leb
pièces de Scnbe, soit dans le repertufre plu-~ iiou~ eau.
BERT! {Dom]ntq)je),j't'cfe~purctitounnep&huquc ]t parcourut enstntelapro\)ncc,jouanotamment au
ualicn, né a Cuunaua, le 17 décembre 18~0. ht tjiand-Th~trede Itotdeau\, en ~871, et entra, l'an-
ses étudeb a Turin, partagé entre la philosophie et née sunante, comme peu~onuan'e. a la Comédie-
la poétique, Il lit p.ntie de la tJhanthm sarde en Française. Il a été nommé, en 188~, professeur de
'1848, et depuis lors il fut toujours réé))i au ~ar- tecture a haute ~oi~ des rnshiuteurs et mstitutnces
loneut piémoutais et au Parlement ttalien. Sous la de la elle de faris.' P. Bcrton a aussi écnt quel-
première adnnni~tr:u)ou de Hattaz/t.Hrfmptitff"~ ques pieces J~ro~c ~<c (1865) t~r/M

BERTIN (Jean-LoutS-UENR~ dtt tient i), junsconsutte Londres, le 28 octobre 1~98, m~t't à Maylan (t&ere), le
français, ne en 1800, mort à Pans, le mai 1881 Ëdtt 1" octobre 1876 Edit. ~b
25

le
BERTINOT (Gustave-Nicolas),
graveur français, membre
BERTIN (EdûuatdFj'an~n)s). pemtre fmnca~~ né à de ] I)t&t)tut, né à 'ojviers <Euie), le 25jum 182~ moftt
l'arts, le 7 octobre 1 î!17, moi t dans cette ville, le 15 sep- a Parts, le, 19 avril 1888 Edtt 5
temhrei87iEditl-5'
nee aux Hoche. près de 1
BERTIN (Mlle Lomse-Angéhque),musicienne française, hors, le
vjerl80j,moitcàraus,le'i;6avnM8TJ.Editl-b
BERTIN DE VAUX ~o~usEe-Françojs Tboma~, ~ënë-
BERTON (Jean-~hchet), littérateur ftan~aïs, né à Cd-
le 15 lan- novembre 1815 juillet 1794. mort dans sa vtIJe natale, en
Ed]t 1 -i
BERTON (Etm!e-AdotpIi6-Joseph), médeem français, né
t'al français,an~jettpau-,né à Paï!<)e29 mat 1799, à Utnjn, le 50 décembre 1801, moiten 18~5 Edtt 1-5
mort a ~mepreux ~eine-et-0["e), le 5 scptembie 1879 BERTON (Chartes-Frttncibque MoNTAN), acteur françat-
Edit.a-5 né Pans, Je t6 septembre t820, mort dans cette ~'l]e~
BERTÏNI (Henry-Jërôme), ptaniste .ftanca's, né dj te 18 jan\ ~t- 187.1 Ed't 1-5.
de ma /eM~c. en un acte (Gymnase, 1867); D~cr, gique,
<
dont il a pris la direction; <farf/t~o-
CM~r~
en trois actes (Udeon, 1868); ~~HT~~funo~ra, eu ~t€
i na<MHft~, GffH~ ~ftKt les Gaït~s <faprè~
trots actes, .Sar~/dnapaA*, d'après Byrou (188~).
Samcre.MmeCh.Fr.BmTD~, née Cai'oïij)e S~so-
etc. if.
I M~HMw~M~ /M textes ( 1884-1886, m-8).
élé\c de son man, s'est fait connaitre par de gra- BERTRAND (Joseph-Louis-François), frère du pré-
c'cux romane et proverbes dont plusieurs ont été )cédent, mathématicien français, membre de l'htst)
imprimés: nous rappellerons ~JoMr)t~"xt/eJfade- tut,
1 tié a Paris le 1 mars 1'82~, manifesta des )'en-
/Mtif (1843) j4~~n<MrM t~MM~e pcM/~ ~'Mrrw~r~ fance des dtspcsttions ettraordinatres pour les
(1845); /rcr~ de lait (18~). lectures pour l'en- ]mathématiques. fit rapidement ses études au collège
fance; PA~ÂMjc t'tK~~ ans (1851) /a D/p~c- Samt Louis, fut admis, a onze ans. à l'Ecole po!y-
~a~€ du M~t~e (1852). proverbes en un acte; le technique, à ture d'essai, et y entra le premier à
Bonheur ~m~MMtMc. blortetetvant, nouvelles (1856, l'âge de d]x-sept ans. Attaché, des 1849, au ~eruce
in-18); le ~OM~M€MMpNM!'r~~a?'~H(t878); Tout des mmes, tl tut succe~~i~ement professeur au lycée
ou tout ~A<ïM~ [!~8, m-tt~, etc. Saint-Louis, examinateur d'admission a l'Ecole poly-
technique et maître de conférences à l'Ecole normale,
BERTON (Armand),peintre français, est né à Paris, repctjtcm' d'ana!\se a l'Lcole poMec.bnxpjf, profes-
)citiseptË!i.tt)re 't8~. Entré à ~Ecote des Beam- seur suppléant de physique mathématique au Col-
Arts en 1872, Il y obtint plusieurs récompense: et )~ge de tranee. pï-ofesscur de mathefTtahques
fut étc~e de CifbaneJ, de 3hl!et et de J. Etex. Il spéciales au lycée Napoléon. Se& travaux hn ont
débuta au Salon de 1877 avec un Portrait de femme ouvert, à j'â~e de trente-quatre ans, tes portes de
et exposa depms Soir (1880'] Eve et la F~MM~ l'Académie des sciences (1856), où u a remplacé
à la rosé (t882); la Fa&~ Mïooc~<e a~stM ~Mr /M Sturm. A la mort d'Ehe de Beaumont, il en a été élu
rM/M~ aH~~MCs {1884); Brumaire (1887); ~ude secrétaire perpétuel le 23 novembre 1874. n a été
(1888), et plusieurs portraits; puis quatre toties au t outre appelé & l'Académie française, en rempla-
en
Salon de;, dtsstdenls, eu 1891 le ~M<M, le Carafon, (cement de J.-B. Pumas, le 4 décembre 1884. ~ï. Ber-
rnqucftrrre, le Gnbelel. Il a obtenu une médatlle trand a été nommé, en 1862, professeur titulaire de
de 3" fL-.R en 1882, une de 2e classe eu 1887 et 1la chaire de physique ~énérate et mathématique an

une mcd~Ue de bronze a l'Etpo~Uton mnTersehe Collège de France. l'romu otncier dela Légion d'hon-
de I88U- neur le 14 août 1867, il a été fa]t commandeurle
~t décembre 1881.
BERTRAND (Paui-CharIe~-Alfred). députe français. Outre ses ouvrages classiques Traité (far~~N~-
est ue à Chato'ttj-sur-Mame,le li dccetnbrp 1847. ~?M<? (1849. iit-8;4' ëdit., 1867), Traité d'algèbre
Ancien a\uuc et maire de Satnte-Mcttetioutd, n s'est
porté comme caudmat répubUcMH dans sou arr&u-
1
(1850. m-8). Traité
fM/
~H~~
calcul et
!~MraJ [1864-1870, 2 vol. in-4); TA~-m~yHa-
cal-
dibsement, aux fléchons ~néraffs du 2'2 septembre
<

~n~tM
r
(ISST, gr. in-8); Ca<~M~ ~M'&t~
1889. 11 a été élu au prenuer tour de scrutin p;tr~6û7 (1889,
( gr. in-8) et .~cM~~r la ~A~orte ma~A~a-
voix, centre 5589, données à M. Sénart, ancien/~Me 1 /e'c~c~~(J88H, in-8), uu cite de il. Joseph
président de chambre a la Cour d'appel de Pans, 1Hertraud un certam tKMtujrc de mémoires, embras-
candidat tuon~rchi&te. sant a IH tuas la phtsique, les mathématifpies pures~
!:) mécaniq~te, et dont nons citerons les prmcipaux
BERTRAND (A!e\dndrc-Louis-Jos€ph], archéologue ~Mf let Con~tt~j~ tf<7t~r<t~t<e des /<we~c~ ~t~c-
français, membre de l'JttstiLutt né à Pans le 28 jmu ?'CM~'e~/M~ ~My ~'fw~r~ ~x valeurs que prend
1820'. éle~ de l'Ecole normale (t8~0). plus tard de t
une /Û~C~OM quand on y p~r~M~e les lettres qu'elle
l'Ecole française d'Atheïtes ( t)H8) et docteur es lettres r~M/~fTM~ Sur la Theorie ~~t~-a/c des ~Mr/acps
(1859)~ membre du Conuté des tra\~u~ bisiDm}ue-s, Sur la Théorie d~ moMf~/MCM~ ~<f~ ~Kr ~a
eht devenu conservateur du musée de Samt-Ger- ~M't<t~M~ Mt Mt~Nï~yM~; Sur fjM~rs~~
mam. a la fondation duquel il avait beaucoup contri- f~MN~OH~~t~ra~ la m~ a~~Me; SMr Théorie
bue (1862), et professeur d'archéologie nationale à des phénomèues eapillaerea; Sur la Tleéaree de la
j
l'école du Louvre, en juillet 1882- II a été élu mern- ~rop~M//oM du son, etc. Ces différents mémoires
[jre de t'Acadeuue des inscriptions et belles-lettres,sont insérés dans leyoM~a/ de fË'co~ ~ec/t/tz-
eu rumplacemetu. de Littré, le 18 novembre 1881. yM~, dans le Journal des Mtc~cmafï~M~ de Ltou-
I) a été promu officier de la Légion d'honneur
11 juillet 1885.
le\dte et dans les ~ëmo~~ de f~c<td~ite des act~H-
N. Bertrand a pubtté encore les Fondateurs de
Outre ses thèses (~M~M SM/' d~'Mj'ra c~.
/<ro?to/M!f N~cr~tc(18t)5, nt-8, deuxédit.)~M-
des A~'M s'rces et troyens ~aM< /'J~af~ et De /a~u~ d~!e des ~ct~~M et
~Irca~Me (ïtï<~MM<tmts), M. AI. Bertrand a pubhé: 1793 ft868. m-8);/a
~f~M M~~Ao~te
T~
~rc~Mie~M de )6t)6 à
~nr d'.l~M~
d'archéologie grecques, t~f/'d (1873. ui-4}~ ~4~bcW [1889, in-18), B~~e
d'Athènes à Argos (1858, iu-18), les ~0:~ ro~M~M~ P<Mc<~ (~tM. in-8), etc..
M Gaule (18C3. in-~); ~rcA~MM celtique et ~~M-
/OMM (1876. in-8, avec platiches; 2- édit. 1889, t. 1), BESANT (\VaHer~, littérateur anglais, est né a
lecueil d'articles Inseres dans la ~cfMc ~rcA~p- Portsntouth en 1838. Etevé au Conège royal de Lon-

BERTRAND (Franpots-Gabr)ei), pt~fessenr et député BERTRAND (Atexandre-Artti)ir-Henri), général Fmtt-


fI 3~als, né le 15 décembre i î9rf,
~1~*3-4 mortCaen, le 4 am Il ca~, né à Trieste, le 5 décembre 1811, rnott. a Paru, le
janvier Î878. Edit. 1-5.
BERTRAND (Jeanj ancien rfpfësentant du peuple fran- BERTRAND(l'abbé Francott-Mahe),orientaliste francat-
Vttry-te-Francois (Marne;, le 11 ulort à Vers~it~,
jaavierl~M, ne & FcntamehiRHu.te a~octuht'e 1807, mort-à Versaill~,
c<)t' né à
mort en juillet t~9. Edit. 1-~ le 50 janvier 1881. Edit. 1-5.
BERTRAND (Jean-Pterre-Loms-Toussatnt), ancien repré- BERTRAND (l'élu}, sénateur français, né à Samt FIour
sent.jntd)! peuple, n6àSaint-André-de-Saf<gonis(Herautt) (Cantai), le 18 septembre 1808, mort à Paris, le 13 avril
le a? ûftob~e 1M3, mort à RontpeUfer, M aimt 1870 ~ttM.Efht a
Edit. 1-4 BERTRAND (Léon), nttérateur franrais, né le 17 févner
BERTRAND (Mjchel), ni~decin français, né ddns te Puy- 180!, mort à Fans, le 7 jum t877. Edtt ~-5.
<te-Dû]ne, le
Ldit ~-3.
< novembre 1774, mort le 27 octobre 1857. BERTRAND (James), peintre francan. né à Lyon en
i8~ mort à Orsay, le H7 septembre t887- Edtt. 5.
BERTRAND ~Pterre), médectn français, fils du procè- BERTRAND DE SAINT-GERMAIN [GmUaume-ScJptont'
dent, né à Rochefor~ (Puy-de-Mme) vers 1805, mort à mëdecm francats, né au Puy-en-Veiay, le oetobie
CIctmont-Ferraod, te 3 novembre 1887. EdtL 4-5. 181~, mort à Pans, le 6 avril 1884 Edit. S~
dres, puis au Christ collège a Cambridge, il se des- l'hôpital Saint-Louis, en 1872, ]) y fit un cours libre
tina d abord a la carrière ecclésiastique. abandonna de dermatologie. Il a été élu membre de l'Académie
la théologie pour l'enseignement, accepta une place de médecine jseetion d'hygiène), le 29 mars 1885.
de professeur au college royal de l'île Maurice, mats Il a été décore de la Légion d'honneur.
ne l'occupa que peu de temps et fut forcé par L'état M. Besmer, qui fit a ta Société médicaie des Mpi-
de sa santé de rentrer en Angleterre. H se consacra tam, pendant seize ans, les rapports sur les maladies
des lors a la littérature et publia quelques outrages régnantesaPans,etdontceux del866a)874ontparu
sur la htterature française E<M<<e< sur l'ancienne en brochures, a publié: D« ~ronjr~K~Hta internes
poésie /r~ipa~e ~Studios m early Frencli poetry; de ~'M<<<m (18:i9, in-8),
ouvrage devenu classique,
1868); les 7/MMtofts~s/7<~t'fït;t(the I~rench Humou- dit un de ses biographes. Il a traduit de l'allemand,
nsts, 1875), et une édition de Habelais pour la col- avec le docteur Doyen, les ~MM sur les maladies
lection des classiques étrangers. Comme secrétaire de la peau, du professeur haposi, de Vienne (1881.
de l'Association pour l'exploration de la Palestine, il 2 voL.n-8).
a puMié. avec j'onemahste Palmer, une //M~f)<re de
la P<t~M<tn<- (1871) et un recueil de Cartes c< t~afM BESSEMER (Sir Henry), ingénieur anglais, né le
de la Pa/c~~fMe occidentale. Enlin Il a donne plii- t!) jamier 1813, dans le comté de Hertford, porta
sieursnouvelles. entre autres /tt/tA'o«e<<ef/tomtttf. de bonne heure son espnt actif vers les inventions
D~t'ers genres des coy~t~un~ de /Afw??<e; histoire industrielles. Son nom est resté attaché a un nouveau
incroyable (Ah sorts and Conditjons of Men an procédé pour la trempe de l'acier, qui a pris, dans
impossible story) la Chambre <<M Cap;<<!tHf (the le monde entier, une extension considérable et pro-
Captain's Room); f~c~c Jarques; /a ~/06'Ae de duit, pour les plus grande'! industries, d'immense!!
&:tn<-PaM/ (the Bell of S. P.. M8!)), etc. Il a colla- résultats. It s'est vu décerner des honneurs et des
boré a diverses revues et fourni des notices biogra- récompenses dans la plupart des pays. En 1858. le
phiques au ~f!B KM<ft)-fA. mémoire ou il exposa sa découverte lui valut u«e
médaille d'or de la Société des Ingénieurs civus
BESNARD (Paul-Albert), peintre français, e,t né d'Angleterre. Le prince royal de Suede, président
à Pans, le 2 juin 1849. D'une fjmihe d'artistes, Il de la commission de l'industrie du fer, ayant assisté
suivit l'Ecole des Bcau~-Arts, comme élève de Caba- auf premières expériences de X. Bessemer,lenomma
nel et de J. Brémond. et remporta le pnt de Rome membre honoraire de cette commission. En Alle-
en 1874 M envoya de Rome, au Salon de 1877, une magne, l'inventeur reçut le titre de bourgeois de
Source et le portrait de .W. ~1. H'o)'m.')ct-, amsi que Hambourg, amsi qu'une médaille d'or et une lettre
deux aquarelles ~Me Musicienne et une ~M~/c. des plus Hatteuses du roi de Wurtemberg. Son pro-
~ous signalerons parmi ses envois suivants &!tu~ cédé, adopté en Styrie, puis par la compagnie du
B~MO~ y~sM~c~aH~ un eM/aM/ (1878) Après la chemin de fer du nord de l'Autriche et dans les
/a~, épisode d'une in~asfon au v stecle N~c usines du prince Demidotf, lui fit conférer par l'em-
Me; du théâtre du Gymnase (1880) l'Abondance pereur le titre de chevalier commandeur de l'ordre
cHCOMra;yc le ~ra~at' le Remords (1882); /a Ma/a- de Francois-Joseph. En <867, une commission scien-
die et la ~j~fnr~, dtptyque destiné à la déc&- tifique française le proposa pour la dignité de grand-
ration du \est;bule de 1 Ecole de Pharmacie M. ft'ftH- croix de la Légion d'honneur; mais l'ambassadeur
ris M~af<< (1884); Paris, fragment destiné à la d'Angleterre ne lui permettant pas d'en porter les
maine du <v* arrondissement (1886); le Soir de la insignes, elle ne lui fut pas accordée. Kn revanche,
M'c, composition décorative pour la salle des ma- quoiqu'il ne fût pas exposant, l'empereur lin donna
riages de la mairie du )~ arrondissement Une une magnifique médaille d'or en reconnaissance de
~~MC t!M<M!Se cAaM~ (1887); Une ~M'fjtf (1880), la vateur de ses inventions. En 1871, l'institut bri-
sans compter un certain nombre de portraits aux tannique du fer et de l'acier le choisit comme son
seules initiales. M. P.-A. Besnard a pris part au président. En 1872, Il reçut encore une médaille
Salon des dissidents au Champ de Mars, en 1890, d'or de la Société des Arts. Enfin les Américains lui
avec sept toiles Une /<Mt~, A la /t<M<r des AoM- ont témoigné' leur reconnaissance d'une façon toute
jyt'f'a, ~~wet~, Une .S~f<r<mHM~ etc., et une spéciale r au milieu d'un des plus riches' districts
esquisse du plafond du Salon des sciences a l'Hôtel métallurgiques, non loin de Cincinnati, ils ont con-
de title; la Vérité <)~rat<M);i les Sciences à sa suite
struit une nouvelle ville à laquelle ils ont donné son
et r~paK~aM~ aa lumière sur les hommes. Cet ar- nom, et qTU, par sa situation, est destinée à devenir
tiste a obtenu une médaille de 5* classe en 1874, un des grands centres commerciaux et industriels des
une de 2' classe en 1880, et la décoration de la Lé-Etats-Unis. Le nom de M. Bessemer rappelle, dans
gion d'honneur en t888. Il a collaboré comme des- ces dernières années, quelques inventions de genres
sinateur et aquafortiste aux principales de no:, revues
divers celle des paquebots a salon suspendu, pour
illustrées. éviter le ma) de mer, celle de télescopes de grandes
dimensions, etc. H a été fait chevalier (Kmght-ba-
BESNI ER (Ernest-Henri),médecin franeais.membre chelor) le 26 juin 1879, et élu. le même mois, mem-
de l'Académie de médecine, né à Honneur, le 21 aTnt bre de la Société royale des sciences de Londres.
183t, fit ses études à Paris, fut interne des hôpi-
tau et obtint le diplôme de docteur en 1857. Méde- BESSON (Gustave-Auguste), industriel français, né
cin du bureau central des hôpitaux, en 18t)5, et de à Pans, en 1820, d'une famille d'artisans, s'accapa.

BERVANEER (Nartm DE), ecct~siastifme français, né te BESLAY (Charles), ancien représentant du peuple fMn-
H mai 1795, à Sarrefoms (Moselle), mort en janvier 1865. çais, né à Dinan, le 4 fmllet n9S~ mort à. Neuchâtel
Edit 1-4 (Suisse), le 30 m,irs M78 Edit 1 5
BERVILLE (Saint Mbin). magistrat et littérateur frm- BESLAY (Frmcou), pubhtiste f<ranc"~
octobre 1788, a Amiens, mort à Paris le dent. <f" p~<t-
(;ai. né le né Pans. le M avril IMo, mort à Dman- le t9;mt-
as septembie e 1868 Edit. 1-t let 1883 Edit 5
BESCHERELLE (Lonia-Nicota',). grammatrien français,
né à Pana, le M min MM, mort à Autelu), le 4 février BESSON (Lom~-Edouacd)~ andeo p~f de F~Me~ né
t8M Edit 1-5 à DnoK, le 9 juin 1734, morB ? 19 janvier 1865.
Edit. l-.i
BESELER (GulUaume-Hartmg), homme pohtique alle-
mand, né à Mamenhausen (Oldenbourg), le 3 mars I806, BESSON (Mgr FranfOM-N«otas-Xaner-Loui&). prelat
mort à Bonn, le 3 septembre 1884 Edit. 1-5 français, né à Baume-les-Dames,tdit.
fe 5<Mto&re 188~, mort
à Mines, le t8 mvembre 1888. 5.
BESEOW (Bernard, baron DE), littérateur et poète sué-
dois, ne à Stockholm, te 17 avril t79S, mort dans cette BESSON (Fm!tm), peintre français, né à Cotef~m'J),
vi)le, le 7 novembre 1868 Edit 1-4 le 15 mars 1SM, mort à Pans, le 1" mars 1882 Edit. 5.
jeuneencoi'e,delafabrîcat]ondesin'-trument'de Reichsta~dt'I'Ancmagncdu~ord.etapartH'df;
musique, étudm, chex dners facteurs, le système 1871.duRcich&ta~ailemand-I)ansiascsstondelt) la
et les défauts des cuiu'es, et débuta,a)'E\posit]on) tm 1874, Il fut élu ~tce-pré~idenLdc la Chambre
de!844,parp!us)eurst"stt')jmentsqmfure]nrécom-~des député~. Le parti dont Il étatt le chef représen-
penses. Depuis cette époque, ses tra~au\ ont porté ta)tdes)d('esd'unnépol)tfque,dedécfn)rahsat)nn
~n'toutet~fiUtnUedesinstruments cucum'e.ct!t~ communale, d'admhn'-tratmn ~ratutte et honoraire,
a imenté les pistons qui portent son nom, am&i que de liberté o\dc et cconomiquc M. te comte de He-
la perce ptemc, qui permet de donner a tous les tfius\-Uuc les a~an. soutenues, comme publiciste,
instruments le diapason ~ouh). M. Besson, qui a dans des brochures parues en 18fi<J. 11 h'Ct-t )'et)ré
exposé p)usn'm"' fois depms iS~t et qui, dans )'m- de la ~<e po!)t)que en 1881.
lernalle, s'est rehabditë d'une Lmhte, a obtenu une
médanle de p)-)\at'h\posnionut)nerse)lede Londres BÉTOmuD(J:tcques-Al("mudre-Célestm],avocat
01 1851, une médaute de prenueie classe à celle de franeats, est né à la Souterrame (Creuse] le Hjan-
['ans, en 1855, et une medinne d'or a celle de 1878. ~)erl828.Frerepuiuédnprofesscurfthu!)ianiste
d~tmgué, Victor Bétolaud, mort en 1870, il fit son
BEST (Jean), ~rn~on' el Hn;))]mcu)' franca~, ne droit a Paris, fut inscrit a)i Larreau de la Cour d'ap-
a Toul (Meurtbe), ]e 2i jutn J80~ et orptieim de pel le 19 novembre )848 et se ht recèle))* docteur
bo)iiiehourf'in);tï':iriSHl'aged('~)!i~tans,eten drott en 1851. Secrétaire de la ['onférfnce dch
eut a surmonter bten des obstacles. U commenta avocats en 18j2. il ne tarda pas a acqueur du re-
p!fr gt'a\fr hH!' bos des icttics d'u)piiahct; bifnfot nom et de l'autoiit<f)'!ann''ttt0(ie et hif!.if')éde
âpres Il tia\dnla pour le Guide ~Ms /'a~s, pubhé saparoieetpar~esconna]ssancesjurtdxmf's.Mem-
?!')!'CarpentK'r,pu)sentrap:n'unmana~edans)~ bre du Conseil de Fordredes 1864, Il fut. élu hdton-
fanu]tedeceïeditfnr.En]8~,upi'it.pa['ta)a lit mer en 1876 et 1877. M. Bétolaud a plaidé, pendant
tondatton du ~~<7RM~];o?'?~c. L'année snnante, une trentame d'années, les p)us~rundes:'n'!m'es
ucbtnità!E\positton une médaille de bronze pour en des du palms de l'ans, et partage. d.ms ce genre,
'ses~)'muressuLt'fn)tSptsni'cu~re.npet'f('<'i!()fmule premier rang avec M. Ano)i.0napat'ie,adnersps
différents procédés de son art et par~mt à des résu)- reptises. de sa nomination aux pïcmjers postes de
)atsq)!!ht)\.iht['f~))nHe!!n_'dantedcbronxf'pn~S~9 la magistrature de l'ans. En p!uste<n's circonstances,
<'tuned'()re)it844.nafornt('d'habnc's:nti~-tes~ ses opinions libérales, quoique ires modérée'se
rt"n))ja]setf'h'!n!~<'t's!)\<'(;iccottGOursdc'squc)s!i! bont produites a\ecnncer)!n)]ec)Ht, notamment
fttparattre,dans te.Ua~<o~s~M~.dans dans t'altocutionqu'u adressait a ~.Dufaure, ait
/Ms/<j/f, dans te Supp)ctnentdcr7/~M~r~Lf)~- momentdure!o)n'deceln)Ctannnru~)et'<e)tdé-
don ncf< des chefs-d'œuvre df gra\ure typo~ra- ccmbre 1877. En 1880 et 1883, uaétc le candidat
pt))que,[')c\f''futapourIanetp;tque,taSni~be,)e' des drouo~ tm ~t'natpDuï~es sic~es vacants <1~ setia-
\\urtem]jcr~,laI'ru~se,t'Autnche,IaHusste.ctc, tenr mamo~bte, mjn.. h'e~t. \u préférer les can-
les 1111l.II';)t101lS tl'cnl\l'ag-es IIIlpol'lant< En 18ft!}, II (hdats des autres tractions de la ~Iiambre Haute.
a reçu du jury de 1 E\postUon unnersciic de l'mdus- M. Bétolaud a été promu officier de la Lëoton d'hon-
]rie.<'<)n)j!~j~r!ivf')))'e).('o!n]ncifnpinneur,unf'~ncur!elCjaime[188'2.-
médjmedcprenueiecl~sse.
BEUDANT (Leon-Cttarleb-AnatoIe), professeur
et
BÉTHUSY-HUC (Edouard-neor~es. f-0!nte de), jurisconsulte françats, né a Fontenay-le-Fleury
homme pohtique aUcniand. né ait domaine de Ban- (Seme-et-Othe], le 9 jamicr 1829. est hts du célèbre
ka)j[~ites)f), Je ~septembrelS~étudia Icdroit] mmératogiste, membre de 1 instttnt, mort en 1850
au\ unner~nés de Uonn, de Breslau et de Betim, Il fit son droit a Pdn~ et fut reçu docteur on 1852.
n).des~oya~est'ni'rance.t'ni)dh<cn0r)ent,f't' Nomme, au concours, en 1857, abrégé des acuités
s'étabht en '!855 au milieu de ses terres patnmo- de droit, il fut attaché d'abord a la Faculté de Tou-
)nates.AprèsH\nfrf!ntparhRpnisie)n'saf)m''esdf's] louse, pms appeté, en 1869, a celle de l'aïus. où il
dtetespro\ntCiaIc't!futGlu,Ctt't8G2.membredci fut chargé, comme supptéant de M. F. Duranton, de
taChambiedes députes deiier)ntR).y))i'it.:))iStiitô)il'un des cours de Code ~apo~éon. Il en est devenu
un rôle marquant. Attaché a la fraction du parti deputb titulaire. Il a f.nt partie du consfil nmmopa)
('onser\afeur qut rectamait fortement )a ref<n'me de Pans de 1871 a 1877. M a été do\cn de la Faculté
de 1 armée, Il nuit par abandonner ouvertement les
de droit de 187') a t887. ~onnno chf~aher de la
doctrines de Id Gazelle de la C~o~, e) il sonhnt. Lésion d'honneur, le 4 août 1875, il a été promu
en 1865, la loi des rebponsabdités numsténeiles pro- officier le !ljudlctl88j.
posée par M. Schutze-Demzsch. La chambre ayant M. Heud.uu a publié De /'M~~<~t de la /o<
été dissoute, tl se trouva, djns celle qui su)\tt, en ~rMa~ d~
t~~cM~H ~t'aH~ (1801,
dehors des partis connus, et n se propos:) d'en créer m 8): De la Jubrogattavt d, 1'hgpallcarlvr lr7a e des
nn nouveau,qu'itpar~ntafornterhou~)ele nom de /~WH~< el f/~ ~oMs-o't~-ps (18<j7, m 8). Uédacteur
partiennservatcurindépendant, et q)n se fondit plus. assidu de la Revue cr~/t~M~ de
tard dans !epartidciEmptreancmand.Lecomte /tcî.'M~ pra<îf/ue dro~ ~'a~f~M, Il y a donné, no-
/)H
et de ta
de Be)lnihy-iiuc fut élu, en nuire, membre du tannnent ~~M~a~ctt (18a5); Des F~er-
BESUCHET [BE SALtOts] (Jeati-Ct.nnie). f~~k-on ftHm-:]!s, octobre 1833, tnoit. t
t.d)t~
La Rochelle, le 30 aout 18~t
ne a Boulogne (Seme), le 13 octobre t7~U, mort à l'ams,
te2toctob't-ct867~diLlt1
BËTHUNE(Ceo~);W.),littérateur aH!fm';un,ufa~e~-
BETHELL (Sir Rirhdtti), homme pdhtiquc anghns, ne Yoik en mars 18<)G, mot à Hotence. Je ~7 a\ul 186~
t.nt8<L)0,ino!t.enjm!tct.l873EdtLi-5
-3 Ldjt.t~
BETHMANN (PhthpjfC-Henrj-Maunce-~texandte, baron),
hanqu)er~n'nd, ft~ le 8 octotue
tf)rt,te2d<'ce]nbt~lH77Editl-J.
à Fran<
1811, mort
BÉTOÎ.AUD
tt!ittçj~,n~àrarts, Ie~7J~ldIet~8U5, mot
8t~ncr 1879 Ldtt 1-5
t
(ytrtor-4mM~e-Ra~nn(!\ ~!a)i)niatrien
t'.)DS, )e

BETHMANN-HOLLWEG (Manrice-Au~-u~te )tE),jnnscon- BETTINGDELANCASTEL (I\tcoias), tntf-iato)))' fiants,


5ntt(:.mpin.)ttd,neàhdmfort-sut-te-t!fm,tQlu!tVitiné a 5anr-Unmn (Ba.HllIn), le 6 1II.\lS liUB, nuut a 1'.111<
t'Uj,inottanch~).eaudeHefncctt,tel2juuh'tl877. tel8f~net~63EL).tl-4
Kdit-1-5
BEUDIN (Jacqxcs Fch\), hanqmcr Pt. antcm'ttjjmahque
BETHMONT(Eugène), avûcat et
pubhqxefidn- frat[çat~,neàl'!His, le Ha\n)179f!,nK)ttd.ms cette
homme
C!ns,anc]enmm~tt'e,në&P:[i~)a))n)o~det)ia)180t,\d)e,le le 6 septembre 188U Ldtt 1-5
tttOiLd.ms cette vn)R,io3im!nsl8t!f)Edttj-~
BEUGNOT(~tt]inr-Attgnst.e,<'omt<'),areh~t'tQM"~f''aft-
BETHMONT (Faut ).ou's- Gab) <e))t homme pchti~ue <-a~,tn<'iiib)'edel!n&titut,n~àHdi-sn)'-tubc,tc~5ma)s
fl.lUçaJS, Uls du JI['ctl-dent, né à YWy-sur-Seme, le t7~7, niu~t~ f.m< le ta tnar~ t~j Ldtt. t-t
fi;
<MC!mfW~<)-~<s(18()3);Of~H/yM<'<i<C[tMf.it)~tCh.'nelie.te~Otnjil~.étudmaDu~eldurf.ou
l
de la c/[0se ~tt~f NM tf;;M;Ke< (t8o5). )! a auh'.i )ua lut élu\e de Charles ~olm. et a Parts, ou d sumt
col)aboré,depmsi867,aurecuedpérmdn)nedct tes 1 ateliers d'\ry Scheffer et de Detjroclie. Il c\e-
M.DaUoz. cuta,dans cette dermere~itte,une 7'K~e~J/~r~
~/Mo< a'fjomd'hm a Cologne. et y commença un
BE)JST~Irédénc-Cou!:tantin.~ieo)nteM),mmé-~ ~cmco I et jM~g~~ qm compte parmi ses meilleures
ilalogiste et géologue allemand, né a Dresde, le ptoducttons.
r De retour en Allemagne, après un sé-
J3avi'j[)8t)6,ebt!o frère aine du f.uueux hommejour J de stx an~ en !'rance, u attira sur lut l'atten-
d'h)atsnxonetautrichtcn.loburondejteust,mottttiou par une grande toile représentant le jT<~e
eu)88anetudtaieshc.)encesmathématiquesetna sf.f~/ s sa Jc~'M~a/cM à la ruMr de /erra?'c, et qui
ture!tcsaiAcadénncderreiberget)edi'o)tautt témoignaitt de toute 1 innucnce e\ercée hur lui par
umversités de Leipzig etdcGa'ttmguc.Hcntraen-) l'art Irançais. Ln riche jmateur ameîic.nn l'ayant
sutte dans dnerses ad)mmstrationsd'e\p)mtatinn acitetee,
a et] commnnda an~suot le pendant a l'nr-
des mmes, parcourut tous les grades et fut charge, liste. <mt lit sa CM~-?'re~' ft'~r~oM~, vaste tableau
en 1842, de la direction de ['mtendanee supérieure encyclopédique
e du moyen a~e a\cc de grands et
des nnnes de Fretberg. Bientôt des omrages spé- iemar(]uables
[ effets de couleur et de Jumicre c'est
(]at]xatHrHrentsnrn]i)'a~e)lLtonpub!]f)ue.etInRt une l des todcs que la t't'product]on par la gravure a
donnèrent un ran~honorahtc partn; les economi'.teb lei plus pop)nan;:ees. \i. Be~fr s'e'-t aussi essayé
et les hommes pohttques. En cette deruiere quaiité, dans
tj la peinture reng-ieusc et a donne entre autres
itde~mt.eRSa\e,)cchefd'uneertjmparti.<'tjntcœn\res c h)buqncs /'MMf'H de ~aKen~î' ~HHC
cmoyé, comme représentant de la Dtetc de Franr- r<Jo«<A~eNaM~,Ju~~A,etc. Enfin, il s'est
fort. aut conférences de Londres omertes)e
a'.ntI884.Aiatmdet'!K7.M.deBen~tentraau
(
e\ercë
c 25
a\ec succès dans le portrait.
~er\)ce de I'~u)rici[e, comme mcpecteur générât des BEYER [Gustave i redértc DE), gênera) pmssten, ne
m!nes,uMttf'sets!]unes.'ju[ptn'eut sous sadirec-t le
1 ~6 fe\ner 1812, à Uertm, entra des l'âge de dix-
tnmunde~etoppemojteonHdér.ihic.–He&tmort &ept
i an' dans l'armée prus&]ennp ou, a\ant d'avoir
aYtenne,)e2(imarst80). fatt i[de\mtmmor~<neruI.Eni85'0,u Il
Cncuedetui.Cw~'yMC~w~~ctï~r-]]pd~sacampagne, au ntmisterc de la guerre et fut nomme, en
tt<'re!H-~M/tM()triHseLeBe]euehtLmgder~erj 1855, chef de la division centrale. Lors des événe-
ner'sehenCangtheone.Fre)betg.Hi4());Efi~K!Mfi ments nnhtatreb de 18()6. d a~ait depuis deux ans
~eof/)M'.<i~Ke<<es p)tt;t~ft<es tKMsfS de y;);yA!/t'e ) le
1 commandement des troupes d'occupation de
~c/v/,7'~i'M~'ns~7'?M~?~~o~e~ j Francibrt-sur le-~em, n fut chargé de les réumr a
(I'renjerg,i835)etun~r<mdnnnmredennjniou'esi la dmhion prussienne qm marcha sur Cassel. A la
et d'opuscules, notannnent f~.fn<o;i<!itCH des
i-mte de succès contre l'électeur de liesse, il occupa
M~tc~ en Saxe et ses r~p~O?~ avec /e~ /~H~~Mf"f du le pavs, il fut ensuite cn\oyc a~ec sa division a
royaume [rretberg, t85~), Sur une Lot de la ~t
i'.n-tnee du Vein sous le général ~o~c! de FatLen-
tM<tm; des j;)!Me)ttM dans les ~/o)~ de 7''rf~f)t/ steui, et prit une part bnHanteatoute la campagne.
(i855);Ef~e<)tr;yee</et'f/temtMSfy<<'r[t855),etc.jApres la paix, M. de Beycr reçut le commandement
de
r Francfort et fut nommé, en octobre ~80o, Iieute-
BEUST(Cn.n'tes-Loui' comte DE), homme jmh~-t njn) t général.Au comrnencementde l'année suivante,
quea!temand.néatnf'dnc]t<!tanne(;k(Sax('-A)LeM-i uluten\o\c,comtnepténipotenLian'ennti(aire,a
] a
bourg).lel9fétnerl8H,suntttesmnverhttesde Caribruhe. Autorisé par le ro) de Prusse, cn fe\r)er
naUe.Le)p:)!;etBer]u),etentra,en[834,auser-i 1H<)S, a passer nu service du grand-duc de Bade, il
tteede la fruste.commereferendane du goûter- fut nommé mun~tre de la guerre et chargé de réor-
j
nement.)iretourna.enl858.dans!eduehédeSa\e garnser la division hadoise sur le modele pru~sten.
A)tenhourgetyremphtdner~esfoiiLHon~)udt(,[au'es j Lorsque sur~mt la guerre franco-allemandede d870.
et admmt~ratncsjusqLt'entnovembre 1848, époque ilpntlecommandement
i de cette d)\tston.qui,a~ec
ou ti fut mis par le duc Joseph a )a tête du mm~- celle du Wurtemberg-,
<
lit partie du corps d'armée
tére d'État. Il fut maintenu par le duc Ceorgeb, du ( général de ~erder. Il fut envoyé sous les murs
dont !'aYenement eut !icn quelques semâmes p[ub de Strasbourg-, où il dut pour cause de malade,
tard. Le comte de Beust s'opposa activement au\( céder c pendant quelque temps son commandement
tentatï\cs démocratiques qut troublaient a)ors l'AUe- au générât de Glumer. Apres la prise de la ~die,
magne.Enmati85().nt'utuonunéconsemer)n-i tl alla rejonidre le 14' corps, prit part am en-
tnne. Quand Il qmtta la du'ection des attau-es atten- tgagements sur l'Oignon et occupa Dijon. Remplacé
bourgeoises, il fut emo'éaBerhn,commarepte-< (de nou\eau danb son commandementpar le général
sentant du grand-duché de Saxe, et accessoirement de (jtumer. il retourna à Carisrnhe reprendre le
des duchés de Saxe et d'AnhaIt et des principautés ~num~terc de la guerre. Il rentra, après la paix, en
de hc)ma;/bourg et de Reuss. )I prit sd retiaite eu j !i8~],auser\iced<'l.]I'rusce,fntn(nnmegonver-
1807, et vécut depms aAHenbourg. neur de Cohientz et- d Hin'enbreitstem et promu, le
mars 1875, gcnérdi d'mfautene. Chargé, en 1879,
BEWER(C)ément).pt'mtreanemand,néaA;\)a-(du commandement du corps, le généra! De;er
BEULE(Chaïtes-r.tnest),archeolttgueet homme pol'mand, né à Cte~es, le ~8 décembre 1781, mort le ~7 sep-
ti(]uetranc!its,neà!S.)umur,Ie~juinl~6,mortat tcmb~c~8o3 Edit 1-4
t'.triS.teta~nHHjtEditto5 BEVERLY (Wntiam-I!oxby), peintre anglais, né à
Richmond
BEURET (Georges), p'nela) français, né à la Bmcte Edit. 5
en 18~, mort Londtfs, le 18 mai 1889
()i.iut-Hhin),)e~5)mn18(G,tucaMontebet)o.[e20mai
HM BEmET (Eusene-Reorf;es-)aeqnes,vicomte), t:é- BEZANSON [de Seine-et 0)se], repn~cntant du peupie,
néral francats, né en 1S06, mort le 15 octobre t8(i8. né à )!cthet (Ardennes), le 25 mars 18Ui, mort à Po~sy,
E().t.H' tc28mn[1860.Editl-3
BÉZARD (Jean-Lmns), pemtre français né Tnntnntt,
(Etienne MAHïtft, baron Dt), général fran- le 15 Mo~emLie
BEnM!OtfV!M,E
1799, mort à Pans, le 4 novembre 1881.
ca)s.anctenpau',néàtaFerte-sur-~ube,telijU)Uet Edttt-5.
d7';9,moitaLaCha;;<;))e, piès PoMOise, le 5) janvier
t876).:dtt.lS5 BEZERÉDY (EtIenne), homme politique hongroIs, m3 le
28 novembre 17%, à Szcdfihety, mort à Totna, le 6 mat s
BEUST fFr~déric-Ferdmand, baron CE), homme d'Etat, 18MEdit.J2. 2,
anemand,néa))re!!f)e)e~janYierl809,moitaYienne,
le ït octobre i8S6Ed~. 4-5 BEZZUOLI (Jnseph), peintre italien, né à Florence,
fn 1784, muit dans cette \nte, en septembre 185j.
BECTH (Pierre-Chntt~n-Cmttaume),fonctionnairealle- Edit.l~.
a été admis à la retraite à la fin de j'année 1880, M. Dugué, se détacha, dans la nouvelle Chambre,
et s'est ti:éaBeriin. du groupe des bonapartistes intransigeants et \ota
d)vers projets de travaux publics présentés par
BEYRtCH (iienri-Ernest). géologue allemand, né le cabmet républicain. Il échoua aux. élections
à Berim, le 51 août 18)5. est devenu prof~seur générales du 21 août 1881, a~ec 5676 ~oix. con-
de géoiogie a i'Unnersité de sa ville natale et pré- tre 6755 obtenues par le candidat républicain,
sident de l'Institut géoiogique prussien. [t s'est M. Fteury. Il échoua aussi aux élections sénato-
partieiiiierenieut consacre a i'e\pioration géolo- riales du 8 jamier 1882, dans i'Ome, a~ec ~8 ~oix
gique de la Silésie et à étude des fonnatmns cré- sur 584 votants, et ne se représenta plus aux élec-
tacées et tertiaires de cette prounce. A part de tions suçantes.
séants mémoires dans les Annales de Poggen-
dorf, [es ~f<<tt< moMuc~ de t'Académie des (ttartIié~emv-Urbaiu),ingénieur français,
BtANCH)
sciences de Bcrim, le Journal de la Société géolo- constructeur d'instruments de physique, né à Mont-
gique aiiemanue, li a puM!é des travaux scienh- pellier, le 25 décembre 1821, fit ses études clas-
hques importants, inspirés de l'esprit et de la siques au collège de Toulouse, puis passa cmq ans,
méthode de !,éopoid de Buch, entre autres Sur comme é)e\e dans les ateliers de Gambe~. B sui-
les fossiles des <errao« de ~raturttiOB du ~!A«t vait, en même temps, les cours publics de sciences.
(Bettra~e zur ken;itn!ss der Verstetnenmgen des H commença à travailler pour son compt.e en 1840,
Rhem Ueberga!~6f;ehrg~ Heritii. t)!57); 7!<'<-A<-r-construisit avec beaucoup de soin des appareils
fAf: <ur les t/ott~t (L'ntersuchungen uber die
relatifs à toutes tes branches de la physique. !1 est
Trdobtten.Ibtd. t8<6): Coquilles d« terrains ter- surtout l'inventeur d'une Afù<*AtM< pneu~Ka~Mc ro-
<<ftt'rM de /<emay)e dt; ~'ord (Conehtiten des ~M~!t~, à double eiïf't et à <m seul corps de pompe
nord-deutschen Terttjr~ein.-Rs; Ibid.. i85H857. oscillant, qui fut remarquée a l'Exposition univep-
6 fasc.); C~Aa/o~ot/et du calcaire cotMAy&ex des selle de i855.
~/pM et /'i!M;<i/M KM<Ms< {[jeber ein~ge Cephato- M. Blanchi a construit encore un .4~'pare!~ pour
poden aus dem Muscheikatk der Alpen, etc., Ibtd., détermination de ~t densité des poudres de
1867). M. Itc)nch a dirigé ) exécution d'une belle guerre, adopté en France, en Belgique et en Suède
ear<e y<'o~ de la Prusse et des Ra~ tturtn- pour les poudreries de K(.:it, et qui a valu a son
y~K~. auteur le grade de chevalier de l'ordre suédois de
\\usa; mi ~p~rst/poMr la ~~M~~s<"<MH du pro-
BEZANSON (Paul), dépnté français, est né 4Grav <o.ry~ ~'a~<e. établi d'après les indications de
le 25 janvier 1826. Manufaetuner'a Breuehes. où Il M. Omnns; un ~n~n~fM~/r~ perfectionné, d'après
possède d'importantes tdatures de coton, il se porta. le système du générai Morin; un ~M?arft/ destiné
comme candidat monarchiste et retisionmste. aux à l'étude f~ ~A<~MncFM*< de la ~o/arM<~ton rota-
élections générales du 22 septembre 1889, dans la <<~rc. d'après un plan de M. Biot, et décnt dans
2* cin-ouscnption de Lure. U fut élu, au premier les ('.omples reudua de l'~l cadémie des aextuces
tour de scrutin, par 7 945 voix contre S H25. données (t. XXV) enfin d'utiles perfectionnements des ba-
au candidat républicain, M. Lebnn. A la Chambre, lances de précision. Les travaux de la maison IMau-
Il pnt place sur les bancs de la droite. M. Bezansoa chi ont obtenu phisieurs médailles au\- duerses
est conseiller général de la Haute-Saûne pour le expositions, notamment à l'Exposition unnersellc
cant[)nde!.UKuudepuisl865. de 1855, une médaille de première classe. Son fon-
dateur a été promu officier de la Légion d'honneur
BÉZtNE (Paul-Edmond), député français, est né le 20 juin 1872.
aMo)mons(Yonne).ie)4]uml854.Hmo);eret
acricuiteur dans sa commune natale, et conseiller B!ART (Lucien), littérateur francais, né Ver-
d arrondissement pour le canton de ~titeneuve- sailles le 21 juin 1829, s'embarqua très jeunea pour
l'Archevèque, depuis 1888. Il s'est porté comme )'Aménque, s'occupa de zoologie et adressa au
candtdat répubhcant aux élections du 22 sepu'mbre Muséum d'histore naturelle de Paris de nom-
1889 dans ('arrondissement de Sens et a été élu. breuses collections d'insectes et d'oiseaux. Docteur
au premier tour de scrutm, par 8 715 Ton contre en médecme de ~'Académie de Puebla, u fit purtje
4980 données à M. (ijbe!, cousertateur. de la comiiussion du lexique et tut décore de
l'ordre de la &iadc<oupc par Maximilicu. Rentré
BtANCH) (Marius], ancien dépnté français, né à en France après une absence de pres de vingt
Samt-ïropez (\'ar). le 7 juillet 1825, fut nommé années, M. Ibart publia dans d~crscs remues, <'t
agent de change à Paris en 18(ia. I[ se présenta aux notamment dans la ~€fMe des Deux Mondes, des
étectums pour la Chambre des députés, en fétner récits de voyages et des romans dont les sujets
1876. dans la 2* Circonschptmn de t'arrondmemfnt ~ont. pour IJ plupart, emprunta
aux mœurs <~
de MortagfK-(Orne),soucie patronage deMDu gué l'Amérique du Sud et du Mecque;)! a écrit éga-
de la Fauconnerie, son beau-frère, comme candidat lement divers récits à fumage de l'enfance et de la
bonapartiste. It ne fut élu que Je 5 mars, au scrutin jeunesse et rédigé, de 1871 à 1875, le feuilleton
de ballottage, par 7 <M2 wn. M. Blanchi tota à la dramatique du journal la fra~icc.
Chambre avec la minorité monarettiste. fit, après On doit à H. hucicu BtaW !cr bleLicainea,
l'acte du iG mai 1877. Il fut un des 158 députés poésies (1853, m-18), Présent et Passé, poésies
qui accordèrent leur vote de conhance au cabinet (1859, in-18); ï'e
~M~- (1862. m-18)~
de Broghe. A la suite de la dissolution, u fut sou- 7'6n-~ ~~M~(18C6. m-18): DëM~o F~~s (1869,
tenu par i'adnnnistration. comme candidat offiriel, in-18) ~It'cM/Mrf~ t/'u~ jcM~te MM~ra~s~p (1869,
et réeiu.ie 14 octobre, par 7220 t0!x contre <i478. ui-8. illustre): face (1870, m-l8); Entre
obtenues par M. Fleury, candidat fvpubheam. On a /rcA~ ~BMrs fl872. in-8. iiJustré, 1875, in-18);
remarqué que M. Bianchi, comme son beau-frère. Laborde et Ctc (1872, m-18): Clientes </M ~<M-
BIANCEI ClhoilUb-XanM M), orientaliste fiaDOtis. né BIANCHÎ-GIOVÏNt (Aur&tc), publiciste ttaJten, né à
Paris, le ? juin 1783, mort enavtU tSM. Edit. t-S CômR(Lninbardit'), le Ni novembre J799, mort le 16 mji
1862 Édjt.3
BtANCBI (Vincent-t'i-édHie, baron DE), duc DuCtSttttZt.
Ken~rai tutnchipn, né t Vienne, le fëvnert'!(i8. mortt BIART(Aug~uste-Ft'aneots), pemtre français, n~ à Lyon,
ie~ttMtHtM.Edit)-2. M
le~U octobre 1798, mort aux Ptâtrertes,' pies fontaine-
bleau, le 30 juin 1882. Edit.
BiANCHI (Frédéric), Ms du pr~edent, né à Pre~ BIAAT jLt~ome d'Aunw.r), femme de leLLres, femme dit
bouif, le M novembre itiS, tuot le iN M-ptembie tM!i prëtëdent., nee en 18~0,'morte à Pai'ib, le 21 mdis 1879.
Edit. H Ëdit. 1~5.
teur Bernagius (i87~, in-18); /M~orH~H~(1875. ILondres et ~c~ork,1869; traduction allemande,
m-18); ~<m~r~ ~Mtcr~M~ [1876, m-8, litustre), léna).
I
couronné par l'Académie franchise; Foynye dans
MM parc (1877, in-8, nhi~-é); Z~M.c ~iwM (1877 B)DA {Alexandre), dessinateur iranrats, né à Tou-
j~MJO~ du docteur ~CfMa~f'U~ (1880, m-t8 l,louse en 1815, Mntat'ansétudterlaquarelleet
~owM~ pt son ~rceaM [même année. ~r. in-8 le dessin sous Eugène Delacroix. De 184~ a 1846, il
1
les Ailes /'t'f< (1881. in-18] ~c<[ftHc de ~Mrtce ~<sita
v Constantinople cf. i Orient, qui Jm ont fourni
(1882, in-18] les ~f/~ra<t~M ~~c-~M~Mes ~?~re la [ plupart, des dessins nu pastels exposés. depuis son
deva; Oc~nus, lr Roi des pratriex, le Flcuve d Or retour,
1 aux Salons annuels. Il s'est borné a ces deux
(1882-1884, 5 -ml. gr. m-8); ~-< t~~es t~t~~oM- 1genres, et ton cite surtout de lui Boutique turque,
<a~~ 3~ ~OM, /<T ~ro~t~'e !~«'))!!)?, le Secret Café arabe, le C~fï~/cut'yrcc, ~M~rcAe~e~,
<~J~ (188t-188S, 4 ~ol- gr- hi-8); /f< j4<~uM le ~ar~M'r arj~~M~t, Jf<M<o~Hûdf', /fe~Mr de
()885, gr, jii-8]; ~M<t~</ jetais (~8C, in-18); La
J JKë~M~t acquis par l'Etat; la f~crcmMtîe du
~ratt~-p~e 3ifaxtm~, histoire d'un ~eux chimiste /~Msd~,
J au Caire, acquts par le duc de Morny; le
(Î887. m 8); ~tt~t/a; ~~rc~ (1889,in-i8L j
AfMr <~Aa/ûmoM,qui a reparu à l'Exposition un~er-
selle de l~C'? ~?p<~ t~M soir, le Chant du Ca~-
BICKERSTETH (Le i-é\ér. Ed~m-d-Hcm'i),eccicsia~- vaire, etc. (1~47-1~5) ;qua1rf dfsstïts exposés au
tique an~hcan, né à tshngton. le ~5 jamicr 182~, Salon de 1861 le Grand Condé à ~Otroy,'
reçut les ordres en 1848. fut attaché à dnerses pa- CAo'm~ ~cos à Bethléem, acquis par l'Etat; 7~-
rosses et de~)))t. en 1861, chapelain de j'é~ëque de )térieur de /~KMte)! arabes; JMfM~aere des mame-
Ripon et, en 1878, doyen )urai de H~hatR. En 1885. /M/ le Départ de ~'c~Tt~ ~'o<Mf, desstn (18(i5)
confère rus l'entrée au Parlement.
j
il fut nommé au siège éptscopal d'Exeter, qui ne Décollation ~so!j!<~Mtt-Bop<M~(i868);Jt~tv~<!H~
de cAr~f TMtM en Syrie (4885); le ~r~w
Rédacteur en chef d'une re\ue reh~ieucc et de J'sM~rt~ (Ï887); C~or ~or<7!e[ et six aquarelles
t'!mnt)e, les ~fcn~(/ ~Mr~, le ré\érejid Edward- pour uucédittondes
Or~
ÛËut'
~M~y~K~'e et A~~
~fïApspMre (1888);
Henri Bic~ersteth a puLhé un volume de ~ers en bonheur, d'après
1848, et plus tard des h\res ou brochures sur la SuIl~-I')udhomme(d889); de nouveaux dessins
'frmjtc (18~8), sur l'état et les occupations des bien- pour les ÛEufr<'s de ~~«Ae~fftrc (1890); Pe~~
heureux après Id résurrection, sur le ciel et l'enferle &e?-Hj en ~~<t<"c (1891). M. Bida a exécuté en
~1863); 7~?',<tM~our~'AMtp~ toujours. poème pn outre dners portraus, tels que ceux du duc
12 chants (18<M); des 7/ymM~ (1870); les D. ~M'Ky, du ro~M~f?' Darracau, etc.
frères et autres pormes (18~1), ~'0~6rc à la waMOH Apres a~on' été l'un des meilleurs dessinateurs
e~ /a ~u~tters au deAors (Thé bimdo~ed home and du ToMr du ~Uo~f. M. Bida a fourni les principaux
the h~ht beyond. 1874); un ~fa/;Me~ ~'A~m~c~ dessins de la sp!endide pui)!ic!nmn des ~fan~~cs,
{Hvmîiat Companion, i870, édition a\ec musique dont on a ~u les spécimens aux diverses Exposi-
1876). très répandu dans les é~uscs d'Angtc- !tions, depuis 1867, et qui a paru en ~873 (2 ~oi.
terre, etc. Deux de ses ouvrages, tï~~cr/brcc m-f°). !) a également dessiné les nlustraLions d'une
~tf/tf/~K~ (Toutou~e,'1854. in-1~), et le ~ompa~NOM édition d'Alfred de Musset {iS(M;, 10 ~l.in-4),
à la A«/M~ (Ibid., 1855, m-12) ont été tra- de ]7/M~~ YjM~ (1876, jn-r*) et de celle de
duits en français. Joseph (1878, in-r'); de )'~M<otrc de Jeanne ~r~\
de Michelet (1887, m-8), etc. Il a obtenu une 2' mé-
BICKMORE [Athei-t-SmithL naturalisa atnéncani, daille en 1848, une médaille de 1" classe, amsi si
né a Samt-George (Maine), )e 1"~ murs 183!t, fit ses qu<' la décoration, a la suite de l'Exposition umvcr-
études a l'Académie de ~\e~-London (~ew-Hamp selle de 1855, une autre medanle de I"' classe après
shire) et au college de Darmouth. Vers la fin de l'Exposition unnersellc de 1867, la croix d'officier
tannée 1800, Il se consacra spécialement a l'b)' de la LégMm d'honneur le 22 juin 1870; une me-
totrcjMtutencsouh la dtr<<it)n du <'é)fbz'f A~ssi~. d~ttle de i" classe a t'E~positio!] universelle de
a Cambridge (Massachusetts~ et fut chargé, l'année 1878. et une medanle d'or a celle dcl889.
suivante, du département des moitusquf's au Mu-
héum de zoologie comparée de cette ~ine. Après BIDERMANN ~Hcrmann-I~nace~ jurisconsulte au-
cinq ans d'études assidues, désireHx de cump!eter tr)ehien, né a tienne, le 5 aouH855, fut éle~u aux
les collections de ce Muséum, et pom~unant de- ~ymna~es deKrentsmuMsteret de Gratz, sui\)t les
puis le commencement de sa carrière l'idée d'en cours de droit des Unnei'sttcs de Yienne et Inn-
fonder un a ~e\s-\<jt'k, jt entremit en 1865 un spruck. et après a~oir été employé quelque temps au
grand ~nya~e dans )'E!ttrénie-(trjent,p~ss~ un an jnirnstere de l'instruction pubijqnp et des cultes,
a recueilhr des coquillages et des aonnau~ infé- alla reprendre ses études du droit am Unncrsttes
rieurs dans l'Archipel indien, et se rendit par Sni- de Lopzig et de Gϕtingue, pour entrer dans ren-
gapoure et Saigon à Hong-Ron~; il explora une seignement. ~onime rirofesseur à l'Académie de
grande partie de la Chine et du Japon, ou il étudia Kaschau en juillet 18o8, il passa dem ans plus
la curieuse race des Amos de ~é~o. traversa la lard at'Utmersité de l'resbourg. où il resta jusqu'à
Mandchoune et la Sibétie, visita la plupart des t'mtroductton de la langue hongroise dans les
contrées de l'Europe et reuut a ~e\oi~, après étabhssemettts d'instl'uction publique. Transféré
trois années d'absence. En 1870, Il fut nommé pro- al'Unhf''rsttéd'!nnspruck,iIfùtappcIé.enl871. 1,
fesseur d'histoire natm~'Ue a tJmversité de Nadtson a la chaire de statistique de l'Université de Gratz.
(Etat de ~e~oik). M est devenu surintendant du Les publications de Bidemiann, en dehors de
Musée d'histoire Haturelle de ~fW-Yor~, a ia fon- quelques questions de droit, se rapportent plus par-
dation duquel il a présidé. hculiHt'eitientai'ctJinographtCde l'Autrjche-Hongrie.
Outre de nombreux articles dans t~l~crtfMJt ~ous citerons CMMtt~ra~Mms ~ur la reforme de
JourM~o/' Mtc~ce et dan le Journal de la Société. /'tm~f9< /t?H~tcr en Autriche (Betrachtungen ûber
royale géographique de Londies, M. Hickmore !) die Hrundhte)jen'en)rtn in Oesterrcict) 1'86'2); D~
pubtié la refation de ses l'oyages dans l'archipel ~HSfj/t&/f du ~~<eM~/)o/Me en ~h<r!<<e (Ce-
/M~ {Trajets in thé Last Indian Archtpeh~o, schicbte dcrœsîerr. Gesanitstaatsidee; tons, 1867);
BïBESCO(Geor~Rs-D~niëtre), exhospadarde ~atactue, BIDDLECOMBE(Sir George), hydro~raplie anglais, né le
né en 1801, mort à Pans, le 1" jum 1873 Edit 1-5 5 novembre 1807, mort le 6 mat 1878. ËdM. 5.
BtDARD (Tiléoptuie), homme politique franrai' né à BtEDERMANN (Alo~EmmanucI),th4<i'!ogi''tt protestant
Rennes, en 1806, mort dans cette \)itf, Je 25 octobre sutsse,neà~uT.tert!hm',te~mars1819)mortaZurKh,
J877 J:d!t J-~ le 25 janvier 1885. Edit. 5.
Sur ~f ~frr<tt~f//NMte (L'eber m etc.,1854-1880,4 vol.]:/<'it ~o~t/!<o~rc-
den Merkautiiismus; im,
Ibid. 1870); Origiur et importnnre de la !'ragrua- pr<H~tt'f~,
pr <Jt'PC C~r~ONS populaires, dans /f!'
/M~safH~UH[Eutsteiu)n~unducdeutun~'derAt Ats/rf leur r<jp/)or< ~f'~r /'p/<~ po/f/Mr r/
rrapmatiscitenSanktion.i875);puis<tans)'ordre xorta/
~o des prt/p~N !die Hepraesentat-Vertassu!)-
ethnographique /r.< /ft<)~f ~e la //ctf</rte (die ~en,etc.;18)H),t)'aduitenfrat]caisparM.f,eportier
ungar.Ruiheuen;Iuns.1862-1867.2voi.);<M~-(!, (Leipzig. 1864. in-8): 7'r~t/<' ~~s ~r /t~/ot't'r de
liens aMryro<(dic)taiianerin)Tiroi:)bid.1874); /4//<?M~t~nc. 1840-1870. récit populaire (nreissi~
les Peuples d'origine mw~Hf rl /~)/r <Ms~M rit Jah)'<'dcut~.c!)Ct-~t'schirh)c:Brf'si:)u.t88t-)88~.
Ja
~M<rtt'Af (die Homa!)en und ifu'c Yerbreitung in 2 vot). Un cite aussi de M. ttiedennann trois drames
etc, historiques
Oesterreieh.1877);/esA'(t<M)!a<t~<!</t<i/t'o/, )n Henri 7~ (Heinrich IV, i86i); Otto III
(t
(t862);
1 le ~rrMt'cr m~'rr de ~r~~OMr~ (der lctzte
B!EDEHMANN (Frédérie-Cilaries). phibsnphf et î}urgermeister,etc.,i810).
Bi
hnnnne)M.)!ti(~u<'anpn]and.m'a).<'ip.!iii'Jc'25~rj)-
tcmbretfH. prit ses t!]'adr!!univers!t!!H('s dans B)ENNOURRY (Yietor-Francoi~-MJo)}. peintre fran-
cettCtit!e,ouiid('tint.cni85X.pruf('s-uradjtnnt 0!ns.n<aIt:u'-st)r-Aube.i<'Ki):H)vier)8'2?i.suivit
f. lié it Bar-stll'-AulJt'.)plOj:lIIyj.
t'ili:
depiiiiusephica)'['nivcr-.ih'.Kn)84.').ii(tutr~-)) i8~')futetierd<'f'r<'itin~,
)i
en
e)) siiivit
en nx~'tne temps que
nonceràcesfonct)nt[sàc:msed<'scs))pi))ioi)spt))i-r) l'Ecole
l'1 des Heaux-Arts~ il rempot-ta )ctrra<tdprix
ti()ues. t! a pa)'ti('u!ierone]it fonde et rédigM le depei))ture:)ucot]c<n)rsdei84'2,surccsujet:
d~
~f'roM (Leip!]~. 1844-1847), revue hebdomadaire ~~MtMf/
:S, ~~rr~f~ Dfït'
et passa tes ciuq annees
libérale, et la 7trm<' m<'K.tt«'</<- ~</<-tMaH<<e </<- lillé- d'usa~c
d' à la YiHaMedicis. Depuis son retour en
rature et de vie publique (184t!), qu'il remplaça Ft'auce,
t'] M.Itiennourryn'ajtt'oduitqu'uupetit
par la revue tr!)!iestr!ei!e:JVo<r<;pr<'<m<e<tm<rei~ nontbred'œuYt'es,
il, notamment la decorationdune
cfmtr(i8<M848.d()Yo)ujnes). chapelle de l'église Saint-Séveri)t. tt a envoyé aux
el
M. tiicdf'nnatt)t prit une part assez importante S. Salons, où il avait n~ure une prennerc fois,en
aux mnutemcnts poiitiqucs de 1848. Vice-président 1842. 11 avec MH Pot'~ra~/ de ~!fNf fille Portrait de
dnc<msei)de)iberatifdc),npzi~.itproposa et com- U Drc//tHfjf,dessin; ~'3/~Mt'r/rAf,tabteauacquis
posatadressedeceneYiih'au]'oideSaxe(2marsp. par p, le ministère de t'iuterieur (i84U): /mM)c~t~
'i848].t)f)tf't)S)HtCt';u')it-(tur;it't<'))te))td<'I''ranc-t'< roztrl
rr aprl·s la I'ortztue r·l l'ilarrrtue qui l'altrnd dans
fort,où ttdevhitsecfrt;)))'du<j')ni)<d<'s cinquante.< ~H
vr lil (i857); ~~m<' J~M~C/t7- (1859)
puisdcI'Ass<'jnb!<('i~'ni(n)ah'a!ien).ind('.quiie~ ~'s.4Ws,ptafond
lr en peinture mate. acquis par te
nonnnasecretaire et.pende tcinpsaYantsadisso-n ministère d'Etat: 7'n'/f'/ de lit ~'roro~cH du x<f/o~
lution, vice-président. Au mois de mai )84'.).it
suivit pas l'Assemblée la Stuttgart. M. Biedennann
ne
Il
vert,
N ait Palais ~r.! TM~t'?'/< et Projet de lit <7)-
m~~tt dit ~c~ ro~, dessins (1863); J~K.t-<;<.s/
'(
reparut bientôt sur la scène politique et prit part a jardin des Oliviers, acquis par le ministère de
au
aux séances du Parlement de Uotha et de la seconde L! maison de l'Empereur;
la Pr~ la ~rf'r~~oH
Chambre de Saxe (184M850). n obtint pins tard dit sa/oM bleu, Palais des Tuileries. deux des-
l'autorisation de rouvrir son cours d'économie poli-
tiqueat'Universite de Leipzig. En1850.i)prit)a"
</
sins (~8ti4);
si
(1865);
/H< nM
panneau décoratif; 7~r<A~-
à la pfj~tf'e
Socrate ~rcrcnH~
Mop<'
ai
direction d'nm'publicationcncvciopediqueintnuiee:() (t868):
(1 ~cpe comp~~y une /~a<<' (186!)): le
Gft'MtnMM. et )a remplaça eu 1852 par les ~HMa/M ~'ur(i870):r77)f!
<!K<'mtt)tt/<'s())eutschcAnnaien).t'nneupiustard, lycée
d des C!i=<)~
ponr le
)' Saint-Louis (t880}. M. Biennourry a obtenu
ses attaques répétées contre le coup d'Etat du 2 dé- uunctnedaiHecn't8<i4.
cembre 1851 lui attirèrent un procès et une con-
damnation à la prison et lui lit perdre sa place de BIENVENU (Léon), ancien députe français, né a
professeur extraordinaire, qui lui fut rendue, en i'ouzauj~es
i' (Vendée), le 1U novembre i8~ était
1865 nommé depuis professeur ordinaire, il fut )nairf'dcS:)int-Hi);nre-dcs-Log'es''tct'nsf'it]er~ent'
u
mis à la retraite, avec le tin'e de professeur hono- ratpourtec:mtondunten)Gttom.torsqu'its<'pre-
r
raire en 1874. Rédacteur de la ~<-M<M/te allge- sentaauxetections
s~
générâtes pour taCbamttredes
tMMne /;ftVt<nf/ en 18(i5. M. jiiedermanu devint, eu deputes
d en février ~876. Il fut e)u comme candidat
1866, chef d'un nouveaupartitibérat-nationat en repubiicain,
r dans ta'1'~ circonscription de
Vendée,
Saxe. Après avoir fait partie du Landtag saxon en par p 9535 voix contre 5 (KM) obtenues par le candidat
1849. il y siégea de nouveau de 186U à 1876 et fut monarchiste, M. de Fontaine. siégea au centre
membre du Reichstag allemand de 1871 à 1874.
n
~aucheet
s
On lui doit, entre autres ouvrages depttitosopttie. <tn 16
fut
un des 565
refusèrent
députesq)ji,après
de
l'acte
confiance
lui vote
d'histoire et de politique De <~Hc~r~ p/~7o.ff~- cabinet
ci
c
mat,
de Bro~tie.!t fut
réeiu.tf'~4 octobre
HAm~tra~oHf me</Mf/o.y)ra'f!<'r<;Mt ~tf/ttit..S'f/f<'<- vvant, par86j5voix, contre le candidatofnciet et
au
sui-
<tM.~t, 77<'ye<t<. etc. (Leipx.. 1835); /tmt<am<-Hta< t)onapartiste,M.Sabuurand.quienreumt80t4.H
t' Il
p/tf/MOB/tM fthid.. 1857); la &tfM<e <'< ~'UHt);f)'- fut f~ réélu, le ~t août 1881. dans la 1u circon-
)!tM(Wissens(.t,aftnndt'nivers!taet.t))id..)858)~s scription de F<'ntenay-)e-~<.nnte. par 9 290 voix,
la Philosophie ~<'w</tt~ f~u~ A'
~<)M<(dieden)sct~eM!!)os(~phievonKantbisauft: Candidat
C
C
s,
~~VM'M tt0.t contrf'7'214obtenuespartecandidatmonarctnste.
repubticainaux élections sénatoriales dn
unsere Ta~e. Ibid.. 184t!-t845. 2 vot.); t.e<-o;M sur 8 ja)tvio'1882, dans la Vendée, itecttoua avec
/r.t~'tM/;swf'r<.fUt-r/<<yMf'~j!f~t~so<(Yorte-t t55 voix sur 5<i() votants. Hecbonae~att'ment a
'1

sungenuner.Soeiatisnutsnndsttciale Frageu.t l't'eicctionsenatoriatepartieHedu25janvier'1885,


tbid.. 1847) le 7*~?'~H«'H< n//cM)af)~(das tieutsclie dans
d le même département avec 560 voix sur 857
Parlement, fbid..1848); 6'«MMn<rf!f/e<'<M<'t/<'v votants.
v Il échoua encore avec toute la liste répu-
~atM<-fau<(ErinuerunKenausder!'autsKircbe.bbticaine b de la Vendée, aux élections ié~istatives gé-
tt)id.. 1R49), ou sont caractérisés très nettement les nérâtes
ai du 4 octobre 1885. et enfin a l'élection par-
différents partis del'Assembtée nationale de Franc- tieHe
ti du li décembre 1885, avec 35541 voix contre
fort; /4/t~/Mf au xvnr x~e (Dentschtand 47 4 751 obtenues par M. Louis de La Itassetiere.

BtEFVEfE<t<)!)!!rdnK},)tt'int)'pttet~p,ncàHr'ixc))t's.](:
le
< d~c~n~bre tNM,
Ed!t.t- mort dans cette ville, le
février i8M, BIEHAYM$ (11'(im~e-JlIle~), statislit'ien français, mrmlwe
<).-HnstiHft.né&PiH-is.te~8 août 1796, mort à Paris,
d
BIELOWSK! (A)tRuste), historien potonais, né le
h'~OtK-t~rt-187S.Edit.i-5.
Il
27
mars ~W..nort 4 Léopol, le M octobre 1876. Edit. 1-5.
BIENAIMÉ (Paul-Emile), musicien français, né Paris, BIENER (Frédéric-Au~ustf),jurisconsulte aucmand. né
!t'7j)tii)<'tt802.m<))-tdanscptteYiue,L'njanv)t'['i8(:
aLcipxitf.te
il le 5 février 1787, mof'tâD)'psdt:,te~)n:<[
E.m.t-t. iS6t.Edit.t-t.
t:
~.Hietnenuncs'es)ptusrenrésentéan\é!ec)ions bonnchenrc un grandtalontpourlp dessin,mais
suivantes Aumotsd.ioutt8')u. après atoirdonné unesenntapcmdt'equ'apre~l'dgede~mgtans.
sadén!)~siuiidecojisei)tfrgéïiéraldesondéparte- fj)[1855,il~mtaDusseldotfetstmttIe')Cour~de
inent,itaeté nommé pe)'ceoteura),i))c. On lui at- I'Acadénne.Il~s)taensunclIta))eettaSm%se,et
h'ibue un outrage mtitu]e<Me,fa<<'</a~ retourna, a la tin de 1857, .'u\ Ltdta-Lm~. il prit
~cr<c/ sa réstdence a ~e~ork, et, pendant t'été. dans
le \o)smage de cette MUe.sur le bord de )'Iludson.
B!ENVENU(Char!es-Léon),.journ.d!s~eet))ttéra- Ayant accompagné le général Lander dans une
~eiir français,néa Pans,le M ma[& )8.5,aco!ia- e\péd]t)on gLodé~tque a traders les prames et les
tioicaune foule de jonrnau\tit!ei<ijiesetsatniques: muutagnesHocheuse~.utt'oma dans ce voyage
/?'o~cHe,fV~~t~f,/r6\M~f'e d mnombiabJcs sujets de tableaux. Ses ~ues de
~/e~M~e,fJoM?'t!a/~WM~at~,etc. plames, montagneset forêts jméncames, ses scènes
It s'est faitsm'toutconnaitre par sa pai ticipatton d'émigrants, ses chasses, etc., ont eu du succès en
assidue a la rédaction du ï;)!~mM);<journa) Kuropc et particulièrement aux 1-~po~tions fran-
dont Il est devenu rédacteur en citef et auquel Il a cises. M. Albert Ilierstadt a été décore de la Légton
founu, sous le pseudonyme de 7'')MrAa<oM<. une dbonncurenl8C9.
énorme quantité d'arttctesjiumolistiques.]! Il y a
donné, entre autres sénés.)rr~e~a?!f'e B)GELOW(Jolm),dip)omatectpublicistoamé-
~H<em<frfS~ttc~ero«e/ta<ott<.quiaparuensm<e ttcam, est né dans l'D~t de I\c~m'L le ~5 no-
euto)umesousso!tproptenom(18t)7.mt8.édit. vembre 1817. 11 acte successncmetn. consul(1861),
dtustrée,i875,n)-4).]ide~mt.ent8<i8,)uudes chargé d'afijn-es (1864), puis, a partir de 18C5,
principaux rédacteui~ du C/farn)ar< et fonda. au en\oyé e\traordmaire et ministre plémpotenttati'e
mois d'octobre sunaut. une revue drôtatique, bi- des Etats-Unis, a Pans. I) s'est tron\é charge
M!ensue)Ie.[)u'dared)j;eeseu),sou'!)ehtredHroM- d'aplattu'lesdifncu)téhcn''ees<lansi)osre)atu]ns
d~muc~M~k~
~/ta<(jM~-7~Mf.M.t{]en~pnua'-i~ue<fupseudonyni('a\eclarépu!))i(H]eum('ricaincparnotr('att)tnde!i il
l'égard des Lt.its sf'par:)tts)(!s du Sud et surtout par
diesde~/MMM<Mtrt<de\ictnr]Iugof'tdes notre e\pedition au Me\ique. 1) échangea tine h)ngun
rray~;fs de 7'ftjM de de ~Inntepnt. une 7f;s- correspondance sur ce dernier sujet mec notre
toire <tK/<ftKM; rM~Me de ~'Nyo~m)t J77 ( 87~, in-4), ministre des Anan'p~ étrangères, M Drouyn de
dont tapubhcdttonfutunmotnont suspendue par Lhuvs, en mai !8< t) a été rappelé de t'at)s, sut
ordre; /f: C'M'/MftK/e~M t<~t;t<tfK;;)e.! ~e Cf- sa demande, en décembre )86(i. ttenïrc dans son
~<ttSjUMr~a~recucdltesparrouchatout!~87~,pays, ]t fut quelque temps ducctem' du A~M'-
]i)-8) uu reçue)! de hio~raphïe~ drolattqucs, le 7VfMt- yf~r/ T~jM. Il ne retint en Europe que pour l'édu-
t;HH:cope, fotmant quatre séries ou volumes (187~) cation de ses enfants qu'ï) sur~cdta pendant deux
la De~H~o/af/e tm~e)')a~ de 1866 a 1872, ans a Bcrhn, de 1870 a 1875. H a été secrétatre de
)875)
tjisant su)te a
/f0!t
/'7/e ~M~w~rrcs<?K~ A'~o- t Etat de ~e~ork, lorsque ~1. Ttiden en était gou-
()878. n)-8); la C~M~e my<o<0fyt<' f~t<a- verneur, en 1874 et 1875.
KtarM.~ue ()878,)n-8, a~ec 500 dessins); ~fmcxM Pendant son séjour en France, ~J. Bigclow a pro-
~tti: préfet ~eyo/)te(t885. in-18). M.Btemenu a duit un travad de '-tattstj'njc qui fut tre~ remar-
i.nt représenter, sous son propre nom. au theatfe que les E~a~s-C/M~ ~f~r~tff ë)i d8C5. leur /f~-
ueja/et, un vaude~liie en un acte ~t ~foi~eM;' ~Mt toire, leurs t'CMffMrre~ MN~a~Of/~K<'s, c~r~o/e~,
veut se /atre Mn )totM (1866). m~M~<r!c/~fsf~cû~wfre~/<'?,etc.(1863,m-8).Il Il
a consacré depuis quelques pages au souvemt' de
BIERMANN (Chartes-Edouard).pendre pru~ien. notre compatriote Berr\cr (~o/~c rcco/o?~ of
nêàDerIm,te2tijutiletl8U3.fntra,aquator/e the P. Berryer, 18C9), et publié encore
ans, dans une fabrique de porcetames,Y apprit ies la 7''r~)!r'e et la Mioncrc/~e /t~'cdt<ti'e (rr. and
cie!nptds du dessin, et passa d.trt'})'ateher de ttercd lion 18711; Esprit et sMcs~ des ~<f~
Schinket.Depur!d82'2.i!apdi'cou!ut'A)temagne, (~Vitand\\)sdomoftheH..1877);M/<'
l'Italie et la Smsse. Ses k'a\au\. dout le nombre ~!<i~M<c (1882): ~'ra~t'c et ?Ma/tf <OM/t;-
est cons;dérab)e. ont la plupart été )-ep;'od)nts par ~M, d'apres des documents empruntes au\ an-
la ~rature ou la jdho~raphte; on remarque des ciennes ardnve~defa Confédérdhon du Sud (1888).
/'aM6'?'<a~d'U!)~rai]d effet, plusieurs Vues de On lui doit, a~ec une Z~tu~r~c de ë<M~H
~MMse traitées a\f'r.pu]ssancc, un <Sc'SMr/~ /7'a/tA/~t, d'après le mdnusctit original d'une
NaM<M-.l<Bff!. une rue de f~orftMe et la Ca<Ae- autobiographie, une nouvcUn éd)t)on des Û~M~M

sentant des ~M! de ~f;~m~< Cet arUste, membre


et professeur de l'Académie des beaux-arts a Berhn, ~~ol).
a fondé dans cette \)l)c une école très fréquentée
?'
~rM/e~ut~H.nacn~o~eal'ijXpositionum~er- <'c~~esdelihustrcAméric.nn(1887etsuiV.).Ila
selle de Pans, en dSM,seïzeaquare)tes repré- r<'cue<Ih<'t édité ~sE<fr~se<Mrs~e~n?~-J.
[Writens aud speeches of S-G. T. 188~
a

depemtureà)'aquare))c. ancien magistrat fran-


B!GOT[Juhen-Ârmand],
çais, député, né a Coupitani (Mayenne), le 18 jan-
B~ERSTADT (AHjett).pC!nheamer)cain,në)e \tcr ~831. fut reçu docteur en droit a Pa]-ts, en
7janMcrt8SC,aSohng'en,présdeDusse)dorf 1854. ~ommé substitut a ttayenne en 1856, a Lavai
(Prusse rhénane), a~att apenie deux ans lorsque ses en 1858, a Angers en 1861, if deunt dans cette ~me
parentsenn~rercntenAménque.UfutéIetéail substuut du procureur générât en 1868. ï)émis-
.New-Bedford, dai~s le ))assachusetts. montta de stonnnire après la chutede l'Empire, il se fit. inscrire

BIERCHER (Mattucu), archttccte dHemand, ne à Colo- BIEVILLE(f.hatifS-tJenr\-Et)cn)ic-EdmondDES!<OYmsoE),


gne en 1797. Edit. 1 1. v:tnde~dhsteft'a[tçafs,imàP:ms,)<'30n):'tl81i,ïnott
BIESENTHAL (Johannes-tteinnch), hébraïsant allemand, dans cette viHe, le f janvier 188U. Edtt. ~-5.
né au commencement du snecle, dans le grand-duché de BtGNAN (Anne), poète fiançais, né à Lyon, le 5 août
Posen.Edit.6. 5. ~95, mont à Pau, ennovembre 18UL Edit. 1~.
BIESTA fmppo)yte-Gudtaume),adnun~trateurfrançais,
neeni8tt,mortaP.ins,tel5o<'tobret870.Edtt.'i-4. BIGNON (FrançOis), administrateur francans, ancien
députe, né en 1789 mott Par~, le 2~ juillet, 1865.
BIET (L~on~)ane-!))ennonne). arc])i~ct.e franca)~, ;]~ Edit. 2-4.
à Paris, le Mmait785,mo[tdjn!cette tiHeJeSO
atrHt8o7.Edit.t- BIGOT {Louis-Jutes-Henri), ancien représentant dn
BIÊTRY (Laurent), industriel français,
ne à Bagnotet penpte francats, né le 17 septembre 1805, mort à Pau~
(Seine),te4octobret799.Edit.tt.' te 10 septembre 188~ Ëdtt. 1-i.
au barreau d'Angers, et fut élu. ]c 8 fémer 187), ddres, en 1859. CauyA~ and Cage, opérette- M. Biletta
représentant de la Mayenne a l'Assemblée natio- a publié un très grand nombre de morceaux de
cale, le quatrième sur sept, par 61 558 ~oix. Il musique
nf de chambre et quelques ouvrages d ensei-
siégea au centre droit, fit partie de la commission gnement.
g
des grâces, repoussa l'amendement ballon. mais
adopta les lots constitutionnelles. Le 20 fétner BILEZIKDJI (Pascal-Arutin), architecte et des~i-
187ti, il se présenta comme candidat constitutionnel, nnateur turc, ne à Constantinople, le 10 jum 1814,
<ans la 2' circonscription de la Mayenne, obtmt au éétait fils d un négociant- il se ha avec M. Jules
premier tour de scrutm 4t)54 voix sur 15 994 vo- Laurens, pendant le passage de celui-ci en Tur-
L
tants. et échoua au scrutm de ballottage, contre quie,
q et ~mt, quelques années après, étudier l'ar-
]). Uruueau. candtdat républicain. Inscrit sur lachitecture
c a Pans. Il sumt. de 1859 a 1842, les
liste monarchiste du département de la Mayenne cours
e de l'Ecole des Beaux-Arts, sous la dtrectinn
aux élections du 4 octobre 1885, Il fut élu. le d M. Duban. De retour a Constantinople, d par-
de
deuxième sur cinq, par 41405 ~on sur 72509 ~u courut
e l'Asie Mineure, se lura au dessm architec-
tauts. Aux élections par serutm d'arrondissement tural
t et travailla à dners projets, qui eurent surtout
au 22 septembre 1889, d a étérééiu dans la 1" en'-
le mérite de marquer les premiers pas de la hirquie
)t
tonscnptmn de !la;enne, par 7348 \oK. contre 6 744
dans
d les travaux artistiques. Il a envoyé a l'Exposi-
données a M. Rcuauld-ilorhere.ancien député, ttion universelle de Pans, en 1855, plusieurs /)cMïMX
Outre sa thèse de doctorat (De /a C<-<s;f)H dede
o /a!CMf;~ et de decora/MMM, recueillis dans di-
tr~ancc). M. Bigot a pubhé deux discours de ren- verses mosquées et tombeaux, et Projet d'un mo-
~rée A7oae Prd~~<, avocat général au Nr~)'a/ MMM)e?t<
il commémoratifdu ~aH~ma< et /'M//taMc~
d'~t)~er< ()868. m-8] et ~saM sur /tM;<otre ~)H- de
a l'Angleterre, de la France e< de la TMr<yM~.Ces
~M ()8H9, in-8). a
œu~ res lui ont v alu une mention.
BIGOT (Charies). publiciste français, né 4 Paris B)L)AfS (Henri-Yietor-MarieDELA), ancien député
)e 14 septembre 1840, entra à t'Eccie normale en f
français, né M tantes, le 22 mars 18~)6. ct~ut cnx-
1860, tut reçu agrégé des lettres et professa succès- seitler
s général de la Loire-Inférieure pour le can-
snement la rhétoncme à Cahors, ~eters. Mmes. etc. ton
t de Macbccoui et maire de cette \iMc, lorsqu'il
Il donna sa démissmn apres la guerre de d870, pour protesta,
[ en octobre 1870, contre la dissolution
se htrer au jour))a!i!.me. et, après a~oir appartenu des
c conseils généraux, par une lettre a M. Cambetta
pendant plusieurs années a la rédaction pohtnjue publiée
1 dans les journaux, 11 prit part a la défense
<)u St'ec~. auquel il continua de fournir des articles nationale comme commandant d'un régiment de
de cntfquc littéraire et théatra)e. tt devint un des mobihsés.
r Il n'entra dans la tie politique qu'en
t-édaeteurs ordmatres du A7A° ft& où il seconda j 1876; candidat catholique et légitimiste dans la
partMuheremcnt )). Fr. Sarcey dans la défense des S circonscnption de tantes, il n'obtint, le 20 farter,
5*
mtérétset et des institutions latques contre i'mCuence qu'une
t majorité relatuc et ne fut élu qu'au scru-
déricaie. )i a égntement cotbboré au ~ot<rH< o//t- ttin de ballottage le 5 mars, par 8595 ~oi\. Il siégea
t'ie~. à la 7!eMM~o<tit~u<' et littéraire, etc., fomiii aa l'extrême droite, et, après l'acte du 16 Mai, fut
une chronique httératre ou une revue des lures a tun des 158 députés qm accorderent leur ~ote de
la Revue pc~N~oy~Me et autres recueils. ]t est confiance
c au cabinet de Broche- Candidat officiel
rentré dans l'enseignement comme professeur d'his- auxe élections du 14 octobre 18~7, il fut réélu par
totre littéran'e moderne à l'Ecole no'male supé- 0545 t voix, contre 6018 obtenues par le candidat
rieure d'institution de t'ontenay-aux-Itoses et comme républicain,
i M. Rocli, et fut également léelu, le
professeur de littérature a t'Kcuie nnhhurc snpé- 21 S août 1881, dans la 3~ circonscription de tantes,
neure de Samt-C~r. t 9 542 voi~ contre 6 515 obtenues par le candidat
par
X. Charles Bigot a publié a part les C/aMM républicain.
i Porté sur la liste monarchiste du
~irtyeaH~fi (1875, m-i8); la ftH de l'anarchie département
< de la Lon'e-tnferieure au\ elections
(~78. m-18); <<<t< FraM(-<!H (1885, .n-18), cou- du [ 4 octobre 1885, il fut élu, le deuxième sur
rnnné par l'Académie franche; Raphael et la neuf. par 72 450 voix sur 121 Oo9~otant~. )!. de La
M~)Mmen<Mem!~atre(188u.m-i8); Pe;t!fre!t ~)att- rales
1
~'<!rtt~t)M (1884, in-4 a~ee grav.j; CKM<mM5 d'en- ) Buiais
1

i
ne s'est pas représenté aux élections géné-
du 22 t'pptembrc i889.
r

le
~M coMtftMpm'aoM (1887, m-18). etc.
Sa femme, née Mary HEAU, née en 1845, de BILLARD (Mgr l'éhx-Arséne), prélat français, est
parents américains, a pubhé eUe-même, sous le tié :'i Suint.alér~-f'n-Caux (Seine-Inférieure), le
pseudonyme de y~aMM~ 3/c<, un ce) tain nombre 25 octobre 1829. \icaire général de Rouen, Il a été
~e volumes de romans et nou~elics. dont l'un, nommé ¡ évêqne de le 18 fcvrn'r 188t,
Afart'f; (1882. iu-18), a été couronné, en 1884, par )préconisé le 13 mai et sacré le 25 juillet de la même
l'Académie ffanc.n~e, dan& la même séance que
Pe<f< ~'raKcaM de son man. Un de ses derniers
le
1
année.
ouvrages.fMie (1890. in-18), a pour sujet )e BILLE {Carl-Stppn-Andf'r~n), pub!icist< danos,
développement de )a personnahté de la femme a est né d ~ykjœbtn~ le 1~ juillet 1828. Il fonda en
eoté de celle du mari.
<
1851 le journat le 7~M~ qui devmt boua sa
direction l'un des plus importants organes de Co-
<
BtLETTA (Emanucle), compositeur italien, est né j penhague el qu'it n abandonna qu'en 1878. U y
i Casai, dais la protmee de Xonferrato. le 20 dé- soutint, en 18Ci, que la perte du SIesvug rendait
cembre 1825. Il étudm la musique à Turm et à Bo- nutie la convention de Londres de 1852 qui appelait
!ogne, publia quelques compo&Oions religieuses et au trône du Danemark la branche de Mcs~g-
profanes, alla se thcr à I.ondrcs en 1848 et fut Holstcii], traduit pour ce fait dfvant la Hjute Cour
attaché, comme compositeur de ballets, au théâtre de ju~ice, il fut acquitté. De 1880 à 188~. il fut
de Covoit-Gardeu. It donna, ouhc sa musique de
danse, un opéra en deux actes, ÏÏ'~A ~ft~<< H
tatt jouer a l'arme, en i853. ~K<asta de Af~c. à
a~iH~~e
consul gênerai du Danemark aux Etats-Ums, et à
son retour devint b;ulh de Holbach
M. Bille a pubité en thunes
~ans, en 1856, la /!Mf r')~, et encore àLon- (1857-1858, 2 '\ol.) L< E~~f~FS
jLoji~
BILLARD (herre-Joseph, baron), général français, né à bre 1805, mort au chAtcau de la Coûtante, pré! de ~.m-
Pans, le
? ?dccemhie 177~, mort dans cette VtUe. )e
avrit t8S). Edit.t-j ¡
tes, le 13 octobre 1863. Ednt. l-~
à
BILLAULT (Auguste-Adotphe-Mart~, homme politique
tTjncats, s~nateuf, Xttn~tip, ne à Vannes, le 1~ novcm-
giie,
~)t~, le
tu~)
déceitibru
deeembro
1885. Etllt. 1-5.
t
1737, iiioit
motL
7f17,
dj[i& celle
dans cetLe ~)tc, le
J te
lie, 7 um)
iiiik
(t862) ~e~'oKrnaHt~M-(-1875-1877, 3 vot.)
)-'tHjjr< a;ts Parvenu au terme de ce commandement, il fut
~oMBfntft de voyage <tt ~<<t<te (1878); le Cratid- nommé membre du Conseil supérieur de la guerre.
<?UM~, du 3fMS!M~t aux .~OK~f~tM /f#c/<CMM<. et Au Sénat il se fit remarquer par la vtgTjeur avec
autres relations de voyages, laquelle il combattit et ht rejeter, dans le projet
de loi sur le recrutement, le prmope de recrute-
Btt-t.ERE (Mgr Prosper-Xane). prélat franeai' ment régionat (27 ma) t889). Le générai Bntct repré-
est né a Rertren (Hautes-Pyrénées) le lOacùt 18)7. sente au Conseil général de la Corréze le canton de
Après avoir fait ses études au grand sémmah-e de Hnves. Décoré de la Légion d'honneur le 1~ mars
Tarbes, il y professa pendant sept ans les sciences 1859, il a été promu ofïicier le 1" février 1867,
physiques et naturelles, c~eica ensuite son minis- commandeur le 1~ juillet 1880, grand officier le
tère dans sa commune natale et à Siradam dominé 7 juillet 1884 et grand-croix le 8 juilfet 1889. tl a
curé-doyen de Labarthe et, en 1M9. fnré-doven de cfé décoré de la médaille militaire le 8 juillet 1887.
Bagneres-de-Digorre,il fut nommé évoque de Tar-
bes, par décret du 20 septembre 1882, préconisé cinq BILLOT (Albert), diplomate français, né le 5 dé-
jours après, et sacré le M novembre suivant- dembre 1841, fit ses études de droit et obtint Ja
médaille d'or au concours de doctorat en 1863. n
B)LLOT [Jean-Baptiste, général français, séna- entra au mnustcre des Affaires Étrangères, dans la
teur, né à Chaumeil (Com-éze). le <5 'août 1828. d~ision du contentieux, en décembre 18fi5, devint
fut admis à l'Ecole de Samt-Cyr. le i"' décembre rédacteur le 8 avril 1871, sous-directeur a la direc-
1847. en sortit comme sous-lieutenant, le 1" octobre tion du contentieux politique et commercial, le
1849, et entra dans 1 Etiit-maj'or. tl a été promu 25 jamicr 188(1, et directeur du ineine service en
successivement lieutenant le i' janvier 1852, capi- octobre de la m<me année, a~ec le grade de mi-
tame le 26 janvier 18M, chef d'escadron le 28 sep- nistre plétupotentiaire de 2" classe. Conseillerd'Etat
tembre ~863, Ijeutenant-colonct le 3 août 1869, en service extraoïdicaire le 28 octobre 1882 et
colonel le 9 novembre ~870. Sa camet'e nmttan'e, directeur des affaires pohhques, le 1" décembre
auss) bnUantc que rapide, s*ét~)t accomphe presque sunant, il présida, en a\t'i) 1883, la Commission du
tout entière en Algérie, puis au ]fe\ique. ttappeté canal de Suez et fut élevé au rang de mimstre plé-
d'Afrique au moment de la guerre contre la Prusse, nipotentiaire de 1~ classe, le M octobre de la même
il fut nommé générai de bnpadc par le gouverne- année. Le ~4 novembre, il fut nommé envoyé extra-
ment de la Défense nationale, puib. quelques se- ordmaire et mnustre plénipotentiaire à Lisbonne
maines après, Rénéral de div)sion a titre aun- et, en mars i8tt0, succéda à M. Mariani, décédé,
haire. Mis à la tête du d8" corps, il remporta un comme ambassadeur de la République française
avantage signalé près de Beaune-la-Rolande et pnt prés le rot d'Italie. Décoré de la Lé~on d'hon-
part a la victoire de Villersexel. il fut ramené au neur, le 11 avril 1875. il a été promu officier, le
grade de générai de brigade par décision de la com- 14 janvier 18~ et commandeur le ~8 décembre 1889.
mission de la révision des grades- On a de M. Albert Bilfot De /4rres~M~ pr~M-
Pendant t'armistice. le généra) Billot a~ait été soire en vue ~'f~rad~~oM (i8&8, in-8), Traité de
élu représentant a t'Assemblée nationale. dans le /'e;E~'a<~Mn (1874, m-8), Etude sur ~~ro/f< de
département de la Correze, le quatrième sur su. par loi r<ft~K ~e~rtM~~M~H des ~a~/a~purs (1888,
28 24<I voix. tl prit place dans les rangs de la gauche i~8].
républicaine, et fut nommé président de ce groupe. e.
Indépendamment de sa participation a la discus- OLLROTH (Théodore), chirurgien allemand, né à
sion des lois spéciales retatues a la réforme de nos Rcrgf'n (ile de Rugen), le 26 avril 1829, étudia la
institutions militaires, il se mëta plusieurs fois aux médecine aux Um\crsnés de Gœttmgue. de Berlin
débats politiques, et s'opposa a~ec une grande \i- et de Vienne, et, apres a~oir été préparateur de
gueur aux tentatnes de reetauration monarchique LangenbecL à la clinique chirurgicale de 1'Uimer-
qui se produisn'ent en 1873. A la fin de 1875, Il site de iterhn, se fit recevoir jtrivat-docent dHiis cette
fut élu sénateur inamovible, par 299 voix sur 5S1 ~tlieen 1856. Appelé Zurictt en 1859, comme pro-
votants (tG décembre). Au Sénat, il prit une part de fesseur de chirurgie et directeur de clinique, il
plus en ptus importante aux lois militan'es, et c'est passa, en !8u7, a tienne a~ecies mêmes fonctions.
a sa vigoureuse interventmi) que l'on dut. a la fin bu 1870, Il fut attache aux hôpitaux militaires du
de février t878. dans le projet de loi sur 1 Etat- Rhin. En 188t, ce praticien a fait pour la pre-
major, substitution d'un i état-major ouvert & a un nuere fois l'opération du cancer de l'estomac, a~ec
< état-major fermé Promu général de division. In un complet succès qui a été très remarqué dans
30 mars 1878, il fut chargé de la i'* division du le monde médical.
corps, d'année au mois de décembre &uhant, et M. Bdirotliest auteur d'ouvrages scieniinques qui
mis ala tête du 15'corps, a Marseille, en jiovembre ont ajouté a la réputation qu'il avait acquise par sa
)879.11 Il fut appelé au ministère de la Guerre dans pratique chirurgicale, ~ous citerons ~e ~a<Mra
le cabinet foi nié pfn' M. de Fre~cmet, le 50 janvier C~ CatM~ ~M~MOMMJK Cf~<OMM,~Ma' KerM M~fO~Me
1882, et y fut maintenu dans le cabinet Dudere, au tjc~o t/t<Me<t. c.ror~Mr fBerlin, 18o2) Etudes sur les
mois d'août 1882. ~M'ea et cu~r~ ?Ma/tM!t<~ traumatiques (Bcobach-
Le général Billot déploya dans ce poste une ho- tungstudien uber ~undlieber, etc. Ibid., 1861);
norable activité, accomplit des réformes administra- Pa~M~fte et <t~'M~~M~'cAtrMr~c/eH~ra~
tives et militaires, proposa et soutint devant le Par- (die allgemeine ctnnirg- i'. und Thérapie; Ibid.,
lement des lois sur ] administration de t'armée, sur 1865; 5~ édit. 1875), ouvrage traduit en français
i'avanceiaent dans l'armée d'Afrique, sur l'artillerie par les docteurs L. Culmami et Lli. Senget. avec
des forteresses. U défendit énergiquement 1 insti- J~r~M~~M~t par )e docteur Yemcuit (l'aris, 1867,
tution des Invalides contre une demande de sup- in-8, 180 hg.; nouv. édit. 1886); une série de vo-
pression (27 novembre 1882). Sa retraite fut motnee lumes de C/M~M~ cAtrtM~tc~t (Zurich, 1860-67;
par son refus de retirer au\ princes d'(h leans Icur~ tienne. 18G8. 186U: Berlin, 1869, 1870. 1872); des
grades dans l'armée (50 janvier 1885). U i'esta en Lettres cAtrMr~tca~M ëcrt<e< des cw&M/tttM-M ~e
disponibilité jusqu'à sa nomination, en juin 1885, t~MM~OMry et de ~o~Jte~m FM 1870 (Cttirurg.
au commandement du 1~ corps d'armée, à Lille. BnefR ans den Feldlazarethen, etc., Berim, 1872);
BILLET (Fét)~], physicien français, BIHNARE (Charles Jean), lithographe suédois, né
né a Fismes (Marne),
? janvier 18M. t
le 15 septembre 1808, mort à fijom, le Stockholm, le 28 jan\ter 1804, mort a Paris, le 2 novem-
Edjt. 5. bre 1870. Edit. i-5.
BILUNB (Archibord),médecin an~is, tu: à Dublin, en BILLY <Jean-Eu~ne), députe français, né à .Metz, le
1791, moi t Londres, le 10 septembre 188). Edit. 5. 50 mars IMu, mot t le 2" novembre 18?8. Édit. 5,
~f'w~c<t/c~M~!r~w~ca~
~t!~r~H<<Ma~~a/ta~f Dcuueremcn). en a\t'il 1889.
<MuséentStoriquedu siècle
son exposition du
s, comprenant ~in~t
~!eberdasLehrenund).ejjjendc[')ned.Wtssenschaftgrandes scenesdcllustmremoderneetcoutetnpo-
etc.;heune.1876). raine. i't'eni]~' adjoint, puis maire du 18~ arron-
dlssement de Pans (~outrnartre). Bm a été ré-
B[mBENET(Jeant:L]~me),érudttfranea~.néaa voqué de ces fonctions, en septembre 1889, sous
nr)éaus!e2avnli8()i.fut)njtgtem))s greffier en pretevte de slispicioii politique.. Cet artiste a obtenu
chef de la Cour de cette tiMe,pu]s conservateur deux médaulesen 186~ et en 1869, et la décoration
de la !!]h)!ct)ief[uc nmnic~pa~e. Membre fondateur de de )a Lég'cn d'honneur en 1878.
)aSoCtett'arc)iéolo~i(Hfe,])aétédécorédeia la
Légion d'honneur, )ei'2]njHet)880. (\ictor-Jean-Baptiste-BartIiéle)ny), peintre
B)NET
M Runbenct s'est fait connaître par d~ersesifrançais, est né a Houen, le 17 mars 1849. f)'unord
puMieatMnsm)éres'.antcs:7if<nf)on/?~e!e<yfft<~ tit'~orateur, netutha la pemtnresanssunretateher
/i'~e~Mro<LoKMAf~f<deM~imtHea)'ttrMt<e)f,~d'aucun ntaitre. et débuta au ~))on de 1878 a~ec
e\traitedes;)]eeesjud)C)airesetadnninstratnes,] le tableau, la ~cf)cj!Hc. On a remarqué parmi ses
produites dotant la haute Cour nat[ona)eetaMie~ owms sui%aiits la .Ilnxsorz du a Pènc LncaGle n, a
atorsaOriéans.etdéposéei.ait greffe (lM4,;n-8; Saint-Aubin-sur-Qnulebœnf; Une /f~c, a Arcuc't
2'éd)t.augm,)8(i8,m-8)'.MoMonrnt)/ue~<MMt (H'i7U) ces deux localités ont fourm le cadre du
~e~a mat; ;e(/<<!f;H<(t85t,m-8.ed)t. refondue, j)]us grand nombre des sujets sunants; lit ~<! M
)8M); //M<oi')'f f/f /'[/t.f.r.<;M </M <[<< <Or~'a)M ~K&~()88t~; ~'O~t/CCOMt~~SSC; f'MM~~Af//N~
(t8aj.tn-8):$a~~f'JMoM~~He~atM/pM~'d'~rc~~ (188~; iïs~re ~~Ots, aut pn~rons d'Eu
t'appor<aMe/f<~M/a~oMmof/t'r)M(t864,in-8);i ([885),~H;;tr<ïj!~f/ej!~n~M (i884~; L'M tM~-e~F-
t/ers~~ O/y/~a, <.Art)~~Mc Yt~/m'~MC (Ur- m~~prt"deH[C!')['c(t88~],t~Fe~e~cp<eH~<'c
léans, d87S. ;n-8); 77tsfot're de la !);/<<! tfOr/f'ftHf; (1885); ~a~e d'été; la Plame (1886); Un Apres-
(!8~t.I-]\,et&u~au)'<.m-8):oinrageconsidé-~ Sf~~c~~j'e; la T~t'te (Ï887), Soir f/7t~
rable, dont te- ijutes d'e\ceuuon ont porté fauteur (t888): ~r~ t~~))- M. Binf't a dunne au Snlor
alerctirerd('LfCtrcutatfon,pou['tcrffondrfen-<des dibsidetHs au Champ de Mars en iS'iO t/~ Jo~
tiércuieut,cte.Iiafour!n;f]a/i'?u~eo~eMH<t~e' ~i~ a ~/o~o!~c, les C~rrjerc~ de GeH~~)/, le
des /~</t<s sur les la Lf~pe &o;r.I).aobtc]iuune]nëdait)cde5"c]tihset'ntS8~,
<Ht)~</a~M~ de
(1847): au\ ~f'wû~ de la Soejéte des antiquaires une de 2' fhsse f'n 188f! et une tnfdaiite dor ;t
dePtcard~eu~.tJ'<MmtresMr~fSt'L~[f)'i!f!<'j'ttK<tttmt]lEtposittonum~ci'seHede 1889.
pt<:fn-</f'M<'L)fit!er!!M~'0;7<'<!M<[1850.in8);aiala Son frere Adolphe-f.usta~e B[Nt.T, né le février
~~Mc crt~fjfMf de /<'<y/A/o~ des /f~?r/~ sur 18~4, a )a Itiuere-Sann-hau\eur [(~h~dos), sumt
<<~ de la /eMw~, /t~~M<fOM du ~;Mr~~f et le t'Ecote des Beaux-Art~, où t] fut éte~e de Gerôme-
)'meMK~/)a< (t8j5~856); sans compter d'untcs a débute nu Salon de 1880 avec un portrait au\
tta\aux )n.'jnuseri!s. teh que: Yi<vf<'r<tM .<<t murales et aLp\pos6dfitm5:0~nhus(188t);~s
/0~~<M?! de. la ~iM~~f'~MC ~u/f/Me Oy/fa~K, ~ar~s; ~iM'~Me des C/mw~N-A/ys~e~ (1882): Sta-
~KHyemeH< m<'</to</)~<- rt fA)OMf)<ayt~M!! des ar- ~o~ de ~ar/e~; les Chargeurs de sable, au qua)
cht~es jud)Cfa]res de la province de l'Uttéanais et d'AustPthtz (1884) 7J~<yed~/a)~erj les ~He~
/Mft~)M</c'i<'ef/e la Cotu' tM~e!:a<e f/Or~aMS, ta- de /<C'S<]M ()88~)); la ~MHC <~S f/iC~C, a
ble nnahtique de ses ai rut: deputst'au ~ni.
B!NfJeau-Baptiste-r)nin~pe-E)n])e),peintre fran-
se~~
7't' ~~rt'o~!< (1888);
panneau (1887); D~r
Ucrcy(t886); ~c<;?-e~e/a soupe; f,')t bout t/e<~M-
des /err~s.s~/a;
les ~1/~f~rcM.c (1889).
çais. né Paris le tO fétucr iM5. entra nn tX4'J .< Lu 1890, il passa, comme son frère, au Salon des
i'Eeoie des Beau\-Arts. ou il sumt les cours
Léon Cornet, et ronporta, en 1830, le deuïieinc
de
dissidents an Champ de Mars, où il donna deux ta-
Llcaux tie Blrauclzisseusca, nn purlrad unx mttialcs,
prix de Itcnie sur ce sujet ~e~ sur,etde unVille.
trouvée
les ~Hr~ff de <4ra<e. Il a~a~t prccédeinmcnt débuté
fragment d'un panneau decoraltf pour l'Hôtel
Cet arhste a obtenu une médaille de
par desj)ortt\nts dont il a exposé \m ccrt.nn ïiotnbi c
~° classe en 1~8~ et une medaiHe d'argent en 188~.
del84~at8~5.DepUfSsonretourdel!(~fne.!)a a On a vn é~ilement ngurer a plusieurs des &d-
censhnfHncnt figuré aux Salons annuels; parmi se~i lons annuels, depuis 1877, les émois de Mme 'Monia
Cino~ non-, citeroi]s:fB<f,HoM~o~< (1861), Ri~ET, née ALLARD, née a Mar~ciHe, et éle~e de
Ct'p/tfftMt'< à mc;< par ~M~aft./taMh'xjl8(B) ~<~t- ~!TÏ. Carolus Duran et. Ilenner. ~ous citerons por-
lallte f< J/t;)poM)<e {[864), ~er~ff et ~M~t'ame~f, trait de ~fe 7.~ans~ ~877); ~f~fse (1880);
au musée de Tours (i8t!5); /~)-fM~ra~ff<f dé- l'énitzenne (1882)
w~t<'f, /Mf .t~ f~/frj)~ ~~v /eMr mpr~, au musée
F~Me (1884). Llle a exposé
en outre un assez grand nouibre de portraits aux:
de ~a)n[".(18<)6); J'romeiA<'<-fne/(aN~(lX6~ seules imtialeb. et en a donne un au Salon rte~ dis-
H<N/r~f~f)H;M(187~hFf'ntM~~arM(t874'. ~dentst:nl890- t
de
~M.Czxar,
Dlallrl
<f0pf;r;t <E f!a/M~H<tlr·
~Ri7); Yozhatt JI Clerzterareau
(1875); ~'0)'<ra~
<<e jU.
,SI. ~a//f< (1877); ~Othatt A- C/ematrmM B)N6[Y!ih!ntin).pfintreInm.inda)S,nea Ams-
(t880). 7'or/ra/< </M ~M;'r(i//tnu<<m'/fr (1888) ~o)'- terdam. le 22 aui)im'2,etudiaattneber~en,~ou'!
~'(~t (ff~j. f;. JfuHa)-<<, depMM(t8tu). et toute une ~t. Jcan-Àdam K'u~einat), et se con-~ucra a la pein-
~éuedcportr.utsd'honunespohttques.)!aisKrune e ture d histoire a'nsi qu'ju\ t~bh'au~ d'intét'ieur. i)
)ap)useon-,tdérab)ede)).Binestiadéeoratio!) s'est, fait connaître aux Expositions hollandaises
d'un très grand no!nHe de monument pubhcs et p<ir plusieurs sujets estunes, entre autres un
diK)teI~prnes,tetsque!epafafSdeii'jXj)osi)!0]t .Ilnrc, Isnac rt IiéGrrca, et il l'Exltusnion mwer-
éj:ypt[er!i!een[8u7.e]'u)ïtechmccnde7,urich,selle de rai'is, en ~83~, par len~oi du taLleau,
dontundesn).)fondsneniesurepasmou)sde Une ~'pmwe de ~~of de &</io/«~< f.uoraLlemcnt
2tiu métrés catrés. ie palais de la i.é~iou d'hon- accueilli pjriaoïhque.
neur.et)cshotctsd'Osmond.]'inet-~))).Gretou.
Peren-e, etc., les plafonds d'uue partie du Urand- B)NGER (Loni~-Gusta\e), explorateur ïrancai~, né
notejetdet'ftôteldn Loutre. Ou a remarqué par- le 14 octobre t8~ti, cnira nu service d<)!<s l'tufantc-

BtNDER (f.tnnaumf f.hnstMn), htsto) ~en BINEAn (J~n-M.n'h.U),)n~<'nieuriran~ai-, anctpn m'-


anfuian.), né à mstre,n~ Cennes(Ma]ne-t'tLot)e), lel9mait80o,tnoft.
Wt'm.sbefg (\\uttetnbcr~), te-ltj avrit t8tn. Edit 1-5. C
8 septembre 1855 Edit. 1-2.
BINEAU (Armand), chimiste fran~ai~. né à Douer-la- BIttET tJaeques-rhntppe-M.tne), maUnmaticien fran-
Forn!)!nett).une-et-'ojre),)el8jdntn..it8)~,nMitaLyf)n. çais, tnembre de 1 tns))t))t, né a Hennés, le 2 Mvr)er I7S<i,
te <UMmerM6t.Edtt.i-4. !)tomt'n.)ii8~Ed!t.
riedemarm(')et!)octobrei8~,futpromusous- régie (1862) ~fN<~ ù~M. au Satoudc
heuteuant]e)0 octobre 1880. lieutenant le 33 mai Paris de 187~. 1 ~cT~t~/a/
1883 et capitaine le 10 juin 1888.Havait passe tout UaphaeI,au~;dondcd87u;/cJ~'o~,d'pïesCer-
1
d'après

ce temps dans nos eo)omes africaines et a~ait eté mal\,pt/c~t/f/'f~t/j~j<'Mr~M~'«.Ac,


particuherementattac]ié, comme officier d'ordon-( d( après Angeb ce dernier reparut, a~ec~e7'r<o/e
général Faidherbe et au général révripr. <a~(JËxp<)st!)on)]m~crsR«edet878;
nauce. au
Sous les auspices de l'ancien gouverneur du &éné- j /'o~r<t~ de ~o/~M, d'après Sandoz (188~)
e

C/î/
/f~-
gal, ita\aitetudiéradfmms)ra)londupays, ainsi )f~~ t t/M d'.)pre'. C. Doie (1884); portratt de
que les langues des peuples indigènes, nétait déjà Irc ~ct~e des Brlges, d'après Gallant
(188t)j. Biot,
connu partroismissionsscientitiquesauSénég.d,' (pu
r a eu de nojnhi'euhes médadies aux Lxpo~ttton~
et par quelques travaux de tinguistiqiie pubhés au (i(' Bruxelles, de Y)enuc, de Ptniudejpiue, a obtenu,
retour d un premier voyage dans )e Soudan fi au-~a Pans, une nicdaiilc de 2° classe en 187~, une de
cais,torsqu'i[ obtint,a )aHn de 188C.ta mission ~clause en ~7f)ot une de'1'" classe a rE\pos(-
plus importante d'explorer toute la parhe du conti- t)on unnerscUe de 1878. 1) a été décoré de l(.hdrc
nentatrieam comprise dans la boucle du Alger df'Le{)pu!d,et.(~L[inf!nbredel'Aci)demicdfs
du Soudan français au golfe de Bénin. Ucan\-Arts de Dru\cHcs le 10 jan~cr 1884.
Après les préparatifs nécessaires, M. Binger
s'embarqua à Bordeaux ponr DaLar, te ''() février BtRDWOOD (Sn- Geûr~e-Chnstophe MuLEswoRTH],
t887. Arme sur la côte d'Afrique, il remonta le médecui et homme poht'qnc anglais, est né le 8 de-
Sénéga) pendant quatre cents rmnes, puis, atee t)u cembre 1832 aBd~amn, dans la présidence de ï!om-
cortege de huit no)r~ et un cumo) de d~ huit ânes hay~ n h<. ses études a )'umvej'si(.é de cette \ntR <'t
chargés de marchandises de peu de \aieur,san< prtt. le grade de docteur en ntedecine. Affache d'j
autres armes que deux ou trois fusi)s et quatre bord au senlce de la Compagnie des Indes, comme
pistolets a pierre, il s'enfonça dans la région la ph)'! médeonmnitaucdan~Iadiu~ondcca~aJcneSud-
inconnue du conijner~t africain. Pendant plus de Mahratta, li put part, en 1856, a une e~pédthon
deux ans, il explora, dans des conditions souvent dajis le golfe, J'ersjqnf; t'annéc sunant<t) ohhut
di)iicdes, les pays les plus duers, étudia les nifrius une ehau'e a la Faculté de médecine de Domba~. Sa
et tes tangues de populations formant sept grandes connaissance ~-péciate des arts de l'Inde le fit ensuite
familles ethnographiques, a~ec des idiomes plus ou nommer dtrecteur du Musée central ~ictotia-Albert.
moins apparentés et compliqués d'innombraHo!! En~8<]7.iii'utci)oistcomjuRConmt!bbint'espécijt
diatcctcs il fit de nombreuses observations geo- pour l'Inde a ]E\positio]i unnerse]!e de Pâtis. A
graphiquesettopograptuques.iectifiaunetouif cette occa~iot!, H fut nomme officier de la J~é~on
d'erreurs accréditées et rappoita des documenh de d'honneur. ~omme, a son retour, maire de Boinhay,
nature a modifier complètement nos cartes de le mauvais etat de sante le força de rentrer en Ku-
cette partie de l'Afrique. ))ans une longue suite jopc dt'u\ ans plus tard. ïtt'pms t87'), s)r G.
d'itinéraires dont quatre mille développes a la bous- ïtnd~ood est sous-~ecrétan'e d'Etat au Département
sok,ih'ecueil!it sur les pays parcourus tous les ren- des re\enu~. de statistique et de commerce au nu
seignements propres a nouer avec tes du ers peu- ntstere de l'Inde. Le ~"heptenlbre~88~, a l'occasion
p]esdesrc)ations commerciales, etmatgrédes ni- detapi'U(;lamdt!t)udeiareincf'f)nnuf']inp<atri('f'
cidents et des conf)it< inévitaMcs, ne laissa partout des Indes, Il a été fait che~aher.
de son passage que de sympathiques souvenirs U Comme medecm et naturaliste, sir George Bud-
négocia même et signa avec les principaux chefb, ~oodapub]]é:C~/f7/o!y!<co/t<'jCco~oK~e~]'o</Mc~
pnhcipa)ement avec cemi des Etats de Samory, une ~tc~w~y~ewy(j802,2~édtL.~8tt8);~ le
sénedetiaités qui mettaient teurterritoiresous ~c~rc/6/~a,!necdescf'ipt)<)udeft'otsespect's
le protectoiat de la ['rance et jetaient les base, nome!)es (tLe Cenus tio~eDm. ~tth nlustrations of
d'un immense empire soudanais, dans lequel sont ttiree ne~ species); comme écruam d'art ~f/c
pour ainsi dire novées les enclaves de l'Angleterre ~f'
~er~c~ ~!f/<f~~ed:/ost~OM df.Po~s de ]878
et du PortugaLQuetqueprofit que l'avenu'puisse (Pjt'is,1878, in-8) lemémeotnra~epuhijéen anglais
tirer de ce merveilleu\ agrandissement de notre sous ce titre /)~ooA o/' the ~fr//M/t 7~<H sec-
ternton'e colomal par l'action d'un seul homme, twn, P~r;~ ~i~M
of 1878 (Paris et i.ondrch,
une teUe exploration a été ]ustement considérée m 8); ~s~M~ des c~~ ~ndus~~s de r/~e(i[a]td-
comme le plus beau triomphe pjcmque de la con- Itook of the tudu~tnat !)]i~oflndia; London, 188J,
quête du Continent noir. Le capitaine Bmger a oh- m-8),préhmnia n'es d'un ouvrage tres important sur
tenu)amédai"e d'or de la Société de géographie. Il les A?'~ de l'Inde (Thé Arts of lud~a, Londres,
a été décoré de la légion d'honneur en !889 1881, in-8, tllustré); 7Jj~~</«~~ d'objets d'art
La rotation de son ~o\agc a été insérée dans le d~cMs à ~et-~M (Ausstellung Indischer hunbl~egeu-
ToMr du J/o<;t<e, avant de paraître en volume. On stande zu Berlm, 188t), etc. Str George Bu'd~ond
)ni doit en outre Essai ~~r la langue ~a~a~ a ég'n!emejit colLmoré a diverses Re~'ue~ de i'ïnde et
(t8!6,)n-t8)et~f!f<f«'ft~<tshMMmee<f'Arts~'a-fourm de très importants articles au~<'M7't;a/ ~'a~ 1

<)Mm<!(!8<Ji,in-S;. t indien (Journal of Indtan Art).


(Gustave), giavf'nr he!gc, né a BruxeUes,
B~OT BfRÉ (Alfred), séuatcur français, fut en\oye ald
)e i" janvier 1853. fut éieve de Calalllalta, ob1mt Chambre comme candidat monarcinste, dans ['éiec-
le grand prix de Rome en 1855 et exposa )a même ti<)upai~e))cdn'l"'mai'1887:nnbttnt4ui~o~,
année a ['ans plusieurs portraits. Parmi ses meil- contre 581 données à M- Lacombe, candidat répu-
Jeures planches, on cite ~'ay~~s /?~MiaHf/&, bhcam,et prit place sur les bancs detadtoue.H Il
d'après 3)adau~ iMa~oMf!<ï ~f~~t, d'après Cor- a souvent pris la parole dans les discussions adnu-

BINTERIM(Antoine-Joseph), théologien cathnhque alle- lien, néà 1 erone, le 14 mais 1804, mort à .Milan, en sep-
t~int)r<i886Edit5
mand, ne hussetdorf, le M septembre 1H9, mort le 5
17 mai t6M.Mit.t-S. BIOT (Jean l3aptuste), cilèbre savant fiançai", ne à fa-
BIOCEE(Char)es-Ju)es-Armand), junsconsutte franfan, ris, le 21
né at'diis, le SSjuittet t80~, moit te 10 juillet t968
Edit. 4. 5 novembre
MMH~m~p~à~
1813, mort
avi
~77~, mort le 2 fevr<er 186~' Ldit 1 5

dans cette \jl[p, le 29


le
dccembie
e
Pans, le
i885Ed)t.S5
BMN (Louis-Eugène), sculpteur français, ne à
(Charlotte), actnce aHemande et ect <-
fi'octohrei807, mort le 26 janvier i8M.Mit.i-5. BIRCB PFEJFFER
dramatIque, née à Stuttgart, le 23 Jum 1800, moite
ram te
BIONDELLI (Bemai-dmo), ptiitotogue et antiquaire ita- a'Bert)n,!e2~auutl868Edtt.i~
nistratives ou politiques il a notamment combattu. remarquer par ses libéralités envers nos établisse-
dans la première session de 18M. le projet de toi ments scientifiques et a particulièrement encouragé
de M. Marcel Barthe. tendant à déférer aux tribu- les progrès de l'astronomie; il a donne des sommes
naux correctionne)s)esdéUts de dittamatiou et importantes, pour la construction d'appareils, aux
d'injure par voie de presse. M. Alb. Biré a été réélu observatoires de Paris et de Montsouris. ainsi qu'aà
sénateur au renouvellement triennal du < jan- celui installé par te générât de ~ansouty sur le pic
vier 18!)!, par 469 voix sur 860 votants. du Midi: on lui doit aussi la fondation d'un obser-
vatoire à ~ice. pour lequel il a consacré une somme
BtRÉ ~Jean-Baptiste-Edmond). littérateur français, de t 500000 Bischoffsheim a obtenu la
francs- M.
néaLucon(Yendée)ent82M.setitrccevoirdoe- grande naturalisation, pour senices rendus au pays,
teuren'droit à Paris. le 26 août 1852 avec nue p~n' décret du 24 avril 1880.
thèse. Des sf<-ettd~ mariages. Secrétaire de la Ktran~er jusqu'à ce moment à la politique, il se
Chambre de commerce de Nantes, il consacra ses porta, comme candidat républicain, aux élections
loisirs à des recherches d'histoire tittéraire et pu- générâtes du 21 août 188t. dans la circonscrip-
blia les Poetfs lauréats de f~cademte /r<mfaMe tion de Mce, et fut élu par 8691 voix sur 9 4~7
(1804, 2 vol. in-18), avec notices biographiques et votants. M ne fit partie d aucun groupe de ta ma-
littéraires.en coUaboration avec M.<)rimaud;P'te<or jorité républicaine et s'abstint, en sa qualité d'Israé-
Hugo et <a Restauration 1869, in-8). premier vo- lite, de prendre part aux votes sur les questions re-
tume d'uue série d'études sur ce poète; Dialogue ligieuses. Porté sur la liste républicaine du dépar-
df!ftr<t;t<<)f'<dMmor<<jt872.in-8);t<'<or/f:<yo tement des Alpes-Maritimes aux élections du 4 oc-
afaMt 18SO (1882. in-i8) <<t Le~f~e des Gt'rot~ttM tobre 1885, il obtint au premier tour, sans être élu.
(1885, in-8), où l'on a reproche à l'auteur d'avoir 17 652 voix sur plus de 58 ~00 votants. Il se désista
fait une aussi grande part à la passion qua la au scrutin debaliotta~c, pour ne pas diviser les voix
vérité historique; Journal d'un bourgeois de Paris républicaines, à la suite de la nouvelle candidature
pendant la r~n-eMr (1884. in-18) Ftt-tor de Laprade, de M. Rouvier qui, après avoir échoué dans les Bou-
sa vie f< M.' o'Mt'rM (1886, in-18) Paris pendant la ches-du-Rhône et dans l'Inde, française, venait se
J'<rr<-Mr(t89C,in-18). t porter dans les Alpes-Maritimes. Aux élections du
scrutin d'arrondissement )i)f~sej)tfmbrel889, il se
B)RNB*U!t) (Charies-Joseph-Eugéne), agronome porta dans la 1~ cirscon-rriptx'n de Kice et fut élu
a)temand.né)el8mail8t!M,àLou\am,titsdu par 5062 voix, contre 4~66, données a M- Raiberti,
juriconsu)te de ce nom, étudia aux universités de candidat boutun~iste: mais, son élection ayant été
Giessen et d'Iéna, fit pendant sept années de l'agri- invalidée pour cause de libéralités électorales, il
culture pratique, puis se lit recevoir privat-docent, ne se représenta pas. M. Rischonsheim a été élu
en 1857, à Giessen. H prit en 1866, la direction d'un membre libre de l'Académie des sciences le 16 juin
Institut agronomique à Ptagwit!. prés de Leipzig. 1890. Décoré de la Lésion d'honneur, il a obtenu, à
et fut nommé, l'année suivante, à t Université de la suite de l'exposition universelle de 1889. deux
cette dernière ville, professeur d'agriculture et médailles d'or, l'une pour son observatoire de Xice.
d'économie nationale. En 1871, futé)u député au l'autre pour l'école professionnelle du boulevard
Reichstag allemand pour le district de Leipzig. H se Bourdon à Paris.
rattachaau parti nationai-nbérat, mais en s'occu-
pant spéeiatement des questious agronomiques. B)S)M*RCK-S<:HŒXHAr5Et(Othon.baron, puis comte,
On cite de M.Bir!tbaum:T)'a~~d<'co~(tMt~ entin prince de), duc DE LAUE:fBouRG. homme d'Etat
rurale jf.ehrbueh der Landwirthschaft; Francfort, prussien, né le t'
avril 1815, à Schœnhausen. près
18o~-65. 3 vo).) JMoMMc/ des ay?'~cN~~Mrs (Hand- de l'Elbe, appartient à une noble et antique famille
bueb fur Landwirthe; Berlin, 9* éd. 1880: le PtfM- qui remonte, dit-on, aux anciens chefs d une tribu
c~ dr l'aasociation appliqué à /'<ta?'tCM/fure (das slave. U étudia le droit à Cœttin~uc. à Berlin et à
Genossenschaftsprincip in Anwendung. in der Greifswald. puis entra dans la carrière militaire.
Landwirthschaft; Leipzig. 1870); De <tppH<'attV<M It'abord volontaire dans l'infanterie légère, il devint
de ~'tîMp<!< sur le revenu et de la réforme de ~Mp~< lieutenant dans la landwehr. Membre de la Diète de
(Ueber die Anwendbarkeit der Ennionnnenstener. la province de Saxe en 1846, et de ta Diète générale
etc.; Ibid. 1875). Ma a édité, de 1870 à 1874, le en 1847, il se fit remarquer par la vivacité de son
recueil ntensuei, G~orfy~a. devenu ensuite le Jour- esprit et la hardiesse paradoxale de ses discours. H
nal mftt~up/ a~MtaMd d~ t'M//<t'a<eMr~. et collaboré prétendait, dit-on, que toutes les grandes villes de-
au LattdM~r~ta/'<~cAM Couff~a~uMS Lcj'tt'OM vaient être balayées de la surface de la terre, parce
de T)ue) (t876-188t). 7 voL), etc. qu'elles sont des centres de démocratie et de
constitutionnaUsme. Les événements révolution-
BtSCHOFFSMEtX) (Raphaël-Louis banquier fran- nau'esdc 1848 ne raletiHtcuL pas &uu .tcti\ké ui ne
çais, membre de t'tnstitut. ancten député des Alpes- modifièrent ses tendances.
Maritimes, né à Amsterdam le 22 juillet 1825, est Ses débuts dans la carrière diplomatique datent
le fils du banquier Louis BischotTsheim. mort en de 1851. Son rôle dans la seconde Chambre du par-
1875. t! se prépara à )'Ecote centrale des arts et ma- lement prussien avait attiré sur lui l'attention du
nufactures, où il entra en 1842. fut inspecteur des roi Frédéric-Cuillaume I\. La légation de Francfort.
chemins de fer de la Haute-Italie, puis succé<i~ à à cette époque très recherchée, offrait en ce moment
son père dans la direction de sa maison. H s'est fait des difficultés exceptionnelles le roi la confia à

gIRLS (Thomas-I-tawson),ecclésiastiquean¡;lican, né en mand, né à Hanovre, le ~8 f)ctobrel807, mort à Munich,


septembre 18t0, mort à Cambridge, te 19 juillet 1883. le 6 décembre 18~. Edit. 1-5.
Edit. 5. BISCHOFFSHEIM ~Louis-Raphaet). banquier et phitan-
BtRNBAOM {Jean-Michet-Prancuis), jurisconsulte alle- thn'j~ fraii';t~. d'origine allemande, ne à Mi)Tence,en
mand, né à Bainberg, le t9 septembre <79i, mort i Gies- 1800, murt a fans, le H novembre 1875. Edit. 4-5.
sen, tj, décembre 1877. Edit. 1-5. BISBOP (Su- Henri HowLt~. célèbre compositeur an-
BIS (Htppotyte-Louis-Ftorent).auteur dt~matique fran- glais, né à Londres en 17M, mort le 50 avril 1H5Ô. Edit.
fa~, n.' t Douai, le M août 1789, mort le 7 mars 1855, 1-2.
Edu.t--i BÏSI (Loui.,), peintre italien, né à Milan, le 10 mai
BtSMOF (Chartes-Gustave), géologue allemand né près 1814, mort à Turin, le MJuiMet 1886. Edit. 1-5.
)e
de Nurember);, le t8janvier i79Ï, mort à Bonn, 30 no- BISMARCK <Fr'~eric-Guittaume. comte M' générât
vembre t870. Edit. 1-1. aHem:)nd, n. à Windheim fWespth:itie),tea8juilletl785,
Btscaorr (Thëodore-Louis~;uiHaume), a natomiste aHej mort à Constance, le 18 juin 18tH). Edit. 1-5.
r
M de Bismarck. Celui-ci, ennemi déclaré des athanccs adresse au roi, contre les rési~tjnces opposées par
exclusives, regardait l'Autriche comme l'antagoniste l'autre Chambre aux prétentions du premier mi-
de la Prusse et comme un danger pour l'Allemagne. e. nistre. Le 23 février, le chef du cabinet, renon-
En ~852, ]t fut envoyé à Vienne, contribua a re- çant. a obtenir le concours des députes avait pro-
pousser l'Autriche du Zoliverein, ft se montra, soit noncé la clôture de la session. Déjà s'engageaient
dans cette ville, sott a Francfort, où il resta jusqu'en les grands démêlés avec l'Autriche. M. de Bismarck
1859, l'adversaire constant de 3t. de Rechberg. reprochait a celle-ci de favoriser, dans les duchés de
En 1858, parut une brochure célubre, la Prusse et l'Elbe, les intérêts du duc d'Augu~tCitbourg: l'Au-
la ~e~~<OM t<<t~'<'nHC, qui lut fut attribuée, non sans triche répondatt en accusant Je ministre prussien de
quelque vraisemblance, car elle n'était que ledéve- préparer, par les menées de ses agents, l'annexion
loppement de la politique qu'il avaif toujours sou- des duchés a la Prusse. Vmt ensuite la question des
tenue. L'auteur anonyme, rappelant le vieil antago- armements. Les circulaires du mois d'avril nous
nisme de la Prusse et de t'Autriche, soutenait avec montrent chacune des deux puissances dénonçant les
beaucoup d'énergie la thèse d'une triple alliance préparatifs nuhtan'es de l'autre, et faisant du désar-
entre la l'rance, la Prusse et la Russie, comme mement de sa rivale une condition de pan. Pendant.
moyen de produire l'unité aïlemande par la supré- ce temps, M. de Bismarck négociait avec titane ua
matie de la Prusse. traité d'alliance onensne et défensive qui imposait
En mars 11859, Il de Bi"mai'ck fut nommé ambas- a l'Autriche la nécessité de fortifier ses ressources
sadeur a Samt-Pétersbuurg; Il y resta jusqu'en ~86~ militaires dans les provinces vénitiennes ce qui
et se conciha l'estime et la confiance du czar, qut tu) ne empêchait pas d'accu&cr l'excès de ses arme-
conféra l'ordre de Saint-Alexandre Kewski. Aumoi~ ments.
de mai de cette année, il passa à l'ambassade de Le débat grandissait. M. de Bismarck conteste t
Pans. Cette nominationfut favorablement accueillie, la Diète de Francfort le droit d intervenir dans le
car on attribuait a M. de Bismarck un f'spn) loyal. règlement du conflit austio-danoib H demande une
sincère, cnncihant, un jugement droit <'t sûr qui réforme dans )'organisaHon de la Confédération ger-
inspirait aux Tmteries beaucoup de confiance; il ne maruque et propose des lors la convocation d'un par-
nt qu'un assez court séjour à Paris, m.ns il eut l'ha- lement national, élu par le suffrage umverbet. Plu-
hileté do nouer alors avec l'empereur ~apotéon des sieurs des Etats secondaires se mettant en mesure
rchtions de courtoisie personnelle dont il s'est de résister par les armes aux projets de la politique
vanté plusieurs ibis, et jusque dans les discussions prussienne, M. de Bismarck leur signifie d'avoir a
du Reichstag (22 février -t879), d'avoir t)ré le plus désarmer. La Saxe, en particulier, répond d'une ma-
heureux parti pour la politique prussienne, pendant mére évasivf aux injonctions prussiennes, par l'or-
la guerre contre l'Autriche. A la suite des conflits gane de son ministre, )f. de Beust, devenu, dès ce
suscttés djns le parlement prussien par le budget montent, l'ennemi personnel du chef du cabinet
de l'armée, il fut appelé, le 22 septembre 1862, a la prussien. Un attentat commis contre M. de Bismarck.
présidence du conseil des ministres avec les deux le 8 mai, produit une réaction en sa faveur, auprès
portefeuilles de la maison du roi et des atfaires de plusieurs de ceux qui désavouent sa pohtique
étrangères. atteint légèrement par l'un des quatre coups de pis-
La situation étaitalors très gra~f. U ne put, mal- tolet tirés sur lui, le ministre arrête lui-même 1 as-
gré tous ses efforts, triompher de la résistance de sassin, nommé Dimd, qui se donna la mort a coups
la Chambre des députés, qui s'opposait ala réorga- de couteau dans sa prison. Le lendemam même,
irisation militaire, comme tendant a affaiblir la land- 'M. de Bismarck demandait au roi la dissolution de
wehr au proht de l'armée, c'est-a-dh-e de la réac- la Chambre des députés et reprenait, dans un inté-
tion. Dans cet esprit, tes députés adoptèrent, à une rèt sot-th~ant pacmque, ses protestations contre les
tres forte majorité, les propositions de la commis- armements prétendus de t'Autrichp, de la Saxe et
sion du budget, déclarées impraticables par le gou- i- du Wurtemberg. Jusqu'au milieu dejum, il s'efforce,
vernement. La Chambre des seigneurs, au contraire, par ses circulaires et ses notes diplomatiques, de
adopta le budget de de Bismarck mais, les députés rejeter sur les autres la responsabilité de ]a guerre
ayant protesté contre ce vote et l'ayant déclare illé- qui se prépare. A cette époque se rapporteraient des
gal, la session fut close par un ménage royal. Sou négociations secrètes de la Prusse avec la France
administration continua d être signalée par des luttes on assure que M. de Bismarck avait promis person-
très vives, des conflits de pouvoir et des rigueurs nellement a l'empereur Napoléon 111 des compensa-
contre la presse. Au mois de janvier d86~, il pro- tions territoriales sur le Rhin, en vue des agrandis-
testa contre l'adresse que les députés présentèrent sements qui devaient résulter pour la Prusse du
ai roi, et dans laquelle ils accusaient le mimstiee remaniement intérieur de l'Allemagne.
d'avoir violé la Constitution. Les affaires de Pologne Enfin, la fameuse convention de Gastem, qui ré-
provoquèrent peu après d'autres difficultés un traité glait les intérêts de l'Autriche dans l'affaire dm
secret avec la Russie avant été conclu le 8 février, hieswig (~.865), est rompue par t'entrée des soldats
la Chambre blâma vivement la conduite du ministre prussiens dans le Ilolstem, malgré les protestations
a la majorité de 246 voix contre 46 Les journaux de de la Diète et les dernières représentations diplo-
t'oppoMtion avaient été dès lors l'objet de nombreu- matiques que fait l'Autriche par une note de son
ses poursuites à cette époque, le gouvernement ministre, le comte Mensdorff. M. de Bismarck y
pnjsstcn soumit la presse au régime des avertisse- répond en déclarant qu'it considère comme enne~
ments et des suppressions qui existait depuis dtx ims les gouvernements qui votent, dans la Diète,
ans en France. Les succès de la politique extérieure l'exécution fédérale contre la Prusse; le 15 juin, il
du ministère contre le Danem.n'k ne modulèrent fatt remettre ses passeports à l'ambassadeur d'Au-
pas ses relations avec la Chambre, devenues, en juin triche, et donne aux troupes du rui l'ordre d'entrer
!8o5, ptus orageuses que jamais. C'est l'époque des dans le Hanovre, la Hesse et la Saxe. Les événe-
grandes luttes oratoires de M. de Bismarck avec ments militaires marchent avec une extrême rapi-
M Yjrcho\ t! ne fallait rien moins que les dité après une courte série d'opérations straté-
triomphes de l'année suivante pour faire taire de- giques et d'engagements sans importance, la grande
vant l'ascendant du tout-puissant ministre les vel- bataille de Sadowa (3 juillet d8G6) met l'Autriche à
léités libérales de la majorité. la discrétion de l'ambition prussienne.
Dans les débats relatifs à la protestation de la Le rôle actif de M. de Bismarck recommence plus
Chambre des députés contre la mise en jugement mportant que jamais. Le ministre signe avec
de deux de ses membres, MM. T~esteu et Prentzel l'Autriche, dès le 26 juillet, le traité de paix
(février 1866), M. de Bismarck parla avec une ex- préliminaire de Nikolsbourg sans pousser une
trême hauteur; il se sentait soutenu par la Chambre puissance, si redoutée la veille, aux extrémités du
des seigneurs dont la majorité protesta, dans une désespoir, on lui enlève tout ce qu'eHe peut perdre
sanscesserd'étre: surtout un la retranche delà la s'accompl!Ssemquelquesréformes:MdcBismarfk
Confédération germam<~ue,.qui~restc toute a la dé\o- obtient de la Chambre des seigneurs une loi qui
tion du vainqueur.La iignedu~ein sépare proM- augmente les députés de la seconde Chambre, et
soirement les Etats du !\ord des Etats du Sud les présente a ceUe-ci une loi pour développer et rendiee
premiers sont désormais entraînés dans l'action prus- plus efficace le système prussien de l'instruction
sienne.Desprotinces.desroyaumes sont annexés populaire obli~atrtirc.
immédiatemeit):)a\))[chhrpdeFrancfortrecoi) ~1. de Bismarck pin'ait s'etf.icer davantage pen-
une garnison p!ussienne qu'e))e essaye en ~ain'de dant l'année 1868- Au mois de févtier, il obtientun
repousser par des protestations <'t des tenta)i\cs congé ets'é!oi~nc)nnmentant''n!entdesafr.nrespou)'
d'émeutes; le Hanovre est mcorporé tout entier, raison devante. Ace moment.itestapp~lé a]d
territoire,armée et adimmsh'ation.Lcstémoignages Chambre des ~ei~ncurs et. eu est nonnne niemhre
de ûdeitteemeisie roi dépossédé ou d'aversion Iiéréditairc aussitôt que ~on inajorat est constitue.
contre la dommahnn pmsstenne sont )'ésulunH'1I1. )li'eprend,mais pour pende temps,~sh'nctions
comprimés. de Bismarck avoue jiautement ies officielles. et, dans les premiers jour" da\ru. Il
rigueurs par )c<que))es i[ maintient le nouvel ordre es--uteson])i'em)Ct'<<'he<;a)i)'aj'tcm<'i!tderAne-
de choses établi au profit de son pays. )! va San-. magne du ~ord, qui \otc. malgré sn icsistancc c[
duc que les duchés de S)esHi};-Ho)htem,prétexte ;iUttc~t'attdciiiajont.e,i)nuu)iib)!)tcdf!d]):u't)h'
de la pierre, bercnt aussi annc'iés purement et pat-)cmcutan'e. Il rcussn. du moins, a la même
simplement a ia monarchie prussienne la p.'nente Hpoqnf,a f-m'e abolir ]dcotUt'L)itne par corps
d'iucorporationneseraponrt.intpub)tceàl\te]que dans toute l'Allemagne du Nord. Les d<fncuHés non
dans le commencement de )'an))ee su!tante de r('t<es.nec)ec:djHtftddno)5 auquel~ de Bis-
O~fnarck s)p'ne, dans les derniers mois de t86(i, marck envoie, ~ers le l'ju)n,un t~oureux Ulti-
avec la Bavière. le duché de Bade, ie~urtem- i)).:<)uiï),aprf)posduï)tirdduS]cs~)~,suiit.apf'n
her~, etc~, des traites de pai\ et d'alliance offensne près le seul accident cra~eu\ dans cf temp~ d arrct
et défensive qu) assurent,eucas de gn<'rte,]eecm- paci tique. La santé du premier munstrectaitd'ail-
mandf'mci!t supérieur des années au roi de l'tusse. leurs profondément altérée; une maladte net~eu~o
Au m)hcu de (e meutement da~raj~d~semeutdL' fortgra\'e, résultat ties naturel dune e\istence
territnn'e et de puissance, les rc~endicattons de aussi surmenée, lui imposa plusieurs mois de re-
compensations produitesâBer)m pariaFrance, pos.Onct'at~mtqu'iInBpûtre\enn'au\;maires~
vers tes dermers jours de juitiet, et conformes ou mats Il rentra a Berim pour en reprendre la dn'ec-
non a des promesses anteneures, matent été for- t]on,df]iislesdeimci's jours il octobre.
mellement repoussees. Les complications extérieures codent de p)us en
L'annee~o7estmarq)[)eeparl'or~anisahonde plus la place aux préoccupattons mtëneures; un
la ConfederaffOf! du ]\ord, cette partie ijnporta!))~ mpprochemcnt~emtjtesepreparera~ectaFrance
de l'cemre accomphe par ~t. de Bismarck \in~)- a propos de la question dînent les lois de budget
deux ~tats y sont compris, représentant une popu- et de finance sont tes prenneres a 1 ordre du jonr
iattonde'!9m)ntonsdhab;tants;tro~s pondons'} deb Chambres prubsienneb. Celle des deputés adoptee
sontcon~tttues L't~r'~tftencc.qmestdeféreeau une motion tendant agai.mtn'la Ijbcrtedclatri-
rmdei'ubse.unCon~edfedet.d.eomnosedede- bune parlementan-e, et le cabinet de Il. de Bis-
ieguf'sdesEtatsco)[fedetes,ctiaDteteoupar)e- marck, par un hcureu\ re~u'ement, dbandomieson
mentcommui],eme.sut\ant)'jnc)eni)ejdm'de ancienne prétention de poursuivre les doputéspour
Jf. de [!i'.marck, p.u' le suitrage un~erse). La nou- leuis discours pt'ononcéb a la tiibune(fmn<
\eUe constitution fédérale est adoptée par tes \en)bre). Il est ~rai que, le mois sun.mt. la Chambre
Oiambres prus'.iennes, au\quc)!es on la présente au des seigneurs repousse le principe de l')nvio)abtl)tc
commencement du mois de jmn, et e!ie e'.t nn~f des députas dan~ l'e\ercice de leur mandat, quo)-
en~i~ueurdes le 1" jmUet suçant. Par un mou- (me ce principe fut alors accepté par 11 de Bis-
vement naturel de reconnaissance. )f de Bj'.m.n'ek marck lui-même.
futnonnnechancpherdeta Confédération et pré- L'action personnelle du chef du cabinet prussien
sident du Con-.t i) fedeia). e-tt encore maïquée, dan~ le;) picnners mois de
La question du Luxembourg met ensuite le cabinet t8<m,par<n)cl([ucsri)cul:!irt'sdjpl<'mah(pies,mai-'
prussien am prises avec le ~omernement français. surtout par des discours dans les Chambres prus-
Des le mots de mars, M. de liism.u'ek s'était formel sicnncsetdan~Icl'alIcmentdel'ADona~nedn
lement opposé à la cession consentie par ta Eollandc ~ord; il fjutif'in;)t<pjcr,dans!es premiers jours
alaFrancedccette province,sortiedésormais de de fé\ner, ta discussion du duuhk'p!'ojctde)<'i
id Confédération germanique Ma)~ré la transaction relatif au séquestre de la foi tune dnroi de Hano~ie P
intervenue, pour assurer taneijh'ausation de cc e) de celle de l'étectcur de Hesse. Le mmistre,
territoire pariedémantèlement des foiteresse' moquant avec force, contre les princes dépossèdes,
les chances de guerre entre taFrance et lal'russe 1 uiteret de !a l'russe et. les sent.nnRnts germa-
semMeutgrossiraehaque instant.et Iei,dt!u\ puis- niques. fait sanctionner ces mesures de spoliation
sances s'accusent réL'iproqnenientde pousser ïeurs mie lIiUjOJ It(~ cOlHml¡"1 :1111(' De\.mt le farlement
.irmemen~s a outrance, malgré te renou\e)Iement dn~otd,tesdebatsanmié&diimu~d'a\iil~aln-
perpétue) de leurs protestations pantique- M de rfn)à~!deBismai'<'ktn)hten:Hnret)'ionipl)e.Le
iiismarck n'eu eont!unc)usmouis 1 œuu'e de t'aggto- cliancehcr de la Cuntédér~tum réclamait pour ses
mératiou de I'A))ema~ne sous la main de son roi. nnnivetIt'sfom'tiOHSum'responHabjhtéplentett t
n obtint, au mosde.pnn, desLtats du Sud restés entière, une autonome d'action presque absolue,
étrangers a!a!in)ne))e Confédération, qu'ils ~ien- sauf la sanction dni'dr!cmcntfcdciatMobtnnplu~
drontaumomSMe~erauParienicntdou.uncr.des-qu'ilne demandait, et, nui~ré une mimjnté un-
tinéas'ocenperdesafr.m'esconnnerciaiesdet(~ifepoitatite. rédamant, au nom du parti natKin.d-
l'A))ema~ne.Aunioisdesf'])tembi'c,dinisunecn'-îtbcrat, l'institution d'un rentable cabnx'td)'nn-
culan'e~nrépon'.e a ceiic du ministre français, nibtresfédéiau\,tou']esponsablcs dc\nnt)e le
M. de 1[oustiei',surrentretnf'd~.Sti)/bouij;,iisou- Bei('tib(ag,lamajot'nécfmteraan<')~anc<'h<'riu)-
tient etafnrmennef<us depuis le droitdet'Aiie- memc le droit de créer des ministères fédéraux
magne de se souder entn'reincn~arniténeuret de soussaprop)'crpsponsal)ititf'Anisinet'f'ssaitde
s'agglomérer sous toutesles formes qui lui c<n!- ~rand)i',a<-o)f''d<'lddommd)ionprusstennc,lapré-
viennent. La confédération du [\ord!maecor()e ponderancedesontf)n)-pu)ss;mt![iimstrc.
toutes les sortes d'apput Il est autnnsé, en oc- Malgré ia place que pienuent le~ événements
tobrc,acontiacteruneinpruntspéci.i~de4();mi- )!nu).)))'esd.t!isiahn!eentretaFrauceet.r\)le-
hunb pour )adefL'nsedes (.Mes ettamaiiiie mih- mag-ne.pendant )esannéesl870-1871,le conUed~
taire.Cependant.dans ta Prussepruprcmentdi~e, Bismarck ne cesse,comme ttnnib~'edu')~eant et
comme diplomate, d'y tenir le premier rang. Son décret de la détonation de Bordeaux qui établissait
jction personnelle se fait d'abord sentir dans les des cas inattendus d'méligibihté et qui fut aussttot
comjtlications européennes au milieu desquelles le rappoité. L'Assemblée nationale apeinei-eume, les
gouvernement de Napoléon 111 se trouve conduit a négociations commencèrent entre M- Thiers, assoie
déclarer a l'Allemagne une guerre qu'il n'est pas d'un comité de représentants, et M. de Bismarck.
prêt a faire. C'est lui qui négocia et fit triompher, a et, après une prolongation de l'armistice, les pré-
l'msu de la diplomatie française, la candidature hmmaire& de pai\. turent &tgués a ~e~'?Hl!lcs le
du prince Léopold de lloheuzollern au trône d Es- 2G lévrier. Sans pailerdel'énormf contribution de
pagne, et, lorsque après l'abandon de cette candi- cinq milliards, ils consacraient toute la cession de
dature, Tt. Benedetti alla demander au roi Guillaume, t€rr)ton*e réclamée par le cliancelier des le début
a Ems, des satisfactions plus complètes que la France de la guerre. Le 10 mal suçant, M. de Bismarck
n'était pas en mesure d'exiger. )1. de Bismarcksignait a Francfort, avec MM. J. ta~re et Pouvcr-
~igmiia :'i notre ministre, ét'oilduit par te roi, un Quert)fr. le traité de paix déihuttf, f't protihnt
refus qui équivalait à une acceptation de la guerre. du nouvel anamhsscmcnt de la Répubhquc résul-
En même temps, il dénonçait à l'Europe les précé- tant de l'insurrection de la Commune, pour ajouter
dentés tentatnes qu')l avait amené le gomerne- encore aux charges accablantes d'abord imposcf"-
ment impérial a faire auprès de lui, par l'mter- a la France. Les ratincations furent échangées le
mediaire du même M. Benedetti, en ~ue d'obtenir20 ma). Avant de consommer ce dénouement ines-
pour la France, par un accord avec la l'russe, un péré de la politique de toute sa ~ie, le comte de
agrandissement de territoire contraire aux prm- Bismarck avait été fait prmce par la reconns*~
cipes de l'équihhre européen (circulaire du 29 juil- sance de son souveram. il reçut plus tard une
]et 1870)', la révélation de nos prétendus projets douât ton considérable, imputable sur les premiers
d'annexion de la Belgique tourna subitement toute versements de 1 indemnité de guerre.
l'npjiiion publique de 1 Angleterre contre nous. lout en sur\eulant l'e\ecutiondcs diverses clau~c"
Lorsque les aimées allemandes passèrent nos du traité de Francfort évacuation du terrtton'c,
frontières, le comte de Bismarck suivit le quartier rachat des chemins de fcr de rAl~ace-Lorrame p.ii
général, pour être à portée des é\éuemcnts. Aules compa~mt~ i'hen:mc3 nttemiindcs, v'éparU~o~ d~
moment de la capitulation de Sedan, il eut a\ee l'indemnité de guerre, etc., le prmce de Btsmarck
l'empereur Napoléon IH. le 2 septembre, l'entrevue commença, des les premiers mois de 1872, J'~
dramatique, de Freanois. Loin de songer a adoucir lutte contre les cathohquE-s, ~nernent ][in.és de la
les conditions de la capitulation, le comte de Bih- protection accordée aux sch~mahfptcs Mom-catho-
marck soutenait dès lors la prétention de mettre Itques et que ne désarmait pas la nonunation du
ponr pri\ a la paix la cession de i Alsace et de la cardinal de Hohenlohc comme ambas&adeur pre'-
Lorrame, afin d'assurer l'avantage a l'AHenu'gnc du Saint-Siège. Le prcnner acte du chancehei fut
dans les guerres a \emr. thie entrevue qui eut la loi d'expulsion des Jésuites (juillet), désignés
beaucoup de retentissement, au milieu de nos dé- comme les premiers ennemis à poursuivre d~ns
sastres, fut cette que le chancelier eut a~ec !L J. cette lutte de la civihsation contre le passé, a la-
Fa~re, a rémérés, dés le commencement de l'in- quelle il donnait le nom de AM/~r/.amp/ l'nth
vestissement de Paris. Apres huit jours de discus- vinrent .aussitôt après les poui suites e\eicéc'-
sions sur des questions de forme, ~1. de Bismarck coutre les e~euncs d'Erinlimd et de ~ayencf <pn
consentit a recevoir le imnutre de la Défense natio- refusaient d'obeir a cette loi (octobre). Peu aprf~
nale [l(i et 2U septembre) et, maintenant, sur la le projet de loi sur les cercles qui devaient amenci
question de la paix, ses exigences connues, il mettait le démembrement du pouvoir féodal, rencontrait
même a un armistice des conditions assez inaccep- dans la CIia.nibrc haute une assez vi\e tjppo~thun
tables pour rejeter la France dans le p.trti de la lutte pour que M. de Bismarck crut devnn' demander a
a outrance. C'est en cette occasion qu il aurait
donné l'empereur la nomination de \mgt-cinq pau's dont
à la politique. allemande cette formule devenue his- les ~orc lui donnèrent la majorité nécessawe
torique ou du moins légendaire ([ La force prime le l'adoption de ce projet; niais, 'entant, son influence
droit a. un moinent.coinpromiSGprës du semerani pdrt'in
Pendant les longs mois du siège de l'aris, le comte uuencc du paru calholiqne,il rennt,)e 5 janvier 18'ï~.
de Bismarck se lit remarquer par sa persistance à sa démission de président du Conseil, en altpgu.tnt
soutenu' les nécessités dune guerre implacable. On des raisons de santé. L'empereui Inidonnapour ~uc-
signala, lors du bombardement, son refus de laisser cesscnr le général de Itoon, <'u hu t~'mognant p.n'
sortir les étrangers pour lesquels les agents diplo- une letiie autographe l'utteret qn'it prenait à son
matiques de l'hurope restés dans Paris deman- prompt l'établissement et le df~ir de )m voir con-
daient cette f~em' (12 jamier 1871) Il mit une gra- sacrer encore « a la grande patiie aUcmjnde et .)
'ulte insolence a retnser aussi a M. J. Favre un la patrie restreinte prussiemic ses services éprou-
lai~sez-passer pour aller assister a la coniérence de vés N. Ces souhaits netjrderent. pas a se réahhfi',
londies relatne a la question de 1.) mer '\nn'e car y. de Ihsm.n'ck rentm aux atTan'es le 9 no
(15jan\ierJ. Mais son oeuvre principale, ce fut, a 'vcmbre de la même année.
la
Versailles, transformation de la constitution poli- Des <on retour, la lutte, un moment <'u"pendue,
tique de l'Allemagne. A la fin de décemme 1870, contre le clergé mihtant devint pin' vive que
)l.de Bismarck a\ait réum un conseil de représen- jamais. Lors de la discussion par la (.Jtambre d<
taiits des puissances allemandes du Sud, détermi- seigneurs d'un projet tendant a moduler les rap-
nées a entrer a leur tour dans la confédération de ports de 1 Eglise et de i'Ltat, défims par les .n-
l'Allemagne du ~rd, et des prérog.itnes apparentes ticles t5ct 18 de la constitution. M. de Hf-maic)~.
étaient Lunées a la BaMere dans cette nouvelle n'uM'e nnn d'enlever un vote cette fois encore dii'hoie
de fusion. Le roi Louis 11 propo'.a alors de reconsti- a obtenir, exprima hautement ses gt icfs contre
tuer, en 1 honneur du roi Guillaume, l'ancien empire Mgr Ledocliovvs~i, archevêque de Posen. qui, au mc-
d'Allemagne, ct~. de Itismaick oljtmt facilement du pns d'un déciet prescmant t'enseigncinent de id
tteichstag cette consécration monarchique de l'unité langue allemande dans toutes les écoles des pro-
nationale déjà réalisée. vinces annexées, enjoignait aux prêtres de son dio-
Quelques jours après le couronnement ne tiult- ce~-e d'employer pour tpni's instructions rehgieub<j&
laimie (ISjamier 1871), teelianceliernupérialoinnt st la langue purlec par la majorité de )cmsé)èves,
:ncc J. FaM'e les négociations qui devaient aboutir c'est-à-dire le polonais.qu'il )). de Hismarck obtint le
à un armistice, dans des conditions ([in achetaient vote de la modmcation proposait, mais ne s'en
de mettre la France entière a la meri i du vainqueur tmL pas la. Le conseil dEtat se prononça bientôt
C2:)-28 ~inier). rendant les élections qui sunircnt, [mai 1874) pour la suppression de diverses congré-
de Bismarck mter~mt pour protester contre le gations, notamment de celles des Rédcinptoi'istcs.
de Saint-Lazare, de l'Espnt-Samt et du Sacré-Cœur, comte
et d'Arnun, que M. de Bismarck allait pour-
comme se trouvant sous le coup de la loi contre sunre
si d'une rancune imputable, sa politique fut
les Jésuites, et la fermeture de leurs couvents eut attaquée
at par M. Jorg, député au Keichstag, comme
lieu dans un délai de quelques mois. Les joumau, « in'éticcliie et maladroite :f. Le chancelier répli-
ultramontams qui se firent l'écho des protestations qua
q aussitôt et sa réponse fut couverte d'applau-
de l'épiscopat ou qui exprimèrent leur projn'e opi- dissements
d (4 décembre 1874). Le lendemain, sur
niun, furent poursuivis rigoureusement. Mgr Le- l't'mterpetlation d'un autru duputé, ~1. ~mdthorst,
dochov~ski. devenu en quelque sorte le chef du ilIl fut amené a s'expliquer sur la suppression
parti de la résistance, lut tour tour prite de dde l'ambassade d'Allemagne près du Samt-Siegc
traitement, emprisonné, et enfin destitue, le prince- et e rappela qu'en 1870, le nonce du pape à Mu-
étèque de Breslau et la plupart des chèques de la nich, n )!gr Meglia, a~ait déclaré que « la révolu-
Prusse subnent diverses condamuationsal'amendeti tition pouvait seule sauver les catholiques s. H fut
ou â 1 internement dans une forteresse. La consé- moms n heureux lors de la discussion d'une propo-
quence de cette politique d'intimidation fut l'accrois- sition
s tendant a rendre les députés inviolables pen-
sèment de la minorité cléricale dans le Landtag et, ddant les sessions et qui a~ait pour but de les sou-
a défaut de manifestations plus efficaces, l'accueil straire s à la domination absolue que le chancelier
blessant fait par )a presse officielle du Vatican a une aspirait
a toujours à exercer sur les Chambres, l'adop-
phrase, d'ailleurs comminatoire, d'un discours de tition de cette proposition par 158 voix contre 151
M. de Bismarck sur l'éventualité. alors imminente, irrita n M. de Bismarck au pomt de lui faire offril' s:]
delamortdePieIX. ddémission qu'il retira, le lendemain, a la suite d'un
L'irritation se traduisit bientôt par trois tenta-\vote v de confiance du Parlement. !1 ne reprit la parole
tives plus ou moins graves et presque simultanées qu'a
q la session suçante, ]e 16 mars 1875, lors de la
un Belge nomme Iluchenne et un Autrichien, première
p lecture de la loi portant suppression des
\\iesmger, offrirent l'un a l'archevêque de Paiis. allocations a fournies par l'Etat au clergé catholique.
l'autre au P. Beekv, général des Jésuites à Rome, fDurant ce débat, qui eut parfois un caractère pas-
d'assassiner H. de Bismarck; la proposition du sionné, < M. de thsmarck exprima sa ferme résolutxoi]
premier entraina de nouvelles dispositions plus de d toujours défendre la liberté de conscience des
sévères inscrites dans les lois pénales de la Belgique AAllemands contre « les intrigues rancunières des
et de la l'russe pour la répression des excitations Jésuites J et du pape-a. Le 6 avrit, le projet fut voté
de cette nature; quant à Wicsinger, son procès et e sa présentation à la Chambre des seigneurs
ayant démontre des projets d'escroquerie et non f
fournit de nouveau au chancelier l'occasion d'expo-
d'homicide, il fut acquitté. L'émotion causée par ser s les principes de sa politique en matiere religieuse
ces deux affaires durait encore quand, le 15 jm)- (16 ( avrh).
let )874. pendant un séjour du chanceher aux eau\ Pendant ce temps, la suite du procès d'Arnhn se
de Kissingen, un jeune ouvrier tonnelier, appelé déroutait d dans des conditions qui, sous le prétexte de
kuUmann. le blessa au bras droit d un coup de pis- répression r d'un délit diplomatique tel qu'un détour-
tolet. Arrêté aussitôt, et condamné, le 50 octobre nement t de pièces officielles, faisaient soupçonner à
suivant, a quatorze ans de tr.am forcés, l'auteur 1l'opinion européenne un conflit secret de rivalités ou
de cet attentat appartenait a un cercle d'ouvriers dd'influence. Soit dans les premières relations de l'At-
catholiques, et l'opinion publique vit dans son lemagne a\ec la France après la guerre, soit dans les
1~

crime les effets de la lutte incessante du ministre rapports r de plus en plus tendus, de Berlin avec Rome,
contre le parti ultramontam.tJne statue deM. de les L vues du comte d'Armm avaient contrarié les vues
Bismarck fut érigée, en i876, a la place ou il avait de d M. de Bismarck, an lieu de les servir. L'acharne-
faillipérir.. rment maïusfesté contre lui dans toutes les phases du
La politique étrangère n'avait pas tenu moins de {procès s'expliquait en outre par la vivacité de la ré-
place dans ses préoccupations, tl avait préparé, en sistance. s Arrestation provisoire, libération sous cau-
mat 1873, l'entrevue de Saint Pétcr<b(.urg enhe les ttion, condamnationsd'une granité croissante d'appel
empereurs Guillaume, Alexandre et François-Joseph, f appel, depuis trois mois de prison pour délit con-
en
qui rétablissait l'accord, un moment menace, entre tre t t'ordre public, jusqu'à cinq ans de réclusion pour
les puissances slaves et affeimissait la prépondé- haute 1 trahison contre l'empereur et son ministre le
chancelier sur son sou- chancelier
ranee toujours combattue du obtenait ( obtint, toutes les satisfactions, non sans
En janvier 1874, il
veram.français du gouverne- être f fortement éclaboussé par les débats, les plaidoi-
ment la réparation des violences de langage ries, les discussions de la presse et de retentissantes
contenues dans certains mandements épiscopaux, brochures. La lutte remplit prés de quatre années.
le 4 août. il adressait aux puissances étrangères M. de Bismarck avait obtenu, le 4 juin 1875, pour rai-
gou- son de santé, un con~é ithrmté, et pour le même mo-
une circulaire pour les imitera a reconnaîtrele',le côtes
vernement espagnol, mais il envoyai '.nr hf, it )i'afcompftpD!) pas t'etopereur Guillaume lors de
d'Espagne deux canonnières, chargées de protéger son entrevue à Milan avec Victor-Emmanuel (octobre
tes natinnaul allemands et de donner satisfaction a 1i'!75). Cette absence fut très remarquée.
l'opinion publique indignée de l'assassinat par les Les prenners mois de l'année 1876 s'écoutèrent
Carlistes d'un correspondant de journaux allemands, sans amener aucune intervention directe de M. de
le capitaine Selimitt. Ces canonnières furent, le Bismarck dans la politique intérieure ou étrangère.
5 septembre, l'objet d'une attaque sans résultat Toutefois, ii contribua puissammentà l'incorporation
des bandes de don Carlos. à rEmpirc d'Allemagne du duché de Lauenbourg,
Les débats parlementaires protoquaient souvent destine à deverur plus tard son apanage prmcier.
l'intervention personnelle du prince de Bismarck, Les événements d'où la guerre d'Onent allait naitre
et parfois its'y abandonnait volontiersa a toutes les prouvèrent une nus de plus quelle place tenait la
violences de la parole. Témoin cette séance où un l'russe d.uis tes démciés diplomatiques, non par ses
député catholique. M. de Malmckrodt. vint rappeler, efforts pour jouer un rôle actif, mais par l'attitude
du liv re du général de La Xarmora (!/K peu toujours inquiétante de sa neutrahté armée. Le sou-
sur la foilumière),
plus de que M. de Bismarck, pour assurer lèvement de la Serbie, soutenue par les secours de
bes projets contre l'Autriche, avait promis de céder toute nature de la Uussie qui faisait ainsi, selon les
allemand de propres expressions de M. de Bismarck, une guerre
a la France une portion du territoire
la rive gauche du Bhm [16 janvier ~4); le chan- a officieuse » a la Turquie, dégénéra en une lutte lon-
celier, s'élevant eontretun mensonge impudent, gue et cruelle, sans que celui-ci se départit de sa ré-
inventé pour nou-cir sa personne déclara, aux serve. Dans un grand discours prononcé au Reichstag
applaudissements tumultueux de l'Assemblée, qu il en février 1878, le chancelier, hdele à ses sympathies
de
n avait jamais parlé de céder < un seul champ pour )c fait accompli, rappelait à l'Angleterre et à
trèfle de l'Allemagne t. A la suite de l'arrestation du l'Autriche combien la situation militaire de la Hussie
lui assurait d'avantages et appliquait à cettepui' et pour la restauration du principe d'nntorité, Il. de
sance la parole évangéliqiic &;<~t poMt~fn<«. H Bismarck s'était toujours montre très peu disposé à
comparait. dans ce même discours, la médiation de accueillir les offres de concours qui lui furent faites
l'Allemagne au rôle d'un « courtier honnête Il faut par le clergé catholique et la cour de Rome. Apres la
chercher sa véritable pensée dans les entretiens fami- mort de Pie I\, des négociations furent reprises par
liers dont il laissait volontiers colporter les traits son successeur, Léon \H1, pour amener des rapports
saillants par les correspondants de journaux étran- moins hostiles entre l'Allemagne et le Saint-Siège, et
gers « Je n'ai jamais vu un poisson faire la guerre a l'on annonça plusieurs fois qu'elles étaient sur le
un cheval, )) disait-il en parlant de l'AngIetene et de point d'aboutir a une réconciliation. Toutefois le
son intervention dans cette question d Orient, agitée a chancelier, par son ascendant sur l'empereur Guil-
propos d'untbrm d'Herzégovine », qui, toujours se- laume, parvenait a mamtemr dans leur intégrité, en
lon lui, « ne valait pas les os d'un fusilier poméra- face du Vatican, les droits de la société civile, et sous
niena. son inspiration, le ministre spécial des cultes, M. Falk,
Cette réserve savante, cette impassibilité feinte ou n'avait apporté aucune restriction sérieuse aux me-
sincère ne tardèrent pas a porter ieurs fruits; l'ophé- sures prises auparavant contre les représentants des
mere traité de San-Stefano (5 mars 1878) ne sattbt'ai- doctrines ultramontaines. Son prestige auprès du
sant ni les parties belligérantes, ni les autres puis- Reichstag parut pourtant faibhr dans la discussion
sances. et un congrès étant juge nécessaire. Bcihn relative a la demande d'autorisation de poursuivre
en fut le siège, et M. de Bismarck fut le président dé- les députés socialistes Fntsche et Hasselinann, pour
signé par tous les membres de la réunion. Après une infraction à l'article 18 de la lui contre les socialises.
entrevue préliminaire qui eut heu !c 13 juin, le con- api'fs de vifs débats. les poursuites furent refusées a
gres commença.tel7.ses travaux et les poursuivit la presque unanimité (19 février 1879).
sans interruption jusqu'au 13juil!ct, sous la direction Les dix dernières années de la vie pnhli(me du
jtrépondéraute de M. de Bismarck dont jamais peut- prince de Bismarck sont signatées,dans les directions
être l'autorité n eut plus de poids. Le traité fut Signé,
où nous l'avons suivi jusqu'ici, par un redoublement
jour pour jour, au bout d'un mois. Jamais l'Europe d'activité, mec toutes les din'erences d'orientation
n'avait, vumem'r aussi rondement des questions aussi commandées par les événements, par des déplace-
considérantes de remaniement de territoire, de dé- ments d'influence, et, dans les derniers temps, par
placement d'intérêts et d'influence. et a~ee moins de les vicissitudes d'une fin de règne et l'avènement de
souci des moyens d'exécution et des difficultés pou- deux règnes nouveaux. Etendant de ptus en plus sur
vant naître de solutions incompletes ou hatnes. l'rêt tous les services intérieurs et e\téneurs son action
à tirer parti de ces difficultés pour l'avantage de l'Al- personnelle, le chancelier de l'Empire, ministre des
lemagne, M de Bismarck, quelques mois plus tard anaires étrangères, prend en main, par surcroît, lc-
[11 octobre 1878), obtenait de l'Autriche-ilongrie, ab- mimstère de commerce (15 septembre 1880) et garde
sorbée par l'occupation militaire de la Bosnie et de pendant dix ans, pour réahser plus sûrement ses pro-
rUerzégovme. l'annulation de l'article 5 du traité de jets économiques et trouver dans le remaniement des
l'rague relatif au règlement de l'ancienne question douanes et la création de nouveaux impôts les res-
des provinces danoises annexées à l'Allemagne. sources nécessaires a ses plans de socialisme d'Etat.
Au milieu de ce prestige et de cette domination en Pour en disposer librement, Il réclame avec insistance-
Europe, le prince de Bismarck se trouvait, à 1 inté- auprès du Iterchstag le vote du budget pour deux an-
rieur. en présence des symptômes d'une perturbation nées. Cette prétention rencontre une vive opposition)
morale et sociale contre laquelle il ne conce\ait que et soulève dans plusieurs séances (mai 1881, décem-
des remèdes dilucilemeut acceptés par les Chambres bre 1882, mai ~883], de violents orages parlemen-
<'t par t opmion publique. Apres la démoralisation et taires. Même résistance à la création d'un conseiL
la lièvre de spéculations financières qui avaient été, économique qui devait être l'instrument de sa poli-
pour les classe:, élevées et bourgeoises, le fruit des tique dans les questions intéressant l'industrie, le
milliards de la France, le peuple était a son tour tra- commerce et la situation des classes laborieuses. Cette
v aillé par une agitation socialiste qui, a la veille même politique tendait a obtenir l'augmentation des salaires-
du congrès de lierhn, se manifestait par deux tenta- et l'extension de la production nationale par la pro,
tives successives d'assassinat sur la personne de l'Em- techon de l'agriculture et de l'industrie contre !a con-
pereur (11 mai et 2 juin 1878). Tandis que leurs au- currence étrangère. Le chancehcr s'efforce de com-
teurs, Hœdel et Kobiling, eepiaient leur crime, l'un battre Id propagandedu socialisme parmi les ouvriers.
sur l'échafaud, l'autre par le suicide, M. de Bismarck en lui empruntant ses armes et en réalisant les plus
que les journaux représentaient, depuis longtemps populaires de ses idées. Ï) veut protéger le travail
déjà, comme entouré d'une escorte d'agents protec- national non seulement au dehors par les douanes,
teurs, s'efforçait de rendre à son souverain et alui- mais a t'inténeur par un vaste ensemble de lois
rnéme la sécurité. Après avon' fait prononcer la et de règlements. !1 propose d imposer a l'industrie'
dissolution du Reichstag <12 jum), il présentait a la l'assurance obligatoire des ouvriers contre tes acci-
nouvelle assemblée un projet de loi dictatorialecontre dents et le chômage, avec des retraites à la vieillesse.
les socialistes (16 septembre) et prononçait plusieurs La restauration des corporations ouvrières fait aussi
grands discours pour le faire adopter 119 octobre). partie de son plan de reformes sociales. Ces conces-
Dans les nombreuses mesures d'expulsion qui suivi- sions an socialisme ne le désarment pas, et, pour en
rent, il ne craigmt pas de comprendre trois députés arrêter les progrès, le prince de Bismarck est réduttî
au Reichstag, quelques jours avant la réouverture du à demander au Reichstag rétablissement et le renou-
parlement. U faisait ensuite décréter le « petit état de vellement de l'état de siège à Berlin et, en cas de né-
siège » a Berlin pour la rentrée solennelle de l'empe- cessité, sur chaque point de l'Empire. Grâce à cette
reur dans sa capitale (5 décembre) solennité à la- loi, les députés socialistes sont eux-mêmes expulsés.
quelle son état de santé le dispensait de prendre part. ou emprisonnés et ne peuvent parler qu'a la tribune
Itevenant encore une fois a son rêve de réglementa- du Reichstag. On remarque, malgré ces rigueur~,
tion autoritaire des débats législatifs, il prépara pour un accroissement notable des von réunies par les
les séances du Reichstag un projet de discipline inté- socialistes dans les élections successives.
rieure qui souleva l'opinion libérale, en Allemagne L'augmentationconstante de l'armée allemande est
comme a 1 étranger, et qui, traité par les journaux toujours la cause de graves difficultés entre le chan-
anglais de < loi muselière », fit partout l'effet d'une celier et le Parlement. H s'agit, à chaque session, d'ac-
tentative d'asservissement complet de la représenta- croissements d'effectif et d'armement pour lesquels
tion nationale. Repoussé par les députés, le projet de il demande des ressources budgétaires nouvelles, et
discipline parlementaire fut reproduit par M. de Bis- chaque fois son intervention personnelle est signalée
marck avec quelques adoucissements (février 1879). par de grands discours où, tout en protestant de ses
Mais dans cette double lutte contre les socialistes dispositions pacifiques, il agite le spectre français et.
fait entrevoir des perspectives de guerre plus ou moins 1882).
1 L'année suivante a lieu, dans le détail règle
prochaine.Pourne pas avoiràenlever d'assaut cha- Ipar le chancelier tui-mème.la la visite du prince im-
q'te année tes crédits nécessaires, il réclame le vote périat
I au Vatican.at'occasioudesonvoyageàta la
ttubudgt'tt!ii!itairc pour une péri ode de sept ans. Le cour d'Italie (t8décc]nttre t88o). I,es sentiments de
<
renou\<'H<'n)cnt de cette combinaison. appelée sep- déférence
c
de M. de Bismarck pour !a personne de
tennat, donne lieu, au mois de janvier )887,aune LéonXIIIsontencorenneuxmarquésparlecboix
<-riseparticulière:malgréles efforts réunisdufeld- qu'it fait du pape pour arbitre ent!'et'tlcmagne et
maréchal de Moltke et du prince de Bismarck. )e l'Espagne,dans
1 l'afrairc des ilt'sCarotines (septembre
Heichstag ne veut voter les dépenses que pour trois 1885). Léon XIII, qui reconnait et fait accepter ta
années, et il est aussitôt dissous (11-14 janvier). Le souveraineté de l'Espagne sur les iles, confère au
nouveau Parlement adopte à une très forte majorité prince de Bismarck l'ordre du Christ (M décembre
un projet, de loi augmentant de 4t 000 hommes et de 1885).Cependant les lois de mai, modifiées par (tes
*28 batteries l'effectif de l'armée en temps de paix. votes successifs de la Chambre prussienne (10 mai
L'année suivante. M. de Bismarck obtint le vote des )88(i. 27 avril 1887), disparaissaient à peu prés
lois militaires, en montrant les dangers qui menu- entièrement; tes sièges épiscopaux vacants étaient
cent l'Allemagne, non pas de la part de la France, pourvus de titulaires, les congrégations religieuses
mais de l'Empire russe (6 lévrier 1888), et il fait, rentraient de toute part. à l'exception des seuls Jé-
à cette occasion, divulguer par ses journaux le traité suites, dont M. de Bismarck maintenait plus ferme-
d'alliance de 1878. jusque-là tenu secret, entre l'Alle- ment que jamais l'exclusion.
magne et l'Autriche, en vue d'une guerre avec la La mort de l'empereur Guillaume (9 mars 1888)
Russie. Mais en changeant d'objectif, le chancelier a qui.matgréquelqucsvelléités de révolte contre les
toujours pour principe que, pour maintenir la p::ix empiétements de son ministre, avait toujours cou-
de l'Europe, l'Allemagne doit être à elle seule plus vert de son nom et soutenu par sa confiance sans
forte que les autres nations. En même temps, la ma- réserve la politique du prince de Bismarck à l'in-
rine allemande recevait aussi de considérables ac- térieur et son action an dehors,devait porterasou
croissements pour soutenir la nouvelle politique co- omnipotence une atteinte dont tes effets ne furent
loniale, manifestée par la prise de possession de pasimmédiats.Desdivcrgencesdevuesexistaient
vastes territoires et l'établissement du protectorat depuis longtemps entre le chancelier et le prmce
germanique sur la côte occidentale de l'Afrique. impériat qui arrivait au trime presque mourant et
Dans tes relations extérieures, l'action du prince dont le règne de trois mois ne fut presque qu une
de Bismarck, toujours omnipotente, est surtout mar- agonie. Le libéralisme attribué à Frédéric Ht passait
quée par l'accession de l'Italie à l'alliance austro- pour n'être favorable ni à la politique autoritaire, ni
aDemande, qui devient dés lors la triple alliance. an socialisme d'Etat. Une opposition plus marquée
Aussitôt après l'arrivée de M. Crispi à la tête des devait éclater entre le chancelier et i'impératrice-
affaires, la main de l'Allemagne se fait sentir dans )[. de Bismarck eut encore, dans ces conditions, assez
les agissements de la politique italienne dont le chef d'influence pour faire rompre tes projets de mariage
va prendre ouvertement le mot d'ordre auprès du de la fille de l'empereur avec te prince de Batten-
chancelier à Friederichsruhe. Tandis que la triple berg. par ménagement pour la Russie.
alliance, toujours sous le prétexte du maintien de A la mort de [''rédénc, le chancelier est comble
la paix, accuse son caractère d'hostilité contre la d'abord par Guillaume !I de toute sorte de témoigna-
France, l'administration allemande entretient contre ges d'amitié et de reconnaissance, exprimés sous les
celle-ci, en Alsace-Lorraine, une agitation incessante formes tes plus enthousiastes.
qui éclate coup sur coup par des incidents de fron- L'année 188!) s'écoute tout entière sans change-
ttére dont les plus bruyants (affaires Schnœbele, ment apparent dans la situation du prince et dans
Kauffmann, etc., 1887), en définitive, se règlent à la marche imprimée par lui aux affaires. L'interven-
l'amiable. Mais dans ces anciennes provinces fran- tion personnelle de l'empereur Guillaume II parait
çaises, l'œuvre forcée d'annexion se poursuit avec de pourtant dans tes crises ouvrières et dans tes nom-
plus en plus d'âpreté, non seulement par l'interdic- breuses grèves de mineurs dont il prend directe-
tion de la langue française dans les actes publics et ment en main les intérêts. Mais tandis que te nou-
dans l'enseignement, mais encore par l'immigration veau souverain fait ses visites d'avènemcntdans tes
en grand d'une population d'origine allemande sur diverses cours d'Europe, M. de Bismarck parait
le territoire annexé procédé recommandé égale- diriger toute ta pohtique de Eriederichsruhe,comme
ment par le prince de Bismarck pour la germanisa- sous Irs règnes précédents.Enfin t'annéet8*)0 vient
lion des provinces polonaises; mais rien n'empêche mettre fin a toute cette autorité,comme pitrun
l'Alsace-Lorraine, comme la Pologne, d'envoyer au .coup de théâtre. Le t" février, M. de Bismarck.
Iteichstag une majorité de députés protestataires. dont les projets de retraite n'étaient pris au sérieux
Hyaun terrain sur lequel !a politique personnelle par personne, est relevé, sur sa demande, des fonc-
du chancelier est obligée de battre on retraite, c'est tions de ministre du Commerce et de l'Industrie en
celui des affaires religieuses. Le prince de Bismarck Prusse. Il garde encore quelques semaines sa si-
a soutenu avec la même persistance le Kulturkampf tuation de chaocetier de l'Empn'e. avec le ministère
jusqu'à la mort de Pie IX, et exprimé par un mot cé- des Affaires étnmgéres et la présidence du Conseil
lèbre a Xous n'irons pas à Canossa son éloigne- desnnnistrcsdet'russe.t.e'Omars.itdonnesa
ment pour toute idée de soumission. Mais sous h' démission de tous ces titres et fonctions, malgré les
pontificat de Léon XIII, semontramoinshostitea à regrets officiels que l'empereur exprime de cette
une politique de conciliation. li avait d'ailleurs besoin séparation. Entre autres gages de t' a impérissable
de désarmer au Heichstag le centre clérical qui, gratitude)) pour ses services envers ta l'russe et
sous la direction de M. Windthorst. tenait tous ses envers tAttemague.unordre de cabinet l'élève :i
~~g~~m~o~M~Uava~
projets financiers et militaires en échec, en déplaçant la dignité de duc deLauenbourg.
t.'opiuiol) publique s'associa d'abord sans reserve
placé ministre signataire
le de mai.M.Falk.
des lois aux témoignages de la reconnaissance impériate.
par M. PuUk.uner. chargé d'entamer avec le nouveau mais peuapeu les bruits de disseutimentsi)rofouds
pape des négociations pour modifier les rapports de entre le chancelier et souverain se répandent et
l'Etat avec l'Eglise. En attendant qu'elles aboutis- s'accréditent.Le nom de M.deBismarckenvientaS
sent, le chancelier propose de t'établir l'ambassade représenter une lR)titiquedopl)ositionetdes can-
prussienne auprès duSaint-Siège.t'n déclarant qu'il didatures lui sont offettes pour la défendre an
trouve inutile de continuer contre l'Eglise catho- Heicl)stag.S.ms entrer encore dans cette voie.
lique la luth' qu'il a entreprise (30 novembre )88)j, M. de Itismarck accepte ou provoque de nombreux
etquatrt'ntois plus tard. M.de Scitlœtzerest accré- entretiens ou. cotmneoitdit.desinterviews avec
dite officiellement auprès du Saint-Siège ('24 avril divers journalistes de l'Europe, et, tout en mettant
en circulation des opinions inattendues sur les chancelier en septembre 1886. Il a rempli diverses
questions du jour, il fait dire et répète qu'il ne missions al'étranger.Lors de la démission de son
« s'est pas retn'é, mais qu'il a été ren\ové ?. Ln père, il fut charge provisoirement de la direction
de ses grands sujets de plainte est l'attitude a son des Affaires étrangères. mais il préféra le suivre
égard de la presse officieuse, et il traite de roquets dans la retraite. H a le grade de lieutenant-colonel
hargneux ces Journaux qu'il a subventionnés sur prussien à la suite de l'armée.
les fonds de la presse dite reptilienne. Enfin apre~ Le second fils, Guiltaume-Otton-Atbcit, comte DE
avoir confié aux journaux qui lui appartiennent Bis~ARCK-SciiŒ~HAusL~, né à Francfurt-sur-Ie-Mein.
encore, notamment a la Nouvelle Gazette de le 1~ août 1852. a rempli plusieurs fouettons admi-
bourg, ses griefs personnels et ses -mes politiques nistratives et est devenu président de la régence
du moment, plus ou moins contraires a celles du de Hanovre. Il est major de cavalciie a la suite de
souverain, il se décide à affronter la lutte électo- l'aimée prussienne.
rale, comme candidat au Reichstag, dans une cir- Une fille du pimce de Bismarck, la comtesse
conscription du Hanovre, celle de Heebtemunde. Le Mane-ElisabetIi-Jeanne. née a Schœnhausen. le
16 avril 1891, un premier tour de scrutin lui donne 21 août 1848, a épousé, te 6 novembre 1878, le comte
moins de sept mille voix (6995), sur plus de seize CunodeRantzau, conseiller intime de légation.
mille notants, et ses trois adversaires, un pru~res- envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire
bihte, un guelfe et un socialiste, ont ensemble plus a Munich
de deu\ mille voix de plus que lui. Au second tour,
l'ex-chancelier de l'Empire passe en ballottage, avec BISMARCK-BOHLEN (Frédérie-A)etandre. comte
10544 von, contre 5486 données a un candidat DE),général allemand,néIe25juml818àKarls-
socialiste inconnu. M. de Bismarck laissa se clore hourg, en Pomérame. lieu d'origine de sa famille.
la session du Reichstag sans se présenter pour fut élevé à l'école des Cadets et entra en 1855,
exercer le nouveau mandat dont l'Allemagne et l'Eu- comme sous-lieutenant, dans les dragons de la
rope n'attendaient pas sans une curiosité anxieuse garde. En 1842, il accompagna en Amérique le
l'usage qu'il se proposait de faire. Entre les hon- prince Adalhert, avec qut il visita particulierement
neurs qui ont été rendus au premier chancelier de le Brésil. A son retour, il obtint un congé de deux
l'empire allemand apres sa retraite, n faut men- ans pour suivre les cours de l'L'mversité de Ber-
tionner une souscnptton nationale ouverte pour Iin. dominé lieutenant, en octobre 1845, il fut atta-
lui élever un monument, et dont la marche inégale ché, quelques mois plus tard, a la personne du
répond aux éclipses ou aux retours de sa popularité. prmce Frédéric-Charles pendant son séjour à l'Uni-
En quittant l'ambassade de l'ans. M. de Bis- versité de Bonn. Il rentra dans son régiment au
marck avait été nommé par Napoléon Itl grand-croix mots de mars 1848, fut nommé, en 1849. chef d'es-
de la Légion d'honneur En mars 186?, il reçut de cadron et attaché, en 1855 au service personnel du
\ictor-Entmanucl le collier de l'Annoftoade accom- roi Frédérie-GuiUaume [V qui en fit son aide de
pagné d'une lettre autographe. Les autres ordres camp. A la mort de ce prmce, il garda les mcmeh
européens dont il est membre, et qu'il est inutile fonctions auprès de son successeur le roi Guillaume.
d'énumérer ici, lui ont presque toujours été con- ~ommé major en 1854, lieutenant-colonel en 1857.
férés avec solennité, et, le plus souvent, les souve- il ent, en sa qualité d'aide de camp, le commande-
rains y ont joint des insignes d'une valeur consi- ment des gardes du corps et d'un régiment de
dérable. hussards de la garde. Promu colonelle 51 mail8M,
Endehors de ''cs discours, de ses circulaires et de Il alla prendre le commandement de la 5" brigade
la brochure citée plus luut, en ne connaît de M. de de cavalerie a Francfort et devint major général le
Itismarck qu'un recueil épistolaire dont les origi- 25 juin 1864. Pendant la guerre de )86ti, il pnt
naux ont été revus par lui avant d'être publiés, en part, dans j'état-major de cavalerie de la première
1876, a Leipzig, par M. de Kappen. Il a été traduit armée, am divers engagements de la campagne de
en français par M. Antomn l'roust sous ce titre le Bohème. A la fin de la même année, il fut nommé
Pr~tfc de jK~/Mftrc~. sa correspondante (même commandant de la ville de Hanovre et promu lieu-
année, in-8). Malgré les suppressions que l'auteur tenant général. Le 7 janvier 18G8, il fut appelé a
pu y pratiquer, ces lettres, presque toutes adres- Berlin comme commandant militaire de la eapit.ih'
sées a Mine de Bismarck ou a Mme d Arnim, et chef de toute la Landsgeiidarmene. Des le com-
soeur du chancelier, ont paru fort intércsbLUites mencement de la guerre de 1870, il fut nommé, le'
pour l'étude de ses premières années. Un autre 14 août, gouverneur général de l'Alsace et de Ici
Ivre qui hténoi'tnénipnt de brutt et dont le pi'mce Lorraine. Il alla d'abord s'installer a Ilaguenau,
de Bismarck p.tssa pour être l'inspirateur, snion d'nu il se transporta a Strasbourg le 7 octobre. Les
l'auteur, a été pubhé, en novembre 1878, sous le Allemands vantent beaucoup les services qu'il ren-
titre dejM. de ~t~f~rr~~ ses ~CH~. par le docteur dit a son pays dans cette situation et prétendent
Busch qui fut, de 187U a 1873, attaché a sa personne. qu'il sut tempérer par sa modération naturelle les
On y trouve, au Illlheu d'une foule d'anecdotes, de rigueurs de la conquête. 11 quitta ce poste en sep-
conversations de relations d'une authenticité sus- tembre 1871, fut nommé général de cavalerie et
pecte, l'expressiuM systématiquHmen) outrageante recnt de l'empereur le titre d'adjudaut général en
de la haiuc du chancelier et de son esprit de dém- disponibilité.
gt'empttt a ['égard de la France. !1 a cté formé aussi,
eni881, un leeueil intitulé ~Mw~v/Ao/f~c. BjSSEUiL (Eugène-Aimé), ancien député de la
contenant un certain nombre de pensées et de Charente-Inférieure, est né a Lajard (Charente-
maximes reproduites par les journaux français. Infénenre), le 25 avril 1835. Ancien avoué et con-
Le prince de Bismarck a deux fils. L'aîné, ~co- seiller générât polir ie canton de Saint-t'ierre d'Ol'
colas-HenD-Ferdmand-Herbert, comte DE BisMAnck- ron, il se présenta, comme candidat républicain.
Sf:HŒ~HArsL\, est né a Berlm le 28 néccmbi'G 184U. dansIal~en'conscriptoiideSamtes.auxélections
!)ingépar son pere dans la carrière diplomatique, du H octobre 1877, et échoua avec 5848 von contre
Il a été successivement sous-secrétaire d Etat pour \1 Ëschasseriauv père, qui en obtint 7 255 II fut
les an'aires étrangères, en mai 1885 secrétaire elu.le2iauutl881.dans la même circonscription.
dEtat en mai 1886 et adjoint aux fonctions de par 6 680 von contre 5 U94 obtenues par le candidat

(~tthem-Hermann}, scuhttent'dattuts, né à Sil- m' au Fort-noya)(Martinmiie), le ;)jui)tett7i)5, mort a


BISSEN
dm~, près Schtes~t~, le 15 octobre Ï798, mort à Copenha-
Pjns.toMjamierMM.Ëdit.l-a
gue, le 10 mai": 1868 Edit. 1~ BISSINt!(Beni-ietteKMin,d!u;ieDE),femmede let-
tips allemande, née à ~orm~ (Mucklembour~), le 5t jan-
BISSETTE(Cytine-Chartes-Auguste), putthc~tG ftançaih, vier't798,iuoi'teaAnklam,enjcimn.'r)S79Ef)itt-S.
monarclilste. Candidat républicain dans la Cha- ils ont excéuté des travaux importants au point de
rente Inférieure au~ élections du 4 octobre 1885, Il ~ue de l'art ctdcia science,et ont été chargés de
échoua au scrutin de ballottage, avec quatre autres duerses publications et opérations oflicielles. De
candidats de !a liste républicaine, et ne réunit que 1859 a )8C2, M. Basson jeune a accompli dans les
6[ 797 voh sur 124465 votants. Le 21 ma) 188ti, Il hautes régions des Alpes de remarquables ascen-
fut nommé trésorier-pa:eur général de l'Aube. t sions il aattt'inttro)sfo)b)acimedu~[o]it-BIanc
et a en reproduit photograptuquement les duers
(Alexandre-Cliar)es-Auguste).auteur dra-
BISSON aspects. Le ~o~Mr MM~<fR/ a publié la relation
matique français, né le 9 août 1848, a Briouze de ces expéditions périlleuses. Les freres Bisson ont
(Orne), vint a Paris en 1869, et entra au Ministère obtenu, entre autres rccompcn~-es, des médailles
de i'Instruchon publique où il remplissait les fonc- d'argent aux Expositions nationales de 1844 et
tions de rédacteur, lorsqu'il donna sa démission 1849, une première médaille a l'Exposition uimer-
pour suivre librement son goût pour le théâtre et selle de 1855 Paris et la médaille d'honneur a
la littérature musicale. Il a fait représenter sur celle de Londres en 1802.
diverses scènes toute une suite de vaudevilles, de Paimi leurs grandes publications on re)narque
comédies et d'opérettes, parmi lesquels nous cite- la Galerie des f~r~~t~H~ a /spm~e c-Mt-
rons les pièces suivantes Quatre coups de
vaudeville en un acte (l'ohes-Marigny. 1873) le
fa~ stituaute (1848-1850).contenant900 lithographiei,.
d'après des portraits au daguerréotype; /ÛEu~r~
G/t6t'a/~r Baptiste, comédie en un acte avec de /i<tKh-NH< a~ec ~.r~ede M. Ch. Blanc (1852 et
)1.André Svivane (Gymnase, 1874); le F!y))oMff<<: suiv, in-fol.) ~'ŒMfre c'~M~/c~ d'Albert Durer
3fme ~tcAots, comédie en quatre actes avec le (i853 et suiv, in-4); Tïe~Mr~oH~ photogra-
même [théâtre Scribe. 1874). [/H t'oyaye d'ay)'<ftMfnf. p/NÛ'UM f~M plus beaux types ~'art'/t~M)'~ et de
comédie en trois actes, avec M. Gondmet (Vaude- MM/p~Mre, sous la direction de M~t. Duban. de Gi-
ville, 1881) L~t lycée de ~'e~tt~ filles, opérette- sors, Lefuel, Labrouste, Lassus, etc. (t8j3-t862.
vaudeville en quatre actes (Théâtre Cluni. 18S1). plus de 200 ptanches), puis diverses séries de plan-
reprise avec succès au théâtre de la Renaissance, cties zoologiques, pathologiques, géologiques, etc.,
en iS90: 115, Rue P;fya~e, comédie en trois actes, so;tpour des savants, soit pour le gou~emement
(C)uny. 1882), reprise au Palais-Royal en 1891;
A't'neMe, opéra-comique en trois actes, a\ee Alfred B!TTO (Etienne homme pohtinne hongroi'
DE),
Hennequm, musique de M. Raoul Pugno (Renais- né le 22 mars 1822. a Sarofsa. dans ) tie de Sehutt.
sance, 1882); ~e~f~tt/ede /tam~!m!nf:, cuinédiceii en étudia le droit a Presbourg, se fit homme de loi
trois actes (Théâtre-Français, 18M): le Cxct~ott, et devint notan'e du comitat de \\ieseibourg, puis
vaudeville en trois actes (l'a)ais-Ro)a), 18Mj <<- de ceim de )'iebbourg.!i représenta le district
Mo<!<;cr de Saint-Guignolet, opérette en trois actes inférieur de Plie de Scimtt au Heichstag de Pesth,
(Galeries Saint-Hubert, à BruteHes, 1885); t7<M en 1848, s'attacha au gouvernementre~oluttonnaire
.t/M<MH délicate, comédie en trois actes (Renai:)- et dut futr a l'étranger, en 1840, après la capitu-
sanee, 1886); Ua Couseil judiciaire comédie en lation de Yitagos. It rentra dans son pays deux
trois actes (Vaudeville, <886] Ma GoMperKen/e. ans plus tard. A partir de 1851, il fut constam-
comédie en trois actes (Renaissance, 1887);
XoA-a, vaudeville en trois actes (même théâtre.
7!~ ment membre de la Chambre basse dont Il a été
é)u vice-président pour trois ans en 1869. Au mots
1887) les Steryrises du diaarce, cmnédte en trots dejinn 1871, lorsque M. !lor\atliq)nttalemin)-
actes, avec tl. Antony Mars (Vaudeville, 1888), l'un stère, Il prit dans le cabmet Andrassy le portefeuille
des plus vifs succès de l'auteur Feu 7'ax~u)E<, co- de la justice. Il se mit résolument a la réorga-
médie en trois actes, avec le même [même théâtre, nisation des tribunaux et au renouvellement d)f-
27 février 1890). ficne du personnel judtciaire; mats Il se retira du
M. Bisson, versé dans la littérature et la
A. tmmstere au bout de quelques mois [H novembre
théorie musicales, a coHalioré aux ouu'a~es sui- 18'!)), lorsque 31. Lonyay en prit la présidence, et
vants de M. Théodore de Laj<n'te (voy. ce nom) serejetaavecuueactmténou~elledanslesluttes
G)'ttmmat'e de la n)Mf,~K6 (187!)) ~t< Tmt;e de orageuses du Parlement. Après la double chute du
/'om~os!oH musicale (1881); P~<e Encyclopédie cabinet Lonyay et du cabinet Sz)a\y, E. Bitto de-
~nttttca~e (1881-1883, deuxvo[umes.
t 'int, le 25 mars 1874, président du conseil des
mmibtres.Mais,ma)gré le choix qu'il fit deM.Ghyczy
BISSON (Louis-Auguste et Auguste-Rosalie) ou comme ministre des finances, pour se concilier 1.1
Bisso'< frères, artistes photographes français, nés gauche constitutionnelle, il dut donner sa démis-
à Paris, le premier le 1" avnt 1814, le second le sion au bout de moins d'un an (14 février 1875)
29 avnt 18'2fi, sont fils du peintre héraldique Louis- Il fut remplacé par le cabinet Wcnckhcmi-Ti~d.
Francois Bisson, qui a exécuté t'ArtMorM~ de la
Chambre des pans et des grands ordres de la B!Z*RELU (t~uis), député de la Drôme, est né
France. L'aine, d'abord architecte, fut attaché en à Saint-Horent (Corse), le 25 juillet 1850. Reçu
1858 au service municipal de Paris. Occupé des docteur en médecine en )86C, il s'établit à Grand-
cette époque de l'étude de la chimie, il fut l'éîev e de Serre et devint conseiller généra) de la Ih'ôine pour
MM. Dumas et Becquerel, et on lui doit, outre ce canton. Une élection partielle du 4 septembre
divers perfectionnementsscientifiquesdes épreuves 1879, dans la 2' circonscription de Yaiein'e. le fit
daguerricnnes, la découverte du bronzage et du cntrerajaCliambre.oi'iilsiégeasurleshanesdc
laitonnage de la fonte de fer et de ziuc, devenu l'Union républicaine, héél il. le 21 annt 1881, par
depuis 1 objet d'une si grande exploitation indus- 12115 ~on, sans concurrent, il fit partie du
tnetle. Le second se consacra pendant quelque groupe de la Gauche radicale.Porté sur la liste
temps au dessin et a hi pemtm'e héraldique, pour républicaine imiquedn département de la Drômc
lesquels il fut l'étéve de son père. aux élections du 4 octobre 1885. Il a été élu, le
En 1840, les deux H'ères s'associèrent pou) r\p!oi- dernier sur ci nq, par 45018 Noix sur 7~) 721 no-
ter et perfectionner l'art nouveau de l~guerre, de tants. Aux éiections au scrutindarrondisbement du
qui i'ainé avait reçu ses prennéres ieçfuis. Us ont 22 septembre 1889, Il se porta dans la 2* circon-
concouru depuis aux principaux progrès de cet art scriptien de Valence, et fut élu, au premier tour.
et à ceux de la photographie. Indépendammentdes par i) 855 voix, contre 7 Cal, données a M. Bonnet.
vues et portraits qu ils ont livrés au comnerce, également candidat radical.

BIXtO (Jacques-Atexandre). médecin-naturah~te et BIXIû(Girotamo,dtt!SiNo),offiC)e)'itdtmt,ft~ivdui'r~-
Inomme pubuquefrancam, né A Chnararr, le ~Onovcmbre rt'deiH,ii~a(;~ncs,)e~o<'toI)reiM<,moitaAt(hin.tele
1808, mortaPdns,i'et6'd')'eenil)re'im'Mit't'T"" tfid)''rfmbret87SKd!t'M
B~EMONT (Henri-Louis-Gabriel, comte et.), offi- qui
( suivirent la dissolution, il fut réélu, dans le
cier et géographe français, est né à Kancy. le même
¡ arrondissement, par 15 001 voi\. contre 11 S56
22 féu'ier 1829. Entré au service de la marine vmx
v données à son même concurrent, devenu can-
en 1855, il fut nommé aspirant, le 1" août 1857, didat
c officiel. Il fut réélu, au scrutin de ballottage,
enseigne de vaisseau le 2 septembre 186). lieute- le
1 4 septembre 1881, dans l'arrondissement de Chau-
nant de vaisseau, le 14 août 1806, et capitaine de mout, par 15091 contre 10113 obtenues par le can-
frégate en 1880. U prit part am campagnes d'Italie, edidat monarchiste. Il fit partie du groupe de l'Union
de Cochmchme, et a la guerre franco-prussienne: edémocratique. Porté sur la liste républicaine unique
en 1877, il fut officier d'ordonnance du ministre de du département de la Haute-partie, aux élections
la marme. et pnt sa retraite en 1882. H a été l 4 octobre 1885, il fut élu le deuxième sur quatre,
du
décoré de la Légion d'honneur. par 35812 voix sur 65345 votants. Aux élections sé-
1
L'un des collaborateurs les plus actifs de la Re- natoriales
1 du 5 jaii\ier 1888, M. Bizot de Fonteny
vue le 7'o~y~~o~, où il a été chargé de la partie se porta comme candidat à la Chambre haute, fut
géographique, et président de la Société de géo- i par 453 voix sur 777 notants et donna sa dé-
élu
graphie, Il. de Bizomont a publié les Grandes mission
1 de députe.
en~'<~r~esy~o~rc~A~M~UMl870(1877, 2 part.
in-8, avec carte) ~Imd~M~ c~tt~r~~ le canal B!ZOUARD-BERT ~tfttbien BizoUAUD. dit), députe
de Panama (1881, in-18); /'J)?f~o-C/t~ic /M~CfMsc ffrançais né à Saulieu, le H) juin 1826, n joint a son
1883. in-8).. nom celui de sa femme, née Bert. Après avoir ter-
miné
r ses études au hcée Lhailemn~ne, il suivit les
r
B)ZOS (Gaston), professeur et administrateur cours de l'Ecole de droit de Paris, fut reçu licencié
français, est né a Pans le 22 décembre 184X. Elevé et s'établit en 1858 ~mneur dans sa ville natale,
de l'Ecole normale supérieure en 1868, il fut pro- dont il devint, conseiller municipal. Candidat répu-
fesseur de rhétorique au l~céc de Besancon, se fit blicain radical, dans l'arrondissement de Semur aux
recevoir docteur es-lettres en 1877, fut nommé pro- élections générales du 22 septembre 1889, il obtint
fesseur de littérature française a la Faculté d'Aix, au premier tour de scrutin 5525 voix contre 549f)
et en devint le doyen. A la fin d'août 1890, il a été données à M. Phdipot, répubticain opportuniste, et
nommé recteur de l'Académie de Grenoble. Il a 4235 à M. Benoit, candidat conservateur. Il a été élu
eté décoré de la Légion d'honneur en 1891. au scrutin de ballottage par 7686 voix contre 6263
On cite de 'U. G. Bizos Etude sur la vie e< les réunies par M. l'hilipot. M. Bizouard-Bert représente
œMt'rM de Jean de ~f<tt;-e< (1877, in-8) et Mort le canton de Saulieu au Conseil général de la Côte-
A~oWci'f~po~M~or~ ~crerojtcw~c, œ~a~e d'Or.
qua vixeril et scr~s(1877, in-8), thèses de
doctorat puis les frères de Bot/eaM-BMpreeM.): BJOERNSON (Bjoernstjerne). romancier et poète
(1880, in-8). norvégien, est né à Quikne fOesterdal) le 8 dé-
cembre 1832. Fils d'un pasteur de campagne, il étu-
B)ZOT (Jean-Jacques-Eugéne), député français. dia à l'école professionnelle de Molde et a l'Ijnher-
venait d'entrer dans la magistrature, lorsqu'il U sité de Christiania. Après avoir dirigé pendant deux
abandonna le poste de substitut au tribunal de ans un théâtre à Bergen, il se fit connaitre par
Bourg pour se présenter dans l'arrondissement de quelques articles et des leuluetons dans les jour-
Gex aux élections générales du 22 septembre 1889. naux de son pays. La Feuille populaire z~Ms~'cg
Il obtint au premier tour du scrutm 2401 voix sur (ïllustr. FolLcblad) pubha particulièrement de lui, a
h244~otants et fut élu au scrutin de ballottage par cette époque. ~aHUW, 0~ ~~or~ts~n. ?~Mn/r?'
3262 vo)f contre 2124 données à Alfred André, ~f~, etc. Il passa les années 1856 et 1857 a Co-
ancien député de la Seine, et candidat républicain pfnhague, où t étude de Dj~gesen, d'ŒIcnschIaeger
modéré. et des prmcipnux écrmnns danois exerça sur lui une
grande influence. I) fournit alors a la Patrie (Fae-
B!ZOT DE FONTENY (Pierre), homme politique drelandet) sa nouvelle de TAt'oH~. Deux autres ré-
français, ancien député, sénateur, né à Versailles cils qui suivirent, -4;~ize, et Synnteve Solba~l,cn, con-
le 20 aoùt 1825, appartient à une ancienne et riche tribuerent beaucoup a la popularité de l'auteur la
famille légitimiste de la Haute-Marne ~ommé sous- dernière surtout, qui rappelle le genre d'Auerhach,
préfet de Vassy, le 7 septembre 1870, il prit pos- est citée comme la peinture ndèle et poétique de la
session de son poste le jour même de j'entrée de ~ie et de la nature dans ces régions appelées les
l'ennemi dans cette ille. Il lutta a\ec énergie contre Alpes norvégiennes. Directeur ou collaborateur de
les exigences des Prussiens, fut jeté en prison et ducrs journaux, a Christiania, le poète Bjoernson
condamné a un an d internement dans une forteresse soutint une politique républicaine qui agita vive-
d'Allemagne et a 2000 francs d'amende. La conclu- ment tes esprits en ISorvé~e et donna heu a de gra-
sion de la paix le rendit à la liberté. Il reprit ses ves incidents au cours d'une poémique, Il adressa
fonctions de sous-préfet et les garda jusqu'à la tin au roi Oscar II, une provocation en duel, qui fut
de juillet 1874. A cette époque, le général Chabaud- renvoyée a la haute Cour de justice comme offense
Latour, ministre de l'Intérieur, l'ayant emoyé à de lèse-majesté et lui valut une condamnation à un
Embrun (Ilautes-Alpes), il donna sa démission, et an de prison; il y échappa en passant en Alle-
se prononça pour une organisation définitive de la magne. Rentré en Norvège en 1882, il reprit son
République, dans une lettre d'adieu aux maires de oeuvre d'agitation contre le gouvernement et contre
l'arrondissement. l'union des deux royaumes scandinaves.
Aux premières élections législatives de fc\ner 'M. de itjoernson. que l'eu a quelquefois appelé le
1876, choisi comme candidat républicain dans l'ar- Ytetor Hugo de la Norvège, a aussi écrit pour le
rondissement de Langres, M. Bizot de f'onteny fut théâtre, tes drames J"Mc Hulda, J~/e~ S~cHf,
étu par 12 123 voix contre 1 [ 125 obtenues par M. du ~(~ty Sï~rre; la trilogie de Sigurd ~~Mt~c; des
Breuil de Saint-Germain, représentant sortant et tragédies, entre autres une Marie Stuart, ainsi que
candidat mnnai chiste. Il prit place au centre gau- des traductions de pièces francaises (1864) On cite eu
che et vota a~ec la majorité républicaine de la outre Poésies et <«ïtt~(18~0); ~t~Mr~Jorsa/a/'ar
Chambre. Apres l'acte du 10 mai, il fut un des 303 [1872]: ~M~<oa~H (1875). Son roman, .4rne, a
députés qui refusèrent leur vote de confiance au été traduit en français, ainsi que plusieurs de ses
ministere de Broglie. Aux élections du 14 octobre autres ouvrages.

BJORLIN& (CarL-Olaf), évêque suédois, né à Westeraes, BLAAS (Chartes DE), petntrG autrichien ne à Naudel~
le 17 octobre 'IROt, mort au même lieu, le 20 janvier (Tyrui), le 28 avril 1815, mort à tienne, le 6 novembiee
t8M Edtt 5 1882. E(ht. 1-5.
BLACHÉRE (Bernard-IIenri-Ernest), député fran- du Parlement. Il devint bientôt correspondant a
çais,néaLargentiére(ArdécIie),)e5! mai 1837, est t'étrangcr et critique d'art pour des journaux et
petit-fils du conventionnel l'rivat de Garilhe. Il fit revues de Londres. Après un voyage en Espagne et
ses études a l'Ecole militaire de Saint-Cyr et serait en Algérie (1855-1855), il fit une série de confé-
quelque temps dans larmée. Il entra ensuite à rences qui ont été publiées. Il fut de 1870 à 1872,
lEcoie des hautes études fondéepar M.Duruy,ct rédacteur en chef de la Lo~doM Society. M. H.
s'ncotpad'at'fheotu~ie. Pendante la guerre, com- Blackbum a écrit et en partie illustré les ouvrages
manda un bataillon de mobiles et devint, en 1871, suivants ~ûya~ Espagne (Travelling in Spam,
maire de Largerttierc et conseiller général de l'Ar- i866); les Pyrénées [Thé l'~r-. tHust. par G. Doré,
deche pour le canton du même nom. Il se présenta, -1867}, ~IW~fs Arabes [A'rt~ts aud Arabs, 1868);
comme candidat monarcliiste, aux élections de fé- la Aorm~ndje p~~orM~M~ (~ormandy picturcsque,
vrier 1876, pour la nouvelle Chambre des députes. 18C9); l'Art t/an~ les MtOH/ay~es (Art in the moun-
ddns la i~ circonscription de l'arrondissement de tains, (1870); l'Histoire du My<<e?e de la Passion
Largentiere et fut élu par 6951 voix, comme 4015 en ~~ére (the S)ory of )hc Passion-play in Ba\a-
données a M. Odt)on Barrot fils. Il siégea à droite ria, 1870); les Montagnes du ~r.; (Harx Mountains.
et, après l'acte dn 16 mai 1877, d fut un des dépu- a tour in the Toy Contry, 1873); Catalogue <~M~
tés qui accorderent leur vote de confiance au cabi- de la ~ec<tOM des ~enM~?~ [Em~ apt~~Me) M
net de Bro~lie.Son!enu par l'administration aux ~.E~o~MK ~~j~er~e~/e ~878. nt-8); le Peuple ~'6-
éjections du 14 octobre 1877. qui suivirent la dis- <o/t (1879); Premiers jM~o~cs ~M~ a?/M~
solution, il fut réélu par 7720 voix. Il se montra (Memors of thé early Art Carreer (1886). M. H.
l'un des députés les plus hostiles a l'établissement Blaekbum a du'igé les deux puLhcattons penod)-
du )]n~\eau régime, et l'on remarqua la vivacité de ques Annual ~rft~MMy A'otps et Gro~feHor Notes.
~on interpellation au mimstre de l'Intérieur sur la
r)'crudescc;]ec des agressions nocturnes à fans, BLACKIE (John-Stuarï). philologue, poète et pu-
attrtbuée par hn à la dt'sor~amsation jetée dans bhcibtc an~hn~, né a Clasg'o~, en juillet t809. fils
les seruces de la police par l'épuration du person- d'un banquier d'Aberdeen, fit ses études unner-
ne! au point de ~ue des intérêts républicains (17 fé- saïres dans cette dernière \ilIeet.àEdnnbour~, pui~
vrier 1879). Il échoua aux élections générales du 21 aUa les compléter à Gœttin~ue et a Bprim. Après
1881,a~ec519i von,contreCSSOdonnéesau
.)oCtt avoir cultivé également la littérature allemande et
candidat républicain, ~elfaurc. forte sur la liste la philologie classique, il visita 1 ttahe, séjourna
monarchique du département de l'Ardeche, aux élec- quelque temps à Rome et revint en Ecosse. Inscrit
tions du 4 octobre 1885, il fut élu. le premier sur six, au barreau, n ne plaida pas et se remit, a ses études
par 454M toi': sur 87U50 étants. Les élections de littéraires. Une traduction soignée du raM~ de
i'Ardeche ayant été invalidées. M. Blacliére, porté Gœthe (t854) le fit rcmarquRr et aecuedhr comme
de nouveau bur la même liste, échoua, le 14 fé- collaborateur de plu'enrs rcuics (Forr~M. f~uftr-
vrier, avec'!51C9 voix sur 92C80 votants. Aux éicc- terly M~M, ~A~~oo~'N ~f~y~te, tV~mtH.~r
!ons par scrutin d'arrondissement du 22 septembre Tict~~eMJ), auxquelles il fournit de nombreux essais
1889, n se porta dans t'arrondissement de Largen- sur la littérature allemande. En 1841, il fut appelé
ticre et fut élu par 13742 voix. ~.Blaehére est a la chaire de littérature latine nouvellement créée
rendre de 1 ancien sénateur ~[. Tailhand, qui fut au coMc~e Marischal à Aberdeen. Il eut, comme pro-
mimstreapre3le94mail875. fesseur, un grand succès. Onze ans plus tard, il
échangea cette chaire contre celle de langue et de
BLtCK (William),romancier anglais, néàGlasgow littérature à l'Université d Edimbourg. On lui dut
en 1841, se destina d'abord aux arts, qu'il aban- ensuite la création, dans cette université, d'une
donna pour le journalisme et collabora au GhsyoM chaire de langue celtique, pour laquelle )1 réunit
Weekly CthM~; passé a Londres en 1864. il entra en quatre ans la somme de H~OUO libres, et qu'il rl
au j~r~~tf~ Star, dont il fut le correspondant pen- occupa lm-même jusqu'en 1882.
dant la guerre de t866. Son premier roman, pubhé )[. Blachie joignait au talent d'élocution une
en 1867 (Lot'e or mo'r~e), passa maperçu; il n'en érudition cia~siqne dont témognent plusieurs tra-
fut pas de niémc des deux suivants F«u de :«)e vaux spéciaux une traduction d'~sc'Ay~c (Edim-
(In ~ilk attire, 18M), qui esquisse la \ie des paysans bourg, 1852) T~w~Mcïa~n ~M ~tw, ~'<.CM~
de la Forêt noire, et A't/matt/ (1869), tableau de la ~MaH~<c (Prononciation of greek, etc. Ibid-, 1852):
ue du monde artistique de Londres, qui obtinrent Descours sur la Geaulé, avcc eeposition de la théo-
du succes. Enfin le roman Dt)M~A<ero/'7~'</(([871) rie du beau suivant Platon (!)i&coursc on Beauté
)nit le sceau à sa réputation. Pai'nii ses autres ro- ~ith etc.; Ibid.. 1858); ~owcre f< (Homer
mans nous citerons la .PrttMfMe de T/;M<<' (A and the ïhad; Ibid., 1866), coutenant la tradnehon
)'t'meessofT.i875),traduit en p)usieur< langues du poème, dans le rythme des ballades. et une sé-
en français (1885, m-18); /a JeMne ftHs de /n/- nc de volumes d'essais critiques et de disserLattous
re;!a (1874). TroM ~er~ [Tin-ee fathcrs. 1875); philologiques et archéologiques, notamment les
tfft(/<'t!p Ftok~ ( 1876) .Uarkod o/' Bttre (1875) Xun- ~ora* A~/€~r<s (Londres et Edimbourg, 1874).
;'Mfjl880)i S/MKdottBfHs (188!:);~HHft~<'rM/ord A part ces travaux d'èrudi)i<'n ou de critique lit-
tl88j). traduit en français, anisi que Sa&tnft Zem- téraire, M. Blackie a donné plusieurs )-ecu<'i[s dis-
/f: (1888, m-18). et autres; le A'OM['eaK yrtxcc tingués de poésies C/t~~ et légendes de ~M-
A'or<Mtm<tM(thé ~ew fr. F., 1800). M. Black, qui f~ttMf' G?~c c~ autres ~o~mfa (i-uys ;fnd Lt'gends
atait longtemps collaboré au J')(tt7t/A'fM< s'est ofancient Greece: Ëdnnbourg, 1857); ~o~~ ait-
retiré du journalisme en 1874 et s'est alors fné y/ft~ c~ ~a~M~ (t'oems ei]gtish !m0 )atin, Ibid
aijrigbton. 1860); ~M~a &Kr~jtcoM, lt\re de chansons d'étu-
diants (!bid-, 18~)]; C/jM~~ t/ex mM/<~n/ et des
BLtCKBURN (tienry). écrivain et dessinateur an- !/c< (Sougs of<he )!tgh);mds aud Islandh. Londres.
ffbis.néapoiismnnth,le 15
février 1830, fit ses 1872); CAapt~t de ~Mfrre ~'s ,4/m~~f (War Songs
études au Kin~'s college de Londres et fut en 1855, of thé Gcrmans; Edimbourg. 18701. publiés à l'occa-
secrétaire particulier de )i. E. HorMnan. membre sion de la guerre franco-attemande sous l'inspira-

BLACAS DAULPS (LouiS-Chaites-i'ierre-Casimir, duc (John), jomnfd~te et hH-eratem' écossais, né


BLACK
UF), né le t5 avnl t8t5, mortà Venue le iafevrier M66. de ftunse (comté de Iterwick), en 1783, mort à Bir-
~hl 2-5 près
tin~,aumoisaujutni8j5 Edit 1-3.
fJean-C.ntnn-)farie). médecin fiançais, né 5
BLACM
BLACKBURNE fFr-mos), ïn!)~)'tr.tt. an~)a~, n~ Creet-
~'i.h',(Oi<e),letSjanvinrtN:),mort.!ifjris.lei9beB- FouhLuH (titufidu), en ~8~, mmt à Dnbtm, ttt 13 s~n-
tembiel87t.Edit.t-41-1 tembro 1867 Edit 1-4.
tion des sentiments les plus hostiles à la France; tal Blochley, et plus tard elle profita de l'enseigne-
~Aa'o~a~'s(Scot[istiHongs,1888,etc.) ment médtca! du collège de Cene~e à I~ew-~ork.
Le poete philologue a pris en outre une part ac- l'our subvenir auf frais des examens et à ses pro-
tive, comme publiciste, aux débats relatifs a la ré- pres dépenses, elle donnait des leçons d'anglais et
lorme des Universités écossaises et à l'agitation qui dennisique.
eut pour résultat l'abolition du 7'e~ Art, votée par En 1849, miss Btack~cll fut reçue, à ~ew-\or~.
le Parlement en 18M. Il se mèla aussi aOuemcnt docteur en médecine, et sa thèse inaugurale sur
aut luttes engagées en faveur de la nationahtê ~a~~
des ~c?'s de mer fut imprimée par les
écossaise et publia. sur te bit! de réforme de 1868, soins de la Faculté. L'année huilante, elle visita
ainsi que surlosqueshons politiques dujonr.un l'Ang'It'tnrrf, où elle reçut, de ses confrères l'accueil
certain nombre de brochures et un volume d'Opus- le plus distingué. A ï'ans, ou elle vint ensuite, on
f'M~M~ohtt~MM [Political Tracts; Edimbourg, 18C8). ne lut permit d'assister aux cours publics qu'a la
]t prit parti a~ec non moms d'ardeur dans les que- condttion de prendre le costume masculin, ce qu'en
i elles plulosopluques du temps, et il lit a l'institu- sa double qualité d'Anglaise et de puritame,eUe
tionroyaledeLondresdesconférenccsqu'iIréunit repoussa avec indignation. Néanmoins elle put.
sous ce titre les ()Mn~'e pA~~s de morde, So- a l'hôpital de la Mateimté, étudier quelque temps
<'ra<e, Aristote, CAjt'tESMX' e< philosophie ut[~- les maladies des femmes et des enfants. L'exempte

dans un ordre analogue d'tdces /re


taire (Four phases ofMorats; Ibid )871].(Ju)uidoit. donné par cette dame a porté ses fruits en Améri-
?t~<M~<~ que, et une Académie de médecine, exclusivement
de t'a~i~Mme [Thé !\atural t)tst. of Ath. 18'??) un consacrée a son sc~e, a été ouverte, en 1856, à !~e~-
recueil de ~r~t~x latques (Lay Sermons, )881); ~ork.
un essai sur t'êdueat[o)i inteUeetueHc, physique et )li~s I!)ackwcll fit, en 1859, un second voyage en
morale, sous le titre d'MM<MH de ~o~M~mR Angleterre et y donna une série de conff'renccs mé-
(Mssay<! on Seif-Cu)t)tre, etc.; Ibtd. 1873. tradmt en dicales. Elle a publié les Lo~ Fïc (the Laws

rccueu d Essais sur des SM/c/N de morale el ~n- et d'liygiene/ tels que la /ff'
franfais par H- Pécaut (t8St. in-18); un dernier of Life), et plusteurs autres ouvrages de médecmc
de la ~a~M (the
~ot;< (Essays on subjects of Mora!, fit;. Reli~ton ofileaith). traduit en français par Mme Hip-
1890). polyte Meunier (Paris, ~8'72] CoHs~~ aM.~ ~~r~M~
sur l'éducation M~ra~e de leurs e~an~ [Conseib
BLACKMORE (Richard-Doddrtdgg'e), romancier an- to parents on the moral éducation, 1879). traduit
glais, né a Lon~orth, d.ms )e eondé de Berk, ]c aussi en frf'nç;tis(!88l,in-12j.
'J juin 1825, est le n)'; d'un mimstre anghean. Sa soeur, M)le Enniy Bi.AC!ELL,a a aussi embrassé
Elevé à Trferton, il suhit les cours du college Excter la carnère médicale, et a été reçue docteur en 1854.
de l'Université d'Oiford. et se fit inscrire en 1852 Apres avoir complété ses études dans les hôpitaux
aubarreaudeMtddIeTempte.ïis'estretfrédeputs de New-York,Ednnhuuf'g'.Pfn'isRt.Londres.pIlere-
campagne pour cause de santé et s'est )hre aux vint s'associer a~ec sa sceur Elisabeth dans la di-
A)a

travaux d'horticulture. rection de son dispensaire pour femmes et enfants.


On cite de )u) C~tra ~SM~/tatt (t864); Crft~oeA
~OMeM ft8Uti) Lonts 7)uo))e jt8o!}) la Fille de Mf!- BLADÉ (Jean-François), érudit. français, né à Lec-
ftheMaHofS)œr. 1872); Alsace-Lorraine (1875), toure (Gers), en -1827, fit son droit,'subit le bar-
Erema (i877j, tradmt en français (1881. 2 \o). in-18);reau et appartint quelque temps a la magistrature.
.Va~'y j4?!cr~'y (1880), etc. Plusieurs des romans de Voué aux recherches relatives a son département
~.ëiackmore ont été traduis en allemand, l'un natal et a la région pyrénéenne, il s'est fait con-
d'eux, ~5rema, a été traduit en français par
Rcr- naître par d'importantes publications qui le iirent
nard (1881, 2 vol. in-18). On lui doit aussi une tra- éhre correspondant de l'Académie des inscriptions
duction des ~cûJ~~MM de Virgile, belles-lettres, le 29 décembre 1882.
t et ~ous citerons de M. BIadé P~-rre de ~C~aMM~-
BLACKWELL [nu~s Ehs.'fbeth). femme médeei)~ et les f/Ma~' c/t~~e~f/m~e-r~~Jt (18(i), m-8)~
améncame, e~t née a Bristol, le 5 février 1821. La Coaetuntes nauniripales du départenzent du Gers
mort de son père. émigré depuis longtemps à ~ev\- (1865, m-8, série), ~McWa~c'H sur les chants
~ork, ayant plongé sa nombreuse famille dans la Aero~Me~ des ~~yM~ (18C6, in-8]; Con<cs <;< pro-
détre~set elle cnu.epnt de l'eu tirer. Aidée de ses verbes ?'f<'uet~t8 CM ~rmn~Hac (Âufit. l~t7,i!i-8)~
deux soeurs aineK, elle omnt une école de filles, Etudes sur /'or~~M des Basques (Auch, 1869, in-8)
la dirigea pendant sept ans et ne se retira qu'après CoH~e~ populaires ~rMCt/~ ~i ~</eKa~. traduction
:noir assuré a tou~ les siens une honnête aisance française et texte amenais (Toulouse 1871, in-8],
(1843). Elle songea alors a mettre a cxécuttonle ~?<M~ ~o~j~A?~M sur la vallée ~i~</M'~ (Tou-
projet, longuement médité par elle, d'étudier la louse, 18'75, m-8, a\ec carte); G~oyra'p/t~?MïM,
médecine, d-uis la pensée délargir le champ de a~~e0!se cc/tHif~~ de la Ga~co~~e (Bordeaux
lacthite féminine.bUe consacra deux années en- 1877, in-8) toute une suite de collections d'ancienne
tières acquérir la connaissance des langues grec-
a littérature locale Poésies populaires en langue
quectl;U)ne;m:i!s, lors qu'elle YoulutHum'e des fratzÇazsr. recueillies dans l'Arnaagaaac et l'Agenais
cours publics, l'accès lui en fut partout interdit, et (1879 gr. in-8, a~ec musique). Proverbes et devi-
elle dut se borner a accepter les conseils bénévoles nettes populaires, recueilltS dans l'Armagnac et
que lui offrirent deux professeurs de la Caroline du l'Ag-enais, texte gascon et traductiun (1880, in-8]:
!\nrd. Quant a t'anatomie, elle l'étudia à Philadel- Pw~~ p~M/fïif~ la Casco~M~ [1886, 5 vol.
plue sous la direction du docteur Allen, qui l'admit in-16); Contes populaires de la C~coyHf (1886,
a ses leçons particulières. Dans la même ville, elle 5 ~oL in-18~; Au~rapA~ aM~yMe de la Gasep~~c
obtint l'autorisation de sunrc la clinique de l'tiopi- (Bordeaux -t885, m-8).

BLAKENEY (S!(Ëtt~.i!d),g~ne]al anglais, néà~ewea stte-


Lesn~ton, le 19 fëvrif)- t~Lmnit à S.itnt-Loms [Mjs-
sui'-fyu<enHM,mutHe2ai)tt'l!,6SEd~.l5.
3. le jui!let 1875 Edit ~S.
soun),
BLtCKWOOD ~ohn),nbr!nre-<Miteur anglais,né à Mtm-
l)f)Ui~, le 7 dt'ccjabre 1818, njort le 29 octobre 1879 1813, moi
Edit.M
t
BLAIR (Montfromery), fi~rp dit précédent, né !e 10 ma!
juiHet 1883 Ldit
(Adotphe-Cu~ta\e, économiste françnts, ne à
BLAISE
npin.t) ~os~es). te 17 juin 181t, mo)t- à Pans, le 20 mai
BLAESER(Cn'.t.ne), sculpteur allemand, n~ à Dus'.sel- t886 Edit. 1-5
doir,t<)m.ul815,mortaCronstadt,ie20atrni!!7J,
Edit 5 BLAÏZE(An~e}. publiciste fran<-ais, ne à SamL-Mato, le
SSdecembi-e 1811, mort d ttcnhes, le H ffYner 1871.
BLAIR (Fr.mctS-Ptcstan}, g~n/'ial amciicani, n~ à Edit. 1-5.
BLAINE (James-Ginespie), homme politique amé- (t862,in-8),fhé'ie
(t latine pour le même doctorat;
ricain. né dans le comté de Washington (Pens;lta- es
eMf~s~t/~CM
F<!CM~cN de </t~~f/~ de Frappe (t872, in-81:
nie), le 51 janvier 1850. termina ses études au col- iM d'après des ~ofM~ett~s inédits (187U.
lège de Washington en 1847 et devint professeur de in-18); /'E~'o~< de~d~~o~ (1884. in-18). H a
in
mathématiques à 1 école militaire de Kentucky.
Transféré à Portiand dans le Marne, il s'y occupa
donné
d<
~~ott.
une édition des ÛEM~rM rr~cs de ~<M-
SI avec notes. variantes et notices (Bar-Ie-Duc,
de journah~me et rédigea succcsst\emcnt!c~efft~- 18C5-1867,
1~ 5 vol. in-4, avec portrait).
bec Journal et le Daily fcr~attd Advertiser, devint
l'un des chefs du parti républicain du Plaine, fit BLANC (Pierre~ député irançais, né à Beaufort
partie de la légisturc de cet Etat de 1858 à 1862, (Savoie), Je 19 juin i8<M, fut avant l'annexion
(S
et en fut le président dem années. Député au Cet'- députe au Parlement sarde. Avocat. à Chambéry de-
d<
grés. il fut préstdent de la Chambre des députés puis
VI
{M d856, il n'aborda la carrière politique, comme
de 1869 à 1874, échoua en 1876 comme candidat à Français,
f] qu'en 1876, en se portant aux élections
la présidence des Etats-I!nis. contre ~1. Hayes, et en pour
p( la Chambre dos députés, dirns l'arrondisse-
1880 contre Garfield. Sénateur du Marne depuis ment
m d'Albertville, comme candidat républicain. Il
1876, il abandonna ce poste en mars 1881 pour fut élu par 4 403 voix contre 2 204 obtenues par le
H
prendre celui de sccrétaif d'Etat aux an'ait'es étran- canLhdat
c: conservateur. H fit partie de la majorité
gères, et donna sa démission, après la mort de républicaine,
n et après l'acte du 16 mai, il fut un
Garfieid et l'avènement a la préstdence de JI. Ar- d. 565 qui refusèrent un tote de confiance au
des
thur. ministère
n de Broglie. Aux élections du t4 octobre
!1. Blaine, connu comme protectionnisteet comme qui
q suivirent la dissolution, )t. P. Blanc fut réélu
partisan d'une pohtique eftericure plus active, a été p 4539 voix contre 2856 obtenues par Rossct
par
l'un des candidats a la présidence lors de la réu- de Tours, conseiller à la Cour de Chamb<t'y, can-
dl
nion de la Convention nationale du parti répuMicain didat
d officiel et bonaparhste. 11 fut réélu, le 2t août
à Chicago, en juin 1884 )1 fut choisi comme candi- 1881,
l! dans l'arrondissement d'Albertvine. par46C5
dat dernntif du parti au 4" tour de scrutin à
grande majorité. ~)ais cette désignation rencontra
une vci~,
w sans concurrent. Porté sur h liste républi-
caine du départGmcut de la Savoie, aux élections
c:
immédiatement la plus ~i\c opposition dans les ddu 4 octobre d885, il a été élu, le dcuviëme sur
Etats-Unis et fu!. combattue par la presse amen- quatre,
q par 29835 voix sur 55(i51 votituts.Aux élec-
came, à cause de l'indulgence manifestée parM.Blaine ttous
<< par 'crutm d'arrondissement, d se présenta
envers les fonctionnaires corrompus de toutes les ddans la circonscription d'Albertville et fut élu par
brandies de l'administration et dont le parti répu- 3 786 voix, contre 5 418 données a M. Anceuay, can-
blicain demandait avec instance t'épuration. Dans ddidat conservateur. Doyen d'âge de la Chambre, il
les derniers temps de la présidence de M.CIevetand, a présidé, depuis plusieurs années, en cette qua-
M. Naine tint visiter l'Europe. U rentra en Ame- lité,
li les séances d ouverture.
riquepour soutenir lacandidature deM. Harrisson,
en refusant de laisser poser la sienne, et après l'in- BLANC (Adolphe), violoniste et compositeur fran-
stallation de M. Harrisson à la Maison Blanche, en cals,
ci né à Manosque (Bt~ses-AIpes), le 2i. juin 1828,
mars 1889, il accepta auprès de lui les fonctions fut
H envoyé a Paris a l'âge de treize ans, entra au
de secretaire d'Etat. Conservatoire
C en 1841, dans une classe de violon,
M. Blaine a publié un important recueil de sou- et y obtint au concours un prix de cet instrument,
et
venirs personnels, sous le titre de-M~ ans de ainsi
ai qu'un premierprix de sntfeg'e. ïi y fit. ensuite
2voL).
CMM~f: (T~enty ~ears in Congress; 188~-)886, d études de compositionsousiadirection d'Ha)évy.
des
Cet
C artiste, qui s est distingué par le genre sé-
y.

rieux de ses compositions, a publié un certain


rj
BLAMPIGNON (l'abbé Emile-Antoine), t)iéo)ogicn nombre
n d'fruvres, notamment des Sonates, des
français, est né a I'ro\cruiie (Aube), le 15 no- Tytoa,
T des Quatuors, d<'s~MMt<e~es,Tin Septuor, etc
membre 18~0. Entré dans les ordres, il se fit rece- On
0 connaît encore de M. Biaiic quelques morceaux
voir docteur en théologie en 1858 et docteur es- de d chant, entre autres les ~a~e& cAa~~ une
lettres en 1862 et se consacra à renseignement. H opérette
o les Deux
fut d'abord professeur a l'Ecole des Carmes, en- quianbtRnuunetnt'-daiDe
~~<
et un opéra-comique
q et unetnentinn hono-
soigna ]a philosophie au grand séminaire de Troyes, rable
r de la Société de Sainte-Cécile de Cordeaux,
puis au lycée d'AngouI~'nn', fut nommé aumônier ainsi
a que plusieurs chœurs composés pour les
du lycée de Yames et fut chargé, vers 1872, du Orphéons,
0 honorés de diverses médaiDes d'or.
cours de droit ecclésiastique a la Faculté de théo- L'Institut
L (Académie des beaux-arts), dans sa séance
)ogie de Pans, dont il devint. titulaire en 1876. dud 4 octobre 't862, lui a décerné a l'unanimité le
~'ommé professeur honoraire lors de la suppression prixChart)cr,pour
p la musique, ïl a été quelque
des Facultés de théologie, il a été décoré de la temps
h chef d'orchestre au Théâtre-Lyrique.
Légion d'honneur )e 9 juillet 1891.
On a de l'abbé Blampignon De /EM)n< des ser- BLANC (Xavier), sénateur français, né à Gap, le
MtoKN de saint J'îc~!a~ thèse de théotogie (1858); 5 août 1817, reçu avocat dés l'âge de vingt ans,
Flestoire de aaiavte Cerma.irze, palroruae de Dur-sv,r- s'inscrivit
s aussitôt au barreau de sa ville natatf,
~ttte (Tloyes, 1858. in-12) Etudes <!tM'Jf(tMraHcAf. fjtquatreansphjstard
fi partie du conseil de l'ordre
d'après des <<ocM))!<'))< matXMer!~ (Paris, 1891. e en fut élu vingt-quatre fois bâtonnier. Membre
et
iu-8), thèse pour !e doctorat es lettres ~c ~n'Mr~~ d Conseil général des tfautes-A!pes, depuis 184<i,
du
Cy~?rMHO et de py't'ma''t'ft ~fjf</mf/t'Mf~x<' cef:/e~«ï ppour le canton de Sniut-Etienne-f'n-tte~olux.i! fut

BLAKENEY (Hichdrd-Paut),ecch~tastfque anglais, con- cm'n~~r'.))-ts,te3octottrel799,mo[t


c dans cette viHe,
troversiste, né à Boscommon, le 2 jtun 1820, mort Drtd- te5avrtHSoO.Edit.l-5
t<
ttn~ton, le 31 décembre liât Edit. 5.
BLANC (Jeau-Ioseph-Loms), hrstnrnen et puhlrcrste fran~
BLAKESLEY (Joseph-~ ittmm), écnvain ec~t~siastique c~s,
(- n~ à M.tdnd, le 29 octobre 1811, mort Cannes le
anglais né en 1808, mort a Londies, le 18 avnt MM. 6octobrel8i'!2.Ed)t.l.5.
6
Ednt 5
BLANC (Au~uste-Alciandre-Phibppe-Ch.utes),CD~quR
(Etjenne), avocat français, n~à Lyon, ]e 11 mars
BLANC
d'art français, frère dn pr6cédent, né 9 Casües (Tnrn),
1805, mot t t'arn, le 18 février 1874 Edit. 1-4 le 15 nov~mb'm 1813, mott& Pdus, le 17 janvier 188~'
Il
BLANC (Jean-Atphonse-Gnstave),représentantdu peuple Edtt.1-5
E
frjnçats, ne à Grenoble, le 7]anviet- 17~, mot à Palis, (l.oars-Codefror),phnlolo;;ue allemand, n~ à
ie 4 mai i867. Edit. 1 i. BLANC
Bertm.
H le 19 septembre nSt, tuoi't à Halle, le 18 avut
BLANC (~dotphe-Edtnond), magistrat et député fran- i
t88C.Edtt.l-5.
à deux reprises, en 1848 et en 1870, chargé par prccfdeuts:~s<o;rc~o'r<ft'~<tfff'<f~o~
intérim de l'administration du département; à ce <Ao/?~rM,<~ere~,e)c.~l840.m-8);CH/H/o</tfe
tttre.lors desélections de février 1871, il protégea de /« co/~r~o?~ f~tMMO~<y~c du ~M~~Mm [~850-
hautement le sull'rage unher~cl, contre toute pres- 1851, ~ol.), /ft
stonadministratue. Depuis lalin de 1871, lit Z~te
~~co/c ()854 et sui~
m-4 a~cc pt.) ~'y~n/sa~oH du ?'~H~ ~Mi'ma/ (1851-
partie de la commission départementale et la pré- 1864, tt~rats. 1 a 36, m-4); les ~~oM des ~aK~
sida.Auxélectionssénatorialcsdu30jan\ierl876, ~oMfcs de ~r~
[1866, in 8); les
il se présenta comme candidat répuMicam et fut ~MMf~/tMrs, wœt~~e~ instincts (1867. m-8, 2° édtt.
/H~
m~-
nommé le second sur deux, par '188 voix sur 258 1876, in-8, 40 pi.); la Vie des ~~t-e~ ~Mtw~, Irs
électeurs. M. X. Blanc prit place dans les rangs <'OM~oj~ de ~e, l'origine des ~~r~ ( t888. m-'lS)
de la gauche du Sénat, avec laquelle il a constam- nt une édition des /ft~~a Zoophytes dans
ment voté. Rapporteur ou président de plusieurs Règne f7~i/, de G. Cu~icr. Il a coi~boi'é cga)c-
commissions, Il pris une part importante, en ment à la
1877 et 1878, a la discussion du code rural. H a été
~~uMe des T~f 3foH~a.

réélu au renomellement triennal du 25 januer BLANCHARD (Aug'uste-Thomas-Marie), graveur


1885, le premier sur deux, par 322 voix sur 358 ~o- français, tnombrp de tn~ïuut, ne a rnns, le 18 mai
tants. 181~ fut ete~e de son père, obtint un second prix
dcpra~ureauconcoursdetinstitutetseconsacra
BLANC (Mme Marie-Thérèse). –Yoy. Bt:Tzo\ (Th.]. surtout a la rcproductïon des œu\rcs capitales de
l'école moderne. Il a notamment exposé, depuis
BLANC (Paul-Joseph),peintre français, né à Paris 1843 le liepos e~ Egypte, d'après Bouchot; T~~
le 25 janvier 1846, élé\e de )1M. Cabanel et Bin, de C/trt~~ l'Ange Ga~r~ d'après Paul Detarochc;
obtint,enl867,un 2'grandpnx au concours du le C~r~~ r~tMHt'rM/CMr, /KM~ et AforyMer~c,
prix de Rome [T/tf'<M apportant à .ArA<«e les d'apres Ary Scheuer Po?'~rMt< de /'Emj9~ CM~,
artftcs forgées par FM/ca~M] où le premier fut dé- d'après Il. Ed. DuLufe; les Fumeurs, d'après
cerné a Henri Regnault; il remporta le premier en M. Meissotuer,qui ont figure,a~ecplu~ieursdc~
1867, pour ~c Meurtre de LctM~ ~sr Œc. De sujets précèdent~, Ii t'Exposition tinufi'souf de
Rome même, il emuya <ŒPre)!ite)'e/.tM<eti864); d855; J~M~cr c~i~~ope, d apres le Cor)'e~e ()857)
Persée (1870) et fE)t~m'm<')t< ~M7'tt~a~:Mm()872). /ïfr~M/)~t/son~,d'après'M.Friïh:/es
Hdonnaam Salons suivants: f/Mt'ast'on (1873);/a Joueurs ~A~s, d'après ~t. Mctssomer (t864~; /<*
De/tcrence, tableau représenté mec succès à l'Ex- jtfarM<y~ la ~r~Fec~A~ ?'(M/a/c ff~H~/eferfe avec
position universelle de 187~, et le ~œM de Clovis à le priaace Fredr.ri.c-GuxLlaznne de Prusse, d'après
/N bataille de T'o/&M<: e< .t~H &me, avec frise, John riuUp (1860), etc. La plupart de ces gravures
esquisse de peintures destinées a l'éghse du Pan- ont reparu a 1 Exposition uiiiierselle de 1867.
théon (1876) portrait de M. Emile /'em'n, direc- M Blanchard a obtenu une 5' médaille en 1843.
leur de la Comédie l'rancaise, appartenant a une 2'en 1847, une 1~ en 1857. une mention H
)f. Pasteur (1884); le 'rt&re' (1885), etc. M. Blanc l'Exposition un~ersetle de 1855 et une ~medadie
a obtenu une médaille en 1870, une médaille de à celle de t867. Il a été décoré de la Légion
1" classe en 1872, la décoration de la Légion d'hon- d'honneur lo 13 août 1861. A lE\posi)ion unncr-
neur]e[Ojui)let)878etunemédaiHed'oràI'Ex-selle de 1878. ou ua~ait envoyé cinq grawres,
position unhersene de 1889. entre autres la Fête des t'~it/a~~fs M /~Me,
d'après Alma-radcmn, il a obtenu une 2" me-
B)-ANCHARD(Emite), naturaliste français, membre datlle. Il a encore donné, en 1885, d après le même
de l'Institut, ne à Paris, le <) mars 1811, estiUs du artiste, le 7~~?' t/'cf/~M en 1888. ~H /)M~MN de
peintre Em.-Théoph. Blanchard, qui fut chirurgien poale, d'après Boucher, et le /.aMr!er ~'H /?eM~
militaire a la fin de l'Empire. Il dirigea ses études d'après Aima-Tadéma. 'M. Auguste RIanchard a été
d'une manière spéciale sur les animaux articulés élu membre de l'Acadenite desBennx-Arts, le 17 no-
et se consacra aux recherches d'anatomie et de phy- vembre 1888, en remplacement de M. Alphonse
siologie. En 1847, nomme aide-uaturahste au Mu- François.
séum, professeur titulaire de zoologie en 1862, liaa
rempli, en outre, dn 1844 à 1857, des missions BLANCHARD (Jules), statuaire français, né àPui-
scientifiques en Haiieetcn Sicile. Ses mémoires, seaux (Loiret), le 25 maH832, futé!e\e de M.Jouf-
ayant pour objet les animaux sans vertèbres, ont froy, débuta au Salon de 1859 par la ~s~Yf'c~oH
été msérés dans les Comptes rendus de /4cfzo~M<e du fils ~e v~Mt'e de A'erïm, bas-relief, en pierre,
des tt't'etMes ou dans les Annales des sciences nattf- et efposa les années suivantes 7~r~r~~ de bl.
relles. Ses Recherches sur ror~aHt'saff'OH des vers ~MOM. buste terre-cuite (186)),Mjt/M~e~a~s
(in-4,avecat)asde25pl.)luiont\alu,enl854, l'ivresse et Cn!< rom~a«a~ statues ptàtrc.
J.
le prix décerné par l'Académie des sciences. Membre portrait de 3/me J. Ilunebelle, bu~tc marbre (1863);
de la Sociéte pfulomathiquede Paris, de 1 Académie portrait de Mine buste marbre, et de M. 7'.
de Philadelphie, de duerses Sociétés entomolo- D., buste terre-cuite (1864); 5~M~cH lançant les
giques, etc., il a été élu membre de 1 Académie rcttor~s f/aj~ les blés des 7Vtt~< statue plâtre
des sciences (section d'anatnmie et zoologie), en (1865 un J~-Mnc équilibriste, statue plâtre (1866),
remplacement d'Isidore Geonroy Saint-Hilaire, le dont lu répcïuion en bronze a figuré a l'E~puhitiou
10 février 1862. Il a été décoré de la Légion d'hon- unnerse!ledel8G7et aétéacqmsfpar~apoleon III;
neur le 15 août 1860 et promu officier le 4 mars CAa~s<'resse, statue plâtre (1867) ~e ~ramt',
1875. Co/M~d~, la jt~MStf/Me et la DaHsc, modèles d<'mi-

~G~M~
M. Emile Blanchard a publié, outre les travaux grandeur de figures destinées !m fronton dutbéâtre

BLANC SAINT-BONNET (Antoine-Joseph Ely~e-Molphe),


phitosophGf).i !)<<s,n6a'yonenj8i5Edtt. 1-5- BLANCHARD (Henn-Pierre-ï.~on-Ph~tMinond}, pemtrc
BLANCHARD (Jean-Raphste-Théodore), représentant du mort à Pans, le Ht décembre 1~5 Hdtt. 1-
peuple français,né~Sfda fi (Ardennes)en 1805,niurt le
H août 18tM'. Mit. t-5
BLANCHARD (Ed~ard-Theophtie), pemtre f(anca)s, né
BLANCHARDfOande-François), admimstrateurfrancais, à Pans. le 18 avril 18~, moi t dans cette ville, le 2~ oc-
nëaPa!teSoctobieni)8,moitenseuteinhrel8M tobre J879. Edtt. 5.
Edit.1-
BLANCHARD (Ptprre), littérateur français, né à Dam- BLANCHARD (Ed~ard-Leman). auteur dramatique an-
martm (Seine-et-Main(!),le le 19 décembre H7S, moi à
!) ~tais, ne le 11 décembre 1820, moit le septeinbte
Angers, 1856 Ed~t t-4 1889 Edtt 5.
d'An~oulémc (1869); la DoMcAe~6/a vérité, statue aliénés
a (1848), il a publié la BMo-~otdun man-
plâtre (1870), réexposee en marbre en 872, avec ~c<A- drin
d articulé de son intention, spéciaiement destine
sabée,statue plâtre, ?réexposée en marbre en 1875; à ses malades et Des Homicides commis par les
Jeune /aMHp, statue plah'e; portrait de ~/e C. a/tfittt's
a [)878, in-8).
huste marbre (!875); jllgr Buquet, la Foi, l'Espé-
rfïHcc, ligures ptatre. destinées au tombeau étc~é BLANCHECOTTE [Augustine-Hahina SOUVILLE,
dame), femme de lettres française, née a Pans
:) ce prélat dans l'église des Carmes (1875); M/t d
7'~M;tc, statue bronze; portraits de 3h~c Paul l'
,ers
v
buste terre cuite (1876) ~ercM~c et Omp/tec/ë. poétiques
p
t850, s'est fait connaître par (tes recueils
estimés et par une collaboration fréquente
groupeplatre (1877); ~f~M~an~ buste plâtre a diverses journaux et remues, principalement au
(1878); une û~t/~te, pour une fontaine de la \dle CffM~H~,
C au JoMrHa~ o~/tcte/, à Tfpt'Mc de
de Soissons (1880); Une Découverte, statue plâtre France.
7 Outre les études littéraires qu'elle y a
Une Fille dapays ~CA<7H~aH (1884) jt/a~e«<ï T~t- publiées,
p on doit à Mme BIanchecotte liéves et
toretta, buste marbre (1888); ~cpif~tte, buste Réalités
I [1856. m-18. 5' édit.. 1876). poésies cou-
marbre, pour la mairie de Montrougc (1890). ronnéesr pari Académie française; Impressions d~'MKf
M. Jules Btanchard a obtenu deux n)éd;id!es en /i'mme, pensées, sentiments et portraits (t867.
!866 et 1867, une médame de 2" classe en 1873. m-18).
Il Tablettes d'une femme pendant <a Cnm-
une médame d'tir a l'Exposition nm~erseue de mtme rr (1872, iii-18]; les j)j!<)<an<m, poésies (1876,
1889; il avait été décoré de la Légion d'honneur in-t8) /e Lm)y ~eta t'«', nou~eUesimpressionsd'une
11

en 1881. f
femme (t87f), n~-t8). Mme Bbnchecotte a écrit une
mtroduction pour un reçue]) de sentences et de
BLANCHE [Alfred-Pierre], administrateur fran- poésies
p arabes Les j~a/ra~s de KAft/am, tra-
cais, né à Rouen, le 5 novembre 1816, avocat a la duits
d par J.-B. Mcotas (Impr. imp.. 1866, g-r. in-8).
~our d'appel de Paris depuis 1837. fut nommé, en
!848, directeur de l'Eco)e d'ad)nmist!'a))0if. Apres
avoir été successuement secrétaire général du mi- f
français,
(~
BLANCHET
né en
P. A)phonse), mathématicien
fut admis
1815. a )'Eco!c po~y-
n~tere de )')u<<rtcur (a~ri~no\cmbrc )8~)) et du tcctn'uque
t en 1854. U donna sa démission en 1835,
nouveau mmistere d'Etat (a~nl 1852-jmHct 1858) pour
f se vouer a t'enseignfmeut. Cmq ans après, Il
ci du nouveau mimstere de l'Algérie et des Colo- f choisi pour dtrccteur des étude' mathématiqueb
fut
tnes pendant toute sa durée (jutUet 1852-décembre (
(1840) de l'Ecole préparatoire annexée au college
i8(!U), il deunt conseiller dEtat en ser\fce ordi- Sainte-Barbe.
f En octobre 18()7, il donna sa demis-
t)airc, en januer 1861. Quatre ans plus tard (no- siotis et peu apres tt se consacra a la fondation du
membre 1865), il fut appele aux fouettons de ~ecrc- college
c Mon~e, dont son gendre, M. Godard, prit
taire général de la Semé, en t'eprennnt la K)tu;])ion cnsuttc
c la direction.
de conseiller d'Etat en service ordimure hors sec- Auteur d'une édition augmentée et modifiée des
))ons. qu'il a\att déjà occupée de !8~7 ;) 186!. ~MmeH/s
J n~omf't6 de Legendre (1845. )5 pl.;
M. Blanche, associé par sa position aux derniers5~ édit-, t854) et des So~~Mt~ ra~oMMc~ des pro-
actes de radmimstration de M. Haussmann, fut blèmes 1 de cette Géométrie J1885, in-8). M. Btau-
chargé de les défendre comme commissaire du ehet c est surtout connu par l'imputston qu'd a donnée
gouvernement devant le Corps législatif. A la suiteàl l'enseignement des muDu'matiques dans i'étahhs-
du décret impérial du 5 janvier 1870, qui rele~att sement
F
hbre dont la du'ection scientifique lui étatt
M. Haussmann de ses fonctions, il donna sa démis- confiée,
( et dont les succès extraordinaires lui ont
sion, qui ne fut point acceptée. Lors de ]a furma- ~a)u,
v {) !a
suite du concours de 18~8. la décoration
non du mmistère Pahkao {10 août), M. Chevreau,de t la Légion d'honneur.
prefet de la Scioc, ayant reçu le portefeuille de
[ Intérieur, M. Alfred Clauchc, chargé de l'intérim. BLANCHET [rierre-Armand-Chailes], industrie)
eut a préparer l'approvisionnement de Paris et français,
1 né à l'ans. le 17 atru 1819, entra. j)our
( armement de la garde nationale. Après la révolu- aueiques mois, a l'Ecole polytechnique en 18.t8. yv
t)on du 4 septembre, il se tint éloigné des affaires ) fut admis une seconde fois en 1840 et nt deu~ ans
publiques et reprit sa place au barreau de Paris. partie du génie mmta~re. Sous-iieutenant démis-
U a été promu officier de la Lésion d'honneur
15 aoùtl855. et commandeur le 12 août i86C.
le sionnaii'e a la fin dei845,il rcmp)acason père dans
la fabrique de pianos que cetm-ci'dinge.nt depuis
On a de M. Alf. Blanche Répertoire d'admini- plus de trente ans avec M. Rollcr, la première qm
'ro~tOM ~~ar~/HCf~a~e et co/nm~~c/e, ou Table ait construit, en France, des 1826, les pianos droits.
~re~HO/f de l'Ecole des communes, etc. (1846, U succéda a M. RoUer en i85~, et il figura seul
)e/)~M~a~a~c
Dt-8]. )) a di)'i~é /'j'4d~- a !'E\posi)HH) universelle de 1855, où t) obtint une
n~fra~oH {1847 et sm\ gr. in-8; 2' édit. avec médaule de t~ classe et la décoration de la Légion
sHppJém., t8C(t), et achevé, avec M. Bouiatigmer, d'honneur. M. C. Blanchet a professé pendant plu-
les Instituts ~M ~'0;~ <ï~ï~t~s~a~ du baron lie sieurs annéc& un des cours gratuits de l'Association
f.érando (t. IV et V, 1816). philanthropique.
BLANCHE (Antoine-Emile), médecin français, né BLANDIN (Eugène), bonnne pojitiqne francats,
f) Pans, le 1"' octobre 1820,et fils du célèbre ahé- ancien député, né a Ydteneu\e-!cs-Cou~erts (Cotc-
m')tc Esprit Blanche, mort en 1852. a pris, a cette d'Or), le 28 jutttet 1850, fut avoué à Ëpcnmy, où il
drrmere date, la du'ection de l'étdbhhsement de s'était h\.é depuib longtemps, puis s'associa dans
)'.issy fondé par huu j~ere. Décoré de la J.égton une maison de commerce de tins de Champagne.
ditonneur en 1856, da été promu officier le 7 aum. '\ommé maire d'Epernay, le 17 juin 1871, il se
t870. M Em. Dl~nche aét~'ircquemment choisi par signala par l'nnuarttahtc de son admuustr:)tion et
h'~ trtbmum\ pfjur jugrr de t'et.tt meutat des accu- fut élu, )'année suivante, conselUer général pour
sés et des prévenus. H a été 'lu associé libre de cette niémp \iHc. Porté am élections génértites de
Académie hic médecine en )877. <mf)'c sa tliese février t871. sur latiste républicaine pour l'Asscin-
maugurale Du C<t~fT!~<e o?sc~/t~~t'ftt ~<M les bléc nntton.ile, il avait réuni ptus de 28 000 suCTrages.

BLANCHE (~ntome-Ceot~es), ma~tstrat francats, ne à BLANCHET (Jules), mathématicien fiançais, nt! Ters
Rouen, )o sottcmhrc tSf~t, mort à Pans le 13 a\nt 1800, inoit tt: 6 aott 186!. Edit. t-4.
187S. Edtt. 2-h.
BLANCHEMAIN(Jcan-RapUste-Pt'osppr),lit~tstour fian- BLANCHET (Atexandre-Lotus-raut), médecin français,
<ns, né A Kouen, le 16 juiUet. IStd, muit à Lun~efonJ, né à Saint-La (Manche) en i8t9, moit le 2t tevner 1867.
Ctndret, le 25 d~etubt-e 1879 Ed)t.4-5 Edit. 1-1
Aux élections du 20 fé~'ier )87(i, élu députe tonbrc
il fut t 1889, Il se porta dans la i" circonscription
parl58!4~oi\,pourl'arrond]ssemcntdFperna~. de e Clermont, rëum), ait pt-cmicr tour, 5~52 votx
npntpiaceagaucheet~otaconstammenta~ccla sur s 18189 votants et échoua au scrutin de bal!ct-
majorité répubhcame de )anou\eHe Chambre. Ii ttage avec 855t voix, contre 10583. données a
fut un des SUS députés qui, aprést'acte du 16 mai. M. ] Ilège, candidat conservateur. Conseiller général
refusèrent leur rote de conuance au nnmstere de pour I l'un des cantons de Clermont, il H été décore
Brogtie. Aux élections du 14 octobre qui surfirent de t la l.é~ion d'honneur, le )2jmUct 1884.
la dissolution, d fut rééh) par t48)0 \en, contre On a de M. Blatin 7f<'cApr<cs sur la ~~o~~ie
t)5<K obtenues par M.Chandon de Briadies-tt Il fut et e le ~~oc (i870, in-8) ~ff/~rc/tM SKr /y~A/~f
réélu, le 2) août 1881, dans l'arrondissementf< e /Œ ~r~y~c <-o~M~cM/;t'e (i868, in-8].
d Epernay, par 14231 ~Otf, contre 7879 obtenues
par le candidat monarchiste. Il fut nomme sous- BLAVET {Emile-Raymond),journaliste français, ne
secrétaire d'Etat au mim-.terc de la Guet re dans a Ccurnouïen'al {ncrau]!.), le 14 fcu'icr '1858, dé-
le cabinetdu Hno\ombret881,présidé par !I. Gam- hbuta dans la carrière de l'enseignement et fut suc-
betta, et donna sa démission le 26 janvier 1882. cessncment
c professeur à Tournon, a Clermont.-rer-
avec tous les membres du mmistcrc. Porté aux rand r et a ~ice, où il connut Il. Alj~h. Karr. Ce fut
élections du 4 octobre 1885, sur lahstcrépubheame sur s ses conseils que ~t. Blavet ëcrun ses premiers
opportumste de la Marne, Il obtuit au premier tour articles
a dans la Gft~</e de A'~e, et dans le ~<ï.:=a-
de scrutin 51 9')0 Ymx sur 85 800 votants, et fut ~'ottct qu'il avait fondé. H vint bientôt aptes a Parts
é)uauserutindebaUottaj?e,tecincpuémHS[;rsn.e et e passa tour à tour du C~ au jY~M ~K~e, du
par 52 288 ~oix sur 94482 notants. Ild'arrondisse-
ne s'est pas Soleil a la ~Ma~oM et enfin au ~~aro, nuque) Il
collabora très activement jusqu'a 1~ guerre de 1870
représenté aux élections par scrutin c
ment du 22 septembre 1889. X. Btandm a été dé- tPendant le ste~re, il fit partie du corps des eclaireurs
coré de la Jjégmu d'honneur en octobre 1872. pour de d de Pouli/ac. Il rédigea en 1871, a \ersaille~,
énergie pendant l'occu- le /fMrM/. brochure hebdomadaire dcsfun'e a d<
a son dénouement et son
L

pationï'. ffendrc leh opinions consct'vatrtces et qui n'eut que


quelques
q numéros. Aprés avoir travaillé à l'~e~t)-,
BLANKENBURG (itenrL), offifier etpuHtdbte alle- Il entra au Ceu~ dont Il devint rédacteur en chef
<

mand, né le t6 octobre 18'iO, près de f;o![)gjie. en c septembre t876, sous la direction de ~1. Eu~.
entra dans le génie militaire prussien et fut chargé Tarbé.
t Il ent)'a plus tard au Voltaire. Devenu se-
de quelques tmpnrtdntes constructions. Passant en- c crétaire général de l'administration du théâtre iia-
smtedansIeser\LeeaftH,t)fut attaché àl'etat-major Uonal t de t'Opéra, eni884, il a résigne ces fonction''
en 1857 et parvint au grade de lieutenant-colonel. le t 1890-n avait été déçoive de la Lésion d'honneui
en
11 quitta alors t'armée pour se Inrer aux travaux 1 1' janvier i882.
historiques et uttéran'es. H a écnt dans plusieurs M. Blavet qui a écritdans les journaux sous plu-
recueils périodiques, notamment dans la Gazettesieurs pseudonymes, ~4t~ notamment sous ceux de ~a-
de St7<!sM et coUaboré actuemnnt à t U)Mere ~t<. )r/~s i et de PaM~ des chroniques partStcnne~.
De 1870 a 1873. Il a fait parhe de la Chambre desau z F~ro, a fait représenter aux Folies-Dramatiques
députés prussienne. le ~MM-~as ~t/ace (187~) avec ~t. de Samt-Â)bm;
On otc de ~). Biankenhurg, entre autres puhh- jl i a écrit les paroles du ~r~'o. opéra en quatre
cations formées par la réunion d'articles détaches actes,
a musique de M- Salvayre, joue à l'Opéra-Co
Guerre a/!<'m<!t!<<e de t8M (der deutscite hneg tnuque (1877) et /J<tAa~ en quatre actes, mu-
von ~87(i; Lemzig, i8G8] et <a Guerre CK):~ des sique du même compositeur (1884) Depuis 1885, Il
E<a<.<-t7tttS de ~tm~t'~Ke du Nord, ~KS~M'<! Mey- pubhe
I annneHemenf, sous son pseudonyme de J'~
h'on t)r<'sMfH~M</<' de 18(i8 (die mnem haempfe ] ?'MM, un recueil de ses c!troniques, intitulé la Vie
der aordamenck. Lmon h)s, etc.; Leipzig, 1869). j carïSi~M~e,
1 avec pi~éface de divers auteurs, ~)~I. Zolj.
Coppée, J. Claretie, etc. (1885-1890, 6 vol. m-18).
BLAT!N(Jean-Baptistc-~ntoine), ancien député du
l'uy-de-Donie,néaCtermont-Fen'and,)el"août BLAVIER (Aime-Etienne), mg'émeut' frjncats, sé-
1841, est le fils du doetenr Henri Btatin. mort en nateur
1 de Mame-et-Loirc, né le '2l avril 182?, est hl~
)869. Il sumt la carnere de son père. se ht recevoir def l'ingénieur distm~uë Edouard Blavier, mort en
doctouren t808ets'étab))tdanssa ~me natale, dont -1887. 1 Elevé de 1 Ecole polytedimquc de t84a d 1847
udetmtmaH'eaIa)mdet884.Inscr)tsurtaphis< et de celle des ~Imes, il fut reçu mgcmeur, mar'
<

modérée des deux listes répubticames du Puy-de- abandonna bientôt le seruce de Etat pour Imdus-
Dôme aux éteetions du 4 octobre )88.*i, il obtint, au trie
t pmée. Pendant la guerre, il put du selvice et
premier tour de scrutin, 48 405 voix sur t25t!74 to- commanda un bataillon de mobiles du département
tauts, et fut élu au scrutin de ballottage, le dermer de :Ilame Eti-aiigei- a la pold.ique jusqu'en
~ur neuf, par 71050 voix sur 131907 étants. Aux )885, il se porta comme candidat conservateur .)
e)('ct)0)isparserntmd'arrondtssementdn22sep-] l'élection sénatoriale partielle du 25 jamier dans le
BLANEER(MRrBenjamin-Joseph),pivht français, né à BLAU ([rne<;¡t-UUo-~1 ?Ùéllc-lJel JIIllnu), omcntabste et.
Abbe~ijte, le 19 mars 18*5, mort à Ltmo~es, le 12 de- diplomate allemand, nf j \o)dhausen, le ~1 a~tn i~2S,
c<-mU)elM7MitS 5 mon à Odessa, le fcvnfr 1879 Edtt. 5
26
BLANMARTDEBAtH,EnL;foutsEdmnnd~)ane).preht t BLAVIER {Edouard), ]n~n)eur français, né à Fans, )<*
tiancat~, ne a Ca)a's, le 8 septembro 1795, mort Samt- 28 mars 18u'2, mon danb cette ville, le 29 niail~S'
t!em!)eMdecembre1868. Ldit 1 4. I~dit 15.
BLtNMIfI.onis-Au~nste),homme pohtiquefranca~, BLAVOYER (Joseph Arsène), ancjcn tCji]fs<'ntant do
neaPn~'t-Thenieri,(A!pe~-Maritunes),)e7f~nerlBOS,peuple français, né à Troues (Aubet. le
iuortal'arisiel" janvier 1881 Edit. 1-5 mort au même ho), le It août 18~ Edit. 1-
?
janviGi- 1815,

BLAMNIES(Chaf)ei,), magistrat betge,n<'4 Mms BLAZE (Angc-Uenrt), dit DE BLRY, littérateur franf;a)'
fHamaut) en 1795, mort à Ixelles, le 3 septembre 1S86. ne à Avignon, le 17 nnjt 1813, mort d Pjtis, le la mars
M~t.t-~ 1888 l-:dtL 1-5
BLASinS (Ernest), chtmr~en a))emand. né a Certin, BLAZE (Francois-Hcnrt Joseph BLAZE dit CASTfL-), com-
le novembre 1802, mort à Uatte, le 11 judtet 1875 pnstteiLt- et Itttërateur français, ne le 1" d~cemhfe
Editt-t. 17~, CorniHon, mort à Paus, le 11 décembie 1857
BLATIN ())enn), medecLn francats, né àClermont-Fer- Edit. 1-2.
rand, en m"8,mort ieï7 mars 186!). Edit.l- BLAZNAVATZ~iItvoye-Petrovttch),général et honune
BLATT fThadef-Franeo~s), clarinettiste tchèque, né à d'Etat serbe, nf~ en 18~6, [M0)tà à Belgrade, le S avu)il
fra~ue, en 1795 Edit 1-t. 1873 Edit. 4-&
BUN DE BOURDON (Mane-Alexandrc Raoul, vr
ttline-et-Loirc. et fut éhi par 66X voix contre 298 comte),
renouvellement homme pohtique français, députe, né a Ab-
données au candidat républicain. Au réélu t
Il fut par OU8 bénite le 20 mai 1837, est petit-fils d un ancien de-
votants. Il pris une part active, auI puté qui représenta le dt'partcment de la Somme de
ton dusur i)Ca
de la
a
droit. a un grand nombre de 1815 a 1816 et de 1823 a 1848. Il voyagea en En-
~m groupe
Enenne Blaser a été pro- rope, en Asie et en Amérique, et fut attaché d'am-
discussions du Sénat.
officier de la Légion d'honneur le 28 févrierr bassade- Capitaine de mobiles, pendant la guerre
mu de 1870, il fut blessé et décore de la Légion d'hon-
187).
neur pour sa conduite en présence de t'ennemi. Elu
représentant à t'Assemblée national, le 8 février
BLÉMOUT (Léon-Emile PET.rmmER. connu sous le 1871, le troisième
littérateur français, né à Paris le H7 partie du bureau desur onze, par 96987 voit, il fit
nom dEmiie], Eu- l'Assemble en qualité de se-
u. )et 1830, fit reecvo.r avocat et voyagea en
se avoir cotiabore au N~.t crétaire, siégea au centre droit et vota contre les
rope et en Aménquc.
at87C.
Après
il fonda en ,18~ ~.<-
la lois constitutionnelles. Réélu à la Chambre des dé-
vécut trois aus. Il[ pûtes, le 20 février 1876, dans l'arrondissement de
de 1868
h<Mra;ree! <tr<bt~"e, qm
MMcf
depuis la même époque le compte-rendu DouMcns, par 10602 ~oi~, sans concurrent, Il fit
rédigé Blémont a partie de la minorité monarcluste qui, après l'acte
a
des nouveaux dans le 7i~~j du 16 mai 1877, soutint de ses votes le ministère
fait représenter à l'Odéon, en collaboration avec de Broglie. Aux élections du 14 octobre qui suivi-
e
MLéouYatade ~r<- A ~«.M.! (15
la dissolution, il fut réélu par 9078 suffrages,
le B~tM-r P<M (15 janvier 18~7;, comé- rent
et publié en outre contre 5127 obtenus par M. Legrand, son concur-
dies uu acte et en ~ers. Il a
i~8~cL~
rn.,f~ et /eer;<' ('866. imite'd'Ed~rm-t8 f'f)<~MM d~tt/te rent
républicain. Son élection fut validée, après une
Poe (1870. vue contestation. Il fut réélu, le 25 août 1881. dans
in ~<. sans "«"M~
C~9,.n-18),
in-8).
~f
la
l'arrondissement de DouDens, par 7814 voi\ contre
Poèmes de 5542 données a un candidat républicain.Inscrit sur
~cA=.'M,m-t8); Tifoer degr.N~M. drame en liste monarchiste de la Somme, aux élections du
poesies(1882,
ÇA)'?.- ('887, in~. 4 octobre 1885, il a été élu, le premier sur huit,
((888. etc.; plus un
cinq actes et en vers c.rcou.tanee. par 70608 voix. sur 132299 votants. Aux élections
de ~rs de
certam nombre
P~.
de
Cor,<<
pièces
Prise de la Bastille, par scrutin d'arrondissementdu 22 septembre 1889,
comme
('885). Il a pr,s part a )lens, fut élu dans son ancienne cu'conscnptton de Doul-
par 6925 voix, contre 6410 donnéesàM.Dn-
<tm!poM,n. la -MMM r~M~
que le ~n.<KM direction httera.re se~e), candidat républicain.
~.<
du Liure
etc. Il
d'or
a
de
été charge
~< H~ de )a
a~ec le concours BL!ND(Charlcs)tré\oIutiounairc allemand, né à
d'une éhte d'artistes et d'écruams ~88j, m-t).
Mannheim. le 4 septembre 1826, était étudiant à Hei-
delberg
f lorsqu'il commença de se mêler aux agita-
BLES (David), peintre hoUandais.
né à La Haye, ttions politiques. En 1847, la publication d'une bro-
le 'H septembre 182t, étudia d'abord la à Paris,chure
peinture f (Deutscher Hunger M~d7)<'M~/M; ~Krs~~] lui
d'histoire avec Cornetis hruseman. puis tint valut
t un court emprisonnement. !/e\ptoston révolu-
plusieurs années et tionnaire de 1848 le trouva au premier rang des
à l'âge de vingt ans. y resta tournant
t
visita' l'Angleterre et la Belgique. Se vers insurgés de Carlsruhe, de Francfort, mais après
le genre humoristique. il s'efforça d'y porter tour ) l'insuccès
1 du soutènementhadois suscité par tiecker,
mélancohque ou une pointe de i
il réfugia France, d'où il fut conduit à la
a tour un sentiment universeUe de t'aris, frontière f
se en
suisse par ordre du général Cavai~nac.
sahre Il figura à l'Exposition tableaux qui furent remar- Au j
en 1855, avec quatre
A mois de septembre de la même année, il orga-
(mes et dont deux, le Dereeteur de /'mf<K~ et des nnisa a\ec Stru\e une seconde tentative d'insurrec-
,e
U't

m'iia~ et la vietlle tanteavait sinsp.raient tion, fut pris et condamné a huit ans de détention.
pour légende r
Délivré par le peuple et les soldats dans une troi
sahres de Boiieau~ le premier
&icme
s émeute en 1849, Il fut l'auxiliaire suspecté de
ces deux vers sBrentano, qui l'éloignacn le chargeant d'une mis-
Qu'.t parait b.en nourri! quel ~rm.Uon, quel pemt
tc.nt s diplomatique à Paris. Sa participation au mou-
sion
Le pihitemp! dans sa fleur, sur son tisane
est vement du 13 juin 1849 le fit bannir pour toujours
d la France. II vpcut depuis en Belgique, puis en
de
le troistéme avait pour titre Les T~M m&r<-s et le Angleterre, entretenant des relations suivies avec
A

dernier était le portrait du ~tr< H a aussi


trois
les
)< chefs de la démocratie européenne et fournissant
ddes articles à de nombreux journaux d'Allemagne,
envoyé à notre Exposition universeUe de 1878
tabteauv = Un ~~&«)~M"<P~< ne.).
dd'Angleterre, d'Amérique et d'Italie. Depuis le réta-
cite bblissement de l'empire d'Allemagne en 1871., il a
la ,mM<m, Un M~~tH de deuil en
delettante,
On
Concert de une servi, comme journaliste, la cause nationale alle-
el, outre de lui un Bal masqué au mande,
s.
Sieste, La M'e vide au /<er, un quelques ).
seeues l'ultramontanisme,
1
en combattant le socialisme international et
comme également contraires aux
nu- stecle, f~)/'<!n< de la t'mfe.
de la vie de Rubens, de Téniers et autres arêtes ordres
sentiments patriotiques.
s.
Outre de nombreux essais d'histoire, de myttio-
hollandais. M. Bles, décoré de plusieurs
étrangers, a obtenu une méda.Ue dela 5-dec.rahon cL~se a [ogtc h et d'archéologie germanique, on cite de
N Charles Bhnd une Etude A~or~M~ sur le part ¡
~positiou universelle de 1855, et M.
de la Légion d'honneur à celle
de 1878. “
t'~M/~tM~M
< en Angleterre (Zur Gescluchte der re-

BLEnSOE ~nvam .;menca.n né dans


(A)be.t), le hen- BLESSON(Louis-Jean-Urbain],é<rtva)n militaire alle-
tuck), en tm, moit le t" décembre t~7. Edit. ?5
mand, né à Berhn, le 27 mais 1790, mort dans cette-
(FnM~nc), théologien protestant anem-md né viUe
vj le 20 janvier i86t. Edit. 1-4.
BLEEK fiiotstem),
~4ju.Uet ~9S, à Aren~breck mort le i!7 fe-
BUQNtËRES (Jean-Jacques-Cétestin-Pantal~on
LE DAMIER
vner 18M. Edit. 1-9.Uenn-Emmanuet), philologue atte- DE), ~cnvatnpédagogique franç-ns, né à Pans, te 29 no-
BHEK (Guillaume le vembre,
v 179~, mort dans cette ville, te 10 décembt&
mand, né tBe.hn. le 8 mars iM7. mort au Cjp. 1869.
11 Edit. 1-4.
17 aant 1875 Edit. 5.
BLENKER (Lotus), homme politique
allemand, né le BLtTTERSDORF (Fredpnc-Lanftnhn-Chnrtes baron nel,
5t jmUet MM, mort le 51 octobre 1865. Edu t-5. lomme pohhque allemand, né à Mahtber~, en Bris~au~
BLtEY (EuKeno), graveur fran{:.<, n~ à Fonta.neMe.m lek- 10 f~vner 1792, mort à Francfort, le 16 avril, 1861.
le 3 mars 1808, moit Pan! te 7 )um 1M7. hd.t t-5 Edit.En 1-4.
puLl. Parte) in England). Il a donne particulière- fl'Académie des sciences morales et politiques, le
ment une série de biographies politiques Ledru- 24 2 au'il 1880, en remplacement de Leonce de La-
~o/M,F?'a~ctsDëf<A,Yet~y7'a/A,etc. \ergne. Il est décore de la l.égion d'honneur et d'un
grand
g nombre d'ordres étrangers.
BLOCH (Charles-Ilenril, peintre danois, ne à Co- )t. M. Block a pubhe de nombreux travaux de sta-
penhague, le 23 mai 18~4. quitta a 1 âge de quinze tistique et d'économie politique, notamment Des
ti
ans l'Ecole des cadets de la marine, pour entrer à charges
&
de l'agriculture dans les divers pays de
celle des beaux-arts. Il y remporta toutes les récoin- f
/'Bt<rope (l'aris, 1850, in-8), ouvrage couronné par
penses et obtint en 185!) une bourse pour Rome, où tt Institut et par la Société d'agriculture; ~'E~~Mc
il résida, a part un court intervalle, jusqu en 1865. Il e 1850, tableau de ses yro~r~ les plus récent!
en
s'est exerce avec un égal succès dans le genre et (
(1851, m-18}; Du CoHiMieree des yra~'MN (1854, in-8],
dans l'histoire, et devint membre de l'Académie de traduit
ti de 1 allemand du docteur G. Hoscher; Sta-
Copenliague et professeur a l'Ecole des Beaux-Arts t
<t~~Me de la France, comparée avec divers
de cette ville. Etats de l'Europe (1860, 2 voL m-)8; 2' édit. 1874,
Parmi ses toiles dont quelques unes sont remar- 2 ~oi- in-8); ~M!MoHee comparée des divers Etats
quables par l'habileté de l'exécution et l'expression de
a ;'Bt<rope (i862, m-8. a\ec atlas in-fol.j. tra-
dramatique, nous citerons .Sam~i au M!OM/~t et la duit
l1
en plusieurs langues; ~T~ope po~~f/Hë p<
TÎ~M~'ec~cjt de la fille ~Va~e, dans Id galerie de sociale
s (186!), m-8) les TA~'orï~ ~Hs du .so~M/Mm~
Copenhague Prom~/tee, au château ro~ al d'Athènes, e~M;fTOMc(d872,iu-8);/MCc'M<mMMM~~a~t-
e
Il a donné a l'Exposition universelle de 1878 le Roi &ef~
1 [187b. m-d8) une suite de volumes de l'~M-
C'Ar~~a~ Il ~~?'<tM<' et <eHM CM~rtMMHe au cAd<CNM tnuazre de l'écouorzaie ~olatzque et de la stalzsligzze,
de 5o~f/cr&OMj' Visite de jUarî'e cA~s Elisabetlt et Y~- avec
L
Guitiaunun. cannées 1860 et sm\.) et de An-
sus-Christ yMer~ un afeM~/c ces deux derniers pla- HMatrf de ~'adK~MM~-a~'on française (1858-1868,
ces à l'oratoire du ctiâteau de l'ridêriltSborg, et,
1
1 n
~ol. m-18); les F~M~'M de la FraHcë depuis
11815 (1865, in-8); Petit A/aHMe/J'ecoMomte~/i'~yMe
comme tableaux de genre Devotions domestiques,
~arcA~e de po!OH, Cour d'abattoir, DotHM~Me ((1873, nombreuses éditions] 'jT?'~M <Ac'of'tOMc et
TM~t'MaH~ /~ryeH~rî'<' et Mo~t~ qui plume des pou- pratique
1 de~a<M<~Me (1878, in-8; 2' édit. 1886);
tes l'artiste excelle dans la représentation de di- i~~re<ïc~s /amt~crs sur /mt7t!s~a~'OH de notre
\erses scènes comiques ou tragi-comiques de la vie pays
1 (188C-1882, 10 vol. m-12) P)'<'m<eM principes
des coments italiens.On cite encore parmi ses toiles de
<
~M~<Z'<JH pratique, appliques au CO~KHie~Ce, à
plus récentes Tfam~-raMet <aMoaM< ~A/Me Jiœn- ~'mfitMtfte et à <'oyt[cM!<!<re (1885, iu-18) M. Block
nott~. M. BIoeh a obtenu à l'Exposition universelle de dirigea,
< en 1855. le ~«.i~M~aïre de /'<~MîHM~-
1878 une médaille de I"' classe et la décoration de <tmt /raH(-aMe (gr. in-8; 3* édtt.. 18NO, gr. in-8),
la Légion d'honneur. 11 est mort à Copenhague pms
I le Dte~otUMtfe général de <a pohh~Mf (1862
le22tetr)erli!UC. et suiv., 2 vol. gr. in-8, 2' édtt. 1872-1874, m 8). la
~6~c~A<~Mcde /'n~Htt~M~'a~oM/'rN~paMc,etc. Il a
BLOCH (Maurice), philologue hongrois, connu en fourni
1 au ~M/~<tn de la Société nationale et centrale
Hongrie sous le nom magyare de Ballagi, né le d'agriculture plusieurs mémotrcs publ)és a part, ainsi
17 a\nl en 1815. a Terno~a, dune pauvre famille qu'une 7'a6~y~H~[~~<"sMt~<!et'e~desM<'Mi~t) es
israélite, commença ses études a Pesth et vint les de cette société, de t'auvua à 1850 (1851, in-8).
achever a Paris. En 1840, il se rendit à Tubingue,
y étudia la théologie et embrassa le protestantisme. BLOCK (Franfois-EugéneDE). peintre namand, né
En 1844. il fut nommé professeur au lycée de Szar- a Grammont (Flandre) en 1812, étudia )e genre
~as. En 1848. il remplit les fonctions de secrétaire dans l'atelier de )1. de BraekeUer, a Anvers, et
de l'état-major du général Georgei et du ministère l'iustotre
1 sous la dn'cction de Yan )lut!ël, alors di-
de la guerre hongrois. Il reprit, en 1851, sa chairerecteur
t de l'Acadéime de Sand. Il a exposé, soft a
au lycée de Sxarvas, qu'il n'a quittée qu'en 1878. Paris, soit à Bruxelles F«e <;Asm~~<)e à ~Imt'er)!
Il a publié les ~m'e< de JKoMe et de JosMt', tra- (1856);Ce~M'MHe mÈ?'e~eM~soM/t;Ffr7Mc
duits en langue magyare [Pesth, 1840-1843); une flamande;
l /M~itCMJ' d'M7fe /~K~; M Vieux &<
G~MWtt! théorique et ~M'a~CMe de la /aM~Me conn~er; ~~rîKMÂC /7aM;aM<fe; la ~or~e de l'école,
magyare (5' édition, l'esth, 1850), ayant pour coin- envoyé a l'Exposition unherseUe de Paris en
plé'ucnt l'.4~o~e magyare (A' magyar nylv' szep- 1855; ~M~Me du &?'acoHM~r, Lecture de la
ségei; Ibid., 1847), et le .Dt'c<M;t<Mt' complet des (1864), etc. }t. de Bloch a obtenu une 5* médautc
~e
/ot~M~ Ao?!yroi~~ a~emaH~ (Ibid-, 1846, 2 vol.), au Salon de 1841 et a été décoré de la Légion
ouvrages souvent réimprimés; ~x~oAfo~ (ïbid., dhonneuï'enmail846.
1840) un JMmotre en faveurde f~maHOBaitox des
jMt/ 7ffctM!7Ibid.,1850,
dabeszédek; 2 vol.~
de prof~r~M (Magyar pra-
M~~areaQuestton
dabeszédek;fbid..l8SO,2volJ;/<!)9MMttott~ro-i
pel- BLOCQUEVILLE (Louise-AdélaïdeDAvonï, marquise
Za DE), née a l'ans,
juillet 1815, est nUc du maré-
le 7
<M~M<cett~e'H~?'!eet<!ape'N~~Me~M~~At<'n~e<chal Dasout. duc d'Auerstaedt. Elle épousa, en 1835, le
(die l'rotestantenfrage.etc.1860);/a/.K«et/Mpto-i mn)qnisdeBloeque\t!lcetdc'mtvemeenl854.EUe
<M<~M~~He contre fM~ramo?~aMMMie (der Kampf se consacra alors aux lettres etpubha, sottsous son
des Prot. gegeit den Ultr. 1804) une suite d'EtM~ nom, soit sous le voue de l'anonyme Pcrt/~a (1859,
Att~uef!(BibhscheStudien.l8o5-1808),etc. m-8); CAr<!<;<'nH<'f<mM.!M/mt!tt (1861. in-18); le
PrMMte de ;'<!me, étude [1865. in-8); Rome (1865,
BLOCK [Maurice), économiste français, membre de m-8) les Soirées de la m7<a desYMmoM [1875-1874,
l'Institut.iiéa[!erlin.lel8févherl816, fut amené en 4 vol. m-8); Roses df Ane< (1884, in-32) les Pensées
France des l'âge de cinq ans, et s'est fait naturaliser.d'M)tp<!pe(Clément XIV) (1886, in-8) C/t~MMf/tetMS
Attaché au bureau de statistique générale, au minis- (1888, in-32). Son ouvrage le plus considérable est
tére de l'agriculture, du commerceet des travaux pu- consacré a son père le N<trA/ta< BafOM<, prince
blics, depuis 1843, il y devint sous-chef en 1853. Il d'Eckmuhl, r~c~HM pàr les siens et par ~Ht~me
quitta l'administration en 1861 et se consacra à ses (1870-1880, 4 vol. m-8). Mme de Biocquevilte a offert
travaux de publiciste et a la rédaction de divers jour- a la ville d Anxerre une riche coUection de tableaux.
nauxfrancaisou étrangers.liohtmten 1801, de objets d'art, livres, manuscrits, ainsi que la corres-
l'Académie des sciences. le prix Montyen de statis- pondance de son pere et grand nombre de pièces
tique, réservé depuis 1857. Il a été élu membre de surIaRé~olutionett'Empire.

(Charles-Justus), pedagogue allemand, BLOCauEL (Simon), littérateur et libraire fiançais, n<i


nele,17Kvnerl7M,m<)rtàGeneveleMmai)8S5.à Douji, le
BLOCHMANN
janvier 1780, hiort à Lille, le 25 avn) t8H
aVrIL 1863
Edtt. t- Edit.l-
BLODGET(Lorm],sa~antaméricain,néàJamcs- pondant en chef à Paris. Ses communications au
to~njEtatde~evt-York).le25mail823.deuntcn grand journal de la Cité prirent bientôt, une impor-
1851 adjoint à 1 Instttut smithsonien de Washington, tance européenne. I) fut un des premiers qui pt'.i-
où d fut chargé des études météorologiques. En tiquèrent en grand ce qu'on a appelé depuis i'm-
1852 et 1853, il fut attaché aux explorations prépa- ter\iew. Les hommes d'Etat, les nnnistrcs, entre
ratoiresduche)nindeferduPacn)que,pourIadé- autres, Thiers, Gambetta, le prmce de Bismarck, le
termination des altitudes. En 1854, il réunit en un Sultan lui-même, se ser\ii~ent plustcurs fois de son
volume les observations scientifiques fades dans tous intermédiaire pour exercer sur l'opmion publique
les postes militaires de l'Union. En )857,parutson une action favorable à leurs actes ou la sonder sur
principal omrage. une étude remarquable sur la leurs projets, sauf a démentir ensuite ses révéla-
C/ttKtt~e dM ~et<<-U)t! (Climatology of thé Uni- tions, comme de simples fantaisies personnelles-
ted States), Depuis 1863, n a rempli duerses fonc- QucïqnGs voyages en Europe et sa presencf; a de~
tions dans l'adnntiistration des finances, et a pubhé solenmtés officielles ont attiré, a plusieurs reprises,
plusieurs volumes de statistique, entre autres, sur l'attention sur sa personne. M. de Blovvitz a été
les progrès de l'industrie, d'après les recensements promu officier de la Légion d'honneur le 50 juil-
de 1801 et de 1871. let 1878.
En dehors de sa collaboration presque quoti-
BLOT-LEQUESNE (Jcan-Baptute-Gusta~e), publi- (henne au grand journal londonien, le correspon-
ciste lrançats, né a liangest (Somme), le 23 no- dant parisien du T~es a publié pu volumes les
vembre 1808, avocat à la Cour de Pans, depuis écrits suivants Feuilles volantes (Marsedie, 1858.
1857. rédacteur de la Ga:e«e de France, a soutenu in-8), comprenant des nouvelles en prose, et mu'
enl854,a~ecM.Kmdcdeti)rard]f),unelongnepo- comédie proverbe en deux actes et en ~ers 'M~aa
lémique sur la nature mélapitysique du drott qm le ~tM~r~e /tCMrcs; /cmn~Ne et la Proï'f))~, c\-
lit remarquer. Outre des ~ra</m~s de philosophie tratt du Co?TMpo~att< (1869, in-8); le j~ar~yc
sociale (l'aris, 1845, m-8), Il a publié De l'Autorité royal d'Espagne (1878, in-8, anonyme); Une CoM~c
(/tt;M les sociétés modernes, ou B~amCH <;ompaff!< C~s/tH~e (1884, m-15).
du Nrtttc~e révolutionnaire et du /M;~e c/tre~f~
(Paris, 1835. m-8) et le Code de co'HmM'ce et la /ot BLUM (Ernest), auteur dramatiqm; français, est
du 25~Mt~<186<! ;18(<ti, in-8). né a l'ails, le 15 août t856. Fils d'un acteur, il tra-
vailla de bonne heure pour le théâtre. A dix-huit
BLOWtTZ (llenri-Georgcs-Steptianc-AdolpheOrt'Ëtt ans, il donnait aux. Variétés sa première pièce, ~e
DE), journaliste et pubhstû français, est né au châ- T~mmc qui Hjor~, et il devenait bientôt le fournis-
teau de lito~itz, dans le cercle de l'dsen en Bo- seur ;dt))ré des Rctasscincitts-Comt~ues. Il a donm'
hême, d'une famme israéhte, le 28 décembre 1825. a ce théâtre, en collaboration avec M. Al. Flan, soit
Autorisé, par déclaration du 6 mai 1860, a prendre collaborateur assidu de cette première pertode
le nom du lieu desanaissance.daété naturalisé l'Escarcelle d'or; ~M~M moHt/c; les De~N~e?MCM~
Français, le 5 octobre 1870, par décret du Gomer- en vacances, en trois actes et \mgt tableaux (i85~;
nement de la Défense nationale, après avoir obtenu, ~ma~c/t com~Me, en trois actes [1860); t'o~
trois ans auparavant [10 juillet 1867), du gouver- souhaits, en trois actes et vingt tableaux (18CO):
nement impérial le droit de séjour qui doit pré- l'arts ynuraal, le Plat du jour, la Tour de ilesle
céder la naturah<atMn. M. Opper de Bio~ttz était pour y'~rc, revue en douze tableaux (18<it); Ë?t
~BnujeuneenFrance et avait été attaché, comme soy. en trois actes et douze tableaux (1861) les J~/ff
professeur d'allemand, à divers lycées, notamment farceurs, en quatre actes (18C2) les ~oces du diable,
a ceux de Tours (1850) et de iinrseitle. Apres plu- en trois actes et douze tableaux (18(~)]. etc.
sieurs années d'enseignement dans cette dernière M. Ulum se lançait dès lors, avec d'autres colla-
il
tille, renonça a ses fonctions pour se livrer en- borateurs, sur les* duers théâtres, abordant le
tièrement aux études de critique littéraire et (le drame, le genre, la féerie, le vaudeville, l'opérette.
politique étrangère.Il écrivit particulièrement dans )1 faisait représenter, a la Gaité la ~<~c 7~/oy~e.
la GtHeth* du ~Mt et il envoyait une correspon- drame en quatre actes, en collaboration a\ec Lam-
dance hebdomadaire au journal de Lyon, la D<<f<M- bert Thiboust (1861); aux Yanétës CrocA~e et
<)'~Ma<:(Mt. Apres la guerre, il soutint éncrgique- ses /;oM~. dem actes en collaboration avec M. Clt"r-
ment le gouvernement de '\I. Thiers et donna le ville (1865), ~oH~te fait peur, a~ec M. Siraudm
concours le plus utile au général Espitent de la (18(]3): la Revue au <H~Mîeme etage, trois actes
\illeboisnet pour ta répression de la Commune de avec MA), ~iraudin et Clan'\ille (~865~; a ~Ambigu
)tai'beille. Il fut décoré de la Légion d'honneur, sur 7!ot.aw~o~, drame en cinq actes et sept tableaux
la demande du général,le Sjmn 1871. avec MA). Amcct Bourgeon, et Poumon du Terrail
Bientôt après, ~1. de Blo~itz était agréé comme (i8<)4); Rose Mte~ (1875), drame en cinq actes qui
correspondant temporaire et suppléant du 7'tme.< dut hon sucées au talent de Mme Farguoi; ~sp~~
d~d~~d~M~M~m~~œm~ du rat, drame en cinq actes ~876); au Citateiet la

BLOMFIELD (Charles-James), 1)liilologue anglais, né à mort dmtrevdlc, lues Houen, let. 2~j ~l'1Jlclllbre 1896
ttury Saint Edrnunds (Sunuik), le 29 mai 17K9, morL le Ldtt. 1-
5 août tSM Edit 1-2 BLOT (Jean-Franpftts-JosRph), ancten ropr~sentant du
BLOMMAERT (l'hthppe-Mane), écrivain namand, né
à peuj)tf,rn' à Ëtrenx(~~nH),2 avu) 1781, mott a
Gand(tte]~i<tue),Ie§7aoûtl~Û8,inoitdans<'cLte~it~,~tUtt, le ~3 décembre 1857 )~t 1-4.
hitaf)utl!t7iEditi-5 BLDUDOFF (comte Dirrntn), homme d'Etjt russe, né a
BLÛNDEAU (Pjetre-Au~uste-Lotns), compositeur fran- nomancno, le 16 avu] 17S5, 'nort à S~mt-P~teisbom-g,
te 2 mais 186~. Edtt 1-3
~OT~n~~nf~à~i
<;Ms,neat'ari!,tet5aontl7M)',dttl-l
f~o-,fe',),
BLUHME (Frptteric), jo) <sconsu]te aUemanf), né 5 ttnm-
bom~,
1810, mort à ~anCY,cnjanvter 1877. 1874.Edit.l~
vers
le ~'tnnn 1797, mort à CoettinKnc, ic S novcmhtf
MittS 5
Anr~tta], fondattice de la Socu~f! npBLUHME
(C)tret)en-\tbert), homm<' pnhtnjue dauots,
BLOOMER (misttcss aCo[)E-nh~gue, le 27 déccmbm i7')4, moit. le 27 de-
Atnt'-ncataede~l'toom~ttstRsLdtt. cembre iM6 Edit. 1-4
BLOCMFtELD Oolm-Attkur-nougta' 2' baron), d];))o- BUJM(!saac-A)ig;u.stc), m~ttft~nat'ocn ff.m~ais, n~ le
ïji!)teai)B[dtb,netel2novenibiel802,iaoitlel8aoùt 8 novembre 18t~, mott ]e bj.mvterl877 f.tttt 1-5.
IMit.LditH -L
BLUM (Ct~ries), poète et ïnu'<icten f)Hfmam), n~ à
BLOSSEVILLE (Bt~n~nG-Ernest l'OREr, \'Ctnnte DE), lit- ïtohn en nss.niott <bns cette ~fHe,]c~jnt))et-t8H.
Lérateur ÍI.llu,m., Hé à HOl1on, le 19 Janmel 17HH, Ld.t. 1-4.
/,<M~-)-He KM~yMe. en unct tabieam, inec )i11. Ctan'- eut
c succcssnemcntlecommandement de la septième
\)Ue et Monmcr (iSfia); <;c;;<;rt~ot!. féene en onq et c de la trentième brigade d'infanterie. Lorsque la
actes et trente tableaux. a~cc~Oan~uie et Hon- guerre austro-prussienne éclat:! en l~ti, it devint
njf'r(t866); /f~MKetf)t<eM.!7,re~e en trente fchef de i Etat-major générât de la seconde armée
taMeaux.atec.MM C)ai~i))eetHan(t8Sti);/M ccommandée par le prince royal de Prusse. I[ se si-
tey~M de G«M)'fn', féerie en quatre actes et trente cgnala particuherement à la bataille de Sado~a et
tableaux, a~ec JH). C)a)nn!e et Monnier (1867), le 1idans les opérations qui la sunirent, et reçut le com-
~f)t<;eMr, drame en cinq actes, atec Ed. Dnsebarre mandement de la i4' division a Dusseldorf,
(t868); a la Renaissance la Yoite Po'/utKettaf. 1grade a\ec le
de lieutenant général.
opéra-connque eu troK actes a~ec )ï. U. Crémieux, 1 Dans la guerre contre la France. chefd'Etat-
nms)qned'0)fcubachj)874). miijor du prmce roynl, le générai de H)umft)tb;u
Dans la petiode sumnte, nouscueronsdeM. Blum, eut
c une grande mûucnee dans la direction et l'exé-
sans distinchon des théâtres Une ~MK<t~ttc. ~au- ccutton du plan de campagne. 11 fut un des pnnct-
dct)))e en cinq actes (18~6); la 7fefMe des r<trt<'< Ipaux auteurs du succès des Anemand" a Sedan et
re~uc en trois actes et dix-sept tableaux, a~ec contribua
c successivement aux mesures dimestis-
H. Toche ()87!t); Belle Lurette, opëra-eo;mf[uc en sement
s de Paris et aux opérations contre l'armée'
trois actes, musique d'Oncnbaeh, atee ]e n!e;ne col- de
( la Lojrc. Apres la paix, u reçut le commande-
laborateur (1880); CM<eaM de Tire-Larigot, opé- ment
] du 4~ corps d'armée à Magdebourg' qu'il :t
rette fantastique en trois actes et dxtaHeaux.mu- conser~H
c depuis, et le 2~ mars 1873. le grade de
sique de M. U. Serpette, atec le même (t884); le général d infanterie. Il a été promu fetd-maréchat
/'t'<< CAsperoM t'ouye, opérette en trois actes, mu- (
le 18 mars 1888, par l'empereur Frédéric 111. En
stque de lI. G Serpette, atec le même [)88n;. 187). il a~ait été chargé de représenter Femptre
)!. Ernest Etujn.qut a apparte;LU. pendant p)u- d'Allemagne en Ang)e)crre aux grandes manceuvrcs
-,)curs années, a la rédaction du C/tant!an, a réuni de (~ohttdtn. Le g<'n(''iul de mumcnt.hu), qui passe
en \ojume ses principaux articles sous ce titre pour l'u)idcs premiers stratégistes de l'Allemagne,
E~re .Biech'e et C/iarfiXot [t8CS, in-)8). U est en- a reçu les plus hautes décorations de son pays
tré au 7if!ppf/ dès h créatmn de ce jom'na) ()!<?) i'Â)g)c rouge, l'ordre pour le ~)et'ne, la Feuille de
et y a rédigé le bnHetm des couhsses, celui de chêne du même ordre, t'étotle de commandeur de
la Bourse sous le pseudonyme d ~r<MS et des fan- l'ordre de la Maison de nohenzoiiern, etc. Il a éte
tais)cs tintamarresques. On lui doit mKsi une ~'o- créé comte par l'empereur Guillaume
~ray/tt'e com~Me <<<'H!-< 7<otAe/or; (Bruxelles, tembre t8h5.
t'
le 19 sep-
~u8.in-t8;.
BOCHER{Henn-Edouard), sénateur françats. an-
BHjMEMTHAL (Leonhard.comtCM).général prus- cten représentant du peuple, né Pans, le 16 fe-
sien, né a Seh~tedt, sur t'Oder. le 50 ju~iet )8)n, fut ~-tet- 181!, fit. aucoLJcge Henri aIV de briH.mtf~
d~édms~M~M~SM~~d~ti~~tM études, enira de bonne heure au Conseil dEtat,
1827, comme officier dans la réserve de la garde. comme auditeur, et fut nommé sous-préfet d'Etam-
))e 1830 a t853, Il suivit l'école nutitaire de I!crh)). pes. dont son beau-perc, le comte Alexandre de La
Adjudant dans un bataillon de la landwehr de la Borde, était alors député- Au mois de février 185'),
garde à Coblentz, il fut promu heutenant en )8t4 Il fut .jppeté a ht préfecture du Gers. Deux !m~
et appelé, dem ans plus tard, dans le semcc topo- après, chargé d'apaiser les troubles excités à Tou-
graphique Pendant plusieurs années, pour se faim- louse par le recensement, Il s'acquitta avec modè-
iianserateetes armes spcciates.usci'tit dans )'ar- ration et hahih'té de cette déhcatc missMm- En
tillerie de la garde et commanda la dmsion de pion- jan\icr 184~, il fut nommé préfet du Cahados, et
mers. Lors des événements de mars 1848, il pnt cou~er~a ce poste jusqu'à la Kc\otutmn de 18M.
part a~ec un LataiHon de fusihers aux engagements Il fut promu oftic~cr de la Légion d'honneur le
htres dans les rues de Berhn. li entra peu apres ~9 a~'il t8M. ·
a\cc[e grade de cap)tamc(jantierl84t)) dans le Au\ élections générales du 2~ mai 1849, le dé-
grand Etat-majn)' général, auquel Il appartint depuis partement du Calados lcn\oya le quatrieme sur
presque constamment. Il fit partie de i'etat-major du l'Assemblée législative. ~1. Bocher plaça
dugcner.udeiionmdansrexpeduionduStcsTij.ret dansa les rangs de la dt'one et prit une se part mi-
du Jutf.ind et fut nomme au mois de niai t849 chef portante aux débats parlementaires. Membre de~
de 1 Etat major gênerai de t'armée ~estig-hoktei- commissions du budget, des chennns vicinaux, du
noise. Ajn'es la guerre, Il fut chargé de deux mis- comtte de permanence, etc., il tut rappoiteurde la
sions iTnhtaires 01 Angleterre. Promu heutenant co- loi sur l'impôt des boisions. Fidèle au système l'e-
lonel, dans rinterval)e,it fut attaché, conuneaide présentaîif, il protesta contre le coup d'Etat du
de. camp, a la personne du pnnce ) rodenc-Chartes. 2 décembre. I~ommé par le roi Louis-PIntippc
Co!onc[du71'regunentd'nifaiitt'!ic,pu!schefadministrateur des biens de la maison dOiléan~.
t)etat-ma)or du 5" corps d armée, Il fut nommé, a la après la Ie\ée du séquestjc, il s'opposa, par toutes
fin de 18(~, chef de t Etat-major général du corps les \oics légales, a l'e\écution des décrets du
d'armée nn\te, envoyé contre le Danemarti, et put 22 jamicr 1852, relatifs aut biens de l'ex-famille
une part importante a l'assaut de Jmppel et a toute royale- Aux élections générah's de J86U pour le
t'expedition ~cmmé major générât on fum 180~. i! Corps législatif, il se porta candidat dans la d"cn-
BLUMROEDER(A)j~Ohtc-Ficdt'if DE), publicité alle- du précëdent, né à Pans en ~8M, mort dans cette vule,
Le 2 août ~76, murt à Sonder&hau- le ~5 septembie 1887 LdiL 1-5
matid, né à Gehren,
sen,ie)i]uinl8(i[))Mtt.H -i
BOCANDE (Emmanuel-Mathurm BERTnAND-), naturaliste
BLUNT (Le Pœv. John-Jatn~s), théologien anglais, né à et
.\e~castt<st)r T~nc, en ~'J~, mort Cambridge, le mort Yuya~eut' français, né à tantes, le 10 juillet 181~,
i7juin)!i5SEdi't.l-i'. à Auteufl, le 5
dëcembic 1881 Edit. t-5

clielst'a~ rd,
881 le 2h aotit 18 o~
BLUNT (John lIen! y), écmam religieux ao1, 1<1 1" nt' à
i!!Stf:dtt.t-5'
BLUNTSCRL[ (Je«in-Caspard), .1urlscon<mlte allemand,
BOCCOMtNI fl')ptro), altiste dramatique italien, n<' a
moW à Londres, le, 11 anut Rome. le ~6 janvLeL' 1819, moit à Amsterdam, le 15 jmt-
let 1860 Ld<t. 1-4
EDCHARC (de l'Am), ancien représentant du peuple
d'origine H'ushe, n~ à Zum'.h' le 7 ma)'s 1808, mort. à ftanc&is.néàMatbon, le30jan\fcr m9,mort àBouig,.
Har~iuhe, teïtoctoheMM Edtt 1 à le 20 février 1857 Edit 1-2
BOCAGE (Pferrû~jitiniCnToozET,dtt),acteur français, BOCHER (Lou)s-AtfrHd), ~mh'fjl français, né à Paris, le
né d ttouon en 180t, mort le SÛMni 1S6S !\tit i-S 2 no\embie 1S19, rnûtt djns cette ~He, te~ deconhic C
BOCAGE (Pau! Toux i;T,dn),httt'fatcmti'ancai&,n.e~ eu 18~. Edtt. 1-5
conscr~ptton du Calvados et éeltoua avec 4520 \ok BOCKUM-QOLrF'S(F)~'€fis-Het)ri-Gnt.ffriRdDE}.
contre 13 400 données au candidat officiel 1~8fé- Iiommcpohtiquc
] prussien.né le 19 février 1802.
vrier 1871, i! fut nommé représentant du Calvados àSoest.d'une
s ancienne famiJIedenoblesse~est-
a t'Assemblée nationale, le deuxième sur neuf, par phalienne,
1 étudia le droit, les mathématiques et
72000 voi.t. Rapporteur de la commission chargée les
1 linances à lleidelberg et a Berlin- Il reuipht
de présenter le projet de loi relatif à la reshtu~nn plusieurs
1
fonctions dans l'administration de la jus-
par l'Etat des biens non vendus de la maison d'Or- ttice à Berlin etvieà Munster et débuta de députe bonne
léans, )1 eut à soutenir contre M. Pascal Duprat heure 1 dans la parlementaire, comme
une lutte oratoire des plus vîtes. mais il prouva aux dietes locales et provinciales de la ~Vestphalie
que ces biens n'avaient aucune origine apanagére, et < de la Saxe prussienne. Il s'occupa parhctihére-
et la loi fut votée. M. Hocher prit une part très ment de la création des chemins de fer, de 1 im-
active aux négociations qui précédèrent le vote de pôt. 1
foncier et du progrès de t agriculture. Connu
la Constitution du 20 février 1875, mais il refusa, par 1 ses tendances hbérales, d fut révoqué de ses
pour des raisons de santé. le portefeu))!e de !')))- 1fonctions de conseiller du gouvernement rétabli
par le
térieur qui im fut offert par M. de Xac-~lalum. ministère Manteun'e!, niais il fut. en ~8M
Lorsqu'il se présenta aux éjections sénatoriales )par 1 le mimstére Auprs~ald-Scln\crm et emoyé,
dans le Cal'ados, d adressa à ses électeurs une (comme conseiller supérieur, à Coblentz. Aux élec-
orculau'c, où Il affirmait la nécessité d'accorder tions t de 1861. il fut nommé membre de la Chambre
toute confiance a la République qm rendait au des ( députés, dont il devint second ~ce-président.
pays, « sous un autre nom et sous une forme nuu- Il eut en outre la préstdence de plusieurs commis-
vclie. les garanties essentielles du gouvenement isions importantes, notamment de celle de la loi
parlementaire t. Il fut élu, le deuxième sur trois, militaire.
1 Il forma dans l'Assemblée un groupe
par 648 voix sur 862 votants. M. Bocher vota. le nombreux t du centre gauche, qui porta spéciale-
22 juin 1877. la dissolution de la Chambre, maisment son nom. L'iiiston'cpartcmentan'e de la
pendant la crise mimsténeOe fjui simit tes élec- Jj'rxsse a enregistré le conflit de M. Bockum-DoIffs
tmns du 14 octobre, il employa toute son mOuence a\ec
<
le ministre de la guerre de Roon, dans la ses-
à faire prm.ilou' une pohtjque de concihahon et sion de mai't8C3. Membre du Rcichsta~ constituant
refusa de nouveau d'entrer dans aucune des eom- de ( la confédération de l'Allemagne du ~ord en
bma)sons mini-.tërieHes qu'n appuyait. Uepuis, son )867-18C8, ~t. ftoc~um-Dnirfsprit place dans l'union
-1

oppOHttOU au régime repubhcam se marqua seule- tthérate et fut président du comité de la dette pu-
ment par ta ~uacite avec laquelle, dans la discus- 1blique. Il a également appartenu au premier et
sion du budget de 1879, )t appela t'attentiou et le second i Reichstag de l'empire allemand, mais sans
contr6)e sévère du Sénat sur la politique tinau- ise hcr a aucun groupe. 11 a pris part, avec une acti-
ciere du ({omemement~décembre1878). Aux elec- vité i mfaf)~ab)R. maigre son ~j'and a~c, aux dis-
tions du 25 jamier t88j, pour le reMomeUemeut (eussions sur l'admmi~-tratîon intérieure et sur les
triennal du Sénat, i) fut le seul élu de la liste mo- questions militaires.
namtuste de ce département. U réunit 06(i votx sur
1178 notants. BODENSTEDT ( rrédéric~ïartin ), écrivain alle-
De ses deux frères, l'aîné, Louis-Alfred BocoEK. )mand, né a Heine, en ilan~re, le 22 aM'il t8t0.
général de dutsion, est mort en 1885; le plus et ( destmé par son père au commerce, passa plu-
jeune, 'M. Charles Ptnhppe BocxER. ancien efe~c desieurs années dans les bureaux d'un négociant. A
t'Ecole Samt-Cyr. s'est mstmgué dans les campagnes fforce de traçai), il parvint a acquenr de l'mstruc-
de Crimée. Successivement attaché a l'état-major ftftnetputprendre,à.ag'ede~ing'tetïmans,ï])tp
t
des généram Lamuriciere. Achard, Cam'obert et {place de précepteur dans la maison du prince Gaht-
Bosquet, d a pubhé dans la 7)<'fMe des Deux jUo~ee -~in j
i a Moscou..En 1844, il fut charge par le général
le récit du siège et de la prise de Zaatcha, et en de t ~euhai't, gourcrneur des provinces du Caucase,
volume ~f«r<'s de CfMKce, soMi'entM de yMerre de [ diriger une institution pédagogique a Tdbs, et
(1877, in-)8;. de
t faire des cours de langues Ijtme et française
au college de cette ~ille. Il parcouim. tous les pays
BOCK (Frantx). archéologue allemand, né à Burts- du l Caucase et retint en Allemagne à traders la Cri-
clieid en 1823, ordonné prêtre en 1850, chanome ) mée, la Turquie, l'Asie Mineure et les îles Ioniennes.
de la cathédrale d'Arx-la-ChapeHe, s'est fait con-Apres I duers autres \oya~es, pendant l'un desquels
naitre par sou zélé mfati~able pour la restauration ilt tra\ai]la quelques mois a la rédaction du jouinal
de t'industrie artistique du moyen âge appuquée a autrichien le Lloyd, il devint, en 1850, rédacteur de
)'oruementation religteuse. Après avoir vi~é près- la C~sc~e~M lt'fs~'(Weser-Zpitu]ig), et résida depuis
([ne toute )'Em'ope dans liutétf't de ses recherches c~tteépotmfaRréme.CettRm~me
( année.itmpartie
archéologiques, il fonda à Aiv-la-ChapeUe. a Co- du
( Congres de la paix de rrancfort. Lu 1844, il reçut.
logne, etc des écoles spéciales et des sociétés ar Munich, la chaire des langues et httératures
d'art indu~tnel sacré. slavcb,
t qu'il échangea, cn~858, contre ceUedel'an-
On 1m dott un grand nombre de publications ciemieh!ttf''t\durf'aïiglai''e.Ilqm)tal'enscigneine]tt
f
de luxe sur ces dners sujets. !\ous mentionnerons fn ( 1H(!G, pour prendre, la direction du tiléâtre ducat
seulement /o~e des tissus /t<Mr~<e$ dK de ( Meinmgcii. Des ~o\ages. notamment, en 1879.
moyen fi~ (Gescinehte der liturgisehcn (icHacnder celui
t d Amérique, ont étendu le cercle de ses études
des Mtttcialtcrs; Bonn, 1750-70. 3 vol.); la .Sm~e et f deses publications.
r;e de 6'o/oy)~ descripjjon tips trésors tl';n t du j\ou5 citerons parmi les nu\ra~es deM nouenstedt
moyen âge, de ses églises et de ses sacrtsties (das /'Mra~e po~~Më (Stuttg., i845): les l'euplades
hei))geK(Ein,RpsclnMbung, etc.; Letpzig. 1850-61), dit < Cftt<ra~ et leurs guerres <M~~<f'c contre
ou~'uge traduit en francats par !H1. de Sucl~au /rs ~{M~~fs (dic Vœ~cr des CHucasus, etc., Franc-
(Pans, 1861. gr. in-8, 48 pi.), et les JoyttM~ du ffort, 1M8, a\ec 7 pi-, 4 ~nr'ttcs), ouvrage conte-
sat~~Mtpt7'ey<jM<~ftd'~i~ma<~)eaf~c/M tt~t'~F!~ nant r des notions sur la langue, la religion et les
;ot;at;.<; de fioA<;)(e, de Mot~r/e et
de LoM~at'd/e moeurs
i: de ces peuplades, et 1 histoire d~s gnoreb
[du' Meiuodten des hemgeu Rœntischen lieichs- de!823à
d 184~, traduit en français par le prmce
deutsch['r~K)n,neb'i),etc.K;nne, i874,in-fol., Ë.deSahnhyr)]ui'g(185U,in-8);</<<if~tftt~<~N'x
E

M pl chromohth.). ') /fH~ (Tausend und ejt) Tag im Ot'fent,

BOCHSA(Hohert-Ntcota~-f.h!))tes),tnustcicn hançats, né BOCK<h:nt-rinest.),analfH!nht<'tnH[-tn!ttnl,nc:lLei]t-


!t MuntfnA))'(Meuae), )e i) août U8~, jooit ej] Australie, ?)f!t<'atiev)t(!ri809,motta\V]esbj(.ten,lHt9t'ëvuet'
71
un jum t8M Ltht. t-S t!
187~ Edtt. 1~
Berlin. 1830. 2 voi), traduit en angiaispar ~ad-!<- e f'o/ ~r~e
dington(Londres,l8ot);7t~ro~!ff'ttf;Hf<MC/;rM-ddde 1877 à 1882 la ]'e\uf ~r<
n//Ïtt~(~i!an. t8G9]. 1] a ding'f
di s~s~vv et.
<M;Hs;Me dans <rm<'))t<! (die Einfuhrnng des Oins- rédige r depuis'188Gle~M~/f/ dcl'tnstuntinter–
tiamsmusu! Arménien. Bertin,)85C).Boden-)] i]ationatdestatistKmcdo)ttitc&t]e&ecretait'e~G-
n
stedt a donné en outre :~s/o?~H.t~A~MC~)! néral.
Il
I.f)'M)oHfom (Leippig, 1843). choix de poésies de ces
auteurs; une traduction libre en a))emand des fo~- BODMER (harl), peintre français d'origine étran-
M<'<d!t7'<'rMtt.)ft'rM-SfA<(Reriin~850].un~ gère, £ u~ à Xurtclt en 1809, sciera jusqu'en
rccueddcpoësiesdel'Aiiemagnectdcl'Auttriche. ) )83() 1 !i t'ctudn du pa~sa~c et fntreprit alors pht-
f~))c~H<'<<em"(/erKe[~crscMosscnesundNeues,s sieurs s grands voyages. U accompagna* en 1855,
1877); des traductions d'une partie du théâtre]IcprmceMa~itnihendc~Y)eddansl'Ameriquedu
1

de Shakespeare, avec unvotumed'étudessurles; ~ord.~uiten~uucàParisetexposaauSalondo


`
~re~cs~e~ <M<~or~ de ce poète (Shah. 183~. ])ltah]fadepuis,aiternat]~enienf,la Prusse
Yor)anferundZettgenosscn. 1858); des drames;! rhénancetIaFrance,ethiutparscretircraBar-
1
DMH~)'t!M()8St)et.i/~MMt<rft/eCfHtnMte(<8':6);)1bizon, pres de Fontainebleau- II a envoyé a nos
une comédie, le Voyage de tMM'cs ~M roi ~M~/t~r/s Sa10lls :lIllluel'i Cnslumrs rt prersonuagea indzen.c,
t)(œnigsA.Brentfjhrt.t~70).etc.Uaausstdcnné:aquarelles (185C); ptusicms /H<Mrs de /brë/
un grand nombre d'esquisses de ~oyaj:esptcines< dont l'un a été acqms par le ministère de i'Intc-
d'intérêt aux journaux allemands l'~xs/an~, le ripur (1850), les ~eM~/fs ~fc/;M [1853); E~~
MeryeKt'/eK, r~oMeote Zeitung, etc.. et publié, a (L855); Après /a c/e, Soleil de ?Mars, /H~rfcKr
la suite de son\oyn~e en .\M)enquc,mivolume inti- de /'M-6< ~18M~ Au Das-J~M, .M~t, 5on-.
tu)é De /«<!H<~Me à foceatt Pao/Me (Von Uthu~raphtes d'après ses propres tableaux (i85U];
AU.zunStiUenO:ea.n,188t). PoM/~ NOMS Mit o~rt. Terr~rs dans les oett~s, Ait
Bas-Bréau, Forêt de ~o~/a~tf~/eaM, Co/a~ de
BODjN (Jean-Baptiste-Adolptic-yietnr), ancien re- Cerfs, )i)I]Ograpiue daprcs son tableau (!8(fU; uno
présentant et députe, est né a Lyon, en t803. ~/H~/e ~'OM~ da~M les monts ~f<y/~H)/, D<)!S
ËtaDi dans le département de )'Au) et nche pro- sauvages sous bois, F~c sur /MS~K~, aquarelles
priétan'e,its'occupad'agricui)urc. Sous le règne [1865); /afoj'<~ dans les ~cr~e~70M~aM~oy/tMc,
de Louis-I'tuItppc. i! compta parmi tes )cf;[tinii--tes. et une Jithngrapiue .SoM& ~ïK (1865); ~n~'
En 1848, candidat a l'AssemNéc nationale, u fut j:o!o's ~otM la /?<e (1866) cette dfrnièrc
nommé, après une lutte assez \he, le chiquième toue reparut àl'ExposihormnucrseUe de 1867. a~c
sur neuf. Membre du comité ce i'agnenHure etL MH ~1~~ eifet de neige; Terner de r~Mr~ {~70);
du crédit foncier, il ~ota en général a~ec la droite. ~M bord ~'MMe ~br~~ war~ro~Me [d872) Une Curée
~en réélu a la Légi~ne, entra au Corps légis- ~aïts la /brë~ .Fott~t~Mea!; (1874); ?fa'~c
latif. comme candidat du gouvernement, pour re- y'M/K~c, ~Hx-/b~'<e~ (1875); ~<M<r< de fWH-

22789 voix sur 23 t80T.otants.Hu 1809. n'ayant


ro~
présenter, en 185* la circontCDption de TréAmi\. b<r~ (1877); ~nM~MC~ de ~<Mf~au.x et un ~f!nape de
hééh] depuis an même titre. obtint, pti 1865, a lE~posumn universelle de 1878.
t OncttedeIut,endcitorsdcsL\posihons:~
plus l'appui de t'admmistration. il échoua avec[; ï')?
de la ~o~e/~ de 7')'cs ~o~M~s, ~M
~/oj'M~ ~M~ ~'<xB7'~ ~a~rc (Cologne~
10242 vo~. ~ommé chevalier de )a Légion d'hon- FM~
neur, il fut promu officier ]c O août 18U4. 1882, m-'i], dessins qm ont éte g't'atés à i'eau-fcrte
Par une erreur sur laquelle des événements ontt pur son fret'n, et l'Atlas du toy~f/e da~s /M~-
appelé l'attention, on atait confondu t'ancien re- r~M~ du ~r~ (185t), sans compter de nomhtem
presentant de ['Ain a la Constituante a~ec le repré- dessins fournis am principaux journaux nlustreb
sentant du munie département a ]a).['gi!-)atne. e,le /<' ~aya~~t pittoresque, /'7~Ms~'a~ /f'
Aiphonso Eaudm, de ~antua. né dans cette M!ic eun etc. t! a obtf'tm une ~< tnedaille en 185Ï.
MU, tué sur tes barricades du faubourg Saint- une 5° en '1855, un rappel en 1863, et la croix de
Antoine, au mois de décembre )8ul. et en l'hon- t- la Légion d'honneur en 1876. M. h:n'l Bodmer a
neur duquel se firent, en L86S, les fameuses L-puhh6ii\ecTheoplnte(jaut![er:~A~h[j'cf/tese~f
sou-
scriptions Baudm.àta suite des scènes du cimetière'e(1870,gr.m-4;eaux-fortcs~
Montmartre.
BODU)N (~harles-Louis-~arcisse].adminihtratenr
BOD!0(Lonit),économi'.teita)iei).néà)[i)!in,)Gle
le franc;)is, ancten députe, est ne l'ccquencourt
)2 octobre )8M,sm'iittes cours de drott a l'Uni- i- [Nord), le 21 fe\ner 1808. Fds d'un receveur mu-
versité de Pise et se fit recevoir docteur en 1861. nicipa) deYatenciennes, Il fit ses classes au collège
~nM~n~M'i~~
1.
])futa)orsemo)éenFr.mce,commeboursier du lu de Valenciennes et ses études de droit a la Faculté
Lt-deParis.Ilfutinscrttcommea~ocataJ.iCourde
n~Mp~~M~de~M~m~éas~ 'n Douai de 18~ à 183G, puis exerça pendant ~ngt et
retour, en 1864. professeur a i'fnstitut technolo- 0- un ans les fonctIOns de notawc .1 'a]f'IICH'nnes. II
gique de tj~ourne. il passa en t807 a~!i).ui, et eu 'u fut président de la chambre et nommé notaire
4869!irEco)e supérieure de commereedoVenise. e. honoraire par décret nnpërial du U j~n~icr 18~
En m2.ufutaupe!éa))renai'e la direction gêné-
é- Membre du Conseil municipal et de dr~er~es sociétfs
rale du seruce de la statistique du royaumcditahe. c. adm)n)strati\es. M. ëndum fut porte au\ elcetions
Ehicorrespondant de l'Académie des sciences mo-
o- générales de 1869, conune candidat nulepe~dalit
rales et politiques, le )8 janvier 18i))),daété fait
ut dans la G" circonscription('-[ectorate du département
officier de la Légion d'Iionneur. du ~ord, contre lemnrqmsd'Ha~rmconrt,candidat
A part ses 7!a/)/)[)r<s annuels et officiels, ~t. Bo-
o- otnciel, et élu, au second tour de scrutin, par
,<coH)W<'r<j'prrp~'p
dio a publié:
emttrtf<;KO~B<reyHO~a~a(t''tor.,t8M5):A'Kz
?'p 14459 voix sur en~irou 25000 notants. Aux elec-
Kzt)ons~et)éruÏesdu8revi'iet'~871,poui'FAsscmIj!cc
~cM~t<?tt~.s~~M:~rz</d'f/~o~'7)'(Ibid.,1867);
); uation.dc.
fut élu dans le depaitement du ~~M'd,
tl
Dct~p~ft~~c/f.m'rc~f<~Mi~~o~~ca
ca le quatrième sur ~m~t-huit. par 215778 ~0)\ t)

BODICmN(Enst'ne),m<d<'cmfraneai'n~a tantes, BODMER (Th~op)n)c), titho~raphe allemand, nëàM~-


vois 1810, mort !iA)M)',te 28 janvier i885.Edtt.I-V. nich, en 1804, jnmt. dans celte même ~ttto en 1857
Bomcnoa (Barbara t-eit;h), née SittM, temme du preet-Edtt. 1-t.
dent, née le 8 avi )??. Edtt. 5.
BOB!N!m(R~naHnie), pemtrehanea)S,n< à Angen ra, BODMER (Georges), Tneejmcien et industriel suisse. t!~
)e9femer 1:95, mort dans cette viue, te 25 août 18M 7~. à Zurich en ddcetnhre 1786, mott en juin i8~~ Edit
Edit. 5. 1-
siégea au centre droit, mais vota parfois a\ec la la statue colossale, en bronze, de/orf/Lawr<')!f'f;
mmori té répul'hcame de t'Assemblée; il rejeta cène de lord ~fac<< pour Westminster: celle
t'amendement.~aUou, et adopta t'enscntbic des Ims de Stanley, le doyctt de cette abbaye celle du
général Gordon, pour Saint-Paul, celle de t'cx-
coni-.tituhonneUes. Apres la c!oturc des tra~auf de
l'Assemblee nationale, Sf. Boduin renonça à la vie prmce impérial, LoKts-~V~o/~oji, pour Westmins-
pohtjque. ter, etc.: les monuments du ginéral Scaslett, de
/o?JCar~t~f7H;teshus(esdeM.Ah~/a~,de
BOE {François-Didier), peintre nor~'gien, né à lord ~n~s~~tc, de lord SAa/Mru, de 7~tt~
Bergen (Norvège), le 28 mai 1820, étudia le dessin[ Co~, de ~/a~o~c, de John ër~A~, du profes-
a l'Académie de Copenhague et dans l'ateher de ~eur Huxley, de lord II âlseley, de Darmua, etc.
~Groenlandetvint, en 184!), se perfectionner à
t'arts,oùuselt\a.Ï.cstableau~deneursqu'tla a 1878 le C/te~a~ du C/y~
groupe; Thomas
e\posés dans les galeries de Christiania am~i qu'aux ~zr/y~, statuCt et le buste de J–t. tt/~s/r.
Satons fran~ai~ se font remarquer par la fraîcheur I! y a obtenu une médaille de 2' classe.
du color)S et la coquetterie de l'arrangement. ba
~rffp~~crc[M<m(t8jO)aétéachetécpou)'te le BOEHMERT(Ct]Ht')es-~ictor),ecunotms!eaUemand,
ntusécduLou\re~lesC'xM~sMrt<Hf<o~f~c né le 23 août 18~9 à Qu.Cbitz.pres de Leipzig.
ont.obteuuuneiT'enttonal'Ë~posdionunnerscHeétudia dans cette dernière ville le droit et teco-
dct8a5.!lae\poséeni857:M~efH~r'oMt)e/ nomiep<'))itiqueets'etab)fta\o<'a[.entS52,nMeis-
et Fa;s<t~ et ~cr~'i~; en d8~5 un Aigle ~~oroï~ sen, où il fonda uue société de crédit, d'après !e&
H~rN~ rcM~r~ <~r~ paysage polaire avec le prmcipes de behu)tzc-Dc!itzseh. Apres plusieurs
"oled de minuit, et Coi~/c de ~e~Ho~es JYor~ ~OYa~cs!tl'etra!tger,)[aHa rédigera Uremeuu
un
dans ~Mr p/t<Ht<!Cc ~pr~H~~x; à I'E\posi!tOf< journal de commerce dévoué a la défense de la
um~ft'seHcde t8GT: O~M~~M~r~c/a~~par le liberté commerciale et ïndustriCHc. En 1866, il fut
&o/e~ de M<);t< ~ty/c ~jt(ïM/ KHjDe~t rcHart/, Pois appelé en Suisse comme professeur d'économie et
tf)M~ rc!s MtorMë~, a\ec quelques autres tableaux de statistique au Pol~technicon et a rLm\ersttc de
qui, connue ceu\-f),avaient. dejafii?u)'eau\Sa)ons Xurich. En 1875, Il obtint la même chaire au Po)\-
ptt~cedent&; Ï''t/c H~H~~es de ~<c/taa~ft, à tccinucon de Dresde et la direction de lastati s-
!Ë~posuionunnerselledel~78. tique du royaume de Saxe.
~ous citerons parmi les écrits économiques de
BOECKLIN (Arnoid), peintre sui~-hG. né à Baie le Bœlimcrt'L~fr~d'M~at'~t/(i't'cnn'ttdt'rArbeit;
16 octobtc 18~7, alla étudier a Dusseldorf, ou U fut Drëme, i858), Essai sur ~7f~re d!f 7Ct?c~M (Bei-
['iL've de ~chn'mer. Apres a~otr~oya~'6 et séjourné traege zur Gesctuchte des Zunft~e~eus; Leizpig,
uucert.untemp'àPat'iset.aHome,ils'établneti 180), ou~ra~c couronné par la Société JabonowsLi
1858 a Muincii, d ou fut appelé, a la nu de 1860, de Leipzig; le .Sort~~swee~Kes~o~~fs~ra-
a la nouvelle. Ecole des beau\-arts de ~'emiar, vailleurs (der Socialismus und die Arbeiterfrage). Il
comme professeur de paysage. H ne gai da cette faut mentionner d'une facouputticuttéresa colla-
fonction que deux ans et alla s'installer de nouveau boration au journal F~y/tt ~M travailleur (der Arbet-
a Rome, qu'il quitta plus tard pour soûler a Flo- terfreund). qu'il rédigea, depma 1873. a~cc Gneist. et
rence. M. A. Dœcklm s'est fait remarquer, comme dont il a f;iu. l'urgane de l'éconoitne politique libé-
paysagiste, par la puissance, le mou\cmeut et la rale.
\te; ses tab!eau\, qui représentent les boi~, les
montagnes, les plames, en leb animant de scènes BOEHTL)NGK(0)ton),('é)Hbreoiicntdhste russe,
~ariécsdefaMercdIeetm~tliolog'iqut'ere- né le 50 mai 1815, a Saint Petersbourg, d'une
trouvefit danb leb grandes couections publiques de t'amule aHemande de Lubeck, lit ses études, dans
savdie natale,puisaDorpat,et se rcndtt en 1835

\u~G~M~
Munich, de Berlin ou de Baie.
en Allemagne, pour suivre les leçons des savants
BOEHM (Joseph-Edgar), sculpteur anglais, ne à orientalistes de Berim et de Uonn/Apres nn séjour
desepta)tsdjnscepa\s,)lretournae!iHubSie,ou

Hongrois qui fut directeur de la Monnaie de l'em tl obtint bientôt un s]e~cal'Académ)edc-~sciences
pire d'Autiichc.Il Il lit ses études artihttquebaYjcnne, de Samt-Pétersbour~ et le titre de conseiller d'Ltat.
en Angleterre, en Italie et a l'aris.oùil résida Lnl8C'8,ils'estretu'éaïénaïlaL'téemmembre
ppnd.mttro)sans;pu<sital)asenxcraLondreseu correspondant de l'Académie des msci'tptions et
1802, il y devint sculpteur ordinaire de la reine. Il belles-lettres !e3Û décembre 1881.
a été élu associé de l'Académie royale des Beau\- ~). Bœittlingk s'est surtout app)i(jué a la partie
At'tsenjaimcr)878etm<'mbrftituIa))'e,en]!mMt')' grammahcale et lexicoj~rdpluque de la langue san-
1882 Uochm est mort a Londres le 12 dé- scrite.On cite son édition des
cembre 1890. <y?M/N~ca~dePan)n<[Bum).1840,~vol);sa
~rf.s~t's
Partin ses ocuu'es les plus remarquables, nous nouvelle édition de la Craw~c de Vopade~a
mentionnerons ~a~Më colossale de la ?-< en (~amt-Pf''tc['bbour~, 1846), f'.ntc d'après l'édition
marbre (1860), pour le château de \~mdsot'; M~t! ~f/J/«.t~ft(Ca)cuttj,l)'];l'édd)ondn~c-
nacvat du dno de Kent, a la ehapellc ~alllt-Gf'fH'ges, ~~N~Ot~ de Itenutschandia (Saint-Pétersbourg,
1847), accompagnée d'une tfdduLtion;i'éditton du
)'<'med'A[ig[etcrre; les statues de JoAM~Mj!t/'7J!, te\teindienetlati'!idnc)ionatlcm.m<lede~aAM/t-
de S!t't ~K7'e; de la ~tc/tesc de /~t//<9; la ~t/a (Bonn, 18~}; une dissertdtion sur ~eccH< fM
'tatue équestre dupr~fc Galles, pour ~~o)nha~ /~H~s~<r~f[Ucbcrden Accent m SanskDt.
BfECKH (Auguste), cë)ehre phuotoguejhcmand, né à )efavntd7M,tno't!'tM[)n[ch,)c~no~eïnLt€l8)tl
<rts)uhe, le no\embren85,mort le3aoutl8C7 Ëdtt.d-5.
t-jl.tH1
BECEH <FtM~nCDE), hommo cn~m~m~ù~cnn~m~M~
dHtat aHomand,fi-ëte
'htjnëKt'dent,n~aCa't<'iuhe,lci3aouti777,]tiotUe
le Ëd.t.i-5
(Joseph), n~&Pf~[h(îton-
B(EHM YtDton[btpa!temand,

~td~iutnet~Efidi-~ B[EHMER(GcorKes-GLnHat)tUC-no<)<))j'))t'),th~otd~en
H~CâING (Edouard) Turrsconsulte allemand, né
~~m.~)~MM,&el)!~<s~Mos~;He~l'~ubbc),mo)tà àle, p!otestantn)tetnand,n~àt~om~,t'r~sMd~dpho)n-te le
&ma!:s~UO.tno[tàïites)ju,te25novemh!clSf:3
)tonn,te3ma)1~0Hdit~J.. Ldtt.~
BŒHM (Je:m-D,lmel), sculpteur liongrois, né 1 11'allen- 'BfEHMERfJ<tn-ric<t~ttf'),tn-.tnrx'na))f'fn!in<t,n~~a
dorft;n 179L, moi ?) vienne, le 1& ao~t- i8t~ Edit i-t F'anf'<oit-b))t-tc-Mcin,l<a~rttiT)5,motttf~oc-
MBM~n~Icman~n~cn~ tt)b~t863Ed[tt-~
Xcnn, 184'!); une C/!t'M<nm<tf/tt'e<anscnte (SaintL- MH fils, fac-similé d'un dessin de David la Prièrc,
)'étersbourg.l8t5)eteunu,eneouabor.uionate<
c Cavaliers syriens parlant pour la f./<asse NH /M-
liodolplie Hoti~. l'éditeur
du JYtt-M~a de Yash, miin <'<?)), //y/a<, le Jour des J~ots 0) ~t~sfrce, etc., d'a-
B'<'<iNmt!'et<<'<a<an<;uesa)tSf't-)ie(Sansknt~œr- pres
Geromp,I'a~mi. Lejiepveu, etc. (1865); .SoMM*-
tcrbuch. Saint-Pétersbourg. 1855 et su~.). On aa HfTS du S<ï~H de t8C5, fKut armures [186(i]; le
encore de N Eœhtimgk on ouvrage coitSidéraNe e Corps de Charles le Téméraire rc/roM~ sur
sur h Ls! des ya~.u<fs (Ccber die Sprache derr champ de ~fot/~
~a~utcn. Samt-1'étersbourg. i84S-5i.5~)t.j; &M- rin; ~<7t<ry. d'après Feyf'n-t'et'-
Paysage, d'après (~orot ()8fi8), le j~M~t d'~ln-
~<<'M<Ha'<enMfs()ndjc)LeSpruehe,!b)d..2'édH.,
1870-1878); 7):<.<tm)na)re sanscrit [sans~nt Wœr- ~<?M
(18~0); la J/<?r~A'r~~ de
Rembrandt (d810)
~~û?/
d'après
~c~~c, d'après H. Rc~nauH,
tertmeh, tb)d.. 1853-1875. 7 10).] a~cc M. Hoth, ~w; ~ûcAt d'après ~anet, ~n~r~ c~r~M-
plusieurs dissertattons insérées dans les <MAMm;'Ms rA~, d'après Nfu\)l!e (t874);
et lc~M~e~?t de l'AcadfttHE'dcs sciences de Samt- d'après Dupz (1876); pciU'nit de
~r~r
~< ,')~~o'<
7/t!'e~ (1877);
l'ëtersbour~ et autres recueils. portrait de Ga?/t&<'<fa (1879), ï~/e-ff~M-ay, d'aprèi-
Corot (1880).
BOESW!LLWALO (Emdc), architcctf- français, né3 Parmt ses cinuis con)ïne fusiniste, on a remarque,
le 2 mars 1815. a Mr.i-.bourg, étudm dans cettee outre dps portraits au\ irutialps, les dessins sut-
t[Ue,pnjsa~untcheta)'an&,oùdHttete\ede~ants .S~~tf/eMr et ?/~s~re [1875) les portraits du
l'Kcote des Beau\-Arts et de M. II. Labrouste. Atta- duc Dff~ca (187C), du f~M~e Beca~s, de E. De-
ché, en 1845. a la Conumssion des monuments ca~ë~ (1877); 3fc?'e aux ~Harf/ panneau deco-
historiques, fut ensuite nommé inspecteur at lattf; ~aît~M6er< NM P'7rc-aM.y-~a?M/ avant
J\otre-I):)mc de Paris (1845), arehtteete de la cathe- ic départ (1878); portrait de ;t/. A'. CMfe/H~t, f/~r
drale de Lucon (1847). arrbitecte dMccsain (1849), </or~ près de ~o~ru~e, Alpes-maritimes (18791
etsucccssheinent. emoyé dans les sections de Sois- Aat'cM~ près la 3~t/<~rr'7M~ (!880), portraits de
sons,I.uçon,BayonneetOrb'ans(t852-t855).Ufut Gam~ de ~oMsar~ (1881), de E. 7~f;. de
cJiargé de la l'estanrationdedt\ers monumentsi .M. ~~H~r (]8~; de L. 7~?M?/ deJ//w
htstonques dans les départements de la Meuse, de ~M.x ( 1885) du général ~e, du colonel ~aMj e-
A/
)aI)au!e-!tar)]eetde)AIsjce,detareconstruet[On /~Mc/ (~84); de ~uyo, de S~a?~r, ce
de l'Ecole centrale rabbmique a ~fetz et de la res- dernier commandé pour le musée de la Pomte-a-
tauration de &otre-Dame de Laon. Il a été nommé Pitre (1885); J~r~Kr /b?'~ (1886); portraits
inspecteur général des monuments historiques. du ~ter~~oM/tïM~ de C~me~f~~ (188'!):
tLBœs~nIwaIdae\poséauSa)ondnersdessms, de ~M;/cr, de
M. De<AM~cs (1888); Courses de
notamment <<t CAftpe~e d'rft<-A. en Ba~cre C/i~y, P~~f/c; <[ ~D, gt-in'un russe (188!)).
(1859);o)tM~;cM~ ]'c/~tc~ ~J'tcardte,incfeH)tc
abbaye de &'atH<-Gem~r, dessin et aquarelle (1842);
pot traits de ~wm~J;M~/ .4~
député de la
Corse, de JL Ë~'eM~e, député, sous-secretait'e d'Etat
Pt'o/f< de <-M<a!<rat/f)n de la m~~rtt/e de Laon au~ colonies (i800), de 3~~ ~e7- (189t). M. E.~I'}).
(t849);etai'E~posttionunherse))ede )855,outre ttoctxel a remporté une mëdame df 3= t'ïassc, eu
plusieurs des sujets précédents, les ~~MM de 187o, pour la gravure sur boi~, et il a été décoie è
~)~<mi7yt<f, ~'oft't/fer. ~Mder/Mshc/t. dans le Haut de la Légion d'honneur en 1877.
ct]eBas-R]nn.de ~OH<;f;<;H-~cr [Haute-Marne],/e le La nllede cet artiste, Mlle Hélène BuMTZEL, née a
Pa/H! des f/M~s de ~fï~'a'/H~, a ~ancy, M. Boes~tU- Nancy, a surtout travaillé pour la Gazette des
~atda obtenu, en 1845, !amédad)e des monu- ~aM.c-~r~, et elle a envoyé aux Salons de '1875 ot
ments htstori<)ues (mimstére de t'Intérteur], une de 187!~ neuf gr~~ures sur bois pour ce recueii. Un
2'mcda)neen)84H.un(-t"médnjt[eenl855,et a remarqué, parmi ses autres envois aux expo~i-
la déeotation en !<outt855.][a a été promu officier tjons anjiue]]e&, outre plu~jeurs portraits aux ]m-
de la Légion d'homeur le 14 août 1865et com- tiales, les gravures suivantes les Pe~~ wusîc<fe;~
mandeur le 12 juillet 1880. K~&M/aj;/s, d'aju'fs Fe\en-Perrm [d868), ~?e~
~M'~t, dessin de Ji.nidt (1860) ~pres ta p/Mîc, d'a-
&
BOETZEL(Ernest-rhu)ppe),dcssmateur et gra- prés le tableau de Scheuck (1870); .L~i~'c de ~ft~.
veur francaM, né a haar-tjnmn (Uas-NnnI, le t°' sep- dessm de Jacque (1872); Pw<rc~ de /fww< d'a-
tembre 1850, fut été\e de Best, Uotei/u, Minier, près Franz Dais ()873]; Tî<yres, dessm dcFeyo)-
Feyen-t'errm. n a collaboré, comme graveur sur Perrin, d'après E. Delacroix (1874). Elle a obtenu
bois, a un grand nombre de journaux illustrés médajUe de 2' classe en 1872.
iaGa:ef<ed<'i!Bi'f<u~fs,<rm~ut!,ete.,etaa uneDes nfs de M. Boetzel, l'aînë, M. Emi!e fioETZEL, ne
plusteurs putdicat)ons importantes comme )'/fM<o;')ee a Pans, étèvedesonpère.deGérômeetdeIIenncr.
desj)et))/rM, les ï'r<tt'<tt;~u)-! de <<t Mer, de Victor a envoyé aux Salons annuets, sans compter plu-
Hngo,/<f;M~MCmt<<!S<<f!P<-r)-aM~,etc.Ensieurs portraits aux initiales, un fusain Co~ de
1856, d a~a;t fondé le Veilleur Afr~~ut-jr, et /tfy~<? (t880), et les toi)es sn~nntes ~7M~M'
enl865,i'&MHtduSa)on,dn~<KBt~o<<'i,au- ait rc~os (1887) et portrait de C- L~or~'(1889).
que! d a fourm un grand nombre de gravures re-
–Un second fils de l'~rhste. M- Armand Doetzel.
produisant des œuvres exposées aux Salons de 186!) né a Pierrefitte (Seine), éle~e de son père, a en-
al875. voyé au Saton de 1871 un fusain représentant un
M.lîoetzein'af'nvoyéquetréspeudetoitesaux portrait aux initiales.
expositions annuelles, notamment t/Hc B<jt'<eM~,
en 1880.Comme graveur sur bois, il a fait de très BOFINGTON (Jean-Eaptiste-Stanislas), ancien séna-
nombreux envois au~Satons. entre nntresit/t! teur français, né a Bordeaux, le ~7 août 1817, fntt-n
Pa)/s«</e d'/thacc ()859) /e ~tft< //o;ft<;e fM/<</a)t< d.)n~ t'jdntnnstration,eomine sous-préfet de Jonzac,

BŒRESCU fBasne).homme pohtMue roumain, nf'IBn- ~ortihjusfn, le ~9 mai 18f~, mort à Bcrhn, le 21 jmn
cturest.ter'jarmet 1830, mottal'ans,ie le 30 novembre 1889. Edit 5.
885 Edit 4-5 BETTGER (Adolphe), poète ft traductrur allemand, n~
à Leipzig, le 21 ïum 18i5, mort dans cette ~Ute, le 1G no-
BŒRJESSON(Jean),poetebUcd<ns,n~àTanumte
le vembre 1870 Ld)t 1-4.
M;narsn~,mottaCp!it,)<!5maitt!66Edtt.H
4
BŒTTIGER (ChattH~Gm]taume),lnhtonen allemand, n~
BŒTTCHER (Chnstmn-Edou.)rd~. pemttû allemand, ne à à tfautzen, ie
tmK<'nh!oich,)e9d.'cemb.<:t8t)!ïimLaDuNietdm[.tele R<ht 1-3.
)7]mnlM9.EdLti-S.
B(ETTtCB[EH((.)MrtM),a~ehMnj{uea)teman(),ne& à J878 Edit
BG:TTIGEA
tojaes, le ~5
1
poète
5
~Saout 17W, mort le 26 novembre !8~

mai 1807, mort


suédois né
âtp~ala~e~d~fembte
à \1rc-
':ous la présidence du prince Louis-Xapotéon, passa. MMt v lieutenant en ~8S7 et capitaine de frégate en
en )852. sous-préfet de Saintes, fut quelque temps 1855. En 18~8, il fur nommé inspecteur des phares
sous-préfet d'Alais (Rard) et revint dans la Cha- du rucHiuue. Lors de l'explosion de la guerre ci-
rente-tjd'érieure. en qnahté de préfet. H occupa cn- ~ite, il reçut le commandement de la canonnière
suite tes préfectures des Basses-Pyrénées et de la ~ar~N, de l'escadre de Farrag~u. Quand celle-ci
~ordogne, et fut signalé, dans cc's divers postes, força le passage des forts confédérés du Mtssissipi.
comme t un des plus zetes serviteurs de IKmpire en ma) de ia ~mnellc-Orléans, la f'arM~a détr~nsit
et l'un des plus habiles dans la pratique de la can- MX canonnières ennemies. ma)S fut a son tour dé-
didature ofhemik. Ecarté des fonctions publiques semparée pendant qu'elle sombrait, M. Boggs fit
Dar la résolution du 4 septembre 1870, n se porta continuer le feu jusqu'au dernier moment, connue
sans succès, comme candidat à l'Assembtée natio- capitaine de vaisseau pour sa belle conduite (186~),
na)e, dans la Charente-Inférieure, au\ éiections n devint connnodorccn I8(!0, contre-amiral en 187U, 6,
eomptémentaires du 2 juillet 1871; mais dem ans reçut en 1871 le commandement de la notte d'Eu-
plus tard, lors de l'étectmn partielle du 11 mai rope et fut ensuite attaché au service des cûtes.
)873, pour le remplacement de )t. Chasseionp-Lau-
bat, Il se présenta de nouveau, comme candidat a BOGUSLAWSKI (Albert), écrivain militaire allc-
la fois de la politique bonapartiste et de la hbcrté mand, d'origine polonaise, est né a Berlin, le ~4 dé-
commerciale, et fut élu représentant par 51072 voiv ccmbrc 18~4. Rngagé volontaire dans Imfantene
contre 47000 données au candidat répubhcain. le prussienne en Ï8a2, il parvint au grade d'ofucicr.
docteur Higaud. ~t. Bofanton siégea à droite et filles campagnes de 1864 au Danemark, de 186t:
~otaa~eciamajonté monarchique, sauf sur Loi de en Autriche et celle de France en miO ~nuné cam-
renseignement supérieur qu'tl repoussa. Il marqua t;nne en 1871. lieutenant-colonel eu 187~, il a étét-
particnhèremen!. son attachement au regnne décftu promu colonel en 1885 et ans a la tête d'un régi-
en se rendant, )e iO mars 1874, a Chish'hurst pour ment de fusiliers. Promu depuis général, il a été
saluer i'ex-pnnee impéna) le jour de sa majorité. mis en nnn-actuiLé par l'einpBreLfr (jud)auine 11, en
f! fut, jusqu'à la fin de l'Assemblée nationale, l'un même temps que le ministre de la guerre, le géné-
des membres du groupe de i'appe) au peuple et ral Yerdy du Yernois (août ISOO).
vota contre tes lois constitntionncttes Aux élections M. Hog'usia~ski s'c~t fait une notoriété eonsidé-
sénatoriales du 50 jamier 1876, Il fut élu sénateur rable par ses écrits militaires, tant en Allemagne
de la Charente-tuferieure,le second sur trois, par qu'à l'étranger- On cite de hu prinopalement Dé-
541 voix sur 575 électeurs, mais u échoua au re- M~jpcmettt la <«c<~tfc ~~pMts 1705~fs~K'A nos
'nouvellement du 25 janvier 1885, avec 48H \oit sur jours (die Ënt~ickefun~ der Takiik; Herlin. 187~-
t056 totants. )t a représenté au Consei) général le 1878 4 \oL. dcm édit.) C~t~Mfj~'s ~oc~~M< ~f
canton de Saint-Henies. Il a été promu officier de la la guerre d870-1871 (Takt. Fo]gerungen;Ibid. 1872,
Légion d'honneur le 10 août 1803. deux édtt.}, traduit en anglais, ''n itahen et en russe
Mt«'a~o)t et ~;sc~~He M~a~'e (Bildung und
BOGISICH (Ba)Uia7ar),juriseonsuite autrichien, est Mannszucht; Ibid. 1872); Or~anMa~oH et ~Ms~c~oM
né a Raguse (Daimahe.), en ))'i57. H lit ses études (les <rot~M de fccmes (ÂusbudLmg und Besich-
classiques a Venise, smtit les cours de drott aux ti~ung'oder Kelfrutentrupp, etc.; Ibid. 1883);
Universités de Mumch, de Berlin, de Ytenne et a du ~t~-ff~ DMMtOMr~ (das Lebcn des gen. P. ïbtd
Paris, et fut attache, en 1X62, à la Bibliothèque im- !879, 2 \oL}; ~a 7~ ~Kpfre so~t ~~ûf~Mr~
périale de Vienne. Il y procéda au classement de fder Même Krieg und seine Bedeutuug; Imd. 1881)
de nombreux maténjut sur la législation comparée l'Art de /a <;fMfr7'e dans /m~ les /cMt~~ (die Fecbt-
et le droit coutumier, recuciths par lui dans ses wcise aller letton; Ibid. 188~), etc.
voyages. En t866, i] coimnenca ]a pubhcatMn dans
une revue croate d'une série d'articles sur j'anoen BOICHOT (Jean-Baptiste), un des sous-officiers
droit sia~e et -.ur le droit coutmmer, qu'il réunit en français qui siégèrent à l'Assemblée législathe. né
~oiume sous le titre ~rotw obicaje, u Slovena à 'tliiiers-sm'-Suiïe (HHute-Marnc), le '20 août 18~U,
(Agram 1867). Nommé, en )808, mspectenr des et fils de paysans, s'engagM le 2 mars t859 et fut
écoles dan.. la t'rontterc mihtairc, il mit à profit incorporé dans le 7" léger, à ~ancy. En 1849, il était
son séjour dans cette contrée pour y poursuivre ses sergent-major d'une compagnie d'élite et porté sur
études sur l'ancien droit shue. En )809, u accepta le tableau d'avancement pour le gr.ide d'officier,
]a chaire de iépstation comparée à t'Univer~ité lorsque le choh des sous-officiers de la garnison de
d'Odessa. En 1873, il vts;ta le Caucase, suivit t'ar- Paris le déaigna au Comité des démocrates socia-
mée russe en Turqme, en 1S78, et fut chargé par h~s comnic un des deu< candidats mditaires de la
le prince de Monténégro de codtCer la lépstation de Sctne. ~omme représentant du peuple par plus de
cette pnncipauté et de préparer un code appropriée 100 000 voix, il parut en uniforme a la maiufesta)ioii
aut moeurs de ce pays. H a été élu, te 7 janvier du 13 juin, et se rendit H~cc son chef, M. Ledru-
)888, correspondant de l'Académie des sciences Rolhn, au Conservatoire des arts et métiers. Il
morates. échappa au\ poursuites de la jubtice, et parvint a
M. Bogihich a publié, soit en serbo-croate, soit en gagner la Suisse. La Haute Cour de Versailles le
l'usée Correspondance ~M~MM~o-e~~cr<'nr~N~- t'ondimma par contumace a la déportation. En )850,
/f-e<t< avec /a république de /tHyM<f (Haguse, Il publia deux adresses A~.c t/c/Morra/M Mc~/t~es
1S03); PrHM'~M/b))<<ameH<aM. ~u A'oi< /am;ta~ du </f~WpwfH~ de la
't Raguse, tbid. )8tiX) la J<Mss<e et la Serbie (Saint- ~~cc~i! de ~~f ~)' (Paris, m-8) et -4t~
[r:)n~, nt-iu). De Lausanne u
Pétersbourg, )872); Collectio <-o?MMt'<t<f7;M!;m~Mr/.f se rendit en Angleterre, ou tl a fait paraitre, après
apud ~/<tcca Mta~MiM~ (1875, in-8). te coup d'Etat, plusieurs écrits en coUaboration a\ec
~m. Caus~dierc et. Felix P\at. Il fut l'un des m'gH-
BOCES (Charles-Stuart), marin américain, né a n~.ttein'~ et des présidents d'une Société politique
~evv-Brunsvviek(Etat de ~cM-Jersev) )e 28 jantier de Lt'ndrc~ d)te C~w~t!Nte r~r~o~~a~e. An
1811, einia dans la marine de lUin'on en )8-;6, de- mois dejum 185~, tl fit un voyage en France; dé-

BOHAIN <\texandie-V)CtO)), jo'imajtstc fntnc.ns, [ieàà


fans, vers t)M5, nioit te !!U juiticUSM. Edit. 1-5. BOHRER (Maxfmthen), Motnntste attenf~nd, ftfre du
prt''o'd<'nt, né àMumch,en 1785,mort à btuttMft, en
BOHNSTEBT (Lou.s), architecte aUemaini, i.é a Sa.nt- )867. Edit t 4.
r'etershmr~, )e ~7 octobre 1822, mort Sotha, le 10 jan-
vier 1SS5 Etht 5. BOKTZfAu~nste-C:(HthtHn[c),esth<~tck'n aUemantI, né à
BOHRER (AntdnK'1, vutuose et compohLtim' Htt~m.unt, SteH-Ln. le 17 juillet 17~, mott. ~<.œtttn,;ue, !o 7 mat
n.'àNumch, entMS, niu~ &U~no\ie,en tUM hdit. t-t. t88() LLht 1 5
couvert par la police de Paris, il fut, après une con- 47 feuilles 1/2,7 planches), son prmcipnl ouvrage; JVo-
damnation nou\eUe,enfcrméa)apnsondEtat de ti.mza eznatrttLles d'lzydrauligate cnrzr·enzarzl les tuyaux
Bcne-Js]e.I]h;dj)tasucccssnementjaStnssc,rAr)-' de fOM~M~c. les tfïH~M-c et les rivières (t882, in-4,
gleterre et la Beigtque. En 1864. on annonça à tort 2*éd)t.).0niui doit une nouvelle édition des j4~~t-
qu'ué[tutpasséau\Etats-Umsetqu'nétattde~enu Cft/M/f~ de mécanique aux m~rA~!M {]872, jn-8)
colonel dans les armées fédérâtes- Frté en Belgique, de Tatfc.
il épousa une jeune Angiatse et fonda un pci~smnnat
dans un faubourg de ])rutc))es. BOILEAU (Louis-Auguste),arclutcctefrançais.né
M. Boichot a pubhé. dans son exd, un certain à Paris, le 2~ mars t8t2, entra en 1826, dans nu
nombre d outrages d'instruction éiétnenfaire Pe<t< grandatelterdemenuisei'ie.se~t.avuitgtafts.fn-
traité de f'o~M<M~.sN~r~ fM~a~~ de ~ws (1862, trepreueur,ct après a\oirpnsquctqucsnotions de
)n-t8] 7)M<<'Mc<tu;t~oNu~;re (Bruxenes. 18C2. in-18, sculpture, se hvra spécialetuent a la confection des
avec ng'.J ~~M~e de ~K~'f~c, éfétHents de géo- ~orne;f)e])(s ~ofhffjucs. ]) fond:) en in~me temps une
graptne physique et politique (Ibid t865. m-18) école spéciale de menuiserie,transportée à Mirecourt.
B<<!meM<s de y<-oyrep/t<e physique (tbtd., )864. (Vosges).enl845,etd'où&otitsoftis le bunët d'orgue
in-t8); puis. dans un auh't: ordre la 7!f'fo<u<t0tt du choeur de Saint-Germain t/Âuxfrrois. lej)d)é de
dans /a~tt~e /'r~t)('<!t'SC, election des SOMN-O~Ctcrs Saint-Pierre d'Aire sur la Lys, etc. En 1840, M. Boi-
(ïbid.. ~865. in-t8): Souvenirs f/'M~ ~r~oHHtfr leau fut chargé de décorGr cette dcnnere église.
d;E<a( sous le sefetid Empire (Ibid., 1867, m-18); L'étudedesconstructionsenferlecondutsitàce
<c[ Question de ~MtOi'tt (lb)d., t868. in-18j; sans qu'il appela
a la nou\e!te forme architecturale ?,
compfer ~~M'cc du proscrit, comédie en quatre dans un Projet ~s~ p~Mr
actesjititd,1873,nM8);~pr~i'cra;y<'(Ibtd.1875. (1853). En 1854, cho~t pour terminer les tra\au< de
~J/~MS~~e-M~~
in-8). l'église Saint Eugène, il uiodîjia les fondations pt io
tracé prmfuïtf, et y produi-iit l'application de plu-
BOIGNE (Ernest, comte DE), homme politique idées nou~eUes-
francats,ancien député.e~t né le 7 décembre 182!). sieurs )ï. Boileau a encore pubné Esquisse sceno~ra-
Membre du Conseil général
pour le canton d'leuiie, p/~û)/e et historique de
tt entra, en 1880, au Corps législatif, sous le pra- d'Aire la Lys; De
/ïse
~r~ religieux
de Saint-Pierre
et /MOtffHi~n-
tronage du gouvernement, pour représenter ta pre- lai; sur ~~<K/cHe ( jS] Principes et
mière cn'cunscnptMn de la Savoie. En 186S, réetu exemples~/M~
18
d'~rc/~c6~<j'e /'frrotH!t~'e (1881, in-4,
~u )ucjue htre, ]) cbtint 25246 voix sur 2S4M ~o- ai. ce pL). etc.Hacxpcse en 1801 quatre dessins
tants,etent8(i9.206M,suri!8483..Au4septembre rf'pr<seut.Hn.unPr<d'~f/f!fnHs/?'Mï/ecHm~/ft/
1870, i) rentra dans la v)e pruëe. Il se représenta et
en maçonnerie; en t865, cinq dessins sur
aux élections d'octobre 187~, dans la première cir- du ~stMct qui était en construction; en 1866, cinq
~s~
conscription de t'arrundissement de Chambéry, dessins représentant
un Projet de palais pour les
comme candidat officiel bonapartiste mais il n'ob- c.e~os<~o~ts MMt~r~ à t'E~position universelle
tint que 6452 \oh, contre )0128 accordées a M. Pa- de L867,
un Projet de cathédrale; en ~808. six des-
rent, un des 363. M. le comte de Boigne a été dé- sins représentant
corédelaLégiond'homieur.
~i~~ ~o<re-D<t~e~e Fra~ep,
a Londres; en 18fH), ie Projet <MH maqasin de KOM-
M. Boneau a obtenu une mctn)on a l'Exposi-
BOIGNE (Pien'e-Charies-Benoi',t M), httérateur veautés.
français, né le 27 octobre 1808, a écrit assez long- tion universelle de 1855 et une 2~inedaute en 1861.
temps ia re\uc pan&tenne du 6'OHs/t~M~'oMH~ On a
de fui quelques durâmes de iittérature tégerc Ba)M BOILEAU (Louis-Charles), architecte fiançais, fils
les 7f~/tia~ (1859), récit de ~o~age; Lequel eAot- du précédent, né à Paris, le 26 octobre 1837, fut
M'r? (1852), remani /'e~~ m<'mMr&! de <OpA'a fteve de son père dont il partagea plus tard les
(1856); une étude sur téle\e et 1'améiioration du t1travaux et les récompenses. On peut citer parmi ses
che\at en France (t845, etc.), et une brochure, les envois aux Salons le Pt'o/e< d'e~e en Me~ et
Chemins de fer élranyers devazzt la loi françaiae en 1
MtacoHHe?'~e, en collaboration in ec Sfni pcrc
(t8)if), in-18): H a été promu officier de la Légion11W~86 th Pr<?/~< de ~t-ora~OK du pont des Arts
d'honneur le t4 août 1867. (1864};7îe<'<t~cH~o~ ~'M~ projet t~n-c pour Ttam-
<wM~/e< (i8b6) D~corn~OH de la chapelle de ~a~<
BOILEAU (Pierre-Prcsper). mathématicien fran- Joseph, dans le Jura, de la Chapelle de la Sfït~<e-
çais, né à Metz, le 19 féu'ier 18)1, c)e~e de l'Ecole ~e~c Cen~~y (Seine) (~M8); P~< ~SR
polytechnique en 18X[, entra dans l'artillerie, et 1poM)- ville de Lille (!869]; ~fj/e~ t/<fj/~ de
.ivait le grade de capitaine. lorsqui) fut nonnné pro- M~et pour la commune de Pëners (Manche) Projet
fesseur de mécanique a t'Ecote d appUcation de Metz. d'églese
r pour Gl'{'noille (tR70); Ecole de garçens
I[ a été promu chef d'escadron, le 24 décembre pour 1 Uste-Adam (~880); le J~o~M< de ~&f~a.
1858, et admis à la retraite en 1867. M. Bonean a arec t' M- Aubé, statuaire, pour la place du Carrou-
été élu correspondant de t'Institut (Académie des sel (t885) ~oMumen~ de .V/~e 7~KC!caM< (~88~J
sciences), le 22 mars 1875. Décoré de la Légion Projet d'un MtotiK~tCM~ eotMmeM)or~<t/'</e 1789. mu-
d'honneur le 26 décembre 1852, il a été promu offi- sée ` et bibliothèque de la Résolution française (~890)
cier fet2 mars t866. Projet ~'MM P~/aM ~'CJ'~9.?~M/1 MN/MH~/C à iy~M
Il a publié Introduction à /'<!<);d<! de la méca- (1891). On 1m doit en outre plusieurs châteaux et
!i!Me Brati'~tte, a l'usage des éeoh's ré~imentan'es chapelles,
r des hotets, J'ache~ement. des llagasins du
etdot'enseignementmdus(riei()tetz,t838,m-8); 1 Don-Marché, etc. M. Louis-Charles Boileau a obtenu
7M<ruc<M)t pratique sur les sciences, con/etMHt une r médaille de seconde classe, en partage a~ec son
l'étude et les valeurs de la r~ance~fs Mia~ef~M.c père, I en 1861, une médanic de ~clause ~n i885ct t~
A /'st'<i'cH de <'a:~i/ (Vetx. )855. n)-8. 5 piaNChes); décoration
t de la Légion d'honneur en 1888-
Jaugeage des COJffS t/'P<ÏM à fazble UM à Mt~/Ptt~
section (i'aiis. t85e. in-4, a\ec3 pfanehes); ?'<'a~e BOtLVtN (E)mle], peintre et. graveur français, né
de la jiahfrc des ca!~ courantes, ou ~.r~x'rt~icfj:, àt Metz, le 7 mai 184~, fut f'Ie\c de Pds, et débuta
o~tert'a<M)M f< méthodes <-ott<'ertMK< les <OM des ·au salon de 18C5 par un Portrait R des-
M/fMM./f~Kye~.ptt.. (Paris. 1854, in-4 de sin. ` Il envoya aux salons suivants des scènes de genre

MmmEtI(Mnen).muHcienf;.inra~,Nsdf!t'inustreciste
` français,néàPansenl8M,ni(jttdanscette ville,
Fj;
cojnpostteur de ce nom. né le
!s, )e 5 novembre 18tS
HMrt4Ca('n,j;n]ui))etM)B)!dn.l-
1 22 novembre I866- Edit 1-i
BOILEUX (Jacquës-Mjne), ma~~Lrat et jurisconsulte
ûanca~,
1 né à Caen, le 2 mars 1805, mort à Atx-le&'Datns,
BûtLtY(Antom!t'M.tnne),admmistinteurptpubh- le26jU)tletl8~Kd!t.l-5.
dont quelques-unes furent très remarquées frot- de J
in-t
(«Me de Jttmtxt ()8ti6); Un .Eem'cAetfr ()8H7). Ma- in-18);
de ~f
~r~ (!884, 2 ~ot. m-t8~; 7~'o/c (1884, 2 <o).
(1884, 2 ~1. m-t8); le
fa)M)te de maître Jo)to<tfs de jiraytMer~ ~a~fM(t884,m-18),M~cro~M
()!<);8); Ma)
Pa)t!<r~ (1869); j[,o«M .U f-npnere (t!<70)', Jffb. <!885,
<'M in-18):
C~ du M~ ()88~, 2 ~ol in~8):
8 octobre L870 (t875). !h)S cest surtout comme l'or close (Î886, 2 \ol. in-t8!;
l'orte Sa~~f rouge
graveur a Peau-forte que )t. Eothm a acquis la no- (188C, 2 vol. m-18); ~t~fs sttr 'ongle ~1885, 2 ~nt
(t8t
tonété: outre de nombreuses planches d'après m 18) CfBMr ~~ti~ ( [887, 5 \ct m-18}, C~-H~fn~
)n
Franz Hals, Womermans, Boucher, Drouais, For- la ~owp~~M (1887, m-18~ ~~c-M~ ~887.
!un;. M~I. Bida. Emile Lé\ etc., il a cunqMsé et jn-18);
n)-) /t/ef/~<(~888, 2 ~ût ni-18); CAa~-<
~ra~é deux suites d'd!ustrattons pour des éditions ~ert'FjffAcs
des [)888. jn-t8); ~r~s de la vie ~or-
de )u\e de Rabelais et de JMme Bfcary la secomte ~)'f,
ttt'f f/~H~M;- fl88'), m-181; /rf))Wr
de ces séries lui a ~aiu une médatUe de S* classe 1883.in-]8);p-~i'M:(1889.2~oLn)~8);
()8!
au Salon de 187' L en a obtenu une de 9° classe ~r~c ~Hp-f~~88~, ]n-18L On cite en outre
en [879, une de t" dasse fn 1882, un grand pri\ de '\t. Bois~ohey /)M 7iA!~ ~M souvenirs ~r
a )'E\cos)tMn uni~erseUe de t88H, avec la décoration
de la Légion d itonneur:
rot/ft~e
t'n); –
()87<t, ni-tS). lf. F. du Roisgobcy c<î
nmrt:'tt3iindefe'n'ierl891
n'o
BO!SSO~SSEL ;C)tarJes-Edmond-))arie-Hfacmthe, BOISLISLE
f (Arthur-Andre-Gabt'ict MtCttEL Dt.}, pa-
comte DE), député français, né a Chinon [Indre-et- ]GO ]éo graphe fi';in(;a)S,tr)G[nhi'edc['Instdut,est né
Loire), te 2S septembre ~8~'J, est le fils de l'ancien Bcau~ats
tte; (0<se~ le 24 ma) 18~ Ancicti ctf~e df
représentant des Cotes-du-~ord à rAssembtée na- l'Ecole 'E' des Chartes, il entra nu ministère des finance~
tionatede i8?t. Sous-officieraut chasseurs d'Afrnnie et y devint sous-chef des archives. Membre du co-
lui des travaux historiques, membre et secrétaire
en tS69. il fit partie de t'année de ~tetz, pendant la mité
guerre et, après la capitulationde Bazainc, fut cm- dc'!aSo)'n'tedesamif]uajres,]iaeteotumembrp
de
mené prisonnier en Allemagne. Con'ieiHcr génfra) ~b libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres,
des C&tes-du-~ord depuis 1S85. seporta, comme le & déRpmbre 1884, en remplacement de Tissot. )t
candidat conservateur et catholique, aux étectinus u. t é)H décoré de la Légion d'honneur.
¡;

M. de Ï!o!s!~te a pulrlié, sous les Hu~piees du nn-


du i!S septembre 1889, dans la 2* circonscription de
(!uin~ajnp et fut élu par 75~1 voi'L sans concur- justere jn~ des unnuces et d'après les documents des
rent. Archnes jialionaÏes, la Co~espo~anec ~<'s cfjj~r<~
Ar
letzrs,
/e! gcnérzzn.c des finanres avec les infmulaaxls zlrs
BOtSCOBEYjFortuné-Abrahamc~~Htérateurfran- pr 'jr~M (1874-1883, t. 141, m-4), et pour la Ct~-
fais. est né a Gratt~uie (Manche), le H septembre lrction /cf des docunaenls izzédzts de fHzstnia·e dr
1821, d'une famille um, après la Métotution, avait Fm~re, F; /fS Jl/fS des /</QM/~ S7~' /'<
f~'s

d'Arique, il fit en cette quahté diverses campagnes /f"


de 1844 a 1848. Apres a\uir eté receveur parUcubet' /ffït
ge
frs Cnllez
/« (1882, m-8J;
de ~f~e
pris le nom d'Abraham-Uubois. Payeur a t'armée'yc~f/(1881,t.ï,in-4].(.hiaencuti'fde!m:
srrrÎptzzre dzz rardaaat dr Riche-
de la ?f;a~soM ~~o/~y
en France, il passa un certam nombre d'années a( ~884, in-4) CfM~Js f~M roi sous Louis XIV (1884,
l'étranger et ne débuta qu'en 1868 dans la httéra- m-4]. Ha entrepris uneHouveUe édition des ~M-
m
ture par une nou~cne insérée au ~< y~7~rM~ in- M~ï'rM
~ttulée Deux cum~a~H~f. puis ~'Rtjww<' sans ;MW ett lc\tque
lit
le
de ~~(/moH, a~cf notes, uppcndice et
(1871-1885, t. 1-IV, m-8),et qui doit former
le Forçat colonel (1872, ini8), pub))és dans le Pelltttrente~omjnes
tr environ-
3Jo?ït~M~ commencèrent sa réputation Bientôt par-
t
tageant la \oguc populaire de Ponson du TeiTajl et BOSSE [Adn~phe], nncien sénateur français, né ;)
d'KmilcGaboriau, iHit successivement paraitre dans5 Rodez,1~ le 16 septembre )8))t, adnns a l'Ecole <[e~
les journaux dirt~és par M. Paul !)aUoz /fs G~at~ss'\I]neseTil832,ensort]ten]8~a~ec]ehj'e\etd't)t-
(1873, 2 toi. m-18)'. <e CAcM~er Cf~se-CoM (même goiiem* g) ci~i et devint duectfTir des mmcs de Car-
année. 2 vol. in-t8) la TreMe &hKf/e (1874, in 18)..mauK]Usqu'enl853,p)nsd]rcctem'd)]che'mnd<'
fer
m
les Collets noirs (même année. 3~oI.in-18)./A.sae fe de Carmanx à A)b]. Au\ élections de fc~nf'r
cft'K!- [)87.'i. 2 \o). m t8); le CoKp~epa;/ce (mêmee )871 )) pour rAssemhlee natmnaic, il fut élu repr~-
année, m-!8); /p~ ~fy.f~r~ dî; Hf~M~M Paris (187u. sf scntam de l'A~eyron, ]e deux~me sur hmt, p:n'
3 voL ]n-18), etc.; pms le DeMt-~twae so~fs la Ter- 5'59565 suur<)p'es, et siégea au centre dt'mf 11 \ota
reur (1877, 2 vol. m-)8), pnbhé par le Figaro, et't contrec( les )otS con~t]tutionne!!es. Lors des éjections
d'a-
quelques autres feuilletons qui ne parurent pas [- s< sénatoriales du ~0 jan~tcr 1876, porte sur la liste
hord en htirairie. ddite de a l'tJmon conservatrice n avec MM. ÏJetsoI et
Parmi les nouveau': et nombreux volumes pubhés 's Mayran,
M d fut élu, le dernier ~ur trois, par 2)tt von
ensuite par M. du Bo~obey. nous oterons a Mir 3R8 é)ec1eurs. Il ne s'est pas représente au\
f'Mt/~te de ?. Lecoq (t878, 2 vol. in-t8), le !'am-[- éélections du 25 janMer 1885, pourlerenonellement
bour de ~o);;mt'rat/ (1879. 2 vol. ]n-)8); /s ;Ma!t!t trtential
t~ du Sénat. Fondateur de ia Société des lettres.
<otfc<e (i880, 2 va), in-18); f~t«p~f! du ~Mt~e le ssciences et arts de l'A\eyi'<m. M. Rûth~e appartient !)
;t88t, 2 to). in-)8); Ou est Z!'KotM'' (t88t, 2 vol.1. plusieurs
p sociétés savantes, notamment a la Société
m-)8); k P~Mm maM~t< (1882, 2 vol. in-i8); 'a
la géologtque
g de France.
~oatic~f de Fer)M)!tie (18R2, 2 ~ot. m-)8); les
.Siofe! d'un fh;f! (1S82, in-)8) ~oMt-M eaMx:<e (i88~. BOISSEAU (Enule-André), sculpteur frança)-), né
2 vol. m-18); Coûter d'~Mer (1883, m-18); /f\arzy(~ie~re),<?n~842,commencasesétudes~r-
if
<;<)t<p (<œt; de N. Ptetfoxc/te (i883, in-18] t
<'t tts~ques
le Secret à Bourses, 0)') i) passa quatre ans, n~ant

BotNVILUERS (Etoi-Emest FomsTtEt). sénateur


fran- le, H
Jilln 153111, mort au même heu, le '30 décemhll'
n-
fa~. né à Beauvais (0~), le 2K novembre t7')9, nmrt hi<
~79~.1-5'
Meauvai (Loir-et-Cher), le 15 mani iS86 Edn t-6 BOIS-LE-COMTE (Ateïandre-Joseph~'icotnteM], générât
frHncais.néàParfs,)el8ft~rtet't7m,niort[i!tnscnttt'
,s \!)le~e3avtin875 Kd-t. 8-5.
BOIS (Franc~'s-ctor), inventeur français, ne il Parts,
en octobre 1813, mort danscette vdle, le 9S Sf')Jtcmble
1870 Mn H.
e t BOIS-LE-COMTE (Chii t le'i-Joseph-Edtnond, cnmte DE),
dn)[omate ftançats, né l~rts, le 25.jafmer 17~6, tnoU
le 9 mars ~(!5 Edtt. ~-3.
BOIS DE MMHU.Y (Théodore), députe français, né à
Chatefoihn, en 1813, mort à Marseute, te ts novembre BOIS-LK:OMTE<Andrc-Oh\)er.-ErnestSt)f< RE~dtptomatc
Ire fiançajs, né à Tours, le ËO juin 1799, Edit. 1-5.
)86(. Edtt 3-i.
(Jjcques-Dom)ntque TûNGAMD DE), prnfes-
BOISMILON
BQIMUTA!. (ton-Baptote-Aiphonse DitCMCFFOCt .E), seur français, n~ à tt'camp, ]e 27 novembre 1795, ux'itt
De),
e),tt:~d~e'f'b)el87lFfiH-l-~
et entomologltltefran<;als, né à 'll~'h.evllle (01 ne):
rmldecm
't'être envoyé, en 1861, comme pensionnaire dp son BOISSIER (~ïarie-Lou)S-Ga~ton). professeur et )n-
département, à l'Ecole des Ueaux-Arts; il y '.mvitles tératcur français, membre de l'Institut, né à Mme~
ateliers de Dûment etdeBonnassieux, et débuta aux le i5 août 1823, fit, an hcéede cette ~mc. de bril-
Salons de 1867 et 1868 par des portraits-bustes lantes études qu'il ~int compléter a l'.ni~, a Sainh'-
aux seules initiales. 11 envova a celui de 1869 une Barbe et à Louis-Ie-Grand- Entré à l'Ecole normate
statue en plâtre la Fille de Cehffa p;eMraK/ son en 1843, reçu agrégé des classes supérieures en
<'n/<tH<, d'après l'~ta/a de Chateaubriand. qui fut d840, il fut* nomme professeur de rhétorique a
très remarquée, et la statue en bronze du PmrM- Angouleme, puis a Mmes, où il exerça dt\ a])'
7'<'Mry~ra/ Dtfptt), destinée à la ville de ~arzv. Il Docteur en 1856, il fut appelé a Paris l'année sm-
donna aux expositions suivantes la reproduction tante, comme professeur suppléant de rhétorique
en marbre de la y~He de Celuta; jWaraMeft<e après au hcée Cliarlemagne; )1 ne tarda pas a être dé-
sa faute, statue plâtre (1872); <4a~escenre, pre- signé pour suppléer )I. Ila~et au Collège de Frain'c
rniere émotion, statue plâtre (1875), reproduite en dans la chau-e d'éloquence latine (180!). ~omm~
marbre l'année sunante, t'~mcKr ca~<t/ statue maître de confcrfnccs a l'Ecole normale (i80J).
plâtre (187M) Génie ~M ma/, statue plâtre (1878) il fut chargé quelques mots après, coinmc stn-
Grasset ainée, buste bronze (1879); la reproduction pléant de Samte-Deu~e, du cours de poésie latine.
en marbre du G~tte~!fM)a/; le Crépuscule, groupe H. G. Boissier
a épousé l'une des filles d'Eu~en<-
plàtre (188C) Mne Ja~f)!;aMe, buste, marbre et Burnouf. Il a été élu membre de l'Académie fran-
bronze, Isabelle d'Este, buste marbre (1882] la re- caisc, le 8 juin d876, en remplacement de Patin
production en marbre du Crépuscule [1883), acquise II a été également appelé dans l'Académie d<~
par l'Etat; la D~/ejtse du foyer, groupe plâtre inscriptions et belles-lettres, en remplacement de
(1884); EeAo, statuette bronze, Oysel, troubadour Léon Renier, le 22 jan~er 1886. Décoré [de la
du pays bleu, statuette plâtre (1X80), reproduite en Légion d'honneur <'n 180~, il a e)é promu ofiicier
marbre l'année suivante; D~ A~/tM, buste plâtre le 15 janvier 187& et commandeur le 21 tlé-
(1887; j4rfMMM, statuette marbre (1888) Eugène cembre d888.
l,a~teAf, buste marbre,
pour l'Institut ()890) la On a de Boissier, outre ses thèses de doc-
reproduction en bronze de f~mottt cap<t/' (1891). teur sur le Poète j4<~HS et sur Plante (1856), une
etc., sans compter les portraits aux seules initiales. Etude sur Tcret~tM~ tar~~ (~5~, m-8), qm
tt. Boisseau a obtenu nnc médaille en 1869, une de obtint le prix Bordm a l'Académie des inscriptions
2* classe en 1880, une de 1"* classe en 1885, la dé- et belles-lettres; Cicéron et ses amis, étude sur la
coration de la Légion d'honneur en 1886, une mé- société ~owft~~ au <fm~~ de César (1866, m-S,
daille d'argent a 1 Exposition de 1889. 2~ édit.. 1872). omra~e couronné par l'Académu'
“ française; la 7f~~fy«~t rom~/He ~M~xs/p aux j4H/
BOISSELOT (t)ommique-Fram;ois-\a~icr),compo- KtMs'~874, 2 ~ol. m-8: 2= édit., ~878); ~'0~~<
siteur et industriel français, ne a Montpellier, le ~7t sous les Césars (1875, m-8; 2' edit.. 1885);
3 déeembrel81t,~int à Pans en 18M,entra au Con- Promerzades arr hrologzgues, Tiotae et Pom~éz ( 18RG,
servatoire, et remporta, en 1856. le grand pn\ au in-d8) AoMf~/6~ ~romfK~</M n/'fAeo/o~~Mes. //<
concours de l'Institut. Di\ ans après, u donna mi )'~re e< t~r~e (188<i, in-18); ~f~~nc t/~ ~~<~H~
opéra-comique en trois actes, ~f ~M<r/tM pas à la dans la collection des classiques frança)s (1887,
reMe, dont '<ni. Rnyer et. ~aez avaient emprunté le in-18), sans compter plusieurs séries' d'article,
titre et le sujet au roman de ~1. Masson (Upéra-Co- d'htbtotre on de critique hUcraire dans la Revue
mique. IGjamicr 1847). des ~f!C ~Mt~M, la Tte~Me de /S~T<f~C'~ ~Ïf-
Malgré le succès de ce début musical, Il alla ~ÏfP, etc.
prendre, à Marseille, une part dans l'importante
maison de pianos fondée par son père, dont il de- BO)SS)ÈRE prudence), grammairien et philo-
vint l'associé. Facteurs distingues, ils obtinrent des sophe françai"), e<tnéaYalogne~C\fanche). en 180~
récompenses à toutes les expositions nationales de !'rofesseur' de classes élémentaires, il a publié.
l'industrie et la décoration a la suite de l'Exposition outre quelques ouvrages de gi'an)m!m'e française et
universelle de 1855, ou leurs produits liguraient a des exercices de langue pour les maures et 1e'-
la fois parmi cem de la France et ceux de 1 Espagne, élè\es, un nouveau Dir~o)ijra;fe ~'ta/fuy~M~ de la
à cause de leur succursale de Barcelone. M. Bcib- langue /?'a/f<'a~< « répertoire complet des mots
selot a épousé la fille du compositeur Le bueur. par les jdéeb et des idées par les mots 9 [18C2.
m-8). Dans un autre ordre d'études, M. Boi~-
BOtSStÉ (Pierre), ancien représentant du peuple fiere a fait parailt'e. sous le pseudonyme de ~e~-
francnis, est né dans le département de Lot-et- bois, trois ouvrages pliilosopluques /j'i!<<opst<
Garonne le 28 mai 1806. Miche propriétaire et ~'Hmf (18C5, in-18). essai de psychologie physiolo-
maire de Laugnac. il faisait partie du Conseil gé- gique; la U~r~~ /OMt/~ Œts ses /cmo~s
néral et professait les doctrines libérales, lorsque. fl867,in-)8), o)') le de~otr est rdmnné a l'intérêt, et
en 1848. il fut envoyé à la Constituante par 42u79 ~~o~)~ f~<e, étude sur les éléments réel'
hulfrages. 11 prit place au comité de l'intérieur, et de l'âme et de la pensée (1876, tn-18); puis, sous
vota d'abord avec le parti démocratique modéré. son nom J~t~cf. cc'Hf~~ par quoi elle
Apres l'élection du 10 décembre il ne fit point ï~-of/H~e ()M79, m-t8), et ~eca~ts~t~ de la pcn~'f
d opposition au gouvernement de Louis-napoléon. (1883. m-i8J.
Héclu, le sixième, à l'Assemblée législative, il se
rallia au tiers-parti, '.outmt le ministère Odilon BOISSONADE fCusta\e-Emi]e BopTRY), jurisco)!-
Barrot, combattit, après le message du 51 octobre, sulte franca~, ne a '\mcenncs le 7 jmitet 1825, e~.t
la politique de l'Elysée, et, le 2 décembre 1851, fils du célèbre helléniste, mort en i857. 11 étudf.t
fut au nombre de ceux qui essayèrent de résister le droit et se lit rece~or docteur a~cc une thèse
au coup d'Etat. Il a eté membre du Conseil général Essai SK;' ~'AM~Off~ des ~Ot?ff/fO~S entre époux
de Lot-et-Garonne. /fMr état d'après le code ~et~~oft (1852, in-8).

BOISSEL (Jean ~larlC-Ucrcule), ancien reprf'scntant cln françats, n~ à Lyon, le 10 d~cetn))ie 1S07, mort dans
peuple, né en i7'< mort à Pans, le t5 février 1861 cette \iUe, le ~œmjjip t886 Edtt
Mit. t-.t BOISSIEU (Arth)n'HE),jO)irnahste français, n~en 1835,
BOISSIER (Edmond-Pierre), botaniste suisse, né à Ge- moi t à i'at ts, ie ~9 ma) ë ~873 Edit. 4-o'
nève en 1810, mort dans cette ville, le 9 octobre tM5
Mit. M. BOISSONADE ~jMnFrancftts). heHentste franf-r)!
membre de t'fnshtut, ne à !'nr]s, le 12 ao~t 177 j., m<))tt
BOISSIEU (Jt'an-Jacques-Mane-Alphonse DE), nrchéotogue i'ass~, le S septembre 18~7 ~dit t-5
Agrège de la Faculté de Paris, il occupa une chaire fait baron personnel vers la fin de 1 Empire. Il
acelle de Grenoble, [létaitrevenuala la Faculté de servit avec éclat pendant le siège de Pans et fut
Parie,lorsquilaceeptala mission d'aller aujapon, grièvement btesse àChampigny. Il a été promu
pour imtier ce lomtain pays au drotteta à l'admi- grand-officier de la Légion d'honneur le H janvier
nistration de ) Europe. Il a été décoré de la Légion 1876.
dhonneur)e7]uillct)881.
On a de M. Boissonade FMtf~'e de la réserve BO!SSY-D'ANGLAS [François-Antoine. baron), dé-
héréditaireet de soit iuflueatcenaoraleetécoetomiqtte puté, né à Pans, le 19 février 1846, est petit-fils du
(1873, iu-8). couronnée par l'Institut; /h's;otrf de! célèbre conventionnel. Ancien conseiller de préfec-
~rot'~ f/p /oMj: sMTT~H~ (1874, m-8~ Projet de ture dans le ~ar et la Drôme, et membre du Con-
<'a~<!C!t)t<pou)-MMptref<!tJcpo)t(lS82-188!).5~ol. seil général de l'Ardèche, il se porta, comme can-
gr. in-8); Projet de code de proc~~re <'r;mN!c didat répubhcain, aux élections du 14 octobre 187 î
pour /'fM~t're du Jayns (1882, gr. iu-8), sans d;ins la 2° circonscription de Tournon et fut élu par
compter un grand nombre de mémoires dans la 9005 votx, contre 6521 obtenues par le candidat
llevue historique du droit français, la Revue de officiel. Il se fit inscrire au groupe de la gauche.
/~M~oM a~et'cHjte et Mo~ntc, etc. Lorsque les relations diplomatiques furent reprises
a~ec le Mexique. ~1. Boissy-d'Anglas y fut envoyé
BO~SSONNET (André-Denis-Alfred), généra) fran- comme ministre plénipotentiaire en mission tem-
çais. ancien set~deur, né à Sézanne (~ïarne) le poraire, par décret du 5 octobre 1880; cette mis-
IS décembre 1812, fils d'un général du génie du
~)on fut encore prorogée en au'il 1881. tl rentra a
premier Empire, entra à l'Ecole potytechmque le Paris le 27 juin suivant. Le baron Boissy d'Anglas
14 novembre 1832. et en sortit dans le génie, comme fut réélu, le 21 août 1881, dans la même ureon-
snus-beutcnant. le 1" octobre ~8M. II a été suc- scription, par 8265 von contre 6710 obtenues par
eess~emeilt promu lieutenant le 1" octobre 1836, le candidat monarchiste. Auv élections du 4 octobre
capitaine le 23 novembre t84<), chef d'escadron le 1885, il échoua a\ec tonte la liste républicaine de
5 fétrieri855, lieutenant-colonel le 2Njanuert860, l'Ardèche, et ne réunit que 39427 von sur 87 950
colonel le 12 août 1864, et généra) de brigade le notants; mais les élections de l'Ardectie ayant été
27 octobre 1870. Il lit de brillantes campagnes en invalidées, il se représenta au scrutm du 14 février
Algérie, a Home et en Crimée, et fut blessé au et fut élu, le quatneme sur six, par 47515 von
siège de Rome et à Malal.on'. Lorsque sunint la sur 92680 votants. Aux élections par scrutin d'ar-
guerre de 1870, il venait d'être nommé comman- rondissement du 22 septembre 1889 il ne se repré-
dant de l'Ecole polytechnique; il quitta ce poste senta pas dans son département: mais Il accepta.
pour passer dans l'armée du Hhiu comme chef pour le scrutin de ballottage du 6 octobre, la can-
d'état-major général du génie. Il prit part aux didature dans un arrondissement de la Drôme,
divers combats tnrés sous les murs de Metz et fut celui de Nyons, devant le désintéressement de deux
taitprisonnier dans cette ville,aprésavon'msisti- candidats répuhlic;iins qui s'étaient partagé les
mutilement auprès du général en chef pour tenter voit au premier tour, et fut élu par 4308 voix,
une sortie désespérée. Membre du Conseil général contre 4141 données au marquis d'Aulan, candidat
de la Marne pour le canton de Sézanne depuis de conservateur. M. Boissy-d'Anglas a pris plusieurs
longues années, le général Boissonnet se présenta fois la parole à la Chambre, sur les questions de
comme candidat a l'Assemblée nationale, dans ce politique étrangère. Il a été décoré de la Légion
département, lors d'une électmn partielle, en 1873. d'honneur le 1"~ mars 1882. 2
Se déclarant indifférent à la question de la forme Sou frere aillé, le comte Bmss,¡-n'A'GLAS, camlirlal.
de gomernemcnt, il se portait comme partisan des officiel et monarchiste aux élections du 14 octobre
institutions et des idécsconservatru'es,politiques 1877, dans la 1" cn'conscriptton de Tourner), échoua
ou religieuses. Sa candidature échoua, apres une a\ec 8168 voix contre 9 775 données à H. Seignobos,
lutte assez ~ne. contre celle de M. Alpli. l'icart, l'un des 365.
candidat républicain. Aux élections sénatoriales du
50janvierl876.ilfutp!usheureinetfutnommé BOITO (Camille), critique d'art italien, est né à
sénateur de son département, le premier sur deux, Rome le 30 octobre 18ju. 1 ils d'une Polonaise, il
par 396 ~on sur 750 électeurs. I) pnt place au fut emmené en Pologne, y fit ses premières études,
centre droit et vota avec la majorité monarcluque. les continua en Allemagne et suivit les cours de
Membre du groupe spécial des sénateurs constitu- littérature et des arts a Padoue. Expulsé par le gou-
tionnels, il fut, lors de la scission de ce groupe au< vernement atitrich)en, il se fixa en Toscane et ne
premiers jours de mars 1878, un de ceux qui refu- rentra en Lombardie qu'apres la réunion de cette
sèrent de pousser a l'extrême la résistance a la prouncc au Piémont. U de\mt professeur d'archi-
politique républicaine du cabinet Dufaure. Il ne tecture à l'Académie de ~lïlan.
fut pas réélu lors du premier lelioutellement trien- On a de lui ~nc~e MH<' (Mdan, 187C-1879,
nal du janvier )87't.Décoré de la Légion d'hon- 2 vol.; nom. série, Trêves, !884) Seultura e
neur le 20 milietl84't.ilaétépromu officier le pt~/Mr~ tfo~
(Turin, 1877); J~Ot~Jo e ~c/~H-
18 décembre 187.4. Il aprésidé le Conseil général yc/o (Milan, 1878); .~rr/n~~ra riel ?/f~Y~ c~
de ta Marne pendant pinceurs années Italia (Ibid., 1880); OntaM~N~
Son frère, le baron Estéte Laurent Boisso'Er. c~ass/~ca~ in o?t//He s~r~o (Ibid 1880).
~~t gli s~
néaParis le l!)jum)811.fut aussi élé\e de l'Ecole
polytechnique, d'où il sortit dans l'artiHe!u; comme BOITO (Arrigo), poète et compositenr italien,

p~~h~o~~M~l~
sous-heutemmt, le 1" octobre <832. Successnement frère du précédent, né le 24 février t842. entra en
le 1853 an conservdtuh'f de ~it.)n, ot'iilresta neuf ans.
l!) décembre 18M, chef d'escadron le 5 septembre Il fit un voyage en Ï'rance. en Pologne et en Alle-

h~M~
1851, lieutenant-colonel le juin )85(i, colonelle magne, où Il s'éprit de la musique de Hichard
14 mars 18f)e, général de brigade le H juillet 1870 Wagner et devint l'un de ses disciples. Il débuta.
et général de diusion le ~fi septembre 1871, il fut en 18<)8, au théâtre de la Scala, à Milan, par un
BÛÎSSY(Ht!.me-rt)cm)<ct.<\eHoi.mH,i'tatq')t&Df't, fiançât:), n~ à tunens, le 6 décembre 1786, moit à t'jn~,
le SUmara 1S6~ Edit 1-3
?
moit à Louveciennes, le septembre m66. Ldtt. 1-1.
BOISSY-DAN6LAS(Jean(.ahnpl-Tln'f)phjte,comioi,i!), 27 avnt 178~ mott'CM août. 1859. t~t.
intendant ttnht.()teft~)ioat'atK')en)l~)))tl~,n~A~itncs,
-)'
BOITARD (Petre), botaniste français, né à Mâcon, le

leïav)t)t:i,nMiHt'.u.s,ic6in.uMM.l;ditt-'i BQITEAO (DlcuuonntC-\lexandl e-Paul), écanomrste fran-


rais, n~ à l'ans, te ~5 nt~fm))io IS'29, moit dani-. cette
BOISTEL DEXAtIYHLEZ (Hnhppf'-trenee), ~'rat~ur ~ih', le tljmn t886 Edtt.5.
opéra, le ~f/ts/o/e/c, dont la chute fut éclatante, dans la milice, qu'il quitta bientôt pour les lettres-
mais qm, repris, en 1875, a Hotogne, y obtint un Il se fit particulièrement le poète des paysans et
succès considérable- Il a donné depuis les opéras des Tsiganes. Ses premiers vers furent insérés, des
AfroHf et Ero e Lcant/ro; les cantates Le 4 jMtft )8!M, dans les journaux valaques. Il a sueces"ne-
(186C) et la Sorella t~tfï. M- Boito s'est fait ment donné a Itueharcst Opérée ~ut CeMr ~o<-
connaitro dans son pays comme poète; il a publié <tf!<- (1855). odes, satires et légendes dont quelques-
nn volume de \ers /~ro t/et ~er~< (1877); une unes ont été traduites en français ~8M),
dans la flou-
le premier
épopée, 7!e Orso, et un certnin nombre dp nomenes. m<t)tte de X \aillant; .Wa<tMa
Il a écrit aussi des Inrcta d'opéras et d'opérettes drame écïit et joué en langue roumaine; M<'d~a<t't
pour plusieurs composititcurs italiens. (Méditations, 1M2), poésies sociales Poe~tt Mxo;
(Poésies nomplles, 1847). Le recueil (les A<!<i'<'Ma<<
BOITTELLE (Symphorien-~asimir-JosepI)), homme chants patriotiques roumains, suivis d'un poème
politique fiançais, ancten hénnteur, né ~Cambt.n, historique sur Do~H!<~f/~ (YIadnnn'csco). l'un des
le 22 février 1815, entra a l'Ecole militaire de Saint- héros de la révolution de 1821, parut a Paris en
(!yr en 18~5. Sous-lieutenantau 5' lanciers en 1855, 1852.
d ne ligure plus dans l'~M/tMo~c M~pde 1841. )). César Bolhacprit part, en 1836. au mou\e-
En '1852, Il fut nomme sous-préfet de Saint-Quen- ment national contre la Bussie. Il fonda, en 1837,
tin. et peu après dccoré de la Légion d'honneur. le Curiosul (le Curieux), petite retuc littéraire qui
11 devint ensuite préfet de l'Aisne et passa, en 1856, fut suspendue, après quatre numéros. I) pubha
a ]a préfecture de 1 Yonne, d'où Il fut appelé a la alors quelques satires politiques, qui le firentjeter
préfecture de police de Paris après l'attentat du plusieurs fois en pnson (1838). Arrêté de nomeau
14 janvier [85H. ï) se démit de ses fonctions et fut en 1840, après )a tentatne de l'insurrection contre
nommé sénateur par décret du 20 février 18Gti. le protectorat russe, il fut, après neuf mois de dé-
Ecarté de la ~e politique depuis 1870, il s'est pré- tention, exilé pour quelque temps a Poyana-Muru-
senté, comme candidat conser\ateur, aux élections lui, monastère russe sur la frontiere moldave.
lé~islatnes du 21 août 1881 et a échoué avec 7 711 Mêlé a toutes les consptrations ré~oluticnnan'es, d
~oix. contre U518 obtenues parle candidat répu- sejetatout entier dans mouvement de 1848, et
blicain, ~1. Bernard. M. Bon.tejlc a été promu grand fut l'un des membres du comité national qui l'or-
officiel' de la Légion d'honneur le 14 août 1862. ganisa. Après la chute de l'hospodar Blbesco (juin
1848), il dc\mt tour a tour rcn)! (préfet-maire)
BOKER {Geor~e-Henry], poète dramatique âme- de Bucharest, l'un des quatre secrétau'es du gou-
ncain, né à l'inladelpine, le 6 octobre ~824, dchuta~ ~f'rnemRnt provisoire, président du club roumain,
en i8~7, par un volume de vers la ~epo~ et l'un des rédacteurs du P~o/n .~ot~rano. Il nt
vie (the Lesson of hfe]. Depuis, n a donné au théâ- partie alors de la Commission pour l'affranch'sse-
tre plusieurs drames: Cn/ay~os, épisode de la lutte ment des Tsiganes. Envoyé, en septembre, au
des races espagnole et moresque, Joué a\cc succès camp de Puad-Enendi pour protester contre le ré-
en Amérique, en 1848, et repris l'année suivante en tablissement du règlement organique, il fut arrêté
A ngleterre jmc Fo ~yH les //e~ (ttte !i\ec ses compagnons, mais il parvint à s'échapper
Betrothal) LcoHor de GM~~tatt. 11 a écrit aussi une et passa en Transylvanie, où il fonda f~)c;<rm.t~
comédie le ~H~e ?ï'~< que ~a~t~s (Ail thé (1 Expatrié). Un ait après, se rendit a Constan-
Worid a niask). Il a pubhé ptt volumes J~ëc~ de tmople, et de là a Paris (1850). où il commença,
/Ae~<?'<<Do~~s (Plays and poems, Boston, 1856, en 1856, une série de J/~wo~e~ sM~ la ~fMwa~He
2 \ol. in 12); C~?~s de la ~Mer?'~ (Pocms of tlic dont
War, -1864; L~c M~orf (tlie Book of
n'a donné que laprcmièrc partie (185fi.
thé in-8). Il a paru à part une traductton française de
l'ead, 1882). ~1. G. H. Boher a été mun~ti-e pléni- sesfoMtM(1857,m-8).
potentiaire des Etats-Unis à Constantinople de 1871
a 1878. If est mort a Phitadelphie, le 2 jan- BOLTZ (Auguste-Constantin). linguiste allemand,
vier 18Ut). né a Breslau, le 26 septembre 1819, entra de bonne
heure dans le commerce, tout en poursuivant ses
BOUN [Gudiaume), philosophe finlandais, est né études de langues, fut professeur adjoint a Ecole
a Saint-l'etGi'bbourg', le 2 août 18~- 11 m ses études de commerce de Hambourg, puis passa A Samt-
a l'Ecole allemande de cette \iUe, suivit les cours l'étersbourg, où il fut attaché à plusieurs établisse-
de l'Unh ersité d'Ilcl~ingfors, partit pour l'Alle- ments militaires. Appelé en 1852 a l'Académie mili-
magne en 1857, et entra en relations a\ec Feuer- tan'e de Berlin,connne lecteur pour la langue russe,
hncb, dont les idées cxercéreu) sur lui une grande il y de\mt professeur en 1862, et se retira a Bonn
nmuence. ~omnié adjoint en 18(i5 a la ctifurf de deux ans plus tard. Après a~oir publié d'abord un
philosophie a Helsin~fors, d v de\mt en 1870 pro- .VoM~a~ cours de la langue russe d'après la me-
fesseur eUraordmau-e et en 1875 bibliothécan'e de <Ao~e de Robertson (~eues Lehrgang der russ.
l'Université. Ses cours comprenaieut la psyelio- Sprache, etc.; Berlin. 5'édit. 1880).il adopta Id
logic, la logique~ ainsi que 1 histoire des systèmes incme méthode pour des manuels des langues
])hdosopluques. anglaise, espagnole, italienne et française et pu-
~e D~e/op~~M~e~< de l'idée b)ia en langue russe des manuels d'allemand et
de la /a~
On ctte de G. Bolni
~jo~M les temps B/Msanc~e~KS- de grec moderne.
~M'~ fe/or/Kft~oH [llelstngfors, 18ti0) /a ~~m~/p
~Ibid.. 18M~; /,pt~Hn coH~Mc~r~c)<r~<?Mrde ~a~ vieux-slave, /<M
Un doit en outre a )f. Boitz une édition du poème
f~or coM~rc les ft~Mf~y
tbid-, 1864); Sur le Problème du ~6re ~r&i~-e (Berlin !854),a\et;traductionet commentaires;
(18u8) Vie ~tf/MC de ~Mro~e ë~M~e~ ~Aî/~o- Cot~r~on /'e'~M~ des peuples ff~?'~ la pa-
phiques ~~M~s le xv~ siècle (Ibid., 18n8-1871, ~/ec<~<j[aM<(BcitnegezurYotkcrkundeau~
2 vol.). Tous ses ouvrages ont été pnbhés en ~ortundLied,Bpi'tm,1868;<aI.at!~M<'<!<MB)C
suédois. Il a aussi donné dan& cette langue le (die Spraclie und ihr Leben; Leipzig, 1808); j~o-
y/t~<re de 5AaA~~rc (Londres, 1879-1887.6 vol.), dtfe<tcM à ~f/t/e du sa~Sfr~ d apres les t'ttsfr~-
comprenant la traduction de trente pièces. ~c'~s/fï/NtM(VorsclmledesSanskiitinlat.Um-
schrift: (Jppeuheim, 18<i8). 11 a donné aussi une
BOLLIAC (César), poète et publiciste roumain, traduction allemande fies C/t~fi/s du poète grec
né en 1815, a Bucharest, fit ses études au collège Atli. Chnstopoulos (1880), des traductions de romans
Saint-Sa\a, et a di\-scpt ans entra, comme cadet. russes, etc.
BOJER (Wencesixs), botaniste tchèque, né à Pra~'f~ BOLINTINEANO (Denu'tnus), poète roumam, né & Bo-
le 1" }an\[cr 1797, mort à file Maurice, le 4 lum 1S5~. !)nt)n.ietil~C,'nottAUucateat,lc2seutcntbtet87~
Edit i-t Edit 51.
BOMPARD fHenri-Raymond),ancien sénateur fran- mariée, le 22 mars 1882, au marquis Christian de
catStnélel~marst82t,s'o<'cut'~d'!ndusU'tect ~nicneuvc-EseIapcn, député de la ~sc-
de~mt président de la Chambre de commerce de
Bar-le-Duc. Maire de cette ~ule pendant l'occupation BONAPARTE(Louis-LMr/pM.prince),anoenséna-
aHemande, fut élu, le 8 février 1871, rept'éscn- teur fraucais. né a Mongro~e {'orcestc]~hire), le
!81~.cst le second fils de Lucien. frère
tant de la Meuse al'Asscmbtée nationale, le pré-~ 4 janvier
mier sur su, par 27561 votx. ït prit place au centre de ~apoieMiI".Sa jeunesse futmoins agitée que
droit et. apres le cote des lois constitutionnelles, celle de sesfréres.HentréenFrancf après Iaré\o-
s'inscrmt au groupe La~ergne. Maire de Bar-le-!)nc, lut]ondfEéu')er,it
peuple a la
fit)
constituante
nomme représentant du
il donna sa dénitssion après avoir échoue aux t~ec- par les électeurs de la
fions municipales de novembre 1874. Porté, aux Corse, ~ais son élection, qui eut heu le 38 no-
élections sénatoriales du 30 jamier 1876, a\ec' vembre 1848, fut annulée le t janvier 18~0. Quel-
M Salmon.surlaliste dite constitutionnelle,il fut ques mois après,])fuf un des cfmdtdatschoi~
l'oft c/tT/orN~, et, après la journée du
élu second sur deux. par 508 ~oix sur 654 électeurs. par
Lors de la scission du groupe des constitutionnels, 15 juin, sa candidature triompha dans le départe-
au commencement de marsl878,il fut un des on?eJ ment de la Semé. A l'Assemblée législatue. il ne
qut se rallierent a la droite monarchique, Il ne fut se sépara de la droite que pour soutcmr, en 1851,!a 13
pasréetulorsdupremierrenouvellementtriennal] politique de l'Klysée. Le coup d'Etat du 2 décembre
du 5 janvier 187H. Représentant le canton de Bar- nele mit point d'abordeneudence,mais au réta-
)e-))uc au Conseil général de la Meuse jusqu'en bhssement de l'empire, il fut nommé sénatem
1878, il en a été élu vice-président. )[. Bompard été (31 décembre 1852) et reçut les titres de pi'mcc et
dccoredeiaLégiond'honneur- d'altesse. Après la ré\olutnm du 4 septembre. Il se
retira en Angleterre, où ses travaux de phdotogie
BONAPARTE*(Maison), fannue française d'origine et d'ornithologie lui ont fait accorder par la reine.
italienne, é!e\éea la d!p)u)f'i[npéri!jie)e!8 mai en mai 1883. uuc pension de 250 Inres (G250 fr.j
1804 et le 2 décembre 1852, et dû'ut.ta déchéance! sui'Ia]isteci\ile.Dcpms,loi'dDi)dley-Coutt-Stuart,
a été prononcée par )'AssemHee nationale a Bor- son neveu, par son mariage a~ec une fille du prince
dcau~- le 1~ mars 1871..Elle comprend l'e~-famiUe de Camno. tm a légué sa fortune. le prmce [~ui~-
tmpériate de France (~oy. ~poLÉuf) et la branche Lucien Bonaparte fut promu grand-croix de la Lé-
aînée, résultant de la fusion des deux lignes
Joseph et
deg]ou d'iiomteur, le 15 mars 't86~.
de Lucien, frères de Napoléon î". Celle- –
H est mort a
l~ano [Itanc), le 3 novembre 189).
et se compose de LotJis-Luc'cn (\oy.* o-dessou~) et Savant et philologue distingué. )1 a publié une
desesï]e\euxotmf''ccs: C~jww~'e basque; des études sur les patois de
Le prince I.Kc;'<Louis-Joseph-~apolëon Bo~A- t'AngIeterre et de l'Ecosse: des ouvrages sur If)
PARTE, second fils du prince de Canmo, né à Rome chinne,en français et en itaben;puis,en 1857, ].1
le 15 novembre 1828, bapt~é par le cardmal Fesdt, J'ftrfï&o~e du Sey~eMr de saint Mallneu, en soi\ame-

r~er secret du pape, élevé


~t~
et tenu sur les fonts par le prmcc Louis-~apolcon, dou/e langues et dialectes européens. Il a aussi
plus tard empereur, ordonné prêtre en J855,camé- traduit en langue basque caM~yMM
au cardinalat le 13 mars {ï.oudres. 1805, in-18). tl a fait paraitre plus rt'cem-
18C8- !'ar la mort de son frere aîné, le prince ment: ~c~tfz~M~s~Mrp/M.t~M~a~r~m~co~c~Mfï~~
Joseph, il est devenu, en 1865, le chef de la branche la langue basque (~876, m-8], O&s~ruct~o'ts sut'
aînée de la f.tmme. La même année, )1 rcoit les
titresdeprmcefrançaisctd'altesse;
~s~~f~t/a]"<7r! etc. (1878, in-8j:
7Jp?/iM7-~?/CS sur la C/~S~~M~OM des /<7Xy!~S t)MtY7
Le prince A~on-C/tar~s-Grégoire-Jacqucs-Nu- liques -)8'<8, in-8).
)ippe Bo~ApARTE, troisième fils du prince de Camno,
né Home Ie~fé\rier 1835, aiicieucapitaineau\ BOND (Edouard-Auguste), erud)t anglais, né a
tirailleurs algér)pns, et mu a fatt ]'e<p6dit)cit du Hon~eil, prés de Londres, Ie5t décembre't81~.
Mexique. U a épousé,le te novembre 1859, la pnn-
2o fils d'un dei'gyman.nt ses études a l'Ecole de
cesse! Harie-C~r~~tte, [tée le 25 ]uiUct 1-842, mie commerce Ta\tor de Londres et entra en 18~2
dupruiceJean-~épLuuucéneBuspoli. comme copiste aux A~chnes de l'Etat En 1838. n
Les filles du prince de Camuo, encore vivantes fut attaché comme adjoint au département des
en 1890, étaient la princesse jM/Charlottc- manuscrits au British Muséum. dcMnt conservateur
Zénaidc, etc., liée le 6 juin 1830, mariée, le 30 août des manuscrits Egerton en 1852, sous-du'ectcur en
~S47, au marqms Hoccagio~me; la princesse Char- 1854 et en 1SGC du-pcteur. Tl entreprit alors le
~~e-Honorme-Joséphine.née!e4mars48~2. classement genéral des manuscrits du British Mu-
mariée, le 4 octobre 1848, au comte Pierre l'n- séum qui fut terminé en 1870, publia le Ca/f~f~'
moU; la prtncc~c ~ttpnsfa-ÂméHo. etc.. née le tifs msinuscrus, chartes e) papyrus acquis p.'T' cet
!)no~eml)rf't85<t,m;ir]ce,Ic~fé\r)crlSM,au' établissement de 1854àl875 (2 \ol.ui-8) et donna
prince PIacidoGabnelh. une herie de /ac-~f~t~c de chartes anglo-saxonne~
Leprmce/fo/a~<j!apoIéon,hlbdePicrre,néle le et de documents anciens. En 1878,nfu) nommé
17 mal 1858, ancten sous-Iicu<enant au 56' régi- directeur de la btbhothéque du Brutsh Muscum.
ment de l'gne, marié, le 7 novembre '1880, à ~t. Bond, l'un des fondateurs de la Société paléo-
MlleMarieIManc,fille du fermier des jeux de Mo- graphique, a publié dans le journal de la Société
naco, morte à Samt-CloudtG l'"janucr 1882. membre des antiquaires un intéressant mémoire An ~c-
de plusieurs sociétés savantes, est connu par ses coM~ of the M;oHPt/et~<?~ <r~ft&ac~oxs of /<a/M~t
etudes d'antbropologie.-Une sceui- du précedeaU, la Mt~rc/t~ ïH ~M~~T~ ïM /Ae 15"' and 4"' fc~Mr~
princesse Jea~~f,née le 25 septembre t8Ct.s'est (18MJ; Il a édtté ~0~~ <J/' the L~t~e~t~ û/'

),
BOMMART {Anied~&-A)exanLU e-!hppo!~te ingenteur le (x'tobtc 1787, mott & Lyon, le fc~'icr m'JU
rrancats, ancien d~uté, né le Pans, Edit. 1-4
mai 1807, mort à Ilarts,
Je 11 mallB07,
tel8jutUet18f~Ëd)ti-4. BONAPARTE (Ptfrt'e-Napotëon, pnncc}. né aRomeJf le
BQNAFOUS (Paut-Eustache-Eug~ne}, ïna~istrat français, t~ septembre 18t5, mott à Versailles, le 7 <nat ~8t
:)ne)enst'n.ttcu]',néaCauncs(Aude),ïellju)nmi2, Edit. 1-i.
tnortâMont[.pHtet,Ie2).sf-t.tembre-tM9Ed 5

1780,
BONALD nm),
ïnmtànodcz,te6maf-slS71.EdtL 1-5.
lnrllat fmnrans,
BONAPARTE [An~ne,pnnf-e), fr~i~ du précédent, né
BONALD (Victor DE), pubhc~te français, né le 19 mat tp3) octobre 1H16, Jaoït à 1-toicnce, le 28 mars 1877
Ed)t. ~-5.
BONARD (Lom&-Adoip]tc}, mann ftanra~, né
candmal,anclnevéque de lyon, né à 6lnlhan (Aveyinn), bon)~,tca7'narst8Uh,mtm[f~if!).tfs]~7Ed)t.5-t
à Ch<-t-
0~/b?~ (1855, j~ot.in-8), sur lademandcdnne.jf/f/M~d'Ari~totc [Turin. 1857) et entreprit une
t'onnnission du Parlement; /'E/a< fM~c (Russe corn- traduction nomelle des OEuvres de
mon ~caltli). de failles Fleticlier, pour la Société dtPtato)ie,Mdau.l8~etsuiv.,in-8).UnécritCti
P/t(Opère
Hackluyt, et Foy~yc~ c?t /fM~ste (Tiavels in Itussia] forme de lettres sur les causes qui ont nul a h)
dp sir Jérôme Horsey; ~scou~ f/a~s fa~M!rc de popularité de la littérature italienne (L<ef;rf-
tt'arrc~ ~cs~~ti (Speeches in the trial ofW. H.; ~Ae SM~r< la ~~era~MFtt ~~M?Mt ~to~t è~f~
185U-18u!. 4vol.m-8), sur la demande du gou- /fi~ in 31t)an, 3" ed)t. ~875] date au~s) de
vernement: CAr~tt/<;oH A~a~~jdc ~~a (5 \ol.), cettcépoque-Eul8~9,ilfutnom!n6p)~ofcsscurde
poiu'lcsArcht\esdciËtat,ete. pimosophie à l'Académie nouvellement créée a Milan
et pubha son cours sous le titre de L~~ttt ~t lo-
BONDY(comtcFrancois-~aricTAi[tEp)EDM).; ~tCEt (tbid., t8CO). L'année suivante, M. Bonghi était
homme politique franoa~, ancten pair, sénateur, eiudeputéaul'jricmentitalien
né a Paris. le 25 a~nl '1802. est !c fils du comte de Ent865,i]fotidaa'fLirmlejournal/fïS/f.rwj?<t
Bondy, mort ru 1847,a))rfsavotr<R)fpr~fftdfia] ponr la défense de la démocratif modérée. ruminé
Sflut't'L p.)]i'dfFt'an<'f.Dchtu)~arctatntttit.)ii'c,< en i864 professeur de littérature grecque a 1 Uni-
ilfut,dG't8~0a-1822,ëte\c<Ie]'Ecolcpc.)y-~ ~ersité de Tm-in, tl passa en 1865, comme profes-
technique; il etatt en 1826 sous-lieutenant dans seur de latm, à l'Institut des hautes études de rio-
l'artitterie de terre, lorsqu'il donna ha démtsston. rence et de\int membre du Conseil supérieur de
En 1854, il fut nommé préfet de 1 Yonne, et admi- l'enseignement. 11 retourna occuper une chmre à
mstra ce département jusqu'à la fin de 1841. Il tit l'Academtc de Mi)an, et y dn'~ca te journal Per-
<'n même temps partie du Conseil d'Etat, d'abord sct'e?'att?ft, puis fut appelé, comme professeur
comme auditeur, puts comme maître des requêtes. d'histoire ancienne, à l'Université de Rome, d'où u
Le 25 décembre 1841, Il fut cle\é à la pairie et pa''sa a \aples, en 1872, pour prendre la duection
siégea au Luxembourg jusqu'à la résolution de deI's~nM~.Le5octobrei874,)!.Bonghi
FévriPt'1848,<~utlcrendttala~ieprt\ee. fut apj)elë à reniplaccr SctaloJa au mmi&terc (te
Il en sortit aux élections df'fëTrtC['187[Rtt'uLlU[)structtnnpubhqucdans)t'cnhiuf!t~tmj~hett).H Il
nomme représentant, de 1 Indre l'Assemblée na-
s'occupa activement, de relever le mveau de i'in-
ttonale, le douzième sur cinq, par 44 722 von; il stiuctmn pubhque en Italie et contribua a l'affran-
prit place au centre droit, vota avec la majorité chissement de l'Etat ~is-a-~isdcl'Eghse. Il defendit
monarchique de l'assemblée, repoussa l'amende- même, i a 1~ tribune de la Chambre, les droits d'un
ment Wallon, mais adopta l'ensemble des lois con- gouvernement laïque dans les affaires religieuses.
'-)titutionnelles.Âu\élecLionssénatorialesdejan\it'r!!nec une élévation et. une indépendance qui, dans
187ë, M de Rondy fut porté candidat, a~'cc son lemimstre, trahissaient lepeubeur.Toutefois il ne
cotiè~ie du centre droit, ~1. Clement, sur la liste prit
t pas, comme orateur politique, une place égale
dite de a l'Union conservatrice ?, et fut élu par a celle qu'il occupait comme philosophe et comme
166~onsur589électeurs. !écnvam
t N.R.BongInagat'dcsonportefeuiHe
II sœgeaala droite du Sénat e).\ota la dissolu- 1 .msqu'a l'avunetnent du cabinet Depretis (22 janvier
tion demandée par le cabinet de Broche, le 1(! juin 1876).
1 Sans avon'jainais pris, <'ommed(''piitc,nn
1877.Apres les élections du 14 octobre et la \tc-c des c premiers rôles, il est souvent intervenu avec
ton'c électorale du parti républicain, le groupe un i certain éclat, comme publiciste, dan~ les an~n-cs
des constitutionnels, présidé par ~1 de Bondv, politiques
I des dernières années il a tour à tour
résolut de refuser un vote de confiance au nu- soutenu s ou attaqué, suivant les circonstances,
insteredeBroglie.Lesrémnonbdecegroupcl 1l'alhance de l'Italie avec l'Allemagne et l'Autriche.
furent suivies par le public i)\ec une \Lve curiosité. la
1 politique d'hostilité contre la France, le m~<
Apres JacItutedncabmetd'an'an'esRochebnueLeLt t~MtM~ t du gouvernement italien avec la papauté.
la\énemcnt du imni~tere Dufaure, ce groupe se Il 1 a preside récemment à Rome les congres de la
divisa les uns cherchèrent a se rapprocher du pai\ ¡ novembre d89i). M. R Dongbi a été fait doc-
centre gauche, mais M. de Bondy, avec plusieurs teur t en droit ciul de l'Université d'Oxford.
autres, sumt lapolitume de ta droite monarchique. A la liste de ses travaux, nous devons ajouter
Il fut réélu au premier renouvellement triennal ~r~a della /î~aH!M ~a~aHa [18fi~858] (l'ioreuce,
du5jLtmierl879etaur<?nouveHement.sui\ant,le1 11868 e i ~M~< ~/<'M~~o~~s~t (tbid.,
~ijanucr t888;il obtint, a ce dermer, 527 ~oixsur 11869 Frati, 7~~t e 7~ ~cM~MM~ Ire [Naples,
(il4~o1a!u~.DepuislamortdeM.IÏCarnot,M.del 1875 .Dt~cors~e e Saggi ~M~~MM~a t~rM~o~e
Boudy est le doyen d'âge du Sénat, 11 a été promu (Horence.l87u.2~ot.),7~t'~A~t/~ptt/'M~Mi'o
officier de la Légion d'honneur le 5 juin 1858. ?Milan. 1877); il CoH~es~t/~er/t~u e ~t cr~~t
~t~r~ coM<cmpor~nct
~Orzett/e ~Ibid.. 1878)
BONGH) (Ru~iero), plidosoplic et t)nnunf poli- C~M~
tique italien, né
(
<.
/w~fr/ T'ers [Ibid, 187H); la
a captes le 20 mars 1828, se lui a aH/~a <~ Or~ett~ e tjt G?'ecM (Ibid 1879] Bt-
<:
5~
de bonne heure avec pa~bion a l'étude de la phdo- &o~'fr~ storica <~t Jf<i7M~ ~ji~'cafRome, '1870t;
L

~ophie et publia, des l'dgc de dix-huit ans, une 1J~o'!C A//7 e t/ ~er~o t~~a~o [Ibid, 1882j,
tiaduction des chapitres de l'lotm sur le beau //cr~ 1 ~<~cc~'t)' (Ibid., 1885), ~Hf~co ~s~~
~184a);illantsunre d'une traduction aveccom-( (tbid 1884); ~o~ ~cMM [~Iilaii, t885): /fow<t
nientaires critiques du ~A~e&c de l'luton (18~0). paya~a
g (FIot'f'ncR, d886), 7nt~a~<y<o da ~M/rcs~a
\umil)eudumuu\enicntré\olutionnan'cdel848,~ a(; Lo~vc (Milan. 1888) sans compter des bro-
n fonda a Horence un journal, ~astona/e, et chures e d'actualité, quelques livres d'enseignement,
prit aux événements, jusqu'en t849, une parUci- ainsia qu'une suite d importantes chroniques poli
patton qui le tit exiler du royaume de tapies, tiquest dans la jY~ofa ~H/o~f~.
Ltabli sur le bord du lac Majeur, il se lia étroite-
!'ienta~eclepo('te~anzoMictleptulo&ophc BONHEUR (MlleMarie-Rosahe, dite ~o~), femme
)~smim et rept'tt, a~cc son ancienne ardeur, de pppmtre française, née a Bordeaux, le mars 1822,
18a2 a !8M, ses études philosophiques.Il donna eut
e pour maître son père, Raymond Bonheur, ar-
.dors son importante traduction de la ~~pAy- tiste
ti de mérite, mort en ~853. Elle débuta au Salon

BON-COMPAGNIDIMOMBELLO(Charlcs~hommepoht!q)ie BONET (Jean-Pterre-t'rançots, comte), générât français,


sénateur/né
'i.'hen, né à Turm, le 26 juinet 1804, mort à Rome, le s' à Atençon, le 8 août 1768, mort dans cet-te
décembre 188ÛEdtt. wile,
n le 25 novembre 1857. Edit. 1-2
BON DE LIGNIM (Henn ~.ntotue, baron), ~néi'dl fran- BONHEUR (Franços-Au~uste), pemtte français, né à
<us, ne à RochecMhon (Indre-et-Loue), le
t777, mort à Ver~)l)ps, )p 24 mat 1856 Edit 1-~
ï
févt'ter Bordeaux, le 4 novembre 182t, mort à Bc)te\ue, le 21 fé-
u'tdl88tEdttl-5.
de t84t par deux petites toiles Deux JLa~/NS et Po~OM ti8CC); Droma~ Tigre ?-o~/ (t868);
Chèvres et M~M/onx. Elle a donné depuis aux Expo- LiOM~e et ses ~c<t~. bronze (186~)
~œt/y <Ate~.
sitions successives, dans l'espace de dix an~, desgroupe plâtre [1870), yMmcH<<~oM~~H(i872);
~HtH~M~ dans un pâturage, le C/irM/ à vendre, /~tn /<* Bref dans /'or~te, groupe plâtre {1875);
des Chevaux eoelant de fabreuvoir, des Chevaux reproduit en bronze l'année suçante: Deux 7~~
da~M ~Mcpr~t?' l'aches CM pfi~oc./a 7~- de fAtCH courant e~ de r/~FM f/'a~< (1875); t.'M
contre, MH .l~c, les ~<M/<M~<j/res, le La&OMra~p, Lwn, plâtre [187H); ~KtrApKr de ~y?~. statue
un 7'caM rAe7MN:f!M<, le Ti~ox, une Etude d c< plàtre (1877); C/tet~ de course p< cAf~/ de ?M~-
/OH~, une ~~Mrc M~r~e, une Etude de chien cou- H~e (1878] Porte-étendard de l'époque Henri
ro~, le 3feuM;rr c~cwfHanf, le Labourage ?~t~ ~~<
Ma~s, au Luxembourg. En 1851 et 1852, Mite Hosa r~M~€
Bonheur, prcssée de conunandes, ne put vieil
~e
/'<
(1884): Cerf /a~M/ tête (t885):
de ~OMÏS XIII (1886): Ju-
M~n<f~crA~Hj!(I88U).M.Jut<'bttunheur
cmo\er au Salon, mais sa grande toile du ~farfA~ a obtenu deux médaïUcs aux Salons de Ï865 et de
aux chevaux fut. le princtjtid succès de Exposition J867 et une medaitte d'or a l'Exposition unnersene
de 1853. A ILxposmon universelle de t8j5, elle de 1889.
eti\oya un nouveau passage de vastes dinjcnsiou~,
la F~NaMo~ CM Auvergtre. A celle de 1867, elle a artiste ppint rp, socxt' des
BONHEUR ~JuhcttR),
expose jusqu'à dix toiles ~ott~H~ aM bord ~c précédents, nce a Pans, le H) jm))ct !8~0. étudia,
mer, acquis par l'impératrice; ~œM/s et t'afAcs; comme sa sœur et ses frères, sons la direction de
Berger ~a~tta! Une Barque; ~c'Krr~Ha~ a~t- son père, et débuta, en 1852, par une iVf7~'e ?M<~c.
yoMCttS; Cerfs traversant ï~M espace t/ecoMt'cr~; enflée la même année, elle a n~tré depuis au\
Razzia (Ecosse); C/~frf!<i~ au repos, Po~fyx, valons et Expositions de 185~ a 188U. sous le nom de
Berger écossais. ));ms tes dernières années, ~)!f Rusa ~uet'eyro!-Bonheur,a\ecdcnonibï'eu~esétudes
Bonheur n'a guère exposé qu'a it'ctran~er. notam- de nature morte et d'amma)~. Son 7'o~caM d'oies
ment, en 1879, a Anvers, Un
et en 1882, à Londres, le Lion
P~
de /<M~r!cMrs, a remporté une mentm~ à l'Exposition un~erscUc
chez lui. On loue del!'43~.E!!ea()bte!!)tcnoutredeso)L'u!io))saux
surtout la fermeté du dessin et le grand caractère Salons de 18C1 et 1865, et une médaiUc de bronze
de ses passages. Ses tableaux, comme ceu\ de a)E~posttionunn<L'rseHcdel88~-))mePt~ro!a a
t'.)Ld Delaroche, ont été particuhereïnent j'cchct'chés seconde activement MHe Itosa, sa soeur, dans la
par les Angtaib. Elle s'est excercée aussi à la scutp- direction de l'Ecole de dessin.
]m'e, et a emoyé plusieurs fois au Salon des groupes
d'ammau'L qut n'ont rien ajouté a sa rf'put;itnm. BONHOMME (Jean-rraHcois-]Ionoré), littérateur
Depuis 1849, MHe Rosa Bonheur a dirigé 1 Ecole francats, né a la Trcmbiade (Charente-tnft''neure) le
gratuite de dessin pour ]es jeunes nUes, dont eUe ~Ojanuer 1811, fut d'abord clerc de notaire, puis
est lestée directrice honoraire. secrétaire d'un soits-préfet. et entra danb Fadmi-
L'onmente artj~te a obtenu une 1~* tneda]))e en ntstrajiondesccntubuttonsmdirectesoùnde~nit
1848, une de 1" classe en 1855, et une de 2" en sous-cltef.)lq~n);iiem)ui~.t('t'edesnnat)ces,eu
18<i7. En 1868, eUe a été nommée membre de l'In- 1866, pour rar~on de santé, et se consac<a aux tra-
stitut d'Anvers. Elle a:été décorée de la Légion d'hon- vaux Itttéran'cs.
neur, le !0juiti 18C5, et en jamier t870, de l'ordre Parmi les publications de ~1. Bonbommc. nous
de Léopold de Belgique. Betn'ée auprès de Fontaine- citerons CEM~r~ ttM'cs de l'u'on 18.t, 111-8),
bleau, cite fut, dit-on, pendant la guerre 1870-1871,1, suivies plus tardd'unC(?w~t<'M< (1865, in-18) et
de la par!, de nos ennenns, l'objet d'une prêtée) )on reproduites, en 187U, a\ec une Ao~ce &fo-<o~ra-
~pécijie, sur les ordres exprès du prince royal de ~Aï~fte (in-8) Ma~/Më de Ma;H~H(?H ct sa /efMt~/e
l'Disse. f 1863, in-18) Cor?'c~MH<~HM inédite de Collé
~864, in-8), terminée par la rciinpresstonde son
(Jules-Isidore), sculptcurfrancais, fn~'e JoMrHa~ a~ec des fragments inédits (1866. 3 ~ol
BONHEUR

de]aprécédente,ncaDordeau\.le15mail8~7, étudia m-8); 7)uc de P~èt're (18G9. in-8);


aussilapeinture sous son père, mais s'exerça enmetnc Abbé de c~Mr(t875. ui-18); Correspondance ~ic~i~
~J~
temps a l'étude de la statuah'e et des groupes d'am- de ,)J/~ ~rM~ (187~, m-18) Corr~po~~a~cc~f~-
maux. 11 débuta au Salon de 1848, comme peintre, du t-AfM/cr ~y~c (1874, m-18]. Louis Ar
et comme sculpteur, a~eclememc sujet, le Combat e~ sa /a~M~/f (1874, ni-18); ~<~a~s f/rs~s
~'M)ie /~t;H<' et <Mtt f'~tfo~t' <7/'r<ca~t. Depuis, Il ~<s/<jry~Va~ a~ec A'o~ee (1880, m-8): Ma-
a abandonné la peinture. Comme sculptem, il a dame de Pompadour général ~'ajt~ee (1880, ni-3~,
donné Groupe de /aMt'c<XM. Cavalier e/iaMa~/ édit. de bibliophile) Grandes Day~~s pécheresses,
tftt taureau, Z<*&~ ~~t' Mj~ ~a~/A~f, études d'histoire et de moeurs au x~fn" siècle,
études, en plâtre: Etalon arabe, étude, en cire, d'apies des documents inédits (1885, m-!8); Ms-
Groupe de OM: Cheval, études, en brunze, ~fo<r~<Nt ~tNie ~sp~Md/par Flonan. avec
7/erc~/e et les <t'(7tfj- de D/ow~t/c. groupe en face et ~\fj~s [188~, in-18); Ï~j/f/~c f/e ~~H à
plàtre, ex msé en 18~, !)mbi que le /c6;v .Sf~t~e, sutue de ses ~MjOKrs avec 3~f GMëHtttf/<
l'Ktdt
~0~ veau
Un 7'~rf~FM et ~H
(1857); J~~tf~~ et son pt~~[/J~
Ot<
C/~M
<P'
7~)~A~e 1855), qui ont été coulés en bronze pour (1884, ni-18); jï/M~~c la cf'm~ssr
et documents médits (1885, in-18), .1
C~t~s, sa
t~c. son <yM~-e, sa wM< [174C-18~]. d'après de:,
}'<'7f/tC
~t'f~ /s-
brebis ()859j; ~)~ ~tFMtNirc, marbre (180):
~~is /7cM/'M. poésies (188C, m-18~, ~M/~s et r~s,
MtCHt a~a/tt~sc MUH~ par ~t ~t/,
plâtre; Ela- proseet~ersl887.in-)8).M.I[tJonltontmen)'.ut
/['<t at~M~, bronze (J863);
~r~.ft/ (18G4) Taïf~~H (18u5), CArM~

BONHOMME

hiei881. Ëdd
~a~~
~a~;
(t~nace-h~ncois), pftnhe ftnncnts, n~ à1 lleeren
t'Ns, ie~mat'st8'MtOtt.dans
-t-~
le
f~r/j~~ts, ~H représenter en 18u5 a lOdéon une ccmédœ en un
acte et en vers, la 7~e de D~rt~o! et en 1883,
le 27 no\embre 1î97, moU a
ccLtmtHe,'te2ot.to- ]tc~)in,tead<'cptnbiem78Edtt.S 5
BONÏTZ(M~rjn.)n!i),<'tmhti]t)c)n!)i[d,iu~àL.m~cnsaI~.).
!e'jufneLlSH,moaàiîethn,)e25j)nneti}'!S8
BONIN (Edooat d Dr), ancrât ])rnss)fn, né à Stolpe (t'o- EdtL 5
rnt-mnie), )e 8 mais 1793, mot àCoMcntz, le 15 inafs
BONJEAN fLouts nernaid), jurt~consutte français, s~na-
~65. t.dtt t i tcm,ne à Valence fthônic), te: d~cembte isbi.fusiue
BONIN (Adulpbe DE), g(>nél'allllll~lrn,
a~d187~.n~Ëd'iL
ln 11 noerm- àt'ans,te27ma)i871.Editl-5.
bie 18~, mot t ttetn'n, le 16 5 BONJOUR (Casunir), htt~ratcur ft.m(;!na, n~A Ctermont
<M<')tse).)ciom.usl7<)a,mnttàt'd[is,lt!~i)uml8M
BONIN (Cu&ta\e DE), homme pohhque aUemand, né à h.hti-2.
l'Exil d Ovide. Il a été un des collaborateurs de la l'Ecole des Beau\-Art~ et fut élève de Hnmont II
7tft'«e de FrttMcc et de la /frt'!<e ~rt<MM;y!M. obtint le grand prix de !tome en 1836 sur ce sujet
Socrct/e buvant ~f~tfp. En t8î2. il exposa un mar-
BONNAFONT (Jean-Pierre), chirurgien français. bre, ~MtOM7 secoM~oM~ les ailes, qui fut acquis par
né à Plaisance (Gers), le 22 janvier 1805, entra l'Etat. Il a donné aux Salons suivants P~~M-
comme simple soldat dans la garde royale en 1827, çanl ~a /o~~e (1844); JM. Terme, maire de Lyon,
et fut admis quelque temps après dans la chirurgie buste (1846); /eP~-c Lacordaire, buste (1847)~
mihtaire. Eu 18-)0, il fit partie de l'expédition Jca?)ue //ncAc</e, statue au Musée du Luxembourg
d'Alger et resta douze années en Afrique, pendant (1848) les bustes de B<t~rAe etd'~m~ëre (1819),
lesquelles n assista a vingt-deux combats. En 1854. tous deux au Musée de Lyon. La reproduction en
il s'était fait recevoir docteur en médecine a Mont- bronze de l'Amour nguia a l'Exposittonde Londres
pellier, avec une thèse sur les Plaies d'armes à feu de 1851, et le même sujet, en marbre, a Imposi-
observées en ,4/W~Mf. H devint ensuite médecin tion universelle de 1855, ainsi que la ~M/~t,
principal de l'Ecole d'état-major. 11 a pns sa retraite statue en marbre. On doit à cet artiste la statue
dans ce grade et a etc nommé médecin consultant colossale de ~o~'e-Do~e de France au Puy, coulée
de la Maison d'education de la Legion d'honneur. en fonte de ter avec deux cent treize canons pris a
[I a été promu officier de la Légion d'honneur le Sébastopol, de 16 mètres df liauteur c'e!.ut la
12 juin 1856. ptus grande Œu~re scutptnraJe a~ant l'e\écutton de
M. Bonnafont a pubbéun certain nombre de mé- la L~cr~ de Hartholdi; elle date de 1860.
moires. la plupart insérés dans les Bulletins de
l'Académie de médecine, dont il est correspondant
depuis 1856 Sur la Dégénérescence des
(1832): A'OMfcaK Procède operatoire pour la ~y~-
/Mrcd~<[r~re ?MamMM~'etH~tttc; Sur le Choléra
j' En dehors des Salons, on doit encore n M. Bon-
nassieux ïl't/ Cam~~c/ statue en ma)hre pour
la ~i)te de Sydney (Anstt'ane); /~M~/t', statue en
bronze pour la Heche ()857); les 7/oM~s, g-toupc
marbre, a la Bourse de Lyon ()863); Z,as Cases,
d'Alger (1835)..S~r ~H/fM~ff du c~tHtj~ d'r!yMe statue pour la tiDe de La~aur (1864) la ~oMfc~to~
~'Mr <a y/tMtecxhKOH;ttre (t856) Sur le Degré de de saint ~M~us/tM, ba<ren~f à l'é~use de Saint-
:tt<M~r;M du c<tHttt<d'Alger (1857); Observations Augustin a l'aris (1865); ~f~ 7)o~rn.M, statue
daH<~<Mhc (18~1); ~'o~~MM Procédé contre l'im- marbre à ['é~tise de Tarare (Rhône) (!860); la
per/bra~ cuft<yeHta/f du co~dM~ OMdî~ ~.ï~rHe Duchesse de L~t/H~, statue couchée en marbre, a
(1845) Réflexions sMr f~/afirie (1846. in-8) Sur les Dampierre (1866) le r~~i~a/ Cot~ statue mar-
fo~M de fore:Me (1851) T~scMMMH <Mt' <e! de- bre, a la cathédrate de Reims (1872); /e Ce/t~-<~
placements de la matrice (1854); De la ~Mrdt-mM~~ d'~x~t~i~, statue bronze, a Monnet (Maine-et-Lou'c)
(1853, m-8), J'MiM théorique e< prat~Me des tMaftt- (1875) /ePÈre~afoj'c, statue bronze, a Ha-
dte.s de l'oretlle e< des organes de [tMdtitMt (1860. ~igny (1876);~r Darboy, statue marbre, apôtre-
Dame de Pans (1877); ~y~rGMerrïM. statue ma] bre,
in-8, a\ee fig., 2* édit. 1873) la femme arabe dans
la ~t'ttt'mce de ConstftttMne < t865. in-8j le C/M/ern a la cathédrale de Langres (1883] H~r de la 7~oMt7-
et le coures s~H~atre d~/f)m~Me tH~erHa~M~ lerie, a la cathédrate de Bordeaux (1885); ~<'<or
(1866. m-8); Douze ans en Algérie [1881, m-18); de Laprade, à Montbrison (1886); cardinal Pie,
fer~rxM~OMs e)[~~f'M (1884, in-18); le Choléra a la cathédrale de Poitiers (1886); Fr~~pc~
devant l'Académie de médecine, la contagiosilé el d'Assise, statue marbre, à la cathédrale de Lyon
la mtftraM<at))e (1885, in-8) <'Jj!frope M train ra- (!~t).
ytd<- (1886-1889, 2 toi. m-t8), etc. Parmi ses nombreux bustes nous citerons ceux
du Duc de ~M~tfs, la Bibliothèque nahonale;
BONNASSIEUX [Louis-Jean-errc-)!aric), arcin-
a
d'reN, au Pere-Lachaise; du général ~r~ a
\iste-pa)eographe. né a Pans le 2 ma) 1850, est fils l'Institut et au Conservatoire des Arts et Métiers du
du précédent. Il suivit simultanément les cours de ftcoH~c de ~îoM~e, wem~'c de ~KN<~H~; de son
la l'acuité de droit et de l'Ecole des Chartes, se <it premier maître, /<cye~e-M/, pour la ville de
recevoir licencié et obtmt le diplôme d'archiviste I.yon, etc.
paléographe. Apres a~on' servi dans t'armée, comme M. Bonnassicu\ a obtenu une deuxième médaille
tolontan'e, pendant la guerre franco-prussienne, il en 1842 et en 1848. une prennere en 1844 et a
fut successivement chef de cabinet du préfet de l'Exposit~n nnherselle de 1855. tl a été décoré
'l'Ardeche et de la ~té~re et entra en 1874 aux de la Légion d'honneur en janvier 1866 et Il a été
Archives nationales. élu membre de l'Académie des Beaux-Arts, en rem-
On a de lui De la /t~MH<o~ de ~.i/o~t a france placementde Jaley, !e58jmllet t866.–')l a été con-
(1878. m-8). couronné par l'Académie des inscrip- sacré à une partie de son œuvre une monographie
tions, /c CAn/eMM de L'/a~M~ e< ~adaMe de JMoH- sous ce titre DoM~e s~tf~ de la r~r~, par
tespan (1881, in 8); une série d'études sur l'his- J. Bonnassieux, de l'tn~titut (1880, in-4), a~ec qua-
toire industrielle et commerciale de la France torze gravures, par 'M~I. Duboucliet et Audibrand.
(~zeestion des grèves sous l'ancértz rég erne (1882,
in-8); les Assemblées nyr~Mt~tn'M dt< commerce BONNAT (Joseph-Horentm-Léun),peintre français
sous l'ancien régime (1885, m-8) ~cHtCHt des membre de l'ïnsïttut, né a Bayonne (B~sscs-Pyré-
6a/~frs de 1789 GMp< de ~~e co~mere<a~e< tn- nées), le 20 jum 1833, fut éle\e de M~l. Frédéric
dMS<rte< (1884, m-8); <dmMM<ro<tOM d'un depar- de Madrazo et I.éon Cegniet, ohtmt, en 1857, un
/e?Me;t<saMs le Directoire (1886. in-8). H a obtenu en 2' prix au concours de Home pour la ~M~H
1884 au concours le prr! Itordm. de l'Académie des de La~orf et exposa la même année trois portraits. Il
sciences morales ponr un mémoire intitulé les n'a dès lors cessé de ngm'er aux exportions an-
C~7Hd~ ~'ow~ayn~ de c~Htm~rr~, et a dressé f/M- nuelles, et aucun de ces envois n'est pa~sc inaperçu
feM~a~'e analytique des ~roces-ccr~aM.E du Cot~e~ /<* ~u~ ~ef~t~rj~~t (1859); ~~a~t et Eve trouvant
du commerce [1890, m-4). Abel Mtor<, au Musée de Lille; ~ttrttfeccta, un Pû)-
1861); Af~r~yre de sa/7;< .4H~r~; ~or~'fr<< de
BONNASS!EUX (Jean), sculpteur français, membre ~h/te L-, J~s<yM<ï 3~r?~ rée\posée en 1867 (1863);
de l'Institut, né à Panissiercs (Loire), le 19 septem- PPlerins aux pieds de la statue de sarat l'iernef
bre 1810, étudia la sculpture a Lyon sous Legendre- f~ns ~'e~se ~~[/-Pf~rr~ de 7!ome (186i-), acqui'-
llérat et débuta au Salon de 1854 avec une étude par l'impératrice et réexposé en 18()7 ~ii/~o~f
77t/ar~i~c blessé. Il vint alors à Paris, entra a cOtt~~tscH~ OEf/~e afeM~/e, portrait de G-, pour

BONNARD (~uguste-Uenri DE), géolo~ne français, mem- BONNE (FranfOts-Juhen DE), nia~stiat bc)g'e, né d
bre de 1 Institut, né à Pans, le 8 octobie 1781, mort dans Bruxelles, le 10 mat 1789, mort dans cette ~iUe, le
cette'die, )eS jamierH!57 Edit 1-2 1" septembre 1879. Edit. 1-5
].t chambre des avoués (18G5]:jatMtFt~c<'ft~af Bonneau a coHaboré à )'jE<tfyc<oyed)'e du dt'x-neM-
PttK/oreMant h p~ee~MM~a/ertat. aujourd'hui f~~eN;<'e/e.a[a~e~eûf't<e,àla/!c~<ect)~-
n l'église Samt-~icoIas-dcs-CIt-nups, Paysans napo- fempori!tt)e,surtoutà<<tP)-eMe,oùtladoniiBnne
/tf<tt)H<feMMt/e~f!/(tMFat'MMaJ!om<(186H]:séné d'aitictessut'Iacrémation.H fut.jusqu'à la
/nt
ceb deux tableaux ont ligure a 1 Exposition unner- disparition ~eceiourna!,t'Ht)URSprinc)paux rédac-
,elle de 18<i7; ~Si~ay~ à /a porte de l'Ara teurs de O~tH~M H~tc~M~.
<:a'/t'A/totMe()8S7).
Aprèstm~oyagceuOrtent.destinéaétendrect BONNEFOY(Arttiur-I!enri),peintrefrançais.,nca n
a varier ses études, M. Bonnat reparut aux Salons Bouiogue-sur-Mer le 4avr)l)839, entra t'Ëeote
a\ec les œu\rcs suivantes ~sftm~M, destinée des Beaux-Arts, où il fut élève de Cogniet, et rem-
à l'église Saint-André de Ba;onne, et les plafonds porta le prix de Rome. Il avait commencé à exposer
de la salle des Assises du Palais de justice (18fMt); au Salon des )'age de seize ans. I) quitta Paris
femme /eMaA et son eM/a;(<; Utte Rue à J<'nMa/cm pour un certain nombre d'années et fut profes-
(1870); C/te~ <~<tht/t (Arable i'etrée): Fmtm~ seur d.'tnsie~id), jusqu'en 1870. Il a emprunté a
~rt/=tpaysl)asquRs[187'2);F'/«fr~Mrcet !a Provence le sujet d un grand nombre de ses ta-
Xc/ter~o [1875], tableaux que la gravure a ren- blcaux et aquarelles. Parmi ses envois aut Exposi-
dus populaires; ~C/t/dt'sttue a une deh tions annuelles, on a remarqué Le ~e~~rd et le
saHes de la cour d'assises.et où l'anatomie et la buste, d'apres La Fontaine (t8Ni); Etudedepinde
décomposition du cadavre sont rendues a\ecunf P~re~ce.Fur<de6a~f/e-3fa~u~r!/e.am!iesde
e\treme mérité portr.ut de Nf/f D.le" Pn'mM-r: Lérrns (!86~); ~i<rce de ~a;H<-6'~s<e/t, prés de
pas, succès é~al a cctuidu~<'Af*r~f)fl874); por- Cannes ()8t'u). ~t HMM)teaM(t807); Paysage, Des-
traits de jt/f~e pM.fcM et de r~M/cMr (t8~5j ~a~~cr sous de bois ()S68): 0<tt')'eM. le Sor (1869); ~'Me
~e~rc à ~Me~ et la Lutte de J~ro~ (187fij portrait prise à Xat;Aae<
[187H); la ~t'M<e(i872);
de At. TAM:r. (1877), fi;u\re magistrale a qui. trois Vent ~M~'Vo~, environs de Bou]ogne-sur-Mer(1875);
mois plus tard, la mort de son nlustre modèle le Blé ttOM~aM et Co~H de yardut, ~r~s~tr à
donna un surcroît d'importance, en en faisant le rf~c, aquareiies [1876]; L'M Garde-champêtre.
dernier t'pe de cet homme d'Etat; !e portrait du CM' AM?D<a/d;etPne~oMtfe, .iquare)te()877);
président jM~sGrcf~etJo~ (18801;.Va~j/r<'<~e
femme (1883) 7'CM~s /f?~ (1878); C~tMt~er~ et Fritte au
mt'H; DeHM et un portrail de ~Û. Pas- &o~t/c ~'eaM, aquareUe(1879):yM~'MeMDfïM6~ta?'A,
te ur et sa ~c~e-/t//6 et le vicomte de Delaborde, ~f)tt.!MMf, Madame et Bébé (1880) De/:ttOMf!;it, t,
~ecretan'e pcipetnel de l'Académie des Beaux-Arts Soir d'octobre (1881); ~«<t)!<~ de septembre (i884):
(1886); Alexandre B~tKas (1887) le Cor~t')M< de D<'rrMre <cfe!</e; Au bord de l'étang (1885); .~a-

i889..
L~yëj'î'c, uu des portraits de l'auteur les plus ;tM~e d'Afcer [1886); Fin de mai [18S7J; la &MMte
remarqués pour sa note éclatante, et celui de Jules place (1888); Poste aMH<-e' (1889); /!t<mt'MaH<M'r
Ferry ()888); Idylle (1889), et, pour continuer la de septembre (1890). M. ït. Bonnefoy a obtenu une
série des portraits officiels, au ton setere et au médante de S* classe en 1880, une de 2* en 188t.
coloris sombre, celui du P~est~eM~ C<ï''Mo< (18~0] et une fnédaule d'argent a l'Etpesttton umverseUe
cnfin la Jeanesae de Savasort, étude de modele athle- de
tiquefISM).
M. Bonn !)t,l'uu des maHrehdugenrf moderne BONNEFOY-SIBOUR(Georges;, députe français, né
du portrait, a obtenu deux médalUes de 2" classe a l'ont Satin-Esprit (Gard), le 28 no\embre 18ii).
en 1861 et eni8(i7 et la médaille d'honneur en est le petit-neveu par alliance de l'arche\cquc de
1869. Il a ëlé élu membre de l'Académie des Beaux Pans.VgrSibour.etnisdet'anctensénateurdu
\rts.le le féu'iei'188),en remplacement de son (tard,décedécnl87G.))an'edesa~illcnatatc,con-
m;ntreL.Co~niet.Ije22no\emhrel888,ilaété sei)!er générât et sécrétait e du Conbei). il se porta
nommé professeur clief d'atelier de peinture a candidat d;nisi'!n'rondi~setnentd'tzes,am élec-
Kcole des Beau\-Ar)s, en remplacement de Gus- tions générâtes du 22 septembre 1889, obtint an
rave Boulanger Décoré de la Légion d'honneur en prenner tour de scrutin 6338 ~oix. contre 5529 don
)8t]7 à la suite de l'Exposition unnerscllc, il a été nées a 11. Créfmeux. candidat r.'idn'a) et dépnté sor-
pt'omuofncierlc7juilletl874etcommandeurlele tant et 8175 a )I. Pieyre, candidat monarchiste Il
1', juillet 188i!. aétée)uauscrutnidebaiinft.jgHpar)lS53von
contre 8 762 réunies par M. Pie~e.
BONNEAU (Alexandre), littérateur français, né a
Hxoudim (I)em-Se~res), le ~4 a\ril 18~0, acheva ses BONNEMÈRE (Joseph-Eugène), littérateur fran-
études af'.iin.etfut attaché deuxan~al'admi- çais, né aSauin m'())anie-ct-IjOire),le2C février
nistrationciMie en Algérie. Il publié :0~ff< PL t8n. est petit fils de Bonnemere de f;ha\ignv, de-
;MemM (1842, m-12); Mm/~df /'7)!~ (1857, pute de cette ~iHe a l'Assembtée )égis)atne.'It fit
ui-4, a\ec carte); les 7'spt la r/f~a~o~ (1860, jouer a Pans, sur la petite scène du Panthéon, c<i
ui-8); Rome et <s JMt~rttMM' [t861, in-8); V/ft<<t 18H, les Pr~t<e~ fiacres, vaude\iUc en deux actes,
-s~rof/j' son aix'
(i86~,m-8), et la première ctU~rome.f<s,féene en cuiq actes.En 1843, Il alla
p.n'tiodun~p<j~~f/~f~E!N'f~e(lS64.m- a Angers, ou i! pubtia pendant cinq ans, P?'e- dans
lol 25 pi. et 10 cartes), exposant le développement f')~sëM~'afe/OMes/,descausei'iebiiebdomadatreset
dfsptmcipesdt'8'J,l'espttt(les)rai!ésdelM14etet des études historiques.lifit en nutrereprésci~cr
de 1815. les besoins et les tendances du peuple, etc.; dnerses])iéeessur le théâtre decettetiHc,et rc
~Ct'etMf;0!tf<tF5~MM/M~s(188'J,m-18).MA.~unaPan'.en)849.
BONNECHQSE (M~r Hent i-M.u ic-Gaston t!o)SNORMA~u DK), BONmMACE(tdoip)~-Cti.u~es),peHitiefiancai!n<!J
à
prêtât français, catdmat,néAP.)ns, te 30 ma) 18'X~imMtt Toulon, le 2 avrd ISl~, mort ,'t BIontïtttrai), le 15 octobre
.!Houen,le'2X octobre tttMEdttt-5 188~ Ldtt. t-5
BONNECHOSE fFiançots-l~u! Emile R~isMoRMANf fL), ht- BONNEHÉE (Marc), chanteur français, né à Moumours
L·natam françms, fWe du précedent, nP à l.eyerdonp p (BdBsesi'yt~nées),te'aM'itlMX,nioitaraii!)c~M-
innn.)ndc).te't!i'at]uti!iOt,moit.al~ii'l<!t5'Mtiier Edit. 4-5
tS7KEditt-!i vner 1SM
BONNEFOND (Jean-Claude), pemtre fiançais, né à L)on, BONNEL(Leon),depntefian)'!n')H'-artarbontte,te le
t)'!7mat!,t7iHi,moit. dam cette ~He,]eKjumt86)). 2taoutl!!N,!iiortf[atiS cette vn)e,tf:t8inmicii8M
i.t)iti-3 EditS 5
BCNNErOY StBOUR (J.tfqm's-tdnen),négociant fiancats, BONNEUER(Hipno~te-M.nieLoins!'hitib~t),httcia-
sénateur, ne ai)ieu)eSt(t)i<ine),lemnovembielM), <u'hanc;ns,tieeiil7'J9,inuitàrabm,c'ndéccinbi'c
moitjHïetes.let6dMembielM6 Edit 5 t8tM E.i.t 1-t.
M. Bonncmère a publié une importante Histoire confrères
a de l'Académie des sciences. ^éaninonis il
des Paysans, 1200 1850 (1857, m-8; 2« édit., 1874, SI vit frappé de revocation et remplacé parmi suc-
se
2 vol. m-18); la Vendée en 171)3 (1800, m-18); le acesseur a titre piousoire (10 décembre 1878). Il a
Roman de l'avenir (1807, in-18); les Dragonnades él nomme membre du Iiurcau des longitudes le
élé
histoire des Camisatds (1SG9, in-18; 3e edit. 1H77, 2: avril 1885. M.Obstan Uoniiet a\ ait été élu membre
25
in-18}; Histoire populaire de la France (1874-1879, dde l'Académie des sciences, en 1XG2, dans la section
3 \ol. in-Ô2) l'Ame et ses manifestations à travers dde géométrie. Décoré de la Légion d'honneur, il a
l'histoire (1881, in-18); Iher et aujourd'hui, les ha- été
é promu officier le 1" février 1872.
bitants des tampagnes (1882, in-18); Histoire des On doit ;i M Bonnet des travaux intéressants sur
guerres de religion, xw siècle (1886, gr. m-8, illus- ddiverses branches des înalhémntiques et insérés a
tré) plusieurs mémoires couronnes par diverses leur
k date, dans le Journal de 31. Liouwlle, le Jour-
académies Paysans au dtx-neuvieme siècle gantes, nal
re de l'Ecole polytechnique, et les Comptes rendus

I.
1847), Histoire de f associât toïi agricole cl solutions d l'Académie; en analyse, diverses Aotcs sur la
de
pratiques (Ibid 18-40), le Morcellement agricole et convergence des séries (18î5-18i9}; sur le dévelop-
r~
l'association (Besançon), elc. Collaborateur de la pement des fonctions en set tes (1852), et quelques
pr
Démocratie pacifir/ue, de la Revue de Paris, de la botes
1\ relatives aux intégrales définies (1841 et 1840)
Libre reihenhe, etc il a fourni en 1858, au Messa- e géométrie, des mémoires
en sur les surfaces iso-
ger russe [KowsKi ^estnick) de Moscou, une série thermes
L et oi thogonales (1845, 1849) sur la Thém le
de Lettres à la Russie sur la situation actuelle des générale
g des sur/aces (1840); sur les surfaces dont
paysans el de £ agriculture en France.
sénateur français, né a
fl.oms-Eugcne), sénateur
BoNNET (Loius-Eugene),
BONNET
a (9853~; szrr
ics lignes de auelqzres sont planes
courburepropriétés gézzérales desiqvcs
ou sphét
(I853j; sur Quelques propriétés générales des sur-
faces et des lignes tracées sur les surfaces (1844]
snr-
JiijiincuK (Ain), le ti octobre 1815, étudia la méde- sur
s Quelques propriétés des lignes géodésiques
cine a Pans et fut ensuite interne chirurgien dans [18ojJ;
( sut la Théorie mathématique des cartes
les hôpitaux de I you. Reçu docteur en 18-42, il alla géographiques
g (1852): des notes *sur les Piopnétés
exercer la médecine dans son pays natal et acquit de « la lemniscate (1844) sur les Ombilics des sur-
une grande notoriété dans le canton de Poucm, qu'il faces ( 18-45} en mécanique Mémoire sur la théorie
fut appelé a représenter au conseil général. Lors des t corps élastiques (1845); Mémoue sur quelques
( particuliers de l équilibre de température dans
des élections sénatoriales du 30 janvier 1870, il se cas
porta comme candirtal républicain et fut élu séna- les to/ps dont la conductibilité vai te avec la posi-
teur de l'Ain, le premier sur deux, par 350 voi\ sur tion
t et la direction (1848); Notes sur diverses
540 éleclems. Il put place à gauche dans la îmno- questions
5 et problèmes de mécanique (1844]. On

nté républicaine de la Chambre haute. Son frère, cite
M. Jules Bonnet, se présenta aux élections légis- 1er
(
1
en outre de lui Astronomie sphéiique (1889,
fascicule, gr. in-8).
latives du 14 octobre 1877 dans l'arrondissement de
ÎNantua, comme candidat officiel du maréchal de BONNEVAL [Ànatolo-Fernand-Maric, Mcomte d»J,
Mac-ÏIalion, soutenu par la coalition monarchiqueancien¿
député de l'Indre, e&L né a Bourges, le 5 dé-
et par l'administration; il échoua a\ec 2025 ^oix, cembre
( 18r>8. Capitaine-adjudant des mobilises du
contre 11 621 obtenues par le candidat repubhcam Cher, pendant la guerre, n a été. lors de la forma-
31..Mercier. ïl ne s'est p.is représenté aux élections tion de l'armée territoriale, chef de bataillon au
sénatoriales du 25 januer 1885- (île réginu'iit. Conseiller municipal d'Issoudun et
grand propriétaire dans «on département, il a été
BONNET [Mgr Joseph-Midiel-Frédéric), prélat fran- jiorté sur la liste monarchiste de l'Indre, aux élec-
çais, est ne h Laiigogne (1,0/ere), le 21) septembre tions du 4 octobre 1885. It a été élu, le dernier sur
1835. Précédemment vicaire général de Périgueuv cinq par 351 70 \c> sur 00 511 \otants. Auv dédions
il a été nomme évèquc de "\i\ierb (Ardêche) par par scrutin d'arrondissement du 22 septembie1880,
décret du 7 juin 1876, préconisé le 26 du même mots il se porta dans la circonscription d'I&soudun, et
et sacré le 2i août suivant. obtint, .ni premier tour, 5304 \oi\, sur 12 259 \o~
tants, et echoua au scrutin de ballottage, avec
BONNET (Pîerre-Obsi.m), mathématicien français, 5459 ioi\, contre 7112 obtenues par II, Lecoiute,
membre de 1 ïnslilut, né a Montpellier, le 22 dé- ancien député du même arrondissement.
cembre 1810, fut reçu, en 1838, à l'Ecole pol> tech-
mque, d'où il sortit comme élè\e ingénieur des ponts BONNIER ORTOLAN (Pierre-Elzéar) auteur dra-
et chaussées; mats il renonça aux services publics matique français, né à Paris., le 25 novembre 184U,
alin de jiomoir se consacrer 'entièrement a l'étude, est le fils du professeur a la Faculté de droit, mort
deunt lépctiteur de mathématiques à l'Ecole polv- en 18i7 et le pelit-iiJs, par sa mère, du juii>con-
leclmique, examinateur d'an.ihse en 18G9, otdncc- sulte Ortolan dont il a joint le nom au sien. Apres
tenr des études en 1873. LÏi décret du 10 avid a\oir fîîit bcs études classiques au collège Rollin. il
1878 le nommait également professeur d'astronomie suisit les cours de droit et obtint le diplôme de
mathématique a la faculté des sciences en rem- docteur. Pendant la guerre franco-prussienne il
placement de Le Verrier. A la fin de l'année 1878. serait, comme engagé volontaire, dans les zouaies
M. Ossi.m Bonnet fut l'objet, près du ministère de et j>nt part a la bataille du plateau d'A\ron (dé-
la guerre, de dénonciations qui eurent le plus grand cembre 1870). Se tournant ensuite vers le théâtre,
retentissement. Ces dénonciations, relatives à sa il a fait représenter diverses pièces en \cvi, signée»
situation jimée, piovoquerent les protestations les de ses prénoms &eul-> les Ecoliers d'amour, un
plus honorables en sa Lueur an sein du conseil de acte a l'Athénée (1874); l'Oiseau bleu, un acte au
perfectionnement de l'Ecole et de la paît de ses YaudeuUe (1875); le Grand Frère, drame en trois

BONNET (Guillaume), génoial fiançais, né à Geniive en 18U.1HOI-I à Luceine (buisse), le 23 juillet 1885 EJit 5,
l"8i, moi l le '25 novembre 1861. tdit. 1 3. suppU-iiient.
BONNET (\mldle), du Honnet de Lyon, médecin fian- BONNET DUVERDIER (Edouaid-Guillaumu), dc'|iulé fi.in-
c-iis, né à Catlouin (Dordo^rne), le 13 septeinbie 1824, mort
çais, né le 19 mais 1809, à Ainbéneux (Ain), mort le 1 l(aris, le 21 nn\embiel8H2. Edit H
l«(îécembie 18Ô8 Mit. 1-â.
BONNETY (Augustin), publiciste Fiançais, né à Eniio-
(Born.ird-\u£iiste Ferdmand), médecin fran- y mai "I7'J8, moit à l'ans, le
BONNET
çais, né à Miramont (f.ot.-et-Garonne),le 21 octobre 171)1,
moit a Ifuideauv, en août 1873. Edit. 1 5.
\aux (Itassos-Alpos),
2*t mai b 1879. Edit 15
Ift

BONNIER (Edouard Louis Joseph),juiisconsulte fiançais,


BONNET (Jacques-Victor), économiste français, membre ne à Lille, le '21 SL'ptembte 1808, mort à l'ans, le 11 si_p-
de l'Institut, ne à Main tenon (Lure-et~Loir>, le 22 avril tembiel877 J--dit 1-5
actes, a l'Odéon (1878) Itacine siffle, à-propos en de Pe«th a Semlm, pour le compte de l'Autriche, et
un acte, même théâtre (décembre 1876); le Cousin du chemin de fer de Belgrade a >isch, pour celui
Florentin, un acte au gymnase (1877); et, dans un de la Serbie. Mais la fortune de 1 linon générale
autre cadre Burg-Jargal, drame en sept tableaux, devait être aussi courte que brillante et aboutir, en
tiré du roman de \ictor Hugo (1881), avec H. Les- quelques années, a une effroyable catastrophe. Ses
clide, etc. On lui doit aussi des romans la actions étaient devenues l'objet d'une spéculation
Femme de lioland (Brut. 1882, in-18); Christine effrénée malgré l'augmentation du capital porté
Bernard (1882, in-18) Jacques Tempête (1882, par des émissions successives de 25 millions a 150,
in-18); le Bnou (1885, in-18)! l Oncle d'Australie elles montaient avec une incroyable rapidité et elles
(188S, in-18); enfin des poésies, des fantaisies et atteignaient a la Bourse le cliilfre de 3200 francs
des articles de critique. pour un versement opéré de 125 francs. Pour sou-
tenir de tels cours, l'Union rachetait elle-même
BONNIÈRES (Guillaume-François-Ilobert de), htté- ses titres pour une somme de plus de 200 millions,
rateur français, est né a l'.ms, le 7 avril 1850. Il dissipant ainsi son actif social. Après une période
sertit pendant la guerre dans le 2" régiment de de bénéfices réels ou apparents qui permettaient
lanciers, lit son droit et entra dans le journalisme. de porter, en une année, prés de 30 millions a U
Il collabora au Figaro, sous le pseudonyme de Janus, réserve, la Société dut suspendre ses pavements le
et au Gaulois, sous celui de Boberl-Estwnnc. Apres 21 lauuer 1882, avec un passif de 212 millions; le
a\oil' édité les Lellres gtecques de Mme Chénier 2 février sunant, elle était déclarée en faillite et
(1879, in-10), précédées d'une étude sur sa vie,et dissoute quatre jours plus tard. Cette chute, qui
les Académiciens, comédie de Saint-Evreinond (1879, H-çut le nom de krach, causa au monde financier
iu-10), il publia uu -volume de vers: Contes de fées un* long ébranlement et aux particuliers il innom-
(1880, in-16) plusieurs romans remarqués pour le brables ruines. Elle donna lieu a des poursuites
soin des portraits les Slonarh [1884, in-18, 4 édit.), judiciaires retentissantes MM. Bontoux et Feder,
peinture critique* de la Société aristocratique le d'abord consignés à la disposition de la justice,
Baiser dr, Mnum (1856, in-18); Jeanne Avril (1887, furent mis en état d'arrestation. Le principal grief
m-18); le l'élit Margemont (1800, in-18), servant contre le président du conseil et le directeur était
de cadre aux mêmes peintures sociales, et une série d'avoir vendu l'un et l'autre par grandes masses
d'études sous le titre de Mémoires d'aujourd'hui des tities d'actions sur lesquelles il
n'avait rien
(1883-1888, séries Mil, m-18). ete versé. Ils furent condamnés tous les deux, le
20 décembre 1882, en première instance, a cinq ans
BONTOUX (Paul-Eugène), ingénieur et financier de prison et 3000 francs d'amende; condamnation
français, né le 10 décembre 1820. lit ses études a qui, après appel et pourvoi, fut confirmée, le 22 juin
l'Ecole polytechnique de 1839 a 1841 et passa a celle 1883, par un arrêt longuement motné de la Cour
des Ponts" el. chaussées. Ingénieur de 2' classe de Cassation. M. Bontou\ avait été promu officier
depuis le 22 septembre 1840, il appaitmt quelque de la Légion d'honneur le H octobre 1871. Il a
temps a l'administration de plusieurs lignes de che- publié, en 1888 l'Union générale, sa vie, sa mort,
mins de fer français, obtint un congé illimité et fut son programme (in-18).
appelé en Autiicho comme directeur des chemins
de fer Sud de ce pays. En relation avec la maison BONTOUX (Félix), ancien député des liasses-Alpes,
de Rothschild, il employa les ressources de cette est né a Sisteron, le 13 décembre 1840. Maire de sa
banque a diverses opérations personnelles, achetant Mlle natale et conseiller général pour le canton de
des mines, construisant des chemins de fer, fondant La Motte, il s'est porté comme candidat républicain
des fabriques, organisant une importante expor- au\ élections du 21 août 1881,dansl'arrondissement
tation de bois d'Autriche en France. Il lit parlie des de Sisteron, et a été élu par 3 073 voix contre 2 618
administrationsde diverses entreprises, entre autres données a M. Paulon, député sortant. Il fit partie
des chemins de fer de l'Orient avec M. le baron du groupe de la Gauche radicale et se signala par
llirsch. Dans les désastres imanciers de 1873, sa persistance a demander la suppression au budget
M. Bontoux perdit la plus grande partie de sa for- des subventions de l'Etat aux théâtres nationaux.
tune, rompit a\cc la maison Rothschild et dut aban- Poitésur la liste républicaine radicale dans le dé-
duiuier la place de directeur général des chemins partement des Basses-Alpeb, aux élections du 4 oc-
de fer Sud Autrichien, en gardant toutefois la posi- tobre 1885, il n'obtint au premier tour de scrutin
tion de membre consultant comme ingénieur Dés que 5 763 voix sur 24 603 votants, et se désista au
cette époque, il s'était attaché au parti légitimiste, scrutin de ballottage.
et lors des élections du 14 octobre 1877, il accepta
la candidature officielle dans l'ai raidissement de BONVALOT (Pierre-Galriel), explorateur français,
tiap, dont il représentait le canton au Conseil géné- né a Espagne (Aube) en 1853, fit ses études a Troyes s
ral des Hautes-Alpes, et fut élu par 110 voix^conlre et commença des sa jeunesse a voyager en Europe
7372 obtenues pat M. Ch.nx, candidat républicain. et à étudier'les langues. S'occupant particulièrement
Apres l'invalidation de son élection, il se représenta de la géographie de l'Asie centrale, il fut chargé,
et échoua, le 27 janvier 1878, avec 2 703 voix sur en 1880, par le ministère de l'Instruction publique,
10 701 votants. d'une mission dans ce pays. Il visiU le Turkestan,
Cette même année, Jl. Uontoux fondait, avec le llokbara, voyagea de Samarcuide a l'Amour, dé-
concours de personnages éimnents de l'opinion couvrit les rumes de than-Samane, explora le
légitimiste et cléricale, une grande Société anonyme Kolustan et rentra en Europe par l'Amou-Darya, la
tle banque, « l'Union générale », destinée a tenir mer Caspienne et le Caucase, en 1882. Il obtint, en
tête aux plus grandes maisons financières israéhtes. 1885, une nouvelle mission qui lui permit de par-
11 se ht noiiunei président du conseil d'adiniiustra- couiir la Perse et le pays des Turcoinans. Arrêté
lion et prit M. Féder comme directeur. Les opéra- et fait prisonnier par les Afghans, il ne put pénétrer
tions de banque ne l'empêchaient pas de poursuivre dans leur pays, revint à Samarcande et reparlil
de grandes entreprises industrielles a l'étranger, pour le Pamir. Malgré les hostilités des Chinois et
comme la construction du chemin de fer hongrois des Afghans contre lui, il réussit a arriver a Cache-

BONKIN(Fiançoi!Uibain-S.iliîle), ancien rppitSenlanl B0NVAL (Hausse), nctnce française, m-ea Pans, en


du |ieu|ile II ançais, ,né j Newllct (Vienne), le 18 mars mj, moite >S 1'emcml, en août 1878 Edit. 1-5.
17(jj, moit en niais 1862 Edit 1-5.
BONPLAND (Aimé), voyageai et botaniste français, no a BONVALOT (Antoine-François), uiofetsem et poète fian-
la Ilochelle, le îi aont {"75, moi t .'i S,inl.i-Ariii.i, le 11 m.u
il çais, ne fi Salins en 1781. moit dans cette Mlle, le i5 té-
18o8 Edit 1-2 n km 187-2. Luit. 1-1
mire, le l.jaout 188 1. II a\ait été accompagne dans Dans les Ténèbres de Londie* (Darkesl Londou] vl
une partie de ses voyages par MM. Pépin et Capu. comprend tout un système de réformes sociales.
A son retour, il reçut en France un accueil empressé IÎooth (Catherine), fille du précédent, née le 10 sep
et fit des conférences sur les pays parcourus. tembre 1859, fut chargée de la propagande salutiste
Eu 188Ï), M. Bomalot accepta d'accompagner le en France et en Suisse, et poita dans cette tâche
pinice Henri d'Orléans dans la traversée que celui- beaucoup d'ardeur et d'exaltation. Elle n'arrn.i
ci méditait (le faire de la Sibérie au Tonkin et dont toutefois qu'a de médiocres résultats et ne lit
le duc de Chartres faisait les frais. Ils partirent de accepter son ccmre que dans quelquesdépartements
Paris le 6 juillet, franchirent la frontière chinoise du midi de la France. En Suisse, les salutistes,
le 1OP septembre et, après auur fait tous les pré- pourchassés par la population, urent leurs réunions
paratifs et toutes les provisions néccssaircs pnur prohibées par les autorités. Mi^t il. liooth, (jui s'est
un tel voyage, îU marchèrent pendant un an et attribué le grade de maréchal dans l'armée salu-
Miigt-cmq jours et armèrent, le 26 décembre 1890, tiste, a épousé, en 1887, M. Chbborn, colonel dans l<i
an bord du fleuve Rouge. Ils terminèrent leur même année. Elle dirige le journal En Avant.. +
\oyage par une excursion dans le Tonkin français.
La partie la plus remarquable et la plus pénible de BORDIER (Jules-Auguste), compositeur français,
leur itinéraire fut le passage a travers toute la né a Angers le 21 décembre 18 iO, s'est consacre
chaîne du Thibet, dont ils explorèrent les régions de bonne heure à la \ulgnnsation et au dé\elop-
inhabitées et glaciales. Les observations qu'ils rap- pement de fart musical dans son pays natal et
portèrent de ces pajs, avec photographies a
700 a fondé, en 1876, l'Association artistique des con-
l'appui, communiquées a la Société de géographie, certs populanes d'Angers qu'il n'a cessé de diriger
aux remues et aux journaux, intéressèrent le public depuis et dont l'orchestre, conduit, dans certaines
compétent, et la Société de géographie décerna a en constances, par 3111. Gounod, Saint-Saiins, Mas-
M. Bomalot sa grande médaille d'or pour 1800, en senet, etc., a lait entendre, en piemiere audition
partage a\ec le prince Henri d'Orléans et le P. I)e- populaire, uu certain nombre d'œmres sunpho-
deken lt avait été décoré de la Légion d'honneur niqucs de maîtres français et étrangers. Punis. te
on 1888. et accompagnateur distingué, 31. Bordter s'est fait
M. Bomalot avait rendu compte de ses premiers connaître comme critique par de nombreux articles
\o\ages dans les ouvrages suivants En Asie cen- insérés dans la Revue du monde musical et dans
trale, comprenant deux séries De Moscou en Angers- Revue. On cite la bibliothèque musicale
iiactriane (1884, in-18, cartes et gravures) et Du qu
s'est formée, comme l'une des plus riches
Kohistan à la mer Caspienne (l&$5, in-18, cartes et collections particulières.
gravures) Du Caucase aux 7Mf/~ ia travers le Pamer Dans l'œmre de il. J Bordier, remarquée pour le
(1888, gr. m-8, 250 gravures). sentiment elnvè et la science, nous signalerons
Chatterton, musique adaptée au drame d'Alfred de
BONY-CISTERNES (Antoine), député fiançais, est \igny (Société des grands Concerts, 1882) Nadta,
né a Saint Cirques, le 15 décembre 1847. Sans passé opéra en un acte (théâtre du Chàteau-d'Eau, 1887, et
politique, il se présenta comme candidat répubhcam Théâtre royal de Bruxelles, 1888) Méditation sur le
de J -S. Bach, pour violon, harpe, grand
aux élections générales du 22 septembre 1880, dans Ie prélude
l'arrondissement d'Issoire et fut élu par 12 012 voix orgue et orchestre (concerts du Trocadéro, et concert
sur 1(Î5O5 \otants. En juillet précédent, il avait été Colonne, 188U); Lorelei, ballade avec chœurs et or-
élu conseiller généial du Puj -de-Dôme pour le can- chestre (1891). On cite en outre Aria, Gavotte, Can-
tlubanera, Rêve d'Ossian, Scherzo oriental
ton de Champeiw t zonelta,
et autres compositions exécutées en France, a Pans
booth (William), sectaire religieux anglais, fon- Angers, Marseille, Lille, >antes, etc., et à l'étrangei
dateur de l'Aimée du Salut, est né ÏNottingham, le a Bruxelles, Angers, Liège et Gcnê\e.
10 avril 1820 II étudia la théologie sous la direction
de rév. William Cooke et devint pasteur de l'Eglise BOREAU (\ictor), littérateur français, né à Angers
méthodiste en 1850. Ayant quitté cette éghbe par en 1804, débuta dans la camere des lettres par un
suite de divergences de Mies avec ses supérieurs, volume de Poèmes (18*20), qui ne fut pomt remai-
il hû mit a prêcher pour son propre compte, et, aidé que. Il donna ensuite des romans dont le plus estime
de sa femme, il réussit a réunir un cet tain nombre fut la Conjiaation d'Ambmse (1854, 2 \ol. m-8),
d'adhérente qu'il organisa militairement en 1878, chronique du x\ia siecle. A partir de 1838, il dirigea
sous le nom de l'Année du Saint (Suhation Àrmj) une publication qui, sous le titre de Cours complet
et qui comptait, a la tm de 1885, treize cent vingt- d'instruction, de^it mettre a la portée des enfants
deux détachements disséminés en Angleterre, en l'étude des connaissances les plus nécessaires et qui
Australie, dans l'Afrique du Sud, aux Etats-Unis, au compta une trentaine de volumes.
Canada, en France et en Suéde. Le rév. William
Booth, qui s'est attribué le grade de général dans BOREAU-LAJANADIE (Chdiles-Joseph-François),
son année, a soutenu sa propagande par de nom magistrat et homme politique français, ancien de-
(Charente),
brenses brochures, comme Salvation Soldiery, pute, est né a Confolens le 25 octobre
Training of Cht.ld.ten, Lellers to Soldiers, Holy 1825. Recu docteur en droit en 1840, à la Faculté
living, etc., et par un journal hebdomadaire fonde de Poitiers, Il entra dans la magistrature en 1853,
en 1880, hous le titre The War Cry. Une de ses der- comme substitut aPéngueu\; il fut successivement
nières et plus importantes publications a pour titre: procureur impérial a Pamiers en 1853, à Cognac en

BONVIN (Fiançois), pemtre fiançais, ne à Vaugirard, le BORDEAUX (Jean-Hippolyte-flaymond),jmisconsulte et


22 septembre 1817, mort à Samt-Germain-en-Lave,le archéologue français, né à Lisieux, le 21 novembre 1821,
19 décembre 1887 Ldit 1-5 moit à Amélie-les-Bains, le 10 auil 1877- Edit 2-5
BOPP (Ftantz), célèbie philologue allemand, né à (ileni i-Léonard), archiviste français, né à Paris
ilayence, le 11 septembie 1791, moit à Beilin, le 23 le BORDIER8 août 1R17, mort dans cette ville, le 2 septembic
octobre 1867 Edit 1-4 1888 Edit. 2-5.
BOOTH (James), mathématicien anglais, né en 1811,
mort le 15 mai 1878. Edit. 5 B0RD0GNI (GiulioMano), chanteur français, d'origine
B0QDILLON (^eolas). jiuhhciste fiançais, ne" à Rétlicl,
italienne, né le 21 janvier 1791, mort â "Paris, en juin
Edit. 1-2
le 1" a\nl 1793, moit a Pans, en octobio 1867 Edit 1-4. 1856.
BORDAS DEMOIILIN (Jean-Baptiste), philosophe fiançais, BOREAU (Alexandre), botaniste français, né à Saiimur
né à Montagnac Id-Crempse (Dot dogrie), le 18 î&\ ner 1798, le 15 mars 1803, mort à Angers, le 2 juillet 1875 Edit.
mort en aùut 1839 Edit 1 2 2-5.
1859, président du tribunal de Confolens en 1860, de l'Académie des sciences de Lisbonne. Il a publié
de celui dAngoulènie fin 1803. Elu représentant de Colleçâo dos Tradados, Content oes, etc. enttc
la Charente a l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, Portuqal os outras jiotencias desde ltiït) v Lisbonne,
le deuxième sur sept, par 52 821 ton, il y fit partie 1850-1838).
d'abord du groupe Feray et ensuite du centre droit.
Il fut le rapporteur de la commission d'enquête sur BORGHl-MAMO (Adélaïde Boughi, dame\ cantalnce
le^ événements du 4 septembre 1870 et de celle du itaheune, née a Bologne, le 0 août 1829, fut amenée
18 mars 1871; il vola avec la majorité monarchiste par les conseils de Mme Pat>ta a cultiver sa voix de
de l'Assemblée et rejeta l'amendement Wallon et contralto naturellement remarquable. Elle débuta,
l'ensemble des lois constitutionnelles. Aux élections en 1840, a Urbin, dans le Gniramento. avec un
deféMicr 187<î. il se porta comme candidat conser- succès qu'elle retrouva ensuite dans plusieurs villes
vateur dans l'arrondissement de Confolens et échoua d'Italie, et eu 1840, n Malte, ou elle épousa M. Maino.
avec 5071) ^oix contre M Duclaud, candidat répu- A ïNaples, Pacim écrivit poui elle MaUma di Scozia
blicain, M. Doreau-Ljjanadie fut admis a la retraite et Romilda; Mercadante, la Statua, et Rossi, l'Al-
en 1885, par suite de l'application de la nouvelle ckunista Applaudie a tienne en 185Ô, elle vint a
lui sur la magistrature. Paris l'année suivante et resta a la salle \entadour
Porté sur la liste monarchiste du département de jusqu'en 1856. Ses succès dans la Cenetentnla, le
la Charente, aux élections législatives du 4 octobre liai hier, Mathilde, et surtout dans le Trovatore de
1885, il fut élu, le dernier sur six, par 47 025 voix M. Aerdi, qu'elle soutint ;i la scène pendant deux
sur 88(541 votants. Il ne s'est pas représenté aux saisons, déterminèrent l'Opéra a 1 engager pour
élections par scrutin d'arrondissement du 22 sep- trois ans. Elle y a joué, a\ec de granits succès la
tembre 1881). Conseiller général de la Charente, sous Favorite, le Prophète, la Reine de Chypie et le
Empire, pour le canton sud de Confolens, M. Boreau- Trovatoie traduit et arrange, sous le titre du Trou-
Lajanadic a été décoré de la Légion d honneur le vère, pour la scène française. Api es avoir parcouru
15 juillet 1878. la Russie et l' Angleterre, elle i et oui na en Italie,
quittale théâtre et se retna a 1 lorence.
BOREL D'HAUTERIVE (André-François- Joseph),
généalogiste français, est né a Lyon le 6 juillet 1812. BORIE(Étienne-Léou), député de la Cih reze, est
Apres avoir obtenu le diplôme de docteur en droit, né a Dourgue (Tarn), le 21 mars 1845. Api es avoir
d fut promu pensionnaire de l'Ecole des chartes et passé quelques aimées dans l'enregistrement, il
attache aux tiawuix historiques entrepris par le fonda a Tulle une fabrique de pâtes alimentaires,
gouvernement, puis nommé secrétaire de l'Ecole et fut maire de cette ville de 1882 a 188i b'étant
des chartes. Le Wjuiti I8fii, il
entra, comme bibho- nréseulé, comme candidat républicain, au\ élections
Iliécane, a la bibliothèque Sainte Geneviève, dont législatives du 21 août 1881, dans la lre circonscnp-
il devint conseuateur-adjomf. le lei janvier 1874. Il liun de Tulle, il échoua, a\ac 4529 voi\, contre
a été admis a la retraite, en décembre 1884, avec le 5 290 obtenues par son connu i eut M. Cachai. Porté
titre de conservateur honoraire. sur la liste îépubhcamc radicale de la Corrè/e, aux
l'art des Cfiéiin et des
Ses études spéciales dans élections du 4 octobre 1885 il réunit, au premier
d'Hozier ont produit un Précis historique sur la tour de scrutin, 25 7'2b* voix sur 1)1 204 votants, ut
maison royale de Saxe (1845, m-4) un Nobiliaire fut élu. au scrutin de ballottage, par 34 812 voix,
de Fiance [1854, 3 \ol. in-4) un Annuaire de la sur 58 093 votants. Il se rallia au boulanyisine, au
noblesse, qui paraît régulièrement depuis 18Ï2, un cours de cette session. Aux élection* par scrutin
Armoriai de Flandie (1850, m-4), et un Armoriai d'arrondissement du 22 septembre 1889, Il se porta
d Ai toi» et de Ihcaultc (180b'-78, toni. 1-11, m-8). dans la IrB circonscription de Tulltï et fut élu, au
Outie divers aiticles sur l'armoriai et le blason premier tour, par 7 464 voix, contre 4 707 données
fournis au Dictionnaire de la conversation, au a M. Viiclial. w
Cabinet de lecture, etc., M. Borel d'IIautenve a
encore fondé une lit vue historique de In noblesse (Jean-Bapliste-Edouard). botaniste fran-
BORNET
de France (1840 1847, 5 vol m 8). On lui attribue cais, meinbic de l'Institut, est né a Guéugny
aussi la rédaction des deux voyages pittoresques (Nièvre), le 2 septembre 1828. Il éludia la médecine,
intitulés la Saône et ses bords (1835, in 8) et da se fit recevoir docteur, mais se consacra spéciale-
Seine et ses bords (1830, in 8], ainsi que celle des ment au\ recheiches sur les végétaux inférieurs.
Ihands corps jmliltfiues de l'Etat (1853, in-12], Après avoir étudié les champignons sous la direc-
biographie des sénateurs, conseillers d'Etat et de- non de Tulasne et de Leveillé, il se h\ra a Antibes,
putes au Corps législatif. Il a donné depuis les avec Thuret, aux recherches sur les organes repio-
Sièges de Pans (1871, m-18). ducteurs et la fécondation des algues. Il a été élu
membre de l'Académie des sciences, en remplace
BORGES DE CASTRO (José-Ferrcira), diplomate ment de Tulasne, le 10 mai 1880 II a été décoré
poitugais, né le 5 octobre 1825 ;i
Porto, et neveu de la Légion d'honneur.
du vicomte de Castro, ancien ministre des affaires M. Uoniet a publié, après la moit de son mai lre
étrangères au Poitugal et l'un des principaux ora- et collaborateur 'J'h urc t, l'ensemble de leui s recher-
teurs de la Chambre des pairs, entra de très bonne ches et decomeites dans les ouvrages suivants
lieuie dans les bureaux des attanes étrangères et }1 tudes phytologiques analyses d'algues mannes
fut successivement attaché en lUis-oe (1841), à Her- (I878,m-fol avec 50 planches] et Xotes attfohqtques,
bu (1844), a Home (1847), puis secrétaire a Madrid recueil d'observations sur les algurs [187t>-1880,
(1851) cLchaigé d'alîaires a Turin (1800). Décoiéé fasc. III, in-4; avec planches). 11 a publié en
de divers otdies poi lugais et étrangers, il est associé outie Conundance der Al(jcn Sachons et F.mo-
BOREL (Jean-Louib), généial fiançais, né à Fauieaux B0RGNET (diarlefrJoseph-.Vdolphe), httéiatcm helfïo,
<lnde) le 5 avul 181*1, inoit a Vcisaillcs, le 21 iévuer né ft iYimiii, le 28 mais 1801, înmta Litye, lu 15fi'\ni:i
188-i IMit 5. 1875 Edit 4-5
BQREL (T'ieire Boiiel u IIuterive, plus connu sous le BORGNET (Jules), archiviste helpe, fi ère du piécédent,
nom de I'rtrus). îoiihinuei iiançais, n^ à Lyon, le 28 juin ne à JN Jiiiui le l(i noveiubic 1K17, moit dans cette ville,
1S09, nuiil à Mifctatjant'in, le 1i Juillet 185t> Hdit. 1-2. Ie£2octohiel872 E dit. -1-5.
B0RGET {\ugiible), peintre fiançais, né a Is&omlun, le BORIE (Victor), agronome fiançais, né Tulle, le
30 août 1808, moit à UiJleaurom, le 25 octobie 1877 11 beptembie 1S18, moit à Pans, le 6 juillet 1880
lÀht 5 Edit. 5
BORGHESI (comte Rat tolotnmeo), Muant numismate et BORNEMANN (Fiedeiic-^illielm-Fcidinaml). |iinscon-
epi^i.iplusU* ilalicn, m'1!1! Si\ij.rniino (Koiuj^hp), le 11 juil- biille dlleuiand. né à lieilin. Ie28nuih 171J8, muitddiis
let 1781. moi l d S.uiiL-M.11111. le liidwil IS.,0 1, lit l-i wïUo vilh», lo tH janviui 1861. Ldit 1-4
pa's de Piabenhorst avec la revision des yostararees Cage du lum, comédie en vers; plusieurs romane
de liornel (Veui^t1, 1888, in-8). La société Linneenne le Fils de ta terre (180&, in-8], inséré d'abord dan
de Londres a accordé à ce binant, on mai ni 1801, sa le Correspondant, la Lizardière, roman contem-
grande médaille d'or peut, l'ensemble de ses tra- porain (1885, in- 18) Comment on devient belle.
(1884, în-18); le Jeu des leitus, roman dramatique
vaux. t (1885, m- 18); Ln Cousin de passage, scènes de la
BORNIER (\ieonite Hemi de), poète et auteur vie de château (1805, m-8], etc.; puis un grand
dramatique français, né a Lunel (Hérault), le 25 dé- nombre de nouvelles, articles littéraires et poésies
cembre 1825, Ut\cs étudns auv séminaires de Ver- dans dners journaux. JI a été publié le recueil de
sailles, de Montpellier et de Saint Pons, et "vint, en ses Poésies complètes [(1850-1881] 1888, in-18].
1845, faire son droit a Tans. Il y publia, des cette
même année, un volume de vers, les Premières BORREGO (don Andréas), publiante espagnol, né
feuilles {iu-18), et présenta au Théâtre-Français un a ïlalaga en 1802, fut ulevc en l'rance ou il étudia
drame en cinq actes, en ver*, le Mariage de Luther, particulièrement l'économie politique. I)e retour en
qui fut reçu a correction. Le retentissement de ces Espagne, il fut, vers 1840, quelque temp' ministre
premiers essais arma a au ministre de Instruction des finances, et plus tard chargé de négociations
publique, dcSahandv, qui nomma le jeune poète en Suisse et en Allemagne. 11 a soutenu l'un des
surnuméraire a la Bibliothèque de l'Arsenal. Il y premiers l'idée de la reunion du Portugal a l'Es-
est devenu sous-bibliofliécaire, puis bibliothécaire pagne.
conservateur et enlin administrateur, en mars 1889. On cite particulièrement de don A. liorrego De
Décoré de la Légion d'honneur en 1885, il a été la dette publique et des finances de la monarchie
promu officier le 11 juillet 1891. espagnole (18o4, in-8) Pi incipes de l'économiepoli-
M. II. de Bornier publia, en 1855, un second drame, lique (Pnticipios de economica pohlica, Madi id,
en cinq actes en vers, Dante et Béatrur, et donna, 1844, in-8ï; De l'Etat des parti* eu Espagne (1854,
dans la Revue contemporaine, une comédie envers, m-8); le Journal du siège de Parts (1871J, dont un
le Monde renversé, qui fut jouée à Sainl-Pélersbouig extrait a été traduit en français sous In tilre le
par Mme Arnould Plessy. En 1854, Il écriviL pour Général Trochu devant l'histoire (187 1 m-18)
l'Odéon un a-propos en vers, la Muse de Corneille, la Terre de Babel, étude sur la composition des
récité plusieurs l'ois depuis au\ anniversaires de la partis politiques en Espagne (Madrid, 1800).
naissance du poete; il lui donna pour pendant, en
1860, un acte en vnrs, le Quinze janvier ou la Muse BORRIGLIONE (Alfred Ferdmand), député fiançais,
de Mol tac, représenté nu\ Français. L'année sui- né a I\ice le 17 février 1851, exerçait la profession
vante commença, pour M dellnrnier, une serin de d'avocat, et était considéré comme le chef du parti
succès académiques. Il obtint le prix de poésie, au séparatiste dans sa ville natale. Il se porta vaine-
concours de 1801. sur ce sujet l'hthme de Sucs, ment au\ élections générales du 8 février 1871 pourl'
et, au concours de 1805, sur celui-ci la France l'Assemblée nationale et aux élections paitielles du
dans l 'extrême Oiienl; puis le prix d'éloquence, au 2 juillet suivant. Au commencement de 1870, après
concours de 1864, pour l'Eloge de Chateaubriand. le vote de la constitution, les journaux de Mer
Trois fois lauréat de 1 Institut, Il fut, selon l'usage, pubherent une note déclarant que M. Borrighone
décoré de la Légion d'honneur le 15 août 18b4. se ralliait « a la République définitivement fondée,
Apres avoir fait représenter au Théâtre-Français, et abandonnait ses idées séparatistes ». Aux élections-
en 1808 (22 jum), une tragédie à'Agamemnon, en sénatoriales, il soutint la candidature éminemment
deux actes, librement traduite de Seneque, M. de française de M. Joseph Garnier, et se présenta lui
Dernier donna a ce théâtre, en 1875, la Fille de même aux. élections pour la Chambre des députés,
Roland, drame en quatre actes, auquel des vers dans la première circonsci îption de Mce. Il fut élu
fortement frappés et patriotiques valurent un succès par 5 517 voix, sans concurrent. Il fit partie du
prolongé et, plus tard, le grand pi de la
fondation Jean lîeynaud (aoiît 1879). 11 écrivit en-
centre gauche et fut un des 503 députés qui, apres
l'acte du 10 Mai, refusèrent un vote de confiance
suite un ccitam nombi;p de drames et autres pièces au cabinet de AI de Broglie. Aux élections du 14 oc-
dont la plupart n'arrivèrent pas a la scène, mais tobre, auxquelles donna heu la dissolution de la
n'en eurent pas moins de retentissement. Nous Chambre, il fut réélu, encore sans concurrent, par
devons citer le drame lyrique, en cinq actes et 7 447) voix. Il fut également réélu, le 21 août 1881, 1.
sept tableaux, de Di/mlri, musique de M V. de dans la lre circonscription de Mce, par 8090 voix,
Joncieres (Théâtre lyrique, 1876) les Noces d' Ait tla, sans concurrent. Aux élections du 4 octobre 1885,
drame en quatre actes et en vers, joué a l'Odéon il se porta candidat en dehors de toute liste. Sa
en 1880; la Moabiie (nirme année); l'Apôtre, en candidature fut vivement combattue par la presse
trois actes et en vers (1881); VArétin, en quatre locale, mais il n'en fut pas moins élu, au premier
actes et en vers (1885), destiné, dans la pensée de tour de scrutin, par 2IMKK) voix sur 58 200 votants
l'auteur, a dénoncer les etfefs déplorable, des lec- Aux élections par scrutin d'arrondissement du 22 sep-
tures licencieuses; enfin et surtout le drame de
Mahomet, auquel l'auteur avait travaillé de nom-
tembre 1889, il e porta dans la 2° circonscription
de Mee et fut élu, sans concurrent, par 8 040 voix
breuses années et qui, api es avoir été reçu a la Apres 1 invalidation de l'election de M. BischofKhenn
Comédie-llançaise, fut. interdit à la suite des récla- dans la lra circonscription de la même ville, donnail
mations de l'ambassade ottomane, comme pouvant sa démission de député pour se présenter dans cette
léser les croyances de nos alliés et de nos sujets 1" circonscription contre M. Raiberti, l'adversaire
musulmans (mars 1890). de II. Bischotfsheim, qui se retirait de la lutte; mais
Outre ces centres dramatiques et académiques il échoua, le 50 mars 1800, avec 5 585 voix contre
qui ont été nnpiimêes a leur date, M de Donner a 5 052, obtenues par M. Haiberti. Aux élections du
encore publié la Guerre d'Orient, poème (1858, 2j mai, pour le siège laissé vacant par sa démis-
in-8) la Sœur de (liante au dix neuvième siècle sion dans la 2e circonscription de >ice, ilfut élu
(1859, în-18), poème mentionné par l'Académie; la par 9 082 voix, sans concurrent. Maire de Mce pen-
sons ato (Joseph), pemtre décorateur italien, né en
BORREL (M<niiietvV«i1entin),graveur en médailles fian- 1771, muil à Venise, le 15octL'b)e 1819. Edit. 1.,1,.
çais, ne a Montatane (Oise), le 18 août 18<M, mort à Tans,
1
le 29 mai s 1882 Cdit. S B0RSIG (\uguste-Julus-Albert), industriel allemand, né
à Berlin, le 7 mars 1829, moit dans cette ville, le 10a\nl
B0RR0W f George), éemam et missionnaire anglais, 1878 Edit 5
né à Noifolk, en ievner 1803, moit le 5U juillet 1881 BORSINI (Lorenzo), poète satmque Italien, né à Sienne,
Edil 1-5 en 1800 Edit 1-5
.lant près ds dix années (1878-1886), M. Bornglione On doit à M. Boselli quelques publications d'éco-
porta a dan* son administration une grande actiwté, n<nomie et d'actualité politique Le Traité, de com-
entreprît des travaux considérables pour l'embellie- merce m et la Ligune (1875): le Travail des enfant* t~
sèment de la ville, non sans provoquer des coinpli- (I
(1880), etc. Un a réuni se» Discours et écut* divers
cations financières et des conflits avec l'adimnis- (L Discorsi scritti varie, Turin, 18D0]. t
(ration préfectorale, qui amenèrent sa démission.
BOSSE (Auguste), marin français, né le 15 mars
B OS BOOM (Johannes). peintre hollandais, né à 1800, \i entra au service en 18*26* Aspirant en 1827,
La Ilave, le 18 février 181 j étudia dans l'atelier de enseigne
ei en 1&V2, lieutenant de v.u^eau eu 183b\
lï.-J, San lirce, et se fit cotuitiitre par des \ues de capitaine
ca de fiégateen 1847, capitaine de vaisseau
Mlle et des intérieurs d'égh&e. Un cite surtout la eu ei 1855, contre-amiral en 18C1, il fut promu vice-
Tombe d'Engelbeit II, comte de Xassau, dans amiral ai le 4 mars 1808. Il était, a cette époque.
église da Bréda; la Grande église protestante fi membre m du Conseil d'amirauté. Il cl.nt grand ofli-
Amsterdam, appartenant, au roi de lîaviéie; les cier ci de la Légion d'honneur depuis le 2ô décembre
l'rancibcains chantant un Te Deum, actuellement 1865. 1J
dans la galerie de M. ^olcker, à La Hâve; la immie Après la révolution du 4 septembre 1870, l'inves-
Cène dans une église protestante, a "\I. Fodor, la ti tissement de Pans par l'armée prussienne et la dl-
Salle du consisloue à Simègue, etc. Ces trois der- vision M de l'enceinte et de la ville en neuf secteurs,
mers sujets ont iigtiré a l'Exposition universelle de J'amiral
1'; Iiossc fut chargé du commandement du
Tans en 1855, et y ont obtenu une médaille de ti1 troisième secteur, dont le quartier général était a
7i' classe. A celle de 1807, cet artiste a expose deu\ La L \illette. Apres la guerre, Il resta en disponibilité
toiles Vue dans l'église à Alhmaar et la Cathé- jusqu'à ji son admission dans le cadre de réserve, an
diale dp Rotterdam. Il a leparu aux E\posilions 1874. 1< – L'amiral Bosse est mort a Parib. le 13 juin
universelles de 1878 et rie 1889 et a obtenu, a cha- 1801. 11

tune d'elles, une médaille d'arpent- M. Losboom est


ihevalier de l'oidre du Lion necrlaudaib, de l'ordre BOSSELET (Hippolyte), journaliste et pubheistr
de Léopold, clc. français,
fi né a Paris le 19 juillet 1824, se jeta do
b
bonne heure dans le journalisme. En 1818, il appar-
BOSCHER DELANGLE (Augustin-Maue), député des tenait
U u la rédaction do la Réforme el, en 1850, a
Côtes-du-^ord, est né a Loudéac, le 13 mai 18iO. celle ci du Temps. Dans l'intervalle, Il fut rédacteur
banquier a Loudéac, maire de cette ville, et ancien en ci chef de t 'Avant-gai de. Il devint plus tard colla-
zouave pontifical (1867), il s'engagea comme bborateur de Intérêt jtubhr et rédacteur en chef
volontaire pendant, la guerre franco prussienne et du d Glaneur d'Eure-et-Loir. Candidat de l'op]>ositioii
lut blessé a l'affaire de l'jlaj. Il se porta, comme libérale
dans la 2° circonscription de Lotidéae, et fut élu 10
li
d
dans l'Eure-et-Loir en 1857, 1803 et 1800.
candidat légitimiste, au\ élections du '21 août 18(Sl, ild obtint, sans être élu,' la première fois 0 537 voi\,
l1 416 la seconde, et 7 723 en 1809. Il a été attaché,

par 8 809 \oi\ confie 8 025 données a M. le baron en e 1877, a la rédaction du Journal officiel. II est
de Janzé, républicain, député sortant Son élection mort u en avul 1890-
dvant été invalidée, n se représenta le 29 janvier M. Bosselet a publié le Cardinal Richelieu, tra-
1882, et échoua avec 8430 von, contre 10225 don- gédie
nées à M. de Janzé. Aux élections du 4 octobre 1885, in-18);
inscrit sur la liste monarchiste des Côles du-Nord, in-18);
il fut élu, le huitième sur neuf, par 70 365 voiï Elections
g
u
u
L
nationale eu vers (1848, in-18) la Crise (1852.
De la Liberté et du Gouvernement (1858.
Lettres de M. Journal (1801,
générales de 1863 et V Opinion (186;n,
les
sur 113079 \otants. Une s'est pas représenté au\ broch. b in-18); la Liberté ajournée (1805, m-18)
i
élections du 22 septembre 1880. M. Boscher-De- 1 Union des classes { 1 874, m-18) les Préjugét,
(angle représente le canton de Loudéac au conseil (1885, {'. in-18).
général des Cotes-du->ord. x
BOSSU (Antoine-François dit Antonin), médecin
BOSELLI (Paul), homme politique italien, né français,
fi né a Monceau-le-Comte (ÎNievre), le 17 jan-
<i
Savone, le 18 juin 1858, fit ses éludes classiquesvier v 1809, étudia la médecine a l'ans et fut reçu
dans sa ville natale et suivit les cours de la I acuité d docteur cet 1834, avec une thèse sur la Fièvre pue'i-
de droit a l'UimeiMté de Tuiin. Reçu docteur en pérale. p Après avoirexercé quatre ans en province, il
di oit en 18(30, il collabora d'abord a plusieurs revues revint
r a Pans-, où il devint médecin de l'mfirmerte
littéraires, entra ensuite au Conseil d'htat, fut de d Mane-Thérese et du bureau de bienfaisance du
secrétaire général de Li section italienne a l'Expoti- V > arrondissement. 11 a été décoré de la Légion
lion universelle de 1807. Elu député en 1870, il fut, dd'honneur.
a plusieurs reprises, appelé par le gouvernement a Ou a du docteur A. Itossu divers ouvrages Nou-
siéger dans diverses commissions importantes, veau v Compendtum médical à l'usage des médecins
comme la « Giunta permanente dt Jinanza », créée p)atiaens{l&'tl,
£ in-12; 187 i, in-18) Anthropologie,
par le iiiinistre Sella et le Conseil supérieur de la nid- aou Elude des organes, fonctions et maladies de
me marchande, ou a prendre |>.irt a des négocia- l'homme l et de la femme (1845, 2 vol. in-12, 9e édil.
1886, avec la France. Il a occupé en outre la chaire du
de la science des finances a l'Himerbité de liunie. des
I! fut appele, en 1887, au ministère de l'instruc-deune
lion publique, dans le cab'net présidé par 31. Cri-pi.
o

c
des
lions pour des traités de navigation, notamment en 2 vol. m-8, 1883, avec Atlas); Anatonne descriptive
i
corps humain à à usage des gens du monde el
i artistes (1840, in-8) Petit Dictionnaire (le mr-
usuelle (1849, in-18, 3'edit., 1855); Xouvel
il
médecins praticiens pour
Ilôcoié de divers ordres italiens et étrangers, a 1851 (1S50, m 24, ouvrage continue par le docteur
éié fût officier de la Légion d'honneur. ltossu
1 jusqu'en 1875); Traité des jilautea médit i-

BOSC (Jean Uihain), général fiançais, mî à Olon/ac (1I*Î- st'nateur, né h Mont-de-ïaisan (Landes), le 8 noveinlut
i.iult), le 16août 1804, itioit à Montjieiliei en ilecenilne s
1810, nioit Ie3 lévnerltlSl Ldit 1-3
1S55 Edit. î-± B0SSANGE (Maitm), libmue fiançais, nt à Iioideaux,<Mi
BOSCO (fc .), colubie nicstidigiUtenr italien, né À Tu- fi
f liier 17t)(î, moit eu octobie 18Gô Ldit 2-3
un en 17113, muit a Dicsdc en ltfà-1 Kdil 1-5
B0SSANGE (Hector), liluaiie et bililiogiapbe, fils du
i
BOSIO {\sLjjnav-Sce\ol,!),bLiiljituin l'iaii^ciiB, m"1 à l'.i-
is, le aS now-'jiihic I7U3, inoitUans citte Mlle, le '11 juin
|ucLÛk-iit, ne k
Loue (LonetJ, le 10 jnimci JS8i. Edit 2-5
à
I'jiis, en 17'Jj, moi à Wt-'imy sm
1S76 rdit 1 b
B0SSANGE(\dol|.he), fière du |»n- codent, né en 17(.»7,
BOSQUET il\eue 1 Fidiiroi-i-Josoiili),niîiirtJi-il de Kiîinci', nioit àI\jii\ \o ^Ijainiei 1862 Lilit 2-3.
unies indigènes, précédé d'un cours de botanique lica de Rome, il y publia des Etudes historiques
(1853, in-8,C0pl.;5ftédit., 1872, 2\ol m-8; -î- ôdit., sur l'Eglise et l Empire (Studi slorici sulïa Clncsa
1884, a^ec 1 0*29 lig.) Nouveau Du tionnaire d'his- e l'(mperio).
toire naturelle [1858-18o0, o \ol. m-i, 1 iOO tipr.J Ses principaux ouvrages, imprimés tour à tour
Législation médico-phainiateutique (18G5, in-18); en italien, en français et en anglais, sont un Cours
Lois et mystères des fonctions de reproduction d'histoire et de géographie universelles du moyen
(1875, in-18, aiec pi.), etc. Il a été en outre rédac- âge (Corso dt storia e di geografia mmcrsale;
teur en cliel de l'Abeille médicale. 2 \ol Païenne et Gènes], traduit en français; une
Histonede la Révolution de 1800 e» Sicile, de s&s
BOST (Jean-Auyusliu), théologien jirotebiant fran- causes et de ses effets dans la i évolution générale
çais, né ;i Gene\e, le 5 juillet 1815, ht ses éludes a de l'Italie {Bruxelles, édit. française, 18(11, 2 \o\.)
Ûl'ik:\c et y prêcha l'Evangile. Appelé dans l'Eglise le Pape et l'Eahse considéiés dans leurs relations
réformée de France, il fut pasteur a Bourgs, à mutuelles à l égard des eneurs du pmti de la
Reims, a Sedan et, de 1872 a 1883, a Chartres; Haute Eglise en Angleterre (The l'ope and Ihe
puis il **e retira a (îene\e. 11 est mort dans cette Ghurch considered ru their Mutual Rel etc.,
Mlle le 20 juillet 18U0. Londres, Ier et II* \ol 1868 et 1870) le Pape Ho-
On a de M. J. A. lîobt plusieurs omragcs d'his»- norius devant le tribunal de la raison et de llus-
toire et de contrm erse Histoire généiule de l'ela- toire fl'ope H. before the tnb. of Reason and Hi^-
blissement du christianisme (Valence, 1838, 4 vol. tory, 1808), réponse a la brochure du 1'. Le Page
m-8), tradmte de l'allemand de IMuinhardt; Histoire Renouf, la Condamnation du pape Honorius, la
ancienne, cl moderne de V Eglise des frères de Bohême Papauté et le Schisme (the Poperv and Schibiu,
et de Moravie (184i, 2\oj., 2e édit ); Dictionnaiie I8b9}; De la Souveraine et infaillible autorité du
de la Bible (1840, 2 \o\. in-8), concordance rat- pape dans l'Eglise et dans les rappoi ts avec
sonnee des Ecritures contenant, en plus de 4 000 ar- TElat, ouvrage écrit en anglais par l'auteur et tra-
ticles, la biographie sacrée, l'histoire somte, l'archéo- duit en francs par l'abbé Duboib (Poitiers, 1877,
logie, etc.: Petit Abtéqé de Unitaire des papes 2 \ol. ni-8); la Composition das coips d après la
(1853, in-12) Mémmics pour servir à V Insinue du deux piinc/paiti systèmes qui divisent les écoles
i éveil religieux des Église» protestantes de Suisse, catholiques {lbid., 1878, in-8), etc.
cl de France (18oi-18o6. 2 vol. m-8); l'Epoque des
Machabées (Strasbourg, 1862. in-18); Quelques pen- BOTTE (Adolphe- Vcbillfi}, musicien et critique
sées sur la foi (Geneie, 1803, in-18) Marie Lo- français né a Pa\illy (Seine-Inférieure), le 23 sep-
throp, ou les merveilles de la grâce de Dieu dans tembre 1825, fut admis au Conservatoire de I'arit-
le cœur d'un enfant (Lausanne, 1865, in-18); Sou- en 1837 et y fut. l'éle\e de Zinimermann, Leborneet et
venirs d'Orient, Damas, Jérusalem (1875, in-8) un Sa\ard. En 1842, il alla s'établir a Houon, ou il fit
grand Dictionnaired histoire ecclésiastique (Geneie, e, entendre ses compositions- En 1834, il revint a Paris
1884, grand m-8). et se fit apprécier également comme professeur et
comme compositeur.
BOTTA [Anne-Charlotte Ianch, dame), femme Parmi ses productions, on cite un double Album
poete américaine, née a Bennmgton (Yermont), fut du chant (Rouen, 1846); deuï nmertures a grand
élevée a Mhany et alla \nre a Providence (Hhode- orchestre Jocelyn et le Corsaire, exécutées a
Island), ou elle débuta dans la vie littéraire, puis a Rouen; des mélodies détachées le Chrétien mou-
Aew-ïoik, ou elle a résidé depuis. En 1855, elle a rant, le Crucifix, l'Ange gardien, le Vallon, etc.,
épousé 31 Botta, professeur de philosophie au col- de. séries de morceaux pour piano• Etudes, Sou-
lege de Turin (Etats Sardes), membre du pailement venirs, Morceaux ca) actérntiqucs, etc.; purs la
national, en 1848, réfugié en France après la ba- publication de Madrigaux de vieux mai U es ita-
laille de >o\are, pms émigré en Amérique.
est morte le 28 mars 1891.
– Elle liens transcrits pour piano ou orgue (1871), t. Ier
Comme critique musical, M. A. Botte a fourni, en
Ou a de cette dame, outre des romans et des partie sous le pseudonyme de Pavillu, des comptes
nouvelles insérés dans les Magazines et les jour- rendus et des études au Messager des théâtres, a
naux littéraires, un gracieux volume de Poésies la Revue et Gazelle des thêâhes, au Journal de
(New-^ork, m-8, 1849). lllle Frcd. Bremer conçut, l' Instinct ton publique^ etc.
dans sou \oyage eu Amérique, une \ne amitié pour
elle et a fait connaître bon nom eu Europe. in pn\ BOUCAU-DARMENTIER f Jean -Marie- Aloxandrc-
triennal d'encouragement aux. lettres a été fondé Albert), ancien député des Landes, est né a I>:iv le
par elle a l'Académie française. 26 décembre 18'Jfi. >otairc aLé\ignac,il n'a\attpoint
d'antécédents politiques lorsqu'il fut élu, le 2 juillet
BOTTALLA (Le père Paul), jésuite et historien ita- 1871, représentant a l'Assemblée nationale dans le
lien, né a Païenne (Sicile), le 15 août 1825, fut département des Landes par 57 4ÛG aoi\; il se fit
éle\é aux collèges des Jésuites de Païenne et de inscrire aux groupes de la 0. niche et do l'Union
Ilome, entra dans les ordres et devint succe-ïbi\o- républicaine et adopta les lois constitutionnelle^.
ment prédicateur an <iesu de ISaples, profiteur >I. lioucau se présenta dans le même département
d'histoire unnerselle au Lollegio MasMino de l'a- au\ élections, sénatoriales de 1870, et échoua avec
ïenne, d'histoire ecclésiastique au Collège romain, 15." \oi\; il fut. battu aussi a celles du 5 jamier
et de théologie dogmatique an collège de Saint- 1870, a\ec 194 xoix sur r>i>4 notants. Il fut
Bruno (lïalles du Nord), de théologie et d'hibloire a elu députe dans la 2° circonscription de Mont-de-
celui de Poitiers. Collaborateur de la (uviltà Latlo- Mar^an, par 7585 \oi\ sans concurienl, le 21 août

BOST {llexandie-Aiinand),jiui\consultefrançais, né à B0TTOMBY (JosoplO, musicien anglais, né à Halifax


Fiimel l' Lot-et-Garonne), le 16 juillet 1795, moit à Pans, (Yoik)en 1786 Hdit. l-l
le 18 janvier 1880 Edit 1-5
B0UANGE (Wfti GuLllatimc-Maiie-Fr^tlt'iic),prélat fran-
B0SW0RTH (leiév Joseph), philologue anglais, né dans
27
le comte de Dei by en 179U, mot t Ovlnid, le mai 1876 çais, ne a Auullac, le li) janvier 1814, moi LaLangiez,
le 6 mai 188 1 Kdit. 5.
IMil 1-3
BOTTA (Paul Titille), ai chflologue fiançais, né à Turin
B0DBÊE [Théodore), ancien repr^sentarU du peuple
Je 6 dtMPinbie 1802, moit à Acheres, le 24 mars 1870 français, ne a \uch en 1791, mort dans celle ville en no-
hdit 1-4 vembre 1865 Edit 1-i
BOTTESINI |Gio\anni), compositeui et contrehassiste BOUBÉE (Ken'e), appelé «ornent NÉKÉE BOUBÉE, géolo-
italien, ne à Cicine, le £4 decembie 18*21, nioil a Pauae. gue 1 tançais, ne à Toulouse, le 12 niai 1SU6, inoit en
le 7 juillet 1889 Edit. 4-5 août 1«tr. Kdit 1-5.
1881.Inscrit sur la liste républicaine du départe- et
e celles Sur les Altérations humorales ont été tra-
ment des Landes, an\ élections du 4 octobre 1885, duites
il en espagnol. M. Bouchard a collaboré aux
il échoua, ainsi que toute la liste républicaine, et Arcltives
6 générales de médecine, a la Gazette heb-
ne réunit que 53 225 loh sur 70 146 votants; mais domadaire
G de médecine, etc.
les élections des Landes a\ant été invalidées, il se
représenta au scrutin du M fé\ner, et fut élu, le BOUCHARDAT(Gusta\e), médecin français, fils du
second sur cinq, par 58 050 \ort sur 83 873 inscrits. professeur
I de ce nom, est né a Paris le 8 juin
Président de la Société landmse d'agriculture et 1842. Reçu docteur en médecine en 18C0 et doc-
promoteur d'importants progrès réalisés dans l'agri- teur
t es sciences, agrégé de la taculté de méde-
culture de sou département, M. Koucan a élé décoré cine
t en 187.1 il fut nommé professeur d'hy-
de la Légion d'honneur le 17 janvier 1881. Il ne drologie
f et de minéralogie a Thcole supérieure
s'e^t pas représenté aux élections du 22 septembre de ( pharmacie en jamier 1882; le 12 décembre
1889. suivant, Il a été élu membre de l'Académie de mé-

le
decine, en remplacement de lïussy.
BOUCHARD JLéon), magistrat et pubhcistc fran- On cite de lui, a paît sa thèse d'agrégation
çais, né a Paris, le 22 janvier 1850, entra, en 18àG, Histoire générale des mattet es albuminoides (187Ô),
a la Cour des comptes, dont il fut nommé conseiller m-8); liecherrhes sur la dulcite et Les sucres en
i
référendaire de 2° classe le 20 décembre de cette général Etude sur fa ntannite; Distillation du
même année, conseiller référendaire de \n classe, caoutchouc; Action de 1 ande acétique sur l'es-
le 24 octobre 1808, le 5 no-
se/uc de térébenthine; Sur le campkene inactif,
timbre 1877, rt président de chambre, le 18 dé- et quelques autres mémoires.
cembre 1878. Membre du conseil supérieur de la
guerre depuis le 5 octobre 1872, il a fait partie BOUCHÉ deClum (Jean-fiaprihte), littérateur fran-
en outre de toutes les commissions instituées près çais, né en 1815, a Ctuny (Saône-et-Loire), a publié
deb ministères de la guerre et des finances par un certain nombre d'ouvrages, parmi lesquels nous
l'Assemblée nationale et la Chambre des députés, citeront) les Druides (1844), m-8), histoire de
notamment de la commission des marchés, créée, l'origine des sociétés et des sciences, réimprimée
le 13 juin 1872, à la suite du discours de M. le en 1848; Voyage en Boutgogne (I8io, ni-8'i; Christ
duc d'Audifïret-Pdsquier sur le matériel de guerre et pape (1846) Un Cri delà vértté (\fà5, in-18), etc.
et les arsenaux de l'Empire. Le rapport présenté Après la Révolution de Fé\ner, il commença une
à l'Assemblée a cette occasion avait été fourm par fentire hebdomadaire en ters, le Sroipton politique,
M. Bouchard. Un autre de ses rapports sur la pré- et, en 1852, il écriut les Srapins de la République
parai iuh d'un projet de loi, concernant l'adminis- {m-8}, épopée satirique en 32 (liants.
trât ion de l'armée, fut 1res remarqué lors de la dis-
cussion de ce projet par le Sénat, le 16 novembre BOUCHÉ-LECLERCQ (Auguste), professeur fran-
1876. Che\ aher de la Légion d'honneur depuis le çais, est né à Francieres (Oise), en 1841. Ses études
l.'i août 1867, M. Bouchai a été promu officier terminées, il voyagea en Allemagne et en Italie et
le 7» août 1875, et commandeur le 28 décembre 188j. se fit recevoir docteur es lettres en 1872, avec nue
Outre quelques articles dans la Revue des Deux thèse françaiseles Pontifes de l'ancienne Home,
Mondes, on lui doit une importante Etude sur et une the«e latine Planta Grseco)um de origine
l'administration des finances de l'Empire romani generis humani collecta, digesta et cxplanata.
dans les derniers temps de son existence (1871, "Nommé professeur de littérature ancienne a la Fa-
gr. m-8). culté des lettres de Montpellier, il fut, en 1879.
ch.ugé du cours d'histoire ancienne a la Faculté
BOUCHARD (Charles-Jacques), médecin français, des lettres de Parib et en de\int le titulaire en
membre de l'Institut, et-t né a Montier-en-Der 1880. La même aimée, il a été décoré de la Légion
(H.iute-Varne), le 26 septembi'e 1857. Apres a\oir d'honneur.
fait ses études à Lyon, il Mut a Paris, fut recu in- M. Bouché-Leclercq a publié De la Dignité des
teruc des hôpitaux en 1802, docteur en médecine lettres anciennes (1874, 111-8); Giacomo Leopardi,
en 18G6, chef de clinique eu 1808, agrégé en 18C0 sa vie, et set, œuvres (1874, 'm-8); Histoire de la
et nommé professeur de pathologie générale en divination dans l'antiquité (1879-1881,vol. gr.
1870. Médecin du bureau central des hôpitaux en in-8), couronné par l'Académie française en 1883;
1870, d a été attaché depuis a l'hôpital Lanboiwere. Manuel des institutions romaines (1880, gr. 111-8).
Membre de l'Académie de médecine depuis le Il a traduit (le l'allemand Y Histoire greique, de
15 juillet 1886, II. Bouchard a été élu membre de E. Curtius [1880-1885. 5 vol in-8), et l'a f.ut accom-
l'Académie des sciences, en remplacement de Paul pagner d'un Atlas 21 cartes 111-8} Y Histoire de
Bert, le 25 mai 1887. L'un des médecins français l'hellénisme, de Droysen (1885-1885, 5 vol. in-8),
délégués au Congrès international des sciences mé- couronné par l'Académie fi.mçjiseeii 188fi,ell7/is-
dicales a Berlin, en août 1800, il eut une partici- toire de la Grèce sous la domination romaine, de
pation brillante à es travaux. Il a été décore de la HdrUberg (1887-1888, 5 \ol. 111-8).
Légion d'honneur le 18 jttmier 1881 et promu cilh-
cier le II juillet 1891. BOUCHER (Joseph- V.irie), député français, est né
On a de M. Bouchard la Pellagre observée à a Sizun [l'niMêre], le 25 novembre 1829. D'une
Lyon (1802, m-8); Des Dégénérations secondaires famille de cultivateurs il fit son droit a la l'acuité
de la moelle êpniikre [1800, in-8); Sur quelques de Iteimes, deunt, en 1855, notaire a Landerucau et
points de da pathogénie des hémorrhagies céré- occupa celte fonction pendant ^iiigt-ciinjans Notaire
brales (1807, m-8}) De la pathogénie des hémoi- honoraire et conseiller général pour le canton de
thagics (1800, m-8). Ses leçon, sur les Maladies Landernean,
ralentissement de la nutrition ont été réunies département du
lut
poité sur Li liste monaichNte
Finistère auv élections du
par du
et publiées par le docteur Frémy (1882, gr. in 8), 4 octobre 1885. Il fut élu, le huitième sur di\, par

B0UCAÏÏM0NT (Marie-I guis- injuste), homme politique Pans, en mars 1810, inoit a Cliatenay, le £8 mai 1870.
11 15 septem- Edit. 1-i
aurais, deputi1, ne à MontiiLiiiiulL (Allier), lo.
bre 1803, moit le 2 septembre 1870 Edit. 3-J. BOUCBENÉ-LEFER (\ilfrlp-f,abin'l DenM, jiuisconsulte
BOUCHARDAT (Annllinaue),plunnaiien français, niemfiançais, né le ijuillet 17l.'tî, mort à Elancouit (Seine-
bre de l'Académie do médecine, né à Isle-sur-le-Serem- et-Oise), le 3 janvier 1872. Edit. 4-5
lïoiine), le 23 juillet 1806, mort à l'an*, le 7 mais 1886
Ëdil. 1 'S BOUCHER DE CBÈVECŒUR DE PEHTHES (Jacques), littéra-
teur!t,inç,us, né A lii-theJ, If 10 septcmbie 1788, mort à
BOUCHARDY (Josepli), autcui 4] i a ma tique fiançais né" à AbbfMille, lu 5 août 18(W Edit 1 i
01 303 voix sur votants. Au\ élections par
121 719 d'appel
c de la même ville en 1870, fut nomme
scrutin d'arrondissement du 22 septembre 1889, il directeur
c de la sûreté générale au ministère de
se présenta dans la 2e circonscription de Brest et 11 Intérieur le 18 décembre 1877, et conseiller à la
fut élu, au premier tour, par 6477 von, contre Cour
( île l'aris le mars 1880. Candidat républicain
5 038, données à II. Rousseau, conseiller d'Etat, dans
c le Pas-de-Calais, aux élections pour le renou-
ancien député.
8
vellement
v triennal du Sénat, le 8 janvier 1882, il
a1 été élu, le deuxième sur quatre, Par 520 voix sur
BOUCHER (Henry), député français, est né a 1 001 votants. Nomme président de chambre à la
Bruyères (\osges), le 1!) septembre '1847. Il venait Cour
( d'appel do Paris, il a donné sa démission de
d'être reçu licencié en droit lorsque éclata la guerre sénateur le 9 février 1884.
franco-prussienne il s'engagea et ht les campagnes Conseiller général du Pas-de-Calais pour le can-
de la Loire et de l'Est et fut interné en Suisse. Iton de Ilcsdin depuis novembre 1877, M. Boucher-
Apres la guerre, se h\ra a l'industrie et dirigea
les papeteries de Jtocelles et de Gérardmer. Con-
Cadart
( il été décoré de la Légion d honneur le
30 juillet 1878.
»
seiller général des Vosges pour le canton de
liruyeres, il se porta, comme candidat républicain,
dans la 2« circonscription d'Epmal, aux élections BOUCHET (Paul-Émile-Brutus], ancien députe
générales du 22 septembre 1889 et fut élu p:ir français, né à Embrun (Ilautes-ilpes), le 28 dé-
0 121 voix, contre 4 840 données au candidat mo- cembre 1840, étudia le droit a l'ans et exerça puis
la
narchisle, M. de Ravinel. piofession d'avocat dans sa ville natale, a
“. Marseille. U prit une part actne a la lutte élec-
BOUCHER (Alfred), sculpteur français, est né à torale
de 18011, et fut elu conseiller d'arrondisse-
Bouy-sur-Orv in, près de ^ogent-sur-Seine (Aube), le ment l'année suivante, ftommé substitut du pro-
23 septembre 1850. 1- ils d'un jardinier, et destiné cureur de la République en septembre 1870, il se
lui-même au travail des champs, Il put, a l'àge démit de cette fonction le 23 mars 1871.subit Arrêté a
de div-sept ans, fréquenter l'atelier du sculpteur la suite des événements de Marseille, il trot.
Ilamus, et entrer, deux ans plus tard, comme pcn- mois de prison préventive et fut acquitté, mais ne
élection
put obtenir de rentrer
Monnaire de son département, a 1 Ecole des Beaux- partielle du 7 janvier 1872 au barreau. Une
Arts, où il fut élevé de Duniont et de son com- a l'Assemblée nationale
patriote 1'. Dubois. Il l'emporta à deux reprises,lui ouvrit la carrière politique. Elu représentant
47 513 voix, il siégea a l'extrême gauche et
en 1870 et 1878, le grand prix de Rome, mais par Il adopta
n'obtint, par décision de l'Académie des Beaux-Arts, vota habituellement avec ce groupe.
l'ensemble des lois constitutionnelles. Aux élections
que le premier second grand prix. Il avait débuté, générales du 20 février 1876, il fut élu député de
dès 1874. aux Salons annuels, et l'on a remarqué,
la quatrième circonscription de Marseille, par 8 872
parmi ses envois, a part des pm traits aux initiales
Eve après sa faute (1878); Léda, groupe, plaire, voix, contre M. de Sabran-Pontevès, candidatrépu- mo-
(1879); Vénus Aitiirlé, statue, plâtre, d'apres les narchiste, et M. Louis Cuibert, candidat
blicain. A la nouvelle Chambre, il suivit la même
vers d'Alfred de Musset (1880); l'Amour filial, ligne politique, vota la proposition d'amnistie
groupe, plâtre, repmduit en bronze et acquis par pleine et entière, et,
Etat; le 1)' Pajet, buste, terre cuite (1881) après l'acte du 16 Mai, fut un
Jl/ma Dupuytrcn, llarye, statuaire, buste marbre des 5IÏ3
députés qui îcfuserent un vote de con-
(1882) Liïennee déeoiwrant. V auscultation, groupe, fiance au cabinet de Broglie. Apres la dissolution
plàtre; Ballerma, statue, plâtre (1884) M. Malnut, de la Chambre, il se représenta aux élections du
bu^te, plâtre; M°" Teiry, buste, tel recuite (1885); 14 octobre et fut réélu par 10 718 voit, contre 5 578
Au but, groupe, plâtre (1886), reproduit en bronze obtenues par M Marrel, candidat officiel etdans bona-
l'année suivante; amere ou mourir (1887) Sculp- paitiste. Il fut réélu, le 21 aoùt 1881, la
teur florentin; M. Marfapoura, de l'Opéra, buste, 4a circonscriptionde Marseille, par 10 260 voix, contre
plâtre (1888); Philosophe, buste, bronze (1889); 1 138 obtenues parsociété son concurrent. L'un des admi-
A la Tare, statue, plâtre ( 18(10] représentant un nistrateurs de la financière le Zodiaque, tl
terrassier nu, dont l'effort pour soulever une pel- a été poursuivi pour contravention a la1884, loi sur les
a huit
letée de terre fait ressortir toute la musculature societes et condamné, le 10 décembre
l.i reproduction en marbre de cette œuvre fut le mois de prison et. 10 000 francs
d'amende. Cette
grand succès de sculpture du Salon de l'année peine000 fut reduite, en appel, a quatre mois de prison
suivante (1891). M. Alfred Bouclier a obtenu une et 5 électionsfrancs d'amende. Il ne se représenta pas
médaille de 3' classe en 1874, une médaille de 2' aux dit 4 octobre 1885, et. quitta la France
classe en 1S78, le pn\ du Salon en 1881, une mé- pour s'établir au Tonkni. M Bouchet avait été
daille de 1" classe eu 188fl, la décoration de la nommé conseiller général par le cinquième canton
Légion d'honneur en 1887, une médaille d'or en de Marseille.
1889, et la médaille d honneur en 1891.
On doit eu outre à cet artiste la statue de BOUCHUT (Eugène), médecin français, né le
Sauvai et deux Cai mtidet pour 1 Hôtel de Ville de 18 mai 1818, a Pans, v lit ses études médicales et
Pans; la statue de la Vigne, pour l'Hôtel de Ville y reçut, le 12 avril 1843, le diplôme de docteur.
de la Iloclielle, une statue équestre de Vercingé- Apres avoir exercé les fonctions de chef de clinique
torix, pour >ogeut-sur-Senie; les Derniers moments a l'Hôtel-Dieu, il fut nommé agrégé de la Faculté
de Caton if b tique, pour la ville de Irojes, et de médecine et passa, en 1852, à l'hôpital Bon-
Homère chantant ses poésies, pour la Mlle de Té- Secours depuis 1850, il est devenu médecin de
camp. celui de Sainte-Eugénie et des Enfants m.iladcs el,
médecin en chef de la maison de la Légion d'honneur
BOUCHER-CADART (Alfred-Charlos-rerdinand), an- de Saint-Denis. En 1857 et 1839, M. Boucliut. été
cien sénateur du Pas-de-Calais, est né a Douai chargé de la suppléance du cours de M. Duméril a
le 17 mai 1830. Juge au tribunal civil de sa ville la l'acuité de médecine. Il a été noinmc_ chevalier
natale eu 18G9, il devint conseiller à la Cour de la Légion d'honneur le 3 décembre 1852, promu

BOUCHERIE(Auguste), chimiste fiançais, né a Bouleau* politique fiançiits, amien député, ne à Saint Bounet-le-
en septembre 1801, moit dans cette ville en avnl 18711 Uiateau (Ilaute-Lone), le 26 novembre 1798, moit au
Ldit 1-5 même heu, le 9 octobie 1819 Edit. 3-5.
BOUCHET (Fn-déi ic-Jiilos), arclutecte français, né à Pa- BOUCHITTÉ (I.onis-Fu min Ileivé), philosophe français,
ns en 1799, muit te 22 janvier 1860 ldit. 1-5. ,i Pans, le 1 b levi îei 179b, mort à Vei vailles, le 5 man
ne
BOUCHETAL-LAROCHE (Pierre-Christophe-Itëgb),homme 1801 Eilit. 1-4.
officier le 15 octobre 1871 et commandeur le juil- fSaint-Drnis (canton de Couibe\oie); il obtint, au
G
let 1886. fpremier tour de scrului, tî 040 voix sur 14201 w-
M. Bouclait a publié de nombreux ouvrages, no- tanls et fut élu an scrutin de ballottage par 6055
tamment Traité des maladies des nouvecu-nés \on, t contre 5259 données a M. Longuet, candidat
et des enfants à la mamelle (1815, in-12; 7e édit., sociahste,
s conseiller municipal de Paris, et 2015
1878J; Traité des signes de la mort et des moyens s^oi\ réunies par le candidat cou sénateur, M-Bous-
de prévenir les enterrements prématurés (1849, in- sod. s
18, 3" édit., 1883), couronné par 1 Institut; Des Mé-
thodes de classification en nosologie (1853), thèse BOUDENOOT (Loui^-Charles-Francois députe
d'agrégation; Traité de pathologie générale (1857, ffrançais, né a I ruges (I'.i^-de-Calais), le 2 mai
m-8, avec fjg., 4° êdit., 1882);ïtunervnsismr aigu 1855, 1 fil ses études au Urée de Saint-Omer et au
et chronique (I8Ô9 2° éfht., 1877, m-8) la Vie <t collègec Sainte-Barbe, fut reçu a l'Ecole polytech-
et la médecine (1802, in-8 nouv. édi t
18)
lit-
ses attributs dans ses lappotlsavec fa philosophie rnique, puis suivit à la fois les cours de l'École des
Histoire de la médecine et des dorinnes médi- cles
unnes et de la Faculté de droit, et écmit des arti-
c scientifiques dans le Mémorial artésien. Ingé-
raies (1804, in-8) Diagnostic des maladies du nieur r nul, il s'occupa de la distribution à domi-
système nerveux par Cophthalmoscopie (1865, m-8, cile c de la force motrice au moyen de l'air raréfié.
avec atlas) Dictionnaire de thérapeutique méduale Conseiller
( général du Pas-de-Calais, pour le cauLou
et chirurgien le y avec \e docteur Arm. Desprès (181)5, de
c Fruges, depuis 1885, Il se porta aux élection*»
in-8 a 2 col., 500 fig-. .V érlit. augmentée, 1889, 1législalnes du 22 septembre 1880, dans l'arrondis-
m-4, 754 hg ] Hygiène de la ptentihe enfance sement s de Montreuil-^ur-Mcr, comme candidat ré-
(1874, Gc édit m-i8, avec grav.), Atlas d'opht/ial- publicain,
1 et. fut élu, au premier tour, par 9200
\oi\, contre 883b* données a M. de Lhomel, candi-
l l
moscopie médicale et céwbrovopic (18715, in-4)
Traité de diagnostic de sémiologie (1882, gx. dat
m-8); Clinique de hôpital des Enfants malades
c conservateur.
31. Boudenoot, membre du comité de la Société
(1885, m-8); sans compter un grand nombre de i
des ingénieurs en ils, a publié Mémoire sur la
mémoires dans les Annales d'hygiène publique, la distribution
c de la force motrice à domicile au
Gazette des hôpitaux, ete. Le docteur ltouchut pu- moyen
v
de l'air raréfié, systèmes dhers de trans-
blie depuis 18j7 un Compendtum-annuahe de thé- mission
v de force (1885, in-8, av. pi.), extrait des
rapeutique française et étrangère (m-8). Mémoires de cette société.
BOUCICAULT [Pion), auteur dramatique et, acteur BOUDET (Marcellin), magistrat et écmam fran-
anglais, né a Dublin, te 26 décembre 1822, donna çais, est né a Hontg&cou.pres Manngrues, le 1er dé-
c,

sa première pièce au théâtre de Cpvent Gardon au cembre


c 1834 Il entra dans la magistrature, le
mois de mai> 1841. Eu 1855, il lit un vovage aux 4i janvier 18G2, comme substitut a Gannat, et fut
Etats-lmis et y resta jusqu'en 1800. Cette munie successivement
5 procureur impérial a Murât, le
.muée, a son retour a Londres, il fit représenter, 8I octobre 1864, procureur a Saint-Flour, le '25 dé-
sur le théâtre Adelplu, The Colleen Baum, pièce cembre
c 1807, substitut du procureur général a
populaire dans laquelle Il jouait lui-même, ainsi ÏUom,
1 le 17 juillet 1871, et président du tribunal de
7Tlners, le 24jamier 1872. Lors de la promulgation
que sa femme. Cette œuvre a obtenu un étonnant
succès de vogue non seulement en Angleterre, vde la nou\clle loi sur la magistrature en septembre
mais en Ecosse, en Irlande, et même en Amérique. 188ô, il
passa a la présidence du 1ribiin.il de Saint-
Arrangée pour la scène française par M. d'Ennery, 1Flour.
elle a été jouée a l'Ambigu* sous le titre de le Membre de l'Académie de Clermont, M Boudet a
Lac de Glenaston (17 octobre 1 SC 1 ) Elle a fait la publié
1
plusieurs ouwayes concernant l'iu^loire lo-
fortune de son auteur, qui a pu, avec une partie cale
c de l'Auvergne, entie autres Un Uwtntre de
des sommes provenant de ce grand «ucces, acheter, chanolncsses
r ihomque de l'abbaye de Laiesiics
dans un des plus beaux faubourgs de Londres, une (Clermont, 1803, m 8) les Tribunaux a umnels et
magnifique résidence. M. Boucicault, deteuu di- lla justice, révalut tonnant; eu Auveigue d après les
recteur du iheJUre AdelpJn au mois d'octobre 1801, minutes des gieffes et des documents métufs; 1rs
a quitté la scene, à la tin de 1868, pour se consa- Exécutés (Hiôiii, 1874, m-8J, et les Conventionnels
crer spécialement a la littérature II a repris *a d'Auvergne: Dulaure (1874, in-8), étude complète
carrière d'artiste dramatique en 1870. a >evv-\oik, sur cet. écrnnin la Commission militaire de
où il a produit une dernière série de pièces dans l'an V (1875, m-8). s
lesquelles il se réserva les principaux rôle,. Il re-
Mnt encore en Europe en 1880, puis retourna a BOUDEVILLE (Charles- Méandre), députe de
>ev\-York. – 11 Y est mort le 17 septembre 1890. l'Oise, est né a Méru (Oise), le 23 septembre 1824.

posé moins de cent quarante dont


Ecrivain très fécond, M. BouticauU n'a pas coin-

connues sont /4ss~o;t<'<' a LoneGes, ~ou début


les plus
Vers 1848, il s'établit pharmacien dans sa \ille na-
tale, devint adjoint au maire en 1807 et maire en
1870 11 se prébenU au\ élections dit 20 février
eu 1841; ] i cil le s têtes et jeunes cœurs (OUI lieads 1870, dans h 1" circont-ciiptuin do Re.imais,
and joung hearts) l'Amour dans l'embarras (Love comme candidat républicain, et échoua, avec plus
ni aniaze) Jimnés (Used up) le Taillis des saules de 7000 voix, contre M- le duc de Mouchy. Aux
(The ANdlovv Copse) Janel Piide;
Louis XI; les élections du 14 octobre 1877, il se repiésenla con-
Fîmes corses; Faukl et Marguerite; le Vampire; tre le n h* me concurrent et fut élu par 8 430 voi\
le Doni-quarteron (The Octoroon, 1801) la Nuit sur 10827 votants. Il siégea sur les bancs de rUnmn
(After Dark, 1808); Paul Lafarge (1870); le Senet républicaine. Il fut réélu, le 21 août 1881, dans la
mortel (1878); la Coquette (The Jilt, 1880). même circonscription, par 8707 \m\ contre 7530
obtenues par le candidat monarchiste, l'or té sur la
BOUDEAU (Elie), député français, est né à La Ro- liste républicaine de lOise, aux élections du 4 octo-
chelle, le A septembre 1852. Fabncant de sa\on et bi e 1H83, il obtint, au premier tour de scrutin,
nieiiilirc aciif de lu Ligue des patriotes, il se ralla- 20851 voix sur 92 218 votants, et échoua au scrutin
iha au paih du général Boulanger et se présenta de ballottage, avec 38 848 voiv. sur 91 U5 votants.
sous son patronage aux élections générales du Aux élections par scrutin d'arrondissement du
22 septembre 1880, dans lit 4e circoimciiplimi de 22 septembre 1889, Il se représenta dans la lra cir-

BOUDET (Paul), homme <IKl.iL li,in<;us né à I ,imiI


(Mayenne), le 13 nov-ciufcie 18(10, mort à Tans, le 17 nn- B0UDET (Ft'']iic-Henn), pliaimacien français, né à Pjiis,
vuiibie 1877 Edit 1-5. le Ai mai 1H06, inoil le 8 avul 1878 Edit. 2-5.
conscription de Béarnais et fut élu par 0304 î \a\x, adjoint an maire en 1888, il se porta, comme can-
contre 7000 données v .M. Albert DucJicsne, candi- didat républicain radical, dans la 2= circniihci intion
dat con*.enaleur, député sortant. M. Dnudeulle de Marseille, aux élections générales du 22 sep-
représente le canton de Méru au Goiibcil général de tembre 1880. U réunit au premier tour de scrutin
l'Oise. 2055 \ok, contre 75ÔI partagées entre su candi-
m
dats, et fut élu au scrutin de ballottée par 2880
BOUDIN ifcugeue-Louis], peintre français, est né *oi\ contre 2575 données au candid.it boulangiste,
a Hontleur en 1825. Apprenti encadreur, il montra M. Saccomon, 2301 à M. Guesde, socialiste-collecti-
de grandes dispositions pour la peinture et fut en- Ms(c. 0 19
a M Profnt, autre candidat f-oci.ilisÊe.
\o\e a Pans comme pensionnaire de la \ille du membre de l<i Commune, et Mm h M. Tliou-
Ha\re, où il retourna, après a\oir passé trois années ancien
rel, républicain.
<i l'Ecole des Bcaut-Art Quelques années plus lard,
il retint résider a Paris. Il a^\ait débuté au balon de
le
BOUGUEREAU {Adolphe-^ illiuiu), peintre fnmçait-.
1859 a\ec le Pardon de Sainte- Anne-Palud, au mciiibn» de l'Institut, né a I.a
fond de la baie de Douarnenez. On a remarqué \embre 1825, suivit, de 1845 a 1850, lot, cours de
parmi ses émois simnnts, qui consistent principale- l'École des Beaux-Arts, comme éle\ede 51. Picot, et
le 50 no-

ment en plages de la Normandie, de la Bretagne et partagea avec P. Uaudry le grand pm de Uoine au


de la Ilollaiide, répétées sous des aspects divers concours de 1850, dont le sujet était Zenubie
Plage aux environs de Trouvilfe (1864) un Concert trouvée, sur les bords de V Ai axe. De retour a ParN
au caswo de Denuville (1865) Réunion sur la en 1855, il exécuta dn erses décorations d'hôteK
plage (1866); la Jetée du Havre; le Dépat t pour autocratiques et commença le cours de ses bril-
le Pardon (1868); Matée basse; Marée montante lants ru vois au Salon, parmi lesquels nous cite-
(1860); la Hade de Brest; Pêcheuses de heihor rons le Triomphe du rnartym, ou le totps de
(1870); Rotterdam (1877); Poririeux (1878); la sainte Cécile appo) té dans les catacombei, appar-
Pêche (1880); la Meuse a Rotterdam (1881-1882); tenant a l'État, l'Amour fraternel, un Poittaitet
l'Appareillage (1885); Un Gra m (1880); le Bateau- une Ltude (1855) l'Empeieur visitant les mondes
pilote (1888); Retour des barques de pêche (1889) de Tarasron, commande par le ministère d'ttat, le
plus une dizaine de sujets de même ordre a l'Expo- Retour de Tobie, le P) intemps, l'Eté, l'Amom
sition des dissidents au Champ de Mars en 1890. l'Amitié, la Fortune, la Danse, Avion sur un che-
II. E. Boudin a obtenu une médaille de j" classe val marin, Bacchante sur une panthère, ces huit
en 1881, une de 28 en 1883, et une médaille d'or a derniers sujets a la. cire; les Qualic heures dit
l'Exposition universelle de 1889. jour, pldfnnd; le Jour des moi'ts, l'Amour blessé
(1850); la Première discorde, Faune et bacchante,
BOUE DE VILLIERS (Amable-I.nuis), journaliste le
Retour des champs, la Paix (18(311; la Sainte
et romancier français, né a Yilhers-le-lïel (Some-et- Famille, les Remords, la Bacchante (1863); Bas-
Oisc), en 1834, a débuté dans la carrière littéraire le Sommeil (1804); Famille indigente, un
par un poeme, l'Agricultm e, et quelques nomelles gneuse, Pm trait (1865); les Premières caresses, Convoitise
II a collaboré a plusieurs journaux ou re\ues de (18bC); la Sœur aînée, un Amour,
Pans et de la province, sous de. nombreux pseudo- mmersellc de 1867; PaUoiale, Enfants a lTxposition
endormit,
nymes, tels que le Capitaine Lanrelot, le Docteur (1808); Apollon et les Muses dans l'Olympe, pour
liovqe, Raymond de Femeres, Guy de Va non,
Mîtltdr, Jacques Àrievelle. II a dirigé, de 1865 a ckesse un plafond du tlie.il re de Hordenuv; Enhe la n~ t-
et l'amour Q8C9) baigneuse (1870); P/m
1866, la puhhcution des Echos lit téi aires contem- dant la moisson (18(2) Nymphes et Satyres, Petites
porains et. fondé ensuite a Evreux un petit Journal maraudeuses (1875) Chante, Ilomèteei son guide,
mensuel, le Petit Bonhomme d'Evreux. Il deunt Italiennes à la Fontaine (1874} la I icrge, i En-
plus tard rédacteur en chef du Progrès de l'Euie. fant Jés ut, et saint Jean-liapttstc, Vlrnc et Zéphue
Nous citerons parmi les publications de M. lloué
ou le Retour du piintemps, tableau acquis par un
de Villiers. Vierge et prêtre, 1789-1793 (1862,111-18); musée d'Amérique où il fut détruit \)dr un fana-
Martyres d'amour (1865, m-18]; les Amoureux de tique, sous prétexte d'indécence; Hat gueuse (1875)
F lame (186i, in-18) Armand Lebailly, étude que Pietù (1870); l lerge consolatrice, la Jeunesse et
la \ie littéraire contemporame (1865, m-18); Mes- l'Amour (1X77); Flagellation de N. -S. Jésus-Chris f.
sieurs les pompiers (1865 et 1864, in-18), d'abord Jeune fille se défendant contre l'Amour (1880); Aima
simple brochure, signée Mirlitir, et qui, augmentée, la ÎSuit (188ol la Jeunesse de Jjacikus
deunt la bible des pompiers (1868, m-18] sou* parens, (1884); l'Adoration des mages el l' Ado? a t ion des
ce nouveau titre, l'outrage fut saisi, pour cause bergers, diptyque, et Iiiblts (1885); le Punicmps,
d'outrage a la morale irligieuse, et l'auteur et l'Amour désanné [1880]; l'Amour le
l'éditeur furent condamnes chacun a cent francs portrait de Mlle Co tonna hrosnowsftavainqueur, (1887); Pie-
d'amende; il reparut sous ce titre les Pompiera deuil, lïaianeuses (1888] Psyché et l'Amour,
peints par eux-mêmes (1868, m-18) la Normandie mier Leçon (1889), tes Saintes Femmes au tombeau
superstitieuse (1870, m-18); les Prussiens à Evreux la les Petites Mendiantes (1890); l'Amour mouille,
{1871, m-18). pjcniieïs bijoux (1X91). On doit en outre ;i cet ai-
BOUGE (Auguste), dt'puté français, est né d llar- tr^te les peintures murales exécutées dan^ la cha-
«eille, le 23 juin 1855. Avocat, ancien secrétaire pelle Saint Louis de l'église Samtc-Uotilrfe, repie-
de 31. Barne, conseiller municipal de Marseille et sentant, dners épisodes de la Me de saint Louis, etc.

BOUDIN (Jean-Chiistiftrn-Marc-Finnçois-Joseph), mcde- né à Dijon, le 26 féuier 1824, inoil a La-tal, le 7 novem-


cm fiançais, né a Metz, le 27 a\nl 18Ôt>, mort le mars bre 1888 Edit. 4-5
1867. Edit 1-1 B0UGENEL (Jean François), général fianç;us, ut1 à Pan*»,
BO&DOUSQUIEfl'iOne-Uain), homme politiquefrançais, le 16 mai 178ti, mot dans cette \ille, le 2G m ire lSGô
ne à Cahois (Lot), le 9 mai 1791, moi dans cette \ille, le FAtt i-i
4 septembie 1867. Ctlit. 1-4. B0UGR0N (Louis-Victor), sculpteur fiançais, né à Pan*,
BOnET-WILLAUMEZ fLouis-Edouard, comte), mai in fran
le 2 novembre 17'J8, raoit a Aitascn lH87*bdit 1-5
rais sénateur, né le '21 a\nl 18(18, raorl à Maisons-l.affitte, BOUGOTKET (Edouard), ancien représentant du penjilu
te 10 sopteinbre 1871 Edit. 1-5 fiançais, ne à Gurp>-la-Ville (Oôte-d'Oi), en 1800, moil a~i
Pans, le 4a\nl 1888 Tdit 1 5
BOUFFÉ (Marie), acteur fiancais, né à l'ai îs, le X spptem-
Jjio 1«(K), inoit à Auteml, le 25 octobre 1888. Edit. 1-5 BOUGY (Alfred-Jameir-Louib-Jof>pp]j de). blLéraleur fran-
çais, ne à Uienohle, le 1" novembie 1S1B, 11101 a EMan-
B0UGAUD(JIgr Emile), prélat et prédicateur français. fes Bains, le iseplcmbic 1871 Edit ->h
Il a été chargé aussi de décorer l'église de Saint- en e morale (1872, in- 18); Morale et Progrès (1875,
Augustin. ni-18); l'Institut et les Académies de province
11
La plupart des œuvres que nous venons de rap- (1870, in-18). l'Ancien comeil de l'Université el le
peler, notamment le Triomphe de Vénus (1836), ont projet p de loi de M. Ferry (1879, in-8), brochure
été popularisées par la gra\ure et la lithographie, critique c suivie d'un volume dans le nième esprit
Trrs goûloes du public, niais souvent dénigrées a l' l Université sous M. Ferry (1881, in 18); la Vraie
plaÎMr par les partisans d'écoles mâles plus jeunes, conscience c (1882, m-18) Etudes familières de psy-
elles se font remarquer par l'art de la composition, chologieet r de morale jl 884, m-18] houvelles études
le soin de 1 exécution, comme par la fraîcheur et la familières (1887, ui-18] Questions de morale pra-
frr.'tce poelique. M. Bouguereau aolilenu une 2e nié- ttique (1880, in-18). Il a traduit de l'allemand De
daille en 185o, une lre en 1857, une 5a a l'Exposi- la Itcltgwn dans les limites de la raison, de Kant
hon universelle de 1867, une médaille d'honneur (1842, in-12), a^oc M. Lortet; Méthode pour arriver
a celle dft 1878 et une autre médaille d'honneur àcj la vie bienheureuse, de Fichte (18fô, m-8), et
au Salon de 1885, Il a été élu, dans ces dernièresNouveaux -1
essais sur l'entendement humain de
années, vice-président de la Société des artistes Leibni7 L (1885, in-18), et édité la Recherche de la
français, de laquelle relève, depuis 1881, l'orgam- vérité v de Malebranche (1885, m-18)
sation detj salons annuels des Chainps-EKsees. la Libeité de penser, au Dictionnaire des sciences
Il
collaboré a
^mmé che\alier de la Légion d'honneur en août philosophiques j, d'Ad. Franck, etc.
1859, il fut promu officier le 20 juillet 187G et
commandeur le 12 juillet 188o. II a été élu mem- BOULANGER (Ernest-Théoplnle). administrateur
bre de l'Académie des Beaux-Arts en remplacement et c sénateur français, né a .Nantillois (Meuse), le
fie l'iU, le 8 janvier 1876. 12
1 octobre 1831, "fit son droit, se fit recevoir doc-
teur et entra, comme rédacteur, a l'administration
BOU ILLIER (Francisque), philosophe français, centrale
c des domaines. 11 deunt successivement chef
membre de l'Institut, ne Lyon, le 12 juillet 1*813, du
i] bureau central, administrateur de l'enregistre-
commença ses études au collège Stanislas,de Pans, ment, des domaines et du timbre, en 1880, et direc-
les acheva a celui de Lyon, fut admis a l'École nor- leui général du même service en 188Ô. II se pré
male en 187*4, et reçu le premier, en 1837, a 1 a gré- senta, s comme candidat républicain, a une élection
gation de philosophie. D'abord professeur de philo- se n.i ton a le partielle, dans la Meuse, et fut élu, le
sophie a Orléans, il prit le grade de docteur
1839; sa thèse principal!1 avait pour objet: la LE M.
en f
i juillet 1886, par 620 voix, contre 225 donnée^ a
25
3 Salomon, ancien sénateur et candtdat conserva-
gitinuté delà faculté de connaître. >ommé pro- teur. Il donna alors sa démission et fut nommé di-
L
fesseur a la Faculté de Lyon, la même année, il rrecteur honoraire. Il fut réélu au renouvellement
remporta, en 18il, le prix de l'Académie des scien- triennal t da 5 janvier 1888, par 744 voix sur 8(îO vo-
ces morales et politiques sur ce sujet Histoire du tants. t Au Sénat, M. Boulanger prit une- part remar-
ca> tésianisme, et fut élu correspondant de l'Institut quée r a toutes les discussions financières et fut,
l'année simante. De 1846 à 18i8, M. Bouilher a fait depuis c 1888, choisi pour rapporteur général de la
partie du conseil municipal de Lyon. Doyen de la commission c du budget. Officier de la Légion d'hon-
if
Faculté depuis la fin de 18i8, devint, en 1856. neur depuis le 7 Judlet 1883, il a été promu com-
président de l'Académie impériale de sa ville na- mandeur le 23 octobre 1886
laie. 11 a été nommé inspecteur gênerai en 1805, Ou cite de lui Elude sur la notation en matin c
membre du conseil de l'instruction publique, le 18 d'emegisfretnenty
t précédée d'une introduction his-
août 1866, et directeur de l'École normale supé- torique t et du développement de la doctrine romaine
rieure le 21 octobre 1867. Il quitta ce poste en sur s la novation (1860, in-8); Traité pratique et
1872, et reprit lts fondions d'inspecteur général de théorique t des radiations hypothécaires (186.-), m-8;
1 enseignement secondaire Il
a été mis à l.i retraite 2°ï édit. 1880, 2 vul. m-8), (pu fin t. autorité d«uis
a\ec titre inspecteur
le d général honoraire, le 10 fé- cette
c matière.
vrier 1879. M. liouilher a été élu de
membre l'Vca-
dénue des sciences morales et politiques, le 11 dé- BOULANGER (Georges-Erncst-Jenn-Marie),général
cembre 18i5, en remplacement de Remusat. Décoré fiançjis, f ancien député, est né Rennes le 29 avril
de la Légion d'honneur le (> mai 1846,aa été promu 18Ô7*. Entré a l'école de Saint-Cyr le 15 janvier 1855,
officier le 14 août 1867. il eu sortit dans ['inf.mtcric le 1er octobre 1856, fut
On a de lui Histoue et a (tique du catlésia- envojé i eu Àlgéue et fit la campagne de Kabylic
nisme {Paris,, 1842, m-8), reproduction développée «ous «
le maréchal Randon. Il put part, en 1850, a
de son mémoire couronné; Théorie de la raison l'expédition d'Italie, fut blesse a la bataille de Tur-
impersonnelle (18Î5, m-8); Histoire de la phdoso- bigo et décoré de la Légion d'honneur le 17 juin
phie cartésienne (1854, 2 forts vol m-8; 28 édit., 1850. Promu lieutenant le 28 mars 1860, il pas^a
1867, 2 \a\ in-18) De l'Unité de l'âme pensante et trois ans enCochmchine, où d fut encore blessé, le
du pnnnpe vit al (1858) Du Principe vital et de 24 février 181(2, ji l'attaque du village Trat-Dau. Il
famé pensante, ou Examen des dtvei-scs doctrinesfut promu capitaine le 21 juillet suivant. En 1867,
spéciales et psychologiques, etc. (1862, in-8}; Du il devint instructeur a l'École spéciale militaire. It
Plaisir et de la douleur {1865, in 18, ?i* édit. nu g- \enait. d'être nommé chef de bataillon, le 15 juillet
montée, 1885) De la Conscience en psychologie et 1870, lorsque éclata la guerre franco prussienne. Il

BOUHIEF DE L ÉCLUSE (Kobei t-(.un&Unt), diiuen îepié- BOUILLET (Mjiie-INieolas), philosophe et lexicographe
^enlant du peuple fiançais, né aux Sables-d'Olonne, le français, né à Paris, le 5 mai 1798, mort le 28 décembre
8 octobie 17W, inoità Paris, leïijnrrtier 1870. Edit, 1
i 1864 Edit 1-3.
B0UH0T (Etienne), peintre fiançais, né à Uaidlès- BOUILLET (Jean-Baptiste), géologue fiançais, né h Cluny
rjioi^e (Côte-ilOi), le 8 août 1780, mort à Seinui, le (Saôno-eL-l>oire), le 5 a\nl 1799, inoit *à Clerinont, le
17 imllet 1862 Edit 1-3 "2H décembre 187H JMit. 1-5

B0UILHET (I oins), littérateur fiançais, n{>. h Citny BOUISSON (Eticnne-FnW'iie), intMocin français, nô à
(VmelnJt'iiPure) en 182i, moit à Rouen, le 1<J juillet Mau-ino (Hérault), le li juin 1815. moi t à Graiiimont, le
\W.\ tdit 4 1 là juillet 1884. I dit. 1-5
BOUILLAUD (Juan-Dtintistc), médecin i'i a lirais, nfi h An- BOULANGER (Ioius), peintre fiîinçais, né à Verceil IPih-
goutOine, le Itl seiiteinLie 171)6, moi L àl'ans, le &J oct«- mnnti, le 11 mars 18IHJ, mot à Dijon, le 5 m.irs 1807.
1iiiî1881 Edit. 1 S L.ht.l-t
BOUILLE {( luiilis, cointe df), :incicn sénateur fiamjais, (Fiîinrnis-Cli.nles Hoiiinnnd), aiclutecte

Ie-i:]iAU-I,le»jiiilM 1889 hdit h.
t
a \illai-"» (Nu'vicj, le 50 août lHHi, jiioit à S.]int-Pieiie
e
BOULANGER
fiain .us, né il Douai, le 29 noienibre 1807,moit à l'aus
en aviil 1876. Edit. 1-5
eut le commandementdu 114° de ligne avec le grade politique dans l'année lui firent accorder, par la
de lieutenanl-coloiic!. le 9 iioicinbre, prit pari aux Chambre, a ]a majoulé de 375 voiv contre 174. un
opérations de la défense de Pans, fut blessé a la ordre du jour de confiance, à la suite duquel le
bataille de Cliampignv et promu officier de la Lé- général Schmitz était, relevé de son commandement
sion d'honneur le 8 décembre. Le régiment a du 9e coips d'armée et do ses fonctions de membre
la tête duquel il fut maintenu, avec promotion ex- du conseil supérieur de la guerre. Quelques jours
traordinaire au grade de colonel, prit là part la plus plus tard (4 février), a propos de I interpellation
actne au second siège, soutint de nombreux enga- de M. Basly sur la gre\e de DecazeMlle, le général
gements contre les forces de la Commune, notam- Boulanger 'lénioign.ut hautement des dispositions
ment a Courbe\oie, dans les journées des 2 et 5 a\rd généreuses des soldats pour la population nmriere
1871 et prit part à toutes les attaques des foi 1s et confubutiit a faire adopter p,w Jj Chambre un
d'Is&y et de \anves, sous la direction du général ordre du jour approuvant la conduite du gouver-
de Cis^ey. Le colonel Boulanger fut personnellement nement. A la suite de malentendus du ministère de
uté a l'ordre du jour pour l'enle^emcnt des barri- la Guerre avec le général haussier, commandant de
cades a Cachan et à Bourg-la-Renie. Le 22 mai, Paris, eelm-ci ayant donné sa démission, In conseil
lors de l'entrée des troupes a Paris, il commandait des ministres la refusait, le Ier juillet, sur la pro-
une des colonnes d'attaque du corps d'armée, s'em- position du général Boulanger. Le 15 du môme
parait de la gare Montparnasse, de l'église Samt- mois, tut \if incident se produisait au Nouât, au
l'ierre de Moulrouge, des barricades de la chaussée cours d'une interpellation sur l'expulsion du duc
du Maine, des boulevards d'Enfer et Àrago; il exé- d\Aum.)le que le général Boulanger tn;ut fait rayer
cutait, le 24, un momement tournant qui détermi- des cadres de l'année; la quahlicalion d insolente
nait la prise du Panthéon, et était blessé d'un coup qu'il n'a\ait pas craint de donner a la lettre écrite au
de feu, a la tète de son régiment, d l'angle des président de la République par le prince r.né des
barricades des rues Raleau, Lhomond et du Pot-de cadres de l'armée, attira au ministre de la diioiie,
Fer-Saint Marcel. Cité dans le rapport général du de la part du baron de Lareinty, une interruption
maréchal Mac-Mahon pour sa brillante conduite, il offensante qui donna heu à un duel dans lequel ils
était fait commandeur de la Légion d'honneur le échangeient deux balles sans résultat. Cet incident
24 juin 1871. 11 fut ramené par la commission de fut sum de la publication dans la presse des lettres
révision des grades a celui de lieutenant-colonel, écrites autrefois par M Boulanger a Sou Al(es.se
malgié l'énergie avec laquelle il 11t valoir ses ser- Royale et dont il avait nié d'abord l'existence. Vvant
vices devant elle (mais 1872). la lin de l'année, le ministère dont il faisait partie
Comme lieutenant-colonel,M. Boulanger eut le coin- ayant été forcé de se retirer, le général Boulanger
mandement en second des 109° et 133° régiments de resta à la tête du département de la Guerre dans le
ligne, elreslaalutètedeccdernier après sa promotion nom eau cabinet formé sous la présidence de M. Go-
ridimfrte au grade de colonel, le 15 novembre 1874. fk. blet (10 décembre). Lorsque le. ministère Goblet
Il tenait alors garnison a Besancon, oùleducd'Au- fut à son tour remersé par la majorité de coalition
male exerçait le commandementdu 7' corps d'armée. de la Clwmbre, le maintien du genéidl Boulanger
Il était, toujours sous les ordres du prince, en gar- a la Guerre fut en vain demandé par des adresses
nison a lîelley, lorsque, sur sa présentation, il fut. d'un certain nombre de muincipahlés; le îiomctiu
promu général de brigade, le mai 1880. Les té- président du Conseil, M. Roinier, d'accord avec le
moignages de gratitude et de dévouement qu'il e\~ président de la République, M. J. Gre\y, refusa de
prima, a cette occasion, envers « son protecteur », l'avoir pour collègue et le remplaça par le gener.il
devaient devenir plus lai die sujet d'un desbmjaats Feirou le 30 mai 1887. Mmistie de la buorre, il
incidents de sa \ie politique. Le général Boulanger a\ait clé, le 17 juillet 1880, promu grand officier de
commanda d'abord la Ua brigade de cavalerie, a la Légion d'honneur.
Valence. Il fut emové, l'année suivante, aue États- Pendant ses div-huit mois de ministère, rmilu-
Unis, comme chef de Id mifabinn militaire chargée tue du général Boulanger fut signalée par un cer-
de représenter la France aux fêtes du centenaire de tam nombre d'innovations et de mesures réglemen-
l'Indépendance américaine. Appelé, en 1882, au taires qui avaient surtout en Mie le Luen-C'tre et
poste de directeur de l'infanterie, au ministère de 1 adoucissement du sort du soldat, Il améliora le
Ki guerre, le général Boulanger proceda a la réor- régime alimentaire, autorisa le port, complet de la
ganisation de l'École des sous-officiers de Saiut- barbe, allégea la discipline, accorda, partieuhe-
31arcent et introduisit d'importantes moclilications îement le soir, par la suppression de la retraite,
au Prjlanée militaire de la Flèche. Promu, le 18 fé- une libelle jusque-la inconnue. D'autre pail, il fon-
Micr 1881, général de dnision, il remplaça le gé- dait pour les of 'liciers le Cercle militaire et t'usait
néral Logerot comme commandant de l'armée d'oc- ouuirles salles d'honneur dans les casernes. Comme
tupation de Tunisie. Il eut a\ec le résident général, mesure plus sérieuse a t'actif du ministre, il faut
il.Cambon. un coniht retentissant qui, ayant pour citer l'impulsion donnée a la fabrication du fu&il
il
point de depai t. la répression d'insultes fanes à des Lebe.l, pour laquelle faisait ^oter par les Cham-
ofiitiers, tnuina en une opposition générale aux bres, le 8 février 1887, un crédit extraordinaire. Je
actes et a la personne de 1 habile orgamsateur du 71 millions. le 10 mai, quelques
jours a\ant sa
protectorat fiançais. Le gouvernement dut le rap- retraite, il déposait a la Chambre un projet de
pelor en France. loi pour la mobilisation d'un corps d'armée. Les
Mêlé, des cette époque, aux manœuvres de la po- discours tenus par le ministre dans les dnerses
litique parlementaire, le général Boulanger était solennités avaient pour objeclif de releter la con-
\i\ement soutenu contre les mmisteres opportu- fiance du pays en lui-même et (?u l'année. Dans
nistes par les chefs de la minorité radicale de la les circonstances propres a émouuur le sentiment
Chambre qui, sans être en mesure de prendre la national, telles que les incidents de frontière connu»
direction des affaires, était assez forte pour imposer sous le nom d'affaire Sctmœbelé (21 ami 1887).
ses conditions et quelques candidatures a la for- le général était représenté par son entourage et par
mation de chaque nom eau cabinet. Grâce a cette la presse radicale comme 1 homme de la re\aiiiJic,
influence et pai tieuherement à l'appui de M. Cle- et, au sein du conseil qui refusait de le suiu-e,
menceau, il fut appelé à prendre le portefeuille de
la gueire dans le ministère composé par Il. de
il poussait uneîupture immédiate avec l'Alle-
magne, malgré le désarroi ou se trouvait notie
Freycmet le 7 januer 188G. Le 1er février simant, organisation militaire. L'apparat qu'il apportait a
il parut a la tribune pour répondre a une interpel- son rôle officiel dans toutes les occasions, attirait
lation sur des changements de garmson imposes a sur lui une \i\e et bruyante attention et, a Ki huile
certains régiments pour des raisons politiques; ses de l.i ro\ue de Longclumps du 14 juillet 1880, il
protestations contre toute pensée d'introduire la était, signalé a l'en) près sèment de la foule par son
légendaire chenal noir et des chansons devenues devait être un des organisateurs les plus actifs et
rapidement populaires. des conseillers lca plus hardis du parti, ne figure
Sa sorlio du ministère, sui\ie de sa nomination pas parmi les signataires du premier manifeste.
au commandement du 13" corps d'armée, le Le département où se produisit légalement la pre-
28 juin 1887, donna heu à une recrudescence de mière candidature du général fut celui de la Dor-
manifestations, dont la plus bruyante et la plus dogue. Il v obtint, dans l'élection partielle du 8 avril
agitée se produisit à la gare de Ljon, lors de son 1888, 5D4&8 voix sur 100587 votants et fut élu. A
départ pour Clermont-Ferrand, que ses amis trai- cette date, il avait déjà accepté une autre candi-
talent a cul. Il était dès lors saisi tout entier par dature d.ms le département du >ord, et pour la sou-
la politique rt devenait, pour la multitude, l'objet tenir plus efficacement, il donnait, le 13 avril, sa
d'un enthousiasme que les attaques de ses adver- démission de député de la Dordogne. Le surlende-
saires ne faisaient qu'accroître. A la nn du mois de main il était élu, dans le plus populeux de nos dé-
juillet, dans son discours prononcé àEpinal, M Jules partements, par 172528 voix sur 267 530 votants.
Ferry lnrait le premier assaut à cette popularité L'acte principal du général a la Chambre consista
qui se traduirait en refrains, et la qualification de dans le dépôt d'un projet de révision de la Consti-
a Saint-Arnaud de café concert » qu'il donnait au tution. Il le développa, le 4 Juin, dans un discours
général, vivement commentée par toute la presse, qui mêlait à une vive critique de la Chambre et du
provoquait des échanges et des pourpallers de îégime parlementaire les promesses d'une politi-
temoms en vue d'un duel qui n'aboutit pas. Du mi- que personnelle. Sa proposition fut repoussée par
lieu de septembre au milieu d'octobre, les manœu- 577 voix contre 180. Le 12 juillet suivant, reprenant
vres du corps d'armée que commandait le général, avec plus de force ses accusations contre l'impuis-
et ses voyages dans plusieurs Mlles de la région, sance de ses collègues, le général déposa a la
.m Puy, a'bdint-Etienne, sont le signal de véritables Chambre un projet de dissolution, dont l'exposé
ovations. Vais le conflit éclate entre le comman- des motifs souleva un des plus furieux orages par-
dant du 13* corps d'armée et le minière de la guerre lementaires Le président du conseil, M. l'loquet,
qui, après lui avoir intimé l'ordre de réintégrer avant i appelé, dans sa réponse, quelques faits du
bon quartier général, est amené à lui infliger trente passé du général, celui-ci lui répliqua par de vio-
jours d'arrêt pour avoir dit qu'on l'avait mêlé parr tentes injures, le traitant de « pion », de « menteur
vengeance a l'affaire du général Caffarel. Ces trente impudent »; puis Il donna, pour la seconde fois, su
jours de rigueur ajoutent au renom du général le démission de député. Le président du Conseil appela
prestige de la persécution. en duel son insulteur; le combat eut lieu le lende-
La suite de ses actes devait appeler contre lui mam, a INeuilly, avec un extrême acharnement, et
des mesures plus graves. A plusieurs reprises, le le général fut grièvement blessé au cou d'un grand
commandant du 135 corps s'était absenté clandesti- couji d'ppée. Il renouvela sa candidaturea l'élection
nement, de Clermont-Ferrand, non seulement sans partielle que sa démission avait rendue nécessaire
autorisation, mais malgré la défense formelle de dans le ^ord, et se porta en outre à dent autres
quitter son poste. Il était venu trois fois a l'aris, a élections partielles qui avaient lieu en même temps
l'aide d'un déguisement, sans compter, comme on dans la Charente-Inférieure et la Somme. Il fut élu
le sut plus tard, une excursion au delà de la fron- dans les trois départements, le 19 août. Dans le
tière. Le 14 mars 1888, sur un rapport du ministre >oid, où il avait de nombreux concurrents, il obtmt
de la guerre, le général Logerot, relevant les faits 130 152 vois sur 210213 votants, dans la Charente-
alors connus, le général Boulanger fut mis en non- Inférieure, 57256 sur 100552, et dans la Somme
aclivité par retrait d'emploi; puis, au milieu des "GOOi sur 121955. Il opta de nouveau pour le dé-
protestations soulevées par cet. acte de vigueur, le partement du Nord.
ministre soumit les faits d'indiscipline reprochés Les derniers mois de l'année 1888 sont rempli,
au général à un conseil militaire d'enquête composé de manifestations en l'honneur du héros de cette
de cinq généraux, dont l'avis unanime, rendu au triple élection, qui reçoit le titre de « chef du parti
scrutin secret, détermina sa nnse a la reforme pour républicain national »*. Des réunions publiques, des
fautes grades contre la discipline (27 mars] et, deux banquets, des discours-programmes entretiennent
jours apres, la liquidation d'office de sa pension de l'agitation sur dners points du territoire jusqu'à ce
retraite. I^e général boulanger comptait trente trois qu'enfui, voulant rallier la capitale après les pro-
ans, deux mois et quatorze jours de services effec- vinces aux idées révisionnistes que le général a la
tifs et vingt ans de campagnes. prétention de représenter, son comité profite d'une
Des ce moment se développa librement l'agitation élection partielle produite dans la Seme pour y poser
électorale en vue des candidatures multiples du avec éclat sa candidature. Ses adversaires lui oppo-
général Alors même que ses fonctions le rendaient sèrent un concurrent peu connu, M. Jacques, pré-
inéligible, un certain nombre de voix s'étaient por- sident du Conseil général. Les deux candidature,
tées sur son nom; il avait, une première fois, furent soutenues avec un déploiement inouï de
a Paris même, d.ms une élection partielle du publicité ce fut un déluge de professions de foi,
22 mai 1887, réuni 58 559 ^oix; puis, grâce a l'ar- de réclames et de pi otestations, de documents ré-
dente propagande d'un des premiers promoteurs de trospectifs, tels que la lettre au duc d'Aumale, de
sa fortune politique, II. Thiébaut, sa candidature manifestes et contre-mamfestes, de brochures et
avait été illégalement posée dans plusieurs élections de pamplilets, sans compter la distribution à foi-
partielles départementales, notamment daiisla Marne son de bulletins de vote, de cartes de visite et
et dans la Loire, le 20 février 1888, pi dom l'Aisne de photographies. Au milieu du lohu-bohu des
le mois suivant. Au lendemain même de sa mise en afficheurs, des crieurs et des camelots, l'ans se
inactivité et avant due sa mise à la retraite vint le déclara a son tour pour le général Boulanger
rendre éligible, il s'était formé un a comité de pro- qui, le 27 janvier 1889, sur 50U1U7 inscrits et
testation nationale », avant pour objet dele venger 4ilo04 volants, fut élu, au premier tour de scru-
dos rigueuis disciplinaires par de multiples elec- tm, par 245230 voix, contre 102875 recueillies par
tions. Ce comité avait pour organes plusieurs anciens il.

la
Jacques.
journaux d'extrême g.iuche et une feuille spéciale- La situation du général Boulanger fut des lors
ment créée pour la propagande boulangiste, la Co- une cause de vive anxiété pour les chefs du gouver-
carde; ses principaux moulines étaient quelques nement et parut un danger imminent pour la Répu-
ili'jmlès radicaux • Mil. Laur, Laisaut, Liguerre, blique elle-même. Sous son nom, en effet, et avec
Vergom; le président de la Ligue des patriotes, le mot d'ordre d'une revision constitutionnelle dont
M. Déroulede les rédacteurs en chef des journaux les piincipes et la portée restaient indéterminés,
fiance et la Lanterne: MM. II. venaient se grouper tous les partis hostiles aux
Kochefort, Lalou et Major, M. Alfred >aquet, qui institutions, les mtéiêls personnels ou politiques les
plus divers, tous les mécontentements, les rancunes Une grande occasion de revanche semblait offerte,
et les espérances. Les chefs des conservateurs au bout de quelques semâmes, p.ir le» élections
bonapartistes ou monarchistes. nouaient avec le générales législatives. Mais le ministère sut prendre
boulangisme des relations occulles et échangeaient ses précautions conti-e lut, en faisant apporter a la
avec le général et son comité des engagements que loi électorale des modifications propres a rendre un
l'on ne devait connaître que plus t,nd; mais on les vote plébiscitaire légalement impossible. A l'épar-
\oyait s'intéresser a une agitation dont ils accei>- pdlement des intérêts électoraux produit par le
t .lient le chef, suivant l'expression de l'un d'eux, retour au scrutin uninominal d'arrondissement
M. P. de Cassagiuc, comme « une catapulte » vinrent s'ajouter l'interdiction des candidatures
contre le gouvernement républicain. Celui-ci résolut multiples et la déclaration préalable de la candida-
de se défendre en prenant l'offensive. Sur les ture unique dans des conditions restreintes (13 juil-
ordres du ministre de l'Intérieur, M. Constans, et let). Le général Boulanger po^a la sic-nue, a Paris,
de celui de la Justice, M. Tliévenet, des per- dans la 2a circonscription du \\IH° arrondissement
quisitions sont opérées, dans les premiers jours de (quartier de Clignancourt), on il eut pour concur-
iuai>, chez les plus actifs partisans, notamment rent principal >I. Joffnn, membre du Consefl
dans les bureaux de la Ligue des patriotes, détour- municipal et l'un des chefs de la fraction anti-
née par son président même, M. lléroulede, de son boulangiste de cette assemblée. Le 22 septembre.
système d'abstention politique. Pendant que le gé- au premier tour de scrutm, sur 18743 électeurs
néral poursuivait le cours de ses campagnes de inscrits et 15611 votants, il réunit près de 8000 suf-
propagande et prononçait des discours-programmes, frages, qui furent déclarés nuls par la commission
dont celui de Tours était le plus remarqué de recensement, sa condamnation par la ILmte
(17 mars), un projet de poursuites se préparait Cour le rendant inéligible aux termes de la loi.
contre lui. Le procureur général, 11. Boucliez, refu- M. Joffrin, qui n'avait obtenu que 5500 voix, fut
sant de se charger d'une affaire encore si téné- proclamé élu. Le même jour, le comte Dillon, con-
breuse, donne sa démission; il a pour successeur damné avec lui, avait la majorité dans une circon-
M. Quesn.iy rie Beaurepaire, décidé a la suivre scription du Morbihan et était proclamé député
jusqu'au bout. Le jour même de l'entrée en fonc- malgré la même méligibilité. Sur toute l'étendue du
tions de ce magistrat, le 1er avril, le général qui, territoire, un très grand nombre de candidats de
quinze jours auparavant, dans une fausse alerte, nuances politiques très diverses s'étaient présentés,
avait fui pour quelques heures en Belgique, se en quelque sorte officiellement, sous le patronage
hâte de quitter définitivement. Paris et de se réfu- du nom du général et avec le concours pécuniaire
gier a Bruxelles, au grand étonnemeiit, et a l.i de son comité; la plupart échouèrent, et le bou-
consternation de ses amis il adresse, le lendemain langisme ne rentra a la Chambre qu'a l'etat d im-
même, une première protestation au peuple fran- puissante minorité Le 2 octobre, le général Bou-
çais», justifiant son refus de se soumettre a une langer quitta Londres, qui avait été le quartier
juridiction politique. Deux jours après, le -4, le général de sa campagne électorale, et alla s'installer
nom eau procureur général vient demander a la a Jersey, à l'hôtel de la Pomme-d'Or, qui resta,
Uiambre l'autoi isalion de poursuivre qui est accor- pour seb lideles, le but de pèlerinages de plus en
dée par 333 voix contre 199 Le 8, un décret cou- plus rares et le foyer d'une action de jour en jour
voque le Sénat en Haute Cour de justice; le 12, la amoindrie. Un autre échec électoral, aussi éclatant
Haute Cour est constituée, et un comité de neuf et plue complet, était réservé à une dermere tenta-
membres du Sénat est chargé de l'instruction du tne lors du renouvellement du Conseil municipal
procès, dans lequel sont impliqués, avec le genéral. de Paris, le comité national entreprit d'y faire
MM. Henri Rochefort et le comte Dillon Le 25, le entrer en masse ses adhérents, quatre-vingts can-
général Boulangei après de nom elles protestations, didats furent choisis, non sans d'ardentes compéti-
quitte Biu\elles et va s'installer a Londres. Les tions, pour les quatre-vingts quartiers eL présentas
perquisition:» continuent, a Paris, chez les boulan- avec « l'investiture » du général Apres des luttes
gistes de marque, mais fournissent moms de d( aussi vives et aussi agitées que celles d'une élection
cuments a l'accusation qu'une saisie fortuite il. législative générale, deux des candidats investis
papiers boulangistes chez une mercière de Mont- purent seuls arriver au Conseil.
martre. Pendant le cours des opérations du bénat, Le a parti national » et son chef étaient sous le
se produisent les élections des conseils généraux.. coup de cette déroute, lorsque, aux mois d'août et de
Les boulangées en profitent pour tenter une nou- septembre 18U0, d'étranges lumières furent jetées
velle campagne d'agitation en faveur du général. a Jlols sur toute l'histoire de l'entreprise boulan-
Son comité choisit, dans divers départements, gjste par la publication anonyme, dans le Figaro,
quatre-vingts cantons pour poser sa candidature. d'une série de révélations intitulées les Coulisses du
Douze seulement répondent a cet appel, et l'en- boulangisme et dues à la plume d'un député de Pans,
semble des élections cantonales est favorable à la M Mermeix, naguère l'un des agents les plus dévouée
majorité républicaine (28 juillet). La Haute Cour du général. Ces révélation», qui vivaient particulière-
reçoit les 0 et 10 août communication du réquisi- ment les négociations des chefs des divers partis
toire de M Quesiiay de Beaurepaire qui a été livré hostiles a la République avec celui du « parti na-
d'avance a la presse par l'infidélité d'un employé de tional », la source des sommes énormes mises a
l'imprimerie du Sénat. Ce document ne peut faire la sa disposition et leur emploi, causèrent un émoi
preuve complète des plus graves des faits incriminés, extraordinaire et furent l'occasion de nombreux
mis enlunuere depuis, comme le voyage du comman- duels; complétées, confirmées ou rectifiées par une
dantdu 1 5* corps» d'armée dPran gins, aupres du prince foule d'autres qui ne firent guère moins de bruit,
Napoléon, ses négociations avec le représentant de comme les Papiers secret du boulangisme, publies
la dynastie d'Orléans, les projets de coup de force dans le journal Pans, elles eurent pour résultat
et de dictature, mais les charges paraissent suffi- de donner une certitude rétrospective à des faits que
santes pour motiver un jugement par contumace. le conseil militaired'enquête et la Haute Cour avaient
Bepous&ant la proposition qui lui est faite par ignorés ou seulement soupçonnés, quand l'un et
M. 0. de Vallée, de se déclarer incompétente, la l'autre rendirent leur sentence.
Haute Cour rend son arrêt, le 11 août, contre leb Toute cette aventure, où l'ou a vu la plus grave
trois inculpés et les condamne a la détention a per- des crises de la troisième République, devait avoir
pétuité dans une enceinte fortifiée. Le général Bou- un épilogue etrange et soudain. Depuis l'installation
langer qui a encore envoyé de Londres plusieurs du général à Bruxelles, sa présence et sa personne
manifestes adresse une protestation nom elle, dé- n'avaient guère été signalées à l'attention publique
clarant qu'il n'accepte que le peuple français pour que par les funérailles d'une femme qui, apres s'être
juge. attachée à lui à Paris, s'était faite la compagne de
son exil, Mme de Bonnemains, née Marguerite (Auguste-Henri), ancien député fran-
Rouzet, épouse divorcée dun homme dont elle
n'avait plus le droit de porter le nom (19 juillet
çais,
ca
BOULARD
né a Mehuu-sur-Yè\re JUier), le
a\ril 1825,
fu juf;e de paix a (îenlis (Cùte-d'Or), de 1802 a
fut
1891]. Déjà un jour trop grand était fait sur les 1871.
li Rentré dans sa \illç natale, il en fut nommé
relation* .wvquelles le général sacrifiait ses affec- maire et se ut révoqué après le 2£ mai 1877j.
lions de famille, quand Il fit connaître lui-même,
m
Conseiller
C< général pour le même canton, pré- se
par un coup inattendu, toute la place qu'elles senta, comme candidat républicain, dans la deuxième
se
tenaient dans sa ue le 50 septembre I8U1, au circonscription
ci de Bourges, aux élections générales,
matin, il se rendit au cimetière d'Ixelles, comme dl février 1870, et fut élu par 7 021 \oi\ contre
de
il le faisait presque tous les jours, et se tua d'un M de Clamecy, candidat monarchiste. Il prit place
M.
coup de revoher sur la tombe de sa maîtresse. Il ai centre gauche et fut un des 505 députés qui,
au
laissait un « testament politique » insignifiant et après
a| l'acte du 10 mai, refusèrent un uite de con-
un testament pme conforme a &a mamere dôtre Jiance
Ji; au ministère de M. de Ilrog-he. Il fut réélu
a\ec sa famille. Cette fin, dont les détails excitèrent le 14 octobre sunant par 8 929 \oi\, contre le
plus de cmiosite que d'émotion, parut aux plus même
u concurrent, soutenu par l'administration
héncu\ publicités n'être pas sans quelque rapport Au\ élections du 21 août 1881, obtmt, dans la
A
à\cc son existence, et Ton y ut la confirmation du 2- circonscription de Bourges, au premier tour de
2d
jugement à peu près universellement porte sur la scrutin,
s< C 570 \oix sur 14 239 votants, et fut élu au
disproportion du caractère et de l'esprit du gênerai scrutin
si de ballottage par G 514 um contre 7 727
avec le porsonnage et le rôle qn il s'était Ln^ô partagées
p enlie dou\ candidats, l'un monarchiste,
entraîner à jouer. l'autre
1' socialiste. Il ne s'est pas représenté au\
Un a, sous le nom du général Boulanger, une élections é aimantes.
publication intitulée l'Invasion allemande (1889,
in-8, t. I°% par humions). Il a paru plus récem- BOULARTjFrançois-Mane-Euchcr-Charleb], ancien
ment sous son nom un volume de Réflexions et ddéputé français, est né a Lime (Landes), le 10 no-
Pensées (juillet 1891}, ramassis de fantaisies tinta- vembic
v
18^8. Maître de foi-g-e et l'un des plus

^ouer la paternité..
mare^quet» dont le yeiiéul s'est empressé de dét>a- richesr
se
propriétau os du déparlement des. Landes, il
s présenta avec l'appui des monarchistes et des
bonapartistes,
b aux élections pour la Chambre des
BOULANGER (lïenri-Alevindre-Ernost), eomposi- ddépuléfe, en février 1870, dans la 2e circonscription
leur français, ne a Paris, le 1G décembre 1815, est dde l'arrondibsement de Dax, et fut élu par 5 Oit)
le fils de l'actrice moite en 1850 et qui fut une des \oi\, contre M. Dubois, candidat républicain, qm
célébutes de l'Opéra-Conuque. Elevé du Conserva- een eut 5 404. Il lit partie du groupe bonapartiste,
toire, sous la direction de Lesueur et de M Halévy, vo v avec la minorité de la Chambie et, api es l'acte
il rempoita le grand prix de Home en 1855. Depuis ddu 16 mai, fut un des 158 députés qui soutinrent
son retour d'Italie, il a donné au théâtre, a des de d leur vote la politique inaugurée par le cabinet
intervalles très inégaux. le Diable à l'école (1842), de c Bmglic. 11 fut rédu, le 14 octobre, pstr 7 080
qui &e joua longtemps; les Deux Bei gères (1843); \oi\ M liouLirl représente le on ton de Castels au
Une toix (1845), qui eut beaucoup de succès Conseil
( général des Landes. Il échoua au\ élections
opéras-comiques en uu acte; la Cachette, en trois du c 21 août 1881 a\cc 5 090 \oi\, contre 7 055 obte
actes (1847); les Sabots de la marquise, eu un nues [).u* M. Léglise, candidat i épuhliCiiin. Ait\
acte (1854); l Eventail, eu un acte (1800); Don iélections du 22 septembre 1881), il se représenta
Quichotte, en trois actes (Théâtre~L\nque, 1869); dans ( la 2e circonscription de Da\ et échoua de nou-
Don Mucaradc, en un acte (Opéra-Comique, mai \eau, i :uec 0 77 i \oi\, contre 0 813 obtenues par le
1875), sans compter quelques opérettes la _Vleunxere mémo concurrent.
de Sans-Souti, Manon, publiées, mais non repié-
scntées. M. Boulanger a été nommé professeur de BOULATIGNIER (Sébastien Joseph), administrateur
chant au Conser\ atone en 1871. Il a été déeoié iffrançais, ancien représentant du peuple, né a V;i-
de la Légion d'honneur en août 1809. lognés (Manche), le 11 jamier 1805, lit ses études
au collège de Caen et son droit a Paris. llacarel,
BOULANGER BERNET (Auguste), député français, nomme i directeur général de l'administration dépar-
e&t ne a Gumes (Pas-de Calais], le 12 januer iSfil. tement. île et communale, le lit entrer, eu 1KH7,
Agriculteur et président de la société d'agriculture connue chef de bureau au mmibtere de l'Intérieur.
de Boulogne-sur- Mer, il fut révoqué après le 10 mai Bientôt après, maitre des requêtes en service or-
1873 de ses fouettons de suppléant de juge de paix dinaire au Conseil dXt.it, il fut chargé des fonc-
de Gumes, par suite de ses opinions républicaines. tions du mmistêriî public. Collaborateur de llacirel
Candidat républicain progressiste dans la 2"(ircon- pour l'omrage intitule De la fortune publique
scnption de Boulogne, aux élections générales du en France et de son administration (Paris, 18.>8-
22 septembre 1889, Il réunit au premier tour de 1841, r» mi|. in 8), il a publié rii outre un Traité sur
scrutin 5 4bO M)n, sur 15 748 \otants; il fut élu au les conflits et des articles de droit dans YCncytlo-
scrutin de ballottage par 8 017 \oix, contre 7 710 pédte aes gens du monde et le Dictionnaire d'admi-
obtenues par 31. Georgt, candidat boulangiste. j nistration.

M. Boulanger Bernet représente le canton (le Ruines Après la révolution de Féu 1er, M. lînulati^iner
au Conseil général du l'as-de-Calais. fut olu représentant du peuple, le huitième sur
BOULANGER (Gustave Koduiplie-Cknence), pointie fian- BOULÉ (I.oms-^iifîUhte Disué), diiliur iliamatique ti au-
moi t daus cette le
çais, membie de 1 Institut, iih.iP.ihs, le tb a\iil 18£i, rais, m' le 1" wpteinbie 1799,
le "12 sqHyinhiu 1888 Ulit 1-5
uioiL .i l*;)! le 5 juillet
186b Mit 3-4
B0DXAY DE LA MEDRTHE (Fi.inçnis-Josepli, comte), s<<-
BOULÉ (Théodore), împiuneuret ailmini^ti.il^urfi.in-
le ïi5 lovuer 17'J'J, inmt a l'ai is, le 23 mai 1877,
nutcut', ex-M( (Miicsulcnt de la lti'|inblifiiie n,meai*e, vê çais,
Edit
m*
4-5
à ISaiicy, le lSjuillut 1797, motb Pans, le 21 nmuinbie e
WbX Edit. 1-2 BOULET (Jean rt,mlibt<i-Ktienne), p/'ilafroffiic fiançais, né
a Mt'l/, le -i
ft^uer 18U4, moit a Vm\ le *& octobie
BODLAY DE LA MEURTHE (Fiançoià Joseph, bai on), s«i- 1861 Ldit 15.
a.
nuteiu fiançai- frèio du prudent, né à raie, If1
\einbiel799, moi ta Kuis, le 5 niai 1880. Edit, 1-5
no- BOULEY (lient i-Mai ie), m«''«lecin-vi toi inane fi ançai1*,
incmbie
dans de 1 Institut, né à Pans, le 17 mai 1814,
celte ^ille,leleâ030novembte 1SS5 Edit.
novembie 1885 2-5. moitt
mort
B0ULAYPATY (Ei.mste-Cj]nii'n-Féhx), nofrto ii.inçais dane ceüeulle, Edrt..Qr5.
ni* à l)on^s(Ille-et-Vilaine), le 19 octobre 1801, muitle
le B0UXGARINE
(Thaddseus),
ëcinain
Misse,

en1789,

7 aimer 18fJi Edit. l-ô. moi t a Ooijiat, le 13 septembre 1Uj9. Ldit l->
quinze, dans la Manche, par 79 302 voit. )Iembre dee Normandie, pastel (18-48) la Mare aux vaches en
de
du comité des finances, il vota ordinairement a\ec Bretagne, faïence (1805); Printemps et Automne.
Bi
la droite. Apres l'élection du 10 décembre, il sou- faïence
fa (1866) Bateaux chargés de foin sur la Ta-
Imt le le ministère présidé par M. Odiloa Barrot, ad- mise,
m faïence (1868); les Quatre Saisons, faïence
mit la proposition Itateau et approuva l'expédition (1869);
(1 les Vaches noires à Villas, Tentes arabes
de Home. Il fut élu conseiller d'Etat et donna sa près pl de Bishra, laiences (1875); le Vieux Moulin,
démission de représentant le 20 avril 1849. Jus- clair cl de lune, faïence (1877). M. Bouquet a obtenu
qu'au coup d'Etat, il fut compté parmi les parti- une in médaille de 3e classe en 1855 et deux médailles
sans de la République modérée, et, le 2 décembre de dE 2e classe en 1847 et en 1848. Il a été décoré de
1851, il signa, ha\ec dK-sept de ses collègues, la la Légion d'honneur, le 25 juillet 1881, pour sa
protestation du Conseil. Il fut néanmoins appelé a participation
iaire partie du Conseil d'Etat réorganise, puis bourne.
pt
bt
àl'Exposition universelle de Mel-
– Il est mort a Pans le 14 janvier 18'JO.
nomme membre de la commission municipale de la
ville de Paris, du conseil de perfectionnement de BOUQUET DE LAGRYE (Jean-Jacques-Ànatole), in-
l'enseignement secondaire spécial, etc. Officier de génieur
gt français, membre de l'Institut, est né a
la Légion d'honneur depuis le 12 août 1853, tl a TI Thiers (Puy-de-I)ôme), le 20 mai 1827. Il entra a
été promu commandeur le 12 août 1863. l'Ecole
1'] polytechnique en 1847, fut classé a sa sortie
dans
d: le corps des ingénieurs hydrographes, devint,
BOULLAY (Etienne], député de Saône-et-Loire, est sous-ingémeur
st de 2e classe en 1852, snus ingénieur
ut' le 16 mat 1825. ÎSégociant en vins a Màcon. de d< 1™ classe le 20 novembre 1857, ingénieur de
membre de la Chambre de commerce et conseiller 2e 2' classe le 14 juin 1865, ingénieur de lr8 classe le
général pour l'un des cantons de cette Mlle, il fut 1er V juin 1875 et ingénieur en chef le 19 avril 1886.
porto sur la hste républicaine radicale aux élections Membre
Al du Bureau des longitudes, il est vice-pré-
du 4 octobre 188o. Il obtint au premier tour de sident si du comité hydrographique. Il a é{é chargé, a
scrutin 46 710 voit sur 155 284 notants, et fut élu plusieurs
p reprises," de missions par l'Académie des
au scrutm de ballottage, le quatrième sur neuf, sciences,
s« notamment de l'observation du passage
par 80 580 voix, sur 140510 votants. Au\ élections de d Vénus en 1874 et en 1882. Il est un des promo-
par scrutin d'arrondissement du 22 septembm teurs tt
t< du projet de c I\iris port du mer ». Tl a
1889, il se porta dans la lre circonscription de Ma- présidé
p la Sociêlé de Géographie de Pans. Il a élé
(on, réunit, au premier tour, 5227 voit, sur é élu membre de l'Académie des sciences le 7 avnl
13 594 votants, et tut élu le 6 octobre, au scrutin 1884,1 dans la section de géographie et navigation,
de ballottage, par 8 479 ™i\, contre 4 51(J données en e remplacement de M. ^\on-\illarceau M. Bouquet
au haron ThiTeil, candidat monarchiste. M. Boullay ri Lagne a été promu ofhcier de la Légion d'hon-
de
a été décoré de la Légion d'honneur. neur
n le II octobre 1800 et commandeur lu \) juillet
1889.
1

BOUQUET (Jules), ancien député des Bouches-du- Il a publié a part Pilote des côtes Ouest de
Rhône, étudia la médecine et fut reçu docteur en France 1 (1809-1873, 2 vol. m-8); il
a traduit de
1847. Sous l'Empire, jI fut, a Marseille, l'un des l'anglais
l' Soies sur les sondes faites par de
chefs de l'opposition qui, apres de longues luttes, grandes
g profondeurs, de Davys, et a collaboré .m\
parvint a faire échouer les candidatures officiellesEtudes hydrographiques de la baie de La Ilodiclle
aux. élections législatives de 1803 et de 1869. Cou-(1877, ni- i) Guide des manœuv) es en < as de
(1881, \iv. m-8); Happot t sur le n'gune de
seiller gênerai puni le canlou dn Lamhcsc, il secyclone
présenta, en 187u, aux élections pour la Chambre
des députes, comme candidat radical, dans la nuaires
c

j,
la
Loire maritime (1885, m-4, avec cm tes); An-
des marées, etc.
#
lre circonscription de Marseille, vacante par suite
de l'option de M. Gambetta; il fut élu, le 16 avril, BOURBAKI (Charles-Denis-Sauter), général fian-
par 4 244 voix. 11 prit place a l'extrême gauche et c
Aime çais
d'origine grecque, né à l'an, le 22 avril 1810,
se prononça contre la politique dite opportuniste, de l'Écule militaire de bamt-Cyr en 18,"4,
Apres l'acte du 10 mai 1877, il fut un des 563 de- i était,depms 18Ô6, sous-lieutcnant au\ zouaves,
putés qui refusèrent un vote de coniiance au mmis-lorsqu'il passa, en 1858, comme lieutenant, au
tère de Broghe. JI fut réélu, le 14 octobre, parl'Megnnent delà légion étrangère. Capitaine auv
8 758 M)i\, contre 2 IMNï obtenues par M. Fourmer,zouaves en juin 1842, chef de bataillon des tirail-
candidat bonapartiste. Il ne 's'est pas représenté leursindigènes le 28 août 1846, lieutenant-colonel
aux élections du 21 août 1881. Candidat aux élec-
il
16janvier 1850, d'abord au 7B de ligne, puis aux
fions sénatoriales du 25 jamier i885, échouaa zouaves, colonel le 24 décembre 1851, n est devenu
avec 107 voixsur 402 votants. genéral de brigade le 14 octobre 1854 et général
de division le 12 août 1857. Il a été notamment
BOUQUET (Michel), peintre français, né à Lorient employé dans la campagne de Crimée (1855), où il
(Morbihan), le 17 octobre 1807, s'est fait connaîtrec se distingua successivement a l'Aima, a Inkermann
dès 1855 par de nombreuses mannes et paysages; et a l'assaut de Sébastopol. Il fit aussi partie de
plus tard, Il s'est attaché a reproduire sur faïencel'expédition d'Italie (1859). Il fut désigne, en mai
bes sujets favoris, et cette innovation lui a valu dee 1869, pour commander le deuxième camp de Chà-
nouveaux succès. rvous rappellerons brièvement ses lons, et, au mois de juillet, nommé atde de camp
principaux envois Effet de soleil couchant (au
musée du Luxembourg) Vue prise sur la rivière duu
de
l'empereur.
Au moment de la déclaration de guerre à la
Blavet (18j9) Maison de sabotiers dans la vallée Prusse, en juillet 1870, le général Bourbalu, appelé
de Chevreuse; Halte de chasse à Fontainebleau;
Vue prise aux environs de Palurme; Bords du
au
commandement de la garde impériale, fit partie
de
l'armée de Bnzame, prit part aux combats livrés
Danube en Hongrie, pastel (1847); un Soir dans lesautour de Metz, du 14 au 18 août, et se refusa
steppes de Moldo-Valachie Paysage de la vallée dee dans la place avec ses troupes. Le maréchal l'en fit
Chevreuse; Dernières feuilles a automne et Souvenir r sorttr avant la capitulation, au milieu d'une intrigue
( l'ierre-Kuiiiçois-Guillaume) c'est-à-dn e père a la clièvre, chef arabe, né vers 1820,
BOULLAY
français, né à Caen, en 1777, moi
1869' EdiL 1-4
t à
pharmacien
le 2 novembre
l'ai îs, Edit 5
5
B0DÛOET (Jean-Claude), mathématicien français, né à
B0ULLÉE (Aimé-Auguste), historien français, né à Bourg Morteau (Doubs), le 7 décembre 1819, mort a Pans, le
9
(Ain), le 4 novembre 1795, mort a Passy, le 1" juin 1870.
septembre 1«Hd Edit. i-5
Edit. 1-i B0DRASSÉ (l'abbé Jean-Jacques), archéologue
fiançais,
né a bainte-Maure (Indre-et-Loire), le 22 décembre 1315,
BOD-MAZA (Si-Hohammed-ben-Abdallah,surnommé mort
a Tours, le octobre 1872 Edit 1 5
restée obscure, pour nouer les négociations politi- pulation. et à mener à bonne fin le désarmement
ques qui pouvaient faire jouer à l'armée un rôle de la garde nationale.
inattendu. Après l'échec de cette mystérieuse mis- Lors de la création des grands commandements,
sion, il vint a Tours offrir, le 1
octobre, ses ser- il reçut, avec le titre de gouverneur militaire de
vices au gouvernement de la Défense nationale. Lyon, celui de commandant du 14e corps; il le con-
Destiné un moment a commander l'armée de la serra jusqu'au 11 février 1879, et fut alors rem-
Loire, il fut, sur sa demande, chargé du comman- placé par le général Farre. Atteint par la limite
ment supérieur de l'armée du >ord et de l'Oise, d'âge, le 22 avril 1881, le général Bourbaki ne fut
par décision du 17 octobre. Il établit d'abord son pas, pour cause de sentiments politiques, maintenu
quartier général a Lille, et s'occupa activement de dans la première section de l'Etat-major général.
organisation de ses troupes. Quelques engage- quoique avant commandé en chef devant l'ennemi.
ments heureux l'amenèrent a Amiens, d'où il ém- Il fut alors ouvert en son honneur une souscription,
ut, le 20 novembre, au général Trochu, qu'il était contre laquelle il protesta. Candidat monarchique
prêt a marcher et qu'il suivrait les instructions ve- dans la Sarthe aux élections sénatoriales du 8 jan-
nues de Paris, Malheureusement,ta reprise d'Oiléans vier 1882, il obtint 197 sulfrages sur 443 votants;
vint interrompre l'exécution de ce plan de campagne. il fut également porté, au même titre, dans l'élec-
Rappelé par M. Gambetta pour l'aider a la réor- tion sénatoriale partielle des Basses-Pvrénées, le
ganisation des 15", 18" et 28° corps de la première 2G avril -1885, et échoua avec 430 voi\, contre 579
armée de la Loire, que des marches forcées sous données à M. Planteau, candidat républicain. Com-
des pluies torrentielles avaient désorganisés, il mandeur de la Légion d'honneur le 22 septembre
s'établit entre ISevers et Bourges, et fut nommé, le 1855, grand officier le 18 septembre 18C0, il a été
6 décembre, commandant en chef de la première promu grand-croix le 20 avril 1871.
armée du centre, qui devait bientôt devenir l'armée
de l'Est. Le brillant combat livré a Auits par le BOURBON (maison de), dernière branche survi-
général Creiner décida l'évacuation de Dijon et de vante 'de la troisième dynastie française, divisée, à
tJray par les Prussiens, qui se replièrent sur Vesoul partir de Louis XIII, eu deux lignés piincipales
et Epinal. C'est alors que le général Bourbaki fut celle des Bourbons d'Artois, ou branche aînée, et
chargé, a la tête de pres de cent cinquante mille celle des Bourbons d'Orléans, ou brandie cadette.
hommes, d'exécuter un mouvement vers l'Est, qui La branche ainée s'étant étemte par la mort du
devait couper les communications de l'armée enne- prince //enrf'-Charles-Ferdmand, etc., duc de Bor-
mie avec l'Allemagne du Sud. Le 4 janvier 1871, il deaux et comte de Chambord, il reste une branche
était a Dijon, donnant la mam à Ganbaldi, com- unique française qui a pour chef actuel le prince
mandant de l'armée des Vosges, et a l'armée de Louis-Phdippe Albert d'Orléans, comte de Paris
Lyon, qui marchait sur Montbehard. Remontant la (\oy. Paris et Orlla>s).
vallée de l'Oignon, il arriva le 8 janvier à Mont- De la ligne ainée est issue la branche royale des
hozon, près de fesoul. Le lendemain, il attaquait Bourbons d'Espagne qui a formé, a son tour, l'an-
avec toutes "*es forces le général de Werdcr, re- cienne branche rovalo des Bourbons de ?\aplos et
tranché a v,illcrsexcl La bataille dura toute la l'ancienne branche ducale de Parme (Voy. Espagse).
journée, et, a sept heures du soir, les positions
ennemies étaient emportées. Le 12, il occupa Lurc, BOURDAIS (Jules-Désiré), architecte français, né
Gray et \esoul; le 13, il enleva a la baïonnette les a Brest le G avul 1835, et iils d'un capitaine de

para de Wonlbéhard, après une lutte violente;


16, il attaqua 'Werder, fortement retranché a Hérc- chitecture sous llector Horeau. en
villages d'Arcey et de Sainte-Marie; le 13, il s'em- vaisseau, entra a l'Ecole centrale en 1857 et obtint
le a sa sortie le diplôme d'ingénieur. Il étudia l'ar-
1860,
court, ne put l'entamer, revint à la charge, le 17, architecte de l'arrondissement de Brest, il devint,
sans plus de succès, et commença son mouvement en 1866, architecte du département de Tarn et-
de retraite sur Besançon, en manœuvrant pour Garonne. Il était, depuis 1874, architecte-conseil de
échapper a l'armée de îUnteuffel, qui avait déjà la ville de Paris, lorsque s'ouvrit le concours solen-
coupé ses principales communications. Des ordres nel d'un projet de palais au Trocadéro, pour l'Ex-
formels du Ministre de la guerre l'empêchaient de position universelle de 1878. Il présenta, conjointe-
battre en retraite sur Lyon. Les soldats étaient ment arec M. Davioud, des plans d'une originalité
sans vivres et sans munitions, après une retraite remarquable et qui furent adoptés. Il concourut
désastreuse, par un froid de 10 degrés. Le 27 jan- avec son collègue a leur diliicdc etiapide exécution
vier, a son arrivée a Besançon, pris de désespoir et eut desdulors le titre d'architecte du gouverne-
en se vovant absolument cerné, et craignant d'être ment et palais du Trocadéro, L'exposition de
accusé de trahison, il désigna le général Chnchaut son projet de palais de justice au Havre lui a valu
Loinine son successeur, et, pendant la nuit, trom- une deuxième médaille au Salon de 1874 et une
pant la surveillance d'un médecin de ses anus, se tioisieme niédaillea l'Exposition universelle de 1878.
tira uu coup de pistolet dans la tête. Sa mort fut Chevalier de la Légion d'honneur depuis le 1 février
annoncée officiellement, mais bientôt démentie. 1871, il fut promu officier le Jour même de l'ou-
Transporté a Lion, il resta huit jours dans un verture de l'Exposition, le 1" mai 1878.
état désespéré. Dans l'intervalle, l'armée française M. Bourdais avait auparavant obtenu les premiers
s'était réfugiée en Suisse. Cependant, veis le 9 fé- prix dans plusieurs concours publics, notamment,
vrier, un mieux sensible se produisit dans l'état du en 1873, pour la construction du palais de justice
malade, et, le 15, il était hors de danger. La gué- du Havre, et eu 1875, en collaboration avec .M. Da-
peine, vioud, pour celle du Ihéati-e de Cannes. 11 a con-
rison complète fut très lente et s'achevait àchargea
lorsqu'au mois de juillet 1871, M. Tlners struit, en outre, dans le linistere et le Tarn-et-
le général du commandement de la 8* division mi- Garonne, un certain nombre d'éghses, de mairies,
litaire et du 6" corps d'armée. Dans cette impor- de maisons d'écoles, etc., une partie de la nouvelle
tante situation, 31. liourbaki eut à soutenir a plu- préfecture de Moutaubuu, l'école professionnelle de
sieurs reprises le préfet de Lyon, M. de Valentin, Geneve, la maison de répression de ISanterre, le
contre les entreprises insurrectionnelles la po- palais de justice de Charleroi, etc.

BOURBEAU (Louis-Olivier), Jurisconsulte français, sf;na B0DRB0ÏÏ5S0N (Théopliile-Eugone) ancien ressentant


teur, né à l'oitieis, le 2 mars 1811, uloit dans cette ville, du peuple fiançais, ne a Gigondas (Vaucliise), le 6 juillet
le îoctohie 1877 Edit 1-5 1811, mort à halilet, le 27 septembre 18<il. Edit. 1-4.
BOURBON-BOSSET (François-Louib-Josepli, comte oe), BOURCIEB DE VILLIERS (ChailesJean-llaptiste), comte
généra! ancien iidir de trance, né à l'aris, le & février de), député français, ne le 88décembre 1798,rnortà
décembre 1798, mort N.lIu,y,
à iVdncy,
hit, moi t le -16 décembre 185B. Edit î le 12 juin 1871. Luit 3-4
M Kourdais est auteur d'un Traité pratique de vit i les cours de droit, mais renonça au barreau
la résistance des matériaux, appliqué à la couslruc- pour tenter la carrière musicale. Il entra au Con-
tion des pont,, des bâtiments, des machines, etc.servatoire
s de Paris en 1860, remporta le premier
(185U, in-8) il a aussi collaboré à ï Encyclopédie grand s prix de composition en 1862, et, pendant son
de V archileciut e. séjour
s a l'Ecole de Rome, envova des fragments
d'un
c
drame ljrique en trois actes. ltevenu a Paris,
BOURDILLIAT (Achille Etienne], éditeur français, il i organisa mie société chorale d'amateurs qui eut
né a Pans, le 16 mars 1818, a été administrateur de quelque
t éclat. Pendant la guerre de 1870-1871, il
l'Evénement et gérant du Uien-êlre universel, jus- s'engagea
s volontairement et fut blessé dans les
qu'au coup d'Etat du 2 décembre 1851. A cette opérations t du second siège de Paris. Il a été nommé,
epoque il ouvrit, avec M. Jacottet, coadmimstrateur àl la fin de 1878, professeur d'histoire générale de
de t Evénement, une maison de librairie, connue 1la musique au Conservatoire. Il a éte décoré de la
<ous le nom de « Librairie nouvelle s, et inaugura, ILégion d'honneur, le 13 juillet 1888.
trois ans plus tard, le format in-18 et ni-16 a On cite de M. Bourgault-Ducoudray, comme com-
1 franc le volume. [lue édition de Balzac eut un positeur,
{ un Stabat, qui eut plusieurs auditions,
grand succès dans ces conditions de périlleux bon quelques
c mélodies et cantiques, des morceaux pour
marché. JI. Bourdilliat joignit à sa librairie une orchestre
c ou piano. Il recueilli et édité Trente
imprimerie en 1836. Il fonda, en avril 1857, le re- r. mélodies populaires de Grèce et d'Orient, avec
cued hebdomadaire le Monde illustré. Il fut forcé, ttexte grec, traduction italienne en vers et française
en 1862, d'abandonner sa maison, qui devint une een prose. Il a publié en outre Souvenirs
d'une
succursale de JIM. Lévy. M. Bourdilliat a\ait été dé- mission
i, musicale en Grèce et Oiienl (1870, in-18),
coré de la Légion d'honneur le 23 août 1848. ajant
a paru d'abord dans le journal le Temps.
Etitde sur la musique ecclésiastique grecque (1877,
BOURÉE (Frédéric-Albert), diplomate français, fils gr.
g in-8), se rattachant à la même mission.
de l'ancien ambassadeur a Constantinople, mort en
1886, est né le 16 août 1836. Après avoir fait son BOURGEOIS (Paul), homme politique français, dé-
droit, il débuta dans la carrière diplomatique, puté, né a la Verne (Vendée), le 0 mai 1827*, étudia
comme attaché a l'ambassade d'Athènes, le 7 sep- 1la médecine et fut recu dont
docteur en 1853. Il s'établit
tembre 1860. Chargé des fonctions de deuxième dans c sa ville natale il devint maire. Aux élec-
secrétaire à Constantinople en lSfi", adjoint au tions t générales du 8 février 1871 pour l'Assemblée
cabinet du ministre, le 14 avril 1870, il fut désigne nationale
r il fut élu représentant de la Vendée, le
pour suivre la Délégation du gouvernement de la Iquatrième
c sur huit, par 61)408 voix. Il prit place a
Défense nationale, a Tours et a Bordeaux. Sommé 1 extrême droite, combattit par tous ses votes l'éta
rédacteur a la direction politique, le 26 juin 1873, bhssement
1 du régime républicain, et repoussa l'en-
puis sous-directeur, charge de la direction politique semble
s des lois constitutionnelles. If fut élu député
de l'Amérique, le 31 décembre 1873, il fut désigné 1le 20 février 1876, dans la deuxième circonscription
pour le poste de nlllllstre plénipotentiaire en Chme, de i la Roche-sur-ion, par 8100 voix. Il suivit a U
le 23 janner 1880. Au début des difficultés des Chambre ( des députés la même ligne, vota avec la.
affaires du Tunkm, M. liourée conclut a\ec la minorité t monarchiste et fut un des 158 députés qui
Chine un traité, auquel son nom est resté attaché, accordèrent
r un vote de confiance au cabinet de'
qui ne fut point accepté par le ministère, et qui 1Broglie, après l'acte du 16 mai 1877. Il se repré-
avait pour objet d'épargner a la France les péni-senta, s aux élections du 14 octobre, comme candidat
Mes epreuves d'une expédition sans issue. Désa- officiel< et légitimiste, et fut réélu par 9505 voix,
voué hautement par le cabinet J. Ferry, il fut rap- contre
<
4935 obtenues par le candidat républicain,
pelé, niib en disponibilité,le 31 niai 1883 et accuséM. de Grancourt. Il fut réélu, le 21 août 1881, dans,
d'avoir suscité les résistances des Chinois. Le la 2e circonscription de la IAoche-sur-\on, par 9483'
7 juillet 1885, il fut rendu au service actif, et von contre 5067 données au candidat répubheam.
nommé ministre plénipotentiaire à Copenhague. Il II a été encore réélu, le 4 octobre 1885, dans le

1878.
passa en la même qualité a Bruxelles, le 26 juillet département de la Vendée, le cinquième sur sept,.
1886. Décoré de la Légion d'honneur, le 11 août par 51b79 voix sur 91 486 votants. Aux élection^
1869, M. Bourée a été promu officier, le 30 juillet par scrutin d'arrondissement du 22 septembre
1889, il se présenta dans son ancienne circon-
scription, et fut élu, au premier tour et sans. con-
BOURGANEL (Pierre), ancien député de la Loire, current, par 12727 voix. SI. Bourgeois représente
est né a Pommiers, le 18 février 1850. Maire de le canton de Mortagne au conseil général de la en-
Pommiers, et conseiller général pour le canton de dée. Il cultive la poésie a ses heures, et les jour-
Satiit-Geriiiaiii-La%,il, il fut porté sur la hste ré- naux ont cité de lui d'agréables couplets.
publcame oppoituniste de la Loire, aux élections
du 4 octobre 1885. Il réunit au premier tour de BOURGEOIS (Jean-Baptiste), député du Jura, est
scrutin 45531 voix, il fut élu au scrutin de bal- né à liouh.ux, en février 1831. Négociant à Dole,
lottage, le sixième sur neuf, par 64668 voix sur président du tribunal de commerce, conseiller gé-
116668 votants. Il ne s'est pas représenté aux néral pour le canton de Rochefort, et l'un des chefs
élections par scrutin d'arrondissement du 22 sep- du parti républicain du Jura, il fut inscrit, sur
lemhre 1889. liste républicaine radicale du Jura, aux élections din
4 octobre 1885, et obtint au premier tour de scru-
BOURGAULT-DUCOUDRAY (Louis-Albert), musicien tin 21721 voix, sur 65238 votants. Il fut élu, au
et professeur français, né a Sautes, le 2 févner scrutin de ballottage, le dernier sur cmq, -par
1840, fit des études' classiques complètes, puis sui- 59299 voix sur 67031 votants. Aux élections par

BOURDON (Jean Daptiste-lsidorel, médecin français, né BOURÉE (INicolas-Piospei), diplomate français, ancien
à Merry (Orne), le S6 août 1796, mort a Paris, le 26 no- sénateur, né à Boulogne-sui-ïfer, le 26 mars 1811, mort
vembre 1861 Edit. 1-3 le 9 juillet 1886 Edit. 15S
BOURDON (François) ancien représentant du peuple BOURGADE (l'abbé François), missionnaire et philologue e
français, né à Seuire (Côte-d'Or), le 29 juillet 1797, mort français, né à (îanjnu (Geis), le 7 juillet 1806, moit a
à Pans, le 19 avril 1863 Edit. 1-4. Pans, le 21 mai 1886 Edit. 1-1
BOURDON (Hathilde Lirra-re, dame Fbokent, puis dame), BOURGEOIS (Charles-\rthur, baron), statuaire français,
femraede lettres française, née à Gand, le 16 octobre 1817, né à Dijon, le 19 mai 1838, mort a Pans, le i, décembre
morte à Bailleul (iNordj, le 23 décembre 1888 Edit 4-5 1886 Edit 5
BOURGEOIS 212 BOUI1GOIN

«crutin d'arrondissement, du 22 septembre 1880. il fhographe dans les dictées. Les exercices corporels
se porta dans la circonscription de Dôle et. fut élu, et l'éducation physique reçurent, dans les Jvcées
au premier tour, par 8800 voix, contre 7505 don- et dans les écoles, de nouveaux encouragements.
nées au baron Picot d'Ahgny, monarchiste. » Dans 1 administration des Beaux-Arts, on dut au mi-
nistre un remaniement du régime de l'Opéra, par
BOURGEOIS (Léon-Victor- Auguste}, administra- les nouvelles conditions de la .subvention de l'Etat,
tcuret homme politique français, député, est né à l'a- sanctionnées par un vote de confiance de la Ghain-
ris, le 21 m.u 1851. Il lit ses études a l'institution bre (13 novembre 1891).
Massin et au Ivcée Charlciiiagne, puis suivit les
cours de l,i l'acuité de droit. Reçu docteur, il fut BOURGEOIS Maximilien-Louis), sculpteur et gra-
secrétaire de la conférence des avocats et eulrî veur en inédail es français, est né à Paris, le 11 fé-
dans l'administration en 1876, comme sous-chef du \rier 1839. Elevé de joulfroy et de M. Thomas, il
contentieux au Minislere dos travaux publics. Ré- exposi au Salon de 1867 un Portrait médaillon de
voqué après le 16 mai 1877, Il rentra dans le ser- M. A. Plissonnier. Il a donné depuis: Uiogène et
vice administratif, le 26 décembre suivant, comme l'homme de Platon, statue plâtre, et Portrait de
secrétaire général de la Marne, et obtint, en nu- Leblanc de l'Académie de médecine, médaillon
membre 1880, l'importante sons-préfecturede Reims, bronze (1868) Sainte Agathe, statue plâtre, et Poi-
Ivommé préfet du Tarn, le 8 novembre 1882, il se trait du marquis de Barlliélemy, buste marbre
lit remarquer dans la grève de Carmaux par une (1869); Héio, groupe plâtre (1870) ,l'0racle et Vlm-
aclion conciliante qui lui valut la décoration de la pie, statue plâtre, et la Guerre, statue marbre
Légion d'honneur, Il fut appelé au poste de secré- (1875), au musée d'F.pinal; Mercure, statue marbre
faire généial de l.i prefectuie de la Sçine, le 19 no- (1877), acquise par le ministre de l'Instruction pu-
vembre 1885, puis il passa a la préfecture de la bhque et des Beau\-Arts; Bart/i. hagarde, ancien
Haute-Garonne en 1885. Il revint a Paris, l'année député, médaille broiue (1880); Jteaurepaire (Yer-
suivante, comme directeur du personnel au Muns- dun, septembre 1792), statue pour la ville de Cou-
tére de l'intérieur, fonctions qu'il échangea, en lommiers {1884} Médaille des sénateurs (1885);
janvier 1887, contre celles de directeur des aft.nrfis Premier collier, statue plâtre (1887), la même en
communales et départementales, avec le tilre de marbre en 1889; la Médaille des députés (1889),
conseiller d'Etat en service extraordinaire. Appelé et un grand nombre de bustes et de médaillons.
a remplacer le prét'el de police, M. Gragnon, le M. Alax. Bourgeois a obtenu une médaille de 5e classe
18 novembre de la même .innée, il occcupait ce eu 1875; une de 2e classe en 1877, une médaillede
poste difficile au moment où la démission forcée du bronze a l'Exposition universelle de 1889 et la dé-
président de la République, M. Jules Grévy, donnait coration de la Légion d'honneur en 1886. »
lieu a une transmission des pouvoirs publics qui
semblait devoir être le signal d'inquiétantes agita- BOURGEOIS (Léon-Pierre-Urbain), peintre fran-
tions. Il garda ce poste peu de temps, ayant été çais, né a ^evers, le 19 août 1842, suivit les ate-
clu, le 26 février 1888, député de la Marne, par hors de L. Cornu, de Ilandrin et de Cabanel et
S8050 voix, contre 16107 réunies par le généra] débuta avec un portrait au Salon de 1868. Il ne
Boulanger A la Chambre, il lit partie de la gauche reparut qu'au Salon de 1875, également avec un
radicale. Par décret du 19 mai 1888, il fut nommé portrait, ainsi qu'aux Salons suivants, et en dehors
sous-secrétairo d'Klat au Ministère de l'Intérieur de ce genre on a eu de lui Jésus-Christ descendu
dans le cabinet Floquet et se retira avec tout le de la croix (1876); Saint Sébastien (1877); Arlé-
cabinet, le 14 février 1889. mise après la chasse (1884) la Jeunesse el l'Amour
Aux élections générales du 22 septembre 1889, (1887); la Liberté victorieuse, fragment de plafond
faites au scrutin d'arrondissement, M. Bourgeois se pour la mairie du M' arrondissement (1888); Pla-
porta dans celui de Remis et fut elu par 6276 Noix, fond de la salle des mariages, a l'hôtel de ville de
contre 5035 données à 31. Ponsard, candidat cou- Lmioges(1889).Ha obtenu une médaille de 3" classe
servaleur, ancien député. Le 1er mars 1890, il fut en 1877, de 'j8 classe en 1880 et une médaille de
appelé au Ministère de l'Intérieur en remplacement bronze a l'Exposition universelle de 1889.
de M. Constaus, démissionnaire. Apres la retraite »
du cabinet Tirard, il. Bourgeois, qui avait témoigné BOURGOIN (Edme-Alfred), pharmacien français,
de sa préoccupation pour les questions relatives à membre de l'Académie de médecine, est né a Sâint-
l'enseignement comme membre de la Société pour Cvr-les-Colons (\onne), le 26 mai 1856. Il suivit a
l'instruction élémentaire et comme président de la Pans les cours de la l'aculté de médecine et de
Ligue française de l'enseignement, passa au ilinis- 1 Ecole supérieure de pharmacie et se fit aussi
tére de l'Instruction publique, dans le cabinet de recevoir docteur es sciences. Agrégé de la Faculté
l'reycmet (18 mars 1890). l'arnu les questions à de médecine depuis 1866 et de l'Ecole de pharmacie
l'ordre du Jour, il s'attacha particulièrement auv depuis 1869, il fut nommé professeur titulaire de
teutatnes de réforme de l'enseignement supérieur pharmacie galémque, dans cette dernière en 1879;
par la reconstitutiondes Universités, et les réduisit la même année Il a été élu membre de l'Académie
en un projet de Un présenté aux Chambres des le de médecine. Pharmacien en chef de l'hôpital des
mois de juitlet 1890, mais qui semble condamne à Enfants depuis 1867 et membre du conseil d'hv-
un long ajournement. L'enseignement secondaire giene publique depuis févi icr 1881, il devint direr,-
subit un remaniement ou du moins un classement leur de la pharmacie centrale des hôpitaux, en
nouveau par la réorganisation de l'enseignement 1885. M. Bourgoin a été décoré de la Légion d'iion-
spécial, devenu, par un changement de dénomma- neur, le 14 juillet 1880, et promu nflicicr le 9 Jud-
tion, l'enseignement classique moderne dont le per- let 1891. On cite de lui, à part ses theses De l'iso-
sonnel fut. mis sur le même pied que celui de mérie (1866, in-8) et Des alcalis organiques (18011,
l'enseignementclassique. Le baccalauréat vit encore in-8), Electrocliimie (1868, in-8); Chimie organique, e:
augmenter ses subdivisions pour le rendre plus Principes de la classification des substances (1870,
accessible et le proportionner à la diversité des m-8), et Traité de pharmacie qalénique (1880,
entière». Les examens pi imaires furent aussi favo- m-8, avec lig.). lia inséré dans l'Encyclopédie chi-
nsés par l'octroi officiel, sous forme d'une circu- inique, dirigée par M. Premy, d'importants articles
laire tres discutée, d'une liberté plus grande d'or- sur les Aldéhydes et les Carbures d'hydiogène.
»
B0URG0ING (Faul-Charles-tmable, baron de), Uiplo- litiqne français, né à ftners, le ij octobree 1837, mort à
mate français, senateur, né à Hambourg, le 19 décembre Pans, le 20 nvt il 1883 idit 5.
1791, mort le 16 août 1861 Edit. 1-3.
BODKGÛIS ““ ISimeon),
mai in français, né le 20 mars
BOORS0ING(Philippe U BmimE, baron se), homme po- 1815, mort à Pans, le îi décembre 1887 Edit 4-b
BOURILLON (Xavier), ancien député de la Lozère, tembre 1889, il se porta dans la 2" circonscription
est né à )lende le 8 novembre 1840. Grand fabri- d'Alger, et fut élu, au premier tour, par 5280 voix,
cant de drnps et d'étoiles de lame, il se présenta contre 3512 données a M. Sainary, candidat radical.
aux élections du 20 février 1876, dans son arron- M Bourher a été décoré de la Légion d'honneur.
dissement, comme candidat républicain, fut élu par Il a publié Guide pralique de la culture du lin
5586 voix, contre4280 obtenues par le candidat mo- en Algérie (1805, in-8). “
narchiste, et siégea sur les bancs de la gauche.
L'un des 5(>3 des gauches réunies, qui refusèrent BOURNEVILLE (Désiré-Magloire), médecin fran-
un vote de confiance au ministère de Broglie, après çais, ancien députe de la Scme, né a Garancières
l'acte du 10 mai 1877, il échoua au\ élections du (Eure), le 20 octobre 1840, étudia Li médecine a
14 octobre suivant, avec 5218 voix, contre 752iParis, fut interne des hôpitaux, s'y ht recevoir doc-
obtenues par le candidat otliciel, 31. Monteils. Ce teur en 1870, et se signala par une collaboration
dernier ne s'étant pa= représenté aux élections du des plus actives dans la presse médicale. Encore
21 août 1881, M. liourillou fut élu, sans concurrent, interne, il fut en 1865 l'un des fondateurs du Mou-
par 8148 von. Aux élections du 4 octobre 1885, il lement médical, il fonda en 1873 et dirigea depuis
echoua avec toute la liste républicaine du départe- le Pi ogres médical, V Année médicale, depuis 1879,
ment de la Lozère, et ne réunit que 72(51 von sur la Revue photographiquedes hôpitaux (1870-1875),
51 518 votants. Les élections de la Lozère ayant élé et la revue truneslrielle les Archives de nécrologie
invalidées, il se représenta au scrutin du 14 février avec M. Charcot. En 1879, il fut nommé médecin du
1886, et fut élu, le dernier sur trois, par 10 507 service des aliénés a l'hospice de Bicètre. De 1870
voix sur 55757 inscrits. Aux élections par scrutin a 1882, Il représenta le quartier de Saiut-\ ictor au
d'arrondissementdu 22 septembre 1889, il se porta Conseil municipal de Paris et fut le rapporteur ha-
dans la circonscription de Mende, et échoua avec bituel du budget de l'Assistance publi4liie. 11 se si-
avec 4 773 voix, contre 5470 obtenues par M. de gnala comme l'un des plus ardents promoteurs de
Colombet, ancien sénateur, candidat monarchiste. la laïcisation du service des hôpitaux, présida a la
M. liourillon a été, depuis 1879, membre et prési- fondation et prit la direction de l'école des infir-
dent de la chambre consultative des aits et manu- nneres latques.
factures de la Lozère. Il est neveu de M. Théophile Apres la mort de M. Louis Blanc, 31. Bournev ille
Roussel, sénateur de la Lozère. se présenta dans la 1" circonscription du Ve arron-
dissement de Pans, comme candidat de l'Extrême
BOURKE (Robert), homme politique anglais, né à gauche, obtint, le 21 janvier 1883, 2 500 voix sur
llayes (comté de Meath) le 11 juin 1827, est le troi- 7778 volants, et fut élu le 4 février suivant par
sième fils du cinquième coinle de Mayo. Après avoir 3424 voix sur 7077 votants. Il fit partie a la Cham-
fait ses études au Trunty-College de Dublin, il fut bre de l'Lxtréme gauche et fut porté sur les listes
reçu avocat an barreau d'Inner-Teinple en 1852 et radicales ou socialistes du département de la Semé
devint magistrat dans le pays de Galles. En décem- au\ élections du 4 octobre 1885. Il réunit au pre-
bre 1808, il fut envoyé a la" Chambre des Commu- mier tour de scrutm 155508 voix sur 433990 vo-
nes par le parti conservateur de Lvnn Rcgis et tants, le vingt-sixième sur la liste générale des
réélu en 1874. A cette époque, M. Disraeli, rentrant candidats. Maintenu sur la hste unique, dite de
au, ministère, l'appela au poste de sous-secrétaire conciliation, pour le scrutin de ballottage, il fut élu
d'État au ministère des affaires étrangères. Il l'oc- par 285 515 voix sur 414 560 votants. Il siégea sur
cupa d'abord jusqu'en 1880. Adjoint au conseil les bancs de l'Extrême gauche, sans prendre aux
privé, il fut chargé d'une mission en Turquie, débats de la Chambre une part aussi actne qu'aux
en vue de l'arrangement de la question de la dette discussions du 1889, Conseil municipal. Aux élections du
faites de nouveau au scrutin
extérieure. En 1885, il reprit son poste au Minis- 22 septembre
turc des Affaires étrangères, dans le cabinet de d'arrondissement, il se porta dans la i'a en con-
lord Sahsbury, qu'il suivit dans sa retraite l'année scription du Ve arrondissement de Paris (quartier
suivante. Il fut nommé peu apres gouverneur de Saint-Victor et Sorbonno) et réunit, au premier tour,
Madras. M. Bourke a voyagé en Amérique, dans 2 770 voix sur 9858 votants, et échoua, au scrutin
l'Inde et dans la Terre Sainte, et a publié ses im- de ballottage, avec 4745 voix, contre 4830 données
pressions de voyage dans diverses revue*. Il a écrit à M. Alfred baquet, candidat boulangiste, sénateur.
un volume intitulé Précédents parlementait es L'élection de ce dernier ayant été annulée, M. Bour-
(l'arliamentary Précédents). Il a épousé, en 1803, neville se représenta au scrutin du 16 juin 1890,
une tille du marquis de Dalhousie. obtint, au premier tour, 2575 voix, sur 8698 vo-
tants, et échoua de nouveau, au scrutin de ballot-
BOURLIER (Nicolas-Charles], député d'Alger, est tage, avec 3094 voix, contre 4496, obtenues par 1"
né à Langres (Haute-Marne), le 5 avril 1850. Reçu même concurrent.
docteur en médecine en 864. il alla s'établir a En dehors de ses articles de journaux dont quel-
Alger, fut nommé professeur d'histoire naturelle a ques-uns ont été tirés a part, on a de M. Dourne-
l'école de médecine de cette ville et dosint l'un des ville un certain nombre d'ouvrages, dont plusieurs
grands propriétaires de forêts dans cette colonie. en collaboration avec Mll. Ilegnard, Bricon, Bon-
JI a visité tous les pays du nord de l'Afrique, la nairc, etc. De la Sclérose en plaques disséminées
Turquie d'Asie et la l'erse. Membre du Conseil géné- (1869, m-8, avec lig.) Etudes cliniques et thermo-
ral dudépartementd'AlgerpourlR canton de Dellys, viétriques sur les maladies du système nerveux
depuis 1875, et maire de Saint-Pierrc-et-Saint-Paul (1871-1872, 2 vol. m-8); De la Contraction hysté-
en 1875, il fut porté sur la liste républicaine d'Alger, rique (1872, in-8) Notes et observations cliniques
au\ élections du 4 octobre 1885, et fut élu, le second sur la fièvre typhoïde (1875, m-8); Science et mi-
sur deux, par 7453 voix sur 14840 votants. Aux racle (1875, m-8) Recherches cliniques et théra-
élections par sciutin d'arrondissement du 22 sep- peutiques sur Cépilepsie et l'hystérie (1876, m-8)

B0DRGUIGNAT (Ldme-Au^uste}, magibtiat français, né 14 octobre 1814, moit a Mai veille, le 27 février 1886.
a Uiauinont (Haute-Marne), le 12 novembie 1819, moit a EdH. 3-5.
Amiens, le 2 mai 18Ï9 Edit. 5. B0URQDEL0T (Louis-Félix), archiviste-paléographe et
littérateur français, né à Provins (!>einc-et-Manie),
BOURLON (Pierre-Henn-Dieudonné), député français, né le 19 août 1815, moi à Paris, le 15 decembre 18U8
à Poi t-au-Pnnce, le 2*2 juin 1801, mort a l'an», le 23 oc- Edit. 1-4.
tol)icl873. Edit 3-4 BOURQUENEY (François-Adolphe,haron de), diplomate
français, sénateur, né a Pans, te janvier 1800, mort
B0DRNAT (Caliite), homme politique français, né le dans cette ville, le 26 décembre 1869. Edit. 2-4
Iconographie photographique de la Saipêtrière Charles Bourseul avait continué d'appartenir à
M.
(1878-1885, lom. Mil, in-l) Manuel pi a tique de la radminihtraiion des télégraphes, qui lui doit plu-
garde-malade et de l'infirmière (1878, 5*ol. m 12). sieurs améliorations, notamment le commutateur
Il fait paraitre depuis 1878 nue Année médicale, qui porte son nom. En 1886, il fut admis à la re-
résumé des progrès réalisas dans les sciences médi- traite. Il a reçu depuis du pomernement la mission
cales (1878-1890; 12 vol. in-18). spéciale de rechercher les améliorations à mtro-
dmre dans le service des téléphones. 11 s'est beau-
BOURRET (Mgr Joseph-Christian-Ernest),prélat coup occupé depuis plusieurs» années dit micro-
français, est né à Labro, près de Samt-Etienne de phone. M. Bourseul a été promu officier de la
Lugdares (Ardèche), le 0 décembre 1827. Entré dans Légion d'honneur le 12 juillet 1890.
la congrépation des prêtres de l'Oratoire, il se fit
recevoir docteur en théologie à la Faculté de l'arts BOUSQUET (Victor -Alphonse -Jean), magistrat
en 1857, avec une thèse sur l'Origine du pouvoir français, ancien députe, né à Saint- Ihppolj te
civil d'après saint Thomas et Suàrez (1857, in-8), (Gard), le 20 avril 1859, et fils d'un ancien repré-
et devint professeur de droit ecclésiastique a la Sor- sentant du peuple de 1848, éludia le droit à la
bonne. Il prit en outre, en 1858,1e le diplôme de doc- Faculté de Pans, fut reçu docteur et s'insemit au
teur ès lettres devant. la faculté des lettres de barreau de Nîmes, dont il dewnt bâtonnier. Il avait
Paris. Nommé é\èque de Itndcz par décret du rempli les fonctions de sou^ préfet nu Vigan du
10 juillet 1871, il a été préconisé le 27 octobre et 6 septembre au 21 octobre 1870 Conseiller général
sacré le 7)0 no\embrc de la même année. pour le canton de Lassalle, il fut élu député, le
A part la thèse citée plus haut et ses Instruc- 20 février 1876, pour la deuxième circonscription
lions pastorales et Mandements, Mgr Bourret a pu- de Mmes, par liOOO voix, contre M. Portales, can-
blié C École chrétienne de Sévi Ile sous la monar- didat monarchiste, qui n'en obtint que 7200. Il
chie des Visigofhs [1855, iti-8); De Srhola Cordubx prit place a gauche, vota, constamment, avec la ma-
christ tana sub gentis Ommiaditorum impeno jorité républicaine, et, après l'acte du 16 mai, fut un
[1858, ui-8), thèse latine pour le doctorat es lettres, des 363 députés qui refusèrent un ^ote de con-
et Essai histoi ique et critique sur les sermons iianec au ministère de lirojrlie. Aux élections du
français de Gerson, d'après les manuscrits inédits 14 octobre 1877 qui suivirent la dissolution de la
de la Bibliothèque impériale et de la Bibliothèque Chambre, il fut réélu par 13522 voix, contre le
de Tours [1858, in-8), thèse française pour le même même concurrent, devenu candidat officiel- 11 fut
doctorat; puis quelques écrits de polémique d'ac- également réélu, le 21 août 1881, dans la deuxième
tualité Des principales raisons d'êtie des ordres circonscription de Mmes, par 13191 von, sans
religieux dans l'Eglise et dans la société et des concurrent. Aux élections générales du 4 octobre
injustes attaques aurquelles thsonlen butte (1880, 1885 il fut porté sur la liste républicaine oppor-
in-8) Du respect qui est dû a la religion, à ses tuniste du Gard, cmi obtint une minorité sur la liste
ministres et it ses institutions (1880, ni 8), ou de radicale au premier tour de scrutin. Il fut main-
spécialité hagiographique Piocès-verbaux authen- tenu sur la liste républicaine unique au scrutin de
tiques et aubes pièces concernant la reconnais- ballottage et fut élu, le premier sur six, par 58478
sance des reliques de sainte Foy, vierge et mar- ™ix sur 110746 votants. Il ne s'est pas représenté
tyre (1881, m-8). aux élections du 22 septembre 1889 et a ete nommé,
en 1891, conseiller à la Cour d'appel de Pans.
BOURSEUL (Étienne-Clmrks Désiré), électricien
français, inventeur de la téléphonie, né en 18.10, et BOUSSINESQ (Yalentin-Joseph), mathématicien
fils d'un officier, fit ses études au collège ro)al de français, membre de l'Institut, est né à Saint-André
Douai. Il entra, dès 1852, dans l'administrationdes (Hérault), le 13 mars 1842. A; ant montré de bonne
télégraphes, au moment où l'emploi de l'électricité heure d'heureuses dispositions pour les mathéma-
commençait à s'introduire. Se consacrantavec ardeur tiques, il reçut les leçons d'un savant de Montpel-
a l'élude des applications du nouvel agent de com- lier, devint en 1862 professeur au collège d'Agde,
munication, il songea, des cette époque, an moyen passa a celui du Vigan, et fut nommé professeur
de transmettre par l'électricité la parole elle-même, au collège de Gap en 1865. Il y continua, seul,
et publia, en 1854, dans le journal l'illustration, l'étude des problèmes les plus ardus de la méca-
une étude où il énonçait l'objet de ses recherches nique et de la physique mathématique et parvint
et les résultats de ses premières tentatnes pour à se placer en peu d'années au premier rang des
transmettre les vibrations de la von à l'aide de savants mathématiciens. Iteçu docteur es sciences
plaques mobiles et flexibles, mises en communica- en 1867, il obtint à l'Académie des sciences, en 1872,
tion a\ec des piles plus ou moins distantes par des le prix Poncelet pour ses travaux sur la théorie de
fils intermédiaires. C'était le principe même et un la lumière, sur Id thermodynamique et sur l'élas-
premier emploi du téléphone. Aussi, lorsqu'on ticité des solides. JI fut, la même année, nommé
1881, M Bourseul, qui était alors directeur dépar- professeur de calcul différentiel et intégral a la
temental des postes et télégraphes à Cahors, fut Faculté des sciences de Lille. Il occupait encore
décoré de la Légion d'honneur, le décret portait cette chaire au moment de son élection comme
cette mention <l A posé dès 1854 les bases de la membre de l'Académie des sciences (section de mé-
téléphonie ». Au mots de mai 181K), le Ministre du canique), le 18 janvier 1886, en remplacement de
Commerce, M. J. Roche, ouvrant le congrès télé- Rolland; Il fut alors transféré, par décret du 20 aoùl
graphique international, rappelant ces travaux qui 1886, à la Faculté des sciences de Pans, comme
dataient de plus d'un tiers de siècle, affirma ex- professeur de mécanique physique et expérimen-
pressément la priorité des droits du modeste em- tale. Il a été décoré de la Légion d'honneur.
ployé d'autrefois au titre d'inventeur du téléphone. On a de M. Boussinesq Essai sur la théorie des

B0DRZAT (l'ierre-Sunéon), ancien représentant du peu- (FrançoivNaieisse), ancien représentant du


BOUSSI
ple français, ne à Bn\es-la-Gaillarde (Corrèze), le 18 fé- peuple fiançais, ne" a Thouars (Deiix-St'vres), le 1" mais
\rier 1800, mort à Bruxelles, le 5 mai 1868. Edit. 1-4 1795, mort à Brcssmre, en septembre 1868. Rdit. 1 1.
BOUSQUET (Jean-Baptiste-Joseph), médecin fiançais,
BOUSSINGATJLT (Jean-Rapt iste-Josepli Hieudonné"), chi-
membre de l'Àcade'ttHtf de médecine, né à Bessières
(Haute-Garonne), le 21 ftfviier 179t, mort à Toulouse, en miste et agionome français, ne h l'aris, le 2 février 1802,
mort dans cette ville, le 11 mai 1887. Kdit. t-S.
juin 1872. Edit. 1-5.
BOOSftUET (Charles-Louis-Pierre), littérateur français, B0USS0N DEMAIRET (Emmanuel), littérateur fiançais,
né a Pans, le 2 man 1823, mort dans cette ville, le 18 oc- i
ni* A Salins (Juia), le aoûtl"9G, moit à Ai bois, le 11 no-
tobre 1883. Edit 2-5. \rmhre 1871 Edit 1 5
eaux courantes (1876, in-4] Essai théorique sur gênerai pour le canton de Semur, en
l'équilibre des massifs pulvérulents, comparé à présenta comme candidat républicain, dans se
et 18/

celui des massifs solides (1876, in-4); Conciliation première circonscription de Charolles (Saône-et-
du véritable déterminisme mécanique avec l'exis- Loire), aux élections du 20 février 1876 jiour la
tcme de la vie et de la liberté morale (1878, m-8) Chambre des députés. II fut élu par 88j3 voix,
Elude sur divers jxiinta de la philosophie des contre M. de I.aguiche, représentant sortant, can-
sciences (1880, in-8) Cours élémentaire d'anale didat monarchiste, s'inscrivit au centre gauche
infinitésimale (1884, in-4) Application des polen- et vota avec la majorité républicaine. Après l'acte
ti.cls à l'élude de l'équilibre et du mouvement des da 10 187 u fut des 365 qui refusèrent
solides élastiques (1885, gr. in-8); Cours d'analyse un votemaide confiance un au ministère de Broglie.
infinitésimale (1887, 2 vol. gr. m-8); Leçons syn- Combattu énergiquement par l'administration, il
thétiques de mécanique générale, 'introduction au fut réélu, le 14 octobre suivant, par 8151 voix,
cours de mécanique physique (1880, gr. in-8). “ contre 6 193 obtenues par M. Cheuzeville, candidat
officiel et monarchiste. Il fut également réélu, le
BOUTAN (Augustin), administrateur et physi- 21 aoùt 1881, dans la première circonscription de
cien français, né a Lectoure (Gers), le 4 juin 1820. Charolles, par 7695 voix contre 6882 obtenues par
acheta ses études ii Pans au College llolhn et fut le candidat monarchiste. Inscrit sur la liste répu-
admis à l'Ecole normale supérieure, dans la sec- blicaine opportuniste du département de Saône-
tion des sciences, en 1840. Reçu agrégé des eM.oire, aux élections du 4 octobre 1885, il n'ob-
sciences physiques en 1845, il a "été .successive- tint que 31155 voix sur 135284 volanN, et se
meut professeur de physique au* ljcées d'AM- désista au scrutin de ballottage. Aux élections par
gnon (1843), de Grenoble (1815), de Bouen (1816), scrutin d'arrondissement du 22 septembre 1889,
de Versailles (1855), et de Saint-Louis (1854). En il se représenta dans la première circonscription
1865, il de\inl proviseur de ce dernier lycée et, de Charolles, obtint, au premier tour, 8326 voix
en 1808, inspecteur de l'académie de Paris. Au sur 16055 votants, et fut élll, au scrutin de ballot-
mois d'octobre 1873, il fut appelé, avec le titre tage, par 9176 ^oix, contre 8670 données au comte
d'inspecteur général de l'instruction publique, à de Hambuteau, candidat monarchiste. M. Bou-
la direction de l'enseignement primaire, qu'il con- thier de Ilocbefort est mort a May (Côte-d'Or), le
serva sous les différents ministères surtircnt, 13 juin 1801. Il a légué un million à saville natale
jusqu'au 10 février 187J. A cette qui date, nommé et au canton de Semur.
directeur honoraire, il rentra dans le service actif
de l'inspection générale. Officier de l'iiHiiichun BOUTMY (lîimle), publiciste français, membre
publique depuis 1853, il a été promu oflicier de de l'Institut, né a Paris le 13 a\iil 1835, est le fils
la Légion d'honneur le 11 janvier 1876. de l'un des fondateurs de la Presse. Après de
M. Boulon a publié, en collaboration avec brillantes études, u débuta dans ce journal par des
31 d'Almeida, un Cours élémentaire de phyuuiue arlides de politique et de liltérature, et .suivit.
(1862, 2 vol. in-8, avec planches 5- édit., '1884). M. de Girardin à la Liberté en 1866. Appelé par
Il a inséré dans différents recueils périodiques 3!. Emile Trélat à concourir à la fondafion de
de nombreux articles de critique scientifique, l'Ecole spéciale d'arcliitcclure, Jl. lioutmy y pro-
notamment, dans le Précis analytique des tra- fessa les cours d'histoire des civilisations et d lus-
vaux de l'Académie de Rouen, de 1847 à 1853, une toire comparée de l'architecture. Il a contribué
suite de mémoires sur l'électricité atmosphérique, surtout a la création de l'Ecole libre des sciences
la caléfaction des hqmdes, la photométrie, etc. politiques qu'il dirige et où il s'est chargé des
cours d'histoire constitutionnelle comparée. Il a
BOUTEILLE (Jean Baptiste Michel Auguste Os été élu membre libre de l'Académie des sciences
vvald), sénateur français, né le 13 novembre 1825, murales et politiques, le 5 mai 1880, en remplace-
était maire de Manosque depuis longtemps et ment de M. Léon Say, devenu membre titulaire.
conseiller général pour le canton de ce nom, Il a été décoré de la Légion d'honneur en 1871.
lorsqu'il se présenta, comme candidat républi- On doit à II. Emile Boutmy Introduction au
cain, conjointement a\ec M. Allemand, repré- cours d'histoire comparée de. l'archi(eclure (1869,
sentant sortant, aux élections sénatoriales de in-8), et Philosophie de l'architecture en Grèce
janvier 1876. Il n'obtint que 114 voix sur 32fi (1870, in-8] Observations sur la réforme de l'en-
électeurs, mais il fut élu député de l'arrondisse- seignement supérieur (1877, in-8) Etudes de droit
ment de h'orcalquier, le 5 mars 1876, par 4390 constitutionnel France, Angleterre, Etats-Unis
von, au scrutin de ballottage, contre M. de Salve, (1885, in-18) le Développement de la constitution
candidat monarchiste. Il fit partie de la majorité et de la société politique en Angleterre (1887,
républicaine de la nouvelle Chambre et, après l'acte m-18).
du 16 mai 1877, fut un des 363 députés qui refu-
sèrent un vote de confiance au ministère de Bro- BOUTOWSKI (Alexandre), économiste russe, es
glie. Aux élections du 14 octobre suivant, il fut né a Saint-Pétersbourg, en 18H. Apres avoir
réélu par 4 893 von contre 4 596 obtenues par le rempli divers postes dans l'administration, il
même concurrent. Il fut également réélu, le reçut le titre de conseiller d'Etat et fut envoyé à
21 août 1881, dans l'arrondissement de Foir.al- Paris, comme agent ofhciel du ministère des fi-
quier, par 0050 voix sans concurrent. Au renou- nances. Il est procureur du premier département
vellement triennal du Sénat, du 25 janvier 1885, du Sénat. Membre de la Société impériale d'agri-
il a été élu sénateur des Basses-Alpes, le second culture de Moscou, M. Boutowski a publié un im-
sur deux, par 254 von, sur 442 votants. portant Essai sur la richesse nationale et les
principes de ÏEcononne politique (Saint-I'éters-
BOUTHIER DE ROCHEFORT (Jean-Baptiste- bourg, 1847, 3 vol. in-8, en langue russe) il y
Augustin), député français, est né à Semur-en- dé^eloppe les théories de Smitli et de Hossi, avec
Brionnais (&aône-et-Loire) le 8 avril 1814. Riche des vues nouvelles applicables spécialement à son
propriétaire et agriculteur, il entra au Conseil pays.

B0UTARIE {Edfïar-Pau]), historien et archéologue fran- B0UTHORS (Jean-Ï.ouis-Alexandre), antiquaire français,


çais, né J Cliaieaudtin,le 9 septembre 1829, mort à Paris,né à Beaiiquesne(Soinine), le 27 juin 1797, mort à Amiens,
le 17 décembre 1877. Edit. 3-3. le 8 juin 1866. Edit. 1-4.
BOUTELIER(Hnnry), magistrat français, ancien député, B0OTI0T (Joseph-Thëodule),archéologue français, né 'à
né à Louhans (Saône-et Loire), le 23 février 1808, mort à Vendeuvre-sur-Itarse,le 20 novembre 1816, mort à Troyes,
Tournus, le 25 janvier 1881 Edil. 4-5 le 7 janvier 1873. Edit. Vô
BOUTROUX [Eticnne-Emile-Mariej, philosophe élections par scrutin d'arrondissement du 22 sep-
Irançais, né a Montrouge, le 28 juillet 1845, entra tembre
t 1880, il se porta Uaife la nmmsmptton

avec le titre d'agrégé de philosophie en 186K.


alla alors surtre les cour* de
Il
â l'Ecole normale supérieure en 1S05 et en sortit d'Avranches, et éclinun. au premier tour, avec
9585 voix, contre 10867données a ïï. lliotteau,
lTimereité d'IIei- ancien député, candidat républicain.
delbcrg. Il enseigna la philosophie au hctV de
Caen, puis aux Facultés de Montpellier et de ^ancy. BOUVENNE (Ernest-Aglaub), archéologue et dessi-
Maître de conférences à l'Ecole normale supérieure, nateur français, né à Paris, le 5 fé\ner 1820, m
il se fit recevoir docteur es lettres, en 1874, avec publié les notices suivantes Piscine de l'église
une thèse française De la Contingence des lois de d'Âkun (Creuse), (1860, br. in-8) Essai sur l'église
la nature et une thèse latine: De lentaiibus xter- Saint-Ilrpr/rolyle Pans (1863, m-8), compléte par
ms apud Cartesium. Chargé en 1885 d'un cours de Nouvelles recherches (18tîti, iu-8) Essai histori-
complémentaire d'histoire de la philosophie alle- que sur les lanternes des morts (ISfii, in-8); In
mande a la Faculté des lettres de ParK, il a été \égende de sainte forte (1800, in-8) les
Witge
nommé* en 1888, professeur titulaire de l' histoire Monogrammes historiques d'après les monuments1
de la philosophie moderne. M. Boutrom a été dé- originaux (1870, in- 12, intéressant tiia\ail sur un
coré de la Légion d'honneur. point négligé jusqu'ici; Catalogue de l'Œuvre
On a de lui la Grèce vainrve et les premiers gravé el Lithographie de R. P. Jhmtngtan (1873,
stoïciens (1875, iu-8}; uuo édition chimique, de la m-8, a\ec portraits et pi.} [ ictor Hugo, ses pot-
Monadologie de Leibniz (1881, in-18); la traduc- traits et ses charges catalogués (1879, in-18, a\ec
tion des deux premiers volumes d'un très impor- eaux-fortes] Catalogue de l'Œuvre lithographie
tant ouvrage allemand, la Philosophie des Grecs et gravé Je A. de Icmud (1881, in-8); Notes et
considérée dans son développement historique, par souvenirs sur Charles Méryo7i, son tombeau, etc.
Ed. Zeller (1882-1884, gr. in-8) le troisième \o- (1883, in-i, avec gravures). M. Roiuenne a gra^é
lume a été traduit par M. Iîelot des Mémoires lus un certain nombre d'eauv-fortes, notamment dea
a l'Académie des sciences morales, parnti lesquels ex-libris, dont il s'est formé une tres riche collec-
nous citerons Socrate fondateur de la science tion.
momie (1883) et le Philosophe allemand Jacob
Bœhme (1888). BOUVIER (Alexis), romancier et auteur dramati-
que français, né a Paris, le 15 jamier 1836, d'une
BOUVARD (Joseph-Antoine), architecte français, famille tf'omners bronziers, apprit le métier de
né a Samt-Jean-de-Hournaj (Isère], le 19 février ciseleur et J'exerça jusqu'en 18b3, tout en consa-
184U, fut élevé de Constant l)ufeu\, qu'il seconda crant ses loisirs a compléler son instruction. A
dans ses tra\au* au Panthéon, a. l'Ecole de droit cette époque, ses premiers succès de chansonnier
et au Palais du Luxembourg. Inspecteur des tra- et de Taudeulhste lui permirent de se h\rer au
vaux de Pans et architecte de la Mlle depuis 1870, théâtre et a la littérature. Mis en lumtere par le
il :>'est fait plus remarquer par les travaux dont n succès d'une chanson démocratique, longtemps po-
a fourni les plans ou dirigé l'exécution que par Su.li.ure dans les cafés-concerts [In Canaille),
.ses envois aux Salons annuels des beau\-ai-ts; on M Boulier écmit seul ou en collaboration toute
cite néanmoins parmi ces derniers les Motifs déco- une série d'opérettes représentées sur de petites
ratif? pour la place de la République (1881). À scènes de genre.
part sa collaboration à la construction ou a la M. Boimer se livra ensuite a une abondante pro-
i -es tau rali on du Théatre-Luique, de l'église Saint-duction de romans puhhés tour a tour en feuilletons
Laurent, etc., on lui doit' caserne de la Garde et en volumes, et dans le nombre desquels nous ci-
républicaine, au boule\aid Morland. Mais ses ou- terons un peu au hasard les titres a effet suivants
rages les plus remarqués ont été le Pavillon de les Pauvres (1878, in-18); les Soldais du désespoir .î-
(a Ville de Pans à l'Exposition universelle de (1871, ni'18), Auguste Manette (1872, m-18], em-
1878, et le Dôme central de celle de 1880. lis lui piunté a une cause judiciaire du premier Kmpire;
ont valu, premier, la décoration de la Légion les Drames de la forêt (1875, m-18); le Mariage
d'honneur, et le second, sa promotion au grade d'un forçat (1873, in-18); Amour, Miseie et de
d'of/icier (4 mai 1889). (1878, m-18); ta Grande Iza (1878, m-18], l'un des
principaux Iiwes de l'auteur et qui est le centre de
BOUVATT1ER (Jules), ancien dé pu lé français, né à duer&es suites {ha, Lolotle et Cie, ha la fausse,
Agrandies (Manche], eu 1845, entra dans J'adminis- la mort d'ha, 1878-1885) les Créanciers de l'écha-
tratîon en 1875, comme bous-préfet de bai Ut. dans faud (1880, in- 18); le Club des Coqmns (1881); la
la Dordognc. Il passa en 187G a la sous-préfecture Princesse Sait un ban que (même année) le Bel
de Hedoii, eu 1877 ït celle de Marmundc, et Alphonse (18K2, m-18}, la iï»w8«e (1882, in-18) le
donna sa démission en décembre de la même Sang-Brûlé (1885, m-18); Etienne Maicel ou la
année. Candidat bonapartiste au\ élections du Grande Commune (1884, in-18); le Mande sa filte
21» février J870? dans la première circonscription (1884, in-18) l'Année du crime (1886] les Amours
<1'A\ tanches, il échoua, avec 4301 \oiv, contre de sang (1888); Mlle Beau-Baiser, sage-femme
0570 données a M. Merci, candidat républicain; il (1888, in-18] les Seins de ma? bre (1881», iu-18}, elc.
se représenta aux élections du H octobre 1877, M. Bomier a tiré de ses rouiau^, avec divers colla-
comme candidjt nfliciel, et fut élu par 5503 voix borateurs, quelques sujets de drames.
sur 10550 votants. Après l'invalidation de son
élection, il abandonna la lutte et s'inscrivit au BOU VILLE (Louib-Alexandre-Henn, comte de),
bji reau d'Avranclies. Porté sur la hste mimar- administrateur français, ancien député, est né a
chMe du dépaiioment de la Manche aux élections Bou\ille, le 12 octobre 1815. Iledacteur en chef du
du -4 octobie 1885, il fut élu, le cinquième sur Pays, Il entra, au commencement de l'Empire.
huit, par 57581 voix sur 109378 notants. Aux daiih radinni^tratioii et lut huccessnement, jusqu'à
B0UTÛEY (Lu^'èue), ancien rquésenlanl ttu |R>ii]>le Samt-Seivat\ (ULe-et-Vilame), le 20 juin 1861) Edit. 1-3.
transis, ni* a Sjuu'lurre (lîisses-f'yiën^es).le II juin BOUVET (Fiiinçois-Joseph KiMtirisque), publIciste fi an-
1800, inuit le 11 jnnvier 1801 1-Mit 1-3.
çais, ancien représentant du peujile, n*5 a leu-d Izt-nuve
B0UTR0N CHARLARD ( Vntome-Fiançois), pliai inacien (Ain), le ô août 179'J, mort a Lyon, le 1" tlt LL'iubre 1871
français, né à l\u is, le 2 décembre 1796, mort dans cette kdit 1-N
ville, le 5 novembre 1879. Eilit 1-5 BOtJVIEB (Saiiveiir-IIciin-Viclor), chirurgien français,
BQOVBT (Pïtiie-François-llMiii-Etienne), manu fran- né à Paris, lt> ti janvier 17'J'J, nioit dans cette viljê le
i
çais, né à l'ilu Hou bon, le 23 novembre 1775, moilnà 21 novembre M77.PiM 1-5
l.i guerre de 1870, préfet des Basses-Alpes, de la de La Tnur-du-Pin, et fut élu, au premier tour, par
M.inchc, de la Haute-Vienne, et eu 1805, de la Gi- contre 3 239 données a M- Pavioî, can-
8 388 voix,
ronde. Candidat a l'Assemblée nationale, am élec- didat monarchiste. M. Bovier-Lapierre, qui s'estt
tions complémentaires du 2 juillet 1871, dans la occupé spécialement des questions relatives au tra-
il
Gironde, échoua avec 27 554 \oi\; Il eut encore vail, a soutenu devant la Chambre une proposition
moins de succès le 20 février 1870, dans l'arrondis- de loi tendant, à réprimer, par des pénalités parti-
sement de lîellac (Haute-Vienne), et n'obtint que culières, les atteintes portées à l'exercice des droits
3 764 voi\ «m- 15 014 notants, mais, il fut élu, le reconnus par la loi du 21 mars 188-i aux syndicats
lî octobre 1877, ànns l'arrondissement de Lesparre, professionnels [13 mars 1890).
comme eandul.it officiel et bonapartiste, par 5 790
von contre 482Ô, obtenues par M. Traneux, candi- BOWEN (Francis), philosophe américain, né a
dat républicain. Il pi jf pLice sur les bancs du Chaiiestown (Massachusetts), le 8 novembre 1811,
groupe de l'Appel au peuple, Il ^e \i\ signale par lit ses études a l'université de Cambridge. Ih» 1835
ungia^e incident judiciaire. Le 22 juillet 1880, un
jugement de la 8" chambre du tribunal de la répétiteur a 183'J, il resta dans cette université en qualité de
de ].thilosoplue et d'économie politique.
Semé le condamna, par contumace et sous prc\en- Depuis 1843 jusqu'en 1855, il dirigea une des prin-
twiu d'escroquerie, a trois mots de prison, sans cipales revues des Etats-Unis, le Korlh American
compter l'amende et les domniases-intéràls, Su lleview. II attira ensuite l'attention par des articles
mois plus taid et au moment où la Chambre allait sur la question hongroise, entièrement opposes a
statuer sur sa déchéance, il. de Iîou\ille qui, a l'enthousiasme populaire d'alors, que la présence
l'époque des poursuites dirigées contre lui, était en de M. Kossuth Etats-Unis avait porte jusqu'au
\o\age et malade, reparut a Paris en jaivuer 1881, comble. Il a eteaux appelé à une chaire de philosophie
lit opposition au jugement rendu et demanda un morale et d'économie politique a Hanvaid Collège.
congé îllnmti' Le tribunal, saisi de nouveau de On a de lui plusieurs ouvrages estimes Essaie
l'aiïaire, prononça la nullité du premier jugement critiques
et décliarga M. de Iïouulle des condamnations la philosophie sur l histoire et la tomUtion présente de
portées contre lui. de spéculative [Cntical Essavs
lîouulle ne se représenta Instory and présent condition of spéculativeonphilo-
pas au\ élections sunantes. Il a été promu officier sophy Boston, in-12, 18i2); Discours sur Vappli-
the

de ta Légion d honneur en 1855 et commandeur le calwn de la métaphysique et de la morale a la


12 août 186G. démonstration de la reUqiou [Lectures on the appli-
cation of metaphjbical and, etc.; Ibid., in-8, 18iO);
bouwens van DER BOYEN (^îlham-Oscar-'ttil-
ford), architecte fiançais, ne a La Haye, en Hol-
1- Etude, laïque
sur la Bible anglaise, au point de
lande, le 15 septembre 1834, naturalisé Français, vue
littéraire et séculier (Layman's Study of En-
HiMc, etc. ÎVew York,' 1885), et plusieurs vo-
lut élevé de Aaudoyer oL de Labrouste. Il remplit plish lumes de la Biographie américaine de Sparks.
d'abord plusieurs emplois administratifs de la Mlle
de Pans, fut bous-mspecteur des octrois, puis in-
specteur des services d'entretien, auditeur au conseil BOW EN ( Sir George-Ferguson} adimnîst rateur
général des bâtiments cmls, inspecteur des travaux anglais, est né en 1821. Il ht ses etudes à Oxford,
du ^onsennloiredes arts et métiers, etc. On lui doit, entra au barreau, puis fut nomme, en 1847, prési-
le^ projets de la construction de nombreux om rages dent de l'université de Corfou, poste dont il se de-
le temple protestant a Montpellier, les i iches hôtels init eu 1851. il devint en 1854 premier secrétaire
particuliers des pereire, des Erlanger, des Gold- du gouvernement des iles Ioniennes, puis, i:n 1850,
sclnnidt, de Bischotïsheim l'hôtel central du Crédit capitaine gênerai, gouverneur et vice amiral de
Lyonnais, dont les dessins et les plans ont ligure QueiMisland en Australie eu 1807, gouverneur de
au\ Salons de 1870 a 1883; les tombeau* d'About, la Nouvelle-Zélande; en 1875, gouverneur de Vic-
du duc de San Kicardo, ete. des châteaux en toria; en 187i», gouverneur de l'ile Maurice, et eu
ptwmce. Décoré de plusieurs ordres étrangers, 1882, gouverneur de Hong-Kong. l'ordre En 1800, il fut
U. Itowens ^an der lioyen a obtenu une médaille promu chevalier grand-croix de de Saint-
d'argent a l'Exposition universelle de 1889. Il avait Michel et bamt-George. Sir G coi ge Bovven a épouse,
été nommé che\ulier de la Légion d'honneur après en 1856, la comie&se Diamanlina, fille unique du
celle de 1878. comte Candmno Borna, président du senfit ionien.
On lui doit plusieurs écrits Ithaque en 1850; le
BOV1ER LAPIERRE (Pierre- Marie -Àugustc-EsmêV Mont Athos, la Tkessatic, i'Kpnc, etc.
nard-Ainédee), député de l'Isère, est né a Grenoble
le 27 mars 1837. Avocat au barreau de celte ville BOW M AN (Sir \Ailhain), chirurgien anglais, né a
et conseiller gênera) pour le canton de l'ont-de- Kantvvick le '20 juillet 1816, ht ses études au King's
Beau\oism, il se porta, comme candidat républi- College de Londres et commença a exercer la me-
cain, a l'élettioji partielle du 19 décembre 1881, decine dans cette ville. En 1842, il obtint, pour ses
dans la lro circonscription de La Tour-du-Pin, et travaux de physiologie, une médaille de la Société
éihoua contre M. Ant. Dubost. Aux élections du ro; aie, dont îlehl devenu plus tard un des principaux
21 août 1801, il se présenta dans la 2° cimmsmp membres. Il appartint, en outre, comme membre ou
tion de Grenoble, et fut élu par 12 283 \oix contre correspondant, à une foule de Sociétés savantes
2 040 données au candid.it monarchiste. II lit partie médicales, anglaises ou étrangères, notamment de
de la Gauche radicale. Porté sur la liste républi- la Société biologique et de celle de chirurgie de
caine unique du département de l'Isère, aux élec- Pans. Il a ete nomme chirurgien de l'hôpital
tions du 4 octobre 1885, Il a été élu, le septième ophtalmologique de Moorn'eld», a Londres, de l'hô-
sur neuf, par 58 OU) voi\ sur 111 805 notants. Aux pital du hiiigb Collège, et professeur de biologie,
élections par scrutin d'arrondibhemeiit du 2'2 sep- d'anatoinie normale et pathologique au même col-
tembre 1881), il se porta dans la 2" circonscription lège. Il a ete créé baronnet en 1884-

B0D2IQUE (Ltienne-L'isinJ, ancien lepiesyntaut du peu (comte de Wilts), en 1787, mort à Londies, le 21 mais
]ile fiançais, né a Châteauneuf-sur-Chei le 7 janvier 1876. Edit.1 5
1801, mort au même heu, Je 18 aoiîL 1877. Edit. 1-5. B0WRING (sir John], homme politique et littérateur
B0VY (Jean-François-Anloine), eiaveur suisse, né à Gc- anglais, né a Exeter, le 17 octobie 179i, inott à Londres,
nè\e en 180o, inoit dans cette ville en septembre 1877. le 23 novembre 1872 Edit. 1-6
Eilit. 1-b B0WTER (George, 7' baronnet), jurisconsulte anglais,
né à ltadlej-l'ark [comté de fierks), le 8 octobre 1811,
B0WLES (Sir Geoige), général anglais, né a Heale-House mort a Londres, le 7 juillet 1883 Edit 1-5
Sir W. Bowman a écrit, avec le docteur Todd, procureur de la République, il fut moque quand
1
l'Anatomie physiologique et la physiologie de te parti moderé arma au pou\oir et se porta can-
1
homme (The l'hysiological Anatomy and physio didat
< a l'Assemblée législative dans le département
logy of man); puis d'importants travaux sur la de
( Saônc-et-Loire, où il fut Plu le quatrième sur
chirurgie des yeux, tels que des Observations sur douze
<
représentants. Il vota a\ec la gauche et, au
les pupilles mlifîcielies (Obs. on artii'. l'upills), et coup
<
d'Etat du "i décembre, fut arrête et exilé. Il
du ers mémoires dans les recueils spéciaux. ine rentra en France qu'en 1867. 11 se présenta
sans succès aui élections générales de mai 186U
BOYER (Antidc), députe des Bouches-du-Hhôue, pour ] le Corps législatif, dans une des deux circon-
est ne â Aubagne le '26 octobre 1850. Apres avoirscriptions de Cli alou-sur- Saône, comme candidat de
eté occupé avec son père, cmrier potier, dans des l'opposition
1 radicale. Le 8 février 1871, 1, eaux elec1ion~
tuileries et poteries, Il fit quelques années d'études j pour
1
l'Assemblee nationale, il obtint, sans être élu,
au petit séminaire de Marseille, passa successive- 46876 s voix; mais, le 2 juillet suivaul, il en rennit
ment par dners travaux et emplois, et fut élu con- 60 ( 746 et alla siéger à l'extrême grandie, l'a nui le^
veiller municipal a Marseille. Porte sur la li-ite motionsî qu'il a proposées ou soutenues, on a re-
républicaine radicale aux élections du 4 octobre marque i celle de la suppression du budget des
1885, Il obtmt, au premier tour de scrutin, 50 757 (cultes. Il vota toutes les propositions propres a eta-
\oix sur 85432 votants. 11 fut elu, au scrulm de blir 1 le gouvernement de la République et adopta
ballottage, le dermer sur huit, par 52 593 von sur 1l'ensemble des lois constitutionnelles. Le 20 février
02 845 étants. Dans la seance du 11 février 1886, 1876, il fut elu député de la 1" circonscription de
il soutint a\ec une grande vhacité l'interpellation Chalon-sur-Saône par 10 907 voix, contre 4C38
et les propositions de 31. Casly au sujet des grèves données a >I. de la Chaise, candidat conservateur.
ensanglantees de Pecazeulle. Aux élections
<
par
)I. Boysset siegea de nouveau a l'extrême gauche
fut un des 503 qui, après l'acte du AQ mai 1877, ï,
scrutin d'arrondissement du 22 septembre 1889, il et <

se porta dans la 5e circonscription de Marseille, refusèrent


i un vote de confiance au ministère de
obtint, au premier tour, 5 4(î7 voix sur 11851 \o- Broglie. Le 14 octobre suivant, Il fut reclu dans la
tants et fut du, au scrutin de ballottage, par 6 551 même t circonscriplion par 11 041 suffrages; son
vok, contre 4 307 données à JL Gairaid, autre eau- concurrent,
<
M. Tiiéiiard, candidat officiel et bona-
didat radical. # partiste,
j en réunit 4 527. Il a ete, en 1878, rappor-
teur
1 du budget de l'instruction publique pour 1879.
BOYER {Mgr Jean-Pierre), prélat français, est né Il fut aussi rapporteur de la proposition de lm pré-
à Paray-le-Momal, le 27 juillet 18'i'J. Docteur en sentée par Al. Jtardoux sur le rétablissement du
théologie et professeur de dogme a la Faculté de scrutm de liste qui, contrairement aux conclusions
theologie d'Aix, il en devint le dojen en 1870. du rapporteur, fut adoptee par la Chambre le
domine coadjuteur de l'evèque de Clermont, avec 19 mai 1881, mais rejetee, le mois survanî, par le
future succession par décret du 8 Jum 1878, il tut Sénat. Il fut reelu, le 21 août 1881, dans la I"cir-
préconisé le 15 juillet suivant avec le titre d'e\èque conscuption de Chalon-sur-Saône, par 10 072 ^oi\,
d'Evane in partibus et sacre le 24 août. 1878 à Ait sans concurrent. Président du groupe de la Gauche
Il prit possession de l'evêché de Clermont le 24 de- radicale,
i il demanda constamment la suppression
cembre 1879. Il aete décore de la Légion d'honneur du <
budget des cultes et la suppression des Facultés
en 1878, et le pape Leon Mil lui accorda, dans le de théologie. Inscrit sur la liste républicaine radi-
Consistoire du 5 juillet 1882, la decoration du cale du départementde S;iône-et-Loire auv élections
Pallium, en \ertu d'un priulège personnel- tlu 4 octobre 1885, il réunit, au premier tour de
scrutin, 48 OU 7 voix sur 155 2814 wlanls, et fut élu
BOYER (Ilippolyte], archéologue français, né
Bourges le 23 octobre 1822, est devenu coîisenateur
à.
au scrutin de ballottage, le sixième sur neuf, par
80 245 voi\ sur 140 510 volants. Dans cette législa-
de la bibliothèque de cette ville, archiviste du de- ture, il fut de nouveau membre de li commission
partemeut et président de la Société historique du du budget, ainsi que de plusieurs autres commis-
Char. Il a public Histoire des imprimeurs et
sions importantes. Au mois de novembre 1883, il
libraires de Bourges (Bourges, 1854, uiS); Guide prit l'initiative d'une proposition de loi tendant an
de l'étranger dam Bourges (Ibid-, 1855, in-18), en rétablissement du scrutin uninominal. Am elections
collaboration avec M. le baron de (îirardot; Finies du 22 septembre 1889, faites par ce mode de scru-
historiques' sur les confréries d'arrhers, arhalè- tin, il se porta dans la 11"" circonscription de Châlon
triers et arquebusiers de la ville rie Bourges (ibid., et fut elu, au premier tour, par 9 058 \oi\, contre
1857, in 8); Un Ménage littéraire en Berry au
5 712 données a M. Durcault, candidat conservateur,
César chez les et 1 H88 à l'ubbo Sauvert, candidat républicain indé-
xvi« necle (ibid., 18J9, ln 8]
Bituriges [ibid., 18G5, in-8). M. If. Bojer a colla- pendant.
bore activement à la Nouvelle Biographie générale Oulre sa collaboration h la presse politique, no-
et préparé, pour la collection de Dictionnaires j tamment au Peuple de Proudlion, on doit à
topographiques pubhes par l'Etat, celui du depar-M. Koyfaset un h\re assez important de propagande
teiuent du Cher. libérale et de morale philosophique, le Catéchisme
philosophique du xix» siècle (1808, in-18).
BOYSSET (Charles) homme politique français,
député, né a Chàluii-bur -Saône, le 29 avril 1817, BOZÉRIAN {JuLes-l'rançoitsJeaxnotte-), avocat et
t'tait avocat et appartenait à la démocratie avancée, sénateur français, né a Paris, le 28 octobre 1825,
lorsque eclata la révolution de Février. iNnmmé d'une famille 'h laquelle appartmt, sous- le premier
BOTE (Gaspard-Jean), poète danois, né à hongbheig' (Pinloxèiie), htt<5rateui irançais, né à Grenoble
BOYER
Norvège), le
27 déceinhic 1791, mm tà Copenhague, le en 1827, moit en novembre 1867. Kdit. 1-i
6 juin 1863 Edit 1-3.
BOYER DE PEYBELBAD (Buffène-Edouanl,limon), gOm'-
BOYER (Emile Partout, dit), vaudc\iltistefiançais,moit rat tiançats, ne à AUis (Nord), \prsl775, mort dans cette
le 21 janvier 1862. Edit 1-5. ville, le 5 septembre 1856 Edit 1-5.
BOYER (Louis), littérateur français, né à Paris en 1810,
mort danscette ville, le 15 mars 1866 EUit. 1-4. BOYNEBDRGVON LERGSFELD «Maurice Hemi, baron he),
g^n^ralpriissifii,né le a octobielTSS, moit à DannsladL,
(Maiie-FL-an^ois-Cliartes-Ferditiaiid), homme po-le 24 mais Ï86S- Edit. l--i
BOYER
litique friinçais, df'puti4, né d Nîmes, le 12 octolire 1K-23,
inoitàRoyat (l'uy-de-Dôme),le 26 juillet 1885. Edit. 5. BOZZELLI (Fiançois), littérateur et homme politique
BOYER (Philippe, cette
médecin fiançais, m5 h Vans, italien, né à 5],mtieiloiiia (ISanles), vers la fin du dernier
vers 180; mort d.uis cette ville, le 8 avril 1868 Edit. 1-â. siècle, mort en février 1864 dit. 1-3.
Empire, un relieur célèbre, lit de sérieuses études constitutionnel et administratif à l'Ecole technique
au lycée Louis-le-Grand et commença son droit. 11 supérieure de Vienne. Lors de la fondation des nou-
Ressaya ensuite dans la littérature morale à l'usagee velles écoles militaires, il eut une chaire de statis-
de la jeunesse, reprit ses études de droit en 1851, tique et de droit public austro-hongrois, dans le
sous la direction de M. Emile Olhvier, son ancien haut enseignement de l'intendance, de l'artillerie et
condisciple, et débuta en 1852, comme avocat, dans du génie. En février 1872, il fut nommé président
le procès du complot de l'Opera-Comique, ou il du nouveau département de la statistique.
plaida pour l'étudiant Laugardiere. ba notoriété Les travaux de statistique et de géographie politi-
s'accrut en 1856, à la suite du procès constitu- que de M. flrache.lh sont considérables et nombreux,
tionnel de l'association protestante de Vendôme, et mettent pour la plupart en œuvre des documents
qu'il perdit en première instance, mais gagna en puisés aux sources oflicielles. ftous citerons a part
appel. Cette affaire popularisa assez son nom dans les Etats de l'Europe (die Staaten Europas, Brunn,
le Vendomois pour le faire élire membre du Conseil 1853, 38 éd., 1875), travail remarquable d'un débu-
général de ce département, en 1861. Il était, depuis tant, complété plus tard par les Etals allemands
un an, avocat au Conseil d'Etat'etàla Cour de cas- (deutsche ÏStaaleukuude, Vienne, 1850, 2 vol.), dont
sation. Il soutint alors d'importants pourvois crimi- l'auteur a dé Lâché la Statistique de In monarchie
nels ceux de La I'ommeraye, de Troppmann, etc., autrichienne (Statistik dor (Ester. Monarchie; Ibid.,
et fut choisi comme défenseur de la famille 1857). \iemiont rnsuife des tiavauv de description
Lesurques lors de la demande eu révision portée géographique et de statistique .sur la Turquie et
devant la Cour suprême. Aux élections du 8 février la Grèce (1858), l'Empire d'Autuihe (1861), le
1871, il fut clu représentant du Loir-et-Cher a Royaume de Piusse et les Etats secondaires de
l'Assemblée nationale, le premier sur cinq, par l'Allemagne (1861-1864), la Suisse (1870), l'Italie
32 402 suffrages, et siégea au centre gauche. (1871), etc., puis une série d'Esquisses statistiques
Dans les nombreuses discussions financières et (Statut Ski/zen; Leipzig. 1874 et suiv.).
juridiques auxquelles il prit part, M. Bozenan pro-
posa, entre autres mesures, de deferer au jury la BRACHET (Auguste), philologue français, né à
connaissance dos délits politiques commis par la Tours le 29 juillet 1844, étudia la philologie sous
voie de la presse, de modifier la loi sur les brevets Diez et Littré, fut attaché, en 1864, à la Biblio-
d'invention, d'appliquer â la rente 5 pour 100 les thèque nationale, et débuta par une série de tra-
dispositions de la loi de 1862, etc. Il adopta l'en- vaux sur les langue* et les littératures du moyen
semble dds lois constitutionnelles, Le 50 janvier âge Eludes sur les trouvères tourangeaux du
1876, il fut elu sénateur du Loir-et-Cher, le premier treizième siècle (1865, in-8); Du Rôle des voyelles
sur deux, par 212 \oix sur 351 electeurs, et prit latines atones dans les langues romanes (Leipzig,
place à la gauche républicaine. Il -vota contre la 1806, in-8]; Dictionnaire des doublels (1867, in-8],
dissolution de la Chambre, apres l'acte du 16 mai couronné, en 1868, par l'Académie des inscriptions
1877. Il fut reelu lors du premier renouvellement En 1870, M. Brachet fut nommé professeur de phi-
triennal du 5 janvier 1879, le premier sur deux, lologie romane a l'Ecole des liante études Chargé,
par 298 voix sur 5iO votants. Au second renouvel- en 1871, d'une mission scientifique daiib les um-
lement du 5 janvier 1888, il a ete reelu par 322 voix versités anglaises, il a été, l'année suivante, nommé
sur 617 votants. Depuis le 8 octobre 1871, il a été examinateur et professeur de langue et de littéra-
plusieurs fois président du Conseil général de Loir- ture allemandes à l'Ecole polytechnique; mais, deux
et-Cher, où il représente le canton de Vendôme. Dé- ans après, s'étant marié, il renonça a ces fonctions
a été promu officier
M, Bozenan a publie
le
coré de la Légion d'honneur le 20 octobre 1878, il
décembre 1880.
Noir et Blanc, vie et
pour se consacrer à des voyages* dans le midi de
l'Europe, en vue de ses travaux philologiques et
eth nograpli îques
aventures de Pierrot et d'Arlequin, racontées aux Les deux principaux livres de M Brachet Gram-
enfants (1850, in-8) la Bourse, ses opérateurs et maire historique (1867, in-18; 15° edit., 1875) et
ses opérations, appréciés au point de vue de la Dictionnaire étymologique de la langue française
loi, de la jurisprudence et de l'économie politique (1870, m-18 7e édit., 1875), ont été couronnes l'un
et sociale (1858, 2 vol. in-8), ouvrage écrit a l'oc- et l'autre par l'Àcadénne française. Le piemicr a été
casion du procès des agents de change et des cou- traduit en anglais sous la dnection de Ma\ Jluller.
hssiers; Etude sur la révision de la Constitution Collaborateur de diverses revues spéciales et du
de 1875 (1884, in-8). Il a aussi fait paraître dans le Journal des débats, M. Brachet entreprit. a\ec M G.
bulletin de la Société archeologique du Vendômois l'aris la traduction de la Grammaire comparée det>
une biographie de Ilonsard. Membre et président, langues romanes de Fréd. liiez [1873-1874, fasci-
depuis 1802, de la Société religieuse l'Alliance chré- cules III, m-8). Parmi ses travaux personnels ulte-
tienne, il a prononce dans les séances publiques de rieurs, on cite un Essai sur l histoire du carac-
cette association plusieurs dibcours remarques, entre tère italien (Saggio sulla storia del carattere liai.
autres, en 1857, un parallèle entre Fenelon et le Naples, 1877, 111-8J, et un Tableau comparatif du
pasteur américain Channing. Il a en outre collabore caractère français et du caractère italien (Ibid
a difrerents recueils de jurisprudence et traité spe- 187S), in-8), f .usant partie d'une Psychologie com-
cialement les questions de pi-opnéte industrielle et parée des peuples du bassin de la Méditerranée;
de brevets d'invention. pins une publication assez retentissante L'Italie
qu'on voit et. l'Italie qu'on ne vott pas (1881, in-8),
BRACHELLl [IIngues-Francois), statisticien autri- a laquelle répondirent MM. Cri«pi et >igra, et que
chien, né a Brunn (Moravie*), le 11 février 1834, l'auteur défendit par deux brochures: Al Misogallo
étudia la philosophie, le droit et l'économie poli- signor Crispi (1882, in-8) et Réponse à Son Excel-
tique i l'Université de Vienne, et, s'apphquant de lence M. Nigra (même année, m-12), réunies en-
bonne heure aux recherches statistiques et géogra- suite a l'ouvrage principal. M. Brachet a donné pour
phiques, commença dès l'âge de dix neuf ans ses l'enseignement trois cours gradués de Grammaire
publications sur ces matières. Entré, en 1855, à la française fondée sur l'histoire de la langue (in-16).
direction de la statistique administrative, il fut
nommé, en 1860, professeur extraordinaire, et, en BRACKENBURY (Charles-Bootli), officier anglais,
1863, professeur ordinaire de statistique et de droit né a Bajsvvater le 7 novembre 1831, fit ses études

BRA (Théophile-François-Marcel),sculpteur français, ]\amurenl802,mort (lancette \illeena\nl 1872. Ed 1-5.


né à Douai, le 24 ijuin 1797. mort en avril 1*865.
Edit 2-3.
BRABANT (Jean-Baptiste),
t
BRACHVOGEL (Albert-Emile), littérateur allemand, né à
Bieslau, le 29 avril 1824, moi Berlin, le 57 novembie
homme politique belge, né à 1878 Ldit 5
e
militaires a Woolwich, et entra dans l'artillerie où il ta
tableau (186D); le Coq (1882), considéré comme une
fui nommé capitaine en premier en 1855. pendant de d( ses principales œuvres. 'Comme aquafortiste, il
le siège de Sébastopol. II suivit, avec l'armée prus- a produit par centaines les planches dues à sa pro-
sienne, la campagne de. Bohême en 18Gfi, et plus pr pre inspiration ou gravées d'après d'autres artistes.
tard, en France, arec le prince Frédéric-Charlesla I'. l'armt les premières, nous nous contenterons de
campagne du Mans en 1871. Il a aussi accompagné mentionner
m le Portrait de l'auteur, d'après le
le général Gourko dans la guerre turen-russe en dessin df exposé en 1855; Margot la critique; le Haut
'1877-1878. Il a été promu colonel le 22 octobre d'un d' battant de porte; Sarcelle; Ils allaient dode-
1882. linant
Il de la tête. seize compositions pour une
Le colonel Brackenbury a publié plusieurs ou\ ra- édition
é( de Rabelais; un certain nombre de frontis-
ges militaires, entre autres les Forces constitu- pices pl ou d'illustrations de lnrcs; des portraits (Bau-
tionnelles de la Grande-Bretagne ^the Const. Forces delaire,
dl Mért/on, Chenavard, Delacroix, Duchesne
of Great Britam) la Campagne d hiver du prince aîné. ai Ed. Manet, E. et J. de Concourt, Jiobei t,
Frédéric-Charles en 1870-1871 (the WinLcr Cam- Ed. E~ Edwards, etc.). 51. Bracquemond a reproduit
paign of Prince P.-C). et Hé formes dans l'armée de di nombreux tableaux ou dessins d'après Ingres,
française (Reforms in tire Frencli army, 1874]. Delacroix,
DI Bonington, Turner, Corot, Courbet, 31a-
net,
ni etc.; il a grau é pour la chalcographie du Louvre
BRACKENBURY (Jlenn), officier anglais, né If Portrait d'Erasme d'ïlolbeiu et le Tournoi de
à le
liohngbroke, comté de Lincoln, le 1er septembre H ltubens (1864); plusieurs dessins de M. Bida pour
1857, entra dans l'artillerie en 1850 et servit pres- lesle Evangiles (1867) Maison rust ique d'après 1. Van
que aussitôt contre l'insurrection de l'Inde en 18u7- (Ktade;
0 Vaches au repos, d'après Albert Cujp (I860J.
1858. ltentré en Angleterre, il fut attaché a l'Ecole C
Cet artiste, très expert dans tous les procèdess
de Woohvich, ou il deunt professeur d'histoire mi- techniques
t( de l'art, a essa\é a^ec succes, \ers 1807,
litaire. Tendant la guerre franco-allemande, il fut un u nouveau mode de décoration pour la faïence
le principal représentant de la Société anglaise de usuelle.
u Attache, en 1872, aux ateliers de la manu-
recours aiK blessés et reçut, de l'empereur d'Alle- f. facture de Sèvres, Il a peu après quitté cet établis-
magne, la décoration de la Croit de fer, du gou- sement sr pour prendre la direction des travaux d'une
ornement français celle d' officier de la Légion Il importante fahiique de céramique. 11 a obtenu deux
d'honneur, et du gomernement bavarois, celle de méiladlesn en 1866 (peinture) et en 1868 (gravure),
chevalier de première classe de l'ordre de Samt- uune de 2e classe en 187'2, mie de -lre en 1881, une
Michel. En 1873, il fit la campagne contre les médaille n d'honneur en 1884. Décoré de la Légion
Achanlis, comme secrétaire militaire de sir Garnet d'honneur
d le 50 décembre 1881, il a été promu
VWlselcv. Aide de camp général de l'expédition de officier
o a la suite de l'Exposition universelle, le 29
Chjprc, en 1878, il fut chargé d'organiser la police octobre
o 1889.
militaire dans cette île. En 187!), il accompagna de
nouveau, comme secrétaire militaire, sir Garnet BRADDON (Marie-Elisabeth), romancière anglaise.
Wolselcy dans l'Afrique du Sud et fit, en 1880, n a Londres en 1837, est hlle de M. lïenrj Brad-
née
comme chef d'état-major, la campagne du Zmiiou- don, d qui cullabora, sous divers pseudonymes, à l'an-
Lmd L'année sunaute, il fut nommé secrétaire cien Sport ing Magazine. Elle débuta jeune dans la
<'
jtarticulier du uce-rcn des Indes. Rentré en Angle- presse
p et publia d'abord des vers dans les feuilles
terre, il fut emojé en l'rance, comme attaché mili- dde prounce élégies, pamphlets politiques ou pa-
taire de l'auihahsadede Paris, où il resta jusqu'en mai rodies.
r Elle s'est fait une notoriété européenne en
1882. Il fut alors nommé sous-secrélaire pour l'Ir- écrivant
é un grand nombre de romans. Les premiers
lande, poste qu'il n'occupa que deu\ mois. Envoyé, connusc en France furent: le Secret de lady Audleyf
tomme aide de camp gener.il, au corps expédition- (Ladv y Audlcy's secret), et Aurore Floyd (Aurora
naire du INil, il commanda en second une colonne lojd). 1 De ce dernier fut tiré le f.imeux drame le
dont il prit le commandement en chef a la mort du Secret 5 de Miss Aurore, par MM. Lambert Thiboust
gênerai Earle. Promu, a la suite de cette campagne, et e Bernard Dcro^ne, joue au théâtre du Cliàtelet, à
gL'iieral-majiu1, il est devenu depuis lieutenant Pans, 1 le 5 juillet '1865, et auquel l'appantion de
général, spectres
s obtenus au mojun d'un appareil de ré-
Le gênerai H. Brackenbury a écrit Fantis et flexion, f valut un éclatant succès.
Achanlis (Fanti and Ashanii}, 1875; un Récit de la Parmi les autres romans de miss Braddon, on
guerre des Achantis (Aarrative of the Ashanti uar); peut
1 citer le Triomphe d'Eléonore (Eleanor's \ic-
"du ers» mémoires archéologiques et militaires dans torj],
t le Testament de Jean Marchmont (John
les péiiodiqueb, et une publication critique, retiréellai'Lliinont's
1 legacy), Henry Dunbar (Henry Dun-
du commerce le jour même de sa nuse en vente bar) la Femme du docteur (Ilie Doctor's wife)
les Maréchaux de fratue, étude de leur conduite Onfy a Clod, le Locataire de sir Jasper (Sir Jas-
de la guerre en 1870; Lebœuf, plans et prépara- pcr's tenant), le Mille de Madame (The Lady's Mile);
tifs. Mac-Mahon, ïYœrih et Sedan, Bazawe, MetzLitcius Davoien. La plupart de ces romans ont été
(1872, ni-*]. tiaduits en fiançais sous les titres originaux ou
sous des titres dilïerents, par M. Ch. Bernard De-
BRACQUEMOND (Joseph-FéliO, peintre et graveurrosiie, sauf Secret de lady Audtey, traduit par
français, né a Paris le '22 moi 1833, élève de M. Jo- sa femme, Mme Judith, de la Comedie-Francai^e.
jtortiMii de Mme #
bcph* duichard, débuta au Salon de 1852 par un Miss Braddon a publié en outre, en 1801 Garibaldt
dessin, et reparut des lois et autres poèmes (Garibaldi and otherl'oeins) et fait
presque à chaque Salon, le plus souvent a\ec unejouer, en 18H0, au lliéàlre royal du SI rand, une petite
ou plusieurs planches a l'eau-forte qui ont été trèscomédie Amours d'Arcadie (Loves of Arcadia),et, en
reniai quées. Parmi ses dessins, pastels et peintures,1873, au Pnncess's theater un drame en quatre actes.
Portrait de hauteur, au crajou t~riselda. Elle a du igé a Londres le magazine Bel-
nous citeions
noir (1852 et 1855); portrait de Mme A,
au* trois gravia,
où elle a donué les Oiseaux depioie{\^n\\>,
série de portraits d'artistes etof PreyJ. C'est dans
crayons (1837} une s son journal que fut publiée une
d'hommes de lettres, entre autres celui de M. Au- traduction presque littérale du célèbre roman
guste Yacqueiie (18G7); Don Juan et le pauvre,d'Octa\e Feuillet, Monsieur de t.amors. Miss Brud-

BRAC0NN0T (Henri), chimiste fianç.ns, ni"- à Com-vers, le 19 iiHnei 17ifti,


1883. Edit. 1-5 moitt
179t, mOI dans ceUe
d.lfiJ, ville, le 16
cette vIJle, mat
mal
im-rty (Meuse), le tH mai 1781, mort te 2$ janvier 18oj.
Edit. 1 2, BRADI (Ag.ulio-Pauhne Caylac DE Ceïlas, comtesse df),
feiiiiïu» île lettics française, iu!e à I\in% le
1" nui l7Ki,
BRAEKELEER -morte dans tette \illc, le
(Ferdin.mil de), peintre belge, né à An- 7 mai 1817 Edit. 1-4
don a de plus collaboré à un grand nombre de 1laugh fut arrêté, sur la proposition de sir Staflbrd
journaut malais et publié beaucoup d'œuvres ano- ¡ruiithcote (20 juin). Remis en liberté le lendemain
nvmes. puis de nouvelles séries de romans, égale- même,
1
il demanda de siéger sur simple affirmation
ment traduits en français la Triste fin (Tn I lie jusqu'à
1 ce que la question du sonnent fut légale-
bitter End, 1872); favo-
Lui tus Davoring (1875); Etian- tment tranchée. Le verdict ne lui fut point
(fers et Pèlerins (Strangers and l'ilgrirns, 1873) rable
t il donna sa démission le 29 mars 1881, mats
Perdu pour l'amour (Lost for Lo\e, 1874); Surpris 1fut aussitôt reclu et se présenta dans la salle des

par le flot (Taken at thefloot, 1874); Gages de for- séances


s le 10 mai, déclarant qu'il Tenait prêter ser-
lune (llostagcs to Fortune, 1875); les bouliers de ment;
] il fut encore expulse et se \it interdire
l'homme mort (Dead ÎIcu's Shoes, 1876) la FiUe l'accès
1 du Paileinent. Expulse une fois encore apre-s
de J. Ilaggatd (J. II. 's Daughter, 1876); le lérdact une
1 nouvelle réélection, le 22 février 1882, il fut
public (An Open Verdict. 1878); Jositak llaggard reelu
] le 4 mars suivant. Cette affaire passionn.i
(1871), 2 utl. in-18); Barbara [1881, jn-18); Yixcn vivement le public anglais des meetings tumultueux
(1883, 2 vol. in-18); le Chêne de Blatchmardean en faveur de M. Bradlaugh eurent heu a Londres et
(1884, in-18); l'Amour et l'argent (1887, in-18) il.ins les grandes villes de l'Angleterre; les électeur-,
les Bel fie Id (18811, 2 vol. in-18) Fatalité (1880, de iSorthampton n'en restèrent pas moins privés de
m-18), etc. leur représentant à la Chambre des communes pen-
dant. plusieurs années. Enfin, après les élection*»
BRADLAUGH (Charles), homme politique anglais,générales de 1880, qui le remoyerent encore une
est no a Londres le 20 septembre 1853. I ils d'un fois a la Chambre, Il fut autousé a siéger sur une
clerc d'avocat, il fut d'abord employé dans la
mêmesimple affirmation de fidélité. Jl est mort a Lon-
étude comme garçon de courses et entra a l'àge dres le 29 janvier 1891.
de qu.ttor/ft ans, comme commis, aux écritures et 51. Bradlaugh a publié the yaiional secular
comme c.ubsier, chez un négociant en charbon: en society' s almanach (1800) Jleie^y tts utihly and
même temps il suivit les leçons d'une école de di- moraïity (1870), the Impcat hment of the hovse of
iriiinclie. En 1848, il se mêla au mouvement char- Brmistt'tck {1813}; the b'reetkinhers 1cxlbooh[\8l^
dbte, fréquenta les clubs et, meetings et prit part Jésus, Shelley and Malthvs or pius porerty and
aux discussions. A cette epoque deja il commença heterodox happiness (1877); the Laits lelating to
par éprouver des doutes religieux et, sur leb repro- blasphemy and hereey (1878), etc.
ches de sou père, il qnilla la maison paternelle
ainsi que son emploi, et trouva un accueil chez un BRADY (William 1Vla2icre), écrivain ecclésiastique
ami. ïl chercha alors a compléter son instruction, irlandais, ne a Dublin, en 1825, htses etudes au
tout eu prenant une part active au\ agitations en 'Innitv-College de cette ville, entra dans les ordres
faveur de la Pologne et de la Hongrie, en faismt et fut attache comme chapelain à plusieurs vice-
des conférences et adressant des poésies a Kossuth roii» d'Irlande. Il a piis une part active au\ discus-
et a 3iazzifii. En 1850, il lit la connaissance du chef sions qui aboutirent au bill d'abolition de l'Eglise
de la secte des secular,s-tes, Holyoake, et publia son irlandaise. 11 se rendit ensmte a Konie pour y faire
premier écrit de polémique antichretienne A few des recherches dans les archives ecclésiastiques.
words on fke Gfaisfian Creed, Ne voulant pas res- Plus tard, il donna sa démission de la cure de Do-
ter a la charge de son aim, II. Bradlaugh s'engagea noughpatnck dont il était depuis longtemps titu-
dans un rognmuit de dragons de la garde et n'en laire, et fut reçu dans 1 Eglise catholique par
sortit qu'en 1883, a la mort de son père qui lais- Mgr Kirbv, du college irlandais de Rome, en m.ii
sait sa femme et ses enfants dans le besoin. Il 1875.
entra au service d'un avocat qui partageait ses idées Parmi ses ouvrages, nous citerons la Reforme
politiques et religieuses. Il se livra alors a une pro- irlandaise (Ihc Irish Reforma lion); Papiers d'Etat,
pagande des plus actives, soit dans des conférences concernant l'Eglise tr landaise au temps de la teuie
lattes au* ouvriers de plusieurs ailles de l'Angle- Elisabeth (State papers concernmgUie IiishChurch
terre, suit dans divers écrits qu'il signa du pseu- m llie tune of Queen El.); Essai sur l'Eglise éta-
donyme d'Iconoclaste: il eut des discussions publi- blie anglaise en Irlande (Es&ajs on the Engl^li
ques avec des théologiens non conformistes et des fetate Church in Ireland, 1869), et, depuis sa con-
rabbins, a Sheffield. Korthampton, Glascow et Ha version ta SuciessiOît des évêques en Anglelcue,
hfax. Elu en 1858 président de la Société des srai- Ecosse et Irlande (The episcopal Succession, m, etc
lamtes, il défendit, la même année, comme avocat, Rome, 1877, t. III).
le libraire Truelo\e et le docteur Bernard, accuses
de complicité dans l'attentat d'Orsun Eu 1800, il BRAGA(Iheoplule), lilleralfîiir et historien por-
lut l'un des vice présidents de la ligne réformiste. tugais, ne aux Acores (ile fet-Miguel), le 24 fevuer
La grande notoriete qu'il avait acquise lui permit 1845, fit ses etudes à i'Unnersitc de Coimbre, et
de s.e présenter comme candidat radical au\ elec- tut reçu docteur en droit le 26 juillet 1808. Il fut
fioiis de 1808, dans le comté de AortJiampton d'abord nomme professeur d'économie nation. île au
il échoua avec une liunorable minorité. Il se repré- lycée de Lisbonne. Il obtint plus tard au concours
senta avec plus de succès aux élections de 1880 la chaire de la litterature dans la Faculté supe-
et, lors de l'ouverture de la session (3 mai), il fit rieure des lettres, fondee par don l'edro V. Tour-
nne déclaration publique d'athéisme, en refusant nant son activité \ers la politique, il devint l'un
de prêter serment « devant .Dieu » et en rappelant des chefs du parti républicain portugais.
qu'a plusieurs reprises les tribunaux s'étaient cou- M. lïraga avait débute par des ouuages poéti-
tentes d'une simple affirmation solennelle. Une ques, qui obtinrent du succès femltes vertes,
commission nommée par la Chambre decida qu'il (l'olhas perdes, 1859); la Vision des temps (A visâo
n'etait pas permis a M. Bradlaugh de se dispenser dos tempos, 1862); les Tempéles sono» es (As tem-
de la prestation du serment. Celui-ci ayant con- pestades sonores, 18641 (a Petite Vague dit lac
senti a remplir cette formaliLé, une ive opposition (A ondmhado lago, 1845). Il publia ensuite un chan-
se manifesta dans la Chambre comme athée, il ne sonmer gênerai et un Roîuanccfo genéral (18b7-
pouvait prêter serment devant Dieu, comme repu- 1809. 5 vol.} et une Histoire du droit portugais.
blicain, jurer fidelite a la reine. Maigre l'interven- Son omrage principal est une Iltslone de la litté-
tion habile de M. Gladstone, il fut sommé de se re- ralure portugaise, qui vingt volumes (Porto,
compte
tirer avant refuse d'obejr a cet ordre, M. Brad- 1878 et suiv.j. On cite encore de lui Contes pô-

ERADY" (Jlaziere), magistrat anglais, né à Dublin en le 15 juin 1796, mort Je 2 décembre ïi#i Edit. 1 5.
1796, mort dans cette ville, le 13 avril 1871. Edit, 1-4. BRAGG (Braxton), général américain, né en 1815, mort
BRAEMT (Joseph-Pierre), graveur belge, né à Gand, le 27 septembre 1876 Edit. 4-b
polaires du Brésil (Lisbonne, 188j, 2 vol.); His- danois; 188ô, en allemand); l'Ecole romantique en
toire de la pédagogie en Portugal (1888). M. Braga Allemagne (1887); Holberg et ses contemporains
a pubhe en outre plusieurs
traductions, notamment (Ludwig 11. und seine Zcitgcnossen, 188 i) les
celle des premières œuvres de Chateaubriand. Principaux auteurs de notre siècle (Eminent au-
Ihors of the inné teenth century; >e\v York, 1887);
BRAHMS [Johannès], compositeur allemand, né à une traduction danoise de l'ouvrage de Stuart Mill,
Hambourg le 7 mai 185Û, est le iïls d'un musicien Subjection of Woman (Copenhague, 1809), etc.
du théâtre de cette Ille. II l'cent son éducation
musicale a Alterna, débuta comme pianiste en 1847 BRANDES (Edouard), écrivain et politique
homme
et fut distingue à Dusseldorf par Robert Schumann, danois, frère du précèdent, né à Copenhague le
dont d détint l'eleve favori. En 1853, il pubha à 21 octobre 1857, étudia a l'Unnersité de cette ville
Leipzig ses premières compositions, fort diverse- la philologie générale, puis le sanscrit et le persan.
ment appréclees. Après avoir habité tour à tour Tout en s'occupant aussi de littérature dramatique
Hambourg, Dusseldorf et Leipzig, il fut appelé, en et de critique, il se jeta dans la politique active et
1861, a tienne comme maître de chapelle de la se fit élire, en 1880, députe au Folkethmg. Les
cour impériale et se fi\a depuis dans cette mH«. opinions antireligieuses qu'il professait ouverte-
31. Brahms a aborde tous les genres, en dehors ment, donnèrent heu à un incident très remarqué
du théâtre musique de chamhre variations, so- lors de la validation de son élection, le président
nates, concertos, quatuors, quintettes, musique re- de la Chambre crut devoir Un demander, par une
ligieuse et cantates. On cite particulièrement son lettre publique, si sa qualité d'alhee déclare lui
Hequicm d'après le texte de la Bible, pour soli, permettait de signer la formule du serment.
chœur et orchestre, connu sous le nom de Requiem M. Brandes, tout en protestant contre une ques-
allemand et e\écuté à Paris au\ concerts de 31. 1'.is- tion indrscrète, prêta le serment.
deloup en 1875, une cantate jugée penible et obs- M. Edouard Urandes a publié deux volumes
cure, le Chant du destin (Schicksalhlied), le Ckant d'etudes et de portraits littéraires VArt drama-
du triomphe (Triumplilied), a la gloire des armées tique danois (Dansk Skuospilkonst Copenhague,
allemandes; une Symphonie en ut mmeur (1876), 1880) et l'Att dramatique étranger Tremnied
nue Rhapsodie, des Variations pour orchestre sur Skuospilkonst; Ibid-, 1880).
).
un thème de Haydn.
(Jacob Enule-Edouard), peintre fran-
BRANDON
BRAND (Ilenry-Bouverie-Wilhain}, vicomte de çais, ne a Pans le 3 juillet 1831, elève de Picot et
Jbnipdcn. Yoy. Hamfdev de M. Montfort, a pris un rang distingue parmi les
BRANDA (Paul). Voy. Réveiclère. peintres de sujets religieux IL a decoré l'oratoire
de Sainte-Brigitte, a Home, de peintures murales
BRANDES (Georges-Maunce-Cohen), littérateur dont divers fragments ont ligure aux Salons de
danois, ne a Copenhague, le 4 fevrier 1842, d'une 1801, 1863, 1864, 1865. On lui doit aussi le Baiser
famille juive, étudia la philosophie et l'esthétique a de la mère de Moïse, le Sabbat; Sainte en extase
l'Université de sa ville natale et se fit remarquer (1866), Sermon du Datait Cardozo à la Synagogue
par deux thèmes, l'une sur le Roman historique, a Amsterdam le 22 juillet 1860; la Prière et la
D'autres écrits lui firent une notoriété précoce, Un Atelier
l'autre bur le Berlin dans la tragédie antique. Méditation, cartons de vitraux, aquarelles (1867);
les Fils de M. Octave Feuillet
entre autres, celui intitule le Dualisme dans la phi- (1868); la Sortie de la loi le mur du Sabbat, la
losophie de nos jours (186G) à l'occasion des debats Leçon de Talmttd (1869); le Sabbat et l'Examen
entre la science et la foi. Ils lui valurent, en parti- (1870). Apres s'être abstenu depuis longtemps do
culier, de mvcs attaque» de la part des orthodoxes paraître aux Salons annuels, M. Brandon a iigure
qui s'opposèrent à son entrée dans l'Université. En au Salon des di^idents, au Ch.mip de Mars, en
littéral ure, M- Brandes a\ait pris pour guide un 1800, avec une série de dix-sept tableaux repré-
critique français, M. Taine, et il passa lui-même sentant pour la plupart des sujets religieux, parti-
pour un cerna m de valeur. 11 se rattacha ensuilo culièrement des solennités d'ans diverses sjnago-
plus étroitement aux doctrines de Stuart Mill et gues. Il avait obtenu deuv medailles en 1805
d'Auguste Comte. Devant les orages réactionnaires et en 1867.
bouleves contre lui, il prit le parti, en 1877, de
quitter son pays et se rendit a lîerlin, où Il se fa- BRANDON (Robert), architecte anglais, ne vers
miliarisa avec la langue allemande au pnint. de 1810, eleve de l'Académie de Londres, a envojé a
l'écrire comme la sienne propre. Au bout de cinq l'Exposition universelle de Pans, en 1855, plusieurs
ans, a la fin dn 1882, Il rentra en Danemark, où dessins l'Eglise de Porstwood, des bains et la-
se, partisans lui tirent une pension de 5000 francs, voirs pubhcs, etc. Il a publié avec son frère, qui
a la charge de faire des conférences litteraires peu- iiut la même carrière que lui, de beaux ouvrages
iLmt dix années artistiques l'Architecture gothique (an Analysis
On clle de M G. Brandes Eludes esthétiques of golinc architecture, 2 vol. m-4), accompagnée de
(Copenhague, 1868) Critiques el •portraits flbid plus de 700 gravures, les Voûtes en charpente du
187UÏ; De l'Esthétique française actuelle (Ihul-, moyen âge (the Open timber roofs of the middle
1871);, étude spéciale sur M. Taine; les Grands cou- agea, 18Ï2, m-4), les Eglises paroissiales (l'an&h
ratels liUëraties du XIX" siècle [Ibitl., 187 1), suite churdies, 1854, 2 vol. grand in-8 et 100 pl.), etc.
de leçons traduites en allemand par A Strodtmann
[Rcilin, 1872-1874, 3 vol.); trois études biographi- BRANDT (Joseph), prmtre de batailles polonais.
ques écrites pendant son séjour à Merlin Ferdi- ne a S^czebrzeszyn, le 11 feuier 1841, vint d'abord
nand Lassalle, Isaic Teqner et Benjamin Disraeli a ï'aius pour se prepjrei a l'Ec<ilo centrale des
(1878); l'Ecole romantique en France (1882, en arts et manufactures; mais, abandonnant les ma-

BRAHAM(Mdnuce), chanteur anglais, né à Londics en BRAME (Geomp^Jules-Loius), député français, fils du


177i, moitié le fé\nerl85G Edit.1-2. précédent, né
à Paris, le 16 août 1839, inoit à Paris, le
4 ft mer 1888
Edit. b
BRANDIS (Chrétien-Auguble). philosophe allemand, né
BRAINNE (CUailes), littérateur fiançais, né h Gisnis âilildesheim
le
(Elue), le 27 avi il 18^7, moit 21 avul 1861 Edit. 2-3 (lldinivic), lu 15 février 1 7110, mai à lion
ti,
t
le Si juillet 1867. Kilit 1-i
BRAME (JulobrLoiiis-Jo&cplï), homme politique fiançais, BBAMDT (Henn de), général et tacticien allemand, né
w'nateui, né d Lille,'3-5le «juillet
JUillet 180~lUolt
1808, moit à
à PaIJ:
Pau&, le l.akùn en 1789, inoit à Ueihn, le 23 janvier 18G8.
l"Kvuur 1878 Edit A
Edit 1-4.
thématiques pour la peinture, il entra à l'Ecole des dans
r le National et la Revue indépendante, sous le
Beau\-Ails de Munich et fut élève d'Adam et de pseudonyme de Regnaull. Il combattit avec sou
Piloty. 11 parut pour la première fois en 1865 avec frère (voy. ci-dessous) sur les barricades de fevrier
le tableau de 1 Attaque des Turcs par des cavaliers 1848, et retourna dans sa patrie- deux mois après.
polonais, qui fut pai ticulièrement remarqué. Il Il fit partie du comité révolutionnaire et fut envoyé
exposa depuis a Varsovie, a Vienne, a Munich et a en Transylvanie et en Hongrie, afin de rallier le
Berlin la plupart de ses toiles, dont quelques-unes mouvement roumain au mouvement magyare. Ite-
ont été acquises p.ir les galeries de tableaux et tes venu a Bucharest, il fit partie de commission qui
musées de l'Allemagne. ÎNous citerons de lui Epi- se rendait à Constantiuople pour presenter la nou-
sode du siège de Vienne (1870) Ti aversée du golfe velle constitution à la sanction du sultan. Apres la
de Julland par la cavalerie polonaise en 1658 chute de la heutenance princierc (septembre 1848)
(1870), au musée de Krcriigsberg Camp de Cosaques et l'entree des Russes dans les Principautes, il
'au xvii* sièile (1872); Bataille du 16 septembre parvint a gagner la Transylvanie, d'où il se rendit
1683 cuntre les Turcs (1872), considère comme son en France, et {dus tard (1852) a Londres.
œuvre capitale; Chant, de guérie e de Cosaques (1874), M. Demètre Bratiano, qui faisait partie du comité
au musée de Kœmgsberg, qm a figuré à l'Lxposi- révolutionnaire dirige par Mazzmi, noua en Angle-
tion universelle de Paris, en 1878, dans la section terre des relations suivies avec lord Palmerston,
allemande; Passage de munitions à travers les lord Dudley-Stuart, M. Lajard et autres personnages
Carpathes (1878); Bataille de Tartanes (1878), a influents, et parvint, des les premiers mois de 1853.
la Galerie nationale de Ilerhn. Il a ligure a quelques a faire porter la question roumaine a la tribune
Salons de Pans a\ee les toiles suivantes: Capture du Parlement. Depuis, il a publie dans les feuilles
d'un avant-poste turc au wiii" siècle ( 1883) Pas- et les revues anglaises un nombre considérable
sage critique [1884); Gardiens de chevaux surpris d'articles sous forme de lettres ou de mémoire-
par la neigedans les steppes de l'Vhraine (1885). relatifs a l'histoire et au\ droits des Principautés.
En juillet 1857, n obtint l'autorisation de rentrer
BRASSEUR (Jules DraioiT, dit), acteur cunuque en Yalachie avec les autres exiles de 1848. Nomme
français, ne a Paris en 1829, fils d'un marchand ensuite députe au divan ad hoct 31. Demètre Bra-
de bois, fut destine au commerce et quitta le collège tiano rédigea un mémorandum explicatif des reso-
à la fin de la rhétorique pour entrer, comme com- lutions adoptées et fut charge, avec M. Golesco, de
mis, dans une maison de gants. Cedant bientôt les soutenir auprès du congres de Paris.
a la passion du théâtre, il debuta sur la scène de Beaucoup moins mêle que son frerc Jean aux
Belleville en 1847, fut engage, su mois après, au\ événements qui suivirent, il fut quelque temps
Délassements et, l'année suivante, aux Fohes-Dra- ministre de l'instruction publique dans un des ca-
matiques. En 1852, Il entra au Palais-Royal, alors binets où figurait ce dernier (18(i8). Aomme ministre
dirige par 3I. Donneuil, et y acquit une rapide cele- plénipotentiaire a Constantinople le 16 novembre
brite par les succès de fou rire qu'tl obtmt dans 1878, il fut rappelé, le 20 avril 1881, pour former
une suite de pièces auxquelles son souvenir est un cabinet, après la démission de celui que prési-
resté attache. Apres un heureux debut dans le Mi- dait son frère. 11 ne fut que quelques semames pre-
santhrope et (Auvergnat, il créa sur ce théâtre un sident du Conseil, ceda a sou tour la place à son
certain nombre de types excentriques, notamment prédécesseur et fut alors elu président de la Chambre
d'Anglais, sans dedaigner les travestissements. Il des députes (22 juin). A la suite de dissentiments
s'est sm tout signale dans le rôle d'Achille, du Cha- avec son frère, il donna sa démission de ces fonc-
peau de paille d'Italie, et dans celui de Colladdn, tions le 2 novembre 1882, et devint l'organisateur
de la Cagnotte. On a remarque, parmi ses autres et le chef d'un parti d'opposition contre la politique
rôles, ceu\ de \ergeot, dans le Célèbre Vergeot; de 31. Jean Bratiano, contre lequel il fonda le
de sir Mufliu. dans Sur la terre et sur l'onde; de journal la !Satiunea.
Godcfroy, dans la Porte de la Canneblère; d'un des
fils Cadet, dans Cadet-Roussel; de Numa Hoquet, BRATIANO (Jean), homme d'Etat celebre de la
dans le Roman chez la portière du garde cham- Roumanie, frère du precedent, ne en 1822, a Bu-
pêtre, dans la Demoiselle de JSanlerre, etc. Son charest, entra, a l'âge de scuc ans, dans l'année, et,
dernier succès au Palais-Royal fut dans Tricoche et trois ans après, vmt compléter ses études a Paris
Cacolet. En 1878, en effet, )I. Brasseur quitta ce (1841). Il suivit les cours de l'Ecole polytechnique,
théâtre pour oumu-, au boulevard des Italiens, le ainsi que ceux du Collège de France, etudiant a la
théâtre des Nouveautés, qu'il dirigea avec habileté fois l'histoire, l'économie politique, l'art mili-
et bonheur, non sans paraître encore lui-même taire, etc. Apres la révolution de Février, à laquelle
comme acteur et y creer un certain nombre de il prit, avec son frere, une part active et militante,
rôles. 51. Brasseur est mort dans les premiers il se rendit en toute hâte a Bucfiarest, où il fut un
jours d'octobre 18!M). des membres les plus ardents dit comité revolu-
Deux fils de II. Brasseur ont suivi la carrière du tionnaire et devint l'un des quatre secretaires du
théâtre. L'aîné, Albert Brasseur, ancien eleve du gouvernement provisoire. Il était un des chefs du
lycée Coiiiloi-ce.1, a débuté, eu 1878, sur le théâtre parti qui recelait à la fois le protectorat de la Russie
de son père, dans l'leur d'oranger et y a obtenu et la suzeraineté de la Porte, et aspirait a faire de
un franc succès de grosse gaieté. Le second, Jules la la Roumanie un Etat démocratique indépendant
Brasseur, dirige avec 31. Il. llicheau le théâtre des Ministre de la police sous la heutenance princière,
Folies-Dramatiques. il fut proscrit apres la jouruee du 21 septembre et
revmt en France, on il publia plusieurs brochures
BRATIANO (Demetre), homme politique roumain, et ecrits périodiques, notamment, en 1855, un
ne en 1818, a Bucharest, fit ses premières étudesMémoire sur l'Empire d'Autriche dans la guestion
au collège national de cette ville, puis son droit àd'Orient.
maison
Il était, a cette époque, detenu dans la
Paris, ou, de 1830 a 1848, il se mêla au mouvement de sante du docteur Blanche, en vertu d'un
politique et littéraire, et publia plusieurs articlesjugement du tribunal correctionnel de Pans, qui.
ERANICKI (Xavier, comte), homme; politique nulonjis, fiançais, né a Soubian (Chaiente-lnfôneure), le 8 janvier
né en 1815, inoit à Syout (Egypte), le 20 no\eml>re 1879. 1804, inurt a Jonzac, le 21 janviei 1887 Edit. l-ô
Edit. 1-3 BRA.SCASSAT (Jacques-Ras mond), peintre français,
membre de l'Institut, né 'bordeaux, le 30 août 1ÎJ04,
BRANISS (Chnstheb-Jules). philosophe allemand, mî à1 mort à Pans, le.27 février 1867. Edit. 1-i
llreslau le 8 septembre 1792, mort dans cette ville, le BRASSEUR DE B0URB0UB.S (l'abbé Chailes-Etienne),
ï juin 1873 Bdit 1 5. voyageur et historien fiançais, né à Boui bourg (Nord) en
BRARD fPiene Lucien), ancien représentantdu peuple18U, mort à Nice, en janvier 1871 Edit 4 b.
après sonacqnittementenCourd'assises,l'a\aitcon- son
s frère, a occupa constamment le pouvoir, avec
damne a trois mois de prison et 5 000fr. d'amende la
1 présidence du Conseil, échangeant, suivant les
pour dépôt de presse clandestine (septembre 1863). tcirconstances, le portefeuille des finances pour
Remis en liberté au mois de juillet 1856, M. Jean ceu*
c de l'intérieur, de la guerre ou des affaires
Bratiano rentra, avec son frère, en Yalachie, et étrangères.
c Sous son administration, les relation,
fut aussi députe au divan ad hoc, où il se distingua t la Roumanie avec les grandes puissances lui
de
comme orateur. Appelé plusieurs fois au pouvoir, permirent,
1 après son independance reconnue, d'être
]l reçut, dans le cabinet Catargi, le ministère des >roelamee
1 royaume, le ^B mars 1881. Lue ques-
finances, qu'il a occupe de nouveau en 1868. tlion diflicile, celle du règlement de la navigation
11 se retira des alfaires et même de la vie polit)- du
<
Danube, fut traitée sans provoquer de trop
que au commencement de janvier 1870- La procla- grands conflits avec l'Autriche. L'alliance avec l'Alle-
mation de la République en France, au mois de magne fut l'objet d'une sollicitude particulière. Au
septembre de cette année, eut pour contrecoup, en mots de septembre 1884, une enlrewie de M..1.
Roumanie, des troubles qui menacèrent un nibtant Bratiano avec M. de Bismarck, à Gastein, avait eu
le prince régnant, et dans lesquels M. Jean Bra- pour objet de mettre la Roumanie a I unisson de la
tiano partit avoir la principale part. Mais les circon- politique européenne. Lne autre démarche du mi-
stances donnèrent au\ esprits et aux événements nistre roumain auprès du chancelier avait encore
une autre direction. Au moment où la révolte des lieu, l'année sunante, a Friedench'-ruhe. En pré-
Serbes contre les Turcs semblait annoncer une vision des complications européennes que misait ou
prochaine dislocation de l'empire ottoman, l'opinion préparait la politique allemande, M. Bratiano pouv-
publique roumaine engagea le gouvernement a faire ait energiquement a l'accroissement des forces
tous ses efforts pour en proltter. M. Jean Bratiano militaires roumaines; il faisait venir de Belgique lo
se trouva porte a la lète de ce mouvement et fut gênerai Bnalmont, pour organiser autour de Bu-
ramené au pouvoir, comme mimstrc des finances et charest un vaste sjslèine de fortifications.
comme président du Couseil, dans le cahmet du La politique intérieure devenait plus épineuse. Une
V24 juillet 18ÏG. Il présida au\ préparatifs d'une assemblée constituante ad hoc avait ete reunie, en
guerre, qui ne fut retardée que par le manque de 1884, pour modifier la loi électorale dans un sens
ressources militaires et surtout d'argent. Il conçut libéral et établir le secret du vote. la fin de la
des projets d'emprunt et négocia avec le Crédit même année, les Chambres étaient dissoutes et des
foncier roumain toute une opération de lettres de élections favorables au ministère semblaient devoir
gage sur les propriétés immobilières de l'Etat. Dés aflcrmir la situation de M. J. Bratiano, contre lequel
lors se préparait une alliance russo-roumaine dont il s'élevait pourtant une opposition de plus en plus
l'effet se tit sentir aussitôt que le tsar eut déclaré violente, dirigée par son frère. On lui attribuait des
lui-même la guerre a la Turquie. La Roumanie, projets de dictature, et ou l'accusait de les servir eu
maigre les conventions antencures, laissa le libre se faisant le défenseur des revendications populaires.
passage a l'armée russe (16 avril 1877). A ce mu- Les libéraux et les conservateurs se réunissaientt
ment, M. Jean Bratiano venait d'échanger le porte- pour dénoncer les abus de pouvoir, les actes de
feuille des finances contre celui de l'intérieur, tout malveisation et les e\cès de favoritisme de sou
en restant président du Conseil. Bientôt l'alliance administration. Deux attentats furent commis contre
avec la Russie était complète le 20 mai 1877 eurent sa personne, le premier en décembre 1880, pjrun
heu la proclamation de l'indépendance de la Rou- certain Pietrar; le second, le 16 septembre 1880.
manie et la déclaration de guerre a la Turquie. Le par l'aubeigistc Stoica Alevandrcsco. Maigre les
prince Charles avait pris d'avance le commandement manifestations sympathiques dont ces actes crimi-
en chef de l'armée, et les Chambres avaient vote nels furent l'occasion dan» la Chambre des deputes,
les crédits demandes pour la campagne. Les Rou- le président du Conseil n'en restait pas munis en
mains eurent une part brillante a diverses opera- butte au\ violences de ses adversaires. En vain de
tions, notamment au siège et a l'assaut de Plcvna, nouvelles élections, qui eurent heu dans les pre-
dont la prise fut un coup décisif pour les Russes. mières semaines de 1888, lui assurèrent encore une
La victoire définitive de son puissant alhe jeta le fois la majorité, il n'en donna pas moins sa démis-
gouvernement roumain dans une situation plus sion au mois de fevrier. Le prmee Glnka, charge
critique. Par le traite de San-Stefano, aucun des de composer une nuire ministère, n'y put réussir,
avantages espérés lie lui était f.nl: au contraire, la et Jean Biatiano dut former un nouveau cabinet
cession de la Bessarabie a la Russie mettait les dans lequel il prit le ministère de la guerre. Son
provinces roumaines, pour l'avenir, à la discrétion impopularité ne lit que croître; des troubles écla-
de cette dernière. M. Jean Bratiano s'épuisa en tèrent au mois d'avril sur plusieurs points et prirent
efforts pour empêcher ce resultat; il protesta diplo- a Biicltarest et aux environs un caractère d'émeute.
matiquement, auprès des puissances, contre l'in- Vainement le roi Charles prêtait ouvertement son
corporation projetée; il se rendit lui-même auprès appm a son ministre en reconnaissant les services
cours de Vienne et de Berlin, où l'on annonça que rendus par lui a la tljnastie et au pays, M. Jean
ses démarches n'avaient pas reçu un bien sympa- Bratiano dut se retirer définitivement le 25 mai
thique accueil (avril 1878). Pendant ce temps-la, les 1888 et fut remplacé par M. Kosetti.
Russes s'établissaient dans un certain nombre de Loin de s'apaiser, l'hostilité contre l'ancien pré-
points stratégiques en Roumanie et menaçaient sident du Conseil se montra plus acharnée, 1 ne
d'occuper militairement la capitale. Dans le congrès proposition de mise en accusation contre son mi-
de Berlin, M. Bratiano fut admis à présenter les mslere fut présentée a la Chambre et donna heu
réclamation!» de la Roumanie, mais sans y avoir à trois jours de discussions tumultueuses, a la
voix dehberative. 11 ne put obtenir aucune satisfac- suite desquelles elle ne fut rejetee que par 80 voi\
tion du Congres, soit pour les cessions de territoire, contre 79, et ce vote donna heu a des réclama-
soit pour le règlement de l'indemnité. La Roumanie tions et a des scènes d'une violence inouïe (15 fe-
dut donc coder a la Russie l.i Bessarabie, en rece- vrier 188D). La proposition fut reproduite quelques
vant en échange la Dobrutscha. Le seul avantage Jours après, sans enonciatioii de grief politique,
qu'elle retirait était que le Congrès la reconnaissait, et votée par la Chambre le 21 février. On nomma
de fait, comme une nation tout à fait indépendante une comiuissimi d'enquête, dont les conclusions se
de la suzeraineté ottomane, et c'est par cette consi- firent attendre prés d'une année. Dans l'intervalle,
dération que M. Bratiano demanda instamment a la M. Bratiano dédaigna de reparaître a la Chambre,
Chambre roumaine, a la session suivante, l'accep- où son siège fut déclare vacant. Il affecta de se
tation des resolutions du Congrès. retirer, avec une pleine sécurité, sur son domaine
Pendant les di\ années suivantes, M. Jean Bra- de Florica et de s'y livrer tout entier à des occu-
tiano, sauf les quelques semaines de ministère de pations champêtres. L'acte d'accusation ne fut
porté devant la Chambre qu'au commencement de national libéral pour soutenir, avec les autres par-
l'année suivante; écartant, selon la demande du tisans des mêmes idées, les principes du liine-
ministère et le vœu du roi, toute incrimination echange, contre le protectionnisme, impose par le
politique, il ne roulait que sur des fautes d'admi- prince de Rismarck. Lié avec les principaux econo-
nistration financière. La lecture du rapport, qui mistes de l'Allemagne, il avait fondé en 1858 le Congres,
remplit trois séances, s'accomplit au milieu d'une d'économie politique dont il devint le président,
indifférence ou d'une lassitude visible, et le projet amsi que la Revue trimestrielle d'économie politi-
de mise en accusation fut definivemcnt repoussé que (Vierteljahrschnft ftir Volkswirlhschaft), organe
par l'Assemblée le 12 février 1800. M. J. Bra- de la liberté économique.
tiano est mort à Flonca, près de Bucharest, le Les ecrits et brochures de M. Cli. Braun sont
16 mai 1891. importants et ont paru d'abord dans un grand
Cet homme d'Etat, dont la carrière fut si agitée nombre de journaux. On cite entre autres Tableaux
et si brusquement interrompue, et qui a de- des petits Etats de l'Allemagne (Bilder aus der
fendu tour a tour, par 1.1 plume et par la parole, deutschen Kleinstaaterei (lro série, Leipzig, 1869,
ses idées et son rôle politique, s'est acquis plus 2 vol.; 2' série; Berlin, 1870, 2 vol. nouv. éd.
de réputation encore comme orateur que comme Hanovre, 1875, 5 vol.); Pendant la guerre, réùts,
ecrham. On cite, parmi ses travaux de publiciste, esquisses et études (Waehrend des kriegs. Eivaeh-
tous écrits en français Mémoire adressé au prince lungen, etc.; Leipzig, 1871); Histoires de meurhe
(louza (Bucharest, 1859) Mémoire sur l'empire (Mordgeeclnchten; Hanovre, 1874, 2 vol), récits et
d'Autriche dans la question d'Orient (1850); nouvelles relatifs a la situation politique et sociale
Mémoire sur la situation de la Moldo-Vulachie des petits Etats de l'Allemagne; Tableaux de voyage
depuis le le-ailé de Paris (1857, in-8) la Ques- (Reisebilder Stuttgart, 1875) Eludes de voyage
lion religieuse en Iioumanie (1800, in-8}, ete. (Reisestudien; Ibid., 1875); Voyage en Tvrquie (Eihe
Turkreise; Ibid., 1876-1878, S iol.l; Excursion h
BRAUD (Ernest), depule français, est né à lioche- Wwby (TA'ishjfahrt; Leipzig, 1882); le Duc aur dia-
fort-sur-ller, le 11 août 1846. Slaire de sa ville na- mants (der Diamanten-Herzog; Berlin, 1881),
tale et conseiller général pour l'un des cantons de satire contre le due de Brunswick: De l~rédérdc le
Itochefort, il s'est présente, aux élections genérales Grand au Prince de Bismarck (\on Fried. d. Gr.
du 22 septembre 1889, dans l'arrondissement de bis zum Fursten B. Ibid., 1882) Pandœmonimn
Rochtîfort, et a été elu par 8 250 voix contre 7 525, (Ibid., 1887).
obtenues par M. f.. Roche, député sortant et can-
didat bonapartiste. BRAY (Othon-Camdle-IIugues de), diplomate alle-
#
mand, né à Berlin, le 17 mai 1807, et (ils d'un
BRAUN (Charles), homme politique et économiste Français admts au service de la Bavière, entra de
allemand, ne à Hadamar (Nassau), le 20mars 1822, bonne heure dans la carrièie diplomatique et futt
sumt les cours de philologie a Marbourg et étudia chargé de plusieurs missions a \ienne, a Pans et
le droit et l'économie politique a Gœttingue. Entre a Samt-l'étcrsbourg. En 1846, il fut nommé minis-
dans la magistrature du duché de Nassau en 1844, tre des Affaires étrangères; mais bientôt il déposa
il dut, à cause de ses écrits et de ses tendances son portefeuille pour protester contre la faveur
politiques, quitter cette carrière en 1849 et se luire scandaleuse de Lola Montes. Cet acte le rendit assez
avocat. Depuis ce moment jusqu'a l'annexion de son populaire, et la révolution de. '1848 le ramena au
pays à la Prusse, il consacra toute son aclivite, pouvoir. Il se montra tres hostile a la démocratie,
comme publiciste et comme homme politique, à soutint d'abord la politique de la Prusse, puis se
provoquer cet événement, à la suite duquel Il passa tourna du côté de l'Autriche, \nement attaqué dan*-
au barreau de Berlin. Membre de la Chambre des les Chambres, il donna sa démission, le 5 maiN
députes de Nassau, il eut pour objectif l'unité de 1849, et alla reprendre son poste a Saint-Péters-
l'Allemagne, dont il poursuivait encore la réalisation bourg. Au mois de mai 1860, il passa avec la même
depuis 1867 comme membre du Reichstag de l'Alle- qualité à Vienne. Appelé, le 7 mars 1870, au minis-
magne du ?\ord et de la Diète prussienne. Elu depuis tère des Affaires1 étrangères, en remplacement du
1871 au Reichstag allemand, il continua a être un prince de Holienlohe, il chercha à maintenir l'indé-
des chefs du parti national libéral. Il s'occupa parti- pendance de la Bavière; il se rendit à Versailles
culièrement de la question d'union douanière, de avec deux de ses collegues, pendant la gueire
celle des postes et de la reorganisation administra- franco-prussienne, et adhera à l'entrée de la Ba-
nte dans le sens de l'unité politique. Il s'eflorça Mère dans'le nomel Empire allemand. Cette cou-
toutefois de concilier cette dernière avec la hberte vention, \i\ement attaquée dans les Chambres ba-
commerciale, dont il fut toujours un des plus varoises, le força de donner sa démission le
:u dents partisans. En 1880, il se sépara du parti 22juillet 1871. 11 reprit alors son poste a Vienne.

BRAUN (Théodoie Elisée), ancien magistrat et htteia- BRAVARD-VEYRIÈRES (Picric-ClaudeJean-Baptiste), ju-


teur français, né à Iïetigny (Hlione), le 17 janvier 1805,risconsulte français, ancien représentant du peuple, né le
180:
mort à Mulhouse, le 11 avril 1887 Edit. S5 Jan\ler 3 février 1801, mort le 5 mars 1861 Edit 1-3.
BRAUN (Auguste-Emile), archéologue et esthéticien BRAVAY (Fiançois), homme politique français, ancien
allemand, né le 19 août 1809, mui t le 12 septembre1856 député, né a Pont-Saint-Esprit 1817, mort Pans, le
Edit. 1-2. en a
6 décembre 1871. Edit. 5-5.
BRAUN (Alexandre-ChaiIes-lIeunanntjurisconsultealle-
mand, né a Hauen (Saxe), le 1(1 mai 1807, mort dans cette BBAVET (Anibroise), député fiançais, né à Cuapareilldll
Mlle, le 23 mars 1868 Edit. 1-J (Isèie), le 30 juin 1820, mort au même lieu, le 28 décem-
bre 1882. Edit. 5
BRAUN (Jean-Guillaume-Joseph),théologien catholique
allemand, ne a Cionau (Prusse), le 27 avril 1S01, moit leÎ BRAVO (Gonzalès), homme d'Etat espagnol, né en 1817,i,
30 septembre 1863. Edit. 1-3. mort à Biarritz, le 2 septembie 1871. Edit. 4-5
BRAUX (iugustin), ancien représentant du peuple fran-
çais, né à Rambei vilhers (Vosges),
l'aus, le 5 5 octobre 1885 dit 1-5
le 8 juin 1706,

BRAVAIS (Auguste), géomètre français, membre de


mortEiht
à I
BRAVO (don Nicolas), général mexicain, né vers 1790.
4
BRAVO-MURILL0(don Juan), lionime politique espagnol,
) l'Inslitnt, né à Annonav le 23 août 1811, moi t le 51 mars ne à Frejenal-de-la-Sierra, en juin 1803, mort à Mailiid,
le 1juin 1873 Edit. 1-5.
t
< 1863 Edit. 1-5
BRAVARD (Toussaint), leprésentant fiançais, né à Ai- BRAY (^nnaEhsa Kehpe, mistress), femme de letties
lanc (l'uv-de-Dome), le
1871 fuit. 1--4
31
17<K», le
octolne 1808, moi t eu milletanglaise, nt'e dans le comté dehniiey, le 23 déceinbie
le 21 janner 1883 Mit. I-ï.
BRAZZA (Picrre-Paul-Frauçois-Camille, comte Sa- serait le point de départ d'une route d'accès dans
>u«g>a> DE), explorateur français, est né, le 26 jan- cette contrée. Le 3 octobre, une seconde convention
vier 1852, en rade de Rio de Janeiro, à bord de la ratifiait la prise de possession par M. de Brazza, au
l'émis, et fut inscrit aux actes de l'état civil de nom de la France, du territoire compris entre !es
Home. Son nom de famille qui prit plus tard, avec rivières de Djoucet d'Impila. C'est dans ces limiter
une légère inversion, une forme moins italienne, que M. de Brazza établit, à peu de distance de
était de Brazza Savorgnani, et c'est sous cette INtamo, la station a laquelle la Société de geogra-
dénomination que le futur officier de marme fran- phie donna le nom de Brazzaville. Pour garder le
çaise est désigne dans le décret du 12 février 1874 pays pendant son absence, M. de Brazza laissa le
qui, en attendant sa naturalisation, l'autorise à sergent Malaininc et trois hommes, qui suf lirait a
établir son domicile en France, pour y jouir des faire respecter le pavillon national jusqu'à la rati-
droits civils, tant qu'il continuerai' résider. Elevéé iîcation du traite par les Chambres, c'est-a-dire
dans le collège des Jesuites à Paris, et recom- pendant quatre années. L'explorateur continua jus-
mandé par le célebre astronome, le P. Secclii, a qu'en avril 1882 à reconnaître le pays, à en étu-
l'amiral de Monlnignac, il obtint, en I8G8, l'autori- dier les ressources, à se rendre compte des voie»)
nation d'entrer a l'Ecole de marine de Brest, a titre de communication qui pourraient s'y etabhr; il des-
étranger, et prit part, au même titre, en 1870 et cendit ainsi jusqu'à Landana et s'embarqua, eu
1871, aux opérations de la flotte française dans la avril 1882 pour la France, où il arrivait dans les
mer du >ord et sur lcs côtes d'Algérie. De 1872 premiers jours de juin.
a 1874, officier d'ordonnance de l'amiral Quiliot, Il y reçut l'accueil le plus enthousiaste, en dépit
A le suivit dans les eaux americaines, ensuite au des attaques haineuses de son rival, l'explorateur
Ch|>, et enfin au Sénégal et au Gabon. A son retour, Stanley, qui lui faisait un crime du glorieux con-
tl demanda ses lettres de naturalisation. traste entre la grandeur des résultats poursuivis et
Promu enseigne de vaisseau auxiliaire en 1875, la pauvreté des moyens nus en œuvre il lui repro-
M. de Brazza obtint, la même année, une mission chait d'avoir parcouru le pays en lumque usee et
d'exploration du Haut-Ogoue, dans l'Afrique équa to- sans chaussures, et qualifiait le traite avec le roi
nale, et il s'embarqua a Bordeaux, au mois d août, Makoko de chiffon de papier sans valeur. L'opinion
avec le médecin de marme, M- INoel Ballay et le publique en jugeait autrement la Société de géo-
naturaliste, M. Marche. Arrives au Gabon, ils re- graphie de Paris décernait à l'héroïque vovageui
montèrent ensemble l'Ogoue jusqu'a Lope; puis une médaille d'or; il en avait deja reçu une trois
H. de Brazza s'enfonça dans la direction du Sud-Est, ans auparavantde la Société de géographie italienne
traversa un vaste territoire, et, franchissant la ligne dont il était membre; le Conseil municipal de Pans,
cio partage des eaux, découvrit l'Alima, explora une en faisait aussi frapper une en son honneur. L'an-
partie de son cours, sans le reconnaître d'abord pour née suivante, M. de Brazza obtenait, pour la seconde
un uf 11 ucnl du Congo. Après avoir traversé de vastes fois, le prix Delalande-Guérineau,de l'Académie des
territoires, en faisant face à toutes sortes de difficul- sciences. Après de longs atermoiements, la Cham-
tes et en venant à bout des obstacles et des rési- bre des députés, saisie enfin de l'examen du traite
,tances des indigènes, moins par la force que par conclu avec le roi Makoko, en votait la ratification
des sentiments et des actes de conciliation, il ren- sans debats, sur le rapport de M. Rouvier (28 no-
contra aux cataractes de Bjaumé ses compagnons, vembre 1882).
qui, de leur côté, avaient pousse d'importantes ISomme lieutenant de vaisseau, par décret du
reconnaissances; ils furent obliges par l'hostilité 15 février 1885, Il. de Brazza partit avec une mis-
des naturels de tourner vers le lord, où ils rencon- sion nouvelle, le 22 mars suivant. Un vote de,
Irèrent la Licona, affluent du Zaïre, et rentrèrent Chambres avait, mis à sa disposition un crédit de
enfin au Gabon, après des souffrances inouïes, le 1275000 francs qui devait être, l'année suivante,
50 novembre 1878. complété par un crédit de 780000 francs. De plus,
Hevenu en France, M. de Brazza apprit les de- le ministère de la Manne lui donnait le commande-
couvertes que M. Stanley avait faites de son cùle ment du transport VOlumo, atlecte au service de la
dans l'Afrique equatoriale, et le parti que le com- mission de l'Ouest africain. M. de Brazza aborda
merce anglais se préparait a eu tirer, il conçut dans la baie de Puuta-Aegra et s'occupa immédiate-
aussitôt le projet d'assurer a la France les avan- ment, avec le précieux concours du docteur Balla;,
tages qui pouvaient résulter de ses propres explo- d'ouvrir la route du Congo par l'Ogoué et l'Alima.
rations et résolut d'achever l'œuvre qu'il avait en Il établit une série de stations et les pourvut de,
grande partie accomplie, en ouvrant la voie la plus munitions de toutes sortes. Il affermit sur tous les
directe du cours supérieur du Congo à l'océan, par points du pavs l'autorité de la France, en dépit des
l'intermédiaire de l'Alima et de l'Ogoué les mmis- difficultés que lut créaient les agents de l'Associa-
tères de l'Instruction publique et des Affaires étran- finll internat ioi iule du Congo. Après le traité de
gères le chargèrent de concert, lui et le docteur 1885, réglaut la délimitation des possessions de-
IJ.illay, d'une nouvelle mission. Il etait en outre Europe-rais dans l'Afrique centrale, il revint encore
promu enseigne de vaisseau, le 14 septembre 1879, une fois à Paris et reçut, le 25 avril 1886, le
cl mis par le ministre de la Marine à l.t disposi- titre de Commissaire général du Congo et du
tion du comité français de l'Association africaine. Gabon, avec des pouvoirs s'etendant sur toutes
)1. de Brazza s'embarqua de nouveau, le 27 décem- nos possessions de l'Afrique equatoriale, moins

cours supei îeur de l'Ogoué, il


bre suivant. Remontant rapidement du Gabon au quelques établissements places sous la dépendance
fonda, à plus de du gouverneur du Sénégal. M. Ballay lui était adjoint
800 Kilomètres dans l'intérieur, la station française comme lieutenant-gouverneur.
de Franceville, v établit des magasins, un dépôt Après quelques différends survenus entre le nou-
d'armes, de munitions et de betail, et une factore- veau gouverneur et l'administration de la Marine,
rie le tout sous la protection du drapeau français. M. de Brazza fit partir de Bordeaux, le 8 fevnei
fte recevant pas à temps la chaloupe a vapeur qu'il 1887, le paquebot l'Equateur avec tout le person-
avait demandée pour descendre au Congo par nel qui devait l'accompagner; Il le rejoignit lui-
l'Alima, il se dirigea vers Stanley-Pool par le pa\s même à Lisbonne, toucha à Dakar, d'où il fut trans-
des Batekés, parcourant ainsi environ 500 kilomè- porté dans notre nouvelle colonie. D'assez sérieuses
tres. Le roi Makoko, suzerain de ce pays, demanda difficultés s'étaient produites en son absence. Ai.
a se mettre sous la protection du pavillon français, milieu des voyages qu'il dut faire dans l'intérieur
ut signa, le 11) septembre 1880, avec l'explorateur, pour ramener la pacification générale, il tomba
un traite aux termes duquel il plaçait ses» Etats sous malade et dut rentrer à Paris, pour soigner sa
notre protectorat et nous concédait un territoire a santé et pour s'entendre sur les mesures a prendre
notre choix pour l'établissement d'une station qui pour assurer la prospérité de la nouvelle colonie.
Il retournaensuite à son poste. M. de Brazza a été i uer manifeste en faveur d'une autre révolution,
promu officier de la Légion d'honneur, le 14 août 1'a lié foi me de torlhographe française (1890,
1883. i n-16).

BRÉAL (Micliel-Jules-Alfred) savant philologue BRELAY (Ernest), économiste français, né à Ro-


français, membre de l'Institut, ne le 26 mars 1832, ïliefoi t (Charente-Inférieure),le 13 decembre 1826,
a Landau (Bavière rhenane), de parents français, 'st le frère de SI. Emile Brelay, député de la Seine,
lit ses études en France et entra a l'Ecole normale (lécedé en 1889. Ancien négociant, Il fut élu, en
supérieure en 1852. A sa sortie, il se rendit à Ber- lovembre 1870, pendant le siège de Paris, adjoint
lin pour y compléter son instruction philologique et ¡m maire du \E arrondissement et siégea plus tard
étudier le sanscrit auprès de Bopp et de M. Weber.tu Conseil municipal de cette ville, de janvier 1878
Revenu a Paris, Il fut attaché a la Bibliothèqueusqu'à la fin de 1879.
impériale. L'Académie des inscriptions et belles L un des collaborateurs du Journal des écono-
lettres ayant mis au concours X Elude des origines mistes et de l'Economiste français, M. Ernest
de la religion zoroastrienne, il obtmt le prix en Brelay a publié, sous le pseudonyme d'Ernesf
1862. Apres la mort du savant Hase, professeur de hnchère Philosophie naïve (1861, in-18), et Clovis
grammaire comparée a la Sorhonnû (1864) sa chaireBourbon, Excursion dans le xx° aiecle (1868, jn-8),
fut transferée au Collège de France, et M. Brcal, ledit; à .11. de Luboulave; puis, sous son propre nom
d'abord charge du cours, en devint titulaire en Le Malentendu social (1873, in-8), l
Equité électo-
1866. Il fut élu membre de l'institut, le 3 décembre rale (1880, in-8) les Associations populaires de
1875, en remplacement de M. Brunet de Presles, et eonsommatwn et de crédit mutuel (1882, gr. in-8)
nommé directeur de l'Ecole des hautes études. les Classes agricoles avant et après la Révolution
.Nommé inspecteur général de l'instruction publique, (1882, in-8); les Sociétés coopératives de produc-
pour l'enseignement supérieur (15 avril 1879), Il a tion (1884, in-8) le Travail national et le travail
été mis a la retraite, en mars 1888, par suite de étranger (1885, in-8).
la suppression, par mesure budgétaire, de l'inspec-
tion générale de cet ordre. Il a été appelé dés BREMOND D'ARS (Guillaume), général français
l'origine, au Conseil supérieur de 1 Instruction sénateur, né a Saintes (Charente-Inférieure)', le
publique, où il fait partie de la section perma- 1!) mars 1810, entra a l'Ecole militaire de Saint-Cyr,
nente. M. Bi-eal, decore de la Légion d'honneur le le 15 novembre 1828, et en sortit, deux ans après.
11 août 1809, a été promu officier le 17 janvier dans l'arme de la cavalerie, avec le grade de sous-
1881 et commandeur le 12 juillet 1890. lieutenant. Promu successivement lieutenant le
Il a successivement publie Hercule et Cacus, 27 decembre 1833, capitaine le 15 janvier 1858,
étude de mylhologie comparée (1863, in-8), thè>e heutenant-colonel le 10 mai 1852, et colonel le
française de doctorat, où l'auteur combattait les 20 octobre 1855, il fut mis à la tête du 2" régiment
principes de l'école symbolique, en montrant les des chasseurs d'Afrique. Ivommé général de bri-
secours qu'on peut tirer de la philologie pour gade le 13 août 1863, il commanda la subdivision
l'explication des mythes; Des Noms perses chez les de la Charnnîe. Le gouvernement de la défense
écrivains grecs, thèse latine (même année, in-8); nationale le fit général de division le 31 octobre
le Mythe d'CEdipe (même année, in-8), écrit conçu 1870. Il commanda la lre division du 17e corps de
dans le même esprit que la thèse sur Hercule; l'armée de la Loire, puis une division de cavalerie
l'importante traduction du grand ouvrage de Bopp: dans l'armée de l'Est. Laissé en disponibilité apre^
Grammaire comparéedes langues indo-européennes la guerre, il fut nommé inspecteur général de cava-
(1867-1872, 4 vol. gr. in-8), avec préfaces histori- lerie en 1874 et atteignit, dans ces fonctions, la
ques et critiques; Mélanges de mythologie et de limite d'âge du service actif. Décoré de la Légion
linguistique (1877, iu-8); Sur le Déchiffrement des d'honneur le 10 décembre 1849, il a éte promu
inscriptions Cypriotes (1877, in-4); Leçons de officier le 15 avril 1856, commandeurle 8 décembre
mots les mots latins groupés d'apres le sens et 1859 et grand officier le 5 mai 1871.
l'étymologie, avec M. Bailly, ouvrage comprenant M. Itreinond d'Ars, porté aux élections sénato-
trois cours élémentaire, intermédiaire et supérieur riales du 50 janvier 1876, comme candidat légiti-
(1881-1885, 3 vol.); Excursions pédagogiques (1882, miste, dans le département de la Charente, échoua
in-18) puis divers opuscules et fragments se ratta- avec 110 voix; mais d se représenta, trois ans plus
chant à ses leçons, et des mémoires dans les recueils tard, dans le même département, pour le siège
des sociétés savantes, dont plusieurs ont été repro- laissé vacant par le décès de il. André, et, soutenu
duites dans les volumes précédents. On lui doit aussi par l'opposition monarchique et cléricale, il tut
un premier travail très remarqué dans l'ordre des élu, le 16 février 1879, par 308 voix sur 501 vo-
réformes scolaires dont il fut le promoteur Quel- tants, contre 151 voix données a M. Bellamy, can-
ques Mots sur l' institution publique en France didat républicain, devant lequel II. Mathieii-Bodel
(2 séries, 1872, in-18; 5- édit 1875) et un der- avait relue sa candidature. Au renouvellement
BRÈBISSON (Atphonse DE(, botaniste français, né a allemand, né a Probolzella (Saxe-Meiningen), le 18 nui
Falaise en 1798, mort dans cette ville, le 28 avril 1872. 1791, mort à Fnbourg, le 22 septembre 1873 Edit. 1*
Edit. M. BREITING (Ueiman), chanteur allemand, né à Airçrs-
BRECKENRIDGE (John-Cabell), homme politique améri- bourg, le 21 aoùt 1801, mort à llofmeim (liesse), le 5 dé-
cain, né à Lexington, le 21 janvier 1821, mort dans cette cembre 1860, Edit. 1-4
ville, le 16 mai 1875. Edit. 3-5. BRELAY (Pierre-Eugène-Emile), député français, ni'1 à
BRÉGUET (Louis^François-CIément), physicien fiançais, Puyraveau (Charente-lnféiieuret, le 7 décembre 1817,
né à Pans, le 22 décembre 1808, mort dans cette ville, le mot t a Neuilly, le 16 octobre 1889. Edit. 5.
27 octobre 1885 Edit 1-5 BREHER (Mlle Fredenka), célèbre romancière suédoise,
BRÎHAT (Alfred Brezehec, dit Alfred de), littérateur née à Tuoria, près Abo (Finlande), le 17 aoùt 1801, moite
1825, le 31 décembre 1865 Edit. 1-4.
e
français né à L'isle de Brehat (Côtes-du-]\ord), en 1823,
mort à Pans, en janvier 1866 Edit. i.
BREMOND (Jean-François), peintre français, né à Paris
BREHM (Christian-Louis). ornithologiste allemand, né t
en 1807, mort le mars 1868 1-1.
à Schcerau, le 24 janvier 1787, mort près de Neustadt le BRENIER (baron Anatole), diplomate français, né à Pa-
23 juin 186i. Edit 1-4.
ns, le 20 août 1807, mort à Vouvray (Indre-et-Loire, le
BREHM (Alfred Edmond), naturaliste allemand, fils du 27 mars 1885 Edit. 25.5.
précèdent, né à Rethendorf (Saxe-Weimar), le 2 février
BHENNER (Richard), voyageur allemand, né à Merse-
1829, mort à Sera, le 13 novembre 1881. Edit. 5. bourg (Saxe prussienne), le 20 juin 1853, mort à Zanzi-
BREITBADPT (Jean-Auguste-Frédéric), minéralogiste bar, le 22 mai- 1874 tdit 5
liicmial du 25 janvier 1885, il a été réélu, le raies du 20 février 1876 pour la Chambre des dé-
premier sur deux, par 500 voix sur 872 votants. putés, sa candidature, produite pour la premiere
fois, fui vivement recommandée par les trois séna-
BRENTANO (Ludvvig-Joseph), surnommé Lujo, teurs républicains des Vosges, nouvellement élus.
économiste allemand, né a AschafTenbourg, le Il avait a lutter contre M. Buffet, alors ministre de
18 décembre 1844, alla terminer ses études à l'Uni- l'intérieur, et qui, depuis 1848, avait représenté
versité de Dublin. Rentré en Allemagne, il séjourna l'arrondissement de Mirecourt aux diverses assem-
dans diverses Mlles, se livrant a des travaux d'his- blées parlementaires. Il fut élu par 8611vois, avec
toire et d'économie politique, puis entra au bureau une majorité de plus de 1500 voix, sur son tout-
rojal de statistique de Berlm, sous la direction puissant concurrent. Membre du centre gauche, il
de M. Engel, qu'il accompagna, en 1868, dans un fut un des 563 qui, après l'acte du 16 mai 1877, i,
voyage en Angleterre. Ileçu privat-docent à l'Univer- refusèrent un \ote de confiance au ministère de
sité de Berlin, en 1871, fut
nommé, en 1872,
Angleterre, professeur
Broglie. Vivement combattu par l'administration, Il
fut réelu, le 14 octobre suivant, par 9 708 voix.
après un nou'eau vovage en
de sciences politiques a l'Université de Breslau. Il Il le fut également, le 21 août 1881, dans l'arron-
passa plus tard a l'Université de Strasbourg et, en dissement de Mirecourt, par 9982 von sans concur-
1887, a celle de Vienne. rent. Inscrit sur la liste républicaine opportuniste te
Les écrits et l'enseignement de M. Brentano le du département des Vosges, aux élections du 4 oc-
classent parmi les partisans déclarés du socialisme tobre 1885, il fut réélu, le quatrième sur six, par
doctrinaire dans ses luttes contre J'école économique 45370 vois sur 87074 \otants. M. Bresson ne s est
libérale. Outre des brochures polémiques et des pas représenté aux élections par scrutin d'arron-
articles de journaux, on cite de lui les Corpora- dissement du 22 septembre 1889.
tions oun-icres d'aujourd'hui (die Ai beitergilden
der Gegenvvart; Leipzig, 1871-1872, 2 vol.); Rap- BREST (Germain-Fabius), peintre français, ne à
port du salaire el du temps avec le travail (Ueber Marseille, le 31 juillet 1823, fut eléve de Loubon
das Verliiieltniss von Arbeitslohn, und Arbcitszeit et de Troyon et se lit connaitre aux Salons de 1851,
me Arheitsleistung; Ibid., 1878); lesIbid., Assurances 1852, 1853, 1855, par des paysages de Provence.
ouvrières (die Arbeitervcrsicherung; 1879); A la suite d'im voyage en Turquie et en Asie, il prit
l'Assurance obligatoire de l'ouvrier et ses consé- un rang dbtmgué parmi les peintres orientalistes.
'/uences (der Àrtieiter-Aersicherungzvtang; Berhn, Ses œuvres les plus remarquées sont Un Café lurt
1881); In Question des travailleurs industriels, au Petit Champ des Morts a Constantmople les Mu-
dans le Manuel d'économie politique de Schonberg radlcs de Conslanlhwplc (1857); Boids du Bos-
(Tubmgue, 1882), etc. Lu ouvrage de il. Bientano plioie à Bebec (1861], au musée du Luxembourg;
a été traduit en franc.ni sous ce titre la Ques- les Boids du Bosphore à Be'icos (Asie Mineure);
lion ouvrière (1885, ul-18). Un Caravansérail à Trébitonde (1864); reexpose en
1867, a l'E\posilion universelle; Le Bèirevi, céré-
BRÉSIL (ancienne maison impériale du), dynastie monie du baiseinent de main à Consiantinople;Dé-
de Bragance. Dernier empereur dom Pedro II barcadère d'Eyoub dans la Corne-d'Or (1865] Vue
(vov. ce nom). Ex-impératrice T/uîrèse-Christine- du Grand-Canal à Venise (1866); Intérieur d'un
Mar'ie, fille de feu François I"r, roi des Deui-Siciles, établissement de pdlisaira· à Dlarsezlle (181J7); PP-
née le 14 mars 1822, mariée le 50 mai 1843, morte i lieriez du Bosphoie (1868); Mosquée à Trébizoude
a Lisbonne, le 22 décembre 1889. Idle la prm- (1870); le Pont du lhalto à Venise; Khan de la
cesse /sateHe-Clinsline-Léopoldine-Auguste, etc sultane Validé à Constantmople (1872]; le Pont de<
née le 29 juillet 1856, manee.le 15 octobre 18(54, Soupirs (1874); Eglise Saint-Jean à Beauvais
,i /.oius-Philippe d'Orléans, comte
d'Eu, dont elle (1877); Entrée du Bosphore, le Plalane de Gode-
1875, Louis- froy de Bouillon, à BuyucK-Déré [ 1878) Barque
a trois fils Pierre, né le 15 octobre
Philippe né le '26 janvier 1878 et Antoine-Gaston, sur le Bosphore (1880) Place Top-IIanéà Constan-
né a Pans, le août 1881. tmople (1884); Village d'Eyoub (1885); Débarca-
Sœurs de Tei-empereur, nées du premier mariage dère à beutari (1888); Village de Bebec, sur le
de dom Pedro I" avec Léopoldine-C-irolnie-Joséphinc, Bosphore (1890); Venise, la balutc sur le Grand-
archiduchesse d Autriche doua Januaria, mariée Canal (1891). 31. Brest a reçu une médaille en 1864.
au prmce Louis, comte d'Aquita; dona Françoise,
mariée au prince de Joimille (voy. ce nom). BRETEUIL (Henri-CIiarles-Joseph,marquis Leio\-
xellieh de), députe des llaules-Pyrenées, est né a
BRESSANT (Aliv), femme de lettres française, née Paris, le 17 septembre 1848. Petit-fils de M. Fould,
a Pans, en 1838, est la
fille du celebre sociétaire ancien ministre des finances, il embrassa la car-
de la Comédie-Française, mort en 1886. Veuve du rièie militaire, servit dans la cavalerie et fut promu,
prmce russe lvotschoubey, elle s'est mariée en se- le 21 octobre 1875, capitaine dans les cliasseurs a
condes noces à M. d'Arhgues, ancien préfet de cheval. L'année suivante, il donna sa démission fil
l'Anege, en octobre 1878. Elle est auteur de quel- se présenta, comme candidat officiel et monarchiste,
ques essais littéraires, tels que le roman très vanté aux élections du 14 octobre 1877, dans l'arrondisse-
de Gabrielle Pinson (1867,in-18); Une l'aria (1869, ment d'Argelès; il fut élu par 6502 voix contre5156
m-18); leManusctitde Mlle Camille (1874, in-18) données à M. Ahcot, l'un des 563, député sortant.
Lettres de femmes (1881, iu-18). Il siégea à droite, se représenta, contre le même
concurrent, aut élections du 21 août 1881, et échoua
BRESSON (Edouard-Victor-Stanislas), ancien~[dé- avec 3636 voix contre 5354 obtenues par M. Àhcot.
puté français, est né à l»arney (Vosges), le 27 juin Porté sur la liste monarchiste du 'département des
1820. Iliclie industriel de l'arrondissement, maire Hautes-Pyrénées aux élections du 4 octobre 1885, il
do îlonthureux, depuis do longues années, il fut fut élu, le deu\ième sur quatre, par 31004 voix sur

J
1 évoqué après le 2» mai 1875. Aux élections géné- 53924 votants. Aux elections du 22septembre 1889,

BRCSNIER (l.ouisrJaeqiitîs), orientaliste liançais, né à BRESSON {Jacques), économiste français, né a Paris, le


Mcmtaigis (Loiret), en 18U, moit en juin 1 Rfi'J. hiht 4. 11 mars 1798, mort le 27 septembre 1860. Edit. 1-i.
BRESSANT (Jean-liaptiste-IYosper), acteur fiançais, né BRET (l.narles-Wanpel), sénateur français, né à Lyon, le
à L'iuiloii sur-Saone, ]e 21 octobie
octobie1815, moit à Nemouis,s 21 ievner 1791, mort à Pretieux, le 15 septembre 18t>0.
1815,iiiol
le 84 janvier 1886. Edit. 1-b Edit. 1-3.
BRESSE (Jacqucs-Antoine-Uiai les), mathématicien et in- BRETEUII. (Aclulle-Cliarles-Stanislas-EinileLe Tomm.iEn,
tfrnieur français, né à Vienne (Iseie), le 9 octobre 1822, comte2i( de), sénateur, ancien pair de France, né à Palls,
mars 1781, moit le 3 juin 1864. Edit. 1-3.
Pans, Je
le
inoit à l'diis'le ±i mai 1883 Edit à Appendice
faites au scrutin d'arrondissement, il se porta dans une autobiographie, sous ce titre 17e d'un artiste,
la circonscription d'Argelês et fut elu, au premier Art et Nature (1890, in-18).
tour et sans concurrent, par 6803 voix. Il a sou-
vent pris part aux discussions de la Chambre, par- BRETON (Einilc-Ad('lïird), frère et de\P du précé-
I iculicrement sur les questions de politique étran- dent, né Courrieres (l'as-de-Calais) le 8 mars 18!» 1,
gère. M. de Ereteml a été decore de la Légion s'engagea, a dix-huit ans, dans un régiment do
d'honneur. ligne, prit son congé comme sous-officier et s'o<-
“,
cupa dmdustrie, avant de suivre son ^oxjt pour la
BRETON (Ernest-Joseph), député français, est né peinture. Pendant la guerre de 1870-1871, il reprit
;i Envcrmeu, le 19 avril 1841. Cultivateur et maire du service et fut chef de bataillon de mobilisé'
d'Envermeu, il s'est porté, comme candidat républi- Parmi ses envois aux Salons, nous citerons en
cam modere, aux élections du 22 septembre 1889, 1861 trois paysages Effet du matm. Soleil cou-
dans la 1™ circonscription de Dieppe et a été elu chant et Automne, en 1863 le Crépuscule en
par 5445 voix, contre 5582 données au candidat automne et. Un Coup de vent; en 1864 Un Oura-
conservateur, M. de Laborde-Noguez. gan, Soleil couchant en 1865 Un Soir d'été, Vu
Crépuscule; en 1866 Un Etana; en] 1 808 Une
BRETON (Jules-Adolphe-Aimé-Louis), peintre de Source, la Neige; en 1869 Soleil couchant Entrer
paysage français, membre de l'Institut, ne à Cour- de vitlaqe; en 1870 la Niai, le Ruisseau d'Orchr-
nères (Pas-de-Calai.), le 1" mai 1827, fut eleve de man (Ardennes helges) en 1872; Une Matinée
Drolling et de )1. P. Devigne. Il a exposé depuis d'hiver, Un Soir d'hiver; en 1873; Soleil couchant
1855 les tableaux suivants a l'Exposition universelle après l'Oraqc, Un Dimanche matin en hiver (Artois)
de 1855 les Glaneuses (Courneres); le Lendemain en 1874 l'Automne, Crépuscule, Nuit d'hiver; en
de la Saint-Sébastien et Peltles paysannes consul- 1875 le Canal de Courrieres, Un Village d' Artois,
taut lcs épis, puis aux Salons annuels les princi- en hiver, l'Etoile du berger; en 1876 VHner,
pales œu\res suivantes en 1857 la Bénédiction Marine; en 1877 Une Matinée d'été; en 1880
des blés [Artois); en -185!) le Rappel des gla- Avant l Orage et la Neige; en 1884 le Vieux
neuses (Artois); Plantation d'un calvaire; le Lundi Monde qui s'en va et Un Moulin; en 1885 Un
et une Couturière; en 18G1 le Soir, les Sar- Soir api es la tempête et la Chute des feuilles; en
rleutes, appartenant au comte T. Duchàtel; le Colza, 1887 Un Soir de Toussaint et la Veillée; en
l'Incendie; en 1863 Consécration de l'église 1889 Crépuscule en hiver; en 1800 Novembre
d'Oigmes (Pas-de-Calais], appartenant à 3t. L. de et le Soir d'un beau jour. M. Emile Breton a obtenu
Clercq, et une Faneuse, en 1864; les Vendanges à trois médailles en- 18G6, 1867, 1868, une médaille
Châieau-Lagrange, une Gardeuse de dindons; en de 1™ classe a l'Exposition universelle de 1878 et
1865 la Fui de la journée, la Lecture; à l'Expo- une médaille d'or a celle de 1889. H a été décore
sition universelle de 1867: la Becquée; une Sourtee de la Légion d'honneur en 1878.
au bord de la mer; la Moisson; en 1868 Femmes
récoltant des pommes de terre; V Héliotrope; en BREUIL L (GuiHaume-Joseph-Auguste) littérateur
1800 Un Grand Pardon breton; les Mauvaises français né à Amiens, le mars 1811, fut avocat,
Heibcs; en 1870 les Lavandières des côtes de puis juge de paix dans sa \ille natale. Membre de
lirelagile, Filcuse, en 1872 Jeune Fille gardant l'Académie de la Somme et de la Société des anti-
des vaches, la Fontaine; en 1875 Bretonne; en quaires de Picardie, qu'il a présidée des 1858, il a
1874 la Falaise, en 1875 la Saint-Jean; en Îmithé Lettres inédites de Mlle Phltpon [Mme Ho-
1877 la Glaneuse; en 1880: le Soir; en 1884 les and\ adressées aux demoiselles Canet (1840.
Communiantes et Szer la Roule en lviaer; en 1885 2 vol.);/>« Culte de saint Jean-Baptiste et des
le Dernier Hayon; en 1887 la Fin du travail et usages profanes qui s'y rattachent (1846); Napo-
4 travers Champs; en 1888 Jeunes Filles se ren- léon Bonaparte jugé par les poètes étrangers (1851):
dant à la procession et t Etoile du berger; en l'Eclair, comédie en un acte, envers (1852), imitée
1889 Portrait de ma fille, Mme Desmont-Breton; de Mullner la Confrérie de Notre-Dame du Puy
en 1890 la Lavandière et les Dernières Fleurs. (1854); des Vers en l'honneur de Ducange, Galand,
M. J.-A. Breton a obtenu successu ement une Gresset, Pierre l'Ermite, etc., pour l'inauguration
médaille de 5e classe, pour le paysage, en 1855; de leurs bustes ou statues (18 19-1855), et des
une médaille de 2° classe en 1857 en 1859, une pièces ou mémoires dans le Recueil des antiquaires
médaille de 1™ classe rappelée en 1861, une autre de Picardie.
médaille de 1™ classe a l'Exposition universelle de
1867 et la médaille d'honneur en 1872. Décore de BRIALMONT (Alexis-Henri), général et écrivain
la Légion d'honneur, le 3 juillet 1861, il a ete militaire belge, ne à Yenloo, dans le Lnnbourg, le
promu officier le 29 juin 1867 et commandeur le 25 mai 18'il, est (îJs du général et ministre de" la
29 octobre 1889. Il a ete elu membre de l'Académie guerre, L.-M. Brialmont, mort en 1885. Soru de
des Beaux-Arts, le 20 mars 1886, en remplacement l'Ecole militaire de Bruxelles, en 1843, avec le
de Paul Paudry. Il est, en outre, membre des Aca- grade de sous-lieutenant et attaché, comme offi-
démies des Beaui-Arts de Vienne et de Stockholm. cier de génie, à la direction des fortifications, il fut
M. Jules Breton a publié un volume de poc- chargé des travaux de la \ille forte de Diest. De
sies les Champs et la mer [1876, in-18), qui a 1847 à 1850, il fut secrétaire particulier du ministre
été remarque; un poème, Jeanne (1880, in-18) et de la guerre, le général Chazal. En 1846, il avait

BRET0NNEAU (Pierre), médecin fiançais, né le 3 avril


(Alexandte-IIijjpolyte), général français, né à 1778,
BRETON
Melun (Seme-et-Marne), le 4 novembre 1805," moi le à Tours, mort en février 1K62 Edit. 1 5
8 septembre 1855. Edit. 1-5. BBEVIÈRE (Louis-Uenri), graveur français, né à Forges-
les-Eaux {Seine-Inférieure),le 15 décembre 1797, mort le
BRETON (François-Piorre-Uippolyte-Emest), archéolo- 2 juin 1869- Edit. 4
gue et dessinateur tninçais, né à Pans, le 21 octobre BREWSTER (sir David), célèbre physicien anglais, ne à
181-2, mort dans cette ville, le 29 mars 1875 Edit 1-5. Jedburgh (Ecosse), le 11 décembre 1781, mort a Allerly,
BRtTON (Louis), éditeur français, né à Pans, le 17
près Melrose, le 8 février 1868. Edit. 1-i
no- BBEYMAND (Abraham-Auguste), ancien représentant du
vembre 1817, moit au Plessis-Piquet, le 19 aodt 1883.
rdit. 4-5. peuple français, né au Puy, le 15 a* ni 1806, mort dans
cette ville en décembre 1873. Edit. 1-5
BRETON DE Cihmp (Paul Emile), ingénieur fiançais, né BRIALMONT (Laurent -Mathieu), général belge, né à Se-
Champ (IseieV, le 21 avnl 1814, mort à Pans, le 10 sep- raingr, le 17 lévrier 1789, mort à Anvers, le 15 ainl 1885
tembre 1887 Ldit 455 2
Ldil 5
été mis en disponibilité pour sa résistance aux in- monta à la tribune pour prendre part, non san«
structions cathohques du ministère de Theux. En quelques écarts de langage familier, à la discussion
1x55, il passa du corps du génie dans l'Etat-major. des projets de lois relatifs aux syndicats profession-
Elevé successivement aux grades supérieurs, il a nels, aux consentions des chemins de fer, etc.. et
été promu lieutenant général en 1877. Inspecteur demanda, le 26 janvier 1884, la nomination d'une
général des fortifications et du corps du génie, il commission pour l'etude des questions sociales.
eut la plus grande part à la préparation et à l'exé- Porté sur la liste républicaine radicale du départe-
cution des travaux entrepris pour la défense de la ment du Rhône, au* élections du 4 octobre 1885,
Belgique, et particulièrement des nouvelles fortifi- il échoua avec toute cette liste et n'obtint que
cations de la lieuse. 20 010 voi\ sur 129 411 votants. Sa candidature fui
En 1883, le général Brialmont fut appelé en produite aux élections complémentaires de la Seim'
Houmame pour y clahorer un plan gênerai de for- par l'alliance de la presse radicale et socialiste. H
tifications. S't'lant rendu à cette invitation, sans réunit au premier tour de scrutin 115 650 voit sur
l'autorisation du gouvernement belge, il fut mis eu 578 159 votants, et fut elu, le 27 décembre 1885, nu
non-activité par arrête rojal de 14 juillet. Il présida scrutm de ballottage, par 154 587 voix sur 540 987 vo-
a l'établissement d'un plan général, dans lequel tants- Aux élections par scrutin d'arrondissement
Cucharest devenant place forte de premier ordre, du 22 septembre 1889, M. Brialou se porta dans la
devait servir d'abri pour toute l'armée roumame. 2e circonscription de Sceaux (quartier de Cliarenton}.
IL rentra en Belgique en janvier 1884 et reprit le réunit, au premier tour, 2023 vok sur 13 552 vo-
commandement de la 1*' circonscription militaire tants, et retira sa candidature. 11 fut nommé rece-
dont le chef-lieu est Anvers. Mis à la retraite, pour veur de l'oefroi de Paris.
hmite d'âge, en 1886, il continua de diriger et sur-
veiller les travaux de fortification de la Itoumante. BRICE (René), avocat et homme politique fran-
Le gênerai Brialmont est membre de l'Académie çais, ancien députe, ne à Bennes (Ille-et-Mlamc),
royale des sciences de Belgique. fe 25 juin 1839, d'une famille connue dans le com-
M. AI. Brialmont s'est fait connaître par un très merce et la banque, lit son droit dans sa nJlo
grand nombre d'ouvrages de tactique et d'histoire natale, au barreau de laquelle il s'inscrivit en 1859.
militaire, qui jouissent d'une grande autorité et Reçu docteur en 1865 et lauréat de la Faculté de
dont les plus importants ont été traduits à l'étran- droit cette même année, il acquit bientôt de la noto-
ger. x\ous citerons Eloge de la guerre, ou Béfu- riété comme avocat, et se présenta en 1867, en
talion des doctrines des Amis de la paix ( 18411)» qualité de candidat indépendant, au conseil géné-
sorte de pamphlet écrit à l'occasion du congres, et ral, dans le canton Sud-ouest de Hennés. Le volo
dédie à l'armée; De la Guerre, de l'armée el de la des campagnes, acquis au candidat ofticlel, le lii
garde civique (même année) Considérations poli- ecliouer. En 1869, il collabora à un journal de cir-
tiques et militaires sur la Belgique (Bruxelles, constance, l'Electeur indépendant, et fut élu con-
1851-52, 3 vol.); Précis d'art militaire (4844), dans seiller municipal de Rennes. Le 5 septembre 1870,
la Bibhothèque populaire de la Société pour l'éman- il fut nomme sous-préfet, de Redon, mais, en vue.
cipation intellectuelle Histoire du duc de Welling- de rester oligible, il donna sa démission lors de la
ton (1856-57, 5 vol.); Etude sur la défense des promulgation du premier décret convoquant, une
Etats et sur la fortification [Bruxelles, 18t>3, 3 vol. Assemblée nationale. Rentré a Rennes, il fit partie
gr. m-8, avec atlas in-fol.): le Corps belge du de la commission municipale, devint adjoint an
Mexique (Ibid., 1864, in-8); Réflexions d'utc soldat maire le 25 septembre 1870, et donna sa démission
sur les dangers qui menacent la Belgique (Ibid-, au mois de janvier 1871.
1865, in-8); Considérations sur la réorganisation Aux elections du 8 février, porté à la fois sur l.i
de l'armée (Ibid., 1866, in-8); Traité de fortifica- liste républicaine et sur îahsie de fusion, il fut élu
lion polygonale (1869, 2 vol. m-8, avec atlas in-fol.) représentant d'Ille-et-\ ilaine a l'Assembléenationale,
la Forta catton à fossés secs (1872, 2 vol-}; Elude le premier sur onze, par 102 540 suffrages. Inscrit
t-ur la fortification des capitales (1813, in-8) la au centre gauche, il soutint les propositions et pro-
Défense des Etats et les camps retranchés (181(1, jets de loi tendant à l'établissement regulier de la
in-8); la Fortification du champ de bataille (1818, République, prit la parole dans plusieurs discus-
m-8 av. atlas); Manuel de fortification de cam- sions, et présenta a la loi de l'organisation dr*.
pagne (1879, m-8}; Elude sur les formations de Conseils généraux un amendement demandant que
conduit de l'infanterie, tuttaque et la défense des les journaux fussent autorises à publier les séances,
positions el des retranchements (1880, in-8 av. pi.); sans être tenus à en reproduire le compte rendu
Tactique de combat des trois armes (1881, 2 vol. officiel. 11 adopta l'ensemble des lois constitution-
m-8, av. atlas); Situation militaire de la Belgique, nelles, se présenta aux élections du 20 février 187fi
Travaux de défense de la Meuse (1882, gr. m-8) pour la Chambre des deputes dans l'arrondissement
le Général Totleben, sa vie et ses travaux (1884, de Redon et fut elu par 11 981 \orc. Dans la nou-
iu-18] la Fortification du temps présent (1885, velle Chambre, il siégea également au centiee
2 vol. gr. in-8, av. atlas in-fol.) sans compter gauche, et, après l'acte du 16 mai 1877, fut un de*>
une cinquantaine de brochures politiques et mili- 365 deputés qui refusèrent un vote de confiance au
taires de 1850 à 1885. M. Brialmont a fondé, eu ministère de Rroglie. Il fut réélu le 14 octobre
1850, le Journal de l'armée belge. suivant par 12 545 voix, contre 7 187 obtenues par
M. Gérard, candidat officiel et bonapartiste, et
BRIALOU (Georges), ancien dt'puté français, est nommé le premier des huit secrétaires de la
«é a Lyon, le 14 février 1853. Ouvrier tisseur dans Chambre. 11 fut également réélu, le 21 août 1881,
^a ville nalale, et ensuite « petit patron », il sedans l'arrondissement de Redon, par 11 461 voix
signala comme orateurdans les réunions publiquessans concurrent- Inscrit sur la liste républicaine
et fut proposé comme candidat radical pour l'elec- unique du département d'Ille-et-Vilaine, aux élec-
lion partielle du 31 décembre 1882, dans la 1" cir- tions du 4 octobre 1885, il fut élu, le second sur
conscription de Lyon, vacante par suite du décès de neuf, par 62009 voix sur 122 927 votants. Au\
M. Boimet-Duverdier. Il réunit, au premier tour deélections par scrutin d'arrondissement du 22 sep-
hculin, 5297 voii sur 10841 votants, et fut élu, autembre 1889, il se porta dans la circonscription de
scrutin de ballottage, le 14 janvier 1883, par4909 voix Kedon, réunit, au premier tour, 0501 voix, sur
sur 11 905 votants. Il siégea a l'extrême gauche et *2l 122 votants et échoua au scrutin de ballottage.

BRIAS (Louis-<Vntoine, comte de), gi'niîral belge, n(:à3 BRICHETEAU (Isidoir), médecin fiançais, né à Jsdtnl-
Luxembourg en 1781, mort à BiuxuUes, Je 4 septembre Clmstophe (Aude), le 3 flvuer 1789, moit le 9 décembh'
1K55 IMil 1-2 lfctil Edit. 1-5
avec 9778 voix, contre 11 272 obtenues pur V. Iî»r- contre 5 037, données à M. Chevalier, candidat
botin, candidat conservateur. M. l\. Bi'ice repré- conservateur, député sortant. M. Bricns a, été décoré
^ente le canton de Sel au Conseil gênerai d'Ille-et- de la Légion d'honneur en décembre 1880.
Vilaine, II est le gendre de M. Camille Doucet, de
l'Académie française. BRI ÈRE DE L'ISLE (Louis-Alexandre-Ksprit-Gas-
tnn), général français, est né a Saint-Michel-du-
BRIDGMAN [Frédéric- Arthur}, peintre américain» Francois (Martinique), le 4 juin 1827. Apres aioir
né à Tuskegee (Etats-Unis) en 1847, étudia d'abord fait ses etudes au collège de Juillv, il entra a
Ja gravure a >ew York. En 1866, il vint a Taris, l'Ecole deSaint-Cyr, le 31 octobre 1846 et en sortit,
suivit l'atelier de M. Gérôme et fit des tournées comme sous-lieu tenant dans l'infanterie de ma-
d'etudes en Bretagne, dans les Pyrénées, en Algérie nne, le 1er octobre 1847. Lieutenant le 7 juillet
et en Egypte. En 1878, il se fixa a Paris. M. Bridgman 18Ô2, cmiitaiue Ifi 30 janvier 1856, chef de batail-
débuta au Salon de 1868 par un tableau de genre, lon le 25 juin 1862, lieutenant-colonel le 3 août
le Jeu breton; il a exposé depuis le Carnaval en 1867, colonel le 2 août 1870, il a été promu géné-
province, De quoi parlent
Apollon enlevant C.yrène, la
les
Bretagne, le Pigeon favori (1869); Un Cirque en ral de brigade le 29 janvier 1881, et général de
filles (1870); division le 3 janvier 1883. Employé à la l'iata, a la
Lande-Meur, en Riec Martinique, puis à la Guadeloupe, prit part a l'expé-
/Bretagne) (1872) la Rentrée du mais (Basses- dition de Chme et d'Indo-Cltine, et futcité à l'ordre
Pyrénées), Intérieur mauresque (1873); Un Jour de du jour, le 26 février 1861, après la prise des forts
talme dans la Haute-Egypte (1875); Prière dans Kihoa. Il servit ensuite en Cochinchme, puis à la
la mosquée au Cahe, Préparatifs au Caire pour le Guadeloupe. Lors de la guerre de 1870, il com-
départ du Tapis-saint (1876]; les Funérailles manda le 1" régiment d'infanterie de marine,
d une momie (1877) cette dernière reparut, l'année à l'armée du Rhin, fut blessé à Sedan et emmené
suivante, à l'Exposition universelle, %\ecA!lak, Allah prisonnier en Allemagne. Rentré à la paix, il fut
Ahbar Habitation arabe à Bishra, Femmes tissant attaché au ministère de la Marine, comme chef du
le burnous, Tentes de nomades à Bîskra (1880); j bureau des troupes de la marine, occupa ce poste
j
le Bain en faîtrille et Mon dernier prix (1884); jusqu'à sa nomination comme gouverneur du Séné-
l'Eté sur le Bosphore (1885); Sur les terrasses à gal en 1876, et resta cinq ans a la tête de l'admi-
Alger (1887) Soir d'été à Alger et Dans une villa nistration de cette colonie. Rentré en France, il
de campagne (1888); Un Bal chez le gouverueur fut nommé inspecteur général adjoint des troupes
à Alger et Femmes d'Alger au cimetière (1889); de la marine et membre du comile technique.
Fête de nègre à Blidah, et nn certain nombre de Un décret du 16 décembre 1883 appela le général
scènes, de la vie africaine, qui ont paru dans des Brière de l'Isle au commandement de 1™ brigade
expositions particulieres. Il. Bridgman a obtenu une du corps expéditionnaire du Tonkin. Après la prue
médaille de 3e classe en 1877, une de 2" classe à de Bac-Mnh (12 mars 1884), sa brigade s'emparait
l'Exposition universelle de 1878, la même année la successivement des citadelles de i en-Thé et Thaï-
décoration de la Légion d'honneur, et une médaille Nguyen et, un mois après, il entrait à Hong-Hn.t
d'argent a l'Exposition universelle de 1889. (15 avril 1884). Le 1er septembre suivant, il prit 1<1
commandement en chef du corps expéditionnain1 l'
BRIDOUX (François-Eugène-Augustin), graveur après le départ du général Millot; il annonça, 1<*
français, né a Abbêville, le 2G juillet 1815, suivit a 13 février 1885, la prise de Lang-Son, celle du
Paris l'atelier de )[. Forsler. En 1834, il remporta camp retranché de Dong-Son et réussit à débloquer
le grand prix de gravure a l'Ecole des Beaux-Arts Tuyen-Quang assiégé par les Chinois- L'échec du
et passa les cinq annees d'usage à la villa Mcdicis. général !\égrier. le 24 mars, à Dong-Son, suivi de
De retour en 1841, il exposa la Vierge au candé- l'évacuation de Lang-Sou, paraissait nécessiter de
labre, d'après Raphaël. Les principales gravuresnouveaux efforts, lorsque les préliminaires de pan
au burin qu'il a exécutees depuis cette époque qui étalent engagés amenèrent un armistice enticl'
sont la Sainte Famille^ la Conception^ de Mu- la France et la Chine. Le général Iiriere de l'islc
rillo la Ferronnière, de inci le Portrait de fut rappelé en octobre 1884. Décoré de la Légion
Louis-Philippe, d'après .M. Wmterhalter; Laure, d'honneur le 7 novembre 1860, il a ete promu ofti-
d'après Simon Memmi; Agar et Ismaèl, d'apres cier le 11 août 1860, commandeur le 15 juillet
M. Eastlaku; une Vierge de lady Alford, la Vierge 1872 et grand officier le 22 avril 1884.
dite Aldobrandine, d après Raphaël. 11 a obtenu
une 2a médaille en 1841 et un rappel en 1859. BRI ERRE (Jacques-Hyacinthe), ancien députe
français, né le 21 janvier 1818, avait, comme négo-
BR 1 ENS (Ernest-François] député français, est ciant, une importante situation dans l'arrondisse-
né à Gertiiices (Manche),* le 13 août 1837. Conseiller ment de Pithiviers, lorsqu'il fut, en 1862, nomme
municipal en 1860, et conseiller d'arrondissement maire de cette ville par gouvernement impérial,
en 1867, il se signala par l'ardeur de ses opinions dont il soutint vivement les candidats officiels dans
impérialistes et de ses sentiments catholiques. Il les diverses luttes électorales. Il fut décoré de la
publia, en 1866, un roman, la Baronne d'Ostie (in- Légion d'honneur au 15 août 1868. Aux élections
18), dirigé contre les idées républicaines. Candidat générales du 20 février 1876, pour la Chambre des
conservateur aux elections du 20 février 1876, dans députés,
<
il se porta lui-même, comme candidat
la lrt circonscription de Coutances, il échoua avec bonapartiste, contre M. le comte d'IIarcourt, repré-
"2600 voix, le 50 décembre 1877. Nommé sous-prefet sentant sortant et candidat constitutionnel. Il fut
de Coutances par l'influence de son ancien concur- élu par 8647 voix contre 7 682 obtenues par son
rent, M. Savary, il passa, le 6 novembre 1881, à la concurrent. Membre du groupe de l'Appel au peuple,
préfecture de la Corrcze. En avril 1885, il donna sa il vota constamment avec l.i ininonté monarchiste
démission pour se présenter dans l'arrondissement et, après l'acte du 16 mai 1877, tut un des 158 dù-
de Coutances, en remplacement de M. Savary, demis- putês qui accordèrent leur vote de confiance nu ca-
sionnaire, fut élu depute, le 6 mai 1883, et siegea binet de lïroglie. Aux élections du 14 octobre,
sur les bancs de la gauche radicale. La liste repu- M. Brierre, candidat officiel et bonapartiste, fut
bhcame du département pour la Chambre ayant réélu par 8455 voix. Il lut également réélu, le
échoué aux élections générales du 4 octobre 1885, 21 août 188L, dans l'arrondissement de l'itlnvîer^,
faites au scrutin de liste, 31. Briens fut momenta- par 7502 voix contre 7330 obtenues parle candid.il
nement ecarté de la vie parlementaire. Il se repre- républicain. Inscrit sur la liste monarchiste du
-,enta dans son ancien arrondissement, aux élections Loiret, aux élections du 4 octobre 1885, il échou.i
générales du 22 septembre 1889, faites de nouveau avec toute cette liste au scrutin de ballottage. Au\
au scrutin uninominal, et fut élu par 0 761 voix élections du 22 septembre 1889, faites au scrutin
d'arrondissement, il se porta dans son ancienne c doniand.i, la même année, la liberté commerciale:
et
circonscription de Pitlmiers et échoua, au premier depuis
d 1847, il
représenta Manchester a la Chambre
tour, a^ec 6714 voix, contre 8288, données a des
é Communes. Partisan déclaré de la pai\, au
M. Georges Cochery, candidat répubhcam et député cdouble titre de quaker et d'industriel, il s'opposa de
sortant. Il. Brierre représentait au Conseil général toutes ses forces à la déclaration de guerre contre
du Loiret le canton de Pithiwers depuis le 11 juin la
1 Russie, et contribua, dans une assemblée de se*
1R70. coreligionnaires,
c à l'emoi d'une deputation au tzar
Nicolas pour l'amener cesser les hostilités (1854).
BRIET DE RAINVILLERS (Loui^-Jean-Philippe), Au I Parlement, il s'acquit, par l'élégance de sa parole
ancien députe de la Somme, ne a Boismont le 8 no- et t l'autorité de son caractère, une position des plus
membre 1838, entra a l'Ecole de Saint-Cyr en 1857, honorables;
1 ardent réformiste, il s'attacha surtout
et ensuite à celle de l'Etat-major, et servit en ài soutenir toutes les améliorations demandées en
Algérie. Lors de la guerre franco-prussienne, il lit ifaveur du peuple.
les premières campagnes de l'Est, prit part aux Aprés la dissolution des Communes, en mars 1857, î
combats de AMssembourg, de Reichsholïeii et de
Sedan, où il eut un cheval tué sous lui. et fut confiance
M.
J Ilnght perdit, sans aucune raison appareille, In
des électeurs de Manchester, mais il put.
<
emmené prisonnier en Allemagne. Démissionnaire quelques ( mois plus tard, reprendre son siège par
après la guerre, il se retira dans ses propretés de suite d'une réélection partielle. En 18(iO, le traili*
la Somme, fut nommé, le 23 juillet 1875, lieutenant- de t commerce avec la France fut, pour M. Bright, un
colonel commandant le 14" régiment d'infanterie de ttriomphe et une occasion de développer sans mena-
l'année territoriale. Candidat monurchiste dans la gement { le programme d'une politique qui met au-
2- circonscription d'Abbeville, aux élections du dessus i de toutes les victoires diplomatiques ou mili-
'20 fevrier 187C, il échoua avec 7 3(ïG vok contre taires,t des annexions ou des conquêtes, les progrès
7719 données au candidat républicain, 31. de Dou- de ( l'industrie et l'extension des relations commcr-
\ille-Maillefcu. Il se représenta contre le même ciales. t Les grands armements qui se firent. a cette
concurrent aux elections du 14 octobre 1877, fut <epoque en Angleterre, pour répondre a ceu\ qui se
rlu par 8685 voix sur It> 110 votants, et vit son elec- ifaisaient, disait-on. en Irance, trouvèrent en lui un
lion invalidée. Il se représenta et échoua, le 5 mars adversaire
i ardent il combattit dans de nombreux
1878, avec 7 740 voix, contre 82Ï0 données à M. de imeetings l'exagérât ion des préparatifs militaires, k>
Jïouville-Maillefeu; il échoua enfin, toujours contre dépenses qui en résultaient, les sentiments haineuv
le même concurrent, aux: élections générales du contre la France dont ils témoignaient. Il se déclara
21 août 1881, avec 6537 voix sur 15 600 volants,spécialement contre la formation de corps i olontaires,
Après l'établissement du scrutin de liste, il fut objet <
de la faveur populaire. A la fin de 18G1, on
inscrit sur la liste monarchiste du département de annonça qu'il allait partir pour l'Amérique, alin de
],i Somme aux élections du i octobre 1885 et fut élu, se porter comme mediateur entre les deux fractions
le quatrième sur huit, par G7 372 voix sur 132 290 de la république des États-Unis. Il s'opposa du moins
votants. Aux élections du 22 septembre 1889, faites de tout sou pouvoir à toute intervention européenne
de nouveau par scrutin uninominal d'arrondisse- propre à compliquer les dissensions et a étendre la
ment, il se représenta dans la 2a circonscriptionj gueire. La chambre de commerce de ftew-^ork
il'AbbewlIe, et échoua, au premier tour, avec exprima, en mars 1802, sa reconnaissance pour le
8258 \oix, contre 8511 données à M. de Douville- dévouement de M. Bright aux principes de jpaiv et
Maillefeu, son ancien concurrent. M. Bnet de Ram- de justice internationales.
ullers a représenté le canton de Saint-Valéry au Au commencement de 1865, l'infatigable orateur
Conseil général de la Somme. populaire entreprit, avec son ardeur accoutumée,
#
une campagne en faveur de la reforme electorale.
BRIEY {Mgr Marie -Ange -Emmanuel pe), prélat Elle fut l'œuu'e capitale des quatre années qui sui-
français, ne au château de La Hoche, commune de virent, et pendant lesquelles M. Kright reunil. d'im-
Magne (Vienne), le 10 novembre 1828, était chanoine menses meetings, prononça des discours
qui donnè-
de Poitiers, lorsqu'il fut nommé coadjuteur de l'évè- rent heu à de véritables ovations, provoqua des
(rue de Meaux, avec future succession, par décret petidous formidables, et répandit dans tout le pays
du 12 février 1880. Préconise evêque de Rosea, in une agitation réformiste tendant ouvertement au
parhbus, le 27 du même mois, il fut sacré le 9 maisuffrage universel. Dans ses discours il se livrait a
suivant. Il devint titulaire de l'evêché de Meau\ a la de très \ives attaques contre les Chambres et s'ef-
mort de Mgr Allou, le 50 août 1884. II était le frèreforcait surtout de montrer l'inutilité de celle des
puîné de l'tnôque de Saint-Dié, mort en 1888. Lords et l'excellence des institutions américaines.
# Des adresses de remerciementset de félicitations lui
BRIGHT (Jolm), homme politique anglais, est ne furent votées par les meetings: sa reelection au\
le 10 novembre 1811, dans le comté de Lancaster. Communes, à Birmingham, en 18G5, avait été un
Associé de la grande iilature de Rochdale, qui a pour bruyant triomphe qui s'est renouvelé en 1869 et en
raison sociale John Bright et frères, il comprit de 1873, lorsque son entrée aux affaires le força de se
bonne heure de quelle importance était, pour les représenter devant ses électeurs.
districts manufacturiers, le rappel des lois prohi- Sans négliger la reforme électorale, M. Bright
bitives de l'introduction des bles etrangers, et futs'est associé activement à la campagne de M. Glad-
un des premiers, en 1835, à organiser la ligue de stone contre l'Eglise d'Irlande, et a demandé, dans
Manchester connue sous le nom à.'Anti-earn law divers discours très retentissants, des reformes pour
ieague. Bientôt il fit partie du bureau et prit, avec ce malheureux pays. Aussi, au mois de décembre
M. CobûVii, la part la plus active à l'agitation d'où 1868, se trouva-t-il mis en demeure d'entrer dans le
sortit, en 1846, le triomphe du libre-échange. En nouveau cabinet formé par M. Gladstone, et il y reçut
1845, grâce au concours de ses amis, il obtmt. mais le portefeuille du commerce. M. Bright ne cessa, dans
i grands frais, le mandat des électeurs de Durham, cette situation, de défendre les traités de commerce
BRIERRE DE BOISMONT (Àlexandie-Jacques-Fiançoib), tient, né en 17fli), moi t au château de Clan eau (Belgique),
1
im decin fiançais, nt' à Houen, le 18 octobre 1797, moi le 3 juin 1877. Edit. 1-5.
A Saint-Mandd, le 25 décembre 1881. Edit. 1 5.
BRIFAUT (Charles), poète français, membre de l'Insti-
BRIEY (M»r Mane-Camille-Albeit df), prélat fiançais, tut, m* à Dijon, le 15 fcvnor 1781, mort à Pans, le 5 juin
in' a Magne* (Vienne), le 10 novembre 1820, mort à Saint- 1857. Edit. 1-2.
Dn*, le 10 novembre 1888. Edit. 5. BRIGHAMYOUNG, piopbùle des Moimons, né !i Witten-
b.im (Eut do Vcimont). le 1*' juin 1801, moit le 28 août
BRIEY (Camille de), diplomate belge, oncle du piéctS- 1877 Kiht. 1-5
de l'Angleterre avec la France an nom des avantages lion des armes (1857) Rembrandt dans son atelier',
qu'ils rapportaient au\ deux pays. Dès 1870, atteint le Banc d'église de taessire Josué; Amateurs de
d'une excitabilité nerveuse, qu'on assimilait aux ma- peinture en visile; Passe-temps de page (1801
musique (1859
ladies du prince de Bismarck, il songeait a donner Polit htnelle malade; la Parité de
sa demisbion, qui ne fut acceptée (|u'a_ la fin de 1871L la Potion; Méditation; Bredouille (1863); Stène de
(iil décembre). Il rentra au mimstère en octobre Jeu; Chasseur (1865); la Vedette (Exposition uni-
1875, après a\oir ete réélu a Birmingham, à l'una- verselle) Officiers en reconnaissance; la Gazette:
nimité des "votants. Au pouvoir ou dans l'opposition, le Poitrail de Vhôlc et la Patrouille, dessins rehaus-
il ne cessa de prêcher la neutralité de l'Angleterre ses (1867); l'Ecot de Lantara; la Jeunesse de Callot,
dans les grands confhts de l'Europe on de l'Aine- gouaches a l'essence [1868) la Lettre de recomman-
rique. M. Bright a ('té nomme, en 1808, membre -t- dataon; 7.~6t'f!?y6 arnhxrlaul, petnt.m·os; Un Bzhleo-
du Conseil privé. Il a cté elu recteur de l'université phile; Un Homme d'armes, gouaches a l'essence
de Glasgow le 13 novembre 1880. 11 donna sa demis- (1869); l'Education du prime; l'Equipement (1870);
sion de députe, le 17 novembre 1882, à l'occasion du Pastora le, Un Capitaine (1872) Menus propos (1875);
bombardement d'Alexandrie que ses opinions paci- les Noces de Georges Dandin Lindor, peintures la
fiques de quaker lui faisaient désapprouver.
mort it Londres le 27 mars -1880.
–Il est Lande et le Marais, souvenirs de Saintonge (1874);
Vieux papiers Vieille ptpe\ Mandohnata (1875);
"M. Bright a publie un recueil de Discours sur les la Vocation d'un cadet de famille', l'Antichambre
questions de politique généiale (hpeeches on Q. of (1876); les Jlaco leurs Bouquet a Chtoé (1877);
public Policj; 18ti8, 2 vol.). le Portrait (1878); Paysans des Abbruzzes da?i$ la
campagne de Home (1880); l'Ave Maria, bergers
BRIGHT (sir Chaiies-Tilston), ingénieur anglais, né romains ramenant leui^s troupeaux; Plumes de
.i West-Ilam (Esset) en 1832, exerçait, depuis 1850, Saintonge (1884); le Rendez-vous de* nouvellistes;
•^a profession, lorsqu'il fut nomme, en 1853, ingé- le Gitet-apenx (1887) le Dtmamhe; la Leçon
nieur de la Compagnie du télégraphe anglo-irlandais. (1888); le Malade; Matinée d'automne (1889);
Il fut charge, en cette qualite, de la pose du câble l'Enrôlement; l'Epée (1890). M. Cnllouin a obtenu
sous-marin, entre l'Angleterre et l'Irlande. Encou- deux medailles en 1865 et en 1869, et une médaille
ragé par le succès de cette entreprise, il forma, en de 5" classe en 1874.
18o6, de concert avec Cjrus Held, le projet d'une
communication télégraphique entre l'Europeet l'Amé- BRINCARD (Louis-Ernest), député français, ne h
rique, et fut choisi pour ingénieur en chef de la Paris, le 11 mars 1842, est le petit-iils d'un ofticier
Compagnie du premier câble transatlantique entre du premier Empire, créé baron pour faits de guerre.
>'ew-ïork et la côte d'Irlande. L'exécution de cette Apres avoir fait son droit, il entra au ministere des
idée rencontra des difficultés qui tinrent en éveil amures étrangères, le 12 mai 1865, et fut attaché au
l'attention publique. "Mais a force de persévérance, contentieux. II s'engagea pendant, la guerre franco-
le câble tut complètement pose au mois d'août 1858 prussienne, fut capitaine de mobiles et fut decore
et transmit les premiers messages télégraphiques de la Légion d'honneur. Nomme secrétaire archi-
d'un monde a l'autre. Outre les échanges de com- viste au contentieux, le 31 décembre 1875, et rédac-
pliments entre la renie d'An gle ter i et le piesident teur le 14 février 1877, il fut mis en disponibilité
des États-Unis, il fit passer une dépêche cou tremau- le 25 feu-ier 1880.
dant l'emoi de deu\ régiments du Canada dans Maire de Domont, et conseiller général de Seine-
l'Inde, ce qui epargnait au gouvernement une de- et-Oise pour le canton d'Ecouen depuis le 12 août
pense de 1 250 000 francs. Peu après, la suspension 1883, M. Bnncard s'occupa d'industrie sucnêre.
du courant électrique dans ce premier câble força Aux elections generales du 22 septembre 1889, il
d'en établir un nouveau. En reconnaissance de ses se porta, comme candidat bonapartiste et revision
services, le celebre ingénieur fut fait chevalier à la niste, dans la \re circonscription de Pontoise, obtint
demande du lord -lieutenant. d'Irlande. au premier tour de scrutin 0 034 voix, sur 13 907
>ommc ingénieur de la Compagnie télégraphique votants, et fut clu, au scrutin de ballottage, par
anglaise, sir Ch. Bright dirigea, en 4864, la pose 6953 voix, contre 5576 donnees à M. Perilher.
du câble de l'Inde par le golte Persique, puis s'oc- député sortant et candidat républicain radical. Il a
cupa de la communication télégraphique avec les pris place sur les bancs de la droite, #
Antilles, et ache\a, en 1871, le câble qui réunit ces
îles avec l'isthme dn Panama. De 1805 à 1808, il BRINK (Jan ten), littérateur hollandais, néàÀppin-
lit partie du Parlement, comme députe de Grcen- gadam, le 15 juillet 1834, fit ses etudes à Utreciit
vtich- Commissaire anglais au congres international et, après avoir obtenu, en 1860, le grade de docteur.
d'électricité, tenu a Paris* en novembre 1881, a a été partit, comme précepteur dans une famille, pour
fait ofiicier de la Légion d'honneur. Sir Ch. Bright Batavia. Rentré en Hollande deux ans apres, il deunt
a fait imprimer, outre plusieurs articles dans les professeur au g\mnase de la Haye, puis à l'Ecole
journaux, quelques Itapports sur les questions rela- mumcipale supérieure de cette \ille. b 'occupant en
tives à la télégraphie électrique. même temps de litterature et de critique, il a demie
plusieurs publications sur ses voyages, un Essai his-
BRILLOUIN (Louis-Georges), peintre français, est torique sur la Révolution française (Vier bladzijdcn
né à Saint-Jean-d'Angely (Charente-Inférieure) le mit de geschiedems der Fransche revolutie Utrecht,
U22 avril 1817. Elève de Drolling et de Cabat, il adopta 1868), et surtout un très grand nombre de nou-
la peinture de genre et lui dut de constants succès. ^eiles, dont plusieurs ont éte traduites en allemand
On a particulièrement remarque: Un Récit terrible; et dont quelques-unes ont paru en feuilleton dans
Une Partie décisive, scene du xvi" siècle, le Tintoret des journaux français.
donnant une leçon de dessin à sa fille, dessins (1845);
i' Atelier de Rubens Personnages tirés des poésies de BBIOSCHI (François), mathématicien et homme
Victor Hugo (1847); les Deux Prisonniers, esquisse politique italien, ne à Milan le 22 décembre 1825,
peinte; Quatre sujets italiens, dessins (1849); Un Sei- suivit les cours de l'université de Pavie et fut reçu
mon; En Provence; Une Visite d'amateurs; la Voca- docteur és sciences en 1843. Il y devint professeur
BRILLIER (Maic-Antoine), ancien lem éventant du peu- BRION (Gustave), peintre français, né a Rotliau (Vosges),
le français, né à lieyneu (Isère), le 2 août 1809, mort à le 24 octobre 1824, moi L à Pans, le i novembre 1877.
Vienne, le 2G février 1888. Edit. 1-5. Eiht. 5-5.
BRINDEAU (Paul-Loms-Edouard), acteur français, né à BRI0T (Charlcs-Augustin-Albert),mathématicien fran-
l'ans, le 20 décembre 1814, moi à Pans, le 9 mars 1882 çais, né à Samt-Ihppolyte (Doubs), le 19 juillet 1K17. moi t
Ldit. 1-b- nu Une, près le Havre, le 19 septembre 1882 Edit. i 5
île mécanique rationnelle, de calcul différentiel et de la gauche modérée refusa de s'associer,la déclarant
géodésie en 1852, et fut appele, en 1862, au poste de prématurée et inopportune. Au mois de j:nn ier 1872,
secrétaire général du ministère de l'instruction publi- adopter la loi supprimant le régime exceptionnel
il fit
que à Turin, qu'il conserva sous les ministres De en vertu duquel le iote et le règlement du budget
banctis et Matteucxi. Rentré à Milan, il y fonda un extraordinaire de la Mlle de Pans etaient soumis a
institut technologique supérieur dont il resta depuis l'approbation du pouvoir législatif. Le 12 mars sui-
le directeur et où il enseigna l'hydraulique. Nommé vant, la majorité de la Chambre lut infligea la cen-
sénateur du royaume d'Italie, le 8 octobre 1865, sure simple, à propos de la discussion relative aux
31. Brioschi a été élu correspondant de l'Académie poursuites contre les représentants qui avaient injui ie
des sciences, le 6 décembre 1880. Il a éte nommé l'Assemblée dans les journaux (séance du 12 mars).
président de l'Académie dei Lincei le 6 avril 1884 Membre du groupe de l'Umon répubhcaine, il en ;i
en remplacement de Sella, et a été fait commandeur eté président. Aux élections générales du 20 févnei
de la Légion d'honneur en septembre 1889. 1876, pour la Chambre des députes, M. H. Bnsson
Directeur, depuis 1866, du journal il Pohtechnico, fut élu, dans le X, arrondissement de Pans, par
il y a inséré la plupart de ses travaux, ainsi que 15 630 voix, contre M. Dubail. républicain conser-
dans les Annali de Tortolmi, le Gwrimle dell' isli- vateur. Il suivit la même hgne politique a la nom elle
tuto Lombardo et les Nouvelles Annales de mathé- Chambre et après l'acte du 10 mai 1877, fut un des
matiques. 563 députes qui refusèrent un vote de confiance au
cabinet de Broghe. Il fut reelu, le 14 octobre sui-
BRISSET (Pierre-Mcolas), peintre français, né à tant, par 18 719; son concurrent, l'abbé de Hum-
Paris, le 18 août 1810, et fils d'un habile mécani- bourg, candidat legilimiste, n'obtint que 3101 loix
cien, suhit à dix-huit ans l'atelier de M. Couder, A l'ouverture de la session de 1879 (14 januerj.
puis celui de M. Picot, en même temps que les cours M. Brisson fut elu Mce-président, le 2", par 253 von
de l'Ecole des Beaux-Arts, et remporta le grand prix sur 274 votants. 11 fut, un peu plus tard, nomme
de peinture historique au concours de 1840, sur ce président de la commission du budget 127 février
sujet la Mort de Priant. Son sejour en Italie fut 1879). Choisi pour rédiger le rapport de la commis-
signalé par l'envoi d'un Saint Laurent montrant les sion d'enquête parlementairesur les actes des mmi.-
trésors de l'Eglise, expose en 1846 au palais des Ires du 10 mai et du 23 novembre, il déposa et lui,
Beaux-Arts, et admis, l'année suivante, au Salon. dans la séance du 8 mars 1879, cet important docu-
Vpres aioir e\posé quelques portraits en 1837, ment qui concluait a la mise en accusation de leurs
M. Brisset ne reparut qu'a l'Exposition universelle auteurs, niais qui donna seulement lieu au vote d'un
le I8j:ï, avec un sujet religieux, acquis par le ordre du jour de blâme contre ces deux cabinets.
ministère d'État. Il a encore exécuté un Saint Réélu, le 21 août 1881, dans la 1™ circonscription
Sébastien, et donné au Salon, à un grand inter- du X" arrondissement de Paris, par 8 757 xoix sur
valle les Deux Sœurs de charité (1876) Halte en 7 tlOU votants, il fut élu presiflelit de la Chambre
forêt (1880) Prisonniers allemands amenés aux des députés, le 3 novembre 1881, par 347 voix, sans
avant-postes, novembre 1870 (1884) le Lendemain concurrent, et maintenu dans les sessions suivantes.
de Frœschwiller; Engagement dans Clamait, oc- Indique par sa situation personnelle comme membie
tobre 1870 (1885); Arrestation d'otages, 1870 ou chef d'un cabinet possible, d refusa longtemps
(1887); Face à face, surprise d'un détachement d'accepter un portefeuille dans diverses combinai-
prussien (1888); Halte aux grandes manœuvres sons ministérielles, se renfermant dans la plus
du 3- corps (1889) le Repos apiès les manœuvres stricte réserve. Ce ne fut qu'après la chute du ca-
(18!)0). M. Brisset a aidé M. Picot, son maître, pour hinet Jules Ferry (31 mars 1885), et après les ten-
la fresque de Saint-Vincent de Paul. Cet artiste a tatives infructueuses de M. de Freycmet pour con-
obtenu une 2" médaille en 1847, une médaille de stituer un ministère, que, cédant aux iustauces de
classe en 1855, et la décoration en août 1868. il le président de Il Bepublique et a l'appel fait a
II est mort a Puns, le 20 avril 1890. son patriotisme, il accepta la mission de former le
cabinet, qui entra en fonctions le 6 avril 1885, et
BRISSON (Eugène-IIenri), homme politique fran- dans lequel il eut le portefeuille de la justice, a^ec
çais, députe, né a Bourges le 31 juillet 1835, fils la présidence du Conseil des ministres.
d'un avoué de cette ville, lit son droit a Paris et s'in- A l'approche des elections générales, qui suivirent
scrivit au barreau en 1859. Il collabora au Temps et le rétablissement du scrutin de liste, M. Brisson, qui
a Y Avenir national, et fonda, en 1868, avec MM. Chal- avait pour mot d'ordre politique la concentration
lemel-Lacour et Allain-Targé, la Revue politique, républicaine, recommanda hautement aux fonction-
supprimée à la fin de la même année. En novembre naires de son ressort de garder la plus stricte
18C9, il se présenta aux élections, comme candidat neutralité. Il fut lui-môme candidat dans le dépar-
démocratique, pour le Corps législatif, dans la qua- tement de la Seine et dans celui du Cher. fut Il
trième circonscription de la Semé; il obtint, au pre- elu, dans la Seine, le 4 octobre, au premier tour
mier tour de scrutin, 6148 voix sur 29015 votants, de scrutin, par 215 853 voix sur 433 990 votants,
et se retira, au second tour, devant M. Glais-Bizoin. et réunit, dans le Cher, 22 6i'J voix sur 79482.
Après la révolution du 4 septembre 1870, il fut Il passa dans ce département, au scrutin de bal-
nommé adjoint au maire de Paris par le gouverne- lottage, avec toute la liste républicaine, le pre-
ment de la Défense nationale. Il donna sa démission, mier sur six, ayant obtenu 43 936 voix sur 82 639
au lendemain du 31 octobre, en même temps que votants. Il opta pour le département du Cher.
JIM. Étienne Arago et Hoquet. L'année précedente, à la suite de dissensions
Élu, le 8 février 1871, représentant de la Seine locales et de famille qui eurent du retentissement,
a l'Assemblée nationale, par 1155(J4voi\ sur 328 970 il avait échoué dans ce même département, aux
votants, il déposa, au mois de septembre 1871, au elections pour le renouvellement du Conseil gé-
nom de l'extrême gauche, une proposition d'amnistie néral, où il avait représenté le canton de Mehun.
pour tous les crimes ou délits politiques, â laquelle Dès le dubut de la session, le ministère Brisson

BWOTETjPaul), médecin français, né à Chàlons-sur- BRISTED (Charles-Astor), écrivain américain, né à ^pw


Marne. le 12 janvier 1706, mort à l'ans, le 25 novembre York en 1820, mort à Washington, le 15 janvier 1871
1881. Èdit. 2-5. Edit. 1-5.

matique français, né à Pans,le


BR1SEBARRE (Edmond-Louis-AIexandre), auteur dra- BRISTOL (Krédérie-Wiltiam Hervfy, 2' maïqws de), p;ur
12 févner 1818, moilt d'Angleterre, né le là juillet 1800, moit le 30 octohic
dans cette ville, le 18 décembre 1871. Edit. 1-5. 1861. Edit. 1-3.
BRISSET (Joseph-Alexandre), littérateur français, né en BRISTOW (Henn-William), géologue anglais, né en
1793, moi le e juin 1856. Edit. 1-2. 1817, moit le li juin 1K8U. Jldit 5.
rut à lutter contre une formidable coalition de la commission ne voulut pas soutenir contre le
l'extrême gauche et il
des droites, arec laquelle il eut ministre, et donna sa démission. Rentré au Conseil
un premier et long engagement à l'occasion des général du Cher, comme représentant du canton •
crédits demandés pour 1 occupation et l'organisation de Charost, M. Bris.son en a été élu president.
,lu Tonkin et l'exécution du traité de Tien-Tsin.
Une commission extraordinaire de trente-trois BROCK (Thomas), sculpteur anglais, est né (i
membres fut nommée et composée presque entière- Worcester en 1847. Fils d'un peintre décorateur,
ment de deputés hostiles à la politique coloniale, il fut élève de l'Ecole de dessm de sa ville natale,
résolument acceptée par le ministère. Aprés un puis de l'Académie des beaux-arts de Londres; il
mois d'une enquête rétrospective qui mit au grand obtint, dans cette dernière, plusieurs prit et devint
jour les moindres fautes militaires ou diplomatiques ensuite élève du sculpteur Foley. A la mort de ce
de l'expédition, la majorité de la commission réclama dernier, il termina plusieurs de ses œuires, entre
l'abandon des territoires annexés ou mis sous notre autres le monument d'O' Connell, à Dublin. Parmi
protectorat dans l'Indo-Chine. M. Brisson et ses ses oeuvres personnelles, on cite Ilercule étran-
collegues repoussèrent hautement une telle humilia- glant Antéey un groupe equestre; le Moment dit
tion, et, après quatre jours de debats (21-24 de- danger, acquis par l'Académie royale des beaux-
cembre), dans lesquels le chef de cabinet prononça arts, et de nombreux bustes, entre autres ceux
lui-même un important discours, les crédits demandes de sir Rowland Hill, du poète Longfcllow et de
et l'approbation de la politique coloniale furent Richard Baxter. M. Thomas Brock a cto élu associe
votés, a quatre voix de majorité, par 274 contre de l'Académie des Beaux-Arts de Londres, le 16 jan-
270 la majorité, qui se trouva encore reduite par vier 1885. Il a obtenu une médaille de bronze :i
des rectifications au procès-verbal, ne comprenait, l'Exposition universelle de Paris en 1889.
a l'exception d'un membre de la droite, Mgr Freppel,
que des républicains, et la minorité se composait, BROCKHAUS (Henri-Edouard et Henri-Rodolphe),
pour un tiers, de républicains intransigeants et, libraires-éditeurs et imprimeurs allemands, petite-
pour les deux autres tiers, la totalité des deputés fils du fondateur de cette maison, fils de Ilemi
monarchistes- Brockhaus, qui l'a dirigée jusqu'en 1874, en sont
Sur ces entrefaites, avait lieu l'élection, par le devenus les chefs à la mort de ce dernier. L'aînc,
Congrès, du président de la République; M. Grévy, Henri-Edouard, né à Leipzig, le 7 août 1829, a fait
dont M. Brisson paraissait le successeur designe, ses etudes aux universités de Leipzig, de Heidelberg
acceptant le renouvellement de ses pouvoirs, le et de Berlin. Reçu docteur en philosophie en 1850,
président du Conseil renonça a une candidature qui, il se consacra au commerce de la librairie. De 187 1
en présence du nombre et de l'influence du parti à 1878, il a été membre du Reichstag allemand.
monarchiste, eut ajonte aux divisions républicaines. pour l'une des circonscriptions de Save; il apparte-
Il recueillit cependant 68 suffrages. 11 avait déjà nait au parti national libéral. Il a été elu président
remis sa démission, que suivit celle de tout le mi- du cercle des hbraires de Leipzig et de celui do--
nistère. Se refusant absolument à reprendre le pou- imprimeurs de l'Allemagne. II a écrit la biographie
voir dans de telles conditions, il laissa a son collè- de son grand-père, Frederic-Arnold Brockhaus.
gue, M. de Freycinet, le soin de former un cabinet Le second. Henri-Rodolphe, né à Leipzig, le i6 juillet
nouveau. Parmi les votes qui marquent son atti- 1838, fit son apprentissage comme libraire et comme
tude, on peut signaler celui du 11 fe\ner 1889, en imprimeur dans les etablissementspaternels et le
faveur du rétablissement du scrutin uninominal ou compléta par des séjours à Pans, a \ienne et a
d'arrondissement, et celui du 14 du même mois, Londres. Sous la direction des deu\ frères, la mai
contre a l'ajournement indéfini de la revision de la son Brockhaus, qui compte un personnel de cinq a
Constitution ». Aux élections du 22 septembre 1889, six cents employés, continua les plus importantes-
la loi contre les candidatures multiples l'amena à publications attachées a son nom, ajouta d'autres
renoncer a celle qui lui était faite dans sou depar- services a ceux qu'elle reunissait deja et embrassa
tement natal, pour se présenter dans la 2' circon- toutes les industries se rattachant a la fabrication
scription du X* arrondissement de Paris (quartier et à la vente du hvre l'imprimerie, la reliure, la
de la Porte- Saint-Martin et Porte-Saint-Denis), et fonderie des caractères, la stereotvpie, la galvano-
il fut le seul des candidats républicains élus à Paris, plastie, la lithographie, la gravure sur bois, cuivre
au premier tour de scrutin; il obtmt 6 287 voix et acier, etc.
contre 4 603 données au genéral Thibaudm, can- Parmi les publications qui ont paru et qui parais-
didat boulangiste indépendant. Avant l'ouverture de sent encore, en grande partie, dans cet établisse-
la session d'octobre 1890, M. Brisson présenta au sement, il faut signaler la Gazette allemande uni-
ministère et lnra à la publicité des réclamations verselle (Deutsche allgemeîne Zeitung), fondée en
tendant à faire payer par les congrégations reli- 1857 l'important Dictionnaire de conversation
gieuses des arrieres considérables de contributions (Conversationslexicon, 13* edit., 1882-1887, 16 vol
dues par elles en vertu des nouvelles lois sur les gr. in-8, avec cartes et planches et un volume de
biens des sociétés elles furent l'objet de vives Supplément), sorte d'encyclopédie universelle, à la-
discussions dans la presse. Rapporteur du budget quelle se rattachèrent quatre autres recueils, dont
de la marine pour 1892, il proposa un plan com- deux dictionnaires Conversations texicon der neus-
plet de réorganisation de nos lorces navales, que len Zeit und Lileralvr (1832-1834, 4 vol.), et Con-

BRITTON (John), archéologue anglais, né le 7 juillet Amsterdam, le -iiéwier 1801, mort à Leipzig, le 15 no-
1771, mort à Londres, le 1" janvier 1857. Edit. 1-3. vembre 1874. Edit. 1-5.
BBIVES (Jacques), ancien représentant du peuple fran- BROCKHAUS (llermann), orientaliste allemand, frère du
çais, né à Montpellier, le 9 août 1800, mort dans cette f recèdent, né à Amsterdam, le 28 janvier 1806, moi l j a
Mlle, le 7 janvier 1889 Edit 1-5. oipzigj le 5 janvier 1877. Edit. 1-5
BRIZEUK (Julien-Auguste-Pélage), poète français, né à BR0D (Henri), musicien français, né à Paris, le 13 juin
Lorient, le 12 septembre 1806, mort à Montpellier, en 1799, mort dans cette ville, le 5 avril 1859. Edit. 1-4.
mai 1858. Edit. 1-2. BRODERIP (William-John), naturaliste anglais, né à
BR0CA (Paul), chirurgien français, né à Sainte-Foy-la- Bristol, vers 17i»4, mort le 27 février 185(J. Edit. 1-2.
Grande (Gironde), le 28 juin 1824, mort à Pans, le 9 juil- BRODHEAD (John-Romeyn), historien américain, né à
let 1881. Edit. 4r5. New York, le 2 janvier 181-4, mort le 6 mai 1873. Edit
BROCH (Ole-Jacques), homme d'Etat et savant norvé- 1-5
gien, né » Fredenksstad, le
le février Edit
li
h.
février 1818, mort à Sè- BRODIE (sir Benjamin Coili^s), chirurgien anglais, in' .'i
wes, 5 1889. Winstcislon, le 9 juin 1783, mort le 21 octobie 186-2
BROCKHAUS (Henri), libraire tditeui allemand, né à Edit 1-3
vrrsationslexiconderGegenwart (1858-1841, 4\oL), assez respectueux pour la forme du gouvernement
a:
et deux revues le Présent (die Geg-enwart, 1848- qu'il
q avait mission de représenter à l'étranger, et
1857), et Unsere ZeiL (1857 et suiv.), servant plus u partie de la presse républicaine insista, à celte
une
spécialement de supplément au Conversateons- occasion,
01 pour qu'il fut remplacé comme ambassa-
lexicon; une série a Atlas (BUder-Atlas), complé- deur. M. de Broglie, qui n'avait accepté qu'avec re-
d,
ment iconographique de toutes les parties de l'ou- pugnance
p des fonctions diplomatiques, demanda
vrage; X Encyclopédie universelle des sciences et alors à être mis en disponibilité, en alleguant des
al
des arts d'Ersch et Gruber (Allgemeine Encyclopédie raisons
r: de famille, et fut remplacé par M. le comte
der Wissenschaften und Kunsten), commencee en d'IIarcourt
d (1er mai 1872). Il figura, le 20 juin sui-
1818, vaste répertoire auquel les savants et les vant,
v au nombre des délégués de la droite, charges
écrivains les plus distingues de l'Allemagne ont col- dd'imposer a M. Thiers une politique conforme au\
laboré, et. qui dort se composer de plus de 100 vo- vvues de la majorité monarchique, et essaya, quel-
lumes; l'almanach littéraire Urania (depuis 1810); ques
q jours après, de justifier cette démarche, dans
l'annuaire critique de littérature, Hermès (depuis une
u lettre-manifeste, longuement commentée par la
1819); la ïievue littéraire périodique de conversa- presse.
p
tion (Literarisches Conversationsblatt, depuis 1820) Au mois de novembre suivant, à la suite de l'm-
qui prit, en 1826, le titre de Feuilles de conversa- terpellation
ta du général Cbangarnier sur discours
tion littéraire (Blaetter fur literarisclie Unterhal- r
recent de M. Gambetta a Grenoble, M. de Broglie
tung); le factionnaire bibliographique universel prit
p directement à partie le chef de la gauche, qui
d'Ebert (Ebcrts allgemeines bibbograpliisches Lexi- ne
n lut répondit pas. Il esperai provoquer ainsi. un
con, depuis 1823]; la Bibliographie universelle de incident
JI parlementaire qui mît M. Thiers en mino-
P. Trœmet (Allgememe BiLliographie); le recueil r et celui-ci, maigre un vote rendu douteux par
rité,
périodique Pfennig Maqazin (depuis 1833} une d nombreuses abstentions, renonça à offrir la de-
de
suite considérable d'ouvrages de géographie et de mission
n qu'il tenait toute prête. La commission des
voyages, tels que ceux de Baker, de Cameron, de Trente,
1 instituée le 5 décembre 1872, choisit M. de
\ordenskjold, deRohlfs,de Scliliemann,de Sclrwem- Broghe pour rapporteur et, après deux mois (le
E
furth, de Stanley, etc.; des traductions et éditions travail,
t: présenta a l'Assemblée, le 21 février 1873,
allemandes de grandes publications françaises ou c projet de loi sur les relations du président de la
ce
anglaises, comme l'Histoire de l'art dans l'anti- 1République et des representants, qualifié publique-
quité, de Perrot et Chipiez, etc. ment
n de chinoiserie par celui contre qui il était
dirige.
d En même temps, il y était stipule que l'As
BROGLIE (Jacques-Tictor-Albert, duc DE), homme semblées ne se séparerait pas sans avoir statué sur
politique français, ancien sénateur, ancien ministre, 1l'oigiimsation et le mode de transmission des pou-
membre de l'Institut, fils du ministre et pair de vvoirs executif et législatif, sur la création d'une
France, mort en 1870, est né le 13 juin 1821. Il se seconde
s Chambre et sur la loi électorale. Ces di-
fit, au sortir des bancs de l'Université, une reputa- vverses propositions furent votées par la majorite,
tion précoce comme publiciste. Après avoir débute sans s donner encore pleine satisfaction a ses ran-
dans la Ïievue des Deux Mondes, où il écrivit, en cunes. c Le 25 mai 1873, M. de Broghe, qui s'était
1848, sur la politique etrangere de la République, assure s l'appui de toutes les fractions conservatrices
un sévère article anoinme que l'on attribua a son ide l'Assemblée et même d'un groupe de républicains
père, il devint un des principaux redacteurs du dirige t par M. Target, interpella le gou\ernement
Correspondant. Tour a tour adversaire des doctrines sur s le nouveau ministère choisi par M. Tlners dans
exclusives de l'Univers religieux et de celles de la 1le centre gauche. Il évoqua le péril social que cou-
philosophie rationaliste, du pouvoir absolu comme rait i la France livrée aux radicaux, et déclara, en
de la démocratie, il défendit a la fois les intérêtsson nom et en celui des signataires de l'interpella-
catholiques et les principes du libéralisme constitu- tion,
t que le pouvoir devait cesser de compter sur
tionnel modere. Le 20 février 1862, il fut elu leur 1 appui, s'il persistait dans ces errements.
membre de l'Académie française, à ]a majorité de M. Dufaure, ministre de la justice, tenta vainement
22 ^oi\ sur 20, en remplacement du P. Lacordaire. de désarmer la droite elle se disposait déjà a voter
ba reception eut heu le 26 février 1865. un ordre du jour de déliance, quand M. Buffet,
Aux élections générales de 1869 pour le Corps président de l'Assemblee, reçut un message de
législatif, il se présenta dans l'Eure comme candidat)1. Thiers, qui demandait à être entendu, et la suite
de l'opposition, mais n'obtint que 3 854 voix, alors de la discussion fut remise au lendemain. En pre-
que le candidat officiel en réunissait plus de 14 000.sence d'adversairesdésormais implacables, M. Thierh
L'année suivante, il devint chef de la famille par la ne se sentit plus tenu aux ménagements que sa si-
mort de M. Victor de Broglie, son père (25 janvier tuation l'avait jusqu'alors obligé à garder, et Il
1870), a côte duquel il avait su jusque-la se creer prédit à M. de Broghe, avec une amère justesse,
lui rôle et acquérir une notoriété personnelle dans qu'il serait le protégé des bonapartistes. M. Casimir
le monde religieux, littéraire et politique. Son passé, l'ener essaya une dernière fois de fléchir l'Assem-
son attitude libérale sous le régime împéiial, sa si- blee, et l'ordre du jour Ernoul, qui infligeait un
tuation de grand propriétaire foncier, le mettaient blâme à M. Thiers, reunit 16 voix de majorité. Dans
siuv premiers rangs, du moment des élections nou- la séance de nuit qui suivit, la démission de l'il-
velles, dans ce double mouvement d'opposition que lustre homme d'Etat fut acceptee, et la nomination
la guerre et les malheurs qui en furent les conse- du maréchal de Mac-Mahon, comme président de la
quences avaient deteimniL* a la fois contre l'Empire République, votée par 390 voix. Le lendemain.
et contre le radicalisme républicain. M. de Broglie, charge de former un cabmet, prit le
Aux élections du 8 février 1871, le duc Albert de portefeuille des affaires étrangères et appela au
Ftroghc fut en ellet nommé représentant de l'Eure pouvoir MM. Batbie, Beule, Ernoul, etc.
a l'Assemblée nationale, le quatrième sur huit, par Dans une circulaire adressée, dès le 28 mai, aux
45453 uu\. Un décret, du 10 le nomma ambassa- agents diplomatiques, le nouveau ministre déclara
deur extraordinaire et plénipotentiaire a Londies. que le gouvernement suivrait « une politique résolu-
Au mois de mars 1872, il fut chargé de poiter au ment conservatrice, c'est-à-dire pacilique au dehors
gmr\ ornement anglais la dénonciation des traites de et modoroe au dedans, et qu'aucune atteinte ne
commerce. On lui reprochait des lors de ne pas serait portée aux lois existantes. » Si celles-ci
n'ÔIi'c montré, dans ses discours a la Chambre, furent respectées, les fonctionnaires chargés de les

BROFFERIO ( Vnye), avoc.it et homme puhtique ît.i- BROGLIE (Adnlle-Chai les-Li'once-Victor,duc DE), homme
• lien, né ,1 Castel-Nuovo, en 1802, moit le 26 mai 1866. ri'Etdt h.inçais, membre de l'Institut, nfi h* 28 novembre
Ldit. l-l. 1785, moi ta Paris, leSàjaimer 1H70 EdiL 1-4.
défendre étaient à ce moment même rétoques ou les nominations des serviteurs les plus compromis,
lE
déplacés par les soins du ministre de l'intérieur. dde l'Empire et d'anciens membres des commissions
M. Beule, tout dévoué à la politique du chef de unvtes
u a de hautes Mtualions. Comme président du
cabinet. Ce fut dans cet esprit que la loi sur lus Conseil,
C c'était a lui autant qu'a ses collègues que
maires, attribuant exclusivement leur nomination l'opinion rapportait la responsabilité des actes les
1'
au pouvoir central et aux prefets, fut presentee a moins
n justifiables des divers ministres, jusqu'aux
l'Assemblée (20 novembre 1875) et soutenue par violentes
v injures prodiguées par un organe officiel
M. de Broglie, qui avait remplace lui-même M. Beulé subalterne,
s le Bulletin des communes, aux 563 dé-
a l'intérieur. Des qu'elle eut eté votee, son appli- putes
p de la majorité. Sur ces entrefaites, M. de
cation provoqua d'innombrables révocations, et le liroghe
B se vit au Théâtre-Français,lors d'une reprise
parti bonapartiste eut la plus large part dans le ddu Mariage de Figaro (18 juillet), l'objet d'une
recrutement du nouveau personnel. Pendant la manifestation
n blessante, que la presse se plut a
période des tentatives de fusion entre les deux accentuer.
a Malgré ces marques d'impopularitéauprès
branches de la maison de Bourbon (août-novembre de d la partie libérale ou républicaine du pays, son
1873), M. de Broglie protégea ouvertement les ardeur a contre-révolutionnaireparaissait insuffisante
démarches des negocidteurs et, afin d'obvier à à certains journaux devoues à la politique du
l'échec auquel ils aboutirent, proposa la prorogation l'Elysée,
1' qui demandaient le remplacement du mi-
pour sept ans des pouvoirs du maréchal. Le sep- mstre n de la justice par un homme plus énergique
tennat fut vote,' mais l'extrême droite, dont les des d dissentiments, maintes fois dementis par la
projets se trouvaient indéfiniment ajournes, ne pressep officieuse, se manifestaient entre MM. de
pardonna pas à M. de Broglie cette mesure des- Broglie1 et de Fourtou, dans les polémiques des
finée, dans la pensée du centre droit, à donner a partis
r conservateurs. Toutefois, cette session n'eut
M. le comte de Chambord le temps de modifier son pas f de conséquence officielle, et les deux ministres
inflexible résolution. Ce mécontentement éclata lors s'unirent
s dans un dernier effort pour faire triompher
du vote de la loi electorale (16 mai 1874); M. de aux a élections les candidats de la coalition antirépu-
t
Broghe, battu par 381 voix contre 517, par suite de blicaine, mis officiellement sous le patronage du
la defection de l'extrême droite, fut oblige de donner maréchal
r de Mac-Mahon. Ensemble ils adressèrent
sa démission. Revenu au centre droit, il vota néan- aau* préfets et aux parquets une circulaire les invi-
moins pour l'adoption des lois constitutionnelles, tant t a réprimer particulièrement les imputations
L'hostilité du parti légitimiste le poursuivit encore de t cléricalisme dn-igees contre le gouvernement, A
lors de l'élection des 75 senateurs inamovibles (de- l'intervention
1 déclarée et active de l'administration
cembre 1875], et, de scrutin en scrutin, fit échouer dans c la lutte électorale, aux poursuites multipliées
'a candidature. Il lui restait le département de des parquets contre la presse républicaine, contre
<.

l'Eure où l'appui des electeurs sénatoriaux bonapar- 1les candidats eux-mêmes et les orateurs des réunions
tistes lui permit de passer au second tour, le piibhqnes, [ ïn cabmct de Broglie voulut ajouter
deuxième sur deux, avec 480 voix sur 786 votants. 1l'action personnelle du maréchal président de la
Il était membre du Conseil gênerai, pour le canton République,
1 dont les voyages à travers la France,
dont il porte le nom, depuis le 8 octobre 1871. 1les déclarations officielles, les appels de la dernière
L'altitude de M. de Broghe dans la Chambre haute heure 1 ne purent entraîner le pays à sanctionner,
fut la même qu'a l'Assemblée cherchant toujours à au s scrutin du 14 octobre, l'acte du 16 mai et la
entraver par ses votes et son influence l'adoption politique 1 qui l'avait inspire.
des lois proposees par la majorité républicaine des Apres la reunion de la Chambre des députes, où
députes il se prononça notamment contre la colla- étaient c revenus en grande majorité les ennemis de
tien des grades universitaires par l'Etat. Il combattit ?M. 1 de Broghe, celui-ci, maintenu a la tête du cabi-
le cabinet Dufaure, aussi bien que le ministère net, r comme pour une lutte nouvelle, eut un premier
Jules Simon (12 décembre 1876]. C'est à son in- échec f en combattant l'urgence demandee pour U
fluence directe qu'on allribua l'acte du 16 mai 1877, j proposition
1 Albert Grevv,, tendant a la nomination
c'est-u-flirn la lettre adressée officiellement par le d'une t commibbion d'enquête électorale cette urgence
maréchal de Mac-Mahon au président du Conseil fut t votée par 312 \oix contre 204 (15 novembre).
pour lui reprocher sa condescendance aux volontés Cmq ( jours apres, le ministère donnait enfin sa de-
de la majonto de la Chambre, intervention peu mission i et était remplace par le cabmct intérimaire
parlementaire qui provoqua la démission de i lioehebouet, auquel succeda, le 15 decembie, le
de
11. Jules Simon et de ses collègues. Dès le lende- (cabinet Dufaure.
mam, M. de Broghe fut appelé a former un cabinet M. de Broglie ne prit la parole, durant la session
conservateur et reçut, avec la présidence du Conseil, ssuivante, que dans les commissions du Sénat, et
le portefeuille de la justice. Il avait prit, pour pnn- notamment
i pour se plaindre des lenteurs de la pré-
cipaux collegues, le duc Decazes aux \iTdires etran- paration1
du budget; a cette réclamation, le bureau
gères, M. Fourtou a 1 Intérieur, M. ifrtmnt à l'Ins- répondit,
i par l'organe de M. Barthélémy Saint-Hilaire,
irucUou publique. Son entrée a la Chambre fut tque les i etards dont on osait se plaindre prove-
accueillie par une mleipellalion qui, soutenue par naient i uniquement de l'arrêt et du trouble apporte»
Gambclla, eut pour conclusion le fameux ordre du aux affaires publiques par l'acte du 16 mai. bou*.
jour exprimant un refus de confiante et vote par 1les diverses administrations républicaines qui bf
."i63 deputes. M. de Broghe fit prononcer aussitôt succédèrent au pouvoir, M.deBroghe se fit surtout
la prorogation de la Chambre, et il adressa aux remarquer par son énergique et constante opposi-
procureurs généraux, une circulaire par laquelle il tion a l'esprit d'independance religieuse qui inspi-
les invitait à « poursuivre le mensonge sous toutes rait les projets de lot relatifs à l'instruction publi-
ses formes » ce qui revenait à interdire au paru que. Il combattu avec une extitôme ardeur, dans la
républicain de répondre par la plume ou par la séance du 20 janvier 1880, le projet de loi sur le
parole aux attaques dont il était l'objet. Le 1 fct juin conseil supt'i icur, qui écartait les membres etranger,
Minant, il porta au Sénat le message présidentiel, l'i'mversite, notamment les evêques il voyait la
réclamant une dissolution, qu'il obtint par l'appui un premier acte de la proscription systematique de
de ceux-là même qui l'avaient renversé jadis dans la religion en mattere d'enseignement. Lors de la
l'Assemblée nationale. discussion de la loi organique de l'enseignement
La Chambre disboute, M. de Broghe ne montra primaire, en mars 1882, il proposa et soutint vive-
pas d'abord moins d'activité que son collègue, M. de ment un amendement tendant a supprimer du pro-
Fourtou, a « bousculer le pays » en vue des elec- gramme l'enseignement moral et civique, qui lui
lions, selon une expression familière échappée au paraissait destine a supplanter l'instruction reli-
minibtre de l'intérieur. Les révocations de fonction- jgieuse cet amendement, soutenu par 03 von, fut
naires de tout rang furent nombreuses, auiki que repoubbe p.tr 181.
Lors du renouvellement triennal du Sénat, le vmr (188Ï, in-12) Problèmes et conclusions dp
'i.'i janvier 188j, M. de Broglie ne fut pas reelu. Il C histoire des religions (1885, în-12); la Morale
n'obtint que 525 voix sur 1067 notants. Porté, la sans Dieu, ses principes et ses conséquences (1880.
même anuee, aux élections législatives générales, du in-18).
octobre, sur la liste monarchique du département
de l'Eure, il obtint sans être élu, au premier tour BROGLIO (EmileJ, publiciste italien, né à Milan, en
de scrutin, 41771 voix sur 86178 mutants. Resté fevrier 1814, étudia fc droit à \crone et a Pavie et
seul au scrutin de ballottage, il échoua, a\ec 40 540 l'économie politique a Milan, visita l'Italie avec Iv
\m\ contre 40 554 données au candidat républicain, poète Aleardt et devint en 18 £2 secrétairedeSociété
\[. Papnn. Une élection partielle provoquée par la des chemins de fer de Lombardie. En même
mort du député de la 1™ circonscription d'Evreux, temps il travailla avec tïanin a préparer l'insur-
M. Bully, fournit, en fuu'ier 1800, l'occasion de rechon qui eelata en 1848, contre les Autrichien'
proposer à M. de Broglie une candidature qui n'eut occupa le poste de secrétaire du gouvernement
|MS de suite, parce quelle ne réunit pas la majorité provisoire et, après la chute de la Révolution.
du parti monarchiste. r migra en Piémont où il resta jusqu'en W3W.
Cousine publiciste. M. de Broche reunit d'abord ses Il revint alors a Milan, prit la rédaction en chef
premiers essais en un volume intitule Etudes morales du journal la Lombardia, fut députe au Parle-
ri littéraire" (1853, ui-18). Son œmre principale ment italien de 1861 a 1876 et du 27 octobre 18G"
lut ensuite l Eglise et l'Empire romain au w siècle au 13 mat 1869, ministre de l'instructionpublique.
(1856, 2 vol. in-8), qui a eu jusqu'à cinq éditions M. Broglio a publié Dell' Imposta sulla ren-
est l'histoire du règne de Constantin, écrite au dita del capitale nell Inghilterra e negli Statt
e
point de vue catholique; elle fut sume de deux JJmti (Turin, 1850, 2 vol.); Slitdj rostiiuzionati
.mtres parties Julien l Apostat et Théodose le (Milan, 1860); Delle l'orme parlamentari (Ibid..
V.rand. En 1840, il a donné une traduction du Sys- 1865); Vita di Federico il Grande (\h\iU 1874-1870.
fc/nc religieux de Leibniz (ni 12). Il a publie en 2 vol.); il fteqno di Federico II di P/ussia detlo
outre Une Réforme administrative en Algérie il Grande (Ibid., 1879-1880, 2 vol.).
1860, in-8], brochure qui lit beaucoup de bruit;
Questions de religion et d'histoire (1800, 2 vol. BROHAN ( J osephiue Félicité Augystme) actrice
m-8); la Souveraineté pontificale et In Liberté française, lille de la célèbre sociétaire de la Co-
< 1861, in-8); la Libellé divine et la Liberté hu- mt'dfe-Fraiiçaisc, Suzanne Brohan, morte en 1887.
wame (1865, in-8); le Secret du lioi (1878, 2vol. est née a Paris, dans l'ancien liôtcl de Rambouillel
m-8; 2° edit. 1879, 2 vol. m-18), iniSB en œmre de le 2 décembre 1824. ÎNommce, à dix ans, pension-
papiers de famille et autres documents relatifs a la naire du Conservatoire, elle entra dans la classe
diplomatie occulte de Louis XV; Frédiric II et de Samson; elle s'y lit d'abord remarquer par uuf
Marte-Thérèse, d'après des documents nouveaux extrême dévotion, dont son premier professeur.
(1882, 2 vol. m-8; 2" edit. 1885, 2 vol. ïn-18); Fré- l'abbe Paravey, lui avait inculqué les principes.
déric II et Louis AI', d'après des documents nou- Elle n'en remporta pas moins le second prix de la
veaux (1884,2 vol. m-8; 2aédit.l887; ft \ol. m-18}; comédie à l'âge de treize ans et le premier pm
Marie-Thérèse impératrice (1888, 2 vol. m-8) Ilis- l'année suivante. A la suite de ces succès, elle so
tniie et diplomatie (1889, in-8), etc. Le duc de réfugia, dit-on, dans un couvent de la rue du
lïroplie a donné en outre une importante publication Bac, d'où on eut grand'peine à la tirer, pour l.i
deb mémoires de son père, sous le titre de Souvenirs faire debuter au Theàtre-Français dans Tartufe
rfu feu duc de îiroglie [1785-1870] (1886-1887, 4vol. et dans les Rivaux d'eux-mêmes. Elle avait qua-
m-8)t et une édition tres discutée des Mémoires de torze ans et demi. Sa grâce, sa \hacité, tempérées
Talleyrand (1801, tomes I-IV), d'après un manu- par une certaine pudeur juvénile» lui conquirent.
srrit communiqué par M. Andral et dont l'aittlienti- tous les suffrages. Elle fut engagée le soir même
ule a cté légitimement contestee. aux appointements de 3000 francs.
M. Albert de Broglie a épouse, le 19 juin 1845, Bientôt, Molière n'eut pomt de plus spiriuelle ni
Mlle Paulme-Eléonore de Galard de Bearn, morte le de plus franche interprête; car elle ne tarda pas
"28 novembre 1860. Il en a eu quatre lits, dont a se defaire de cet embarras naïf qui n'est point
I aine, Victor, né le 30 octobre 1846, a éte chef de dans les mœurs des soubrettes de l'ancienne
cabinet de son père et a été décore de la Légion comédie. Les rôles de Donne du Tartufe, de
d'honneur. Le dernier, Emmanuel, ne le 25 avril Toinolte du Malade imaginaire^ de Cleanthis dans.
1854, a publie plusieurs ouu'ag'cs le Fils de Amphitryon, furent trois de ses plus beaux triom-
Louis XV, Louis dauphin de France 1729-1765 plies. Elle joua avec succès tout l'ancien réper-
(1877, in-18); Fénelon à Cambrai (1884, in-81, ou- toire, et parnculierement le rôle de Suzanne du
^iape couronne par l'Académie française; Mabdlon Mariage de Figaio.
et la société de l'Abbaye de Saint-Ga main-des- Elle a créé ou repris des rôles importants
Piés à la fin du x\u* siècle (1888, 2 vol. in-8); dans plusieurs pièces modernes Oscar, ou le
lit Société rfp V abbaye de Saint-Get main-des-Prés Mari qui trompe sa femme, l'Homme de bien, le
au xvm' siècle (1801, 2 vol. m 8), etc. Dernier" marquis, la Marînetle, la Tutrice, Pas-
cariel et Scaramouche, les Amoureux sana ~le le sa-
BROGLIE (l'abbé Au guste-T Iwodore- Paul be), frère voir, les Burgraves, le Testanaerrt de César, la
du précèdent, né a Paris, le 18 juin 1834, servit Tourde Babel, le Canosse, la Vieillesse de Riche-
d'abord dans la maruie. Aspirant en 1855, en- leeu, Le Chdleau de cartes, le lioi s'arrzuse, la b'a-
seigne de vaisseau le 10 juin 1857 et lieute- milte Poisson, les Lundis de Madame, le Songe
nant de vaisseau le 10 août 1802, il quitta le d'une nuit d'hiver, le Pour et le contre, le Béarnais,
service, en mai 1869, pour embrasser li car- Don Guzman, la Marquise de Senneterwe, le Ca-
rière ecclésiastique. Après avoir eté aumônier de price, Mademoiselle de Belle-Isle, les Demoiselles
l'Ecole normale municipale d'Auteuil, jusqu'à la de Saint-Cyr, etc. Justice est rendue à l'originalité
suppression de ces fonctions, il l'ut nommé pro- de cette artiste dans la deuse, iièrement parodiée,
fesseur d'apologetique à l'Institut catholique de qu'elle a prise ou qu'on lut a prêtée a Coquette ne
Paris. Chanoine honoraire d'Evreux et de Paris, veux, Smihrette ne daigne, lîrohan suis, »
d a été decore de la Légion d'honneur. En 1850, Mlle Augu&tme Ri-oUan obtmt un congi*
On cite de lui Conféiences sut la vie sur- de si\ mois» qu'elle consacra à une tournée en
naturelle (1878-1883, 3 -vol. gr. in-18); le Posi- province et à l'étranger; elle reçut de véritables
tivisme et la science expérimentale (1881, 2 vol.
£U'. in-8); la Science cl la reltqttm (1883, in-18); BROHAN (Angujstinc-Su/jnne), aotnee française, née le
Instruction momie. Dtett, fa Cousu n'itee, h Oe- 9*J j.uiu<t 1807, moite le le août 1887 Edit. 1-5
17
«nations dans plusieurs -villes, particulièrement à BROISAT (Emilie), aclrice française, née a Turin
Bordeaux et à Turin. Ses derniers rôles, au Théâtre- en 1848, débuta au Vaudeville en 1866 sans avoii
1 rançais, ont été ceux de Aicole, dans le Bour- passé par le Conservatoire, dans un rôle épisodique
geois gentilhomme (1858); de Caroline, dans les de Maison-Neuve, comédie de M. V. Sardou. Elle se
Deux Veuves (1860), de Mallelille; de ïianon, dans rendit ensuite a Bruxelles où l'appelait un engage-
le Cœur et la Dot, du même auteur; de Camille, ment qui lui permit de jouer quelques rôles impor-
dans la Papillonne, de JI. V. Sardou. Éloignée (in tants du répertoire moderne, fut applaudie dans
plus en plus de la scène, elle s'en est retiree une série de représentations données à Vicln ot
1out à fait en fe\ner 1808, après vingt-sept années parcourut l'Italie avec unimpresario qui avaitorga-
de service à la Comedie-Franciiise, avec une pen- nisé une troupe d'artistes français. M. Régnier lui
sion de retraite dont on a porte le chiffre a lit enfin obtenir un engagement à l'Odeon, et
li 400 francs. Mlle Broisat ne tarda pas a y prendre un rang dis-
Mlle Brohan compte aussi des succès comme tingue les rôles de Casilda et de la reine, dans
.luteur dramatique. Elle a ecril, pour les théâtres Ruy-Blas, ou elle remplaça, pour ce dernier,
de société, un proverbe Compter sans son hôle; Mlle Sarah Bernhardt, coût d'Electre, dans les
les Métamorphoses de l'amour, petit drame; Quitte Erinnyes de 11. Leconte de Lisle, d'Agnès de
nu double; II faut toujours eu venir là Qui femme l'Ecole des femmes, de Suzanne du Mariage de
n, guerre a, etc. Plusieurs de ces pièces ont ete Figaro et de Minu de la Vie de Bohême, mirent en
louées devant le public au Théâtre-Français. Mais relief ses qualités délicates et distinguées. Entrée
elle a refusé de livrer a la publicité des œuvres a la Comédie-1 rançaise en novembre 1872, ellev
diverses, entre autres des Mémoires, très vantes de debuta avec succès dans Philiberle, le Demi-
ses amis. En 1857, elle se laissa aller à rédiger, Monde et Mlle de Belle-Isle. Elle interpréta en-
•ouï, le nom de Suzanne, quelques Courriers de suite avec talent le rôle de Kitty Itell, dans le
Paris d.ms le Figaro. Ses attaques contre JI. Vic- drame de Chatterton, repris pour elle, et qui n'eut
tor Hugo, son ancien ami, et alors exile, lui atlirè- toutefois que quelques représentations ( février
i ent de la part de la presse et des gens de lettres 1877). Elle y remplit encore celui d'Helene, dans
des represailles sévères qui la déterminèrent à les Maucroix (1883), etc.
renoncer au journalisme. Elle reçut, peu de temps
après, la succession de la chaire de Mlle Rachel, BRONSART DE SCHELLENDORFF (Paul), général
au Conservatoire. prussien, ancien ministre de la guerre, ne a
iNous ne pouvons passer sous silence, au sujet Dantzig, le 25 janvier 1832, appartient à une an-
de Mlle Augustine Brohan, cet esprit d'a-propos, cienne famille qui a donné plusieurs generaux a
( ette science de repartie qui, dans le monde du l'armée et est fils d'un gênerai qui fut directeur du
théâtre, a contribué a sa réputation autant que département économique au ministère de la guerre.
>on talent dramatique, et plus que son talent litte- Il sortit, en 1849, de l'Ecole militaire de Berlin
Vdire. Elle apportait, dit-on, dans ce genre d'escrime dans un regiment de genadiers de la garde, fré-
une vivacité dont la bienveillance n'etait pas le de- quenta les cours de l'Académie militaire, fut promu
faut, et une verdeur d'expression ou de pensée lieutenant en premier en 1859 et capitaine en
rappelant ce style audacieux des soubrettes de 1861. Attache alors au grand Etat-major général, il
Molière, auquel ont dû renoncer les auteurs dra- fit en même temps des cours à l'Académie mili-
matiques de nos jours. taire, obtint le grade de major en 1867 et celui
de lieutenant-colonel en 1870. Pendant la guerre
BROHAN (Emilie-Madeleine), sœur de la précé- franco-prussienne, il fit partie de l'Étal-major du
dente, née à Paris, le 21 octobre 1853, fut aussi roi de Prusse, et fut envoye vers Piapoleon III a
destinée de bonne heure a la carrière dramatique. Sedan, lorsque l'empereur fit arborer le drapeau
Au sortir du Conservatoire où elle remporta, en blanc sur les murs de la forteresse, pour négocier
1830, le prix de comédie, elle debuta, le 15 sep- les premières conditions de la capitulation. Promu
tembre, au Théâtre-Français, sous les auspices du colonel à la paix, il fut chef d'Etat-major du corp,
renom de sa mère et de sa sœur, dans le rôle de de la garde; général-major en 1875, il commanda
Marguerite des Contes de la reine de Navarre, et une brigade d'infanterie de la garde. Lieutenant
reçut, a l'origine, moins d'eloges pour son talent genéral en 1881, et commandant une division de
dramatique que pour la grâce et Mut de sa la garde, il fut appele, le 5 mars 1883, a succéder
beauté. Bientôt admise sociétaire, elle a aborde au général de Kamecke, comme ministre de la guerre
depuis l'ancien répertoire, notamment le rôle de Soutenu par l'empereur Guillaume et par M. de
Gclimène dans le Misanthrope, et plus tard (1870), Bismarck, il presenta, en novembre 1887, au
celui de Philaminte, dans les Femmes savantes. Parlement de l'empire divers projets tendant a
Mais c'est dans les pièces modernes qu'elle a le augmenter l'effectif de l'armée en temps de paix
mieux repondu aux espérances fondées sur son ces projets irejetés, après une longue discussion,
nom elle trouva ses premiers bons rôles dans Made- amenèrent la dissolution du Parlement et furent
moiselle de la Seighère, Par droit de nmiguéle, les ensuite adoptes par le nouveau Ileichstag en
I;apreces de Jfaraanne etc. Elle a représente depuis mars 1887. Sous son administration. l'armée
avec sucées Jeanne dans Rêves d'amour, l'un des allemande fut pourvue du fusil à répétition, et
derniers omrages de Scribe (18 ou) Laure, dans les un nouveau règlement des pensions înibtaires fut
Deux Veuves (18(10), la comtesse, dans le Mariage introduit. Le 29 avril 1888, il a été remplacé
de Figaro (I8(il), la marquise, dans Une Amie, au ministère de la guerre
par le gênerai Yerdy
piôce d'un jeune débutant, M. llergerat (1865), la du Vernois et nommé commandant du 1™
corps
marquise de Maupas, dans le Lion amoureux (1866), ), d'armée.
l.i marquise de Pruiuères, dans l'Etrangère de Le gênerai Bronsart de Scliellcndorf a public
M. Aies. Dumas (1876), la duchesse de Reville dans Coup d'œil rétrospectif sur la tactique (Em Ruck-
le Monde ou l'on s'ennuie de M. Ed. Pailleron bhck auf die, etc.; Berlin, 2° edit. 1870) le Ser-
(1881). Elle a pris sa retraite en 1885. vice d'Etat-major en temps de paix et en temps
En 1854, Mlle Madeleine Brohan a épousé M. Ma- de guerre (der Dienst des Generalstabes nu
rio Uçliard (Voyez ce nom.) Peu d'annees après, Frieden und im Kriege; Berlin, 1875-1876, 2 vol..
intervint entre eux un jugement de separation de 2" édit., 1884), traduit en français par le capitaine
corps,, et, en 188}, le divorce. Weil (1876, 2 vol. in-8).
x
BR0NGNIARI (Adolphe-Théodore), botaniste français, BRONN (lient i-George), naturaliste allemand, né à Gu--
né à l'ara, le 14 janvier 1801, moit dans cette ullê, le ^elheim, le 3 mars 1800, mort à Hcidelberg-, le 5 juillet
18 fcvnei 1876 Edlt. 1-b 1802. Edit. 1-4.
BRONSART DE SCHELLENDORFF (Hans], niufci- Michel et Georges en 1877, il a été promu com-
cien allemand, de la famille du précédent, est né mandeur en 188 pour les services rendus par son
a Berlin le Il fevrier 1830. Il montra de bonne administration de l'Australie, qui lui dut de nom-
heure d'excellentes dispositions pour la musique breuses améliorations.
et parut dans des concerts à l'âge de onze ans. En- Il a publie deu\ volumes de poésies Pocms nfNew-
tré en 1849 à l'université de Berlin, il fut élève de Zealand ( 1868) et lhe Stranger of Seriphas ( 1869).
Dehns pour la musique, puis alla à Weimar se per-
fectionner sous la direction de Liszt. Après avoir BROOME [Mary-Anne Stewart, lady), femme au-
dirigé les concerts de Leipzig, en 1861 et 1864, il teur anglaise, née a la Jamaïque, est fille dr
lit un séjour à Berlin, puis obtint, en 1867, l'inten- M. \V.-(r. Stev\art, alors secrétaire du gouverne-
dance du théâtre de Hanovre qu'il a continué ment de cette île. Elevée en Angleterre, elle re-
à diriger depuis. Plus connu comme pianiste, il tourna à ]pf< Jamaïque en 1850, et épousa en 18521e Ir
a cependant donné quelques compositions pour le capitaine d artillerie George R. Barker, qui se dis-
piano et pour orchestre; il a aussi publié un écrit tingua dans la guerre de Crimée et l'insurrection
intitule Devoirs musicaux (Musikalîsche Pfhchten; de l'Inde (1857J. Celui-ci étant mort en 1860, elle
Leipzig, 1838). epousa, en 186», M. Frederick Napier Broome, qu'elle
Sa femme, Mme Ingeborg Biloksaut DE Sciiellen- accompagna a la Kouvelle-Zelande. Revenue avec
dorff, née à Saint-Pétersbourg le 25 août 1840, de lui en Angleterre en 1869, elle publia, vers la fin
de parents suédois, fut élève de Ilenselt et de Liszt la même année, un volume intitulé la Vie
et s'est fait entendre comme pianiste à Paris, en dans les établissements de la Nouvelle-Zélande
1879. Depuis son mariage, elle s'est livrée la la com- (Station Life in Acvi-Zeahind). Ce premier livre
position. Elle a écrit un grand nombre de mor- avant reussi, elle écrivit, en 1870, un petit volume
ceaux de musique de chambre et fait jouer sur le d'Historiettes pour les enfants (Stories about), qui
théâtre de Weimar une opérette tirée d'une pièce fut suivi d'un grand nombre d'ouvrages du môme
de Gœllie: Jory et Bseteh (1873). genre. Au commencement de 1874, lady Broome
publia des Premiers principes de cuisine [First
BROOKE (le rév. Stafford-Augustus), théologien Pnnciples of cookmg) qui eurent un grand succès
t'L prédicateur anglais, ne a Dublin en 1832, fut. et la firent nommer siinntendante de l'Ecole na-
élevé au Collège de la Trinité de cette \ille, et tionale de cuisine. Elle a séjourné depuis dans l'A-
entra dans les ordres. Après avoir occupé succès- frique du Sud avec son mari et a publie Une
sivement plusieurs cures en province, fut ap- Année de ménage dans l'Afrique du Sud (A jear's
pelé à Londres, où il acquit une grande réputation llousekeepmg m South-Africa, 1877) Apres avoir
comme prédicateur. Il fut nommé chapelain ordi- écrit dans divers magazines, lady Broome avait
naire de la reine en 1872, et ses admirateurs lui fonde elle-même une revue de famille Evening
tirent construire une chapelle en toute propriété a Hours (Heures du soir). Ayant suivi son mari en
Bedford, où il prêcha habituellement. En septembre Australie en 1883, elle y reçut un très sympathique
1880, il se sépara avec eclat de l'Eglise anglicane accueil et y resta jusqu'en 1890. Elle a envoyé de
officielle, après avoir annonce qu'il avait perdu ce pays, en 1885, une serie de Lettres pour V An-
toute croyance aux miracles. 11 continua à prêcher gleterre. «
dans sa chapelle le théisme chrétien, rejetant tout
Hlfiineut surnaturel BROSBOELL (Charles), romancier danois, né dans
Le rev. Brooke a publie Vie et lettres de feu le Jutland, le 7 avril 1820, étudia quelque temps la
Frcd.-W. tiobcrtson (Life and letters of the late peinture a l'Académie des Beauv-Arts de Copenha-
Fred. Vi. Hobertson, 1865); la Tftéologte chez les gue mais orphelin et sans fortune, il entra dans
poètes anglais (Theol. in the Enghsh p'oets; 1874); le journalisme, et, pour gagner sa vie, écrivit des
Premières lectures de littérature anglaise (Primer romans et des pièces de théâtre. Le talent d'obser-
of Enghsh Liter.). Les Sermons ont ete reunis et vation et la facilité distinguent la plupart de ses
publies en quatre volumes (1868-1877).
“ œuvres, qui ont été traduites en anglais, en alle-
mand et en hollandais.
BROOME [<ûr Fredenck ÎSapier), administrateur On cite de lui, dans le genre dramatique les
et littérateur anglais-, est né au Canada en 1842. Deux Etudiants (de to Studenter; Copenhague, e,
Vprès avoir fait ses études, il passa en 1877 à la 1838); le l'ils du contrebandier (Smugleren& bœu,
Nouvelle-Zélande, vmt en Angleterre en 1864 et fut 1839); les Fils d'Eiagh (Eiags Sœnner, 1845);
attaché au Times, comme critique d'art, et fut en- AyfJla (18471; Jane Tuyon (1849), pièces représen-
voyé par ce journal pu Bussic, lors du mariage du tées à Copenhague, etc. dans le roman le I'aren-
Iluc d'Edl1nhourg a\ec la fille de l'empereur en tage (Slœgtskabet, 1839); les Conflits de la vie
1874. Il collabora en outre a plusieurs revues, (Livets contheter, 1844) Contes et légendes du
notamment au Cornliill Magazine et <iu Macmil- Jutland (1847-1848); Récits de châteaux de cam-
lan Magazine, et épousa lady Barker, femme pagne [Hcrregaards fortœllinger, 1853).
dp lettres. Il fit partie de plusieurs commissions
î ovales entre autres de celle pour l'achèvement de BROSSARD (Etienne), sénateur francais, ancien
la calhédrale de Saint-Paul, dont il fut le secie- députe, ne a Poiullv-sous-Charheu(Loire), le 16 mars
laiie. En 1875, Il fut nomme secrétaire du gouver- 1850, termina ses éludes à l'Ecole des mines en
nement de la colome de Natal, en Afrique, et, en 1860, comme ingénieur civil, et fut envoyé en Algé-
1877, secrétaire du gouvernement de file Maurice; rie pour explorer le départeinmiL de Constantiue au
il en devint lieutenant-gouverneur en 1880 et point de vue géologique. Ingénieur des mines de
gouverneur de l'Austrasie occidentale en 1882. A plu- M.illidano (île de S.ird .ligne) de 1808 à 1870, il
sieurs reprises, il vint en Angleterre pour soutenir rentra en France quelques mois avant la guerre et
les intérêts de cette colonie devant le gouverne- prit part à la défense, comme capitaine de l'arlille-
ment de la Métropole. Décoré de l'ordre des Saints- rie mobilisée à l'armée de U Loire. Maire de Char-
BROOKE (sir James), navigateur anglais, né à Bandrl français, né à Folleny (Seinc-Inféi îeure), le 8 mars 178 1,
(Bengale), le 29 avril 1803, mort à Devon (Angleterre), le mort a Hontfermeil, le 21 janvier 1867. Ldit. 1-4
11 juin 1868. Edit.1-4.
BROSSAYS SAINT MARC (Mgr Godcfiov), prélat français,
BR00KS (Chaiies-Tunotlu'e), littérateur ainéiicain, né à cardinal, né à Rennes, le 5 février 1805, mort dans cette
Salein iblassachusetts), le 20 juin 1813 Edit. 1-5 ville, le 20 février 1878. Edit 5.
BROOKS (Charles-SInrley), aulimr dmmdtiqiie anglais, BR0SSET (Hdiie-Félicité), orientaliste français, né à Pa-
n<< le 2tt aviil 1815, moi t le 24 ftWnei 1874 Edil. 1-5.
1
ns, le 5 it'vner 1802, mort à Saint-Petersbouig1, le
BROSSARD (\iueilee Hqipolylt1, in.mpiis ur), fanerai "22iiniH imt Edit 1 S
lieu, révoqué après le 24 mai 18775, conseiller Me Mettas le Livre des classes laborieuses (1859, in-8)
général pour le canton du même nom, il fut élu Aj Agriculture théorique et pratique a l'usage de1-
député, le 20 février 1870, dans la deuxième cir- cc. L'coles (1860, in-18), Inspection des écoles primaires
conscription de Roanne, par 10680 voit, contre (1875, (If m-8, edit., 1881), avec M. Ch. Defodon;
Il. de Bouilher, représentant sortant qui n'en eut Manuel Mi du certificat d'aptitude pédagogique, avec
que 5824. Il se fit inscrire au groupe dit la gauche le même (1885, in-18) trois un certain nombre de lnres
repubhcame, avec lequel il vota et, après l'acte du de classe, pour les cours, et comprenant,
16 mai, il fut un des 563 deputés qui refuserent comme co les Leçons de géographie et Leçons a histoire
leur vote (le confiance au cabinet de Broglie. Aux de France, le livre du maître et le livre de l'élève
élections du 14 octobre suivant, fut réélu par [M
10556, contre le même concurrent devenu candidat dagogie
(1876, nl-18; nombreuses edit.); Questions de -pé-
do historique et pratique (181Ï0, in-18), etc. Il
officiel. Il fut également reelu, le 21 août 1881, est es un des redacteurs ordinaires du Manuel géné-
dans la 2' circonscription de Roanne, fiar 10 486 ral ra de t instruction primaire.
\o\ sans concurrent. Le 25 janvier 1885, il se pré-
BROUARDEL (Paul-Cimille-IIippolvte) médecin'
senta à l'élection sénatoriale partielle du departe-
ment de la Loire, pour le remplacement de M. Cher- français, fr né a Samt-Qucntm (Aisne), le 13 fe-
pin, décède, et fut élu par 549 voix sur 835 votants. vrier \i 1857, fit ses etudes aux hcees d'Orléans et
Au renouvellement triennal du 7 janvier 1888, il de di Saint-Louis a Pans, suivit les cours de la Fa-
fui réelu, le deuxième sur quatre, par 489 voix sur culte ci de médecine, et obtint le grade de docteur
'.137 votanls. ei 1865. Reçu ensuite médecin des hôpitaux, il fut
en
M. Brossard a publié un mémoire Description charge,
ci en 1873, du service médical à l'hôpital
géologique et physique de la subdivision de Chétif Samt-Antoine,
S: et passa plus tard a celui de la Pitié.
Algérie), à la suite de sa mission, et un travail Agrégé A en 1869, il fut nomme professeur de méde-
biographique sur les Dépulés de la Loire depuis cine c légale le 12 avril 1879 et elu membre de l'Aca-
1780 (181)0). d
demie de médecine dans la section de médecine
d
legale le 14 decembre 1880. Il en est devenu le
BMT (Charles-Alphonse), romancier français, né doyen. d Membre du comité consultatif d'tvjgiène
à Taris, le 12 avril 1809, fut clerc chez un avoue publique p de France, il en devint président, en rem-
(1827) et commis chez un banquier (182!)), avant de fplacement de M. Wurti, le 18 juin 1884. Souvent
s'occuper de littérature. Il devint plus tard cbef du appelé a devant les tribunaux dans les questions d'ex-
bureau de l'imprimerie et de la librairie au muiis- j 1pertise legale, il a remph aussi, comme médecin
tére dc l'intérieur. En 1830, il débuta par des Chants thygiéniste, diverses missions d'etude ou d'enquête,
d'amour (in-8), insérés en partie dans le Voleur, notamment i une en Allemagne, en 1883, pour l'étude
puis donna une vingtaine de romans Priez pour de c la trichinose, et a publie, à la suite, d'importants
elle! (1855, 2 vol. m-8) Ainsi soit-il! (1853); Jane rapports i officiels. Décore de la Légion d'honneur
Grey (1835, 2 vol.; 3* édit., 1838] Carl Sand (1858, le 1 16 mars 1872, il a ete promu officier le 7 juil-
2 vol.); la Comtesse aux trois galants (1859, 2 vol.) 1let 1881 et commandeur le 30 mars 1885.

la Nuit, terrible (1840); les Secrets de famille On cite de M. Brouardel, outre ses deux thèse*,
(1841, 2 vol.); la Sirène de Paris (1845, 2 vol.); pour le doctorat et l'agrégation De la Tuberculi-
le Réveil-matin (1847, 2 vol.); la Terre promisesation des organes génitaux de la femme (1865.
(18i9, 2 vol.); Deux coup, de tonnerre (185.5, 2 vol. m 8), et Elude critique des diverses médications
m-81; les Deux Péchés (1857, 2 vol. m-8); la Cou- employées contre le diabète, sucré (1869, in-8), le^.
sine du roi (1805, in-18) Miss Million (1880, in-18, ouvrages suivants l'Urée et le foie (1877, m-8),
en deux parties); la Déesse liaison, avec M. Saint- Eludes îjildiro-légales sur la combustion du corpsa
Des Causes d'erreur dans les-
Veran(1881,in 18); les Compagnons de l'Arche, avec humain (1878, in-8)
le même (1881, m-18), etc. M Alph. Brot a aussi expertises relatives aux attentats à la pudeur
écrit quelques drames en collaboration Juliette 1 [1883, in-8) De la Réforme des expertises médico-
(1834), la Lescombat (18il); la Tour de Londreslégales [1881, in-8) le Secret médical (1886, in-18),
(1855); Jane, Grey (1856); la Marmere des saules, a propos d'un piocès provoqué par la mort du
drame en cinq actes (Galte, 1858), avec M. Cli. Le- peintre Bastien-Lepage; toute une série de ïiap-
maître les Espions (1874) des articles de journaux, ports, Enquêtes, Affaires (Pranpun, Pol, Pastre-
des nouvelles et des pteces de vers. Beaussier), etc. Il a pris, en 1878, la direction de<=
Annales d'hygiène publique et de médecine légale
BROUARD (Pierre-Etienne-Eugènel, écrivain péda- (1878, 50" année) ou out ete insères plumeurs des
gogique français, né a Saint-Lyé (Loiret), le 20 fé- ouvrages précédents.
vrier 1824, fit ses etudes au seminatrc d'Orleans, BROUCKÈRE (Ileniï-llarie-Joseph-Gliislain de),
fut maître répétiteur au ljcee de cette ville, et, après
,ivoir été reçu bachelier ès lettres, se pourvutpri- i
du liomme politique belge, ne a Bruges, en 1801, entra
certilicat d'aptitude aux fonctions d'inspecteur dans la magistrature pendant la domination hollan-
maire. Il fut appelé a remplir ces fonctions à San- daise, comme substitut du procureur du roi a
cerre (1850), a Loches (1852), à Gien (1854) et aj Maastricht, et remplissait ces fonctions à Rure-
Blois (1858). Délégué à l'administration centrale, monde, quand éclata la révolution de septembre 1830.
le 31 aoùt 18bl, il fut nommé inspecteur primairee >omme conseiller a la Cour d'appel de Bruxelles, il
de la Seine le 1" décembre 1864, et inspecteur général1 fut elu en même temps membre du Congres natio-
de l'instruction publique pour l'enseignement pri- nal. Il se prononça pour la monarchie constitution-
maire, par décret du 23 janvier 1877. 11 a été admiss nelle et fut au nombre des commissaires envoyés
,i la retraite, comme inspecteur général honoraire,
auprès de Léopold pour lui offrir la couronne de
en 1886. Membre du Conseil supenenr de l'instruc- lîetgique.1831, Elu représentant de Ruremondc le
publique pour l'ensefgnement primaire et ede 20
la
août il developpa
de la
une
de
proposition tendant
divers conseils et comités relatifs a cet enseigne- a suppression peine mort. Représentant
ment, il a été decore de la Légion d'honneur le
c de Bruxelles en 1833, et constamment reelu depuis,
14 août 1867. il approuva le traite de 1839, relatif au Luxembourg
Brouard a publie Manuel de l'instituteur
M. r et au Limhourg. L'anuce suivante, il fut nommé-
i- gouverneur civil a Anvers, par le ministère libéral
primaire, résumé de conférences faites aux institu-
leurs du Loiret (1854, m-18), avec .MM l'inet et ît Lebeau-Uogier. Il conserva ces fonctions pendant

BROTONNE (FiiWiic-Paul l»), littérateur fiançai», né


lé BROUCKÈRE (Chai les-Mji le-Joseph Gluslain m.), écimo-
.1Maureville-sur-!usle, le 29 mai 17S>7, mort le 12 mars
rs miste v-i homme politique belge, m1 a Bi tiges, le 18 jan-
1865. Edit. 2-4. werlï'JG, mort i tlruvr-llo, le 2Oavnl1860 Mit 1-55
trois ans sous le, ministère mi\le de 51. Nothonib; 26692 vote sur 59951 votants. Il fut nommé, le
niais, en 1841, il fut pensionne pour infirmités. Il 14 novembre 1885, fun des secretaires de la Cham-
reprit sa place dans les rangs de l'opposition, et bre. Aux élections par scrutin d'arrondissement du
entra dans une combinaison ministérielle dont 22 septembre 1889, il se porta dans la 1' circon-
MM. ISogier et Delfose devaient faire partie. Celte scription de Perpignan, comme candidat radical et
combinaison échoua, et, le 50 juillet 1845, le minis- révisionniste et fut elu, au premier tour, par
tère Van de Wever succeda au ministère de M. Pio- 8159 voix contre 5082, données a un autre candi-
Iliomb II dirigea des attaques très vives contre un dat révisionniste, 51. Alavail.
des membres du nouveau cabinet, 31. d'Anethan,
ministre de la justice, BROWN (John-Lewis), peintre français, né à Bor
Après la victoire du parti libéral en 1847, deaux, le 16 aoùt 1829, d'une famille d'origine an-
M. Henri de Brouckère fut nommé ministre d'Etat. glaise, s'est fait connaître par des études de che-
En 1849, il remplit diverses missions diplomatiques vaux et de chiens, des scènes de sport et surtout
en Italie. Après la chute du cabinet Uogier et 1 rère- par des sujets militaires empruntés au siècle der-
Orban, il fut charge d'organiser (31 octobre 1852) mer ou à l'époque presente. Ivous citerons, entie
un ministère, dit de conciliation, dont il eut la pré- autres Un Tambour lîidjeb, Colledano hetrado.
sidence. L'abolition de la contrefaçon, le traite de chevaux du haras d'Aranjuez; Henriol au 10 août,
commerce avec la France, la conversion des rentes, Cwtine à Spire, dessins a l'estompe (1848); Ye-
la convention d Anvers, tentative de rapprochement delte; tielraile de battue aux loups Steeple cliase
entre l'autorité civile et le clergé cathohque dans Intérieur d'écurie; Chevaux au vert (1861); Un
la question de l'éducation publique, tels furent les temps de chien; Un cent-garde; en Crimée (1805).
principaux actes de la nouvelle administration. Episode de chasse; Dans le bois de Yincenna,
M. II. de lirouckère s'apphqua a etemdre les que- enl8G3; Campement de spahis à Saint-Maur (1804).
relles ultérieures, à pacilier les partis, et à mena- Impérial militant stud, acquis par l'empereur; le
ger les susceptibilités des grandes puissances, sans Jour de sortie des pensionnait es Aux avant-poster
trahir l'honneur de la Belgique. Cette politique ne (1805) l Ecole du cavalier, acquis par l'empereur,
pouvait satisfaire que la fraction la plus modérée (l866j; Une Matinée au camp de Châlons; le Len-
du parti libéral. Aussi, bien que l'opposition ne fût, demain (1867) deux épisodes empruntes a la guerre
dans la Chambre des Représentants, ni très nom- de l'Indépendance et à la guerre de Sept Ans (1868)
breuse m 1res vive, le ministère, a la suite de 17 mm 1815, Bataille de Ligny; le comte de Saae
quelques échecs partiels, ne se jugea point assez (1809); Hallali (1870); Ileichs/ioffen Harde de
soutenu et assez fort pour traverser la crise où chiens cornants (1872); La Nouvelle de la défaite.
la guerre d'Orient pouvait d'un jour à l'autre en- de Wissembourgarrive à lîaguenau le 4 août 1870,
I ramer la Belgique. Au mois de mars 1855, tous les Avant-postes du premier corps de l'année du Rhin,
ministres déposèrent leurs portefeuilles; )1. II. de 5 août 1870 (1873J Paysages et animaux; Zoolo-
Brouckere, invite par le roi a reconstituer un ca- gical gai den, Episode de la bataille de Frœschwil-
binet, décima cet honneur et ceda la place à M. de ler (1874) Maquignons normands le Voyage intei
Decker. Retenu sur les bancs de la gauche, il com- rompu; la Maréchaussée conduit au prêsidial de
battu avec autant de persévérance que de mesure, Guérande vue chaîne de faux-saulmersdu Bourg-
les concessions faites par ses successeurs aux exi- de-îlals (1875); la Marée montante; Voyage senta
gences de la reaction cléricale. Ramene a la Cham- mental (1876); Piauew s à la française, Visite aui
bre des Représentants, par le district de Mons nuirais salants du Groisic; chevaux hollandais
(décembre 1857), il y siégea jusqu'en 1870, e (1877) Un Episode de la vie militahe du maréchal
époque
publique.
ou, devenu aveugle, Il se retira de la vie de Conflans; Chasse a com i e (1878); Officiers atta-
qués par des Pandours et Souvenir de l'île dr
BROUGHTON (miss Rhoda), romancière anglaise, Wighl (1880) vn Uciduque et Kelau, de chevau.i
est nee dans la principauté de Galles, le 29 novem- de renfort pour les omnibus 1884) Hohenhnden,
bre 1840. Fixée a Oxford, elle s'est fait connaître 3 décembre 1800, pour le 1 régiment de chas
par des romans ou nouvelles, la plupart traduits en seurs (1887); la liencontre (1888); Chevaux de pin-
lrançais, tels que i\ancy (1876, in-8) Adieu les sang (1889) une serie de douze tableaux des mêmes
Amoureux (1879, in-18); Fraîche comme une rosé genres a l'exposition des artistes dissidents au
(1880, in-18); Joanna (1880, m-18); le Roman de Champ de Mars en 1890. Plusieurs de ces tableaux
Gilione (1881, in-18); Follement et passionnément ont reparu aux expositions universelles de 1878
•(1882, in-18); lielinda (1885, in-18) l'Amour et 1889. Médaillé en 1805, 18B6 et 181)7, M. Erovwi
esclav et maître (1888, in-18); et enfin son auto- a obtenu une médaille d'or a l'Exposition univer-
biographie, traduite aussi en français sous le titre selle de 1889. Il a été décoré de la Légion d'hon-
Comme une fleur (Cometh up as a Flouer 1869, neur en 1870. II est mort à Pans le 14 novem-
j" edit, 1882, in-18). bre 1890.
BROUSSE (Emile), député des Pyrénées-Orientales, BROWN DE COLSTOUN (Louis-Henri), marin fran
est ne le 25 decembre 1850. Avocat au barreau de çais, est ne le 8 avril 1835. Entre au service
Perpignan, il se porta comme candidat républicain, en 1852, il devint successivement aspirant, le
aux élections du 21 août 1881, dans la 2° circon- 21 juillet 1854, enseigne de vaisseau le 10 juin 1857.
scription de Perpignan, et fut élu par 4001 voix lieutenant de vaisseau le 26 août 1861, capitaine de
contre 262C partagées entre deux autres candidats frégate le 23 janvier 1871, capitaine de vaisseau le
républicains. Il siégea à l'extrême gauche. Aux 9 avril 1878, contre-amiral le 8 fevrier 1886 et
élections du 4 octobre 1885, il fut inscrit sur la vice-anural le 22 juillet 1890. Il fit la campagne de
liste républicaine radicale; obtint, au premier tour Chine, prit part à la défense de Pans et, après sa
de scrutin, 16353 voix sur 35078 votants, et fut élu promotion au grade de contre-amiral, devint chef
au scrutin de ballottage, le second sur trois, par d r.lat-inajor genéral et directeur du cabinet du
BR0DGHAM (Henri Broughau ET Vaia, 1" baron), homme BRÛWN (sir George), général anglais, né à Linkvtoixl.
dKtat anglais, né le 17 sentembte 1778, à Edimbourg, le 5 juillet 1790, moi dans cette ville, le 27 août 1861
mort à Cannes, le 9 mai 1868. Edit 1-1 Edit. 14.
BROWN (John), colon américain, ne dans Etat de Con- BROWN (Robeit), célèbre botaniste anglais, né à Mont-
necticut, vers 1815, exécuté le 2 décembre 1859. Edit. 3 lose (Ecosse),
le 21 dùceiuljie 1773, moi à Londres, le
BROWN (Himiii KirVe), sculpteur niuénciiin, né à Le)de
t0jinn1858 Edit. 1-2
(Etats-Unis), le 24 février 1811,inoit j New York, le BROWN friiuinas-Itichard], philologue angljis, n<; en
tu juillet 1886 Edit. 1-5 17'JU l.dit b
ministre. Le 11 fevrier 1887, il fut charge du com- Co~su~/<w.f7~Pot'a~(18fU;/fiCM/te!
mandement en chef de la dnision navale d'expe- la Vfo~e t/eyus<'p/t,ean\-fortcsd'après M. Bida(1865).
riences des torpilleurs, puis commandant on chef~a;t< <MroMe, ~n Por/r<!t< (1861); Ecolier Mt-ae~/f
de la marine à Alger et, en 1889, commandant en à !'ft);yer, t/)tPor/ra!< et une gravure./e<Df.!<<'t
chef de la division natale de l'Atlantique. Ofncier de jMt<5-n/tft))< a</<t< chercher r~Mon, d'âpre~
de la Légion d'honneur, le 8 dcccmbre 1870, n a Dida (1865); i7n ~rtra~ et une gravure. la
éte promu commandeur le i9 décembre 188G. roea<t'f)tt de sa<M< ~</t<eM, d'après !I. Hida (1866;.
x
eue a donné a l'Exposition nnnerseHe de 1867
BROWN-SÉQUARD (Charles-Edouard), ph~siolo- quelques-unes des toiles de citer.
que nuus venons
gistc français, né à Port Louis (ile Maui')ce), le auS.dondel868:Mt)<t!e<MtMBMr,fMr<')/ n
8 a~ril 1817, est fils de M- Edward Dro~n, de Phi- celui de )869 Un Tt't~m~ à Damas, Cf/Mtex.Ms <'))
ladelphie, qui avan épouse une Française, Il vint a jJVM~te; à celui de 1870 .P(n-<)-m7a~7t. P. <<
Paris en 1858, pour completer ses'études med)- Oranges, soutenir de ïaUjute-Kp'vpte; acetut
cales, et fut reçu docteur en 1840. Il se consacra de 1872 ~lhare. /'o~ai<, à celui de ~873 Ça ~f
dès lors a des recherches de physiologie expéri- jsera rtfM, le J~f-'f/fttMot; a celui de J874 ~'ot<ra[~,
mentale sur la composition du sang, la chaleur ani- Poète c~ a celui de }87a la ~c~'MrAc; n
male, la moelle epiniére et ses maladies, le système celui de 1876 le Dtfea/, {/
Ct&/)'on/ à ceim
musculaire, les nerfs et les ganglions sympathiques. de 1877 Por/rat< de JH/c etc. Comme pein-
Les découvertes résultant de ses savants travaux tre. MmB «omette Browne a obtenu une S* m~-
l'amenèrent à traiter spécialement. les maladies du dad[e en 1855, deux rappels en 1857 et en 185'
système nerveux. En 18o4, tl passa en Amcriqucet enfin une 2' medaille en 1861. Une medaide de
fut nomme professeur de phvhiotogic et des maladiesS* classe lui a ete, en outre, décernée pour la Kra
du système nerveux a 1 université de Harvard. Il ~ureenl863.
retint en France en t8Gf), y resta jusqu'en 1873, et
repartit alors pour l'Amérique, où il fonda à New- BROWNE [~[!l)am-Ale\anderj, médecin ahenib!e
York les Archives de médecine scientifique et pra- ang)a;s, ne en 1805, près de Sttrhng, étudia L~
tique. Rentré en France, il fut appelé, le 3 août 1878,
8, medecme a Ediiiibourg, eu l'rance et en A)lemapn(.
a succeder a Claude Bernard dans la ctmre de I! s'appliqua de~ le début a i'etude des maixdif".
médecine expérimentale au College de France- H mentales. Il fut nommé medecju de )'asi)e des dh<
a ete elu membre de l'Academie des sciences, le nes de Hontrose en 185t, et de la Crichton hist[-
21 juin 1886, en remplacement du docteur ~ulpian, tution de j)umfrie en 1858. Il occupa ce dennet'
nomme secrétaire perpetuel. Il avait été décore de poste jusqLi'enl857,epoqneai.tqueUenfntappelé
la Légion d'honneur en d88C. par le gouvernement aux fonctions d'inspecteur du~
M. Bro~n-bcqnard a consigne ses recherchps dans établissements d'nit~ncs d'Ecosse, qu'n remplit ju~
un grand nombre de brochures eL de mémoires qui qu'en ~87~).ï~ Il
fut alorsattache de nou\eaua).t lu
lui ont valu plusieurs pr)x de l'Academie des Crichton Instttutmn comme ~)/<M~oytM~ cc)Mu/-
sfiencns, entre autres le pnx Lacaze en ~885 et le ~att<. Pendant toute sa carnère le docteur W.-A
prix biennal dn l'Tn~i~u). en 1885. On cite de lut, Bro~ne s'est appliqué à ameltorer le sort des ahe-
en volumes, deux ouvragfs en anglals publiés pen- nés, en propageant le trjitement par la douccut.
paralyste des ~t~
dant son séjour en Amérique Conférences sur la les distractions, l'inOuence mor.de et la plus grande
tH/erfCMres (Lectures on liberté possible. Par ses nombreux cents et se~.
paralysls of thé lower extremities. 1872) et CoH/c- conférences, il a contrtbuê largement a f,nre de ia
~cMe~ sur les <?~c<:fïHs /bHc~oH~c~~ (Lect. on psycho)og)e une branche de la sctenco jnedtcnte. e!
functionaljlIections,d875).Dtins ces derniers temps a la faire accepter comme telle dans )es )~6p]t.n)\
[juin 188!)), M. Bro~n-Séquard a soulevé un grand d'ahënés. Son principal omrage est mtitule Cc
bruit dans la presse, sinon dans le monde savant, f7M*~a~H~ les Asï/fS, ce qu'ds S0~ et ce aM'</&
par la pretendue decouverte d'un procede de rajeu- do;t;CH< ~<re (\\ltat Asv)un~s ~ere, are and ougllt
nissement de l'homme et de restitution de sa vin- i- to be).
lité au moyen de l'injection sous-cutanée d'une
composition parttcuhci'e e\Lraite des organes d'am- BROWNE (miss Frances), femme de lettres h'I.nj-
maux vivants ou venant de mourir, tl en a exposé daisc, née le 16 jan~er 18t6, au \iUage de Slra-
les encts dans un écrit spcodl (1890, m-8), notar (comté de Done~al), où son pere eta[t maitn'
de poste, de\int aveugle, peu de mots après ~)
BROWNE (Sophie DE BotjTEULER, d.nne Df. SAUx, naissance, et reçut neanmoms les btenfads de l'edu-
dite Henriette~, femme pemtre et graveur française, cation. Dès l'enfance, elle s'e\ercaa a la Yersificatlun.
est nee a Paris, en 1829, d'une famille irlandaise, et trois petttes ptèces de vers insérées par elle dan~
dont un des membres, le general Bro~ne, s'était un journal irlandais furent remarquées; en 1841, elle
réfugie en France. Elle reçut les leçons de )I. Cha- enen\o~atouteunescrieal'/l</iiëHH't~dn'ig'ealni'~
pim et attira de bonne heure l'attention par ses par M Hertey. qui se plut à faciliter ses débuts dans
tableaux de genre; ceux qu'elle donna a l'Exposition la carrière littéraire. En 1852, elle sen\aa Londreh.
universelle de 1855 furent très remarques. Elle où elle résida depuis, continuant de cunaborcr a
a\ait épouse, en 1855, M. Jules de &aux, qui suivait divers jouriiau\ littéraires.
la carrière diplomatique, et qui est mort a Paru) Lespreimeiespubbcationsde nnssBro~ne furent
le 7 janvier 1879. bile a fdit. a l'étranger divers deu\ volumes de vers, dont l'un, fE<m~c f/Mea/te;
voyages qui lui ont fourni des bujets de peinture. (thé Star of Atteghei, 1844). hn valut, de!a part de
Mme IlennetLe Browne s'est aussi occupee de gra- su'RohertPeet,unepensionde20bv.(500fr.)
Mire avec quelque succes. par an. En 1852, un gracieux poème imprime dans
Parmi sea productions nous citerons UM r~'e l'~Ae~a~t/M
1 lit sur lord Lansdo~vne une impression
de /co~
f/[?'~c/!t~, Eco/e des ~~Mf~'e~ a ~t.c, si favorable qu'il s'empressa d'envoyer à l'auteur un
/se~HCM«'n~ mM<e~, les j~a~tn~ (185o); les jPM- bon
1 de 100 hv. (2 500 fr.), afin d'améliorer sa position
W~ncs, C~~ëc/tM/M~, ~a G~'aH~'Mterc, /a Accott, )précaire. Elle a fait paraître plusieurs nouvelles en
Por<rfï~ d'e~/on< (1857); les ~(.eMr< de eAart~, prose dans le Fraser's ~fa~a.:tHe, le CAaH~cr'~ ~<r-
To~c~e, t/~c ~œur, Une P~armae~, ~t Por~ra~ nal,
t le LeMifre /MKr, etc., et les a reunis en volumes
(1859): Une ~e/~m~ d'Eleusis, Une ~t~, ~!<t'r!'c!fr dont plusieurs ont été traduits en français Ao<; r
de lzarexza a Cozzslarzlxzaople, Joueuse de /Ifite, la ~tt/e,
t hisloires de voyage (1860];ace dans le

(ttabtothtu~ht), canc:itunste an~)aib,eûnnn


BROWNE (John Ross), voyageur américain, né en
tttande en 18t7, mort à Uatdand, ptès San Fran'tsco, le
d~ct-mbre 1875 Edit 1 o
~us~~m~7~en~t~m~à~u
BROWNE

8juiUetlSMt.dit5. ô'
lu
mo~dc (18S1. 3 \ol.]; la JfaMon Ca.<<E!/i;rd (même Société philharmonique de cette uile, en remplace-
.innée); <<Msproc/tefCMt;tetaK<)MAM<o))'M ment de Juhus ttenedicL H débuta par une cantate,
(1875; traduction française, 1876,in-8); <d<e da;t- Fr!<A/a/'(i8C{), insptree du poème Scandinave de
y<'r<M.))s<o;rede)7~5[1888). Tegner dont il a tire plusieurs scènes groupées et
rattachées entre elles. Il en acte donne nue édition
BROWNING (Robert), poète anglais, né :') Cam- française. Parmi les autres œuvres de ce composi-
berMeIl près de Londres en 1812, debuta par un teur, qui jouit enAhemagne, comme en Angleterre,
conte en \ers, Pauline, qui fut sum de P~ace/se d'une réputation considerable, on cite particulière-
')856, m-8). drame fantastique, et, deux ans plus ment /c/ft.
opcra; //erw~~e, opéra représente
tard, de &ra~br~, drame historique qm tomba com- a Berhn, en 1872; Odysseus, cantate; &/t<BM Elleu,
pletement, malgré le concours du tragédien Ita- tiaHade pour citant et orchestre; le C/to~ des <o«
cread~. En 1840, Sordello, tragédie fantastique, n'ub- w~f/es, ~ora~era~ C/tM/t~ty~rrp~ ~orm~H~s;
tmt pas ml meilleur accuel). Il a publie depuis une F~e de la sainte FcM< en Eyy~/e; la musique
séné de poemes sous ce titrefoisBells and ~omeora- pour la JemiHe [<<trc de Schiller, /e C/Mtt< de la
t)a<es (1848), un poème à la religieux et philo- C<0t'/<e du même, etc.
bopluquc intitulé A'xtt de Aof< et ~otff de fn</KM t
fChristmas été and Easterday) etc. Une édition gene- BRUCKE (Eincst-Gmiaume). ph;s!ol()~iste :)!te-
r.de des premiers poèmes de M. Hrot'mnKapai'u mand, né & Bcrhn le 6 jum 18!9. fils d'un peintre,
en 1849 (2 vo). in-8). –M. Browmng est mort à se tourna vers la médecine, qu'il étudia a fierhn et
~cmse le 12 décembre i880. Il avait épouse miss a HeMlelbcrg. Atde et prosecteur au Mu~ee d ana-
Elisabeth BtMETT, auUmreSb distmguéc. morte en tomie comparée de tterim cri 1843, d de~mt, en
186[ et fjm. sous le nom de mistress Bnow~m. a t8!6, professeur d'anatomie a t'Aeadcnue des tieam-
encore étendu sa réputation htterau'e. Arts. En 1848, u fut appelé a une chaire de physio-
A une nouvelle séné appartiennent, un autre \0- logie à Kocmgsberg. d'ou it passa, t'anrH'c sm\.mte,
tj!ne de PoeMts (1864); <a ~ayMe et <e /.n')e (!!)e a tienne, comme profcs'-enr de physiologie et d'ana-
Rmg andthefiool*, < to!.);plu~em' fautabios. telles tomie microscopxpfe. J) fut eiu, des cette époque.
que le i'a~s <<:[ BonHf'< de rotaK ro~ye (lled coton membre de i'Acadetme des sciences. H Ct~t devenu
mg)d-capcountr};t88~);r~m<ot/!ed'~ns(o~/taHe membre de la Chatnbre des seigneurs en t87i).
()875); <MM d'aubeige (thé Inu-Album, 1863). On doit a 31. Brucke de séneu\ travaux de physio-
logie qui l'ont conduit a d'intéressantes appheahons
BROznt(\Venees)as), peintre tchèque, est né à et pdrmt lesquels nous cttern)ts 7~<?t
~Ha<o-
Trcmos~ia, près Plben (Boitcme) en t851. Elève de ~N~)~ du globe de /'a*~ (Anat. Descttt'efbmt~ des
l'Ecole des beaux-arts de Prague, pms de l'Académie Augapfe)s, Bc;')m, t8j'!), compietee par une foule
des beaux-arts de Mumch,nsumtl'atehcrde l'doty. d'articles ]nser<'s dans tes journaux spcoaut et les
En 18~6 ttvint se <i\era Pans etdebut,!an S.donde B~e~n. M~tt~?~~ de lÂcadctnie de ~ennc; Essai
1877 avec deux graj~des toiles dontle sujet etaitem- ~&to~f(/[;e e~y$<e?M<ï<~MesMr ~ft~c (Rr'und-
prunte a l'iustoire de la Bohême De;M)'< de itanmf!), zugc der Ph;i-io)ogie und Systemattk der Sprach
/e du roi de ~o~?~c, /t;t)tc~e de F~ewar ?'ct laute; tienne, 18j6), auquel se rattacha une ~'o~~e~
f/f Zhmemftr/t (1205), et Episode des ymrt'es des ~t~/to~e de <raH~cr~o;t~/t0~e~'fytfc [~euc méthode
7/t<sst<e< (H19). Il a expose depuis comme pemtre der phonet. TratiscripHon; tbid., t86T!, a~ant pour
d'hbton-e ~m~ssade d~ roi La~M~, pMt/tMM~ a résuhat d'apprendre a prononcer une langue sans
la cour de Rem't (1878), acquis pour la galerie r<i\oir entendu parler; la Physiologie t/CA t(~M/e!N'~
nat[onaledeBerlm;C/trM<np/teCo&)M~a~af't)ur ;?«/' ~er~N'a~~tï~~ ~i~~N~~c/s (die PJ~S)o](~)e de!
f/<'Fe)'d!KN)t<.t<eCat/tO~ueetdYsateKede Caslille, rarben fur die Z~ccke derhunsgewerbe bearbotet,
Pe~'ar~Me et /.<tîM'e a la f~Mr de SM~ere~r Char- Letpztg, 18uG], ouvrage traduit cn fiançais par
~UHf'f<'<ecAM7!tften!etJfMMaMcotM;/e )). SchutzenbergerfPaus. t86(i,m-12,4UEg'.j;nM-
de Constance, tableaux d'une conception très c)an'e, <es ~At/.tM/M~ de la t'e~?fa~'OH du Aa!</
et remarquaMespar le somminutteux des parties o«e)HttH« ))M</e;ne (die ]'hysiol. Crundiagen dei
accessou'es ou secondaires et pi meipalement des cos- neuhocitdeutschen Yerskunst;~tenne, 1871), JL~c~Hs
tumes- Abandonnant depuis l'histon'e pour le por- de ~/[ysM/e (Yorlesungen nber Ph. Ib~d. 1873-74,
trait,Iegem'cetIep.);sage,M.Broztkaexposc 2 \ûL) J'rjHe~s sc~t!<Mps des Beaux-Arts,
7'o'r~'aî<de3I.t~df~'<trw~ecA<o~e essai et /'r<ï~MieM~.t de /A~r<e {Bruckstuke and der
(1880); ~e.! eM/'n)t<s (t884); la fteMtter<r<'«')!<er- theorie der Bddenden Kunste, etc.; Ibid., 1877), dont
(I88J); t~c/t~ ~<jr<<JH~ de /'M~eMMf/' (1887) la traduction française a été pubhee avec celle de
UMe~~atre~mte (1888); C<tMser«ede~M)/.Mt)t!M l'Optique et la ye!'n<Kre de Helmho)t/ (1878, m-8).
defM!~M~c/ci'f.A'<)'~aHd?c(1890)-Ilaa obtenu
une mêdadie de 2* classe en 1878; la CoH<!<tM) BRUCKNER (t'r .-Auguste), ancien représentant du
des moi'MO)!MM!S; ~ihttt aux e/MtM~t [1801].Décore peuple français, ne à htrasbourg le 8 fevner 18)4.
de la Légion d'honneur le 22 juillet 1884, il a éte entra à l'Ecole pohtGchmqne en )854. En 184S, il
promuotticterlel'2jndlett800. t ftatt capitaine d'artilleno lorsque ses compatuotes
du Bas-iihu! renvoyèrent a l'Assemblée constituante.
BRUCH (Ma\), compositeur allemand, est ne à Elu, le dcrmcr, sur qunize, par 46195 voix, sm
Cologne le 6 janvier 1858. 11 reçut de sa mère les envu'on 120 (MO votants, il ht partie du comité delà 1"
premières fut
leçons de musique, élève de Ferdmand guerre et vota ordtnau'enicntavec l'extiojnc gauctie.
ildlcr et completa ses études musKaIes au conser- Il declara toutefois que le général Cavaignac avan
vaton'e de Leipzig. Apres avoir réside quelque temps bien mente de la patrie. Apres réfection du 10 dc-
a Pans, d fut successivement chef de musique a cembre, il combattit le gouvernement de Loms-Xapo-
CoNen!(1865).maître de chapcneahcnurde hon- léon et signa la demande de irnse en accusation
dershausen (18fi7), sejourna ensuite à Bcrhn et passa présentée contre le prestdent et tes ministres a l'oc-
en 1880 a Luerpoo), pour prendre la dn'cotum de la casion du siège de Home. Réclu, le premier, à l'As-
BROWNING (Eb~bethBtRBETr. in~tiess), femme po<'te BtnjAT fAunand-Joscph), marin français, né à Col-
.mslaibe né en MM, mot te à F)orenco, le X9 jum <S6t mar, le ~6 mai 17')6, mort ic 19 novcillbi'e 185j
Ed.t.1-5 Edit. 1-9.
BROWNLOW (Wdham-Gannavay), homme politique am~- BRUCK (Charles-Loms baron DE), hommepnlWqueallt
ne.:Ln.n<ienVtrginLe,)e!9ao~tl8u&,moit)ei!8a"d d
ni~nd, nti KiberMd, le 18 octobre 1798, Hioit à
i!j77.EdttS 5 Vienne, le S avid i86U. Edit. 1-5
BBOWNSON (Oreste-Augnste), titpoto~cn et publiciste
amencam, né Stockbndge(Veimont), tel~heptenibie BROCKER f;an(;ai' m'aConi-
(Kaymoint), )itt~rateiu
t!i(S, mort Dctrod, te 17 avrd t!i76. Edjt 1-& pn'){neMi)8W,iiMttat',tiis,te~MMierl!t7&Ldit. )-&
seniD ee législative, il s'associa aux actes de la Mon- vice dan~ l'armée de la Loire, fut promu chef d'esca-
tagne et protestacont.retaloiduS! mai.Apréstc le droNle!~dpeembrel87f)etmtStilOt'[lredujonr
coup d'Etat du 2 décembre, d fut compris dans le de l'armée- II passa ensuite a l'armée de l'Est, com-
decret d'expulsion et se réfugia en Belgique. Haye mandee par ic gcneral Sourbal~i. En 1871, pendant
dcseotttrûJesdelarmceen i855,nalta habiter Lièg-e, l'insurrection aYg-crionnG. Il commanda l'artillerie
où il donna des leçons de mathématiques. Il de- du général J,allemand. Promu lieutenant-colonel, le
vint plus tard directeur de chemin de fer a Bâte. 25 octobre 1879, et a!tach<\ la même annec, il la mai-
son militaire du l'residentdela la liepublique, M. Jules
BRÛCKKER (Alexandre), historien allemand, né à (:révy. Il fit partie, en 1881, de t'c\ped)tio[i de Tun~m
Saint-Pétersbourg-, le 5 août 1834, fréquenta l'Ecole et y deunt colonel (~0 décembre 1881). l'romu ge-
evangélique Saint-Pierre, se Inra d'abord au com- néral de brigade le 11 janvier 1887, n fut nomme
merce, qu'i) abandonna pour les études lustonques après la mort du général fnt)e, chef de la maison
et fut, a lena, puis a Berlm, flé~e deDro~sen.Hen- militaire du Président de la Repubhque, secretaire
tre a Saint-Pétersbourg en ~801, il fut nommé pro- général de la Présidenceet garda cette fonction sous
fesseur d'inhton'e à i'Instuut impcnat de dt'oC, ht Ja présidence de M. Carnet. !I a été nomme géneral
en outre un cours prrvé à l'unncrsDô de cette de division le 12 juillet 1890. Oie~alierde la Légion
ville, passa en -1867 à l'un~ersite d'Odessa et en d'honneur le 21 décembre 1807, le gênera! El'u~ere
1872 a celle de Dorpat. a été promu officier, le 7 mars 1875.
Parmi les ouvrages de M. Cruc~ncr, presque tous Legenf'ralBrugèreapubhÉ;'r~~Medc~tr-
publies en langue allemande, nous encrons Etudes ~erM pendant la guerre de 1866 (1877, in-8, a;ec
d'histoire ~Ko~c~r~. Crise wo~~a~e (Fmanx Ges- lOcartes).
<'hic])tncttc Studten. Kupfergeldkrisen; Samt-Peters-
bourg, i8ô7]~ /a ~'aw;c de /~rMHSM'/rA e/t T~~îe BRUGERE (Franccus-Marie-Jules-AureIjen),ancien
~Mx\nr'SM<c[dtcFan)mcHr.mnschw<'ig].nHnssl!md 1 deputé de la hordo~nc, est ne a Montpont (Dordo-
im x\ni~" Jalirh Ibid. 1876);Etudes ~Mr ~7ua~tre gne), le 7 septembre 184t. Maire de Montpont et
de la ciuili.yataou. Les Auases à l'Elrmager au conseiller général pour le canton du même nom, Il
\\n" a~ef/6. Les Etrangers ett ~s~ au \\n'' siècle fut elu, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de
(kutturhthtortsclieStudien; die Husscn ini Austande Hibërac, par 8 154 voix contre 8 104, obtenues par
jm xvn'~ Jabt'h. dcr Aust~nder m Hussiand nn M.tjanauve,bonapartiste,dcput.eso!'taut.Inscrit. M)r
\Mi~° Jahrbunidert; Riga. 1878);/M'ofï ~o$soc/tAo/ la liste repubhcame de la Dordogne au\ elections
Idées et re~Mnc du ~~s Pî~e Grand (Iwan du 4 octobre 1885, tl fut elu, le deu~Ème sur huit,
l'. Ideen und ZustEende im XeitaltG).' Peïers der Gros- par 61620 voix sur 120 110 votants. Aux élections
&en; Leipzig, 1878) une 77~fo~'c ~s/er~ le G~'a~~ du 22 septembie 1889, faites au scrutin d'arrondis-
(JftHs r//M~w MMï~'c~c~r H~ppo~c, ëfhtec sement, il se porta dans la circonscription de Ribc
par Onc~ea (Bcrhn, 1880), et en russe, ~hs~ïrë de rac, et échoua, au premier tour, a~ec 7583 ~on,
la ~Mer/'e nusso-suédoise de 1788-1790 (Petersbourg, contre 9C82, obtenues par M. de Fourtûfj, l'ant'tcn
1869), sans compter un grand nombre de mémoires mimstre,candidat conservateur.
sur l'histoire moderne de la Ilussie dans drvers
recucus périodiques.
BRUEL (Eugène-Charles), sénateur de l'Allier, est vitice de le
BRtJGGEMANN(Ct)<)rles-IIcjin),pubIicistealIpjnanLt.
né a Ilopsten, dans la partie prussienne de la pro-
k 2~ août, 1810, (cnmna ses etu-
né lcï9 avnMSS~.Fabt'teantd'jnstrumentsagTtcoies des à J'université de Bonn. Mêlé, de bonne heure
aMouhnset;n)C)enm!itrt'decetteYnle,]lfutnluau< mouvements politiques de l'époque, il s'afitha,
députe de lai"'circonscription de Mouhns,dans en 18~0, a une societë d étudiants qui avait son sjége
I'ctect]û'npart,ieHeduDavrnl884,par59')9Yona Hcidelberg, fut arrêté, en 1832, à la suite de trou-
contre 4 687 données au ~candidat monarcinstc. In- btcs,coi[daiuncalfiprisouetalahur~c))!!mce,<
scnt sur la liste i-epublicaine de l'Allier au t'enouvel- mt.cj'ne successivement dans diJTercntes
vjuÊS- A la
lement triennal du Sénat du 25 janvier 1885, il fut fin, convaincu de couspn'ation contre le gouverne-
du, le premier sur trois, par 441 votx sur 83~ nemcnt et contre le roi, il fut condamne a être troué
octants. M. Bruci représente un des cantons de ~lou- avec deux de ses camarades (1857). Son procès fit
tmsauConseugpneraldelAllier. une grande sensation en Aucma~nc, et le roi Frc-
deric-t'utifaume IV commua ]a petnc en une détcu-
BRUGEILLES [P!ert-e-Jnsej)h-I,ouis), ancien déptité tiouperpetuelle.
de la Correze, est. ne a Aubazmes le 19 mars 1845. L'amm~tic de 18~0 rendit la lihcrtë à ~1 Brug~e-
Notaire a Tuife, conseiHct' gencfat de la Correze et mann, quj ~ou!ut. se faire recevoir professeur.
secretaire du conseil, il fut porté sur la hste répu- Rebute par les difficultés qu'il rencontra, n se mit
blicaine radtcale de la Corrèze aux élections du 4 oc- a écrire des titres qui furent remarques, et donna
[obrcl885,etobtmt.auprcn)tertourdescrnt]n,d'abord un CoMMiett/a~'ecj-M~~M/Mt~Ma//nH~
20622 \o~ sur 6126~'ctjnts. EUminé de la liste ~'cronoMt~t/tf/Mp du docteur List. Partisan déclare
unique, pour le scrutm de ballottage, d mamtiut sa du hbre échange, il en soutmt les doctrmes dans
candidature et fut elu par 53 456 voix sur R8 095 les journaux et d.ms son lure mtitule /e Zo/?'e;M
notants. Aux élections du 2'2 septembre 1889, faites o~cwa~c<)/s~~te~r~<ee~o~M!ste(der Reut~che
au scrutin d'ai rondtS5en]Cnt,tJ se porta dans ta
1~ circonscription de Bn\es,rcuntt,aupremier tour,
Zou~erem und das Scbutxsystem; Ber)m). En 1845,
n devint rédacteur en chef de la Gazette de Co/o~Hf;
tGCt voix sur tj5M votants et retira sa candidature n eu garda dix ans la direction, et publia en se t'eti-
atantIescrutmdcbaHottagc. rant, en 1855 j)~z 7~~<'<;o~ à la Gazette de Co~
(ync, et Crises de /a politique ~rM~te~H~ de 184G
BRUGÈRE (Henri-Josep!)), général français, né à a 1855 (Hcmc Lpuufj~ dcr Itœintschcn Xcitun~uud,
Uzerche (Corrèze), ïe ~7 juin 1841, entra en d8j9 a etc.; Leipzig, 18j5).Ilrcsta attaché a la redactton
l'Ecole polytechnique et en sortit dans Parme de du journal.
J'arttUene. Sous-Iteutenan) le 1"' octobre 186i et
heutenant le 1~ octobre !8G3, il venait d'être promu BRUGMANN (Frederic-Cliarles). philologue alle-
captta<ne.le~4jumt87<~torsfpiet'c)ataiaguet')'emand, né à Wicsbaden, le 16 mai 1849, sujvf). les
franco-pruss)enne; attaché alors à l'armée de ~ctz, cours des umversitcs de Halle et de Leipzig et prit
il s'évada de cette place pour aller prendre du scr- ses grades daus cette dermere en 1871. Après a\oir

BRUGGEMANN (Jfan-Hent) Théodore), honuoe dr~t BRnHNS{[':ha)tes-C:hr~tten),astionfimeallE-mand,ne&


à
pniësten. né St)e)K\\Hstplnihf), le 51 mars m)6, mort à Ploen (Holstem), le 22 novrmhre 1830, mort à Leipzig,
îfûrhn, Je 7 mats t~66. Edit. 1-4. e)p~,
]e~jutUutm8I'.K'ttt''5. 5.
professé au~ gymnases de cj (
~iesbadeu et de Leipzig, cAe~~f'KRUr~ft~ffMKt~de~'fîmtCSftesaHCteHS
d "te fit recevoir professeur en 1877, pour le sans- ~y~f~
F,
cnt et la hnguistique comparpe, et il professa près- l'
<me constamment depuis 1882 a l'université de le
~c, (Ibif)., )856, m-8, 4 pi.); ~HMH)e;s de
décnts, commentes et reprodmts pendant
1( séjour de l'auteur en 1853et't8a~Le)pzig, 1857,
Leipzig. il
in-fol. 1~ livr.. 18 pi.}; /~<otre d'~yp~ de~ pre-
Un cite de lui Recherches M~~o~ ~~s wtera'
n
le t/om~te des /tt~M~ Nt~o-~erMfft?t!~Ke~ (Morph. Satd-Pacha
S
temps ;M~~M<ï nos Jours, dédiée au vice-roi
(Imd-, 1859.in-4,premièrepartie.lOpl..
[ntersuchungcn auf dem Gebicte der mdogerm. 1874, 1 2' edit., in-8); /!€C!fct/~e woHMNfe~~ égyp-
Spr.; Leipzig, 1878-1881, 4 ~ot.); C/~H~ ~e;
< des~més sur les lieux, etc. (Ibtd-, 18oU,
~c~t~s po~t/< de A~A~aM~e (Lit. VotksL und ggr. in-4, L" et 2° partie, 107 pi.) JM't~rttHt.r pour
~[n~rchen; Strasb. 1882); Etat ac~fc/ de la science servir
s à la pY'coH~rMc~ft~Kca/e/M~erf~aHc/cHs
~npM!s<~MC (Xum heutigen Stand der Spracli~iss.; ~y/cM~
1 (ILid., 1864, gr. in-4, 15 p].);~ij~'r~/fMs

langrres (Gi,urltlris, iergl.


)h)d. ~88j]; ~'fHcipcN f/c yr<7?HWf7/recom~r<<e</cs géographiques

<.)'amm., etc.; ïbtd. ~866), sans compter ]))usteurs


g

tycHHC </M 5~~


<;
t/CS KM~CtiS !HOttK?HC)t~ f~tC~S
(Gcogr. hthcin'iftcjt, etc.;i8GH-i8HC, 2 vo).);
(die Sage ~nn dergcpflu~elten
dtssertations insérées dans divers recueils spec[au\ ~onuenschpth; tbtd., 1870); ~tcftoitttfttre /nf)'op~-
<'[ tirées plus tard à part. ~/tM!<e [Hteroglyphîsch-demotipcti Wnerterhuch.
188~68,
4 vol.];
~f?H;~f!~e/f~oy~/t/f7Me
BRUGNOT (Alfred-Rarthe]emY), dfputé des Vosges, ((i872)i pubItcG en français et en allemand; ~ttftt'~
t~t né à Monthélie (Côte-d'Orf, le dl mai 1827. An- < Aïcroy/~AM j9/M€~
(Ibld., 1872. ni-4);
rien notaire et gendre de M. Jeammatre, ancien JDte~OKHa~'ë ~~oyr~p/t:c~c de ~'a~f~He Egypte
dcputé, il fut elu, comme candidat repubhcam. le (Ibid..l879ctsutV.);t~o~ee<~cRm~~n<ct~s
août 1881, dans la 1" circonscription d'EpmaI, ~'yp~cK~ (Leipzig, 1875)
~'oM~a~.x /'t~meH~ f/M
par 7 785 voix, sans concurrent, et siegea sur les Lode~ s~MN~tcM~ (Neue Bruchstuc~e, etc.: 1875);
t'ancs de l'Union républicaine. Porté sur la liste etc. Ses ouvrages allemands sont: une He~~tott
républicaine opportuniste aux elections du 4 octobre du voyage ~y~/e
(Heiscbcrichte aus~g'~pten;
1885, Il fut reelu, le troisième sur s'
par 462&4
\o~ sur 87074 votants. Aux élections par scrutin
Leipzig, 1855); Voyage de l'ambassade ~rMM!cnHC
Pctse (Reisc dcr Ko'ni~L prcuss. Gesandt-schaft
eM
'rarrondissement du 22 septembre 1889, n seporta ttach Persicn; Leipzig, 1862-1865, 2 vo).); ~o~'c
'[ans la d" cIrconscription d'Epmal et fut élu, au de ~y~~MM~cr~oKs (Geschichte j~g~ptens
premier tour, par 0008 von, contre 5255 parta- untct- don Ph.i lind., i877). M. Brunch a\ait, en
gées entre trois concurrents. outre, fondé en 1864 un J~Mr~a~f/e/a~Mee~
d~ a~t~~Mî~s ~y~~cHHM, dont a la~sc, en
BRUGSCH (iîcnri-CharIes), BRUGSCft-pacha. savant quittant l'Europe, la dn'octLon a 3!. Lepsius.
rfrvptologue allemand, est né à Berlin, le 18 février
H~2' Encore sur les bancs du gymnase, il mam- BRUN (Charles-Marie), ingénieur françats, ancien
fe~ta sa vocation pour les études sur l'antique sénateur, ancien numstre, tic à Toulou, le 22 no-
]~g'ypte par un premier ecrit en latin sur l'ccntuj'c vembre 1821, entra à l'Ecole polytecnniqueenl858,
dt'KioLiquc (1848). Ses publications de cette époque et en sortit, dans le gcme maritime, le 19 novent-
lui attirèrent la protection d'Alexandre de Hum- bre d840. Sous-'n~cmem' de 5~ classe le 14 août
boldt et les faveurs du roi Frédénc-GulUaume ÏV. 1842, il passa mgcmeur de 2~ classe le 15 avru
H lut fut donné d'aller étudier les monuments égyp- tS54 et de -1" classe le 5 octobre ~Sûl. H a ete
hens dans les musées de Pans, de Londres, de j~onuué directeur des consttuctions navales, hors
) urin et de Leyde, puis il fit, en 1853, un premier cadre, le 3 septembre d875. Il a été promu officier
voyage en Egypte, omi assista à quelques-unes des de la Légion d'honneur le 51 décembre 1863.
importantes fouilles e\ecutees par notre compa- M. Charles Brun n'avait pas de passé politique.
triote, M- Mariette. Rentré à Berhn en '1854, il prit lorsque aux élections generales du 8 février 1871,
le diplôme de professeur particuher et fut nomme pour l'Âssernblce nationale, il fut elu representant
conservateur du muscc égyptien. En 1800,M.Brugsch du Yar, le premier sur six, par 59 877 voix. It siegea
.tcconipagna le baron Mmutolt dans son ambassade a la gauche repubhcainc et repoussa constamment
en l'ei~e, parcourut a~cc iui une grande partie de toutes les tentatives de restauration monarchique.
cet empire et, après la mort du baron, prit la di- Lors des élections sénatoriales du 50 janvier 1876,
rectjoi'L de la mission. 11 fut nomme, a la fin de porte dans son département, comme candidat répu-
)86i, consul de Prusse au Caire. Rentre en Alle- bl~nm,a\ecM.FeromHaLt,tI fut. elu, le premier,
magne en 1868. il obtint une chaire d'antiquttés par 141 voit sur 207 électeurs. H prit encore place
égyptiennes à l'Université de GœtUngue; mais sur HgaucttRdansIammoriter~publicatnedela la
la demande du vice-roi d'Egypte, il alla prendre au Chambre haute. Au renouvellement triennal du Senat,
I:aire, la direction de « l'Ecole d'égyptotogie ? ré- le 8 janvier 1882, u a éte reelu par 126 voix, sur
(emmeïit fondt'e. Cojnmissaur-e égyptien aux diverses 205 votants, ~imne ministre de la marine et des
~positions unnerseUcs, il reçut le titre de bcy, colonies, le 21 fc\ncr 1883, dans le cabinet Jules
puis, du vice-roi Te~nL, celui
de paclia. Ferry, il donna sa démission, pour raison de sante,
A part les premiers écrits latms de M. Brugsch le 9 août 1883, et fut promu, le lendcmam, com-
~t quelfmes relations de voyages en aHemand, la mandeur de la Lésion d'honneur, Il a également
ptupait de ses grands ouvrages sur l'Egypte ont été donne, pour le mOme motif, sa Jcmfsston de séna-
(-fd)ges en langue française. Il faut citer ~c~re à teur,IcHjanv)crd889-tluv~teteadmisa(are-
V. le i)!t;o~e de jfto! au sujet d'un manuscrtt trattc, comme tugenieur de la manne, en juin 188~.
ttitingue, en écriture démotico-egyptienneetengrec
t'ur&)f (Berhn, 1850, in-4, 3 pi.); Grammaire d~o- BRUN [Hemt-Louis-Lucien). sénateur français, n~
tique, contenant les principes gcncrau\ de la langue à Gex (Ain), le 2 jum 1822, ctudta le droït et fut
<'t de l'ecriture populaire des anciens Egyptiens recudoctcur&l!tl''acultëdeParislel~ju)llett845.
(tterhn, 1855, m-4, tO pt. 100 fr.); A'~u~~es ?e- H alla s'inscrire au barreau de Lyon. dont il devmt
BRULOW (Alexandre), arnhttectc nissc,nëàSatnt-P~- 1810, à SamtJean-de-Maurrenne, moi t à hliartoum, le
[<'t'sbourg en 1800, mort dans cette vtHe,te'Ëtja~tei- 25se'ptembtel858L~t.l-2.
1-2.
!877. Edtt. 1-5. BRUNE (A(!ïn~e PAGES, dame~, femme peintre ffançais~,
BRUN LAVAINNE (Ehe-Denjanun-Joscph), t)tt~rateur nf~e ài'ans, le g~ août 1803, motte le H août 1866
Jlanç3ls, né à Lille,
\'tH"t'~janv~r~~ le YY juillet 1'ZUt, moi't dans celle Editi~
t;dit.l-5.
1-5.
(t~mbard Km~dom), menteur an~îais, n~ a
BRUNEL
BRUN-MLLET (At)toin&), vo~agpxr ~!)~0!sicn, n~ en ruttsmuutit,cni8(.'f!,[)'utUulùsf'ptemh[-ol8D~Ed[t.t~!
h.Ucnnier. Connu par la ferveur de sesopinionsirétablissement du scrutin de Ii~tc, il échoua a~cc
monarchistes et catholiques, il fut porté, comme ) toute la liste républicaine du département de la
candidat légitimiste. aux elections générâtes pour Mayenne, et n'obtint que 50721 von sur 72509 no-
t'Assemblée nationale du 8 février 1871 et fut élu, tants. Il ne s'est pas représente aux éjections par
le cinquième sur sept, par 41505 voix sur(i5828 scrutin d'arrondissement du 22 septembre '1889.
\otants.HsiegeaaI'e\trème droite,ML partie de la
réunion des Réservoirs et prit dans son parti une BRUNET (Jean-Baptiste), officier français, ancien
j
importante situation, soit comme orateur, sott comme représentant du peuple, né a Limoges {Haute-
négociateur. Après la chute du gouvernement de Yienne), le 3 novembre 1814, et fils d'un officier de
Thiers, à laquelle il avait contribue, il fut un la Hépublique et de l'Empire, se destma a la car-
des signataires de la proposition du 15 juin t874, rière mihtau'e, fut reçu a t'Ecoïc polytechnique en
tendant au rétablissement de la monarchie. Il prit 1852 et nommé, a vingt-six ans. capitaine d'artille-
ensuite la part la plus active aux pourparlers entre rie. Emp)oyé quelque temps la la poudrerie de Ven-
les branches de la famille de Bourbon en vue de la ges, puis au comité d'~rtiilcrtc, il passa en Afrique,
fusion monarchique, et assista M. Chesne!ong dans ou ( il fit plusieurs campagnes, comme officier d or-
son entrevue de S.rizhoufg avec le comte de Cnam- donnance de divers généraux qui lui confièrent
bord. Il était un de ceu\ qui repoussatent le plus d'importantes missx ns.
fermement les concessions relatives à la couleur du En ~848, H. Jc!'n Brunet fut élu représentant du
drapeau. peuple, le scpttéme sur huit, dans la iïaute-Yienne.
M. Lucien Brun parut pJusicnrsfois !) la tribune, Membre du comité des travaux pu))hcs, il ~ota
particulièrement pour soutenir des interpellations. ordinairement avec la gauche. Après l'election du
On a remarqué celle qu'il adressa an ministère au ~0 décembre, il Ht au président de la KcpHbhquc
-~ujet de la suspension inmgée au journal l'Unionune opposition modérce, désapprouva ]a direction
pour avoir pubhé le manifeste dn comte de Cham- donnee à l'expédition d'ttahe, mais repoussa la de-
bord du 2 juillet 1874; l'Assemblée donna raison au mande de mise en accusation présentée à ce propos
cabinet. M. Lucien lirun prêta un énergique appui contre )e pouvoir exécutif. n ne fut pas reelu a ].i
.ilaîotsurl'ensc~ncmentsupericurqmaccot'ftait.] Log'!siative, et, deux ans plus taiti, son ictus d'ad-
aux facultés Itbres la collation des grades. Il re- licrer au coup d'Etat du 2 décembre mit fin à sa
poussa, dans toutes ses formes et à tous ses de- carrière mditan'e.
grés, la constitution republicame, depuis l'amende- Les articles qu'u publia dans ]e Siècle, pendant
ment Wallon jusqu'à l'ensemble des lois con~tttu- le siege de Pa)')S, sur les ressources et les fautes
tionnelles. Am elections génerales de février 1876, de la défense, furent assez remarqués pour lui per-
11 refusa toute candidature dans
son département. mettre de poser sa candidature aux élections du
afin, dit-il, de n'être ni un appui, ni un obstacle8 fevner 1871; Il fut nomme représentant de ]a
pour les institutions contre lesquelles n avait vote.Semé a l'Assemblée nationale, le trentième sur qua-
11 fut alors inscrit parmi les professeurs de la F:t- rante-trois,
par 91014 voix sur 528i)'<0 votants.
culte cathobque de droït de Lyon et charge, pour Dans la séance du 14 juin '1871, M. Jean Brunet
l'annee scolaire 187C-1S77, de conférences prépara- attaqua très vivement M. Trochu, a qui il reprocha
ttures à J'etude du droit. Un an plus tard, il etait d'avoir manque de fermeté et de connancc. Il déposa
<'lu sénateur inamovible {~5 novembre 1877). ïl re- diverses propositions dont l'excentricité fut remar-
prit, dans la Chambre haute, son rôle de défenseurquée. notamment la motion de faire déclarer soten-
des prérogatives du clerge, notamment a propos nellement par l'assemblée que « la France se vouait
<)u budget de 1879, en combattant vivement! 1 amen-au Christ s. Il demanda aussi l'etablissement d'un
dément qui subordonnait l'allocation des bourses de impôt national pour la liberation du territoire, et
l'Etat pour les séminaires à la condition de ne pas porta utitcment la parole dans la discussion sur la
employer comme professeurs les membres des con-loi mihtaire. Après s'être associe par ses premiers
~regattons non reconnues (25 mars). Il fit aussi, à votes à ses collègues de la gauche, il pnt rang
propos de la mise en disponibilité de M.Dareste de parmi les membres les plus intransigeants de la
la Chavanne, recteur de l'Academie de Lyon, une droite, saisit tes occasions les plus mattendues pour
très vive sortie contre la mollesse du cabmet
~1. Dufaure
de faire protessfon publique de ses sentiments reli-
devant les exigences du radicalisme gieux et n'adopta pomt l'ensemble des lois constitu-
(17 décembre 1878). M. Lucien Brun a publie un )tionnelles. H ne se représenta pas aux élections
résumé de ses leçons a la Faculté hbre de Lyon, j générâtes du 20 février 1876.
snus le titre d'rof/Mc~H à l'élude de drnit M. Jean Brunet a pubhe un ouvrage considérable
(t879,in-18). ~s~rc ~tf~a/e de ~'ar~~ene (Paris, 1843, vol
BRUNEAU (Vitale ancien député français, né à in-8, avec un atlas in 4); puis des études sur le
.Sy~Mtë p~nt~~M~<?
Yitlaines-la-Juhel (Mayenne), le janvier 1855, étudia txon algérienne (~847, etc.).
/rM~ sur la j~M~-
la médecine à Paris, fut reçu docteur en '18ft0, et
alla exercer dans son pays natal. blaire de Villaines BRUNET (Joseph-Mathieu), magistrat irançais,
et conseiller général, if se présenta aux éiecttons ancien sénateur, ancten mmistre, né a Ar'nat'-Ptjm-
<)u 20 février 1876 comme candidat républicain, et padour (Corrèze), le 4 mars d8~9, entra dans la
fut élu, le 5 mars, au scrutin de ballottage, dans la carrière de la magistrature dès 185~ et fut succes-
deuxième circonscription de Mayenne, par 9891 sivement substitut du procureur impérial à Saint-
voix, contre M. Bigot, representant sortant. Il prit Yrieix, et à Tulle, juge, puis vice-président du tri-
place au f entre gauche, vota avec ]a majorité ré- bunal de Limoges, juge d'instruction au tribunal
publicame de la Chambre et fut un des 563 députés de la Seine (1865), vice-président à ce même tribu
'j)u,aprés)'actGdul<ijT)!nl877,cfuscrcut)eur] nal (!868) et conscnfer a la cour d'appel de Parts
~ot6 de confiance au ministère de Droghe. Aux (1873). C'est par erreur qu'n a été dit que, dans la
Sections du 1~ octobre suivant, H futreehipar suite de ses fonctions, il avait eu à juger, entre
') 155 voix contre M. de Sablé, candidat otticiel et autres procès importants, le procès relatif à la sous-
légitimiste qui en obtmt 7055. Il fut également cription Baudin.
t'<'e!u,le2tat)ûtl88!,d<ms)a2'c!rc('Hscr)ptifm M. Brunet avait été sur le point d'entrer dans la
de Mayenne, par 950t voix, sans concurrent. Aux vie politique sous l'Empire, dés '18G3, comme can-
elections generales du 4 octobre 1885, après le didat officiel pour le Corps législatif, mais il av;)))

BRUNET(Jean-A))d)~-L<nns),~n<~ntfinî~.a)s,n6 BRUNET (Jacques--Challes), b¡hlwgraphe ftançals, na n


Yatfnce (Djôtne), en 18o3, moit. te 18 jum 1855 Paît' le 2 mm'mbt'u 178< mm't*~ t6no~cfnbre'tS67
t-.dtt.l-5. Kdtt. 1-t.
cédé la place à son compatriote, M. Mathieu. LorsP~e~c Jc~Hc, étude historique et htteraire (1862.
d'une élection partielle pour l'Assemblée nationale, in-8, cfht. 1880); la ~cyet~e dit prêtre Jean
dans le département de la Ccrrèxe, te 27 a~ru 1873, (1877,in 8).
il se présenta comme candidat conservateur, et Ses tra~am spécialement bibliographiques sont
échoua contre le candidat républicain, M. Latrade. encore plus noiubrcu\; nous ne pouvons rappelé)'
Aux elections sénatoriales du 50 janvier 1876, il fut que les principaux Essai d'étude ~r~Ai'yuc
porte pour le même département par le comité de
sur Rabelais (18H, ni-8); /)~</oMNaïre de ~t~û-
l'umon conservatrice, a\cc M. Lafondde Samt-Mur. graphie ca~Ao~~Ke ()859); Curiosités ~~o/oo!y!f~
Par sa profes~ton de foi, il s'engagea)!. à combattre, (1861, in-18, 2~ edit., 188~); Essai ~<r les ~p-
sous l'autorité constitutionnelle du mareci )al de ~M~ imaginaires (même année), F<ï?~c~~ ~t-
Mac-)lahon. le radicalisme et la démagogie, mais 6liographzque (1861, m-18), fy~~ce ~ra~'c
sans prendre d'engagements particuliers envers le au XV siècle, ou Catalogue z·aisaureé des ourrages
parti bonapartiste qui le revendiqua)! comme l'un t?Npr~N~ en langue /ro'~pn~e ~~s~M'c~ ~n ~)0()
des siens. Elu, le second sur deux, par 2~7 voix sur
(1865, in-81 Inrprzmeurs irnorgznaéres et lrbraizws
548 électeurs, il siegea dans les rangs de la droite sï~~ca~s (Ï8G6, iu-8); C~r~s~~ ~y7'~A~~<"(
du Sénat. Après l'acte du 16 mal 1877, suivi de la
et aï'<îs~~MM (Ccue~e, 1867. in-8); ~/M~e~ s~r la
dissolution, de la Chambre des deputés, M. lit'unct reliure des livres [)8~,m-8;nouv. t'd)t. augjuen-
accepta, dans le ministère de Broche, le portefeuille tée, 1890); jL~TM ~My~ en
de 1 instruction publique. La coalition des partis/'t'a!tcs et au-dessus, depuis !8~6~<'a eej'OM?'
t'e y)~c 1000
monarchiques compta beaucoup sur l'action de son
(1877. m-8); les L~M ea~w!(18~,in-18); une
ministère dans la lutte engagée, d'un bout à l'autresutt.ed'Mnuturesmhtules B~~ow<f~!ecH ~8~,
de la France, contre les candidatures repubncaines €tt 1870, etc. (1878 et suiv. in-18), re~ue des adju-
et hberales. Les mesures de rigueur pri~Ch par son dications remarquables fa)îcs dans ces années, et
ndmmistratton portèrent surtout sur leb fonction- reprise pour les années ~886-i889 (Bordeaux, i88').
naires de l'instruction primaire, places immédiate- m-18); f& Tie~Mj-e a~cte~He et mot/c~e, recueil de
ment sous l'autoj'nffjcs préfets, mais n'atteignirent 116 planches de reliure artistique depuis le xv!" sn;-
aucun des membres de l'ense'gnenient secondaire cle (t878, in-~}; une n~i]~cHe série de ~ef/tgr~s
on supérieur H n'eu), aucun rote, même auprès de
svr les izraprianeoies xzuagiarazres, elnndeatinea rt
la droite du Sénat, comme orateur pohtifjue. Il jparlic,ulienes (1879, m 8), les Fons hitr·raires essai
glie et ses collègues, le 23 novembre 1877, et fut m-8); Liares essai
quitta le ministère en même fcnips qoe 1f de Bro- j h)hHogrtiphtquc Stir la l))t<'rn1i]rec~ce~]<-jque[1880.
labhoôraphaque ~ur le,
replacé, des le 5 décembre, comme conseiller a la hvrcs deveims mtrouyal)lcs [1882. m-18), etc. M. G

Lors du renouvellement triennal du ~cnaL du 25 jau- quatre ini~ales de leurs noms


G<
cour de l'arj~. 1[ fut m]'-) a la retraite, eu vertu de Brunet a donne, n'.ec M. Oct. Detfpmre, sous le
la loi sur la reforme de la magistrature, en 188~- j pseudonyme collectif de 7'ïf~es ~d'après le~
G. U. 0. i)). um
~ier~885, il a échoue avec 121 vci\sur715 votants. ~o~Me 6/6~ ~<t'euse. il s'est soumet!)
~omme liquidateur de la Société du canal inter- servi, conuue bt)]![<tpht[c,tle~pseudotn)nesde ~o~
océanique du Panama, en 1889, n donna sa dcnns- Catalogus et de /n~mjtcs~ Jîf~ Il a diri~
sion de cette lourde charge au boutdeqnatrejnuis, avcc P. JanHct reunprcb~ion de~ ~~grcAertf~
pour raison dosante. M. Dl'unet, longtemps membre /e!-a:)-~ de Querard (t8GO 71, 5 \ol- m-
rédi~'
du Conseil g'éncral de la Corrèle pour le canton de avec M. P. Deschamps un &f~~iM~ au M<înt;f/
l,ubersac, l'a préside à plusieurs reprises sous l'Em- du Mr~re (1878 et sun., ui-8) et donne aussi un
pire et en a été le président elu depuis 187 De- .S~p~ew~ au ~ff~onjta~rc des o~rrapes a~f-
coré de la Legion d'honneur des 1863, il a etc ~M~ (1889, gr. tn-8j.
promu office)'le9 août. 1870–I!est mort àPiei't'c- On a encore de )i. G. Brunet divers opusMue~
Unfficre (HatJte-YiMine), le 6 Janvier 1891. d'économie pohttquc et commerciale, des mt'mnn'es
ur les questions inicoles, sur le hbre-echan~e, ett'.
BRUNET (Pici-re-Gustme), Hfterat.eur français, né Il a traduit de l'anglais, sous le t~re de Pr~f'~cs
.1 Bordeaux, le ~8 novembre ~807, est membre de de /~M~fï~OH cf~~t<?rf/a~ e~/i't~;t<;Eé)e(t!ordean\.
l'Académie des belles-lettres de cette ville, où il a )845, in-~), un écrit rédige sou~ rm~piratmn de ~n'
eté longtemps adjoint au mau'e. Ses publications Rohert Peel. tt a collahore au Dfc<CKtîttta!t)'e ~e ~f
bibliographiques l'ont fatt confondre quelquefois <'fm~rs~/MJM, a la ~/0f,r~t~e ~<f~M/e, :ui ~u~c~if
avec son homonymf, le cctL'Drc bibhopinle Jacques- f/M ~i~fpA~c, au Jn!f?~<z/ (les f~onoïftïs~es, au
Charles Brunet.' /e-R'AaM~, etc.
Après s'être occupé particuhérfment de reclicr-
ches sur les divers patois de la l'rance. et sur la BRUNET DEBAINES (Louis-Alfred],peintre et ~rn-
vieille langue française, tl. G. Brunet a mis en lu- veur français, n(; ait Ita~t'e ]c 5 uovendjt'e 1845, fu~
mière un grand nombre de brochures, fragments de d'un architecte dishn~ue, sui\it les cours de ~1.?!~
réimpressions complètes d'auteurs anciens devenus a l'Ecole des bc!tu\-ar!~ leslecott~ de ~1. M~\ittie
fort rares, en les accompagnant de notices intéres- Lalaxne. Ses pi')nci[tau\ émois aux Salons annuel~
santes. Nous citerons parmi ses publications pfiilo- sont ~~<~ de /]'~ sur la ~/e Grfîff et
lo~iqties ~ecMc~ tT~;f6c~M de /ra<y~t/s ë~t T~ar~ dr saules Fa~OMy (Ca~o~j,aquareHe%;
jjer;! ;M~is (183~, in-16); les j4woM~ de Colas, ~Mt'tiM de T~7;ftïf~!7~, eau-forte
(1866]; les ~o)-~
comrdie on vers poitevins {18t3. in 8); les Joyeuses de la ~e~te <? C/oM~7~/?<'?~aquarettes(18G7],
pec~er~~ de la langue /o~a~te jl8i7, m-8); la une ~fï!M~ de
P~moH~~e, en veis hrcssans (183~, m-12). aquarelle; du<t/;x' f<
C~a~îfr-boM~
tltcilcnra tle Sairat Cernaaiat-en-
M. G. Brimet a doimé en outre des traductions Laye en 1867, cau-fbrtc(18C8); ~c~'Më à ~o~;
ou des éditions de divers omra~cs la ~f~f~ Chapelle ~au!jfMM~ 6't~-Cejw'f~t, A'r6-Daw<'
<'?or~, de Jjcqufs de Yorn~c (18M. 2 vol. in-12 de ~t/r~, eju\-fortes (i8C9J /y~'sc ~P't~t~t
Pr~ïM~ de <a~e JeM~M /Aer ()~ m-12 à ~ctfcfi la ~Hr de /c/-D~M a /fc~!M~ (1870):
~iw~oF~~{184i),in-12;)8<~2~<l!L 7M~7)/eM de /'o~, ~c~tt~~
&ï/tar~; t~'<du pont
Cor7'cs~o?id~Hec ~fm~e de la J~es. ~'Oj ~'a~M, Vue /~r~r~e des terrasses f/f
D)'t!]CesSC 7M~C, W~'C ~ff r~f't~ (1S~5, 2 VOl. ~fï/f~a~f-eH-ye (187~), /fif/~es du M~A~.s
in-18);~N<w~M~J~s Y/F[)8u7, in-!8), des Trttlerres, yaoelGnt dr l'llurlogr, aquarellr; sir r
choix de chansons inédites de 185~ u 1712; la e~t/.r-t~ djjtre~ Itn)sdafl, ~ni doyen, ConstaDe

BRUNETDENON (Y)\ant-jL'a)~, baron), ~o~r-d ffn'ipa's, BRUNET BE PRESLE (Chati('s-Mjrte-t~)tntr),)n'H~tn-


né à Gtvry (baône-pt).one), le !) mat 1778, tuott.)e
le n'anca's, n<~&Pdj~, le ~0 novembre ~<in['rLimt'.t-
l5junk-tt8H6 Edtt t~ jûu~jn {Se'ne-et-~fatn(\), le 12 sfptouihj<' 1875. Ktht. 1-5
~t Corot; LcM~t'HC du rA~M ~Sa~crfMMïH scinerd'arrondtssement.dentraal.iChambrf'dcs
de
1875) 7~eMr de /<* de ~a~t~-OMejt à P~t~- dcputes ou mai 1888, a la suite d'une élection par-
j!t~<'mer(~tfre) (1874); Eaux-fortes d'après Cana- tielle faite au scrutin départemental, et~icgea ~r
tettt, Daubtgny. Albert Cuvp, Corot, Jules Dupre les bancs de la gauche. Candidat républicain nn'-
1875); les Bords de la .Sc!Ke A J!o;feH;eau.t'o;;es dcrë aux efcchons ~encralcs du 22 septembre 188~
d'après Turner {1876); A'e~ara~MresA~'a~tf~ dans Farrondtssement d'Annecy, il a éte élu par
apres Turner (1877) Dop/mM e< C/~oe d'après t0500~oi\, contre ~787 obtenues par le candidat
M. Français; lietour d'~l~ripptme en ~fa/M d'après monarchique, M. le comte de Guette. M. Bru-
Fumer (1878); /e Frot'~ oefotre, d'après MiDais, et mer est mort d'un accident de chasse au~ environs
la Cro«e de rt')tya/, d'après Jobnson [1884); <OM- d'Annecy, le 5 novembre t891. On cite de lui quel-
eer/tfre de l'écluse, d'après Constable (1885) .f'ar- ques brochures sur des questions économiques ou
/<ny day's, d'après Leader (1887), etc. M. Eruuet- d'tnstotrefocalc.
Oebaines a obtenu deux médailles de 2* classe en
1872 et en 1873; une medadic de t'° classe pu BRUNN (Henri), arcliéologue allemand, né a
1886 et une inedaille d'or à I'E\position unucrbcUe \Y<]erh)!' (Anhah) le 5~ janvier t8:î2, sn~it, à rnni-
de 1889. ~frsitedeBonn,]'enseignementplntoIogiquede
Hitsclil et de '\VeIcLer. A~ant pris ses grades en
BRUNETIÉRE (Fcrdmand), httoratcur f~'an~ai&, i8~5.ilIttunpi'e))iit'r~ejout'aH<)[ne,f)ù,tout
né a Toulon ie 19ju!!iet 18~, comoienca ses études CM se procurant des ressources par sa plume, Il
étudia les
a )!arsedte et vint les compléter au )}cée Lcms-le- tnscriptions musées,
les collections d'art et lc~
Grand et, se de~ltuant a renseignement,se prépara antiques. Rentre en Allemagne en
1855, il devint, l'nm~c suivante, prtvat-docent a
aux examens de J'Ecoie normale supérieure. ii s'y Bonn
présenta en 1869 sans succès les événements de et garde de la btbhotheque de l'université.
1870 l'ayant empêché de renouveler cette tentatne, A la fin de 1856, il retourna a Rome et remplaça
n se tourna vers la uLtérature. ii attira l'attentu'n ïtraun comme secretaire de l'tnsUtut archeolo-
bur lui, comme critique, par une étude du hvre de gique. auquel il donna une impulsion nouvelle,
)t. WaUon, Saint Louis et son trmps, msérée dans grâce aux ressources mises a ~a disposition par !['
la 7f<!t~e bleue en 1875. I) entra, des cette époque, gouvernement prussjen. En 1865, u fut appelé !t
Munich, comme professeur d'archéolog'tc et conser-
a la ~iet'~c des Deux ~~t7c~, dont tl devint le colla-
borateur assidu et plus tard le secréLaire de la vateur du cabinet des médailles, et de\nn, en outre,
rédaetton. La notoriété qu'd acquit par ses travaux l'année suivante, conservateur de la collection de
httératres le ramena a l'enseignement en 1886, il vases du roi Louis.
fut nommé maître de conférences de langue et ht- Parmi ses travaux, on cite comme les plus inte-
térature franf'atses à l'Ecole normale. Il a été décoré ressants pour l'his)otre de l'art, l'~t~otf-e
de la Légion d'honneur le 51 décembre 1887. ay~M~es grecs (Ceschichte der g'riech Knnstler
M. F. Brunetiere a publié dem séries de volumes Stuttgart, 1853-18a9. vol~ et les Reliefs des
composés d'articles de revues et d'études détachés, t'asps ~rMg~M~ [I Helieyi delle urne etrusche
signalés par l'extrême variété des ~njRts, amst que Home, 1870, t. I. On peut citer encore l'jlr~ f~!Kt
par l'autorité et parfois l'apreté de la critique; ce /~m~c (die Kunst bei Ilomer; Munich, ~868);
sont Etudes critiques s~r ~'Ats~tre de la /)~- G/)/j9<o<Af~Mc du ro~ L~M~ 7~ (Beschreibung der
;M~ /)'a~faMc (1880, tn-18), ouvrage couronne par Glyptothek Kœm~ Lud\ug's; tbid., 4~ ed. {1879~
l'Académte frauçatse; jV~/t'c~es études cr~~f/Hf~ Problèmes de ~'A~~o~e de la .oc~t~fre sur vases
~ur f/t/s~re de la ~j'a~Mre /'raMc~sc (1882, Ihd.,1871).~Pj'obleïne m der Gescliielite der Yasenmalerei
)n-8"), suivies d'une 5" série (Eludes cr~ytfes, etc.,
1887, in-18); ffM/on'e e< <~M'ft<Kre (18X~. in-18, BRUNO, pscndonvnte de plusieurs écrivains, cmre
2' séné, 1885; S' série, t886, m-18); JVHMee/Ms autres de Mme Alfred loujL~E et de J. VA~cnE~T
<~Mes~o?ts de critique [1890, in 18). Il a écrit, en [Yoy. ces noms).
outre, le ~oman naturaliste (1883, in-18), égale-
ment couronne par l'Académie française. Un der- BRUNS [Ernest-Henri], astronome allemand, ne
nier omra~e. a la fois dogmatique et critique, est à Berim, le 4 septembre 1848, ht ses etudes uu
le résumé de ses leçons professées a l'Ecole nor- gymnase de sa \ttlc natale, sunit les cours de ma-
male, qui doit comprendre quatre volumes, sous le thématiques et devint, en 1872, calculateur à l'ob-
titre de l'Evolution des ~eHres dans l'histoire de la servatoire de Puiko~a (Russie). L'année suivante.
<<«f&'a<Mt'c [!8')0, t. 1), et doit présenter un vaste il fut nommé astronome à l'observaton'c de norpat
essai d'application des doctrines et de la méthode et exerça, comme privat-docent, a l'Université de
darwiniennes aux genres et espèces, parmi les ou- cette ville. Il passa, en 1876, a celle de Berlin,

in-18)..
vrages littéraires. M. tiruuetiére adonne, en outre, comme professeur e~raordman'edeîndtJtématiques
des éditions annotées d'ouvrages classiques, entre et, a la mort de Bruhns, en 1882. fut appelé à la
autres unf édition des <SeJM!s choisis de ~os~)/e< chaire d'astronomie et a la du'cction de l'obser~a-
()882,
BRUNlER (Marie-Félix), député français, est
Annecy, le 26 octobre 1841. Avocat dans sa
totredeLopzig-.
On cite de M- Bruns Sur les P~d'es des inté-
ne a y?-a~cs elliptiques de ~7'e?/<:crc et </pM.r~M<e cspfte
vdiea {Doi~pat, 1875) ~0!~<?!f?'«~ de la 7'~r?'~ (die Fignr
natale, Il commanda un batadton de mobilisés pen- der Erde Berlin, 1875), et un certain nombre de
dant la guerre. Adjoint au maire d'Annecy et con- mémoires dans divers recuens spéciaux.
BRUNIUS (tharles-Geoi'ges), atch~'o]oj.;ue suédois, né a H~hnstedt, le 9aoùt i813, mort Tubin~ue, le 17 mji~s
Tanum, le ÏS mars t7<a, mort à Lund, le H novembre 1883 Edit 5.
t869. Edit. i.-t
BBUNSWICE (Léon LÉw, dit LnEittE, plus connu sous le
BRuNNOW Œrnfst-riuhppe, baron m), diplomate russe, nom de), auteur dramatique français, né le 20 aarff IBUS,
né à Dresde (Saxe), le 3t août 'tK6, mo<t à Darmstadt, le mort au'Ha\re, )e M aYnt 1859. Ed~t' 1-3.
II avnl M:5. Edtt. i-S. <;ais, né à Ciuny'(Saône-et-Lotre), !e29octobre fran-
çais, né à Cluny (Sabne-et-l,onre), le ?9 octobre 1H17,
BRUNO (Adrien-François,baron), f~n~ra) français, né à moitte~dëcenibie 1878. Edit 1-5.
t'ondtch~ry. )e lOtum 177t. mortitPatM, le 1" mars BRYANT {Wnham-CHnpn), poète aïn~ncain, né à Cum-
«ht Edtt t-!Y -Son <i)s )!donnrd-)h)bert-JosephBxcto. mm~ton, le 3 novembre 179~, mort à Rossiyn. le 12jU!n
~n~rat de bngade, né le 16 janvier 18o~, mort le 30 avril 1878.Edit.l-5
t870. Ed)t. i~.
BRZEZANSKI (A~nstin~ piltxote po)onat5,neaPos~n
BRUNS (Paul-Victor UE), chnurgten allemand, né a en 178~ mott pn 18~8 i dtL f 1
BRYCE (James),jurisconsulte anglais.ncàGhs- lés avec la rédaction de ce journal sur des quc~
~nu, le 10 mai 1858, fut é)ë\e de l'Ecole supé- tions d'économie politique, it a~jtt public un autr<
rieure deGiaspow,et sut\tt les cours de l'Université écrit intitu)é~Pa?'~7HeH/arïsme~M'~e~<{dc!
de la même vnle, puis ceux des Umversites d'Oxford Parlamentarismus~ieer ist;Ibid.,1855).f
et de Heidelberg. Inscrit au barreau de Lmcoln's résida à Paris pendant l'Exposition de 1855, pou!
tnn en 1867, il fut appele, en 1870. à 1.) chaire de en faire le compte rendu.
droit civil de l'Université d'Oxford. En 1880, il entra Rentré en Allemagne a la suite de l'amnistie
a la Chambre des communes, siégea sur les bancs ~1. Bûche'' l'emplit plusieurs fonctions secondaire
du parti lujeral et fut appelé, en 1885, comme avant d'être appelé, en décembre 1864, par M. d~
sous-secrétaired'Etat pour les affaires étrangères, Bismarck dans l'administration des affaires etran
dans le cabinet Gladstone. H a été elu correspon- gères, où il obtint. l'année suivante, le titre d~
dant de l'Académie des Sciences morales et poli- conseiller de légation, et fut particulieremen
tiques le 3 janvier 1891. chargé des affaires de Lauenbourg. La part qu']
M- Brycc, qui a remporté tous les prix univer- prit, à la fin de 18û6, aut négociations relahve~
,itaires à Oxford, s'est fait connaitre, étant encore a la constitution fédérale de l'Allemagne du Nord
etudiant,enl8(i4,parnne~s~'edM5a!'Hf~H-lui valut la place de conseiller rapporteur au
pire romain (thé Iloly Roman Empire), qui a atteint ministère des affaires etrangères. Pendant l'année
!,a 8* ednjon en 1884 et qm a cté traduite en italien, qui précéda la guerre franco-allemande, le comte
<'n allemand, puis en français par )t. Domergue, de Bismarck l'attacha particulièrement à son ser
avec une prèlace de M.Ernest Lavisse(188S,in-8). vice et le chargea de dehcates misions. Il ]'appel;i
t n autre ouvrage plus récent, la Cctts<ttM<t'on des auprès de lui à Ferrières, en septembre ~870, et,
/;<a<s-PttM, a étendu sa renommée d'écrivain et de pendant toute la duree de la guerre, il l'associa
jurisconsulte. On a encore de 1m des récits de ses aux affaires politiques, dans le grand quartier
voyages au Caucase, au mont Ararat, en Hongrie général de Versailles. Au mois de mat 1871. 1.
et en Pologne, et des articles sur diverses ques- M. Bûcher accompagna le chancelier de l'Empire
lions de politique extérieure, principalement sur la au~ conférences de Francfort, où fut conclue la
question d'Onent, sur la reforme des Universnés, parc avec la France. Nomme conseiller actuel prive
assistance questions qu'il avait traitées à la tri- de legation en 1876, il remplit les fonctions de
hune de la Chambre des communes. secretaire archiviste au congres de Berlin en 1878.
M. Huchcr a été admis a la retraite en 1886. Atta
BUCHANAN (Robert-William), littérateur anglais, cité a la personne du prince de Bismarck, il est
né en août 1841, St toutes ses etudes à Glasgow reste l'homme de confiance et l'ami du chancelier.
et débuta, en 1860, par un volume de vers, UH~f- qui, après sa retraite, le retint aupres de lui, pom
/<MM. Doué d'une grande fecondue, il a donné suc- 1 aider à rédiger ses membres. Legataire littéraire
cessivement :~7y~j!eH~c~er/7'M ft8G5]; de F. Lasalle, d a donne une édition de son Sys-
Poèmes f/e/.c;[~r&(1866): une traduction de ~H;c des droits acquis (System der erworbencn
Ballades f/atM~M (1806); la C/t~f- de ~opoMMt nechte~88i).
(~ap. Fallen, 1871), drame lyrique dans lequel il Son ftére. Adalbert Bruno BocHER, ne à Kœshn,
laisse éclater son antipathie pour la France: les le 2; mai 1826, longtemps journaliste à Vienne et.
/'o~/cs~e/'j~<'o/ese~sMa/M~e(thoi''lesltlySchooldepuis 18M, sccrctatre du musée autrichien de
nf Poetry, 1872), attaque violente contre les poètes rartetdel'industrie, s'estfaitconnaitreparsc~
Swinburne et Rosseth. et qui donna lieu a des ecrits sur les arts, tels que ~r~ dans l'industrie
réponses non moms tives de M. Swinburne et a (die Kunst im lïandwerif, Vienne, 1872), et le
une longue polémique. Se tournant vers le roman, recueil, /))<ric artistique (das Kunsthandwerk.
d tit paraître /'d<nore du ff~u'c (thé Shadow of Stuttgart, 1874et.sut'w.); ~~tscÂM/n~ de n~~t/v-
the sword, 187Cj; /ft;t< de la nature (~ Child de /ar< (Catechismus der Kunstgeschichte; Leipzig.
nf nat., 1879). At'eK et l'homme (God and thé man. 1880; ~'édit., 1884); Dtc~o~fmu-e de l'art indus-
1881) le jTfaWure de Madeleine (thé 'Kartyrdom of trie/ (Reallexicon der Kunstgewerk Vienne. 1883)
~tadelme, 1882); ~~te-M~t ~f~c~rs (Love me for les .4ï'~ falsifiés (die Faischen Kunste, 1885), avec
ever, 188~) le Tr~M/~M~Kt de terre, <JM Six jours M. Gunst, etc.
f/n sabbat (Earthquake, or six Days and a sabbath;
1885) le Nouvel ~t~ftrd [New Abelard 1885) BUCHERON (Arthur-Marie), journaliste français.
.tar)t<-y H~rs (1885, S vol.); ~<)-(f<< (1885), connu sous le pseudonyme de Saint-Genest, né a
T/Mt ~tnter IVtyAt (1886). Il a fait représenter, en Tours le 15 octobre 1835, d'une riche famille bour-
outre, sur divers théâtres de Londres, des come- gcotse de cette ville, lit une partie de ses études
d'cs et des drames et a donné des editions com- classiques au hcée, puis entra, comme engagé
['letesetdesclioixdesespoesies. \olontatre, dans la cavalerie, qu'il quitta, au bout
de sept ans, avec le grade de sous-officier. II re-
BUCHER (Lothaire), publiciste et administrateur prit le service pendant la guerre de 1870, parvint
ullemand, ne à Keustettm. le 25 octobre 1817, au grade de lieutenant et fut décore. U avait débute
<'tud)a le droit et les finances a l'Université de au 7''t</an?, en t869, par des Lettres f~'MM proï'tH-
liethn, entra dans l'administration judicnnre et cial qui furent peu remarquées; il donna en 1872.
occupa diverses fonctions dans plusieurs vules, dans le même journal, une série d'articles sur la
tout cnpcur~uivantses etudes dedroitp~dtlic.En guerre franco-prussienne, où il rendait respon-
1848, il fut elu membre de l'Assemblée nationale, sables de nos désastres les députés de la gauche
ou il soutnn- avec ardeur les idées de reforme. En du Corps législatif et les membres du gouvone-
1849 et 1850, membre de la seconde chambre, il ment de la Défense. Bientôt familier avec les pro-
fut de ceux qui poussèrent l'opposition contre le cédés d'une polémique à outrance, il pour~uivn.
gouvernement jusqu'au refus de 1 impôt. U échappa d'invectives intarissables les hommes et les insti-
f)laprisoneupassantal'étr.)nger,ser<'fug)aaa ttmonsdelaïtcpubliqne.Parmilesartictesàsen-
l.ondres, ou u vecut d)X ans comme journaliste; il sation qui se succedèrent sans interruption dans
envoya notamment à la Co:e~e ?t(ï~'o)!a~ de Berlin F~aro, pendant quatre ans, et dont quelques-
une correspondance très remarquée et réimprimée uns provoquèrent les solennels désaveux du reddc-
sous le tttre de Tableaux de l'étranger (Ittider ans teur en chef, il fautrapjteter celui mt)t.u)é:
dem!remfle;ï!etlm,18<i2).\l'occasio)tdedénié- T~M~-M~t~e H~a~'c, ou M. Bûcheron compar.ut

poelc allrmand nb A Cotlm Ir 93 sep-


HHBE (Adolplnet, BUCHANAN (James), ex-pt~st'icnt des Etats-Un)~, n<~t
,l
tembre 1802, mort dans cette \!He,tcnoctnt't'e 1873. Stony-~atter (Pen<!y)vnn)e), le M a~riH7~,mortàLan-
Edjt.t-S. cahter,)ei"jmni~f:d!tl-4.
officiers supérieure qui avaient accepte des sciences naturelles; tl y soutenait l'éternité de la
la
"net ions pohttques ou legi&hnives aux femmes matière,Innmortahtcdelaforce, la snmdtanéitc
.étantes repousseespiii'toutes les femmes hon- nmvprscllc de la lumière et de la \<e, l'mfimtude
têtes. Cet article valut a son auteur des poursmtes des formes de l'être dans le temps et l'espace
n police correctionnelle qui aboutirent a un ac- « ~otre oe)l étonné, dtt-tl, ne peut, partout où Il
mittcment le tribunal. déclarant que le langage se tourne, rencontrer que des éternités, a Ces doc-
lu journalisteetait vraiment injurieux et dlffama- trines firent perdre A l'auteur les fonctions qu'tlil
ou'c,estimnitqu'ttattaqua]t les individus et non occupait a Tubmgue, et n alla reprendre dans sa
es grands corps de l'Etat, et que, par conséquent, ville natale l'exercice de la medecine.
'était, non au ministère public, mais aux genéraux M. Buchner a développe ses idées dans plusieurs
tffenses à réclamer une réparation. Pendant la autres ouvrages Nature et Espr~ (Natur und
r~e du 16 mai 1877, les attaques réitérées de Getst; Francfort, 1859, 3' éd[t.. 1874), essai de con-
~t. Bucheron contre te ministre de la guerre, le ciliation entre les écoles materialistes dissidentes;
générât Berthaut, furent telles que celui-ci, malgré Esquisses physiologiques (Phys. Bdder; Leipzig.
,es liabitudes de tolerance, se décida a infuser 1881) Nature et Science (Natur und Wtssensehaft
[rente jours d'arrct à M. Bucheron, lieutenant de Ibid., 1862). recueil d'etudes analytiques et criti-
rfserve au 9* chasseurs, par apphcation de l'ar- ques sur les systèmes philosophiques des princi-
Iule 15 du décret du 15 juillet IK75, concernant paux savants contemporains Moleschott, Scho-
les injures par voies de fait, propos ou menaces, penhauer, CormII, Agassiz, Darwin, Fichte.
les officiers de la reserve contre leurs supérieurs. Struve, etc. cet ouvrage a été traduit en fran-
testé ou redevenu, avec intermittence, l'un des çais par M. Aug. Moudre (1866, 2 vol. in-18), et
edacteurs du ~arc, M. Bûcheron conserva une par M. Gustave Lanti) (1X86-1888, tomes 1-H. in-8);
Jace importante, mais avec de moins en moins d'm- Il est particulièrement considère comme l'ëchnrci-s-
ransigeance, parmi les défenseurs des opimons sement et le complement du premier livre de l'au-
'onservatrices dont il a souvent malmené les plus teur, et n a été, dans la presse savante europeenne.
totables représentants. l'occasion des merne~ discussions ~omwe M~OM
M. Bucheron a réuni en volumes les principaux la science (dcr Menscit und, etc., 187'2), traduit en
[esesartidesccDtspourdespolcïmqucsd'actua- français en 1874; l'Idéede. Dieu et ao~ tm~or<an~~
)té: la Politique d't/M soldat (1872, in-18); Lettres dan. ~~r~et~ (Der Gottesbegriffund semé Bedeu-
~'MH soldat (1873, in-18); Joyeuses ftHHce~ (i874, tung. etc., 1874); Observations sur la vie intellec-
m-!8); la B~f/e sur le cou, souvenirs de voyages tuelle des HM~H~M.c (Aus dem Getstesleben der
1876, in-18). 11 a pubhe plusieurs brochures et Tierc; 3° édn., l~tpzig, 1880), tradmt en francal'.
f'm-iLs de propagande dont les titres font suffisam par M. Letourneau sous le titre de J'ie p.ty~A;-
ment connaître l'esprit aux wc~A~/M que des ~~<M (1881, m-8); Z.Mmt'e et ~e (Licht
'1875, in-8)~ ~')/~M~y reste (même année, in-8); und Lebcn. H82 Ibid.), traduit par le même (1882.
/aPcrs~cH~o~?c/MNe(1879,tn-i8),etc. m-8) Puissance de ta /r~H~M?'~StOH ~7'c<rf
(Macitt der Vcrerhung, 1882); Faits ct TMo~f-<
BUCHNER (Frédéric-Chartes-Christian-Louis L de la t'î~ Ha~MrfX/M~ dans le présent fThatsachcn
naturabste et philosophe allemand, né à Darmstadt, und Theorien aus dem nature issenscliaftitchen Leben
le 29 mars 1824, etait le second de~ trois fils d'un der Gegenwart; Berlin. 1887), etc. 91. Buchner a
médecm distingué de cette vnle. Après avoir fait donne en outre à dtverses publications périodiques
--es classes au gymnase et commencé l'etude des de nombreux travaux de physiologie, de pathologie
sciences naturelles à l'Ecole professionnelle supé- et de médecine légale.
rieure de sa ville natale, u passa, en 1843, à l'Uni-
versité de Ciessen, y étudia d'abord la philosophie, BUCHNER (Alexandre), littérateur allemand et
puis se tourna vers la medecine, pour satisfaire au français, frère du précèdent, ne aussi a Darmstadt.
voeu de sa f~nullc. it alla ausbi suivre les cours de le 25 octobre 1837, fut professeur adjoint a la fa-
l'Ecole de medccmf; de Strasbourg, revint à Gies- culté de Zurich, puis se fixa en France et professa
~en prendre le grade de docteur en 1848 et con- à Valenciennes, avant d'être appelé a la chaire de
mua encore ses études aux Universités de Wurtz- littérature étrangère à la Faculté de Caen. Il est
bourg et de tienne. Dans la première de ces deux passé depuis a la Faculté de philosophie de Zurich.
\il!es, il fut l'eJève du savant Virchow, qui eut une M.Al.BudmerapublifenaIInmandune~s-
grande innucnce sur la direction de ses idees toire de la Poésie aM~Mf (Geschtchte der engl.
Lpres avoir pratique la médecine quelque temps à Poésie; Darmstadt, 18S5, 2 \'ol.); des E~Mt'Mfs <f<-
Darmstadt, d rentra dans la carrière de l'enset- /a~Mr<r<tHCMt'sc (Franx Litteratur Bilder;
mement et devint a Tubmgue professeur particu- Francfoit, 1858,2vol.); des Nouvelles, etc.;pu'~
lier et médecin adjoint de la clinique. C'est alors enianguefrancaise:/<'sDc!!î~rsert~M~A~
[U'n pubim son lurci fot'~e Ma~~e Kraft und <M))<'«)'e [Caen, 1876. in-8): J.l.
Xr)&)~' et «'.s
Stofr, l'rancfort, t855, 15" edit., I874], dont les /p<es (1877, m-8); Nam~< le Danois (1878. in-8)
hardiesses eurent un retentissement énorme. Cet A'MNt~r~Mrt Berne (Caen,1881,m-8);P)tPAt
ouvrage, traduit dans presque toutes les langues /os~/te amateur, essai biographique sur Léon Du-
de l'Europe, l'a été en français par MM. Gamper mont (1884, in-18). Il a écrit, avec ce dernier, Jean-
et Gros-Claude [18(i~.Ht-18,'2~ <t.,d865,m-8), P<tt/~e<<!<tPo~)'~Ke(1862,in8),pourservirde
et.piirM. A. Reg'nard(6"cdtt.,d88~ in-8). M. Buchner preface à la traduction de la Poétique ou Intro-
y exposait les principes d'une philosophie générale dMc<tMta~'B!tt/tf'<~t«'deJ.-P.Riehter.naéd)te
en harmonie avec les découvertes modernes des la 1" partie du faust (t881, in-18); Iphigénie e;t

BUCHEZ (Phnipnc-Joscph-ttenjaimn), pubhct~e français, à Londres, ie 11 février 179i, mort le !9 jud)<-t MCt
np à Matapne-h Pfttte, le 31 mars 1796, mort à Rodez, te np
Edit.i-5
~jum 1866 Mit l~
BUCNWAI.D Joseph nenn). officier BtJŒINEHAM (James-Sitk), littérateur anRtats, né
et littérateur ca- Truro,fn .)
nots, né à Vienne, te 2 octobre 1787, mort te 9 février ~8~, mort le SOjum 1855 Edtt. 1-3
t876Edtt.l-5
BUŒLAND (rév. WfU'am), gëolojjrue angtats, né à
BUCKINGEAM (Joseph), journaliste mans i18#, mort à Clapham,
et homme politique Axiiiinster (Devonshire), le 18
americam, n~ le ~< décembre 1779, mort à Boston, ic !e'«MUtt8Sfi.Edft.'t'-ii.
10 avnt 1861 Edit i-i
BUCKLAND <Franctb-Trevelyan), naturaliste anglais, ne
BUCKINGHAM (R)cliard Ftantagenet TEMPLE -NpGE~T- le 17 decembre 1826, mort à Londres, le 19 décembre
tfmMi~CBAnDos-CnE~vtLLE,3' duc DE), pair d'Angleterre, iMM Ed;t. S
T~ (1882, m-18), de Gœthe;
.Ves~tne de SchiUcr (1882, in-18), etc.
~ïftKc~ de in den ugrischen SpracJien, 18i2); C~m??t~
~MMo~e [Finnische Grammatik, Pesth, 1873, 2' ed',
1880), et autres grammaires d'anciennes langue
BUCKMAN (James), naturaliste et agronome an- du Xord; JMbrp~n~y~e ûMf/rfeM~e (Ilgor Alakta)'
glais, né à Chcitenliam en 1816, s'occupa de bonne 1886). Il a été composé à l'occasion du jubilé de <j
heure de sciences naturelles et alla étudier spécia- professeur, en -1884, un recueil de ses écrits so~
lement la chunie, la botanique et. la géologie à le titre de J?Md'en.ï-j'l~MHi.
Londres. Il revint à Cheltenham, où il fut plusieurs
années secretaire honoraire et conférencier à la BUDGE (Jules), physiologiste allemand, né
Philosophical Institution. En 1846, il devint admi- \VetzIar, le 6 septembre 1811, étudia la médecn
nistrateur et professeur résidant a l'inshtution sem- a ~arbon'g, /i ~ur/bom'g et :t Iterhn, se fit rec'i
blable de Birmmgham. Deux ans apres, il fut nom- voir docteur dans cette dernière ~ille, en 185~, c
me professeur de géologie et de botanique au Col- tout en continuant ses études ph\sit)logiq)i("
lège ro~al d'agriculture de Cirencester, où il resta e\erça la médecine dans sa ville natale, puis
jusqu'en 1865; il y forma deu~ belles collections Atten~irchen. prés de Coblenz. Ileçu pruat-docen
de lossiles et d'antiquités romaines Il a fonde dans en 18M, à l'Uuiversne de Bonn, U v fut nomn~
le comte de Dorset une ferme modèle qui lui a professeur extraordinaire en 18~7, et ordinaire e
valu de nombreuses récompenses. 1855. )) embrassa dans ses teçons l'anatomie,
Outre de très nombreux mémoires, M. J. Buck- physiologie et la zoologie. En 18~6, il fut appelé,
man a publie /in~~H ~)-~ ~a~'ertt, t~M Greifs~;dd couune du'cctem' de l'Inshtut :))1;
~~o~ de /'ajtc~~ état de la wcr ~Mt ~p~arn~ mique et professeur de physiologie, Il contnbt)
/'vh~7'7'c du pays de Cf~/e~ (the Ancient Strait beaucoup au développement que prit l'ense)~nemeï
of Malvem); les ~e~~cs de ~'ar< ?oMMï~ (the He- de la medecine dans cette ville. Les tra~ux ph~
mains of roman art, 1850); 7~/o~'e Jes yram~fs siologiques et anatomiques de JI. Budge qui 0]!
~rt~H~t~Mes (History of britihii crasses, 1858) ete couronnes en l'rance et en Hetgtfme, ont port
r/tcorte et H:vr~MC ~c eM~zo'r dans MHe /erM<* particulièrement sur ie s~teme ncr\eu\. On h
(Science and practice of fnrm, etc., 18(13). dort des observations et decouvertes sur les rel;
fions des differentes parties du cerveau avec 1<
BUCQUOY {Marie-Edme-JuIes), médecin français, organes gènito-urmaires et celles du ncif gran
membre deAcadémie de médecine, ne a Peronne, sympathique avec la moelle epmiere; sur l'on~irt
le H août 1829; fit ses etudes médicales a l'aris, des conduits biliaires, etc.
fut interne des hôpitam, obtint le diplôme de Outre de nombreux mémoires dans les recuel!
docteur en 1855 et devint médecin du bureau cen- allemands ou français de médecine et d'histou-
tral des hôpitaux en 18C2. Médecin de l'Hôtel-Diol naturelle, il a puhné /!e<tcr~/fes &M)' le sy~H/
et agrège de la Faculté depuis 1867, il suppléa He/etf.r (Untersuchun~en ûber das Kerveusystem
pendant deu~ :ms te docteur Grisolle dans son i''rimcfort, 18H-184~, 2 part.); P~/M/o~'e ~<f7-a~
cours de chnique interne. M. Eucquoy a été elu (Allgemeine Patli.; Bonn, 18~, GH~e des ~r~p~
membre de l'Académie de médecine le 28 mars ~a~o~Ha~m~Mes (Anieitung zur Pracparirubut,
1882. Il a ete decore de la Legion d'honneur. gen; Ibid.1868]; blartuel de yhzlstologre (Ilaadbue
A part. des jtf~Mo~'e~ dont quelques-uns ont ete der l'h~s.; Leipzig, nombr. cdtt.), refait sous
pubues séparément, commf la 7~e~s;e f~fms la titre de CoM~c~M~ </R ~?/f)/f)y~e (Comp. d''
y~~y~Me ~M/wo~oirc (1875. in 8), et Du TV~ l'hys.; Ibid., 1864, éd., 18~5) ce dermer a el
~c~< de /a~HCMwu7tïe[1879, in-8); on a de M. Huc- lr:tduit en f)'anca)s par )t. Eugène Vincent [Pari~
quoy un important ouvrage intitule Z~coKs c/î- 1874, m-18).
r~D~K
MMZfes SMj' Mt~
in-8;
(18G9,
du rœ~r, cfo/css~ a
edtt.. 1879, m-4,
4~ BUDtN [{Pierre), 'medecin français, né à Enej)
avec
ngures). court-le-Sec (Seine-et-Oise) en 1846, fut reçu docteu
à Pans, en d87~, apres avoir f~e interne des hop!
BUDENZ (Joseph), philologue allemand, né à Has- taux. Accoucheur des hôpitaux, professeur agreg
dorf, pres de l'ulda, eu 18~ti, étudia la phuologic a a la Facmte de medf'cine en t878, it fut nomm~
l'Université de Gcettingue, sous la directton spéciale membre de l'Académie de médecine le 29 jan~~
du professeur Bcnfey. Il s'occupa dés lors particu- 188U. Il acte decore de la Légion d'honneur.
lièrement de la langue magyare et des idiomes A part sa thèse d'agrégation; Des ~;o~ /ra~
ougro-finnois apparentes avec el)e. !1 passa, en Hta/es f~es /ewMC dans les accouchement'
1858, en Hongrie, pour étudier sur place des types <tr<~f<e~ (1878, m-8), le docteur Budm a pubir
de ces langues. D'abord professeur au gymnase de De a r~~e du /h°~Ms au point de i~c de/e~~ï
~'7~
Stuhl~ei~sembourg, n fut appelé, en 1868, a l'Uni-
versité de Buda-Pest, comme professeur d'ougrien
et. de magyare compares, eu attcudant. la création
(1876, m-8 avec p!.); 7ic<e?'<cs s~r
/'o~/ïcei~y~fr/ (187U, m-8); Des t'~r~e$
/~M;M~r<{!880, m-8]; (~<~r~MC c< ~?/H<
6/ <

d'une cliaire do philologie comparée de langues cologie (1885 in-8, avec ng et planches); jLepo~
altamues, qui lui fut contu'e en 1872. En 1862, Il de clinique ~r~f~/c ()889, gr. in-8, avec u~
avait étc nommé membre correspondant et sous- Il a traduit de l'anglais, du docteur Duncan, Â~
bibliothccaire de l'Acadenne hongt'ctse. le Mécanisme de /'acfOMcAcmcj!< normal et pa~
On cite parmi ses travaux Des P~M fc~aM.c /o<fyx6 (1876, in-8).
~t~yarcs meg et el (Ueber die Yeibjtpraen~ mcy
und el immagyarischen; )8G5-18G4j, /orM~/M~ï BÙDtNGER (Max), historien allemand, né à Ca~
des fet'~ Mja~t/at'M (Zur Mag. erbalbildung sel, le avril 1828, suivit les Universités de Mai
18G5); un premier essai de ~c~M~Ë oz/~j'~M bourg, de ttorm et. de Berlin, et prit ses degrc
~Mfyyare (Magyar es fiun-ugorszoegyeyescck; !8f!7- dans cette dernière ville, avec une thèse sur Ge~ 6~
t8u8) rL'tnanie sous forme de ~/r/to~n~tr6 ~om~~r~ pnH~
comme savant et eo~t~te /t0~me po/
~ta(/)/a?'c-fM~r~t (Magyar-ugor oszchasonhtészôtar. tique (Ueber G/s wissenschafthebe und poht. Stel
1872 et suiv.); ~<e< de ~A~o/o<yte o!/yr«?~nc lung; Cassel, 1851). Reçu privat-docent à Mat-hour,,
(UgrischeSprachstudien.Pest, 1870.21ivr.); ~er~ en 1851, il passa bientôt a Vienne, où il travailla
~t~~Nift~ ~~tM /cs /aH~~M ot~r!CH~<'s (Y. d la puhhcatmn des actes du !~iUt'-<ta~ (1859~. t!
BUCKSTONE (John-t!aUwfn),autcu!' dramatique angl~ts, 18~0, mut à à Saint-Pétersbourg, le 9 f~vuer 1~8)
né prùc da I,ondres en seplembro
hte i87't. Ufit.
18()`L, mot t le 31 oclo- Udit. 3-5.
BDDDEUS (Aureho), ptutotogue anemand, n~ M At)pn
BUDHHRO (lndué, baron oc), dqnlomale russe,né en bourg en 1819, moi[.&Mu[uch,te i"avnn8M) Ftht. )~
1861. Il fut appelé a Zurich, comme professeur sérieuse,piir2~t)!)2 voix sur 25 6~ votants.Dans
oïdman'c d'instoire universelle. Onze! ans plus tard la courte session qui s'ouvrit; au mois sunant, il
()872), )1 revint à Vienne en qualité de professeur fut un des promoteurs de la fameuse demande
d histoire et de directeur du séminaire historique. d'interpellation, signée par 116 deputes et qut pro-
Les travaux de M- Dudmger, très nombreux et voqua le message et le projet de senatus-consulle p

/H~
n'es varies, ont paru. en grande partie, dans les contenant la promesse du retour au gou\ernemcn)
de FjlcaJ~tfe de t~e~teet dans le Jot~ parlementaire.
des yyM!nosM aM<r<c/~e?~. ~ous citerons 7~- A la suite des longues négociation:, rclatucs à la
~<rc J'~t~i'c/te ~M~~M'o~ la du xni* siecle formation du premier ministère de « 1 Empire libé-
Oesterr. ~escinchtc las zum Ausgange, etc.; ral ?, auxquelles son nom fut constamment mute,
Leipzig, 1858, t. 1) 7J«~fï~ J// roi J'~ft~~e~rre H. Buffet fut appelé dans le cabinet du 2 janvier
(kœnig. t!. III. ~on England; Vienne, 1855); les ,1870, formé par M- Emne Olivier, et y prit le
~or~M?t~ e~ leurs ~a~se~te~~ (die ISot'manneii ministère des finances, en remplacementde M. Magne.
und ihre Staatengrimdungen (1860); une traduction Son arrivee au pouvoir fut accuenlio avec confiance
des ~?t?ttt~s ~t~ca de ~Ve~or (t8GO); des disserta- dans le monde des affaires. Parmi les décrets spé-
tions sur le J~~Ksn'~de~ejttt/ïM/tO/'fdteKœnigm- ciaux se rattachant a son administration, ceu\ du
hufE![- Hnndschnft;Mun[ch et tienne, 1859 et ~8COj, 9 janvier, sur les admissions temporaires, e\cn,ercnt
monument de l'ancienne !an~uB bolieme dont it à la Chambre de vives dr-cn~ions, suivies d'un
coitihi]tl'n)ithRntic~c;t7~~it.6~Aïs~'7'e~~n- vote favorable au mmistre (1~ février). Le projet de
~rcïs<" (Em Huchungar.Geschicm.e; Lfipzi~ 1866); budgetpresentÉpuur'1871,onlcnou~eaucabmet
l'Epnyée p~apulaere grecqve au nnnyen irge (Das se montrait prudent, scrupiileu\ et he~ èrement
mittc~i'tech- ~olkepos; Ibid., 1866); des biogra- économe, fut aussi l'objet, de chaudes appiobations
phies de H~H~
~(/t/ (1869), de La ~e~~ (18~0); et de violentes critiquer- Au moment ou M. Emile
fn~M<'e de sur CM~e ae~ 7M~M.c Ollivier, sous la pression de la Chambre, consentait
(~.e~pt Em~ir- kun~cn auf hebr. Culte; Vienne, au plebiscite, M. Buffet crut devoir donner sa dé-
f875-i874). mission avec son collègue, M. Daru (10 avril).
Apres la révolution du 4 septembre, n rentra
BUFFET (Louis-Joseph), homme politique français, dans la vie privée Aux élections du 8 février 1871,
seuateur, ancien nnmstre, membre de ] Institut, ne il fut nomme représentant du département des
a Mirccourt [Vo~~es], le 26 octobre 1818, exerçait Vosges a l'A~emMée nationale, le premier sur
comme avocat a~ant larevolutjonde Février. Nommé huit, par 56 167 voix- M. TIners. devenu chef du
représentant du peuple par 75 701 \0i\, le deuxième pouvoir executif, lui offrit le ministère des finan-
des onze clus du département des Vosges, il vota ces, dans le cabinet de conciliation forme le H) fé-
ordmatrcmott avec l'ancienne gauche dynastique, vrier. M. Buffet. refusa ce portefeuille par crainte
devenue la drojte de la Constituante, et se montra des susceptibilités que pourraient éveiller le rôle
l'ardent adversaire du socialisme. Il adopta l'en- et les fonctions qu'il avait remplis sous l'Empire.
semble de la constitution repubncamc et déctara Il siégea au centre drott, et prit bientôt après,
(juc !<' ~enerui Ca~aig'nne avait bien mente de la contre le chef du pouvoir executif, une attitude
patrif;. Apres l'e!cct)on du 10 décembre, il se ral- hostile qui s'accentua dans plusieurs importantes
lia au ~ouvcrncnDent du prince Louîs-~apoléon, qui discussions. A la hn de 1872, il s'associa aux efforts,
lui conha le portefeuille du commerce et de l'agi i- d'abord impuissants, de la coalition monarchique
culture après la démission de M. Drdo-' Comme mi- pour renverser M. Thiers et, lors de la discussion
nibtrc et comme representant, M. Buffet conforma sur les attributions et les rapports des pouvoirs
~a conduite au\ ~oeut du parti de l'ordre, mais il publics, il défendit l'article de la loi qui établissait,
refusa de sunre complètement la pohtique de disait-il, une responsabilité ministérielle approxima-
l'Elysée et quitta le ministère avec M. ÔdilonBarrct tive (7 mars 1873).
le 5t décembre 1849. Réélu, le premier, par son Quelques jours après (2 avril), M. Grévy avant
département, il eut une assez grande influence dans donné sa démission de président de l'Assemblée,
l'Assemblée législative. En 1850, n nt partie de la M. Buffet, soutenu par toutes les fractions de la
Commission chargée d'elaborer avec M. Baroche le droite, fut élu, le 4 avril, par 50~ voit conti'f:'
projet de reforme electorale, et fut le plus jeune 285 données a M. Martel. Il le fut de nouveau, le
des dix-sept qui servirent de parrains a la loi du 20 mai sunjnt, par 3M voix contre le même con-
51 mai. Apres la crise qui suivit Id destitution du current qui en obtint 286. 11 dirigea, le 24 mai,
general Chiingarmer, il rentra au pouvon' avec les debats celebres termines par l'ordre du jour
M. Léon Faucher (10 avril 'i85!), et dans ce cabinet Ernoul et le renversement de M~ Uncrs. En an-
parlementaIre il représenta les idées de la majo- nonçant l'élection du maréchal de M.ic Mjbon a
rite. 11 donna sa démission avec ses collègues, la présidence de la République, M. Bunet. essayaa
lorsque le Président se fut prononce pour le retrait de prononcer quelques paroles de remercïment~a a
de 1,1 loi du 51 mai (14 octobre 185).). Quelques l'adresse du président démissionnaire mais il fut
jtiurs apres, il fut nommé chevalier de la Légion mten'ompu par les protestations de la gauche, et
d'honneur (28 octobre). l'undeses membres, M. de Pressense, l'incita a
Après le coup d'Etat du 2 décembre, M. Buffet ne pas donner a a l'ingratitude les apparences du
se ttnt en dehors des emplois publics pendant respects. ».
plusieurs aimées, et n'accepta que les fonctions Les hautes fonctions dont bl. llutret fut investi.
de membre du Conseil géneral pour le canton de pendant plus de dix-huit mois, dans l'Assemblée
Thiltot. En 1865, il se présenta, comme candidat nationale, le montrèrent constamment hostile a la
de l'opposition, aux électeurs de la 1~ circonscrip- gauche, et il all-i même jusc[u'à qualifier d' a ab-
tion des Vosges. Après un premier scrutui sans surde B le discours dun membre de la minorité.
resultat, il fut élu, le 17jamierl8G4, par t852t voi\ Aussi, lors des divers renouvellements du bureau.
sur 51376 ~otantb. M. Buffet se ht bientôt une la fraction républicaine s'abstint d'appuyer sa
place à part au Corps législatif et y devint l'un des candidature jusqu'au jour où il fut charge par le
chefs d'un tiers parti qui s'efforçait d'associer les maréchal de )lac Mditon de former un cabmet
ieformes libérâtes avec la fidélité a la dynastie. ]1 moins hostile au régime ctabli [1~ mars 1875)
combattit particulièrement les tendances du gou- cette fois M. Buffet obtint 479 suffrages ;sur 542
vernement a equilibrer les budgets par des votants, et n'eut contre lui que l'extrême droite.
emprunts. Dans la session de 1868, il se prononça dont quelques membres motivèrent leur vote en
contre la nouveiïe loi militaire, mais au moment termes mjurieu\. Le 10 mars, n donna sa démis-
décisif, le concours de ses amih lui lit défaut. sion de président de l'A&semblée, prit le porte-
M. Buffet fut i'ce!u, en mai 1869, sans coittradif,tion feuille de l'intérieur, en remplacement de M. de
Chabaud-Latour. et fut designé comme vice-prési- Buffet de rentrer dans la carrière politique
M.
dent du Conseil, dans le cabinet dont M. Bufaure le siège vacant de sénateur inamovible que le mi-
faisait partie, comme munstre de la justice. Deux nistrelaissait,luifutvivementdtSputeparM.Re-
Jours après, Il lut à l'Assemblée une déclaration nouard, ancien procureur géneral, sur lequel il
dans laquelle il insistait, comme ses prédécesseurs l'emporta a la majorité de 1H voix contre t41.
au pouvoir, sur le danger des a passions subver- c'est-à-dire avec une voix de plus que la majontc
dtcst, et faisait l'étage des fonctionnaires mo- absolue(17juin].ltpnt place parmi les membres
narchistes. Il maintint, en effet, dans leurs portes de la majorité conservatrice et abordaune première
les préfets les plus compromis, en déclarant qu'il fois la tribune pour combattre la losur les maires.
ne pouvait les blâmer de leur déférence aux ordres Pendant la crise qui smv'tt l'acte du 16 mai 1877.
qu'ds avaient rcçusaittcrieurement.n manifesta, M. Buffet, après avoir voté la dissolution de la
en toute circonstance, une bienveillance partieu-, Chambre,parut se tenir à l'écart de la pohttquo
hère pour les bonapartistes,qu'il quafifiaed'atant- mihtante; il ne sortit de sa ré&erve que pour pro-
garde du parti conservateur D. Apres la publica- noncer au comice agricole de \ittcl (Vosges) uii
tion du rapport de M. Savary sur les menées dos discours tres provocant contre la majorité repu-
agents de Chislehurst, il decl.iraàla tribune qu'ild hhcatne et pour interdtre a un orateur, dans un
« n'avait pas eu le loisir de lire ce rapport )).
Il se banquet qu'n présidait, de rendre hommage a la
montra surtout rcsolu dans la repression de la mémoire de M. Tliiers. Dans les sessions qui sum-
presse. Lors d'une interpellation sur la prolonga- rent, il s'occupa particulièrement des questions éco-
tiondel'etatdesiège, il répondit que cette me- nomiques et tmancieres. Il combattit avec ardeur.
sure était absolument necesbaire et que, pour lui, contre le numstre, M. Ttrard, le renouvellenn'ut. des
il n'y renoncerait pas, « tant qu'une loi sur la traités de commerce en 1882, et intervint avec com-
presse ne serait pas voLée, car c'est surtout contre pétence et autorité dans la discussion des budgets.
la presse que cette loi peut être utile. » Et comme M. Bun'et s'était présente sans succès, le 8 octobre
un représentant rappelait que certains généraux 1871, lors du renouvellement du Conseil general des
avaient interdit la publication d'un journal avant ~os~cs- fl n'a pas cté ret'ht depuis. 1) a été ehi
l'apparitiondesonpremiernumcro: a L'autorité, membre libre de 1'Âcadeime sciences morales et
répondit M. Buffet, pourrait supprimer le journal politiques en remplacement de M. Ed. Charton,
le lendemain de sa publication, il est donc beau- le 10 ma~ 1890.
coup plus simple de le suprimer la veille. En
même temps, il annonçait l'ajournement indcfini BUGGE [Eiseus-SopIms), philologue norvégien, ne
de cette loi sur la presse (26 ju)!)et 1875). Le len- ;) Laurv)g-, le 5 janvier ~55, su)\iL les cours de
demain, il se prononça contre la presence des l'Université de Christiania et obtmt une bourse du
candidats dans les réunions préparatoires des élec- gouvernementpour poursutvrc ses études a l'ctran-
lions sénatoriales, et, donnant a la politique con- ger. Après un long séjour a Copenhague et a
servatrice un caractere provocateur, il repoussa Berlin, il fut nomme, en 18M, professeur a la
toute alliance avec le parti liberal par ces paroles chaire nouvellement créee de plulologre comparée,
adressées a M. Cliristopble, l'un des chefs du centre à l'Université de Christiania. Il a ete elu, le 50 de-
gauche « Je n'étais pas votre allie a~aut d'être au cembre 18S1, correspondant de l'Academie des
pouvoir, et je ne le deviendrai pas quand je l'aurai inscriptions et belles-lettres.
quitte. » Pi) mules travaux de )).nugge,nou~ citerons:
Tant. d'aprete valut a M. Buffet un premier et ~4;tt: c/mH~ ~o~i~c~'es ~Vor~e [Gam)c
complet échec lors de la nomination des 75 séna- ~rs~e, FciLevi~r, 1858); ~o'j~ Ho~e~~M sur /M
teurs mamovibles par l'Assemblée nationale (12 de- ~o'fya/t~s~oj~Mp ~'7~AoM [1864 18t)J); une édition
cembre) devant les resultats des premiers tours de'JMf~ (1867), considérée comme supérieure a
de scrutin, il dut retirer sa candidature. Les elec- toutes celles publiées jusqu'à ce jour: des études
teurs senatoriaux du département des Vosges ne très importantes sur l'alphabet et les mscriptionh
lui furent pas moins hostiles. Toute cette periode rumqueh; ~ne ed)hon dfhŒt'r<'6~cP/aM~(t867).
des élections pour le Sénat fut marquée par le E<Uf~e~sMf/\4Hc~H~ë~a/f6{Clirtst.l878),t«/~
desaccord de !1. Bujfct avec les mcmbics libé- sur <'cr~~j!6 des sagas A~o~M~s et ~?/to~~Mc~
raux du cabinet du 10 mars. Ces derniers furent CM A'fjrff~e, traduites en aHpm.md (Munich, 1881-
sur le point de donner leur démission, quand le i882) puis un grand nombre de mémoires, duti"-
marectiat de ~acMation. a la demande du vice- dners recueils philologiques, notamment dans la
président du Conseil, voulut forcer M. Léon Say a /}omanM de M. Paul Meyer, sur les ~y?MO<<
desavouer les te! mes d'une circulaire électorale romaMe~.
qu'il avait signee, a~ec ~1M- Gilbert-Bouclier et
Feray, comme candidat au Sénat dans Seme-et- BUHLER (Jean-GRorges), indiamste allemand, né
Uise. H. Léon Say s'y refusa, et M. Dufaure ourit a Borstel, dans le Hanovre, le 19 juillet 1837.
de le suivre dans la retraite, s'il abandonnait le su[Vittescours.dcIUmversncdcGœttmgue,puj!s,
portefeuille des finances Devant cette attitude. apres un court sejour a Paris, alla a Londres étu-
l'incident n'eut pas de suite; mais !1. Buffet se vit d)er les manuscrits sanscrits. Nommé, en 186~,
accusedansfapresSRd'avoirprovoqué cette crise aide-bibuothécati-e de l'Université de Gœttmgue. d
en pleine période électorale, dans le dessein d'en accepta, l'année suivante, la place de professeur
taire sortir un cabinet eutiemnent dévoue a ses d'histoire ancienne t't de langues orientales au
tues; son impopularité s'en accrut à un tel point college Elptun~toue de Bombay En '18C8. il fut
qu'aux élections du 20 février 1S7<), pour la Cham- nomme )n~pecteur des eco)esdt'division ~ord
lu'e des députés, ayant été porte simultanément (Goujarat)etcliargédelareclierc]icdesmanuscrits
sur quatre points différents, a Mu'ecouit. a Com- sanscrits.S<iC!rco]<st'riptiond')iispRct'on, embras-
inercy, a Bourges et à Castelsarrasiti. il fut battu sant une supcrhcie de 5() 000 im tics carrés arec
daus'ies quatre circonscriptions. Cet échec, qui milhoiih d l~b~tants, ne con)p!ait que 750 écoles
était sans exemple, amena sa démission (25 ie- avec'48000 élevés environ, pendant les douze
Mier). et M. Ricard lui succéda au mmisterc de itnn(''esqu'nt'ut.('n fonction, le nombredes écoles
iiMLeiicur('Jmdis}. fut porté a 17<'3 et celui des élevés à plus de
Par une coïncidence singulière, ce fut la mort iOOOOO L'état de sa santé l'obhg'ca a rentrer en
deced<'iiuci'qmpe]tnit,quel<juesmoisaprès,àà l'~urt'pûent880.Haccept:talorslaclia!redesan-
BUFALINÏ (Maunce), nmtccm itahen, ne Cesena, BDGNET (JCttn-Josfpi~,]uns<.onsune fiancais,m'.(Le-
tt!2n!nin87,inoitaffoicnce,tc5t nh)rsiS75 '1l~'r~ ~Dnulu), r·n t7!i5, mnU à Itlandaz 7nèa de l3usançon,
~n~on,
I.t)iLM te~'ct~b)e'18C6I~'t'i"
sent à l'Université de Vienne. !) a été élu corres- primaire, par décret du 51 aoiit 1878. et appele,
pondant de l'Académie des inscriptions et belles- sous le ministère de M. Jules Ferry, à ]a direction
lettres le 23 décembre 1887. de l'enseignement primaire (10 fetiier 1879).
M. Huhtcr s'est fait connaître par des éditions du A ce titre,ileutapreparerctadefendredevant
7'anctt~an<ra, publiées dans les BoMttay &aK!Art< la Chambie les lois organiques de l'enseignement
series, qu'il avait fondées, du /l~)as<amta DAftrma- primaire concernant la gratuite, l'obbgation et la
s«<)'a. du /)«{'<Mm<!)'aeNrt<a. du ftAfaMMK/.a~e- laïcité scolaires, amst qu'a réorganiser les divers
t'a~aW/a, et du G~oM~e du V~t'ya/~ccA~. Son ou- services primaires conformément a ces lois. Il s'est
o'age principal est relatif au droit hmdou 7);oe!<< fait recevoir docteur ès-lettres le 27 juillet 1891.
n/n~ ~u! (1867-1869; 3' édit. 1881), en colla- Décoré de la Legiond'honncurlel5jduvier 1870,
boration avec ~est. M. liuhler a dote un certain il a eté promu officier le 13 jutUet 1880 et comman-
nombre de musées de 1 Europe de collections de deur le 51 decembre 1889.
manuscrits sansfi-its qu'il atait reunis dans ses Outre dnerses brochures /eC/tr!f'am'.?Mc /~<f-
excursions à travers les Indes. ral (1864, in-8), l'Orthodoxie et ~'Et'c~~t~e dans
~EyftM rff/onne'e, réponse à )1. Bersier (même
BUtSSOM (Jules), ancien représentant français, année, in-8), De ~nse~Meme~ ~AïN~oiresatH~c
ncaCarcassonneeu 1822, ~fnt de bonne heure a dans les écoles primaires (~euchâtel, 1869, in-8),
i'aris pour y étudier la peinture et la gravure. 1 f~Mc~M du rAr~'s/~H~tNC /<a/ (Ibid-, même
orna de délicates eaux-fortes quelques-uns des vo- annee), 31. Buisson a publié deux rapports coi'sidé-
lumes publies par MM. de Ctiennevieres, G. Leva- raMes sur ses missions à tenue et a I')niad()p)u<'
vasseur et Prarond; puis, après un riche mariage, (Imprimerie uation~te. gr. m-8) un rcLueil de De

de l'Aude, le sur
il retourna d~nssonpays natal et lit valoir ses uo~rs d'écoliers aMt<fr!ca~ tradmts par M. A
terres. Le 8 farter 18<1, élu dans le département Leg'rand ()877, m 18, fig., etc.); ses deux thèses
s)x, par 3j 464 voix, il pour le doctorat De LtSer~e ~c< et ~o<~o/~c
vint siéger au centre droit. Ce fut lui qui présenta, ~Casi'c~~H(189i,m-8].MadtrigélJpublicat.ton
le 2 février 1872, le rapport sur la proposition du d'un Dtc<!onHa)')e de pef/a~oyte, dn~ss en deux
retour de l'Assemblée a i'aris, appmee par le gou- parties, résume encyclopédique des principes c!
vernement il concluait au rejet de cette propo- des mat)M'es de l'instruction prmuu'e. 11 a été l'un
sition dans les termes les plus severes contre des fondateurs de la ~~Me pe~ayo~e.
l'esprit de la capitale, et son avis fut sum
d'un vote conforme de la majontë. H ne prit BULMERINCQ (Auguste DE), jurisconsulte alle-
depuis la parole que deux fois, pour attaquer le mand, ne a Riga, le 12 août 1822, fit ses étude.
Musée des copies, dont la pensee première appar- a l'Université de I)orpat, où il de~mt, en )856, pro-
tenait à M. Tiners, et pour blâmer l'acquisition de fesseur extraorfimaire du droit constitutionnel et
la fresque de la Magliana, attribuée a Rapliael. du droit des gens. Il s'occupa activement du pro-
Pendant les séances de rAssemblée. il dessinait les gres de )'éeononue politique dans les provincfibal
portraits de tous ses collègues, et un exemplaire tiques, contribua a la création des congrès a~ri
de ces dessins photographies, formant deux volu- cotes et d'expositions industriclles et redigea, de-
mes, a éte offert par lui a la Bibliothèque nationale. puis 1865, un recueil hebdomadaire consacre a
~1. Jules Buisson ne s'est pas représente aux élections l'agriculture, au commerce et a l'industrie. En
législatives du 20 février )876. Il est devenu maire 1875, il passa en Allemagne, où il ht partie de la
de la commune de La Bastide d'Anjou (Aude). commission pour la rédaction d'un code de marine
militaire. En 1882, après la mort de Bluntschb,
BUISSON (Ferdinand-Edouard], administrateur et ilfut appele à la ctiaire de droit public à l'Uni-
publiciste français, ne a Pans le 20 decembre 18tl, versite de Heidelberg. 11 est mort dans cette

commença ses etudes a Argentan (Orne), les 'nlle,Ie24aoûtt890.


continua à Sdint-Etienne, où bon père avait cte En dehors de sa collaboration au\ écrits pério-
nommé juge, et les acheva a Paria- Admissible a diques des prounees baltiques, )1 de Bulmerineu
l'Ecole normale, il s'en vit refuser l'entree pour a publie en allemand le D)'0t< tTast~e dans m~
cause de saute, pdSba ses examens de licence, puis
fut reçu au concours d'agregation pour la philo- gcsch.
f~'e/o~ Ënt~
/us~r~Mf (das As~irecht in semé
Horpat, 1855); De Aa~ro ~?'~HC!p~-
sophie~ De 't8u6 a 1870, il fut professeur suppleant ?'Mm~Mrïs ~t~r f~~cs~s~ [ïbid.. 1856); /;<
àr~~enMde~M~l.enn'Mi~au Systématisation du t/ro~ d<'s<ycM& (die System. dc~
moment de la guerre, il contribua, pendant le siège V(pll\errecbfs~, dont il n'a paru que le premier
deParts.al'orgaitisationdel'Orpliehndtlaïquede volume (Ibid-, 1858); Pra~o!/e, /Aeo~ee< ccf/t~f;
la Seine, connue inspecteur primaire Paris par /;oM f~M ~/ft< des gens (Praxis, Théorie und kodili
M. J.&mion,enl87),il fut
denonce a t'Assemblée cation des Yûclkerrcclits; Leipzig, 1874), et en fran-
nationale par M. Dupanloup, qui lut à la tribune çais le Passé de la ~Mssïc ~e~Mts les temps le,
divers passages d'écrits que M. Buisson avait pu- ~/MS t'eCM/eS ~!M<yM'N la ~Qf~ de 6<ÏM S<C/N~
blies en Suisse sur les dangers de l'enseignement (Brm., 1881,iu-18).
de la Bible et de l'histoire sainte dans les écoles
le ministre se vit force de lui retirer son poste. BULOW (lIans-Guido Dt:), piamste allemand, ne
~1. Buisson fut envoyé à l'Exposition universelle de à Dresde le 8 janvier 18*)0, his d'un poète disun
Vienne, en 1873, comme délègue du ministère de gué, ChaiIcs-Edouard de Bulo~ (1803-1855), appar-
l'instruction publique, en 1876, il alla remplir les tient a la Lrancue tliuringienne de la famille. Tout
mêmes fonctions a Philadelphie, et en 1878 il fut en cédant a une vocation précoce pour la musique,
citarge du rapport sur la section de pedagogie à il lit ses études de droit, qu'il acheva à Cerhn eu
l'Imposition universelle de l'arii). Il a été nommé 1851. Depuis, il été reçu docteur honoraire de
inspecteur général hors cadre pour l'enseignement )'ljnnersited'lpna(1858).Des
1 l'nge de seize ans,

BULAU (Fiédenc), écrivain allemand, né à Freiber~ BULLER (sir George), général anglais, né en 1804, mort
(Saxe), le 8 octobre 1805, murt à Leipzig, le 8 décembre £à Londres, Le H a~it 1M1 Edit. 1-5
18o9.Ed.ti-2.
BULOW [Bernard Ernest DE), homme politique al)e-
BULGARIS (Demetnus), homme pohhque ~rec, né à inand, ne à Cistn~r, le 2 août 1815, mort à Francfort-

M78
le 1*'janvier 1801, mort à Athènes, le 10 janvier surte-Mem,
thdra,Ëd.t
5-5.
1
Edit
le ïu octobre t679. a.
violoniste norvégien, né à
BULL'(Ole-Bornemann), BULOW (Fred~nc-Kubech-Henri DE), ~f'-tierat danois, né
Bei~en, le 5 f\iterl8t0, mort dans cette viite, le aa~cubtiup (S<))~ÊS~~),~e~ft~r~er f7S),moitd~undc-
17 août 1880 Edit 1-S ~et/njmn
1
ISMhdlt.t-i
Il donna des concerts. Il s'attacha quelque temps a 18')2-1875, 6 tôt.
77t<<otr<' de la procédure ~«d;-
MM.Htch.n'd~.tgner et Liszt et fut, en 1850, ctMT'e dans /<~ ~rot'tHc~ ~a/HM (Geschichte
chef de )a musique des théâtres de Saint-Gall et derGerichtswesens,€tc.;Ib)d., 1874;/cDMe/tr
()eZurich.Enl854,itsen'Laa!!erhuetfutd'BttAonte<OM< les rois de Daifemar~ (das Herzog-
nommé, en 1858, pianiste du pnnee royal. En 1864. thum Estland unter den Kemgen.etc.; Gotha,1877);
sur l'mtLtatton de R. Wagner, d passa à Munich, la ~t~/ede Riga aux ~m* c< Xtv~ siècles (die StadtR.
où il devint, en 1807. maitre de chapelle de la im, etc. Leipzig, 1878) Ancien droit de Ltt'f)t)!<'
cour et directeur de la nouvelle école royale de (AlU)vlands Rechtsbùcher; Ibid.. 1879); 7{eyf),<a
musique. Il se dermtdc ces fauchons en 186'J, par- or~~tau~ de la Z.tt0jt)c, de /s//tOH;e et de la
courut l'Italie pendant plusieurs années, et, Cour~nde~M~~M'~tf~tutee 1300 [Lu.-Est. und K.
après duers ~o}ages d'artiste en Europe, partit, Urkunden-regesten;Ibid., 188)).
retour,
en 1875, pour les Etats-Unis. Après son itancrre,
M. Bulo~ devint maître de chapelle à BUNGE (Alexandre), botaniste russe, frère du
puisâMeiningenet entinâBerIm.oùses precédent, né a Kiewie 24 septembre 1805, ht
ci-tttques sévères de l'administration de l'Opéra ses études à l'Universite de Dorpat, et fut reçu
lu valurent une révocation et l'expulsion même de docteur médecin en 1825. L'année suçante, 'd
la salle. H avait épouse une fille de Liszt. explora la Sibérie, où il rencontra ![. A. de ])un)-
M. de Bulo~, dont la manière et les compositions boldt. En 18SO, l'Académie de Saint-Pétersbourg
rappellent ses deux prinopauxmaitres.aeentata la le ht attacher, comme naturahste. a la mission de
fots pour piano et pour orchestre. Un ote de lui Pékin. En 1832, tl~~tta de nouveau les répons
des morceaux de concert, des lieder, la musique de a]t.nqucs. Au retour, d fut nnmmc professeur de
Jt;<es César de Shakespeare, des ballades orches- botanique à Kasan et, en 18M, il succéda à son
trées, une symphonie de A'<rtt'<!Ma. des arrange- ancien professeur Ledebours, comme professeur
ments et transcnptionsd'œmresde Berlioz, Wagner, et directeur du jardin botanique a Dorpat. En Î857,
Lfszt, etc. 11 a aussi fourm aux journau\des études il se joignit à une eïpedttmn scientifique pour ta
de critique musicale et de biographie. recherche du Koraghu, Visita le Caucase, la mer
Caspieime, l'Asie centrale, et requit en 1859. !) a
B(JLOZ (Charles), publiciste français.ie plus jeune ét6 admis à la retraite en 1867.
hls du celebre fondateur de td Oet'Me des Deux Parmi.ses principaux écrits, on cite: A'nKme-
Jfo~M, mort en 1877, est né à Paris, le 23 sep- ratio ~~an~rum gMat ï'H C/«H<î ~eft/t foMey~
tembre 18H. U prit, à la mort de son père, l'admi- (Samt-Pftcrsbourg, 18~1) T~aH~aj'MMt ?/<OH~/io~M-
uistratmn de cet important recueil, a la dn'ecttou c/eH~Mmdecfïs (Kasan, 1855); Calalogue des
duquel son frère aine, Louis Bu)oz, mort en 18ti9, ~~ïifes recueillies en 1832 dans la partie oneM-
!na)t eu une part actnee t <n!edef/t~at(yerzeÊChnissdernnJ:)hrl852nii
Attaigebir~e~esanuneltenPnanzen;
ocstiischen Samt-
BULWER-LYTTON. Voy. L~Tto~. Peter~bourg, 1836] TeM~aMiCH oe~eT'~s T'~Htartci~~
specles <zt'c~<r<t~MS de/~H~Mdt (t)orpa),1852);F/orc
BUNGE(Frédéric-Georges), jurisconsulte ru'-se, des steppes de ~s~e ~eM/?Y[/c [Beitra~ zrn' Kennt-
ue a tue~, le 1" mars 1802, fit ses études a l'Um- mss der Flora Russiands u. der Steppen central
versite de Dorpat et devint, en 1893, professeur Asiens; Saint-Pétersbourg et Leipzig, 1851), e\tra)t
de droit Etabh a llevel en 1842 et bourgmestre de du tome \U des Mémoires des savants ~raH~rs
cette ~ule, d s'est occupe surtout de f'auctcnne le- de l'Académie de Saint-Pétersbourg; le GpHre CoM-
gisIjttondelaLiYonie,dcl'EstitonieetdebCour- !t;tf'a (die Arten der Gattung C.; Saint-Pétersbourg,
lanrle. Il fut appelé à hamt-Petersbourg en 1856, 1865) Generis Astragali .~ec~ ~croM~f/ea? (tb)d
conune président de la deuxtéme sectmn de la !-]!, 1868-1869); L<!<'M<a; p<i<-a; (Ibid i873)
chanceUerie impériale, et s'occupa de la codihcatmu Species yeHer~ o~/y~j/s []bid-, 187~).
du droit prhe des provinces bafhques. Son travad
fut sanctionne par l'empereur en 1865. La m~rne BUNGE (Nicolas M], fconnmi~ect admmistrateur
année, u donna sa d~msston et se ret)ra a Gotha. russe, frère des precedejftb, uc a ktetfen 18K), ht
H a pris depuis sa résidence a ~'lesbaden. ses etudesàt'bmversite de cette \dte et debuta
M. Bunge a publié les travam suLvants Du Mi- comme professeur au lycee de ~~egme, et déduit,
)'o;)' de Saxe cotMtd~re comme source du droit de en 1850, professeur d'economie pohtique a l'Uni-
~'ordree~Ke.efx Z,!M)t;<; (Ueber den Sachseuspie- versite de htef! dont il fut ensmte recteur jusfpl'en
gel, aïs Quelle der m)tlern und umgearbeteiten 1879. Il fut ensuite directeur de la succursale de
luIaeudtSchenRttterrecItts; Iliga, 1827);Do<-MM!et!h la Banque impënate de cette YtUe. Il prit sa re-
;)our Mrt~;ra La canuaisaance des sourees du droat ert traite de ces fonctions en 1880 et fut nomme ad-
/t'f~H'e, CM ~Ao~c c<c~ C~MF~aH~c (Hcitraege zur joint du ministre des finances. Enl882,ddetint
Kuude der Ltv.-Est)). und Kurlaendischeu Hechts iniiustre et en 1886 président du Conseu.
Coesrfneitte; Riga, 18S9) /)fo!< romain dans Outre sa co)).iboi'atlon am retues et journau\
de la Ba/f~uc [das Rcemisclie Recht in den deut-
sehen O~eeprovmzen ftnssiands Dorp.it, t8S~)
L~t
les p)'o~;tt'es a«em<niaes <ye ~t JJMssi'e sur les r<i<<'? d'économie politique, de Uurge a publié la
rftm~~rf'~a~~o~.<!jP~e/eGraH~
(1848); 7'/«fot'i<!dK<-)t'd;< (1852); Cours de ~a-
Lt~'o~Mt'<M)ta<'AM<oi)'ed't<d)'0!<fHLicc)Ne,<'n <M<~Ke (1865); Bfot< adminM<ra<< fl869-1877.
~s~/totit'e e< en CoMr/ftHM'c (Einlerlung in dte Liv.- 2 ~ol ); ~~e'Men~ d'ec~tfOtHte ~jo/Me (1870); .S!/)'
h~th. und lmr).)end~cheHechk-HeM)nchte;nevel, /er~<N~sjtCM;Ct~de~'HH<<cde~tnonNa;'ec~HMS
sfe (1877), etc.
und
t849j;~i)cAtt'M/tM<o;t~MM de /ft A~'oMM. de
~oMtf, e< de la Cotfr/aM~e (Arcit~v. t'urdioUeschichte
Kurtands.184'2 et surr.);rr<ttffff!e.s BUNSEN (Robei-t-nulU.minf EthnAnn), chuulhte
('r~Ntfs </<' la 7,tMt!/e, etc. (Liv.-Esth und Kur- allemand, né le 13 mars 1811 à Gœttingue, où son
Ltendtschcs UrLunde];bneh nebbt Regesten; Hevei, père etatt professeur de littérature f'ccident.ite.

BULOZ {Châties], pubi iCtstcfianc'Tb,n<&Vutbcn'i dan-Md!t,)e2SiMait!!t)5,moitaToiqu[)y,)eMjamn'i


1803, mOi ta P,U'IS, 12janviei t875
)'i))ts',c),te20scptetnbrel8u~,ïnf)itAt\i)'fS,teHjanvtt'i ELitt. 5-5
tS77 rjtt. 1-5. BUNGENER(LoLMS-Ft''tix),uern'ainprotestantftançais,nr
M.n'setHû, le 2'J soptembt'e i8H, moi t à Genëve, en jutn
BULWER (sir Henrv LifTTf)\ E\RLE), diptomate nng]ati-, tM~.Ed.t.S.
ne en t8Ut, mort !) captes, le 23 mai 1872. L(ht. 1-5
BUNSEN (Otr~ttan-Cttark's-Josias, che~.dipt' DE), savant
BULWER t.YTTON (Eduuj~d-GcorgcKt~r, 1" ha) on), cé. t~tunnme d'Etat aHemand,n6àhoft)dch,ie25août
tc-bt~ tomjncu.'t'aunta~, hère du ptecedent, ne itey. i79t,moitat\)Cf,t<'X8noYi'mbtCl860ï[t~.l-l.
étudia à lljmversite de cette ville les sciences P~o~t
P de T~Mf, <j'uc~ur du xn" stecle (in-4).
physiques et naturelles, et completa son mstruc- avecdes
a~ fac-similés en manuscrn.. M. Buoncompagn).
lion a Paris, a Berlin et a tienne. Ayant pris ses qi a depensé pour ses travaux d'érudition beau-
qui
grades pour l'enseignement de la chimie, a Cœt- coup de temps et une grande partie de sa fortune.
e<
tmgue, en 1855, ]! succéda, trois ans plus tard, a a fondé en 1868 et pubhé depuis une replie men-
~'(ciller, comme professeur à l'Institut polytecli- suelle,
si intitulée ~o/HO ~t&/toyro/?ae di storia
nique de Cassel- Appele à l'UnnerMte de Mar- delle
d .cien:e ma~cma~cAe e ~t<A<* qui cont)cnt.
bourg en 1858. il y devint professeur titulaire en tt
beaucoup de ses travaux personnels et dont la
1841, puis directeur de l'Institut de chimie En première
p serie comptait, en 1888. 20 volumes.
1851, il passa à l'Université de Breslau. qu'il )i a été nommé, en novembre 1874, senateur du
11
quitta, des l'année suivante, pour aller occuper la royaume
n d'Italie.
chaire de chimie à celle de lleidelberg, où a été
célébré solennellement, en 1877, le 25' anniversaire BURCKHARDT (Jacques), historien suisse, né à Dâle
de son installation. Il a été elu, en 1853, corres- h 25 mai 1818, étudia la théologie dans sa ville na-
le
pondant de l'Académie des sciences et membre asso- tale, sous la direction de De~eHeetdeIIagenbach,
t:
ciéle26decembret882. ppuis alla compléter ses études littéraires alleman-
M. Bunsen s'est fait un nom, dans la chimie, par des d a Berlin. Revenu en Suisse, il fut nommé à
l'
des recherches importantes et d'heureuses decou- l'Université de Bn)e professeur d'instoire generale
vertes,coMsigneesdftnslesrccnci]setjournau\deeeet de l'tuston'c de l'art. Il avait drm beaucoup écrit
son pays, notamment dans les ~)i;M;M de c/ntMie sur s ces sujets. On cite de lui les fTËM~e~ d'a?<
de Liebig. Il a construit une nouvelle pile de char- en e /:fe~t<yMC (die Kunstverke der belg. Stncdte
bon d'un usage très répandu et qui porte sont Dusseldorf,
r 1842] CoH&~n~H e~ son temps (die Ze)t
nom; n a decouvert le contre-poison de l'arsenic- konst.
l'analyse spectrale ont beaucoup ajoute à sa repu- Bàle,
Il
I)epuisl8GO,ses travaux sur i€spectresolan'ect/ 1Renaissance
î
(die
des Gr.; Leipzig 1853; 2~ edit. 1880); la
Cultur derRen. in Italien;
t860); HIstoire de la 7!ena!~aHcc c?t /<'
tation. F~ous citerons de lui Descriptio /tt/</ro- (Gescinchte der Hen. in !t. Stuttgart, 1867, 2" édit.
inelroruiet (Gœttmgue, 1850); <fydta<e de fer, IIbtd.,1878); CtceroHe italien [Cicérone, eineAn!ci-
coratr~poiaoaa de fazsenzc Glaaac et de l'acide arsé tung
t zum Genuss der Kunstwetke [tabens; 4~édi-
j~CMa* (ElbenoxvdJiydrat, das Gegengift, etc. tbid., tioit
t par A. deZahn; Leipzig, t879,2 \ol.],etc.: les
2= édit., 1857) ~e7/~t/es ycm~m~h'~Mes, traduit deux c derniers ouvrages ont eté traduits en fran-
en français, sous les yeux de l'auteur, par çais, c l'un par 31. Bode (1885, m-S), l'autre par
M. Schnnmer (Pans, 1858, m-8] 7)ts<rMchoH pour M.
J L. Ce~er (1885, 2 ~ol. m 8].
l'analyse des cendres ~t~s caux Mt~t~'a~ (Attlei-
tung zur Analyse der Asclien und Mmerahvasser, BURDEAU (Auguste-Laurent), député du RI]ône,
1874). est
f ne à Lvon, le 10 septembre 1851. Ancien ele~e
du
( lycee de Lyon et du lycée J.ou)s-)e-Grand, ))
BUONCOMPAGNI (prince Balthazar), savant ita- venait
i d'être admis eleve de l'Ecole normale snpf:-
tien, ne a Rome, le 10 mai 1821, descend de la tneure en septembre 1870, lorsqu'u s'engagea, nt
famille des princes de Piombino, qui compte, parmiL la
1 campagne de l'Est, fut blesse et emmené prison-
ses membres, plusieurs cardinaux et le pape Gre- imer en Allemagne. Agrege de philosophie, Il pro-
goire \II1. L'abbe Dominique Santucei lui donna des fessa
f cette classe à ~aint-Etienne et plus tard au
leçons dans la maison paternelle et le poussa e~a- lycée
1 Louis-le-Grand. Au mois de novembre 1881.
lement vers les sciences et vers les lettres. Dès il i devint chef de cabinet de M. Paul Bert, mimstre
1840,ilinseradansle~MrH[M!t<esscMt)('M,dM<de ( l'instruction publique. Porte sur la liste repu-
lettres et des arts une Biographie de l'abbé Joseph blicame
1 opportuniste du département du Hhône,
Ca<and;e/h,et celle de ~tM Andréa Con/t.Vin-! aux.
t electLons du 4 octobre 1885, il réunit, au pre-
rent ensuite ses No/M a la traduction des mier tour de scrutin, 2i557 voix sur 129 41t
ar<tMtme<yt-M~!fM de l'abbe Dominique Santucci i votants, et fut elu, au scrutin de ballottage, le
(Home,1841,in 8); Recherches sur les intégrales neuvième sur onze, par 86 576 on sur 156052
définies, dans le Journal des ma~t<fmf:tt<;Mes de votants. Il nt. partie, a la Chambre, de commis-
H.CreHe,aDerIin:~l~cMntMHm<H~rM~a~Q:' sinns importantes, notamment de celle du budget,
Msd(/a/e!ttz BMOMcompayni, pr~c/pe~a Pt'o?M- dont n fut rapporteur pour t'ms)iuction publique
&~(i,' ïi~orMO ad a~f'MHtCt'fïM~a/~eM~ della ~~a[ en 1887 et 1888, et rapporteur general depuis 1889.
:nJ;a<M tiet f.'et.o/t m e< xvn, dans le Gtorna/e Entre autres propositions emanees de lui, on a re-
~rca~eo;Roiue.l8}6). marque celle du 20 janvier 1887, tendant a exclure
En 1847, M. Ituoncompagni fut nommé membre du concours a l'Ecole navale les candidats sortant
de l'Academie pontificale de jVt<eM LtMeet, dont il1de l'établissement des jesuites de Jersey. Aux elec-
devmt bientôt bibliothécaire et trésorier. Il se ttons du 22 septembre 1889. fautes au scrutin
signala des lors par des travaux encore plus im- d'arrondissement, M. Burdeau se porta dans la
portants, et publia, en 1851, une série d'étudess 1~ circonscription de Lyon et fut elu, au pre-
remarquables sur la Vie et les mMft'M de Gut'do mier tour, par 6018 voix, contre 5500 partagées
~OMa~o~o<yMee<<ï.9<7*OH~MedMxni"J:te<etentre trois concurrents, candidats socialistes. Au
(Rome, m-8) la Vie et les tHUM'cs de Gérard de mois de mars 1890, il fut l'un des quatre delegues
Crémone. tradMt.teMr du xn*Me,e< de G/!M'ft)'difrançais a la conference internationale ouverte a
de SaK~anetta, astronome du xm° siècle {Rome, Berlin par l'empereur Guillaume 11 pour l'etude de
in-4, avec des fac-similés de quelques manuscritss la question internationale ouvrière. 11 a été dé-
du Vatican); la Vie et les œufres de Léonardl core de la Légion d'honneur pour sa conduite
j
Ptsanf), dans les Actes de l'Académie ponh~M~-? pendant la guerre franco-prussienne.
de'JYMOc:L!nce:;sur les Traductions faites parr M. Burdeau, collaborateur de la Revue ~/t~oso-

BUOL-SCHAUENSTEIN (Charles-Ferdimnd, comte M), )e i6 août 1812, mort à Angers, le H décembre 1889
diplomate et homme d'Etat allemand, né le 17 mai 1797, Edit. 1-5
mMt 6 Vienne, )e 28 octobre 1865. Mit. t-4 BURCEHARDT (Henn), administrateur et écrivain fortj&-
BmuET (Henrt-Alfted-Leopo)d, baron), homme poli- tl~U~T ~nr~~I:g:lf~r~~f~V~~C~c[8Itnr:à â
tique français, né à )'ans, le 15 jmHet 1809, mort àà Hanovre, le 14 décembre -t8M' E(ht 5
~ancy, le)" jmHetlS89.Edit.5-5 BURD&CH (Ernest), physiologiste aHemand~në à Leipzig,
BDMnttE-WIZEMBEEK (Mon-Philippe-Hane, chevaherr le 25 février'1801,mort a hœnig'sberc, le 10 octobre 1876
BE),compositeurcthtt~rateurhetge,n6aTermondc, Edit. 1-5.
~A~Ut'eldeIa/!eï'ue~$~t~~M~s,atradmt BURGGRAEVE (Adolphe), médecin et cinrurg-icn
de llerbert
de );ssais de morah,
Herbert Spencer t'~at's »zorale, <~e
de sciercce
sctence belge, est né à Gand le 6 octobre 1806. Docteur eu
f< d'~tAe/t'~uc [1877. in-8); Essaissur <et)royt'M, medeone et en ch]rurgte,)lfut,pendant de lon-
/;Man i!ci'm<MM, ~!at's (feB~t~Ke ()885. m-8); rues années, chirurgien à l'hopttal ci~fl de Gand.
et de Scliopenhauer, le FonaemeH< dp ntora~ee A part ses travaux d'anatomie et de cl'n'que cbu'ur-
(1879, in-i8). II a publie en outre pour les classes gicale, il s'occupa des maladies contagieuses et de
primaires /'7~rMc~oft morale M l'école. Dct'Otr c~ leur propagation, de la vaccine, des moyens et des
Patrie (1883, in-18; Notions ~Mm<KtairM d'écono- conditions de la longévité, d'etudes d'instoire et de
')tM~o<!<t~uc[1883, m-18); Une Fam[Herf*pM&/t- biographie médicale et fut le promoteur d'une mé-
eoMM. les Carnot, d'après des documents nom eaux thode de medication qu')l appela dosimetrie. Il est
et inédits [par un Hopute] (1888, in-18). membre de l'Académie royale de médecine de Bel-
gique.
BURDETT-COUTTS (Angela-Georgina, baronne], Un doit au docteur Burggraeve un nombre con-
dite plus ordinan'enient miss CouTTs, philanthrope siderable de publications, repondant à la dnersite
.mglaise, née le 26 a~nt 1814, est fille du baronnet de ses travaux, notamment Cours théorique et
Mr Francis Burdett- et pet[te-<iUe du riche ban- pratique ~'aNft~fme (Gand, ~840, iu-8, plusieurs
quier Thomas Coutts, dont la veuve deunt duchesse fois remamé); Etudes sur t~R e/ histoire de
de Saiut-Alban. ttenhere de l'immense fortune de ~M<e (Ibfd., 1841. m-8; plus. édtt.): Histolo-
son grand-père maternel, a la condition d'en gar- ~te ou on~OHnp ~e ~u)'e (ibid., 1843, in-8, et
der le nom, miss Angela Coutts fut demandée en )848, gr. m-8] 'TaM~77:e yy;~27~~MCS de c~?ï~M~
mariage par de nombreux et mustres prétendants, cA~Mn?)'ce[~ (Ibid.t t850, in-8); ~e</cct~6 ~opM-
entre autres par le prmce Louis Bonaparte. Elle resta taire ~853-1854, 2 vol. in-ï2): ~YcMfc~e Midcro&!p-
soixante ans célibataire et se consacra a la fondatMn tique, ou l'Art de prolonger la f~ (Bru\elles, 1855.
et à l'entretien de grandesœuvres de bienfaisance ou in-~9, phisieurs iu's remanié); le Choléra ~~ïe~
de propagande religieuse. Elle a eleve à ses frais de (Gand, 1855, m-8, 2" edit., 1884. gr. m-8). ~m~-
belles egjises, à Westminster, à Carliste, etc.. fonde /jora~oH de la race /tMma~He (!bid., in-~8); Art de
des évêchés en Austrahe, dans la Colombie anglaise ~ru/o~ la vie (Bruxelles, il sénés in-18);A~</c-
et au Cap elle a construit des écoles et des cites ou- ctne atonzislulue ou vouvelle uaélhoda zle thérapeu-
vrières, donné a ]a municipalité lie Londres le beau tique (Ibid., 1870, in-8), 7!~cr<<j~e MM~'f/ac~ de
marché dit Cn~um~'a, plusieurs fontaines monu- m~~Hc ~ti~r~Me (Ibid., 1872-1880. 8 vol
mentales, etc. Dans certains moments de crise et in-S) A'oM~a!~ ~oK~e~ f/e ~t~r~eu~~Mc dosimé-
de detresse publique, ellcafavortsel'cmigi'ation, ~~M0 (ïhid., )876, iu-18), a\ec plusieurs suites
Elle a aussi encourage plusieurs entreprises litté- (18~-1880); Etudes we~c~~conoM~Mes ji88~.gr.
raires et artistiques. Ses bienfaits de toute nature m-8); ~'oMfe~ M~~OH M~cf~ie do5i?~~rtyMf
lui ont valu, a Londres et dans toute l'Angleterre, M~Ma~e [~8UU. iu-4). etc.
une grande popularite. En t8']t, le gom'Bi'nemem.
de la reine lui a conferé le titre de baronne; la BURKNER (Hug-o), graveur et dessinateur alle-
cité de Londres, en 1872, et celle d'Edtmbourg, en mand, ne à Dessau le 24 aoùt 1818, mamfesta de
1874, l'ont honoree du droit de bourgeoisie. A la bonne heure une ~et'ttable pussïon pour la gravure
suite de la guerre turco-russe de 1877-1878, h ba- sur bois. Envoye à Dusseldorf, en 1837, pour étudier
ronne Burdett-Coutts reçut du sultan le grand cor- la peinture dans l'atelier de John, Il se livra à sa
don du Medjidie, pour la part qu'elle avait prise à vocation première et grava les tHustrations de plu-
l'organisation des secours aux blesses turcs cette sieurs grands ouvrages, entre autres les ~~M~CH.
distinction était accordée pour la première fois a d'après les dessins de Bendemanu et de Huhner.
une femme (m.'irsl878).Elle a épousé, en 1881, Apres avoir pris des leçons d'UnzeImann à Der
If. W.-Ashmead Bartlett, depute, et a obtenu, par hn, tl fut nomme, en i846, professeur de gravure
licence royale, de garder son nom de baronne sur bois à l'Acadetme de Dresde. Son nom fut atta- l'
Burdett-Coutts, sous lequel elle continue de ngurer che, deputs cette epoque, a une foule de pubhca
au ~eerc~e britannique. tiens illustrees les Poésies de Hebe!,les Chansons
du ~f~~e e/ des étudiants, les Annuaires de la
BURDY (Ilenri-Htppolyte), graveur français, est fp~~t ~aB~~ (Letp/)g, 5~ ediL, 1875); une g'alo
né a Grenoble le 29 juillet 185S. Elève de l'Ecole ne de 200 personnages altemands. 17 portraits <h'
des Beau\-Arts.il il suivit it en outre les leçons de souverains de Prusse, grandeur naturelle, de'-
)1M. Cadiouette et Oudme, et remporta, en 1863, copies des anciens maîtres allemands; sans corn;)
un second prix pour Rome. Depuis 18<)o,i) il il ter des aquarelles, des eaux-fortes et des dessms
expose au< Salons annuels un grand nombre de originaux, insérés, en grande partie, dans des re-
camées et d'intailles sur pierres fines ou de me- cueils destines à la jeunesse allemande.
daillons, parmi lesquels nous citerons Portrait
du docteur Gnillavrur 186;r) Lézraer sur la lnnebe BURMEISTER (Itcrmanni, naturaliste allemand.
de son wt~~e, Jules César, médaillon en bronze né le 15 janvier 1807, à Stralsund, où son père )
(1869), duers portraits de même mjtiére (1870); étatt-emii~o~ésupertcur des douanes, fit ses pre-
7'or<j'at< de ~f. Guelte, camee sur cornaline orien- mières etudes dans sa ~fl[e natale, et sui~tt pon-
tale [1879) ~K! CAHrye de eM~'a~'ers, camée sur dant quatre ans les cours de médecine aux Univer-
cornalme; ~faï't'tt du siège de Paris et la Sainte sites de Greifswald et de llalle. Dans cette dernièrc
rt'e~e. statuettes en pierres fines (1874). Dcpms ville, Il se ha avec le professeur !\itzsch, qui fortin:)
quelques années, M. Burdy travaille à peu près son goùtpour la zoologie et particulièrement pour
exclusivement, pour les principaux joailliers de Paris. l'entomologie. Docteur en 18~9, u debuta par la

BuRDIN(Chailes],mëdecm français, né à Parcs, vers BURGOS (don FfanctSCo-Xavier DE}, homme d'Etat et
m8, mort le t avril <858. Edit. 1 2 écrnam espagnol, nH à 'Hotet fAndatouste), le 22 octobre
1778, mort en 18i8. EdiL. 1~.
BUREAU (Attyre), htt~rateurn'ancais, né à Cherbourg,
le 16 ~vnt IStO, mort au Texas en MM. Edit. 1-5 BURGOYNE (sn' John Fov, 1" baron), général anglais, né
en 1782, mort à Londres, le 7 octobre i87i. Edit. l~t.
BUREAUX DE POSY (Maunce-Pûivre), représentant du
peuple français, né 1 2'arus, le 22 ,um 1799, mort le BUMEL (U~nn), peintre allemand, né à Ptrmasentz
<Davi€re], le 9 septembre 1802, mort à Munich, le 10 mm
HmarsM6~Ed)tl-3. 1869.Ed[tl-4.
BUREN (Martin VAN], ancien pr~sidfni des Etats-Unis), (Anson), diplomate américain au service
nnaKuidei)im)k(.ewYoih). ~'ideeembie 1792, moi taà deBURLINGAME
la Clune, n6 en 1~2, mott à bamtrétersbom-g.te le
hnden-Wotd, jo~jtiitiet ItiM Edit 1-3 llfcvncrl87UHdit.4 4
publication d'un Tt'n~' </ A~~o/re t~Mrc/te ~Lclir- celles de .U~'e~/e, pour laquelle i! fit des eaux-fortes
bu.cl)der~aturgesc)uclHe,l[aHe.l8SO),setCndtt remarquées, et ccUcsdes CoH/~sc~otsïs de Daudet.
ensuite à Hambourg, ou il termina la classification de ~~Mco;s C/;ff/p! Il exposa simultanément
dclagrandccotlectiond'nisectesde~. Sommer.et les principaux de ses dessms, avec ses tableaux, aux
passa à Berlin, ou il prit ses grades et professajns- Salons annuels, où l'on a remarqué parmi ses en-
qu'enl837. En 1842, il remplaça ~itzbcti à t'Unner- vois Dans la 7Mon/a~Hp, canton du \a]ais (1875);
sit<* de Halle dans la chaire de zoologie. K
Je t'oMs ~o~~c M~ paix ?, d'après l'Evangile
Lors des événements de 1848, M. Burmcisler, (1876); la Veillée des fileuses (t877): A~fM-cs~wï-
connu par son libéralisme, fut envoyé d'abord par H~a~is (1878) Mt/tero~ ftt j~e?e [1879), la
la tiile de Halle comme df'pnh- a t'Assemblée natio- Po~tpe du villnge se rcM<~a~< ait /eM (1880); Gla-
nale, et plus tard par la ille de Liegnitz à la t!CMs~, ~r~N rie la ~ama~MC (1881]; 7'?~M-
prenuëre Chambre prussienne. Il prit place dans le ~MMx' f~cr~M~- en Camargue (1882); T'M~
parti t)yhm,du côte gauche, et y resta jusqu'à la tin suisse (1885), au musée de Cene~e, )'!e~~e~s~ de
de la session.Sa saute l'obhgea alors à dcmandcr Louis Â'/F(i88~; ~HH~Wt'e~M?-M~(18(i8),
un conge dont il profita pour faire un voyage de au musée de nci'nc le FaMc~e?<r, ~ew~M'
deux ans an Brésil. A la suite de ce voyage ]t pu- {1887}; de ~'e~fM~, sénateur (1888), le Repos
blia:~sjintMt~M.E~M~tf;'s~(UchersichtdcrTlnere (188~. M. Eugène Burnand a cu\oye au Saton dcb
!)ra'idiens. Berlin. 2 ~ol., 18S4-1856). A son retour dissidents du Champ de Mars, er) 1800, cinq sujets
en Hurope, Il reprit ses fonctions à rUnhersitc de alpestres. Il a~a~ obtenu, pourlapemture.unemo-
naUe.Ent8C).)) abandonna sa enaire et repartit da)He de 5" dassc en d88j, une médaille d'or en
ponr Bnenos-A; res, ou i) de' mt directeur du musée d88't, et pour la gravure une tuedadic de 5" eta~c
d'histen-e naturelle fonde par lui et, en 1870, cura- en 188~.
teur de la nomeUe Un]vcrsnp de Cordoue.
M. Bnrmeister a écrit pour l'enseignement, outre BURNE JONES (Edouard), peintre anglais, ]ié au
le h\Te deja Ctte A'~M~'sc ~7t~/o~'c naturelle mois d'août 18~5, a Cn'rrungham. ût ses preîmeres
fGrundriss der Katur~eschtchtc; I!crhn, 1832; etudes a l'ecole Kmg''s Ed~ani de sa Mi!f natale.
7* édit.. d8jl); ~t«'/ d'histoire ;M<MreHe(f[and- Destine à l'ctat ecclésiastique, n entra en 1853 au
bnchder&.nnrgescinchte:tb)d..l85'!)etun.4Mfts collège E\etcr de l'Université d'0\ford. Abandonnant
de ~oo/ojfte (Ibtd.. 1855-)838, 7 cahiers) Histoire LiBntôt la théologie pour la pcmture, Il entra i
~e la c~attOH (Hesch)chte der Schœpfung; Le)pz)g, l'Ecolo des Reau\-Arts de Londres. 1) exposa fré-
)843; 4'edit.. 18a[); Tableaux géologiques pour quemment a Londres des tabieaux allégorique-'
~ns~ot're de la t~fre et f~ ses A~ùt~H~s ~Geo~o- exécutes dans le style cijssiquc. L'Um\ersite
gtsehe Bdder zur Gesehiehte der Erde und threr d'Oxford lui délivra, en ]88), le diplôme honoraire
HeMOU.ner.tbLd,1851). de docteur en droit, et l'Académie royale des beaux-
Parmi ses autres écrits, il faudrait citer un arts de Londres t'elut, en 1885, comme absooe.
grand nombre de .Ve'mooM mseres dans les jour- Parmi les nomhï't'uses todcs de Ed. Burne-
nain scientifiques de l'Allemagne et plusieurs mo- Jones, on cite /4~/toMc~~o;< et la A~a~f~ :t
no~raphtes qui ont été pnbht'es a part, telles que: l'église de Bngluon j~?'o~' t/c ~c/<Ms CAat~
/Jt'shMre naturelle de ~Me Cft/<tM{<r<!(zur !\atur- ~zmoMr, Laus F<?j~yM; ~m~M)' et P~/< /*ft~
seschichte der Gattunc Calandra; Ibid., i8a7);~0r- e< ~cA~; les ~.r Jours de la C~a~c~t (1877).
~aH~a/MH des ~o?~e.s (ïbtd., 1845); ~H~e~M considère comme son omrage capital; la Résur-
recherches sur /'e<p~ce tarsius (Deitraege zur neuern rcf~ les Quatre i~ŒM~?M, etc. Jl a ete chargé
)\enntms.sder&attungTarsius;Jbid.,18t':),~</t;o-de la décoration de l'abside de régl'se amencamc
~/<o;'MS J~u~rit ()ta))e, 1847) les Aa&rt;!</f0f<o;!<es a Rome. BI. Burnes-Jones a obtenu a l'Exposi()0]<
(Berlin, )S49 1850. 5 vol.); les CteMM.); fossiles de universeue de Parjs en 1880 une medajile d'or
la /w~a~<jH des ~~ampas (die fossilen Pferde der et la décoration de la Légion d'itonneur.
Panipas-formitttm~; itane, 1875); un t'oya~e à h'a-
vers les Etats de la Plata (Heise durcli die La Plata BURNEY (Françoi~-Engeun), gra\cur français, ne
Staaten;t.b)d.(881,'2~ot).0ndottenoutrea a à Mailley (Haute-Sdôïie), le 18 janvier 1845,'vint a
M.Burmeister une importante publication en fran- Pans a l'âge de quinze ans, fut employé comme
çais Description physique de la république Ar- comLllLS dans une librairIe, SUIVit les cours des
yeM<t'He, qui doit compter dix volumes et qui com- écoles de dessin, a~ec plusieurs maîtres, et se con-
prend jusqu'ici t. 1~, 7~/M're de sa ~JcoM~'er~ sacra à la gravure sous la direction de M. Gaillard,
et sa ji'M)y)'<A;e(t876). in-8), t. H. C~ma/o~'e el qui reconnut en lui l'un de ses meilleurs clèves.
/a&~aM~eof/~o~~<yMe~Mp<ïy~(187G,in-8),t.UI. En 1887, il fut nomme professeur de gravure a
.4~~M~M~ vedébrés, ?Ha~?M!fc~e~ ?j~ <'< <f~t~ l'Ecole nationale de dessm pour les jemies filles.
(1879), t. Y. Lépidoptères (1878, m-8). tl en a été Parmi ses envois aux Salons, on a remarqué, :t
entrepris une édition allemande. Il se publie ega- partir de i880, les sunants ~'or/fa~ de Dlgr Du-
lement en français, par tes soins de M. Dalzeau, bar (1880); 3~r de Ségur, d'après M. Gaillard
i~&M de ce grand ouvrage descriptif (Halle, d886, (1881); ~oc~eMr Po?' et quatre eaux-fortes
if)-4).On cite encore, dans un ordre special d'é- 3131. ~M~. A. DMM;~ fils, Sardou et Zola (1882)
tudes MattMp~ d'f~~wo/o~ïe {Handbuch der En Portrait d'h~oce/t~ X, d'après Yelasquez fl884);
tomolog'ie; Berlin, 1852 1.844,-4 4 vol.), et Genel'a une Etude, d'après le même, ~<Mt/ j~. Cot-
[)!se<:<orMMt [Berhn, i83M8m, caliers 11\). ?tu~e~ (~85); CAûco~ahère, d'après Liotard
(1886); .M~- C~f~-o~, Af. yAeMr~~ Béraldi
BURNAND (Eugène), peintre et graveur suisse, (1888);Por<~t<de P. CofMe~~(18M); P~ra~
né a Houdon, le 5t) août 1850, étudia au Polytechni- </c L~t-M/i, d'après C<'ysevo\; le 7~ P. ~OM<H, des
cuni de Xuriel), a'ec t'intention de se consacrer à Frères-prêcheurs. M. Burney a obtenu une médaille
l'architecture, mais attire vers la peinture, entra de 5" classe en 1881, une de 2= en 188G, et une me-
dans l'atelier de ïonn, à Genève, d'où il vint a daiDe d'or à l'Exposition universelle de 1889. x
Paris en 1872, pour suivre les cours de l'Ecole des
Beaux-Arts, comme élève de Ceromc. Il collabora, BURNOUF (Emile-Louis], htterateur français, né
comme dessinateur et comme graveur, à plusieurs à Valognes (Manche), le 25 août 1821, estcous)n
publications périodiques l'Illustration, le Tour du germam de l'orientaliste Eugène Burnout. Elève du
.U[)H~e, etc.. et à des éditions de luxe, telles que lycee Saint-Louis, reçu à l'Ecole normale en 1841,

BURNAP (George-W ), thëotogien


améncam, né à Mei- BDRNET (John), peintre eL graveut écossais, n~ te
timapk (~ew-nampshire),en ISÛâ, mort !e 8 septembre 20 mars 178~, à Fishet-Row (Ecosse), mort le S8 avntil
tS59Ed)t.t-t 1868 Edtt t~
docteur ès lettres en 1850, ancien éléte de l'École les instructions de la Société de géographie de Lon-
d'Athènes, il fut nomme professeur de littérature dres, et s'embarqua à Southampton en avril 1855.
ancienne a la Faculte de ~'ancy, puis directeur de Arrive à Suez, il pénetra dans le Hedjaz afghan- par Yem-
l'Ecole française d'Athènes. H dirigea, en cette qua- bou, sous le déguisement d'un pelenn Il
lite, des fouilles intéressantes, et adressa a l'Insti- réussit a visiter les deux villes saintes, et u opéra
tut les comptes rendus annuels des travaux de son retour par Djedda. La relation de ce Pètert-
l'Ecole. Au mois d'août 1875, arrivé au terme de nage à M<-dt!;e et à la gratte (Personal narrative
sa détection, il fut remplacé dans ce poste, malgré of a pilgrimage to el Medmeh1857) and Mcccah Londres.
les vœux e\pnmés pour son maintien, et nomme, 1855. 3 vol. in-8; 2' édit., obtint en Angle-
le 19 août, professeur et doyen de la Faculte des terre le plus grand succès.
lettres de Bordeaux. Il n'accepta pas cette nomina- Revenu nu Caire, M. Burton reçut la mission de
tion. qui ne fut pour lui que l'occasion d'une pro- visiter le pays des Somanlis sur la cMe de l'Afrique
testation contre les doctrines ilhberales qui s'étaient orientale, et partit avec tes lieutenants Stroyan,
produites à la rentrée solennelle de la Faculté. Par Speke et Hern.mais il ne put depasser Harar,
une sorte de tardive réparation, il reçut, ]e 23 mars qu'aucun Européen n'avaitfut encore visité jusque-la.
1878, le titre de directeur honoraire de l'Ecole Dans cette expédition, il grièvement blesse et
d'Athènes. M.Stroyan fut tué. Le livre dans lequel il en est
11 a publié Des Principes de l'art d'après la rendu compte, intitule Première excursion dans
méthode et les doctrines de 7'htoM et De ~eB<t<)M A/Wf/Me orientale [First footsteps in east Africa or
e)MS~"e eu«M, pr.eserttm t')t fe~opoMKe~o (185U), an exploration of Harar; Londres, )856, in-8), con-
thèses; une traduction d'f'a~s du Ao~M~ orya- tient une grammaire de la langue d'Ilarar. L'intré-
MMm de Bacon (1834);
Essai sur le l'eda, oM~itro- pide vo\ageur se rembarqua a Barbera le 6 avni
duction à la co~îMatssajice de /'7nde (18t)~}, m-8). 1854 Il avait forme le projet d'aller a Il decouverte
et avec M. Leupol, JMAode tMMr e'hf~ter la langue des sources du ~il, et il paitit, à la fin de 1856,
saHSfrt<e, sur le plan des ~Aoa'es de J.-L. Bur- a\ec le lieutenant Speke, pour la côte de Mozam-
nouf (1859), ainsi qu'un D<r<fOHnatre r~st'~Ke bique, chargé par la Societe de vérifier l'existence
MHScrt<raH!;ttM (i8MH8C5,in-8); Hts<<)t)-e~<a d'une mer mtericure annoncee par les Arabes et
hMe'ratMre grecque (1869, 2 ~ul. in-8); la Légende les missionnaires de la côte de Zanzibar. Il décou-
a<A<fH:eHnc ;t8?2, in-8); la Science des religions vrit en effet le vaste lac Tanganyitta. Il a donne la
(4° edit., 1885, m-18); /)<<!yo ~fmonetM (1874, relation de cette découverte dans son Voyage aux
in-8); la Mythologie des Japonais (18i5, in-8); la grands lacs de l'Afrique orientale, traduit en fran-
Vllle et f~i<o/)o/f a'/X/M'tes aux dtt'et'~s ~o~ues cais par Mme Il. Loreau (1862, gr. in-8, avec cartes).
(1877, in 8, av. lanches) Jtfemotrt~ sur faMtf- En même temps, le capitaine Speke avait pénétré
qtllté (1879, in-8], C<t</toHcMme <-on<emporaut jusqu'au lac Nyanza et l'avait signalé comme la
H879, m-!8); la Vie et <ap<?Hs~e, ~e~te~~s réels source du Nil.
n'e~Af/oso~/ttc ()88(i, in-8);des arttc)es remarques A peine de retour en Europe, )I. Burton, élo~'
dans la Revue des Deux Monde. etc. au grade de capitaine, s'embarqua pour les Etats-
Unis, qu'il traversa d'un océan a l'autre; il publia
BURTON (Ricliard-Francis), toyageur anglais, né les resultats de cette excursion sous le titre de
dans le comte de ~orfolk, le 19 m.irs 1821, étudia Voyage à la cité des Saints. Le pays des Mormons
en Angleterre et en France, entra au service de la et leur société naissante paraissent, en effet, avoir
Compagnie des Indes, et obtint un brevet de lieute- été l'objet principal de ses études, et il prit parti
nant dans un régiment indigène. Attaché à la pre- pour ces nouveaux sectaires, avec une grande viva-
sidence de Bombay, Il visita d'abord les j'<i)ghcrries cité; le Tour du mont~ en a publié des e\traits
ou montagnes Bleues, puis fut employé dans le (1862). Depuis, le major Burton,
vice-président de
Sindh, où il fit une résidence de cmq années. Curieux, la Societe anthropologique de Londres, fut nomme
intrépide, doue d'une facilite remarquable pour consul d'Angleterre dans la baie de Diaffra. et prit
apprendre les langues et se pber aux mœurs de pour résidence l'île de Fernando-Po, d'où il a encore
chaque pays, il pronta de son séjour dans cette entrepris de nouvelles explorations, comme l'indi-
province pour en étudier la géographie et les popu- quent les deux volumes publies en 1865, sous ce
lations, et consigna ses observations d~ns trois titre ~4~~AM~ MH~ the CamaroMHS 3f<jMH<tit'Hs.
ouvrages &<<t ou la r<eMCM~~(SmdIior tt;t exploration (in-8), et, en 1864 J. J/MSMM <o
the uniiappy YaMey. 1850, 2 toi. in-8) la faMmM- Gelele K)tta o/'Ba/MMte (Londres, 2 vol.,m-S). Ala
;Mrt'e sur k< taras de r~t~tM [Falconry m thé val- fin de 186t. M, Burton passa, en qualité de consul,
ley of the Indus, i8o0. in-8), et le &Kd/t ft les au Brésil et publia, pendant son séjour dans ce
races de la vallée de l'Indus (Smdh and the races pays: Explorations des moMtayttm du Brésil (1868,
that inhabit the valley of the Indus, d851, m-8], 2 vol.) et Lettres du f/t~M~ de bataille du Para~M~y
livre aussi intéressant que complet, qu'il accompa- (187CJ. Consul a Damas de 1868 à 1872, il explora
gna d'une description des Xitgherries Goa et <« ce pays et en publia la description t/nc.rp~ed
montaynee j~~Me~ [Goa and the Blue mountains, Syria (1872, 2 vol.), pendant que sa femme donnait
m-8). un ouvrage sur l'etat social des mêmes contrées
En contact journalier avec une foule de popula- ~:e en Syrie, Pa&s<<He et Terre &H<e (Londres,
tions asiatiques il en apprit les langues l'hm- 1875,2vol.).
doustam, le persan, l'afghan, le moultan dont il a En 1872, M. Burton fut envoyé à Trieste, d'où il
donne une Grammaire (a Grannnar of thé multani partit, en 1876 et en 1877, avec mission du vice-roi
language), et s'attacha surtout à connaître l'arabe, d'Egypte, pour une double expédition au pays de Ma-
qu'il ne tarda pas à parler comme un naturel. Il dian.!lena6critia relation sous le titre de les
forma ators le projet de visiter Medme et la Mecque, 3f!nes d'or du .Mad~H et les fMi'HM des atés ma-
où aucun Européen n'avait pénétré depuis Burck- d~H~M (Gold mines of Midian and the rumed mi-
hardt. II se rendit, à la tin de 1851, en Angleterre, dianite Cities, 1878). On cite encore de lui, comme
pour prendre, avant de tenter ce voyage périlleux, récits de voyages t/H6 ()Kt'H:aj'Hc dans ~'jlfa~î'e djtt
BUttNStDE (Ambrotse-Everett), général américain, né à fMassachusetts), le 8 décembre t8t0, mort à New York,
LibMty Ondima), le S mai 18M, mort à Phitadelphie, le M7m.irsl879.Edit.l-S.
H septembre 1881. Edit. 5-S. BURSIAN <Conrad), philologue allemand, né à Mutschen
(Saxe~, le 11 novembre 1830, mort à Munich, le 17 septem-
BURMTT (Alexandre-M), jurisconsulteaméricain, né a breiMS.EditS. 5.
H
ftew York, en 1807, meit te 6 fëtner 18(!9. Edit.
BURTON (John-lh)t), jurisconsulte écossais, né le
Edit. 1-S
BnRMTT (Elihu), philanthrope américain, né à Berlin M août 1809, mort !i Ëdirnhour~, le 9 MutIMt.
JVor~-OMes< (À Fh'tmght's tour in W. Arabia; de ses 0'M~rM (1869, m-8, avec eau-forte inédite
1878) et une relation personnelle a. A la C~~c du maître); ~a~rM et ~c<t'~tMa~re~(1877.in-18).
~Or pour l'or (Tu the Gold coast for Gold, 't8S2~, recueil d'articIcsrB~uh et augmentés;unemtéres-
a~ec Cameron- Les voyages et ]es travaux du capi- sante édition des Lellres d'Eugène De/acroM (1870,
taine Burton lui ont ~alu la médaille d'or de la So- in-8, portrait et fac-smnié); des Notices et Pr~/ac~s
cietô de géographie de Pans et celle de la Societu pour d'nnporlantes publications artistiques, etc.
de géographie de Londres. On lui doit, dans un Citons aussi, dans des genres très dilfcrcnts Pas
autre ordre d'idées, une traduction anglaise des ae~K~cMiot'H,nou\elle(1869, petitm-4,avecpl.),
~Mts~acfcs du Camoens, et une importante étude les Derniers télégrammes de fEmpt'rf [1870, br.
tnograph)que et littéraire sur ce poete CamocH~ in-8), publication anonyme de dépêches trouvées au
sa vie et MJt poème (C., bis Life and his Lusiades, Tuileries; GraM t'M~rM~M~~[1880, m-18); Salon
a Cûmmentary. 1881, 2 ~oL).–Sn- Richard Burton de 1883 []885; in-4, avec 120 planches), et Bernard
est mort a Trie&te, le 19 octobre 1890. Palissy (1886, gr. m-8 av. grav.).
BURTY (PIntippc), collectionneur et critique d'art BUSNACH (Wilham-Bertrand), auteur dramatique
français, né à l'ans le 11 fc\ner 't830, d'une fa- français, né a Paris, le 7 mars 1832, est originaire
nulle de commerçants, nt ses etudes au college de d'une famille de juifs arabes aihéo à celle du eompo-
!'ontainenteau et de Melun, entra dans l'ateher de stteur F. Ilalevy. Après a~oir occupé un emplotdans
M. Cliabal-Dussurgey, peintre de fleurs et d'orne- les douanes, M. Busnach se consacra au théâtre
ments attaché aux Gobehns, y travailla pendant de genre et administra, pendant deux ans, l'Athenée
plusieurs années, et conunenca alors a étudier et a où, sous sa direction, M. Ch. Lecocq remporta ses
collectionner des estampes. IÎ débuta, comme cri- premiers succès. It a écrit pour cette scène et pour
ttque, dans f~~ CM 11~ siècle, revue d'rigec par d'autres plus importantes, une cinquantaine de
M. Th. Labouneu, écriât un Salon pour un journal pièces, le plus souvent en collaboration. Rappelons
de modes; puis, en 1859, entra a la Gazelle des seu)ement:~M.Mts*a!;aHcc, revue de tannée
~aM;c-.4r<s, et inaugura, dans cette fcunle, les 1865, a\ec Alex. Flan ~f~r~M~A s'~H fa-M guerre,
comptes rendus de meutes d'objets d'art. Apres avoir avecM.Sn-audiu(i8t}7);Our.!et~ama<eMrde
été attache à la Presse, pour y redtg'er le courrier /K~, operette en un acte, musique de AL Mar-
!)rt~tKpie,il sumt, en ~OG, Em. de Girardmà quet (186!)); Tff'~Mf- et ~M«7~, musique do M. Li-
Liberté avec les mcmcs attribuions, et prtt part en tolft (1872); la L'~ueM)' d'or, a\cc M. A. Lmrat,
1869 a la rédaction du Rappel. Lors de la fbnda- musique de M. L. de Itmë, operette mterdLte après
)ton de la République /r<ut~<t~e (5 novembre 1871), la neuvième représentation (1873); Mon maft est à
]1 y fut charge des comptes rendus de livres d'art Fcrsaz/ ~andevuïe en un acte, avec M. 0. Gasti-
et d'expositions, sans negliger une correspondance neau (1876); KostA;, opérette, a~ec M. Armand
hebdomadaire adressée a un journal anglais, The Ltorat. musique de )1. Lecocq [même année) les
/tc<j~cH~. Destgiic par Eugène Delacroix, dans son ~?/;cM~ de ~'aMM~e, revue en quatre actes et dix
testament, pour classer les dessms de ce maître, il tableaux, avecM.I!uraiu(1878);j4.'iso~tmoj!r,
remplit avec succès sa mission délicate, et le cata- drame en cinq actes et neuf tableaux, avec M. Oct.
logue qu'il en a dressé (1864, in-8] est recherche, Gastineau (1881), pubué avec une Préface de
ainsi que ceux des rentes Parguez, de La Combe, M. Zola, du roman duquel il etait tiré; la /~t~ï'crs
Laperher, Troyon, etc., qu'on hn dot également, tl f< le pot au /ftt'<, pièce en vers, metee de chants,
j réuni une remarquable collection de lithographies nec M Arm. Liorat [1883); Zoé C/tMtt-C~iot.
drame en huit tableaux, avec M. Arthur Arnould
et eaux-fortes des maîtres contemporains et une
serie d'objets japonais qui ont figure a l'Exposition [même anne); deux autres pièces ttrfes des romans
universelle de 1878. M. Burty a été nomme mspec- de M. Zola: Nana et fo<-NaMtHe [t88i,; le Petit
leur des Beaux-Arts, le 25 octobre 1881, en rempla- Jacques, drame en neuf tableaux, tiré du roman
cement de Ptiul de Saint-Victor. Il a ete decore delà le M. Jules Claretie (1885); le Signal, opéra-comique
Légion d'honneur en 1870. II est mort à Parays, en un acte, avec M. DuLreuil, musique de M. Puget
près d'Astatïbrt (Lot-et-Garonne). le 5 juin 1800. [)886).
M. Burty a publie. outre les ~M.r-/û]~ de cite aussi de M. Busnach quelques
On
romans
F. ~eywoM7* ~af/~t (18C6, in-fol.), recueil d'un prix la Fille de Jt. Lecoq, avec M. Chabnilat (1886,
élève qui eut un grand succès en Angleterre les iri-18);/e~e<~Go;!M(188U,m-)8), couronne par
C/te/'s-oaufre des at~ tndM~~rïe/s (1866, gr. in-8 l'Académie française,etc.
avec 200 bois); Ao~'ce des Etudes peintes c~r
Th. 7t~MMMM e.rposd~s aH cercle des arts (1807, BUSSON (Charles), peintre français, né a Mon-
petit in-8) les E~taM-x c~o~OHM~ anciens et mo- toire (Loir-et-Cher), le 15 juillet'1822, élevé de
<~<?rM~ [18o8, petit m-8. avecplanches); Paul 7~~ Remond et de M. Français, s'est fait connaître par
tto~tcc biographzque et cr~c,sM~f<e</Mca<<t~Me des paysages empruntes pour la plupart a son pays

BURY (Chattotte-~uzanne-MdnaCtifpBELL, lady), femme racam, né à Norwmh (Vermont), le 12 juin 1796, mort le
de lettres anglaise, nee en 1775, morte le 31 mars 1861. t9 septembre 1859. Echt t-<
Edit. 1-t BUSONI (Phfhppe}, littérateur français, né le 15 mal
BUS (Francois-Ij~ns-Josephnu), homme politique belge, 18U6, mort à Paris, le 5t janvier l!i!!5 Edtt. 1-5.
né à Tournai en 1791, niait dans cette ville, le 7 jan~er BUSaUET (Alfred), littérateur français, né à Rochefort
1875 Edit. 1-5. en 1820 Edit. M.
f~re du précédent, né le 10 mai 1810, le BUSS
BUS (A]hëDC De), (François-Joseph), puNiciste allemand, n< à Zelle,
morUtj2juttteHS74 E<ht t-5 S3 mars 1803, mort à Fnbour~ en Bnsgau, le 1*' février
t878.Mit.l-5
BUS DE GEISI&NIES (Demard-Am~d~e-Léonard, vicomte BUSSIËRE (Alfred HEtocAUt), baron DE), homme poli-
ns), admmushateur belge, né à Onstmolle (Anvers), le tique français, né à btrasbonrg, le H juin 1801, mort à
21 juin 1808, mort le 6 juillet 1874 Edit. 1-5 fai is, le 8 mars 1887. Edit. 5-5.
à BUSSON-BILLAULT (Julien Henri Bessoi, puis), homme
Dantztg,
Dai~t.ig, le fseptembre
te septembre 180~ mûrt
1801, &
muet h Kœnig'sberg,
hoen~gsberg, le politique fi ançais, né à Joigny (Yonne), le 2j juiltet 1823,
30 septembre 1855. Edtt. 1-2 mort près de tMntes, le 15 août 1888 Edit. 2-5.
BUSSY (Antolne-Alexandre-Brutus),pharmacienfrançais,
BCSCHMANN (Jean-Charles-Edouard),philologue aiïe- neaMarseiHe,le90mait79t,mortaP.ins,)el"fevner
mand, né à Magdebourg, le 14 février 1805, mort à Berlm, tM~Editl-5
te ~1 avril 1880 Edit 5.
BnSTAMANTE(don Carlos-tfana Dt), archéologue meYi-
BUSH (Georges), écrivain rmsttqne et orientaliste amë- CMn,nevenil795.Edit.l-
natal et dont plusieurs, G~ aux ~~t'o;~ de
~Ot~otre (1857). /~t CAasse au marais da~s ni major
m
ment
général et le commandement du départe-
de la Virginie. Par suite du plan d'attaque
Berry (18o5), ~e~Mr du garde-chasse (1867), adopté
ac par le général Scott, Il prit position au sud-
~'o~s~ du cA~MM de /,<-[t'or~tM (1874), ont éte es du fort Monroe, en face de Noriblk, pour s'em-
est
acquis par l'Etat, et places dans tes musées de parer de Kew-Point, qui commande l'embouchure
p:
Tours, de Vendôme, de Complexe et à celui du d( la rivière James, et y fut bientôt rejoint par
de
Luxembourg- ~ous citerons ensuite parmi ses en- m muitttude d'esclaves fugitifs, qu'il employa au&
une
lois au Salon: l'ALreurair du veeux pont rle tr
travaux de défense- Quelques mois plus tard, le
La~rt/in (1880); Prmn~, près de Hontoire, les géuéral
g, .Butler fut remplace par le générât Wood
7jfM7HM du C/~MM /,N!jarf/<'ti. [1882); la /M f~'MM et chargé d'exécuter une Mpedttmn dont il avait
et
jour ~'au~om~te fî88i.), D~r~~res ~MrH~es d'été conçu
c< le plan.
!l88~; les MoM~H~ ct'~4r<~m, les j~r<~ du loir Le 2C août, il quitta le fort Monroe a~ec une
(1887); n;/fn'< (1888); ~tthH M uottule
il composee de quatre frégates, deux canon-
Tourairte, Ccwmc~ceme~ de f:t'Me sur le Loir nières
n et quelques autres bâtiments, qui portaient
[t889); une seconde -~ue de Prazay, 7~reM ~H~ 44000 hommes et 100 canons; son but, d'abord
mot~ (1890); lie des J'CH~~tprs, à Lavardm, Un nmcounu. ne tarda pas à se devoiler le gouverne-
Buisseau (18~). ment
n fédéral sentait prendre sa revanche de
M. Busson, reconnu comme un des mfdieurs BuU's-run,
E et tirer parti de sa puissante marine;
représentants de t'ceole fran~aipp de paysage, a reçu, le succès repondit à ses espérances; le 27 août,
II
en d855, une médaille de troisième classe q~ a ete If général Butler débarquait au cap Natteras et
le
l'objet de trois rappels, en d857, 18j9et 1865, une s'emparait
s de la passe; le lendemain, u forçait les
médaille de t)'ois(eme classe a rE\position unner- deux
d forts qui la défendaient a se rendre sans
seue de 1867, et une de première classe à celle condition,
c et les détruisait; en outre, le blocus
de 1878. Décore de la Légion d'honneur le 15 août devenait
d plus rigoureux, et, sur les côtes de la
~866, il a etc promu olucier le 15 juillet 1887. t
Caroline du ~ord. cette expédition elfravail les
Sfcess)omnstes et rassurait !e parti de l'Umon.
BUTE (Jnlm-Pntr!c~-Crichton-S)unrt, 3" marquis Elle t en provoqua une seconde, et au mois d'oc-
ut:), ptt)r d'Angleterre, ne dans l'île de Hute, le tohra, t le general Rutler fit encore partie, mais
12 septembre 1847, descend de l'jncienne famine ccette fois a un rang secondaire, de l'armée rie
ecoss.nse des comtes de Rumfnfs. Age d'un an a °35000 hommes qui, sous les ordres de Shermau,
peine, lorsqu'd perdit son pere, il fut élevé a devait, f en ouvrant les ports de Beaufort, Char-
i'Ecole d'Ilarrow, puis sumt les cours de l'Uni- 1leston, Savannah, rendre possible l'exportation du
versité d'Oxford. Appele a sa majonte, en 1868, à coton. t Le 7 décembre, Butler attaqua et put inopi-
prendre le siège de son pcre a la Chambre des nement i Port-Royal. et nt preuve une fois de plus
lords, )1 s'attacha au parti Itbéral. La même amice, de < hardiesse et de decision.
il embrassa le catholicisme. Docteur en droit des Dans la campagne de 1862, il passa à la ~ou-
universités de Glasgow et d'Edrmbourg, Il a ete ~eIle-Urleans. qui s'était rendue au commodore
décoré en 1.875 de l'ordre écossais du Chardon. Farragut le 26 avril. H y fit entrer ses troupes le
Le marquis de Bute a publie /es Prewtë~ ~~Mr~ 1" mai. et publia une proclamation qui mettait
de sir ffJ/~M~ t~arc (tlie Early Da~s, etc., 1876); la vite et ses dépendances en utat de siège, main-
~Kcejt~e ti'~yï' (the Hnrnmg~ of Ayr, i878), etude tcfjau la Icgiou europccmic. ordonnait la réouver-
"ur les mœurs écossaises et les rivnhtesdcs dans; )turc des umgas'us e). des beu~ puNics, prohihait
~Ac ~om~M BreMary (~879), traduit du latm en i tout signe de ralliement iHogal, et retablissait les
anglais; ~e Co~c ~or~iH~ service for ~s Lord's Ic's de l'Umon. Ce ne fut pas toutefois sans résis-
Days (1882), également traduit en anglais. A la tance, et les insultes adressées aux fédéraux p;u'
suite de voyages en Orient, il a donne une des- tes dames de la ~uuveUe-Orleans provoquèrent, le
cription de Patines et des monuments chreticn& 15 mal, mie proclamation fameuse dans laquelle
d'Athènes. l'irascible général déclarait qu'a l'avenir les per-
sonnes qui s'en rendraient coupables seraient con-
BUTLER (Benjamin-rranktin), avocat et général sidérées comme prostituées et traitées en consé-
américain tedérdi. né le 5 novembre 18)8, a Deer- quence. Il dut aussi, au mois d'août, frapper la
tield, dans le Kew-HamsplHre, fit de rap]des etudes? tille d'une tontributton forcee de 300000 dollars,
au collège de Wattervulc, entra, en 1858, au bar- destinée aux pauvres. Entin, quelques mois plus
reau de Kew-Hamsphire et se signala par l'ardeurr tard, il fut remplace par le gênerai Danks (dO de-
de ses plaidoiries dans les affaires crirninclles. En ccmbrc). Sa proclamation d'adieu a ses troupes,
1844, quitta son Etat natal pour aller exercerr simple et digne, fut ta seule réponse qu'il voulût
dans !e Massachusetts la profession de juriscon- opposer aux imputations dont u était l'objet. En
sulte, y obtint bientôt une importante situation, rentrant à Washington, il reçut du reste le meilleur
et fut elu tour à tour, de 1853 a 18M, représen- accueil. Le Congres Im vota des remerciements, et
tant a la Chambre et sénateur de cet Etat. Il litt le président l'appela au commandement du dépar-
dés lors d'inutiles efforts pour s'en faire élire3 tement du Sud, comprenant la Carohne du Sud et
gouverneur, comme candidat des democrates. H1 la Géorgie. Il fut plus tard rappelé en Virginie et
contribua, dit-on, a l'clecuon du pres'dent Lincom. reçut le commandement du corps d'armée chargé
Au debut de la guerre civile, sans autres connais- d'appuyer les oporattous du général Grant. L'm-
sances militaires que celles qu'n avait pu acquérir r succès de son expédition contre Witmiitgton le lit
dans les e\ereïceb périodiques de la milice duj destituer dans les premiers jours de janvier ~8~)5.
Massachusetts, n se distingua tout d'abord parr Après la guerre de la sécession, M. Butler, qui
un acte aussi hardi fju'heureux qui commença saa avait reçu le surnom de « l'u'répressible Cen &,
fortune. Washington menacée avait perdu toutess reprit ses premières études qu''l avait abandonnées,
ses communications avec le Nord. Le 7" régiment :t et redevint avocat. Membre du Congrès pour le
de New-York et le 8* du Massachusetts, aprèss Massacbusctts depuis !8ti6, il prououca, devant te
avoir dépassé PhDadetphie, se trouvaient arrftés, Sénat, dans le procès contre If président Johnson,
comme tous les autres renforts destines à la capi-[- un réquisitoire qm poussait le mouvement et la
tale fédérale. L'initiative de M. ttutter sauva tout Ytûlcucc oratoires aux dermèrGshmttes. Après avoir
il se nut à 1~ tète des deux régiments, se saisit tt été porté deux fois, sans succes, candidat du parti
de tous les navires qui étaient dans le port, passaa répubhcain pour les fonctions de gouverneur de
de l'autre coté de la Chesapcake, occupa Annapohs s l'état du Massachusetts en 't87) et 1873. il se re-
et ouvrit ainsi une route a toutes les troupes u tourna vers les démocrates et fut, haus plus de
qtu
le suivaient. Cette conduite lui valut le grade dee succès, leur candtddt, en 1878 et ~879, pour les
mêmes fonctions, qu'il obtint enfin, en 1882: mais BUVIGNIER (Jean-Charles-Victor), député de la
tl ne les occupa qu'une année et échoua de Meuse, ne à Verdun le 1" janvier 1823, fit ses
nouveau aux clections de 1883. En~884, il se lit études de droit. Sous-préfet de Montmcdy en 1848.
agréer comme candidat du parti du peuple (people's n fut e~ilé à la suite du coup d'Etat du 2 décembre
party) ou parti du travail (Grenback-Labour party) 1851, et ne rentra en France qu'après l'amnistie.
pour la présidence de la république; mais après H fut alors attache à l'administration de la Com-
les luttes clectorales les plus vues, il n'obtint que pagnie du canal de Suez. Il était entré, comme
'i53 428 voix sur plus de dix millions d'électeurs. employé au\ihaire, au service des travaux histo-
riques, à la Préfecture de la Seine, lorsqu'aux élec-
BUTLER [~illiam-Allan), poète américain, né à tions du 21 août 1881 il se porta, comme candidat
Albany, en 1825, et fils d'un jurisconsulte qui a républicain, dans l'.M'i'omhssement de Verdun; Il
rempli quelques charges politiques, termina ses obtint, au premier tour de scrutin, une innjorHe
études a rUnivcrsitf de ~ew-~ork, se fit admettre relative de 8~00 \oix et fut elu au scrutin de bal-
au barreau, voyagea sur le continent et en rapporta lottage par 9 807 voix contre 8 051 données à M. J.
des traductions d'Uhland qui furent imprimées Salles, ancien prefet de l'Empire. Il ut partie de la
dans la Dewocra~c ret~eM). Il passe pour un des Gauche radicale. Aux élections du 4 octobre 1885,
écrivains les plus sympatinques à la France. On qui suivirent le rétablissement du scrutin de liste,
cite de lui les Villes ttWïs~M~ et les premiers il fut inscrit sur la liste répubhcaine opportuniste,
~t'f!s~s (the Cihes of art and thé early artists], obtint, au premier tour de sciulin, 28989 voix sur
série de biographies et d'esquisses; les Z.!fM..K ~car-
65 959 votants, et fut élu, au scrutin de ballottage,
lés de rj~Mr~e (Out nf thé way places in Europe), le premier sur cinq, par 38 578 \oix sur 70 5~8 vo-
t!ibIeauxdevoyage;C~M&~Mc~~tte/(theCoIo- tants. Aux élections par scrutm d'arrondissement du
nel's club), mélanges Itumoristiques en prose et en 22 septembre 1889, il se porta dans la cireonscnp-
vers; le ~arKas~e~e~tt~tM~M (Barnum's Parnassus, hon de Verdun et fut élu, au premier tour, par
1850), pubhé à propos du tournoi poetique auquel 8745 voix, contre 8217 données au comte Dessoh,
ce dermer avait convie les ecrivams en l'honneur candidat monarchiste.
de Jenny L~nd; Ttt~î à ~e<~e, ou CrtMo~MC et M. Ch. Buvignier a publié Note ~M' les <ïrc/«-
JM~e, poème, traduit par A. Le Roy [~859, m-i8], ves de fTM~ de ville de Verdun (Metz, 1855. in-8j,
et une esquisse biosraptuuue sur Mar~M ï~ajt Buren et Ja~e<3 et ses seigneurs (Verdun, 1861, m-8,
{!862). avec pi.].
BUTT (Isaac),
lie à Stranovlar, le 6 septembre 1813, mort le 5 mai
18?9.Ed(t.5
il.
bonune politique et publiciste anglatst (ts~re),!e8ju))tet 1851, mort à Pans, le 12 mars 1887.
5
BTRON (Georges ANsos BYRON, 7* baron),patr d'Anpte-
terre,
BUVIGNIER (Eusèbe-tsidore}, ancien représentant du Edit.2-L
né le 8 mars 1789, à Bath, mort le s mars 1868
peuple françats, né à Verdun (Meuse), te3a\rt)18~,
mort dans cette ville, le 8 novembre 1860 Ed[t 1-5. BYRON (ileni,i-James~, auteur dramatique et acteur
anglais, ne à Manchestfr en janvier 1854, mort à Londres,
BUYAT (Etienne), députe français, né a Chaponnay )e 11 a~rd 188A Edit. 5
c

CABALLERO CABART-DANNEVILLE

CABALLERO(B-),gêneraiaméricain,ancien pré-jPo~ra~ de FËM~reMr qui a reparu en 1867 et le


sident de la répuNique du Paraguay, estnéatbi-;Pct<r<M< de la t't<;om<MM de Ga)!C!/ (1865); le
cuy, le 20 mai 1ML!) servait dans t'armée, comme Paradas perdu, commandé par le roi de Davière. à
simple soldat, lorsque la guerre qui eclata, en 1864. l'Exposition universelle de 18C7; ~or< de ~a~cesea
entre le Paraguay et le Brésil, lui fournit l'occasion de ~itm~Ht e< (le Paolo j~a~e~a (1870) GM~o-
de se distinguer. Devenucotonelenl867,ilcom-~?/na (1872) P~H~rc extase de MtK~ ~e~H-~MM-
mandait la cavalerie du dictateur Lopez au courbât ttste, Portraits (1874): TAamat-. ~H~ (187M: la
d)lumaita- Au mois d'octobre de la même année, Sulamite (1876);tt«'reM et &~<MÏ'f!~MM:(1877):
il fut battu par le general Carias, mais quelques saint LoKts, roi de France, pour la décoration du
jours après il battait a son tour le general Cunha, Panthéon (Exposition uinversetle de 1878); Phèdre
à Tuguty, et le faisait prisonnier avec un bataition (1880), ofrerteau~usce de Mont[)ether, sousla condi-
d artiHene brésilienne. En 1868, commandant les tion qu'it n'en serait fait aucune copie:
troupes retraucliees a Timbo.ilsoutmt de nom-)(1887), destiné au Mu~ee des acad<'mLCtMis d'An-
C/rc
breux combats, a~ec des chances inégales, et dent, vers; enfin, jusqu'en 1889, l'année de sa mort, un
le 18 juillet, à celui d'Acanvasa, une division ar- certain nombre de Portraits, exposés avec les
gentine-Lopez l'opposait toujours au générât Carias seules initiales des personnages,
et au comte d'Eu. Plusieurs fois ecrasé par M. Cabanet fut, en effet, dans le portrait comme
teursforcesbupci'feures,nleurfa's:))tpa~erchc)'<dans t'histoire, un des niaitres qui ont compte le
~es échecs et remporta que)quesa\antjgesmar-j plus d'eleves et dont la mamere, à la fois agréable
<)ues, notamment dans une suite de combats à'et puissante, piatsatt beaucoup au public. ); a obtenu
L"mas-Ya)entmas,du21au27decembre.\atncu' une 2' médaille en 1852, une d" en 1835. ainsi
[iefmititement par le comte d'Eu a Campo Grande, que id décoration au mois de novembre de la même
~f. CahaUcro.qui avait etc fait gênera! de dm~ton, année, et ]<) medaiHe d'honneur au Salon de 18C5.
resta ftd~e a fortune de Lopez jusqu'à ta mortPromu officier de la Lésion d'honneur, )e 29 août
du dictateur, mais sans s'associer au\ atrocités 18M, il a ete fait commandeur le 13 juillet 1884.
reprochées à ce dernier. Les Brésiliens se contente- Il a éte elu membre de l'Académie des Deaux-Arts,
rent de t'interner à Rio-de-Janeiro, où il fut laissé en l'emplacement d'Horace Vernet, le 26 septembre
en liberté pendant quelques mois. Rentré au Para- 1863, et prcfcsscuf à t'Eeote des Beau\-Arts à ia
guayenl871,dydc~mtmmistredclaguerre,)fin de la même année. M. Cabauel est mort à
puis fut envoyé en Euiope, charge de missions d'- Pans, le 25 février t889.
ptomatiques. Appelé prouson'emcnt, en 1880, a la
présidence de la république. Il fut maintenu dans CABANES (Antome-Joseph-GÉraud). sénateur du
ses fonctions le 22 novembre 1882 et les exerca Canta). est ne à Aurillac, le 13 juillet 1831. Avocat
jusqu'au 22 novembre 1886. au barreau de sa vdie natale, maire d'Auriltac, con-
sedier généra) pour le canton de .Laroquehrou, vice-
CABANEL [Alexandre), peintre français, membre president puis president du conseil, il se présenta,
de l'Institut, ne d Montpellier, le 28 septembre comme candidat républicain moderé, aux élections
1825, elève de M. Picot, se fit remarquer au Salon legislalives du SI août 1881, dans l'arrondissement
de)8.44parunc~l~M<'<<MC/!rM<a!t~r</t'nt<M d'AunUae, et échoua, avec 6435 voix, contre 0800
Oliviers; l'année sunante, il remporta le second données à M. Adrien Bastid, dcpute sortant. Aux
grand pru de peinture, sur ce sujet Jésus dans electronsdu 25 jamier t88S pour le renouvellement
M prt'Mtfe. et ebtmt,
par suite d'une vacance, la triennal du Senat, il fut porte sur la plus moderée
pension et les avantages attaches au premier grand des deux hstes républicaines du Cantal, obtint, au
pru. f(evenudeRomc,Uexposa,del8Mà 1853, premier tour de scrutin. 231 voix sur 580 votants et
Mitre autres œuvres, un Saint Jean, la Mor< de tut élu, au troisième tour, par 260 voix. Il lit partie,
.Vo!eetune)''e/Mtt.Charged'eïecuter,al't)otel au Senat, de la gauche républicaine et en fut eiu )'uu
de ville de Paris, douze médalUons représentant des secretaires. M. Joseph Cabanes a eté decoré de la
les DoM.:e M;oM, il accepta pour ce travail le con- Légion d'honneur le 29 décembre 1882. Il est
cours des interesse de M. BeMouviUe.Hadepuis mort à Aurniac le 19 juillet 1891. “
exposé le J7a?~r ~Arc~'cf!, la ~/ony?ca~oH de
saint /.OMM, &otr d'ttK/otKHe (18jS);0<Ae«o racou- CABART-DtNMEVtLLE (CImles-Maurice], députe
tant ses batailles, ~K/)e/nye. ~~<f!<! [t8j7); la français, est lui à t'an'i.leMjum 18M. !) lIt ses
Veuve du )tM<<re de chapelle (185!)); ~arte-Jfade- etudes à l'Ecole forestière et fut nomm< en t8u9.
leine; Aym~Ae enlevée ~r MM /~MMe, l'une des garde générai des forêts à Bar-le-Uuc ou. au debut
œuvres tes plus louées du Sj)on de cette annee; de la guerre, d etahht une correspondance secrète
jP~~e~rc/t~'M;tio[sP~r/~ï/sdf]ntundumi-' entre les gardes forestiers ponr le signalement de
mstre de 1'agrieuHure et des travaux pubhcs (1861) la marche de i'cnnenn. Il vint ensuite a l'arts et fut,
.~aMMtx-e de )'<'MM; {/'« F~fH<t)M, j"or~t!t< de pendant le siège, lieutenant au régiment forestier.
~m<! la comtesse de C/e)';K[')i<-7'0)U)t')'e (1863); un En 1874, i) prit un conge illimité, se ht recevoir

CABALLERO (Fu'min Ago~to), jou) nahste et homme poil- cn'ie espagnole, née en 1797, morte à SL'vntû, le 7 avril
tique espagnol, né Barons de )Mo. le 7 jaitiet 1800, t)iT!. Etht. M.
nicit à Madnd, le i7jum 1876. Edit. 1-5. CABANES (Mon), sénateur du Cantal, né )e S8 janvier
CABALLERO (Cecii~a Botn. D!: ABnox, dLte Fi,n;),
mmM)- tS4D, mo; t. te n jum 16)i6 Mit h (Sx;)pM)Mttt).
hcencié es sciences mathématiques et devint pro- CACCïANtGA (Antoine-Maurice-Jacques),littérateur
fesseur à l'Ecole Turgot. Propriétaire à Tourla- italien, est ne à Trévise, le 30 juin t823. A la revo-
ville, dans la Manche, fut porté sur la liste répu- lution ded848, il fonda etréd)geaàMilanunjournal
blicaine de ce département aux élections générales
de 1885, et échoua avec toute cette liste. Il se
satirique, le Spirito /b/o. Après la rentrée des
Autrichiens, il fut obligé de s'expatrier, vint à Pans,
représenta dans l'arrondissement de Cherbourg et vit ses propriétés confisquées à la mort de son
aux élections du 22 septembre 1889, faites au père. It fut le correspondant des journaux l'Opi-
scrutin uninominal, et fut elu, au scrutin de bal- nione et la Co'îco~a et enseigna la langue italienne
lottage, par 9489 voix, contre 5884 donnees à à l'Ecole supérieure de commerce, fondée par l'éco-
M. Liais, candidat conservateur, député sortant. nomiste Btanqm. Rentre dans à la suite
M.Cabart-BannevilteaétcdecoredelaLegion d'une amnistie, Il vecut retiré àsonla pays campagne près
d'honneur ejil870. de Trévise. Apres la reunion de la Yenetie a l'Italie,
il fut elu maire de Trévise et peu après depute au
CABAT (Kicoias-Louis),paysagiste français, membre Parlement italien; il refusa cette dernière fonction,
de l'Institut, ne à Pans, le 24 décembre 1812. étu- ain~i que la préfecture d'Udme, ottërte par le gou-
dia la peinture sous CaimUc Flers et parcourut vernement, et s'occupa d'agriculture et de la publi-
de bonne heure les sites les plus pittoresques de cation de ses ouvrages, dont la plupart ont ete tra-
la France, explorant de préference les bords de duits en allemand, et quelques-uns en français par
I'tndre,ceuxdeIaMeurtheetlele Calvados. Il de- M. Leon Dieu, comme ~Mcrde la Comtesse
buta au Salon de 1853 par des paysages qui furent .Sa!~Mt (traduit en 1877. m-18); /es~M;es du /ar-
alors accuses de « rcaiisme a, et persevera jus- HM'M~e (tradu)t eni88), m-18); le Bocage de 5a~
qu'en 1837 dans le genre qu'i) avait adopte et qui
ht ecole.
~to (traduit en 1883, m-18]; t~e champétre,
Jusqu'en 1848 u ne figura plus que deux etudes morales et économiques (188~ m-18). Citons
fois aux Expositions annuelles (1840 et 184t), et encore JYo~a della ï/t~MS/rM applacata alla t't<a

mterruptiondepuisl848.
On a remarque de cet artiste Vue des &<N'a~ de Bonifacio (1886) des contes et nouvelles dans les
la ~ou2~HM6, le Atoi~t de Dampierre, le Cabaret journaux italiens, français et allemands, etc.
~a
ht deux voyages en Italie. It a exposé presque sans dontestica, publié a la suite de l'Exposition univer-
selle de 1878; il CMt~n~ (~885);

de MoM~oMr~, jM/eT'tCMr d'une ?Me7mrte. le Hameau


'affût, la 7'
de SartMin. /~<eHer;e daus l'Indre, l'Oiseleur à CADET [Pierre-Ernest), publiciste et administra-
de la l'Mr~e de l'eau, les P/~t?tes teur francdis, ne à Pans le 13 février '1832, fit ses
J'~lyoMM, ~)M de FoM~Hay-aM-c-es, Go)'</e études au lycee Saint Louis, puis entra, comme sur-
aux Loups, //t;'er, le jSaH!ar!'<a!?t, paysage histo- numéraire, au Ministère de l'instruction publique,
rique; le Jeune To~îc présenté par ~~e à Ra- tout en prenant ses grades à la Faculté de droit, y
~M~ le lac ?V~tï, Gensano, prés de Rome, ces compris le doctorat. Nomme chef de bureau en
deu'c derniers acquis par le duc d'Orléans; les 18(iU, il du'igca en cette qualité plusieurs services,
Bords de la rivière d'Arques, les Disciples d'Em- notamment, depuis 1889, celui du contenHenx, de
M~u~; la Chasse au sanglier; Chèvres dans un l'enseignement primaire, rendu si dehrat et si diffi-
&OM, des Vues de la A'~sa, du lac Bolsena, prises cite par ses incessantes transformations. Matre de
en )tatie, etc. la plupart de ces sujets reproduits Chaville pendant douze ans (1875-1886), conseiller
dans /l7'~f/e et autres recuens- Cabat a encore d'arrondissement de Seine-et-Oise, membre actif de
exposé le /tfti' de ~t//erai/. site pittoresque, et diverses associations phitanthropiques et économi-
trois effets différents de lumiere, le ~fattu. Cré- ques, u a éte decoré de la Lég-ion d'honneur
;)MeK/e, Sotr au <eM)' de lune (1855); <'J<e de en 1870.
KroMsy, les Bords de la Seine à Crotes~ [1857), M. Ernest Cadet, collaborateur de plusieurs jour-
l'Etang des bois (1850), SoM!eHz'rs~M lac de ~mt. naux et recueils pedagogiques, a publie Diction-
acquis par la maison de l'Empereur; Une ~oî/rc~ naire usuel de légxalation (1860, 1 fort volume m-18;
dans les Bois (1864) ces deux toiles ont reparu 5 editions); Etudes Htora~s sur la socï~coH~M-
à l'Exposition universelle de 1867', Solitude (1865); pf~rfunc le Marï~f~ë eM France, s~<M<;y!fe, réformes
Après <'ondf'e. &o~<M~c (186i)J ï'e7M~<! OfaoeM. (1870, in-8), ouvrage qui obtint une première men-
Fon<<!M)e~tf~<fy!;eil872);Utt tac,L't[&f[n<y tion dans un concours de l'Academie des sciences
(1873); Un ;)f<t~M dans le pare du 'fae~t (1876); morales et politiques et, l'année suivante, le prix
les ['u'M. CA~HM du KtHon de ~e)'MMay-e)t-0<Ae de statistique de i Académie des sciences L~M~-
(Aube) et Cn Htcaoe (1887); Petite Ferme et le ~on jKr~rM~tce scolaires, ~uesftOHS ~er~M
/!M(MMu. au même lieu (1888); f/e au (1889, 1~ série], recueil d'articles et de notes
JHf!Mon,
même heu (1889) la M<-f à Étretat et la t'a</e< d'actualités insérés dans le journal F/M~rMc~o~
~ot'fe, dans )e Berry (1891). H a gravé aussi quel- primaire, etc.
ques eaux-fortes tirées a petit nombre. Son frère aine, Lonis-Fclu CADET, né à Paris le
M.Cabataobt<'nuune2'medail)eenl854,et H decembre i827, mort a Vironay (Seme-et-Oise]
une à t Exposition universelle de 1867. 11 a été le
5* 29 juin !888, appartenait depuis ~848 à l'Univer-
c!u membre de l'Académie des Beaux-Arts, en rem- site. Agrégé des classes supérieures des lettres,
phcemcutde M. Brascassat. en novembre 1867. H a tour à tour professeur d'histoire et de philosophie
été nomme, en novembre 1878, directeur de l'Ecole dans les lycés, il était devenu inspecteur general de
française de Home et a occupé ce poste jusqu'en l'enseignement, primaire et mourut deux mois après
1884. Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1845, avoir ete mis à la retraite par suppression d'em-
Il a été promu officier le 14 novembre 1855. ploi Outre quelques editions et traductions clas-
siques d'ouvrageb ou de fragments de Cicf'ron, de
MBRiERES (Mgr Fr.-H.-A. DE). Voy. Rovt!ME Sencqne, de Pascal, deMmedeMamtenon, deRollm,
DE CABÏUÈRES. de Pestalozzi, il a~ait publie plusieurs livres esti-

CA8EL (Mjne-Joseiihe D'MLULL)iTTE, dame), chanteuse CABMRA~Ratnon, comte DEMonELLA), générât espagnol,
belge, née 4 Liège, le 3t janvier 1827, morte a tfaisons- né a Tortose (Catalogne) le 31 août 1810, mortà Londres,
),afhtte, le 25 mat tMS. Edit. 1-5. te ma) 1877. Edit. 1-5.
CABET (Etienne), publiciste français, né à Dijon, le GACHEUX(l'at]bë Karosse), thëoto~en français, né le
2jan\icri788, mort à Saint-Lolus'fMissoin't)) )e 8 no- 51 decembre 1789, mort à Issenheim flIaut-Rhm), le
vembre 1856 Edit t- ~9 jan~er 1869 Edit. 1-i.
CABOCHE (Chai les), professeur français, né à Péronne CADET-G&SStCOURT(Chartes-Louis~Fettx), pharmacien
(Somme) en~ novembre 1810, mort à Pans le 11 février français, né à Pans, le It octobre 1789, mort le 22 de-
t)M Edit. 4-5. cembre 1861 Etut. 1-3
mes d'histoire et de pédagogie, notamment /~s- année};
a Cnw/cMcBe?/e, en quatre actes (Menus-
~<w<* de f~coHon~e~o/tM,les Précurseurs: ~M~- Plaisirs.
Il Nos fils, en quatre actes (Dejazct.
1880)
y!e~, toM~M, etc. (1869, in-4]; Pierre de 1881).
1 On lui attribue une part importante de col-
~MSyu~W, sa t'ÏC, ses ~r~HCM.C, son influence laboration
< dans plusieurs pièces qu'il n'a pa&
fl87Û, in-8]; Lettres ~r /K~d~ooM(I882,m-18); signées,
s notamment dans la grande feeric le 7'o~r
fEdMcc~cn à PcW-7fo~ ()887, in 18j; fraMfo~ du
d Monf/p en ~Ma<rc-t' ~OMr$, tirée du roman
G~tso~, 7HS<rM<)OMp~&yM, ËdMca~o~ (1889, m-i8), de
d Jules Verne.
M.
ouvrage postlmme pubhe par son gendre le doc- M.Cadol a publié, d'autre part, un certain
teur Eugène narm. nombre
n de volumes de nouvelles et de romans
CûH~t
C o~M, les Belles ï'H~~ct'~ (in-18) le ~oHf/c
CADET DE GASStCOURT (Ernest), médecin fran- galant
g (1875. in-18); ~fM~me ~Me (1874. in-tS)
çais, ne à Paris le 31 octobre 1826, est le fils du ~oscs
1 ~~t~etfrs et ?MM~r~ de la vie <Aca~'a/c
pharmacien de ce nom mort en i8ut. Heçu docteur ](même année, in-18) la B~e notre (1875, in-18),
en médecine en 1857, puis inedccin des'hôpn-aux, la GraH<~e t'!e, roman de la vie parisienne (1879,
il fut attaché a l'hôpital des Enfants malades (hôpital in-18);
il la Diva (1879, m-18); Fils a~M/n;
Trousseau). En mat 1890, il fut élu membre de (1881, m-18); P)t Enfant ~'Jsra~ (1881, m-18); la
l'Academie de médccmc. H a été décoré de la f
/(eMH<-Ae d'MMe AM)t)«e femme [188'2. m-)8) 6oM
Légion d'honneur. ~ccHetiM Sa~me~e (1882, in-18); Aon ylKesM
Fondateur de la 7fe~fe Mtc~sue~c des ma~ït/te~ (1885,
{ in-18); la Belle ~MM (1885. m-t8); la
de l'enfance, M. le docteur Cadet de Gassicourt a P'M m l'air (1884. iu-18); ~or<enM Maillot (i885.
pubhe un miportutit. ouvrage Tralté clinique des in-18); Lucelle (1886, in-18); les Erreurs de la
j;
~N~~tM rcM/at~-e (1880-1884, 3 vol. gr. in-8 eMt</o<!H<-
< (1886, gr. in-8, illustré); G</&er<e (1887.
nouv. edit. 1887, 3 voi. in-18), resume des leçons m-18); ~)-Mye de prtMceMe (1888, m-)8);
11
professées par lui à l'hôpital Trousseau sur cette Chère MadttftM (1889, in-18) le CAemu) de Mazas
<
jnatiere. (1890. in-18); Jt~r~ Laroche (1890, in-18); les
/t'<'s
f séduites (1890, in-4, avec gravures), etc.
CADOL (Victor-EdonardI, auteur dramatique fran- ) M.
n Cado) a cte decore de la Légion d'honneur le
cajs, est ne a Pans, le 11 fé\ner 1831, d'une fa- 111 juillet 1891.
mille de commercants qui se trouvait en relation
avec Georgc Sand. Il essaya des carrières admi- CADORNA (Hairaele), général italien, né a Mdun en
nistratives et entra dans les bureaux du chcmmdcfer 11815, sortit de l'Kcoie militaire de Turin, comme
du ~ord. A l'âge de Ymgt-deux ans, il abandonna officier
( d'inf:interiR, puis apres les e~nmens néces-
son emploi pour s'occuper exclusivement de littéra- saires,
e passa dans le gcme, en 18-~0. Il etait capitaine
ture. II débuta dans les petits journaux, puis ecruit de
< cette arme lorsque, en 1848, le mmistere t'en-
successivement au Co~~r~ de Paris, au ~7/r~ft~ voya
v à Mdan pour fornicr deux compagnies, et le
[/7-aHpaM) de Fra~<b~, devmt secrétaire de la gouvernement provisoire de la protmce le nomma
rédaction du Temps, rédtgea le courrier des major.
ï 11 devint peu après secrétaire général du Mi-
Théâtres à ~s~t< pM~c, fut l'un des fondateurs n'stère
i de la guerre. Apres la défaite de Novare, il
de /'E&prt< /ra~a~, avec MM. About, Sareey et rentra dans l'infantene et fut. mis en disponibilité.
Gaspermi, et s'occupa longtemps, dans differents Ayant .i
obtenu l'autorisation d'aller prendre du ser-
journaux, d'etudes agricoles et vinicoles. It publia vice
i en Algerie, il fit partie de l'Etat major du ge-
aussi des nouvelles dans ~'Es<a/'c~e, au Nord, à neral Saint-Arnaud pendant la seconde expeditionde
/'t/Mt~ra, au Monde !M~/r~, tandis qu')l travail- Kabylie. Rappelé a l'activité dans l'armée italienne,
lait en collaboration pour les petites scènes du d commanda une compagnie dans la campagne de
boulevard et de la banheue. Crimée. Lorsque éclata la guerre de 1859, u venait
M. Cadol ne débuta reelleinent au théâtre qu'en d'être promu lieutenant-colonel, et attaché a )'ËL)t-
1864, avec la Ge~M~e, comédie en trois actes, major il passa général, fut charge del'organisation
représentée au Yaudevme grâce au patrûnnge de de l'armée toscane, et commanda une division dan~
George Sand, chez qui la pièce avait été écrite et la campagne de t'Ombrie et des Marelles. Après l'an-
jouée d'abord devant un public d'amis. La Ger- nexion de l'Italie du Sud, il reçut le commandement
maine n'obtint qu'un succès d'estime. Elle fut suivie, de la Sicile et réprima avec énergie le brigandage
en 18S7, à l'Odcon, d'une comedte en cinq actes, Pendant la guerre de 1866, il eut un commande-
le ~fa/<rc de la p~a~o/t, en collaboration avec ment sous Claldim, mais n'assista a aucun engage-
MM. Edouard Poussier et Jules Barbier, qui inau- ment. A la fin de l'annee, il fut einoye a Palerme
gura la direction Chilly. M. Cadol ne fut nommé pour comprimer un soulèvement. Au mois de sep-
ni à la scène ni sur l'afnctic. Quelques mois après, tembre i870, mis a la tête du quatrième corps d'armee,
tt donjiait, encore à l'Odeon, une comédie en cinq il entra à Rome, le 20, apres une courte canonnade.
actes, signée de lui seul les Ambitions de M Fau- garda quelque temps le gouvernement de la pro-
vel, que la censure avait beaucoup reduite et dans vince, fut promu général de division le 17 mai'
laquelle la cnt'que crut voir une attaque contre 1871, et nomme )e 15 novembre suivant sénateur du
les journaux libéraux; puis au Gymnase, un petit royaume. Le 1" décembre 1875, il fut placé avec le
acte, ~~nre est an-y~e. Enfin, il parvint à titre de lieutenant général à la tête du corps d'armée
attacher la notoriété à son nom en donnant au de Turin. U a éte admis à la retraite en 1877.
Théâtre Cluny une comédie en quatre actes,
les htu~s (1868-1809), qui dépassa le chiffre de CADOUDAL (Louis-Georges DE), littcr.iteur fran-
deux cents représentations consécutives et fut un çais, né à Auzon (Haute-Loire), le 10 février 1825.
des plus grands succès de la saison. Mais si la Belle est ilis du général Cadoudal, mort en 1852 et neveu
a~atre (ievnerl8t!9)fut applaudie, la Fausse JM~H- du célèbre Georges de Cadoudal. Collaborateur de
K~ïe (octobre) fut une chute, Le Spectre de Pa- plusieurs journaux religieux et légitimistes, il a
~/t;~ drame (Chàteau-d'Eau, mars 1872) et la publié les volumes suivants Faits e< récits contem-
Grûnd'3ftïH~M, comédie en cinq actes (théâtre- porains, recuetl anecdotique (18G0, in-18) les Sigrtea
Français, mai 1875~, n'obtinrent que quelques re- ~M ~M~s, crt~M littéraires et Mora/M (1861.
présentations. Nous avons a citer encore /LN<yM~c, in-18); &ïMï'~)~ ~e tyMt'NM at;H~, 1845-1861,
comédie en trois actes (Gymnase, 1874); la f~M~e M~XMM< mM'o/M /;M~nyt;M el <<<MfatrM (1862.
pièce en cinq actes (Théâtre Ilistorique même in-18] ~~ame /lcar~c, étude sur la <oc~~ reli-

CADORE (Louis-Alix JtoMp&nE M Cn~pt~)', duc DE),


CADOGAN (George, 3' comte), pair d'Angleterre, né à
Londres en 1785, murt le 15 septembre 1864. Edit. 1-5. ancien pair de France, né le 12 janvier 179~, mort a
Boulogne (Seine), )e !7 janvier 1S70. Edit. t-4.
</tCM~c aux \\P et x\n° siècles [Tours, 1803, in-18); publique, puur )'c\])Ioration archéologique de la
7ca ~er~~cM]'~ des A~tMMje-î (1864, in-t8) M /e C~M)~ Tnnisn', qu'd \tsna cinq fms de suite. Chargé, en
de ~A~w~or~ d'après sa correspondance (1872, 1884, d'un cours complémentaire d'histoire an-
m-18): Georges de Ca~otf~a~ et la C/to~ftHHcrtc cienne à la Faculté des lettres de Douai, Il fut
'(1887, in-8, av. cartes), sans compter quelques vo- nommé, en 1888, professeur d'épigraphie et d'an-
lumes d'ts/oï?'ea, Anecdotes, 7foH~c.! facéties, etc. tiquité l'ornâmes au Collège de France.
Outre ses tileses (/c P~j'~rM/m, douanes, péages,
CADUC (Armand), homme politique français, an- octrois chez les Humains, et De ~)ïCtp~)~ et
cien deputé, senateur, ne à Lados (Gironde) le croutHeta/t~M~ ~N~s ïH tM~er!~ fowo)t<? 1880),
13 septembre 1818, fut proscrit pendant quelques M. René Cagnat a publié: jC~ï/~c /~s/o?-~Mc sur
.innées, après le coup d'Etat. Rentré en France, d les t7K~/s tMt/trcr~ chez les /iownjfts ~ï~~M'a~x
exerçait la profession d'avocat au barreau de la t?t~as~tjns des &n~a:cs, d'après les documents ht-
Itéole, lorsqu'il fut porté candidat à une élection tÉraires et epigi'Hph)que~ (1882, in-8, avec cartes),
partielle pour l'Assemblée nationale, par le comité ouvrage couronne par l'Académie des Itisolptions
républicain de la Gu-onde, contre M. de Forcade la et Belles-Lettres; .Ev~~ra~o~ yco~rap/ny! et
Hoquette, ancien ministre de l'Enipire. 11 fut élu, archéologsques eM TMjfis~e (1882-1885, fasc. 1-5,
le ~0 octobre '1872, par 66308 voi\ contre 47041 ob- gr. m-8, avec carte), extraits des ~'c/m'M des
tenues par candidat bonapartiste. Il se fit inscrire Mt$s~~ A'OMt'M e.r~/ora<t0)~ c~~rc~At~Me~
au groupe de la gauche et de l'Union républicaine, et archéologiques ~t Ti/N~ie (1887, gr. m-8)
vota toutes les propostitions tendant à fonder !e Cours d'e~~?-a~te /fi~xe (1885, 2' edit. 188~,
régime rppubbcam et adopta les lors constitution- gr. in 8, a~eeptanches); /tH<~c épigraphique,
nelles. Cnndldat r6publicam pour la Chjmbrc des re\)je des pubhcattons cpi~raphiques relatjvcs à
deputes aux élections ~encrâtes du 20 fe~ncr 1876, l'antiquité roinjme (1889-18')0, 1" et années), tl
dans l'arrondissementde La Réole, il echoua avec a cotlaboré avec M. Charles )tobcrt au 2" fascicule
une importante minorité. l'orté de nouveau, lors de I'7~jp:N~/t)e ycr~o-ro?~ofHc de la ~ose~e, et
d'une etHchon pHrftclIe dujts la de]j\iRme circon- avec M. J. Toutam à la traduction de l'allemand
scription de Bordeaux, pour le remplacement de destomcsIX, et \I de t7hs~??e tfjwfï~~ de
M. Mie, décade, il obtint, le 27 janvier 1878, une Mommscn-
majorité relative de 4 582 voix. et fut élu, le 10 fe-
vrier suivant, au scrutin de ballottage, par une CAGNON) (Aiitoiilo), compositeur italien, est lie à
majorité, c~ilpmcnt relatée, de 50fi5 ~oix ilavLttt Godiasco, prounce de Yophera. le 8 février 1828.
trois autres concurrents repnbhcams qui reunirent Il fit ses études au Conservatoire de M))an et y
7499 voix. Aux élections du 21 août 1881, il reporta donna, des 1845, un petit opéra, Rosaliadi San Mi-
sa candidature de la 2~ circonscription de Bordeaux, MM~o, sum,en 1846, des Due ~~c?a~ et, en 1847,
dans l'arrondissement de La Reote. 11 y fut élu par de DoH Biicefalo, opéra-bouffe devenu populaire en
6786 voix contre 6158, partagées entre deux can- Itahc, et joué à Pans avec assez de succès, en 1860.
didats bonapartistes. Après la mort de M. Dupuy de Apres Do~ ~Mc<a~ ~L Cagnom a encore donne
Lomé, senateur mamovibïë, le sort a~anE desjg'nc ?/ 7~M~H/o ~< Figaro, à Mdan, en 18M, ~4~0~
le département de la Gn'ondc pour lui donner un e Trappole, à Gênes, en 1850; la ~/c ~H~cra, à
successeur, M. Caduc pusa sa candidature et fut élu Mnan, en d85t Giralda, au mcme théâtre, l'année
'-cnateur, le 26 avril '1885, par 774 ~oix contre 477 suivante; la ~toraïa, à Turin, en 1855; /<i Ftc~a
données à M. le duc Decazes. Au renouvelteînent dt ~OM Z,or~, à f.f'nes. en 1856; F~v~M~<x
triennal du 5 janvier 1888, il a été reelu, au pre- HiOK~)t~,àTunn,eni8b3;3~f-/te~yerft)t, aMdan,
mier tour de scrutm, par 747 ~ox sur 1262 no- en 1864; C~d~ (même theàtre), en 1866: ToMt-
tants. ~o~a. à Rome, en 1869, imitation de la bouffonnerie
française, la CayM~ Ca'pr?cr~ di ~f/~Ha, H
CAFFAHELU (Jean-Louis-Maximiben, comte), dé- Gênes, en 1870; Papa ~f~~<!f!, a Dorence, en 1871,
pute français, ne au château de Leschelles (Aisne), le tire des Crochets du père Mar~'jt; D~~ di Ta-
H janvier'1855, est petit-fils et petit-neveu de gcne- ~t<j'/MMo, a Lecco, en 1874, etc. Ga~noin. maitre
eaux du premier Empire et fils de l'ancien depute de chapelle de Vfgevano, ecrmt pour ratine ersaire
de l'Aibne, mort en 1878. Il quitta l'armée apres la de Charles-Albert une mcssf iuDehre, tn]) fut exé-
mort de ses deux frères, pour s'occuper d'agricul- cutée en 1859, ainsi que diverses comportions re-
ture dans ses propriétés. Maire de sa commune, il ligieuses.
se porta dans la 2" circonscription de Vervins,
comme candidat conservateur, aux élections du CAHEN (!sidore.), hébraisant français, né à Pans,
22 septembre 1889, et fut elu, au premier tour de le 16 septembre 1826, est fils du célèbre traduc-
scrutin, par 7501 voix contre 5262 données a teur de la ]}ible. Ancien eleve de l'Ecole normale,
M. Hanotaux, candidat repubhcain, deputé sortant. et nommé en 1850 professeur de philosophie au
Il a pris place à droite. collège de ~apoleon-Ycndec, u se Mt forcé, sur les
réclamations de t'évoque de Lucon, d'abandonner sa
CAGNAT (René-Louis-Yictor], professeur et epi- chaire, fut envoyé au lycee de Tours, où il ren-
graphiste français, né à Paris, le 10 octobre 18M, contra, de la part du clcrge, la même opposition,
entra à l'Ecole normale supérieure en 1873, en et quitta l'cnsetgnement public. Attache d'abord
sortit agrégé de grammaire et professa, entre autres à la rédacUon des Débats, u fit, ~depuis 1856,
classes, celle de troisième au collège Stanislas des comptes rendus htterdires dans la Presse et
(1879-1880). Reçu docteur ès-lettres a\ec deux prit part. en 1860, à la fondation du T~Mps,
thèses qui marquaient sa prédilection pour les avec A. ~cf)F~zer. II a donné une longue suite d'ar-
études spéciales d'archéologie romaine, il fut tacles aux ~4rcAtt'M israélites.
cbarg'é d'une mission du ministère de l'instruction M. Isidore Catien a en outre publié Deux ~t&er-

CATrARELLI (Eugëne-Auguste, comte ntt), homme poli- CAFFIN (sir James CRAwroM), marm anghis, né à
tique français, np à Mttan, le 3i décembre 1806, mort à Woolwich en 1812, murt le 24 mai 1883 Edit. ~-5.
Pans, le 19 juin 1878 Edit. 2-5. CAGNIARD DE LA TOUR (Charles, baron), j~sjctcn
C&rrE (Paul-Louis-Bulthazar), médecin français, né à franc,ai,, né à Paris, le 51 mars 1777, mort le 5 uuttet
Cbambéry, )e 29 décembje 18u3, mort a Parts, te 19 jan- 1859'Ëdtt. 1-2.
~er 1876. Edit. 1-5 CAHAGNET (Louis-Atphonse}. spinte français, né a
CArrt(Htppotyte), pemtre italien, né à Bellune en48U, Caen enl8M',mortaArgcnteui),telOa~ntl885 Edit.5.
tué à bord du vansseau Re d'Itn&a, a4 combat de lassa, CAHEN f&imue]). hfbrai'sant rranca~, né à Metz,
)e30juJ)etl866.E<ht.l-~
1-1~ ]e 4 août 1796, mottte le janvier 1862. Ëdtt. -1-5
lés pour une (1848); Esquisse sur la philosophie du tembre te !873, mai 188~: Saumur, Prytanée militaire,
~M~me de Job (18~)), et traduit f/)MKMr<a~tM de les le Cuirassiers, Paris, Yersailles, la Normandie, la
fttmecAM les Juifs, de Brocher [185?). remonte,
R les Chasseurs (t885. in-18) le Régiment
m ~'o~ ~'a~M~c (1886, m-18); S~M<ï<rMr ~Macp
ou
CAHOUM (Auguste-André-Thomas),chimiste fran- !(!886.in-18);
(1 Chez les ~~naM~(1887, m-18,
cais. membre de l'Institut, ne à Pans, le 2 octo- illustre) il Au Pays des Ma~resaM~ (1887, in-18)
~P~~Msmt7~trM(1888,
bre 1813,;fut admis, en 1835. à l'Ecole polytechnique té in-18}; Théo-
et classé dans le corps d'Ktat-major. En 183S, il Cn~ C à S~MMiMr (1888, in-8, avec gravures);
donna sa dennssum de sous-heutenantet entra dans /Mro~e l' en ~rTMex en 1889, étude de politique
l'instruction publique. H devint tour à tour profes- militaire
n ( 188~, m-!8 ) ~tte Jeune Marquise,
seur de cliimie à l'Ecole centrale des arts et manu- ~OMCM ~t t~'MMe M~ros~ (1889, in-18); Des Bati-
factures, répétiteur de chnnie et examinateur de ono~~ o, au Rû~/tore (1800, in-12); Ptïr~oM?~~
sortie à l'Ecoie pol~tecimique, essayeur à la Vonnaie (1890. (1 in-18), etc., etc.
de Paris, membre de la Societé phdomathique. Très
connu par ses recherches en cinnne organique, CAILLAUX (A)exandre-Eugène).ingénieur français,
il fut élu membre de l'Academie des sciences, en ancien aj sfnnteur, ne a Orléans, )e 10 septembre 1~22,
1868, en remplacement de )1. Dumas, nomme secre- entra e al'E['otc puhtcchnique 01' 18-!i,en sortit dans
taire perpétuel. Decoré de la Légion d'honneur en kles ponts et chaussées et fut nomme mgémeur de
1846, d a été promu officier le 13 août 1865 et com- troisifme
tl classe le 4 avril 1848. Promu à la deuxième
mandeur le 12 juillet 1882. H est mort le classec le 7 ~an~ier 1851 et a la preimere le l~jan-
16 mars 189t. Vtcr
v 1862, n fut attache à la Compagnie des chemins
On doit a M. Cahoui'9 ia conna~sanee d'un grand de d fer de l'Ouest, dans le service de la construction
e
nombre de propriétés de i'hude pommes de terre comme
ou alcool am~hque et de plusieurs dérivés de cette getucur
c
g
mgemcur au Mans, puis à Paris, comme in-
en chef [1862-1872). U ctiut entré dans la
substance ((,'ow~M rendus de l'Académie des scien- vie v politique en 187)., connue <'epresenta"t du dc-
ces, 185M858-1840) )a determmatiotidesmdices de partement ji de la Sarthe à l'Assemblée nationale;
rcfractlon d'une foule de liquides (Ibid., 184C) des nommé
r aux élections générales du 8 février, le
mémoires sur les Imdes essentielles de cunnn, d'anis, sixièmes sur neuf, par 50508 voix, u siégea au centre
de badiane, de fenouu, de son, etc. (tb)d., 1M)-1844) et e fit partie des quinze deputés du groupe Target
sur l'essence def~t/c~a ~rocM~~eM~{tbid-, 1845 cqui, après avoir soutenu le gouvernement de
et 1848) sur la densité de vapeur de l'actde acétique M. J Thiers, se prononcèrent, au 21 mai 1875, contre
a différentes températures (Iuld., 1844) sur de nou- lui. 1 et amenèrent unmcdtat.en'ent sa chute. tn a]t
veauv composes sulfures de l'ethyle et du methyle plus 1 tard, n ctait appelé au ministère des travaux
(Ibid., 184ti)~ sur une séné de bases phospnorees publics 1 dans te cabnict d'attirés préside par le gé-
paralleles am bases ammoniacales, avec )!. Ilofniani) neral i de Cissey (22 ma) ~874). Il resta dans les
(Ybid., 185S). etc. Il a publie des ouvrages de vul- divers ( cabinets qui se succédèrent, y compris celui
gansation LcpoM~ de c'A<mte oe'He'r~/e f/eHtet:~t'?'e de c M. Buffet (10 mars 1875), jusqu'aux elections
()855-18jS, 2 vol. m-18,3- edit., 1874-1875. 5 voi. génerales, faites en vertu de la nouvelle constitution
m-18), et CAttttte des <7e<tt<tMe<&.< (186U, in-8, repubhcame,t au cotïim6ncement de 1876. Il fut alors
illustre). remptjcc par M. Chrhtophie (U mars 1876). Pendant
le cours de son admiMistration, M- Caillaux, dont la
CAHU (Julcs-Xico)as-Theo(iere), dit Tufo-CniTr,sitiiatton auprès des grandes compagnies de che-
homme de lettres français. néaBeaugency(Loiret), mms de fer était particulièrement dehcate, eut a
en 1854, commença ses études au petit séminaire discuter devant l'Assemblée des questions relatives
de La ChapeUe-sur-Lon'e, près d'Orléans, et les à l'achèvement du reseau national En politique, il
acheva à l'aris avec un précepteur. Il entra a vota, depms le renversement de M. Tiners, avec le
l'Ecole militaire de Samt-Cyr en 1873 et passa en- centre droit, et, apres avoir repousse l'amendement
suite à l'Ecole de cavalerie de Saumur, d'où Il ~\anou, adopta néanmoins l'ensemble des lois con-
sortit avec le premier rang. Promu au ~rade de stitntionneHes-
lieutenant le 30 décembre 1884, il avait rempli les Porte au\ eicctions sénatoriales du 30 janvier 1876.
fonctions d'officier d'ordonnance du ministre de la dans le département de la Sarthe, comme candidat
guerre, lorsqu'il donna sa démission pour suivre de lUmon conservatrice, avec MM. de Tathouet et
librement la c<u'nére htterau'e. U publia dans di- Veimart, il fut élu, le dernier sur trois, par 285 voix
vers journaux et en volumes toute une suite de sur 463 votants. li ste~ea dans les rangs de la droite
fantaisies et d'esquisses militaires et mondainesmonjrcinque, et se Ht même l'interprète des senti-
qu'il uRua quelquefois de son nom et habituelle- ments d'oppositLon de la Chambre haute contre le
ment du pseudonyme de ?'~o-C~«. Membre de la mimhtére repubitcam, en interpellant cehn-ci sur le
Société des gens de lettres depuis 1886, il faitpercement d'une voie carrossableà travers l'ancien
partie de son comité. 11 a été élu maire de la com- jardin réservé des Tuileries (20 février 1877). Après
mune de Bcc-MeUoin (Eure). l'acte du 16 mai 1877, M. Caillaux fut appelé djns
Parmi les nombreubes publications de M. Th. Cahu, le cabinet deBroghe, avec le portefeuille des nnan-
on cite: A'M /ar<.es à SttM'Hu?' (1882, m-12); lecces. l'ai' ses cu'culau'cs et les divers actes de son
15~ cuirassaers, avec Préface de M. P. Gmisty admLiustration, par l'ouverture et l'emploi de erÉditR
(1882. in-18, illustré); la Ft'e en culotte, avec Pré- non encore votes, il eut une part importante dans
/aM de M. P. Vcron(1883. in-18. illustré'; l'Art de Li lutte engagée, pendant S)x mois, entre !a coa!i-
se /airc~<'r~r son j~ta?' avec ~ccc par laa von des partis monarchiques et les candidatures h-
vicomtesse de Henue~lle (1885, in-)8, illustré) berales et repubitcamcs. Il quitta le pouvoir avec
la Co/o~c~e ûura~t, avec Pr~/afe, par le colonel1 ses collegues devant les votes de dcnancc et de
Hamollot {188~, in-18), les Z.o~t'~ d'Mn hussard1 blâme de la Ctiambre. le 20 novembre 1877. Au re-
( 1885, m-18) Journal d'MH officier Mio/f/~ lut, sop- uouveUcmMit tneimaidu 8 janvier 1882, d a échoué

CAILLET tn.)tli!-matx-ien français,


fVmc(jn).-Mjf'm), n~
CAIL
ttoutonne tueux-bÈvres), le 2 ffvrier i8u4, mort auxa
?
fiants, jni:s Muttec, le mai 1871. Edit 1-6.
CAILLÉ (Jules-Mlchel), sculpteur fl'anc:us, né à Nantes
oe), ai liste né
(Je-ni-n'ancois), nidustriet français, nt: & Chef- àPanûbœuf,fe28févuerISM.E'in.~S.
CAILLEUX (Atexandre-Achitte-AtphonheDEC.ttn.~1, dit
à Itouen, le 30 décembre 1 ï87,
mort ~ar)s, !e mars 1876. Edit. l'-5.
)c M injrs t8S6, mort daM cette ville, le'fS août t!!8)' le CAILLIAUD [Ft'édenc' voyageur français, n~ tantes.
Etht ~55 17 mars 1787, mort dans cette ville, le 1" mai 1869.
Ëdit. 1-i.
avec 102 ~oi: sur 455 notants. M. CaiHain a été élu mis à la tête de la 5'brigade de chasseurs à
membre du conscijgcneratde la Sarthe pour le Luné~jlle, puis commanda la subdivision de région
canton de Mamers. Il a éte décoré de la Legion de -~eufchâteau. Enlin, après sa promotion au
d'iionneur. grade de général de division, le 24 octobre 1885,
il commanda une dhjsion du 5" corps d'armée à Or-
CAILLEMER (Exupére), jurisconsulte et professeur leans et fut appelé, en decembre 1889, au comman-
français, neaSamt-L& (hanche) le 23 novembre 18~7, dement du 10" corps d'armée à Rennes. Chevalier
etudh le droit et se fit mscrire au barreau de Caen de la Légion d'honneur depuis le 14 septembre 1855.
en 18C2. Mais il entra bientôt dans l'enseignement, le general Caillot a ete promu officier le 18 janvier
comme agrégé à la Faculté de Grenoble, et devint 1881 et commandeur le 5 juillet 1888.*
professeur titulaire de Code Napoléon et de droit
civil. !) passa à Lyon en 1875, comme doyen de la (Auguste-Nicolas), sculpteur û'ancais. né a
CAtN
Faculte de droit et, outre le cours de droit ci"l, fit Pans. le 16 novembre 1822, travailla d'abord chez
également un cours de l'histoire du droit. Elu cor- le meninsier Guillonnet, puis smvit l'atelier de Rude.
respondant de l'Académie des setences morales Je Il débuta au Salon de 1846 et se fit une spécialité
25 décembre 1876, il a ete decore de la Légion de types et groupes d'animauxde petites proportions,
d'honneur la même année. dont il fut lui-même l'editeur. 11 epousa, en 1852,
On a de ]u) ~<xde sur M;c/;e! de Marine, dis- la fille du sculpteur Mené, sou associe, ~us citerons
cours de reiitree(Cacn,1862,m-8];M~sMr~4H-parmi ses envois aux Salons annuels le Loir et les
toine de Govea, 1505-1566 (Ibid 1864. in-8) Pré- fauvettes (1846]; les G~'ett~Mt/~ea voulant un t'tx
dite Taulier, sa vie et ses apures (Ibid., L8C!. in-8), (1850), d~/eHt~6[H< sa proie, commandé par
et surtout une suite d'Etudes sur les anhqlutesju- le Ministre de l'intérieur (1852); j4~Cf'/tassaH~H?t
ndiques d'Athènes Des 7M.<~K/MHs commerciales t~?/~oMr(1857);7''aMeoHcAassaj!<ati~s,F~t-
~l<Aé~es au siècle de 7)ffm<]~M6 (1865, m-8] san sMrprts par une /bMt~e (1859) le 7''a~ec'M cAfM-
Lettres de cA~M~e et con~'fï~ d'assurance !'lS<j5, sant aux ~a~tH~, bas-relief, bronze, apparient au
in-8].<t-Cr<'dt</o)!Cter<t~<Mnes(lS66.m-8).<M mimstere d'Etat, ainsi que le Renard c/<a~ft~< des
Pa~yrMS ~rec~ du ~oï~rë et ~e la ~o~Ae~Me ranards, bns-rcliet', ptatt'e Com~Œ< ~o~ groupe,
<m?M'~a/t? fl867, ]n-8); ~M~MM de la dot a plâtre; C~ ~~ïM~AtHO! étude, plâtre (1861) F~-
~tMet!M (186'7,in-8];/aPrcprt<'<e'M(Mt'<ttr< à tour, plâtre; ~M~e chassant aK.r pcr~eaM.c, bas-
Athènes (1868, in-8) h Preset'i~<t0t! à Athènes relief, plâtre (1863), reprodmt en marbre en 1865;
J1869, in-8); le Cott<ra< df louage à /t<M)!M (1870, Lionne du Sahara, plâtre; Cf~H~ de coqs, bronze
m-8) le Contrat de prêt (1870) le Contrat de so- (1864); un L!o?t du ~Aara, plâtre; un ï~-foM)'
<['të~a~l~es(1873,m-8);D''ot~tfe<Mce~sî'OM /'aM! bronze (1865); Trophée de chasse, faucon et
Mytttme à Athènes (1878, m-8j; h JYa<Mre<Ma<ton A~ro~ ~1866) Fawï~e de <î~res, groupe, plâtre,
à ~<Aèftes (1882, m-8); le ~rot~ c~/ dans les yïro- l'Exposition universelle de 1867, reproduiten bronze
~'ïn< fZM<7iorm~Maea au xtt' siècle (1884, in-8); en d876 et place dans le jardin des Tuileries;
L6«?<M~c~ït'ersMuaM~a~JVt6'a~f[Lyon, LïO~He, plâtre, Buse chassant le perdreau, bas-relief,
1885, m-8). etc. N. Caillemer a publié, [eu outre, marbre (1868); Tigre ~r?'~MaH< KH ~'<?co~t/e,
diverses notices dans les recueils des Academies des groupe, plâtre (1869), reproduit en bronze l'année
sciences de Caen, de Grenoble et de Lyon, et lu suivante; Lion de ~Vu~Mc~saprote, groupe, plâtre
des mémoires remarqués à la reunion des So- (1870) Paons, Të~ tigre, plâtres (1872); Nid de
ciétés savantes. /'atsan$, groupe, bronze (1874) LtOH et /~MHe
dMpM<aK< un saf~~te?', groupe, plâtre (1875) Cow-
CAI LLETET (Paul-Louis),chimiste et industriel fran- 6~< de ~res, gTOupc, plâtre (1878); C~tCK M/a~
çais, membre de l'Institut, ne le 21 septembre 1822, français crr~M sur le change et Rhinocéros a«a-
a Chât<))on-sur-Seme, suivit, comme elele externe, ou~ par des <!yrcs (1884) la reproduction en mar-
les cours de l'Ecole superieure des mines, se con- bre du C/tïe~ M~ïT-~ français, pour le jardm de
sacra à l'industrie dans sa ville natale, tout en con- l'Elysee (1887];Z.Mn<fr.HSSHM~M~t'?'Ot'o~t~(1888);
tmuant ses etudes de chunie. Il est parvenu, le ~4ï~/e et Vautour se ~ï~M/c?~ MttOM?'sïMor< (1890),
premier, à hquéner les gaz considérés jusqu'alors reproduit en bronze au Salon de 1891. Plusieurs
comme permanents, notamment l'ojtygene et 1 hy- des mêmes sujets ont reparu aux Expositions uni-
drogene, en les soumettant a une pression de plus verselles de Londres et de Paris. M. Uam a obtenu
de mnle atmosphères dans des apparensspecmux une 5" médaille en 1850, une médaille de bronze à
de son invention. Nommé correspondant de l'Aca- Londres en 1851, un rappel en 1863, une médaille
demie des sciences, le 17 décembre 1877, il en a en ~864, une 5" médaille a l'Expositton universelle
eté elu membre libre, le 24 mai 1884, en remplace- de -1867, une 2'= médaille à celle de 1878. Décore de
ment de Dumoncel. M- Canletet a été promu officiel' la Légion d'honneur le 19 août 1860, il a ete promu
<le la Légion d'honneur en octobre 1889. officier le 15 juillet 1882.

M~LUOT (Edouard), générât français, est né à CAIRD (sir James), agronome et homme politique
Strasbourg, le 22 février 1833. Fus d'un médecin, anglais, ne à Stranraer, dans le Comté de Wigton
ilcntraalEcoIe militaire de Saint-Cyr,d'où d sortit, [Ecosse), en '1816, fit ses etudes à Ednnb~urget se
le 1~ octobre 1873, comme lieutenant dans un régi- consacra de bonne heure aux questions d'économie
ment de chasseurs à pied. Il passa ensuite dans agricole. Il chercha d'abord dans la grande culture
un régiment de turcos. Il fut promu lieutenant à un remede aux consequences de la suppression de
Sebastopo), le 29 juin 1855, prit part à la cam- la protection. Une brochure qu'il écrivit dans ce
pagne d'Italie et devint capitaine le 30 mai 1860. sens {~A/~mîK~ a~ the best substitute for pro-
Major le 12 mars 1870, il commanda, au debut de la tection 1849, 8 edit.) eut une grande circulation.
guerre franco-prussienne, l'un des bataillons du L'année suivante, il fut chargé par S. Robert Peel
45'régiment de ligne, particulièrement éprouvé à la d'une mission en Irlande où régnait la famine, et
bataille de Reichshonen (6 'août], et il reçut lui- par son rapport sur les ressources de cette lle,
même une blessure grave. Il fut promu lieutenant- decida des capitalistes anglais à en entreprendre
colonel le 19 août suivant. Colonel tel" mai 1874, l'exploitation. En 1851, u fit, pour le journal le
il commanda le 144* régiment d'infanterie. Gé- y~m~, une enquête genérale sur les conditions de
néral de brigade le 18 octobre 1879, il fut d'abord l'agriculture en général, et son rapport sur ce sujet

CAÏLLOUETTB (LouM-Penis), sculpteur français, né à CAIRNS (Hugh M~c C~moMï-, cmnte), pair d'Angleterre,
Paris, le 9 mai 1790, mort dans cette ville, le* 8 février né à Cultra (Irlande) en 1819, mort à Londres le 2 avril
i86S.Edtti-t. 1885.Edit.S- 5.
est resté l'un de ses principaux outrages. Il alla en- d histoire et d'ethnographie les Pays sMt~-s~t'es de
su'teMSitcrIAinenqueete~ploraparttculiérement l'Austro-llongrie (1883, m-12, cartes et gravures);
les prairies du ~lissisMp). En 1857, il fut e)u. comme les 7'é~
français dans le SoMd~fM éthiopien
candidat libéral, à la Lhambre des communes, où il (188~, m-t2. cartes), réunion d'articles insérés dans
siégea jusqu'en tSUj. Il s'y distingua par ses pro- la Revue /~M/'a~e et po~OMe; /ût/-e des rela
positions et ses i'appotts sur tes questions écono- ~MM de la FraMce avec r~~yM~xe chi-élienne sous
miques et agricoles et provoqua la publication de les règnes de Louis XIII et de Louts d'après les
statistiquesaencoles pour toute la Grande-Bretagne. documents inéduts des Affaires étrangères (1886.
En 1870. il fut décore de l'ordre du Itain, dont il in-12) le tome III, consacre au Portugal, du 7!ccMe~
fut promu commandeur en 1882. U est depute- des t7~~îM~tOH~ doHH~~ NM- ambassadeurs et M~fus-
lieutenant du comte de ~Vigliton. tres de ~raMce depuis les ~'a<~ de t~a/të
Les voyages et enquêtes de S. James Caird ont Jusqu'à la /t~o/;t~oH, a~ec /M/ro~Me~Ofï et notes
ete pour lui t'oeeasiou de lettres aut journaux et de ~8~ gr. iu-8). Caix de Saint-Ayniour avait entre-
publications repanducs a l'étranger. Son pnucipal pris, eu 1877, la publication d'un ~?t~Ma~'s des
rapport a été traduit eu français ~f/cM~Mre a/t- sc~~c~ historiques, &0fyrap~<e des oMfra~M
~~aMC, .S~~M<M/t eCMtMm?!/C «yr~f, WO~CS f~M~~MH, qui n'a pas été continue.
de cM/<Mrc des c(JM~ de /e~erre [1854, iu-8.
carte). On a au~ remarque son rapport speci~ CALDERON (l'lnhppe-Hcrmogène), peintre anglais.
sur le même sujet a l'occasion de l'Exposition uni- lie à Poitiers, en 1855, d'une famille espa~nofe,
verselle de Paris en 1878 étudia la pemture dans l'atelier de Picot à Paris et
dans celui de I.ei~h a Londres. Ses tableaux, exposes
(Xapolëon), philologue Ltaltcu, né à Bozzoto,
CAIX plus souvent à FAcadenne royale de Londres qu'aux
près Mantoue, en 1845, fit ses études à Crémone et b~fms de Paris, Im ont valu, en 1867, le turc d'aca-
à Pise, de\u)t en 186!) professeur de langues an- demtClen royal, et, la même année, une médaille
ctennes au lycée de Parme et en 1873 professeur de 1~ classe a notre Exposition unnersette- Il a aussï
de langues romanes et de plulologie comparée a obtenu à celle de Vienne, en 1873, l'une des medailles
l'Institut des hautes etudes de Florence. accordées aux artistes anglais, et a l'Exposition uni
Ouadelut'.Ëssfï~RMf~~ts~otre~e~~t~Mee~ \erseUe de Parts, en 1878, une medarlle de t~ classe
des ~M~r<m~ Hn/ie [Saggiosull~stona délia hngua et la décoration de la Légion d honneur. H a ete
et det dialettL dltah.1: farme. 1872); .4«er<HM<Nt nomme, en t887, conservateur de la Galerie royale
~e)te;'<th~Ht!ty!Mt<«hana(Home,18';M;OMe;de Loudrcs-
ï~a/tatto [Flor.t 1875)Parim les toiles de ~1. Catderon, eu a remarqué
~t'M~o
t'a:îo?tt ~M/ tf~ca/M?~~
tFA/caMto e ?mt~N<ort delle ?'owtttt~ e paslo- la Ft~c du ~eo~cr (~858) Paysans français re~roît-
rc~prcceH.i.a/M/'m)tee:tfFIor.. 1875); St<K<t LMyMa t~H< leur eM/att~ t'o~ (1859]: DeM!aM<~e en Mia-
f<<eo)~rM<ofRome,187f));/M''H6[<e<<<tMa~toMK ?'yc, le ~e<oK;' de ~OM [186!), la Reine Ca<Ae
[;td!M<emt Halle, 18'!7];&~P;'onomet~MMf) ?-~te et ses /e~M!M au //vzMz~ (i862), ~7~~M~a-
[Rome, 1878)~ .Shn~tdt~HK~OfyMt~KmaercnMMtt deur ~Mf~e~/Te à Paris j?eM<ï~~f /a ~a~-Sar-
ta agg tiaita al dizzottarzo etiiiiologico di Fed. Diez ~Ae~tM~ (1865]; ~H~rre~~a< de ~amp~en. ~~ë lé
(Flor. 1878); SM~M/!tfeHM de «'accent HeMa ~jcHH~ (!864); FeM~H~ de T'o~/ers /fï~)i< dans le
~OHt'Maa~t'0)~ romaMsa (Rouie, 1879) ~M~' E~mo- Claie (1866); le Jeunc ~7H~/ à cheval sur le dos
<ONM <~a~Mm!a (Rome, t87U), Ort~tnt della f~yo~cA: (1867 le 7~~M/- c~
VIctoire [1868}
<t'nyMa yoe<tf,<t etaltana (Flor., 1880) ce dermer, la ~tf<:Aes$e de Mopi~e~ster et Jacques C~Mîe~<
considère comme son omrage capttal. t (L869); Prt!t~?ï~s cessant r/t~'er (1870);
sur les ~or~s de la ?'am< ~872) Jeune fille noble,
CAIX DE SAINT-AYMOUH (Amédee, vicomte de), Bonsoir (1872); .S~de ~M clair de lune (1875);
publiciste français, ne a Senus (Otse), le 28 a~ru tM3, la Reine des ~OMJ'HPM, Demi-heure avec les bons
commença ses etudes dans sa \[lle natale et vmtles auteurs (1874) ~Mr~ et orphelin; la D~MM?'~
achever a Paris, où u lit son droit, tout en suivant /oHcAe (L878) ;JcaMtte d'Arc, la Gloire de Dijon, etc
les cours de l'Ecole des chartes et de celle des lan-
gues oneutales. En 1869, il fut chargé d'une nussion philosophe écossais, né a
CALDERWOOD (Henry),
archéologique en Bosnie et en Henegoune et publia Peebles, le 10 mai 1830, fit ses etudes a l'Ecole su-
plus tard le compte rendu de ce voyage. !1~ servit, périeure d'Edimbourg et suivit tes cours de l'uni
comme volontaire, pendant la guerre de 1870 1871, versité de cette ulle. Etant encore etudi.mt, d puhl~
et fut, a cette dermere date, elu membre du Conseil un traité sur la PAî~Mop/~e de ~'t~~t (thé Philo
général de l'Oise, dont il fit partie jusqu'en 1885. sophy of tlie mûnite). en opposition aux doctrines
M. de Samt-Ayroour. membre de la Commission des de sir ~illiain tiamilton, qui fut remarque et qui
moimmcntsiustoriques.aexecuteplusieursdeses eut plusieurs éditions, n entra dans l'Eglise presby-
publications sous les auspices du ministèredes aQai- térienne écossaise, fut ordonné pabteur en 1856 et
exerça son ministère à Glasgow, Nommé exami-
rcs ctrangeres.
On ctte de lui des travaut très variés des écrits nateur de pinlosophie morale à l'Université de
d'actualité tels que la ~u~s~oM de ~'eme~neMte~t Glasgow en l8ul et reçu docteur en 186~, il suppléa
~<;< /aMy;;M c/aMt~MM <( f<e< ~att~MM f)'M)t<M au le professeur Flemme dans sa châtre de philosophie
Sénat et devant l'opinion publique (1886, in-8); des morale et fut appele, en 1868, comme professeur
reelierelies archéologiques sur sa province natale titulaire d la même chaire de l'Universite d'Edim-
~Ma~s s~r quelques MtOHMMicN~s p~aa~~AïyMes de bourg, où il fut aussi chargé du cours d'économie
la Do~f~ deO~e (1875, m-8. avec tig.~ Graji~e pohhque. Choisi a plusieurs reprises comme candi-
Mt'e de Sf;~M à BfaMMM (1873, in-8, avec carte); dat au p.u'Ietnent par la ville d'Edimbourg, u a refuse
un important travail de linguistique:/aLcM~Mc cette ott're pour conserver sa chaire.
/<t<~te étudtée </aMS !t/~
~M/u-etfrOH~tJte, ÂM- Ou cite de M. Calder~ood ~Mr /MSe~Hcme~
<otre,yr<t)MmM!e/<M<'(1867.m-8);des ouvrages (On Teachmg, 1874; 3~ édit. 1881) ~~M; t/c ~i-

CAIROLI (Benedetto), homme d Etat italien, ne à Pavie, CALDERON (don Sëraphin-EttenneL poète espagnot, né
le N janvier i8M, mort Home, )e 8 août M8i<
à ~&taga en 1801, mort à Madnd, le 7 fë~~r 1867.
Edit. &. ~dtt. t-4.
CALAMATTA (Louis),'glaneur français d'origine ita-
lienne,nëàCtvtta-Vecehiate 21 juint80T!,moitaMi- CALPERON-COHANTÈS fSatutnmo), homme pohttque
).<n,Ie'Jmarst869E(tit.i-t. espaj.;not, né à Hemosj (prov de SantanJct') vers la
CALAME(A]etandrt!),))piiiti<'snis<f.neaYevay,le le ~Hi dLL \vur btecie, mort à Pans, le~O octobre 18G4
~'nailS10,mortaMciih)n,l)'i9m.irstSn(Edd.t-5 hdit 3-1.1.
~fp~cmo?a~(HandbookofM.
1885) Pli.. 1872; !2°édit. tional arménien de Grenelle. dont d eut pendant
Tïfïp~~r~ cfî~'e r~pt~e~ce et le cerveau trois ansladirection.llsecoiis.icraàunesencdc
)he Hetation of mmd and brain; 1879; 2~ édit. travaux de vulgarisation historique et littéraire. En
1884) llapports eH/re la sc~Hcc et la ?'c/~M?ï (thé 1879, sa revendicationdu titre deprincedeLusi-
ttelations of science and religion; 1881). gnan donna heu, entre lui et d'autres competiteurs,
à un procès retentissant devant le tribunal ou) de
CALEMARD DE LA FAYETTE (Charles), littérateur la Seme qui se declara incompetent [5 mat 188C).
e agronome français, ancien députe, est né au Puy, ~ous citerons parmi ses nombreuses publications
le 9 avril t815. Occupé tour a tour de poésie et HM<Ofre MMtret'm-He (Venise, 1851, 6 vol.); Traité
d'agriculture, d devint président de la Société aca- d'arttAm~~xe (Venise et Theodosie, 1855. 1859);
demique de sa ~itle natale. Elu, le 8 février 1871, plusieurs Guides de la coHt'ersa~~i en arménien et
représentant de la Haute-Loire. le quatrième sur diverses langues [Paris, )855-1859); Calligraphie
six, par S2801 ~oiv, il siégea au centre droit, déposa ar7He'?i;6HHe (Ibid 1854, S" edit., 1859, ouvrage où
une proposition tendant a faire crccr un mimstère le type des caractères armemenb est modihe d'apres
"pecul de l'agriculture, et vota contre l'adoption des tes écritures européennes, et qui a obtenu une men-
lois constitutionnelles.Il ne fut pas reélu, le 20 fé- tion à l'Exposition universelle de 1855; 7fM<c;t'e
vrier 1876, pour la Chambre des deputés et se pre- sainte (Theodosie, 18<i0, gr. in-8, 150 grav.j/)~)'~H-
7)~-
senta également sans succès au\ élections du renou- ~OM;ta~ca7'm~HteH-/raHpŒM(Paris, 1860);
vellement triennal du Senat, le 9 janvier 1879. Il a Mtttyc /7'aMpa!s-f!?'m~HMit ( ) 8B6, in-18); Lectures

·
été conseiller général d'un des cantons du Fuy. pour tous (18n7). Il a traduit en outre en arménien
Ses travau, littéraires comprennent une étude sur divers ouvrages français <'Edttea<ttm des filles
Dante, ~c~e~/iH~c, âlachiavel (1~2, m-18); une (Venise,l!!50,Paris.)8'57.avecte texte en regard);
traduction en vers français de l'Enfer de 7)aH/e ~aM/et ~trytK/e (Pans. )856, 2 édit., l'une i))ubtree,
~cf~ (1855, 2 vol. in-8); la Statue de A'o~e-
F~M~ (t860, t865, ]n-18); Po~wc des
l'autre le te\te) Te~Ha~z~e (Pans, 1859, in-12
avec
Û~M~ avec le texte); 1860, gr. m-8. illustré). tt a aussi
r/tom~ (1861, m-18), essai géorgique à la moderne, dirige la revue armeno-francaise, la Co<o)Hte dit
accueini avec faveur et qui a obtenu de l'Académte ~assM, de 1857 à 1859.
francaise un pruMontyon; ~«t/a, tragédie [1867,
)n-18); l'Adieu, poesies diverses (t885, in-18), etc. CALFA ~Corene). écrivain et prélat arménien, frère
Ses ouvrages de vulgarisation agricole sont Petit- du précédent, counu succesbivement sous les inêmeb
P~~c, OM le ~M C~a~u?' (1859, in-18); la noms.néaCon'.tantmopie.enl855,futmssie!eve
~-<me d'honneur (18G6. in 18: 2" édit. 1881) l'Agri- chez les mektutarutes de \emse, et devint, très
~H/~Mre ~ro~e~~e à la ~or~e de tout le monde jeune encore, professeur des nouces et rédacteur
(18C7, m-t8). en chef du journal J~]/A~f)r6, fonde par Aivazo\\ski.
H vint a Pans avec son frère, partagea ses fonctions
CALÈS (Jean Jules-Godefroy], ancien deputé de la dans le coUcgedcsmetthitanstes,entra dans les
[taute-Gjt-onne, ne a YiHefranctie, ]e 24jnulet 1828, ordres et prit rang dans le clergé armemen. Sacré
est le pettt-ne~eu du convcnttonnd de ce nom et le évoque à Etchmiadzine, il eut a remplir plusieurs
uls du representant du peuple a l'Assemblee consti- niisaïons a l'étranger, spécialementen Uussie, et prit
tuante, mort en 1868. tl étudia la medecine, se lit le titre d'archevêque en 1875.
recevoir en t854 et se h\a dans sa ville natale. A part des poésies originales,publiées d'abord
)taire de Villefranche depuis 1875 et conseiller géné- dans la Co~tfe du Mass~, il a composé plusieurs
ral pour ce canton, il se porta comme candidat airs nationaux devenus populaires. Ses compatriotes
répubhcam au\ élections du 21 août 1881, d.ms 1~ lui doivent une traduction en vers des //ar?MOHïes
deuxième circonscription de Toulouse. Il obtint au poett~MM de Lamartme (Pans. 1859). On cite encore
premier tour de scrutin 42i2 voix sur 12486 vo- de lui GraM~MM'ccrmc~e~e (Théodosie, 1860);
tants, et echoua au scrutin de ballottage, avec Histoire <TA~MrM/c (thid., 18o0) D~c~'onK~~earmc
4229 contre 4618 données à M. Duportal et 3623 au Kt'eM /'raMj'aM (18ti0. in-)8); Cours de langue /raM-
candidat bonapartiste. Inscrit sur la hste repubh- pa~ss à l'usaye t/cN~lT'w~HtepM (1875) Cours de ?'<
caine opportuniste de la Haute-Garonne, aux élec- yto)t[Con!:tantinople. 1877,3~nl.),etc-
tions du 4 octobre 188u, il réunit, au premier tour,
27 244 voi\ sur 108514 votants, et fut élu au scrutin CALLAC (Alphonse-Clément Adolphe Mom\D, comte
de ballottage, par 57621 voix sur 113415 votants. nE), sénateur français, avait été, sous l'Empire, pré-
Aux élections générales du 22 septembre 1889, faites fet de la Côte-d'Or de 1867 a 1869 et préfet d'Ille-et-
au scrutin d arrondissement, il ne s'est pas repré- Vilaine jusqu'au 4 septembre 1870. Fixé depuis dans
sente, et fut nomme directeur de ['hospice départe- ce dernier département, il y devint maire de la com-
mental des ahenes de la Gironde. M. Calès a été mune de Sixt et conseiller general pour )e canton de
decoré de la Légion d'honneur le 9 judiet 1883. Pibrac. Porté sur la liste monarchiste d'Ille ct-
Vdame, aux élections du 5 janvier 1888, pour le
CALFA (Ambrotse), de&igné successivement sous renouvellementtriennal du Sénat, il fut élu. le second
les noms de ~oussouf bey, ~ar bey et prince Guy de sur trois, par (i06 voix sur t 153 inscrits et votants.
Lusignan, littérateur arménien, naturalisé français, Il a été promu officier de la Légion d'honneur le
est né a Constantinople, le 2 mars 1830. Eleve au t4aoùtl867.
collège des meUutanstes de Venise, où Il étudia
diverses tangues, Il fut envoyé, en 1848, comme pro- CALLEN (Jean), ancien sénateur de la Gironde, est
fesseur au college Moorat de Paris, où il devint, en né a Samt-Sympiionen (Cn'onde), le 30 octobre 1820.
1854, préfet des etudes, en remptacement d'Aiva- Conseiller gênerai de la Gironde, il fut élu sénateur
zowski. puis fut un des fondateurs du collège na- de ce département, au premier renouvellement
CALÈS (GodefrOl 'fI anCIen représentant du peuple Cran- CALLE7 DE SAINT-PAM fMr.en-Charles). homme
çais, né à Saint-Denis (Semé), le 21 mars 1799, mort à dans politique français, né à Paris )e 37 décembre 1806, mort
Vntefranche-Lauragatsen jndtet 1868. Edit. 1-4. cette vi[te,te8avn)i875Edit.3-5.
CALLA (Chrétien-François), ï'e 24 f<~vne~-t88~~'d!t. né le
CALLIAT (Victor), arclutecte fiançais, né à Pans, le
5 févrlel' 1802, mort à Nice, le 24 févruer 1881 Ednt. 1-5
1" septembre 18m, mort dans cette ville, le H janviei
198tt:dit.t-
CALLERY à (~1~8r;~{~ sinologue français,
Ëchtl-5. né en CALLIMACHI (le prince), diplomate ottoman, né ~crs
181U, mortâPar~e8jmnl86~ IMMEdit.t-t.
CALLET (Pierre-Anpruste), ancien représentant du
ncàSatnt-Èttenne, CALLISEN (Ado)p)ie-Chartes-Peter).médecin danois, né
peuple français. le 27 octobre 18i2, à Gluckstadt jMotstem), le 8 avn) 1788, mort à Vtand~-
mort à Chatenay(SeiM), te 8 janvier 1883. Edit. t-5. beck, près Hambourg, en )866.Edit.1-4.
triennal du 5 janvier 1879, le second sur quatre, conseil d'Etat, comme auditeur de 2' classe. Audi-
par 339 \oix sur 680 votants, et s'inscrivit a la teur de 1" classe en 1858, il devint maître des
gauche républicaine. Il ne s'est pas représente aux requêtes en 1842, conserva cette position jusqu en
élections pour le renouvellement triennal du 5 jan- 1852. et se retira pour ne pas prêter serment. Dès
vier 1888 1840, il avait représente le canton de la Hastide
dans le conseil genéral du Lot, qu'il présida de
CALMEIL (Juste-Louis-Florenl), médecin français, 1844 à 1847. En 18(i2.itrentr.i dans ce conseil
né à Poitiers (Vienne) le 9 août 1798, fut d'abord pour le canton de Pevrac. et le 8 octobre 1871, il
élève d'Esquirol, a la Salpetnere. et passa ensuite a tut réélu par les deux cantons de Pevrac et de
la maison royale de Charenton dont Royer-Collard Courdon, et nommé president. Elu députe en 18M.
était alors medecin en chef. H fut recu docteur il cessa de faire partie des assemblees politiques.
en 1824; sa thèse sur les Rapports de cause et pendant la République de 1848 et le second Empire.
d'e~et qu'ont entre e~/e~ ~i/cp~M et folie, Apres tes desastres de la guerre franco-prus-
attira l'attention sur la frequence, jusqu'alors peu sience et la constitution du premier ministère de
remarquée,.des désordres grades que produisent les conciliation. M. Thiers, qui avait pour lui un vit
accès epdeptiques et même les vertiges. dans les attachement, le nomma sou~-secietaire d'Etat au
facultés intellectuelles et physiques. Préoccupe de Ministère de l'intérieur le 25 février 1871. En cette
rattacher les troubles fonctionnels de l'mtenigenceà qualité, M. Calmon signa l'arrête d'expulsion du
une lesion déterminee des centres nerveux, n crut prince Napoléon Bonaparte, qui était entre en France
saisir une corrélation entre ces troubles et certains sans autorisation. Lors de la retraite du ministère
desordres appréciables au doigt et a l'œn, a 1~ super- de Victor Lefranc (50 novembre 1872), par suite d'un
ficie de rcncephalc, et publia a ce sujet, en 1826, 6, vote de l'Assemblee, M. Calmon se retira du minis-
un travail intitulé De la Paralysie co~d~'ee c/tM tère. devant les exigences de la droite monarchique.
les c/t~H~s (m-8), qui lui valut les éloges de Brous- et fut nomme préfet de la Seine le 7 décembre 1872.
sais. Successivement nontmé inspecteur pour le H ouvrit la session du conseil municipal, le 12 du
service médical, médecin adjomt, puis en chef à ta même mois, en se déclarant loyalement raUle à la
maison de Oiarcnton, M. Cafmed u ete promu ofn- République. H donna sa démission le lendemain de
aer de la Légion d'honneur le 13 août 1858. la chute de M. Tbiers, le 25 mai 1875. Une eiec-
Ses principaux ouvrages sont De la Folie, coH- tion partielle, dans le département de Seme-et-Oise,
st~rce sous le po~H~ de vue pathologique, ~A~fMu- le fit. entrer a l'Assemblee nationale,le le 14 décem-
pAt~~e, AM~orî~Me et ~M~cM~re depms la Renais- bre 1875 il fut élu par 57 000 voix environ, contre
sance jusqu'au xi\~ siècle (1845, 2 vol. m-8), et 7'y~t~e 38000 obtenues par }1. Lévêque. candidat de la
des Mt~tM M/?aHtHm<otr~ du cerveau, ou //M- coatitionmonarcluque. M prit place au centre
toire analomo-pathologique des co~~es~o~s otc~- gauche, dont il fut le vice-président. Au mois de
phaliques, du délire aigu, de la paralysie </e~ mai 1875, u déposa une proposition tendant à fixer
raie oMp~cMe~Aa/t<e, etc. (1859, 2 vol. m-8). I) la duree des travaux de l'Assemblee, ainsi que les
a puLlié, en outre, dans le JoMrMa~ du ~yo~~s, les lois à voter avant la dissolution, et qui fut rejetce
~rcAtt'M ~ra/M de médecine, le JoMrMù~ hebdo- par la commission d'initiative. Lors des élections
madaire de médecine, ainsi que dans la édition des soixante-quinze sénateurs inamovibles par l'As-
du jOtc~onMa~e ou /!e~er/otre général des sciences semblée nationale, M. Calmon, porte sur la liste
Hicdtca~, un grand nombre d'importants mémoires des gauches fut elu, au quatrième tour de scrutin.
sur les mêmes sujets. le 13 décembre 1875, par 349 voix sur 691 votants.
Au Senat, il tint la même ligne politique et, pen-
CALMELS (Ar!!Uo!e-CelGstm), sculpteur francais, dant la prorogation de la Chambre haute qw, en
ne à Parts, le 26 mars 1822. sumt les ateliers de 1877, suivit la dissolution de celle des députes, il
Karl Etshoect, Bosio et Pradier, et jusqu'en 1840, fut place par les bureaux des trois groupes de la
les cours de l'Ecole des Beaux-Arts, ou il remporta gauche, avec )1)I. Herold et Peyrat, à la tête du
le second grand pn\ de Rome en 1839. Il a, depuis, comité institué pour diriger la conduite du parti
exécuté et expose G~~t~ pour l'imprimerie républicain, centraliser et distribuer les fonds re-
A. Chan (1840); Denis .Pa~H, pour la façade de cueillis pour la propagande,aprèslavictoireelecto-
l'Hôtel de ville; JV~Msa~cc de /a F~rye, ~a Prc- rale du 14 octobre suivant, il reçut, avec ses deux
se~~a/ton au temple, bas-rehefs pour l'eglise de collègues, en séance plemere des gauches du Sénat,
Saint-Maurice, a Lille (1850-52), Psyché, ~we Four- des félicitations pour leur énergie. Calmon a été
?Her, Sanchez de ~~reda ~1857) Calypso, statue decore de la Légion d'honneur en 1844. Depuis
commandée par la maison de l'empereur; .So~!< longtemps signale par de remarquables etudes éco-
Clémenl, pour la tour Samt-.tacques; le groupe de nomiques, il fut elu membre libre de l'Académie des
l'Industrie; la statue de ~fass~a, pour le nouveau Sciences morales et politiques, en remplacement de
Louvre; les bustes de ëa/~ït[~Af,pour l'Institut, de M.Pellat (4 février 1872).–Il
Géricault, pour le Louvre; O~do~, Napoléon Ill, département du Lot, le 12 octobre 1800.
est mort dans le
Jt/Af. 3fcM<aM6ry, AfoM/tK, ~Mpo~; les statuettes du M. Calmon a publié les hMBoh acant 1789
prince Arthur, du mar~MïN de LaMJtca/tne, de fl865, m-8) t~/MMt Pt«, étude /!t)aHCt~e par-
Mmes Rose Chéri, Lavoye, Doche, etc.; enfin une lementaire (1865, rn-8); une importante ~~M'rc
foule de groupes, statuettes et sujets divers, notam- p<!f/e))tat<a;re des /!Hf<tteM de la JiM<<tMra<tOK
ment un Chemin de la erot~, reprodmts et édites vol. in-8) ~a~or< de N. Fu~M, les crédits el
chez nos prmcipau\ bronzicrs. 31. Calmets a obtenu tan!or<tMemen< [m-8); Eludes des FtnaneM de
une 5' médaiHe en 1852 et un rappel en 1857. Il r~lM~errc depuis la r~r~te ~o~ef/ Peel jus-
s'est n\e depuis de longues années à Lisbonne et a ax'fn 1869 (1870, m-8). Une partie de ces travaux
été élu correspondant de l'Académie des Beaux-Arts, a paru dans la Revue des Deux MoH~e~ et /e Cor-
le 12 décembre 1874. respondant. )[. Calmon a publié plus récemment I.i
vaste collection des Discours pcr/eMt~K<a!rea de
CALMON (Marc-Antoine), hommepolitique francais, M. Thiers avec une importante JYottce (1879-1885,
sénateur, membre de l'Institut, né à 'Tamniès (bor- 15 vol. m-8).
dogne), le 5 mars 1815, fils d'un directeur général
de l'enregistrement qui fut député du Lot de 1821 CALONNE (Ernest DE), poète et auteur drama-
à 1848, fit son droit à Paris, et entra, en 1856, au tique frimcais, né à Paris le H janvier 1822, est

CALMON (Jean), adunm~trateur et député français, CALONNE (Pierre-t'akius m), tittf'ratem' français, né a
né à Caituset (Lot) en 1774, mort à Parib, le 13 mars ï'aris,te2 février 1794, mort aDan~u (Eui'e)'ie ? nn-
1857. Edit. t.2. vembrelSM.Edit.1-4.
fils d'un professeur de lettres connu par quelques ~1. A. de Galonné public des revues très autorisées
écrits. Il fit ses études au collège Henri IV et de critique artistique dans Ao/eti. I! a ete decoré
obtint des sncccs au concours gem'ral. Eu 1842, il par le rut de Prusse de l'ordre de l'Aigle-Rougc.
lit paraître un poème, <lmt)M)' et f~/cAe. l'eu de II a publié a part &')-a;ty<c (1852), nouvelle;
temps après, '1 présentait au dIrecteur de l'Odeou J'oyage aM pays de jCo/~Mie, ~H~~M~ et /?~ï~-
une pièce' en un acte, en prose, intitulée le Foc- <!er~ /t~<fratre~ (1852) la jVt~crre de P/:ï~M~, res-
leur amoureux, et qui fut jouée sous le nom de ~Hr~c, etc. (1855); Pauvre /t7a~~M (1855, 2 vol.
Molière. La critique ne decouvrit point tout d'abord in-12); les Frais de la querre (1856, 2 vol. in-12);
cette innocente supercherie que, du reste, l'auteur le PfM'~a~ de la ~arf/MM~ (1857, in-12) De /fi
n'a jamais avouee publiquement, et qui donna lieu D~/e~se des ~<M en Anglelerre (1859, m-8);
a une polémique assez vive dans les journaux, ~o~o~~e ~t'~H< les cotMeyM~MCM ~es ~rc~~ de
M. Ernest de Calonne entra ensuite dans l'Uni- t~ct~it* (1861, in-8); jtf- ~a~cs~t c~ la cr~e !~a-
versite et se fit recetou' agrégé des classes supè- /MMne (1862. m-8) la Po/t<MMe de la France dans
rieures. En 1850, il tut uonnue professeur de thé- les M~a~'es t~l/M~yMe el M~a~'e (1866, in-8); le
torique au lycee d'Alger. 11 fit jouer sur le tlicatre Rôle de la Prusse c~ de ~l/~na~Mc du A'o~ dans
de cette \tlle une comédie en vers, BeW/~e e~ re~ut~e eMj'o~'ftt (1866, in-8), etc. ces der-
.Xtcanne (13 décembre 1853). L'Europe artiste a meres brochures sont des extraits de la Revue con-
pubite, en 185C, son Docteur a~oM~M~, avec un <emcorat?~; ~Vo~~sse de eoft/re~cM~e (~883, petit
prologue et m~e préface. 11 a donne depuis m-8J, recueil d'artistes insères dans le 7/e?tr<
/ttf;/p &)H~M<*7'c. comédie ( 1865, in-18]; 7/~rc< sous la signature 7'MH ~~r, trois volumes,
demattt, poésies (1875, in-16);A)MOM)'e<Ar~m~ sous le pseudonyme d'A. Be!'))ftr<! la Fet-me des
comédie en quatre actes, en vers (1877); Ett/7'6 mo!H~ (1879, in-18); les O~'At~~e~H~ (1884, m-18)
deux /e~m~. un acte et en pi ose (1878); et~~reM~cN~'M:feA~<<*(188j,in-18).
CeK<i//to;Mme c!<o!/eM (Troisième Theâtre-t'rancais,
octobre 1878), <a~M~<')tse (même thentre, 1879). CALVET-BOSNiAT (Henri-Ferdinand-Joscph-
Etienne, vicomte), ancien députe de l'Ave~ron, né
CALONNE (vicomte Alphonse BEmtm DE), publi- le 12 novembre 1854, est le fils de l'ancien depute
ciste français, ne a Bethune, le 17 mai 1818, vint sous l'Empire, mort en 1875. Conseiller genéral de
termmer ses études à Paris et y fit son droit de l'Aveyron pour le canton de Pont-de-Salars, il se
1840 a 1842. Il débuta dans les lettres par des ar- porta comme candidat monarchiste, au\ élections
ticles d'archéologie et de critique d'art. Apres lj du 21 août 1881, dans l'arrondissement de Miliau,
révolution de 1848, dévoue a l'opinion légitimiste, et échoua, avec 68fS vorf, contre 85!)3 données au
il collabora à des brochures de circonstance les candidat républicain, M. Mas, depute sortant. In-
Trots Journées de ft'cri'cr (in-8), le GoMtWtfmeHt scrit sur la liste monarchiste de l'Aveyron aux
~roeMatre, AMioiM aKef.do<~Me et yo<t<t~Me de ses élections du 4 octobre 1885, il fut elu, le troisième
membres (juin 1848), etc., et fut un des redacteurs sur su, par 53116 vo<\ sur 94050 votants. JI
du Lamp~oM, journal suspendu par le general ne s'est pas ri'presentc, après le rétablissement
Cavaignac (21 août 1848). M. de Calonne essaya, de du scrutin uninominal, aux élections générales du
concert avec M~l. de Montepm et de Yillemessant. 22 septembre 1889.
de le remplacer par la ~oMc/tc de fer, dont le pre-
mier numero fut sais) le jour de son apparition. 11 CALV) (Felix, comte), historien italien, est ne a
entra ensuite à ~'O~tttion publique, dirigée par Milan, le 16 decembre 1822. Il débuta, jeune encore,
Alfred i\ettement. et s'y occupa surtout des ques- par un roman, Un C&a<Mu dans la campa ne ro-
tions d'art. Ses accusations contre le critique Fio- MtfttMe (Un Castello nella campagna romana), suni
rentmo amenèrent un duel entre celui-ci et Am. par plusieurs autres romans de mœurs contempo-
Achard, et il se vit condamne lui-même a l'amende rames. Fuis, sans abandonner la littérature, il se
par le tribunal. tourna vers les etudes historiques, fonda en 1871
Le 4 août 1850, M. Alphonse de Galonné fit pa- ).i Société historique de Lombardie, qu'il présida
raitre le premier numéro d'une feuille hebdoma- pendant plusieurs années.
daire le Ne)!)'t IV, ~oMrMa< de la reconet/MiMtt. Parmi les nombreux ouvrages philosophiques ou
destince a servir la politique fusionmste, mais qui historiques du comte Cahi, on cite particulièrement:
lie put vivre. Apres le coup d'Etat du 2 décembre, Dt ~Inso~to ~'VaHc/~ e della /~os~'a cfM~em~f)-
il se renferma d'abord dans des travaux artistiques mm'a (Milan, 1870, 2" cdit., 1887); f'cmde del
et littéraires, prit part à la rédaction de la Revue JUon<e ~ty:e<a t'n jth~ano (Ibid., 1872); Patri-
contemporaine, fondée par le marquis de Belval ~Mio mt~anMe (Ibid., 1876), d'après des documents
(15 avril 1852), et où la littérature s'inspirait des inédits; CufKMtta :;orteAee ~<omtt<teAc del se-
idees de l'ancienne droite parlementaire. En 1855, co~o~Fn. Corr~oMd~/t~cse~re~ t/~raH<7~yerNOH-
devenu propriétaire de ce recueil, il en changea le ;m<~t(Ibid., 1878), Il yrun eftKceHMre J''fattcesfo
caractere politique, et en fit, sous le patronage du T'f[))enM e t< suo pt'ocesso (Ihid-, 1882) Del Cert-
gouveriieineitt et avec le concours d'un grand nom- MM/t~e ~K'r /'atHm~sï'oHc ~et ~M~ï/t ytMrecoH~M~t
bre d'écrivains fonetiolmaires. l'organe important (Ibid.,1886);~iMHea-NaftttS/b~a~MccK<t,r~t'nf)
d'une sorte de littérature d'Etat. En janvier 1859, Romani (Ib)d., 1888). 11 publie depuis 1875
ce patronage officiel passa tout a coup à un recueil l'histoire et la généalogie des familles nobles duil
nouveau, la Revue européenne, qui n'eut qu'une Milanais, dont il a paru 4 toi. gr. m-8.

courte duree. Au mois de novembre 1861, la dispa-
rition de ce dernier recueil rendit à la Revue coK- CALVtNHAC (Louis-Gustave-Francois), deputé
<emtMr<tt')!<: sa position et son importance: mais en français, est né à Toulouse le 2tjum 1849. Etudiant
1868. la Revue marqua de nouveau son afiranchis- en médecine à Toulouse, il était interne dans un
sement des attaches offieielles.par des articles très hôpital d'Alger lorsque éclata la guerre franco-
remarques, entre autres ceux de J! de Hératry sur prussienne. Il prit alors du service comme aide-
notre expédition mexicaine. Elle a cesse de paraître m.ijnr dans l'année de la Loire et fut attache au
apres le 4 septembre 1870. Depuis plusieurs années, corps commande par le général Du Temple. Apres
CALTHORPE (t'rMencGocct. baron), pair d'Angle- CALVET-ROGNIAT (Pierre-Paul), homme pobtiqucfran-
terre né à Londres en mort le mai 1868. cais, ne a haHes-Curan fAveyron), le 11 août lijt2, moi t
Edit. i- 1790,

(George-Henri écrivain, américain, né à


Chamanieu, en août 1875 Edit. 3-a.
CALVtMONT(Jean-Baptnte-A)bert,ucomteDE),littëra-
CALVERT
Baitiinorc le S janvier 1803, mort à f)ew-York, le ma; teur français, né a Pi'nguenx, le 12 mai MM, mort en
1M9. Edit. 1-5. tevner 1858 Mit. 1-2.
la guerre, retourna en Algérie, fonda le journal avoir rcrnâ Milan les leçons de l'aniaa.ddebuta,
il
la une ~Î~M~t/e et fut aussitôt délégué par le enl844,àIaScala.dans~r~Mï,etre~utleplus
parti radical algetien pour porter à Bordeaux une favorable accueil. I) épousa alors une 'sœur des
protestation contre la signature de la paix. De Bor- artistes Cavalhu, et partit pour tienne, où d chanta
deaux il vint à Pans et s'associa au mouvement les principales œuvres du répertoire italien il re-
insurrectionnel; arrêté après la chute de la Com- vint dans cette ville après plusieurs tournees en
mune, d fut condamné par ie conseil (le guerre à Italie. M. Calzolari a tour a tour paru, avec les
un an de prison et 500 francs d'amende. Elu con- meilleures troupes d'opéra italien, à Madrid, à
seiller municipal de Paris par le quart]er de Cha- Londres, a Paris et a Saint-Pétersbourg; il s'atta-
ronne, le 16 juut 1876, sou élection fut annulee, cha particultereinent au théâtre unpeiial de cette
parce qu'il n'avait pas son domicile légal à Pans. derruére capitale. Reste l'un des représentants de
M rentra à Toulouse et y devint conseiller mumcipal la méthode mélodique italienne. il s'était voué ;)
en 1879. Porte sur la liste républicaine radicale de l'mterpretatioiidGHossiiU)BcltmietDonizetti.
la Haute-Garonne, aux elections législatives d'octo-
bre 1885, n éclioua, et ce n'est qu'après la mort CAMBON (Pierre-Paul). administrateur et diplo-
de M. Duportal qu'it fut clu, le 2 mai 1887, par mate français, est né le 50 janvier 1845. Il début.)
55000 von environ, contre M. Dubout, candidat comme secrétaire général de la prefecture de,
monarchtste, qui en avait réum plus de 53000. Il Alpes-Maritimes,le 6 avril 1871, passa celle des
h)egea à 1 Extrême Gauche et fit partie du petit I!ouehcs-du-Riiô])o!<'31aouts)])vant,et dcvmt pre-
groupe socialiste. Aux élections générâtes du 22 sep- fet de )'Aube,)c le 3 fevrier 1872. Révoque par le
tembre 1889. fautes au scrutin unmommal. M. Cal- gouvernement de l'ordre moral, le 1" juillet 1875,
vinhac se porta dans la 2" cireonscrtptiun de Toulouse d rentra cependant dans l'administration, en dé-
et fut dectare elu, au premier tour de scmtin~par cembre 1874, comme inspecteur générât des Enfants-
7667 voix contre 6159 données au candidat conser- Assistes de la Semé. dominé par le monstre Ricard.
vateur, M. Labat, et 1553 voix partagées entre deux prefet du Doubs, le 21 mars 1876, et révoque après
cand)djts boulangistes. Son élection ayant ete an- te 16 mal 1877, il devint prefet du département du
nulee par suite de fraudes constatées lors de la ~ord le 13 decembre 1877. II occupait ce poste
venncation des pouvoirs, il se représenta à l'élec- lorsqu'il fut nommé, le 18 février 1882, résident
tion du 9 mars 1890, reumt, au premier tour de françaisaTmiin,avec le grade de ministre pléni-
scrutin, 4456 voix sur 14163 votants et fut elu le potentiaire de 2* classe. 11 se consacra avec activité
25 mars, au scrutin de ballottage, par 7110 ~oix, a l'organisation du protectorat français et de tous
contre 5 851 données à son ancien concurrent, h'sservicesdanslaregence. Sous son admnnhti'a-
M. Labat. tion, les capitulations étrangères furent abolies et
procédure française introduite, l'ordre retabli
la
CALVO (Carlos), jurisconsulte argentin, est né à dans l'administration, un budget reguf'er dresse,
Buenos-Ayres, le 26 février 1824. Accrédité le les services des travaux publics et des forêts créés,
25 juin ~M, comme ministre pifmpotenttdu'e,prés les municipalités organisées, etc. Dans ces lonc-
les cours de Pans et de Londres avec une nussmn tmns, il eut avec le généra) Boulanger, comman-
spéciale, u donna sa démission, après l'avoir rem- dant les forces militaires, des conflits d'autorité
plie. Il est devenu, en 1885, nnmstre piempoten- dans lesquels le gouvernement lui donna raison,
Uaire de la République argentme à Berlin. Corres- mais qui le firent éloigner à son tour de notre pro-
pondant de l'înstLtut historique de Paris depuis vince tunisienne, aussitôt que le géneral arriva au
plusieurs annfes, il a été elu membre correspondant ministère. H. Cambon avait eté promu ministre pléni-
de l'Academie des sciences morales et politiques, potentiaire de 1~' classe le 20 mai 1884, et avait reçu
en février ~869. M. Caho est officier de la Legion le titre de résident genéral le 23 juin i885. Il fut
d'honneur. appele, le 28 octobre 1886, au poste d'ambassadeur à
Ses travaux, publies en langue française~ sont Madrid, d'où il est passe à celui de Constantmopic,
considérables et ont pour titres TîecMe~ complet en remplacement du comte de Montebello, au mois
des traxtés, cazevenla.mts, et astresaates diplanta- d'août 1890. 11 a ete elu membre libre de l'Acade-
ft~Mcs de tous les Etats de ~4m~rtyMe ~~Mc, etc., mie des sciences morales et polit )ques, en rempla-
avec Tableaux statistiques, Dictionnaire diploma- cement de M. Calmon, le 25 a~nl 1891. Décoré de
tique, i~otices historiques, etc. (1862-1869], 11 vol. la Légion d'honneur le 14 août 1876, M. Paul Cam-
m-8) cet ouvrage a ete aussi publie en langue bon a été promu officier le 12 juillet 1880 et com-
espagnole; ~ne Page du t~roï< tjt/ert)a~c~a/, ou mandeurlG6janvierl886.
l'Amerique du Sud devant le dro't des gens mo-
derne {1864. gr. in-8); ~Mna~ historiques de la CAMBON (Jules-Martin), administrateur français,
Révolution de ~Mt~r~Me latine, avec documents frère du precedent, ne a Pans le 5 avril 1845, fit
a l'appm (1864-1871, t. t-V, in-8 l'ouvrage aura ses etudes au lycee Louis-le-Grand, suivit la Faculté
15 vol ); Dr~t< tM~C7HtI~OMC/ </t~b?'tf7MC et M'a- de droit, fut recu avocat en 1866 et devint secré-
tique (1870-1872, 2 vol. m-8; 5- édit. 1881-1888, taire de la Conference du stage en 1869. Pendant
5 vol. gr. 'n-8}, ouvrage considéré p;tr les juris- la guerre franco-prussienne, il servit avec distinc-
consultes comme le plus remarquable sur cette tion, comme capitaine, dans les mobiles de Seine-et-
matière; .Etude sur ~nttJTtî~MMt et fa co~omsa~o~ Marne. Après la paix, il fut nommé auditeur auprès
(1875, ui-8); j'MaMue/ de droit ïn/erMa/~Ha/~M~~c de la commission provisoire chargée de remplacer
et privé (1881, in-18; 2" edit. 1883); D~oMHatre le Conseil d'Etat. 11 fut ensuite attaché air gouver-
manuel de ~tp~o~a~c et de droit tM<crn'7<M;!a~ nement général de l'Algérie et devint, comme sous-
~M&/tc et privé (1885, in-8~; D~ft~aïre de droll chef et chef de bureau, dans la direction des affai-
International public et ~rtt~(1885,2 2 vol. gr.iM-8). res civiles et financières, le collaborateur de con-
fiance du général Chanzy, sur la proposition duquel
CALZOLAR! (Henri), chanteur italien, né à Parme il fut nommé, le 13 juin 1878, prefet deConstantine.
le 22 janvier 1823, fut d'abord destiné au commerce, L'année suivante, il fut appele, comme secrétaire
mats, grâce aux succès de ses etudes musicales, il général, à la Préfecture de police de la Seine (19 fé-
obtint de suivre sa vocation de chanteur. Après vrier 1879). En 1882. lorsque son frère quitta la
CAMBACtt~S [Mane-Jean-PtfTre-Hubert, duc DE), séna- Mer, le 5 décembre t8M, mort à Paris, le 20 décembre
teur francs, né a Montpe)her,te 20 septembre 1798, 1878 Efht. 1 5.
Ëdit.
mort A Pans, le i2 juillet 1881 1-5.
CAMBON (Charles-Antoine), peintre décorateur fran-
CAMBACÉRËS(Éhenne Armand-Napnléon comte M), né t Paris en 1802. mort daM cette die, le 20 oc-
fière du précédent, ancien député, né 8 iculogne-sur- çais.
tt)brol8~5.Ëdtt.t-5.
préfecture du département du Nord pour le gou- sur la rente italienne, pour les titres souscrite a
ternementdela't'unisie,il il fut choisi pourle rem-~l'étranger. &a grande innovation fut de mettre en
placer, et cinq ans plus tard ji889), u passa à
préfecture du Rhône. Au mois d'avril 1891, il
la
régie l'exploitation du monopole des tabacs, dan~
fut
l'espérance d'augmenter considérablement le pro-
nommé gouverneur général de l'Algérie. Décoré
la Légion d'honneur, le f) fevrier 1879, avec
de duit de cette branche du revenu public. Le projet
mention de loi la ferme des tabacs rencontra, dans la
sur
expresse a l'0/~ct~ de ses services antérieurs, Chambre des députes, l'opposition la plus violente et
~1. Jules Cambnn a été promu officier le 9 juillet )n'en fut pas moins vote. dans les premiers jours
1883 et commandeur le 51 octobre 1889. d'août 18t)8, à la majorité considerable de 205 \oix
CAMBOS (Jean-Jules), statuatrc français, né acontre 161. Apres ce triomphe, le ministère sembla
se résumer dans la personnalite de M. Cambray-
Castres (Tarn), le 27 avril t828, élève dé M. Jouf- Digny. Il tomba le 19 novembre 1869. Son chef avait
froy,débuta au Salon de 1857 par des portraits'ete nommé sénateur du royaume le 25 mars 1860.
(statuettes et bustes]. Il s'est depuis fait remarquer On cite de ~1. Cambray-Digny, outre des pubhcd-
parlesenvoissuivants:L~M,statueenp)àtre;/at t tions financières, un volume de 5oufeH~ du ~o~-
Douleur, statuette en plâtre (1859); ~u~'cw~de.t avernement de la To~MHe en 1849 flucordi sulla Com-
statue en plâtre (1861); la Cigale (1864). qui v.ilut missione
1 governativa toscana del 1849).
un grand succès à l'artiste, et dont le marbre,
exposé en 18S5 et acquis par l'Etat, a'figure a
l'Exposition universelle de 1867 la ~'ewms
M)-e(186ti), reexposée en marbre (1869), et en 2C
f~ 2*
CAMBRIDGE (Geor~-e-~i)liam-Frédéric-Chartes.
duc DE), generui et pan' d'Angleterre, né, le
i mars 181~, à Hanovre (Allemagne), est le fil.
bronze (1X70); Jeune chef gaulois, plâtre (1887), ·ainé du duc Adolphe et de la princesse Âugnsta de
réexpose en bronze en 18t)8; Buste d'Alfred Hesse-Cassel
1 et le cousin germam de la reine Victo-
~'yny (1869), pour les galènes de Versantes; ]ria. Colonel d'infanterie à l'âge de dix-huit ans
e:ya/e, répétition en bronze de la figure citee plus (1837), il commanda successivement un régiment
liaut (1868); Be< statue en plâtre (1872); la FotmHt, de < dragons et un régiment de fusiliers écossais. En
statue en plâtre (1874) ~y~te, statue en plâtre 1852, 1 il reçut les fonctions d'inspecteur gênerai de
(1877) Frédéric JAottMM, buste en marbre (1884); la 1 cavalerie. Promu, en 1845, au
rang de major gé-
Jeî~te ~jTê~e, statuette, et MM~e t'oca/e (1887), néral, t et en 1854, à celui de lieutenant géneral, il
sans compter un certam nombre de bustes exposes ffut attache à l'expédition d'Orient, et mis à la tète
avec les seules mitiales des personnages. On dott d'une ( division d'élite composee de gardes et de
encore à cet artiste une figure en pierre pour la 1highlanders; au passage de l'Alma, il mena ses
façadeprtncfpaledel'egl)LseHaint-AmbroiseaParis,t ttroupes au feu avec un sang-froid qui lui valut les
et'Sa:'H<e So/aMye, statue en pierre pour la cathe- éloges< des cliefs de l'armée, et, a la bataille d'In-
draledeNevers.M.C.nnbosaobtenudeuxtne-1 1kermann, il opposa la plus opiniâtre résistance aux
dailles aux Salons de 1864 et de 1866, une medadie Russes 1 et eut un cheval tué sous lui. L'état de sa
de 5' classe a l'Exposition universelle de 18t)7, nue sante l'obligea a vivre quelque temps dans un repos
E

médadie d'argent a t'Exposmon universelle de 1889, absolu [ a Constantmople, et, en 1855, il était de re-
et la décoration de la Legion d'honneur le 25 jud- tour t en Angleterre. Lord Hardmge ayant succombe
)etl881. aux suites d'une chute de cheval, il lui succeda dans
le
1 poste important de commandant en chef des
CAMBRAY-DIGNY (Louis-Guillaume, comte DE), fforces de terre (13 juillet -1856), lequel équivaut à
homme politique ttalien. ancien ministre, ne a Flo- un t ministère et lui donna voix deliberative au Con-
rence,le8aoûtl820,estlefilsducomteLouiss seit. En 1857, it reçut de la cite de Londres une
de Cambray-Digny, devenu, de savetier, ministre epee ( d'honneur et le droit de bourgeoisie. En 1861,
et favort du grand-duc de Toscane, Ferdinand III. ili fut nommé colonel de l'artillerie royale et de ge-
)1 fit ses etudes a Pisé, et retint, a l'âge de vingt- tnie, en 1862 colonel des grenadiers-gardes, puis
deux ans, a Horence, où Leopold Il lui témoigna fgouverneur de l'Académie de ~oiwich, et enfin
beaucoup d'affection et de cofinance. Le jeune feld-maréchal
f a la majorité du prince de Galles
Cainhray-Digny fut, avec le prince Corsini, marquis (9 novembre 1862).
de Lajatico, au nombre de ces partisans fideles du Le duc de Cambridge, attache aux opinions libé-
grand-duc qui lui conseillèrent jusqu'au dernier rales, t s'est particulièrement occupé des améliora-
moment de satisfaire par des concessions libérales tions t de l'armée et de la situation matérielle du
aux exigences du temps et de renoncer à chercher, soldat. s Il jouit, comme prince du sang, d'une dota-
au milieu du grand mouvement national italien, tion t annuelle de 12000 Uv. (270000 fr.) qui lui a ete
son appui dans l'alliance autrichienne. Lorsque, en accordée,
s par décision du Parlement, après la mort
1859, le grand-duc eut ete obligé de quitter ses de c son père (août 1850). Il est docteur en droit de
Etats et que la majorité des Toscans reclama l'an- l'Université
1 d'Oxford, président de l'Hôpital dw
nexion au Piemont~sous le gouvernement de Victor- Christ, ( chevalier de la Jarretière, grand-croix de<-
Emmanuel, le comte de Cambray-Digny accepta cet ordres [ du Bain et de la Légion d'honneur, et pres)-
acheminement vers l'umte et l'indépendance ita- cdent de l'ordre de Saint-Michel et Samt-George.
hennés, et fut élu député de Toscane, a la presque
unanimité. Très populaire à Florence, il était gon- CAMBRIELS (Albert), général français, né à La-
t'alonier de la ville, en 1865, lorsque le projet fut 1grasse (Aude), le 11 août 1816, entra à J'Ecole mili-
formé de celebrer le sixième anniversaire seculaire ttaire de Saint-Cyr le 24 novembre 1834, et en sor-
de la naissance du Dante. Il presida à ces pompes ttit dans l'infanterie, comme sous-lieutenant, Ip
auxquelles s'associa toute l'Europe, et prononça 12 1 octobre 185C. Lieutenant le 2 janvier 1841, il a
l'éloge du poète devant son monument. été promu capitaine le 20 octobre 1847, major le
La notorieté politique de JI. de Cambray ne date 25 juin 1853, lieutenant-colonel le 11 août 1855 et
toutefois que de la tin de l'année 1867. Nommé colonel c le 14 mars d859. Il fit, avec ce dernier
ministre des finances du royaume d'Italie, il se grade, f la campagne d'Italie et commanda le 84° df
trouvait en présence d'un déficit d'environ 900 mil- 1ligne. Nomme général de brigade le 13 août 1865.
lions, dont *!M millions portant sur le budget de ilt commandait la subdivision des Pyrenees-Orien-
l'année suivante; il promit de reduire cette der- ttales, puis une brigade de l'armee de Pans, lors de
niére somme à 78 millions, par divers expedlents. la 1 declaration de la guerre contre la Prusse. Il fut
Il proposait d'abord le fameux impôt sur la mou- placé 1 dans le 5' corps, commandé par le maréchal
ture, st impopulaire, et le fit accepter par les Bazaine, mais ne put rejoindre l'armée du Rhin, et
Chambres au nom de la nécessite. Il s'opposa figura dans le 12' corps, formé apres les premiers
<

ensuite inutilement à rétablissement d'une retenue revers,t sous la direction du genéral Lebrun, avec le
grade de généraldcdivi:-ion(25aoûtl870].nnt anciennes famnies de l'Ecosse, est fils d'un pasteur
partie de 1 armee de Mac-Mahou, et fut dangereuse- de Shorehan (Kent). Entré dans la inarme anglaise
ment blessé a la tête pendant la bataille de Sedan en 1857, il serait successivement dans la Méditer-
{! septembre]. L'ambulance qui le rccur'tlut tomba ranée, aux Antilles, dans la mer Rouge et en der-
entre les mains des Prussiens, mais fut presque nier heu sur la cote orientale d'Afrique, où il fut
aussitôt renvoyée en France avec la plupart des occupé à des levées hydrographiques. Il s'acclimata
blessés. Le général Cambnels se rendit aussitôt a bientôt à cette région et apprit le Kisaoualnh, langue
Tours et se mit à la disposition du gouvernement, des naturels du Zangucbar. qui, parlée par de nom-
ne se doutant pas, dans sa situation, que les Alle- breuses tribus de l'intérieur, est, en realite, la lan-
mands l'accuseraient d'avoir vole la capitulation. gue commerciale de l'Afrique orientale. Il se trou-
Un lui confia d'abord le commandement de l'armée vait dans les meiilenres conditionspour entreprendre
de l'Est. Des conflits d'autorité avec le géneral Gart- un ~age dans ce pa~s: aussi la Société royale géo-
baldi, et une aggravation djus ses sounrances, qui graphique de Londres le choisit-eHe. en 187~, pour
rendit plus tard nécessaire une terrible opcratiou, diriger une expeditiO!) destinée a ra~itaiUer lo ff Li-
le nrent renoncer d ce commandement. Il fut rem- ~ingstone et à t'aider dans ses explorations. Ayant
place par le gcucral Micbet (5 novembre). obtenu un conge de demi-solde, M. Cameron, qui
Attaque sans mesure p.u* la presse radicale, le était alors lieutenant de vaisseau, quitta l'Angle-
général Cambnels repoussa, dans une lettre adres- terre le 50 novembre 1872. et arma. le 13 janvier
sée au Ministre de la guerre, l'accusation de trahi- 1873, a Zanzibar, où, avec l'aide de sir Bartle Frère,
bon et d'incapacité dirigée contre lui, et demanda en mission auprès du sultan, il fit tes préparatifs de
le jugement d'une cour martiale. M. Gambetta re- son depart. Il s'adjoignit le D~ ni!)on. médecin de
fusa d'acceder a sa demande, attesta son devoue- marine, le lieutenant d'artillerie, Cecil Murpliy, et
ment passe, et lui répondit qu'il attendait de lut, M. Mon'at, jeune honime d'une vm~Laine d'années,
après son rétablissement, de nouveaux et aussi neveu de Livingstone. Le 18 mars, Il quittait, avec
excellents services (19 novembre). ~mme, le 2 dé- le D" Dillon, Hagamoyo, port de la côte d'Afrique,
cembre, au commandement du camp de Bordeaux, situé en face de File de /anzib.n', et pénétrait dans
le general Cambnels fut mis, un mois après, à la l'Miténeur. Au bout de quelque temps, )e heutenant
tête du 19- corps; mais sa blessure s'etant rouverte, Murphy les reJoigmt seul, )I. Monat ayant eté en-
il dut quitter le service (27 janvier 1871), et resta leve par lièvre après peu de jours de marche. Le
en disponibilité. Lors de la création des du huit )3 aofil, les voyageurs an'ivérent à Komtiara, dans
corps d'armee, il fut appele au commandement de l'Ouir~nyemb~ou ils furent forces de s'arrêter pen-
la 22~ division d'infanterie du 14" corps et fut mis, dant trois mois, par la difficulté de trouver des
le 6 mai 1875, a la tête du 10= corps a Rennes. At- porteurs, ceux de la cote ne dépassant pas ce point.
teint par l~hmite d'âge, n a pris sa retraite le Le ~1 août. le lieutenant Cameron reçut, par l'inter-
30 novembre 1881. Le general Cambrtels, qui médiaire des naturels de l'Ouganda, pays qui
comptait huit campagnes et deux blessures, a etc borde au nord-ouest le lac Oul~ereoné ou Victoria
decoré de la Légion d'honneur le 9 janvier 1850, ~yanza, une lettre adressée de Condokoro, par
et promu officier le 16 a\nl 1856, commandeur su- Samuel Baker, au D' Livingstone La réponse qu'il
U
le 21 mai 1859. grand omcier le 20 novembre 1872 y ht parvint au colonel Cordon, successcurdc Baker,
et grand-croix le 18 juillet 1880. Il est mort au bout de huit mois environ. C'était le premier
subitement au Mas-Blanc, près d'Ateuya (Pyrénees- exemple d'une correspondance établie, au moyen
Unentates), le 22 décembre 1891. des naturels, à de si grandes distances sous ces
lahLudcs. Le 29 octobre, les voyageurs étaient tous
CAMÉi.)NAT(i\), ancien depute de la Semé, est trois en proie a de violentes attaques de fievre, quand
ne à MaiDy-ld-Vule (Yonne) eu 1840. Ouvrier vigne- ils recurent la nouvelle de la mort de Livingstone,
ron, puis homme de peine dans une fabrique de dont le corps, rapporte par ses hde)es herviteurs~
tubes en cuivre et plus tard monteur en bronze, il arriva peu de jours après â Koulkaea.
pnt part à la fondation de la Societe internationale L'expédition n'avait plus sa principale raison
des travailleurs. Secrétaire de la chambre hvndic.ile d'être; néanmoins, voulant allcrcbd'Llu.'r dans l'Oud-
des ouvriers en bronze, il soutmt, en 1867, la grève jldji, sur les bords du lac Tanganyika, des papiers
de sa corporation, fut imphque dans le procès in- que Ltvingstoney y avait laisses, M. Cameron resolut,
tenté aux principaux membres de l'Internationale pour compléter les decouvertes de celui-ci, de pour-
et condamne à trois mois de prison. Delegue, sou& su~re son voyage. Il chargea ses deux compagnons,
la Commune, à la Monnaie, d ht frapper pour trop malades pour aller plus loin, de ramener à la
2 mditons de numeran'e. se réfugia en Angtetm-re côte, pms cn Angleterre, le corps de t'illustre explo-
apres la chute de l'insurrection, et ne rentra en rateur; M. )Iurphy s'acquitta seul de cette mission,
Irance qu'en 1880. Il fut délègue des ouvriers en le D'' Dillon s'étant brûle la cervelle dans un accès
bronze aux expositions de Boston et d'Amsterdam. de fièvre chauds. Pendant ce temps, M. Cameron
Aux élections législatives du 4 octobre 1885, la parlait pour l'ouest (novembre 1813) et arrivait, le
candidature de M Camelinat, posee dans les réu- '22 février 1874, à Kaouele, dansl'Oudjidjt. Apres un
mous socialistes de Paris et soutenue par les jour- mots de séjour dans cette localité, il s'embarqua, le
naux radicaux, réunit, au premier tour de scrutin, 20 mars, ~n' le lac T.mgjnytka et commença la cir-
121 (?5 voix sur 455 UOO votants. Classé le trente- cumnavigation de la moitié sud de ce lac, dont il
deuxième sur la liste générale des candidats, il fut releva les cotes avec la plus grande précision. Il put
maintenu pour le scrutin de ballottage sur I.i liste amst rectifier le contour errune porte par hypothèse
républicaine unique et élu par 26U 093 voix, sur sur les cai tes antérieures, marquer l'embouchure
4145h0 votants. A la suite de la grève sauvante de de rivières qui se jettent dan~ le lac. Revenu, le
Decazeville, M. Camelmat s'est associe, hot's de la 3 mai, le long de la n\e occidentale, a la hauteur de
Chambre et dans la Chambre, aux manifestations h..iouclé, ilydccouvnt une large riviere,le Loukouga,
de son coth'gue, M. ttasiy.Les élections générâtes sortant du lac et se dirigeant vers l'ouest. Hentre d
du 22 septembre 1889, faites au scruhn d'arrondis- Kaouelete le m.n, i) fit. ses pi-epar.itifs pour pénétrer
sement, t'ont fait sortir de la vie politique. plus loin dans ]'intcripur. et, le 18, ilquittaitl'Oud-
jidji, oblige par ses guides de prendre, vers le nord-
CAMERON (Verney-Lovett), ofiicierdo marine et ouest, la route de~yjnguiie, on d arriva au mois
explorateur anglais, né le 1" juillet 1844, d'une des d'août suivant; c'etait le point extrême atteint par

CAMDEN (George-Charles PRATT, 3' marqms DE), pair CAMERON (Simon), homme d'Etat am~ncatn, né en
U'Ar)~)eterre, né Londres, le 8 mai 1799, mort le t'ens\hame, ie mars 17! mort à Aew-York, le
t! août 1866. EdiL 1~. ~jutnHi~.Edtt.M.
Livingstone en descendant le Louataba vers le nord. Grass
( co!~i/ry, ~OM cH~s~or~ (même année); ~t/e's
1/hostmtë des populations situées au dela empêcha ~t~aAe
D (2 vol.);Lo~e the sea (1887), Pure Gold
M. Cameron de dépasser ce point; mats, d'après les ((même année) Vera A'eu' (même année).
renseignements fournis par les indigènes, d crut
pouvoir afhrmer que, d'une part, le Loukouga se CAMESCASSE(Jean-Louis-Ernest),hoïnmcpo!)tique
jetait dans le Louvona, afuuent du ijonalitba, d'au- français~
f ancien depute, sénateur, né à Brest le
tre part, que celui-ci, se détournant ~ers l'ouest, 23 ë septembre ~838, est le fils du procureur général
allait se jeter dans l'Atlantique, et devait être iden- ssous l'Empire, devenu conseiller a la Cour de cassa-
ttfié a\ec le Zaïre ou Congo. Prenant alors la dn-ec- hon, mort en 1884. Reçu avocat et tnscnt au bar-
tien du sud, M. Cameron remonta la rivière Lomam), reau r de Paris en 1858, il fut secrétaire de la confé-
entra dans t'Ourona, ou )] fut oblige de faire un long rence
r du stage eul861.Hentradans l'administration.
séjour, et y étudia le reseau de ri\ieres et de lacs ccomme préfet du Finistère, le 6 septembre 1870,
qui couvre cepays. Le longeant ensuite au sud-ouest, passa à la prefectur!' de Lon'-et-Cher le 25 mars
1
il entra dans le bassin du kassabi, 1 une des origines 1871
1 et à celle du Cher Fannee suivante. Le ren-
du Congo, et arriva au commencement de septem- versement i de M. Thiers, au 24 mai 1873, amena sa
bre 1875 à la hgne de partage des eaux entre ce retraite.i Après s'être présente sans succès à la de-
bassin et celui du Xamhezc. Enfin, deux mois après, putation
1 dans l'arrondissement de Brest, en février
le 7 novembre 1875, il atteignait la côte occiden- 1876, 1 il fut nommé prefet de la Haute-Savoie, et se
tale d'Afrique a Katombela, localité voisine de Ben- vit v révoque a la suite du 16 ma] 1877; mais il fut
guela, dans les possessions portugaises, et le 2~ no- rappelé
i dans l'administration à la fin de l'armée et
membre, unedepécheannoncaitenEuropesonarrivee 1nomme, le 30 décembre, préfet du Pas-de-Calais.
à Loanda. Depuis dt\-neufmois on n'avait aucune fNomme, le 11 janvier t880, directeur de t'admmjs-
nouvelle de lui, eLon le croyait perdu, tration
t départementale et communale au mmibterc
Le lieutenant Cameron a\ait, dans J'espace de de < rmteneur, u remplaça à la préfecture de pohce,
deux ans et huit mois, parcouru pres de 5 600 kilo- 1le 17 juillet 1881, M. Audrieux, a la suite des con-
j
mètres, dont envtron 1900 en pays absolument 1jLts de ce dernier Hvec le conseil munit'tpal.
inconnu. Il rapportait les renseignements les plus Aux électtons législatives du 21 août 1881, M- Ca-
j
complets sur les contrées traversees. Il avait mon- mescasse
J fut porte dans la 1' circonscription de
tré qu'il etait non seulement un voyageur mtrepide, 1Hres), sa ville natale, où f) avait été c:Ht<hdat en
mais encore un savant distinguo. Rentre en Angle- 1876. Il obtint, au prenner tour de scrutin, la ma-
terre au commencement d'avril 1876, il fut accueilli j jorlte
J relative de 50~j vot\. sur 10270 votants et
avec le plus grand enthousiasme,fut promu au grade lut t elu, le 4 septembre, au scrutin de ballottage,
de c ctnnrnander t) (capitaine de frégate), nommé j par 1 5055 voix contre 4521, partagées entre M. de
chevalier commandeur de l'ordre du Bain, et recut Caste, depute sortant, et un troistème candidat.
la grande médaille d'or de la Société de géographie Comme< préfet de police tl s'est partjcuuéremeut
de Londres en 1876. Sur t'mvtLation de la Société sonate 5 par la fermeture, en octobre et novembre
de géographie de France, il \mt à Paris au mois 1884, 1 de plus de trente cercles, tripots et maison~
de janvier 1877, et fit dans le grand amphithéâtre de ( jeux. Il donna sa démission, le '2~ avnt 188~
de la Sorbonne, devant une nombreuse assistance, ;tprc~ la chute ducahtNeLJufcs F~rry. Am etect.ionn
une conference sur son voyage. La grande médaille 1législatives du 4 octobre 1885, M. Camescasseéchoua
d'or de 1877 hu fut décernée par la Société de geo- avec s toute la liste republicame du Finistère, où u
graphie, et les palmes d'officier de l'Instruction pu- n'obtint
i que 55 590 vo<x sur 1~1 729 votants, et dans
bhque lu) fureut conferees par M. Waddtngton. -A son 1le I'as-de-C.iLus,ou il reumt 74 M6 \oix sur 179 777
retour de Parts, le commandant Cameron repritvotants. v Présenté, dans ce dernier departement, a
son service dans la marine anglaise (février 1877). l'élection,
1 sénatoriale partielle du 14 février 1886, il
En 1882, pourvu d'instruments ncientliiques offerts échoua
l avec 8ti0 vo)\ f'ontre 87ti obtenues par le
par la Société de géographie de Londres, il entre- candidat
c monarctuste, 31- d'Uavrmcourt. Il fut ra-
prit, avec le capitaine R.-F. Burton, une exploration mené
ï à la Chambre par une élection partielle a
de la colome de la Côte-d'Or; ils en rapportèrent de 1laquelle donna lieu, dans ie Pas-de-Calais, la mort
très riches collections d'histoire naturelle, du
c deputé Dussaussoy il fut elu, au premier tour,
M. Cameron avait publie, avant son voyage, une par 1 89454 von, contre 74022 obtenues par M. Ls-
traduction des A'oM~/es bases de ~c~oMc navale de bif.fe,t candidat réactionnaire. Au\ élections géné-
l'amiral Butakow, et un mémoire original intitule rales ï du 22 septembre 1889, faites au scrutin d'ar-
Tactique de la sapeur (Steam tactics]. On cite rondissement,
t il se porta dans la 2' cu'conscriptton
parmi ses publications ultfr<eu['es ~a~rs ~A- d'ArrascL échoua contre ~.TcuMandier, depute sor-
/r~He (Across Africa, 1877), traduit en françats par tant, candldat conservateur. !1 fut elu sénateur le
Mme H. Loreau (1877, gr. m-8) No<t'e future 4 J janvier 1891. Officier de la Légion d'honneur
~r~M~ route de /'Me (Our future Jugh~ay, 1880), 1le 12 juillet 1880, il a été promu commandeur le
traduit en français (188~, )ii-18), étude sur le trace50 décembre 1884. x
le plus tavorable d'une voie anglaise par la va!l<'c
de l'Euphrate; C~'o~ëre du corsatre ~/aeÂ-frmce CAMPARAN (Victor), sénateur français, né à Samt-
(Cruise oftheBl.-Pr. pnvatecr, t88C); //a~/fay- Gaudens, le 29 octobre 1852, étudia la médecme à
TH07ïd, avenlures chez les pirates, etc. (1886), jHc- Paris, fut reçu docteur en 1856, alla e\crcer dans
ques Tfoopert ses aventures dans les me~s JM 5t~ sa ville natale, devint inspecteur des eaux ther-
de r~Me (1886); CMMM's (1886).. ma)es
1 et médecin de l'hospice. Destttue en 186~.
La femme du célèbre explorateur, mibtrcss Lovett pour son opposition aux candidats officiels de l'Em-
CAMERON, s'est fait connaitre par la composition d'un pire, u tut reinstallé dans ses tbuctions en 1871.
certain nombre de romans, entre autres Cost of a 11 collabora aux divers journaux tocau\ de la re-
lie (188(i, 2 vol.); Z)ead /n.<{< (même année); a }gion, s'occupa d'agriculture et obtint plusieurs me-

CAMESCASSE(Jean-Jacques-Etienne),riagistiat français, CAMOU (Jacques,, ~etimat dançji&. setiatfur, né a &ar-


né à Hiest, le avttt 1812, mottà fans, le 21 jmUet rance (Ha&seh-Pvtenées), le 1" mai 1792, mort à Pans, le
<8~ Edtt. 5. le 5 fëvner J8b8. Ed)t. 2-
CAMINADE (Alexandre-François), peintre français, né CAMPAIGNAC(Antoine-Hernard), mgénieur français, né
à Parts, !e ]<t décembre ]785, jnojt en mai ~86~ ~c 1 H novembre 1792, à Monl~eara (Haute-Garonne), mort
Edit. 1-3. a Marscute, le 21 janvier't8b6 EdtL 1-~
CAMINADE (Amedëe-J~cques-Marje), général de de bn-
bri- CAMPAIGNO (Jean-Mane-Anne, marqujs DE), homme
gade, fière du procèdent, ïié à Par)s, le 93 septemhte pûhttque français, ne à Barcelone, le 2 jutHet -1805, mort
1785, mort à Versait~b, le 21 mai 187~ Edit. 1-4. a Touiouse, le 1~ octobre 1876- Edit.5-
dmlles. Très populaire dans sonarrendtssenMnt qui aux Ë~s-Ms t\\hite and Black in the U.-St.),
l'avait elu conseiller général ent871. il fut porté relation d'un voyage en Amérique.
candidat républicain aux élections législatives du
20 février ~816 et du H octobre 1877, contre CAMPENON (Jean-Maptist&arie-Edouard), gèné-
M. Tron, bonapartiste, et échoua, la première fois, ral français, sénateur, ancien ministre, est né à
.ivec5792 voix, la secondeaveeS645; mais aux Tonnerre (~onne), le 4 mai 1819. H sortit de l'Ecole
riections sénatoriales du 5 janvier 1879, il fut nommé militaire de Samt-Cvr, )c 1'~ octobre 1840, comme
un second tour de scrutin par 567 \oi\ sur 671 vo- sous-heutenant et fut eleve à l'Ecole d'application
tants.I!pnt place à la Chambre haute, dans les d'Etat-major. Lieutenant le 6 janvier 1845, capitaine
rangs de la gauche republicaine. Au renouvellement le 13 mars 1848, il fut arrêté et deporté au coup
triennal du 5 janvier 1888, il a été réélu, le der- d'Etat. Il se rendit alors à Tunis et contribua à l'or-
nier sur quatre, par 527 ~oix sur 1009 votants. ganisation de l'armée de la Régence. Plus tard, il
reprit du service en Atgéne, fit la campagne d Ita-
CAMPARDON (Emile), htterateur francais, né à lie et fut promu chef d'escadron le juillet 1859.
Pans, le 18 juillet d8M. fut admis a l'Ecole des Il fit, l'année suivante, partie de l'expédition de
chartes dans la promotion de 1857. Attaché, dés Chine. Lieutenajtt-colonel le 7 novembre 1860, colo-
cette époque, auï Archives de l'Empire, il y est de- nel le 46 juillet 1870, il fut, au debut de la guerre,
'enu chef de la section législative et judiciaire par chef d'Etat-major de la division Legrand. Blessé
dfcrct du 26 décembre 188-t. Il a été décoré de la dans la célèbre charge où le général Legrand fut
légion d'honneur en 1888. tué, il fut Im-mcme laissé pour mort; il réussit à
M. Emile Campardon a puisé dans l'établissement gagner Metz, et, lors de la capitulation de Bazaine,
auquel il a si longtemps appartenu, la matière de fut fait prisonnier et enfermé à An-la-ChapeIIe.
publications relatives au xviir siècle et à la Révolu- Après la guerre, il fut nommé chef d'Etat-major
tion frajiçaisc, dont plusieurs ont. fait quelque bruit. de la 5* division, puis sous-chef d'Etnt-nmjor gené-
On cite /~î's<0tye du Trt&M~a~ r~o~M~M/tHaz'rc de ral du corps d'armée. Général de brigade le
/'aWs. d'après les documents originaux conservés 10 novembre '1875. il resta chef d'Etat-inajor du
-n.t!L Archives de l'Empire (IMl, 2 vol. in-18), reim- corps, fut promu genéral de division le 18 octo-
primée sous ce nouveau titre T?'t~Mnt~ révolution- bre 1879 et nommé commandant de la 5' division
tMt're de Paris (1S66, 2 vol. in-8); ~ft'e-~HtomeMe d'mfantene à Paris. Le 14 novembre 1881, il de-
à la CoHCteroe~te.p~ces originales conservées, etc. vint ministre de la guerre dans le cabinet présidé
(1862, in-18 2- é&t. augm., ~867) ~a~H<o!- par M. Gambetta. Il donna sa démission, le 26 jan-
n6MeeNep?'ocès~MCo~ï~'(~8U3,in-8,avecgra- vier 1882, avec tous ses collègues, et, malgré les
vures et autographes) MadaMe de PompadoMr et témoignages de confiance de la majorité de la Cham-
CMMCH~ inédits sur J.
la cour de ~OMM XV (1867, in-8, avec portrait) Do- bre, refusa d'entrer dans le ministère suivant. Ce
Poquelin Modère, avec ne fut qu'après la démission du general Tlilhaudiii
fac-similé (1871, m-18); Nouvelles pièces sur ~o- qu'il consentit à reprendre le portefeuille de la
/!ere et sur quelques comédiens de sa troupe (1876, guerre, sur les instances du président du Conseil,
m-8); les Spectacles de la /CM'e (1877. 2 vol. gr. JI. Jules Ferry (9 octobre 1885). Oppose en prin-
]n-8) les Co~edM?)~ du rûî de troupe française cipe aux expéditions lointaines, il eut à faire face
~cndaH</csd<'M.rdcr~<er~j!~c/es, documents re- aux besoins qu'imposait notre situation militaire au
euetllts au\ Arcinves nationales (1879, in-8) les Co- Tonkin, par des envois successifs de renibrts, au
2 vol. gr. tn-8) ~n ~lr<M<e OMM<<,
Ire de Louis A'
J.
~~d~~M du roi de la troupe î~~e~HC, etc. (1880, préjudice
NttM~ctn- Les
]
J
de l'organisation des cadres de l'armee.
dissentiments qui éclatèrent entre le president
(1880, m-16) Vollaire, documents cdu Conseil et le ministre de la guerre amenèrent
inédits (1880, m-4) les fredtya~Ms d'un /ermMr le générât Campenon à donner sa démtssion, le
~)~*a/, complement au j~Mo~rc de Mme d'Epmay3 janvier 1885. Après la chute du cabinet J. Ferry.
~1882, m-16); l'Académie royale de musique au il 1 consentit à reprendre son portefeuille, le 6 avril
\vm' st~e/e (1884, 2 vol. gr. m-8). !1. Campardon suivant, dans le cabinet Brisson. If soutint, en dé-
a édite, avec M. E. Bont:'ric, les Mémoires de ~rë- cembre,c avec une vivacité toute patriotique et toute
déric (1866, 2 vol. m-8). militaire,
1 les derniers credits demandes par le mi-
nibtére
1 pour le Tonkin, et se retira avec tout le ca-
CAMPBELL (sir George), adniimstratcur anglais, binet t après leur adoption par la Chambre à une
né en 1824, entra de bonne heure au service de faible f et douteuse majontet28 décembre t88~).~I.)<' le
l'administration civile des Indes et occupa divers géneral 1
Campenon a été elu senateur maînovtbie. en
postes, entre autres ceux de juge à la Haute Cour remplacement
1 de M. Ferdinand Barrot, le 8 decem-
de Calcutta, de commissaire en chef des provinces 1bre 1885, par 173 voix sur2U votants. Membre de
centrales et enfin de gouverneur du Bengale. Ses 1l'union repubticame, le general Campenon s'est
services lut ont valu, en 1871, la croix de chevalier montre
1 l'un des adversaires résolus des tentatives
de l'Etoile de l'Inde. II revint à plusieurs reprises du <
parti boulangiste.
en Europe, notamment en 1874, et futélu,l'année Dfcoré de la Légion d'honneur le 17 avril 1855,
suivante, député de liirkcaldy et se montra l'un des il1 a été promu officier le 19 février 1801, comman-
défenseurs des intérêts de l'Irlande. Sous l'mspu'a- deur ( le 20 novembre i872. grand officter le 7 février
lion de M. Gladstone, u a été réélu, comme candi- 1882, et grand-croix au mots de janvier d885. -Le
dat libéral, en 1886. général
1 Campenon est mort à Paris ie 16 mars
On ote de sir G. Campbell deux publications sur 1891. 1
les Indes anglaises l'Inde moderne (Modem India,
1852), et /Mde telle qu'elle peut </t-e [India as it CAMPHAUSEN (Ludolf], homme politique alle-
maybe, 1873), et quelques autres ouvrages ~/Hndt/ mand, 1 né à HLinshovfn, près d'An-ta-Chapclle, le
&MA «/' <A<! &M<<-t'n ~KM<!Ot) (1876) .M;mc< <-< ~ot'rs, 4 janvier 1803, s'est d'abord fait connaître
par son

CAMFBEU. (John CtMpBtn, l*'baronj, homme politique idans ie comté de Forfax, le 5 octobre i79-t, [mort le
et patr d'Angleterre, né le 15 septembre 1778, à mars ~8C7. Ëdtt. 3-~
~prmgHeM, mort le jum iS61. Mit. t-5. CAMPELLQ (comte Pompco DEL homme pohtique et
CAMPBELL (sir Cohn). né prës de Ghsgow~ le 20 oc- auteur dramatique italien, né à Snoteto, )e 15 octobre
tobre 17M, mort t Chatam, le 14 août )8tS Edit. i-3 t803,
q mort à Rome, (c ~5 jum 18M. Fdtt. ~5.
CAMPBELL(Hn'J')lin),~n('ri)tan~!a)s,n~leHavrit evrd
1807, inoitat.ha tain, tf-tSjnint8ao.Mit.t-9 IS CAMPERDÛWN fAdam DtJxcA~-HALDAKE, 3' comte), pair
d'Angtcterrc,
l né a Edimbourg, en 18t2, mo: t le 50 jan-
CAMPBELL(John),écrivainetj&urnahst&aT'~Iais.ne rvier 1867. Ëdtt 1 1.
activité et son intelhgence commerciales.Chef d'une étale. En 1854, on lui confia la présidence de l'In-
maison de banque fondée à Cologne en 1825, il stitut du commercemaritime, et il acquit dans ceLtc
contribua au développement de la navigation a va- administration une grande autorité. ~ommé mem-
peur sur le Rliln et du reseau des chemins de fer bre a vie de la Cliambre des seigneurs, en 1860, il
en Allemagne. Il se declara de bonne heure contre prit depuis cette époque une part importante aux
le système protectionniste. De 1831 à 1848, il pré- ïravau\ de cette Assemblée et, le 26 octobre 1869,
sida la Chambre de commerce de Cologne. En 1842, il fut appele à succéder à M. von der !le\dt, comme
il debuta dans la carrière politique, comme membre ministre des finances, ït s'occupa iftimediatement
de la Diète pro~moale du Hhm, et s'y plaça à la de combler le defiot du budget, momh par des
tète de l'opposition constttutionneHc qui recfamjit aug-mentations d'impôt que par une reduction de
la liberté de la presse et l'etabhssement d'une re- la dette, et négocia avec succès la conversion de la
présentation nationale. En février t8~7. n fit partie rent.e. A l'occasjof) de la guerre contre ia France.
de la première Diète gélifl'ah' des~tats, convoquée à la fin de 1870, Il dut s'efforcer de créer des res-
a Bcrhn par Je ro! de Prusse. Dés les preimej'es sources nouvelles pour faire face au\ nécessites de
séances, il acquit une grande popularité, et devint la situation. Les services qu'il rendu, alorb furent
J'espor de la bourgeoisie hbera)e. Apres les évé- très apprectes en Allemagne et, lors de la rctrattt'
nements de Bcimi (18 mars 1848), il fut nommé du général de Roon, le 3 novembre 1873, M. Otto
président du Con~jl des mmistres.mais n fut bien- Camphausen fut nomme vice-président du minis-
tôt deborde par le parti révolutionnaire qm exigeait tère d Etat, la présidence étant réservée au prince
la convocation immédiate d'une Constituante, et tl de Bismarck. Il présenta, en 1874, un projet de loi
donna sa démission (20 juin 1848). Il refusa la pre- tendant à provoquer l'amortissement de la contri-
sidence de l'Assemblée nationale de Prusse, et le bution de guerre et à dégrever l'Etat. Combattu
portefeuille des attires étrangères que lui onrait. par diverses fractions du Ileichstag, il donna sa
le vicaire de l'empire, mais il accepta le titre de démission le 23 mars 1878. Il reprit son rang à la
ministre d'Etat, et tut accredite aupres du pouvoir Chambre des seigneurs, oû il fit opposition au\ pro-
central allemand, en qualité de mnnstrc plempoten- jets de loi de douane c prescntes pnr le gouvernc-
tian'e. Il se prononça contre le rétablissement de mcnt, et s'attira des attaques très vives du prince
t'Empire, mais proposa une confederation d'Etats de Bismarck contre son administration financière
dont la l'russe aurait eu la direction. Il approuva le (17 février 1881); ce qui eut pour resuuat d'affai-
traite dit des trois rois (56 mai d849), et dans le blir dans la Chambre son influence politique.
Parlement federal, convoque à Erfurt au nom de
l'umou restreinte (50 mars ~850), il remplit les CAMPOAMOR (don Ramon DR], poète, philosophe.
fonctions de rapporteur du Comité de constitution. adniHUStrateur espagnol, ne a ~avja en dS17 d'une
Après les conferences d'Oltmutz et de Varsovie, ancienne famille noble des Astunes, vint a Madrid
qui dissipèrent les dernières illusions du partï mo- pour etudler !a medecine, mais s'y occupa exclusive-
déré, M. Camphausen rentra dans l'opposition. 11 ment de littérature et de politique. Devenu gouver-
reprit sa posttfon d'assoct~ gcr~nt de la maison de neur eivd d'Ahcante et de Valence, il se fit elire plu-
banque qui porte le nom de sa famille, et parut sieurs fois depute aux Cortès, et se distingua parmi
renoncer, des lors, a toute ambition pobttque. les orateurs de l'Assemblée. Après la résolution de
18<j8, u se tint à l'écart, comme adversaire du regune
CAMPHAUSEN (Otto), homme d'Etat prussien,
frère du précèdent, ne à Itunshoven (Prusse rhe-
républicain, et a l'avenement du roi Amédee,
appelé au Ministère de l'intérieur, comme directeur
fut
))Hf<e), le ~) oct.ol)]' ]8J2, smvjt ]es Universités de général de la bienfaisnnce et du service de santé.
Bonn, Hcidelberg, Mmucli et Berhn, et, sans pre- Apres h restauration d'Alphonse \II, il fut nomme
judice de la pinlosopine, de l'histoire et de l'ar- conseiller d'Etat. Il est membre de l'Academie royale
chéologie, étudia spécialement le droit et les iinan- espagnole.
ces. Attache au gouvernement local de Cologne, M. deCampoamor s'est fait un nom par ses pue-
comme référendaire, vers la fin de d854, il prit une sies et ses écrits philosophiques. On cite parmi les pre-
part active, sous la direction de son frère, au~ mières Ayes t~ a~a (Madrid 1842) un recueil tre&
an'.tircs commerciales et industrielles. Trois Hiis souvent rennprnnë de 7''M&M~s morales pf~/tccx
plus tard, il fut envoyé à Magdebourg en qualité (Ibid-, 8 42,9' edit.. 1866) un recueil d'Elevés, Mo-
d'assesseur du gouvernement; il y passa aussi trois ras un poème de longue haleme Colon (!bid., 1859)
années et fut appelé mie première fois au Mmib- el J~rawa M~ti.'crsa/ (Ibid., d875) los 7~cuMCMos
tere des hnances de Berlin à titre auxiliaire. Bten- pWtMCS(t879); los ~t/CMM y /OS ~MS (1881); el
tot il fut renvoye dans les administrations provm- ~Mjor y t'~ rto 7'ra (1882); los ~wo)-~ de Juana
(même année); el yren express (1885); pms quel-
ciales de Cohteutz et de Tiéves, fut nomme, dans
cette dernière Mue, conseiller de gouvernement en ques drames Dies M'a?, el j~W!~r, GHerra a la
1841, puis rentra au Ministère des miatices, où n y?/errfX, etc. Il a ete fait plusieurs ed'hons de ses
fut charge des attires relatives à l'impôt foncier. OEMfrcs~ot~MM (Obras poctteas; Ibid., 3' édit
En ÏS45, il eut le titre de conseiller intime des 1861). Ses écrits plnlosophlques, plus connus a
fmances. Ce fut hn qui, en 1847, prépara le pi'njet l'étranger que ses poesies, sont Ft~o/7a de las
de loi sur l'ptabhbsetticnt d'un impôt sur le revenu, ~y~ {Madrid,1846); el ~crMHft/~wo.j~M~ar~
presente à la Dicte générale, et il l'appuya d'un t~oso/a (Ibid-, 1850). Po~H!t<-a~cc~ tnsM~-
mémoire deta)!le sur les dtitfrcnts aspects de ia c~c~(1862); /o ~o~o ( 1865); e~~&wo {1885).
question. Membre de la seconde Chambre de d849
à 1852, arnaque de l'Assemblée nationale d'Erfurt CANDOLLE {Alphonse DE). Yoy. DECANDOLLE.
en 1850, il se plaça, a cote de son frère, dans les
rangs du parti bberal modéré; il s'occupa particu- CANETE (don Manuel), poète espagnol, est né à
lièrement de nnances et se montra partisan d'une Se~nle, le 6 aoùt 1822- Après a\ou' fait ses etudes a
sorte d'ectecLisme économique, également éloigné Cadi\, il entra au nllmstère de l'intérieur, devint se-
du système protecteur et de la liberté commer- crétawe du conseil genr.ral de l'Assistance put>bque et
CAMPHAUSEN jGuntdume), pftiiLrH aHumand, nu a C&NEI.tAu'red), ancien représentant du peupte fran-
Sfëvrter 1818, moit dans cette ~iUe, le
Dus;'eidorf,te
fais. né à t'ont-Audemer, le 50 novembre 1803, mort
18jmnl885 Edtt. 1 5 tians cette ~ite, te 10 janvier 18~9. Edit. 1-5
CAMPINEANO (Jean), homme d'État valaque, né vers
17~8- Edit 1~. CANtTO (t'abbé Francûts), archéologue frafica's, né à
CANDLISH (rév. Robert-Smith), th6otog<en écossais, nÉ
le 23 mars 1807, moi t le 19 octobre 1873 Edit. 1-4
Marctae (Gers) en 1805, mort à Auch, le 19 août
Edit ~-5.
1!
chambellan du roi. En 1858, il fut élu membre de l'A- d'affaires à Rome. Il contribua à préparer le Con-
cadémie e~pagnoleet. en 18X0,de l'Académie des arts cordat entre l'Espagne et )e Samt-Sieg'
de San-t'ernando. On ]m a reproché parfois de recher- Après a\oir ete a la tête de l'adnnnistration inté-
cher un tonde~tamatotre dans ses poésies, dont il a rieure, comme du'cctcur genéral, depuis 1858, et
donne un recueil en 1858; mais <es odes phi[o- comme nous-secreta~e d'état en 18Gt, M. Canovas
sop]nquesetre)igicusesonteteaecueilbesatecetoges. del Castillo devint nnmstre de 1 intérieur en 1864,
H a donné au théâtre plusieurs drames Un Tebato dans le cabinet Mon n échangea ce portefeuille,
en GrfHaaO, el Duque c'e Alba, los Dos Foscari, la dans le cabinet O'DonneU, contre celui de ministre
E~craM~<i de la ~a~ria, qui cbtmrenL du succès. des nuances et des colonies, et n eut ~honneur de
Critique dramatique du journal la V~M/t'Htt'nH espa- présenter un projet de loi pour )'abolft)ou de l'es-
Hohy amertcatta, )t s'est principalement occupe de clavage des roit'b. tiemerse du pomor par Narvaez
l'histoire du théâtre es et a remis a jour les et Gonzales Bravo, il fut un des derniers a défendre
couvres d'un grand uotubre d'auteurs dramatiques dans les Cortés les idees libérales conciliées a~ec la
et du xv)'s)Me-Acet ordre d'études
espagnols du xv* monarchie constitutionnelle, et fut banni peu de
se rattachent ses deuf ouvrages Etert/orM es~a- temps avant la révolution de septembre 18u8, H
~e<< y /iMcanfMmer!c'aHas[i884)et 7'Ea!ro mm;;m< laquelle il ne prit aucune part.
f!e~tyhAn(t884). Apres a\oir combattudans les Certes constituantes,
dont il ht partie, les projets de con~ttntion demo-
CAN!VET (Ch.ir]es-4ifred), itttérateur franfais. est cratique, M. Canoras del Castillo s'employa à pré-
neaMognes (Manche), ie~fetner 1859. Fds d'un parer la restauratton bourbonmeime. 11 fut l'un des
professeur de rhctonque, il fut d'abord seerctatre chefs du mouvement qui porta Atphonse \II au
d'Amedee TInerr;. H débuta au Journal de ParM en trône. Aussi, apres le pronunciamifnto de Martmex
i875, et passa au &)/<< dont ]t devmt un des pnn- Cnmpos, il reçut, le 51 décembre 1874, la présidence
CtpautLt'edactcurs~outredesarhclespohhques.uy y du ministère de régence, et lors de l'avènement du
signa chaque jour du pseudonyme deJeaM «eA'tte~e prince, t! resta à la tête du cabinet dit de concilia-
des chromques sur les sujets les plus varies, sans tion. Il se ret)ra au mois de septembre 1875, devant
préjudice d'arttctes httera;res et de comptes rendus les exigences du parti conser~ateurextréme; mais il
mbhograpktqucs svgnes de son propre nom. fut rappelé a la présidence du conscd des le 2 de-
!I. Ch. Cannet a également publie des romans et cembre de la même année, et charge pnrticuhère-
nomelles; Jean DNaoxfy. scènes du pays bas-nor- rement de diriger les prenueres elections législa-
mand (~7, in-t8), C'OK.<a)tf< (;tt'aMNc/ (1880, tives du nouveau régime. Il fut Im-meme élu aux
m-18) PaetVM dMMes ()882, in-)8) /M Co/ont~ Cortes par la Mlle de Madrid en janvier 1876. JI eut
perdues (1884. m-i8). <<! A';&-e de <'a!-yaHM~ alors à réprimer la seconde tcutatt\e de guerre cmlc
))885, in-18); les //aK~< ~anteref; (même année); des Carbstcs, et une première uisurrecimn de Cuba.
~t/o/f ~of (1888, in-)8); la ferme des ~eAe< i.'attitude du général Martmez Campos dans cette
(même année, m-i8); Contes de <am<re~e)!or~t'M occurrence força M. Canotas del Castillo à le rappe-
(même année, in-8, uiustr.}; f~maM< de Jiei'e<ca ler puis il engagea le roi à le mettre a la tête
(1890, m-t8j; plus deu< ~nhuues de poésies C'-o- des affaires pour lui laisser resoudre suivant
<!MMf/NaMaae<M878,m-t8),et.Le long de la ses vues la question cubaine, et it luï ceda la direc-
<'0~il883,ui-)8;. tion du gouvernement le 5 mars 187!). 1/oppuSttiun
faite au'c iflees de V. ~ïartmez Campos )'ayant bien-
EANNtNGjSirSamuei), inventeur aurais, né à tôt forcé de quitter le pouvoir, Ill. Canons forma un
Ogbourn-Sctmt-Andre (eon)te de Wùt). le 2i judiet nouveau cabinet, le 10 décembre de la même année,
1823, lit ses études a Sahshury et obtint le (hp)ôme avec une seconde msurrection cubaine a réprimer-
d'mgemeur cm! en )845 ]\omméingetneur en chef ai cliarg'ca )c gencral Bluuco de cette tâche; mais
de la Compagme du câble transatlantique en 1865, les tendances l'Ract.ionnait'RS de sa politique inté-
Il eut la plus grande part a i'apprepnatmn et a rieure de plus en plus marquees, ainsi que des
Femptoï du G~ea< Easlern pour t'operjtiou de la projets financiers pour lesquels il voulait engager
pose du câble et aux mesures de toute nature qui l'avenir, donnèrent heu, dans le Parlement, a des
assurèrent le succes de cette gigantesque cntreprise. attaques trés~ives contre lui, non seulementde la part
Entre autres opérations de cette nature qui lut sont de 31. Em.Castelarct desrepubIicHins. maisdeccUc
ducs, on ctte te rattachement pareaMes teKgrapluques du ~eufrat Mnrtmex et de Sagasta; il dut donner
de FAngleterrea~ec Gibraltar, Malte et Alexandrie. sa démission en février i88i, et eut ce dernier
Outre les témoignages de reconnaissance que lui pour successeur. Au\ élections générales de la même
votèrent certames villes, fe gouvernement lui de- annee, il fut renvoye au~ Certes par la ville de
cerna,enl866,terangdechei.a[[er. Madrid et se ht le chef et l'orateur du parti mtcr-
med)mrc, le parti conservateur lilneral.
CANOVAS DEL CMTtLLO'(An<emo).homme d'Etat M Canovas de] Gastmo lit alors plusieurs campagnes
espagnol, ne à Malaga, le 8 février 1828, suivit a remarquées, soit contre les projets de suûr.ige uni-
Madrid les cours de phitosophieet de droit,et entra versel a appliquer a l'Espagne, soit pour le main-
dans la carrière du journalisme, Il se turait en tien strict de la discipune dans l'armée, en dehors
même temps a de sérieux travaux htteraires et )us- de toute action des partis, soit enfui contre la poli-
toriques.cuttivantegalementtapoésie eti'erudihon; tique radicale du cahuiet Possada Aussi, celui-o
u pubha même cette époque, un volume de Poé- ay.mt été remerse, a propos d'un projet d'adresse
MM~.r;'ette.tjl85t)et/aC~m;)atM~effMf<ca,présente par M. Sagasta, M Canovas del Castillo fut
chronique du xu*sn'cle(t)'!52,2° edit., 1854). Mais appelé à former un muustere conservateur, le
bientôt il fut en traineters la politique. t)es!852.i) II !8jan\icrl884. Pour s'assurer une nuijoru.e dévouée
fut envoyé am Cortes par la ville de Mataga la m~mc Cttmme hn am idefs d'ordre et de liberté, se con-
anucc,itrecutdes fonctions au ministère de l'mte- cdiaut dans le prmctpe monarchique, il ht prononcer
neur et, <Iem ans plus tard, fut nomme charge la d~solution des Certes, et les nomelles élections

CANIKA(Luigt),arctutecteeta!<'heo!ct~ietiat)en,n6
C&NHING (Chaile~)ohn CA~'o~c, 1" vicomte), nnjr
à~asafte23octutH(;l'?9j,mortàt'toicnccJel7d'Angleterre, né le ~~dëeeInb[e t~l2, mott )o 17jU)n
octobre tSMEdit.t-! 1~2 Ldtt 1-5.
CANINÛ

,ju..
[nharies-Lucim-Jutcs-lament Bo~Mm-t:, ~CANNON
nnnceM),hommepf]ht)qu€]t.l]tenetba~;intïiatutj-
!i',te.ncararj!)<)Mma)ttMmo!ta)'dii<ioi!9jui)-
tctiSMEftHl- mai
le 24 1803 inoitù
(ttobert), ~t~rat anglais, néenl811,mottt
ât-'t))hfhton< teSavrit~M.ELht
CANONGE (dules), poète frinei,s,@,n6 à Nimes, ]0
30matst8!a.mûrt.')eHjna)stt~O Ltht ~-t
lui furent favorables. Il faitht pourtant quitter le et fut charg-é d'organiser avec les debris des bandes
ministère au mois de juin 1885, par suite de son carlistes un bataillon pour la légion étrangère.
refus de laisser le roi Alphonse Mtaitervisiter la De retour en Afrique enJ84Ï, ilsedtshnguapar
province de Xurcie. ravagée par le choléra. Le roi son sang froid et son active énergie dans les expé-
dut céder devant une menace de démission, et le ditions aventureuses qui im furent confiées, notam-
jn'esident se transporta lui-même sur le théâtre du ment au col de ~!onzaiH; )) commnnda un batadion
tléau, avec le mulâtre de l'intérieur, pour organiser de chasseurs à pied, puis le 64° de hgnc, et, a la tète
les secours en faveur des victimes. Avant I.) hn de de ce dernier corps, reduisu à néant. I.i rchelhonde
)'année, le roi mourait, et sa veuve, la reine tiane, Bou-~aza et des tribus du Bas-Dhara: l'autre de
prenait la régence; le lendemain, pour assurer Sidt-h.aufa lui ht. surtout beaucoup d'honneur. Huit
l'entière liberté politique du nouvel ordre de choses, mots de luttes opiniâtres et sauvantes lui valurent
les ministres remettaient leur démission collective le grade de colonel (8 novembre 1847~ en cette
et étaient remplaces par un nouveau cabinet Sagasta qualité, il dirigea l'expédition contre Ahmcd-Sglur.
(26 novembre 1885). Le même jour, M Canovas del s'avança jusqu'au défile de Djerma, ou l'ennemi
Castillo était élu président de la Chambre par s'etatt'retranche, le battit et rentra a iîatna en
222 voix contre 112, donnees a M. Romero Robledo, emmenant deux chcihs prisonniers. Après avoir
et inaugurait son entrée en fonctions par un eloge commande le 2" régiment de la légion étrangère, il
funebre du roi Alphonse. Comme chef de la droite futims a ]a tête du 5~ zouaves, qu'il conduisit avec
modérée, il se vit plusieurs fois en butte a une le même bonheur contre les Kahyïcs et tes tribus
bruyante impopularité, au commencement de no- du Jurjura- Quittant ensuite Aumalo (novembre
vembre 1888, notamment, les manifestations des 1849), )1 delura Bou-Sada dont la garmson etaït.
étudiants de Setille contre lui prirent presque le b]o()uce, ruHfa le gros de l'armee devant Zaatcha,
caractère d'une émeute a l'occasion des réunions de et monta un des premiers a l'assaut de cette ville
conservateurs qu'il organisait dans cette ville, ainsi cette action d'ccht lui valut la crotï de comman-
que dans plusieurs autres. Cependant, en ~890. un deur de la Légion d'honneur (10 décembre 1849).
revirement du reglme parlementaire le ramena au Rappele en France l'année smvant.e, if. Certam-
poutou', et le 5 juu]et, )I pnt la présjdence d'un Canrobert s'attaclia à la fortune du prince Louis-
cabmet conservateur qui remplaça le niinistere Napoléon, qm le nomma géneral de brigade [15 jan-
Ifbérat de M. Sagasta. Ilne des prtn'e~pates prfOKeu- vier 1850), le prit pour cudG de camp et 1m donna un
pations du gouvernement espagnol, sous sa dn'ection, commandement a Pans, où ]) s'employa energique-
fut de détourner par une pohDque economique ment a repruncr les tfntHttVfs de résistance qui
nouvelle les ruineuses conséquences pour le com- sm~n'fnt le coup d'Etat. Quelques semames plus
merce espagnol des mesures douameres de pro- tard, u fut cliar~c. avec des pouvoirs très etendus,
tectïon ou de prohtbition prjses par la France et les de parcourir les départements et d'y étudier la
autres Etats étrangers. Vers le 20 novembre 1891. situat]onpohhque- Le 14 janvier 1853, il fut promu
des conflits d'ordre secondaire amenèrent, avec la gênerai de dntSton.
démission du mimbtre de l'intérieur, la retraite du Lorsque la guerre fut declaree à la Russie,
cabinet, mais M. de Canovas, charge par la reine M. Canrobert, qm avait adopté ce dcrmcr nom,
d'en former un nouveau, panint, après une crise de quitta le camp d'llelfaut et prit le commandement
quelques jours, a reconetiLuer on grande parité de la 1" division de t'armée d'Orient (mars 18S4),
l'ancien (25 novembre). qm, a la suite de la malheureuse camp.tgne de la
M- Canovas del Castillo, à qui le roi Alphonse Ml Dobrutscha, fut St effrovablement decunee par le
a confere la Toison d'Or, en récompense de ses choiera. Plus tard, il appuya de tous ses efforts
bervices, avait dû a ses travaux personnels d'être l'expédition de Crimée, soutint, au passage de [Aima,
admis, en 1MGO, dans l'Académie d'histoire et, en le prenner choc des Russes et, maigre un feu tres
1867, dans l'Academie royale espagnole. Outre les vif. s'établit sur les hauteurs jusqu'à t'arrivee du
ouvrages de jeunesse que nous avons cites en com- général Forey; blesse au bras par un eclat d'obus,
mençant, il a publié une ~'s/M'?e <~c/<? décadence u n'en resta pas moins au feu jusqu'à la îm de la
de ~pag'tte ~~MM l'avènement au trône de Phi- journée (24 septembre). Deu\ jom'a après, le mare-
~pyc ~tt~M'a mort de CA<M qui a été chat Samt-Arjiaud. qut sentatt sa ïm prochdijje, lui
considérée comme une des belles compositions his- remeLtatt le commandement en chef, ainsi que. le
toriques de notre temps, et une importante mono- lui préservait une lettre confidentielle de t'Empc-
graphie biographique consacrée a l'un de ses oncles, reur en date du t2 mars précèdent. Le nouveau
Estebanes Calderon, sous le titre de Ë/ ~o~/arto commandant marcha aussttôt sur Seba~topoi, fit con-
(Madrid, JS88, 2 vol.), où 1} développe ses propres strun'c plusieurs batteries, ainsi qu'une prem~re
idées sur la politique étrangère de l'Espagne, n parallèle, et ouvrit le feu le 17 octobre; mata, ayant
a collabore a divers recueils et donné notamment reconnu Jt'tmposstbfhte de s'emparer de place par
<< la /iefMftt MpftMo/a une série d'articles destines un coup de mani, n entreprit, au nnheu d'msur-
à être réunis sous le titre de Problèmes coH<~Mt- montables obstacles et dans une saison des plus
porains. Des études littéraires de M. Canovas, il a rigoureuses, les gigantesques ti'tivau\ qui en
ete traduit en français par M. Magnabal un volume amenèrent l'mvcsUssemcnt complet. Cette première
sur le V/e espagnol contempor.nn (!88o). période du stege. la plus pemble, fut signalée par
la sanglante batatlle dtn~ermann (5 novembre), où
CANROBERT (François CERTAIN-), maréchal de d fut blesse, les combats de Balaclava et d'Eupato-
France, sénateur, né a Saint Cere (Lot), le 27 juin na, renlevement du Carénage et les continueUes
1809, d'une famille originaire de la Bretagne, est sorties de l'ennemi. Par sude du refus de lord Ra-
his d'un officier de l'armée de Conde. Admis eu 1825 glan de coopérer au plan d'attaque propose par
a l'Ecole militaire de Saint Cyr, il en sortit, en 1828, M. Canrobert, ce dernier, dont la situation était de
en qualité de sous-lieutenant au 47' de ligne, devint jour en j~our plus embarrassantev<s-a-us des aUie&,
lieutenant en juin 1832, et s'embarqua, en 185j, résigna,le 16 mai 1855, le commandement en chef
pour l'Algérie, ou tout d'abord il prit part a l'expé- cnt.t'c les mains du géneral Pehs&ier, et reprit, sa
dition de Mascara: puis il assista successivement a place a la tête du 1~ corps. A deux mois de la, il
la prise de t'iemcen, au, combats de hidi-Yacoub, quitta la Crimée et, l'année sunante, il fut elevé, en
de la Tafna et de la SiHah. Capitaine en avril 18S7. il même temps que M'M. Bosquet et Kandon, a la df-
se trouva au siège de Constantme. fit partie des gmte de maréchal de France (t8 mars 1856).
colonnes d'assaut et reçut sa première blessure sur An commencement de 18~!), le marechfn Canro-
la brèche, a côte du colonel Combes qui, avant d'em- bert reçut le commandementdu 5° corps de l'armée
pirer, le recommanda au maréchal Vallee. Décore des Alpes, et ht: partie de l'c~pecbtion d'Italie. A la
de la Légion d'honneur, il rentra en l'rance en 1839, bataille de Magenta, n courut personnellement de
grands dangers; te sort de celle de Sotfenno, où il 140 voix sur 583 votants. Après la mort de M. tïen-
était charge de protéger notre adc droite contre rnessy, senateur de la Charente, il accepta la can-
t'attaque éventuelle d'une colonne autrichienne, didature dans ce département, et fut élu, le 9 no-
dépendu un instant du mouvement qu'il eut fa're vembre 1879, par 313 voix sur 480 votants. Au
pour porter au general ~et le secours dont eetut-ci renouvellement triennal du 25 janvier 1885, il a
dvait besoin. Senateur de droit, en qualité de ma- ete réelu, le second sur deux, par 495 voix sur
réchal, itvota, le 6 mars 1861, contre l'amendement 872 votants. Sous l'Empire, il avait fait partie du
favorable au maintien de la puissance temporelle Conseil gênerai du Lot.
des papes. Au mois de juin 1863. Il eut le com-
mandement du camp rie Chàlons. Le 14 octobre de CANS (DanieI-Hyacinthe-Léon). éditeur bele, an-
la même année, il fut nommé au commandement cien deputé, né à Bruxelles, le 10 février 1803, a été
du 4° corps d'armée a Lyon, en remplacement du l'un des chefs de la maison Jfe/tHë et Ca~, qui
maréchal de Castellane. s'est fait une si grande réputation par la contre-
Mis a la tête des troupes et des bataillons de façon des hvres français. Prieurs lois élu depute
garde mobite réuni-, au camp de Châlons, au moment de Bruxelles depuis ~845, il appartint toujours au
de la déclaration de guerre à la l'russc, le 15 juillet parti libéral. En 1855, i) s'éleva ~nernent. contre
1870, il fut bientôt obhge de quitter une situation le traite relatif à la propriété )itt~ratt'e conclu entre
que son impopularité auprès des mollîtes de Pans la France et la Belgique. 1) déclarait que supprimer
et t'indiseipime de ces soldats improvises lui ren- la contrefaçon, c'était compromettre l'existence de
daient mtolcj'.ibïe. ~ommé chef du 6" corps d'armee, la librairie'bel~e. Il quitta peu après la Chambre
d accepta, après te désastre de Forbach, de se des représentants,et reçut, vers le même temps, la
ranger sous les ordres du maréchal Bazaine, as- croix de l'ordre de Léopotd.
sista aux combats autour de Metz, et prit, les 16 et
18 aoùt, une part importante aux combats de Saint- CANTANi (Arnaud), médecin italien, est né, d'un
t'rivatet Gravelotte. Enfermé dans Metz. et après la père italien a Ha'mbach (Bohême), le 15 février
capitulation du 29 octobre emmené prisonnier en 18~7. Il suivit. les cours de médecine a Prague et
Allemagne, Il retint en France tors de Li signa- fut reçu docteur en 1860. Appelé en 1864 à la
ture des prehnnnaires de paix, et fut reçu favo- chan'e'de matière médicale à l'Unnersitn de Pavie
rablement par M. Thiers, a la disposition' duquel et attache, en i8C7, au grand hôpital de Huan,it il
il s'etait empressé de se mettre. !t demanda et passa, l'année suivante, à l'Cmversité de captes
obtint l'autorisation d'assister aut funerarlles de comme professeur de clinique médicale. Membre
Napoléon III, en sa qualité d'ancien aide de camp du Conseil supérieur de l'instruction publique et
(janvier 1875). Au mois de juin, )) donna avec un de celui d'hygiène. U a eté élu correspondant de
certain eclat sa démission de membre du Couse)) l'Academie de médecine de Paris en 1888.
supérieur de guerre dont il faisait partie depuis le Rédacteur du journal médical le ~oryaynï jus-
5 octobre 1872: on attrdtua cette décision a la sur- qu'en 1886, puis directeur du C~t'HO~ tH<e~as~-
prise qu'il ressentit de voir appeler au comman- H~/e delle scienze m~~cAe, le docteur Cjntam a
dement de l'année de Pans un simple général de publié de nombreux mémoires et ouvrages dont
division. Il fut question de le placer a la tète de quelques-uns ont été traduits à l'étranger. T\ous
l'armee de Versailles, mais cette proposition fut citerons Sur la J~rt~eH<!yM~ de ~'At/t/t'o~MM*
repoussée Ipar le Conseil des ministres a la ma- (Sulla Terapia delle idropisie. tapies 1865) J~-
jorité d'une voix. MM~/ de ma/~re M~~ctt/e et de ~apcM~~Me
SoUictté a plusieurs reprises par le parti bona- (Man. di materia med. terap.: Milan, 18CC-Î877, 7,
partiste d'accepter une candidature dans le depar- 2 vol.) 3fa~KC~ de pAarwaco/uote c~HïyMe (Mdll,
tement du Lot, le marechal Canrobert avait toujours di FarmacoL clmica, 1885-1887, S~ol.). H .1 etc tra-
dechne cet honneur bien qu'il dectarat < pro- dmt- de ~u en français par le doc~ur Charvct. le
fesser, avec un profond respect pour l'Empire Dto/e NMcr~ son ~-a!<6HiCM< diététique (1876,
tombe, sa foi dans tes institutions tutetm-es de son m-8). Ses etudes sur les maladies infectieuses,
origine et d.m~. l'expression directe de la volonté la malaria, le typhus, le cholera, et sur leur trai-
nationa)e,< il estimjitque tesluttes de la parole étaient tement préventif, ont ete traduites en allemand..
trop dangereuses pour les « enfants dei'armeea.Mais,
f
lors des élections senatoriales, sa candidature lut CANTÙ (César), historien itatien. né a Brhio, dans
bruyamment annoncee et, quoique le maréchal le Milanais, le 2 décembre 1805, fut élevé à Sondno,
Cam'obert ait cru d'abord devoir protester, par une dans laYattcliue, et devint, iidix-hmtnns, professeur
lettre adressée à~t. Itaeutjens, la presse conserva- de l)tteraïure au collège de cette viHe. De là il se
trice ta présenta comme particulièrement agréable rendit à Corne, puis a M~an, où a a passé une partie
à M. de Mac-Maiion. forte sur la liste du Lot, il fut de sa vie. Il embrassa la cause hberale, et ses
elu au second tour, te premier sur deux, par'!t2voi\ Réflexions ~Mr~~M~otfëde la Lombardie au xvn~f~
sur M5 électeurs. Il siégea dans le groupe de c/e (Ha~ionamenti sulla storia Lombarda del secolo
l'Appel au peuple, et ne prit la parole que tors de xvn'; Milan, 2' éd., 1842-4~) le firent condanmerpar
ta discussion du service des aumôniers de l'année, la jubtice autrichienne, sous prétexte de conspirn-
et de cette de Li loi sur l'organisation militaire (no- hon. a une année d'emprisonnement. Pendant s.)
vembre H!7()). Il vota la dissolution de la Chambre (.apHutc, il compobaun roman historique ~ar</Af-
des deputes le t6 juin 1877, Pendant la crise qui ?'~a ~MS/c~ (Florence, 1855), qu'i) écrivit, dit-on.
suivit l'acte du lU mai, ou le représenta comme avec un cure-dent et du noir de fumée. Des chants
ayant eu des eutremes avec M. de Mac-Mion, qui reh~teux ou le sentiment de l'independancenational
aurait même un moment songé a lui confier ta pré- s'afheaun vif amour de l'Eglise catholique; un poème
sidence d'uu cabinet, à la suite des etechuns du pah'iohque, ~Mû o Legua LoMt~ar~~j' des Lec-
14 octobre M. CanroLert était à peine remis d'une ~M?-~ a /'MM~e de la ~CM~CMC (Letture gio~anili},
longue inataftie, torsqu'itfut désigné pour assister auf propagées en Italie par plus de trente éditions et
obsèques de Victor-Einmanuet (janvier 1878). Lors des umtécs en France par Mme Amable Tustu; des arh-
élections du Sjanvier t87H pour le renouvellement cles de littératureet d'histoire pubhés dans la
p.u'tiet du Sénat, it n'obtint, dans le Lot, que fecfî t~ft~ttMM, dans i'h~tCH~we de M'Lm. etc.: tous

CANTACtJZENE (le punce Constantin], homme d'Etat député, né à Amboise tindt'e-et Lon-e), le 27 jum 1810,
roumain né vers MK), mort le M niai!, M75. Edit tno) t à Pan' le ~7 Mvne)' ~88~. EdLt. 1-5.
)-i
CANTERBURY(Charles-JohnMANNt.Ks-SuïTott. 2* vicomte),
pnir d'AnErletPirn, né en 18t2, mort le 14 mars 1869.
CANTAEEEL (Felix-t''rancots-jMn), littérateur fran~a~. hd.t. 1-4
ces travaux, qui popularisèrent le nom de M. Cantu, franco-prussienne, il suivit son beau-pure dans sa
le rattachent à l'école romantique italienne repre- campagne des Vosges.
sentée par )Ianzoni et par S~vio l'ellico. Entraine dans le mouvement irrédentiste,
Son t)ij'epr)ncipa) c~t l'~s~ot~e t~m~rse~p ()845- M.Canxio se mêla, en mai 1879, aux troubles de
(840, H) vol. m-8, 2" edit. française, -1854-~859; Gênes et, à la suite d'un long procès, fut con-
nouv. editton, d;te parisienne, emjerement revue damné, en première instance, pour rehelhon
sous tes yeux de l'auteur, 1884 et suiv.), traduite en contre la force publique, à trois ans de prison:
anglats. en allemand et en français monument con- peine qui fut réduite à trois mois par la Cour
sidérable, malgré ce qu'il Lusse desirer aux penseurs d'appel, et qui lui fut enfin remise par le décret
et aux ('r'udftn, et dont l'esprit de parti a encore d'amnistie ~fjférafc du 8 octobre ~88U. Le nom de
favorise le succès- L'auteur, qui n'aime pas Voltaire, M. Canzio a été rappele, avec un certain eclat,
a cru servir i'ttahe en deprectant le xvm" siècle et en France, au mois d'octobre 189], a l'occasion
la France. Le même esprit mspn'e son ~jf~c de de la sotcnneUe inauguration du monument de
la ~~t-c~Mfc ï~a~c/t~c (1851), son /.ft~(~rcf~fë~ Ganbaldi à ~ice il y ~mt représenter la fjrniUe du
dernières ttttnee~. traduite en 18~ par M. Amedee héros niçois, s'associa par sa présence et par ses
Renée, et son Hutoire des 7~s. traduite sous discours aux mamfestations internationales en
ses yeux par M. Arm. Lacombe ~8j9, tomes t-tH), l'honneur de l'union mtime entre les deux pays,
les ~r~Mea ~'J~a~e, traduits par M~[. Dfgard et et, sans contredire à l'incorporation définitive de
Martin (1866-1871, 5 \ol. in-8). H. Cantù était de ISice a la France, aflirmee hautement par le mi-
l'école qui, mettant dans la papaute l'espoir de l'Ita- nistre M. Rouvier, il borna ses protestations irré-
lie, ramenât par t'absorptton de l'Etat dans l'EgItse dentistes a la s rentrée de Trente et Tneste dans
et de la politique dans la rehgion, la révolution vers la famille italienne ?. 11 fut alors question de la
le moyen âge. U fut, par exception, autorise à as- promotion de 31. Canzio au grade d'officier de la
S)sf.er aux séances du Concile en 1860 et nomme Légion d honneur, dignité que des raisons particu-
historiographe de cette assemblee. Maigre la part heres de famille ne lui permirent pas d'accepter..
qu'il avait prise, en 18~8. à la cause de l'mdépen-
cmnce italienne, sa popularite subit une éclipse, CAPECELATRO [Alphonse), prelatet écrivain ecclé-
lorsque les evenements pohtiques dépassèrent le siastique italien, ne à MarseiDe, le 5 fevrx'r 18~4.
mouvement de ses idées. JI a été nommé surinten- appartient à la famille patricienne de Naples des ducb
dant des Archives de la Lombarde. M. Cantù, corres- de Castropagano. Il ht ses etudes à tapies, entra,
pondanE de l'Académie des sciences morales, depuis en 1840, dans la Congregation de l'Oratoire et devint
18GH, eu a etc clu associe étranger, en remplace- supérieur de cette congrégation en d8C6. Nomme
ment de Leopold Hanc, ie 22 décembre 1886. prelat de la maison pontificale, bibliothécaire du
Il a donne encore deux. petits traites de morale Vat)can en novembre 1880, archevêque de Capouc
populaire Z~M ~!so ~MOM cor et .PtM'ïo en 188d, il a ete elevé à la dignité de cardinal de
l'ordre des prêtres, le 25 jumet 1885.
~'ïoto~er~c' (le Cainet d'un ouvrier), sorte de ac-
lion autobiographique: le second a été traduit en NgT Capecelatro, l'un des principaux écrivains
français (1885, m-18); les TreM/c~rHt~rM ~njtee~, religieux de l'Italie, a publié Histoire de sainte
t848~t878. édition francaibe, revue par l'auteur et C~AcrïM<? de 5~e/!Hc la 7*~aM~~ son <eH~
précédée d'une étude sur sa vie et ses œuvres ()880, (Storia di Santa Caterina da Siena, etc., ~856). tra-
m-8) ~cefart~ et le droit pe)!a~, annote par Jules duit en français (1863, in-18J; la Jfc~ Dieu (la
Lacomta (1885, in-8]. Il a ete publie par M. Xavier Madré di Dio~, traduit en français par Mme Cravcn
de Ricard un ~rA/~ de ~A~o~'e universelle de fî863, in-18] ~eco~tï~ /'ûro~tiMy~M (2 vol.);
César CM<M (1883, 2 vol. in-18). les JT/'?'eM)'s de ~ena~ [Gli Ërrori di Renan), suivi
d'une tïe~e~Ma (2vo).i; ~'cr~s ~t~~r.M.ï'
CANZIO {~), patriote italien, né a Cènes en
1837, suivait la can'iere commerciale lorsqu'il de-
et sociaux
c< socMM.c (SCrItlI (2 rehgiosi
(Scritti varii re sociau) G~<~<on6
Igiosi ee sOClah); Gladstone
e~~t~ëcre~ du Vatican (Gladstone eglicfïet.ti.etc.),
vint le devons compagnon de Garibaldi, dont il par- la ~oc<)'~Kc du C~Ao/tCM~e (la Dottrma cattolica,
tagea les plus pénUeuses expéditions. En 1859, au 2 vol.) Vie de saint PAt~ue de A'er!, traduit en
milieu du soulèvement genéral contre la dommatton anglais ~82, 2 ~ot. in-8).
autrichienne, il organisa la phalange des carabt-
mers génois, a~ec laquelle li prit part à une foule CAPMAS [Charles), jwisconsulte français, né à
de combats, pendant la campagne victorieuse des Gourdon (Lot), le 17 septembre 1818, commença ses
troupes françafses et piémontatses, refusant tout etudes aux lycées de Toulouse et de Cahors et les
~rade dans 'l'armée régulière- Après la paix de acheva à Pans, au lycée Louis-te-Grand. Apres s'être
VuJafranca, qui arrêtait brusquement dans son cours occupe a la fois des sciences et des lettres et avoir
l'oeinre de l'affranchissement de l'ttahe, M. Canzio remporte un prix de physique au concours général,
~e joignit a l'etonnante expedition de Ganbaldt en il fit son droit et fut recu docteur. D'abord suppleant
hicue.dite expédition des « Mille f, et fut griève- a la Faculté de droit de Toulouse {i8H], il fut appelé,
ment blessé a l'assaut dePatenne. Après l'amie~ion en 1852, a celle de Dijon, où il a successivement pro-
du royaume de tapies, il refusa de nouveau les fesse les cours de droit romain et de code civd
grades, titres et peiibions qui lui furent offerts par Aommc recteur de l'Académie de Grenoble à la fin dr
Victor-Emmanuel, et sm\it Ganba]di dans sa 1878, )1 devint, en mai 1879, recteur de celle de Caen,
retraite à Caprera. Le 26 mai 186t. u épousa ]a passa, en novembre 1880, à celle de Toulouse, et fut
fille du libérateur, Teresita, qui av:ut acquis une admis à la retraite l'année suivante. Ha été fait che
notoriété dans la légende gjnbaldienne; puis il vaher de la Légion d'honneur le 10 février 18?7.
reprit la carrière commerciale. Pendant la guerre M. Capnias a publie plusieurs travaux spéciaux,

CpMBTI (Phtlnppe) publncrste ethomme pohuque Ua- GAPENDU (Urnes~), romancier et auteur dtaout.ique
hen, ne à Bologne, 1" avnl 1802. EdiL i-t francs, ne le 18 mal 182G, mort en mat t8G~. Edit. 2-A
CAP (Paut-~ntûjne CR~~cAf, dtt), naturanste françats, CAPITAINE (tJit-sse), btbtMgraphe be)ge, né à Lf~c,
né à Maçon, te 2 a\rit 1~88, mort à Panb, le il novembre le 2i. dÉ<:embre'd828, mort a konie, le 5i mats 1871
t877. Edit. i~ û
Edit 1-5
CAPECELATRO (Victor), compositeur italien, né à Naples,
te26f~ner i8J5, mnit Florence, le 7 octobfe 1874 du précédent, né à Opteew, le
CAPITAINE (Féhx~. père
Edtt. 5. 6jan.vter-t80~,mortaLœgc,ie'Ha\rul87~Edtt 1~.
CAPErïG'JE Jean-D.jpttste-nonoré-Raymond), htstonen CAPO DE FEnîM-IDE ~Jcan-Ga~np! CAppoï, ou), pubhciste
français, ne à Marseme en 1802, moit t'ans, !e dé- français, ne aux AntlUe~ en 1800, mort en décembre
cembre <87~ Ëdft -t-5 1863' Edit. t-3
notamment des memoires judiciaires dans des procès la tète de l'administration de la marine et comman-
importants. H a traduit de l'allemand De la Pro- dant
< en chef de la flotte, ce qui determinala démission
cédure c~'i/e et ~cs actions chez les ~ma?'HS, par de
c plusieurs officiers superieurs de la marine, mé-
Keller (1870, m-8), Il a, en outre, attaché son nom contents
c de voir à leur tête un général d'infanterie.
à la découverte de Lettres inédites de .t/MM de S~t- Quoi
f qu'densoit,M.deCaprmntpreuve,dans ces
~tt< (1876. 2 vc!. in-8), qui ont complète et rectifie nouvelles
] fonctions, d'un grand talent d'organisateur
sur bien des pomts l'édition dennitive donnee par et,
< pendant les cinq ans qu'il passa à la tête de ce
Adolphe Régnier et de Momnerqué, Ce recueil a ete département,
c Il poussa activement la construction
couronne par l'Académie française. des
< bâtiments et des torpilleurs, la defense des
cotes,
c etc. En 1888, le commandement en chef des
CAPOUL (Joseph-Âmedée-Victor). chanteur fran- fforces navales ayant été séparé de l'office imperial de
çais, ne a Toulouse le 27 février 1859, fut admis au la marine par ordre de l'empereur Guillaume 11,
Conservatoire en 1859 et y suivit les cours de Revial. M. 1 de Capnvi, qui était oppose a cette mesure, donna
pour le chant, et de )!ocker, pour j'epera-conuque; sa démission, et reçut le commandement du 10" corps
il remporta, en 186C. deux seconds prix dans ces d'armee < à Hanovre (18 juillet 1888).
deux classes, et en 18G1, un premier prix dupera- Par un coup de fortune inattendu,le général
comique. Après des débuts assez obscurs dans le Capnu ( fut appelé au poste de chancelier de l'Em-
Chalet et dans la Fille du ~~c~, il crea quel- pire.ilIeniimd,ipreslareti'.iiteduprnicedeDl&-
1
ques rôles dans des ouvrages d importance secon- marck,
J le 20 mal 1890. Dans la session du Reicbstag.
daire et ne conquit reellement de notoriété que il eut aussitôt a soutenir la demande de nouveaux
dans Vert-Vert, de t!. Offenbach (1869), et surtout credits( pour l'armee, qui lui furent accordés. Sous
dans le Preneier Jour de Gnreheur d'Auber, qui lui l'administration
1 de M. dcCaprni, le régime intérieur
dut une bonne part de son succès prolonge. Matgre de l'Allemagne s'estsensiblementrelâche de son
]a situation brillante qui lui était ofrerte a Paris, où ancienne rigueur, sauf, pendant la première année
ses avantages physiques n'étaient pas moins ap- du moins, dans l'Alsace-Lorrame. L'etat de siège
precies que sa voix, M. Capoul préféra accepter cessa a Berlin les lois d'exception contre les socia-
des engagements plus fructueux à l'étranger et listes ne furent pas renouvelees; les procès pour
partagea les triomphes de Mlle M)sson à ~ew-Ycrk offense au chancelier furent abandonnes; l'usage
et à Londres. Il aborda alors les rôles du grand de leur langue nationale fut rendu aux provinces
répertoire. Asse: froidement aceueiHi. lors d'un polonaises, dans l'enseignement des écoles et de
retour à Fans. dans .Mar<Aa (1873), il retrouva l'egbse;ennu,dansl'Alsace-Lorrame même. à fin
toute sa vogue dans l'interprétation du rôle de de septembre 1891, les formalites des passeports,
Paul, dans Paul et ~M'~mte. de M. Victor Masse jusque-la si rigoureuses, furent suspendues. D'autre
(Théâtre-Lyrique, 187R). Deputs, il organisa une part, M. de Capnvi s'attacha a conclure une série
troupe dont il fut l'imprésario, et reparut avec elle de liaites de cmnmerce, formant, contre le sv<;h~me
dans les ~Ma?t~ de Vérone, du marquis d'tvry, protectionniste de la France, une sorte de blocus
représentas à la salle Ventadour en 1878. Après une européen. Il en fut reeompen&é par le titre de
periode de retraite dans le Midi, M. Capoul reparut comte en décembre 1891. Au dehors, le chancelier
au Théâtre de ]a Renaissance, en 1881, dans le ~nts, accompagnant l'Empereur dans ses voyages, a ete
opéra de !IUe Marguerite Ottagmer. mêle aux diverses negociations et conférences rela-
tives a la triple alliance, base de la politique impé-
MPR!Vt (Georges-Léon DE cMRtRA DE Mo~TEeELu. riale.
comte m], genéral prussien, chancelier de l'Empire
allemand, est ne à Berlin, le 24 février 1831. Après CAPTiEH (Etienne-François), sculpteur français,
avoir fait ses ctudcs au gymnase ~erder, il s'enga- néaBaugy(Saône-et-Loire),)e''7mars 1840, fut
gea, en avrit 1849, dans le régiment de grenadiers élevé d'Aug. Dûment et de Bonnassieu\ et débuta au
de l'Empereur François, fut promu officier en 1850 Salon de 186" avec un fftM;f-, plâtre, reproduit l'an-
et entra alors à l'Ecole mliitan'e. Lieutenant en 1859 née suivante en bronze et acquis par le ministère
et capitaine en 1861, il fut attache à l'Etat-major de l'instruction publique. Il a expose depuis :J~c!M
général et fit la campagne de 1866 contre l'Autriche. Sczooh (1872), .fMxfetjMdtf/i trMM~/mnfe (1873);
comme attache a t'Etat-major gencral du t" corps Vénus et T~tOt! le mtMH~'oM (187o); la Rosée
d'armee, avec le grade de majur. A la paix, il passa i)817); DM)te(1880); f.EM;rt<Jom;!]t[;eM-etf~t<-
à l'Etat-maioi, de la garde roy.i)e. Désigne en 1870, <t/aif<!(1888);j.)Mt~~ee!'(188it);sanscompter une
par le feM-maréchaI de MolAe, pour chef d'Etat- centaine de bustes et de médaillons. Il. Laptier a
major du 10" corps d'armée, avec le grade de heu- obtenu une médaille en 1869, une médaille de
tenant-coionei, n prit part aux opérations de ce corps, 2* classe, )8'!2, une médaille d'argent et la décora-
sous Metz et suivit l'année de Fredenc-CIniriGS sous tion de la Légion d'tioniieuraI'IiïposdionunivurseUe
Orleans et sur li Loire. Promu eolunel en 1872 et del88o.
nomme chef de division au ministère de Li guerre,
t
il y resta jusqu'a sa promotion au grade de general- CARADEC (Albert), ancien deputé du Morbihan.
majoren 1877 et reçut alors le commandementd'une Avocat au barreau de cannes et cnnseiHer général
bng.ide a Steltm. En 188 ). i) commanda une brigade du 'Uorbihan pour le canton d'BIven, il fut porté sur
d'infanterie de la garde a Cerhn et après sa promo- la liste monarchiste du dùpart'mcnt aux élections
tion au grade de heuten.int gener.d en 1882, la du -t octobre 1885, faites .niscrutmdep.ntementat,
30' division d'infanterie a Metz. En mars 1883, u fut et fut élu le dernier sur Imit, par 59902 von
appele au secrétariat d'Etat de l'office impérial de la sur "3 057 votants. !1 ne s'est pas ivuresmté am
marine et fut, cette occasion, eleve d emblée au élections générales par scrutin d'urrondissenient
grade de vice-annrat il se trouvait ainsi du coup a du ;? septembre 188U. “
CAPOCCI DE BELMONTE (Ernest), astronome italien, né tnL,n/'àf\<'p!M,28n(netnbiel787,niuitjl'iirts,lc
~JudietItfM.t.tht le
à hcinnco tNaptes), ie ? mars t7!)8, mort à Capodi-
)nonte,telOjamierM6t.Efiit 1~.
1-5.
CARMMt. (Mgr. Jean-Augustm-Emne). prêtât traneats.
Labm({ii~ies(ta;n), le 17 aoitHMt, moit4 AH)t, le
n~ii
CAPPONI (Gino-Atc~atidre-Joseph-C~st~t'd,mar~uis~, Mjuittet IS~.Edit.g.
5,
homme detat italien, né à tlorence, le Il septeurbre CARA6nEL (Clément), pubtiCtSte français, né t Mazamet
1792, mort dans cette t'itte, le 3 tettier M76. Mit. 1-5. (Tarn),teS'nnveintMe~Hm,tnottàl'~ns, le 21 novembre
1X8~ ËdLt. t-S.
CARAFA DE CuMmANO (MietMi i!emi-Francois-\hys- CARAMAN j\ictf)r-)toine-<')iai)csItiQL'ET, duc M), n<'le
Je
VincenL-t'aui), composteur frjncais, memLis de ittit-ti- 7<étin.rtStM,Y!'oit)e4jMili!iMh't~.l-
CARAPANOS (Constantin], archéologue grec, né à des affaires étrangéres, le 4 décembre 1878, fut il
Arta d'Eph'e (Ambracie), le 13 mars d8~0. d'une le premier chrétien appelé a cette haute situation,
famille de très riches propriétaires, fit ses études niais il n'y resta que peu de temps, et rentra
au~ gymnases de Jammu, de Corfou et d'Athènes, dans la vie privée. 11 a été nomme, le 50 mai 1885,
et fut reçu docteur en droit dans cct!e dernière ville pnnce des îles Samos, placées, comme principaute
en -18fU.' ALtaclie a l'ambassade turque à Pans, il autonome, sous 1~ souveramete de la l'orte.
rctionca à la carriere diplomatique pour prendre les Un de ses parents, Eticnne CARATithODom effendi,
fonctions de secrétaire général de la Societe générale est ambassadeur de la forte pres !e roi des Belges,
do l'Empire ottoman, le premier grand établissement depuis le 51 juillet 18~.
financier fondé à (~nstant.mopJe, en 1864, pf~' les
banquiers du pays. Gendre du banquier grec Zogra- CARAUD (Joseph), pemtre français, né à Cluny
phos, n fut l'associé de son beau-père, puis fonda (Saone-ct Loiret te R janvier 182t, eleve d'Abel de
une maison de banque que les événements d'Orient Pujol et de M. Ch.-L. Muuer, suivit en outre les cours
l'obb~erent à liquider (1876). La capitale bu dut, de l'Ecole des Beaux-Arts et, après avoir exposé un
pendant cette période, plusieurs créations indus- certain notubt'edt! porh's, se ht counjître surtout
trielles etiinancn'res, notamment celle de différentes par des scènes de genre, souvent reproduites par
ngnes de tram~avs. Membre du conseil superieur
laïque du patrtarcliat oecuménique, il prenait en
même temps une part active à l'admmistration des
(-1847);
dedaM~c;
~7!
la gravure. ~us rappelerons ~'Orar~ des cA~m~s
~'MHee<M~ (18M); la Leçoit
/eD~6t<~erttt~rron~tf, <7HeCMtSïne(185~);
affaires nationales des Grecs soumis à la dommatton la ~~îcjïJec~e-~M~~te~eaM ~e~f-7'/M?tOM; ~a&~
de la Turquie, et s'occupa spécialement de la fon- P/'R~s< ~Mft< Manon Loseaut ~Aes une actnce du
dation d'écoles pour ses compatriotes. Les traites temps {]857): Vf~N~cM/N'/MH ~'A!hahe à 6<M~-
de ban Stefano et de Berlin, en ~878, amenèrent un
changement notable dans la situation de son pays
et dans sa propre situation. Par ses relations a~ec
(~853); Prise
C/Mï!se
~<
Cyr, <~etttH~ Louas XIV; LoM~ Â~~e~ ~Me du ~rrt/

a porteurs (1861)
Mlle de la t~~re;
Retour du grand Co~de
tes diplomates qui les négocièrent, n conti'tbua à après la ~a~tt~~cde ~eMp/ la Signature duco~M~
faire anne\er à la Grece les provinces de l'Eptre et le P~e~~fr-H~ ( t8G5} /MM XVI da/M son atelier de
de la Thessabe. Devenu des lors citoyen hellène, il serrurerie (1863) la Rénédictaon du pn!M; l'Alerte
s'employa a pacifier d~ns sa provmce ït.ftntR t'agita- (1807), tirées du Mariage de Figaro (18t!8);
tion agi aire que l'annexion y avait occasionnée. En Afar~K~~ic~c Madame Royale fx ~tt~cs
même temps, il était élu depute d'Arta au Parlement {'1870) SoM~re~e r~a?î<; ~MJte ~'t//epe'~att~M~
hellénique et y prenait, comme homme politique et rAa~ (1872); D~cMNer (1873); la PerT-Mt-Ac ~874);
comme orateur, une place importante. le D~</< piqué (1875) l'Abbé complaisant (-1877)
Reprenant, dans ses loisirs, ses travam archéolo- le 3/f«/~t a cd: {~878) Soubrette ~idor~M~; Deux
giques qu'il n'avait jamais abandonnes, <! dn'tgea, ~n~ (1880); Pêcheuses (1884). Petzt Déjeuner;
dans ses vastes propriétés de t'Epjre, des Quilles qui Fdeuses ~88~); le ~CM~er ~887); T'0!
de la
le feu (1888); ~iëu~
amenèrent, la découverte des ruines de Dodone, a MMr~6; Soubrette a~M?M<ïH~
Tcharakovista. Une partie des obJets d'art ainsi uns la Leçon de dt~~e fl889) le Pr~~t~mps, ~<p cMïSMtc
au jour fut exposée, en ~878, au palais du Trocadero (1890); /e général Castanter (I8EH). Apres avoir
M. Carapanos a publié un important ouwage Dodone reçu une medadie de 5° classe en 1859, une autre
et ses rM~tes (1878, 2vo[. m-4, p!.]. Membre corres- de'2" classe en 1861, avec rappel en 1805, M. C~f-aud
pondant de la Societe des antiquaires de France et a etc dceorf de la tjcg')OTt d'honneur à la suite de
de t'Institut. archéologique de Berlin, il a ete élu l'Exposition universelle de 1867.
correspondant de l'Acadfiine des beaux-arts, le
26 février 1881. CARETTE (Âiitome-Ërnest-H)ppoI\te), officier et
puuhci-~te françai-), ne le 23 mai 1808, entra à
CARATHÉODORY (Alexandre), homme politique l'Ecole polytechnique en 1828, et prit une part ac-
ottoman, neaCon~tanttiMpte, te 20jutl)eE 1833, est tive, ;M'ec fa pJupart de ses camarades, à larevolu-
le fils du savant médecin et philologue Etienne Cara- tion de Juillet. Incorpore dans le genie militaire,
theodory, descendant d'nne jmcifnne famille pha- il fit les campagnes d'Aigerie. Il entreprit de nom-
nariote. reçut une brûlante instruction qu'il com- breuses rechercheshistoriques surl'Afriqueancienne,
pléta dans les umversites allemandes et entra au et l'Institut accorda des mentions très honorables
service de la Turqiue, comme traducteur. Les memo- a plusieurs de ses mémoires. II fit partie de la
randa diplomatiques qu'il a rediges en diverses cir- Commission scientifique qui explora 1 Algérie pen-
constances le firent remarquer par le grand vtxjr dant les années 18~0, 1841 et 18~2. Apres la Revo-
Sayfet pacha, qui l'employa comme conseiller aux lution de 1848,meleacti\ement am débats engagés
conferences de Constantinople de décembre ~876 et sur la question algérienne, Il se présenta vainement,
de janvier 1877. Il prit part a la conclusion du traite comme candidat républicain, aux elections de la
préliminaire de San-Stefano, et fut, en juin 1878,
Constituante. Chef de bataillon du génie, le 21 dé-
cembre 1852, heutenant-colonel le 2~ décembre 1858,
l'un des délègues de la Porte au Congrès de Berhn.
colonel le M décembre 1883, il fut directeur des
Il fut ensuite chargé des négociations entamées avec
fortifications a Arras, et prit sa retraite en 1868.
l'Autriche au sujet de l'occupation de la Dosme et
M. Carette a été promu commandeur de la Légion
de l'Herzégovine, et fut nomme, a cette occasion,
grand-croix de l'ordre de Samt-Etienne. Minière d'honneur le 26 août 1867.

CARATBÉODORy(Enennc), médecin et philologue, grec, Milan, fe 7 août. 18t3, mort daus cette ville, Je 5 sejt-
n~ à Andrmoptc en 1789. dit.
1-5 tembre 18~. Edit. 5
CARAYON {te père Auguste), hjstorjen français, né ia CARBONNEAD (Achdle), ancien représenfsnt du peuple
Saumnr, te 3t mars 181X, mort à Pott'er~ le 15 mai frança'b. né Lectoure le 23 décembre 1798, mort le
1874 Edit. ~S. 9 jum 1865 Edtt. 1-
CARAYON LATOUR (MaD~-Phitipse-Cathenne-Edmond, CARDIGAN (James-Thomas CauDEMLL, 7' comte BE),
baron DE), ancien reprësenLant du peuple français, né à géneral et pair d'Angleterre, né à Londres le 16 octobre
farjs. iel~jujuet~M, mort dans cette ville, le ~mai 1797, mort le 15 septembret'86~ 1-3.
1887. Edit. t-5 CAREL (Phtitbert-Ftore), genéral français, né à Troyes,
CARAYON LATOUR (Joseph BE), a~r<cu)teur français, m 7 mat 1789, mort à Corbed, le 10 décembre 1859.
sénateur, né à Dordeaux, te 10 août 1826, mort dans cette Èdit. 1-~
ville, le 17 septembre 1886. Edu. 5. CARETTE (Antoine-Auguste), jurisconsulte français, né
CARCANO (Gtutio), poète et romancier itahen, né à à I\iris, le 7 mdi 1803, mort le fevrjer 1885. Ëdit. 1-5
ÏI est l'auteur des ~Mf~M sur la Kabylie propre- PK An de mariage (Ett ar, 1846, 2 vol.), traduit en
U
ment t~t/c (1848-1849, 2 vol. gr. )n-8], et des Re- fifrançais, en 1853; Une Femme c~r/c~eM~ [En nyct~-
cAet'cAes sur fort~tMe et les 3~tpra<t0)ts des pr~t- MiLvinna,1840,2
fi voi.in-8). traduit par )Ille du
fipa~s ~t&tM de r~Me sep/eH~ytOMo/e (1855, Puget
P en 18.')6; j4/m~ ou la Fiancée de O~t~cr~.
gr. in-8). On lui doit encore la Description et d~'t- traduit en français en 1858; nMrot<M de roman,
ti
~t~M de l'Algérie, en collaboration avec M. Wamier tradutt en 1861; Un BrtHant ttMfMCe. traduit en

(1847, in-8); la Nolice c~ca~t'e qui accompagne 1862.
1~

)'.A«as <~c f.4~~rïede L. Bouffard, dresse en partie !i faut mentionner encore de Mme Emuie Carlen,
d'apres ses travuuv: dans la coUcction de r~mers les ouvrages sunants H'aMptMar A'/e~t (Stockholm.
lE
piltares~ue Alger, Tmza Tripoli et le Fe~~arc 11838); /e /t<ytAcn<nH< (t839); GM~a;f iMf/m'm
(1855, m-8), en collaboration a\ec M~ï. Rozet et (183~,Svol-
(1 ui-16); fcs Frètes lait (Fosterbro'-
Marcel Etudes sur /e& <e~ a~~AM~or~Mes, pré- derna,
d IStt), 3 vol. in-16); hB<caef f/c l'église à
ïmère étude: le LcH~ye (1878, m-8); deutteine parties
IJ ) y ~e(R~rhe-in~j~nmgen
/7a~tMta~y hirke-inii,-niiig(,,nillainrn~ii-h~,1840-41,
!tammarh~, 1840-4),
étude: /M«~ra<tûn ('1889, in-8). 11 a fourni de 3 parhes), <e f!ftt')t!e pos~ (Skjutsgossen, 184),
nombreux articles au journal ~Ayer~. 2 \o). in-16); J''<!«< txrHtHy (t8H. in-8); P~~Mif
sur
S) le tac BMfhr (En na)t ~(d Bu])ar-sjœn. 184~
CARLE (Gabton-I!;ppo];te-Eugenc), joui~tahste et 3 ~o). in 16); la Tour de la Jeune Fille (Jungfruc-
administrateur français, est ne à Laon (Aisne) le tornet, t( 1848. 2 ~oi. in-16); <7Mro)H<- de romaH
25 mars 18~3. Ses études tcrmineeSt it donna des (RomanhjeUtnnan, (t 1840, iu-8) Un BeKrtjt.E y<n-h
leçons, etudja tour à tour le droit et la médecine, et (Ett Il iycU~t Part), t85),m-8);~t;Yf)m;Ettr;ckte,
se fit recevoir licencie es sciences. Mêle à la lutte de 1851, 1' 5~n). m-8); te TMicar (Fœrm\ndaren, )85),
la jeunesse rcpubhcaine contre le régime imperial, 2 vol.); Dans ~.rMma<MM (Inon se~ \ecLor, 1853)
il ecnvtt dans le Peuple de Jules balles quelques S Souvenirs de la t'jc ~<a~'ë suédoise, !840-18bQ
articles qui lui valurent plusieurs mois de prison. (J (1878). La plupart de eesomrages ont été traduite
Pendant la guerre de 1870, il s'engagea dans en anglais par un anonyme, et en allemand par d]-
un re- e:
~)m~nt de tig~c, prit part à la campagne de l'armce vers ecrnams, et mséres dans divers recueils.
de l'Est et df~tnr officier. En 1872, il donna sa de-
miss)on, ecrmt dans /eMiCj)~, le Courrier de CARLES[JeaM-Atltouin),scu!pteurfranrntS,né.'t ;a
~ra~ce, etc., et fonda le M/e~ des cot~et~ Ntunt- Gnn G ont (Gers), leM.jud)etl85t, commença set,
cipaux. Nommé, le 13 décembre 1876, sous-préfet de cétudes artistiques à Marseille, alla suivre tes cours
Lectoure ~ci's), il fut destitue au 16 mai 1877. dde l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, en 18!3, et
Pendant la pcrtode qui précéda les elections du entra, e en 1876, à celle de Paris, où d fut e)e\e de
14 octobre suçant., il alla fonder à Rennes le Petit Jouffroy J, et de Iliolle. Il a e;noyé aux Salons annuels,
Breton, qui soutmt avec succès tes candidatures re- ddepuis 1878 la Cigale, acquise par t'Etat pour 1
pubhcaines du département. M. Gaston Carle fut ttlle de Lectoure (1878); le .Wet;dMH/, statuc
choisi comme secrétaire de la commission d'enquête plâtre p (t87S); J&< statue pia~rc ()881); Gérard
parlementaireinstituée parla nouvelle Chambre, le rlde CatM! buste plâtre (1882). ;lf. ~erton, buste
15 novembre 1877, et entra, vers la même epoque, plâtre p (1883) Un Doge t'~tt<M;t, buste plâtre (1884)
au Temps, en qualité de secretatre de la rédaction, une n reproductmn en marbre d'~lM (1887); 7~<oMr
Le 15 mal 1870, il prit la direction du journat repu- dde c/Msse, statue bronze; Po~?'fM/ de woM père,
Mtcam la Paï~, considère comme Forgane de l'EI~- buste b bronze (1888); WHe ~t'f«<t, buste plâtre
see, et qu'il dut abandonner après la chute de (1889); Mme f!<)~ef-Vtc;os, buste plâtre (1800];
t!. J. Grevy, en juin 1888. Il avait ete elu, en t88G, 1f.E«n!e< poème. statue plâtre; Mlle Z~rh, buste
conseiller municipal de la ~iHe de Paris, pour le marbre n (1801), et un assez grand nombre de bustes-
quartier du Val-de-Grâce. 3J. Gaston Carie rentra portraits p aux seules initiâtes. On cite en outre de lui
dans l'administration, comme préfet du Cher, le cune statue de Charles F77 pour l'hôtel de utie de
3 août 188U. U a ete decore de la Legion d'honneur (Cempif~ne, une ~t'ato pou)' celui de Paris et une
le 51 décembre 1885. CerMiide à l'hôtel du Crédit Lyonnais. Caries a
obtenu
c une médaille de 2" classe en 187C, une de
CARLEN (Em)lie ScHNiDT, dame), célèbre roman- 1" l classe en 1883, la décoration de la LégLon d'hon-
cière suedoise, née à Stroemstad, le 8 aoùt 1807, fut neur r en 1886, et une médaille d'or à l'Exposition
d'abord mariee au musictcn rlyggai-e. Après la dis- universelle L de 1889.
solution de cette union malheureuse, elle épousa
H. J.-&. Carleu, hcnimc de loi établi à Stockholm, CARDER (Emiie-Xestor-Joseph), statuaire fran-
qui s'est fait un nom par ses ~o~es (Stycken pa çais, f ne à Cambrai, le 3 ramier t849, fut empto}e
vers Stockholm, 1838), ses /M~~ee& (Romanser de
w bonne heure, comme ornemaniste, à la cathédrale
ur svenska Folkhhet, Ibid., 1846, m-8). etc., et qui deè sa \)lle natale. H passa ensuite à Valenciennes,
est mort à Stockholm le 6 ~udiet 1875. Mue. du-on. d'où
c il fut envoyé à Paris, comme boursier de Cam-
par le désir de ~enir en atde à la pauvreté de sa brai.Pendant
1 le siège, ds'engagea dans les volon-
famille, elle commença de bonne heure à publier ses taires t de Mcntraugc, eombattita Kuzcinat, fut blessé
écnts. Sans abandonner le soin de diriger sa maison, etre''utIajnéda!ttemil)taire.Apresune
c
excursion
elle trouva le temps de composer plus de trente cen Espagne, il rentra, en 1872, à l'Ecole des Beaux-
nouvelles on romans, parmi lesquels on cite /s j'Arts, où il sumt les atehers de Caveher et de Jouf-
Fï~K-owMM (Fideikommisset Stockholm, t84~, froy. 1 H debutd au Salon de 1876 a\ec une statue du
3 vol. in-12), traduit en français en 1857 la Y!Me~c citroniqueur
c Ëngiteï't'o}'~ de Affms~e~t. Il a envoyé
rM<c~) (Rosen pa Tisteiœn,'1842, 2 vol. in-!6), ira- saux Exposittons suivantes h Jff'fmrref~tt, groupe,
duit en français (1877, in-8); ~'Entu~ ~e <e]ie~ deslmé
t au Perc-Lachaise (1877); C;~t«M et la
dejcot (Enslingen pa Johannes-Shserct, 1846,5vol.) j y/cMt're, 1 d'après les Tratailleurs de la mer, groupe

C&REW(Jotm1,sculnteut'a~tjts, !Hi en 178&, !n(nt.tc Ic


30 novembre 1868. Edit. 1-4
CANETON (Wdh.im), roatancter ;r)andais, né à Clo-
gher
e (comté de Tyrune). en t798, mort à Dubhn, le
CARET, (nen[y-Char]cs). économiste amt?r)cain, né à 30]anvierlS<!9.Mit.)-ti
Phdadetphte, te 15 décembre 1795, mort dans cette ~tUe,
le 16 octobre 1879. Edtt. 1-5. CÀBLIER (Pterre-Char)esJoMph), homme pohtnjue
CARIST1E \AnB'uste-~Il'olas), français,
membre de l'Instztut, né à Aval lan ~Yonne), le 6 décembré
fmneats, né à Sens (Yonne) en 1799, mott dans cette
vIlle, le M mars HM. t:d<t. 1-2.
1783, mort le 5 novembre 186~. Edit. 1-5.
CARLISLE (CMn~e-Wdham-fredene Xo~no. 7- comte
CARLA(V)ctor),ancien représentant françats, né & Ca i homme pc'htmnR an~tjfs, n6 le 18a\r~l802, mort
BB),
hors (Lot), le 8 avnt i805, mort le 6 mars )865. Edit. 1- i 5 décembre 166<. Edd. t-t
le
plâtre (1879), reproduit en bronze l'année suivante, gea dans les provinces basques, la Navarre, l'Ara-
g<
et acquis par la Mlle de Cambrai; ~t!ftK<ftiye«eg< g' et la Catalogne. IjC prmce don Alphonse, frère
gon
pierre, groupe plâtre (1881); Fra~rntM, groupe de don Carlos, vint se mettre a la tète des bandes
(1<

plâtre, d'après ;t'eM~!e et le Paralytique de Flo- armées


M dans ce dernier pays; elles formèrent peu à
rian (1885). reproduit en bronze l'annee suivante; peu
p~ des corps importants qui, sans préjudice du
le B' ~tttmoe. buste bronze (1884); Camille jBoK- pillage
pi propre aux guerres de partisans, purent
f~M, buste plâtre (1885); JI.d'~M'Mes et entreprendre
ei des opérations militaires, assieger ou
Mlle J. d'~MtMM, bustes plâtre (1886); la Famille, defendre
d. des places et tenir tête. pendant troi~ -ms,
groupe plâtre; M. JtfHtett. ttty<'H«Mr. pour l'Ecole aux troupes reguheres des gouvernements -ucces-
ai
des ponts et chaussées (1887): jW. Dertout, buste si d'Amedee, de la République et d'AlpIior ~e Mt.
sifs
bronze (1888); une reproduction en marbre du Don
D Carlos, qui s'était tenu dans les départements
des Pyrenees, et qui, tout en restant invi-
groupe de MNeM (1890); Garnie utt~f)Mt-f!cfi fI
français
avait son quartier gênerai aux environs de
/?< buste plâtre (1891), et un grand nombre de sible~
si
Rayonne, entra en Espagne le 15 ju)Uet 1873; il ne
bustes-portraits aux seules initiales, en plâtre, R
terre-cuite, marbre ou bronze. 11. E.-J.t. Carlier a voulait
v~ pas. disait-il dans sa proclamation, <[ rester
obtenu une médaille de 9* classe en 1879, une de les le bras croises devant une lutte héroïque et répa-
1" classe en 1883, la décoration de la Légion d'hon- ratrice
r! D.
neur en 1886, et une médailleétéd'or à l'Exposition Nous ne pouvons suivre ici le detail d'une guerre
unnerselle de 1889. 11 lui a décerne des mé- civile
c pendant laquelle de nombreuses correspon-
dailles d'honneur au\ Expositions d'Amsterdam et dances
d espagnolessignalèrent à l'opinion europeenne
d'Anvers. les partisans de don Carlos comme portant la vio-
lence
h jusqu'a l'atrocité, et les troupes régulières
CARLOS (Carlos-Maria-de-Ios-Dolores-Juan-lsidoro- I'l'mdisciphne jusqu'à la débandade- ~ous nous bor-
Josef-Francesco-Quinno-Antonio-~iguel- Gabriel Ha nnerons a citer, d'une part, les noms des principaux
faél ou don), duc de Madrid, prétendant c
DE noDRBON,
chefs qui seconderent le prétendant son frere,
alacouronned'Espagnc.sousIetitredeCharlesMl, don d Alphonse, Dorregaray, le curé Santa-Cruz, ~tar-
né le 30 mars 1848, est le fils aine de l'infant don tinez,
t Yalasco, Cucala, Lizarraga, Tnstauy, GumunLU,
Juan, frère cadet du comte de Montemolm, mort SabaUs,E etc. d'autre part, a rappeler les eveue-
VI, ments de la guerre carliste qui ont lats~ une trace
sans enfants; celui-ci, sous le titre de Charles dans la chronologie de ces dermères annecs. Tels
avait repris et soutenu les prétentions élevées, au c
le serment prête par don Carlos aux /M~?'<M
Carlos ou
nom de la loi sahque. par leur père, donIsabelle sont
s
Charles Y, frère de Ferdmand~ll, contre 11. des
c provinces basques (2 août 1875), la prise d'Es-
appelée au trône par une loi nouvelle de succession, tella
t par les carlistes (2~.août), l'investissement de
Le ]eune prince, devenu à son tour, par la renon- Bnbao
1 (8 janvier 1874), les combats soutenus autour
dation de son père, en date du 3 octobre 1868, le de cette ville contre les généraux Serrano et Concha
<

représentant de la monarchie absolue et pretendue (25, 26 et 27 mars, 1" mai); puis la défaite et la
légitime, avait éte élevé en Autriche et avait épouse morti de ce dernier (27 juin) l'exécution en masse
à Frohsdorf, le 4 fevrier 1867, la princesse Margue- du dixième des prisonniers et de tous les ofuciers
rite de Bourbon, fille du feu duc de Parme Char-serramstes, ainsi que du correspondant prussien, le
les III, niece du comte de Chambord. capitaine Schniidt (50 juin) la prise de Puycerda.
Dès l'année 1869, don Carlos, ayant a p-'me at-de Cuencn, marquant alors les progrès sérieux des
carlistes'(juillet); un manifeste de don Carlos aux
teint sa majorité, essaya, avec l'appui du clerge,
de profiter de la vacance du trône en Espagne et puissances chretiennes, à l'effet. de justifier sa ma-
de réveiller en sa faveur les sentiments des anciens nière de fau'e la guerre et spécialement l'exécution
carlistes; mais les premiers mouvements lurent du capitaine Schmidt (6 août) lesallemandes agressions de ses
écrasés par les troupes du gouvernement. Une se- soldats contre des cayioiiiiieres
ainsi que contre les trams de
et une
conde tentative, l'annee suivante, n'eut pas plus de frégate francaise, fer
de ses chemins de
succes. Il avait fait de la France le centreréclama- portant à Madrid les ministres d'Al-
intrigues et de ses manœuvres et, sur les lemagne, apres la reconnaissance par l'Europe du
tions transmises par l'ambassadeur d'Espagne, le gouvernement du maréchal Serrano (5 septembre)
gouvernement imperial l'avait en vain fait conduire le conge donné par decret de don Carlos à son frère
1870). On remarqua don Alphonse à la suite de dissentiments avec d'au-
a la frontiere de Suisse (fevrier (août), la protestation du prétendant
à cette epoque la lettre-manifeste qu'il adressa, le tres chefs révolution
8 juin, à M. Yilladanas, president de la junte catho- contre la qui porta au trône Alphonse XII,
hco-monarchique, et aux autres juntes du royaume. le plus net et le plus vit de1875), ses manifestes contre-
~[ais son triple mot d'ordre « Dieu, Patrie, Koi révolutionnaires(6 janvier et qui lui valut, de
de l'évêque d'Urgel, au milieu des fehc~
eut alors peu de retentissement et, à la lin de l'an- la part enthousiastes, la qualification de Car~ MM~-
née 1870. le pretendant se bornait à publier, dans tations (12 fevrier) l'arrivée sur le théâtre de la guerre
les journaux dévoués à sa cause, une protestation mo
de son cousin, le nouveau roi (3 février) au milieu
contre l'élection du duc d'Aoste au trône d'Espagne de luttes
bruit qu'ilrl mdecises, la defection successive de plu-
par les Cortés. On fit courir alors dele prendre du sieurs chefs carlistes, surtout après une proclama-
avait offert à l'empereur Napoléon
,ervice dans l'armée française. Au mois de sep- tton tout alphonsiste de Cabrera (ti mars); l'ou'en-
tembre 1871, une lettre adressee par lui au général s)ve reprisede avec succès par les troupes royales sous
Eho montra qu'il n'abdiquait pas ses esperances, la conduite JoveUar (7 juin), qui occupent ~ito-
tout en ajournant ses projets. ria (9 juiltet), dégagent Logrono, bombardent et
Il crut les circonstances plus favorables, dès leprennent Sco-d'Urgel (26 août] les progrès plus
commencement de l'année suivante. Le 20 avril, uneimportants encore du genéral Quesada qui, mis à
du Nord (15 décembre), occupe
circulaire du secretaire du duc de Madrid, M. Emuio la tête dedel'armée
de Arjona. est envoyée de Genève pour donner le la ville
Yilla-Rea), tête des lignes de defense
signal de l'insurrection. Les provinces du r~ord fu- carlistes (20 janvier 1876), entre a Rilbao (1" fé-
rent soulevées facilement. Le mouvement se propa- vr)cr), enlevé ïturango (5 février), Elgucla (13),
(Chartes-Mane-IsidoreDE Boumo! connu sous CARLSON (Frédénc-Ferdmand), hibtûiten suédois, né
CARLOS
le nom de Don), mt'ant d'Espagne, né le 29 mars HSS, 18 dans t'Uptand, )e ~5 juin 1811, mort à Stockholm, le
mort à Tneste, le 10 mars 1865. Edit. 1-2. mars 1887. Edtt. ~-5.
CARLYLE (Thomas), écrivain anglais, né à Ecctcfecham
CARLOWITZ (A)oyse-Christmc, baronne Dt), femme de i décembre 1795, mort à Edimbourg, le
française, née le 15 février 1797, à
tettres Galfardon F.ume(myne). (Eco&se), le
morte (Eure-et-Loir), le 30 avritISM. Mit. t-S. 5 février 188Ï. Edit. 1-5.
enfin, sous Je commandement du jeune Alphonse \!t CARNARVON (Henry HOWARD MOLT~EPX JÏERBERT.
lui-mCnie, la prise d~stenajl9),Feutrée a Tolosa 4'
4 comte DE), pair d'Angleterre, ne le 24 jum 1831
(20), à Samt-Sebasticn (23), et l:t marche victorieuse à Londres, appartient a une branche cadette des
destroupcsrovaJcsjusqu'à ta frontière deFrance comtes
a de Pembroke. élevée en 1780 à la pairie
que passent les principaux chefs de l'ni~urrectioti ihéréditaire. Connu d'abord sous le nom de baron
(22) et après eut don Carlos lui-même (27 février). Purchester, d lit ses études au collège de Chnst-
P
Arrive sur le territoire francats, en compagme de church,
e a Otford, et prit, en t849, tes titres et la
son chef d'etat-major general, le ~encrai ÂnLonio ) place
p de son pere à la Chambre des Lords. Députe-
Ltzarra~a, le prétendant fut accueilli par les autur'- i
beutenimt du comté de Hauts, il fut sous-secrétaire
tes françaises avec des égards qui parurent nu peu d'Etat
d pour les colonies de 1857 à 1859, et fut
excessifs de la part d'un gouvernement.repuhhEam, )nomme, n cette même année, haut commissaire de
inaisddut être aussitôt dtri~evers le ~ord; un i'UïUverstte
l' d'Oxford. Il votait avec le parti conser-
modère. Ramene am amures avec le cabinet
tra]n speci.il )e conduisit .'i Boulogne, d'où, le 4 mars, vateur
v
J
il s'embarqua pour Fotke&tone,apres avoir reçu les Derby-Disraeli, en 18(~6, comme secrétaire d'Etat
félicitations d'une députation de légitimistes fran- des d colonies, il donna sa démission, l'année sui-
cais comme a l'mtreptde défenseur de leur foi reli- vante, v parce qu'il n'adhérait, pas au bill de reforme
lieuse et l'auguste représentant de leur fui polt- clectorale
c soutenu par ses coUegues. A la formation
tique B. Lut-meme, dans un double manifeste aau~ du d cabmet Disrdeh (février 1874), u fut rappelé au
Espagnuls s et a à mou armée a, daté du i'~ mars, poste ] de secrétaire d'Etat des colonies. Au mois de
declara qu'u a gardait, mtacts tous ses droits ?, que mm J' 1885, il occupa le poste de lord-lieutenantpour
a son drapeau rest.au phe jusqu'à ce que Dieu n\e 1'
l'Irlande, dans le premier cabmet de lord Sahsbury,
t'heure suprême de la redernptton pour l'Espagne avec a lequel il se retira a la fin de janvier 1886.
catholique et. monarchique D, et qu'd a ava)t io!, Lord Carnarvoji, membre et president de grandes
aujourd'hui comme toujours, dans l'œuvre de salut socmtes s savantes anglaises, notamment de celle des
à laquelle le destine la Providence ?. H'Ângleterrc, Antiquaires,
9 u publie les uuvrages suivants les
où il ne fut pas toujours l'objet de manifestations DrMSM 1 du Lt&NM (1860); tSoMf~ttr~ d'J/A~ns.! et de
sympathiques, don Carlos passa sans bruit aux
Afcy~,
D notes d'un voyage en Gréce accompli en
Etats-Unis, puis revint en Europe, dont il parcourut 1859 1 par son père; la traduction en vers de l'Aga-
ptusjeurs p.) rtfes,s;insque la presse politique se wern~oH~i d'Eschyle et de l'Odyssée (18?9). Il a édite
préoccupât, beaucoup de sa présence. les
1 Gnosteques, heretiques du r" et du n' stecle, du
De 18?7 a 1881, don Carlos vint à plusieurs re- feu
f doyen de Samt-Paul, avec preface et biographie
prises résider en France, d'où il dut s'éloigner d la de i l'auteur (1875).
suite d'arrêtes d'expulsion, puis passa au Mexique.
Divers événements, la mort du roi Alphonse, celle du CARNÉ (Henri-Jean Baptiste-Âiitoi.ne, marquis DE],
comte de Chambord, les évolutions du parti leg)ti- sénateurs des C~tes-du-Nord, est né à Sc~gnac
nuste, tant en France qu'en Espugru', lui fuurnu'ent (Côtes-du-~ord), le n janvier 18~. PropriRtaire a
roccasion de reproduire dans des manifestes et Broons 1 et conseiller general pour ce canton, il se
dans des lettres rendues pnbhques ses droits ou presenta, I comme candidat monarchtste, a l'élection
ses prétentions à la couronne dans les deu\ pays. senatoriale
s parheUe du 10 octobre 1880 et fut elu
Il déclarait qu'il gardait inviolable, pour l'un et pour par
t ~76 voix sur 58D votants- Il siégea au Sénat
l'autre, le droit des Bourbons dont Il était le chef, sur les bancs de la droite. Il a été reelu au renou-
l'heritter étant tout ensemble le successeur légitimevellement
v triennal, du 25 janvier 1885, te second
de Philippe Vêt de Louis XIV. Il empruntait, en!'sur quatre, par 739 voix sur ]271 votants. M. de
outre, au comte de Chambord, qui etait pour 1m Carne a éte décore de la Légion d'honneur..
Henri V, sa formule plusieurs fois repetee, qu'il ne
serait jamais & le roi de la révolution a. CARNÉ (Jules DE, comte nE TRECESSA'<), httérateur
Sa femme, l'mfante Marguerite-Mane-Therese- français, ne a Mériel (Seine-et-Oise), le 3 juillet
Henriette, à laquelle pendant la guerre civne plu-t835, est le cousin de l'academicien, Louis de
sieurs journaux donnaient le titre de reine, a se- Carue-Marcem, mort en 1876. Il a écrit dans plu-
journé assez longtemps sur la frontiere française, steur~ journaux ~t ~publie des nouvelles et romans
d'ou l'on prétendait que, grâce a la tolérance du P~f/[CM~ e~ P~A~'ess~s (1862, in-18], sous le pseu-
gouvernement ou des autorités locales, elle din- donyme anagrammat-ique de G. de C~Maf; puis
geait des envois d'armes, de munttions, d'hahdle- donnét sous son propre nom Un ~OHtMte chauve
ments, etc., dans les provinces insurgées. Don (1863, m-18); ~œ~ Sens, nouvelles (i868,
Carlos a eu d'elle cinq enfants quatre filles et un m-18); CAar~~e~M~~ (1874, m-18); Marguerite
fils, l'infant Jacques-Jean-Ctiarles-Alphonse-PInlippe, de ~ra~c (1876, in-i8h Après la faute (1880.
né le 27 jum 1870. in-18), etc.
CARMEN SYLVA, pseudonyme de la reine EIisa- CARNOT (Marie-François-Sadi), ingénieur et
betli, de Roumanie. Yoy. EnsABEm. homme politique français, quatrième président de
la Mpuhhque, né à Limoges, le It août 1857, est
CAR M EN É (Mgr Julten-Francois-Picrre), prélat le fils aine de l'ancien
ministre de 18~8, Ihppolyte
français, est ne a Trebry (Côtes-du-Mord), le !6 fe- Carnot, mort en 1888, et petit-his du conventionnoi
vrier 1829. Preccdemmfmt vicaire general de Saint- Lazare Carnot, surnomme a l'organisateur de la
Denis de La Réunion, it a été nommé évêque de victoire N. Il entra à l'Ecole polytechmque en 1857
Samt-Picric et Fort-ue-France (Martmique), par dé- avec le numero cinq, puis à l'Ecole des ponts et
cret du 2~. août 1875, préconise le 28 janvier 1876 chaussées avec le numéro un. tl en sortit le pre-
et sacré à Pans le le murs suivant. Ha
valler de 1~ ï~~iuu d'honneur.
été
fait che- mier en 18~5, et, après avoir ete quelque temps
secrétaire adjoint du Conseil des ponts et cliaus-
CARMOLY(~hacm),t]ébraisant français,!)~ à SouHx Ita~neux-Ie~mf~ (Côte-dOr) en 1820, moit t ~jint-Dtzjer
(Mant.-hfnn} en 1805, mm t. à Ft'un~tt en mars 1~5 ettjan~er 1880 Edtt. 4-5-
Ed)t.i-5.. C&RNÈ-MARCEtN~Louts, comte BEL puLhctste français,

(Pierre-Francois-Adoiphe), auteur d['am:it.


roembro de l'Aoedémne fnançarse, n~A Qmmper, le 17 f,
CARMOUCHE
vrter ~Oi, muit dans cette ville, le 1~ icvrier 1876.
(fue français. nt'fàLyon.ie~avut
d~cemb[etS68.Ëd~.l~
CAKNANDET
1797,moft-àPari),en Edit. 1-5
CARKOT (Lazare-ihpputyte),
séuateur, ancncn mwtsLne, né à IL
homme politique françfus,
à t~f, mutt t PjDs, le 16 mars 1888. Edit. 1-5.
(Jean-Baptiste), btbhoptine fian!:a)t,,n6à
le 6 avld
sces. fut nommé mgpmem-a Annecy. Après la ré-toi toyens la soumission aux lois du pays: défendre
votution du 4 septembre, Il fut charge, comme a~'ec ave résolution tes droits de la société cnde contre
commissaire (.xtraordmaire du gouvernement pro- toute tou invasion du cléricalisme écarter les déçus-
~isoire. d'organiser la défense nationale de sio irritantes et stériles, pour réserver le temps
dans les sions
trois départements de la Seme-Infrrieure. l'Eure et la sollicitude de la Cliambre a la discussion des
etdnCahadosetfutuomme.lelOjanvierl87t.gr: grands intérêts du pa;s; appeler le principal souci
préfet de la Seine-Inférieure. Elu représentant de de! des pouvoirs publies sur tes reformes nnamit'res
la Côte-d'Or à l'Assembléenationale. te 8 février sui- et économiques, pour conjurer les etiets des crises
vant, te troisième sur huit. par 41711 voix, Il prit dent
du: soutirent le commerce, le travail et su; tout
place a gauche, se fit inscrire au groupe du de la la première de nos industries, notre agijculture.
gauclie rcpubhcame et en devint secretaire. Il votn et qui atteignent momcnt.tuement la pre~peritu do
l'établissement nos
pour toutes les mesures tendant à l'ensemble no finances. »
définitif de la République et adopta des )t. Carnet garda son portefeuille dans le cabinet
lois constitutionnelles. Il sp présenta aux élections reconstitué
rei par ~1. de 1 reycmet, le 7 janvier 1886.
genér.ites du 20 février 187C, pour ta Ltiambre des It Il eut le courage d'avouer les déficits dissimulés
députe!- dans la 9' circonscription de l'arrondisse- pa par ses prédécesseurs et la nécessite de les <om-
ment de Beaune, et futchi par 7058 von, contre hier hli par de sérieuses économies. Cette frandiibe
.')700 environ, réunies par ses deux concurrents, co: contribua à lui donner, dans la Cnambrc, un ascen-
Il suivit la même ligne potitique a la nouvelle da dant personnel qu) s'ajoutait au prestige historique
(.tiambre. dont il fut élu secrétaire, et, apres L'acte de son nom devant le pays. H quitta définitivement
du 16 mai 1877, il fit partie des MS députes des le mmistere, avec tout le cabmet Freycinet. le
gauches reunies qui refusèrent un vote de cou- 11 décembre de la même année, et fut élu de non-
hanceanmmisteredeBroghe. veau
ve par ses collègues membre de la commission
Aux étectinns du 14 octobre suivant, H. hadi du du budget.
Carnot fut reehi dans la même circonscription,p.11- Lors de la cnso présidentielle de la tin de l'an-
7~84 voix contre 5324, obtenues par le candidat née nf 1887 qui força M. Jules Grévy de quitter te
officiel. M. Bfnoit Cliampy fils. Il se fit remarquer, pouvoir,
pc par sude d<; scandales financiers et judi-
pendant ces législatures, dans les discussions spe- ciaires eu atteignant ba famille, M. Sadi Carnot ne
uates concernant les tr.-ivaut publics, prmcipaicment co comptait pas d'avance parm) les nombreux candi-
les chemins de fer et la navigation intérieure. U da dats a sa succession; mat' le 3 décembre, au nn-
lit partie a plusieurs reprises de la commission du tic beu des intrigues parlementaires auxquelles elle
budget et fut choisi par elle, en 1878, comme rap- de donnait lieu et ~u l'impopularité ou t'nisufnsancc
dE tdres des concurrents, sa candidature fut spon-
porteur du budget du ministère des trataut pule de produite, et recommandée par la dignité
bhcs.hn décret du 96 août de la même année ta
tanement
nomma sous-seeretaire d'Etat de ce
mistere, dont de dl son caractere et l'honnêteté de sa~ie. Son nom,
1[. de )''re\cmot était titulaire dans le dermer cabi- d( dont l'mterventLon mettait fin à l'une des plus dan-
net préside par tl Dufaure. Il garda ces fonctions, g: gereuses crises de la Republique, reunit, au pre-
sous le même ministre, dans le cabinet formé par m mier tou~ de scrutin, 303 voix, sur 852 votants,
tl. Waddmgton. le 4 février 1879, apres le rempla- contre c( 212 données à M. Jules Ferry, 148 au géné-
cement du maréchal de Mac-dation par M. Jules ral rc Saussier. qui n'etatt pas candidat, 76 à M. de
Grévy a la présidence de la Hepublique. A la tm M Freyemct, 72 au général Appert, 26 à !t. Bnsson,
de l'année (98 décembre) une modification mimste- ancien ai président de la Chambre, et 5 à M. Floquet,
rielle ayant porté M. de Freycmet à la présidence son sc président, actuel. Au second tour, M. Carnot lut
du Conseil, avec le portefeuille des Affaires etran- elu el par 616 toix contre 188 portées encore sur In
d Etat general Saussicr, et 23 repartes entre des candi-
geres, M. Sadi Carnot resta sous-secrétaire qu'il fut d;
g,
retirées. Lorsque le président du Congrès.
aux Travaux publics, sous TL Varroy, ministre, datures )f Le Royer, annonca officiellement ce résultat, au
)[.
appelé à remplacer à son tour, comme
dans le premier cabinet formé par ~1. Jules Ferry, nouvel n etu, celui-ci l'accepta comme un a haut te-
le 23 septembre 1880. U pom-sunit. comme nu- moignage n du désir de pacincahon et de concorde
nistre, et d'après les mêmes programmes, les ddont la France reputhcame était animée, t en
"r.inds travaux dont il avait seconde l'exécution, exprimante le vœu que cette grande journee restât
députe ppresente à tous les espnts et à tous les cœurs.
comme sous-secrétaire d'Etat. Il fut reelu Quelques jours plus tard, le 12 décembre, après
de la 2* circonscription de Deaune, le 21 août 1881,
mims- la 1: constitution de son premier ministère, M. Carnot
par 9(C8 voi\, sans concurrent. H quitta le
tere avec les autres membres du cabinet Ferry, le adressait a aux Chambres un message, où, rappelant
10novembrel88). l'accord de toutes les fractions de l'opimoii répu-
F
L'un des chefs de la Gauche démocratique et bblicaine qui s'était f.nt sur son nom, il traçait un
président de ce groupe, M. Sadi Carnot fut elu programme
l' d'action gouvernementaleet législative
l'un des quatre vice-présidents de la Cliambre. H « reformes pratiques destinées a encourager le tra-
dans le ~ail
reprit le portefeuille des Travaux publics 1885, v national, a fortuier te crédit, à favoriser les
cabinet présidé par H.Bnssoii. le Sav ni et auaires;
a amélioration des finances, sérieux equi-
passa, quelques jours après, au Ministère des libre1] des budgets, irréprochablegestion des anaircs
Finances, en remplacement de M. Clamageran. In-publiques;
p grande préoccupation de l'honncur et
scrit sur la liste républicaine de la Côte-d'Or, aux desd intérêts des armées de terre et de mer; alrer-
élections du 4 octobre 1885, qui suivirent le reta-missement
n de la paix générale; développement des
bhssement du scrutin de liste, il obtint, au premier tbons rapports avec les puissances étrangères, etc. o
tour, 3B988 voix sur 89490 votants, et futliste,élu auL Hclies
t diverses, facilitées desormais par l'apaise-
scrutin de ballottage, le premier de la par ment,
i] la sécurité, la confiance rendus au pays.
Sa833Yoi!:sur91778votants. Depuis son avènement à la présidence, M. Carnet
Pour marquer le sens de cette élection, qui ses'est s employé arec un empressement marqué à
résumait en sa personne, M. Sadi Carnot avait re- remplir
r sa 'mission. Par une sorte de contraste
tracé, dans sa profession de foi. l'ensemble de sesavec a le précédent chef du pouvoir, sans sortir un
convictions républicaines, dans des termes qu'il est instant de ses attributions constitutionnelles, Il a
intéressant de rappeler après son élévation au1sans s cesse et partout donné de sa personne, parti-
pouvoir. ~'ous sommes unis, disait-il, dans une cipant
c à toutes les œuvres d'intérêt général, re-
même pensée politique constituer une majorité haussant
<~
1 de sa présence toutes les solennités pu-
t
qui puisse assurer la réalisation des reformes ne- bliques, portant des secours aux victimes de tous
cessaires, avec la stabilité du pouvoir et la confiance les
1 ûéaux, multipliant les voyages dans les diverses
du pays dans son avenir; exiger de tous les ci- régions i de la France, pour en connaître par lui-
même les mteruk, les souffrances et les besoins, de F. Stuart ~hU /îcfo~~wt de 1848 et ses di-
ou pour répandre les sentiments de concorde et /ra<rs (!875, in 18).
de coutumce en ta République, perstmm<te& en lut.
t~ms le cours de l'année 1M9. l'Expcsitton umvei- CARNOT [~âne-Adolphe], frère du prec<jdpnt, né
aeUe et les crises politiques furent pour lui des !e~7jan\ierl85U.futaus':iftt'tedet'Ecolcpoh-
occasions ince~-suut.es de redoublement d'action et )<'cl)m<p)e,d'nuu passa, eu i8ti0,d!msecl!ede~
d )!)fluence. Aprèb avoir inaugure, le 4 m<u, à Ver- )umcs.!n~tue~crdman'edc3''cia~e.lel"'mars
sautes. les fêtes du centenaire de la Révolution, et, t8metdel"<'[.~&e)cl"f<nerï877.tIfnLprotHu
le surleudetnam, l'ouverture des galeries mdus- )i)~t'ni<'ur ou chef le novembre 188l. Attache
tuelle~ et artistiques du Champ de Mars, il ne amiaboratcuresde l'Ecole super)eure des mines,
cessa, par ses visites, à toutes les classes, à tous tt en devmt le directeur et fut nommé professeur
)e& groupes, de prodiguer des encouragements au\ de duoma~ic et m~pecteur de l'Ecole. Il avait été
e\posan)s ft'nnçats et étrangers. Les réceptions, maHiederequt'tcsataCummi~tonproviso're,
teh fêtes brûlantes de l'Elisée rapprochèrent les chargée de remplacer le Conseil d'Etat de 1870 :)
1872. a a ete en outre nomme professeur de im-
uns et les autres dans une mutuelle courtoisie pour !ieralo~teet.degHoio~K'a)'Institutnational agro-
la celcbratton d'une date revoluttomhm'e, et, en
l'absence deh représentants officiels des grandes ]fu]n)que.Iiest]nc)nLredolacomimssn)ndGlala
puissances tnonjrctnques, eues contribuèrent a carte géologique de rdnce et de la Commt&siou
1

mspn'er aux innombrables représentants oflicieuv des ~nHa~es des ~~MM. M. Marie-Adolphe Carnot a
du monde ent'er le heutunent de la Dchesse, de la tnseredaHS€erecufd.a)ttS)qued;tns)es~oM~/e~
force et de la sécurité de la France républicaine. ie~~M~ de i'Acadenne des scietices dners mumotre~
la clôture de ces memorables solemntes, les pré- de tmncrait~n', soence dent Il s'est speciatement
~dcnts des conutcs d'adnussion et d'mhtaUaLfon de occupe.ï);)f'tep)'u)!m(j!'iider de Le~iotid'hon-
tcu~es les cesses se réunirent et Menèrent a luna- ncurieUjulUctIS'Jl.
nmnte une adre~e de gratitude, redtgce par l'un CARO (Pjut)nc CASst\. ~me), femme de lettres
deu\, M. 31e7icres. de rAcadcuue f).uica)se. et <[Ut {')':mça)s(;,[!f'c~er'h~j~~eu\fduccteh)C])t'ofeb-
f.Hba'tbuuneur, pour une ~randû p.nt, .ni pre~i- de l'Acadcmie française. Mme C:'ro,
deu! de la Uepublutuc et à sou jcHon personnelle scur. membie
1887,ad;bute,e)~864/en
du succès le plus complet qu'eut encore obtenu une mort en donnant a la
e~DomLiou nuet'n.u.ifmale. /f~e des Deux ~Ff~/es, sous le pseudonyme de P.
.4~ftMe, un premier roman, le Péché de ~Nd~Mf
La présence de 11. Carnot à la tète du pouvon'
executif, le prestige de son nom, la conuancc de qui fut tres remarque des lecteurs de ce recued et
tout le parti republ)ca)u en sa personne et dans sa d~nt l'oriente mystérieuse donna heu, d.m&L( la
prubite politique, la &uccehsion infatigable de ses presse,;tph~teurssuppos)tionssuccesstvemfntdc-
On rattribLid d'abord a Mme de Het-nih,
voyages ofhcielb, et leur actton Lienfjtsante ne mcnttcs.
contubuëreuL pab ]uonis à u~surer ie caliuo du puis a Mme Pf~catory, a~ant d'en connaître le veri- e
hibie autt'm'. Pnhjtcfn volume, /<: P~cA~ de jM~c-
pa;h et le fonctmnnement paotiquo des Utstttuttons ~e(18~,in-18;nouv.édit.
au unhcu des crises parlemeatdnes et électorales 1872) fut su~ide
trois autres volumes &t~nes simplement: c l'Auteur
qui mgnalerent coup sur coup cette même année. du Pcché
At les vtolences de l'agitation boulangiste, m les
mesures de repression qu'elles provoquèrent, mla
de Madeleine
m-18); 7/e sont F/cwcM (1866,
de .SoM[;<
D: ce
[t8ti8.m-t8] /es ~OM~M
~wût<~ de Fc/'H~MH et ~c-ro~cc (1873, m-18]. Plus
prenuere élection triomphale du général à Pans, récemment, ~Ime Caro a donné sous son notn
m Ie~ projet: d'attcntM relevés par l'accusation, ni ~wou?- ~e~MMe fille [18~t, m-18).
fa cou&titution du Sénat en lïjute-Cour pour le ju-
ger, m sa futte et sa condamnation, m les luttes CARO (Jacques), historien allemand, né à Cnesen,
suprêmes des ckcttous g~ne~'ies dans des condi- fe\rier 185e, ht ses études au gymnase de sa
tions nouvelles de rëglementatton et de ~rntn)
parunrcnt a troubler assez l'opnuou ou mqmeter
ne If
ville natale et suivit les cours d histoire aux um-
vct~tes de Eerim et de Lopztg. Pr~at-docent pom
.)'<ez les intérctb pour compromettre le succès de l'histoire a lena en 18(ï~ n fut nttaché,rannce
i'Ë\pos)tton et ralentir le mouvement qm fmportaït sunante, à la personne de la grande-duchesse lIe-
au Citamp de ~I.u's la province avec l'étranger- A lène de Russie qu'il accompagna dans ses voyages.
a rentrée des Chambrer, une majorité nouvelle et Hcntre:tlcna,)tyfntnommfprofesseure\traoi'-
plus forte était acrpuse au gouvernement dont l'hé- <hn:ure et pa-~sa en 1878 a t'Unner&He de Breslau.
)'tt]~r des Camot etait le chef Au dehors, la Repu- Le premier écrit de M. J. Caro /'L~rreyHc ~cl586
blique française béneticiatt ausbi des témoignages
de déférence que les souveratus etrat~ers accor- en l'o1ayne ou lvl(e den nznisozas ZGoz·awsl,i et Za-
~M/~A [(Ïas Ïuterre~num Potcns im Jahre 1586, etc.;
d.uent a son président. L'opuuon publique euro- ()Otha,18Cl),lui ht confier la continuation de l'his-
péenne lui a renvoyé une bonne part des honneurs
et des sympathies enthous'astes qu) accuemirent, au
muib d'août ~9i, la visite de l'escadre française a
t!"))elt. pour la coHectto)) de ~rc
tou'e de Pologne, commencée par le professeur
~~<~
de ~fr~c (Ge?'cl)tchte der europ. Staaten) d'Ukert
(Jl'on'tadt et à Portsmoutn. Il semblatt à tous que, ctdeHeeren.Oncnc encore de lui JeaM~ongtH.
sous ses auspices, la France repuhhcame, par des
l'dpproehenn'nts internationaux, sinon par des a)-
Contribution à ~/t~e y~a's (Juh. Lon~mus.
Beitra~ zurLitteraturg-e&ducte, leua, 1865) Les-
hnnces, rentiatt en possesaien de son ancienne s~i~ e~ [tbid. 18(i9); ~t~rM~ce~r~e 6~-
innuence danb les questions d'equmbre europeeu.
(..rand-croi~ de la Légion d'honneur et grand maître
~~t CM~ ~cimn)', lt~1874. 2 voL), formu-
i.tn'edeIachanceDft'icro~dedePotogneat'epf'quc
de t'ordre, comme thef de l'Etat, M. Carnot a reçu des Huss)tes;Ca~/tet'iHe~t/cJ~M~stë(Breslau,187C);
les insignes d'un certam nombre d'ordres étran- la Coa~M C~Sf~~ ~Mt'y (dass Hundmss zu Cant.;
gers, notamment, en 18~1, de celui de Samt-Andrë
de Russie qui ne s'accorde qu'aux souverains et
Gotha, 1880), cpi&ode du concile de Constance, etc.
<un membres de tannites regnantes- CARON jïiobe ~Ec'.)EK,dame). cantatrice française,
Ou doit à M. S. Carnot une traduction de l'ouvrage n<'<' a rar~ en 1857, entra en 1875 au Couserva-

CARO (EtnK~M.me), phih~ophe français né à t~iticr* Son fière fr~fr~-Guthjume-Ch.Htes de CARoiATu-BEtj-


le 4 ma<s 18~6. mort P.n''s, )e
& H jmUet 1887. Edjt t 5 TXEN. né le 29 octobre !??, mott le 21 novembre 1~-
CAROLATH BEUTHEN (~Mrt-Cha)')es-Gu]Udume, prmce
EditI-~
~L~, comte de S~hoenAtch, chp.f [le la manson aUemande graveur
CARON (Adolphe-Alexan<lre-Jo'=iepb), fiançai,,
graveui@ ftanca)~,
Je ce nom, ilevë à Ln rllg-mté prineibre en 1711 né le n~ a L)[)e. le 7 jjnvter 1797, muft à Chm~t, le dt-
dc-
~novembre 1785, tnott)e ~jmttct 1861 Edtt.l-S Ct.'fjtbtet867Edit.l-~
ton'e, d'où elle sortit en 1878. Elle chanta dabordu d Londres, notamment à ~c<MCH~, au .Sa~Mr~a~
de
dans duers concerts, notamment dans ceu\ de 7~~ë~ 7 et à r~M~~cr. (~li.n'ge eu outre de la cn-
M. l'asdploup.~I.n'iee très jeune a )1. Caron.pi.t-! hque
li d'Art d.ms/M~M~f~;r~c,iIpriten
inste.elle cunhnii.i,quoique leduorceeûtëtepro-) )87~)adu'ectio)iduJournal/ir~.lj\m des orga-
nonce, de porter son nom. Les débuts de )lmc Kosc nisatcurs<lela(!ros~enoi'CaHcr;,ileuest.reste
!i
Caronalascencd.itentseulcmentdel882;elle!estl'l'un des dircctcui's-
litaHrim'Uei.,aul)ieatre(leIaMonnaie,danslcle M. Carr a publie 7)cM~~ des nM~<cjis t~a~rcs
giiaal'Opcra de Pans.uu elle chanta.entre autres /tf[/e de < ~t/M
rôle de h Wal)t\ne de At~Ki' Son succès la des)- (Di'a~ing' by tlic old masters, 1877); ~<'a&
(thé Abbcy Lhurcli of&amt-
loIes.pend.nWqu.itre ans, cent de Hacliel,dans Albans, d 1878) Essais sur ~t~. L'art en ~~Htftcc
/e!~tt)e,de~Lir~ncnte,flans/sM<.deValentine.cen e France (E&sj\s on Art. Art ni Provincial l'r.;
dans lrs y/Mt/uot~/N. d'Elisabeth, dans /feM~ Ff7/. 1883]1 .1/e~~res ~Mr [Papcrson Art; 1884). Il
En 1887. notre académie natnmaledemusiquela s s'est s aussi essaye au theàtre par de~ adaptation~
l.nssap.n'tn'.ct elle retouriMaBru\eHos,Otlelle crea et r par des pièces nouvelles, comme le ~/H/e~i< <-o~t
lerotedeLaureliccdansJoM/yK. du feu (A Firc~de ]I.unIe).) et le -f'a~r du /foy<tHwe
Mme Garon rentra a t'Opéra de Paris en 1X90. ~t~(AUtutcdpau').,
f
reprit a\fc beaucoup d'éclat le rôle de Bruneinidr.
dansSi~Mrd,t'tfitapprecierlapiirptedcsavoi\ CARRÉ É (Irence), administrateur et pédagogue
et la largeur de son st~le dans les duerses œuvres ft'!m(;u~.tK'aSct'uiomie(Ardcmies)lc27septcfn-
du répertoire courant. Enfin, au mois de septem- lire ~820, lit de sohdfs etudes au college de Citar-
bre 1891, elle fut appelée à remplir pour la pré- ) lc\d)c, puis, se destmant au professorat, se nt
miercfoislerôled'hIsadeBrabaittdansl'operjdci maître d'études dans une pcnston de Par)~, d'où <)
H.agiiei.Lo/t6~y?'tM.etIasuperioi'itedesonm-] passa, eu Id metne quahte, au couche de Tours, au
terpretatioiifutpour beaucoup danslaccueilfavo mors d'octobre 1850. Dans cette situation, u se
rahlef.iit.imnjo'uvreecartccdcnostlicàtrespai prepara a la licence et obtint, après avotr pris ce
des dissjdt'uce!. jnusLcales et des ressentiment grade, la chaire de relent de logique au college de
politiques. ijtois, puis celles de professeur de phuosoplue à
t Saint Quentin, à Rennes, et entni. sur sa demande,
CARQUET (François),ancien sénateur français, est une classe de troihteme à Douât. Il avait obtenu le
ne a Moutiers, te'25 novembre 1810. nocteur en premier rang à l'agrégation de grammaire en 1862.
droit de I'Cni\f'rstte de Turm, Il siégea a la Cham- Enl8(~, il entra dans I'admn]t&tration académique,
bre des députes du royaume de SardaRgne depuis occupa les postes d'mspecteur à Vesoul, a Moulms,
1848 jusqu'à l'annexion de I.i Savoie. Nomme a .t Mczmreb uu il fut mamtemi sept ans, et fut en-
cette époque membre du Conseil général, il donna voye à Lille en 1880, avec le titre nouveau et um-
sa denussiou en 1862 et s'msertVtt au barreau de que, hors de Pans, de directeur départemental de
sa ville natale. Aux élections du 8 fevrier '187tpour ) enseignement primaire. En 188~, u fut. appelé
l'Assemblee nationale, il fut élu représentant de la auprès de l'administration centrale, comme inspec-
Savoie, le premier sur cmq, par 20 S27vot\.l[ Il teur général de l'instruction pubhque. M. Carre,
siégea sur les bancs de la Cauclie républicaine et signale par sa competence administrative et son
adopta les lois constitutionnelles. Candidat repubh- esprit d initiative dans l'organisation de l'enseigne-
camam élections sénatoriales du Mjauvier'1876, ment, a ete decore de la Légion d honneur le 7 jan-
il obtint, sans être élu, ~95 voix, et ne se porta vier 1878.
point au~ electmns législatives de )876 et 1877. Il On lui doit quelques livres poTir les classes, entre
a ete élu sénateur au renouvellement triennal du autres ~~e~ieM~ de ~tora/e r~<~ con/fM'~M~)<
8 janvier 1882, par 306 voi\ sur 305 votants. au prû~f.fWMC o/~c~ de /'c?ïse~~tCM~7~ ~cco~-
M. Carquet est mort le 24 fevrier 1891. daïr~ spëc~~ (1864, ni-16), le premier ouvrage de
cegeni'tjfait.cnvuedunouvelenseignement.et.
CARQUET (François), député français, fils du pre- u)i double recueil de leçons et d'exercices de pre-
cédent, est ne a Seez (Savoie) en octobre 1845. 11 mière composition française, a l'usage des écoles
fit la campagnede 1870-1871 avec les mobiles de la pnmaires et des classes préparatoires, en collabo-
Savoie danslarinee de la Loire,puis dans l'armee ration a~ec M. L. Moy ~P~'e~tMt'c aMH~ de style
de l'Est et fut interne en Suisse après la retraite {1884, in-12] et /ttH~c~o~<' de re~c/tojt
du général ItourLaki Avocat, juge suppleant au e< t~'e/oct~tOH (1885, in-12j. On cite en outre de
tribunal de Montiers. puis juge de paix de ce caii- lui Essai de psycAo/o~t~pr~MC,~OM~M~ de (/~
ton, lise poit.i comme candidat républicain mo- ans f~Hs~ef~o~, précède d'un Co~r~ de ~yc/[u/(j-
déré dans sou arrondissement aux efectiousgem'- gze et de morale à l'usage de l'eazseigneuzeazt et pli-
tales du 22 septembre 188S et fut élu par 5045 wa~-c (1881, m-18, 2' edn. 1882); les Pédagogues
~?-ya/.
voiif,contre3)j8obtenuespai'M. Lai ssns. candi- de
dat monarchiste. Membre du Conseil gênerai de la avec une
Savoie, pour le canton de Hourg-Samt-Maurice, tn-18), etc.
~c
5atf~-CyrMM,</e ~ct,jLaHce/o~.etc.,
sur ~e~~ écoles (1887,
sans compter de nombreux articles
depuisi878,ilenaetelesecretau'e. dans la Revue ~~a~o~t~Me, et autres recueils de
lamêmespccialité.
CARR (Joseph-William Co«T;ts), critique d'art an-
glais, est né à Londres le 1" mars 1849. 11 entra CARRET (Jules),députe de la Savoie, né en 184!.
a l'Université de Londres en 1870, suivit les cours étudia la incdccmc, fut. reçu docteur en 18(i7 et
de droit et fut admis au barreau. Ses occupations8 s'etablit à Chambéry. Candidat républicain dans la
de junscoiibuHe ne l'empêchèrent point de fournir 1" circonscription de cette ville, vacante par suite
tmecoltaltoiatton suivie aux principales revues du deces de M. Clie~allay, a l'elechon partielle du
CARPEAUX (Jean-Baptiste),sculpteur fiançais, né à \'a- de lettres française~ né à Ibsouduu, le 25 mais 1796
1827, mort au château, de morte en avrd 1889 Efht. ~-5-
lenciennes (Nord), le 14 mai octobre
Bécon, près Coui bevoie, te 12 1875. Edit. ~-S. CARRE (!\¡al cl:,se-Epa mmondas), magmtrat frJnçau,. né
CARPENTER (Mar~aret CEDDM, mistress), femme peintre d Pans, le 1" mars 179i, mort à Aeudiy le 25 décembre
an~taiE,e,DéeàSausburyenl793,morteà Londres le 1878 Ëdit. 1-5
15nOTembrel879.Edit.l-5 GARR'Ë (Fehx-r)erre), ancien représentant du peuple
CARPENTER (Wj[ham-Bem]amin), naturaliste anglais, né françats, né à Laval, le S novembre 1794, mort au Rocher,
à Bristol en 1813, mort à Londres, )e 9 novembre 1885 pres Langast (Côt-es-du-Nord), le 17 février 1886 Edit. 1~
Edit. 5 CARRÉ fMfcheï), auteur dramatiquei'i'ancais, né
en 181~
CARRAUD (Mme Estelle Zulina 'loLmmm, veuve), femme mott.le27juml872.Edjt-o.
22 avril 1883, il obtint, au premier tour de scrutin. Giessen, 1849); Pare~-)! de religiort adressées
au
5874 voix suri549(i
votants, et fut elu. le 6 mai ~)/e a//emaHdparMHpA~/o~f~/Ma~cmaKd, ano-
suivant, an scrutin de baUottage, par 7745 von 'i)me(RehgiûeseRedenundBetractungenfui'das
contre 7726 partagées entre deu\ autres candidats.
deutsclie Yolk, etc., Leipzig, 185(1);/ePot-<tt< de
Hsiegeaàl'E\treme gauche. Forte sur iaiisteré-
CromM)cM (das Charackterbild Cromwells, 185)).
pubhonne de la Savoie. au\ etections du 4 octobre
dans le ~HHe/ A~~r~t/c; Essence et forme de la
1885. n a ete elu, le troisiemcsur quatre,par;M<fsM ldas Wescn und die Form der Poésie; Leip-
29 655 von. sur 55651 votants; il ne s'est pas
zig, 18.)5], qui n'a été qu'une introduction à son
représente au~eteehons generales du 22 sep- Esthétique (Aesthettk, Leipzig, 1859; 2'mht., 1873);
tembre 1889. par suite de la suppression d'unl'Art da;u ses fap~o;~ «t'ee la t:tM<tM<t<m (die
denuteresu)t~nt, pour le département de la Sa-
hunst im Zusammenhai! etc.: Leipzig, )865-6~
vote, du rétablissement du scrutni d'arrondis-
5 vol. 3' êdit.. i8!7) f Ordre mora~ d~n< mottt/c
sement. (die Stttuche Weitordnuug; Ibtd.. 1877); Go)!< et
OncttedeM.J.Carret:<ttPo/t<!0!t<'t!cJ<-att MHsetence [Gesctnnack uud Ge~issen;Breshu, 18X2):
f.de[1870,m-12). ,4~H~,c/taM<d'aHtOt7re~M~dt~~o~oe'OMe.s
(A.. Lieheslieder undGedankend)chtungen; Leipzig.
CARRIÈRE [Eugène], peintre français, ne a Gour- t885).HaeteentrepnsunepubhcatMndeses
nay-sur Marne [Seme-et-Oise). le 17 janvier 1849, ÛEtt~fM compM<M (Gesenunelte \Yerke; Ibtd., 1880
fut eleve en Alsace, et nt en partie ses études à et suiv.).
Strasbourg. Il entra, en 1870, à l'Ecole des Bcauv-
Arts, et fut e!eve de Cabanel. )1 débuta au Salon CARRIOT (Hubert-Joscph-ËticiMie-Eugencj, adn])-
de 1876, a~ec un P<n< de /eH~<je, et evpcsa ~t.rateur français, né à Beze (Cote-d'Or), le 3 no-
depuis Por<t-at< de .Mfe ~~nt (1877~; YeMMe~re vembre 1828, ht ses etudes au collège royal de
(1879); la Aym~c Ef,Ao ()88Û); le Baiser de f.M- Lyon, fut admis à Ecole normale supeneure o)
norence [t882]; Deux Amis; M<t;'yMert/e (J884); 1850, fut reçu agregé des lettres à sa sortie, et
<n/attt )Mf;~t/e, le 7''at'0t't [1885); le /emt'<'f charge de la chaire d'histoire aux !ycees de Taibes
Fot<e (1886); les DeM~eMe< (t887); /'<nttN)eAM et d'Amiens. Force, en 18C1, par i'etat de sa sjiite
tOt/eMe; ,V. Jean j)o/ett< (1888); ~<tM!;M [1889;. de quitter l'enseignement pour l'admnustration, !)
plus un assez grand nombre de portraits aux seules fut d'abord charge des fonctions de maitre-surv~i-
imtia!es. Il a envoyé, en 1890, a l'E\posuion des !ant à l'Ecole normale, puis envoyé, comme cen-
dissidents, au Champ-de-Mars, six toiles ~o)Hmei/. seur, au lycee d'Avignon, ~omme peu après inspec-
Tendresse, le De/eMer. etc. Co)iabnratenr de teur d'académie à Bar-le-Duc, il administra avec
phibienrs revues iitu~trees, M. Carriere a pris part succès l'instruction publique dans le département
à la décoration de l'Hôtel de Ydk. H a obtenu une de la Meuse, jusqu'après la guerre, et fut décore de
mentron hnnoraMp au Salon de 1884. nue iiiedaille la Legion d'honneur vers Id fin de l'Empire. Peu
de 3' classe en t88S, une de 2' classe en 1887,une dant roccupahon prussienne, il prit avec une ener-
medai!!c d'argent et la décoration de la Légion gique sollicitude les intérêts du personnel enseignant.
dnonneurenl889. Le 15 janvier 1872, Il fut nomme inspecteur d'ac.t-
demie a Itennes. d'oit il passa en la même qualité
CtHHtÈRE (Maurice], htterateur allemand, ne
a a Bordeaux, le 15 fevrier 1877. Dans l'DIe-et-Yitaine.
&rmdel dans le grand-dnclie de Hesse, le 5 mars comme dans la Gironde, il eut resister
1817, étudia )aphdosophieaGiessen,aGœt(m~ue gences de la réaction sous les régimes a aux e\i-
du 24 mai c)
et âBertut, et l'enseigna successivement à Giessen du 16 mal. Appelé à Paris, comme inspecteur d'aca-
en 1849 et à Munich depms t853. Il détint admi- demie, le 6 juin 1878. il fut, au commencement de
nistrateur de l'Académie des Beaux-Artsde cette tine. l'année suivante (19 février], nomme directeur de
Adversaire declare du pjf ttcutdnsrnc et de l'ultra- l'instruction primaire de la préfecture de la Seine.
montanibme, il contribua par son mnnenee a fa)re grand service auquel M. Greard avait donné tant
accepter à Munich l'etat des choses accomplies en d'importance et d'eclat. M. Carriot a conservé depuis
Allemagne deputs 1870. Il y nt des cours de i'his~on'c onze ans ces lourdes fonctions, en face d'un conseil
del'arL municipal tout puissant et au milieu de difficulté';
On cite parmi ses écrits la Cathédrale de Co/o- que ses predecesseurs n'avaient pas connues. Mem-
ynee<<'Eo<M<t&re(derltœhierI)omalsfreie bre du Conseil superieur de l'instmehon publique
deutscheMrche. Stuttgart, )845);~6at<<tr~ et dcpuisl880,ilaétepromu officier de la Légion
Jfe<<)Me (Glessen, 1844) /ft Religion considérée dans d'honneur le 51 décembre 188!.
son esprit, son ~'e~op~ew<~t<, etc. (die Religion in
ihrem Begnu', etc., 1841); <« Cot«eM~a<to;t~At<o- CARRON (Paul), député français, est ne a Pam,
so~/t~~c du monde au /em~ de la ~e/orma~o/t le 22 juillet 1852. Agriculteur, maire de Pu'e et
(die l'hilosophische Weltansehauung der Reforma- conseiller gcncral d'[Ile-et-ViIamepour le canton de
tmns.!e)t; St.uttgart, 1847);/aDerK!enMt'<<<M Jauze, il entra à la Chambre par l'élection partielle
~tronAtM, poème (die Letzte laclit der Gn'ondistcu; du 25 mai 1886, a la suite du decès de ~). Lehevre.

CARREIRA (Loujs-Antotne D'AeREu E LiM<, comte hE), CARRIER-BELLEDSE(A)be!t-Erne~t Carrier (le Belleuse
homme d'Etat portugais, né à Vmrra, le 17 octcbte 178à,
dit), statuaire français, né à Amsy-le-Chatcau (A~ne), h'
mort à Ushonncen t87t Edit. 1~. mort 5 Sevrés, )e Sjum tM7. Edtt 5
12 jum ISM,
CARRELET (Gilbert-Alexandre), ~nérat fianças, né à CARRIERE (t'abb~ Joseph), théologien fiançai- né dans
Samt-i'uu)'cam(A)tte['),fellseptHmbre)78'J.mo)tàPart'. t'tveyron.teMMvuei1795, mort ttSavntJSS~Edit
)eMmail'874Editl5. 5. 1-3
CARRERA (Rafaet). président de la rppubhque de Guaté- CARRINGTON (Robert John CAHHMGM' bâton), pair
mata,nédansIavtUedecenom,€nlS14,niOitcnav)d d'An~leteire, né à Londres, en 1796. mort le t7 mais t8<j8
1865 Edit. H. M.tl-3.
CARRETTO (François-Xavier, marquaDE),
aneten mnustre CARRION-NISAS (Andi'é~Hcnii-Fi'ançots-~tCtoi, mai qui <;
de)apohceàNap)e5,néà5aterne(Deux-Stcnes),mort
UE), publiciste français, né Lési~nan ia-Cebe (Ilérautt),
à
endt'cemhret86i.Edtt.t-3. le 24janvie[1794,jnoitdansba
vembre 1867, Edit. t-L
villenatale, le 2jno-
CARREY (Emde), pubttcfste et député français, né à
à
Pans, le 26 septembre m20, mort à KambouitJet, [e 9 fe- CARRO(Antotne),arcbcolo~uefrançaiS,néàChâteau
vnert880 Edit. 2-5. brmnt (Loire Inféueure) en 1797,mortàMeaux.leHjLuI
CARRIER (Jean Auguste), peintre français, né à Pdiis. le )etlN5Edtt.~5
1'! humer t797, mort aux BattgnoUes, teï8 fevuer ttt7S CARRO (Jean DE), médecin allemand, né le 8 août 1770,
Edtt. 1-5. à Genève, mort le 1~ mai 1857. Edtt. 1 5.
II élu par 57 455 voix contre 49761 données à
Fut CARUTTI DE CANTOGNO (Dominique), historien
M. Martin, candidat républicain. Il siégea a droite, italien, ne à Cumiana, le 16 novembre 1821, s'est
s'occupa particulièrement des questions agricoles. fait d'abord connaître par des nouvelles et récits.
Aux élections générales du 22 septembre 1880, fat- En 1849, il entra comme attaché au ministère des
tes au scrutm uninominal, il se porta dans la 2' cir- Affaires étrangères, devint sous-secrétaire et chef
conscription de Rennes et fut elu par 7 094 voix, de section en 1853. Président de la section des
contre 5 746 réunies par M. Martin Feuillée, can- affaires d Italie en 1855, il fut chargé trois ans plus
didat républicain, députe sortant, et 1 642 données tard d'une mission à Londres et nomme par Cavour,
a un troisième candidat. en 1850, directeur au ministère. Secrétaire général
des Affaires etrangeres après la paix de >illafranca,
CARTAULT(Augustin Georges-Charles), philologue il prit part, comme plénipotentiaire, à la délimita-
français, est né a Pans, le 24 août 1847. Elevé du tion des frontières nouvelles entre l'Italie et la
licee'Louis-le-Grand, entra en 1880, a l'Ecole nor- France.JIl fit aussi partie du Parlement et devint en
male superieure, fut reçu agrégé es lettres en 1809 1862 ministre plénipotentiaire en Hollande où il
et nommé eleve de l'École d'Athènes. Pendant la resta jusqu'en 1869. M Cfirutti de Cantagno a ete
guerre franco-prussienne, il fut «ous-prefet de nomme sénateur du royaume en janvier 1889.
Murât, dans le Cantal, du octobre 1870 au 30 mai On cite de lui Des Principes d'un gouxernemcul
1871. Successivement professeur de rhétorique au libre (1850; 2' edit., 1861); Histoire du règne de
hcée d'Amiens, a celui de Versailles et au lycée Victor- Amédée II (Turin, 1858) Histoire du règne
Oiarlemagne, fut reçu docteur es lettres en 1881, de Charles-Emmanuel III {ibid., 1850); la Cour de
avec une thèse française sur la Trière athénienne, Turin et les traités de 1815 (Florence, 1871), en
étude d'archéologie'navale et une thèse latine De français; Histoire de la diplomatie de la maison
Causa Harpalha. Il devint alors maître de confe- de Savoie (Turin, 1875-1880, 4\ol.j. Parmi ses pre-
rences à l'Ecole normale supérieure. Après la mort miers écrits, on cite Massimo, Delfina, Allien
d Eugène lienoist, en 1887, Il lui succéda comme Qdoaulo, récits; Vehnda, tragédie.
de
Il a publié aussi
professeur de poésie latine à la Faculté des lettres un volume vers (Rome, 1872) et un ouvrage, sur
de Pans. Properce (la Ha;e, 1868 et 1869).
A part ses thèses pour le doctorat es lettres,
11 Cartault s'est fait remarquer par sa collaboration CARVALHO (Léon Carvailie. dit), administrateur
a la Hvvue littéraire et politique, à la lïevue inter français, né aux colonies en 1825, était engage dans
nationale de l'enseignement, à la Gazette archéo- le personnel chantant de 1 Opera-Comique de Paris,
logique et a la Revue de philologie. Il a fait paraî- lorsqu'il épousa, en 1853, Mlle Jholan qui comptait
tre a part d'importantes études archéologiques no- déjà parmi les artistes les plus distinguées de ce
tamment Collection Camille Lécuyer, terres cuites Uléàtre. Trois ans plus tard, se trouvant le princi-
tiouvees en Grèce dans l'Asie-Mineure (1882-1885, pal créancier de l'administration du Théâtre-Lyrique,
2 vol. în-fol. 117 pl. et 15 fig.) Sur l'Authenticité où sa femme avait ete engagée en quittant l'Opera-
des groupes en ten*e tuile ûe l'Asie-Mineure (1887, Comique, il obtint le privilège de cette troisième
m-4 1 Vases grecs en forme de personnages groupés scène lyrique parisienne, dont l'evploitalion offrait
(1889, in-4, 2 pi.) Terres mites grecques, photogra- de particulières diflicultes. Partageant la direction
phiées d'après les originaux des collections privées ou seul directeur, il lutta pendant plus de douzc
de l'rance et des musées d'Athènes (1801, ni-'t, 20 ans pour créer un personnel, un repertoire et un
phototypies). public. En 1868, il essaja, par une combinaison
onéreuse, de mener de front, avec l'e\ploitation du
CARUS (Victor-Jules), zoologiste allemand, né à TheAlre-Ljrique, celle de la salle Yentadour; mais
Leipzig, le 25 août 1825, fils d'un professeur de il fut enfin force par l'épuisement de ses ressources
chimie à Dorprat, étudia la médecine et les sciences d'abandonner la direction de son théâtre et fut mis
naturelles dans sa Mlle natale et devint, en 1846, en faillite. La separation de biens qui fut, à cette
médecin assistant a l'hôpital Georges. Eu 1849, il occasion, prononcée entre lui et sa femme, fit con-
fut appele à Oxford comme conservateur du musée naître que celle-ci, depuis quatre ans, ne touchait
d'iinatoniitî comparée. Il revint à Leipzig en 1851, non sur ses appointements.
s'y fit recevoir privat-docenl et obtint, en 18G5, la M. Carvalho dirigea ensuite, de 1872 à 1874, et
chaire d'anatomie comparée avec la direction du non sans succès, le théâtre du Vaudeville, puis rem-
cabinet zootomique. Pendant les deux êtes de 1875 plit les fonctions de directeur de la scène a l'Opéra
et 1874, il alla suppléer à Edimbourg le professeur En 1876, il fut iioinme directeur de l'Opera-Comiqiie
de zoologie Wiville Thomson, alors engage dans et, pendant une longue période, il réussit par le
l'expédition scientifique du Challenger. choix et le soin des reprises plutôt que par l'eclat
Les principaux travaux de M V.-J. Carus sont des créations, à ramener à ce theàtre, considere
Etude sur les transformationspar voie de généra- encore à cette époque comme éminemment natio-
tion (Zur >aehern henntniss des Generations- nal, la faveur du public. Mais son administration
«echsels; Leipzig, 1849), Système de morphologie fut interrompue par une effroyable catastrophe, l'in-
animale (System der tlner. Morphologie; Ibid., cendie du 25 mai 1887. Poursuivi comme person-
1855) Icônes zootomicm (Ibid., 1857, 1" part.); De nellement responsable, il se vit condamné en pre-
la Valeur des caractères zoologiques (Ueber die mière instance, le 15 décembre suivant, à trois
Werthbeslimmung zool. Merkm'ale; Ibid., 1854); mois de prison et à 200 francs d'amende, ainsi qu'a
Manuel de zoologie, en collaboration avec Ad. Gers- d'importants dommages-intérêts, mais il fit appel et
taecker (Handbuch der Zoologie; Ibid., 1863-75, fut acquitté par la Cour le 15 mai 1888. A la fin de
2 vol.) Histoire de la zoologie depuis l'antiquité 1890, l'Opéra-Comique etant toujours installé provi-
jusqu'au six' siècle (Geschichte der Zoologie, seit, soirement dans l'ancienne salle du Theâlre-Lyrique,
etc.; Munich, 1874), traduits en français par Ilar- M Carvalho fut désigné comme seul capable d'en
genmullcr (1880, in-8). On lui doit en outre la tra- relever la situation une fois de plus compro-
duction allemandedes principauxouvrages de Darwin mise et fut appelé à en reprendre la direction,
et celle de la Physiologie de Lewes, ainsi que de d'honneur. le 20 mars 1891. Il a été décoré de la Légion
son Etude sur Aristotc.
politique français, né le 9 décembre 1809, mort à l'ans
CARTERÛN (E.-A Eduuaid), httérateui et archiviste le 27 octobre 1889. Edtt 5-S.
fiançais, né en 1816, mort à Tans, le 22 juillet 1863
Edit. 3 i CARUS (Cari Gustave), médecin physiologisteet peintre
allemand, ne à Leipzig, le 3 janvier 1789, mort à Dresde
CARUEL DE SAINT-MARTIN (Paul, baron de), homme le 28 juillet 1869 Edit. 1-4.
CARVALHO-MIOLAN (Mnne-Caroline FélivMiolan, droit à Paris, simultanément avec ceux de l'Ecole
dame), cantatrice française, femme du précédent, des Chartes. Il obtint, en 1854, le diplôme d'archiviste
née a Marseille, le
51 "riecemhre 1827, suivit, de paléographe avec une thèse sur le Pouvoir législa-
1843 à 1847, ta classe de M. Duprez au Conserva- tif en France, et celui de docteur endroit, en jan-
toire, y remporta le premier prix de chant et de- vier 1855, avec une thèse sur les Principes géné-
buta, en 1849, à l'Opera-Comique. Elle y reprit ou raux des lois en droit romain. Il s'inscrivit au bar-
créa avec succès, jusqu'à la fin de 1854, divers rô- reau de Paris, prit part au\ campagnes de l'inde-
les, dans Girabda, le Pré aux Clercs, la Cour de pendance italienne et entra dans la magistrature
Célimène, et surtout dans les Noces de Jeannette. après la chute de l'Empire, comme juge au tribu-
En 1853, Mlle Miolan épousa M. Léon Carvaille, dit nal civil de Lille (i novembre 1870). Le 10 fé-
Carvalho qui faisait alors partie du personnel chan- vrier 1871, il fut nommé conseillera la Cour de Rouen,
tant du même théâtre et porta le nom de son mari en remplacement de M. Legentil, magistrat mamo-
réuni au sien. En 1856, elle fut engagée comme vible révoque, mais ce decret avant ete annule, il
première chanteuse au Théâtre-Lyrique, dont SI. Car- i éprit ses fonctions de juge à Lille et les garda jus-
valho obtint le privilège. Elle fit tous ses efforts qu'en 1870. ïsoinmc alors conseiller à ta Cour de
pour le soutenu, au milieu des difficultés de son Douai, il passa, l'année suivante, à la Cour d'Orléans
administration, et lorsque la lutte fut de\enue un- et en 1885 à la Cour de Paris. Il a ete dccore des
possible, le jugement qui prononça la séparation Saints-Mdurice-el-Lazareet de la Couronne d'Italie.
de liiens entre eu\, établit que, depuis quatre ans, 31. Casati a publié des ouvrages de droit, des bro-
elle ne touchas pomt d'appointements. chures politiques et des travaux d'érudition. A la
Mme Canalho a\ait joue avec éclat sur ce théâtre première catégorie appartiennent Projet de loi
les principaux rôles dans la Fanchonnette, les Noces sur la propriété littéraireet a?tistit/ue (1800, m 8);
de Figaro, la Heine Topaze, Faust, sa plus brillante Observations pratiques sur l'application des diffé-
création, Mireille et autres pièces qui eurent de la rents m tir les du (.ode pénal en matière rorrerhon-
\ogue. En 1860, elle fut engagée pour la saison au nelle (1875, ïu-8) Qvitjiiipa étrusques da droit ro-
Théâtre italien de Londres. Elle a donne ensuite main (1885-1884, m-8) scne d'eludes lue. à l'Aca-
avec succès des représentations et des concerts a demie des inscriptions Code pénal < otnmenté par
l'étranger et en province. En novembre 1808, elle la jurisprudence la plus récente (1890, in-8). Parmi
fut engagée à l'Opéra de Paris, pour deux ans, ses brochures politiques dont la plupart traitent de
aux appointements, dit-on, de oOOOO fr., et avec la question italienne, nous citerons Pas encore la
quatre mois de congé; elle y débuta dans le rôle guene en Italie! (1861) Home nu Florence? Quelle
de Marguerite des Huguenots* puis joua Faust pro- doit Hre la capitale de l'Italie (I8G1); la Monar-
fondement remame par son auteur, Han>le(, etc. chie Scandinave à propos de la question danoise
En mars 1869, son refus de se rendre à Bruxelles (1805, m 8); Venise et les traités de 18fiC (1800}
où le directeur du théâtre de la Monnaie l'avait en- Enfin dans le domaine de l'érudition, M. Casatt a
gagée, la fit condamner, par le tribunal de la Seine, a pubhe Richard h Biaus (1808, in-8), roman
à «00 francs de dommages et intérêts par jour de inédit du sur* siècle, publié d après le manuscrit
retard, condamnation qui ne fut pas maintenue en delàBibliothèque de l Université de Tunn, No/e
appel. Pendant ce temps, elle remportait de grands sur les faïences de Talavera la Reyna (1874, in-8,
succès de concert à ^jcc, a Marseille, etc. Apres un avec pi.) Lettres royaux et lettres missives inédites,
court engagement il l'Opera-Comique (1812), elle de Louis XI, Louis \II, etc., relatives aux affaires
rentra à 1 Opera en 1875, et reprit avec éclat divers de Fiance et d Italie (1877, in-8) Notice sur le Mu-
rôles, notamment celui d'Isabelle de Robert le Dia- sée du cMteau de Rnsenborg^ en Danemark (1879,
ble, dans lequel elle avait été froidement accueillie iu-8) la Gens Origine étrusque de la tiens ro-
en 1870 Entre temps, elle reparut encore à l'Opera- maine (1887, in-8), etc.
Comique on nous la vovons chaudement applaudie,
dans la Flute enr hantée, a sa rentrée en novembre CASELLI (l'abbé Jean), savant italien, inventeur
1879. Mme Carvalho, dont la voi\ très souple et d'un du télégrapheautographe, ne à Sienne, le 25 mai 1815,
diapason eleve brillait surtout par la facilité à exé- lit ses études littéraires et scienliinnies a Horence,
cuter les vocalises tes plus savantes ou les plus où il eut pour mai Ire pailicuher de physique
capricieuses, vit aujourd'hui retirée du théâtre. Leopold >obili qui mourut en 1837. Le premier
écrit de M. Caselh fut. nue notice sur U vie et les
CASABIANCA(Pierre-Paul de), sénateur de la Corse, travaux de ce célèbre phvsicien [Elnnio di Leopoldo
né a Rastia, le 15 septembre 1859, lit *.on droit, et Nobih Florence, 1857). Il fut nomme des lors
s'inscrivit au barreau de sa ville natale. Candidat membre ordinaire de lAUience italien, où il lut
républicain dans l'arrondissement de Corle, aux plusieurs mémoires, notamment un Discours a Ui-
élections du 21 août 1851 il échoua, avec 4 143 voix, quesur C histoire des républiques italiennes au moyen
contre 6634 données à M. de Choiseul. Il fut poite te âge de S. de Sistnonâi. Avant accepte un beneùcc
sur la liste républicainedu département de la Corse, ecclésiastique, il était entré dans les ordres en 1830
au renouvellement triennal du Sénat, le 25 jan- et avait reçu le duconat. Appelé à Parme, en 1841,
vier 1885, et fut élu, le premier sur deux, par pour faire I'educatiiui des enfants du coin te de San-
477 voix sur 744 votants. Conseiller général de la vitale, il fut exile du duché en 1840, lors de la res-
Corse pour le canton de Gltisoni, il en a été le tauration du duc, pour avoir vote l'.ïnne\ion à la
président. monarchie constitutionnelle de Charles- Albert.
L'abbé Caselli rentra a riomice; se consacra il
CASATI (Charles-Clnude-Marie), magistrat et juris- entièrement à l'étude des sciences et particulière-
consulte français, né à Lyon, le 16 janvier 1833, ment à celle du magnétisme et de l'électricité. U
d'une ancienne famille italienne, sumt les cours de faisan ses expériences et ses recherches â l'aide

CARY (Pieue), repi «tentant, du peuple fiançais, né a CASABIANCA (Francois-Xawer, comte nu), anr icn sôna-
Boulogne-su r-Mer, le 25 avril 17Dj, mort le 1" octobre toui tiançiits, né <i iNice, le 27 juin 17*J6, mmt J l'avis, li'
1857. Edit 1-2. 25 mai i888 Edit. 1-5.
CARY (miss Alice), femme de letti es américaine, n6e a
Movmt-ïlealUiy <Ohio), le t§ avril 18*0, moi te le 12 té\ i iei CASANELLI DISTRIA (Arrh.inKe-Xauer-Toii«;unt-Ua-
Edrt
1871. Sa sot'ur, Cary (mi-»s IMiœbej, n^e le 4 seplcnibie
1829, morte le 31 juillet 1831 Edit. 1-4.
Pe'itucWbre
fih.u'l),
e
pivlal1794,
2loctobie
français,
17<Jl,
moO<?v£qHod\\jaeeio,ni1
inoil le 12 octobre ÎHG'J 1
le 1`~oetohre 1N6t1 à Vie» (Cor~),
Edit 4.
(Corse),

CARY5F0BT (Giaiivillu-LevesonPhoby, 3* comte de), ami- CASATI (Gain in, comte de), homme d l'tat italien,
rat et pair d'Angleterre, né en 1781, mort le 5 novembre Milan, le 2 août 1798- mort dans cetlii ville, le ib novem-
néh

1868. Edit. 1-4 bre 1875. Edit 1-5


(1 appareils et de machines qu'il construisait lui- la dissolution, d fut réélu par 6515 voix, contre
1111:1110, avec le concours de
son frère, LudovicIC 5400 obtenues par le candidat bonapartiste, }ï. W'ul-
Laselli, statuaire et mécanicien distingue. En 185i, Lcnaer. Lors de la formation du cabinet républicain
il fonda un journal dlustie pour l,i vulgarisation du 14 décembre, il fut appele au poste de sous-
îles sciences phjsiques, la ltcafyil ion [la Reaea- "ecretaire d'Etat département de l'instruction
par gwrnale th scienze fisirlie e di milieu édite publique des cultesauet des beaux-arts, dont M. Bar-
par la librairie de Le Mon mur. C'est au milieu de doua était nomme ministre il le conserva jusqu'à
ces travaux théoriques et pratiques qu'd fut amené, la retraite du cabinet Dufaure (31 janvier 1870).
en 1856', à la découverte des principes et des pro- Trois mois plus tard, 31. Casimir-Pener passait du
cèdes du nouveau svstemo de télégraphe cleclrujuc Centre gauche au groupe de la Gauche republcaine.
qu'd appela l'antéléqraphe, c'est-a-dire télégraphe Reelu, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de
universel. Les prciuiei-s appareils de l'abbe Caselh ^gent-sur-Seme, par (i 7àb voix contre 1054 don-
,i\ aient été construits dans son propre atelier; en nées au candidat de l'extrême Gauche. M. J. Casimir-
conlia ensuite l'exécution à l'émment constructeur Perier se fit inscrire au groupe de l'Union républi-
français, M. Froment. caine. A la suite de l'adoption par la Chambre de
L'administration des télégraphes français a\ait la proposition de loi excluant des fonctions publiques
donne les premiers encouragements a ^invention les membres des familles qui ont régné en France.
de l'abbe Caselh et mis a sa disposition plusieurs il donna sa démission de députe, le lat février 1883,
de ses iils électriques. Une loi volée pjr le Corps ne pomant concilier des devoirs de famille avec la
législatif, le 27 mai 1863, autorisa les changement* conduite que lui dictaient sa conscience et ses sen-
nécessaires a la mise en pratique du noirveau télé- timents républicains Aptes quelques hésitations, il
graphe, et un decret du 14 février 1805 ouvrit en accepta une nouvelle candidature et fut reelu, le
France le premier service de telegrapluu nulogrnphi- 18 mars suivant, par 5205 voix, comYe 5508 don-
que entre Paris et Lyon et entre l'an* et le Havre. Le nées à un autre candidat rcpubhcam Le 17 octobre
gouvernement de Russie signa aussi, le 18 avril 1 805, 1885, il tut nommé sous-secretaire d Etat au minis-
mec. l'abbe Ciselh un Iraite pour l'introduction de tere de la Guerre, où il resta jusqu'à la démission
son télégraphe sur les lignes de l'empire, avec du nimihtre, le gênerai Campeuon, le 3 janvier 1885.
faculté d'en étendre l'application à celles qui relient Porte sur la liste républicaine opportuniste du dé-
déjà la Russie à la Chine et à la Perse. On tromera partement de l'Aube, .mx élections du 4 octobre 1885,
nne description des appareils de l'abbé Caselli Il réunit, au premier tour de scrutin, 21805 voiv
dans le Traité du magnétisme et de l électricité sur 02 955 votants et. fut élu, le 18 octobre suivant,
(t. III) de M. Auguste de l,i Rive. Ils ont éte demis au scrutm de ballottage, le premier sur quatre, par
et représentes dans la plupart des journaux fran- 41836 voix sur 65 785 votants. Aux élections géné-
çais, lors de la promulgation du décret impérial. rales du 22 septembre 1889, faites au scrutin d'ar-
Pendant plusieurs années l'abbé Caselli s'est oc- rcindissemeut, JI. J. Casimir Perier déclara sa can-
cupe également de l'invention d'un moteur électri- didature dans la circonscriptionde Sogent-sur-Scinc,
que, dont la construction s'est exécutée, en juin 1805, 011 il fut elu, au premier tour, par 5 02 1 voix contre
aux frais, de l'empereur. L'abbe Caselh a éte nomme, 3 741 données à un concurrent radical, M. Charonnat,
en 1863, officier de l'ordre des Saints-'Haurice-el- et 750 a M. Conil, conservateur. Dans ces diverses
Lazare. L'abbe Caselli est mort a Florence, le législatures, M. J. Casimir-Pcner, conservant toute
7 octobre 1891. son influence personnelle sur la majorité républi-
came, a etc clu vice-président de la Chambre et
CASimir-perier(Jean-Paul Pierre Plrieb, aujour- président de la Commission du budget en 1800.
d'hui), députe, Iils et petit-lds des hommes d'hlat de
ce nom, ne à Paris, le 8 novembre 1817, autorise, par CASIMIR-PERIER .Paul], 1OV. Pliiieb.
le même décret que son père, en avril 1874, a nuxli-
lier son nom patronymique, lit de fortes études lil- CASPARI (Charles-Paul), savant, allemand, ne à
teraircs et historiques et se fit recevoir licencie es Dcssau, le 14 février 1814, fut eleveauv. Universités
lettres. Lors de la guerre franco-prussienne, Il de Leipzig, de Berlin et de Kœnigsberg, prit ses
entra (Lins les mobiles de l'Aube qui furent appelés grades en tbeologie dans cette dermere ville et
à Paris, et mérita, par sa conduite pendant le siege, devint, en 1847, lecteur et membre de la Vacuité
d'être cité à l'ordre du jour et décore de la Légion de Christiania. Il 5fit des cours de théologie et
d'honneur. Du mois d'octobre 1871 au mois de fé- d'exégèse qui eurent un grand succès, et ses ouvra-
vrier 1872, il fut, au Ministère de l'intérieur, chef ges le firent regarder comme un des théologiens
du cabmet de son père, qui, pour lui ouvrir la car- les mieux pensants et les plus erudits de l'Allemagne
rière politique, donna s,i démission de conseiller du ]\ord.
general de l'Aube, en avril -1874, et le présenta auv. On cite parmi ses écrits theologiques Manuel
electeurs de î<ogent-sur-Seine, sous le patronage de d'exégèse i»)ur les prophètes de l'ancienne alliance,
tous les souvenirs de sa famille; il fut élu, sans en collaborai 1011 avec le savant J)ehtzsch (Evege-
concurrent, le 18 juillet, par 1907 voix sur 2017x0- tisches llandbuch zu den Propbelen des alten
tants. La môme année, M. Jean Casimir Perier Bundes); Etudes de théologie biblique et de critique
faisan, dans son département, une vive campagne apologétique (Biblisch-theologiscbeund apologetisch-
électorale en faveur de la candidature républicaine kntische Studien Leipzig, 1842); Introduction au
du général Saussier, contre celle de l'ancien depule lure d'haie et à une histoire de son temps
bonapartiste, M. Argence. Aux eleclions générales (Beitraege zur Einleitung m da» Buch Iesaias, etc.;
du 20 février 1878, pour la nomelle Chambre des Ibid., 1848); Sur la Guerre syriaque (Ueber den
députes, il se porta candidat, dans l'arrondissement Svriscli-ephaimitischen krieg unter Jotliam und Alias;
de Aogent-sur-Seine, avec une profession de foi Christiania, 1849); Muhéc et m piophétie (Ueber
resolument républicaine, et fut élu, encore sans Micha und, etc.; lbid., 1851); une traduction des
concurrent, par fi 080 voiv.. Il s'inscrivit aux deux Psaumes en langue norvégienne (Ibid., 1851); Coih-
réunions du Centre gauche et de la Gauche républi- vwntuires sur les prophéties d'Haie (Christ., 18671;
caine. II vota constamment avec la majorité formée Sources pour V histoire du baptême el du aeao
par ces groupes et, après l'acte du lu mai 1877, (Quelle zur Geschicte, etc., 1868). M. Caspan a aussi
fut un des 305 qui refusèrent un vote de conliance publié des travaux sur la langue arabe une édition
au ministère de llroglie. Aux élections qui suivirent de 1 Enchiridion sludiosi de Borhan-ed-dins (Leipzig,

CASIMIR-PERIER; tugu»te-Casunu> icloi-I,aurenU>F.niEn,


plus taid), homme politique français, né à Pans, le CASPER (Johann-Ludwifj), médecin allemand, né
20 août 1811, mon à Pans le 6 juin 1878. Ed. t-5. lieibn le 11 mais 1796, moi t le 24 février 1864 Edit. 1-3
1838); Gmminatica arabica (Ibid., 1848; plu- 1lu ra aux études historiques, à Berlin, sous la di-
sieurs cdit.l. traduites en français par II. l'ncoechea rection
r de M. Ranhe. 11 dirigea, pendant la duree du
parlement d'Erfurt, la Gazette de cette ville et la

du
[Bruxelles, 1880, m 8). 1
Son nls,Ch;ules-TheodoreC«pARi. né à Christiania, Gazette
( constitutionnelle. En 1855, il aiait embrasse
en 18oô, professeur au gymnase de Chnstiansund, l.i confession tnangelique. Apres a\oîr passé encore
a publie plusIeurs poemcs satiriques, dans lesquels trois ans a Erfurt comme bibliothécaire, il se fixa,
il combat spécialement les r 185'J, à Berlm. in 1866, il fut elu depute et se
parti en
radical on cite, entre autres, un recueil de Sonnets î1 attacha au parti conservateur. Nomme prédicateur
polémiques (Christiania, 1880] Poésies lyriques et àil l'église du Glnist, il eut de tels succès qu'il fut
battre* (Lbid., 1887). appele à prêcher dans plusieurs grandes ailles. Un
cceitain nombre de ses sermons ont été publiés sé-
CASSAGNAC. Voy. G k amer DE Cassaoac. Iparément ou en recueils. On cite particulièrement
(ceux qu'il prononça, de 1801) à 1870, sur le concile
CASSE (Eugène-I-rançois-Germain), homme poli- de f Rome et l'histoire de la papauté, et surtout ses
tique français, ancien députe. né à la Pointe-à Pitre discours
( de l'année suivante, a l'occasion de la guerre
(Guadeloupe], le 27» septembre 1857, vint étudier le contre
( la France, discours reproduits sous le titre
droit a Paris et lit partie du proupe des étudiants de c Paroles allemandes (Berlin, 1870).
qui s'essayaient à combattre l'Empire. Il prit part à Les écrits de M. Cassel sont e\lrêinenient nom-
la rédaction de la plupart des petits joumauv de la breux 1 et traitent d'une foule de sujets, nous nous
rive gauche, connue le Malin, le Travail, etc., et bornerons
l à citer Antiquités magyares (Mag. AI-
fut condamné plusieurs fois pour délits de presse. terl t hunier; Berlin, 1848); Y Histoire des Juifs, dans
A ers 1866, il avait assisté au congrès socialiste de YEmyclopêdie d'Ersch et Grubcrt (Leipzig, 1851),
Liège et prononcé contre le régime impérial et le lles Noms de lieux de Thurwge (L'eber die Thuring.
clergé un discours uolent qui eul. pour conséquence OrNnamen;
( Erfuit, 1845-Ô8, 2 ipai-t.}; Eludes sur
son exclusion de toutes les facultés. Membre de la IKdda [Eddische Studien, \Ncimar, 1857); la Vie
Société internationale des travailleurs, il fut un des de ( Jésus de lienan (Leber K's Lcben Jesu; lîerlin*
accuses dans le procès intenté à cette societé en 1865), Symhola Renaît flbid., S* «dit-, 1872); les
1870. ll'aboid collaborateur du journal la Marseil- Ilohenzollern (Ibid., 1873); Heures heureuses (Aus
laise, il était 1 un des rédacteurs* du ïiappel, lorsque Cuten Stunden; Gotha, 1874], les huttes du lion
ses compatriotes de la Guadeloupe loir* obèrent a dcpvis Némée jusqu'au Golgot ha (dicLœwenkaempfe
l'Assemblée nationale, le 5 octobre 1875, en rem- \on Jï. bis < Bei lin, 1875); le Livre d' Est ker (das
placement de 11- Holhn. démissionnaire; il fut élu Buch Esther; 1878, Ibid.); les hoecs de Cana (die
jwr ii 003 voiv contre 2 500 données à M. Paul Hoche Zeit zu h. Ibid., 1883) des Mélanges de lit-
Granier de Cassagnac. Il prit place à l'extrême Gau- térature, de symbolique et d histoire (Ans Literatur,
che aiec laquelle Il vota ordinairement; il adupta etc. Ibid., 18H4 et 1885) Légendes japonaises (Ja-
toutefois l'amendement. Wallon et l'ensemble dps panischeSagen; Ibid., 1885) Frédéiic-Gudlaume II
lois constitutionnelles. La nom elle loi électorale (Ibid., 4880). A part sa collaboration à de nombreux
n'accordant qu'un députe à chaque colonie, M. Ger- journaux et recueds, )1. Cassel a publie à partir de
mam Casse se présenta a Pans, d'abord dans le 180U, sous le titre de Sunam, une ie\uc hebdoma-
XIIe arrondissement contre M. Greppo, puis, ajant daire de théologie p^angelique orthodoxe. Il adonné
obtenu le patronage de la Républujue française, il en langue française la Maison de jeu de Monle-
transporta sa candidature dans le XIV, contre M, Louis Catlo à Monaco, appel soc ut, a\ec des remarques
Asselme, ancien maire de l'arrondissement. Il ne fut scientifiques sur l'histoire du jeu (Herbu, 188*2).
élu qu'au second tour de scrutin, le 5 mars 1870, par
7 (îfrl Noix. L'un des 5(Ï3 députes des Gauches reu- CASSOU (René), magistrat français, ancien députe,
nies qui refuserent leur vote de confiance au minis- est ne a Lunacourbe (Basses-Pjrenees), le 51 mai
tère do Broglie, après l'acte du 16 mat 1877, il fut 1827. A\ocat et maire de Monassut, il se porta
réélu, le 14 octobre suivant, par 9007 \oiv contre comme c:mrhdat républicain, aux élections du
2200 environ obtenues par ses deuv concurrents 21 août 1881, dans la 28 circonscription de Pau, et
monarchistes. A la nouvelle Chambre, il lit paitie fut elu par 7732 ^oix contre 6045, obtenues par
de plusieurs commissions d'enquête elrctorale.lteelu, M. Daribte, députe boiuipai tible sortant. Inscrit bur
le 21 août 1881, dans le \I\e arrondissement de la liste républicaine des Basbos-Pj renées, aux elec
Paris, par 7 085 "so\x sur 15 656 citants, il continua tions du 4 octobre 1885, il fut le seul de cette liste
de faire partie du groupe de lXinon républicaine. maintenu au scrutin de ballottage, et échoua avec
Aux élections du 4 octobre 1885, après le rétablis- 38 406 \oix contre 42814 données au candidat mo-
sement du scrutin de liste, il fut inscrit sur la narchiste, M. Destandcdii. Il fut, peu de temps apres,
liste de l'Alliance républicaine, mais sa candida- nomme conseiller a la Cour d'appel de l'au.
ture fut rejetée par les comités radicaux. Il n'en
obtint pas moins, au premier tour de scrutm, CASTAN (l'abbe Lnnle-Ferdinand-X;mer), écrivain
133 655 voie sur 455990 votants, et fut classe le ecclésiastique français, né à Belmont (A"veyron), le
\uigt-septieme sur la liste générale des candidats. 27 mai 1824, commença ses études au petit sémi-
Porté sur la liste unique au scrutin de ballottage, il naire de sa ville natale et vint les continuer à celui
fut élu par 286 ObO ïoi\ sur 414 560 votants. Il ne de Saint-Sulpice. En 1844, il alla a Rome ou Il fut
s'est pas représenté aux élections générales du ordonne prêtre, l'année suivante, et repu docteur
2'2 septembre 1881), faites au scrutin d'arrondisse- en 1846. Il revint alors auprès de son oncle,
ment et fut nommé, comme compensation, par décret Mgr Aflre, archevêque de Pans, dont Il fut secre-
du 17 octobre suivant, gouverneur de la Martinique. taire particulier jusqu'en 1848. INointué alors vicaire
Au bout de moins d'un an, il dut quitter ce poste et. a Samt-Sulpice, il de\mt, en 1875, chanoine titulaire
fut nomme, le 22 août 1890, trésorier-payeurgênerai du diocèse de Moulins, dont il fut vicaire général
de la Guadeloupe. honoraire. Il a été fut, en outre, chanoine hono-
raire
de Paris.
CASSEL (Selig, plus tard Paulus-Stephanus), pu- L'abbé Castan a publie un assez grand nombre
bliciste et predmateui allemand, ne à Grossglogau, d'ouvrages d'histoire ecclésiastique, de critique re-
le 27 feiner 1821, de parents Israélites, fut ele\é ligieuse ou d'édification, notamment Elévateons
au g\ mna»sp o^angchque de Se linem\ il?, puis se sur In vie tir la Mh'e de Iheir (I8.V2, in-8); Histoire

CASS (Louis), homme d'Elat améncain, né à Eietcr, le CASSE {Antome-Jcan-Baptiste de), ancien leprésentant
11 octobre 1782, niuit à Detroit (Michigan), le 17 juin (tu peuple fiançais, né à Marseille, le 17 janvier 1790,
1866. Edit. i-4 mojtàLavenalet (Anege), le 23 juillet 1865 Ldil.l-t.1.
de la vie et de la mort de Mgr Denis-Auguste A ff?
(1855,ni-18); les Origines du christianisme d'après
eNéanmoins,
I aux élections générales pour les Cortes
constituantes, en février
<
le part) républicain
1809,
ta critique rationaliste contemporaine, et d'après ne fit passer qu une minorité de représentants, dont
la tradition catholique (1808, 2 vol.in-8); De l'Idée M.
1 Castelar resta l'un des chefs. Une de ses pre-
de Dieu d'après la tradition chrétienne, etc. (1871, mières propositiuns, dans la nouvelle Assemblée,
2 vol. m-8); Histoire de la papauté en plusieurs fut
f celle d une amnistie générale pour les delits po-
suites (1800-1876, tomes I IV, in-8). 1litiques; elle fut repoussee, comme toutes celles
qu'il
c fit t eiibuite en opposition a la politique monar-
CASTAN (Ferréol-François-Joscph-Aiiguste), paléo- chique des chefs de la majorité. Dans les discus-
graphe français, ne à Ttosançon le 20 novembre 1835, ?sions»
e relatives à la nouvelle constitutionde l'Espague,
entra à l'Ecole des chartes et obtint le diplôme d'ar- M. 3 Castelar s'efforça en vain de faire prévaloir le
claviste en novembre 1855 avec une thèse sur [puncipe des institutions républicaines. Il combattit,
1 Origine de la commune de Besançon, domine bi-
cen juin 1809, le projet de régence, mais refusa de
bliothécaire adjoint, archiviste de sa \ille natale et ss'associer au\ msui rections républicaines du moib
inspecteur des archives Jdu departement, il est de- i.rl'octobre.
venu conservateur de la même, bibliothèque. Dnja Lorsque, à la suite de ces insurrections,la minorité
correspondant du Comité des travaux historiques, irépublicaine eut quitte la Chambre, M- Castelar ob
d a éte elu correspondant de l'Académie des mscrip- tluit, par un éloquent discours, la libre rentrée de
(ions et 2ft]lcs-lcîlrc& eu 1875. Il a éte decure de la 6ses collègues. Il ne cessa de combatlre les candida-
Lésion d'honneur. tures au trône d'Espagne qui se succédèrent pen-
M. Gnstan a puhlie divers travaux d'histoire lo- dant <
di\-huit mois, et notamment celle du duc
cale, entre autres Origines de la commune de d'Aoste, présentée par le gênerai Prim. M. Castelar
Besançon (1858, in 8) la Franche-Comté et le pays demanda aux Cortes uu vote de blâme, déclarant
de Montbëtiard (1877, in 8); Besançon el ses envi- qu'il ne comprenait pas ce comment, pendant la
rons (1880, in-18) la Confrérie, l'église et C hôpitalguerre franco-prussienne,il pouvait exister des mo-
de Saint-Claude des Bout guignons à Rome (1881. naichistes ». Ce vote fut repoussé par 122 voix
in-8] les Origines et la date du Saint-îldefonse confie (ô novembre 1870], et, le 50 decembre
de liubens{iWt, m-8) les Arènes de Vesontio (1885, suivant, le nouveau roi debarquait à Carthagcne.
in-8); Inventaire des ru liesses d'art de la bibtio- M. Castelar fit parlie de l'opposition, de coMcert
thèque de Besançon (18X6); Histoire et description (Mec les députés carlistes, tout en se maintenant,
des musées de la mile de Besançon (1888), etc. '.clon son expression, dans une « c\pectative bien-
veillante ».
CASTELAR (Emilio), homme politique espagnol, Apres l'abdication qui termina le règne si court
ancien chef du pouvoir executif, est né le 8 sep- et si trouble d'Àmedée Ier (11 février 1873], M. Cab-
leinbre 183'2. Maigre son goût pour les études litté- telar fut nomme ministre des Affaires etrangères
raires et historiques, manifesté par ses premières par 245 voix et, en qualité de président du conseil.
publications, il se jeta de bonne heure dans les adressa aussitôt au\ puissances une circulaire ou
agitations politiques de son pays et se signala dans il insistait particulièrement sur le caractere pacifique
les diverses manifestations révolutionnaires par ses de la nouvelle république et sur l'appui moral
aspirations républicaines, Il les fit surtout paraître qu'elle rencontrait dans l'armee. A l'intérieur, l'in
•i la suite de l'insurrection de 1854. Collaborateur iluence de Castelar se fit surtout sentir lors du
des feuilles les plus avancées, la Tribune, la Dls- \ote de l'abolition de l'esclavage a Porto-Hico, qui
itission, etc., il fonda lui-même, en 1804, un jour- fut le dernier acte de l'Assemblée (22 mai-b 1875),
nal, la Démocratie^ où ses idées politiques et so- et dans les énergiques, mais vaines tentatives qu'il rl
ciales revêtirent une forte teinte de mysticisme lit pour réprimer l'insurrection carliste et rétablir
tlieologique, a laquelle il a renonce depuis, mais l'ordre dans les finances. En présence des rivalités
qui, a cette époque, éloigna de lui beaucoup de de- qui divisaient la fraction républicaine de la nouvelle
mocrates. Il se vit alors destitué de la chaire d'his- Chambre, M. Castelar adressa à celle-ci, le 7 juin, un
toire et de philosophie qu'il av ait obtenue au concours message pour annoncer sa démission et réclamer
à i'IIiuverbité de Madnd. Il prit part, en 1806, à la d'elle la continuation de ses efforts. Il fut remplace
l'évolution qui fut comprimée par Serrano. Il s'était au pouvoir par MM. Pl y Margall et Salmeron qu'il d
montre l'un des premiers aux barricades, où les soutmt de toute l'autorité de sa parole, m.us dont
autres insurges le laissèrent sans secours, par l'impuissance le ramena aux affaires dès le 7 sep
aver&ion pour ses idées républicaines. Condamne a temlire suivant. Le lendemain, il accepta le poste
mort, Il passa la frontiere et se retira à Genève, de chef du pouvoir exécutif. A ce titre, il blâma
puis en France. energtqueinent la démagogie et se declara prêt à
Lors de la révolution de septembre 18G8, 11. Cas- appliquer la peine de mort pour obtenir le retablis-
telar, rentré en Espagne, fui, avec MM. Omise et sement de la discipline militaire. Tous les articles
Pterrad, un des chefs les plus ardents du mouve- du projet de loi qu'il présenta à cet effet furent
ment démocratique; il travailla de toutes ses forces votes. La situation, d'ailleurs, exigeait d'impérieuses
a pousser les événements vers la république dont résolutions 1" insurrection envahissait les montagnes
il demanda maniement la proclamation immédiate au et la frontière et armait des navires de guerre.
gouvernement provisoire. 11 fut le promoteur de Deux d'entre euv s'étant aventures dans les eaux
manifestations populaires a Madrid contre le réta- de l'escadre anglaise qui croisait devant Ahcante.
blissement de la monarchie, organisa des mcctmgs le gouvernement espagnol obtint qu'ils lui fussent
el v prit, par la parole, une grande autorite. Lors livres, et lors du bombardement de ce port (sep-
des clections municipales qui eurent heu en de- tembre 1873), les vaisseaux carlistes se retirerent
cembre, il se transporta dans les provinces et deter- avec de notables avaries. Le siège de Carthagène
mina, dans beaucoup de villes, un mouvement si (novembre) ne fit pas moins reconnaître la vigueur
marque qu'il envova à l'Avenir national de Paris des chefs de la république.
cette depêche c !\ous avons gagne les élections Malheureusement, les dissentiments de M. Salme
municipales dans toutes les grandes illes, Madnd ron, président des Cortes, et de M. Castelar s'ac-
excepte la république est moralement faite. » ccntuaicut chaque jour. M. Salmeron demandait le

CASTAGNARY(Juleb-\ntome),publiante français, né à (Hdutfis-Py renées,), le 12 juin 1787, moi a Pau, le 3 avili


Saintes (Cliaiente-Inféneure), le 11 avril 1850, mort à 1861 Edit. 1-4
Pans, la ltmai 1888 Edit h
CASTELBAJAC (Marie Bartholemj, vicomto de), ancien
CASTELBAJACfBarthélerny-noimnique-Jacques-Armand, pan- de France, cousin du précédent, né le 8 juillet 1776",
marquis dej. général fiançais, sénateur, né à Ricaud mort à Pau, le 12 février 1868 Edit M
remplacement de deux membres du conseil, MM. "\Iai- Le chef du parti répubhcain espagnol, renommé
sonave et Sanchez Braga, le retrait de la nomination pour son éloquence, s'est fait connaître aussi, comme
de certains éAèques à différents sièges et la mise littérateur et publiciste, par un certain nombre
en disponibilité des généraux Pana, Moriones et d'écrits, dont plusieurs ont été traduits à l'étranger,
Lopez Dominguez. M. Castelar refusa, et les dm- et qui l'ont fait recevoir membre de l'Académie de
sions de la majorité rendirent, sa chute inévitable. Madrid en 1879. Snns citerons entre autres Ernesto,
Plusieurs tentatives de conciliation furent faites novela original de costwnbres (Madrid, 1835); ÎJon
avant la réunion des Cortès, qui rentrèrent le 2 fe- Alfomo et Sabio, cn collaboration avec Canalejas
vrier 1874. L'inquiétude était d'autant plus grande (1856); la Hcrmana (le la caridud (1857) ces
à Madrid que l'echec de M. Ca^telnr n'était plus trois premiers oinrnges inspires du romantisme

se flatter (le le remplacer, une révolution militaire lâeâs devwcraticas (1858); la ma


douteux et que, nul autre chef politique ne pouvant français; Lucano,sic vida, sugenïn^ svpoema (1857);
était imminente. Apres une discussion qui ne dura cinco prunei'a siglos del crislianismo, leçons pro-
pas moms de quatorze heures, 1*20 deputes contre fessées à l'Athénee de Madrid (1858-18o9,*2 iol.);
los

100 se prononcèrent contre M. Castelar qui donna Collection de los principales articulas polificos y
aussitôt sa demissron. Le gênerai Pn\ia écrivit alors literarioft (1859); Questiones polit icas y sociales
à M. Salmeron une lettre par laquelle Il demandait (1870, 3 loi.); Diicu'rsos parlementarhs en la As-
à l'Assemblee de se dissoudre; «ur son refus. il lit semblea Coiistttuijanta (1871, 2 \ol.] ita di liyron
occuper militairement la salle des délibérations et M875); Miscelanea dcieligwn,dearteydejmlitica
expulser les deputes. >I. Castelar publia, dès le len- (1874); Esludios historiées sobre la etlaa média
demain, contre cet attentat, mle protestation, restée (1875) Histona del movimento rejmblicano en
sans écho, et les vainqueurs poursui\ irait à loisir Evropa (1875, 2 \o\.) Cartas sobre la polit wa eu-
le désarmement des milices. Le chef de la gaucheropea (1875, 2 ^ol.); Ilecuerdos de llaha (1870);
parcourut, en 1874, l'Italie et la France et reçut Ensayos hterarios (1880); la llvsia rontemporanea
partout un chaleureux accueil. Lorsqu'à la suite du (1881); Tragedias de la historia (188Ô). Citons, en
jtronwiviamtento du général M.u-hncz Cainpos, lu Lingue française l'Arf, la Religion et la Nature
jeune fils d'Isabelle fut proclamé sous le nom d'Al- en Italie (1874, in-18 1877, 2 vol. in- 18).
plinnsc MI, M. Ca&tcl.ir fit partie des nouvelles
Cortes, mais, au milieu d'une Chambre presque CASTELIN (André), députe français,né à Pans, le
exclusivement monarchique, sa parole et *.es mo- 9 juillet 1850, entra dans les ponts et chaulées
lions furent sans effet. Il protesta contre la formule comme conducteur, le l*r août 1880. Il serut en
du serment qu'il a^ait dû neanmoms prêter, reven- Tunisie, où il fut rédacteur Cn chef du i'taqrès
diqua le maintien du suffrage universel, combattit lunisien, puis dans le département des Pyrenees-
le projet de constitution, défendit la liberté rch- Onentales. Lie a\ec le gênerai Boulanger, il aban-
gieuse, demanda l'élection de tous les maires par donna l'administration pour le journalisme, rufra
e
les conseils municipaux et prononça pour le snr- ;iu journal la Lanleme qu'il quitta lorsque cette
vice militaire obligatoire (mars-décembre 1876). fouille cessa de soutenir la politique de l'ancion
Constamment reelu aux Cortes, M. Castelar, tout ministre de la Guerre, et déduit rédacteur de la
en protestant de son indestructible lîdelité aux opi- France. Hé>oqué de ses fonchons de conducteur,
nions républicaines dont Il est reste, en Espagne, Il fut choisi pour candtdat, par le comité boulan-
le plus populaire représentant, a maintes fois de- gi^te de la 2B circonscriptionde Laon, aux élections
claré qu'il n'en attendait pas le triomphe par la gi'iit'i-ales du 22 septembre 188^, et fut élu par
violence, mais par le progrés des idées et des 8208 voix contre 5585 données à M. Doumer, can-
mœurs démocratiques. Il saisit toutes les occasions, didat républicain, depute sortant. En 1890, 11. A. Cas-
reumons publiques, banquets, etc., pour réclamer U'hn devint réducteur en chef du journal boulan-
des institutions confoimet. aux prmctpes modernes gKte, la Cocarde.
suffrage universel, liberté de la presse, des cultes, #
mariage civil, instruction gratuite et obligatoire, CASTELNUOVO (Henri), romancier italien, né h
établissement du jury, organisation de l'administra- Florence en 1839, fit ses études à Venise et entra
tion municicipale et provinciale, etc. Il n'a cessé de dans
t une maison de commerce. En 1870, il quitta
protester contre les exagérations des radicaux et le commerce pour prendre la direction du journal
des démagogues, repoussant particulièrement ces trois-, la
l Slunipa, détint, en 1872, professeur de l'Ecole
utopies l'Etat socialiste, l'Etat chef d Eglise, l'Etat de
t commerce de Denise et publia, la même année,
sans armée. Toujours sympathique à la Irance, il uni premier recueil de récits et nouvelles liatmutt
compte sur l'exemple de la sagesse du gouverne- e,t. bazzetti, fat orahlem.cn accueilli par le public et.
ment et de la prospérité d'une nation républicaine cqui fut suhi de son premier roman. il Quademo
voisine, pour recommander au delà des Pv renées la aellat zia. Il a donné depuis, atec un eyal succès,
république et la démocratie. Malgré l'estime pro- loute une série de romans la Maison btamhe
fessée par les chefs des divers partis pour la vie (la Casa bianca, 1873); Vitlorma (1874); Laurelta
et le caractère de 31. Castelar, on s'accorde à re- 1870); il Professor Romualdo (1878); Vella lotta
connaître que, depuis d'assez nombreuses années, (1880); la Conteasina (1881); Sourires et Un mm
il exerce de moins en moins d'influence sur la poh- (Sorrisi e lagnme, 1882] bal primo amoic alla sof-
tique de son pays. fttta (1883); Due Conunzumi (1885). etc.

CASTELLANE (Espi it-Vtctoi -Uisabeth-Bomface, comte CASTILLA (don Ramon), généial et homme d'Etat pmi-
nO, inméehal de France, sénateur, né à Pans, te SI mars» Mcn, né à Ja\acapa, le 31 août 1797, mort te 30 mai 1867.
1788, niait le 16 septembre 1862. Edit. 1-5. Edit.
I 14.
CASTELLANE (Louis-Joseph-AIphonse-Juies, comte de), CASTILLE (Cliarles-Ihppolyte), romancier et puhli ciste
né en 1790, moi t à Aigalades (Bouches-du Rhône), le 23 ié- français,
fî, né à Won treuil-sur- Ver, le 8 novembre 1820, mort
Trier 1861. Edit. 1-3. à Luc-sm-Mer, le 26 septembre 1886. Edit 1-5.
CASTELL1 (Ignaee-Vinrent-Fréde'ncï,auteur dramatique
allemand, né à \ienne, le 6 mais 1781, moit dans cet te CASTILLON DU PORTAIL (Lonis-^ugiiste), chimiste beltfe,
ville, le S février 1862 Edit. 1-3. d'ou^ine française, né en 17't. Eiht. 1-5
CASTIAU (Atlelson-Joseph-Adolphe), homme politique CASTLEMAINE (Ruhaid Naesix-ock, baron), pair repré-
belge, né à t'emwetz, le 10 juin 180i, moità I'jiis, s sentant dlilande, nô à Dublin en 17SM, moit le juil-
let 1869 Edit. 1 t
i
le 19 décembre 1819. Edit. 1-5.
CASTHH0 (Antoine-Fthcion ns), poète pomtugais, né à CASY (Joscph-Gréffoire), mai in fianrais, nrc-amiral,
Lisbonne, le 26 janvier 1800, mort dans cette ville, le sénateur,
18 juin 1875. Edit. 1-5.
s
le
1
né à Aunlifau (Var), le 8 octobre 1787. mott
19 février 18C2. Edit 1-5.
CATAFAGO (Joseph) orientaliste français, d'ori- CATARGl (Lascar), homme politique roumain, né
gine corse, né à Alep (Syrie) en 1821, se h\ra de en Moldavie, en novembre 1823, suppléa, â force
bonne heure à l'elude de l'.irabe et fut nommé, en de travail et d'énergie, à l'insuffisance de son
1840, secrétaire interprète de Soliman-pacha, major instruction première. Entré dans l'adnunistration,
general de l'armée égyptienne en Svne. Il devmt sous le prmce Michel Stourdza, il fut préfet de
ensuite dievalier interprète du consulat géneral de plusieurs dislriets, notamment de celui de Jassy
Prusse, à Bcv,roulh. Hun ans apres, il passa au ser- et de Galatx, et lors de l'élection de Couza en 1859,
vice de la llussie, comme secrétaire interprète du fut l'un des candidats au trône de la Roumanie.
consulat de cetle puissance dans In même ulie. En Il prit une part active dans la conspiration qui
1855, il se rendit a Londres où il publia un premier renversa le pnnee Couza. Le 23 février 186fi, Il
Dictionnaire arabe-anglais et anglais-arabe (nouv. devint membre du gouvernement provisoire pen-
édit. ties aug., 1873). Depuis, M. Catafago a entre- dant l'interrègne, qui prit fin avec l'élection du
pris d'autres publications de même n.-tlure, m;iis prince Uiarles de Ilo}ienzoll(!in, le 22 mai suivant.
plus étendues, notamment un Dictionnaire anglais-
arabe (2 vol. m-4) et un Dictionnaire français-
Kn 1871, il
fut charge de la formation d'un minis-
tère conservateur qui se maintint au pouvoir pen-
arabe (m-4). dant cinq an»» et ne se relira, en mars 1876, que
devant les évidences du Sénat qui voulait entraîner
CATALAN {Eugène Charles), mathématicien fran- la Roumanie dans la guerre imminente entre la
çais, né à Bruges, le 50 mai 18 lï, sortit de l'Ecole Turquie et la Russie. Lue demande de mise eu ac-
polytechnique en 1835, et renonça ati\ services pu- i
cusation fut alors déposée la Chambre conlre lui
blics pour se vouer a l'enseignement, ïl professa et ses collegues, puis retirée au commencement de
les mathématiques au college de Châlons- sur- 1878. M. Catargi continua depuis à faire partie du Senat
Marne, aux lycées Saint-Louis et Charlemagne et où il resta toujours 1<; chef de l'opposition conser-
au collège Sainle-Barbe et devint répétiteur à vatrice. Le 7 avril 1889, il fut chargé de constituer
l'Ecole polytechnique en 1838. Il avait pris ses un cabmet, dans lequel il prit le portefeuille de
grades uni\ersitaires et a\ait été reçu premier l'intérieur, mais qui ne dura que sept mois. Il est
agrège des sciences en 1846. En 1848, il prtt rentré nu munie rninislere dans le cabinet ¥)o-
mie part assez active au momement révolution- nesco, le 5 mar 1891.
naire; depuis le coup d'Etat du 2 décembre, démis-
sionnaire pour refus de serment, il professa dans CATTEAU {Mgr Clovis-Veolas-Joseph), prélat fran-
plusieurs institutions libres les mathématiques çais, est. ne a Sams-lez Marquion (l'as-de-Lalais), le
supérieures, puis devint, en 1865, professeur d'ana- 21 mars 1836. Ordonné prêtre, il fut attache comme
lyse a l'Université de Liège, dont il est profes- professeur au séminaire d'Arras, puis devint vicaire
seur émérite depuis 1884. Il a été élu membre de général du diocèse d'Arras. Il n elè nomme etêqiie
l'Académie royale de Belgique le 15 décembre 18G5. de Luçon par décret du 21 août 1877, préconise le
Il a été décore de la Legion d'honneur le 50 de- 21 septembre et sacré le 21 novembre suivant.
cembre 1887.
M. Catalan, qui fut longtemps l'un des plus popu- CAUMONT (Atdrick-Isidorc-rerdinand), avocat et
laires parmi les professeurs de Paris, a publie a jurisconsulte français, né a Samt-Vincent-Cramesnil
diverses époques, dans les journaux spéciaux, un [Seine-Iiiferieure),*le le 15 mai 1825, suivit a Pans
certain nombre de notes, en gênerai peu étendues, les cours de droit et se fit inscrire au barreau du
sur des questions difficiles de geometrie, d'analyse Havre, où il s'occupa spécialement d'affaires de
et de mécanique les plus importantes se rappor- droit maritime, et fut charge d'une chaire de droit
tent à la réduction et a la transformation des inté- commercial maritime l'hôtel de ville. Il a été de-
grales multiples [Journal de M. Liouville, 1859, coré de la Légion d'honneur au 15 août 180'J.
1840, 1845; Journal de l'Ecole polytechnique, M.*À. Caumont a surtout appelé l'attention sur
t. \\1). On lui doit au^si quelques ouvrages clas- lut par ses ouvrages de jurisprudence nautique
siques estimes Eléments de géoméhie (1845, dont le principal est le Dictionnaire universel de
in-8) Traité élémentaire de géométrie descriptive droit commercial maritime, ou liéjiertoire métho-
(1852, 2 vol. m-8 et atlas) un recueil de Théorèmes dique et alphabétique de législation, dottnne et
et problèmes de géométrie élémentaire, avec leurs jurisprudence nautique, etc. (1855-1869; gr. ni-8,
solutions (1852, in-8; 6" édition, 1879); Manuel a 2 col.), comprenant 5G traites parlienlu-rs. Il a
des candidats à l Ecole polytechnique (1857, 1858, publie en oulre Institution du crédit sur mar-
2 vol. in-12); Notions d'astronomie (1800, m:18, chandises, ou le Commerce du monde d'après les
avec fig.) Cours d'analyse à V Université de Liège travaux législatifs et les règlements d' administra-
(1870,in-8; nouv. edit. 1879, in-8); Mélanges ma- t ion publique sur les warrants, etc. (1859, in-8);
thématiques (Liège, 1885, in 8, tome 1), sans De l'Extinction des procès, ou l'amiable composi-
compter plusieurs autres publications pour les tion, etc. (1860, in-8) Hevue critique de jurispru-
classes ou la préparation des examens, plusieurs dence maritime (1861, broch. in-8) Plan de Dieu,
parties d'un Manuel des aspirants au baccalauréat ou Physiologie du travail {1862, broch in-8), sorte
ès sciences, etc. de dithyrambe philosophique et mystique en l'hon-

CATARDJI (liai!»), homme d Ctal valaque, né Bucha- CAUCHY ( Vuj^iNt in -Louis, liai on), mathématicien fian-
çais,
rest en 1808, assassiné a Bucharest, le 20 juin 1862 1851. m- a ['ans, le 21 août 1781), mort a Sceaux, Ie23mai
Edit 1-3. Edit. 1-2
CATENACCI (Hercule), artiste italien, naturalisé fran- CAUCHY fAlexandre-Laurent), magistrat français, frère
du pifcedent, né à P.uis, le 12 mars 1792, mort dans cette
çaib, né à Ferrare, le 9 août 1811, mort à Paris, le 12 mai
im Edit. 2-5 le 51
villo, mars 1857 Edit. 1-5.
CATTANEO (Charles), homme politique italien, né à CAUCHY (Eugène-François),jurisconsulte français, frère
Milan, eu 1801, mort le 6 itHner 1869 Edit. 1-4. des in ecédents, né à Tans le lti
octobre 1802, mot t à Pans,
le fi a\ ni 1877. Edit. 1-5.
CATTARA-LETTIERI (Antoine), philosophe italien, né à CAULAINCOURT (OlmerJoseph, marquis DE), officier
JUessinf>, le 27 août 1809 Cdit 5. fiançais, député, né à l'aus en 1818, mort le il février
GATTERMOLE (George}, célèbie peintre anglais, né j a 1S63* Edit. 1-4.
Du kleburg (Norfolk), en août 1800, mort le 24 juillet 186b CAUMONT (Arcisse iie), antiquaire français, né à Baveux,
Edit. 1-1. le 28 aortt 1802, mort à Caen, te 15 avril 1873. Edit. 1-5.
CAOCHOIS-LEMAIRE(Louis-Uiguste-Françoi!:), publicisle CAUMONT-LA FORCE (Auguste-Lue Aohpar, comte i»e),
français, né à l'aris, te 28 aotit 1789, mort le 9 août 1861 ancien sénateur français, né le 16 octobre 1805, mort à
Edit. 1-3. Pans, le 18 novembie 1882. Edit. 1-5.
neur du travail; Etude sur la vie et les travaux de pour simre les cours de 1 Ecole de droit, fut reçu
Grotius, ou le Droit naturel et le Droit internatio- licencié puis nomme maître des requêtes au Con-
nal (18t>2, m-8), couronnée par l'Académie de Tou- seil d'Etat en 1881. Porte candidat à l'élection par-
louse; Nantissement el vente tics navires (1865, tielle du 26 février 1882, dans l'arrondissement de
in-8) Cours public de droit maritime, an point de S.nnt-Calais, vacant par suite de l'élection du dé-
\ue commercial, administratif et pénal (Le Havre, puté, M. Lemonnier, comme sénateur, il fut élu
18G6, m-8j; Langue universelle de l'humanité, ou par 10015 voix sur 11097 votants. Il fit partie du
Telegraplue parlée par le nombre, réduisant à l'u- groupe de l'Union républicaine, fut le rapporteur
nité tous les idiomes du globe, etc. (18tî7, m-4); du budget des chemins de fer de l'Etal, et de divers
Loi économique ou Philosophie du havail (1878, projets de loi se rattachant au* travaux publics et
m-8), etc. aux conventions a\ec les compagnies. En 1884, il
fut l'un des secretaires de la Chambre. Aprés la
CAURANT (Hippol\te]} ancien député du Finistère, chute du cabinet Jules Ferrj (31 mars 1885), il
né au Faou (Finistère), le 22 octobre 1839, entra devint sous-secrétaire d' tat au ministère de la
dans l'administration,le 30 septembre 1871, comme Guerre, avec le général Campenoii, dans le cabinet
sous-prefet de Rochi'forl, et fut remplacé apres la Brisson. Porte sur la liste républicaine du départe-
chute de M- Tlaers- Il fut rappelé, le 20 décembre ment de la Sarthe, aux élections du 4 octobre 1885,
1877, comme secrétaire général du département du après le rétablissement du scrutin de liste, il fut
Cher, et passa ensuite a la sous-prefecture deSaint- elu, le troisième sur sept, par 54128 voix sur
INazaire. Il donna sa démission en octobre 1880, 107499 votants. Aux élections générales du 22 sep-
pour se porter, comme candidat républicain, dans tembre 1889, faites de nouveau au scrutin d'arron-
la 1" circonscription de Chàteauhn, vacante par dissement, il se porta dans la circonscription de
suite du décès de M. de Pompery. Il fut elu, le Saint-Calais et fut elu, au premier tour, par 8942
ni octobre, par 5762 voix, sans concurrent, et se voix, contre 622Ï, données à )I Dugué, candidat
lit inscrire au groupe de l'Union democratique. Il conservateur.
fut reelu, le 21 août 1881, par 5803 voiv contre M. Cavaignac a publié l'Etat et les tarifs des
4568 données au candidat monarchiste. Aux élec- chemins de fer (1883, in-8) et, plus récemment, un
tions du 4 octobre 1885, il echoua avec toute la important, ouvrage de critique hisloritiue Forma-
liste républicaine du Finistère. tion de la Prusse contemporaine (1801, m-8).
CAUSSADE (Jean-Jacques-Francois DE Bécho"* de}»
CAVAILLÈ COLL (Aristide), industriel français, ne
littérateur français, ne a la Sâuve (Gironde) le le 4 février 1811, a Montpellier où son père était
18 juillet 1841, lit ses premières etudes à Bor- Licteur de pianos, vint a Paris en 1834, et y ob-
deaux, les continua au lycee ^apoleon a Paris et Imt, à la suite du concours ouvert à cette époque,
suivit les cours de la Faculté des lettres. Secré- la commande de l'orgue de l'église- de Samt-Denis.
taire de M. Thouvenel, granrl référendaire du Senat 1 i\e des lors à Pans où son père transporta aus-
eu 1806, il fut ensuite bibliothécaire a la Biblio- sitôt son établissement, il dut a cette première œu-
thèque du Louvre, passa, après sa destruction, à \re une réputation soutenue par des travaux im-
celle du ministère de l'Instruction publique et de- portants a Pans, les orgues de la Madeleine, de
vint, en février 1879, conservateur a la Bibliothèque Saint-\ meent de Paul, de Sainl-SuLpice, de >otre-
Mazanne. Collaborateur de la Presse, du Bien pu- Dame, de la Trmite, inaugure le 17 mars 1869,
blic et du Journal des Débats, où il a ete chargé celui de Saint-François-Xavier,de Saint-Séverin, le
des comptes rendus de plusieurs classes de l'Ins- grand orgue de la salle des fêtes du palais du
titut, il a ete decore de la Légion d'honneur. Trocadero (1878) les orgues de Saint-Paul de Nî-
M. F. de Caussade a donne une édition des Œu- mes, de JNoIre-Dame de Samt-Oiner, de la cathé-
vres complètes d'Agrippa d'Aubigné (1875-1877, drnle de Carcassonne, de Saint-Nicolas de Gand, en
4 vol. ut 8), commencée avec Rcaume et continuee Belgique, ainsi que celles d'autres grandes églises
âpre1* la mort de ce dernier par M. de Caussade de l'étranger, de l'Amérique et de 1 Australie. Ces
seul; il a entrepris aussi une édition des Œuvres de instruments, dont quelques-uns comptent plus de
Paul-Louis Courter dont le 1er volume a éte publie 0500 tuj.m\, renfermaient les plus heureuses ap-
en 1880 (in-18). On a en outre de lui sous le titre plications de la science à l'art musical par des
de le Baccalauréat ès lettres, un cours d'études procèdes et inventions dus à ce facteur.
rédigé d'apres les programmes officiels, sur les M. Cavaille-Coll, qui a figuré à toutes les exposi-
genres littéraires, la htterature grecque et la litté- tions industrielles, depuis 1844, y a constamment
rature latine (3 vol. in-18). obtenu les premières médailles, ainsi que toutes
les recompenses superieures des expositions dépar-
CAVAIGNAC (Jacques-Marie-Eugène-Godefroy),dé- lementales et de diverses Sociétés. Nomme, en no-
pute de la Surtlic, né le 22 mai 1853, est le bis du vembre 1849, chevalier de la Légion d'honneur, il
gênerai Eugène Cavaignac. chef du pouvoir exécu- a ete promu officier, le 21 octobre 1878.
tif en 1848. 11 fit de brillantes etudes aux lycees Il a écrit un certain nombre de notices techni-
Charlemagne et Louis-le-Grand; son succès au con- ques et scientifiques sur son industrie, notamment
cours général de 1867 donna lieu à un incident une Elude expérimentale sur les tuyaux d'orque,
remarqué il refusa de venir recevoir son pn\ des communiquée à l'Académie des sciences en 1841), et
mains du jeune prince impérial qui assistait a ta un Projet d'orgue vwmniiental pour la basilique
solennité. Pendant la guerre franco-prussienne, Il de Saint-Piene de Rome (Brucelles, 1875, m-8).
s'engagea volontairement et fut décoré de la me-
d,tille militaire pour sa conduite au plateau d'Avron. CAVALCASELLE (Giovanin-Battista), critique d'art
En 1872, il entra a l'Ecole polytechnique, d'où Il et administrateur italien, né à Legnago, le 22 jan-
passa à l'Ecole des ponts et "chaussées, et fut vier 1820, se livra avec ardeur à l'étude des arts,
nommé ingénieur a Angoulême. Il revint à Paris, et se rencontra, en 1847, avec le savant amateur

CAUSSIDIERE (Marc), homme politique français, préfet CAOVAIN (Julcs-Antome), romancier f.Lanç.us, né à
de police h Pans, repiésentdnt du peuple, né à Genève, Dieppe, le 17 mars 1826. Edit. 5
lu 18 mai 1808, mort à Pans, le 27 janvier 18til Edit. 1-3 CÀVAJGNAC (Louis-Eugène) général fiançais, chef du
CAUSSIN DE PERCEVAL (Amand-Pierre) orientaliste pouvoir exécutif en 18l8, né a Phi is, le 15 octobre 1802,
fiançais, né à Paris le 15 janvier 1795, mort dans cette inui-t le 28 octobre 1857. Edit 1-2.
wlle, le lo janvier 1871. Edit. 1-5 CAVAIGNAC (Antoine-Louis-Stamslas), général de bn-
CAUVAIN (Ilenri-Alexis), journaliste français, avocat, gade, cousin du précédent, né en 1789, mort à Paris, Le
né veis 1815, mort le 13 octobre 1858. Edit. 3 ï *8 juillet 1867 Edit 1-i.
anglais, J.-A. Crone (voy. ce nom), dont il partagea série
si de drames et quelques comédies, entre au-
depuis les travaux. Il prit part aux mouvement:, tres ti Guida, Aynese (1871), Alcibtade (1874), qui
révolutionnaires de l'Italie en 1848, et, lorsqu'ils obtint
ni le prix du gouvernement, les Ne&sêmens
eurent ete comprimes, il lut force de s'exiler. Il se (1876)
(1 le Cantique des cantiques, et, pour pen-
réfugia à Paris, où il retrouva son collahorateur; dant, d la Fille de. Jephlé; puis la Rose blanche
ils rédigèrent alors cette remarquable Histoire de (1886),
(] Nicarele, Lea, Agatomedon, comédie en
l'ancienne peinture flamande (History of early fie- quatre
q actes, etc.
misch painting; Londres, 1857; 2° edit., 1872), qui II. Cavallotti a pubhe en outre un volume de
rendit leurs noms mseparables et qui fut le pie- Poésies P particulièrement politiques (Milan, 1873.
lude d'un ouvrage plus important Nouvelle /Iis- plusieursp éditions) un recueil de pièces lyriques,
toire de la peinture en Italie, du n° au xvie siècle soussi le titre d'Anticaglie (Rome, 1879) et une
(a New Ilist. of pamtmg m Italy, i'rom, etc.; lbid.. traduction
ti des Fragments de Tyrtée. Il a ete com-
1864-72, 5 vol.) ce bel ouvrage qui a eu une édi- mence n une édition de ses Œuvres completes (Milan,
Uon italienne, revue et augmentée (Florence; 1882- 1881 l et suiv.).
1888, 4 vol.), a ete Iraduit en allemand par Elu plusieurs fois députe au Parlement italien,
M. Jordan. A cette publication se rattachent deux le 1( passage de M Cavallotti a la Chambre n'a pas
grandes monographies des mêmes collaborateurs ete e signale d'une façon moins bruyante que quel
Vie de Titien (Life of Titian, 1877) et \w de Ra- ques-unes
q de ses tentatives poétiques. Plus d'une
phael (Ltfe of R. 1883), qui ont eu également des lois li ses interpellations et ses discours ont souleve
éditions italiennes. des
(1 tempêtes. Il faut dire qu'il est un des hommes
Apres la réorganisation du royaume d'Italie, politiques
p italiens qui ont résisté avec le plub
51. Cavalcaselle y fut rappelé avec honneur et d'énergie d nu courant qui, sous les auspices de
nomme inspecteur du musée national de l'iorente JI. 3 Cnspi, portait l'Italie vers l'Allemagne.
au palais du Podesta, d'où il passa à Rome, on
1878, comme inspecteur central de la direction dea CAVELIER (Pierre-Juifs) sculpteur français,
antiquités et des beau\-arts. 11. Cavalcasclle a ete membre
î de l'institut, est ne a Paris, le 30 août
elu, le 17 août 1872, correspondant libre de l'in- 1814. Son pere faisait des dessins pour les bronzes,
stitut (Académie des Beaux-Arts). l'ortevrerie
1 et l'ameublement. 11 avait un frere
aine, Louis, qui suivit la profession paternelle, et
CAVALIÉ (Louis-llenn-ingeli), député français, mourut a trente ans. Quant à lui, il eut pour mai-
est ne a Albi (Tarn), le 4 mars 1831. Etabli notaire tres David d'Angers et Paul Delaroche, et obtint, en
dans sa ville natale, il en était maire lorsqu'il fui 1842, le grand prix de sculpture le sujet du cou-
révoqué après le 24 mai 1873. Sans autre passe cours était Viomède enlevant le Palladium. La
politique, il se présenta aux élections générales du niL'ine année, il débutait au Salon avec un Jeune
20 février 1876, comme candidat républicain, dans coureur giei. vainqueur aux jeux olympiques. Peu-
son arrondissement; il fut elu par 11726 voix con- dant les uuq aimées de son séjour ofhciel a Rome,
tre 103Ù0, données au baron Gorsse, ancien de- Puielnpe il onvova au Salon de 1849 sa célèbre statue de
pute. Il vota avec la nouvelle majorité repubh- j endormie, achetée 10000 francs depuis
caine, et après l'acte du 16 mai il fut un des 565 par M. le duc de Luynes, pour son château de
députes des Gauches reunies qui refusèrent leur uampierre. Il obtint la médaille d'honneur, et con-
confiance au ministère de Broghe. Aux élections ser\<ipendanttrois années la pension de 4000 francs
générales du 14 octobre qui suiwient la dissolu qui y était attachée. Au Salon de 1853, il envoya
tion, M. Cavahe échoua avec 11651 voix, contre le une "statue de la Vérité, qui fut placée au Luxem-
même concurrent, qui en obtint 4 1 760 mais l'elec- bourg. A l'Exposition universelle de 1855, il donna
tion de ce dernier ayant ete invalidée, il fut élu, le Cornélie, une Bacchante, un Buste, et deux nou-
27 janvier 1878. par 14241 voiv, sans concurrent. veaux Bustes au Salon de 1857; puis, à l'Exposition
Il fut reelu, le 21 août 1881, dans l'arrondissenienl universelle de 1867, le Néophyte, statue marbre.
d'Albi, par 14470 voix, sans concurrent. Porte sui Un dut ensuite a M. Caveher deux statues pla-
la liste républicaine du Tarn, aux élections du cées au-dessus de l'horloge de l'ancien Hôtel de
4 octobre 1885, il fut élu, le quatrieme sur m\. I ville de Paris la Seine et le Rhin, et la restaura-
par 47 639 voix sur 93932 votants. Aux élections du tion des ligures qui ornaient le cadran, une statue
22 septembre 1889, faites au scrutin d'arn>ndis-.c- équestre en bronze de François Isr, dans la cour
ment, il se présenta dans la 1™ circonscription d honneur une Renommée récompensant les arts,
d'Albi et fut élu par 7447 voix contre 6628 obte- au fronton de la galerie d'Apollon, du côté du jar-
nues par M. de La Panouse, candidat monarchiste. dm; une statue de Saint Jlalhieu pour le portail
51. Cavalie a représente le canton d'Albi au Conseil praicip.il de P.otre-Dame de Paris, et une statue de
général du Tarn. Mgr Affiee pour la cour de la nouvelle sacristie; un
groupe de cariatides au pavillon central du nou-
CAVALLOTTI (Kehv-Caiio-Èmanuele), poète et veau Louvre, côté du Midi; sur la place du Car-
homme politique italien, est ne a Milan, le (S no- rousel, un couronnement de pavillon d'angle repré-
vembre 1842, d'une famille originaire de Venise. sentant la Poésie et l'Histoire; une statue A'Abé-
Des l'âge de dix-huit ans, déjà signale pue des es- lard, au nouveau Louvre; celle de Biaise Pascal
sais de poésie inspires de la haine de 1 AulriUie, il pour le rez-de-chaussee de la tour Saint-Jacques la
se jeta avec ardeur, comme publiciste et comme lioucherie (1856) les bustes d'Ary Scheffer, de
soldat, dans les luttes pour l'indépendance ita- .M. Hrnrwuel-Dupont (1850); le groupe de Cornélie
henne, prenant part a diverses expéditions et mse- et ses enfants, Horace Véniel, buste en marhre,
rant dans les journaux des articles et des pièces de et Napoléon Iar législateur, statue en marbre ap-
vers que leur audace révolutionnaire lit reniai quer. partenant au prince Napoléon (1861); M. ImacPe-
Il debuta au théâtre, en 1871, par un grand drame ïcire, buste en marbre (1863) une statue de Gluck,
historique et patriotique, les Gueux (i Pezzenti), a l'Opéra (1881); la Sculpture, pour le nouveau
représente à Milan, et accueilli biuj animent comme musée Galhera (1801), etc. Il a été charge d'une partie
la tentative d'un romantisme nouveau le sujet, de la décoration de l'église de Saint-Augustin, à
emprunte a la pièce de Patrie, de M. Sardou, était Paris (1864).
traite selon les procèdes dramatiques de Victor M. Caveher, dont les œuvres se distinguent par
Hugo. L'auteur donna ensuite sur les diverses la science et la pureté de l'exécution, par l'ele-
scènes italiennes, a Milan, à Rome, a I lorence, une g.ince des fm mes et la grâce des attitudes, a aussi
CAVÉ (François), mécanicien fi ançais. né le 12 novein CAVE ^Elisabeth-Mai îe Br a\ot, veuve), artiste française,
bre 1791, mort à Pans, le 6 mars 1875. Edit. 1 4. me a I'jiis en 181U Edit. 1-5.
evécute des modèles pour la bijouterie et lorfe-
\rerie fine, entre autres celui d'une poignée d'epéee
offerte au gênerai Cavaignac et ciselée par tro-
sur la partie des mathématiques sont
consignées dans les divers recueils publies ;i Cam-
bridge, à Edimbourg- et à Dublin, dan» le Journal
ment Meurice (1840). En lSfio, il a ete nomme de Il. Liomille et celui de Crelle. Membre de la
membre de l'Institut, en remplacement deM.Duret. Société rojale de Londres, en 1852, correspondant
Il a obtenu, outre la médaille d'honneur de 1849, de l'Institut, le \?t avril 18U3, la môme année pro-
une 3e médaille en 1842, une médaille de 38 classe fesseur a lTnnersite de Cambridge, il obtint le
a l'Evposilinn universelle de 1855, et a etc a promu titre honorifique de docteur de lTnivensitede Le) de
oflicier (le la Légion d'honneur le juillet 1801. 11 en 1875. On remarque entre autres mémoires de
a fait partie du jury d'admission à l'Exposition um- M. Cayley ses Recherches analytiques sur le pro-
verselle de Londres en 180*2. blème de Malfatti [Analjtical researches, 1852], et
la Théorie de la transformation géométrique (On
CAVELIER DE cuverville (Jules-Marie- \rmancl}, the Uieory of hnear transformations).
marin français,, ne au château de la Portedoliam,
près d'Allineuc (Côtes-dii-Nord), le 28 juillet 1834, CAZAUVIEILH (Octave), deputé de la Gironde, ne à
entra an seruce de la marine en 1850, apres a\oir (lUjjn-Mestros le 4 mar 1854, est bis d'un capitaine
fait ses études à Rennes et à Paris. Aspirant, le de fregate. Ancien médecin de la manne, Il devint
1" août 1852; enseigne de \aisseau, le 2 decembre maire de Salles et conseiller général de la Gironde.
185J; lieutenant de vaisseau, le 12 juillet 1800; Porte, connue candidat républicain, aux élections
capitaine de fregate,le 22 juillet 1870; capitaine de du '21 août 1881, dans la 58 circonscription de Bor-
vaisseau, le 8 octobre 1878, il a eté promu au grade deaux, il obtint, au premier tour de scrutin, 8 294 voi*
de contrft-ainiralle4 février 1888. II prit part a la contre 9553 partagées entre deux candidats, l'un
campagne de Crimée, fut blessé devant Seba&topol légitimiste, l'autre républicain. Il fut ehi, au scru-
et mis a l'ordre du jour pour sa belle conduite. De tin de ballottage, par 10(>i'2 voi\ contre 5 556 obte-
180 à à 18b' Il il fut. profefe&eui* à l'Ecole navale, ser- nues par son concurrent légitimiste. Inscrit sur la
ait dans diverses escadres, coin manda, en 1876, l.i liste républicaine opportuniste de la Gironde, aux
blalion navale de la Manche et de la mer du Nord, élections du 4 octobre 1885, il réunit 66307 vow.
lut nommé, on 1878, attache n.nal a l'ambassade au premier tour de scrutin, et fut elu, au scrutin
de France a Londres, et en 1885, commandant ]a de ballottage, le premier sur onze, par 89153 \oi\
division navale de l'Atlantique Sud. Apres sa pro- sur 161939 votants- Auv élections générales du
motion au grade de contre-amtral, il fut major ge- 22 septembre 1889, faites au scrutin d'arrondisse-
néral de la Hotte à Brest et, en mars 181)0, reçut ment, Il se présenta dans la 5- circonscription de
le commandement en chef de la division navale de Bordeaux et fut élu, au premier tour, par 1 1 i)00 voix
l'Atlantique. C'est à ce dernier titre qu'il eut à ter- contre 7 ÏH6 obtenues par le baron de Caraynn-Ln-
miner les affaires du Dahomey et a signer un traite luur, candidat monarchiste, et 1 731, par 31. Pascal,
de pai\ avec le roi de ce pays, le 4 octobre 1890. boulangiste.
Officier de la Légion d'honneur le 11 août 1866, il
a ete promu commandeur le 28 decembre 1885. CAZE (Edmond-Marie-Justm), député français, ne
M. Çavelier de Cuverville a insère dans la lievtte a Toulouse, le 16 septembre 1839, étudia lé droit,
maritime et coloniale un grand nombre d'études s'inscrivit au barreau de sa ville natale, et prit le
dont quelques-unes ont ete tirées a part. Nous grade de docteur en droit. Il se présenta auv élec-
citerons le Canon de quinze pouces des Etats- hons du 20 février 1876, pour la Chambre des de-
Unts (1866, in-8) Appendice aux études théoriques putes, comme candidat republicam, dans l'arron-
et pratiques sur les armes à feu portatives (1867, dissement de Villefranclie, ayant a lutter contre
in 8); Etude sur la pêche côtière (1868, in-8) la trois concurrents MM. de Lamothe, candidat legi-
Pëche du coratl sur les côtes de V Algérie (1875, Umisle, d'Auberjon, bonapartiste, et Pieu, représen-
iu-8) la Science de la construction du naviie con- tant sortant, conservateur; il obtint, an premier
sidérée dans ses rapports avec les lois de la nature lourde scrutin, 3 756 voix, et fut élu au second tour,
(1875. in-8} Progres réalisés par l'artillerie na- le 5 mars suivant, par 6712 voix. M. Caze fut un
vale de 1855 à 1880 (1881, gr. in-8). Il a traduit des 56Ô deputes des Gauches reumes qui, apres
de l'anglais» du capitaine Ou en, Considérations pra- l'acte du 16 mai, refusèrent un vote de confiance
tiques sur l'emploi de l'artillerie rayée (1867, in-8], au cabinet de Itrogbe; Il se représenta aux elec-
avec notes, et de M. Welles, secretaire au departe- tions du 14 octobre 1877 qui suivirent la dissolu-
ment de la Manne, la Marine aux Etats-Unis, rap- tion, et eclioua d'abord avec 7 435 voi\ contre 7 18U,
port adressé au président Johnson (1807, in-8).“ obtenues par le candidat officiel, M. de Lamothe,
L'élection de ce dernier ayant eté annulee, M. Caze
CAVLEY (Arthur), mathématicien anglais, né le tut reelu, le 3 mars 1878, par 8400 voK environ,
16 août 1821, a Ricbmond (comte de burrey), et sans concurrent. Il fui reelu, le 21 août 188 dans
élevé a l'Université de Cambrtdge, étudia le droit, l'arrondissement de Yillef ranch par 7 307 voi\
fut admis, eu 1849, au barreau, pms se livra avec contre 6 536 données au candidat bonapartiste,
ardeur a son yoùl pour les sciences. Ses recherches M. d'A\£ues\i\es. Haas le cabinet du 14 novembre

CAVENNE (François-Alexandre), ingénieur français, séna- CAXIAS (Luis-Alvez PE Lima, duc de), maréchal bré-
teur, né au village de Mont-d'Ong-ny-Sainte-Benoite hiben, ne à Uio-de-Janeuo en 1803, mort dans cette ville,
(Aisne), le 5 mai 1775, moit à l'ans.lell avril 1856 Edit le 8 m:n 1880. Edit. 4-Ô
1-2. Son fils François-Alexandre CiVE.sNE, né à Pans, en
GAYLA.!Jeaii-Mamei>s),joumah&tefiançais, né au ViganT
1799, mort à Arras, en août 1861. Edil. 1-1
le 11 mai 1812, muit à Pans, le 2 mai 1877. Edit. 1-b
CAVENT0U(Joseph-Bienaimé), pharmacien français, né
à Samt Omer. le 30 juin 1795, mort à Pans., le 5 mai 1877. CAYLDS (Jean baptiste-Ernest), journaliste français,,
Edit 1-5. né en 1813, murt à ÎVew-Yoïk, en mars 1S78. Edit. 1 h
CAVER0T (Myr Loms-Mane-Joseph-Eusèbe), prélat fian- CATX (Charles), historien français, député, né à Cahorb
(Lot), le 5 juillet 1795, mort le* 5 septemtne 1858. Edit.
çais, cardinal, né à Joinville (Ilaute-Mai ne), le 26 mai
1806, mort à Lyon, le 23 janvier 1887. Edit. 5. 1-2
CAV0DR (Camille Bt\so, comte DE), homme d'État ita- CAZALAS (Louis), médecin français, sénateur, né La-
lien, né à Turin, le 10 aoùt 1810, mort le Bjuin 1861. boide (liaules-Pyrénées),le 1" septembre 1813, mort à
Edit 1-3. Bagnères le H octobre 1884. Edit. 5.
CAV0UB (Gustave, marquis de), frère allié du précédent, CAZALES (l'abbé Edmond dk), ancien représentant du
mort en février 1861 Edit 1-5 Son fils, Eynard Iïehso peuple français, né à Grenade-sur-Garnnne,le 51 août
deCuobu, moit à Turin, le 31 août 1875 Edit 1-i. 1804, mort à Rennes, le 28 janvier 1876. Edit. 1-5.
1881, préside par M. Gambetta, M Edmond Ca7e vince, pendant l.i durée de l'ordre moral. Préfet de
devint sous-secretaire d Etat au ministère de I'A- la Creuse en 1878 et de l'Hérault en 1871», il devint,
griculture et donna sa démission le 213 janvier 1882. la même année, directeur du service pénitentiaire
Aux élections du octobre 1885, faites au scrutin au ministère de l'Intérieur. En 1880, il passa a la
di'pai traient al, il se porta, en dehors de toute liste, direction de la sûreté générale et fut, en 1881,
comme candidat républicain indépendant. Il ne directeur du cabmet du ministre. Nommé, en 1882,
réunit que 75112 voix sur -108514 votants, et se préfet de JIeurlhe-et-l[oselle, d passa, en 1884, a
desi&tïi au scrutin de ballottage. Aux élections, géné- la préfecture des lîouches ilu-Iiliône et fut appelé
rales du 22 septembre 1889, faites au scrutm unino- ^u Conseil d'Etat en 1887. Sous le nouveau minis-
minal, il se représenta dans l'arrondissement de tere de SI. Constans (17 mars 1800), d a etc replace
\dlefranche et fut elu au premier tour, par 7 842 a la tête de la direction de la sûreté générale.
von, contre 0706, données à II. Gaffery, candidat Decore de la Légion d honneur en 1880, il a eté
conservateur.
CAZEAUX
çais,
ancien
nu a Benne (llautcs-l'jrenees), le
1833, entra dans la magistrature, fut,
députe fran-
promu oflicier, le 11 juillet
le 30 mars 1885.
On doit à M. Cazelles les
1882

l'Assujettissement des femmes. deStuart Mdl (1869,


12 décembre
et commandeur,
traductions suivantes
en 18b2, in-18); la Philosophie de Uamillon, du même
substitut du procureur impérial au tribunal civil (1869, in-8), les Ptenucrs pnnetpes, de Herbert-
d'Oloron, passa a Bordeain, puis vint, en 1808, en Spencer (1871, in-8),' le Sens et l'intelligence, de
la même qualité, à l'ans, et occupa, assez souvent,Al. Bam [1875, m-8); les Mémoires, de htuart Jhll
le siège du ministère public dans divers procès de (1874, 8) in
la Itchgion naturelle, de Georges
presse et de remuons publiques. Révoque apres le Croie (1875, in-18); Pnmipes de biologie, de
4 septembre -1870, il îcutrj dans son pays, et fut Il. Spencer (1878, 2 vol. m H) et Principes de So-
capitaine d'une compagnie de mobiles des Hautes- ciologie, du même (1879-1885, 3 vol. m-8).
Pjrenees. 11 se présenta a une élection partielle
pour l'Assemblée nationale dans son département, CAZENOVE DE PRADINES (Pierre-Marie-Edouard
et fut élu, le 17 janvier 1875, au scrutm de ballot- in,), homme politique français, députe de la Loire-
lage, par 29855 voix. Il siégea a droite, lit partie Infeneurc, est ne a ^larinaude (Lot-et-Garonne), le
du groupe de l'Appel au peuple, pi it part a la dis-
31 décembre 1838. Appartenant a lune des plus
eussion du rapport de M. Savary sur les agisse- anciennes familles de Gascogne, il était attache,
ments des bonapartistes, et repoussa l'ensemble depuis plusieurs années, à la maison du comte de
des lois constitutionnelles, l'orte aux élections du Chambord, en qualité de secrétaire, lorsque éclata la
20 février 1870, pour la Uiambre des deputes, dans j guerre de 1870. Apres la chute de l'Empire, il s'en-
la 1™ circonscription de Tartes, comme candidatgagea dans le corps du gênerai Charette, fut griève-
bonapartiste, il fut elu par 8 258 voix, suiut la ment blesse a la bataille de Loigny et obtint la
même ligne politique, et fut un des 158 députes médaille militaire. Il était encore souffrant quand
qui, après l'acte du 16 mal, accordèrent leur vote il fut élu depute de Lot-et-Garonne, à l'Assemblée
de confiance au ministère de Broglie. Il se repre- nationale, lu 8 février 1871, le quatrième sur six,
senta aux élections du 14 octobre, qui suivirent la par 55 283 voix. Il prit place àl'Evtrême droite, vota
dissolution, comme candidat ofûciel, et fut reelu pour la paix et combattit toutes les mesures ten-
par 0217 voix, contre 5262 accordées à M. Balle, dant à 1 établissement du régime républicain. Le
candidat républicain. Il fut reelu, le 21 août 1881, 13 mm 187 il déposa une proposition « pour deman-
1

dans ta 1" circonscription de Tai'bes, par 427 von, der des prieres publiques par toute la l'rance pour
contre (i 124 obtenues par le candidat républicain, supplier Dieu d'apaiser nos discordes en-dès et de
Porte sur la hste monarchiste du département des mettre un terme aux maux qm nous affligent D.
Ilaules-Pyrenees, aux élections du 4 octobre 1885, L'Assemblée nationale vota l'urgence sur cette
apres le retour au scrutin départemental, il fut élu, proposition et l'adopta à une grande majorité. Lors
le premier sur quatre, par 32 224 voix sur 55 924 de la discussion de la loi sur l'église du Sacre-Cœur
votants. Aux élections générales du 22 septembre a Monlmarfpe, M. de Cazenove proposa un article
1889, faites de nouveau au scrului d'arrondisse-additionnel, portant que l'Assemblée enverrait une
ment, il se présenta dans la lra circonscription de délégation officielle assister à la pose de la première
Taibes, obtmt, au premier tour. 6 815 voix contre pierre. Cette Proposition fut repoussee, mais valut
3 757 obtenues'par M. Martial Haile, et 3 597
M Barrera,
para son auteur une lettre de félicitations du comte de
candidat républicain, et échoua au scru- Chambord. Il fut aussi l'un des signataires de l'a-
tin de ballottage, avec 6 bb8 voix contre 7 057 reunies dresse au Pape et de la propositiontendant au reta-
par M. Baile. Maire de Benac, 11. Ca/oaui repre- blissement de la monarchie, déposée le 15 jum 1874;
sente le canton d'Ossan, au conseil gênerai de son enhn il repoussa l'amendement laiton et l'en-
département, et en a été secrétaire. semble des lois constitutionnelles.
Apreb la clôture de l'Assemblée nationale, M. de
CAZELLES (Emile-Honoré), médecin et adminis- Cazenove se présenta au\ élections de février 1870,
trateur français, est ne à Nimes, le 51 octobre pour la Chambre des députes, dans la 2" circon-
1831. Il étudia la médecine a Paris, fut reçu in-
scription de INantes et dans celle d'Agen. Il échoua,
terne des hôpitaux en 1857 et docteur en 1860, avec dans la première, avec 7088 voix contre 8422 don-
une thèse sur le Traitement de l'Ectropion cica- nées i à M. Gaudin, candidat bonapartiste, et n'ob-
tnciel. Il se retira a Saint-Gilles, dans le Gard, se tint, dans la seconde, que 1394 voix sur 15 411 vo-
lura à l'étude de la philosophie et entreprit la tra- tants. Il ne se représenta qu'à l'élection partielle
ductton d'ouvrages de divers auteurs étrangers. Les du ( 14 septembre 1884, dans la 2e circonscriptionde
événements de 1870 le liront sortir de sa retraite: INantes, vacante par suite de la mort de 51. Gaudin,
nomme secrétaire genéral de la préfecture du Gard, et c fut élu par 8958 voix contre 3932 données au
il occupa ce poste jusqu'à la paix. Il défendit en- candidat
c bonapartiste. Apres le rétablissement du
suite le« idées républicaines dans la presse de pro- scrutin
s de liste, d fut porte sur la liste inonai-
CAZEAUX (Paulin), médecin fiançais, membre de l'Aca- CAZENAVE (Jules-Jacques), médecin français, né vers
demi de Médecine, néà Pans, enl8U8, mort le 16 avril 1795.
1 Edit. 1-5.
1862 Edit. 1-1
CAZENAVE(Pierre-Loui&-Alphée), médecin français, né
CAÎELLES (Jlathieu-Brutus), ancien représentant du le
l' 8 mai 181», mort en avrd 1877. Edit. 1 5
peuple fiançais, né à Montagnac (Hérault), le 7 octobre CAZES (Romain), peintre fiançais, né à Saint Béat
1703, mort La Folie, près Margny-les-Compiègnes, le (Haute-Gai
13 août 1880 Edit l-ô.
(. onne) en 1810, mort à baint-Gaudens,le 21 sep-
tembre
I 1881 Ldit. 5
clnste aux élections du 4 octobre 1885, dans la à Tours et à Bortleaux. Il se présenta au\ élections
Loire-lnferieure. et élu le septième sur neuf, par générales pour l'Assemblée nationale de février
70151 voix sur 121 059 -votants. Adversaire déclaré 1871, dans le département du Gard, mais il ne
des compromissions politiques, M. de Cazenove a réussit a se faire nommer qu'aux electioiis com-
hautement répudie, au cours de l'année 1889, tant à plémentaires du 2 juillet suivant, où il fut elu par
la Chambre que dans la lutte électorale, les coali- 549É9 voix sur 97257 votants. 11 prit place d.ms
tions du parti conservateur avec les révisionnistes les rangs de la Cauclie et appartint au groupe dit
boulangistes. Aux élections du 22 septembre 1888. de l'Union républicaine dont il fut même nomme
faites de nouveau au scrutin d'arrondissement, il président. Il vota ordinairement avec l'extrême
posa sa candidature dans la 5"
circonscription de Gauche et défendit l'opinion républicaine dans plu-
Sautes, et fut elu, au premier tour, par 12 896 \oi\, sieurs remuons publiques. A la fin de l'année 1875,
contre 12 509 obtenues par M. Gaudm fils, depute il fut elu sénateur inamovible par ."05 voix sur
«ortant, candidat bonapartiste. II. de Cazenove de 591 votants (16 décembre). Au Sénat, il put place
Pradincs représente le canton de Clinpelle-sur- a gauche.
Ei'drc, an Conseil gênerai de la Loire-Inférieure. » Mis à la tète du ministère de la Justice dans le
cabinet Frevcinet du 27 décembre 1879, M. Cazot
CAZIN (Jean-Chartes), peintre français, ne à prit la plus grande part à l'exécution des décrets
Samer (Pas-de-Cal.ns) vers 1840, étudia le dessin du 29 mars 1880 contre les jesuites et les congre
us la direction de M. Lecoq de Boisbauilrnn, et
cultiva la peinture en
passa en Angleterre où Il l'école
galions non autorisées. Après la crise ministérielle
dn 18 septembre, provoquee par les difficultés rela-
s'attachant aux maîtres de préraphachque. tives àl'.ipphcalionde ces décrets, il reprit le même
C'est de Londres qu'il fit, en 1876, son premier portefeuille, dans le cabinet reconstitue sous let
envoi au Salon, le Chantier, fragment d'un projet présidence de 31. Jules Ferry, le 25 septembre 1880,
de décoration, peint à la cire. Il a expose depuis et le garda dans le ministère Gambetta qui ne dura
en 1877, la Fuite en Egypte; en 1878, le louage que deux mois, du 4 novembre 1881 a la fin de
de Tobie; en 1879, le Départ, variante de la Fuite janvier 1882. dominé premier président de la Cour
plafond; en 1880,
en Egypte, et l'Art, fragment de de de cassation, sous le second cabinet Jules Ferrv, le
un autre Tobie, place au musee Ldle, et Aijar 12 avril 1883, il se vit forcé d'abandonner ce,
et hmael, une de ses œuvres capitales, acquise hautes fonctions, le 15 novembre 1884, par suite de
1881, Souvenir de sa participation à la malheureuse entreprise de la
par le musée du Luxembourg: en
Ue

artistes au
féle; en 1885, Judith sortant des murs de Bélhu-
en 1888, ta Journée faite, sujet contemporam.
Il a donne, en 1890, plusieurs toiles au Salon de
Cliamp-de-Mars les Voya-
geurs, l'Eté, Moisson et Un soir: cesdedeux
appartenant à M Coquelin aîné, et
dernières
plus, comme
sculpture, Femme de marin, masque, bronze en
Société des chemins de fer et de navigation d'Alais
au lihùne et à la Méditerranée, qui aboutit a la
faillite il donna sa démission, tout en protestant
qu'il était sorti de cette affaire « la conscience el
les mains nettes s A l'ouverture de la session de
1890, M. Cazot a clé elu 1 un des questeurs du Se-
nat. Demeuré l'un des hommes les plus populaires
plàtre. Il a pris en outre une part remarquée a de son département, il a represente, depms 1871,
plusieurs autres expositions, notamment à celle le canton d'Anduze, au Conseil gênerai du Gard.
de l'Union des Arts décoratifs en 1882. M. Cazin a
obtenu une 1™ médaille en 1 880. Decore de la légion CECCALDI (S.), députe de la Corse. Avocat au
d'honneur, le 15 juillet 1882, il a éte promu officier barreau de Bastia, il fit partie sous l'Empire de
le 24 octobre 1889. l'opposition républicaine, ^omme prefet de la Corse
Sa femme, Mme Marie Curs, née Giillet, née à le 6 septembre 1870, il fut remplace, le 7 janvier
I'aunbœuf (Loire-Infeneure), élève de Mme Peyrol 1871, par 31. Gustave Xaquet. Candidat républicain
Bonheur et de M. Cazin, son mari, débuta avec ce dans l'arrondissement d'Ajaccm, aux élections du
dernier au Salon de 1876, par l'emoi d'un paysage, 20 février 1876, il obtint au premier tour 1181 voiv.
Un étang en Picardie. Elle donna ensuite dans le sur 12 462 votants, et se desista au scrutm de bal-
même genre en 1877, Village de pécheurs; en lottage. Il échoua aussi auv élections du 21 aoùt
1878, le Malin sur la côte; en 1880, Anes eu liberté, 1881, dans le même arrondissement, contre M l'e-
et dans un autre ordre, en L889, une Diane. Dans raldi, egalement candidat républicain. Porte sur la
l'intervalle, elle avait néglige la peinture pour le liste républicaine de la Corse aux élections géné-
dessin, et s'était surtout exercée a la sculpture. rales du 4 octobre 1885, faites au scrutin départe-
Elle a donne dans ce dernier genre, en 1882, Tris- mental, il réunit, au premier tour, 12497 voix sur
tesse, masque, bronze; en 1883, David, huste, et la 49204votants, et échoua, ain&i que toute la liste,
Fortune, buste; en 1885, le Regret, statue; en au scrutm de ballottage, avec 23015 voix sur
1886, Jeunes filles, groupe. Elle a envoyé aussi 50469 votants. Après l'invalidation des élections de
du Champ-de-Mars, en 1890,
au salon des dissidentsbas-relief, la Corse, il se représenta au scrutin du 14 fevriei
Secours aux malades. plâtre. Mme Charles 1886 et fut élu, le troisième sur quatre, par 24708
Cazin a obtenu une mention en 1889 et une médaille voix sur 57503 votants. M. Ceccaldi représentait le
d'or à l'Exposition universelle de 1889. canton de Plana au Conseil gener.il de la Corse. Aux
élections générales du 22 septendjre, faites au scru-
CAZOT (Théodore-Joseph-Jules), sénateur fran- tin uninommal, il se présenta dans l'arrondisse-
ment
çais, ne à Alais (Gard), le II février 1821, lit de d'Ajaccio et reunit, au premier tour, 5 372 voix,
brillantes études de droit à Paris, donna, pendant contre 5195 obtenues par le comte Multcdo, candi-
quelques années, des répétitions de droit, s'inscri- dat bonapartiste, et 1 582 par M. l'ozzo di Borgo,
vit au lwrreau de Paris et plaida quelques affaires candidat royaliste. Il échoua au scrutin de ballottage,
politiques. En 1848, il retourna dans le Gard, et avec 6762 voix, contre 6903 données au comte Hui-
soutint vivement l'opinion républicaine. Ses protes- tedo après l'invalidation de ce dernier, il se repré-
tations contre le coup d'Etat de 1851 le firent senta le 16 février 1890, et obtint 6401 voix contre
interner à Montpellier. En 1859, il se fit inscrire 6071 données au môme concurrent. »
au barreau de Aimes. Dans les dernières années
CÊDERSTROM (Gustave-Olof, baron DE), peintre
de l'Empire, il se présenta comme candidat radical
aux élections législatives du Gard; mais il échoua, suedois, né a Stockholm, le 12 avril 1845, suivit
grâce à la vigueur des efforts de l'administration les cours de l'Université d'Upsala et servit ensuite
contre lui. Après le 4 septembre 1870, M. Cazot
fut nommé secrétaire général du ministère de CÉCILLE (Jean-Baptiste-Thoinas-itëdée, comte ), marin
l'Intérieur, puis envoyé comme représentant ce français, sénateur, né.1 Rouen, le 16 oitnbie 1787, mortt
ministère aupres de la délégation du gouvernement à Saint-Servan. le 8 novembre 1873. Edit. 1-5
des Beaux-Arts de Stockholm, partit, l'année bui- Il en
dans l'armée, comme lieutenant de chasseurs. Il Vaudoyer et les cours de l'Ecole des Beaux-Arts, et
donna sa démission, en 1866, pour entrer à 1 Ecole remporta, en 1827, le second pn\ d'architecture.
Italie et en Espagne, et travailla
vante, pour Dusseldorf où il fut clève de son com- même à quelques publications étrangères. De retour
patriote Fagerhn, \int à Pans en 1869, étudier en France, il exécuta, au cimetièiv do l'Est, le mo-
sous Bonnat et sous Meîs&onier, visita l'Italie et se numeut de Feh\ de Beaujour [1838). dominé, deux
fixa ensuite à Pans. ans après, architecte en chef du chemm de fer de
Il débuta au Salon de 1870 par un Portrait, mais Lyon, il fit ou dirigea pendant plusieurs aimées
exposa depuis assez irrégulièrement. On cite delut tous les travaux de cette ligne importante, et no
Jltgiton (1873); Lit d'hôpital (1874); les fleures tamment ceux des gares de Pans et de Lyon. En
Mignon
sombres (1875) Epiloque, toile de genre histori- 1854, II. Cendrier conduisit quelques mois 'les tra-
que, au musée de Stockholm; deux tableaux d'his- \au\ du palais de l'Industrie, bientôt repris et ter-
toire à l'Exposition universelle de 1878 Margue- minés par 31. Vie], qui les a^ait commences. Il a ete
rite de Suède et Athrecht de Mecklembourg 1389, decore de la Légion d'honneur en mat 1851.
ot le Corps de Charles XII porté par ses officiera
a travers la frontière norvégienne ce dernier, CERRITO (Francesca, dite Fanm), danseuse fran
particulièrement remarmié et accueilli favorable- Çdisp. d'origine italienne, née a Saples le II mars
ment par la critique; le Braconnier et les Enrôle- 1821, et iïlle d'un ancien soldat de l'Empire, débuta
ments sous Charles XII (1879); Charles XlI au en 1835, comme premier sujet, au théâtre Saint-
passage du Dnieper (1880); Bonne étape (1882): Charles, dans le ballet intitulé• l'
Horoscope, où.i
la Fournée .'1885); V Armée du Salut (1886); la elle excita le plus vif enthousiasme. Bientôt elle
Secte des Baptistes et Nuit d'été en Suède (1887). dansa sur les prmcipales scènes de l'Italie, notam-
M. Cederstrom a obtenu une 2* médaille en 1878; ment a la Scala de Milan, en 1838, à l'occasion du
il a ete, la même année, nommé membre de l'Aca- couronnement de l'empereur Ferdinand Vienne la
démie des Beaux-Arts de Stockholm. retint ensuite pendant deux année-», et Londres
l'applaudit a chaque saison, de 1840 a 1845. Dans
CÉLESTE (Celeste ELLIOT, plus connue sous le cette derméie ville, elle dansa un pus de quatre
nom do Mme), article dramatique anglaise, est avec Fanny Elssler, 'Iarie Taglioni et Carlotta Grisi.
née à Paris, le 16 août 1814, de parents français, et sut se faire goûter a côte d'elles. Elle y épousa,
et entra des l'enfance dans les classes de danse de vers le même temps, M. A. Saml Léon, musicien
l'Académie royale de musique. A l'âge de quinze et danseur distingue. Ils se scparèrcnt a Pans, en
ans, elle accepta un engagement pour l'
Amérique 1850. Elle était alors attachée à l'Opéra, où elle
où elle fut bien reçue, s'y maria avec M. Elliot, contracta, en 1852, un nouvel engagement. Sans
mort quelque temps après. Elle parut à Liverpool, exercer le prestige de quelques talents hors ligne,
dans Fenella de Masaniello (1850), et après a\oir Mme Cernto ai au un charme qui l'a fait surnom-
parcouru les grandes villes du Royaume-Uni,dansa mer, lors de ses debuts en Italie, a la quatrième
avec un grand succès, à Londres, les ballets de la Grâce ». Elle a écrit et signe, entre autres ballet-
Fille de Cachemire et la Révolte au sérail (1853). celui de Gemma.
En 1834, elle retourna aux Etats-Unis; ses repré-
sentations ne furent qu'un long triomphe, et sa
présence causa, partout où elle se montra, un in-
CES-CAUPENNE (> de), sénateur français, con-
sedler general des Landes pour le canton de Mu-
croyable enthousiasme; on lui portait les armes, gron et \ice-président du Conseil, entra au Sénat à
la foule s'attelait à sa voilure, on alla jusqu'à la la suite de l'élection partielle du 26 jum 1887, en
nommer pat* acclamation citoyenne de l'Union, et remplacement du général r'arre, sénateur inamo-
le président Jachson la présenta lui-même au con- vible decede. Il fut élu, au second tour de scrutin,
seil des ministres, qui la felicitèreait d'avoir été par 423 voix, contre 275 données à M. Boulast,
jugée digne d'un tel honneur. Au bout de trois ans, ancien député et candidat monarchiste. Au renou
elle revmt millionnaire à Londres (1837), et se mit vellement triennal du 5 janvier 1888, i\ a ete reelu,
à jouer le drame et la comédie a Drury-Lane, puis au second tour de scrutm, par 400 sur 712 inscrits
,i HaMnarket. En 1844, elle prit la direction de la et \otants.
^cène" secondaire d'Adelphi, puis l'abandonna pour
telle du Lyceum, qu'elle consema jusqu'en 1860. CHABAL-DUSSURGEY (Pierre -Adrien), peintre
Après une nouvelle tournée de trois ans en Amé- trancais, né a Cbarheu (Loire), le 18 août 1819,
rique, elle donna au théâtre d'Adelpht, le '22 octo- étudia à l'Ecole de Lyon, et vint en 1840 a Pans,
bre 1870, une représentation d'adieu. Elle a néan- ou il débuta peu après au Salon. Il a traite surtout
moins reparu, sur la scène a de rares intervalles. a la gouache les heurs et les fruits. Il a été atta-
che, en 1850, comme professeur, a la manufacture
cendrier (François-Alexis), architecte f'ranc.ais, des Gobelms.
ne à Paris, le 12 février 1805. suivit l'atelier de On a vu de lui aux Salons Fleurs (1842-1845).
CÉNAC (Jean-PifiiTC-Blaise), ancien rcpiésentant du (Charles), ancien repiésentant fran
Argelès, le 5 jamier 1882. Edit. 1-5
i
peuple trançais, né à Lourdes, le février 1799, mort à
CESBRON LAVAU
çais, ne à Chollet (Maine-et-Loire), le 50 oetnhre 1791,
mort dans sa ville natale, le 27 juillet 18t>7 Edil. 14
CÉNAC-M0NCAUT (Justin), littérateur français, né à CESENA (Amêdée-BaitelemyGatit de), publir.iste fran-
Sainl-Elix (Gers) en 1814, moit au même heu, le2I fé- né Sestn du Levant (Italie), le 15 septembre 18il>,
Mier 1871 Edit 1 i çais
moil a Paris,, le 14 octobre 1889 Edit. 1 5.
CENTOFANTI (Sylvestre), professeur et écrivain italien,
né à Cal ci, près de Pise, le 8 décembre 179i, mort à I'ise, Catet de), dit Sébastien Rhêal, lit-
CESENA (Sébastien
le 6 janvier 1880 Edit 1 5 térateur fiançais, né à Beaujeu (Rhône) en 1815, moit
Pans, en avril 1863 Cdit. 1-3
CERFBEERDE MEDELSHEIM (Maaimilien-Charles-Alphon .i
se), publiciste français, né à EpinaL le 20 juillet 1817, CEY (François-Vrsene Chaise du Caiiacte, dit Arsène Dt),
mort à Passy, le 16 décembre 1883 Edit. 1-5 auteur dianîatique français, ne à Thiers (Puj-de-Dume).
mars 1806, mort à Paris, le S0 novembie 1887 Ldit.
CERISE (Laurent-Alexandre-PhihbertCERisi,dit), méde- le 2
1-5-
cm français, né à Aoste (Piémont), en 1809, mort. à l'am
Je 5 octobre 1869 Edit. 1-i. CEYRAS (Henri-Auguste) ancien représentantdu peuple
(Corrèze),
français, né à Rocheforl le 10 a\nl 17%, mou
CE S ARE (Giuseppc, chevalier de), historien italien, né à Pans, 1-5.
a le 17 février 1877. Edit.
ISaples en 1783, mort le 15 avril 1850 Edit 1-2.
CESBRON (Jean-Marie-Guillaume Ernest), député fran- CHABAILLE (François-Adrien-Poljcarpe), bibliographe
çais, né à Bordeaux, le 4 aviil 1819, morl à Poitiers, le français, né a Abbevitlc (homme), en 17%. moit 1<'
U octobre 1863. Edit. 1-5.
î" janvier 1882 Edit 5
Couronne de entourant
fleurs de
Qozrqnet te portrait
carrzélias ur
~R16); du duc l'un en 1857, l'autre en 1859, et pour la sculpture,
d'Orléans; Bouquet île camélias (1846); lele PiPazu-
d'Orléans; in- une
une médaille de 3" classe en 1863.
temps (1849); Etades de fleurs (1843-1852); la
Sainte Vierge entourée de fleurs, un Coin de vinne CHABAUD-LATOUR
C (Arthur-Henri- Mphonse baron
à l'automne, a l'Exposition universelle de 18o5; de), de). ancien député français, né a Paris, le 6 juin 1839,
(1861); c«t le fils du genéral Ch.tbaud-Latour, sénateur, mort
une Couronne de fleurs, un Vase de fleurs
le Printemps, fleurs (1865) ces deux dernières en 1885. Il avait sum d'abord la carrière des armes
toiles reparurent à l'Exposition universelle de 1867, et donné sa demis sion en 1861 il reprit du service
avec quatorze dessins, llcurs et fruits. On
doit pei
pendant la guerre comme capitaine, a tilre auxi-
encore à M. Clubal Oiissurgey quatorze panneaux liai liaire. Elu membre de 1 Assemblée nationale, le
de fleurs et de fruits pour le foyer public du 22 jjuillet J 1871, pur 52 430 \oix, il prit place au cen-
Théâtre-Français (1864), et la décoration d'un sa- tre droit, et s'abstint lors du vote sur l'ensemble
Ion dans un hôtel prive appartenant à l'ex-impéra- des des lois constitutionnelles. Candidat conservateur
trice Eugénie. Il a obtenu une 5* médaille en 1845, d.n dans l'arrondissement de Sancerre (Cher), en 1876,
officiel en 1877, il échoua la première fois avec
une 2° en 1847, et a ete décoré de la Légion et 2 888ï voix, et la seconde a^ec 8 794. H fait partie
d'honneur en 1857.
de l'administration des mmes d'Anzin, et a repré-
CHABANEAU (Jean Eugène Camille), linguiste senté sei le canton de Sancerre, au conseil général du
français, est né a Sontron (Dordogne) en 1851. Cher. Ch Il a ete décoré de la Legion d'honneur.
Attaché à la direction des postes à Angoulême, il
CHABOUIt-LET (Jean-Marie- Anatole], antiquaire
se livra à J'etude de la langue et de la littérature français, né a Parts, le 18 juillet 1814, fut admis,
provençale et fut, en 1879, chargé des cours de la fru
langue 'et littérature française au moyenne, a la jeune jei encore, en qualité d'employé au c.ibmet des
Faculté des lettres de Montpellier. Il a ete elu cor médailles,
nu où son oncle, Manon Dumersan, occu-
respondant de l'Académie des inscriptions et belles- pait pa le poste de conservateur. Il a pris une part
lettres le 24 décembre 1886. ad
active à la rédaction du Trésor de numismatique et
M. Chabaneau a publie Histoire et théorie de la de glyptique, dirigé par M. Charles Lenorrnant.
conjugaison française (Angoulême, 1868,m-8,2'édit. Depuis De Il a fourni a la Revue arcliéologique un cer-
1879, in-8); Grammaire limousine. Phonétique, tai tam nombre de mémoires dont plusieurs ont éte
Parties du discours (1876, m-8); Compul en l'ers publies pu à part, notamment Catalogue d'émaux cl
annoté; les de camées (1858), Description des antiquités et
provençaux (1881, m-8), traduit et provençal
Sorts des apôtres (1885, in 8), te\te du objets
oh d'art composant le cabinet de M. Louis
xui" siècle, publié avec l'original latin; Traduction
t'i
l'ould (1861, in fol. avec pi-); Recherches sur l'ori-
gine
des psaumes de la pénitence en vers provençaux gil' du cabinet des médailles (1874, m 8). En 1849,
(1881, in-8); les Troubadours Renaud et Geoffioy il fut nomme conservateur adjoint au cabmet des
de Pons (1881, in-8); Fragments d'une traduction médadles t m de la Bibliothèque nationale dont il est
provençale du roman de Merlin (1885, m-8) Poe-devenu de conservateur honoraire. M. Chabouillct, de-
sies inédites des troubadours du
Périgord (1887,coré co de la Légion d'honneur, eu 1848, pour- sa
in-8) Notes sur quelques manuscrits provençauxconduite co dans les journees de juin, a ete promu
perdus ou égarés (1886, in-8) Sainte itarie-Made officier of le 9 août 1870.
leine dans la littérature provençale (1887, in 8),
recueil de textes en prose et en vers avec commen- CHABRIÉ (Pierre), député de Tarn-et Garonne,
taires Varia provinciaha (1889, in 8), etc. L'Aca est es ne a Campagnac (Avejron), le 15 février 1823.
demie des inscriptionsa accordé à l'auteur, en 1880,Avocat A' à Moissac (Tarn-et-Caronne), il fut nommé
le prit Lagrange pour l'ensemble de ses travaux mairem
française. Citons,révoqué
de cette ville après le 4 septembre 1870,
sur la htterature provençale et de rE apres le 24 mai 1873, renommé en 1876
dans un ordre à part, un volume Poésies intimess et et révoque encore après le 16 mai 1877. Candidat
(1870, m 8). «républicain, dans l'arrondissement de Moissac, aux
élections du 20 février 1876, il fut élu, au scrutin
de el
CHABAUD (Louis-Félix], graveur en médailles et d< ballottage, par 7477 voix contre 7 000 obtenues
par
statuaire français, né à Venelle (Bouches-du-Rhônej p; le candidat bonapartiste. Il fit partie de la
le 14 mars 1824, fut eléve de Pradier, et suivit It gauche
g et, après l'acte du 16 mai 1877, fut un des
1 Ecole
563
des Beaux-Arts, où il remporta le grand 5' députés des gauches reunies qui refusèrent un
pris de Rome au concours Cérès de 1848. Il a exposéé vote de confiance au ministère de Broghe. M. Cha-
depuis son retour d'Italie bnê v<
embrassant Tri- b échoua aux élections du 14 octobre 1877, avec
piolèmn enfant pour lui rendre la santé, l'Agri-i- 434 6 voix contre 7 630 données à M. Ti-uhert, can-
culture (1853) Napoléon M, cinq médaillons ouu didat d officiel; l'élection de ce dernier ayant été
médailles avec les sujets précédents à l'Exposition invalidée,
n M. Chabrié se représenta, le 7 juillet
universelle de 1855; une statue, la Chasse (1857); 1878, 1 et échoua encore une fois avec 6 976 voix sur
douze camees (1859) la Chasse, statue de marbre 14362 votants. Il fut élu aux élections générales
acquise parle ministère d'Etat(1861) l'Agriculture,
de 'esclavage,
du
3- qui
1
d 21 août 1881, par 7518 voix, contre M. Trubert
statue de plâtre; l'Abolition bas- q en réunit 7541. Porté sur la liste républicaine
relief, et une Médaille commémorât™ de la fonda-
a- aux a élections du 4 octobre 1885, après le rétablis-
lion de l'église Saint Bernard par Napoléon III, J, sement
s du scrutin départemental, il échoua avec
avers et revers (1863); la Nuit et l'Etoile du Opéra 28 2 053 voix sur 59639 votants. Il se représenta
soir,
statues lampadaires en bronze, pour le nouvel
et
après a l'invalidation des élections de Tarn-et-Garonne,
(1869). M. Chabaud a obtenu, pour la gravure en e échoua encore, le 20 décembre, avec 30409 voix.
médailles, une 5" médaille en 1853 et deux rappels, s, Aux t élections du 22 septembre 1889, faites an

f
CHABANNES CUBTOH-LA P*L1CE {Jean-Jacques-Cdbeit- pr<*c<Jpnt5,
p né à Paris, le 16 mai 1803, mort dans cette
Frédéric-Hugues, marquis de), général français, né à La
La ville,
v le 1 mars 1888 Edit. 1-5.

vier 1869. 1
Palice (Allier), le 51 décembre 1791, mort à la fin de jan-
Edit. d.
[1-

mai
r
CHABAS (François-Joseph), égyptologue français, né a
Bnançon,
£ le 2 janvier 1817, moit à Versailles, le 17
1882 Edit. 4-5.
CHABANNES-CIIRTOIMAPALICE (Alfred-Jean-Eginhard, à
comte de>, général français, fière du précédent, né à CHABAUD-LATOUR (François-Ernest-IIenri, baron du),
Daines près de Londres, fe 13 janvier 1799, mort à Ver- général
t francats, sénateur,' né à Nimes, le 25 janvier
sailles, le 13 jum 1868. Mit. 1-4. 1804,
1 Paris,
mort à le 11 juin 1883. Edit. 1-5.
CHABAHHES-CDRTON LA PALICE (Oclave-Pierre-Antoine-
le- CHABOT DE BOUM (Jules), littérateur français, né vers
lien ri, vicomte de), marin français, sénateur, frère des
es t8U5, mort en 1857. Edit. 1-2.
scrutin uninommal, il se représenta dans Vairon- naise,
1 nais trois actes, a\ec Cœdès; la Fiancée du roi
disBfinent de Moissac et fut elu, au premier tour, de Garbe,
C quatre actes, a^ec Dennery; les Mirli-
par 7 536 voix, centre 6 900 obtenues par M. Tra- tons vaudeville-revue en trois actes et 7 tableaux,
tons,
bert, candidat conservateur, députe sortant. 11. Cha- asec .11. Duru (1876); le Roi d'Yvetot, opéra bouil'e,
a\ec
line, membre du Conseil général de Tarn-et- en trois actes, musique de 31. Léon Vasseur (1876,
Garonne, y a représente1 successivement les cantons in 18);
1: les Tiois Marqots, opera bouffe en trois
de Bourg-de-Visa et de Jloissac. acte avec Bocage (1877), etc. Il a donné aussi plu-
actes,
sieurs
SICU romans, notamment les Amours d'un mil-
CHABRILLAN (Celeste Vémud, comtesse DE Moue- lionnaire lion (1883, in-18); la Petite Belette (1884,
ton de), femme de lettres et artibte dramatique ui-1 in-18); Frlquet (1885, in-18); la FMiote (1886, m-
française, nee à Pans le 27 décembre 1824, et 18) 18) r Anwur en quinze leçons (1887, in-18). ,“
connue à Paris, pendant sa jeunesse, sous leLionel sur-
(Jean-Nicolas-IIenri tu.), peintre fran-
nom de Hogador, épousa, en 1853, le comte c
CHACATON
de Cliabnllan, qui desint depuis consul de France çais, çais ne à Chezy (Allier), le 30 juillet 1813, suivit,
à Jlelbourne. en 1851, les cours de l'Ecole des Beaux-Arts, comme
Des 1854, Mme de Cliabnllan avait publie eleve de 31. Hersent, puis de Ingres, et étudia sur-
ses elei
mémoires sons ce titre Adieux art monde, mé- tout tou' le paysage sous Marilbat. Il debuta au Salon
moires de Céleste Mogador (5 vol. in-8) ils furent de 1835, et compléta ses études en visitant succès-
supprimés dès leur apparition. Réédites en 1858, sivement sive l'Italie, la Sicile et l'Orient. On cite de lut,
ils furent saisis de nouveau; mais ils ont reparu, outre out un certain nombre de Vues de Sicile et de
en 1876 (2 vol. m-18). Elle publia ensuite les Vo- Sit,Sltes recueillis dans ses voyages le Prisonnier de
leurs d'or (1857); la Sapho (1858); Mm Pewell Chi
(1859); EsUl fou (1800; nouv. edit. 1879); Un Mi- jfirdin
racle à Vichy (1861); Mémoires d'une honnête fille plusieurs
(1870) Un Demi au bout du monde, faisant suite admis
jnr
plu
(1865); Les Deux Sœurs, Emigrantes et départies les Arabes à la citerne,
adr
à ses Mémoitcs (1877, m-18); Une Méchante femme des boids du Tibre, les Latonnes et le Couvent
de
Chilien (1835); les Trois Ages (1838); le Christ au
des Olives, actuellement à Chartres (1844);
Portrait», entre autres celui de l'auteur

(1877, in-18); les Forçats de l'amour (188L, in-18); des Capucins à Syracuse (1857), etc. 31. de Cha-
Smyrne,
à l'Exposition universelle de 1855; Souvenirs

la Duchesse de Mers (1881, in-18) Marie Baude caton cat a obtenu, comme paysagiste, une S" médaille
(1885, in-18);£/n Drame surleTage (1885, ni 18, etc. en 1838, et deux secondes, en 1844 et 1848.
En 1862, Mme de Chabrillan débuta comme au-
teur dramatique et donna un vaudeville en un acte, CHADEUIL
< (Gusla\e), litteraleur français, né à
En Australie, au petit théâtre d'ete des Cliampi- Lui Limoges le 17 mars 1823, lit des etudes de droit 0 Lu
Elysées, où elle s'était engagée comme actrice, et en province pour se preparer au notariat, et écri-
dont elle prit la direction l'annee suivante. Elle a vit des lors dans l'Indicateur et le Mémorial de
fait jouer depuis sur divers théâtres hedel, ope- Bo Bordeaux. Fixe a Pjns, il publia des romans et des
rette-bouffe en un acte (1863) Querelle d'Allemand, nouvelles no' dans une foule de journaux et recueils,
proverbe en un acte (1864); En garde opérette En 1854, il entra au Siècle comme critique de mu-
en un acte (1864); l'Amour de l'art, yaude\ille eu sique s,iq et y lit depuis un feuilleton d'art hebdoma-
un acte (1865); Un homme compromis, vaudeville dai siècle dtiire. 31. G. Chadeuil a été l'un des fondateurs du
en un acte (1865), etc; les Crimes de la mer, come-i A/A'8 XI en 1871. Il fut jusqu'en 1872 directeur
die en cinq actes (1870); l'Américaine, comédie en du du journal financier la Bourse, qu'une condamna-
'Revers de l'amour, comédie tio correctionnelle (6 décembre) lui fit abandonner.
cinq actes (1870); les taon
en cinq actes (1870) Mnm' Nicol, comédie en trois
actes (1880) Pierre Pascal, drame en cinq actes (1840,
(1885), etc.
( 1!
m-8);
m-
a a publié en volumes les Djinns, poésies
in-8); la Campagne d Italie (1859, 2 vol.
les Mystères du palais, Mémoires d'un petit
bossu
bo (1860,' in-18); le Curé du Pecg (1861, in 18);
CHABRILLAT (Henri), auteur dramatique français, le le Panthéon des hommes utiles (1802, gr. m-8, $,
né a Marseille, le 28 décembre 1842, s'engagea, a avec îi av portraits), en collaboration avec M Hippolyte
Jean Lebon, étude (1863, in-18); les Amours
l'âge de dix-sept ans, dans l'armee et prit part a la Lucas; Lv
campagne d'Italie. En 18fiO, il debuta dans le jour- d'un d' idiot (1870, in-8), etc.
nahbme en fondant le Gamin de Pans, journalI
illustre, et collabora au Figaro, au Gaulois et aa CHADOIS (Marc-Antoine -Marie- Gabriel -Fatil de),
l'Evénement. Pendant la guerre de 1870, il s'euga- officier of français, sénateur, né à Saint-Bartliélem;
gea encore dans les francs-tireurs, prit part auu (1 (Lot-et-Garonne), le 12 mars 1830, se voua de
siège de Châteaudun, devint ensuite l'un des aidess bonne b( heure à la carrière militaire. Officier à l'âge
de camp du general Chanzy, fut blessé deux fois et:t d< de 21 ans, il comptait déjà de notables services,
décore de la Légion d'honneur. A la paix il rentraa lorsqu'à lo la suite de son mariage avec Mlle de Ségur,
à Paris, et écrivit pour le théâtre soit seul, soit It en el 1847, il donna sa démission de capitaine. Au
en collaboration avec differents auteurs. En 1878, moment ni de la guerre avec l'Allemagne, il fut nommé
il prit la direction du theâtie de l'Ambigu et y y chefcl de bataillon de mobiles, puis colonel, lit, en
fit représenter l'Assommoir et Xana, tires par cr cette
ci qualité, la campagne d'Orléans, et fut blesse
M. Busnach des fameux romans de M. Em. Zola. i. a la bataille de Coulnners. Aux élections générales
Malgré le succès de ces pièces, des embarras finan- i- pourp l'Assemblée nationale, il fut nomme represen-
ciers l'obligèrent à céder la direction de l'Ambigu u tant t; de la Dordogne, le premier sur dix, par
à Mme Sarah Bernhardt. 80152
8 suffrages. 11 siégea au centre gauche, se
On cite de M. Chabnllat Mazeppa, opéra-bouffe fe prononça
p de plus en plus pour les institutions
en trois actes, musique de M. Chartes Pourny T1872) ) républicaines,
r combattit, sous le gouvernement du
Dans le mouvement', vaudeville, un acte (1872); Il 24 2 mai, les tentatives de restauration monarchique,
pleut, comédie, un acte (1872); la Belle Bombon- n- et e prit une part remarquée aux discussions des lois

CHABRILLAN (Louis-Ollivicr-Théodosede Moreiok, coin te 1îal français, sénateur, né à Retournac (Haute-Loue), le


de), ancien députe français, né à Pans, le 6 mai 1811, 1, janvier
a 1806, mort à Pans, le 22 octobre 1889. Edit. 5.
mort le 28 février 1856. Edit. 1-4. CHACORNAC (Jean), astronome français, né â Lyon, le
CHABRILLAN(Lionel, comte de), frère puîné du précé-
dent, né à Pans vers 1820, mort à Melbourne
.a
5" tembre
(Australie), t 1873. Edit. S. 2
-j juin 1825, mort à Villeurbane, près de Lyon, le 25 sei>-
21

CHADENET (Felix-Jean-Baptiste), ancien représentant


le 29 décembre 1858. Edit. 1-2.
du
c peuple français, né à Verdun (Meuse), le 7 avril
CHABR0N (Marie-Etienne-Emmanuel-Bertrand de), gêné-
lé- 1798,
1 mort le 28 septembre 1874. Edit. 1-b.
militaires. Après le vote des lois constitutionnelles, et nommé recteur honoraire. Il avait été élu cor-
il fut porte, comme candidat des gauches, pour les respondant de l'Académie des sciences morales et
élections des sénateurs inamovibles, et nommé, au politiques, le 23 décembre 1878. Décoré de la Légion
troisième tour de scrutin, par 348 vok sur C90. Il d honneur en 1868, il a été promu officier le 31 dé-
ont place au centre gauche. Il a représenté, au cembre 1884.
eonseil général de la Dordogne, le canton de On cile de M. Chaignet les Principes de la
Sigoulès. Le colonel de Chadois a été promu ofli- science du beau (1800), m-8), ouvrage présenté
cier de la Légion d'honneur le 9 janvier 1871. deux ans auparavant, sous forme de mémoire, a
un concours de l'Institut et honoré d'une mention;
CHADWICK (Eduin], administrateur anglais, né De la Psychologie de Platon (1862, in-8), impor-
le 2t janvier 1800, à Longsight (Lancastre). suivit tante Ihèse de doctorat, couronnée par l'Académie
la carrière du barreau, où il fut admis en 1850. Sa française; De lambico versu, seconde thèse pour le
collaboration a la Bévue de Westminster, et notam- doctorat, complétée plus tard par une étude sur
ment un travail remarquable qui parut en 1828, les Formes diverses du chœur dans la tragédie
sur la question alors très débattue des assurances grecque (1865); la Vie de Sacrale (1869, in-12); la
Vie et les Ecrits de Platon (1871, in-12), couronné
sur la vie, lui valut les encouragements dedonl'ecnno-
d'une par l'Académie des sciences morales; Pylhagm e et
miste J. Benthain, qui, à sa mort, lui fit
partie de sa bibliothèque. Membre de la nouvelle la Philosophie pythagoricienne (1873, 2 vol. m-8);
commission d'enquête de l'administration de la loi 2' edit., 1875, 2 vol. in-18); Théorie de la décli-
des pauvres (1834), et charge du rapport général, naison des noms en gtec et en latin (1874, in-8;
il fit adopter l'établissement d'écoles industrielles, la Philosophie de la science du langaqe (1875,
comme moyen préventif de la misère. m-18); la Tragédie qrecque (1877, in-18); Esssai
11. Chadvsick a également fait partie de diverses sur la psychologie d'Arislate (1884, gr. hl-8), cou-
commissions administratives et attaché son nom à ronne par l'Academie des sciences morales; Histoire
l.i nouvelle organisation de l'Assistance publique. de la psychologie des Grecs (1887-1890, 3 vol. ni-8),
l,n 1835, au sujet du travail des enfants dans les Essai de métrique grecque (1887, in-8] la lihcto-
manufactures, il contribua beaucoup à faire adopter rit/uc et son histoire (1889, lil-8), etc.
le sjsteme des inspections locales, qui, depuis, a
ete etendu a toutes les branches d'industrie occu- CHAILLU (Paul Beiiom du), vojageur français
pant des ouvriers mmeurs. Il a ete le promoteur d'origine, naturalise à >e\York sous le nom de
du svsteme du demi-temps, qui permet auv enfants f.liaylion, ne à Paris, le 51 juillet 1833, est le fils
empfoves dans les manufactures de concilier la fré- d un agent consulaire, qui s'occupait en même
quenlation de l'ecole avec le travail de l'atelier. En temps de commerce, vers l'embouchure de la
1838. il obtint du bureau des pauvres [Poor law rivière Gabon. Il fut élevé dans un des établisse-
board) l'autorisation d'entreprendre une enquête ments que les Jésuites a\aient formes dans ce pays.
spéciale sur les causes physiques de l.i he\re a Le jeune du Chaillu se famrliarisa de bonne heure
Londres; il étendit ensuite cette enquête a toute avec les tribus voisines, réunit des informations,
l'Angleterre et fit un rapport sur tes niesuies à fit provision de vivres, de médicaments, d'armes et
prendre pour l'assainissement des grandes Mlles. de présents, puis vers la fin de 1855 entreprit,
Depuis 1848, il a pris une part considérable auv dans l'intérêt de l'histoire naturelle, un des plus
travaux du comité gênerai de santé. curieux voyages qu'on ait jamais faits. Il parcourut
Il. Chadvvick a été decore de l'ordre du Bain et pendant quatre années l'intérieur du continent afri-
pensionne par le gouvernementpour ses longs ser- cam, sous 1 équateur, et y découvrit, dans une région
de présenter un rapport sur couverte d'épaisses forêts, une chaîne de montagnes
ices. En 1854, charged'administration
dillerentes branches civile et les élevées, courant de l'E. a l'O., et dont un pic atteint,
améliorations dont elle était susceptible, il a propose, d après ses calcula, la hauteur de 12 000 pieds. Sm-
entie autres reformes urgentes, des cfcniens d'ad- vant lui,c'est dans ces montagnes que prennent leur
mission, des concours publics et un avancement source les quatre grands fleuves de l'Afrique, le Jil,
règle sur le mente. En février 1864, il a ete nomme le Mger, le Zumbeze et le Zaïre ou Congo. Il tua et
correspondant de l'Académie des sciences morales rapporla plusIeurs de ces singes gigantesques
et politiques, en remplacementdu docteur ^Miateh. qu'on appelle gorilles, et une grande variété d'or-
Jl. Chadvuck est mort à Jlorlake, le juillet seauv d'espèces inconnues. Cette collection a été
1890. achetée par le Musée britannique. M. du Chaillu
rencontra aussi les Fans, tribu inconnue de canni-
CHAIQNET (Anthelme-EduuardJ, administrateur et bales qui pourtant ne sont pas absolument dépour-
philosophe français, né a Paris, le 9 décembre vus de civilisation. Il a fait depms de longues
1819. ht ses études au Prj tance de la Kléche, ou il evplorations en Suéde, en Lapome, en Finlande (1872)
debuta dans l'enseignement, comme répétiteur, eu et autres contrées européennes.
183!), il devint professeur de seconde eu 18i."i. M. du Cluullu a publie, en 1861, ses Explorations
Reçu docteur es lettres avec distinction, en 1863, et Aventures, et une carte du pays découvert par
il lut aussitôt nomme professeur de littérature an- lui II en a ete fait une édition française, en 1802
cienne a la Faculté de Poiliers, dont il venait d'être (gr. in-8, avec carte et gravures). Il a donné depuis
nommé doyen, le 31 octobre 1879, lorsque, quelques l'Afrique sauvage, nouvelles excursions au pays
ionc- Ashangos, édition française (18l>7, m-8); l'Afrique
jours apres (lu uotciubre), il futM.appelé auvs'était
tions de recteur de l'Académie. Chaignct occidentale (1874, in-8) Histoires du pays des
the «onlla Country (1808); la
acquis dans cette ville une grande influence qu'il Gorilles (Stones ofl'Equateur
lit tourner particulièrement au proht de l'nisliuc- Vie sauvage sous [Wild Life under tlie
tion populaire. Avec l'aide de la Ligue poitcMiio de ]]([., 1809); Perdu dans les nmijles (Lost ira the
1 enseignement, il avait fonde a Poitiers, une
ecole Jungle, 1809} Mon royaume d'Aptngh (My Apingli
libre de filles, réalisant la gratuite, dans des con- Hingdom, 1870) le Pays des nains (Hic Country of
ditions aussi nouvelles que remarquables II. Chai- Ilie Dnaifs, 1871); le Pays du soleil de minuit
gnet a été, admis à In retraite le 12 septembre 1800 [\he Land of niiiliught «un; Londres, 1881), publié

CHAGOT (Louis-Jules), ancien député, ne à l'aus, le CHAILLY (fticolas-Chailes), ou Ciuilly Honork, médecin
2!) mai? 1801, uioit à llâcon, le 29avnll817 tdit. 3-5. liançais, ne à Pans, en 1805, mort dans cette ville, le
19 janvier 1806 Mit. 1-4.
CHAILL0U DES BARBES (Claude Etienne, baion), adini-
mimsliateur et publicité français, né à Ili'auinonl-I.i- CHAIS (Auguste), magistrat fiançais, ancien représen-
Fcrrieru (Yonne) en 1781, inoit à Pans, le ïi août 1867 tant du peuple, né à niez (Ïlasses-Mpes), le 26 octobre
Cilil 1-2. t795,mort dans sa ulle natale en novembre 1870 Euit. 1-4.
en français l'année suivante (gr. in-8); récit de CHALAMET (Jean-Marie-Arthur) sénateur français,
ses voyages en Suède, Aorvègc, Laponie et I nilande né a Vernoux (Ardéche), le 19 décembre 1822,
septentrionale; Ihe iiking Age (1889, vol. ra-8), entra en 1842 à l'Ecole normale supérieure, et fut
ou il rattache la race anglaise non aux Saxons, reçu agrégé des lettres en 1846. Il professa la rhé-
mais aux Scandinaves. torique aux lycées de Tournon, de Caen, de Cler-
inont-Ferrand et de Lyon. Frère de Gaston Cha
CHAIX (Bernard-Cvprieu), homme politique fran- lainet, prefet de l'Ardcche du 6 septembre 1870 au
çais, ancien députe, sénateur, ne a Gap (Hautes- 10 avril 1871, et mort depuis, il fut porté sur la
\lpcs], le 11 novembre 1821, exerçait la profession hste républicaine de ce département aux eleclions
d'avocat dans sa ville nat.ilo, lorsqu'il fut elu repré- du 8 février 1871, pour l'Assemblée nationale, et
sentant dn peuple à l'Assemblée législative de 1849, arriva le premier de cette liste, mais avec quelques
le deuxième sur deu\. Il vola dans toutes les ques- voix de moins que le dernier élu. Candidat répu-
tions politiques avec le parti républicain. Le coup blicain dans la l'B circonscription de Privas, aux
d'Etat du 2 decembre 1851 le fit rentrer dans la élections du 20 février 1876, pour la Chambre des
vie privée. Aux élections de 1869, il se présenta deputes, il fut elu par 9 299 voix, sans concmrent
dans le département des Hautes-Alpes contre II. Cle- 11 ht partie du groupe de la gauche républicaine, et,
ment Duvernois, comme candidat de l'opposition après l'acte du 16 mai 1877, fut un des 363 deputes
démocratique, et eeboua avec une importante innio- des gauches reunies qui refusèrent un vote de con-
»nte..Nommé, le 6 septembre 1870, prefet des fiance au ministère de Broghe. Au\ élections du
Hjutes-Alpcs, il fut élu représentant à l'Assemblée 14 octobre suivant, sa candidature, violemment com-
nationale, le 8 fevner 1871, dans ce département, battue par l'administration, réunit 8 595 voix, tandis
par 11533 voix; mais son élection fut annulée, que II. H. Chevreau, ancien ministre, candidat off-
parce qu'il n'avait pas donné sa démission dans le ciel et bonapartiste, n'en obtenait que 4758 En
délai légal M. Chaix fut reinstalle dans sa préfec- fevrier 1878, a propos de la discussion du budget de
ture dont il se démit après la chute de )1. Tluei s l'instruction publique, M. Chalamet avait prononce
(24 mai 1873). un discours très remarque sur la nécessité de re-
Aux élections générales du 20 février 1876, former l'enseignement supérieur. Il avait fait, a
pour la Chambre des députés, il fut élu dans l'ar- Lyon, plusieurs conférences, dont une ayant pour
rondtssement de Gap, par 10962 voix, sans con- sujet la France au xvie siècle, fut publiée en bro-
current. Inscrit au groupe de l'Union républicaine, chure et virement attaquée par la presse cléricale
il fut un des 363 deputes qui refusèrent un vote de (mars 1873). Aux élections générales du 21 août
confiance au cablllet de liroglie, après l'acte du 1881, M. Chalamet se représenta dans la 1™ circon-
10 mai. Aux élections du 14 octobre 1877, qui sut scription de l'nvas, et lut reelu par 6 618 voit con
virent la dissolution, la candidature de 31. Chaix l'ut tre4273 obtenues par M. Jules Hoche, conseiller
vivement combattue par l'administration et échoua. municipal de Pans et candidat de l'extrême gauche.
11 obtint 7 372 vote contre 8 116, données à 51. Bon- Dans le cabinet du 14 novembre 1881, préside par
toux, candidat officiel, légitimiste et clerical; m.ns 11. Gambetta, il devint sous secrétaire d'Etat au
cette élection fut invalidée, et M. Chaix réélu, le ministère de l'instruction publique,et donna sa dé-
27 janvier 1878, par 8068 contre 2703 obtenues mission le 26 janvier 1882. Après la mort de
par le même concurrent. Il fut reelu, le 21 août M. Ilampon, sénateur de l'Ardèche, M. Chalamet se
1881, dans l'arrondissement de Gap, par 9 930 voix, présenta a l'élection partielle du 1" avril 1885 et
sans concurrent. Compris dans la liste républicaine fut élu senateur par 204 von sur 596 votants. Il a
des Hautes Alpes, aux élections du 4 octobre 1885, eté reclu, au renouvellement triennal du 25 janvier
il reumt, au premier tour de scrutin, 12145 voix 1885, par 559 voix sur 824 votants. Aux mêmes
sur 24 433 votants et fut elu, le 18 octobre, au élections, il obtenait dans la Drôme 71 voix sur
-scrutin de ballottage, par 11998 voix sur 19 486 758 votants. Conseiller gênerai de l'Ardèche pour
votants. Une élection sénatoriale partielle s'étant le canton de Vernoux, il a été décore de la Légion
produite dans le département des Hautes-Alpes par d'honneur, le 25 août 1869.
la mort de 31. Guitlrey, M. Chaix fut élu sénateur,
le 5 janvier 1888, par 503 voix sur ."61 votants, CHALEY (Joseph-Camille), ancien deputé français,
sans concuirent. Il a eté quelquefois confondu atec né à Belley (Ain), le 29 septembre 1823, était
un ancien représentant des Basses- Vlpcs, a l As- membre et "vice-president du Conseil général et
semblée constituante de 1848, M. Auguste Chais, maire de Ceizéneu, lorsqu'il lut révoque, en 1873,
mort a Riez, en novembre 1870. après la chute de M. Tluers. Il se présenta aux
élections générales, pour la Chambre des députes,
CHAIX (Edouard-Alban), imprimeur et éditeur comme candidat républicain, et fut elu, le 20 février
français, ne à Chàleauroux (Indre), le 27 mars 1876,dans l'arrondissement de Belley, par 12 945
1852', est. le fils de II îvapoleou Chaix, fondateur voix, contre MM. Cottin, représentant sortant, can-
de l'imprimerie des Chemins de fer, mort en 1865 didat monarchiste, et Roselli-Mollet, candidat radi-
II a repris et developpe les publications créées par cal, qui reunirent à eux deux environ 5800 voix
son pere, et maintenu les avantages assures a 11 s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine, et

ses ouvriers et à leurs enfants par l'institution dé fut un des 363 deputes qui, après l'acte du 16 mai
cours gratuits et de plusieurs caisses de prevnjanen 1877, refusèrent un vote de confiance au ministère
ou de secours. Outre de nombreuses médailles qui de Broghe. Aux élections du 14 octobre suivant, il
lui ont ete decernees par les societes de bienfai- fut réélu par 15 332 voix, contre 5 490 obtenues
sance, il a ete decore de la Légion d'honneur, le par M. Becamier, candidat officiel et monarchiste.
9 mai 1873. Il a échoue aux élections du 21 août 1881, .avec
M. Alban Chaix a publie plusieurs brochures sur 5847 voix, contre 1 1 052 données à )[. Itoselli-
la participation aux bénéfices, sur les écoles pro- Mollet, candidat de l'extrême gauche. M. Chaley
fessionnelles, etc. une statistique de l'imprimerie est mort a Cevzerieu le 10 mars 1890.
qui a paru dans la Bibliographie de la Fraiue, et
d l'occasion de l'Exposition universelle de 1878, un CHALLAMEL (Jean-Baptiste-Mane-Augustin), litté-
Historique de l'établissement qu'il dirige (1878, rateur français, né a Paris le 18 mars 1818, ht ses
gr. in-8).). classes au 'collège Henri I\, passa dix-huit mois

CHAIX DEST-ANGE (Gustave-Louis- Wolplre- Victoi-


CHA1AHD0N (Mgr Uooiges- Llaiule-Loim l'ie) prélat
Charles), avocat et magistrat français, ancien sénatem français, ne à Lvon, le 15 février 18(U, mort a Aix, lt
né à Reims, le 11 avril 1800, mort a Pans, le « dt- 28 février 1876. Ldit. 2-5
cembrel870 Edit. 1-5.
dans une maison de commerce, étudia ensuite le le l'amnistie, et tenta de faire à Paris un cours
droit, fut reçu avocat en août 1838, et se tourna public sur les beaux-arts, bientôt interdit par l'au-
vers la littérature. En 1844, il fut attaché à la biblio- ionté. Chargé plus tard, avec M. Scherer, de la
thèque Sainte-Geneviève, où il devint bibliothé- ;ntique littéraire dans le Temps, il collabora aussi
caire, puis, le 18 mars 1880, conservateur adjoint. i la Revue nationale, à la Revue des cours pu-
Il a ete admis à la retraite, en 1800, avec le titre blics, etc., fut directeur de la Revue moderne pen-
de conservateur honoraire. Il a été décoré de la dant plusieurs années, et quelques mois gérant de la
Légion d'honneur le 12 juillet 1880 Bévue des Deux Mondes, après la mort de Y. de
On cite de JI. Augustin Challamel, outre de nom- Mars. A la fin de 1868, il fut poursuivi, comme
breux articles dans la France littéraire éditée par directeur de la Revue politique, à propos de la
son frère, et des nouvelles fournies à plusieurs souscription Baudin.
revue1: les Plus jolis tableaux de Téniers, Gérard >ommé préfet du Rhône, quelques jours après le
Dow. etc. {1839, in-4) Album du Salon de 1840 4 septembre 1870, et commissaire de la République,
(1840, m 4); lee Merveilles de la France (1841, il conserva cette situation difficile pendanl toute la
in 8); Histoire-Musée de la République française durée de la guerre, mais ne put contenir les mou-
depuis l'Assemblée des notables jusqu'à l'Eminre vements communalistes de la ville de Lyon, m
(1841. vol. 3' édit. 1857); Saint Vincent de Paul résister à l'absorption du pouvoir prefectoral par la
(1841, 5° édit. modifiée, 1836) les Français sous la municipalité, ni empêcher des mesures de violence
Révolution (1843), avec M. W. Ténint; Un Eté en contre les représentants du régime déchu. Le
Espagne (1843); Isabelle Farn'ese (1851, 2 vol.); meurtre du commandant Arnaud mit le comble aux
Mme du Maine, ou les Légitimes et les Légitimés excès de la demagogie lyonnaise, que M. Challemel-
(1831 et 1853); Histoire populaire de la France, Lacour parvint enfin à reprimer energiquement.
de la Révolution, de Sanoléon, de l'uris (1851, Après le vote des préhminaires de paix, il donna
4 parties); Histoire anecdotique de la Fronde, in- sa démission (5 février 1871), et fut remplacé par
sérée dans la Revue française (1859), et publiée M. Valentin, ancien préfet du Bas-Rhin. Le 7 jan-
ensuite en volume (1800, m- 18); Histoire du Pié- vier 1872, après avoir accepté un mandat impératif,
mont et de la maison de Savoie (1880, m-4) Ilis- il fut élu repiesentant des Bouches-du-Rhône à
toire pupulaire des papes, depuis saint Pierre (1850, 1 Assemblee nationale, par 49954 voix, et prit place
m 4 a 2 col 2» edit., 1881, m-18); la Régence d l'extrême gauche.
galante (1861, in-18j le Roman de la plage [18G3, 11 ne se fit connaître comme oraleur que lors de
in-18) Mémoires du peuple français, depuis son la discussion des marchés conclus par la ville de
ongme jusqu'à nos jours (1805-1873, t. I-V1II, in-81 Lvon (30 janvier 1873). Provoque, au cours d'une
l'Ancien Boulevard du Temple (1875, m-101; His- orageuse séance, par M. de Carajon Latour a s'ex-
toire de la mode en France [1874, ill-8) (es Lé- pliquer sur l'ordre qu'il aurait donne de le fusiller,
gendes de la place Maubert (1877, in-18] les Re- Uullcmel-Lacour declara ne point se souvenir
venants la place de Giève (1879, m-18) Colbei t d'avoir non écrit de pareil, et réclama inutilement
de
(1880, m-18); la Fiance et les Fiançais à travers la production de la pièce accusatrice. Ce discours
les siècles (1883, 2 vol. iu-4) Précis dhistoiie de fut considère comme la révélation d'une éloquence
France depuis les origines jusqu'en 1885 (même politique du premier ordie. L'interpellation qu'il
annec, in-18) Récits d'auliefois:les Grandes Com- adressa au ministre de l'intérieur, M. de Broghe,
pagnies, les Etudiants au moyen âge, etc. (1884, sur l'application de la loi des maires (mars 1874),
m-8); Souvenirs d'un hugolûtre, la Génération de la discussion qu'il soutint sur le projet de loi
1830 (1885, m-18] Histoire de la ltberté en Fiance relatif a l'enseignement supérieur (décembre 1874),
depuis 1789 jusqu'a nos jours (1886, in-8); Al- enfin, ses attaques contre le régime de l'état de
in-8, av. tres nombr. etc.
bum du centenaire, avec M. I). Lacroix (1880, gr. siège (décembre 1875), fortifieront sa situation au
M. Challamel a premier rang de la gauche. Lors des élections séna-
signe quelques-uns de ses écrits du nom de Jules toriales, au mois de janvier 1876, il fut elu, dans les
Robert. 11 a écrit, avec 11. Chantepie, le hbretto d'un Bouches-du-Rhône, le second sur trois, par 94 voix
opéra en quatre actes, Velleda, musique de M. Ch. sur 175 votants. Dans In Chambre haute, M. Challe-
Lenepveu (1888) mel-Lacour se fit encore remarquer lors de la dis-
cussion de la loi sur la collation des grades (18 juil-
CHALLAMEL (Pierre-Joseph), artiste et éditeur let 1876), cl, dans nue réponse à 51. Dupanloup, il
français, frère du précèdent, né à Paris, le 20 juil- mit en relief, par une foule de citations habilement
let 1815, a ete ele\e de MU. Ingres et Ueinond, et groupées, la condamnation absolue du catholicisme
a cultive tour a tour la peinture et la lithographie. libéral par la cour de Home.
Apres avoir collaboré aux Voyages pittoresques dans Deux procès importants et de nature très diffé-
l'ancienne France, du haron favlor, il a publié un rente furent soutenus, presque ata même époque, par
ouvrage sur l'Exposition de l'industrie ( 1844, 2 vol. M Challemcl-Lacour le premier contre les frères
in-4, avec grav.), puis des lievues des Salons, des de la Doctrine chrétiennede la commune de Caluire
Œuvres des peintres primitifs, ainsi que l'Œuvre (Ithône), dont l'établissement avait été occupé mili-
d'Eustache Lesueur, ouvrages dans lesquels il a tairement pendant la guerre de 1870: après d'inter-
donné de nombreux dessins originaux. Il a depuis minables débats et nonobstant un arrête ministériel
dirigé une maison de librairie géographique. du 10 avril 1878 qui déclarait que le prefet avait
agi au nom de l'Etat, la Cour de cassation renvoya
CHALLEMEL LACOUR (Paul-Amand), publicité et devint la cour de Dijon l'afT.iire qui aboutit, le
homme politique français, né à Avranclics, le 10 mai 50 janvier 1870, à la condamnationde M. Cliallemel-
1827, ht de brillantes études au lycée Sainl-Louis, Lacour et consorts a Ï17 245 fr. 55 de dommages-
pms entra à l'Ecole normale en 1846, et en soi tit, intérêts et de la commune de Caluire à 80 155 fr. 95;
premier agrège do philosophie, eu 1840. Nommé, niais l'Etat s'et.mt substitue a .M. Challemel Lacour,
cette même année, professeur de philosophie au son représeiilant, une transaction inlervmt par
lycee de l'au, et, en 1851, au Ijcée de Limoges, il suite de laquelle la communauté reçut du ministère
fut, au moment du 2 décembre, signalé pour ses de l'intérieur une somme de 150000 francs. Le
opinions républicaines, emprisonné a Paris pendant second procès tut intente par le pubhci&to contre
quelques mois, pms expulsé de France en 1852. Il unjournal légitimiste, la France nouvelle, qui l'avait
se retira en Belgique, où d fit avec éclat des confé- ouvertement désigné comme avant triché au jeu
rences à Bruxelles et a Anvei*s. Après avoir voyagé dans un errde; sur l.i plaidoirie de M. Gamhctta,
en Allemagne et en Italie, Il devint, en 1856, pro- qui reprenait pour la première fois depuis dix ans
fesseur de htli'ratuic française .ni Pnlylri luui uni la robe d avocat, M Maggiolo, auteur de l'article
de Zurich, rentra en 1 rjnee trois ans api es, loisS incrimine, rt M. Coguot, gérant du journal, furent
condamnes chacun à 2000 francs d'amende et soli- fille
fi écoulant le bruit d'un coquillage,une Suppliaute,
clairement à 10000 francs de dommages-intérêts Slratonice,
S Salmaus {18fïl>-52) f Amour enchaîné
[G janvier 1879). Quelques jours apres, le 14 jan- (1857)
(1 Bacchante, l'Inspiration (1859); la Modestie,
TÏer, M. Challemel-Lacour était nommé ambassadeur statue de marbre destinee à la décoration de la cour
s\
de France auprès de la Confédération suisse. En ddu Louvre; un groupe Aristide banni el ses deux
prenant possession de son poste à Berne, le 10 fe- filles (1861] Enfant portant une coquille, une
fi
vrier, il eut à présenter à M. Hammer, président Chute,
C terre cuite (186a) î V Amour offrant son cœur
de la Confédération, ses lettres de creance a la fois à une jeune fille (1864); Mercure, statue en plâtre
et la notification de l'élevation de M. Jules Crevy (1866);
('
{: un Jeune faune (1868); Argus endormi par
à la présidence de la Republique française. Mercure, plâtre, l'Amour aiguisant ses flèches,
A
M. ChaUemel-Lacour passa de l'ambassade de statue
s plâtre (1870); Rouget de Liste, statuette
Suisse à celle de Londres, à laquelle il fut nomme, (1872); Marim, statue marbre (1874}; la Première
le 11 juin 1880. A propos de sa nomination, le sou- p
pose, statue, plâtre (1875); portrait de M. André,
venir de ses actes comme commissaire de la Repu- médaillon,
n terre-cuite, (1877) Jeune Napolitain
blique à Lyon fut porte à la tribune de la Chambre accordent
a sa mandoline (1879); Projet du monu-
des communes et produisit un incident qui resta ment
n des sapeurs-pompiers de la Ville de Paru
sans suites. Il quitta ce poste, le 21 février 1882, (1885)
( Faune (1887) Androcles (1888) Une Chute,
pour prendre le portefeuille des affaires étrangères sstatue marbre (1880). M. Chambard a obtenu une
dans le cabinet Jules Ferry. Entraîné dans les com- 2e 2 médaille en 1842.
plications qui amenèrent l'expédition du Tonkm, il
eut à defendre devant la Chambre l'attitude du CHAMBERLAIN (sir Kc\illfi-Bo\il(!r), genéral an-
gouvernement à l'égard de la Chine. Sa saute glais, g né le 18 janvier 1820, à Iïio de-Janeiro, où
l'obligea de donner sa démission le 17 novembre son s père ctait consul general, entra dans l'armée en
1883. Il fut reelu sénateur des Bouches du-Rhône, 18ÔC, 1 lit deux ans plus tard la campagne de l'Afgha-
le 23 janvier 1885, le premier sur trois, par 234 voix nistan
r et prit part au siège de Caboul. En 1842, il
sur 402 votants. L'état de sa santé lui interdit, peu- futf attache à la garde du gouverneur général de
dant les années suivantes, de prendre, au Senat, l'Inde, 1 devint, en 1848, aide de camp du vice-roi
une part très active a la politique militante- Mais, comtec Dalhousie et, l'année suivante, commanda un
après mie longue abstention, il reparut a la tribune régiment
r de ca\alerie irréguhere dans la guerre du
dans la seance du 19 décembre 1888, et prononça Pendjab. 1 Colonel en 1857, il fit la campagne contre
un grand discours politique qui fut regarde comme les1 Cipaves, comme aide de camp du commandant
un solennel tneâ culpâ du parti républicain oppor- en
c chef de l'armée, fut grièvement blesse au siege
tumste. De la critique generale de la politique des de c Delhi, ou les rebelles s'étaient refugies, et les
dix dernières années, il conclut que, malgré de j poursuivit
J dans le ftépaul, jusque chez les tribus
généreuses intentions et des sacrifices financiers des c montagnes. Nomme général-lieutenant en 1872
sans précédents, les ministères successifs .tv aient et c commandant en chef de l'armée de M.idras en
amene le pays à des sentiments de déception et de 1875, 1 M Chamberlain fut charge, en juillet. 1878,
mécontentement très dangereux pour 1 avenir du d'une c mission aupres de l'émir Shere-Ah à Caboul,
régime parlementaire. La faute en était surtout à la pour combattre l'influence toujours croissante des
condescendance constante du pouvoir pour les Eusses. 1 Mais, arrive au passage de khaibar, il fut
exigences de la politique radicale, et le salut etait oblige
( de revenir sur ses pas, l'Angleterre ayant
dans le retour à des pratiques plus modérées, plus déjà t déclaré la guerre à l'emir de l'Afghanistan.
conformes aux idées et aux intérêts de la \raie Il I a pris sa retraite en 1886.
majorité du pays. M. Challemel-Lacour a encore
reparu avec eclat a la Irihune au début de la dis- CHAMBERLAIN (Joseph), homme pohtique anglais,
cussion des tarifs de douanes, pour combattre, sans est ( né à Londres en 1856. Fils d'un négociant, il
espoir de succès, avec quelques fidèles du libre- fut f éleve au College de l'Université, suivit ensuite à
échange, le mouvement qui entraînait la majorité Birmingham
] son frere, qui y avait transporte samaison
du Senat au\ exagérations du système protection- de { commerce, s'occupa de politique et acquit une
niste (10 novembre 1801). Il a eto élu vice-presi- <certaine notoriété locale par son assiduité aux
dent du Sénat. iréunions publiques et ses principes ultra-radicaux.
Outre de nombreux articles sur la politique, les En 1808, il devint président de la National Education
beaux-arts, le théâtre, la litterature, en particulier League de Birmingham, et entra au conseil muni-
la littérature allemande, et la philosophie, M. Chai- cipal de cet lu ville. Devenu populaire dans les cen-
lemel-Lacour a publie dans la c Bibliothèque de tre, industriels du nord de l'Angleterre, M. Cham-
philosophie contemporaine » Ici Philosophie indi- berlain posa sa candidature t outre celle de Rœbuck
vidualiste, etude sur Guillaume de Ilumboldt (1864, au\ élections de 1874 et obtmt une forte minorité.
in-181. Il a donne une traduction de l'Histoire de Claire de Birmingham, de 1874 a 1876, il entra au
la philosophie de Ritter, avec une Introduction Parlement en juin de cette dernière année, à la
(1861 vol. in-8) et édite lus Œuvres de suite d'une élection partielle. En avril 1880, il fut
Mme d'Epinay (1860, 2 >ol.). nommé ministre du commerce dans le cabinet
Gladstone. Pendant son passage au pouvoir, il fit
CHÀMBARD (Louis-Léopold), sculpteur français, adopter une refoime de la loi des faihies et de la
né à Saint-Amour (Jura), le 2j août 1811, tuivil, loi sur la navigation. En im'inc temps, il chercha à
tout en se destiriaiit à la sculpture, l'atelier de organiser au portement un groupe radical, qui se
M. Ingres. Il remporta le grand pm de Rome au rattachait cependant au grand parti hberal dont
concours de 1837, sur ce sujet de bas-relief Mai ius M. Glad>tone était le chef. Dans le nouveau cabinet
ta Carlhune. De retour d'Italie en 184*2, il a exposé: liberal foi me le 4 fevrier 1880, il devint président
Bacckus (1842); Buste de Christ, Or es le pou? suivi du gouvernement local, mais il se sépara bientôt de
par les Furies, liuste de Ch. Nodier, Aspasie (1845- M. (iladhtone dans la question du home ride pour
1847) OreUe, liouqet de Lisle, esquisse, Biaise l'Irlande (mars 18K6) et sortit du ministère. Son
Pascal, butte (1840); la Parure, e, figurine, Jeune opposition a ce bill, qui fut rejeté, amena la disso-

CHALLIÉ (Jean-François-Edouard Bugueteau de), CHALYBAEUS (llenii-Mduiice) philosophe allemand,


marm né le 3 juillet 1796. à Pfatfïuda en Saxe, mort le 22 sep-
fiMiidiis, né le i6 mars 1812, mort à Paris, le 26 a*ul tembre 1862. Edit. 1-5.
1881" Edit. 45.
5.
CHAH (Amédée DE fcolï, dit), caricaturiste français. né à
CHALÛN (AIfred-£douard), peintre anglais, né à Genève Pans, le 26 avril 1819, mort dans cette ville, le 6 sep-
en 1780, mort à Londies, le 3 octobre 1860. Edit. 1-3. teinbiel879 Edit. 1-5.
lution du Parlement et la chute du cabinet Gladstone* CHAMBRUN (Joseph-Domimque-AldebertDE Pi-se-
Réélu en juillet 1886, M. Chamberlain se sépara to comte DE), homme politique et pubhciste fran-
to\,
definidwnicnt du parti libéral a>ec le marquis çais,
ca ancien senateur, ne à Saint-Chély-d'Apcher
Hartinglun, et forma, le parti des libéraux unionistes (Lozère),
(L le 1U novembre 1821, d'une ancienne
qui volèrent constamment a\ec les conservateurs, famille
fa noble de la Marche, lit de brillantes études
11 obtint alors du gouvernement une mission aux de droit. Sous-prefet de Toulon en 1850, de Saint-
rie
Etats-Unis, pour conclure une entente relativement Etienne en mars 1851, il fut appele à la préfecture
El
aux pochmes dans les eau\ du Canada. Cette di Jura le 26 novembre de la même année et donna
du
mission n'ahoulit ;i aucun result.it. Rentre à Londres, sa dnmissioR en octobre 1854. "Membre du Conseil
M. Chamberlain continua au Parlement, ainsi que general
g( pour le canton de Yillcfort, il entra au Corps
dans les réunions, a combattre tout projet d'auto- législatif en 1857, comme candidat. du gouvernement
le
nomie pour l'Irlande. pour l'unique circonscription de la Lozère. En 1863,
p<
Il fut réélu, mais comme candidat de l'opposition,
il
CHAMBERLAND (Charles-Edouard), physiologiste par
p; 17 871 iok sur 29517 votants. Il l'emporta
français, ancien depute, est ne à Chilly-le- Vignoble ei encore en 1860, maigre les efforts redoubles de
(Jura), le 12 mars 1851. Entré à l'Ecole normale l'; l'administration, et obtint 18 027 \oiv sur 52408 vo-
supérieure en 1870, il en sortit en I87Ô. fut reçu (s tante. On lui avait opposé, comme candidat officiel,
a?re^e de plu bique, puis docteur es sciences en M Fred. Barrot, fils du grand référendaire du Senat
187'J; mais i1 n'entra pas dans l'enseignement- Dans les sessions précédentes, .M. de Cbambrun
Attache au laboratoire de M. l'asteur, il prit part s'était
s' fait remarquer à la Chambre par son active
aux recherches de 1 illustre savant sur les ferme»- participation
p au travail des bureaux et des commis-
tations, les causes des maladies cliarboniieuscs et sions. si Maigre son dévouement déclare à la dynastie,
la rage, et cn consigna les résultais dans ses on- impériale,
n Il s'était associe par ses ^otes et même
orages. Un liltre établi conformément au\ prin- ppar ses discours à la fraction de l'ancienne majorité
cipes de la nouvelle Irjgù'ne, porte son nom. Et ravi- qui q forma peu à peu le liers-parti libéral. Pendant
ger jusque-là à la Me politique, M. Chamlipvl.md fut U 1, courte session de juillet 18bO, il fut un des pro-
porte sur la lile républicaine radicale du Jura. au\ moteurs
n de la fumeuse demande d' interpellation
élections du 4 octobre 1885, obtint au premier tour des d 110, qui provoqua la reforme de Constitution
de scrutin 21 T>97 voix sur C5 238 votants, et fut dans
élu, au scrutin de ballottage, le troisième sur cinq, mois
d
n d'avril 1870, il présenta vainement a
le sens du gouvernement parlementaire. Au

par 50 027 vok sur 67 931 votants. Il ne s'est pas uune proposition de loi pour dectder que le plébiscite
Chambre
représente aux élections générales du 22 septem- ne u pourrait être soumis au peuple français qu'après.
bre 1889. Il a ete décore de la Légion d'honneur le a\oir a eté adopte par le Corps législatif et le Sénat.
7 juillet 1881. (
Quelques semaines après, dans une lettre adressée
A part sa ihèse de doctorat {Recherches sur aa la l*i esse, il declara qu'il s'abstiendrait, le plebiscite
l'origine et le développement des organismes micio- du <] 8 mai etant la négation du gmn ornement parle-
scopiques, 1879), on a de M. Chamberland les deu\ mentaire.
y,
ouvrages suivants le Charbon et la vaccination Pendant la période de la défense nationale, le
charbonneuse d'après les travaux récents de 8£ janvier 1871, le comte de Chambrun protesta
M. Pasteur (1883, m-8); les Eaux d'alimentation contre c la dissolution des conseils généraux, et
dans C hygiène et les maladies ëpidémiques (1885, demanda c un appel au suffrage universel Aux
m-S) plus un certain nombre de mémoires insères élections
e du 8 février suivant, il fut nomme repré-
dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences, sentant
s de la Lozere à l'Assemblée nationale, le
écrits en collaboration avec MM. Pasteur, Iîou\ et deuxièmec sur trois, par 12 227 vom sur 25502 vo-
Thuillier. # ttants. Il prit place au centre droit, vota constamment
avec la majorité monarchiste de l'Assemblée et
CHAMBRELENT (Franç.ois-Jnles-HippoWte), ingé- repoussa les lois constitutionnelles. Aux élections
nieur français, membre de l'Institut, est ne lebenaton.ilcs du 50 janvier 1876, il fut elu, le second
17 fe\ner 1817. Eleve de l'Ecole polytechnique en sur deux, par 145 voix sur 2iO électeurs. Il sieg<M
1834, il pa&sa a celle des ponts et chaussees, devint a droite et vota la dissolution de la Chambre des
ingénieur ordinaire le 25 mai 1841, ingénieur endeputes en juin 1877. Il ne se représenta pas au\
chef de lre classe le 21 decembre 1869 et inspec- élections du 5 janvier 1879, pour le renouvellement
teur général en 1879. Après a\on* ete mgenieur eu partiel du Senat. Il aiait cessé de faire partie du
chef du departement de la Haute-Vienne, il fut long- Conseil gênerai en 1874 M. le comte de Chambrun
temps charge du service hydraulique de la Gironde, été nomme chevalier de la Legion d'honneur.
du contrôle des travaux du chemin de fer du Médoc Il a publie plusieurs écrits, notamment De lu
et enfin de Valant-projet d'un canal d'irrigation dé- Forme du gourerwentevtt (1848), apologie du grm-
rivé du Khône. H a ete du membre de l'Académie desvernement parlementaire. Fragments politiques
sciences, le 19 jamier 4891, en remplacement de (1871, m-8, 9e edit,, 1872, m-8); De l'Institution
Pcligot. Il a eté promu officier de la légion d'hon- d'une régence (1874, in-8}; la loi, l'Espérance et
neur le 1 novembre 185o.
A part un grand nombre de mémoires inséres la la Chanté, statues par Guillaume (1882, gr. in-8);
Philosophie et la Mme, dulogucs sur la musique
dans les Annules desponts el chaussées et dans les(1884, m-8); Nos Historiens, Guizuf, de Torqueville,
journaux agricoles, Il. Clumhrelent a publié lesThiers (1888, in-8); QEuvi es choisies Eludes poli-
Landes de Gascogne, lenr assainissement, leurtique* et li£rf'raires{18R0, m-8); CFAia, Une élude
mise en culture, exploitation et débouchés de leurss d'esthéttqete (1890, in-8, avec deux photogra-
produits (1887, gr. in-8, avec pi ). +
phies, etc,

(William et flobert), éditeurs écossais, nt!s dant de la branche ainée des Frohsdorf
Bombons, né à Pans, lu
CHAMBEBS

h Peebles. lepiemier, le 16 avril 1800, moi t à Edimbourg,
Si août
septembre 1820, mort à
1883 Edit. 1-5.
(Autriche), le
le 21 mai 1885, le second, le 10 juillet 1812, mort à Saint
Andrew, le 17 mars 1871 Edit. 1-5. CHA.MBRUN (Charles-Emmaimel Pisetos de), député
français, né à Pans, le 11 janvier 1827, mon t Uaudo-
CEAMBOLLE (François- Adolphe), journaliste français, s, mont, près Nancy, le 24 novembre 1880. Edit 5.
rpniésentant'du peuple, né ChàlaiRnerave
ancien le 13 mnembie
(Vernléc),
cembre 1883. Edit. 1-5
à la
1802, mort à Pans, le en -i dé- CHAMIER (FwW-nc), îomancier anglais né à Londres,
1796, mort le 1" novembre 1870. Cdit. 1-4.
CHAMPAGNAC (Jcan-lïi.ptisU-Joscph), littérateur fian-
CHAMBORD (Iloiiii-Charles-Fei'dinand-Mai ie-Diemlonn<: cat=!, né à Ilaiis le 9°' mars 1796, mot en ~?8. P:cht,
u Ahtois, duc ub DoiiDEAUx, comte de), dernier descon- 1-1
CHAMPAGNY (Jérôme- Paul ;ot<rinE de), duc de
CtDow., ancien députe français, nu à l'aris, le
0 mars 1800, était le plus jeune des quatre frères
envois aux Salons ait remarqué Maro-
a
cains jouant avec un vautour, d'apres Forluny, eau-
forte (1877), représentée à l'Exposition universelle
dont l'aine est le duc de Cadore. Il eludia le droit de 1878 le CImix du modèle, et Paysanne italienne,
et se fit recevoir avocat. Chambellan honoraire de d'apres le même (187!)); Mlle itarah Bernhardt
l'empereur, Conseillergénéral des Côtcs-du îmrdpour d'apres Bashen-Lepage Dans le coan dat jardiat,
le canton de Plouagat, et membre de la commission d'apres Canova [1880] l'Emburquement pour l'île
chargée de recueillir la correspondance de îvapo- de Cythère, d'après Watteau (1881); le Décavé,
léon Ier, il fut envoyé, comme candidat du gouver- d'après lî ic hardson la Glorification de la Lot.
nement, au Corps législatif, par la 21
du département des Côtes-du-Nord, le 4 septembre
circonscription d'après P. Raudry (1882); le Menuet, d'après Jac-
quet (1883); la Toilette de la fiancée, d'apres
1855, et réélu aux élections sursautes, au même J. Lefevre (188ri) Judith, d'après Benjamin Constant;
titre. Sorti de la vie politique depuis le 4 septem- Faust, d'après J.-P. Laurens (1886); Dans les rives,
bre 1870, il y renlra un instant sous le ministère d'après Chaphn; Portraits de M. Clievreul et de
du 16 mai 1877 porte aux élections générales du M. Pasteur (1888); Daphms et Chhf, d'après
14 octobre, comme candidat officiel et bonapartiste, Raphael Collin (1890); la Pavane, d'apres M. Jac-
il fut élu par 6 753 voix, contre 5572 données a quet (1891). M. Cliampolhoti a obtenu une médaille
M. Even, députe sortant et l'un des 3G3. Son élection do classe en 1870, une de 2° classe en 1881, une
fut imahdee, et lorsqu'il se représenta le 5 mars 1874 de 1™ classe en 1883, la iiiedaille d'or ,i l'E\posilion
devant ses électeurs, il n'eut plus que 4482 ioi\ universelle de 1889, et la décoration de la Légion
contre 7 403 obtenues par le même concurrent. Le d'honneur en 1800.
comte J.-l*. de Champagny a été proimi officier de
la Légion d'honneur le "14 août 1803. champseix (Mme), Wez Léo (André).

CHAIWPOISEAU (Charles François -oel), agent CHAMPVALLIER (Jean-V-leiandreEdgar Douas nE),


consulaire et archéologue français, est né le lor mai homme politique français, députe de la Charente,
1850 Il entra au ministère des affaires étrangères est ne a Saint Pierre (îlartimquo), le 19 avril 1827
comme agent vice-consul a Hedoutc-kaleh, le h~ Conseiller general de la Chai ente depuis 18G4, il
2 mars 1855, et fut successivement agent vice-consul fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Cha-
à Plnhppopoh le 4 février 1857, charge consulat rente a l'Assemblée nationale, le quati ième sur sept.
à Andnnople le 13 mars 1862, du vice-consulat de par 48 4H2. Il siégea sur les bnncs do la droile, se
Jamna le 2 novembre 1805, nomme consul de 2« classe. signala comme l'un des plus ardents ad\ ersaires des
le 27 mars 1867, consul à la Canee le 18 mars 1868, instihitious républicaines, et prit souvent la parole
a Bdbao le 50 décembre 1875, a Galatz le 12 octo- dans la discussion des questions coloniales. Aux
bre 1874, consul de i" classe, le 1" avril 1875, élections du 20 février 1870, il se porta candidat
charge du consulat de Bâle le 8 décembre 1877, dans l'arrondissement de Ruffec, obtint, au premier
cousul à Messine le 2 février 1878; à Livourne, le tour de scrutin, la majorité relative de 4 584 voi\,
•25 février 1880; à Turin, le 14 février 1882; consul et
se desista en iàieur de M. Gauthier, candul.il
general a Smyrne le 31 décembre 1884, et a Naples bonapartiste. Il resta en dehors de la vie publique
le 8 novembre 1887. Etant consul à Andnnople, il jusqu'aux élections du 4 octobre 188o porte sur l.i
obtint une subvention du gouvernement pour pra liste monarchiste de la Charente, il fut elu, le cul
tiquer des fouilles a l'ile de Samothraki et y decou- quieme sur six, par 47842 voix sur 88641 votants.
vrit des bas-reliefs, des inscriptions cl une statue Aux élections générales du 22 septembre 1889, faites
de la >ictoire. Il a ete élu correspondant de l'Aca- au scrutin uninominal, Il se représenta dans l'ar-
démie des inscriptions en décembre 1880 Chevalier rondissement de Uutfec et fut elu, au premier tour,
de la Légion d'honneur le 10 août 1807, il a ete par 8 500 voix, sans concurrents. – 11. Champvallier
promu ollicicr le 13 juillet 1888.. “ est moit a Paris, le 28 février 1890.
CHAMPOLLION (Eugène-André), graveur français, CHANCEL (Gustave-Charles-Bonaventure),chimiste
né à Embrun en 1848, suivit d'abord l'Ecole des et.administrateur français, ne à Loriol (Drome), le
Reaux-Arts comme élevé d'architecture, puis aborda 18 januer 1822, suivit" les cours de l'Ecole centrale
la gravure a l'eau-forte en 1870, sous la direction des arts et manufactures, de 1840 à 1843, et entra
de MM. Cnucherel et Hédouin. Il devint l'un des col- au laboratoire de M. Pelouse, à la Monnaie, pour
laborateurs des publications illustrées l'Art, la continuer ses études de chimie. Reçu docteur es
Gazette des Beau,c-Ae·ls, etc. Il a fourni des dessins sciences en 1848, avec les thèses suivantes Hecher-
auv éditions à'Aminle, de Faust, de Mademoiselle de iheti sur la formation et la constitution des pro-
llaupm, de Daplmis et Chloé, etc., et le nombre de ses, duits pyrogénés et Sur les Rapports physiques qui
planches gravées dépasse quatre cents. Parmi ses existent entre les différents systèmes cristallins, il
CHAMPAGNY (Françoih-Joseph-Mane-Uiérese,INoui'tnE. 4ubenas (aidèche), le 26 novembre 1796, moit à Anno-
comte Frantz DE), publiciste français, membre de nay, le 2 janvier 1866. Mit. 1-4
l'Académie française, ne à Vienne (Autriche), le 10 sep-
tembre 180-1, moi t à Pans, le 4 mai 1882 Edit. 1-5. CHAMPFLEÏÏRY [Jules Flecrt-Hussov, dit), littérateur
français, né à Laon, le 10 septembre 1821, moit a.-t
CHAMPAGNY (\apoléon-5ïane .Nompère comte de), Sèircs, le 5 décembre 1889. Edit. 1-5
homme politique français, freredu précédent, né à Paris,
le 29 octobre 1806, moi t le 31 janvier 1872 Edit. 1-8. CHAMPIN (Jean-Jacques), peintre français, né à Sceaux,
le 8 septembre1196, mort le 10 mars 1860 Edit 1-5.
CHAMPAGNY (Limis-Mane-Caiuille Nompèhe), due ut,
CHAMPION (Maurice), homme de lettres français, né à
Cadore, ne\eu des précédents, né le 15 septembre 1827, Pans,
à Buzemal, le i janvier le 2l.t mars 182i, mort dans cette ville, le 17 dé-
mort 1882. Edit, 1-5. cembre 1878. Edit. 3-5
CHAMPAGNY (Henri Félix-Stanislas-Jtjne, vicomte de), CHAMPOIANH FIGEAC (Jacques-Joseph), archéologue
sénateur français^ parent des précédents, né à Keranroux français, né à Figeac (Lot), le 4 octobre 1778, mort le
île Plougean (Finistère), le 15 juin 1851, moit à Saint- 0 mai 1867 Edit 1-1.
Bneuc,lel0a\nll883 Edit 5.
1 CHANAt François-Victor-Adolphe db), général et dé-
CHAMPANHET (Jcan-André-Hippolyte), magistrat fran- pute français, né à Pans, leâOjmn 18tt, mon dans cette
çais, ancien député, né à Vais (Ardeche) en 1787, moi t Mlle, le 20 mars 1884. Edit. a
à Pans le li février 1S68 Edit. 2 i
(Philibert), ancien représentant du peuple
CHANAY
CBAMPANHET (Jean-Marie-Auguste), ancien représen- français, né à Dellevllie (Rhône), le 27 décembre 1800.
tant du peuple français, parent du précédent, né à moi en
septembre 1852 Edit 1 4.
remplaça, la même année, Gerhardt comme profes- 1865,
1 ïn-18) Précis d'instruction civique et d'ad-
seur de chimie à la Faculté des sciences de Mont- ministration
n commerciale (1890, in-18).
pelher. Doyen de la Faculté en 1865, recteur de
l'Academie de Montpellier en 1879, il a été elu cor- CHANTAVOINE (Henri), professeur et littérateur
respondant de l'Académie des sciences le 7 juin français,
fi né a Montpellier, le 6 août 1850, entra à
1880. Décoré de la Lésion d'honneur en 1866, il a l'Ecole
l' normale supérieure en 1869, y resta quatre
été promu officier le 14 juillet 1886. II est mort à ans,
a à cause de la guerre franco-prussienne, obtint
Montpellier,le 5 août 1890. à sa sortie, en 1885, le premier rang au concours
Les travaux de M. Chancel, relatifs à des métho- d'agrégation
d et, dans les trois années suivantes,
des analytiques de chimie minérale et ses recherches professa
p successivement la rhétorique dans les
de chimie organique ont été insérés dans les lycees de Chaumont, de Saint-Quentin et de Nantes.
1;
Comptes rendus de l'Academie des sciences et dans Dans
D cette derniere ville il fit en outre le cours de
les Annales de chimie et de physique. II a publie littérature
li française à l'Ecole supérieure des sciences
à part Précis d'analyse ckatnique quatxtalir·e e des lettres. Appelé à Pans, en 1876, comme
et
[1855, in 18), et Précis d'analyse quantitative (1859, suppléant
s de seconde au lycée Charlemagne, il
in 18), en collaboration avec M. Gerhardt: Sur le ppassa comme suppléant (le rhétorique au collège
Chauffage au qaz dans les laboratoires de chimie Hollin,
11 et fut nommé, en 1882, professeur de cette
(1861, in-8) même
n classe au l\cee Henri IV. La même année,
il fut nommé maître de conferences de htterature
CHANSON (Antoine), ancien deputé du Cantal, est française à l'Ecole normale superieure de l'ensei-
fi
né à Paris, le 5 août 1838. Avoué à Saint-bïour, gnement
g secondaire des jeunes filles à Sèvres.
maire de cette ville et conseiller général du canton, L'aimée suivante, chargé du discours d'usage à la
L
il fut porte comme candidat républicain aux élections distribution
d des prix du lycee, il montrait sa facilité
du 25 janvier 1885, pour le renouvellement triennal à manier la langue poétique, en prononçant son
du Sénat, obtint, au premier tour de scrutm, ddiscours en ^ers. Il a ete décoré de la Légion d'hon-
197 voix sur 580 votants, 186 voix au second tour, neur
n en janvier 1889.
et retira sa candidature pour le troisième tour. Signale comme publiciste par une active colla-
Inscrit sur la liste républicaine du Cantal aux elec- bboration à la Nouvelle Revue, depuis sa fondation
tions législatifs, du 4 octobre 1885, il obtint, au e 1879, M. Ghanta'voine entra en
en juin 1884 au
premier tour de scrutm, 20115 voix sur 43 407 vo- J
Journal des Débats, où il n'a cessé de donner de
tants, et fut elu au scrutin de ballottage par 18895 nombreux
n articles de variétés historiques et litté-
vok sur £\ 571. r
raires. 11 a, d'autre part, publie un certain nombre
Airs élections générales du 22 septembre 1889, fai- d \olumes de vers Poèmes sincères [1877, in-18)
de
tes au scrutin d'airondissement, ÛI. Chanson se Satires
S contemporaines (1881, m-18}, où l'on a
porta dans la circonscription de Saint-Flour, et trouvé
ti moins de méchanceté que d'esprit Ad Memo-
échoua, au scrutin de ballottage, a\ec 4875 voi\, r
nam (1881, m-18), et Au Fil des jours, poesies
contre 5 031 obtenues par M. Amagat, candidat in- (1889, in-18).

dépendant. La mort de ce dermer avant provoque
une élection partielle dans l'arrondissement de CHANTELAUZE (Regis), historien français, né à
Samt-Flour, le 14 septembre 1890, M. Chanson se ï
.Monthrison (Loire) en 1821, s'est lnre a des re-
représenta et échoua de nouveau, au second tour, cherches
c historiques et a publie un grand nombre
avec 3 265 vol\ sur 10 220 votants il avait pour dd'omragos remarqués dans le monde de l'érudi-
principaux concurrents, M. Andneuï, l'ancien pre- t et couronnes par l'Institut. Nous citerons de
tion
fet de police, qu'il distança de près de 500 voix, et l le Père de La Chaise, confesseur de Louis XIV
lui:
N. Slary-RaMiaud, le banquier lailh, qui fut elu et (Lyon,
( 1859, in-8), d'après des documents inédits;
dont l'élection fut annulée pour cause d'in éligibilité Marie
J) Stwtrt, son procès et son exécution, d'après le
le l*r décembre suhuut. M. Chanson ne soutint
sa candidature a l'élection qui suivit cette annula-
pas journal
J inédit de Bourgomtj, son médecin, la cor-
respondance d'Amyaa Paulet, son geôlier, et autres
r
tion. 4
documents
a inédits (1876, in-8), couronne par l'Aca-
demie
d française; le Cardinal de Retz et l'affaire
CHANTAGREL (Jean), jurisconsulte français, ancien du
« chapeau (1878, 2 yo\. in-8); le Cardinal de
deputé, est ne a Sau\il langes, le U avril 1822. Retz
1 et ses missions diplomatiques à Rome (1879,
Professeur libre de droit et conseiller général du m-8), omrage qru obtint, deux années de suite, le
l'u\-<le-Dônie pour le canton de Sauvillanges, il fut grand pri\ Gobert à l'Académie française; Louis XIV
porle sur la Ils te rrpuhlicaine opportuniste du depar- et
e Marie Hancmi (1880, in-8);
Saint Vincent de
teincnt du Pu) de-Dôme au\ élections du 4 octo- Paul
1 et les Gondt (1882, m 8); Louis XVII, son
lire 1885. Il réunit, au premier tour de scrutm. enfance,
e sa prison et sa mort au Temple (1884,
53 487 voivsur 125 274 "votants, etfuteluau scrutin de gr.
£ m-8), qui a suscité d'assez vives polémiques;
Lalloit.igro, le hmiieme sur neuf, par 75 953 \oi\ Voihaits
l historiques Philippe de Communes, le
sur 151907 -votants. Il ne s'est pas représente au\. ( and Condé, Muzarin, Frédéric II, Louis XV et
(h
élections gem-iMles du 22 septembie 1889, faites au Mane-Thérfsc
il (1886, m 8 et m-18); les Derniers
scrutm d'arrondissement, chapitres
c de mon Louis XVII, découverte des osse-
Cliantayrcl a publie Traduction et explica-
M. du daupttiu (1887, in-8). 11 a édité les Mé-
iiie-ntts
tion des textes du Digeste (1835, in-18}; Droit îuoires
r de Philippe de Commmes (1880, m-8).
administratif théorique et pratique (185G, m-8;
2* edit., 18U2) Droit administratif, questionnaire CHANTEMERLE (Louis-Gaspard-Laurent-JACQUELOT
résumé et supplément (1859, in-18] Commentai) e de),
I ancien sénateur français, est né à Coulantes
du code Napoléon (tome I, art. 1-170, 1801, in 8); (Allier), le lu" fewitr 1818.* Maire de Cendré, il fut
Manuel du Droit criminel (2* édil- augmentée, j juge
y de jiaiv de Jjliyny et membre du Conseil gené-

CHANDENEUX (Emma Uéhem.ph, d.iiuu BmLï, connue Ifoatoii, le S3 mai 1810, inoit le 25 décembre 1884.
h'
sous Nom de Ci-AiRb dl), femme do lotties Irançaise, Edtl. 1-5.
iif'e k Cu'sl (l)i Ame) eu 1830, moite à Yinceimes, 1l>
7o(tobiel881. Edit. 5. CHANTELAUZE (Jwm-Claïuk'-B.ilthazar-Yictor DE), ma-
f;istial et imnistre lmnçais, m; à Montbrison [Loire), en
CHANGARNIER (Nicolas-Anne-Tht!odule), £i!n<5ral fian- 1787, moi t lu 10 août lSôtt. Edit. 1-2.
ça», a Autun. le 20 a\nl 1193, moil à Pans, le li fé-
iw
vrier 1877. Edit. 1-5 CHANT0ME (l'abbé Paul), éenvain fiançai*, né à
Langres «;n 1K10, mort à Pans, le 17 octobre 1877
CHANNING (\hlliam-Ucnry), t'cmain anu'iïcain, né h Edit. 2 S.
rai pour \c même canton. Porte aux élections séna- CHAPLAIN (Jules-Clement), statuaire et graveur
toriales du uO juimer 1870, sur la liste du a Comité en pterres Unes, français, membre de l'Institut, ne
national conservateur », il fut élu, le premier sur à Mortagne (Orne) le 12 juillet 1859, fut ele\e de
trois, par 203 sur 586 électeurs. Il put rt place adroite
Wl. Joum-oy et Oudiné. En 1860, il remporta le
et vota avec la majorité conservatrice et monarchi- 2e prix au concours pour Rome, et le lor prix en
que. Il a échoue aux élections pour le renouvelle- 1805. Il debula au Salon de celte année uar des
ment triennal du Sénat du 2Î> jamier 1885, a\ec 284 Jbustes et des dessins, et envoya de Rome même aux
voix sur 8j(J votants. Salons suivants M. Jules Petit, artiste dramatique,
buste de terre cuite; M. Mrtswnet. dessin (1864],
CHANTEMILLE (Joseph), j
sénateur français, ancien Andiea del imrto, dessin; M. Schnefz, medaillon
députe, est ne à Samt-Sau\ îer (Allier),*le 23 avril (1806); la Mère d'un assassin (campapne de Rome),
1827- Piiche négociant, il n'entra dans la Me poli- dessin,
<
la France victorieuse, 7éte de Cérès, mé-
tique qu'aux élections du 20 février 1876 Candidat dailles {1868}. Depuis son retour en France, ses prin-
des délègues républicains pour la i™ circonscription cipaux ou\ rages sont M. Hobei l-Fleury et Mme Ca-
de Montluçon, il lut elu par 8 312 voix contre ?rolus Duran, médaillons bronze [180ÔJ; Jetons de
M. Fould, ancien députe sons l'Empire. Il se fit
présence
J pour les professeurs de l'enseignement du
inscrira au groupe de la gauche républicaine, avec dessin et pour la Comédie-Française, M. E. Renan,
Jnquc] il iota ordinairement, et, après l'acte du médaillon bronze (1870); Une Carmélite, M. Joyau,
16 mai 1877, fut un des 565 deputes des gauches dessins; la Résistance de Paris, médaille (1872);
réunies qui refusèrent un vote de confiance au mi- Portraits, dessins, modeles de médailles pour l'En-
nistere de Broglre. Am élections; du H octobre seignement primaire et pour la Médaille d'honneur
suivant, il fut reelu par 9 140 \oi\, contre M.Mony, des Salons (1873); médaille commemorative de la
ancien député bonapartiste et candidat officiel, qui commission du mètre (1874); A) mes de la ville de
en réunit: 59Ô5. II fut également reelu, le 21 aoùt Parts, Minerve, modèles de médailles (1875); mé-
1881, dans la lre circonscription de Montluçon, par dailles commémorât rves de V Emploi des aérostats
7403 \oix contre 4219, obtenues par son concurrent, jpendant
J le siège de Paris et de la Construction de
Candidat républicain dans l'Allier, au renouvelle- l'église bauU-Ambroiie fl87(i) le Maréchal de Mac-
ment triennal du Sénat du 25 jamier 1885, il a eteMalwn, modinllon (1877^; le modèle dp la Médaille
elu, le second sur trois, par 422 voit sur 8"9 \o- d honneur de l 'Exposition universelle de 1878,
t:inls. M. Chantemille représente le canton Est de l'une des plus heureuses compositions du genre;
Montluçon au Conseil général de l'Allier. un grand nombre de medailles commémora tives,
notamment celle de la Défense de Paris, pour le

CHANTRE
Lyon
(Ernest),
1843.
anthropologiste français, estj
Ministère des Hcaux-Arts (1884); celle de la Itecon-
Signale par les sur\ices qu'il shuttion de V Hôtel de Ville de Paris (1885); de
en
avait rendus au docteur Lortet dan^ l'organisation V Election de M. Car mit à la présidence de la Ré-
du Susemndcs sciences naturelles de sa ville natale, )publuji/e (1888); de la Donation de Chantilly a
il fut nomme, en 1875, sous-directeur de cet eta- C Institut de rrance par le duc d'Awnale, etc.
blissement; mais ses fonctions ne l'empêchèrent m de j Ayant accompagné le directeur de l'Ecole d'Athènes,
poursuivre ses travaux personnels., ni d'accepterAlbert Dumont, dans un voyage en Grèce, M. Cha-
du gouvernement une suite de missions scientifiques plam a graié les planches de son omrage les
a l'étranger, en Grèce, en Turquie, cn Russie,Céramiques de la in-4}.
tes (1882 et sim., Grèce, vases païens et tc??ex cui-
lei? es Cui-
particulièrement au Caucase, en Autriche, etc., sans
compter des explorationsminutieuses dans le bassin M. Chaplain a obtenu une meihiilie en 1870, une
du Rhône et dans les régions alpestres duDauphiné médaille de 2" classe en 1872, mie médaille de
et de la Savoie. Dans l'intervalle, il occupa la chairel'a classe à 1 Exposition uimerselle de 1870. Decore
de géologie a l'Ecole d'agriculture du département de la Légion d'honneur en 1877, il a ete promu
du Rhône et fut charge de cours complément aires officier
<
le 15 juillet 1888. Il a ete élu membre de
d'anthropologie à la Faculté des sciences de Lyon. l'Académie des Beaux-Arts le 1) avril 1881, en rem-
II s'est fait remarquer par une active participation j placement du graveur en médailles Giitteaux.
à de nombreux Congres internationaux d'anthro-
pologie, d'archéologie préhistorique et d'etudes CHAPLIN (Chailes), pemtre et gra\eur français,
orientale*. ne aux Andeljs (Eure), le 8 juin 1825, de parents
Les travaux de M. Chantre sont nombreux et d'origine anglaise, s'est fait naturaliser Français en
importants; ils consistent surtout en notes, notices, fevner 1880. Il fut elé^e de Drolhug, et débuta
<

études et monographies commumquce, au~ 7!M</e<i)M. j par des portraits et dfij» pn\ sages empremts d'un
Comptes rendus ou Ar< luvea de sociétés savantes de énergique sentiment de réalité. Changeant bientôt
France et de l'étranger; ils traitent en detail de de manière, il s'attacha a reproduite d'élégants
l'âge de la pierre et du broiire, des palafittes ou tjpes de femmes ou de gniueuses allégories. Parmi
constructions lacustres, des nécropoles antiques,ses œuvres les plus, remaiquees, nous citerons
de la constitution géologique de diverses régions Saint Sébastien percé de flèches (1847); une Hue
un grand nombre ont ete réunies eu séries coiibi- dans un village de la Basse- Attrerq ne; Auvergnate
der.ibk's sous le litre d1 Etudes paléoethnoloqiqucs, des environs du Puy-de-Dôme (1848); le Soir dans
ou Hethcrchesgéologiro-archéoloqiqucssur t indus- les bruyhes, au musée de Bordeaux; Montagnards
tt le et les mœurs de l'homme des temps anté-histo- dit t Puy-de-Dôme (184'J); Portraits de femmes; Mu-
nques dans le nord dit Dauphwé et les environs letier de la Lozère (1851) Poiiraits (1852) le Ma Un
de Lyon (1807, ni- avec plancher; 2° berîe, 1868, ( 1855 les l'r emières roses, sujet tiré de Shakespeare
in-4, avec planches; 3* série, 1875-1876, 3vol. m-4, (1857 l'Astronomie; la Poésie Diane (1875) Por-
avec dyures, chromos et atlas in-folio; 4* série, iraits (1801); les Bulles de saxon, au musée du
1880, in-4, avec album in folio). Les principaux Luxembourg, et les Tourterelles { 1864) le Château
résultats des missions de M.Uianticen Itussie ont decera2Y
t caries peur
de le l'Irf~ic;loulrrmee DenudotF);
Loto, aquarelles; Un liêve PoatraaL
(panneau
été consignes dans une série d études non moins décoratif pour l'hôtel du prince Deimdoff) Po?trail
considérables Recherches anfktnpo/ogujires dans en pied de Mme M (ISfîfî); la Naissance de Vénus;
le Caucase L\on, 1885-1887, t, I IV, a\ec atlas). i Jeu de loto, faïences (Exposition universelle)
le.

CHAKZY (Antoine-Euyene-Alded), ffêncial luncnis,


né à Nouart (Ardennes), le 18 mars 182Ô, mort a Cha-
moine boudhi&te, né en 1805, moit t
Edit.
I 1-4.
1" octobre 1868.
lonir-sur-Marne, dans fa nuit de i au 5 jamier 1883.
Edit. 5. 'prédicateur américain, né à
CHAPIN (Edwin-Hubbell),
Union-Village, le 29 décembre 1811, mort à Wew-Yoik,
CHAO-PHA M0NGK0UT, puncipal lui de Siam, sa^.nnt le 26 décembre 1880. Edit. 1-5.
Sujet tiré d Oïide, les Perruches, la Poésie, faïences see en marbre en 1878; M. le D' Desmares, buste
(1867); Portrait de Mme (1888); Portrait de bronze (1800); Jeanne d'Arc, médaillon bronze
Mme P.; Premiers liens (1869); V Enfant, Jeune (1868); M. Duchdlel, buste marbre; M Civialc,
fille tenant un plateau (1870) llaldée (1873) Ilosebuste bronze (1869); Jeanne d'Arc à Domrémy,
de Mai la Lyre brisée (1875) Porlraitde Mmede V. statue plâtre (1870), réexposée en marbre en 1872;
Jours heureux (1876) Portrait du duc d' Audi/fret-le comte de Montalembert, buste, marbre; l'abbé
Pasquier (1877); Soutenir* (1882) Dans les rêves Bruyère, buste marbre (1875); M. Viiet, buste
(1887); Premières fleurs (1880); l'Age d'or (1890), marbre (1874); M. Questel, medaillon bronze; la
et des Portraits marques aux seules initiales. Jeunesse, remarquable statue en marbre. destmce
M. Chaplin a gravé toute une serre d'eaux-forles au monument eleve dans une cour de l'Ecole des
d'après ses propres tableaux ou dessins, amsi que Beaux-Arts au peinlre Ilenn Regnault et aux eleve.
plusieurs portraits d'après Rubens l'Enzbargue- tues pendant la guerre (1875); Alex. Dumas père,
ment pour Cythère, d'après Watteau, pour la chalco- buste marbre, pour le foyer de l'Odeon (1870); la
-graphie du Louvre les Vierges folles, d'apresPensée, modele de la statue destinee au tombeau de
M. liida, pnvir la grande édition des Évangiles; Noce Mme d'Agoult; Rerrycr, statue en marbre, pour
juive, d'apres Eug. Delacroix. Eu 1861, il a peint le le Palais de Justice (1877); t'important monument
plafond et les dessus de portes du salon des Fleurs de M. Schneider, pour le Creusot, inauguré au
aux Tuileries, ainsi que le plafond de l'hémicycle mois d'août 1879; Le Vcnier, statue érigée, par
à l'Elysee; en 1864, il a exécute sur glace, dans le souscnption internationale, dans la cour de l'Obser-
même palais, huit panneaux et quatre dessus de vatoire de Paris, et le Génie de l'immortalité pour
portes pour la salle do bains de l'Imperatrice. le tombeau de Jean Revnaud (1880); Duc, de l'In-
M. Chaplin a obtenu une médaille de 3" classe en slitut, buste (1881); Uarbedienne, buste (1882);
1851, une de 2* classe en 1852, une médaille on Pluton et Proserpine, statues pour le parc de Chan-
1865; décoré de la Légion d'honneur en août 1805, tilly (1884); Mme la duchesse d'Otléans, pour la
Il a ete promu officier en 1877. – 11 est mort a chapelle de Dreux (1885); Mgr Dupanloup, statue
Pans, le 30 jamier 1891. 1. pour son monument a Orléans, et le Courage pour
le même monument (1887); Camot, président de
CHAPMAN (sir Frederick-Edouard), général an- la République, et les Frères Galiunam, groupi'
glais, ne dans la Guyane anglaise en 1816, fut eleve érigé sur une place de la tille de Corbeil (1888);£s-
a l'école militaire de Woolvich, entra dans le génie )péiante, bas-relief, marbre; Miehau, président du
royal en 1835, devint capitaine en 1847, et lieuto- tribunal de commerce (1889) Monument de G. Flau-
nant-colonel en 1839. Il rempht. au mois de jan- bert et Dansemes (1890). Citons en outre la Sécu-
vier 185-i, une mission spéciale à Constantinople, en rité, statue pour le péristyle de la Préfecture de
vue de la guerre qui se préparait. Pendant cette police (1881); le monument du Cardinal de Bonne-
guerre, il prit pari aux batailles de l'Aima et d'ln chose pour la cathédrale de Rouen (1881) le
kermann, et dirigea, au siège de Sébastopol, buste de M. Thiers, pour le Sénat (1885) la Petit
d'abord les operations d'attaque de gauche, puis tare, pour le nouveau musée Galbera (1891).
tout le service du génie anglais. Apres la guerre, il M. Chapu a obtenu une médaille de 5e classe en
reçut, avec la médaille de Crimée, diverses décora- 1863, deux médailles en 1865 et en 1866, ],i
tions étrangères, entre autres la croix d'officier de médaille
i d'honneur en 1875 et en 1877, et, cetli»
la Légion d'honneur. Il était en outre decoré de même t année, le prit biennal de 20000 francs de-
l'ordre du Bain, dont il a ete promu chevaher-com- cerne par l'inslilut; nomme chevalier de la Legion
mandeur en 1807 et en ces derniers temps grand- d'honneur < en 1867, il a été promu officier en 1872.2.
croix. A cette derniere date, devenu major general, Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts, il a ete élu
il fut nommé gouverneur et commandant en chef membre de l'Academie des Keaux-Aris. en rempla-
des Bermudes il a exercé ces fonctions jusqu'en cement de Lemaire, le 23 octobre 1880. Il e«t
1870. En mai 1872, Il est devenu lieutenant general mort à Paris le 15 avril 1801.
dans l'armee et colonel commandant le geme
royal. Promu genéral en 1877, Il a pris sa retraite CHARAVAY (Marin Etienne), paléographe etlibraire-
en 1881. De 1870a a 1875, il a ete charge de l'inspcc- editeur français, ne à Paris le 17 avril 1848, estlîK
tion generale des fortifications et de la direction du savant expert en autographes Jacques Charavav
des travaux. mort en 1867, et neveu du publiciste Gabriel Cha-
ravay, mort en 1879. Il obtint, le 1" février 1869,
CHAPU (Ilenri-Michel-Antoine), statuaire français, le diplôme d'archiviste, en présentant pour thèse un
membre de l'Institut, est ne au Mec (Seuie-el-Marnc) Essai sur l'administration de Louis AI en Dauphiné
le 29 septembre 1833. Eleve de Pradier et de Durel,avant son avènement au trône, et reprit presque
il obtint deux fois le 2e prix au concours pour Rome aussitôt le cabinet fondé par son père. Il a dirige un
en 1851, avec Neptune faisant naître un cheval, en nombre considérable dnvent.es; painn les catalogues
1853, avec le Désespoir d'Alexandre après la mort qu'il a rédiges et le plus souvent ornes de fm-
de Clitus; pins le premier prix, en 1855, avec Cleo- jsinulés précieux, il faut citer en première ligne
bis et biton. Il debuta au Salon de 1803 par un Mer-ceux des collections Ilathery, Boilly, Pecard, Benja-
cure inventant le Caducée, au musee du Luxeni- min Fillon, Alfred Sensier. Tout en continuant I.i
bourg, et se fit dés lois remarquer aux expositions publication de l'Amateur d'autographes, fondé par
annuelles par les envois suivants M. Léon Bonnat, son pere en 1862, il a créé, en 1874, la lievue des
buste bronze (1864); le Serment, stalue p]atre(186'>); documents historiques, recueil de pièces curieuses
Mort de la nymphe Clitie, statue plàtre, rée\po- et médites accompagnées de notes et de cornmen-

CHAPUS (tugenej, htteidteur français né àl'an* le23 avril 1784, mort a Lunas (Hérault), le 23 janvier 1880.
18 novembre 1800, mort le 18janvier 1877. Edit. 1-5. Edit. 1-5.
CBAPUY (Nicolas-Mane-Joseph), architecte français, né CHARASSIN[de l'Ain] jt'ieiresJosejih-Clément-Constant),
à Pans en iVMI, mort le 23 juillet 1858. Edit. 1-4. ancien leprésentant du peuple français, né à Bourg-m-
CHAPUYS-MONTLAVILLE (Benoist-Mane-Louis-AIceste, Brcsse (Ain), le 12 septembre 1802, mon le 16 dé-embie
baiun de), publiante liançais, ancien député, sénateur, 1861. Edit. 1-3.
né a Tournus (SJône-et-Loire), le 19 septembre 1800, CHARASSIN(Frédéric), ancien représentant du peuple
mort à Uacon, le 9 février 1868. Edit. t-4. français, né a Bourff (Ain) en 1801. moit à Nice, le
CHAPUYS MONTLAÏILLE (Antoine-Gustave un), député, 30 avril 1876. Edit 1-5.
fils du piecedent, moit le 15 octobre 186ti. Edit. 3-4. CHARAVAY (Gabriel), homme politique et publicisle
CHAHAMADLÏ (Hipiiolyte-Mellon-Victorj,ancien repie- français, né à ILyon,
sentant du peuple lrançais, né à Mèze (Hérault), le 22 m'ai 1879. Edit. 5.
à
le 7 août 1818. moit Pans, le
l aires. Il a fondeà Paris, avec son frère, Claudms On a entrepris la publication de ses Œuvres com-
Charava>, une maison de librairie qui a édite par- plètes (1880-1890, t.MX, in-8).
ticulièrement des publications du xmii" siècle ou
retatnes à ta Révolution française. Il a ete decoré CHARDON (Alfred), sénateur français, né à Bonne-
de la Légion d honneur au inoife d'août 1889. vdle (Savoie), le 4 septembre 1828, fit «on droit à
Outre un certain nombre de tirages à part de l'Université de Turin. Il exerçait la profession d'a-
--es deuv revues et d'Inventaires d'autographes, vocat lorsqu'eut heu l'annexion de la Savoie à la
avant une importance historique, ou doit à M. Etienne France. Elu, dès ce moment, membre du Conseil
l.haravay Notes sur Nicolas Thoynard d'Orléans, général de la Haute-Savoiepour \o, canton de Bonne-
d'après les notes de J.-Ch. Branet (1868, hv. m-8); wlle, îî fut nomme représentant du même dépar-
Jean d Oi léans, comte d'Anqoulême (1876, in-8) tement à l'Assemblée nationale, au\ élections gené-
une édition annotée des
Amours pastorales de rales du 8 février 1871, le deuxième sur cinq, par
Da-phms et Chloé (1872, in-16); Alfred de Vigny 23 440 voix. Il siégea à gauche et vota constamment
et Charles Baudelaxre, vazadxdats (rt l'deadéznae avec les partisans résolus des institutions républi-
française (1876, in-16, portrait}; plusieurs volumes caines. Aux élections sénatoriales du 50 janvier
d'une colleclton de lectures patriotiques: l'Héroïsme 1876, il se présenta, au nom des mêmes opinions,
pnofesazonnel, l Iléa·ozsnzeeaz~al, ~'7~otSMte vrzlztaire de concert avec M. Chaumontel, et fut elu, le second,
(1881-1882, in-16); les Enfants de la République par 218 voix sur 582 électeurs. Pendant la proro-
(1882, ni-16). Ha pubhe en outre, avecM.J Wicsen, gation du Sénat, nécessitée par la dissolution de la
pour la Société de l'histoire de France, 3e recueil hambre des doputes, sous le ministère du 16 mai
gênerai des Lettres de Louis XI (1885-1885, 2 \ol 1877, Il. Chardon se *it poursuivre, comme prévenu
in-8] et donne à 1» k Collection de documents rela- d'avoir a sms té a une réunion publique non autorisée,
tifs» à l'histoire de Paris pendant la Révolution » et fut cite devant le tribunal correctionnel de Bon-
une série de procès-verbaux d'élections administra- neville. L'illégalité manifeste de cette action judi-
tives et judiciaires, sous ce litre Assemblée élec- ciaire contre un sénateur, sans autorisation préa-
torale de Paris, 18 novembre 1190-lb-jwn 1791 l.ible, causa une \i\e émotion parmi ses collègues
(1890, gr. m-8). de la gauche, et, devant leurs protestations, le
parquet dut abandonner la poursuite. Au renou-
CHARCOT (Jean-Martin), médecin français,membre vellement triennal du 8 janvier 1882, M. Chardon
de l'Institut^ né à Parts le 29 novembre 1825, suivit fut réélu sénateur par 551 \oiy sur 375 votants. Il
Tes cours de l.i Faculté de médecine et obtint le est membre et m ce-président du Conseil ,(,iieral de
grade de docteur en 1853. Médecin du bureau la Haute-Savoie.
i entrai des hôpit.au\ en 1856, il fut attache, en 18(52,
au service des nhenès de l'hospice de la Sa Ipê trière, CHARETTE (Athanase, baron jje), officier français,
et se fit connaître, des cette époque, par d'impor- ne en 1827, d'une famille dont l'illustration date
tants travaux sur les maladies du système nerveux. des guerres de la Vendee, entra dans l'armee pa-
Professeur agrege depuis 1860, il fit des cours, pale, et y fut charge du commandementd'un régi-
très suivie, et devint professeur titulaire d'analo- ment d'ehte, composé presque exclusivement de la
mie pathologique en 1875. En janvier 1882, une jeune noblesse de tous les pays. Ce corps figura
diaire de clinique des maladies du système ner- avec honneur à la bataille de Castclfldardo. Aprés
\eu\ a"avant ete créée, il fut, sur sa demande, trans- la déclaration de guerre a la l'russe (15 juillet
fère ce nouvel enseignement. Membre de l'Aca- 1870), l'armée française d'occupation fut rappelee
démie de médecine dans la section d'anatomie de Rome, et la révolution du 4 septembre suivant,
pathologique depuis 1873, M. Charcot a ete elu en permettant l'envahissement des Etats du pape
membre de l'Académie des sciences, en remplace- par les troupes de Victor-Emmanuel, rendit la
ment de Cloquet, le 12 novembre 1883. Il a été liberté au régiment de zouaves pontificaux. M. de
décoré de la Légion d'honneur le 22 août 1858, et Charette, leur colonel, fut autorise a former alors,
promu officier le 4 août 1880. en prenant son ancien corps pour novau, une
Sous citerons de ce savant médecin, a qui ses a Ipgion des volontaires de l'Ouest », qui, placée
expériences sur les phénomènes excentriques des en première ligne ;i la bataille de Palay, se signala
maladies nerveuses et mentales ont fait une par- par des prodiges de valeur. Grièvement blessé pen-
ticulière notoriété De CExpei talion en médecine dant le combat M de Charette put cependant
(1857, in-8) De la Pneumonie chronique (1860, échapper à l'ennemi et suivre la partie de l'armée
m-8, 1 pi.}; la Mrdecine empirique etla médecine de la Loire tiui se retira sur Bourges. Après la
scientifique (18G7). leçon d'ouverture; Leçons ch signature de 1 armistice, il declma la candidature à
niques sur les maladies des vieillards (1868, in 8, l' Assemblée nationale qui lui était otferte par les
2° série, 1809, in-8; 2aedit. 1874, in-8), publiées par cmq départements de la Bretagne. Nommé, malgré
1IM les docteurs Bull et lîoucliai-d; Leçons sur les lui, dans les Bouches-du-Iïhône, par 47253 voix, il
maladies du système nerveux (1875, m- 2e série, refusa le mandat de représentant dans une lettre
1874, in-8; 5" édit. 1880, 3 \ol. in-8, avec planches du 10 février, adressée au président de l'Assem-
et figures); Leçons sur les maladies du foie, des blée, qui ne fut lue que dans la séance du 6 mars
raies biliaires et des reins (1877, m-8; 29 édit. 1871. Depuis, M. de Charette est resté dans la vie
1882); Leçons sur les localisations dans les mala- privée. Lors de la signature du manifeste de la
dies du cet veau et de la moelle épimère ( 1880, in-8) droite monarchique et du pèlerinage d'Anvers
Leçons sur les conditions pathologiques de l'albu- (24 février 1872), il fut au nombre des visiteurs
minurie (1881, in-8); les Démoniaques dans l'art, remarqués, et chaleureusement, accueillis par le
avec M. Richet (1887, in-4, avec fig\; les Difformes comte de Chambord, mais son nom ne fut pas
et les malades dans l'art, avec le même (1889, mêle aux tentatives de restauration qui se produi-
in-4, av. fîg.). M. Charcot a annoté la traduction sirent en 1875 et 1874. A la mort du dernier re-
française donnée par M. Aug. OUivier de l'ouvrage présentant de la branche aineo, M. de Charette
de Barring Garrod lu Goutte, sa nature, son s'est rallie ouvertement au comte de Paris, comme
traitement, etc. (18Ô7, m-8) il est l'un des direc- chef de la maison de France. Il a ele promu offi-
teurs des Archives de physiologie et, depuis 1889, cier de la Légion d'honneur, le 29 juillet 1871.
de la revue bi mensuelle les Sciences biologiques. hc harou de Charette a publia Jouecr7n·s dtr rc=

CHARDIGNY (Piene-Joseph), sculpteur français,1--4né à 29 décembre 180i, mort le 4 juillet 1869. Edit. 1-i.
Ai.x (Bouches-du-Rhône), le 20février 179-i. Edtt CHARETÛN (Jean-Joseph Vête, dit), général français,
CHAHENGEY (Charles-Léoûce Goluier ee), ancien repré- né à Montllnnart, le 8 juillet 1815. mort à Paris, le 14
sentant du [peuple français, né a Cliarencey (Orne), le juiq1878 Edit. 5.
?iment des zovaves pontificaux Home, 1860-1870, cipautes Danubiennes a la Turquie. Au mois d'oc-
'rame, 1870 1871 (1876; edit. 1877-1878, 2 vol. tobre suivant, il se rendit a Constantinople pour
in-4). recevoir des mains du sultan l'investiture des pro-
vinces moldo-valaques. Le firman qui la lui con-
CHARLEMAGNE (Raoul), homme politique fran- fera est du 23 octobre 1866. Il a épousé le 16 oc-
cais, ancien deputé, est ne le 20 décembre 1821. tobre 1869, à Coblentz, la princesse Elisabeth de
Claire de Chàteauroux et membre du Conseil d'ar- Wied, lille unique du prince Guillaume de Wied et
rondissement, il entra au Corps législatif en 1859, de la princesse Marie-Milhelmtne de Nassau, et qui
comme candidat du gouvernement dans la 1M cir- s'est fait par ses travaux littéraires une notoriété
conscription de l'Indre. Il fut réélu en 1863, au personnelle (Voy. Elisabeth).
même titre, par 23413 voix sur 23996 votants, et Le règne de Cliarles Ier n'a guère été signale à
en 1869, par 23155 sur 23862 votants. 51. Charle- l'attention dfi 1 Europe, dans les premières années
magne a etc nomme chevalier de la Légion d'hon- qui suivirent, que par des agitations intérieures et
neur le 14 août 1862. Rentré dans la vie privée au des crises parlementaires. Il s'est fait d'abord beau-
4 septembre 1870, d en sortit en octobre 1877, coup de bruit à propos des persécutions et des
pour se présenter aux élections générales, dans la violences dont les Israélites furent l'objet, surtout
1™ circonscription de l'arrondissement de Chàteau- en Molda\ie, à Jassy et dans le district de Bakou.
roux, comme candidat officiel et bonapartiste. Il fut Les puissances européennes intervinrent par leurs
elu, le 5 novembre suivant, au scrutin de ballot- consuls et purent obtenir la répression au moins
tage, par 7 162 voix contre 6887, données à )1. Ilot momentanée des exactions et des barbaries com-
tard, l'un des 363. Son élection ayant été inva- mises contre les familles juives par les fonction-
lidée, il se représenta et fut réélu, le 5 mars 1878, naires eux-mêmes.
par 0477 voix contre 6216 obtenues par leélections même Au milieu de sessions orageuses des Chambres
concurrent. Il ne s'est pas représenté aux roumaines, de démissions et de reconstitutions
du 21 août 1881, ni aux élections suivantes. fréquentes de ministères, il y eut peu de progrès
intérieurs à enregistrer. Néanmoins le prince
CHARLES (Emile-Auguste), professeur et admi- Charles s'occupa de créer une Ecole normale pour
nistrateur français, ne a Valcncienncs le 15 mars les instituteurs, et d'organiser l'armée roumaine
1831, entra en 1851 a l'Ecole normale superieure, avec des canons et des alïûts commandes aux fa-
fut reçu agrégé des lettres en 1857, professa dans briques prussiennes, des fusils achetés en Améri-
divers* lycées et se fit recevoir docteur es lettres, en que, des fusées de guerre fabriquées en France,
1861, avec une thèse française sur ltoger Bacon, sa des quantités considérables de poudre et de salpê-
vie, ses ouvrages, ses doctrines, d'apièe des docu- tre tirées de di\ers pays.
ments inédits, et une thèse latine De Vitx natura. Les innombrablescombinaisonsministérielles, des
Proviseur du l\cee de Douai en 1869, u devint pro- projets industriels importants, le vote et la con-
fesseur de philosophie au lycee Louis-le-Grand, et structron d'un certain nombre de chemins de fer,
fut nommé, en octobre 1874, recteur de l'Académie avaient seuls attiré sur l'administration intérieure
de Clermont. Il fut ensuite recteur de l'Academie de la Roumanie, de 1871 à 1870, l'attention de 1 Eu-
de Montpellier, de celle de Douai, en mars 1878, et rope, quand la guerre d'Orient en fit une des prin-
de l'Academie de Lyon, en décembre de la même cipautes les plus menacées par les conséquences
année. Il a ete elu correspondant de l'Académie de cette lutte. Le 20 avril 1877, un decret de
des sciences morales et politiques le 23 décembre Charles Ier ordonna la mobilisation de l'aimée ac-
1876, et promu officier de la Légion d'honneur le tive, ainsi que de l'armée territoriale et de leurs
15 janvier 18;!). reserves par le même decret, il transformait en
A part ses thèses de doctorat, M. Charles a pu- corps actif la milice du pays; trois jours après, il
blié Lectures de philosophie, ou Fragments extraits rejetait la sommation du gouvernement turc de
des philosophes anciens et, modernes (1873-1876, joindre l'armée roumaine à l'armée ottomane. Le
2 vol. in-8 et in-18); Elements de philosophie; 28 avril suivant, M. Jonesco, ministre des affaires
Psychologie; Logique; Morale; Elements de méta- étrangères, communiquait à la Chambre des députés,
physique (1884-1885, 2 vol. iu-8). Il a donné une reunie en session extraordinaire, une convention
édition de la Logique de Port-Royal, d'Antoine Ar- conclue, le 16 du même mois, par laquelle le prince
nauld (1868, in 8), de la République de Cicéron accordait aux Russes le libre passage de la Rou-
(1866, m 18) et Des Biens et des maux du même manie. et le czar s'engageait en retour à assurer
auteur (1875, m 18). » le maintien des droits et de l'intégrité de ce terri-
toire. Cette convention fut votée le 29, par 79 voix
CHARLES I" (prince GAaWes-Eitel-Frédéric-Zc- contre 25. Le 10 mai, le prmce Charles se mit à la
phirin-Louis] roi de Roumanie ou des Principautes- tête de son armée et, le 20, déclara la guerre à la
Banubiennes-Umcs de Valachie et de Moldavie, né Turquie. En plusieurs circonstances et surtout
le 20 avril 1839, est le second fils du prince de dans les longs et sanglants combats qui determi-
Hohenzollern-Sigmarmgen, chef de la seconde des nèrent la prise de Plevna, les forces roumames
lignes non régnantes de la maison princière de apportèrent aux efforts de l'armée russe un pré-
Hohenzollern. En avril 186G, le prince Charles était cieux concours. Mal récompensée par le traité de
sous-heutenant a la suite du 2' régiment de dra- Berlin (13 juillet 1878), la Roumanie, malgré les
gons prussiens, lorsque sa candidature au trône de protestations
de ses représentants, MM. Jean Bra-
Roumanie, vacant par l'exputsion du prince Alexan- tiano et Cogolniceano, se vit enlever par la Russie
dre-Jean, fut proposée et soutenue, assure-t-on, la Bessarabre roumame et reçut en échange la con-
par l'action diplomatique de la Prusse- Accepté par cession insignifiante de la Dobrutscha. Le gouver-
les Chambres moldo-valaques, il fit son entrée so- nement de Charles 1" n'en prit possession qu'àu
lennelle à Eucharest le 22 mai 1866. Son premier contre-cœur, acceptant toutefois le traité de Berlin
Turno-Seyerin, le 20 mai, comme consacrant d'une façon définitive l'mdepeu-
soin, en débarquant à Abd-ul-Azis
fut d'écrire au sultan pour protester dance nationale de la Roumanie. Ce traité stipulait
de son respect pour les traités qui liaient les Prin- aussi, en faveur des indigènes iutfs, des garanties

CHARLEMAGNE (Edmond), homme politique français, CHARLES II (Charles-Louis de Boirbon), ex-duc de.
né à Châtcauroux, le 1 septemliie 1795, mon dans cette Panne, né le 23 décembre 1799, inoit la 17 avril 1883
ville en février 1872. Edit. 1-5. Edit. 1-5.
CHARLES (Fréilénc-Auftuste-Guillaume), ex-duc de CHARLES XV (Louis-Eugène), roi de Si^dfi et de Nor-
Brunswick, né le 50 octobre 1804, mort à Genève. le vège, ne le 5 mai 1826, mort à Malmce, le 18 septembre
19 août 1873. Edit. 1-5. 187â. Edit. J-b.
dont la violation flagrante provoqua encore les pro- a été commissaire général du \ice-roi d'Egypte a
testations des grandes puissances (août 1879). l'Exposition universelle de 18G7. tl a collabore au
Cependant les esprits se préparaient peu à peu, journal le Temps, dont il a présidé le conseil d'ad-
en Roumanie, à la constitution d'un nouvel ordre ministration. Décoré de la Letton d'honneur en
de choses à l'érection de la prmcipaute en royaume- 1858, a a été promu officier en 1869.
Une proposition est faite à cet eiïl't a la Clianiln'R Outre l'ouvrage cité plus haut, Il a publié Sou-
des deputes, dans les derniers jours de mars 1881, venirs d 'un dépaysé (18fï2, in-18}; l'Egypte à l'Ex-
et \otee par acclamation elle porte que la Rou- position universelle de 1807 (1867, in-8], Zéphynn
manie prendra le titre de royaume, le pnnee Ch.ir- Cazavan en Eqypte (1879. iu-18], couronne, l'année;
les ïir ccuv de roi et de majesté, et sou héritier suivante, pari Académie française Harald, roman
celui de prince royal. Le Sénat accepte immédiate- fl881,iu-18); la Bûthetonne', roman (1883,m-18);
ment, et à l'unanimité, cette traiisform;i(ion que le Trésor du Guèbre (1885, in-18). Il s'est aussi.
la population accueille avec entliousiasme, et le comme auleurdrumalique, fait connaître en France;
22 mai, anniversaire de la déclaration cTinrlcpen- nous citeions la Florentine, drame en cinq actes
dancB, faite en 1877, est assigné comme, date do (Odéon, 1856); les Mers polaires, drame en cinq
la proclamation officielle du royaume. La soleniiite actes (Gaité, 1858); l'Africain, comédie en quatre
et les fiïtes du couronnement eurent lieu à la date actes (Comédie-Française, 1860); V Aïeule, drame
fixée. Le même jour était cree le nouvel ordre de la en cinq actes (\mbigu, 1864), avec M. Dennery le
couronne de Roumanie. Une dotation, comprenant Dompteur, drame en cinq actes (1870), avec le
douze domaines de l'Etat, fut constituée au proht môme; la Baronne, drame en quatre actes (1871),
de la famille royale, en dehors de la liste civile. A a^ec M. Toussicr; le Fantôme rose, comédie en un
la fin de la même année, Je discours du trônepro- acte (1873); Elsy [Odeon, 1874); la Bûcheronne,
noncé à l'ouverture des Chambres contenait, sur l.i drame tire du roman du même titre, représenté au
question du Danube, des expressions qui blessèrent Theatre-Français et retire par Vaulo.uv après deu\
l'Autriche et provoquèrent une suspension des rela- I representatiens (novembre 1889), etc.
tions diplomatiques de cette puissance avec laRou M. Charles-Edmond Chojecki a pris aussi une
manie; mais quelques jours plus tard, l'mterpre- place distinguée dans la littérature polonaise par
tation donnee a ce discours par le gouvernement un certain nombre d'ouvrages écrits dans sa langue
roumain apaisa ce conflit. Les relations du nouveau natale, entre autres Souvenus d'vn i oyage en Cri-
royaume avec la politique européenne ont donné heu mée CWspomnienm, etc., Varsovie, 184a, m-8); la
àpeu d'incidents notables, il suffit de remarquer Bohême et les Tchèques, dans la première moitié
la faveur avec laquelle Je roi et son gouvernement du dix-neuvième siècle (Czechyi Chechowie, etc.,
adhérèrent à l'alliance austro-allemande, malgré les Berlin, 1847, m-8) les Révolutionnaireset le parti
défiances manifestées par l'opposition parlemen- adverse (Rettolucijonisci, etc.; ibid. 1849; 2e edit.
taire. Charles l"r fit lui même, a^ec la reine, divers 1864) 1 Ikhadar (Paris, 1854,33vol. m-8; <2e edit.
voyages a Vienne et a Berlin qui accentuèrent cette Leipzig, 1809), roman de mœurs; le Patriotisme
Orientation de] la politique roumaine. Il se mon- (1864, m-8); la Pologne captive et ses lioîs poètes
trait d'accord, sur ce point, comme sur plusieurs (Leipzig, 1864, in-8), etc.
autres, avec son principal ministre, M. Ifratiano
(voyez ce nom), qu'il soutint tant qu'il fut au pou- CHARLOTTE (Marie -Amehe- Auguste- Victoire-Clé-.
voir et qu'il s'efforça de protéger, après sa chute, mentme-Leopoldine) fille de Leopold Ier, roi des
contre les poursuites dont il devin l'objet. Belges, ex-unperatnce du Mexique, veuie de Maxi-
Le roi Charles Ier, n'ayant pas d'enfants, a pour mihen I", fusille à Queretaro, le 19 juin 186*7, est
héritier et successeur presomptif son neveu, le née le 7 juin 1840. Elle av.nt épouse l'archiduc
prince Ferdinand de Hohenzollern, second fils du d'Autriche, le 27 juillet 18o7. L'infortunée princesse
prince Léopold, le chef de la ligne non régnante. subit la première les conséquences douloureuses de
Le prmce Ferdinand, né à Sigmanngen, le 24 août l'élévation de son mari. Au milieu des difficultés
1865, a reçu la désignation de prince royal de Rou- inextricables que rencontrait son établissement,
maniepar decret du 18 mars 1889, après la renon- Maximilien envoya l'impératrice Charlotte demander
ciation de son frère ainé, le prmce Guillaume, au à l'empereur Napoleon III, dont il n'avait ete que
trône de ce pays. l'instrument, une assistance plus efficace. Elle vint
à Paris, le 9 août 1866, et en repartit, deux semames
CHARLES-EDMOND(Charles Edmond Ciiojecki, dit), plus tard, sans avoir rien pu obtenir. Elle se ren-
publiciste français, né en Pologne, en novembre dit en Itahe, passa par le château de Hiramar et
1822, se tourna de bonne heure vers la presse et arriva à Home, où elle devait s'occuper, disait-on,
fonda à Varsovie, en 1841, un journal, l'Ètho, mu du règlement des affaires religieuses. Alors se ma-
n'eut qu'une courte duree. Il vmt en France, en 1845, nifesta le trouble de sa raison, causé par les epreu-
pour échapper a une condamnation politique, et ves déjà subies et pur Ja prévision d'épreuves plus
collabora à la Revue indépendante en 1816 etl847. redoutables, après l'insuccès de sa mission en
Envoyé à la diète révolutionnaire de Prague en France.
mars 1848, il fut condamné par les tribunaux au- A la suite des derniers revers de bon mari, l'im-
trichiens et rentra en France. Il écrivit dans le pératrice Charlotte, hors d'etat de comprendre
journal de l'roudhon, le Peuple (18Ï8), et dans la l'etondue de son malheur, fut transportee en Bel-
Voixdu peuple (1848-1849), partit pour l'Egypte à gique et confiée aux soins de sa famille, dans le
la suite un procès de presse, séjourna en Italie château de Tenuren. On lui avait donné le prince
et en Suisse, et ne rentra en France qu'en février de Ligne et MM. de Theux et. Tesch pour tuteurs.
1852. Pendant la guerre de Crimée, il servit sous Dans des alternatives d'amélioration et de crises, on
Omer-Pacha, et quitta l'armée ottomane avec le l'a dite occupee à écrire des mémoires sur l'histoire
grade de lieutenant-colonel. Rentré à Paris, il ac- de l'empire mexicain, mais son état mental s'est
compagna le prince Napoléon dans son voyage aux depuis lors ag-gTave, et bientôt tout espolr de gue-
mers du Nord, en donna la relation dans une pu- nson fut perdu. Elle habitait le château de Laeken,
blication de luxe Voyage dans les mers du Nord lorsqu'il fut detruit par le terrible incendie du
à bord dela corsette laReine Hortense (1857, in-i). 1er janvier 1890.
Sommé bibliothécaire du ministère de l'Algérie et
des colonies, Il passa à la bibliothèque du Senat, CHARMES(&Iarie-Ju]ien-Joseph-François,dit Fran-
dont il devint administrateur en 1869. Après la cis) homme politique français, depute, ne Auril
à
suppression du Sénat impérial, il resta à la tête de lac (Cantal), le 21 avril 1848, vint en 1867 à Pant
la même bibliothèque, devenue publique, puis ren pour suivre les cours de l'Ecole de droit. Il prit
due au nouveau Sénat en 1876. M. Charles-Edmond- part, comme officier des mobiles du Cantal, a toute
la campagne de l'armée de la Loire. Après avoir ap- chargé d'une mission du ministère de l'instruction
partenu pendant, trois mois, a la rédaction du publique pour explorer le Mexique et la presqu'île
XIX' Siècle, M. F. Charmes entra, sous les auspices de lucatan. Il y passa quatre ans et, malgré les
deM. deSac\. &u. Journal des Débats, que MM. bamt- dangers incessants et les difficultés qu'il rencon-
Marc-Girardin, Léo et Dufeuille venaient de quitter, trait chaque joui', par suite de la guerre civile qui
pour ne pas le suivre dans son evolution républi- désolait le Mexique, il réussit à prendre et à rappor-
caine (août 1872). Il fut chargé du bulletin quoti- ter une importante collection de photographies de
dien et fut seconde dans cette tâche par le plus monuments originaux d'anciennes métropoles. Les
jeune de ses frères. Sous l'inspirationsignala
personnelle résultats de ce \ojagc furent publies par M. Viol-
parti- let-le-Duc, sous le titre Cités et ruines américai-
de M. Thiers, M. Francis Charmes se
culièrement dans l'opposition que les Débats firent nes. Mdta, Palenqué, Izamal, Chichen-Hza, Uxmal
aux auteurs de l'acte du 16 mai. >iommé, le 20 oc- (1865, m-8, avec atlas et planches], et par >I. Char-
tobre 1880, sous-directeur à la direction des affaires nay lui-même, dans l'ouvrage, le Mexique, impres-
politiques, au ministère des affaires étrangères, il sions et souvenirs (1865, m-18).
fut élevé, le mois suivant, au grade de ministre Après avoir fait partie de l'expédition de Mada-
plénipotentiaire de 2* classe. gascar, qui ne put aboutir par suite de l'assassinat
Aux elections du 21 août 1881. M- Francis Char- de Iladama H, >I. Charnay repartit pour les Etats-
mes se porta, comme candidat républicain opportu- Unis et y resta trois ans (1807-1870). En 1875 il
niste, dans l'arrondissement de Mural, et fut élu visita le Club et la République Argentine, en 1878
par 4207 >oix contre 1667 données à M, Teissèdrr, l'ile de Jata, et en 1871» l'Australie. Enfin, en 1880,
députe sortant. Il prit part aux discussions soule- il entreprit une nom elle exploration du Mexique
'ces au sujet des affaires égyptiennes, de Madag-as- sous les auspices du ministère de l'instruction pu-
car et du Tonkin. Il fut secrétaire de la Chambre blique et avec la subvention d'un riche négociant
on 1883, et fit partie du groupe de l'Union démo- dernier
français, établi a ]\evt-\ork, 31. LonU.ird. Dans ce
cratique. Après le rétablissement du scrutin de vojuge, 31. Charnay a exploré la vaste ville
liste, inscrit sur la liste républicaine du Cantal, au\ morte de Tenenepanco, située au pic du Moine, à
élections du 4 octobre 188o, il réunit, au premier 4000 mètres au-dessus du imeau de la mer, qu'il
tour de scrutin, 205Ô8 voix sur 43407 votants et a\ait à peine entrevue en 1860, et y prit des estam-
échoua au scrutin de ballottage, avec 17030 voix pages de monuments archaïques se rapportant au
sur 41561 votants. Il a été nommé, le 25 novem- culte de Tlaloc; il explora pour la troisième fois les
bre 1885, directeur des affaires politiques au mi- ruines de la ville de Palenque, où il prit des fac-
nistère des affaires étrangères, et le 1er novembre similes de bas-relief. du temple des Armes et du
1880, ministre plénipotentiaire de première classe. temple des Inscriptions; il découvrit une ville in-
Aux élections générales législatives du 22 septem- connue a laquelle il donna le nom de Lonllard-
bre 1889, faites au scrutin uninominal, il se repré- CUy. Les collections, vues et estampages rapportes
senta dans son ancien arrondissement de Murât et par M. Charnay, ont ete reums ait Musée d'ethno-
Hit élu, au premier tour, par 4 17 L voix, contre graphie du Palaib du Trocadero, et la Societé de
2821 obtenues par le marquis de Castcllane, an- geograplùe lut décerna, en 1884, une médaille d'or.
cien représentant à l'Assemblée nationale, candidat La relation de ce dernier vojage a été publiée
conservateur. Decore de la Légion d'honneur en sous le titre les Anciennes villes du Nouveau
uin\ier 1878, M. Francis Charmes a ete promu ofïi- Monde, voyages d'exploration au Mexique et dans
cier le 6 juillet 1886. l'Amérique centrale (1884, gr. in-4, a^ec gravures,
cartes et plans). M. Désire Charnay a ete promu
CHARMES (François-Marie-Anne-Xavier), frère ofiicier de la Légion d'honneur le 27 décembre 1888.
du précedent, ne âAurtUac, le 25 novembre 1849, On cite en outre de lm Une Princesse indienne
entra dans l'administration, comme secrétaire d'A- avant la conquête, roman historique [1888, in-18),
cademie. En 1877, M. Bardou\, alors ministre de et A travers les foréts vierqes, aventures d'une
instruction publique, l'appela auprès de lin, en famille en voyage (1890, in-18).
qualité de chef du cabinet. Il resta au ministère,
comme chef de la dmsion du secrétariat,et a la reu- CHARNAY (Jean-lIane-Armand), peintre français,
mon de cette division avec celle de la comptabilite, il ne à Charheu (Loire), le 6 jjmier 1841, entra à
en devint le directeur, en janvier 1882. A ce titre, l'âge de vingt ans a l'Ecole des Beaux-Arts, et fut
il devint membre de droit de toutes les sections du élève de Pils et de Feyeii-Perrin. Il parut de bonne
tomite des travaux: historiques. M. Xavier Charmes heure aux Salons annuels, auxquels Il a envojè,
a eté élu, le 12 mars 1887, à l'une des quatre avec quelques sujets de genre, de nombreux pay-
places de membre libre nouvellement creces a sages, la plupart empruntes aux départements de
l'Académie des sciences morales et politiques. De- la Loire, de Saône-et-Loire et de l'Allier. ISous cite-
core de la Légion d'honneur le 15 juillet 1884, il rons Une Ecluse dans les étangs du Forez (1866)
a ete promu oflicier, le 15 juillet 1889 la Roche-des-Char milles (1867] Un Four à chaux
M. X. Charmes a fourni à la « Collection des do- abandonné (1868); Chasseurs aux canards dans les
cuments inédits relatifs à l'histoire de France ? une prairies charolaises (1869); lielour de la prome-
importante publication intitulée le Comité, des Ira nade. Une Croix de sinistre, sur la Loire (1870);
vaux historiques et scientifiques, histoire et docu- la Leçon d'éqmtahon (1872); le Jour des morts
ments (1886, 5 vol.). »
(1873) la Pêche à l'éperner (1870) tes Derniers
beaux jours (1877); Pêche a la imite (1878); Une
CHARNAY (Claude-JosephDéliré), voyygeur fran- Boucherie à Aurtllar; Octobre (1879); Au fond du
çais, est ne a Tleuneux [Rhône), le 2 mai 1828. parc (1880); /'luie d'automne (1881); Une liue à
Après avoir termine ses etudes au lycee Charlema- la
Carcenagtie (1882) le Soir (1885); Terrasse aux
gne, il séjourna el Allemagne et en Angleterre, chn/sanlhèfues [1880} bouée d'automne (1887)
afin d'apprendre la langue de ces deux pays. passa le Vieux portail (1888) les Dernières feuilles
eu 1850 en Amérique et fut professeur dans un (1890 le Rapport dit garde; la Leçon de patinage
collège de la Csouvelle-Orleans. La lecture de l'ou- 18QÎ M. Armand Lluuuay a obtenu une médaille
vrage de l'archéologue américain Stephens sur son de 3" classe en 1870, une de 2e classe en 1886, et
voyage dans le Yuratan lui donna l'idée d'explorer une médaille d'argent a l'Exposition universelle de
ce p.i\s; il s'y rendit au commencement dp 1857, 1889 “

CHARMA (Anlome), philosophe fiançais, né à la Cha- CHARNER (Léonard -Victor- Joseph), mai m français,
ule-sur-Loire (Nifcvre), le 15 janvier 1801, mort à Caen amiral, sénateur, né a Samt-Brieue, le 13 février Û97,
le 5août t869 Edit. 1-4 mort à Pans, le 8 février 1869 Edit.-2-i.
CHARNOCK (lUcliard-Stophon), vovageur et ethno-
graphe anglais, ne a Loiulres le lî août 1820, fut
d1 artistes. Son pèie lui
donna ses premières leçons
pmi» le confia au baron Gérard et j. M. Léon Cog'niet.
clove au Collège roxal et reçu homme do loi en Il fut pendant \mgt-si\ ans professeur de dessin au
1841. Ili fait dos voj.igcs d études dans toute l'Eu- lyxcee de Versailles
rope, en Asie Mineure, dans le nord de l'Afrique, etc., Parmi les tableaux de 31. Eug. Charpentier, qui
et publie un grand nombre de mémoires philo- s's'est adonne a la fois a la peinture militaire et à la
logiques et. anthropologiques dans divers journaux plceinture de genre, nous rappellerons Jhvovac de
et recueils. Il est membre ou correspondant de di- rt•wrassiers (1831), Enfance de Piene de Cortone
verses sociétés savantes de Londres el de l'étranger. (11834) Chasseurs demandant leur route (1837);
On cite notamment de lui Guide du Tyrol ItRupture d'une digue hollandaise (1859); Défense
(Guid to T., 1857), Eiymologus locale (Local Etvmo- dl'Aubcrvdhets-les-Vertus (1841); Hnhett le Diable
logy, 1859); Guide en Etpagne et au Portugal (G. (11842) Pi ise de la grande redoute de la MosLomi,
to Spam and P., 1805); Veiba uommalia (1860), l
trnort de Caulanicourt (1843); Halte de 'armée fran-
les Peuples de Transylvanie (Thu l'eoples of Tr., çaise sur le plateau du Giand Saint-Bernard (I8Î4):
re
1870); Coutumes féodales d'Essex (llanonal cus- le duc d Orléans à la tranchée au siège d'Anvers
ls
toms of Essex, 1870); un essai sur le Caractère (1845), pour les galeries de Versailles; Sedame
(:
physique, intellectuel et philologique des Wallons composant son opéra de Rose et Colas; Beaumar-
e.
(1871), et un Glossaire du dialecte au comté d 'Esse cchais donnant des leçons de musique aux filles de
(t.lossar; of the Esscx- dialect, 1870). Louis XV (1848); Attillene à cheval (1851), les
L
Elevés
L de 1 Ecole polytechnique à la bataille de
CHARPENTIER (Louis-Arthur-Alpliouse), médecin Parts F )50 mars 1814], an musée de Boulogne-sur-
français, ne à Paris en 185B, fut reçu docteur en Jler; 1 Bataille de la Tc/ternaia (1857), au musée de
médecine eu 1803. Chef de clinique d'accouchements Versailles;
1 Camp de Châlons (1859), acquis pour le
en 1869, et professeur ngiTgo a la Faculté de mé- ppalais de Samt-Uoud: la Garde impériale au vont
decine en 1872, il a ete élu membre de l'Académie de a Magenta (1801); Prise de Bomarsund (1803);
de médecine le 25 novembre 1884. Il a ete decore Derniers1 moments de Bonchamps, gênerai de l'ar-
de la Légion d honneur le 31 décembre 1887. imee vendéenne '1864); Siège de Toulon en 1795
En dehors de sa collaboration active au\ Aichives (1865); l'Aumône du Soldat (1866); le Gué, les Ti-
de toxicologie, aux Nouvelles Archives d'obstétrique, railleuis
r (1868) En route pour Valmy, les Buttes
aux Annales d hygiène et de médecine légale, M. le Saint-Chaumont (1869); Une Estafette, AtliUene
docteur Charpentier a publie • Des Accidents fébri- 1montée (1874); la Forge (1875); le Convoi, Ma-
les ut surviennent chez les nouvelles accouchéesnœuvre d automne (1876J Une liatlaie, peinture.
(1864, in-8); Des Maladies du placenta et des la Vedette et le Conseil [armée du Nord, 1792],
membranes (18B9, m-8) De l'Influence des divers aquarelle (1877); Retour alnl,ermann, Campaqne
traitements sur les accès é( lamptiques (1872, in-8). d'hiver (1878) Chevaux de trait, les Blessés (1880);
thèse d'agrégation; Conli ibutiom à l'histoire desEtal-Major (1881), En avant, nne répétition de
paralysies puerpérales (1872, in-8) Leçons sur les la Forge (1882); Wellington en Espagne, 1815
hémorrhaqies pnnpuérales, faites à la
Faculté (1884); Chemin creux, Four à chaux (1885) Arlil-
(1874, m-8), De l'Hydramnios (1880, in-8); Tiaité leue a cheval, Troupes en manhe (1886); le Vieux
d
piatique des accouchements (1883, 2 vol. m-8). Il pont de Vernon, Retour au
village (1887); Frère
traduit de l'allemand Manuel d'accouchements du d armes, le Gué (1888): Départ pour La revue.
docteur Schrœder (1873. m-8); l'Obstétrique
Japon, de Mixalo (1880, m-8), etc.
au
Aptes la bataille (1889); Charge de cuuassicts a
Waterloo, Dragons en vedette (1890), etc.
Eug. Charpentier a peint aussi un certain
M.
CHARPENTIER (Georges), éditeur et littérateur nombre de poitiaits pour le musée de Versailles et
français, ne a Pans eu 184G, est le fils de 1 edi- dessine une grande partie desxignett.es de l'édition
lourGenais Charpentier, mort en 1871, particuliè- illustrée de Y Histoire du Consulat et de l Empue, e,
rement connu pour avoir introduit chez nous un puJbhee par la librairie Paulin. Il a obtenu une mé-
nouveau format m-18, qu'il appela in-18 anglais, et daille de 3° classe en 1841, avec rappel en 1857. –
qui fut bientôt naturalise sous le nom de formai II est mort a Paris le 15 décembre 1890.
Charpentier. Il fit ses études au ljcée Louis-le-
diMnd et à Sainte-Barbe, xoxagea en Allemagne et CHARPENTIER (I'eln-Unirice), sculpteur français
eu Angleterre, fut attache par son père à la rédac- ne à Bollène (\aucluse), le 10 janvier 1858, entra,
tion de la Hevue nationale et eenut en outre dans en 1878, a l'Ecole des Beaux-Arts et fut eleve de
divers jounliiUA. le Paris-Journal, le Gaulois, le Caveher et de Doublemard II a expose au Salon,
Journal des Débats. Ayant repris la librairie pater- depuis 1879, les œux'res suivanies M. A. Dueom-
nelle, il en complota les collections de classiques mun, buste bronze (1879); Petit Baigneur, statuee
fiançais et étrangers, de livres d'economte sociale, plâtre; le Comte de Cossê-Brissac, députe, buste
de mémoires historiques, etc., et étendit le cercle terre cuite (1881); le Repos, statue plâtre; M Rey-
de ses publications, particulièrement en éditant les mond, buste plâtre (1882) Jeune Faune, statue
romanciers réalistes qui se rattachaient plus ou plâtre (1884); M. Boisdenemclz, M. le pasteur \i-
moins directement à l'école de M. Mu et autres guier, bustes plâtre (1885); la reproduction en
jeunes champions d'écoles nouvelles. Il a été dé- marbre(1880);du Jeune Faune; M. Benezcch, buste terre
Improvisateur, statue plâtre (1887);
core de la Légion d'honneur en 1886. cuite
M. Georges Charpentier, qui s'était personnelle- Ernest Chebroux, buste plâtre AIlle Delfosse (1888)
ment occupe d'art et de littérature, a fait représen- la Chanson, statue plâtre (1889), reproduite eu
ter au théâtre de Cluny, en juin 1870, la Folie maibre l'année suivante; Lutteurs, groupe plâtre
persécutrice, comédie en un acte publiée la même (1890); M. Meurand, buste marbre (1891), et un
année (1870, in-18). certain nombre de bustes auv seules initiales.
M. Chai'pentier a obtenu des mentions honorables
CHARPENTIER (Louis-Eugène), peintre français, en 1882 et 1883, une médaille de 3« classe en 1881, 1,
ne a l'aris le 1"' jum 1811, est petit-fil» et fils une de 2e classe en 1887, une médaille d'argent a

CHARON (\ula), général fiançais, sénateur, né a Pans, CHARPENTIER (Théodoie-41exis), député français, né à
le ^9 imllet 1794, mort dans cette ville, le 28 novembre Etampes, le 2i siMittinbie 1812, mort au même lieu, le
1880. Edit. 1 3. i, septembie 1883. Edit. 5.
CHARPENTIER (Jean-Pierre), littérateur français, né a
Saint L'nest Kure-et-Loirl, le 20 juin 17'J7, mort à Chan- CHARPENTIER (Rendis-Hélène), éditeur français, né le
tillv, le 27 août 187S Edit. 1-5. 2 juillet 1S0o, mort à Pans, le 11 juillet 1871. Edit. 1-5.
l'Exposition unnov&cUe de 188(J, et une médaille de a\oc d \)w\\ t
Guide pour le koix d'un état, ou
1 classe au balon de 18'JO. Dictionnaire des professions (l8iL2, gr. m-8 3e edit
1880); Doutes dun pauvre citoyen (1847. broch.)
CHARTON {Edouard-Thomas), littérateur français, les \oyagcurt anciens et modernes (1854-57, 4 vol.),
sénateur, membre de l'Institut, né à Sens, le 1 1 mai couronne, la même année, par l'Acadnmie française
1807, fit 'son droit a Paris, ou il fut reçu avocat à Histoire de France depuis les temps les plus recu-
\inpt ans et deunt, des 1829, rédacteur en chef lés, etc. d'apiès les documents onquiaux et les mo-
du Bulletin de lu Société pour l instruction élé- numents de l'art de cftaque époque (1863, 2* édit..
mentaire et du Journal de la morale chrétienne. 2 vol. in-4}, a%ec M. If. Iiordier; Le Tableau de Cé-
Voué dès lors a ce genre de littérature utile et pra- bes (1882, in-48), fantaisie philosophique sur le-*
tique, il fonda, en 1853, le Magasin pittoresque, souvenirs de son armée à Taris, etc.; sans comp-
reste pendant cinquante-sk ans sous sa direction, ter des articles fourni à la Hevue encyclopédique,
et le premier journal populaire qui mt vulgansc nu Bon Sens, au Monde, au Temps, h Y Encyclopédie
la gravure sur hots, dont il a adopte successive- nouvelle, et surtout au Magasin pittoresque, où sa
ment tous tes perfectionnements. Antérieurement, part fut très grande dans une rédaction anonyme.
de 1829 a 1831, M. Charton inait embrasse les doc-
trines du Miint-simomsme, mais il be sépara des CHARTRAN (Tliëobald), peintre français, ne à
samt-simoniens des que M. EnJantin eut fait préva- Besançon, le 21 ] aimer 184SJ, entra, en 1867, à
loir parmi eu\ ses doctrines. l'Kcole des Henuv-Arts dans Talclier de Cahanel. Il
Après la révolution de 1848, il fut appele par obtintle grand pm de Rome en 1877, sur ce sujet
M. II. Garnot, son ancien coreligionnaire et son ann, la Prise de Home par les Gaulois. Il avait débute,
au poste de secrétaire guneral du Ministère de en 1872, aux Salons annuels, où l'on a remarque
l'instruction publique. Il fut ensuite elu représen- de lui les émois sui\ants le Corps de Mgr harboy,
tant à l'Assemblée constituante, dans le département en chapelle ardente (1872); Jeanne d'Arc (1874),
de l'Yonne, le sixième sur sept, par 55 608 suf- Angélique et Roger (1875) Jeune Fille d'Argos au
frages. Il y vota, en gênerai, avec le parti démo- tombeau d'Âgamcmnon; Gentilhomme de la cour de
cratique moderé. Il appuya toutefois l'amendement Henri II (1876); Saint-Salurnm, pour l'église de
(jrevy, qui repoussait, l'institution de la présidence. Champifjm-sur-Marne Martyre aux catacombes de
Il fut l'auteur d'une proposition tendant a restrein- Home (1877); Joueuse de mandore (1880); le Cierge
dre le droit d'électeur auv classes dotées de J 'in- (1881), au musée de la Ile; Mlle Hcichemberg, de
struction primaire. Lui au mois d'au'il de l'année la C oi nedic- Française (1884); les Fiançailles, projet
buivanle conseiller d'Etat, il fut un des membres de décoration pour la salle des mariages de la
actifs de la rectum de législation Au 2 décembre. mairie de Nontrouge (1885); M. Movnct-bullij. de
i
1831, d higua, avec di\-sept de ses collègues, la la Comédie Française, dans )e rôle d'Hainlet (1887);
protestation contre le coup d'Etat. Ecarte de la te Vincent de lieawwts et Louis XI à l'abbaye de
publique, il revint alors ;i ses travaux littéraire* Uoyaumont (1888), fragment de la décoration de
domine, préfet de Seme-ct-Oise le G septembre ekalîer d'honneur de la noinclle Sorbonne; Ami-
1870, M. Ed. Charton ne remplit ses fonctions que brohe Paré pratiquant la ligature des artères
pendant quelques jours, et dut se retirer lors de (1889), fragment de la même décoration; M Emile
l'.irnvee a \ersailles de l'armée allemande. Auv lîlavet (1890); Mlle Jirandès, du théâtre du Vaude-
élections du 8 février 1871,fut. nvmime. représe-n- ville (1891]; smis compter plusieurs portraits aux
lant de l'Yonne à l'Assemblée nationale, le premier seules initiale^. M. Chartran a obtenu une médaille
sur sept, par 57 451 voix. de 3a classe en 1877, une médaille de 2- classe en
11 prit place à gauche, vola constamment avec 1881, une médaille d'argent à l'Exposition univer-
l(i minorité îepubhcaine de l'Assemblée et adopta selle de 1889, et la décoration de la Légion d'hon-
l'ensemble des lois constitutionnelles. Il refusa la neur en 1890. #
candidature pour un siège fie sénateur maniouble,
préférant se porter aut élections sénatoriales de CHARTRES (Roboit-Phihppe Louis-Eugéne-Ferdi-
~on département. Il fut élu, en effet, le K jan- n;md tl'Qi\LhA!is, duc de), second fils du duc d'Or-
vier 1878, sénateur de l'Yonne, le premier sur leaiis et de la princesse Hulène, frère puine du
<leu\, par 350 voi\ sur 575 électeurs. Il a ete réélu comte de Paru, né a Paris, le 9 novembre 1840,
au renouvellement triennal, le 8 janvier 1882, par fut elewj en Vllemagne d.ms la petite ulte d'Kise-
.H vui\ sur 500 votants. Insent au poupe de la nath, et se réfugia plus tard en Angleteire auprès»
gauche républicaine du Sénat, il en a ele le premier de la fmnilie de son père. En 18(iO, il lit, a\ec bon
président. Au commencement de 18G7, M. Charton frère aine, un \0}ag;e dans le Liban, et partit ensuite
avait ete nomme correspondant de l'Académie des avec lui pour l'Amérique ou \enait d'éclater la
sciences morales (section de morale) et mennu'e guerre de Sécession. Kiilre, cmnnie Cîtpilfime d tëtal-
libre, eu remplacement de Casimir l'ener, le 30 dé- major, dans 1 année de Mac-Llellan, il ht la cam-
cembre 187f).
\rier 1800. – Il est mort a Versailles, le 26 fe- pagne du Potoiuac, assista a plusieurs sièges, pms
donna sa di'inisbioii eu 1 8<ïr* Au mois de juin 1870,
l'un des ancien* fondateurs de l'Illustration lors de la présentation au Corps législatif de la
(18î3), M. Charton essaya de créer, eu 185ti, avec proposition Estanceliii, sur l'abrogation des lois
\l. Paulin, un nouveau recued hehdoniadairo illus- d"e\il qui frappaient l.i f.uiulle d'Oilenns, il signa
tre, VAmi de la maison, qm n'a dure qu une aimée. a\ec son frère et «es oncles une pétition adressée
Il dirigea, d<ib leur fondation, lu publication du plus aux députes -iiir
U* nièmt; sujei. An mtnb d*ao\i1
important recueil de vovages illustres, le Tour du suivant, il
demanda vainement au iniui^tre de la
Monde (1860), et la collection duc Bibliothèque des guerre a senirdan? l'armée aclne Après la révo-
merveilles- On a de lui Lettres sur Paris (1830), lution mi 4 M^it ombre, il
\ml iNCopuito à Vnri^,
CHARRAS (Jean-Bdptiste-Adolphe), oihciei hancus, Çiiia, U'ongine suisse, ne à Cerniiit (cdiiton de fi Uiouiy),
ancien iciirésentdnt du peuple, né à Clei mon t-l fr- le 20 mars 1803, mort à Pans, le 28 .ivnl 1876 Edit. i-b.
iand, le 7 janvier 1810, moit à Date, le 23 janvier 1866. CHARRIN (Pierre- Joseph), littérateur ftanç.iii, né à
EdiL. 1-i. lyon, le 2 fé\ner 1781, moit a Pans, le 8 mai J8G3.
CHARRIÉ (Ehenne-Mailial), avocat français, né a Mon- Edit. 3. 1
tignac-de Uu/un (Lot-et-Garonne), le 51 mai 1785, raoïtt CHARRON (Mengin-C lia îles), anci en î ej) rûsen L;m t (]
a bdidnac, le '20 octobre 1860. Edit. 1-3. peuple fiançui! ne a l.mlre (Meurthej, le 30 nuis 17t)8>u
inoit à 'Nancy, en septembre 1870 Edit. 1-5.
CHARRIERE (Einest), littérateur français, né" à C.renohle CHARTRDDSE (Elieune-llt'iiri-Jules, baron Laugieh de),
enlSUà. Ldit. 1-i homme politique l'rancais, no à l'aits, le 31 jdti\iei' i8Ui,
CHARRIÊRE (Jean-François-Beinard), îndusUiel fian- moit a Ailes, le 8 féu-ier 1877. Edit. 5-5.
avec les princes de sa JamiUe, olfru* ses services CHASSAIGNE GOYON (Alexandre), homme politique
français, né a Thiers (Puy-de Dôme}, le H) décembre
au gouvernement Je la Défense mais rccomiiiissant frs
liienlùl que sa présence pouvait cninprninctti'c 181814", fut daboid avocat à Tliiers, puis maire de
l'ordre public, il se reMgna a repartir pour l'Angle- ceicette ville et lit longtemps partie du Conseil général
(erre. Admis, plus t.ird u servir dans l'année du ge- du Puy-de-Dôme. En 1849, il fut élu, le huitième sur
lierai Chauzy, connue capitaine au tilre auxiliaire, treize,
lr< représentant de.ee dépaitement a la Légis-
sous le pseùdoujnio transparent de llobert le Fort, lai lative. Après le coup d'Ktat il entra au Conseil d E-
il se distingua pendant la campagne, fut décore de tat tai comme maître des requêtes de lr0 classe.
la Légion d'honneur, puis, après l'abrogation des -V Nommé depuis préfet de la Marne, il fut appelé ait
lois d'exil, nomme pav M. Tluers chef d'escadron, Co Conseil d'Etat, en service ordinaire, par décret du
nutorise à servir sans solde dans l'armée française 25 2o juin 1864. Il a été promu officier de la Légion
Il fut promu lieutenant-colonel, le 5 avril 1875. et d'honneur
d'1 le 22 août 18,18 et. commandeur le 8 août
colonel en 1878. 1870.
1S
Le duc de Cliailrcs coinm.indait le 12e chasseurs
a Kouen et, par intérim, la 5" brigade de cavalerie CHASSAING (Henri-Biaise), député français, est né
du 3" corps d année, lorsqu'il fut atteint par le de- a Paris, le 15 décembre 1855. Iieçu docteur en mi-
«et du 2i février 1883, qui le mettait eu noii-ncti- decine en 1879, il se jeta dans là politique, fut élu.
d(
vite par îelrait d'emploi, avec les autres membres ci mat 1884, conseiller municipal pour le quartier
en
de la famille d Orléans servant dans l'armée. Il di Samt-Merry et lit pailie du groupe- autonomiste-
de
marqua son départ par un ordre du régiment » radical.
r. Réélu en 1887, il fut vice-président du Con-
qui fut juge simple et digne, et demanda un congé, s< et s'associa par ses votes a tolites les proposi-
beil
pour aller aller faire un
vovage d'exploration et ti
tions radicales ou révolutionnaires émanées rie la
d'études dans- le Caucase et 1 Asie. Plus tard, il fut majorité
îr du Conseil. Aux élections législatives du
rave des cadre de l'armée par le décret du 22 juin 2' septembre 1889, se porta, il comme candidat îa-
22
1880, rendu contre les mêmes membres de sa fa- d
dical socialiste, dans la 2" circonscription du 4* ar-
nulle. rondissement
n de Pans, îéunit au premier tour de
Ceprince a publie, en 1860, sous le titre de scrutm
si 2005 voix contre 1940 données a M. Tlnessé,
Souvenirs de voijages, la relation d'une visite a candidat
c: boulangiste, 1 658 a M fiuel, candidatrépn-
quelques champs de batailles de la vallée du Rhin, blicain
b modéré, et 1 500 voix environ partagres entre
et en 1870, une introduction au\ Campaqna de. plusieurs
p autres candidats de nuances diverses 11
l'armée d'Afrique de 1835 a 1859, ouvrage pus- a été élu au scrutin de ballottage par 5562 voix
thume de M. le duc d'Orléans. contre
c 2 774 obtenus par M. Tluessé, candidat bou-
Le duc de Chai très a épouse. le 11 juin 1863, langiste. député sortant. A la Lhambie, M. Chassaing
li
prit place à l'extrême gauche.
,i Kingston sur la Tamise, sa cousme, la pi mcesse p #
Françoise-Mai'ie-Amehc d'Orléans, née le 14 août
18ii." fille ainee prince de JouiMlle, et a eu
du CHASSEPOT (Antoine-Alphonse), inventeur fran-
quatre enfants, deux iilles et deux iils le prmce çais,
ç est né a Mutzig (Bas-llhm) le 4 nuis 1855 l'ils
Hcnn-Philippe-Mane, né à Ham, près de Richiuond. d'un
d ouvrier armuiier, il fut ouvrier lui même, puis
le 16 octobre 1867, et le prince Jean-Pierre CLe- entra
e dans les manufactures de l'État, et lut attaché
ment Marie, ne a Paris le 4 septembre 1874. Sa a:i celle de Saint-Thomas de Paris, en 1858, comme
tille ainee, la princesse Marie Amélie Françoise- contrôleur
c de seconde classe. Il passa contrôleur de
Hélène, a épousé, le 22 octobre 1885, le prince rpremière classe en 1861, et principal le 27 novenibie e
Waldemar de Danemark. 1864.
1 Il lit longtemps des essais pratiques de modi-
lîcations du fusil oidmaire, puis étudia spécialement
français, né à Paris le 1" mai 1827, est le iils du posé,
le
CHASLES (Charles-Emile), professeur etlittérateur 1 le fusil à aiguille prussien, dont le modèle était de-
depuis des années, dans notre musée d'artil-
]
célèbre critique Plularete Chasles, mort en 1873. lerie. Il y apporta des perfectionnements importants
Successivement professeur a Sainte Menehould, Ma- et «
réussit a constituer une ai me qui reçut le nom
cou et Douai, puis a la l'acuité de Dijon et a celle de l'inventeur. On sait que le chassepot, employe
de Paris, il a été nommé inspecteur général pour• pour la première fois, en Italie, conti e les Garib.il-
les langues vivantes le 4 novembre 1875. Ayant ap- dtens, fut consacré par cette phrase officielle du gé-
partcnu a la rédaction de la Revue contemporaine,, lierai de Failly « A "Uentana, le fusil Chassepot a
d'où il passa, en 1859, a celle de la Revue euro- fait
merveille." » M. Chassepot, dant le lusil a été
péenne, puis a celle du Constitutionnel, il a été dé- abandonne depuis pour d'autres armes plus perfec-
coré de la légion d'honneur, le 15 août 1861, pour tionnées, a été décoré de la Légion d'honneur en 1806
services distingues dans la presse. et piomu officier le 12 mars 1870.
M.mile (.hasles a publié, en 1830, une édition
des Œuvres de Seneté; une Etude sur la comédie ? CHASSIN (Charles-Louis), publiciste fiançais, né a
au xvi' siècle; Hiquel i
de Cervantes, sa vie et son Nantes, le 11 février 1831, acheta ses études au
Bourbon, et protesta, en mars 18M, par une
temps (186C, 2" édit., in-18); puis, une foule de? lycée
livres élémentaires sur l'histoire et les langues alle- lettre à l'Evénement, contre la fermeture du cours
mande et anglaise. de M. Michclef. Prputs cette époque, d co'lnbora a

CHASE (Samuel-Portland), liuimne d'Etat amciicuu, CHASSANG (Marie-AntoHie-Ale.\is),jirofes^eui etérudit


né à Washington, le 13 janvier 1808, mort a New-loik, français, né à Bourg la-Reine, le 2 avril 1827, mort à
le 7 mai 1873. Edit. 3-5. Pans', le 8 mars 1888. Edtt. 5-3.
CHASLES (Michel), mathématicien fiançais, no a CHASSELOOP LADBAT (Justin-Prudent, comte, puis
Pnerium (Eut e-et- Loir), te lo novembre 1795, inoit à
11 marquis df). p'neral liancais, né a Pans en 1802, mont
Pans, le 18 décembie 1881) Edit. 1-5. le 17 décembiel863. Mit." 1-3
CHASLES (Victor- Eujihemiou Plnlaiète), littérateur '“
CHASSELOUP LAÏÏBAT (Justin-N'anoh'On-SamuelPiospei
français, né a Mainvilhers iEuie-et-Lmr)? le 8 octobre fièie du piété
1798,' moi t a Venise, le 19 juillet 1873. Edit. 1-5. marquis DE), homme politique fiançais,
dent, ne a Alexandre (Piémont), le 29 mars 1805, moit' t-
CEAS0T (faut de), ancien député né à Morlajne (Orne),). à Veisadles, le 29 mars 1873. Edit. 1-5.
à La Vallée, près d'Eperrais
le 25 ilécembic 1802, mort is
ruine), le20 mai 1880. Ldit. 3-5. CHASSÉRIAU (Frédéric-Victor-Charlesl, ndministratcui
CHASSAIGNAC (Pierre-liane), médecin français, nù à Saint-Domingue, le 20 fmiiei 1807, mort
français, né a
n
Nantes, lo 2-2 décembre 1801, mort à Veisadles, le'e a l'aiis. le 21
juillet 1881 Edit. 1 5
-2(i août 1879. Edit. 1-5. CHASSER1AU (Théodore), peintie e français, né à hainto
CHASSAN (Jules-Pim e), jurisconsulte français, né le
le Uarbe de bamana [Amériqueespagnole), le 20 septembre
'21 janvier 1800. moit à Kouen, le M man 1871. 9y. 1819, mort à Pans, le 8 octobre 1856. Edit. 1-2
Edit. -2-ô.
plusieurs feuilles d'opposition libérale ou de ten- sur liste monarchiste de son département, aux
lit
dances républicaines. An mois de juin 1801, le re- élections du 4 octobre 188o. Il réunit, au premier
fus qui lui fut fait de fonder un journal quotidien, tour de scrutin. 45 871 \oK sur 93 218 volants
la tWûm, lit beaucoup de bruit. M. Billault mo1i_ et fut élu, au scrutm de ballottage, par 51337 \oi\
\'di\\ ce refus sur ce que 31. Cliassm a\ait travaillé sur !tl 14ô notants. Aux: élections générales du
en 1818, au Père Ùuchesne, au Christ républicain 22 septembre 1889, faites au scrutin uninominal,
au Journal de la canaille, etc.. M. Chaesin soutmt il se présenta dans l'arrondissement de Clermont-
qu'a cette époque il était encore au ivcéedelNantes, sur-Oise et échoua, au premier tour, a\ec 9 152 voiv
ou M. Billault le couronnait a la distribution des contre 11 064 obtenues par 31. Ilainssehn, candidat
prix, et réclama la preu\e des faits articulés contre républicain. ,“
îuv. On reconnut qu'on a\ ait confondu son nom avec
celui de M. Charassin (de l'Ain]. La même année, CHATIN (Gaspard-Adolphe), botaniste français,
d eut une autre affaire notable- Rentrant de Suisse membre de l'Institut, né a Tullms le 30 novembre
en l'rjnee a\cc. quelques exemplaires d'une hro- 1813, lit ses études médicales à Paris et y reçut,
cliuie anonyme (M. Jérôme Napoléon), Il fut le 2 mai 18i4, le diplôme de docteur avec une the«e
poursimi pour infraction à la loi sur le colpor- Sur quelques principes de toxicologie. Pharmacien
tage cl acquitté par un jugement du tribunal cor- a l'hôpital Deaujon et a niôtel-Hieu, il fut charge
îectionnel, confirmé par la Cour impériale de Col- de professer la botanique a l'École supérieure de
mar {1er octobre 1801). Il fonda, en 1808. et dirigea pharmacie, dont il devint directeur en 1874. Il a
jusqu'à la ré\ohition du septembre 1870, le jour- été admis a la retraite et nommé professeur ho-
nul hebdomadaire la Démoaalie. Il est devenu lé- noraire le 26 juillet 1880. Membre de l'Académie
tïactcur en chef de l'édition des coinjTiuncs du Jour- de médecine depuis 1855, il a été élu membre
nal officiel de l'Académie des sciences, le 29 jum 1874. en
51 thassin a publié la Légende du Petit man- remplacement de Claude Gay. Conseiller général
ieau bleu (1852); les Ames sœurs, tèverie pan- du département de l'Isère, pour le canton de Tul-
théiste (185Î); l(i Hongrie, son génie et sn missimi, Ims, il a été promu officier de la Légion d'honneur
suivi de JeanJJIunyadt récit du xve siècle (1855; le 7 fé\ner 1818.
2° édit., 1859); Edgar Quinet, sa vie et ses œuv>es, Parmi les trai awc.de M. Ad- Chatin, on remar-
Manin et Vital te (1859], brochures; Histoire poli- que les suivants Études sur la philosophie véqé-
tique de la révolution de Hongrie, 1847-1843 (1859- tale, faites au mojen de l'acide ursénieuv (1848);
1860, 2 vol. in-8), avec M. I). Iranyi une traduction la Symétrie générale des organes des végétaux
du poète révolutionnaire hongrois, Alexandi ePetœfi (18i8J l'Existence de l'iode dans les plantes d'eau
(1800, in-18); Ladislas Telehi (1861, in-8) le Gé- douce, dans leau, dans l'air, etc. (1851); la Yal-
•sûr de In Révolution française (1803, t. I, in-18) Usnnria spiral is (1855) Analomw comparée des
l'Année et la l'évolution, la Paix el la Guerre, etc. végétaux (1806, livraisons 1-14, 100 planches), etc.
(18G7, in-18); le Parlement républicain, résumé po-
pulaire du droit constitutionnel (1870, in-18] l'E- CHATIN (Joannès), naturaliste français, membre
qhse et les derniers serfs (1880, in-18) les Cakiets de TAcadéime de médecine, fils du précédent, est né
des curés [1882, in-18), et diverses brochures. Il a a Paris, le 19 août 1847. Docteur en médecine en
collaboré a l'Illustration, à CAthenxum* a la Itevue 1871 et docteur es sciences en 1872, il fut d'abord
de Paris, s la Revue française, an Courrier du di- professeur agrégé a l'École supérieure de pharma-
manche, ete. cie, puis répétiteur à l'École des hautes études et
maître de conférences a la- l'acuité des sciences; tl
CHATELAIN (Anatole-Julien),statisticien français, a été nommé professeur adjoint a la même Faculte
né a Pans, \o 4 juillet 1817, fut de bonne heure *e- par décret du 4 jamier 1887. Il a été élu membre
crétaire de M. le comte Waleuski, et fut employé, de l'Académie de médecine, dans la section de phar-
en 1840, au ministère de l'agriculture et du coin- macie, le 23 mai 1880. Il est décoré de la Légion
merce. Attache comme secrétaire a la commission d'honneur.
de l'exposition des produits rapportés de Chine par On a de M. Joannès Chatin Etudet botaniques,
51. de Lagrcnoe, \1 tut chargée par M. Dumas en chivnqvps cl médicales sur les Valérianées (1872.
1850 d'une mission comnierci.ile dans les deux Ami' gi*. m 8) thèse de doctorat es sciences; Du Stèqedeft
j'iques. Al. alewski, en arrivant au\ affaires, le prit substances
i arlives dans les plantes médicales (1876,
pour secrétaire de son cabinet, et le nomma chef in-8); les Organes des sens dans la séné animale
adjoint du bureau de la statistique. SI. Chatelam a (1880, 111-8] Contributions nxltérinzrzalales à fétude
été décoré de la Légion d'honneur le 2, août 1848. de la chiomatopsie chez les batraciens, les crus-
On a de lui un ouvrage sur la Cahforme, intitulé taces et les insectes (1881, gr. in-8) la Tiichine et
les Pot tes d'or (1855, in-8) un Allas chronologiquela trichinose (I88Ô, m-8); la Cellule nerveuse (1890,
des chemins de fer de France (1853), qui a obtenu in-8). La plupait de ces travaux ont été couronnés
une médaille a Imposition universelle; des Ran- par l'Académie (les sciences.
ports insérés dans le Moniteur et dansles Annales
du commerce extérieur, etc. Il a dressé pour le nu- CHATRIAN. Voy. Erckiunn-Cjutrux.
jiîslcre une carte des votes de communication anglo-
amériCJines sur toutes les mers du globe, et fait CHATROUSSE (Emile), statuaire français, est néà
graver, sous les auspices de l'Empereur, un Atlas l'an le le mars 1829. Malgré un goût précoce pour
rles voies de. corn mun 'nation dans le monde entier. lasculpltire, il ne s'y h\ra sérieusement qu'après
Sous le [iseudonjmii de Dumd fitdier, il a. donné a\on* hérité plusieurs années entre les dner^e^
le Joueur d'orgue, drame en un acte (1866). branches de l'ail il entra en 1851 dans l'ate-
lier de lUide, dont il fut le dernier élé\e. Il
CHATENAY (Alexandre-Marie Ge\et de), ancien dé- fipuro au Salon des 1853, obtint une mention A
puté français, est né le 3 septembre 18,"»ï). Proprié- l'Exposition universelle de 1855, des prix de l'In-
taire a l'ontaine-Bonneleauet conseiller général de stitut en 1857 et 1800, trois médailles au\ Saloni
l'Oise pour \o canton do Oi'vrmuir. il fiU porté <li* IWm. lit» 18»*. de IKfir» cl h déeoralimi de In

CHASSIRON (Vlexandre-Chailes-Gustave, b.iroii m), léfoririîiteiir français, né fi Gannut (Allier), le 9 jan\ier


sénateur fiants né à La Rochelle, le tï jwiI 17ïllf 1793, mort le 15 février tt&7. Edit. l~%
mort en noteuibie1868. 1 dit. 1-1
son fils Clin i les dk Liia«$irok, né le 5 Utccmbio 1818, CHATILLON (André-Mai ic), architecte français, né a
nioit le 20 juin 1871. Edit. 14. I'.nis, le 7 dt'cembie 1782, mort t dans cette Aille, le
CHATEL (l'abbiî Ferdinand-Toussaint Fiançois), piùlrc 11 septembre 1859. JMit. 1-4.
Légion d'honneur la la suite de l'Exposition uuî\er- <'an ;i >l.idrid eL fut nommé ministre ph'iiinotenliaire
belle de 1878. en
e 1868. Il était directeur aux affaires etrangeies.
Ses Qiinres principales sont ta Poudre retourne lorsqu'il
1 fut désigné pour représenter ce mimstèn; c
à la poudre, et l'esprit /'f~r~, bas-relief fune- faupres de la délégation de Tours, au mois de sep-
raire en bronze, a Turin (1852) la Heine ÏÏor- tembre
t 1870. En cette qualité, il publia plusieurs
Icnse faisant tddurahon dit prince Louis-Napa- circulaires
c remarrçunljles en réponse aux notes de
leon, groupe marbre commando pour le musée de 31. 3 de Bismarck, refuta victorieusement les accusa-
Versailleb (1853); l'Automne, groupe en pierre, tions t du chancelier fédéral, a propos de prétendues
[iouv le nouveau Louvre; Itéstqnatwn Jle.wc.ux\iolalions de la convention de Genève, et protesta
ceux qui plein eut, marbre, a l'église Saint-ËusU- axec z énergie contre les excès commis en rrance
che à Pans (1855-1857); HêloUt et Abdard la par l'armée allemande. Le 8 fewier 18ï1, il fut elu
Cité et le Paraclet, deux groupes, l'un eu maibre, lepriîsenUuit
i du Lot-et-Garonne a l'Assemblée na-
l'autre en bronze (1857); l Ait chrétien, marbre, au ttionale, le premier sur six, par 58076 voix. Il prit
Loutre (1859); mint Gilles, statue à l'église Saint- j place
1 a droite.
heu a l'arls (1861) la Comédie, statue pierre, pour î^oinmé ambassadeur de rrance près la Confédé-
le Cliàtelet; la Petite Vendangeuse, marbre, au ration i suisse, le 4 décembre 187->, M. de Chaudordy
musée de Grenoble la Renaissance faisant con- tfut appelé le 5 septembre 1874 à l'ambassade de
naît>e l'Antiquité, statue marbre pour l'ancienneMadrid- 1 Au moment des complications d'où allait
cour du Lou\re(l861-05], reproduite a l'Exposition naîtrei la guerre d'Orient, il refusa de remplacer, a
uimersellc de 1878, et transi eree depuis a Fontaine- (Constantmoplc, M. de Bourgoingr» mats il assista
bleau, la Madeleine au désert, au inusée de Dun- a la conférence diplomatique tenue dans cette ville
iiCi'fme (18G4) Saint Simon, apôtre, statue en pierre; (novembre 1878), puis retourna a Madrid. 11 fut
Jacob-Rodrigue Perche, instituteur des sourds- mis en disponibilité, le 11 décembre 1878, et rem-
muets, bas-relief pour l'école fondée par les Pereire placé par M. l'amiral Jaurès. En armant au minis-
Réservoirs, a Aersailles (18GG) la Muse qmve et la
(1805); la Marquise de Pompadour, a l'hôtel des tère, ÎL Gambetta nomma M. de Chaudordy ambas-
sadeur a Saint-Pétersbourg (27 décembre 1881);
Muse comique, statuettes (1808) Source et Iluisselet il n'eut pas le temps de prendre possession de son
(groupe en marbre (1868J, au jardin du Luxem- poste et fut remis en disponibilité a la chute du
bourg; le Docteur Péan, buste en marbre (1870); cabinet (22 février 1882). Chevaher de la Légion
les Crimes de la guerre, groupe en marbre, souve- d limiTieur le 14 août. 1865 et officier le T»0 août
nir de s l'année terrible », au musée de >ancy, et im>6, M. de Chaudordy a été promu commandeur le
Une jeune Parisienne, l'un des t\pes les plus gra- 2 mai 187 C.
cieu\ de la sculpture moderne (1876), dont le marbre Il a publié, outre la brochure intitulée Etat poli-
a reparu au Salon de -1877 et a l'Exposition univer- tique de la nation française (1888 m-8), les dem
selle de 1878; les bustes de Mme e Sévigné et de ouvrées suivants la France à la suite de la guériee
Liesvitle, pour l'hùLcl Carna\alet, Cérès et la Poésie, de 1870-1871 la l'rance à l'intérieur, la l'rance a
aux Tuileries; Portales, iniui-sfre des cultes en ISOi, l'extérieur (1887, in-8); la France en 1889 (1889,
pour le ministère de la justice; la Lecture, au m-18).
musée du Lit\embourg (1880); la Perse, ligure
colossale décorative; Mme Roland, a l'llôtel de Ville CHAULIN SERVINIÈRE (Lucien), député français,
de Paris; Jeanne d'Arc libératrice, en deux e\em- est né à Pré-en-Pail (Mayenne), le 11 juin 1848.
plâtres bronze, pour une place de Pans et mie place A\oc;il, nu barreau de Mayenne, maire de cette ville
de Saint-Denis Viln>lone inscrivant le centenaire depuis 1887 et conseiller général pour le canton de
de 1780, pour le parc du Champ de Mars (\88ty le Couptram depuis 1874, il s'est porté comme can-
buste de l'abbé Grégoire, pour la salle historique du didat républicain modéré et avec un programme
Jeu de Paume; la Sainte de la Patrie Jeanne protectionniste aux élections générales du '22 sept-
dAre; « Nom r trière », groupe plaire (1891), etc. tembre 1889, dans l'arrondissement de Mayenne,
Il. Chatroubse a signé autrefois des articles d'art Il été élu par 8 791 voix, contre 8225 données
dans la Patrie, le Puys, l'Artiste. 11 a été nomme, a 31. Leblanc, candidat monarchiste, député sor-
eu 1890, adjoint au maire du XIVe arrondissement tant.
de Pans.
CHAUMONT pJarie-Céime], Mme Lffort, puis
CHAUDORDY (J.-ïl. Àlevandre-Damaze, comte DE), Mme Mussay, artiste dramatique française, née
diplomate et ancien représentant fiançais, né leau Mans, le 18 mars 1850, entra tout enfant dans la
4 décembre 182G, fils d'un ancien d/'pulé, fut blessé carrière et debuta à l'Age de onze ans, au théâtre
aux Journées de juin 1848. Il entra, en 1851, dans -Molière, dans le Ménage enfantin, de Scribe. Elle
la diplomatie, comme attaché a l'ambassade fran- alla jouer ensuite la même pièce au théâtre Déjazet,
caise à Rome. Nommé secrétaire d'ambassade en d'où elle passa ;iux Folics-Mariguy. Elle créa l* Al-
1856, il remplit ce poste successi\ement a "Weimar, phabet de l'Amour, de ?I Eugène Momot, avec un
a Madrid, a Copenhague et a Carlsruhe, et de\mt succès qui détermina M. Alexandre Dumas à la faire
M)Ub-dief de cabmet du ministre le 25 octobre 1862. engager au Gymnase et a lui confier un rôle d'en-
Premier secrétaire d'ambassade et sous-directeurfaut dans l'Ami des femmes (-Î mars 18&i). Sur le
«lu cabmet du ministre en 1800, il passa encore un même théâtre, elle avait inné, l'année précédente,

CHADCHARD (Jean-Bapti^te-Uippolyte), 'ancien repré- Saintes, le 21 juillet 1182, mort à Castelsairazni, le 15 août
^entant du peuple français,5 est né a Langres, le 8 JUa~
mars 1862. Edit 1-5.
1808, mort à Cantercts, le août 1877. Edit. 1 5.
CHAUFFARD (Maiie-Denis-Elienne-Hjunnthe),médecin
CHAUCHEPRAT (François-Charles),marin fiançais, n<5 à français, ne à lugnon, le 2t> decembie 17^0, mort à
Cusset (Allier), le 31 mars 1793, moi t à Ear-.é (Oi ne), le Avignnn. le Udecembie 1880 Edit. 1 5.
29 août 1853. Edit. 1-4. CHAUFFARD (Paul Eiruk>), médecin français, fils du
? recèdent, né 5 Avignon, le 25 mai 1823, mort a Pji is, le
CHAUDESAIGUES (Charles-Bartliéleray), chanteur fran- février 1879. Edit. 3-5.
çais, né à Pans, le 11 avril 1799, mort dans cette ville, le
iâjamicr 18ôS Edit. 1-2 CHAUFfODR {Ignace) [du Haut-Rhin], ancien repi-feen-
tant dit peuple ttnnçais, né à Cohnar, le 15 jamiei 1808,
CHACTDEY (4nge-Giistave), avocat et journaliste fran- mm t dans cette \ille, Je 6 décembre 1879 Edit. 1-5.
çii>, né à Vesoul (Haute-Saône), le 5 octobre 1817,
iusillé CBAUFFOUR (Victor) [du Bas-Mun], ancien représen-
à Pans le 23 niai 1871. Edit. 5.
tant du peuple français, frère du précédent, ne à Col-»
CHADDRDC DECRAZàNNES fJean-Mane-C<'sar-Alexandre, jnar. Je 15 mart. 1819. moit à Pans, le 24 juin 188U
bJton), littérateur Irançais, né à Crazannes, pies de Edit. 1-5.
avec beaucoup de (Inesse et d'espièglerie, le rôle de ? esocialiste el réunion mstc dans le III* arrondisse-
U rosière dans Montjoye, d'Octale Feuillet. Elle ment de Pans; il obtint an premier tour de scrutin
eut le même succès dans de nombreuses autres 8 005 \oi\, contre 5r>">r> données a M. Jacqnel, can-
pièces Miss Suzanne, Fanny Lear, les ) ieitx Gar- didat hou 1. insiste, 2 300 à M. Murât, candidat répu-
cous, te Wagon des dames, les Curieuses, l'Auto- blicain1 modère, et 2 000 ^oi\ partagées entre deu\
graphe, le Itoman d'une honnête femme, etc. Ouït- autres candidats.11 fut élu, le 6 octobre, au scrutin
t.uit la comédje pour l'opérette, elle alla jouer aux. ide
c
ballottage, par 10 252 %oi\ contre 5 813 réunies
lîouflV's la Princesse de Trébizonde, de MM Quitter par son concurrent boulangiste.
et Tréfeu, musique d'Ott'enbach (1809), et un petit M. Chautemps a publié a part plusieurs di^cour^
aclc de Jules iSoriac, lcs liaiseis d'alentour. l'en- ett rapports au Comeil municipal, outre autres
danl; la guerre, Aline Céline Chaumoiit donna des l'Ch'gamsatton
i sanitaire de Patis, hô[ulauv d'iso-
représentation? an théâtre du Parc, à Bruxelles. leiuent, toiluies d'ambulance, stations de désin-
Kenliée e» France en septembre 1871 Mme Céline fection, etc. (ISS?, ii)4).
Chaumont fut engagée am Variétés, où elle joua
successivement le Tione d'Ecosse, opérette d'Hector CHAUVEAU (Jean-Bapliste-AugiiRteJ, vétérinaire
Crémieux. et cinq pièces de MM. Meilliac et Ilalévy: français, membre de l'Institut, est ne à ^îllcneute-
Madame attend Monsieur, les Sonnettes, Toto chez Ïo-Gûyard, en 1828. Il entra en 1845 à l'Ecole vété-
Tala, la Petite Marquise et l'Ingénue. Apres avoir rinaire d'Alfort et après a\on* obtenu le diplôme,
chanté, au théâtre Taitbout, la Cruthe cassée,
J. Momairt et J. Konac, musique de Yasseur, elle de
de i
se
<
n'\a a Ljon. Il devint professeur d'anatoimc et
nnjsiologie à l'Ecole véténnaire de cette \illt
<
reparut aux \anétés dans la Cigale, de JIM. Meilhïic et t airecteur en 1875. >ommé inspecteur général
et (lalév), et le Grand Casimir, opérette de Gondi- des t écoles vétérinaires après la mort de lîoulev, il
net, musique de M Lecocq. Elle passa ensuite an fut appelé, par décret du 15 décembre 1886, u lu
\aude\ille, ou elle joua ï.ololle, de JIM. Meimac et chaire de pathologie comparée au Muséum d'histoire
ll,ilév\, et le Petit Abbé, opérette de Bocage et naturelle de l'ai is. Correspondant de l'Acadénne
Liorat, musique de Grisar. Elle revint aux Variétés des i sciences depuis le (i mai 1878, il en fut élu
créer la Petite Mère, de MM. Meilhac et llalévy, ses membre titulaire, d.ins la section d'économie rurale.
auteurs favori^ (1880). Lllc passa depuis au théâtre le 10 a\nl 188fi. Associé national de l'Académie de
du Pahiii-Iïoyal, et s'y iit surtout remarquer d.ins médecine depuis 187o, Il eu a eus élu membre
Divorçons, grande comédie de MM. Sardou et de titulaire le 50 juin 1891, Décore delaLegion d'hon-
Nnjac, ou flic tenait constamment la scène avec neur le 12 août 1808, II. Chameau a été promu
M- I)aubra\. Llle e^t restée attachée d. ce théâtre ofticier le 12 juillet 1880.
don) elle épousa, en secondes noces, l'un des deux M. Chameau a publié Quelques noies sur la
directeurs, M Mussay. structure et la séuêtion de la corne (1855, in-8);
lift premier mari de Mme Céline Chruimont. M. Le- Traité d'anfifomie cotnjwiéc des animaux donies-
fort, mort en 1872, a la fois comédien, musicien etttnues (1857, in-8. 4a etlit., en collaboration avec
poète, auut écrit spécialement pour elle, outre une M. Arlomg-, 1880-1800, gr. in-8} Vai.ctne et variole
opérette, la Laitière d'Anderlecht, qu'elle joua a\ec (1865, m-8J, sans compter nn gr.md nombre de
succès en Belgique, un certain nombre de chanson-mémoires, notes c\. éludes sur les maladies conta-
nettes, qu'elle chantait avec agrément sur la scene gieuses ou ejudcmiqnes, sur la théorie des germes,
du Gymnase. sur les excitations des nerfs moteurs, insérés dans
le Moniteur des hôpitaux, le Journal de médecine
CHAUMONTEL (Louis-lYauçois), sénateur français,vélét inaire, lc-> Compta tendus de l'Académie des
né a Annecy (Haute-Savoie), le octobre 1828, se suences et autres recueils spéciaux.
ht recexoir avocat et devint maire de sa ville
natale. Révoqué sons l'administration de Jl. de lîro- CHAUVEAU (Franck-Joseph-Cliarles,)jurisconsulte
phe, api es le 24 mai 1875, il fut rétabli par et homme politique français, ancten député, séna-
)i. Buflet. Président du Conseil général de 1j liante- teur, est ne a Pans le "ler septembre 184G. Fils
Savoie, où il représentait le canton sud d'Annecy, d'un a\oué, il iit. ses études au collège Stanislas
il se déclara ouvertement, dans la session d'août et au lycée Henri IV, -usita une grande partie de
1875, pour la République modérée, et fut pot te, l'Europe et séjourna assez longtemps en Angle-
aux élections sénatoriales du 50 janvier 1870, avec terre. De retour a I'aris, il se voua à l'étude du
M. Chardon, député soi tant, sur la hbte icpubli- droit, fut reçu docteur, s'inscrivit au baneau et
caine. Il fut élu, le premier, par 220 voiv sur HS2 de\int secrétaire de la conférence des avocats.
électeurs et. siégea a gauche. Au renouvellement Secrétaire de la Société de législation comparée,
triennal du 8 juillet 1882, il ,i été réélu, avec le il se lit connaître par des travaux insérés dans
même collègue, par 328 voix sur 373 \oUnts. ses Annales ou Bulletins, et fut. porté par le part!
M Chaumontel a etc décoré de la Lésion d hon- répuhhcam, comme candidat a la députât ion, dans
neur le 12 juillet! 880, une élection partielle du mois d'août 1870, pour
L'arrondissementde Senli«. Etranger au ilcpaite-
CHAUTEMPS (Fiancois-Enule], député français, ment de l'Oise, et combattu énergiqueinent par
est ne a Yalleiry (Hnute-Savoie), le 2 mai 1850. les partis monarchiques, U futélu par 10 022 voix;
Reçu docteur en médecine en 1875, d s'établit a il se lit inscrire aux groupes de la gauche républi-
J'uiis, dans le quartier des Arts-et-ïtétiers, et se caine du Centre gauche, et fut élu secrétaire
mit bientôt en évidence par son intervention active de ce demie i1 groupe. Il vota avec la niajmiti1
d.ins les luttes politiques de sou arrondissement. et, âpres l'Acte du 11» mai 1877, fut un des 303 dé-
Candidat auKinomisie .iu\ élections municipales pnles des Gauches reunies qui refusaient un vote
du mois de mai 1884, if fut élu ju scrutin de b.illot- de conlianrc au ministère de flrofrlie. 11 fut réélu,
tage, par 1 '71* \oi\, contre 1 (i'28 données a le 14 octobre suivant, par 11 1 voiï contre
M. Murât, conseiller sinf.iul. tut
\tt>ct-Méhers,
M
t. réélu, par le 0 898 obtenues par le caudid.it officiel et bona-
même quartier des en 1887. Il partiste. 11 fut encore réélu, le 21 août 1881, par
fut \icc-piésident du <,<mseil en 1885, et pré- 1*2 22K voi\ contre 5 541 obtenues p.ir M. Pascal
sident ]>cjidatil l'ApoMtion uuneitolle de 1880. Duprat. Inscrit sur la liste républicaine modérée
Eu cette qu.diié, il ^c lit rcm.trquei par ses du dép.'ii'lcmeiit de l'Oise, aux élections du i octobre
nombreuseb .tllncutum* maïKinceos a\
di\eises 1885,
délégations françaises ou éli<ingéic& reçues a
il n'ultlmt, au premier tuur, que 20 441 voix
]JK>lel-(k>ilK
A\i\ élections législatives du 22 septembre 188U, CHAUYEAUi.viiiilplie), jiuiMiMisiiltefi.inçais, né ,i t'oi-
51. Cliituteiiipi sc pui l.i connue cauilidat radical- ticiN le 29 nui lS0->, moi t
CUit. 1-4
.'i
luuloiiso en niai 1SI>U
sur 03 218 notants et se desisia au scrutin de lui doit en outre une tiaduclion annotée des
ballottage. II se porta comme candidat aux élections Œuvres complètes de Maton, en collaboration a^ec
sénatoriales du 5 janvier 1888, obtint, au premier A. Saisset (1805, 10 \ol. in-18), et celle des Lettres
Jour de scrutin, 42ô voix sur 1103 votants et fut de Séneque à Luciltus (1805, in-18).
élu, au troisième tour, par G55 snlfrnges.
On cite de M. Franck Chameau Etude sur lord CHAVANNE (Aïevïs], ancien député français, est
Brougkam (1873, m-8), discours 'prononcé à Ton- né a Lvon, le octobre 1824. Jteçu docteur en
11
\erture de la Conférence des avocats; Etude sur médecine en 1831, il devint médecin de l'Hôtel-
la Législation électorale de V Angleterre (1874, in-8), Dieu de Lyon et fut élu conseiller général du
extrait du Bulletin de la Société de législation Rhiwic. Candidat républicain au\ eleclions senato-
comparée. 4
n.ilcs du 30 janvier 1870) il obtint, sans être élu,
9 loO \oi\. Il se porta a l'élection lrgislalne partielle du
CHAUVEL (Théophile-^areisseJ, peintre et graveur 20 septembre IN7H, dans la 5° circonscription de
français, ne a Paria, le 2 avril 4851, entra à Lyon, 1 vacante par suite du deces de M. Durand,
l'Ecole des Beau v- Arts, ou il sumt les cours de et <
fut elu par 8 730 voi\, contre 5 174 partagées
Ml. l'icot, Iïellel et d'Ahgny, et obtint en 1854 un entre
( trois autres candidats républicains. Il donna
second prix au concours pour Home, avec Lycadas ssa démission de conseiller pourrai et s'inscmit a
et Mens; mais il se consacra presque aussitôt a la Qui) nbre aux groupes de l'Union républicaine
l'étude du paysage. Il a successivement exposé et de 1 Kvlrèine Gnuclm. fut
redu, le '21 août 1881,
Souvenir du parc de Xeuilly (1855); lioids de la dans c la 4e circonscription de L5011, par II 590 voix,
Seine a Netitlly (1857); Au long ro</tcr, VorPt contre r H 385 données à un aulre candidat, répu-
de Fontainebleau (1859); Environs dAvranches blicain. t Insent sur la liste républicaine oppor-
(1864); la Montée (18G6) Environs de Fontai- tuniste t aux élections du 4 octobre 1885, il réunit,
nebleau (18fi8) Entre t.hien et loup, paysage sau premier tour de scrutin, 45 078 \oix sur
(1869) Enviions de Porl-en-Bessin (1870); Smt- 1294111 notants, et fut élu, au scrutin de ballot-
venir des environs de Montpellier ('1872) Aux tage, t le cinquième sur onze, par 86717 \oiv sur
environs de Précy (1875) Lisière d'un boas (18761. 130 1 052 votants. Il ne s'est pas représenté aux
l'armi les envois plus rcccnts de gravure de éélections gënéralfs du 22 septembre 1880, qui sui-
M- Th. Chauve], l'un des plus habiles a reproduirevirentv le rétablissement du scrutm d'arrondisse-
les paysages, on remarque la Barque et la ment.1
Charrette de foin, d'après J. Dupré Ecossais
attendant la nuit, d'après limiter (187!)); l Orage, CHAVASSIEU (Jeaii-Iïiiphste), homme politique
original, le Retour du Bal, d'après Gervex (1880); français,
i ancien sénateur, ne a Jlontbrison (Loire),
la Saulaie, d'après Corot; le Xid de l'aigle, d'après le
1 16 octobre 1814, est In fils de M Laurent Che-
Th. Rousseau (1881); le Batelier, d'après Corot, \afesieu,
ï représentant à la Concluante de 1848,
Solitude, d'après Daubigîiy (1882) deux sujets mort 1 en 1H79. Il entra lui-nirnie dans la vie poli-
anglais» d'après AV Leader (1885); le Lac, d'après tique1 en 1871 et fut élu aux élections complémen-
Corot, et Feuilles d'automne, d'après \icat (1880) So~ taires
1 du 2 juillet. 11 siégea à gauche, vola avec la
Utude, d'après Corot (1887) les Tulipes, d après Hit- j minorité
J républicaine de l'Assemblée et adopta les
chock (1888) Slillwaters, d'après Helîner (1890), etc. lois constitutionnelles. Candidat au\ élections séna-
Depuis quelques années M. Charnel s'est adonne a toriales dans la Loire, il n'obtint que 183 voi\;
l'eau-forte et surtout a la lithographie; ses envois mais Il fut élu député, le 20 feu 1er 1870, dans U
en ce génie aux Salons annuels lui out vatu
médaille en 1870, une médaille de 2e clause en 1873
une
première circonscription dn Montbrison, par 7 930
voi\, contre M. Bouchclal-Laioche, ancien députe
une 2e médaille a 1 Exposition universelle de 1878, bonapartiste. Ii sumî. la inrine ligne politique a la
une médaille d'honneur en 1881, un grand prix nouvelle Chambre, et fut un des 303 qui, après
a l'E\position universelle de 1889. 11 a été décoré l'Acte du 10 mai 1877, refusèrent uu vote de con-
de la Légion d'honneur en 1871». fiance au ministère de Broghe. Àu\ élections du
14 octobie simanl, il fut réélu par 8.177 \tn\,
CHAU vet (Jérôme-Auguste Emmanuel), professeur contre le même concurrent, devenu candidat officiel et
de philosophie français, né à Caen le 13 novembre qui ne réunit que 4850 ^oi\. Le 5 jamier 1871),
1810, fit ses études *au lycee de cette Mlle et entia il fut envoyé au Sénat pour le département de la
a l'Ecole normale en 18Ô'J. Reçu agrège de philo- Loire par 208 voix sur 300 notants. M. J.-lt. Cha-
sophie en 1845, docteur es lettres en 1855, Il vaisieu ne s'est pas représente aux élections scna-
professa la philosophie aux Ucées de Mâcon et de toriales dn5iamier 1888. Depuis le8 8 octobre!871,
Caen, puis, a partir de 1858, à la Faculte de Rennes il représentait le canton de Sloutbiison au Conseil
d'où il passa a celle de Caen en 1870. Il a ete de- general
$
de la Loire. 1) est jnoit a Montbnson,
coré de la Légion d'honneur le t> octobre 1877. le c>2 février 1801.
M. Chamet a présente a l'Académie des sciences
morales et politiques un certain nombre de mé- CHAVET (Joseph-\ictor), peintre français, né a
moires hur les Médecins philosophes de l'antiquité, ]PoiuTieux(Bouclies-du-Hhùne),le 21 miHe't 1822, fut
insères dans le recueil de cette société; plusieurs ele^e
t de Re\oil et de Uoqueplan, et se fit connaître
ont éte publiés a part Ilippocrale (1850, in-8J, de ( bonne heure, comme peintre de genre, par ses
Galien (1837, 1867, 1875). Il a commencé une ienvois aux Salons annuels. Il s'est retné a Genève
série d'études sur les Philosophes contemporains depuis <
plusieurs années. Parmi ses toiles remar-
par M. Lelul (1870, 111- 12). Uutre se=> thèses de quées nous citerons la Leçon de chant (1847);
doctorat Des Théorie» de l entendement humain Charles ( Vil et Agnès Soiel chez l'astrologue; la
dans l antiquité (1879, in-8), et Coïts JltppocratesSottie
1 du bain; le Doux tre tien faire (1848); Y an
quafis fucrif inler philosophas (111-8, même iiunee), DycK
J et sa maîtresse (18M); Jeunes Dames regar-
ou cite de lui De l Education, en treize leçons dant c un bijou (1852); Un Concert (1853); la Lune
(in-18); le Travail, étude morale (1885, m-8); t miel (1855); la Partie de dominos (1857); Bagpi-
de
li Philosophie des inr!dei ms grecs (188T>, 111-8'. On per
7
du Vi? rayai Hightandrr; la Dormeuse au musée

CHAUVIGNE (Gustave Bûcher de), homme politique CHAVASSIEU(Laurent), ancien représentant du peuple
français, ne le 12 avril 1802, raoït à Angers le ti juin tfrançais, né à Montbnson, Je 18 octobre 1787, inoit dans
18l>& Edit. 1 cette
i ville en juillet 1879. Edit. 1 5.
CHADVIN (Victor], homme de lolties français, nA à
Ar^entcrn (0iiiel,(1e 2*2 aoùt 1829, mort le dS notumbre CHAVÉE (Honor<<'Jnsenh), linguiste beige, né à Aamur,
18Wi. Etlil 5-4. le 5 juin 181S, mort a Paris, le 13 juillet 1877. Edit. 1-5
du Luxembourg) Orfèvre juif à Mostagancm (1859) CHEEVER (George) littérateur américain, né le
le liepos dam llle (180ti); la Réponse difficile 17
1 avril 1807, à llallovvell (Maine), fut élevé au
(1870); Au coin du feu (1N72); Jeunes Seigneurs de séminaire d'Andovcr, et ordonne pasteur d'une
la cour de Heun 111 (1873); le l\cpos du modèle séglise t de Salem en 1852. La nienie année. il vint
(1874); la Confidence, l Imprudent, Illusion (1875);en e Europe, où il resta deu\ ans et demi. En 1855,
les Lavandières (1877); la Lecture du feuilleton iun pamphletvigoureux sur la tempérance, la Distil-
(1878); Une, Liseuse (1879j; puis quelques poitrails lerie
1 du diacre Giles (Deacon Gdes's distdlery),
désignés seulement par des initiales. M. Chavet, atlira s l'attention sur lui; mais les trop mes per-
qui a pemt. en dehors des Salons, un tableau pour sonnalités
s qu'il contenait firent poursuivre et con-
l'église. Saint-Pierre de Chaillot, a reçu une médaille damner
t l'auteur à la prison. Depuis 1859, à l'cx-
de 3* classe en 1X53. une autre de 2» classe en 1855 ception d'une nouvelle excursion en Europe (1844),
avec rappel en 1857 et la décoration de la légion M.
<
1 C!iee\er e\erça son ministère à t >ex\ork.
d'honneur le -11 juillet 1859. On a de lui, à part des articles nombreux dans
les journaux religieux et littéraires Excursion
CHAVETTE (Eugène Vachette, connu sous l'ana- d'un pèlerin dans les Alpes (Wandermgs of a
gramme de), littérateur français, né à Paris en Pilgrim in tlie Alpes, m-12, Pievi-Vork) une
Ï827, et parent du restaurateur de ce nom, écrivit réimpression du Journal des pères prierais (l'il-
j
d abord dans le Tintamarre, le Figaro, l'Evém- ^rnn fathers), avec des commentaires historiques;
ment, et se lit remarquer, dans des sayncttes, par plusieurs ouvrages de dexotion la Main de Dieu
un talent d'observation minutieuse qui rappelait ce- en Amérique (God's hand m America, 1841); Dis-
lui d'ilcury Monnier. Il les a réunies dans le Procèsrotzrs sur le Iayage du rkrétien, de Bunyatt (the
PiiJompw et ses dit-huit audiences (18G5, in-18); Lectures on Pilgrim's progress, in-12), qui eut beau-
Restaurateurs et restaurés (1867, m-52, illustré par• coupde succès; ta Montée difficile et autres allégories
Cham); les Petites Comédie} du vice (1875, in-18i [the llill ditflculty and other allégories, 1840, in-12);
illustré), qui ont eu deux suites les Petits Di aines les
Detoins du fleuve de l'eau de la nie (the "Wiu-
i
de la vertu (1882, in-18) et les Uétises vraies dings of the River of the vvater of hfe, 1850);
(même année, in-18). Voix de la nature, s'adirssant à son wmn isson
de romans le épisode
M. Chaxette a publié en outre un certain nombre l'âme humaine (Voices of nature witb lier fosler-
du temps de la cluld, the soûl of mail, 1803); la Foi, le Doute et
Terreur et du Directoire (1875, 2 vol. in-18) Vf f mit l'Emlence (Failli, Doute, etc., 1881), etc., eulin
ISnchet (1875, 2 vol. in-18); la Cttiffarde (1874, plusieurs brochuresd'economie sociale. M George
2 "vol. 111-18); l Héritage d'un pique-assiette 1874, Ckeever est mort le octobre 1890.

5\ol. in-18); la Chambre du crime (1875, m-18);
la Chasse a tonde J187O. 2 vol. in-1x); Aimé de CHEEVER (re\erend Henry), frère du précèdent, né
son concierge ( 1878, in-18) la Ileeherche d'un pour- à Hallowell (Maine) en 1814, a longtemps voyage

Omnibus (1881, 2 \ol.


'
quoi (1878, in-18); bous marions Virginie (1879, sur mer, et a pubhé plusieurs récits maritimes qui
in-18); l'Oncle duÉlonswur de Madame (1880, in-18); ont joui d'une certaine vogue les Atthipels du
Un Notaire en fuite (1881, 2 vol. in-18) le Comte Paeifiaue (the Island world of the Pacifie, >"eiv
la Bande de la Belle \ork, in-12]; la Vie dans les îles Sandwich (Lil'e
in-18)
Allielte (1882, in-18), Réveillez Sophie' (1882, in the Sandwich islands]; la haleine et ses Chas-
2 vol. in-18); l'Oreille du cocher (1883, in-18); la seurs (Ilie Whale and lits Captors), etc. Le rév.
ConqvHc d'une cuisinière [1885. 2 loi. in-18); Si Henry Cliee^er a eciit aussi, comme son fière,
fêlais riche! (1886, 2 vol. in-18), etc. Il a aussi plusieurs volumes d'allégories religieuses,
collabore à quelques vaudevilles.
CHENAVARD (Paul-Miu-c-Joseph), peintre fran-
CHAVOIX (Henri), député français, est le neveu çais, ne a L\on, le 9 décembre 1807, Mut prendri'
de l'ancien représentant a la Constituante de 1848, û Pans les leçons de MM- ller^enL et Ingres, et
mort en 1881. Kotaire a Excideuil, Il se porta, partit ensuite pour l'Italie, où il se h\ra pendant
comme candidat républicain, à l'élection partIellei plusieurs années a 1 étude approfondie des grands
du 4 décembre 1881, en remplacement de sont maîtres. A son retour, il se lit connaître par deux
oncle, et fnt élu par 8 (Hil voix, contre 3 144i importantes toiles le Jugement de Louis Wl et
réunies par le candidat monarchiste. Il siégea sur• Mualieau répondant au marquis de Dteux-Bréxé.
les bancs de l'Dmon républicaine. Il fut réélu aux i Le^
hommes de la révolution de Février, avec
élections du 4 octobre 1885, faites au scrutm de lesquels 11 était ho, le chargèrent d exécuter cin-
liste, le premier sur buit, par 01 812 voix sur• quante grandes compositions surmontées d'une
120 1 10 votants. Aux élections du 22 septembre 1880, fn*e et de quatre mosaïques circulaires pour la
nprés le retour au scrutind'aiToiuhssement, il se portai decoralîon monumentale du Panthéon. 11 choisit
dans la 2e circonscription de Périgneux, et échoua, pour sujet 1 histoire de la civilisation depuis la
avec 0 578 voix, contre 6 754 réunies par le can-Genèse jusqu'à la Révolution française. Le Déluge,
didat conservateur, M. Meilhodon. Après l'imalida- la Mort de Zoroastre, la Guerre àe Troie, la Mm l
i
lion de ce dernier, il se représenta a l'élection du de Socrate, le Passage du lUthiron, la Poésie ita-
4 mai 1890 et fut élu par 7 257 voix, contre tiOid) henné, le Siècle de Louis XIV, et plusieurs autres
obtenues par son ancien concurrent. cartons, de onze pieds sur quinze, étaient déjà

CHAVOIX (Jean-ltiijitiste), ancien représentant du peuple CHEGABAY (Michel Limites), magistrat fiançais dijmlé,
î
français, né a Lxcideuil (Dordogne), le 26 août 180t>, né J B.iyiinM, le 18 avril 18M, niuit le S« janvier 18bi)
mort au même lieu, le 1G septenilne 18S1 Edil. 1-5. Edit 1-4
CHAZAL (Charles-Camille),peintre
If 2t> mai 182b, moit dans
Cdit. 1-S.
cette le
français, né à fans,
le 5 avril 1875
le
CHELARD flIiiipolvte-André-Jean-Daptisle), comnositem
fiançais, né .1
12 ii v ncr
l'aiis,
1881
le. f'féwier 1/K9, niuit 1 Heimai,
Edit. S
1-3
{Pieire-Kmmnmiel-Feliï), général liel^e, ancien
GHAZAL CHELIUS (Emmilicn-Joseph), clinurgien allemand, né
mini-tie, iiiià ljibes(llaules-t>yiénécs),U'l"jamici à
ISUB, Wannlimm (liade). le lti
janvier 1791, mon à IleidclbeiK,
inoil à Uios, près de l'au, le 25 jan\icr 1892 l.dit. 1-5 le 17 août 1876 Edit 1-5
CHAZALLON (Antoine-Mane-Rémi), îngënieui hydio- CHELMSrORD (Frédénc Tiiesivgeb, 1" liaion), pair d'Vn-
Kiaplie liancais, né à Oesaij.'nes fArdèrM, le 17 janvierr gleteiie, ne â Londies, le 15 juillet 179t, moit «Lins cette
1SW, moi t au mémo lieu, le '25 déceinln e 18"
Mil 1-1 ville, lu 7 oi liibre fS78. Ldit 5-5
CHAZELLES (Lénn IU.bapdj>k), homme politique irançais, CHENAVARD (Mane-Antnine), architecle fi.mcJis, né h
né le 15 niais 18W, mort à Cannes, le 6 dccemlne 1«7b. Lyon,
Ldit. 1-5
le
i mars 1787, mort dans cette Mlle, le 31 dé-
cembre tsyS Ldit K>
(cnninéb, lorsque le Panthéon fut rendu au culte première réunion, Fromentin, Uotinat. \ollon et
MM.
catholique. M. Ohenavard, ne pouvant exécuter son Luminais, s'empressèrent d'adresser a l'administra-
oeuvre, en continua l'ébauche et les cartons, et tion un refus motivé (janvier 1875). L'institution
exposa en 1853 Auguste fermant les portes du d'un concours annuel a la manufacture de Sevrés
temple de Janus, Attila arrêté devant Rome, et les pour la composition d'un vase de porcelaine et la
Commencements de la Réforme; puis à l'Exposition création d'une école de mosaïque a la même manu-
universelle fie 1853 la Mort de Caton et de Bru- facture furent mieux accuedhes du public. L'exhi-
ius, la Naissance de Jésus-Christ, la Convention bition de Lipisscnes appartenant <i 1 Etat, annexée
nationale, reproduction, sous un autre titre, du a une exposition de l'timon centrale des arts indus-
Jugement de Louis XVI, et seize cartons dont la tuels (1876), obi mt aussi beaucoup de succès; mais
plupart furent loués pour la grandeur du stvjc et les ci îtiques les plus v n es furent adressées à
la clarté de la composition. L'un de ses derniers M. de Chennevières au sujet de l'installation de la
tableaux, représentant la Fin des Iinltgmns, f:\pnse section française de peinture à FKxuosilion uni-
au Salon de 1809, a fait beaucoup de bruit; admis verselle de 1878 et des lenteurs apportées à l'ouver-
d'abord dans le salon d'honneur, il en fut retiré, ture du Salon; en même temps, la commission du
a cause du sujet peu orthodoxe, et relégué a budget signalait de graves imprévoyances dans la
l'extrémité des salles d'exposition. Il a ete depuis réparlition des fonds alloués pour l'exercice cou-
acquis par l'Etat et place au musée du Luxembourg. rant. M. de Chennevieres, qui, au cours des démê-
On cite en outre de lui Martyre de saint Polycarpe, lés suscités par son administration, avait plusieurs
la Pentecôte, la Résurrection des morts, etc. M. Che- fois offert va démission, fut admis à la retraite le
navard a obtenu une médaille de lre classe a 1 Ex- 27 mai 1878. Il a élu élu membre libre de l'Aca-
position universelle de 1855. Décore de la Légion démie des Beaux-Arts, le 22 novembre 1879, en
d'honneur en juillet 1855, il a été promu oflicier remplacement du baron Taylor. Il a été promu offi-
le 2*2 juillet 1887. Résidant a Lyon, il a etc elu cier de la Légion d honneur le li
août 1869.
correspondant de l'Académie des Beaux-Ails, le On a de hl. de (Jjcmifîvjères, qui porte, depuis
12 décembre 1885. son mariage, le nom de Chcnnevieres-l'omtcl
Recherches sur la vie et les ouvrages de quelques
CHENNEVIÊRES (Charles-Philippe, marquis sa.), peint) es provinciaux de l'antienne Fiance (1847-
administrateur francats, membre de l'Institut, né a 1862, 4 vol. m 8); Observations sur le musée de
Falaise (Calvados), le 23 juillet 1820, débuta dans Cacn et son nouveau catalogue (1851); Letties sur
les lettres par quelques volumes anonymes de l'art français (1851), a propos du Salon; Notice sur
contes et d'histo nettes. U parcourut ensuite le midi la galerie d'Apollon (1851); Essai sur l'organisa-
<ie la France, \isitant surtout les musées. Attache tion des arts en province (185'2, m-16); Portraits
des 1846 d l'administration des musées royaux, il inédits d'artistes français (1855-60, 5 hvr in-folio]
fut nommé, en janvier 1852, inspecteur des Musées les Derniers Contes de Jean de Falaise (1860, in-18),
de province, et charge des expositions aiinuelles des sous le pseudonyme de Jean de Falaise; les Aven-
artistes vivants, il organisa, en cette qualité, les tures du petit roi saint fouis devant Mellesme
fealons du Palais-Royal et des Mcnus-Plaisirs^et (4805, m-i SJ Contes de saint Sa ni in (Argentan,
l'Exposition universelle des beaux-arts en 1835. 1802-68, 3 vol m-8; nouv. édit. 1880, m-8); Contes
Membre du jury international, il reçut depuis le titre percherons (Nogent-Ie-Itotrqu 1809 in-16) les
d'inspecteur des expositions d'art et fut longtemps
conservateur du musée du Luxembourg.
Nommé, le 23 décembre 1873, directeur des
Caprices de Manette (1878, in-4, illusli é)
Dessins de math es anciens^ exposés à
Beaux-Arts en 1879 (1880, in-4, avec planches);
des
les

Beaux-Arts, en remplacement de M. Charles lîlanc, Us Dessins du Louvre [188'2-1884, 4 vol. gr. ni-4°),
bon premier acte fut de disperser le musée des co- divisés par écoles; t>ans compter une foule de
pies commencé par son prédécesseur sous l'impulsion brochures imprimées en province, relatives a des
personnelle de II. Tlners et d'en répartir les tableaux faits ou a des intérêts locaux et tirés petit nombre.
entre les musées de province. Au mois de mars 1874, 3f.de Cbenneviercs a fondé, en 1831, avec M. de
il lit adopter par il. de Fourtou, ministre de l'm- llontaiglon, les Archives de l'art français, recueil
struction publique, la proposition d'une décoration périodique de documents artistiques et de pièces
complète du Panthéon confiée au* artistes les plus inédites, continué depuis 1856 par son collabora-
divers, depuis M. Meissomer jusqu'à M. l'uvis de tour, et ensuite par la Société de l'art français. Il a
Chavannes. Ce projet, d'abord assez rapidement mi» collaboré à l'Inventaire général des richesses d'art
À exécution, provoqua de \i\es critiques; quelques de la Frame, et contribué à la publication des Mé-
îadiahons dans la liste du jury du Salon annuel en moires inédits sur la vie et les ouvrages des mnm-
excitèrent d'autres, et M. Louis Viardot, l'un des hes de V Académie royale de peinlute et de sculp-
membres mis a l'index, attribua publiquement cette fuie (1854, 2 vol.) et du Journal de Dangeau (1854-
«\clusioit à ses sentiments républicains bien connus. 1801, 19 vol. m-8).
l'eu de temps après, on dut à l'initiative de Il. de
-Chennevieres le plan d'un inventaire général des [Charles-Victor j, littérateur fran-
CHERBULIEZ
richesses d'art de la France, dont la rédaction fut çais, d'ongme suisse, membre de l'Institut, né a
.demandée :iuv écrivains spéciaux (mai 1874). Quel- fceneve, le li) juillet 1829, le fils de 11. André
es>t
ques mois plus tard, sous le ministère de M. de Cherbuliez, savant professeur de littérature grecque
Cumont, deux autres mesures, d'ordre différent, et latine a l'Université de cette ville, et descendant
échouèrent completement le projet d'une exposi- d'une famille protestante française réfugiée en
tion, à Pans, des œuvres les plus remarquables Suisse. Apres avoir fait ses étuJeb classiques dans
appartenant aux musées départementaux et l'orga- sa ville natale, il vint les compléter a Paris, puis
nisation d'une société générale des artistes français, alla suivre des cours de philosophie et d'histoire
qui entraînait un nouveau mode d'élection pour les aux Universités de Bonn et de Berlin. Au mois de
membres du jury des salons annuels. Les peintres décembre 1880, il remplit les formalitésnécessaires
désignés par les votes de leurs confrères, lors d'une pour obtenu le bénéfice de la loi de décembre 17lJ0,
CHENIER (LomWo«eph-Gabi ici »e), écmain militaire né i Clmiiollfî-Bl.inchc(Indiâ-ct-Lnirc),le 28 août 1815,
fiatiL-ai», né à Pans, le iiseptcmbie 1S00, mort <i iouy- déceinbie 1882 Ldit. 1-5
cn-Josas, le 26 iéviier 1880 Edit. t 5. mort t à Pans,, le 11
CHENU iJean-Cliailes), naUiulibte fiançais, né à Metz, CHERBULIEZ ( ViiUnne-Élisée), économiste simse, né à
le 30 août 1808, moit à l'diis, le 12 ntnemhre f#79 Genève, le 29 juillet 1797,
Edit. 1 h moi t Zuuch, le 7 mars 1869.
Edit 1-1 -SL)n flere Joel CIIIH\IILI.I~l, né ~i t.enevc en
Cdit mort –dans
CHERBONNEAD (Jacques-Auguste), orientaliste fiançais, 1806, cetteMlle,
Son cette 51 octobie
CiiRniai.it/,
Jot:l le en
«*ï Edit. 1-4.
né1870
qui permet aux descendants des protestants réfugiés lemts du sang de Marat, etc. (1865, gr. in-8), tiré
a la suite de la révocation de ledit de >anles, de seulement a cinquante exemplaires Marie- Anne-
réclamer la qualité de Français. Il a été élu Charlotte de Cordtnj d'Armont, sa vie, son temps,
bre de l'Académie française", le 8 décembre mem- 1881, ses écrits, son procès, sa mort [1865, gr. in-8, avec
en remplacement de 51." Dufaure. Décoré de la Le- portrait, autographes et 24 pi.) Chapitre médit de
gion d honneur, le 9 aoùl 1870, il a été promu offi- l'histoire du Coup a" Etat, Limoges en décembre 1 85
cier le 5 janvier 1892. J18O'J, m-18); le Romancero de l'Impératrke (1859,
M. V. Lherbuliei habitait encore Genève, comme in-32), traduit de l'espagnol. )I. Clieron de Aillters
professeur particulier, lorsqu'il se fit tout a coupa édité un ouvrage posthume du conventionnel Le
connaître par des œuvres littéraires très dislin- j Pelletier de Sainl-l'argeau, César (1805. in-18).
Suées. Apres une fauta)ne d'drdiédogie artistique,
A propos d'un cheval, causeries athéniennes (1800, CHÉBUEL (Pierre-Adolphe), historien français,
in-8; 2- édit., 18BJ, sous le litre d'Un Clteval de membre de l'Institut, né a Rouen (Seine-Inferieure)
Phidias), jl donna une série de romans, dont les le 17 janvier 1800, fut reçu à l'Ecole normale en
premiers semblèrent conçus et exécutés l'iuspi-1828, et agrégé des classes supérieures des lettres
ration do l'ancienne manieie de Georgesous Sand. Les en 1830. ^miné professeur d'histoire au collège
principaux ont été publiés avec beaucoup de succès roval de Itouen, il devint bientôt membre des Aca-
dans la Ilevue des Deux Mondes, avant de paraître démies de Houen et de Caen, et de la Société des
en volumes le Comte Kostia (1805, m-18);
Prinrc Vitale (186Î, m-18); Poule itéré, romanantiquaires
le de Aormandic. Outre un certain nombre
de dissertations et de notices remarquables insérées
lettres (1804, in 18); le Roman d'une honnête dans les mémoires de ces compagnies savantes, il
femme (180IS, m-18) le Giand Œuvre (18G7, iu-18) publia l'Histoire de Itouen sous la domination an-
Pi osper Ilandoce (18IÎ8, m-18) V Aventure de La- ulaise (lïouen, 18iO, m-8), l' Histoire de la com-
dislas Bolski (1869, in-18) la lievanc/ie de Joseph mune de Houen (îbid., 1844,et 2 vol. in-8]. Tin 1849,
hoirel (1872, m-18); Meta lloldeins (1875, in-18) il fut choisi pour succéder a M. 11. Vallon, comme
Miss Rorel (1875, m-18] le Fiancé de Mlle de Salut- iuailre de conférences
JUW(1876, in-18); Samuel lirohl et C' (1877, in- nommé inspecteur général a l'Ecole normale. Il fut
de l'instruction publique,
18); l'Idée de Jean Téteiol (1878, in-18); Amours et recteur de l'Académie de Strasbourg (23 jan-
fiagtle» {l»S0, in-18); Hoirs et Bouges (1880, in-18) vier 1886), puis de celle de Poitiers, ou il est reste
la Ferme du Choquart (1883, m-18); la Bête [1887, jusqu'en 1874. Admis a la retraite, il a ete élu membre
m-18) la Vocation du comte Ghtslain (1888, in-18) de l'Académie des sciences murales et politique^
£/»e Gageure (1890, m-18], etc. (section d'histoire), le lar mars 1884. en remplace-
M. \ictor Cheibuliez a réuni, sous le ture d'Elu- ment d'Henri Marlin. Il été promu oflicier de la
des de IMératuie et d'art (1873, m-18), ses articlesLégion d'honneur, le 14 aaoût 1803. – Il est mort a
de culique publiés principalement par le Temps, Paris, le 1™
mai 1891.
et rassemblé divers travaux d'un autre ordre dans M Cliérucl, comme professeur par une
les volumes intitulés l'Allemagnepolitique depuis érudition varice,connu une profonde connaissance des
le traité de Prague (1870, in-8), l'Espagne poli-
tique (1874, 111-18) Hommes et Choses d'Allemagne,sources, une parole claire et facile, s'est fatt, comme
écrivain, une réputation plus étendue par la publi-
croquis pohliques (1877, in-18); Hommes et Choses cation de plusieurs ouviages considérables. Outiee
du temps prêtait (1883, m 18); Pro/ils étrangers sa thèse inhlulce De l'Administration de Louis
(1889, in-18); l'Art et la Nature (1892, m-18): XIV [1661-1072], d'après les mémoires inédits
ouvrages formés par la réunion d'aiticles publies d'Olivier d'Otmesson (Rouen, 1849, in-8), il a fait
dans la Hernie des Deux Mondes,, la plupart sous le paraître Histoire de l administration monarchique
pseudonyme, de G. Valbert. Deux drames en cinq en France depuis l'avènement de Philippe Auguste
actes tires de deux de ses romans Samuel lirohl jusqu'à la mort de Louis XIV (1855, 2 col in-8)
et l'Aventure de Ladixlat HoUu. obtinrent peu de JDictionnaire historique des institutions, mœuis et el
succès, l'un à l'Odéon, l'autre au Vaudeville (]an- coutumes de la fiance (1855,forts vol. in-lli, a
vier 1870). La plupart des romans de 51. V. Clierbu- 2 col., pclit texte); Marie Stuarl et Catherine de
liez ont ete traduits en allernaiid, en anglais, en Mddicis (1856 in-8] Mémoires sur lavie publique
italien et autres langues. et privée de Fouquet, d'après ses lettres et des
pièces inédiles, etc. (1862, 2 vol. in 8) Saint-Simon
CHÉRON DE VILLIERS (Etieniio-Augui>te-Théo- considéré comme kistoùen de Louis XIV (1805,
m-
doie), journaliste et publiciste français, est lié 8) Histoire de France pendant la minorité de
a l'érigucuv, le 21 juillet 1827. D'abord professeur, Louis XIV (1879-1880. 4 vol. m-8), qui a obtenu le
il passa dans la carrière administrative et hit chef du grand prix Gobert; Histoire de Fiance sout le
cabinet des préfets de la ltauto-Vienne, do la Loire- ministère de Mazann (1883, 3 vol. in-8), également
Inférieure et de la uironde. 11 a ete rédacteur en couronné parllnMitut, etc.
chef du Coun 1er du Havre et du Coui ner de Paris. Membre du Comité de la langue, de l'hisloire et
On a de Il. Cheron de Villiers quelques publica- des arts de la France, M Cheiucl a publié dans 1,\
tions d'actualité politique Politique contemporaine, collection des Documents inédits le Journal d'Olt-
histoire de la diplomatie et des taits, des hommes viei Lefcvre d'Ormesson (1800-1802, 2 vol. in-4)
et des événements (1857, m-18, 2" edil ), volume les Lettre*, du cardinal Mazarin pendant son ini-
publié d'abord sans nom d'auteur; l'Orient qiec en msteie (1879-1884, 2 vol in-4). 11 a suiveillé l.l
1800 [1861, brocli. in-8, 2» édil., augm., 1803); le double édition des Mémoires du duc de Saint-
Roi de ùaples Plançois If et lEuiope (1801, Simon (1850-1858, 20 vol. in-8 et iu-12), publié*
hroch., in-8), anonyme, etc. puis d'intéressantes alois, pour l,i première lois, d'après le manuscrit
cuiiosllés lnsloriques le Sang de Alarat, fac-similé oi igin.il de l'auteur, et dont une réimpression a été
des uuinél-O'! 5(H'i el 078 du lournid /4»ii (tu jmip'e, f,nte avec li^ cunomirs i!e M Ad Megmer liK (1873-

CHÉRI [Uose-Mano C.izû», dite uose), afluee française, CHER0N (AmédtV-Pjul), hibho£iai>lie fiançais, nu à
né'e a Ltaiiipes, on 182i, moi te à l'dssv, le 21 septeintue Pain, li' 11 mais 1819, moitàSannois (Seiue-et-uise), le
18G1 Edil 1-5 5 mai 1881 Mit lib tJ

CBERIF pacha, homme dEtat Cf,r>[>den, né à Coitst mti- CHERPIN (i\ .), sénatt'ui français, néà St:vehn{,res(Loirp),
noiilevui» îmy moil à GiaeLz (Auti luliu), lulilaviil 1887. le 8 mai s 1813, moi Là Saint Elimine, le 12 novembre 18Si
Edit 4-5 Ldit 5
CHEREAU (Achille), médecin et éindit fiançais, n6 i CHERRIER (Clande-Joso|ili m), officier et Inslouen fran-
Bai--sur-»eme (An]»:), le 20 noiU 1817, mort S" l'ai is, on çais, ne à V'iil* halt'l (Vosges), le (i mais 178à, niuit le
janvier 1883 Edit 8 47 juillet IS72 Ldit 1-5
1877, 20 vol.), a\ec uno nouvelle Table alphabé- directeui' de l'Institution des bègue*?, a public plu-
Uqur (Mi- M Paul Guerm (1881, in-18). M. Chéruel sieurs ouvrages particulièrement consacres «l'appli-
a ausy publie les Mémoires de Mlle de Montpensier cation et a la propagation de la méthode paternelle,
et Irjuluit de ['anglais le Dictionnan des antiqui- entre autres Analyse physiologique des rlétnrnls
té1! romames et grecques d'Ant. Ilich. de la parole (1878, in-16); Prononciation française
(IKTit, in-8); ta Méthode Chervhi pour corrigei le
CHERVILLE (Gaspard-Georges, marquis de), litlé begmjcment {1881, m-8).
rnteur français, né a Chartres, le 11 décembre 1821.
(l'une ancienne famille noble de la lîeauce, débuta ch esn EAU (Ernest), littérateur et journaliste fran-
dans les lettres assez tard, comme collaborateur çais, est né a Rouen, le 9 avnl 1833. Il se consacra
d'Alcvandre Dumas pere. 11 avait ville part, ac- spécialement, dans plusieurs journaux et dans di-
tive a une longue série de romand-feuilletons pu- verses publications, a la critique d'art et au\ ques-
bliés par ce dernier, depuis 1850 {Blach, le Pire La tions relatives à l'administration des lîeau\-Arts. Il
iîuine, les Louves de Machecoul, la Maison Conibet, dut au patronage du surintendant, M. de Pueimer-
etc.), lorsqu'il publia sous son nom son premier vo- ïverke, d'être nomme rédacteur au musée du Louvre,
lume les Aventures d'un chien de chasse [1862, et, un peu plus tard, inspecteur des Beaux-Arts
ui-18). Il donnait en même temps, sous le pseudo- (juillet 1800). M. Ern2bt Chesneau a été décoré de
nyme de G. de Morton* le Dernier Crime de Jean Ja Légion d'honneur.
Ihrouc (in-18}. Il se consacra ensuite plus spécia- 1890. –
Il est mort le 20 février
lement a la littérature cynégétique, et auv ouvrages Ses principales puhlications sont les Intérêts
i-olutili) a la ne des champs et a l'éducation popu- populaires dans l'art, la vé) ite $î<r le Louvre, le
laire. Il dirigea la publication de luxe intitulée la musée de Napoléon III, etc. (1802, brochure in-8)
te a la campagne, avant de donnei en 1870, sous I Art et les ai listes modernes en Fiance cl en An-

en
le même titre, une série de lettres dans le journal gleterre (1803, in-18); le Décret du 15 novembre et
le Temps, qu'il continue depuis vingi années. 11 col- l'Académie des Beaux-Arts, etc. (18(>4, broch m-8);
outre au Journal des Chasseurs, a la la Peinture française au dix-neuvième sîè< le, études
Chasse illustrée, au Sport, etc., et fournit, des cau- sur les chefs d'écoles, David, Gros, (iéricault, De-
sui les et des nouvelles a divers journaux. camps, Meissonior, Ingres, H. I'Uiidrin et Eug,
Parmi sesvolumes publiés a part, on a remarqué Delacmn (1802, m-8; nuuv. édit. in-18) les Nations
Histoire d'un trop bon chien (1867, gr. in-8 illustre; rivales dans l'art, revue critique de 1 Exposition
nom elle édition, 1809, m-18); Pauvres liâtes et mtei nationale des Beau\rts au Champ de Mars,
l
Pauvres Ge«*/(1800 m-48); Uistob e nattn elle en en 1867 (18(18, m-18), ouvrage dédié a la princesse
nrtwn, contes, récits, etc. (187Ô, gr.m-8); la Chasse Matlnlde; la Chunhe, roman (1870, in-18); Peintres
aux souvenirs i nom elles (1875, m-18); Coules de et Statuau es romantiques (1880, [m-18); l'Educa-
tion de l'artiste (1881, m-18); la Peinture an-
chasse et de pêche (1878, in 18) Muguette, la Cage
dor, etc. (1881, \n-\8); les Bétei enrobe de ihambie I alaise (1882, m-8); Artistes anglais contemporains
(1882, m-18) la Ptaffeuse (1883. m-18) les Oiseaux (1882, in-4, avec 43 eauv-fartesj; de nombreuseno-
de chasse (1884, in-4 av. chromolithographie) le hces biographiques détachées. M. Chesneau a col-
Gibier plume (1885, m-18); h Gibier poil (1885, laboré assidûment au Gon$.ttfu(ionnel, a l'Opinion
in-18} ,• la Maison de chasse (1885 m-18); Coules nationale, et a mséré des articles dans la Revue eu-
d'un couieur des bots (1880, ni-18); les Mois aux lopénine, la Revue drs Deux Mondes, le Peuple,
ihamps, avec Pî^/ace de M. J Cldretie (1886, m-18); Paris- Journal, l'Art, la Revue de France.
An tllage, légendes et croquis rustiques (1887,
m 18); les Chiens et les Chats (1888, in-4, avec CHESNELONG (Picrrc-Charlcsl, homme politique
illustrations d'Eugène Lambert). Il a collaboré au français, sénateui, né a Ortliez (Basses-Pyrénées),
Traité encyclopédique des chasses, du 31M. Luge le 1*4 avril 1820, acquit uni; iinpoitante situation
de Uiaillou et A. Delarue. dans le commerce des porcs spécial a son départe-
ment, et devint maire d'Orfhez en I8G0. Il avait
CHER VIN aîné (Claudius), instituteur français, né fait quelques tentatives pour aborder la vie publi-
nu bourg de Tlnzj (IUiône), le 4 août 1824, lit ses que, et les journaux, ont reproduit une déclaration
éludes n l'École normale primaire ùc Lyon et en repubhcame signée de lui, a date du 8 avril 1848-
soitit muni du brevet supérieur. Il débuta dans la II entra dans la carrière politique en 1865, en se
l'arriére lie l'enseignement primaire a Albigiiy, près présentant, le 4 novembre, a une élection partielle
de >Pu\)He-siir-S*ione,mais bientôt après fut appelé dans la deuxième circonscription des Iîasses-I'yré-
>i
Lyon, ou il exerça pendant vingt aus les fonctions nées, pour le Corps législatif, comme candidat of-
d instituteur communal. H y publia un grand nombre ficiel, et prit place dans la majorité. Dévoue a l'Em-
d'ouvrages classiques, parmi lesquels on remarque pire, il se signala dans plusieurs discussions finan-
Ai itiimehtjuc complète et pratique et un Premier cières et politiques. Réélu, au même titre, en mai
Livre des soiti ds-tmtets élevés dans l'Asile et dans 1809, par 17 358voi\, contre 12 019 obtenues par
l Ecole primaire.
Depuis l'époque de ses débuts dans l'enseigne-
31. Lascaze, candidat de l'opposition, fut
nommé
rapporteur de la Commission du budget en 1870, et
ment, M. Cherwn s'est constamment occupé de la déposa un rapport qui fut très remarqué et qui
guénson du bégayement, du balbutiement, de la concluait a la îéiluiiioii du nombre des fonction-
blésité, du grasseyementet de tous les autres vices naires, aussi bien pour alléger tes charges du Trésor
de prononciation, suivant une méthode qui exclut que « pour rendre a l'arlmti: nationale des profes-
tous remèdes et opérations. En 1805 le Conseil gé- sions libres les forces détournées des voies ou ciles
néral du lUiûne, et en 1807 le Conseil municipal de pourraient èlve mieux utilisées ». 11 fut également
Ljon lui accordèrent deux subventions pour l'aider rapporteur du projet de loi relatif a de nouveaux
a poursuivieson œmre philanthropique. En 1868, suppléments de crédits rendus nécessaires par la
il vint fonder une maison a Pans. 11 obtenu des déclaration de guerre. La re\olutimi du septembre
Sociétés d'assistance des médailles d'oi et d'argent. 1870 le rejeta dans la vie pruee,
Son iil-, Arthur CiibAvn, né a Lyon en 1850, II ne fut pas élu, en fetner 1871, à l'4sseinbléo
jvçu dortesn en médecine a Paris en 1878, devenu nationale mais il y entra le 7 janvier 1872, par une
CHESEBRO (miss Caroline),ioin.incit're ainéiicaitie, n^e Adolphe, marquii de), littérateur frnnçai* n« à l\ms, lu
à Canandaisiia (ftew ïuik)en 1828, moite à l'ieioiout, le 2i scptcmbie 1771, moit en octobie IWÀ Edit. 1-3.
16féuier 1H73 Ltht 1-5 CHESNEY (Francio Raison), gênerai anglais», né à Bal-
l}\C'i (If lande) en 1789, mort à Londies, le 5Ojan>ierl87^
CHESNEL DE LA CHARBOUCLAIS (Louis-I'icne Fiamuiv- Fdit 1-3
élection partielle, après la démission de l'amiral CHEVALET (Emile), littérateur français, né a Le-
Jauréguiberrj il alla siéger a l'extrême droite, se vreux (Indre), le 1" novembre 1813, fit ses études
montra fervent légitimiste, et devint un des leaders aux collèges d'Is«oudun| et de Uourges, et entra
du parti. ]l contribua a la chute de M. Thiers, et dans l'élude d'un notaire où il écrivit son premier
repoussa toutes les mesures et projets de loi ten- roman Amrl/e ou la Grisette de province (1852,
dant a l'établissement définitif du régime républi- in-8] Il vint alors à Parib, où, après quelques efforts
cain. Il soutint particulièrement la loi sur la liberté infructueux, il dut accepter, pour vivre, une place
de l'enseignement supérieur, et se prononça pour de précepteur. Il accompagna son éle^e a Saint-
le repos du dimanche, pour le maintien du chapitre Malo, y épousa la fille du colonel commandant la
de Samt-Denis qu'il avait soutenu déjà, sous I Em- place et obtint un emploi au ministère de la guerre.
pire, contre l'opposition, en qualifiant les chanoines Ses fonctions ne l'empêchèrent pas de publier un
du chapitre de gardiens des tombeaux de « nos em- grand nombre de nouvelles, et de signer, avec
pereurs »; etc. En dehors des travaux législatifs, M. Paul Féval, les Mémoires d'une Pièce de cinq
M. CJiesnelonpfut l'un des fondateurs et le prési- francs (1854-52, 10 vol. in-8), formant plusieurs sé-
dent de l'association des comltrs catholiques pour ries de romans. M. Chevalet a également aborde le
combattre les progrès du radicalisme. Il eut aussi théâtre avec quelques vaudevilles et uue opérette
une part tres importante dans les tentatives de res- jouée aux BouiTes-Parisiens. le Violoneux, musique
tauration monarchique, et dans les négociations de II. OiFenbach. On lui dut aussi un volume de
pour la fusion des deux branches de la maison de critique lilteiaïrc, les 505, Atmuai?e de la littéra-
lïourbon, qui se firent ouvertement a la fin de 1875. ture et des auteurs contemporains par le dernier
Délégué par le fameux comité desneuf, avec 3H1. Ca- d'entre eue (1858, in-18).
zenove de Pradines et Lucien Brun, il se rendit avec Dans un autre ordre de travaux, il a f.nt paraitre
aux, au mois d'octobre, a Salzbourg ^Autriche), où un Pi écis d'htstahc moderne et contemporaine
be trouvait alors le comte de Chamboirj, et rapporta (18l>5, in-18); divers Coun» a l'usage des écoles
un programmede conditions acceptées par le pi mce. rêgiinentaires; une Histoire politique et militaire
Au moment où le rétablissement de la mouarchte de la Prusse (1807, in 18); Mil huit cent qua-
semblait une affaire conclue, une lettre du préten-
dant, insérée dans le journal l'Union, m rit donner
un démenh formel a l'assertion de M- Chcsnclnng,
concernant le drapeau. M. le comte de Chambord
déclarait formellement maintenir le drapeau blanc
et plus récemment
hlemc. du ele.
raute-hait, 7foMfat! dazzs l'leratoire (1878, m-1~),
la Question sociale, le Pio~
{1882, iu-18), cou-
ronné au concours I^aac Perdre; Vliciihere de
Crazanes (1885, m-8) Voyage en Islande, d'après
de ses aïeux (25 novembre 4873). les notes d'un officier supérieur de la marine de
M. Chesnelong n'en continua pas moins jusqu'à la l'Etat (1884, m-8). Il a terminé le Dictumnane de lé-
fin de la session de combattre, au\ premiers rangs, gislation et d'administration militaitdeV. Saus-
la République, au nom des idées royalistes et clei t- sme (1807-1878, 3 vol. grand in-8} et a rédige, sous
cales. 11 fut nommé rapporteur du budget de 4874. le pseudonyme de Théolx, le Journal de l armée
Membre dela commission des lois constitutionnelles, territoriale.
il s'efforça d'en écarter l'application. Il s'occupait Emile Chevalet, qui a pris sa retraite connue
M.
en outre activement de la fondation des univei-si- chef de bureau, a été nomme chevalier de la Légion
tés catholiques, présidait les congrès des cercles d'honneur en 1866.
catholiques d'ouvriers, etc. Au\ élections de février
1870, pour la Chambre des députés, il se porta CH eva LIER(Chai les-François), ancien député fran-
eandid.it. dans l'
arrondissement d'Orthez, et fut çais, est né en 1844. Avocat Guutances fllauclie),
il fut porté sur la liste monarchiste du département
proclamé élu par 8 284 voi\; mais a la vérification
des pouvoirs, il se trouva qu'il n'avait pas obtenu de Manche, aux élections du 4 octobre 1885, et fut
la majorité; l'un de ses deux concurrents répu- élu, le quatrième sur huit, par 57 831 voix sur
blicains, M. Vignancourt, ayant réuni le même 109 578 mutants. Aux élections générales du '2'2 sep-
nombre de 8 284 voi\, sans compter les bulletins tembre 1880, faites un scrutin d'arrondissement, il
nuls, l'élection fut invalidée le 7 avril. Il se repré- se présenta dans la 1™ circonscription de Coutanccs
senta devant ses electeurs, mars il échoua le 7 mai, et échoua, au premier tour de scrutin, avec 5 637
avec 8 803 voix, contre 8 908 obtenues par le eau- voix, contre 0761 obtenus par M. Itneus, candidat
didat républicain. Écarté momentanément de la vie républicain.
#
politique, 31. Cliesnelong entra au Sénat comme sé-
nateur mamouble, élu en remplacementde M. Wo- CHEVALIER (Louis-Edouard), marin et écrivain
lovvsM, le 24 novembre 1876, par 147 voix contre 142 fronçais, est né à Pans le G janvier 1824. Entré au
données à Mil. Renouard et André. Il reput sa service en 1844, il fut promu enseigne de vaisseau
place à l'extrême droite et vota la dissolution de la le 26 octobre 1850, lieutenant de vaisseau le 'i dé-
Chambre, demandée par le cabinet de 'lïroghe, le cembre 185i, capitaine de frégate, le 11 août 18G5,
lfi juin 1877. Il est reï>té, dans la haute Ch.nnbre, le et capitaine de vaisseau le 5 août 1875. Il a été ad-
défenseur des Idécs monarchiques et des intérêt» nus a la retraite en 1884. 11 fit la campagne de
cléricaux, et au dehors, l'un des patrons des comités Crimée et de Cochnichmc, où 11 fut chef d'étal-
des œuvres catholiques et particuiterctrient des as- major du gomerneur vice-amiral La Graudicre.Pcn-
sociations congrégcinisles enseignantes. Longtemps dant la guene frjiico-prussionnc, il commanda lo
membre du Conseil général des Kasses-l'vn'nées navire le Desaix, avec lequel Il captura plusieurs)
pour le canton d'Orthez, Il en a été vice-preWlent bâtiments de commerce allemands, et serwt ensuite
M. Chesneloiig a été promu officier de \d Légion ri.i us l'escadre du Pacifique. Otlicrer de la Légion
d'honneur le 4 août 1807. d'Iionnem le 30 décembre 1868, il a été promu
commandeur le '20 décembre 1883.
CHESTE (comte de). Voj. I'fioem. Il. Kd. Clirvaber, qui s'est *>pcci.ilemoiit consacié

CHESTERFIELD (Geoi tfe-Âiiguste Frédei i<* !>tamiope, 6* CHEVALIER {Hennr-Emile), lilt^iateui français, né h
comte deI, paird'Angleterre, né en 1805, moit le 1" juin Ch.Uillon sur-Seine {LoltMiOr},le13 septemlnc LH28,moit L
1866 J;<lit. 1-4 .i l'angle 25
aoùt 1879 Edit l-î>
CHEVALIER (Michel), économise frane.iis, st'ïi;itn.ir, ne CHEVALIER (Clmiles-Louis),ingénieur opticien français
t Linmyes, le 13 janvier 1800, mon h Muntplaisu- pie» \n\ a Pans, h» 1K awil 1804, mort dans cette \ille, le
Ludève, le 2X iinvciultie 1879 tdit. 1-5. 21 novunhie 18o'J I-dit 2.
CHEVALIER (GiiillfiniinvAti<jU!,teKlio]iim<* politique il ,in- CHEVALIER (Lonis-M.uie-Aithur),opticien fiançais, fils
çais, né à Limoges, Ie26octobie 1809, îmuL ennovcmUie du pitic&Lenl, in'- à l'^ns, le lo mars 1SÔ0, moit i l'ans,
18G8 Edit. 5-4 le 11 janvier 187i Edit 5-5.
de l'histoire dela marine, a publie la Ma-i- un lierued de documents histouques médite sur le.
à 1 étude
rine fiançante et la marine allemande pendant laa Dauphiné, comprenant deu\ séries in-8, et un
fjucne de 1870 1871 (1873. m-lS]; Histoire de laa important Ilrpe)toire des souries historiques du
marine française pendant la guerre de l indépen- i- moyen âge, bio-bibliogruphie (1877-1883, gr. ni-8,
dance américa ine (1877, in-81, précédée d'unee nom. édit. 1888).
étude sur la manne mihtanede la France depmss
le commencement du x\na siècle jusqu'à 1877; His-ï- CHEVANDIER (Antoine-Daniel;, inédeem el homme
toire de la manne française sous la première l\é-f- politique français, député, né à'Scires(Hjutes-Alpcs),
pnblirpic (1881Ï, m-8) Histoire de la marine fran-i- le 27 mai 182!â, étudiai.1)médecine et obtmt le grade
çaise sous le Consulat et l'Empire, (1886, in-8). de docteur en 1840. Etabli à Dm (Drôirie), depuis
1848, et connu pour ses opinions républicaines, il
CHEVALIER (l'abbé Casimir], archéologue fran- i- fut nommé, après le 4 septembre 1870, sous-préfet
çais, est né a Sache (Indre-et-Loire),le 7 mars 1825.}. do l>m; il donna sa démission quelques jours plus
Ordonné prêtre en 1848, et employé dans l'enset-i- tard. afin de pouvoir se présenter aux élections,
gnement des maisons relieuses et aux fonctionss pour l'Assemblée nationale. Il fut élu, le 8 féwier
du mmihtero ecclésiastique, il fut directeur dee 1871, représentant de la Drûme, le quatrième sur
l'institution Saint-Louis-de-Gon7afïi7e à Tours, prin-i- six, par 35 550 voix. Inscrit aux groupes de la
cipai du collège de Loches, curé de du erses paroisses s Gauche et de l'Union répubhcame, il rota toutes les
rurales, et prêtre habitué à Tours- Ses tra\auï mesures tendant à rétablissement et a la consohda-
b-péciaux d'archéologie lui ont \alu différentes s tion du régime républicain, et adopta les lois con-
missions officielles et l'ont fait nommer, sur la pré-i- stitutionnelles. Réélu le 20 lo\ner 1870, dans
sentation du ministère français des affaires étran- l'
arrondissement de Die, par II 055 \oi\, contre
gères, clerc national, secrétaire consislorial pour laa 31. de Courcelles. Il fit partie de la majorité de [a
i,
France auprès du Sacré Collège, en 1878. Secrétaire, nomelle Chambre, et apres l'Acte du 1b mai 1877,
puis président de la Société archéologique de Tou- fut un des uO5 députés qui refusèrent un \ote de
rauie, il est membre de l'Académie des Arcades dee confiance au cabinet de Brofrlic. Il fut réélu le
Home et cjiiuVkt secret du Pape. Il a été décoreé 14 octobre, par 10980 voit contre 5548, obtenues
de la Légion d'honneur eu ISo'o. par J|. Ulonn, candidat officiel, ancien député bona-
On remarque parmi ses publications, qui inté- partiste, Il fut réélu, le 21 août 1881, dans l'arron-
ressent, pour la plupart, l'histoire locale Etudess disseinent. de Die, par 10310 \on contre 3 565 obte-
sur la ïourame, hydrographie, géologie, agro- nues par le candidat monarchiste. Candidat dans la
nomie, fi te., en collaboration avec M. G. Chailot Drôme. au renou\ellement triennal du Sénat, du
(Tours, 1858, ni-8, a\ec dessins, cartes et tableaux}; 25 jamicr 1885, il n'obtint que 171 \oix sur 758 vo-
Debtes et néanciers de la joyne meie Catherine de? tants. Porté sur la liste républicaine unique du dé-
Médian, d'après les archives de Uhenmieeuux. (18u% parlement de lit Drôme, anv élections gonévales
in-8) Archivesi oyales de Clienonceaujc, comptes dess législati\es du 4 octobre 1885, il fut élu, le second
recettes et dépenses faites par Diane de Poitiers, sur cinq, par 45109 ^oi\, sur 73 721 votants Au\
lettres et de\is de Philibert Delorme, etc., publiéss élections générales du 22 septembre 1889, faites au
d'après les originaux, a\ec une introduction (1804, scrutin uninominal, il se représenta dans l'arron-
Ô ^o\ in-8); Diane de Potttets
au conseil du rot, di<?sement de Die et fut élu, au premier tour, par
épisode de l'histoire de Chenonceaux (1865, in-8); (107ÏI \oi\ contre 4154. données a M. de Chivré,
(jn Tour en Suisse {Tours, 1805, 2 \ol. m-18. illus- candidat conservateur. M. Chevandier a contribué
trés], sous le pseudonyme de J. Duverney Géologie » beaucoup, pendant son séjour dans la Brume, au
contemporaine (ibid., 1807, m-8, avec n'g.J; llmttme • développement de^ bibliothèques populaires. Il a
de Chenont eaux (1 808 ,m-8 ) Proui en ades p ittoresquesï pris, a i'am, la direction d'un établissement medi-
en Tovraine (1868, gr. in-8); liajtles, le Vésuve et cal où il a pratiqué le tracement des affections du
Pompé i (1871, m-8); Inventaire des archives com- pou mo par l'essence de térébenthine vaporisée.
munales d'Amljotse, 1421-1789 (1874, gr. in-8}; Outre plusieurs mémoires dans les journaux
i
Herculamnn et Pompéi, scènes de la civilisation médicaux. M- Chevandier a publié a part De la
romame (1880, in-8); Fouilles de Saint-Martin de Vérification des décès el de l'Organisation de la
Tours, recherches sur les six basiliques successives méd&me cantonale (Valence, 1802, m-8).
élevées autour du tombeau de saint Martin (1888,
gr. m-8}. CHEVILLON (Joseph), ancien député des Bouclies-
du Rhône, est né a Marseille en 1850. Reçu otlicier
CHEVALIER [l'abbé Cyr-Uysse-Joseph),crudit fran- de santé en 1874, il s'établit dans sa Mlle natale,
çais, né a Rambouillet (Seine-et-Ois.e), le 24 février• devint conseiller municipal en 1875 et conseiller
1X41, est (ils d'un médecin militaire, natif rie Romansi général pour ('un des cantons de .Marseille en 1880.
(I)rôme], qui a publié de nombreux travaux d'his- Inscrit sur la hste républicaine radicale au\ elec-
i
toire locale. Ordonné prêtre à Romans, le 50 mai lions législatives du 4 octobre 1883, il réunit, au
18(17, 51. l'abbé Chevalier, qui s'est consacré égale- premier tour de scrutin, 24 253 >oi\ sur 85 452 \o-
ment a l'histoire civile et religieuse du Dauphiné, tants, et fut élu, au scrutin de ballottage, lesmeme
a été chargé deux fois de missions littéraires en sur huit, par 54 71)5 \o«v sur U2 845 ^otaiils. Ain
Angleterre, par le ministère de l'Instruction pu- élections générales du 22 septembre 1880, faites
blique. Il a été nommis chanoine de Valence en scrutin uninominal, il se présenta comme candidat
1877- Elu correspondant de l'Académie des inscrip révisionniste boulangïste, dans la lro circonscription
lions et belles-lettres, le 50 décembre 1887, il est du V arrondissement de Paris, obtint, au premier
chevalier de la Légion d'honneur. tour, 4884 \o\\ sur 13871 votants et échoua, au
Ses principales publications sont une collectioni scrutin de ballottage, avec 5550, contre 7141 obte-
do Gai (itfntrpi timtphnww, forutnnt S ml pi*. in-X; impiparAl.Mnnj.m.cnnihdat républicain radical.

CHE VALUT (baron Juscirii-BaUhaàar-Auguste Albinpeuple, né à La-Motte-Saint-lïerayele 19 octobre 17UH,


b'Abei de), iilulologue fiançais, né à Oi pierre (Hautes- moi t à Pai is, le 20 piUlet 187i. Edit. 1-4
Alpes), la 2B janvier 1812, mort le 18 juillet 18JH Edit. CHEVANDIER DE VALDB0ME (Jean Pierre-Napoléfln-Eu-
1-2 g^ne), hojiîjne politique Jjançai^, né à Saint-Quinn
(Breurtlie), le 15 août lîilO, moit .'i Pans, le 2 décoinbie
CHEVALLIER (Jean-Baptisle-Alphonse), pharmacien fran 1878. Etiit. 5-5
çfiis, ne h Ldiijrres, le 19 juillet 1793, moil à Pans, le
Ô0novembiel879 Edit. 1-3. CHEVASSUS (Désiré)» ancu'n reiirèsentant du peuple
fiançai-», né à IViligny (Juu), le 15 juillet 1810, moit en
CHEVALLOK (des Deux-Sèvres), ancien rcpiésentant du raaii86(J Edit 1-4.
CHEVILLOTTE (Jean Charles), ancien député du province
p avec mission de lever toutes les difll-
Finistère, est né a Bre«t en 1838. Armateur dans cultés
ci administratives que pouvaient rencontrer
cette Mlle, et président du tribunal de commerce, il l'équipement,
l'< l'approvisionnement,l'ariiieinezit et
fut porté sur la liste monarchiste du département la concenlration des gardes mobiles. Apres le désas-
la
aux élections législatives du 4 octobre 1885, et fut ti de Sedan et la révolution du 4 septembre, i!
tre
elu, cinquième sur dix, par 01 440 voh sur 121 729 se réfugia à Bruxelles et rejoignit ensuite 1 impé-
si
Eugénie en Angleterre. Il rentra plus Urd
votants. Aux élections générales du 22 septembre ratrice
ri
1889, faites au scrutin d'arrondissement, il se à Paris, mais parut rester longtemps encore en
présenta dans la lre circonscnption de Brest, obtint, dehors des affaires publiques. Aux élections du
d'
au premier tour, 2 051) von sur H 522 votants, et 1 octobre 1877, qui suivirent la dissolution de la
14
relira sa candidature. «
Chambre des députés, il se porta dans la 1"* cir-
C
conscription de l'mas (Ardèche) comme candidat
ci
GHEVREAU (Henri), administrateur français, ne officiel
o et bonapartiste, et ne fut pas élu. Porté sur
le 28 avril 1823, A llelleville (Seine), est Iils du 1: liste monarchiste, au\ électrons législatives du
la
député .m Corps législatif mort en 1851. Après 4 octobre 1885. dans 1' \rdeche, il fut élu, le dernier
avoir été élevé chez son père, qm était alors maitre sur
si six, par 44057 voix sur 87 050 votants. Les
de pension a Samt-Mande. il s'occupa de travaux élections de ce département ayant élé invalidée*,
è!
littéraires et donna, en collaboration avec M. Lau- il échoua, au scrutm du H "février 1880, avec
renl-Piehat, un volume de poésies les Voyageuses 44511
4 voix sur 06080 votants. M Henii Che-
(1844, in-8). in 1848, il se présenta sans succès vreau
v; ne s'est pas représenté aux élections géné-
aux élections pour l'Assemblée constituante il lut rales
r; du 22 septembre 1889, faites au scrutin d'ar-
manquait quelques jours pour avoir l'âge d'éligibi- rondissement.
n
lité. n s'occupa ensuite activement de la candidature Piotnu, le 18 août 1855. commandeur de l'oidre
du prince Louis->apoléon a la présidence, et, des d la Légion d'honneur, dont il avait été nomme
de
le 10 janvier suivant, n'ayant pas vingt six ans, il chevalier en 1850 et officier eu 1852,
ci il a été fait
fut nommé préfet de l'Ardéche. Au 2 décembre grand
g officier le 15 août 1801.
1851, il soutint avec énergie la politique du coup
d'Etat, et son dénouement a la cause napoléonienne CHEVREAU (Théophile-Léon), administrateur,
le lit appeler au secrétariat gênerai du ministère cien
c député friuiçais, frère du précédent, ne an-a
de l'intérieur, de l'agriculture et du commerce, Samt-Maiide
S (Seiiic), le 22 octobre 1827, entra
comme directeur général du personnel. 11 se mêla dans
d l'aduiinisfration comme chef de cabinet de
alors, d'une manière active et directe, aux. évene- sson frère, préfet de l'Ardèdie en 1840. Ivomiiié
inents qui amenèrent lDnpue. En quittant la pré- successivement
s sous-pvéfet de Forcalquier, pms
fecture de 1 Vrdeclie, il fut elu membre du Conseil ddu Havre, en 1850, il devint, en 1855, préfet de
général de ce département. l'Ardèche, puis de la Sarthe, et le 10 janvier 1800,
1'

Homme conseiller dT.tat hors sections. M. Henri ddu dépaitement de l'Oise, avec le titre de con-
Chevreau fut chargé, ci) 1855, de soutenir le projet seiller
s d'Etat en service extraordinaire. Il qmlla
de budget devant le (.orps législatif; mais, a la c poste en août 1870, pour prendre celui de direc-
ce
suite de quelques difficultés de détail et de di\cr- teur
t du personnel au ministère de 1 intérieur, a
gences d'opunonavee le ministre. M. de Persigny, la têle duquel son frère venait d'ètje appelé. Il
I,
il dut quitter le ministère, et fut nomme préfet renlra
r dans la vie privée aptes le i seplembie
de première classe a fvames (1855). Le 12 sep- 1870,
1 cl se lit accorder, en 1874, une pension an-
tembre 1864, Il fut appelé a la préfecture du Hliône, nuelle
i de relraile de 5 754 francs, avec les arré-
en remplacement de M. Yaisse, et élevé à la dignité rrages de 17 000 francs environ. M. Ghevi'eau s'était
de sénateur le 15 mars 1805. déjà
c porte a une élection partielle, pour l'Assem-
Lors de la constitution du ministère Olhvier, un blée
1 nationale, dans le département de l'Oise mais,
décret du 5 (aimer 1870 le nomma préfet de la il avait échoue contre M. (Jéraid (de Blmcouit),
Seine en remplacement du baron Haussmann. Son candidat
c républicain (20 octobre 1872). Il se pré-
rapport sur le budget extraordinaire de la Aille senta
s à celles du 20 lévrier 187C, dans la deuxième
de Pans pour l'exercice 1870-1871 concluait â la circonsci
c îption de Beaux ais, et fut élu par 7 010 voix.
nécessité d'un emprunt de 250 millions et au îMembre du groupe de l'Appel du peuple, d siégea
maintien des principales taxes établies. Le Conseil àà droite, et après l'Acte du 10 mai 1877, fut un
d'Ktat, saisi du projet, le modifia en quelques des
t 158 députes qui accoi dorent leur vote de cou
points, et porta a 050 millions le chiure de l'em- fiance au mimslere de Ilroghe. Il se représenta
prunt proposé, afin de mettre le nouveau préfet aux.i élections du H octobre suivant, dans la même
en mesure de liquider sur-le-champ l'arriéré laisse cuconsri
i iplinn, comme candidat officie! et bona-
par son prédécesseur et de continuer des travaux partiste, et fut réélu par 0550 voix contre 5015
qui ne pouvaient rester en souffrance. données a sou concurrent lépublieain. Il fui réélu,
Lorsque les premières défaites de la France, le 1 21 août 1881, dans la 2" circunsciipfion de Bcau-
dans la gueire contre la ['russe forcèrent le eabi- vais, par 7 0511 voiv contre 0005 pai tagées entre detix
net Olhvier à céder la place au ministère Pahkao» candidats
( républicains. Iiibcnt sur la hsie moiiar-
(10 août), M. Henri Chevreau fut appelé a prendre clnste du dépaitcmeut de l'Oise aux éleclions du 4 oc-
le portefeuille de l'intérieur, îésigne par M. Che- tobre 1885. il fut élu, le second sur six, par 47 013
vandier de Valdrome, sans qu'ilfut pourvu à soui voix sur 93 218 volants. Aux élections générales du
remplacement comme préfet de la Semé. Le nou- 22 septembre 1889, faites au sciulin darroudisst*-
veau mmistie travailla énergiqueinent a l'organi- ment, se
présenta, dans la 2B circonscription de
salion de la garde mobile dans tout le pays, en- IJeauvais, comme candid.it bonapartiste, et échoua
couragea la création des compagnies de francs au premier tour, avec 0075 voix, contic 7007 obte-
tireurs, ordonna a Paris la formation de soixante nues par M. Delaunav, candidat lépubhcain. Hecore
nouveaux bataillons de garde nationale, et complétai de la Légion d'homieur le 7 août 1852, M. I éon
ceux qui existaient déjà dans les dépaitemenb. En Chevreau a elé piouiu oldcier le 10 août 1802, et
mémo temps, il envovait ili\ conseiller'! dTlat en
i eon'îuamlpur le 27 novembre 181Î8.
CHEVÉ (Fimle-Josoph Alaui i(.e), professeur de musique CHEVBEUL (Michel-Eugène), ctlehte Uumiste funr.iis,
dansais, ne !i ltoiuiuvnei (bmislere), en 18U0, inoll le né a Angers, le 31 août 17H6, mort a Tans, le il
.ivnl
ti', amit IStii l.ilit 1-5 Mme Emile Giievé, née .Viimic 1880 Lrtit 1-5.
I'ahi! moi te linis Culiunbe», le Î8 juin 1868 Eclit 1 l CHEZY (Guillaume te), écuvain pidygraiihe allemand,
CREVÉ (niailes-Fi.inçnis), journaliste français, né le ne à llcuMlieiR. le 21 mare 1S06, inoit à Vienne, le
l- nui 1HI3, nuit lo 6'avul l«b Edit. 1-5. 13 mais 1865. Lditl-l.
CHIAVES (Désiré), homme politique italien, ne
a concui
C1 relit ayant été annulée, il entra au Pailement
lurm, le 2 octobre 1823, fit ses etudes de droit, ene 18liO et continua à y siéger depuis sur les bancs
plaida de bonne heure et occupa une des premières dud parti hbéra1 pour le bourg dePontecroll. II devint,
d le début, l'un des membres les plus influents et
places au barreau de sa Mlle nalale. La presse po- des
litique et le journalisme humoristique l'ont compté présida
p le comité de Iransportation et des travaux
parmi leurs représentants les plus autorisés. Elu forcés. En 1804, il entra dans le cabinet Palmerston,
fI
député au parlement sarde en lffifl, il s'y fit re- comme
c lord de l'Amirauté, puis comme sous-secré-
marquer par ses discours, et soutmt énergiquement taire aux finances. Il en sortit cn 1806 pour re-
t1
prendre,
les principes libéraux et uiiitaues. Il a fart partie p en décembre 1808, le poste de premier
de toutes les législatures jusqu'en décembre IXlrâ, htard de l'Amirauté dans le cabinet Gladstone, qu'il
époque a laquelle entra, comme ministre de l'in- abandonna
a pour cause de santé, en mars 1871, apres
lenenr, dans le cabinet La Marmora-Lanza. Lalemht dis- avoir
a introduit diverses réformes dans la marine. En
solution de cette combinaison ministérielle le
18bO. 11 a été
l
janvier 1872, il devint agent général de la colonie
d ictoria et, au mois d'août de la même année,
de
a son siège de député au mois de Jum
uce-président de la Chambre.
On cite de M. I) Cluaves plusieurs ouvrages Isti.
lu'iom prepai atone ail' ufficio del gturato (184")
chancelier
e
dernier
d it
du duché de Lancastre. Enfm, dans le
cabinet Gladstone (avril 1880), il pi porte-
ffeuille de la guerre et se signala en 1882 par la
l,zudzce mal gazedecato ~X7!)) il ne studio (1881); prompte
F et énergique organisation de l'expédition
Sut Dmtti de.nl i. avion délie opère d'atte (1882). égyptienne.
e 11 sortit du pouvoir avec tout le cabinet

Il a fatt aussi jouer a\ec quelque succès des comé- libéral II en juillet 1886. Il venait d'être réélu député
dies qu'il a réunies sous ce titre Ricreazioni d'un par f, le canton sud d'Edimbourg-.
filodramviatico (187G). M. Clnlders, administrateur ou directeur de
grandes
P sociétés mdustiielles ou financières, a pu-
CHICHE (Albert), député français, né à Boideau\, blié t de nombreuses brochures sur la liberté du
le 12 septembre 1854, lit ses études au Ivcée de sa ccommerce, Mir l'administration des chemins de
Mlle natale, suivit le cours île droit a Paris et entra fer f et sur l'instruction populaire. Il a été nommé
au barreau, où il resta jusqu'en 1888. Rentré a membre de la Société rovale de Londres le 10 jan-
pré-
Bordeaux, Il se rallia au pat ti boulangiste et vier
v 1873.
»
sida le comité électoral de ce parti d.ms la Gironde.
Candidat révisionniste dans la 1™ circonscription CHILDS (George-'W îlliam). éditeur américain, est
de Bordeaux, aux élections générales du 22 sep- né le 12 mai 1829, a Baltimore. A quatorze ans, il
lembre 1880, il obtint, au premier tour de scrutin. fut place comme commis dans une bbrairte de
3574 voix, contre 1908 données a M. Acliard, Pluladelphie, et quatre ans plus tard il commença
député républicain sortant, 4675 a M. Moins, éga- les affaires pour son propre compte dans uu petit
tement député sortant et 206 reumes par un troi- bureau situé dans les bâtiments occupés par le
sième candidat. 11 fut élu au scrutin de ballottage, journal le Publie ledger. Toute son ambition était
M. Moms. de prendre part un jour a l'exploitation de celle
par 6288 voix, contre 5615 obtenues par
Un cite de M. Alb. Cluché un roman intitulé Bon feuille importante dont il devait devenir proprié-
Juan assassin. taire, et dont Il devait faire le centre des plus no-
tables opérations de la librairie américaine. Des
CHIFFLART (Mcolas-rrançois), peintre et graveur 18-59, il s'associa avec M. R -E. Peterson, et ils pu-
français lie a Saiut-Omer (Pas de-Calais), le 21 mars-s blièrent ensemble des livres d'instruction familière
1825, entra à] Ecole des Beaux-Arts, ou il oblmt au qui, «ous le nom même de Peterson {Peterson s
concours de 1851 pour nome un pn\ a\ecl*'
ô" Zino- Familiar Science), eurent un grand succès, tant eu
Ine tiouvee sut les bords de l'Aruxe, et un prix Vngleterre qu'en Amérique. Une publication d'un
eu 1851, avec Pérides au lit de 1843, mort de son fil». ordre plus élevé fut celle du loyage d'exploration
11 avait déjà exposé aux Salons de 1840 et 1847 aux régions arctiques, du docteur kanc, dont une
des portraits et des pajsages; après une longueédition de luxe, en deux volumes, se -vendit a
abstention, il reparut a celui de 1859, a\ec de re- «oivante-div mille exemplaires, et rapporta a l'au-
marquables dessins inspirés de Faust; ou lui doit leur, a raison d'un dollar par exemjilan-e, la somme
350000 francs.
encore David vainqueur (musée de Saiut-Omer), de G.-W. (.hilds, devenu
\dle conquise (1863); Uomeo et Juliette; SapJw M. le premier en nom dans
(1805); la Sut prise clPersée ayant coupé la têtel'association commerciale, publia successivement le
dr Méduse, eaux-fortes (1868); Portrait de M. Vic- llrésil du rév J.-C Fletcher, le Dectiounazre de
tor Hugo (18t»8) Paris assiéqé, des«ul (1873) Cam- légzstatzon de l3ouwrr, le Uaalzounaire des auteurs
pagne romaine: Une Auit fantastique (1874). ou Dictionnaire critique de littérature anglaise et
M. Clnfllart a gravé de nombreuses eaux-fortes,américaine de M. Austm Allibone, qui renvoie à son
dont plusieurs ont paru dans les recueils de laéditeur une partie de l'honneur que lui fait son
Société des aquafortistes et de Y Illustration nou-livre. En 1800, M. Paterson s'étant relire, M. ClukK
velle, et dessiné les bois d'une édition illustrée dess'associa avec M. Lippmcolt, puis devint, un an
Ti avaitleurs de la mer. plus tard, seul propriétaire de la hbranie du Pubhi
ledger. Parmi les publications qu'il entreprit des
CHILDERS (Hugh-Cullmg-Eardlev),administrateurr lors, on cite la Gazette htlérahe américaine,
et homme politique anglais, est ne le 25 juin 1827,VAlmanaih américain ou Almanach national, le
a Londres, lils d'un pasteur, il termina 1850, ses étudesLivie de Brownlow, l'Histoire illustrée de la (juerie
,i 1 Université de
Cambridge et partit, en chue.
pour L'éditeur construisit, en 1807, pour l'impn-
l'Australie,- il devint membre du gouvernement demerie et la librairie du Publie ledger, un édihce
la nouvelle colonie Victoria et s'occupa spécialement qui est cité comme un des plus remarquables de
îles douanes et du commerce. Envoyé en 1837, aPhiladelphie. M. Clnlds a publie, sous son propre
Londres, comme agent général de la colonie, il se nom, un volume de Souvenirs du général Graut
présenta sans succès aux élections de 1859 pour la(Sonie Recollections of G. Gr. 1885), et un volume
r liambre des communes, mais
l'élection de bonde ses Souvenirs personnels (Hecotlectioiis, 18'tO).

CHIGI (Flavui), prélat italien, né à Rome, le 5 mai 1810,i, CHILLY(CKailcs-llaneBc)Iacteuret ndmmietrateui fran-
moit à Rome, le 13 Kvriei 1885 Edil. S-S. çais, ne h Stenay (Meuse), le 2 décemhie 1807, mnit 'i
Pans, le 11 juin 1872. Mil. 1 5

CHILD (Lydia-Mai a Fiuscis. mMttwl, femme de lettiess CHIMAY (JosepU-I'lnlippe-FiançoisDE Riquet, pnnceriE
r
aiiH'HCaine, née à Medford (Ma'.sadiiiseUs), le 11 i'évnei- Csneraa. comte DE), d)p!t)jnate bet~e, né le 20 sont 1808,
iSIJ'i, moite aWayland, le 20 octoLie1880 Mit 1-5 mort à Londies, le 13 mais 1886 Edit. 1-5.
CHIPIEZ (Charles), arcliltecte et archéologueai l'occasion de (Ta position universelle de 1889 (20 oc-
français, né a £cullf-lès-L}on en 1835, suivit à Lvon tobre).
1
et a Paris les ateliers do Cliena\ard, Gonstant.-hu-
feux, \iollet-le-I)uc et Danjoy. Chargé, comme pro- CHIVOT(IIeiiriï et DURU (Alfred}, vaudevillistes
fesseur, d'un des ateliers de la nomelle école d'ar- français,
1 sont nés à Pans, le premier eu 1850, le
cliiteciure fondée par M. Emile Trélat, il fut nommé second
s en 1821*. Ils se suut fait connaître par leur
plus tard inspecteur de renseignement de dessin. tcollaboration a un grand nombre de vaudevilles,
Parmi les constructions qu'il a exécutées, on signale (comédies bouffonnes, opérettes, jouées a\ec un vif
la grande cole nationale d'enseignement primaire succès,,
s sur les scènes de genre et théâtres secon-
supérieur d'Àrmentiéres, remarquée pour l'agence- daires de Paris. M. Chhot, employé pendant trente
ment des ateliers techniques et pour l'emploi de
brique émaillée. Il a envoyé airt expositions des
la t
ans au chemm de fer de Lyon, a pris sa retraite
comme chef de bureau du secrétariat. M. Alfred
collections de plans et dessins, relatifs aux ouvrages lhiru est mort à Taris le 29 décembre 1889.
dont jl préparait la publication, et qui Un ont valu Parmi les pièces dues à leur longue collabora-
une 2° médaille au Salon de 1878 et un grand prit tion,
t nous rappcllcrons Mon nez, mes yeux, ma
a l'E\positioii universelle de 1880. H obtint en bouche, en trois actes, avec M. Siraudin [1858); la
outre, en 1887, une médaille d'archéologie de la Femme de Jephfé, vaudeville en trois actes (18591
Société des architectes français. Décoré de la Légion les Splendew s de Fil d'acier, en trois actes flSCO)
(18C1);
d'honneur en 1881, il a èté promu officier le 29 oc- ile Songe d'une nuit d'avril, en deux actes
tobre 1889. Pifferaro,
i en un acte (18Grî) les Mères terribles,
Collaborateur de la Revue générale de Varchitec- comédie
( en uu acte, jouée à l'Odéon, le premier es-
ture, de la Revue archéologique. de {'Encyclopédie sai des deux auteurs. sur une scene plus élevée
d'architecture, du Dictionnaire des antiquités grec- (1861) la Tante Honorine, comédie en trois actes,
ques et romaines, Jf. Ch. Chutiez a publié une His- second essai dans le genre sérieux, pour le mêmr

de
s
totre critique, des origines et de la formation des théâtre
t (18G5); les Orpliéonistea eu voyaqe, pièce
ordjes grecs (1876, gr. in-4, avec iip.), ouvrage fen cinq actes et dix lableauv Un Homme de bronze,
couronné par l'Insiitut; puis, avec 31. Georges IJer- ten un acte; les Médiums de Gonesse* folie en un
rot, Y Histoire de l'art dans t antiquité (1888-80, acte
i (même année) les la Tabte-
5 vol. gr. m-8. avec nombreuses planches} et, avec llonde, opera-boutïe, en trois actes, musique de
le concours de la Société des études junes, le M. Hervé (1806); Un Pharmacien auxTheîmopyles,
Temple de Jérusalem et la maison du Bois-Liban, ivaudeville en un acte (1807); le Luxe de ?na femme,
restitués d'après Ezéchiel, et le Livre des Rois (1889, vaudeville en un acte (1808); nie de Tulipatau,
m-fol. a\ec pi. et gravures).
“.
opérette en un acte, musique de J. Offenback;
l'ieur-de-thé, opéra-bouille en trois actes, musique
CHIRIS (François-Antohie-Lêon), industriel fran- de M. Lecoq (i868J; le Soldat malgré lui, opéretip
eus, ancien député, sénateur, né à Grasse (Alpes- en deux actes, musique de M. F. Barbier (même
^intimes], le 15 décembre 1850, fit ses études fui année); le Carnaval d'un tuerie blanc en troi^
collège Chaptal a Paris, pms a Ilichinmwl en Angle- actes (Palais-Hoyal, 1869) les Cent Vierges, en
terre. Grand fabricant de parfumerie,il lit un com- trois actes, au*e Clairville (1872) musique de
mercc considérable d'evpoi talion et obtint pour ses 51. Lecoq, la IHanchi&seune de Berij-op-Zoom^ en
produits une médaille d'or a Exposition uni ver- Irols acles, musique de M. Yasscur (1875), le Pom-
selle de 1807. Absolument étranger a la politique pon, musique de M. Lecoq (187b1); Madame Fa-
jusqu'aux èlecfions partielles qm eurent heu le vart, en trois actes, musique de J. Offenbaeh (1879),
18 octobre 1874 pour l'Assemblée nationale dans qui obtint à Pans près de deux cents représenta-
les Alpes-Maritimes, il se présenta, avec M. Meile- tions; t les Braconniers, en trois actes, musique du
cin, comme « candidat, français », en opposition au même (même année) la Fille du tnmbou?--major,
parti séparatiste et se déclara hautement pour la en trots actes, musique du mémo (1880); le Siège
république. Il fut élu par 17 897 "voix et prit place de Gienade, vaudeville en quatre actes (1880); la
au centre gauche, avec lequel il "iota et adopta Mère des compagnons, opéra-comique en trois actes,
l'ensemble des lois constitutionnelles. Aux. élections musique de Il. Hervé (1881); la Mascotte, opera-comi-
du 20 fevrier 1870 il fut. ehi député pour l'a mm queen ( (rois actes, musique d'Audran (1881); Borate,
(librement de Grasse par 11725 voiv, sans concur- opéra t comique, en trois actes, musique de Franz de
rent, et surut dans la nom elle Chambre la même Suppéj 1882); GUlctledeNarbomie. en trois actes, mu-
ligne politique; après l'Acte du 16 mai 1877, il fut sique d'Audran (1882); le Truc d'Arthur, comédie
un des 505 deputes des gauches réunies qui relu- en trois actes (1882); la Picarde, ouéra-comique
surent un vote de confiance au ministère de en trois actes, musique d'Audran {1883); la Prin-
Broglie. H fut réélu, le 14 octobre suivant, par cesse de Ganane, et l'Oiseau bleu,(même
152IH voix, contre ]U. Jîigal, banquier, candidat en trois actes, musique de Lecoq
opéras-comiques
année) la
officiel et bonapartiste, qui n'en obtint que 2 971..Dormeuse éveillée, opéra-corn ique en trois actes, et
Iteélu, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de le G, and Moqol, en quatre actes, musique d'Audran
(iia&se, par 10778 "voit sur 14114 volants, il se (1884) Pervenche, opéra-comique en trois actes,
prévenu a l'élection sénatoriale partielle du 8 jan- musique du même (188.rj) les Noces d'un réserviste
\ier 1882, dans les Alpes-Mai it mies, en remplace- vaudeville en quatre actes (même année); la Cujule
ment de M, J. G armer, decerlé, et fut élu par et la Fourmi, pièce féerie, en dit tableau*, avec
200 voi\ sur 20!) votants. Il a été réélu sénateur,
îonouvelloiiienttnennal du 25 jamier 1885, le pre-
au musique d'Audran (1880), etc.
M. Alfred Duru a collabore eu outre à dîvor^s
mier sur deu\, par HG7 voix: <mr 500 inscrits votauts. pièces de M. Eug. Labiche Doit-on le dire? (1875);
81. Chuis représente le canton de Saint- Auban au Madame est trop belle (1874); les Samedis de
conseil général des Alpes-Mai itimes. Madame (1875). comédies en trois actes. lt a fait
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en représenter seul l'Homme du lupin blanc, comé-
août 18Ui) pour les progrès uidu^lriels qu'il avait die-vaudeville en trois actes (1873); la Boîte tt
réalisés, il a, au même tilie, été promu officier Tofo, fWluMnimVMlle (1870). M. Clmot a également

CHISEUIL (Hyacinthe Mahdlanc iïk), ancien député fran- CHLAP0WSKI(Dôsii é), p^n^ral polonais, n6 dans l« grund-
çais, né le 19 octobre 17%, moit à Paray-le-Momal, le diwlie dû l'osen, le 25 mai 1788. moit à Turwia, le
10 aviiI 1870. Etlit 5-i. 27 mais 1879 Kilit 1-5
CHISHOLM {Caiolme Jones, inMress), clamf philanthrope CHMEL (J<v»eph), histouen allemand, né à Ollmutz, le
anglaise, nt-e à \\oo!ton(lWith<uimlon}, eu 1810, moi tele 18 rnaii» 1798, moit à Vienne, le 25 novembre 1858 Edit.
2j mais 1877 IMil. 1-5. 1-4.
ait jouer sous son seul nom les Locataires de t fut un des ÔG3 députés des gauches reunies qui
il
M. Blondcau, pièce en cmq étages (l'alais-Royal, refusèrent
r un vote de confiance au ministère de Bro-
juin 1879) et la Villa Blancmignon, comédie en gfie.
¡ Il se représenta aux élections du 14 octobre
trois actes (même année). suivant. adressa à ses électeurs une lettre condam-
nant
1 sé\èrement les agissements du ministère, et
CHODZKO (Alexandre), orientaliste et philologue ffut réélu par 9 585 \oix contre 5 567 obtenues par
polonais, né à Hrzyvuczka, le 18 août 1806, se livra le candidat officiel. A l'ouverture de la Chambre, il
de bonne heure à l'etude des langues orientales et f délégué par une réunion générale des gauches
fut
fut attaché comme interprète a l'ambassade russe comme
c membre du comité des dix-huit chargé de
a Téhéran. Il devint consul dans cette ville en 1839 diriger
c la résistance de la majorité républicaine
et quitta le service l'année suivante pour se rendreaux a entreprises extra-parlementaires du cabinet
en Angleterre il fut bientôt appelé à Paris, par le présidé
1 par M. de Rocbebouet. Il fut nommé sous-
gouvernement persan, pour prendre la direction de secrétaire
< d'Etat au ministère des affaires étran-
l'école persane établie dans cette ville. En 1857, il geres
l le 28 septembre 1880.
fut nommé professeur suppléant de langues et litté- Aux élections du 21 août 1881, le comte de Choi-
ratures slaves au Collège de France. Il a été admis seul-I'rashn fut élu, dans l'arrondissement de Corte,
à la retraite le 51 octobre 1883. Chevalier dela Lé- par1
GG34 voi\ contre 4145 données a un autre can-
gion d'honneur depuis le 13 août 1861, il était dé- didat
( répuhlicain, et réélu dans celui de Melun
coré de l'ordre du Lion et du Soleil de lre classe.- par1
9ô8 voit contre 1787 obtenues par un candi-
Il est mort à Juvisy, le 20 décembre 1801. dat monarchiste. Il opta pour l'arrondissementde
On a de M- Al Chodzko Grammaire persane Melun. Lors de la retraite du cabinet J. Ferry, le
(1852, in-8 nouv. édit. 1883) Etudes philologiques 10 novembre, il donna sa démission de sous-secré-
sur la langue huide (1877, in-8) Spécimens of taire d'Etat. Inscrit sur la liste républicaine oppor-
the pnpular poettynfPetsia (Londres, 1842, in-8) tuniste
t de Seine-et-Marne, aux élections du 4 oc-
le Kkora Can et son héros populaire (1852} le De- tobre
t 1885, apres le retour au scrutin départemen-
câti (1852) Légendes slaves, moyen âge, 1169-1230 tal, il échoua, ainsi que les autres candidats de sa
jJ858,in-8) Contes des paysans et des pâtres slaves liste, et n'obtint que 18111 voix sur 72 644 votants.
(1864, m-18} Grammaire paléoslave, suivie de textes Auxt élections législatives générales du 22 septem-
paléoslaves (1801), in-8) Théâtre persan, choix de bre 1889, faites de nouveau au scrutin uninominal,
drames traduits pour la première fois (1878, in-18) il s'abstint de se porter candidat an premier tour,
les Chants historiques de l'Ukraine et les chansons dans l'arrondissement de Corte, mais les candidat",
des Latyches (1830, in-8). de ce premler scrutin qui ne donna pas de résul-
tat, s'étant tous retirés, il se présenta pour le
CHOISEUL PRASLIN (le comte Eugéne-Antoine- second tour et fut élu par 6 700 voix contre 4414
Horace de), homme politique français, député, né le données à M. Farinole, également républicain. Dans
23 février 1857, entra dans la marine a l'âge de t'intervalle des deux dernières législatures, il avait
seize ans, puis s'engagea, l'année suivante, pour la été chargé, en décembre 1887, d'une mission bota-
guerre de Crimée. Il était porte-fanion du général nique à Ce}lan et aux Etats-Unis. M. le comte de
Espinasse, tué à Magenta. Apres douze années de Choiseul-Prashn, décoré de la médaille militaire, a
service, parvenu au grade de sous-lieutenant, il été nommé chevalier de la Légion d'honneur.
donna sa démission et rentra dans la vie mile.
.Membre du conseil général de Seine-et-Uarnepour CHOIS V (François-Auguste), ingénieur français,
le canton de Melun, depuis 1807, et maire de la est ne a Yitry-le-François le 7 février 1841. Lntré
commune de Maincy, il se présenta, comme candi- à l'Ecole polytechnique en 1861, il passa à celle
dat de l'opposition, aux élections générales de 1869 des ponts-et-chaussées en 1863, devint ingénieur
dans la lttJ circonsciiption de son département. Il ordinaire de lr' classe en 1887 et ingénieur en chef
échoua au premier* tour de scrutin, qui ne lui donna de 1" classe en 1880. 11 fut chargé par le gouver-
que 8 0*29 voix, contre 12 686 obtenues par le: can- nement de plusieurs missions scientifiques, en
didat officiel, le baron de lîeauverger, et passa au Italie, en Asie Mineure et dans le Sahara. Profes-
second tour, avec 17 020 voix, sur 51150 votants. seur adjoint d'architecture à l'Ecole des ponts-et-
Il siégea au centre droit, vota avec 1 opposition, se chaussees et répetiteur a l'Ecole polytechnique, il a
prononça contre le plébiscite et. appuya les piotes- elé décoré de la Légion d'honneur.
tations de 31. Thiers contre la déclaration de la M. Choisy a publié l'Art de bâtir chez les Ro-
guerre. Après le 4 septembre, M. de Choiseul resta mains (1875, m-4, avec pi.) l'Asie Mineure et les
a Pans et commanda le 94' bataillon de la garde Turcs en 1875 (1877, in-8), souvenirs de voyage;
nationale. Il fut élu représentant de Seine-et-Marne, le Sahara (1881, in-8), souvenirs d'une mission a
à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, par 36298 Goléali l'Art de bâtir chez les Byzantins (1883,
voix, le premier sur sept. in-folio, avec planches et figures; Etudes épigra
Nomme, le 29 mars, ministre plénipotentiaire en phiques sur l'architecture grecque (1884, 4 parties
Italie, il n'occupa ce poste que jusqu'au 20 novembre in-4, avec planches]. £
de la même année. Rallie franchement à la Répu- cHOdecKt
blique, il prit place au centre gauche soutint le gou- (Charles-Edmond), Voy. CHAnLEs-ED-
vernement de M. Thiers et défendit sa personne MOM).
contre les continuelles attaques des membres de
la majorité de l'Assemblée. Il adopta les lois con- CHOLLET (A.-F.), député français, est né le 20 no-
stitutionnelles. Réélu députe le 20 fè\rier 1876 vembre 1850. Propriétaire viticulteur à Samt-Tho-
dans l'arrondissement de Melun, par 8774 voix, mas-la-Garde, maire de cette commnne et conseiller
contre 2900 données au candidat radical, ÎI. de général de la Loire pour le canton de Saint-Jean-
Choiseul suiut la môme ligne politique a la nouvelle de-Soleymieux, il entra à la Chambre des députés le
Chambre et devint un des membres les plus actifs 26 février 1888, à la suite d'une élection partielle
et les plus înlluents du centre gauche et de la dans la Loire, faite au scrutin de liste; il obtint
majorité républicaine. Après l'acte du 16 mai 1877, 38 756 voix. Aux élections générales du 22 septembre
CH0ATE (Rufus), avocat améncain, 116 torien polonais, cousm du précédent, né à Obozek, lu
à Ipswich (Massa-
chusetts), le 1" octobre 1790, moit à Halifax, le 13 juil- 6 novembre 1800, mort à Poitiers, le 12 mars 1871.
let 1859. Edit 1-4. Edit 1-5
CHODZKO (Ignace), littérateur polonais, né en 179S, mort CH0LAT (François-Joseph Eugène), ancien représentant
à Wilno, le 1- août 1865. Edit. l-±. du peuple français, né à la Tour-du-Pin (Isère), le 4 no-
CH0DZK0-B0REYK0(Jacques- Léonard), littérateur et his- vembre1806, mort le 13 février 1861. Edit. 1-5.
1889, faites au scrutin uninominal, Chollet se travaux el au Conseil d'amirauté; le 15 juin 1849,
M.
porta candidat dans la 2a circonscription de Mont- il entra dans ce dernier conseil comme membre
bnson et fut élu, au premier tour de scrutin, par adjoint le 29 janvier 1850, Il fut nommé membre
9151 voix, contre 7 085 obtenus par M. Du Cheva- titulaire du Conseil des travaux, comme capitaine de
lard, aucun préfet, candidat monarchiste. vaisseau; il y fut rappelé le 29 juin 1853. Il fut aussi
nommé membre du Conseil des prises le 25 janvier
CHOLLET (Jean-Baptiste-JIarie),chanteur français 1850. Il a été grand-officier de la Légion
né a Paris, le '20 mai 1798, et fils d'un choriste' de d'honneur le 14promu
août 18(10. et grand croix le 5 mai
I Opéra, commença, en 1800, au Conservatoire, des 1871. Il
a cte admis dans le cadre de réserve.
études solfège et de violon, qui furent inter-
cie
rompues pendant quelques années, puis reprises CHOVET (Alphonse-Désiré), sénateur français.
avec beaucoup d'ardeur. Il obtint unpm de solfège Maire de Comptegne et conseiller général de l'Oise
en 1814; mais l'année suivante, le Conservatoire pour le canton de Compiègno, Il fut porté sur la
ayant été fermé parsuitedes événements politiques, liste républicaine modérée, aux élections sénato-
il entra parmi tes choristes de l'Opéra. Sa voix était riales janvier 1888, réunit, au premier tour
du 2
alors celle d'un baryton. Ilchanta aux Italiens, puis de scrutin, 390 voia sur 1103 votants et fut elu, au
au théâtre l'eydeau, de 1816 a 1818, et s'engagea troisième lour, par 51 7 voix. M. Chovet a etc décoré
ensuite dans une troupe de comédiens de province de la Legion d'honneur en 1880.
pour jouer les rôles de Martin. Il fut applaudi dans
plusieurs villes, au Havre, entre autres, sous le CHRIST (.Guillaume), plnlologue allemand, né a
nom de Dôme-Chollet. Geisenhcim, le août 1831, lit ses études au gym-
2
A la suite de brillants succès à Bruxelles, il ob- nase de Viesbaden, suivit les cours de philologie
tint, en 1830, un engagement avantageux a l'Opera- aux umversités de Munich et de Bcihn, de 1850 à
Comique, et fut admis comme sociétaire en 1827. 1855, et devint professeur au gymnase Maximihen de
Il chanta des lors les rôles de ténor; Herald écrivit Munich. Appelé, en 1860, a la chaire de philologie
pour lui Marie, et plus tard Zampa, ou il a laissé classique de l'Université de cette ville, .M. Christ fut
des souvenirs ineffaçables. Il obtint aussi un grand en outre président du séminaire philologique,
succès dans la Fiancée et Fra Dtavolo d'Auber. conservateur du musée royal des antiquités et
Le Postillon de Lonjumeau d'Adam fut un de ses membre perpétuel du Conseil supérieur de l'instruc-
triomphes. tion publique. En 1876, il a éte décoré de l'ordre
Devenu libre par la dissolut ion de la societé de de la Couronne de Bavière, qui donne droit à la
l'Opera-Comique et la raine de l'administration qui noblesse personnelle.
lui succéda, M. Chollet alla jouer dans les grandes On a de lui Principes de la prononciation
villes de province. En 1852, il debuta au grand grecque (Grundzùge der grtech. I.autlehre, Leip-
théâtre de Bruxelles, où il resta deux années. Après zig, 1859); Ânthologiii qrxca uirmmum chrisha-
un engagement d'une année au théâtre de la Haye, tiorum (Ibid., 1871); Métrique des Grecs et des
il rentra a l'Opera-Couuquc (1835), et fut encore Romains (Motrik der Gr. und Hœmer; Ibid.,
accueilli avec faveur dans l'Eclatr, le Chalet, le 2e édit., 1879); des éditions critiques, pour la
Brasseur île Prcslan. En 1840, il quitta le théâ- Ihblmtlwca Teubiwriana, des Œuvres de Pmdare
tre. Il essaya plus tard, de reparaître dans le (1869) et de la Poétique d'Aristote (1878) dans
Postillon de Lonjumcau, au Théâtre-Lyrique (1854), la grande édition des (Euvres de Cicéron de Halm,
et revint une dermere foi-, a la scène en 1872. Vio- il a revu les livres De Divinatione et De Fato. Il a
lumste habile et composteur distingué, M. Chollet donné un certain nombre de mémoires aux re-
a publié, a Taris et a Hruu'lles, des romances et cueils de l'Académie des sciences de Munich.
des nocturnes, dont plusieurs ont eu du succès. – #
Il est mort à Aemnurs, le 10 janvier 1892. CHRISTIAN IX ou Chrétien- IX, roi de Danemark,
et, selon les annuaires officiels, rot des Wendes et
CHOPART (Lnuis->arcisse), marin français, né le des Goths, duc de Schlesvvig-Ilolstein, Storemarie,
6 mai 1806, entra au service en 1825. Xômmé suc- Ditemarchie, Lauenbourg et Oldenbourg, est né le
cessivement élève le 1er novembre 1827, enseigne 8 avril 1818. Fils du dite Krédcnc-GiuUaume-Paul-
le 18 février 1830, lieutenant le G janvier 1834, ca- Léopold de Schleswig-Ilolstein-Sonderbourg-Glucks-
pitaine de frégate le 1er novembre 1845, capitaine bourg, mort le 17 février 1831, d monta sur le
de vaisseau le 18 décembre 1848, contre-amiral le trône de Danemark le 15 novembre 1863, en vertu
9 août 1R5R, il a été promu vice amiral le 27 janvier du traité de Londres du 8 mai 1852 et de la loi de
1864. Le 18 octobre 1853, il fut nommé comman- succession danoise du 31 juillet 1853, a la mort de
dant de rUranie, frégate-ecole des canonniers-ma- Cliarles-Chrélien-Frédéric \II.
rms, le 24 février 1855 commandant du vaisseau Les circonstances étaient difficiles. Toutes les
le Suffrcn, le 19 janvier 1858 chef d'etat-major de puissances allemandes attendaient, d'un commun
l'escadre d'évolution, le 1" octobre 18(31 préfet ma- accord, la mort de Frédéric VII pour enlever au
ritime a Lorient et enfin à Toulon. Danemark les parties plus ou moins allemandes
Dans l'intervalle de ces divers commandements, des duchés de Holsteiu et de Schlesvvig, tout en res-
l'amiral Chopart siégea plusieurs fois an Conseil des tant très divisées sur les voies et moyens d'exècu-

CUOLER (Adolphe-Joseph), auteur dramatique français, du peuple fiançais, né à Douai, le 15 septembre 1806,
né à ['ans, le lî
août 1824, inoit dans cette ville, le inoit dans cette ville, en novembre 1873. Edit 1 5.
19 janvier 1889. Edit 1-3.
CH0TEK (Fiançoiv-XaMer), compositeur autiichien, né
CHOLMONDELEY(Ueoi ge-Homcc Ciiomiomiflev, 2" marquis à Licbisch (Moravie), le 22 ocloluelSOO Edit 1-5
»e). pair d Angleterre, né à Pans, en 17!)2, inoit le le mai
1870. Edit 1-4 CHOULANT (Louis), médecin allemand, né Dresde, le
12 novombie l?91,iiioadans cette ville le 18 juillet 1861.
CH0MEL (Au^iiste-Krançois), médecin fianrais, né le Edd 14
13 avril 1788, moi! à Paris, le 9 avnl 1868 Edit. 1-9. CH0UHARA (l'ierrc-Manc-Tliéodore),éenvain militaire
CH0NSKÏ (Henri i>e), économiste polonais, né Krzemie-
fiançais, né à ISonancouit (Eure) en 1787, mot à l'ans,
à
nietï en 1801, mort a Paris, le 1" juin 1881. Edit 1-5 le 5 lévrier 1870 Edit. 1-1.
CHOÏÏQOET (Adolphe-Gustave), littérateur français, né
CHOPIN (Jean Mai îe), littéiateur fianças, né à Sainl-
i'iHersljourg, en 1796, mort à Samt-J'éteisbouiB,le 17 août au ll.ivie, le 16 avril 1819, mort le 31 janvier 188ti. Edit. 5.
1870. Edit. 1-1. CHRISTIAN-AUGUSTE(Chi istian-Frédéric-tliai les-Augus-
te, dit pnnce), né à Copenhague, le lit juillet 1798, inoit
CHOQUE (Emmanuel-Louis-Joseph), ancien représentant e 11 mars 186a. Edit. 1-1.
tion, et surtout sur le sort qui serait fait aux popu- la Chambre une opposition soutenue, dans les
lations détachées du royaume danois. l"n premier diverses
( élections, par la majorité du pays. Tout
émoi do troupes fédérales, composé d'un détache- devenait.
t prétexte pour combattre les projets pré-
meut kde Hanoviiens et de Prussiens, envahit les sentés
î par le gouvernement, paihcuhèrement ceu\
duchés, au nom de 1j Die te gci'iii fini que; m fus bien- relatifs
i a la défense nationale les crédits demandés
tat 1 Autriche et la Prusse se substituèrent à l'action pour fortifier Copenhague par leire et par mer,
de cette dernière et écrasaient les prounces ci-de- protéger
1 les cotes, augmenter la flotte de guerre, etc
vant danoises do forces supérieures. L'année 1864 étaient invariablement repousses, et, devant l;i per-
ne fut signalée, pour les Danois, que par
désastres. Des le 1er février, les troupes austro-
des sistance du ministère à les reproduire, la majorité
du l'olkething en arrivait a refuser périodiquement
prussiennes franchirent 1 Eider et poussèrent l'armée la discussion et le. vote du budget. Le roi, d'accord
devant elles, s emparant des places fortes et des avec son ministre, refusait de tenu'compte des
Mlles. A la fin du mois, les Prussiens, vainqueurs votes de défiance émis contre cohn-c.i, prenait Je
dans plusieurs combats devant Duppel, occupaient parti de dissoudre le Folkething et de promulguer
tout le Jullaud. Plusieurs bombardements les ren- par décret un budget provisoire, en vertu dune
datent maîtres des places fuites, notamment, le prérogative que lui donne la constitution. Mais de
27 avril, de celle de FrJderici;i. Au milieu de ces nouvelles élections renvoyant la même majorité, la
défaites, le nouveau roi de Danemark avait a faire situation restait la même et la lutte îeconuncnçait
face à des crises ministérielles, auxquelles donnait pour en revenu1 au môme résultat. Toute l'histoire
heu la discussion des conditions de la paiv. Les pré- intérieure du Danemark n'a été, surtout depuis 1881,
liminaires en furent signes le Ie* aoùt le Dane- qu'une suite de dissolutions de la Chambre popu-
mark cédait le llolstein, le Sclileswig et le Lauen- laire et d'élections défavorables au ministère sou-
bourg a la Prusse et a l'Autriche, entre lesquelles tenu par le roi. Nous laissons de e&té les détaiU
cette proie a partager devait faire naître de si des incidents qui marquent l'exaspération produite
violents conflits. par cette lutte interminable d'une pmt, l'attentat
Le roi Christian IX, abandonné des puissances du 21 octobre 1885 contre M. Estrup, suni de
européennes qui avaient sanctionné ses droits, ne manifestations de sympathie sans influence sur le^
put profiter des divisions de ses ennemis; la bataille événements; d'autre part, les poursuites judiciaires
de Sadowa le laissait en présence d'une politique contre les chefs de 1 opposition, dans l'exercice de
de plus en plus avide et toute-puissante. Le Dane- leur mandat, la condamnation et l'emprisonnement
maik n'avait dès lors qu'à éviter avec l'Allemagne, du président et du \ice-president de la Chambre, et
personnifiée pour le moment dans la Prusse, tout l'obstination de la majorité a remettre a sa tète
sujet de conflit c'est ce que le roi Christian eut
sagesse de faire. Opposant la modération a l'ambi-
la ceux de ses membres frappés par le pomoir.
Dans I île d'Islande, a laquelle le roi de Dane-
tioii, il se concilia de plus en plus les sympathies mark a donné la constitution particulière du
de l'Europe il chercha surtout a se rapprocher de 1er août 1874, le gouvernement de Christian IX a été
la France. A l'intérieur, il faisait \oter, par les signalé, pendant les dix dernières années, par quel-
deux Chambres, le Landbtmng et le Tolketing, une ques mesure** dignes de remarque conformément au
constitution nouvelle, au mois d'août 1806, et il vote unanime des Chambres, il a ratifié, entre
ouviait en personne, le 12 novembre, le premier autres innovations, la loi par laquelle l'Alting, ou
lligsdag élu d'après la nouvelle loi électorale. Tout sénat islandais, accordait aux femmes islandaises
en cedant aux menaces du moment, il prenait des le droit d'élection nom* le Conseil municipal et pour
mesures pour reconstituer les forces militaires le Conseil presbytérien. Mais le même sénat ayant
danoises. La loi du fi juillet, qui réorganisa l'armée. adopté, en novembre 1885, une résolution lemlant
y lit entrer tous les citoyens, sans admettre de libé- à l'établissement du sel f-govern ment dans lile, le
ration m de remplacement. L'armement fut mis au roi de Danemark coupa court a ce projet en dé-
niveau des progrès modernes, le fusil a aiguille crétant la dissolution de celle chambre et en dé-
Remington adopté; l'effectif de la Hotte fut aug- clarant, par une proclamation royale, que, si le
mente et le matériel transformé. Pour se procurer nouvel Alling adoptait des résolutions analogues
des ressources, le roi vendit aux Etats-Unis les îles visant l'autonomie, le roi refuserait de les sanction-
de Saint-Thomas, Saint-Jeau et S.nnte-Croi\, dans ner, comme contraires à la constitution. Le sénat
les Antilles, au grand déplaisir de la rrance et de islandais, réélu en janvier 1886, n'en renouvelait
l'Angleteire [2 novembre 1867]. II négocia égale- pas moins au mois d'août suivant, ses propositions
ment la cession à la même puissance des colonies en faveur de l'indépendancenationale.
danoises des Indes orientales (mars 18GUJ. A l'inté- Pour les relations extérieures du Danemark, sous
rieur comme au dehors, le commerce fut encouragé; Christian 1\, il n'y a guère à rappeler que l'union
quelques chemins de fer furent créés; les uistitu- de plus en plus intime de la cour danoise avec la
tions de crédit se développèrent. I.fi gmiveniejiient cour de Russie; union marquée par les visites et
danois semblait avoir pour but de donner a sa re- les séjours prolongés du ciav avec sa famille auprès
vendication constante des populations qui lui avaient de son roval beau-père, pendant les saisons d'au-
été enlevées par la violence, l'appui moral de la tomne. En 1886, le troisième fils du roi, le prince
liberté et de la prospérité nationales. Le mariage du Valdemar, ni' j Bernsturff le 27 octobre 1858, offi-
prince royal, célébré le 29 juillet 1X08, avec la cier dans la marine danoise, fut élci au trône de la
princesse Louise de Suéde, iille unique du roi Bulgarie par un vote de la Sobranié et appelé par
Charles XV, fut regardé comme un gage d'union une adresse pressante; il décima cet honneur.
entre les pays scandinaves. Pour la famille du roi Christian J\ et ses diverses
Malheureusement, dans les quinze dernières alliances avec les autres familles régnantes, voy.
années, une suite de conflits ininterrompus entre le Di'SbMARh.
gouvernement et la Chambre des députés ou Folke-
tmg, venait paralyser toute administration intérieure CHRISTOPHE (Ernest), statuaire français né en
et soulevait dans le pays une agitation qui n'a fait janvier 1827 a Loches (Indre-et-Loire), est ïils d'un
que s'accroître. L'avènement au ministère de avocat de cette ville. Ènlré dans l'ateher de lïude
M. Estrup (11 juin 1875), investi de toute la con- en 18iC, il travailla avec lui a la statue couchée de
fiance du roi, avait rencontré dans la majorité de Godefroy Cavaignac placée sur son tombeau au

CHRISTISOTf(sir Robert), médecin écossais, né le 18 juil- j-ateur anglais, né à Londres en 1811, mort le 10 mars
let 1797, mort à Edimbourg, le 28janviei 1882 Edit. 1-5. 1868 Edit. 1-5.
CHRISTOFLE (Charles), industriel français, né à Pans en
CHHISTMAS(le rév. Henry), plus laid JVoEL-FEAnw, htté- 18t>3, moitié16 Uiîcembie 1863. Edit. 1-3.
cimetière Montmartre, et qui fut signée du maitre e France et à l'étranger pour y étudier le système
en
et de l'élève (1847). Outre un groupe d'enfants eu ri chemins de fer, notamment en Hollande (jamier
rie
pierre pour le nouveau Lou\re, on cite de cet 1877). M. Chmtophle garda sou portefemlle sous
artiste Phdoctete abandonnédans l'ilede Lemnos, la présidence de M. Jules Simon et donna sa dé-
1;
statue de marbre (1851); la Douleur, statue de misbion
n a\ec ses collègues apres la lettre du maré-
plâtre (1855), première pensée du Masque, statue cchal de Mac-Mahon a ce dernier (mai 1877). Il reprit
en marbre, de proportions colossales (1876), qui, s place sur les bancs du centre gauche et fut un
sa
après a\oir été tres discutée dans la presse, fut des
d 363 députés des gauches réunies qui refusèrent
acquise par l'Etat et placée dans le jardin des leur
h \ote de confiance au ministère de Broghe.
Tuileries; la Fatalité, groupe bronze (1885); Après la dissolution, il se représenta dans la même
À
Baiser suprême, groupe plaire (1889); Monument circonscription
c et fut réélu, le 14 octobre, par
de François Hutte, bronze (1890). M. Christophe a *J
<J 147
voi\, contre 2544 obtenues par le candidat
obtenu en 1870 une médaille de 3B classe. II est officiel
c et légitimiste, 31. Gripon. Il fut nommé
mort le 10 jamier 1891 ggouverneur du Crédit foncier, le 13 février 1878,
€en remplacement de M. Gnvart, sénateur.
CHRISTOPHLE (Bertraud-Marie-Lue), homme poli- >1. Christophle fut réélu, le 21 août 1881, dans
tique français, ancien député, est né a Issmre, le la
1 1™ circonscription de Domfronl, par 7 758\(m,
15 octobre* 1827. Sommé conseiller de préfecture ssalis concurrent. Porté sur la liste républicaine
de la Somme, le 15 février 1852, puis du Puy-de- aux
;i élections du 8 januer 1882, pour le renouvelle-
Dôme, le 24 mars 1854, il devint sous-préfet d'Ain- ment triennal du Sénat, il 'échoua au deuxième
hert le 9 août 1855. secrétaire général de la préfee- t
tour de scrutin, avec 251 ^oix sur 584 votants.
ture de l'Hérault le 21 juillet 1857, puis de celle des Après
i l'établissement du scrutin départemental,
Alpes-Maritimes le 4 février 1861, et donna sa dé- inscrit
i sur la lifcte républicaine de l'Orne aux élec-
mission au mois de mars suivant. Membre du tions
t du 4 octobre 1885, il obtint au premier tour
Conseil général pour le canton de Cunlliat, il entra, h43505 voiv sur 88562 totanis, et échoua, arec toute
1la liste, au scrutin de ballottage. 11 ne réunit que
en 1801, au Corps législatif, comme candidat du
gouvernement, dans la 3Û circonscription du l'uy-de- â42021 voix sur 89414 notants. Une election partielle
Dôme, et fut réélu au môme titre, en 1803, par dans
( l'Orne, par suite du décès de M. Roulleauv-
20225 voix sur 20 200 votants, et, en 1809, par IDugage, le ramena a la Chambre; il lut élu, le
18 413 voix sur 20 770 \otants. Après le 4 septembre 10
1 octobre 1887, par 47 010 ^ojy, sans concurrent.
1870, Il est rentré dans la Me privée. 11 a été l
Aux élections générales du tl septembre 1889,
décoré de la Légion d'honneur- t
faites de nouveau au scrutin d'arrondissement, il se
représenta
i dans son ancienne circonscription de
CHRISTOPHLE (Albert-Silas-Médéric-Charles), ju- ]Domfronl, et fut élu, au premier tour, par 0 700
risconsulte et homme politique français, député, wx, i contre 5246 données à M. Cachet, candidat
ancien ministre, né a Domfront (Orne), le. 13 juillet tconservateur.
1830, fit ses études de droit a Caen, et fut lauréat Au cours de la première session de celte législa-
de la Faculté de cette tille en 1850. Reçu docteur ture,
t rie grades dissentiments éclatèrent a l'occa-
en 1852, il acheta a Paris une charge dta\ocat au ssion de l'administration du Crédit foncier. entie
Conseil d'Etat et à la Cour de cassation en 1856. M.
3 Christophle et son collègue à la Chambre.
Il fit partie du conseil de l'oidre de 1866 a 1800. )M, J Lè^êque, sous-directeur. Les révélations et les
Le 6 septembre 1870, nommé préfet de l'Orne, il critiques
( que ce dernier porta a la tribune, en don-
appliqua par anticipation, dans son département, nant
i sa démission avecéclat, causèrent une vive émo-
le principe de la nomination des maires et adjoints ttion et provoquèrent une enquête officielle qui ne
par les conseils municipaux, obtint du Conseil cconfirma pas les accusations ou les alarmes répan-
général un einpnmt de 2 500 000 francs, avec tdues dans le public, et M. Christophle resta a la
lequel il équipa quatre bataillons de mobiles et tète
t du grand établissement financier qui avait pris,
trois légions de mobilisés, et donna sa démission, ssous son administration, une extension considérable.
le 28 décembre 1870, à ïa suite du décret du 25, Décoré
1 de la Légion d'honneurle 51 décembre 1885,
prononçant la dissolution des conseils généraux 11 a clé promu officier le 20 octobre 1889.

et. chargeant les préfets de constituer des commis- Il. Christophle, qui a collaboré assidûment à la
sions départementales. Au 8 février 1871, il fut Hevue
i pratique et a la Revue critique de jurispru-
nommé représentant de l'Orne à l'Assemblée natio- dence,
c a fait paitie de la rédaction du Journal la
nale, le cinquième sur la liste, par 55618 sulfrages. Presse,
J en 1858 et 1859. Il a publié un Traité des
Membre et président du centre gauche, Il d tait travaux publia, (1862, 2 \ol. m-8), ouvrage spécial
partie des commissions des lois sur la magistrature, très»
t estimé.
les conseils municipaux, la décentralisation, les
lois constitutionnelles, etc. II l'ut rapporteur de la CHUQUET {Artbur-Maume), professeur français,
loi sur les élections sénatoriales. 51. Chnstoplile, né i a Itocroy, le 13 mars 185Ô, tit ses études au
qui s'était déjà prononcé a plusieurs reprises, dans lycée de ltetz, et entra, en 1870, a l'Ecole normale
son département, pour l'établissement définitif du supérieure. Luc bourse du Ministère de l'instruction
gouvernement républicain, fut élu député, le 20 fé- publique lui permit de passer deux ans en Alle-
vner 187(i, dans la l™ circonscription de Domfront, magne, où il suivit, de 1874 a 1876. les cours des
sans concurrent, par 9 827 voix. Universités de Leipzig et de Berlin- Keçu agrégé, il
A la foimation du premier ministère répuhh- fut nommé professeur de langue allemande au
cain, sous la présidence de M. Dufaure, M Chris- lycée Saint-Loirn etplust.ird maître des conférences
tophle fut nommé ministre des travaux publics d'allemand a l'Ecole normale supérieure. Il a été
(9 mars 1870). Il se signala par une importante reçu docteur es-lettres en 1887, atec une thèse fran-
réforme de l'administration centrale de son minis- çaise sur la Campagne de l'Argonne, 1702 (m-8),
tére, en plaçant des ingénieurs à la tête de tous et une thèse lalme, De Ewatdi CleUtu vita et
les services. 11 élargit également les attributionsscriplis (in 8).
des Conseils supérieure des ponts et chaussées et puis secrétaire, et enfin directeur
Collaborateur,

des mmes, les faisant participer dans l'appréciation de la Hernie ciilttptP, M. Chinmet y a inséré un
des titres à l'avancement. Ces mesures furent grand nombre d'articles et de comptes vendus, par-
accueillies avec faveur par les intéressés et par ticulit'iement d'ouvrages allemands; il a publie en
l'opinion publique. Il exécuta plusieurs excursions volumes le Général Chamy (1883, in-18), couronm»
par l'Académie française les Guerres de la dévo-
CHRZANOWSKl(Adalbert), général polonais., né en 1788, lution (18R6-1802, par séries in-18], comprenant
mort Fans, le a mars 1861 Edit. 1-3 la Preunèie invasion prussienne 1702; la Retraite
de Brumwicï, Valmy, Jemmappes, Trahison de naliuro de 1 fr. 50 c. payée par le gouvernement
Dumouriez, ou\ rage couronné également par l'Aca- français.
démie française et par celle des sciences morales et Le jeune Cialdini résolut néanmoins de continuer
politiques. 11 a Induit de l'allemand Campagne a Paris ses études médicales; logé a l'hôtel d'Har-
de France, de Gcethe (188i, in-18), et a donné des court, rue de la Harpe, il suivit les cliniques de
éditions annotées, pour les cKisses, de Gœtz von îhqwjtrri?, de Lisfranc et de M. Rostau. En même
Berlichinqan (1883, m-18) et de Hermann et Doro- temps il entreprenait la traduction en italien de
//iee(1887, in-18), du même auteur. Voltaire, de Jean-Jacques lîousseau, et celle des
œuvres chirurgicales de M. Velpeau. Il supportait il
CHURCH (Frédéric-Edwm), pemtre paysagiste les misères d'une existence aussi laborieuse avec
américain, né a If.irtford (Connecticut), le *1 mai une indomptable énergie, lorsqu'une attaque de
1820, suivit très» jeune l'atelier de Thomas Cole et choiera, a. la im de 185*2, faillit l'emporter.
attira de bonne heure l'attention sur lui par ses A peine rétabli, il s'engagea dans la légion
vues d'Ea&t-ItocA et de bew-Haven. En 1853, après d'Oporlo au service de dojii Pedio, et ht heureuse-
avoir déjà pris rang parmi les paysagistes de son ment la campagne de Portugal, dans laquelle il
pays par plusieurs Vues des montagnes de CatsKill, reçut les grades de caporal-fourrier, sergent, et
il voyagea dans l'Améiique méridionale et en sous-lieutenant. Il était sergent, lorsqu'une croix
rapporta de splenilides sujets qu'il rendit avec un de chevalier de la Tour et de l'Epée ayant été accor-
grand éclat de couleurs. Les principaux furent dée à sa compagnie, elle lui fut décernée par le
Vues de la grande chaîne de montagnes de la Nou- vote unanime de ses camarades.
velle-Grenade,les Chutes du Niagara, le Centre ries Apres la campagne, le jeune Cialdmi passa en
Andes ([leavt of the And-], Cotopaxi. les Cordillè- Espagne avec sa légion contre don Carlos, se signala
res, Sous le Magara, etc. Apres un second voyage parmi les plus brades, obtint de l'avancement, et
dans l'Amérique du Sud, il vint en Europe et alladevint. aide de camp du général Durando. Son frère
visiter l'Orient et la Palestine; de la une nouvelle unique servait avec tut dans la même légion à la
série de toiles Damas, Jérusalem, le Parthénon défaite de Jlorella, il lui sau\a la \le au péril de la
(18011-1871). Plus récemment il a exposé a New- sienne. Quand l'absolutisme eut succombe a\ec don
York des Scènes sous les Tropiques. Plusieurs des Carlos, la légion d'Oporto fut dissoute; M- Ctaldini
œuvres de cet artiste ont été souvent reproduitesavait alors le grade de lieutenant-colonel, qui lui fut
par la gravure. II a obtenu une médaille de 2* classereconnu par le gouvernement de la reine Isabelle.
a l'Exposition universelle de Pans en 1807. Admis dans la gendarmerie, on lui donna pour
résidence la ville de Valence, où il se maria avec
CHWOLSON (Daniel), erndit russe, néa Ylilna, le une jeune hlie de famille distinguée.
10 décembre 18'20, de parents Israélites, fut élevé Le mouvement italien de 1848 rappela M. Cialdini
dans l'étude du Talinud, apprit sans maitre le latin dans son pays. Il entra, comme lieutenant-colonel,
et le grec, puis, sachant aussi l'allemand, alla, en dans corps du général Ferrart, servit en\énélie et
1840, a Brcslau, et en 1847 a \icnne, pour y étudier fut bientôt nommé colonel. A la bataille de \iccnce, il
les langues orientales. II passa, en 1850, a Saint- fut blessé grièvement et tomba entre les mams des
Pétersbourg, ou ses travnuv sur l'antiquité juive Autrichiens. Guéri et rendu a la liberté, il rentra
furent très appréciés de l'Académie. Il avait déjà dans l'armée piémontaise et fut chargé de l'orga-
une grande réputation de science, lorsqu'au, 1855, nisation d'un régiment qu'on appela régiment des
s'étant converti au christianisme, il obtmt le titre duchés, parce qu'il était composé de 5 000 volon-
de professeur ordmaire de langues orientales a taires des duchés italiens. Il fit la campagne de
rifnnersjfe de Suint-lJélersbourg\ 1849 contre Eadetzki, ;i la tête de ce régiment. Peu
Parmi ses travaux, écrits «oit en allemand, soit de jours avant la bataille de Ntnare, se trouvant a
en russe, nous citerons les Sabeem et le Saùisme l'avant-garde, il soutint contre des forces supé-
(die Ssabier nnd der Ssabismus; Saint-Petersbourg', rieures un combat de plusieurs heures, qui, par
1856, 2 vol.), ouvrage imprime par les soins de l'inertie de Ramormo et l'abandon d'une partie de
l'Académie impériale Des Traces de l'ancienne ses troupe^, dut se terminer par une retraite.
littérature babylonienne dans les traductions arabes M. Cialdmi avait acquis dans ces événements une
(Ibid.,(Ibtd.,
1859);lBGIJ; les Peuples
Accusations les juifs au
contresérnetzgues moyen brillante réputation personnelle, lorsque le Piémont
(Ber~tn,
&r,/e (Ibid., 18(il]; les Peuples sémitiques (lferliii, lésolut de prendre part a la guerre de Crimée; il
ûge
1872); la Dernière Cène et la mort du Christ fut, comme colonel, désigné pour commander la
(1875-1878; 2* édit. 18S0) Corpus tiwcriphonum 56 brigade du corps d'armée pii'inonLais. A son
kebraicarum (1882) Inscriptions funéraires de retour, j! fut coniirmé major général et nommé
kyrie (Syribche Grabinschriften aus Semyrjetschie, aide de camp du roi. Ce dernier honneur fut très
1886); plus une traduction russe de VAncieti Testa- remarqué, parce que jusqu'alors les aides de camp
ment {London, 1875 et suiv.). du roi avaient appartenu exclusivement a la no-
blesse. Il tut, a la même époque, chargé de l'in-
CtALDiNI (Enrico), général italien, duc de Gaule, spection générale deshersaghers.
né le 8 août 1811, à Lombardina, maison de cam- l'lacé a la tête d'une dmston dès le début de la
pagne de son père, située près de Castelvetro guerre de 1859, M. Cialdnu combattit a l'alestro,
(province de Modene), est iils d'un ingénieur eu et lit avec distinction toute la campagne. Il avait
chef des eaux et routes de l'Etat de Jlodene, qui été nommé lieutenant général et fut charge, avec
fut force d'émigrer en 1821. Après avoir fait ses Je commandement du 4= corps d'arméfi, d'occuper
études philosophiques a l'Université de Parme, il la Iloinagne. Depuis cette époque, les actes du gé-
suivait les cours de médecine dans cette même néral Cialdmi tiennent une place importante dans
ville, lorsque eclata le mouvement, révolutionnaire l'histoire contemporaine, et a son nom se ratta-
de février 1831. Il s'enrôla dans le régiment d'in- chent l'entrée des Piémont ais dans les Marches, en
fantcrie légère organisée à Reggio, et il serait It septembre 1800, la prise de Pesaro, la bataille de
comme caporal jusqu'à sa dissolution a Sinigaglia. Castcliidardo, le siège et rcddthon de G.iete, l;i
Condamné a l'exil, il fut embarqué à Ancône et capitulation de Messine, etc. Quand il entra à An-
débarqué a Marseille, d'où il se rendit a Paris. cône, comme vainqueur, en 1800, il y avait dix-
Toute sa famille étant frappée par les rigueurs neuf ans qu'il en était sorti comme etilé. Ji fut
du pouvoir, Il se trouva réduit i la pension jour- promu, a la tin de 18G0, par le roi Wtor Emma-

CBURCH (sir Jiobert), sént'ral gi ec, d'oi igme an- CIALDI fAlex.indie), ingénieur et manu italien, né à
glaise, ne en 1785, moit a Allienes, le 21 mais 1875 Cmla-\ ecclua, le 1» au-il 1807, mort à Home, le 22 juin
*.dit. 1-5 18S2 Mit 5 (Appendice.)
nuel a la dignité de général d'armée, en même vint au secours de-la France. le bruit, plusieurs
temps que les 'généraux Gnnbaldi et Failli. fois répandu, du rappel du généial Cialdmi, prit
Au mois d'avril 1801, le général Cialdim, nommé plus de consistance en octobre 1878, la suite d'in-
député par le collège de Heggio, en Emilie, vint cidents particuliers qui occupèrent Li presse. Il
à
occuper son siège au Parlement italien. Il y était a quitta en ellet Paris, comme démissionnaire, l'année
peine depuis quelques jours, quand, blessé par suivante, et fut charge de représenter le roi d'Itahe
quelques paroles imprudentes de Ganbaldi, il écri- a Madrid, au second mariage du roi Alphonse XII.
vit a ce dernier une lettre qui annonçait une dominé de nouveau ambassadeur à Paris, te 10 juin
rupture; nuis les deux généraux furent réconciliés 1880, Il a fait accepter sa démission définitive le
par le marquis l'allaxicino, leur ami commun. I,e 8 juillet 1881. Haut dignitaire d'un grand nombre
0 juillet. le général Cialdini ariiva a iNanles, comme d'ordres étrangers, le général Cialdim a été fait
lieutenant général du roi dans les provinces méri- grand-croix de la Légion d'honneur.
dionales; il y resfa jusqu'au 1er novembre, époque
où il fut, sur sa demande, remplace par le général CIBIEL (Louis-Alfred), député français, est né
La )Iarmora. L'année suivante, lorsque Garibaldi a Rouen le H mai 1841. Petit (ils de Barbet, ancien
tenta de provoquer en Sicile un mouvement pour pair de France, allié a la f.mulle de Darblay aîné,
l'achèvement mnnèdiat de l'indépendance italienne, ancien dupulc, et l'un des plus îichcs propriétaires
le général Cialdim fut envoyé en Sicile et investi du de FAveyron, il avait éle maire de \illefranche et
commandement militaire et politique, avec tous les conseiller général pour le canton de ce nom,
pouvoirs relatifs a l'état de siège (21 août). Quel- lorbfju'il se présenta aux élections du 20 février
ques jours après, sa mission était terminée par la "1870 pour la nouvelle Chambre des députés, comme
victoire du colonel l'allauciiu a Asproinoiite, et il candidat conservateur et catholique, et en déclarant
revenait a Turin, ou il combattit d'abord le projet dans une lettre adressée au Moniteur qu'il n'appar-
d'amnistie, auquel il finit par se rendre. Il rece- tenait pas au parti bonapartiste Elu par 8 2Ô0 von
vait peu après un des grands commandements mili- contre 7? 000 environ p.utagees cuire deux concur-
taires de ntiihe, a\t_'C lîologne pour résidence- Au renls, u siégea au centre di oit ettul un des 158 dé-
mois de mars 18G4 il fut, nommé sénateur. putés qui, <qirès l'acte du 10 mai 1877, appuyèrent
Lorsque l'nlhnnce de l'Italie et de la Prusse eut de leur vote le cabmet de Iirojjhe. Aux élections du
tout préparé, dans les premiers mois de 1800, pour 14 octobre suivant, il fut réélu, dans la lre circon-
l'expulsion des Autrichiens de la \cnétie, le rôle scription de Ymeiranche, par 7 *200 aoîx contre
militaire de rimldim eut peu d'influence sur les 3 840 obtenues par le candidat républicain, M. Fonl-
événements. Mis à la tête du 4e corps d'armée, il quié. Il fut également réélu le l21 août 1881, dans
alla prendre djns les régions basses du Pô des la même circonscription, par 0888 voix contre
positions qu'il dut abandonner à la nouvelle de la 4 887 partagées- entre deux candidats républicains.
défaite de (hislozzn, pour se replier sur son quai1- Porté sur la liste monarchiste du département au*
tÎPi* général de Bologne et sur Plaisance (24 juin); élections du 4 octobre 1885, lors de l'établissement
mais au milieu du mois suivant, après la victoire du scrutin départemental, il fut élu, le premier
des Prussiens a S.idovva, Il put s'avancer derrière sur six, par 54252 voix sur 84 030 \otants. Aux
le quadrilatère, et inécipitiii1 la retraite des Autri- élections générales du 22 septembre 1889, laites de
chiens sur le Tyrol. Il fut nommé chef d'état- nouveau au scruiin uninominal, il a été réélu par
major de l'armée, en remplacement du général 7 6U0 voix» contre 4130 données à M. Fabre, can-
La Marmora, démissionnaire, par décret du 18 août didat républicain.
1800.
général Cialdmi fut désigné pour ministre
Le CIESZSKOWSKI jAugubte, comte), économiste polo-
plénipotentiaire a tienne au commencement d'oc- nais, né a Sucha (Pologne), le M septembre 1814,
tobre 1807; mais il ne se rendit pas a son poste, a été, en 1848, députe du grand-duché de Posen
et dans le même mois, lors de la retraite de a l'Assemblée nationale de Prusse depuis 1849 il a
5f. Rattaz/i, le roi le chargea de former un cabmet siégé dans lu seconde Chambre. Philosophe rationa-
dont le programme devait avant tout reposer sur hste, il a publié un Traité sur la personnalité de
le maintien de la Convention de septembre avec Dieu et l'immortalité de Vâuie, et une Philosophie
l,i France au sujet de Rome. Les combinaisons mi- de l'histoire: mais il est connu surtout comme
nistérielles qu'il essaya ne furent pumt. vublcs. Le économiste libéral. Outre un grand nombre d'ar-
20 novembre suivant," Il recevait le titre de com- ticles inséré1! dans le Journal des économistes, et
mandant supérieur des troupe* de l'Italie cen- diverses études sur les salles d'asile, sur les
trale. Au coiimieiicenient de 18U(J, ses discussions caisses d'épargne, sur les iinances de l'Angleterre,
rétrospectives avec le général La Marmora, au sujet sur Vhwome-taœ, etc., il a publié un ouwage qui
des événements de 18G6, eurent un assez grand a attiré l'attention des économistes, intitulé Du
retentissement. Crédit et de la circulation (Pans, 1850, m-8; de
Lors de l'avènement du duc d'Aoste au trône nouvelles éditions, publiées en 1847 et 1884, ont
d'Espagne (4 décembre 1870), le général (Iialdini été augmentées du rapport présenté par l'auteur
l'accompagna en qualité d'ambassadeur extraor- au congres central d'agriculture sur la question du
dmaire, et resta en Espagne jusqu'en 1875. Le crédit ïoncier.
1er décembre de la même année, il reçut la prési-
dence du comité de rtëtat-mujar général avec le CILLEULS (Alfred-Edmond Lambert des), adminis-
ture de duc de (iaiîte; mais d abandonna cette Irateur el pubhciste français, est né a Cahors, le
(onction pour cause de santé, le 12 décembre 1874. 18 juillet 18Ô8, d'une ancienne famille de l'ranche-
^oinrné ambassadeur à Pans le '22 juillet 1876, Conité dont un des membres, Lambert (du Jura),
ha nomination provoqua l'expression d'un certainsecrétaire de deux comités de la Constituante de
mécontentement de la part des droites des Cham- 1780, était devenu, sous Me Directoire, administra
bres françaises, et M. Gambetta dut rappeler qu'en teur en chef des armées. Ayant achevé ses études
1870, le général Uaidini avait élé le seul membre au lycée Saint-Louis, en 1857, il outra, l'année sui-
du Parlement italien qui eut demandé que l'Italie vante, dans l'administration préfectorale du la Seine,

CÏBOT (Fiançois-Iiaitliélfirii-Mirlul-Liluum ih, peint ice CICÊRI(l*jni(<luc-i li.n les), [M^inttLMlt'rotn teur fiançais,
traitais, né à ï'nus, li> 11 It'viier 179U, moit dans celle1 m« à &untUoud,lc17noiU 17tté. moi t j bJint-Chêron
Mlle, le 10 jsnwei ID77. ftlit 1-5 (boinc-et-Oise), le 22 août 1868 Mit. i
CIBRARIO (Jetm-\utnine-Lmiis,thcvuhei), liMoiion et CICOGNA {l'mniamu l-\nti»ine), lilUtatenr italien, né J
homme |u>liti<]ut* italien, ni* ,'i J'inm, le ïT> f<4\t i^i 1802. Venise, b» M |nnvier 17SU, mort dans tytlo ville, \e ±2 l'e-
moit iI.mi^ cette ville, le 1" utloino 1870 Ldit 1-i lUtiS. Liht 1-i
vi ici
où il parunt,en 187C,au grade de chef de division tement, a\ec toute la liste républicaine du départe-
dans le scr~cc tics anaires mumcipalcs. L'un de ses ment du ~crd, aux clochons té~is]atncs du 4 oc-
frères, conseiller à la Cour d'appel de Pans, est tobre 1885, qui subirent l'établissement du scrutin
mort en 1865; un autre frère, sou~-dn'erteur de de liste. Porte sur la hste répubiicumedu même dé-
l'enseignement supérieur au Finistère de l'mstruc- partement, aux élections du 5 janvier 1888, pour le
tion publique, a été mis a la retraite en 1884- renouvellement triennal du Sénat, )) fut élu au tour
M. Alfred Lambert des Cinuuts, coHaborateur de de scrutin par 1 1~5 \o]~ sur ~~<!1 ~otunts.
plusteurs journaux et revues de junspindenLe et
d'admjmstration, a publié a part un certam nombre littérateur français, est né a
CLADEL (Léon),
d'ouvrages, notamment ~<M~ ~yuc
proc~~rc devant /cs ~Hse~/A ~c<?/r6 (18f*3,
sur la ~lontaubati, le mars d83H. Clerc d'avoué a Paris.
il qunta la procédure pour les lettres et débuta, sous
in-8) 7'~t/ë de la /~M/a<«)?i et de ~'a~Mt~t~~ra- les auspices de Châties Baudelau'e, par un livre
~toM de la t'o~ Mr~a~e H877, gr. m-8], Dc-
intituté les ~y]-N 7'~rM~M [18C2, m-i8), qut
Mamp de la tt/~<? de ~a~Md~JM le passé et ~NH~e
~se~~ (1885, gr m-4, 1~ partie]; Du Tîe~~e des
fut remarque et dont Ifaudelan'e ait
écrit la pré-
face. Il s attacha, dans les dcrméres années de
~M<SM~c~s ~'M/t~M~M~~tte (1891. gr. m-4); ITmpn'e, alarédachon de diverses feudieslittéran'es,
hans compter un mémotrc médttsuï' l'Mje
de le Botelevard, le ~6fïM ~«M~c, le f~ïft,
~t~~e)!<c,Mi~ /fï~etMtSSaHCe~~S~K'a la Révo- /rattpa?sc, etc., et a celle des journaux politiques
Revue
/M~Ott,couronne,enl886.part'Acadënne des sciences de nuance repuhhfame, ~Mf/p, le Rappel, etc.
morales et polmques. Son roman-feuineton de ~të)'c Po~en~, pubhe
dans /EM~'o~e de t'~ratictort, (ttin)eidn'e ce journal
CIRCOURT (comte Anne-Mai-ie-.toscph-AIbert DE], en l'rance. Après 1870, il collahora il la ~~M&h~Me
iLttératem' franfais, né a Bouxieres-aux-Chénes /r6t~a~sc, a ~neM)c~<, <i l Avenir, au National,
(Meurthe),Ie2~jum-1809,entraà)'Écolede au ~a~cf~, au /~c?t ~u~/tr, etc.. et leur fournit
marme en 1824, et ht partie de re\p(-d)tKni d'Afger. surtout des feuilletons. Une nou\ene ~]e 3~M~/c,
Officier dL'ttnssionnan'e en t8M, H se tourna vers publiée dans cette forme par /~f~t~eM<, fut,
la Itttérature et fournit des nouvelles et des récits poursume pour attentat a la morale publique et
de voyages a ta /to~f/Mf zfHt~y'Nc~/e de ~~K~'c, valut a l'auteur une condamnation à un mois de
au Voleur, a la Revue et a la C/tJ'ojît~ue de Parts, prison. Deu\ de ses premters romans, parus eu
au recueil ~'a~ce et Europe, que dn'tgeait Ber- \ohnne, ont marque la place de ~t. L. Cladel entre
ryer, etc. (t85j !840). En ~84S, il se muta au Jour~ les écrnams reahsEes de \ateur: ce sont le N<?~
nahsme et rédigea j usqu'en 1851 la politique faM~'(1869. m-8. nouvelles édit. iu-)2\ et la Fête
étrangère dans ~'(J~tMtpjtpMMt~Me. Lors de l'élec- uo~t.'e de ~a;H~~fï)'to~07n~ ~~f ~M~ (1872,
tion du nouveau Conseil d'Etat par l'Assemblée in 18), faisant tous deux partie d'une séné inhtulee
nationafe, il fut nomme, dans la séance du 25 jud- J)/M Pa~o! le second, publie en feuilleton par
let d872, au troisième tour de scrutin, conseiller le CoM~~u~u)~, a\ait été l'ol)jct dans ~f/Ht~er~
d'Etat, le dix ncuvtcmc sur\iu~E-deu\, par 277 voix d'un premter-raris ? » de Louis Veuillot, reproduit
sur M9 votants, mais tl ne futpus renommé le par l'auteur en guibe de préface.
20 juillet Ï878. On c'te ensuite, partni ses romans ou volumes
Ses ti~'es littéraires sont :une~~<oïrca'pN jtfot'e~ de nouvelles qui ont eu, en ~encrai, un certain.
~~e/a)~ et des ~/<?r!s~f/ ou des Arabes J'<
m-8)
~?
paojtc, sous la ~oM~~K~o~ des c/tr~<<CH~ [18~5-
i8t8, 5 ~ot- in-8~; la ~~c
t''tc~M~. cm'onique de don Pedro Mno,
(i858,
nombre d'éditions, en formats dners les ~o-~VM-
Pieds (1873, m-8 illustré], /'77ow~tc de la Ct'o~.c-
~!f-E"N(r)~ (1878, m-18); 37~ a~î
ville (1878. iit-8); ~o~M~
Sergent de
(1879. m-18),
comte de Buetno, -Ï579-M4~ (18ë7, m-8), tradutide
)'espagno!;Li1)'ttductmndutomeXde/'tf~~o~'e
Om~<7' Tom~MM des /M/~Mr~ (-!879. gr.
in-8~ P~~eftït~ Mo~(t880,m-18); C~c-Ro~~e
des de t!. Dancrûft, auquc! il jogmt des (même année, nj-18), /4?//o~r ~omn~h~Me (1882~
Co~c~~oM~ personnelles, qm ont été à leur tour in-8); M'~ ~?~'M~t<Et~ ('1883,in-4); le ~cMj'~mc M~
ft'aduttcsenanglats.etc. tèrede ~rMo~M (1885, ]n-'t8); j«cr/c~r~-
barrière (même année, m-18); Urbains et ruraux,
CIRIER {Vjctot'-jNles Jttip~n), sénateur français, suite des ta-~H-~j~ (188A, in-j8); enA~ï'~
ancien député du Nord, est né au Cateau (~ord), (i88j. in-~8) ~e~t~ de la Cro~-Q!<.c-~o?n/~ (même
le 16 a~rii 1~2~. Avocat au barreau de Cambrai et année, ij)-d8); ~o~ ~<M~~s (même année, in-
consetUerg'eneralpùur l'un des cantons de cette '18) ~i-Dia6/e (même année, ni-18) Quelques sires
il se poi-ta comine candidit républicain a (jnëme année, in-18) JL~o~ C~a~c/ c< sa A~r!e/~e
t'élection partielle du décemijre 1880, dans la
7 de cA~Hi? (même année, ui-t8); Tilt /ssac IV,
2~ ctrcon&cnptjon de Cambrai, fut élu sans concur- dit la ~M~ue et la C/t~~eH~ (1886. m-i6);
rent, et s~egea a la Chambre sur les bancs de Gueux de Miar~ue (1887, m-18~; Effigies d'incon-
t'Umon républicaine. Il fut réelu, le 21 août 1881, nus (même année, iu-18); 7~c<t [1888, m-d8); 5ettf
par 9185 votx. contre 2817 données à M Jules ?MOf6faM.K Je ~ï-a~Mrc (1880, pet. in-8, av. grav.)
Atmg'ues. aux flections du 4 octobre 't885, apré~
l'établissement du scrutin départemental, il échoua CLA)R!N (Jules-Yictor Georges), peintre français.
a~ec toute la liste républicaine du ~ord Au renou- né à Pans le 11 septembre 18~3, ele~c de Ptcut et
vellement triennaldu Sénat, le Sjarmer 1888, il fut de Pus, entra à l'Ecole des Beaux-Arts, où il se lia
élu, au premier tour, par 1165 ~oi\ sur 2297 vo- p!i)'ticulièreme[it a~ec Henri Re~nault et M. Théo-
tants. – M. Cn'ier c~ mort le 20 octobre 18UO. phne BIanchard, dont d fut le collaborateur pour
un Panneau de salle à wanf/pr ('1867] Il accom-
CLAEYS (~ ..), sénateur français. Maire de Ber- pagna p)us Lard le prouier de ces artistes en Bre-
gues et conseiller général du canton, il fut candi- tagne, en Espagne, au ~aroc et sur le champ de
dat l'fpnbitcam dans la 2" cu'conscnption de Dun- bataille de Duzen\.d IL a successivement expose
kerque a l'élection. partielle du 4 juillet 1880 et Ë~ode du eo~cr~~el8!3 (1860); B~~Mse~
échoua ;nec47j']\oi\, contre C 625 données a varech en Rreta,que Prlleura de la baie des Tré-
M. Itergcrot, candidat conservateur. U éclioua éga- ~Mës (1868) Volontaires ~e liberté, ép)sod['

général ffan-
CISSEY(Ernest-LouiS-OctaTeCouttTOT['E), CÏVtALE (Jean), nu~dectnftança~, né à Thtézac (CantaU,
cais, ancien mmtstre,néàt'aus,tea3ftcf'Mnb)-c~10, le 4 juillet 17~, mort à Pans, le 13 juin 1867. Edtt. 2~-
mortdans cette ~iHe, le ISjnm 18~ Edit. 4-a.
CLAIRVtLLE(fjOU's-Francois\)OLAtF, dit), auteur drama
CITTADELLA(Jean, cointe), littérateur itahen, né t'a- tique ttançai~, ne~ L\on, ie ~tjarmer 1SH, mort à Par~
doue, le 7 mars l~t) Edtt 1 5 le 17 f~ner 1879 Ëdtt. ~5.
de la révolution espagnole de 18B8 J1869) for<ra;t qu'à
q jd~erscs remues prêtes t.mtes et a plusieurs
de ~/</e ~ara/i Nerf/ta;~ (1873), qui fut très re- j.journaux déniocratKjues.
marqué; /c~a~af7/'e des ~i~cHC~'a~M à Crc~aae;
C't Co;«<-tfrafatc à Tanger (18'! 4) fot~ratts (1877); CLAM-GALLAS (Edouard, comte DE), scneral autri-
Jfo; /<- F;ha'< e/)< (1878); <r<)tt/rOM. les Bru- chien,
c né le i4 mars 1805, entra dans l'armée
~u<M de varech à la fotMte du ~M (1882) ~r~
la victoire, ou lcs ~BKrey en Espagne (1885) les ~846.
impériale en 1825 et fut nomme major général en
1 Itans la guerre contre l'Itabc, en 1848, Il
Fttt~rat'KM de r<c<or N~ft (1887) PAt~pe IV et commanda ( une bngade et se signala aux journees
f~/att<e <)!<r<t;t< dans la m<~<ffft<f de tiur~M, de Custozza, de Santa Lucia et de ~o~are. Après
jVoMHe<t< dans le rôle d7fam/e< (1888); ft«<<- cette ( dernière bataille, ]t fut promu heutenantield-
t'teu)- <y;Me à Florence (1889); f~t'MM française mareclial et conduisit en Hongrie un corps qui,
c'tMf<!y/Me Sa)H<-jVarea à Venise (t89C); Espagne de concert a~ec tes troupes russes du général
eu !525, ~Mn're du CommKtMroe (1801). M. Georges Luders, remporta de nombreux avantages sur les
Chinn a obtenu une nicda~fe de S' classe en 1882, msurgés. H fut ensuite mis a la tête du premier
une de 2' en 1885, une médaille d'argent à t'Expo- corps d'armée, en Bohême, et garda jusqu'en 1860
sttmn unherseUe de ]889. Il a été décoré de la le commandement de la région. Dans I'mter\aHc,
Lepon d'honneur en J8)!8. tl fit la nouvelle guerre d'Italie de 1859 sous les
ordres du général C~ulay. Il arrua sur le champ
CLAMAGERAN (Jeau-Jutes), jurisconsuHe et econo- de batmlle de Magenta avec des troupes fatiguées
jniste franca)fi, sénateur, né a la KuuveHe-Orteans d'un long transport par chemin de fer, et eprou\a
(Lomsiane), te 29 mars 1827, fit de brillantes études de telles pertes qu'il ne put prendre part à l'enga-
au collège Henri IV. à Pans, sunit les cours de gement du lendemain. Il fut aussi engagé sans
] Ecole de droit, fut reçu docteur en 1851, et obtint, plus de succès à la bataille de Solferino sous les
l'année suhajite, la première medaule d'or au ordres du comte Schuk. A la paix, il fut promu
concours entre les docteurs. Inscrit depuis 1850 au général de cavalerie. Dans la guerre auslro-prus-
barreau de Paris, il se i)t surtout connaitre par ses htenne de ISt~U, le comte de Oam-GaDns'fut chargé
tr~au~ comme econonnste et par sa partiopatMn par le général eu chef BenedeL de cou\nr a~ee son
a la résistance légale contre l'Empire, qui lui valut corps d'armée la frontière du nord de la Bohême.
une condamnation a 500 fr. d'amende dans le procès L'armée saxonne, sous la conduite du prince royal
dtt « des Treize Après la révolution du 4 sep- Albert, le rejoigmt; ils subirent plusieurs défaites,
tembre 1879. M. Clamageran fut nommé adjomtà à a la smte desquelles le commandement lui fut cn-
la mairie de Paris. TI remplit ces fonctions jusqu'au levé. Traduit devant la justice muitaire, il fut ren-
mois de fètner 187), a~ec la charge spéciale de la ~oye après s'être ~nernent défendu, et, sur sa
surveillance des approvisionnements ahmentaires- demande, l'empereur le mit en inactivité. On tut
Au mois de juin lti72 il pnt une part active aux reprochait surtout de s'être oppose, par attache-
débats du synode général des églises reformées de ment aux. anciennes traditions imhtau'es. a rintro-
France. Elu conseiller- municipal de Paris, pour le duchoft dans l'armée autrichienne du fusil a aiguille
quartier des Bassins, en 1876, il fut réeln le 6 janvier adopté par l'armée allemande avant )8f'6. l.'u)] des
1878. Lors d'une élection partielte dans le \ÏH~ ar- plus grands propriétaires de Bohême, le comte de
rondissement pour le remplacementde l'amiral Tou- Uam-CaUas est entré dans la Chambre des sei-
chard, i[. Clamageran se porta comme candidat gneurs, comme membre a ~'e, en ~861. H prit
républicain contre plusieurs concurrents apparte- place dans le parti de la noblesse allemande dc~ouec
nant aux divers partis i) obtint, le S avril 1879, au aux. iatcj'ets conservateurs et constnutjonnels. H
premier tour de scrutin, 5018 von sur 120)~ vo- a épouse, en 1850, la comtesse Ootdda de Itie-
tants. Heste seul candidat répubbcatii au scrutin de trichstcin, licr)t)ere des anciOJS domaines prm-
ballottage, u échoua avee50[4 ''«montre 6M9 re- c'crs de la famille de ce nom. – Le général de
(.ueiliies par M. Godelle (20 avril), [t fut nommé Clam-CaUasest]uortaYicnnclel7marsiS!H. 1.
rnnsciner d'Etat le 14 juillet 187S. Il a été élu
sénateur inamov ibte, en remplacement de l'amiral CLAP)ER (Alexandre), avocat et hounnc poiLtiquc
l'othuau, le 7 décembre 1882, par H3 ton sur français, ancien reprfscnfant du peuple, ne a Mar-
223 votants. Il prit place sur les bancs de l'Union semé. itc 2'ï août 1798, ht avec succès ses etudes
républicaine. Appele au ministère des finances dans au college de Ju)Hy, et son droit a At\, en même
Ic cabinet Brisson, le C avril 1885, il donna sa temps que MM. Tluers et Mignct dont ]) fut l'amt-
démission, dix jours après, pour mottf de santé, tl A~ocataParisen'HJ18,et.a~)arsetneapart:)rdc
a été decoré de la Lésion d'honneur le 9 ]aimer ~8~, il y fut élu con~e)!ler mumfipal en '1855,
1881. membre de l'Académie de cette ~iHf eu 1842, puis
Outre sa thèse de doctorat (D~< Obligations Ha/M- président du com)cc agricole, et fifpme des
reKes, 1851 in-8), M. Clamageran a publié Du U&uchcs-du-tUtone en t8M. 11 siégea parmi les
Louage a'M~MS~!e, du Mandat et de la CoH'Ht~- conservateurs progressistes et soutmt, en '1848, la

ronné par la Faculté de droit: De /i


aton ere droit rontain, dans l'anrien droit f'rançaia réforme ëtectoralc. Président du Conseil général
et a!aM le drott ac<Me< (t8Mi. iu-8], mémoire cou- des Ectuchcs-du-Ulmuc en 'tSM, ~dtumA sa de'ms-
actuel d)t sj0nend852,etse~otj.ic<chjsi~emei]tà ses tra-
pro<M<t)t)<tsme ex FrftKM H857. br. in-8); HM<mrc vaux professionnets. Elu en ~86~ conseiller général,
</e~'tmp<)< eu FraMM (1867-76. t. 1-111. in-8], dont en '18j8 bàtomuer de l'ordre des a~oc~ts de ~lar-
i importance a été signalée a l'Académie des ~ttle, il publia, en 1870, comme présjdcnt du
sciences inorales par Hippo~te l'assy: ~/ft~Mc~ ~/ec- comité hberui, une adresse au~ ctcctcurs de son
<ora<, avec )13f. Herold, I)reo, Ourler. Ferry et dfpaf'tenientpo tir les engager à \ot~r contre le
Hoquet (18ût. in-8; 8' edttien. 1869) .Mat<rt'a- ptebisctte. Il iut nomme, le 2 juillet 1871, repreben-
/~M contemporain [i8ti9, in-8); la FraftM ré- t.fntdesBouches-du-Rhôncai'AssentbIeenationate.
~M&/M'atnë, études constitutionnelles, économiques I) siégea d'abord au centre gauche, puts, après la
et administratives (187~, m-18); ~l~~nc, tM~e<- citutc de M. Thtei's, se rapprocha du centre droit..
sMHs de Myay<: 1875-1881 (1885. in-18); la Réac- mais il adopta l'amcndemettt \V;)t)on et tes lois con-
<MH A-o.onttNtK et la démocrate (189U. m-lS). li stMutionneUcs. Au\ élections génerales du 20 février
a coDahoré a la /!et'tK' pra<t~t« de MM. Démangeât ~876,use porta dansla3''ctrcon~cription de l'ar-
et Em. OUnier, au Jo~a~ ~e~ Eroto?M~<cs, ainsi rondiS!-it')nentd'A«{Boucltes-du-tUtô)tGj.commecan-
CLAPEYBON (BfmH-raLU-Emde), in~'nieur hjn<;ais. CLAPISSON (Antome-Louts).cnmj)ostteurfiançats,mem-
m'~m)~['e de Pans, te 26 t~ncr 17~, mort i'te de Un.,tttut, né à Kapte~ le 15 septembre 18U8,
[nsutut, n~
)eMjanvieri!!6i.Edit.t-5. iuort t'jtth, le 20 mars 186tJ Udtt. 1-4
didat conservateur. et il ne fut point élu. membre dei'Acadenne française, en remplacement
M. Clapier est mort à MarseiDe Je 29 janvier 1891. de !).CuuI!ier-Fleury.llfut reçu,)c2Uétr)er 1889.
H. Clapier a publié ~e~n~enM/r<.[MpM~(d6vql.), par M.HrnestHenan.Mcoréde la ).ég)on d'honneur
le ~H~'eaM Ht~~ts {5 \ol. m-8). ces deux omra~es Ie7fe\ricr 1878,iiaetepromuofucier le 29 dé-
en collaboraDon mec M. Clair; 3/arsë!c. son cembre li!S6.
passé, MM ~r~e~f et son at'e"~ (18uS. m-8); M. Jules Claretie a pubhé en volumes: Une
Pr<*c~ ~M~Me SM)' la ~o/oy~e, traduit de l'an- BftXeme ()8N2. in-18); f~r~/<- ()8C5. ;n-18); les
glais; et de nombreux travaux d'cconomte politique, OrMt~rM</ehK!f(1804,m-18);/ml'te<imM~e
de finances et de commerce, jnséres dans dners J'at'M (même année, m-18), les CoMtfmpora~ts
journaux, dans tes ~~io~'es de /cK~eM<te de oMMtf'~ ~fsn 37e?'eœMr, GecrOM ~Mrcy, ~<o~e
~E[~pt/~ et dans la Revue ~r~ap~e. 7JM~c {même année. m-52];/M~oya~MK
Parisien (1865, in-18); Petrus Bure~ ~Cf!K-
CLARETIE (Arsène-Arnaud dit Jules), littérateur </)rone, se B!e et ses a-MCt-es (même année, pettt
et administrateur français, membre del'AcadcimR in-lc); <s:as:t
(1S66, m-18), considéré comme
française, nele~ décembre 1840. à Limoges, d'unc son meilleur roman jusqne-la, et reprodmt dans les
tamtUe pen~out'Jme, fit ses études au hcee Bona- journaux sous le titre de liobert ~<;
parte a Pans. Se tournant de bonne heure ~frsies selle Cachemire (1867, m-t8); les BenttersJ/ot<a-
31adciiioi-
lettres a\pc nne extrême acti~ne~ n ecrnit tour à <?Maf~ (ni<me année, tn-8), étude historique; la
tour dans F?'aHce. sous le nom d'O~r~r ~e~o~tt, ~.t&repftt'o<<-(18(i8,ni-18), recueil d'études et
dans /<ïs<e, la St~/tOM~~c, la 7~Me /rH~paï~, d'articles, amsi intitulé en son~emr du double
ccUabora au Figaro, rédigea la chromque drama- ïntcrdtt ministériel dont l'auteur ava)t et.e récem-
ttque, puis la causerie hebdomadaire de l'lllustra- ment l'objet; MafMt'tHe Be;'<t;t (même année, u)-
/MM, tburntt des corre~ponaances a ~K/~e~ttHce 18), etc.; la Fiemo~tKeŒM f/tf<!<re (18(i9-f87S.
belge, etc. II fut charge, cn~867, du feuilleton dra- 2 vol. in-m); JfHjr~~f.s de fny;f~e, R~a~c et
mattque de /'0~!MMM nationale. A la sujte d'une J''j'~Hf~ (d870, in-']8) /'EH~tre. les ~o~ff~~ et la
conférence sur Déranger, à la salle de la rue Cadet, Cour, documents nouveaux surl'histou'eduprenner
un ordre mmisto'iel Im mterdtt la p!H'u]c le 17 fe- et du second Empire (1871, in-18); la ~MMe/e
vrier '18C5 plus tard, t'mterdtction qui lui lut faite ()871,in-18);/a~fftKMe)tm/tt'e(1871,in<8);~le
de parler a l'Institut hbre (a~rn d8C8) fit quelque Champ de bataille de &c!att (1871, m-18); Paris
bruit dans les journaux. assiégé ()871. m-18j; iYoe/ /{<tm<w)'< (1872. m-i8).
En 1868, M. Clare~e, qui écrivait dans le Figaro, réimprime, en 1881, sous letttre de Petit Jacques;
sous le pseudonyme de Ctï~/t~ se signala par ja /e7!<'t)MM des soldats (1872. in-18); lcs fruMXMS
courageuse dénonciation de la double exécution de f,'Aes eux (1872, in-18), ~o~re, sa vie e< ses
Martin Didauré, accomplie dans Je Var, en dé- a'McrM (187X, in-iti); 7!utKM et /ft;!Mmes (1873.
cembre 185d- Le Figaro et les journaux qui repro- in-18); Pet~~M et sculpteurs eo~~m~or<t!Hs, en
duisirent le fait furent condamnés, amsi que plusieurs séries ~(1875-1885, m-18) <M MKMadttM.
M. Claretie, sur les poursuites du préfet, M. Pas- roman (1874, 2 ~ol. in-18) f.'a~~e ~~MfOM~Kji,
toureau cette affaire eut un grand retentissement. ~Mft/e DesmoM/Ms, études sur les djntomstes (1875,
Il ngura dans le procès de Tours (anaire Pierre m 8 a~ec portraits); 7/o/re de la rffMt/K~'OH de
Bonaparte), où il déposa en quahté d ami de ictor 1870-1871 (187H-187C,t. 1-Y, gr. in-8, par lmraisons
~oir (mars 1870). Lors de Ja déclaration de la )))ustrécs); Portraits <-oH~mpo)-ot')M (1875, 2 ~ol.
guerre, U sm\tt l'armée du Hh)n et adressa au in-8, a~ec portratts et fac-sinulé), Beau Ro~~Mac
Itappel, puis à l'Opznivrz naliarzale, (les currespou- (2 ~ol. in-8,1870),/e ~e~~ya/, roman contemporain
dances qui furent remarquées. (187S. in-18), reparu, en 1883, sous le titre de
Après le 4 septembre, M- Claretie fut secrétaire, A~ic/tc~ ~)'f/t!'c~, C~ ans ~rë~, r~/sa~e et la
pendant un mois, de la commission des papiers de ~or~'otNe depuis ~'d!MMe.cto~ (187G, iu-18) le ?ratH
la famille impériale et contribua a l'organisation M-17))877.]n-)8);/<t~<!MOMt)tWe(1878.in-18);/e
des bibliothèques communales et d'arrondissement; ~'o~~Mie dessous (1878, m-<8), sorte de nouveau
il rempht. aussi les fonctions de capitaine d'état- « Roman comique ?. représentant sous des \oiles
major dans la garde nationale. Aux élections légis- transparents des personnag'es du théâtre parisien;
latives du 8 février '1871, il obtint, sans être élu, f<!fuyt(tee(1879,m-18)~<'Dr<ty<'att(1879.gr.m-8.
~7 454 voix dans le département de la Haute-Vienne. diustré). omrage qui partagea le prix \;Let; f7)~
Après la Commune, Il reprit ses feuilletons drama- F~mwe r~protë, scènes de la vie parisienne (1880,
tiques au Soîr. à la Presse et une re\ue bibliogra- m-18); la Afaftf'tMc, 1880, in-[8); les /lmeMrs d'un
phique dans /[M<7'f~ïfH. Il ht ensuite au même u;<t'rHe (18!<t. m-18); jAHMteHr ~~fM~~re, roman
journal une chronique hebdomadaire sous le pseu- pansien(188t,m-18j;U<!A;;t/~t)tmf<t<autvm*!tt'<.<e.
donyme de ~r~ic~M. Correspondant de /f/?cM- d'après des documents inédits, tirés des Archnes
dance 6c~e, il rédtgea, en outre, la re\ue théâtrale nattonales(1883.m-lC);<!eM~/t'oM.romanpari~ien
du P~t/ Journal, puis une re~ue hebdomadaire au (188S.in-lS);A'M'M.mœurs du ]our(1885.in-18):
journal le Temp~. Il muhipbait. a cette époque ses Célébrz(rs r,anteraporaiucs (1883, in-18), compre-
publications en volumes et ses tcntatnes au théâtre. nant \<ctor Hugo, Emile Augier, Al. Dumas,
Membre de la Société des gens de lettres et de l'As- Alph. Daudet, Fr. Coppée. Deroulede, etc. le Prtnce
sociation des auteurs dramatiques, il fut élu Z?/~A,ron).in parisien (188~,in-18); JcaMj~ornaa
président de l'une et de l'autre société. J~ommé ()88S. m-18); VoMn~M vacances (1886, in-18);
administrateur de la Comédie-Française, en no- Cajtdtdat.' roman contemporain (1887. in-18);
vembre ~885, en remplacement de M- P<')'rin, Il la L'aHHe de jU. M?/'Ac~ pronienades et souvenirs
renonça à son ardente et multiple collaboration aux (même année, !n-t8);~o!;aJAtt(1888.in-32,illus-
feuilles périodiques, et, sans suspendre son actmte tré); J'M~f)<t (1890, )n-18); la <are«e, nouvelles
littéraire, se consacra aux soins d'une administra- (mf'me année.m-tit).
tion qui a pour tâche, parfois difûcne, d'accorder M. J. Onretic s'étJit aussi essayé de bonne heure,
les considérations artistiques a\ec tes mtérëts mais a~ec moins de succès, au théâtre en donnant en
financiers d'une société et les ex~oices particulières mars 1869. à l'Ambigu, un grand dtame h]Stoiique
de ses tnfftibres. te28 jan~et' J888, j) ctajt étu et a décors. la ~'aM~c des Gueux, avec M. ]'etruc-

CLARE
CLARE(Jttehard-JJob~rt, 3' fonte
(R~chard-Ilob~irt, Fjrz-Go'tfOf, 5' co,nte aE~, pa,r
br~, pfur
d'Angteteire, n6 à Dubtm en 17U5, 'nort le 19 n)!)t iSUt. (Georj:i)[tam-FrMt'iic YimEM, baron
CLARENDON
i~dlL d-3. 4' comte DE), homme dLLat et pair d'Angletprre,
H~DK,
n~ a Londres, le S6;j.)mier MON, tnott le 7 ju.m 1870
CLARE (John), poète nn~ai' né an boorg d'Ilelpstone, Kd)tl~
tcloju'net 1~5,motHe20matl86t Edit. 1-3.
celli de la Gattina. et en novembre, aux Menus-Dai- de t.
l'église anglaise de Ilernel en Prusse, de d8H6 a
birs, un drame ré\olnttonnïnrc, arrête un instant l8f4, il fut, a cette dernière date, engagé comme
par la censure, /~mo~Z.C)/. Depuis la guerre, lecteur et professeur par la Société de l'Evidence
il a fait représenter au Thedtrc-ilistoriqne ~e.< ~M~- chrétienne
c de Londres. En t87(î, )1 est devenu cha-
cc~ts (1874), drame en cinq actes, tiré de son pelain 1 de Samt-i'inlippe, à Antigoa.
roman; au Gymnase. n~ec M. !)ccourceHe, ~H 7~î'c, A part une active collaboration a la presse pério-
pièce en quatre actes (tc~r~r 1877), et. en septembre dique, on cite du révérend J. Clark, dans l'ordre
c
de la même année, au Théâtre-Historique, le Yfcot- plnlologique
1
~wa~'c fompar~e d~ /<T~yM~
wf~ de CA~t~p~He, drame patriotique en cinq ~ry~HMe~ { autres langues (Arya)i and extra-aryau
actes. ~uu'cnt. ensuite sut' diverses scènes les comparative
( dranimar, t865); les ~/w</MM du /aN-
t)f~'a~cM, drame en cinq actes (1879); ~t/f~s~?~' ~a~ (Thé Epochs language, i866), dn'tg'é contre
le ~s<rc, comédie en cinq actes, tn'ee du roman les théories de Max ~luMer et de Heinœv\ dans

de même titre (1885); le ~n~rp ZJaA, tiré aussi l'ordre1 reli~Ieu'I. l Eqlzse clablre el ses rappnrfs
du romau de même titre (1885); Pc~ J~c~Me~, < at!
les f/~s~f?t/s (thc Church as c&tablishcd m
drame en neuf tableaux. tiré du roman de ~c/ its, etc., d8(i6); j~M'r~ que la ~c~if'e morale et
~~er<, a\ec M Du~nach (1H85). f~/tj-f~c~j~hat
f isChnsnan moral science or thé
Uunf~eudeM .tuics ~tare)ie. ]jco CuRETjE, rature and Pro~mcc ofChri~han etnics, i87)~j, ou-
ne a P:ms en 1~ ancien '~evc de l'Ecoh' nor- vrage fotn'fnn<ë. innuëe précédente, par l'Associa-
n~a~e ~upeneurf, docteur fs-lc'ttrc~, puhhc sous tion ang~t&e tnt,crnationa~ede la science morale.
t
les auspices et a\cc une préface (le son oncle Paris
~e~H~ M~ or~;M'?$~y~'c)i l'an ~000 (1880, m-4, CLARKE [fhdel, ptidotogue anglais, ne à Londres
in ce ~00 lig. et Il ptauchcs); puis le /!o~M~t en en 1815, remplit des emplois ;idnnnistrat]fa en
France vava coannaenee,menl dve \\111° sincle, Lesage Tnrqme et dans les provinces d'Asie, et consacra
?'o~tftttfter. d'après de H&mcau\ documents (~')1. ses loisirs a l'étude des langues et des documents
in-8). On otc en outre de ~n des cdtttons pour les,
archéologiques de ducrs peuples. Ses tra~uu~ l'ont
classes et une étude d'histon'c htteratt'c, ~o~ta?~ fait nommer membre ou correspondantde plusieurs
{188~ in-8). sociétés orientalistes d'Europe et d'Aménque, ainsi
que de la Soctété Koyale des antiquités du nord de
CLARtMVAL (Jean-Baptiste-Emile), officier et Copenhague.
technobgtstc français, ne à Metz, le 14 août )82S, Outre des écrits sur des questions industrielles
entra a l'Ecole pohtechnique en t844. I) en sortit et adm)mstraU\es et une B~~o~t'~A<e ~tt~atre
dans ]'art)l)erie de terre, et de~ut professeur de de n'e~tt~oH ~hht. Lite of )84')), on lui doit
mécamque a l'Ecole d'apphcation d'Etat-major pour quelques publications usuelles sur la langue an-
renseignement de la géographie et de la statistique, j glaise et. la langue turque (Dtclaorialüzre, Grara-
Il a été promu c~pitmue d'Etat-mnjor de prcnuere maire, An~e-MeMO~'e). puis toute une série d&
classe en juillet 1851, lieutenant-colonel le 15 jan- reciterches sur les langues caucabO-tInbetames et
vier 1876 et colonel le 15 août 1880. 11 a été chef sur des problèmes de philologie préhistorique,
d'Etat-major d'arUllerte du corps d'armée, puis eutre autres les Ibériuas et habtlanls prélzel-
directeur d'ai'tdlcrie a Oran. JI a été promu nfficmr ~H~Mes de fj4s~ J/e~~ (tlic Ibenans and prse-
de la Légion d'honneur le 11 décembre '1874. lielleilic inhabitants, etc.) la Laf~ue jM~o~eor-
On cite de M. Clarmval, membre de plusieurs~tetnic e< les ~a6~!asetMe)t~ enMe<ï&o-~nM~a!ns en
sociétés savantes, un certain nombre de publication,.4~e([he PalHeo-treûr~ iangun~e, etc., ~8?0); la
spéciales de mécanique appliquée, entre autres Terre satH<e e< ~<opc (thé Iloly land and Eur.,
2~M~e des Mo~Mr~ Ay~'a~h~Mc~, comprenant les )870), C~SS~C~~O~ de la ~Ue ~ff~MC et de la
conditions théoriques et pratiques de leur constrnc /aH~M<' s~/<~c eL ~r~j~jj~tre com~ar~e du
Uon, etc. (Metz et Paris, 18~, in-8, 6 pi.), E~~ ~apowns et du basque ~he CI. of the Hasque lan
machines gercer les H~~Mx (18j9. guage, etc.); ~/7;otre sur la ~'<fw/M<M7-c comparée
F'~eM~.f .fMj'
m-8); jf~rpfr;<K' ~Kr le 7~f.(j'/e<!M-p~o<i a c<ïM~ de /]/~<:cj! <-o~ etc. (31- on theCompara-tnee
à
et r~sor~ de ~c/t~tcr&cr, et la ~!<rc~c des Cr. of, etc., 1873), les 7~fpM~~o~s autonomes de'
~jr~ (18tiu, m-8, pt.}; ~fpo~s sur la t~M~a?!~ la Olédaterranée (ther~~i~dc 5tedct. l'opulat.. from autono-
des nvatéraauz au yoant de vue pratique (1861, mons conis. ~882) (Attantis, 18851; les
m-8, p).] B~rûp/~e du Mia~cAo~ r~e(1878). Ptc/~ (the Picts, 1886).
CL&RiS (Louis-Edmond), officiel' fr:tnça)s, séna- CLARKE (John-S.), comédien ainéricuin, lié dans
teur du Gard, né a Aiais, le 17 mars 18~5, entra a l'Etat de Maryland en 1835, débuta a Philadelphie
l'Ecole polytechnique en 1845. Classé, a sa sortie, en 1872 et, sauf une année passée à Dahnnore, y
dans l'artillene de manne, n passa dans l'artillerie resta jusqu'en 186Î, jouant avec succès les pre-
de terre et, après plusieurs aunées de service, miers rôleb ccmtqucs au théAtre (l'Ai'ch-Stt'cct.
serelu'a dans ses propriétés. l'endant !a guerre, il Devenu directeur de ce thédtre, il n'en passa pas
commanda les mobilises du Gard, a\cc le grade de moms a ~ew-ltori~, où il fut accueuk a\cc la même
capitaine. Au renouvellement triennal du hénat du fjucur, et, en 1805, il partagea In direction du
2~ janvier 1885, il fut porté sur l'une des hstcs théâtre du Jin'dn] d'h)\cr- H f~ait. en cuire des
répubhcaincs du Gard. Apres a~on' obtenu, an pre- tournées dan~ les pto~inces et he rendait. )'utt des
mier tour de scrutin. 507 ~on sur 8M votants, il propriétaires dn théâtre de Hostou. A la suite de
fut élu au second tour, le premier sur trois, par [inccudic de celui du Jardui d'imer de ~e~-York.
700 von sur le m~mc nombre de votants. n se rendit en Angleterre et eu), bur les )))éAtres
Saint-James et de la Princesse, le succès le plus
CLARK (James), phnosophe et certain l'eUgicux complet. Il lit des excursions dr.nnatKjnc:) à Lner-
anglais, ne dans le comte d'York en 183fî, fit ses pool, Edinnulur~, ]hil~!n et autres uUcs, et donna
études à l'Université de Londres, puis alla en ADe- des séries de repré~cntattons sur les dners tité~tres
ma~ne et fut reçu docteur'a Cœftin~ne. Il re\mt en de Londres. Un court engagement le rappela a
Angleterre, entra dans les ordres, et cullna en ~e~ork eu 't870; puis it retint a Londres, l'année
même temps la théologie et la science moderne, se suivante, et joua au théâtre du Strand. A la lui de
mélaut tour a tour aux polémiques de l'une et de la même année, il retourna a Philadelphie avec
l'autre. En 1865, il fut élu membre de la Société Suthern; niais il re\int a Londres en 1872 et,
royale asiatique de la Granue-ltreta~ue. t~bapelam après avoir joué de nomeaLi au tlicâtre du Strand.
de\nH propriétaire de CtMrmg-Cross. l.es succès de
CLARK (sir James), médecin an~.u-n~ Fintateren t~arke appartiennent parttculterementaux comé-
dëcembrei7S8, nio)-tàLondt'c$,te~ju)nHt7)J.Ldtt 1-4 dies-drainc~ du répertoire tnoderne.
CLARKE [Mary KovEtLo.mistress CovvoEv), femme Soncousin,LcrenzCusE'i,néaussien)812,a:)
de lettres anglaises é le 22 juml8C9.est la fille t)usse)dorf.ettifé<iepu)sdonombreusesannéesaa
atnée d'un musicien dtstmguc; sa sœur, miss Clara Leipzig,s'estfattconnaitremomscommejfeintre
~o~ello, s'est acquis de la célébrité comme canta- d'htstOirequecommec'ritiquedart.Dapubité:
trice. En 1828, miss ClarLe épousa M. Charles /H~7'oynyed'Mn~~t~~ct'~(dei-
Cowden-C~tkc. qm enh'etrnajt avec Lami). Keats, Kunstfreundes iteiseattcntcuer. ~M~) et eoUaboré a
J!azhtt,Lci~hnuu), des rclt)ttonsl)ttt''rancs sui- uncertatnnomhrederecuedsitlubtiés.Onïut
vies, et commenta, des 1829, sou anatysf des doit.commepemtretUnepartieuefresqttesbtSto-
œuvres de Shakspeare. Ce travail de patience lui riques décorant les hôte)sde~died'E~ber)Hd et de
coûta ~oze années de recherches et parut en 1845, Crefeld.
sous le tifj c de ~or~M~ de ~A~M'~r~
(Complete concordance to Shakspeare; nouv- édu-, CLAUDE [Jean-!ta\nne). peintre français. né a
1855J; il obtmt un grand succès. Pans, )e M juin 18M.etetedeV.CaUand.sest
On doit encore à mi~tress Clarté quelques ro- fait connaitre principatemeut par des scènes de
mans ~eN ~Mf~~urps du Mia~M A~ ~tM (1848);
le CoKsni (ISj~j; une étude sur les 7~'<w!<~ de
chasse et de sport amqueiiesita du
de nombreux
succesetdo]iticthé.')treest,engénéraLlaforét
~Aa~ ~850); ~o~)M ~<ïfdûM, suite de Chantd~y. ~ons rappellerons le JteMf/exmus, la
d'histoires d'amour en prose métrique ~Trust and 7!<<t'att<' (t86t); 7f<!</M!t fts.r e<o);j/! de (,'ott'et~M
remittance, i87~); 7/<ott'p ~ceoMSM~ [a Rambling (OiSe)~ Ltt~t'er~ au cAej!~ MM jour et M~ ~M~M
story,~87~.2~ol.):un\ou.nn'Bde\ersded88),efc.,</fc/MM<'(1865);)<f'<f/e/)m<eM<<MM/tm~r
et beaucoup d'articles insères dans les 3tag'a?tnes, ~?'/a~~?fJM)' faire le ~o~, Préparatifs de ~ë~m~
en gcn(;ratret.it.)f') aux œuvres dramatiques du ~OKi'<<tt/e~~Ms(t8C4);f)t~c~'tC/tpMt/~c
poètenational. ~A~?t/f/ ~f~a~~e r/~f~s (t865); f7))e ~f~ce
d'ouverture, t.~<yoKr t~c/er~te~Mrc < chasse (1866)
CLAR~ fJustinien-~icolas, vicomte), ancien député Un ~o?~ de e/tejt~ (18G8J Récit ~'M~ ~Aa~cM?'
françaIs, né a Paris le 8 juin 1816, est le frère de (f869), /t<-<ot<;<<ee/;aMf ~8?C); /)!<teAfuntre.
l'ancien sénateur comte Oarj, mort en t86!). An- ~wreH~' /C!~ 7ioft' à LoM~t'M (187~) 7tf~Mt'
cien ett~e de l'Ecotf mihtajre de Saint-L~r, il fut du 7!o;<fM Row (1874); Hi/t/e-far/f (1876) « Cf"!
attache a la Icgion étrangère et fit partie de l'espe- zue,ssteuvs sawt semzs, u Causezte a HJde-Pav·k
d)1iondesPcrtesdeï''er, en A!gene.Ufut quelque (t87!); CfMt/i'f/exM (1879); Ptopos ooMM (1881);
temps aide de camp du marechal Bugeaud avec le ~D/cf~ fOMf/t~Jt~ .4MM~f~W~M (1882); ~4 ~M~'
grade de capitaine; pms Il re~mt a Paris, étudia (t885).1).Cb)jdeaobtenudemmeda)i)esenl86().
le droit et se lit rnscrire au tableau des avocats en )869 et une medadte de 2' classe en 1877, et
(~849~ Après la résolution de Février, il obtint du une médadie d'argent a I'E\posnmn mmerbeHe de
gouvernement pro\iso]re le commandement d'un 188'.). 11 aéte décoré de la Légion d'honneur le
bataillon dans la garde mobue. En !849, il fut élu 15]ud)etl884.
représentant du Loir-et-Cher, en remptaeement de
Get'ma)ii Sarrut, dont l'élection avait, été annulée, (A)bin), députe français, c~t né à Gtut-
CLAUZEL
et, après le coup d'Etat, u fut nommé membre de ras (Ardeehe), te 17 juin t84'i. Ancien éleve de
la ComnnsMon consultative. En 18j~.it entra au Ecole supérieure des imnes. n e\ercait les fenc-
Corps législatif, comme candidat du gouvernement, ttous d'ingénieur e~d. iersqu'n fut'porto sur la
pour la première circonscription du Lon'-et-Cber. itste répubhcajne dti depaftement de l'Ardeche,
Réélu, au même titre. aux éjections suivantes, tj aux élections du 4 octobre 1885. Il échoua a\ec
obfmt.end8o5,2]~0\oiYSur27081~otants. toute cette uste; mats après l'nuahdatmn des dé-
C'est 1m qui, en 't8C8, fut chargé du rapport sm- putés consolateurs de l'Ardeche, Il se représenta
ta loi de transformation du Trocadero et du etfute!u)el4fé~i')erl88tt.Auxélections du 22 sep-
Luxembourg. Aux etections de 1869, il échoua tembre 188'J,faites auscruti[td'arr'ond!ssement,d Il
apres un &crutm de ballottage. M. Chry a cultivé la se potta dans la 2' orconscriptfon de Primas et fut
pemture de genre avec quelque succès il a expose, élu par U)5M \oi\, contre 7561 obtenues par le
1842, une ï'ï~ t/er
au Salon de )841. un Tîf/f~ t'o/O! et, a celui de mar<pns de Berms. candidat conservateur. M. Clauzel
et un groupe de Pe~~ represente au (jOn~ei) général de l'Ardectie le canton
chiens Hp~s. Il a fait partie du Conseil gênerai deSaint-ftert'e«ite.
dcLou'-et-CheL'pourlecantondeHamt-Atguan.Ua a
été promu ofucter de la Légion d'honneur le CLAUZEL DE COUSSERGUES (Claude-Cliarles-
21 jutUet 1848 et commandeur le 15 août 1864. Jules), député trancais, est né Coussergucs (Avey-
ron). te S décembre t8~(. Inscrit au barreau de
Ct-ASEN(Chartcs),pcintre allemand,ucàlmssct- !'a<~ depuis 48~5. membre du Conset! généra! de
dorf, le 4 décembre 1812, entra en 1820 a l'Aca- )'A\eyrou depm5 1871 et préstdent depms f880, n
déime de sa viite tuiï<uc, et se cousacr;! de honne futport<tfj\éff'etfon.ssena)orjatesdejaïmer
heure a la peinture rebgjeuse. !t occupa en ce i87o,burhlisteréj'ubhcatne,nutcctiouacontreta
la
genre un rang dtstmgué dans l'écola de Ditsseidorf. ftste conservatrice; d échoua égijtemeid au rcnou-
On cite de lut des œuvres destmccs à dnerses teHcmeMtnennatdu25]amiertt!8Sa~eeS80i.oix
églises, notamment des i'rf~ques, des cattons pour ~ur84'2 lofants.(j'andtdat aux éiect'onM généra t'es
vitraux, etc. Il a tr:uté aussi avec succès des sujets tégistames du 22 Mptembrc d88a. dans ]'arrcnd)S-
de l'histoire d'Allemagne et d'Angleterre pour des senjent de ~tjUau, ]i tut clu par 8818 ~oix, contre
musées pubhcs ou des conecttonsparticDlieres-Ha a ti3j5 obtenues par H. ~ernhette. ancien préfet.
exécute en outre Un grand nombre de portraits, candrdat cousel'\Jleul'. A la hbambre, ~I. Claniel de
d'aquarelles, d'eam-fortes, de dessins, am&) (jne
deshti'ograplues.
(.oussergues-j
madères.
pus place pamn tes répubhcams

CLARYtFrancon.tmn,Cmnte),ancrensundleor fnançam. CLACS~LBE MONTALS <t.!an.ie-M)ppo))'te). jMt'ht fian-


né à JLu~efne.'te H août ~i4. )nortàl~tts, )e~ fc~t-ter Ca)s,nt-aii<hntc.m<te('.on~er~))e'!(\~eyt'on~teoa\i't)
1S89. E(ht 1-5 i7t)i),;tMHtat.ka]tres,)e~]aMi<Tt)&7 Ed!t i-S
CLAUDE j~tcut!)~. sotatHm- ûan<'a's, néCeHes-sut- CLAUSEN
t'tamt'o<sps),)eHnovenihrei8~t,!t'oH.af'dits,tc le
net~I~l~lg:)Ii~1~i~ut~;II~I~1(r,ll~I~~I~T~ 1î93,
CLAUSEN~tc[m-~tcoIns).théutu!iunpthtmtmep[mt!-
février ~~Edtt.5 5 i]]L')tdCupenh~tx\]e2t'matalS77.Ldit.t-5.
CLAUDON (Ti)e(tdore-F[~n~Ots-€har!ps~ittt~f-atenrfran- CLAUSIUS ~nod~)php~u)est,)n]nanucj), physioen aHc-
~'a<s, ne à Da)'-<-ur-~ube, te avrtt 180~, mort a t'ar)s, m.)n<t, nf à hofshn <t'oîn<tan)e), le 2jdn~)er 18M, mort
7 mat 1882 Edit 2 5 a Bonn, te~t août t8M Edit. Sj
CLAVEAU (Anatole-Ferdmand), littérateur fran-c commandement
c dans l'armée, mais il retourna, le
cais, né a Biévre (Seine-et Oise) le 30 mai )8Xi, se M
1 mars ~865, a son ambassade qu')) occupa jus-
dcstina d'abord à 1 enseignement, fut admis :i)'Eco)eq qu'en
q 1869. Rentre aux Ftats-Ilms, il soutmt, en
normale, dans la section des lettres, en 1834, et )) 1872.
1 la candidature de H. Horace Grectey a la
en sortit au bout de peu de temps, pour suivre la présidence.
[
carrière httérairc. Lun des collaborateurs de la
première éd~on du D~t'~o~nntrc des Cojt/ew~a- CLAYS (ricjTe-Jean), peintre belge, né a Bruges
)';)! ii rédigea, de 1850 a 18tu. dans la /tct;Me L 2'! novembre 181U, vmt à Paris étudier la pein-
le
contemporaine, une « clu'omque lutérau'e t. qui )e ture dans l'atelier de M. (judm, se consacra, comme
t)t remarquer, puis prit une part actueau Jour~ son
s maure, au genre des marmes et alla se fixer
de Paris et à la rédaction du Peuple. ~ommé, en !)
Eru\elies. L'un des premiers peintres de normes
t865, secrétaire-rédacteur au Corps législatif, )) dde la tfct~iqne~ n a été élu membre de l'Académie
remplit les mêmes fonctions à l'Assemblée nationale [oyale le 1~ mars 1885. Nous citerons de lui. sur-
etahChambre des députés, et est devenu chef de tout d'après ses envois aux datons de Pans la Ca-
ce service en févner 180C. H a eté dfcoré de la tarma, f/i~cc ~or<Mg<ns désemparé en rue ~'Kttc
Légion d'honneur au 15 août Ï809.
M. Claveau a pubhé en volumes JtoMt~H de la
fSM~'e
e
t)</CH~:
t
/HfaMC; /rce de la Tïc~e F~/orM M
Cdtes de Flandre; ~~Cf/e des ~['07~ du
~ome/c (~8J7, in-~j; un rccuetL de A'oMt!c//es c< Tr~ort {1844-1854) ces deux derniers ont reparu
temporaines (MCO, in-18); CuMi;~ le flot (1886,
'<

.)
,i
I'Ë\posUi<jn um\crscl!f de 1855, t?~ de la ~e
]n-l&), ou~ra~e couronné par FAcadénue ft'-uicaise;
Un Chef de service, portratt d'après nature (188S,
)n-)S) ftH siècle, ft~ ou face (1889, in-18), etc.
r
(t859j
~~7);ï~ti~,
rl'Osleude,
~t~
r,
Rate de la Sontuee; Pla
e~ef
du bourg
~Mwa/î~
7'~w/M de ~a~t, acquis par le roi des
!) a donné au journal <J?pe~Me le iOinan-feufUeton. itelges, le ~fe~~ (nol!andc), Un Gras Tc~s,
f/M Parhc carff'e. Les journaux ou d a eu une Ca~n~~ct~i~'c/,à
part de collaboration parfois considét'abte, sont, de
f
~c
~C ~f /t~
t8()";
rExposttion untverselle
de la rtfï~'e de SoM~A~M)~)~
)'
L
outre conique nous a~ons cités le Courrier l (~C8) C~C en
/)-<tHC[)-tiah'ftt()S57-), /t<;CMede <K!<rKC<MK /a~~c, < C<
de /MM~ (1874); la
~MM~Mf. le Jot/rMa~ des Débats (1862-1864), tm Tümtse 1 rtee.r, esrmrntts de Lurrdrea, Catme pur mt
C<ïXf~e~e~'ar~,etc.I)afuutn)ausstdenotn-/ tevaps orayeva, serr l'Eacaul (1875); l3rugea, la
brcux articles anonymes ou pseudonymes, notam- M~r~MJVo~
mont sous signature de
la ~Mt'~s?~.
1

x
aux C~~ cfn- ra/Nip,
(t876); le ZM~r~c par MM
~M Ca?~~ e~t ~a~~e {d877); jffae~e de Dor-
~$
(
times illustrés, au Petit 7oMr~d/, au Figaro, au drecht, t .SoWte ~M Ae:ss!f! a~m'ers,~ TafN~<û(fe
Soleil, ou Il donne, depms i8i)0, une causerie lieb- <4H!'c~,
c dans le tt~?'ïHy-t~e<, à l'Exposition um-
domadaire,etc. YerseHe de i878; l'Escaut, à Anvers et a Wessmgue
(1881); la Meuse A Dordrecht, en'et du matm, la
CLAY (Cassius), homme politique américain, né a 7'a!?~se i~N~'es, clair de lune (f882];
Madison,ie 19 A~?<-
octobre 1810, est neveu du célèbre leuse, ~lrcnlntée aux e.rtairorra d'.jnrslerdarrt (1R84);
~r
homme d'Etat de ce nom qui fut le chef le plus E)t rade de DM~Apr~Me, B/'Mwc (188b), e?t E~c
accrédité du parti abolitionniste et est mort !e rtt'Mrc, i!u)lande. 37c?' du Nord (~886) /e ~(~r, rade
29 juin )8Si!. Fils d'un généraLtt fut éteté dans le de Rotterdam. ~o~t t/c~orJ~6/~ (1887) Ca/~c
kentuc[.y, sous,la tutelle de son oncle, déploya de cet Z~a~e, J~etjif? Mtcr (1889).
bonne heure de rares facultés oratoires et fut élu Cet artiste a obtenu deux médailles de deuxième
par ses concitoyens membre de l'assemblée législa- classe am Ëxpositjons unucrscHes de 1867 c). de
me de t'Etat, puis membre du Congrès. Au heu 1878. Commandant de l'ordre de Léopold, u a été
d'adopter les idées uou\eties d'Henry Clay, se< décoré de la Letton d'honneur le 6 août d875 et
rapproctta des démocrates et. écriât plusieurs promu officier en 1881.
ouvrages d'écononue et de pbdosoptne ou t! ne
craignit pas de dédutre de ses principes les consé- CLECH (Jcaït-Marie), députe français, né à Plou-
quences les plus radicales. A t'epoque de la guerre gasnou en 1850, lut reçu docteur en médecLne en
du Mexique ()!i47), il commanda l'avant-garde qui. 1873, s'établit a Lanmeur, et devint maire de cette
après une héroïque résistance, tomba au pouvoir ~tUe et cunsciMer gcncrat du canton- Il fut porté
de l'ennenn et fut détenue prisonnière dans ta aux ckctKtn~ du 4 octobre 1885 sur la hstc repu-
forteresse de Perote. Défenseur intrépide des droits blicame du Fmistere, qu) échoua cffntre la liste mo-
[iel'tnnnanité,iiraniaparsonétcquencelepai'tiinarchiste. An~ élections du 22 septembre 1889,
de l'émancipation des esclaves; dans tes troubles faites de nuineau au scrutin d'arrondissement, n
de d84M. d fut grièvement atteint d'un coup de
accepta h candidature dans la 1"' circouscnptiou
couteau, mais Il conserva assez de force pour tuer de Morta[\ et fut élu par 87~8 ~oi~ contre 5282
son meurtrier. Guert de sa Messure au bout d'une réumes par M. de kersauson. conservateur, députe
annéeseutement.it recommença ta lutte avec plus sortant. H est mor). [e 15 lévrier 18Ut.
d'énergie cncore, sc porta, en 1851, candidat aux
tonctionstlegou~crneurdnkentucky.tinûfutpas CLEMENCEAU (Eugène), bommc polit"jue fran-
nommé,maisitréussitautnoinsàyfairf. consacrer cats, députût né a Mom)!erm] en-i'arcds (Ycndée) le
la tiberté de la presse et de la parole sur la ques- 28 septembre i8tl. nt ses études a tantes, 'nnt à
tion de l'esclavage, et fut le plus émment des ora- Paris en 1865 pour acheter sa médecine, et fut
teurs qui se tuent entendre dans la comention reçu docteur en 1SC9. Il s'étabbt dans le \~IIl"ar-
nationale des /t'M'-satA't't, tenue au mois de sep- rondissement, dont u fut nommé man'e après la ré-
tembre de la même année. En 18ol, il se déclara solution du 4 septembre, i'dr une circulaire du
énergiquemcnt pour le maintien de t'L'mon, de- ~8 octobre 1870, il prescru !t l'mstructjOti laume dans
mandat'abotitionnnmédiatedel'escta~age et di- son arrondissement. Iténnssmmian'e an tendemam
verses autres mesures contre tes sécesMumustes. du 31 octobre, jl fut réélu le 5 novembre, au pre-
t/annee surtante, ]t quitta Saint-Pétersbourg, où il mier tour de scrutm. par 490U \of~ sur ~5~4 vo-
avait été nommé ministre plémpotenttau'e, fut rem- tants. Le 8 fc~'ier 1871, il fut nommé représen-
ptacé par M. Smion C.'uneron. et alla prendre un tant de la hcme a l'Assemblée nationale. le ~m~t-

CLttAm (And~e-)~n)), niarm fran<.aj&, n<' teaSjjn- néàPdnh, le tï mai i8'M},ju<)ft.f t'ans, tej8juttfetl888
vier MOo, Mott t Toulon, le ~'sentf'mlue IMt. )~dtt.-t55
Ld!t. M CLAYTON (Jolm-Mtddteton~)~mtne poittjqueam~ticam,
né dans le J'ctj~aie, !e ~f'oHct 17i'6.j)uuitàDouvr~
CLAYE (Jules-Aler,andre-Satnrnzn), nnprznzeur fran~ars, (DoU~ate). le novembre ÎS~ Etht. t-
septième sur 45, par 05144 voix sur 328970 vo- sa personne et. fit., sur la publique, des confé-
place
tants, et repoussa les préliminaires de pan. Il tenta rences retentissantes, il obtint, le 4 octobre,
vainement. le 18 mars, de sauver les générau\ 2~585 ~otx sur 52 251 votants, et fut élu, au scrutm
Lecomte et Clément Tliomas, et n'arrua rue des de ballottage, le second sur quatre, par 54060 voix
Ilosiers qu'après leur exécution. A cette occasion, sur 54452 notants. Eiiïm, dans la Semé, il eut, au
le Comito central le mit en accusation et voulut le premier tour, 202 543 voix sur 450 7C5 votants, et
faire arrêter. Lors du jugement des assa&'5ins, accusé fut classé le sixième sur la liste générale des can-
par ceitams témoins de n'être pas intervenu aussitôt didats. Il fut élu, au scrutm de ballottage, par
qu'il aurait pu le faire, il fut ardemment défendu 284844 von sur 414 360 votants. Il opta pour le
par 3[. Langtots, dont la déposition dissipa toutes département du Yar.
les présentions. ))ans la séance du 20 mars, il pré- Des le debut de la session, M. Clemenceau com-
senta a i Assemblée nationale un projet de loi ten- battit a la tribune les nouveaux crédits demandes
dant a autoriser l'élection d'un Conseil municipal par le gouvernement pour le Tonkin, et dont le refus
de l.i Mlle de Paris, composé de quatre-vingts devait entraîner la retraite du ministère. Le vote
membres. H signa le manifeste des députés et des de ces crédits a une majorité douteuse ayant été
maires qui lixait au 26 les élections municipales. suivi de la dislocation du cabinet Brisson, le chef
Porte a ces éiections, il ne fut pas élu, et après avor de l'extrême gauche déclara ne pas vouloir entrer
pris part aux tentatives de concitiation entre le gou- au pouvoir, mais il prêta, dès le début, son appui
vernement et la Commune, il donna sa démission au cabmet formé, le 7 janvier 1886, par M. de Frey-
de maire et de représentant, et rentra momentané- cinet, en raison des concessions de programme et
ment dans la vie prince. Membre du Conseil muni- du choix de personnes accordes aux influences
cipal de Pans pour le quartier Clignancourt depuis radicales. Ce fut alors l'appui qu'il donnait au g-é-
1871, et président en 1875, Il se fit remarquer dans
néral Boulanger qui ht accepter celui-ci pour le
les discussions relatées a l'm&truut.iûji primaire et
portefeuille de la guerre, et il resta d'accord avec
aux lin.mces le général dans les diverses luttes contre les chefs du
M. Clemenceau se présenta aux élections géné- parti opportuniste. Lors de la crise présidentielle
rales du 20 février 1870 pour la nouvelle Chambre quiaboutitaladémisstondeM.JutesGrévy.iIse
des députés, dans le )tt" arrondissement de déclara hautement contre la candidature de M. Ju-
Paris, et fut élu par 15204 voit, contre )J. Arrault, les Ferry, qui sou!evait tant de hames et de menaces
candidat républicain modéré. 11 prit place a l'extrême de la part du parti radical, et pour la conjurer, se
gauche et se prononça pour l'amnistie pleine et en- rattacha à celle de M. ~adt Carnot, qui fut élu (3 dé-
tière- 11 lit partie du bureau, a plusieurs reprises, cembre 1887). Lorsque le genérrd Boulanger orga-
comme secrétaire. Apres l'Acte du 16 mai d877, il nisa, au service de ses desseins personnels, la
fut un des 5H3 députés des gauches réunies qui re- Coalition de répubhcains d'extrême gauche et de
fusèrent un \ote de confiance au cabinet de Broglie. conservateursmonarchistes,M. Clemenceau sesépara
Très populaire dans son arrondissement, jl fut réélu de lui, et combattit ensuite sa candidature plé-
le 14 octobre, 'pan- d8620 von sur 18820 votants, biscitaire, depuis l'élection partielle du général a
et à l'ouverture de la nouvelle Chambre, il fut dé- Paris, le 27 janvier 1889, jusqu'aux élections géné-
signé par une réunion générale des gauches comme rales du 32 septembre de la même année. Dan"
membre du comité des dix-huit chargé de diriger l'intervalle, après avoir contribué à la chute de
la résistance de la majorité républicaine aux entre- tant de cabinets successifs, il donna son adhésion
prises que pouvait faire craindre le cabinet extra- et son appui au ministère formé par M. Floquet
parlementaire présidé par M. le général de Hocbe- le 3 avril 1888 II fut alors porté lui-même comme
bouct. Dans les sessions suivantes, ou remjrqna candidatala présidence de la Chambre, eL il obtint
parmi ses discours celui par lequel il demanda la 168 voix, contre 168 données à Il. Métuie, qui fut
mise en accusation des ministres du 16 mai (mars déclaré elu par le bénéfice de 1 âge.
-187Q). Le 1~ janvier 1880, il fonda le journal la
/u~~cc, dont est resté le directeur, a~ecM. CamtHc
Pelletaii comme rédacteur en chef.
~n~~m~mf~M~M
Aux dermeres élections générales [22 septembre

se présenta dans l'arrondissement de Draguiguan.


Aux élections générales du 21 août 1881, M. Clé- obtint, au premier tour, 7 567 voix, contre 5 592
menceau fut doublement réélu dans le XYM!" arron- dounéesaM.Louis Martin, candidat radical, 5 .576
dihsement de Paris, partagé en deux circonscriptions a JI. Dailtiére, candidat boulangiste, et 7ol a 51. Bré-
la ']" lui donna il45<i voix sur 14857 votants, et mond, candidat républicain modéré. M fut élu, au
la 2" 59o8 sur 847'J. Il se porta en outre dans scrutin de ballottage, par 0363 voix contre 4772
l'arrondissement d'Ares, où il obtint, au prenuer obtenues par le candidat boulangiste, Sans se pro-
tour de scrutin, 5 755 voix sur 15413 votants, et diguer dans la nouvelle législature, M- Clemenceau
fut élu, au scrutin de ballottage, par 7977 voix, n'en a pas moins saisi plusieurs occasions de
sans concurrent. Il opta pour la 2" circonscription reprendre son rôle d'interprète autorisé du part)
du X\1!I' arrondissement de la Seine. radical et d'en soutenir, dans un langage volontiers
Chef reconnu de l'extrême gauche, M- Clemen- menaçant, les revendications impérieuses ou les
ceau soutint toutes les propositions émanées de ce Lbeortes absolues. C'est ainsi que, dans la séance
groupe et principalement la revision totale de la du 50 janvier 1801, a propos de l'interpellation sur
Constitution. Il prit part aux discussions sur les l'interdiction de T/te~M~or, drame de ~1. Sardou
projets de loi sur les récidivistes, sur l'organisation a la Comédie-Française, il fait a la trihuim cette
municipale de Paris: il déposa et développa plusieurs déclaration, devenue fameuse, que a la Révolution
interpellations sur les mesures prises pendant les est un bloc, dont on ne peut rien détacher,rien
gréées d'Anzin, et surtout il combattiténergiquf ment rejet.er a; auï adversaires du Tribunal révolutjou-
la politique coloniale de M- Jules Ferry. Il contribua na)rR ~rappelle que, acupohtique il n'y a pas
à la chute de son cabmet et appuya la demande de de justice D, et il termine par ces mots a Si le
mise en accusation contre ses membres. Aux ap- gouvernement ne fait pas sou devoir, les citoyens
proches desélechons générales de 1885, M. Clémen- iero'itleIeur.jfUnpeuplustard.dproposde
ceau entreprit une campagne en regle contre le f'mterpelfatiou sur le maintien en prisoftdc
parti opportuniste, et forma des listes radicales M P. Lafargue, candidat socialisteàladeputatton
dans beaucoup de départements. Lui-même se porta dans une circonscription de Lille, M. Clemenceau,
dans plusieurs, principalement dans le Puy-de- considéré jusque-la comme le protecteur du cabi-
Dôme, le Yar et la Seine. Dans le Puy-de-Dôme, il net Freycinct-Constans, venait déclarer que l'alliance
ne réunit que 11160 voix sur 125 278 votants, et se formée, sous le nom de concentration républicaine,
retira, avec les autres candidats de sa liste, au scrutin entre la république radicale et socialiste qu'il
de ballottage. Dans le Var, où il donna lui-même de représente, et les républicains opportunistes, pourl'
lutter d un commun accord contre i'.tgit.Uion bou- deux, par 175 voix sur 508 électeurs, et prit rang
)aug!~te, était désormais rompue, et d donnait dans la majonté tnonarchtqnc de la Chambre haute.
)'assautaun)uu~Lèt*c<'nc<"nh~U~nt.sansi'ucccs Il fut réélu au l'enouve~emcnt j~articl, le 5 janvier
d'auteurs, l'ordre du.)ou['<))H!'ppi<'uVfiN)ala con- 1879, par )60 ~of\ sur 5)_)t notants, et a celui du
duite dupou~ci)'cncc)tc:~)'a)i'c(3toctn!n'cl8'Jt). 5 jan~cr 1~88, par 5~0 ~oi~ sur 614 notants.
CLEMENS (Samnel-LangJiorne),littérateur ainéi'f- CLÉMENT (Rnut-Junghohn), Imgui~te et histo-
eam,plus connu SDusicpseudonvnieueM.o~T~A! rien danois, né le 4 décembre 1805, dans l'ile
estnéa]iorida,dansIeMissom'le.'tnoveml]red'Ajnram (Frise scptenhionaJe), aciima ses études
1835. Apprenti unprimeur dans sa \i)ie natale,tl Il âu\ Uni\erstté& de hn'l et de Hctdelbcrg Hoctcur
c\erçasaprofesstOnaSamt-LoutS,a~mcn)nati,a a en philosophie en 1855, ]1 entreprit, au\ frais du
Phdjdelpiueeta~ew-~ork.ln~ovagcqu'dhten gouvernement danois, un voyage de trois ans à
185j sur le ~siss~ptIuifjtabaudoniMrson métier traders l'Ecosse, l'Irlande, l'Angleterre, la France,
d'ouM'iertypograptio pour cetui de pilote.qu'il e\erça les )*;tys-ïtas et l'Anémone. De retour en Dane-
sur des bateaux a sapeur do ce t)eu'-e. Eu 1861, Il mark, il fut agréée a t'Lnnersité de K<el, et ou\nt
suiMl sou frère, nommé secret-ine du territoire de en cette quahtc des cours publics qui furent suivis
~evada. en qu.dtté de seerétan'e privé. ustta les a~ec empressement.
mines de ce territon'e, acquit une fortune con~-ïdé- On a de M. Clément, aussi renommé pour i'espnt
rable qn'd perdit, et fut aussi correspondant de que pour la science De /'0~y~te des Te!~ofM (Ueber
plusieurs journaux cahformens.Apres a~ou't)sdé den Ursprung der Tl)eudis)ten.Altona,1856); /M<ro-
les îles de ila~at, Il rentra an\ Ltats-Umh, nt des <<<<o?t /'A~~<?!re ~M D'f<e~t<!?'A (Erkiaerendc
conférences et puhh.t sa prenuere nmnene humo- Enilcitun~ zur Ceschichte Dinieinar~s, Ihunbout'
ristique, mtttniee la ~c~f~M~/c <ytft saute (the jutu- 1 83fJ) le Dlonrle r/erxaanrr)ne selrteratrrnual (dIe
ping Fro~). En 18t)7. ;I s'embarqua pour une e~eur- noid~crinamscite ~\eLt, Copenhague. 1840]; la Lot
s]0n dans la Médtterranee, ~)sita iE~\pte et la ~Me {die Lex salica. Mannheim, ~8~5); r~y~f/M
Palestn]e,etasonretuut'df)nnannere)atioudece CM /~ftH~e (Heisen ïn Irland, Rjel, 1845); ~otrc
voyage,sous]etttre:/fs~~io<'e~~CHt'e'~tï~c(thede /n t'~e des sM~vj~f:~ des 7'Y~~N (die t.ehens-
Innocents abroad, 18C9). !t se <Ka e;[smte a ))u)fa)e, und Leidensgesetnchte der Fnesen. IIjid-, 1845);
ou il devint directeur d'un jeuru'.u. se marm rtche- la Tet)tpë~e de SAaAs~enreej'p~(/Mce AtS<Ot'tot<cmc~
ment et isita cucf're l'Europe a ptusieurs repr)scs; (Shakspcare Sturm historiscn belcuclitct, Leipzig,
Il fut notamment le correspondant du ~'etf-VorA ~846]; Ff~
a /?'HM~ Frise, la Ho~t~e~~
7fcraM a l'arls et à Londres, lors du séjour du ~'j4~a<e dansl'étéde 1845 ~Reisen durch rries-
s);ah de l'erse dans ces deux ~dtes en 1S73. land, Uoijand, etc., 1845, Kiet, 1847); le ~r~ca~~
On cite de lui Jtoi~/H'ny ti (t8':2), prétendue sa /a~<yMe (der Franzose und setne Sprache, Franc-
autobiographie ou l'imagination parait avoir eu fort, J848), écrit partiodieremeot oj'igniat; Des
une part con<ideraMe; les At'ai<Mfe< de 7'om ~Je~etn's ?fMye~s d'aMt~to~r ~'fta~ des duchés de
.S'a~yer (Adtentures of T. S.; Londres et ~eM-~ork, ~A~s~~ e~ ~o~M ~(Die ~eeignetesten Mittel zur
t876), traduit en français (1S84, in-4); ;'M;M/t /im- Besserung der Schl. und Holst., Altona, 1848),
</ie)'<)te/t(t8'i8);'<ePr<Mce<'<<ejP<tMM<'(the /fo~of~ réels de la ~H~Me et de la ~a~o)j~M
i'nnccand thé Pauper; 1882), traduit en français ~d-yM~oi~ (das ~ahre yerhaeitniss der suderju-
par M. raui Largiitere (~?5. iMS): fE~;M)ti tischen~attonaIttaetundSprache, Hambourg. 1819)
~~aM'; K)/~ et ~n/<res histoires (thé Stolen \\fnte le SrA/MM)~ e~ sa ~opM/a~f)HpxM~~fp (SchL, das
Etephant and other taies. 1883); la Fi'e e~r le Jhs- urhetnnsehe Volk. etc., Ibtd., 18~) la L<n]~ttc
s!<(Ltfeonthe Miss..d885);/cs~t'e~Mr6«~J'/M<.A- écrile rlanaise et la laatgue polrulaiae du xrmrl du
/etertT/ fittM (Adv. of HucUeberr; Finn; )88j). ~<t/csM'~ (d)e daen. Schriftsprache und die nord-
traduit en français (1880. in-4); ~rre du ~~Mr de schles~.VotKsprache; Ihid., 1869) écnts consacrés
)Mt<!K)!c<' (Bn'ttidny Dook; ~85); Voyage ~'MM MoM- a défendre la cause nationale des duchés.
veau ~f~ft'tn du nouveau ~onde à ~'ttneteM ~ew
PiJgrun'srrogressfromnew~oridtotileold; CLERCQ j Louis-Constant-Henri-François DE).
jS8ti). ~1. S. Cfemens a fait représenter à ~ew-~orL homme pohuque trançaïSt ancien député,
né a Paris,
a~ee un grand succès une coniedie,</e~ore le 24 décembre 't817,'eta)t connu comme proprié-
(ttte Gilded age). n a été fait une traduction hbre en taire et maire d'Ofgnies, iorsqu'il se porta candidat
fiançais, par M. Diémont, de ses E<?KtMM am<rt- dans le Pas-de-Calais, aux élections générales du
ca!)!M~S8t.in-lS). 8 féu-ier 1871 pour l'Assembléenationale. U fut élu,
le huitième sur quinze, par 155502 ~oi~, siégea
CLÉMENT (Pierre-).eon), sénateur français, né à au centre droit, ~ota habitueHetucnt a~ec la majo-
Orsenny [ïndre). le 29 octobre ~82S, acquit en 18C1 rité monarchique, et se lit remarquer surtout par
la charge d'atocat au Conseil d'Etat et a la Cour de ses tentatives pour constituer, sous le nom de
Cassation. Membre du Conseil général de 1 indre groupe de Clercq, une réunion de députés appar-
pour le canton d'Aigurande, n en a été élu cinq fois tenant a toutes les fractions de )a droite- Au mo-
président.Aux élections du 8 février 1871, n fut ment du vote des lois constituttonneHes, tt monta a
élu représentant, le quatrième sur emq. par 37904 la tribune pour dcclarer. au nom de son groupe,
\oix. Après avoir soutenu la pohuqncde M. Thiers, qu'il ne pouvait s'associer au vote de ces lois, n'y
il s'associa aux tentatues monarchiques qui se trouvant pas des garanties conservatrices indispen-
produisirent la suite du 24 mai 1873; Il \ota contre sables. Auc étecttrms (iu 20 février 1876, pour la
l'amendement WaDou. mais il adopta l'ensemble des Chambre des députés, il se porta candidat dans la
lois coustttntionnfncs. Présenté, conunc candidat de'nfteme circonscription de Bétltuiie et échoua
conservateur constitutiounet. aux étections sénato- contre le candidat repubhc:nn, M. Itrasme. La mort
iales du 30 janvier 1870, il fut éfu. le premier sur de ce dernier ouvrit une vacance, et M. de Ctercq

CLÉMEÎtT (Auguste), représentant du peuple français. CLtMENT (Ch~)'tes)t cnUque et hutcuea d'att ft'ancats,
né à ~ienoh]e, te t
6 octobre 171)8, moi en~eptembie ISti~ né a Houutt, en t82t, mui t a Pans, fc 4 judfet 1887 Edtt. à
Mit.m
CLtMENT(\u~u'.tc-Ed<)n!ir('[-Amhroisû),econcnn'.tefi:m-
CLÉMENT <!at'.q~e'F~hx-Atfr~dt,
t'ittis, le Hj~n~cr l~a, J'KHt
à
nn~en
!ts, lefrancats, n~
23 envier
<'a~,nea)'.ui-)e21tti.ubt80~,]fiottaAiun)n;ty,et] 1885 Ëdtt. I-o.
&

notembielS86.Mit.t-K.
CLÉMENT (Jt"ôln-Plerre), h.tnrwn etpconOlnt.tc fi an«;>3I<1. CLÉMENT DE RIS (Athanase-LûmsTottTERAT,conte), )i[-
mont) re<te)!nstnut,t)ea!~a~ut~n!u],!e:!jutn1809, tt~atcur ti'anc~'s, né à t'ans, le 8 décembre i8~C, mort
mort i) Pdns, le S novembre 1870. Edit. 1-1 à VerbaiUes. le 11 octobi188~. Ldit 4 5
se portait pour la remplir lorsque eut. lieu la disso- Arts de cc))c ~iHe et. fut éleve de De\osgcs et de
bition de ta Chambi~e. Aux élections générales du Saint-1'ére. It commença ses envois au Salon en
14 octobre,fut
et bouapart~te,
présenté comme candidat officiel 1845 et exposa, pendant plus de ~mgt ans. une
et élu par 13052 \oi\ sur 20785 suite de dessins et d'aquarelles dont les prinopam,
notants. Il échoua au\: élections du 21 août 1881, acquis par le mmistérc de la maison de l'Empereur.
a\ec 9506 voix, contre 11 768 obtenues par Il. Dc- figurent dans les musées de Dtjon, de Bordeaux et
prez, candidat rcpubbcam. Porté sur la Ii~te mo- autres musées de province, dominé au concours,
narchiste du département du Pas-de-Calais, aux en 1849, professeur de dessm a l'Ecole d'application
élections générales du 4 octobre 1885. il f)]t chi, d'El;it-in;j.lor, Il comerra ces fonctions jusqu'à la
le dernier sur douze, par 10001~ ~oi\ sur 170777 suppression de la chaire en 1878. IL fut, en outre,
votants. Au\ élections générales du 22 septembre jusqu'en 1888, professeur de dessin à la maison
1880, faites au scrutin d'arrondissement, il se pré- d'éducation de ht Légion d'honneur. Membre de
senta dans la 1" circonscription de Hétilune et l'Académie de Dijon qui, en 1887, lui a décerne
échoua, au premier tour, avec 55M voix, contre une médatHc pour t'œu\re de toute sa \ie, il a été
10535, obtenues par son ancien concui~rent M. De- décoré de la Légion d'honneur en 1877.
prez. M. de Clerq représente le canton de Car\m au Outre une collaboration importante aux princi-
Conseil générai du l'as-de-Calais. pales œuu'cs et collections illustrées de ce temps
(Foya~~ dans ~'fnt~tfHjte ~a~ce, ~j'!s </<t~ sa
CLÈRE fEu~éne-Jules), publiciste français, né à s~e/~eu?', la J\orMta?~ la Bretagne, 7ft)~'c, le
Pans le Of'tnbî'c d850, fit. ses études au lycée ~H~f/Mt jo~tM'~OMC, Tour du ?non~e, etc.),
Henri IV et débuta au Courrier de Paris par des ~1- (jtergct a publie plusieurs séries de compositions
articles de cnttque !ittéra)re signés par J'atia- et de dessms, sons les titres de ~p~ycs p~t J~e,
gramme Jules R~
I) appartmt successi\emcnt. f~ Suisse, en ~OM~t'î~, e~ CAt~e. On lui doit aussi
a la lléforme, au CoMrr:cr français. a la /ie~Me
~dct-eft~a/MH~o~, etc., avanidentrer au National
dont Il fut, pendant plusieurs années, le collabora-
fois
des Coaas de paysage, de peirelate azs lacas, plu-
réimprimées, et uu Cours de dessm,
/?~M)'e.' ~~ï/~ae, o~MC[~ releves p/<~ts pOM)'
teur quotidien. Devenu secretau-e~redacteur a la les û/~f~ ~~a~ta/cr {i8~H, gr. m-iol.).
Chambre des députes, il a été secrétan'e des com-
unssions parlementatres des traites de commerce CLERJOUNIE (Jean-Léon), député français, e~tnc
et du tarif général des douanes. Il a été décoré de à 8alignjc, le 11 décembre 1857. Avocat au barreau
la Lé~Hni d'honneur le '14 juutet ~8~1. de Sarlat, dont il a été élu bâtonnier, maire de cette
M. Jules Clére a publie en relûmes les 7/ow~f~ v)Jle depms 1881 et conseiller général du canton
de la Cow?~;e (1871, in-~8; edtt., ~872); ~M- depuis 188~, )) fut porté, comme c.md)dat répubh-
~t7'E du ~ï~e MHHje)'~ depuis 1879 jusqu'à cain, à rétection partielle du 8 a~rd 1888, dans
nos jours (-1875,m-18) Etude Ats~or~Mc sur r~r6t- le département de la Dordogne, contre le général
~'a~e t?î<erp;H~<~t~/ (1874, in-8, brucb.); /s Congrès Boulanger. H échoua, t~ec 55 74à~oi\, contre M4~S
de ~?M~ (1874, in-8. brocha, ~~c"yr~Aïe des données a son concurrent. Après l'option du général
<~cptt<e~ a~ec leurs principaux \otes (1875, iu-52): Boulanger pour le département du ~ord, n se
~to~opAM /f)M~e des s~f]'/f?:M (t~7C, iit-S~}; représenta a l'élecfjon du
juillet 'J888, et échoua
22
Diographie <.oH~~<c des ~p[t<es a~ec toutes les également a~ec 45090 ~oix, confie 49427 réunies
professions de foi, circulaires cicctorak's, etc. par M. T:n))en'r, nn~en député, candidat i)onap.u'-
(~877, in-52); les Tarifs de f~t)!cs, <a~/e«M.c cow- tiste. Aux élections du 22 septembre '1889, faites au
~ar~i/s (1880, iu-4°). scrutin unmommal, H. Ocrjoume se porta dans
l'art'ondtssemcut de S~rtat, et fut élu par 8 ~80 voix.
CLÈRE (Georges), sculpteur français, né a Xaney, contre 7 171 obtenues par M. de Bosredon, ancien
le 15 novembre 1829, lit ses études D~on et sui~tt Il député, candtdat bonapartiste.– Il est mort a Parts
dans cette \dlc les cours de l'Ecole secondaire de le 19 juillet 18<)1.
médecine. Il fréquenta en même temps ceu\ de
t'Ecote des Beaux-Arts et y r<'fnport;t )n)e médajHe CLERMDNT~ANNEAU(Charle&-Simon),orientahs).e
d'honneur au concours de 1848; il ~nt alors a francaf, membre de l'Institut, né le 19 février 1846,
Paris et entra dans l'atcher de Rude. 11 a exposé est le hls du sculpteur Ganneau, connu par ses ten-
aux Salons, depuis '1853, un certain nombre de tatucs de création d'une rehg'ion plinosopluque.
statues et de groupes en marbre, en plâtre et en Elè\e de l'Ecole des langues orientales et licencié
bronze, et a obtenu une médadfe de 2° classe en 1872. ès lettres, il fut attache comme drogman au con-
On a rcmatqué notamment Ma/~MtŒ au tombeau sulat de Jérusalem en 18H7, et a 1 ambassade de
d'Oscar ('185~] F~M~ o~'ps~, 7''a!~tc ~Hf~fM~e Constanftnople en 1873. Chargé d'une missfon scien-
J1859); ~s<t (!8ti2): &f/rc. P/[f~ (18(i5); tihque en l'alestine l'année suivante, il ht d'intéres-
Jeaniic ~Itc ~OM~H< ses ~o~~ (18~9); 7~'c!</e santes découvertes, et crut retrouver mie pictre du
~Ot~a~ le Aojt de ~V~tce (1872); Jc~!ne ~rc
temple de Salomon, sur laquelle est gravée une
tJterye et MtaW~e (1875]. M. Clére, qui est resté inscription défendant sous peme de mort de péné-
plus de quinze ans sans reparaitre am Salons, a trer dans l'cnccjnte sacrée, et une ste)c qui offre la
travaillé a la décoration, du nouveau Loutre, des plus ancienne inscription sémitique connue, ~ommé
Tuileries et de plusieurs monuments publics. \ice-consul a Jana, le 31 octobre 1880, il retint H
Pans, en mars 1882, comme secrétaire interprète
CLÉRET (Mgr Jules), prélat français, né le 20 dé- puur les langues orientales, et fut promu au grade
cembre 18~3, éfait cure doyen de ~otre-Dame de de consul de première classe lel~ décembre 1886.
Saint-1.6, lorsqu'il fut notnitié e~ëque de Lavai par Correspondant de l'Académie des inscriptions et
décret du 28 août 1880.11 a été préconisé le 50 dé- belles-lettres depuis 1880, il en a été élu membre
cembre de la même année. Chanoine d'bouncur du titulaire le 1~ mars 1889, en remplacement de
diocèse de Coutances, n a été décoré de la Légion P. Hiant- !1 a été nommé chevalier de la Légion
d'honneur. d'honneur le 10 mars 1875.
M. Clermont-Ganm'aua publié
CLERGET (Hubert), dessinateur français, né à le p!?cAcMr~< du ~<ï~ ~r~MM-cA~, texte turc
~s~m'e C~
Dijon le 29 .juillet 1818, smvit l'Ecole des Bcam- avec traduction (186U, in-8); /aS~c/e de Jlesa, ?-ot de

CLERGET (Jacques-Jean), arciutecte Ji'jDçaih, né à Dijon, (Afftté-Mane-Gaspard,


te novembre 1808. Edtt. 1-5.
M
CLERMONT-rONNERRE marqms,
t
puis duc DE), généra!, ancien ministre et pair de France,
CLERK {sii- Ceorge), homme politique ang!a~,n€~Edm]- né à Pans, ie 27 novembre i779, moi Chso)tes(EureJ,
bourg ~n 1787, mort le 22 décembre 1867. ~(ttt. 1-t. le 12 janvier 1865 Edit. 1~.
Afoa&, 890 avant J.-C-, lettre au comte de Vogue didature a la présidence des Etats-Lnis était posée
(1870, m-4); la Palestiue ~tcotNiMë {1875. m-16); le par les journaux de ~ew-\ork. Cr~ce à ses qualités
ieu Satrape et les Phéniciens dans ~f~o~~e d'admimstrateur, au zele dont donna des preuves
(1877, m-8); ~M~N/iC~M Saint-Sépulcre et le dans l'accomplissement de ses fonctions, à son esprit
tombeau de Joseph d'Arimathie (1877, in-8): ~y/Ao- d'indépendance et a la simplicité de sa vie, cette
/oy~e tcon~r~A~Me [1878, m-8t; Etudes d'~rc/~o- candidature fut acceptée par le parti démocrate.
logie orieratale (1880, in-8); Ortqene Jacrsc des mOIl1'- ~1. Cle~cland l'emporta, le 4 décembre )8S4, avec
ment, araMt~H~ f~'E~t/pte (1881, m-8, Impartie); 2~9 ~oix, contre 184 données à M. Blame, candidat
Sceaux et eac/tc~ tsro~h~, pA~ttc~cH~ et ~yr~ts du partt républicain, et le 4 mars 1885, il prenait
(1883, in-8, pi.); les ~'aw~ archéologiques c~ Pa- possession de sa nouvelle dignité-
(1885, in-18); Iterueil d'archéalogre orientale A l'extérieur, M. Cleveland s'en tint a la politique
(1885, in-8, a~cc pl. et grav.), sans compter des d'abstention;à)')nterteur,it se déclara d'abord par-
rapports ofiic~els sur divers pomts parttculiers de tisan de la révision de la Constitution et de la non-
ses missions. rééligibilité du président de la République ce qui
ne l'empêchera pas, a l'expiration de ses pouvoirs,
CLÉRY (Léon), n~ocat français, né a !'dt'!s le 9 août de se hnsser porter candidat a la présidence pour
1831, fit ses études au lycée Henri IY. Reçu avocat une second pétiode. Le choix des fonctionnaires de
en 1853, il fut secrétaire'd'Eugene Bethmont. alors l'Etat parut surtout le preoccuper. H se proposait
butoiituer, et negh~ea de bonne heure les affaires hautement d'écarter tous ceux qui s'étaient compro-
crimmelles pour s'attacher spécialement aux procès mis par leur vénalité ou par des services rendus
civils et pohtiqucs. l'armi ses plaidoiries les ph~ 3m partis politiques et non pas à l'Etat, et de dis-
remarquées, il faut rappeler celles par lesquelles Il tribuer les places exclusivement scloti les capacités-
défendit M. Kochciort dam une des nombreuses Mais sur ce dernier point, l'attente du public aurait
poursuites que lui intfnta t'Empire, ~t. Go), contre la été déçue plus d'une fois, s) l'on en ct'oit lesphuntes
Comédie-Française. Rene-Datidd'Angers dans son élevées dans la presse, a la fin de 1885, contre ses
procès en séparation de corps contre sa femme, premiers chou Dans son message du mois de no-
tnte de i'aut ttuct, MM. About et Sarcey contre vembre, il exprimait particulièrementl'intention de
MM Ferlet et Bonnes nJR de Mjrsan~y,/e~'en pM&~<- poursuivre l'a?Livre do ]a suppression de la poly-
contre les Jésuites de la rue des Postes. C'est hu garnie chez les Mormons, et de restreindre Immigra-
que, pendant la cnse du 16 mai, M. cerner cho~it tion tant européenne qu'asiatique aux Etats-Unis.
comme avocat dans le premier procès en diffamation Sur ce second point, les choses resterent a peu pres
intenté à Il. de r'om'tou, mimstre de l'intérieur, a dans le xta(u quo; mais, sur le premier-, 1'tpu%j-e fut
raison des articles injurieux du Bulletin des com- entièrement accomplie et le mormomsme dut aban-
munes contre les 563. M. Cléry a également porté donner ses instituions particulières comra'n'es a la
la parole pour M. Barraud, éditeur, lors de la saisie loi commune.
des planches des Contes de La Fontaine, et pour Sous la présidence de Il. Cte\e[and., la fédération
M. Georges Charpentier contre M. Lemerre, dans la américaine du Nord reçut de notables agrandisse-
délicate question de propriété littéraire qu'avait sou- ments quatre nouveaux Etats furent créés par le
le~ée la publication des œuvres d'André Chénier par Congrés le Dakota septentrional et le Dakota mén-
les soms de son neveu, M. Gabriel de Chômer. On dtonal, Washington et Montana, ce qui porta le
a aussL remarque, pour sa vivacité, son plaidoyer nombre des Etats à 42. I~n fait qui peut mtéresser
pour l'acteur Marais contre H. Koning, directeur'du la France est la part que prit le président Cte\eland
Gymnase, en 1883. M. Léon Ctéry a épousé la fillea l'érection dans la baie de ~\ew-\ork de la colossale
de 31. Goupfl, éditeur d'estampes. Il a été élu mem- statuedcBarthoIdi,laf[LibcrtéccIatrantlemonde p-
bre du Conseil de l'ordre des avocats en juillet -)875. Par un message de la hn de mars ~88G, il demanda
H a été décoré de la Légion d'honneur le 12 juillet au Congres le vote d'un crédit destmé à couvrir les
1882. Le célèbre avocat a publié lui-même un frais de la fête d'inauguration et à assurer, d'une
recueil de ses meilleures ptaidoirtes, a~ec une pré- façon permanente, l'entretien et la conservation de
face autobiographique, sous le titre* de ~MfeHïr~ la statue, comme œuvre d'art. Il expt'nnait le \a'u
du Palais (1891, in-8]. que i la chaleureuse acclamation de ce crédit par le
Congrès répondit à la conduite généreuse du gou-
CLEVELAND(Stephen-Grover),vmg~-df'uxièmepré- vernement et du peuple français x, et associait avec
sident des Etats-Ums, est né au bourg de Calu~eU empressement le pouvoir exécutif a cette manifesta-
(Ne~-Jersey), le 18 mars 1857- hts d'un pasteur de tion. M. Cleveland est resté étranger aux entraine-
campagne, il fit ses études à l'Académie de Clinton. ments de la politique aiïiéricame, aux exagérations
fut ensuite employé dans une maison de commercedu protectionnisme, tout en reconnaissant, au mo-
à FayetteviHe, puis émigra vers l'Ouest. Retenu il ment où il qntttait la présidence, que le mouvement
Buffalo par son oncle, il étudia le droit et se fit ad- était trop puissant pour qu'il songeât à en arrêter
mettre au baiTeau de cette ~ilie en 1859; nomme les effets. Présenté au\ élections présidentielles de
attorney du district en 18~,et choisi en 1870 comme la iin de 1888, sous la recommandation de ses ser-
chénf au comté d'Erié, il devint, à l'expiration de vices, et sans autre programme que sa ferme vo-
son mandat, chef d'un cabinet d'affaires qui, sous la lonté de ne consulter en toutes choses que ce qui
raison sociale « Cleveland, Bissel et &icard r, se lit lui paraîtrait l'mtérét de la, nation, M. Cleveland
une cuenteJG considérable. En 188t. il fut élu maire échoua contre ~t. Harnson, par fait du vote des
de Buffalo, comme dcmocrate-réformistR, se signal;! électeurs du second degré représentant tes Etats, pl
par une administration scrupuleuse, qui le fit nom- non par le vote du peuple amcricam, qui, par un
mer, en novembre 1882, gou~erueur de l'Ktat de phénomène assez fréfmeut aux Ijtats-Ums, lui don-
~ew-Yorh, par 1't2854 voix. ités ce monicnt. sa eau- nait55'2(t505\oix.contre~4~82!H),c'et)t-a-dn'enme

CLÉSINGER (Jean-Daptt&te-Autfuste), scu]ptcur franfats CLINCHAMP (fran;ois-Etienne-Vnctor, marqms ne),


m' à Ut'sattcon, )e octobre )814, inoit à t'ju~ le 6j.u]- j)einLt-ect['nnainJ'ranf'!HS,r[é:tTf)tito[i,en.l7i'!7~ni.urt
viBr~83 Ldit 1 5 à Parts,te2s<'ptfm)uet8SO.Edit. d-2 et 5 (~peTtdtCf)
CLESSE (Antome), poète belge, n~ L~tt!)~e, le 50 m.n
~8~ mort Mons, le mais ~9. E:ht 1-5. CUNCHANTfJusUn),R~).i!fi'anf;.)]s,nc~Thiancourt.
CLEVELAND (Henry V~E, 2' duc "ff), ~në!a[ et pair (Mfmthe), te décembre 1820, meut à fans, le 20 mat'
d'An~~tene.nc~ Londres, en 17H8, mort cnj'i6r 1864 1885 Edit 5.
Edit. 1-5
teI~Ne~li82h: 1~f~20' f~:r~o~8~â~' rianr d'Angle- CLINTON(C)iattes-Ro(l(t]ptieTREFcs)9,'t8'baron).pax-
terre, né en l~b, mort )o 20'février 1866. dit. 1-t. d'Angleterre, neefil79t, mot t le 10avt)M86G.t.dtt. ï-4.
majorité d'électeurs de 08204 voi\ sur son concur- 1Frémont, de )[acClcl!an, dont Il devint- aide de camp
rcnt. M. CIevcl<md, quittant ~asinngton, se retira dans d le corps d'année où le comte de Paris et le duc
n ~ew-York en 1889 et reprit son cabmet d'homme de d Chartres servaient comme capuahies.il fut nommé
de loi. successivement
s colonel et general sur le champ de
bataille. Apres h victoire de Croskeys, Il obtint, en
l!
CLOUÉ (Georges-Charles), marin français, né le ddehors des formahtés légales ordman'es, la natura-
20 août 1817, entra au service de la manne enl852 lisation 1] américninn. La gnerrc fime, il fonda a ~e~-
et dc\mt aspn'ant l'année suivante. Hnsfigne )e \ork 5 un journal, pour soutenu' la candidature à ]a
ti mars 1859, il a été promu successivement Ileute- présidence
p du général Frémont.
nant de vaisseau le 8 septembre 1846; cap)tame de Aprésl'élec<iondugénét'aICi'ant.M-C!useretre-
frégate le ~décembre 1855, et capitaine de vaisseau vmt v eu Europe pour prendre paît a la résolution
le 16 août 18C2. Il fut alors chef de division en sous- ffcmane. C'est a tm, sous le nom d'Aulif, que les jour-
ordj-edans la division na\aledesAmitles,duMexique naux r attribuèrent, en '!8û7, t'attaque du château de
et de l'Amérique du Nord. Coutrc-am)ra) le 9 mars Chester. ( Les tribunaux anglais le condamnèrent
-1867, n fut appelé d'abord aux fonctions de major gé- même Il a moit t par contumace. bien qu'il ait protesté
lierai a Cherbourg,puis à celles de gouverneur de la contre c la part qui lui fut attribuée dans cette affaire.
Martinique. Promu nce-anihat !e ~7 décembre 1874, ït ï rentra alors en France, et pubha dans le C<?Myr~'
jl fut nomme préfet maritime de l'arrondissement de Français 1 des articles sur la S~MC<iOH aux Etals-
(Cherbourg le 29 janvier ~875, et commandant de Unis. En 1868,ses articles, dans ~~r<, nouveau
l'escadre d'évolution dans l'Atlantique en octobre journal fondé par lui, lui valurent une condamna-
!878. Eu ~879. il commanda celle de la Méditerranée. lion, a la suite de laquelle u tut détenu a Sainte-
et en quittant ces fonctions (7 novembre), il adressa Péla~e, I où il se lia a\ee les prmctpau~ chefs de
à FEtat-major et au~ équipages un ordre du jour se 1l'Internationale. De violents article:) contre l'organi-
termmant par ces mots a Dwu protège la Répu- sation
s del'armee, publiés, p)t ]8t~ dans ~a~wo-
bhque française! H reçut le portefeuille de la ma- cra~p.
M c Jfa~pe/ et la Trt~M~e, le désignèrent
rmc dans le cabinet reconstitué sous la présidence (encore une fois aux sévérités du parquet, et un
de H. J. l'erry, a la suite de la crise provoquée par mandat d'amener fut lancé contre lui mais, comme
l'exécutton des décrets contre les congrégations non il était naturalisé citoyen amértcam, 3L \Yashburne~
autorisées (23 septembre 1880), et le garda jusqu'à ministre des Ëtats-tjms, le réciama et robl]~eaa a
l'a\ëncment du cabinet. Cambctta. le 14 novembre quitter la France. En '18~0, pendant, le procès de
1881- H fut nommé conseiller d'Etat par décret du l'Internationale, une lettre de M. Cluseret fut pro-
31 janvier 1888. Il avait été nommé membre titu- duite aux débats, annonçant déja la chute de lËni-
laire du bureau des longitudes le 1~ juillet 1881. oire. « Ce jnur-ld, écrhalt-n, nous devons être prêts;
Ofncicrde la Légion d'honneur le 51 décembre'!800, l'arissei'aanous,ourarisn'e\isterap)us.]') »
il a étë promu commandeur le J4 mars '1864, grand A la résolution du 4 septembre, accourut a Paris,
ofhcter le 3 juillet 1872, et grand-croix le imitet entra dans la rédaction de la .~ecr~se et y pu-
5
1881. Il est mort à Paris le 25 décembre -1889. blia, dèb les preiniers numéros, un article intitulé
On cite de l'amiral Cloué tes publications sui- j /~H~c~on,si Mêlent contre le gouvernement dfia
mantes TfeHs~HemeM~ Aj/dr~ra~A~uc~ sur la Défense nationale, que son apparition provoqua les
mer d'~xoy [d856, in 8, avec 7 cartes); P~o~e de protestations énergiques de la population parisienne,
~r/'e-~Mue (1870, 2 vol. in-8, avec 59 cartes): et 'M. 1!. de Rochefort se vit forcé de répudier, dans
Table des positions ~~c~r~A~MC~ des prtKc~pNM~') une lettre publique, les opinions de son collabora-
/~MJ: du globe (188o), etc. teur. M. Cluseret quitta Paris et se rendit a Lyon,
ou il prit part au soulèvement du 28 septembre. Au
CLUSERET[Gustave-Paut),officier et homme poli- commencement de novembre, il passa a Marsenle
hque francal! député, est né à Pans le 13 juin 1825. où, grâce aux. connits de MM- !squiros et Gent, il
l'its d'un colonel d'mfantenc, il entra a Saim-Cyr en installa une Commune révolutumnaire, et se uro-
1841, en sort)t sous-lieutenant, fut nommé lieute- clama un instant chef mitnaire du sud de la l'rance
nant au mois de jamier 1848, fit partie de la garde Lors des élections du 8 fc~riej'i a l'Assemblée
mobile, se distingua a l'attaque des principales bar- nationale, M.Cluserct obtint dans la Seine 21191
itcades a la teLe du 25"batauton dont ï) était le chef. von. sur 5'28970 votants. L'insurrection du 18 mars
et, le 28 juiltet suivant, fut décore de la Légion le ramena a Pdns. Porte aux élections de la Com-
d'honneur. En 1850, lors du licenciement de la garde mune te 26 mars, mais non elu, il fut. dé~!e5avru,
mobile, il rentra, comme simple lieutenant, dans le nonnnedelegm'jlaguei'i'c.l~lumGmt'redela
~5" de ligne, et quelques mois après le coup d'Etat, ~Coimnunelelt)avrtl,danslel~etle\\lH°aiTon-
fut, avec d200de ses camarades, uns enncn-acttuLé. dthscnient pin' 8480 voix, il fut nomme membre de
Trois ans après, it reprit dn servtce dans un ba- la seconde commission exécutée, nun~ il fut ré\o-
taillon de chasseurs a pied, fut attaché au~ bureaux qué et mis cnetatd'arrestationlel' mai. Sa rai-
arabes et nommé capitaine en 1855. Apres la deur, son dédain pour le Comité central, alors tout-
deuxième c\pédttion de kabyhe. il fut nommé sub- puissa[tt, ses relations prétendues avec les agents
stitut ) connrnssan'B impérial jn'es te conseil de de H. fhiers, et l'abandon momentané du fort d'!ssy,
d

guerre de Rhdah. t) donna plus tard sa démission, étaient les causes de cette disgrâce. Enferme 'a
puis, s'attachant au général Ganbaldi, fit avec distinc- tlazas, il n'en sortit que le 24 mai, au moment de
tion la campagne de l'indépendance italienne. Kommé l'entrée des troupes dans Pans. Un prêtre lui donna
heutenant-cotufiet après !d prtse de <~apoue,n fut, apres asilependantciuqni0!s;ilréussitaquitterl'ai'is
la conquête de la bielle et de [Saples, versé, a~ec son en novembre, se réfugia en Angleterre et passa de
grade, a i'Ëtat-major g-énérat de l'armée d'Italie. 11 la en Amérique- Jt revjnt plus tard en Suisse, où il
donna sa démission en 1861 et s'embarqua pour s'occupa particulièrement de peinture. Le 5° conseil
t'Âmerupie au moment de la guerre de la sécession. de pucrre, séant à Versailles, l'avait, condamné a
Il prit part) pour le ~ord. combattu, sous les ordres de morl, par contumace, 50 aoùtd87~.
CLODT JURGENSBOURG (P~)'re,
t
baron DL~, Sfutpteui
18U5,*moit Hetsmg-
terre, n~ il Lyons-Cast!e(Kndaie),en 1816, mort.
1869Ed.t.I-i
lea~nlR
tusse, lié a Hftbfa~to! le 29 mat
iors, !e 8 novembre 1867. Edtt i-t. CLOCUET~Germain-Juies, baron), médecin .français,
CLOEZ (F]'ancc'i5-St.)nts)as),ch)m)hteftancais,né à Ors
membte de t institut, né à Pans, le 18 décembre 1790,
f\ord), tR~jmnl8<7. moi & Pans, le octobre 1883 mort dans cette vme,lc~fevner 188~. Edit 1-5
Edit 5. CLOT (Antome), dit CLor-t!ET, médecin français, né à
GrenoMe, ie 5 novembre 1793, mort à Marsen!e, en sep-
CLÛNCURRT (Lthnond Lt~f-~ss, 5' bai'on), pair d'Angle- tembrci868.Ldit.l-
)[. Cluseret, rentré en France en i881, deux ans ))~-a/C'aroMCû''c~~Ct8G9);Z~cr<c,~a/~c,
nprés l'amnistie, fut un des rédacteurs des jour- /vt~'M~, projet de peinture murate: ~accA~c
naux Commune et la ~rfff/fN*Kc. Ses articles ~f/urM~e (18UO), lE\posn)on uni\erscUe dc'1878,
A
dans la première de ces deux fendies lut atttrérent datait présenté avec plusieurs toiles moins impor-
presque aussitôt des poursuites, et une condamna- tantet-, u~ tableau d histoire qm tut dt~cuté.
tion a deux ans de prison et trois nnllefrimes
d'amende pour excitation de l'armée a ta désobéis-
7~ 7F C~~oss~. t077, représf'ntant l'empereur
d'Allemagne agenouillé et repentant devant Gré-
sance (2t! janvier 1881J. Il qmtta de nouveau la goire Mt. Cmysenaar obtint, à la suite de'cette
M.
France, et quand Il retint en 1884, il an'ecta de se e\posit'on, une médadie de Jetasse et la deeoratton
consacrer exclusivement a la [teinture et fit une de)a).é~iond'itonneur.)~R'tcitevatierdel'!n'dt't'
exposnion publique de 120 de ses tableaux et pas- deLéopoId.
tels. En même temps, il écrivait et pubhait ses
~e~to~fs sur le second siège de )'arjs (1887, COCCIUS (Krnest-Adofphe), op)ttalmo)o~iste aiïe-
t! vol. m-18), consacres a l'apologie de la Com- mand,néahnautJieim.presdcLeipz)g'.)e)Usep-
mune, malgré la sévérité de ses jugements sur ses tcmbrc 182~, fit am runers)tés de Le<p?)~ et de
anciens collègues. En 1888, une électton législative Prague ses études médiC~tes, en s'ttccupuut &peci:i!e-
partielle ayant heu dans le départemcntduVar. ment des mabdics des yeu\. Apres a\oir exerce
\ClU!.eret. se poi ta comme tcandid.it révolu- u))catinf''od.n's son p~*sti!)Lu.i[entra.comme
tionnaire ?). en déclarant, dans ses ])t'orc~.s)ons de ]nt'df'c!itmtci'ne, dans rétablissement pour tes
foi, une guerre acharnée au parlementarisme et maladies des ycu~ a Leipzig; deux ans plus tard
au parti radical « clémenciste t. Il avait pour pnn-
cipal concurrent le candidat radicaf,~I. l'eu roux,
se
(18ot), <It rece~or ~<t<tj<< pour cette
spec!a)tte,a!'Uni\ers]t('dece)tc~H!e,[ttiude~mt
maire de Toulon, qui devait, deu\ ans plus tard, piofesseur extraordinaire en 18~8. L'année précé-
être impliqué dans une cause crhmnelle célèbre. Il dente. Il a~ajt fondé une chnique ophtalmo)og't<;uc
obtint, au premier tour de scruttu,l'27.4Htoi!, qu'itd])')~'Cttjusf]u'<L'ft 1807.Hde\)n[!'cène dei'inere
contre d20i0 données a ~1. Fouroux, et 5o00 par- date professeur ordinaire et dtt-ecteur do l'hùpital
tagées entre divers candidats; il fut élu au scrutin pour les yeux. H a reçu, en ~70, le titre de con-
~b~r~MO~h~r~MO~~s.
simplement validée,
soUerpt'ucpourlamedconc-–!1 Il est mort a
Leipzig, le ~6 novembre 1890.
fut
Son élection purement, et
malgré les discussions auxquelles avait donné lieu, J.es nombreux travaux spéciaux du docteur Coc-
dans la presse,la question de sa nationalité. Aux cms porteut hur )n nutnt]0)i de la cornée et ses
élections générales du 2'! septembre 1889, faites ~aisseau~ lymphatiques (Leip/i~, lt?52), l'appitcahou
auscrutmdarrondissement,llsepréseutadansla< et le perfectionnement de t'op!tta!moscope (18j~),
2' circonscription de Toulon, où se produisaient sr< la reg'étteration (ic ]a membrane hyaicide (1858), la
candidatures.Il obtint, au premier tour, 325~ von structure t't)'inuanmn)tion du co''ps~)tre(18GO)t le
sur l'in87 votants et fut élu, au scrutm de ballot- mécanisme de t'accommodationde t'(cd observé pen-
tage, par 560) voit. contre 5738 données a dant < la \ic (t867), sur des appareils pour l'observa-
H.Georges Serre, candidat inoinirehi'ite,et SOO'J a t)fin
t des maludiesdcl'a')[,surtes tenons de cet.
M.Edmond ~agnier,directeur du journal/'Bt'eKf-< c org-ane et les opérations dont Il est le sujet.
mf~<.
On cite du général Cluseret, outre ses ~MMi'rM, COCHERY (Louis-Âdolpbe], bonnnc politique t'rau-
un h\re plus ancien f~rMiee et
(1809, in-8). Comme peintre,
la
a
dëjttocrtïttf
fait quelques ses
envois aux Salons, ïiotjmment dans ces dernières droit.
cals,
c
s
L
sénateur, est ne a t':n-i~ lu avril )8H),~T.
études au coHég'e Bourbon et su~tt les cours de
Lic~u avocat a iiiigt ailS, II fut l'un des se-
années Leven· de saleal .sur la rotzle de hlzal- crétan'esdeF.I~ou\]lle,avGC~M.Buft'et. Ernest
HaHe. Pô! <<< de NmeP.-L. ()888); Xm~ed'HyerM ) C
l'icard,
1 Eusson,AUou,etc.Al<ir~olutton deFé~ier,
à la CraM. Var, et y<t;< pa~M f/x Sullalt (1890). i. fut.
[t ttOHHnéchefducabinetdutninistrcde la jus-
tttce. Dans la nuit métne du 24 au 2"), ]1 avait été
CLUYSENAtft (Jean-André-Alfred),peintre belge, chargé c d'organiser la mauuteut'ou mibtau-e pour
est né a Ijrmelles, le 24 septembre 1837. Fils d'un subvenirs au\ besoins urgents de la population
architecte, il suivit les cours île l'Académie de sa ouvriere
o et avait réusst a faire cnufectiomter
viltenatate et vint compléter ses étudcsal'Ecoleti 6000C 0 rations en quelques heures. Après avoir
des Beaux-Arts de l'ans. ou il fut élevé de refusé r d[veï'ses fonctions judiciaires et admimstra-
L. Coguiet.Il tit ensmle divers xo;aRes artistiques t thes, t) quitta même celles de chef de cabmet pour
en Italie,en Hollande eten Allemagne. )leultivar rentrer r au barreau, piatda de nombreuses atTaires
également le genre et l'histoire. Ses principaux ou- p pohtiques et dcfendttnotamment les journaux/<.f
v'rages sont des fresques exécutées à i Université de Voix 1 ~M~eM~ fa ~{~r~ etc. A partjr de t8M,
Hand.et représentant:/aDo)?ttKa~'6'KrfWtfïMte,~liil11 s'occupa ~péciatement de jouru~usme. Adminis-
~Md~oit du f'/tr~~a~r. Lutte de la papauté truteur t! de /t'pH/)' ~t~~o/ta~ Il pronta de la loi nou-
roti~rc le yw~ff~'r ~en~<Jrc/, 7~/bt'M~ ~< /fe)~S~H'"c, ve)!esurî.)t))'essf',en)8f]8,pom'<'réer,ddnsle
v le
la /tet'a/«<;nH/)'aH(-f<Me. It a exposé assez il régulié- ddépai tentent du i.on'et, f~K/~c/f~tt~fc de ~<ar-
remontant Salons de l'aris.oùl'on a remarqué. <y«. g j'orté. comme candidat de t'oppo~Hon détno-
parmi ses tableaux la .M<M!fa<M;K [16(it). les <'ratiqm',d:)usla3'circonscrip<iondcce
c départe-
~«a~'c fat~~rr~ApmN~/pse (1867) ?'<~r<~ nment au\ étccticus générales de m.u 186~, il fut
de ~7. ~fj< statuaire (18681; /eM/~t<fn< gé- virement
v combattu par l'ad)nin]stratton et obtint
COBB (1IImdl:I,hommú IwhtlqllP. aml>I'Il'.IIO, lu~h Lhelr~-
COCHELET(An<h)fn-L(HHb),h(''n:)t~m'fr;inf!)ts,n)!àCti;!)'-
xf~-x'ùtk,
itttt(GeorS'e~,te7s~p~t)ihmmt~)ino)'t~ )~)Htt,)a\ntn~,muit~P.)n-)e~u.i)~)~
le 1,
i) octobre 1868 Edit. t-1 Ë.itt.
E 2
t-~
COBDEN (lIu'halli), homme \HlhtuIllC et (~eOnOllll.,te COCBERIS (Hip[Mt)yLe-F'ianco!J')tes-Ma))e).pat''ogr:]])))C
an~ta~,nt'ath)!if'i!d(<fHHt<deSu~t'x),tL-3j)nntSot,f.! f'tt-n)djth.tncais,in'at\mt,tcl"d~cemhtelS~ïnott
('1
)nMtte'2aviniS);5Hitt-l S.xnt-Gcnc~tcvctlc',th)i~(Sem~(.-t-U)'.e).le Uavntl88~
COBET(Caid-C.vbne]),rt"to!f;t!nn.irHt.u'neat'at-fs, t.dHl-5
L

à
1
cnl~l~)tno[-taLevde,tc46oett)t)tRl88'.)Kttit.5 5 COCHET(l'ahbutJean-Hennn Dt~"1 ré},:1 rc héologuc rra nçat<
COBLENCE (Samuet-VLCtof), mdustnet franç!us, né né Sjn\!R~pt't6t)avre,te7 [uaL-tmt~tuottàR~ucn,
01
t\'ancv(Vte)nthe),tc~av!itt8H,MtOttal'at')S,le~sep-~)cl"jn[nt87aEddt-5
le
temtt'retXMEdit.S-S COCHINtPjei'r)'-Sn/atitie-An~')sttn),!tdtfnn)stratcut'fran-
COCCIA (Chapes).comjH)!,itemtt.nit;nt;ANapte!)ec;
avrd tMM, mort Napfe! te 15 avril Mn. Ëttit. 1-5
yamuembre
t·.
~3,
It
de
mûttaYersatHt;s, te l'a
àm.nst~ht'i-o
il Il,111' Ir 1Q decembrC
néanmoins, au premier tour du scrutm, 11(!45 voix son
&' fils, uermm'f candi-
M. Georges Cocherv. Cette
contre 8851 données au candidat office le vicomte dature
d ne fut point acceptée par une fraction du
de Gronchv, sur 27842 votants. Il passa au second parti
p républicain,qui opposa a liste
opportuniste
tour, avec t5Q~ voi\, contre 1~2.t8 obtenues par uune autre hste républicaine indépendante. Il. Co-
son adversaire. M. Cochery prit place au centre cherv
c (obtint, au premier tour de scrutin, 3H8U voix
gauche et signa la demande d interpellation des sur 8Ï302 notants, et fut élu au scrutin de ballot-
s!
116 députés du tiers parti libérât, tage, le troisième sur siv, par 48476 voix sur
fi
Au moih de juillet 1870, il mterpella le gouvel- 83422
8 votants. Aux élections sénatoriales du 5 jan-
nement sur la candidature duprmce do Holienzotlern vier
v 1888, n se présenta a~ec M Fonsset et fut élu,
a la couronne d'Espagne. et vota contt'c la guerre. a second tour de scrutin, par 475 von sur 7<iC vo-
au
Après la ré\ohmon du 4 septembre, il se ralha a tants. Membre du Conseil génér:u du Loiret pour
ti
M. Grévy et fut au nombre des députés qui offrirent h canton de Montargis, JI. Coctiery eu a été é!n
le
au gouvernement de la Défense de confirmer ses vice-président,
v pins président (1878)~
pouvoirs, bous condition du maintien provisoire du
Corps législatif. Chargé, en quahté de commissaire COCHERY(Georges-Charïes-Paul). députe français.
générât, de la défense du Lou't't, il assista aux cum- fils duprecédent,est né a Pans le2U mars 1855. Lievc
fi
bats livrés devant Orléans, accompagna M. Thicrs d l'Ecole polytechnique. ]t passa dans l':H'tnleric.
de
1 donna sa démission en 1877, pour devenir chef
a Versailles, lors des négociations relatives a un H
armistice. et s'associa, a Tours, au\ protestations dde cabinet de son père, sons-secrétaire Etat au
des anciens députés qui réclamaient la convocation ministère
n des finances. Le 7 février 1879, il prit,
d'une Assemblée. Au\ élections du 8 février 1871. a~ee
a le même titre, les fonctions de directeur du
il fut nommé représentant du Lon'et. a l'Assemblée sservice central au nouveau ministère des postes et
nationale, le premier sur sept, par 5d 541 voix. télégraphes.
t Aux Sections générales législatues du
II prit place au centre gauche, et se rapprocha 44 octobre 1885, il fut porte candidat, dans le Loiret,
plus tard de la gauche républicaine Il lit partie, sur
s la liste de son pere, malgré i'opposuion faite
régulièrement depuis '1871, de la commission du as cette combinaison par une iraction du parti répu-
budget, et fut rapporteur des propositions rotatives bucaïn modéré il réunit, au premier tour de scrutin.
aux échéances de commerce, à l'alimentation des 1:

~9565
i
tobre,
voix sur 81 30'2 votants, et fut élu, le 18 oc-
troupes allemandes, au~ indemnités pour dommages t au scrutin de hallottage, le dermer sur six,
causés par l'invasion, etc. Il soutint les dnerses 1par 46619 voix sur 85~ ~otant~.
propositions tendant a l'établissement de la Répu- Aux élections du 22 septembre'1889, faites au
blique, et adopta les lois constitutionnelles. Aux scrutin
s uninominal, M. Gco ~es Cocbcry se présenta
élections du 20 février 1876 pour la Chambre des dansl'ar.t'ondtssemeutdel'itlimersetfutéluau
(
députés, il fut élu député dans l'arrondissement premier
t tour, par 8 2'28 von, contre 67~ données
de 31ontargis, par 15862 voix, sans concurrent.a· M. Br]errc, ancien député, candidat bonapartiste
Rapporteur du budget de la guerre en '187G. il boulangiste.
1 tl s'est fait remarquer, a plusieurs
fut chargé, l'année suivante, du rapport général reprises,i par sa participation aux travaux d'impor-
des dépenses et des recettes. Après l'acte dn d6 mai. tantes
t commissions parlementaires. Memhre de
il fut un des 365 députés des gauches réunies qui celle < du budget de la marine pour 1892, )! en fut
refuserent leur vote de confiance au cabinet de nommerapporteur,~Iasn)te
i delà démission de
ttroglie. Au\ élections du 14 octobre qui suivirent M. II. Bnsson, dont les plans, entièrement opposé'
la dissolution, sa candidature fut virement combat-aux idées du immsïre. n'étaient pas acceptés, et u
tue par l'administration; il n'en fut pas moins rédigea, d'accord avec ses collegues et avec le
élu par HO-&2 von contre M. Boyenval, candidat ministère, un nouveau projet qui, moins radical,
officiel, qui en recueillit 5500- Après la réunion de aboutissait encore à une augmentation de nos
la nouvelle Chambre, il fut chargé par la com- forces navales [nnvf'mbre 1891). Conseiller général
mission du budget de déclarer le refus de voter du Loiret pour le canton de Bellegarde, M. Georges
le budget des recettes, jusqu'à la formation d'un Cochery a été décoré de la Légion d'honneur le
eabmct parlementaire (novembre 1877). Aussitôt le 19jam'iGi-1881.
cabinet Dufaure constitué, il proposa, au contraire,
le vote immédiat des quatre contributions directes, COCHRANE (AIe~nure Dundas Ross ~Yishart-
et entra au ministère des finances comme sous- Baillie), baron LAM)NGTO\, homme politique anglais,
secrétaire d'Etat. est né en novembre 1816. Envoyé par le bourg de
Le mars 1878, ~1. Cochery réunit le service Bndport a la Chambre des communes 11841), il se
des postes et des télégraphes sous une même direc- déclara en maintes circonstances zélé partisan des
tion. transformée, par decret du 5 février 1879, en principes conservateurs, efcepté dans la question
un ministère spécial. Il conserva successivement le dulthre-échange,oùifvotapou)* sirB.feei.Dans
ministère des postes et des télégraphes dans les la session de 1851, il s'éleva a~ec la plus grande
cabinets Jutes Ferry (25 septembre 1880), Gambetta violence contre le système politique de lord t'al-
(14 novembre 1881), de Fi-cycinet (31 janvifu- 188~, merston, et défendit les gouvernements de tapies
Duclerc (7 août 1882), Falheres (M .janvier d883', et d'Autriche contre les accusations soutenues par
et Jules Ferry (20 novembre ~883). Cette sorte de l'opposition. Aux éjections générales de 1852, il dut
permanence mimstéricHe se justifiait par l'ensemble faire place a untitre candidat libéral. Il a été élevé à la
des réformes et améliorationsintroduites et suivies. pairie sons le de baron Lammgton en 1880.
sous sa direction, dans le service des postes. II !1 est mort le 15 février 1890.
se retira avec le dernier cabmet J. Ferry, le On cite du baron Lamington plusieurs ouvrages
31 mars 1885. Il avait éte réélu député, le 2~ aoùt de voyages, d'histoire et de littérature Voyaqe eu
1881, dans l'arrondissement de Montargis, par ~r~ (thé Morea, m-8); J~M;~ ~a~c (Voung
15374 von, sans concurrent. Italy, 18M, m-8!, ou il se mon)rc le défenseur de
Aux élections genérales du 4 octobre d885, qui l'absolutisme; /o~t~e la
vol.); ~r~jjro~
~c (ri. the beautiful,
suivirent l'établissement du scrutin de liste, il 1854, 2 7'~ et autres études A~s~-
composa, dans le dépattement du Loiret, une liste r~M~ (Francis the first and other, etc. (1870, 2 vol.)
républicaine opportuniste, sur laquelle il nt. inscrire le T'/tCH~e FraHMtsM!~ le ~~ne de LoMM ~r(the

COCHRANE fsn Thomas-John), marm an~Lus, né & Edim- 18(~,mojt dans cette ville, le 21 novembre 1880 Edit
bourg, en 1789, mo[ttcl9oetobtei87~. E(ht. 1-3 1-5.
COCEERELL (Charles-Aobert), architecte an~!us.
le a\t'it
à né
COCKBURN (sir Atexandre-James-Edouard, 10' baron- Londres, ~7 1788, mort à Londres le 17 sep-
net), magistrat anglais, né à Londres, le 34 décembre tembre 1863 Edit. 1-3.
Th. Fr. m the reign of L. X\; 1879] puis des œuvres a été entreprise en 1885. Mme Codemo a~ait
romans j~Mf~ ~/Hto;)<. jE~e~ t~a~c. etc. épousé, eu 1851. !I. de Gerstenbrond, vénitien don-
giueaHemandc;devenueveu\eenl~80.et]eacon-
COCHUT (Pierre-André), économiste français, est sertédansleslettressonnomdefarniHe.
)ié à Pans en 1812. Chargé de traiter, en 18~ dans “
la Revue des Deux ~oHf/cs, les questions d'économie CŒURET VtR!N ()la\-C)iarIes-Evariste-Joseph).
politique, et particulièrement celles qui se rappor- prélat français. est ne à Bordeam le 22 août 1858.
tent a la colonisation algérienne, ses travaux obtin- ficaire général d'Agcn. il a été nommé évoque de ce
rent l'approbation d'unjuge compétent, le maréchal diocèse par décret du 31 décembre 1884, preconisé
Ilugeaud, et attirèrent sur lui l'attention du gou- le 27 mars 1885 et sacre le 2<j mars suivant.
vernement, qui le chargea de rédiger un 7t<~or<
~~M~ sur r~/f/~rM. Ce travail, qui formait un C06ALN!CEANOj)fic)M)),)inmme pnhtiqueet
\olume m-4. sortait des presses de l'Imprimerie publiciste roumam, né en 1806, debuta dans la
royale, lorsque la résolution de Février en arrêta carrière de i'ensei~nemen), et occupa a Jassy la
la publication M. Cochut fut attaché, en 1848, à la premiere châtre d'tnstou'e nationale, créée lors de
rédaction du National, où n discuta avec autant de l'organisation des écoles,sous le règne de Jean
modération que de talent les doctrines socialistes. Stourdza (1822-1828). En 1831, il quitta la Moldavie
Ln certain nombre de ses articles ont été réunis et parcourut toute 1 Allemagne et une partie de la
sous ce titre les Associations ouvrières, A~o~re France, en quête de matériaux pour son Histoire de
et théorie des ~~<a<c~ de r~oryan~so~o~ tf'~tM- la Fa/~c/Nc et de la Mc/~at'tc. Rédacteur de la
Irielle o~crees depuis la r~fO~M~OH de 1848 (1851, ~acte ltttéraire, de ~rf~~t'e roumame, et de la
m-8). FeM~/cf~/a~poM~, il fonda, en i8il, de concert
Après le coup d'Etat du 2 décembre 1851, avec John Gluka et Basile A)exandn, le ~ray!
M. André Cochut se tint en dehors de la scène poh- organe influent de l'opinion libérale, qui poussa le
tique. En i864, il devint sccrétau'e ~énérui dune gouvernement de Miche) Stourdza à l'émancipation
nouvelle grande société de crédit. Le 14 octobre des Bohémiens ou 7'st'tyaHt(1845).
1870, il fut appele au~ fonctions de directeur du Au mois de septembre ~857, M. Cogalniceano fut
Mont-de-piété a Paris, qu'il garda jusqu'en juillet élu député au dnanc~Aoe, pour la Moldavie.
1885. Chevalier de la Légion d'honneur depuis Sous l'hospodarat du prince Couza, son influence
le 7 février 1877, )1 a été promu officier le 12 juillet ne fit que eroitre. et au milieu de l'année )800,
1884. Il est mort a Pans le 18 janvier 1800. Il fut nommé chef du nouveau cabinet moldave,
Correspondant de plusieurs organes de la presse pris parle prince dans les rangs de la gauche. 11
hispano-amencame, N. Cochut a publie, dans la se fit remarquer, comme orateur éloquent, autant
~<Ac</Me des fer, une étude inté-
c/ismtH~ de que comme pohtique habile, dans les condttions
ressante sur l'histoire et le système de Law (f.<ï! orageuses où s'engagea le gouvernement.
1853, in-8). En 1858, d a in~ré
dans la Ttct'Me des Chef du cabinet, en 18M, d créa le Conseil d'Etat,
Deux ~oHtfes un travail remarqué sur les 0~- introduisit dans la législation le droit communal,
fa~OH~ et reM~anecs ~H~Hc~èrcs du second Am- organisa les conseils généraux, unifia les lois ci-
y~~c. u)es et criminelles, et dota la Roumanie d'un Code
d'instruction. Il se retira au commencement de
CODEMO (Louise), femme de lettres italienne, née ) 866. Quelque temps après l'avénement de Charles I",
a Tré\ise, le 5 septembre 1828, accompagna sa mére li fut réélu députe et retint au ministère, en no-
dans ses voyages pendant douze ans, s'occupa de \embrel8C8.avecleportefeuil)Gde!')!))f't'i('ur,
pemture, puis se tournant vers la littérature, débuta qu'il garda jusqu'au 24 janvier 1870. Apres ta guerre
en 18M par nn écrit intitule Memor/e M~ conla- d'Orient, pendant laquelle il était ministre des
<no. Parmi ses autres ouvrages qui traitent de la affaires étrangères, il assista, a~ec tl. Bratiano, au
~)e populaire et de famille on cite ~r~a (Vemse, congrès de Herim,et f)dutfau'econnaitre,ason
1858); ~~c~'cs et splendeurs des pam'res gens retour à la Chambre des députés, leurs inutiles
{Misericespicndori delta poverageme: 1865, 3~éd)t.), efforts pour empêcher la cession dp la Bessarabie
la /te~M~oHt/ans maison (la Hncluzionem casa, roumaine a la Itussie (août 1878). Il fut élu senateur
Venise, 1872); Andrea (Tresse, 1877, édit.); parle parti libéral, ainsi que son collegue, M. Dra-
Pages farnzlaères, vraéztaoares autobzogrnpleiquea tiano, )e 24 mai 1879. A la fin de la même année il
(Pagine fam. MemoriG autob. Ib)d., 1878); Scènes fut appele à former un cabinet dans lequel il prit
M~rt~mM fibid., 187Û), etc. Elle a ausci donné au le portefeuille de l'mtëi leur, mais qui ne dura que
théâtre fu/<~fT De/Mio~, drame en 4 actes, a~ec quelques mois-Démissionnaire le 26 a~ ni 1880,11 il
prologue, 1867; ~M ~-oceMo tM famiglia, drame fut nommé, le fer mai. ministre plénipotentiaire a
en trois actes; Una Donna ~t cuore, comédie en Paris. 11 donna sa démission de ces fonctions le
trois actes. 1869. Une édition complète de ses 27notemb)'c)88t.pourrentrei'dcm)ifivetricuten
CODAZZI
Ln~o, en
1~5~ Edit. 1-4
17'
italien, né 5
moi't datts la ~ou~eUe-Ct'ennde, en jum
CûmNIÈRES (A[itu)ne-b!ittëon-Cubn<'l),avocat et pnhh-
C)Stet)anc.i)'nt'àC.a',tchi:iudary,tc5j;in~tcrt786,
moi-tf'njunletHitH.Mtt t-5
CODRINGTDN (s)r WtUiam-John}, général angta~, né le CÛGHEN (Jacques-André, ceinte), homme pohttque
26 novembre 180t, mort à Londres, le 8 août 188t. ~c)~e,i~enl!i)t,moit.iBt mettes, le 16. matiiiSX.
Edtt. 1 5 Mit 1-2.
COEHORN [Louts-En~ne, hnion DE), homme po))tn']))~
françjus, né le 8 mm 180t, mu)'t Itart- (Alsace), le COGHETTÏ [fFr~ncois), peintre itahen, n~ à Ber~ame
H novembre 1881. Edit 5-4 (Lo;nbardie),ie~Mtobie)it04,)nMt)eSatnttM5.
t du. 1-5
COENE (Jean-Henu DE), peintre belge, né à Veder-
)!raket ~nandre-Crientate), en 1798, mon t Pi-u\enes, le
Cavnt 1866 Edit 1-4
F~doiii,d-Josepli),
COGNAT()'ahMEdouar(t-Jmep)t),pnMn'iste
COGNAT français,
n('aMontrfa)<Am),)e9'maitMt,nM;tat'an')eï7mai
fiançais,
1888 Kiht. t-S
COETLOGONfranca's,neà Parts, te 10 août 1SH. tnott.)e
ristiiteur français, ne à farrs, le 10 ao5t 1811, inoit le COGNIAAG (Ilypol~te et Thiodore), vaudewlhstes flan-
~t novembre 1886 Edit 1-5. ca)S,t~prGijj)ec né le SI nf~cmhrc'1~07, mot t. te 6 fé-
COETLOGON ~tfted DE), ftère dti précédent, moit ;¡ vrier t88~; le second né le M atilt 1SM, mmt te H mai
Lmncourt, le 4 décembre 1889. Edft 1-5. 5
1872 Ed.t. )-5
COEUR (PteneLouts), pred~ateur français, né à Ta- Cf)GNIET(t.eftn).cetehrepe)nt)'ef).incai5,neàPan!
rare (Hhône), le 14 mars 1805, mort le 16 octobre 1860 )e~i)nutt7'Ji,incitaPdrM,)eiOnûtetNbi<:lS8"
Ed.).. 1-3. Edit. )-
Roumanie et s'y consacrer à la politique nationale. COHEN (Lmile-Guiltaume),minéralogiste allemand,
Il de~mt et resta l'un des chefs de 1 opposition est ne a Aakjoi, dans le Jutland. le 12 octobre 1842.
libérale,soustelong ministère dcM.Bratiano,àla Il fit ses études a Altona, suivit les cours des Uni-
chute duquel il eut une grande part. Il se montrait versités de Berlin et de Heidelberg, exécuta un
dans les questions exterieures partisan d'une poli- voyage dans les régions diamantifères de l'Afrique
tique de neutralité. M. Co~ahnceano a contrtbue à du Sud, devmt, en 1878, professeur de minéralogie
naturaliser l'industrie en Moldave, en établissant a à l'Université de Strasbourg, et passa depuis a celle
Mamt/o une fabrique de draps~ H a obtenu le rang de Greif~wald.
de colonel dans la hiérarchie nobihd ire moldave.
Ilestmurta a Paris )ei"juihct 180t. – Parmi ses travaux, il faut rappeler sa Ca?'~ géo-
loqique des ~it'otM de /ff~de/~ry (Strasbourg,
Outre son 7~s~t-e de la Fa/oc/itc e< de la 1874-1877) etla j~srW~/oH~'o/ofy<(~cdes~!M'ro~.s

des
davie (Berlm, 1837. in-8. en français). on doit a de 7~~e~r~ (Geogn. Ijesclireibung der t mge-
H. Cugahuceano une (:ollectzoxi des auctevtnes gend \onll.87<)-)881, h\r.f-ÏII}, avec lîenectœ;
cAroHiy!!cs, d'après des copier manubCi itcs re- Co//ec~on de photographies Mttcro~co~~MM pour
cuedhes dans les monastères (1872); de remar- la cmarzaiasauee de la structure
quables tiavauv sur les Tsiganes, leur origine, leur M~Mer~M-K et des ~)t.erre~ (Stiiiimlung vou Mikru-
langue,etc- photographien, etc. Stuttgart,/a ~~rMc-
-1880-1884]
(ure et la <'<~i~o~ du /e/' météorique My~-
COHEN (Joseph), journaliste français, né à Mar- <yM~'s par la ~/io~r~A~ (die Strucktur und
seutc, le 1" novembre i817, et fils d'un négociant /usammensetzung-. etc. Ibid., 1886).
israehte,utsesét.udesaucoUeg'ed'Aix,seht t
inscrjrc avocat nn barreau de cette ~]Ue eu no- COHENDY (Mïf'bel), archiviste français, est ne
vembre t836, et fonda ensuite le ~mori'~ à Ocrmont-terrand en 1811. ~omme aux archi-
qu'il djn~ca jusqu'en 1845. Chargé, en i842, a\ec ves du département du l'uy-de-Dûnic, il est devenu
M. Altaras, d'étudier en Accrue rftat des popu- membre de l'académie de Ùermont et de plusieurs
lations israéhtes et les moyens de les ciMliser, il autres sociétés savantes.
fut, depms cette époque jusqu'en 1848, défenseur Les travaux de 31. Cohendy portent tous sur
cfncieIpresIetribunald'AI~L'r.pt'csjdcntducon- l'tnstuire df l'ancienne province d'Auvergne; nou'
s)Stoire de cette ville après le décret organique citerons J~~ef~a~'e de toutes les cAar~ antë-
de ~8~5, et capitaine de la mince algérienne. De rieures au treizième siècle, se trouvant dans les
retour en France, u organisa :i Paris ]a Société archives de la préfecture du l'n~-dc-Donie (<~Ier-
algérienne, dont il fut secrétaire, de~nt un des !mont-Ferrand, 1855, in-8); jtfcwo~res /~s<or!~M~
actifs collaborateurs de la ~e~N~e, puis, en 1853, sur les Mto~es ~Mct'~s~/s de l'administration de la
réth<ctcut' en chef du ~y~. M. Josuph Cohen a été province fj'Au~et'~ue et le département du l'uy-de-
décoré de la Legion d'honneur le 1~ janvier 185~ Dôme (ibid.~856, gr. in-8]: ~o/e sur la papeterie
etpt'omuofticierled4aoûtJ8C7. ~ut'e~MC c~ les waryMes de /'a~r;oMe des ~o~f-
On a de hn, a part ses articles de journaux teries de la AaroMH~ d'yltM&~t'~ jtbid., '1885, in-8,
~MN/y~c r<3~ûHH~<* de la ~M/ay/oH des eaux (1841, avec pl.); Notice sHr les entreprises de ~gs~~c/te-
2\ol.),a\ec MM.Tardif etDubreuil; un Rapport Mtpt~ des lacs et M~rtt~ t~M~c~~e fibid., 1870,
sîn' sa mlssion en Algérie (1845); les D~s, in-8) ~ram~Me art'~rHe <?< /a~Hce de C/ermoM~
~.ce[m<?ti</c/cf~te<~cy~!<s(1864,in8);~Ma! (tbid 1874. in 8 avec planches). Il a édite les

les
COHEN
7'
siens (1877. YoL in-8) ~/M~< ~M?- ~'ew~ty-c ~4~- ,Lc/<?'~ de J)jH7'~Me?'~e de Valois et /M CorrespoM-
/cMt<f~~e (d878, in-8), et de nombreux travaux dans ~a)!c~, <c~~M; or6!oH?ta?!~es et autres ŒM~rcs
~~<«f~ ~Y!< de
(Jn]es~nn)R-D;)tid), compositeur fran-
!H~eS f/C~Mi'~OM (1884, itl-8).

COHN (Ferdinand), botaniste allemand, né à


çais, né a Marseille (Bouches-du-Rhône), le no- Dresiau, le 24 janvier i828, étudia les sciences na-
turelles,
vembre J835. d'une lamjlle de riches négociants, spécialement la botanique, à Berlin; il y
fut amené de bonne heure à Paris et entra prit ses grades, fut nommé, en 18M, professeur
comme élevé au Conservatoire, où il se fit remar- extraordinaire et, en 1872, professeur ordinaire de
quer par ses succès précoces. Il y remporta suc- botanique a l'Université de Dreslau.
cessi\entent les premiers pru de ptano en ~8~~), M. ~ohn appartient à l'école de Sclueiden, qui
d'orgue en 1852, et de contrepomt et de fugue cherche dans l'étude de la cellule végétale et de son
en ~854. fi était élève d'UaIevy pour la composj- développement la solution des divers piobiemes de
tion, de M. Benolt pour l'orgue, et de M. Mar- la Nie des planles aussi ses travaur sc r:zplzortcut
montel pour le ptano. Inspecteur honoraire de la principalement aux plus simples organismes consi-
musique de la chapelle de l'Empereur, il a été dérés comme la ligne de dcmarcatton entre le
nomtne professeur au Conservatozre de la classe règne animal et le règne végétal, ~ons citerons de
d'ensemble \ocal en 1870, et attaché à t'Opéra lui Sur /<oïr<* na/Mre/f'e dM Pro~oco/'cMS p/!<-
comme chef du chant. II a donné sa démission de Miï/M (Xur ~aturgeschtchte des Prot. pi. Bonn,
professeur au Conservatoire en octobre 1891. 11 a let1851] ~ecAcrc/t~ sur le dëte~oppf?~e~/des algues
étédécorédeIaLégiûn d'honneur. ~Mmjo~Mons mM'~o.M~t~tM's (Untersucbnn-
M. Jules Cohen a écnt. entre autres composi- gen uber die Eruw.der morose. Algen und Pilze;
tions les ~MBMr~ f~ta~'?, exécutés au Théâtre- !jt))d. '1854); AoMz'g//c~Vfc<ier/,Acs ~M~cs
Français les C~cpM~, ~)!<ro<fuc~on et morceaux (lieue Untersuchungen uber Bât.: 1872-1875). Ses
~s
di\ers,pour la reprise de f~cA~, au même théâ- recherches sur les ferments, sur les agents de
tre (18n2) Af~rc ~~Mt/e, opéra-comique en un putréfaction, sur les miasmes et les microbes des
acte (Opéra-Comique, 18 mars 18G1); José Maria, malades contagieuses ont été insérées dans Ip~
opéra comique en trois actes (Opéra-Comique, No~a Acta ~cad~M"*E Lco~u/d~ttB et dans dners
hnitet ~8<}(ii les /~cMe~. opéra en 4 actes (Théâtre-
Lyrique, 25 octobre 1867); D~a, opéra en deux
actes (Opéra-Comique. ~0 a~rn 1870). /<
journaux spéciaux de botanique ou de zoologie.
Lui-même a fondé a Bresiau en 1875 un journal
intitulé ~cH/r/~M)'~) la d~ ~an~~
COIGNARD(Luui~,netntrefr3nça~,neàMayenne,~ersFsevpur:rnr duc DE) 1 I-f('néral fi ançdl"!o, ancien pau,
t812Edtt.l-5 né à P;iuh, le scntctuLie 17~8, mûit en jum 1865
à Ed~t 1~.
COIGNET(Ju)es-LouisPhd!ppc),pe)ntref)'ançais,n(;a
Pans, le 2 décembre 17~8, mmt te l"avtdl8(jH) COIN DELISLE [Jean-HapUste-C~t'),lur~consulte fran-
Edtt-f-3 çais, né à t'ar~, le 8 mat 1789, mort à Pan~, le 27 aoùt
COIGNY(Augustin-Lou)S-Joseph-Cabjmn-Cu&taveDE 1865 Edtt.. 1 4
(Beitra~e zur Btot. der Pnanzen), où se trouvent de la Tamise (18M), Uujdsor (1883), etc. Associé
ec))signéslap)upartdesestrataux. de l'Académie ro~*alc des Ucaux-Arts en 1870, M. Vi-
cat Cole a été élu membre tttutau-e, le 16juin 1889.
COLBERT-HpLACE(Pierre-Loui<Jean-[!aptiste.11 a obtenu une médadte de Lroïue l'I~\pusitmn
]narquis DE),députefrançais, né ie7aoùt)845.fiis universelle de 1889
de 1 ancien député de l'empire et petit-tfts du savant
Laplace, a été autorisé, par décret du 25 juillet COLFAVRu (Jfcau-C!audc). avocat et publici&tc
1876,aajouterfe le nom de son grand-père au sien, français, ancien rem'ésentant du peuple et. ancien
pour rappeler cette illustre descendance. Attaché, députe, né a Lyon, le ~'décembre 18~0, lit de bril-
&ous i'Empjre, au ministère des affaires étrangè- lantes études, comnie boursier, au )ycée de cette
res. secrétaire d'ambassade a ~asitin~ton, puis à \tlic, fut reçu a\oca) a Grenoble en 1845, et ~mtpen
Samt-Mtersbourg, d serait, pendant la guerre de Hpres a Fans. imph'me dans t'ut'urrech~u de jnm
)870I87),dansies)uobdcsduCaitados.itse~848, il fnfd'ajjord ei~o\é surlespontons deltrest,
présenta au\ é)cct)ons pénérates de fétrier 1876 puis interné a BeilR-)s)e; mais t) fut nus en liberté
pour la Chambre des députés, dans t'arrnndtsse- sur une ordonnance de non-heu et élu représentant
ment de Lisieux. n'obtint, au premier tour de al'As~embtéelé~tsiatueparle departementde Sa~ne-
'-endin, que 4i38~ou. et fut e)u au scrutin de ct-Lfm'e. I,e ~décembre 1851, u fut arretp a la majne
haiiottage, le 5 mars suivant, par 7027\o< Il du\at't'ondissc!ncnt asec le~ autres représentais.
--iegea.jdrode~it partie dup'oupe de l'Appel au ecroué a ~!a/as, puis proscut. M. C<j!f<)\ru, qut sé-
peuple a\Hc tefjuet )i ~ota habituellement, et après journa successivement en Belgique, onraJnt'uië!ra-
1 acte du 16 mai )877. soutint de son vote le ca- t]f)n voulut !'internert a Londres et enfin a Jersey.
binet de Broglie a~ec la minorité de la Chambre. rentra en France après amntstie du 15 août 1859
Candidat ofTiciet ft bonapartiste aux nomeHes éiei;- M reprit sa place au barreau de Pans. ~ommé chef
tions du 14 octobre suivant, il futréé)npar8898 du 85" b~talUon de ta garde nat)ona]c pendant le
\oix contre 5780 obtenues par le candidat répu- sn'~e. il fut décoré de laLfgjfn d'honneur le 12 fe-
b!icait).tj fut. réétu,te'21 aeùttSSt.dans ['arron- ~rn'r 1871 Api'e~ !)\o]i' été juge dp pa<x du \YI]'
dlssement de I.isieut, par 7 212 toi\. contre 6516 arroudfsseinent, d'octobrc'î870à niai t872,upussa
données au candidat répubhcain. Porté sur la liste en Egypte, pt. s'ctabht an Can'e comme ttomïne de foi
monarchiste du département du Calvados aux élec- Aux élections tegisïatnes du 4 octobre 'tS85,
tous du 4 octobre 1885, d fut élu, le troisième Il. Cotfa~rn fut porté sur la liste républicaine radi-
sur sept, par MS52 voix sur 88871 votants. Aux cale de Seme-et-OtSë; i! réunit, ait premier tour de
élections générâtes du 22 septembre t889. faites sontn), 54858 \(m sur m54~ notants, et fut élu.
.m scrutin uuinommai, Il se présenta dans l'arron- au scrutin dcbaitotta~e, le quatrième sur neuf, par
dissement de Lisieu\ et fut éiu. au premier tour, 50H)9 ~on sur U9U95 notants. U prit piacc dans
par Ï0350 voix, contre 5 9U7, données a M. Lon- les rangs de t'fLtrcme gauche, dont u fut l'nn des
t~eon, républicain opportuniste. Le marquis de plus fideles représentants. An\ éiecttons du 22 sep-
<~oibert-Laplace représente le canton d'Orbec au tembre 1889, fa]tes au scrutin d'3rrond)Ssement, Il
Consed général duCal\ados. se présenta dans ]d ~circonscrjption de ~ersad!es.
obtint, au premier tour, 5133 voix, sur 18659 no-
COLE~(Vicat), peintre anglais, né à Portsmouth tants. et échoua au scrutm de ballottage, avec 8 650
en !855, est tds et éte~e d'un peintre paysagiste \oix, contre 9858, obtenues par le baron Héty-
bien connu à Londres, Georg'e Cole. n e\posa pour d'Otsse], candidat conservateur. Il est mort à
]a première fojs a la British Institution en 1872. t'arts le ~G mai 1891.
un paysage représentant la CoM;;M de ~,e<t. Etu Coniivru a pubhe ~rf~/
MH<M<)7~ fûw-
membre de la Société des artistes bi'i):innitnies ;Mr~ 7~<x~re et de ~f/c~'e
(186t, m-8);
en )898, Il ht pendant plusieurs années des émois le Mart~ye et le Co))~'o'~ de M~rm~e €~ France, en
am sidons de cette Société et obtint, en 1862, la Angleterre et aux ~a~N'-s [t8C8, in-8); De /'or-
médalUc d'or de la Société d'encouragement des ~ttSa~OH dM~f~FOO'~Md~f sous le
Beau~-Arts.La plupartdesessujets sont emprun- la s~Mt'cra//te/~ ~N6F/ c~ de la /î~~6~'f7!fe
r~
tés aux pittoresquescontrées du Surrey. Depuis ()882, in-J8).
1864, Il a exposé réguhéremeiit aux salons de l'Aca-
démie et produit un nombre considérable de todes: COLfN (Gahnei-Con~tant), médecin-vétérinaire
ie~cit;tftM_yotff[[86;); /efrt)t/etn~(1865); la frança):), membre de l'Académie de médecine, né a
~tc~e~N~i/c- tempête a la mer (t8ë7~; ~lo!lans(ttaute-Sa&ne},Ie 12 mat 1825, étudia a l'Ecole
/fa/<e ~<tf/t;K< l'orage [)8(i'Jj; UK~e'M << rai/0)M ~étérmatre d'Alfort et se fit également recevoir doc-
de soleil (1870); /a j-'oMMon (1873); le Lac &'a- teur en médccme. Il devmt professent', a cette école.
fat~ tfoM /'t<<- de S/.)/e (1875) f~M<omtM dot'f', de patliolo~te et de thét'apeuhquc gt'nei aie et. direc-
Pluie d'été, a 1 Exposition unnersetiede 1878; St'r teur des opérations de chn'urgic et de tnaréchalerie.
<ar<tmMe(18M).Jm<n)f'ett'acKt()8i<t);So"rf-MIl a (''té admis a la retraite, a~ec le titre de profes-
COLANIfTuuoth~e),théotc~<'npi)tt<'st.')nt français, né2 COLERIDGE(strJohtt-T.~tûr), jonsLOt~utte anglais, n''
letiié (Ais[ie)<-n t8M, mort à Cmdet~iitti (Su)i~e) le :t Tt\~ttnn fit~on)en n~, tnott !t Lumh;, le U f6\nc<
t"septembretSX8Mit.
5. 1876 t;d.t. 1-5
CCLBERT-CHABANNAIS~apoh~n-Jo'.cph.mamunm). COLERIDEE(ten~v. Dei~cnt), htt~rateui'f't th~oio~ifn
.~nc~n[Mpnl~tian.;ai'n<']~ 10 octobre tSOS.meit~ à .u~Lttt,,
lhs<]n\iHe,tc5U~cptejnbr€lStt5t~it3-~

hes~xk, )c 14 Mptetut'ic ISUO, mott le
~J~i;S85 Ldtt 1-b
COLBRUN [Eugène-Auguste), aitj~te diani.itirfne ti'an- COLET (Mer CharIcir-T~~odo)' pr~t fianca's, r~ a
~.Mis, né à ran~ en 1853, inoit en octobre 1866 Edit. 1-d
G~!d)-d'ner~Vos~s). !c ~a~nt 1806, 'non à Toms, )<-
(Chapes ABnoT, i!' ))arnn), amim) et pair
no\cutb'el883 Edit.5
COLCHESTER
~An~'tetcn'e,i~aLondtCS,)et~jn.tTj8, COLET (Lo\1l5e R4von., ¡lan\f~), fpmmc il,, lettres fran-
!!tmtf)bret86'!hdd.t-~
moitié le
~ai~e, née à Ajx, le 15 septetubie 1810, mot à à Pans, le
8 1M6 Mit 1-5
C<)LE(!,n'ttt'n!y).i~h'rateiiraneta]!në~.lthfAntfte- ïn~i-.
COLFAX (Sctmvtt'r), hottnne uutiLfquc atn~['ic.]nn, \ice-
K'ne),tet5mmt:tli!Ot!,moiHLt)ndies,)(!2i)avuLH!i5ju'<-s)dcnt des Ktats-t'ni~i, né If 23 tUHrs 18~3, mort. d
Mit.i-5 Matttato. le 13 jan~ct- m85. Edtt. ~-5
CCLEBROOKE ('.il' \\dtiam-Hjcbean-Ge<)if;B), ~nfra!
M(;t.)i!m'en)!87,nM)ttt!StetHCrm().Mtt.t-~
1
COLIN
t
(Jean-Jacques). chumste françars, né à Mioi)i
<t~de-M)ne), le 16d<<'pm)n-f l'7m, mou La\au]e(Puj-
COLENSO(Jo)m-~iitjam),m'~atetecmaintf'i<'M![d(-mf),)(! 9"t.')slS6o.]dtt 1~
!fn~]!iis,n<d.tn',JeUf)jnn))MHJes,)cS~jan\ierl81i,jttOj't COLIN {Gustave), d~pnt~ hançajs. né f) PontatliCi, le
i\atat, le 20 juin 1883 Md H. 2 a~nt IM-t. mort. le nf~cmbte l~t t-.dtt. î
scur hfH~rairc ~n J887. été élu membre de msation intérieure de ses services et de son per-
JI a~an
t'Acadenne de nn'deciuf en 18(i5.Recore de la Légion sonnel,)ut0tit~aln rapidement toutcuuesunede
d'honneur le il août'i 860, uaeté promu ofuctpr i'ccompct~c~au~Exposffjonsfranca~cs et étran-
le5! décembre 1887. gères,notamment:undtp!ôinedemeiitcalE\po-
Onade ce savant un certain nom'jLC de mem~n'e-~ hntcnunncr~enede~euncpnl875.uncinëdatt!c
rf~et'tre,
de pJiy~toio~ie m&crcs, soit d~ub le /f<*rM~ de ~M'c- d';n'~<'nt;)ee)~dcï'a)'ihcnt878,desmeda)nesd'or
jt~c~es ~ow/~
ou les
so)t dans les ~Hn~/fs </fs ~~c~ce~ à celles de Cordeaux en 188~, d'Amsterdam en
tCt~MS de i'Acadcmie des i885,dci{arccione<'t<te~efbout-)[cent888.Hûrs
scjfnce&t et parmi lesquels nous encrons cnncours et membre dujury aux Expositions mu-
t're~SM~ ~Cf~/tOH ~MC/Ct/~MCr-A~f~ff!~ ~ersencsd'Ainersenl88jctdeI'aiiseni88!),
~MtN«î)~s(t85t):y<'ecAf'rc~'?~sM~a:~f~< ~L Arjit~tid Cotm a efe, ];< sune de cc)tf dernière,
/asH~'f'cc/tM~~fj~~r~cs[)85~);D~0~ t.utchc~ahcrdcIaLegtondhutmcui.
A!<cr<'</<fAy/c()8M):~<d~~r~t~]fï~o'er~e- l'armi les autours demies Im'fsontettjiépandus
~Wf~C /~yTC ~M ~EM~' [ iH58) &?~' Dj! avec ]cptnsdcsncccsparla!ihramc<~4m,nous
~a/s des cellules
portant T'rm~ de
~t~
(18H1), etc., puis un ~n)- encrons
ywy~~c/f~
M~[. ~ce~, pour la méthode de lecture.
co/M;~e ~.s tN~- Cmon ft Rocheroneh, pour ies tfcfurfs cnuramcs.
~K(J8a4-18jt;,2\ol.in-8; 5'-édtt. i885.a~cci'g ). !jarnc et Fleury, pour la ~rainman'e française, La~tsse,
t~ncm et \'t():d LaUnchc, pour t'mstoire et la géo-
COL(N~Leoi!-Jean],nicdcC!nft'att<'afb,€~tHCH il ~r.<j)ttj~t'aum<'n.p<)utr€fisc)~)tcjnf'~t.sc]p)]î!n~u)\
~a)nt-~un'tn('Meurthf) en 18~0. Hecu docteur en Lcyssenuepourt'.u tUuufttquc Ulc a,cnoutrc,pubut'
1852,][entr.taus~)'MCcd<'l'!n'ïnf'c,~dinedet')Nt'n !traductiond'a*u\ l'es nnpoitaïttcs de rrccma)),J.tim's
ehef de !'hApjtahM)J!taj)€ û-ancais de Ci\fta-Yeech).), Hryce, bcpte~, etc.: puis formé des coUcctious teHe<
passa par tous les ~radt~ de l;t biRrarchie médicals qlH~ la I3tbhnfhTyvte des ronzau.s Iztetnzut/trc·s et la
njdttan'f, fut tmtnnK' inrdecia inppccteurdu ber~cc ~<o~c~MC t/M~cf~ /'r<TM~ S<?-~ pcrj:odt<(uf~ sot!
de santé de 1 année, le 2~ novembre 1881, et méde- tu~ct'Me~N~rrM~~f~~t/c.pourrpnbCt~ucment'~up)'
cm-ntspc<ur~nt')'.df'it !~8H. Ul'Ltt aussi professeur ncur:le~tt~~<M'eetlc~~c~<i~<j~tt~-
des eptJéirncs des ;trnfec& a t'Ecoie du Y~-de-Grdce, ~Mc,pout'Icftsej~)]cnj<ntseco])d.urc,fu])dn~dans
mfnttjrc det'Acadcm)C deinédecnn', danb la section scj~ncmGnt prunan'c; /<
puis sous-directeur dt' cette école. Il a été élu la /fet?MC M~ïMt&c (i8't2); le t~M~, pourl'cu-
7''fmç~ itiustrë;
d~hyg-tene, le 25 jn~rs 1880. Ofhcid' de la Légion Cdtntuaiz·e de, l'erzseynmamrt przunzazre, etc.
d'it(nu)fnrlc7)cvricrt871,ilactépromu comman- III

deur Ic7jumet 1884. COLLADON (J~aH-DaiUt't), in~cttirur suf~~c né a


?t0us citerons de M.tfd(H-tfUt'L~on~olu):E/M</M Gcnc\e, te la d<cctnl)rc 1809. ~mt a Parts <')) ~826,
<t~M~ de Mtfdecmp ~m~c (1864, in-8): De la avec ~011 cotnpatiiote C~. Sturm. pour ~.e peitcc-
~t~c~rf?/~ (t80<), tn-1~ 7'</r des ~rr~ ))onf)crdajis)<'sscif'uccsu);dtn'')uat)<)u('sGL rem-
Mt~(1870.m-8);~ray~/ecM~O)'t~</ft'Meporta. des tamiec sunautc. le ~iaud prt\. de l'Aca-
~~eHjfo~i~Me (1S73, ni 8); ~pf~cs c~M~~fMrf démie des scïeaccs pour t~on inetitOtte sur la ~ow-
épadévuzz~ues (7874, in-8) · Phtlzzsir galolznrzle el ~t-f~~te'H des ~n/M~es e~ la ï'<<PSM du so~
/!<&crcM/tM~on af~Mc (1874, in-8): De A< FMt't'f i'rofesseur de mécanique, en ~829. a rEco)e des arts
<s~M
/)/Aoït/c ~~s /'arM~e ()S77, m-8] T'ta~M des ma- et mEumfactureset ptusturd a t'tJH~pt'sitfdeCejtfhc,
/t~entï~M~s (187U. tn-8), couronné par l'Aca- naéLc élu correspondant del'hthtitut,lc8mai1876.
démie des sciences eu 18~2, Paris: sa ~w~'n~/[~, ~o)).)d(ni,f.utf<nnm;mdpurdet'otdredes&atnts
son Ay<y~ ~? w~c~ (1885, Jt)-18;. Mj)U')cectLa/art~f)]~dc!'jiiau~ut'jtiondutunnct
du ~nnt-Cems, on 1871, a été décore de la Lc~ou
COLIN (Au~n~tp-At'inHod), fddeur f[ suçais, uc le d'honneur eu t874pt depuis promu ofifCier.
31 aottî 18~2, a Tonnerre (Yonne), oit bon père était On cite de lui mi certain nombre de memoircb
libraire, fit ses études à Faris au lycée Samt-Louts sur )'e)ectr)Cite, t':tcoust.n)ue, iame)eoro)f)gte et sur-
et au coUe~c Sainte-Barbe, entra, en J8u0, a la tout mécanique, notatmncnt ~a/<'NM.r ?'cj!-x'M~
hbran-te Firmin-Hidot. puis chez les comnnssion- rouex it 7Zaletfex ~r:ex ou ztcaGtles, etc, (L88â, In-8,
mnres hchtnx e~Tiulnht' et chez l'cducnr Dela~ra~e av. pi.)- Ou lui doit au~i t'nuention d'un <7</H~t<)-
Eu J870. il essaya de fonder un etah]jhsen]ent qui M~c, adopté par l'dmu-autë angta~c; Femptoi de
fut interrompu pa)'t.t~u<'rre;]'!)UHét'su)ta]nf.d il t'air comprime pour le percement dc!ou~s tunnels~
reprit ~a tentati\p, on s'associant a 3t. Lecorboucr, notamment de cc!ui du ~out-Cenis, am~-t que des
et édna dès lors, a~fc tf concours de professern's et pompes a grande ~itch~c pom* la conipression de
d'mb))tu)cm's encore mcuunns, quelques-uns des t'au', mîtes en Of'tnre pour le percement du tuune!
ou\ t'aies d'ensej~nemcnt prmtah'c qut obtinrent du h~mt-Gothard. Sur ce dermer bujft, on cjte de
t'apidement unecn'cutnttom~tt'~ordntau'eel qm bon) lui les dcu\ mémoires su~ant~ /c~ T~ar~K~M~a-
restes la ptinctptdc source de prospcrné de ~a mai- n~!<cs ïWM/- le ~cff'cwc~~ ~M ~M~tc~ ~'f tSa~t~-
''on.Auxh~respourrf]!setg])e)nentprnnau'e,dontdil Co~/tf<[rJ(187C. ut-8) et. Cf~~t'f~~t'/es/~rc~
embrassa hicntuttoutehtes branches, i[j)ji~n))succes- Mtofr;res ~«M/t<yM~ aux €.r~'c~<<~ JM ~utt))e<
~nemem les diverses pubt'catKtus de J'en&ctpnemenf du ~tN~M~ (Ï885, in-~).
~econdan'e classique etspec!n),desœu.~restt)t<)'an'es,
Instoriques ousctenttti<)ucs d'une portée plus haute, COLDGNON (Charles-Edouard),mnenicurfrancaia
tes hvre& de ~ut~ar~attOHiitu~tres dedcbhjns et de ne a La~ati~ 28 mars 185), et)h~ a t'Ecttie po)y-
chromotypograptues, et un certam nombre de col- techni'me en d849 et passa à celle des t'outs et
fectiout) et de peri()dt<[ucs dcstmes a i'en'e~nemcnt chaussées en 185t. Xomme in~ëmfn)'. ]t iuf. atta-
f't:j]'edut':)t]on.Le nombre et rnnportjuicc destra- che à cette dermerc école comme j~rofeb~eur ad-
Y.m\ detabbrau'x'ArmaudCohn. musique t'or~a- jnmt de mecanifjue. plus tard connue inspecteur
COLIN(Atcxandr&-Mdi[e~,pctnt<-efran~ub, né Pdns, f).mcai~ ne en t8t6, moit à Pat-tcHjanvter 1876
o Lditt-5
h'5 d~cetnbien~S, inottdjn-) cette \ine, t<: '25nmemb!c
J~Ëujtt-5 COLUER fJottn-t~yne). httcrateut' et Ctfttque an~!a)'
COLLARDEAU DUEEAULME (Chat~F.hx~, in~caniCiCti né Londics, le 11 j.m~ter~ mott dans cette M~e,
ftan<;atb, nf en 17~6, nnutenjnmiMU Ld)t. [cnscplcmtHe~3Mft't-5
COLUER ~sjr RohcJt. fojtjtET), jni)hConsuHc !)ngt:ns,n~
COLLAS f\<'hiHG),)n\entcu[f~!]ncji~,nH~Pn[')s,t<'le enmi7,mottj'on(i[-es,te27oLt.ub)el886.Ldttl-5
~i]L-ttjt.'j-J7~,jnL'ttd.fn~ cette ~nf,!e6ju'Bl~9.
Edit.l~ COLLIGNON (Chark'b-Ettcnne~, manieur français, né à
Met?, tn 16 mat 180~, ïnoit à ï'an- le 6 décembre ~885
COLLET MEYGRET (t'iene-Maue-uector), adifunjstrateur Ëdtt.1-5
(5 mars 1870). U détint en outre répétiteur, puis ~'ec<M)oM~c~o~y!tc~e<Me(Tratado elementar
examinateur à l'Ecole potvtecimique. ï[ a été nom- de economia pohtica cciechca, Madrid, 1845), ou-
mé ingénieur en chef en iSSi. H a été décoré de la vrage où sont mises en regard et appréciées tes
Lésion d'honneur. opinions des principaux économistes sur toutes les
)f. Ed. Colbgnon a publié un certain nombre de questions, etc..
libres didactiques CoM~c~t<'?!<a~edc7NfcaMf'</uc,
conforme au programme de l'enseignement secon- COLMET-DAAGE (Gabriel-Frédéric), jurisconsulte
daire spécial(1862,in-8; 18î(1, 2 part. in-18); ~eM': français, professeur de procédure chile à l'Ecole
de 2
1870, part.
m<<:<)))tf)ttem-8~; TraitéOH.r
app~mtee de consfntcfmna
nrécauamlerirunra-
(18t!U, de droit- de Pans, est ne dans cette ~mc le 7 jan-
187C. 2 part. m-8) TroXe de MManMKc f/tx'ma- vier ~8t3. Destiné a la carrière du barreau quee
tique, statique, ~yHamt~Ke (1872-1885, part., suivait son père, il tit avec succès ses classes au
m-8); des ouvrages spéciaux, tels 'pie Po~s M~- collége ]!em'i IV, puis commença ses etudes de
lBGll,m-8~;
~KMM!?OM~e~ les de ~'er ruases
t/ro~~cott~'ft~M
Chevnns de 185î droit sous la direction de M. Bngnet, et fut reçu
(Samt-t'étersb.,
18tM. ]n-8); <M C/MtMOM </e /<'f rMMe< de 1857 à licencie en d854. Après a\oir été clerc d'avoué pen-
1M2, études e~r la 7jtf.M!e (1804, in-8); TAf'c;'M dant deux ans, il retint a la science sur les conseils
des ~OK~-es t~ro~p~ (d805, tn-8. a~ec atlas); un vo- de M. Bugnet, et, reçu docteur, u fut nomme, en
lume de vulgarisation, les ~ar/tt~cs, dans la Z~- 1841, protessenr suppléant. a Paris. Pendant dix-
t!;of/;e~Mc des mert'e;M (1873, m-t8. d]ustré). li huit mois, il remplaca M. Hossi, alors ambassadeur
acoltaboré a la grande pubiffation dirigée par )). Rav- a Rome (184M847), dans la chaire de droit consti-
naud, les Travaux ~MN)es de la fra~ce ()87(i-)885, tutionnel, qui fut feimée sous l'Empire. En 1847,
5 part. m-foho]. le concours le porta, comme professeur titulaire, a
fa chaire de procédure cnile. dominé, en juin 1868,
COLL!ENON()tane-A)bfTt).httératcurfraneais,né!) a doyen de la Faculté de droit, iL a pris sa retraite,
Metz le 1 jmUet 1853. fit ses études dans 'sa ville a~ec le titre de doyen honoraire. Il avait été profnu
natale, puis voyagea en Europe et en Amérique. li officier de la Légion d'honneur le 14 août 1869.
sumt ensuite les cours de droit aux Facultés de M. Colmet-Daage a associe son nom a celui du
Strasbourg et de Pans et alla s'mscnro au barreau savant professeur Bottard, en pLUjhant un ~oluim"
de Metz. Jl fonda alors le cercle messin de U Ligue complémentaire de ses J-cfo~ de ~roce~e c~~f
de renseignement. Dans les dernières années de et f~'f~uttc~e (Pans, 1851, in-8); il y a joint plus
l'Empire n ~écut a J'aris, et concourut à la fonda- tard nu ~w~eo~wc de la loi du ~1 mai 1858 qui
tion et a rédaction de plusieurs reeuens libéraux: modina les titres de la saisie immobihere (18~9.
<a «eme Mout'eMe. <a jUo]'t<e t'n<<q)e))tf<t))<e, lu Ltb'e m-8). Depuis, il a publié ces mêmes ~f~~dmsées
peM~g, ~e~~f~c?~ /a~c, le ~o!~T~ etc. méthodiquement, entièrement refondues et com-

t'
Lors de la guerre contre la Prushe, tl rentra dans plétées (Paris, 1854, 6" édn.. 2 \u!, m-8). Tl y ex-
son pays natal, prit part à la campagne et fonda plique tonte la procédure civile et quelques lois qui
le Journal de ;tfe~, dcstmé a soute;ur l'espnt de s'y rattachent, a~ec ampleur et lucidité- On cite en
résistance. Après l'annexion de l'Alsace-Lorrainc a outre de lui Jf~otrc d'une maMOH pro-
i'Allemagne.<tretint à l'aris. s'mscrnit au barreau et i~/trc, 1785~88~, somemrs et traditions de famille
repnt ses travaux de pubitciste~ il rédigea, entre (1884, m-i8); la Famille de Pt~ tragédie chre-
autres jnurnam. la r~e
let, le général Mt;é,
/pr~c,
etc. /c
a\ec Cil. Monse- tienne en cinq actes, en vers (1885, in-8): ~io~~t a
Un cite de !1. Albert Collignon deux ouvrages de 1814 à 1816
/\ir< h ~'e (Metz, ~67. 2 ~ol. in-8)
de ~j~~ ()8KCi;
(i887]~
/co~ ~-<j~ de ~r~,

anonymes
et fjr< et la vie de ~<ettdAa/ (d86!}. t. 1. in-S). 11 COLMET DE SANTERRE [Edouard-Louis Armand),
a fourni a la « Bibliothèque démocratique Df~c- juri~consntte français, membre de l'Institut, né a
!<, a~t vie e< ses a'Kt'rM (1875. in-52), commencant Paris le 2ti jan\ier 18~1, tit de brillantes études,
une série d'Etudes ~H;- la ~At~o~e du A~/7" puis sumt les cours de la Faculté de droit et fut
siècle. reçu docteur le 8 juillet 184~. dominé au concours
professeur suppléant a la Faculté de l'aris, le 8 mars
COLMEiRO [D. Manuel), économiste espagnol, né 1850, il fut appelé, comme professeur titulaire, a
a SanDago de Galice, le 1" jamier 1818, termina Puucdcs chaires de droit fuit, le )~ septpmhrc )8fi~,
ses études classiques à t'CnherSHé de sa ~)lle natale et choisi pour doyen de la Faculté, le novembre
suivit les cours de droit et se fit recevoir avocat. '1887. Le 15 décembre de t'amiée sunante. il était
Mats il se tourna bientôt tout entier vers l'étude de élu membre de l'Académie des sciences morales et
('économie pohUque et enseigna, pendant deux ans, pohtiqnes, en remplacement du jurisconhutte Pont.
cette science a Santiago. Hecu docteur en droit, il Il a été décoré de la Légion d'honneur en 1872.
se présenta aux concours pour une des chaires d'é- On doit a M. Colmet de Santerre la continuation
conomie pohtique et de droit administratif fondées et.-l'achèvement d'une ~aste pnhhcation entreprise
dans les unnersités espagnojes. En 18t7. il obtmt par l'uu de ses maîtres, Antoine Donante Cours
celle de l'Unhersité de Madrid. Il est devenu prési- aHa/y~~e Code c~(1848-t885. 9 \ol. m-8)
dent du conseil d'Etat. Il a été élu correspondant les st\ volumes qu'il en a donnés depuis le quatrième
de l'Académie des sciences morales et pobtmues le (1858-1883), comprennent ~o~~s lesta-
9 mai 18~7.
~1. Colmen'o annitlieun ouvrage estimé sin' le
~t~i~; Y, 0~a~o~t~. VI, Co"
IV.
mariage;
V!I, Velite, e<Aat~e et /(]!e; Vill, Cf~r< ~~cjs
droit administratif de son pays ~erffAc n</M!MM- et l'rescription; IX, l'rivalPgeset h,ypolhèques. Il est
~r~f~~ cs~~M~ une traduction des 7'n'NCt'~f f~J- auteur, en outre, d'un ManMe~ ~Hto~atre de droit
co~M~~po~~f'f/MedcDroz; un mémou'c couronné ~M7. contenant les matières des divers examens
en 1840 par la Société économique de Santiago, sur (1S84-~88M, 3 vol. in-8].
le ~)/~M le ~rffct; </<* j-fw<'</«'f ttK ?~«~ t'tt-
A~reM~ ~'M/r~~f ~H~f~ </e la /tt'~t'<M- COLOMB (Louis-Joseph-Jean-François-Isidorc DE),
ct'e la Gft/t'fe (Senior).') sohte el modn ;nas gênera) h'aucais, né a Figeac le li janvier 1835,
A)H!
acertado de r~medtar, ftc.); un TtMfff' <tNf!t<fN)e ft)t)-~ l'Lco'tc de S~inK~i-cn 184'2. en sortit.

COLLIN (Jonas), ad)ïU!i]stutour et t'-commuste ddtn'ts COU.INEAU(JejnCttat)fst,mc)]ef-)n friincait,


fhuttf), ~8t, rarib.
né Chi-
no d Copenhague, ]e 6 janviet t77G Edit 1-3
n.mlt en mutt à le 14 auut 4S6(',
Ldit. 1-3.
COLUNnE FLANCY (t.~)M-A!)..n-Snnm) CoL. dit) COLLINS (~]ttf~m-W')h(e), romancjo' jn~is, né f't
ttttéMtem' f!an~n. né ii t'hmcy (A!!lM'). le Mj.umM LondtCb. fp H ).)n\)o lS~t~t~a"s cEtLc \'jtte, t~ 25 ~p-
't7'a, mort i'ans, le )S jaj~ier JSM. luit t a. tfjït)~elS8H Ldtt.lb. b.
comme sous-lieutenant d'infanterie. en 1844, et fut COLOMBEY (Emile). Yoy. LAOR~T (Emue).
€n~oyéenA!géiic,ouilrestavmgt-sixans.Ilyy
prit tous ses grades: lieutenant le 25 juin t849. COLONNE (Jean~vioiornste français, né à Bor-
capitaine le 10 juillet 1854. chef de bataillon le deaux, le 23 juillet 1838, fit ses études musicales
12 août 1857,licutcnant-coloneHet9mail8t)U,eo-i au Conservatnu'e, on Il eu); pour professeurs de vio-
lonellel2août!8fi4et généralde brigade le 25mars lon<jirardetSaugayet3f,AmbrotseThomaspour
1870.1!appartintstiecessivemcntauxc!iasseursaj ieconfrepontt et ]aft]gt]f.)!obtmt au concours
pied, a la ligne, au régiment étranger et aux tur- plusteurs pn\, notamment le premier pn\ de
cos. Il s'est signalé dans plusieurs expéditions vn)lonenï865,eteutra,com)ncpremier\fo)on,àâ
contre tes tribus indigènes. Lorsque éclata la guerre ['orchf'sire de l'Opéra. U abandonna cette situatton
franco-prussienne,legénéral Colomb remplaça d'à-~ en 1871, pour fonder )e concert national, devenu
bord dans le commandement de la division de depuisl'Associationarh'-tiq[te,dont!esconceitsde
Tlemcen le générât Chanzy, mis a la tête de l'armee la saison d'huer.donnésd'abordat'Odéon, furent
deIaLoh'e;puis,a!ann de l'annce,il était appelé transferés au théâtre du Chatelet. )) ~ccuRifht. et
à son tour en France et envoyé dans un corps de fit exécuter les œuvres des compositeurs de la
la même armée, avec le grade de gênerai de divi- jeune ecole française, prmcipatement JU~v~-tUa-
sion. 11 prit une part distinguée aux engagements f/e~~teetlesSe~jtcs~orë~u~deM-Massenct~îes
soutenus par nos jeunes recrues contre tes forces Pièces ~'ûrrA~cde M. Th<'odoro Dubois, des frag-
supérieures du prmce Frédéne-CliarIes. Apres la mentsdeF~fyMcdeM.Lalo,etc-n~taussiune'
pan, II fut maintenu par la commission des grades jplace dans ses pro~ramnïcs aux œuvres les plus
général de division pour prendre rang du 1C sep- dtSt'utcesdeWa~nerefdeschetsd'ëcote étrangers.
tembre 1871. Après avoir reçu le commandement Il a prête également son concours au\ concerts
de la 9" division d'infanterie, faisant partie du d'orgue de M.[tLithu;f ut.I/t'ntt'f'priscdc M.Colonne,
5* corps d'armée a Pans, il a ete appele, en février créée à côté des concerts populaires de Pasdeloup,
1883, au commandement du 15' corps, a Marseille. etqui devait teursuru~re, a obtenu et conserve
en remplacement du générât Février. Il a éte admis auprès du pubhc, gr~ee a son talent de chef d'or-
a ta retraite le 5 mars 1888. décoré de la Légion chestre, un succès que n'ont pas diminué de nom-
d'honneur le 22 décembre 1852, géneralColombt ht'eusescon'urrencch.
a été fait officier le 20 février 1855, commandeur Colonne a etc ehojsi, en ~8~, pour premier
le 12 mars 18oS, grand officier le 8 juillet 1881 et chef d'orchestre de l'Opéra p:u' M. !!crtrartd, nom-
grand-eroixIe2Hdeceinbrel887. me directeur de ce théâtre, et a débuté dans ceb
fonctions, au moi~ dejatt\icr i8~2. en dn't~eant,
COLOMBET (Bernard-Joseph-Anatole DE), ancien a~ ec des mno~ afions raisonnées, l'exécution de
sénateur français, député,neaLangognejLoxere).~ LoAe~rtM. h a ete décore de la Légion d'honneur
le 7 septembre 1853, n'entra dans la vie politique IcOfe~ncrISSO.
qu'aux éjections du 8 fé\rier 1871 pom't'AssemMee
natienafe. Elu représentant de la Lozère. le premier COLUCO-jtactm (Antoine), mcuccm et homme
sur trois, parl4218,TonUpritptace à l'extrême]pohtjque égyptien né, en 1810, a Atexandrie. d'une
droite et s associa à toutes les lois et proposition! f!umueD!'i~)!)!iu't'dnroyaumfdeN:fp[f's,u!!af'atf('
tendant au rétaMissement de la monarchie. t) prit ses études de médecine a Bologne. Hse]i\raenoutrc
part aux manifestations cléricales organisees sons a~ec ardeur a l'étude des sciences écononurmes.
forme de pèlerinages, et signa l'adresse nu pape Reçu docteur, u re\int en Egypte, et fut adnns a
exprimant l'adhésion au ~)//<a<HM. Lors de la discus- lacourde~chémet-Ah.enquahtûdemédecmen
i
sion des lois constitutionnelles,il proposa un amen- second du ~ice-roi- Il fut successivement nommé
dément portant <m'« aucun membre des famines vice-président du consed de santé au Caire, mspec-
qui ont régne sur la France ne pourrait être nommé teur<fuser~t(;emédica[de la marine ~'tprcstdent
président de la HepuMique t. Cet amendement, di- de <
rmtendajtce généj'aie samtajre d'Egypte, jnsti-
rigé contre les prmces d'Orteans, fut repoussé. Aux tuéedans)mmté)'Htdesa!utn'itéintertiatton:uH.U Il
élections sénatoriales (jamier 1876), porte sur la devint, en outre, président del'édnité d'Alexandrie,
liste dite de « l'Union conservatuce x, il fut élu. nuitpréparatacréationd'nnemuntcipahtétncoit-
t
dans son département, le premier sur deux, par nue
dM \o;x sur 2i9 électeurs. 11 siégea également a 1 n~~t~n.na~rge,a~
1

l'extrême droite au nouveau Sénat. Lnrs du renou- reprises,


t
jusque-la, et vjce-président. puis préstdcnt de
de missions auprès des corps savants et
vellement partiel du Sénat, le 5 janvier 1879, il <des gouvernements européens et a concouru ft
échoua a<ec <0t toix sur M8 votants. Aux élections l'organisation des divers services publics emprun-
legislatives du 4 octobre ~885, il fut porté sur la liste tés
t par l'Egypte a la civinsation moderue. Il a par-
monarchiste de la Lozère, et fut c)u. au premier ticunerement
t représenté ce pa\s à ptusiem's cot]-
tour. par 16855 \onsurS1518 votants. Lesélec- gresiJiternationauvscjcntmquesou
1 économiques,a a
fions de la Loyere ayant été invalidées, il échoua au tienne
1 {t874). a Buda-I'e&th (1870), a (..enè\e
nomeau scrutin du 14 février i880. atec 15007 ((1877), etc. Apres a~ou' eu longtemps le titre de
voix sur 33 757 inscrits. Au renouvellement triennal bey,iirecutdu~.héd~eïsmatlec!u!depacha:c'e'&t
1
du Sénat du 5 januer 1888, i) se porta de nome.m t)!)dcspt'L'm)t'rst'l)j'étiensd'))r)~n]ecin'o])ce)tneaa
et échoua, an second tour de scrutin, a~ec 183 voix qui
< ce ture ait été conféré en Egypte. Décoré de
plusieurs
contre 207 obtenues par )1. de ttoziere, smafeursor- )
1
ordt'fséh'!m~ers,)[fntnom!néche\aitf;i'
tant mais aux élections tégishtnes du 2'2 septembre t la Légion .d'honneur lors du voyage du prince
de
188!' faites au scrutin uninominal, il se présenta ~!mu)etmf')) Egypte, fn-!8G4,et promu ofticte!'en
dans l'arrondissement de x~ fut élu, au pré- janvier
J 18tm.
miertujr, par S 470 voix, contre 4773 données a Coiucci-paclia s'est fait une notoriété par ses oh-
M. Bourrinon. deputé sortant. Ancien mah'e de l,an- servaffonsM)iviessur)eséptdém]csdont)'E~yptE'
gogne. il représente le canton
Conscilgei~era)delaLo?ëre.
du même nom an
`
est
c si souvent le théâtre. H a absisté à toutes
iimastons de pfs)e et de choléra qui f;ut eu heu
('
Icb

COLONNA DE CASTIGLIONE(MeteD'.ttFm, duchesse DE), COLT (Saniuftt,)n~nicnr amëncam,në à !t!n'tford(Con-


feminf '.ctdpteijr italienne, connue sous le pseudonvine necincut),
r le 1',) tmllnt 1814. mort dans cette ville, Ic
[le JfartrUn, m'e te Cji!inrt 1857, moite a CasteUamaic. HtjanMff'186~
I Mit. 1-2
)ei!tjuiHeti87Hr,j,(S-g.
COLONNA D ISTRIA (l~nace-exan(J]f. comte),
magistrat COLTON ~CaJtm), fconcmiste et tJtënto~jen améj-tcajn.
frmcd)s,néaAjact;io,ie5ejuiHetl7M,iiMital!astia.[ ne
n a Lon~-Meado (Mas&achusetkt, un 178~, mo! L )c 18 ma~
)e2m!)i'sl8!;9Edttt-2. t
t8M. Edit. 1-2
depuis ~830, et a fait une étude particunére de meuttricima] du Sénat, il fut dn.ieSS janvier
cette dermére maladie. H en a soutenu, dans ses )88~,le dernicrsnr trois, par 5.58 ~ot~bur)C56
/!<7~o)<s et autres pubhcations, la transmisstbmté ~fttants. Happortcuf du budget tic )'n~truct)on pu-
par mfeeticn, "mon par contagion. tout en repous- blique en 1888. M. Cnmbes a rédige un traçât) très
sant comme mefticaces tes medicurs systèmes de complet et très remarqué surlasttuntinn nnan-
quarantame. Ses écrLts, comme ses actes, tendent cicre de ce département. Ln autre tra~an parle-
a combattre le néau par de simples mesures mentatrc très remarque est un ~oujmmcux rapport,
d'hy~ene pr~enthes, et par l'assanussement des red)g;é de )a commssion c\traor(bttah'e
tocatitésqutinisM'~entdefoyer.~ouscïteronsde d'etudesaudesnom questions al~euenncs, sur FmstruOjon
)U], a part des Coy~/f's r~nt/u~, 7'rof~cf~aKy, priman'e des incugcufs, et contcn.utt, a\ec les do-
T~/p~M~f. etc., les brochures françaises suivan- cuments les .pins complets sur ce ~ujet. les ~ne~
tes CAo!n'<t en Ej/p<e j)8C5. in-8) et 7t'*ymM'' pcrsonncUcs de l'auteur sur la part. des ecoles dan~
à {<oM:e ~t<MtM)M <K)' le c/to/ern de 18B5 f)t Egypte Cœu~re de t'as~imnalton des Arabes a ta Cïuhsation
(1808. in-8). française (jauger I8H2).
COMBES (Jean-Louis), ancien députe français, est COmBES(Mmond),~o\a~eurfrança!s.néàCas-
ne a Castres (Tarn). le 7 fétrier ~850. thche pro- teinaudary (Aude), le 8 jum 1812, ,était ~n'e-nou~ut
pnetan'e foncier et fabricant de tissus, détail dans un pettt- port de l'Aste Mineure, a Scala ~(~a.
tnan'edcHut'!a)s,etconseinerpëi!éra)duTarn lorsque. pousse par JapaSMOu des ~o;ap'cs.i) II
pour ie canton de Roquecourbc, lorsqu'il protet.ta, cutt'cprit d'e\p)crcr les c6tcs de la tnei'Ron~e Mn~
en novemhre 1870,contre )adi!,somtton des con- qu'mie pHi'ticde t'Arabie. Acconipa~]ie de .M. Tanu-
sens ~onérau\. Porte aux élections ~ën<ra!es du sicr, il pcuL't)'H dans t'Afriquc intérieure, \]~uu )c~-
20 fe~ ['ter 1876 pour la Chambre des députés, due pa\s ~dos Cjuas, de Cboa et d'tfdt, séjourna deu\
fut élu qu'au second tour de scrutin. le 5 mars,aus snus le trojuque et s'avança de ['Ah~ssmie jus-
dansla~"circonscr)pttonde l'arrondissement de qn'autj)iotit~~HRSt!c!âLutiCtqueuutTtOyageur
Castrer, par 8 26~ ~cn contre 7 841 obtenues par n'avait encore reconnues d'utte manière précise.
le candidat républicam, Frcd. Thomas. Il siégea a En 1841, d parcourut h~ubt<'ct 1'Epvpte- 11 devim
iettreme droite, iota atec minorité menarchKme ensuite ~icc-consut à Rabat (~!aroc). ![ a été décoré
de la nuu~eHe Chambre, et après l'acte du ~6 mai de la Leg-ion d'honneur le 29 avril 18~8-
1877, fut un des 158 députes (Rn soutinrent de On ote de Edmond Combes une mteresontc
leur ~ote le mimstere de Bro~tie. Candidat officiel f'e!.ition de l'un de ses voyages, rédigée en coHabo-
et icp'ihmistR an\ etcctfons dn 14 octobre, qm sui- tatjon a\ec M. Tainisicr Voyage c~ ~~ys~c
virent la dissolution, )i fut réetu par 9870 voix, [18~-)8M, 4~oL jn-8).
l'emportant faciiement sur M. Chartes Simon, fils de
Jules Simon, inconnu dans le département et COMBES (François), littëratenr français, né à Alby
soutenu par les républicains. Son élection ayant le 27 septembre ~816, lit ses étudeb'daus sa ~He
été imaudee. il se représenta et fnt élu une troi- uatale, et fut reçu agrége d'histoire en t8j0, et
'.jemcfois.IeSmars 1878.par8792 rencontre le docteur és lettres eu 't858. Après a~ou' été profes-
même concurrent qui en obtint alors 7428. Aux seur au collège de l'amiers pendant quatre .ms, it
eleclinus gcuerates du 4 septembre 188 ï, u a échoue, tut appelé a l'ans en 1848, comme protcs~eur au
au ~cr~~t~ de ba!totta~e,a~ec 8038 ~on. contre college btam~tas, et passa au ~cce Uonapartc eu
8 8)5 obtennes par son ancien concurrent. Fré- t853. Ïu~peetenr d'académie a Lonb-]e-Sî)u)ntcr de
déric Thomas, et ne s'est p)us représenté aux élec- 185tjat8CO,dfu.t,:tcet)fdernn'ed;ue,noum~'
tions sunantes. professeur d'histou'e à la Faculté des lettres de Bor-
deaux. tt a été admis a la retraite le 2Gjunlet 1886.
COMBES (Mp'Barthe)emy-C]ément). prélat fran- Chargé de misions sctentniqucs en Ilullunde (~857).
çais. est né a )[arseiuette (Aude), le 29 septembre eu Italie (18~4L en Suisse (18Û5}, il en a cottsi~np
i859. ficaire généra) d'A)ger,)i été nommé été- les résultats dans ses ouvrages ou dans des mé-
a
que de Constantine par decret du 17 février 1881, mou'es ''pëciau\. Membre de p)usfcurs sociétés sa-
préconisé dans le consistoire du 13 mat suivant vantes, il a été décore de la Lésion d'honneur en
etsacréaftùne,te'Jocfobrcdeia même année. 18(!9. ~t. François Combes est mot't a Boi'dcau\.
~!grComhesaiet)trede comte romani et de prélat )e8féu-ier)8i)0'
assistant au trône pontifical. Il
t'ordredeSaint-Grésoire.
été décoré de tm cite de lu) ~~4~~s .S~f/er, /tM~o~'e de ~o~
Mmus~re f< de <(t re~ettce (1~3. m-8); /!MSSif
6~ /f.[ff de Co~s~aH<Mo~/e (1854, m-8); 7/N'c
COMBES (~), sénateur de la Charente-Infé- ~~)~N~ la ~c'Mt~~c CM~'c; 7'~<x~
rieure. est né AttOftuecourbc~Tarn],te(iseptembre de H'~f~/ta~cc~ tïcs
Py~H~cs~SM. ]n-8):~s~~c c
1855. Kecu docteur en niédecme en )867, d se lita de la ~p~oma~e~~afc M~~c/at'c [~8JU, in-8];
à Pons, dans la Charente-Inférieure, dcunt man'e la ~fcase des /7rN/~N, csv~ ~M~' sa î';e et son
de cette ~mcent875 et cons~ner générai pour car~t.
politique, the~c française pour le doc-
ce canton en 1879. Au< élections jegistatu es du turat (1858, u[-8];H~o[re ~<'a oiff~totts ~fï'MnE"
Ht août 1885, Il se présenta comme candidat répu- ntqnes eat Fraaace (1~75. 111-8); lca LaLérateurs dex
blicain dans pré mierecu'couscriptionde Saintes fta~MH~ j!8'M. in-8), ~s~~ ~Mr les idées ~o~y!<c$
et échoua. a\ec ti 838 ~ot\, contre 7 3t0 données à de ~of~Ht~Me et de ~M'~e (1882, in-4~; ~M-
~.Joitbois.député sortant. Portésurlahsterépn- ~et'Mct/c~d[!/m~ie~6l~~5c<Mcu~~o~fïe/~
bhean]ede!aCharente-)nfér)enrf*au)'ennme!!e- ~Q~7~t~~y, <)'aprés les ;]rc!n\e~ de Si!nan-
COMAIRAS(f'httippc), ~etnt)[,'tta[tca!s, né à S.nnt.Gcf- COMBE (Geu)gH),[))tre!.n)h)nue~ct)~a)S,n~&t~huthumK.
g.
m.un-E')i-Laye,t('ëto<'tuh)'el8u3jmortaFont.j]nch)t'au,t<1nctft)H-el7SS,tti~)t~S)mtci,teHi!0)lti8o8
telii)-\nerM7SKdit.l-S M))l-~
STjtpt.ETo~-CoTTON, t" v)comtct.
GOMANDRÈ (Jcan-Josfp)i-\taue-E'l~ua)d), repx~-ntant géncaal COMBERMEREd(S)a~)eton
tnbleteme, n~ à Llewenny Ilall (comte;
ct pau
du peuple ln ançan, no à J.IUI3C',le le 5 decembre 1791, mort d<'Ut'ft(n~t),teHno\cinb)ûn~mf)tttf~tfmrtf'i
~an~<t,'tmt'en'nout)X6XLtHtlt1 t8(~)ditf-t
COMBAMT
AChjtcMt(t'.t're),tfi!taot)tl7:)S,iu('it;t)'ju'i,te
t9ma~iit73E(hti-5. !a~M~~5
))'.th)<e Th~o~me). piMjcateur )tranc!i!s, né COMBES (<).!t)('~P)<')'t-<tjt!m'n).)n~ni<'urft-anrai~
le .!nc)uh)<'d<'Htist~ut.n('~C,~hû)~,tc~6dcceini)tC~t)l.

MNBAmLMH!YVAL().on!anf!mr!!pt<'sentant du
pcnpte. ne d.ms le t'uv-de DonM, [o
Editt-S.
H
COMBES (Lomst.
iH:
tL'vrn;r taott. 't~t~E''h't"5.
311 O·rcalm· ~)t,,e
puhhc~tc hanCHis, né a P.n-is. k'
mnt d,rns celle wlle, le li jan~et
jawner
cas (1882, in-8); Curieuse ~t~f~oM de I~M~s X~t'' initiales. M. Comerre a obtenu une médame de
~M~M
près /a?'~M~ïfe de ~<?(i884. )n-); ~a~M;e
(1885, in-8). Jla~ait donné, en
outre, deux essais de tragédie envers ~tu~ec/tŒ~
3" classe en 1875. une de 2" classe en 188) et la
.°,

déccr~on
c
obtenu
c
de la Légjon d'honneur en i885. Il a
en outre des médames à Pbiladc-lphie
de ~on/mo~cM~.en 4 actes ~Bordeaux, )8tj(l, iu-')8). (187~. à Sidney [187!)), H Melbourne (188U), e)
[fttj<e H Bordeaux par Ligicr, et Cf7/iHC «e i diplôme d'honneur a~ec 1" médatJie, a Angers
un
A~e~~cM. en 3 actes (1874, in-i8). M. Combes a cen 1885.
ed'tc pour la collection des Documents inédits sur
Huston'e de France la Co~'espo~o'f'e /r~HC~M<? COMETTANT{Jenn-Pifrre-Oscar}.hommede lettres
~f<e du ~rMJtf~ ~en~oMHfNte Jean de t~~ c compositeur de musique français, est t)é A Bor-
et
(187~). deaux
t le 18 a~'u 1.819. Il a collaboré a beaucoup de
journaux,
J écrit sur des sujets nombreux et tres
COMBESCURE (Edouard-Jean-Clément), medecm \anés, fait, dans l'anofn elle nouveau monde, des
f't séHa)e)tr français, ne a Gignac (Herautt), le voyages
v qui lui ont fourni les matériaux de beau-
t~ _)att\ier i819/entra dans l'enseignement en ccoup d'articles, de causeries et de la plupart de ses
1843, comme relent de mathématiques élémen-publications. I Ses compositions musicales compren-
tan'es a Pezenas, pt passa, en ]8H2, professeur au nent r des romances et surtout des morceaux d<'
!ycec de Hontpclhcr. 'es opjnjons repubhcames, tpjano, souvent exécutes par M. Comettant Im-mcme
sous 1 Ëmpu'e, le forcèrent de quttter l'ensetpne- dans c tes concerts. 11 a été décoré de la Légion d'hon-
ment. A~ant étudié )a médecine~ il ana s'etabt]r neur t le 12 juillet 188G.
comme médecin à Pexenas. Pendant la guerre de ~ous citerons d'abord ses lu l'es de voyage
t8'JO-71, M. Combescure prit du seruce comme chi- Trots ~i~ aux 7~s-~t~, étude de mœurs et cou-
jur~en militaire, fut fait prisonnier et par~mt a tumes t américaines (1857, m-'18), le iVomectM ~o)!~e,
~'évader. Candidat républicain dans ]'Herau]t. aux sscènes de la ~ie américaine (1861, in-18) les
e)ect)o<ts sermtorudes du 5 janvier )879, il fut éiu, C~'t/H~ ( t~r~tfjtt/cs (1863, n)cl8); /lM~?;ue
le deu\iémesm' trois, par 378 ~on sur4i8 votants; ~~e t qu'elle esl, voyage anccd~ique de Marcel
u s'est fait inscrire au groupe de la gauche repu- 1Bonneau dans le nord et le sud des Ëtats-Cms
bucame. Au renou\ettement trtennal du Scnat, le (1HM, m-18); le 7~~Mt~ qu p~< (1865,
5j!tr)~jcr~88. il fut réélu, le premier hur trois, in-18); i ~y~y<'jp~/f?'ps~M~e/ ~f/o/t~Me~~s le
par 576 ~oi\ sur 8t0 notants. tiord
? et le sud des Etats-Unis t/lwer~Me (1865,
gr.
€ in-8, 22 grav.) ~e haut ot ~Ms, impressions
COMBESCURE (Jean-Joseph-Antoine-Edouard),pro- pyt'cnc~nnes(18f'8, in']8), etc. ï) a pubbé, en outre,
fesseur et savant français, est le ne~eu du précèdent, la ~cp/'t~c t~cc/Më~ au point de vue de la
j'

a~ec lequel il a été quelquefois confondu. l'iofeb- morale et du progrès (1857; 2' édit. 1862, m-18);
~eut* d astronomie a Ja Facuite des sciences de /~S~/fe 1 ~'MM /CM/t?M?' au ~M-M~Mt'MWC ~~CC/
Montpellier jusqu'en ~883, il obtint, le 25 juillet de Adolphe Sax, ses ou~rag'es et ses luttes (1860, gr.
cette année, d'échanger sa chaire contre cette m-8, i avec portrait); ~Ms/~e et MfMSt<t!f! (1862,
de mathemattques a la même Faculté. H a été in-18), la J!~<~Mc, les M~ts~r/e~s et les instruments
décore de la Légion d'honneur le 10 février 1877.
'"cietitifiques, des mémoires de haute analyse, qui portrait
i
~e 7/t~s~uf ~Aes les

1
<:
M Ed. Comhescure a insère, dans dnei~ recueils (1869, gr. in-8 avec planches); Fr~rts
~t//f'r/
P/
p~ï~/M du H;OH~e
musicat a la plume (t874. in-8), les CoMt-
lui ont ~alu, eu a\nt ~879, nne médadte d'or de /Ms~eMrs 1
t~M~~e~ de ~f~/re .~e~e (1883, in-8); /f~-
l'Association scientnique de France. Kous citerons foires de ~n~He hunfeur (même année, in-18); Un
Sur D~'e~ points de la <A~<e des ~tpft!'MH~ fNid f/'a!o~Ae<, recueil de lettres de composi-
(1855); ~eo~'f~'c sur le ~'ta~y/e sp/t~t~te (1857); teurs t (1885, in-8), etc.
Sur les T.~tcs de mM~M?e t/e la ~M!/<ïfc t/rso~~fs
~1859), Sur ~Me/f/M~ ~?o~~e~;M 7'c/f/s ~M.x ~~r- COMMISSAIRE (Sebastien), un des sous-officiers
/~cM ~M (4863) Sur le D~/ff~~fn~ ~'tf~c françaisf qui siégèrent a l'Assemblée législative en
roMr~c(~865); ~Mr /f~t~M/e ro~t~Me (18CU); ~!f!' 1849, est né à Itôle (Jura), le 10 septembre 1822.
M~ Point de la théorie des surfaces (t87'2). 11
1 fut quelque temps omrier en soieneb a Lyon.
Appelé au service, u étatt, en 18~9, sous-officier
COMERRE (Léon-François), peintre français, iië à dans ( les chasseurs a pied, quand le parti démocra-
Trélon (~ord~ le 10 octobre ~8~0~ commença de tique t qui routait a~ou' des représeutams dans
bonne lieure ses études artistiques a Linc, ou il l'armée, 1 le fit passer de sa caserne à l'Assemblée
remporta, en ~f?7, une médanie d'or. I) vmt a ))tat]0))fd&. 11 fut élu en même temps dans le dépar-
Paris l'année surtante, fut étè\e de Cabane) et entra ttement du Bas-Rlun, où il tenait garnison, et dans
a l'Ecole des Deaux-Arts. 11 obtint le grand pru de celui du Bhône, où il avait commencé a se faire
Rome en ii!75. sut' ce sujet /4Hy<n~M~?~ a~ connaître. t A cause de son ~e, ij lit partie du bureau
~rg~j'N la ptaïN~n~re ~M Christ. A~ant de se rendre j 1provtson'c do l'Assemblée. Le 13jum 184~, il parut
en Italie, il fit un voyage d'etudes en Belgique et (en uniforme a la tête des représentants de la Mon-
en Hotlande. t! débuta au Salon en J8T4, avec un tagne, t et se rendit a~ec leur chef, Ledru-HoIhn,
portrait de Jf- ~M?'c~. On signale parmi ses envois tau Conservatoire des arts et méhers. Moms heureux
suivants J~:a/ dévorée par /M eAt<'t~, j!/Mû7t fque ses camarades Ratier et Boichot, il fut arrêté au
.4;~temor~(18s2);
J/~cI.oHMe Théo, Eté et
P;e~
~M~
~e
(1878); Z,Kj~ ~M~oMreM.c, en\oi de Home (1879~ rmoment ou il Imran~uait les soldats. M. Commis-
~fï/~soM ~M/t~t (1881), placé au Musée de LiUf; saire f comparut devant la Haute Cour de Versailles.
(1884); ffut condamné a la déportation et détenu à la prison
pour la décora- d'Etat
tion de la man'ie du tY' arrondissement (1886);
c de DcUe-I~e.
j~. J!cp/taë~ ~o~, de la Comédie française, dans COMPAYRÉ (Jules-Gabriel), professeur et adminis-
te rote del)onCarlos(l887); /ePr~<eD~<~t trateur
t français, ancn;ii député, est ne a Athi (Tarn),
et ~tfer. toptvque, pour la mume nitune(i888); le 2 janvier 18-t3. Filb d'un employé a la préfecture
MM /Aa?~~M (18HO); Lefort (t891), du ( Tarn, auteur d'~Md~,A;s~x<y«~ si/r ~.4/
ainsi qu'un certain nombre de portraits aux seulesyfOM, il commença ses classes a Castres et à Tou-

COMET fCh:i)]es-Jean-BHplt~te), médecin français~ né à à Panb le 20 mars iKM, mort à Parib, le juiHct 1879.
Paris, le 25 mars d7''t!. mott Sainte-Adresse, près le Edit.
1 1-5
ilavre, en décernée-1869 t'.d't 1-i COMONFORT (t~nactû), président de la R~pubttque du
Mexique,
u ne d Pucï'l:i, le 12 mais 181~, mort le 15 no-
COMMERSDN (Joseptt-Jacques), journaliste fiançais, ne tejnblc
1 1865 Edit. 1-5.
]ouse, nnt les achever 4 Paris, au lycée Loms-)e- de d langue et littérature grecques de l'Université de
Grand, et fut reçu éie~c a 1 Ecole normale en 1862. PPise et pas"'a, quelques années plus tard.à à la même
Agrégedepliilosopliieenl8C6,ilprofessasucces-c chaire c. de l'Institut des hautes études de riorence.
snement aux lycées de Pau, de Poitiers et de Ton- U
II a ete elu correspondant de l'Académie de~
louse. puis. ayant pms le diplôme de docteur en inscriptions
n le Ojatmer 1885.
1875. lut nomme professeur suppléant à la Faculté M. Comparetti a publié ~~o!to all' opéra ~M~ec
des lettresdecette~ille,où itdeunt titulaire en eom~o~x~~
< J~/ ~jJ~ J~ ~M/r'ro dl ~l~exM
1876. Lors de l'ouverture de I'Ëcolennrma~esupé-(! (Rome.
(1 1859); /?t/o)'o <j// e/~ c~ visse ~'&/j~<7'
neured'mstitutncesâFontenay-am-Hosesfno~embre~/~a l~ y.tN~o (t~lor., 1859) /M.rc~t
J<
1880;, Il y fut chargé d'un cours de pédagogie. A la ~ct'tJc
7; (Pisé, 1861); 7)~or~o al /!&r~ Je~ ~<~ Mt'<
même époque, rut membre des diverses commis- (1{tbtd. 1865'): 5a~t0 Jet J;f!/e~ ~rcct ~e; Italta
stonscliargéesdepréparerlesprojetsderéorga-~ Mc?'tt/M~e (Ibid., 1866) ~<~e'
msation de l'ensetgnement primaire et des pnnci- <IbKl..
11
il
7~
1~2, 2 ~ot.}, tradutt en allemand en 18~;
ej.'o

pam jur;s d'examen pour la collation des nouteaut .Pa~foovo~~e


J ~)e~~o (Turin. 1875); la Commis-
grades, SFûne
s. oM~a P~a~o e il eic/o cpMo (Ihid.,
Aux élections législatives générales du 21 août 1881); 1 /sr~'?<of~ greche <t 0/ym~~ e ~t/~Aa~<x
1881,M.Cempayré.portécommecandiaatrépu-(i (tbid.. (1 )88t). Il a drmuc a~cc M At~. d'Ancona
blicain dans 1 arrondissement de La~aur, fut élu C~tt~ f. e ~'arr~t~ t~e/ popolo t~a~a~o (Turm, 1869-
par 7014 voi\ contre o256 données a M. Da-1 1879,~oL 1 J-7). 31. Comparetti a commencé en 1884
guillion-Pujol, candidat bonapartiste et député 501'- uune importante pubhcatton arcbcolo~que sous le
tant. Il prit part a toutes les discussion!-relatn es amt]Ititre
l ~M.wo //H~<7~u ~t NM~f~a <a~~f,a.
x
questions d'ensetgnement.tnscnt sur la h'.te ré-
publicaine du département du Tarn, am élections COMTE (Pierre-Charles), peintre français, né a
génerales du 4 octobre ~85, JI fut élu, le cmqmeme Lvon, L le 25 a~nl t825, étudia la peinture chez
sursn.par'H6SOvoMsur9SMi!\ntatns.tlfut)i )idl Hobet't FIcury, se livra, comme son maître, au
nommé. le 14 novembre 1885, secrétaire de la genre hïstoriquc, et fit ses débuts au Salon de
(..lianibrc.htparhedeiacommisstondubudgeteti 46.
fut de celui 1
de l'instruction publique, époque
Aux élections du '22 septembre 188M, faites au d
e
H a principalement expose depuis cette
D~r/Ncr Cot<~ de dé, le CoMroMjtcmo~
ft'ïttCif de f~s~o, ~ts~c ~c CAn~es IX à Co~Hy.
scrutin uunMimna).nsei'epresentadan!.rarrondis-.1 t/t~e~ r/te: ~c~ [1848-185~; 7~
sementdeLnaur.obtnitdupi'emiertout'7M2~oh.e c< e le duc de ~MiM, acquis pour le Luxembourg.
contre 70(iCdomiées a son principal concurrent, ,4~es<a~<~t
A ~M f'<!r~<a~~ Gtt~e et de ~a~~ar,
M. Pouliné, candidatconser~ateur, et échoua au ~Mo~r J de ~s~e (1855); Jc~~Ke Grey, ~fc~ï~
scrutin de ballottage, avec69a0. contre 7 425. Le t'M~a~~ v w~t~c?'tc (1857); ~l/a<M Charlier et,
19 octobre 1890. il fut nommé recteur de l'Aca A J~a?'~Mc~~<coMe, le C<ïr~a~e/~f'/te~cM(i859),
démie de Poitiers. Il a etc décoré de laLeetonJ JcaHHe
d'honneurlel2juilletl880.
J ~rc au sacre de Charles ~J, tableau qui
a reparu a l'Exposition unnerbelle de 1867; et un
A part ses tfieses de doctorat f
(De RsmMMt/o Se- Poï-<rfn< ( t8<~) C~/es-j3utit< ~tt duc/tessc
&oK«o ac de 7'A<'o/oy!f H;!<)<ra~< ltbro, 1873, m-8, J'7M/?e<;
d 7~t~a~OM /,OM~ A/, ~et~Mt ~fa~,
etPA~A~e de David ~/Mme. 1873, m-8), dont la épisode
é extrait de Rabelais (~863); ~/coHore d'Este
seconde fut couronnée par l'Académie française, /at< promettre a sou //CH~'t/ Je Guise de MH~ft'
M. G. Compayre a publie une ~M<o;re fr;h~e ~rt' jfopt~rc
;<
(t864), tone reproduue également a !'E\-
do<'f)'t'tM9fi<tj'uca!.tonettjF')-aMfejl879.2~ol.t] posihon
F universelle de 1867; Charles-Quint CM
in-8 2< édit. 1880. 2 \ol. in-18). qui obtint le prix c/t~M
c de <3<JHJ après son a~J<ca<MM; y~H~e
Bordin au concours de l'Académie des sciences C<HHe f hollandaise broJcH~ (18C6): ~m~)~ ral-
morales et pohtiquesdel877.Onlui doit aussi iine.< Ra77ts daViSer (lC TlettlS r.0('1E07eS dccaut Lnms Xl
traduction franeatse de la Z.f<f/t<e de l!am (1876, malade;
t le M~-oir (18691; ~arte ToMc/t.et (1870):
'itol.in-8).Ufutl'uu des premiers qui aient rém~e,< les Carpes de Fo~c~Ne~MM, x~~ siécle [i874);
dans ces derniers temps, peur les écoles primaires, <
1
/iMr [ 1876) les ~?- y~ee Je Jo~ QMtc/to~<'
des ~MmeMb' d'<-dM<-a<M;t ctM~Me (1881. in-16), et (1877); l'Ilnzour rltasse le Trmpzs, le Teeraps clzas.ee
son ouvrage fut répandu a des centaines de mille l/4H~M/' {!879); Fra~{jf)M 7~ we~a/~ des aj~ie~M~'
exemplaires, malgré une bruyante condamnation aux ca~r~ de ~o~o'caM (1880), Corps de
a publie encore, dans le même ordre d'études
c
par la congrégation de l'/na'M-du 8 jaimer 1883. 1) {garde ~OMs ~o~M A7M, les
'(188?).
( M.
/o~ (!88t)
Comte a obtenu Lmc med~nle en 18~,
Trio
/Hii<rMe/m)t rtt'tyKe (1883, ln-18); Ftstetre de la une t 2° en 1855, en 1855 et en 1867. U a été decoré
pef/Ht/oyt'e (1884, in-'18) Cours de pea'ayo~u' </teo- de la Légion d'honneur en 1857-
<'i't;f'ef;)f;;tff/ue (1885, in-18); une édition du t
~<tju/wi t/e C~~t/f't;e~ ~~r f)/a~Ma<M~ ac ~'ïM CONCHA [don José Dp Lt~ marquis M LA ÏI~ANA,
s<)'ue<tN)tpMMt<yt<e;un choir defeMem f~e/~cAe p'énéralespa~uol,neàCondcvadeTucumau
f [Buenos-
sur f<Mta<K)M, etc.. sans compter de nombreux Ayres) J vers 1810, est le frère puîné du géneral
articles insérés dans les revues et journau\, notam- dont Manuel de La Concha, Tie a la bataille de ~uro,
ment d.ms la /tf~M~f/Ke /'rn~patNe, dont d a ete un le 1 ~8 Jum 1874. 11 servit aussi en Amérique, et se
desrédacteurs ordinaires. diatn~ua
f surtout dati~ ta longue guerre centre les
chefs
<
carhstes des provinces du nord de l'Espagne.
COMPARETTI (Dominique), philologue italien, né 1Lieutenant général après la comentton de Mer~ara
à Rome le 2~ juin 1833. suivit les cours de l'L'm en 1839, il fut, de 18~5 à ~6, capitaine général
versité de cette ville, s'établit pharmacien, mais des provinces basques, et comprima ener~iquemetit
eontmuaaétudicr les langues anciennes ets'occnpai (le 1 soulèvement de Santiago, ~ommé. à cette occa-
debibl)0~rap)iie.Hnl8.)M,!)fnt.')pp['léalachaircision, an cotmnandetnent en ctx'f de la cava)e)'ie
COMPTE-CAUX<Fr!inrni'<:]!indius),p('mti'efrançais, né nohtp.lf2') '.cptejt'hrc 18u3, niûft-~ tantes, le 17 jan-
.1 L~ttn, le ~S nnilt !Sf3. moit a Chezav-d'~MrKUGb vier It~S. Ldlt i-t
(nhone),leMjuii!t.t)88uEdit.S5
COMTE (Lo))!&-Chnst).m Etnmanuct-Apf'ntn~n-et, presti-
COMTE (Mttore-~ij!~te-an<t'iMcoi~!Hmr),iii!it)ie-i d)~]t.)t.f)n imn~ats,)~ à Gcn&ve, le tSjmn 1788, mort le
maticien et philosf'phc tranca~. nu Montpetht'r, te aSn.~cmbfelS~ Ëdit 1-2
)Mj,inMerl79S,inoiH
1- fans, le5!,eptcni))ie 1857 Edit CONCHA (don M.))it)cf-Gut)erex f~ LA), tn.u'q'ns DE LA
f'ohtnjue espagnui. né
HAtiANA, ~n<')at et )i)mmie
'\t~<)n'1.)~ ~hn\)~ 18<M, h~
COMTE (AciHitc-JoM'pfi), [iatu'ah..tc francat- ne Gi'c- ~8ju~H;7t Edtt 1-~
j Jd hatatHe de Mt)ro,le
le
espagnole, il devint, eu 184S, capitaine générât pOH~tcc(1885,in-18};la Vie de révérellde mère Marie
de l'ile de Cuba, d'où il fut subitement rappelé. de Jésus ( 1885, in-8) la ~c e~ les tEMtjreN tle Ftc~r
en 1852, à la suite de ]a tentative de l'aventurier de Lopra~e (1885, iu-8) Histoire de So~!<-Ro)Htc<-
Lopez, et remplacé par le géneral Canedo. L'année /e-CA~<'eau, en collaboration a~ec te curé de Saint-
suivante, il se jeta avec son frère dans l'opposi- Bonnet (1885-188fi, 2 vol. in-8) Histoire de Saint-
lion. Exilé a Majorque, en janvier 18S4 et rayé C~amo~ e~ de la ~i~H~Mt'te de Jo?e? depuis /e~
des cadres de i armee, il se réfugia en France, temps les plus reculés, etc. (1890, in-4, jtJnstrc).
oit un ordre du gouvernement l'interna dans la Il a donné en outre des exercices de CoH~Mt~ott
ville de Bordeaux. La révolution de juillet 1854 lui /'ra~pftMc, des CoMr~ de thèmes anglais et allemands
rendit son poste de capitaine générât de Cuba, que pour le baccalauréat et autres examens. 11 a traduit
]e retour de Karvaez aux affaires lui enleva de de LaUemand. mec M. J. Aymeric, l'T~~re ~~ra/e
nouveau en 185C. de la lattérahare du nzoyen r7ge eu Occtdent, de
Revenu bientôt aux affaires. il prit dans le Sénat. Ebert (1883-1884. 2 vol. m-8).
comme orateur, une part remarquante a)n diseus-
bions importantes. Au mois de juillet 18S1. il fut CONEGLIANO (Charles-Adnen-Gu~tave HccHEsKE
nommé ambassadeur en France, a la place de DE GtLLE~o~]~, duc DE), homme politique français,
M. Mon. Mais au mois de décembre de la même an~oi députe, est né le 12 noveiMbre )82j. Cliam-
année, il donna sa démission. quitta Paris à la hâte bellan de l'Empereur et membre duConset! générât
pour aller combattre, dans le benat espagnol, la pour le canton de Marchaux, il entra, en 18~7, au
conduite suivie au Mexique par le general Prnn, Corps te~ïstatu't comme candidat du gouvernement
en approuvant celle de la France. Sa démission fut dans la circonscription du Pouhs. Réélu au
agréée par la reme quelques jours après (2 janvier même titre en 1863, n a obtenu 20!j55 \on. sur
1863). Deux mots plus tard, il accepta, dans le mi- 31089 notants. Aux élections de ~8C9, il échoua
nistère Miralinres. le portefeuille de la guerre [mars après un scrutin de ballottage, avec 17S2j tojx,
1863) )1 s'était, dit-on, refusé plusieurs fois à faire contre 18288 données a M. Ordinaire. Le duc de
partie d'un cabinet. Ilfut ensuite charge, parmterim, Conegliano a été nommé chevaher de la Légion
du ministère d'outre-mer, nouvellement créé. En d'honneur le 14 aout 1868.
décembre d864, il fut nomme président du Sénat
espagnol. Chargé par la reine Isabelle de constituer CONtNCK (Pierre Louis Joseph Df~. pemtrc
un dernier cabmet [septembre t858), il rentra peu français, est né a Méteren (~tord)~ Je 22 novembre
après dans ]a vie pntée. En 1872, il accepta les 1828. Ktéve de Léon Commet, )t remport!) au con-
fonctions de gouverneur général de Cuba, qu'il rl cours pour Home en '1855 un second pri\- a~cc CcMt'
conserva jusqu'en 1875, sans parvemr à reprimer ~M /.a barque et débuta au Salon de 1857 par un
l'insurrection.Il se retira des atfatres après t avène- tableau de genre; ~M~ ~t'u sMr les ~e~M-c de
ment d'Alphonse XII. Il a été nommé président du /'0fte~ T~t. H a depuis lors n~ure a presque tous
&énat le 3 décembre ~882, et commandant de j'armée les Salons annuels et a~ec tes sujets les plus varies;
du nord de l'Espagne le 6 novembre 1883. Décore //[C ~aroM et </<e CossecA. chevaux des liaras impé-
d'un grand nombre d'ordres, le marquis de la ttabana riaux (1859) .B~f~teMM C<<(i863) ~<ce
est grand ofucier de la Légion d'honneur. la reine ~rM~e/MM~, ~o/~t~te au t'e~os, soutenir
de Tecracme (!8t!4) le ~ArM/ 6~H~cH< les c~/a~
CONCONI (Maur, peintre italien, né a Milan vers (!8()5] CAd'Me~e~< Deux amis (1866;, r~exposés
18!i, surijt les cours de l'Académie de cette vtlle, l'un et l'autre a l'Exposition universelle de 1867;
comme élève de Sangumettt d y remporta plusieurs Lavaredara (1867); fb'preuee (180R); les dloccoti,
médailles, puis le grand prix-Denise et le grand lin du carnaval a Rome {1869}: le Petit C~wFMr
prjx-Bologne, en 1841. L a surtout culti\é, depuis (1870); C~ice, la ~Me<1875); J C~e~, Il
cette époque, lapeinture d'histotre. Il figura a l'Expo- ~tt~ïen~e, Petits CAc<s (1874) Pas~fM'c/ Ave
sition umverselle de Pans, en 1855, avec deux jMfïr~, /4w~ des petits oiseaux (1875); J~r(M<
tableaux qui furent très remarques la JeM~e~e ~'MH <raputs~, Petite Charmeuse (1876); Petite
de Christophe Cf/oMtt, acquis par M. Marozxi de ./[/<M~fMs~ (1877); Portraits ~'eH/nH~s (t878);
Pavie. et les &tt<y)teM!!M sMt'/H'MM, appartenant au Mater ~/crp.M (1879); le Houblon dans le nord
marquis d'Adda. ~t/c la France, portrait du statuaire CAa~M (1880);
Lièvre pria au ~a~~ (1881), la P<'<'Ae /'ot~e
MMD<M!N (James-Jean-Pierre), ecclesiastique et (1882), P~A~s~ [i884);/c le Trappiste (1885);
littérateur français, né à Samt-Chamond (Loire), pour la décoration de la préfecture de LiHo
le 25 mars 1844~ fit ses études classiques au college (1886) Bébés cueillant des m)~M sn~fa~ft (1887)
des frères Maristes de sa ville natale et ses études L~t t'tet<.E;~r~tHïër (1889); portrait de Jules tc~e
théologiques a Lyon. Ordonné prêtre, il fut d'abord 1890).M.de(jOmncltaobtenudeuxmédainesenl8GC
précepteur dans une maison particulière, puis fut et en t8o8, une médaille de 5° classe en 187~, une
appelé à la chaire de rhétorique du petit séminaire médaille d'argent a l'Exposition universelle de 1889
de !lontbnson. Hecu docteur en théologie en t87ti et et la décoration de la Légion d'honneur à la suite
docteur és lettres a Lyon en 1877, il fut nommé pro- de la même c~pft~Non.
fesseur de littérature étrangère a la Faculté libre
des lettres de cette ville. 11 est chanoine honoraire CONNAUGHT etSTRATHEARN (Arthur-Guinaume-
des diocèses de Lvon et Bordeaux. Putrick-Aibert, duc nE), comte de Sussex, troisiejnc
Outre ses thèses du doctorat és lettres (Essai sur iils de la reine d'Angleterre,Dé au palais de Buckm-
les pensées de J. Joubert, et De (). S. F. ?'er<M/~ano, gham, à Londres, le I'" mai 1850, fut envoyé, en
!'e;M~ yc/t<~OHiS ~[~ro~o ~yjra'r~MC~~ ~îtM~ 186t}, comme cadet, à l'Académie mibtaire de Wool-
cA/'M~aM~f ~ft~M~ Nr~/tec), M. l'abbé Condamin a \\ieb, entra deux ans après dans le ~énie royal et
publié E~u~e A~<or~Me sur .S'at~tc~oM< ar- passa comme lieutenant dans l'artiffeiie, en farter
c'Aë~~Kf de Lyon, p~'OM de la f~~ ~~<t<ï- J8fï9. La nn'me année, il fut nommé heutenant de la
~totif~ (1876, m-8): Cro'yMMar/M~~M<'sef~r6F~M Bute-Brigade, qu'il quitta, en 1871, a~ec le grade de
1885, in-8); 7''w<M<ie. t~ot~u~e. étude sur ~es~eM- capitaine. Depuis 1874, la création en sa faveur des
~'MyM y~MC (!885, n)-8). où )1 s'agit de l'ouvrage titres de duc de Connaught et Stt'athearn et de comte
de la reine de Roumanie; Rome et ~c'OH AfYf (Lyon, de Subscx, lui asbura un siege a la Chambre des
in-18, liïustré) ,Sa<~e T/~jMe ~)'ct! sa co~-f~- Lords. Le 15 mars 1879. le prince Arthur épousa

COGNET ft'ahbe !jOUts-Henn), ~l'aminairieii francats, CONNEAU (ilf-nrt), médecin français, ancien sénateur,
né a So~sons, le 6 décembre 1795, mortdanb cette ville, nëâMttan, le 3jum 1803, nunt t a La PoHa (Corse), le
le 5 jutHet M:0. Edtt t-i 6 août 1877. Edit. -t-b.
au château de Windsor la princesse Lomse-~largue- ram]el'"beptembrel8M,il il fut promu succes~nu-
lite de l'russe. petite-mèce de l'empereur Guillaume, mont enseigne de ~a)~&eau. le 1=''novembre 184fi:
et le Parlement, qui lui a~att~oté,lors de sa malo- lieutenant de vaisseau, le~deconbre 18j2; capo-
rtté, une pension annuelle de 15UOO lures. la porta tante de frégate, le 9 mai 1863; capitamc de vais-
a '25000- Xommé général de brigade en 1880, U re- seau, le 12 mars 1870 et contre-amtra!. le 1~ octo-
rut le commandement de la brigade des Gardes, bre -1879- ~omme commandant en chef de l'escadre
t~ dni~mn, pendant l'expédition d'Egypte en 1882. du Levant, le 18 jan~ierl88),Hfntappelé a coopé-
En octobre de la même année. tf reçut le titre de rer M la campagne de Tunisie, sous les ordres du
colonel honoraire du 15' régiment de lauciers du ~ce-amiral Gurnautt, et se sï~nala parttcuhcrement
Bengale, détache en Egypte. En 1886. il se rendit an Itomhardementetata prise de Sfax; il reprit
avec la duchesse de Connaught dans l'empire des ensutte le commandement de l'escadre du Levant et,
Indes et prit le commandement des forces de la l'ré- en cette qualité, )1 tut présent au bombardement
~tdcncc du Bcngale. d'Alexandrie par les Anglais (juillet t88'2;. Promu
Deson ma riagea~ccla la princesse ;u'guertte(né~ ~jce-amirat Je 5 judtet 188o, n fut membre du Con
)e25.]ud)etl8t!0),]eprmfeArthuratrois enfants, sett des travaux de la marine et devint, en 1887, prc-
dem filles et un lils, le prmce Arthur-Fredénc-Pa- fet maritime et commandant en chef de la marme
tuck-Atbert, ne a \\mdsor le t5 jamier 1883.
x a Lni')ent. Atteint par la Imnte d'âge, le Ï4 août
1889, t'amirat Cnm'ada été nomme concerner d'Etat,
CONNEH-YfrabbéCh.n'Ie~-Juscph-E~mojtd). an- Ie4jan~er ~890. 0<iicip)- de la Légion d honneur,
cien ma gtstratfrançais, ne a Xcu\itle (Pas-de-Calais), le 14 mars 18fi<i, il a été promu commandeur le
le 25 jmnet 1M4. Lauréat de la Faculté de droit. de 25janv!er1877et~randoffictcr]e5jud!etl888.
Pans en 1845, docteur en drmt CM ~847, secrétaire –Hestmortte51januer~91.
de la conférence des avocats la jneme année, Il
fut nomme, le 14 décembre 1849, substitut a Dou- CONRAD (Jean), économiste allemand, né le 58 fé-
logne-sur-~er~d'onn passa a Lnic.en 1852. Pro- vrier 1859, tifs d'un riche propriétaire foncier.
Cbt le
cureur a 5:nnt-t'o) en 1855, substitut du procureur Ete~e au gymnase de Dantz]~, jt s'occupa d'agricul-
général à Douai en 1855, a\ocat général a Mmes turc et d économie rurale, mais sa faible santé
<'n 18ol, il fut premier avocat général à partir de rob~ea à abandonner les travaux des champs- H
1863, sncces~i\Rment a Rennes et à Ronen, jjms sm\it atoi'h les cours des sciences naturcUcs nu\
procurcm' petn'ral a Caen, le 23 mars 1887. Avocat Lm~ersites de ]!erhH<tdeI(''na,prtt ses grades
général a la Cour de cassation le 23 décembre 18ti8. dans cette derniere en 18(S1, vo~yagea dans dmrc
~t. Connelly devint conseiller à cette cour le 9 dé- pays de l'Europe, et s'occupa speciatement de std-
cembtel8?*2et fit partie de Chambre des requêtes u&nque. En 1870 it de\mt professeur d'economit'
En 1875, )1 accepta le titre de doyen de la 1 acuité pohttque à Icna et passa eu 1872 a l'CmveraUt''
de droit catholique nou~eIlemcfiE fondée a PaDs. de Halle. Il a été élu, le 10 jamier 1891, corres-
mais ~ans y professer de cours. En novembre 1881, pondant de l'Académie des sciences morates et
d donna sa démission de magistrat, et re~ut le htre politiques.
deconsenIcrhonoran'e-Uentraalors'dansles Oneuedelui:~Sffj~sf)'~ue~e~apm~Hf;<
ordres, se li\ra à la prédication à Paris, et fut ~'M~-tï/e (die Land~irt-~hattuche prûductiûnsstatistU'
nommé professeur de droit coutumier à la Faculté Iéna, 1868); ~~f/<c?'c/i~ ~Mr ~t~u~Hec des ~ro/f~-
cathonquc.Kn!~91,Hfut nommé chanoine tjtn- ~~o~ et ~~M~o?~ ~oc~cs sur la M<?r~ (Unter-
laire de !\o)rc-!)ume de Pans. ~1- Ctumett;; a été suchun~ uber den Emnuss vort Beruf., etc.; ILid..
tn'omu ofncter de la Légion d'honneur le 6 août 1878); les E~f~es unnjost~tt'es CH .~e/M~ne du-
)874. Unner-
r~~i< les ~;M~MMff/c </er7t~'M <r~H~'s (des
sit.ets~hen m Deutsdnand, etc.; Ihul., 1884), tra-
CONNY DE L~FAY (Jeim-Ferdinand-Gusta~e-Adrien duitenangJaisI'annéesunante.AIamortdeI!U-
OE).prètret'raucais,uéaHoutnis(AUn'r),lc24mat debrand en 1878, n prit la direction de l'Annuaire
1817, est un des trois His du vicomte Félt\ Conny, t~ott~ttte poliligue et de 3~t3~Ke, auquel n
ancien député et auteur d'une ~y~rc de la Revo- avait déj<i collaboré depuis 1873.
~M~~H française, qui mourut en 1850. H ïit ses
études géologiques aubemmaire de Santt-SnIrice et CONSIDÉRANT (Vn-tor-Prosper), économiste fran-
alla les compléter a Home. Ce fut dans cette ville, ca)s,chefdel'eco)e<htes~f~e.nsaSa]in;
où lia longtemps résidé, qu'il reçut, en 18M. la (Jura], le 12 octobre 1808, entra en ~826 à l'Ecole
pretribe et le diplôme de docteur ZH M~'o~Me ~ure. polytechnique. Place dans le gcme. il ne tarda pas
Le pape Pie IX, qm rhonoratt dune estime parti- a devenir capitaine. Ma)S, séduit par les idées pha-
cuherc,tenommiipi'otono1j]re apostolique; ~l.Si- lansteriet)nes,tl donna sa détms';iDneni851e).sc
bnur lui conféra le titre honolinque de chanome mit à propager à Metz le fouriérisme. La nomeUe
de ~otre-Dame et le lit promoteur de l'officiante doctrme grande sur les débris du saint-snnomsme,
diocésaine. L'abbé Conny de Lafay ~'t-bt lixé a Mou- et eut bientôt ses ~ournauf, entre autres le A'OM-
lins,on)tdcunt.etil851,chanomedudiocese.ll \1 rcaM Monde ou la /<Mwe ;M~!M/~c//f, dont M. Con-
ctait cuusmtaut de la sacrée congrégation des rites. sidérant tut, à côte de Founer.Ie principal soutien
est mort à Mouhus le 5 dcccmbtc 1~1. Ahmortdumaitre)18S7),itpritladirectiO)ide~
11

Un cite de lui P~/ ~moM~~ m;n (bou- ~/tC[/a)t~€,revuephilosopiMqneetsocialedfstmcft' a


lins, 1854, m-12; nouv. édtt. 1879), n'digé d'apreb ramer tousiesdf~Ctptes.Hy continua,ma)sa\ec
les sources authentiques; ~)cs L~a~cs c/
Hto~ere ~ccr~oMtes ~bid-, 1855, m-8~;
< ~.r~
a~:M eM plus de mesure, la guerre llc l'uuxlé karnxonienrzr
contre la c~H~o~. 11 prêcha surtout l'établisse-
~tûtt rcsM~~ de /a </t)c~)c ~r~~efUtf ( iti-1~]
1875, ment du phalanstère. ïmmcnse édifice on chacun se
Utssenlaltnra snr la dtslrzGzrliort uzlérieztre des h~rant, pour bien-être de tous, à des tra~am
~sfs [)87û, m-18) le Tj-cfa~, sa ~~j~M c~ ses a«r<J!c< pM~o~n~, devait réaUser le botmeur
~-o~s [1878, in-i8), etc. unherbt't par l'association, dans une or~arusahon
lIbre du capnal, du travail et du talent. Iles sou-
CONRAD (Alfred), marm français, né le 14 août &ei')pt)ons et les largesses de l'Anglais Young per-
182i', entra au service de la manne en I84U. Aspi- mn'ent de teuter des essais de phalanstère en France.

CONRADI (Jeao-GuiUaujne-itcnn), m~decm itifemand, (Bf't~iquc),)c3tl~cembre~8t:ino)tddn5Cctte~iHc,icle


1780, mort Il Gœtllngue, 11 septembre i~SEdit. 1-5.
le t7jutn i86t'Edft. 14
CONSEIL (Am~d~DeMit), ancien député francaf!, n~
à Bi€t,t en ISt~, mort dan& cette ville, le octobre
CONSCIENCE (Henn), romancier nainand, né à Anvers IHSt.Edtt~
A Citcaux, Condé-sur-\egrc, etc., et a l'étranger, Candidat républicain am élections detc'\t'icr 1876
enItcigifmcetatiBrés)}. pour la Chambre des députés,danslal'" circon-
p
Malgré toutes les contribuhons volontaires, la scription
s de Toulouse, M. Constans fut élu. ie 5 mars
Ma/~M~c eut peme a ~u'c, et, apres diverses ~i- sunHt)t,s au scrutni de ba)]otta~Cfpar6489von,con-
cissitudes, fut remplacée, en 1845, par un journal tre t 5000 emn-oti obtenues par ses deux concur-
politique qunftdicu, la T~'w~a~'? y~c~'y~, qui, rents. r Il s'inscrivit au groupe de l'timon républi-
stimulant, dans sa Pettfr r~rre~ojt~ci~ce~ la libéra- caine,
c vota a\cc la majonté de la Chambre, et âpre')
hté des ttbonncs, se créa d'abondantes ressources. t'.jctf du ~6 mai ]877, fut un des 565 députes des
Elles ser\n'ent Il fonder une librau'tc spéciale, des
gauchrs
f réunies qui refuserfttt immole de cou-
cours pubhcs et autres établissements de propa- j nance 1 au mnu~tére de Drogljc- Il fut réélu le 14 oc-
gande phalanbténcnnc. Cependant M. Considérant tobre t suivant, par 7 742 ~oi\. contre 5957 obtenues
faisait abjurer .< ses atrus les phts forfcs c':ccntri- par
I le candidat Jf~tHnisfe, M. de Lacroix. II prtt
cités de la doctrine pnnntue, comme les traiisfor- des c lors une place assez importante a la Chambre,
mations mer\eitteuses de la nature ou des animaux fut f membre des pnncipales commj&btons, notam-
t't les nou\e:mx crgancs que dc~att revcttr, après ment i de celle du budget, et se signala également
i
15000 ans, humanité perfectionnée, par son apttfudp auxan.iuro'' dans les bureaux et
La re\otution de F<rit'r donna am chefs des par I la facilité simule et claire de sa parcte a la
écoles socialistes un r<Ie politique, tf. Considérant tribune.
t
fut nomme a t'A~sembtce constituante par le dépar- ~ommc sous-secrétaire d'Etat au mimst<rc de
tement du Loiret et a l'Assemblée législative par l'intérieur
t etdescu!tes,d!mslec;itn!if'tFt'<'ycinet.
celui de la Semé. n \ota a\ec la Montagne, mais du 27 décembre d879, M. Constans fut mis a la tète
prit rarement!aparote.Hportapourtantata la tri-
de ce ministère, lors de la retraite de Lepére.
Dune des pt'opos~ionn qui n'excitèrent que rhuarjté jtet7mai~8u.Ilsctrou\aplusp!u'ticubt''ren)ent
de l'Assemblée.~demandaittantôt cnx[ séances de chargé de î'exccuuon des décrets du 29 mars contre
'nuit pour fau'e connai)re son remède au nulatse les congrégations non autonséc~ et les appbqua
sofifd, tantôt 1500 hectares de la forêt de Saint-Ger- d'abord contre les .lé-suites (~ juin). Apres la crise
main pour ëtabi))' un phalanstère. Après s'être un ministerteUe du 18 septembre, qui amena la retraite
instant rapproché du général Cavai~uac, son ancien de M. de Freycmet. il reprit le mëuie portefeuille
cainarade, d se tourna contre lui et combattit, dans dans le cabinet reconstitué par M. J. Ferry, le
son journal, sa candidature à la présidence. Ad~er- 25 septembre Î880. Aux élections géncratcs du
"taire déclaré de la politique du nouveau président ~i août 1881, il futréé)u. dans la ~"circonscrip-
de la République, u surfit, a~ec M. Ledru-Ilollin, le tion de Toulouse, par 6528 voix contre 6 [C4, par-
mouvement démocratique qui aboutit au 13 juin tagées entre deux candtdats, l'un nionai cluste,
~8~). Ii put se retirer en Belgique, d'en il s'embar- )'aitti'erHpnbticatn.Hf)U.<[uenoutt'eaHd~nercs
qua pour le Te\as, pour tenter de nouveau l'appli- (Hautes-Pyrénées), par ~1562 voix, contre 8072 ob-
cation de son système. De retour a Bruxelles, l'année tenues par Fould. candtdat bonaparttste. I) opta
suivante, il se Mt aceust~ de complot. contre ta sûruLé pour In
!I repartit bientôt pour le Texas, où, ~râce au\ fonds membres du cabinet Jules le
circonscription de Toulouse. Il donna sa
de l'Etat,mais l'instruction lui fit rendre la liberté. démission de numatre de l'tntéi')eur avec les autre"
10 novembre
d'une société en commandite, il établit une com- t88!, lors de t'arruée de H. Gambetta au pou~oif.
mune sociétaire de colonisation, la ~f~Mn~t. Fixé Ce fut M. Constans qm. dans cette législature, mal-
gi
près de San Antonin.ily~t'cu),dit-on,trèspau\rc-! l'écbec de Gambetta sur cette question deprui-
ft)cnt.!li'enïrapnFrancea\ecsafam)]lGenaoût< cipes,pi'itl'imtiatnedelasnbstïtutionduscrulm
1869, et vult résider à Paris. de liste au scrutin d'arrondissement pour les élec-
On a Considérant: D~pf sociale (i854-4~, tions légi&latnes; cette propositton, conforme aux
de M.
voL in-8): 'rAf~~e /uc~~oM ~Mt'< c/ doctrtnes et auv traditions du parti, mais qui devait
/<7~o/ cjt /ra~ce ~ti funeste a tant de candidatures républicaines,
t~r~y~M/c (J85o); ~c/M/c/F
(d83ti); ~HH;M/e de ~'r~/e Mf~<Mtre /b/
~M~?',<?M Bases de /yM~~Û~C~8!H);~ar et ~otce l'année
fut-déposée par 1m dans la séance du 26 mars 188~,
suivante. l'orté sur la lIste répubh-
C/tc~MN~ de /f)', rapport au Conseti municipal de caine opportuniste de la Ilaute-Garonne, aux élec-
f'aris, dont auteur était membre (~44}; 7'~M~'H~~ ttcnsdtj4tM'fobf'eJ885,]t obtint,au premier tonr
du socialisme (t847): 77~orie ~H droit de propt't~c de scrutin, 50345 \o]X sur 108314 notants, et fut élu,
et du droit au ~t'a~ (1848); le ~cM/~wc ac~a/~ au scrutm de ballottage, par 57 689 ~oh sur U3415
le MfOH~e, ou le ~ftt~ devant les ~or~ (1S49); la notants.
/)eff<~re y~er~~ e< la
(IttU~eHes, m50);
~r t~r~re de /M/<? L'an née suivante, une e'i'andemissiondiptoma-
~(t~M~o~, ou le GcN~r~e~e~ tique interrompit sa carrière législative. Un décret
~/rec<</K~c! (~85[,m-8); ~Tf~~c. j~M<x/y'c~M ~'tt date dtt 10 juit) ~8~6, rendu sur lu propu~ition
au Miarcc/ta~ Da~a"ie (Bruxelles, 18~8, in-16). de H- de Freycmet, mit~stre des atfaires étrangères
et président, du Cf~nsol des ministres, Je nomma
CONSTANS (Jean-Antoine-Ernest), homme poli- envoyé ettruordmaire de la Hépubhque en Chine,
tique francais, ancien député, sénateur et nnn!ft'e, eit le chargeant, a titre de mission temporau'e, de
est né à Bezters (Jîerault], le 3 mai t855. Fils d'un la légation de France à Pékin. )1. Constans s'em-
conservateur des hypothèques qui passa a Toulouse, pressa d'engager avec le gomern~nent chinois des
ilétudia le droit dans cette ~iUe et prit le grade de
négociations en vue de conclure une convention
docteur. JI s'étai) occupé d'mdustrx' et de commerce addttionneJfeautraïtédt'Tien-tsm.ré~éaijhate,
en Espagne pendant quelques années, a\ant de se dans des eondttions très défavorables a notre com-
tourner vers l'enseignement. Il he fit recevoir pro- merce, et, sous préte\te de le compléter, parvint a
fesseur ugrt'gé de droit, et fut attaché aux Facultés obtenir d'importantes et avantageusesmoditic.itions.
de Douai, de Dqon et enfin de Toulouse. Conseiller Un an plus tard, remplacé dans la légation de
municipal de cette ~me et adjoint au maire, il réLm par M. Lemairc (tO juin 1887), il revenaït en
s'occupa spécialement des écoles communales lai-
Europe, lorsqu'n reçut en mer sa nomination, a
fonctions de gomerneur géné-
<me~. 11 fut révoqué de ces foncions après le 2tmai turc proMsoirt', aux
1873. ))e plus, pour l'éloigner de Toulouse, le mi- ral de nndo-Cnme (décret du 4 novembre), et se
ni~~l'e de l'Instructionpublique, ~t. de Cumont le rendit immédiatement a ce nouveau poste, si fu-
nomma professeur a !'acultcdeDij<in. ~t.Constans nesteàsesprédécessc'urs,PaulBertet!fltppnu.
se fit alors inscru'e comme avocat au barreau de Au bout de quelques mois d'une administration in-
Toulouse, mats, après le vote de la Constitution, spirée de l'esprit de conciliation a l'égard des popu-
le ministre de t'ïn~truction publique, ~1. Wauon ]e lations indigènes, et de tolérance pour leurs mœurs
réintégra dans sa chaire, le 1" mai 1875- et habitudes séculaires, i[ retint en congé a Parts.
où ses tues sur la politique coloniale rencontraient sidcficcde ~1. dc i'reyonct, qui lui rendait le porte-
de la part du sous-secrétaire dEtatàlamarme et feuille de l'mfénenr, et M.Constuns,grâce:'son
aux colonies, M. de la Porte, une \he opposition. )entente des nfFau'es, à sou habileté dans le mame-
Pour mettre untermeaceconllit.M.Constanspro- mentdehmtér(''thetde&hommes,àsaparôle a la
voqua devant la Chambre, par voie d'interpellation, fois précise et f.midiere, au mélange de fermeté et
une discussion publique sur les affaires de 1 tndo- de bonhomie de son caractère, reprenait sur la
Chine ()8 juillet 1888). où éclatèrent toutes les dmer- majorité indécise de la nouvelle Chambre! ascen-
gences de ses opinions a~ec celles du chef de 1 adnn- dant personnel qu'il avait. exercé sur celle de l'an-
nistration centrale. Aux premiers jours du mois cienne législature de l'a\is de tous, il contribuait
d'octobre suivant, le ministre de l'intérieur, cnnfor- ])our une large part a raniener le Partcmcnt repu-
moment à l'a'is unanime du Conseil. écrivait à Itlicnm à la doctrme, jusque-la si mécnimue, de la
M. Constans pour lui faire savoir que son interne)- stabilité ministéneHe.
lationala Chambre,àlalinde la dernière session. Aussi,M.Const:msde~]i)tdper~onneHementIele
impliquait de sa part le renoncement aux fonctions point de mire des efforts de l'opposition dans le
que le gouvernement se proposait de lui offrir. Parlement et l'objet, au dehors, des attaques achar-
M. Constaus devait retenir bientôt au ])nuvoir. nées des ~uru~ants du boulangisme. Depuis prés
comme ministre de l'intérieur dans le cabmet formé de deuv ans, les journaux de ce dernier parti, a
par )1. Tn'ard, le 22 février )t!8i), et que signatèrent, jleur tète /n<raM~<'CH< de M. H Rochefort, me-
en une année,trots grandes au'aires:t'organisation] naient contrf lui ime campagne incessante, 1m pro-
de l'Exposition uni~e~seUedu centenaire, la lutte diguant, a 1m et aux siens, dans un vocabulaire
contre ie boutangisme et la direcucn des étechons injurieux, les plus infamantes imputations, que le
Jegistatnes genéraies dans des condn.tons nometies j ministre paraissait dédaigner; enfin, pour donner
de candidature et de scrutm. Pour tes deux der- a ces outrages journaliers te retenttssement de la
niéres, le ministre de l'intérieur fut le principal re- ) tribune, deux députés, M31. Le Senne et Laur, dans
présentant de j'actmn politique du Cabinet. dotant la séance du 19 janvier d8U~, déposèrent, au sujet
le pays et son défenseur a la tribune de la Chambre. des accusations dirigées par ~r~s~en~ contre
De'la guerre contre le houlangisme qm preoe-
<f

un des membres du cabinet s, une demande d'inter-


cupa a un s; haut point le parti républicain, il nous pellation que le président du Conseil refusa d'ac-
sutttt de rappeler, après l'élection triomphante du cepter et a laquelle on proposa d'opposer la question
général Boulanger, au scrutin de liste, à fans (27 jan- préalable. M. Laur, a~ant obtenu la parole pour
~ier), les perquisitions au bureau de la Ligue des s'e~puquer sur cette dernière, en profita pour lan-
patriotes, centre de l'Mtton boulan~ste [4 la
mars), cer, par anticipation, quelques mots de nétris~ure
demande et l'obtention de t'autonsatmn de pour- contre le ministre. Interrompu aussitôt par le pré-
suivre tes députes et les sénateurs qui en étaientsidentdetaCbambre.ndeseendait de la tribune,
membres (14), les poursuites contre le général lui- tnrsque M. Constans, dans nn mouvement d'trnta-
mf'me(4atnl), que les manœuvres de police ataicnt tton,seprRC)pitas)n'!ui,etlefrappadecoups
amené,deux joursanparavant,aquittet'rarisetaa redoublés. Il s'ensuivit un trouble eatréme et' une
fuir en Belgique la constitution du Sénat en Haute suspension de séance de près de deux heures, pen-
Cour de justice (12) et la condamnation par celle-cidant laquelle se produisirent une foule d'autres dis-
du général Boulanger et de deux de ses complices, putes, a\ec voies de fait et soufuets, donnant lieu
a la peine de la déportatmn entrainant la pruation a des menaces de poursuites et à des provocations
des droits politiques (14 août). en duel. A la reprise de la séance, M Constans
De la lutte électorale, l'une des plus critiques que adressa ses excuses a la Chambre, dans un langage
la République ait eu à soutenir, il faut signaler la qui lui ~atut, outre les Nifs applaudissements de la
suspension des élections partielles jusqu'a la lin de la majorn-é, les félicitations mêmes de plusieurs des
législature; l'interdictiondes candidatures multiples membres notables de l.i droite, et la question préa-
et l'ensemble des mesures destinées a empêcher lable tut ~otce, au scrutin nominal, par 53U voix
toute manifestation plebiscitaire; l'action pms. di- contre 45.
recte et plus puissante de l'adnnnistrahon centrale
sur le scrutin uninominal, rétabli par le vote pré- des CONSTANT ~Jean-Joseph-Beu.janmi), peintre fran-
Chambres dans les derniers jours du ministère çais, né a Pans, le 10 juin 1845, sn~it les cours de
cédent (11-13 février); enfin, comme
dans lequel on s'accordait a attribuer
résultat
a !I.
final,
Constans Il débuta au Salon de 1869 par"
1 Ecole des Beaux-Arts et les leçons de M. Cabane!.

la plus grande part, ia défaite électorale a peu prés donna depuis, entre autres œuvres, de grandes
et le roi, et
complète, au scrutin du~9 septembre du parti compositions historiques et des sujets empruntés à
boulangiste et des conservateurs coalisés avec lui. la Nie (H'tentijJe, signais, les uns et les autres,
Candidat lui-même duparttl'epublicainopportu- pour leur éclatant coforfs. ~us citerons Trup
mste, dans la 1'* circonscription de Toulouse, tard (1870), ~a//Mo~ et Daltla (18'73); ~M~~ du
)I.Constansyrencontrait)a la plus violente opposi- /f~' au Maroc, Boucliers w~MJ'e& à Tefft~er (t875).
tion, et de nombreux concurrents, MM. de busnn, Co~t de rue et ~an'c/oMr Taft~f;' (1874); Pri-
candidat boulangiste, le pluh animé contre lui', sortniers ntarocains, I·enrntes de harent atc Dlaroc,
Mayone. adjoint au maire, radical socialiste; de le D~ ~M~t~M de ~M~y (1875]; ~AQMje~ n. le
~ol'y. conservateur:)! obtint au premier tour, 29Mta<14o3,toi)edcdimensionscok'ssaIes.qui
7270 \oix contre KOM partagées entre les trois reparut à l'Exposition unnursene de ~78 ~/t-
autres candidats,et fut élu au second tour par ~<j'!M< ~ra~, beau-père de t'arttste <!87fi); /'cj'-
8400 ~n contre C8'!4 réunies par )1. de Susmi. traits de /f/~Mt~ (1877); ~o~ le ~?'c~t, pein-
itcux mois après, une élection sénatoriale particUe tures, 7~w~< au c~Me~cre, dessm J1878' le Soit'
la (187U); les ~?' /i~c/
s'étant produite dans la jlautc-f.aronne par le décès sur les terrasses, au Maroc, T~tw~ de /~)t~'
de M. t'érj). M. Constans se portait eandidata)d (1880), œu\re capitale
Chambre haute et était élu. le M décembre, par de t'auteur, acqu~e par )'E)nt pour ic i]mséf du
603 voix contre 357, données au comte d'Aygues- Luxembourg);
vi~es.candidat réactionnaire. (1881 les
~fi'p!f
CA~-ï/as d'Mtt ~/t/f;, 7/Mt/<?
{1884); la ~M~fce t/M C/t~y
Lel'iarsl8'JO.M.Constjns,àIasuitedun 1885 JKf~f/[, Jtts~'ttf'cn (188G). O~tf~. 7/~jMa
dissentiment avec le pré'-idcnt du cabinet. M Ti- (1887;<~f/eMj;cJf/~f~7.f~c.t,/<*s
sident a la Cour de cassation,doutiasademisMon
de ministre et fut remplacé par M.Lécnitourgeois.
t.ec!il'inetneluisurvécutqueqnciqucsjours;le le néCONSTANTMDDFEOX
P.III"'1
17mars,ilen était formé un nouveau,sous la pré- 2'jjmUHt~71.'Ed'ttl-b
le
J:tnvlPl' HIOI, t
rard, au sujet de ianommalion d'un premier pré- A<~f-M, panneaux décoratifs pour la nou\cne

(Simon CLiude), ~chitecte français,


dans celle wlle, le
Sorhonne (1888), le Jo);r des /!M<iCt< scènes voyage et une résidence assez prolongée à Pans, il
<!u Marne (t889): 7<<-e</tf;t<'M la sonate au clair de obtint
o l'autorisation de rentreraSaint-Péter~bourg.
)une.)t;c[18t)0).etc Au
A commencentt'nt de 18HO, d fut frappe de para-
M.Benjamin ~ottst.mt,dont Jesmomdrcsem ois lysie- J II est mort )e 25 ];)nner 18')~.
auxSa]ousonte\ei)éaup)ushautpoim.I'attention Le grand-duc Constantin a épouse, le H sep-
du puM<eeto!)t toujours été mmuttetisementétu-t tembre t, 1848, la grande-ducitcsse Alexandra-Juse-
d~ctd!<cutesparfacrd}que,aobteuuunemé-//ff~FM, f o de~ ant ~r~Frédéi')que Hennette-
djd]ede5'dasseent87S,unede9'e)~878.une l'auhne-Marîanne-Misabcth, fille de Joseph, duc
de5'a]asmtede)'EtposttMnum~erse)!edel878etd ilde Saxe-Altenbourg, et née le 20 juillet 1820. Ue
'memédatt!ed'ora)'t,xpos)tionunnerseHede)88H.e ccniaru<geilneunu.<)reJ)ls:u~,nélGl4fe-
c
Décoré de )aLegmndhonneur)etnjudtet 1878,dt ~ner )8M, qui, suite d'incidents romanesques,
la
a~epmm~m~~e~M.
MNS~m~e
.i
f déclaré, par uu ukase du 11/55 décembre 1874,
fut
attemt
a d'un dérangement des facultés mentales et
e\né
e au Caucase; C~j~~a~~H, ne le 22 août 1858.
né a &a!!)t-)'étersbnnrg, le 2t septembre 1897, est chef
c du régiment des grenadiers de Tinis ~im~~
le second )i!s de &tco)as et le frère d'Alexandre Il. né le 13 juni 1860, propi'tétaire du régiment de
naétéfa;t~randamu'a),chargé de bdo'ertion~ ~renadjf'rh~e~s,
i )t~~<i~, ]«' le ')~ juil-
"upéneure du tnimstérc de )a marine, du 29' éqm- )
page de Mot te,du corps des cadets de la marme
let
l,

mort
r en 1879; puis deux filles
etdeladtv)'sionde~j)ionmersachc\afde!agard<((etnbre J8j!, mal'it'e en ~807, au roi ffe drfce
0/
-1803, chef du régiment d'infanterie de Volga,
née le 5sep-
heutenantg6ué!'a)duro\anmcdePotogne,atdedet;Georges ( I". et î~-ft, née le 10 février 1854, ~eu\e
camp gênerai et commandant de la 4* brigade ddu grand-duc de \YurLemberg.
d'nifantetie de la garde, chef du régiment des
itui!sardsdofeuieprand-duc\hehe),m[')nbredu CONTAUT ~Charles-Gaspard), ancien représentant
CoMhettdesneoks)ni))tait'esf'tduCcmitédeiaffrançais, f ne a Epmal le H janvier 1802, fut, de 1851
Sibérie, propriétan-e du )8* repment d'mfanterie aa 1845, percepteur des contributions directes, et
autnch)enue. et citef du 2' réguneijt des t~ussards chargé
c en outre, a parLir de 1834, de l'inspection
prussiens du Rfun, n"'}. l'endLtutîa guerre ddes écoles primaires de l'arrondissement de ~euf-
il Oneut, d commanda la <)o)te russe de la Baltique chat.eau.
c Sd situation dans cette ~iHe le lit déleguer
et présida aux preparattf~ de défense exécutés aux a fonctions de maire apres la rc~ oluttûn de février
(tenant Cronstadtcnmi'e les escadres francaise et 1848 1 et en 1870, lors de l'occupation prussienne.
anglaise.Use prononça,dit-on.dans les conseds Membre 5 du Conseil général des Vosges de 1849 a
de l'empu'c, contre les conces-tfons faites par la 1852,1 il fut, apres Je coup d'Etat, poursuit et con-
Hussie am puissances occ!dent!dcs. Il passait en damné par la comunsston n))\te du depiu'temcnt.
~M~e~~e~n~~L
d
effet pour )'t!ént)cr le plus ndete de la poimque Ayant A pris part a toutes les luttes pohtiques depuis
les dernières années de la Restauration,il fut porté
L
tandis que son frère Alexandre paraissait jucimer plusieurs
f fois sans succès candidat uux dédions
vers le part; aHona));). ]) ~int en France en ).légjsiatnes. Elu, le 8 février 1871, député a l'Assem-
mai d857, puis ~istta a~ec som une partie de IEu- 1blée nationale par 22 700 \oix, il siégea sur les bancs
rope. dde la gauctiercpubncaine.]~écoté de la légion
~fisparsonfrérca!atetedc!amarme,!edd'honneur d le 14 .)Ufnet; 1880, M Contnutacté mscrfE
};rand-due (.onstauhu poussa a~ec une très grande aau mois d'octobre 1882, pour une pension de
~tgueur les tra\au\ de création ou de transforma- 50C francs, au nombre des victimes du 2 décembre
t]oudelat]otte russe,et anoortad.mstes règle-!1831.–II
ments les nmdmcaHons réctamées par les hesoms cembre
5
1 est
1891.
mort a ~cufchâ). eau le 21 dé-
c
du commerce et des semées publics. Il étabht. en
1861, dans tes ports russes, un système de pu'idtc- CONT) (Auguste), philosophe italien, né a San
tionaiiat(tgneace))uqu'i[avaitobser~éenrrauca.f PieioaUeFonti
r (Toscane), le 4 décembre 1822.
fi étad en même temps charge de t'e\écu)Mn du étudia e le droit a Sienne, à Pisé et a Lucques et
décret d émancipahon des serfs, a la promutgattOH s'établit
R avocat à Florence, ~olontan'e dan, le
duquel il passait pour aton'beaucoup contrmué.~`? bataition toscan en 1848, il fït la campagne de
On le représentai en cutie comme paitjsan de 1l'mdepond~uce, puib devint professeur au collège
toutes les réformes à accomptn' dans l'administra dde San-~Iminto. l'rofesHeur de philosophie an lycée
tiOnetdausrE!at. dde Lucres en 1855, il se signala, lors de la guerre
Au nioi'. de pm) d!!62, le g!'and-duc fut nommé dde 1859, par un appel au clerge it~hen pour l'en-
lieutenant générât du cyar en I'olog'ne.a\ecdes~ gagcr.ifuitcouur
F
a la causa de liiidepeiidance
pomoirs étendus, et nommé commandant du pre- t nationale, qu'il d~tinguaiï de celle de f'unUé de
mier corps dartnée. Reçu d'abord a \!u's<rne a\ec l'Italie,
l, et rattachait a la forme de la federaticn-
entboub!;)s)))e~~u)]ief\]tjutquejque3joursaprést Inspecteur
1 des écoles de Florence en 18M, il de-
l'objet d'un attentat; ]t n'en anuoi!Ca pas ;uoms. \mt v profesi-eur de phuosoplue a l'Unrverstte de
dans ses proclama) tons et ses djscours. i'mtention l'ise t en 1802 et a l'Institut supérieur de l'iorence
e 18C7. Combattu parles hbél'aux, comme cténcal.
concihafrice que tes é~ énements trompèrent. l'jt 1863, en
les mesures retat~es au recrutement mirent le et c pm' le clergé, comme nbcral, il a~ait vainement
comble a i'e~asperahon du pays et e\Citéfent uue tenté t de se faire nc"mn''r député en 1865; mais il
résistance (~ui se changea en une insurrection plus ffut élu en 1860 à San-~timato, siégea au parlement
d'une fois ~~cterieuse. ma!S écrasée, en t8C4, au jusqu'à
y l'entrée des Itahens à home, et donna alor~
prtï de beaucoup de rigueur et de sacrifices. Le sa s démjssion.
grand-duc fut nommé, au\ premiers jours de On cite de 11. Conti ~tt2<T, cfH~rc e /'ec/e, o
jau\ter!8C5,prés'dentduConseddcjempu'c. tr~JrM<ï
<
(Horeucc, 1862,
/?~MO~a
Y~ ou le ~cc/~t-
\ol.,
L'avènement de l'empereur Alexandre I[[ 4 éditions]; CMW~Aa~/p
(18 mars 1881) fit rentrer le grand-duc Constantin /w<trnflmtf'n français (Cem'\e,!8U5,in-8);
dans l'ombre Au mois de jumet. Il fut rete\é de Dio 1 e Kto~ (Prato, !8ttH) G~t~t 7~))'
etude
hesfoncttonsde président dnConscdetdccoin-~ ~;<r s ~'ar< (l'ïse, 18t)5), ~A~osop/tte e/f~e~a~e
mandaut en chef de ]a ilotte. tl reçut même i'ordre [Flur., 18CU, très nombreuses éditions) .E-MMtc~ de
de quitter la ![t~sic. Après quelques années deM/~j'/M~A~~f~tNff{Fsaine(![~la~).fpi-
CONSTANTMS (Constantjn), ccjfYafn grec. ex-patnar- CONTI (Chattes-Et)enne). ancien sénateur f)ança)s, né
che de Constantmople, né dans cette ~dte en 1770 à Ajacoo, te~l octobre 18H, mort à Farts, le tSfe~ner
Kdui-~ 1872 Edit. 1-5
cm'ea.ctc. Hor..1878); enfin sonprinopaïon~t'ag'e, ~fïr~c r~ti~'c garde.
5~~ ~p~M /t~ (Hor. 1804, 2 \o) S" édLt., tMMf/M/j (Hnt. to InH. etc., 18fi9);
1882);tradu)tctabt'ëcéeufrancafspar~a\)ne,(Oufufthet'oatn,1881);.Sa~~f~7~'
ort Jours
de /'f'f!<me
et ~Mt/s ~t~' le She-

sous le titre de la /'A<s~c !<e


c~N<ew~c- [1875);7~~cw~cï/r~N~e(TlieY.Holm-
t'atMe. revue M~?)~c (18C5, in-18). nnans. t880) la t jr~~i~. /tM~tc du peuple
fV.. Hist. of thc people, 188~, ~K![)';rc ~H~/cr)/
CONYBEARE (ttcm't), inp-emcur att~lnis, né a ('t88~}, Lady ~c/~j~H~s (t8~ etc.
Bnshn~ton (Somersetl. le 2*2 ~ncr 18~. fils d'un
géo)ogT]ed)stnt~uc,al)aet[)dtcrlesJ!fat)iCinattqt)CS COOLEY (Tilomas-~ac-Lityse), ~tnscotthuho amc-
apphquées au CoH~gc du rot a l~ndrfs et t)'a\aiUa i')cauï.ncHAtUca.~tatde~e~oi~,tc6].in-
trots ans dans une tuant] facture dftxachutcs a Mfr)8~f))H'f'sn\uu'fattsondt'û)t,ct)t)'anuhar-
sapeur dc~c~castie.ttpa''sa pn<n)tcau\ Indes,où où rpaudu~fchigartenl84j.Ch.ir~efnt~~7dc
d se s~ï~t:i par )'e\écuhon de projets pour le reunu' et publier un recueil deb lois cp~cintes a cet
co)iiptf;dup'(:)u\fri~c]ncn(,p!)riacon-[)-netton Etat,et oomtnc, l'année suçante, rappottem'do~
d'édtfices pidtiicb et surtout par les t)'a~nu\ dfshu~s a!i'f)sd~tC"u''suprême, il nfuttpaf'.niie un
àamencrd<'sc:m\àla~nede~otnbnv.t)rcjf)pht recueil e)nt)f'as~tit)n'utes les lois de I'Ktatcnln!)t
L'noutrcd<fouchOi)Sjnd)CiaM'e~d.)t]sIacotonjcet volumes. t'roff~scut' .) la l'acuité de dro~t de 1 Ltu-
séjour,Ie correspondant du 7'
yf~t.ausst.pc)id.mtscssi\d~'t'iHC'<'santi(''esdc ~e)'s]tedc~ich)~an.iIcnfLîtledc'~cttetdp\ntt,eu
M ~fmyhf'arf, 18<'7, pt'csidcnt de l;t Com' supretnG de i Elal.
re\entienAn~ctcrrecnH'!55,pntp~rt"àdc

intéressant JadeffnsenationatG.nactu charge,en les


M Cooley a publié L;Mï/es
grandes entreprises de citcnnns de fer,de drat- des ~OMt'ftN't /c~a~/s des ~<f~ de U'Hftjt ~fHc-
na~R,f'tc.,ainsï qu'à la discussion des questions ~r~M(t8C8, édit. !S7)); Co~t~o-f~
6lals-Unzs de Story, mec cbapitre
1856, de confct'cnces sur la théorie et la pratique addttumnel sur Ics nou~can\ amendonents (187~):
c~f~i~N~~r!!

~1~ 7'fs
du génie end, a l'établissement royal du g'enie de Loi de <aj-t)~ (Law of ta\ati0)). 187G) la ~o;
Chat.ham SfsL~furcutp[.dj)teesl'!tnn(''f'sut- st~' /es~'<ttf~r~ (La~ of torts, 1870);
\ante. En ~878. n a t'h' en~a~B au serMce du ~o<t- rlenéraur drt drnzt consttirrleozzrreL rtuz Etals-Gnrs
~ernemcntdeyuticzucla.
CONZE (A!<andrG-~hre)tpn-)jRop~d),arcl!(''o)o~uR
/7'e
(General prmciptcs of constttutmnal Law in ïltp
Untcdbtatcs, 1880); des ~o~er~e~e~~
aUemand, né a Hanovre le 10 décembre 18~1. sn)- t
Nit les cours des Uni\cï*sttés de Gœttmguf et de COOMANS(.ÏMn-Bapt~te-~iccJas~,publ!Cistebe)pe,
~erini et fut successivejuent professeur d'archéo- e~tnéatfrn\cHcs,lctidécentbt'ei8t5-I/unde~
lo~ie a tia)[R en 1865, a Vienne en 18t:9 <'t a Burl'n chefs du pa))i uOratnoftfatn, il rédigea ëucccssne-
ent877-Hntp!usipurs~oyagesenOrtcntquiiiii meut )e~'urH~ ~~tf</i' le Cot<r?'tc<' <lftt.'cf's
t'ournu'ent les matériaux des ou~ra~es sn~aitts et)eJ~M/c/f/c~~M~f/l'orgaiteIepJusïtnpor-
t/~cyc ~?M- ?/c~ de la Y'A)~~ (Einc Reisc tantdel'opmioucathohque Envoyé, depuis 1848,
aufdcntRsel[ide&ttu'aztschen~)Rercs';Uat(c\rf,a la Cl~mbrc J<'s Hepregentanta pm' distriut d~
1860) Voyage à l'ile de L~~o~ (R~i~e auf der tnset Tui'jfln)ut.ilfL)t.)'advet'satie3cI[ajuéd[)nnn!!<-tei\'
J.csbo-j; Ib)d., 1805) la Statue a~jNic </cP/t~- libcraI.ct,apresla(hutedeMAI.rrt'teetHogie).
<Vf<[s n"t ~ftt/tfjto' (die Atheuest~tuc des l'It. nn au\ihan'c de leurs cuccessems. Il a beaucoup cetil
Parti) Berin]. ~8G5); ~tM~t~/c ~Yf~Hs/c, rc~M! et beaucoup parlé en faveur des corpora!]t)ns rei)-
a .S~M~-P~/ë à /~t'c~~e (die Fam. des Au~ustus, gicuscs daus les qtie~tinun d'en~.et~nemettt et d'as-
emRph~f.etc.:HaHf.l~):C~~ri~;o~ft~ sistance. 11 a aussi défendu le système protecteur
lnzre dr (a plrzclr yuegrarr/vr'IDetl ra'ge zurgescliielite contre le libre-échange.
der gnech.FIjsti~; tbid.. i8u')); Sur /s~~e Outre ~cs )ra\uuY parlemeutau'es (~ppo~
<ies
~ncch. ~un~-t; \tcnne,
des
de ~'f!~ ~?'ec [Xur Gesch dcr Anf~cn~c ~/r;r/<f'M~ft~ ~c ~0~~~Mt/M ~~r les '/M<
1870) 0;-Mc;M~~ de ~-u~- ~(~ f/'N;~ë/~ w~t/~c/s à ~'c/e ~M~oM; etc.), on
~M7'e7'o~M~M~<"N~h/rAc(Hof'nLHddwcr~e cite de 1m qnel'[ues t'omans tu.stcrLques to~.
culhern. Fundons inŒsterrcn-h: lind., 1872-1877.
lur.IÏII): /~e/t~'<-A~ n.S<!wo~(U]itûr-
~~fw~tM~oM~~N/e7'r
~J~'t/a ~f/'</o/ ~tr/ti~(18~t),ept-
Ir,

huchun~u :tuf S lijtd )875-1880, 2 \ot ) fon~ct bode~ de t'h~ton'e des Flandres au x~ s'eclc (nou
de dzeux et dc lzerroe daax l'art qrec (lh') OCII und celles edttion~. \o!.
tu-8); ~4H<<!f/ ~r~
Cœtter~estaitender gnech. hunst; Ibid., 1874).
COOKE[Jt)!m-Esfejt),ro)na))cieramët'icam,neàà
~niclicster(\ir~inte),)f!5no~Rmnre!850,pub[);t- in 12); ~Mo~:
t~
~m~M(t8Cu),etune~<6<ot/Ct/c~<Mf'
(t8jë, ni-8), en français et en ilamand: Jean le
comédteiustorique en trom aLtch(18o4.
n~'o/M<~H ~M~?;c~s
d abord plu<-tcurs estpusses et nouvelles dans les (t8tj~ ~o). m~); L'Ne ~r~~e/M~e~c /<'îM, en deux
journau\!tttérait'cs.i'u)~ il fit paraître, a partir parties()Mi.l874,mt8);Po7<<?/'CMt//<t/'Mjt/f~-
de 1854, la {dupart sous le ~oile de l'anonyme, une~fr(~(~187j,8~)ni-18].
~eriedcrnniansonddecrittestnœursdf'fa la
~n'~iniG a\anE la tevointion améncatne. ru s'atta- COûMANS(l'terrf'-Oh\)er-Joseph),frère du prfce-
t'hantsurtontaitdrccontrasterleluxedes anciens d<')it,penttreLeine.,ttéaHi'u\ellcsetijLfn!t'tl81(î.
Bus de cmr et s<ïtc, ou le Chasseur Jf~A~ ~s
plantpurs avec ia~m aventureuse du coton d<'s botb passa plusieurs années en Algérie et ~ihua le Sa~-
liarapouretudR'rlMuatLfrenft)caine.ïlac\poseu·
(Lcather stockjngand sdk,~e~ un grand uouibre de tableaux d'tuston'e ot d<'
\ork, )854, n)-l~), ~'p/~e~~ de J~ott(Thé genre D~t~c. ~jxere c/t~t~e
yot]thofJcnet-son.H)id..l8~,if)-t'2);~Co~c- &a<f C/tM/otM-r~p, ~My~af/ft/c ~/n-
f/a
a la
~tet!~ de ~trg'tfxc, OK le rffiff tcfttps d~]~ le
vieux 1HUl'e dr /:ozrvtavzttzze, Enetgratzon de trtGus arzzGea,
~ow<(thc ~n'~nnaconicdjans, ÏLid., t8M,m-t~), ~VN~fMKM ~tf~ttC~. Bataille ~M'f'M, la
~c,cM/~C~~W~AMfM~~f)?[K)hc,]n-l~);~le P, /sct/<'y'~Mft/c~<,Ory~e~f./Ni.f,Nsar~f
DM'jtK'es/orf'if~tersfthcLu~tûitheJ'oresters,T~r/~s ~cs [Js~s, ces dem dcrtuers tableat)\
!htd.)n-)3).ï'A~N~r/.v~(18M): aoS:<))i))de'l8(t'7;r~f~<'fy~~<tt~f-
CONVERS (C(~t[-), tGpuSetitant du pt-[t]f)t; fj.tn(.s, )i.' 1 ~t9~78j,Uf.Ht.~t~n<)n's,Ie~f<~tteiJ8M~dj!
Ik.hdn(On, le te¡ decemLm 17%, mut
,n:n)tenja)iv[C)~
en taumer 186î 1~
COOKE~r~tH)!nn-t\\ttn'i~iH~phYSK't<'nan;;Lus.n~A
JtuntaLondtcs, Ic~jmn;v
E.d~i~fMtddtcsex)en t8<K:,
COOKE(Tho!HHs),c(nnjto-.)tcurntat)dH~,n~nDu)jhn l~t'd~tEtr,
de t'~ft~ a 1 Exposition universelle de 1878, etc. tl'accé!<'r.ionctl.irct.ird.ni()ti!)snr)aarépétthon~
o1
»
Ilcstmort.le2jainicrl890. et'tsathéoriGsur<tl'onginedela~otonté~.»,
COOPER {Sn-~anue-Fenimore), femme de lettres COPE (<~harles-West], peintre anglais, est né :)
américaine, Une du célèbre romanoer Fcmmore Le ..eeds en 1811. Fils d'un professeur de dess)n, )1
~oopfr. est ttée en i!~l~. Sans s'essayer dans le et!~ludfa à l'Académie royale de Londres, et e\posa a
genre tittcran'e ou son père s'était i)k~tre. elle a se
seize ans une ~MH<e ~a/e qui manifestait ses
publié dc~ ou\rapes estimes 7/c?~ à la <~nt- d<: l)spositions pour le genre sérieux. La Commission
~<'(nuiaiHours.i8~in8iHustréetin-121;rf) royale des Beaux-Arts le couronna ptusK'nrs fos. t!
a
nnJoM~ia~uHn~~Mr<<s~c't~~f?fe<er''e(Cotmtr~ ~été nommé. en 18~8, membre de i'Ac~déime royale
(~e-
r:nnb)eb. or .tournât of a i\at. ni Lin~land des Beaux-Arts de Londres. De 1867 à 1874, il a été
de
\0)'1~);t/~e<MMOti~e~ft<<'p![ professeur de peinture a cette académie.
/)a~
~a~t~t7<y~r ()hf Bh~nc and K<'ason of country bfc, S<"] principales productions sont
{'t856);~o~e<7'~nc~~[18'e/7~c?'~ Agar et
Nc~ort~m-S, 18~4),choix des meilleurs auteurs (1
dans la ra~~fïf/~et/c ~[~(~8~8) la 3/<7ffMjm)(/f
qui ont t'eut en vers ou en prose sur la ~'e a la <~
campa~th', f)vpc des commentaires cnhrpics; une (~8~i~]
(1 run et rauh'e dus a un \o~a~e que t'.mteur
E~MJe~r)ï'asA!)~~t(1852);ctc. venn)t
v<

COOPER (Thomas-Sidney), peintre an~tais. né à nent


Catiteibury, le 26 septembre 180~, fut d'abord tirés
n!
U
cnsHjte /o'
de faire sur le continent et qu) eut sur ses
travaux postérieurs une heureuse nnluence. Vien-
tr
de Coldsmttit (~M};
forcé,parla pau~retcdesesparents,d'apprendrej') ~)/)-(t84~i),qui
(J8H); quelques sujets
Pre/re ~7-e~re du
obtint un prude 500 h\. <7MCfr-);
l' ~)~<r~ ~~fj'~ dit ca~a~ tt'o/~y (d8~6),
tLt!tctatmaj)ucLPasstoj]Hé pour ia peinture, il les lr

~n~
dessm.) toi~temps sans attft'R g~ode que la nature, acquis par le prince Albert; Derniers ~c~cM.K de
et /ct~t/ ~fs~; ptu~ieurs piafonds et JlUtt
&!
et le pri\ de ses croqmn )'aKla]t a ~m'c. Eu 'ÎS20, lordA
]! fut eng'a~e au théâtre de Canterbury pour <] fresques pnni' les salles du nomean l'arlement.
pemdre les décors. Il put alors Msiter la Galerie BDans le genre faïmher, nous citerons la JcMJt~
ïmtmuate et tAcadt'mtë de Londres, et compléter ~~re 3 [~8t(t); ~jE?t/'Hjt< f/Mt~ie et la JcM~c
sesétudcs f7MtH~J~p[~8~7): Au r~t du /fM (i84~); le ~M
En 18~7, d partit pour le continent et, apres avoir ~p~o~~8r)0);r/f)~C~<*n;)~f/~e~
d
~tSttc les Flandres,s'étabhtaBruxeUes,oui) trouva (18~);/fj!Pe~w~(1854),~C/t~c~t</f?-
des patrons et des Hnns La ré~omLiofi de septembre mestique
~i
(1869); Ao~~ et simple, oM ~Mf/ ~~«/
18~0 l'obitgeadcretournerâ Londres. Jusun'a!orst
il n'avait guère peint que des portraits En !8~3,tlse H875); ?')9/s-/o~ 7~y, et la 're~i't'oMe~
répéta par uft magnifique pa\ba~e, qui fut acheté (i874); les ~H~r~s cfM ~y
~sM.?c'M~<<7~<'NM.r(1876),etc.,
de /~cnf~f f7iM-
pnurfagafpneVct'noil.Sarëputahoudatesurtouts s sujets prjs sur
des€sadm)rab]cg~oupcsdeBf$~<ïM.Ea!)ant<]ui ui)!u)'R<'tt'emp)is<ied<tî)![sag'reîtbtcb.M.Copea
l a
pâturage ou en rc~enaut [t8~2), conduits à l'abreu- envoyé
c plusieurs des tableaux indiqués ici am
\ûir ou coucJtcs au ~ofeu. En -t8~, M. Cooper Expositions
1 universelles de Pans, en 185j,e])
devint membre as~ocu'de l'Académie des ]!t;au\- 1867, 1 et en 1878.
Arts de Lcndreb, et fut nomme academiciei] en
)~7.<L. antcrbury.sa~lUenatale, lui doit l'orgam- COPPÉE (Francis-Edouard-Joach)m, dit rrançois).
sation d'une école de dessin pour les classes pau- littérateur
1 francar~, membre de l'Académie tran-
~t'e50)iilalu)-m~mednnnegratuttemert)des caise.néat'ans,lel'2jan\)erl8M,htsesetudfS
r
lcçon' etqut a été rattaché depms a l'admunbtta- au lycée Samt-i.oms et entra, comme surnumc-
tioti aru~ttqoe du muspe kcnsin~ton. ratre,au ministère de la ~terre.Usent,très jeune,
Cet artiste, qui a fréquemment travaillé a~ec une réputation de poete par la publication de
'M.ï.ee)fpa\sa~ts[e,aenv[)yéauxE\posnions quelques pièces où, à travers d'heureuses nmtatinns
unnerseUes de Pans. de 1855 et de 1867, des todes dnroitumttsme,nu sentait se dega~error~mahfë.
où l'on a retrouvé le fin sentiment desinaitres ttistin~ué d'abord parmi les collaborateurs du
honand:t)S Groupe de M~tes dans le ~ff)'<* d'Os- ParMass~ cojt~n~jota~(t86<], gr. in-8), d donna,
~f~
6û~ie, qui appartient a la reine, et
/e~p~o~~es de ï~tc/~)' [18j5); P~ï/M~e~i ~rcs~~
!;)tnenteantiée,urtpremierrecu<'ff personnel, le
~Ma~6()n-18),<'t,deux ans plus tard, un autre
ft8C7].(!n.) aussi de lui nn~4~M~t~'a~N~a'M~ volume de poésies, ~t~n!t/~ (m-18). Une des picces
~Dr.i~jnc:hoohcfAnmnds!!n(irtistj[;g'roups,185~,d'un noLneau rpcnej), jntjtule Po~~ ?~&ëy.
<')i8pL)i'hc~). la ~H~n?~ et une autre pièce médite. la ~'f~e
~?<if/?~o~s,eurentdegrandssuceesdelecture
COPE [rdo'jard-Drm~er)~ naturaii~je américain, publique.
est né a l'hdddelphie. le 28 juillet 't840. bes études M.Fr.Coppéedonnaensniteauthédh-e:une
tarnimécs à t'Um\ersite de Pens~lsame, il vmt en iantatSiepochque,/ePa~at~(Odéon,t869),(mi
Europe suivre des cours d'anatomie comparée et, reçut le meilleur accueil; Deux Douleurs, drame en
âpres y a\oir passe deux ans, rentra au\ Etats-Unis, un' acte (Titéntre-n'ancais, 1870), dont le succès
fut médiocre; /<tMdo~H~, drame en deux actes
et deMnt professeur de sciences naturelles au col-
tége Ha\e)'fo)d a Ptuladctplue. I) se Im'a depuis a
de nombienses explorations ~ëolo~ique~ des vastes
(Gymnase, t871). assez froidement accueft)i,
<*f'~M6 ~ï's. épfsode dramatique en un acte (Odéon,
/s
territoires des Etats-Unis; on lui dut notamment la d87i), dont les intentions patriotiques, traduites en
connaissance des terrains de la formation crétacée beaux veis, furent très applaudies dans tonte la
dn.h.ni~as,en)87t;dutci'ra!néocenpde~yomiu~, ¡<unce; les i7~/OMf
France;dite de ~j!a/<ce'.
~a1ntline iiispii~~ition; '-icetie
le lîilhier de
en \ers
0~1872; des terrains tertiaires du Colorado, [1872).dnentain~meins)in'at]on;J[.?~/t~
fn 1875: du ~ou\eau-~Ic\ique,en t874; du Montana Crcw'~n~, drame eu un acte (Tneatrf-I'rancais.
septentrional, en !875; de rOreg'on et du Texas, en J877) dont le succès rappela celu] du ~~ys~M/. Â A
1877, et de la région de l'Ouest, en 1878. J)e ces la même période se rattache un drame en quatre
f'\plor.ttK)ns M. Cope rapporta une collection de actes et en prose.encollaborationai.ecM.d'Artois,
stï cents espèces d'animanY \ert~brés fossiles, dont le Pe~î< JMMn/MM, juuë a l'Odéon et non imprimé.
quelques-unes mconnues ou éteintes. La description Attaché pendant quelquesannées à la Bibliothèque
ena été donnée par M. Cope dans tes Co~p~M re~t/Hs du Sénat, 'M. Coppee. fut nommé, après le décès
df la Société scientifique de Philadelphie, mnst que do M. Guutard, archiviste de la Comédie-Franraisc
dans le .P~H~'it/~otn'~ ~/oH~~ ~May~:t))e et dansi ;d878). Il donna, a~ec un certain éclat, sa démission
t'~wertca~ ~tt<M~~s<. dont il a été le directeur et de ces fonctions, après son élection à 1 Académie
où tl avait exposé ses doctrines scientifiques sur française, qui eut heu le 21 février ~884. Il y rem-
plaça le poète Victor de Laprade. tl fut promu entre autres
ttfiiofr de la Légion d'honneur le ~0 décembre Acrt, à ~c~ TN~ur de ~e~c
et Intérieur du T~fn/e
San /<o
~He
1888. a Ptfs~Mw.aquaretles; P~M/Mr~ aï/ff/'c~/ta~
Outre ses premiers recueils de poésies réimpri- /rOMt~ à Pa*S<MM Pa~t~M d'un ~c~N~~M à
mes en divers formats et couronnes à diverses ~ow~! (18i)6) yorM~ ~Mp~t; ~JM~r~ <4cfr<-
reprises par rAcadome il'anca~e. ~1. Coppée a ~H/c {1888) Arc à ~cs (1882]. Il a

(1874, in-8); O~f'~r, poème (1875. m-t8]; /ce


pubhé les //t/wMcs (1873, in-18); le ~A~j' r~f~c exécuté, coinjnc architecte, le ~o~?/tK~f de Mc~rt
lieguault et le .Ilorrrnnerrl de Caulmiers.Il Il a obleiiti
(1876, m-4); les ~oM, poésie (18i7, m4 illustré], nne médanle en 1865, !a décoraticn de la Lé~on
le Naufragé, poème (!878, in-18); la jt~re'/tn~t/c de d'honneur en ~876, et une médaille d'or a I'E\posi-
j(tt<roaMj', conte pari&Len (1880, m-18]~ Co«~ ~t tion un~erseUe de !889.
fc~t'w~tï'cr~(188).in-1S);<!7H<</c
~6ff~e,cont.cparis)en(1885,m-m)~'o~se<el COQUART (Arthur), compositeur et craque d'art
~<s (!88(i, in-8); ~r~-c~f.tMO~, pot'-stes (1887, lançais, né il Pans en 1M6, ne put snm'e d'abord
m-~);f.i'])f~aMï'n~cso~e(18~,in-18).Ona a -on goùt pour l'art mu~cal. Force par sa famdlc de
aussi df M. Copp~e plusieurs volumes de prose et faire son droit, d se fit rece~on- avocat, prit le
romans: ~fëJJ~~e~t'af~ /f~e. roman (1875, diplôme de docteur et fut secrétaire de ~t. '\tartc!,
m-i8); Cû~/cs ~t~~cfc (1882, m-18); ~y/ c~i/es ancien président jdu Sénat. U entra ensuite a la
i)OM'M~ (1885, m-1~): C<w/ca r/ r~f~s p~fSf ttdfhr'ttteque nationale, cu'nmc enn'toye au\niMn'e
(!885, m-8) Cot)~ rapides (1888, m-i2) un roman fonctions qui ]m ]ntss<rent le toLsn' de reprendre
en partie uuk'bio~rapmqnf, ToM~ M~e ~ei~tc~f, ses études musicales. n fut t'ëteve du célebre orga-
puLht': ddns ~y~M~~û<f'o~ (1890). etc. tn~te César Franck pour le contrepoint et l'harmonie
Authcjtre,M.Coppecafaitr<'pre<.enter.dans et débuta, comme compositeur, en faisant e\ccuter
lcsdou~edct'nières:innccs:M<'?'r<C<'))~A~s, au théâtre du Ch~telet par l'Association artistique,
dramfencmqactcs,cn ~crs. a~ecM. d'Artois ~878); en jjumcr ~870, ]a baHade du C/<~H< f~'s ~ce~,
7~
la Co~'ï'~f!~e, bat~t pour tOpcrn (~88~) ~e Trésor, p\1rai)e de la tragédie de de ï~onner, la
com<d)c en un acte, en \ers [1880); ~a~GMe de Plus tard, d entrait, comme critique mu-
r~
~n~~x~,drnme en cinq actes, en ~ers,atcc sical, au journal le 3/f~t~f.
pro)o~ue (1881]: ~~r~ Torelli, drame en cmq M. Coquart a écrit des œuvres symphonique, et
actes, en vers (t88~): J~c~cs (1885) ces der- des partitions d'opéras. Parmi les premières, qui ont
merSdI'Odéort.Ufautmf'mtomterapartunacteété cxecut/'cs a l'arts dans Jes concerts Pasdeloup,
en vers. le 7~j'. t'fprescntailt une sccne de la Colonne, Latnoureu\, ambi qu'en province et ,r
Cummune de 1871, qm. apres avoir été reçu à l'étranger, nous rappellerons ffëro, ~~Stf~t,
l'nnannntté par les scctct-aires de la Comedte-Fran- J~~e d'.4rc, ~~ro~c~Me. C<MS<xM~r!?, les C/itCt~
''aise, fut interdit par le gouvernement. )L Coppée tt'ter.Au théâtre, n a donné ~~ëp du Roi,
a rëum son rA~re (1873-188C, tome 1-tV, 111-16) opéra en deux actes, paroles deM.AnnandSihestre,
et commencé une édition générale de ses ŒM!'yfï représente a Angers en 1~8'2, ci. ~f~ ~n~
~j. tome I-V1, m-8). opëra-connq)]e en trois actes, paroles de H~. d'En-
nery et Am). Sthestre, a l'Opera-Comique en 1881.
COPPtNO (M)diel), homme pohttque italien, est Comme étude de littérature musicale, il faut citer
)icàAlba,tel')\nl[~M.Fnsti'tmou\ncr,ilht de ~1. Coquart De la .V~s<yt/<? CH 7''?'~?'<'c (1891,
de brjllantes études à l'Ln~ersnc de Turm, où il m-18), couronne par l'Acadennc française.
a\att été admis comme boursier. Après avoir pro-
iessé la rhétorique dans plusteurs collèges, ]) se tit COQUELIN (Benoit-Constant), acteur francai- est
tecc~on'docteut' es lettres en 18j0, fut chargé du ne a Itotnog'nc-sur-~Ïer (t'as-de-Catais), le 23jamier
cout-b de la Intérature itahenne a t'rni\crstté d<' L841. lits d'un boulanger, il était destiné a suivre
Turm ctd~mttttuian-edc cette chaireen 1861. la profession de son père, lorsque fut entraine vera
Député d'Alha au Parlement u~lten depuis t860, il le théâtre par sa vocation. U fut adnns au Conser-
renonça a sa chaire après le transfercment du gou-vatoire le 29 décembre 18a9, dans la classe de décla-
vernement a Rome. M. Cuppmo a occupé a plusieurs mation dramatique de M. Régnier, dont il fut le
rept'isesiRpostedemmistredel'instructtOnpu-plus brillant éle\e. Homs d'un an après, avant
l~lique: en 1867, dans le cabinet Ratta?7i, en 1876 obtenu le second prix de comédie, n débutait, le
et 1879, dans le cabinet Depretis et en 1885, dans un 7 décembre 1860, au Théâtre-Français, dans le
nouveau cabinet ))eprctis. Il garda ce portetcmtic rôle de Cros-Itene du ~~< amof<reM.c, et parajs-
dansiccabmf'tCrtbpijusqn'enft~rier1888. Dans sait ne pour interptéfer les valets de ~oiiére. 11
l'mter~aDe de son passage aux affaires, il fut dem n'avait pas encore vingt-trois ans lorsqu'il prit
)ots président de la Chambre des députes, en 1880 rang parmi les sociétaires de notre première scène.
pt i884. l'armi les projets de loi qu'it présenta et ~1. Coquelin joua d'abord, a~ec un succès soutenu,
ht adopter, n faut mentionner celui sur 1 mstructton d:uts les /om/~Wes t/e ~r~~tt, les J'~t~Mr~, le
pubhquc obbgato're, en 1876, et la fondation des ~ar~e r'/f/o, Don y~7t, et autres pièces du
(hau'es spécialement consacrées a la littérature de repertutre classique. Ii reprit le rôle de Lubin, dans
j~antc. la jtA~'e co~~eji~; dn marqu's, dans yoMMr;
t de donAnnibal, dans ~fe~Mr~'c, du pnnce, dans
COQUART (Georges-Ernest), architecte français,
membre dcHnstitut,neaP:u')s,)e9jum]851,
F~o, etc. il a crée successivement ceux d'Ana-
tole, dans ~<' loge d'Op~ (186~}; de Jttbu, dans
entra !ttEcoledeslteau<-Artsen 1847etfutéle\c TroM cMr~Mj', de Cagneux, dans Jc~ ~K~)~;
deLcbns.llremporta.en~5~,nnsecondgrand de Micl'aud, dans la 37a<sot! de Pf)!aM'a~fl80~);
:<<ï-Va~~(?.
puxdeïtomc, et en 1858, le premier ~randpnx, d'Aubin, dans JV~t; de Philippe, dans la Fo~o~~
sur ce sujet flSu4); de ~mccut, dans blanc (Jt<05);
\ommémspecteurdesbatimcittschilseni8fi4,ilIl d'Aristide~ dans /<' f.M)tt <ïMjftMret<~ (18GC), rmte de
lut chargé, l'année suivante, a~ec M t)c\il)e, d'uneses bonnes créations; de Grin~Otre. dans la pièce
mission arcl'éolo~iqueenSamotlirnce- Comincarcin- de ce nom (même année), de Vman. dans Ga/~ee
tccte du gouvernement, il a confmue pendant une ~8ti7); de Beaubourg, dans /~)</ ~res~ (18C8],
<

certaine période les tl'HVimx. de tËeele des Hcaux- de ( Jhogcne, ddns la Jt<~<e <h' de ~l\ci!lc-
t/t/r~' (metnc amtéf);
ArtsetdoIaCour de cassation.Haé)ééb)ntfnu)rc Hnct'fUf, ddos le
de l'Acadétnie des beaux-nrts, en rcmphcemcnt
~.Questel,l<t9mai'1888.
de 1

(t'a"!), ëconomtst.e ffançats, né à Ai~utHon (L~t-


COQ
M. Georges Coquart,quiacnun'é le dessin et pt-GaiOtme)
P en 1S1U, moft à Pans, le 29 janvier mn0.
rjquareHe, a fan quelques emots aux butons annuels, Edit
I 2-5
de Marcel, dans les 0;fn'<fr<; de Langlumeau, dans /tc~/tc de ~o~'erc (1882, m-16) 7~c (1884.
le T~~Mc))< de César Gtf'a~ de Tabarin, dans m-î6~ /r~ de <rr le tMOfto/o~Mp, a~ec son fi'crc
la pn'cH de ce nom (i87)); de Itoblot, dans .f<M;t Coque!mcadct(t88~)n-18).
de 'r/toBtNtere)/ (1874); de Chaperon, dans C/ff:
f adorât (187a); de Fihppo, jdans le ~x</t!er de COQUELIN (Erucst-Ale\andrc-IIouoré), connu sous
Cr<'mn)if (t87(i); du duo de Septnionts, dans le nom de CoQeer.7v CADET, LlC[¡:~III' fJ':mç:]j'), frere du
/'B<ra)!~f')6 (même année); de Léopold, dans les précédent, ué a ïtoulogne-sur ~ler, le lu mat 184~,
/nt<ff/t~~f6~M~ ~878]. etc. fut aussi destiné par son père à embrasser sd pro-
M. Coquctm a obtenu, en outre, de grands succès fession, puis Il entra comme employé an chejmu de
de société en récitant des moreeau\ de poeste dan~ fer du ~ord. Egalement entraîné par une vocation
les salons Ou les réunions publiques; il contribua nrésishhb'pour 1e thÚ,ill'e, il \ml en IHtH, Paris,
1l1'cslStlhle lIOIU' !eth6nti'e,i!\mten)8u4,a il Pan",
ainsi j [a légitime réputation de poetes nomeau\. fut admis au Conservatoire dans la classe de )!. Ré- Re-
partieuliérement de JHt Eug. Manne) et Fr. Coppée. gnier et remporta, en 1867, un prenuer prit de
On <i remarque anss) l'etupressement patriotique comédie. Apres d'heureux débuts à l'Odéon, dans lc~
ntec lequel, pendant le SK'-ge de Fans (187~-)M)), rôles comiques du répertoire classique. il entra a la
il rccttajt les pièces tes plus propres a exalter le Comédie-Irancaisc, e)t jttin 18S8, et s'y iit applaudir
conrage ou a consoler les douleurs de la lutte. àcotedesonfrcre. Pendant ïesn'gedel'aris,sa
Apres la guerre, d pnt rang parm) les orateurs conduite a la bataille de Buzcn\al lui valut la mé-
de conférences publiques et eut des succès en ce dante nnhtan'e.
6'cme dans les departeme)it;i, comme a ]a saUe du M.Ccquchn,a\!mEsoH]citccn~a]nsonadmi5-
b0)de\ard ucs Capucutes a Pans.
Dans les dormères année' les demeies de M. Ko
quettn atec f'tdfmntstratmndu Théâtre-Français au
es,
sion au soctétanat, quitta les Francais; mais aprèss
un engag-cmcnt d'uu iHl aux Il y rewnt le
'i~~ji]tnt876.11jc'uaprcsquctouslescom[ques(ic
i-ujet de tournées en province qm sembtatent con- l'ancjen répertoire; parmi ses meilleures créations,
trajres a son encagefneut, occupèrent longtemps la d faut ctter les rôles d'Lh'ichdans le ~/t;M.K d'Oc-
presse, atant d'aboutu- a la liquidation de sa retratte. tale FeunJet; de Frjppcsauce, dans T~~r!~ de
L'arrêté du 7 octobie ]88f). qui ![' met au rang des M.Patnl''crrici';d'Is)dr'['e,(ta))sia reprise du Tesla-
socif''taiccs-pcnsionnan'es. tm interdisant, conformé- w~< de César G~ûf/o~ de Frédénc, dans ~m~
ment au decret de Moscou, de jouer désormais sur /y~~de~nLErctt.mnnn-ChHtr~n;deD;tsd<dftN-i
tes ttjejtres de t'ranee, )t. Cofjuetjn organisa des /c~aj't<'r</eS~r~~efaoutd877).ï!aétére~u
séries de représentations a t'etran~er, i~otnmment sociétaire le 1" januer 18~. Ses spirituelles intp'r
eu'A)sace-t,onaine (décembre t88(i) et aux Etats- pretattons de saynètes ou de monologues, le plus
Unis d'Amenque, ou il eut de fructueux succès souvent ecrjts pour hH, jirent. en outre de M Co-
couronnes par une brdhmte représentation d'adieu, quehn cadet un des artistes les plus recherches de~
le 15 ma~ 1889, au Star-Theatre de ~ew-Yorti. Ce salons parisiens et des matmées littéraires.
ne fut qu'au retour de ce voyage qu'il donna sa 11. Coquftm <;fidet, f)!Jf a M));;bore au journa! le
représentation de retraite à la Comédie Française, TtH~marrc, sous pseudonyme de « .f~-o~f~c s,
le 1S mai. en reprenant avec tonte sa \er\e 'd'au- n pub)n' tant sous ce nom de plume que sous son
trefois les rôles de Mascanne, de Gros-René et de propre nom, un certain nombre de compositions humo-
Crispin rjbLtfjues ou concernant le monologue, entre autres
La séparation n'était pourtant pas encore dëlim- le ~fre des <'oj!f6f~fc~s (1880, in-t8). edu..
the. Apre~ a~oir accepte un engagement très a~an- 1885, gr. m-8). ~o~c~f/Me H~cr~ (t88!, m-d6)
ta~euf a la Porte-Samt-M.'irtn), H. Coquenn, sur des H882, 'n-4~); le C/f7/, monologue (1885,
instances pressantes, y renonça et rentra, le 7 de- m-i8), la nf A~jor~~oMe (~885, in-~18), P~-oMf~f
cembre 1889, a la Comedie-rrauçaise, avec un enga- (t888,m~8);tre(18~,ni-~8).
~ement de six mois par année. Jt y reprit quelques-
uns de ses rôles de l'ancien répertoire et jona COQUELIN (Jean), acteur français, né le )~ dé-
notamment, pour accompagner les débuts de son cembre 1865, est le fils de '\t. Coquehn ainé. Destiné
fils (Yo). ci-dessous), MaseanUe du Dt'/)t< amoKj'eM.e a sm\re la carrière paternene, il ne passa pfMnt p;H'
(21) n<nembre)8!M)),Diaf(Hrus duj/a~a</e tmc<t)na;t< le Conservatoire, ma~s se forma à l'art dramatique
et Argante des Four~tcs de ~capt~. Il reput aussi en accompagnant son père, pendant quatre annces
le rôle de Lesbomiard dans la FM!<e de noces de de suite, dans ses~oyages- Il joua, sous &a du ection.
1[. Atex. Dumas tus. et créa atec un soin particuher presque tous les rôles du répertojre. Attaché, en
le personnage de Labussiere, dans le fameux drame d800, comme acteur pensionnaire, à la Comédie-
de TAcrHttdorde )i. Y. Sardou, inopinément interdit Francaise, u y fit ses débuts le 20 novembre, à côte
a ia troisième représentation, après avoir été auto- de son [tÈre, dans Je roie où cdui-ci avatt .jafifs
risé par la censure (25 cimier 1801). Sa dernière lui-même débuté, celui de Gros-Mene, du Depi<
C)o dans la Alegère a~y'o~cc, comédie mutée de celui de Scaptu, dans
~hattespeare, de )f. )'au)
/?r~.
u'éatMn au Théâtre-Français fut le rôle de ['etruc- ttmoMreMj-. Il les continua, au mois d'avril 1891. par
De!air (1J notembre). Thomas Dmfbn'us dans le ~~a~ ~ta~ï'Mtre, ou
II joua ensuite
Puis M. Coquehn ainé se disposa a reprendre plus sonpérejouaitI~ur~onetsononcteAr~an:on
tjhrement ses tournées en France et en Europe, remarqua cette réunion sur raf<iche et sur la scène
a~ee une troupe formée par lui pour jouer, outre des e trois Coquebn f.Dans 1 intervalle, M. Jean Co-
le repertone classique, ses dernières créations, y quchn avait été charge de créer le rôle de Lubm
compris Thermidor pour les scènes étranKéres dans TAcr~m~o~
(jatnierl892;.
On doit a ce célèbre comédien un certain nombre COQUILLE (Jean-Baptiste-Mctor), journaliste etju-
de publications relatnes en général a la poésie et a risconbuhe ft'uncats, nH a Pcrccy (~onne), te 11 no-
l'art dramatiques, telles que l'Art et le Cow~eli vembre 1820, se nt recevoir avocat sans se faire
<)!<80. m-)6); Jlolière et le .MMoK~ro~ ()881, 111- inscrire au tableau. Entré a la rédacttnji de /'t/j?ï-
16); U~ Poète t/M/Mycr, ~M~~e ~attue~ (188i, in- vers en 184~, il fut détaché a ~tNOM ~oMf))
1C); Un 7'oe<e-pA)h)MpA< ~M~y-frt«</MtHtMe (1882, pendant siamois, et re\utt au journal de L. \cumot.
in-fti);/MCeme~;<'K<pat'tMCOM~enjl!<8t!, in 16); qu'n ne quitta plus jusqu'à l'époque de sa suppres-

CûauMEAD (t'abbé Fe)ix), predie.iteut français, né à tant, teprésentant du peuple, né à Paris le 27 août 17~5,
L.ivaf,te~7mo\embie
Edit 1-4
~8,UMitte 1~ décembre 1866 MiOft dans cette ~Ue, teIOjanvjer 1868. Edjt. ~4.
COaDEREL (Athnnase-Josu~), prëdicaifur protestant
frangans, fils du precédent, né à Am'itelClam1 le 16 juin
COQUEREL (Athanase-Laurent-Charles),pasteur protes- ~~muttà Ftbtues (Manie), le ~jmHetl876 EdtL 5-5
Mon (t861). entra au Afc~</<' et en devint le prin )
11 tions
ti démocratiques des Anus de la Con&tnutton. Le
cipal rédacteur. ~t. Coquille a soutenu de sa parole coup
Ct d'Etat du décembre éloigna H. Corbon de la
comme de sa plume les organes du parti ultramon- vie
v] publique
tau), et a plaide à plusieurs repDses pour ~'f/nt~~rs Après la résolution du 4 septembre tSIU, u fut
et le ~foNf/ë. )) a fait partte du Conseil général de nnommé maire du arrondissement de i'ai't&. et
r~omie de 1 R48 à 1852.
]7 .(au~er 1891.
– )) est mort a Pans. le confirme
c~
parC5H6
p
dans ses fonctions le 5 novembre -i870,
~o)\ sur tOC7) notants, contre 4U29 \oi\
Un eue de Coquille, comme principal ouvrage, obtenues
o par son ccucurreut, \)ctor Hupo. Au\
les Lé,gestes, leur ~?~CM~ po/)(/~e e~ rp/~tf7Me éélections du 8 fe\ripr ~81) pour t'AssemUee nntio-
(I8C3. m-8], résulta) de longues recherches et de nnk', n il obtint. sans être élu, fi5 456 ~oi\ sur 52~970
travaux séneu\; pms les puMications suivantes notants;
v mats, au\ clochons coinptenientau'es du
~c~~OMe cAr~~ttftc (18ÛR, in-8): ÛM C~~ftsmp '22 uuuet sLu~nt, ]t fut nomme représentant de la
dans /<~M~ë' et les ~wps ~o~-r~s (~872, 2 \ol. Semé par tH~S \o\ sur 2MS25 entants. Sa
m-18); la lioyauté /'t<ï~a~ (~87~, m-8). déposition.
c lors de J'enquête sur les e~Rn~meuts du
t8 mars, compteta celle du colonel Lan~los et fut
CORBERON (Carles-Emuc-Alphonse, baron r-E). très remarquée. I) prit parole dans la discussion
ancien deputé francats. est né le G a\nl 1SOC. ? <sur 1 tntprna)i(male pour repousser la loi présentée
Occupé speciatementde travaux agricoles, d de\mt 1par M. îhifaure, comme dangereuse et imm!e- Sié-
jtta're de Troissereux, pre-ident de la Société d'a~n- geant
é à !'c\treme gauche, ]! \uta coustannnent avec
euHm'e de Itcau~ais, moubre du Con~en generalla minorité rcpubjicame. et adopta les lois constitu- u-
pour le canton de ~t\ilhei's et, en 1855, entra au tlionneUes. Lors des éicctionf des ~5 hcnatcut~
Corps lf'~iat)f, comme candidat du ~ou\etuemeut, iinamo~btcs par l'Àssembtce nationa]&, porté sur ij
pour la 3e eirconscrjpuon de i'Utse. R''ctu, au même liste des gauches, tl lut eh), le 15 décembre
titre, aux ciec~ous suçantes, Il obtmt, eu t8(i5, au (~ tout' de scrutin, par 353 vorc sur C81 ~otauts.
!j,
2t4(U ~ot contre ~545~ ~otauts. Il se rctn'a deAu Sénat, u sumt la mejne hgne pohtique. fia
la tie pohttque en 18G'); mais aux eiecticuis ~cna- )un des questeurs de la f~hajnlu'c haute jusqu'en
été
tonates de jannej- !876 et de jamter 1879. i[ fut 1890. Il est mort a rjtr~ le fe\ncr tSM.
porte sans succès comme caudtdat sur la hste uona- M. CuihoH a publié pour la /o<A~~e ~/</f n])
paruste. M. le baron de Corheron a etc promu com- j petit ifaite De /e~NfM<~)<~ro/p.fff~M~e/ [d850,
maudcur de la I~égiott d'honneur le 8 août. )87u. uï-!6); /e ~c~ Nf?~e de ~?~' (i8U5, m-8, et
18G~,uTlS).
COjRBON (C)aude-Authyme], ~nateur franc.us.
aucten \ice-prcs)dcntde ]As~.emb)ee coustituaute de (Ed~ard-Ueury), peintre anglais, ne
CORBOULD

-t8~, est ué a Arbi~ny-sous-Yareunes (Haute-Marne)..a Londres le 5 décembre 18îo, débuta par de''
le ~3 décembre t8(t8. ~c dans le peuple et destine i~u~rahons, concourut, en 1845. a ~estmm~ter-
a être ouvner, il était, a dix ans. rattacheur de fils. lljll et remporta, pour une grande compositton
Plus tard, il se fit sculpteur sur bois, et de\mt d'tnstojre, un pnx de 100 hv. st. H s'essaya ensuite
très habile. Au miheu de ses )ra~Mu\: u aborda a peindre la fresque, mats se distingua surtout
l'étude des quêtons sociales et religieuses, et, comme aquare)hb).e. Ses oeuvres qm h0t)t, en ce
lorsque, après rn~urrecHoti de mat 'Î839, le parti ) genre, d'une dunenston peu ord)nju'e, huent re-
républicain déposa les armes, Il tut un des fondateurs marquées pour la richesse deston~, Ij ~etcnce des
de ~4~!<;?', journal crcc et r('d)g'e par des omners. procèdes et le mouvement dramatique ~ous cite-
Sous sa du'eettou, r~i~jcr s'cnorça de concthcr la rons La Peste de Londres e~ 1544, Belle /~e-
moder-dion du ijugage ai-cc l'ardeur de la propa- ïMon~p. H~~taMt <FjEt/M~w. t-aro~ ses /t~7<~
gande ré\ olut tonnau'e et soctahste égalemcnt hosule /f~/S, la DfS/rMC/~7t des idoles à ~f/C (t854), F/O-
« aux fils de ~o!tau'e et aux nls des crotses f,ilse retle de A~'nr, ~cp~c~M~o~c~, ele.
crûyait en m~me temps cathutique et demucrate, A rE~po~itton nn~erscHe de f':u'fs, en !8~,
s'inspirait des doctrmes de P. Mnehf~ et t!t])tatt, 5f. Cnrbonld obtmt une mennon; Il n'ait en,()yè
dans les questions politiques, entre le A'a/;u~a~ et. trois grandes aquarelles la fe;H~te ft~M~ère, qui
la /brM<c. En octobre )84i-, d fut traduit devant appartnit au pt'nice Albert: une scène ttree de
la Cour d'as~ses sous l'mculpation de provocation l'opéra du f~~c, à la reine ~rctorij, et le ~~c
a la tiame des citoyens les uns contre les autres, et, de ~Mr~ co~M~/H~~ la belle ~Yt/~<~e n ~'ait/e
sur la plaidou-te de M" Hetiunont. d fut acquitte. En du Httt'otj' jtta~~Mc. A t'E~po:.)]]on uuncr~eUe de
18M, M. Corbon et ses ami-~ prirent une part active 18~7, iln'ftuoya qu'une toitCt acqui&e par la pnn
a la re~f.'u<[ion de Février, payèrent de leurs per- cesse Louise, la ~/w~~ï-</tMr. Il a été professeur
sonnes, afnchercnt des appels aux armes et enga- de la famille royale d'Angleterre.
gèrent les contLattauts a ne pas quitter les barn-
cades a~aut la proclamation de la hëpubuqne. CORCELLES (Ctaude-~runcois-PhihbeptTuunn &E).
Quand le ~ott\crnement provisfjn'e fut installé ancien depuïé et d)p!omnte fraucais né a Mjrouy
à motel débute, ~i/e~< nnt immedtatcment ~on d'A/er~uc (ttitoue), le 27 juin 1~, es) le nls d'un
inHuence au ser~ce du parti !tn)der:tteur, et se :)nc]cu député de l'extrême gauche qu) n) uue oppo-
prononça contre tes soetah'-tes et les l'e~otLUtcmmtrcs sthou t)'fn \t\e M !n Hc~tauratton e) à la monarciuc
qni comba[t;nent la pohtmne d]te du AM/~fma/. de JlJllJel.. Emuvé Lut-meme a la Cllallllwe des
~1. Corbon devint nn des candidats de la bourgeoibif, députes, en 1~57, paï' J'ai'rfmdissenn'fn de Seex
et fut_ élu à l'ar]S représentant du peuple par ((tt'ne), u \ota or(hn;)n'emrnt n~ec le groupe des
i55043voi\. A ta Constituante,uvotaordtn~iremeTtt hbéraux independantb dont AI. de Tocque~Me était le
avec les aims(ui générât Ca~a~tiac, et lj majorné, chef. Il s'occupa surtout de& mature', cconon~ques

ilde
<jm aimait à l'opposer à l'école du Lu\embour~. le e) dcl~ q~e~tion al~énejme. C.oltohque feront, son
tito~n. pour un des \tcc-prcs)dents de l'Assembtcc. Ifbcrahstuelc rapprocinntde l'école de ~otualembert.
(l vota avec la ft'acttcn ld plus u)t)dt'rée du paru Après la résolution de )'e\tfer, n fut nonunc repré-
démocratique. Apres i'flefhon du tf) décembre, d sentant du peuple, )c bccond sur in h~tc des on/c
hc rapprocha de 1~ gauche. Il ne fut pom! rfétu
a l'Asbembtee ]egi--).ui\e et s'associa a)~ mumfestu-
élus du
des d vola cn y·n1·rv,U mec In et
l'Orne. dlemhre du Goltllté
et
CORB&.UX (iH)~ Fann~), fetnmf pt~nt)f ang);nse. née MRBIN(Josfph-Lo)u',),gt'))(~.ft ftjnoats, tn~j ficnnes.
en iSl~,juojtctel"f~uerl883 Ldit ic~c\Hf)'U'~nuHt~n)û\em[ttei8~ L<.(H 1~t
CORBIËRE
frrngtn·, ng à IOest en
b'cl875 t.tht.l-&
illoit
(.fcj~nt<'in~-Itfne-Ld<m.t!d), romanct~r CORBLET ()',)))bti Jutes', autt~o~gue fian~-a~. n6 d
a blotla~x, le wU oclu- Iloye j~'nnn~t, te ]C juni t8Ht, mott à ~e<s.u)tes. te
5H~nt 1SSH Ldtt. 1-b
adopta toutefois l'cn'-emh]e delà con&tnutmu répu- de
c' la Seme-tnferteure, et on fut secretatre pcn-
hlicame-Apresl'etect'ondu 10 décembre,Uboutmt. ad.t)ttdt\.ans.Lûrsdc!'H'Lp<)stt!('Hmnverse)]e<Je
le gouvernement de Louis-~apoteon. Apprenant J867,
1
ses nttpre~tons sur étoiÏ'es et ses procède
cnnfpfetefnent.iadtt'cctton donnée a Fexpedihon nonYeau\
t (te teinture 1m raturent deu\ med:nues
de J!o)i)p. il jirjtujiepartpGrbOtmfDc aux événe- ed'argent.
ments d'Itahe. Envoyé en mission auprès du pape, Membre du couseilmutiKipa) do Honcndcpnib
il desavoua Ictranéconclupar M. lerdmand de ~869,
1 ~t. Ccrdx-'r fut élu, le 8 feu-ier i87i, rc-
Lesseps avec les triumvirs romams, et pres)du, prescnfantdf'ta~eme-iufct'ifurcai'AsscmbJee
1
après ta prise de ï~ome, au rétabhsse'nent de J'an- ))ationa)e,te troisième sur se)~c, par 75 876 suf-
Ctcnrf'~)m<])fu)j'ee)n,icpren))t'r,at'Asse)nb)ecfrages. Compatriote et ami de ~). t'(m\er-Qnertit't',
IcgtsUttve, et contuma de siéger dans les ran~s de mnustre des fmances, il fut charge de ptusienrs
)~m.~or)teco)it.re-)'evo)uttonn!iire;m:nbitue\omut missions dehc.itcs au quartier générât de t'drmee
point se r~lber a ta pohnque pait)cuherc de i'tjfv~ee, d'occupation anemnnde et ~t paifie de la com-
et aprfs !e t'onp d'Etat du décembre t85!, itrfbta tn)ssiondesc\pf)Sttionsintern.)t)onales,creeep:u'
décret du ~0 décembre 1871. A 1 Assemble, i)
en dehors des anan'cs pnbhques
Ëfut'eprésemantdu~O)'dieftfevnert87Llc pDsptace au centre ~ai]<'heets'f~tfaittnscr)re:taa
treizième sur vm~t-hmt, par 20j4~9 vox, 'M. de iareunK)nleray,doutuaéteprcsKfent.Ha~ot~.
Corcenesst(~<'aauccu)redroiL),e~tjatt\)erl87~, en générât, avec cette fraction de t'AnscmbJec' et
lut appeté a t'ainba~~ade de France a Rome, en soutenu, p<.f!'t!Cuhët'emcntd.tHsIc'sque&t]Ot]~<h'
)'einp!;K'enienf.deM.de)i!of)r~o)[tg',e!h.tn[n]]tt);)- comneerce, lu systume protccltcHlJII!it.e. Alrres le
tton fut bien vue du ~aïtcan. )i eut à jntervemr vote de la constitut'on rcpubhca)))C, il fut porté,
notamment d;ms!adehcatequcs)tfm du ïttaintten <nHiïtfcnuuid:ttdfrunit)ndcs~nuchL's,:)u\6)fC-
ou du renvot de t'O~tû'/Me, momne dans les eau\ ttOtwdesscn~teursmatMo~if'tespt.nominéau
de CtVit.t-~ecchia a la disposition de l'te~,et~ 2" tour, par ~47 ~f)i\ sur<j3t \ota[(t.s. Au Sénat, ït
après de tondues négociations, ce navn'e fut defim- vota avec la jnmot'ite répubhc.utie. Corfhcr re-
hvelllf'ul, rapf'(']P. :1 TOlilull:w mors ù'{)do}lf{~ 1871. prasentR au Couscd g'eneral de la Seine-fufeneure
deCorcetic~ demeutj encore deux <ms dans bon le 5" canton de Rouen et eu a été e~ prestdcut.
poste, oùnfntrpnnitace parleharonttilude, le Décore <le!.itj<jO))<rh)))Uteur)e15 acu)tS~)5,i) Il
~0 octobre )876. <i
été promu ofucier ie ~0 octobre ~878.
Cordter a trjtté un ~r.ntd nombre de qucb-
COROELET(LoutS-Au~uate),senatetn'dela Sarthe, tjons iudu'tt'fches et commerçâtes dans dnerscs
cstncaP;H'fj~n<f'Ët'<<t'je(Sar!h)R),Ifd7Jan\iei!pub!]cations: E.ryw~tMMu'ersf'~c~e 1855
18~ i'.Anci en bnppleunt déjuge dépars, consettler ~855, in-18), en coUaboratton avec M~. J. Gu-ar-
~ener!ddcljS:n'thc,pou)'te5'-t'ainondu~jnH. !d)netltu)'el;Mt/es~[f/Ms/?'~t's~j'fS~M
dcputs i87t, et préstdcnt du Conseit généra! depuis ~)'~(18()C,]ii-i8]:7J'Q'~wj'<~Kr/Œf~~<'f0~û~
187S, n fut nomnie la même année m.iH'e du M.ms. nuar, (1RH4, m-8), .,on OI1\J"1g-e le plus ronnu:
li se porta am ëtecttons du 20 février 1876, comme ~M~M ~)'/M~ s~r les /H~MS~'ip~ d& /a S~tHC-
eand)datt'epnbh<t)n,d;jnsl!]~cn'conscriptiondu ~t/~j-~Mre ()869, m 8], etc.
~tans,obtintaupi'Ctniet'tourdescrutnt(m9vot'<
sur 1921')vot.mt~,et. échoua. aiiserutuidelmUot- CORD)ER(Jmteti),dépufedeMnurtiio-eE-1m~t!e,
tagc. avec 88~ contre 10u'29 domiees à V. Mjent- G~t ne ti Totd, le 16 fë~ucr J84!. tjicencte en droit.
jens. Il se représenta, jmres t'utvand~han <!f bon ;nf)C;iL rtu hdrreau de ~anc~ depms 18G7, el con-
coficun'ent, a t'étection partietle du 21 mai Ï87G, et setUer gênera) du canton de i)ome~Te-cn-IIaye de
échoua fnc<H'e avec 8607 voi\.t~n'té sur la hhte 187~ a !883t il fut inscrit sur la hste repubhcaine
réput'hcame.au\e)ecttonsdu8janvterl882pourle 1<' de ce département an\. etecttons du octobic 1885,
reuonvf'H('men) tnennid du Sénat, M. Cordetet hn et fut étu, le dermer sur su, par ~552t ~oix ~u~
élu, le premier sur trois.par 257 voi\ sur 4o5 votants. 87526 cotants- A<j~ etcefions générâtes du sep-
Au renouvet!emet)tt)'junn:dd<j4janvier 1891, ]t.ta tembreISSU. faites au scrutm umnommat, Use
ctc réélu, Je dermer sur )ro)s, par 403 vojx sur 89S présenta dan~t'arrondihsetucnt de Tout, obtmt,
votants. H s'est fait remarquer par sa pat'tic'patmn !uj premier tour, 4952 ~oiX contre 4~65 données
an\ t)'avau\ des connm~tons- Il a été décot'e de ia a ~t. de Tinseau, candidat conservateur, et 4265 a
I.egtond'homicurtet'2jutn]880. Cfiaputs, candidat radical et fut. e!u, au scnitm
de baHottag'e. par 727~ ~ot\, contre 53C1 rcume~
COROEtRO (Lucien), jout't!;)hstcpo)H~;un,Hf a lrar le CiJJJdu};Jl ennsel'\aleul'.
~;t'andcUa(Tras-os-AJonte~.).)p9tjumd844,ser\tt
d'abord dans la ntarme de t'Ëtat. Apres avoir donne
<-a demt~sion, n se tout'ua vers le journahsme et prit
~m~~d~8M~s~
CORDIER fH~nri), bibuographe français, né a [.i

lauu't'ction du journal J!p~[i'~t/e6ep<ew~'ro. l'rance et en Art~eterre et partit, en 1869, pour la


où il ect-nit des articies d'ëconomte pohMquect de Uutte, où )t))e séjourna pas moins de on7e années.
cr'tffffe httérjn'c. L'un des fondateurs delà Soctete Il publia a bhan~-hai ses premiers écrn' t'edt~es
de peo~rapine de Ï~sbonne, il en fut le secrétaire. en :llIglnis (lalalogue des lzcres de la GeLlaolIcAzlve
)lapuhht'en volumes. Df~t~Mt'j'~se~ru'/ra ~c ~Of~c !-o)/o/e NSM~f/MP c~Mcër;:M?'< la f~/n~f
~oWt~~ ~j<s ~)~r''<'o!f~)~f/e~'A~'ert~~e(i87~i; ~M A~t'~ (Catut. of fhH Lfbrary of thc ~Chma of
('tlytlro~rulrJete a/'ricnrue ( ISîB); l'rentetro tet~ro de thé R. Asmtic Scctety, 1872). et 7~~ des Jc~tt~
~rt~ca;.S~f~ff/«/~frt7~MM
\01..); d
~~jt~eM/s~MTottAt)t(~a)'t'ati~eoftlie récents
E~eiits in 18~). 18'iC, it fut attaclie.
porl:r~ueaea; Ytapeas dos
(`2 Jctertcta pe- T.-K. En comme
rlueretizos. secrétaire, a la mission chinoise conduite en
France pnr Li-Fon~-Pao et Pr. Ctcque! (.harpe, en
CORDIER (Stam~~s-Atplionse), manufactm'tcr t88t. a t'~co)e des ian~es ot'ientates de Pjns, du
français, sénateur, )m a bcouche (Orne), le 27 ic- cûurs de ~e~r;jph)e, d'])istc.)re et d~ lo~s~ation
desEt!)tsdelK\trc)nct.h'tpnt,cref''p<n'(T.Pan-
vriët' 1890, d'une fttmnie de petits cuittvatcm's, i)t
)niei\nen est de~enutuut.ureeiil888.Hâtait
ses études au colte~e de Lisieux. puis en t8~8 vint
a Parts, ou n entra, co)mneco!nnns,d.msnne etenunnné,deu~:)Ustmp!n':n:)nt,at'Hcu!t;des
maison de commerce pour les tissus. En ~5. sciences pohttques, professeur dtn&tûire des rela-
assooeaun chimiste, prit
la dn'ecttOfîd'nftû
if ttons pohtiques et commerciales de i'Extrëme
fabrique de toites peintes, à Dev'])]e-)ès-Itoucn. Unent avec ]'0ccideut. M. Cordter. qut a obtenu en
Aduns dans la Société ]jbre du commerce et de Ctnne le titre de mandarin de 3° dassc, est che-
]'indu'-t)'teenl8jO,nendcvmt\ice-pres)dcnt.En valier de la Lésion d'honneur.
d8j7, u tnt élu membre de la chambre de commerce La pmpatt de ses ou\ rages se itippoiteut a la
b)hhog)'npinept.tt'b~1oireoucnta!e, notamment: Sa]ondet8~8a\ccune&t.!tucde7'f/<o~
jf~of/fR<'fT.!i'n!Cf!,(ttchonnan'ebtbhographmuedf~ et e\po"edc])u~,entre autres on\raë'es:e-
(187U;t~[)881).
t'mra~=t'ft~t(f~al'cmptre<m)0ts(t878188t, Ht~X, statue équestre
'2\ot.g:r.m-8),ou\rag'e&uque~UnstHutadé- E~tfttH~ Mn~e/. statue <'ques]re (t88!~), pour l'Hô
ceruetepn~StanistasJuhRU;~7"ra~~eHCA<)tëtetde\)HedGrans,Jt'~arcj~.bu~te(t8~
;ttï'!ures ctt'aug-eres (Î8M. L I, m-8); ~~<xt ~'7~~ Une 7~f,
~Mx~n°s~c</c, documents,tn-es du ~hmstere des ~t'c< j/o~t~o~cr. pour la \tt!e d'Annonay (1885).
hron?e !.8SC): laJeune ~ir~ifë, sta-
/&~f~fTp/t~ des 0!0~ p!<& ~H Chine par tue (i887); 7~, statue ()8!)0). tt a obtenu une
/M~Mro~cx~tr'c<x\)n°~~t~cs~)885,~r- medaiHe de 5" classe en 18~0, nne de seconde en
)!)-8).Cotiaboratem-dedners_)ouruau\ et remues, 1885,unetnedantedebron7eai'E\posutonunner-
t)afond6,pnt88~Li7~~Je~cO/-ff/. selle de 18S9.
U du-i~c. en outre, a~ec M. Ch. Schefer,ta pubtt-
cation annotée de t'important Rerued de voyages CORDONNIER (Aiphot~e-~medce), sculpteur û'an-
</f?ct<MCtt~ pour ~e)').'o' A f/ns~Otrc de la geo- fa~,]iéàtaMad~t-me-tM-),itte(~ord),enl848,tit
~r<e </<M~ le ~nt* s~f/e ~M~M'a la fin ses premières études arti~xjues a Utte et fut einoyc,
~\t* fl882-t8'Jl. t. t- p'r. m-8). Dans un ordre comme pensionttaire de cette ville, a ] Ecole des
d'études très dittcrent,Cordipr a publier Iteaux-Arts de fans. ou ï[ fut éleve de ~unioit et
~cy/ttc des tBm'tv~ de ~«M~~rc/tc~ ()885. de Thomas. I! ob)mt le grand pnxdc Home en 187
in-8), et des ~'o~ ~K)- .S/~< (1888). it ava)t debuté au Salon de ~74, par 1 émoi d'une
i.
statue piètre. /'fr.< He\posa au\ Salons sut~ant;'
CORDtER (Ucurt'Joseph-Charies), '<cu)pteur fran- 7~'e~(1875). J~~c c~ ~c< fj'/a~groupe plàtre
ca)~. nM a Cambra], te t9 octobre 1827, sumt de ~876); &ome,h~ut-reuef; J~~t~~ d'Arc sur le

/a /e. ~w/
1815 a 1847 les cours de t'Kcote des ~eauxArt~. ~~cA~ statue (lS~l).<a~<?t~<fM~fïe'r~rc.
comme éleve de M. ~au-:met, put~ de Hude, et dé- statue pi.'ttre (t~~); groupe marbre,
j')jta:tu!aionde't8t8.i'or<epar~oût\erst'etude /4t~ptN'c< groupe p]a1re (1883): la re-
d'f~
deh races Jmmatnes, Il fit ensuite, aw frais du production eu [narhre

~a~A~
unpOt tantes les bustes de
teuimt ~Cor<?', son frere, dc~~sp~~FM~ p!j!re. ~o~
~<
~ou~etnement, un voyage en Afrique en rapporta nouo)in]i)i'bi'edeJc~<t'f,~f'rttM(d'mM.
de itomeau\ types. ~uus oterons parmi ses centres statue pf.Ure (18!~J);
(1884); la reproduc-

'statuette ~bt'onze:
du beu- ~jtc 7~r/~c, bron?c (~S8ë); .P~/cc~ groupe
~tntuetfe argent (-~87). I! a
?'uneT~cr<~<Ma'M.Ms er)\o\~ au Salon dfs dissidents ju Champ-de-llars,
<î/t't<'ft~ic,T);pes)!~?'cs et Mt~~t~~ (18!-8-]8~) ces en 1~~0:fssi'<~<, groupe p)àtre:r~~t;
dutner~ sujets o~tUgure de nouveau à !pos])]on ~atue pidtre, et deux bustes. Ou lui doit en outre
nn~ef'-eUe de'!855; ~<e[f~<ta:~ /!«M~oH. JU~fe~Jan- une statue pierre /t~<?N'c, pour la Sorbofuu'
</o~. Aille 3/a/A<7M, douze bustes d'Algériens (t88t));jf<'s]pffft~'pSfN8M~,ba5-rci)efpterret)Ourle le
(!8j7); un g'jroupe en p)~tre ~Imp/t~ la ~e/~ patius Rameau a LiHe; ~o~scusc etj~~y/c~se pour
~f~tora, statue marbre la Caresse, bu~te t'jftppudï'ome de Houbai. sans compter un Hs~e?
marbre et bronze, et
~mp/t<c, statnf marbre; buste de
V~e /fp~~<v,~rf<- (18G1); ~tdnd nombre de bustes au'(.s.eutesuttUn[es.M.Cor-
donnier a obtenu une med<nne de 5" classe en !87j,
f/~e ~M~'c ~1/f/fr, buste en bronze éinadie, onY\ unedc5'~enl87G,uneinéuamedei"'cfasseeft
et porphyre, ~'cM~~ MM/c~'c, /e ~a~ ~<f~- 1883, la décoratjon de la Legjon d'iionneur en 1888,
J~ (~?4); D~a'Mïts (1865):J''cwm<e; et une mcuainc d'argent à l'Exposition universelle
F~~t~tc ft'ftn~~t'eHne [tSCG)~ J'oWfOt~ du ~t~'a~ ded8~.
Fleury; re~/t ~!t CatJ'e; Grctf~f t~'eTt/nj~s, a
rExpogtt)C'nt't][\cr'=:euedcl8o7~~<xrMtot!M,~
Pf~fc (1868], caMatides pout' le ~);'er de l'Opéra, c~a\~w~t~M~t
CORÉ (Franfois), ingénieur et ]necamejen fran-

~~e~ arabe ~c,


donticsb)'on?esontn~n'eauSaJottdel872;
bu~tc en bronze; ~n~<'
~c;)Hc,niodeie<'n p[a)re {t8fj9); V-~a~'y~
bes étude'; au coHege de Hney, \int eu
et fonda plus tard une institution qu'tt aban-
18~t a Paru-,
donna pour se )i\rer tout cnttcr a la jn~camque. Il
marbre et ony~ (1870); 7~w-
groupe marbre: Fellah /)7w~<~<7-< en bronze,
t'jo~
f~Ë~~<\ statue équestre en hronxc ~872), 'h~fi
s'occupa surtout du rapport de cette science a~ec
tes arts induit rieth. Un )mdo[! des machines a
mouler et compDmer tes combusttbics artnicjels,
e~Ae!f/e,out)Cp).t['e~873);P~<7'fs.sf!M des macnnies a mouler dners produits ceraml-
jOM<t)t<~<?~r~c, battue,hrot)7eéma]Ue;Ji- qi1p's, un H01ne:m syst.enn3 pour le travarl des mé-
M~;t~~ E~auf/ statue mnrbre; o~ f[t;s, tau\, parttculterement du fer battu. 11 a connnande,
statue bronze (1874); ~~M l'abetlle, m.n-- a i'ai'ts, pendant quelques mots de J'année 1848, i.f
bre Po~icy~'er~~e et~~f~ic, bustes pohef'ro- ~arde r6publ[can)e qu'it ;t\ait contribue a organiser.
mes (1875~; C/f/~c ~/<j~ reductton d'un M.Core.(;fdfut,etil8~i,d<tepuepjrieCo!ibeu
monument e]c\ë a Mexico (!87û), ~~m~/te nunncintdetIaChatnbredeconnnercedePart~pon)'
Tr~<j/t. ~['oupc bi'on<e;7~tf, pt.]fuetfe marbre anerRtudteri'Exposjtjonuni~ersenedeLondres~a a
fl877); deux bustes d'~s~M;<t/j', homme et renducomptedcc('tt~itnssifmdjnssoti//M/o~
ff)mnc, étude fuite au Jtn'dm d'accumatatton [1878), ~e~Wet~y;f6t/CMt<f'î/<'it~J'M/K.rM/ëf!
Torf/tét'e, onyx. et bronxe (t880); ~t~t~
7;{t884);4ïNt)f~ Cot~ef, pour le
~H?'- ~~rs~M'A nos ~tjuj's (t854, in-8). Un cite en outre de
]'~iMe iui GMt~e cc~tHterc~~ des <o~)'r/f)/~ Mt'ra~<-
musée de \crsadlcs()885 et t8S(i); B<x~tf;fses, le C[€ttS.f/S6 /<ï~tffTH~e< f~t/tC/sJ'fM~'ie fl8o0,
~MYf/ 7~ft~ buste (1887)~M~c, f~-
~~<c(t88i)},p)usnnccrt.unncmbrcde bustes
m~cd)t.l867).
a\ec les houles imtiates des moddes. M. Cordier a CORLiE)J(Aug'u'~te), médecin français, né a
exécuté, pour la ville de Verdun, !a statue du CJtarly--sut'-)tarne(\tsne).ie~)uars1825, lit ses
Mt~eA~ Gérard, mau~urée à la nn de t8~i. 11 a classes au college de Chatcau-~tierrvet ses études
obtenu uuemfdatne de 5" classe en 1851, une de médicales à l'ans. Hecu docteur en ~8~1. ]t exerça
classe 1853, un rappel en 1857 et a été décoré d'abord dans son pa~s nat.d. ~e fi\a a l'ans en t8~
de tjé~icu d'itonneur le 15 août tHCO. et s'occupa detravau\ reiants à t'Jft~tnu'e médicale.
Sonfi[s,oms-Hetu.iCoM'Ett,néât'dris,eléve Haeteuomme,cnl877,b]bhotbt'can'ea(tjfnnrde
de sou nerc et du scuipteur ~erde, a débute au taFacu[t('de)nudeen)eetnoinni6che~ahcrde].ila

CORDI:ER~'(ft'te-L~u's-Ant<)ui{i},R(~ttoguet't!n~ats,n~ COSDOV& ffton Fe)nan)h)~'einamtf.'zDt),


(":));<- ~m'ia)
àAi't'fvft)e,to~ima)itt777,moit~f'dus.Ie30tnars~n()t,nf~MHd)nit'nt7U~,tm"t.(tdnsct;ttev'Hf, Iv·
)~iLdit1-5 3Uoctoh)ei~5Ëd)t.l-a
Le~en d'honneur en t871, pourset'ticcs pendant rronjemin et l'ortaets. Il débuta au Salon df 1870
la~UCD'e. pnr1csAo~es~cs~tp/!<ft<yf/qn)ncfut'entpas
Uncdede~.Corhen~m/MMiT'/MMt~Mdf momsronarq nées que son émoi de 1873
/nm<H)!r/K~ie(t8t)).)n-X);<)Mt'etMfWeru)e;t''f!Ln 1875 il remporta le prix du Satot pour une
:a.
/m;/<t'sM/at')K<'e<A<ttcaM~f;~)M(t8ti3,i)i-tS; \aste composition, la ~fïr< de ~~u~tM, roi de Z,Hj:Aa,
3' édit. )874, ]![-)8);~t/de-m~MMfe de tM~fetttc de dont les hautes quotités rappetaicnt l'une des ph)~
t/tfrïft'~tee<d'a6co!t<c)t~(18G9.u)-tS;4'edd. belles pa~es de Dctacroix, les jM~ssacres ~r~
re~ ne et augmentée. t88C,m-18);<a Mort ~Mt'nM V. Cormon a exposé depm~ ddsus ?'ess?;sr~f7)~ la
~7'Cede~M<&r~H{;<]ts7'MS'yM'(ï~7i~tO~~O~ /ï/~ de Jafre, Por/r~~ de JM- C~'i-~r-Dr~fse
()i<74. )n-t8): f~)tftenMf fmu</t~ de Mtf't/fetnf de J877h~d'apre~J.)<f Légende des siectes~
~trM()877.m-8);~Jfor;d<ouMAr~(1877, t880] F/e~rs (t88t) /ie<o!<r ~[Mc <t~.f~ à fours,
})

)n-S); /~M<tsMKa< Af dite de Bfr;y (1879 ;n-S); t'e de ).! pif]'r<' poitc, pour te musée de Saint-Ger-
~ei~tcr~M~s
les biédeczns qrers rlrpxcrs la ruorl rle Galaen, jusqu à mam (t884): Etude de fleurs,
la c/u;~ d<- <m~~f ~'Ot't'eHt (t885. m-X) la f;o- (t88G),~st~tHf/MfM~</eS<.[~M(18!7):P<~
s<t<M<!«;( ;t7'arM (t887,m-8)', am-t que Unstonquf ~a~~ /7~r?/J~?'~ [1888); ~/a~/e~c ~M~
de iaptupM'tdes chaires de la Faculté et de t'ho- (1890~ptc.naobtemiunemcdadteen~870.u]ir'
pttat des chèques.On )ut doit en autre des ou- dc'2''ctassecnt873<iepn\duSa!<)tt,mentionne
vrages de ,;e[)~raph]e et d'h[ston'e tocate:~G<rf[- plus haut, en 1873, un~ mf'dadte de 3~ classe a
y/ne /t~)~M~ e la Rj'~e ~~M~o~c (1875, inS); iE\posttK)nutmei'sc)!ct878, une !ncda)(te d'hon-
/h~<ON'e CAat~y-St~aritc (188t, in-8). neur 01 1887, un ~rand prix a 1 f~po~ttum un)\<'r-
s~je de 1880- Décure de la Légion d'honneur en
CORMON (Pierre-Ettenne P)E-,nŒ, dit Eu~enel. 1880, d a cte promu officier le 2U octobre 1889
nuteur drain~tjque français, lié fc 5 mat 1810, à
Lyon. appartient, par sa mere, a la famdtedeh CORNEAU (~md~ïrtSfpl)), dfpnK' des Ardonncs.
Cm')n[<n.)j]jr,'nrcs,dnntnapr)s)cnom.I)abeau- p'%tnfaCharlp\u)c.fet') août 1820. Proprtetatrc
coup cent pour le théâtre, notamment pour les d une fonderie et maire de sa M)ic natale, ]1 n ~ait
scènesdcdramaetde~aude~iUe.mai~.saut'trois point de passé pohtique torsqu')) fut p()!'te comme
pteces. Jl a )ouj(mrs eu des collaborateurs, notam candtdat répubhcain, dans l'aircmdtssenicnt de ~te-
ment )!~[. Dennery, Crt<nge,.Laurencm et Pichet zteres,ai.tncéh'ctionpartipUepourlercmp)ace-
Carrp. ))e )85'2 a 1878. il eoinpte piu-. de cent ment de Cad~t nomme sRnat~urftj 1880 H
om rages dramahques, drames,
comédies, \andc- obtmt, au premier tour df scrutin. le aoûL une
~Iks.inrets d'opéras, d'operas-eem~ues ou d'opé- majonte re]at~c de 6C75 ~o]\, et fut einau scrutin
ret~et. dont quelques-uns ont obtenu une longue de ballottage, le 5 septembre, par 10~8~ \f)n contre
hinfedoreprésentations. 7817 données a U~'ht' ancien consenicr d'Etat
~ous citerons: les /Mss~t7'es anglais [18~); sous l'Empire Il siégea sur les bancs de Il mon
<fi!CKe!tT(y;-m<'rfl8X5);/eP'ft'y~of:[i(t!r)U);républicaine. Aux élections générales du 21 août
<eff);stnH;tH<~e~o)t<M'ft<M(t85o);7!a/ne<,OM188ï,M.Cornc:mfu)rë<mpat-t2248i.oi\,contie
<eSjUitMV;MMHS<'iJ'(ti08);<fn<<iMM 6 154 données au candidat monarchiste, et fit partie
[t84t); Paris la <!Kt< (t842), un despfus grands dugroupede!aGaucheradfcaic.Ame[f'f(fons(ftt
'.ucces ) \mb)j!U; le Ca))a~ St)Nif-Mat'<i)t ~)84Sj; 4octob)'c~88~,itpri)lmHiaïned'une b-~te repu-
<)e
CorMctMe <-< /to~'ou ()84.'i). comédie représentée b!tcah)cradtcatc,enoppos]t]cnde]a!]stemoderee,
au Thcatre-rrancatS; Un Mari qui se de';f!H~e sur laquelle figuraient deux députes sortants du
(t84e); P/<pe77, re; d~M~e jt84ti); (;tH- dopartemem des Ardennes.)!réunit,au prcmic'r
<t~<'<:a()847),pour l'ouverture de t'0pera\ationa~ tour de scrutin, 32797 \oi\ sur 72478 notants, et
/M)M(tM7);/e~<mi'')t des Jt~et~ (1849); passa au sct'utm de ballottage, a~cc toute la bste
<a7''<)M<<'P)'Mfrose(t8M~PMrt).~Mt~<'ur< r.nncate.iedet'nier sur cinq, M\ec4158~~))x sur
P<tr)'s~Mt'rt<i~52);/f!!7'fmM«'t<<u mo~e 7G U08 totaïus. Au\ élections générales du 22 sep-
()832); la Foire aux p/nisu's (1855~; le Billet de tembre 188! faites au scrutin uninomuial.itsp
/a~e:n' (1856); Don Pfdre. opera-cotmqne ()Sa7); représenta dans son ancien arrnndtssetnent de
/f.s Ct'o<Aef)! du père .Mar~M. drame en trois actes ~f'ziercs,nbtmf,at!prem~rtour,7~54~o~ contre
(t,aite, 1858); les Dt<Mt!<' A'ot'Mtanfttf, drame ins- 7 ~4 données a M de Wignacourt. candidat cou-
tft['mneencu<qactesetottzetabïeaux(Ctr'q!)e, spr~~tf'uf. et4471 a~] J.-H. f~Jement,candidat soc)H-
7~
'1859); CAfiteaM TmtMpette,opéra-comique (1860); hste, et fut élu, au scrutin de ballottage, par
les ~?~f? de /w< comedje en deux actes t08u6 ~o)x contre 8721, données au premier de
(\aude~dte. )8el); les MfAe;f;x de ~mie. (trame sesconcurreitts. x
itijqne (1801); ~[«,TMf!e, opéra comique _(iM<9). les
7'ec/tcx' de ycr/es, opéra-comique (tSO~); le Do< CORNELIUS (C!taïles-Adotphe). professeur dins-
teMr ~ny;HM,operaenun acte (t8M);Lara. opéra- toirc allemand, ne a ~urzbourg, le 13 mars 1819,
conuque en trois actes (tSC4) le Tt'~e)' de/'t'er!'o~, nts d'un acteur, ctnd[a la phttuic~e et !'h~)oh'e ;t
opcra-coimque en deu\ actes (t86~)', ~oa~art'a, Bonn et a Hernn, sous des maîu'cs célèbres, et
opcra-comque en trots actes (~8G~))~ 7~N;M~ C~K- enscj~na dansdeplusieurs gymnases. De 18i~ a 18~).
l'Âssembiéc nationale constituante
xf~, opéra-comique en trois actes ()8ti7); tes n fit partte
7MeKf~, opéra-comique en trois actes (t867); Dca. allemande. Il se fit ensuite recevoir pruaï-doccnt
à
opéra-comique en deux actes ()870); JJ<~<~e ?'!<r- pour l'histore Um\ersitë de Breslau,
/M~Mt. opéra-comique en deu~ actes !<872); <aft<- prufehscur ordmau'e en 1854. U passa presque
ou
devint
/<'M/edH9'f~,opt''ra-cotntqucentrotsac1es(1875); aussitôt avec le même titre Bonn, et deux ans
&ca;);ie,cpera-com)que en trois actes, atec J. plus tard.aMnnicb.
Loc)~roy,mus)f;uedet'aladi)ue(t87')]. Un cite parmi les travaux de Cornelius
~a~o/re du soM/e~'e?MCH~ de ~KJM~r ((.escnictne
CORMON (Fcrnand f'tESTRE, dttj, peintre français. des munster. Auft'uhrs: Lejpzj~, 185j-CO, 2 ~o).j.
parent du précèdent, ne aParis le ~décembre précède de plusieurs écrits sur le rôle de cette
18t5, fut sueccsshemcnt é)~e de 1111. nxhane). tt}]e dans la Jtéformation Etudes A~s~ort'yMM ~ur

CORMENfN (LouiS-ManeDE tA ~AVE, ~tCfHntc BE~ pttbh- CORNE (Myacinthe-.Mane-AugUhtn]}, ancien )Gf'rébent.anL
Ctbte hancats. représentant du peupte, né à Pans. le du peuple fian~ns, senatein-, né à Arras, le aottt
(! )ant)e; 1788, mort dans cette ~die, le i80~, mort à Douât, te iÉ\)ier J887. KtnL ~o
Mà~2~792,à~
6 mai dSCH. H
nnt.1-4 CORNEILLE (PiCire-Atexi':), professeur uanca)' députe.
Son fils, L<~u!s DE CoRMEF-tN, ne en 18~6, mort le 20 Qa- le
~~M~6M~~ -i t5marbl868Mtt.~J
guerre des payMM~ (Studien zur Gcsctuchte des fnicnt, par ~ûH~i\. contre 4516 donnecsà
~ndtdat de E\tm~c gauche, il donna
un
J!au~rHkrn.'gs;)îumctt,18tt~Ef'~ir<;t'ssf'n~nfst<M)'ca
la laolttu/ue de l'élrrleur .flaurite de dcmts-
Sare (Zur su)Ct).le2(in)nrs)88~,ala'-)ntedesat)omtnt)tton
a
n
Ert.tuLeruf)~ der l'o). des Kurfuf'sten M. ~on S.; coomme professent'd'a)Mtotn)ep.dfiuIop!f]'ie a ).t
18f)6); ~'s j4fta~(ï~<tsfea tt~ft'~fîf~M ~ettt/aftt le 1 < <~uHédemcdecmedBÏ'ar]s.Lel5jniitct)88~tt ,1
s~e~e3/~is<c/- (die ~eerÏ. ~federt~ufer ~dhrend a été nommé tnemhre de l'Acadëmje de medecme.
der De~erungr 18<i9]; R~<t;iM~c~(e/t< f/c A(.urenomeHemcttEtrtC]]naIduSei)aïdti'2jjan\ipr
~t
C<ï~«t de ~c~M c)t ~'attttëc l~j9 (die Yerbannung lf885, il se présenta dans son dt'partcntcnt avec
Ca)v.m.etc.;1880). eux de ses anciens collegues de !aChambre,obtmt.
aLu premier four,U~Ot\ sur 8~U\otant~, et fut
CORNEHUS (Ctmi-tcs-Sebast~n), )ibysK')cn nik- élh) au second tour, ;far~48 ~o'Y contre ~85 données
mand, né a Rons]u!usen (H:)sse-iit"he), !e t~ no- a M. Marto~ûf,ça Hdtd.n monarchiste, ~f'mdeursor-
~pmhre)8)0, étudia Jcstnathpfnntxjttfsft testa
taant. Co!'n)) a ctc décore de la Le~ioa d'honneur
scLenccs naturelles jns Un~fr&ttés de GœtUn~cn et e le i0 juillet t88~.
de Mathour~. Eu 185t. )t '=ehtre<;c~ojrpn\at-doc~nt. Outre sa thèse Des D;e~/cs e'<'<rs~)t<'o/i)t- i-
a celle de UaUe, ou il hL des )ecot~ de ph\st<;ue, tees (18~)). M. le docteur Cornn a puh)[f
de mécanique et de ~o~t'aptuc scie)iht)quÈ. P ~M/o~a~'e. étude anatounquG, patholo-
De ses nonibreuï tra~au\ nous oterotts ~~a~ ,j~que et ohmquc (18(iC. i[t- a\ec ng:. et planche~
~te des M/ie~M
/f/
~r«/MC~ f~ M~fç~p- av~ec M. le docteur fferard; Co~o~~ ~s-
~~ftcs (Vct'such fnn'r theoret- Abtettun~ der ftcct- In~r~ du tlétrfolnprnrrrtthislologrytre des /M~fr~
und n]a~))ct.~rsctiefnunrïun;LcJpxi~, )8~);
~o~~<fï?f~t/c(Ucber'dif'ttddu!)~<tRt'Ma)Ct'tCff<
«
~!<~e/~a/e~ (tSCft, ni-8, a\ec j'L): ~!t C~'t'cr c~
clef ses rarar.leres aualonetyurs 7tl8fü, JIl~4. avec
nus ttiren einhctu'n Etonetttcn Ibid., t83t)) T'~en~ te it,tg'.}; Mff~M~(~(~e~f7/A~/o~f/Mf ()SCi~(87C,
de la î'~tctt et de la ~fo~c~H~ft dans l'espace, trrots patljes. m-t8, avec ~ures; edit. t88[~884.
ait yo;~ de rue ~sf~Hc, p/[ys<o~<<e y~y- 2 ~of. gf. m-8) Lepo;~ f/~f~~t~'c~
tAofo~i~Me ~tileorie des Sehcn~ und r!icu]i<hchr'n ()t872, ui t8): 7.c~s ~~y s~A;
t/t/te
fj)tes a
ï'û~MC de /c
Yo'rstd~n~ojn,etc.;Hanc,i8Cl]:Dc<M~'etj Ilhnpita! de Lourctue (~8~9, m-8); Etude sifi' la
e~ du <,<jr~~ (Lebcr die ~fcl)- yjn~f~~ f/M relit (~84, g['. in-8] Leçons ~r~/f~-
sci'n~ung~)ibLhcnLeibundS['elc;tb)d.,)8'ïl);~fse;ét·x prndaut le prenttet· arruesGe de 18851881
des 8ssats de physeque enole.'culairr,(Ibul 18bH et (1i8i'!4,m-S,a~C(;hg.);/<'ft~~K-t!ef~
't875];/)e/Mr~H~f'<j!M~M~/cst~~s~ d~a~M /'o~a~jw~ /A~~t~y/f </pfï
~'ë~M!/e de la H~~tre (Uebpr diePedcmung des Can- tt
n~
'(l~.in-8,~ed<t.l8HO,))~jti-ë, t~/<'<
salpi'[]icïp& ut der ~ajm'wisspuschaft; Ïhid (t8ti7) ï8j ng;. et 12 planches), a\Gc )t. Y. Babes, L~of's
5i
~c f~~y~tet/M~tû~~ë~e /~pt?s~~</</e~~ss~M~r se~r ~'f7Ji~e ~~o/Me
Terre r/tom~te un eo~wc~e~w~~ d~j~ p
~<

le ~'mp~ (Ueberd(eEt)t;stehut)~dcr~eit, etc.; thid


'.n; des Mie~f. ~p! sal-
des c<??fc~~ de ~'M~~fx (1889, m-8).
H. Corud est devenu rédacteur en chef du Jo~'jt~
\1
i870]; ~~M~<'</cy~y/cy]Ays;yMf (Grmtdt'iss dles tO/NM~MMC<PS MtC~ef/
der phyâ. Géographie; Ihid.,4" fd<L, 18~);
~t~m<' (U~tuT fhpnot.ihmns~ i885)~ Des ~p- Ift'In'-titut,
CORNU (~rie-Atft'ed). ph~tt'icn f~inicai~, m~mbrû
~o/~ ~M cor/M de /'t~~e du yM'~ic; <'o~~r- d ne)e6)na)~ !8H, fit toutes ses etudc&
f~ë! de ~Hf~te (Emj~es uber die ~'cchsctbo- aait lycée d Orléans [t849-)8j9), tut admis a Ecole
/]chun~Cttz~tsch<enLeibuïidSeelf'.nnt.ï~L)cKsicht<p p~olytechnKjne en t8CO et, dcu\ ans aptes, a t'Ecotc
ctc t885); la J/c~/ttj~e ~u~t~t~ ~ro~r<c~ la d.tes mmes. Il en sortit comme ingénieur en ~86(i,
Ma~cre (das (icdachtmss ats etgenschaft der ~at
188-~); Des P~)c~.s la ~p/tt/Më ?'i
nma~ n'entra pas au seruce des mmes et se consa-
ccra. à i'enset~nentenL ~onnne professeur de pity-
(Uc)jcrdicitaupt[KniktGdci'r<'Hhsticlx'rtMct.;lS8~].s sique
s ill 1 Ecule ltolyteclmtyue en 1867, promu flit
Cornctius a tusci'6 eu outre des niemotres bur ))i~e)neut'
x de 2° classe la 17 au'd )8~, in~efneur de
]fSïn<'mcssujetsdjnsd]\crsesieYUGs. 1
1*~ classe le 1~ mars 1879, et in~emem' ~n chef h'
16
1 jmllet 1883. H a éte élu membre de l'Acadenne
C&RNtL (Andt-Y)Ctor). )ncdccm français, ane~etl des d sciences le 3 jun) 1878, en remplacement de

la
dHputé,s~mieur.])éaCussct(AUterL[et.7jum~ M. Becquerel père. [L dut cette haute distinction à
t8~7,ctud)aiattK'decjt]eà!'at'tscttutrc<;udfjc-i' rétention
l' d'nnportantc~ e~pf'riences rctatue~ a 1~
~euren t8~&. 11 dcuf)t cfisuitf pj'uicsse~r ngr~~e a (ietermnia)tott
d de ta blesse de la fuituefe, en pcr-
atat';icnHcct]n(\tccm.'ih<Jptt;t!dcLourc).ne.t< fn lu mèlhmle de )1. Fizeau; se~ rssars de
Apres le sfptcmb)'c 1870, Il f!]t DOitnné préfet de ddffersenaturehnondeinandepresdedcnfans
l'A)])er,jHa]'-])d(inn:tsadénn~SfOita]anndu[] ddep)'eparahon;teshtdfionbchf)!)eset:Het)t)'Hcott'
jueme m~s. Consciller gctieral pour le canton de pot\tectmtquc
p iiioiit \uéncn.
et le mont tliiiiites de
ïïilérieii, dt~.mtcs (le
Cusset, Il dcunt ~ice-president du consed. Candtdat 1lO~tOtin'tres.etlajnesm'edela~nesseol'tcnue,
tepub)tca)tiau~éie<'ttonsif''gt&latncsdn'20fe\ncrd de d ~98500 kuoinètres par eceoNde, c!nn'te ~o)s~n de
1876, da))S l'at'i'on.dts~cnient Je Lapah~c, d [nt élu eetm
c calcul par Foucault. It'amrcâ c\p~r)enceb,
pat'Ui9~~oi~,<'ot]ti<'57(il(.djtenucsp.'t'M.D('s-i-ret.)tt\e& a la (tetemunatioti de la dénote moyenne
ntaroutd<(j.ifu!nt)t),h~s du ru'Kn'') députe sous delaterred'apt't'atantotItodcdeCa~itdtsi~ouL
l~
d
I'Ëtnj)t]'c,f't'~2()Op.)r~.Ha)tay.cattdtdatr3d]M[.t- été
é eutreprtses par ce s:)\unt. J~omme tnc'ïnbre du
))t[~j'i'!Ued~)atn:)j[)rtt~rt'[fubhc.)]ncdctat)('u-lHuicaudcs
1 longitudes eu mars 188<i,H.Cotnn.de-
irlie Chambre cts'iit~['n\tt.au\p't'oup~sdt'tTttK)tic coif'deldLc~!ond'l<'itn)eurcnl87'?,
c acte promu
rt'pLLhhcame et de la ganct"? niodct'cc. Apres l'Acte ofhcifr
c le ~0 deceitu~e 18~<t.
dnmnta'lS77.i[futuudt's~deputfs'jm''f'tn- (tutre sa thè-~e pour le doctorat es sciences
sercutun~otedficoutiauceautjmn~jcredcHro~hc.a
Ati\'ulectnjnsduH-octoh)'<?fp[iSu~n'enttadt~n-/ l
a\.)ntpourïftre
a
/~t<
~crA~'f/ N! ~f~t
ft;s/a~-
n~us encrons les mémoires suçants Wl
]nïtOti.Uf'ttrt'~))Jp.<rl'2]7fi~Otxcontre Jecand)-~ ~f)!<<'aMy'o~Y'(187<)),~r/rMWf'!j<
î
daton)C)e),f;n)n'ei)r!'tmttquc717~.K(~luonco)e<' tlca a raies syerlrulcs de v~apeters nntallrquea (1871);
)uicf'u~tc2).ao~tt88t.dtH)sh'mt'!)K':tr)'ondt'c-;
CORNELIUS (fte) n'RE),p('ihe!fttf'nt!Hnl, né aDussct- CORNU tSLt'ti~'n-'<[utchior).p<'intre)tj))~is, né
(~t]f,tfte'm!)'el7S7,mu]t~)tcttm,tc)Stnatsn
aà L\ot), en ~~)~, mott à Longpont, en octubte Ï870.
i867hd.t.l~ Edit.l~-
1

CORNILLE (Tnnoth~c-Jt)s('}fh))
anr)cn )p[)[ tentant, né CORNU (If~it~nse LACMi\, dame), fctnmf de lettres
.'t\)t.tGt~st-[)t.t'mt)'n't7~,t))o)ta~.nh)s(rjb-de-t
fj.(n',at-.f'.tc![)m€)pi~('~tlent.nt''e;i)'an~fnlS)'
Ca)dts),)c2f)~itft-th6iL<htt-~ ni~t~.)Lungr"(~et-C"~),tc!6tnn18~ Ld~t.1-~
1872 ()872); R!<'tMMM</firMK//a~m<mm<e quinine sur sept, ~jr 5! ?16 \ot\sur8S871 \ot.'ut~
"f")eMr(1875):!e&/)cf<i'f)!0)'M;ay~M.M/f~)a)'<M Au\. ctechons générâtes du 2~ septcmhrc 188U,
M~ra-Bt'o<f~e(i88[).)).Cornuaobtenu la grande faites auscrutmd'arrûndi~sement,useprescntj.
médatHe H)mmfordde ta Société ~'o~a~e de Londres dans la 2~ cn'conscitptton de Ct'cnet fut élu, au
;uotembrel8!8). preEmer tour, par 6450 ~oj\. contre 4940 données
u Gracier, candtdat républicain.
CORNU [Maxime~, naturattste français, frère du
précédent.StsesetHdesctJssKjucs au ttceed'Or- CORNUT (notnani~ pubhcïstc français, tic vers
téans.sumt)cscouts delàt'acuXe des sciences. [81~,tour;itoL[rprnfcsscur,avocatetjou)n.<N<'t<
~ctif rcce\oir docteur es sctcucesuatureties et a publzé d'abord, a fusa~c dra classes élénu·ntat-
entra au Muséum d'jnsto)re))ature)ie en qualité re'<. ~r~~fj~a~c ~recg~e et ~<~ie co~jarce (Partt-,
d'aide n.tturahsto pour )ac)unre de botamqne-Le m-S]t~J.t~SÏ'ar~M.7'~?fCSe//f[~/tFS
4mat'st88~,dsuccédaa~.Dccatsnccommepro- m~FSf~?:frs[1843,inl8),etc.En1845,t[ acquit
iesseur de eutture. Spec~donent occupé de t'étude c<'tnim'm"c:!t,ut]cccrt!itnGréputation,cn;')m();jnf
desmatauiesdesptautcs.lt.~aYimeCornuaétc a~cc succf&, de~itMl ]es assises de Pn~as. pourdem
djargé de nombrenses nussions ann de rechercjjer prêtres accu~e~ de dctout'ncmpnt de mineure pro-
tes moyens pour arrêter les ravages du ph;Uo\era. te~Unte on frappa une tncdatHe qm le represen-
Uaetcdcct)redR):tt.cgiond']n)itneur. tiittt~'rrassantIcdrinondef'Hnpiëtc.Corim!.
Il a pubhe specialement, soit seut. sot en col- appartenatt ators a la rédaction de ~~t'cr$ 7'c~-
hborahon atec IL Dumas, dar~ la coitcctma des ~~?~. Lorsque l'Académie française jnit na con-
.WO~M ?C/f! a ~CM!C/ ?~a/
E~tf/e sKr
</C la cours l'éloge de \oniiu'e, il pré&ent~ un discours
Ct~Mf, les meinotres 'iunants ~ou- qm était une ~ehentente phnippique contre le plu-
MMe <);N~t!;e de &: t'~ne (1874. iu-4. ~ee pt.); tosophe de Ï'ernGy. Depuis la re~ututton de récrier,
/!m~Mf'/to/t~r~ffsMt-~M'0!/<'nx~cm~/oy<?r it'a professe des opnilUiib .t'c!]gT'uses et pohïtqufs
~o~)' <'o~t&<i<6/e~/t~o~'c?ft (t87u, tn-4), ~.c~/e- toutes dtfleretttes, dans ses cents et dans des leçons
à la ~<M~ f~û~* C'o~~ac ~om' pu!ihqupsi'a)tesauccrclptt~teratredcBru\enc~.t'rou-
tom~(<he<e/ty</M<ej)M8.u)-4);EtK[/ei,.sKt/t-f! dlion lui a dedté, en 1855, sa 7/tcor~ du J~o~ps.
Pc)om<pm'Bfs(!88)-)882,m-i). et quelques autre' Longtemps chargé de la crinque littéraire au
Ilapuhht'sut'tainéniequeshouuiiomra~einti-jout'oa! la r~e, )t Cornut a coHabore à ~4t'c~
tute B/Mf/et .sKr /<: pAy/ett! fM<a;rt. ()878, m-} (de i8j~) et a ]a /?;F'c /~t~. ]t a publié, outre
~M~~M~ sonJ~~S(,oMrs~!frrf/<atretl844,in-8),uîtccrtain
nombre de petits h~res etetnentaires pour la jeu-
CORNUOET (Lcms-Joseph-Enure, conde!. depute nesse:t/M~c/<t<(18'7,m-!8);
franca~s.neaCrocq (Creuse), le 19 fe~ner~SS, Lexxqae des rarives latntes nzisrs ezz vera fz·azx-
e-)t ]e u!s d'un dcpute d'Auhnssnn sous Ja tftfjnar- fais, etc (1847, )t]-18), etc. Ï) a donné une édition
etuedejn<)]et.fjumqu<bie)!jeune,;)pntp.)rta)a la 3tn)itec des Cott/cs~o~ de J/we de La
guerre franco-prus~enne et se si~j].da p.u h;) cott- )'<eM~e(t85~,in-12~.
t'e
dulte courageuse. Il se porta ccmute candidat répu-
bhca)ndans la 2'circonseriptinn(['Aubusson, vacante COHONADO(C;n-ohne),fe[nnte poète ~pr~noh',
parsuitedudeccsdeM.Lefaure,<)b(!)uau[u'c- nce aAï)net)drj)ejo (pjc~ince de Bjd.ijcz) en 18~
m)erto))rdescruttn,)e2!)ja<)tMr)882,5r)iU\mt, montra de bonne lWI1l'(~ snn talellt pour la poésie
contre S358 partagées entre trois autres catididjts et tttparaitrc, des rage de qumye ans, une ode qui
répubbcams, et fut élu au '.cruti[) de Labottage, le lui ouu'tt l'acceb de la société httëraire de ~aih~d.
12 fe\ricr sunaot, par 4481 ~ot\ sur878~\otants. 1)'autres poe~e-~ hr~~ues, tnserecs dans les med-
Il Stegea sur les baucs delà <jaueheradtC!He.)fi- te(jrsjourjt;tu\ de cette ~]f]e. furent accuRuhes atec
scrttsHt'iah.stercpuU)eainecpport)fmstcdu dé- faveur par Je pubhc et très toucespar les premiers
partement de la Crcube, aux e)ccttous générales du écrivains du temps. Kne en forma un prenuer ]e-
4oftobrel885,itobtintauprcmtei'tourdc~ct'u- cued sous le snnpic tnre de J'oesias (18~). Quel-
tm2C591~o)\sur52'i89t()t.mt'etfutëtuauscru ques nn)tee~ pins ta rd,cHe s'essaya au thcnt)'e,
tin de ba!)ottage. le t8 octobre, par 53 N~8 <o!\ Sur n~isa~ec peu de succès. On mejnionne. entre
46!)56~otanti..A)~e~eetjm)s~)');era!e!.dut!2sep- ;ni)res, une contedie, ~< C~ft~rf) </R la Ks/j~rn/HM,
te]))bret889,fLUtesauscrutmdarroudisseuient.iltl et un drame Instoriquc, ~~AoHse d'~ra~oH. /r
be rcpre&enta dans son auftoinc orcouscrjption EUeaeeritaus~)desrotnansetnou\t!espu-
d'Aubussouctfutciu, au premier 1our,pjrj3t)G h)iés d'abord dans les tournaux cf re\ues. et <un
\OiX,contie2!'7()doimëeaa!).Lejcn)tC,ca!KUfht out reparu en wlumeo deputs 18a1, notamment
conservateur. MajredeCrocq,le cojnteCcrnudetaa J'cfy~a, le PAa~ du Tage (la Lu/ detTajo), .4~-
été élu conse;lter général de la Creuse. ?M~o)t,Jat't/eK,Mf~6t~t/esfy)'Hf;t<t
plusteurs ont eu d assez notnbreuses edntons. 0)i
CORNUHER (Ga~ton-Char)es-Joseph, marquis Dh), cite en outre des esfpffs'-ic~ de ~oya~cs, Tajo al
député fraucais, né à Paris le i8 octobre ]8~, ~/t~
etc, et une foute d';utic)es uu
appartient a iafajinne des deu\ sénateurs etdu poc~)C dans dfh junrnau\ et recueit~ !tt)er!nreh.
de pièces de
co;dre-a)nn-:dde cc non), morts tous les troR:! en 1886. ~Ine Coronado a\ju épousé ~ers i840 Justus norace
A~ncutteur et Jeteur dans le Cahado'i. propnétan'e t'prcy,sectet.nre de l'ambassade amM')cai[)G;i1fa
du etiateautustonquct'oinaino-Xenri.nfut téton- dnd, mais ses ou\rag'cs ont. continué de paraître
dateur de la Société d't'ncf'tn'a~f'fffcnt du chc~fd sousso.nprftprcnotn
franca)S de doni-sa))~. qu'd préstda depu)'- 186'
Inscntsur)ai)btemoi).u'c)iMtcdccedépauemf'nt CORÛ'NE:OS(t'a\os),eéteurcpatrio1ce)re~)j!ut)<jn-
au\é!ec!Km!,du4o<:tabrel885.nfute)u,tecui- nan'c~rcc,neaConstant]nop[eent8H.semt,
CÛRNUDET~Lcon-Atex!)n<Ire-M.me).adtm[nstrat<'u)fian- CORNULtERLUCINIERE (Atbpit-Mfppoi\t<Jfcn[i. coufte
C~fS.n~aCh.ftt!(T'~y;Lofre~tc~~octobn)J~,iMuJta
;r DE~, sfnatL'tn ttanc~i~ f'atcnt. du pf~c~den).. né âJttu~-
t'}ms,te8nia''sl87t)Ldu~-b '.mE)dte,tfnjuit~t.i8W.tnott.a~.tntt"cH)a\tit
1SS6 Ed)t. b
C(!RN!JDETMSCEAnMTTES()'tMnnc-rmd<Mmt<'),
i9~, CORNULIERLUCINfERE (~[)fmnsc-Jc!)n-C):!ttd<ne-
TJ¡eodOlt' /lg), nramn fj,IO(':1I<1IPlC du pl{'cÚlent, n~ le
mort au Crocq (Cieti~}). )e~deceinbred870 l.d[t t to.)~rdi8Il,\nntt~ant~,iH~m:«bi886Edit~S 5
CORNULIER fAu~u~te MtALA~DH. comte DF)~ s«[;ttct)) CORONINI'CRONBEM (J fan-[t3 ~ttstc-Atexand t comte te
<'t.)ncai-ncd\atUes.!eï3~eptehtbrelM2,MMta)'dL~, ncl, gmcl alitlictiieit, né à Gan tr· le 16 n(Hf'Il1IJft~17!'i.
tctSfe'nei'MMEdtt.Sâ jnu'1 ait tncifie heu, te'Sa ju<t]ct i~U t'ht 1
commeofncieru'artdiene~dansJnrtu~euf'~uque. !870), roman-Hadonne, en outrc,un~tand
Ïi Ht, comme ~uionfau'c, la campa~ue de Lrunec notnbre d'id\)les, de comédies et de drames écrite
dans les rangs de t'armée mssc.)( ht
ensuite par-c
he,sons)esnrdresduco!m<]nnd;m)dfsfurcesscsats
dans )c patois de son pa~s~ d traduit de t'ccos-
s en langue aXcmandc suisse !cs~/M~~ de
françaises, de l'cxpédnion de Sync en 18CU. t.n an 1I!obertl!u]'ns.
après, nccuM dn con&pn'attM) conire le roi Othon, Commedessniateur)!-Corrodiapubln'M~M
ït fut enferme a ~auphe il s'en éehnppa et se mu ~0!
1 ~on~Mc~M~j~~ (~[udienfur PHan-
a la tête de rmsurrection qui éclata cette nierue ïïenornamenti~~ Leipzig. !87G~; ~?'e?/~f?'~ ~o~e?~~
année.Liesse dansunerencnntreaYecipstroupesf ~/M ( ~(LaTtdschaftnchc \or[a~cn; \\tntt"L'thur,
royales, n fut enlerme dans ia citadelle de Cha!c<s 1871,partiesl-tl].
et rendu a Inerte en 1862, lors de la fuite fht
1
t
rm Othûti. )hn)b!rcde la guerre, puis f'ot)nnandai]t CORRÉARD ()'ranccis~Daniel-auguste). général
de la ~ardc nationale, il abandonna ces dM'meres francité,
t ne a \e~nes ~Ilantes-A)pes~ le t8 a~n)
ibnctn)ii~en)8C)5.pourseme!<rfalat(''<fd<;1 1800, 1 s'cn~n~en dnns t'armée ccnume simp~f sotdat
t'it~uirectiOt) crétotse, qu'tt a soutenue près de en)827,etde\tntsons-uf(icierte20niail8'29.
f
trotsans- ~ommé scu~-hcufenatn. te t2 octobre ~850~ il fut
promu successivement )icutcnant le d'2 octobre 1S5Û,
CORRENTI (César), homme politique itahen, né a c.ipttame le ]<) novembre ~84~), ti]njor In 26 juni
!)htan.tc5.)uini8l3,iitsond)'ott~fondalejour-' t845, heutenjnt-co!o)iR) le
d~cpmbrc 18j0, et co-
n~Pjr~(j,danblequelu<'ombattitl'admnttsti'a-jIlon~ le n ic-~er ')8M. H tconimanda le 1~ de
lion autnducune. A la r~otution de ~8~8, ]t dc~tnt chasseurs a pied, puis le ~8" de h~]R. H fut noïnme
seo'ctajre du p'ou\et'nf?men) pt'ousotrc de la Lom- ~enernt de brigade le mars ~~8, ht Li campa-
bardte. rorce de fuu' lors de la rentrée des Autn- gne d'ttnhf, pu~ commanda )a5~hr]gadcdu corps,
c)npns, it s'etabht en riemont et fut élu membj'e du comprenant le département des Afpcs-~anttmcs. ït
rarement, par la cn'con~cnptiMt dcStradeHa, qu'il a été promu ~eru'f'a) de dmsion le 10 août 1868.
n'pt'esenItjL jusqu'en t86j. Depuis, ~contmua. a t'endan). )c siège de Pans, d fut place sous les or-
siéger a la Chambre, comme 1 un des députés de dt'es du ~cnéral \moy. Après la guei~e, com-
~it.)tt. j\otnme cojisoUcr d Etat en 't860, il occupa manda la dt\[~.iou de C[ermont.;dans cette portion.
dt'u\ fois ]emm)stcrc de t'mstruction publique, n atte~mï la )ifmte d'~ge et passa dans le cadre de
u'fjbDrd dans le cabinet Htcasoh, du 17 terrier au r~fr\e en i874. ]t s'est t'eUré a Yers.nUes. Décore
H) HM-t! ~?7, pun: dans le cabinet Lan/a, du 14 dé- de la Légion d honneur le C août ~843, le général
cembre 1~9 au 15 tnat 1872. Le 29 a~'u 1877. il Corrcat'd a été promu oftic~r le ~Ojnm ÏS~.com-
tut ffuimnc chancehet'de l'ordre des Sumts Maurice manueur te 14 mars ~85'? et grand cfucier le 30 oc-
et La/ate. Président, a plusieurs reprises, de la tobre ~(!
Suc)ctcdc~eog'rapJnedeHoine,MCorrent(aas-
st~te, coimne ddegue italien, a dners congres intef- (EJonard-Jn)es), at'chnectc français~
CORROYER
nnhonauxd~~ati~ttque. est ne a Amiens, le 12 septembre 18~5. Ue~e de
Uu cite de lui l'Austr la e la Lombardea (18r~); ~'tcUet-te-Duc, n &'€St parttcuhercmcnt eonsacrÉ
A<07~c de /tSMrrcc<!cn ~c ~resc~ et une a l'étude et a la restauration des monuments htsto-
traduction de J~e~/orde Longfeltc~- tuntes d'ordre rehg]&u\. Apres a~on' etc archnectc
diocesam de ~oi~ons, il tut. pendant <p.un~e ans,
CORRODI (GutUaume-Au~ustc], poctc et dessimi-architecte du ~font Samt-~iche), t[Utdc\nn l'objet
1eur8n)She.ebtjtcaXut)ch,te27feu'iei't8~U. puncipal de se~ tr~aul. Lors de l'cxecuttun de la
Kk\e ao g~nttaseue~mter)hur, il bmut les cours ljmcn5ed<~ueqmrc'n!ntce célèbre i!utalaterre-
de théologie a Xur~h et a Hj.le, iua)s les abandonna fct'tne.itsoutntta~ec ardeur son s~t-teme dere~tau-
btenh'tt. pour se)i\reral'aL'L du dessin,etpHssu !Uio!t. au nuncu dc~ tondues tutieh suscitées entre tes~
<ju.]trc ans a l'Académie des Bcuu~-Atts de Mumch. mtci etd de l'art et les mteret~ tocau\ mais, deuonc&
lienfre en Sinsse t'n 1852, n fut appelé, en ~u5, cumme ctënc.d a la Chambre des députes, a pi'opo&
(omme prt~fesseur de dessm, aux écoles de ~m- de la d)~cuss)on du budget, le décembre 1888, li fut,
IcrUmr, où n enseigna jusqu'en 1881, et se retira le lendemain,rcte\c de ses touchons,et protesta
atorsaXunch. hautement contre la famiesse de l'adnnnibtration
Commehtterateur,~[.Cort'odiaprodmt.d'assGx des He;nrt-Ârts qiu, après a~o'r approuve ses projet~
nombreux ccn~, entre autics ~At~t~ (Lieder, le sacrifiait a des rancunes.
hassel, 'i~3J. jPM/ï/û~(l)urund)lo!l; Samt-(.a)l, M. f~orrovcr a snccessucment. exposé nm Salons
)8o5): ~re s<ï~! ~~c ~f~' p~N~ ~eN t/c annuels les études <m'd a fanes pour la restaura-
sept fois sept (Em Duch olme Tttet, aber fur tion ou la construction des monuments dont il a été
Guider ~onstcbenmat)ts!teLenJalu'en,tbid.,18&5); chargé ~e;~
t~/f de ~M~e (18b5), .4:~
la î'te~~ ~ots{~ald!ebcn; Ibtd-, 18a6}.rt)man h- n~e~jet';e ~e ~f~'e-D~mc à 7foa/t~e r~c~
l'tque; Z.f~j-~ de toyage de Suisse et de ~a)t (i8t)6); Sa~ntnum <t C~eno~~ ~~870); fo'cn/to~s
(He]scbri<'fe,etc.Luceine,i8~7];teLt~'Ct/Mp~t de P;~<nt {1872); A6~e du Mo)t< &ft')t~tc/t~
~m~ {rruhinfgsbuch; ~mtet)hur. 1860) ~/s et (1875),<J/C~~?'C~ûM~j')2~Sf~M~~
~o~'e?~ allemands [DeuL&cheHeuneund!ta'tsel, /aM~Ac</r~/e~e~e'~5oHN(t8'7(i);p)u&)eurs-C<t~-
t.[ogm.).~8(!));j!nA~~ne.J'/t~t~'t'ot~M~'M de Bretagne depms 1874;
!<e
de xes<'?!ff]'cs (Shdkspem'e, ijebens~cisheit aus sct- Pftr~ ~e (1882);
le ~w~
/f.t
~'<?s-
t.a/f<.r/e-
lien ~er~engesammen; ~[nterUmr, H~;2"édtt. ~.Df)~,tne-et-~danic(t884):ct.c.Ha,dcptus,con-
18<i4);«?!Hfï~e(mu]ic)(derLebcn;Et'iue, stLun !'egu'te de Vou~y (L~tre) Pt mi château pres
COROT (Jcan-bjpt~te-CutiiCiUL'},pcmttefianct"'),n~ à dinn-t!t-ûdcnt.Neenl7~,nnMLaPat)~,tû21a~nlS7&.
Pans, [e !??, nmtt.
)mHeL d~tib celle ~itic, it; fc- E<ln.l.-t.
\ncr~75Ldft.l-S CORSINI (don Tommaso?, homme pohnque )tdf)et), né
CORPDRANDI(\a~<er). scut~tcu!- nançats, u~ GdeH.e àHoutf~3no~emtuel~t!'7,mOtUe6j~'tV)ei'lH:jG.
(P]t.-jnuttt),te5<Joctubtet8mtLdit.t3à Ëdtt.t-
CORREARD {Fr~dt'nc), ~~nër.d ftan~ts, n~ P~ois Aa'ltea),fus ain~ du pr~c~dent, né te
CORSINI <d(jn
(D'Otue),lti9septetittjj'ct7t(~]'K)t~IIaguenau,€n.<.)c- 16juft!etl80~,motHe14 maisISM Hdit.1-4.
totue~H.Ldit~ CORSINI (don ISet-t), né in 13 !)<))U )8Q5, mo~t te1" de-
CDRRF.ARD (Alexandre),Inttn·rateur franrans né à Sel l'es cembtel8~ EdU. d-2
(tf.mtcs-Atnes), en octob'e 17H8, tuortie tt~s lt~7.
Edtt. CORSSEN Gu'ttnumc-raui), ~rudn aucmand. tt~ à
!e~]jn~)~-lS~,mo[tàLicht.Hjn')d,piësde)!eihn,
Brêmû
CÛRRÈARD Joseph), ~cr~ain nnhLa'ïf français, ffere ifl8jun[HJ7SHdtt.b.
5.
de Bourg (Ain),icstauré les églises de nam, restes pulsion des princes des anciennes fautiHes régnantes
et Athies (Somme), amsi que le château de Cbama- (31 mai 1885). Membre de !'At;ade!mcdcIjsbonne
rande.M.CoiTovcraobtenilunemed.unedc depuis 1855, ]! a ['te (''tu correspondant de l'Aca-
I'*c!asseEiil8!3,unemédait)edet'*c)asseen démie des sciences de J'~ns ~section d'econonnc
1878, une médaiHe d'argental'Exposition uni~er- rura)e) le 28 juillet t884. 11 a été fait grand-croix
~eI!edel8Ki).Savait été décoré de la Légion d'Iion- dctaLpgiond'honTieur.
ncurpnt882. M.cr\o de Camoens est auteur des écrits les
Oniuidoitlcs\o]n!nessunants:l<ftt/crot/a~ plus (incrs; nous cucrons de 1m. au théâtre:
</M ~o;)<~fttM<-Jftt/te<(t877.in-8,ate.cplans et gra- /t~~tt Telles, drame [~~JJ, ~H ao o,sc?'
\ures);)!<~ttA<e(/e~u;)~ftt)!f-c/M!~87U,comédie ()8j2)~ 0 ~Is~o~ drame (18~5), etc.;
gr. ni-8; 2*édd.d88S), avec Mgr Germain,époque parmi ses romans Um ~o ~a Corlc, rnmnn
de Coutances. Gttt~ette:<'rt~<t't<!< .Vont S<m~-lf<- historique (3 édiLtons);parnu ses travaux scienti-
f/te< (1885, 1118.
avecpi. et fig.); <trc/t<<<-c<Mre tiques ~ewor~a ~(J~)'e f/~fH~a das ~tjtA~ M~ jt/a-
~~ra, dans les ~f~i~'cs de l'Acadcone; 7!e~f]'~r/o
</«yA~Ke(189).ni-i8).
sobre ~pos~~o t/n~rs~/ de Pans (~<yr<f-K/-
CORTET(Mgrrierre-t.nms-Harie).prélat français, /t~'ft]; Estado cco~o~Nco e /t)/<~M~'o ~6'~re <!<
né a t.liatcau-t.hmon (~imre), ie 7 mars 18)7. An- ~Mr~f do A~o~ ccsdcu\ derniers mémoires impri-
cien vican'egénéralde~ev ers et delaKodiei!e,ii Il mes aux frats du ~ouveniement.
a été nommé chèque de Troyes par décret du
3 août 1875, préconisé le 23 septembre et sacré a COSMAO-DUtHENEZ (Semn-'Maric)' député français.
l'aray-Ie-~Iomai (&aône-et-Loire, le 10 décembre de est ne a Pont Alibé, ]e '28 fe~ner ~0
Docteur en
la même année. Il est chanome d'honneur des dm- médecine, con~ed)er mumopal de sa Mue natale et
ceses d Autun, de Ch.'doj)s. de !\e~ers, de La )tod)e!)e conse)]]er g-ejterat du cai]~n, ji se porta au\ élec-
et de Samt-hons de La Heumon. Il a été décoré de ttons légihiatues du 55 septembre d88t), dans ta 5" or-
la Legum d'honneur. conscnptton de Quimpcr, et réunit 8 168
i8500~otants.Ilaétééhiausciu)mdebaHottage
\o'
sur
CORTt(Loms, comte), diplomate itahen, né le par 8U15 \ot\, contre 8CO'J données au candidat
3i octobre t825 a Gambarmo (~otare), étudia tes Jj<jnapjrti:st(',M.D'etneu.
mathématiques a Pans et entra en 184o au nums-
terc des araires étrangères, qu'n quitta, en '18i8, COSSA (Louis), econonnbte itahen, uéIttlan, le
n
pour s'engager dans 1 ai't[))ciie, et fut promu heu- 27 ma) )83), fit sondroitarLnrtersito de l'aue et,
tenant. ~ommé en 1850 secrétaire de ambassade après avoir été reçu docteur, sunjt encore les cours
des Uuncrsttes de henné et de Lemzt~, et particu-
a Londres et ministre plénipotentiaire à Stockholm
<'n 1864, il passa suc['cssi\ement a Madrid en 18C7. hercment le cours d'econonne pohtique de Stem,
aAmsterd [un en ~8(i'),a~ash~ngton l'année sui- dans la prcmtére, et celui de Roscher, dans la seconde
vante, et enfin en 18~5 a Con~tantmople. Ami d'en- de ce~ univer~itÉs. ~ommé lut-même professeur
fance de Caji oli, il fut appelé par celui-ci a prendre d'ecouonne politt(pie a l'a~e, en d8~8, d fut a plu-
le portefeuille des anan'es étrangères dans bon pre sieurs reprises membre du Conseil supérieur de
mier mimstére (24 mars-il décembre 1878). En l'mstruct.ïon pubhquc et devint membre de l'Aca-
cette qualité, il assista au Congres de Berlin et se démie dei Lyncei de Home.
\itreprocIierIamoI)essca~cciaqncHeilysoutmt ~L Cossa a pubue .cM~crs e~we~/s ~eoj)o~N€
tes jHtérétsdui'ItaiK~aubSi, sans que son porte- ~o/xc (rrnm elemetiti dt Ec. poi.), en trois ~o-
temUe lui fût retiré, i) n'en i éprit plus la direction, fumcs, dont le premier traite de ~E~ono~c ~of,
et tesan'atl'eseti'nnget't'srestercnt sous la direction le second, de. la ~fte~fc des finances. et le troi
du président du.Con~edjusqn'al.ic)mte du cabinet. sième, de ~conow~
~.CortirepritalorsponposteaCon~tantinopleetel ont eu de nombreuses
~fe
éditions,et
les trois volumes
ont été traduits
fut eietë, eu jmn 1880, au rang dambass~dmir. ]) datts id ptupart des Jan~ues étrangères, atjjSjt qu'en
était déja sénateur du tx~aume depuis le mois de fra<n;ais, d'après la 8" édition ~188U, m-16] ~M~e
mars 1878. Comme doyen du corps diplomatique a pOMr~<'oHom~p(j~Me ~89j (Guida ano studio dena
Constantmopie. t) a été appelé a présider les diverses E. P., Mi!an, ~76, ~cdn., EM~ <e't~om~
conférences relatues aux an'aires dûiiont. ~/t<~Me (Sag~o di E. P. Ibid., 18i8).
CORVO DE CAMOENS (Joao de A\DntDE Dt), Ittte COSSON (Erncst-Samt-Chjrles),botaniste français,
rateur et savant portugais, est né a Torres~otas le membre de l'Institut, né a l'aus, le 2'2 juillet 18H'.
~0 jaimer 1824. Eteve des Ecutc!. pohiecimiquc et étudia sous Jus~ieu. Hiobard et Cron~mart. sur
du génie,lieutenant du geme en 1843,dsunit les \tt en m<)uc temps les cour', de métlecme et se fit
cours de médecine de Lisbonne et fut nommé, dés iece\oir docteur en 18~7, avec une Uifse sur Ex- l
1844. professeur de botamqueala Polytechnique. ~fy~~ûJi ~e la partie /M/<rf du )'cc~<M (nt-4).
et en 1853, d'économie luralc a l'Institut agricole. Adjoint, en d8jl, a la commission scientmqoe de
En 1855, il fut membre du jury international de i'Algérie, H e\piora a plusieurs reprises, de 1832 a
l'Imposition unuci'M'Oe de l'ans, et, fut cliargé )8S8, les parties les p)us inconnues de nos posses-
de diverses missions scientifiques. )1 a été succes- sions d'Afrique. l! a été, depuib 1854, tour a tour
sivement amijassadenr du Portugal en Espagne, cecrétan'e ou ~tee-pré~idcMt de Ïj Société botanique
ministre des affaires étrangères et ambassadeur à de France; la Société d'acclimatation l'a ciloi~t pour
Pan-, (27 juillet i885). Il quitta ce dernier poste a archiviste en 1857. Mu membre libre de l'Académie
)ast!iteffe)apré<ent.tfiondfj projet de)oism'e~- des sciences. le ~1 mnr~ 1873. on remplacement du

CORTA (Charles-Eustache), bpnatcul français, né à CORVISART (Francois-Hémy-ï.ucten),m~deon franfai~,


Itayonne, le ¿ norembre, 11:105, mort à Angoumé, près né Thomfia!oj)~ (Meuse), le 9juiii 18~, mort & Pans, le
i)ax,tet7]um~70t.<iit.'54.' ~~Mmb~~ME~
CORTAMBERT (l'icrre-François-Eugfne}, géographe fran-
ca)s.néàToutonse,tel~octobretm)5,moitjt'aus,lele COSSÉ-BNSSAC fDêstrë-Ëmmanuel-DéLe-Loufs-M~hel-
&)n:n'& tMt.Edit.l-S. Ttmoteon, comte DE), hominc pohtiqne français, né a
CORTAMBERT(Lotns), frère du précèdent, né à fto~- Moussy-le-Vieux (Seme-et-Marne).)e 3juu)ctl'795, mort
dnhn fSaône-et-Lotre), en 1809, moit à ~e~-York, le arari9,le~a~nH8~u.Edtt.l~.
~t!maist!}!iiEdit5. 5.
CORTAMBERT (fhehard). fils et neveu des précédents, COSSERAT (Costne-Eupcnc), homme polittque franf;a)s,
ne a fans, en 1836. moitanveres, le 27 jan~er 18M. né a AmtfF~ le 25 octobre 1800, mort dans cette vnle,
hdit.1-5. [e50tM.ni887.Edit.S-
marecha)yai)iant.daétedecoréde!aLe~on ambassadeur nu mésil de ~~f) a ISO~ctit devint.
d'honneur.–)i est moitaParisie2jamter 1890. en I8G2. membre du Conseil d'Etat et président du
Un a de ~)- Lrnest Co~~on Atlas de la Flore des Tribun aladmimstrattfsupcrteur-
f);t!tm)tsf7f~)'M()8M.'2'C[ht.t882,gr.m-8);
A~m sur ~Mf!~tM< ~~H<fs exo!KM. rares ou KOM COSTE (Y.sénateur françaisc~t né aSamt-
7'j
et af/t~ott~ a la
tl849),/f~?/~f/c~7McfH~4~ /'j~ u~s de Parts JuHien-fl)i-SanIt, te 28 août d855. i)ncteur en méde-
cine, congédier général de 1 ~onne et ~ice-presïdcn!
yer~ d'0)ft;t ait <to«-<'i-C/K~Mt (t8~3)', 7!M)'< du€onseu,ilaétéelusénatourdet~)Dnnc,Ie
~!N'M~t't~f~e.f/eJ'A~?~ï'j/A~f/~fns 2j mai 1890, en remplacement de M. Charton, dé-
les MM)~s ~ur~ ()K)6); J;t))~a;)'e (t'Ktt t'uyfM~e f/o- cédé, par 451 ~Ot\, contre .)). Milhauv. mau'c
~~f~MCC~C,
c<d~/ye;'(t8j7);
</af~ le sud f/f~x~~Mfsd'Oran
~ttnstWf&'K~mfM f;fM~!<<'<SKr<f

d'Auxerre, candidat radicale qui en obtmt. 4t)L
&<ttatnftb<i'rt\~tB<sesctt«tt)'e!!(t8M,)nS);t''<«re COSTES(~~rJuhen).prélat français, est né a
fie f~/y<frte (~54-1867. ~f. tu-~i). Il a donné, mec Sa~fg'nac (A~cyroi), te Ht octobre 181U. Ancien ~h
M. E)'n. Germam de Saint-l'ien'e Sfpp~'Mmt au c.nre ~t'neral de Uodez, t) a été nommé e~ëque de
<'<~a/oy~e )Y~soH)te des p/~?:~s t's~M/~f;~ t/c~ CN- ~e)ide par décret du mars t8f(), préeom~é te
t'~o)~~e~o~s;~yH<j'~s<.s'a~<ï/t/î~de~F/~r<' 56 juin, sacré à ttodez le 3 septembre et mstaHé )e
f~es
fji~MtS de Pu~'M; F~cre Jesf~e et fJ)tn/)/ t) sep~etnht'e de la même année. Attemt d'aliénation
/~K<fseHMroMi;~fftrM(i840-)M5,5°ed~ menta)e,d il ~tédectarédénnsstonnaire et rem-
1876, m-i2) a~<c ~f. t.. i't'af-h &<t<h/m ~f!a- placé le 24a~rit d88Q. Il étatt chanoine d'honneur
tzuaz, uotes sue getcltlncs pnlarztes tlu sztd de la ré- des diocèses de Hodez et de Siiiit-I'lour. U est
yfnfe</<!TMHM (1847); puis CoH)y)fH~MtM/m'<B mott a Sawgnac le 11 août 1890.
<t«cKt;f:.B, comprenant t'Amène. la THn)bie ft Ic
)f.M'nc ;t88). t. [. m-8); yf~r/Ntre a~/MM~m- COSTON [baron Adolphe de), historien et érndd
~~j~iC~06'a/ntC]UlDttnL'csdnt]S)'f)m<nge français, né à \a!ence {ïh'ômc] en 18i<~ est fils du
précèdent ft88'2,~r.tn-8);MM<ftt«)Kes~«r.)' hcuteMnt-cobm'! Francos-Gubcrt, baron de Coton,
~M~<'('t88~8i<4, fascicules têt
2, )))-4).<e le auteur de tra~au~ lustorjques sur la jeunesse de
J~~f/ r)'ë<z~<~t en Afrique J'~He mer dite JM~- ~apotéon l". F]\c depuis longtemps a Montetnnar, Il
t'MMfe ()88j, Ui-8). ~eb~ra patiennnent a des recttercbes d'mtérPt JQMd
~m' cette ttUe et sur la région et se fit une no)o-
COSTA-CABRAL (Aut~u~o-lifrnado ;)\). femte DE ncté parmt les erndits qui ont Ira~iné sur place a
Tnfnn;). h<nni)]u pntdique portugais, est né le 9 mai la recoubtftnUon de notre tn~tou'e pro~inoale.
)XM, :) rornos de A)godras. dans h pro~nce de Outre u!) cettam nombre de brochures curfeu~e'
Ben'a. )! fit ses études a )'Uuivers[te de fJnHuhrc,fut sur des points obscurs ou errn~é& de ~(méa!cg)f et
ncunmé d'abord par do'nPedro procurenr a la Haute d'et~moto~e, on lui doit ptus~urs ouu'ag'es dont
Courd'Opoïtu,))u)'!de~n)t)ug('))L)'ibo)me.F~u\MC~ les tnres 0~<desc~o~
et ~cft~f)?t
puuriapreimf'refuts a laChaimbt'edcs députés <~
en t8u.'). d s'attacha au patli popu!au'c le phf.
MOH~
A'~y~ff!
~r~
des ?~~
c~ armo~ (18Cti, m-8);
lieu de la T~~c, a\ec
cfj)té, fut nommé préfet de Lr-bomLe, se rappro- t'UKhcatmn dfhfamiUes qui tes ont possédés a turQtie
cita du parti modéré, et airrta ait Ministère le fief (1872, m 8) ~~J?'e de La/a~e t~4M~!(t5, ma-
? no~ctubre 18yj. A t'nisu de ses coUe~ucs du Ca- rc[/t!t~ ~f bataille, sa famille, sa correspondance,
bmet, d prépara a Porto un momement in-tUt'icc- ~70-1~ ~88ti. m 8); ~s~rc~
~o~waT- el
tmnueiqui eut pour résultat la restaura tMu de la des /<~r;M /'am,f~<?s f/M; n~ ff/ ~c
charte reformée de dom t'edro- Aturs commença ce ~78-1890, 4 forts ~ol. in-8), ou\ra~e contenant df
que l'on a appelé sa prennerc dtct.uure. Soutenu a inombreu\ documents médus sur Ihistotre de la
la t'ufs par enur, par les deut Chambres, et par Hé~clutton.
sonfrere,gou~eineut'detjisbonnc,u~ouhus'ant'r-
mu'encore par trois décrets <)Utah)!i;:s.ucntics COTTE (Paul), homme politique français, ancien
't~
dermereshbertes du Portugal-, 11 snppl'Ima l'ma députe, né à Salcrnes (~ar), le tO janvier
mo\tbihtedesju~es,snum]t)esafjjc)ersal'arbt- étudia le dro)t et se ntmscrne comme au avocat
tran'e du nunistre.etjbhtdaus l'enseignement la !)a)'reau de )n'ag'ui~n:m.h Il fut proscrit après le
censure. Il y eut alors contre iu[ une coaiitton ge- 2dt''ce)nl)['ei8~1.tlnef'lectionp~t-ttet)edti7jau-
ncraledcs]tart)5.Vainqueurdep))~ieursn)sui rec- \ter 1872 le fit entrer a l'Assemblée nationale, on
Uons,itdutcedL'rt'ut84t).etse retirer en Espace. Jl prit place atL\h'e]ne(j!auehe,etvota avec Lt
Les e!echnnsdet848]e ramenèrent au pou\ou',ou mm'Driterépubhcaine. Il adopta l'€r)seml))edeslo's
d remplaça !e duc de Satdaidia. H tomba une der- constjtuttomtcues. ALi\ élections du 20 féu)pri87fi
nière fos.en 1851, detaut une msurrechon dirigée pouf la nouvelle Cliambre des députes, M. Cotte.
parleducdeSatdatutaetp.irsouptoprefrere, candidat, dans l'arrondissement de Dra~u)gnan. eut
H-Sv~aCaljrai.Lesactesdesùn ministère furent poura(heri)an*cM.KmueO]lmer;ilfutf'lupar
annules, et le Portugal entra dans une nome))e 1~311 \oi\ contre 4~ë réunies par l'ancien nu-
période,pmshbre et UMmsot.igeu&e.Sous tesd~- mstredGt'E'npu'e.Ilsui\nlan]e!ncl)~nepo)i-
\erscsadmnushatious qut se succédèrent dcpmssa t)que,ctapre&t'Actf!flut<)matïHT?,tlfutundes
chute,i[. Costa Cabral, toujours membre de la 56~ députés des Gauches réumes qui refusèrent
Chambredes députe'duigeauuefraOjonde l'op- leur ~ote de connauce au munstère de Bro~l)e. Le
po~ihon.),emm)'ttrreTerfeu'a-rontes)enomma 14octo)))'<-s)j!\an<,ilf!Urée)u.pnrm82~YO!x,

compositeur tt.mRn,nf''à!S!H)les, le
CÛSTA(~h<-hel),

fran<uS)H)HHtLfpdefIn~t)t'tt,néàCastnes<tI''ra'm', tmté
te1[)m.'i18<)7.niOttaRezcnheu(Orjtf),]el~septetubic
t8M.Fdtt.t-S.
francats, nW5 Ambert le
COSTER (Jacques), m~deftn f~nnats, né à Montai
~Iie['î8~~)."lor~à~~]~K!tto~t<Ang)ete~~e),~CJOa~~)t (Montit)an<'),te8septcn)))r(i't79;),nottafartS,tc le
ttatttnht.4-5.
COSTEjJcan-Jacqoes-C~~nen-M;)He-Victor),nnttuai)ste
~tjDDuert~.Edtt.l~
COSTES ~homas-Jean-Bapt[5te-Antome-Adf)tphe), (tt--
leU,t mvier
~8')3,nKHtdans~tte~ueJe~tats~S6Edit.i)'
COSTEtXa~)er-I'i)ut),Archtt{'ctefn'nt;ais.n~dMa)'setUe, COT(Prevre-.4nenste),peintre frnnçaus, né à DOdqrietix
te~Snc'vemhren87,'mnt(Jaftscettc~iHc,te~ft'Mtet(!rautt),ie'tT°fëvneri~7,!no'[.'à~ar~,lcâaout
H79Edit.)-S. i8~5.E(t<t5. 5.
~~e~e~M~m~cLeSJ~
COSTELLO ()fine LoUisa STlJJ.RT). fenune de teltIes an-
COTEI.I.EfTou'isa'nt-AnM),jmi~'onsu!tf'franfn)S,n~
tsjmnl7''5,mûtttel"ao~t
~<miif'eDnd!eyCo-<TELL<i,httet\-]teur,necn~03
moitiéSu sxutfmbrelStSEdit.t-t. ~9M~
attt~tman (Yonne), le
r'nntre(t8~obte)tnRs;iarM.Jcmercter,anc(cn rt~e~tts/'E.E~~eOrten~()884.m-12)-cesdcut
préfet de l'empire, et candidat du maréchal. U ne derniers couronnes par i'Acadftme trançatse;
h'estpasjcpif'sentedtj\ciccttous suçantes.Ïlaete Occa~~ fl887, m-d2) CaMfase et Tr~t~cas~ictnic
porte ~ur la liste des pensionuinrcs comme ~'c) une (1888, m-l~),co)]['omie par la Soct~'té de neo~rapine
du coup d'LtatdeISjl. Cotte a représente le commerciale de Fans.
cantfjndfS.ut'rncsauConsptIg'ejturatdu~ar.
COTTON ( M~r CbarIcs-l'tcrrc-Francois), prêtât
COTTEAU {Gubta~c-Houore). naturah~te et mag:i~- français, est ne a Sanit-Simt'ûtt-dc-tire&S)pu\ (Iser<~
trat f~n~Ub.né aAu\erre en t818,su)\ttla carrière )<' décembre 18'2~. t'recedt'mment cure f)c la ca-
de )am.)g)'-trature.tout eu se consacrant avec ar- thedralc de Grenoble, d a etc nomme époque de
dcur!iUY<~Lidebpt]teo!)<oh~ttpK'H.Jtj'<'umnf,t'tjfre latence (Drumc) par decret du 1U décembre 1875,
autre- pobtct-. celui de juge au ïi-jbnnalcun de precuni'-61el~mars'1876ct'~acrejGrGnoh]ele le
~<ni)oi!))n)e)h,d'nui)past-a,~crsl8D7,uu1nbunal t°~ mai suçant. Lenmndc~f~r Cotton utest-
d'Aux''rrc. II prit sa retraite ~frs 1874, fut uoumif ~)M]tjn)'!)Ltcj))]<)it;mb]up]('f!:)i)spiustC)]rsf'))'coti-
juge houoran'e et fut dccoré de la Légiou d'bon stances. A la ini de ranm'G t~80, adressa au
tieur. Secrétaire général de l'Institut des provinces, ministredescuitesfni<;i~[)i'Grp[!(hMj)fibt[quect
'-estra~amsur!esa!i)m.tu\mfér)eursfost'nesl'ont qui parut eoutetur des outrages contre le mmisirc
fait nonuner membre de la &ocn*te geolo~ntuf dR et pr~b(deutdelaHcpub)ique.Trnduit,Sf)uscette
France, qu'u présida a plusieurs reprises, et cnnu prc~cnfton, de\an! la Courdappc] de Fans jugeant
fo.)!'c~f)t)))d<)f)) de l'Ac~dcjlucfieh sciences, le ccrrectionneHonetit, il fut acquitte, le 5 decembro.
lS.)u)uci')887. a la suite d'explications qu'où ~outut bien prendre
M.(t.<~t)tf'LmLtjnihfit')nufeu!teséried'ou\ragespour des o\cu~f~. Au conHnrncemetït de I'a))m'e
cot]sjdcral)lebrehnf~au~cc]untdL" et acco'npa~xc~ t883)i[f'utuu[Jt;r'i~qp!<')a)sd''ff''rf'sauconbcd
de nonibico~es planches, ]totamme!it ~c/t~n~cx d'Ltat pour publication iile~a!e du décret de la con-
HOMHeo~.T ou ccH fo~)i?M (1~5S')Sm, tn. ~-]6~; gre~atiujt de ruidex contre Jes manuels d'fnsf)-
Fc/tt~c~ dlt d~~r~~<cj~ ~~7</t~ (18~8-1~6<~ ~nemeutct\tque, et qm furent déclares d'abus le
thr. ~)): ~r/f~t~bast/es de n<j;N!C (t8j'J-1~78, 25 a\n!. ~fgr Cotton chanoine d honneur des dfo-
ti\r. ~4~ ~t~cs fossiles des f~8û~, cescs d'A~j~ufm. de th~nc, de Gap, de Grenoble, de
u)-); <<~Mf ~fs f<ANt~t's /<~s~es de l Aube Noutauban.dcMontpeÏbcrctdOran.
(1865, m- cc/<s Ef/t~tî~cs /Mra~~M< de ~Vf)~Ht7ttf/~
(1877, m-S); ~A'cr~ ~cN /ej~~es COUAT (Auguste), littérateur et administrateur
f/MS~(~<?wy~M~~(1877,~i-. français, né a Toulouse le 50 uo~eïnhre d84ti, entra
Dcht'~ ~~o~ des ~'A~t~e~ <e? ~a~'M ~a Bel- a l'Ecole normale supérieure en t8~6,futrecuag-r<e

/e
m-4)
~A!)! /fM- des lettres et put le diplôme de docteur en d8~4.
~~M~ (1880, tn ~); jR~t'r~~oM des
s~~ de ~/c
/~M~M
Cuba (1881, m-4.); ~e/n~~cs mecnue thèse frannatse mtttutee
\o!
(1882, 2 gr tn-8); ~c/<fH~ (jn-8) et une these latine De
~e
/o/ s7~'
re/M~ ~fi/
C~e
des /o~<~ la ~orra~tefl886, in-8); M. Cotteau ~o~H/~pfe<a~i/H~t<fe(n]-8].~Oinu]f''[)ro['csseurde
a cunthux' la pnbncatinn de t'important recueil fondé langue et
Itttcrature grecques a !a Faculté dea lettres
pur Alcide d'Oringny en 18ÎO, la Pa/~?~ de Bordeaux, dont il dc~nit doyen, n fut appelé.
/)~Ht;
f/
Chargé de publier en outre les Co~'p~~ comme recteur, d l'Académie de î)oua!, et icvinL
~?tt~!fs des Congrès tnternationaux d'anthropoïde peu après, avec le mt'me titre, a celle de I!nrdeau\.
c~d'at'chéo]o~ieprt''instorjqueet~~a~p~s<7M- UactedecoredeIaLegiond'houneur.
JHfP~ ~M)' ~fSp~S de la C~ de ~t pa- Outre ses ttiése~, M. Couat a publie la P<jFs<r
~i~<<'pMFra~cedel8j8at8GO,nadonné~/c~'<f'~t/r~f/M& les /rc~ (1882, m-8);
!f resuinc d~ fps ptudfs sous ce titre le Préhis ~a~e, /at/e c~ /0fl's~e (1886, in-8); ~s<o-
~0;~[~ en ~MJO~f. CcM~t'M, ~f~~CS, ~.y<-M!'S;O~S ~/m~ëc~j'tcicjtHeCoMtpf/~(1889,in-t8);o~s
[l~U,in-18.a~c87ng.). .~?/r ~s~<M << /t~mHM ~w~t/t
dans les ~ti?t«/cs de la faculté de Bordeaux.
COTTEAU tEdmond), ~oyagenr françaib, frère du
précédent, ne a C!mtc!-Censoir (~onnc), ]c !t "o- COUBERTfN [Charles-Louis 1~)~~ DE), p~mtre
~onbre 18~3, fit ses études au collège d'Au\erre et fi'nncais,neaI'Hrisle'23a~nl]8~'2,cle~ede
sclhra pendant des années a ~on~oût pour les Picot, a pomt un grand nombre de tahteau~ dont
\nyagc~.Apres a\oir parcouru le bftssntdeia~edt* les sujets sont presque tous emfn'nutes a l'ius-
tcrrancc, il cittreprit de visiter les t-~ats-Lius d'Ann-- toire ou aux moeurs de t'ttaltc. ~ous mentionne-
r)qm', à l'occasion de l'Exposition mnver~eUe de rousparmt ses emoi~aut: Salons :~c~Mrct'~
nn)ad<')ph[t:fnl87Cilparcouruta)or; le Canada, du gruvpr de Laocauvz il Itonze en 15013 (1840).
le pays d~&Mormons etIaCabforme. En 1877,)) il ~~o~e de la peste de au Musée de fa\ai
ai
visita I'A)ncrt(me centrale et méridtonaip~ depuis (18~~ ~~Mc ~M~~ca/F ~y
de
J~~e, P]'o?~ena~ ~'?~t cardinal roH~a~H (18j7);
7~?
Ftstttmc de i~mantt) jusqu'au détroit de MageUan.
En 1878, il fut aux Indes et, l'année suçante, a
j'ite de Ce\ta)t. Chargé, en 1S81, d'uue tn~stun par
Joueurs de ~ot~/M ait Colisée (1859); le
~/H/ à ~<j~'mf, au musée du Luxembourg; J~-
le~t
iemmibteredel'n~truet)onpubhqucdansiE~- ~eofM de la place Sa~t~arc (d861); le ~w/
neïne Oripïtt. Il tra~er&a la Russie d'Europe, la des tnissioaaacazres, l'éclaexars de cv·eueltes (181i9);
~)bene.exptot'ateJJpon,IaChtjtc,laCochfuchjne
<~ le Tt'n~m. En 1884, une nou~flle mission lui Aux bords de
(187'2) Mf/xe (!873); ~<;M~ ~n/
permit de \isiter testes de la Sonde ()itn'nefj,Javtt) au ?'CH~~e (1876); .MfM w~'fïfM~M~ sa~~
t'f toutes les parties de t'Océame, puis le ~ïe\i<jue et Jfan de Dieu, J7~e 7îf~tf/c f/tfx « Grand-Père H
tfs Antilles. Exnn en t887.i]pai courut le Caucase (1879) /e ~~<e et la 3/M~, d'apres Alfred de
et les régions environnant la mer Caspienne. Musset (4881); /cM~ de /a Via
)t. Edmond Cotteau a consjgné le récit de ses !(i8M); f~Mpt~e ?tK~ (1887). On doit
coursions dans les ouvrages suivants f'ro~ftejiMt/e encore à M. de Coubertm quelques tableaux rch-

~Ha /e
dans les deux A~~t~MM (t880, hi-12);jPr<~cH~f? ~ieut; la JM~~ dit P. de 7îau~!a7t (1863);
et à Cft//a;t (1880, m-12); De P<M ait ~r< de s~zM~ ~~n~s~a K'fts~<i (1885); tes pcm-
J~?iff~(18H~,m-t~);~7'~t~ tures du cbœm'dc't'e~tlse de Chfu'euse. des por-
COTTA(Cemhat'd),~otogL[eaUeman[t,nëàX[Uach le 19 juineti?~, moit le 3) janvier 1865. Edit. 1-3.
fDlUt'nge), te 2i octobre 1808, moitâ Fribour~ le COUAILHAC (Jean-Josepl)-Louis), littérateur français, né
nsej'tembre 1879.Edit.l-S. à L))te. ]e novembre 1810, mort à Pans, le ~décembre
COTTA<(-'eur~e-,tn)ro[iBE),hbratreanefnand,né 1885. Edit. 1-~
traits. etc. été décore de la Légion d'honneur ~890): ~<M~M~'< ancien directeur des Heaux-
H a
t-nl8f~. Arts (1801). 11. Cou~n~ a obtenu une médafife de
3° classe en 1876 et une de 2" classe en ~877.
COUDREAU (ttenri-Ânatole). géographe français,
né a Lounac (CharetHe-tnfcricure),le 6 mai 18j*). ut COULDÉ (3lgr Pierre-Hector), prélat français, e~t
ses classes au collège de Saintes, puis, malgré son né a Fans le 14 mars 't~
Ancien vicaire'général
gotît pour les études et les explorations géogra- de son diocèse natal, il fut. nouimé coadjuteur du
phiques, entra, comme clerc, chez un notaire. Hccu, ~e~e d'Orléans, avec future succession, par décret
)'tt 187 a l'Ecole normale spéciale de Cluny, il fut du 25 aoùt 187C, précomsé, comme tel et comme
nomme, en 1880, professeur d'instore et de géo- é~êque <M~r<~)~ de Sidonie, le 2~ septembre de
grapme a l'Ecole professionnelle de Reims, d'oit il lamine année, puis sacré a ~otre-Da)ne de Pan~,
passa presque aussitôt au hcée de Clermorn-i''er- le no\embre suivant. A la mort de Mgr Dupan-
rand. 1/année suçante. Jl fut emoyé, sur sa de- loup (H octobre 1878), H~r Couthé prit immédia-
mande, au i~cee de Cayenne et profita de son séjour tement, comme titulaire, l'admnustration du diocèse.
dans la Guvane pour en explorer les parties tes moins 1/une de ses prcnneres préoccupations fut de con-
connues. Ii en relev!i a~ec précision les cours d'eau (tnucr les teutatnes de son prédécesseur en faveur
<'t les montagnes, recuotht des notions sur les po- de la cmiomsaUon de Jeanne d'Are, li est chauome
pulations, et consigna ses découvertes dans des d'fmnneur des diocèses de ttayeu~, de Lunog~es, de
mémoires et des ouu'~gf.'s qm furent remarqués p.n' Nancy, de l'Hi-is, de Samt-!he c~ de Vaimes.
~cs guograjthcs cf. Im ~alm'c'nt une tmshion du nn-
u~tcre de l'Instf'ucfion pub!iqtie, lm permettant COURAJOD (Louis-Charles-I~eon), archéologue fran-
d'ctcmhc ses explorations. çais, né a l'ans, le fé\ner 1841, sunit les cours
M. H. Coudreau a pubhé p~qn'ici le Pays de de l'Ecole des chartes, fut reçu arcluv~te-patëo-
tFar~~ et les ~M~/es de ~4/Më, les Français ~raphe, le 14 janvier 1867, avec une thèse sur A"s
~s le ~A~o: ('1882, in i6] les /~r/te$sc.! de la ~~es ]tcfft'es en ~rnït<'e du x~ SM
~~a~c/Mf~Me (Cayenne.1885, ]n-8f; fo~eoM aussi le dmlùme de licencie en droit. Apres a\ûtr
\i\
st~/e. H p]it
tt
/co.
ïfo 3/o~i~
Te~f~ ro~
le
aux
entre la Frfï~ce et Z~
Lune (1886, m-4): été employe au cabinet des estampes a la Bibliothèque
nationale, il fut attaché a la conservation delà scutp-
j~SSC, ni-8~ ~/)tJps sur les <t!fya~e~ e< ~'Jt~o~Ne ture et des objet, d'art du Moyen âge, de la Renais-
<[881, gr. in-8. t. 111. Mec atlas); les ~'r<[Hpats e~ sance et des temps modernes, au Musée du Loutre,
~M~~ti'f (1887, in-18). t puis nommé conservateur-adjoint au même départe-
ment, et professeur a l'Ecole du Lou\re. M ~our~od,
COUËDtC DE KERGOALER {Louis, comte De). est membre de la Soctété des antiquaires de France,
ancien député français, est né a Quimperté, le 12 de de la Commission des monuments lustoritjues, etc.
cembre 1810- Spécialement occupé de travaux agri- 11 a été décore de la Lésion d'honneur.
coles, n fut elu représentant du peuple à l'Assem- Outre d'importants articles publiés dans la C~i~e
blée )égi~)atne et de~mt. membre du Conseil général des jHe<iM.K-~Ws. le Jtht~e ar<'A~)~<?~y!M, et
pour le canton de Qumipcrtc. En 1852, ]1 entra qui ont été ures à part. on cite de lui les ou\rages
lé~istatif, candtdat gouverne- suivants, qui 1m ont ~alu, en 1880, lcpri\ Burdin a
au Corps comme du
ment, pour la i'~ ctrconscriptjon du nmbtere, et fut l'Académie des Beaux-Arts 3/oMa~/iCf~
réélu, au même titre e). sans concurrRncp, aux élec- MMMt (186~, jn fofto) 7/~o~ /'ptMe~~c~~)~ des
<a-
~ons suçantes jusqu'a celles de t8<)~, on )] obtmt ~W~ CM f~css~! au )Lvm" siecle, l'Ecole 7<jya/<? des
2~85~ ~on sur 25108 votants. En 186~, lie
passa <es~)?o~ etc. (18~, ui-8, nhjstré; nou\e)l6
qu'au bcrutm de banottage~ec 17851 voix, contre cdthou, I88U}; L[);re~mu]ia~ ~e ~asft~ D~MM~,
il 750 ~oix données à M. de Carne. Le comte du précédé d'une étude sur le ~out. et sur le commerce
Coucdic de her~oater a été promu officier de la Le- des objets d'art au imiieu du xv)n" sLecle (1873,
sion d'honneur, le 14 août 1862.
COUGNY (Loui~-Edmond], sculpteur ftançats. est
et le des
~vol.m-8, dhjhtrés); ~/fj"a~e Lf~ûïr, /OM~x/
»za»uneeuls fruaeçais (187R-1887,
~ol. ]n-8): E~t~es sur /M co~ef.~o~M du ~ot/f~
né I~e~er~, le 5 octobre 1834. ELeve de Joufiroy, (~~f, de la ~et)OtSS~if'e et des temps MtO~
]t débuta aux bâtons par des portrajts-bustes..Nous 3fMA~c du ~ûMt're (18~, m-8); T/esjt
citerons de 1m buste marbre, pour le tii- œuvres de sculpture et le buste de Louis
au
ses
du
!t~
\[tl
nistere de l'instruction publique, et ~o~y!«f' Musée du Louvre (1881, gr. m-8); Part de t
pour l'Ecole normale
r·t ltaccrtazatm Gztvatet
supéneui
f~x~t~Ht/c. statue plâtre pour
à un
1
c (1872)
Ecole
v~laytnn,
fiS7o); ~te~a'-c, statue ptatre (1877),
Jc~
d'bot'heutt~rc,
statue mwlwe
C~t-
la ~c ~ft~~if<r~<.[~
~<Ï~gM ~a~ ~!<C~<7!f<*S 7~0tiUMC~/S de ~C't~C de
(1885, gr. in-8).
et en conaborahon avec M. Em. ~!ohmer ~MiH~d~
du &a?'t'M C/tûf/cs D<!Ut~~r, catalogue des objets
statue ptâ)re (1880J; TA~At~ GaM~Rr et/
~M- exposés au Musée du Louvre ('1885,in-4,ulustré).
<Fp~ ( 1884) fa~~ ~r~o~ et ~~M~/t-f~tj!
[l~a); jV. CM~ p~e~t 7~H~~(7~e, COURBET (Louis-Ëmue-Erncst). admitlibtrateur et
buste plâtre (1888); te même en bronze {t8~; érudtt français, né à Hesancon le 2tj août 1837. lit
C~ statue pintrepour tf~u~e dcYpr''nmcs ses Oudt~ !<u l\cf'e Louis )e-*fira))d d <'n)ra d.tnsh~
GOfJCHE (L:harles--Henrl-Frnncols), logéllleur françans, français, né à Toulouse, le 10 mars 1810, mort Pa)~,
né a Parts, ie SJ. janvter 18i5,'moi). dans )-et.te ~ittc, le )etH'avr)i 1875. Edit. 1-5.
~t !Misl87S.Edtt.~S. COULAuX(Cijat)es),anf!ef)députe f[ança<s, né à Rhn-
COUDER fLouis-Charies-Auguste), pctntfe français, ~enthst, ie d0jnnv)cr J8i0, mort à Strahbourg, le t" août
oiembie de t'!nst!tut, né à Pans, le 1" avtd t!9o, mort )&S7. Ldtt 5-b
[fjnb cette Tdte, )e25juitt<'tt873 Kd)t. t-&.
COUDER (J -B. Am<~e), dessinateur fidncais, frère du
(x-cc~ticnt, né à l'arts en 1797, moit.dans cette ~tite, le
~8 tt~-cembre 186*. Ëd~
rolo;;t·te trançats, né à
4.
en
COULVIER-ERA~ER (hemt-ÂmandI, agronome jnctco-

'i~rS"~)! leulcl' Ift113, mott le


COUPART(~ntO)ne-Mj)te), auteur dramatique f)'anfa)~.
i~,
COUDER (Alexan~re-Jean-Hemy). peintre français, né à né à f'ari~ ie 13 ju'n 1780, moit le 19 octobre 1864
''dus le 16 avut 1808, mort Boran (Utse) en 18T). Ld)t. ~3.
Mit.3- COuRAND (Jean), ~nëri]) fratirats, m~ Ajaccio, )c
COUDER (Françms-.4lexundne), nrusmmn fmnçals, fni·re 11 avut i79S,mctt& rar~,k i~
tnati8b6.Edtt. 1-2.
'in jn~ccdcnt. né )a Parts en ltt(H, mort à ran:), le COURBET (Gustave), c~~brc pontie nançats. né à
~~m\tfr ~8~4.H~~lt.~5. (1).b~), le 1() Jllll1 lKt9, mort n l,t 'Lom-du-
CODDEM fJoseT)i'nt.ûtnc-Chaiteb), aitiste (bamatinue )'e)lz (Su)Ssc), le 31 décembre 1877 i~ht. 1-5
bureaux de la Préfecture de la Seine en 18~9. ~oMt~,
t la f!ort7te, la ~Ha~)e, /!e'pM&Me, le
revenu inspecteur des caisses municipales, en 1874, Temps
7 et autres journaux de la mCinc opinion. Il
sous-contrôleur central des Finances, en 1878, et f un des plus actifs collaborateurs du D~OH~re
fut
enfin receveur municipal-trésorier de la \ille de ~o~</yMc.
1 ed)té par Pagiierre. En 1848, n remplit,
Pans, en !882, il a éte décofé de la Légion d'hon- a mtmstére des finances, tes fonctions de docteur
au
ncurenl88~. des domaines et fut chargé d'une mission en An~Ie-
d
M-Courbet, consacrant ses loisirs au\ études biblio- terre
t sous l'Empire. Plus tard, M- Courcelle-Se-
graphiques, a publié avec introductions, notes et neuil
ti fut appelé, comme professeur d'économie po-
pocte~ français ~ë
glossau'es, un certain nombre d'ouvrages d'anciens
Ce~e~p de Ferry
Juljot (18oS, iu-18; 2" édit., 1876, in-4): ŒHt'~
d'Etat
d H
1litique, à Santiago (CInh). Il a été nomme conseiller
juillet 187D. U a été ém membre de
l'Académie des sciences morales et politiques, en
1'
~o~yMcs de ~lathurm Régnier, 1 vol. [186H. m-18; remplacement
r de Joseph Cai'niet\ le ~5 mars 188~.
édit., )87~ m-8); la ~~ft-e~e poème satirique de ïDécore de la Lésion d honneur le 15 juillet 1880, u
l'espme (1875, in 18); ŒMM'~s complètes d Olivier aa été promu officier le 14 juillet 1890.
de Ma~ty (1869-1881, G vol. in-t8); CËMur~ p~- Parmi ses ouvrages nous citerons les suivants
/~Mes de P~rac, avec préface de M. J. Claretie Lettres à ~otiara~ révolutions (1855. m-8]
M. Ro~er, une éduion des Essais de ~cx~~He.
1
(1873, in-18). H a aussi donné, en coUaborntton a~ec le
1
les
1
~r~ Banque, etc. (-1840, in-8]. études sur
réformes à inïrodmrc dans )'or{?amsahon de la
complétée d'après les variantes autographes du Banque
1 de France; Traité </t~r~ et pratique
manuscrit de la ïhbhotheque de Bordeaux (1878- Je~o~a~o~s~c&a)~Me
<
('185~, in-8 4" edtt.. 1864),
1891, 5 \ut. in-8); enfin, sous le pseudonyme de Tra~~ théorique et pratique des eN/rcp~sc? ~id'MS-
/aHCMfyM<? C~H~M. les Dialogues de 7'~&M)'~aM ~rM~cs,
t commcrct~set agricoles [1854), i'omprmiê
(d870, iu-18), et sous celui de C. E. ~oy6~ (Ro~er sous
s letttre de ~MM/ ~cs ~~atï'M (1855, édit.
et Courbet), les ~frf~& de Guillaume Bouchet, a~ec ')188~!); Traité <AfW~Me et ~ro~<7M~ ~coHOH~
un glossaire et des notes (1882, 6 vol. m-18). ~He
in-8),
(1858, 2 ~ot. m-19; 2- édit. 1867, 2 ~oL
tradutt, l'année sunante, en espagnol; ;j~/Mf~~
i
COURCEL (Alphonse CHODno~ baron DE), d)p)fnnate st~n<t'~tcc sociale (1802, in-8): ~c~oHN ~meH-
français né a Parts, le 30 juillet 1835, fit ses études ~~?'<*s ~'rr~tMtM~e Politique (18~4, in-18) ~fyj'fs-
classiques au lycée Charlemagne, sumt les cours sifM de /a</)~ contre le CA~t (1866, in-8); la
de droit, d'abord à Pans, où il prit le grade de ~o;Mc j ~e (1867, m-8), expose des fonctions du
hcencié, puis en Allemagne, à Bonn, a Herlin et à commerce de banque et de son application a t'agn-
Munich; Il ~e lit recevoir docteur en droit a lUni- culture L~~pr~e~ sfw~~m;' (1868, m-8) ~a~e
/~j'
~erstté de Bontt.cN~858, aucune thèse ]nt)t.))!éc:f la ~M//pn ()87), m-8); /~o/MH~
jf)c~M~~oHe~&er~tyet'Mtû)tïca'fy!<o<x~M]~<t!-<~c/[<ff~c (1879, in-8) P~s~t'a~o~
</<XM! pr~tc~M/ft~e~or~a~MiH /err~û?;t< ?'e~~F
~6
etude des prtHc~x's (1887, m-8); Adam Sm~A.
~M <~c~,

/eM~OH~et. 11 entra, le ft juin ~859, dans la dtplo- ~te~sc des tM~oj~ (1888, in-tS). Il a traduit de
)uatie,conin)t;aHacltH a ludu'ection politique et) l'angtaib Des Dew~'a ?'es~ec/s des classes de la
fut anssitôt attaché a l'ambassade de Iîruxe!!es, Il sor~ de Grahum SLimuel- (1884, ïn-lSJ et fourni
passa, en 1861, a Saint-Pétersbourg, et fut succes- des articles à dnerses remues.
h~ement attaché au cabinet en 18G2. secrétaire
d'ambassade de 2° classe en ~8G5, de 1" fiasse en COURDOUAN (Vmcent-Joseph-François), peintre
')8f}~ et sous-directeur à la Dn'eetion politique le frjnçais, né a Toulon (Yar), le 6 mars 18 ÎO, reçu)
51 octobre de la même aunce. ~ommé mmistre a 1'aris les leçons de Paulm Guerm, et dnhuta au
plémpotcntiau'e de 2' classe le 10 février 1877, Salon de '1835. Il retourna \et*s le même temps
directeur des affan'es politiques le 23 janvier 1880, dans sa ~ille natale, se mit a e\plorer les côtes et
il fut emo;e comme ambassadeur à Beilm, le les sites maritimes de nos contrées méridionales,
27 décembre 1881. ejt remplacement de M. le conte et continua sans interruption de nombreux en\oi&
de Samt-~ allier. Il y resta cinq ans et fut mis en aux Expositions. En 1848, après un premier voyage
d)Spombn[tc, sur sa demande, le 8 septembre 1886. en Algérie, il fut nommé professeur de dessin a
Au commencement de'1891. le renouvellement l'Ecole natale de Toulon.
triennal du Sénat offrit au baron deCourceI, grand M. Courdouan a exécuté et exposé, entre autres
propnétau'e à Afhis, eu Seine-ei-Oise, i'occaston toiles le C<M~M la ~Va~MK< une Vue de ~a-
de poser sa candidature dans ce département: poi-Lé gnols, les Gorqes ~'0/~ou/c~. les C~es de ~ot'c~e~,
~ur la hste tépubitcame modérée qui ne peut fane e /'j4?t'~t'~ </M
~y de TMjt~ T~M/OM~ le Port ~1/-
passer qtt'uu candidat. M. necau~die. il échoua, le f/er, le CoM~< du Romulus, les Navires a~~pa]'
4 janvier, a\ccG27 \oix sur 1 525 ~otant~. La même M~ ~t'o~ ~m~M~ ~~<r sous les ~t~s, M
anuée,]amort. du sénateur, M. Maze,donnelicua a c~)'~Hc< puis comme aquarelles, outre plusieurs
t'e
une électum partielle en Seine-et-Oise; M. de Cour- des sujets précédents la ~a~e de Toulon le Port
pcl se rcpn'sfnta comme candidat républicain mo- de ~a?~c~ -~ctt~cMta.tM <M~c une
déré, et fut élu, le 4 jaimer 1802, par 7~2 ~o)\ rMë de Nice, les Bords du t'ar, des de cou-
contre 595, données à ~L Ernest Ilamel, candidat chant, de calme et d'orale ennn quelques pastels
radical, sur un nombre identtque de votants (1~25). également composes d'après des sujets mantimes,
))ans l'mtcrvaDe, il avait été nommé président du et notamment ~'atf/e
conseil d'administration de compag'mc du f'he- Afrique (1853). 11 a encore expose
de la Marne /jo',
~M~-en
mm de fer d'Orléans. M. le baron de Courcel, nommé ment des 30Ma~csMar~n< ~-1/yer ~~Mr la
chevaher de la Légion d'honneur !e 9 août i8C~. a (1855); ~~<? 7,?M~. t~ Cr<
de ~'r~y/rM-r~, Co-
été promu officier le 7 aoùt 1877, commandeur le ~ea!<.F de Bn~~H~r (1857) Piro'~ t'ëc~ffïHt la
12 juillet 1880 et grand ofucier le 50 mai-s 1885 chasse (1859); ~'a~cau/'ra~LAa!)' de troupess
art'~t< M Cëft~s, la 7~~ ~~crey (1861); ra/~c
COURCELLE-SENEU)L (Jean-Gustave), économise de Rroussau. ~Ht~rott-t de ~Yers~ (1864)
7tM'<CM<,
franca)s, membre de Hnstitut.né à Seneuil (Dor- en Aliène, a l'Exposition um\cr~e!iedc 1867; ~MW
dogne], le 22 décembre 1813, fut d'abord commer- o~ ~~t/p~, le soir H868) C~~s rroMHce,
çant pui-, quittant. la pratique des affaires pour la E~~M Mfo~ ( 186~) 7)~M~t7~r (Egypte) et P/aye
théorie, il publia sur les questions d'économie poli- du ~j'M~f (1873) C~/ca ~e ofeftcc, EHf/o?t~
hque et de linances de nombreux articles dans la ~es
ft874) Soleil coMc/ta~< après M?t ~ro~
/~Mc pv~/w~c, 7~~ Sens, le D~'f)~, le Ya- temps (1875); Go~e de ~ftt/tjots~ aux e;n'~o!~ de
COURBET (Amédée-Analole-l'rosper) martn français. du /ï~y~r~, dans tes mers de Chme, le U jum 1885.
n~ n Ahbevttte (Somme), le 28 juin 1827, mort à bord Edtt. (SM~~meH~.)
7.')'fytM(i87())~/f'~o</e~<<tCta<<t<(f877);<s COURTAT (Loni~osRph), peintre f['a)içnis, né a
Maoe f~f~rM, So~t<t«/e (!878); fon~aoM ayc<re- Pans le 6 septembre 1847, entra à !'âge de ~ngt ana
Dame du ~i<t/. Go//e de ~<-HM (1879) le Soir aK à l'Ecole des Beaux-Arts, où )1 fut éte~e de Cabanel.
bord de la Hier, Plage de /'Ar<ye)!<M'ref)88(t); une Il débuts au Salon de 1873 et l'on a remarqué parmi
nouvelle F~e de la rade de !ct</oM(i882). Il. Cour- ses envois la Sieste (1875) Sailli ~as/~ (1874)
douan a obtenu deux 3" médailles, en 1838 et ~~nf et ~m~ {1877); /e Pr~t~mM (~878); Ece et
)8M. une 2' en 1847, et la décoration de la Légion ses cf~t/s (1879); Aym/~e fl880); Petile mn?--
d'homieur en novembre 1852. cAaft~e d'M-N~es (1881); Odalisque (1882); M. De-
vaux, sénateur (1883); Baigneuses ('1885); Saint
COURMEtUX(rhilippe-t;ui;<;ne).puUieistc français, Jean-Baptiste (4886) la Cigale, d'après la fable de
ancien députe, est ne à Reims, le 15 février 1817. La Fontaine (1888); ~e~arze-j~te(1889]:
Il lit ses études au lycée de sa \i)le natale, sumt ~y7~pAe des 6~M (18~0), et quelques portraits aux
les cours de droit a Paris, deunt, en 18M, conser- seules initiales. M. Louis Courtat a obtenu une
vateur adjoint de la bibliothèque de Reims et con- 3' modalité en 1873 et 1874, et une médaiDe de
sen'ateur en 1846. Apres la rétolution de 1848, il classe en ~875.
fut commissaire du gouvernement dans son arron-
dissement, refusa, au mois d'août, ]a sous-préfec- COURTET {Xa~ier-Marie-Benoit-August.e, d)t Au-
ture. et reprit, son poste de bibliothécaire. Ayant ~M~~t), sculpteur français, né à Lyon, le 27 juillet
protesté contre l'expédition de Rome a«c un 182~ ~int suivre a Pans les ateliers de Pradier, de
groupe d'amis, il fut tradutt devant la Cour d'as- Itamey fils et de Dumont, en même temps que les
sises de Scine-et-Marne, subit sir mois de prison cours'de l'Ecole des Beaux-Arts, et débuta par un
préventive, et tut acquitte sur la plaidoirie de ZfMs/e au Salon de ~47. H a exposé depuis un buste
~p Jules Fa\re. Il fut alors destitué de ses fonctions de JeMj~~)/ (18~8), .Hm'f/~tM/e, ~cF~~Mr~ss c<
de bibliothécaire. Son opposition à la pohtique du faMfte. groupe; 3~. de ~p~~A~, de ~erM~n~i/y,
prince-présidentle fit traduire encore devant la Cour Baroche, C. yo~r~H, J. /t<cord, une statue de
d'assises de l'Aisne et condamner a un un de Léda, Carle ra~oo (1849-1850); ~rocAe,
pnson, mais il put s'échapper et se refugia en statuette; le comte de Gastcllane, pour le musée
Belgique. de Lyon; ~d'?'M'~?ic iecoM!'rcMr, ponr le T]]eaU'c-
M. Courmeaux rentra en France apret la première FranMis (Ï852-1855) le comte de CcM~a~ca, et
amnistie, puis \o;agea en Allemagne, en Suisse, en deux autres Bustes (~855); ~a?t~H~~ercM~~M~
Italie et en Orient, se fixa ensuite à Paris, pour (1857);
dirigea
A'ie (1859); trois Bustes (18Ci]; la
.jusqu'à ~c~aMcc de F~HM$, statuette mjtbrc, et dcm
fonder une agence industneUequ'ii
cipal de Reims en 1871, et
la chute de t'Empire. Elu membre du
du Conseil
Conseil
gênerai
fnuui- bustes
de la ~865); Un
~/[cr[foo<< et ~Kmc la coM~cssc Ffa~at~f-
7~~ A~ un Buste (1865'; Da)~
~larne cu 1872, d s'y montra partisan de la rcpu- scuse grec~tte; le maréchal de Castellane, buste
Nique radic.iie. Aprés le 16 mai 1877, il fonda le (t86C); 7''MMM~ sat~Qtt~ à la corde, la Poésie de
journal le Fra~e-Pa~/cM?' rcmo~, qut succomba danse ('i8€8); Nyn)p~, statue marbre (1869)
sous le coup d'une quadruple poursuite et de con- 7'<~< et
Tt'o~ bustes marbre (i870) /ë<y~t<
damnations a l'amende et a la prison. Candidat de ï'a~ Uhrich, buste bronze (187~); Luce de C~sa-
l'extrême Gauche a l'éjection partieUe du t) au'd /tzanM, buste marbre (~873) fur<M~e, sta-
t879. dans la 1" circonscription de Reims, pour le tuette p]Htre (1874), couiee en bronze en 1875;
remplacement de M. LeNond, nommé sénateur, il ~a~MCMsp, plàtre (1876), dont le marbre a paru au
obtint, au premier tour de scrutin, 7 5<Ki voix Salon de 1878; Am~cre, buste marbre pour la
contre 8 471, partagées entre deux autres candidats uUe de Lyon; .P~re soM//?NN< so~ /<;M (188l} (1879);
républicains et échoua au scrutm de ballottage, Jeune Jfum~~c sur Mn ~a~/nM {1880) L~N
avec 7 72t) voix, contre 9 ?5) données à M. Dian- ~HM/t6?'MM~ JcM~ë Pâtie au repos (1884); Téte
court. 11 se représenta aux élections du 21 août ~'eH/aMî ~885); Aa~~ttce F~tM? [1886) 7~
1881, réunit au premier tour la majorité relatre de ~t~ttic, ~eu~~e (1887); la Fo!.r des flots, Halle-
u~r~ voix et l'emporta, au scrutin de hallo'tage, &<tt'd<er (188H~, etc. il a exécuté au nouveau Loutre
avec8017t0ixsurlc32avot.mts.li fit partie de Gabriel et Nt~N Cf~ûM. M. Courtet a obtfnu
l'extrême Gauche, tnscnt sur la hste républicaine une médai)le en 1848.
radicale de la Mjrne, aux élections du 4 octobre
1885, il obtint 19751 voix sur 858tW votants, et se COURTOIS (A]pïicnse-Char]es). econonubte fran-
désista au scrutin de ballottage. Il est rentré, a çais, est ne à l'ur~, le 28 mars 1825. Il se l~ra de
Reims, dans les fonctions de conservateur de la bonne beure a J'élude des f;ueh)ioits économtques p)
bibliothèque et areliniste de la ville. financieres, devint en 185t membre de la Société
M. Courmeaux a publié Nottce sur le Co)~r~) d'économie politique et son secrétaire perpétuel en
f!rt/t<Mff~t«' de ~etttM (184S) la Bt~/)'f)</<~<' f<<-
1881. contribua a la fondation du Crédit lyon-
/ietms et le Catalogue des M?tprt'm<! (184o, m-18), nais et, pendant son séjour a I~on, fonda 'une
~jtr /a<tOM c~Ao/j~M~ (Reims, 184R) 7!fnM- Société d'économie politique. Il y a fait, aius) que
M;~uef)M~o;/auMfIbid., 1871, m-32); Ae <oMc7te,: dans d'autres \mes, des eonft'renccs.
pas à la /f<'pMMt'</M ()bid., 1873, m-8); Ce que En dehors de sa col!abf)t'dt]on au JoKrHa/ des
t'a<at< le plus yraMft ~M t'oM de France (Chalons. ~f0t~s~e~ et a l'jFfWtow~f /'raMca~, )1. Courtois
1873, m-8) CoMOKr.t scolaire (Ibid-, 1875). Il a a publié .M<~?!~ des fonds ~t~~< e< des soe~e~
collaboré a l'/Hf~e~ajt~ de la ~rj~, au Prf~ jMr<tf<WA()855;8~cdn,.lS8.t,gr.iu-8) 7'a/E
de la J/arHe et à plusieurs autres journaux. </e~ fOMF's des p?-c~N/~ valeurs M~oe~M et co~cs

COURNIER
rais
MURNOT (Antotne-Auputin). math.'mathieien fran-
çais né!~ Gray

COURSON
(Hante-Sjone!, le
f'au's.leSt'i'ar!it)t77.Ëdit-l-5.
28 aolit 180!, moit
<Xdne-Au~lten Bt). historien hantai' n<' t
à trauçam, né à
m~'à~jDs, le
l'oit-Loui! le ? décembie 1811, mort a t'arn, )e6 no- ctuae)
tembre i8!!9. Edit. 1-5.
le
(Jeim-Mant~ute!,), ~nteur dramatique fr~n- t-ept~se~~n~ du peuple français, n~ à MonHuçon, le
né à Hoidnaux. le 27 septembre 1819, mort à t'aijs, ifioctobre 179<), mort à Do~ct (Amer), le 11 jum 1877
~97]M.ntMi.M.t.i. Edit 1-5.

~vrfer
en 1812. Edtt. 2-5.
lu
COURTAUD-DIVTRNERESSE (Jean Jacques), ph)]o)o~ue
novembre 1î!fS,
1879. Edit. 1-a.
COURTET (Jules), ëcruam françats, né H~Ie (\au-

COURT (Juspph-D'iré), peintre françaiH, né à Houen, le COURTET (Atcxandre-V'ctor), !)tt~'ateut' francats. ftpte
tt se~tenibiel7'J!i, moitteX5j.in<ici JttSo Mit. 1~. ~u ptfuedcnt. ï'F- à H~e (vaucluse), le 21 jumet~l5,
CMRTAIS(Amabte-taspard Henri, vicomte M), ancien mott au même hfu. le 6 bcptetnbre 1863. Edit 1-5
aux ~ox/'se~ des effets ~M~~cs. du 17 ~a~t'fer 1797 Expositions um\crsc)!es de Sydney et de Mdbourne.
a)Ms~Km(1862;2'cdit.lX75);7'M~<'M<'K-le 23jmfJct 1881.
taire des f?~era<t'o)!s de &OM?'se et de c~anae (18G6;
7'é<lit.l87!);in-18);/es/tMaHcMde/a~')'m)eede COUSIN (Jules), littérateur et érudit français, né
1814 à 1870 (1871 m-8);~H<ot)'ede<tatt~Kes<'M à Pans, le 4 mars )830, est fils d'un inventeur
frtt))ee (1875.2'édtt. 1881, m-8); ~Httr<A)o~e attaché au\- chemins de fer de 1 Ouest et d'Orleans.
/Aeor~[feet t'a~ec<n'!s~te pra~'a~c (1885, in-r'2); Après a\oir terminé ses études, il entra a la biblio-
des Ao~'ces sur Dunoyer, Rossi, Bastiat, etc. thèque de l'Arsenal où )1 fut bibliothécaire de
1856 a t87u. M. Etienne Arago le chargea, pendant
MURTOS (Gusta~e-Claude-Etienne).peintre fran- le siège, de réorganiser la bibhctbèque de la ~die
ca]s, né à Pusey (llautc-Sannc). le IX mars 1852, de l'at'js, qui fut mccndice le 24 mai 1871. M. Cousin
entra a l'Ecole des Beaux-Arts en 1873, fut èlète de otFrit alors a la \iuc sa collection particutiere, spc-
Cérùmeet obtint, en 18!7, le 2* grand pnx de ftomo. cialement consacrée à } histOH'e de Pans et com-
H debuta, en 1875, aux Salons annuels où )'on a prenant COOO volumes et 8000 estampes. H fut
remarqué parmi ses envois ~/w~ d'~4r<mrd< nommé bibliothécaire et empto\a trois années a la
0!'pAec(187(ij jVarftSse(1877) ~Mte~Jf;)c/te<atHre, reconstitution et à l'instaUation dans l'hôtel Carna-
portratt, la CcM;/M<fM~L~M a?< ~'M/s (J878); \a]et, anctt'nnc résidence de Mme de Sé~igné, de ]a
.)~mB la comtesse de fiecuiot (1879) Dante et f''t'r;yt<<! nom elle bibliothèque qui reçut, d'année en année,
/7?M'e~,CGrctc dest['ait)'es a ta patrie [1880); de notables accroissements en volumes, plans et
Bayadère (1882) JeKHe /ore~t~t)t j'OM~~ avec des estampes. Jules Cousin a pris une part trèss
f/fats (1883); BMffn-fM;)'~ {!a/<; (1884~; rffe act)\e a la créatton de la Société de t'h~toire de
<<'f'<Md<- (1886); une ;)Mf-)' /);)h;rof!<t (1887); Vie l'ans et dirigé la reproduction, a\ec notice, d'un
bienheureuse (1888); Tiecttft~mMK~, acmentr de des plans tes plus anciens de Pans, découvert à
Venise (1889), plus un assez grand nombre de por- Cale en ~87~ It a été décoré de la Légion d'hon-
traits. Il a envoyé, en IS'JO, à l'exposition des dts- neur le 12jmHctd884.
sidents, au Champ de Mars, sept tones. entre autres )!. J. Coubin, qm a coHabore à dners recuetls, a
~M</e, d'après le ~aM~aH'c MM~e~'se~ de Hegnard. pubtié a part ~M~ de 7~<ïM)'am (1865, tn-8] la
pour le foyer de l'Odeon A'MMn .W. Le ~t'.yt/, de ~M~' ~M ~6'~ (i8ft5, in-8t le 7u?~~aM de ~<-
la Comédie française ~~n. ~I.Gu~ta\e Courtois <eaM <t Aofy~i~-SMr-tït'ttc (logent, 1865, in-8); le
a obtenu un<'meda;l)e de 5' classe en 1878. une de Cow~ de C/~Mo~t~ sa f.ottr et ses ?Mf<t/?'p~se~ (1867,
'2' classe en 1880, une médaille d'or et la décoration 2 ~f)i. iu-!8); les Deniers re~N du t.u.r Paris,
déjà Légion d'honneur à l'Exposition unherspUe de a\ec dessins de MM. Chau\et et ChampoUion (1876,
1889. “
m-4) la ~o<<ce /t~t~ne de la publicatio!t des
C~s </c P~t nM A .s~nc~e, dessinés par t'ihnsLi
COURTRY (Charles-Louis), graveur français, né a (1885, m-4), etc.
Paris le 11 mars 184H, suivit les leçons de XM. L.
Gauclierel et flameng. Ses principaux envois aux GOUSSET (CanunR), fiepuf.f iraucais, est ne a
Salons annuels sont: le 3f(t)'<'Aë a'~f~~ca, d'après Chambon-sur-Voutse (Creuse), le 16'janvier 18~5.
M. (jérôme; C~t'~Ma* MMy~~ dans la M~i'f/c, Reçu a\ocat, d alla s'mscnre au barreau de Cham-
d'après )1. Sclireyer (18C8); Un Ftwiettr, d'après béry, où son père, proscrit par le coup d'Etat du
Terburg; /~H7'e d'lM<~<e, d'après Van Dyek 2 décembre, s'était J'éfugjé- Apres le 4 septembre
(1869); f~l~e~pt'~ le pillage, d'après M. Yutert 18'!0, )t fut nommé procureur de la Rnmibhque a
(1870 ~et~M /<'mtKM de la place ~acoH~ à Saint-Jean-de-Maurjemie-névoqué en 1871, il retint
Rome, d'âpres )I. T. Hobert-Fleury (1872) dher'-es dans son pays natal, puis alla exercer au barreau
eauv-fortes d'après Delacroix, MM. Meissonif'r, de Limoges. Porté sur la liste republicame radicale
Lami, etc. (1875); la Partie de eor<M, d'après de son département aux élections du 4 octobre 1885,
Pieter de ilooch (~874); deux cadres d'eau\-fortes il obtint au premier tour de scrutin 20 477 voix sur
d'après Tli. Rousseau. J. Dupré, Dia!. etc. (187X); 52 289 notants, et lut élu au scrutin de hallottage,
!'ortraits de Duban et de Labrouste [1876) l'Erolier, le 18 octobre suçant, le premier sur trois, par
d'après !1. Bonvin, le B''<er<, d'après M. tinillaumet 54568 ~oix sur 46U58 votants. I! prit part plusieurs
(1877); .~areeau, d'après J.-P. Laurens (1878); fois a la discussion dn budget, notamment a propos
Ui'~mt aucM~/e atc~a?t< /e 7'arad'nt perdu à ses de la subvention de ï'Opëra, qu'it lit une fois réduire
~MM. d'après Munckacsy (1879) TMMtM- FoKMHeKt, par la Lhambre de 50 000 francs réduction repous-
d'après Itubcns (1886); la Fisite /'acro!«'A&. sée ensuite pat' ic Settaf:.
d'après Munckucsy, -1 la /b~a~HC. d'après llenner Aux éiecttons générales du 22 septembre 188~,
(~881); la ~M)M<e et les ~M/<7M~o/~c~ d'après faltes au scrutin unmomhjah Cousset se présenta
llolbein (1882); Dcj~er. d'apres Jules Dupré dans t'arrondissement de Itoussac et fut élu, au pre-
(18M); /e BfK;M< de y)aM~'mere, la f<Me«e, etc. mier tour, par 4 155 ~oi\, contre 3 777, donnée'- a
(1885; ;E~<?~.?~oH~<d'après JunenexAranda, )t. de YerdaUe, candidat conservateur. M. Cousit
le Cavalier altéré et la C~n<?'~M~oM de ~Mf?'r€, a rcnn~ sa mune campagne contre la subvention
d'après Menzcl. le Maréchal de Saxe, d'après Mois- de 1 Opéra dans la discussion des budgets de 1~1
~ojner (1886); les j4~ta~Mrs de yj'aM~rc.s, d'après et 1892. et l'a menée, surtout a propos de ce der-
le même (1887), la famt<~ du Mt~tMMMr, d'après mer, binon avec succès, du momh avec heaucoup de
Rembrandt; P~a~ de ~ctuas~Ms, d après Van rigueur etd'origmabté ()2no\emhre 1891).
Dyek (1888), la Lettre de tveomMMHda/MH,d'après
Aranda (1889); /ft Passerelle, d'après Dameron COUTAN (Jutcs-Féhx),sculpteur français, né a l'jus
ts
()8i)C;. tl. Courtr; a obtenu une médaille en 18<i8 et le 22 septembre 1848. entra a J'Ëcoje des Meau\-
deux médailles de 3" et de 2' classe en 1874 et en Ai t~, où Il fut élè\e de Ca\ehcr. Il remporta le grand
1875. la inédante d'honneur au Salon de 1887, une pnx de Rome en 1872. I) exposa au Salon de 1876
médaille d'or a 1 Exposititin universelle de 1889. 11 a une statue plâtre d'~os et un bas-relief ÛEf~f
été décoré de la Jjé~n d'honneur à la suite des et le Sp/[~t.r, qui furent très remarqués et lui ~a-

COUSIN(Victor), philosophe français, né à Pans. ft' CODSSEMAKER ~CharJes-EfIouar~Hen))), archcol~ue


8 i~embte 179!, mMt à Cannes, le 15 janvier 1867. frnnçais, né à Raineul ~oni), le 19 mul t8(~, mott. à
Mttf-4. Lnte, le 11 janv)erl876. Edit 1-5.
CÛDS!N- NONTMBAN (Chailes-GuiHaiinn'-tlane-Apoih-
nane-Antojne), comte DE P~m-to, ~éiiGrat français, ne a COUTANCEAU (J.-B), icpicscntant. du peuple fjan~a~,
Pans, te H]um t7S6, mort dans cette ville, le jantier né a Stimt-Jtihen de Lesc<tp, le 15 ft~fiet' j~7, moït. le
M78. Edit. M. novembre 1866. É(bt..l-t.
lurent une inédaiiïe de 1" classe. Xous signalerons ment combattue par le préfet de l'Isère et sur-
parmi ses émois suivants ~a~~ CAr~opAc, groupe )tout par le sous préfet de Vienne, M. le baron
marbre(1878);<aPor<eMM(y<'y<tt'M,statueplàtre Massiah, de mamére il provoquer de la part de plu-
(1882) /t~MM~<ï Go~arMNt N~~ !M ~/cr~MMf, sieurs maires de ~nes protestations. Il. Couturier
terme plâtre (1885) Cendre. buste terre cuite fut néaumoms réélu, le li octobre, par 10 t)58 voix,
~188C), et dners portraits-bustes aux seules initiâtes. contre 5 '!OÛ réunies par te candidat officiel, )1. Jour-
On Ini doit en outre le Gextf des sciences c< des dan. ancien représentant. Ji fut également réelu,
lettres, pour le palais des Facultés de Grenoble, k'21 aont 1881, dans la ~irconso'iption devienne,
ro/<a)r<'etun<7<HM<d'<mMpourl'Hotctde\d]ej par 11563 ~oi\, sans concurrent. Pu~ il se présenta
der!u'is;nnetfMa.pom'Hn<.titut.Fé)nCoutan.a l'élection sénatoriale paitielle de l'Isere, pour le
a obtenu une médaille d'or a l'Exposition u)u\ersc)te remplacement de ~1. Ronjaï, démi5S)onna're, et fut
de )889. Lors de la dernière reorgattisation de )a élu, le ~o janvier 1885, par 1 H2 ~oh sur 1241 no-
manufacture de Serres, il a été notnmu directeur tants. Au renoua eUement triennal du 5 janvier
des travaux d'art (5 décembre 1891). 1888, il a été réélu, If second sur trois, par 881 voix
sur d2~1 notants. )). Couturier représente le can-
COUTAN (Laure tl~tn. dame), arttste statuaire ton ~ord de tienne au Conseil général du départe-
française, est née aDun-te-Ro) (Cher),!e5no\)'mbre ment.
1855'. Fille d'un meumstcr. enc futemoyee à Paris,
en 1878, par une inaisun de poteries artistiques de COUTURIER (Ya!einm), député français, est né à
Bourses. F))e L'tabhtene-mômcdParfsunc fabrique Lyon, le 2 mai 1829. Il put part, en 184U, au mou-
de terres cuites et exécuta, sur ses modèles, des vement. insurrectionnel de Lvon et fut condamné a
t~pes populaires ~ui curent beaucoup de succès. vingt ans de détention Amm~tté. il entra dans les
Ayant épousé un dessinateur de talent, 31. Georges ateliers de la compagnie l'ans-Lyou-~Iédtterranée et
Coutan,mort en d8!)t),el!e put se consacrer pins 1)-'y resta jusqu'en 1870. Après la chute de l'ËmpirCt
brement a la sculpture et produisit une suite de d lit partie du comUé de salut publie de Lyon.
groupes, de statue!, ou de bustes. A part son groupeentra dans les bureaux de la municipalité de Lyon
~7if~7~c~M~at'at/.(pnfuttrcsr<')narquë,~ et fut révoqué par le préfet Ducrus. H e\erca alors
elle a donne sut:eesM\cment aux Salons Pm'<ra)< le métier de tisseur, puis s'établit marchand de vin
de Le Ferrer, buste marbre (1884) .S~t~, sta- a la Croix-Housse, et fut. élu conseiller municipal
tue pHtre (1886); la repreductton de St'rprt'M, eu de Lyon en 1~8. Aux étccnons générales du
fonte de fer. et Inspiration, statue pHtrc (1887), septembre 18HU,
portrait de ~7. le ~t~ se porta candidat dans la
~OM~SN~CF'.buste bronze, !)< circonscription de Lyon a\cc un pro~t'amme
em//e;tmf!e/hf'm' de l'Opéra, buste marbre '-ociahste a Je proteste, disait-il, contre le népo-
(1888), J/eAf'M)'tMe.et MKe jM~e~e DoA'. bustes tisme qui a fait multiplier les Mnécures sous la
plâtre (1889), ~ttrec, statue plâtre; JMe 3J~t/<a)'< Rupublume et contre l'absence de pf'obitc politique
de l'Opéra, buste marbre (1891), sans compter nn cflex tant de pseudo-rcpublicajus dont les votes
certam nombre de bustes aux seules initiales des contredirent les professions de foi. » I) obtint, au
noms des modèles. On Cite en outre les bustes premicrtourdcscrutm, i7G8voi\contre~Oal don-
d'~N~)'e'Gti!,dJfeH)'!BrMsot!,de G. Cott<an,!e man nées a M. Chepte. député sortant, et 2057 partagées
de l'artiste,etc. t entre deux candidats re~tsionrubtes. Il fut élu au
scrutm de ballottage par 5~0U \uix, contre 5~~G
COUTISSON (Emile), duputé fra!;fais, ;té nour- réunies par Chepié. A la Chambre il lit partie du
~aneuf. le 21 mnl 1832, descend du conventionnel peut groupe socuhste.
de ce nom. l'ropnctatt'e et avocat, !l représente
depuis 1871 le canton de Béné~entau Conseil géné- COWELL (Edouard-Hy)es), orienfauste anglais, né
ralde la Creuse, dont il fut aussi secrétaire. I! u [ps~ich )c 23 janvier 182C, fit ses études à
fut juge depatYde Uourganeufde1871 au 2i mai Q\fbrd, parti), en 1850 pour les tndes, où il fut
1877i. Am élections générales du 22 septembre jusqu'en mm professeur au l'resideitcy-ColIe~e et
1889, se porta comme candidat répnbltcam modéré principal du Sansku~CoHeg.e.de Calcutta. Eu
1867,
et indépendant dans l'arrondibsement de Bour~a- il a été nommé professeur de sanscrit al'Ijnivcrsuè
neuf, obtint au premier tour de scrutin 5 G."j7 \oi\, de Cambndg'e.
contre 3H2réumcs par M ïartmXadjudet M. Co~eH a pubhé de nombreuses traductions
746 partagées entre deux autres candidats radicaux d'o'mres de hitérature sanscrite, comme la tra-
et fut élu le 6 octobre, an scrutin de ballottage, ducl.1on dc l~clcranenrraçe, de halulasas (t8;)1); tie
par412~\on,conïte~924donnéesaM.badaud. f/a~Pr~apfï (18~4; édtt. 1868). d'une partie
de y~'ur~a (Calcutta, )8j8-18M). a\ec Jtoer; de
députésortant.
COUTURIER (Henn-Jean.Baptiste). homme poli-
~~t-~a~~<7~
t864), de ~Msuw~
(18(iî), de ~att~a~
(1864), de C~'M~7ya-6't)~as
tiqne français,ancien député,Sf'nateur,)léa~temie (1878), de Samadarçana-Saneyaha (18M2), Il Il
(kere),fe'17]Liillet 1813.étudia la médecine et fut donne aussi une édttion annotée des Essais de
reçu docteur eu 1841. U s'établit dans sa ~illenatale Colebrooke (Londres, 18~)-
etyacquitljientôtunc~randemnuence.Conseiller
général pour le canton~ienne-~ordet ~ce-président COWPER (\~)tbam-rancts), l~mme pohtiqtJC
du conseil, SB présenta anxél<'ctionsdn20fé- anglais, né le 13 décembre 1811, a Jtrocl~et-IlaH
~ner 1870 pont' la nomelle Ctiamia'e des députes, [comté de Ilerts], fit ses etudes a0\fcrd, outra au
comme candidat répnbitcani. dans 1.1 2~ cn'conscnp- service nuhtaire mec le grade d'en~'igne et devint
tion de tienne, et fut élu par 10 197 ~oi\ contre major dintjutette en i8M. Envoyé, en t85f), n la
3 176, données a M. Ualam, ancien députe, candidat Cimmbre des Communes par le bourg de flertford
monarchiste. Il se fit inscrire au groupe de t'Union qui, depuis un siècle, a toujours élu un membre de
répubheame.a~ec lequel il ~otaet.apréal'actedu ~a famnte, il se numtra hdetc aux doctrmes des
l(iin ai 1877.fut un de',Xti5 députes des (jjuches \\b)gs.d'ti'lunJc,
t! fut d'abord aide de camp du lord-lieute-
puis de "on oncle, le vicomte Mel-
l'eûmes qm refusèrent un \otc de. connance nant
au inuustere de Eroghe. Après la dissolution de bcurne. auprès duquel n lit l'apprentissage de la
laCliandjre,la candidaturede M. Couturier,très ~ic polituluc eu fttuildédc secretan'e pnrhculifr,et
popu!.nre dans son dé;)artemeid, fut éncrgique- q;u le nomma connmhsau'c de J'Itôpn.udeCreenwich

COUTURE ('fhomesl, pemtre franr,ois, ne d Senlis, le COUVREUX-DAGUIN (Au~un~e-AtFfed), icptcscntant du


~t décembre tSIS, mort à Vinn.i~-te~Boi, le 51 niai'i peupjeh'dncnts, n~ à Laf~ffs, ie~4 Muterl81t, mort
)879 Edit t-5. dans cette vdie. en avnt i85~. Edit 1-2.
et lord de la TrésorenG durant son second ministère .Tnmte
T d'Oxford, prit ses grades dans cette dernière
(1837). Sous lord Russcll, il lit partie du conseil
i'Amirauté ('t8-M-t8a2], et y rentra a la chute du
devante. Après a~oir occupé duerses
~ille en 1849, et entra dans les ordres l'année sui-
cures, ufutappete,
mimstere Derby. Apres a\oir remnh quelques mois comme maitre adjoint, au collège deCbcItcntnnin en
c~
!c~ fonctions de sons-secrétaire d'Etat au départe- 18CO.Leret-G.-W.
1 Cox a succédé au turc de baronnet
ment de ï'mtérieur, lord Palmerston, dont Il a~ajt d'Irlande
d de son onctc sir Itichani, mort au Canada
épouse la lt)!e en premières noces, le mit a la tcLe een 1877. Ses ouvrages jngémeux et savants lui ont
du bureau <fc santé (:fout ~85<i), qa't! dirigea de fatt un nom parmi les érudits angtats qui s'occu-
f;
nouveau depuis septembre1857 jusqu'en mars 1858- pent
p de mytJiftktgif.
Ytce-préstdent du Consed de commerce (185U), il On cite de sir W. Cox Po~)Mea /~t~cf!'rM et
de\mt~ 1 année suivante, premier commissaire des /tîs<or~!tcs
h (Poems legendarv, etc., !8~0); ~tc de
travaux publics, membre du Conseil privé. ~larjë en sct~~
s~ ~jH'Hce (LifR of St.'n., 18~5); 7M<-t~ de
secondes noces atec la Hi!e de rannraf TcDemfifhe mythologie
n y?-~M~ ~Taïes from Greek M., 1861) la
(1848), il obtint, en 1871, l'autonsatton d'ajouter 6
G?a?tde guerre ftc~ ~er-sM (Tite Great t'ersian ~ar,
a son nom celui de Temple, appartenant a la nicme
n année); T~eft/s de la t'~ des ~~Cff.c et A~r~N
famnie Palmerstou, en soutenir de son alliance avec fTa!es
C of the gods and heroes. 1862); 7!e'r~s de
la fille de cet homme d'Etat. 7
TAe&M et d'~r~M (Tales nt'Th., etc., 18fi5) jVfN)ue~
dde Af~o~o~~e par demandes c~ rf~o~e~ (Hanual
COX (Samuel-Suuhan), homme pohttque améri- of,

ht ses études a l'Unhers)té de Bro~n, devint et


o etc. 1867]: ~cct/s de /M G~ce Kj~~MF (Tales
ca]n. né à X~ne~die (Ohio) le 30 septembre ~24, ofancient.Grecce,
o 1868; le ~/t~~MM~e<~
e des ~~cwfxM~s (Latm and Teutomc Chribtendom,
~t
homme de loi, du~gea quelque temps le Co~MM~M~ 1870); 1 la Dl,ylholrryae dca nalxous aryennes (Uvt.ho-
Slatexrrran, vovagea en Europe et fut 11(~illiné secro- ]ogvof Il thé Arvan nations, 1870,oL);~M<ot~~e~
taire de légatma au Pérou en t875. Elu l'année Grece (H. ofGreece,lS74, 2 ~ol/); les C~o~~M

~e
C
suivante au Congres, il y siégea pendant plusieurs (thcCrusadt's, -)874~ /?~~ ~~t~(18~);
ié~statures. et lors de la guerre civile, en sa quahté L athenien (t)tc Atheman Ejnp- 1876); .N~-
de démocrate, se montra fa~orabie aux sudistes en ~re b ~c~~ef~t/c~ ~?'fceyM~fyu'H/ftmo?'/t/f.ï'aHf//e e
entravant diverses inesut'es prises par I'!tdtnnns)ra- a (: General St. of Gr., -t876],a~ec Pr~ts l'his-
Hon- Ayant nxé sa résidence a ~e~ork, n fut élu <ot?'e t des Grfcs~KS~M'a Mo~~0!< Récifs de ~'ŒM-
au Congrès par cet Etat en ]8C5et y siégea, sauf une G?'~e {Ta~es ofanc., Gr. ]877); ~s~r~ du
courte mterruptiou, jusqu'en 1885, on le president ~OMMrtteutett<
9 anqlais datM les Indes (H. of Bnt.
Cleveland le nommait ministre plénipotentiaire en rn!e
r in India, i88î], J/~rot/Mc/tOM ~c~c f/c
Turquie. U resta deux ans à Constanhuopte, pms my~o/o~Meom~fMcct, et <e~rt~es (Introd. to the
rentra aux Etats-Unis, s of compar. Myth. and folklore, 1881}
se. t'~ des
On cite de ~1. S. Co\ J~!f~ ans au Co~rM {Eight grands r AwMHtes la Gr~e (Lncs of Greek
i) cars m Con~ess; 'tSG51 A /a r6f./t~c/~ ~']/H t'~yo~
de soleil en A~<?r (SeaicJi for Wïnter Sunbeams; articles
t87f))t esqmsses de ~nya~e en Espagne, en A)gérie, ou\ra~

we laugh, ~876); Pays ~&?ee< coM)Mtej'ce libre (rree ~<a<'c


S

a
o

1
dansi'~Mc~/f~M~M~ et autres
collectifs. U a été donné en
en Corse et en Itahc: ~o?~~Mot ~o)~ j'/oH~ (~hy ~nf. F. Itaudi'Y et E. Délerot, une traduction atec
par
Statcsmen, 1886, 2 'vol.), etc. puis d'importants

des Dieux et A~M, rft~~s w?/o/<)f~


land and frec traite,; 18811); Itayonx du soleil arc- (1868, in-18, gravures). etpai'M. Stéphane MaHarme,
tique (Arctic Sunbeams, ~82) ~ay<?~~ du soleil une b adaptation des Z'~M.t: OH//</M~, ~o~t'c//e wy~o-
~'07-~f< (Orient Sunbeams, 1882]. logie d'apres S. W. Cox [1880, in-8). Sir W.'Cox.
aa édite, avec 31. W--T. Brande, un ~~M/;Mf.f~<?
COX (le rëv. John-Edmond), théologien anglais,des r, s~sH<"M, ~e~res c~ arts (D)ctnmaï'y of se., etc.;
né a ~or\\ich en 1812, actie~a ses études au college 1865-1867, 1 5 ~cl.; nouv. édit. 1875).
de 'Tûtis-ies-Sajnts, a Oxford, et y fut reçu docteur en
1837. Entre autres foncions, il fut anmomer de la CRAMER (Charïes-Edouard), botaniste suisse, né
pnbon de ~armouth de 18~ a -Ï849, et a cette àa Zunch, le 4 mars 1831, fit ses classes au collège
demiert' date il fut nommé vicaire de la paroisse de de sa~iHe natuif, prit ses grades a l)Jnh'et'site de
<j

Samte-IIélene à Londres. Mêlé à beaucoup d'œu~res t nbourg en 1855, de~mt Ja même année professeur
de tnm'ahsatmn, il s'est acquis une certame notoriété ) hbff de botanique a l'Ecole supérieure de Zurich et
par sa situation dans l'ordre des fraucs-macous succéda s en 18t)t à son maître, M. r~acgfl], comme
dont il est devenu grand offtCter, âpre': a~oir'été professeur 1 titulaire. H y fonda alors près l'Ecole
dix ans aumômer de la Grande lo~e. t! a publié d'agrtcntture c de la même \iHe un iubtt)ut Lotamnue
pourcette institution un certain nombred'ouvrages, comprenant c des couections de botanique, un labo-
Chapelam de la hociété royale des musiciens de la raton'c pour les recherches m)cro&copn[nes. un
(Recollections) d'intéressantes ~/< j t
Grande-Bretagne, il a donné dans ses N~tf~'c~ jardm et une pépinière. En 1880, il fut nommé or-
de l'Ecole supérieure et, en 1882, direc-
sur J'Jnstoire donnateur
t
de la musique moderne. 11 est mort le 1~ no- teur
t du jardin botanique.
membre -t890. 3). Cratucr a pub!fe V~M7?'f/i~ de ~Ay~/f~~
Comme théologien, le ré\. Joltn Co~ a ccri) des
t (fuanxenphy~iolog. Untersnclinngen
P~jt~MM j'p/~rMa~Wt (Prmciples of the R.). SZurich, 1855-1858, tu. 1-11). en collaboration avec
une ï'~ de ~M~cr (Ltfe of Cr.), dont it a aussi M. ~aegeh; ~er/tCt-eA~sM)'les ~'jwm~< ~Jntcrs-
édité les OEuvres pour la société Parker une F/e uber CeraiT).; Ibid. 1863~~t'oK développe-
de Luther (Llfe ofL.); Parallèle du ~a~/Mm<? MCM<<~a~~<
<

t /a?M~~f~<°.v/M/M (Hjidnn~s-
et du ~t?Mic[HtSHtc (Protestanlism contrasted ~]th abweichun~en bei emigen ~ichtigen l'llanzes fami-
Homam~ui, etc. On lui doit aussi des éditions )tcn~
<
1 tbid. 1864); 7~~ fossiles de la xt~~e fï~-t-M~
d'omrag'es religieux on théologiqucs. dans la ~7or<ï /bsf!t/M ~'c~fa de Herr (1868) et des
mémoires
i dans dners recueils suisses, parmi les-
cox (sir George-~Vtïliam), érudit anglais, né en quc)s noub citerons celui sur la ~/M~e de ~OM~sto'e
18~7, fit ses études à Rugby et au coMé~e de la ~tt~f~r~~e j le sable du Sahara, dans les 0~a-
COWLEYfUenf'Itichat'd Chéries WEn-Es~pv, i"<'ojnt6),
chptomate anglais, né aLonJrcs~ te
dans cette ville, le

a Ueidelberg, le 15
junlet

inat
~88~.

J875. Edit
Edji.

9-5
1-5
MUZA(Ale:~andre-Jean), prmcedeh Yatachte et de la
Edit. -t-4.

ju)))et d78~, mort a t'unb, le 6


le
CRAtK George-Lutte), httpt-atetn' anglais né dans le
jmn 1801, mort comte de Ftfc (Ecosse), en 1798, mort le 2a juin 1866.
CRAMATEL [nene-Et&utt'ere rcF'Tj)ï'<R, marquis pR)'
Mcida~ie.n~ à H)Mch (Moldave, le 50 mars 18~), mort ) Eéneral et s~'natetit~ françazs né 'a
f~net 1865. Edit.
le
i-t.
~o~Mt~~)'o/f~NyMM~M~M(18û8),etce)uisurtala <;&/c (!8C~]: t'M'/o/M eoKro~MH)~ f~fa~eaM
/~K~/e du poirier, dana la Co~c~e ~ar~c suisse ~'<tMffns (1864); froHfoft de la ?Manu/'ae~M)'e de
(1876). ~'pr~, mcdclecu plâtre [!8Cfi];D!<pM)/c?<, statue
en bron/e pour la ~)ue de Pterrebufhère (1869);
CRAMEZEL DE KERHUÉ (Au~uste-~ictorm),~enc- le Cr<~)~rM/ groupe en marbre (t870) pour
ra) îraucai' né a îtennes 4 jmnf't i8~1, emra l'avenue de l'0bser\atou'e, C~M~c~M7'yc~~(l876),
on 184!) a l'Ecole mmtairc de Samt-C\r et en sortit pour l'écote d'Anbrt. etc. Il a exécuté en outre une
en i8~t dans la ca~a]ene. Lieutenant le mai 1854, très grande quanttte de bustes et de médadtons,
capitaine le 50 mai 1860, chef d'escadron le 12 mars dont les principaux sont le ~o-o-~a~Pc~ss~,
t8C4, lieutenant-colonel le 5 août 18GO, colonel le te pour
</KC C~y~y,
les galeries
les de ~e-.VaAo~ et
Vcrsadies; ~Yn~pera~'tce
~to~cA~M~
le 30 septembre 1870, général de brigade le 50 sep- Niel, pour les galeries de ~'eusal les; l lnrpératrice
tembre i875, n fut promu général de d~isinn le ~'My/H;e, pour l'Hôtel de Ydte; )c7nar~Aa~~?'<ï-
22 septembre 1881. ~xf~-fr~f/~pt'K, NffntsoM ci ~~e 7'~&r< de la Co
J)an~ la campagne de Crimée d se di~tmgua par- médtC-F'r~ncaise, le comte de ~f~t~~fe~, le ye~a~
Ucuhèrement a l'assaut de Malien' et y gagna le ~fc~a! ~<~sc~' Ed~;H, slialt de Perse; tey~ëh~
grade de heutenant et ]a erot~ de chevaher de la CA~iyarNier,
Légion d'honneur. Apres sa promotion au ~radf de
J'
GJ~cr/, arcintecte, etc.
On a remarqué, paum les ctuojs de ~1. Crauk
colonel en ~70, it connnanda le ~régiment de hus- iiu\ Sidnnspius récents r~o/j-f, groupe eu bronze
t-ards, fut mcnrpore d.ms le 19" corph d'armef, et pour une fbruatne (187!)), la J~'M~ <~ /7JMH;
fit a~cc le régiment la campagne de Lt Lotre. Comme groupe en pLttre, reproduu en marbre en 1884;
général de brigade ]t eut le commandement de la la Ccw~M~~MCf~e~ /H~'e de //a~<nM~
ca~atene du H" corps d'armée a tantes. En m7H statue marbre, pour l'hospice de Sechn ~880).
il fut le chef de la mission nnhtairc française, en- JM/~ ~r&~t', buste (IS~l); Euqene jPc//e~M.
voyne pour assister au\ manœuvres de rarméc aUû- buste (t~4}; G~H~n~C/~M: statue eu bronze
n)ande.Ïn&pcctGur~et)eraldeca\al('rie,apressapour le jnonujncn! de J'armec de la Lon'e au ~luns
protuotton au grade de général dedu~ion, il com- (1885). Edmond ~~u; statue pour le tombeau de
manda ensuite la G'' diUMon dmfatiterie a Parts et cet ccrnam: fr~Hr~Me 6~~cy. buste rl885); le
fut nns, en décembre l~U, a la tête du t~ corps r~e-ff~t~'a~ ~!< buste (1887) /fo~c~ de ~or~on,
d'armée <t Bourges. Ufncmr de la Légion d'honneur statue en pierre, potu' le grand amphithéâtre df
le 11 mars 1871, le gênera) Crameze) de Kerhne a la Sorbonue C<ï~<a/ 7~e~?'e Co'~Kt/, pour la
fté promu commandeur le 29 décembre 1887 et eathcdmte de Cambrai (1888) JM/M ~dca7<. buste,
commandeur en décembre '1891- marbrfpour tn Comédte-Françatse {~80); C~?'f/,
vice-recteur de l'Académie de l'arts: le Coterai Dc?'-
CRANBROOK(!athorneGATHOtt\E-t)tEDt.I~ucomte).ro/a (1890). )1. Craul, a~ait été chargé, en 1861,
p:urctho!n).MGpoLtiq~ean~t!t)S,neH,ltt'adtu~,lc
1~ octobre 1814. fit ses études aucotlege deShre~s- On lui doit aussi )c monument de
bm'y, pmssumt les cours de l'nnh&rMte d'Uxford.
/a/
le de décorer la ma~-ic du 1~ arrondissementde Paris.
Co/y
au chetct de J'Oraton'e de la rue de Rivoli. H a
It s'm~crtvît en IMOau barreau d'Inncr Temple et y obtenu une modadie en 1857, une 2" en )8~,
plaida jusqu'à son entrée dans la lie pohtKpfe- Il une )~ en 18G1. un rappel en 1865, une médai)le
fut élu, en 18C5, a la Chambre des communes parle le de l" cla&se a l'E\postt)on uni\erseHe de 18u7 et
bourg de Lcominsteret, enjuinct 1868, pari'Unner- une de mente classe a celle de 1878. It a été dccoré
s]tc d'O~foif. après une lutte très ~he contre de la Légion d'honneur le U août 18G4 et promu
~t. Giadhtonf. Sous-~ecrt'taire d'Etat à 1'mt~rjeur oflicier )e 20 octobre ~878.
dans le cabinet Dorbt en 18~8, président du tiurc.m
de la lo) des pauu'es en 1866, n remplaça )t. ~a[- CRAVEN (P~ulme DE LI FERRO~A~s, dame Au-
pole,enl8G7,ccmme mmistre de l'intérieur, jusqu'àa gustus), femme de lettres française, née a Paris
la chute du cabinet tory (décembre 18o8). Il reutra en 18'20, est nHe d'un ancien uninsti' et ambas-
a)i\au':)n'c'sRnfc\t'iC'r187~,ftprittcmmist~rodû sadeur de t'rance a Berlin Elle épousa le publiciste
la guerre dans le cah)nnt DiSï'aR)<. Pendant le cours Au~ustus Cra~cn, petlt-fils de la margrave Ei~a-
de la guerre d Orient. il se lit remarquer comme bclli Cra~en. mort a Lausanne en 188~. Elle est
orateur, en défendant la pohtîqucdu gou~rnement mot te a Paris. le 1"~ a~rn t89!. 1.
contre les attaques du parti hberal, so~t devant le Mine Aug~stus Cra~cn s'est fait connaître par des
parlement, son dans les meetm~. H fut élevé a la rom:ms très goûtés dans te munde catholique:
pau'if en mai 1878. n\pc le titre de vicomte Cran- /~C~ ~f~R SCEM?'. ~OMfBH~'S de /~t~/C (t8f~C,
brook. et t'autoi'~attcn d'y joindre son prcuom de 2 ~ol. m-8, pi. éd)t): A?~e ~pc~M (1868. m-8);
Gafhorne. La même année, u remplaça le marqms de f/cMraM~~ ~871. 2 vol. U1-Ï8J: le 3lot de /t~H;e
SHushm'~ conmcsccretan'c d'Etat des Indes et quitta (1874, 2 ~ot. in-18); Travail
le pouvoir a la chute du cabinet en mal 1880. A 1;) d'une comerbion [1877, in-18); /iH~<t~M,
d'
~/c, étude
rpnt]fCHit\atfau'psdfs conservateurs, enjuittct sou~etm's d'Auptcterre et d'Italie [1879, in-8); la
fut
1886,i) nommeiordpres)dentduConsei)prne. ~M/jM~c~f ~aft~y 7t'cH~~ ((88)), iu-8):
)~ Mft~c<<o~ (1881, in-8): ~/M~e (1882, 2 ~ol. a~-
CRAUK (Gn~ta~c-Adotphc-Désire). sculpteur fran- in-)8]; le ra/< <t88G, m-18), Lady ~ot-<jft)ta
catS.ncaYatenciCnnes,tei()'jutHett837,cntraa à ~f/~rfott (1884, in-8), etc. hile a donné en outre
jEcoicdesBeau~-At [s, étudia iascutpture comme dners<'s brochures pohttques extraites du Cm~es-
cte~e de t'radinr et obtint le pri\ de Home en 1851. u~ft~a/t/;unc ~ic de la ~t<rj'\f~Af<j'</tA~tc
Hcvenu en l'rance, il débuta au Salon de 18~7 par (t877, 4° 6d. ni-~); une tl'aductmn de la jVrï'c de
un groupe en bron/e très remarque, BacrA~ et Dieu de Capecelatro (1SU2. m-M), et celle d'une
Sa~?e. Parmi tes au~'es œuvres qu'n a exposées étude sur ~~w~ de Jt~f~a~w~ d'après
depui'ian\.Safonsannne~etMu\e\posttiousmn- ~Itne Oliphant (1873, it~l8), etc.
~Ct'Sf'UG'nous mentionnerons: O~f~ft/ronpe
enma)'brf'dRt-tmealacourduLom!'f'(1859); CREDÉ (Clfartes-Sie~monJ-Fraucois), ctHDu'ieu
/aMtt~, statue en bronze (18C1); ~fï~i< y~H-/t~- anem.md, ne à Meilut le 25 décembre t8H). étudm

CRANWORTH(ît~hcttMo!s!):ï-Hof)F, 1" h.)tnn). cjiance- CRAVEN(~!)t!am CR*vEf, 3'


cumte !'r), pdn- d'Ang~
hf)' et. pau' d'An~tetf) re. nu & Crnn~orth, te 18 décembre teue, né à Londres en !S(~, nm't ie 2b Hnut ~66.
17''t),motHe26jUtt!etl866Edit.~ Edtt
CRASSIER <nt)i)]aume-].o)tj')-D~tmn)quc-Joscj))). baron CRAWFORD f~atnes L<\ns~Y. 2t' comte
pau'd'An~ DE),
nE),ït)i)~sttatbf-i!îe.nëàM.]est)t<ht,it'~t)jtnnmm,tern', n~à itatcjueben 1785, tnotttcl~dct.einbre1869
m('rthttn)\enes, if~u novembre 1881 Rtht.l-b. Ed.t. 1-~
la médecine au\ Universités de saville natale et de bm, musique d'Offcnbach (1877) la Ca~c yorc~c.
ih'tdelberg. Reçu docteur à Ifcrhn en t84~ d exé- comédie en 2 actes avec Fernety (!882}; ~M~K~'
cuta un long vo;age d'étude dans toute l'Europe, du m~c,comédie en 5 actes, avec Gyp (1883);
pour comparer les duer~es méthodes d'accouche- ~&~ CcH~<'a~<~i, comédie en 4 actes, tirée
ment, a l'enseignement desquelles il voûtait se du roman de Ludovic Hulévy, avec M. Decour-
~oucr. A la fm de 1843, u fut nommé médecin as- celle ~887).
Stbtaut de la cnmqne d'accouchements de Berim,
phicec sous la direction de Busch. En '1850, H se jtft CRÉMtEUX (Fernande ancien député du Gard, est
recevoir prnat-docpnt a l't]nner&né. Deux ans plus né a t'ont-Sjmt-E~pnt, le ta décembre ~857. Avocat
tard, u était nomme directeur de 1 écote des sages- à ~imes. n fut porté sur la hste républicaineradi-
feunnes et medccm du'tgcaut de la dmston des ac- cale du Gard aux élections du 4 octobre 1885. H
couchements a la Chante, où tt fonda une cttftiquc obttnï au premier tour ta majorité relatif de
de gynécologie. H passa, en i85(J, a Lemz~. comme ~0624 ~oix.et fut élu au scrutin de hallottage, le
professeur ordmatre d'accouchemettts et comme cinquième sur s;
par 580o5 voj~ sur H0746 ~c~-
directeur de la maison de la Dcn\rance et de l'école tants. Âu~ electtons générâtes du 2ti septembre 188~
des sages-n'mmcs. Il v ou~rtt auss; une chmqtic faites au scrutin untnoj~nat, se présenta, dans
]I
gynécologique et une division pour les maljdu~ des t'arrondissement d'U7es, cumïttR cand)d:d radtca~
femmes. Le docteur Credé a obtenu, en Ï870, le obtutt, au premier tour, 5559 Yoi~ sur 19842 Yû-
titre de <'ons<')Uct' mhme de médecine. tantb, et se désista au scrutin de ballottage. #
Sa réputation en Allemagne, comme pt-o~fsseur
et comme écmam. est fondée sur ses /.pcc?~ t~ CREMONA (Louis), mathématicien italien, né à
H<<7M<?j! f/'tXfroMr/trw~~ (hmnsche Yortrj~c ubcr Patie le 7 décembre i8M, était éhidiant à )Unher-
Hchunshulfe; Hertm, 1853-'18o~ 2 vol.), et sur &itc de Venise en 18i8, et prit une part active à la
un grand nombre de memo~-cs de scjence o!~té- guerre de l'Indépendance de cette époque. Il termina
Lrtcaie, insères dans les principaux journaux spé bes études de mathématiques a Pa\te, sons la dn'ec-
<iattx de t'A)!emag'ne. Pjtjsteurs de ces journaut ont tjon paiticuhere du professeur tïnosdu. D'abord
été fondés ou du'iges par lui-même. professeur de mathématiques élémentaires au\ ty-
céf's de (~['emoix' et de MH:tn, )t fut. nommé, en !8)M),
CRÉMtEUX (Ucctor-Jonathan), auteur dramatique professeur de géométrie supérieure à l'Un~ersné de
français, ne a t~rj~ le du novembre -18~ appar- Uologne, d'ou n passa, en 1866, a 1 Institut tecimique
tient a la famme du célebre avocat membre des hi]péi')cu)' de ~lilnu. En t873, i) fut appelé a l'Ecole
gourernements pt-o~i&ou'es de '18~8 et de 1870, d'apphcatiûn pour les ingénieurs de home qui lui
mort en ~880. H suçait les cours de droit lorsqu'à dut sa réorganisation. En 1879, il fut nommé séna-
la suite de la résolution de Février il s'engagea teur du royaume. M- L. Crcmona, a qui l'on doit
dtius la garde mobile. En 1852, il entra au mimstere 1 introduction de la géométrie projcctne et de la sta-
d'Ltat. Des celle époque~ il ccrnit :i\L'n t-0!i frère. tique graphique dan& renseignement public italien,
Kmde Creimcux, une tragédie en cinq actes et huit nst. membre des prmcmales Académies et Sociétés
tableaux, .yMc, imitée de~cInuor.Puts Il donna, savantes de son pay&, et associé ou correspondant
le plus souvent en collaboration, un grand nombre d'un grand nombre de Sociétés savantes étrangères.
de pièces de théâtre, dont quelques-unes, spéciale- Outre une quantité considérable de mémoires de
ment des opereLtes, ont eu des succès profondes. mathématiques dans les annales scientifiques, les
11 a été decoré de la Légion d'honneur en !8o4. comptes lendu~ et bultetius de duerses Soctétés ita-
On a sous [c nom de M. HectorCrémieu': ~Mt~<*?d hennes, îiancai~es, anglaises et allemandes, on cite
~a~~c, comcdte 0~ un acte (Odeon, ~8jb), a~cc de M. Louis Cremona plusieurs ouvrages traduits en
M- L)n. Lame; le F~~)~<er et le SoM~/T. ~t'~A~ diverses langues, notamment ~~j~H7~~neH~M??a;
aM~CM/ër~,qu), lamuMque de M Onenbach aidant, ~Mj'Mf~j~~cfï ~e//c CM~~ pt~rne (Bologne, 1862);
nrent t;i ~u~uc des BoutTes-Parisicns (1856-1858); jPre/tM)N)a~ dt M~ft <corta yeomc/r/cct t~e~a ~Mpe~
j~a~t-
(~M~Ntte (t858], le Savetier de la rue
</]<
~o;.c (t8j9], drames en cinq actes, joués a ]<i Gaité, <
avec M. Dennery; la ï''o;e M<'?~M les ~~[~~ de e <M~
cie (Mi)an et Bo)ogne, 18t!7, 2 parties); ~M~~ tM~e-
<ï~e~n~t (Doiogne 1870);
~tf/t~'s fec~~ocAe tfe/~ ~<t/M-a ~xt/yA~ (~)ilan,
la gloire, drame mm)aire en cmq actes et huit 11872); E'lemenit di geovnetria pro7etfiva ad uso
tableaux {Por).e-Safn~tnrtin, t85U), a\ec )1~. ~œ- Jc~~<
~M~ <cfntc< ~Ho d /<a~~ (Turin,
styne et Boui,get la C/~JMOM de 7''o)-no, avec 1R73); ELer~aertli da ealcola raPhteo ad uso deglt
M- L. Halé~y (Bonnes, 18ul]; le J~~ des SoM~~ i
1
M~ <M~uct ~c~ r. (tbtd., 187'!). Deux des
(memn antiée); le /!u/Ma~~oHit~ {tbtd., ![8('~); principaux
t ouvrages précédents ont été traduits en
R~Fte de &<tt-r)f[!te~ro, opérette en 2 actes tM. EdouardDewutf, a\ecdecollaboration de ['auteur
jl86~; les
tl8o9]
~e~, opéra-comique en 5 actes 5(. Edouard Dcwulf, avec la collaborauon de l'auteur
~o~n<* uK~' ~a7/<~Ms, ~aude\nle en ('t' parue, )873 m-8, 200 ng.], et les F~M?-M r~e!-
acte (uounfs, 18(i7);/6 l'ellt /aM.<<, opcraboufte prfMM~
¡ CM a~a~cMe 0~'M~A~~c, par Louis Ifossut.
en 3 actes ft8(t9); le T~Me ~ope, opéra bouffe ()885,in-8,a~ecaUas).
en 5 actes (187t); le 7~i;r du c~t/ruM, yaude\i!Ie
en 5 actes (1S'!5); la 7~a~/< opéra-com'que en CRtÉPET (Eugène), littérateur français, né a Dieppe
1 acte (1874); la Belle Po«~ opéra bouiïe, avec le 5 mars '!827, d'une famille de mag-istrafs, s'est
M. dcSajtit-Aibm (1876); la FM'~ 5~t~7,M~-cM~ fait mm notoriété dans le domaine Interaire en pre-
opérette boutTe en 5 actes, a~oc ~f. de Saiut-Al- nant la dtt'ection d'un recueil cnnsfdérabte de tnor-
CREASY(s)rEd~ard-hepherd), htatotum an~)a)S, né à (Mosetle), le <! iioût 18M, mort à Pdrts. le 3 avrd 1876.
Ccxtey (cointt~ de hent) en mi2, inrut à Londt&s, le Ed.t 5.
27ja<me< 1878. Udtt 155
CREDNER(C)t~))cs-4u~us).e), theoloc'en protestant alte-
if-uncj)s,m; a ~uacs. ie 50 ~tit 17~6,
1'1-anr.lIS, ne a \unes. le 3U .[\\111 17!I6,
hommeu
mmt a
t'assy,
fassy, le
te
inand, ne à ~.dtersfi~usen, pies Gotha, le i~ Jamier
jamffi' JU i~vucr 18~ Ldft. j-5.
17~7. moi Là (-tebsen te 16jmheH857.Edtt. 1-2. CRÉPU <Atexandre-Mnrie),an~cn rpprësentant Français,
CRELINGER(Augusta M[t[-\Gt, actuce aitemande, née le ne à GH~'nQble, le 2S mars i7m;, mort en decembre 1862
7 octobie ~7'? n itcrtm, moite dans ceite \n)e le 1" oc- Edtt 1-5.
tohte 1862 Edit. M CRESPEL-DELI5SE (LntHs-FrjtncfTs-X~~t~r-Joseph~ag'ro-
CRELLE (Au~jste-Léopold),math~mattctenet in~nicm nu)ne irancatSt m' à Lme, le S~uiais 178~, mo'ta fSeumy,
aHci~dnd, né .) Etcheftwetder, !<* 17 mat 17tt0, mort 's ic~novfjnbr&JSUS Ldtt 1-4
Beibn, le 6 octobre t8o5. Edit. 1-2. CRESWJCK (Thomas), peintre anp)a~, né à ShefRetd en
CREMER (Canutte), ot'Hcier frança~s, nëà Sarregtx-mfnes t8U,tnfnt)ea8 dL'Lcmbjei869.i.dft 4-4
ceaux choisis des principaux représentants de la en un acte (18G9); les Postillons de ~oM~ero/
e]
poésie française i ses dnerses époques, sous ce drame
d en cinq actes (1875), Fa~jN~ ~~KM~rc~.
Utre les Poctes français (1SS1-186Y) ce recueil est drame
d: en a actes (même année); ~'Mo~, drame en
précédé d'une lmportanle introduction de Samte- 4 actes ft875); f~an'e Couerley, drame en cinq
Berne, et les extraits sont accompagnés de notices actes
a. (187G) Lord /ra?T~cM, comédte en 5 actes;
originales dues à la plume des principaux httéra- le Petit Z~M~t'~c, comédie en trots actes, avec
le
teurs de notre temps. Conaborateur de plusieurs )! Bernard (1879); les ~)'oc~ d'argent, comédie en
revues, notamment de la Revue ~Hoder~c et de la trois
t] actes, et le ~o~<"< de cfj~OH. comédie en un
Revue nationale, il a pubhé le Trésor épiatoluire acte,
a a\ec le même (188t); Une ~cr~. comédte en
de la f)-f)Mfc. ou Choi\ des lettres les plus remar- trois
t; actes, a\ec M. Bocage (1882), etc. M. Crisafulli
quables au point de ~ue itttéraire depuis le xv]* sié- a pubhé, en collaboration a~ec Custa\e Aimard,
c]ejusqu'anosjours(18Ga,2sériesen2\ol.]n-I8).h 1. série de romans intitulés
la les Invisibles de
On )ut doit encore une édition des fKMt'rm pos-
~WM et de la Corre~/w~jMM~ 7'Mpfh~ de Ch.
Baudclaire, précédées dune étude biographique
Par~
1
J
~a.c
Jf
~r/
(!866-18u7. 5 ~ol. m-18): il a donné seul le
(1872. in-18), et traduit, du hollandais
Avelaar (1877, ~ol.).
()887. m-8). M. Eugéne Crépet est mort en Jan-
~erl892. t CR)SENOY [Jules-Ettcnne GiGACL-r M), admimstra-
teur
t. françai' né à Crisenoy (Setne-et-~arne~ le
CRET!tJS ~Jean-Francois-Constantin).peintre alle- I~avnt
1 1831, entra a l'Ecole navale de Brest, en
mand, né a nrieg (Si)éste), )e f) j~mier 18)4, étudia sortit
s aspirant de 2" classe en 1848. et fut promu
la peinture d'abord sous la direction de ~fBnig a enseigne
e en 1852. En 18j~, it donna sa démission,
Hres)au, puis a ['Académie de Berlin, où il sumt de et c aborda, dans la /!fftfe coH~m~o~f~ JfMr-
1833 a 183S i'ateher du professeur Wach. Apres H~ t des ~co~MH~ etc., d~erses qucahons spé-
avoir obtenu le prix de l'Académie pour son ciales c a la nmrjtte jnarchande et ntihtan'e Pendant
tableau /~s Fils de Vaco~ apportant la ru/'c le siège de Pat-is. il fut commandant du 17" batail-
ensanglantée de Joseph, Il partit pour Pans, usita 1lon de la garde nationale, puis licuLcnaitt-colunct,
Rome et alla a Ccnstantmople en 184G, où il exécuta et, f après a~o'r contribué a delurcr les membres du
divers portraits pour le sultan Abd-ul-Hcdchid. gouvernement,
f de la Défense dans t'cchaui'iourcc du
Hentré a Jterim, Il se livra a la peinture de genre.31
pnncmatemcnt des scènes de la ~)e populaire
nndi de Europe et a celle d'iustoit'e. Il a jeté
du
élu
(
octobre,
Huzemal.
1
il
Gijre-aux-Bœufs
Au~
prit
(décembre)
élections du
et
8
ta
une part buttante à l'affaire de la
février
bataille de
187t pour
en MM membre de l'Académie des beaux-arts de l'Assemblée nationa!e, il obtint à Pans 94921 voix.
Berhn. ~ommé préfet de t'Indre le 10 novembre 1871, u
&ousciteronsde!ui,commegenfe:/esSttfoyxrtfs; passa à la préfecture de l'Aisne (1872), pms a celle
/'0</C~~MC: la Féle des ~M7'N à ~tMHO, Avocat ( de Seine-et-Oise le 13 a\rn 1876. U remplaça, le
et docteur ï~~cKs; Parure de fiancée à ~1/~tC; 18 décembre i877. M. Durangel, comme directeur
A la bella t'~a; Touriste en ~uMsc; puis, comme de l'administration départementale et communale
la ~~M~e~o~ du C~ft~~ au ministère de l'intérieur, et occupa ce poste
tableaux d'histoire
jt859), pour l'égbse de Freistadt. Louis XIV
t
et
J jusqu'en 1880, époque ou il fut remplace par
iVanc~t! CroMtK'ë~ ffa?t~ une r~Mttt'ojt des ~jtt~- M. Camescasse. Il de~nt alors receveur-percepteur
pc~M/Mn~; les Chevaliers pj'MnH~?~ dcM~<!a Auteud. 3t. Jules de Crisenoy a été promu officier
C;'om?t'fH (1868); 7!ece~<MK des protestanls de de la Légion d'honneur le 7 septembre 1875, et com-
&;h&aMry par j''rff<ert<t;Mt</t)t<me à Berlin mandeur le 2~ octobre 1880.
en n33; trois tableaux pour la salle des chevaliers Parmi ses travau\, extraits des différents recueils
de Saint-Jean à Scnnenbom'g; enfin, Louis .YJ~ auxquels tl a coltaboré, nous citerons Etudes sur
pmMOMf<t)~ devant le F<tr<<me)t( « L'E<<tf, c'est la sztualiou éeaatumigtae des Aattalles françaisrs
mot&,t0]!e remarquable par le groupement et le ()860. in-8); /es<M)~sft<'ca Colbert c< /serï-
coloris. p~o~
j mar~~c (1862, m-8) j?co~ )ta!ct~e et les
of~ciers de vaisseau depuis RicAettcu ~usqu'à nos
CRISAFULLI ()!enri). auteur dramatique français, yf)Mr/t [I8C4, m-8); C~ne Ktor~j~e de 1692
né a Napies en ~'H, fit ses études a Pans au col- jl8M), m-8); te S~Muc~y<; MaM/ray~, a l'Expo-
lége Charlemagne, connue cteve de t'msmutmn suion de 1867 (1868. in-8, avec 6pl.); ~-7~0! sur
Massin. JI débuta au théâtre par une série de ~'t~crip~tott t)mjtft))fe (1870, in-8), les J!brmes
drames en cinq actes, en collaboration avec de la ~ï~oM ~tci~a/e (1880, in-8); la Loi coH-
H. Edouard ))e«cque, mort en 1803 ~eMt' ~or~ia cerHC[tt~ les a/tf~ttjt (1882, ~r. in-8' /es ~4/~7~ ~i
(1855, Ambtgu); Marie Stuart en Ecosse (1856, Angleterre (1883, ~r. in-8] Scènes de la f~~
ancien Cirque); ~es Deux ~'aM~oMrte~ (1857); Mj~rt~we, de Rochefort a Cayenne, itbistrées par
G!ro/!<' GH'o/!a (1858). It produisit aussi avec le son fils, M. t'ierre de Crisenoy {1885, m-8) les
même une pf emiere comédie qui eut peu de succès Cotts~t~ g~tt~'cM.f, rc\ue de la session d'août 1887
~VM<< ~ame< jYandenfie, 1861). (1888, ~r.m-8),etc.
M.CnsafnUia.donné depuis, seul ou avec divers
collaborateurs, un assez grand nombre de comédies CRISPI (François], homme pobtique italien, an-
on de drames le Dt'mot! du jeu (Gymnase, 18ti3); cien ministre, est né à libéra, province de Girg'entt
,)f. et Mme Fo'ne~. ~iré du roman de H. Nbach (Siols), le 4 octobre 18t9, d'une famille grecque
(Yandetitie. 1864); le Passé de N. JoMatitM<Gym- ctabhe en Sicue, et qui prétendit descendre de ld
nase, 1865); le foM d'ot face, coniedM en 1Féva! acte maisou patricienne des Cr~pa de home. Il fit son
(18GG); la CAf)M<< tirée du roman de tl. P. droit à Paierme, y acheva brillamment ses études
(Atnbigu, 18ti7); les LcK~it~ iM Agneaux, comé- et Mnt se faire inscrire an barreau de Nnpies- C'est
d)e en cmq actes (18CS); /t!~eMr dit Lac, comédte là que, dans les ran~s de la .~unegsR n.ipcbtame.

CRÈTINEM-JOLY (heques). httêrateM francats, né t CREUZETfAndr~.ancten députe, f~an~a~!), né à Lyon,


FûntendY (Yenflee), le ~3 septembre ~805, mort à Vm- le 5 décembre 1798, mort à Belvezet (Cantat), le 20 oc-
ei-nMS,foi"janv.ert87:).Ed.t.<-5. tobre 1881. Edit. 3-5.
CRETON (~ico)as-Joseph), ancien représentant du GRILLON (Marte-Girard-J.ouis-FëhKItodf'~ues BEnio~
;K'op!e français, né à Annens, le 7 mars 1798, mort dans DES BAmss. duc M), général ffanciu!), n(i à i'a))b, Je 15 dé-
cette «ne, 5(e novembre tiitit. Mit. 1-t. cembre n~mottdan~cetttt~itle,Ie~aouHS7U.
CREUSER 0.eot~es-Fr~tlcric), pt'd~ogueaUeïnand,né à CRILLON (Loms-lllarae-Fclnz-Pt<rspcrBcaron DES BALlES.
M.ntmun; (ttesse). le 10 mars 177t, mort t Htntctbcrf;, le marqm~BL~ tn'te ttu précédent. pa)t- de France, né ]e
tjfevriMtXSS.Ed.t.l- SOjuutt't 178i, mort le .i mars 1869. Ii:dit. 1-4
animée contre la tjrannie de Ferdinand II. il prit lui-même, « que la Chambre fractionnée,incertaine,
11

part aux conspirations (mi soulevèrent le royaume attend a une main vigoureuse qui la dirige D il jus-
des Deux-Siciles en 1848. L'insurrection de Palerme tifiet les sympathies de la. Gauche pour les manifes-
le compta au nombre de ses plus ardents promo- tations
t de Yltalta irredenta et prend la défense de
teurs. 11 deunt député, secrétaire général de la la t société des irrédentistes proscrite par le gouver-
guerre, et, pendant deux années entières, inspira de 1r nement. A l'extérieur, il réclame du pouvoir une
toute son énergie la résistance sicilienne. Apres la attitude a moins effacée et revendique une plus
'victoire des régiments suisses, M. Cri&pi, l'un des grande ¡ influence de l'Italie dans les affaires orien-
quarante-trois patriotes exceptés de l'amnistie, tales, t sans accentuer encore l'hostilité contre la
quitta la Sicile pour venir en l'rance et ne cessa de 1France. Pour mieux protester contre une politique
travailler, dans le pays qui lui donnait asile, à la contraire
c à ses vues, il adresse le 17 juin suivant
délivrance de sa patrie. Il fit alors plusieurs au ¡ président de la Chambre sa démission de député,
voyages en Europe et un séjour dans le Piémont, où qu'il ( relire le lendemain. Puis il entame une cam-
il collabora à plusieurs journaux. En 1859 et 1860, pagne 1 pour la réforme électorale et soutien par
il fut l'organisateur de la nom elle révolution sici- un t amendement une proposition tendant a établir
lienne. Frère d'armes de Eixio et de Ganbaldi, il le 1 scrutin de liste. Bientôt commencent les ar-
passe pour avoir été celui qui décida le futur dicta- dentes ( réclamations contre la France dans son jour-
teur a passer en Sicile. Il débarqua à Palerme a\ec nal i la lit forma (mars 1881). Il voit dans la situa-
Je général et ses mille volontaires, et, apres s'être tiont priae par notre gouvernement en Tunisie, con-
liattu, prit part au gouvernement. Pendant l'expé- trairement aux prétentions rtaliennes, un véritable
dition, de Naples, ce fut encore lui qui réorganisa cas de guerre. Il se jette des lors sans résenedans
d'administration, tandis que Gaubalai poursuivait ses projets d'alliance avec l'Allemagne; Il s'efforce
la conquête, et qui prépara l'annexion du royaume d'entraîner son pays dans les ligues d'intérêts et
des DeuvSiciles au reste de l'Italie. de passions dirigées contre le nôtre, et pour que
Elu membre du premier parlement italien par la l'Italie soutienne aiec honneur son rôle d'alliée des
ville de Palerme, M. Crispi y prit, dès le mois de grandes puissances militaires continentales, il ré-
mars 1861, grâce a son talent d'orateur et au sou- clame des armements, des travaux de défense et
tenir de ses services, un des premiers rangs. Il nne réorganisation totale de l'armée (discours de
devint le chef de la fraction la plus avancée dePalerme, 14 novembre 1881). Une déclaration de
4'opposition constitutionnelle, et chaque nouvelle guerre contre le parti clérical. l'ennemi des msti-
élection parlementaire ne fit que confirmer sa situa- tutions italiennes modernes, complète plus tard ce
tion et son autorité. Il résumait ainsi son pro- qu'il appelle le programme traditionnel de la
•gramme réforme administratif et financierc et Gauche (18 novembre 1883).
iiberîé illimitée. Ce fut l'entente du parti Crispi avec Les \uissitudes de l'expéditionitalienne sur la côte
3'ancien tiers-parti piémontais qui, en 1867, pro- d'Afrique donnerent a M. Crispi l'occasion de prendre
duisit le nouveau ministère Uattazzi. Acceptant la un rôle de plus en plus actif: après l'échec que fit
monarchie comme symbole de l'unité, Il s'efforçait subir aux Italiens le ras Alula, au mois de janvier
-de réconcilier le parti radical a\ec elle. Aux élections 1887, le chef de la gauche demanda à la Chambre
générales de 1876, il se vit porté et élu dans des crédits extraordinairespourenvojerdes renforts
plusieurs collèges, opta pour celui de Rari, et, au à Massouali. Ces crédits furent votés le 4 février,
début de la session, fut nommé par une forte mais l'émotion causée dans le pays fut assez vive
majorité président dela Chambre (21 novembre 1876). pour que le cabinet Depretis donnât une dernière
L'année suivante, au moment où la rentrée au fois sa démission, Pour précipiter le dénouement
pouvoir, en France, du parti de « l'ordre moral » de la crise, M. Cnspi demanda, deux jours après, à
semblait une menace pour les intérêts du royaume la Chambre un vote formel de défiance contre le
d'Italie, M- Crispi, cherchant des alliés contre nous, ministère démissionnaire. Cette proposition fut reje-
lit des vojages presque officiels en Allemagne, en tée, et le Parlement fut prorogé. La crise ne prit
"Suisse, en Angleterre, en Hongrie; il reçut ;i Berlin, fin que le 4 avril suivant, par une dernière recon-
~à Londres, un accueil à la fois solennel et cordial stitution de l'ancien cabinet Depretis, admettant en-
4ont la presse européenne se préoccupa (sep- fin M. Cnspt au partage du pouvoir. JI. Dcpretis
tembre 1877]. Quelques semaines plus tard, un prenait, avec la présidence du conseil, le porte-
remaniement du cabinet Depretis permettait de feuille des affaires étrangères et M. Crispi celui de
l'appeler au ministère de l'intérieur (27 décembre). l'intérieur. Quelques mois après survenait la rnoitt
Il ne l'occupa que deux mois et donna sa démission de M. Depretib (29 juillet 1887), et M. Crisiii, appelé
le ti mars 1878. Ce n'était pas la politique, mais des a le remplacer comme président du conseil, joignait
.circonstances tout a fait privées qui rejoignaient du au portefeuille de l'intérieur celui des affaires étran-
pouvoir a l'occasion d'un mariage qu'il menait de gères.
«contracter, le 26 janvier, il fut révélé que M. Crispi Le revirement dans la politique extérieure de
était déjà, depuis 1854, marié religieusement, etl'Italie était alors consommé. Le lEr octobre M. Crispi
dans des conditions qui rendaient l'union légitimease rendait auprès de M. de Bismarck a Friederichs-
et valable en Italie, a une femme dont il s'était ruhc, où il retournera plus d'une fois prendre os-
séparé en 1874 ce qui le mettait sous le coup detensiblement le mot d'ordre politique, et avait avec
l'accusation de bigamie. Le procès qui s'ensuivit
aboutit à un acquittement, le premier mariage
le
qui
chancelier de l'empire une première entrevue
consacrait l'entrée de l'Italie dans l'alliance
purement religiejt n'étant pas considéré commeaustro-allemande, devenue depuis ce moment la
légalement valable. triple alliance. Des sacrifices de plus en plus grands
M Crispi n'en resta pas moins l'un
la
des chefs
Chambre
desont demandés a la l'organisation
aux
et
nation italienne pour donner
la gauche et son principal orateur à armements et a militaire le déve-
dans les réunions politiques et électorales, au milieuloppement que peuvent Yécïamer d'une part les
îles crises qui livrèrent pendant près de dix annéeséventualités d'une politique belliqueuse et d'autre
les cabinets présidés par M. Depretis à des démis- part les projets de l'expansion coloniale sur les
sions et a des remaniements incessants. Parmi ses côtes de Afrique. Des crises financières très graves
.discours commentés par toute la presse européenne3 éprouvent le commerce et l'industrie, et des mam-
où il développe
on signale celui du 15 mal 1880, extérieure festations populaires éclatent dans les centres ou-
son interpellation sur la politique et survriers, specialement à Hoirie et à tapies, contre
la politique intérieure présentées comme intimement t le gouvernement ou contre le principal ministre. A
liees l'une à l'autre accusant la politique deux reprises M. Crispi est l'objet de tentatives
ministé-
rielle de n'avoir réalisé aucune des réformes de- d'assassinat, l'une à Rome, l'autre à tapies t13 sep-
mandées et promises, il ajoute, comme pour s'offrir r tembre 1889). La situation linancierc de l'Italie
sciait compliquée de la rupture du traite de coin- desquelles un ordre du jour, proposé par Villa
M.
merce avec la France. Le gouvernement de et accepté par le gouvernement, fut rejeté par
M. Crispi avait pris hautement l'initiative de la 180 voix contre 123. Ainsi le ministère Crispi, deux
dénonciation, et les diverses tentati\es pour renou- mois après son triomphe électorale! maigre l'appui
veler le traité restèrent inutiles (janvier-fuwier sympathique du roi, était renversé, sans pouvoir se
1888). L'Italie ne trouva que des compensations reconstituer.
insuffisantes aux pertes résultant pour elle de cette Depuis sa sortie du pouvoir, M. Crispi essaya sur-
rupture, dans une suite de traités de commerce tout de relever dans le pays sa politique vaincue
avec l'Autriche (décembre 1887), avec la Suisse devant la Chambre, par de grands discours pro-
(jamier 1889) et avec la Grèce (mai 188'J). D'une noncés dans les réunions publiques ou les banquets
autre part, les rapports du gouvernement italien et au\quels la presse européenne donnait la plus
avec le Saint-Siège sont plus tendus que jamais grande publicité. Il livra aussi au gouvernement de
sous l'administration de M. Crispi, grâce a l'exécu- son successeur, M. di Rudini, divers assauts parle-
tion rigoureuse de la loi sur les a œuvres piesn mentaires. Le plus rude eut heu dans les premiers
consacrant la mainmise du pouvoir civil sur les jouis de décembre 18!)1, a propos de la question de
congrégations religieuses. la papauté le numstre d'Autriche, M. Xalnokv,
Quoique le cabinet Crispi ne connût pas les crises ayant déclaré que cette question restait toujours
ministérielle* générales qui ont tant éprouve le ca- omoite, il. Crispi demandait compte au cabinet
binet henretis, il n'en a pas moins subi un certain italien de ton allitude devant ce langage et de ses
nombre de remaniements partiels par suite de con- vues sur la conciliation de la triple alliance avec cet
flits particuliers entre le tout-puissant premier mi- appui donné aux pretentions du pape. Apres avoir
nistre et ses collègues; le ministère dos finances dirigé personnellement l'attaque sur ce terrain où
surtout, dans la difficulté de concilier les exigences l'opinion publique italienne est si ombrageuse, il
de la politique avec les ressources du budget, chan- s'eilaçn subitement et se retira, laissant, son ancien
gea souvent de titulaire. Au milieu dos troubles collègue, M. Zanardelli, supporter tout le poids de la
ouvriers de Rome et de tapies, le cabinet, même lutte, qui aboutit a un ordre du jour de confiance
fut amené à donner sa démission, le 28 février 1881), réclame par M. di Rudim(7 décembre).
mais Il était reconstitue le mars et retrouvait Comme pubhciste M. Crispi s'est fait connaitre
dans le Parlement le soutien de la majorité. Au par une aedve collaboration a divers journaux a la
cours de l'année 1800, M. Crispi crut voir un avan- fondation desquels il a souvent même contribué
tage a abréger la durée de la législature el a avan- ÏApostolato de Palerme (18-10), le Ptecursore de la
cer l'époque des élections il obtint un décret de intime vdle (1859), la Jiiforma qui devint l'organe
dissolution de la Chambre et porta devant le pays particulier de sa politique II a publié en brochures
ces questions difficiles du moment. Il se signala, pen- plusieurs de ses ai-licles, entre autres, en 1855,
d.int la période électorale, par de grands discours celle intitulée HepubbhcaeMonarchia, spécialement
politiques, dont le principal, tenu à Florence le 8 no- dirigée contre le parti radical et U politique maza-
vembre 18UO, eut la portée d'un événement poli- nicnne puis un certain nombic de discours, parti-
tique II se séparait avec éclat du parti radical et culièrement la Politica del governo del re (1880).
combattait avec une vivacité particulière l'irréden- Parmi les publicationsbiographiques récentes dont
tisme dont les prétentions compromettaientl'alliance M. Crispi a été l'objet, noua citerons celle de
de l'Italie avec l'Autriche, qui détient et entend gar- M. Félix >arjoux Francesco ilrisjn, l' 'homme public
der les parties de territoire revendiquées au et l'homme privé [im%
nom dupiincipe des nationalités. Il subordonnait
l'application de ce principe au droit public de l'Eu- CROFTS (Ernest], peintre anglais, est né a Lceds
rope et surtout aux intérêts de la triple alliance, le 15 septembre 1847. A sa sortie du collège, il fit
dont il se déclarait toujours fardent défenseur, tout un vo\ag"e a Berlin, revint a Londres, où il étudia
en protestant de son désir d'établir de bons rapports sous la direction de Claj,puis alla a bnsseldorf, où
entre l'Italie et la France. il devint l'élevé du célebre peintre militaire Emile
Le succes de M. Cris.pi aux élections générales du Hunten. attaché a la personne de l'empereur Uuil-
25 novembre 1890 fut complet; non seulement ^a laume. Revenu a Londres, il fut élu associe de
politique ne rallia pas moins de 372 députés minis- l'Académie Royale le 10 juin 1878.
tériels contre 130 opposants de toute nuance, mais Les toiles de M. Crofts, l'un des principaux
lui-même fut élu dans quatre colleges, a Païenne, a peintres militaires de l'Angleterre, ont été evpobees
Girgcnti, a Syracuse et a Messine. Et pourtant sa pour la plupart a l'Académie Royale et plusieurs
chute devait être prochaine, rapide et profonde. Ce ont fIgure aux expositions étrangères et pris place
fut la question iinanciere qui en fut l'occasion, et ses dans divers musées. Les principales sont la Ueùaite,
façons hautaines de la traiter qui en furent la épisode di; guerre franco-allemande (1874), placée
cau«e. Son nom eau ministre des finances, M. <ïn- dans la galerie (publique de Kœni^sberg; Enchaî-
maldi, dans son exposé de la situation budgétaire, nements de la Nature (One Touch of ^ature makes
avait conclu à la nécessité d'augmenter les impôts the AMiole World Km), tableau qui obtint, en 1874,
pour faire face au déficit, et la Chambre avait la médaille d'argent du Pal dis de Cristal; Ligny
accueilli cette déclaration avec une défaveur mar- I875j,e\poséd'aliord a l'Académie, pms à l'Exposition
quée. Loin de déferer aux sentiments des députés internationale de Philadelphie en 1870; le Malin de
V. Crispi sembla se plaire à les heurter: il s'opposa la bataille de Waterloo (1870], qui figura a l'Expo-
î tontes les économies réclamées dans les budgets sition universelle de Pans en 4878; le Soir de la
de la guerre et de ]a marme, et, refusant toute bataille de Waterloo (1870), acheté par la « Walker
transaction sur la question de l'accroissement des Art Galtery » a i.ivcrpool; Mailboimtgh après la
forces militaires de l'Italie et de ses armements, bataille de liamillies (1880), qui obtint une mé-
conséquence de son rôle dauy la triple alliance, il daille a l'Exposition universelle de Pans en 1889,
lie craignit pas de prendre l'offense contre ses Chai les lor allant à l'A hafaud (1883] Napoléon
adversaires et de soutenu* que sous son gouverne- abandonnant Moscou (1887), etc. t
ment, les finances italiennes étaient en meilleur état
que sous les, ministères précédents dont il accusait CROISET (Marie-Joseph-Àlfred), helléniste fran-
le a semlisnic \is-a-\is de l'étranger s. Ce langage çais, membre de l'Institut, né a l'ans, le 5 janvier
ne ramena personne; le 31 janvier 1891, le projet 1845, lit ses études classiques au lycée Suint-Louis,
de loi relatif à l'application provisoire des augmeu-
tations de droits d entrée et d'une taxe sur la fabu- CR0FT0N (Edward Grofton, i" baron), pair représentatif
cation des alcuols annoncées dans l'exposé financier, d'Irlande, né A Londres en 1806, moi t le 27 duceinbrc
fut l'objet des discussions les plus vivob, à U suite L869. Edil. 1-4.
entra à l'Ecole normale supérieure en 18G4 et en bronze pour la commune de JNouard, dans les
sortit en 1807, comme agrégé des lettres. II fut pro- Ardennes (188(j); C Amiral Javiegutberry, buste
frsscur de rhétorique au hcée de >evers, profes- marbre; le Général Boulanger, ministre de la
seur de rhétorique au college Stanislas, maître de guerre, buste marbre (1887) M. lirmau, gouver-
conférences à la Faculté des lettres de Paris et pro- neur général de l'Algérie, M. Léon Kerst, bustes
fesseur d'éloquence grecque à la même Faculté. Il 1888 Mehul, statue bronze pour la Mlle de Gnet
a été élu membre de l'Académie des inscriptions I8(J0 Deux Anges, groupe funéraire, en marbre
et belles-lettres, le ô décembre 188(i, en remplace- 1801 sans compter un certain nombre de bustes
ment de JJrecJullet-Jourdain. Il a été décoré de la aux seules initiales. M. Ooj&y a obtenu une mé-
Légion d'honneur. daille do ô" classe en 1873. une de 2e classe en
On a de M. Alfred Croiset ses thèses de doctorat 1882, une de lre classe en 1885, et la décoration de
ès lettres De Personis ajmd Aristopkancm (1870) la Légion d'honneur la même année.
et Xénophon, non caractère et son talent (187!>)T
cette dernière couronnée par l'Académie française CROIZETTE (Sopliie-Ale\aiidrine), actrice fran-
en 1874 la Poésie delhndare et les lois du lyrisme çaise', née a Saint-Pétersbourgle 10 mars 1847, fut
arec /1880, in-8); Histoire lille'rahe. Leçons de élevée a Versailles et passa ses examens d'mstitu-
littérature grecque (1884, in-18); Histoire de la
littérature gretqve. Homère, la Poésie explique,
Hfstodc (tom. I", 1887, m-8; loin. II, 18110, m 8),
elle
trice à Pans. Aprés a\oir hésité quelque temps sur
le choix d'une
SI. Cressant et se présenta au
reçut des leçons de
Conservatoire, où elle
en collaboratron avec son frère, pour le premier remporta un piemier accessit, puis un premier
lolume. Il a donné en outre des éditions classiques j>riA de comédie. Sollicitée par M. Montiguy. direc-
du Discours sur la couronne de Uémosthene, de la teur du Gymnase, elle préféra entrer a la Comédie-
Première lettre à Ammœus de Den)S d Ilohcarnasse Française et y débuta dans le rôle de Célnnene et
d' Œdipe à Colonne de Sophocle et de Morceaux dans celui de la reine Anne du terre d'eau (1869).
choisis de Thucydide. Apres avoir joué un certain nombre d'autres rôles,
dont le meilleur fut celui de Suzanne du Mariage
CROISET (Maurice), frère du précédent, né a de Figaro, elle faillit quitter la Comédie-Française
Paris, le 20 novembre 1845, fut aussi élevé de par suite des rivalités qu'elle y soulevait; mais elle
l'Ecole normale supérieure. Ilecuagiégé des lettres s'y maintint et fut nommée sociétaire le 1er avril
en 18(>8, il professa la seconde et la rhétorique aux 1873. Elle obtint son premier succès dans l'Eté de
Ivcées de Moulins, de Monlauban, puis à celui de la Saint-Mat tin, comédie en un acte de 31 >f. Weil-
Montpellier, et se lit recevoir docteur è<5 lettres en hac ctllalévy, et fut également applaudie dans Jean
1874. Eu 1875, il fut chargé du cours de littérature de Thomeray de )DI. Augier et Sandeau. Toutefois,
grecque à la Faculté des lettres de Montpellier et ce furent les audaces scéniques avec lesquelles elle
en de uni professeur titulaire. Il a été nommé intci prêta un rôle du Sphinx de M Feuillet qui,
maître de conférences a l'Ecole normale supérieure plus encore que son talent, provoqueient la curio-
eu août 1801. sité du public et l'exposèrent aux critiques de la
Outre ses thèses de doctorat De Publics elo- presse. )Jlle Croizettc s'est exercee depuis, non sans
qucnlix pnncipus apud Crsetos in homencîs car- succès, dans le répertoire de M. Ale\. Dumas iils
minibus, et Des Idées morales dans l'éloquence le Demi-Monde, ou elle joua le personnage de la
politique de Démosthène, celle-ci couronnée par baronne d'Ange, l'Etrangère, ou elle fit applaudir
l'Académie française en 1875, M. Maurice Croiset celui de la duchesse de Seplmonts, Maiia Letelher
a publié tin Essai sui la vie et les œuvres de Lucien dans les Fourchambault. Apres avoir tenu avec
(1882, m-8), également couronné par l'Académie succès, en 1880, l'un des principaux rôles dans la
française, et collabore XliiUoue delà littérature reprise du Marquis de Villemer, elle affronta celui
grecque de son frere. a de Clorinde dans l'Aventurière, lorsqu'il fut aban-
4
donné par Aille Sarah Bernhaidl. Ln 1881, elle
CROISY (Onésime-Aristide], sculpteur français, lié créa encore le rôle de Lionnette dans la Princesse
t\ Fagnon (Ardeimes), le 51 mars 1840, entra, dés de Bagdad; puis elle se retira du théâtre. Au mois
l'âge do 17 ans, à l'Ecole des Beaux-Aits, et fut d'août 1885r elle épousa un nche banquier ameri-
élevé de Dumont et de Gumcry. Il obtint, eu 1803, cain, M- J.-S. Antoine S tenu
le deuxième second grand prix de Home a\ec le
groupe de Aïs ru et Euryale. Il débuta au Salon de CROOKES (William), physicien anglais, né a
1867 avec un bas-relief ninibre représentant la Londres
1 en 1832, entra en 1848 au Collège de
Fondation de la ville de Marseille. Il a exposé clmme,
t ou il eut pour professeur le célebre
depuis la Prière d'Âbel, statue plâtre (1808) chimiste
t Auguste Hoffmann et dont il fut le pré-
Néréide, statue plâtre; Emile Augier, buste plaire parateur.
1 Directeur de l'observatoire météorologi-
(1800) Psyché abandonnée, statue plâtre (1870); que
( lladclilïe d'O\ford en 1854 et professeur de
Invasion, groupe plâtre; Projet d'un monument chimie
( à Chcster en 1855, il se retira de t'enseigne-
comméinoratif de la guerrc, pour les Ardennes ment
1 en 1859, se iha à Londres, fonda un journal,
|1873) M. Toupet des Vignes, questeur du Sénat, le
1 Chemical News, et en 1804 le Quarterly Journal1
buste brome Paul Malatesia et Françoise de of
t science. M. Crookes s'est signalé en 1861 à l'at-
liimini, groupe pljtre (1870), reproduit a l'Exposi- tention
t du monde savant par l'importante découverte
tion universelle de 1878; M. (untlu, député, M. IL du métal le Tlinllnun, dont, il étudia par la suite
Perrîn, bustes la tille aux raisins, statue
(1X77); 1les propriétés et les combinaisons fut alors admis
plâtre (187'J) /W,
Un groupe plâtre, acquis pour le a¡ la Société lioyale de Londres. En 1865 il découvrit
Luxembourg; M. L. Dêtioyat, buste terre cuite 1un procédé pour séparer l'or et l'argent de leurs
(1880); la Dhuys, statue allégorique en pierre, puur minerais. En 1872, Il entreprit toute une série
la mairie du \IV arrondissement; le Dr Philbert,
r
d'expériences
t sur la viatièie radiante a l'aide d'un
buste terre cuite (1881) Chanzy, statue pour instrument
1 intenté par lui, le radiometre. Il a
Buzancy, Ardennes (1884) l'Armée de la Loire, cherché
( a démontrer par des expériences, très
groupe pour le soubassement du monument de intéressantes, que les gaz Uès rareliés perdent
Chanzy, au Mans (1885); Général Chanzy, statue les
1 propriétés ordmaires des corps gazeux et
CR0IX-D HEÏÏCHIN (Eineçt-Charles-Eugène-JUrie mai- nlandais, né à Galwav. le 20 décembre 1780, mort à
1Uamplon, le 10 août 1857. Edtt 1 l.
qms dis), ancien sénateur l'iancais, né à Pans, la 27 août
1SO3, mort au château de Francvaret (Belgique; le li CRONHOLM (Abiaham-l'ierre), historien suéifois, né à
mais 1874. Edit. 1-5. 1Landseinna, \o. 22 octobre t809, mort à Stockholm, le
CR0KER (John-Wilson), littérateur et homme politique 27 S mai 1879. Edit 1-5
passent dans un état qu'il a nommé l'état > adianl la demande de subsides ayant pour objet d'appuyer
et qu'il considère comme un quatrième état phy- par p; une augmentation de forces militaires l'action
sique. M. Crookes répéta ses expériences, faites diplomatique
ai de l'Angleterre dans le reglement de
d'abord a Londres, devant l'Académie des sciences la question d'Orient (février1878). 11 garda ce poste
de Paris, qui, sans adopter ses conclusions, dé- jusqu'à ju la retraite du cabinet conservateur en avril
cerna a l'auteur une médaille d'or et un prix de 1880.
1! Il le reprit dans le ministère de courte durée
trois mille francs. Il a encore contribué par ses de d, lord Sahsbury en 1885. Il revint an pouvoir avec
travaux a perfectionner les lampes à incandescence le même, l'année suivante, comme secrétaire d'Etat
et à appliquer la photographie a l'analyse du p' pour les Indes. Il fut fait vicomte la même année et
spectre solaire. 51. Croohes a publié él é a pairie.
Choix de élevé
méthodes pour l'analyse chimique (Sélect Methods Lord H. Cross a publié, sous son nom, plusieurs
in Chemical Analysis 2' édit. 1880); Fabrication recueils
n d'actes législatifs et adnunistralifs the
du sucre de betterave (Jlanuf. of Beetrooth Sugar); Acts A relating to the Seulement and Hemoval of the
deux Hanuels pour une collection de technologie Poor P (1853), et the General and Quarler sessions of
(Teclin. Handbooks). Il a traduit de l'allemand le the (/ Peatc, ce dernier avec M. II. Leemmg (1858).
Traité de métallurgie de Kell, et du français les
Engiais artificiels de G. Ville (2' édit. 1882). 11 CROUSLÉ (François-Léon), professeur français,
s'est aussi occupé de la question des égouls et a né n à Paris, le 29 mai 1830, fit ses études classiques
publié sur cet objet Solution de la question des aau lycée Charleniagne et entra en 1850 a l'Ecole
egouts (A Solution of the Scvvage Question) et Dis- normale supérieure. Agrégé des lettres en 1856, il
position la plus avantageuse des egouls (the Pro- ndewnt d professeur de rhétorique au lycée Napoléon.
litable disposai of Scvvagc). On a annoncé qu'il s'est Il II se fit recevoir docteur es lettres en 1803, avec
lancé, en dernier lieu, dans le Spiritisme. u thèse latine De L. Annxi Senecse naturalibvs
une
qua'.slionibus
9 et une these française Lcssing el le
CROS (César-Isidore Henri), statuaire français, goût J français en Allemagne, et fut nommé, en
né a >arbonne (Aude) le 1U novembre 1840, élève ,lamier ji 1874, maitre de conférences de langue et de
de MM. Jouffroy, ttex et Valadon, débuta par des littérature française à l'Ecole normale supérieure.
11

bustes et des médaillons, puis après de longues et Il I suppléa Sairit-René-Taillandier dans sa chaire
sérieuses recherches, exécuta des cures selon les dd'éloquence française à la Faculté des lettres et lui
procédés des anciens « imagiers Parmi ses succéda,
s comme titulaire, le 23 juin 1879. U a été
œuvres les plus remarquées en ce genre, nous ci- idécoré de la Légion d'honneur.
ferons Mme Fanny A.
A. D. P. buste (1870); Mlle J. Outre ses thèses, M. Crouslé a donné quelques
buste (1872); le Prix du tournoi, bas-relief traductions,
t entre autres de la Salure de Lucrece,
(1873); la Promenade, bas-relief (1874); Isabeau ède la Marmite (Aulularia) de Plaute, une nouvelle
de Bavière, buste (1875); on doit aussi a II. Cros fédition de la traduction de l'Iliade et de l'Odyssée
Adolphe Gucioult, buste en bronze (1873); Vol- d'Homère i par Mme Dacier; une Petite grana-
taire, buste en marbre, pour l'Ecole normale; la maire t de la langue française, avec e\emples,
Chevauchée, bas-reliefen bronze (1875) Wasliing- questions et lectures variées (1889, in-12; plus.
ton, buste
c
colossal en plâtre (1870); les Druidesses, iédit.), sume d'une série il
Exercices d'application;
bas-relief (1877); la Belle au bois dormant, figu- des c articles dans la Hevue de l'instruction publi-
riiie en cire (1878); Celui qui n'a pas deviné, bas- que, la Revue générale, etc.
<, +
relief (1870); Dames deT/téleme, bas-rebef (1880);
llémy Belleau, buste pour la ville de Nogent le- CROUY (comte André-Rodolphe-Claude-François-
Rotrou (1881); Gdana des Pyrénées, buste, l'Ha- SSiméon, dit. Raoul de), ou Crov, littérateur fran-
imcope. bas-relief (1882); la Source gelée et le çais, t né a Amiens, en 1797, appartient a la famille
Soleil, bas-relief (1885); Gallo-liamaine, masque de ( l'ancienne maison royale de Hongrie et en porte
(1888); le Fil d'Anadne, bas-relief (1889); Ama- les 1 armes. Il lit partie, pendant vingt-cinq ans, du
zones, bas-relief (1800). M. Cros a obtenu une me- Conseil ( général d'Indre-et-Loire. Marié a une sœur
daille au Salon de 1889 et une médaille d'argent à de t M. Voyer d'Argenson. morte à Poitiers en 1880,
l'Exposition utmersellc de la même année. i a eu quatre enfants, dont trois fils. L'ainé, René-
il
M. Henri Cros a publié dans la « Bibliothèque Pierre, né le 26 juillet 1828, a suivi la carrière
internationale de l'Art » l' Encaustique et les diplomatique, a été, en dernier lieu, ministre plé-
autres procédés de peinture chci les anciens, lus- nipotentiaire à Copenhague et a été promu officier
toire technique (1884, in-16, 25 lig.). de la Légion d'honneur le 30 juillet 1878.
M Uaoul de Crouy a publié: Etudes statistiques,
CROSS (Iiicliard-Aslitnn, i" vicomte), homme historiques et scientifiques sur le département
politique anglais, né a Red-Scar prés de 'l'reston le d'Indre-et-Loire (Tours, 1838, in-18); lmus XI et
30 mai 18'23, fit ses études a l'école de liugby et au le Plessis-lès-Tours (Ibid., 1845, in-8), avec M. II.
college de la Trinité de Cambridge. Admis au bar- Louvrette; Avenir forestier de la France (1853,
reau de Londres (limer-Temple) en 1849, Il exerça in-12) Episodes de voyages (1835, in-18) Fauvette
quelques années comme avocat, puis se tourna vers (1801, 2 vol. m-32), esquisse de mœurs sous Louis XV;
la vie politique en mars 1857, il fut élu membre de Heures de loisir d'un paysan, etc. (Chàtelleraull,
la Chambre des communes a l'reston comme can- 1862, m-8); Tracé el paysage des jardins fl804,
didat conservateur et représenta ce bourg jusqu'en îli-18} Etudes et croquis biographiques 11877,
1862. A la fin de 1808, il fut renvové à la Chambre in-18) A la Itecherrhe de diamants dans l'Améri-
comme représentant de la circonscription sud- que équatonale (1880, m-8) les Conférences du
ouest de Lancastre. Au mois de février 1874, docteur Viray (1881, m-8); Perrin-le-liulte, his-
M. Disraeli, chargé de former un ministère, appela toire poitevine (1883, m-8), etc. Il a collaboré à
M. Cross, comme secrétaire d'Etat, au département l'Aitiste, au Conservateur, au *Yam jaune, etc. Le
de l'intérieur. Jl. Cross se montra l'un des soutiens comte Raoul de Croy a aussi cultivé la peinture.
les plus fermes de sa politique, Il a particulièrement Elevé de Valenciennes et de Val'ilard, pour le
défendu à la Chambre, au moment de la marche paysage, il a exposé diverses toiles aux Salons de
victorieuse des armées russes sur Coustautmoplc, 1822 et de 1824.

CROSNIER (Francois-I.ouii, Ohoisnb, dit), administrateur Tyrénêes), le 11 juillet 1792, mort à Pans, le 18 févriei
français, !»i à Veisailles, le 12 mai 17W, moi t en sep- 1861. Edit. 1-3.
Ieinbiel867 Mit 1-4
CR0DY-CHANEL DE HONGRIE (François-Claude-Aiit'uslc,
CROOSEILHES (Mane-Jean-PierrePie Dokhidau baron piince tie), piililirisle trnncais, né à Duisbonrç; (Plusse),
be), ancien pair et ministre l"ianç.us, né à Oleron (Basses- k 51 décembre 17J3, mort le 31 août 1873. Luit. 2-5.
CROWE (Joseph-Archer), .journaliste, cnliquo propriétaire
p à un négrier, en échange de tabac. Ln
d'art et administrateur anglais. né à Londres, le nnavire de guerre anglais avant capturé le négrier,
'20 octobre 1825, fut éle\ë a l'arts, avec ses dix II fut débarqué à Sierra-Leone. Baptisé en 1825, il
il
frères et sœurs, par son père, correspondant du prit
p le nom du vicaire de l'église du Christ, Samuel
Morning Chronicle. et passa sa jeunesse dans la Crovvther,
C et devint maitre d'école à Regent's Tovvn.
société de plusieurs des célèbres peintres français Apres
A avoir accompagné la première expédition
de cette époque. Il renonça a la carrière des arts anglaise
a sur le iViger, il vint a Londres, fut placé
pour aller remplir à Londres les fonctions de re- a collège des missionnaires a Islmglon et ordonné
au
porter du Morning Chronicle, mais il quitta bientôt pasteur
¡: par l'évèque de Londres. En 1854, il accom-
ce journal pour s'attacher, avec Ch. Dickens, au r
pagna la seconde expédition anglaise du ?tiger, se
DaUy News (1840), dont il fut tour a tour le repor- liin comme pasteur a Akessa, tradmsit la Bible en
ter a Londres et le correspondant a Paris. Des ce 1langue yoroubou, ainsi que divers opuscules reli-

moment, il se prit de passion pour la peinture fla- gieux, et fut consacré, le 29 juin 1804, premier
mande, et fit deux voyages dans le nord-ouest de evèque anglican du territoire du >iger et de l'Afrique
l'Europe pour en étudier les œuvres. Il se lia, dans c
E
occidentale. il
En 1880, reçut de la Société géogra-
une de ces tonrnees, avec M. J.-B. Cavalcaselle phique
1
de Londres une montre d'or en reconnais-
(voy. ce nom), voué au même goût et aux mêmes sance
F
des services rendus à la science géogra-
recherches. Ce dernier s'étant réfugié à Pans, phique. II est mort en décembre 1891.
apres ravortemenl de la révolution italienne de 1848,
les deux amis rédigèrent ensemble, avec une mer- CROZET-FOURNEYRON (Emile), industriel français.
veilleuse unité de vues et de sentiments ainsi que ancien député, né à Saint-Etienne (Loire), le
de style, l'Histonc de V ancienne peinture flamande22 avril 1857, devint l'un des principaux construc-
(lhstory of eaily llemisch painting, Londres. 1857; teurs-mécaniciens du département. Il fut secrétaire
2' édit-, 1872], et commencèrent ensemble la pré- gênerai de la préfecture de la Loire, pendant la
paration d'une œuvre pus importante, menée len- guerre de 1870. Conseiller général depuis le 8 oc-
tement à fin, au milieu des circonstances de la tobre 1871, pour le canton sud est de Saint-Etienne,
vie qui les séparèrent 1 un de l'autre c'est la Nou- il se presenta aux élections du 20 février 1876
velle histoire de la peinture en Italie du II" au pour la Chambre des députes, comme candidat
AT" siècle (a >êvv Instorv of pamting in Italy, républicain, dans la 2' circonscription de Saint-
from, etc.; Ibid., 1804-72, 5 vol.). Etienne, et fut elu par 10 180 voix, contre 2 582
Pendant le cours de ce travail, M. Crovve était obtenues par le candidat constitutionnel. Il siegea
envoyé, comme correspondant et dessinateur de a gauche et fit partie du groupe de l'Union repu-
Xllluslrated Lmidon iSewx, en Turquie (1855-54), blicaine. L'un des 563 députés des gauches réunies
puis en Crimée, a l'occasion de la guerre d'Orient qui refusèrent, après l'acte du 16 mai 1877, un
(1855-56); il passait ensuite aux Indes et prenait la vote de confiance au ministère de Broglie, il fut
direction d'une école des beaux-arts a Bomhay. rei'lu, le 14 octobre, par 11140 voix, contre le can-
Ramené en Lurope pour sa santé, il suivait, en didat officiel et légitimiste, 31. de La Hochetaillee,
1859, la campagne d Italie, comme correspondant qui en obtint 5100. Il échoua aux élections gené-
du Times; enfin, en 1800, Il entrait au service du rales du 21 août. 1881, dans la 2" circonscription de
gouvernement anglais, comme consul général pour Samt-Etienne, avec 5 800 voiv., contre 0055 données
la Saxe, en résidence à Leipzig, d'où il passa a Dus- à M. Girodet, également candidat de l'extrême
seldorf. Attaché commercial a l'ambassade de Ber- Gauche. Inscrit sur la liste de l'Union républicaine
lin, puis a celle de Vienne, il fut chargé, en 1881, de la Loire, aux élections du 4 octobre 1885, il
des négociations d'un traité de commerce avec la obtint, au premier tour de scrutin, 46421 voix et
llussie. L'année suivante, il devint attaché pour les fut élu, au scrutin de ballottage, le cinquième sur
affaires commerciales a Paris, et prit part a la con- neuf, par 04884 voix sur 116668 votants. Il ne s'est
férence du Danube, en 1885, et a celle du Congo, pas représenté aux élections générales du 22 sep-
en 1884. Il a été décoré de l'ordre du Bain en 1885. tembre 1889.
Les deux importantes Histoires citées plus haut
ont été traduites en allemand, la première par CRUVELLI (Sophie CmivvEiL, ou), cantatrice alle-
Springer (Leipzig, 1875), la seconde par Max Jor- mande, est née a Biellield (Prusse), le 12 mars 1826,
dan [liud., 1809-70, 6 vol.); cette dernière a eu une d'une famille originaire d'Italie, établie en Alle-
édition italienne (Florence, 1882-1884, 4 vol.). A magne et exploitant une fabrique de tabac. On rap-
ce second grand ouvrage se rattachent deux mono- porte, mais peut-être sans fondement, qu'elle débuta
graphies étendues des deux collaborât cure la Vie sur plusieurs scènes de l'Allemagne, et qu'elle passa
de Titien et la Vie de Raphael. M. Crowe a en ou- ensuite en Italie, où elle modifia son nom. Elle
tre rédigé, d'après l'Histoire de la peinture de Ku- paraît avoir chanté d'aboi a Venise, où ses débuts
gler, un Manuel des écoles de peinture allemandes, furent si brillants qu'ils la firent engager immédia-
flamandes et hollandaises (llandhook to the ger- tement au Théâtre italien de Londres; elle y parut
man, flemish and dutcli schools of painting; Lon- Lind, à côté de Lablache, de Mines Sontag et Jenny
dres, 5« édit., 1874). et les succes qu'elle y obtint dans Sonna, la
Fille du Régiment, ta Somnambule, Fidelio, Na-
CROWTHEB (Samuel), prélat nègre anglican, dont buco, etc., amenèrent son engagement au grand
le nom primitif était Adjai, est né dans les pre- Opéra de Paris. Elle y parut, en 1854, dans Valen-
mières années de ce siècle. 11 habitait avec sa tine des Huguenots, puis dans les lèpres siciliennes,
famille a Ochougou, dans le pays de Yoroubou, a et s'y fit remarquer par la puissance de sa voix et
quelques milles dans l'intérieur de la baie de Bénin. son jeu passionné. On a dit que )Ieverbeer lui des-
Enlevé par des trafiquants d'esclaves, en 1821, Il fut tinait l Africaine. Mais, à la lin de "1856, Mlle Cru-
échange contre un cheval et cédé plus tard par son velli épousa le baron Vigier, et fut perdue pour le

CROWE nnslress), femme de lettres


(Catherine Stevevs, nii~tress~, CRUIKSHANK (George), earicatuustô anglais, né à
anglaise, née à Boiough (Kent), en 1800, morte en 1876. Londres, le 27 septembre 1792, moi t dans cette ville, le
Edit. 1 5 1" tovncr 1878. Mit. 1-5
CRDY DULMEN (duc AZ/red-François-Frédenc-l'hihppe), CRUSENSTOLPE(Magnus-Jacob), publiciste et romancier
ni! le 22 decembie 178a, moit le 11 juillet 1861. Edit. suédois, né à Jonkocping, le 11 mars 1795, mort à Stock
1-5. holm, le 18 janvier 1865. Edit. \-i.
CRIIICE (Patnce-Franrois-Marie), prélat et humaniste CRÏÏVEILHIER (Jean), médecin français, né à Limoge*,
français, né à Clonfert (Irlande), le 27 juillet 1815, mort le 9 février 1791, mort aux environs de cette vdle, (e
à Marseille, le 15 octobie 1866 Edit. 2-i 6 mars 1871. Edit. 1-b
théâtre. La baronne, devenue plus tard comtesse accepta
a la place de bibliothécaire à l'Ecole normale,
Vigier, ne chanta plus que dans les salons et dans ppms di'.unt conservateur a la bibliothèque Sainte-
de rares concerts de chanté, surtout a Mce. Elle Geneviè\e, poste qu'il garda ju>qn'à sa mise à la
G
s'est essayée à la composition musicale. retraite
t7 en 1888. Vers 1845, il avait été attaché a la
(Grégoire), auteur dramatique hongrois,
rcombattit du
rédaction Constitutionnel, et, jusqu'en 1848, il
le ministère Guizot. L'un des fondateurs
CSIKY c
né à Pankota le 8 décembre 18Ï2. dans le cercle d la Liberté de penser, il y inséra, sous le nom
de
de Vilagos (comité d'Araa), fut destiné a l'état ecclé- dde Clangny, entre autres articles, une très piquante
siastique, étudia la theologie a Pesth et a \ienne et étude
é sur le P. Longuet, sa vie et ses écrits (1847).
fut nommé professeur au séminaire de Tcincsvar Après la révolution de Février, M. Cucheval
en 1870. Des cette époque, il se livrait a ses goûts s'était
s porté sans succès candidat à la Constituante;
littéraires et écrivait sous le litre de Photogra- bientôt
b il se montra très hostile à la République,
pities d'après la vie, des contes se rattachant à e se rattacha, sous les inspirations de M. Won,
et
l'histoire religieuse. Sa vocation de poete drama- a la politique de l'Elysée. Dévoué au gouvernement
tique se révéla, en 1875, par une comédie, l'Oracle du 2 décembre, il eut la direction du Comtilu-
d
(Joslat), qui obtint un \if succès. Elle fut suivie tionnel,
1 qui recevait fréquemment les confidences
d'un grand nombre de comédies, de tragédies et de ddu pouvoir; mais, a la suite de quelques malen-
drames. On cite notamment parmi les comédies, tendus
t~ qui donnèrent à croire qu'il interprétait
l'Irrésistible, le Méfiant. Muhâny Kariarjcx Rellet- mal
n la pensée officielle, Il donna sa démission et
Ftlles, ~)!tM parmi Ics tragédies, Jaaeus, le 1(agi- fut
fi remplacé par M. A. Renée, flepuis lors, il publia
cien, Thcotfora; parmi les drames, les Prolétaires, de nombreux articles dans le Moniteur, dans la
d

M. Csiky la dans
etc.
Misère brillante, Les Hongrois doivent à
leur langue de pièces
de Sophocle, de liaute, de Molière, de plusieurs
Patrie
1
traita
t:
et dans (la Revue des Deux Mondes, où il
surtout les questions relatives a l'Angleterre
e à l'Amérique du Nord. Au commencement de
et
drames anglais, et de l'Histoire de la Litièt attire 1806, il eut la direction de la Presse. M Guche'val

1891.
1
anglaise de M Taine.-Il se publie une édition de aa clé élu membre de l'Académie des sciences mu-
ses Œuvres, qui se compose d'une vingtaine de rales
r et politiques, en remplacement de M. Tuitry,
volumes. M. Gr. Csiky est moit a Pesth, le le
1, 13 février 188G. Il a été promu officier de la
19 novembre Légion
1 d'honneur le 6 août 1800.
# M. Cucheval-Clarignya publié à part Histoire de
CUCCHIARI (Dominique), général et homme poli- 1 presse en Angleterre et aux Etats-Unis [1857,
la
tique italien, né a Carrare, au mois de juillet 180t>, in-18]
1 les Budgets de la guerre et de la marine en
lit ses etudes de droit a Pise, où il obtint le grade France
1 et en Angleterre (1800, in-8); Considéra-
de docteur en 1821 De passage a îlodene en 1851t tions sur les banques d'émission (1864, in-8); His-
Il prit part au mouvement révolutionnaire de cette toire
t de la Constitution en 1852 (1809, in-18); lies
époque, s'engagea dans la garde mobile et suivit institutions
i i êprésentatives et des garanties de la
jusqu'à Aneône le général Zucchi. De là, tl passa liberté
I (1874, in-8) Lord Beaeontfield et soit temps
en France, y séjourna un an, puis entra au service (1880, m-18); V Instruction publique en Frant e
du roi don Pedro, comme simple sergent-major au 1885, in-81; les Finances de l'Italie, de 1866 à 1885
2e régiment d'infanterie légère de la tteinc. Il fit (t 1885, in-8); Essai sur l'amortissement et sur les
le siège d'Oporto, fut nommé sous-lieutenant, lieu- emprunts
e d'Etat (188(5, in-8), etc.
tenant et décoré de la Tour et de l'Epée. Deux, ans
plus tard, il passa au service de la reine d'Espagne CUGNOT (Louis-Léon), statuaire français, ne à
avec le grade de capitaine, et devint chef de ba- Paris
1 le 17 octobre 1835, élève de Iheholt et (le
taillon en 1838 et lteutenant-colonel en 1840. Il ne Uuret,
1 remporta, eu 1859, le prix: au concours
rentra en Itahe qu'en 1848, prit, à Modeno, le com- pour
1 Itome avec Mczence blessé piéservé par Lait-
mandement du régiment de hgne organisé dans ce sus.
<
Il a depuis envojé aux divers salons Cory-
pays, et fut plus tard colonel du 4e régiment d'mfan- bante
t étouffant les cris de Jupiler enfant, statue en
tene avec lequel combattit a Novare. Nommé au plâtre
1
(1803), réczposec en bronze en 1867 et
commandement d'une brigade en 1854, puis major acquise par l'Etat; Iiafour d'une fétc de liacchus,
général en 1855, M. Cuccuiari, après avoir com- statue en p] titre (1804), reexposee en bronze en
battu vaillamment pendant quatorze heures, à San 1870; Céiès rendant la vie à Triptolème^ groupe
Martino (Solférino), où sa division se trouva des en marbre (.1865) acquis par l'Etat; Fileuse de
plus engagées, fut promu lieutenant général sur le Procida, statue de bronze (1867); Monument à la
champ de bataille (1859). Il fut élu dans sa Mlle mémoire de Crespel-Delisse, introducteur en France
natale député au 1er et au 2e Parlement italien. Il a de l'industrie suenère; Mqr Lequette, é\cque
été fait grand officier des Saints Maurice et Lazare d'Arras, buste en marbre (1800); la He'publiqùe du
et de la Légion d honneur. Pérou défendant son indépendant statue de
bronze (1870}, complétée, en 1872, par l'ensemble
CUCHEVAL-CLARIGNY (Phihppe-Ath.-mase), jour- du monument commémorât if exposé eu dehors du
naliste français, membre de l'Institut, né a Calais Palais de l'Industrie; Mgr Parisis, é\êque d'Arras
(Pas-de-Calais),le 1" février 18*21, ht de brillantes (1872); Fileuse (1873); Messager d'amour, groupe
etudes et obtint le prix de discours français au bronze; Derniers moments de Jeanne d'Arc (1870);
concours qui eut lieu, en 1838, entre tous les Cariatides, pour l'Hôtel de \ille de l'uris; l Eté et
collèges des départements. H vint a Paris, acheva l'Automne, deux cases pour la ville de Bourges
ses classes au collège Henri IV, ou il eut pour con- (1884); Mgr Louis-Chai les de Jiawbon [1885);
disciple et, dit-on, pour ami le duc d'Aumale; pins Jeune Fille, buste marbre (1888); Notre-Dame du
il cutra à l'Ecole normale et y ht partie de la sec- Juilly, statue décorative pour la chapelle du
non d'histoire. Reçu agrégé, il n'entra pas dans collège de Juilly (1889).
l'enseignement public, mais suivit les cours de M. Cu£uot a en outre exécuté des travaux con-
l'Ecole des Chai tes, obtint le diplôme d'archiviste, sidérables pour des monuments publics Saint
CSASZAR (Fiam ois), publicité et pofcte hongrois, né à 1818, mort à Home, le 13 février WIi. Ëdit. i-5.
Zalaiitfei-ieeg" en 1807, mort à heiepès (Honyne), le CULLEN (faut), piélat catholique u landais, cardmal,
11 aoiit 1858. Edit. 1-1,
CSOBICH DE MONTE CRETD
né a Dublin, le 27 avnl 1805, moi
(tuloine, baron m), général Edit. 1-5
t octobre 1878.
le 'Ai

autnchien, né à Miiclnchno (Ooiitie) en 1795, mort à CULLERIER (Auguste), médecin fiançai1:, né à Pans, le
Dornbusch, le 15 juillet 1861. Edit 1 i.
7 noiembio ISOà, moit dans cette viUe, le 5 août 1871.
CTJGIA (Effinio), gt'nt'ral italien, né à Caghan, en Edit. 1-5
Luc, statue de pierre, pour la Trinité; Apollon, rin,
r entra lui-même dans la marine a l'âge de
il
terme en pierre, pour le parc de Saint-Cloud; deux douze
i! ans, mais, forcé par sa santé d'abandonner
frontons pour le papillon de la Cour de cassation cette
c carrière, il entra dans l'administration et fut
au Palais de Justice le Gai et le Pavage, frontons attaché,
a en 1854, à la section des Arts et des sciences
pour l'Opéra la Science, statue en pierre, pour a Marlboiough Ilouse, puis au musée de Soutli-Hen-
a
l'église de la Sorbonno, la Patrie, statue en granit smgton,
s lors de sa création en 1857; il devint, le
pour le monument funèbre des généraux Clément ddirecteur de ce dernier en 1874. M. Cunhlfe-Owen
Thomas et Lecomte. M. Cugnot a obtenu une mé- est
e particulièrement connu par sa participation a
dallle de o° classe au Salon de 1803, une de munie toutes
t les expositions universelles et internationales
classe a l'Exposition universelle, de 1807, deux mé- qui
q se succédèrent depuis 1855. Commissaire britan-
dailles aux fealons de 180j et de 18G7 et la croix nique
i a celle de 1855, directeur des sections étran-
de la Légion d'honneur en 1874. ggères a l'Exposition de Londres de 1802, commis-
ssaire adjoint de l'Exposition le Paris de 1867, secré-
CUMONT (Arthur-Timothée-Antoine-Victor, vicomte ttaire de la commission britannique présidée par le
ancien représentant, français, ancien ministre,
jhî), rprmce de Galles, à l'Exposition de \ienne, de 1873,
est né a Angers le 19 a\ril 1818. Fondateur et il fut aussi commissaire général anglais à l'Exposi-
il
rédacteur en chef du journal l'Union de l'Ouest, tion
t de Philadelphie et en 1878 secrétaire général
publiée a Angers, sous les auspices de N. de Fal- d la section britannique a l'Exposition de Pans. Il
de
loux, il eut de vives discussions avec M. >euillot. dirigea
d 1 Exposition coloniale de 1886 organisée a
Il défendait les idées de il. Dupanloup sur l'infailli- Soulh-kensington.
S Décoré de l'ordre du Bain, de
bihté pontificale au moment de la reunion du l'ordre
1' de&amt-Michel et Saint-Georges et de l'Etoile
Concile du \atican. Pendant les désastres de la des
d Indes, il a été fait grand officier de la Légion
guerre franco-prussienne, il attnqua les actes de la d'honneur
d en 1878.
délégation du gouvernement delà Défende nationale,
a^ec une véhémence qui valut a son Journal une CURCl (le Père Carlo-Maria), théologien et pubh-
suspension de deux mois. Aux élections du 8 fe- ciste
c italien, né a ftaples en 1810, entra a l'â-e de
trier 1871, il fut élu représentant de Maine-et-Loire, quinze
q ans ddns l'ordre des Jésuites, qu'il défendit
le dermer sur onze, par 90 495 -von. A l'Assemblée ccontre les attaques de Gioberti, notamment dans un
nationale, il se fit inscrire au groupe du Centre éécrit intitulé Fattt ed argomenti. Après un long
droit et de la Droite modérée dit réunion Colbert. séjour
s a Paris. le Père Curci se rendit a Naples pour
II fut un des délégués de la Droite chargés, dans y prendre la rédaction du journal la Civilta Calto-
l'entrevue du 20 juin 1872, d'imposer à M. Thiers hra, qui fut bientôt transféré a Rome il quitta ce
une politique conforme aux mes de la majo- journal
ji en 1805, sans cesser de soutenir le pouvoir
rite et lit partie de la première commission des temporel
t< du pape jusqu'en 1870. Il parcourut alors
Trente. les
h principales villes de l'Italie et ses prédications
Après la chute du premier ministère de Broglie, rendirent
r son nom populaire. Vnc brochure qu'il
le 24 mai 1874, M. le vicomte de Cumont fut publia
p en 1870 en réponse à certams articles de
appele a prendre le portefeuille de linstiuction f
l'Osservato/e romano, organe du Aatican et où,
publique dans le cabinet de Cissej". A cette occasion, prenant
p n.irti pour la France, il signalait l'Allemagne
les journaux répétèrent a l'eim que leur confrère ccomme l ennemi le plus acharné du catholicisme,
Vêtait \anté de ne pas être bachelier. C'est sous lui attirèrent des remontrances, et défense lui fut
li
,on ministère que fut discuté le projet de lot sur faite de s'occuper. soit dans ses sermons, soit dans
f;
la liberté de l'enseignement supérieur, qui accor-
dait aux facultés rivales de celles de l'Etat le droit
de collation des grades; mais il ne put presque
ses
L Père Cm
Le
directement
d
ci
ç écrits, des questions de politique contemporaine.
soumit, mais, pour exposer ses idées
au pape, il écrivit a Pie I\ une lettre
aucune part personnelle aux débats parlementaires qqui fut reproduite par la Rivista Europea et dans
dont cette loi tut l'objet. L'administration de laquelle
1; il conseillait d'accepter les faits accomphs
M. de Cumont fut encore signalée par la réorgani- e de se réconcilier avec ^îctor-Knimanuel, pour
et
sation de l'Ecole française d'Athènes, d'après uu aassurer un gouvernement catholique a l'Italie. Cette
projet élaboré sous un de ses prédécesseurs (no- lettre souleva une rentable tempête au Vatican
h
vembre 1874), par la promulgation de la foi relative (<(octohre 1877); l'auteur fut invité a se réfracter et
a la création des Facultés de médecine de Lyon et.
de Bordeaux, par l'établissement d'un concours
pour l'art céramique a la manufacture de Se\res
(23 fewier 1875), par 1 inauguration solennelle du
nouvel Opéra, par la substitution du nom de ljcee
Fontanes a celui de lycée Condorcet, etc. M. de
Cumont donna sa démission le 10 mars 1875 et reprit
sa place sur les bancs de la Droite. Il repoussa
mule
n
e qui parut en effet
et
(ivre
le titre du
a promettre de ne plus s'occuper à l'avenir du pou-
voir temporel et des questions qui s'y rattachent;
ild consentit et s'engagea même a insérer une for-
de désa\eu dans un ouvrage qu'il préparait,
i de Toirie (Lezioni sopra îlhhrndi Tobia, 1877Î.
I. satisfaction fut jugée insuffisante, on exigea la
La
promesse de ne plus traiter ces questions mi'me
l'amendement Vallon, mais adopta l'ensomble des dans
d les conversations pri\ees. Le Père Curct refusa
lois constitutionnelles Après la clôture des travaux eet fut expuhé de l'ordre des Jésuites, dont il Faisait
de l'Assemblée, il reprit la direction de son journal, partie depuis cinquante-deux ans; il resta simple
p
•sans y mettre sa signature. Au moi» de juin 1879, prêtre
p séculier, commuant de conseiller dans ses
il échoua a une élection partielle pour le Conseil pubhcaiions,
(i dont plusieurs furent mises à l'Index,
général, dans un des cantons d'Angers. En 1883, Ila résignation a la perte du pouvoir temporel.
il a publié une brochure qui tit quelque bruit,
Incurables, à propos de polémiques entre les mo-
lesdes conférences politico-religieuses,
Néanmoins il fit encore, a\ec l'autorisationdu pape,
d notamment en
iiorchisles d'extrême Droite et ceux du Centre droit, féwier
f 188j, sur c l'amour de la patrie en harmome
avec
a la pratique de la religion ». Le Père Curci
CUNÉÛ D'ORNANO, V.iV. Ohn\V> (Ciinko n'), e mort a Fiesole, le 10 juin 1801.
est
\oicila liste de ses autres ouvrages la Quistione
CUNLIFFE OWEN (sir Francis-Philippe], admmis- romana
r ne W assemblea francese (Paris, 1849); la
trateur anglais, est né le 8 juin 18*28. Fik d'un ma- Dcmagoqw
1 italiana ed il papa te ^bid 1849) la
CUMMING (le nîv. John), théologien écossais, né pii'S mis
c et ministre, né à Sedan en 1778, mort dans cette
d'Abeideen, le 10 novembre 1810, moit à Ldniiboiuy, le Mlle, leiyauil1859. Edit. 1-2.
5 juillet 1881. Edit. 1 5.
CDNIN GHIDAINE /Charles), industriel français, séna-
teur,
t dis du pi codent, né Sedan, le 8 juillet 18Ui,
CUNIN-GRIDAINE (Laurent Cdm>, dit), industriel fian- moi a Pans, le ti février 1880. Edit. 5.
Natura et la Gracia (Rome, 1865, 2 vol.), traduit CURTIS (George-Ticknor), jurisconsulte améri-
en français par M. l'abbé Dureau (18C7, 2 vol. m-8;: ca cain, né à Watertovn (Massachusetts), le 28 no-
i
Lezioni esseqetiehe e morali sopra quaitro Evangeli vembre
ve 1812, entra en 1836 au barreau de Boston,
(Florence, Î874-187G, 5 vol.); Considérai ions qt n'a plus quitte. Il a fait aussi partie de la
sur qu'il
i internationale, traduit par le comte de Cak de Chambre Cl liasse du Massachusetts, mais n'a point
Saint-Avmour (187*2, gr. iti-8) il Moderno dissidio pris pr une part active aux affaires publiques- Plus
Ira la Chiesa e l'Italta (Ibkl., 1878), ouvrage traduit connu
co comme légiste, il a publié des travaux re-
en français (4878, m-8) et mis à X Index ainsi que marquables
m parmi lesquels nous citerons Droits
le suivant, la ùuova Itaha ed veccki zelanti (Ibid., et devoirs des négociants maritimes (Hiphts and
1881), relatif a l'abandon par la papauté des préten- dl
duties of merchant Seamen, 1844) Loi dit droit de
tions au pouvoir temporel; il Nuovo Teslamento propriété
pi littéraire (Law of Copyright, 1849) Corn-
voigarizzafo cd cspostu in noie essegetiche e morali ni aires sur la fin ispmdence, la pratique el la
nient
(Turin, 1879-1880, 5 vol.) il Sallerio volgarizzato juridiction
ju particulière des Cours des Etats-Unis
d'ail' ebreo ed esposto in note essegeiicke e morali (185-4); une Histoire de l' origine,, de la
(1 formation
(Rome, 1883); Di un Social ismo cristiano nella et de l'adoption de la Constitution des Etats-Uni»
questione opéra ia e nel concerto selvaggio delle (1855-1858),(1 qui a fait sa réputation les Dernières
naziom civih (l'lorence, 1885). #
années
ai de Daniel Webster (Last \ears of D. W.
1878); Vie de James Buchanan (Life of J.-B. 1883,
18
CUNNINGHAM [Alexandre), officier et archéologue 22 vol.); les Pouvoirs implicites de la Constitution
anglais, né a Westminster le 23 janvier 1814, se- (Implied [Ii Powers of theC. 1885); les Dentiers ser-
cond fils du poète écossais de ce nom, fit ses études vices
v't public* de Mar-Clellan (Mac Clellan's last ser-
a l'hôpital du Uirist et au college militaire d'Addis- \l
vices to the Rep., 188G).
combes. Lieutenant du génie en 1831 et aide de
camp du gomerneur général des Indes en -1834, Il CURTIS (George-William), écrivain américain, né
fut envoyé en mission spéciale a Caschmire en 1850 à Providence (Hhode-Island), le 24 féiner 1824r
et devint ingénieur du roi dOude, puis chef de la acheva ac ses études a I\eu-\ork et serendtt a dix-huit
mi^Mon du Thibet, enfin ingénieur en chef des pro- ans, ai' a >Yest-Roxburg(Massachusetts) pour se joindre
milice? du nord-ouest (1858). Il reçut en 1870 le à l'association phalanstérienne de Brook Farm, fon-
titre d'inspecteur général de l'archéologie indienne, dée di par M. W.-E Channing et HavUhorne. Après
En 1871, il a eté fait membre de l'ordre de l'Etoile avoir ai passé di\-huit mois dans cette sorte de thé-
des Indes. baide
bï philosophique, il se retira dans le >e\v Hamp-
M. Aies, Cunninghani a fourni de nombreux ar- si slnre. En 184G, il partit pour l'Europe, qu'il par-
ticles d'archéologie au Journal de la Société asia- courut
et en tous sens, fréquenta l'Université de Ber-
ttque du Bengale et à d'autres recueils. Il a réuni lin, puis visita l'Orient, et retourna aux Etats-lnis
lîi
une riche collection de documents indiens dont une en ei 1850. Après une tentative malheureuse dans le
partie a pén dans un naufrage en 1885. On cite a
commerce de la librairie, il fut nommé régent de
fapécialement de lui les tra\au\ suivants Bhilsa l'Université de Tiew-\ork (Î8f>5}. Il a combattu
Topes, ou Monuments bouddhiques de V Inde centrale c( comme illégale la troisième candidature du général
(The Bhilsa Topes, or, etc.. 1854) Essai sur l'ordre Grant Gi a la présidence et s'est montré, dans les élec-
arien (Essay on the arian order of architecture» ti tions présidentielles suivantes, un des chefs du parti
1840] Ladatt, au point de vue physique, statistique di démocratique.
et historique (Laaak, physical, etc., 1854) Géogra- H, Curtis a fait paraître Voyage d'un lîowadjî
phie ancienne, comprenant la periode bouddhique sur si le Nil (^ile notes ofa a Ilowadji, Nevv-Ttork, m 12,
(Ancient G. 1871, t. I-) et quelques notices cplgra- 1850) Ilowadji est le nom qu'où donne en EgypLe
phiques. Ses Rapports sur les antiquités du nord de aux ai étrangers touristes; VHowadji en Syrie (the
illindoustan ont ete publiés par ordre du gouver- II Ilowadji in Syria, Ibid., in-12); le Mangeur de lotus
nement des Indes. (Lotus
(I Eating, ïbid-, in-12). En 1852, il écrivit dans
le
le Putnam's Monhly le Journal de Putiphar (Puti-
CUBNIER (Dominique-Léonce),administrateur et phar p! Papers), publié ensuite en -volume (^e\v-\ork,
mdustnel français, ancien député, ne le 22 no- 1855, 11 in-12: cest une série de scènes satiriques-
membre 1815, a été longtemps fabricant de châles et contre c( les prétentions aristocratiques des commer-
de soieries a finies. l'arent de M. Sibour, arche- çants çj enrichis. Il donna au même journal et au
h
vèquç de Paris, il soutint, en 1848, la candidature Harpers Magazine un grand nombre de variétés
du gênerai Cavaignac, mais il ne tarda point à se httéraires, et un roman, Trumps (1862).
rallier au gouvernement de Louis Xapoléon, et, après
le coup d'Etat, il fut élu député de Aimes. Comme CURTIUS (Ei1!) est}, philologue et archéologue al-
fabricant, il obtint plusieurs médailles du jury de le lemand, né a Lubeck, le 2 septembre 1814, étudia
l'industrie, et la décoration de la Légion d'honneur ai au college de sa ville natale, aux Universités de
le 20 juillet 1830. M. Cuniiur a elé buccessnement Bonn,B de Goettlnfrue et de Berlin, et se rendit, en
receveur général des finances dnns le Gard, dans Je 1837,
1! a\ee le professeur Brandis, à Athènes pour
Bas-Rhm et dans le Pas-de-Calais. Il a été admis à ci commencer en Grece même ses recherches sur le&
la retraite le 5 avril 1878. monuments de l'antiquité hellénique. Ottfried Bluller
Ir
M. Curnier a pubhé le Cardinal de lietz et le k prit alors pour compagnon pendant son voyage
son temps, élude historique et littérane (1803, dd'exploration dans le Péloponnèse Lorsque ce célebre
2 vol. in-8). érauit
éi mourut a Athènes (1er août 1840), 31 Curtius

CUNNINGHAM (William), théologien écossais, né A Ha- CORMER (Henri-Léon;, libnine fiançais, né à l'an?, le
îmlton, le 2 octobte itJOb, mort le 14 décembre 1861 17 décembre 1801,
1" moi l
Passy, le 29 janvier 1870
hdit. 1-4. Edit
E 2 4.
CUNNINGHAM (Peter), littérateur anglais, né à Londres, CDRNIER (ïlarie-l'ierre-Laurent-Jean-Charles), repré-
le 7 awil JSit>,]moit à Saint-Uhans le 18 mai 1869. sentant
s< du peuple français, né à Valence, le 2 juillet
bdit 1-i 1817,
1! moi en janucrl863- Edit. 1-5.
(Louis Jean-Àmbroise-Custave), t ancien dôjiuté
CURÉ CURTIS (Beninmin-Rabbins), magistrat américain, né à
funcais, né le 30 juin 17(J'J, moit à Boideauv, le 20 mars ààWatertown (Massachusetts), le 4 novembre 1809, mort à
1876" Edit. 3-5. hla Nouvelle-Oiléanb, le 15 sepleinbie 1874. Edit. 3-5.
CURIAL (Napoléon-Joseph, comte), sénateur français, né CURTIUS (lieorges), philologue allemand, né a Lubeck,
n l'ans, Ie6 ian\iur 1809, inmt le tl bculmubru 1861. lelo
U amliMO, moiti Heimsdutf, le 12 août 1885. Edit.
Ldil. 1-3. 1-5
1-
retourna en Allemagne par l'Italie. Après avoir ob- de Foligno, Près de Civita-Castellana (1830); Feco
dans
tenu, en 1841, le grade de docteur a lTniversitéde fiori, souvenir des bouquetières de Naples; Au fond
les des bois, une Lessive, Halle de pèlerins à Subiaco
Halle, il m-ofes'sa pendant quelques
collèges de Iterlin. Devenu, en 1843, agrégé, puis Famille de pêi heurs dans l'île Capn, l'Ilmsus et
professeur extraordinaire a l'Université de cette Mlle, ruines du temple de Jupiter près Athènes (1861),
il fut choisi pour precepteur du prince Frédéric- Ave Maria, Petite Fille de Galmaro, le Vésuve
Guillaume, fils du prince de I'russe. Il a gardé cette (1863); la Vendange à Piocida, humes d'un pont
place jusqu'en 1850. Il resida depuis ce moment la loniain sous 1rs murs de Piarni (1804) l'Ange con-
Berlin, où son enseignement et sestiavaux litté- solateur Au bord d'un torrent dans les Apennins
raires lui ialiiient un siège a l'Académie des sciences. (1865) liêve dans les mines de Pompéi; un Portrait
correspondant de l'Académie des inscrip- 1866] plusieurs des tableaux déja cités, a l'Expo-
11 a été élu
tions et liellevletlreb, le 17 décembre 1809, et associé sition unnerselle de 1867; la Devineresse, Vue prise
étranger le 15 novembre 1889. Envoyé en Grèce, en à Ostie (1868); Vue pi lie sur la rôle de Son ente,
1875, par le gou\ernement allemand, ily conclut une les Bords du Clain à Poitiers (1809) la Naissance
convention qui laissait a l'Allemagne le monopole d'Homère, Au bord de l'Océan (1870); Vue de larade
des fouilles a Olympe. de Toulon, le Ruisseau des Moulières près Toulon
31. Curtius s'est exclusivement occupé de l'anti- (1872); Au boid d'un ruisseau (1873); le Premier
quité grecque. Le principal de ses ouviages sur ce Parti ait, Sérénade dans les Abruzzes (1874);
sujet, intitulé Peloponncsos (Gotha,1851-1852,2 vol.). Triptyque (1875) Ruines du temple de Jupiter près
embrasse, avec la description de la Grèce, ses d'Athènes (1876); Gratiella (1877); Près dun puilt
mythes, son histoire et ses monuments. Ijn autre public, souvenir d'Amalfi les Ruines de l'Acropole
ouvrage important et général est son Histoire d'Athènes en 1852 (1878) une nouvelle Vue de la
grecque (Gnechisclie Gesclnchte, 1858, 5" édition, rade de Toulon; Pèleiins Romains a 1 Exposition
1881, 5 vol.), traduite en français, sous la direction universelle de 1878, Sur l'escalier d'Atrani, a
de )1. Bouché-Leclercq (1880-1*885, 5 vol. jn-8). On Ravello; Au bord de /e««(1879); la Jeune Fille el
remarque parmi ses autres productions De Por- son ange gardien; Au bord du Gai don, près le
iubus Athenarum (Halle, 184'i); Anccdota Vclphica a pont du Gard (1880) Ruines du temple d'Erechti'e
(Berlin, 1845) Inscriptions Allies; duodeam (Ibid., (1881) Au tard de la nier, à ÏNaples, Côtes de Pio-
1843); l'Acropole d'Athènes (Ibid 1844); iVaa-os rence, près de Sicié (1882); Bords du Teveionc;
(lbld., 184P>) Comidn allons pour servir allusione Campaqne et qolfe d'Athènes (1884); Dans la
des voies grecques (Zur Gebclnclite des Wegebaues Foiét-Noire (1885), la Source du Lion (1886);
hei den Griechen. Ibid., 1855); les Ioniens axant Campaqne de Rome (1887); Au sommet des Apen-
Vcmigralion ionienne (die lomer vor der îonischen nins (1888); la Vallée de l'Amo; Cueillette des
Wanderung, Ibid., 1835); Mémoire sur les inscrtp- olives a Capn (1889); Bords d'un ruisseau, Murs
tions des sources et fontaines en Gièce (1859); His- de Rome au bord du Tibre (1890); les Fortifica-
toire de lu topographie de l'Asie Mineuie (lleitraege tions de Paris et le bois de Boulogne (1891).
/ur Gescluclile etc., Ibid., 1872; publié a Eplièse,
la suite Cet artiste a produit en outie quelques essais de
d'un voyage fait dans ce pays avec Strack hthogiaphie, des aquarelles et plusieurs pastels ou
(die Plastik der llellenen, Il
récit (Epliesos. Und 1874); la Plastique des Giecs
1876). H. E. Cur-
Uus a donné en outre plusieurs mémoires et dis-
dessins estimés • la Sérénade des Baigneuses le
Tonnelier de hwcmberg, etc. Il a obtenu une
2" médaille en 1857, trois rappels, en 185!), 1861
sertations aux revues archéologiques de l'Allemagne et 1803, douv medatlles aux Expositions univer-
.Ses discouis ont été publiés, en 1875, sous ce titre: selles de 1867 et 1878 et une médaille d'argent a
Antiquité et temps présent (Altertlmm und Gegen- celle de 1889. Il a été décoré de la Légron d'hon-
vvartgesamm. Redtn, etc.). neur en 1805.
CURZON (Paul-Alfredpemtre français, né a
DE), CUST (Robert-îveedham), orientaliste anglais, ne
Jhgné f\ienne), le 7 septembre 1820, entra dans à Cockajne,dans le Bedfordshn en 1821, fut ele\é
l'ateher de Urolling vers 1840, dans celui de au collège d Eton et entra en 1845 au service civil il
M. Cabat en 1842, et débuta au Salon de 1843 par de l'Inde, où il resta jusqu'en 1869. Il y occupa plu-
un Petit Paysage. Apres un voyage d'une année en sieurs postes dans la magistrature et dans les
Italie, il obtint a l'Ecole des Iteaui-Arts le second finances et fut membre du conseil législatif du vice-
prix de paysage historique (1849), et dut a M. Che- roi des Indes. Il voyagea ensuite en Asie, en Océanie
natard d'être envové deux ans en Italie. 11 revint et en Afnque, et rentra à Londres. Il fut depuis
par la Grèce, parcomut la Morée avec JIM. Charles juge de paix de Middlesex, et s'occupa de la pubh-
Garmer et Edmond About, et rejoignit a byra cation de ses ouvrages.
MM. \ivier et Théophile Gautier, avec lesquels il M. Cust a publié Langues modernes de l'Est des
regagna la t'rance. Indes (Modem languages of East Indies, 1878) les
M. Alfr. de Curzon a exécuté surtout des paysages, Langues modernes de V Afrique (Modem languages
et l'on a remarqué parmi ses envois aux Salons of Afrma, 1882). traduit en français par M. de Mil-
les Houblons (1845); Vue des bords du Clam, un l
loué (1884, m-18); les Langues môdei nés de Oicanic
Site d'Auverqne, les Unes de la Loue (1846); les (Modern lnnguages of Oceama); Linguistic and
Ondules, les Parques de Déranger (1848); Au bord Oriental Sltetilies, traduit en français sous le
de l'eau ( 1 849) trois envois de Home, Demau de en titre les Religions et les langues de 'l'Inde (1880,
méditation, les Ruines de Pseilum, une 1'ue de m-\H) Esquisses de la vie anglo-indienne (Sketches
Terrarine (1852-1855), une double vue de l'Acropole of Anglo-lndian life (1881), sans compter un grand
d'Athènes, et les Bord.s du Ccphise (1855); Vante nombre d'aiticles dans les recueils de diverses
et Virgile sur le i ivage du purgatoire. Aveugles Sociétés dont il est membre, entre autresla Société de
grées. Vue, d'Ostie, Femmes de Pu iuisro, Albanaise géographie, la Société biblique et la Société asiatique
'(1857); l'syelté, le Tasse Sarrente, Près des muraS de Pans. »

CUSHING (Caleb), homme politique américain, né à 1791, moit à Londres, le 15 janvier 1878 Ldil 1 l.
Sahsbuiy ^Massachusetts, le 17 janvier 1800, moit à !\ew- CUSTER (Georges-A ), officier ninénerun, né i .Neiv-Ilum-
burypoit, le 2 janvier 1S79. Edit. 1-5. ley. le 5 décenibre 18Î9, tué a Little-llorn, le 5 mai 187B
CUSHMAN(miss Charlottc-Saunders),artiste dramatique Edit. 5
amei icaine, née à Boston, le 2b juillet 181-J, morte à Bos- (Astolphc-Louis-Léonard,marques de), littéra-
ton, le 18 fmicr 1876 Edit 1-5.
CDST1NE

teur tiançais, né à ISiedenviller Èdit.


(Meurtlie), le 18 mais
CUST (sir Edward), général anglais, né le 17 mars 17'0, moi t le 29 seplembie 1857 1-2.
CUVIER {Frédéric-Georges.), conseiller d'Etat de celle de Eindhoven, considérée comme la plu4;
français, né a Xoutbéhard {lioubs}, le 9 octobre belle église gothique de Hollande, terminée en 1808
1803*. est le ne\eu du célèbre naturaliste. Ajant de celle de Ùréda; la restauration de la cathédrale
terminé ses études de droit, il entra dans l'admt- de Rœrmonde, de deux églises a Rotterdam, etc.
nistration en 1822, et devint -sous Louis-Philippe Ku 1875 il a été appelé à Majence, jmm cou limier
chef de la section des cultes non catholiques au la restauration de la cathédrale de cette ville, com-
ministère de la justice. et maître des requêtes en mencée par Wessiken, et. chercha a maintenir dans
senice extraordinaire. Destitué parle gouvernement cette œuvre le caractere strictement archéologique,
provisoire en 1848, il fut compris par les suffrages surtout dans la reconstruction de la coupole et des
de l'Assemblée nationale au nombre des membres tourelles du chœur. Il a donné à Imposition uni-
élus du nom eau Conseil d Etat., et rappelé aux verselle de 18i8 un certain nombre de dessins
mêmes fonctions apres le coup d Étal du a décem- d'architecture qui lui valurent une médaille de
bre, dans la section de 1 in teneur et de l'instruction 2* classe. Il a été élu correspondant de l'Académie
publique. Un décret du 00 a\ril 18(3(3 le nomma sous- des Beaux-Arts le 15 décembre 1885.
gouverneur de la Banque de trance. Il a été admis M. Cuvpers a publié la Cathédrale de Mayence,
a la retraite le 51 juillet 1889. M. Cuvier, décoré de sa fondation, sa construction et sa restauration
la Légion d'honneur en 1845, a été promu officier [der Boni zu llamz, elc. 1875).
en août 1858, et commandeur le 14 août 1802.
CZECH (Svatopluk), poète tchèque, né à Oslredek
CUVINOT (Louis-Joseph), ingénieur français, séna- (Bohème), le 21 février I84C, lit ses études au
teur, né a Liaiicourt (Oise), le 1er juin 18"7, fut g-vmnase de Prague, suivit les cours de droit a
élevé de 1 Lcole poljtochmque, d'où il passa a celle 1 Université de cette ville et partagea son temps
des ponts et chaussées. 11 fut envoyé en 1800. entre ses occupations d avocat et celles de rédac-
comme ingénieur du service hydrographique, dans teur de divers journaux. Il avait fait plusieurs
le dépaUemcut du Doubs, puis a Mantes. Au mo- voyages a l'étranger, notamment en 1874 dans le
ment de la guerre contre la Prusse, il fut attaché midi de la Iius^ie. en Crimée et au Caucase. En
a la commission de l'armement de l'aris, et chargé I88'2 il visita le Danemark et l'Allemagne.
de la pose dim cible sous-llimal qui devait relier M. Czech, qut s'est acquis un nom comme poète,
la capitale a la province, puis il se rendit a Tour* a publié les épopées suivantes les Songes (Snove);
auprès de M. Freycinet. En 1873, envoie a Saint- les Adauntcs l'Europe le Tchet fte&ie Slavia,
Dmer, il y resta jusqu'en 1870, fut rappelé à l'arts qui ont été réunies sous le titie de Hecueil de tra-
et mis a la tète du service de la navigation de la vaux versifiés (Zbuka versovamch praci, 1874] et
Seine et des ponts de Pans. Lorsque M de Frejcinet suivi d'un Nouveau Hecueil (Prague, 1870; 2" édit
fut nommé ministre den travaux publics en décem- 1882) et qui furent couronnés parle prix C/ennak.
bre 1877, )1. Cm mot fut promu ingénieur en chef Ses poésies lyriques ont été aussi réunies sous le
et appelé an mmistere, comme directeur du per- titre do liccifs, arabesques et sujets humoristiques
sonnel et chef du cabinet. Candidat républicain aua (Povidky. arabesky ahumoresky; 1878-1883, 3 -vol.)
élections sénatoriales du 5 janvier 1870, dans le dont un choh a été traduit en allemand par Bauer
département de l'Oise, il fut elu, le second sur trois, (Leipzig, 18821. M- Czech a collaboré au journal
par 490 \oiv sur 774 votants. Il dut donner sa littéraire Lumir et est devenu depuis 1879 l'un
démission de ses fonctions au ministère; mais il fut des principaux rédacteurs du recueil mensuel illus-
maintenu, a titre pro\ifloire, a la tête de son double tré Kvéfy [les Fleuis).
service par décret du 18 janvier 1871K 11 a pris place
au Sénat sur les bancs de la gauche républicaine. CZELAKOWSKY (Ladislas), botaniste tchèque, né
Au renouvellement triennal du 5 jamier 1888. a Prague le 29 novembre 1834, est le fils du poete
M. Cuvinot a été réélu au second tour de scrutin par François Czulakouokv, mort Pli 1852. Il fit ses
033 voix, sur 1103 votants. Il a été décoré de la classés aux gymnases de Bre&lau et de Prague et
Légion d'honneur en 1878. sunit les cours de sciences naturelles a VI nriersité
de cette dernière vdle. Professeur au gymnase
CUYPERS (Pierre-Joseph-Hubert), architecte hol- supérieur de homotau en 1858 et conservateur de
landais né à Hœrmonde en 1827, fit a 1 Académie la section botanique au musée de Prague en 1860,
d'Anvers de brillantes études, embrassant l'archi- il enseigna la botanique à l'Ecole polytechnique et
a
tecture, La peinture et les arts plastiques. Rentré fut appelé un 1871 la même- chaire à l'Université
dan-s sa ville natale en 1859, il y ouvrit une école de Prague. Lorsqu'en 1882 cette dernière fut dé-
professionnelle des ails décoratifs pour les ou- doublée en université tchèque et allemande, il opta
vriers, dont tes travaux exposés a Londres en 1802, pour la première.
et principalement le mobilier d'église, lui firent dé- M. Czelakovvsky, qui s'était d'abord fait connaître
cerner une médaille d'or. Lui-même obtenait le par une bonne traduction de plusieurs drames de
premier priv pour la construction du nouveau mu- Shakespeare, a publié dans divers recueils de nom-
sée d'Amsterdam. H a construit ou reslauré un grand breux travaux de botanique descriptive et principa-
nombre de monuments gothiques: on lui doit la con- lement. un Prodiome de la flore de Bohême dans
struction île la grande église de Wyck a Maestricht les Archives des scienees naturelles de la Bohême.

CUVIIiLIER-FLEURY (Alfred-XugiMe), littérateur


tobie 1887 Kdit. 1-5
CYBULSKI (Adalbeit), tfrudit polonais, né à Konin
fran-
çais, né à lMib, le 18 niai;, 1802, moit à l'ans, Iel8uc- né
CZERMAK
h le (Jean-Népoinucène), pli)Molo<i*te tchèque,
le 17 mm 1828, moil a Leipzig, le lGsep-
tembie 1873 Ldit 5
~n CZERMAK (J.iroslav), peintre tchèque, fièie du pro-
(ffiand-duclié de l'osen le 10 avril 18(18, mort à ItrcbUu. cèdent, ne à Priif,tie, le 1" août 1831, moit à Paris, e
le 15 ievner 18G7. Edit. 1-4 2J avril 1878. Edit. 5.
CZARTORYSKI (Adam-George, punce), humilie poli-
tique polonais, né à \aisovie, le li janvier 1770, intut àlJ CZERNY (Hifiiles), pianiste et coinpositenr allemand,
l'ai is/lolj juillet 18G1 Edit 1-3. nédWnne, le 21 Il\ lier 1791, mort à Vienne, le 15 juil-
let 1837. Edil. 1-3
CZARTORYSKI (Constant in-Adam-Alexnn<]re, punce),
fioie Ju piecodent, né le 28 octobre 1773, moil le CZŒTUUG (Chai les, baton), statisticien autnclncn, né
.'<

23 avril 18BJ Edit. 1 3. C/einliausen, le 5 mai 1804, moit a Couce, le h nctobie


L~

1889. Edit 1-5


CZAYKOWSKI (Michel), htt&ateur et £i!n<'idl polonais,
connu vhis le ntmi de Simk-PACiiA, né à llatchvniec en CZCCïOR (Georges.), poète et littérateur hongi dis, né à
1808, moi t ï-b
1886. Edit. °'
liai1 huitidcnièh de t'clieiniyov, le 18 jiin\iei Andod. Iel7 d^ceinbiôlSOO, mot à Pestli, Ie9septembie e
186G. Edit. 1-i
(1807-1881, part I-I\): Mmoiie sur la tératologie de comité d état-major autrichien lui donna un poste
l'étaminc (Prague, 1877); une série de mémoires e"le\é au ministère de la guerre, et c'est lui qui
sur FAnamorp/iose de l'ovule; Examen critique de dicta presque tous les rapports et les instructions
V écaille des ftuits des Abietinées (1882), etc. de la guerre de Servie. Quelque temps après, il
accompagna le ministre de la guerre, Messaros, au
CZERSKI (Jean), sectaire allemand, né le 12 mai camp de \erbasz. Rapporteur militaire du comité
1813, d'une famille pau\re, a Werlubien (Prusse de défense nationale, il fut bientôt nommé capitaine
occidentale), fut ordonné prêtre a Posen en 1842 par KossulU, puis cliof d'état- major en TransjHa-
et nommé ucaire dans un petit \illage polonais. nie. Il eut le commandementd'un corps de troupes
Emoye deu\ ans après a Schneidemuld en Silésie, dans cette proMnce après le rappel de Baldacci.
il contracta mariage, et s'associa aux prédications Bem lui conha la réorganisation de l'armée. -Il se
du curé Ronge; mars il ne s'entendit pas avec les battit bmïc acharnement dans plusieurs rencontres
autres chefs de ce mouvement, sur le symbole dé- importantes, entre aulres a Ilermanstadt. ISomme
iimtif ti adopter pour l'Eglise catholique alle- lieutenant-colonel, puis colonel, il dcwnt, en ma
mande, ^ous citerons parmi ses écrits Justifica- 1849, commandant général delà Transylvanie. Une
tion de via séparation d'avec l Eglise officielle blessure au pied l'empêcha de prendre part a la
(Rechttertigung1 meines Abfalls von der ronmibchen campagne contre les Russes. Apres la catastrophe
Hofkirchc, Bromberg, 1845) et les Dépouilles de la de \ilagos, il re\int en Hongrie, où il resta caché,
Papauté agonisante (der >aehlass des sterbenden puis gagna Hambourg, d'où il s'embarqua pour
Papsttliumii, 1870). l'Angleterre.
M- Czetz a publié une Grammaire de la langue
CZETZ (Jean), révolutionnaire hongrois, né à Gi- militaire hongroise, à l'usage des officiers alle-
dofalva (Transylvanie) en 182'2, fils d'un officier de mands (Ànleitung- zur Eiienumg der ungar, JIili-
hussard*, obtint, en 1 842 le grade de lieutenant tarsprachc, fur deutsche Ofiîzicre), et des Mémoi-
dans un ré^imonl. d'infanterie. En 1840, il entra res sur la campagne de l)em en Transylvanie dans
daiii. l'ctat-major. Au commencement de 1848, le les années 1848 et 1849 (Hambourg, 1850).
D

DABERT DACUILIION-PUJOL

D', DE, DE LA, DES, DU. Clierclicr a la lettre qui aamateur parisien et mis a la disposition du minis-
suil ces particules les noms qui ne se trouveraient tère 1 des beaux-arts. pour être placés dans une
pas ici. des
< collections de l'Etat. M. Dagnan Rouveret a
obtenu
c une médaille de 3° classe en 1878. une de
DABERT (Mgr Mcolas Joseph), prélat français, 1" en 1880, la décoration de la Légion d honneur
né a Ilenridicmun] (Cher), le 17 septembre 1*11, en ( 1885, une médaille d'honneur et un grand prix
fit ses études au\ séminaires de Bourges et de Saint- ai rtxpo«ition universelle de 1889. Il a etc promu
Sulpice et fut ordonné prêtre en 1835. >oimnû officier ( de la Légion d'honneur, a la suite de l'Ex-
professeur de théologie au séminaire de Vuers, position française de .Moscou, le ôi décembre
il devint vicaire général de ce diocebe dont .Hgr Gui- 1891.
bert était évèque. Il fut nominc évûque de Péri-
gueux par décret du 16 mai 18071, préconisé le DAGUET (Alovandre), hliéruteur suisse, est né
*28 octobre, et sacré a \i\iers le 22 novembre de à Fnbourg (Suisse), le 12 mars 1810. Apres ïrvoîr
la même année. II a leçu de Pie IX la dignité d'as- été professeur d'histoire a l'Ecole centrale de sa
distant au trône pontifical, et a été fait chevalier de mIIr natale, de 1837 à 18-îj, Il fut nommé suc-
la Légion d'honneur. cessivement directeur de 1 Ecole nounalc du Jura
A part ses Instructions pastorales et Mande- bernois, professeur d'histoire à l'Académie de
menls, on cite de )Igr Dabei t quelques publications Lausanne (1846], directeur de l'Ecole cantonale
d'hagiographie et de dévotion Histoire de saint de Fnbourg et \ice-prcsident du Conseil de l'in-
Thomas de Villeneuve, dit l'Aumônier (I.yon, 1853, struction publique de ce canton (1848-1857], enfin
m-8; 3' édit. autrui., 1878, in-8); la lionne Mère professeur a l'Âcademie de ^uchâtcl. Il a repré-
Saint-Jean, ou de Madame Julie Mallevai
Vie senté pendant plusieurs années la Aille de Fribourg
(Dijon, 1855, iu-18) Vie de la Mère Marie-Arsène au grand Conseil du canton.
Avignon, 1863, in-18) le Mois de Saint-Joseph Le principal otrwag;e de 31. ftaguet est une His-
(Lyon, 1862, m-18] et le J/ois du Saint-Enfant toire de la Confédération suisse, depuis les temps
Jésus (Ibid., 1804, nt-18)- les plus îeculés jusqu'à nos jours (beucliàtel, 1851,
1,
2 \ol. m-8; 7e édit. 1870, gr. in-8), traduite en
AGNAN-BOUVERET (Pascal-Adolphe-Jenn),pein- allemand, en itahen et en espagnol; les dernières
tre français, né a Paris, le 7 janvier 1852, suivit
It éditions contiennent des recherches sur l'époque
les cours de l'Ecole des Beau\-Arts comme élève des constructions lacustres. On doit citer eu
de Gévôme, et obtint un second grand prix de outre Etudes sur V histoire littéraire de la Suisse
Rome en 1870. L'année suivante, Il débuta au aimnt le y* siècle (>euchâtel, 1847, m-8); De l'En-
Salon avec drux sujets mythologiques • Orphée et thousiasiiie de la Suisse pour la cause de JVe«-
les Bacchantes et Dacchus enfant. Il a eiposé châtel (IYibourg, 1858, in 8); Abrégé de Ihuioitee
depuis Manon Lescaut, porlrait de Mme de Bo- de la Confédération suisse (1871, in-8}; Manuel de
i hetaillée (1878) Une Noce chez un photographe. pédagogie ou d'éducation (1873, 2H édit., ni-8)
(-1870) Un accident (1880) Bénédiction des jeunes Histoire de la ville et seigneurie de Fnbouig en
époux eu Franche-Comté (1882); Vaccination Suasse, jui-qu'u son entrée dans la Confédération
(1885) Harnlet et les Fossoyrms (1884); Chevaux (1889, in-8), etc. M. Duguet, collaborai eu r des
il Vabiemoir', la Vierge [1885); le Pain bénit piincîpales revues et publications pédagogiques en
(1880); le pardon en Bretagne (1887), l'un des langue française, a rédigé le journal V Emulation,
premiers essais de l'auteur dans la reproduction puib l'Educateur, organe de la Société des institu-
des types de cette province; Paysan breton, teurs de la Suisse romande. Il a été l'un des pro-
llernoise (1888); Madone; Bretonnes au pardon moteurs des importants congrès pédagogiques
(1889). Il a envoyé au Salon des dissidents au tenus en Suisse et a beaucoup contubué à f.ure

néen
Champ-de-Mars, en 1800 Cimetière de Sidi- engcr, en 1800, sur une place publique de Fn-
Kébir, a Ululait, et Bords de rivière; en 1801, les bourg, une statue au pere Girard, objet pditicuher
Conscrits et Etude de jeune fille; les Consatts, de ses études.
dont on a beaucoup loué l'exécution sérieuse et le
sentiment patriotique, ont été acquis d'abord par DAGUILHON-PUJOL (l'ierre-Calutc- Emmanuel},
un collectionueur de Chicago, puis rachetés par un homme politique français, ancien deputé du Tarn,

DAA i
{Ludvig-Kustenseti), homme politique noivégien, DADIAN-B£Y (Do86os),
né :i Sultddlen, le 19 août 1809, moit à Christiania, le Conslauliimple en 18U0. mort à l'ans. le 1" déeeiuliro
à
1-2 juin 18T7. Eiht. 1-5. 18C3 Edit.\-L
(François), représentant du peuple français, DAGNAN (tsndore), peintre français, né à
néLABÎADX
a Auiignac (H.iute-Gaionne), le 18 mai u'JQ, moit en octobie 1790, mort a Pans, le 8 novembre 1873 Edit 1-5.
juin 1861 Edit 1-3 DAGDENET (Jacques-Adollnbe), magast et sénateur
franc.) i4, né à Saint-Jean-Pieil-de-l'ort(Basses-P)rénces),
DA COSTA (lsaat), iw&te et IMologien hollandais, né à le 7 juillet 1801, mort à Dayonne, le 17 octobre 1886.
Amsteiddm, le li janvier 1798, mort le 28avnM8t!O Edit 5.
Edit. 1-3.
DAGHILHGN-POJOL(Pterre-Jean-HarwGustave),maga-
(sir Sutney-Colpoys), anuiiil anglais, né en tiat et ancien député français, né le 11 janvier 1793,
18l)j, mort 1 Brighton, le 8 mars 1881. Edit. 4-5 moi à à Toulouse, le 27 ducumbre \WL Edit, 3-5
1882 II outra, l'Ecole en
ne à Lavaur (Tarn), le 2 juin 1828, est le fils de plusieurs recueils de poésies et un ouvrage inh-
l'ancien député du mémo département, mort en tulé Ordhsla ofver Svenska Spraahct [ 1873
1848. et
en sortit eu 18nO dans l'artillerie de terre, devint
lieutenant ou 18o3, et se retira avec le grade de
¥ édit.
DAHN
1880).
(r'éhv), historien et littérateur allrmand,
5e circon-.cn plion du aux
capitaine. Porté, comme candidat officiel, dans la
élections générales
de mai 1801), en remplacement de son père, Il fut
né a Hambourg:, le (J féwier 1834, est fils d'un
artiste di amntique at lâché succès s ne ment au\
théâtres de Hambourg et de Munich. Il fît ses
élu pai lb 116 voix sur 27 784 \o1ants Il siégea sur études à Munich et «on droit a Berlin. Professeur
les bancs de la majonté, refusa de signer 1 inter- a rUni\ersi1é de A\inUbour£ depuis 1803, il fut
pellation des 110, et \olu pour la guerre. Disparu appelé, en 1872, à la chaire de droit allemand el
de la scène politique «près le 4 septembre 1870, il de philosophie du droit a l'Unnersité de kœmgsberg.
essaya d'y rentrer aux élections de fé\rier 1876, Les tra\aux de M. Daim sont nombreux et va-
obtint au premier tour de scrutin, dans l'arrondis- nés; au domaine de l'histoire et du droit appar-
i
sement de Lavaur, une in non de 8241 ^oix, tiennent les Rois des Germains, faits tel histoire
dit plus ancien royaume de race germanique (die
contie 10 600 partagées entre ses quatre concur-
rents, et n'échoua, au scrutin de ballottage, que kcpnipe der Germanen Wurtzbourgr, 1801-1871,
pràce à la dmsion du parti conscnaLeur. Après la 0 vol.); Procope de Caesarea (lierhn, 1805] Etudes
dissolution de juin 1877, il se porta dans la même msif/othigucs (Wurîzbourg1, 1874) Essais sur le
circonscription, comme candidat officiel et bona- droit commercial ( lïandelsreclithge Yortrœge
partiste, et tut élu par 8 273 \oix, contre M. Mart;, Leipzig", 1875) le Droit communal allemand actuel
candidat icpublicaiu, l'un des 3o'ô. À la nouvelle (fins deutsche burg-erlrche Réélit ànv GegenvoH;
Chambre, Il prit place dans le groupe dit de l'appel ^œrdlmgen, 1876); Principes du droit privé alle-
nu peuple. Aux. élections du 21 août 1881, il échoua, mand (Grundnss des deulschen pmatrechts;
dans le même arrondissement, avec 0236 aoix, Leipzig, 1878) Etudes sur les Longoùards Paul
contre 7014 obtenues par M. Compau'é, candidat Diacre, sa vie et ses œuvres (Longob. Studien.
républicain. Jl lie se représenta pas aux élections Paulus Diaconus, etc.; 1876); le lion Sens dalls le
sunantes. M. Daguilhon-Pujol a été fait chevalier Droit (die Vernunft lui Redit, Berlin, 1879); Etudes
de la Légion d'honneur. de philosophie du droit (Rechttphilos. Studien
Berlin, 1883). Il a fourni en outre a la nom elle
DAGUIN (Claude-Arthur), bibliographe français, édition de 1 Histoire des Etats de l'Europe de
né a logent (Haute-Marne), le 51 jaimer 1841), fit Giesebrecbt, l'article sur l'Histoire allemande depuis
ses études au lycée de Chaumoul, puis a l'institu- les temps les plus reculés jusqu'au traité dp, Ver-
tion Jullj, a Pans, et entra comme élè\e externe dun, et a la collection d'Histoire universelle de
a l'Ecole supérieure des mines en 1870. Engagé Onchen, Y Histoire ancienne des peuples de races
volontaire pendant la guerre, il reprit, a la paix, ses germanique et romane (Urgeschiehte der perm.
études a l'Ecole des mines, que sa santé le força und rom. Voiler; Berlin, 188M885, -sol. Mil).
d'abandonner. Il se livra alors a des recherches Parmi ses travaux littéraires nous- citerons a part
historiques sur la llaute-JIamo et fit paraître suc- l'édition de l'épopée Harald et Theano (Bcihn,
cessivement Noies sur Nagent ( 1870, in-8); les 18r>f>), deux recueils de Poésies (Gedichte, Berlin,
l'russèens a :Vogent (1877, m 8); Angerrt et la (.'oz~ 1857, et Stattg1., 1872; 2a édit. 1873); Douze Bal-
tellerie dans la Haute-Marne (1878, iu-8) les lades (Zwœlf Balladen; Leipzig, 1874); Une Cam-
Evêques de Lanqres (1880, m-4) l'Imprimerie et pagne autour de Rome (Km kampf uni llom Ibid.,
la librairie dans la Haute-Marne et dans (ancien 1876, plus. édit.); roman historique du temps de
diocèse de Lan grès (1885, m 8] Bibliographie la décadence des Ostrogoths; Odhtns Tiost, roman
Haute-Marnaise (1884, in-8), catalogue de 720 ou- du si3 stecle (Ibid. 1880) Petits romans du temps
vrages et pièces, concernant ce département et de l émigration des peuples (Ibid., 1882), etc.
offerts par l'auteur a la bibliothèque départemen- Comme auteur dramatique, il a donné le Roi Ro-
tale « IJaro t te ». On a en outre de lui plusieurs derich, tragédie en cinq tableaux, représentant la
mémoires sui l'histoire naturelle de son départe- lutte de l'Etat contre la domination de l'Eglise
ment. (1874; 2e édit. 1876); le Marquis Rudeqer de
Bechelaren, tragédie en cinq tableaux (1875); Foi
DAHLGREN (Frédénc-Augusle), littérateur sué- allemande [ Deutsche Treue), comédie en cinq
dois, né a Jiordmark, le 20 septembre 1816, suivit tableaux (1875); la Politique des femmes (Staats-
les cours do 1 Université d'Upsala de L83i a 1830, kunstdes l'raucn, 1877); la Réconciliation (Suluie;
entra au\ Arclnves de 1 Etat en 4841 et fut simulta- Leipzig, 1880), comédie; d a éciit les hbretti des
nément archiviste du département des cultes. En opéras Armin, le Forgeron de Gretna-Green,
1871, il fut élu membre de l'Académie suédoise. Harald et Theano et l'Etranger. “.
M. Dahlgren s'est fait connaître comme historien.
comme auteur dramatique et comme poète. A part DAILLION (Horace), sculpteur français, né ;i
>;a collaboration à la grande histoire de la
Guerre Paris, le 10 novembre 1854, suî\it les cours de
de Trente Ans de Cliemnitz, il a donné un liecuetl M. A. Millet a l'Ucolc des Arts décoratifs, avant
des minutes des lois et décrets du temps de ri entrer a l'EcoIu des lieaux-Àrts, où Il fut éle\ee
Charles IX; laChiomque d'Eue XIV et
un recueil de Dumont. 11 débuta au Salon de 188'2 a\ec le
d'anciennes chroniques suédoises. Au théâtre, Il a Réveil dWdam-, plâtre, et exposa les années sui-
fourni des traductions de Shakespeare, de Calderon vantes Bonheur, groupe plâtre: la reproduction.
et de Ileiberg, et a donné un opéra national, Verni- en marbre du Réveil d'Adam (1885) Graziosa,
landtngarne, qui a obtenu un grand succès et est Jeune Florentine au sve siècle, bustes marbre
resté au répei toire depuis 1840. Ou lui doit encore (1887); Céme expirant, statue plàtie (1889);

DAGUIN (l'ieire Adolphe), physicien français, ne à l'oi- DAHL (^Madiuur-IwanowUcli), littérateur russe, né à
lien», le 4 août 1814, moit à Toulouse, le 20 novembre Saint Péler^bourg, en 1800, mort à Moscou, le 3 novem-
1881 Edit i-5 bre 1872 Edit. 1-5.
DAHIREL (François Hyacinthe-Marie), ancien représen- DAH1B0M (André-Gustave), entomologiste suédois, ne
tant du peuple français, né à Ploëimel, le 15 octobio à Foissa le 3 mars 1806, mort à Lund, le 3 mal 1839
ISOi, mojt.Ï Cannes, le 6 février 1875 Edit. 1 5 Edit. 1-2
DAHL (Jean-Christian Claude), peintre norvégien, né a DAHLGREN (Chailes-Jean), poète suédois, né à Quilhnfje
Ilprgen le 24 février 1788, mort à Dresde, le 14 octobre (Ostrogothie), le 28 juin 1791, moit à Stockholm, le
18o7. Eiiit. t-î 2 mai 1814 Edit 1-4
Cache-Cache, groupe plâtre (1891). M. Daillion a v1 ernement aux élections du 14 octobre, à cause de
obtenu une médaille de i" clause en 1882, une de ses
<
opinions anticléricales.
lr" classe en 1885, le pnv du Salon la môme année Membre du Conseil général d'IIle-et Vilaine pour
et une médaille d'or à [Exposition um\erselle de le
1 canton de Saint-Iirice, M. de Calmas a construit,
1889. entre Fougères et \itré, le premier chemin de fer
départemental établi en France. Il est auteur de
DALMAS (Pierre-Albert i>e), homme politique quelques écrits, entre autres Le Hoi de Naples,
français, ancien député, né le 10 juin 1821. d'une an vie, kcs actes, sa politique, (1851, in-8). Décore
des plus anciennes iamilles de France, est tils d'un d'un grand nombre d'ordres étrangers, il a été
officier de manne, devenu directeur au ministère nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1854
de la justice et des cultes, mort en 1865. Iteçu et promu of licier le 15 mars 185!).
avocat a la cour royale de l'ans, en 1843, il col-
labora a divers journaux politiques. En 1819, il DALOU (Jules), statuaire français, est ne a Paris
fut attaché au ministère des nlfaires étrangères en 1858. Elevé de l'Ecole spéciale de dessin, puis
et charge de dillcrentes missions au Brésil, a In de l'Ecole de Iteaux-Arts, Il apprit le modelage sous
Plata, etc. De retour a Pans a la fin de 1851, il Carpeaux et sunit l'atelier de Uuret. Apres avoir tra-
fut appelé par 11. de Mornv au ministère de l'inté-vaillé chez un fondeur en bronze, il débuta au Sa-
rieur et mêlé activement aux événements du lon de 18ù'7 et exposa en 1870 unestatueen pUtre,
'2 décembre. Peu après, le président l'attacha, la Brodeuse, qw fut remarquée. Ayant accepte, peu-
comme sons-chef, a son cabinet, et en 1852 il dant
Commune, un emploi au Musée du Louvre,
devint secrétaire de l'empereur. Il garda ces fonc- il fut obligé de passer en Angleterre, où il séjourna
tions jusqu'en 1801. plusieurs années et produisit un certain nombre
Membre du Conseil général du Morbihan, dont d'œuvres qui obtinrent du succès. En dehors d'une
il fut successivement secrétaire et vice-président, série de terres cuites, il produisit en 1873. l'ne Bei-
M. de Dalmas a\.ut été présenté, comme candidat ccuse, acquise par le duc de Westminster, en 1877
officiel pour la deputation, dans la 5"c circonscrip- un groupe en marbre, la Gaidcuse rl'en/'mitst ct
tion d'Ille-el-\ilame, en décembre 1859, et élu sans quelques autres œuvres.
opposition. Aux élections générales de 1863, il fut Rentré en France après l'amnistie de 1879,
réélu par 30 003 voix, sur 35 051 votants. 11 fit JL.Ilalou parut au Salon de 1883, avec deux hauts-
partie de nombreuses commissions, notamment de reliefs Mirabeau répondant à M. de Dreitx-Brézé
celle du budget, et traita a la tribune quelques et le Triomphe de la Hi'pubhijvœ le premier, des-
questions spéciales. Acrs la fin de la législature, tine au Palais-Bombon et reproduit par la photo-
il se sépara sur plusieurs pomts du ministère, gravure, obtint un succès éclatant. L'artiste a
pour voler avec le nouveau tiers-parti libéral. Aux donné depuis le Piofesseur Chariot, buste en
élections de mai 1800, candidat dynastique, mais bronze (1884); Iriomphe de Silène, groupe en plâ-
non officiel, il obtint '21 521 voix sur 35 177 votants, tre, et Blanqui, statue bronze pour son tombeau
contre 13 009 voix données à un second candidat au cimetière du Pere-Lachaise (1885); M. Aut/uste
dynastique, M. Thjl. Dans courte session qm Vaiujumc, buste en bronze, et. Paul Avenel (1887|;
suivit, il fut uu des promoteurs de la demande Andié T heur tet, buste plâtre /1889). L'un des pro-
d'interpellation des 118, qui provoqua le message moteurs du Salon des dissidents ouvert au Champ-
de juillet et le sénatus-consulte de septembre 1860; de-5lars en 1800 par la bociété nationale des Leaux-
il vota pour la guerre en 1870, et rentra dans la Arts, M. Dalou fut nommé président de la section de
vie privée après le 4 septembie. Eu juillet 1874, sculpture, et y a exposé eu 181)0, la statue de Victor
les journaux signalèrent l'ardeur a\ec laquelle Noir, pour son tombeau, inauguré au Pere-Lnchaise
.M. de Dalmas distribuait les photographies de l'en- le 14 juillet 1891, et celle de Laminer pour la Sor-
prince împéiial. « I îdele a la mémoire de l'empe- bonne en 1891, une bcene baithique. projet de
reur, disjil-il, je suis dévoue a son lds. » se
fontaine, et plusieurs bustes M. MbettWolf, jour-
présenta néanmoins anx élections de février 1870, naliste, N. Loïc", préfet de police, Mme de L'scaii-
dans l'arrondissement de rougeres, avec une pro- don, etc. On lui doit aussi les bas-rehefs qui déco-
fession de foi républicaine, et fut élu, le 5 mars, rent la statue de la République, place du Ch.ïteau-
.vu scrutm de ballottage, par !)t>60 voix. Il vota le d'Eau,etle monument à Eugène Delauoix, inauguré
plus souvent, dans la nouvelle Chambre avec la mt- dans le Jardin du Luxembourg en octobre 1890.
norité monarchique, dont il se sépara dans tes 1!. Dalou a obtenu une médaille en 1870, une
questions religieuses. Apres l'\cle du l(i mai 1877, médaille d'honneur 1883 et le grand pnx a l'Ex-
il fut un des 158 députés qui accoidèrent un vote position universelle en de 188!). Tlecoré de la Légion
de confiance au ministère de Brogbe; mais ne
d'honneur en 1883, Il a été promu officier le 21 sep-
(ut point investi de la candidature officielle du gou- tembre 1889.
x

DAHLMANN (Fredeiic-r.hnsl.nphe). lnstonen et publi- DALHOUSIE (Fox-Makie, iV comte), pair d'Vti^letene,


uste allemand, né a Wismar, le 17 mai 17S5, moitiéIe noie Tî aval 1801, moule 6 jwllet 1874 Etlil. 3-5.
h decembie 1800 Edit. 1-5
DALLAS (George-Mafllin), homme d'Etat anienulin, né
DAILLIERE (Julien Felu-btienne), poète fiançais, né a
Bonnet (Maine-et-Loire),le 25 dccembie 1812, mort a
,'i Philadelphie, le 10 juillet 17(12, moit dans cette ville,
le 31 décembre 1864 Mit. 1-1.
Ingers, le 18 janvier 1887 Mit. 2-5
DALL 0NGAR0 (Francescn), homme politique et litté-
DAIN iChailes), ancien repiésentant rtu peuple fian- rateur italien, né à Odezzo en 1808, mort a .Naples,le
çais, né à la Guadeloupe, le 29 aout 181» moit à bor- 10janvierl873 Edit 1-S
deaux, le 22 féviier 18ît Mil l-o.
(Victor vlevis-Dësiré), avocat fiançais, né a
DALLOZ
DALBAH (I>n;iroJi<nn B.iplisle), htléiateur français, mi Seulinoniel (Juia), le 12 omit 17S&, moit à Pans, le
<i Grenoble, te ti tiéeeiubie 1781, mort à Pans, le S mai 1^ janvier 186'J – Sun fi{*ie Pieu e-Ai manu Ihlloz, avo-
1864 Edit. i i cat, iniiit en juin 1857. Edit 1-4
DALBIS (Guillaume-François-llippoljte),ancien repré- DALLOZ (Edouard Victor), avocat et homme politique
sentant du peuple, ne à balte, le yfiaoïH 179-2 moitau fiançais, né a Paris, le 21 mai 1826, ment a Pans,le
inéme heu, le 2lJ novembre 1878 Edit. l-îj U novembre 1886 Mit 4-b
DALI
(lévérend
Thomas), DALLOZ (flhailes-Paiil-Aleus), avocat
poêleet Iheologïen
anglais, et publicité
né il l.nndios, le 27 .luùt t7'J7, uloil dans cette ville, le fi.mcus, tieie du prémlent, né à l'ans, le 18 novembie
IImai 1870. Edit 1 4 1829; mini dant, cette ville, le 12 and 1887. Ldit. 4-b
DAtHOUStB iJames-Andre» Rroun Hu«, DALMATIE (>'n|ioli'£m-Hector Sodr, duc de), diplomate
ni), nnmiiie il Dut anyLiii. ne à Umhcs, le 10- comte
1» avili français, né en 1802, moi t A Pans, le 31 docenllne 1S37.
Hlï iuoiI In 1» décuulno lilîU. Lilit. 1-3 Lilit. 1--2
DALSÈME [Achille), journaliste et romancier fran- (César-I)ems), archilecte et publicité fran-
DALY
çais, né a "Sw.ti le A septembre 1840, lit ses études çais, né à \erdun, le 10 juillet 1811, étudia l'archi-
en France et en Angleterre et, s'occupant d'abord tecture sous M. Duban. 11 s'associa ardemment,
des langues orientales, se fit recevoir membre de la M*rs ÎSHO, au mouvement et aux idées de fa Pha-
Société asiatique de Pans- Kn 1809, il se tourna \ers lange. Chargé, de 1840 a 1845. de divers travaux
le journalisme, sous les auspices du paiti républi- d'architecture, il dirigea pimcipaleinent la restau-
cain, et alla a Marseille pour soutenir, dans le jour- ra on de la cathédrale de Sainte-Cécile a Albi. En
M

nal le Peuple, une campagne contre le plébiscite. 1855, il alla au Texas -visiter la colonie communiste
11 re\mt a Pans 1 année aimante et enfia au Petit de L'abet..Membre d'un grand nombre de sociétés
Joui nul, comme l'un des rédacteurs des chroniques savantes, architecte diocésain du Tarn, il a été
quotidienne:, signées Thomas Grimai. Il y tint cet décoré de la Légion d honneur.
emploi surtout pendant le Siège et la Commune et exposé aut Salons de 1841 et 18i6 un
M. Duly a
continua, pendant (ires de \iiij>l ans, de fournir a ce P/ojct de décoration intérieure de la thapeïle et
journal des chroniques, un courner judiciaire, des les Dessins de la testant al ion de la tathédiale
articles de critique théâtrale et des îoinans. Pen- d'A/by, exécutés pour les Monuments historiques
dant la période de réaction qui surutle 16 niai 1877, 7, ils ontreparu a l'Exposition \mi\ersellede 185ô\et ont
jl fit une M\e campagne dans le journal la Fiance. obtenu une médaille de troisième classe. Il a fondé.
11 a collabore ;m Temps pendant trois .ni nées (1879- en 1840, la Revue de V Architecture et des Travaux
1882] et a été le rédacteur en chef de l'Audience, publics, journal mensuel édité a\ec luxe, dans lequel
de 1j>78 a 1885. il a donné le plan complet d'un Phalanstne.Parmi
•M. A. Dalheme a publié les volumes simants, ses publications, nous citerons Des Concours poin-
dont lo% premiers ont été faits en collaboration avec tes monument s publics, dans le présent le passé d
*>on hure Les Myviètes de l [ni et nationale, son l'avenir (1861, gr. in 8] f'Aunitectwe pavée au
origine, son bu), ses chefs, etc. (1871, m-lSj, ano- xix*siccle sous Napoléon III (18bO 1864, j >ol j»-fo].;
n\me; Paris pendant le btege et la Commune (1871, 2e série, 1808-1870, T> \ol. m-fol.; 5e série, 1874-1877,
in-1 S); Histaue des conupù niions nous fa Commune fase. 1-10, m-foi.) Motifs historiques d'atchitettiae
(1872, in-18)î lAffaire ïiazaine (1875, m-18); et de sculpture d'ornement (1864-1867, i6hv. ni-fol
le Siège de Bitche, G août 1870-27-inars 1871 'ie série, 1874-1880, 50 hv. ni-fol.); An/utcctuie
(1874, 'm 18; seconde édition, 18X5); .1 haveis le funciaire (187Ô, in-fol-, 120 pi.); les Théâtres de
Palais, hommes et choses judiciaires {1881, in-18); ta plaie du GkâlefeC (1874. in-fol., 04 pi.), Choie
l Envers de Pans-, en 2 paities Pans sous les de tombeaux modernes (1879, gr. in-4, oO pi.) Mo-
obus (1882, m-8, illustré1! la Banque Davoisin et tifs divets de serrurerie, antienne et moderne (1881-
Un lendemain de liai (1882, 2 ïo! in-18); l'Art de 1882, m fol ,65plO-
la Guerre, simples notions (1883, in-8, illustré] le
hùtllon (1883, in-18); la folie de Claude (1884, DAMAS HINARD (Jean-Joseph-StaiiiblavAlbert de),
in-18); le Cirque à pîed et à cheval (1888, in 18) littérateur français, né a Madrid (Espagne), le
les Péchés de Thêmis confessions du Palais (1889, 11 décembre 1805, fut élevé en France, étudia le
m-8), etc. droit a Pans el.se Utreceuur avocat. I! débuta dans
Son frère, Jules Daisèhr, né a Aice en 1X55, U littérature par des Chants sur lord Byron (182î,
étudia les mathématiques, entra a l'Ecole polytech m-8), suivis d'une adresse au rot Il rédigea ensuite,
nique en I8G5, pms a l'Ecole d'application de 3Ietz, sur les notes du baron LamotJte-Lang'tin, les quatre
donna, en 1869, sa démission de sous-heu tenant, premiers volumes des Mémoires de la comtesse
pour sunre la carrière du professorat, et fut nomme Du liany (1829). Plus tard il donna Napoléon,
professeur de mathématiques a l'Ecole normale ses opinions et juqements sur les honnnes et les
d'instituteurs de la Seine. Plus tard, il devint secré- choses (1838, 2^ol in-8), recueillis par ordre alpha-
taire-rédacteur a la Chambre des députés. Il appar- bétique. En 1847,il remplaça au Collège de France
tint, comme son h-^vv., nlnvédacAmn d\\ Petit J ou ) nal M. E Quinet, suspendu par*de SaHandy, et ou-
M.
et collabora aux premiers de ses ow rages. Parmi m
son cours par une leçon sur l'esprit du théâtre
hcs travaux personnel, on cite des ouvrages élé espagnol mais, ayant a lutter contre une opposition
mentaires sur la géométrie, l'algèbre, Ja taehjmélrie,1res bruyante, i\ fut forcé de se retirer. Nommé bt-
et une monographie dans» la collection L. Cerf la bliothécaire au palais du Lomre le 30 décembre,
Monnaie, hibloite de l'or, de fautent et du papier 18Î8, il deuitt, le 7 février 1853, secrétaire des
(I882,in-18). commandements de l'impératrice. Il fut promu of-
D ALTON (John Call), médecin américain, né
ficier de la Légion d'honneur le 12 août 18jï>.
a
a est moi a >euillv le 10 octobre 1891.
Il –
Ohclmsford, dans le .Massachusetts, le 2 fé\rier M. Damas H mord s'est, fait connaître surtout par set>
1825, lit ses études au Harvard-Collège et fut reçu nombreux travaux sur le théâtre espagnol, publiés
docteur eu 1847. Il publia, en 1851, son Lswy on dans /c Gonespondant, et par sa traduction de
ihe corpus luteitm, qui fut couronné part Association Caldéron (I84l-184i, r»\nl. in-12), de. Lvpe de Veau
des médecins américains; il obtint alors la place de (1842, 1 \ol. m 12), du Homanreio eipaquol (2 \ol.
chirurgien dans un des hôpitau\ de Brooklyn et ni-12), de Don Quichotte de la Manche{Wil, in-12),
la chaire de physiologie au college de >e\ioik; du Poème du Cid (1858, lmp. impériale, m 4). Il a
pendant la guerre de Sécession il fut chirurgien du donné, sons le titre de Dictionnaire Napoléon (18oi,
corp» des \olontaires.
le 12 février ISSU. – M. J.-C. Dalton est mort m-8), une édition abrégée de son premier recueil,
et annoté l'ouvrage du marquis de La Genaisais
On cite encore de M J-C Dalton Ttaitê de Un piaphrte inconnu (1850, m-12). Citons encore
phxjsioioqie de l homme (Trealise ou IJuman jiïiy- Buffon éaivain (18o"ï, hioch. m-8).
biologv; 183«. 7°édit. 1882); Méthode capéi mentale
dans ta médenne (tlic E\per. Hethod of Medicine, dambach (Ollo), jurisconsulte allemand, né a
1882); Dot truie de la circulation (Doctr. of tlie Queifurt (province de Saxe), le 16 décembre 1831,
circul., 1884); A mitonne fopaqraphique, du cerveau fit ses études au gymnase Frédéric-^ erder de Berlin,
(Topographie al Anal, of the Brain, 1885, 5 \ol.), simiL les cours de droit a 1 Université de cette ville,
sans compter un grand nombre d"aiticles dans et entra en 18o7 comme emplové au parquet du
Y Amerium iytlopjedia, dans VUniversal ajt lo- de tribunal de la Mlle de Berlin Aomme, en 180'2,
p,edia, etc. conseiller rapporteura l'Office général des postes, d

DALTON (Alexandre, comte), g-énéml fiançais, né à DAMAS (Anne-lIyacinthe-Maxence, baron »f). général
flrives (Corrèze), teffl) awil 1776, moit à Yereailles, le et ministre français, né A Pans, le 50 septembre 1783,
CH> mars l«jy Ldit 1-3. moitié G mai 1862 Edit 1-5.
occupa également depuis 1875 lachaire de droit et à Anvers (Oise); le Moulin de Merlimont, l'un de
procédure criminelle al Université de Berlin. ses principaux ouvrages (1879); le Carrefour de
Les oua rages de M, Dainbach embrassent, outre l Epine; Prairies inondées (1880); Dans les landes,
le droit pénal, le droit posl al et télégraphique, ainsi a Carnac: le Moulin de GoutÙandeur (1881) h'
que droit de propriété artistique, littéraire et Sable à Landemer; Ile Saint-Denis, en hiver (1882)
industrielle. Nous citerons, dans l'ordre chronolo- Un Etang en Soloque; la Plante de Gntnevilliers
gique Contribution a l'étude de la prescription (1884 Utemm des Dunes; le Marais a" Ai leux
criminelle (Beitraege zur Lehre ^n der Krnninal- (1885 Soleil touchant dans les marais; la Mer à
verjaehrung, Berlin, 1800) Législation prussienne Qutberon (1886); la Chapelle des fleurs en Bre-
sur la contrefaçon, expliquée, etc. (dt'i preussische tngne; Sologne (1887); Solnl rouelvaut à Saitzfe-
Xichdrucnsgesetzgebung, etc. Ibid., 1863); Com- Marguerite, en Normandie (1888) Après la giboulée;
mentaires explicatifs sur la lègisl. sur la contre- les Bruyères de Sainte-Marguerite (1889). Il a en-
façon (die ausfuhrhchen kommentare zum iNach- voyé au Salon des dlssldenls au Champ-de-)Iars.
drucksgesetz, Ibid, 1871); le Droit pénal télêqra- en 1800 et 1891, près d'une -vingtaine de toile,
phique (das Telegraphen-Strafrecht, Berlin, 1872), représentant des Dunes, des Marais, un Dése/t, un
traduit en français par le Bureau international des Etang ides Châtaigniers, le J,abour,\eBlé noir, etc..
administrations télégraphiques (Berne, 1872, m-8); pris en Pologne, en ïtretagne et aux em irons de
le Code postal de l'Empue allemand (Gesetzuber Paris; deux ^ues de Toulon et un Panneau destiné
das Poslwesendea D. R., Beilin, 4e edit. 1881); Sur a l'Hôtel de ville de Paris. 31. Damojeaobtenu une
la contrefaçon et la reproduction, dans le Manuel médaille de 5* classe au Salon de 187U, une de
de droit pénal de Holtzendorff, etc. 2° classe a celui de 1884, et une médaille d'or a
l'Exposition uimerselle de 1889.
damour (Augustin-Alexis), minéralogiste fran-
çais, membre de l'Institut, ue a l'arts le 10 juil- DAMPIERRE(Elie, comte de), ancien représentant
let 1808, entra de bonne heure au ministère des du peuple trancats, est né au château de Juumont
affaires étrangères, panint au grade de sous- (Landes) en septembre 1813. l'ils d'un légitimiste,
directeur, et donna sa démission en 1854 pour se qui fut nommé pair de l'rance par Charles X, il
consacrer entièrement aux: études minéralogiques. professa, sous le règne de Louis-Plulippe,des opinions
11 a visite l'Amérique centrale et méridionale et les très hbéralcs. Apres a\oir étudié le droit et fait de
Antilles. Correspondant de l'Académie des sciences nombreux \o>ages à l'étranger, il sollicita sans
depuis le 21 a\nl 1802, il a été élu membre libre succes le mandat législatif, connue candidat de l'op-
le 23 décembre 1878. Il a été promu ofiicier de la position, en 1850 et en 1842. Après la révolution de
Légion d'honneur le 2 février 1834. Fé\ner, Il fut nommé représentant du peuple par
M. Damour s'est fait remarquer par ses anahscs 19 000 suffrages emiron, le dernier sur la liste des
chimiques de minéraux peu connus, sur lesquelles sept élus du département des Landes. Il ht partie de
ii a publié des notes insérées dans les Annales des la droite, avec laquelle il vota constamment Apres
mines, les Annales de chimie et de physique, le l'élection du 10 décembre, il soutint le gouverne-
Bulletin de la Société géologique, les Comptes ment de Louis-lNapoléon, \ota la proposition
rendus de V Académie des sciences et autres recueils. Kateau, et approuva l'expédition de Rome- Réélu a
INous nous bornerons a Citer Sur quelques Amal- l'Assemblée législative, il ht partie de la majorité et
games (1859), Analyses de la Humbuldtihlc (1844), sc prononça contre la polit urne particulière de
de la Tantaltte (1847), dela Brongmardde (IS'ÏQ), l'Elysée. Apres le coup d'Etat du 2 décembre, il
de la Descloizite (1854), etc. Notice sur la compo- rentra dans la \ie privée.
sition de leau de plusieurs sources silicifeies d Is- Aux élections du 8 février -1871, il fut nommé
lande (1847); Examen des sables aurifères et pla- représentant des Landes à l'Assemblée nationale, le
t mi f ères (1857); Présence du platine et de l'elaîn deuxième sur six, sur 54902 volants, et prit place
dans les tenains awifêres de la Guyane (18G1); a droite. Il échoua avec 4500 \oi\, contre M. de
Sur un AlbuUe calcaue provenant du Mexique Gudloutet, aux élections générales du 20 février 1876.
(onyx de Tecah) (1876). M. Damour, qui possede une l.e 8 octobre 1871, il fut élu conseiller général pour
des plus riches collections d'instruments de silex de le canton de Grenade. Il est président de la Société
l'âge de pierre, a publié un mémoire sur la Compo- des agriculteurs de 1 rance.
sition des haches en pierre trouvées dans les tom- M. de Dampierre a publié Races bovines de
beaux celtiques et chez les tribus sauvages (1805). France, d'Angleterre, de Suisse et de Hollande
Mentionnons a part deu\ mémoires, L'un sur la Com- (18M,in-18; S" édition, 1859); les Eaux-de vie de
position chimique des Milleporex et de quelques Cognac (1858, in-8) le H- P. de Havujnan (1858,
Corallinêes (1&>7) et l'autre se rapportant a son m-18) De la Culture de la vigne et de la conve-
^ojage Observations recueillies dans une tra- nance de V épamprage dans le département de la
versée d'Europe aux Antilles (18GQ). Charente-Inférieure (18G5, in-18).
DAMOYE (Pierre-Emmanuel-Alphonse), peintre DAMPT (Jean-Auguste), sculpteur français, né a
français né a Paris, le 20 février 1847, entra a Venarey (Cote-d'Or) en 1858, fut d'aboid élevé de
l'Ecole des Beaux-Arts en 1871, fut successn emont l'Ecole des Bcau\-Arts de Dijon, puis vint suivre a
élevé de Corot, de Daubigny et de Bonnat, et se l'arts les ateliers de Joulfroy, Dubois et Donnas-
lnra tout enlierau paysage. Il a e\posé aux Salons sieuv. Il lit, de, 1882 a 1883, un séjour eu Italie,
annuels Soir; le Printemps
• l'Hiver (1875); le où il exécuta particulièrement des cires perdues. Il
(1874); les Champs (187o); le Chemin ven à Mort- avait débuté au Salon de 1879 avec un hmael, sta-
fontaine (Oise) les Prahicsde Mort fontaine (1870), tue plâtre. Il donna aux Expositions suivantes le
sujet plusieurs fois reproduit par l'aiiibte; les Pâlu_ Général de Catlin, busle (1880]; Saint Jean, statue
rages de Cucq; Dunes à Cttcq (1878); les Champè marbre (1881, placée au musée du Luxembourg);

DAMBRY (Pien-e Charles-Andie), député ltanç.iis, né le DAMIRON (Je.in-PinlibeitJ, philosophe fiançais, né à


S(t nctobie moild
d 71*6, i'ihle-Adam en septembre 18f»0. Ilellcvillc (UliAne),lele 10 mai 179-1, moi t à l'ans, lelljan-
Lilit 3-t wei 1862. Edit 1-3.
DAMETH (Claudc-M.irie-Henri) économiste fiançais, DAMOREAD (HmeLauFe-CintliieHoxTAUNT,dite Cwti),
nt1 à l'amy-le-Monial, le 26 seitembie lSlâ, moitàGe- cantjtiice française, née à l\ms, le 6 feuier 18U1, moite
ne\e, le 1" aoiH 1884. Edit 5 le 25 tc\ncil850. Edit. 1-2

lettiestiaiir-aise, née à Ueunont


a
le le
DAMINOIS (Angéhque-Wele Hlvfï, dame), femmo de

1785, moite l'an1*, 3e ù mais187b. Ulit. 1-ù


21 décembree
DAMPIERHE (Violiste rinlinpe-llonii nir Val, comte
])a,l, ^eiiL'ial liaiif,Mist ne à il.ins (Maine), Ie5 juin 1786,
moit (Mi mois de dik-embie lHSb. Ldit. 1-2
M. ilozrau, sénateur, liusle bronze (1882); Jeune P.; Ibid., 1849, avec Atlas); llappott sur les Crus-
Fille, groupe bronze Mn/ho?i, statue marbre (1884) lacés (Report on C.; \\a-hmgtou, 1852-1854, 2 vol.
A la forge, groupe bronze; Etude, marbre (1885); avec Atlas). Dans le premier, M. Dana établit une
Coquette, statue marbre; Avant la fantasia, groupe classification toute nouvelle des 7oophyte«. Il a
bronze (1880), Diane regrettant la mort d'Action, encore publié lui Manuel de Mineraloqic (18571 très
statue marbre (1887); Virqlmti>, statuette ivoire estimé et qui a eu de nombreuses éditions en Amé-
(1888); la Vin du rêve, statue plâtre folupté, sta- rique; Manuel de iorgéologie, Guide de géologie, etc.
tue marbre (L889); Fleur du mal, bute marbre (Book of Geology Schools, etc., 1807); le Corail
(1800). 51. Dampt a exposé en outre a Dijon, en el les Iles coràlieunes (Corals and the Coral is-
1883, une l'aunesse, et exécuté la statue de l'ébé- lands, 1872) une Histoire abrégée de la géologie
niste Boule, pour lilôtel de \ille de Paris, et celle (Gcological Mory briefly told, 1875); Cal acténshqite
de Bizet, pour le foyer de l'Opéra-Comique. Il a des volcans des îles îlawai (1890).
obtenu une médaille de 2" classe au Salon de 1879,
une de 1™ en 1881, une médaille d'or et la decora- DANCLA (Jean-Charles), aîné, violoniste et compo-
tion de la Légion d'honneur en 1889. siteur français, est né d'une famille (Hautes-Pyrénées],
« le 19 décembre 1817, d'une famille d'artistes. Elevé
DANA (Chailes-Andersou),publiciste américain, du célebre Baillot pour le violon, il fut admis, le
né a llinsdale (^ew-ïlampslnre), lu 8 août 1819, 22 avnl 1828, au Conservatoire, on il remporta le
entra a Harvard-Collège en 1851), mais une maladie 1" prix de violon en 1833. Il eut Berton pour pro-
d'yeux ne lut permit pas d'acheter le cours de ses fesseur de composition, et obtint, en 1858, le
études. En 1842. il s'associa a la communauté de second grand prix de Rome. Le sujet de la cantate
Brook Farm. à Roxburv, dans le Massachusetts, et elait la Vendetta, paroles du marquis Pastoret. En
en resta membre pendant deu\ ans. Il fonda ensuite, 18-44, il quitta le Conservatoireou il devait rentrer
avec plusieurs pubhcistes, un journal hebdomadnn c le l"r mars 1857, comme professeur de violon.
d'économie sociale et de littérature, le llarbmqer Il. Charles Dancla, virtuose a la fois et composi-
(1844-1847), et d'autres feuilles périodiques. Il teur, a donné en France et a l'étranger de brillants
dirigea eu outie, pendant quatre ou cmq ans, la concerts, et a eu autant de succès en Allemagne,
tiew-lork Tribune. Plus taid il fut rédacteur en en Angleterre, en Russie qu'a Paris. 11 a écrit pour
chef du journal quotidien le Chicago liepublican le violon, des tuos, des quatuors, des morceaux
(1800-1808), qu'il quitta pour diriger une autre d ensemble, avec accompagnement de piano et
feuille quotidienne, le Neiv-}orh Sun, tiès hoslile autres instruments, plusieurs grandes compositions
à l'administration du président Grant. De 18l>2 symphoniques, une scène diamatique instrumentale,
a 1865 il avait été employé aux bureaux de la Chi tstoph Colomb, etc. On lui doit la publication
guerre. Le nom de JI. Cli.-And. Dana est attaché a des Œuvres choisies de ^iotti (sonates et concertos).
la publication de la An» American Cyilop.vdia, On cite de lui une brochure intitulée Lettie à
qu'il entieprit et exécuta avec 91. Geoi ge Riplcy M. Ch Gounod (1873, in-8), sur la question de la
(1835-1865, l(i vol. nouvelle édition refondue, 1873 direction de l'orchestre par les compositeurs eux-
et Sun.). 11 a édité en outre un volumineux recueil méines un petit volume de Miscellanées musicales
de poésies hnques anglaises et américaines, sous (1877, iu-8), etc. M. Dancla, qui a paitagé avec
le titre de Household Book of Poetry (1858), et un Mme Farrenc, en 1801. un prix de l'Académie des
second recueil Household Book of bongs (1872). Beaux Arts pour les meilleures œuvres de musique
On lui doit une Vie d'Ulysse Grant, avec J.-1I. \v, îlson de cliambi e, a été décore de la Légion d'honneur
(Life oi l. Gr., 1808). le 7 août 1807.
Son frère, Il. Leopold Dvncla, connu aussi comme
DANA (James-Ilvvight), naturaliste et géologue viituose pour le violon et surtout pour l'alto, s'est
américain, est né le 12 février 1813, a Utique (Etat fait souvent entendie a côté de lui. Il est décoré de
de New-ïoik). étudia les mathématiques et l'his- divers ordres étrangers.
toire naturelle, sous le célèbre B. SiUurian, au col- (Jean-Baptiste-I'ernand),
lege \ale, a Nevvhaven (Etat de Connecticut), et fut DAN ELLE- BER NARDI
nomme professeur de mathématiques pour les aspi- sénateur francais, est né a Montreml-sur-Blaise
rants de marine. Illit, en cette qualité, un voyage (l[aute-Manie),'le 18 septembre 1820. Mailre de
scientifique dans la Méditerranée. A sou retour, forges, maire de Louvemoutet président du conseil
en 18j(>, il aida Silhinaii dans divers travaux Deux d'administration du chemin de fn-r de Samt-Dizier,
ans plus tard, il se joignit, comme minéralogiste et tl se porta au, electtons de 1863 comme candidat
géologue a l'expédition envoyée par le gouvernement de l'opposition, dans la Haute-Marne et obtint, sans
des Etats-Unis, sous le commandement du capitaine être elu, une minorité de plus de 10000 voix; il
ilkes, pour explorer le (.rand Océan. Ce voyage éclioua également aux élections générales de fé-
autour du monde dura quatre ans En 1845, M. Dana vrier 1871, et n'entra a l'Asseniljlée nationale que
épousa tl fille de son ami et ancien maitre. M. t>illi- par suite d'une élection partielle, le 29 mars 187 i.
Il prit place au centre gauche, vota avec la mino-
man, et en 1S55 devint professeur de géologie et rité républicaine de l'Assemblée et adopta l'ensemble
d'histoire naturelle à l'Université de laie. Il a été
président de la Société américaine pour l'avance- des lois constitutionnelles. Il fut réélu a la Chambre
ment des sciences et rédacteur en chef de V American des députes, le 20 février 1876, par l'arrondisse-
Journal of science, fondé par Silbman en 1819. Il ment de \assy, sans conclurent et contmua à siéger
a été élu correspondant de l'Académie des sciences, au centre gauche. Après l'Acte du 10 mai 1877, il
le 7 juillet 1875. fut un des 505 députés des gauches réunies qui
I.epnncipal titre scientifique de M. Dana est sa refusèrent un vote de confiance au cabmet de
participation an rapport général officiel de l'expé- Broglie. Le 14 octobre suivant, il fut réélu dans le
dition dn capitaine Wilkes. Il en a rédigé la partie même arondissemcnt par 13204 voix, contre
la plus importante dans trois rapports particuhers 6000 enviion obtenues par le candidat ofticiel.
Itappmt sur les Zoophytes (Report on the Z.; Réélu, le 21 août 1881, dans l'ai rondisseiiient de
\a3sy, par 10751 voix sur 18787 votants, il s'inscri-
Washington, 1840, avec atlasl Rapport sur la géolo-
gie de I Océan Pacifique (Report on Ihe G. of the vit au groupe de l'Union républicaine. Porté sur la

DANA (llichard-lleniy), poète américain, né à Cam- américain,


bridge, le 15 novembre 1787, mort à !<e»-York, le 2 fé- 1" août
li
1815,
du précédent, né à Cambiidge, le
mort à Rome, le 0 janvier 1882 Edit b
\neil87i). Edit 1-b DANDY (Francis), peintie anglais, né près Vvexford
(Irlande), le 16 novembre 1795, mort le lOfévner 1861.
DANA (llichard-lleniv), homme politique et écnvam Ldit 1-i
liste républicaine unique, dans le département de mença sa théologie, a Clermont-Ferrand; après
la Haute-Marne, aux élections générales du 4 oc- avoir complété ses études a I'aris a Ecole des
tobre 1885, il fut élu, le premier sur quatre, par Cannes et. a Snnit-Sulpicc, il fut reçu licencié
5ï6b'l ^oi\ sur 05 5iô notants. Une élection sénato- e» lettres en 1857, et ordonné prêtre la même
riale partielle ajant lieu dans la Haute-Marne, le année. Il fut alors préfet des études au petit sémi-
13 mars 1887, M Danelle-liornardin fut porté naire de Clermoiit. Il se lit recevoir docteur es
comme candidat et élu par 4'2ô \m\ contre 554 lettres a Lyon en 1804. Pendant l'imitée 1870, il se
données a 31. de Mont roi, autre candidat républi- rendit en Allemagne et suivit les cours des univer-
cain. Au renouvellement triennal du 3 janvier 18S8, sités de Munich et de Tribourg. Professeur de phi-
il fui réélu, le premier sur deux, par 511 \m\ losophie au séminaire de Samt->icolas-du-Chardon-
sur 777 \otants. M. Dauelle-Iïernardin représente le net. puis de rhétorique à la maison de Aolie ïlame-
canton dc assy au Conseil général de la Haute- dcss-Cliamps, il fut appelé, en 1875, a la Faculté hhre
Marne. des lettres de Lyon, comme professeur d histoire,
et y occupa ensuite lit chaire de littérature étran-
DANEMARK (maison royale de), dvnaslie de gère. Il passa plus tard a la Faculté hhre d'Angers.
Mes\ig; Holstein-Sondcrbourg-dluckisboiirg {\oy. ce Outre ses iheses de doctorat (De Littms apud
nom). Roi régnant GnnisriA\ 1\ (îoy. ce nom). Arvcnws et Slave et ses silies, 1804, in-8), l'abbé
– Epouse du roi Aowtse-Wilhelmme-l rederique- Ddnglard a publie De (Jenuoiif a Genève, journal
(laroline-An^uste-Julie, née le 7 septembre 1817, d'un pn'lre dcjiorle (18.10, m-18) iïducalion et
lille de GuilUmne, landgrave de If esse-Cassel, mariée enseignement, recueil de discours de distributions
le 2G inui 184*2. – Eiiluiits du roi, iroMUt. et trois île prix. 1870, m-8] In Défutl son al de la Prusse
fuies Ch?-istian-Frédérir-Ginl\a.\nne-V,liar\e$, prince (1870, in-8), sous le pseudonyme de T. Audde. Il a
ro\al héréditaire, né a Copenhague, le 3 juin 1843, collaboré a la Revue des attestions fusfoi tqitcs, a
major à la suite de l'armée danoise, marié, le 28 juil- l'Instruction publique, ctc.
let 18(39, à la prmcesse Louise de Suéde, lille umque
du roi Charles en octobre 18D'2, dont d a eu
née DANGUIN (Jean-Baptiste), graveur français, né à
quatre (ils et quatre iilles; Alezandra- Caroline rrontenas (Rhône) le 3 mat 18'2I>, fut *ele\e de
Marie Cbarlotle-Louise-.lulie, née a Copenhague, le l'Ecole dcsl{ean\-Arts de Paris, après axoir étéele\e
1er décembre 1844, mariée le* 10 mars 1805 a Albert- de \ictor Orsel et de M. Périu, et îemporta en
Edou.ird, prince de Galles f\oy. Grande-Bretagne); 18n0 un second prix au concours pour Rome a\ec
Christian- Guillaume- Ferdinand -Adolphe- Georges, une dcadézme d ajw·ès oatare. Il a éte depuis nommé
roi de Grèce (voy. ce nom); J/ffjf'e-Sophie-l-rédé- professeur a l'Ecole des Beaux-Arts de Ljon. Ses
riqnp-Dagmar, née a Copenhague le 26 novembre principales œuvres sont l'Ascension d'après un
1847, mariée le 0 septembre 1800 à Alevandre, tableau de Pérugin (1857) Portrails de Lotus XVII,
grand-duc héritier de Russie; 7'Ai/m- Amélie Caro- de Mai ic- Antoinette et a Adam Mukiewiez (1861);
line Charlotte-Anne, née a Copenhague,- le 29 sep- Portrait de Y Impératrice d'après M. de Pommayac
tembre 1853, maiieem 1871) a Ernest-Auguste, duc (1805); Idylle, d'après 51. Boupuercau (1805);
de Cumberland, fils du feu roi de Hanovre; Wal- Alfred de Musset, d'après M. Landelle, Henri Itr,
demar, né a Beinstorff, le 27 octobre 1858, capt prince de Condê, d'apics un dessin de la llihlio-
lame de la manne, qui a épousé, le 22 octobre theque nationale (1800'; la Maîtresse de Titien,
1885, la princesse M.irie, fille du duc de Chartres. d'apres Titien, dessin et grauire ('1808) le Kêve du
Frères et sœurs du roi Frilffrrt(jue~C.i\rohuo- chevalier, d'après Raphaël (1870), Po> hait de
Julienne, née au château de Gottorp, le 9 octobie femme, d'après Remlir.mdt (1872) Mgr Dupasquicr,
1811, mariée, le 30 octobre 1K54, au duc Alexandre é\èque d'Autun, J.-B Gutmet (1875); l Ensevelisse-
d'Anhalt-Bern bourg, \eu\eleli'aoùt 1805, duche»se- ment de Jésus-Christ d'api es Andréa del Sarto
(louainere d'Ànhalt-Bernbourg.– Guillaume, né au [1877]; SainlSébaiUen, d'après Hapïiaul (1870); la
château de Gottorp, le 10 avnl 1816, commandant. I Danse des tlluses, d'après Hante~na (1880) la Cha-
en 1863, de la division de cavalerie de Galicie, et nté, d'après Andréa del Sarto (1882); Sainte Anne
propriétaire du régiment d'infanterie autrichienne, et la Vierge, d'après Léonard de Mnci (1885); le
n" 80, lieutenant général a la sutte de l'armée da- Messager (1886), Jeune Homme au bord de la mer,
noise. – Louise, née an château de Gottorp, le d'après llandun (1887); Saint Etienne visitant les
le 18 novembre 1820, abbesse de la maison noble malades, d'après Commet (1880); la Fornarine,
dltzehote. –
Jules, né au château de fintknp, le d'après Raphael (1890). M. l)angum a obtenu une
14 octobre 1824, général à la suite de l'armée da- 5e médaille en 1863, une autre en 1808, une mé-
noise, marie morganatiquement, le 2 juilIeL 1885, daille de l1* classe en 1875 et une 1M médaille a
a Elisabeth de Zcegesar, faite comtesse de Boe&t, E\pobition unrterselle de 1878. 11 a été elu cor-
morte le 20 novembre 1887. – Jean, né au chAteau respondant de l'Académie des Beau\-Arts le 12 dé-
de Gottorp, le 5 décembre 1825, général a la suite cembre 1874. Il a été décoré de la Légion d'hon-
de l'armée danoise. neur le 20 septembre 1885.
DANGLARD (l'abbé Klaise-Jacques), professeur DANTAN (Josepli-Edouaul), peintie français, né à
ecclésiastique français, né a \;ilhelei\ (l'uwle- Pnns, le 2<*> août 1848, est lo fils du sculpteur Jean-
borne) le 7 septembre 183j, ht "os classes et com- Pieire Dantan, mort en 1800, et le neveu du sculp-

(beiUiiuiul-l'iuliiipu), (.lniuibLefiançniq,ne au
DANGER DANIEL0 (lablio Jean-l'.uill, iy[u-t'aentant du peuple
fiançais, néil'oi t-Loms (Moil>jlian},le 4Utcemlnel808,
Mans, le 17 no\enibre 1H02, iuoit à Pairs, le t mais 18bà
Edit. 1-b mort le 10 mai 1857. Edit 1 "L
DANICAN PHILIE0R (Eugtac), ailministrateui français, DANIL0 I" (Petro\itcli-NiECoeii), fincifn prince régnant
né à Montlandon (I tu e-et-Loir), ii> 51» décembre 1826, de Monténégro, né le 25 mai 1&26, mot t le iî août 1860.
mort à S.nnt-M.mdé, le 16 décembre 1884 Filn. 5. Ldit. 1 3.
DANJ0D (l.ouis-FOlix), littérateur et musicien fiançais,
DANIEL iJacques-Lonis),prél.itfi.inrais, ne" h Cauti ifei os
i
(M^nrhe), le lôj;m\iei 1794, nioit a Contunces, le ijuil- ne a Pans en 1HI2, nioit à Montpellier, le mars l"866.
>ilit. 1-3 EiliL 2-4
let 186-2
DANNER (Louise-Christine IUsiiussek, comtesse he),
(lien ry-Jo<«ph Ducommix de Iocle, dit), sculp- t'noiise iimr^anatique du roi de I),incni.u1v FietU'nc MI,
DANIEL
leur irançais, né a Nantes en avril 181)1, moi ta l'aiib, nee
leiOsoptêniUelSRi Edit 2-5 née aa t'openhat;ue,
6 mars 1874 Edit 1-5.
21 amd 1811.,
Copenhague, le ·tl au
moite ad Génes,
il 1811, moOe Gènes, le

DANIEL0 'Julien), littérateur fiançais »é a Noyal-Mu DANTAN (\ntome-Lanrentl, statuaire français, né .'i
/îllac (Moibilian), en 1800, moit à Pans, le G févnei Saint Clond, le 8 dénombic 1798, moi t même lieu, le nu
ISWi Edit. 1-4. 2à mai 1878. Edit. à
teur Antoinc Laurent Dantan, moi eu 1878. Elevé de
Pils pour la peinture d'hibtoirc et de llcnriLehinann
alors chargea r.iuteur d'une mission
îmm&fre, qui
ayant pour objet d'étudier en Italie les monuments
pour le portrait, il débuta au Salon de 18G9 avec unprimitifs de l'epigrapine chrétienne. A son retour,
tableau Episode de la destruction de Pampei. Kn il publia, diins ld iievue contemporaine, une série
dehors de quelques poj traits, M. Dantan a e\po«é d'articles sur les monastères qu il tenait de \isiter.
des tableaux de genre dont quelques uns obtinrent but* la proportion du Comité des 1ra\aux histo-
un uf succès au\ Salons; nous citerons le Théâtre riques institue près le ministère de l'instruction
impiovisé (1810); Poifiait de J.-P. Dantan tra- publique, M. lUmlier fut chargé de recueillir la
vaillant dans son atelier (1872); Monte sculptant coiresprindanco inédite des iiénèdictm^ de i>ajnt-
un Christ (1874), placé au musée de >antcs; le ^laur, et a cet effet remplit en Suisse, en Belgique,
Jmdu disque (1875); la Nymphe Satmacis et le fil Allemagne et en Angleterre, plusieurs missions
jeune Hermaphrodite (1870); Vocal ton des apôttes dont. Il ii consigné les résultais dans des mémoires
Pierre et Audté (I877J; Phrosine et Mehdore cl spéciaux cette publication doit former trois volu-
le Ckrht en Croix (1878) Un Coin d'atelier (18801 mes de la collection des Documents inédits de l'IIis-
le Déjeuner du mod"le (1882); Un hiléticur à \U~ touede France. M. H.-A- Dantier a été décoré de
termite (1885) In Atelier de moulage et Un Ate- la Légion d'honneur en 1875.
lier de tomneur (1884); Lu terre ment d'un enfant On cite eu outre de lui Hhtohe du moyeu
(ISXj); Un Montage sur nature (1887); la Consul- âge [1852); Eludes sur les BéncduUns (18'OÏ,
tation (1888); Un Coup de collier et Maçons (1880); *2 \ol.); les Monastèies bénédictins d Italie (1800,
le Temple de l'Ammir à Tvianon et Vue Serre en '2 \o\. in-8), sonwnir d'un \ovag-e au delà des Al-
construction (1890). Il a exécuté pour la chapelle pes, omrage qui remporta le pn\ ltordin; l'Italie,
de 1 hospice Brézin a Manies une grande peinture études historiques (1874, 2 toi ui-8), yu\(pje]]ps
a la cire ta Sainte Trinité. l'Institut a décerné le pn\ Marccllin Guénn, les
M. Dantau a obtenu une 3* médaille en 1874, Femmes dans la société thrclienne (1878, 2 toi.
une 2* en 1880 et une médaille d'or :i lTxposUinn m-4), ouvrage couronné par l'Académie Irançaise.
universelle de 1889 II a remporté en outre le prix
d'Attaimille au concours de paysage, en 1877. 11 a DARBLAY (Paul), industriel français, ingénieur,
été décoré de la Légion d'honneur en 1880, ne a Etampes (Seme-et-Oise) le 1*2 avril 1823. e^t
le fils d'Aiiné-btaiuslas Darblay, dit Darblay jeune,
DANTES (Alfred Langue, dit), érudit et biblio- ancien députe et l'un des chefs de l.i griinde entre-
graphe français, est né a Pabscnans (Jura).le 19 pnse française de meunerie connue sous le nom
juillet 1850 II s'occupa d'industrie et fut le pre- de la famille. Il fut admis, en 18H, a l'Ecole cen-
mier <{m introduisit dans ses u&mes du Jura l'éUai trale des arts et manufactures, dans les premiers
rage électrique. Longtemps maire de sa commune rangs de sa promotion; il sumt en outre les cours
natale, et particulièrement préoccupé des mteivVs de droit et so fit recevoir licencié. AussUôi après, il
de l'instruction populaire, il organisa un seruce de était associe a la maison de commerce paternelle,
conférences littéraires et scientifiques pour lesquel- qui avait dt'jà substitué a la raison soei.de Darblay
les il fit construire, au milieu de la campagne, une aine celle de Darblay jeune. Pendant une vingtaine
salle monumentale.
28 août 1891.
– Il est mort a Pa«senans le d années il prit aux progrès delàfabrication, a
l'extension des aff.iucs une p;irL qui lui vilut la
M. liantes s'est fait connaitre par d'utiles publi- décoration de la Légion d'honneur a la suite de
cattons de biographie, de bibliographie et de chro- l'Exposition uimersclle de 1867.
nologie universelle^. On lui doit: Tableau chrono- Depuis ce temps, M Darblay n'abandonna pas la
logique et alphabétique des principaux événements gestion des mouhns de Corbeil qui (Jetaient rester
de l histotre du monde depuis la n dation juaquu intégralement, près de quinze ans encore, sous son
uns jours (1875, m 8); Dictionnaire biographique et nom et celui de sou beau-dere, M lïeiMnfier, et leur
bibliographique, alphabétique et méthodique des mériter le grand prix pour la meunerie a l'Exposition
hommes les plus lemaiquaulrs dans les lellies, les universelle de 1878, mais il
se consacra plus spé-
sciences et les arts chez tous les peuples et à toutes cialement a la réorganisation et au développement
les époques (1870, m-8) la Franche-Comté lifté- de la papeterie d'hssonnes qu'il atait raclïetee au
taire, artistique, scientifique (1878, in-18). Dans moment où elle tenait de sombrer, et qui, renou-
nn autre oi dre nous citerons A Pioposdu Luxem- velée sous la raison sociale « Jtarblay frère et
bourg (lStffl, in-8) et Grandeur et décadence des fils », constitua bientôt, avec ses annexes de Relie-
travaux de Pai is (1869, in-8). garde, dans l'Ain, et de Woergl, dans le fyrol
aulricinen, l'établissement le plus important de ce
DANTIER (Henri-Alphonse), littérateur français, genre du monde entiei'. M. Ihirbtay y introduisit Ja
est né a Aoyon, en 1810. Après a\oir acheté au Imbrication des pâtes de paille et de hors qui ont
lycée Louis-le-Graud ses éludes commencées dans fait une révolution dans 1 industrie de la papeterie.
sa wlle natale, il surut les cours de droit, puis se L'usine d'Esstunies, ne compta pas moins de vingt
tourna ^ers l'instruction publique. Il dirigea pen- machines, produisant jusqu'à 100 000 kilos de
dant quoique, temps l'enseignement des études, bis- papier par jour. A l'Exposition universelle de 1889,
toriques a l'Ecole nationale polonaise, donna des ou l'installation et le fonctionnement complet d'une
articles au Moniteur et au Journal de l'Instruit ton des grandes machines a papier s«i»s fin d'Essonnes
publique et publia, en 1844, un Coupd'œil sur l'aitt furent, pour le publie, européen, une des principales
chrétien, sum de la description monumentale et attractions de \à galei'ie des machines, MM. D.trbJay
historique de l'église >otic-l)ame de >o\on. Cette obtinrent le grand prix pour la papeterie.
monographie attira l'attention de )I. de Sahandy En 1881, 8IH. Darblay et Déranger avaient cédé

DANTAN (Juan I'jci i e), DA0UD pathu, tMju\eiriciit' du Kib.in, né a Conbtaiiti-


lranrats, né à l'ans, le 28ditdécembre
Dastan jeune, sculpteur
1800. mort à Bade, nople en mars 1810, mort a Bi.untz, Ie9 novembre 1873.
le 6 septembre 1869 Edit 1-i. Edit 5-5
DANTON (Josu»])-Vrsène), piofess^iir ot administrateur DARBLAY (Augusle-llodolphe), dit Dakway niné,
iiançjis, ne à l'Lincv (Aulif), le 1" janvier 1811, inoit à cien député et agronome français, né a Etampes,an- le
Pans en décembre 1809 Edjt 1-4, t.
16novej)ibie 1784, moi a Pan- le lb septembie 1873
DANTZELL(Joseph), gi-fueur en médailles français, m'> Edit 2-h
«t Lyon, le i7 décembie 1805, mort à l'ai ts, le 22 axul Il
1877. Edit 1-b D&RBL&Y (4imé-Stamslas), ancien député, frère du
précèdent, né à Amers Sain t-Gcoiges (beine-et-Oise), le
DANYAU (Antome-Constnnl), médecin français, né à td no\embic 179 1. moit à fsiint-Geimain-tes-Coibeil,
Pans en 1805, mort \o. 19 ftvner 1871. Edit I i le \i novembre 1878 Ldit 5-5.
à une société d'actionnaires leb établissements de Thermes. Décoré de la Légion d'honneur en 1800,
meunerie de Curbcil, mais M. Darblay resta prési- il a été promu officier le 25 juillet 1885.
dent de la Société des moulins français d'Egjpte, M. Parcel a puhhé l'Album de Vit lard de ffoit-
qui n'a\aient pas éte compris dans cette \eute. A la necourt, d'après les notes de J.-B.-A. Lassus H 858,
mort de 31. Beranger (1884), il s'associa son fils. m-4 obi.); le Trésor de l'église de Coliques (1861.
Maire de Corbeil de 18j9 a 1878, il a signale son ad- in-4, pi.) Notire des faïences italiennes du musée
ministration par la création de cours gratuits du soir, du Louvre {18G4, in-8); Notice des émaux et de
aiEisi que par d'importantes améliorationsmatérielles. l 'or fevrenc du musée du Louvre (1867, in-8); Recueil
Il a etc nomme censeur de la Banque de France. de faïences italiennes (1809, in-folio), en collabora-
flou a\ec )J. 11. Delanoë; Collection liamlemsky ca-
DARBOT (Jean-Ernest), sénateur français, est ne talogue raisonné, précédé d'un Essai sur les arts
a I'resnay (Haute-Marne), le septembre 1845. Vé- industriels du i" an ni* siècle (1874. <2 \o\. in-4, pl.J;
térinaire a Langres, ancien maire de cette "ville, les Tapisseries décoratives du Garde-Meuble, choix
conseiller général du canton et "vice-président du des nlu« beaux motifs (1881 ,»2 vol. in-fol., 100 plan
Conseil depuis 1883, il se porta comme candidat ré- ches); l Expont ion rétrospective de Iiouen (1884.
publicain a l'élection partielle du 50 septembre 1888, m-8, pi.); trois monographies V Eglise de Saint-
par suite de l'attribution au département de lalîaule- Marcel de la Maison-Manche, l'Eglise de Saittf-
SHarne du siège de sénateur inamovible laissé ^acint Marc.el de la Salpctnère, et i Hospice de la Salpé
par le dpces de M. de Lorgenl. Il fut élu par42(i\oi\ trière (I88j), dans Y Inventa ne tf encrai des richesses
contre 340, partagées entre quatre candidats de d'art de la France (gr. m-8). 11 a fourni en outre
nuances dn erses. M. Darbot a été décoré de Lé- une collaboration tres active a l'Illustration, aux
gion d'honneur en 188i Annales archéologiques à Ki Gazette des beaux
aitz, depuis sa fondation, à la Chronique des aits ts
DARBOUX (Jean-Gaston), mathématicien français et de ta curiosité, enfin au Journal de Rouen où il
membre de 1 Institut, est né a Mines, le 14 août a rédigé le compte rendu des cm ois faits aux Salons
1842. Il lit ses ctudesdims sa ville natale et au ïjcée de l'aus par des artistes normands.
de Montpellier, fut reçu, en 1801, le premier a
1 Ecole pol\ technique et a l'Ecole normale supérieure, DARDENNEDELAGRANGERIE;>hij(.i.i^i:i.)lNlr).
opta pourcette dermere, deunt agrégé en 1804 et femme de lettres française, née à Saint-Loup
resta attaché a cette* école comme préparateur. (Allier), en 1847, a épouse le journahste Dardenne
Docteur és sciences mathématiques en 18(UîT il fut de la Orangerie, mort en 1873. Elle a collaboré elle-
nommé professeur au hcée Louis-le-Uraud, deunt même a plusieurs journaux et sig-né des chroniques
maître de conférences a 1 Ecole normale supérieure, de différents pseudonymes, particulièrement de cc-
suppléa M. Bertrand dans sa cliuirc de plnsiqun lui de Philippe Gerfaut, nom emprunté au litre
mathématique au College de France et M. (Huiles d'un roman de Charles de Bernard. Elle a publié
a la Faculté des sciences, puis succéda à ce dermer deux recueils de pensées Pensées d'automne (1882,
comme professeur titulaire de géométrie supé- m-16), et Pensées d'un sceptique (1886, m-52); le
neure- 11 devint le do^en de cette Faculté en 1887. Passé de Ctaudte, roman (1884, m-18) dans la collec-
Elu membre de l'Académie des sciences, le 3 mars lion diamant d'Ollendorf.
1884, en remplacement de M l'uiseuv, il a été dé-

On a de M. de
coré de la Légion d'honneur le 27 juillet 1870, et
promu officier le 5 jarnier 1805.
nombreux Mémoires de
DARESTE (Gabriel-Madeleine-Camille), naturaliste
français, né a Parole
médecine,
23
novembre 18'2'2, étudia la
fut reçu docteur en 1847, avec une thèse
mathématiques inseres dans divers recueils, princi- Propositions d'anaiomie, de physiologie et de pa-
palement dans les Comptes rendus de 1 Académie Ihoiofpe. H se ht aussi recevoir docteur es sciences
des sciences. j\ous citerons surtout: Sur les lhéo- en 18Ô1, et professa l'histoire naturelle au college
lemes d'Ivoiy relatifs* aux surfaces ltoiiinfocales Staniblns et au lycée de Versailles. Apre« a\oir en-
du second degiê [1873, in 8), Sur une Classe ie- c- seigné1 histoire natmclle à la Faculté des sciences
la
1)1111 cjuable de cour bes et surfaces
de algébriques et de Lille on 1801, et ld botamque a celle de Lyon, ei»
il
iliéoi m de h imaginât? es (1873, ïti-8) Mé- l&W et 1&G5, retourna a Lille remplacer M. de La-
movtesiir l'equiltbie asiatique (1877,111-8); Sur le
Problème de Pfaff (1882. m-8). Il a publié en outre
caze-Duthiers, tomme professeurde zoologie en 1864.
puis fut. charge, en 1872, du cours d'erpétologie au
un recueil de Leçons sur la théone gémi ale des Muséum d hihtuire naturelle. Il ne fut cependant pa4-
surfaces et les applications geomelt iques du Calcul agrée comme titulaire par les professeurs de cet
mûmteamal (1887-1888, 2 ™i. m-8), réimprimé établissement et resta depuis en dehors des fonc-
Y Application de l algèbre a la géométrie de Cour- tion pubhques, poursuivant ses tra\auv scientifiques
dun (1872, in-8, a\ec planches) et entrepris une et exerçant la médecine.
édition des Œuvres de Founer (18<K>, t.I-ÏI,m-4J. “ M. Dareste a pai lieulierement étudié les monstruo-
sités animales, et mséré sur cette matière des mé-
DARCEL (Alfred), historien d'art français, né a moires, et notices dans les recueils spéciaux, princi-
Rouen, le 4 juin 1818, d'une ancienne famille nor- palement dan^ les Comptes icndus de l'Académie
mande, fit ses études dans sa "ville natale, et entra des sciences. Il a publié un ouvrage important par
a 1 Ecole centrale à Paris en 1841. H en sortit a\ec la nouveauté du sujet: Recherches sur la produc-
le titre d'ingénieur civil et dirigea, a Rouen, une tion artificielle des monstruosités ou Essais de té-
fabrique de produits chimiques qu'il abandonna tatogénte expérimentale (1877, m-8, 10 planches).
en I84it. Attache, en 1852, au service des Exposi-
tions, Il entra ensuite, comme emploje auxiliaire, DARESTE DE LA CHAVANNE (Itodolphe-Madeleine-
au musée du Lomre, fut, en 18G2, chargé de la Uéophas), jurisconsulte et magistrat français, frère
conservation des monuments du moyen âge et de la du précèdent, membre de L'Institut, né a Pans, le
Renaissance, et nommé, en 1871, administrateur 20 décembre 1824, fut élè\e de 1 Ecole des chartes,
des Gobehns. Fji 1885, Il a succédé a M. Dusomme- en 1845, lit eu niènif temps son droit, et fut reçu
rEird, connue directeur des musées de Cluny et des docteur en aofil 18i7. Il devint, en 18M, avocat au

DARBOYfMgr Georges), pi état français, né à Fnyl Billot DARESTE DE LA CHAVANNE (Aiitûirn>-Eh>,abeth-f,lé(]-


(llaulfi-II.iina), le 16 janvier 1813, 'fusillé à l'ans, le plids), adimnislMt'Mir et historien français, né à Pans
27 mai 1871 Kilit 1 5 le 25 eu tohre 1820, moit à J.ucenay-les-\ix (ISièvre), U*
S au il 1882. Edit 1-à
DAREMBERG (Victor Chai les), médecin et e>uiln fran-
çms, m1 a Dijon, le li awil 1817, moi t ,"» Mesml-le ltoi DARGAN (William), capitaliste niand.ns, né en 1799,
(beine-Êl-Oise), le 21 octobiel872 Etlil \b à inoit à Dublin, le 7 kMiifr 18>7 ï-tiil 1-î
a cette cour le 0 avril 1877. Elu (le
Conseil d'Etat et fv la Cour de cassation, et conseillerr
l'Aca-
Candidat de l'opposition démocratique à Paris,
i- aux élections générales de 1857, M. Darimon fut
démie des sciences morales, le C juillet 1878, enn élu a tme assez forte majorité et entra nu Corps
remplacement de M. Valette, il a été décoré de laa législatif, comme représentant de la 7e circonscnp-
Jiégion d'honneur. lion. I! faisait partie de ce premier petit groupe de
51. Rodolphe Dareste de la Clia\anne a publié députés de l'opposition qu'on appelait les Cinq.
Essai sur François Ilotman (1850); De laPiopnéléV Itéelu, au même titre, en 1803, il obtint I8193\on
en Algélie, Commentaire de la loi du 17 juin 1831 sur 28108 votants. Au mois de mai 1864, il se sé-
(1852; îiuuv. édit., 1803); Code des pensions civiles s para avec un certain éclat de ses collègues de l'op-
(1854); Etudes sur les origines du contentieux ad- l- portion, a propos de la loi sur les coalitions, dout
ministratif en France (1855); la Justice adminis-(- M. Emile Ollwer était rapporteur. Depuis cette épo-
trative en France (1802, in-8); Du rét à la grassee que, il se trama, ainsi que ce dernier, dans une
i nez les Athéniens (1807, nl-8); le Traité des loiss sorte de position intermédiaire entre l'opposition
de Théophi aste (1870, m-8); Une Loi éphésienne duu démocratique et les candidats du Gouvernement,
premier siècle avant notre ère (1877, in 8); les In-t- l'eu à peu il sn rapprocha de ce dermer et se vit
scriptions hypothécaires en Grèce (1885, m 8); des's tout a fait abandonné de son parti. Aussi n'osa-t-il
traductions annotées des Plaidoyers civils de I)é- > pas affronter les élections générales de 180!). Nommé
înosthenes (1875, 2 vol. m- 18), et des Plaidoyers s consul a Rotterdam, il ne se rendit pas a son poste
Politiques du même (1879, 2 vol. m-18), etc. Il fut,t, et rentra dans la le pri\ée, après le 4 septembre
en 1855, un des fondateurs de la Revue historiquee 1870. Il a été decoré de la Légion d'honneur au
tle droit j tançais et étranger. 15 août 1805.
Depuis la chute de J'Empire, 3!. Darimon, dé-
DARGENT (\an'), peiiilre et dessinateur français, ployant une nouvelle activité comme puhlieiste, a
est né a Saint-Scrvais (Finistère) en 1824. Il a" dé-s- non seulement collaboré a d'anciens journaux, uo-
buté en 1851 par deux tableaui, le Uetour et lesrs tamment au Figaro, et a des journaux nouveaux
s
Baigneuses, et n'a ces^é depuis lors de s'inspirer des créés pour soutenir les intérêts bonapartistes, mais
paysages et des légendes de son pays natal. ]\ouss il a fart paraître un certain nombie de volumes,
l'appellerons ici: Au loid de la nier (1852); les tf entre autres Histoire de Douze Ans, 1857-1869,
De'niclieurs et le Cliarwt (1855); Dermeis rayonss Soles el Souvenirs (1885, in-18); A travers une lé-
(1855); Hords de la m.e'· it Lol.irecla, Sauvctagc a volution, 1847-1855 (1884, m-18); Histoire dun
Cuissemj (1857); Saint Ilouardon, patron de l.an- i- parlâtes Cinq sous l'Empire, 1857-1800(1885, in-18);
derneau (1859) les Lavandières de la nuit, balladee le Tieis-Etat sous l'Empire, 1803-1800 (1887,in 18)
bretonne (1881); les Vapeurs, Un Soir dans la landee yoles pour servir à l'histoire de la guerre de 1870
-
(1863); la Vathe récalcitrante (1804); Moit du der- (1887, m-18, 3' édit. 1888); les Irréconciliables tous
nier barde breton (1805); Souvenir d'enfance, lee l'Emplie, 1807-1809 (1888, m-18); Histoire d'un
Menhir (1808); la lioche Maurice, Kloarck en va- i- jour, la journée du 12 juillet 1870 (1888, in-18) les
i-
cances (1808); le Petit Poucet (1800); l'Intnnpd- Cent seize et le Ministère du 2 janvier 1809-1870
rance, le Travail (1870); Charron de Laomc (1872);I; (188!). m-18) l'Agonie de l'Empire (numelle édit.
le Puits de Santa, le Sentier aux Ramiers a ttrézal .1 augmentée, 1891, m-18).
(1873); Moine (1874); Sentier pi es de Telqruc, Ta-
laise à Goulliers à la pointe au lia: (1875); Bords's DARISTE (Paul-Eugene-Aiigtislin), ou d'Aiîiste,
du Scorf, Falaise il Moiqat (1870); Bords du Scorf.ancien deputé français, né à Pau, le 15 octobre 1845,
au Moulin du Peou en Ginlligomaid, Falaise danss est fils de l'ancien sénateur de l'Empire, mort en
l'anse de Oman (1880). M. 'Van' Dargent a exécutéé 1870. Avocat et conseiller municipal de Lescar, ou
(l'IrnpOr'I74lltes peintures murales a la eathédrzlP dee se trouvent ses propriétés, il fut élu députe, pour
Qunnper. Il s'est acquis une notoriété particulière e la 2e eu conscription de l'arrondissement de l'au,
par les nombreux dessins sur bois qu'il a fourniss par 8858 voiv contre 5 5G4 données au candidat con-
aux journaux et a dnerses publications illustrées. IlII stitutionnel. Il s'inscrivit au groupe bonapartiste,
.i été décoré de Ja Légion d'honneui-le !) féirier 1877. dit de l'Appel au peuple, et après l'acte du 10 mai
1877, fut un des 158 députes qui accordèrent un
DARGENTY, pseudonyme d'A. d'Eciierac. (Voy. cee vote de confiance au mnnstere de Broglie. Il fut
nom.) réélu, le 14 octobre suivant, comme candidat offi-
ciel, par 10549 voix, contre M. Gustave Fould, an-
DARIMON journaliste français, anciena cien député et candidat républicain, qui n'en obtint
député, est né a Lille, le 17 décembre 1810. Auu que 4054. Aux élections du 21 août 1881, il échoua,
sortir de ses études, il se livra a la carrière dess «nec 0045 voix contre 7 752, obtenues par le candidat
lettres et débuta, en 1840, par des travaux archéo- républicain, M. Cassou. Inscrit sur la liste monar-
logiques sur la Flandre, publiés dans la Revue dul( cluste du département des Basses-Pyrénées, aux
Mord. En 1848, il fut l'un des principaux rédacteursélections du 4 octobre 1885, faltes au scrutin de
du Peuple, fondé par J. l'roudiion, et, cette feuillee liste, fut élu, le premier sur six, par 40836 von
ayant cessé de paraître. il prit successivement laa sur 86301 votants. Aux élections du 22 septembre
rédaction en chef de la Voix du Peuple et du Peuples 188!), fautes de nouveau au scrutin unuiominjl, il
de 1850. Il avait publié dès cette époque une Expo- a échoué dans la 2° circonscription de Pau, avec
sition méthodique des pi incipes de l'organisationj 637S) voix, contre 7 850 obtenues par II. Qumtaas,
sociale (1848, in-18). M. Danmoii écrivit, en 1854, candidat républicain.
dans la Presse, des articles d'économie financière,
et publia, sous le titre de Réforme banquière (1857. DARMESTETER (James), orientaliste français, né a
m-8), le résumé de ses idées analogues à celles de ChAteau-Saluis le 28 mars 1849, est le frère du phi-
M. de Girardin. lologue Arsène Darmesteter, mort en 1882. Il fit ses

DA.BGAOD (Jean Marie),littérateur français, néaPaïay- DA.RMNG (sir Ralph) général anglais, n6 en 1775, mort
le Montai, Je 22 Edit. 1-2
févuer 180O. mort le » jamier 1866 en a%nl 1838
Edil. 1-i
DARMAGNAC (Jean-Barthelemy-Claude-Toussaint vi-
DARIOT (Châties), ancien représentant du peuple fran- comte), général français, né à Toulouse, le ]" novembre
çais, né à Buxy (Saône-et Loire), en 1803, moit au même 1766, mort à Bordeaux, le lï décembre 18o5. Edit. 1 2
lieu, loi: octobre 1877 Edit 1-b
DARISTE (Jean Baptiste-Uignste), ou d'Ariste, ancien DARMESTETER (Arsène), philologue français, né à Gtia-
sénateur français, né à la Martinique, le 19 luin 1801, tciu-Stilinfa (Mi'iulhe), le 5 janvier 1810, inoit à Pans,
mort à Balan, près de l'au, le 8 nuis 1876 Edit 1-6
-à lo 16 ni^enibic 1888 Edit 6.
éludes à Paris et obtint le prix d'honneur de rhé- ddans les bureaux de la comptabilité, et passa en 1878
torique au concours général de 18(50. Licencié ès aux a bureaux de l'enseignement primaire avec le
lettres en 181)8, et licencié en droit en 1870, il se titre
n de sous-chef. Il deMiit depuis conservateur a
consacra bientôt, sous la direction de MM. Michel l,la Bibliothèque 51azarine.
Bréal et Bergaigne, a l'etude comparée des langues M. \rm. d'Artois avait débute par des pièces
et des religions, principalement de la Perse au- de d poésie insérées dans rlnei*s recueils, puis, se
cienne. Docteur ès lettres eu 1877, il fut nommé, la tournantb vers le théâtre, il fit représenter le Capi-
même année, répétiteur de /end a l'Ecole des hautes taine L~ Hipadle, drame en 'i actes et 7 tableaux, au
éludes. Le 28mars 1885, il fut appelé a la chaire théâtre fi Beaumarchais (1867) le Petit Marquis.
de langue et de littérature persanes au College de drame d en 4 actes, à l'Odéon, avec la collaboration
l rance. Il a été décoré de la Légion d'honneur le de d JI. Fr. Coppée (1873); la- Fausse Belle-Mire.
30 décembre 1888. comédie
c en 5 actes, a l'Odéon, avec M. Aur. Scholl
}1. J. Daimesteter a publié d'abord sa thèse (1877); ( la Chanson du printemps, comédie en un
d'élève diplômé lïarvalât et Amerelàt, essai sur acte, a en vers, au Vaudeville. Lors du concours
la mythologie de l'Avcsla (1873), qui fut couronné ilichaehs, pour un drame concernant l'Indépendance
par l'Institut; et ses thèses de doctorat: Ormazd et américaine,
a M. d'Artois remporta le premier prix
Ahttman, leurs origines leur histoire, et De Yerbo avec
a un drame en 5 actes et 7 tableaux, intitule Un
lalino darc. 11 a donné ensuite a plusieurs recueils Grand ( Citoyen, qui fut représenté a la Gaité en
et collections de sociétés sa\ antes toute une suite 1881, 1 sous ce titre Un Patriote. En 1883, il a
d'études dont les principales ont été réumes sous ddonné au même théâtre un drame en 5 actes, les
les titres suivants Essais orientaux l'orientalisme Bourgeois 1 de Lille en 1792. Il a collaboré audrame
en France, le Dieu suprême des Aryens, etc., etc. éde M. Coppée, la Guerre de Cent Ans, qui n'a pas
(1883, gr. m 8), couronné par l'Académie française, éété représenté.
et Etudes iraniennes (1883,2 \ol._ pr. ra-8). Citons
en outre le Mahdi. depuis les origines de l'Islam DARU (IVapoléon, comte), homme politique fran-
jusquànos jours (188j, iu-18): les Origines de la cçais, membre de l'Institut, ancien sénateur, né
poésie persane (1887, in-18); Letties sur l'Inde, A aa Paris, le 11 juin 1807, fils du célèbre historien
la frontière afqhane (1888, ni-18] la Légende homme d Etat de ce nom, fut, a sa naissance, tenu
d<une(18!)0, m-18); Chants jiopulaa es des Afghans sur s les fonts baptismaux par JNapoléon et l'impéra-
(même année, gr. iu-18); les Piophèles d'Israël trice Joséphine. Elevé au lycée Loms-le-Grand, et
(1892, in-8). On lui doit aussi une traduction du admis
a à l'Ecole polytechnique eu 18'25, il entra par
livre de 51. Max Jluller Oriqine et développement choix
t dans l'arme de l'artillerie, servit quelque temps
de la religion (the Origine and the Grouth of reh- (en Algérie et donna, en 1847, sa démission de
gion), 1874), in-8). Il a recueilli et publié les écrits rcapitaine. En 1852, Il était entré à la Chambre des
posthumes de son frère Arsène, sous le titre de 1pairh par droit d'hérédité. Il fut un des soutiens
i
llehques scientifiques (1800, vol. gr. in-8). de
t la monarchie de Juillet. Prenant part a tous les
Madame James Damiestetui, nçe Mary Koijnso\, ttravaux de la Chambre, il concourut spécialement
auteur de poésies anglaises estimées, s'est montrée à préparer dans les bureaux et à discuter a la
familiarisée avec les richesses archaïques de la tribune les projets de loi relatifs aux travaux pu-
langue française en publiant dans le cadre du sur" blics. 11 publia même, sous ce titre Des Chemins
au \ii* siecl'e, un recueil de contes et nouvelles de fer (1843. in-8), un traité raisonné de l'appli-
Marquantes du temps passé (1892, in-18). cation et des conséquences de la loi du 11 juin
1812. Il rédigea d'importants rapports sur diverses
DARNAUDAT (Jacques-Henri), ancien député fran- questions d'économie politique.
cats, né en novembre 1827, a Bagneres-de-Itigorre Apres la résolution de r'é\rier, M. Daru adhéra
(Hautes-Pyrénées), étudia le droit et se fit inscrireau nouveau gouvernement, et les électeurs du dé-
au barreau de Tarbcs. 11 se présenta aux élections partement de la Manche, où il possédait de grandes
du 20 février 1870, dans la 2' circonscription (le propriétés, le nommèrent deux fois leur représen-
Tarhes, comme candidat conservateur, et fut élu, tant a une majorité considérable. A la Constituante,
au scrutin de ballottage, le 5 mars, par 0021 voix,
général Darrican,
il prit encore une part active aux discussions du
contre 4030 obtenues par M. le comité des travaux publics, et vota avec le parti
candidat répubhcam. Il prit place au centre droit, républicain modéré. A la Législative, l'influence
vota avec la minorité de la Chambre, et après l'Acte qu'il a\ait acquise dans les fameuses réunions de la
du 10 mai 1877, fut. un des 158 députés qui sou- rue de Poitiers le lit nommer pour 1850 et 1851,
tinrent de leur vote le cabinet de liroghe. Candidat vice-presidcnt de l'Assemblée. Sous la présidence de
ofticiel du gouvernement aux élections du 14 oc- LouivNapoléon, il voulut rester jusqu a la fin de la
tobre sunant, il fut réélu, par (i 375 voix, contre session dans la légalité, et protesta contre le coup
M. Desbons, ancien représentant, qui en obtint d'Etatdu 2 décembre dans la réunion des représen-
5658. Son élection fut invalidée le 8 novembre 1878, tants qui eut heu a la mairie du \° arrondissement.
et au scrutin du 2 février 1870, il échoua, avec Après avoir subi quelques jours de détention a Vin-
4321 voix, contre 1 124 réunies par son même con- cennes, M. Daru rentra dans la vie privée, d'où il
current. ne sortit qu'à l'époque des élections au Corps légis-
latif de mai 1800. Avant accepté lors la candidature,
DARTOIS (Jules-François-Armaiidn' Aura» de liovm- il l'emporta, au scrutin de ballottage. avec 1008Gvoix,
mimilie, dit), auteur 'dramatique français, né à contre 15 809 données au candidat officiel, M. de
Paris le 51 janvier 1845, est petit-fils du vaudevil- Tocqueville. Dans la courte session de juillet 1809,
liste bien connu, mort en 1867. Il se prépara à Il devint l'un des chefs du nouveau tiers-parti libéral
l'Ecole polytechnique, mais, par smte de révère de et l'un des promoteurs de la fameuse interpellation
fortune, fut placé dans une maison de banque. En des 116, qui provoqua le sénatus-consulte destiné
1801. entra auministére de l'instruction publique, a ramener le gouvernement parlementaire. Au mois

DARrIAUD (Firmin), ancien représentant du peuple tuur français, né à Satnt-Dpnis (Seine), le 24 septembre
français, ne Itouuelixade (Arroge), le 14 mars 1796, moi t 1808, murlà Versailles, le 13 juillet 1868 Edit 1-1.
a
au mime lieu, le 2S limier 1886. Edit. 1-5 DAHTHENAY (V.), journaliste français, né à Gai en-
tan (Manche), i ci s 1 SOS, moit le 27 décembie 18t>i
DAR0N (Pieire), député français, né à Chalon-sur- Edit. 1-3
Saône, le 6 septembre 1805, mort a Pans, te "20 juillet
1885 Edit. 3 DARTOIS (Fianfois-Yictor-Armaiiil), auteur dramatique
français, ne à Beauvais (Oise), le 3 octobre 1788, mot en
d- mars 1867 Mu 1-i
DARBICAD (Oamel-Uiai lès-Auguste, baron), adininrstu-
de décembre, il fut élu \ice-pré->identde la Chambre, lils du célebre philosophe Charles Darwin, mortt
par \~)\ \o\ Son nom, mis en a\ant dans plusieurs en 1882 Elevé au Trinity Collège de Cambndge, il
combinaisons ministérielles, fut longtemps écarté, prit ses grades en 1868, se consacra d'abord a
comme sijriiifiaiit un changement de politique trop l'étude du droit et fut inscrit au barreau de
accentué; il fut enfin admis-, comme représentant Luicoln's Inn en 187'2 mais au heu de sunre cette
le (Tiilrc gauche, d.ms le cahiuel, formé, le 2 janvier carneie, Il se tourna vers les sciences et fut publia
1870, par M -Cimle Olli\ier. M. Daru remplaça le dans les recueils de la Société royale, dont il elu
prince de la Tour-d 'Auvergne au ministère des membre, et dans ceux du hi Société de statistique
affaires étrangères. Sans être l'orateur du cabinet, des mémoires qui lui valurent diverses récompenses,
Il fut, a plusieurs reprises, chargé de présenter entre autres, en 1885, le titre de docteur es lois de
devant le Sénat ou le Corps législatif, le programme l'université de Glascovv. M. G. Darwin, qm succéda
libéral des nom eaux ministres. Il fut particulière- en 188ô|au révérend James Chalhs comme profes-
ment choisi pour répondre, au nom de tous ses seur de philosophieexpeumentale a Cambridge, fut

dans la scance dn 22 fut


collègues aux: interpellations de Jules Fa\re sur nommé, en 1885, meinbie du conseil de 1 Office
la politique intérieure, et son discours sur ce sujet, météorologique.
moins un succes Parmi ses écrits, on a remarqueles suivants Des
oratoire qu'un événement politique. La présence de Mariages consanguins (1875); De l'Influente des
M

chie constitutionnelle
la
Dam au ministère favorisait le rapprochement transformations géologiques
entre l'Empire et les hommes de l'ancienne monar- l'axetel-i,e de la ferre
ter/'e
la terre (1878); Des
'~llei,atioits
'(1870): De sur ledemouvement de
l'Histoirelaprimitive
Altérations
sit~,face du
de la surface du
de
La plu«i grande difficulté de son administration globe et des tremblements deteirc ([&&§), Théories
lui l'ut créée: par les succès du parti ullrainontam et prévisions des marées (1882). L'un des principaux
djiîs le Concile de Home les débats relatifs a l'in collaborateurs du recueil the iïatute, il a aide son
fdilhbihté du pape et aux doctrines du &y Habits frere, M. Francis D.irvvni, dans la publication de la
amenèrent, le ministre des affaires étrangères a des Vie et correspondance de Charles Darwin, avec un
t entât r* es dunmivtion diplomatique qui restèrent Chapitre autobiographique important outrage
sans résultats. Il s'agissait de faire représenter la traduit en français par M. Ot. C. de \angiiy (1887-
trance au Concile par un ambassadeur extraordi- 1888, 2 vol. grrand in-8). t
naire, ou tout au moui1- par un é\êfNie natio-
nal charge d'exposer la situation et les droits du DARYL (Philippe). W. Grousset (I'uschal).
pajs. s. fn présence de 1 attitude peu conciliante du
cardm.il Antnnelli, le gouvernement, français se DASTRE [Frank-Albert], ou d'Astue, physiologiste
détermina a garder la plus entière neutralité- Quel- français, ne à Paris le 7 novembre 18H, fut admis,
ques semaines après, au moment oit t'empereur a l'Ecole normale supérieure en 1864, en sortit en
prenait la résolution de faire confirmer par un plé- 1807, et futl'Ecole,
reçu agrège des sciences physiques, et
biscite le nom eau sénatus-consulte sur le régime attache a comme abrège-y réparateur. 11 se
parlementaire, )I. Daru, qui désapprouvait ces pra- livra a l'étude des sciences naturelles et de la phv-
tiques, douua sa démission (15 u\nl 1870). siologie, se ht recevoir licencie es sciences natu-
Lors des premiers désastres de la guerre franco- relles en 1870, docteur es-sciences naturelles en
prussienne. il fut nommé membre du comité de 187ti, et enfin docteur en médecine en 1879. Pro-
défense (2 ntmt). Après Iaré\oluliondii4 septembre, fesseur d'histoire naturelle au hcee Louts-le-Grand,
d se retira dans son département, et déploja utib il fut maître de conférence!» de zoologte a l'Ecole
reniai quable activité pour y organiser la défense. normale supérieure, supplea Paul Bert dans sa
Au moment de la dissolution des conseils généraux chaire de physiologie générale a la Faculté des
(linvier 1871), il protesta cnergiqnenient, au nom sciences et lui succéda, en 1887, comme professeur
du Consed général de la Manche. Au\ élections du titulaire. Il a ete decoré de la Légion d'honneur en
8 février 1871, il fut élu représentant de ce dépar- 1884. 1.
tement a ) Assemblée nationale, le premier sur onze, Un a de M. Dastre ses deux thèses de doctorat
par lo 827 \ou, pnt place au centre droit et fut es sciences naturelles Des Corps biréfringents de
nommé président de la commission d'enquête sur l'œuf (1876) et Recherches embryologiques de
),i ivHoIiition et le gouvernement du 4 septembre, et l 'n llantoide et duehorton de quelques mammifères
de la commission d'enquête sur les événements (1876) puis sa thèse de doctorat en médecine, De
du 18 mai* La publication des procès-verbaux de la Vilytemie asphyxiqve (1870); des Mémoires, înse-
cette dernière commission souleva de nombreuses xys dans divero recueils spéciaux; Observations sur
técl.unation», 51. Daru fut nommé sénateur pour le l'organisation et la position zoologiques du Lepa-
département de la .Manche, le 50 janvier 1876, le dogasier Recherches sur les lois de l' activité du
deuxième sur trois, p;ir4f)0 voix sur 757 électeurs, cœur (1880); Sur les Anesthésiques (1881) Rôle
et prit. place a droite. Il vota la dissolution de la physiologique du sucre de lait (1882) Recherches
Chambre des députés, le 20 juin 1877. Au renou- expéïimentales sur le système vaso-moteur (1884.
vellement triennal du 5 janvier 1879, il n'obtint gr. in-4), avec M. Morat, ete. Il a mseré dans la
qu'une très faible minorité des suffrages du dépar- Itevue des Deux Mondes l'Alcoolisme et l'absin-
tement (320 sur 740 électeurs) et rentra dans la vie thisme (1874); les Ttots Epoques d'une découverte
privée. Il a été élu, en avril 18G0, membre libre de scientifique; la Circulation du sang (1884). Il a
l'Académie des sciences morales et politiques. Il rédigé et publie les Leçons sur la chaleur animale
avait été promu officier de la Légion d'honneur le de Claude Bernard (1875, m 8), et traduit du l'an-
27 avril, Outre le travail cité plus haut, M. le comte glais, du docteur \\eir Mitehell Des Lésions des
Daru a publié le le Comte Iieugnot (1805, in-8). nerfs, de leur conséquence (187Ô, îu-8j, avec une
II est mort a Paiis, le 20 février 18D0. preface du docteur Aulpian
DARWIN (George-Stoward), savant anglais, né à DAUBAN (Jules-Joseph], pcmtre français, né a
Docoii, dans le comté de hent, en 1845. est le second Pan*, le 51 mai 18*22, est le frère du conservateur

naturaliste anglais, né à
DARWIN (Chailes-UoJjert),
Sluewshun, le i2 féuier 1809, moit le 19 avril 1882. DASSANCE {l'abbé), ecclésiastique français, né a Usta-
Edit 4-5 nlz \liasses-P\renees], le 12 mai 1801, mort à Bayonne,
1858. Edit. 1-2.
DASH (Gabnelle-Anne Cistekne deCouotihas,vicomtesse en janvier
de Saint-Mars, connue sous le nom de comtesse), femme
de lettres française, née à Poitiers, leSaoût 1804, morte DAUBAN (Charles-Aimé), écrivain français, né à Pans,
à Parjs, le 11 septembre 1872 Edit. 1-5 le l'J janvier 18-20, moit le 5 août 1876. Edit. 5-5.
de la Bibliothèque nationale mort en 187*5. Elè\e Maître Perronntlla, la. TiaaGale d'argeut, la Grande
d'Auguste Dcbay, il se fixa à Angers, où il devint. Duchesse. Jl fut particulièrement remarqué dans la
en l&iQ, directeur du musée et de 1 hcole des Beaut- comédie de Divorçons, dans laquelle, avec sa par-
Arts. Il a eté élu correspondant de l'Institut le tenaire Mme Céline Chaumont, il tenait la scene
1« février 1873. pendant presque toute la soirée. On cite encore
II. Dauban débuta au Salon de 1861 avec Louis SI Ma Camarade (188,")), Gotte (1886), le Parfum, etc.
présentant aux notables angevin? Guillaumede Cé- Interprète ordinaire des fines critiques, de Meilhac,
les
M

risay en qualité de maire, en lï"ï, et exposa de- il a su aussi rendre, sur la scène de l'Odéon,
puis pot Irait de M. P. et Jiéccptwn d'un êtranqer Faux Bons-Hommes, la satire mordante
chez les trappistes, au Musée du Luxembourg (V8G4); de Barrière.
Trappistes se donnant le baiser de paix avant lit
communion, au Mu>ée d'Angers (1885): la Mort du DAUBRÉE (Gabriel-Auguste), géologue français,
trappiste (1867); Madame Hnland se rendant au membre de l Institut, est né à Metz, le 25 juin 1811.
tribunal révolutionnaire (1869); Fia Angehco da Elevé de l'Ecole polytechnique, il sortit, en 1834,
Ftesolc (1873). Il a, en outre, décoré plusieurs dans le Corps des mines. Il était désigné comme
monuments publics, cvôcuté huit peintures la la cha- devant faire partie de la Commission scientifique
pelle de l'hospice d'Angers; la Résurrection de chargée d'explorer l'Algérie, lorsqu'au commence-
Lazare et Marie Alacoque a l'église Sainte-Marie à ment de 18ÔÔ il fut appelé a la chaire de minéralo-
Angers, et le plafond du foyer au théâtre de cette gie et de géologie nouvellement crécc a l'Académie
Mlle. Il a obtenu une médaille en 1804 et la déco- de Strasbourg, et chargé en même temps des fonc-
ration de la Légion d'honneur en 1808. tions d'ingénieur des mines dans cette résidence.

de
En 185'2, M. Daubrée devint doyen de la Faculté
DAUBRAY (Michel-RenéThibault, dit], acteur comi- des sciences. Il lui, nommé ingénieur eu chef en
que français est né a ^alltes, le 7 mai 1837. Ses 1855. Au mois de juin 1801, il fut appelé a Pans
parente, qui étaient aubergistes, \oulurent en vain comme professeur de géologie au Muséum d'his-
lui f.nrc apprendre un état. et, de guerre lasse, le toire naturelle, en M. Cordier. Il
laissèrent partir pour Paris, où il connut longtemps fut en outre nommé, 1 année suivante, piofesheur
la misère noire et eut, a plusieurs reprises, a souf- de minéralogie a l'Ecole des mines et inspecteur
iiir de la faim- S'obstniant dans sa vocation pour le général des mines en juin 1872. 11 a été admis a la
théâtre, que contrariait cependant une e\trème timi- retraite, le 31 mai 1884, avec le titre dedirecteur
dité, il parvint a intéresser le comédien Duquesnois, honoraire de l'Ecole des mmes. M. Daubrée fut élu,
flui le présenta au Conscn atoire. Le jury le refusa a le 20 mai 1801, membre de l'Académie des scien-
l'unanimité. Emmené a Fontainebleau par une ces, à la presque unanimité, en remplacement de
troupe en tournée, il y parut pour la première fois M. Cordier. Oflicler de la Légion d honneur de-
devant le public dans les rôles de Leandre, des puis le 1er août 1858, il a été promu commandeur le
l'laideurs, et d'Rraste, du Dépit amoureux. Il joua 14 août 180U et grand officier le 11 juillet 1881. 11 a
aussi, par hasard, dans Fiammina* au théâtre de reçu, en outre, de nombreux titres honorifiques et
fa TguimT Auvergne. Sorti de l'hôpital Lanboisiere diverses décorations étrangères.
otï son état d'épuisement et d'inanition l'avait con- M. Daubrée a visité plusieurs régions de 1 Eu-
duit, il trouva un engagement pour le théâtre de rope et a publié les résultats de ses recherches
Montpellier; il y joua, avec l'entrant de la jeunesse, dans les Annales des mines et les Comptes lendus
quelques rôles d'amoureux, entre autres celui de de l'Académie des sciences. Dans un de ses mé-
Stéphane dans la Gabnelle d'Emile Augier mais, à moires sur les Amas de minerais d'etatn, il a
la, suite de tentatives trop personnelles dans la émis une théorie regardée comme neuve sur la
comédie des Saltimbanques, il fut si malmené par formation de cette classe de gîtes métallifères
son directeur qu'il prit clandestinement la fuite et (1841). A la suite de son voyage dans le nord
revint à Pans. 11 fut accueilli avec sympathie par de 1 Europe en 1845, il ht paraître un Mémoire
Bocage, qui rattacha au théâtre Saint-Marcel, ou Il sur les dépôts métallifères de la Suéde et de la
remplit, dl'occabion, quelques rôles. Chargé un jour, ISorvege, et, en 1846, Il donna ses lïeckerches
à la Tour-d'Auveigne, de remplacer, dans un bé- sur la distribution de l'or dans le lit et la vallée
néfice, un débutant nommé Daubray, il se trouva du IUiin. Un mémoire sur la formation contem-
désigné au publie sous ce nom qu'il conserv- a depuis. poraine des mmerais de fer dans les lacs et dims
Dans son état de gène, accru par un mariage et des les marais lui valut une médaille d'or de la So-
charges de famille, il parut encore jusqu'à la ciété des sciences de Harlem. D'autres Mémoires
guerre de 1870, sur plusieurs théâtres, a Batignollcs, de lui établissent la présence de l'arsenic dans
a Déjazet. 11 accompagna a Londres la troupe de la beaucoup de combustibles minéraux, les roches
Porte Saint-Martin, avec son directeur Raphaël volcaniques et l'eau de mer, la relation des sources
Féli\, et joua dans Tartuffe, a côté de Mine Ar- thermales avec les liions métalliques, la compost-
nouM-Plessy, le rôle d'Orgou. Après le siège, pen- tion chimique des corps planétaires, etc.
dant la Commune, Daubray passa, avec quelques On a encore de ce savant introducteur de la
autres comédiens, en Hollande et en Belgique il synthèse expérimentale on géologie une Carte géo-
joua tour a tour l'opérette, la féerie et enfui la logique du Has-Hhin, accompagnée d une Descrip-
comédie au\ galeries Saint-Hubert de Bruxelles. tion géologique de ce département (hnpnnieiie
C'e^t la qu'il lut remarqué par le maestro nationale, 1852); des Observations sur le metamor-
J. Otfenbach, qui l'engagea et lui fit jouer, a la phisme (18Ô8, m-8); des Hecherches expérimen-
Renaissance et aux Bouffes la Pomme d'api, la tales sur le &tnaqe des roches dû au phénomène
Jolie Parfumeuse, Madame l'Archiduc. Apprécié erratique, etc. (1858, m-8); Hecherches expérimen-
sur ces deux- scènes, il trouva enfin son véritable tales sur des phénomènes qui ont pu produire le
emploi sur celle du Palais-Ro\al, ou d débuta, en métamorphisme (1837-1800), la Chaleur intérieure
1879, dans le lias de lame. L'épanouissement natu- du Globe, son origine, ses effets (1800, m-18); Ex-
rel d'une originale jovialité lui conquit le public périences synthétiques relatives aux météorites
et lit le succès d'une foule de pièces nouvelles |18CG); Classification adoptée pour la collection
ou de reprises la Petite Mue/te, ta Boite au lait, des rochers du Muséum d'histoire naturelle de

DAUBIGNY (l'iene), peintre français, ne à l'ai is, le du précédent, ni1 a l'ai is, lu 15 lew icr 1817, mui t dans cette
3(1 octobre 1793, moit le 15 juillet 1858
AintMie ftAUTta, née a Pans, en 171)3,
Sa femme \ille, lei9imnerl8T8 Edit. 1-5
moite le 22 mars DAUBIGNY (kail-l'ieire), peintre iraiifnis, fils du pré-
1861. Etlit. 1-4
cèdent, ne a Kuis, le il juin 18(4», moil à Amers (beine-
DAUBIGNY (Chailes-Fianrois), peinlie iionrais, neveu el-Oise), le 2i mai 18KU Ldit. b
Paris (1867, in-8); Rapport sur les progrès de la En 1874, il entra au Journal officiel, comme criti-
t:
I dramatKpie.il a collaboré a plusieurs jouruam.
néologie expérimentale, dans la collection des Rap- que
de la Légion d'bonneiir par le ministre des
ports officiels publiés A l'occasion de l'Exposition Décoré
1
Maurice Richard, en 1870, il a été
universelle de 1807 (Imprimerie mi|)., gr. m-K); Beaux-Arts,
E
Eludes synthétiques de géologie comparée (18ÎU, promuP
ofhcier le 21 décembre 1880.
m-8); les Régions invisibles du globe et des espa- M. Daudet avait de bonne heure abordé le théâ-
ces i.élesles, eaux souterraines, tremblements de t avec succès la Dernière Idole (Odéon, 1802
tre
terre, météorites (1888, in-8) les Eaux souterrai- (' l'Œillet blanc (Comédie-Française, 1805), écrit
et
la collaboration de M. Ernest Lépine, furent
nes à l'époque actuelle (1888, m-8), etc. avec
a
bien accueillis,. Il donna depms le livret des
très
t
DAUDET (Erncsl), littérateur français, est né a Absents,
£
opéra-comique, musique de l'oise (18051;
finies, d'une famille du négociants, le 51 niai 1857. le
l Frère aîné, drame en un acte (1808), auquel
Venu à Paris, eu 1857, avec son frère Alphonse, il collabora
C également M. Lépine; le Sacrifice, corné
fut attaché, comme secrétaire, au cabinet du comte die en trois actes (180!J); Lise Tavernier, drame
(1

de Morny, président du Cnrps législatif, deunt cen cinq actes (1872); l'Arlesienne, pièce en trois
secrétaire" rédacteur du compte rendu, et fut en- aactes (même année); Fromont jeune el Risler aîné,
smte chef de cabinet du grand îéféiend.ure du drame
d tiré de son roman de même litre, avec
Sénat, 11 remit successn émeut dans I. Union, Ir JI.
1
sique
Ad. Relot (1876); le Char, opéra-comique, mu-
de M. Emile Pessard (1877).
Spectateur (ancienne Assemblée nationale), l'Uni- s
Depuis, M. Alph. Daudet a porté a la scène, seul
vers illustré, la Ration, le lu» d, F International, avec divers collaborateur», et en gênerai sous
la lievue française el la Nouvelle Hernie de Paris. ou
(]

Il collabora ensuite, en qualité de correspondant f


forme de pièces en cinq actes, a peu près tous ses
politique, u un journal de province de grande note- r
romans, sans piejudicc de quelques sujets non
riété, la Fiance cenliale de lilois, et a un certainveaux le y'abab, avec M. P. Et/éar [Vaudeville,
nombre de leuilles étrangères et départementales. 11880), JarL (Odéon, 1881), les Rois en exil, avec
Apres le 21 mai 1875, il fut nomme directeur du
II. P. Dclair (\audeville, 1883], Sapho, avec M. Be-
(Gymnase, 1885), .\i»« Riumrstan (Odéon,
Journal offiiiel et conserva celte fonction jusqu'à lot
L

l'entrée de M. Ricard au ministère (0 mars 187(1). et1887),


1 Taîtann iw tes Alpes, avec MM. de Courcy
Il est de\enu depuis directeur du Petit Moniteur. Il ('
Bocage l'Gaîté, 1888), la Lutte pour la vie
(Gjmnase, 1880), l Obstacle (Gjinnasc. 1890). Il a
a été décoré de la Légion d'honneur au 15 août été i publie un recueil des premteres œuvres drama-
1808.
M. Alph. Daudet, sous le titre de Théâtre
M. Ernest Daudet a publié un grand nombre de tiques de
(1880, m-18).
romans et nouvelles, parmi lesquels nous citeronsla vvant d'écrire tes romans qui lui ont surtout
Thérèse (1859) les Duperies de l'amour (1805)
Vénus de Gardes, en collaboration avec 11. Adolphevalu
t la notoriété, M. Alphonse Daudet a publié de.
courts récits où la liclion se mêle a la réalité, tels
Belol (1860) la Succession Chavanet (1807-08, 2 vol. (
ui48) le Missionnaire (1800, in-18; Fleur de péché que
f les Lettres de mon moulin (180!), m 18), les
(1872, iu-18); Un Mariage tragique (1873, iu-18; Lettres
1 à un absent (1871, ul-18), Contes du lundi
le Roman de Delphine (187Ô, m-18) les Arentwcs (1875, in 18), Robcit llel/nonl, études et paysages
de Raymond RoJieray (1875, 2 -sol. in-18); Marthe, (1874. in-18). Une fantaisie, d'abord assez peu re-
îournal d'un député (1870, 2 -vol. in-18); Zaïah marquée
1
et qui devait devenir plus tard une de ses
Marin (1878, in-18) Daniel de Kct/ohs(1878, 2 \ol. œuvres
( tes plus populaires, les Aventures tnei-veil-
m-18); l'Aventure de Jeanne (1879, iu-18); Dolorèsteuhes de Tarlann18). de Taiascon, date aussi de celte

in-18 etc..
(187!) in-18); le Lendemain du péché (1881, in-18);époque

On lui doit eu outre des brochures, des études ouvrier


politiques el ouvrages historiques plus importants,
entre autres, les Journaux leligieux et les
(1872, m
Défroqué (1882, m-18); la Caissière (1882, in-18);enfant (1808,gerfre
la Carmélite (1885, in-18); Cisèle ltubens (1887,det dans un

m-18) lui
Le Petit Chose, histoire d'un
m-18), fut le premier essai de M. Dau-
où Fromont jeune et Risler amr
(1874, m 18, nonibr. édit.), Jath, histoire d'un
( 1870, 2 vol. m-18) et le Nabab (18i8,
ont assuré un rang distingué parmi les
Jour- romanciers contemporains. Le premier de ces ro
nalistes catholiques (1800); la Trahison d'Emilemans a éle couronne par l'vcadémio française
Le yabab souleva dans la
Ollwier (1804) Diplomates et hommes d'Etat rou- (prix de Jouy, 1875).
tempoiainsje cardinal Consulvi, 1800-1824 (1808, presse parisienne de si mvos polémiques, au sujet
in-1 KWre France et les Boaamutc, lettre a M. Conli des personnages nus en scène, que l'auteur joigml
(1871 m-18); la Vérité sur l'essai de restauration aux nouvelles éditions de son li\re une Déclaration
invitai chique (1875, in-18) le Ministère de M. de dans laquelle il reconnaissait qu'il avait voulu
célébrités très diverses du second
Maitiqnac 1875, in-8) la Terreur blanche (18/0, peindre quelques
m-8); le Procès des Ministres (1877, m-8) Sou- brillant Empire. Il a donné depuis, et souvent avec le plus
venirs de la présidence du maréchal de Mac-Mahon succès, un nombre considérable de « romans
(1880. in-18); Histoire des conspirations loyalistes de mœurs parisiennes », de contes et de fantai-
du Midi sous la Révolution (1881, in-18); Ihstouee sies liumoiisliques, parnu lesquels nous citerons
les Rois en eut (187!), m-18); ^unia Roumestan
de la Restauration(1882, in-18) Histoire de l'Emi- (1880), publié d'abord dans l'Illustration,
gration (1880-1880, tom. 1-111, m-8), comprenant où ont
les Bourbons et la Russie, les Emigrés et la se- égalementl'Evangeltsie paru plusieurs de ses plus importants
conde coalition, Coblent:, Joui danCoupe-tétes (1888, romans
(1883, ln-I8); les Cigognes,
m-18); etc. légende rhénane (1883, in-4); bapho (1884, in-18).
dédiée a son tils, l'une des études de mœurs les
DAUDET (Alphonse), littérateur français, frère du
plus risquées de l'auteur; les l'enwies d'aï listes
précédent, né a Mines le 15 mai 1840, vint a Paris, (1885, in-18); Tartann sur les Alpes, nouveaux
frère Ernest, en 1857, débuta par quel- exploits du héros tarasconnais (1880, in-8 et m-18);
comme son
ques poésies les Amoureuses m-18), (1858, in-18) la la Relie. Jsivernaise (1880, gr. m-8); l'Immortel
Double Conversion, poème (1861, et fut atta- (1888, in-18), l'une des plus vives satires en acliou
ché iiisqu'eii 1865 au cabinet du duc de Jlorny. et endeportraits Acontre l'Académie française Trente
Palis; ti avers ma vie et meslettres
Pendant le siège de Pans, il lit partie des balad- ans
lons de marche et assista à divers engagements. in-18); m-18J;
m-18) ,SoMwj~?'s /wf //m-es(1888,
Souvenirs d'un homme de ~~re~ (1888,
(1888,
Port-Tarascon, dernières aventures de l'il-
du peuple, né lustre Tartarin (1800, in-8, illustré), complétant la
XAUDE (Guillaume), ancien représentant trilogie de désopilantes fantaisies provinciales dont
à Saint Flour en 1809, mort dans cette ville en fevuer Tartarin est le héros.
1875. Edlt. 1-4.
DAUDET (Juha Allard, lime), femme du précè- lerons notamment la restauration du Château de
dent, née à Paris cet 185". a collaboré au Musée Chantilly, les travaux du Palais de Justice de Pa-
universel et a l'Evénement, sous les pseudonymes ris, avec Duc; la restitution du Théâtre d'Oranqe.
de Hose-Lise et de Madeleine, et a également écrit Il a en outre e\posé Y Acropole d'Athènes;
une
des revues littéraires au Journal officiel sou» celui vue du Théâtre dllérode Atticus, et les Propylées
de Karl Sten. Elle a réuni une partie de ses aiticles de l'Acropole^ en perspective (1881). En novembre
sous ce titre Impressions de nature et d'art (1879, 1884. 31. Daumet fut désigné, par le cardinal-arche-
in-18). Elle a publié depuis l'Enfance d'une Pari- vêque de Pans, Mffi* Guibert, pour continuer les
sienne (1883, in-Ô^) Fragments dvn lin'e inédit travaux de l'église du Sacré-Copur de Montmartre,
(1883, 111-16); Enfanta et mères (1889, m-18), etc. en remplacement de l'architecte Abbadie qui avait
commencé l'œuvre. Mais Il cut, dès l'année suivante,
DAUMAS {Àugustin-Honoré), ancien député et des démêlés avec l'archevêque et la commission du
sénateur français, Cbt né a Toulon (\ar), le 25 mai monument, au sujet de modifications importantes
1826. D abord 'ouvrier mécauicien. il fut condamné, qu'il proposait d'apporter au plan primitif- Des
pour complot, en 1831, à di\ ans de détention et arbitres eminents furent constitués et, à la suite de
subit sa peine à Belle-Isle et au Mont-Saint-ilicliel. divergences d'avis, il cessa ses ioncf ions.
Pendant la guerre, d fut commissaire delà Défense M. Duumct, qui avait obtenu, en mars 1882, le
dans le Midi. Elu représentant a Assemblée na- prix^ lïeyiiauii de 10 000 francs, décerné par l'Aca-
tionale, au\ élections complémentaires du 2 juillet démie des Beaux-Arts, fut élu membre de cette Aca-
1871, par le département, du Var, Il prit place a démie, le 18 juillet 1885. en remplacement de Ballu.
l'extrême Gauche, réclama, lors de la discussion Il a obtenu une médaille de 5° classe a l'Exposition
de Li toi sur les Conseils généraux, contre la gra- universelle de 1867, une de 2a clause a celle de 1878,
tuité de ces fonctions, comme contraire aux prin- et un grand prne a celle de 1880. Décoré de la Légion
cipes démocratiques, et s1 abstint dans lo vole sur d'honneur le 14 août 1805, a la smte de sa mission
l'ensemble des lois constitutionnelles. Il fut réélu, on Macédoine, il a été promu officier, le 28 décembre
le 20 fevnei 1876, député pour la lro circonscrip- 1891.
tion de arrondissement do Toulon par 0008 voiv;
1Ô00 emiron furent partagées entre ses deuv con- DAUPHIN (H.-Albert), sénateur français, est né à
currents, candidats constitutionnels. Il reprit sa Amiens le 2Ù* août 1827. Avocat du barreau et bà-
place a l'extrême Gauche ddns la nom elle Cham- tonnier de l'ordre, il jouissait dans su ville natale de
bre, vola pour l'amnistie pleine et entière, et, la plus grande considérai ion et était maire au mo-
après l'Acte du 16 niai 1877, fut un des 505 dépu- I ment de la guerre de 1870. Maintenu dans ces fonc-
tes des gauches réunies qui refusèrent un \ote de tions par le gouvernement de la Défense nationale,
confiance au ministère de lïroglie. Il fut réélu, le il déploya beaucoup d'activité et de dévouement, et
14 octobre suivant, par 8 18(» \o\x, contre '2243 ob- rendit de grands services a ses compatriotes pendant
tenues par M. le contre-amiral Martin, candidat, toute la durée de l'invasion allemande. Aux élections
ofliciel et monarchiste, Réélu, le 21 août, dans la du 8 février 1871 pour l'Assemblée nationale, Il re-
1" circonscription de Toulon, p;ir 5 482 voix, contre fusa la candidature pour rester a la tète de la mu-
7i985 obtenues par un autre candidat républicain, il nicipalité d'Amiens jusqu'à l'évacuaiion du territoire.
continua de faire partie de l'extrême Gauche et fut Le 7 mars, il fut chargé par intérim des fonctions
porté «Hir la liste républicaine radicale du départe- de préfet do la Somme et en reçut le titre le 28 du
ment du Var, aux élections du 4 octobre 1885. Il même mots. II conserva ce poste jusqu'au mois de
obtint. au premier tour de scrutin, la majorité re- juillet suivant, l'orlé, maigre lui, au\ élections com-
lative de 241U0 loix sur 52 251 \otants, et fut élu plémentaires du 9 janvier 1872, Pour le remplace-
au scrutin de ballottage, avec toute la liste radi- ment du général Faidherbe, il fut élu, mais refusa
cale, le troisième sur quatre, par '34 001 \oix sur de nouveau d'aller siéger a l'Assemblée nationale, et
54 452 notants. Une élection sénatoriale partielle fut remplacé, le 9 juin suivant, par Jules Barm. A la
ayant pu lieu dans le Yai\ par suite de la démis- chute de M. ïhiers, M- Dauphin se démit de ses folie-
sion du sénateur Il. Ch. Brun, M. Damnas se porta tions de maire d'Amiens, dès le 25 niai, pour pro-
candidat et fut elu, au troisième tour (le scrutm, tester contre la coalition monarchique qui avait,
par 288 \oi\ sur 470 votants; mais, au renoiuellc- ti lomplié la veille.
ment triennal du 4jamîer 1801, il échoua avec 103 Elu président du Conseil général, où il représentait
\oix sur 472 notants. le canton sud-est d'Amiens, $, Dauphin lit, dans la
session qui suivit le lote de la Constitution de 1875,
DAUWET (Pierre-Jérômp-Honoré), architecte fi.in- une profession de foi hautement républicaine; néan-
cais, membre de l'Institut, né a Paris le 3 octobre moins il ne fut pas porté sur la liste du comité
Î82Gt entra à l'Ecole des Beaux- Vrts en 1846, et fut républicain lors des élections sénatoriales du 50 jan-
élevé de JHouet et de Gilbert. Il obtmt, en 1855, le vier 1876, mais tl se présenta, comme candidat « cou-
prix de Home. Chargé eu 1801, avec M. Léon Ileuzey, stitutionnel », et tenant la république » pour une
d'une mission archéologique en Macédoine, il colla- grande et nécessaire transaction ». !Nommé, au
bord avec lui à ta publication a laquelle donna heu premier lourde scrutin, par 50v2 voix sur 055 élec-
ce voyage sur les fouilles et recherches exécutées teurs, il siégea au centre gauche du Sénat. En fé-
dans celte contrée et dans les pailles adjacentes de vner 1879, il fut appelé aux fonctions de procureur
la Thrace, de la Thessalie, de l'Ulviie et de l'Epire général a l,i Cour d'appel de Paris. Décore de la
(1804 et suiv., 12 livraisons, în-tol., a\ec pl.mches) Légion d'honneur le 6 septembre 1871, il a été
Haattaché son nom a d'impoitaiils travaux de con- promu officier le 24 juillet 1879 et commandeur le
struction ou de restauration dont les projets et plans, 11 juillet 1881.
envoyés aux Salons annuels et surtout aux E\posi- Au renouvellement triennal du Sénat, le 8 janvier
tions universelles, ont été remarqués. Nous rappel- 1882, M. Dauplun fut réélu, le premier sur trois, par

DAUMAS (Melcliior-Joseph Eugène), gnnérzl et écrivain DAUMIER (Honoré), rtessinatiîiii français, ne à Marseille,
français, ne le A septembre 1803, moit à Conbïence (Gi- le ±6 lévrier 1808, mott à Valniondoi's (Scine-t;t-Oise), le
en mai 1871. Edit. 1-5 11 lévrier 1879 Edit. 1-5.
DAUMAS (Louis-Joseph), sculpteur français, ne à Tou- DAUPHIN (Fi-ancois-Gustave), peintte français, né à
lon, In 21 janvier 1801, moidans cette ville, le 21 jan- Beltoil, le 7 juin 180-1, mort à Pans, le 25 mal 1859
\ierl887 Edit. Edit. 1-S.
DAUMER (Georges FnW'i-ic], philosophe et poMe alle- DADPHINOT (Jenn-Sunon), mdustiiel et sénateur fran-
mand, né à Nuremberg (Bavière), le h nuirs 1800, nioitâ cals, ne à Reims, te 24 janvier 18^1, mort dans cette Mlle,
'ft m Ubourg, le 14 décembre 1875 Edit. 1-5. le 10 septembre 1889. Edit. 5.
009 sur 922 notants. Par décret du 11 octobre sans
\oi\ s compter quelques écrits sur l'enseignement
d langues.
de la même nnnéc il était nommé premier président des
de la Cour d'appel d'Amiens fut appelé an minis- “,

tère dos finances dans le cabinet forme par son com- DAUTRESME (Auguste-Lucien],musicien et homme
patriote, M Goblel, le il décembre 1880 et dut politique
p français, sénateur, né le 21 mat 1826, a
renoncer a ses hautes fonctions de magistrat. Ndis, Elbeuf,
E ou son père élait manufacturier, ht ses
quelques mois après, son projet de budget pour études
é au college de Rouen, et tout en suivant avec
1884 ayant été repoussé par la commission du succès
s les cours de mathématiques, reçut des leçons
budget, comme ne réalisant pas les économies dde musique qui dé\elopperent ses dispositions parti-
demandées par la Chambre, il en résulta une cri^e cuheres
c pour cet art. Il n'eu fut pas moins admis,
ministérielle qui amena la retraite du cabinet le een lîUO, a l'Ecole polytechnique. A la révolution de
17 mai 1887. Au renouvellement triennal du 4 jan- 1848
1 il suivit, connue sociétaire, M. Lminanuel
vier 18ÏH, M. Dauphin fut réélu, le second sur trois. Arago, nomme commissaire extraordinaire dans le
A
par U14 ^oi\ sur 1557 votants. Au Sénat il s'occupa département
d du Rhône Après avoir subi, au mois
particulièrement des questions de nuances et les dde juillet de cette même année, les examens de sor-
traita, soit dans les commissions, soit a la tribune, ttie, il fut classé dans la marine, mats il donna sa dé-
a\cc beaucoup d'autorité. En 1891, la grande com- mission
n et se retira a Elbeuf, pour se lnrer à l'in-
mission du tarif des douanes le choisit pour rap- dustrie.
d Repris par la vocation musicale, il écrivit
porteur, et Il eut a soutenir pu son nom l'aggravation plusieurs
¡: compositions, qm furent exécutees a l'arts
notable des droits protecteurs smon prohibitifs, dù|a c publiées. En 18G2, il aborda le theàtie et lit jouer
et
votés par la Chambre des députés ce fut lui qui, des aau Théâtre-Lyrique un opéra comique en un acte,
l'ou\eilure des débats, défendit l'œuvre des protec- Sous
1 les Charmilles, assez favorablement accueilli
tionnistes contre les brillants assauts de JHI. Chal- par
1 la critique, mais qui n'eut que peu de représen-
lernel-Lacour, J. Simon et autres sénateurs restés 1tations. Il donna ensuite un petit drame musical, le
fideles a la cause du libre-échangeet a la politique Bon
1 temps, chanté non sans succès, a Pans et a
des traités de commerce. 1Rouen. Ln ouvrage plus important, Cardillac. opéra-
comique
c en trois actes, sur un livret de MM. Mntter
D'AURIAC {Eugène]. Yoj. Aurïac (d'j. t Beauiiioitt accepté par le Théâtre-Lyrique ell18m.,
et
n'arriva
r a la scène qu en février 1S07, dans des cir-
DAURIAC (Philippe), littérateur français, né a Pé- constances
c fâcheuses. Irrité des retards que le
rigueuv le *2Î) septembre 1835, est fils du chef de directeur
t mettait a le jouer, le compositeur se livra
bataillon Joseph Ûaunac, aide de camp du général contre
( lui a des votes de fait qui lui valurent une
Lamarque, qui commanda provisoirement les dé- condamnation
( a six mois de prison, et la pièce
partements de la Dordogne et du Lot-et-Garonne du disparut
( de l'aftich.le lendemam de l'incarcération
8 août au 16 octobre 1830. M. Dauriac débuta dans de ( l'auteur.
le Figaro en 1800, et y publia diverses fantaisies de Plus tard, 31. Dautresme se tourna vers la poli-
vers et de prose sous l'anagramme de Catraud. En tique. Aux élections législations du 20 février 1870,
1804, il fut chargé de la chronique littéraire dans le il
Monde illustré, et deunt, en 1873, le rédacteur de la r se porta, comme candidat républicain, dans la
2" circonscription de Rouen et fut elu par 1017 voix
)I. Sevaistre, candidat conservateur, qui n'en
rcMje bibliographique du Soir. Il a été également contre (
le correspondant artistique et littéraire de l'Echo de obtint r que 4800. Il prit place au Centre £;niclie, vota
la Dordogne, et collaborateur du Dictionnaire ency-a\ec la majorité républicaine dela Chambre, et fut
clopédique de il. Larousse. En dehors de ses tra- un des obô députés des gauches réunies qui, aprés
\auv purement littéraires, M. Dauriac a publié, dans l'Acte du 16 mai 1877, refusèrent un vote de con-
la Revue contemporaine, une Etude sur la gravure fiance au cabinet de Brogbe. Aux élections du 14 oc-
eu médailles au XIXe atecle (1863) et un \olunifi tobre suivant d fut réélu par 1*2 084 voix contre le
spécial sur la Télégraphie, son htsloh e et ses appli- candidat officiel et monarchiste, qui n'en réunit que
cations en France et a l'étranger (1864, in-18). 4981. Il fut réélu le 21 août 1881, par 12 789 voix
sur 14105 votants. Aux élections du 4 octobre 1885,
DAUSSY (François-Henri), magistrat et littérateur faites au scrutm de liste, il fut porté sur la liste
français, ne a Amiens, le 1 7 novembre 1829, fut élevé républicaine de son département et élu, le sixième
au collège d'Albert, puis a celui d'Amiens, et sumt sur douze, par 79 938 voiv sur 149 546 votants. Le
les cours de droit de la Faculté de Paris. Inscrit au 10 novembre suivant, il fut appelé à remplacer,
barreau d'Amiens en 1840, il en fut le bâtonnier. Il comme ministre de l'agriculture, M. Hervé Mangon,
faisait partie du conseil municipal de cette ville qm n'avait pas été élu député mais six semaines
pendant 1 invasion prusienne. ftonnué conseiller a plus tard, il dut donner sa démission avec tout le
la Cour d'appel d'Amiens, le 14 avril 1875, il devint cabinet Brisson.
président de Chambre en 1882 et premier prési- M. Dautresme revint au pouvoir dans le cabinet
dent en 1887, en remplacement de M- Dauphin. Il a Rouvier, le 30 mai 1887, comme ministre du com-
été décoré de la Légion d'honneur. merce et de l'industrie, et garda ce portefeuille dans
M. Daussy a publié la Ligne de la Somme pen- le premier cabmet Tirard, du 12 décembre 1887 au
dant la campagne de 1870-1871 (1875, in-8) Sou- 3 avril 1888. Aux elections du 22 septembre 1889,
venirs de l'invasion, suite de brochures sur divers faites au scrutin uninominal, il se représenta dans
épisodes de la guerre, dans la Somme; puis des son ancienne circonscription de Rouen et fut élu, au
études historiques sur la ville d'Albert, sous le titre premier tour, par 9 150 voi\ contre 8 134 partagées
général de Récits du temps passé (1882-1885, in-8), entre deux autres candidats. Au dernier renouvelle-

DAUSSEL (Philippe), sénateur français, né a Përigueux, DAUZAT-DEMBARRERE (Pierre-Benoit), agronome fran-


le 22 mais 1813, mort à Pans, le 27 "juillet 1885. Edit. 5 çais, né à Lourdes, le 18 août 1809, mort â Bagneux
berne), le 21 octobre 1878. Etut. 1-b
DAUSSOIGNE-MÉHÏÏL(Joseph), compositeur français, né
à Givet (Ai demies), le 21 juin 1790, moit à Liège, le DAÏÏZATS (Adrien), peintre français, né à Bordeaux,
10 mars 1875 Edit. 1-5
le lt> juillet 1804, moit à Pans, le 18 février 1868.
Edit. 1-4
DAUSSY (Pierre), savant français, membre de l'Institut, DAVEIUY (Amédée), directeur de l'Ecole française d'A-
né à Pans, le 8 octobre 1792, mort à Pans, le 5 septem- thènes, né le 2i juillet 1798, mort à Athenes, le 21 avnlil
bre 1860 Edit. 1-3 1867 Edit. 1-5
DAUTHEVILLE (François), général français, ancien dé- DAVENNE (Uenn-Jean Baptiste' administrateur fran-
pute, né à Chalençon (Ardèche), le 8 mai 1792, mort au çais, né à Paris, le 12 janvier 1789, mort à Joinville-ie-
même lieu, le 9 mai 1875- Edit. 1-5. Pont en juillet 1869 Edit 1-4.
ment triennal du Sénat, le 4 jamicrl89], il se porta tembre 1820, entra dans la congrégation des
i't fut élu sénateur, le troisième *ur quatre, par Latin ïstcb le 4 novembre 1848. Ordonne prêtre en
ïiO9 \oi\ sur 1 4iM notants. M. Dautresnie n repré- 1851, il fut eiuoyé àSa'onn, oùil .i^aitconuuencé à
senté le canton d'Elbcuf au Conseil général de la étudier les sciences naturelles, et parlit, en 1802.
Seine-Inférieure.
\rier 1XW2, –
Il est mort a Pans, le 18 fé- en misMon pour Pékin. Il visita, en 1800, les con-
trée*; tes moins connues de la Mongolie et rapporta a
des collections précieuses d'hibtoire naturelle qu'il
DAVID (Bernard-Isidore), député français, offrit au Muséum. Les professeurs de cet établisse-
r-st né » Cloué (Indre), le 7 ancien
mai 18(K». Il étudiV U ment sollicitèrent et obtinrent de ses supérieurs la
médecine, fut reçu docteur en 18Ô0, s'établit à permission d'emoyer l'ahlié l).-i\id en mission pvclu-
Kcueillé, dont il dêwnt maire. Candidat républicain M\cineiit scientifique. Il visita, de 1800 à 1871, la
aux. dédions du 2(1 féwier 1S7(>, dans la 2Bcircon- [H-OMuce dn Thibet Mou-pin, qui n'avait encore été
smption de Uiiitennrom, il échoua, avec 4885 -von, me p,ir aucun Européen, puis tes prOMnees de
1*01 1 1 1 e 3 239 données au candidat bonapartiste, Chine Kictng-Si et be-Tthiten. Il découvrit une
M. Paul Dufnur. Le lioctobre 1878. il
l'emporta ([uantité de genres et d'espèces nouvelles d'animaux
sur le ini'ine concurrent, devenu cmdid.-ii officiel, ri de lëgchiuv, foriuanl, selon le rapport fait p.ir
<i\cc 4!)50 voi\ "in OSCi votants. Il se fit inscrire au M. Itlnnclhird a l'Association bcientifiquo de l'rance,
groupe de la Candie républicaine. It fut réélu. en 1870, l'ensenilile de richesses le plus saisissant
le 21 août 1881. dans la. iiicme circonscription, par i [u i fùl parvenu depuis lon^leiimb d'un pa\s loin! •nui
."iGIj joiv contre W£\ obtenues par M. 1*. Dufour. Miibému. L'Association lui ducerna une médaille
\u\ élections générales du 4 octobre 18H5, qui dor, en regrettant que la re^le de la congrégation
simircul le rélablisseni(.iut du scrutin de lisle, il ne permit pas à l'abbé D.uid de recevoir la croi\
l'choua a\ec touln Lt libte républicaine du dépar- de la Légion d'honneur, qu'elle a\nit l'intention de
tement de l'Indre, et n'obtint que 55 454 *oi\ solliciter jiour lui. A son retour d'un troisième
tir (19 511 u>lantb. M. Daud, conseiller général de \oyage en Chine, en 1875, la santé du I*. l)a\id *-e
1 Indre pour le c.mlon d'Ecneillé, a été décoré de la tion\a fortement éltraulée et l'obligea de ^e ii\er
Légion d'honneur. en Algénc. Il a été élu correspondant de l'Académie
bon lits, M. Ulum-lîemard David, l'a remplace des sciences (section de gvogi aplne), le 1" a\ril 1872.
minuit1 député. Maire d'F.cueillé et conseiller géné- La relation des deux premiers \owiges du P. U;
ral de l'Indre, il ^e porla, au y élections générales du Md a été publiée dans les XouveHes Archives du
'2*2 septembre 1880, faites au scrutm d' arrondisse- Muséum d histoire naturelle [1806 et 1858-1870).
ment, dans l.i 2e eircoiiseriplionde Chàleaitrtniv, et et celle du troisième a paru en hbraiiic, sous le
fut élu par 5!T>8 ™it. contre Ô2o5 obtenues par titre Journal de mon troisième voyage d'explo-
M. Paul Oulour, candidat consolateur, député sor- ration dans Vemptre rhinois (1875, 2 \o\. in-12,
trint, et 1 434 par M. Henry Dufour, son frère, can- cartes). On lui doit encore la grande publication
didat îépublicain. les Oiseaux de la Chine (1X77, iu-8, 124 pi.) et une
s Xoficc sur quelques set vires rendus aux sciences
DAVID (TUéopUile-TimoUiée-Hoiioi'é),député fran- naturelles par les missionnaires lie l'Extrême
çais, né a Sai iit-Léger (\lpes-llantimes),le 11 oo Orient (1880, in-S).
tobre 1851, lit ses études classiques aut hcées de
Nice et de MAcon, sunit les cours de la Faculté de Etats confédérée
DAVIS (Jelfor&on), président des
médecine de Montpellier et *o lil recevoir docteur a d' \inéi"i(jue pendant. la guerre de
la Sécession, e^i
Paris en 1877. a\ec une thèse sur la Greffe dentaire né le 5 juin 1808 dans le Kcntucky. Il suiwt, tout
( in-8). Spécialement occupé des maladies de la jeune encore, son père qm émigrait a ^oodulle,
bouclie et de l'art dentaire, il fut attaché a plusieuisa
dans le MissîssîpL Après a\oir fait ses études au
établissements d'instruction publique ou hospita- collège Kentuckien de IransyUame, il entra a l'EcoleIr
liers. Il a ete l'un des fondateurs de l'Ecole dentaire militaire de A\est-l'oint en 1824^ et en sortit sons-
de IVuib, don! il fut plusieurs» aimées directeur. lieutcuant en 1828. 11 serut dans l'uifanterie et
Candidat républicain dans l'arrondissement de dans l'etat-inajor sur les frontières du K. 0., se
Puget-Thénicrs, au\ élections générales du 22 «ep- distingua dans la guerre de i'Epenier INoir, et de-
letubic 1880, M. Th. David a été du par 5 757 ïoi\, vint, en 18Ô3, premier lieutenant di; dragons. L'an-
contre 1 142 réunies par M Bernard, candidat née sunante, il fut oniplové a\ec ce grade dans
houlangisle, Ses lia\aux de pathologie buccale l'ont diverses expéditions contre les I\rvv mes, les Co-
Lut décorer de la Légion d'honneur en 1880. iiuinchcs et quelques antre* tnbus indiennes. Apres
sept ans de sei'Mco, il donna sa démission le
DAVID (le P Armand), missionnaire et naturaliste 50 juni IKÔ5, roMiit ant plantations que son père
français, né à Kspclette (Uasses-Pyi-éiiccs), le 7 sep- lui a\ait laissées dans le Mississipi, et, pendant

DAVID iliviiée), leyrt'sent.ant tin peuple fiançais, ne à né Cjilenet (Vaucluse), le 5 a\ ni 1810, moUà Samt-
Vucli ''iU791, mort à llairre (CetO, le 12 avril 1862. Germain-cu Lj>e, 1p â*J août 1876 Edit 1-5.
Edit. M
DAVID (FeuhnandJ, \iolonisto et toinpositeur alle-
DAVID (Feidiuaiid-Itenjaniin), ancien dt'puté, né à mand, né à llamboiufr, le il! janvier 1810, moit à
>ioit. le 5U mais 179j, moit dans cette \ille, le -25 jan- Klostcrs, canton des Giisons (Isiu^sej, le 19 juillet 187Ô.
\iei 1879 Edit. t-3 Ldit 1-5
DAVID-DESCHAMPS (Louis-Chai les), lioinme politique
DAVID (Jérôme Kitid«ric-P,iul, baron), homme politique
fiançais, le
ni'àl'aris, lo 16 octobie 1802, mot. 11 no-
fraiuiiis, né à Home, le30 juin 18'2.ï, mort a Lançon [(* vembre 18tïo Edit 5-4.
ranilc), Ie2«januer 18X2. Ldit.3-3.
DAVIEL (Vlfred), juusconsulte fiançais, S(*n;iteur, n*\
DAVID (Mgr Augiihtin), picl.it français, n^ a f.yon, le Em.mit, le 5 mais 1800, inoit à l'aus, le 11 juin 1856
28 mars 1812, mort à Saint-Bneuc, le ~2& juillet 1S8-2. Edit i-t.
Edit. 5. DAVILLIER (Jean-Cliailes, baron), ci itiquc d'ait fran-
DAVID [d'Vmcehs] (Pierre-Jean), célèbre statuant fran çais, né à H«uen,le27 mars 18^3, moi t h Pans, le 1" mai s
(.'ais,né a Angcisfe12 mais 1789, moi t à Pans, le 5 jan- 1883 Edit 5.
vier l«d(i. Eiht. 1-2 DAVI0DD (Gabriel-Jenn-Antoine), architecte français,
né à Paris, le 30 octobre 1823, moit d l'ans, le ti avnl Il
DAVID (Mrixuue), jieintre miniaturiste français, né h 1881. Edit. 4-5.
Uidloiis-siii-lLiiiHî, le ii aoiH 174)8, inoil à Passy. le
-2isentem!)iel87»Edit 1-4. DAVIS (Ch<n les-llenry), hydrographe .uaiîricain, né à
Ro&ton, le 16 janvier 1807, mort dan* cette ville, le
DAVID (Fclicien-C«îsar), ctlèbre compositeur français, 10 septembre 1876. EdU 5-5.
quelques années, 5\('icut très retiré, s'occupant 51 M. limiter, secrétaire d'Etat, rt firagg, secrétaire
exclusivement de la culture du coton. de Jaguerre, puis le 18 novembre, résumant dans
Eu '1S4-5, il commença ;i s'occuper de politique, nu message au Congrès les événements de l'année,
entra dans les rangs îles démocrates et prit une il se félicita des succès qui ai nient assuré, disait-il,
part active a l'élcciion do 31 M. ï'olk et Dallas. Au le triomphe définitif de la juste et sainte eau1-
mois de novembre 1845, il fut élu représentant du qu'il défendait. En même temps., il envoyai!
Alississipi au Congrès, el si: mêla d'une manière MM. Masun et Slidell en Europe, pour soutenir
remarquable a la discussion des questions les plus la cause du Sud auprès des. gouvernements de
importante1*. La guerre du Mexique étant survenue, France et d'Angleterre.
le lep régiment de volontaires du Mississipi le choi- Cependant, les hommes surtout commençant ;t
sit pour colonel [juillet 184l>). M. Davis quitta immé- manquer, M. Davis, le oO mars 1802, demanda au
diatement son siège an Congrès, rejoignit son Congres l'incorporât khi dans 1 armée aclne de
régiment à la >ou\elle-Oiié.nis, et rallia, sur le tous les hommes de 18 a Tu ans, et celle des
Rio Grande, l'armée commandée par son beau-père, hommes Plus âgés dans l'armée de réserve. Les
I11 général Zachai m Tavlor. H se distingua a l'assaut fédéraux avaient îeco'mmencé la lutte et devenaient
et a la prise de Montercv (septembre 1840), et sur- pressants a leur tour le T»0 avril. M. Davis présida
tout a la bataille de Buena-\i>la (23 févuer 1847). le conseil de guerre dans lequel on décida l'éva
En rentrant à la >i>mclie-Oiléans, il Iroma sa cuation des lignes d^oiktovwi. bâchant tes dangeis
nomination de brigadier général îles voHinlaii e.s que courait la ?u>uveile.-Oiiéans,il autorisa le, géné-
que lui envovait le président Polk, mai. la refusa,
1113 ral Lovell a détruire tout le colon et le labac (pu
sous prétexte que la constitution attribuait exclusi- pourraient être exposés a devenir la proie de
vement aux Etals la nomination des of licier*» de la l'ennemi, et, par une proclamation du Z niai, il
milice, et que le pouvoir executiffédéral ne pouvait ordonna, en considération des reu;is, îécenls que
faire ces nomination!» sans empiéter sur leurs droits. le 10 mai serait, dans tous les Liais eoiifédéiés.
Il fut nommé sénateur par intérim au mois d'août ohscné comme un jour de pénitence et de suppli-
1847, puis d'une manière riélnntne au mois dojan-
\ier suivant; il fut rëeiu en 1850, et. de\mt prési-
cations aii fout-Puissant. Connue les progrès, des
fédéraux jetaient jhnloul inquiétude, il déclara au
dent du Comité des affaires militaires, rendant tout Congrès qu'il n'avait jamais en l'intention d'éva-
ce temps, il se montra zélé délciiMîur de l'esclavage cuer la Virginie, et qu'on pourraitv soutenir b
el des droits pai Meulière des Etats. guerre encore pendant vingt ans, même si llich
Au mois de septembre 1851, les démocrates le moud succombait. Quelques jours plus tard, Li
choisirent pourcandidat a la pi évidence duMississîpi.bataille de l'air-Oalvs menait îassurei un peu les
et il se démit de son siège au Sénat pour accepter séparatistes, et lo président félicitait l'année de ce
cette candidature, mais il ne réussit pas a se fane succès. Kiiim une habile concentration des foires
nommer. L'année su» an te, lors de la lutte pour confédérées sauvait Uiolunond, réduisait les fédé-
l'élection président icllc, il parcourut le MKsissipi, le
raux a la défensive, et les mettait même en danger
Tennessee el, la Louisiane, pour y soutenir la can- a leur tour. Dans ces circonstances, 31. Davib
didature de M. Franklin Piercc Celui-ci, ayant ndressa, le 18 avril, un nouveau message, où signa-
triomphé, lit entrer M. Davis dans son cabinet, lant la série de succès qui venaient de récompenser
connue faccjétaire de la guerre, en 1853. Dans ces «es cIToits, d demandait de nouvelles mesures pom
fonctions, qu'il conseil a jusqu eu 1857, M. Davîs l'amélioration de la marine el de l'armée, sollicitai
remania 1rs règlements milita ires et lit. de nom- l'extension de la conscription aux hommes de

31. Lincoln on 18(iU. A celte le


breuses réforme!» pour améliorer l'aimée fédérale. 55 a 45 ans, recommandait une nouvelle émission
Réélu au Séu.il, v y resta jusqu'à l'élechon de des bims du Trésor, et, s'êlev.mt contre les inujens
le Missassipi le de gueue emplovés par les fédéraux, menaçai
rappela lorsqu'il prononça s» a séparation, et. le Con-
gres des Etal* confédérés, réuni* a Montgommerv,
d'user de représailles.
l,es succes assez inarqués que remportèrent les
le choisit iiour président. Installé, en cette qualité, arme» confédéiées d<ui* les derniers mois de 1802.
le 18 février 1801, il promit de défendre au besoin permirent au président de se féliciter de la marche
par les armes la séparation accomplie. des affaires dans son message annuel (12 jan-
ïl appela, d'abord au commandement de Charles^ on vier 1867>). Quelques jours auparavant, il avait
le général de Geaiiregard, et donna le signal des déclaré par une proclamation que les esclaies
hostilité* eu attaquant le fort Suinter (12 a\nl). En armés, ainsi que leurs officiers fédéraux, seraient
même temps, pour compenser le désavantage que punis de mort. Après avoir adressé les plus énei*
donnait au Sud l'absence de toute marine, il dé- giques appels au\ provinces soulevées pour encou
livra des lettres de marque. Le 21) au'il, il présenta rager a la résistance (10 avril], il décida de sou-
au Congres de Montgoinniery un message où il mettre a la emiseuptiini ton1* les hommes de dix-huit
annonçait sa ferme volonté de lutter avec énergie, a rmarante-cinq an, [juillet Itf(i3}. An mois d'octobre.
et constatait déjà les premiers succès des sépara- mécontent de l'attitude des consuls anglais, Jl les
tistes auxquels la Nngime venait de se rallier, en expulsa du territoire confédéré.
enlevant a l'Union les points si unpoilauls de Norfolk Pendant la dernière année de celle terrible lutte.
et d'Harpers-Fern. Joignant l'action aux paroles, il M. Jefferson Davis ne cessa d'exciter les population.
quitta 31 ont gomniery avec tous les membres de son et les aimées du Sud a une résistance désespérée,
gouvernement et se rendit u Riclimoiiu1, pour orga- par des proclamations et des manifestes aussi
niser l'armée et en prendre le commandement. habiles qu énergiques et qui tirent, plus d'une fois
Secondé activement par lieauregard, et surtout par illusion a l'opinion européenne. )lais les sécession-
l'ardeur des populations, il ne tarda pas â pouvoir nistes f m'ont enlin écrasés, et la prise de (Uchmond
offrir aux forces fédérales une résistance sérieuse, (5 avril 1805) mit lin a l'organisation et h la pré-
et, après quelques combats d'avant-poste, il livra, sidence des Etats confédérés. M. Jetlerson Davis put
le 21 juillet. a Mac Dovvell, la première bataille de s'échapper d'abord et passer a >.oiktovwi, dans Lt
liuH's-Kun. Bcauregard, qui commandait seul d'abord, Carohne du Sud, accompagné du général lirec-
avait commencé la victoire vers midi, 31. Davis kenrige et de quelque cavalerie. Mais les -aulontéh
arriva sur le champ de bataille, prit la direction fédérales déclarèrent qu'il avail été ]e promoteur
des manœuvres et ache\a a la déroute des troupes de de l'assassinat de Lmcoln et promirent 180000 dol-
l'Union. lars pour sa capture. Il fut enfin pris, vers Je
Quelques jours plus tard, une maladie grave et 15 mai, avec sa famille et son état-major, près de
qui mit sa vie en danger, vint interrompre ses Màeon. Il fut conduit à Wiisiii ugton et gardé étroi-
opérations. Lorsqu'd fut rétabh, au mois de sep- tement au fort Monroe, en attendant sa mise eu
tembre, il moddia d'abord son cabinet, où entrèrent jugement.
La question des poursuites à exercer contre titraduit en français, etc. On lui doit également de
M. Jellerson Davis devint un embarras, pendant nombreuses
n traductions du chinois San-yu lowt
plus de trois ans les Cours ordinaires étaient ou o les Trois chambres consacrées (the Three de-
regardées comme incompétentes-, le jury de\ait être dicated
d ïtooms, Canton, 1815, in-8], roman intime,
récusé pour partialité; le projet d'une Cour extra- Laousengh-urh.
L ou Un vieux héritier (an lïeir m
ordinaire était contraire a toutes les traditions; lus 11 old âge, Londres, 1817, m-12), drame; Un
l'arrêt d'une commission militaire eùt été odieux. Homan1 chinois (a Chinese novel, 1822, in-8),
Dès la lin d'octobre 1865, quelques représentants accompagné
a de proveibes et de maximes morales
firent entendre des paroles de grâce, mal accueil- tirést des libres classiques, et d'un essai sur la
lies par le Congres. An mois de juin simanl, une littérature
II HUnwun-shoo. ou Code moral (Chinese
majorité de 105 voi\ contre 29 décidait, malgré moral imuiius, Macao, 1823, in-8) l' Heureuse union
11
l'incertitude persistante du parti a prendre contre (the Fortunate 1 nion, 1820, 2 vol. in-8 avec fig.).
lui et malgré l'offre de plusieurs cautions de roman r de mœurs les Douleurs de lîan (the Sorrowss
50000 dollars, que Jefïerson Davis resterait en of o Han, 1820, in-4), une des cent pièces du théâtre
prison jusqu'a ce qu'il fût jugé. Il ne fut mis eu de d \uen. Il lit pallie de la Société asiatique, à
liberté, sans caution, qu'au mois de mai 1807. Il laquelle
h il a fourni plusieurs mémoires sur
devint alors directeur d'une hgne de chemin de fer l'Extrême
1 Onent. Sir J.-Iï. Daus est mort a
en construction du Texas au Pacifique- Enfin, le Londres,1 le lô novembre 1890-
14 jainier 1809, les poursuites contre l'ancien pré-
sident furent abandonnées. A ce moment, il se trou- DAVIS jAAilliym-Banlis}, peintre anglais né à
vait â l'ans avec sa famille. 11 rentra depuis à 1rmculey le 20 août 1855, suivit les cours de l'Aca-
Mempliis, y deunt directeur d'une compagnie d'as- démie e rojale, dont il fut dem fois lauréat. Il s'at-
surances sur U vie. M. Jeflerson Davis est mort tacha
t particulièrement au genre du paysage et pro-
a la Aouvcllç-Orlnans le fi décembre 1889. Il a\ai! duisit
( une suite de tableaux remarqués dans
entrepris d'écrire 1 Histoire de la guerre civile diverses expositions et reproduits par la gravure,
(History of en il war; 1873 et suu.]. <
c
entre autres Pâturage tl&Gl), le troupeau égaie
(1865); Labou? âge au printemps (1806); Soir a été
DAVIS (Andrew -Jackson V éciivain spirite amé- ( 1873); Matin de printemps (1876) Après lecotuker
ricain, né à Blooining-brove (>e\ork], le 11 août du soleil (1877); Troupeaux en Picardie (1879),
<
1826, passa son enfance dans les travaux: domes- l'Etoile du soir (1883) les Dunes dr Picardie (1800).
tiques et manuels. Il était, dit-on, apprenti cor- On cite de h1i des œuvres de sculpture, comme le
donmer lorsqu'il manifesta, en 1843, ses facultés Taureau au tiot (1878), qui obtint une médaille a
extraordinaires pour les vwons ^pirites. Quoique l'Exposition universelle de Vienne. Il. Davis a été
entièrement dépounu d'instruction, il de\enait, élu, en janvier 1875, membre associé de l'Académie
sous l'influence de l'état extatique, capable de sou- royale, dont Il est devenu membre titulaire le
tenir des conversations sur les sujets de science 18 Juin 1877.
et de médecine, aussi bien que sur les questions
psychologiques. In certain William Levingston, re- DAVOUT (Léopold-Claude-Etienne -Jules-Charles),
connaissant en lui la clairvoyance magnétique, se duc d'AuEnsTAKur, général français, né :i Escoh\es
l'associa et lui fit dicter, comme médecin somnam- (ïonne], le 9 août 1829, est le petit-neveu du maré-
bule, des diagnostics et des ordonnances. Des chal du premier Empire, créé duc d'Auerstaedt le
1844, a la suite d'un sommeil qui avait duré seue 2 juillet 1808 et dont le tilre, éteint en 1855, a été
heures, Daus se crut en communication avec le rétabli en sa faveur par décret du 17 beptemliie
monde invisible et entra dans la voie des révélations 1864. Il entra a l'Ecole militaire de Samt-Cyr le
dogmatiques. Au commencement de l'année sui-2 décembre 1847 et en sortit dans l'arme de 1 in-
vante, sous l'influence du même état somnambu- fanterie, avec le grade de sous-lieutenant. >ommé
lique, il dicta au pasteur Fishbough le premier et successivement lieutenant, le '20 février -1852, capi-
le plus impoitant de ses ouvrages, les Principes de tame le 25 juin 1856, major le 19 jlliii 1859,
la iïatme (the Principles of > attire, her diune lieutenant-colonel le 27 décemhre 1805, il com-
Tlevelatums and a \oice to Mankind; New-TiorK» manda en second le 11e régiment d'infanterie et
1847, 2 vol.; 30e édit. 1809). Ses autres écrits, la fut promu colonel le 12 mars 1870. Fait prisonnier
Grande Harmonie (the Great Harnionia; Ibid. 1850- pendant la guerre et emmené en Allemagne, il prit
1860, 4 vol.], la baguette magique (the Magic Staff; part aux opérations du second siege de l'aris, el,
Ibid., 1857), contenant l'autobiograpluede l'auteur, particulièrement apprécié par M. Ihicrs, il obtint
ne sont que des développements et des repentions le grade de générjl de brigade Je 24 juin 1871. Il
du premier; ils maintiennent la prétention d'avoir commanda alors la 2B brigade de la ïn division du
été dictés par les esprits invisibles et de couteuir 2e corps de l'armée de \ersailles, et fut un des
sur les choses du ciel et de la terre des vérités officiers généraux qui inaugurèrent le s;slf>mfi du
sance. Depuis qu'il fait
inaccessibles aux moyens ordinaires de connais- passage successil au commandement de différentes
écrivain, M. Davis armes. En effet, il fut mis a la tête de la 15e bri-
avait cessé de donner des séances magnétiques. gade d'ailillerie du 15* corps d'année, qy'il coin-
nifinda jusqu'à sa nomination ;iu grade de général
DAVIS (su' John-Francis), orientaliste anglais, né dediuhion, le 25 septembre 1877. Il reçut alors le
en 1705, à Londres, et fils d'un directeur de la commandement de la 13° division d'infanterie dans
Compagnie des Indes, fut dés sa jeunesse attaché le 7e corps d'armée. Le général (Jrt^lev, nommé
à l'administration civile des colonies. Il se tramait niiiiislre de la guerre, l'appela aux fonctions de chef
en Chine, lors des événements de 1840, en qualité d'état-major général, le 24 janvier 187!), en lui
d'inspecteur général du commerce; familiarisé de- donnant pour t>ous-chef le général Pay. Peu après,
puis longtemps arec les habitudes de ce pays, il il était nommé commandant de la 10e division d'in-
rendit de grands services dans l'exercice momen- fanleiie, puis il était appelé, par décret du 17 août
tané des louchons de plénipotentiaire. ïsommé, 1880, au commandement du 10e corps d'aimée à
après la guerre, gouverneur de l'établissementqui Hennés. En avril 1884, il passa au commandement
venait d'être fondé a llong-hnng, il reçut, en du 19" corps d'armée à Alger, et le 15 février 1885,
récompense de sa bonne administration, le 'litre de a celui du 14° à Lyon, avec le titre de gouverneur
baronnet (1845). militaire de cette place. Depuis 1888, Il est membre
On cite de lui plusieurs outrages fort estimés sur du conseil supérieur de la guerre- A la suite des
la Chine De la Poésie thinoise (On the l'oetry of grandes manœuvres de l'EM, dans l'automne de
the Chmese, Londres, 1829, in-4; nouv. éàit., 1891, qui diront une importance cl un éclat extra-
Macao, 1854} la Chine (China, 1830, 2 vol. in-8), ordinaires, la médaille militait e lui fut conférée, en
même temps qu'au général de Galhfct, par le décret géologique du Canada et illustré par la fille de l'au-
du 17 septembre, qui rappelait ses titres et ses teur Histoire de la Terre et de l'Homme (the btory
services. Chevalier de la Légion d'honneur le 27 dé- .of
.{ the Eartli and Man, 1872], ouvrage destiné a
cembre 1861, il a été promu officier le 5 septembre combattre la théorie de Ihirvvin sur l'origine des
1870, commandeur le 20 a\nl 1871, grand oftîcier especes; l'Aurore de la rie (UieDawn ofhle, 1875[,
le 12 juillet 1880 et grand-croix le 12 juillet. 1887. rapport sur les plus anciens fossiles connus l'Ori-
M. le duc d'Auerstaedt, qui passe pour un officier gine dit Monde (the Ongin of the "WorUl, 1877); les
instruit et laborieux, a publie un important Projet Hommes fossiles et leurs échantillons modernes
de réorganisation militait e (1871, in-8). (fossil Men, 1878]; les Transformations de la vie
dans les temps géologiques [tJie Change of Life m
DAVOUT (Adélaïde-Louise). Yoy. Dlocqueville geol. finies, 1880). On lui doit aussi la découverte
(Mme de). de YEoioon V.anadense^ une des plus anciennes
espèces connues du règne animal.
DAWANT (Albcrt-Alphonse-Pierre), peintre fran-
cats, né à tarn, la 21 septembre 1852, entra à DAYNAUD (Ferdinand), député français, proprié-
l'Ecole des Beaux-Arts en 1872, et fut élè\e de J.- taire à ^ic-Fezensac et ancien conseiller général du
P. Laurens. Il débuta au Salon de 1879 par nue canton, se présenta comme candidat bonapartiste,
première toile lusiorique Saint-Thomas Bec/,ef. le 21 août 1881, dans l'arrondissement de Condom,
a envoyé aut Salons simants Henri IV d'Alle- abandonné par M Paul de Cassagnac; Il obtint, au
magne et Grégoire XVI, à Canos^a; Merovia au premier tour de scrutin, 8947 \oi\, sans attemdre
tombeau de saint Martin, d'après Augustin Thierry la majorité absolue, et fut élu, le 4 septembre, au
(1880); i'Entertement
(1881); Charles (1882),
un invalide
Derniers momentsd de Unescrutin de ballottage, p;iril 7U7 muy contre !) 501 ob
II d'Espaqne
(188L~; l'Enterrenzent dun znvalide (1882), Une tenues par 31- Lannelong-ue, candidat républicain,
Salve aux Invalides, Fête nationale (1883); Srunt- et 139 \m\ perdues. Il s occupa spécialement des
Vmcent, d'après la Légende dorée (1884) la Bat quequestions lliinneieres et prit prirt ;m\ discussions
de Saint- Juhen-l Hospitalier, ou la « Barque de des budgets. Inscrit sur la liste bonapartiste du
misere » (1885); la Fin d'un interrogatoire, au Gers, aux élections du 4 octobre 1885, faites au
iv° siècle (1886); Un Embarquement a'êmïgrants scrutin de liste, il fut élu, k; second sur quatre,
au llavre (1887); Une Maîtrise d'enfants, soutenir par 45530 ^oix sur 15001 \otantb. Aux élections du
d'Italie (1888); le Sauvetage (1889); Fin de mené, 22 septembre 1889, faites au scrutm uninominal,
à Emsiedcln (1801). )[. Dawant a obtrnu une mé- il se représenta dans son ancien aiTondissement
daille de 5e classe en 1880, une de 2e classe en 1885, de Condom et fut élu, au premier tour, par
une médaille d'or et la décoration de la Légion 9G95 \oi\, contre 8250 données a M. de Ferra-
d'honneur a l'Exposition universelle de 1889. # bouc, candidat républicain. #
DAWSON (sir Jolui-)\ilham), naturaliste canadien, DÉANDRÉis (Elisée-Léon), député de l'Hérault,
né a l'ictou ^Nomclle-Ecos^e), en octobre 1820, est né a Montpellier le 21 juin 1858. li.uiquHT dans
suiut les cours de l'Université fcdinibourgr, et, de cette Mlle, membre de la chambre du commerce et
d
retour dans son pavs, se consacra a l'étude de la ancien conseiller municipal, il fut porté sur la liste
géologie de la Amélie-Ecosse et du Nouveau- républicaine radicale du depari-Him'iit. de l'Hérault,
Brunswick. Ses travaux sur ce sujet l'ont fait choi- aux élections )e^isl<iti\es du 4 octobre 1885, faites
sir pour membre ou coi respondant de di\erses au scrutin de liste. Il fut élu, le dermer sur sept,
sociétés sa\ ijnt.es d'Europe eLl d'Amérique, et il par 49180 ou sur 97918 \olants. An\ Woclions du
de\mt successivement surintendant de l'instruction 22 septembre 180], itnfes au scrutin uninominal, il
pubhque pour la Nouvelle-Ecosse en 1850, et chan- se présenta dans la première circonscription de
celier de l'Université de Montréal en 1855. En 1882. Montpellier, obtint, au premier tour, 8 775 "\oix
le gouverneur marquis de Lovnc le nomma prési- contre 8022 données a M. Mares, candidat, conser-
dent de la Société royale de la colonie. La même vateur, et *2 785 a M. Miegoulle, candidat républicain,
année, il était décoré, pour ses travaux géologiques et fut élu, au scrutm de lwllottage, par 11 23i\oi\,
de l'ordre des Samts Michel et George. En 1884, contre 8 04" obtenues parle premier de ses con-
la reme l'a fait chevalier. currents. 31. Déandiéis représente le canton de
Parmi les travauv de sir J.^Y. Davvson il faut Saint-Martin de Londres au Conseil général de
citer Etudes de cosmogênie et d'histoire naturelle l'Hérault.
des Hébreux (Archaia or Studies on the Cosmogony,
etc., 1858); Géologie acadiennr (Aradian Geologv. DEBAT-PONSAN (Edouard-Bernard), peintre fran-
1808, 2e edit.); Flote devonir.nne et carbonifère de çais, né à Toulouse, le 25 avril 1847, fut ele\e de
VeU de l'Amérique du Nord [Dovomcn and Cot bo- Catidnel, et débuta au Salon de 1870 a\ec dem
mferous Flora, etc., 2 vol.), publié par le Bureau toiles le Hécit de Phtlétas et Au sortir de la car-

DAVY (Julos-'XK'olas), ancien représentant du peuple DEAK (Frjnçois), homme d'Etat hongrois, ne h hohidii,
français, né à Itouen, le 24 levrier 1814, mort en mais le 7 octobre 181)5, mort à Pesth, le 29 janvier 1876.
1871. Edit. 1 5. Edit. 1-5.
DAVYS (rtfW'rend George], pair ecclésiastique d'An- DEBAIN (Léon), ancien représentant du peuple français.
eleteire, né le 1" octobre 1780, moi le 18 a\nl 186i né a Hoclietoit, t, 2» juillet 1808, moi t Pal ns, le 2Ojnll-
Edit. 1-3. vier 1888. Edit 1-5.
DAWISON (Uojrnmil), acteur allemand, né à Varso- DEBAIN (Mexanilie-François), industriel français, né ."i

Pans, le 6 juillet 1809, mort à Pans, le 5 decembre 1877.


vie, le 15 mai 1818, mort a Diesde, le 1" féVner 1872. Edut. l-o.
Edil. 1-5.
DEBAY (Jenn-Baptiste-Joscph)sculpteur fiançais, né h
LAX (Annand-Jean-^ntoine-Louis,vicomteBE), voyageur Malines, le 16 octobre 1779, mort à Pans, le il juin 1865.
€t httéiateur itanç,ns, né a Montpellier, le 20 avril 1816, Edit. 1--1.
mort le 13 juillet 1872. Mit. -1-5.
DEBAY (Jean Baptiste-Joseph), sculpteur fiançais, fils
DAY (Jeremiah), mathématicien américain, né à ÎSew-
Preston (Conneiticut). le 3 août 1773, moit le 22 août aine du précédent, né à .Nantes, le 5t août 1802, moit le
7januerlBG2. Edit. 1-5.
1867- Edit. 1-4.
DEBAY (Auguste-Hyacinthe), peintre et sculpteur fran-
DAYTON (William-Lewis), diplomate américain, né a çais, frère du procèdent, né a Nantes, le 2 avril 180i.
Baskinndge^ew-lerse>),le 17 février 1807, mort à Paris, moit en mars 1865 Edit. 1-i.
le 4 décembre 186t. Edit. l-.ï. DEBELAY (Jean-Marie-Matluas), prélat français, né à
DÉADDÉ (Edouard), auteurdiamaliquefrançais, né
vers mal (Ain), le 24 février 1800, mort à Avignon, le 27 sep-
1810, mort en juillet 1872. Edit. 1-5. tembie 1863. Edit. 1-3.
r/ère. II aexposé depuis le Premier Deuil (t874J; nton immédiate après les a»ijnttaf»o)n (1845) Sur
In Ville de Jepkté et le Gué [18701 Saint Paul de- les Cames de l'ictère (18 45) Sur tes Données four-
vant l'Arêopaae ( 187"ï) Une Poite du Louvre le. nies par Vanatoinic pathologique a la médecine
jour de la Samt-Iiarfhelemy (1880]; Paysannerie .e pialique (1847); Plaies des articulai ions et
Des
(1888); Trh champêtre (1889); Jlidi et Dans ma des tendons (1851); Sur les Moyens d'éviter les
sen-e (1890). etc. Mais c'est suitout comme portrai- amputations et les résections oxsejises, mémoire
tiste que M ])cbat-lJonsaii s'est [ait connaître. Parmi
les nombreux portrait exposés nu\ Valons et niiir-
ijués la plupart (1rs seules initiales, nous mention-
des travaux sui-
couronné par l'Académie belge en 18S4; Influence
létal sanitaire de la
troupe (1805); De l'Acide phéninue dans le tiaite-
nerons celui de M. Grnuet, ministre, des postes et mait des fièvres intermittentes (1869, in 8). etc.
télégraphes, el le Pw fiait équrstie du qe,néral il a traduit de l'allemand Hygiène des écoles de
lioulangei au Salon de 1887. lie dernier, d'abord M. \iichou (1800, iii-8).
admis a l'Exposition unner&elle dp 1880. fut retiré
(îaroJ'die. M. Debal-Ponsan, jugeant que son expo- DECANDOLLE(.\lplioir-e-I,oiu«-I)ierre-lljrunius),ou
sition se t ruinait désorganisée cl détournée do DE (h\noriE, linl.iuiàle .suisse, lie à Paris, le 27 oe-
reflet \oulu, refus.! la récompense qui lui était
accordée j >;ii* le jur\ II axait précédemment obtenu
une. médaille Je 2° ela^e. en 187 4 et la décoration
inoil tu 18il. Minit à (îeiK'^c les
et des sciences, puis étudia le droit
(les
lobre 1800, t't UN du célèbie Augustin Decimdolle.,
et
lettres
fut reçu
de l.i Légion d honneur eu 1881. docteur eu 1829. Il ^e tourna ensuite uns la bota-
t nique, fut le suppléant, puis Ir successeur de son
DEBIDOUR (Elie-LmnVUarîe Marc-Antonin), lnsio- pure, professa di\-huit jin-s a rVcademie de.dene\e,
nen français, est ne à >oiitron (I)oi'dogne), le et fut en inéme temps directeur du jardin botanique.
T)\ j.mvier 1847. Jilèie de Ecole normale supéiiem e Il a été. élu, en awil 1851, conespoudant de 1 In-
en 18(iti, il tut d'abord professeur dlnslone nu stitut (Académie desf sciences), el associe étranger
lu*ée de Pén^ueu\, passa a celui d'Angers, se lit le 15 juin 187it en rniipluci'iiieiit d'Agassi/. Il^sl
recevoir docteur es kl très eu 1877 et fut nommé eu nulie membre des Ac.ulrrnirs du I ondres, de
professeur d'histoire a la I uuiKé des lettres de litn-lin, de W'ieisbnur^, de ^linncli, de SlocMiolm
en du
Aancy, dont il devint le dmen en 1880". Il (il partie
Conseil municipal de ^aney. l\ir décret
du 22 octobre 1890, il a été. noimnu inspecteur gé-
et de lurni. lUieto décoré delà Légion d'honneur.
On doit a 11. Decandolle Monogiaphie des cam-
paiiutvc* {1850 h Introduction à l'élude delà bota-
néral de 1 enseignement secondaire. nique (1854-1 Km, 2 ^ol. in-8J; Sur le Umée bota-
Oulrc se^ thèses de doctorat De Tkcodoia, nique de M. H. Delcssct l \\Wô) hotc sur une pomme
Justmiani Auqu^li i(.io}e (1877, m-8), et lu Fronde de lenc du Menrjne (18-Y2); Géoquiphie botanique
angevine (1877, ni-8), cette deinierc consommée par tahomufe (185Ô, 2 toinesin-8); Loi de lanomemla-
l'Académie fr.iiieaifee, on cite de V. Debidour tuie botanique (1807, m-8); Histoire des scîeneet,
Pir'i/x de Vlustone de l'Anjou (1878, m- 18); le Gene- et des savants (ïîene\e, lS^'i. in-8; ikhia. edil.
ral UujtiVié, unie, de camp de Joseph lionapaile cmisidér.iblenient augmentée, 1884); lu Phyfogrn-
(1880, m-8); Htstohe de Du GutnuttH (1880, iu-8}; phîr, ou l'Art do décrue les \é{jétau\ (1880, in-8).
/'Impératrice Theodoia (1885, m 18}; Etudeacii- i- Datwiti, desuntscs de t,oii ,s»f( es et tlcihnpiniantcr
tif/ues sur la Révolution, V Emplie et lit période de ses tiavaur (1882, in-18); Ougmr des plantes,
» otttonporahie [\%$\j, m-18) les Chrouir/uem s [\HH8, (iilfive'es (188^, m-8}; tourelles lemaiqucs sur la
*2 \O\. 111-18;- nomemlfituic botanique (188r>, m-8), etc. Il n
réédité la 'Ihron'c clcutcntaue de la botanique, do
DEC AISNE (Pierre), médecin licite, né a Itruvelle^, son père, el continue mni.i^e commencé par celui-
le 11 niiu 1801', est le frère du botaniste Joseph ci eu 1824 Piudiowut. nyUemntts n aima lis rvtjnt
Decaisne, membre de 1 Institut, inoit en 188*2 11 teqclaùtht., etc. (1858-188. I. 1 WII, pr. în-8].
rtudi.) l.i médecine dans t-n \illu lulale, ^e litrece- ll.uts les deimers \i>]inne^ de cette publication
\oir docteur a Ijinor^jfc de lumani et entra, au héréditaire, il u été aidé a sou tour par son iiU,
commencement de 18ril>, dans le corps des clunir- Anne Casimir-I'u.unus IJucamjoue, lie a (iene\e le
^ieiib înibtaii'Oï). Il fut attache, au mois d'ociolire, "M't le\ner 1850, et autour lui-même de plusieurs

a revpedition des volontaires liancai» conduits par publications peisminollcs, eutie aulies lit Pro-
le ^énérjl Mellon Rumine aule-in.ijor a la l^taille duction du lieqe (1800, ni-4) Anatomie comparée
du Bci'chem, il fut tour a tour inedeun do reynnent des jeutll.es des d teot yl( J\oiiivlies
doues (187!),in-4)
(I8[iî>), médecin de garnison (1848), et s'occupa en ipchenhes mr les jitprt urées (188*2, m-4, a\. pi.)
même temps de tra\au\ de médecine, qui le Ijrenl
appeler a l'Acadcime ro; aie de intidneine de Bruxelles DECAUVILLE(Pnul), iiuluslriel franrnis. sénateur,
auisi qu'a une des clianes de la Faculté de médecine né à l'etil-Dourg, commune d'Ë\rj -sur-Seine (N'ine-

au
de Gand. 11 deMiit nlus tatd iiisjicclpur geneial du et-Oise), le 7 juin 18i(i, fit es études au collège
mtucc de santé de l'année !)el^c. H a pn.s bd rc- Sainlc-ltailie. 1. un des propriétaires et directeur,
liailc a\ec le titru d inspecteur p'neial honoraire. a^ec M. Kmile llccainille. ingénieur civil, des \astes
y\. 1*. Decaisue a présenté a 1 Académie de iné- ('(ablissemenls industriels de J'etit-Houig, alïcctés »

du
decuie do UelsUjue un eLTlaiinumibre de mémoires, la labuciition de machines agricoles, aux construc-
parmi lesquels nous citerons tissai, sur les torps tions métalliques-, et plus ma-
ftiaiiocrs développés spanff/néineut dans l/utiru- tériel des chemins de fer a \oie élioite, il ne crai-
lation féino-rotulieitne(1855) Choix d'ubt>crm fions gnit pais de se charger, pour l'Exposition universelle
ckit urgieales (1838); Lettre a un cou frète parisien de 1881», de la construction et de
sur Vophfliahnie régnant en helgique; De la Phlé- chemin de fer du (!hainj>-de-Mars, dans des condi-
bite et de net suites (1841); Remarques sur laiéu- tions d'e\éc\ilîon et de fimctioimement tlexant les-
SEB0NfKiançois-l]i|ipol)te), peintre français néaJ'ans, rais, né à Mai les en 1797, nuut en septembre 1858.
le 2 (h'cejnhie 1807, mort à l'an- le 28 f«\nci ÎSÏ^ fidiL 1--2.
Edit. o.
DEBURAU(Cliailci), mime fi'.mpais, ui> à P.n is. \p 12 te-
DEBRAY(Jiri>b-lfcnii), chimiste français nfile Sfijuillct \nerl8i'J, moitilloiduaux, Ie7(iecciiibrel873, E dit. 1-5.
18*7,11101 à l'angleW juillet 1888*Eilit.5. b.
DECAISNE fJo4D|ih), liotaiiistc fianraii. né a Itinvclles^
DEBREYNE (PietTe-Jean-ComeilIe), médecin franç.nR, lel«mjisl807, mort à lMus, le 8 h'vner 1882. tdit. 1-5.
trappiste, n«> à «Juœdj]ne, pies de fiiinkei[]ui>. le 7*no-
\embie 178fi, nioit en Bejiluinbie 1S67 Kdit. i-4. DECAMPS jAle-ï-indie-Cibiieli. peintre franco», né à
à
P.»», le 3 nuis 18U3, inoit FonUnneMcau, le 22 août
DEBROTONNE (de lAisne), représentant du peuple i'ran- 1800. Edit. l'ô.
quelles les autres entrepreneur;) ruaient rotule. Le a la r acuité des"ln.t..nQ.-1"
lettres de ^lmc^, dont il fut
1\ 'nI" r1n.~f.1 r.. ledo\en
succès dépassa toute attente le chemin de fer Ite- de 1885 à 188(ï. Il a été apjieît1 ensuite a l'ans et
cnuwUe, a \oie étioito, lut, de la part du public, cliargé du cours de poésie grecque a l.i borbonne,
l'objet de presque autant d'empressement que la comme suplile;itit lie M. Jule, dirard, qu'il a rem-
tour Kilïel, et valut piesquc autant de popularité a place, comme titulaire, a la 1m de 18U1.
,on auteur..M. hccaimllc profita de cefte \ogue Outre ses thèses (De Thcbatux arltfif tints, v.t /es
pour mettre, a\:mt fa lin de l'année (13 uéceinhri;), Muscs, êUtdt'S de mythologie giecyue), M. Il. De-
I usine de Pcin-Bourj? en actions,au capital de \myt chtiimo a publié; lieewd d tiibcrtptttms medtfe*.
millions de francs. Eu même temps, se tournant de Jtevfir, mséié dans le*? Archives des Missions
H'is 1,1 politique, il se portait, comme repubiicamsrient/fo/ues ( 1807); Notice sur les t uates de l'tltrron
modéré, a l'eleclion sénatoriale partielle du 2 té- des Muses dans L Hrlirnn (même- îecueil, 18b7)
\rier 1890, d.ins le département de beine-et-Uise; la Mythologie de la Grèce antique (1879. iu-8.
au premier tour de scrutin, très disputé, il obtint, a\ec chroniulilhographiefeet et 178 ligures tlupies
sur 1530 wlarilh, 547 \oh, confie 57.'» données u l'anlniue).
M. Edin. Uoudchaux, candidat radical. 27i à M. Fer-
dinand Drejius, ancien député uppoitunisle, 111 au DECK [Joseph-Théodore), artiste cérniniofc et
célèbre économiste lrédenc l'a^sy, 15 a .11. de Jou-
faioauw fhmç.iis, né a (iuelniillei- (Haul-lilini), le
îence), ancien députe radical, etc., et fut élu, au
S jaimer 18-23, lit se^ cln<*c-9 au collège de La Cha-
scrutin de ballottage, par 088 \oiv, contre O0U pelle près Itelfort, et s'y hua particulièrement a
lêuuios par )1. Goudcham, resté s,on seul concur- l'étude de la physique et de la chimie, l'ik d'un
l'enl. Au\. élections générale* du 4 juin ici 18!>1, il indaslricl, il appliqua d'ahord le*- coun.ussance^
fut réélu, le quatrième, par (»74 m>iv sur 1525 \o- qu'il a\.ut acquises a la tenilurerie des soies, puis,
(.mis. M. Deciuulle, maire de la commune dTwj, deu\ ans api-cs, s<> hua a\ec succèsalatahiication
a été promu ofiicier de la Léuiou d honneur le th'-i fjioncota pour pdrlos, cl se fil une l'cputution
a»flcfobie1889. ]wi' ^o<* \o\ages en Allemagne et en Hongue.
En 185(t, il uni dirigeraParis une grande fdhri-
DÉCEMBRE-ALONNIER(Joseph I>/llxbhe et Edmond que de faïences pour poêles, et en 18Ô0
ctimiueuc.i
Alonvmi, dits), hommes de lctfres fr.niçaJs son tés, a s'occuper de la céramique. En 1861, il ét;nl ih'jji
M

\e pj eniier ,i Mri/, lu 21 nmembre l&JÔ, 1b second a maître dans sa uomclle înduMno, et reproduisait
Rochefoi t, en 18^28. M. J. Décembre appartenait de- iwoc nue o\actiLudu ijui trompait l'œil le plus exercé,
puis 1805 a la Société des gens de letlies» et awit le, faïences nom II et leurs incrustations en pâ-
ejd publié la plupart de ses écrils, loisqn'il pril du les colorées îrcomerles d'un émail transparent. U
semée pendant la gueire fraiico-.illeni.mde dans créait lui-même- un nou\eau grnrc de faïences avant
r.u'inée active, et so lit reniai quer djns les cniub.ith quelques rapports a\cc les anciennes faionccs chi-
lui'és hous l'a ri v pendant le MOgv, imt.inmient au noiht's ot [tei-sanes, cl. s<1 dishn^tiunt suitout par
Houi^cl et y Alonireloiit, pt obtint le grade d'officier. une grande multiphcilé de l'cllets. Associé a son
r,u 1879, il fonda a Pans une maison d'imprimerie. frère et aidé du piiice;iii df M. llainon, M Ueck oh-
La plupart Ui! ses oinra^es ont ete composés a\ec tmt plusieurs médailles au\ di\eit-es expositions
l.i collaboration df M. h. Alunuiee, dont. il a cou- fi.inçaisL's €'l ôlJ angrerrs, ou J'élé^njcc de formes
sianiuieul lémii le nom au sien. ci la chaleur de teintes de ses. faïences peisanes et
>ous trou\ons huis ce nom collectif les publica- mauresques attiraient l'attention. Il a été noniint'
tions simanlits la Bohème littemûe (1802, in-18, .uhnnnstraleiir de !•< nianutacfiire de àeires, eit
'2U edit, tres augnwnlvv); Typoiji nphes et r/nm de reniplacomojit de M, Lautli, deim->sionnaire, le
Ici t tes (18b5, m-lS); Ce qutt y a dnueie un tes- *20 juillet 1887. Décoré de Lésion d honneur le
tament (181m, in- 18); Du fiotwativ jiopuhure iliushé 7 juillet 1874, il a été promu oificier le *20 octobre
il/nstoiie, de (jéogi aphte, de bioyiaphie, mythoio- 1878, a Kl muIc da l'Exposition iuji\pi si'lle, nu il
f/H't hltfU attire, hcnur-arls, elc. (1805, 3 Mil. in-4. rempoit.ile ^rand yvw,
.t\ec gravures); littffon populaite illustre, diction- (Siinu-et-Oihc), le là mai 18'.)1.

M, Jteck est mort afec\re&

naire d'histoire naturelle (1800, in-4); Duftonuaire


de la lie'voluiion franuitw (180b"-18t>8, jij-4, lT>0 li- DECKER (l'icri'e-J.Jcque^-ï'rançois uf), puhlicibtt'
vraisons); tes Me) petites du nouveau Put in (18U7, et homme politique liel^e, né
a Zèle (1 landic onen-
in-8, 10U yrauires); ÏUstoiie des conseils de guerre t.ile), le 2!i jan\ier 18lk2, fut élèuï des jésuites a
de 185'2, conlenanL les è\éiimin>nts hiinenti*» dans Sahit-Aclieul, puis au college de Ynbourg, fit son
les département s a la suite du coup d'Uat de 1851 murs de di-oit a la raculté dn l'.ins, et rcunt en
[180D, mi-18); r.unides tùguws de la Révolution Iîolgi([ue, ou il se lit connaître comme journa-
française Mirabeau, C. Desniouhns, lWLcspiene, liste, par des articles d'un st\le élégant rt f.icile.
Jlarat, Jtanton (1875, ni-18). M. J Dccembie a donné l.n 1853, il publia un recueil de poésies» sons le- titre
dans ])lii^ieurbjournau\, sous dneis jtseudoiniues, de heligion el Amour, Deuv ans après, il fonda,
queltiues romans et nom elles. a^ec M. Deichainps, la llevuc de Bruxelles, orpano
du parti catholique. En IS3Q, les, électeurs de Tor-
DECHARME (Paul), professeur et éiudit français^ inondi; rpiiwnèrent a lu Chanibrc îles représentants.
lié a lieaune le 15 décembre 1831), entra a l'Kcolc Il se plaça dans les rangs des catholiques, mais il
normale Mipéneure en 18Ô9, fut reçu agrégé dcb consena sou indépendance, et plus d'une fois il se
lettres, et nommé élu\e de 1 Ecole d'Allienes.; il rap- sépara des uKramonlams extrême». Après Ja retraite
jwrta de Gvecc Je* sujois et les maténaiiY de ses du ministère mixte, en I84Tj, il n'opposa éuergique-
thèses de doctorat qu'il soutint. avec succès en 1801). ment à la formation d'un cabinet homogène; mais
1l fut alors nommé professeur de littérature grecque sa \oix te fut point écoutée, et les ultra-cathohques
DECAZES (hlie, duc), homme d'Rlnt fiançais, néd Sjint- fièie du précèdent, m1 à Melle, le G déeembie 1810, moit t
Mdi'tm-duLaye (Gnonde), le i8 suptembre 1780, mort le a M.ilmes, le 2U septembic 1883. Edit. 1-à.
octobre IStRI. Edit 1-3. DECHASTELUS (Claude iIjne-Joan-4ntoine}, ancien dé-
DECAZES (Lotus-Charles-Elio-Amanien, duc bf, Cjijcks- pute, ne à Sdint-Juste (Loire), le 28 mars, 1798, mort. a
KEac, duc), nomme politique français, lits du pii5cedent, Koanne, le 1 novembre 1873. Edit. 3-b.
n*1 a Pans, le i) mai 1811», moi t au château de Gra\es
(Gironde), le 17 sepU'iubiu 1886, Edit. 5 DECHEN (Ëincst-Ïlenri-Charles de), {réologrue allemand,
n<; a [ici hn, le 25 mais 1800, mort à Bonn, le là fihnci
DECHAMPS(Adolphe), homme d Etat beltfe, n^ à Melle 18K9. Edit. b
1
(Handie Ouentalej, le 17 nnn 1807, moi au château de
facailtnont, te 1(J juillet 1875 Edit. b. DECKEK (Chai les-Klœm, baron DE), ^o^ageur allemand,
né le 8 août 1835, tue à Deidcia (AfnqiicJ, le 2 octobre
DECHAMPS (V^rAug-uste-Isidoi'e-'VictorJ, prélat bel^e, i$6o. Edit i.
restèrent maitres du pouvoir jusqu'à l'avènement mode, l'Enseignement mutuel, Engltsh Exhibi-
de MM. Rogier et Frére-Orhan. tion, Tambour battant (1851); L'ne } engeance, les
Pendant celle période de sa vie politique, M. de Femmes de Gavarni, la Téte de Mat Un (1852);
Decker lit paraître plusieurs écrits remarquables Monsieur mon pis!
(1855); a\cc M Labiche
Du Peliiionne.mp.nl en faveur rie la langue flamande Oscar WVUI, Agénor le Dangereux, les Petits
(1840); Quinze ans, de 1850 à 1845 (1815); De moyens (1848-1850); avec M. Léon Guillard: le Bal
f Influence du clergé eu Belgique (184.11; Etudes du prisonnier (1849); avec M. Le franc • Pierrot,
historiques et enfigues sur les monts-de-piété De pièce de carnaval (Odéon, 1851); avec M. Lambert
l'Influence du libre ai bitre de l'homme sur les faits la Perdrix rouge (1852), Je aine chez ma mère
so«W(1848). (Gymnase, 1855); Un Tyran domestique (185ti); avec
31. de Décider combattit le ministère libéral de 31. Il. de Lacrctelle Fais ce que dois, en trois
18i7. A J'approche des élections paitielles de 1852, actes. en vers (Français, septembre 1830); avec
il soutint 31. de Gcrlacbe dans sa guerre a ou- }ï. Ueniiery: l'Echelle' des Femmes (1850], Un Mé-
trance contre MM. Ilogier et Krêre-Oiban. Sa bro- nagea dois (18351; au'C 31. Anicct Jtourgeois J'en-
chure intitulée l'Esprit de parti et l esprit natio- lève ma femme (l8î)7), etc. Rappelons parmi les
nal, fut fatale aux libéraux exclusifs. Les élections drames: Jeuny V ouvrière iJ'orte-haint-Martin 1850);
amenèrent le gouvernement à modifier sa politique. avec M. J Rarbier: les Oiphelms de Valneige, tiré
M. de Decker, sur le conseil même des bbérauv de la Geneviève de M. de Lamartine, en trois actes
modérés, fut appelé a former un cabinet mute (Vaudeville. 1855); avt;c 11. Jaune le Château des
(50 mars 1855), qui prit pour de\ise « la transac- Tilleuls (Âmbipi, 1854); ovnc MM. Demandes et Ro-
tion entre les opinions modérées cn dehors des land la Bête du bon Dieu^ en si\ tableau," (Porte-
luttes des partis et de leur influence ». Au dehors, Samt-Martin, même année); avec M. Marc Fournier
il' maintenait scrupuleusement lu neutralité de la la Jote de la maison, pièce en trois actes (Vaude-
Relgique; au dedans, il se soutint, jusqu'au ft no- ville, mars 1855) avec M. Amcet Bourgeois le Fils
vembre 18ri7, par des demi mesures et d'habiles de il/, Godard, en trots actes (Ibid., décembre 1855};
ménagements. les Mariages a" aujourd'hui, comédie en quatre
Les élections communales de cette année mirent actes (Gymnase, 1861); puis, seul ou avec divers
fin à son administration, mais il garda le mandat collaborateur» les Locataires du irowème, comé-
de député de Termonde jusqu'en 18GC. Il se b\ra die en deux actes (18t>7); la Chasse au bonheur,
a des opérations financières, fut un des admîms comédie en un acte (1870); le Numéro hei'e, en un
trateurs de la fameuse banque Langrand et, après acte, avec M. Adrien Mar\ (1875); Pierre Maubctt,
la faillite de celle-ci, fut nommé gouverneur du drame en un acte (1875. iu-18); Un Homme d'ar-
Lïmbourg, en novembre 1871. Cette nomination, gent (1874*; le Père, pièce en quatre actes, en col-
considérée comme scandaleuse, provoqua des dé- laboration avec M. Jules (Haretie (1877); les Ama-
monstrations tumultueuses, et Si. de Decker donna zones, avec if. Bloch (Renaissance, 1884). M. Adrien
sa démission. Il faisait partie de l'Académie de Decourcelle a publié dans le Figaro, sous le pseudo-
Bruxelles depuis 1846. Il est mort a Bruxelles, le nyme de Docteur Grégoire, un amusant Diction-
5 janvier 1801. naire qui a ensmte paru en volume (in-18).
On cite de Il. de Decker, comme derniers ou-
vrages Origine des douanes en Belgique (1873, DECROIX {"S
), sénateur français, était connu
m-8) et les Missions catholiques {1879, m-8). comme négociant et comme inemÊre et vice-pré->j-
dent du Conseil général de la Loire lnfencure, ou
DECOURCELLE (Pi erre- Adrien), auteur dramatique il représentait le canton de Ligne, lorsqu'il fut
français, né a Pans le 28 octobre 1821, lit ses classes porté candidat au Sénat dans l'élection partielle du
au collège Ghaiieinngiie, et débuta très jeune par 18 avril 1880, le siège de sénateur inamovible vacant
des comédies et des vaudevilles. Livré d'abord par suite du décos de M. Foubert, avilit été altiibue
exclusivement a ce dermer genre, il a aussi abordé par le sort au département de la Loirc-ïnleneurc. Il
le drame, depuis son mariage avec une mèce de obtint, comme canditat conservateur, 030 vou, cou-
31. Donnery, le dramaturge. Il a signé une cinquan- tre 552 données a M Fidèle Simon, candidat répu-
taine de pièces, dont les sunantes hont de lui seul blicain. Au renouvellement triennal du 5 janvier
Une Soirée à la Bastille, en un acte, en vers (Fran- 1888, il a été réélu le second sur quatre par dCO soix
çais, avril 1845); Don Gtisman, ou la Journée H un sur 095 votants. 31. Ilccroix appartient a la droite du
séducteur, en cinq actes, en vers (1840); la Mau- Sénat.
nette, ou le Théâtre de la Farce, en un acte, en
vers (Ibid., '1er janvier 1848) les Mémoires de Grant- DEFAUX (Alexandre), peintre francats, né à Bercy
mont, en un acte (Gymnase, 2 janvier); le loi de (l'avis) le '27 septembre 18*20, fut èleve de Corot,
coeur, en un acte (\audeville, novembre); Diviser débuta par des paysages empruntés au\ environs
jour régner, en un acte [Gymnase, janvier 1850); de Paris à la foret de Fontainebleau et aux côtes
le Président de la Bazoche, en un acte (Vaudeville, normandes. Parmi ses tableaux, appréciés de la
juin); les Dragons de la Heine, en un acte (Pulais- critique mais vers lesquels le publie ne fut pas tout
Jtoyal, octobre I851J; les Locataires du troisième, d'abord al tiré, nous rappellerons Vue prise, à Caen,
en deux actes (Variétés, 1807). Carrière abandonnée à tvry (18fiU); Vue prise à
11 donné, en collaboration avec M. Deslundrs, baint-Maur, C6te de Gravelle a Charenton (18G5);
l'n et un font un (1848), avec M Th. Barrière les Plateau de Belle-Croix (1864); Environs de Meré-
Portraits, les Douze Travaux d'Uercnle, Un Vilain ville (1805) Rature morte. Enviions de Caen [1807);
Monsieur (18i8); la Petite Comme (18i9); Un Mon- Marais de Banville (18C8); le Soir de Printemps
sieur r/ut suit les Femmes (18oO); Un ]loi de la (180U); liordi de la rivière d'Yen es (1870; Belle
DE CLEBCa (Alexdndre-Jean), diplomate et pubhcisle né à Pans, le 11 janvier 1796, mort le 3 nui 1802.
français, ne à I*aus, le 25 d^ccrabic 1813, mort il.tns celle Eiht. 1-3.
*ille'le3 décembre i88a. Ëilit. 4-5

matique irnnçais, né a Vienne


ti
le
DEC0MB£ROUSSE(Fiançnis-IsaacHyacinthe), auteurdra-

mort à l'ans, le mai 1856 EUit. 1 2.


le 3 juillet 1780,
DECOUVRANT (Vrulre-Mane-Àdolphe), ancien lepidsen-
tant du peuple fiançais, né à Moilaix, le 51 juillet 18(>i(
mort àLaoaM:ol(FiDi5lcie),le 20 septembre 187ti. Edit. 1-5.
DEC0MBER0USSE (ALexts-Batbe-Uenoit). vaudevilliste DEDREOX (Alfred), peiutie français, né à l'aris en 1812,
français, irère du précèdent, né a \iennc (Isère), le mot a Tans en mais» 18fiu. Edit/l-3.
15 janvier 171*3, moit à I\ius, le ±2 novembre 1862.
Edit. 1-5 DEPACÛZ (Jlenn Eugène-Marie), jurisconsulte et homme
politique bel#e, né à Ath, le 17 seiiteinhie 1797,
1797, moit
iiioit .i
DE COÏÏRCY (FreW'HC-ClLailes), vaudevilliste français, Bruxelles, lu 51
M déceinble
déucmbie 1871. l'dit>
Kilit. 1-b. 1-
journée de février au Jias-Meudon (1872) Bord de renouvellement triennal du Sénat, le 4 janvier 1801,
la Loire après les gi andes eaux [1873) les Bouleaux, dans le département des Hautes-Pyrénées. Il fut élu
forêt de Fontamebleau 1874); le Printemps dam par 3U7 voix sur 007 votants, au mois de janvier
les bois, â Amers (1X75 Bords
devaeage(I810J;DellozaJleura du lAxna un jour
l'ennedepie~Caltados), 1802, il fut élu questeur, en remplacement do l'ami-
déneige (1876) De Ilonfleur a Pennedepïc (Ca\\ ados), ral Pejron, décède. Chevalier de la Légion d'hon-
Sablière à Fontainebleau (1877); (jne Matinée de neur le 7 juin 1805, le général Deffis a été promu
printemps
f(1879); L'rzàDfataza
Cernât/ (1878)
à Chlzteazr-Lavzdora, Ze I'orl de
Foi et de Fontainebleau officier le 7 août 1877, commandeur le 5 juillet
(1870); Cn Matin à Chûteau-Landon, le Port de 1882, et grand officier le 8 juillet 1889.
Pont-Aven (1880), les Bords du Loing, Vite de la
Grande-Jatte (1881); Vue prise sur la Butte Mont- OEFODON (Jacques-Charles], professeur français,
martre ( 1882) Marée basse en Normandie, Qui- né a Rouen le 14 mai 1832, fit au ljcée de sa ville
gniers en fleurs à Montîgny-sur-Loing (1884) natale de fortes études classiques qu'il vint com-
Dispute et joyeux ébats aune bande d'oies en pléter à Pans, de 1851 à 1857», au ljcée Louis-le-
Gâtinais, Après l orage (1885); Après l'Inaiidatinn, Grand et. a Sainte-Barbe. Il donna pendant. dix ans

Bords de la Manie, les du


In teneur d'une cour de ferme (1880) Chrysanthèmesdes leçons comme professeur libre. En 1863, il
(1887); Ancien presbytère de l'rcuzy (18891; les fut attaché par >H1. Machette a la réaction du
Loing (4800). Manuel général de l instruction primoire, dont
M. Défaut a obtenu, au Salon, une médaille de il prit la direction deux ans plus tard, a la mort
3° classe en 1874 et une de Ie classe en 1875 puis une de son premier rédacteur en chef, Théodore Barrau
médaille de première classe a Melbourne, une pre- Lors de la création de l'Ecole normale primaire de
miere récompense à Sydney et a été décoré, a la la Seine, il y fut nomme professeur de langue fran-
suite de cette dernière exposition australienne, le caise. Ancien secrétaire général et vice-président de
23 juillet 1881. fa Société pour l'instruction élémentaire, memljre
de dnerses associations pédagogiques, M. Dcfodon
DEFFES (Pierre-Louis), compositeur français, né a reçu un diplôme de mente a l'Exposition univer-
a Toulouse ,1e 24 juillet 1810, lut d'abord placé dans selle* de Vienne, et uue médaille d'or a celle de
le commerce et ne vint a Paris qu'en 1840. Admis au Paris en 1878. dominé, l'année suivante, sous direc-
Conservatoire, etsuccessivementeleve de Bertonetde teur du nouveau ^lusée pédagogique, il a été délégué
Fr. llalé\y, il y remporta le grand prit de l'Institut dans les fonctions d'inspecteur de renseignement
en -1847. Après un séjour de trois ans en Italie et primaire de la Seine, puis élu membre du Conseil
en Allemagne, il a débuté au théâtre en 1855, et a supérieur de l'instruction publique. En 1885, il a
donné, depuis cette époque l'Anneau d'argent, la partage avec M. Ilement le prix llalphan de l'Aca-

les
Clef des champs, pièces «a un acte (Opéivi-Connque, démie francuse. Il a ér« décore de la Lésion d'hon-
1855 et 1857); Broskovano, opéra-comique en deux neur le 14 juillet 1881. Il est mort a Charen-
actes (Théâtre-Lyrique, 1858); le Café du Boî, opéra ton, près de Paris, le 18 février 1801.
comique en un acte (Théâtre-Lyrique, 1801, repris A part sa collaboration incessante au Manuel
a l'Opéra Comique en juillet 1889; général, devenu sous sa direction un des princi-
opéra-comique en un acte (1862); les Croqueuses de paux organes français ou étrangers de l'enseigne-
pommes, i opérette en cinq actes (Menus-Plaisirs ment primaire, M. De.fodon a fonde Mon Journal,
1868); Petit Bonhomme vit encore, en deu\ actes destine au\ enfants, et dirige, de concert avec
(Bouffes-Parisiens, 1868); les JSoces de Fernande, llmo I\ llergomard, l'Ami de V enfance, organe
opéra-comique eu trois actes (pp.-Com., novembre spécial des écoles malerndles. On cite en uutre de
1878) le Marchand de Venise, en quatre actes, lui Promenade à l'Exposition scolaue de 18G7
reçu al'Opéia-Coinique, en 1889, etc. On lui doit en (1868,m-'I8;2 édit.); les Expositions scolaires drpai-
outre une Messe solennelle composée a Rome en tementales de 1808 (186'J, in 18), a~\ec M. Ferté;
1850, et exécutée avec sucees a Pans en 1858. l' Inspection des écoles piimaires ( 1870, m-18
M. Louis Defïes, qui a été appelé, en juin 1885, a plus. édit.), avec M Brouard; Manuel du certificat
diriger le Conservatoire de musique de Toulouse, d'aptitude pédagoqifjite (1885, in-18) et Questions
a été élu correspondant de l'Académie des Beaux- de pédagf/gie théorique et pi utique (I8!W), in-18),
Arts le 12, septembre 1885. a^ec le même; puis un certain nombre de livres
élémentaires pour les écoles, des articles littéraires
DEFFIS (Amand), général français, sénateur, est dans la Hevue de l'Instruction publique, ele.
né a Momieres (Hautes-Pyrénées)* le 6 février 1827.
Entré a l'Ecole militaire de bamt-Cyr, après avoir DEFOULENAY (Jean Bap(jste-Pro^per), ancien dé-
sen deux ans comme simple soldat il fut promu
sous-heutenantd'infdnteiie le Ie* octobre 1852. Pen-
puté français, est né à Cenlly (Aller), le '23 décem-
bre 1817. Ancien contrôleur des contributions,
dant la campagne de Crimée, il devint lieutenant le maire de Ceriily depuis le 4 septembre 1870, il
30 janvier 1855, et capitaine le 31 décembre de la se présenta aux élections générales du 20 février
même année. Chef de bataillon le 10 août 1868, lieu- 1870, dans la 2e circonscription de l'arrondissement

de
tenant-colonel le 2 octobre 1870, colonel le 16 sep-
tembre 1871, U commanda le 85* régiment de ligne,
fut promu brigade Je ?> juin 1879, et mis
à la tête de la h* brigade d'infanterie à Samt-Omer
(2a division, 1er corps d'armée). En 1881, M. Jteffis
de Montluçon, avec une profession de foi républi-
caine. Elu par 700Ï voix contre 491)1 données a son
concurrent bonapartiste» il siégea au Centre gauche,
et après l'Acte du 16 mai 1877, fut un des 565 dé-
putés des gauches réunies qui refusèrent un volee
fut appelé au commandement de l'Ecole spéciale de confiance au înimstéie de firoglie. H *>c repré-
militaire de Samt-Cyr et nommé membre du comité senta aux élections du 14 octobre suivant et fut
consultatif de l'infanterie. Candidat répubhcam aux réélu par 8875 voix, contre 5580 recueillies par le
élections sénatoriales du 8 janvier 1882, il fut réélu candidat officiel. 11 ne s'est pas représenté aux
par 378 voix sur 529 votants. Promu général de divi- élections suivantes. M. befoulcnay a représenté le
sion le 20 mars 188f>, il fut nommé, le même jour, canton de Ce-riUy au Conseil général de l'Allier.
commandant de la 18° division d'infanterie a Angers;
il passa en 1888 au commandement de la 10* a DEFREGGER (François df), peintre de genre autri-
Orléans, et en 1889, à celui de la 9°, a Paris. Au chien, né a Stronach (Tirol), le 50 avril 1835,
mois de décembre 1890, il se lit admettre à la montra dés son enfance de grandes dispositions
retraite, pour pouvoir se présenter aux élections du pour le dessin, et reçut en 1860 les premières

DEFAUCONPRETfChnrles-Auguste), littérateur français, DEFORGES (Philippe-AugustePittali»), vaudeviliste fran-


né le 19 décembre 1797, à baint-Denis (Seine), mort le çais, né à Pans, le 5 avril J«05, moil a Sam t-Gra tien, le
4 décembre 1863 Edit. 1-i. 28 septembre 1881. Edit. 1-5.
Icoons chez un sculpteur d'Innspruck, le professeur traies, empreintes d'un grand seuiiment rohpieux.
M0I7 mais, se sentant plus de déposition pour la .M.Ernest liège r appartient a l'école dite nazaréenne,
peinture que pour î.i sculpture, il se rendit a quta porté dans les sujets du >ou\eau Testament l.i
Munich, entra a 1 Ecole îles arts et métiers, et con- beauté des formes et l'expression de la plivsionomîe.
tinua ses études artistiques sous la direction de Il a été chargé par le rut de Prusse de décorer a
Pïloly. Ii xint ii I'arib eu 18lîô. y séjourna a peu fresque la chapelle du château de btol/enfels sur le
près deux ans, puis retourna à Munich et donna Rhin. Il a en\o\é au\ Salons de llari>, en 1857
depuis 1807 une série de tableaux de {relire, repré- et IS50 l'Enfant Jésus, et la Madone du mont
hcntant la xie populaire de son pnjs nntal la put- bainl-Ajrolhnaue, étude. ^mmé p.n* le roi de Ba-
part furent très appréciés et pnrenl pince dans les vière professeur a l'Kcnledcs Beaux-Arts de Munich.
dncrs musées de l'Allemagne. Eu 188.1, il reçut la il passa cil 1 80U a Du^seldoi f, où il fit un cours
décoration de la Couronne de Bauere a\ec la d'Justohe de la peinture religieuse. M. Duger est
noblesse personnelle. membre des Académies de llunich et de Berlin
Nous citerons de cet artiste le Dentier retour
du foresihr (1867); les lltaconnîeis [1807) Joseph orientaliste hollandais,
DE GOEJE ("Michel-Jean),
Siwhbacker et son fil. fe Jeu du ponte dans le né a Drounp, dans la Irise, le lô août 18^0, com-
Tytol (18011) la Danse {1K711; les Drue Frères mciKj'i ses études de Lingues orientales sous l.i
(1872); Un Cheval de pur el le Chanteur italien diroclion de son père et les continua a l'nhcrsite
a 1 Exposition uimorselle de \ieiinc; la Dernière deLeule, où Il cutpmu maître le célèbre proie*» seur
levée ra 1SIH> { 1S74), t.ibleau de grande dimension I)o<(^^(>lnmé, on 1800, professeur extraordinaire
acquis par la galerie de \ienne. avant pour pen- de langue arnbe et jn'ofesscm* ordinaire on 180U,
dant le Hctoitr des vaut queuts (1870), au nuitée de
Itcrlni la l*t ici e du repat, le Dcpatt de ht I arhet e.
dans la galène de Dresde; t iï.rê<nlion d'Andir(:
il
des sciences d'Amsterdam. U
d inspecteur des écoles de la
les
fut élu, la uiênie nnnée, nienibre de l'Académie
Hollande
fonction"
du sud de
Ho/e? au musée de Ko'in^sliorp; And té Ho fer à lXti2 a 1878 et iitpailie du conseil municipal de l.i
Inutjit m },, ie< evant les présents de l'ewpet cur Mlle de Leyde. H a été élu correspondant, de l'Aca-
François, tableau o vécu té a l'occasion des noces denue dfs inscriptions et belles-lettres, le 24 de-
d'urgent de lYnipeirur d'Aulndie (187'J); le fr'or- cembre 18W>.
(ie/ondcKoihel (188I), a la nom elle pinacothèque de M. Do(joeje a donné un certain nombre d'édition--
Miuiuh; la Leffie d amour. Au bal, pour l'hxpo:si- critiques detexhîs arabes accompagnés de glossaires
lion universelle de tienne eu 188'2. M. de DefiT^er et de traductions Jahubt, descnphon de l'Afrique
atait enwnc le Jtmeut de i itharn a 1 L\posilum uui- et de l'i'^pagne Uelédhon, histoire de la cou-
ier«elle de l'aris en 1878, et y a\;nl obli'im une (jiiête de la S\rie, les ouM'ages géographiques dr
médaille de ô* classe. KtaUiri, lbn llank.il et MaKkadnsi, dans la liiblio-
iheea (jewjurjrfiinum Arnbuonim; le Divan du
DEGER (Krnesl), peintre allemand, né à Hockcn- poète Musliin Ibno'l Vahd. Quelques-un» de ses
henn (liesse-Electorale], le 1J awd 180λ, fit ses mémoires en français, entre autres tes Otrmnlheb
études a. l'Acadéniic de Ihissekloif, sous la dnve- du linkmin, la tlnnrpifite rie In hi/tir, ont été
non paiticuhere de M. Kchadim, et débuta par des insérés dans les Mémoires d'histoire et de geo-
copies très remarquables des ï terges de lîaphael. qt aphte orientales, d'autre* dans les HappotU de

Jésus, la Salutation la
Ses relations a-src MM. Steinla el O\erljefk deternu-
nerent sa prédilection pour la peinture religieuse.
A partir de 1857, il exécuta le Sauveur et m mète,
la ] te.trje en pi trie auprès de son enfant, l'Enfant
} îet'tje arec son
Fils, qui s-f trouve a l'église des Jésuites de Dns-
s-eldorl le Sauveur moti renœilU sur le sein de
sa mère, le Sainvur pot tant sa eioij", une Ascen-
sion, et de nombreux tableaux reproduits presque
l Académie des sciences d'Amsterdam, connue celui
sur lAwirn lit du l Anni D/ifia, mémoire ou il
clieiche il promer rénngiatiou des Tziganes de
l'iudus dans l'Asie Sltneure. M. De fioeje a con-
tinué le Vm ta loque (les manuscrits onentaux com-
mencé par M. Ho/% #
DEHAISNES (t'abhé Chrëtien-Cé^ar-Augustc). arcln-
\isle et si i >i icu d'art français, est nie à Kslairo-.
1 1 1

tous par la gravure ou la lithographie. (^tird), U1 25 novembre 18^5. il lit ses études
Lorsque le comte de Furstcmbrrg-Staininhoiii ecclésiastiques au grand séminaire de Cambrai, et
eut fait mtcli de bain1 l'éylise de Saint-Apollinaire, e\eiça successnement tes foneliems d'archÎMsle de
a Renia gen sur lt! lUnn, M. Itérer fut un des la xiïlc de Jtouai et celles d'aichiustt: du déparlc-
peintres qu'il appela a Ja décorer de fresques, inentdu iSord de 1S70 a 1S83. Retraité a\ec le titic l'
pour lesquelles ils allèrent tout exprès chercher d'archniste Jionoraire, il est resté iirésident de ht
en Italie des modèles. 11 eut môme l.i direction commission historique dn dépailenicnt du ^ord
de cette aunre colossale, achetée en 1851, ci Ch.iuouie lioiiornii'e du diocèse dellandnm, M. l'abbr
qui demeure comme lc grand monument de l'école Ilebaisnes est détenu secit;lane généial des l'acul-
de Dussehlorf. Parmi les fresques» dont l'exécution lés cnthuliqucs de lille.
lui app.irlient, on en cite un jrrand nonibre rei>it'- On lui doit d'abord quelques publications relative».
sontdnt l'enfance du lllnïst, s,i mission et les dix à 1 histoire locale le Testament de (leoiac i'.nlrc-
denuères années de son exi^lence, notamment
le Chrixt, Saint Jean-Hapftste et les Ptophèles,
l
nrete, (hnnreher de Utuvrmlé de Douai f 1 80-4,
m-8) Vie du père iSic. Trir/fiuft, missionnaire eu
le Jutdtn des Oliviers, la riauellatian, Jésus cou- Chine (1805, iu-18); les Annales de Saint-Berlin
ronne
snrtrtr ~'rrngr Jésus portant ha t/o/v,r. l',Isrerrsalrr,
d'épines, et de Saiut-Vakl suivies de fingwents d'une ihto- rr
In sainte Vierge rt
la et saint
aninlJ«at·y&,
Joseph, etc. (rinres
a·wres tuays-
mayis- ni(juc, etc. (1872, ni-8); Inventa h e des archives

fi .inr.iih, m1
DEFRÉMERY(Cliai 1 es.-Fi ançois), oi icnt.i liste DEG0UVE DENUNCQUES (Edouard- Mbeil-Fi .inruik-Jo-
ACamlU'ii, I" 8 (loreniliio iSii, moit à ^unt-Valen-en- s{'nli),.i(liiiimhtr,ilc'iirtiJin;.us,iifaDuu.ii, le l(i aout 1810.
Uaux, le 18 août 1885. Ctlit. 1-5. à
mut à Coin(iièg[\e, le -i mai 1H78. l.ilit. i-5.
DE FREYNE DE COOLAVIN {('liai les FRE^CH, .V baron),
DE GREY (Thomas-Mu lippe de CiiEY, ïiaion Granthaw.
pan d'Angleletie, né eu 17*J2, moiL lu 2H octobre1" W68.
comto;, lirtiiiiiie polili(|iic et pan d'Anylctoiie, né U'
Edit. 1-4. 8 décembre 1871, moi t le 11 novembre 1K>9. Edit. 1-2.
{(Ihniles-Jean-Maiic),statiuiirc et giavtMir en
DEGEORGE

médailles iranram, ne à L>on, le 51 m,irs Itèïî, moi tal1 DEGDERKY (Gaspaitl), prtMie fr^iicais, né à Lyon, en
Pans, Le 2 nmûmbit! 1888. Etltt. 5. 1797, tusillù à Pans, le 27 mai 1871 Eilit. 2-b.
DEGOUSÉE (Jofiepli-M,irie-\nnti), ingénieur français, DEHAUSSY DE R0BÉC0URT fJe;m-li,ii»tiste-Furc>). in.i-
repiésenl.uit du pcit])lo, nt! a Hennés, le 8 juillet l?.iô, fristrat tuncsis, dfpulé, né à PrM)nno(Soninie), le lOjuu*
mot t le 2à novembre 1862. Cela. 1-5. 1781, moil te 5 otlubie 18(w. Edtl.l-ô.
communales de Douai (1874, in-8), et des ouvrages d'npplicnlion de Metz. Il en sorlit en 1841, lieute-
importants sur rinsU>]re do l'art dans les l'Iandres nant d'une compagnie de mineurs, où s'occupa
Hechcrche sur l'ai t
à Douai aux xiv8, x.v" et de diverses expériences sur l'art des mines. L'an-
\viB siècles, et sur la vie et l'œuvie de Jean lielle- née su n an te, il reçut In mission de travailler aux
qaurtr (s. d. Imp. nat., in-8] De F Art chrétien contre-tnines de Verdun. l'romii capitaine en jan-
en Flandre (1860, in-8); Hisfo'ur de t'Ait dam vier 1844, il fut emploi au\ constructions hydrau-
la Flandre, l'A* lois et le Hainaut avant le w-siètle liques dE Ikunkeifpie. Eu 1849, il fut., nommé au
(Lille, 1S81V, 2 \ol. in-4) ouvrage, qui doit com- concours, professeur d histoire militaire a l'Ecole de
prendre ti ois volumes, et qui ne représente pas bnint-Cjr. l-hef de bataillon en 1800, lieutenant-
moins de Miigt-cinij ans de recherches. colonel e» 1S0U, colonel le 24 janvier 1871, il fut
# nommé directeur du génie a lîrest. Il a été admis
DEHÉRAIN l'aul), chimiste français, mem-
(TiPire a la retraite par hinile d'âge en avnl 1870. Officier
bre de 1 Institut, né à Pan*, en 18Ô0, simit tes cours de Légion d'honneur depuis le 12 août 1804, il ii
• le la Faculté des sciences, et se fit rcce\oir dnetcur élé fait commandeur le 14 awil 187'J.
es sciences eu 18bO. D'abord professeur de tlinmc }l. Delabarre est auteur de nombreux écrifs dont
a 1 Ecole cent raie d'architecture, il
fut appelé,
en 1865, jt U iiu-mc cluitce a 1 Ecole d'agriculture
voici tes principaux Biographie et maximes de
Maurice de Saxe [18M, in-X] Comment an es sur
de Guguou. Aide natmahstc au Muséum pour la le Traite de la /fiterre de CtauMïvvitz (1855, in-8);
l'ulture, depuis 1872, il y fut noiiiuio professeur de Po) fiaîts mu 'lianes, esquisses historiques et s(>a-
physiologie \égélale pal* décret du lOjamier 1880 léqîques (1855-1855, 2 vol. in-8) Etudes hîstot i ques
11 a été élu membre de l'Académie des sciences. et militaires sur la Prusse (18.i4-18jC, 2 vol. in-8).
(section d économie rurale) le 12 décembre 1887, en Il a traduit de l'allemand Pnncipes de la gianael'
i emplacement de lioussinpault. Décoré de la Lésion guerre, suivis d exemples tactiques taimnnés de
leur application, par le prince Charles d'Autriche
d'honneur en 1875,51 Jlehérahi a été promu oflicier
le 21» octobre 18KU. (1851, îu-fol.) Jltsfohe de Vatt militaire chez les
Il a publié Chimie et physique, horticoles (1854, anciens, par major puiy*ien F. de Cinacy (1854,
in-18) I\c( herrhes sur l emploi
aqi îcofe des phott- in-8); Ilitfoire de la fortification permanente, par
fthalés (18(10, m-8) Eléments de chimie (1807-1870, V. de Za^tim (3° «ht., 18o(i, 2 Mil. in-8 et altas
i \ol. iti-18) ai ce il.
T^sandier; Cnuis de chimie in-fol.); de l'espagrnol Théoiie analytique de la
agricole pi ofessé à VEt ole d agriculture de Gi iqnon fortification permanente par don José Herrera
1875, pi1, m-8); Culture du ihamp d'expenences [184 i » m-8 el .itlas ni 4); Capitaines anciens et
de la station agionomtque de (h iqnon (1879, in-8) modeine*t par le général San Miguel (1848, m-8);
Fi avaux de la station agi onomigue de l'Ecole, Utilité d en ire l fusion e des lêqimmts de l'armée.
damicultwedeGuqnon. (188! in-8). II. Dohermn opuscule su mi de VHistoiie du régiment de Jaeti,
.i rédigé, de 1801 à 1870, un Annuaiic scientifique par le général comte de Clonard (4851, m-8); Elé-
(9 -sol. in-18), ment*, d'art et d'histoire, militaires [1808); llisfo/ic
nuhfaire de la Prusse avant 175(î (même année)
DEJARDIN VERKINDER (El'llCSt), député du Wd, Histoire de laitde la guêtre avant l'usage de la
né a Cambial, le 19 juin 1840, fit son droit et fut poudre (]8<jO, m-S; 18G1, 2° p.irfte); Parallélisme
^-ecrétrui-e de M. Cresson, plus tard préfet de police. des progtes de la civilisation et de l'ait militaue
Il setroin ait on Russie au début de la g-nerre franco- (1801, m 8); lïanmbal en Italie (1805, in-8); l'Ait
prussienne; il rentra a Cambrai et prit du service militaire pendant les guencs de, icttqion [1804,
comme chef d'escadron d'artillerie des mobilisés du m-8) le lionheur à la guci re. ( 1803, m 8) Des Imi-
Nord. En 1875, lors de l'organisation, de l'année tations militaires (Orléans, 1800, m-8), mémoire lu
leiritonalo, il fut maintenu dans le mémo grade an a l'Académie des sciences momies el politiques; la
1er régiment d'artillerie, il donna «a démission en Gloitœ des m mes <kcz Corneille [Ihid., 180j, m 8),
1883. Il de.sint, administrateur des mines d'Amche Histoire de Fiançais II, 155*J-ir>60 (même année
«t président de commission de vérification de la m-8)_; lié flexions sur les talents mthtaires de
compagnie du chemin de fer de P a ri«-Lvon- Médi- Louis XIV (mrntp année, m-8) les Chiens de
terranée. Porté sur la liste monarchiste du dépar- guerre (1809, în-M), étude historique, suivie plus
tement du Nord, aux élections du 4 octobre 1885, lard des Chais de guerte (29 édit., 1878, m-32); lev
il fut élu le quatorzième sur vingt, parlGl 521 voix Cents de pensées (1877, m-8]; les Délicatesses de
>ur 29 1 457 votants. Aux élections du 22 septembre l'esprit, aperçu philosophique (1880, in-18); ISotes
1889, i.iitcs au scrutin unmominal, V. Dejaidui- sur Machiavel, Montesquieu et Ferrai i (1881,
Verfcindcr se présenta dans la L2e circonscription de in-18) Opinion de Montaigne sur nos troubles
Cambrai et fut élu par 11538 vm\ contre 8888, (1881, m-8). Histoire de Henri III, roi de France
données a M. Petit, candidat républicain. et de Pologne (1882, m-8, avec portrait]; Histoire
de Jlemi IV, roi de France et de ùavarre (1884,
DELABARRE-DUPARCQ (>icolas-Edouard) ou de La ni-8, avec portrait), puis uu certain nombre de
IÏ\mih-I>iH'AHC, écn\ani militaire français, ne a Saint mémoires lus à l'Académie des sciences morales et
Moud (Scme-et-OHe), le 1er avril 1819, entra en politiques et d'articles insérés dans les journaux, et
185(i a L'Ecole polytechnique et en I8Ô8 à l'Kcole revues militaires.

DEHEÛÏÏE(Félix Désiré), helléniste français, membre de DÉJAZET (Pauline-Virginie), actrice française, née à
Institut, né h lMrts, le 9 octobie 1791, mort le 17 âé- l'ai is, Je 50 août 1797, moite .'i Pans, le 1" dêeembift 1876.
Edit. 2-i.
ombre 1870. Edit. 1-3
(Siefffned-Wilhelin),éCII\'3m
DEHN (Swg--t'cJeù-Wdlwlm), écuvajn et musicien alle-
JJHlS1CICn 'Ille-
DÉJAZET (Eugène), fils de la précédente, mort Pans, j
mand, né à AltonR, le 2» février 1799, moit à Itcrlin, le Ie17ie\nci 1880 Edit. 1-5
H avnl 1858. Edit. 12. 2. DEKKER {Edouaid-Douwes), littérateur hollandais, ne à
DEH0DENCÛ (Cdme-\leïis-Josftph), peintie français, né
Anisteidarn, le 20 mai 1820j moi i h Ingclhcim, en févner
i Pans, le 23 avnU822, mort dans cette Mlle, le 2 jan- 1887. Edit. 5.
DELAAGE (Jean Bapliste-ÏIane-Uenn), hUéiateur fran-
vier 1882. Edil.5.
5.
çais, né a Pans, le 28 juin 1825, mort dans cette ville
DEIN (Louis), ancien dt'puté français, né y Lesneven le 15 juillet 1882 Edit. 1-5.
iFini^tkie) en 1SI9, moit h La Flèche, le 8 juin 1886. DELABARRE {E.-Kr ), médecin français., né h Lisïcux. en
Edit. 5-5. 1784 Edit. 1-1.
DEINHARDSTEIN (Jean Louis), écrivain dramatique alle- DE LA BÊCHE (sir Henrj Thomas), géologue anglais, né
mand, né à Vienne, le 21 juin 179i, moitdans cette Mlle, à Londres, le 10 février *1796, mort dans cette ville, le
le \t juillet 1859. Edit. 1-4. 13 avril 1853- Edit. 1 -2.
DELABORDE* (comte Henri) et non DE L «bords. Paris. Il suivit les cours de la faculté des lettres et
Pi
peintre i't historien d'art français, né à Rennes, le fut reçu licencié d'une façon brillante. Il lit divers
fu
2 mm 1811, fils du général de ce nom créé comte voyages
v< en Europe, et se trouvait en Suisse au
en 1808, étudia sous Paul Dolaroche et exposa un moment
ni de la guerre de 1870. II rentra à Paris et
certain nombre de tableaux d'histoire et de paysa- servit
s< dans la garde nahonale pendant le biège. En
ges Agar dans le désert, au musée de Dijon (I83(i); 1871, il entra au Journal de Pans et, après le

la Conversion de saint Augustin, acqms par l'Etat 24 mai 1873, succéda à M. Weiss au Paris-Journal.
1i
(1837) la Prise de Damiette, les Chevaliers de El 1876, il fut l'un des fondateurs de la Nation,
En
Saint-Jcan-de Jérusalem pour les galeries deYersailles qui
<ji fusionna avec fOidre, dont il resta l'un des
[1841 et 18Ï5); Dante à la Verna (1847); la Pas- rédacteurs
r( principaux- Candidat am élections legls-
sion du Christ, à la cathédrale d'Amiens (1848J; la lation
la du 20 février 1876, dans l'arrondissementde
Mort de Monique (1838), qui reparut a l'Exposition Vire, Il échoua avec 3 092 \oix et se représenta
V1

universelle de 1855, etc. Comme peintre, M. Il. Delà- dans le même arrondissement,le 14 octobre, comme
d;
borde a obtenu une 2B médaille en 1837 et une pre- candidat
c; officiel et bonapartiste. Il fut élu par
miere en 1847. 88504 voi\, contre 8403 obtenues par ¥. Arsene
En avril 1855, il entra au cabmet des estampes Picard. l'un des 505, Son élection ayant été inva-
P
de la Bibliothèque impériale avec le titre de con- h
lidée, il se représenta et fut réélu par 8464 "\oix,
sénateur adjoint, et devint ensuite conservateur contre
ci 8 198 obtenues par le même concurrent. Il
sous-directeur de ce département. Il a clé admis à siégea
si sur lcs bancs du groupe de l'Appel au peuple.
la retraite au mois d'août 1885. Elu membre libre M Ilelafosse fut également réélu, le 21 août 1881,
de l'Académie des Beaux-Arts en 18(>8t il remplaça ppar 8 760 voix contre 8 320 obtenues parle candidat
M. Bculé dans ses fonctions de secrétaire perpé- républicain.
ri
tuel, le %> mai 1874. Chevaher de la Légion d'hon- A la Chambre, il s'occupa spécialement des ques-
neur en 1800, Il a été promu officier le 0 août 1870. tions
ti de politique coloniale et de politique étran-
Collaborateur de la Revue des Deux Mondes et gère,
g et soutint avec vigueur à la tribune plusieurs
de la Gazette des Beaux-Arts, M. Il. Dcluborde a interpellations
n sur les alTaires de Chine et du
réuni quelques-uns de ses articles sous le litre de Ton
T km. Après la cbute du cabinet Jules Ferry
Etudes sur les Beaux- Arts en France et en Italie (51 mars 1885), il déposa en son nom et au nom
('<

(18G-4, 1 \ol. in-8), et de Mélanges sur l'art contem- dde plusieurs de ses collègues une demande de nnse
porarn (1806, in-8). On lui doit en outre une edi- e accusation des ministres renversés; sa de-
en
tiondes Lettres et pensées d'ilipp. Flandrin, accom- mande,
u ainsi qu'une autre ayant le même objet, et
pagnées du catalogue de l'œuvre du maître (18f»5, déposée
d par l'Extrême Gauche, furent repoussées
iu-8); un travail considérable sur Ingres, sa vie, par
p la majorité. Porté sur la liste monarchiste du
ses travaux, sa dor.trïnr, d'après tes notes manu- département
d du Cahado^ aux élections du 4 octobre
scntes et les lettres du maitre (1870, in-8); le 11885, qui suivirent rétablissement du scrutin de
Cabinet des esta?»pes de la Bibliothèque nationale, libte,
li il fut élu, le premier sur sept, par 55 054 voix
notice historique (1875, m-8}; la Gravure, précis sur
s 88871 votants. Au début de la session, il sou-
élémentaire de son origine, de ses procédés et de t le premier, au nom des droites, la discussion
tint
son histoire (1882, in-8); la Gravure en Italie ccontre les crédits demandés pour l'occupation du
avant Marc-Antoine, 14524505 (1885, hi-4, 106 pi.); Tonkin,
1 en répondant avec une grande vivacité au
C Académie des lieaux-Arls depuis la fondation de discours
d de >lgr Freppel en faveur de la politique
l'Institut, de France (1891, peht in-8) des Eloges coloniale
c (21 décembre] II resta, pendant toute la
lus aux séances académiques, etc. Il a rédigé un 1législature, l'un des directeurs politiques du groupe

grand nombre de notices de l'Histoire des peintres de


c la Droite. Aux élections générales du 22 sep-
et signé avec M. Ch. Blanc le volume consacré à ttembre 1889, après le rétablissement du scrutm
Vecole bolonaise. uninominal,
v il se représenta dans son ancien arron-
dissement
c de Vire et fut réélu, au premier tour,
DELAFOSSE (Marie), député français, est né à par
J 9073 \oi\, contre 7 402 données a M. Eugène
Ba/ouges-la-Pérnnse (ïlle-et-Vilaine), le 18 août 18jj. Dugué,
I candidat républicain. Il a été décoré de la
Agriculteur, maire de sa commune depuis 1871, et ILégion d'honneur.
conseiller général pour le canton d'Antrain, il se Comme pubheïste, M. J. Delufosse s'est fait par-
porta candidat aux élections générales du '22 septem- ticulièrement
t remarquer, dans ces dernières an-
bre 1889, dans l'arrondissement de Fougeres, avec nées, par sa collaboration au journal le Matin, où,
une profession de foi catholique et monarchiste. Il dansc le concert d'opinions multicolores défendues
obtint, au premier tour de scrutin, 9146 voix, con- ttour à tour'par cet organe, il avait son jour pour
tre 5 G02 données à M. Duréault» candidat républi- représenter
i les intérêts de la politupie monarchiste.
cain, et 3 507 à M. Collet-Pin tiaux, et fut élu, au Il 1 a publié en volumes le Procès du 4 septembre
scrutin de ballottage, par 10445 voix, contre 7 445 (1876, ni-18); Hommes et choses (1888, ju-18);
obtenues par M. Dureault. A travers la politique (18R9, in- 18).

DELAFOSSE (Jules-Victor), député français, né à DELAGRAVE (Charles-Marie-Eugéne),libraire édi-

i
Pontfarcy (Calvados), le 2 mars 1845, commença teur français, né a Paris le 12 mai 1841}, fit ses études
ses études au college de Vire, et vint les achèvera au collège libre de Sainte-Barbe, dont il devait être
DELABORDE (Louis-Jules. comte),junsconsulte français, DELACROIX (Auguste), peintre français, ne à Boulogne-
né Pans, le 13 janvier 1806, mort à Uhainpetetti,
<i
Lausanne, le 18 octobre 1889. Edit. 2-5.
près bvu-Mer en ÎSO'J, mort dans cette "ville, le 13 novembre
18fi8 Edit. 1-4.
DELACÛUR (Edmond), diplomate fiançais, né à Paris, DELACROIX DAZ0LETTE (\icolas-Auguslin), prélat fran-
vers 1805, mort en décembre 1S75. Ldil.. çais, 1
Ç,lI~, 861'Ednt.1-I.
ru*
èjuin 1861. Edit. 1-4.
15 juillet
(llhône), le tb
à l'iopières (llhône), 1779, mort
JUlll(~1177g. lIIort le
DELAC0UB (Pieue-Alued Lartigvb, dit), médecin et DELAGOISINE (ElisabethFrançois), magistrat français,
\audewlliste français, né 1883 h Bordeaux, en scptcmure
Edit 1-5.
septembre 1817,
né à Chalon-hur-Saône en 1795, moit à Dijon, le Si fé-
moit à Pans, le 1" avril
M-ier 1K74 Edit. 1-5.
DELACROIX (Jacques-Jules), sénateur français, né à DELAFOND (Mïimerl-Onésiine),médecin vétériiLiire fran-
Chai très, en novembre 1807, mort dans cette ville, le çais, ne à Saint-Amand (Mè^e) en 180o, mort le 15 dé-
tG decembre 1888. Edit. 5. cembre 1861 Edit. 1-3.
DELACROIX (FerUmand-Vict or-Eugène), cél&lre peintre DELAFOSSE (Gabriel), minéralogiste français, né à Saint-
français.iie à C lia ren ton-Sam t-SI;iu ri ce (Semé), le 26aM*il Quentm, le 16 a\ i il 1Ï96. moi t à l\n is, le 13octobre 1878.
1798, moi ta Parih, le 13 août 18tî5. Edit. 1-3. Edit. 1-a.
appelé plus tard (1888) à présider le conseil d'admi- fameusemanifestationdu 7 mars 1889, où le général
nistration. En mai 18(iîi, il succéda a M. Tandou dans Boulanger lança son dernier manifeste, quelques
la direction de l'importante librairie classique fon- jours avant sa'luite.
dée, en 1859, par MM. Dézobry et Magdeleine, et Aux élections générales du 22 septembre 1889,
donna a tous ses services une evlension considérable Il. Pelahnve se porta, connue candidat boulangiste,
qui lui \alut une suite de récompenses et médailles dans l'arrondissement de Cliinon et fut élu, au pre-
aux expositions françaises et étrangères, notamment mier tour de scrutin, par 11422 vok contre 11 002
à l'Exposition unncrsellc de Pans en 1867, puis a données a M. L. Jouhcrt, candidat républicain, député
celles de Philadelphie, d'Anvers, de Melbourne, de sortant. Son élection avant été invalidée, il se
Barcelone, enfin aux: deux dernières Exportions représenta et fut réélu, 1g 9 mars 1890, par 12 036
universellesde l'aris à la suite de celle de 1878, où voix contre 10851 réunies par son ancien concur-
il obtint trois médailles d'or, il fut décoré de la Lé- rent-
gion d'honneur; membre du jury et rapporteur de t
la classe xvi (Géographie), à celle de 1880, il a été (Ernest-Jean], peintre français, né à
DELAHAYE
promu officier le 29 octobre de la même aimée. Paris, le 22 avril 1855, entra a l'Ecole des Beaux-
Les principales publications éditées par M. Ch. De-Arts en 1872 et fut successivement élève de l'ils et
lagrave se rapportent à l'enseignement secondaire, de Gérôjne. Il débuta au Salon de 1875, par un
soit classique, soit spécial ou moderne, et a l'ensei-portrait, et exposa depuis de préférence, dans les
gnement primaire, supérieur ou élémentaire elles derniers temps, des sujets de guerre et des ta-
en embrassent les diverses branches lettres et au- bleaux d'histoire contemporaine Lavoir dit puits
teurs classiques, sciences mathématiques et natu- artésien, a Levallois-Perret (1879); M. lîerrmann
relles, histoire et géographie, langues anciennes et (1880) Au Lavoir; M. Maurice Lemarchand (1881)
langues mantes, grammaire, instruction morale et Emballage, en Normandie; Maréchalerie (1882),
travail manuel. Parmi les auteurs qui ont fourni les sujet très souvent reproduit, par l'auteur; l'Usine
ouvrages les plus répandusde l'enseignement secon- à gaz de Coût celles (1884); M. Henri Maret (1885)
daire, on cite pour la philosophie: MM. P. Janet, le général Boulanger., ministre de la guerre
Guyau, Fouillée, etc.; pour les lettres et l'histoire (188(>); Charge du i2n hussards à Marcngo, pour
littéraire, MM. Ilavet, llatzfeld, Guérard, Fallex, la salle d'honneur du 12e hussards (1887); Sedan,

les sciences, 1111. linot, Vacquant, Bouquet, Focillon


F. Hement, llonlmalum, etc.. pour les langues vi-
·
Darmesteter, Reinaeli, Hémnn, elc; pour l'histoire, charge héroïque commandée par le gcner.il de (îal-
)HI. Huhmilt, Grégoire, Cous, Toussenel, etc.; pour hfel (1888); Charge du plateau d'Iran (1890); Cam-
bronne, a Waterloo (1891). M. Delahaye a obtenu
une médaille de 5* classe en 1882, une médaille de
vaiil.es, wr. Chasles, Adler-3Iesnard, Chuquet, etc. 2" classe en 188Ï, et une medaille d'argent en
Les principaux auteurs des libres destmés a l'ensei- 1889.
gnement primaire sont MM. Braeunzig", Courmont,
Fabre, Léon Ricquier, Toussaint, Wirth, etc. La géo- DELAISTRE (Jean-Marie), acteur français, né à
graphie a été l'objet, pour la librairie lielagrave, P,, Paris le 0 janvier 1801, fit une partie de ses études
d'un mouv ement pal tieuher de publications cartogra- au collège Bourbon, entra dans le commerce, puis
phiques et topographiques, grâce à la fondation de passa au Conservatoire, et accompagna Talma dans
rinsiitut géographique dirigé par M E. Levasseur, sa dernière tournée dramatique, en 1825; il joua
de l'Institut, et le colonel Mox. l'année sunante aux Français, et parcourut de nou-
A part les livres spéciaux d'enseignement scolaire, veau, pendant près de deux ans, la province avec
SI. Delagrave a publié plusieurs sénés de volumes de Mlle Georges, comme premier tragique. En 1829, il
lecture, d'étrennes et de distribution de prix, et quel- entra à lOdéon, qui ferma deux ans après. Il revint
ques ouvrages de bibliothèque exécutés avec, le luxe, alors au commerce. Rentré au théâtre, il iit, a la
aujourd'hui si goûté, du dessin et de l'illustration, Porte-Saint-Martin, une certaine sensation, comme
comme l'An 1789 de M. Hippolyte Gauthier, en l'hon- traître de mélodrame. Il fut attaché ensuite tour a
neur du centenaire de la Révolution (188Î), gr. in-8), tour à l'Ambigu et a la Gaîté. Il a créé kérouan,
ou Fioiéaide 51. Armand Silvestre (1891), II a créé dans la Closerie des Genêts, Cromvvell dans les
ou acquis et transformé plusieurs recueils pério- Mousquetaires, ainsi que des rôles principaux dan^
diques, destinés à l'enfance et a la jeunesse, comme David Rizzio, Christophe Colomb, Philippe II. et
le Sainl-Xicolas, le Musée des Familles, dirigé par autres grands draines de l'époque.
M. Eugène Huiler, II est l'éditeur de la Revue géo- Sa (ille. Mlle Marie Kelaistiie, née à Pans en 1854,
graphique, fondée par M. Drapayron, de la Revue remporta au Conservatoire, en 1853, le double prix
pédagogique, organe de la direction de l'enseigne- de tragédie et de comédie, et parut sur les scènes
ment primaire, du Courrier da examens, etc. du boulevard, souvent dans les mêmes pièces que
son pere.
DELAHAYE (Jules-Augufetni), député français, né
à Angers le 5 mat 1851, fnt admis à l'Ecole des DELALAIN (Henri-llarie et Paul-Adolphe], libraires
Chartes le 15 janvier -1877, suivit en même temps éditeurs français, nés à Paris, le premier le 8 février
les cours de droit et fut reçu licencié. Il prit le 1858, le second le 2 juillet 1840, sont les fils de ]'im-
diplôme d'archiviste paléographeen presentant pour primeur-libraire Jules Delalain, mort en 1877, et
thèse un Essai sur l'histoire de la réforme eccle- dont ils furent les associés depuis 1864 et 1866. Ils
siastu/ue au xi* siècle, et devint archiviste du continuèrent après la mort de leur père la direction
département de Loir-et-Cher; mais il abandonna de l'imprimerie et de fa librairie classiques sous in
bientôt ce poste pour prendre à Tours la direction raison sociale Delalain frères. Suivant les mêmes
du journal monarchiste le Journal a" Indre-et-Loire. traditions, ils se sont. particulièrement consacrés à
Il se signala bientôt par l'ardeur de ses polémiques la publication d'ouvrages répondant aux divers de-
et particulièrement par ses attaques contre l'arche- gres d'enseignement primaire et secondaire (ensei-
vèque de cette ville, Mgr Meignan, qui mit eu inter- gnement primaire, élémentaire et supérieur ensei-
dit la feuille de M. Delahaye. Il se rallia ensuite au gnement secondaire classique, spécial ou moderne).
parti du général Boulanger et organisa a Tours la Ils ont édité une double collection d'auteurs clas-

BELAIEE
Moulins, le
compositeur
10mars mort
1795,
français, né à DELALAIN (Auguste llenn-Jules), imprimeur français,
en septembre 186t. né à Fans, le 51 janvier 1810, mort dans cette Mlle, le
Edit. 1-3. 16 juillet 1877. Edit. 1-5.
DELAISTRE (Louis-Jean-Désiré), graveur français, né à BELALLE (Louis-Auguste), prélat français, né à Revin
l'ai is, Je 5 aviil 1800, mort dans cette vjlle, le 1" mars (Ardeunes, le 9 octobre 18U0, mort à Roder, le 6 juin 1875.
1871. Edit. 1-5. Edit. 2-5.
siques, français, latins et grecs, l'une a\ec des noies, saisissant s ses armes, et en 1804 le premier, a*cc
l'autre sans notes; les textes des principaux auteurs Ulysse
l bandant l'aie que les prétendants n'ont pu
allemands et anglais portés sur les programmes ployer. 11 a\ait exposé au Salon de 1801 un buste de
d'enseignement; des séries de livres de grammaire, Jeune* J Fil/es et à celui de 1803 un Petit Paire
d'histoire, de géographie, de sciences mathématiques Son
! Enfant monté sur une tortue, statue plâtre
physiques et naturelles pour les différentes classes. (18OC), ( acquis par 1 Etat et réeiposé en bronze y
Imprimeurs de l'Uimersitê, MM. Lelalain rédigent l'Exposition 1 universelle de 1807, avait étc exécuté a
V Annuaire de V Iitêtntction publique, et publient les Home,
1 ainsi que dit ers émois qui ont figuré à l'Ecole
plans d'études de renseignement primaire et secou- des( KeauvArts de 18CG a 1800.
daire et les programmes des divers examens. Ils On a remarque ensuite parmi les expositions
ont imprimé d'importants recueils de documents de M. Delaplanche Un Pccoraro, statue plâtre
unûersitdires, tris que Ueciie.il des lois et règle- (18(18) dont le bronze a reparu au Salon de 1809
ments relatifs à l'enseigiienicnl supérieur, par M. de Eve après le péché, marbre (1870}; le Message

du Ministère de l'instruction publique de 1789 à


Iteaucliamp; Circulaire* et Instructions officielles d'amour, c plâtre; Sainte Agnes (1872), pour l'église
JSaint-Eu^tache; Education maternelle, groupe plâtre
188U Charlularium Uiuveisitatis parisien-sis (t. T (1875) considéré comme l'un des chcfc-d'oeuwe de
et II); la Législation de instrut lion primaire par l'artiste
] et dont le niîubre, cvposé cn 187ô, a été
M. Gréard (T. l et II, 1789-1847). IN publient éga-acquis £ par l'Etat et placé dans le square de l'cg-li^c
lementune collection très détaillée des modèles ou .Sainte-Clofilde, > Àgar cl hmtiel, groupe marbre;
imprimés administratifs poui* la comptabilité des JLivie, bubtc marbre (187 i) Pot h ail de Mme Eugénie
académies, des établissements d'enseignement suné- jDoche, I hu«te marbre (1875); la Musique, statue
rieur, des lycées et collèges, des écules normales j plâtre
1
(1877), réexposeeen marbre au Salon de 1878
primaires. dsec la Vierge au lis, statue marbre; Mlle Leloir,
.M. Paul Delalain a été président du Cercle de
L
la 1buste (187U); Ange, pour vn tombeau, J^ifanrr
Librairie de 1886 a 1889 Ou lui doit des traïaux d'Orphée t (1880); Aubcr, statue marbre (1881),
sur la Législation de l tmp) imerie [en An-
tête deb Aurore, statue plâtre (188*2), reproduit en marbre
nnaircs de la Ltbt ait *e] sur la Propt tété littéraire
Â

en
<
1884; la béewité, groupe pierre (même année);
(Lins le iXecued des lois et conventions de propriété Ctrcé, statue, M. Fr.Coppée, buste (1885); la Danse,
littéraire, publié par le Cercle de la Librairie; statue <
plâtre (-1881) Notre-Dame de lirelnèra,, pour
V Inventah des indiques d' imprimei ies delà col- rêylise i d'Albert (Somme) (1887) la reproduction
lection du Cercle; Dpuy Notices sur le libraire Gai- de <
la Danse, en marbre, et Homère, statue pierre
Uol Du Pré (151*2-1500) une Elude sur le libiaîre [1888); G. Lafenextte, buste (18891; Monument
parisien du \me«w xvB t,iètle, d'après les documents de Mgr Donnepour la cathédrale de Bordeaux,
du GharliUarium UuîvprsUaUs panstensw le fas- Ere, statue plâtre (1800); Eve avant le pé<hé et
cicule 10 des Monographies pédagogiques c mu* la Saint-Jean-IlapU&tc, statues marbre, émois pos-
Librairie scolaire », etc. Il a été décoré de la thumes (1891)
Légion d honneur en 1&89. Un doit également a M. Kug. DcUpIandic deux
statues pour le fronton de Opéra, la Charpente et
delannoy (Mgr Wlor-Jean-Baptistc-Paulm], pré- la Teirasse, et, pour l'église Sauit-Joseph u Paris,
lat français, né a Templeme (>ord), le 21 juin 1824. Saint-Joseph, l'Enfant Jésus et la Vierge. Cet ar-
Précédemment curé de Saint-André de Lille, il a été tiste, qui s'est (ait en outre connaître comme peintre
nommé, par décret du 10 février 1872, é\ôque do de paysages et qui, l'année même de sa mort,
Saint-Denib (la Réunion), préconise le 0 mai et sacré exposait encore le Sentier du Moulin-Michaud, à
le 12 octobre sunaiit, puis transféré a l'évèchéCoiubs-!n-\ille (1801), a obtenu trois médailles en
d'Aire par décret du 10 octobre 1875. Après l'expul- 181)0, 1808 et 1870, Vune des deux médailles d'hon-
won des congrégations non autorisées, Mgr Delau- j neur au Salon de 1878, une médaille de 1™ classe
noy attira sur lui l'atlention pubhque eu refusanta l'Exposition universelle delàmôme année. Décoré
d'obtempérer a l'imitation qui lui fut adressée par de la Légion d'honneur en 1870, il a été promu
le ministre de remojer cmq pères jésuites profes- oflicier le 51 décembre 1885. Au mois de décembre
veurs de théologie dans son grand séminaire. Il 1886, il a été nommé professeur de sculpture a
est chanoine d'honneur des diocèses de Cambrai, l'Ecole des Beau\-Arts, eu remplacement de M Jliolle,
de l'amiers, de Samt-Uems de la lUmmon et de décède.
farbes. 11 a été décoré de la Légion d'honneur. – ÎI. Delaplanche est mort a Pans, le
10 jam iev 1891.

DELAPLANCHE (Eugène), statuaire français né à DELAPORTE (Louis-Marie-Joseph), marin et explo-


HeUevitle (Semé) le 28 février lKitt, élè\e de M. Deli- rateur français, né à Loches le 10 januer 1842,
gand, entra a l'Ecole des Bcauv-Arts en 1852; il entra au service de la marine eu 1858, l'ut nommé
iemporta en 1858 le 2e pn\ de Itorne, a\ec Achille aspirant le lur août 1800, enseigne de \aisseau le

DELAMAHRE (Théodore-Casimir), banquier français né i Ai ras, le 7 février 1H17, moit aux BatignoHes à la
députe, ne a Daucouit (Seine-lnJeneurc), le 16 janviei lin de duceinbro 1888 Edit. 1-5.
1797, moit le Itivner 1870 Etlit. 1-4.
18
DELAPA1ME (Emile), în.iffistiat français né à Pan-,
DELAMARRC (C..), jui iscoiteulte français, né en 17S0 le U im\embicl7M3, moi t le 5 it'iner Ï8b8. Edit. 1-4.
iiun1 1 Hennés, en août 1868 Edit. 2-i. Son fiôre Pm-apalme (Vdolplie), notaire et député, né à
DELAMARBE (Aclulle-Joseph, comte), seiidteur fiançais, Pans, le l"juiltet 1796, moit d,ins cette ville, le 30 oc-
né le 11 iuM'iei 17fJ0, moit i i'ans, le 8 mais 1873. tol»cl8b8.Ëdit. 1-3.
Mit. 1-5.
DELAMARRE (Edouartl-Françrns-Désiré), ntlnunistrdieur
tfiW'ial lianç.iis, né a
lrunçais, ancien d^nuté, né h (ïueiltoville (&eine-Infti- 1772, inoila Pans, le 7
i
DELAP0INTE (Jean-Bapttste-Gabriel M.wie Emmanuel),
Stiint-Louif (Antillesj,le28jum
aotU 185a. Ldit. 1-2.
neure), le Iti tl^cembre
(heme-lnfciieurej, 17%. mort à ï>ainl-\moult
leâ'J septeinuie l10ul t DELAPORTE(JtTin Louis.),
ancien rt'prêscntantdu peuple
1881. Edit. 1 5. trdriçuis, ne à Troyca» le 28 [iuvenibiel7%,mort a Dou-
DELANGLE (Claudc-Alplionse), magistrat et sénateur levant, en 1870. fcdit. 5-5.
lianç.us, membre Je l'Institut, mî a \arzy (Nièvie), le DELAPORTE (Jacques-Guillaume), m^Jccm friinçaiSj né
ti avtti 1707, morti Fans, le 25 décembre 1869 Edit. 1-i. t\ Lihicux {^dUaûos}, le 19 a mît \l\ii, moH à \imoutieis
DELANNEA0 DE MAHEY (Réffuluh-Adolpbe), adrninis- (ÛinoJ en septembre I8S0. Kdit. 1-5.
tiateur transats, ne àP.ms, le 17 juillet 171)6, mort ."i DELAPORTE (Pierre-Michel), Aaiute^iUi&te français, né à
Pans, le 5 septembre 1881. Edit. t-5.
Pans, le 5septeinbie 1806, mort le 50 septembre 1872.
DELANNDY (Léopold-Dnilc-Cdmoiul), acteur français, Edit S-5.
1" septembre 1804 et lieutenant de vaisseau le DELATRE (Louis-Michel-JaniesLicoon), littérateur
23 mai 1K00. Désigné, en 1805, pour accompagner, f
français, né a Pans, le 9 mai 1815, fut élevé en Ita-
lie, et

de et,
en qualité de dessinateur, la mission d'exploration
de Indn-Cluno dirigée par le commandant Poudart
après la moi de celui-ci, par le lieu-
tenant de vaisseau Francis Garmer, il collabora,
en la même qualité, à la grande relation publiée
li

s
écrit
é
revint en France en 1831. Depuis 1834, il
parcourut
I
s'en
on habita diverses parties de l'Europe et
rendit familières les littératures. Il a beaucoup
en italien.
Nous citerons parmi ses ouvrages Jacques Ortis,
titre de Voyaqe d'explora- par M. Alex. Dumas, et suivi d une traduction iné-
par ce dermer, sous le 1
dite des œuvres d Ugo Foscolo (1842) Chants de
tion en Indo Chine (1808-1809, 2 vol. gr. in-4, t
2,")0 grav.]. consacrant dès lors a I étude des
Se lexil
1 (1843); les Cinq conjugaisons de la langue
monuments de l'ancienne civilisation Khiner, il française (1851); la Langue française dans ses rap-
obtint, en 1873, la mission d'aller les explorer de puils 1 avec le sanscrit et avec les autres langues
nouveau el rapporta en France une cargaison de de la langue
indo-européennes (1832-54) les Verbes irréguliers
1

spécimens, pour lesquels il lut chargé d'organiser, t persane, Yélaguine Mœurs russes
a Compiègiie, un musée spécial. 51. L. Delapoilo llariri, l un vie el ses écrits', l'Acropole d'Athènes,
a consacré a ces monuments une
publication consi- en( vers; Marathon Piontenade a cheval (1853)
dérable, intitulée Voyage au Cambodge, l archi- las Inscriptions grecques de la Cilicie restituées et
expliquées (1855) etc. M. Delatre a fait paraître a
tecture Kkmer (1880, gr. m-8, 175 grav. et carte). (
Il a été promu officier de la Légion d'honneur le l'étranger Citants d un voyageur (Lausanne, 1840)
janvier 1872. Au bord de la Baltique (Riga, 1842) Canli epianh,
en italien (1872, m 18) Idéal et réalité, poésies
DELAPORTE (Marie), actrice française, née a Pans (1872) Mots italiens d'origine allemande (Vocaboli
le 27 septembre 1837, fut admise, comme eleve au gcrmamci, etc., 1872, in-18; Cento ed un sonetlo
Conservatoire, dans la classe de déclamation drama- (Rome, 1886, m-18) etc. Il a écrit les paroles de
tique de Samson, le 24 juiu 1852. Elle obtint le nombreuses romances, et collaboré a diverses re-
second prit de comédie au concours de 1834. En- vues françaises et étrangères.
gagée aufiyiimase-Dramatique,elle y débuta en 1855,
et resta quatorze ans attachée a ce théâtre, où elle a DELATRE (le pere Alfred Luuis), archéologuefran-
créé a\ec succès un grand nombre de rôles. INous çais, est né a Déville-les-Roueu, le 26 juin 1850.
citerons, parmi les plus heureux, ceux de Cécile dans Membre de la société des missionnaires d'Alger, il
Montjoye (18031, de Jane dans l'Ami des Femmes devint chapelain de Saint-Louis de Carthage, se li-
(1804),' de Camille dans Hélotse Paranquet (1860),vra a des recherches et a des louilles sur l'emplace-
de Jeamnno dans les Idées de Mme Aubray (1867). ment de l'ancienne Carthage et y ht de nombreuses
En 1808, Mlle Delaporte partit pour la Russie et et importantes découvertes. Directeur du Musée de
débuta, le 13 octobre, au théâtre Michel de Samt- Saint-Loms de Carthage et correspondant du minis-
Pétersbourg, dans les Idées de Mme Aubray, qui tere, il a été elu correspondant de l'Académie des
lui valurent autant de succès qu'à Paris. Elle obtmt inscriptions le 26 décembre. 1890.
Le père Delatre a pubhé entre autres écrits
au Gymnase, en 1875, dans une reprise de Froufrou,Lampes chrétiennes de Carthage (1880, m-8) Cai-
une longue smte d'applaudissements. Elle joua avec
lemême succès la comtesse ïsmael, dans les Curieusesthaqe et la Tunisie au point de tue archéologique
(1876), Laure, dans les Vieux Amis (même année);(1883, in-8) Inscriptions de Carthage (1884-1885,
lime de Saint-André, dans les Bourgeois de Pon- fascic. m-8) Archéologie chrétienne de Carthage
tarcy (1878), etc. Retirée du théâtre, Mlle Delaporte(1880, m-8); les Tombeaux puniques de Carthage
(1800, in-8); pms de nombreux articles dans le
a éte chargée d'un cours de lecture expressive pour l3ulletizz
les instituteurs de la ville de Paris et nommée pro- des aM~</uf~s a/'ru:ai.nes, dans le Dulleizet
fesseur de diction a l'Ecole normale de la Seine. épigrapluque de la Gaule et dans le Bulletin de
l Académie d Hippone.
DELASIAUVE (Louis-Jean-François), médecin fran-
t
çais, né à Garennes (Eure), le 10 octobre 1804, fu t DELATTRE (Paul-Eugene), ancien deputé de la
huitSeine, est ne à Ramburelles (Somme), le 3 janvier
reçu docteur à Pans en 1830. Apres avoir exercécolla- 1830. Il suivit les cours de droit à Paris et se fit
ans la médecine en province, Il s'établit à Pans,
bora à la Revue médicale, à l'Expérience, au\ An-mscrire au barreau en 1852. Sous l'Empire, il fit
nales medico-psychologiques, fit un cours a l'Ecolee partie de l'opposition radicale, fut nommé préfet de
pratique, et (ut nommé, au concours, médecin dess Mayenne le 8 septembre 1870, et remplacé le
aliènes a Iticëtre poste qu'il garda jusqu'en avril 20 mars 1871. Elu conseiller municipal de Paris, en
1874, pour le quartier de La\illette, il fut réélu, en
1879. Il a été décoré de la Légion d'honneur.
Outre un certain nombre de mémoires sur l'a- L- janvier
1878, par 2015 von et, le 9 janvier 1881,
liénation mentale, l'extase, la folie (1840-1843),
M. Delasiauve a publié
par 5051. Il se porta, comme candidat de l'Lxtrème
Examen de diverses cri-Gauche, aux élections législatives du 22 août 1881, t,
tiques de la phrénologie (1844) Essai de classifi- dans la lre circonscription de Samt-Dems, et obtint.
cation des maladies mentales; De l'Organisation n au premier tour de scrutin, 7871 voix contre 6687
médicale en France, sous le triple rapport de laa données à M. Camille bée, député sortant, et 2 305 à
pratique, des établissements de bienfaisance et de'e un candidat socialiste. Il fut élu, au scrutin de bal-
l'enseignement (1845); Traité de l'épilepsie (in-8) lottage, par 10326 voix, apres le désistement de son
Des Pseudomanies (1859), et dans un autre ordre concurrent.
Confusion politique (1873, m-8); la Solution du tu A la Chambre, M. Il. Delattre présenta, en 1882,
problème gouvernemental (1874, in-8). un projet de loi concernant les rapports des com-

DELARBRE architecte
(Jean-Paptiste-Prosper),ancien représentant
en 1866. Edit.
français, ne a Lille en 1790, mort à Amiens
l'4.4.
du peuple français, ne à Pans, le 11 novembre 1801, moi t
a Donnem.ii le, le 25 août 1879. Edit. 1-5. DE LA RUE (Warren), physicien anglais, né à Guernesey,
BELABOCHE (llippolytc, dit Paul), célèbre peintre
d'hu,tuire français, membre de 1 Institut, né à
17 juillet 1797, mort à Pans le 4 novembre 1856.
Pans,Ldit.
re le 18 janvier 1815, mort à Londres, le 22 avril 1889.
le
6.
5.
DELARUE -BEAUMARCHAIS (Edouard Chai les), général
Edit. 1-2.
DELARROQUE (Joseph-Biice), médecin français, né à
bahès (Basses-Pyrénées) en 1785, mort à Paris, le 15 fé-
7
~e-
français, ne à Paris le 9 octobre 1799, moi t Pans, le
juin 1878 Edit, 2-5
DELATRE (Paul), représentant du peuple français, né à
vneri8b8. Edit. 1-9. Ramburelles (Somme) en 1795, mort à Saint-Riquier en
DELARUE (Joseph-Amédée), ou plus exactement Dilerie,juillet
e, 18bl. Edit. 1-3.
pagnies de chemins de fer avec leurs employés, en la demeure, etc. Il a été très remarqué dans des
demanda le retrait de la loi relative à l'église du créations nouvelles, notamment dans les pièces de
Sacré-Cœur de Jlontmartre, et prit part à la discus- Il. Emile Augier les Effrontés, le Fils de Gi&oi/en
sion de diverses interpellations déposées par l'Ex- Maître Cuérm, Paul Forestier; puis dans JcanBau-
trême Gauche- Porté sur les listes radicales du dry et le Fils de M. Yacquerie dans On ne badine
département de la Seine aux élections du 4 octobre pas avec l'amour et dans plusieurs autres pièces
1885, faites au scrutin de liste, il obtint, au premier d Alfred de Musset; dans le Lion amoureux de
tour, 159 173 voix sur 45Ô090 volants, et fut classé Ponsard dans Ilernani, de Victor Hugo, où un rôle
le dix-huitième sur la liste générale des candidats. qui semblait devoir être en dehors de ses moyens,
Maintenu, au scrutin de ballottage, sur la liste repu- devint, pendant toute la durée de 1 Exposition uni-
bhcaine unique, dite de conciliation, il fut elu par verselle de 1867, un de ses principaux triomphes;
28Ô9Ô7 \oix bur 411360 notants. Aux élections du dans les Faux Ménages de M. Pailleron dans le
'22 septembre 1889, faites au scrutin uninominal, il Marquis de Vûlemer, de G. Sand (1877), dans
ne s'est pas représenté. Daniel Rachat, de M. Sardou (1880), etc.
M. P. Delattre, qui s'est spécialement occupé de M. Delaunay s'était distingue de bonne heure par
la question des voies de communication, a publié la chaleur, la grâce et le naturel, qualités qu'il re-
Trtbulations des voyageurs et des expéditeurs en haussa encore par une diction aussi nette que pure,
chemin de fer (1858, ni-18); Canaux et chemins de et qu'il développa par une étude approfondie de
fer (1801, m-8). On cite encore de lui Devoirs du chacun de ses rôles. Il a été, pendant nombre
suffrage universel (1863, m-18); la Justice dans les d'années, avec Mlle Favart, 1 un des deux sujets in-
prochaines élections (1864, in-18); les Etrangleurs dispensables de toute comédie ou de toute reprise
de bourse. Illégalités de l'escompte des valeurs importante à la Comédie Française, sans cesser de
cotées (1866, in-8). tenir avec le même soin et le même zèle les grands

rôles du répertoire du xvu" ou du iviii" siècle le
DELAUNAY (Alexis-Achille), député français, est Menteur, les Femmes savantes, Taituffe, le Joueur,
ne à Campneuseullo (Seine-Inférieure), le' 22 jan- la Metromame, le Mariage de Fiqaro, etc.
vier 1838..Notaire à Paris, propriétaire à Formene. ï\ominé professeur de déclamation dramatique au
maire de cette ville et conseiller général du canton, Consenatoire en 1877, et décoré de la Légion d'hon-
il se porta aux élections législatives du 22 septembre neur le 4 mai 1883, M. Delaunay prit définitivement
1889, comme candidat répubhcam modère, et fut sa retraite comme sociétaire de la Comédie-Fran-
élu, au premier tour de scrutin, par 7007 voix çaise, en 1887. Il a un fils qui, destmé a la carrière
contre 6675 données a JI Léon Chevreau, candidat du théâtre, a débuté au Gymnase dans le Monde ou
bonapartiste, député sortant. M. Delaunay a été l'on flirte, au mois de janvier 1892.
décoré de la Légion d'honneur.
#
(Jules-Ehe), peintre français, membre
DELAUNAY
DELAUNAY (renlinand-Hippolyte), érudit français, de 1 Institut, né a Nantes le 12 juin 1828, fut élève
né a Fontenay (Calvados) le 12 janvier 1838, s'occupa d'Ilipp. Flandrin et de L. Laurotte, avant d'entrer a
d'abord de physiologie et de philosophie naturelle l'Ecole des Beaux-Arts, ou il remporta, en 1853, le
et publia Du Panthéisme et du spiritualismedans grand prix de Rome avec Jésus chassant les ven-
2e
leurs rapports avec les sciences physiques et nalu- deurs du temple, et le 1" prix en 1856, avec le Retour
relles (Londres, 1870, m-8); Tempéiament phy- du jeune Tobie. 11 a exposé en 1853 un paysage, les
sique et moral de la femme (1863, ni-16) puis il Paludiers de Guérande, et depuis ce moment la
aborda les questions philologiques et historiques, et Leçon de flûte (1859) le Serment de Brutus, au
donna successivement les Actes des Apôtres, tra- musée de Tours, Mort de la nympheIlespérie (1863),
duction et commentaires, 1865, m-18) Plukm d'A- au musée du Luxembourg; la Communion des
lexandrie, écrits historiques, influence, lutte et Apôtres, Vénus (1R65); Peste à Home, le Secret
persécution des Juifs dans l'Empire romain (1867, de l'Amour (1869) Mott t de Xessus, le Calvaire
m-8); Moines et Sibylles de l'antiquité judéo- (1870); Diane (1872); David Uiomphant (1874);
grecque (1874, in-8] ouvrages couronnés tous deux Ixion précipité dan. les enfers (1876); les Deux
par l'Académie française; Antiquités de Sanxay Pigeons, d'après La Fontaine. Plus récemment, il
(Vienne) (1883, iu-18), M. Ferdinand Delaunay a col- n'a guere exposé que des portraits d'hommes et de
laboré au Temps, à la Patrie, au Journal officiel- femmes du grand monde, dont les initiales révèlent
où il redigeait particulièrement le compte rendu rarement les noms, entre autres ceux de Charles
des travaux de l'Institut. Il est mort a l'ans, le Garnier (1880), de II. Meilhac (1886), du Cardinal
20 février 1890. Ilernadou (1891). 31. Elle IJelaunay a exécuté des
peintures murales dans la chapelle du courent de la
DELAUNAY [Louis-Arsène), acteur français, né à Visitation à Nantes et dans l'église de la Truuté a
Pans, le 21 mars 1826, suivit, de 1843 a' 1845, les Pans. Il a obtenu une 3« médaille en 1859, une 2* en
cours du Conservatoire, et lit ses débuts sur la scène 1863, deux autres en 1865 et en 1867, a l'Exposition
de l'Odéon en octobre 1840. Il y tint, jusqu'en 1848 universelle, une médaille de lro classe a l'Kxposilion
l'emploi des jeunes premiers, et passa alors au universelle de 1878, un grand prix a celle de 1889.
Théâtre-Français il débuta sur cette dernière scene Décoré de la Légion d'honneur depuis 1867, il a été
par le rôle de Dorante dans le Menteur, et y joua promu ofiieier le 20 octobre 1878. Elu membre
assez fréquemment la pièce de Pythias et Danton, de l'Académie des Beaux-Arts, en remplacement
dont Il avait créé le rôle principal a l'Odéon, et qui d'Alexandre liesse, le 29 novemhre 1879. il a été
avait été reprise pour lui à la Comédie-Française. nommé professeur chef d'atelier a l'Ecole des
Il devint sociétaire en 1850. Beaux-Arts, en remplacementde Cabanel, le 31 mars
M. Delaunay a compté un grand nombre de rôles 1889.
sur notre première scène Flanunio dans le Chan- M. Delaunay est mort subitement à Paris le 4 sep-
delier, Télémaque dans Ulysse, Albert dans Péril tembre 1 891 Deux mois après, a eu lien une vente

DELAUNAY (Chailes-Eugenel, mathématicien français, à La ChAtre (Indre), le 7 mai 1799, mort le 23 novembre
né à Lusigny (Aube) le 9 avili 1816, moitnoyé dans la 1876. Edit. 1-S.
rade de Cherbourg, le 5 août 1872. Edit. 1-5.
DELAVIGNE (Germain), auteur dramatique français, né
DEIAÏAL (Pierre-Louis), peintre fiançais, né à Paris, le 1" février 1790, à Givei ny (Eure), moià à Montmorency,
le 27 avi il 17'JO, mort en 1868. Edit. 1-1. le 30 novembie 1808. Edit. 1-4.
DELAVAU (Guy), homme politique français, né dans le
Maine-et-Loire en 1788, mort le 9 mars 1871. Edit. 1-5. DE LA WARR (George-John Samville West, 5' comte),
air d'Angleteri e, ne en 17S1, mort le 23 février 186!)
DELAVAI! (Fiançois-Charles),ancien député français, né dit. M.
considérable de ses œmres toiles, aquarelles, il fournit à divers journaux, a la Presse, à l'Econo-
esquisses et dessins. I! avait, d'autre part, légué miste français, etc., une série d'articles sur les
au musée du Luxembourg, avec une collection questions d'économie politique et d'éducation, spé-
choisie de ses dessins, le Portrait de sa mère, cou- cialement sur les colonies agricoles pour l'enfance.
sidéré comme une de ses meilleures œmres. En 1802, il fut l'un des membres actifs d'une coin
mission mi\te chargée d'élaborer le plan d'un
DELBŒUF (Joseph-Remi-Léopold), savant et poly- enseignement international.
graphe belge, né a Liège, le 30 septembre 1851, Fondateur et directeur de X Education nouvelle,
s'est fait recevoir successivementdocteur en philo- j journal des inères el des enfants, M. J. bi'lbrûck
sophie et lettres, et en sciences physiques et mathé- en a tiré, sous le titre de Récréations instinctives,
nautiques. H professa divers cours à l'Université un de nos plus estimés recueils d'éducation et d'in-
et à l Ecole normale de Sand, puis à l'Université et struction pour l'enfance (1800-18G5, 4 vol. m-î, avec
à l'Ecole normale des humanités de Liège. Elu tableaux).
correspondant de l'Académie des sciences de Bel-
gique le 14 décembre 1877, Il en devint membre DELBRUCK (Martin-Irédéric-Rodolphe), homme
titulaire le 15 décembre 1887. d'Etat allemand, ancien président de la chancellerie
Les écrits de M. Joseph Delbœuf sont aussi variés fédérale et impériale, né à Merlin le 10 a\ril 1817,
que nombreux ils comprennent, dans l'ordre des est fils du précepteur des deux enfants du roi Fré-
sciences physiques ou mathématiques Pr olégontènca déric-Guillaume III, qui furent plus tard le roi Fré-
philosophiques de la géométrie et solution des pos- dénc-Guillaumc IV et l'empereur Guillaume. Il fit ses
tuiats [Liège, 1800, in-8) Xotes sur certaines illu- classes aux gymnases de Zeitz, Magdebourg et Halle,
sùms a optique, avec essai d'une théorie psjcho- puis commença, dans cette dernière Mlle, ses études
physique de l'appréciation par l'œil des distances et de
<
droit, qu'il acheta aire universités de Bonn et de
grandeurs (Bruxelles, 1805, in-8); Recherches sur le Berlin. Apres avoir été deux ans attaché au tribunal
daltonisme (Ibid 1878, in-8], conduisant à des con- de ( Halle (1839-1840), il se tourna vers la carrière
clusions contraires a celles du savant physicien aile- administrative, fut employé deux ans en province,
mand J. Hclmholtz; dans l'ordre philosophique et puis entra, comme auxiliaire, au ministère deb finan-
physiologique Estai de logique scientifique [Liège, tces, d'où il passa plus tard à celui du commerce. 11
1865, in-8); Etudes psycho-physiques (Bruxelles, s'y voua spécialement a l'étude des questions écono-
1875, in-8) Logique algorithmique, essai sur un miques,
i sous les auspices des hommes les plus dis-
système de signes appliqués a la logique (Liège, 1875, tingués de cette spécialité, dominé conseiller rap-
in-8) la Psychologie comme science naturelle porteur en 1849, il devint, rlix ans plus tard, direc-
(Bruxelles, 1875, in-8); Théorie gênéi aie de la sen- teur t de la division du commerce et de l'industrie.
sibihté {Ibid., 1875, in-8j; Questions de philosophie On Un attribue une grande part dans les efforts qui
et de sciences, « éléments de psychologie générale furent faits pour détacher la Prusse de la politique
spéciale » (Liège, 1885, in-I8t la Matière brute et la commerciale de l'Autriche, au grand détriment de
matière vivante, élude sur 1 origine de la vie et de cette <
dernière. La l'russe lui dut la conclusion de
la mort (1887, in-18;; des études sur l'hypnotisme toute t une série de traités de commerce avec les dif-
et le magnétisme, entre autres Hypnotisme et la férentes puissances allemandes, qui la mirent à la
hbeité des représentai ions publiques (1887, in-8) tête t d'une sorte de confédération douanière, tres
Magnétiseurs et médecins (1890, in-H) dans l'ordre favorable a sa prépondérance politique. A la fin de
littéraire et grammatical, quelques Poésies; des 1802, M. de Itismarck, devenu président du minis-
Essais sur quelques questions de grammaire rai- tere, se declara le partisan des idées de M. Delbruck
sonnée (Liège, 1877, in-8); La Fontaine et /'et!Mt- )et leur donna un puissant appui. Elargissant aussi-
gnement de la langue maternelle (1879, in 8); une tôt son action, celui-ci négocia d'après les mêmes
Chrestomathiclatine (1882, in-8),;etc. La plupart des principes, des traités de commerce avec les Etats
ouvrages précédents ont été tirés des Mémoires et étrangers; au mois d'octobre 1804, il obtint de tous
Bulletins de l'Académie des sciences, de la Revue les gouvernements du Zollvcrein leur adhésion au
de Belgique, de la Revue philosophique, de la Revue traité déjà conclu, deux ans auparavant, entre la
de l'instruction publique, et autres recueils dont Prusse et la France, puis il en lit adopter successi-
II. Delbœuf est assidu collaborateur. vement les conventions a\ ec l'Angleterre, la Belgique
et l'Italie, multi|Hiant les réformes et les générali-
DELBREIL (Henri-Anastase-Maric), ancien sénateur sant tout ensemble. En reconnaissance de ces ser-
français, né à Montauban, le 18 septembre 1841, est vices, M. Delbruck fut nommé président de la chan-
le fils de l'ancien sénateur du département de Tarn- cellerie fédérale, le 12 août I8(»7.
et-Garonne, 31- Isidore Delbreil. A\ocat a Montauban, Cette situation lui permit d'acquérir, hors des
il se porta, comme candidat monarchiste, au renou- affaires commerciales, une grande influence politi-
Tellement triennal du Sénat, le 5 janvier 1882, contre que et diplomatique il la fit serur a l'accroissement
II. de rreycinet, qui fut élu; Il ne réunit que 105 voix et a la transformation de la monarchie prussienne.
sur 2i6 votants. Après l'option de 31. de FreycinetAfort l'approche des é\eiieini!uts de 1870 et jusqu'au
pour le département de la Seine, il se représenta et de la guerre avec la France, on le vit parcourir
fut élu, le 20 mars 1882, par 121 voix, sur 241 ïo- toute l'Allemagne, avec la mission spéciale de res-
tants. Au renouvellement triennal du 4 januerl891, serrer les liens de la Prusse avec les divers Etats du
Il a échoué avec 201 voix, sur 407 votants. #
>ord, et conclure atec leurs prmces, jusque dans
Versailles, une nouvelle suite de traités qui iirent de
DELBRUCK (Jean-Joseph-Jules), économiste fran- l'unité allemande un fait accompli, a\ant la procla-
cats, né a Bordeaux (Gironde], le 11 avril 1815, d'une mation du roi Guillaume comme empereur d'Alle-
famille originaire de Prusse, fut nommé, avant l'âge magne. C'est lui qui prépara la constitution du
même de sa majorité, consul de Prusse dans sa nouvel Empire, qm la présenta au parlement alle-
ville natale et y exerça ces fonctions jusqu'en 1840. mand au nom des gouvernements fédérés, et la 11t
Attiré vers les études littéraires, scientifiques et éco- adopter sans amendements, presque sans debats
nomiques, Il tint s'y livrer a Paris, et contribua 1res (5-7 décembre 1870). Il lit également accepter, avec
activement, avec M. Marbeau, à la fondation des crè- la même unanimité, toutes les modifications aux
ches. Il publia à cette occasion un toi urne intitulé: traités antérieurs, résultant de l'attribution du titre
Visite à la crèche modèle (1846, in-18). Depuis lors, d'empereur au roi de l'russe, et il prononça, le

DELBETZ(Pierrc-Joseph-Théoplnle),ancien représentant DELBREL ( Jïichel-André), ancien représentant du peuple


le
dupeuple français, ne à Eymet (Dordogne), le 19 mars français, né à Moissae (Tain-ct-Garonne), le 19 nnvemme
1818, mort au même heu, le 25 septeinbrel881. Edit. 1 o. 1803, mort dans cette ville, en avrd 1853. Edlt. 1-4
10 décembre, lit clôture du Parlement, dont il a\ait tleurs. L'année sunante, il était nommé professeur
inspire et conduit l'ocmre tout entière. L'Empire extraordinaire
( a 1'lniversité de Berlin. Il n'a pas été
fondé, M. Dclbruck garda, cinq ans encore, la pré- réélu 1 au Rcichstag en 1887.
sidence de la chancellerie fédérale, devenue chan- Collaborateur de la Hevue historique de Sybel
cellerie impériale. Sa grande réputation ne se sou- (Sjbel's histor. Zeitschnft), des Preussische Jahrbu-
tint pat danb cette période. C'est à lui qu'on lit cher,û t a donné à ces recueils d'iinporl mîtes études
remonter la responsabilité du gaspillage du milliard j publiées
1 en volumes /Je la Véracité de Lambert de
destmé au a fonds des invalides », et qui fut dissipéHersfcld
i [IJcber die (ilnubsvvurdigkeitL. 11 Bonn,
en pure perte dans des entreprises industrielles 1875); lie du feld-viaréchal comte ùeithardt de
sans lendemain. On voulut voir dans ses fautes Gueisenau (Lehrn des Feldin. Graf..V v. G-, Berlin,
Imancieres la cause de sa démission, qu'il donna vers1880, 2 -vol.], etc. etc,
la fin d'a\nl 1876, et qui e\cita une vive émotion
dans la presse allemande on y cherchait l'indice DELCASSÉ (Théophile), député français, né a Pa-
d'une rupture avec le prince de BiMiiarck, dont miers, le i" mars 18Ô2, se lit recevoir licencié es
M. Delbruck avait été si longtemps falterego. Pour ) 1lettres et entra au journal la République française,
lui, il la inoUuiit, avec plus de w-aisciiibliinee, sur ou il traila les questions de politique étrangère.
<
l'état de sa santé, épuisée a la longue par tant d'an- Ancien
i conseiller général de 1 Ariege pour le canton
nées d'activité et d'efforts. Il fut remplacé, le 50 avril, de \ic-Dessos, il se porta, comme candidat oppor-
par M llofmann, président du conseil des ministres. Ituniste, aux élections générales du 22 septembre
Pendant les années 1874 et 1875. il a\ait fait partie1889, dans l'arrondissement de Foh, et fut élu,
de la Chambre des députés, puis il avait renoncé à par ] 10791 voix, contre 8155 données a M le comte
nu mandat qui lui paraissait incompatible a\cc ses de Psarb on ne-Lara, candidat monarchiste. Membre
fonctions. Membre du Reichstag, il osa combattre, de la commission des crédits du Soudan et du Tou-
dans la question des tarifs de douane, le reurement kin, ] lors de la discussion du budget de Ib92, û les
de M. de Bismarck vers les idées protectionnistes a résolument, défendus a la tribune, en soutenant
(mai 1879). A la suite de la législature qui se ter- l'intérêt et la nécessité de la colonisation pour la
mina a la fin de 1881, il ne se représenta pas aux France, au milieu du mouvement général d'expan-
élections. L'Uimersité de Leipzig a conféré à M. Bel stou coloniale des grandes puissances européennes
bruck, en 1873, le titre de docteur honoiaire en (50 novembre 18111). M. Helcassé a été décoré de la
droit. On a dit que l'empereur lui a\ait oiîert, en Légion d'honneur en 1887.
1871, des titres de noblesse qu'il ne voulut pas ac-
cepter. DELCROIX (Désiré), romancier et dramaturge fla-
mand, né a Deynze (I kmdre orientale!, le 12 sep-
DELBRUCK (Barthold), philosophe allemand, né le tembre 1825, entra au ministère de l'intérieur a
26 juillet 1842, neveu de l'ancien président de la Bruxelles et y devint chef de bureau. l'lus tard il
chancellerie des Etats de l'Allemagne du ]\ord, lit passa au ministère de l'agriculture, ou il devint chef
ses premières éludes à Halle, suivit les cours de de division.
philologie dans cette même Mlle, sous la direction Parmi ses romans écnts en flamand, on cite
du docteur Pott, puis ceuv de sanscrit du docteur Amour et Argent (Geld of Liefde; Bruxelles, 1855),
Weber à Berlin. Ayant pris ses grades, il fut pro- Jtraduit en français par M. Edm. Olmer, et Matin,
fesseur au gymnase de Halle, ensuite professeur Midi et Soir (Morgan, Ihddag en Avond (Ibid., 1858);
de philologie comparée et de sanscrit a Iena. puis, parmi ses drames Lena, Philippe de Flandre
Parmi ses ouvrages, dont leb plus importants sontet Elisa; ces deux dermers obtinrent le prix dans
relatif» a l'étude comparée des langues, on remar- les concours triennaui belges.
que Ablatio locahs instrumentalis im altindins-
chen, laleinischen, griethischen, und deutstken DELDEVEZ (Edouard-Marie-F.nie.st),
compositeur
(Berlin, 18671, thèse Hccherches sur la syntaxe et violoniste français,
jSyniaklihche'Forschungen; Halle, 1871-1879, I-I\); fut admis au Consenatoire, desde
né a Pans, le 51 mat 1817,
Chrestomalhic védique, avec notes et glossaire (1er mars 1825), dans la classe de solfège, dont il
huit ans
(Vedische Chrest., Ibid., 1874); l'Ancien verbe indien remporta plus tard le second et le premier prix
dans les hymnes du Iiig~Védet, sa cont>tt action (das (1829, 1851). Elevé d'Habeneck pour le violon, il
nltmd, \erbum, aus den Ilymnen* des Il. V., Ibid., obtint le second prix de cet instrument en 1831 et
1874); V Elude des langues (tans les Universités (das le premier en 1835. Il suivait en même temps les
Spracbhtudium auf, etc.; Iéna, 1875), suivi d'une leçons d'Halévy pour le contrepoint et la fugue, et
importante Introduction à l'étude des langues (Em-remporta le second et le premier prit de cette classe
leitung m das Kpi\, Leipzig, 1880; 2e édif. 1884); la en 1857 et 1858. eut encore Berton pour maitre
Nouvelle Philologie (die neueste Sprachforschung; de style idéal, et, au concours de l'Institut de 1858,
le
Ibid., 1885), ouvrage remarqué pour la nouveauté
des solutions données aux problemes de linguis- de
second prix fut décerné a sa cantate de Loyse
Mont foi Sorti du Conservatoire, M. Deldevez
tique. se lit à la fois connaître comme compositeur et
comme virtuose. Second chef de l'orchestre de
DELBRUCK (lions), historien allemand, né le l'Opéra en 1830, il en prit la direction à la mort de
Il novembre 1848, à Bergen, dans l'tle de Itiigen, M. Georges Hainl, en 1875, et la garda jusqu'en
fit ses études au gymnase de Greiisvvald, puis suivit 1877. Il a aussi été élu premier chef d'orchestre du
les cours des Uiversités de Heidelberg, de (îreifsvvald Consenaloire, où il devint en outre professeur de la
et de Bonn. Il prit part a la guerre de 1870 et fut classe d'orchestre. Il a été décoré de ta Légion
i
fait officier apres Gravelotte. En 1874, il fut nommé d'honneur le 4 août 1874.
précepteur du troisième (ils du prince impérial Wal- On clle, parmi les œmres de M. Deldevez, des
demar de Prusse, qui mourut en 1870. En 1881, ill cantates, des scènes lyriques, des ouvertures, des
fut reçu privat-docent pour l'histoire, à l'Universitéactes d'opéra et de ballet, des morceaux de musique
de Berlin; mais en 1882 il entra dans la vie pohti- religieuse, des concertos, des fantaisies, des études
que comme représentant du district de Mansfeld à la pour Molon, piano et violoncelle, des romances, bal-
Chambre des députés de Prusse; en 1884, il fut élu lades, etc. ^us mentionnerons: Robert liruce, ou-
au IteLclistag, dans la première circonscription de torture (1840); Paqmta, ballet {1846); Vert-Vert,
Stralsund, et prit place parmi les libéraux conserva- ballet (Io5l); la Messe de Requiem pour Habeneck

DELGAMBRE (Tictoire-Joseph, baron dk Chaupvert, vi- DELEAU (Pvicolas), médecin français, né à Vézehse
comte), général français, né à Douai, le 10 mars 1770, (Meurthe), le 2( avril 1797, inoit le 50 oovcmbio 1802.
mort en octobre 1858. Edit. 1-2. Edit. 1-3.
(18oo); Eucharts, Fanbo le baradrt, ballets en deux au Thé.Ure-lArique. un opera-co nuque Maître
actes. On cite ausM de lui quelques publications Griffard, qui obtint du succès. Se tournant alors
l'Art du chef (Torchcslre (1878, etc.
d'histoire ou de théorie Curiosités musicales et ™rb j'opérelle, il so mit à écrire les parutions d'un
ceriuin nombre de bouflonneries l'Omelette à la
Follrnbuche (BoulTes, 1859); M. de Bonne-Etoile
DELESSERT (Àlexandre-IIenri-Edouard),littérateur (18C0) les Musiciens de l'orrhestre (Même théâtre,
français, fils de l'ancien préfet de police, né à Pans, I8fil) le Jardinier et son seigneur (Théâtre Ljncpie,
le lô décembre 1828, a publié, sous le litre de 1865) le Serpent à plumes {1864] le Bœuf Apis
Voyages aux villes maudites (18j3 in-18, 4a édit (1800); l'Ecossais de Chatou (1809); la Cour du roi
1855], la relation d'un voyage (jïi'il fit, en 1830, a\ev.
l'archéologue de Saulcy. En 1851, i] fut un des
fondateurs de ] Alfumxum français, re\ue heLdo-
madaire, critique et archéologique, dont il resta
jusqu'en 1850 un des collabora tuurh assidus. Membre
l'Opéra, le 12 nmemlire la
Pétaud, en trois actes j\.iriétés, même année), etc.
Abordant un autre genre, il a%ait lait représenter ;i
Source, ballet en
trois actes et quatre tableaux, dont la musique a\ait
été écrite eu collaboration mec M..tfuikoiib, compo-
de divers ordres étrangers, SI. Delessert a été promu slteur russe, et qui est resté au i épertoire. Il n'ob-
officier île la Légion d hnimc.ur le 1<> auùt 1802 tint nas moins de succes atec les ballets de Cnppelia
Il a encore publié Une ±\utt dans la cité de ou la Fille aux yeux d'email (2 actes, 1870) et
Londres (1854, in-52; 2°édit., 185B); Six semaines de Sylvia ou la lymphe de Diane (5 actes, 1876).
dans l île de Sardatgne (1855, m-12) le Chemin de M. Léo Dehbes 6cm encore pour la scene de
Rome, s'il vous plaît? nouvelle (1800, in-18); Tou- l'Opéra-Comique, dont il a\ait été longtemps écarté,
jours tout droit (1802, m-18), etc. trois opéras-comiques Le Roi l'a dit (1875), Jean
de fïîveile (1880)» et enfin LaAmé {iSXd}, son prin-
OCLHASSE (FéhvJoseph), littérateur belge, né à cipal succes mélodique. On cite en outre: la Moit1
Spa. le 5 jauwer 1800, a collaboré, depuis 1835, au d Orphée, scène lvrique (lévrier L877); une cantate,
Ltbétal, au Radical, au Débat social, a la dation, Alger, sur des ^rs de Jléry, e\écutûe a
l'Opéra en
jûurnam. politiques de Druxelles. Il a publié les 18(15; di's chœurs pour \m\ d homme, une ineshe,
Bords de CAmbleve [Liège, 1855, iu-8), avec M. Thoré; quinze Mélodies înec accompagnement de piano,
Annuaire dramatique. (Bruxelles, 9 \ol. m- 12}, etc., etc. 31. Léo Tlehbns \enoif d'acheter un
publié de 1850 a 1847; la Belgique alliée à Bona- opéra-comique en trois actes, Cassta, lor^quil mou-
parte (1854,
ui-18), sous le pseudonyme de J Van rut Je 17 januer 1891.
Dam/ne; Contre la guerre f études historiques (1855,
in-8}f anonyme); En Ardenne, par « quatre bohe- DELIGNE-LAUTERS[Mme). Yoy. (iiRïiiviin.
miens » [18o(î, "i vol. )ii-32); Ecrivains, hommes
politiques de la Belgique (1857, m-12) l'Opéra de DELIGNY (Kdouard-Jean-Ciienne), général fran-
Bruxelles (1877, iu-8), etc. M Delhasse a concouru cals, né a Ballan (Indre-et-Loire), le l'J décembre
a la rédaction des Superchenes littéraires de Que- ÎS15, entra, en 183i,;i l'Kcolede Syjni,-C\r, eu sortjl.
rard, au Supplément de la Biographie universelle dans l'infanterie comme sous-lieutenantau 13* léger
des musiciens, ainsi qu'a l'ouvrage posthume de [1835], détint lieutenant en 1840, capitaine en 1844,
son frère, la Grotte de Hemotichamps, pi es de Spa chef de bataillon au 12e de hgno en 1848, heute-
11852). nant-colonel en mai 1852, colonel au uO1- de ligne
en décembre de la même année, et général de bri-
DELIBES (Clément Philibert-Léo), compositeur gade en juillet 1855. Il nuut été jusque-lît employé
français, membre de l'Institut, ne a Samt-Germain- en Afrique, où il rendit d'nnportants services dans
du-Val (Sarlhc), le 21 fémer 1850, entra au Conser- les expéditions ainsi que dans lesbureauv arabes; il
vatoire en 1848, et, grâce a protection d'Ad. Adam, prit part a l'evpédition du Maroc et, le 11 décembre
devmt en 1853 organiste à l'église Samt-Jean-et- 185(J, il fut fait général de division et chargé du
Saint-Françoiî,. En même temps, il exerçait les fonc- commandement de la dnision d'Oran. Lors des
tions d'accompagnateur au Théâtre-Lyrique. En boule\ements qui suivirent, il remporta, le 10 mai
18o5, il fut nommé second chef des chœurs de iSiii, un avantage important sur trois nulle cinq
l'Opéra. Il donna plus tard sa démission de cet cents Arabes de la trlbu des Hittas. Il fut appelé de
emploi, lorsqu'il épousa la fille de Mine Denniu. la proMnce d'Oran, en 1801), pour commander le
ex-arliste de la Comédie-I rançnise. Professeur de camp de (Ihâlonb. Placé a la tète d'une dm&ion de
composition et de fugue au Consenatoire, il fut élu l'armée de Metz, pendant la guerre franco-prus
membre de l'Académie des Beaux-Art* en rempla- sienne, il fut compris dans la capitulation et interné
eement de M. \ictor Massé, le fi décembre 1884 a Munster. H y écrivît une brochure intitulée 1870,
Décoré de la Légion d'honneur en 1877, il a été promu Armée de Metz (lîruxelles et Paris. 1870 et 1871,
officier le 2!) ocfohre 1889. in-18), qm fut un des premiers et des plus sévères
M. Dehbes débuta, en 185o, par une opérette en témoignages de la culpabilité de Bazaine, H entré en
un acte Deux sacs de thurbon, et donna, en 1857, France, il resta en disponibilité, puis lut nommé
DELEBECQUE (Germain
DELEBECÛUE (Cerinqin Joseph), député ifiinçaiq,
ancien tit,ptité tançais, DELESSERT (Krançoih-M.me), membre de l Institut,
né à Gnndrcconrl (Nord), Se 20 décembre 1793, mort à frère du piwi^dont, nâ è Lyon, le 2 avril 1780, mort le
Paris, le 11 décembre 1875. Edit. 1-5. là octobre 1868. Edit. 1-i.
I1EIÉCLDZE (Etienne-Jean), littérateur et critique fian- DELESSERT(Benjamin), représentant du peuple français,
çais, né à l'an* le 20 février 1781, mort à Versailles, le lils du précèdent, nt1 à Paris, le 15 mnembie 1817, moit
12 juillet 18G5. Edit. 1-5. à Passy, le 25 ]aimer!868. Edit. 1 i.
DELEHAYE(Josse), homme politique belge, né à Gand DELESTRE (Jean-Baptiste), artiste et écrivain d'art fran
en 1BU0, mort à Outryie, le 21 septembre 1888. Edit. 1-5. tais, m1 à Lyon, le 10 janvier 1800, mort à Pana en jan-
DELEPIERRE (Octave), littérateur belge, né à Bruges, le iier 1871. Edit. 1 i.
l'A mars 1802, mon t à Londres, le 18 août 1879. Edit. 1-5 DELESTRE-POIRSON(Charles Gaspard Poifso*. dit), vau-

Pveux (tiirc-ot-Lotr), Ift t


DELESCHJZE (Louis-Charle*), publiciste français, né à
devilliste trançais, né à Tans, le 22 aoùt 1790, mort le
2 octobre 1009, moit Paris, le 19 novembre 18o9.
25 m.u 1871. Edit. 4 et Supplément.
Edit. 1
DELEUIL (Louia-Josfph), opticien fidnçais, ne en 17 4,
DELESSE (Acbille-Ernest-Oscar-Joseph), minéralogiste mort a
Pans, ie9a~uti~. Edit. 1~.
français, né à MeU, le 5 février 1817, mort à Pans, le DELFOSSE (IVoél- Joseph -Auguste}, homme politique
26 mais 1881. Edit. 5. belge, né à Liège, le 9 mars 1801, mort dans cette \iu>.
DELESSERT (Abraham-Gabriel -Ma iffuente), homme po-
le â2 février 1838 Edit. 1-2
litique (lançais, préfet de police né à Pans, le 17 mars DELIGNY (Eugène), littérateur français, né à Pans, le
J786, mort à Passy, le 29 jarmer 1858. Edit. t-2. S0 novembre 1816, mort à Pans, le 7 ai ni 1881. Edit. 5.
membre du conseil supérieur de la guerre, le Normandie dont il est membre. Il en a fait pa-
5 octobre 1872, et, à la formation des grands corps raitre quelques-uns en volumes et a donné de
d'armée, reçut, le 28 septembre 1873, le commande- nombreux ouvrages relatifs a la même province:
ment du 4e 'corps dont le siège e*t au Mans. ïl l'a nous citerons entre autres: Cartulaire normand de
occupé jusqu'au décret du Il février 1879, qui l'a Philippe Auguste (Caen, 1852, in-4), Rtcueil de
nommé a l inspection générale des corps d'armée. juqementt de l'échiquier de Normandie au xnf siècle
Il a été admis a la retraite le 12 décembre 1881. Le (1800, in-4) Documents sur les fabriques de
général Deligny a été promu commandeur de la faïence de Rouen, recueillies par Haillct de Cou-
Légion d'honneur le 29 juillet 1854, grand officier ronne (Valognes, 1865, in-8); Histoire du rhéteau
le 50 décembre 1802, et enfin grand-croix le et des sires de Saint-Sauvew~te~Yi<'omte, suivie de
7 juin 1863. pièces justificatives lïalognes, 1867, in-8); Chro-
nique de Robert de Thorigni, abbé du Mont-Saint-
DELISLE (Léopold-Victor), paléographe et histo- Michel, publiée sur les manuscrits originaux
rien français, membre de l'Institut, né à Valogncs [1872-74, 2 \ol. in-8); Ribliotheca Bigohana ma-
(Manche), le 24 octobre 182G, fut admis, en 1847, à nwcnpla (1877, m-4), etc. Il a réuni et coordonné
l'Ecole des chartes, dont il fut un des élevés les un certain nombre de ses études particulières sous les
plus distingués. Il donna, dans la Bibliothèque de titres de Mélanges de paléographie et de bibliogra-
cette ecole, plusieurs mémoires importants, notam- phie (1880, in-8, av. Atlas), et Lit téi attire latine et
ment des Recherches sur les revenus publics en histoire du moyen âge (18D0, gr. in-8, a\. pl.).
Normandie au xua siècle, et sur les Monuments
paiéogi aphiques concernant l'usage de prier pour DELITZSCH (François.), philologue et théologien
les morts; ces deu\ mémoires obtinrent de l'Insti- protestant allemand*, né le 23 février 1815, a
tut la 2e médaille d'or au concours des antiquités Leipzig, y étudia à la fois la théologie et les langues
nationales de 1849. La Société des sciences, lettres orientales, fut reçu professeur et se nt connaître
et arts du départementde l'Eure avant mis au con- par quelques pubhcattons sur la littérature hébraï-
cours, en 184», cette question Rechercher la con- que une Histoire de la poésie judaïque
1836);
(Gesclnchte
dition de la elasse agricole en Normandie au der judischen Poésie, Leipzig, une traduc-
moyen âge, 31. Delisle obtint le prix. Son travail, lion en hébreu de la célèbre tragi-comédie pas-
imprime en 1851, reçut, en outre, de l'Académie torale, il Paslor fido, de Guanni (Ibid.. 1837);
des inscriptions, en 18*51 et en 1852, le prix Gobert Jesurum. Isagoge in grammaheam et Icxicogra-
de 9000 lianes. >ommé en 1852 emploie au dépar- phicani hebraiese (lbid., 1838), et Documents pour
tement des manuscrits à la Bibliothèque nationale, servir à l'étude de la scolastique des Juifs et des
il devint conservateur sous-directeur de ce départe- Mahométans au moyen âge (lïeitraege zur mittel-
ment et administrateur général de la Bibliothèque, aUerlichen Scholastik un ter Juden und Mosleineu,
en remplacement de M. Taschcreau, le 14 sep- Ibid., 1841). Après avoir été quatre ans professeur
tembre 1874. Il a été élu, en 1855, membre de la ordinaire a UohtocL, il occupa, en I&dO, une chaire
Société des antiquaires de France, et, en 1857, de théologie à l'Université d'Erlangen. Il est
membre de l'Académie des mscrip lions et belles- mort a Leipzig, en mars 1890.
lettres Chevalier de la Légion d'honneur depuis Nous citerons encore de M. Dehtzsch des com-
1857, il a été promu officier le 6 août 1877 et com- mentaires sur Habacuc (Leipzig, 1843) sur le
mandeur le 51 mars 1883. Cantique des cantiques (Ilohehed, Ibid., 1851], sur
Les principaux travaux historiques de M. L. De- la Genèse (1852, 2" édit., 1853J Recherches sur
lisle sont Catalogue des actes de Philippe Auguste l'origine des évangiles canoniques, etc. (Unter-
(1856, in-8]; Mémoire mv les actes d'innocent Hl suchungeu uber Entstehung der kanonischen E\an-
(1857, m-8); Rouleaux des moits du neuvième au gelieu, Ibid., 1853); Trésor de sentences rinrécs et
Ftiinzième siècle (180fi, in-8), pour la Société de poésies spirituelles (Schatzkaefetlem geistheher
l'histoire de l'rance; Alandezrrents el aefca divers Smiigcdichie und Ueiinspruche, Dresde, 184'2); le
de C/ta?'~ V (1874, ni-4), dans la collection de Sacrement du vrai corps et du sanq de Jésus
documents inédits publiés jmr le ministère de (1844, G0 édit. 1870); De ta Maison de Dieu, ou De
l'instruction publique. Il dirigea en outre la nou- VEqlise (Yom llause Gottes oder der Kirche, Ibid.,
velle édition du Recueil des historiens des Gaules et 1848); Système de psychologie biblique, etc. (Leip-
de la France. Comme paléographe, on hn doit J{/r- zig, 1835): Vie des ouvriersjuifs du temps de Jésus
cherches sur l'ancienne bibliothèque de Corbte (Jmusches Hand^erkerlebeii, etc. 1808, 2e édit-,
(1860. in-8) Observations sur l'oriqiue, de plusieurs 1875) Vue Journée à Çapharnaum [eiu Tag m
manuscrits de la rolfection de M. Ittirrots (1806, Kapfxnaum, 1875), etc.
in-8); une série d'importantes notices Sur un ma- L'un de ses fils, Frédéric Deutzsui, né le ?t sep-
nuscrit mérovingien contenant des fragments d'Eu- tembre 1850, a pris rang parmi les assynologues
gypp'ms (1875, in-4, atec planches) Sur vingt allemands, et il occupe à lTimersile de Leipzig 1j
manuscrits du Vatican (1877, in-8) Sur un livre preiniere chaire qui ait été créée en Allemagne pour
à pemtw es exécuté en 1250 dans l'abbaye de Saint- cet ordre d'études. On cite parmi ses tra\au\
Denis (mOine année, in-8); Sur un manuscrit, méro- Etudes assyriennes (Assjr. Studien; Leipzig, 1874);
vingien de la Bibliothèque d' {Spinal (in-4, avec pi.); une refonte de la Genèse chaldaique de G. Smith,
les Catalogues des fonds Libii et Ilarrois (1889, en collaboration avec Hcrmaïui Dehtzsch (Ibid.»
gr. in-8), du fonds La Trémoille (1890, m-8), etc. 1870); un recueil autographié île Inclines assy-
Membre des di\ erses commissions instituées pour riennes (Assyr. Lesestucke édit. 1878); Ou était
2*
le dételoppoment des études paléographirlues et le Paradis'! (\\o lag das Paradios? Ibid, 1881);
bibliographiques, on lui doit, outre ses Rapports Dictionnaire asssynen (Assvr. Wccrterbuch, 1890,
officiels sur la situation de la Dibliothèque natio- par livraisons m-i'j.
nale depuis 1875, toute une série d'inventaires
de diverses collections du département des manu- DELLESTABLE (François-Antoine), députe français,
scrits, miibi que des Notices descriptives de quelques est né a îseuvic (Corréze) le 31 décembre 1851. Fils
manuscrits particuliers les plus curieux. On peut d'un notaire, docteur en médecine en 1877 et maire
mentionner a part son rapport sur les Manuscrits de cette \ille, il fut porté sur la liste républicaine
du comte d'AMurnhatn, etc. (1883, in-4); travail radicale de la Corrè^e, aus élections du 4 octobre 1885.
relatif à la restitution a la Bibliothèque nationale Il obtint, au premier tour de scrutin, 28889 voix sur
des richesses qui lui avaient été deiobées par le
trop celebre collectionneur Libri. DELIUS (IVicolus),philologue iilltMiiuiut, n<5 à Hvême, le
M. iïehsle a publié, enfin, plusieurs mémoires 19 octobre 1813, mort à lionn, le 18 novembre 1888.
dans le Recueil de la Société des antiquaires de Edit. 5.
61264 notants, et fut élu, au scrutin de ballottage, et fut élu au scrutin de ballottage, le dernier sur
par 37 liO voix sur 58005 votants. Aux élections du sept, et l'un des deux de la hste républicaine, par
22 septembre 1880, faites au scrutin uninominal, il tï2 0r»5 \oix sur 124465 votants. Au\ élections du
se présenta dans l'arrondissement d'Usel et fut élu, 22 septembre 1889, faites au scrutin uninominal.
au premier tour, par 7 562 \oix, contre 4548 par- il se présenta dans l'arrondissement de La Rochelle,
tagées entre deux candidats conservaieurs. obtint, au premier tour, 9 152 >oi\ contre 9724 don-
nées a )1. Beaussant, candidat conservateur, et 659
dellisse Gustave), ancien député français, est à M- Magne, candidat révisionniste, et fut élu, au
fils de M. Del isse-Engrand, représenta du Pas-de- scrutin de ballottage, par 10450 voix, contre 9604
Calais a l'Assemblée nationale. Grand fabricant de obtenues par le premier ôt'. ses concurrents.
sucre, conseiller général du I'a^-de-Calais pour le M- Emde Delmas a publié De Frccschwiller à
canton de Béthune, en remplacement de son père, Pans, notes prises sur les champs de bataille
il fut inscrit sur la liste monarchiste de son dépaite- (1871,in-18).
ment aux élections du 5 octobre 1884. Il fut élu, le
premier sur douze, par 102 346 vote sur 179 777 no- DELOCHE (Jijles-E(]oiiard->Ia\imin),af]miHÎsh';ïtc«r
tants. H ne s'est pa> représenté aux élections légis- et érudit français, membre de 1 Institut, né a Tulle
latnes du 2'2 septembre 188!>, faites au scrutin (Corrè/e), le 27 octobre 1817, acheta son droit en
d'arrondissement. Candidat aux élections sénatoriales 1836 et fut attaché trois ans au barreau de Bor-
du 4 janvier 1891, il a échoué avec 570 voix sur deaux. Appelé par M. Dufaure au ministère des tra-
I 702 votants. + vaux publics, en 1859, il y devint sous-chef de bu-
reau en décembre 1845. En 1846, il fut attaché à la
DEL LUNGO (Isidore), httérateur italien, né à direction des travaux pubhcs d'Algérie, comme chef
Montevarchi, dans la haute \allee de l'Arno, le de bureau de première classe à Alger, puis il passa
20 décembre 1841, ht ses études à Cortone, où son à la direction des affaires civiles de la province de
père était médecin, a Sienne, a Florence et à floiisl.ynt.mc et devint, en 1848, secrétaire général
Pise, se fit recevoir docteur en droit, et fut profes- de la préfecture de cette province. Revenu en France
seur dans divers colleges, en dernier heu dans celui en 1850, il entra, en 1855, au ministre de l'agri-
de Florence, en 1868. Membre de l'Académie délia culture, du commerce et des travaux publics, ou.
Crusca, il fut un des quatre académiciens chargés de après a\oir pas^é par des services spéciaux, il de-
la revision du Dictionnaire de la langue italienne. vint, en 1864, chef de bureau dans la division du
Le principal travail de M. Del Lungo est. une personnel et plus tard directeur de la comptabilité
publication de longue haleine sur Dino Compagni centrale. 11 a pris sa retraite, avec le titre de direc-
et sa chronique [\
C. e la sua Cronaca; Florence, teur honoraire, en février 1880. M. Deloche, auteur
1870-80, 5 vol. comprenant, avec une édition cri- de savants travaux historiques et archéologiques,
tique de la Caroncque, un ensemble d'études sur membre de la Société nationale des antiquaires de
l'auteur, son œuvre et son temps, et dans laquelle France, de la commission centrale de la Société de
il résout dans le sens de laffirmative la question géographie de Pans, etc., a été élu membre de
si controversée de l'authenticité. On Un doit en l'Académie des inscriptions et belles-lettres, le 22 de-
outre un grand nombre d'études d'histoire littéraire cembre 1871, en remplacement de Huillard-Breholles.
sur 1 Italie du moyen âge, insérées dans les princi- Décoré de la Légion d'honneur le 13 août 1857,
pales revues d'Italie, notamment dans YArchwio comme a'jant été deux fois lauréat de l'Institut, il a
storieo tlaliano et la Rasseqna nazionale; puis des été promu officier le 14 octobre 1873 et commandeur
éditions classiques d'ouvrages ou de fragments de le 2 février 1880.
la litterature italienne Il a successivement publié Etienne Bahize, sa
Vie et ses Œuvres {1858, Limoges, broch. in-8);
DELMAS (Albert) administrateur francais, né vers Cartulaires de abbaye de lienulieu (1859, Impr.
V
1828, est le fils aine de M. Justin Delmas, ancien nup., in-4), ouvrage faisant partie des Documents
préfet, mort en 187fi. Il entra d'abord au ministère inédits de l'Histoire de France et qui a obtenu le
des affaires étrangères et fut envoyé, comme attaché second pm Gobert en 1860 et 1861 De la Forêt
d'ambassade, a lîio de Janeiro, a Berue et à Turm. royale de Liqunitm, mentionnée dans le capitulaîre
Il passa depuis dans l'administration, et après avoir de Kieisi (1859, broch 111-8, avec carte); Du Prin-
éte secrétaire général de la préfecture à Aurillac, cipe des nationalités (1800, m-8); Description des
devint souvpréfet de Monléhinar (Drôme). Au set- monnaies mérovingiennesdu Limousin (1865, in-8,
vice d(i la République, Il a été successivement préfet avec pi.); Etudes sur la géographie historique de
du Puy-de-Dôme (25nurs 1871), de la \ienue (1874), la Gaule et spécialement sur les divisions territo-
de l'Hérault (1876) et de Meurthe-et-Moselle (dé- riales du Limousin au moyen âge (18(14, 1'" et 2*
cembre 1877). Il a eté nommé conseiller dTfai en pailles, Imprun, imp.,m-4), impnmées d'abord dans
1879 et conseiller-maître a la Cour des comptes le la collection des Mémoires des savants étrangers
28 décembre 1881). Depuis longtemps décoré de la (Académie des inscriptions et belles-lettres), et aux-
Légion d'honneur, Il a été promu officier le 14 août quelles a été décerné, en 1857, le premier prix au
1876. concours des antiquités nationales; la Trust is et
Vanirustion royal sous les deux premières races
DELMAS (Krmle-Charles), député français, est ne (1873, Impr. nationale, 111-8), et.c.
à la Rochelle le 27 mars 1834. Lorsque éclata la
guerre de 1870, il s'occupait d'affaires, a Mulhouse, DELONCLE (Antoine-Benoît-Francois],député fran-
pour le compte de son patron, M. A. Kœchhn;il il çais, né a Cahors, le 14 août 1856, est le fils d'un
s'engagea dans le corps d'urinée (in généra) \inoy, professeur de l'Université, Eugène Deloncle, mort
avec lequel tl rentra a Pans et prit part a la dé- en 1887, qui, démissionnaire au coup d'Etat du
fense de la capitale, Il alla ensuite s'établir à La 2 décembre 1851, pour refus de serment, fut dé-
Rochelle. Armateur, membre de la chambre de porté à Lambessa, et qui, sous la République, après
commerce, maire de La Rochelle et, depuis 1877, avoir été secrétaire de M. de Freycinet a Tours et
conseiller général du département, Il fut inscrit, aux a Bordeaux, fut préfet d'Oran. Il suivit les cours
élections du 4 octobre 1885, sur la ht,te républicaine de la Faculté des lettres et de l'Ecole des langues
modérée de la Charente-Inférieure,obtint au pre- orientales, où il fut professeur suppléant d'hindous
mier tour de scrutin 55 859 voix sur (17 23*2 votants, tani. Après avoir voyagé dans dners pays de l'Eu-

DELMAS (Justin), administrateur français, né a 31ont-


salvy (Cantal) en 1796, mort à Bous&aYac (Creuse), le DELOFFRE (Théodore), marin français, né à Louent, le
21 novembre 1876 Edil. 1-5. 28 septembre 1787, mort le 4 février 1805 KrIit.2-4.
rope et collaboré au Courrier de France, à la titatue plâtre (1880); Roileau-Despre'aur, statue
Presse, à la France pendant la période du IG mai 1>lâtre (1882), pour l'hôtel de Mlle de Pans; la Ve-
1877, puis a des journaux de L\on, il entra au mi- nté, groupe plâtre (188."), Madeleine, statue plâtre
nistère des aiFdircs étrangères "le 29 jamier 1880, 1886); Ptfferaro, statue plâtre (1887), reproduit en
et y fut attaché successivement a plusieurs bu- 1>roii7e en 1890; Frédéric Ozanam,
pour l'Institut
reaux. >iommé secrétaire de 5* classe le \o mars catholique (1889) Dame du sur siècle, statuette
1881, il fut secrétaire adjomt pour les négociations marbre (1890), réduction d'une statue pour un mo-
commerciales avec l'Angleterre, la Suisse et l'Italie: îument de lïourg-Saint-Andéol; Confidence, groupe
chef de cabmet du sous-secrétaire d'Etat. M. Spuller, ilâtre (1891), sans compter un assez grand nombre
le 17 novembre 1881, et consul de lre classe, chargé ie portraits et bustes au\ seules initiales. M. J. An-
de travaux particuliers, le 20 juillet 1885. Attaché a ire Delorme a obtenu une médaille de 2" classa en
la résidence générale, a Hué, le 10 juillet 1885, et rappel en 1803 et une médaille de bronze à l'Expo-
chargé des négociationscommerciales a\ec la Chine, sition universelle de 1889.
il refusa le poste de consul a Melbourne, le 26 dé-
cembre 1885. (Jandid.it opportuniste dans l'arron- DELORT (Charles-Edmond), peintre français, né ti
dissement de Castellane (Basses-Alpe&i, aux. élec- Nimes, le k jamier 1841, fut destiné a la* carrière
tions générales du 22 septembre 1889, il fut élu, militaire, j laquelle il renonça pour se lnrcr a l;i
au premier tour de scrutin, par 2428 \oh, contre peinture. Il entra a l'Ecole des BeaiK-Arls, où tl fin
587 données à M. Arthur l'icard. ancien député, et elè\e de Gérôme et de Glejre. 11 débuta au Salon de
1287 a JI. de Colleulle, candidat conservateur. 1804 a\ec deu\ sujets africains, une Boutique de
M. Delonele a pris, en 1890, la direction du jour- baibiers à Alger et l'Entrée d'une mosquée à Bli-
nal le Siècle, ou il traita spécialement les (mes- dah. Il a exposé depuis Chlvé appelant,, au son de
tions d'affaires étrangères. 11 a publié un certain la flûte, les bœufs volés par les pirates, d'apres le
nombre de brochures relatives a «ses diverses mis- texte de P.-L. Courter (1800], au mu^ée de Nimes;
sions et surtout des cartes rectifiees, entre autres le Satyre, d'après un fragment d'id\lle d'André
la Carte politique de V Indo-Chine (1889). Chémer (18081 Pages chassant les lapins, au
xve siècle (18()9); F aucwmier (i&ÎQ) UneEwbusmdc
DELORME (Louis-René), homme de lettres fran- (1872); Confidence: Départ pour la chasse (1873);
çais, lié a Paris, le 25 janvier 1848, ht ses études au Maraudeurs (1874); Embarquement de Manon Les-
lycée Saml.-I.ouis puis suiut les cours de l'Ecole de caut (1875); Apres le déjeuner, à Fontainebleau
droit et entra au ministère du commerce, ou il par- (187GJ; Hallali dans un marché (1878); Un Bra-
vint au grade de sous-directeur du commerce exté- connier; Une Semonce (1880); Prise de la (lotte
rieur. En même temps Il se lierait avec ardeur à la hollandaise par les husaaids de la Hë publique
littérature, remportait un prix an concours de l'Aca- 1882); le Retour de la Revue (1885); Réception à
démie de Caen pour un mémoire sur la langue bord de la Galèie loijale (1880); la Promenade, a
latine au wii' siècle, et. collaborait a plusieurs jour- Thaitn, en Alsace (1887); Retour de (liasse, VÊn-
naux le Gaulois, le Paris illustré, la France, le Ièvemt!nt(l888); Retour d'exil (1880). Il a en\O}é
Bulletin français, la République, française, le Jour- au Salon des dissidents au Cbautp-de-Murs, en 1890
nal officiel, etc., auxquels Il tourmt des chroniques, Inféi teur d église; les Fugitifs; en 1801 Sergent
des articles de culique littéraire, dramatique et racoleur au jcmu* siècle, Marchandise barbaresque.
artistique et des revues du Salon. Après dix ans d'absence, etc. M. Delort a obtenu
M. René UuJorme a publié, sous son nom, deux im- une médaille de 3° classe en 1875, une de 2° classe
portants volumes le Musée de La Comédie française en 1882, et la décoration de la I égion d'honneur u
(1878, in-4], et Gustave Duré, peintre, sculpteur, l'Exposition onnerscllo de 1889.
dessinateur, graveur (1879, gr. m-4, avec grav. et
photographies); puis sous le pseudonyme de Saint- DELOUCHE (Pierre) (delà .Manche), ancien repré-
Juirs, une série de romans et de lantahies htte- sentant du peuple français, né a Sanit-Senicr de
raires Une Coquine (1870, m 18); J'ai tué ma Kewon (Manche),le 22 murs 17911, lit ses études aux:
femme (1880, iu-18); Cherchez l'amour (1881. collèges d'Avranches et de Rennes. Avocat a Caen,
m-18) et Une Vie de polichinelle (1881, în-18) l'un puis a Agrandies, et très hostile a la Restauration,
et l'autre, avec le sous-litrc de a roman parisien »; il rrsta après la résolution de Juillet dans lus rangs
le Petit iïab (1881, in-18); la Mauviette (1883, de l'opposition libérale. Eu 1848, il fut chargé de
in-18); Françoise de Rimini (1884, m-18); Ma- présider la commission admmiblralivi? d'Awanfhes,
dame Bouretie [188G, in-18); te Fils et l'amant et nommé représentant du peuple, le onzième sur
(1887, in-18); Fleur* troublantes (1889, in-18). Il quinze, par 55 577 \oix. 11 soûl ml la politique du
a écrit, avec M. Et. lîlavet, le livret de Topera le général Ca%aignac. Après 1* élection du 10 décembre,
Bravo, musique de M. Salvajie (1887). il se rapprocha de la Gauche et ne fut point réélu a
l'Assemblée lé^islatne. 11 reprit sa place au barreau
DELORME (Jean-André), sculpteur français, né à d'A\ranclii!S.
Saint e-Agathe-en-Dou'jsy (Loire), le 51 janvier 1851,
fut élève de M. Boimafesieux. Il a fait, pendant plus DELPECH (Louis), député français, est né à la
de trente ans, de nombreux cm ois au Salon, parmi Tour d'Aiguës (\auclusc), le 8 'septembre 1834
lesquels nons rappellerons Premier Essai, statue Entre à I Ecole des arts et métiers d Ait en 1871, il
plâtre (18til^, reproduite en maibre, en 1805 fut emprisonné :i la suite du coup d'Etat du 2 dé-
Psyché nu bord de l eau, statue lu onze (1805) cembre et raye de la liste des éle\es de cette école
Education de la Yieige, groupe pl.Hre (1808), mo- Il s'engagea dans l'armée, serut en Afrique et
dele d'un groupe en pierre pour l'église de S.imt- quitta le régiment en 185(i, II entra alors dans le
(îervais, à Paris; la Piété, la Douceur et Deux commerce et fat plusieurs \oyages a l'étranger.
Anges, pour la décoration d'une chapelle de la même Apres la chute de l'Empire, ses relations a\ec
église (1809) Benjamin^ statue plâtre, d'après la (i.mibetlale firent nommer d'abord sous-préfet d'An,
Genèse (1870), reproduit en marbre en 1874; Sapho, d'ou il passa, le 25 septembre, a ld préfecture des
statuette plâtre (1873); Mercure, statuette pîàtre Iiouches-du-Uhône mats il n'y resta que jusqu'au
(I87G); Saint Joseph, statue plâtre (1879), pour 51 octobre, et prit le commandement d une brigade
l'église de !Notre-l)jme des Champs, à Pans A riane, de l'armée des Vosges. A la pan, il reprit ses \oyages

DELORD (Paul-Josejili-Baitliélemy, dit Wopold), séna- DELORD (Tavile), publici&le français, ru1 à A^iynon, le

teur fiançais, né à Frayssmet-le-Gelat (Loti, le 22 lé- 2o novembre 1815, moi t le 16 nui 1877. Ldit. 1-a.
vrier 1808, mort au Puy-1 Ëvèque (Lot), le 28 mais 1883. DELORME (PiCïTe-Claude-Francms).]teintrc français, in-
Kdit. d I'îhis lmi 1785, moi t eu novembre 1859. Lilit
et visita l'Amérique centrale, puis s'occupa de tra- entra dans la carrière administrai ne et fut en 1875
\auï publics et de la construction de chemins de sous-préfet de INérac. Mais il a\ait déjà débuté dans
fer en Portugal. Aux élections du 22 septembre 1889, la lIttérature, à laquelle il se consacra bientôt tout
il posa sa candidature dans l'arrondissementd'Apt
et fut élu par 0274 \o\ contre 5077 données n
M. Cailhé, candidat boulangiste.
Montpellier..
entier. Il fut directeur de l'Union nationale de
On cite de M, Ed. Delpit des poésies, des pièces
et des romans écrits avec beaucoup de soin les
DELPEUCH (Edouard), député français, né le Mosaïques, recueil de poésies (1871, in-8); la Se?i-
2i juillet 1800, entra à l'Ecole normale supérieure itnelle, pièce en un acte et en vers {1871, m-8);
en 1879, fut reçu agrégé des lettres et rïeunt, en 1882. Constantin, drame en cinq actes et en vers (1877,
professeur de rhétorique au lycée de Bourg. Chef m-8), les Théories de Tavcrnelle (1885, in-18); les
de cabinet du président de la Chambre des députés Représailles de la vie (1885, in-18); le Supplice
en 1885, et chef du cabinet du ministre de l'instruc- d'une mère (L885, in-18); la Revanche de Y enfant
tion publique, M. Spuller, en 1887, il fut encore (1885, in-18); Catheune Levalher (1887, in-18);
chef de cabinet du même ministre, an minisLère des Poule de lîrussange (1887, in-18); ta Vengeance
aflaires étrangères en 1880 Aux élections générales de Pierie (1888, m-18): Chante btude (4890, in-18);
du 22 septembre de la même année, il se porta dans Yvonne (1800, m-18).
la 2" circonscription de Tulle et échoua, au scrutin
de ballottage, a\ec 7090 \oi\ contre 8501 données DELPIT (Albert), littérateur français, frère du
à M. Vacher, candidat bimlangistf;, député sortant. piccédent, est lié a la ISouvellc-Oiléans le 30 j un-
Après l'invalidation de ce dernier, il se représenta à vier 1849. Il commença ses études au college de
l'élection dit 26 janvier 1800 et fut élu par 8 1 18\oi\, Samte-Barbc et les termina au lycée de Bordeaux.
contre 8018 obtenues par M. Vacher. M. Delpeuch Son pere le rappela près de lui pour lui céder sa
a été décoré de la Légion d'honneur, le 1er îaimer maison de commerce; mais, après quelques moi*
1888. passés à la Louisiane, M. Albert Delpit revint à Paris
et débuta dans le Mousquetaire et. le d" Attagnan,
DELPHfN (Gaétan], arabisant francais, né à L)on, journaux créés par Alex. Dumas père. En janvier
le 27 mai 1857, passa de bonne heûre en Algérie, 1870, il remporta le prix dans uu concours ouvert
s'y familiarisa avec la langue des indigenes et devint par M- Ballande pour un Eloge de Lama) fine- Pen-
mterprete aupres des tribunaux. Il entra ensuite dant la guerre, M. Delpit sorut avec distinction et,
dans l'enseignement et, après avoir été professeur sur la proposition de M. l'amiral Saissct, recul la
d'arabe rlans les écoles primaires déjà Mlle d'Alger, croix de la Légion d'honneur le 3 août 1871. Au
fut nommé, en 1881, a la chaire d'arabe du college mois de janvier 1892, M- Albert Delpit, naturahse
de Blidah; en 1883, il fut appelé a J'impoitante français et âgé de quarante-trois ans, se fit inscrire
chaire publique d'arabe de la elle d'Oran. a la mairie de son arrondissement parmi les hom-
11. Delpfmi a publié plusieurs ouvrages destinés mes qui det aient tirer au sort, aim d être incorpore
à l'enseignement et a la \ulgansation de l'arabe, régulièrement dans l'armée-,
notamment une édition du Commentaire sur la Son premier volume de vers publié en 187*2.
syntaxe de Cheikh Djebnl, avec une glose mar- l'Invasion, lui valut un pn\ Montjon, et un poème,
ginale (Pans, 1880, m-4); Isolas sur la poésie el intitulé le Repentir, ou Récit d'un curé de cam-
la musique arabe dans le Maghreb algérien, en pagne, eu 1875, fut aussi couronne. Plus tard,
collaboration a\ec M. Guin (1880, in-8), ouvrage l'ensemble de ses livres lui fit décerner par l'Aca-
couronne par l'Institut; Récit des aventures de démie française le prit ^itet (1880).
deux étudiants arabes au village nègre d'Oran, Ses débuts au théâtre furent moins heureux
texte arabe avec traduction et notes (Pans et Robert Ptadel, drame en quatre actes [Odeon, 1875),
Oran, 1887, in-8); Fas, son université et l'ensei- tomba dès le premier soir; Jean Nu~Ptcds, drame
qnement supérieur musulman (Paris, 1889. gr. en quatre actes et en \ers, tiré d'un de ses romans
in-8, avec carte). [YaudmiUn, août 1875), n'eut que quelques repré-
sentations; le Message de Scapin, comédie en un
DELPIT (Jacques-Jean-Jules), littérateur français, acte et en vers (Theâtre-Francais,janvier 1876), et
né a bordeaux, le -10 avrd IH08, est fils d'un con- les Chevaliers de la Patrie (Théâtre-Historique,
seiller à lu Coin* de cassation. Membre de l'Académie février 1870) furent niieiiï accueillis. Il a encore
de Bordeaux, a laquelle il a fourni de nombreux donné au théâtre le fils de Corahe, comédie en
Mémoires, secrétaire général de la Société des ar- quatre actes (1880); les Maucroix, comédie en trois
chives historiques de la Gironde, il a publié, à la actes (1885); le Peie de Ma) fiai, pièce en quatre
suite d'une mib^ion scienliiique, le tome Ier de la actes; Passionnément comédie eu quatre actes
Collection générale des documents français qui se (Odéon, 18U1).
trouvent en Angleterre (1847, in-4). M. Albert Delpit a écrit, d'autre part, de nomhreuv
On cite en outre de lui, comme écrits plus per- romans desquels sont tirées plusieurs de ses pièces
sonnels Réponse d'un campagnard à un Parisien, les Compagnons du roi (1875, in-18); la Vengeresse
ou Réfutation du livre de M. Veuitlot sur le droit (1874, in-18); Jean Nu-Pieds (1874, 2 \ol m-18):
du seigneur (1857, in-4 et in-8] Origine de l'impri- le Mystère du Bas-Meudon (1870, m-18); les Fils
,
merie en Guyenne (Bordeaux, 18(30, iu-8); le Droit
du seigneur seconde réponse à M. L. Veuillot (Ibid.,
1873, m-S); le Prime ridicule, matarinade inédite
rfe/tf«-(1877,in-i8); le Dernier Gentilhomme (même
année, in-18); la Famille Cavalié (1878, 2 vol. in-
18); le Fils de Corahe (1879, in-18); le Pere de
composée en 1050 (Ibid., 1873, in-8); Catalogue des Martial (1881, in-18) la Marquise (1882, in-18);
manusen\s de la Bibliothèque de Bordeaux (1881, les Amours cruelles (1884, in-18); Solange de Croix-
m-4) le Théâtieà à Bordeaux, avec 11. ttignier ()88S, Saint-Luc (1885, in-lS) Mademoiselle de Bieasiet
in-8). Il a édite les Poésies de Joseph de La C, auge- (1886, m-18); Thérésine (1888, in-18); Disparu (1888,
Chanccl (1878, in-8). in-18 j, Un Monde qui s'en va, série comprenant
Passionnément in-18), Comme dans la vie
(1 881),
DELPIT [Edouard), littérateur français, est né à (1890, in-18) et Toutes les deux (1890, m-18.
la riouvelle-Orléans en 1844. 1 ds d'un riche négo- H. Albert Delpit a collaboré au Gaulois, a l'Evéne-
ciant en tabacs, il fut emoyé en France pour faire ment. et publié dans la Revue des Deux Mondes des
ses études. Il se lit naturaliser français en 1808, romans et des poésies un recueil de ces dernières

DELPECH (Auguste), médecin fiançais, né à Pans, le DELPIT (Maitial), littérateur français, né à Cahuzac
3 août 1818, mort à Robourg (Seine-ot-Maine), le 4 sep- (Lol-et-Garonne), le 25 février 1815, mort à Pans, le
tembre 1880. £dit. l-o 12 mai 1887. Edit. 3-5.
a paru en volume sous ce titre les Dieux qu'on l
lu&tio Catonis imitatore (in-8), et les Ennemis de
ùrue (188l,in-18). I
Hacine ait \\nB siècle (m-8}, la seconde, couronnée
par
P l'Académie française en 1800, a été réimprimée
DELSOL (Jean-Joseph), homme politique français, deux d fois {ôe édit. 1*879), remaniée et augmentée
sénateur, né le '28 octobre 1827 a Saint-Christophe par p l'auteur. On lui doit encore une Histoire de
(Avejron), d'une famille d'agriculteurs aisés du la ?< littérature
grecque (188i, in-18); une Histoire
pays, commença ses études nu collège de Rodez, et de d la littérature romaine en dcu\ parties (1889,
les termina brillamment, à Pans, au collège Henri IV. itin-18), et, avec M. Riun, deux recueils raisonnes de
Elè\e de l'Ecole de droit en 1846, lauréat, en droit Morceaux
A traduits des auteurs grecs et des auteurs
romani et en droit français, au concours établi entre latins
U (1884 et 1885, in-18). Il a donné, en outre,
les licenciés en 1849, il fut reçu docteur en 1851. des d éditions des deux Grammaires de Lhomond.
Inscrit au barreau de Paris, il se fit remarquer a la IlII a collaboré a la lievue et au Journal de l'in-
conférence des avocats stagiaires, où il prononça. en struction
»t publique, ainsi qu'aux Dictionnaires de
1854, le discours de rentrée sur ce sujet 'Eloge DézobryD et Bachelet.
d'Antoine Lemaistre, et devint bientôt un des avo-
cats occupés du Palais*. Il fut élu, le 8 février 1871,
1, DELUNS-MONTAUD (Pierre), homme politique
A l'Assemblée nationale, dans rAveyron, par 57380 français,
fi député, ancien mmistre, est né à Allemans-
voix, et fit partie de plusieurs commissions impur- du-I)rot
d (Lot-et-Garonne) le 5 juin 1845. Avocat a
tantes, notamment de celles ayant pour objet l'abro- Marmande
31 et adjoint au maire, il se présenta, dans
gation des lois d'exil, l'examen des actes dugouver- cetc arrondissement, à l'élection partielle du G avril
nement de la Défense nationale et les loyers de 1879, 1 pour le remplacement de M. Faye, élu séna-
Pans. Il prit la parole dans la discussion de la lui teur.
U JNoinmé par 14570" \oix contre S 020 données
&ur ce dernier objet, et fut rapporteur de 1,1 loi sur au
a candidat monarchiste, il alla siéger sur les bancs
la fabrication des armes de guerre. Membre d la Gauche républicaine. Il fut réélu, le 21 août
de la de
réunion Féray, qui devint plus tard le Centre gauche, 11881, par 12885 voix, contre 10009 données au
Il passa au Centre droit, lit également partie du candidat
c légitimiste. Il devint l'un des principaux
groupe Clerctj, et voLa constamment avec la majorité membres
n du groupe de l'Union républicaine. Porté
monarchiste de l'Assemblée. Lors de la discussion sur s la liste réputucaine opportuniste de son dépar-
de la loi électorale, il présenta un amendement pour tement,
t< il fut réélu, le 4 octobre 1885, le troisième
empêcher les candidatures multiples, qui fut rejeté, sur s cmq, par 42 190 voix sur 84326 \otants-
et se prononça contre le scrutin par arrondissement M. 1 Deluns-Montaud fit partie du cabinet Floquet,
en 18/4, mais il \oîa pour ce mode de scrutin l'an- comme
c ministre des travaux publics, du 3 avril 1888
née suivante; il repoussa l'amendement Wallon et au u 23 février 1889. Aux élections du '22 septembre
l'ensemble des lois constitutionnelles. Candidat des 1889,
1 après le rétablissement du scrutin uninomi-
droites aux élections des sénateurs inamovibles, il nal,
n il se présenta dans son ancien arrondissement
ne fut pas nommé et se porta, en janvier 1870, de
d Marmande et fut élu. au premier tour, par
comme candidat conservateur, dans le département 113548 voiï, contre V-ITÏ\ données a M. Lefevre,
de l'Aveyron, où il fut élu, le second sur trois, par ccandidat Lonacartibtû. hl. Deluns-Montaud a colla-
210 voix sur 388 électeurs. Au Sénat, il prit place boré
b a divers journaux, la Gironde, le Temps, la
au Centre droit et vota avec la majorité hostile a la République
h française, le National.
République. Au renouvellement triennal du 25 Jan-
vier 1885. il fut réélu, le premier sur trois, par DELYANNis (Théodore), ou D^uja^is, homme
510 vois sur 812 votants. Il est conseiller général politique
p grec, né à Kala\r)ta en 1820, étudia le
de l'Ave^ron pour le canton de Conques depuis 18u4. droit
d a Athenes et, après ai ou1 pris le diplôme de
M. Deïsol a publié un commentaire du Code civil, docteur,
d entra au service de l'Etat, comme surnu-
sous ce titre le Code JSapoléo?i expliqué d'après méraire
n au ministère de l'intérieur, où il devint
les doctrines généralement adoptées à la Faculté secrétaire
s général en 1859. Après la révolution qm
de droit de Pans (1854-1855, 3 vol m-8, 5e édi- chassa
c le roi OUion de Bavière, en 1802, le gouver-
tum, 187S). nement
n provisoire l'appela au conseil des ministres
avec
a voi\ consultative. Envoyé à l'Assemblée consti-
DELTOUR (Mcolas-rélk), professeur et littérateur tuante
t par la circonscription de Gorljnia, il fut
français, né a Paris le 8 septembre 1822, lit ses nommé
n par ses collègues ministre des affaires
études au collège Louib-le-Grand, entra a l'Ecole étrangères
é et s'efforça de faire face aux difficultés
normale en 1842 et en sortit agrégé des lettres en ddu moment. Il fut ensuite emoyé, comme ministre
1845. D'abord professeur de rhétorique a Angou- plénipotentiaire
p a Pans, d'où il fut rappelé pour
lême, Il fut appelé a Paris, en 18411, comme fcup- reprendre
r le portefeuille des affaires étrangères, à
pléant de troisième et de seconde au college Louis- 1; suite de la rupture produite entre la Grèce et la
la
le-Grand, puis fut chargé du cours de rhétorique 1Turquie par l'insurrection de la Crète. Il parvint à
au lycée Bonaparte (1 852-1 8U4), et professeur de la rétablir
r les relations entre les deux pays. Écarte du
mome classe au lycée Saint-Louis en 1804. Il avait j pouvoir
p par l'une des nombreuses crises politiques
été îeçu docteur es lettres en 1857. Inspecteur (lui
<]
devaient, l'en éloigner et l'y ramener tour à
d'académie en 1871, il fut chef de cabinet de tour,
t. il se consacra à des travaux de jurisconsulte
M- Wallon, n unitaire de l'instruction publique, de e s'occupa de préparer la participation de la Grèce
et.
mars 1875 à mars 1878, et fut nommé inspecteur à l'Imposition universelle de Pans, en 1878.
général de l'enseignement secondaire la même an- A cette date, il avait déjà été rappelé aux affaires
née. 31. Deltour fut admis à la retraite, avec le e avait fait partie, en 1870 et 1878, des cabinets
et
titre d'inspecteur général honoraire, en septembre IDeliçeorgis et Coumoundouros, comme ministre de
1890. Il avait été promu officier de la Légion d'hon- l'intérieur,
1' et du cabinet dit « œcuménique » de Ca-
neur le 29 décembre 1885. naris, comme ministre de l'instruction publique.
De ses deux Uuïscs pour le doctorat De Soi- i:
Avec
} Coumounduuros, dont il était l'allié et l'ami,

DELSARTE(Fr.inçois-Alexanrtr^-Nicolas-Chtfri),musicien FP.ins le 5 în.ii 1806, moit dans cette ville, le 5 février


français, né à Solesmes, le 19 décembre 1811, moi t à 1862. 1 Edit. 1-3.
Pans, le 11) juillet 1871. Edil. 1 5
DELVAU (ilfred), littérateur français, nfi à Paris en
DELTHEIL (Jean), homme politique fiançais, m* à 1825,
1 mort dans cette ville, le 5 mai 1867. Edit. 2-J.
Souillac (Loi), le 2 septembie 17Ub, mort à Sailat (Dor-
dogne), le 21 mars 1871. Edit. 54 DELVIGNE (Henii Gustave), inventeur français, né à
Hambourg en 1799, moit à Toulon, le 18 octobre 1876.
DELTON (EtJenne-Albert), architecte français, né à Edit. 1 1-5
iaccuenht et soutint les propositions d'alliance ses ~ucs, assurer l'équil)brc budgétaire (15 février
<iitesparIaHns8ie,a\ecl!iprt)mcs?cd'unagr.m- 1892). Dans une dûnnerecribe,!en!ut(.econtrete le
Itssement de territoire devant résulter pour la roi lui-même, mais soutenu par la Cliambre, u
:.rèce de la guerre entreprise par les Russes contre refuse de donner sa demtsston et est révoque par
a TurqLue. Aussi, à la suite du tnufë de San Ste- decret royal (i~mars).
jhano, Coumoundouros fut appelé à former un nou-
eau cabinet d.ms lequel M. Delyanms reprit le nn- DELZONS (Jcan-François-Amédée), ancien repré-
n&tÈre des affaires étrangères le 2~ ramier J878. sentant du peuple français, est né a Aunllac
jeur premier acte fut d'occuper la Thessalie; mais, (Cantal), le 26 janvier 18&8. Avocat au barreau de
~ur les représentations dt'spuissai~cescuropéennfs, sa\iHenHtale,tlappartfn:utsouslerHgnede
1s conscntu'ent. rappeler les troupes, a la condi- Louis-Plu)ippe à l'opposition constitutionnc)le, et.
ton que la Grèce serait admise à defendre la cause a\ait été élu par l'mf!uence de la gauche conseiller
es populations grecques de la Turquie devant le général du département du Cantal. Après la résolu-
congres de îierhn, auquel les prchmmaires de San tion de Février, n fut pendant quelque temps maire
~fpttanoëtatcnt soumis. M.Dc!yannt~ assista, en pt'ovtsojt'e d'AunUac, et fut nommé représentant du
effet, comme plempotem.iaire du roi Georges, a la peuple, le premier de la liste, par 25000 ~on-
teu~ieme séance duCongrés, où il réclama l'annexion Membre du comité de l'intérieur, il vota a~ec la
le Ja Candie et des rectifications de frontieres aux- fraction la plus modérée du parti républicain. Après
[uclles adhéra le Congrès, non sans des obscurités l'élection du 10 décembre, il appuya la politique de
jui démâtent amener de longues complications. 1 Elysée et rit échouer sa candidature à l'Assemblée
Dep).u~ ce montent, M. Dehannis tmt un des pre- législative. Juge au tribunal ciutd'AurilIac, il a
miers rôles dans les crises nnnisteneUcsde la Grèce, été admis a la retraite en 187~ et decoré de la
qui allerent a un moment jusqu'à jeter le trouble Légion d'honneur le 28 décembre 1889. H. Amé-
dans la politique européenne. En lutte constante dée Dcizons est mort le 26 novembre 1891, a Auril-
d'mmiRnce, d<ms hi Chambre et dans le pays, contre I;iC, où son tf~, M. Charics ï~'Izuns, occupe Jf siegf
I. C. Tncoupts, qui lui avait succède au poumon', il de président du tribunal ci\il.
parvint a le renverser au commencement de 1885,
t fut charge de constjfner un cabmet; mais Il ne DEMANGE [Chartes-Gabriel-Ed~ard), avocat fran-
put y reu~bir, dans l'ctat des dms)ons parlemen- çais, né le 22 a\i')l '1841, a Versailles ou son père,
taires, et M. Tricoupis reprit le pouvoir pour se chef d'escadron de cuirassiers, se trouvait alors en
retrouver en face de l'oppositton et dissoudre la garmson, fit ses études au lycée de Kaucy et vint,
chambre. Les é)echous donnèrent la majorité a des I'~g'B de dix-sept an~, sunre à Paris les cours de
1. Dclyanms qui forma alors le cabinet du mai droit. Inscrit au barreau en 1862, il se lit remar-
1885, en prenant pour programme la réduction des quer comme secrétaire de la Conférence du stage
[epenscs et des impôts mais avant la fin de t'anuce, au moment où N. Dufaure était bàlonnier, et rem
'influence de la rf~otuhon accomplie ru Houméhe porta le prix Liou\ille en 18<if*. Il n'avait pas trente
par les Bulgares ramenait le mmtsterc grec a re- ans lorsqu'une affaire retentissante mit son nom
prendre plus ~hement rœmre d'annexion des po- hors de pair il fut chotsi, en mars 1870, pour dé-
pulatioiis grecques des pays limitrophes, conformé- fendre devant la Haute Cour, convoquée à Tours, le
ment aux promesses du traité deHcrhn.M. ndyanms prince Pierre Bonaparte poursui\i pour l'assassinat
rappela au\. puissance: par des notes circulaires, de Victor Koir. On bt en partie honneur à sa parole
que ces promesses n'avaient pas ete remplies, et, de l'acquittementde cet accusé de haut rang. La même
soutenu par l'opinion publique et par tes votes de année d défendit devant la même Cour, réunie a
la Chambre, se prépara a reprendie de force les Blots, l'accusé Beaury, dans l'auan'e des <t Blouses
tcrnton'cs i,e%eiidiques il mobihsa l'armée, rappela blanches ?. Classé au premier rang parmi les avocats
sous les drapeaux les contingents de !a réserve, de cour d'assises, comme Jernal et le successeur
arma les flottes, fit ~oterct négocier des emprunts. désigne de M° Lachaud, il plaida des lors dans les
Les puissances inter~mrejit pour empêcher la guerre affaires criminelles les plus célèbres et défendit,
entre la Grece et la Turquie; une manifestation entre autres accusés de marque le docteur Gar-
navale, à laquelle la France seule s'abstint de pren- l't~ues (187~),Moyaux,Gaudry,l'm(;endian'c Dela
dre part, fut décidée; une flotte internationale se comble (1877), Lebicz, le comphce de Barré ~878),
réunit dans la ba)e de Suda, puis fit le blocus des le capitaine Vo\cr (1880), le médecin militaire
côtes de la Grèce, Mns ian'n t'eculcr I)e)yaums Cabrol (1881), tena\rou(t88~,Pran7.itu (1887},
dans ses dangereux projets auxquels il ne renonça Ribeaudeau, dans le procès ~Yilson (1888). M. De-
que sur les consens officieux de la France. '!t mange a aussi phidé a~ec éclat un certain nombre
donna ~adémthsmu, dans les premiers jours de datrairesci~des.
mai J886. latssant a d'autres la mi~sK'n de régler
)ar les ~oies dmtomatfqu~s l'mcxtrjcjbtc questjon DEMANGEAT [Joseph-Charles), jurisconsulte fran-
des rectifications de frontières- Il s'épargnait ainsi çais, né a tantes, le 2 septembre 1820, nt son
'humdiatton d'un recul et lendau plus fjcde au droit a Paris, où il fut reçu avocat en 1841 et doc-
pays l'abandon ou l'ajournement do ses prétentions teur en 1845. ~omnié au* concours, en 1851, pro-
patriotiques. Dans cette crise, M. Tneoupis reprit fesseur suppléant à la Facutté de droit de Paris,
la direction des affaires pour procéder a la démo- Il y occupa une des chaires de droit romani et fut
bilisation et au désarmement (~1 mai d88H). nommé professeur titulaire, le 17 novembre 18G2;
Les ~)cissi)udes de la politique ne devaient ra- te 17 au'tt Î870, Il entra comme conseiller a Ja Cour
mener M Leiyannis que près de quatre ans plusde cassation. 11 a été promu officier de la Légion
.tard. Le 28 octobre -1890, a la suite d'élections ge- d'honneur,le5aoûtl875.
nerales qui mu'entJejmmstéi'e ~e"up)s en jmnft- M. Démangeât a publié 7~s/o~'e de la co~d~-
t'ttë, n fut charge de nouveau de former un cabinet, <~m c~'i~ ~t'aH~frsctt France, ~ft)s /'a?tc~H
dans lequel il prit, a\ec la présidence du conseil, et dans le MOMu~aM droit [1844, in-8), traçait cou-
les deu~. portefeuilles de l'mterieur et de la guerre, tonné,par la Faculté de droit; D<s06~'7~~on~
et plus tard, a~ec ce dermer, celui des unances. solzdaiaea Pzz dzoil roaazazrz (1838, in-8): De lo Cos-
C'est comme chef de ces seruces que nous )e ~i<~M du /bH~s dotal ~'ot~ roMt~~t (1860, in-8);
voyons non seulement s'opposer de~antia Chambre,~o~'s e/~M~tt~t~ droit ?owatM (1864, 2 ~ol.
a\ec autant d'énergie que M. Tricoupts. a toute ré- in-8}, etc. ÏJ a féeditë, annoté et complété le 7'y<x~c
duction des depenses et des charges pnbhques, mais
proposer, outre dncrs accroissements d'impôts, DELZERS(Joseph-Françots-Castmtr),junsconsutte fran-
rétablissement du monopole du tabac, dont Je ren- fai5,nëâSaHïtOattnaz){Aveyrcn),]e27aout!787,mort.
dement, évalue a huit millions, doit cnnii, selon à Bcssades-)c-\teux, le 9 novembre 1871. Edit. 2-5
<fedroit comtH~t'ct~ de P. tît'aYard-Ve~'ieres(i8<!l, maréchal Jfoncp~, pour le musée de tîcsaMon.
tome t, in-8). Il a coti~boré achvement a la ~~Mc d'~rf~. pour le théâtre de t'<)péra-Com)que/ d(
pratique de droit /?'a~pa~, dont il fut un des di- comte 3/or~M/, du duc de /{ot~/yo, pour le muse)
recteurs. de Versantes, /a r~e
c< /'c~f7~< ~u~. etc. (1847
i859); Nais (1865); un fronton très remarquabh
DEMANTE (Au~ustc-t.abriet). juri~consunc fran- pour )a nou~etle galerie du Lou\re. U a obtenu un<
çais, né a Pans, le 5 mars )82i, est. fils du juris- ~° njédadJe en 1848. Demesmay, qui a cf~
consulte A.-M. Demante, mort en 1856. II 6m\)t les depuis longtemps ses en\0ts aux bâtons, s'est retu~
cours de l'Ecole des Cliartres, en même temps que dans sa ~)He natale.
ceux de la Faculté de droit et prit le diplôme d'ar-
cluviste paleographe. Professeur suppléant a la DEMÉZANGE (Rcgis-Au~ustc-Cashmr),ancien rc
Faculté de droit de Toulouse depuis 18~0, il y fut présentant du peuple français, né a ~ortam (~fan
nomme, en t8a6, prolesseur titulan'c de droit ro- che), le 21 juillet 1800, fut reçu avocat eu 182~
mam- II de\mt membre de l'Académie de !cg'i~)attdn s'établit dans sa ~iHe natale, et pt)t rang dans l'op-
de cette Mue. Il fut ensuite appelé à ta Faculté de position bberate. Apres la t'e~otutiou de ~uutet, Il
Paris, où il occupa la chaire de code C!\u. 11 a fut.nonitne procut'eu)' du roi près le triuunid cmlIl
été décoré de la Lé~ïon d'honneur. de ~tortani, dont n devint prcsjdent quelques se
On cite de lui j~M~ût~ exercices f/~Mi~- maines plus tard- il rentra néanmoins dans l'oppo-
<a<?'~ sur les ~.yawcH~ du droit (1850, in-i8); De sition et fut élu, comme candtdat du paru radical.
la Loi de ~~r~fMdenee en ?M~<tè/'e de dc~ft- en 184~, DietMbre du Cottsen générât de la ~.inchc
e~
lions ~~M<s~ (ï~i
uj-8), tra\uij qut a d'uhord Itais sa candtdatnre pour la deputatton échoua
paru daus Je recueil de l'Académie de législation de\ant celle du députe tnnu&tcr!cl. En 1848. il fut
de Toulouse; ~o~<MM ra~c~~fe t/e~ ~r<ft<~pcs ncutnné représentant du peuple, fc smeme su;
de ~Hr~'s~H~t~ etc. (1857; 3" cdtti')u, d877- qumxe, par près de 50000 \f]]\. Il ~oïa a~ec le
1880, 2 ~oL m-8); Du C/ï~cM/ dela ~Mo~?~-
au ras /<e p.n')) demncrahqtjc modère, et, après t'eiectton du
~5 Code A~~f/~M {)M2, 10 décembre, combattit la pohtique de Lou~-Napo
in-8); Dc~)!t~ott légale de la ~io~~de ct/o~cn téon. ~onreetu a la Lc~tstdtnc. n reprit a Mortam
Revue c~c /to/[
(~869, m-8). 'M. Dcinanïc a cté collaborateur de la t<i présidence du trtbuna). qu'n occupa jusqu'à sa

/eo~
et de la Bibliothèque de
et t/e~Mt<sp~'M</e~6c nusc à la rctrmtc a\ec le ttti'e de président honn-
des <taWc~. t'airR. Aux élections ~enatoriaiGS de jamter ~870.
& Demexange fut porté ct'nd)dat, sur ta hste répu-
DEMARÇ&Y {Camiue-Maurice,baroul, députe fran- hiteaine, du département de la Manche; n échoua
çais, né a Pans, le 26 octobre Î847, est le peht- a~cc 287 ~oi\ sur 757 électeurs.
h[s d un général du prenucr Empire et le ulb d un
représentant du peuple a la Coitstnuante de 184S. DEMIAUTTE (Louis), anoen sénateur français, e''t
Propriétaire et agricuttem' d.ms la \ienue~ il ser~tt. néaSatnt-Leger (Pas-de-Catats),)e 15
octobre 18~9
pendant la guerre franco-prussienne comme heu- Agriculteur et fabricant de sucre, secrctan'e de ta
tenant des mobiles de ce département. Aux élections ~hainbrc consuitatuc d'agriculture d'Arras, Il fut
du ~0 février 187u, il se porta comme candidat re- porté sur la hste républicaine du Pas-de-Catais,
publicam dans )a 2'= cu'consci'jption de l'oitiers, et aux élections du 8 jan\ter, pour le renou,ellement
échoua, a~ec 4807 ~oi' contre K4~8 données a tnennat du Sénat et élu, le troi~èmc sur quatre.
3t Cesbron, candidat monarchiste. !t fut clu au\ par &Ïti ~Of\ sur 1001 notants. Il ne s'est pont
électjons générales du 21 août 1881, dans la cu- pnrté candidat nm cfections pour le renomotiement
con~Ctiption de MontmonUon, par 793l ~<'i\. contre triennat du 4 jamtcr t801.
7810 données a ~t. de tfeanchamp~ députe sortant.
Aux électtonb du 4 octobre t88j, faites au sciuhn DEMMIN (AuHuste-VrédGric), archcoioguc et éco
de liste, il échoua a\ec toute la uste répubticame nomihte d'orj~ne nuemande, ne a )terhn le l'i\r)t
du département de la ~iennG, et n'obtint que 5~ ~)~ 1825, \mt haluter Pan~ et y in. sa déchrat)on de
\oix sur 85545 notants. Aux élections générâtes dn donucue, en ~ue de la natutaiisation. Apre~ la
22 septembre 1889, faites de nouveau au &crutm guerre, il alla se n\er n ~tesbaden. H a icutu de-~
unuionnnat. il se représenta dans son ancienne collectinns de poteries et d'armes et a f:nt de tong--
circonscription de Poitiers et fut élu, nu premier voyages d'étude en Europe et en As)e. i) fut le col-
tour, pur S 782 ~oi~, contre 8 H5 données a laborateur, pour la partie allemande, de l'Mr?
~t. Beauchamp, candidat, conser~ateu' le baron des ~~fM/r~ de Charles Blanc.
Demarçay a représenté le canton de Saint-Savm nemmin a pubhé successivement KssNt sm
~t.
~e échange HM ~o~~ f/e fMe ~At/a~/t~~Mf
au Conseil général de la tienne.
DEMESMAY (Gamine), scntpteut' français, né a
le
(1848); G?~~ ~~a~Hr de /res e/pcte'e-
/a~t~ [186i, m-8 4~ édition, entieretnentrefonduc,
Besancon, le 2j août 1815, fils d'un consc'Her à la Ï875); Recherches ~7~' la ~t/c de la /~Hf<
sfniFS df ~fM-t allemand (!8u2, ])]-Ï8); le Pe~t~

la
Cour (le cette ~Ule, était, te cousin du représentant
An~. Demesmay, mort en 18Ù5. Il fit d abord son de m~ig ?ffï/f, J.~er~f~ t'AfA~ (186~, brocit.
droit à Paris et fut reçu licencié en 183~. !~u)ut il tn-8]~ ~oMt'oitr~ de voyage et cat~e~es d'tfH ~o~ec-
alors son goût pour la sculpture, et débuta quel-
ques années apres au Satan. 11 a priiicu'aictnent
exécute <Sc~t< Gerra; statue pour la cathédratc
du Mans; .tf//e</c ~oH~ft~~?', pour le jardut du
i,n\embour~; Ca~t'?[<j:<. pour l'hôtel de Mtte de Parts;
tn-8~ ~'s~îr~ de la c<f/ffc
~1. ~t
~o~~<')~'(1864, in-8); L~~ rc~r~tirc par le Mta-
rircge, rommt (180U, 1ll-1~); Cafaloguc raaeottrté de
la <'o//ef/;u~ f~'HM~f/~e de (1866,
(1868-1875, ~o)
tn-foho, ~3 plancher); G~~c des a~tc~M~'s tfnrmes
,lltafar Cloz âlt, (!8()9, m-l8}; T'~M'y~R ~'<N/fc?';c
pour 1 t;gJJ5C avec ?Hn)~-
Justice, pour le nouveau Loutre: les bustes du f/?'awwM (18G9), tt.tdmte en aHemand E~ft//op~if

f~aiis, le 2b
(:t:al~9~ morl dans cette iiiie, le
DEMANTE fA[)to)ntj-Mat-iH),junsconsuitehanc-us. ne à
à
DEMETZ
t'aus, tf
tiliilantlirope
~non 17' mott
mOil dans
cette
ao~ cet te
fnançats, né
vIlle,
viHc, ic 23 00-
le no-
ËO d(!cemhfe iSaf!. Rdit.. 1-3. vembre 1875-tdft. -t 5.
MMARSAf (ttoiace), ancien représentant du peuple, né DEMIANS (Jcan-naphstc-o\u~u"le1. ancien reta·ésentant
)'ans en iSt2, mort à [tressune, le 8 nurs 1866. dup€uptetrjnca)s,n<~ Mmes, le l"jutn 18H, mort dans.
Edu. 1-4. cette MNe en décembre 1870 Ed)L. t-5.
DEMIDOFF DE SAN-DONATO (Anjtote. pnnce), né à M~
BEMBINSKI (nenn~ gênera! polonais, n~ à CracovtO, le
16]an\ier U91,murtàt'ans,tel3jum~6t.Ldit.l-5.
con,te~tnjts
Ldit. 1-4.
1815, mottJ'ans, le 29a\nl 187'L
~&cut<a~sp/a~f~e~(!872-l87~.5~ol.prand fut aussi, au commencement de 1885. de la loi sur le
a-8. avec grav.]: B~~c~p~e de c~'am~xe M)o- scrutin de hstc. M- Rcniotc fut appelé, le le avril
<~rH~Mt~Me (t87!t. iu-8); le 7'r~ecyM~Mc de 1885, auministère des tra~au\ publics, en rempla-
;M~!< en aïl&mand (das Ira~icomiscbe ni der cement de 31. Sadi-CarttOt, qui passait aux finances.
iegeu~art; 188!) ~);c T?'î/o~e t/~ t'o~MCHa, en alle-A la fin de décembre, il donna sa démission a\ec tout
nand (7iotHaH<]'</o~e, 1884), etc. 11 a insère en ou- le cabmct Bnssou, mais il rcntrj, comme ministre
re des articles d'économie pohttquc et de critique delà justice, dans le cabtnet reconstitué par M. de
ttrttsttque dans un grand nombre de journaux alle- Frevcmet le 7 jaimcr 1886, qui subsista jusqu'au
mands, hollandais et tran(:ai&- 4 décembre suivant. Au renouvellementtriennal du
4 janvier ~8~1, M. Demote fut rééfu, te second sur
DEMOGEOT(Jacques Claude),httërateur français, trots, par 975 ~o~, sur 1322 tofants.
)ica~:)r)s)f'5jmHctmf)8,fitflcbonncs études
au pet]t sommaire de Samt-~icolas du Chardonnet, DEMONT (Adrien-Louis), pemtre fiançais, est né
auquetdrestaattacttécomme professeur,det826 à Douai, le 28 décembre 18~1. iits d'un notaire, il
a 18~8. n entra ensuite dans t'Umversitë, professa éfau.destmé a magistrature, m;us n voulut: suivre
~uccpshi\cï"cnt.au\t'o!k'j~esdef!camais,t!cnne:), la carrière des arts et entra, en 187~, dans l'atelier
Bordeaux et J.yon, et fut appelé, en 1843, a Pans, d'Emi)c Breton, dont il épousa plus tard la mece,
coittinc processeur de rbetOtique au lycée Samt- qui était eUc-meme artjstc distinguée. Parmi ses
îouis.M-Demogcot,quta\aHsup~e6alaI''aculté émois aux Salons, où il débuta en Î875, on a
des lettres de Lyott Qumet e(. Ktcidtoft', a cga- remarqué: la Rue ~Yû~f-e à Douai; la ~cc[?yc,t
lement s[jpp)ce,a]~arts,<jzanam[]8~6)et ~fMe /F~)~</e, dans la même ~iUe (1876);
n. ~isnrd [~8j7). Décoré de ]a Légion d'honneur Une C/tan/n~rc en automne; la LM~é~e ~'MM bois,
enmail8i-9,daétepromuof)icierlc'10no-'au moisde.jnm (t877t; ~to~<r/~H~ le Nord, ta-
\embre!8C5. bleau récompensé par le jury et acquis par l'Etat
On a de lui jE'<M~ sur ,4~M7~, these pour le pour être ptace au musée du Lu\emhourg:
doctorat, Elude &
édition des Lettres de cet auteur (18~5-t8&0) [tour le Il(!
.P~te le Jeune, en tête d'une ~ca?'pe, près de Douai (1880); la ~M6~t*~e. acquise
Uauai; Bras de vper à nzarée
~~<o~c t~ft~r~c de Lyon, dans Lt/o~ f)'?:e~f[ et asse /M La~t/~ du F~t~~r<? (1881); /f jM<?M/
mo~ft-~të (1840] T~Mtt~ f< yK//e~c, ~<~ ~M?' ne,luis pour Ic hunemliaurg; Vn(~ Dlalxrzé.e. de ~rzaas s
~t
~a'~c<x/f{18j2).drame:f~~f'<wwe (188~); 7tMïsscaM; la F~ra~ott de Jacinthes
de ~~)'e~ ~K xt~ siecle (1856), couronne an preni)cr (1883); le ~M F~HX, Nuit (1884), égale-
coucours instttué par la Société des gensde lettres; ment au Luxembourg: ~o~~er. aupnntemps,
Histoire de la littérature /J'NMC~ depuis so~ /t/e~c ~M y/'û~ temps (i885); la ~7cM~ du
t)r~~tg~f~</M'MMM~cMr~ (1852, m-18; nombreuses ~ay~M; Ondée aM ~r~JtfscM/e (1886); les Abeilles,
cdnions), résume brulantdenotrchistoireht)e- ~'tttH<;a~~ (1887] les CtE~s; r~~er en
raire, le prmcipal omra~e de t auteur; Crt<~Me Flandre (1888) les Lys; Gros ~<HS, manne
et les C'?<c~ de la ~'a~cp, sut\i de ~H)'M 7~H- (1889); le ~o:r<;
veau, poème (mciuc année), Tableau de la /p~ JMar~< ~e ~i Z'az~Ke (1890);
Prcmtère j4t!HOttcm~o~ (1891).
/H~<? <7M ~~)f s~f avant Cor~et~/c et M. ItemonL a obtenu une médai))e de S" classe en
Descartes (18j9. )n-8. t. t); Co~~e<t:oMt~ en 1879, une de 2" classe en 1882 et une médaille d'or
~crs(1862, ni-iS), sous le pseudonyme de Jacques a r&kpoMtton umverselle de !~89.
la traduction en ~ers de la P~ajsa~ (1866, p'r-
fn-8), rcfnarqucc pour l'fxactjtudR et la concistoit; OEMOMT-BRETON (Mme Virginie), peintre fran-
Textes classiques de la littérature /)'at~ïse ~8Gt~- çaise, femme du précèdent, née à Coumeres (Pas-
'1868, vol. ui-18), extraits des grands ecmains de-Calais). le M minet 18~9, est la fille du célebre
françats a~ec des notices biograpluques et bibho- paysogrsl.c Jules Bretun. Ellc étudm la pcinturc sous
graphiques; dem ~w/& adresses il JI. le nn- la direction de son père et débuta au Salon de 1880
~~o ~M~<*c, et F~Mra
nistre de l'jnstructjon publique, sur l'enseignement avec deux tableaux
secondaire et sup~Deur eu Angleterre eL eu Ecosse d'~ur~. Elle a envoyé aux Salons sunants /"<'mwe

vidence, etc. fl8T8, in-i8);c ~r~Mrcs ~er


(1868-1870); A'o~ sur J~'o'scs ~Mea~'ons de M~~ de 7~/iCMr t'6HfïH/ de ~a/~pr ses
~s~~c~ra/~?e,tt)cu,Je~onde,la Pro- ~~H/~(1881):
~~H/
~6t$, qui obtint une
médaille d'or a )'Exposition unhcrscUc d'Amster-
~r~cr~ (1880, ~~ol.ut-18), tayaut partie, dam, en 1885, et fut place au musée de Douan
comme son Histoire de la ~~cta~re française, de faM~~e (t88~; le
la P~?~ j~883j. acquis pour le
la collection d'histoire uunerseHe de M. V. Duruy: Lut.embourg'; Calme; Pc~~ ~H/c'A~M~' (1884); les
~<K~e ~Kr ~H/~ c~ 7~o, 7'a~ccsc~ de Lou~s M~r jl885); P~~H, scène du Dau-
~w~t~drame en cuiq actes et envers (1882. phmé; Dfjt~c pH/an~He (1887); les Jumeaux; le
nt-'18); eMnndes aïhctes de critique histornjuc et Bat~ (1888); ~?~c est en Wf'7-, la ~MH~e
littéraire dans la ~et'Me du ~yotntM~ le Journal (1889); M ~K,- r~ d'etude (1890); ArMS~
et la ~t'Mf de ~/?'M<"<~H publique, la /~M~ des f~~o (1891). ~Ime Dcmont-Breton a obtenu une
/)cM~~c~t/ ia~et'Mc/tft~{'a~se, etc. médaille de classe en 1881, une de 2" classe
en 1883, et une médaïuo d'or a t'L\position unner-
DEMOLE (Cltarles-Etienne-Euu!c], sénateur fran- selle de 1889.
cats,ancieumnnstre,cstnéaCh!u'ofies~Saône-ct-
Loire), Je 22 mars 1828. Avocat dans cette Mlle, d DEMOTtER (Charles-Emile), httérateur français,
fut élu sénateur du département, le 5 janvier -1879, est né a Calais, le 11 avril 18'25. Membre de la
par 542 \oi\ sur 690 votants. Au renouvellement Société agricole et industrielle du canton de Calais,
tt'ieun!t! du 8 janvier !88~, Ii fut rëehi, le deuxicme secrétaire de la Société humaine de cette ville, il est
sur trots, par 551 ton. Il appartint a l'Union répu- auteur d'un ouvrage remarqué pour l'intérêt local
blicaine. En 1884, ~1 fut rapporteur du projet de loj qu'il présente ~H?ta~s de Calais depuis les temps
sur l'orgamsation munictpale, amsi que de la nou- les plus reculés~usqu'à nos jours (Calais, 1856, zn-8,
nombre des électeurs pouf t;j ChHfnhre haute; il le t~M voyageur sur la /c
velle loi électorale du bénat qui augmentait le a~ec grat.. cartes, etc.). I) a en outre publié: Guide
du c/tCHtm de fer ~e

DEMOI.IERE(tIippo)ytc'Ju!es),plusconnu sous le nom ca's, né a la Fère (Aisne), le 2~ juillet 1804, mort à Caen,
de MoLEn), auteur dramatique t'rançais, né a tantes, le te 21 février 1887. Edit. 1-5.
5 août 1802, mort à Satnt-~etus, le 26 décembre t8J3. DEMORTRECX(Pterre-Thonias-rrëd~nc), ancien repré-
Edtt. l-o. sentant du peuple français, né à Lisieux le 29 novembre
DEMDLOMBE {Jcan-Charles-riorent.), jurisconsulte fran- 1798, mort à uonHeur,!c lOjanvier 1872. Edit. 1-5.
Calais Paris et Bruxelles (Ibid., 1849, in-18'. Guide partir, en 1816, pour l'Amérique. A so;
~'oyag'es, à
f;K(OMrt'Sfetim)MC~aMet!MeM).'tfm!!()Md.,i8o7, retour. tout en préparant divers travaux géographi
in-18). ques, historiques ou littéraires, it lit une excursioj
en Espagne et en Portugal. ~ommé, en )838.bibho
DENAIN (Léontine-Pau)ine-E)isa-Désirée NtSfiGE, thécaire au ministère de l'instruction publique,
dite),actrice francaise,néeaParis,le6décen]bre fut attache, en 1841, comme conservateur, a h b!
1823. fut élève du Conservatoire, ou elle obtint le bnof-hequc Sainte-&cnc\'Lé\e, dont it devint admims
prix de comédie en 1840.Elle parut d'abord sur le le trateur en mars 1865. Il fut mis a la retraite 0
thejtredel'ltotelCastelIane,etdébutaàIaCoiné- janvier 1885, a~ec le titre d'administrateur général
die française au mois de juin de )a même année. houoratre. Décoré de la Légion d'honneur en mar-
Reçue sociétaire en septembre 1845, elle quitta t839, il a été promu cfiicter le 4 mars ~S74.– U est
hrusquement la scène au commencement de 1856, mort à Paris, le 2 août 1890.
a l'expiration des dix ans de service <~ui lui don- V. Fet'dmand Denis a publié de nombreux ou-
naient droit au titre de sociétaire retirée. Mme De- vrages, dont plusieurs sont le fruit de ses excur-
nain tenait avec élégance et distinction les rôles de sions tels sont 7}M~r<*s Paraguay y
coquettes et d'amoureuses. Elle réussit dans Elmire ~82~, 2 ~ol. in-18); la CMy~c (1823 2\oL in-iS);
du T'aritt/p', dans la Délie des Trois amours de ff~Mm~ r/t~/fj~e du K/'tfs~, suru du Résumé dee
Tibulle, ainsi que dans quelques créations mo- r~~e ui-
la C~aHg ()8~, 2" édit. 1827),
traduit en portugais a Hjo-Janeiro, ~~CM l'his-
dernes.
toire ~a;rc du .Pf)- du B~(in-18}, les
OEMÉCHAU (~yr-Henri-Char!es-))omininne). prélat
français, est. né a Trémentme (Maine-et-Loire), le
19 décembre 1832. ficaire gênera) de Tours en 1875,
il fut nommé évcque de Tulle par décret du 25 oc-
.Va~pMrs, or<
f/cr~ea (t83~, in-8]; le ~7
e~

le
la collection de l'Univers pittoresque
/<
Choix de voyages ~~c~ et ?/w-
['t83?
CA~H~M cAefû/fr~oMM de < Espagne et du Pc)'-
dan~
et !S4Gj;
tobret878 et sacré le )"atnl 1879. Mgr Dcncchau tugal, a\ec la traductton du Tisserand de Ségovie,
est chanoine d'honneur des diocèses d'Angers, de drame du x\n~ siècle ('t857, vcL ui-8), etc.; puis
Limoges et de Tours. une série de romans instructifs ~n~/e~M/tt~Mr
(1827, m-i~. ht&tou'e d'un mann; ~~Ne~eH-
DEN!AU (Eugène), députe français, est né à Saint- Ra~a! otf la D~fOMucr~ du Nouveau Monde ('t82~,
Claude, pres de Hfois. le j"
féu'ier 1834. Ancien 5 ~nt. m- Tit'ftAme p~t/MpeM~. OK Sagesse
négociant et conseiller généra! du Loir-et-Cher pour
le canton de Bracieux, Il se porta comme candidat1
populazre de toules les natteiza
1873), cnuronné par t'Ac~denne
in-19,
française;
G° édit.
LM~ de
répubhcain à l'élection partielle du 9 a~nt 1880,
dans la 1' circonscription de DMs. et fut éiu, au
Sou:a (t~ 2\ot. d~ers écri~ nu brochures
m-8~
d'archéotc'gie, de httérature et de ~anctés /M
scrutin de ballottage, par 8316 Mix contre 4S)2. Sct'nes de la rzalure suite le Lropiqzre, el de leur
obtenues par un autre candidat répuhhcam.Usent ;ft/~Mcncc sur la ~û~e, suivies de Cn~t~'f~ et ~t~
mscrn'e au groupe de t'Union républicaine. U fut ~M~tc (1824); le ~nKM~r Ac!cr~ (1843), notice
réétu. le 21 aeut 1881, par H 381 voix contre 974
données au candidat de l'Extrême Gauche. Porte sur
la liste républicaine du département de Loir-et-Cher
Une 7'
sur Adam UiHaut le Génie Navigation (1847);
brésilienne, ce~?'~ à Rouen e~ 1850
(1850), a\ec des fragments du xYi" siecle sur la
aux élections du 4 octobre 1885, il obtint, au pre- théogonie des anciens peuples du Brésil, etc.; les
mier tour de scrutin. 29 o75 \oix sur 85 530 votants, ~c/eHC~ occM/~s (18~ ~r~e~/MMa~a~ les plumes,
et fut élu au scrutin de ballottage, le 18 octobre leur usage, etc. (1875, m-8), etc.
suivant, le second sur quatre, par 43 703 voix sur ~1. Ferdmaud Denis a fourni, en outre, divers
63 524 notants. Aux élections du 22 septembre 1889. on\rageSt un certain nombre de notices, telles que
faites au scrutin uninominal, il se présenta dans son Des tllaztuscrats à anizaiaizwes dans leurs t apporls
ancienne circonscription de Blois, obtint, au premier a~' ~M'Mt<)frë ïNOt/CT-ttc, pour le Manuel ~R peï~-
tour, 8421 voit contre 8217 données a }t. Roger, ~Mrc d'Arsennc 'ra~eftM /t~~07 ~~e, ~)'ue et
candidat bouhngiste, et 2 250 à M. Abadie, de même analylique,des sriettres oerukes, dans l'FnryrlopF
nuance,etfiitélu, au scrutm de ballottage,par die IZOrtattve (1833); 6ssai szav· la pJzilosopkxe de
10352 voix, contre 8462 données aupremierde ses ~<ic~p PaMc") en tête des P~M*?'~ de M. Le Roux
concurrents. x de Lmcy; ~a~/o~ Ca~'N~e~, dans
]c GM~n' traduit, par ~me Amab)e Tastu; les Ta-
DENIS (Gustave), ancien sénateur français, est né ~~caM~ f/troHo~oy~Me~ des ~M;~
r~ /?<rcs espagnole
le 20 avril 1833 à Fomanie-Daniel (Mayenne). Il
entra à l'Ecole centrale des arts et manufactures
en 1854, et prit le diplôme d'ingénieur civiL Pro-
et Mop'~a~s~, dans
M. Jarry de ~lancv: Z/e des
~'w~cmcM~~OH
des N~HM~f~~ (1858, itt-8), pour une édmon de
de

priétaire d'une filature de coton dans sa commune rjm~a~c~ de Jc.s!CA~


natale et conseiller général du département pour le
canton ouest de Mayenne, il fut elu sénateur. lors
Il a donné, a~ec Hippohte Taunay le
~1821), et une ~Yo~fc At~or~Me et e~~c<t<~e du
~'<
du renouvellement triennal, le 5 janvier 1879, le panoranaa rle Rm de-Jarteiro (1824), avee Sander
second sur deux, par 183 ~oix sur 533 votants. M Hang: 7''Mf<~<o't de la ~~cftf'c ~ei'.ott~o~'e
appartient au Centre gauche. Au renou\e!leinent du de ~ï~e~o~sse (18~7), chrotnque du ~\i*' siècle;
5 janvier 1888, il échoua avec 3CÏ voi\ sur 688 vo- a~ec MV. de Martonne et. Pinçon ~ott~e~tf ~tcE)tt~
tants. de la R~~û~A~gMB tfHtï-'frsf~s {18M, gr. in-8, petd
(Jean-Ferdinand), voyageur et littérateur
texte n
cot.); avec Victor Chau~ni: ~M Irais
DENIS ~o~tHSMts, naufrages, so~tfJea et voyngrs [1862,
français, né à Paris, le 13 août 17!)8, fut entraîné. gr. m-8), etc. On tut doit une édrtion diantant des
par i'amour de l'étude des langues et le goût dt's royales de ~a~Me< ~tt~s les /'wë~ la GMya!~

BENAT (Th~odore-Mane-Getmdin), ancien d~mt~ fran- DENFERT-ROCHEREAU (Ptej're-Mar«;-PIi'i!ppe-\rjst.)dR),


DENFERT-ROCIIEREAU
çais, né à Mirepmn (Aru'ge), )690 mars t8M, mort dans off)oer et députa francats, né à Sdint-Maixent fDeux-
cette vdle.leMjamvierl8M.Edit. 4-5. S~vrest, le 11 janvier 1~3, moft à Versan!es, fe il mat
BENBtM (Wdham-Basile-Percy FEiLDMc, 7' comte M), !S78.Ëdit.5.
pair(t'An~eterre,nëenl79<S,inoit)e26)Uinl86~. DENIERE (N.J, industnet français, né le 17 août 1i75,
Edit.t-.(. mot le 18 ao'it 1866. nd~t. )-3.
DENECOURT (Claude-François), ct~roHC français, né à DENIS (Alphonse) agronome francats, ancien d~put~,
d~jnbre
Nency-le-Val-Saint-Eloi (Haute-Saône) en 1788, mort à n~ t'at-'s, te St eu,ilbre 1" 94, in~t
17~, mot t à ttyHres, M-
ljyè.-e" le S5 fé-
t'ontaineMean, )e!JimarstS!6. Edit.t-S. vner 1876. Edit. 1-5.
(t854). Ua collaboré aux CAe/f-tffBMM'e du <Aftt<r<' diocèses
i de Reauvais, de Cambrât et de La~at, a
eeropéen el du llaé~ttre élrauger, au't Rcvucs euro- reçu
1 le titre de prélat assistant au trône pontmcal
~'Htte et Brt~nH~Mc. à celle des Deux ~ott~M, a –nestmortàArraste28ûctohrei~~L
l'Artiste, a la Ctjro~rn~Am bresiltca, au Journal et
aux Aurerzles des Voyaqes, au .Ilagasira prltoresque, DENNERY (Adolphe P)nLïppE). et r'Ex''Miy. drama-
a la V~n~M~ populaire, à la Nouvelle ~t~ra- tturge français, ne a Pans Iel7juml81), de pareuh
/7~ </<fH~w/e, etc. Il a donné aussi une traduction israéfjtss,
i
fut d'abord clerc de notaire, essaya de ld
du romancero espagnol (4 vol. m-8). peinture
t et du journalisme, puis débuta au théâtre,
en 1851, a~ec Charles Desnoyer, par Ew~e, 0; le
E
DENIS (Jacques'François), philosophe français, né J d'un ~f~r de /a~cc. Plusieurs succès popu-
a Corbigny fièvre), le 11 février 1821, entra a iajrcs,qui
1 suivirent,apcudedtstanre,ce utodcstc
l'Ecole normale supérieure en 1841, et en sortit, en début,
f lui ouvrirent l'accès de toutes les scènes du
1844, comme agrégé de philosophie. tl se lit rece- ) boulevard,
1 et bientôt sa fécondité comme drama-
voir docteur ès lettres en 1847, fut nnmmê profes- turge
t n'eut plus de bornes. En novembre 18j(t,
seur de littérature ancienne à la Faculté des lettresM.
J Donnerv fut nomme directeur du Tliedtre-ui~to-
de Caen et en devint plus tard le doyen. Elu corres- riquc,
< mais il se démit au bout de quinze jours. H
pondant de l'Académie des sciences morales et poli- s'occupa activement de créer une scène nouvelle,
ques, le 20 mars 1889, il a été décoré de la Légion qui
<
dut successivement s'appeler y~<~r~ ~M wM/~c
du PrïHcc tM;perz~ mais qui ne fut pas
d'honneur. et
<
A part ses thèses de doctorat De &rNto)tM oit oulert.
r
T/~M/re

gine et Dtf ~K/t~n~h's~e f~lr~c. rôle de la rat- thermale


1
E
M contribua à larccrg'amsatioj] de la Société
de Cabourg-Dives, dont fut
secrétaire
SOtt f~fZM. les ff?~7M~d'~Cf?~ /<W~~MS (1847, Jtï-8~ généra], pu)s directeur gérant 11 devint mmre de la
on eue de M. Jacques Denis: ~isto~'re des théories nomenecojmuune. Décoré de taï.é~iond'honneur,
et des idées McrN~ </aM~ ~'a~K~c ( 8~6. 2 ot. le 10 décembre 1847, M. Dennery a été promu ofn-
in-8, 2° édit. )S7a) et <tt P/ttiosupAie d'Ort~ne cierlel2aoûtl859.
(1883, in-8) ces deux derniers couronnés par 1 Aca- Parmi les centames de pièces qu'il a produites
démie des soences morales; la Co'n~if grecque,seul ou en collaboration, sous les noms et prénoms
(1887, 2 \o). m-8), etc. d'a/ie, de PAt/;ppc, d'EM~ènc, et surtout sous
celui d A. D~MH~ry, nous citerons à part celles qu'ilrl
DENIS [Ernest), professeur et historien français, a signées seul le C/tM~yeme?~ c<'xM~/br?Me (1836);
né a Mmes le 5 janvier 1849, entra a J'Ecole npr- ~emMies~~M'cs, le ~a~taye ~'f)t'~MC~, 3foH~CM;'
male supérieure en 1807, fut reçu agrégé d'histoire et 7~~ame P~jc~o/ la J~HC des blanchisseuses
et chargé de renseignement h)~tonque dans plu- (1858), ~7M~r e'Hc/c ~~y~~r~~K~, ~~OM~ e~
sieurs lycées, entre autres celm d'Angoulème. H se comw~ttt~/c (1840), la Dc~e K la ~a~cAc. Paris
fit recevoir docteur en 1878 avec deux thèses sur
~aK~ <"om~f? (~84J); la Nuit ~M~ -MM/~?~, Far-
l'histoire de la Bohême, objet spécial de ses études. ~eaK le ttOMrr~s~CMr {1842] les Nouvelles la main,à

~ommc professeur d'histoire à la Faculté de Hr< les 3/cwp~ ~M~~HMes Mt~r~s (i845) jV~o-
noble, il passa ensuite a la même chaire de la Fa- laitae, Paris vvleuv·, Ptclciazellzt, Cohn 1'anapon, le
culte de Bordeaux. Bal d'enfants (1844); /e
~~?Hf.R ToM~M (1845);
Outre ses thèses [De .4)~j~u Af~'t~t et de ~o~e- jParlez au portier, le Porteur d'eau, Paris f< la
M!'a? y~o/M ~M<7, et ~M~ et la guerre des 6a~~etfc, t~e en ~ar~e double, A'o~M~, ~7a ce
Ilussites), on doit a H. E. Denis les Oft'ytKM de OMtt)ïC7t< ~epa~a~re. bulletin de la ~?~H~/c~nH~
la /~oJa/f~ Tio/~mf. mémoire extrait des H- t845; le ~OMtaM comique, la Mere~e
na s de la Faculté de 7!~r~e~~x (1881); une tra-
~c~c 213, OK
jt~rt /p,~)-
~oî< protection. (d846~; <<;
duction de l'THstotte des ~«et'a<M;'e.< slaves de ~]''tH~Ot!yMte,~d'cmuî~c~H~Ae'(~847J;/e le
Pypine et ~pasonc~ (1882, in-8); F~H de /'o~- CAemt'tt de traverse (d848); ~e jMatyM~ Carats
~ettdttMce ~o/e Georges de Podiebrad, les
e~ /<t pr/j?ce~ae Fanfreluche, MaMrïce~c (1849)
3~HO!r~ /~c~f~eM
les
Jagellons; les premiers Habsbourg, la défénestra- (1855).
tion de Prague (1890, 2 vol. gr. in-8). A ces comédies et vaudevilles ajoutons les drames
“ et pièces a g'r;tftd speetack l'llonneur de ma fille,
DEN!ZOT (Isidore-Uvaeintlie). député français, né en 3 actes (1835) Do/o~e~, en 3 actes; 181-~ ou le
à Saint lienoit-du-Sautt (fndre), le 4 anùt t830. iit /'eM~«.'M~a~ de Jt/OM~y~aM, en 2 actes (i85R); le
ses études à Poitiers, et fut longtemps notaire a Trt·xnbletaeazt de terre de la Dfarlirtigue, en 4 actes
Saint-Benoît, puis à Chàteauroux. Après a~cir cédé (1840); le Jfa< de Londres, en 5 actes et 8 ta-
son étude vers 1887, il se ti~a à Poitiers, y devint bleaux (!84a): /'AM~M~, en 5 actes (1846) la

tembre 1889, dans la 1" circonscription de Poitiers, ~5n~F~p~u


adjoint au maN'e, pfiis matre en 1888. Candidat ré- Duchesse de .Mar~aH) en 5 actes (1847) la Case
publicain modéré aux élections générales du 22 sep- de ~Mc~e 7'om, eu 5 actes (1855) les ~~e~M.e de
il fut élu par 7111 voit, contre 6702 données a 5 actes et 7 tableaux (1857) ~'7~~o!M t/'M~ dra-
M. Mousset, candidat conservateur. peau (1860);/cLacdcG~Mas~t,]mttc de l'an-
“ glais (I80i];~P/e</eP~~ (18~). etc. d 11~

DENNEL (Mgr Désire-Joseph), prélat français, aussi srgné seul une comédie en un acte, /c Sa-
né a Mons-en-Pevele (Nord), le 7 mai 1822, fit ses crifice <pA!~îîe (Gymnase, ~861). Ses féeries,
études au grand séminaire de Cambrai et y fut pro- drames et pieces a grand spectacle ont passé suc-
fesseur de théologie. Curé de Saint-André de Lille ceMivem~'nt et avec bonheur sur nos dffîerenEes
en 1872, il fut nommé évoque de Beauvais par dé- scenes de boulevard.
cret du 12'mai 1880 et sacré le t'mai suivant. Jï. Ad. Dennery a donné, en collaboration avec
Transféré a l'évéché d'Arras le t" jmllet 1884, il a H. Anicet Bourgeois le PoWe/eM~ ou Deux
pris possession de ce siège le 16 décembre de la Famï/ en 5 actes; ~o~p~r~ ~aMser, en 4 actes;
même année. Mgr Dennel, chanoine d'honneur des Jeanne /Ja~/te/ ou le 5~~ de ~fJM~a~, en
actes

DENIS (Louis), ancien représentant du peuple français, 20 décembre 1808, mort au même heu. le M ao~t 1863.
`~

né an Lcguc (f~tes-du-Nord), le 96 octobre 1799, mort à Edtt.1-3.


Saint-Bneuc, le 18 avril iMS. Edit. 1-a. DENJQY (Jean Françots-Potyniee),conseiller d'Etat fran-
DENïSÛN (John-Evelyn 1" vicomte OssiNGTan), homme eafs, né à Lectoure (Gers), te 6 jum 1809, moit~ 66 sep-
politique anglais, né le 37 janvier 1800, mort Londres, )tembre 1860. Edit. 1-4.
le 5 mars 1873. Edit. 3-5. DENNB-BARÛN(Rene-DtCudonné),l)ttHrateuretmustcien
DENISSEL (Célestm-Louis-Thomas), représentant thi francais,
1 ne à Pans, le 1" novembre 180~ mort datu.
peuple français, né à bamt-Venant (Pas-de-Calais), le cette
( \iHe, te 25 octobre 1865. Edu. 1~.
fi857-18j~; Dame de jSa~i~opes, en 5 actes; pi
piéees en collaboration a~ec la plupart des drama-
t~<0!~ ~M berycr, en /e Temple de ~a/o-
4 actes turges
tu et vaudeulhstes contemporains, tels que
btcaux les &
HifH, en 5 actes, le Maréchal j\'c~ en 5 actes et 11 ht-
y~'A~ c~/aux, en 7 actes (1845-
1848); le AM~<'c;Kdfs M/f~~f, en 5 actes; /*j4~t~~
)nt.
M Oartois, Aibcrt. th'stem, itrisebarre, Dcconr-
celle,
ce Louis Galict, Ed. Biau, etc., notamment avec
cf deux dermcrs une adaptation du Cid en opéra
ces
(1855-1857]; la f~/c du ~tn/sa~ (t8Gl); –a\ec
M. Durnanoir T'~&M~cc, en i acte, Pierre ~re~o,
en 5 actes (1855-1858); Don César de ~asn~, en
~Ona~~n~~e~k
er 4 actes et 10 tabteau\. musique de Massenet
en
(1
même
ni soir jusqu'à onq pièces à la fois de 5). Den-
le

5 actes; /e Bo~He< de t'to~es, en 5 actes (!S44- nery, sur dncrs théâtres de Paris.
n(
1849J la P~y~c~Nc pervertie, en 5 notes: les 5M
Dt~~s, féerte en 5 actes et tableaux (!85!-)854);
HO DÉNOIX DES VERGNES {Marie-Ft'auçoisc ftESCAM
~'a~M<t)!C~lr)ne]tt[f''?'e (18ttt); la CAa~e me~'et~ PEAU,
PE dame), femme de lettres française, née le
leuse (1862), les ~'aMcs du cabaret, en 5 actes et 5 mai 1798, à Beauvais (Otse). épousa en ~8~8 un
9 tableaux (i8C4]; a\ec )[ Gustave Lemome la chirurgien
cl de la garde royale nommé de La\ergnat.
G~ce de D'fM, en 5 actes; la C'~f~e
f*M~M oa?'
f~t,
en Elle
El commença a écrire en 18~2, sous le nom de
/a)i~yD~t<et utmbcrepdc& verset des nouvcUes
actes,
-avec
les
M. A!. f)umas
de la
/a.c, en actes
2 (1841)
en 5 actes ()S4~; dans les recueils périodiques. On a d'clle Heurca
d;
aoec M. Grangé ..lM~M7'~a~f~tre~c,en5acte&, ~< de solitude (1837, m-8), recueil où l'on remarque les
PaM~reJea/t~c. en 5 actes les ~/)~~t;<M<~ Parts, pi pièces suçantes le C~o~a, les Polonais, l'Orage,
en 5 actes et 8 tableaux [18~-18~) les Sept .Ver- r~~e r au couvent, le Jour t~ ~/or~, ~c~/tco~c, etc.:
veilles du MOH~c, en 5 actes (1853) les Laf~H~~r~
de XaK~a~ opéra-comique en 3 actes (1854); Paris
.~oHMH~e ~~rc~'«?s, en 5 actes (185~); –a~uc
~a):Me
Jz
P
d,
~tOM
~843]
(!85S}
fcr~c
(18~0)
~rre/b~ a ~e
Hachette (i85j). poeme; les ~y~<<'?'~ de
Prou-
(Arras), 186d, m-18), ÇH
111. Cortnon la Jourttée d'uue ~olxc fennrrP, en 5 et et là (d8G5, m-18). études tnstori'njcs: La.tssM~as-
actes; les ~o~f~ftfj'noHs de la 9f)fnts;t?'ae de la Ctt~, st /a Juslice d'une femme ~8fiG, m-i~) Sans peur
~eï-
en 5 actes (t8t4-lë45), G~s~e/ss OH
F<?H de et e) M~M reproche, poésies (Beau~ts, t875. in-18), et
Tolede, drame lynque en 3 actes ~18~; u grand nombre de poésies de circonstance.
Deux un
Ot'p/te~t!es.cu5actes(1875), l'un des plus grands
sncccs de auteur et de son genre favori; plu- DENORMANDIE (Louis-Jules-Ernest), sénateur
sieurs des hvreh des derniers opfi'as-cunnqucs français,ne~i'aris,le(!aoutI8Si,msd'L[na\oue
11
d'Auber PreMno-~oMj- de bonheur (18G8), 7!6 près p le tribunal citjl de ïa Semé, se destina a la
d'aHtOMr ( 1870) ~e Cause ce~~re, drame en même n carrière, étudta le droit, prit en 1865 le cabi-
six parties (1885) avec M. Halhan n de son père. qui avait. la clientèle de la famille
net
JcaH?tf. oï< la Femme du peuple, en 5 actes {18~5) dd'Orléans et devint président de la chambre des
– a~ec )). Ut'ë~it
3 actes les Orphelines
~'e7<ï~ rot/ drame iyriffuc en avoués.
de la CAft~ en 5 actes au
a ~o!nmé, pendant le sit~e de l'ans. adjoint
a ma)reduYll!" arrondthsemcnt, lise présenta aux
[1~57); D~Mfz, dt'ante en 5 actes et 7 tableaux (Am- eeiccimns g'encra)ca ponr l'Assemblée natinnnic, dans
btgn, 1880 ) le Tr~Mt de ZMMfo'a, opéra en le b département de la Semé et obtmt. sans être élu,
4 actes, musique de Gounod (1881); avec 31. F. ~6676
5 ~oix sur 328970 notants. Aux élections com-
Du~ué la P~f'rc des jiftM/rt~ en actes; plémentau'es
p du 2 juillet suivant tl fut nommé
P~ra~s perdu, eu 5 actes; CsWotfcAf, en 5 actes représentant r par 'H3589 ~oix sur 290825 votants.
(1847-1858) ;t-c~a~~e~o(186J);/c~t~~M 11 I) prit place, au centre droit, tout en se déclarant,
<~ P~Tt~~ (IRG9); ~r/c de ~MC! en 5 actes prêt p a scutemr, comme coiiser\atcm'hLéra],ie le
(~864); ~es Jjf~t.~tcs ~t vieux Paris, en 5 actesgouvernement ô de M. Thiers. ï) prit plusieurs fois a
(1865)
– a~ec Ch. Desnûyer /N C~cre t/M ~/pM, la
en 5 actes (1852); avec M Foucher
1: tribune la defense des droits ou des intérêts de
la ~ot~~ la capitale. Il se rallia a la gauche pour le ~ote de
~t'eH~rc, en 5 actes (1855): Fa~ en 5 actes et lila constitution repubhcame, et, torsquil s'agit de la
!S tab!eau\ les Fiaucés ~4~cfMO, en 5 actes (1858) mettre
D eïiprattque, il tut élu t'énHteur mamo\tb(c,
le A'~M/r~c de La P~ro;M~, et /e Savetier de la r!M aau 7° tour de scrutin, par3i8 \oïA sur5!M notants.
?Ms~c (1862);

~u~<'MMfB~f.c(185Q); avec M Ciamnte ~n~o- ~ï.
a~ec M. li. Crënueux; A~a~iM ou il
1 Denorman(he siégea au confie gauche du Sénat;
i a voté contre 1~ dissoluttûn de la Chambre des
la ~a/~e H;crf6~eM~ (1865); a~ec M. Ch. députés, après l'acte du tGmai 1877. Le i8ja)mer
Edmond ~~f (1865) –a~ec
boust les Amours de Paris, en 5 actes (18(M);
1
c
Lambert Thi- 1879,
France;
F
n fut nommé g'ou\ernenr de la Banque de
u a ete remplacé dans ce haut pobte par
u~ee M. Charles Edmond le ~m~<eMr, en 5 actes M. S Magnmt le 18 novembre '1881. Il est devenu pre-
(1870) – a~ec Donvier le Centenaire, en sident s du fomptoir nation-d d'escompte et admi-
5 actes (t875) le Pr~cc de Mona (1S75); a\ec mstrateur r de la compagnie du chemin de fer de
M. Jules ~euie Tour ~MMto;M/e en y~a~re-ï'tnfy~s 1t'art~-Lyon-~éditerranee. M. Denormandie a été dé-
~o~ en 5 actes, a~ec prologue (Porte-Samt-Nartitt, ccore de la Légion d'honneur.
1871), t [.m des plus bnHants essais de \'uigartsatton
~eograptnrjDe par la t'cerie au théâtre, les ~M/ajt~ DEPERTHES (~ierrc-Joseph-Edouni'd), urclutccte
~M f~ï/a,t~e ~t'ajt~, en 5 actes et profo~uc (t878) jfi'at]çais,néa)louthcourt.(Ardennes),te31ju'Het
f
Mec/te~ .S<)~o/ en 5 actes et 1G lantoanx (Cha- 1~83~,futéteve 1 de Jtrunutte.On luidnit d'assez nom-
tetet. !880), etc.; sans compter enfin une foule de breuf t projets de restauration, de décoration ou de
(.a~I¡EDI~)lè 25c~~rs1~~f~peuple fran- Toulouse,
7 ie H jan~'er J787, mort dans cette t)He, le
<'afs. ne à Digne, le 25 mars 18ut, mort aux M~es tDasses- ~8ja~ert~60.Ëd~.t-5
Alpes), le ~) janvjcr 1887. Edit. 1 5. (Ern!te-Toussaint-Marcet).ânctenreprésentant
DEPASSE
DENONVtLLIERS(Chartes-Pierre), médecin hançjiS, né du peuple lançais, né à Gu)ngamp{C6tes-du-Nord). le
jutttet. 1804, mort à Lanmon, le la mat 1881. EdiL 1-
i Paris, le 1 tévucr i80B, mort à Pans, le 5 juillet 187~.
Kdit.1-5.
DENTU (Edouitut-Hfnn-Justtn),éditeur français, né A
29
DEPABL chirurgien français, né il
Mortjas (Rasses-Pyrénécs), le ë6 jmUct 18H,'mojt au
Paris, )c 20 octobre 1850, mort à t'assy. le 13 a\nl Ï884.
même heu, le M octo~el885. Ed't. 1-b.
Edit. 2-5. DEP&UUS (Atexts-Josep~), prieur français, né Pans,
)e3<JaoùtI7m,mûttdanscette~'Ue,fel5septembfe
e
DENUELLE ftfomjnjque-Aiexandre), pemtre décorateur 18b7. Edtt. 1-4.
français, ne à Paris, le 14 mars t818, mort. à rtorence.
te dëce~bie i879. ËdtL. 1-S. né
P~m~m~ù~9d~l~.
Cham'x
BEPËRY (Jfan-trÉnee), prêtât, fiançais,

DEPANIS (Bat'nab~Lout&-Pautm),générât français, né & Ëdtt.t-~


consh'nctfon d'édifices pubttcs, surtout religieux, stitué pour sept années, et en leur rappelant, par sa
dont les ptanset dessins ont. u~uré avec dfsf.mctton Cjrcnlan*RdnI~a\r))1875,o:)eca['.t<'tt')'DHK'omtnLt-
aux Salons annuels et aux E\pos<t)ons untvcrseHcs. tiib)cBde!arésoIutiondu20no\euibrc't875,qut
On stgnaie notamment JMo~Me ~f[~o-t'oH!a;~e a\ait. établi ses pouvoirs et que )t. Dépêtre a~att
fies promenades de Heims, découverte en J860; personneJJementcontnbnéafau'e~oter.IlqniHale
Projet ~'f~e poM)' f~/e de 7tam~~tN//e<[18C5); munstcre le mai 1874, en même temps que M. de
1(i
/M~< ~e~<' /}e;ms; ~o/e< ~<y/~M~Mr ~a~~e- Broche. I) coutmua depuis de ~oter avec la ))roite
~M~c-<?y f!866) 7~'o~/
de Ut est (t8b9); A~Ktj~e ~e
de 7~'es< ~1876j;~f[!<~tef~ t/'L~a~t
pour la V)Hc
~~tf-aW~t
premier
dans toutes les quêtons politiqup? et re!)~'euses
et repoussa même t'amendement Wallon, am~t que
lesloisconstuuhonnellcs.
veis r/f~
papefratjcats, pour Chat.ifJon-sur-~Idrne [1876); C~e-
Llaarrxpsai0rses, aux dnf't'~es époques
du moyen d~e, étude comparative (t88t); .4~c~H
~'ayant pu obtenn' les ~otes de la mafonté de
)'Asse[nbléenatHtn!de.h)t'sdest')ectionsd<'sst'na-
mamonittes, M. Dépêtre se présenta au\ élec-
tf.nn's
prieure de j~o~ (Mjrne}, restauration de i'e~tjse tions sénatoriales, non d.ms la Haute-Garonne, ma~
(t884); Ë~<s/eM (Ardennes, xvf~ siècle (1886); dans le Lot, son département natal; soutenu a la
~/c~</e Ville de P~?~, projet, dedecorahon en mo- fois par le parti bonapin'tihte et par l'adnumstra-
saique du g-t'atui e~aif~r des ~tes (1888); JM~MMM~/ tion, d ne fut élu qu;m second tour (le sct'titrn,
coMi/~cwoja~/ de la fc~'a~'uft M'e<oMHe-a~'y'?ï)me par 205 ~oix sur 385 électeurs. Il reprit sa place
~61790, pour la ville de Ponttvy (1891J. '\t- I)e- dans les rangs de la UrottG de la Chambre haute-
ppt'fhes a ëY~<Jte.i~ct}.i)ht le pt'o)e!. d~t/c
Ville de P~; /?, <;ut rctnport~ le )~ pr« au Concours
Au\ élections du 5 janvier )S79, pour le prenuer
renou~elloMcnt triennal duSenat.n échoua a\ec
de ~879- 11 a obtenu une médaille en 186o, une mc- 145 \0)~ sur 585 votants. Aux élections pour tj
d~t!p de 3" cta~se aux deux E~posibonsunjverscHes Chambre des députes du 22 septembre 1889, faites
de d867 et i~78,uue médad~e d'argent et la décora- au scrutin umnommal,u se présenta dans l'arrond~
tion de la Ij[''gion d'honneur à celle de t8St). sement de Sanit-Gaudens et ét'houa. a\ec ul04 ~ui\
contre 898, obtenues par Al~'ule. députe sor'
DEPEYRE (Octa\P), homme pohhque ft'anca~, an- )ant,républtca)n.Enfétner'tS77,M.])cpeyrefut
cien sénateur et tniiu-~tre. né a Cahors le 15 octobre nommé adnumstrateur de l'Unner~îé cathohquc
1825. sunjL Je barreau et alla s'é~biu'contttje avocat de Paris, pour remplacer, apre~ sa condamnation,
a Toulouse. Attaché au part) legi"m~e, il était un M. le comte de Hernnny. En 18~7, après l.i mort de
des réducteurs du joutn.il nionareinque et catl~o- \t. P. Dalloz, ïl prit la du'ecHon du ~?~~?~ M?~-
tique, la ~fM~/t* du ~et/~f. Touteios d s'ëtatt !'c?'M/. – ~î Oet. Depeyre est mort a Paris, le 29 sep-
porte, en 18C'). comme candtdat de l'opposition libé- tembre 1891.
rale, aux c)ections pour le Corps lf'l.itd'. M échoua,
ma!" I<i Hfpuhhqac iuj ouvrit, en 1871, ]a carrière DÉPRET(boui=.),nttcratenrfr!niC!ns,ueaJjJlc,
politique. Am élections générales du 8 fe\ncr pour le 9 octobre 1857, ntsesétudesaui~ceede cette
l'Ab'-ctntjtee nationale, d fut élu représentant de la \jtle, et alla passer un au en Angleterre. Des cette
Hftute'ffj)f)nnt't if jj~njeim; surd~, et prit. rang, époque, il a~dJt pubLe deu\ petiib volumes de ~ers
des la rmunon a Boideaux, pamM les metubrcs de la la hloclae· 11C1HIIlC 1I{>rOl-cOIIUI]ue (185~F), el les reua:
droite les plus ho~tdes a l'inhtttution republicatne Pollets (1855) En 1858, d f)t .)ouer a\ec hucces, sur
Djn~ l'une des premières séances con~aciées a la le théâtre de Lille, /ft Ja/ûK~c CM ~fï~ double,
rapide ~ernication des pomoirs, n demanda, par un comedieeuunacte.enprobe.
fbsconrs qui fut ntors qualnie de « dr.itu.))Hjue D, l)epmb,)l.L.l~'p)'e).afatt.paratL)'eunnon\ean
iannutatioft et) bloc de FeJectfon des cmq dt'puté~ rt~clJeJl tlu poéstes les Elalres du cmtar, Urelvkezt
de ~auctuse. 11 soutmt cément a la tribune les di- (1859, in-8), puis un très grand nombre de ~olu
verses propo'-itions de loi& inspirées par la cramte mes, parmi lesquels nous citerons ~os~ Pass
du a perd '-ioctal N. comme celle relative a i'mtet'na- ~Mp;'c, roman (18~1. jn-18: 5" edi~ 1865); le~
t[on:i)e (6 mars )87~), combattit de marnes tontes D<'H~t~WMS. nou\e!les (~8<i~, in-18); ~t~~t~se
celles qut émanaieitt du paru répubhcam même mo- MfMï!~t< [18C5, m-)8) Ï~M~o/' /e <'A~/eaf<, son
dcrc. <'omtne la proposttJOtt d'amni&ffe de ~L de A~/û~ f/c r~c~<'<.so!j~(i8t)5. jn-8); Co~~&
Pressente (juin 1872), attaqua a plusieurs reprises, acc~~t~ (1865, in 18) .~to!<r~ du l'lord et
sous forme d'interpellation, les mesures d'admmis- .t~ ( 18<i() tn-)8); De ~«'~e a ~H~crs e~t u~~saH~ ~aï'
tt'atton pnses par le ~ouveniemcnt de M. Thjers. et la ~H~r~<
m 8);
~ûM?'~<[/ /fMH N;M''r/ fLjlle, 1866.
(186&, m-18); ~M~c/t~
&e montra l'un des députés les plus empressés a le
ren\ei&er. Il lut un des délègues de la droite et du fi87i.
centre droit cino~es auprès du J'rcsjden). pour l'm- jn-18J; ~He ~p~
'18<)0, in-18); ~'MrAaf~ (1870, m-18)

terro~erbUt' sa polmque et qui eurent a~ecim l'en- ?'~e L<ratt<r(~87~. m 18); C~H~s ~emo~Nays
la fr~ioM~
(]872. m-18); ~M-
trevue histormue du20Jum t879, cons)dérée comme ~874, m-18); Mcwo~'es de ~'<~t~)'~ ~Mt(!875,m-
l'acte de rupture d~hntne entre Thjers et la ma- t8);C<9MH~HOH~~oM)Mt~R(1876, in 18), recueil de
jorité. St\ mois après la révolutton parlementaire pensées, couronne par l'académie française; A'oM-
du ~4 mai 1875, M. Depeyre entra dans le cabinet t'e~csaHc<c~tïes{187C,m-18);C/i!M~fjf~ttis.
de de Bi'oghe, compte fmmst.re de la just)< en études htterajres (d87U< m-l8J le ~aye ~c
remplacement de Ernoul, démissionnaire (M no- nomeau recueil de notes et nupresbious (i882, m-
~i'e.

vembre). 11 put toutes les mesures pour lutter 18) C'est la vie (1883, m-!8); Folle Jeunesse (1885,
contre les progrès <te J'opjmon t'épub!jcjttjedaits le 111-18) le ~~w~r (188f~, in-i8); roMs Mic/
pay~, comme dans t'\ssemh)ee. Par sa circulaire du (1886. m-5~; De ~~W d'autre (1888. m-18):
3 mai t87~, adressée aux parquets, il annula ouver- 7'A~)~w<'(d890,ui-!8);~tCoM~~t'cM<
tement: les m')tructtons données, depuis trois ans, (1890), d'ou l'auteur a tiré une pièce en un acte,
par 'M- Dufaut'e pour tenir les juges de pai\ ngou- jouée a\ecsuccesauG;'mnase.L.Depretatra-
reu'-emeut a l'écart de la politique et des luttes elec- duit de l'anglais les ~s~ats cAo~îx de Ch. Lamb,
tor~des. ît prépara en otjft'e et. déposa sur )e bureau a~ec une nohce et une étude sur l'humour (1880,
de Assemblée (décembre 1873~ un projet de loi in-18).Ilaausstdonue des articles dfg'em'e onde
tendant a replacer le commerce de la librairie sous critique dauHlG~'t~cMrMH;fR~e/s~~jfM~,
J'dt'bttraire du régttHe administratif, conformément ~0~~ illustré, la Revue de ~tN~MC<<0?~ pu-
am lors de l'Empire, abrogées par legon\ernement ~Mc, le Figaro, le ~/t~r~a?'~ etc.
de la Défende nationale- Il fut. cundinL, d'autre part,
a mécontenter le paru Jé~Jtimisfe en défendant DEPRETtS (Au~usttnj, homme d Etat jtahen, né ~trt
contre les impatiences des chefs de l'Extrême Droite te dena(PiCtn<mt),te31jiinvtcrt8!5, mort à ~tradcnn.te le
le gomeinement du maréchal de Mac )tahon, con--20juiHetl887.Edtt.5. 5.
DÉPREZ (André-Louise sénateurfi'ancais, est né ~crsité
V de Cambridge (collège de la Tt'inité), et fit
à Harnes le 23 juin 1839. Cultivateur et fabricant de ensutte
e un long voyage en Améi'Kme et aux Indes.
sucre, il était conseiller général pour le canton de Durant
D son absence il
fut nommé député de Lynn-Regis
Lens et maire de Lens, lorsqu'd se présenta, comme ~décembre
{< '1848), bourg qui l'a réélu constamment
candidat républicain, aux électtons du 21 août 1881, jusqu'à
ji son entrée à la Chambre haute, en 1869. I)
dans la 2'circonscription de Béthune,et fut elu, par ht,
il en d850, son premier discours sur la question
UIGS~oix, contre S M6 domiécs à M. de Cicreq, des d sucres et repartît bientôt pour l'Orient, où il se
monarchiste, député sortant. Il put une grande part trouvait
tt encore lorsque lui arma la nou\elte de sa
à l'élaboration des lois sur les sucres. Porté sur la nommation
n au sous-secrétariat dcb affaires étran-
liste répubhcame du l'as-de-Calais, aux élections gères
g dans te ministère passager, présidé par son
générales du 4 octobre 1885, faites par exception père,
p de février a décembre 18~. En ~53, après ta
au scrutin de b~e, il échoua avec toute la li~te et mort
n de sirW. Moles~ortii, n refusa de )e remplacer
neréumt que 155 \oix sur 179777 votants. Aux au
a département des colonies, malgré l'imitation
élections )egihlati\es du 22 septembre 1889, apres expresse
e de lord Pahnerston mais il fut ramené
le rétablissement scrutin
du unmominal, u se repré- deux
d fois aux affaires par le retour de son pere lui-

et fut lui
&enta dans son ancienne circonscription de
premier tour, par 10568
Itéthune
voix, contre
même.
n
18ti8,
1.
5339 données a M. de Clercq, député conservateur t'nnportante
['
il
Dans !e cabmet formé par celm-d, en mai
prit, en remplacement de tord Mtenbnrough,
direction des affaires des Indes, et,
sortant. Au renouvellement triennal du Sénat, du troist! mois après, de l'administration nouvelle sub-
4 janvier 1891, il fut porté sur la hhte du l'as-de- stituée
si à la Compagnie.
Calais et élu, le premier sur quatre, par 1266 voix Secrétaire d'Etat des afï'.ures étrangei'fs. de juin
surl7C2 votants. 18G6
1 à décembre 1868, il vit sa position grandir
dans
d le cabinet, par suite de la maladie de son père,
OEPREZ (Marcel), ingénieur français, membre de qu'il
q remplaça lors de sa retraite tfevne~SGS). II
l'Institut, e"t né à Cliâtillon-sur-Lomg, le 19 dé- partagea
p la direction des affaires a\ec H. Disraeli.
cembre 1845. F]Is d'un médecin, il sumt, comme Attaché
A a la politique de la paix, il contribua au
élevé externe, les cours de l'Ecole supérieure des règlement
r< amrnblc des difncu~és relatées au dnché
mines, s'occupa spécialement de mécanique et d'elec- d Luxembourg, et fit ses efforts pour effacer les
de
trictté et devint le secrétaire de M. Combes, du'ee- ddissentiments de la Grande-Bretagne a~ec les Etats-
tcur de l'Ecole des mines. Il s'apphqua arti- Unis
U d'Aménque. Favorable a la réforme électorale,
cuhérement à l'utilisation et à l'emploi de l'élec- n se montra moins hostile qu'on n'eût pu le croire
il
tncité comme force motrice, et inventa divers appa- à la suppression de l'Eglise anghcane d'Irlande; il
reils de traction. H entreprit de longues expériences, een contestait seulement l'opportunité. Par suite de
a Munich, dès 1872, puts, en 1885, sur une plus la mort de son père, il passa dans la Chambre des
te
vaste écheHe dans les ateliers du chemin de fer du lords, avec le titre de 15" comte de Derby. Quelques
)(
~ord; il les continua encore en 1885, grâce au mois
n auparavant (~' avril 1869), d avait été installé
concours pécuniaire de MM. de Rothschild, et tenta recteur
l" de l'Université de Glasgow.
de faire mouvoir à l'aide de l'électricité des trams A la Chambre des lords, lord Derby fit partie de
entre la gare de la Cb;mcl)e et celle de Creit, dis- l'opposition,
I' et prit la parole dans diverses occasions,
tantes l'une de l'autre de 50 kilomètres. Le rapport bblâmant la conduite du gouvernement dans les
présente a l'Académie des sciences, en août t886, questions
q ouvrières, et approu\ant sa politique pa-
par M. Maurice Lévy, sur ces expériences, concluait tiente
ti et ferme à l'égard de l'triandc. Après l'échec
que M. Marcel Deprez a pu démontrer qu'une force ddu ministère Gladstone aux élections générales, il
motrice étant donnée, il est possible de l'utiliser reçut
r~ le portefeuule des affaires étrangères dans le
pour faire naître à une distance de M télémètres cabmet
c; Disraeli (février 1874). H eut àfaire face aux
d'elle, une force motrice moitié moindre. M. Deprez ddifficultés créées à la politique extérieure de l'An-
a été élu, le i~ mars 1886, membre de l'Académie gleterre
g par les complicationsde la qu~tiondOrient.
des sciences (sectiondemccamque),enrcmplacentcnt Partisan
P déclaré du maintien de la paix européenne,
de M. Tresca. H a été nommé, en novembre 1890, il s'efforca de conserver à la lutte engagée entre la
il
professeur d'etectncité et de ses applications au Serbie et la Turquie le caractere d'insurrectionlocale-
S
Conservatoire des arts et métiers- it avait été promu Lorsque les atrocités commises de part et d'autre,
L
officier de la Légion d'honneur le t2 avril 1885. aau cours des hoshhtés, eurent particulièrement
excité
e le sentiment public contre les Turcs, lord
DEPROGE (Louis-Joseph-Erncst), député de la )tar- Derby
E se défendit de laisser prendre a t'AngIctcrre
timque, est né à Fort-de-France, le 5 août 1850. une
u attitude et un langage officiel ponv.mt engager
Après l'option de M. Durard pour la première cir- ssa responsabilité. Au moment où la Russie menaça
conscription de la cotonie, il se présenta dans cette d'entrer
d elte-mcnie en scène dans le contlit oriental,
circonscription et fut élu, en mars 1882, par 3611 1. chef du Foreign-Ofnce entretmt le plus longtemps
le
voix. Il stc~ea sur les bancs de la gauche radicale. possible
p l'espoir d'empêcher l'oppression de la Tur-
Après l'établissement du scrutin de liste, il fut quie
q parla politique russe; il rappela, dans ses
réélu, le second sur deux, le 25 octobre 1885, par ddéclarattoiis a la Chiimbrc des tcrds, comme dans
5 H'U vok sur 9642 votants et 39773 électeurs s dépêches, que le « Traité de Pans liait toujours
ses
mscrtts. Aux élections du 22 septembre 188~. faites les puissances contractantes B, et il ~e refusait à
de
1<

de nouveau au scrutin umnommal, d &e porta dans admettre,


a au nom de l'article ce tra)té, une
la circonscnptionsuddelaMartinique.obtint, au infraction
n à la garantie de l'indépendance et de
premier tour, 1834 voix, sur 1020 notants et l'intégrité
l' de l'empire ottoman [jum 187U). Pendant
21 3~5 inscrits, et fut proclamé élu, au second tour, toute la durée de la guerre, au milieu des alterna-
t.<
par2645\oix. tives de succès et de revers qui devaient aboutir à
t]
l'écrasement
l' de la Turquie, lord Derby parut plus
DERBY(Edward-Henry SwiTH-STA~n-Y), 15* comte préoccupé
p d'ester une cfmHagrahon generaie de
Bs),hotnme politique anglais, néIe21juiUct 1826,1' l'l'Europe que de sauver la Turquie des mains de ses
a Knowstcy-t'ark(comtede Lanca~tre), est le his aine puissants
p adversaires, et, pendant que l'opinion pu-
<lu comte de Derby, mort le 23 octobre 1869. En bblique en Angleterre agitait, dans les meetings et
sortant de la grande Ecole de Rugby, il compléta les journaux, la question de pan ou de guerre, i)
If
ses études de la manifre la pins briUunte a t'Uni- r
représcnta't au sein du cabinet D~ra~li les tendances
fEdwatd-Ceoffroy SM)T)) SïAjoEY, 1-t* comte
DERBY DE),
DE QUINCEY (Thomas), htt~rateur et crfttqu.e anglais, homme
Bt!'en 1781, mort le 8 décembre -185'J. Edtt. i-t.
h
mort le
d'ELat et p<nr d'An~tcterïe, ne le 29 mars
25 octobre 18G9. Mtt. 1.~
t~,
n
pacifiques et la crainte des aventures. Lorsque, enfin, Geiger,
G, on doit à H. Derenbourg une édition des
une politique plus hardie jeta l'Angleterre à son FaKes
7~ de Lokman (Berlin. 1846), avec une intro-
tour dans l'arène, et détermina l'envoi de la Hotte duction
di sur l'origine chrétienne de ces fables; la
devant Constantmople pour protéger les débris de seconde
se édition, fn coUnhnr.ition avec M. Romand,
la puissance ottomane contre les derniers coups des des
<lf ~t'ajt6'M de ~aj'~t (1847-55, in-8); Essai sur
Russes, lord Derby refusa de s'associer à ces hasards 1<histoire de la fa/f.~xte, d'après les tahnuds et les
et donna sa démission de ministre des affaires étran- autres
a~ écrits rabbiniques (1867, in-8); A'f?~ épi-
gères, le 28 mars 1878. Un peu plus tard, ayant à ~rap/u~MM
<~ (1877, in-8); Deux t~r~t'o~~ /i~&tafyK~
e\phquer devant la Chambre des lords sa soi fie du J< /<~te de A'ah/a/t et ~MMaA, d'après le~ manu-
t/M
pouvoir, il déclara qu'il avait quitté le ministère, scrits
sc de Paris et d'(hford(188), gr. in-8): le T-t'crc
parce qu'it s'était opposé a des projets secrets des Paj'~rï'fs fleuris, grammaire )iébraiqueen arabe
t/t
d'expédition militaire dans l'Inde et a la résolution d'
d'Aboul-Walid ~eman tbn Djanali (1886, ui-8); les
d'occuper, avec eu sans l'agrément du snitan, l'ile ~OM~wc~/s sa&ffejis et At~tyarï~s du ~(~Hfre. en
de Chypre et un port de la Syrie. Le marquis de coUaborationa~ec
ce no~tiis (!886, in-4); Jf)AdMH~N de
Salishury, son successeur aux affaires étrangères, Ca~M~.
C< D~Tr~m F~tp AMMaNcp, ~ers)on lattne
opposa un démenti formel à cette déclaration, que d' litre de Kantah et Dimnah (188!), gr. i~t-8) une
du
lord Derby maintmt tout entière et que les événe- série
s( d'articles plus ou moins étendus dans le YoMt'-
ments ultérieurs devaient justifier. ~tt~ asiatique, la lievue c/Me et le recueil de
A partir de ce moment lord Derby se détacha du l'Ecole
F: des hautes études.
parti conservateur, a\ec lequel il unit par rompre
publiquement. Rathè a la politique libérale de DERENBOURG (HartHig). arabisant français, fils
M. Gladstone, Il soutint le cabmet forme par ce d précédent, né a Paris le 17 juin d844. fut reçu
du
dernier en avril 1880. H fut appelé à en faire lui- licencié
!i es lettres en 1865, sunit les cours d'arabe
même partie, le 13 décembre t882, comme secrétaire d tl- Honaud et prtt le grade de docteur en phi-
de
d'Etat au\ colonies, en remp)acement du comte losophie
Il a l'Unrterstté de Gœttiu~ue, ou ïl avait
Kimberley. Il occupa ce poste jusqu'a la chute du éétudié sous M. Ewald (18C'tj. Employé au départe-
ministère en nim )885.A A la rentrée de M. Gladstone ment
n des manuscrits de la Bibliothèque nationale
au pouvoir en février 188G, il resta à l'écart par suite d 18C6 à 1870, il fut chargé des cours de grant-
de
de ses dissentiments avec lui sur la question n'Iaii- nan'e
n arabe a l'Ecole des langues orientales en
daise. Ses opinions sur ce point le rejetèrent dans 875,
1 et nommé professeur titulaire d'arabe littéral
le parti nnioniste dont il devint, sous la direction du If 12 a~rd ~879. Il fut en outte chargé de confé-
le
marquis de Hartm~'ton,un des principauxmembres, r
rences a l'Ecole des hautes études dans la section
11 a été décoré de l'ordre de la Jarretière le 1~ mai philologique
p en 1886, et dans la section des pences
188~. religieuses
r en 1887.
Lord Derby est membre du conseil pri\é depuis Outre ses deux thèses de doctorat (De P/Mfs/tttM
1858. On a remarqué que, ne partageant pas le ;'n~MarMMt 1 (ïra~tca" et <'</Moptca* et Sur les /a?'mcs
goût traditionnel de sa familte pour le sport, il a ~M~~Mr~e~
a arabe), Il. H. Derenbourg a publié le
vendu, à la mort de son pcre, ses célèbres écuries. )tu'a~1 ~c A~~a M~~ya?~, texte arabe a\ec notes
!1 s'est spécialement occupé de questions sociaks et e introduction (1809, m-8] iVo/M ~Mf la ~t~tM-
et administratives; il a encouragé l'établissement MttMfe 1j
arabe (1869-75, 2 part. in-8); Catalogue
d'écoles professionnelles et de bibliothèques popu- des e manuscrits arabes de /<'M?')~/ (1884, gr.
laires et publié sur les questions d'actualité poli- in-8)i C'/M'es~wa~/tt'e c~<eH/a~re de f~'a~e lit-
tiques ou religieuses un certain nombre de bro- téral, t avec glossaire (1885, in-18; OM~Mtft jE~M
chures qui ont excité l'attention. Marié, depuis le ~oM~~tt~A,
} un émir s\rien au premier sfecle deb
qui avait cinq enfants de son premier mari, il n a
9 juillet 1870. à la ~euve du marquis de Sahsbury, croisades.
c
}
1095-1)88. texte arabe de l'autobiogl'a-
)tue d'Ousàma (1886, gr. in-8], la ~c~'e~cc des rc-
pas eu lui-même d'héritiers directs, et le successeur ~~Hs et ~M~~)ï'SMic, conférences (1886, in-16).
l'o~'e
présomptif de son titre est son frère Frédéric-Arthur [1 1 a traduit a\ec ~UJuIes Soury ~~?-~ee
Stanley- (Voy. ce nom.) de
<
<))fMn Testament de Th. ;\o')deHe (1873, m-8)
et
<
collaboré à la Revue critique et autres savants
DERENBOURG {Joseph), hébraisant français, mem- recueils.
i
bre de l'Institut, est né le 21 août 1811, a Mayence,
alors chef-lieu du département duMont-Tonnerre. Son DERNBURG (Henri), professeur et jurisconsulte
père, hébraisant distitigué. l'initia de bonne heure à allemand, né à Mayencc, le 5 mars 18~9, fit ses
ses études et lui fit suivre les cours de l'école tal- études aux Uni\crs;tés de Giessen et de Berhn et
mudique et du Gymnase de Mayence. Après avoir pnt ses grades à celle de Ileidelberg en 1851.
fréquenté les Universues de Giossen et de Bonn, il Appelé l'année suivante à Zurich comme professeur
fut reçu docteur en philosophie à la première de de droit, u passa, en 1862, à )'Universné de Ilalle et
ces universités (1834), et se chargea d'une éducation fut désigné par elle, en 1866, pour siéger à la Cham-
particuhere à Amsterdam. 11 vint en 1839 a Paris et bre des seigneurs de Prusse, où il fit partie de la
suivit les lecons de MM. Quatremère, Reinaud et fraction qui appuyait la politique de M. de Bismarck.
Caussin de Ilerceval. Attaché en 1852, en qualité de En 1875. il obtint la chaire de droit romam et de
correcteur, à l'imprimerie nationale, Il devint enl85G droit civil prussien à l'Université et reput à la
correcteur ~péci~l des textes orientaux. Le 22 dé- Chambre des seigneurs son siège qu'il a\ ait perdu
cembre 1871, il fut ehi membre de l'Académie des en quittant l'Unnersité de Halle. Il a été nommé de-
inscriptions et belles-lettres en remplacement de puis recteur de l'Unnersité de Berlin.
son ancien maitre, Caussin de Perceval. En d877, M. Henri Dernburg a publié f~totre et théorie
il fut nommé, avec le titre de directeur adjoint, de la compensation d'après le droit nM~~i et par
professeur d'hébreu rabbinique et talmudique à rapport aux codes mo~ente! ((ieschichte und Théorie
l'Ecole pratique des hautes études, où i! a succédé der hompensation nach rœm. Hecht nut ttucksieht
à M. Defrémery comme directeur des études des auf die neuern Gesetzbucherj Ueidelljerg, 1852,
langues persanes et sémitiques. Il a été décoré de 2' édit. 1868) le Drott tfAypH<M<' d'après les
la Légion d'honneur. pft';[<-tpe< du ~ot< rotHtt:;) (das Pfandrecht nacli
Outre une collaboration très active au JoMrHt~ den Grundsa'tzen. etc.; Leip7ig, 1860-1864, 2 vol.);
sc~t~OMe de la théologie ~n'e et a la Revue les /j~<~M~~Fis de Ca~Ms (die Inst. des Gajus Halle,
~M~e .eH~~uc pratique, fondés par Abraham1869), Traité du droit privé pt'MM~i (Lehrbuch
des preuss. Pmatrechts, Ilalle, 1871-1880, 5vol.).
LERCSNEYI (Jran-Loms, haron ng), pubhcfste hongrofs, considéré comme son ouvrage capital, et qui eut de
TokaI, en t802,mort âPestb, en août 1863. Etttt.1-
nôàà Totfa],eni802,mortâPesth,enaodt-1863.
né EdlL.1- nombreuses éditions la CMrf!<eMe dans la motar-
t:AteprMM/c~e[dasYot'mundschaftsrectitdc''preuss.M. Ma\er. qui l'accusait de vouloir en faire une en-
Monarchic;Berhn,2"e<ht. trepnse électorale (5 septembre 188~)- 11 s'ensuivit
Son frère Frédcnci)ER~BcnG,neàMa~ence,le le un proces retentissant qui aboutit a une condamna-
octobre 1855. fut nommé d'abord avocat a Dann lion minutante de 25 francs d'amende. Un conflit
stadt. Apres la guerredc~6S,quiafaitentrerie le plus gra~e survenu entre des membres de la f.tgue
grand-duclic de ttcsse dans la Confédération de et uti groupe de libres penseurs amena ta détuission
t'Allemagne(tuKord,ilïitpa)'ticdetaDietedccede son président, M. Anatole de La Forge. A cette
pa~s et combattit la politique ultramontaine du mi- époque, ~1. I)erou)edc tentait d'entrer personnelle-
nistre Dai~ig. I! siégea jusqu'fn 1881 dans le Parle- ment. dans la pclitujue en se présentant aux élections
ment de l'Empire, ounappartmt au parti national Iégistatt\escompléinenta)resde Pans du 18 décem-
hbéral. En 18~5. tl devint rédacteur en chef de la bre ~88j, comme « candidat de la revanche », et il
Ga:e~ ?~t0)!~c. obtenait ~4000 voit, au scrutin de liste, sur
578000 notants.
(Paul), htteratcur et homme politique La Ligue des Patriotes devait changer tout à fau
DÉROULÈDE
français, députe, né a Paris
fe
le septembre 18~6, de caractère, après l'avènement au niuustere de la
est neveu du célèbre poète dramatique Emite guerre du générât Boulanger (11 décembre 1884),
Augier. Ilfit ses études aux lycées Louis-tc-Gratid et a la fortune de qui Deroutede s'était complète-
Bonaparte et a Versailles, puis sumt les cours de ment dévoué. A ce moment, il se montratt préoc-
droit tout en s'occupant d'études httér;nres. Et' 18C7, cupé d'exciter a l'étranger L'agitation contre les
d insérait. des vers dans la Hc~Me ~tt<tOMŒ~c, sous le nnnt'mis de la l'rance. L'année prueedente, a~au.
pseudonyme de Jean Bebel. Il voyagea ensuite dans fait en Russie un premier voyage de propagande
une grande partie de l'Europe et assista, en IStiU, a antt-atlemande, mais le gouvernement du tsar avait
l'muugurattou du cuuul de Suez. Ventru à Paris, Il arrêté par une menace d'expulsion cette tcntah\e;
obtmt de fa)re jouer au Théâtre-Français un draine la mott du pubticiste t\a)ko\ lui ont it, t'année
en un acte en ~ers, jMa~ ~'e~~cr. Lorsque la suçante, une occasion de renouveler ses appels aux
guerre franco-pruhsienue éclata, d entra avec son sympatlnes russes, et au mois d'août 1887, Il se
frère, comme engagé volontaire, dans un bataillon rcufht a Moscou pour assister a ses funéradies. I)
de chasseurs a pied, assista a la batadie de Sedan, re~ ult a Pans, pour preudre part aux luttes de pai tis
eu d sama la v<e a son frère, ~rie~cment blessé, et déchainées aLors f.n t'rance par la crise gomerne-
fut. blessé Im-meme. Emmené en AHemagne et in- mentale dont la présidence de la Hépubhquc était
terne à Urestan, Il s'évada, revint en l'rance, nt arec l'objet. Il se signala d'abord dans tes t fumons publi-
distinction les campagnes de la Lou'e et de l'Est, pms ques par la \chémcnce de ses attaques contre les
prit part au second siege de Paris contre la Com- scandales financiers produits dans l'entourage de
mune. U menait, d'être promu lieutenant, lorsqu'il dutt l'Mtysec; pms, la retraite du chef de f'Rtat devenant
quitter le service militaire, a la suite d'une chute de imminente, il organisait des manifestations desti-
cheval. tl avait été décore de la Légton d'honneur- nées a peser sur le Parlement, a la ~cme de la nou-
M. Paul D~romede s'était fait déjà une réputation velle élection préstdcnUeUe. Il allait jusqu'à menacer
de poète patriote, en écrivant sous les drapeaux deux le gouvernement d'une descente de cmqujnte mille
recueils de \ers inspires par le souvenir des der- hommes dans le cas où le candidat le plus eu vue,
nières luttes et la pensée de la revanche les C/taji~ ~1. Jufes Ferry, serait élu président de la Képu-
~M~M~ (t872, m-~2) et les ~'c'MuefïM.r Chants f~M bJiquc. La crainte de ta~éncuieiit de cet ad\ersatre
soldat (1875, m-52). Ces poésies, couronnées par du général lui fit fan'e, le 50 novembre, une dé-
l'Académie traucaisc, eurent un succès vraiment po- marche auprès du président Grév y, si attaqué jusque-
pulaire et le mentaient par la vente du sentiment la par les boutjngibtcs, pour le supplier, au nom
patriotique. Elles eurent de nombreuses éditions pt ues nitérets d'une entente franco-russe, de rester a
furent répandues par des extraits dans les casernes son poste. Cette attitude mmtante du chef de la
et les écoles. He~enant au thentre, l'auteur fit re- Ligue des Patriotes et son alliance avec les leaders
présenter sur la scène de l'Odeon un drame en des groupes )eb plus ~olents de la Gauche, souh*-
cinq actes et en \erh, ~~j~t (~ fé~ner't877},qui ~ercnt au sein d'une association destinée a rester
dut a la situation personnelle du popte-sotdatet.aux étrangère a la politique, des perturbations devant
allusions pati'totiques un succès plus bruyant que lesquelles H. Déroutcde dut donner, le '? décembre.
soutenu, Il écriât, ensuite un autre drame en cmq sa démission de président honoraire et de membre
actes et en vers, la Moa~/e, qui, reçu par le com)te du comité directeur.
de lecture du Ttmatre-FrîmratS, au'cttmmencemem Après l!\ scission qui s'ensuit, la portion de la
de 1880, fut interdit par la censure, a cause des Ligue restée ()dc)e a M. Deroulede, se tétant sans
formes vtolentes qu'y rebutait la foi reh~ieuse: au réserve dans la lutte des partis, déduit l'mstrument
dénouement, le grand prêtre dcut lc fils, devenu le plus actif de la propagande boulangiste. Alors se
athée,vient bra~eriheu dans le sanctuaire, le tue de muif)j)l]piit les m;ui]fcstat)ons dans la presse et
&a main pour prou\ er la présence du ine. Cette pièce dans les réunions publiques, les programmes ré\o-
fut lue dans les salons de ]thne Adam, le 51 octobre tuhonnau'cs, les appels au pays, les déctarattûïis de
suivant, devant les principaux représentants de la guerre contre la Chambre et te régime parlemcu-
presse, et fut l'objet a cette occasion des comptes tan'c, les ardentes apologies du général Boulanger
rendus de la critique dans les divers journaux. et de ses projets. Pour défendre la cause nouvelle
Ultenotoncïcd'uuautl'e~em'eetHjt.acquiseaa devant le Parlement lui-même, M. Jtcroulede se
H. P. Déroulede par la situation qu'it prenait dans portj candidat a une élection Icgisjatne partit'iie
la politique. Il avait formé, en 1882. la Ligue des dans la Cliarente, d'où sa famille etatt cnginaire,€t
Patriotes, a taquette n consacr:ut toute son activité et après une lutte des plus ~i~cs et une suite de polé-
sa fot'tuue.euefaisaitappeiau dénouement patrio- unqucs cn~emmées, échoua, comfrte catuhdat-bou-
tique de tous les citoyens sans acception d'opinion langiste,le le 17 juin '1888, a\cc 209G6 voix, contre
etdepaiti,tcuepufbien)ôtdcsrL)muica)ioii~dans55 590 pai tagées entre le candidat bonaparttste et le
toutes tes villes de ta France, ~crs la )m de la pre- candiuat répuhlica]u. Maintenu au scrutm de ballot-
imere antiee, marquant un peu trop cément la vo- tage, il obtint 10891 ~on. 1.'action de la Ligue dt-
lonté de dégager Ja Li~uc de toute amere-pcnsec Dgée par ~1. Déroulede se lit particutièrt.'ment sentir
politique,sou fondateur se laissait emporter à des dans la fameuse élection parttelte de la Seule du
\otos do fait c<iti)re 1*' threctour de Lanterne, 27 janvier i88i), qui, api't's les multiples snccés
DÉRODÉ <Lo)HS-Emite), ancien représentant du peu- DEROY (~idure-Lauren t), hHiUgraphefi n ncais.n~ A I'!n'
ple ftancais. le 20 mjrs 1812, mon le 21 mar~l~t le
Ëdit. 1
d~n) 1~7, nu)iL à Paiis, le
Ldtt. ~-5.
?
no~oubic i88a.
éiectoraUY du général Boutanger dans les départe- et en 1888 fut mis à tête
du service géogra-
ments, faisait de lut, aune énormemajortte. le phique au mnn~terc de la guerre en remplacement
député de Paris. Le gouvernement songea alors a du général l'erner, décède, ït a été promu au grade

notrede
mettre un terme a une orgamsahon aussi puisante. de générât de bngade le 5 octobre 1889- Décoré
AIasuited'uneprote&tat)onp)jb]Jfptcde~Pau! de la Lésion d'honneur le 9 decendit'c 1860, il a
Mioutede et de ta Ligue contre les mesures mili- été promu officier le i9 octobre 1870 et comman-
taires dont la mission Atchmov avait été J'objet dans deur le 29 décembre 1887.
haga~aetd'uftesousctipt'Ot) Un cjte du pénér.d Derrécagaj~ ~/j/~ ~Mf /<"&
ouverte en faveur des yjctjmcs de ces mesures, le ~t~~oj~~e~ orm~e~~t'a~yèr~~ [1869,5*edi).
mmistère ordonna iadissotutmn de cettcassoctatiou d87l, m-8); ~~o~ de la ~Me~c de 1810 (187').
non autonsée, sinon secrete; ]t fit opère)' dans ses m-8. avec pijnchesj. ~nou~me; /7~cf~ûM du
bureaux, le 1"' mars 1889, des nerf;utsft)ons et des ~a/ia~a, ~.D~y M~MtOfM t/M ~eM~c!tajt~-co~Hp<
saisies, smvjcs de poursuites judician'es et de légères Flatters (-188~ m-8); la Guerre MfO~erne (1885,
condamnations eorrcctmnneHes. 2 parités, m-8). sans compter un grand nombre
Apres la condamnation du générât Boulanger par d'articles dans les remues inthtan'es.
la Haute Cour de justice et sa re~te a l'étranger,
~f. ))éroul);deresta l'un des plus ardents a défendre DERVtCH-pacha. général ottoman, est né à Les~o-
sa cause devant le pars, dans les etcctions géné- '\otz (Serbie) en 181C. Entré de bonne heure dans
rales [ég!sht)tes du 22 septembre faites au scru- l'fn'mëe, )) a~att le grade de colonel lorsque éclata,
tin Utnnojnma!. H se présenta tut même d.ms la en !853,]a guerre d'Oiient. Promu générjl de divi- i-
2* circonsenptH)]) d'Augouteme et fut élu, au pre- sion fn i8<i~, il reçut le comntandement du corps
mier tour, par !)M7 ~o)X, contre S685 données a destiné opérer contre fe '\fontcne~t'o, et cette cam-
'<I.Donzo!e,caudidatrépubhcatn.Hpr]fj)faceau pn~rifftn~.dtïftegradfdHmncttjt'tmjnart'chat.l]
lJ
pronfcr rang du groupe bou)ang)ste qu), plus fut ensuite chjr~é de radmim&tratton mnitaire et
brU)3l1t que uvmlwcux, soulcva ulle sutte de SCl'IICS cmie en Athame, jnj]s en S~rn', et eut a f'cmprnDCr,
orageuses dans le Parlement. La plus violente eut dans ce dermer pays, une insurrection. En 187~,
heu le 20januer d8~0 a\ec deux de ses conégues, membre de la commtSbton de ré~r~msalion de
)n). Laguprre et }h))et«~e. il
Dérautede entrcpnt l'armée turque, fut in~esH des foncuons de gou-
d'empêcher de partei'M. JofFrnit le député df; Pjns. verneur générât de la Bosnie et de l'iïerzHgo~ine,
prochuné dans [e n'ut' arrondissement au heu et ne put parvenir a réprimer Imsurrectton, fut rap-
place du général Bouhuger déclare inéhgiNe: le pete et resta quelque temps en disgrâce. Lorsque
t)Hn]jJte<jn'fJse\citeïouttousie~tro]h provoqua éclata la guerre turco-russe de 1877, ït fut mis à la
contre eux les ngueursdu règlement: la censure tête du corps qui occupait ïiatoum, réussit a tenir
et l'e~ctuston temporaire, et, sur leur refus de tête :) des forces supérieures et défendit la cille,
quitter lasaUe.usfureut tous les fnnse~pufbés malgré 1 insuffisance des fortincahons, contre une
maMum<H<a)!aprésuBetr;p)esu'.pension de la puissante artntei'ïe. Chargé quoique tcmp~ du com-
séance. Quelque temps après, ~1. Mérouledc, mani- mandement du 4' corps a ~rzeroum, Il fut rappelé
festattledesseu)(tcuu)tteriarL'nepohttquepouraConstanfun)pt(',puiscu\f~c,ent88!,cftA!tiarne,
retenir a la httératm'e, et a la suite d'un ~o'ago a~ec!am]ssion spéciale dedjssoudre la hgue qui
en Itahe.upuhi!.utmi roman d'an'our.Mms les s'y é[att founée, et de rétahin' l'autunté de la forte.
luttes politiques le reprenaient, des la rentrée de Grâce a son habneté et à son encrée, Il vmt a bout
laCl)anù)rc,aumots<l'oct<tbre,sous!econpde de toutes les résistances, s'empara des chefs du
l'émotion causée par fe&ré~ctattOtts des CoM/!M<?~ mouvement et cmo~a les principaux comme pn-
du tou/ctM~ttMM de M. Mermeh. A cette ecraoon, d sonmers à Constantmople. Il fut rappelé d'Atbame.
tra)t!ut )'un des chefs de la majorité républicaine, l'année sm\ante, il fut en~o~é comme coHnm~saîre
~J.Retuach,de'atetdetO!ts!cspom(HrS)),et &pécnue en Egypte, pour mettre un terme au djne-
i] s'ensunaft uu duc] sans résultat (2t octobre). rend qm a~ait écnné entre Te~n~-pacl'a et Arabi-
Un autre duel cut heu quelques semâmes plus tard pacha, clief du parti imhtan'c. ré~otte contre le ~ce-
{le 13 novembre) dure M. Derontede et l'un de ses rot. Mats les événements prn'ent une tournure qui
principaux frères d'armes de la campagne bou- empêcha Der\]ch d'accompljr ~a jmSHOn, et Il dut
hmgfstc,M.L!tg<jerre,tnoi)istide!eq!tehjta]ala re~emraCMistimtmopte.
cause du général. En dehors des questions poh-
hques ou personNenes u't'ttantes, 3! f)éroutéde dé- DERV[CH-pac)ia, gêné)':)! et dtptontatc ottoman, né
posatt, le X décembre, une proposition tendant à l'an 1~23 de i'hégn'e (!8t7), a E;oub, faubourg de
auppumerl'an des plus grwea abus de notre pra- t:onstautinuple, ou suu père exerçaIt les fonchons
Itque parlementaire, en défendant aux députés de d'nnam et d'mstuntenr pinna)rc/cntra a l'âge de
\'oter pour leurs co))fgueb absents. dmixt' aus a t'Ecute nréparatotre du geme, nou\el!e-
Cour comptéterial~te des turcs titféraii'es de ment instituée par le sultan ~abmoud, et fut un des
l'auteur des C~o?)~ du M/< nous a~ons a citer jeunes Ottomans envoyés enEuiope par ce monar-
~e/tfcah~M Ho jfto!c (1882, ni-8); Moment' que pour y faire d<'s études spécitdcs ()8~7). ï) passa
le H/~a;) les Trots cott<et<r<. conte de ~oet (t8M. plusieurs années en Angteteire, puts a Paris, où u
in-4.utnstré); /{e/rHt)Mmttt'~<fM()X88. !n-i8)et sund, de 't8~U H 184~, les cours de l'Ecole des
enfin le roman ~M<o<r<' d'amon' (1890, m-)8). mines. A son retour en Turquie, ït fut nommé ingé
meur en chc)' des nnnes de Kéban et d'Argana, en
DERRÉCte<!X (Victor-Bernard),généra)français. Asie Mineure, puis pro~es~eurde chimie et de phy
est né a ~!at<nnn;. le 14 décembre 18~5. Entré a sique a i'Ecole mun~n'c de Constiint'nople, et bientôt
J'Ecole m<i)tan'e de h.)m)-Cu' en 1852. ]i en sorht. apres directeur de la même Ecole, a\ec le grade de
comme sou s-heutenantd'mf.uttertt'.lt'I~octobre geuerid de bi')gade. En 1849, n fut nommé commis-
~S54etf'!t )a campagne de Cr!mée.L)eutcnant!e le saire ottoman pour la déhnntatton des ~'onttcr~s
3 octobre <8S9. capitaine le 24 décembre 1858 et turco-persanes. Au retour de cette mission, qui dura
chef dehatainon]e'!8octobre<874.)) fut chef près de quatre ans, D'er~tdtfutenvoye dans tes
d'Etat-major de]at9'dntsiond'mfantene du l'nnopautés (1854), en qualité de plempotentiaire,
't0° corps d'armée. Promu lieutenant-colonel le pour réiiistaller les hospcdars Stn'bey et Clulta-
2C octobre ]880. !) commande en second le Si* ré- I\ommé t'année snnante commandant supérieur de
gnnentd'mfantene, fut nommé. enl885.profes- toutes les Ecoles mihtan'es de t'empn-e, ïl fut délé-
scurd'inston'emuttah'e.destratégie ctdûta~tique gué par la Porte, au commencement de t8~, pour
génerfdeài'Ecotesupcneureueguerre; cotonette In assister au grand conseil de g-uerre qui devait se
~2J~Jf~~et j88~ct connnandant en second de l'Ecole réumr a Paria. Après le traité du 3C mars, il fut
supérieure, d commanda le 74° régiment de ligne nommé commissaire de la Porte pour la rectmcation
des frontieres de la Bessarabie. Lorsque le nouveau marbrier à Ba~neres Poussé par la ~ocafjon artt&-
sultan, Abd-ut-Ânz, créa en Turqute une administra- t)que, il ~int a Paris a i'i~e de vingt ans, eut à
tion spéciale des mines et forets, Il en confia la lutter contre toutes les dififcultés dela~ie, et étudia
directton à ~enich-pac])a (août ~?1). L'année sui- la sculpture sans suivre particunèrcmeut. l'ateher
vante, celut-ci prit part aux opérattons muitaires d'aucun maître. II débuta au Salon de t879 inec la
qui eurent heu dans le Monténégro, et, de concert portrait-buste du Co/~f~ R~~t~cM, et un portrait,
avec Hussem-pacha,u força, par une suitede combats medaiiton de fenunc. JI a emoyé aux Expositions
parttels, le prmcc ~!co!as et son père Mn'ko à signer suh antes A" Chasseur ~'aty/M, statue plâtre,
la pan de bcutari (août ~86~. En février -t%<), il reproduit plus tard eu bronze (188t); ~'tm~or~o~t,
fut envoyé en Syne comme commissaire extraordi- statue p!:urc (~8~, ~OMr~nn, statue plâtre: Un
naire chargé de la pacification du Ltban.. -Sa~ ~o/MMc (t883); Ou veille, groupe pUtre
(1885), reproduit en marbre en 1887; le ~~</0!\
DESBEAUX (Emue). auteur dramatique et littéra- statuette bron/f; /</MM~eKr, buste marbre
teur français, né à l'aris en 1845, debuta dans les (188C). Paix, FceûMJt~, croupe p)<Ure (t887);
journaux hUcraires et utustres et fut rédacteur en
chef de plusieurs le ~ï/y?~, la Presse illustrée,
Petit 3/oM~Mr etc. 11 est devenu, en 1884,
1 JieM~cAc, statue ptAtre ft888); .S<t~~ Eloi, ~o~~1
~a~ftjj~s~, bustes plâtre (~?9); ~a?~on, sta-
tuette p~tre; Cfz)'r<cr de la rallée d'Oss~M, sta-
secre~ire gênerai du théâtre de l'Odéon. !1 a donne tuette marbre (1890); .E~c~-tc~e. statuette (1891).
sur dt\erses scènes uu certain nombre de pièces, M. Desca a obtenu une modale de 5" classe en
comedtCSOUparodteSjSOtt seul,soit en collaboration, 1881, une de 2" classe en 1883. une de 1" classe en
~e-TJMc, revue en 4 actes ~86Sh 1885 et une medatttc d or a l'Exposition unnerselle
le T~c
notamment
de la ~or~, comédie en un acte (1872);
~CHre M~moHM/c, comédie en uu acte (~8'?5);
de 188U.
~o~ ~~oj~;c, comédie en un acte (1875); les ÛH~M- DESCAMPS (Albert-Bernard), deput'j français, ne
clw. ou le Cocfeer fzdi·le, parodie de la piéce les a Lectoure (Gers), le 15 octobre f835, descend du
~M~c/t< de M- Pierre ~e~~t~i, en co~aboration cun~euttonnel de ce nom. Plâtre de sa ~i)]e natale,
avec MM. Atbert Fix et iteun i~er. Il a écrit, eu il se prcscntn aux Sections Icgistati~es du 20 fc-
entre, un a roman amt'ncain. B le AT~N~rc de vrier 187C dans l'arrondissement de Lectourc,
tV~/M (J875, m-~8, nouvelle editton, 1877) pms comme candidat republicam. u fut élu paL' 646J
toute une !;crie d'ouvrages lUustres, d'jn~tructjon et ~oit contre 5417 données a )!. de Lag~ran~e, ancien
d'éducation, pour la jeunesse ou )Mifunce, entre député sous l'Empire; cette éjection fut le premier
autres JtM'~t de M~e Jef~me(t8?H, in-4}, les succès des républicains dans le département du
PûMt'GMO/ de Jllle ~M.:aHHe (t880, in~t); les P~'ce Gers. M. Dcscampa pnt place sur les bancs de la
que de ~c
~Msa?!~c (1881, in-4); les Camp~fy~M
~M ~t~a~ Toto ~882. m-4] les ~'M
majorné et se fit msf'frc dans le groupe de !a
~a- Gauche républicaine. Après l'acte du 1C mai 1877,
~~Ht!~ (t885, in-4) Projets de ~/e ~ce~/e et ]t fut un des 5< députes des Gauches réunis qm
les ëfoMtteMettfs ~eM. Robert (t884, m-4), couronné refusèrent un ~ote de contunce an ministère de
par l'Académie
(1885,
~(1886,
le
(1885. m-4i /e &cre< jt~
m-41; française; la ~<tt60)t (~ ~~e ~'t'co~e
Secuet de Dllle nar2lze, ~Mca<Mn
in-4); /e~~fre
Educatima
de Paul ~~Moe
Broghe. H fut révoque par l'ordre moral de ses fonc-
tions de mau'e de Lectoure, qm 1m furent rendues
l'année suivante. Il se représenta aux élections du
(1887, m-4). 14 octobre 1877, et la commission dn recensement
“ des votes proclama élu son concurrent, M. de La-
DESMtS (Jules), sculpteur français, né à Parçay grange, candidat officiel et bonapartiste; mais il fut
(Mame-et-Loire), le 21 décembre 1851, entra, en constaté qu'un certain nombre de bulletins portant
1872, a l'Ecole des Deaux-Arts, où il fut elève de son nom sur ceux de son concurrent lui avaient éte
Ca~eher. Il débuta a~ec succès au Salon de 1875 mdument retirés; la Chambre, lors de la fornica-
a\ec un sujet mythologique, Or~Aec, statue plâtre, tion des pouvoirs, les lui restitua et le déclara élu
et exposa les annees sunautes O~'M~, statue par Ûa46 \oi\ contre (i5~3 attribuées à M. de La-
p~tre {i877). qu'u représenta à l'Exposit)on umver- grande. Il fut réc)u, le 21 août -1881, dans l'arron-
selle de 1878, et qui fut acquise par l'Etat; Acis dissement de Lectoure, par 62C7 Ton, contre 5i)36
changé en fleuve, projet de fontaine pour le baron données au candtd~t bonapartiste. Aux étechons du
Alphonse de Rothschild; Satyre et ~'t/H~ groupe 4 octobre 1885, i[ refusa de ugurer sur la hste radi-
plâtre [t88o]; la rcproductR'n très remarquce, en cale du département du Gers et se retira de la lutte.
marbre, d't~ c/t~ccM /~M*; le Satyre, g'roupe ~lais a la ~eiMe même des élections, il consentit a
marbre (t887). i[ a envoyé a l'Exposition des dissi- être porté sur une liste républicaine modérée qui
dents au Champ-de~ars. en I8H)), uu bu~tc, jVar- ne reuint que ~u80C vuix sm* 75Ûul ~otauts- Aux
risse, et deux groupes la et le Baiser. éiecttons gcnéraLea du 21 septembre 1889, fautes au
M. Déchois a exécute eu outre des trmau~ décoratub bcrut.m uumomhiat, u se représenta dans son ancien
a la manufjctt.n'c de &e~re~. I) a obtenu une me- arrondissement et fut elu, au premier tour, par
daute de cbsse
eu 1875, une de 2" classe en u2C5 \oix contre 5 Sun, obtenues pjr M. Delpech-
1877, une de t~ classe en t887, une unjdmiie d'or Cantatoup, candidat bonapartiste. M. Descamps
et la décoration de la Légion d'honneur a l'Kxposi- représente depms ~871 le canton de Lectoure au
lion uniTer~elle de 488~. Conseil générât du Gers. Il a été décoré de laLégton
d'iionneur le 2 januer 1888.
DESCA (Edmond), sculpteur français, ne a ~Ic-
Bi~orre. le 16 novembre 1855. fut dfaborù apprenh

DESABES (l.oUls-Prosper), représentant (tri peuple fi an~ DESHAROLLES (Adnlllne), pemtre et rlnromancwu fran-
cais né a L.t0fi, ie
Ëujum 17~, mort a Azjy-te-Htdeau çais, né à t\tt'<s, le 2~ août 18ut., mort dans cette ville,
en mars i865. Ed)t. 1-5. !edt ft~]terl886.t';dit. i-5.
DESAÏNS (Quenttn-Pnui), physx'ien fran<ts, n~ à MSBŒUFS (Antome), sctdpteurfrança~, n~ A Pjrts, le
S.nnt Quentm, le 12 ]uiUet 18t7, inott t rdus, le 3 ma) 13 ~tuhm 17~5, mort te Hjumet 186~. Ëd)t. i 5.
1885. Edtt. ~5. DESBQNS (\nat.ok), député français, né & Ju-BeUoc
(Ce's~ toSOjmn 1831, mottà jiauhunr~uet, le 23 sep-
DESARBRES ~~t'~e),\auft~v'H)ste!n~.H~ )~A\')Hc- tembre ~88!. L'-ht. 5.
franche, le i~mer 18~, mort le 16 jutttet 1872. DESBORDES-VALMORE (Mm'cehnt'-JttsëphcFubot~DE~-
Mit.
Bom'E'.t d.mtC!, tt;!)tme de tctt.rcs tran~atte, nce & Douât,
DESART (Jttt)n OrwAT O'CoNfOR CLFFE, S* comte CE), pjur te~)jmni7S5, xiottc~ t'au~ te~jtutiet Ï8ji'. Et). 1-2.
rep)'Éscf't.atf! (ihtdrtdf, n~ en 1818, moi t en .)\nt t865. DESBUISSON fl'rospp['),arf'tn(ecte f)anca)s,t)~ Laca-
Edit. 1 4. peUe (A~ne), !e jutHnl miti. Ëdft. 1-&.
DESCAURE (Jean-Herrc-AteYandre-CharJes), dé- Paris, le 14 novembre 1819, lit de brillantes études
puté francats(Sontme)t est nf'à Fresnoy-en-Chaussée, au collège Louis-le-Grand et fut, de 185~ a 1842,
le n mars 18~8. Agriculteur dans sa commune élevé de l'Ecole normale. ~omme, a sa sortie, pro-
nata[e,)n.tiredee<'Hfcojf'[nuncetccnsc]Iterg'cné- fesseur de rhétorique au college de Bourges, il
ra! pour le canton de Moreun, j] fut porté sur la revint bientôt professer la même classe à Paris, où
ftste monarclusfe de ta Somme aux étecttons lé~is- u fut en entre chargé d'une conférence de littéra-
latines du 4 octobre 188~. fattes au ~cruhn de liste, ture à l'Ecole normale. Il écrivit successivement
et fut élu, le troisième su rhnn,p:)r(]7a36\oïx dans la Revue ~tf/f~en~t~, la ~crtfc des j~cM.c
sur 15~ ~19 notants. U ~ota constamment %vec la Mott~M et le A'a~o~a~. Après avoir inséré dans la
Droite conservatrice. Aux élections du 22 septembre Aï&e; de ~ett~er quelques articles remarquables
188U, faites au scrutm uïunomnuu, u se présenta de critique littéraire, entre autres de sp)rtfue)tes
dans l'arrondissement de )ïontd)dier et fut elu, au études sur Aristophane, il donna dans le même
preuner tour, par 840~oi~ contre 8d42 données recueil des essa's de pohhquf et de ptmosopbie
a M. Jametel, député sortant, répubhcain. 3!. Des- sociale. ceux intitulés C~/Tt~Ac~swe et Socta~mc
naure est ~ce-président du syndicat des agricu!- (~85< iu-8) te firent oter disant le Conscu de
teurs de la Somme. l'tnstruction publique, qui, malgré une éloquente
défense, le suspendit de ses doubles fonctions. Il
DESCHAMPS (Ptcrre-Chat-tes-Ernest},bibliographe se jeta tout cnttcr dans la presse rcpubucaine. Au
frartCiJis, né H Mit~ny-cn-~exm (Se]ne-ct-0)se) ]e 5 2 Décembre 1851, il fut arrête, détenu quelque
.fum 1821, lit ses études au lycée Saint-Louis et fut, temps, puis éloigné de France. t~éfugié a Bruxel-
de !8~j a !~4, rédacteur en chef de la Ga; MN~t- les, où il \écut. en relations ]ntimcs a~ec Victor
cale pïns )) remplit les fonctions de bibhothccaire Hugo, il y <)t des cours de littérature qui furent
(le Fehx So!:ii' et entrepi')t. la publication du catalo- )rcs suivis. Rentré pït f'r:mfc en 1~5~, if ue\int
gue de la splendide et éphémère collection rasscm- un des rédacteurs du ~n~ des Debats. auquel
hléep;ir ce unancter.M.Deschamps, qui a\ait re- it fourmi une re\uc de qu)n7!uue, puis du Na-
fusé, en septembre 18~8. la croix de la Lé~on ~to~ft~ de 't8C9. H fut un des fondateurs des cours
d'honneur pour sa condmte pendant. les journées de punuus h!jres de la rue de ia Pafï, qm furent, t'ori-
Jum, a reçu après le siège de fans la médatlle dé- gme et le type de tant d'autre, cours- ïl eut la,
cernée nux aéronautes dont. ]t avatt faitpurtic. comme partout, les plus grands succès de causc!'jc
Ses principaux tra\am sont ~o/îce ~r<ipAt- httëratre.
</Me et ~7'au/t~Me sur G~~)' /H~()8H7, Aux eiRcfions l~gt;-Ia)!\es du 20 février t87<
m-8) Essai 6~~o~?'cp/[~Hc sur Cfc~û;; {18CO, ~t. Deschanci se présenta dans la Semé, pour la
tn-8];)'tO~M~ef/e~~f/rtTj~/t!t7a/'M~<7<?~M ctreonsertption de Courbe~oie, contre de nombreux
/t~<t~re de /'amd~Mr de /~r~ (J868. m~}, tra- concurrents, M~ Edm. Magnier, directeur de
vail constdcrabJe st~né ~z~hf~A~, et par ~eMte?i/, Ctt. Quentm, Lesage, Raoul ))u~at, etc.,
r~
lequel Il premdé â la redacticn d'un ~t;t~)< et n'obtiut, au premier tour de scrutm, que 2660
au ~;MM~/ du /a~, pnbl)e a~ec le concours de ~oix sur 8000 volants. 11 fut élu, au second tour,
M. G Drunet (1878-1880, tom. Ml). fut
par 5911 voix. Après l'acte du 16 mai 1877.
un des 5~5 députés des Gauches l'eûmes qm refu-
DESCHAMPS DE PAS (Louis-Francois-Joseph), in- sèrent un vote de confiance aumimsterede liro~he.
génieur et archéologue français, ne a Samt-Omer, A la suite de la dtSbolutton de la Chambre, h' 14 oc-
te 95 juin ~81~ entra a l'Lcole polytechnique en tobre suivant., il fut r~etu par 6227 vol M. Des-
~83G, d'où il passa a celle des ponts et chaussées. chanel prit plusieurs fois, et non sans succès, la
Ingénieur de 1'* classe en 1855, il fut employé au con- parole a la Chambre; puts, dans une foule de réu-
trôle des tra~au\ du chemin de fer du ~ord, puis mons pohtiques et de solennités poputan'es, Il rr-
de\mt. m~énieur en chef du département du Pas- trouva au service des idées républicaines tout le
de-Cafais. Il a été admis a la retraite. Membre du succès de ses conférence littéraires, ~nmm~ pro-
comité d'histoire de !a tangue et des arts en France, fesseur de httel'ature moderne au College de
u a été élu correspondant de !'Académ)e des inscrip'- France, le 25 janvier t881, il dut se représenter
Etons le 8 décembre 1871. Il a été décoré de la de~ant les électeurs de la circonscription de
Légion d'honneur'.
i~ mars 1890. – est mort a Saiitt-Omer le Samt-Dems, dont il était députe, et échoua, le
27 février suivant, a\ec 3288 \oi\. contre 3530 ob-
M. Dfsch;nnps de Pas a publie sur l'archéologie tenues par M. Roque de Fillol. Le 25 jum de ta
locale de Sainl-Omer des tra~au~ importants, entre même année, il fut élu sénateur inamovible par
autres Lsaai sur le panage des églues antéraeure- 130 voix, contre 113 données à son ancien maître.
?t!e)!< CM xv= siecle (18~2, in-4); Or/~Mro'te du x)n° M. ~acberot.
siècle (1835, m-4) Sceaux des comtes d'~lr~ots (i857. M. Deschanel a publié les CoM~~u~es de la
ni-8); Or/f't~~e du M~ye~ d~e(t858, in-4); ~s- Gr~e (~854,iii-32} une série de pettts vohifnescom-
~Otrc ~ao'e de S~o~-OHier (1861, in-4];j~at posés d'e~-tratts de dncrs auteurs et de remarques
sur l'luatoire raonétaire de.s conztes de l·lazzdre de personnelles le allal yuba a det des /'emmea, le
~)Ha<so~ ~e ~(mr~o~ne (i8C5, m-8); ~cAc''c/[~ /~C/! ~M'CM a
AïS~T-ï~Hessur les ~seMeM~s
< des /PM~~<?~, le jU/l/ OM'OH a dit
Ao~<y/~r~ de la de /'HMû~r, le 7~PM yM'fM a t~~ de /'a?ttnMf, le
ville de ~i'0~ter, depms teur on~tne jusqu'à ~<e~ et le ~o~ a des ftt/an/s (Pans et
teur réunion sous une même adinmtbtration en Hruïe)tes,I855-18M,m-52);une~f)f<~re ~e~a cn?t-
l'an V (Samt-Omei-~877, in 8); 7/M~r6~ la ville ~~a/i'OM (1858, m-52) la ~tc des coMt~tepis (1860,
de ~<)~<7~, depmssotï otigine jusqu'en ~700 in-18), CaMS<T<es de ~M~t~~t~e j1Sfi1.,in-18), recueil
(Aft-as~88!~m-4). d'articles de jouinau\; CAr~Ac Co/oH~ (1861,
m-t8). pubbe d'abord dans le J~M]' ~eN Debats;
DESCHANEL fEnnIe-Au~usnïi-Etïcnne-~tRTM-), A ~tc~ c< eM M'o)i (1862, m-i8), autre recueil
professeur et httérateur français, sénateur, né a d'articles; PA]/s;o/o[jNc des ccr~«~ns et ~M a~

~n~ta&nM~
DES CARS (Am~dée-Fraticots-Ré~ts nh PERCs~,
3
duc), gé- franrais, ne à Rouen ~ers t80G, mort dans cette nttf,
néral françats, ancten pair, né à Chambéry, le 30 sep- )e 7 décembre t875. Efht. 1-5.
H, DESCHAMPS (Anton~, Itttëratm))- et porte francats, né
à i'arts, le mars iSOO, mort aPdssy, fc 39 octobre 1869.
DESCAT (Louis-Théodore-Joseph), ancien t'eprésentdnt hdit. 1-t.
du peuple francats, né à uoubax, le 18 jafluet- i8t)0, DESCHAMPS (Emt)e), poète francait. né à Bourges,
mort en septembre i!j69. Edit. 1-t. !e 20 ~vrfet- t7~t, mort à Yersajties en avrd ~71.
DESCHAMPS (Fredërte), avocat et homme politique EdtL 1-5.
~<cx,OM~at~ec!t'<?ue~t!~c~ef!864,m-18],ta même année, it reçut du guu\crncment une mis-
tableau systématique des inuuences (nu agissent sur stonoufC!fneauxEtats-Uni~.
les œuvres d'espttt;Ë~<~e~stfr~r~~p/ta~c(18u7, Paul Deschanel a pnnhé un cpttam nombre
)n-18],ou\rage de cnhque approfondie, ou fauteur d'otju'ages la ~M~~w du To~/H J1885. m-i8):
a repris et deteioppë les moHeures de ses ancien- ta Po~~yHF~ra~~M 0<aM~(~88t,~t)-~8),a~Pc
nes étudesde/a Lt&er~eHsef;j4M~DHSrom- préface de !U- deLesseps; les /M/~ë~ /?~'aM dans
P~c,
pM(t8<i8,n)-t8], mélanges moraux et ))ttéra)res;

En < 1885, in-18), couronne par ]a ~ooété


jMnMatf'e des coM/<'rc)tt<s (i86!).m-)8}: la Ques- de ~éo~'aphie eonttnerftalc de t'aijs; ~ra~tf~ et
~0~ des /fMw<'< et la H<orf~e /ft!~ue <1876. in-t8~; ~~K~~M {)888, m-18). couronné par i'Aca-
le ~M'/e r< la <MK)'~oMM (1881, m-8); De~aMMH dénne franeajsc: 7'Mrfs ~f/<?M~HMJ!~8i),m-t8),
froH/t); (t882. dernier heu, H. Desdia- é~atfmp)]) couruinx'' par rAcadftme:. ~<y)~M
nel a réuni, sous ce titre général no~t<ï~<~Mc ~?'a~'e~ ~88H, i))-18); ~M~s~~Hs af/Mc~cs, recueil
des daMi~Me!, plusieurs séries de ses leçons du de ses principaux discours ~8!M, iu-i8). Il a cona-
Collège de France, après )e'- ator soigneu~ment here au Jw<'r?t~ o/~c~f/, a la R~'tff ~<ai/c et,
remaniées ])our cette seconde publicité CorNct~p, depuis 1877, au Jp!/)'?M< des
.Vo~re (1882, in-i8L 7ta<-t)!e ((884. 2 \o(. m-t8], aussi au journal T~m~ une. série d'articles en
7)f~ Il a donne
La /iocAe/o!tCftKM, AM<'a/oMM<'< ~[885, m-t8). le fa\eurdetadcccn)rahha1ion(jamtCt'18d).
r/tea~eJc M/atre ~880, iu-18). 7;f</c;)K. Charles t
A'mtK~ (1888, u)-18). etc. )) a ée;;t pendant assez DES CLOtZEAUX (A)fred-Louis-fn)\ier LFGRA~D),
)ongtc))]psdans)efeu)Hetonde<'J'M</f'jtn!f<an<'e tUtucratoKiste ft'ancais, membre de itn~tinit,esï ne
belge, sous la sf~naturc de AES. a Ceamais, le -l'ï oc~ln-e tsn. Apres a~otr acheté
ses études, il fit plusieurs voyages scientifiques en
DESCHtNEL ()'au)-Euge)ie-Louis), homme poh- Allemagne, en Hussic, dans les pa~s sc:mdtna\es et
hqnefrancais,députe, u)sd~tpreeedent,estnëaa en Islande, où d asststa a l'ëruptton de !'Hec)a en
]!ruxe))es.')e )5 fetner t8KC. JI ut ses études à 1845. R~pettteur a t'Ec.oie des arts et manufactures,
Sainte-Bnrhe, puis au fycec Ccndt't'cct, fut reçu h- Il fut nommé maitre de conférences a l'Ecole nor-
<'enc!éès)ettre.<!('n<87iietucc)]ciëendro!teu male supértcure en !858 et passa, au mois de mars
1R75. Secrétaire des ïïun~tres de i'fntcrtcut' ~U!. de 187C, au Muséum d'histotre naturelle, comme pro-
1!arcereetJu)esSimou,de~87fia~877,ttf~t iesscurde mmeratogic. Ht. Des Ctotxeau\, <pu s'est
uomme,en décembre de cette dertu'ereanuec.sous- placé au rang des premiers mméralo~stes contcm-
préfet de Dreu\. Secretju'e gênera) de Scjue et- porams par ses LeUcs recherches sur la cr~tano-
Marne le 4 ma; 1878, sous-préfet de Brest le 3 dé- ~rapJne et les propriétés optiques des mmcrau\, a
cembre sutvant et de ~!eau< le 4 a~rd )88i, il été élu membre de l'Académie des t-ctcuccs, [c ~5
donna sa dem~Stoï) pour se présenter aut;e)ec)joijs novembre 1809, en remplacement du ~tcfmte d'Ar-
générâtes du 21 août 1881 dans ]'arrondisseme))t de cJnac;u fa'té~alemcin. partie de ~oetété royale
Dreux; il échoua, avec 469 voix, contre 8 686 don- de Londres et des principales académies dct'Mm'ope.
nées à Gatmeau, député sortant. Inscrit sur ta liste I) u été l'un des <maU'e Franca]~. au~quet~ i'Um\cr-
répubhcame modérée du département d'Enre-et- bité honandai~e de Le;de accorda le titre uonorih-
Loir. aux étechons du 4 octobre d88j, faites, par que de docteur en philosophie. lors de tj <'L')ébra[ion
c\cept)0ti. auscrutui du hs)e, tl rénnit, au premier de son centenaire (fe~rfcrm75).<Jhe\aher de la
tour, 2tt85 voix sur 63 202 notants, et tut élu, Légion d'honneur depuis le 15 août iSu~, n a étf
au serutm de ballottage, par 3760S ~û; sur 6S 9M promu othcit'r le 24j[)!neti8M~.ne~.t commandeur
notants. de l'ordre de Satnt-Stanjslas de ttus~e.
Dans cette première tégistature, M. P. Deschanel Onade~[.I)csCIoizCHu\]t'somt'agespu)\ant~:
se signala connue orateur par les débuts les plus ~fWn~'<' sur la C)'<S~i~~f)7t t'< la A~C~e
brillants sou prenncr dtscours en faveur des droits ~~M?e f~M ~Ma~ (t85j. m-8); De /M~ des
sur les céréales, prononcé le 28 jum 188C, produt- Ino riéfes alz7zques Liréfrafagerxies eu miztéralogie
sit. dans la Chambre et dans toute la presse, la ~8j7, m-4): ~.cco~s de <'7M/r~/f~
plus ~~e sensattou', Il traita une seconde fois le à ~ro~ ?f~r7~f. [!8()t, m-4) ~Mp/ de m<Mera-
w~/f~
même sujet mec ia même compétence, le 17 terrier /o~ [186~874, 2 ~o] m-8. 52 p).);~i~~s
1887. J) oblurt un succès plus grand encore, le 29 fé- c/tfr~M sur les ~'o~r~/cs o/7/~MM ~s cristaux
~ner d888, en défendant tes mtéréts de la France ?tn<!<rc~ ou artificiels (18u7, in-4): ~fw~ï~ sur
en Orient. Le Sn)fan. a cette occasion, [e lit grand- ~'CJ'CHCe, les ~r~Ï' optiques t~ D'O~t'N-
cron du ~fedjidté et grajïd officter de t'Osmamé. Le p~ïy~M ct la cfw~o~MM ~A/H~ç'Me du ~Nf~oc/~tf
2!) octobre de la inéjne année, djns la discussion du (18~, in-8), contenant des découvertes d'un grand
budget de la marine, i!signa[a:nee non moms mtéret. t'anm ses nombten~Mémon'espul'né~dans
d'éc)at tes pnncmaux abus de cette adnnnis~ratton les ~~tifa~a des 3~He~ ou ~H/t~~ physique
et les lacunes de la flotte. Aux élections du 22 sep- f~tfft/umte,nouse]tei'ons:j!M7'~7~M~!)rr~
tembre 1889, faites au scrutin uuinojnmai, M. P. /c~a et sur ~'em~tiûtt ~Mt a ru ~eM en 1845
Deschanel se présenta dans l'arrojtdjssetnent. de (1846); Observatzatza tuineralogiqtacsfaates eu
~ogejn-Je-Hotron et fut étu, au prennef tonr, par ~«n~c pendant 1845 (même année) t)~er!'a-
0 t58 ~oi< sur 7S<7 totants, sans cfmfurrcnL Ou a ~o)tsp/tys~t<fse~~)&~c'f;~nessur~s~riHC~a!<
remarnué. dans cette nou\<'f)elë(;;siaturc,soi!dis- ~~ers ~s~cti~c ("[M7).
cours du 20 mat 1890, en faveur de la hhcrte de la
presse, à propos du projetdeioidé.jà~oténarte le DES ESSARTS (A)fred-Stim~[asL)~GLO~,httératent-
~é))atettendantasub!,ntneriaju)'idtct!cndestri- français, né le U août ~8U, a fassy (St~nc-), m avec
bunamcorrecttonnetsacefiedujurydansjatéptes- dthtmc))onscsétudf&aucoUG~ent'nnt\.ttpubha,
ston des debts d'usure et d'outrage en\ers les fonc- des 1850,f[)'ffq"espoéMes.et[treautre~~<ttj!0)i
ttonnan'cspnbhcs.ttansia session suçante, n ou\t')t de l'xacenazes; pms Il daiiiia des ai ticieb a le France
la discussion gcneraje sur tes )a);rs de douane et /n~'e.i~ub)ardufutchar~é~c/<f/fttn~a~.
tes traités de commercepar un exposé de la pont] que detdcritjqneittLéran'e et art~tiquectd'ia direc-
éconcnmquedelatranceC)matl8UÏ).Aiaunde tion du fcmHeton()85(!-i8Mt-nnvet de~meu-

DESCLAIS (t'ahbeJa<qt)~s-Aie\and)e).
jncten !e[)]Cscn- DESCURET (Jcan-H.tpt)ste-h\). in~ttertn f~nf;,)~, né !t
t Ct).dt)nsm\«''nc,ie~jmn't79~mort.~C)t~U!ton
)antdut)f')t)notiançi)tb,nt'it'.at!n,te~at)dt8ntmoit
~n'. cette ~in<; en in!nstMu.E()it.l-t d'~Mt~ues[t[h6ne),)e27 novembre tS~Ldft.2~.
DESCOURS (L.iurpnt), anoen dcnnté ftançais, n~ à DES ESSARTS (de la Manrhe), l\Laglslit
t}on, te~ujan'ier t8ti, nMtt ~ttch]- en août jMi. représentant, n<' à Coot.tnrfs, le J ttm tS~, mott 9
ancien
E<ht.5-j. Caen, te no\enjbrtî Ht7U. LLttt ~i.
lions honorables lui furent décernas par tAcadénnc DESGOFFE{B)atsc-Atc\andre),peintrefrançais,né
française, dans dners concours de poésie (la Ct~t- àï~ns,lei7jaj~tertSj~,est)eneveudupemtre
~~i0~ C/tre/tt'tNJS Cft OwrH/, 1841; ~f)?~M~H<
Je ~v, 184~). dcsEssarts devint, eu 1846,
~-ous-bibliothécaire et, en 1873, conservateur adjoint
d'tn~tore et de paysage Aie~andre Dcs~offe, mort
en 1882. E)è\e de'Flandnu et de M- Houguereau,
il a c\posé auT: Salons. dans un genre à part où n
à la bibliothèque Sainte-Geneviève. Il a (''té admis a s'est fait une spccia)ué: t/Me partie de ~<~of,r)(~
la retratte, comme conservateur Jionorau'p, eit dé- dans M?t ~/<?-, N~M'C ~~C~ d'agale orientale,
cembre 188~. Il a été décore de la Lésion d'honneur. xt!se~ii"s~c~f!()857)~ f~M ~'a<j~<?~Mr~fM~t/ft/
Sa femme. Mme Anna des E~sarts, morte en 184G, d'émaal xw° sirr(e; Argruèze en sardorne mty.r,
s'était ansb) fait connaitre dans les lettres. x\t~~<pc~,f~~)'s/c(~85~);d'autrcsser]esdc
On a de lui U~p P~/e J~~ H~r (2 ~oL in-8, Coïf~M, ~'CM~, ~l~!f~r~. 7i.'o<res, etc. (1861 et
)841]; Lo~J 6oAew~~ [2 ~ot. m-8, 18H); &o~ 1865), tires, pour la plupart, des collechons du
les ow~a~ (~-andin-8 a~ec figures, 18~: les Lou\te;F7'Mt/sct~oM~(i804);~<a~e/~f/~
CAatj~ de ~M~s~e (in-!2. !S4M), pocbfes:
F/ ~M/~ (grand in-8 a\cc Heures, ~847: 2e édit.,
/'t. HMt'~?~, i'7'~ <yra;e et /?~ (t865): F/~K~ c<
/')tft~ au ~!c~M!t ~rredc ~CH~se (d866); 7''rM!
1855-18~6); Cow~~ ~t< Mto~f~e (in-8, 18j0), ro- ~ëM~s ~~ot<j. a l'Exposition unnerselie de 1867;
s et

man eji vers; les ~~f~tcs de la ~Mcr/e tfO~e~ ~rM~N et ~~<~M~ (i8U8); /ucM<f!<< f/e~<~Hn!)c.
<ïc~
~~n, ~Ve~m~e-f f~
(m-12, 1855); 7''7'f!p~~ la Toi~u ca- ~t~~f, fff<Mf/
Lee~/rc~ ~t~<-r ror/t~, ~~n~e
(1858)
en ~)'H~Ï/ (18fj&); Cristal rie
7~<N'eH)~o, etc., G<6f SHr un ta-
f)859); la ~0~ (18CO, jn-t8); 7f~<~ A~orto~ pis de fc~o~r~
~8CO, ïn-18); ~s ~!t-c Veuves (t8ui, tn-t8); les (t872), C/'<
~t
(1870); Cas~t<6 de 7/e~~ jtf
de roche ~~ft~e, etc., ~c~cc/N!f€N de
Célébrités /~c[~CfjMM (1861, m-8, avec ~ra\uit;s): Saxe et autres. /<se de bois t6!<p (1874); r/t~
CuH/e~ ~m~H~o~r (t8t! ]tt'18]; les F~~ de M~s dans M!M rA~M~r~ d'artiste, ~M Fte~ Po~~)'
~FS (1862. ]!)*f~}: F~M~ OM la ~WW~M j!875); C~s~c< C/f~t- etc.
MMtfMe (t8o3, m-18J; ~ot~o-, c'est M;e,
a\ec ~877); Vase eu <.r~~f~ de t0f.
(1878), plusieurs
une introdnctton par le til~ de l'auteur, M. Emma- fois reprodut); ~Ms~e t~'pMf~e/'exr ~om~ut à ~e
nuct des Essarts); CA~M de ?'oscs. ;ct< de t~- d'améthyste, Tibère, ~'dat/~c <ef~ttf. Aiexandre,
~e
.Mar~~<! f~ ~ï~
(1864, m i8); ~?-~< i-oman ffS~, ]n~8); le Table cAt~oMe (1879): Environs dit
(1868, in-18): les ~f~
tabteau(]tiemeannée):Cro~?'e/~M<xtt'ëdM\n'îéc~,
~or(l870, m-18); /)/~t~ ro/efmeme année. 2 \o) &~n~ &Mt'c~p~, etc. Coupedite de ~c~tJcHu~o, etc.
~M~
J'OflH~,
hi-18); /~c<~ (1871, nt8); ~~c (1880J; ~.x~f /'<?;c (1881); ?-~a~
~'or (1875, m-18] ~c~Mr de (J877. in-)8) da?l, fyt/'< (188~); ~e~ <7~<'te?;, de la cntiec-
le 7~~K~ o''MM t'MM.c ~arp~~(187i),in-)8) De ic t)o))desu'H.Watt3CG()885);~?wc.?e<a~~tM?~,
tiM~, poètes (1883, in-18): G)Mce J'~t père -e de la même colfection (1886), et autres sujets de
J 1884, in-18) ;7'M~ctM~,rf/7e<J'<ï~e(mcmcannep, même nature aux Salons sunants.
m-18], ct.c. M. Alfred des Essarts a aussi donné, M.Itta)seDcsgou'e,dont les nru)ations en minia-
dans lespubhcattons des Suciétés de Samt-Au~ustn) ture. les natnrfs mortes et objets d'art ancten ont
et de Samt-Vtctor (i852~85<!j, de petits tnres d édu- eu souvent tephts ~rand succès dccunosife auprès
cation sur l'histoire et la reh~on- II a fait jouer du pubïic, a obtenu une3"medaine (nature morte)
plusieurs pièces, notamment au Théâtre Ft'ancal; la en ~861. une médad)e en d865 et une medaine
Ligue des f<<]' (184~). comédte en vers. de bronze a !'ExpO!-mon uni~ersette de 1889. Il a
été décore de la Légion d'honneur en t878.
DES ESSARTS (E)n)n:mncl-Adotplic LA~onns). por-
fesseur et littérateur français, ulb du précédent, DES HOUX (Henri), pseudonyme de M- DuR~D-
ué a t'arn le 5 fe\ner 'f83~, nt de brûlantes études MontMBEAu.Yo~ezcenom.
au lycée nemi tV, entra a l'Ecole normale en 1858
et fut recu a~re~é des lettres en !8U1. Apres a\ on' DESJARDINS (ActnIte-At'Umr), magistrat français,
enset~nf' fjrh~forj~u~~ ~touttns, Orléans, J\)mps et metnbrc de Hnstjtut, né à lîcamais. le 8 novembre
~ancy, il soutint en 1871 1 ses thèses de doctorat es 1835,Étudia ledtoitâI'aris-Hfutrecu docteur és
lettres et fut, la même année, nommé professeur lettres en 1858, a~ec les thèses sunantes Essai
de littérature francaibe a la Faculté des lettres de
sur les Confessions de stUM~ ~M~M~~M et De ~cîeH/ta
Dijon, d'où n pasha, a\cc les mêmes ronchons, le ~<u/~ ~u~ ~rc~~t Tullium C~fïHem, et docteur
16 décembre ~874, a h Faculté de Clermont-Fer- en droit, la même année, a\ec une thèse sur la
rand. Il a été décoré de t.i Légion d'honneur le TAdor~e des c~cifs~ eu ~'ot< crtMiîjie/ U lut nomme
13 juillet 4884 substitut a Toulon en 1857, avocat général à Ajx cn
Outre ses deu\ thèses (~t< Type J'7~rcn~c Jots 18b4. procureur générât à Doua) en 1873, a Houen
~~erH~xre grecque et De ~ëye~MM ~oe~r!f~ en 1874, et avocat, génertda la Cour de cassation le
~;?M ~F'a?c~a*, ~M~ /toM)œ apud jth~~Miem ~Mt~a~o~c), 93 a~ru 187K. ï)a eteétn membre de l'Académie des
M. Emmannel des Essnrts a publié deu\ recueils de sciences morales et politiques, en remplacement de
poésies Poésies p~tf)Ntes (1862, jn-18) et les )lassé, le 4 fe\rier 1882. n a été promu officier
Elévations (1864, in-8, nouvelle édition re~ue et delaLégtond'honncurcn.)an\ier~892.
corrigée, 1875, in-ï8J; puts ~y~fst/c ~'f~t~, (ht cite de Il. Arthur Desjardms De /4/~û~c?t
réunion d'arttch's critiques (d869, in-18); O~y~tcs et de la yït'MC~tp~~tt des ~~)~ ~M fOMt-
de la poésie lyrique eu France au seme~e ~~c/e ~i!/j!~e<~e~e~s~Htc~~pK&cs()8b'in-8),
(1873, m-8); les f~pceMft~ de ~J/ot (1875, m- ouvrage couronné par )a Faculté de l'ans; ~es Dft'otrs.
8) DM<~i<cJcC/M~Fa!t~'ta~J(t876,m-8); P~è~fs e~sat sur la morale de Ctccrou (t86j. in-8], cou-
Je /{cM~<t (!879, in-î8) ~or~'a~a Je Mia~'M ronné par l'tnstnnt; la Af~MFc~/e 7,s~~on de la
H888, in-18). Il a donné une traduction nou~eUc de presse (!8n7, m-8); E~~ ~~d~c, /e~r ?H/~tfCftcc,
de da /b/fc, d'Erasme (t877, m 8}. etc. (!S7t. m-8), couronne par l'fn''tn'.]t: la ~Vo?/-
DESrOSSÉS fîtomam-Joseph), marm français, sénateur, DESHAYES (G~rardPantt, naturiittste français, n~ à
né le 8 décembre t7~8, moftJe~oclobre~ët-MtE. ï-5. t
J<ancy,te 15 maj 17~, mor Koran (Ojse),Je Ujujn t875.
Edit. 2 5.
DES GARETS (l'abbé ~*co)as), écrivain fonçais, né a
Samt-Juben (tthone), %ers -179~, tnott à Lyon, le ~no- ~8t~, DESJARDINS (Abel), h'stooen francn(S. né à fans, en
vembre t87L Edit. < mort Douai. le 2tju)net.-1886~ Edit. 2-5.
DESJARDINS [Ernest-Emue-~ntOtne), géographe frnn-
DESGûrFE (Alexandre), peintre ff-ancats, né n Parts, le ca<s, membre de )'ins[j[ut,Crf;Md))prt'c~dpnt,neaKf)isy-
2 mar~ 1805, mort dans cette vnie'fe 29judlet -1882. sur-0)se, le 50 septembre 1823, mutt t t'~rjs, le 22 octo-
Edtt. 1-5. bre 188G.Edit.2-S.
5.
telle m'<y<tHMa<tot(~'ttt/t'cM!M, projet (1872); Traité DESJARDINS (Louis-Joseph-Isnard), graveur fran-
de <;rot< commercial mar!<)'me (1878-1890, tom. çais.néapans!et5 janvier 18H, suivit !'ateiter
IX. m-8). de Gros, puis s'occupa de gravure en taille-douce.
tts'estsurtoutfaitconnaitreparuneappiicatïoude
DESJARDINS (Albert), professeur et homme poli- la gravure cin'omntypographique ou gravure en
tique français, membre de l'institut, frère du pré- /~oc-$~mt/f, à laquelle il a donné son nom, et qui, au
cédent, né a Beauvais (Oise) en 18X8, Ht ses études moyen de quatre planches en acier apportant tour
de droit a la Faculté de Pans, et fut reçu agrégé et à tour des codeurs différentes, reproduit exacte-
docteur en droit en 1882. H se fit éga)ement recevoir ment le tableau original. Isnard Desjardms a
docteur es lettres. I) entra dans la ~ejiohtique aux expose suceessuement au Sa!on /a Df'<'<ara<Mt)
élections générales du 8 février 1871 et fut élu re- snîf/c, d'après M. Guulemin (~847) AfttT'c/~ snr
présentant du département de FOise. le troisième la plage, d'après M. A. De)acron (1850); Œt<-
sur lunt, par 488MtoM. 1) prit place au centre lets et roses, d'après Mme Girardm (1852) Chiens
droit, et lors de l'entrée des princes d'Orléans à de chasse, d'apres M. Decamps, Pa!/Mt<7e, d'après
l'Assemblée, il proposa un ordre du jour les décla- M. Hubert (18~3); la jtfap'~e ~cscën~M~e. d'après
rant « investis de la plénitude de leurs droits s; M. A. Delacroix (1857): Fac~t'mt/e d'une aquarelle
cet ordre du jour fut repousse. Dans les dncrs deM.DeUan~é(18M],~tt~oK)'<;fo))~.fac-simité
cabinets qui se succédèrent après la chute de d'une aquarelle de M. Lepoitte~nt, Dix ans a~r~,
!I. Thiers, M. Desjardins fut appelé a remplir un fac-snnné d'une a~uareUe deM. A.Delacroix jt86t)',
rôle important d fut sous-secrétaire d'Etat au /'<!V<aye. fac-simtte d'une sépia de M. Gtrard (18C3)
ministère de l'instruction pubhque du 10 novembre ~e<M;e, d'apres Madrazo (1881); Pot'h'a!< du doc-
1873 au 10 mars 1875, sous MM. de Fourtou et'de teur ~Hn~e Cc~H {188~, et un certain nombre de
Cumout, puis au ministère de t'iutérteur sous portraits. A l'Expositton unnerselle de 1855, cet
M. Uuuet. ]! put part, dausi'AssemMee. aqueh;ues artiste obtint deux premières n)édaiUes.
dtseusstons, fut rapporteur du projet de loi sur le
jury, et auteur de celui pour la répression de DESLANDES (Haymond). auteur dramatique fran-
i'nresse. ï) ~ota crdinau'emcnt a\cc la majorité cais, né a ~vetot.' le t2 juillet 182X, terimna ses
monarchiste, mais tt adopta l'ensemble des )ms études au couche deHoueu et ~iuta Pans pour faire
constttutmnneiles. Aux étecttons générales du 20 fi- son droit; mais il se jeta dans)ahtterature.qu'i(
~r~er~876, i) se présenta dans la 2* cn'coïlsertptton ne put &ui\re librement qu'après une assez longue
de l'arrondissement de Beauvats. n'obhut qu'une reststance de sa fam)Ue. D'abord rédacteur de quel-
mmonté de 2693 \oix et reprit sa chaire do pro- ques petits journaux, Il sehvraau théâtre et donna,
fesseur de procédure erute et enminene a ta Faculté en collaboration a\ec dners auteurs, une série de
de fans. It a été élu membre hhre de l'Académie pièces les Trois ~<tMH, comédie en un acte, atec
des sciences morales et politiques le 21 mai 1887. M.ï)urantin;/n7'e!'repro7MM< vaudeville,avecte le
Albert Desjardms a justifié sa réputation même et M. J. Petit, et /e C/tt!~et< des Tilleuls,
d'érudtt et de jurisconsulte par un certain nombre drame en quatre actes, avec MM. Decourcclle et
d'ouvrages ~Mt ~Mt' les ~o!/f?'& de ~Mins/A~~e KoUaud; Méridien (18M), atee MM. CL-ur~He et
(1862. in-S): De f~ttMxyKemeMt du drctt d'après Pot Mercier; ~tt (1854], a*ec M. ttontjoie: 0)t dira
~cox (1868, in-8); le foKMt'r civil au concile de des bétises (i85S). a~ec Labiche et Delacour:
MM.
TreM<e {[869, in-8); ~ecAet'fAci! etf)' t'origine de la la Femï/ted't~t~]cn~ /tMHme (Odéon, ~8~5), cou)é-
r~/<' Z)o;tM~r et retenir ne vaut (même année, in-8) dieenciuqactes.avecM.nurantm:4HtCK<CK~
les Mo''<!<M~ français du !t)' siècle (1870. in-8); ~oM~Meh, )'a)ais-!toyat; Afft~aKM Bt/ott, le Camp des
Eturle /;M<~f~ue sur les causes d'~t/crrM/)/iO!t de re'M/MM. la ~o~e <farye))<. quatre \aude~i!)es en
la preMr!p<M)t J1878, m-8); Traité du !o< dans /M coUatjoratiou a~ec ~1. Louis Lurnie (18~n); les
prtHC<pM!M <<!eM~<MH! fie i'eHimKitt! et spéciale- C~w<~<p~~c~. comédie en quatre actes a~ec le même
?;M;i< dans /e<?!'ot< Mmat'n [1881.m-8j les Cahiers (i857); Une C/taM~ ~a~<-CermatM. ~audeviHe en
des ~a~ généraux eu ~789 et la ~~M/a<tOH 6r~- deux actes, a~ee )! Moreau (Variétés, t860);Co7om~!
mtMeKf (1885. in 8); Code peMft~ rtMse (1884. ui-8): et Pm.soH, en uil acte (ra!ai&-H~al. {?!)', ~es
les A'eoiimcK~ moraK.)' au xtf siècle (1886, m-8) 0{'m<<t~MM, en trois actes, a~ec M. Eug. Grangé
~.ca~cM <f/Mn~ du droit fî'~)Nte/ e~ et (Yanétes. 1861); la T~nt~t'e ~t'Me~e, en trois actes
dans les co~mttM [ 1887. n)-8). On lui do)t une nom etie (Fohes-Dru!ua)iques,~863);~MjMM7t~u:~Hcesa
édnmn des B<<'mes<s de droit ;)eti< de J. Ortolan /cHtMic, comédte en trois actes, a~ec M. E. Labiche
(188K,'3tol.m-8). Il collaboré a la HeMM /tM<o;-t~Me (Gymnase, 1864) les Sabots d'Aurore, comédie en
du drott, à la Revue critique de ~a~fH, etc. un acte, a~ec M. Busnach (H\mnase, 18C6); L'He
f~/e ~ve, comédie en un acte, a~ec M. H. Bocage
DESJARDINS (bouis-FraneoiS-Ernest).ancien ma- (1875).Uadounéseu):t)'Mn<ett<'fMafa«<)T.
eistrat. député fraisais, est né à Samt-Quentm ~aude\dlcenunacte (1854);/e ~mp/exr~/ew~cs,
{Aisne], le 21 mai '18M. Substitut du
procureur nn- vande~lUeen un acte ()8M); le ~DyHï's~~aj/~t,
périat a Donttens le 25 août IXSti, a Abbe~tHe le comédie en quatre actes {Odéon. ~86~); Un Gf~Jre,
50 septembre 18ti7 et a Laon le 16 atnl 1870. il de- comédie en quatre actei,[Yaudeu)!e.t86u); <e~<')'/e-
tint en 1874 chef du cahmet du mmi~tre de la cigare, comédie en un acte (1871); J. liosier, 24,
justice, M. Depeyre, et fut aussitôt nommé substitut rue Mfjf/o~o?', cnincdie en uu acte ()872); ~tH~ï-
au tribunal cml de la Semé. Il donna sa démission tte~c /f!y<<t<, comédie en quatre actes (Théâtre-
lors de l'application des décrets contre les congré- Français, ~85), etc. !f. IL ))es[andes a été décoré
gations non autorisées et s'occupa d'agriculture de la'Lésion d'honneur en 1860. 11 est mort à
dans ses pro))nétés. Aux electtoiis législatues de Nice le 21 mars 1800.
)885, faites au scrutin de liste, d fut porté sur la
liste eonser~trice de l'Aisne, qm fut b.ittue par la DESLOEES ~A]phonse-Désiré), ancien député frait-
liste républicaine. Candidat monarchiste dans la cats. est ne à J.umi[e. le 1
mai 1828. L'un des
cit'couscrtption de Sault-Queuhu, aux élections
ts grands a~riclutenrs du département du Cahados,
générâtes du 22 septembre 1889, faites au scrutin inan'e de sa commune et conseiUer généra) pour ]e
d'arrondissement, n fut étu, au premier tour de canton de Troarn, Il se porta comme candidat con-
sel'utm, par 7934 voix, contre 008~ réunies par servateur dans ta)'* circonscription de Caenaut
le candidat républicain !t. M.trius Pmguet. éiectiousdu5)féM'!erl87<i,etechoua.a~ec~2t2
DESJOBERT(Loms-K~m\-Eugene), jMntre français, ne t mSt.YS(Chai)e.<Cnu!i!T,dit),htteratcurfranc.us.no
DESLYS (Clillle,.q C~LE INET, ilit), français, né
CMtMuioux(fndio), te l(i atnl 1817, mort t Pans, le ât'!irts,)<'l"mai'5t8~1,'noitd.ni5cetteYjtte,tel3inai's
octobre IM Edtt. t-5. 1MS. Ld~t. 1-S.
voi\, contre 5516 données au candidat républicain, M. Cit.Desmazc a publié de nombreux ouvrages
M.Hou~et. Enl878. lamortde M-Joret-De&cloziéres relatifs
i au droite à t'in&toirc et au\ beaux-arts
ayant rendu vacante la 2" circonscription de Caen, ~ar/eMtpn~ de Paris, son or~am~atton. ses premiers
il se présenta pour le remplacer, et fut élu,
par59t4 ~oi\ contre 4982 réunies par M. Mauger,
le
mat,
J
présidents,
] etc. (1859, in-8,
iti-8); Châfelet de P~ ëdit. an~m., -1860,
son organisation, ses
candidat répubitcam. Il fit partie du groupe de
l'Appel au peuple. Il échoua, le 21 août 1881, contre
prhilë~es (18C5, in-8, 2"cdtt. 1872, in-8);
laires des M<y~/ra~ (~863, in-8); Curiosités A~~o-
/M-
lemême concurrent, a~ec 4516 ~on sur 10209 vo- rï</Mcs de la ~~r~rd~e d'arcs ?/mttttscr;~ (1865.
tants. Il échoua aussi aux élections sénatoriales du m-8), /M ~Ha~~N ~t~Mj<He~(18o(), in-8): ~M?'t~Nï~s
~5jamierl885, a~ec 555 voix sur d 178 votants. dM~Hr~'H~c.s~M.s~ d'~t'~ ~MM ?'e~M~t'eaft86ô,
Inscrit sur la liste monarchiste du Cahados aux m-8); la ~t~-C/~Ne~/e du P~/ftM de y7/x~fe (1872,
élections législatives du 4 octobre 1885, il fut <')u, le in-18); les 3~erN oefarM d'après les or</OM)!~nr~
quatrieme sur sept, par 52140 voi\, sur 88871 \o- du C/~f~/e~ a~ec les sceaux des ai-ti~ans (1875,
tants. 11 ne s'est pas représenté au\ élections du j
in-8); /e V~aoe t/~ ~N~OM«~ de l'ares (1875,
22 septembre 188!). in-itil; /H~e~t'~ de Paris, '120'))-1875(-t87(i,in-~j;
10-8
llzstoire
/M ComwMH~ Ia
de médecane année, m-SJ;
{mêmeannée,
léyale[mcmc
/joy~M~
DESMAREST (Ernest-Léon-Joseph), avocat fran- 77;s~f'rc de M~deeo)c /~6[~e p~ /ra;!C~ (~1880,
cais, né a Pans, le 17 mai 1815, fut inscrit comme in-d8); le Cr~fc et la débauche à Paris, le dt~orce
avocat a la Cour de cette ville en 1837. Lieutenant (d881,i))-18);<;ard~. ~CM/~) en ~cr-
de la garde nationale en 1848, il fut, au mois d'août, tna~do?~, etc. (~8S'2, m-t8); Cf~t~te~ et ~cMr
décoré pour sa conduite dans les journées dejnm ~rdce (1888, in-d8); la Magistrature /'t'aHCOM/' les
et remplit, pendant les premiers mois de la Repu- premiers présidents de la Cour de Paris de 1802 à
blique, les fonctions d'adjoint au maire du 11° ar- 1889 (1889, in-18). M. Ch. J~esmaze. qut s'e'-t beau-
rondissement. Membre du conseil de l'ordre, et coup occupé de la vie et des œuvres du grand pas-
bâtonnier en 1864 et 1865, il se di~tin~ua par l'es- t.e)hste, son ennipatriote, a~a)t publié, des 1854,
prit et la ~nacité de ses nombreuses plaidoiries une première étude sur La Tour (in-16) il l'a re-
politiques. fondue et complétée dans un ~~M~ de trente
Apres ta résolution du 4 septembre 1870, )t. Des- photographies, d'après les portraits conservés au
marest fut nommé conseiller d'Etat dans la coin- musée de Samt-Quentin (1877, n~fol)o]. Il a édité.
mission provisoire chargée de remplacer le Conseil en outre, le 7~Hn~'e de /j<ï 7'0! N<t c<csp~n-
nnpénat, et président du Conseil des prises. Il se d~i~e e< sot mM?j?'6 [1875. m-18).
démit de ces doubles fonctions quelques semaines
après a\ou' été élu maire du IX" arrondissement de DES MtCHELS (Abet), orientaliste fraucats, né à
Paris, au scrutin du 5 novembre, au second tour, !Pans en 1835, ht des études très ~ances a~ant
par 6272 voix sur 8295 votants. Aux élections du d'aborder les tangues orientales, et se fit recevoir à
8 février t87t, pour l'Assemblée nationale, il obtint h) fois docteur en médecine et hcencié en droit.
à Puns, sans ê)re élu, GO 871 \oi\ sur 528 970 notants. Après motr fait des cours de langue annamite ou
Lors des éfections communales du 2o mars, porté cocJnnchinoise à la salle Gerson a la Sorbonne, ït
par les conservateurs du IX'' arrondissement, il fut fut nommé professeur d'annamite à l'Ecole spéciale
nommé membre de la Commune, mais il refusa de des langues orientales tantes.
siéger. En a~nl !879, lors d'une élection partielle On doit à M. A. des Michels un assez grand nom-
dans le même arrondissement, sa candidature réunit bre de traductions d'ouvrages annamites ou chinois
peu de suffrages. et des travaux personnels sur ces deu\ langues. Il
la
3f. E. Desmarest a
~o~nx~~M
pubtié
/'raHM~se en
)1. II. Rodi~ues; les Principes
Constaiitiyie
Afrique
et
(1837).
les
et
a~ec f'/t!
de a traduit notamment contes en ~M~<w<'A!M-
snivts d'exercices pratiques (1869,in-8):
/tOMw~, Tam ?'M J~î~A. ou le Lnre chmoib des phrases de
esquisses rétrospec~ves (18~0, m-8J; les ~c~Kr~ trois caractères, te~te armami<e et chmois, avec
du drame co~emporH~tt silhouettes pohtif[ues,Gam- traduchon (i882, gr. in-8); ~Mc t'~tt T~tt Ça D~M.
betta (1882, m-18). texte et traduction (1885, gr. in-8); A'~H t~M ~t~H
Ta~ 7~-M~. texte et traduction (1885, 2 ~ot. m-8);
DESMAZE (Charles-Adrien), magistrat et publiciste Cotres p/a~H~ aH~erw~c~ (1889, gr. m-8): ~M-
français, né a Saint-Quentin (Aisne).le 13 mars 1820, Ha~es ïm~~za/~t de ~t~Ham, traduites en entier du
suppléant a Clermont (Oise), d'où il passa a Laon. part Essai sur les n/<
entra danh la magistrature eu 18~5, cuitime jug~e texte chinois (188!). ~r. !n-8}- t) a puMié d'autre
de la T't~sa~'ûttc/tM
Procureur de la République a Ver~ins en 1848, puis es /itt)t<xM)~<M et chez tes C/t~ioî~ [1869. in-8);
a Laon en 1851, il nt partio, après le coup d'Etat du Petit Drrhozrzzawe pratique annamate (1883, gr.
'2 Décembre, de la commission mi\.te de l'Aisne. Peu in-8); Afa~M~ de la ~if/Me chinoise ~r~c, pour la
après, il fut appelé au ministère de l'intérieur, rfuactmn des pièces dans cette langue (1888, gr.
comme chef de iadiusion de la sûreté publique, m-8).
fonctions qu'il garda jusqu'après la mise à exécution
de la loi dite de sûreté générale, ~nmmé juge au DESMONS (Frédéric), député français, est né à
tribunal de la Seine, le 7 an'il 1860, et chargé de Dng-non (Hard). le 14 octobre ~2- H fit ses études
l'instruction, il devint conseiller à Id Cour d'appel de a la taculté de théologie de Strasbourg, obtint le
Paris, le 18 mars 18u5.11 prit sa retraite, pour cause ~rade df docteur en t85fi, et deMnt pasteur de
de santé, en novembre 1880. )la été promu officier t'Elise reformée de Samf-Gcnics et président du
de la Lésion d'honneur le 18 août 1860. Consistoire de Saint-Chaptes. 11 se présenta, comme

DESMAISQNS(Pjerre-Emitet,bthographe français, né à DESMARS ~oseph-M~rte), représentant dupcup!p fran-


Paris, le 19 decembre mH. mort à MonUignon (Seine-et- cats, né à SHvenayfLotre-tnf~neure), le 12fe~<'terl812,
Oisc), le 28 janvier 1880. Edit. 1-S. mort le 37 août. 1857. Edit. 1-2.
DESMAREST (Armand Loms}, représentant du peun!e DESMAZES (Joseph-Gustave), sénateur français, né le
français, le 28 fevncr 18t7, mort )e 51 octobre ~8~. 16 novembre J806. mort à Paris, le ~3 septembre t882.
Edit. 1-5. Edtt.l.
1.
DESMAROUX DE GAULMIN (Gltbert-Déslrat), ancten dé- DESMAZIERES (Jean-Bapti~tc-Hcnri-Joscph), botantste
tjutë, né à Montmaroutt [AUter), )e 11 février 1815, mo<tt français, né à Lille, le 10 juillet 1786. mort à Lambersart,
a Samt-~etaud te-Poy, le 19 août 1885. Edit. 3-5. le a3jU)n-t862.M)t.2-~
DESMAHRES (Louts-~uguste), m~dectn françajs, n~ a DESMICHELS (Ovfde-Cnf'ysaniHe),ht~toffpn fianças, né
Evreu\, le ~2 septembre ~8t(~, mott a ~cuiHy, te ~5 août au \a) [~art, le 2jaimerl7U5. mort à Hyere~, IcËjan-
1882. EdtLl-5. ~cr 18H6 Edit.l-
candidat républicain, a l'élection partielle, dans la lettres par un roman publié dansIcJoM;)?~ra/
1'~ circonscription d'Alais, au mois de marsd878,et </efrMtce€t)ntttulé:~aPettSio)t!fntre~f.4t'ftste
(
se désista, au scrutin de baHottage.pnfavenr de (t859j: puis n fonda un rccueU tncn~uei, la Pro-
M. Favand. Après la mort de celui-ci, il se repré- t'~tce à Paris (t84t-t842). CoHaboratcur de plusieurs
senta et fut élu.tel!) jum 188). par 8j~vo)t,journaux littéraires de l'ans, li y ht paranrc encore
1

contre .~o93 obtenues par candidat monarchiste. lun certain nombre de romans la CA<tMt&~e HOtre
DsMgeasurlesbaucsdel'Evtrémetiauche.Aux (1845), J~rttOK'~cA (J84i), ~!<?'e deux a~M~M~ ft
electtonsgéuérates du 21 août, obtmt,au prenne)' .lllle Zacltarze (184;)), LStAzauurea dxlegence(185:î(,
tour de scrutin, 6798 voit centre 4655 données a un les 7'c/o~~?'oM~M (~854). esquisses contemporames.
candidat monareluste, et 2857 a un autre candidat les Etapes <f~je ~MtûM (1882, m-t8); <t donna
républicain.tt fut élu.anserutnide ballottage,par aussi une étude surB:u/acicromanc]cr(~8o)),e) el
7 788 von, sans concurrent. Aux élections du 4 oc- une t éduion anuuLec du ra~aM ~ar~ de Mercier
tobre 1885, tantes au i.erunu de liste, il se ht in- (1~5. m-12).
scnre sur la liste répubhcame radicale du Gard, M.Dcsnou'es-tcrrcs,prenant ensu)teie\~ïn"~tec!c
obunt.auprcmtertour.5(!t59\o)\etfutéluaupouf l'objet de ses recherches, se proposa d'en re-
scrutin de baUotta~e. le troisième sur su. par pr'oduit'elapt~sionomte~arn~dansunescne
58 lS7\oi\ sur 110746 votants. Au\éleettonsdu d'études, dout !e~ plus tmpoi~antes trattent. sous
22 septembre 1889, faites au scrutm nmnonlinal, des ( titres particuucrs, des du erses époques de la
H. Desmons se présenta comme candidat ['adMat, vie de YuHau'c (la Jeunesse de Fo~fn.re, m Vfj~-
danssottanctcnneCirconscrip)iond'A!aisctfutéiu, ~tre~C~'f</)in-8;~f~~ï/'s~/[<t:tJ~in-ctc.).
au prenuer tour, par 7205 ~oh. contre 42)8. don- ctqmontctereu!nes&ousïetnt'cgéneralde~o/-
nées ltullaud, candidat boulangiste et 2~25 /a~ee~/<t~ejC~r<a:~pa~<'ïM\~tn"s~c~()8t}7-
u 11.
aM.André,répub))t'!jintnodére.narcpr<se]ttcle )87C, 8 ~ot. m-8) cet ouvrage considérahle, cou-
canton de ~ezenobres au Consed géuéral du Gard. romic par t'Acadënne française, a cte complété par
On eue de X. Desmons sa thèse de doctorat
j)?SN<M/or~<<'?'i/~yHeS!eM~)'~o~~we
une ~cf~Oj/rap/~e i'tctt~e
(1878, m-4, tMtnb'
pl.). A ce tncinc ordre de tra~au\ appaitteauent une
(Strasbour, j85ti. n~-8) et unc ff~f);tsc la J
/e<he hL'rte de fabicaux de mœurs et d'fn~oirc~ s"us ces
~e/'eîjcf/e~c.i~NM.c/jrojfcs~M~r~ titres les Cours ~K~<~ (18~-1864. tonips t-)\,
(d8M,in-8). in-~8t, la J/!<s~!<c /j~~p~Me (lit \~fn' ~/fe/f, ~f~
et P~tt (~8~, in 8; ~édu.. ~'?5, in-8); C~w~
DESMOUTIERS (Chartes), industrie) français, an- la
de 7f'py~ïerc e/ aoH y;'o!~ (1877, in-d8); ~~cM-
cien représentant du peuple, est né a Faumont
(Xord). le 2 fétner t8[0. Cultivateur et fabricant de
?~e~s et /e~r~s (1879. in-8), la Com~ïc
xun"c/e(1884,in8]:h)btoiredc)asoctetc'fraii-
sa~e
at<

sucre a Faumont, ï( fut, eu ~~8, étu représentant par t'anustM]. (a personnahte et la satire an
du pcuple, dans le départctnent du .\ord, le Stfjeme
sur Vingt-huit, par 185 lOa \on. Il se montra<rcs x~~s~SM~a~é~
Çâtsc
théâtre; /e ~a/~?' ~o~~ et les ~f~/M ~'<?F~ au
opposé au sociabsme, mars prêta son concours a comédie en un acte, en prose, 3/oxstcMr P~~?~'
l'organisation de la République dans les rangs du (Vaude\iHc, 188i). H. Dcsuou'ctCtres a été décore de
parti du général Cavaignac. Apres Félechon du 10 dé- la Lc~on d honneur ïe 15 août ~8uU. )t ebt. mort
cembre, il fit a la politique uapoiéonfotno une oppo te'Hjanuet~802.
sftion modérée, v échouer sa caudidature a l'Assem-
blée législatrtc et se renferma dans 1'mdustne. DESNOYERS ~l'abbé Pranoois-Edmond). archcotu-
Av)ngt-huita)isd'intervalICtM.Ctf-t)fsmouttersp)ief)'ancaih,nea0f'léa!!s:ïumoisd'aoutt80~,ht
reparut sur la scène politique.)! fut éludéputéle le
'20 février t876, dans la 1" Circonscription de Cam-
bes études ecclésiastiques.fut ordonne prêtre et
nommé ~tcau'e de l'une des paroisses de sa u)le
brai, parll35i) ton contre 'JSSt données a)). Dra- natale. Attaché plus tard a t'admimstration cpisco'
bat~, représentant sortant. li prit place au centic
gauche, vota avec la majorité républicaine de la
1pale,itde\iiit\)f'aircgf''nerni
dent de t'ofncialue, a\cc
du diocèse ctpres)-
de chanomc de Ja
rdn~
Chambre, et, après l'acte du 16 mai 1877, fut un cathédrale. Collectionneur ronommé d'objets d'art
des nC5 députés des Caucfies réunies fpu refusèrent ou de cujtOSjte leiatifsai'Instou'e de ja pro~mcc
unvotedecouf(a)u'eauc:tb[uetdeHt'ogbe.Uécltoua, or]éan;nh< uf)it nommé directeur du Musée histo-
le 14 octobre suivant, atec 9465 voh, contre le can- nque et archéologique d'0rteans,creélf'2 J-aoû)
didat officiel qm en obtint plus de UOCO. Au~ élec- 1855, et cotHributt par ses so~s et surtout par ses
f]onsdu21aoutt881,ilfuteludans!a2=cu'con- hb6i't)htfs p(.'rsonneues a lut donner une grand<*
scriphon(]eDoudi,sansconcurreiiftpar8262vo)x. e\tenbion. ~emui-e des Sociétés savantes d'Orléans,
Il a échoué, avec toute la Ir-te republicame du Nord, d foumtt a leurs 7~<c<~ des études intéressantes
aux élections du 4 octobre 1885. M Ch. Ucsinoutier-i d'histoire locale. L'importance de ces ti'Hm et sa
représente le canton de Pont-a-H.u'cyau Cunseit gé- ~cnero~)téal'é~a]'ddumL[Sf''cqu'itdu't~etmo]H.
néral du Nord. iatt décerner, a\ec un éc!.]t particnher, frt décora-
ttonde)aLé~tond'Jionn~ur.Je5tmaii890,aljla
OESNOtRESTEHRES(Gustave Lt It~Hovs), littérateur clôture de laieunioudes Sociétés sjuafnes~l'arts.
franfais,estnélc20jumli'!17,a)ia)eu\(Ca)tados), L'abbé Desuoycrs n'a pas pubité de volumes, maib
oùufitsesétudcs.ï!detiutadanslacaiiiercdes n a fut tuft' a p;t)t tm cet ta)!) nombre df sfs mé-
DESMOLLES (Léon), représentant(!u peuple francats, ne ~)d);<:cmbrei779,jnott.dansc€ttu~j)ft',)el~ffvrier
San~-Cermatn-deC-tihette !Lox!'te), teSO janvier 18na, ~j'?.h.dit..12 2


tnnftendfce)tUnel8.]8.E<tft.t~.

t8~Edn..t-9
1~:lIllcns1 en 18U6, mor t 3 P,II is, le 5 tC'1
te%iier
DESOLME[L:!urent-t')ef'tC-Chai)es),jomnahstefrançais,
BESNÛTER [Louis-Ftanço~Chattes), auteur dtfnnauqnc né A faris, )e~d(~f'nil)]'(!t8t7,]ftDit.~i'.Hih,]H2f]e-
ccndfrf i877.
ter cei~~l,re EdtL 2-~
1877, E,l~t. 2-b
18[7,

DESOR (Edouard), g<~tû~)R smsse, né à FHedd'ifhs-


Là le dé-

françJI" 1 de
DESNOYmS<Ji~<'s-PH'!r<Mancm!,StaMsla9),~elopM(]oit, ranctol 1811,
1 In~tit~it. né à logent le-notion, le
8 ectotne itiW, tnort au !ne!ne lieu le 3t août t887.
ptes
i8'8~H)t.5.
o.
a l'lIce, le 2' levmer
en mor t

Ed.t.M. DESORMES (Chattcs~e'naxt), icpr~sentnnt dHpcu[t)c


DESNOYERS (boufb-Claude-Josfph'Horence), btteratûur françam, né à Uyon, le 3 ~um 1777, mort a 1e'bcme, le
et jomnaltste trancats, né à tteplon~es (Am), en 1805, jUaout 186~. Edit. 1-5.
mmttt'an!)<!ndecembrelS(i8.E<iit.)-t.
DESPEAUX (E)o), b~ton), ~n~'at français, né d Autf~
DESNOYERS (tUKu'.te-Gaspjrd-t.au~-BoLcmtt, b.non), (0~e),tû~octobr&~t.ii,nf0t'ttc's!3octob<-el8ot).
gm\eutf)ancatS,tnembfedeHn6titut,tiéàraus,Iele Edit. 1-2.
moires insérés dans les recucits Orléanais. Yoici les gie; T~p~M ~ay~c~~ des maladies c/tH'cN-
titres des principaux: .l/c'Moirg ~tn' la <om~ trouvée t-aft8tt8,m-8,a~efi~.);OM~~M<dc/?.oH
u)t syp/t~Me
daM~ip~M~MtHc (Orléans.18G5):o<tce~!frMit (~8GO, in 8); Du ~~K<« (1870,
sceau de /~Me~<?
mémo année); Objets
~M~M
dans
~'O~H~ (H)id-,
tot're (Ibid.,
/r<
in-18); De la Peiare de rnorl rtu ~roiut de 2~rae physao-
/o~M (1878, m-8); Tfct~teott~rcp/t~Me~c~'M~-
froMM'f!
1871); ~y!re SMr !NtC M~[e /MM~'M~e trouvée a c~f</Mj! c< des M/t;er~ du col
~nï~Jf~M-f/c-~?'~yc~,presdOiléans[Ibtd.,18C7); m-8, avec pl.
/M~ (~87)),
Traafé théeraque et prataque de la
bfénaoirr sur des ntedazlles romaanes Iroetvées à sy~At/ (1875, in-8); la ~/t~!fr~c~ox?'?ta~7'e(187T.
~M<?t~eft-fa/, près d'Orléans (Hud, 1881); une )H-8,avec.f'ë'.5~éd)t<,1888).Ieçoï]sf)]tesal'ltôpitat
suite de F~ï~ Souvenirs et ~'t<<.c ~t/ues t~/<~t!0f'{ <~of'!nn; les Causes de la ~rpo~M~~ott (1878), con-
(Ibid., 1882). férrnce tane au pa!ais du Trocadéro, pendant l'Ex-
DESPLACES (Eugèue-Ernest), bttpl'ateur fram;ais. ~~cmc~~Wd~H~x
positton umverseDe, la Pros~<M~OM e~

né le 2 mars 1828, fit son droit a ['ans et fut t'efu ~K~ /f<?~?~/<c?'~ (~886, nj-JS}- ]J a en outre exé-
/raHce,

i~oeat en i84U. IJ ét~ut entre, en 1848, dans t'adnn- cnte, en collaboration a~ec le docteur Houchut, un
nistt'atmn des hnances. qu'd quitta en 1854. Secré- D~/io;N?~~e <Aprfï~M/~Me Mtc~iea/c~cAt!<)-
taire de !). F. de Lessep'i, jurs des ptenitèresnégo- gicale (18~7. gr. jn-8; édit., 1889, a\ec ti~.).
cjattons, retatnes au percement de l'tsthmc de Suez,
![ fonda, suUbMn patronage, en )8M.te.]Ouma( DESPREZ (l~r Juhen-Ftorhn-FéJi~). pr<at fran-
/AH~' ~~M~, dont ]1 fut Je gérant. Jl dn'jgea ça]s.e'stnéa0stncoui't(.~ord),tel4a~ri)1807.
cttmemetemps,m'ecM.Ch.deLesseps,depu)'!le le Ancien curé de ~otre-Dame de ïtoubaix (Kord), il fut
tome la nomeHe ed!tton refondue de la &toy''a- nommé <~ëque de SatHt-Dents, a la néumoi], par
M)~t'e~c~e de 3!)chaud. decret dul~jmdet 1850, et sacre le 5 j~mie)'18~1.
M. Desplaces a pubhe encore le CaMo< de St;M. Transféré au siège épiscopal de Limoges le ~9mar~
épisode de /Aï.s~o~~ ~K ~[~~<'6/c (mhhoth. des }8j7, il a été promu a l'archevêché de Toulouse par
chemms de fer, 1835. m-18; 2"ëdtt.,1859), a~ee décret. d)i 50 jud)et ~), et précottsc )c 26 sep-
nu ~l~e~fes condutbant les faits jusqu'au ~Cjan- tembre sm~atit. Au mois de mat 1879. fait cardmal
~et-185~. de l'ordre des prêtres, avec ~Jgr Pie, de l'omers, iL
reçut la barrette des majns de M- Jules Grevy, pré-
DESPRÈS (Eugène-Armand), ctlirurgien français, sident de la Jtëpubhque. D est chanojne d'honneur
députe, né a l'aj'ts, le 15 avril 1834, étudia la mé- des diocèses de Cambrai, de Limoges, de ~ïontau-
decme et fut reçu docteur en 1861. Agrégé stagiaire hall, de Monipether, d'Oran, de J'crpigiian et de
en 18G3, chirurgien du Jturcau contrat en 1864, i) Ta''bcs. H a éte promu officier de ld Légion d'iion-
fut chargé du seruce chu'urgteal dans les MpHau\ ncuple'l2aout18()5.
de!)anite-Pénnc(t8(i5),Luurome[t86S),etCociiu) OnnecttedeM~rDesprezquedes~/t!
(1872) dans ce dernier, ]t se fit remarquer par etdesJH&~xc~oMa~~s~o~a/cs. dont l'une des plus
la lutte qu'd engagea contre t'adnnnistrat)on pour remarquées fut une jf~s~~e~o~ i?<ïÂ<or<t~ sï<r /c
faire di~paraitrc des mode[esdehiuetsdesane!a Id ~w~quiaétceHsuitepubliceparIaLibrairie
mention de ia rehgtou de:, malades. Il passa, en spn'de,st)i\u'd'~iieréi'uf.aiton]iarM.Y.Tourmpr
1880, au ser\ice cturnrgical de la Charite. (t875,in-8).
Eiuenmdit88<,eti'eé]uenmait887,('ot)se)!)er
mutucipat dn quartier de )'0déon, le docteur Després DESROUSSEAUX ~Âk'\undre),{-bansonnierfui)içais,
he siguata p.n' son opposit)ou au parti radicat, ainsi ne a LtUe, te jum ~820, s'est fait une très grande
qu'a ia fraction autonomiste du Consen.etmcna réputation dans les départements du nord de la
particulterement une longue et ~]\e campagne con- France par ses chansons en patois )mots. Apparte-
tre I'œu\re de iaicisafton du personnel des hôpitaux, nattt. à )a classe ou~nerc, ]! composait ses ~ers pour
entrainaut a sa smte les protestations du plus grand ëti'ech!iu)é5parsescontpa~nonsd('t.ra\!m,ucn
nombre de ses collègues contre des mesures jugées faisait !ui-méme ia musique. Plusieurs de ses air&
contraires au Lien-être des malades, comme aux nt- ont dû a leur rythme ~nement accentué de se ré-
téréts économtques de l'Assistance publique. Aux paudrc dans d'autl'espl'o~luces,etsouvent sur d'au-
élections Iég~laïr\es du 2~ septembre 1889, faites tres paroles. Sa poésie, ausst popuJait'e par les su-
au scrutin uninominal, il se porta comme candidat jets et par les idées que par la forme, t'a lait ap'peter
i'épuhhcam modéré,dans )e~l" arrondtssement,ob- par ses compatriotes « le Désaugicrs du prolétaire
tmt.au premier tour,378uvoifsu['17578tot;nns htto]s~.D)rt'cteurret)'ajtédet'oc)rotde.)a~f])edR
et fut élu, au Mrutm de ballottage, par 8907 ~oi\. LlUe, u a été décoré de la Légiou d'honneur le 29
contre 7 153 données a H. Aubœuf, candidat bonlan- décembre t88~.
gtste- Le 18 décembre 1890, d porta a la tribune de X. Debrousseaux a donné successivement un cer-
la Chambre, par toied interpellation, la question detnm nomhrc de rccucds df ses CAf7~soHN ~a~-
la laïcisation des bôpitan\ et proposa lui ordre du quelles /o~M (Lille, 1851, 3 toi. tn-18, avec por-
jour de protestation qui, après les discussions les trait; 1865, 4" vol., m 8; ~885. 5~ot.). etc. Le
plus orageuses, fut repoussé. Professeur agrégé a laprcimcr de ces recueils, pins)curs fois rcnnpruncg.
Faculté,]lfau part icdeph)s)eui'ss(]cieté& savantes contjent une ~Vc/iff ~M~' /'or/Ac'yr~Ae du ~f~o~
et médtcales. 11 a été décoré de la Légion d'honneurlillois. 1/auteur a pubhé en outre une série d'Al-
en)871.1. Miajmc~~ c~aH~an~ (~850-186t~- On a aussi de lui
M.Be-présapuNié les outrages smvantsrT'm~f un album de cmquante mélodies, mtituté Sous les
de r<')'~s<uMe [18ti2. in-8); De la ~et-nte crurale iS'?" (~8~~), en collaboration avec M. C. Faucom-
(18fi~.iu-8), thèse d'agrégation; /t7'H~jcMra des pré et, en dermer heu, ~ffM~ coB~/c~~ de
MM~f/cs(18o6,]]j-8),thé'ed'agrégationeuchn'ur-F~t~-c ~jt~ (1880, 2 voL m-18).

DESPOIS (Eu~Ène-Andr~t, jitt~rateur fiançais, né a Lessines fllajnaut), le 11 juat 1789, mort à t'mit)~ le
Paris, te ~a d~cembic 't818, mfirta Pinis, le M septembre 15 mars i8G3. Edit. 1-3.
1S76 Edit. 1-5. DESPREZ (Louis), sculpteur français, né A Pans, le
DESPORTES (Eu~ène-Uen)i),mëilGCin français, né au 7jmHetl7~,mo[t.dansceUe\nte, le 15 novembre 1870.
Mans, le iud)etl78*iiMrta['aiib,le8 8 aoùt 1875. Edut. 1-
Edit.t-5. irupriiiieur f~an~ts,
DRSPOZIERS (P)f;rrG-Antotnet, jmprjmeur
DESMZIERS fiançats, né
DESPORTES (Auguste), littérateur français, né à Auhe- à Moutis, vers 1798, mort dans cette ~ti)f, le 1" août
na!. (Ardèche), le 19 août 1797, mort Paiis, le 8 mai 1873.Edit.l-5.
1866. Edtt. t- Bt:SRCELI.ES<Henii-Mane-Josfp]]),ch)]m'~ten f)an<*a]s,
DESPRETZ (Ce&ai'-Man&uëte), ph~&iCien français, né à ne à L'Ue en 1791, mort à Pa~sen mm 18a8. EdU.'l-~
DESSAiGNES (Francois-PIntfhcrt), ancien dupute châteaux de Dnonne, de Mello, de Courance; un
français, né a Vendôme (Lon'-et-Cher), ]c 16 mars hôtel à Vienne pour le baron Albert de Rothschild
1805, est fils du s~ant t'hiltbert Dessa~nes rnn et le cliâteau de ~addeston (Angleterre), pourjp le
releva l'ancienne matscn cratorienne de \'endome, baron Ferdinand de Rothschild, parmi ses princi-
supurimée à la Ré~otutton. Ït fut élevé. dans cette pales restaurations, Il faut. û~or celles de l'hôtel
maison. puis se destma au notariat. ~otnn'e a Pans. de Pourtalés à Paris, du chAœau de Yau\-Praslm,
de -)8~2 a 1850, il fut envoyé à la Chambre des dé- du château de Pless, en Haute-Siîésie. l'ossesseur
putes, en 184C, par l'arrondissement de Vendôme. d'une bibliothèque riche en libres d'art. tt. Destail-
Ecarte, en 1848, de la vie politique, il fut présenté, leur a publié Recueil d'estampes t'c~~M~ ~a
en 1857, comme candidat ofticif), dans la circon- décoration intérieure des appartements du xvi~ ~H
scnptton de Vendôme et élu députa Aux élections x~nf sMc~c, a\ec texte e\phcattf (in-folio, le texte
générales de mai !869, il fut réélu par 18530 voix, in 8). Il a été décoré de la Légion d honneur le
sur 50169 notants, contre H 412 voix données au 15 juillet 1878.
candidat de l'opposition rad)cale,)t. Uucoux. Occupe
de travaux agricoles et maire de Champig-ny-en- DESTREM (Casimir), peintre français, né à Tou-
Beauce, M. Dessatgnes s'efforça de favoriser la pro- louse. le 24 mars 1844, entra a )'EcoIe des Beaux-
pagation de l'instruction prunan'e, dont il a pris la Arts de Paris, et fut éle\e de Bonnat. II rentra a
défense a la Chambre. Il a été décore de la Légion Toulouse, d'oit il cmo\a au Salon de 1874 le Retour
d'honneur. de /'ff<o~. 11 a e\posé aw Salons sunants le
chartes}, ancien représentant du peuple
~poy, Une /!<eo/j~ë (l~o); Un
Dcp~M~ye dans la campagne
~'t (1877);
du Languedoc: Jean
DESSAUX
français, né a Bar-le-Duc (\tcuse}, le 27 mars 1797, Calas, accusé par le peuple de la mott de son fils
étudia le droit, s'étabht conune {nocat dans sa ville '1879); Sc~M ï-Mst~Mc (1880): ~~o~~e mtdf.
~lR8i;;
natale et y acheta ensuite une charge d'uvoue qu'il le Pèrc la Ilruuec·" d'après uue légende
garda pendant ~nigt-cinq ans. En ~848, il vivait j'e-languedocienne (1882); ~7~M~ sable (1885);
tn'e à la canipagne, torsqu'u fut élu dans la Meuse, Un ~OK~ de MHf'. acquis pour le mu~éc de Toulouse
comme candidat démocrate, par 41421 voix. Il vota EMf~f ~'MH ~<2</e, le ~884); la </M~cMr,
ordmairement avec le parti démocratique moueré. acquis pour le musée du Luxembourg; E~/rf'e de
Apres l'électiot] du prince L. Napoléon à pt'és~- ~M~MT (1885); ~M;~ et BMs; ;'Ar7~ee (i886); la
dence de la Répubhfnie, il donna sa d~nnssion le Fuite e~ ~~<e; Prom~AF~ f/r~M-c (1887); f!e-
21 décembre ~848, et ~écnt depuis lors en dehors &e<cca; ï'j~aye aM c?')iMfM~ ( 1888) les Jeux
des affaires publiques. 7'oraM.c. panneau pour i'<te) de VtUe de Toulouse
(18891; /~ot~ ~<fCM
(1890). M. De~trem a
DESSOM DE SAINT-AIGNAN ~Marie Maurice, vi- obtenu une médaille de 5° classe en 1879, une de
comte), ancien député français, né a Houen le 10 fé- 2" classe en 1886. et une medaiHe d'areent en
vrier d848, appartient a une des plus anciennes 1889.
familles de Normandie, ïl étudia le droit et prit le
dtptôme de docteur. Propriétaire à ilu~le\ine-en- DESTREMX DE SAINT-CHRISTOL (Léonce), agro-
Caux. il fut élu comme candidat té~itmnste, le nome français, ancien député, est né a Alais (Gard),
21 août 1881, dans la 2" circonscription d'Yvetot le 5 decembre ~D, d'une famille d'agriculteurs. il
par 4 7H5\oix contre 41il données au candidat obtmt, pour ses travaux agricoles, cent trois mé-
républicain. daules d'honReur, une ~'aude mcdanle d'or au
M. Desson de Saint-Aignan nt partie de la Droite concours du Gard de t865, et la pruue d'itouneur
et prit souvent la parole dans les discussions les de I'Ardecl<e en 18u5, et devint membre de l'Aca-
plus importantes. Porté sur la liste monarchistedu démie du Gard, Fuu des ibndat.eurs de la Socj.été
département de la Seine-Inférieure, aux élections scientinque et tutératre d'Alais, correspondant de
du 4 octobre Ï885, faites e~ceptionneltement au la Société nattonate et centrale d'agriculture de
scrutin de It~te, il échoua a~ec toute cette h~te et France, de l'Académie royale de Turm, etc. il fut
n'obtint que 61149 ~on sur 149 540 notants. élu, le 8 février 1871, représentant de son dépar-
tement à l'Assemblée nationale, le ~f-pifeme sur
DESTAtLLEUR (Hippolyte-Atexandre-Gabriel-Wal- huit, par 39 969 toix. Il prit place au centre gauche.
ter), architecte francais, né à Paris le 27 septembre Dans la discussion de la loi sur la presse, il pro-
1822, his d'un architecte du gouvernement, suiMt posa un amendement tendant a supprimer le droit
les cours d'AcInUe Lectére à l'Ecole des Heam-Arts et d'mtefdiction. de \enLe sur la vcie publique (dé-
fut nommé sous-inspecteur des travau, de la Ville cembre 1875L I) déposa, le 11 féu'ier, en réponse
le 28 août 1846. Le 5 juillet 1848, il remplaça son à la proposition de M. Damrel. un projet de loi
père comme architecte du ministère de la justjce et posant directement la question coiishtutiojuielle.
de l'tmprtmerie nationale. Le 10 mars 1852, il fut Porté aux étecttoiis sénatoriales de Janvier 187~.
appelé am mêmes fonctions a l'Hôtel des monnaies. dans l'Ardèche, a~ec M.le comte Hampon.it n'obtint
M. Destailleur a construit a Pans les hôtels d'Haus- que 190 von, contre 204 douuéeb au candidat mo-
somitle, de Lutteroth. de Béhague. de Moucl~y, de narchique. M. TaïUiand. !1 fut élu, le 20 février
Noaincs, la inaison mère de l'ordre du Sacré-Cœur, sunant, député pour la circonscriptiofidc l'arron-
le tombeau de la fanmie Collard au cimetière d'ssemoitde Largentio'e, pa)' CG52 voix, contre 5 860
Montparnasse, le château et l'église de Mouchy, les obtenues par le eandtddt monarchtque. Laurinl.
I Cons,
DESSAIGNES (Victor), chimiste 1't,atïça~s, né à Ve~dômf,
ch~ini~,Le t'L'ançats,
le ô0 décembre 180U, mort dans cette wlle,
ISSa.Edtt.~o.
le S ~anmer
n e -t~m)'!t t 'r~
né a Dampnerre /Seme-Infn·meure), le 16 decembre
11 ~iii~t'1874. Edlt. 15.~
DESORMONT (Louf;), ancten repn'=;cntant du peui'te
DESSAM-ES (Jean-Léon), philologue françatS, né au francats. né à Tmco'ng, le 6 dfcetnbte ti'it~, mort en
Bugue (Uotdo~ne), le mal ~03, mort au Itug~ue, le no~emijt-e i87H. Edit. 1-5.
19 novembre 187~. t~nL 1 S DES~AUX fJSicoIns-Gittes-Toussamt}, ~nerat franrais,
DESSEAUX(Louih-Phnippe), député français, n~~ Hon- né à )'aas, le 6 novembre 18tC, mort à Fontcnay-jux-

le
Uoses, le 2U août 1884. Edit Ë-5.
neur, le fî décembre 1~98, mort t'~ns, ie 3 avul 18~.
Ëdit. 4-5.
DESTtGNY (r'erre-Dantct), hût loger français, né à San-
fmnçans, n,· à let-
DES VERGERS (Marfe-Joseph-Adrien !\onL), oncntah&tf

\'tcr't867. Edit.
le juin 1805, mor a W ce, le :lan-
ta

neville (Seine Inf~neure) en 1770, mort au même heu,


le M'ptemhre 1855. Kdtt. t-5- DESVERNOIS <~icolas-Phdibert, baron), 8-<!n~)al fran-
~,ns, né à le ~3 ~epleIl11.nl'17î1,mm t en
DESTOnCHEStP~ut-EmneDt.ToocttE, dit), neuitre nan- no~mhre 1859. Edit. 1-2.
]] suivit la même ligne politique à la nouvelle verselle de 1889. Décore de la Légion d'honneur
Chambre et fut un des ~(i3 députés des Gauches )e 5 novembre 1873, il a étf promu officier le
remues qui, après l'acte du 16 mai 1877, refusè- 13juiHetl881.
rent un vote de confiance au ministère de Bro- Outre de rares essais de htho~phie, M. Det~ttfc
ghe. Am éiccticns du 14 octobre sunant, Ja candi- apubheHnaibumàt'usagedesenfants:/M~oM!tcs
dature de M. Destremx. énergiquement combattue ~c~~e7.~t(in-4~,etnombre de ses dessins
par l'administration, ne réunit (me 5H9~v<'n con- et de ses croquis ont été gradés ou reproduits par
tre 738t données au même concurrent M. Launol, les duers procédés modernes. U a fourni, depuis,
candidat ofticiel du gouvernement et monarchiste ]e dessin d'une somptueuse pubhcaîion /4rm~e
l'élection fut invahdce, mais M- Destreinx ne se /?'CMt'<n~, types et t~orM!cs (188~-1888, 2 ~ot.
représenta pas au nouveau scrutin et en novembre in-folio).
1878, il refusa la candidature a l'élfction sénato-
riale, dans le département du Gard pour le rein- DETHOMAS (Jean-Atbcrt). ancien députe francajs,
placement de M. lîonneff~-Stbotn'. est né à Paris, le 5 octobre 1842.l'ropriétuu'c:ia
M. Dfstremx a publié Légendes e< chroniques ~lontigny et conseiller générât pour le canton de
de Languedoc (1857, in-12), qui eurent plus tard Crécy, n se porta, comme candidat républicain, a
pour smte ~/t~<~M de la 7fpyHe ~/ft)~Ae (1888, !'étecHonpartie!tedu 10 a\nï 1881, dans l'arrondts-
m-8) puis des ouvrages spéciaux Essai ~cojKWt/e sement de Meaux, pour le remplacement de M. Me-
rurale et d'agriculture pratique (186!, in-8) ~~?' nier, décéda et fut elu par 10697 \oix contre 7234
fM~M~em~<~tOMa/e, le Gaff/ et ~r~ëf/M (in-8); données
à M. de Jou~enceL ancien député, égale-
et trois brochures sur C/te~;n de fer d'Alais au uifiit candidat répubhcain. n siégea bur les bancs
PoM~M (1868-1870, in-8). de ['Union répubtu~ine. Aux élections du 21 août
1881j)obtint au premier tour de scrutn),89H~oix
DETAILLE (Jean-Baptiste-Edouard), peintre fran- contre 10158 partagées entre deux candidats repu-
cais, né à Paris le 5 octobre 1848, mamfesta dés bucams et un candidat légitimiste. Il fut ém, au
f'enfance pour le dessin des disposions fmi furent scruhn de baitoLta~c, par H'~9~ ~on contre 5245
heureusement encouragées par sa famuie. Aussuôt réunies par ses concurrents. Inscnt sur la liste
ses classes (.ernnnées, il etitj'a dans rocher de ]'fpt)bhe:)!neopportutnstedeSeine-cL-Marnc,aux
M. Mpissonier, dont il devint bientôt l'élevé fa~cn. élections du 4 octobre 1885, il échoua a\ec toute
Il envoya, pour ses débuts, au Salon de 1867, un cette liste et ne réunit que 18544 ~oi~ sur 7~644
Coin de /'<[ ~?' de son maître qui fut peu remarqué; notants. M. Dethomas s'est présenté aux élections
des l'année suivante, la TMe ~a?M~oHrs lui sénatoriales de Seme-et-Marnedu4j.ïn~ierJ89] et
attira de la part de la craque des éloges qui furent a échoué, au troïsièmetour de ëcrutm, a~ ec 425 voix,
connrmés. en 1869, par) les progrès sensibles du contre 4~9 données à M. Régismanset. Il est
jeune artiste son Repos pendant la m~MO'MM'e fut, mort subitement a Melun, le 14 mars t801.
en en'et, un des succès du Salon mais son ~!ya~c-
ment pfïfre les Cosaques e~ les ~'AcHHcMr DETHOU (A]exandre-Itené). député français, est
<'M 1814, qui figura au Salon de
i870, ne reçut pas néàmfneau(~onne),tel8 mru~m.Htchc pro-
un accueil aussi favorable. prietaire, il combattit depws 1842, dans les rangs
Appelé sous les drapeaux lors de la guerre franco- du parti répubhcam et fut proscrit après le coup
prussieïuie, 31. DetaiUe, qui remplit les fonctions de d'Etat du 2 décembre. Il parcourut la Betg~qtje, la
secrétaire auprès du genéral Pajo! et plus tard Suisse, i'Itatie et l'Espagne et rentra eu France
auprès du général Appert, Jnjt a profit les occasions apres l'amnistie de -18a9. Aux élections de fevrler
qui s'oil'ran'nt à lui déLudK'r sur le ~if la \fe mih- 1871 pour l'Assemblée nationale, n obtint '125~1
tatre. Il destinait au Salon de 1872 un tableau ~oix, nia)S ne fut pas nomme. Il se pt'ésenfa a
intitule les Fa~MCMrs, et représentant les pillards celles du 20 février 1876, pour la Chambre des
qm sutvatent tes armées allemandes; mais le jury députes dans l'arrondissement de Joigny, et fut
dut, par ordre supérieur, refuser cette toile à élu par 14508 voix, contre 7000 cn\n'on données
laquelle il accorda néanmoins une récompense. I~n n au candidat conservateur, M. le baron Brincart. t!
autre sujet, emprunté a la même période En prit place sur les bancs de la majorité et se lit
retrade (1873), attira l'attention généraie.JtcsJui's, inscrire au groupe de ]a Gauche républicaine. Après
les œuvres de M- Détaille furent de celles que le l'acte du 16 mai 1877, il fut un des 363 députés
public recberchatt le plus ~olonttcrsau'L Kxposnions des Gauches réunies qui refuserent un \ote de
annuelles et dans les exhibitions plus restreintes. confiance au cabinet de Broghe. Aux élections du
~ous rappellerons quelques-unes d'entre etfes 14 octobre su[vant.itfutreclu,parl6C50~0tx
~Am~e du 9~ <'M<rft~~r~ ~r~rcK~ (1874); le cottre 6058 obtenues par le cand'diit couser~ateur.
7!~<M~H< qui passe (1S75). l'une des meilleures 11 fut également réélu, le ~1 août 1881. par 15759
inspirations de l'arLisie; E~reco/tfMMSMHE'e (~876); ~oii, sans concurrent. Porté sur la liste rëpu-
SatM< aux blessés (1877); Bonaparte en jEJ~yp~, bhcaine opportuniste aux etections du 4 octobre
Inauguration du Ct'a/t~ Opéra, aquarelle (18~8); )885, il obttnt au premier tour de scrutin M 840
~/<?~&c 6A~M~y~r/a~MM7''a?'<JM(d879) \0tx sur 84 2j9 votants, et fut élu au scrutin de bal-
la ~M~OM des ~ra~eaM~- (1881); le Sotr de lottage, le deuxième sur cinq, par 53427 \on sur
ResoM~e [1884); le ~~M, grande scène de campe- Sft5!j8 notants. Aux émettons du 22 septembre 188'J,
ment de nuit [1888) En Batterie, régiment de la après le rétabtïssement du scrutm ujnnomnM}, il se
garde (~89(1}. L'n des plus remarquables tableaux t'cpréhenta dans son ancien arrondissement de Joi-
d'histoire inmtaire de l'artiste, Charge du 1"' ~Ms- gny, comme candidat radical, obtint, au premier
sards, 1807, a été acquis en janvier 1891, pour le tour, 9610 voix, contre 4913 données a M. Loup
musée du Luxembourg, etc- et 4906 à M. Ulysse Le Comte, également candidats
M. Detaille, qui, dans la peinture de genre imh- radicaux, et fut élu au scrutin de ballottage, p~r
tan'e, a su prendrf un rang tout a fait dtstmgué, H 860 voix, contre 6403, obtenues par le second
a obtenu deux médadies en 1869 et en 1870, une de ses concurrents. M. Dethou a représenté le
médaille de 2" classe en 1872, une médaule d'hon- canton de Samt-Fargeau au Conseil généra! de
neur en 1888, un grand pru à l'Exposition uni- i\onn~.
DETMOLB (Jean'Herman), hnmme politique allemand, Remjs, )e29jmUet 1815, mort à Pans, te 28 aviu 1882.
né àHanovre, te24judtetiM7,ntort.dansceH.H\u!c,te
le Edtt.1-5
17 mdrsI~G. Edit 1- DE'fDOliS (~K~lbeJ:¿~),nl:e8r;I~W~
à Moissac (Tarn-<'t-Ga~onne),te a jamter 1799, mort à
DETOUCHE (Laurcnt-Dtdter), pemtre e françajs, né à Ltmoux (Aude), le 2 juniet 1885. Ldjt. 1-4.
DETROYAT [Pierre-Léonce), officier demanne et obtenu que j00! ~on contre 8871 réunies par
jonrnah'te français, tic H Uavonne (t!asses-P~c- M.Bamberget'~dcputesorfantrepubncatn.tipt'tt,
nces)i le 7 septembre 185~, commença ses étu- en 1885, la direction du Co~M~/M/t~c/, qu'd quitta
des au conçue de Pous [Cbarente-hnerieure), les à ]aunderannee suivante.
acheva a Loneut. et entra M l'Ecote natale en 18~5. M.Dett'oyatapubi)é:~CoMr~c/fnmce<cm-
Aspirant eu 1847, il navigua d'abord dans la mer ~ereMr~7a.c~e/t[)868,tn~);/VM~'7'~CM~OM
des !udes, ~nus l'amu'at ï'n~e, fut enseigne de franFaiac au ~lleaigue (1808, 111-8), le Recrutenrent,
v~usseau [85~, put part à la guerre de brimée, ~M~tïM~~OM el ~M<j~o~ de l'armée françaISe
puis a t'fxpédttiou de Ctune. fut blessé dans les (187Û, br. tn-8) la F~'a~ce dans ~'7~~0-CAiMc
affaires des 20 et 2t déM-mbre 185U, nus a l'ordre {1886, in-18); ~ossessïfM~ y/a~p~MM dans ~'7)!f~
n!t jour de l'escadre, et décore de la Légion d'hon- C/tMte (188i, m-t8). U a donné au théâtre .E~-e
neur.r. ~'otc~nte
ï'
H~tt'~aM. comcdie en un acte.
Promu hcutcnant de vaisseau en juillet Î8CO. il jouée en 1870 au Yaude~nle et écrit les hbrettos
servit dans tes états-majors des généraux Hcrttner, de plusteurs opéras ~e~rt
F. Douay ëtBaxaine. pendant la guerre du Mexique, musique de
en quatre actes,
Saitit-Saons (1885); Pf<o de Zale-
fut mis à l'ordre du jour de t'armée lors des opé- H~ en quatre actes, musique de M. Henjamm
r.'Mons dans le nord du paya, et nommé ofnctpr Godard (1884): ~~H-aM<~<t en quatre actes, mu-
de la Légion d'honneur ~e 9 ft~ner I!'t()4. Détaché sique de M. Théodore Dubcis.
comme ~ous-secreta'rc d'Etat de la maru)e auprès
de l'empereur Ma\mnlien. )1 cumn!a bientôt ces DEUSY [Ernc5t-I''rai)CO]s-Joscph). ancien deputf
fonlhons a~ec cènes de chef du cabinet nuhtau'p franc~s, est né à lijp~ume (l'as-de-Calars). le
de l'empereur, et fut charge d'accotnpa~ner en 2~ <)u'ji J8M. A\ocat an barreau d'Arras en 1851,
Europe l'nnperatrtcc Charlotte. Le tcmoi~na~c [m'il U Il fut nofnntô Juge suppléant au tnbunat end de
retidtt sur le maréchal Bm~ue a~unt etc mal ac- ccttc~itteen1858.i'jtï~ti9,jtset)t'cscntaau'L
cueuu par le gouvernement frauca~. d lui fut élections ]L'~is)atnes, et échoua contre le candidat
interdit de retourner au ~)e\tqnc- Mis, sur sa ofiicïet. Aux clecttons du 8 fu~net' 1871, pour l'As-
deinanuCi en congé de non-net~ ne p~u)' ~fi)'mués pcmtjicenahunaie~nuhtmt34 005 votx sans être
tejtiporan'es, le 27 mars 1867, u s'occupa de pubn- c[u. ~mmÈ )nan'e d'Arras par M. Thicrs, il se
~7- sous le phendou~me de L. de ~oM?'gf!eM/, et et fut élu dans la 1re
y traita notamment la question d'Espagne et celle tÛi55 \OIX, contre M.
tl'Arras,
cations pot)ttques et tifteraires, collabora a la Lt- présenta m~ élections gcnéraics du 20 f<'wtcri87Û
Spns, candidat
par
bonapartiste.
de la rëor~amsation de t'armée. Directeur d'une quin'cn obtint que 8533. !tpntptace au Centre
contpa~ntetinanciere en 1869, il abandonna cette gauche, t~t partie de la fcntmtSSton du budget et,
pns)t<on pour acheter Je jout'im! la ~~cr~, que lui apres l'acte du 1G ïnat 1877, fut un des ~i~ dF'p~~tes
céda, le 5) mai 1870, )t. Emde de Girardm, dont des Gauches réunies qm refusèrent un ~ote de
d a~alt épousé la mece. MUe Hélène Garre, fille de conuance au nnïnbterp de Droghe. Aux clections du
la plus jeune soeur de Ddphine Gay, le 20 dé- 14 octobre &unant, d échoua a~ec 9063 ~on contre
cembre 18b~. rendant le siege de Pans, Il trans- son ancien concurrent, H. Sens, qu!, soutenu par
porta le journal la Lï&e à Bordeaux, ou cette tadmmtstj'atfou. obtint ]0500sufï'rj~es; mats cette
feuille, rédigée par M G. Ganesco, parut jusqu'à éiectton a;ati't été annulée. H- Deusy fut étu, au\
la pm\. élections comptemcntatres du 7 au']! 1878, par
M. Détroyat, pt'tt tut-m~mc un rôle act]f dan~ les 9')13 \on contre le même concurrent. H ne s'est
événements. Par un décret du ~IC octobre, Gam- pas représente aux élect'ons du 21 août 1881. II
betta le chargea de centraliser la correspondance représente le canton de Mapaumc au Conseil géné-
des généraux d'armée en province Il refusa cette rai du l'as-de-Calais.
tâche, mais il accepta le gr.<de de générât de dm-
sion au tnre au~Utau'e, et t;t missmn d'organ~er DEVELLE (Louis-Chartes-Edmond), séuatein' fran-
et de cointu-indor le camp de La Hocheltc (u dé- çais, est. né a Bar-te-Duc. le 6 a~ru 18~1. Avoue
cemLre). On a fait beaucoup debruu; de'I'm~ts- et [nctnhre du Conseil général de la Meuse pour le
tance avec laquelle il réciamait, par dépêches te]e- canton de Uc\iguy, il se porta candutitt dans t'ar-
g-raph'ques, les pouvoo'sJes pins absolue, affirmant t'ond'ssctnent de Har-tc-Uuc, a t'étectiun Ic~islat~c
que, sans des exécutons exempttnres. Il ne pouvait partielle du 0 u~nl 1879, pour te l'cuip~cemcnt de
mamtenir les intérêts de la r.épuhbque, c dans ce M.f.rat]dnierre,dennsmonu!ure,etfuteluparlt'!M
pays infeste de bonapartisme B. Candidat à t'Assem- ~oi~.sans coucurren)-Ï) sent uiscrifeau groupe
htée nationale après l'armistice, dans le départe- de la Gauche répubitcaine. Aux etecttûns du 21 août
ment d'tudt'e-et-Loire. il fut obligé de quitter Tours d88i. d h)t réetu, dans le menie arrondissement.
en toute hAte, ~ursuivi par l'autorité militaire par 12293 ~OtA.ë~afetncuthanscoucurrent.nho
pru&Henne, a t'occaston de i-a profession de foi, porta candidat a l'élection sénatoriale paitieije d~
peu favorabte a la pni<. 11 cessa ses fondions offi- taMeuse.'enrctnptacetnentdoM.~i~enot.ueccdé.
cieUes le 10 mars 't87t. et reprtt ses trav~u\ de fut élu, le 25 januer 1885, par ~0 ~o)\ contre
pubhcihte. Dans l'uncrvidie, n avait fait hquider la 288 données au candidat mo))arch)Ste. Au renouveï-
pension de retraite à laquelle lui donnaient droit iement tnennat du 5 )an\tfr 1888, il a été réélu
de guerre. ti quitta la Z,
~tn~t-cmq ans de services ettectifs dans la marme par 7~ ~oix sur 8CO ~olanf<.
fonda /e ~M ~M~r, devenn b'enfôt
en mat 1876. et
/<a/e< DEVELLE(Juks-aut),hoïnmcpohtiqucfr:u]ca]h,
t
Ce jouruat, dt'\ouc' an< intérêts cou~-f'rvfueui's et d~put~,t'rcredupreGcdcut,es(neni!!n'R-))nt't' le
bonapt"'t)stes, sonftnt la poht;que du 16 'Uat 1877, 12 M\rd 1845. Entré dans i'ad)nini&trntton, en 1~75,
puis fut un de cent qu) c<inse)uere<u au maréchat comme sous-préfet de Lomn~rs, et nommé préfet
de Mac ~lahon la sounnssion comptete a 1.) vo)nnté de J'Aube le 21 )n;irs 187~, il f!tt. t-~oqu~ apres Itt
de la France, clan'cment exprimée par tes étechons )C mai 1877, et se présenta Hux etectinus du 14 oc-
du 14 octobre. A ces dernieres, M. Detroyat avait tobre sut~.jnt, daus t'arrondissf'ment de Lcuviers.
été tm-meme candidat a ~emny-sur-Seme et n'avait contre M. Itaout J'usai, député soitant. n fut elu

QEVADE (Gufnaume-AtnM~e), députe franrats, né à DEVAUX(Louj[s-Edoua)d-JosepJ'),d~[mtëfrançais,ne tt


S~nLM.)rtm-&m'-Vt!-e(Otne~le 11 ievuer 18t8,inœt.àà Samt-Umer.]e'~no\embiel819,mo)tàIft-tbunp,!e
le
0)tt'-ans, te ~aviit tS8H t:d)L 5. ? janvier-188t. L'ht. S
DEVALS {Jt'an-Ursute}, atch~uto~ue nancjns, n~ it Mon- CEVAÏIX (P!))))-Lt)ufs-Jsjd<n'u),tmtiittte d Etat belge, ne
lao6an
tS'~Ldtt te 21 octobre 1811, mort dans cette ~dle en aB)U~es,te lUa~nt i80J, mott à ~meHes, ieSOj~n~Ct
25. H~SO.ËdttI-
par 8350 <oiY, contre 7893 données à son concnr- bnHoftag'c, par 10599 ~o)Y, sans concurrent. Dans
rent, et siégea sur les bancs de la Gauche républi- le cabinet formé par ~1. Gambetta le H novembre, n
caine. Le d5 février 187" ][ dc~mt sous-secrétaire fut appelé au munstere de Fa~rtculture nouvptie-
d'Etat au mnustére de l'mtér)enr, qu'i) quitta, lors ment créé. Abn)idnnnant alors son ancien coDcge
de la démission de M. de ~tarcere, le 4 mars sui- électora!, )) se laissa porter comme candidat dans
vant. Jl fut réélu. le 21 août -1881, par 8791 voix, celui de Ba~nèrcs-de Ri~orre, devenu vacant par
contre 7507 données au même concurrent. )1 repnt 1 option du ministre démissionnaire, ~t. Constans,
le sous-sccretaimt de l'nnérieur dans le cabinet pour Touluuse. Tl fut. élu sans concurrent, le 18 dé-
du 31 janvier -1882. préside par M. de l'reYcmct, cembre. par 3 !X)7 v oi\ sur 15 557 v otant s.)1
pt le ~ard;) jusqu'M ]a chute du cabmct le 7 août sortit du jnjjustcre avec Gambetta, le 26 janvier
1882. Il faisait partie du groupe de l'Union répu- IS82, et reput sa place sur les bancs du groupe de
blicaine. l'Union démocratique. Lots de l'mterpcuat.ion ~ur le
Aux élections du 4 octobre -1885, faites, par refus du gouvernement de créer une man'ie cen-
exception, au scrutin de liste, ~1. Devellc posa sa trale à l'ans, ~ï. De~t'H dejtosa nn ordre dn jonr
candidature dans les deux départements de l'Eure dectarant que la Chambre, opposée a cette création,
et de la Meuse. Il obtint, dans ic premier, 41074 avait la confiance que le gouvernement tiendrait
voix et fut le seul de la liste républicaine maintenu compte de ses sentiments. Cet ordre du jour, ac-
pour le scrutin de ballottage; cependant il aban- cepte par 278 vui\ contre i7(t (~ judint )882}, ne
donna ]a lutte en fnvrnr de M. Papon, le f'andfdattcle sauva le cabmet Freycmet que pour quelques
plus favorisé après lui au premier tour de scrutm. semâmes. M. De~es rentra [m-meme au pomon', ]e
Dans la Meuse. il obtint, au premier tour, 27 572 mois su)\ant. comme minihtrc de la ju!-t)ce dans le
~oix sur 05 950 votants, et fut élu au scrutin de bal- cabinet Duclerc, et fut, par intérim, président du
lottage, le troisième sur cinq. par 57 U70 von sur Conseil, pur smte de la ma)ad]e de Falltercs. t)
70528 votants. connue le 14 novembre l'un des se retn'a avec tout le cabmet, le 5t février 1883.
~ice-préstdeuts de la Chambre, il entra, comme nt)- Au~ Sections du 4 octobre 1885, faites, pour une
mstre de l'agriculture dans le cabmet formé par fois, au scrutin de h~te, ~1- De~es échoua, am~i que
~1. jamier 1886. 11 garda ce porte- toute la hste républicaine des Itautes-Pvrf'nees, et
de Fre~citiet le 7
fcu))lcdnnslecal~net prcsfdé p;jr~L (roblet. du H dé- ne réunit que ~04)8 voix sur 53924 votants. Sa
cembre -1886 au 50 m:u d887. Aux élections du 22 sep- candidature fut reprise aux élections comptémen-
tembre '1889, faites au scrutin uninommal, n se taires de la berne des 15 et 27 décembre, et son
présenta dans l'arrondissement de tiar-le-Duc, obtnn, nom porté sur la liste de ITfnon de la presse répu-
a)i prennc'r tour, 8082 \oi~ sur 17718 entants et bbcamG, en opposition aux listes de l'IImon de la
fut élu, au scrutin de ballottage, par 10510 voix. presse radicale et du parti conservateur monar-
contre 7~86 données a M. ~)adelm, candidat monar- chiste, réunit, au premier tour, 37726 \on sur
chiste. N. Develle fut appelé de nouveau au mmis- 381052 votants, et au second, 04613 sur 546~57
tère de l'agriculture dans le cabinet formé par votants. Tenu pendant les six années suivantes d
~L de Fre~onct le ~7 murs ~800. Démisstouuau'e l'écart de lit vu' publique, d y fut ramené par l'élec-
avec tout le mun-~terc dans la crise du 18 février hon sénatoriale paruelle a laquelle donna lieu, dans
1892, il a repris le même portefeuille, le 28, dans le Cantal, 1~ mort de son compatriote, M. Léon
~9
le cabinet Loubet. Outre sa participation à l'établis- Cabanes, le août 1886. Il obtmt, au premier tour,
sement des tarifs de douane, inspires de l'esprit pro" 146 voix seulement sur 575, partagées entre neuf
tectionniste en faveur de l'agriculture, il s est spé- candidats, entre autres, M. de Paricu, l'ancien
cialement occupé de la préparation d'un projet de mmibtre de l'Empire, puis, 25~ au second tour.
loi concernant les syndicats agricoles. après la retraite de s<x des concurrents il fut élu,
au troisième tour, par 506 vom contre 24G obtenues
DEVÈS (Pierrf'Pau!), nomme politique français, par M. Baduei, autre candidat répubUcam.
sénateur,né aAurillae (Cantal), le 5 novembre '1~37,
étudia le droit et alla s'inscrire au barreau de Jté- DEV)C (Emile), magistrat français, aucten député,
tiers. Il entra dans la vie politique aux élections lé- est né a Latcrisse (Avevron), le 5 octobre 1856.
gislatives du 20 ft~r[f'r'187(i, et fut élu député, pour Nommé sous-préfet de l'arrondissement d'Espalion
la 2" circonscription de l'arrondissement de Béziers, le i3sep(einLre 1870, il conserta ces fonctions jus-
par dl~5 ~on sur 19000 votants. tl se fit inscrire qu'en 1875. Il se porta comme candidat. répubhcam
au groupe de la Gauche, vota avec la majorité de la aux élections du 14 octobre 1877, dans l'arrondisse-
Chambre, et après l'acte du dti mai 1877, fut un des ment d'Espaliou, et échoua, avec 5059 vorc. contre
505 députés <Ics Couches remues <pu rel'usèrfnt un 855& données au candidat officiel. H fut élu, If
vote de confiance au cabinet de M. de ïtrnglie. 11 se 21 août 1881, par 7179 voi'L, contre 5751 obtenues
représenta aux élections du 14 octobre suivant, où il par le candidat monarchiste. Dévie a représenté
eut pour concurrent Mgrr de Las Cases, ancien é~ëque le canton de Sainte-Geneviève au Conseil général
de Constantme, candidat officiel et bonapartiste, et de l'Aveyron. ~ommé président du tribunal civil
fut élu par H 545 \oix sur 20UOO votants..Président d'Espatfon en mars 1884, il a douné sa demts~o!;
de la Gauche républicaine, il fut chargé à plusieurs de député.
reprises d'en soutenir les interpellations. Il avait
fait partie de la commission du budget dans la DEVtLLE (Félix-François), député français, né à
législature 187 7-1881. Cbdteju-Thierry, le 14 mars 18U, vmt al~ans et
Aux élections du 21 août -1881, ~1. Dcvcs obtmt entra dans le commerce. Rentré ensuite dans sa
dans la même circonscription de Béxiers, au pre- \]l!e nntale, il devmt successivement conseiller
mier tour de scrutin, la majorité relative de 8121 municipal, consei)Ier d'arrondissement, conseiller
vot\. ~t fut réélu, le 4 septembre, an scrutin de général et fut man'e de Sanit Quentin de Ï882 a
DEVERGIE (Mar'e-Gmtiaume-AÏphonse),
çnts, né à i~ns, le 1H tëvrter 1~8, mo)tdans cette ville, 1884 Edit 5.
le 2 octobre 1879. Edit. 1-5.
2
médecm fran- Lyon, te5 févner 1802, mott dans cette viHe, !c Ojuutet
DEVtLLAINE fdc la LoaeJ. représentant du peuple
DEVÉMAfJacques-Jean-Nane-Achjne), pemtre et dessi- frane.ais, né à Roanne (Lo~re) en févrter 1796, 11 t dans
cetté ville, le 15 juin 1868. E(ht <~
nateur français, né à Paris, le 6 février 1800, moi t dans fiançais, nf~ à Pa-
cette ville, le ~3 décembre 18M. Hdtt. 1- DEVILLE (Jean-Artune), nnUquaue
ris, le Ht jaRV)ef 178~, mort à Pans, le 10 janvier I87&
DEViRIA (Eugëne-François-Marie-Joseph), peintre fran- Edtt
t-5
<'a)h, frère du précédent, né a Pans en d80a, mort le DEV!LLENEuVE(Jean'Esprtt-MMr)c-PtejreLEMO~n),.)uns-
S février 1868 Edjt. 1-1. consulte franç~fs. né à Mojtain, le
vue,
? décembre 1790,
DEVIENNE (Adrien Marie], magistrat français, né à mort dans cette le It mars ~85~ Edit. 1 t.
(889. Amélections générales de [888. t[ ne posa OEVtLLEZ (Louis-Henry), sculpteur belge, né à
la candidature qu'au serntm de ballottage du fi nc~ Muns.Ie 19juillet
1855, embrassa d'abord la car-
tobre, en remplacement de Les~mUier, décédé d'ingénieur, et alla se mettre en celle qualité
riL're
subitement entre les deu\ tours de scrutin il i) fut au scr\tc<' du gouvernement turc. En 18" n rE'vmt
élu par 7778 \oix, contre 5885 reunies par Man- dans sa ul)c natale, et se l~ra a des études artis-
dat de Grauccy, candidat monarciuste. a été tiques. Trois ans plus tard, il ~int se n'Ecr a f'an~
décore de la Légion d'honneur. et surfit l'atelier de Cavcher à l'Ecole des Beaux-
Arts. Parmi tes oivcibdecet artiste aw Salons an-
C6V!LLERS (Leopoid). érudft et archéotogue betjre, nuels, on cite 6'M ~y~)' statue bronze (1876);
est né a ~)ons le tf) juillet 1850. Censertateur des ~cc/t~H/e f?~o~j~. statue plâtre (1879); Eros,
archives de l'Etat et des archives communales de bu~te plâtre ([880); D/~c. statue plâtre (1881);
~tons, et membre de la commission royale d'his- ~CrM'~c.t, statue plâtre (i88~) nu musée dp
toire, il s'est fa)t connaitre par de nombrem tra- Mons; /c~ ~fNN!s, groupe plâtre (1887); r<îrM~t
~au\d érudition. particuherement par une longue ~Mr M); ~/tcm~ ~H~'?! statuette plâtre {1888]
série de recherches sur sa ville natale et la pro- Poï'/r~~ de ma petite cousine, inedauton plâtre
~mee du Hamaut. A cet ordre appartiennent. entre (~889), et plusieurs pnr(r;uts-btfntes aux nùtiates.
autres. les écrns suivants A'o~f'c /ti's/or<y~c sur JI. De~mez a emoyc. en !8't0. au Salon des dtss!
la procession de .WctK(~ons, <849, ui-8). petit opus- dents au Champ-de-~urs~ ït't~, medEnl~on plâtre;
cu)e plusieurs fois réimprime atec ou s.'ms rema- ~?< masque bronle, et un portrait aux seules
niements ~rfc/y!f~ ~f'/e~ sM?' divers o~/c/s d'art nuhales. Tt obtenu une )n<'da<)tc de 5° classe en
(les ~HBes de -WaHs (!kid., m-18); ne<tfrc/!M :!< 1879 et une médaiHe d'or a 1 Exposition Tim~prse!le
/u'f))re et <'a)'c/t;<ec<Mr<' de <'<~<e (le S<!i')~< de 1889. Il s'est fait remarquer, comme critique
tt'aKfhtt, A 3/OH< }Hid., m-S, 8 pi.]. ~f'mo;'re /;M-d'art, par une acthe collaboration a diverses revues
for~Me f<<<<'sn'tpf)/' x)~r fe~Me fie ~;<u~e-tt f)!f(<)'u arhsttqups.
(tbtd., m 8; 55 pi.);
e'w;
/~cr~ x~OM/fr~~ des
ecKM'M<s. Ao~picM c<<;Aa~t'Me<</c <ftt'tHc DEVONSHIRE (Spencer-Compton CA\E'\MSH, 8" duc
de ~j~ (Ibtd., 1858, m-4) J)~sr~oH n~<Y/y~y)fc DEl, hotnnu* politique anglais, lie le ~3 juiMet '1855,
de enrtfelaaacs et rkarhrcrs relrrtr/'s à l"lentorr·e das est. un des his du T° duc de De~on~nre et en est
~at)M;t< (Ibid., 1865-t878.8 toi. m-8 a~ec pbnches) devenu l'amë. A~ant de prendre, dans ces derniers
J;H.'eM<at;e des (,ffr<<'< et ~/a;M. etc du </t'p<!t pro- temps (décembre 1892), le nom, les titres et le rang:
t'tHctft~ de J/o))! (1870, m-t) Cat<t<<ntre des ro~ee de son père. u était connu sous le nom de marquis
e<crM< dus ~M f~M/s 7/M!a! d'après un ma- dct!artui~ton.EIe\enI'unners)tédeCambridge, il
nu9er)t (i873-i875,2 ~o). m-8) /i;r<')t<et're «)M/y<t- y prit ses grades en 1854 et obtint le titre de
~Kp des M7'c/~ï'es des cftW/'t~'ia~~iMbelges de
/'or</)'e docteur en droit eu 1862. Il avan: été attaché à
</e ~<-Je<tH de JO'MM/eM ou de ~a<ye (187S, in4) une mission du comte de G~auvulc en Russie en
J'<tWtfN~r~~ t'M~)fscs s!<r Jf~'y~c~~f, t~c/te~e Î8~6, lorsqu'il fut envoyé, <'anuee suname, a la
de Bat't~rf, fom/eMe de ~<ttKftM<. de 7&)~att~< etc. Chambre des communes par le part) libéral du
(187t', m-8). sans compter une foule de notes, no- dlbtrict nord du comté de Lancastre. Depuis 18Û5.
tices, e\tra)ts de chartes, etc. imprimés dans )es porté au pomon', ou rejeté dans t'oppcsihon, selon
divers recueils. bulletins et mémores des societéb la fortune de sou p:u')i, il fut successivement lord
savantes dont 11. Derniers fa~t partie. “ de l'Amirauté, sous-secrétaire à la guerre en avril
t865, secrétaire au département de la guerre dans
DEVILLEZ (Barthélemi-Adolphe), m~énieur et tech- le cabinet Russell [fé\rier-]uil]et t8tiC). H fut des
no]opiste beige, ne a Bomllon le t8jamierl816, cette époque nommé membre du Conseil prué-
deunt professeur et directeur a i'Eeoie protinciate Aux élections générales de i868, le marquis de
des mines du Ilainaul. ti a publié de nembreu\ et Hartingtou échoua dans son district, mais il fui
importants omrages sur les jnacinnes et l'exploita- aussitôt élu par celui de Radnor et devint direc-
hon des mmes. entre autres ;)J<'mf)M es .t;n' fE~/M- teur général des postes jusqu'en février ~87), épo-
<a~0?i de la /t0t~ ~T'0~~6' d'n!f WOi'H~ que à laquelle il fut nommé secrétaire en chrf pour
;</<'m~<)M, eu réponse a une questKm posée par l'Irlande. Les élections g-énérales de févuer 1874
te "omernement et par t'Acadeime royate de ticfg'i-
que (Ltége. t857. m-8; 185U m-8); 77tf.'m'<e ~;t')'n<e
des jMt/jt?~~ tv~'Mr (tbid.,i8Gi,tn-8,a\ec at!a&);
tombn. aaec 11. liladstone. l,nrsque cul
ayant donné la majorité au parti conservateur, il
l'intention d'abandonner, au moius momentanément.
déclaré

Des 'n'~fïMJ' de ~je7'ccM~~< t/M ~ie~ ~ot~ les Alpes la direction du parti libérât, le marquis de liarimgïon
et </c l'emploi des Mtac/mtM <<f;)M <'t!~f't'i'eMf des fut désigné comme le tcnder de l'opposition et pré-
M;i;<M j!bid., 1863. in-8, :rtcc ptaiMbes); E~mmh
de senté cunime tel par son ancien chef.
?~ect'Mc foH~~Me comme ~c~J'cc Ma~Mre~/e, Pendant le cours des événementsdontl'Orient de-
vmt letité~t re. le marquis de Itartington soutmtlahitte
eorp'! solides fLiose. 1866, )n-S a~ec atlas; 9' édtt..
I88U); R~te~~ f/e co~s/r~e/M~! 6'a'i'~ {~lons, contre le cabmet Disraeli, conjointement avec M. Clad-
)86!). in-8. avec pianeites); p'fHft/fHt eles mines, stone,jnuHiphant,<]!uisles dét)ats de la Chambre des
etudes théonfjues et prahfjues j~id.. 1875, avec communes, a~ec plus de tatent que de succès, ses
piancties); 7'(MM<me;i;a!)de la c/M~tr <tt< point attaques contre la politique extérieure et intérieure
~/cr?~ ~eA'p/oï'f'o~tHte /bt*c~?~o~r/rc{Dru\e]lcs, du gouvernement, et portant dans de nombreux
)88)-)882, 2 \ot. iu-8), et entin t.'n ~'e<i< L;m'c ~f'Kr meetings la discus-.ioti passionnée des actes du mi-
tout le M)0;'f!< dta)o~ue entre un n~tituteur et son nistère lîeacon~ficld en Europe, en Afiique et aux
é[e<e sur tes condmons fondamentales d'e\isteiice Indes; ses discours étaient analysés ou reproduits
et de dé~e]nppemf'nt des soc~té~ cm!fbées [Mon! par lu presse européenne-A)i\ étectious d'a\ru t880,
)885. in-8). – )f. H -A. Det]!iex est mort il Mons le )e inarqms do JIartington fut élu daiib le di~trjct
7 féuicr )89). “ ~ord-t du comté de Lancastre. Le part) conser-

DEVILLIERS (CtamIe-Germain-Loms, vicomte), général rih.te 8ju!tteH806,mo'H à Atgenteutl,le29a~-)là Pa-


franfj's, n~ le septembre 1770, mort à Pans, le 21 août rns, le 8 juillet 18(Iti, mOll t Ai genteud, le 29 av rd 1873.
i857~ Edtt. 1-3. Ed)t. à
DEVILLY (Theodore-Lo<ns),nemtrefi!!a~ais,ë 4 Metf, DEVOILLE (t'abbc Aupustm), poète elmorafiste franç.u~,
)p 88 octobrel8t8, mott a~a[tCY,Io6dL~ejitbre i886. né à Sjint-Loun-sur-Semonse(ft~ute-Saônc) en i8(t7,
nd.t. S. Edit. 1-5.
DEYtNCK tFraneotS-Jutes), ~ndmtnet fr.')nea!s, anrMtt DEVONSHIRE (~nbam-Sjtence'' C*VE~MSCH, 6' duc ne),
dénutp, nu ieM a\nt tSOÏ, moit Pjns, )e2U novembre patr d'Ati~tptore, né )c3l mai 17UO, niort le ~janvier
t878. Edit. M. ~8~. Ed)t. 1-a.
\ateura\antduabandonnerlepou\on'.))fnturMte drames de Shakespearesou~ le titre de ~A~Mar~
par la remeaformer lui cabinet libéral; ddeclina a~cM<aH~ t/t[ <A~c et de la /'6f~ (Itcut~cher
c

<

cet Iionncur.matstlentra dans le mim~téfe com- H~hueu- und i'amihfn-Shakespeare, Leipzig, 187~-
posé parM Gladstone,comme secrétan'e d'Etat pour 1875, 4 \ol.).
les l!)dcs; d garda ce poste du mois de mai t88tt,
autGdéccmbret88~.époque oùd l'utappt'iearem- DEZE)MER)S (ït~inliold), erndtt français, ne à
placei'M.Cliddcrsaudépartpmentdelagurrie.t!Il Paris le H au'i) 1833. est le tils d'un medef'm dis-
par)ageatarctra)tcdetout le cabinet Itberal au tingue, ancien rf'préhcntan~ du peuple. de\c'uu bi-
mois de juml885,et fut réélu,au mois de décembre b!iothcca!re de la Faculté de médecine de Paris,
de la même an~ec, dans la circonscription de Hos- mort en 18~2. Conseiller genéral de la Gironde pour
sendale, du comté deLancastre. le canton de Cadmac et maire de Loupiac, il a été
L'année amante, le marquis de Uartington refusa couser\ateur de la Itibhuthéque de cordeau' jus-
d'entrer daif le nouteaumnnstére formé par qu'en 18UO, et président de t'Acadenue de cette vjHe.
M. Gladstone e) (lui a\ait pour objectif le Mu~Me-7!M~ 1) a été élu correspondant de 1 Lf-htut (Académie
pour 1 Irlande. Pour le combattre, il fut un ries pro- des inscriptions) le 27 décembre 1878, et décore de
moeurs et le /e;«/e)' du parti Unioniste libéra). qui laLégtoii d'honneur le 23 a~rn d88). 1.
fit rejeter le bd! du ~ome-f/e en seconde lecture. Dezenn~ris a pubhe ~c~'c~ sur P. de ~'<ïcA
Aux ë[ectio<)s qui surfirent cette deffute du cabmet, [d8j8, m S); ~fc/t~'cA~ ~Mr l'auteur des ~~ac/tc~
sa rëoiectiou a une assez forte majorité dans la or- de ~o?t~e
(i~H, in-8); ~M~?<?s ~M~~M~ Jg P-
conscriptKHi de Rossendate eut un grand retenhase- de ~'fïcA (~8(~, 3\ot. m-4), avec notjce, commen-
meut, et lord Sausbxry, r;)ppe)é au poutofr. lut taires, etc.; De la J~t<7/s&p des lettres K ~M'-
onru une part dans la nou\eHe admnnstration. Le ~fMM.c<tM ~c~tr~tc s~f~~c [1864, m-8): yfcc/te)'cAM
marquis de Ilarttngton refLi~a, tout en assurant .<~r la 7'e~cHs~~t ~A<AH~<e du ~.x~ </e~ ~Mf~
~on concours au mmi~tère. Au mois de décembre 3/o?t<f~ (~8C6. n)-8), D~s~on~
~Mr~fN~/aec-
1891, la mort de son père le lit passer, a~ec le titre Mteji< de la Villula ~t~Mf
~869, in-8); De ~ro-
de duc de De~ons]nre, a la Chambre des tords. ~fï~Ms de ~at~/ ~KH/Ni [~874, in-8); Sur ~M/~Mr du
~M~M
[1874, nt-8): Po~s;~ /HCfZM~ft~n~ et
DEVOYOD (t!!)e Pierrette-Louise], actrice française. ~rce~Mcs de ~ar/~t Despois (1875, m-8), a~ec une
née aLyo)!,JelO)udiet]858, fut admise auCon- mtroductjon sur le mouvement littéraire pro~incta)
sertatoirek le 28 juin 1855. et p)aeéedans)a classe des premières années du vur' siècle; ~ecoM~ nou-
dedéctamatmn de Samson. Elle obtint, au concours ~e//e.s et r~~t~rf/Mc~ .H?' le texte de divers auteurs,
de t85fi, tes seconds pru de tragédLe et de comédie JH~/tM)' 7f~7~cr, ~rc 6/~i!~r, ~t~< (187G,
de J.-C. S<'<cr (1877, ut-8),
Lc<es </7'er~Mes
et fut .jNSMtot engagée au thé.ltre de t'Odéon. iii-8);
où elle débuta. le 2 octobre suivant dans rôlede ~or)cc/«~ts e/ rc~~a~K~s sur le texte de ~~t'~r~ au-
Céinnene, du ~hsuj~Aro~c. Appctee plus tard au <e~j'
H/'f/~c, ~MMi~ (1884, in-8). M. Rezeimeris
Théat)'e-ra)Leais,et!eyp!)rutiaprennerefois.Iea, en outre, publié de nombreux opuscules &ur des
2'!janner485'),dans/<t<MH!m;M.E!)ejnnamec sujets d'archéologie, de phuolo~ie, d'épi~rupine et
buccés, pour son second début, le 25 fé~rter 1859, d'agriculture. H a doune, a~cc tiarckliausen, en
!ero)e de r.odognne.et depuis parut honorablement 1873, une édition du texte prumhf des E~ats de
dans les prmcipau\ emplois de ia tragédie classique. Montaigne. et fourni une collaboration constante a
)H!e Dmo;od a pr~ sa retraite en février 1872 l'importante publication des ~rt:A!ï'es ïM)ff~f~a/~
de ~orf/CfTM.K.
DEVRIENT (Otto), acteur et auteur dramatique
allemand,né a !!cr)mleSoctobreiM8,est laids DIANCOURT (V)ctor), sénateur français, est né à
du second des trois frères Devnent, célèbres acteurs Ronns en 182~. Maire de sa ~me natale pendant
de l'Allemagne. Se nouant lui-même au tliéitre, il l'occupatjon prussienne, n entra à la Chambre des
débuta a Car~ruhe en 18S6, pins fut attaché par députes par sune de l'éiection partielle du '20 avril
une suite d'engagements aux théâtres de cour de 187U et siégea sur les bancs de la majonte répu-
Stuttgart.de Derim. de Leipzig, de Carkrulie,de blicaine. !) ne se représenta pas aux élections géné-
Meimar.de Mannhenn et de Francfort.Sur ces der- râtes de 1881 et de 1885, mais fut élu senateur de
nières'-cènes, iijognaitàses fonctions d'acteur la Marne, le 17 octobre 1886, en remplacement de
celles de régisseur ou d'intendant. Ën'1879,iltua M. ).eb!ond, décédé, par (i51 ~m\ contre 34Ï données
saresidenceatena.nejouaplusquodunefaeon à M. Senard, ancien président de Chambre a la Cour
irreguliere. et s'occupa de conférences littéraires, d'appel de Paris, candidat monarchtste- 11 a été
ains)'[uedecomposit)onsdramati<pn's.Eii'1884,il tl réélu, au renouvellement triennal du 5 jamiei'1888.
prtt la du'ecttondu théâtre de la cour Olden- par u88 ~oix sur Ut)~ votat)t~. U a été décoré de la
bourg. Légion d'honneur.
OnenedeMO.De~nentIesdratxe'ssun'ants: M. Jhancourt a pubhé les deuï écrits suivants
Deu- rois (18ti7); 7'v)M Gr<tccAtM (1871); fEm- les .4//eH~)!~ ~~MA- (1870-1871); ~perpM A~-
per~M?' ~ar~raMs~f (même année); /~</Acr (I885], ~i~Me (1884, m-8, deux edit.), et édite Une P/
spécialement écrit pour IcsfétesduJubnédeLu- /!n~t~tfc ~~oft~MC et quelques poésies de Lagrange-
ther,alena.flaëddé.a'<?cs()nperc.nnchoi\de Chance!.

DEVOUGOUX<Phitippe-Jean Barnahe), magtstrat, ancien DEZQBRYfChn[)es-Lo)ns).ht,tt!ratc)u' et Itbrau'e fran


député tt.tncai- né a Château Chinnn (!\)evrû~ tR U jum c.ai&, né à Saint Deru&, le 4 mats 17~8, mort à rarin, le
MrS, mort a Toulouse, le 15 jamMr 1889 Edit. 5. ~aouU87LEdtt.l~.
DEVRIENT (Charles acteur allemand, né à DIAS (Antomo-Gonzales), poète brésIlien, né à Cachias
(pimmee de Mara~ha), )e 10 aoot 18~5, muit sm' mer
)!e)t)n, tH~a\uH797,mortàLautetbourg,te5aoMt.t872
Ed.t. 1-1 en ~nf de t.' côte de Maranha, le 3 novembre 186~.
Edit. 1-5.
DEVRIENT(Edouard-Plulnppel, acteur nllemand, fnere DÏAZDE LA PENA('\()rc~se-Yu'~de),peintic fiançais,
du)n<'Ledent,n<'6Bet)!n.tf.ll'af<uttMt,mo!'ta'Cark-
né a Bordeaux, te20aout 1807, mortdMenton, le i9 no-
ruhe, le octobre 1S77. Edit. i-5.
1 vembre 1876. E(ht. 1 &.
DEVRIENT (Custate-Emite), frère des précédents,né à DICKENS (CJjaries), célèbre romancier anglai~ né à
Berlin, le t septembie 1805, mort à Dresde, le 7 août Portsmouth, le 7 févner 18t2, mort à Londres, le 9 juin
t87: Edd. )-t 1870. Ed)t. -t-~
DEWEY (O)VtHe), moraliste amt'-rtca!n,néàSbefnetd (Samuel-Henryt. médecin américain, né
DICESOH
(Ma~dcI]!)setk),]e:~8'nai'st794,]nortdanseeitevtHe Charleston en septembre 1798, mort à Phdade!p)ue.
enmarsMM.Edit.l-~ 51 mars 187~, Edit. 1-
D!CKSEE(Fr!)n)~), peint reangtais,né )- brillantes conférences en faveur de t'instruction po-
le 27 no-
vembre 18j5. reçut ses premteres leçons de son n putan'e, M. Dide fut élu sénateur dans le Gard,
pérerrannsDicksee.ai'Ustedtstmgué.pmssumt [t au renouvellement triennal du Sénat. le 25 janvier
avec succès les cours de l'Académie Hcyalc dec t885, le dernier sur trois, par 554 von sur 846 vo-
Londres. En 1875. une toile dtnston'e.MM e tants. H prit place a 1 Extrême Gauche. Il inter-
devant ~c/M& ct yt':a&e< dans la vigne de ~aboth, vint dans plusieurs discussions, notamment dan!;
lui valut une médaitlcdor.1) Il pnspart L,
depuiss celle de )a lût d organisation de l'enseignement pn-
.m\e\pnsit!nns de l'Académie et a fourni dess maire. pour soutenir )e principe de la iaicisatinn
dessins a diverses pubhcatMnsdiusttées.l'arnn (février 188C). A la fin de 1 année 1891, Hide pro-
sesto!iesrema!'quées,onc[te:ftr;MOitM(l''77); voqua devant le Sénat la discussion la plus éc)a-
~M~~c~~fï.Co~~y'xf;M7'.f</em~in~(1880); tante des rapports de 1 Etat et de l'Eglise. a ta suite
/eSy'MMe,NM<f);re~'mMO)fr(1881):<f<~eroM s de l'affaire des pèlerinages français a ttoine et de
/'f)KM (1883); Ko;Meo el jM~eMf (1884); C/iaM~fte e fa condamnation de ~gr Goutlie Sou lard par la Cour
(1885); ~'OMM)!t)s (1886); Fc~erM (1887):~ A1 d'appel de Pans pour oueuses pnbbques envers le
lombre de ~fe (1888); le Passage <lr<AMrf nu!ustt'c. Il f'omnt Im-meine a~ce une grande u-
(1.S89); la /t'~e~t~<~jt de T'ajHi/tNmcr. ~). FhcLsee. gueur dans la séance suietuteHe du 9 décembre, et,
clu assorie de l'Acadome Ro;a)e en 1881, eu estt apres un brillant tournoi oratoire, lit adopter, par
devenumcmb)'eeui!i0f. 211 ~o~ contre 57), un ordre du jour mutant le
gouvernement a une répression pfm. ener~nHe des
DtDAY(Pjut).medecuifrancais,es)ne:tï!nur~! attontes portées par i'épiscopat francai-) aux lois
(Am) en t8t'2. Reçu docteur en médeone en )837, orgamques concordataire! Il a été décore de Ja
t
daUas'etjithraLyen,où n déplut chirurgien en Légion d'honneur le Hjaimer 1879.
chcfdeiitospice de i'Antiquaute. et, après avoir Collaborateur plus ou ntoins as~)du du B~'CH pu-
qu)tté('Bsfon<'))<))is,coutn)uad'e~ercer l'art medt-j &~c, du A~Mn/, du yoM~t~/ o/~ete/, du LtCM, de
cal dans cette u!!e.Haétee!u associé national de la /frt'~e du ~rf~ft~<~w~, Dide a publié a part
iAcadenuc de tnedecine le 1" avrd 1890. quelques sénés de ses articles sur f.emH- et /'a)'
Le docteur Dtday compte un assez grand nombre //iuf~j-/c, sur le
de pub)icationsdontlesp[us importantes se rat- ~y~c et sociale, etc.
~<wc, sur /\l~(y~<~rre ~f~-
tac)ientàsesrecjtiercIiess[i[')es)na)!)d)cssyp!)U)-
hqnes; tétiez sont Traité de la ~nAt~M des tMK- DIDIER (nenri-G.thriel), homme pnlitjquefrancaii.,
u~arf- ~x enfants à la H~j~e~c (1854, m-8); ancten représentant du peuple, sénateur né a
Bjpo:t'f;o;t cri't~Me et p)'ef<~t<e des tiOMceMM doc- Fresnes-enYo~re (lieuse), le <2 a\nlt807. ter-
/r~tfs .M!fî/(1857,in-184; /<ot'r6t~~M- mina ses études à Pal is et appartint quelque temph
rc/ de la syphtlts, t
leçons professees a l'Ecole pra- at renseignement hbre. De 18o;! à 1834. il fut un
tique de la Faculté de médecine de I'ar]s (1865, des ( rédacteurs du journal démocratique le Bm; Sens.
]n-8j T7~?c~eM~Me des 7HN~d~.s ~Hfy~H~fs et Il [ suiut ensuite les cours de droit et se fit recevoir
t<M;))a/~Mseu<<;t!eM(1876. )n-8); Le Pf'r)i ~nc- avocat. a 11 exerça sa profession d'abord
a Sedan, où
)'tMtn!n)M<M/amt/<cf!(188t.in-t8).))ans un autre n1 fonda le ~VoM~e/ des -ir~e~tc~, puis au bar-
ordre. [) a pubhé un ~{tMtM B;e~t<;a< des Mtt'rac~s reau r de l'aris, qu'il (nidta en 1844, pour aller rem-
de Louées (t873. in-18), et les Annonces Mte~ca~ pin* 1 a Alger les fonctions de juge adjoint et b'entot
(Lyon, 1882,m-8). après
a cènes de procureur dn roi a l'inbppeulle. En
1846,
1 il passa a~ec le même titre au parquet de
DtDE(Auguste).publ)cistefrancai-i, ancien pas- Ulidah 1 et, l'année sunante, d fut nommé substitut
teur protestant, sénateur, né a ~imes le 4 avril du d procureur général a Alger. Apres la l'évointion
185f, lit hes études dans sa ~ille natale et vint a de d Février, tes éteeteurs d'Alger I'cmo;ereut a la
Paris smvi'e les cours de l'Ecole de dron. Il se lia CConstituante; il vota ordmairement avec la gauche,
à cette époq)fe avec Gaston Crétmeu\, qui eut, en et e fut, apres l'éjection du 10 décembre, nn des ad-
1871, une part fameuse a la Commune révotutton- vversaires de la polittqne napoléotucune. Héclu, le
naire de Mtu'benle;ns fondèrent un ]ournalhtté-d deu\ieme.d a l'AssemHce legi~Iatue, )1 lit partie de
ran'e qui n'eut que quelques numéros. Interné a la )~ unuonté démocratique.
Nimes après! attentat d'Orom. M. Dide obtint de Apres le coup d'Etat du 2 décembre, qui l'écarta
se rendre a Mce, d'ou il adressa a un [ournal de de d la carnere politique, JI. Henri Didier se fit
Bruxelles, le A~ojt~ des correspondances qui inscrire n au barreau de Paris, il se piésenta sans
pro\oquerent, de la part de M. de Graimnont, am- succès,
s! à Pans, am élections législatives de i8ti9.
bassadeur de France en Italie, une demande d'ex- Le L 5 septembre 1870, il fut nommé en même temps
pulsion. Condnd. par l'autorité militau'e sur la préfet p de la Meurthe et procureur de la République
frontière suisse. M. Dide se rendtt à Genève, se à Alger; il opta pour ce dernier poste; plus tard il
titmsf'rireconnneétudnnnalaFacultédctttéolo-rt refusa r¡ le titre de gouverneur général cml de
gie protestante et, sans mterrompre ses travaux 1'. l'Algérie. Remplacé comme procureur de la Répu-
Idtétau'cs. prépara une thèse qu'il alla pas&er a bi blique le la novembre 1871. il reprit sa place an
Strasbourg. Il a\att pris pour sujet la C~Hfer.fï'oH barreau.
b. Candidat républicain an\ élections séna-
~c ~dNi~ Paul au e/tr~MHMmc; malgré la Iiar- toriales to de jamier 1870, dans le département de
diesse de quelques passades, d obtint le diplôme la Meu'.e. il n'obtint que '227 ~oi\ sur (?7 électeurs.
de pasteur, mais d n'e\erca pomt 'et prit la du'ec- [t Il fut nommé couseitler a la Cour de cassation le
tion du Protestant ~<j~. qn'd conserva pendant 13 1: février 1879; atteint parla limite d'âge, il a pris
stxans.E)~ 1868. dsuhitM.AtltanaseCoquerel.sn saretr:ul.e, avec le latre de ennsedler l101IOI'311'C en
qni venaft de fonder une )-~bse iibérate séparée de 188~. Le 21 mai de t'annéc précédente, il avait été
Etat, et fut l'un de ses trois pasteurs. Membre é)n
~e~d~dM~Mar~mMta
gauche de cette assemblée,
él sénateur inamovible par 14S voiy sur '255 vo-
ta
tants Il siégea a la gauche républicaine. )1. n.Mdier
a été décoré de la Légion d'honneur le 1~ juillet
Connu.dansiMancoupdedépattcments.pardel~ 1880. U est mort à Paris, le 23 décembre 1891.

DtDAY (François), pemtre suisse, né à Genève en t8t2, n)! le 1" janvier 1M3, iimit
ne Paru, le 8 .nnnS6S
ntûït dans cette \d!e, le 28 novembre 1877. Edtt.l-b. Edit.
Ed )-4.
DIDELOT(Ctam)G-Co]!]s), tna~strat françrus et homme DIDIER fCharies), littérateur trancais. né à t;ein;vû en
pohtnjue, ne à Rébianc-Gottc fVnsccs],tc'28 septembre t8U5,
18' mmt .) )'ans, le 13 nur: i8tit. Edit t-3.
t79E!,mMtte30jantierl856.Ed.t.H.
DIDIER (Pierre-Pju)). éditeur fi.in.m n< à rji~ en
DIDIER (Henry), homme pDiitLque françats, députe, !8t
t8W,moiHe~deCM)ihieHi63.Edn.t. L
DIDIER (Adrien], ~ra~etn' français. né a Crest ddanssesdiscours,:itathèsedGl'uniondelar(n
(Dt-~me), Je i3 août 183C. fut ete\c de \ibert, de a~ectapinlosophic
a inquiétant l'autot'tté ecclé-
H. Flandrin et de M- Henriqucl-Dupon). On cite de ssiastique, ses coïtferencesa Samt-Ï'Inhppe du Houle
lui Anne de C~cs, d'après Hothem (1860); CM- ssut' s le Duoi'cc B, au mois de novembre ~870.
stantin, d'après Lcchevaihcr-Chcti~nnrd {187R); ffburmrpnt I'nccas]on on le prétexte de le rappetcr
/raM~oM~ 7~m~ d'après Ingres (1872); Ptt~~o- a plus de ch'con~pecnon, sinon d'orthodoxie. Sur un
rella, d'après Hébert (18<2}; /?f~f.
ttaphaul (1873); ~M~. d'apres Prud'hon(<874);
d'apres sujet
s scabrcu\ et qut excitait une ~i\c cunosuë,
l'orateur
l' combattait les ennemis de indtssefubihjé
Porfra~< de J.-P. Laurens, d'après Cf pemtre t877) d mana~c, dans des formes courtoises et a~ec deb
du
~M~r~ ~M/ d'après Léonard de \mct, et la Poé- arguments
a emprunts de Iméral~me; u reçut de
sie, d'après Kapbact (1878) ~oj~a~ f/e M. T~f~ l'archevêché
1' l'ordtc de changer de sujet, il s'y re-
d'après Donnât (1880); JoMr et la A'!< d'apres fus: 1` <'f ses confef'pncehbj'usqueirtcnt tntcrt'ornpncs,
Dougucredu (1S87) la t~fr~, ~M~ r
J~M?, reçurent, sous forme de Inres, une publicité ncm-
~«H~ f~riH~, 6~
d'après \erom''sc{48K8).
~Hm< Georges,
~<7<?!<
M. ))tdter a obtenu une me-
velle. Mandé aHomeparI<t''néraIdc l'ordre, le
r.
t Didon se ~tt condantné au sitcttce et fut en\cyc,
dadte en 18t)9, une medaule de 1" classe en 1873, par
p mesure disciptmau'c, au comcnt de ~orbaf'a,
une médaille de cia~sc a )'t'~pHS)~ou universelle e Corse; li se soujuu, sans protestation n] réser-
en
de 1878, tmemédajne d'or rE\posjt]on unnersette ves, aux deosions dont u élan. l'objet. Apres d~-huu
de 't889 et la decor~tton de la Lcgtun d'honneur en mois
n de ~te cachée et d'études dans cette retraite, il
1880. entrcpnt
e un \o~a~e en Allemagne pour sunre.
mc~
ri au~ étndtants, les cours de grec, d'hébreu et
DtDON R. P. ncnn). prédicateur franral~ né dd'histoire eectesia~ique des Unncrsitt''s.particulière-
à Toupet (Isère) le 17 mars 18~0, ;i\a)t a peme ment n de celles de Leip/ig et de Beritn. Le lurc
acheté ses classes tûrsque, sous l')nnuence de ses ]inportantqn'nfnr:ippoita,onsacrcaurec]tdesoiï
r
relations a\ec Lacordan'e, )[s<'n). admettre comme sséjour dans l'Anemagnc unnersnaire, a sesjnipres-
no~tce chez les domtnteajns- Il prononça ses ~œu\ s]onss et jugements sur la jeunesse et la nanon. sur
en '18&'2 et fut ~tmiyt' :m coment de la ~tmer~e a les II instttuuons et le ~én)e allemand, lait ressortir.
Rome pour y completer ses études. C'est la qu'il se comme
c un trait fondamental, ia contradtctton qui
prit de pass?on pour Ics H'u\<"< de St Thomas, a éclateé pjrtcut. en Anema~ne, entre ]a théorie et Je
f
la phuo~opine duquel :f resta dévoue. IJ a~ait ~jng-]- f;nt, 1.) specu)at)on et la rcalite, la raison pure et
I; inison pratIque; ïl a des conclusions flatteuses
huit ans lorsqu'il parut dans la cnau'e de Samt-fjcr- la
main des l'rés, a Pans; n se fit dès lors remarquer rpour nous, connue cetle-cï a A mesure que j'a)
comme un tns '-ptrnuct de Lncordau'c par ses enorts connu t'A!!emag'n< j'ai micuxcomprtsJaFranceet
c
j
pour concdter les dogmes chrétiens avec les doc- jct'ajpinsaimeea. ».
Une nou~el[e et plus longue retraite fut consacrée
trjne.~ phfto~opmques ut pohtiqut's des sucn';tés mo-
dernes. On ~]gn<~a notamment un de ses discours pnr r le P. Didon, dans le couvent de i'favt~ny (Côte-
en réponse a cette qucs~on a Qu'est-ce qu'un d'Or),
d a de nouvelles études et a la preparatton de
moine ~N, ou il afhrmait que les moines n'ata~nt son s grand ou\ra~c sur la \le de Jésus, pour lequel
jamais ccs~é d'être les amis du peuple, et que le ni' voulut, comme l'a~att fait M. Renan pour sa
f
mouvement, démocrjtiqne actuel n'était qu'un des fameuse F~e de J~s! aller chercher des impres-
fruits tardus de l'action sociale du christumisme. En sions
s directes et personnelles sou~. le cfet de la t'a-
1871, u alla prononcer a i\ancy ['oraison funèbre de iGstine. Au commencement de 't8UO, le Il. Didonfut
1~

Mg'rÏ)arboy. L'année suivante,]! scrcndn jt Marseme nomme


r directeur d~coUège Albcrt-tc-Grand, a Ar-
ou il prêcha sur la confession et ht en outre, dan~ c cu~i), et)ns)!dle,lc 27 mars,a\cc une extraordinaire
solennité-
l'église Sanit Joseph, un discours sur lepfitrfottbine s Sans reprendre l'exercice réguher de la
en fa\curde tahberation du territoire, ~omméen- pt'ffl)c;)t)"n,
1 il reparut a~pcnnp'jnnd éclat dans la
suite prieur des donnnffajtts de )a rue Sann-Jean chaire
c de la Madeleine, le 25 janucr 1891, et~ pro-
df-Beau~ats. à Pans. ït entreprit une série dccon- nonca
t un sermon sur/Mf'</<ï~<ïBCK~, en
férences qut donnèrent un éclat inattendu a son faveur f d'une collecte pour la construction d'une
nom. Il tratta. dans la chapelle des Domintcams. en église
é a Home sous le vocable de saint Joachim,
r
1875, de « l'Momrne devant la Sejc~ce et Jn Fo) s, patron du pape Léon \!IÏ. Il a été désigné pour
pms. en 1878, de la Science sans Dieu ? en 1879, prêcher
M
p dans cette même eglise le carême de
a la Trinité, de < iEgli~e de\ant la sooeté mo- 1 18~2.
dernc B. A ce moment on fit un assez grand bruit Les œmres du P. Dtdon, qui résument c\actement
s carrière d'orateur et de théologten. se composent
de ses rcidt.ions a~ec titiustre physioi~g~tsfe t~aude sa
Bernard, dont d a~ait sui\i a\ec admiration les dd'abord de ses discours imprimés Qu'est ce f~'t~
cours ptu~ savants qu'orthodo\cs; u )'avaft. \istté ~io~t~~
îj CM~ est son j-e ~of,to~?'[tSft~. m-S] ~f~f
sur son ht de mourant et, maigre les denegafionb /MM~y~' ~?' C~w~~ ~~cy (t87t, in-8); D~-
des nnn~, il pa~satt pour .'min remette l'âme du (.o!s t sur la f-ojt/cssttm (1872, in-8); ~srcMrs sur
savant a des sentiments plus chrétiens. le ~a~'M~e(187~,ui-S); ~fomïH<'s<oM Sf~H~f
Les dG~ch'ppcnicnts que le P. Didou donnait eet la Foi, conférences (1875, m-t8] la ~c~~cg

DIDION (t-~tdort'), ~jj~rat et tn!(Un?!nut)Ctcn friincins, né


x à Hitut~jUfrs fMnrnet, le 13 mars 1806, mort à Paris,
né à TtuormUn, le mais 1798, mort à ~ancy. Ic~jud- )e
)< novembre 1867. Ld)t. 1
têt 1878. Ldit. 1-S. DIEBOLT (Georges), statuau'e H'anf~t' né a Dijon, le
DIDION ~Ch:)i]es], (n~~nteur franca)S, né le 28jan\]cr 6nhu
fi 1816, moit à t'arth, te 7 ntnej)t))t'e iS6]. Kdtt. 1-5
J805,mojt.iPa)~, te26jannRr188~.Ed)t.t-b. DIEFFENBACH (f~urpîttL ~crjvafn allemand, né Ost- <<

J!)ft[n (Hfs~), le ~9 jn)itct 18<)6, mort à Ua'mstadt, Jt-


DIDIOT (Ch!es-cotas-P~p~~e~ pK'!at ffnn<-a~,tt~à 'MmarslH85. Edit. 1-5.
Esnes (Meuse), le ~6jujn 1797, inoit & ttaycux, le lojum Y
1866. dit. i-1. DIEN (Cla\1de-3!ar¡e-I'ran~o¡s), gra'em' "f1'3nça¡"i, rem;
DIDOT
l'ar)'
Antoine Firmin], nnprnncur français, né àPa- Mavt-ttl867.Edu.l-.i
te 1) novembre 1T87, mort dans cette ~tttete le
a
ris, te2(td~cmbrel790, moi ~nh,
Je2~t-~t-1876.
DIEN(Ch;)!]es],industttetRt~n~r!)phcfr!')n<ntS,në.') ci
Edit. 1 J.
PdHH.tt'{)Mvt'ter!~)!},jtf<jï).d;in5<'ftt~~d~)c
P 29 no-
DIDOT fHyacjnthe~ frère du pr~<'ëdpnt,n~àPnns,)e vembre
Nembre 187U Edtt. 1-4
1870 Ed~t.
11 mms 1 ~91, mort au eliâteati de t.handat (01 ne), le
t!aont.l88U.Ed)i.i-j. DIERINGER fF[-an~ois-\a~ter\ th~otoptcn cathohque
:tHcntantd.ncHangcnd)n~en.!e22aoûH8H,moitàFr~
a
DIDRON ajné (Aúolphe-:bpoléon),archéologue français, bout~,
b le 8 septembre 1876. Edit. 1-5.
8ans Dieu, conférences (1878 in-18);
ft divorce, conférences, a~cc 7~'<fM-c et
/sst~
~M~
fit recevoir licencié endroit et hcencié es lettres aux
Facultès de Douai. Après la guerre. )J \int sefixer
~S80, m-!8). Les autres ouvrages sont /Ef~<s- a Pans. ~et878a)881,]t séjourna ojAutncheeî et
ment suptéri.eurelles Lzrcuersrlés enlltoltyucs(18î5, dans tes d)\erses pro~]nce5 de cet empn'G. fi a
m-48) les ~wH~~ (18M, iu-8): la F~ J~ coHaboré a un grand nombre de jouru~u\ et reines
[~8~0: 2\oL m-8; plusieurs tirages; nou~ei!eedit. hitéraires ou pohhquGS de i'an&, des départements,
189), petit jn-8). de l'étranger.

Réunion en 1858. Uestnie a la carrure aduim]btra- ~es


live, il entra connne emldové au numslem de ~~M~m~
On doit part)cuherement à ~t. DiotDc!) la traduc-
DIERX (Léon~, poète franoa); est né a )']te de ).] tion des cuu'a~es ancmands sunan<&
rott;CN~<~«tc~s notre
l'instruction publique; ma)S )i ~e nt rfmaruuerdf !'f~/6M~c~c /'tf~c ~A~tm/ de Chanusso, sume
~M/7, ~-7~
tres bonne heure par son goût pour la poesx?, et d'un choi\ de Perses de l'auteur (1888, p.r. ni-8,
~'s
de Ma\

ses premiers essais )e ctasscrent dnns ce groupe de diustre) la ~o t/<' ~ti<f)H, scenes dramatiques de
jeunes ~ei's]t)na)e)]f's fpH p!'enn<ct)t 1~ t))re de « Par- Georges B)fchtier [1888, in-)8]; /c
nasstens f, et dont un hfau ~ohnnR collectif, le Par- roman pl~lfsoptnque et &ocid), de ~a~ !\ord.iu (Ï88'),
pubhé a part les ~otut~es sunatits .4~
naase coutcrrryov·arzr, réumssatt. les mwres. Il a )n 18); Mad~Hte ~f ~<ae~ et ~o~ ~M~M, de lact~
[j[cntiet-hassett(1~0,ct. m-î-!), pnbhcatiOTi
fl858,m-18], P~m~ et Poésies (t8C4. m-18], les couronnée par l'Académie française amst que plu-
J~~M~o~ (1807, in~8) les (1~7~, i)]-ï8). Sieurs romans et nou~eiles de t)enr! Rjcr~t et de
H a réuni a deur reprises ses œmrRS 7~<7cs/~ Mme d'Eb]ierLichcnbach)H&eres dans ~RfMM
(1872, m-8). et Poésies cpn~ (1889-1~0. ~oL ~r~atNit'y~.Con]tneomra~espcrsonneIs,A.rtictrich
in-18), publicatinn corn'onuee par l'Académie fran- ap~ibne~r~s~JcLoMMA~chapitrede
~ajse. psychologie h~torique (t881, in-~81: ffo~e/ Je
/.M~ et la ~rscif/a~, brochure {i88'2, 'in~8):
DIETERICI [Frédénc), ortentahste a)!emat]d né à J<!<'cMes 7~fA<ï?'~ ë< la Presse [t886, m-18), étude sur
Berlin le 6jutMe) 182), se destma d'abord a la )e jeune poète hceen, un instant fameux sous
carriere ecciésias1tque< puis cultna exc!nsh émeut )'Emprc, pour mofr écrit au concoure générât une
les langues or).6n~a)e& et se fit, en 1846, agréger a satu'e sur roi Jérôme au heu de l'éloge demande,
rUn~ft'sné de Berhn. L'année su'\ante, tl entrept'tt et dont il matt édité les fo~~ {)8~, )n-)8].
un ~o\age en Afrique, visita, apt'es a~oir passé par
Londres, Paris et Marsei![e, t Egypte. le Sinat, Jéru- DIETZ-MONNIN (Charies-Frédcric), ntdu~riet et
salem et Damas, et ne reMn! a Cer!tn qu'après homme politique français, sénateur, est né a Paar
avoir traversé encore la Turquie, la Grece et 1 Au- ()ïaut-)thmJ, le 15 septembre J8~6. Associé a 1 im-
tncbe. Il pubha plus lard. comme fruit de ce portante matson de serrurerte, hor]ogerie et chau
Tûyage ~MM~ d'MH t'~a~e en Oitet~ t~cisc- dronnene Momm. Japy et Utc, il fut juge au tribune
bnder aus dem Mor~eniande: Derhn, 1855, 2 ~ot.]. de commerce de l'arts sous t'Einpn'e. Porté dans le
En 18~)0, i) fut nommé professeur extraordinaire dép<u'tcmcnt de la Seine aux élections du 8 février
à rLjmersïté de Bertui. 1871 pour rAssembjée nationale,i)
On a de M. rr. Dictenci toute une série d'ou- 57 45b~Oi\,maisufutcfn.iG~ju'!tet suivant,par
ne réumtque
vrages sur la gramman'e, la httérature et sur- 12028<t sun'rap'es: il sté~ea au Contre gauche et
tout la philosophie des Arabes, notamment ~u- \otaaYccia]jnno"térépuutic.uucdefAsseinb]ef.
~a'M&~f~ A~/c~atf/a (Lemztg. )847): une édition Del874a1.S':t!,nfitau~siparttcmiCouscun]u-
arabe de la grammaire ~y~/t (tbjd., 1851J, n)C]pal de Purts~ pour le quartier dAutcuu.
une C/<t'c&/cM~~c o~oM~f (Heilm, 1854), mec M.Dtctz-~cnnm,qu)S'cta]t porté connue rcpu-
tableaux grammaticaux et ~)os'?aire turc français; bhcam modci'c aux élections léptsiati~cs de fé~rtet
pms, relativement a la phuosophie des Arabes 187C dans Je Ille at'iuudjsscmcut de ~ans. réurut
siècle Pto~e~et~t~tfe ~cs ~~a~es (d)e 5715 \o<\ sur 410))t) notants, se désista au ~crutm
au
1'ropaedeutik der Araben; Ibtd 18C5~ ~Me de l~dtotta~c et se tin) en dehors des unies électo-
la ~'t/o/o~ze des Arabes (die L- und l's. d. Ar., rales suivantes. Membre de la chambre de com-
Leip~, 1868); ~?<r<' et la philosophie de la merce de l'arfs, il en fut prudent jusqu'eu ~887.
H<i/M~c<7'fz~ (die T<au.)ranschauuu~,ëtc. tbid., Ca)ifJ!tdatduCcntre~aucneanncé!c'ct!0!!dcsenf!-
1875); la PGalosopJrar. des AmtGes, cuutlneuunl le teuru);imoMbie, en remptacement.deM. Rer)nu)d,
AfacroeosjoR et te jU'tf?-o~os~c (Ibid 18']C-1879, )t fut élu, le 20 mai t88'2, par 159 ~on sur i<)): ~o-
2 ~û).) /'AM~op<J/ des ~rc6ps au x' siecle tants.Cbe\;uifrdeULe~tond'bonueur]p]Oa~r))
nhtd 187f~ une édition arabe de /'n~~mc 1877, ~L thetx-Monmn a été promu officier le
t~Hi'ma~ (Ibid., 1876), suhjf d'un t ~fM~t;re JO octobre 1878, comme directeur de !a section
araLe-allenzarrddu Cazan, concernant cette légcnde francatse a )'E\position nïmerse))e de cette aunéo
tArahischdeutscbes Hand~~rt~rbuch i'ufn Koran ('tcomutandcur]eHaout!885.
nnd Ttuev~nd Mensch, tbid.. l8St); ~J)~f<MMH~
~M :x"e< au \[x* &tec/e (der D~r~mismus im x, etc.
DtEUDONNÉ {Ah'honse-Emdc), aitihte dramatique
thid., 1878); etc. français, ué le jamtcr t83~, étudia d'abord l'ar-
c)ntecture, laquelle u renonça, pouf entrer au
DtETR)CH (Auguste-Edward). littérateur français, Conservaton'e, en i85~ dans la cta~se de S.unson-
né a ~ancy, le 12 a~nl t8M, d~me fiifnd!e d~ori- )i en soi fit, en 1855, pour aller jouer a )'etrang'er.
gine atsactenne. lit ses études a Valenciennes, se Hnt,ranncûSUt\aute,tjgrandet'.)nt)X'ed''ama-

BIESTERWEG<Frédënc-Af!o!phcCutnaum<), p~dago~e DtETRICH fDavni-~dtttan!<!t-t''f~d['ri< ht)i;)ntste aûc-


aHen'and,neàSteger(~estphahe~le 2'j octobre ~90, mai)d. né à Kte~enhs'n, près ~na, en i7*)~, mort. à t~na,
mort à ttcthn, le 7 jmUet 1~:G hdtL i- le 25 oftoifre t888 E<ht. 1 5.
DIETERICHS (Jean-C)trûtLenFredcnc), v~t~t-tn~u-e aHM- DIED~Lo)t[s*Ihpp<j)lyte),a<hntnistratem'~ano.us,Më~à
ne a Stendal
hn"!e~iévr]crl8o8.~t.l-4
mnnd, (Prus~e), le 1°mans1î93, rnmt5 Itcr- M.))tennes~tsne),tc7d<'t;e!)fbiel~t2,n«)itdjit~i(;dt'-
de t'Atsne 1887. Ed<t. J.-o.
paiteinent en jjn\jCt'
DtEnDf:E~DErLY(Cl)at]es-rMi~o)s),sénateur français,
DIETERICI (Ch!)r!fs-F.DC-G.i)tt;!umc), stitt.shcien et n~&)te,tc1UM\tn't-t~,muità~)ee,icl9jUiUet
~cononxsteanfmand, n~&Dptt~n, ]e23aouti790,tnoit 188t.Ëd)t. b
dansf€tte\me, le 50 jumetl8j9.Ed<t. i-2. DIECDONNË (J~cqaes-AogUhttn], sculpteur et graveur
D1ETMCH fAHtpf-t). botaniste ji)cn]iintt.n~!ele no\cm- cnuH'dafiit'st'j.H)c.ti~n~at'.nt&,Jcl7ma)i;t~,mortàà
bt-cl7~,mortà)!ethn.te~rnm 18jC Ld)t.l-4 ran&,)f!n~rs!Hf73.t:tht.l-5.
tique d'Amcrique dans la troupe de RachrL Apres adopté
a dans ses ~o~a~cs. Elle a été aussi décorée de
son retour, il fut engagé a l'Ambtgn en -18~8. et y
1la Légion d'honneur
en 188C-
créa le rôle d'Abct dans le /~jtaJt~f ~f~H de ~ImeDicuiafoyupubhe retativementases

rôle épi~odtque dans J'


M. Donnera, tl débuta au G;mnase en 18o9 dans
Clarice //tï//owc, et joua fnsuite sur ce ))té;))re un
tiet~re~ de ~1. Dumas
fils, puis compta une hune de créahous dans les
principales pièces du même auteur et dans les
voyages
t
i
Mjy~M
la f~e, la Chaldée et la 5t~~MC.
~c/s~j
5Mse'(!888,in-8).BUcaausst
5
<tu
<
188M886J1886,
gr.
cent,dansie genre
roman, Paj?/~a~~ (1890, m-t8), couronne ])ar
m-4);

l'Académie fl'attoaise, et une sorte de nctxm hïs-


.1

œu\l'CS les uueuz accuadhes de ISarrrere, de 1,,I- tnnque,


t ~~e ~'}7~/fa, pubhce dans le journal /a
biche, de Sardou, etc. notamment dans le Te~s[juml8~1j.
Père ~rf~~uc, les Pattes de ~oMC/te~ le t'ft/cf/e de
J)/.Perr;r/<oft, les GoxacAes, ~fi~oï~, et /1~~ DtGUET {Charles), homme de lettres francais, né
~861 et
des ~cw/~M. ~aiprc ses succès, )t quitta le G\m- au
!] ila~re le 5 jum '185C, ~tnt ;i l'ans en
Dase en 1864, en payant un dedtt de ~CCOO francs, débuta
i la mone année a~ec un volume de vers,
pour a)!cr )u'<'ndre un engagcinen). au theatie ~~tca
1 de p?~t/c?'~ (pt'tit.ut-8), accompagné d'une
Pichet, .) Sanit-t'etcr~bourg. Retenu à l'airs au lettre
1 de Lamartitte. Il ecnut des lors dans ptu~eurs
bout de dt\ ana, jt fut cng~t' a)i ~.t)]den)fe DÛ d des
c juur)[;U]\ ]jLt.t''ran'cs du tcntns, la t'~Me ~ayï-
joua a~ecun constaïtt succès dans Probes ~ïeMMe,/e~'OM~far<eAa<yt~ffu~p,/aCfot'Ae,~
les
?'a</M*M.K. ~ifM ?'oses. Jettft jYM-p~eda, ~a-
les ~ca?~fï/e5 (~'At~ J~~Mie Corer~,
~a!t. s
CaM~ï~,
( le û'/tr~rt d'Afexmnh'e Dumas,/r-
franc~pruasienne, ]t
dame teste,
t etc. reudHnE !:t guerre
le i\'d:~< et en dermer tiaus la brfUnnte reprise su)\n.t';]]'mee,co)n)ne<'urrebj)onddnt.duGaM~j!,
s
de JV(~ ~t~u~cs, ou il tenait le rôle de Tolozan auquel
s ]t fourmt, l'année suçante, une re~ue htté'-
(1891-02). ir:iu'f. ]i rédigea aushipuur quelques antres journaux
pohtjques des articles de cnt.tque et de btLJtogT~phjc.
~cor'~es), médecin fr<)j)çais, ne H
DIEULAFOY ~)pmltre de la Société des ~'cns df lettres, t! a fait
Toulouse en 1840, ~mt.sunre les cours dé médecine partie,
I depuis 1876, du Counte, en a et.é elu vtce-
a rarjs- Reçu docteur, en ~8bU, avec une thèse sur prehidRnt.etaet.eetHo~e.cctnntert'preseniautde
1
de
la ~<j~ ~K~~f ~fs /?éfre <t/pAo~6, Il passa le la
1 Société, au Cong-i-es. des profcgseurs français de
concours d'agrf~at'on de lu !HCu)f.é.~ec ~m' ïh~sf )Lond)-esentS88.
1
intitulée Df's Progrès ~ft/M~s par la pA~s;o/~ie Ch. Diguet a écrit de très nombreux volumes
M.
~-ï't/ttg~ Jr~fS la ~~n~t~a~fC ~M MM/6'~tCN et dans des genres très différents. Comme poète, it
du ~s~we ftej'MM~. Médecin de!'hôpttat ~ecker. il a ûtit suivre son prenncr recueil des quatre sunants
a ëtc décoré de la Le~on d'honneur. H a ~te éiu j c<Jf)M~~jl~m~in-)8) /pf~f&~rMxs!f~Mc,
membre de l'Acadén'ne de Médecine ~section de poeme patrtottque, écrit pendant la campagne
pathotogie jncdK'jle), en 18')!. (1811,m-~);~f~s<'7mnu~M.K(t87if,in-8};~e-
On cne du docteur D'cutafoy D'~ï'~ de ~'o~- ~-a~~ des belles a/fM~~ (1883, ut-18). Parn]i seb
~'a~OM des /C~~M7~ W~/Aû~<? M~j'O-~A~ j'ouutijs, nous otcronn par ordre de dates L'~ C~ur
vurgacale de dtagtaostic et de trattement, ete. de créole, H~a (1865, ni-t8), les ~MtO~r-s de la
(1873, m-8); De la Thoracevtlese par axperataon rlau:leesxe {1~fj6, 1Il-18}: Amourelle rl amaur 118GU,
in-18); ~MOM's~m'~i'M/M (1875, m-18); la ~M'~e
t/H~/ft~cMreste~ue
(1878);
~MM~t~e~a<Ac~~

ïtt~~M (1880-83, 2 vol. in-18), etc. a?/.c c/eu.x d'or (môme année, m-18'! Ti'<j~
Fgw~~m~tM{1879,nt-18);~ote~'aM~f-[1880,
DIEULAFOY (Marcel-Angustct, ingénieur et explo- )n-18), mentionne honorablement par t'Acadcunf
rateur francats, né a Toulouse,le 3 août d8i4, entra, française; B~~r~ du ~<?!n'~(ïM (1882, ]n-18};
en 18o3. a 'l'Ecole pot;tcchr)Hjuc, passa a celle des .T/ecC~Hft [18S4, in-18); ~~t~ (1885)~-18);
ponts et chaussées en 1865 et devint tngénieur CoM~sdM~oM~ttJ~(1886,m-18].
ordinaire de 3" classe le novembre )8<)8. Mmpinyé jtorsue la poésie et du roman, M.Ch.tn~uef.a a
d'abord en Algéne et attaché ensuite aux travaux donné, comme etudesetfantaisteshtEeran'Gs:
de la ~)lle de TouJ<ifise, Il se signala lors des man- Jo~e.? 7~M~M.t de P<t7-!s (1870, m-8, a\L'c ~0 eaux-
dations de la Raronne en 1875, fut promu ingé- fortes 1875, m-i8), au\<mcnes font sutte les ~a-
nieur de 1" classe le 1"' ]udlct 1880, et tngémeur en <uc«~yat'M~(t87j,m-t8,!i~ecl8 portraits);
chef le fi juntet 1883. Chargé d une mi~ston archéo- ~s~t~ ya~~t~ de ~;irt (t87~, tn-!8); puis,
logtque en I~crse~l passa plusieurs années en A~e, dans un ordre specia], une ~érie d'écrits cvnegé-
c\éeuta des fondtes qui amenèrent la découverte ti'jues:T<.tMf~f's~'M~<sseïfr(18G8,in-18);~ le
des palais de Darius et d'Aita\.er\es, ainM que Livre du r/~<sc!ff (1880, gr. m-8 a~ec dcsMus);
d'autres monuments. Il a été décoré de la Leion ~tû~M d'un /'M&~ (1883, m-18;; jf/e~o~
d'honneur en ~875. /~r~ (188~, in-4, Illustré), courounG par l'Acadennc
Mentré en J'rance, M. Dieulafoy
grande pubIicaUon intitutée /r<
entreprit
M~ttë~t
une trancatse; C~ossfs de ?~~j-e< de
Perse.
(188G, m-18}:
CMM~t' du r/tMNS~t/r (1887, Ul-18); la CAHNS<' au
<f!
Ac/tFwctt~M, ~r//f. Sassanides (~884-1889. part. ~a'~fï<s (188~, m-18); enftn la t~~ ?'M~~yM~(1887-
1-V. gr. m-4], et les coHections dt; bas-rchcfs rap- 188i~ deu\ séries ni-18). Il a fa<t. représenter, en
portées par lui ont été placées au ~lusée du Loutre, 1866, au thé~H'e Clun~, un vaude~die en un acte,
a~ec des essais de rcstjtutK)n de monuments. II P~Mt~t~OMMtt~.
a encore pubhé l'Acropole de d'après les
fouilles exécutées de 1882 a 1886 (t890-t8!)i, 5pjr- D)Lt(E~it'Char]es-~Vcnt~orth),hoimnGpol't~[jue
ties, in-4, a~ec pi.). anglais, né à Londres le 4 sej)tembre 18~3, est
Sa femme, Jane-t'aule-RachcI DtEut.AFOY,néeHA~RE, petit-iith du fondateur de l'~l~eHa"u~t, mort en
née a Toulouse le 29 juin 1851, a accompagné son t8ti4.Hternima ses études à l'Université de
mari dans ses explorations et p~rt.]~' ses trataun et Cambudge en 1866. entreprit un ~o~agc autour
ses dangers. De retour en 1 rance, elle fut autonsée du monde, visita successivement les I~tats-Unis.
a porter en pnhhc le costume masculin qu'eho avait taCinu'ornie,)a~ou\euc-Xc)!mde,iaTe)'rcdcVa!)-

DïEZ (Frcd('[in-Chrj5tfan), ph<!ftt)~).te aUentand, n~ à DILKE(Cba)]es-~entwo)th\pubhctst<'a)i~a]s,nëlele


Gies~t],let3ntarsl79~,moHàUonn,le ~na~ 18~6. Sdëcembte 1789, mort tclUaoAH~. Ed[t. l-t.
EdtL 1-5.
(St;hast(cn-Antoine-\u~u''tin). htteraieur f'an-
DIGOT BILKE (sir Ch~rtes-WentMOtth~, fds ~h~ du prët-~[[ent,
<'a)s, ne à ~ancy en ~8J5, JtJ~t -\ancy en mji ltî6~ n~àLnndrHs,tel8~~ue!-mKJ,tnOtt.àSamt-Pëters-
Ëdn. 2-5. hour~,lt;lt]n!nl869.E'iit.l-3.
Diémen,l'Australie,les Indes,l'Expie,et rentra en 2ja~r<1~82~,ntsespromit'rpsétudesaStuttgart.
Angleterre a la fin de 18C7. H rendit compte de ses sututlescoursdephnosophtedeltJnnersttéde
pérégrinations dans l'ou~ra~e imHuté GraH~c-T- Tubjn~ue de 1~0 à l~j, mais s'appliqua surtout
fef?)!e, j'~c~t/'t~f t'f~c ~<!t)~/cs~ayspo~f?~t ~Jt- au\ études orientales sous la direction d'E\ald. II
<j;~is. t~atiB les nn~f'es m8(~8~7 ~reat-Bntain; a visita, en t8~6, Paris. Londres et 0\ford. y explo-
record of trajet in English spea~m~ countnes; rant toutes les conections retatues a la littérature
Londres, 18G7. ~<u.) it y expose l'mfmence du orientale. De retour en 18.i8, il fut répétiteur au
climat sur la race et celle de la race sur )a forme du séminau'e de Tubinp-ue, prit ses grades en ~852. et
gouvernement. fut appelé a ï~tel, en 185~, pour remplacer Oishausen.
Elu en t8G8 a ta Chambre des communes pour le En io64, il passa, connue professeur ordinaire
district de Cbfi~ea.sir Cb.Duttepassau: pour un d'e\ég-ese, à ITnhersité de <i[csscn, et enfin, en
des rares répuLuc~uns d[i l'aricmeut- Jl prit surtout '!8tj9,a)'eUe de lîertm.Daété nommé,en 1877.
ln]taro)Rdanstcs questions dcpoutiqueéfraug'ere membre de I'Académ]f relate des sejcnceb.
et sur ïes colonies. Combattu lui élections de fé- Outre ]escatntogues]'Ltïsonnés des manuscrits
vrier )874, i! pubba un pamphlet juionyme,poétique et]iiop)ens des b]bhothëqucs de Londres et f]'0\ford.
et salrique la Clzttle du pr7nce Floreniaa de J1Q~ )Lud!mannapuhitë:/<?~~Tet/ucA(Iiuctt
t~aco (the lall of prfnee l!ur- of JIouaco], dont les I!enochLte~te,traductionetconimentatres(f.e'p
tendances rt''pubheatnes hrent grand bruit et nc 7ig:, ISol-185~): Z.~t'e des yx&s ou la ~e~~c
t'empechcrent pas d'être rééui. l'roprietîurc et. Gf~~e (Buch der Jubifjen oder J(c Hcmc Geue~s;
directeut- de ~~<?~a'M~, sn' Ch. ~dhe a pubhé traduction aHemande~ i85~ et tc\tc éthîoptcn.
Choix ~~?'< de <t</KP de feu Ch. tt'. D;C ~859j;/<F'c<lf/<tw(dasl{ucti.Adam),cttcle
tthePapers, oi'a critic, etc. Londres; 2 ~oi 18'ïjj, texte d'UlJC 1IIlCIenne truductluu de la Bible en
/'EMt'o~eH ~87, traduit en franca)s (i887, gr. tu-8). eUnopiCtt (185M87~): ~s<'<w 7s<e. te\t~c !utm et
Dans cette législature, sir Ci), b'fke proposa et lit cthiopicn (Leti'x]g, 1877). On tmidutt encore~
adopter un luit d'après lequel les membres des ~f~co~ ~~<yMa? ~/tM~~«* (t86G], ams* ~ue df
commissions scolaires étaient élus par les coutri- nouibrem articles dans le ~[t;~o;[)!Htre ~f ~ft B)~~
buables, au lieu d'être nommé. par le gouverne- (~(i9-1875).
ment (1876). Ln autre bdl, tendant à prolonger la
durée des opérations du scrutin, pj~sa sous le nom DILLON (John), homme p'ol~iqueu'!andai& ne:) a
deDi~e'sact(I878).Aumotsdemail8~.ilentra !se~ork en [851,est. fus d'un patriote CMmu par
dans le cabinet Oad&tone, comme sous-secrétaire sa participatton aux e~éHemcnts de 1848. et mon
d'Etat pour les au'an'cs étrangères, et présida, en en 1860. H fit ses études a l'Unnersné cathoh(m<'
1881 et 1882, la commission pour le reuomeUemetit de Dublin, ou tt sumt a~ec succès les cours de
du traité de commerce a\ec Ja î'rauce. En décem- sciences mathématiques. Plus tard it se consacra a
bre 1882, u passa a~ec !e même titre a t'mtét'teuc. la médecine et obtmt ses grades au Collège royal
Cne an.ure d ordre pt'he ~int suspendre sa ~ie poli- des chtrurgiens d'Irlande. Elu députe pour la en-
tique. ~ers la nu de 1885, M. thmald Cra\\ford conscription de Tipperary en 1880, ]t se lit bientôt
deposa une plainte en adultère contre sa femme et remarquer à la Chambre des communes, comme
une demande en duorce, et. des poursmtt's im'ent l'un des plus ardents défenseurs de l'autonomie de
intentées contre sn' Ch. Dllhe, désigné comme le 1 h'iande. Il pnt part a l'agitation organisée par
comphce; malgré ses dénégations, il fut dcdaré M.i'arncll,subitdcnombreuhescfnda!nnattonb
coupable, le 2~ juillet )88fj, au moment où de nou- pour des discours prononces dans desmeetmg's,
velles électious a la Chambre dc~ communes ultment et fut dctenu en pr)Sf)n, comme suspect, sous
a~cir heu. H échoua alors mec une minorité de l'numun~)ra)]on de M. lor&ter.A A Chambre des
'176 voix contre le candidat conscr~nteur. communes, il fut. ieprenner député frappé de
Sn' Ch. l)u~.c n'en coutiuua pas mmns de tenir un suspension,le~f~rier 1881. En ]~8o,)t fut
réélu
des premiers rangs dans le partt libéral et de ma- par la circonscnpt'on norf:) du comte de Mayo.
uuester ~-on actmtè pulihque par des discours et Le rùte que M. JolmDfUon continua dcjonct\
des ëcrLts dont quelqucs-u~ ont eu du retentisse- avec son collègue, M. O'Bncn, dans t'a~itatjojudan-
ment en Europe et par~cunerement en France. H daisc, leur attira, dans ces df~ncre~ utiuées, de
fit une opposition infangabtc au gouvernement de. nouvelles poursuites auxqufnes ils HG dérobèrent.
lord Salisbury et combattit surtout sa politique mal~é la plus actne sur~eiUat)ec de 1~ police, eu
étraugere dans des termes qui pouvaient le fa~'e s cutbarrluaut pour le lIanc, d'oit ils passcrcnt en
constdérer comme 'm ami de notre pays. Pendant Amén~uu. Condafimes par euntutnncc. ils or~a-
que le chef du cabinet repoussau; mec hauteur~ insercnL aux Etats-Unis, pendant 1 année i8U(t, une
ridée de mettre un terme a 1 occupation de l'Kg~pte t-mte de munifcstatiuns et de tueelm~s en faveur de
par l'Angleterre, sir Cu. Duke soutenait, daus des l'Irlande. A idhu de la même année.-[1 retenait
meetings et dans id re~ue ~ca~cr, tj nécessité d.'Ainéi'tqufuu'eM-O'Bt'ienpour essayer de mettre
et les avantages d'une prochame évacuation, cou- un terme aux démêles survenus entre ~ïït. Gladstone
tcrmément au\ promesses solennelles du gomer- et ParneU au sujet de la direction du parti du /ttWtc-
nement axgtais (décembre ~89i). Vers le même n<~ irlandais,et et prenait part aux négociations ou-
temps, sur nos ~7-~H</M Ma~a.'Mfrc~ de ~f~e vertes au Ha~rea a cet cnet.Alasmte de ces entre
1891,upu)iuait une et ndc très remarquée et. très ~ucs,itrentraaLundtes,a~ecM,C'Hnen,pourse
discutée.et fmimoutra!t son ardeur a se mêlera à constituer prisonnier et fut arrêté avec son collegue
toutesles grJudes qufhttons politiques tjumiman'es (ISfcu-icrd~l), sans <fne ces actes de rigueur
de son temps. changeassent le cours de i'agitutfon jrtjndjise, dont
itétajtundcscbcf~.
DILLMANN tClu-étiett-rodéric-Au~uste), orienta-
h~tca)Irmand. né a Itnn~en (Wurtemberg), le DION-BOUCICAULT. Vo~ HoucinuLT ~hon)

DULENS fifenu), ]]cnuic bctgc, né à Gand, le~Od~- DïNDQRF~)tdt!)ume},p)nt[t!(~])fanctn~n<t, né Lop-


ccmtjrc 18! niott !\ct!cs, le 4 deceminc !872. z)}?, te2t].ume['mO~,tuo[t.(îaLn5 cette ville, le ~aout
Edit. 1 5. tordit.t-~
DIM.ENS(Adotphe],peinttGbet~p,f~teduprécédent, DtNGELSTEDT <Fjanï ~E). poète anejt]:)]))), né à Hats-
est né Gand,Je 1" ~.<mifr !S~[,mott.tei"ja!ivtC!- ~7.
i. f!oit(Hesse).te30jummn,niOtt.tenne,tclainat
EtUt.l~5 l~LLd.t.
DINAUX~Hhut--ir.)rti))},Ittt~-atpn)'ftan<;ats,n~àVa- IMNOCOURT(t'ten'c-Tt~up)nt''ttt)b['rt},)oj)]anc)crfran-
iencit'nnc-Jc 8 septembre t7~, mott ~MnnLjtatt-c,t&le <'ais,ncdfj'uuUens(~t([ttn'),tt'.tdcc~nb(&1791,nmf~ t
lo'njilS~Cdit.'t-S. l'ms lit cn JJn\lCr 18ü't. t:ult.1-3.
11
D)SLERE(Puul), ingémeur et administrateur directeur du P.'dagogmm de tienne. De 1875 a 18799
francats, est néa))ouai.tel"'décembre )MO.Hle*R f) fut députe d'uocctrcunsfi'iphondeta~iHcau
de!'Kcolepol;tcchmqueenl839.ilensorHtd.)nslele Retchsrath d'Autriche et appartint au groupe hbéral
génie mardtme en l8bt, de~mt sous-mgémeur de de la Chambre. Dans celte assemblée et au dehors,
2'classe en )8tHetdet'* classe le l"octobre<8CS. Il s'est consacre actncmenta la défende des mtcrets
tngémeur de 2" clause en 1884 et de 1'~ classe le des écoles ctàtad]!-cussion des questions d'éduca-
8mars~8i!,])futdn'ecieurdesct~n;j!es:nt tion popttt.iH't'.Descutu1)tni]dni!nj~trahfsleeondui-
ministère de tamarincctdc\mtmaitrcdes requêtes su'eut!ipreudresaietraiteen1881.
auCenscdd't.tatej]t879.J)actéi)omméen]8M M. J'Y. D))tes, qui appartient, eti pJnlosoptne, n
consedIerd'Etatenseruceordmau'c.Ufhcierdeta la l'e<'oit'deHf]b!)ïtct,cnpcdag'o~ie,:tccu<'del'esta-
tjégm)tdhotmcuf'depu)slc50j))dictd878,ilaéte Jozzi, a pubhé les écrjfs sunants ~fw~i~ de la
promu commandeur le t6.)udlet)885. science de /Mca~o~ et de ~'pnse~n<'meM< (Grun-
M. )h~terca publié'~o~~ur~MtarïHe~es dr]s&derEr/ieJ)un~s-)Jndt.t)[e)'riciitsicnre;Le]pxig,
Ef<th-U'!<s J1868, ;n 8); la Man'tM ooraMt'e (t873. d8G8]; ~o!tf
de l'éducalcon e~ de /'e~set~newe)tt
gr.in-8),/c~C?'oisc!<rx;~<tGMc~e~ecoMr~€(1875, (GescJtichte der Ërztehun~ und des tjntcrnchts Ibid.,
~r. ift-8), la ~M~y d'escadre et la guerre des côtes 4871); L~~eDra~M<" (Pra~tische Logtk; Y)enne,
des ?~tMra~/eN rM~M&'s6''f&' {~877, g. ffi 8]; Etudes de ~jenne, ]87~); ~tû~
(18':(i.n]-8.2'édn..)885.in-8).A'f)<e.!f)M;'<!t;'t'SM<aKted8'<2); T~t~ de ~s~o~te fLehrbuch der Ps.;
~(~Gthodttt d~)'
s~t~Mc. /f'~ ~Mf~e~ !~i/~a<r~ de M France et Scliule; Leip/]g, ~874). Ces omra~es ont été réunis
~ef~)~/e<et'f<'()8f8,gr.in8).~poef'<omm(H)'e en une edtfton ~énëratc sous ce fttre ~o/c de
des p.y~pr~c)!c~ /i7?/~ ~w~ant j-?~' la t-ests- ~~fyo~ (Schule der Predagogik; Ibid-, d876).
~~re(~<<:<tt'cMfN(1878,gr.in-8);sPf~sïp~s M. DiUcs pubt)c, depuis 1878, un journal mensuel
m~~a~c.fCM/~MKrp~H/M~tt88i,in-)8); d'eusetgnement, le Padayaytum.
I,c'~?'s/a~oM de l'armée /)'0!caîsc et Jurisprudence
)))t~<<t;re()SM, 2 ~o). m-8); rftt<<e</f /e'ytf/<:<tOM DIXON (le Hct. Rfchard-~atson). poete et Ljsto-
c~~piM/c (~8<). ]n-t8) /p ~'cr~ë w~t'rë
aux )'ieiian~)a)S,u<'aI,ondrest'n')83~,tern))nases
co/oM/<'s(lSS9.in-18),suiteduprëcedent. études au collège Pembro~e. a Oxford, où il s'a~so-
cia a ~M. lîurne Jones et ~iHiam terris pour la
'D]TTE(Aifred),chimiste français.neàHenneste le pubilcuttoti du ~=ute
d'0\ford et de Cambridge.
20octobre)843,enhaat'Eeeie'nurjU!t)esuner)curc voué à la defense des doctrines preraphachtes. Il a
en 1804 )teeu agrégé de physique en t8C8, d fut remph plusieurs fofictutns <!cck'Mïa~)iqufs et ~fca-
nomme pn'parateur de chnme a i'Ect)!e et prit le riais, tout en se consacrant a ]a publication d'assez
diplôme de d<'c)euresscicncesphyhi<iuesen1.870,nombreux poèmes et d'importants tra~au\ d'histoire
a~ec une thèse sur l'~f~e iodtque et ses ~n.M'(*ics]ns[]<fu~.
paM.cco)'M~os~Mt<ft~KM.Passant de ~'enseigne- Le pnnctpal omra~e du Ïté~. Dixon est une His-
ment secondaire a renseignement supérieur, il fut totre de ~s~
~tt/j~e~e (ftisïory of <!<e Churc!)
nomme professeur de chimie a ]aFacn]té des sciences of Engtand, ~877-~890, tomes t-ïV). rarmj ses poé-
de Cacn, dont d devint do\en et où d fut en outre Stes, on cite CA~s~'s CoM~tt~ et autres poemes
directeur du laboratoire de ctnmie, t'une des suc- (i8M); un 7fec~e~ d'odes A~~r~~rs (~8&~J; M~tto,
cursales en province de l'Ecole des hautes études. tnstoire poétique ~88~); Odes et ~~M~ (1884);
Eu 1888, )) fut appelé a l'une des chau'csde einmie /yr<~M~ (188S], etc.
de la Faculté des sciences de Paris, et reçut ]e
htr<'dedoycnhonorai!edeIaFaeuhedeCacu.HIl (Edouard), hf'-torieit d'art allemand, né
DOBBERT
a été décoré de la Légion d'honneur en 1882. à hamt-réter~ourg. le 25 mars Ï8~U. suntt les
On dûit a M. Ditte, outre de savantes recherches cours des Uni\e)'snés de Dorpat, Iéna, ticriui et ïîet-
speciafescmisigNffi!. dans fmgrjnd nombre de me- delberg, et dc\u)t professeur au gymnase allemand
de Snntt.-Pt''tfrsl]om'g. tt cottahfu'a :iussi au Pe/f~-
moires, les omrages sunants: rt'a)<e ff~'M~ntatr~
~H(ï/~)!g~!<c~~H<n'e des MM/~rcst/~j!f?/f.
(187H, m-8 a~ec at)as); Exposé de ~Mc~Mex pro-
~Kr~' ïï~/(~ feujUe allemande qui a~ajt
pour but de famihariser les Allemands a\ec )'état
prM« yff)~ra~es (/< corps (t88t. grand )n-8); Tmt<f?des choses en Itussie. En ~St)~, il abandonna J'en-
e'~McM~ftire de r/~wt't?, fondé sur les prmcipes de seignement pour se consacrer a t'élude de l'histoire
lathermochimie,a~ecemplot des données calori- de l'art, hl plustcurs \o;H~cs en Allemagne, en
métriques (1884, m-8, atcc 128 figures). Ses me- Russie, en Italie, et prit ses grades a Munich en 1873.
mou'cs. insérés dans les .4~i<ï/~ de r/n'w!e, le La même année, n fut appelé a Berlin et chargé du
~M~c<tH de la AoctcYp r/ffM~~Kf, ~M~
l'Ecole nmrrrale et autre, tocueds, portent sur
de cours d'cstheUquc et d'histoire de J'artaFAcadenub
des iteaux-Arts. Uprofe~~a eu outre al'EcoJe~aJ<-
i'actdeiodtf)uc,fcmagne~ium,!e~mc.Iesélemum, citttecture et à t'Ec<f)c &upértcut'e de techj~Ju~f, fÏant
le teHure,t'ac)dehonquc,te cadmium,[uramum, il devint le recteur en 4885-
le htsniudt. fêtai)!,le piomh, etc.,leurs composi- On a de M. Uobbert la /fcp~cMfa~<j~ d~c/a
tions, louis changements d'état et d'action danss ~a<M~e-C~ticy'H7'~H?<&y:s;t~~(thé Uiii'stettux~'des
descondtttonsdctermiuéea. Abendmahls durcli dasbyzant. hunst: Leipzig, 4872)~
x CoH~&M~o~ à rA~o~'c de ~< t~H~ett vers la ~ï~
DITTES (Frédéric), pédagogue allemand, né à Ir- ~Mmû;/pM<3yc(B<'ttrae~ex)t)'f!ehch.der)tat.hu!]~t,etc-
fersgrun en Sa\e. le 25 septembre i82'.),t!t ses Ibtd-, t878) le ~om~e la ?Mûr/. J~~ /c C~wp~
études dans des eonddmns pénibles et ne put les ~Mn~A/~c(derTr)umph..t;tt;.188!);jSM?-ts-
achever qu'en ~8t~0 a t'Cnnersjté de Leipzig. Après toire de /a~<e sur tfo~rc (Zur Gesch. der El
a\o)r enseigné dans plusieurs écoles populaires, fenbeiushuiptur, i885), et quelques autres études
institutions priées et g;mnases, il deMnt, en 18H8. dansic~~e~ot'!]~ /Mr JmH~e~srAa/f.

DIRCEINE-EOmrEI.D (Constant-P.erie-ttent.-MMU-- DIX (Jolm-Adamc), géneral et diplomaLe


1Ileuigis, baron DE), publiciste danois, ne à l3ncholt,
te 24 t.~ner t7'J9, mort à Hamboui~, le
t.dtt.t-&.
ju;n1880' 21avnll87~.E(ht.4-5.
ne
n ftohca~en, te 2~'jmfiei iTSS, mort à Ne~-Ymh. tu

DIMCHt.ET fPjerre-Custa~c Lejtc~E), mathem.'ït]fjen50DIXON(~t]t]nm-Hft)worth),htt.6rat['uran~ta)s,në!c


1~1, tnott à Londres, le decembre
le
!879
jmn
attemand. né a uurpa fprcmnce it~nane), le 11 ft\n<T Edit.1-5. ~7
18<)5,Mortaeœttn;gt)e,]e8m.i~j)S!M;t.l-
DISRAELI (Benjamin, 1" tcomte BEACO~p~E~d, homme DMOCHOWSKt{Françot')),publtCislepût(jnats,m'-uY!]r-
tt'Hat et ectnau) anglais, ne à Londres, le 21 décembre so\ie en i80t, mort dans cette ~tte, io 5 août 1871.
Mt&, mortaLund;cs,tel9 a~itt88t. Edit.t-6. EdtH-J,.
e&t ne a tiambourg en 1817. Fus d'un commerçant de
d
anglais résidant dans cette \iHe,uctudia la peinture
a l'Académie de Londres et fit de nombreux '\o\agcs
d'etude en Aitcma~nef et en Itahc. Professeur de
L'Egide. Son cours, résumé ~ous le Htre de
J
J/att!/c/
)<
de ~'A~c </e
loppé sous celui de T~di~
/c/t~p
DOBSON (~ nuam-CJiailcs-Thomasj.pemtreanglais, a ILnnerstte de Munich, pour enseigner i'iu~toire

(i828). a été déve-


(Lehrbuch der hn'chengeschichte, 185C-t8~8;
(~
de ~E~~c
édit..
dessin à l'Ecole de Itu'miughan), it a clé nommé 1843).
1 En t84j~l.t)<runt~cri'eprésetitai'tjnncr~tté
associé de l'Académie royale en 1860, et acadcmioen d Murncli aux Etats de Ba~~rc. Détenue au parle-
de
titulaire en 1872. Il fait partie de la Société des ment
n de Francfort en 18~t, d y suutmtl:) doctrine
peintres aquareihstesdeputsl870. d la séparation absolue de l'L~lihe et de l'Etat. En
de
Parmi ses œu\rcs nous citerons ro~~ e< ~oct8Ct,
1 d prU part, au nom des mêmes prmctpcs, au\
(t8j5J; les ~~t/t~ û?~M de Dorcas (1855), pourla d~cut-ions
d relatues a la question du pou\0tr tem-
reme d'An~tctcrre les Jo~'s Aetf)'cït.K de Job (18~6)~ porel
p du pape, par des cents qui eurent un ~rand
la Leclure des l'saumes et l'E'u jant Jésua rdear·ere- retentissement
r dans toute l'Europe. Son n\r~ la
dMt~R~H.:Hre//tH!'ccs~~a!'c/t/s(18a7):ccsdcu\ Pa/<~ 1 et l'Elat de (Papsthum und Kfr-
derniers ap),)artcn;)ntaMm<)turdett.Coutts;rtst<' chen~aa~,
c où il t'éc~ina'). l'HbHitduu pur et sump)e
aM <eM~/e, /M~<?H~. Paul à P/tt/?/~t (1872), du
<j pou~ou' temporel, donna surtout lieu a de ~nes
qui pa~se pour une de ses metUeuresoBuu'es;Jeune potemique~.
r
~f~t~Hc (1879); 3~~(1880); ~</aa~ Le nom de Doeihuger fut im~é ~pc plus d'éclat
<'A~cK~: t/'or, ~Lf~M (1881); l'Age d'or, Cltants de encore aux débats theolo~iqucs que provoqua, de
A'oc~ (188~; Matin, Rttt'tca Ctt~ft ~8~ E
etc. La 11868 a ~0,
la reuinon du concile du Vattcan, et
plupart de ses tab)eau\ ont etc reproduits par la ensuite au\ conflits poittfque~ que la question reh-
armure, rarntiscsaquarcitesit faut
tnentiontu'r:
<;
gieuse
L
fit éctorc dans le nouvel empire d'Allemagne.
la Jeuue nourrice; le CarrtéAa (LRîa); Gottles de l'ur 1 une sune d'aTt)ctcs Hisercs d:uis t!i C~:<c
MONrr~e (1874), et, a i'Expnhttinn uni\erse)Ie de ~M~~fry,
r i) réciatua, pout'i<h Pères du conçue,
1878~t7HoFascj'i't<tt<~t'et~«~!<<etU"ci une
t entière hberté de discusbion et soutint que te~-
~oyMHM<'</cCo'pr~. déctsions
( nou~etles devraient ctre renduesd'un con-
sentemeut presque unanime, poura\otr uneseneu~c
DOCHE (Murie-CtiarIotte-Eugénie CE P~ETT, autorité- Cette tinsse fut le point de départ de lon-
dame), actrice Irtjncaisc, née a Hru\cUcs, le 10 no- gues controverses. Il se montra ensutte l'un des
\cmhrelt821,est)a*~eu\ed'utt\io)cnlhfedistingue,!ad~crsau'es tes plus décides de in doctrine de l'u]-
mort du choléra a Saint-Pet.ersbour~ en juillet )849. j ftuihuilucpersotmcucdu pape, et ce fut à !)i) qu'on
Des ses débuts au Vaude~tue en 1838, sa jeunesse et atti'tbua certains eents anou;mes destmés à la com-
sa beauté lirent son succes. Engagée, en 18!-5, au Lattre, notamment les fameuses Lettres ~'ow~/NC~
Gymnase. elle y eut la même ~ue, mais clle reunï. du ~oMct~ (Rcemischc tfnefe ~om Concd} qui paru-
bientôt au YaudeuUe, qu'elle quitta tnom.entaneincnt jrent dans r.l/~xc/Hc Zc~KH~, et qui décliainerent
pendant les apparttujus de Tt~e Page sur ce théâtre. contre lui, dan~ presse unramoïnaine~ un redou-
Deux créations lui ont surtout iatt honneur ~u~Mc blement d'attaques. A la fin d'août 1870, prcbtd!!
de ~j~<'Mt~et/a Dn~tc N!~ CaH~~oN. Une eert.une à j~urember~ une réunion de séants catuuhqncs,
seusibihtcdecomentionetnnehtn~uenrnafureUe)dont les déclarations centre tes décrions du concile
faisaient de ~)ue Itoctte la véritable bérotne de ces parurent )e signal d'un nouveau schisine. f.'ar-
dcu\ pieces. Un autre de ses succès était un rùle à chevêque de Mumeh somma en ~am31. Dœlhn~er de
travestissement;: dans ~f~e à Paris. Elle a se soumettre il répondit par un refus ectataut
joué depuis, a~ec moine de bonheur, a la Calté. Sa
(20 mars ~87~), et se ~'t frappé d'excommunication
dermere creatjon au tt~~tre du Vaude\ulc a~ait été quelques semaines après [h a\rit). Sa rebt~tance
la /o~c Horw~t~c (18COJ. Elle reparut u ce ne fit qu'an~mcnter sa pcpuiantc en Itavierc, où je
thentre à la fin de (lecctnbrc i8C4, pour crefr le
roi Louts Il fa~orisatt ou\prtcment sa poîemjquc et
rôle. de Saltlue, dans la Jeurtesse de .lltraLeau. le fébcit.ut de son courage. H fut alors nommé rec-
L'année suçante, elle fut cn~a~ce a l'Odéon et teur de Unnersite de Munich, pjr j4 ~oi~ sur
y joua dans les Parasites de M. Hasetti- En ië< ? professeurs présents. Le mouvement provoqué
eUe créa au metne théâtre le îotc de ~a\arettc,
dans la CM~~t de
ses
écrite eut un contre-coup universel: les
Enn)e Âugier.et y montra E~l)se& réformées de l'Europe et de l'Atuénque,
defortesquainés.EUeadeuuisabordcjJHce succès les sectes aucunes, les jansénistes de Hollande, les

dsnies. teUes que les ~oMr<y~M de /*(jjt/lr< de La\aroise eut l'appui


la
]es~rajids rùles du répertoire classique et &'est )djérau\. de tous les pays Im adressèrent leurs adhé-
fait souvent appiandir dans des pièces toutes mo- sions. u'nutrc la potifjque nntwntaintinhste
du ~onernement prussien.
M< Sardou, lors de leur représentation à Bruxelles Au nnneu des crises qui sunirent, M. Dœllm~er
<imnHlS78]. ne cessa d'être considéré comme le chef du \jeu~
catholicisme allemand, du moins au pomt de ~ue
MELDNGER (Jcan-Joseph-I~nace).theoto~ien ca- des doctrines; car n entait de s'associer aux ten-
tho]!queanc)nat)d,t)fùlian)b~'rg(Hmiere~te28 fé- dances ['obliques du parti, et, lorsque M. d'Arnim
vrier i79~, est n)sd'uncet['Lreau.nom!steetj))t\- lui adressa une lettre dont la pubhcattonfut un des
stolo~thte mort en 1841. tt ~ena)t de rece~ou' la pretettes de son arrehiation, nocUmp'er s'enorça,
preinse torsqu')) fut nommé chapc)a)n du diocèse dans sa réponse, egjlemcnt pub])ée par les journaux,
deUambcrg (1822).Apres Japuimfatton de son pre- d'écarter toute pensée de discorde entre ses amis et
mier onu'agc de théolugie la ~o<<))e <<<' ~Mc/t~t- le chancelier d& l'Emp]re (H mai 1874). Depuis il a
i&c dans les ~'o/s j9?'c~ ~<s
(die Lehre \ou encore prcstdé, a Bonn, plusieurs confureuces de
dcrHucha)']=.tic,e)c.].'cnt'e,lH~),iIfutappe)é théolo~eu~ ~!nus cafhnhqucs nUemand- angticans
DOBELL fSjdney), fM)Mte anglais, né en 1~~ mott le
)e DENHOFF (\i)RU6te-nft)ti.)nn, comte BE~ homme d Etat
~.lo~t.t&Ert~a. r.r~lis ~en, néàfotsdauz,felDoctobzelï9i,muzt3Fzanc-
BOBLHOFF(Antf)mc,h~i-onDE),i'om)nepohl'que.i!Utn-
o-
i~t~c 1" a~l i87~E'diL 1-~

ehi<'n, ne le 10 n<nt'j)fb<'H i8(JO, n'oit Ytennc, fe DfENNIGES (Guitiau!))e M], puttUostc HtktfMnft, n~
i6avt-'U~.E)i)Ll-j.. ptcs de btctttn. le 15 jan\icf 1814, )no)t. à !~mc, le
4jjn\ierl~7~. Edit. 1-5.
D&D fCtuutes-Hogfr), Ino~'ap~û an~)d<a. né la 8 ma) DŒRÏNS (Ttu~odote), acteur polonais, né à Varso~e, le
-!7''5,)nof'tàLondies,Ic~tievm!t-lSj5.~dtt.-l-2. 9jj~jcr 18U3, mort .1 UctLn, te Xt août. 1H78. t-dit. t-5
DŒDERLEIN(t.uu~,).h)t<)toy~aHcmand,n<'aïfna. DOGDEAEAD (Loun, 6a ron), gt~nl:lnl fHlll~'31" nb ,7 I)rcux
tf m th'<t?tnbtont)t, m(Ht à Eftjt)gen,te9ttovc<nbte ~ure-ct-Lon'), le t~ juillet 1777, moit le iu'&fpt.enibt'e
18~.Ed!t.i-3 1S~. Kdit. 1-
et orthodoxes, ayant pour objet de mettre un terme rO~~e des F~-<e~rc~ (der Ursprung der ~n'bcl-
a leurs divergences de doctrine et de préparer la thiere. Leipzig, tS~a~oy~~Aîe ~e~a~M~~
fusion de toutes les églises chrétiennes.
En 1873, M. DfElJN'gcr fut ncmnié, par )e roi
du f/c
J~tde ~\a~~es {188)). JE~Mf~fs t/e~a~oj!)<y?c
[Studtcnzur Urgeschiclite des ~\ubel-
Ï.ouis, président de l'Académie l'ovale des sciences thierl.orpers. 1882).
de Mumch, dont d était jneniht'e d~pm~ 18~. et
conservateur général des cottection~ sctcnufiques DOLLEZ jUcm-i), ancien représentant du peuple
du royaume il succédait, dans ces onctions, au lançais, ne a Cre~ecœur (~oj'd), Je 23 avrn J814,
célèbre baron Liehig. 11 tm a~ait été confère, d:ms s'occupa)). spécjatement d'a~t'tcuUure et d'industrie
les dcriiters temps, d'assez nombreux titres honor!- dans sa commune natale, lorsque, après la résolu-
tiques étrangers, tels que ceux de docteur en phuo- tion de Fé\ner, il fut deM~né comme candidat de
ËOphie de i'tJmversue de Vienne (1871)', de docteur f'arutfidissetttetff deCambr:H et. du i'eprcsf'nJan! du
CM droit cml de celle d'Oxford (même année) et de département du ~ord, le di~-huitieme sur ~mgt-hutt,
docteur en lois de celle d'Edimbourg (187~j. t) reçut par J 26 257 sucrages..Membre du comnc des tra-
aussi du roi de Bavière la croix de l'ordre du écrite vaux pubhcs, il ~ota ordmaircmcnt mec le parti
(1872) et de l'empereur d'Allemagne celle de t'A)g!e- démocratique non sociahstc. Apres t'elcct)0;t du
liouge de classe ft874'– M. Uœllniger est mort. 10 décembre, d ht une ~t\c opposittun if la pf))it<que
à Munich le 11 lancer 18~)0. de l'Hysée et appuya !a propositMn tendant a
Outre les écntb mentionnes ci-dessus, nous cite- décréter d'accusation le président et les ministres.
rons encore de ce savant théologien 0~M
<'Ar~~<tHMmc (i83M8~5), ouvrage traduit en fran-
f/M line fut pas rcetu a la Leg~tatue. e.
çais par )). Léon ïtore (l'ans, 184(), 6dit.: 1850, DOLLINGER (Conrad), urcmtccte aifem~td. ué a
vol. in-8J; la J~c/~ton de 3~Ao~e<, sou ~~f.'e/c~e- B)bprach, le ~2 ]um 18~0, lit ses pt'ennères études a
MteH< et son t?t/icc s~r les peuples (Hat)sbonne, l'Ecole professionnelle de sa ~i!le natale, puis a
~838); la 7~brw/ ~o;t f/A~~wej~ ~~r~Mre/ )Kco)e pol~techmque de StuH~art et )ra~.nl)a ensuite
~s effets (die Reformatton, thre innere, etc 18tC- dans l'atcher de 1 architecte Lems. Apres un séjour
1848); une esquisse sur Lï~Aer [Fi'tbour~ 185t), ~c de deu\ ans en Hahe, il procéda a la restdurat.ion
C/tt~~at~sMfe et /f//ïsc au <cjt~~ de ~eMj' /i')j~< du château de ~fontfort sur le lac de Constance, et
~/oM (Chri~tenthum und hn'cJje in der Zcit der Grund- ~mt à Pans en ~8C6. ~omme. en 187C,prote~seur
)egung; Rahsbonnc, 18<~); les F~p~a/M axa à l'Kcote d'.i['cl)]h'c)ure de Stutt~in't, d passa, en
M~~H (d)e Pap~tfabeJn des Miiîelakers; Mujnch, 1872, a l'Ecole polytechnique de cette ~ule. On lui
cules de cjrcon~tatice ~û~M~ ~t'c
t8ti9);puis, dans le nombre des brochures et opus-
et la ~Ht~.E~~ (der l'rotest. in B. und die kmebeu-
doit la construction dans le s~le du xn~ siècle, de
i'eglise de la garmson de Stuttgart, dont les plans,
e\pcses à Munich en 1876, lui valurent une 2" me-
gung, Hatishonm', J84~), d J'occa~nm des discussions dajfJe,)a restauration dct'Hotf'idc ~mede Tubm-
de la Chambre de Bav icre sur tes hommages muitan'es gue la restauration de la salle des clievaliers au
auxquels peuvent être astreints tes protestants dans château d'Œbrin~en la partie architecturale du
les cérémonies cathohques. H a en outre édité, sous monument de SctnUer a ~larbacl)., et celle du mo-
les auspices du roi 3fa\nm!ien tï. la collection de nument de ~jctand a Djberach. Il a publie Es-
~O~tN~Cft~S pour /MS~OjrC pO~f/~MC, MC/~St~M~ ~HMscs de ï'f~a~'s < /)//cHif7f/!t~ ~ft 7'~tt~e p< c~
et sociale des six ~Ct~cts siècles (Deitraege ~ur ~~(ncisesl~zzpnausDeutschiand, rraj~reich und
poht. h.n'chen und Kutturgesdncme, etc.; H:ttis- ttahen; Stuttgart, ~2-1880;.
bonne, 1863). P!u~ieurs des ouvrages de M. Dœutn-
ger ont été traduits en français. DOLLFUS (Charles), littérateur français, né à Mul-
house, le 27 juillet 1827, est ie h!s du célèbre
DÛHRN [Charles-Auguste),entomologiste allemand, manufactnner atsaoen Jean Dollfus, mort en 1887.
né a Stettm, le 27 janvier 1806, fit son droit a Ber Il alla connncnecr ses classes en Suisse et ~mt les
lin et embrassa la carrière commeroatc. De 18~1 teinnner a Pa)')~ pms etndt.t le dron, eL ht son
a 18~8 n fit de longs voyages en Europe, en Afrique stage d'avocat a Pans et a Colmar (J8~-J8~< .S€
et dans t'Ann'rjque du Sud et établit ensuite a turant ensuite à ses goûts pour la httératui'H et.l~
Stet)m une raffinerie de sucre. Ses occupations ne philosophie, ]i a pub~~é succe~sucineut quelques
l'empêchèrent pomt de se Inrer aux lettres et aux ouM-a~es de critique littéraire et de philo~oplue-
sciences de t84<t a 1844, n donna une traduction en En )837. il fut, a~ec A. ~efitzer, un des fondateurs
quatre volumes de drames espagnols et nnc autre dela~ef~e~ftwatt~~p; il dcnnt dn'ecteur de ce
de chansons sued(Mhe~. Mais c'est surtout comme recueil, qui prit le titre de ~f<'Hc~tod<'rHf en mars
entomologiste qu'il s'est lait. connnUie; u réunit 't86j. M Ch. Do)lfu& a été aussi un des coUabora-
une collection contenant 40 COO espèces d'insectes, teurs assidus du journat le 7'emps.
fonda a Stettm, en 1845< une sociéLé entomolo- Parnn ses publications, nous citerons ~c'~cs
gique et rédigea depuis 1846 son journal L~N<~ ~/t~<~f)~MM (1851, édit 't8u9) /e ~~f/t~~
~cMc/fa. I] ava)t sjé~é en J8j~ a la Chambre (1855); jEssat ~Mr ~t ~/t;/o~o/)/tte sociale {~~6~,
des députes prussienne. Ji~a~o~ et r6t'e~p~s 1858) Tj~e~ <~
~M/~M (1859, in-t8);J<t Cf)'t/eas~~ de ~M~p~e
DOHRN fAntoine). zoologiste allemand, fils du pré- fl863. in-18);
cédent, ne a Stctttn, le
~M~ ~~f~te
~OMS
décembre 1840, étudia /<'A7.V° .s~c/c ()8f)5, in 8);
(1864, in-18);
~t/o~~t-
les sciences naturelles dans pluhieurs Unnersttes </M~ (18b5, in-18J; De la ~a/M~ /ttNHM~tc tl868,
aUcinandes et prit ses grades dans celle d'Jéna m- ~o~A-z~j~ ~Mf /tM~7'Ë [m'J2, m 8);
en 1867.11 Il se hvia spccYalcrnent a 1 étude des crus- ~oyi<eNtft'mw~afyxe{t87~,in-i81; /\4j~c t/a~s
tacés des cotes de I'Ang!efcrre et de la Meduerrnnec les ~Mû/i~ de tû~Mt'ë (J87U, m-J8}, /e
et tonda en 1870 a ~ap~es un laboruton'e zoologique ~fo/?t~?t de /M'~ (t87ti, in-8) le ~A/r~- de
qui, dans l'espace de quelques années, de~nt le puis ~~<MC (1882, jn-)8), et, en dehors du donatne
considérable des etablissenients de ce genre.
J'arnn les ëcDft de ~t. Antomp Oorini on cite
de la philosophie religteuse. les Cc~
(~82. jft-~J.
de a/f;
BÛHM (Ernest), Écr~-tm humonat'que nt~mand, né a DOLLFUS (Jean), manufacturrer et économrste al"3CIen,
BrR5)!n),lc mai i8t9, mort a Berlin, le 5 fé\ner 1885. né à Mulhouse, le ~b septembre 1800, mutL d~ms cette
Edit. 5 \iUe, le ~t mat 1887. Echt. 2-&.
DOBNA SCHLOBJTTEJ! {(J~rIcs-Fr~nc-Emne. comte DOLLFUS (Chartes-Lmite). manufacturier ffancms, dé-
DE), genejjt ptu~sien, né ic ~ma) l~jt, mort a Berbn, le putc, né à Mulhouse, Je 10 d\nl 180~ motta a ftadc, le
2Ïf6vneri8att. Ed)t. 1-2. ~7 août 18~. Edit. d-2.
DO H-FUS(Cami)le1. homme politique français, no; (Somme), te fé\ner 1816. est l'arrière-petit-
ancien députe,néaMulhouse le 28 mail8'26,entra neveu de Voltaire. Entré dans la marine en 1828.
dans la diplomatie et devint prenuer secrétan'e d devint enseigne en 185~, Itcutenant de ~ntsseau
d'ambassade. Membre du Conseil générât pour le en 1841, capitaine de'frégate en 1849, capitaine de
canton de Houeillès, il fut clu député au Corps vaisseau le 2 décembre 1SM. commanda alors le
législatif, en i863. comme candidat du gouverne- yacht impérial ~1~,
puis la diusion natale de~
ment, pour la circonscrtption de Lot-et-Garonne, côtes d Islande et tut ~it conh'e-amtral le août
par<7ti)5toiï sur 25 678 votants, et en ISoU.par 1864. En cette dernière qual!)é, u commanda la
16 (U7 voix sur 2892) étants. Rentre dans ta Me dmstou des nu~n'cs eun'as'-es de la Manche. Direc-
pn\ée au 4 septembre !87<l,ilse porta sans succès teur du personnel au ministère de la marme (sep-
candidat aux élections de t87(i dans l'arrondissement tembre 186UJ. il occupait cette fonc~on au moment
d'Agen; en 1877, candidat officiel dans celui de de 1~ chute de l'Empire. ]\ommé munstre intéri-
il
i\cr.')C, échoua encore une fois. Enfin, au renou- maire de la marme jusqu'à l'arrivée du titulaire,
vellement triennal du Sénat du 5 janvier 1888, Il il remplaça )'amu'a[ Fonricitou. quand celLU-o fut
échoua.dans [eLot-et-Garonne,au5" tour de scrtU]u, envoyé a leurs a~f'c Crénneu\ et Giats-Bizom.
a\ec 316 ~oî\ contre 364 données au candidat répn- Elu, aux élections du 8 février ~871. représentant
bl~caul, M. Durand. M. Bontus est gendre du baron du département de la Somme par 102075 ~c]~ il
Haussmann.])act('promnoffic[erdciaLég)on put p~ace sur les bancs de la Drotte légitimiste et
d'honneur LcSa~rHtMS. fontnbua au rfmerscment de M. Thiors. ~tce-
amn'al, depuis le 4 jum 1871, il fit part'e d" pre-
DOMENECH (t'abbe Eiamanuet-!)cnn-))teudonné), jmcr jmm~cre formé par le maréchal de Mac
voyageur et tittérateur irancats. né a Lyon. le 4 no- Mahon. et céda sa place J ~f- de Montai~nac.
vembre ~25. chanoine honoran'e de MontpcUier, après la chute de ~]- de Droghe, le 53 mai 1874.
ancien missionnaire au Te~as. ex-directeur du Lors de la discussion de la nouvelle loi électorale,
cabtnetde)em])erenrMa\)nnbenauMextqueet et il combattit, sans succès, l'amendement tendant
aumônier de l'an uéee\péditionna!re française,s'est a reshtuer au\ colonies le droit de nommer des
fait connaitre par un ~rand nombre de lnres de députes; u ~ota coustamment avec la ma)or[h'
voyage et de pubhcanons retatues aux a!ihqmtés du monarchtquc et repoussa l'amendement Wallon et
Nouveau Monde. L'une de ses prenneres producnons l'cnsemhlf des lois constitutionnelles. Comme mi-
est passée au ran~ des plus cétebres m;st)ficat]ons nistre, il étendit aux Antilles trancaiscs la ié~islatio])
ou bévues httératres; elle a pour ~urc AJaMtM<'r;t qui ré~it. les caisses dcpnrgne établies dans la
~o~rtïpA/)yMC ~Mp/'<ca~. précédé d'une not)cc métropole. Aux élections sénatoriales dejnmterl876,
sur t'ideographie des Peaux-Routes (~00. tn-ii, il se présenta dans la Somme, a\ec une profession de
2~8 pi.). C'était la reproduction en fac-snnne d'un foi conservatrice, mais sans aucune couleur poh-
umïm~crit de la U]buothequedc l'Arsenal, rapporté de tique dfut élu au second tour de scrutm, le dermer
l'Améf'iune au siecle dermei. L'édjtenrcrnt yrecon- sur trois, par 483 ~oii: sur U55 étecteurs. Au nouveau
naitre un système idéû~raptnqne propre am anciens Sénat, il pru place a droite et. continua de ~nter toutes
PeauvRonges. et en déduisit un ensemble d'inter- les mesures contraires a l'étabhsspment dénmt)f de
prétations philologiques et historiques. La critique la HepuMtftue. ~]al~ré ses fonctions de chef de
allemande et lacritiqL'efrancatscensutten'y~u'cnt l'escadre d'évolutions en 1877,n se trouva cependant
que )ecatnerd'ungamin:dlemand, barbouillé de a Versailles, au mois de jum, pour ~oterla dissolu-
dessins décoller, a\ec légendes explicatives en alle- tion de la Citambre des députés, demandée par le
mand populaire L'abbé ))omeneeh prntesta contre cabinet deBroghe. Le ï~ décembre)878,i)art'naau
les railleurs, en publiant la l'er~f :;< le <;tre des terme de son service a la mer, et rprmt le comman-
f)mt!)ayM(H!9~]n-!<,]Op).). dement de l'escadre a ~1. le ~ice-amira] de bur\ifle.
l'anni ses autres omrag'es. nous citerons Jour- Attomt par la Imute d'a~e, il a été admis a la retraue
~a/ d'M~ ?nMf;~jt)~~p au Tf.K~~ <*< au ~e~?~e le 24 fé\rfet' 1881. Laum'al Domptcrre d'llornoy
()857.m-8; 2* édit.. )872,in-18); l'ot/Hye ~M); les échoua au renouvellement trtcnnat du Sénat, le
P~yayë ~t~or~~i~ ~at~ /c~ ~r~H~s <s
sa~tM~M f!Hi<f)'<mtKM. le Mmnesota (t!!58, in-18), 8 jan~ter 1882, a~ec 5d7 ~orc sur 922 notants. Aux
</u ~'OM- élections lé~tstatn'es du 4 octobre 1885, il fut inscrit
MMMjJoKdi:(]!Ot,ni-X,-40pl.):~<!Gor~M<<M sur les listes monarchistes des départements de la
Bt'at/e. voyage en [riandc (18M, mitt); ~fnt/M Suminc et de la Gironde. M fut élu, dans le premier,
ï'r/f.[Hdat'f'!cs()8C~,m-18)t suite du précédent;/e le le second sur hmt, p;ir ft894~ \o«, snr 15~ ~9 no-
~.c~M tel ?<('<< est (1867. in-18); /fM<oue du tants. tl obtint, dans la Gironde, ait premier tourde
Me~t~Kf. Juai'e! et Ma\iml)<en, correspondances scrutin, 63 238 Noix, et éclioua au scnitin de ballottage,
médites {1868, 3 ~ol. m-8J, ouuj~e contre lequel amst que toute la It&te monarchiste, a~ec 72~08~0]X.
plusieurs, personnages,outre autres le général l'run, sur do!S5H notants. Aux élections du 22 septembre
protestèrent tivemcnt, an nom de la réalité liisto- 18~9, fj)tes au scrutm uninommal, d se présenta
nque;()Mf!)!ff~"«aM;o;i)'!i~/M<ej)!<o!),in-ia); dans la cn'conscrmtion d'Amiens et fut élu, au
/<mr<' de la foMt~aync <f~ i870-)87< et de la premier tour. par 125~5~oi\, contre 10G58, obte-
Ticu~ie'nic ambulance de la presse française ()871. uues par ~f. Leveque, candidat r<publtcam.0f<icier
tn=fR~;ri'ngage ltourériqeee dazz, t'anrierzne Iclzausa de la Légion d'honneur en 185&, il été promu
com-
(~4,'in-M); !<t Pm~Ae/tf &));K- phdc'iopme mandeur le 50 décembre 18o8, etagrand ofucierle
del'histoire~87S,2'M.in.8);/sCoH/'M<;f)K<MK )<)jmih-t 18M.
CM)~ de mn~M~Hc (1883. in-t8) SoKcrMtM d Otf/t'e-
mer; ?))M ~tMK);M atf f;'f'/)!M<M/< de la vie ()8S4. (James), professeur et érudit écos-
DONALDSON
m 18), que l'aitteur annonce comme son dcrmcr Mis, né a Aberdeen, le 2(! a~rn 1851. ntses études
ouvrage.L'abbé Domenecli a édité l'y/M/f'j/e~/M dans cet)e~dle, an ~oneau Collège de Londres et
~'a)M<M;sme du 1'. "apin a )'lJni~frs)fé do Holu). Après avoir été proft'sseur
de langue et l;ftérjture grecques A Ednnbour~ et a
DOmp)ERRED'HOHNOY(Cbar)es-Marins-A)bn-t),Aberdecn, il dc\mt recteur de ITnher~-ite de hanu-
iuarinfrancais,dépnté,anciennm)is)re,néal)or- Andi'cw.

DOMARD (Jnse~ti-Françoi'),graveur en nie'tai)!es fran- DQNALDSON[~oma~),arc~utec~.ean~tats, n~ Londres


ç.ua.nfàf'~ us, tet2i~iierl7~,iHOital'at'isen oc- te 17 octane 17~, niuttdjnscette~'Ue, telOao~t Ï885.
tobre )M8. Edit. 1-2. Ldtt. J 5.
DDMMEY (F.tjenne-'I!j~odore), aretutecte français, i!<~à DûNDERS(t''rnn<f)iS-Cotnf'tms),irn'f)<'on))f))L)nd<us, n~
A~toM~.).~mdik),te ~iamt80),nioitieSnoteint)fe aTtbm'KfRrHi~ntttn ISfttfi), te ~7 mji 18l8, mott a Lu
tti7*. l;d!t.l-5. Hj;e,ie'~ttiarsl~. )~fi't. &.
eesataot professeur une GramMtatt'e 2" éd)t. ~C8); Ca~M~a~ de ~ût~e (I8tH, m-4);
On cite de
du grec Mfo~ ~jc pour tes fiasses (~todern Greeh C~WM/aîre de S~M.n~t< (18ffi. m-4); /f~o-
<;rammarforthcuseofetassMa)Students);sons~tf~p~sec<f([87~.fn~;n"cd)t.,
le)drcdeL!/rMCrarffz,uut'nutito)ogtedcspoetcs 1885); les dela ~<x~c-.l~M/y~< grammatre
lynques grecs depuis Cathuus.jusqu'àSoutsos,a\ce ct.)]ttct'n)LU'c(t877,)ii-8);jfy~/o~'c//<r/Mïc~-
bM~raptucs et notes crUiques ()8M); une 7/M<Mt'< ~ûM la 7'ce à /t[~/tsscMte)i< des ~(t~-U?[~
de la ~<t]~M?'e et de la ~ÛC~~i~ f/<~H~ de- ~w~?~(1886-188U, ïom- I1U, m-4), ou-vra~e
j~MM~ wo~ ~<M~Ms~t<'cH<f'xf:~e ~f ~ï'c~'e qui obtint de l'Académie français en 18t)0, )e
(Cntica) ihstorv of Christ. Lut. and Doctr., etc grand pru Cobcrt. U a édite en outre les Lc~rcs
tiMM-tSCU, Xtof.)'. 7itt<MtAff/!M! f/trf'<MK)M mm;)t le t/M cM!to~]!c~ jSoM&f'a~y ~8<)7, m-8}. L'Acade-
<'o~<e<<e At'cN'. en collaboration avec le Ré\. Alex. nue (tes Hcn'tif~s morMtcs t't
pohttques lui a dé-
Robeits (ttt~-7'2, M ~oL); des f;ot)/yre!;eM sur cet'né, en 1889, pour l'ensemble de ses travaux, le
~'At's~e de ~'f'[/tft'ft~f)H ~t /~u~~
<<;t're (tf'etnres on the Hi:.t. of Ed. ~)
fH .4~
t'f. atid
pl'I\ te HIssez de l'ennnrmt.
Eng~<87'i).])afHurmdeuf);nbreuxetimpor- ~ht~tû~ue iinlund~s, né à
DONNER [Othon),
îant~at)ietesau\pr]ncipatesrc\uesa)i~a)~esetet Gamiakat-tebi en i'inijudc. le 10 décembre 1835,
<cf)ss:nheSt[;on:t)K')'H à piusicuis publications en- ~commença ses etudesaitc!~]n~fbt'sctalta les com-
cyclopédiques, et dingé un journal d'éducation, le ptéter a bcrhti, a Tubjn~uc. a l'ans et a Londres. JI
lfusetzzzz. est devenu professeur de sanscrit et de phiiolo~e
comparée a ]'Lnnersité de JleiMngfot'n et a été élu
historim) et ad)m- député a la dtete tmlandaise. On lui doit des edi-
DONtOL (Jean-i~eun-t!!t<H!ie),
ntstrateurfrancms.membred~f'jn~ntut.néa a hons de pluieurs ou\t'ages sanscnts ~S~~Aara,
RMm (t'uy-de-~mne;, )e 2M atu! 1818, su~tt les (Hetsm~fors, 1865j; P<HJa~<~tya/ ouïes sacn-
cours dr la Faculte de droit de Paris, fut reçu iiceshumantsdansi'[nde(Hcr!)n,)87<t),ett'p'ms
des tra\a<.)\ personnels eci'tt&. soit en suedois, soit
licencié et exerça la profession d'avocat an\ bar-
l'eaux de Htom'et de Omnont-t'errand. ~ommc t'n!ine)natifi,<?t dont qu~hjfms-fn~ sont importants:
conseiller de préfecture du département du Puy-dn- Le 7'~Û~C~ JP<?~M~ ~~S les ~M~M~ a~OiOM~
Dôme, âpres tare\ottttinn de fe~ner ~8~8, f~de~tut (iîr'j'I)f], ~8G~)f j~?/c de ~a~~o (Helsingtbrs,
sous-préfet de Florac, au mois d'aoùt de la me;ne 187~); ~crpM de /'A~~trc ~M développement des
année, et deYdte~Hme-d'Agen en 1849. P.e~oaue eu /tes ~!î~o-o;<~?~)]t!M. en suedots (L872~ Dic-
jud)et]85M.it il rentra à Clermont et se turaades <t:omta~'e comparé ~f~~eF~fj)!<es/tHMo-OM~r!ë~~e.'<,
parUes. tHctstngfort: et Leipzig, ~~74-8,
tra\au\ d'histoire sérieux qui i'outfaituommer en trctsCAaftMtis
correspoudant de l'Académie des sciences morates Ï-ÏH); des ~po~s (Hptsm~fbt's, 1878);
et pohtlques le '20 femer )8H4. Rentre dan~ l'ad- /~r.?~ actuelle des langues ~<M'M~?'~iM~ fjbid-,
mimstratton en mars 187]. comme préfet de l'fsere, 187!)).
Il fut transféré, en février )S72, à la préfecture
de la LoirR-ïnfet'ieure et, un an après, a celle de DONNET(\\es-J))tes~SHnatfu<'français,est né
Heurthf-etMosetk. Xamtenu par )). Heu)e, après au Magnac-Dourg{Haute-~ieinif)le 10 janvier 1831.
la chute de M. Th;ers. Il fut nns en dtspombiltte. en Reçu doct.RUt't'n nmdGmneeli t8M,)[ futlongtemps
médecin en chef de l'hôpital des alienés de Limo-
décembre 1875, par M. de Itroghe. H fut rappelé a
ractmté par M. P.icard, en fétrier t876,etemoyë g'es. Aux élections ~éuët'Htcs du 21 août 1881, jt se
a Marsei)te, ou son admuustratioi) eoncuimte par- porta comme candidat répuhhcajn dans l'arrondis-
vint à eaiiner les esprit; Destitué encore une fo; sement de Snuit-~nox et tut étu par 5b05 ~on. sans
par de liroghe, !e iendeinain de l'acte du Ki mat concurrent. Ayant échoué aux électic'ns générales de
~S77, )) fut nomme préfet des A)pes-Hant)mes 4 1885, fentes au scrutm de liste, il fut nommé, en
i'aTenemcot du cabinet Dufaure, au mots de dé- 1887, du'ecteur-médecin de t'abne d'ahénés de Vau-
cembre de ia même auuée. )! passa, le 15 mars d879,
9, cluse. A l'élection sénatoriale partielle du 14 octo-
a la préfecture de la Gironde. l'ai' décret du bre 1888, dans la Jfaute-ytenne, Il fut chotm coffftnc
l"mail88'DonmI)ieténounnedu-ecteurde candidat répubhcam et élu, par ~0~ ~orf. contre
)'[mprimerje nationale, en reundaccmeut de tf. Hau- 217 données a M. Hngne]], candidat ré!K't)onnaire,
réau. admis a la retraite. U a été élu membre hbre et demanda alors sa nnse en dispombthté comme
de t'Âcadcinie des sciences morales et politiques. m<'d['c]udcVau<uht;.)taf'térecI~au renouvelle-
le 29 novembre 1890 Décoré de Mgion d'honneur ment triennal du 4 jan~ter t891, par 425 \on ~ur
en 18u9, )) a été promu ofuoer
comuMtideur le tSjuiUet 188).
14
aoùt t876, et 040 inscrits.
M.f)ontolapubhéiehomragessuhants:J/tS- DORN (itenri-Louis-Ëgfnont},compostteur et chef
~rc des c~as~f~ r!<t'a~es ~ft Frotter (1857, m-8; d'orchestre anemand, ne a hûem~sberg, le 14 no-
DONICI (Alexandre), poetemo)d!ne,n<hs'.y, vers DORIAN (Pierre-Frt'd<)c),hommepoh tique f)anc;'is,
)!j00. Edtt. 1-4. aLnc'ennnnistte~neaMontb~ha'd~leËJtjanv~erl~H,
morLjt'ans,!eHiiv!!H~73.LdU..5-5
MNNÉjAu'red),mMectn français,nêj.\oyone)i1801,
mortat'au!)e7mar!t8:8.Ed)t.i-5 DORLAN (Jean-Baptiste),ancien re]Jl't~sent.:lntdu peuple
ftaneais, ne à SchfestnuL te 3 jan~fer 1805, mort dana
BONM'r(MKrFerdtnanft-Francats-Au~ste),prélat fran- cette v<ne,)e20 a~t-t)i86~. Mû. 1-~
cais, cardmat, né à Bour~-Af~entai (Lore), le 16 novem- DORMER (Joseph Thaddée DoHMBR, jt' baron), patr d'An-
bre 179o, mot t à ïtordeaux, te 25 décembre 1882 Edtt. t-5. ~ftHfre, ne A ~ran (Hon~rte~en i790~mo[L Ie5jud[et
Dao (George-Thomas~ gTaveur an~jajs, ne en jan- 187i.Edt)..t-t.
~jer 1800, mort à Sutton (Surrey), )e 13 novembre 1~86. DORMEUIL (Charles CosTAT-DESFo~TUKEs, d)t), acteur
Ed.t.t-& français,nHàParis,teaano\e)nbiel794,Mort d.)ns cette
DORAD'ISTRIA[Hétène C)))h*, puncesse de KoLT~ov- ~t[c,tc25mais~MSEdtt.t~.
ahs!*f)L~Y. plus connue sous te pseudonyme~, femme de DORN (Jean-Atbrecht.-Cctnjtd). onentaubte allemand,
tettr'6sva)aque,n<'eaBuchjr~t, Je janvier 18~, né tell mats 1805, à Scheneifeld (duché de Cobourg),
morte à FJorence, le 30 novembre 1888. Edit. 3-5. mort à Saint rétersbour~, te M ma' 18S!. Ed)t. 1-&.
DORÉ (Paut-Gustavej.petntreetdcss'nateur français, DDR.NER(!saaf-Angustn),th~oh~]en protestant alle-
ne à btrasbour~, ]e 6 janvier 1852, mott à Pans, le mand, né à Neuliausen~b-Eck IH urtember'g}, le 20 juin
N janvier 18M. Etht.t- i8(M, mort ~iesb.iden, le 9 jmHet ~f~8~. E~~t. l-o.
D[)BETf).<)u~s-)sjae-Piejre-Hi)a)re),marin francats.se- DORNIER (Anné-Antoine-Mane). médecin fraftÇHts, né
nateni, nt à Samt-Jean d Angety, le H jam ter 1789, mort te '? jan\ier n83~ a Bourg (~n~ Miort le 2-t décembre
tet"tevr!ert8M.Ed)t.l-t. i8M. tdtt. 1-
membre 1804, lit d'abord son drott et entra dans la ~'of~ tic
carricrc adttmuhtratue. A ~n~t-dcux an~, d h) re- en ~crs (A8~8
T/ et~~):n.l.
el de "11-
J'M ~Ma/i'
en
-1- Cn)ul!c, traductions
1- ~r?~?, de
les
présenter a Bcrhn son premier opéra, les Pages Cendres d'uu errrpereur, po'eme en trois époques
de ~îo/~M~, dont Il a~ait cent à la fois le Injretto (18~0); r~-M/f/s (184))'; la ~MMfc de /~Mî'r~
roman en ~ers (1843): ~fïN~ t/M ~y.s, poésies
et ta p.u'tttion- En 1827, u fut nommé professeur M
la nouvelle école musicale de Frnncfort-sur-le-Mem (1R45); ~COMOM~M ~M~
ou la f~M~<~
mais )) fut appelé h)pntôt. comme chef d'ordtCstrCt dit ~re-~c/Mit~e ()847], Aftpo~ot~e/~te~. poésies
an théâtre de Kœnigsberg. M passa, en la même (-1852) des /~K~ littéraires sur Aulédée du Levris,
qnahte, a Lemztg. et, après a\oir occupé ducrscb C. L. Mu)Je\au\, l'rénUe (1844-1852]; la Statue de
pos)tion&, entre autres celle de maître de chapelle Yca~tt~HrAc~e. poe&te (1851); ~p~rcs AtNKor~-
a Riga, puis en 18~ a Cologne, d de~mt en 1849, ~ot<M (18(H. in-18); ~t~HM mora/M (1875) et 7~ra-
mailre de chapelle au théâtre de la cour de Berlin. t'c
et Of'tN~o'~e (187~) ces d<'u~ derniers Pu-
Il put sa retraite, en 1869. acec le titre de pro- înés couronnes par la Société d'encouragement au
fesseur ro~al. et se lnra depms a l'enseignement bien. )L Dottin. ~ut ré~tdc a La\a), a iburrn des
et à la httérature musicale.– H. Dorn est mort articles à dners journaux sous le pseudonyme de
à Berhn en janvier t89~. ~~oN~nc de R
~<a~/c. ~M- R~e
Il faut citer encore parmi ses opéras

~fj-ts (m~)~
Jr/er~s
la jt/cM-
(1851); ~rAef~t de DOUBLEMARD [\mRd~c-Don~Hpn), sculpteur fran-
~'AMy/F<c~c (18-~); çais, né a Meaurafn [Atsnc), le 8 j~n~icr 1826, fut
~C~C/Uf~ett (~Ho4); t/"CJt)M!'H~S en /iM8SfC (l~j6); eteve de l'Ecole des Bea~Arts et de buret- tl obtint,
sans compter un grand nombre de compositions en 1855, le grandprt~de Rome et, de retour a Paris,
instrumentales d'une savante orciïe~tratton, enttf exposa aux Salons un grand nombre de bustes,
autres sa sonate, le Cc?~p. Il a pubhe ses 5oMt'e- parmi lesquels nous Ctterons ceux de~ ~;NH; de
Mtt's {Emmerun~en, Rcrhn, lS~t-t8~). C/MH~i, de 'M. Le 5cj')'K?' consenler a la
Conr de cassation; de ~'At)tîr<~ Jfatne/~t, du ~ta-
DORUS-GRAS (Juhe-Aîmce Y~ SibE~tSTE, dite /et~' ~t~-3~)//<t
de j)/.<?c~M/ct/, du Doc-
Domjs, dame), cantatrice française, née àYaIencien- ~Mr ~~ort/. de ~cnr~ 3fo'H, de J~. O~oH
nes, le 7 septembre 1804, et fille d'un ancten ofh- Darrot. de Fr B~~t, de C~e/~t. etc. On cite en
cter de l'Empire, devenu chef d'orchestre au théâtre outre de lui Jeune Fille SMrpr~ à la vue d'MM
de cette ~ïlle, reçut de lui sa première instruction (1861); f~!f<-a<Mf! de ~acc~M, plâtre
musicale. A huit ans, elle fut envoyée au Conserva- a. [1865), acquis par le jnini~tère d'Etat; le même en
toire de Paris, aux frais du budget municipal. Elle bronze [18C5J: ~~Aûf/c twH~MeMr ~Mj'~M.cO/yw-
remporta le premier prix de chant dès l'année ~ui- piques (t864}; le G~N'c du Nord (18b9): Génies
ante, et entra dans la musique de la chambre du roi. /M~rc!
bronze (1880). Connne statuaire monu-
Quelques années après, elle h~urait à Bruxelles mentale il a exécute la S/a~~ du wa?'~c/ta~ Séru-
dans plusieurs concerts, étudiait la dcclunialion t<c~ pour la ui!e de Laon (1863] et celle du ATa?'~
lyi'n-)uc et débutait au Théâtre royal. r~mcnce eu clval Aloncey déj'endant la ville de l'aris, sur la
France, apres la re~oluttûn bcl~c, ctic fut. cn~a~ec place Clu'hv; la statue de ~t;?~ ~Mï'e~< celle
a t'Opéra (novembre ]850), oit elle j'csta ungt an- de Sainl Thomas, pour l'église de la l'i'Mnt~, et
nées. Elle se maria, en avril )855, tt. Gras, \io- celle de .~w~cr au square du Temple (1889),
iontbte dishn~ue. dont elle jognit le nom au sien, celte de Camille Z~M~u~~ pour la vdlc de Gmse
et deunt, en 1856, a la retrace de Mme Damoreau, f)88~). M. i)onh)emarfl a obtenu unn medadie de
chef d'emploi des premiers rôles. '<" cta~se en 18(i5 et une med~He d'honneur a t'R~-
AppLmdie surtout, jusque-la, dans le, CoM~s 0?'y, posfUon unnersettc de 1889. Tl a été décore de la
dont elle an'echonnait la musique légère, ~me ito- Légion d'honneur en 1877.
rus-Gras rcpnt des lors. dans le répertoire courant,
CM~/at;Mtcjfc/ ~/Mf~e,/e /!o~no~, r'et'n~ (
Chartes-CaïïHuc), auteur dramatique
DOUCET
Co?~. créa, a~ec un succès constant, Theresma français, membre de l'Académte franca~e, né à
dans P/ti/c, le page dans Gustave, Alice dans Pans, le 16 mai 1812, étudia le drctt, fut reçu
Jio~c~ DtQ& Marguerite dans les ~t~~o~, avocat, passa quelque temps dans une étude de
Eudo~ie dans la y!MM, Gme~ra dans GMt~o, hitta notaire, puis entra, en t837, dans l'administration
dans la ~c~a. etc. (185<)-îm7). Pendant ses de la Liste c~ile. H marqua ses débuts au théâtre
vacances annuelles, elle doinuut de fructueuses re- par un ~aude~ute que Bayard s)gna a~ec !ui jL~oHrc
présentations en province et a )'etran~er. En dé- (thédtt'e des Yanetës, 4 août 1858). Abordant en-
cembre )t-!52. elle put, a t'improMste, sur la ~-cene suite la comédte en ~crs, il éo'ivtt pinceurs pièces
de Opéra-Comique, le rûle d'Isabelle dans le Pré et obtmt d'bunorabtes succès; n l'Udéon, n donna
aux ~~rM. Mme Dorus-Gras représentait, a FAca- Un JcM~e //owwc, trois actes ('2H octobre 1841);
denue de musique, la methorie ttahenne des bro- l'Avocat <~ un acte [5 ~ricr 18~2); le
t:n~
[let'te' et des roulades, et se distinguait par la ~ru~ Ln~cKr, trois actes (13 décembre J842);
~upur,Ia ~u&tesse et la netteté du citant, la sou- Dt'r;ncf banquet de t847, re~ueeu tro<h actes (50 de-
pifi-se et l'étendue de sa ~oi<L. ce)nbre~837]; les ~«MgN~s de la Hm~on, trois
actes (6 décembre 18~0), qm furent repris avec des
DOTTIN (Henri), littérateur français, né à Beau- changements au Thc;ttre-Fr;mfats en 185~. C'est
\ais. le 4 mai 1816, débuta de bonne heure par également sur cette dernu'-re scène qu'ont été re-
quelques essais poéuques, et fonda, eu 184~, t'Athë- présentés la C~fis~e aux /t'tpotts. trois actes (~7 fé-
née du Heamoists, dont il fut le premier président. vrier t8M], le 7~
r~cH<7M. comédie en trois
11 est auteur d'un certain nombre d'ou~ l'aies, no- actes (2~ novembre 1857). Ces dnn'rcnts ou~rag'es
tainmcttt: Offset 7f~f ~~j'tJw~tcs de ~f~~ia/. les ont été réttuis, en !8;)8. sous le titre de Co;
DORREGARAY (don
espag-not, carliste, né
Anton~, marquts DE
à Ceuta (Afnque) en
~R~LL), général
1~, moi à
DOSSABHOYSOHAEJ$E,swant et indien,
en 1786, à ttroach (province de Ouzerat),
ne
mort a Bombay
Madnd, le 2t mars t&82. Edtt. enjmUfl ]~t3. Edit. H.
DORTET DE TESSA.N (LoutS-Utbam),tn~ënteur ftnnca's, DOn&Y!Ffhx-Chat-)<'s), ~n~rnin'nnçais, n~ à Paris, le
membre de 1 Institut, né au Igall (Gard), le R5 ao~618Ut, 19 t aoot ~816, mort Je -t mat 187~ Edtt. 5.
mort raus, le 50 septembic 1879. Edit. 5-5. ancien rem'~scntiint
DOUBLAT tAug~istû], du peuple
français, n~ le 7 no~intup 18(X). Ë<)it. 1-b.
DORVACLT {Franco~ Laurent Mjne), pitartnacieti fran-
f.u- nt: a Sanit-Kttcnne'{le-o[)t-Lu(.' (Lon-e-tnfë)'teu)-e), DOUBLET DE BOISTHIBAULT(Francois-Juhe}. littérateur
fe jan~tcr 1816, <no[t j. Patf,, le 16 kvrtcr 187'J. ftan~d~, n' à ttuttrca, le 15 févner J~OO, mott le
Kd.t t 5 1C janvier 186~. Edtt. 1-5.
c~M''s (2 \o!.tn-8).ïiadonné depuis au\França]sn mu'-ica)e
n et btbhographique (Imprimerie nationale,
lit Co'Mfftctft~o)). coniédte cil quatre actes, en vers 1878-187H,
[6)]o'cmbrei8ti0).
1 gr.
~oL in~): les ~re~;e~ P~/eMrs
d désert, l<j8o-t700 (1879, 2 ~o). in 8), ouvrage
du
Un a encore de M. Camille Doucet de nombreuses couronné
c' par l'Académie française; J~~t~e Dolet,
poésjesetdnersesptecesdec)fcoï)stance,teUcss! ses
s~ opiniojis rehgieuses (1882, m-8).
que)'cMa)/~()84C)ct~)6~a«18j6;;<'CAeM<
«M<,yyM<pet)tdramcen~et-s.'<e67M!Md60t).a- DOUGLAS (Robert Kenna~ay), smoto~e an~lai~.
propos en ~ers. représenté H l'Odéon, pour l'anm- n H Lar~bejn'-Housf,dans le ne\nn~lnre,)e 28 août

~er.s;Hf'edeCot'jtejne;deuxscenes!yrtques:l1858, 1 a~att a peine terminé ses études lorsqu'il fut
~Kc: (1847) et/a Bm't/M~d'jlt~oHM(1849). couronnées nommé
n élé~e interprete dans le service des consu-
par rAcadémje des Beaux-Arts. i) a longtemps tratté lats
h de Chine, et deux ans plus tard, secrétaire de
aujU~H//c!<?'~ar~~Hlacrittque dramatique. bla ffunmission des puissances alliées, réunie a Can-
~). C. Doucet fut nomme, en 18~5. chef de la di- ton..
\isioudest]té~tresaum)uistérRd'Kta),etcIiargé, de
t' En 1861, fut attaché a la légation anglaise
d Pékin, et presque aussitôt nomme mterprete de
en cette quahté. de la haute direction des théâtres 1'l'état-major du géuéral sir Charles Sl.avcley. dominé
impériaux de Paris e.t des départements. I) de~mt vice-consul
v à Takou en )862, il occupa ce poste
directeur de t'adnnnistratioft des théâtres nu rmms- deu\
d ans, puis retint en Angleterre, ou. renonçant
tcre de la matson de l'empereur, ]e 1"' juillet 186S. au
a service diplomatique, <! dt'~int bibhothécaire
A dnerses t-epnses, sa candidature à l'Académie adjointa au Drittsh Muséum, spécialement chargé du
française réunit un certain nombre de sufît'j~cs. ]I fonds
f' chinois et japonais et de celui des cart<~ et.
ef~futciuu]embt'e)e7avnH86S,enremp)acement): plans. p I) reçut le t'tro de conscrratcur en 1880. En
d'Alfred de Y)gn\, et sa réception eut heu )e 23 fé- ~1873,
1 il fut nommé professeur de chinois au K)ng'&
trtert8(fU.Hdcuntsecrf'fujrepe)'pétue)te50m.'irst College
C de Londres. Il a représenté plusieurs fois
1S7e, en remplacement de M. l'atm. M. Canulle 1l'Angleterre au contes international des orienta-
Doucet a été élu plusieurs fois jnembre du Conseil lilistes, notamment a Londres en 1874, et a Saint-
général del\onnepom'le canton de ~n!cncuve-I 1l'étersbourg en 1876.
)'Ai'chméquc.Che\aher de la Lé~on d'honneur en Parmi tes mnr~ps de M. Douglas on cite Con-
avnl 1847, il a été promu officier en août 1857, férences sur la ~UK et la ~<~ra/~re c/ttHMAM
commandeur le 7 août ~8G7, et grand ofticier !e <rwo Lectures on the tan~ a~d htt. of Chma, 1875~;
ti]ui)[et18M. h'e
t C~s~H [Thc Ltfe of J. Kh., -t877); Cot!-
l
/?fcf!~ ~< le 7~'c (Confuciamsm and Taouism, I879J;
DOUCET jHenn-Lucien], peintre franfais, ne i) la CA<He (China, d882); puis d'importants art)ctes
Paris, le 2.1 août 1856, entra,en 1874, a i'Ecole des dftn~dt~r~espubhcattons.spéciakt~nt
c dans ~M-
Beaux-Arts, où Il fut été~e de Lefebtre et de Bou- cyc/o~ct~'e
c Brï~n~~Me. On lui doit les Catalogaees
tanger.HoMmt,eu1880,)egrt)ndpnxde!tome.a~c~ fi Livres et wa~?~c?' chinois (t876), et des
n atait débuté, en 1877, au~ Salons annuels, par C<ï?'~s ( e~p/s ?wj?t'<H~s (1885) du Bt'ttish Muséum;
l'envoi d'un ~~Mt ~'c; puis Il produisit un aamsï que les ~~cx-t'<?r~ï~ de la session du con-
grand nombre de poi'traits désignés par les sentes).grès p internattoua! des oncntalustes dont il était se'
mttia!cs des modèle'- celui de MtMe GnMt'-Jfttt't'e, crëtau'e
c (t87~.
de rOpét-a-Cotmque (1884), fut l'un des p!us renur-
ques. Ëndehorb de cette spécialité, nous n'avons a DOUGLASS (Fiédéric BAtLEr, dit), pu!ihffMtc né~re
signaler <[ue les sujets sunants Atala (1878), cdes Etats-Un~, no dans le comte de Talbot (Mary-
Apres le bal (1888), et Ft~to.e t!t«- (1890), /'o);;at<< I&nd),
1 en 1817, et orphehn de bonne heure, vécut
de t)!fst)c;)e)th (18S1). M. Ooucet a obtenu une me- d'abord
c de la ~e tout nnima!e des enfants esclaves.
daille de 3' classe en 1879, une de 2" classe en Il 1 a\ait huit ou nfuf.uis lorsque son maître le prêta
1887, une médaille d'argent, une médaille d'or à as un de ses parents qui habitait Baltnnore et chez
l'Exposition universelle de 188i), et ta décoration de 1lequel, grâce a un tracement plus humain, d prit
)aLégiond'honneurleH]un)etl89). 1. goût a l'instruction, qn'u appelle dans ses ~mo~'es
a. le sentier
Q
qui mène de l'esclavage a la liberté e.
DOUEN (Orentin), éerivaiu protestant français, né Ma)gre les défendes de ses nouveaux maîtres, il
à Tenmteux-le-Guérard (Somme), en t8'<0, d'une fa- apprit a seul a ]u*e, a écrire, à calculer; plu~eurs
unité omnere. fut é)e\é dans les écoles de Saint- années a se passerent dans cette étude oh~-tmée, mais
Uucntm, et fut lui-même pendant quelque temps entourée c de perds. En 188~ on le rendit à un plan-
o)nner tisserand. !i alla ensuite étudier a LlUe et a teurt de ttahtmore; celui-ci, le tromant faible et
htrasbourg. et fut reçu dans cette dernière Mile iiidocale, le im'a a un H. Co~ey, qui avait dans le
docteut'enthéo)ogie;ddc\intbicntôtagentdelat pays 1 la rÓputatiou d'un excellent dresseevr d'escla-
Société Biblique protestante de Pans, et déploya, tfe<. Le~ mauvais traitements e~aspciérent le jeune
comme tel.unegrandeactuité. thomme, qui ne songea plus dès lors qu'a la fuite.
Panni les nombreux travaux consacrés par 1Après une première tentative qui échoua, il réussit,
~).Donenfi]!ibibiio,xraptiiespécialeprotestanteetf en septembre 1858. a gagner Xcw-\ork, où il fut
A~/M'~Me ~i/r les e~c~ ;bt'
a la propagande cinétienne. nous citerons Essai rejomt
du ~?'~M6)i< t
<
épousa.
par sa fiancée, une négresse libre, qu'il
Ce fut alors qu'il
de ~tM);e, d'après des documents médits [Samt- afin d'échapper plus sûrement am recherches.
le
prit nom de
U
Ilouglass,
Ouentm.l860.gr.in-8);ao<Ms!fia«f'ta<M;M A ~e~-Uedford, tout en travaillant de son dur
)
<'e<Af)/fm ef p)'o<ff;~K<e)t du K'oxMaM ~f~am~f métier d'ou\t'ier calfat, il ne tarda pas a se faire
<t'a</K)< ex /a)MaM ()8C8, in 8); 77~fou'<' de la Sa- remarquer, dans les meetings abolitionnistes, par
rt<iM~!<ed<'f;.fn's.t818-)8M;t8()M,m-8);~ une parole empreinte d'onction chrétienne. Choihi,
~'J/~û/a~fe t/c 7''A~)), études lustonques d'après en 't841. par la Société contre l'esclavage, pou)'
des documents pour la plupart inédits [1879. in-12; propager les doctrines de l'émancipation, ses efforts
nou\.étUt.augm.l87S,m-12);CMmt'M<j)jfttrf)<<-«t'ifurent infatigables ce fut un véritable apôtre.
fMMf~r/tttyKeHoy, étude historique, iittéran'e.'L'Angleterre, en d8~7, l'accueilht arec tes plus ives

DODDMT DE LAGREE (Ernest-Marc-Louis-de-Gonza~ue), (Loms-Claude), pat~raphe français, né


ûfacMr de mafjne et voyageur f)n);{a)s, né à Sajat- DOUET D ARCa
ymcent-de-Mercu/e(Isère), te Si mars t8B, mort a Tong-à Pans, le 1& janner 1808, mort dans cette ~He, Je
tchouan.teiimarsHt(!8.t:(tit.4 4
M janvier ~8~. Edtt. 5.

DÛBESNEL-BnBOSa(Robert-Alexandre), ancjen repré- DOUGLAS (Stephen-Arnold), homme politique améri-


sentant du peupIefrancai'neaB!)yettx,!fi6octobre cam. né à Brundott (v~nnont~, tc:!5 a~id Î8i5, mojt le
1798,moitda~<'etteTiUoenao4tt877Edit.l-S.
1-5. 5 juin 1861 Edit. 1-5.
sympathies; des souscriptions spontanées lui per- Sa candidature ayant été produite aux élections
mirent de se libérer emers son dernier maître et de comptement~n'es de la Semé par l'nthance de la
fonderaRoehesterune re~ueabotitionnisteintitulée] presscradicaîeetsociah&tc.itobtiut.auprenner
<tetHef<M~'ort!.Enl8u6.i)futehoisial'unani- tour de scrutin, dl7555 von sur ~78~9 notants,
mité par les répubhcams de Rochester, comme'etfutétuaus<:rutmdcb3Hottage~e2?décembre,
délégué à Convention du ~e~-YorIt.tlarcmph.j par 158 H4 voi\ sur 5~957 votants. Dans ces
dans tes années suivantes, diverses fonctions poh- duerses Ic~i~iatures, ]e comte de Itouvd!e-)Iai)!efeu
tiques et administra tu es dansfedistrict de Colombie.'se si~uata par la fréquence et vivante
de ses
et fondé plusieurs journaux, entre autres a Wasinng- interruptions ou même par l'éclat de certaines
ton, le ~c?~ National ~ra. Les ~;M<~rM de Don- scènes ttimnn.ueuses. La pins de
~r~ne ces dernières
glass. publiés A Boston en 1845, ont eh' sautent fut provoquée, le 20 mars 1881, par un échange de
réimprimés. voies de fait avec un de ~es collègues, ~L Sans-
la déhbération fut suspendue, conformément
Leroy
DOUV~LLE MAILLEFEU(Louis-~larie-Gaston. comte au reglement, et M. de Dou\me-YaiHcfeu dut quitter
DE), député français, né a Pans, le 7 août 1855,] la salle. Le procureur général demanda contre lui
descend d'une des plus anciennes fami)les d'Abbé- une autorisation de poursuite qui fut refusée, et
\dle. Il entra dans la marine à L'âge de seize ans,
un duel s'ensumt. dans lequel d fut Uessé. Le
prit part aux campagnes de Bomarsuud, d'Italie, de 14 février 1880. ltnter\cnt]on de de Douvitie-
Canton, lit partie de la première c\pédition du Itaniefeu dans la question de réunion posée par
Japon, et quitta le service en 186C. Au moment de M. loquet amena la chute du cabinet présidé par
l'invas'onprussienne, il chercha à organiser des'
ce dernier :uenprop0ha)'ajournemeut indéfini
compagmes de francs-tireurs pour la défense de son qui fut. adopté par la Chambre, malgré le ministère.
département, mais il se plaignit que les leuteui"! À la suite de cet metdent, de D~uvdIe-MaHlefeu
.idmiuistratues t'empêchaient de réaliser son pro-
déclara, par une lettre adressée aux journaux, qu'u 11
jet, et, dans une explication fuee le sous-préfet, Il n'accepterait, aux élections prêchâmes, aucune can-
Muft)eta<:efonctmnnan'e.H\mt s'enfermer dans' Llidature. ~eaumoms, au mois de mai suivant, une
Paris assiégé et reprit du service comme capitaine etcctjon sénatoriale partielle ayaut; ueu a Pans, Il
du génie. Condamné par défaut, le 51 août ~870, à se porta candidat, mais ne réumt que 45 voix sur
deux ans de prison, il interjeta appel, mais ne put 6G4 notants, Il ne reparut plus a )a Chambre et nt
se présenter devant la Cour, au mots de mars 1871. un voyage aux Etats-Unis. A sou retour, n se pré-
Arrêté a~ec le général Clément Thomas, il fut con- senta auTt élections )egis!atnes du ~2 septembre
duit rue des Rosiers et n'échappa à la mort que par ~889, faites au scrutin umnonnnaL dans son an-
hasard. Un arrêt par défaut confirmant le premier cienne circonscription d'~hbc~iltc, et fut élu, au
jugement, il forma opposition a ce jugement, mais premier tour, par 85U ~on, contre 85~8 données
ne se présenta point devant la Cour d'Amiens, sur
1

t
a M. Briet de Rainv)Hers. député sortant, son ancien
le conseil du président de ]aHépubliquc,etfut(concurrent. Au cours de la nou\eHe tégislature,
gracié le 22 août 1871. Aux élections générales du nous< rappelleronsseulement 1'uitcr~entioit de M. de
Mfé~ner m(),dt'utém,comme candidat répubh-) 1Douvd)e-Mai)tefeu dans la ducussion du budget de

cam, dans la 2" circonscription de l'arrondissement 1892, au sujet des écoles frnncatses de !'0nent, en
d'Abbe~ilIc, par 7'!t')toi\ contre 7366, données faveurf desquelles il soutint la nécessité des subven-
au candidat monarchiste, M. ïtriet de Rain\iUers. tiousqutIeurétaientaHouéf'SRnraisondesscr-
t
Il prit place dans les rangs de la nouvelle majorité \tces
<
qu'elles rendent a la l'rance répubhcame.
républicaine, comme membre de l'Extrême Gauche. M. de DouvtUe-MaiHefeu représente, depuis le 8 oc-
Après )'acte du 16 mai 1877, M. de Dou~iDe- tobre t i8'?l. le canton de MoyemlUe au Conseil
MaiUefeu fut un des 363 députés des Cauclies réu- général
€ de la Somme.

de Aux
mes, qm refusèrent un vote de confiance au cabinet
élections du 14 octobre snnant, sa DOVE (Richard-GuiI)aume).juusconsu)te~lemand,
candidature, énergiqLiementcombattue par l'admi- né à tterun !e 27 terrier -1835. est le fih du physicien
mstration, échoua contre le même concurrent; H. 1 ~\nham Do~e, mort en 1879. Il étudia principale-
mais l'élection de ce dernier ayant été annulée, ment,t aux Universités de Bcr!m et de Heidetberg, le
}I. de DouYiUe-![au)efeu se représenta, et fut élu, droit
( ccctésmstïque et le droit publie. 11 fut reçu
le 5 mars 1878, par 82M tM\. contre 7 738 obtenuesdocteur
i a Berhn, en 1~5~, avec mie these remarquée
(De jM~'M~tc~o~M
par ~1. Bnet de Ra~uttHers. Son é)ect)on fut tMlem- pro<rrM~f),et ccc/~a~ca* apud Germanos
ment attaquée par la droite de la Chambre, maigre )1 dc\mt professeur hbre en ~~9, après
l'absence de l'élu, retenu par une maladie; mais avoir présenté et soutenu son mémoire sur la ~ur<-
e))efuttalidéeenmait878.11futréélu,le2taoût<t~c~o/t s ~;to~/e [Untersucilungen uber dte Send-
t881, dans la 2" circonscription d'Ahbe~die, par g-enchte}.
€ H fut admis, en 18CO, au Conseil e\angé-
9d25 ~oix contre 6537 obtenues par le même can- tique supérieur de Herhn. Appelé en 1SC2, comme
didat monarchiste. En 1885, il fut nommé le rappor- professeur
1
e\traordintUrc, a I'~m\ersiic de Tubmg~ue,
teur du budget des cultes, quoique partisan déclaré ut enseigna l'tn&teire du droit constitutionnel aUc-
de la séparation det'Egliseetdei'htatet et de la mand,r le droit conintercial et le drot privé. Ï) passa,
suppression de ce budget. H se montrait, à cette l'année
1 suivante, à Kiel en qujuté de professeur
époque, 1 un des partisans du l'ère Hyacinthe et de ordmait'e.~<)éau~
f événements pohhqueStnsoutmt
sa tentatue de création d'une Eglise gallicane.
i'annexfondnScHe~tg-IIotsteinala Prusse et,en
PortésurlaliSterépubIicainedelaSommeauxJ 18G6, poussa a la guerre contre l'Autriche. Profes-
élections du 4 octobre ~885, faites pour cette fois seur
s à l'université de Gcettmgue en 1868, H devint
auscrutindeliste.M.deDoui'illc-1lLiillefeurénnit,imembre du synode é\an~éhque du Hanovre. Elu
au premier tour de scrutin, 56M73 voix sur 13~ÏM9 député
( au Jte'ctistag, en 187), pat le district de
notants, et sa désista ponr le scrutin de haiMtagc. )1~ui~bmn' d fut appf~ faire partie de ia Cour
(Ferdmand, comte DE), DOVE<Henrt-Gu)naume).]'hy~cicnH!!c-tH!U)d,në)i!
sénateur français, iif~ à
DCUHET
~t:termont-Ferrand,)c~tivnlMii,mnrtleHa'ji)ti Lie~nitz
1 fS))6ste), le 6 octobre 1803, mdttà tt~ltn.iti
MM.Edit.6. 5. Hvf'it t87!h Edit. t-5.
DOUTRE (H-sjjht), ancien représentant du peuple fian- DOWNES <[])ysse i)E Boncu, 2* bâton), fft'net.)) et.p.iu-
çais né a Lyon, Ie'l"jmtlett81i,inoitdl'aita,le5aout fLdtLl-
d'Ati~)ct.t')re, né a Dubbn, <'n t788, tti0)t t en juillet 1863.
;<7iLdit. 5.
DOUTRELAINE {Loins-Tou~-saint-Simon), général fran-
çais, net Landrecies(NMd),le 3 judiett~j, mort
h:l"m[H)S8tfjdit.6. 5.
a P-irn, \1'mnson
t n
DOWNSBIRE (Arthur Wi'sBL)jf<BEfLSA'<'DïsTR[jMB'fL
l~~r~6aoù'ttM8.Ed(t.i.
.4," marqUis DE), 1)~iii,
i.
d'dngletetre,
°

L
Cil
judiciaire nomeUcmcnt créée en 1873, pour les
affaires ecclésiastiques et, sur la présentation de
l'Université de Gœttmgue en 1875, nommé membre
géographe
1. 1 '1'
français, né d
DRApEYROft (Ludovic),
Limoges, le 26 février 1859, commença ses études
a Barcelone (Espagne), ou son frère possédait une
de la Chambre des seigneurs. fabrique de porcelame, les continua a Limoges,
I.a plupart des trataux de M. R.-G. Dote ont été
pms a Pans et entra en ~8M a t'Kcole normdtc su-
périeure. A~ré~é d'inston'e en ~62, il devmt pro-
publies dans le JoMr~a~ de t/ro~ fcc/cs~s~~He; il a
donné a paît Bstt/e-LoMM 7tt</t!er et son ~m/Mfesseur d'iustoire et de g'éngraph)e au lycée de
(~m. I,. Il. und seule Zeit; 7 vol.), contenant l'his-
Besancon, fut appelé au lycée ~apo)eon a Pai*is et
passa, en i8G9, au lycéc'Cliarlema~ue- La même
torique des changements du droit ecclésiastique
année, u fut reçu docteur es lettres. Frappé de
moderne. )t a dirigé la nomellc édition du A~a)m<
du droit cc~~a~~HC, ~f~jtf/e~fy~f et ca~o~f/Mf l'msufu-.ance lie l'enseignement de la géographie,
(Lelu'budidese\ang.undcalïi.,etc.877,8"édit.), n exposa au Contres géographique mternattonat,
dcHichtcr.ctyajointdesavatitscommentaircs. tenu a Pans en ~875, un pljn de réforme pour
l'enseignement de cette science et fonda, [année
DOWDEN jEd~ard), littérateur anglais, né à sunantc. la lievue ~e~apA~Mc, destinée aux
Cork en 184j, fit de hriHantes études au Oueen's comptes rendus de tous les travaux qui intéressent
College de sa <d)e natale et au college de la Trinité la ~éo~rap!ne et a l'examen des méthodes d'eusci-
de Dub)m. Apres a< ou' remporté des prix dans dncrs p'nement. En 1876, il fonda la Société de topogra-
concours, it fut nommé a l'élection professeur de phie de France, dont les séances solennelles ont
httérature anglaise, puis chargé des conférences souvent offert un sérieu\ intérêt sctentiGque-
Taylor dès leur fondation à J'Umtersné d'Oxford. Outre ses thèses de doctorat (De ~fr~MHc~ A~-
Nembre honoran'e de l'Académie Royale d'Irlande, toria et rahozze polzttca blerouiagorunz oet(gte et
docteur es lois de tTimersité d'Edimbourg, n est /M~fj'6Mr J~ej~c~ et /'pH~~e &y~a)~t~ au
devenu secrétaire de 1 Lmon libérale Irlandaise et a ~n~ ~tc~e, t86~ m-8), on dott a M. Drapeyron
pris une part active aux dernières campagnes poli- de nombrenses publications, parnn lesquelles nous
ti()uesdu//oMf~rt< citerons: Oz·gazzesatzorzde l'Auslrasze cl créahort
On doit surtout au professeur EdKardXo~den de /l//cmayfte ~86'), in-S) A'~ara/MH de la
{"))e ~<t;~e sur le ~e'n!ee< l'art de .S'Aa~MpMt'e (Sh.. f?'<Ï~CC~ de ~[/Mt~J~ aux et X~ Nf~S (1870,
a studyoflusnnndaudart),tradmteen russe et în-8); ~M~rr~M t'OMt~~t~ et le coHe~~e ('t870,
en atlemand, et la ~e de Perey T~~sAc Shellcy in-8), anonyme; les Deux folies de Parts, juillet
(Theln'eofP.BSlj.;2~oI.),omra~ecapita)pom- 1870, mars 1871 (1872, m-i8), a~ec M. Seh~mann;
la biograpiue du poète Mtdley, et rédigé d après des De la Szzbsfttuüon d'urt éyzscopat gervrravt a
documents de famdie. !1 a en outre publié un l'rpiscopat rc/~s~t en Gaule sous /c~ Afërot'~i-
recueil de Poèmes et autres poésies et plu~em-s ~ie/~e~es Cf7ro~M~s (1875, in-8); Essai sur le
volumes d'études littéraires, édité ~C~rrc~o~- caractere de la lutle de ~Mt/aiNC et de l'Aus-
dance de Sir Tf~H/'y Taylor, donué des éditions cri- trasie sous les ~c~or~fM et les Caro/~îeH~
peareetcollaboreadnersjournjuxctre~uesnt-
Cot~~M/~
tiques de plusieurs parties des (mures do Mia~es- [1877,m-8);la
~r~s~<~<Pc/e
Carthaqe ~r~t
(1882, in-8); les Ca?'o~~y~t!s en
téraires. ~<MtM< [188~, in-8),etc.
DOZON (Louis-Au~uste-Ilenri], agent consulaire DRAPPIER (~Icolas-CynIIe-Auguste), ancien re-
et écruilin français, né a Chalons-sur-Marne. le présentant du peuple français, né a Ilouard [Arden-
2 février t822, lit son droit, entra au mnn'.tere des nes), le 15 février 18!t, apparttnt conbtamment a
affaires étrangères en 185j. et fut chanceher a l'opposition libérale jusqu'en 1848. ~otan'e a Sedan,
Belgrade, puis \ice-consul a )!ostar (M janvier il nt. partie du Conseil généra! des Ardennes sous
18f)5). a Phmppopoh (2 octobre 1865) a Jamna le règne de Lou!h-Plnhppe. Apres la résolution de
(25 atnl 186()j, une seconde fois à Mostar (21 août Février, u fut nommé représentant du peuple, dan~
t875). consul a Larnuco (21 décembre i878), enfin son département, le sixième sur huit, par 29 00~
cous Lildt'l'~clHsseaSalomque(l"fé\rier 1881). ~oix. Il \ota ordinairement avec la fraction la ptu~
Elu correspondant de )'Académie des Inscriptions modérée du parti démocratique- Apres l'élection
le 20 décembre 1883, il a été décoré de la Légion du 10 décembre, M. Drappier lit partie de l'opposi-
d'honneur, le 15 août 1868. Il est mort a \er- tion, et ne fut pas reélu a l'Assemblée légisiatue.e,
sailles le 51 décembre 1800.
M.nozons'estinréal'étude des langues et litté- DREUX BRÉZÉ (Pierrc-Snnon-Louis-Ahrie Db), pré
ratures des peuples de la presqu'île des )ta)kan'i. Il lat français, né a Bréxé (~ame-et-Loire), )e2jum
a donné Poésies populaires ~~es (1859, in-18), 1811, est le troisième fils du marquib de Dreu\-
traductioit et notes; les (;AaM<s popM/atres&M~ftfM Bréxé, grand maître des ccrémomes sous Louis \VÏ.
~874, gr. m 8) ~AaH~~ts ~?~M/aM'e~
tH~f/t~es (1875, in 18); ~~M< la,
&?!
/Mc CA/ Apres avoir fait ses études au séminaire de Saint-
Sulpice, il reçut la prêtrise en 1835 et devint pres-
ou a/taMat'M (1878, gr. in-8), grammaire, ebresto- que aussitôt ~)cairc général de )lgr de Quélen, ar-
mat)ue,tocabul!ure:CoH~Ma/&a)MM[1881).!laa chevêque de Pans. Appelé au diocèse de Mouhns
eolhboré a un Recueil de de !I. G. Le~atasseur
Vers i[
par décret du 28 octobre t849, fut sacré l'année
soustepseudon\med'~r~c'MHc. sunante. H était )e plus jeune é\éque de l'Église de

DOYEN (Chat ics-P~rre. baron),administrateur fiançais, DRAGONETTI (le Loms), uttcrateur et pubh-
n~tUfMatMeal79!,niortaPans,Ie<Oatnl't866. ciste [tahcn, n~ versmarqinh
J7i.'9,mor[. à tantes en tfvrter 1871
EditM Edit. 1 â.
BOYÈRE (Lotjis). naturah~te français, lié à SainHean-
des-Essaitiers (Cahados) en 18H. mot BasLia, le DRAKE (Fr~dénc), scu)pteuraitemand,né à P~rinont,
ti!juiUeHS65Edit.t-3. le a5jmn 1805,mort à Berlin, le 7 a\nt 18M. Edit 1 5
DOYLE(Richard), dessmateur anglais. né a Londres DRAKE (G.-Samuel), auteur am~rtcam, né à Ptttsfictd,
en 18i6, mort dans cette ville, le 11 décembre 1883- le 10 octobre 1798, mort en jum 187a. Ldit. 1-5
Edtt.t-5.
DOZY fUeinhurt-rierre Anne), orientaliste hollandais, DRAPER (John-~itliam), chimiste amencam, né à
né à f.eyde, le 21 février 1890, mort dans cette ville, le Satnte-H~t&ne (Livcrnoot), le 5 mai 1811, né à ~û~-Yoïh,
!MaMillS8S.Edttt-S. ie~j.invtcrl88~ Edit. 1-5.
DRAEXLERMANFRED (Chailes-Ferdinand), poète et DRAPIER (Pjerre~ugrtsttn-Joseph), minéralogistebelge,
Hemam allemand, ne âLemher~ (Gaboe),Ie 17jo'n 18%,
moi t à Darmstadt, le 5t décembre 1879. Edit. 1-5.
né a Ltt)e,)e ?
août 1778, mort à Bruxelles, le M dé.
cembre 1856. Edu. 1-4.
France. Au commencement de 1857, M. de Drem, sur les listes radicales du département de la Seine,
qui n'avait jamais dissimulé ses opinions ultramon- aux élections législatives du 4 octobre 1885. il réu-
taines et légitimistes, attira l'attention publique sur nit, au premier tour de scrutin, 155652 voix sur
son administration par quelques démêlés avec des 455 9HO notants. Classé le vingt et unième sur la
curés de canton dont il rendait l'inamovibilité dtu- hste générale des candidats, il fut maintenu sur la
soire en exigeant d'em une démission en blanc. hste républicaine unique, dite de concdmtton, au
L'affaire, évoquée devant le Conseil d'Etat, aboutit scrutin de ballottage, et passa avec 285 866 voix sur
a un appel comme d'abus. L'encyclique du pape du 414500 notants. !I. Camille Dreyfus, a la Chambre,
8 décembre 1864 fut aussi, pourFevéque de ~ouhns, traita parttcuhèrement les questions hnancières el.
t'oceaston d'une censure. ï! en fit faire la lecture fut nommé membre de la commission du budget.
dans son diocèse, malgré la refus d'autorisation Auv élections du 22 septembre ~88~, faites au scrutin
du gouvernement: un recours comme d'abus eut unmommal, Jl se présenta dans la 2' circonscnptum
encore lieu, et l'abus, déclaré par le conseil d'Etat, du\H" arrondissement de Paris, obtint, au premier
fut publié par un décret du 8 février 1865. Mgr de tour, 2120 voix sur 9204 votants et fut élu, au
hreux-ttréze est chanDine d'honneur des diocèses scrutin de ballottage, par 4 481 voix, contre 4162
d'Aire, de Paris et de Poitiers. données a Il. Fianx, conseiller municipal, candidat
boulangiste. Il a été décoré de la Légion d'honneur.
DREYFUS (Ferdinand), homme politique français, M. Canulle Dreyfus, l'un tics fondateurs et le
ancten député, est né à Pans, le 5 mat 1849. Il étu- secrétan'e général de la GraH~fBHcye/op~te ~886-
dia le droit, se lit inscrire au barreau de Paris en
1871 et collabora au journal /p Siècle. Il se porta,
1891. tom. I- grand in-8], a publié 7~ Budgets
de /<ro~ e< des E~a~-L~M, précédé d'un Essai
comme candidat républicain, à l'élection partielle du sur la po~tte ~~aHc/crc de la France ('1882.
t4 mars 1880, dans l'arrondissement de Rambouil- in-18) /'&'o/M<<ott des MMM~M el des .ff~Mit (i888.
let [Semc-et-Cise], vacante par le déccs de M. Car- ni-8). Ilatraduit de l'anglais ~tH~crre. soH gou-
rey, et fut élu par 8289 voix contre 5657 données à fct'He/ffc)~ et ses t'Ms~M/io~, d'A. de Fonblanque
H. Maurice Richard, ancien mmistre de l'Empire,et (1881, m-8). etc.
753 obtenues par M. Robinet de Ciéry, ancien pro-
cureur général et candidat légitimiste. H siegea DREYFUS (Abraham),journahsteet auteur drama-
sur les bancs de l'union républicaine. Il fut réélu, le tique français, est né a Pans le 20 juin 1847. Colla-
21 août 1881, par 9455 voix, contre 5113 réuuies borateur de d~ ers journaux bitéraircs ou politique~.
par Il. Richard. Port~ sur la liste opportuniste la r~par~~MHe, la Revue ~Mrotrc, ~M~a~OH.
du dé-
partement de Seine-et-Oise, aux élections du 4 octo- le Gtl H/m. AM' St<-c/< le Tcm~. etc., il y a inséré.
bre 1885, faites au scrutin de liste, il n'obtint que sous un certain nombre de pseudonymes plaisanta
27036 voix sur 114545 votants, et se désista avec (~<MMM)-yosM, Chose et Machin, Atmporf/.t, Du-
tous les candidats de cette liste au scrutin de ballot- pot)< ~M Arts, etc.), des articles humonstmues, des
tage. It a représenté au Conseil général de Seine- fantaisies, des dialogues. Il débuta au théâtre, en
et-Oise le canton de Rambounlet. 1875. a~ec une comédte en un acte, Un ~o~s~Mr eu
On doit à M. Ferdinand Dreyfus un 3Ja~c/ popu- habit t!o<)-, qui, après a~ oir été jouée dans plusieurs
laire du Cft~et/~r municipal (1884, in-18) et une salons, fut portée a la scène du Yaudetdte par l'ac-
étude ~ur Vauban ~c<3j;oMt~/e(189!) couronnée par teur Saint-Germam. Il a donné successnement
['Académie des sciences morales et politiques. Potage à la bisqrie, comédte en un acte (même an-
née) la Revue des Deux jUfwf~, rcyue de coin-
DREYFUS fCamiHc-Ferffin:ind}, députe français, mencement d'année, en trois actes, avec M. Clairville
né a Paris le 17 a~ril 1851, se destma d'abord a {! 875); jVar~'a~es?'t<"f,eomédtc en trois actes (1877);
l'enseignement des mathématiques. Apres avoir CAe: elle, comédie en un acte, a\ec M. Ch. ~arrey
servi, pendant la guerre, comme engagé volontaire, (1878) Pour sauver ~pMt?c /<?wmc du M~H~e, comé-
il entra dans le journalisme, fut rédacteur de ~fc- die en un acte (même année); la Ct'< couiédie en
nir de la Sarlhe, en )874, <!u Libéral </e ~c~~c, un acte (1880);/<t ~[c<)m<, comédie en unacte~méme
en 1876, revint à Pans et fut nomme, en 1879, chef année); le Klephie, comédie en un acte (188l):
de cabinet de M. Wdson, sous-secrétaire d'Etat au /)H<t<M<t'on ~atitte-Cat/tfrtKf, comédie en quatre
ministère des finances, dans les cabinets de Freyci- actes ~Odéou, décembre 1881); Un CroMesoMS une
net et Jules Ferry. Lors de la constitution du minis- <em~<e, saynete (1884); Une Rupture, comédie en
tère Gambetta, il entra au journal la Z.a~e~e, qu'il un acte (1885). Les principales de ces pièces ont été
abandonna en janvier 1884, pour fonder la ~Vc<to~, réunies en volume sous ce titre JoMOM la comè-
journal radical du soir. Une élection partielle du 98 dé- die, avec une C~M~r~ sur la comédie de scf.t'ef<
cembre 188~, dans le quartier du Gros-Caulou, (1887. m-18). )1. Abraham Dreyfus a pub!)c en ou-
le fit entrer au Conseil municipal, ou il vota avec le tre Sc<'HM de la M'f de t/tMfre (1879, in-t8).

groupe de l'autonomie communale, dénonça plu-
sieurs fois la direction cléricale des écoles com- DRIVER (Rév. SamueI-Rolles), liebratsant anglais.
munales et s'occupa spécialement des questions né en 184<i, fut élevé au collège de Winchester et
financières. Réélu dans le même quartier, le 4 mai au Nouveau Collège, à Oxford. Il s'adonna de bonne
1884, par 2487 voix sur 4882 votants, il fut choibi a heure à l'étude de l'hébreu et des autres langues
plusieurs reprises pour secrétaire du Conseil. Inscrit sémitiques, obtmt deux bourses pom l'hébreu, en

DREIBHOLTZ (Chr]st)nn-L?idenyk-j)tem), peintre ho)- DREUX LINGET tPierre-Honore). députe français, né a


lnnda)a, nétJtrecbLen )799 Ë<ht. 1 5 ~utampuy (Lure-etLoir). le N~nt t8!<), mût-taPan.
DRÉO (Amaury-rrosper-Mdi'te), d~uté français, né à le 15 ]mt)et MM. Edit.5. 5.
Hennés, ie 7 septembre 18~, mort. à Trouvnte/te n sep- DREVES (Lebercfht-Mucher), poète attemand. né
tembre 1~. Edit. 2-5 Hambourg, le 12 scptembte i8t6, mort à Feidkn'ch
DRtOLLE (Jean-Andre). lUterateur francal. né d L~- (\uidtlbei~), le 19 décembre t87<J Edit. 1
bourne, le 7 octobre 1797, mort près de Versailles, ]e
6 fcvtie'' 1878. E<ht.2o.
5. BREW fAndt'~). mann angtais, né en )KO. mort le
19 décembre tSM. Edit. 1-S.
DRtOLLE (Ernest, pubhciste françni~ms dn précédent,
nëàLthourne, le l")UfHet 1829
i'.dit.inoit
aErmont~etne- DREYSCHOCK (Alexandre),
pianiste tchèque, nt'- a Zack
ct-Otsc), le 14 i]ovem)j;e 1887. 2-S. (Bohême), te 15 octobre 1818, mott 4 l'raBue. le t" avrd
BREUX-BREZE<Emi[ianuet-Joachtm-MaNe, m~t~uis DF), t869.
Edit. 4.
ofitoer tiançats, ne aux Andetys <Eure), te ~S decemttre DREYSE(Jean-i\)cotas DE), armu)tera)temand,nnenteur
1797, moi au château de Bréze (Eure), lo ~) novembre du fusil à aij;mtte, ne 6 Soemmetda, le 20 novembre
18~5. Edit. 1-4. 1787, mort )e 9 décembre 1867. Edit. t
1866 et en 1870, et fut nomme, en 1875, membre Ho/~e
( ~ûW/t~ par ~cat/~ntM ~'at~a/se (1870.
de la Société de re~islott de t'Ancten Testament. tn-~8);~M~ë~AeMrfl870.in-8);~Ma-
En 1882, Il obtint une chaire d'hébreu à l'Univer- ~<~ et défauts J<M ~ftte~ (1875, m-t8);
sité d'Oxford. Galerie des Acmwes utiles (1875,1"' séné, J)t-8); /a
Le Hëv. Driver a publié un Traité de l'Usage des /e
du loges (1877, in-)8); les C~t~M 7Mr/uN<)'tc~
<c~Np~ CM hébreu, et de f/~c/M~ autres ~M~~o'~ de la ~rcHce, l'éclairage, la teinture et l'mipression
~~ft.T~MM (1874, 2° cdit. 1880); 7~ vie et des tissus, la soie, production et mise en ocu\re
~C~ <y~~M?'~H~ sou nom (1888), (t88i-i885, 3 vol. m-i8] les G~~s ~tt!<cMr~ M<?-
SOtt ~M~,C<
dans !a collection des <f Hommes de ia Hjbles; ~Yp/M ~'ttM (1880, n]-t8); /es ~raM~ j4y~cM~cMrN Hto-
sur le texte /t~f'CM des /~r~ de S<itMMe~, avec une ~et'tMs (Tours, 1881, in-18); les Grands ~atJ~t~s
introduction sur la patéogTaphie hébratque (1890).
Il a donné en outre une édition
~û~ /~MM a?M~v~ {Li)te, 1882 et suiv.,
de la Ïhble, avec les 7 \ot ), etc. Mme DrohfjO~ska a pris quelquefois !<'
professeurs Cbeyne et Sanday, et )î a collaboré à pseudonyme de C~ua~cr A. de ,&M?M?'i', et publié
plusietu's recueils, tels que le ~/J/o~<c<~ JoMrtîa~, sous celui de C.d'AlHoy~ePa~eLeoHÀ~J(1879,
la Co~/c~tpor~r~ ~f;)~, etc. in-8).

DROBISCH (Mori)z-~nhelm), mathéiuatjcienet, phi- DRON (dusta\e-Jean-R;tptis).B), médecin français,


losophe allemand, né a Leipzig, le 16 août 1802, député, ne a 'Marcojng (~ord). le 21 octobre ~856,
acheva ses études a Grnnma, prit ses grades um- sunit les cours de la Faculté de Paris, fut reçu
-~ersit-atrcs et retourna comme professeur dans sa docteur en 1880 et s'étabht a Touicoiii,. CoHsei)!ej'
ville natale. Il enseigna d'abord les mathemattques municipal de cette ~ule et conseiller général pour
(1827), puis la ptulusopine (1842). ))e t835 a 1847, l'un de ses cantons, il se. Irorta comme caudrdal
il pntune part actnc à laréor~amsatton de l'instruc- radical, dans la 6' circonscription de Lille, au\
tion publique en Sa\e. En d876, à l'occasion du cin- elections du 22 septembre 1889. Au premier tour de
quantenau'e de son professorat, M. Drobiscb a reçu <:crutn), il réunit 7 1~3 \oi~, contre 7d75 données a
le titre de conseiller privé. M. Carrois, candidat monarchiste, qui fut d'abord
Parmi ses ouM'a~cs, Il faut si~ffak'r pt'octafne éhj; mais aucun des candjflats n'ayant
~MC~iPM< des Ma~/t~Ma~~MCS et de la p/K~Op/~f atteint la ma)onïc absolue, n fut procédé au scrutin
(riulosop)ne nnd Matiiematfk aïs (ïegen~tSGnde des de ballottage, qui donna 7518 \on au candidat
Gymnasialunterricuts; Leipzig-, 1832); PxM< (le repubhcain et 7 518 a son concurrent. Dron a été
la ~Mutte des ~Ma~ofM ptn~icftf/tf~ sM~et'~rcs decoré de la Légion d'bonneur en 1889. On cite de
(Grund/ft~e der Lcbre von den hn'bei'en nume- lui T~u~f les <nccF's ~e /'f~i/ [L)lle, ~88~,
rischenGleichungen;Ibid., ~854~ DocM~e~~ouf gr. ni-8).
~J'tJ~' /M~6 du &y~M.7 /t?~f~A~HC ~<
bart (Beitrsege zur Ouentirun~ uber tIcrhart'sSys- DROUET (Henn), naturaliste et adminn:trateur
tcïn der l'hnosopîne; Ibid., d8~4); j'VfM~e~e.~pos~- français, né à Troyes le 27 novembre 1829, lit sou
ti~M de la ~MC ( ~eue Dar~tellung dcr Logik lb)d., droit, entra dans une étude d'moueetfutïnaitî'e
i8M, 4° edit., 1875); P~~c~M ~~A~MopAte clerc, a\ant de se tourner ~ers les soences natu-
/<M~ ~Grundiehre der Hcn~ions-philoso-
Ibid., 1840); P~to~;<? ca:<t~(Em-
phie
reUes et spécialement la malacologie. Il explora t'tut-
cienne province de Champagne, les environs de
pn'jgchePsychota~ic; tbid., ~S42); ~e//i~s ~~M- Pans, puis successivement toute la France, visitant
eîpes de psychologie Mia~Me (Erste Grund- la plupart des musées publics et des collections par-
!(;hrc der niathcmat. l'sychotogie; Ihid-, 1850); la ticulieres. En 1857, tl ejfectua. atec M- A. MotcJet
~S~~M€ mOï'a~ et ~& arbitrc de ~M~M?7tC
(die mnrahsche Stat~tït~, etc., '1867), etc. lia a fourni
deHtjon,un~f)~:i~f'scif'nt)nqueenPottu~:detaux
Acores, à ta suite duquel il fut nommé membre de
beaucoup d'articles à dtvers rccnei)s la /fctJMC p/n- l'Académie royale des sciences de Lisbonne. I! entra
~~p~/m/~e de F)chte, les ~cmoo'~ de l'Académte de alors dans l'administration et fut successivement
Lejp/ig-, etc. attaclié au cabinet du préfet de l'Aube (1858), chef
du cahmct de M. Levert, préfet de la tienne (18fid),
DROHOJOWSKA (Autoinctte-JosépI'me-Francoise- conseiller de préfecture des Ardennes (1865). puis
Anne S~~ox DE LA.TREiCttR, comtesse), feïnmc auteur de YauciLiSR f't de la Côtf-d'Or (1864). ti étmt vice-
française, est née a Saint-Chély (Lozère), en 1822. président de ce dernier conseil en 4870. lorsque les
Elle ëpousa, en 1847, le comte Felu de ))rohojo~slu, événements le rendirent à la vie privée.
né a Ordo~, en Galicie, en 1806. ancien ofticier dans Les principales publications de M- Drouet sont
les ;!r!tfccs d'Autnehe et de l'olo~ne, et Im-ménie Etudes sur les ~rtîftt/es de la F~'a~cc (Pans, 185~,
auteur de quelques traductions de l'julfmand. et Troyes, L8~7, 2 \oL iu-8, avec ~8 pt.); A'f~e SMJ-
On a de cette dame un nombre considérable de ~cM.c Mo~p~ Mouf~~e~ (i84U, in-8, 3 plaucties);
publications d'euse~ncuient, d'éducation et de mo- Catalogue ~cs Mo~M~'7Mcst:~fa~~ de la C/iaHJpay~c
rale rengteuse, spécialement destinées aux jeunes M~'M/~M/.? (t'arfs, 1851, jn-8); ~Mm~'a/~Mt~s
nUes. ~ous citerons une série de résumés d'histoire Htf~/n~M~ <e~'e~<res et ~!tr«t~~ ~~aii~ de la
~c-
r~
7ftS~?'e~a!M~<77t~O~'Cat!f'<C~He,~N~C~ma~tC, l'rance co~~Ntett/tt~e (1855, in-8) ~«r~~CM
~/s~c du Ra~w~tf'e, Histoire ece~SMts~Mc, gique des mollusques t'tf~M~ <~)M le <~Mt~Mtf~
Hisloire de [petns m-18, 1848-1858); une t/e ~'Au~e (1855, in-8, a~ec une carte géologique
C~r~/t«?~cw~rF(méme format) la première
année d'un Cours conzplet zlnisé en bix années
coloriée); 7{ef/J~o~'< roi ~or~~a/ st~'
voyage tfc.KM~rfï~o?t sctet~t~Me au.c îles
d'études (1~61, in-32) puis duers h\res de lecture ./j~w~ (t8H8. in-4-, 2 édtt.): ~o//Ms~Mfs Ht~M~ ~eA
Ff~t~es ~/M~ de ~oue ('1850. gr. in-8, (1858,in-4, a~ecdeu?~ planches cotonûes);
/cacM/e~
s)
illustré); ~/et~ l'histoire (1853, in~S, tffnstré]; Cf~ë~M/<'reN apoj-~e~s ()8j9, jit~J;
les Fem~tM pieuses de la France (1856, gr. m-8, c.c~'rtce ~MOftû~rap/tt~Me (1850, m-8, a\ec planche);
illustré), l Europc MM mot/~t ~yc, étude de mœurs Essai sur les mollusques f6~e~ e< /?Mria~~es ae
(1858. pr. in-8); les C~t~ Cop~M~ ()MO, e-f. la Guz~aue française (185U,m-R, avec yuatre lrlauches
in-8, dtustré) les FcMttMM z//M~M de lat ~'r~ficë' colonées); Lc~r~ e~e/tJ/~o~<~ (t860, in8j.
(18S2, gr. in-8, dhïstt'é) la ~c~/t<??~ ~co~g
d'~Hi&o!M. d'!fe/e de ~re~He ()8(H. m-18);
~ftt~ de 7''ttM;te fïfor<f~Nî~ {t860, in-4, ~aO p.)
7-.e/es ~(-ft~fH~eN (t8t! itt-18); ~f~e des t/c~
~1 ~'t[re7'< /'OcecM~e (Lille, 1870. ui-8); t'c~M~cM ~t'or~ (18C5. ht-8); ~/o/MyM~r~r~ ~/7Mî'
DROUET (Charles), archénlngae et a··ronome français, DROUET (Louis),nùttst-ebottandats.néà Amsterdam
né au MHnN, ]e ;nn] ~779, mort dans cette ~[He, le en 1792, moit a Berne (Suisse), le 50 septembre 1875.
14 ïio\em)jre 18M E<ht. 1-5. Edtt.l-d.
la C~<fC/- (1868, in-)
(le ~n'c sMr ~r DROYSEN(Guata~e), historien allemand, né le
Mer.~j.(-Mt'&tottd'MftHa<Mra~s<eenfï'a~cc.f[)ft lCa\nt 18~8, est !em~ du célebre historien
~co~ etc. (1870, 111-18); U~~it~
de la ~!M~jc J.-G. Oro~scn, mort en 1884. H suiut les cours
d'Europe (1881, in-8], Serbie (t8M, m-8), de d'histoire aux UmversitÉs d tena, de Cerim et de
l'ltalte (1885, in-8) et ~K~et~(1884, m-8)~ Gœttm~uc,put ses diptômesàltsue en f8ti4,devint.
Alger et le Stt~e~ (1887, in-18), etc. en 18M, professeur extraordinan'e a Gœtt.in~ue, et
en 1872 fut appe)é, comme professeur ord)natre. a
DROUHET (Jutes-Théodore~,sénateurfi'ancais,TfeH la chaire d'htstotre de Ilalle.
La Hochclle, le 5 a~nl 1817, appartint d'abord a Ou cite de lu), a part ses thèses et de nombreux
l'mstruchMi pubhque et fut proMseur du l\cee im- articles de crihque et d'histoire dans dners recueils,
pénal de file de La Réunion. Plus tard, it exerça les la pubhcation sunantc CM~/a~4~A~(Lc)pzi~,
lonct~ons de dn'ccteur de l'intérieur a ta (ju~ane, et 18<H)-t870, 2 ~o~: ~-<ïy~M<"r~~ Gustave-
futnofmnL',cn!8m,g-<.iUvcrneurdeHj)deû'ancMise- /l~Ac (Sciu-ffistt)cke ~on G.-A. StocLho)m, J877)
Henh'É à La Réunion, <] deun). président du Conseil le D~c ~e~ar~ de ttef~tnr (Hprzog: B. ~on
général de cette cotonie.Apres ta mnrtdeM.~hiitet- Lcip/fg'; 1885,2~oi.], un ~(ïHMc/A!~o!re
t''on).arabie, sénateur de l'ile de La Héunion. Il &e ~H~'a/c(Augem.lustot'.Hand-AtJas).
porta comme candidat répubhcain à l'élection par-
nelle du 28 septembre t8UO et fut élu sénateur DROZ(~ujna).homme p<~iiiquesuihSR,ueaIft
par'Jo~o]~ contre 72 cbtcmn'sparun autreeMn- Chau\-de-Ï'onds, ]<' 7 jatmer 18M, nppar~ent a
tbdat. repubhcmn, )!. Albert de La Serve. une faottUc d'horloger. D'abord apprentï ~ra~eur,
Il se destma ensuite a i'en'ei~ncmcnt. obtint en
DROUOT (Antome-JoscpIt, vicomte), homme poli- 18CO le brevet d'instituteur, et fut quelque tcmp'.
tique frança~, ancien député, né a~ancy, le li avril professeur au gymnase de ~euchatel. En )~G4, tt
181C, est le neveu et non le fils du cèlebre généra! fonda et i'cdt~Ct< le A'f~ ~u~sse, journal rad'-
cal. Elu, en ~86<), au Grand Conseil, il s'y fit bientôt
d'artdlcrte du prenncr EntRn'c. Son père, qui fut
pharmacien, j'eçut le titre de conte, le géneral remarquot'. de\mt. en 1871, directeur du départe"
n'ayant pab iarsse d'enfants. Spécialementoccupé de ]nentderinst['uctioiipub)tqueetdescu[tc's,ctd)di
tra~auxd'agricutture, le \icomtel'rouot. dount mem- n~ea success~cment les departemeitts de t'nitérieur
bre du Conseil général pour le canton sud de Toul, {[875), de l'a~ncutture et du commerce (J870). et
et. en 1852, fut. nomme député au Corps leg-islatit'. celui de t'exteneur en 1881. H fut en outre, a plu-
comme candidat du gouvernement, pour la 1"= cir- steurs reprises, président du Conscd fédérât. It lit
conscription de la Meurtbe. Réetu, au même turc. adoptfr. entre antres lois, celle concernant ]a pro-
au\ cJcchous SLmantRS, il nbtmt. en 1863. ~ï 8~7 ~f)« tection de )a propriété httérah'e et artistique, et fut
sur 53(i20 votants, et en 1869, seulement )9447 l'un des négociateursdu traité de commerce franco-
sur 57414. jU.Drouot se fit remarquera la Chambre suisse conclu en 188'2.
par &e3 interruptions, comme un des membres les Outre un ~HM< ~H~'M~M)t ciï'~Me (1884),
plus ardents de la majorité. )1 a été nomme officier un Cours <i/~M'e J'Hc~m) <'tM~M (li~SS)
delaLé~iond'honneurJc~Oaoûtl8na. et antres ou~ra~es destmes aux éco]' M. j)roz a
pubhé dfm nomettes //ts~e du ra~art, ou <7)t
DROUYN(Joscph-Fia)tCOis-Lén~,archéo)o~ueet Pr~fr~~ t795 et ~aM ~\M~, le Passaqe des
p~'a~e)]r frnnça]S, m' a Izon (Gironde), le 1~ jmMet <t/
~)t M~ (~euchâtel 187G. m-t8).
OH

1816, entra d'abord dans le commerce des ~ms;


puis, eutramé par son goût pour les arts, fut elc~e DROZ (Antomc-GusHi\e), hUératcur û'ancai< ne a
d'Alaux,'Mon\oisin,P~uIDeÏaroefteetdu~ra~em~Paris, )e9jumd853,est fR!)is du sculpteur dïstm-
Marvy. t). professa le dcssm au conçue des jesuttes gut~ J.-Â. Ui'fx. mort en tS7~. ïl ftt. ses études aux
de La Sau\c, pufs nu lycée de Iîoi'deau\ pendant coUèges Henri IV et Stanislas, se prépara, fiu-on, a
tmtt ans. et fut longtemps conservateur du musée i Ecole polytechnique, puis, se destinant a la pem-
des antiques de cette ~nie. h a obtenu, comme turc, entra a l'Ecole des Beau\-Arts en 1852, ctsui-
.tquafott~tG. une médadie au Salon de 1867. et ~it t'atcher de Picot. e\posa pendant pinsieur~.
a été décoré de la Lésion d'honneur lc 9 août 1870. années au~ Sa)ons et on cite parjm ses en\ois
Ses pubhcnhuus, dom. u u le plus souvent rédtgé ~'O~e à C~(t857): ~t~< <Mt~<'r:
)e texte et gra\é les planches, sont toutes relatées f/M vieux MMt'CH~ f]8<)5): .4 la
:tbapro\tUccnatate,etcntpatuaHf)t'deaux: succès de S~OM{'i864); ~oH~~ttr le curé, vous avez
Un ~ac?'
<~Ao!~ des ~t/~M les ~M~ rew<ï~!MM~ de /'a~rA;- )-c~oH, et Un A'o~ sec (!8C5). H se laissa ensuite
lecture <t!t Mo~en u~e dans le t~a~e~~ de la eitIramer~ersiacarrterchUéran'cetécruit.pour
C)t' (1846, m-folio. 50 pl.), texte par )I. de La- le journal niondain, la W~s~~c,
de son dmi
[nothe; A~M~t t/f la Cïon~f-Sau~e (1851, m-folio, M. MarcfHm, une suite d'études fantaiStstes remar-
16 pl ); Crozm de nirreefrèrr.s, de processimzs et de quées pour la finesse, l'irome et t'm~émosné des
f'at~f/bM~ (1858, in-foho, 10 pi.): f~~
du ~~H- observations sur les moeurs de la société élégante
~cMf à .Sa~OH (1859, la GMyf~~c dujour:nïes~g'na)tdupseudo)~me~M~/affZ.
111-18);
~/fff~r< inston'e et descriptiun des ailles forti- Il les réunit, sous le titre de .Mû~s~tr, Jfa~He et
hées,fmteressesetcl~teau\([8o~,2tol.]n-4;~ ~e~ [186o, in-)8], fn un ~otume qui lui fit, du
nouv. édit. 1H8~, avec ~t~ncttcs et )52 pi.); ~or- prenuer coup, nue réputation httérau'e que con-
~'aM~ tjers l45f) {1874, m-4, pinn, eau-forte et uc~sin th'!iia,ramiétîsunante.uuesecondccoilf'e<iut)de
dans le texte), publié par la Commission des ai'- peintures ou de satires mondâmes publiées sous co
chncsniun[C)pales:<o~~HM,e6sa)!ns- titre ~'i~ H~Ms (i867. m-i8), elles a~aiolt aught
tonque et archéolog-ique sur l'ancien diocèse de La/as paru djns ) M ;M)'/s!CM;)~ sous la mystérieuse
~7~8~3~L~m~~M~
M
). ~nature C~s~uï)~ Z., dont le secret lut bient&t
LcoDrouyna collaboré, enouti'e,au7~ft diuil~ué. Ln an plus tard, /cCaA~' w~~e-
Mt<j?mM~H~ala~c~~f~<ïr/f/tr~«']u~- moiselle C~o~ (t8<)8, m-t8) comptétait par m)c-
fira&tMp~~r~~Mc,au\jV~/«J!r~ de diverses sociétés etude plus suivte cette campagne briflante et sca-
savantes, etc. .breusedcrar<tstféc''na!u<t'ntrelestra\ersété'-
DROUOT (Th~ophne), médecin ftancat&,n'i~Quet'tet. DROYSENtJean-Gustave), tustonenaHemjnd,n~ à Tr&)~-
(Gjrondf~ le 30 octobre 1799. Edtt. t-5. to~, le juutet
180H, mott Derim. le 19 join 1884
ELULI-&.
DRDUYN DE LHnYS (Edouard), diplomate français, DROZ (J'ucs-Antone;, sculpteur n'ancais. né à Part~. le
ancien unn~tre, ne à rans, le 19 novembre 1805, mort lOjMJt ISOt, moLt, dan': cette ~tUc, le 26januerlS72
dans cette ville. Ici'" mars 1881.Ëd)t.i-5 EdtLÎ-b.
gants et IcsMces de bon ton de la moderne ansto- exceptionnellement an scrutin de hstp. M. Drumel
cratte- i'el'u~:)d)'h~urcrsurh)hs!ei'ad'c:ilcdesArdenues,
M.Gnsta\cDrox devint dès torsundesrédactcurs et forma a~cc~. rhnippotcau\tinehsfej'epubh-
ordinaires dc la Jier,~ue des Deu.r. Jlorades, on paru- caine moderep. i[ ne réuni), au premier tour de
rent,a\antleurpublicahoncnt'bran'iep)n~)eursdeti scrut)u,quei~C~i~oi\5ui'7~478~otaiits,etse
ouvrages suivants ~i~ON'dM~cspM~ce (18C9m-18); désista auscrutin de banotta~e.Ureputalorsges
~r<</e/c~F-<'s[lK70,in-18);t(1872, cout'sa):tt'acuh('de<h'oitdf'!)<)tia<,t)epmh)raufe)'ce
in-J8t: ~/a~~ (1875, n)-t8); ~c 7~Me~- a Lille et dont il a été nomme doyen le 25 decembre
fM~~(1875,in-18'; puis,après untongmter\dite 1887. tl a été élu membre du Conseil supérieur de
et une fr~nsformafioft marqncG de sa mafucre, )'an- fjnstrnctjnnpnbijqnc.JIrcpresf'nït'iecnntnnde
teur donna 7'is~ses et ~(jM?' (1884, in-iS). ~OMon-PorcfCtt au Couscd général des Ardennes. I)
ouvra gc(jmof))mt de t'AcadénuefrancatseIeprj'c a cté décore de la Lésion d'Jjonncur au mots de
I!alpbcn.et/o)~(1885,m-18).M~D)oxaété~jui))et )88<).
décoré de la Légton d'honneur le 15 janvier t87H.
DRUMMOND (nenry), écrnain religieux et ~oya-
DRUFFEL (Auguste Dp], historien allemand, né a geur anglais, neaStn'hng en 1851,ht ses etudes
Cnb]cnfz,)c~aot)tI~J,et.ud).']]'histfm'cet]esaux Lmversites d'Edimbourg et de Tubmgue. En
''cienccs politiques a Insprucl<, a Berlin et surtout à )877,il fut charge de conférences scientifiques au
<r(r<fmgue, un n fut t'être de ~Vattz.Ude~mtccU~- Collège de i'Egh&e libre de G]jsg'o~, où il cbtnit,
borjteuran\d)atredclacom)ms<;)tmhtstortqucde en 1884, une chaire de professeur. It tit ë~alempnL
l'Académie de ~lumch. Apres a~oir fait !es cani- des conférences aur ouvriers de cette ~t]fe. t] a
pa~ncsdet8G6ct.dc)]s7()-181),t)s<jf]tt'f'c~uti' accompb plusieurs voyages, notamment dans tes
agrégé de l'Unhersitë de Munich et fut nommé ~cut.agiiesttcc!teuses,dausi'AiriqueduSu<fcteu
membre de i'Acadcnnc en 1875. Australie.
/?~ On a de M. Drunel Co~ft&H~oHs à l'histoire de Le professeur Henry Drummond a pubtié La Loi
{Reft~d~e zur Rctd~~cschjchte tj4G-t55~; )~~<t'<e dans le moN~* s~iW~/c~ {~atural Law in
~tumch, 1873, 3 v'); ~Fm~vM?' CAfî~p~ f e~ la the Spn'nual ~oitd, tS83), œuvre très discutée, qui
CM~crtJ~o'uie (derhatscr ~urt V und dte H. Kurie~ compte pins de trente Hdu)0j]s,et()uiaete)ra(futïc
Ibid., 1877-1881, 2 vol.);t<!(;e de ~o~t ft La Cu- eu français,en allemand, en hollandais, en nor-
?~ t'owa~fe (I. von L. an dcr icenuschen K-; flj)d. ~e~îen, etc.; /r~~e~c~~a/c (rjopjcat Africa,
~879) Jea~ lIorrnteisll.'1", Mto~~e cM~M~/ttî a~arirtt 1888, mille ~8!M.~). Un lut doit en outre des
{dcr utsEESscr Au~u'tniCDnn'nch J. H. Ib]d. t87'J); ~~o~ dont quelques-uns ont eté imprimes et
~o~Mw~~o ~Mta (1884 et sunantcs), sans ont obtenu un ~tf succès, comme le discours mti-
compter dners Mte/MO~'c~ inscrés dans les Actes de tuté La plus yrot~/e chose du MtCft~< traduit en
J'Acadpmjcdc)!(tn)ch. notre langue sur la édition anglaise (Paris et
<icnè\e,i~l,]n-18).
DRUMEL (Eticnnc-îf'tbo-t-Ht'tK'sf), pt-of~sscur de
droit, ancien députe français, né a Faissault le DRUMMOND (James), écrualu reï'~icu~ anglais,
~5 ~ammr 1844. tn. son droit a Pans, fut reçu nëaJjnbim!cMmatl85o,iit.ses<'ttjfdessuccesst-
agréée et chargé du cours du droit romain a la ~cmcnt au college de la Trunte de Dubhn, a i'Unt-
Faculté de Douai. Il se présenta au\ élections géné- ~ersité d'0\ford, et au ~omcau Collège de 3fanches-
rales du 20 ffM'i~r '!87~. dans l'arrondissement de ter, a Loudres, où il devint professeur de Lbéotogie
Itetliel, obtint, au premier tour de scrutin, 42CG en 1869 et principat en 1885, poste qu'u conserva
votx contre 12 200 partagées entre ses trois concur- lorsque le college fut transporte a Oxford en 1889.
rents, également rcpuhhcams, et fut élu au scrutm
de baîtotta~c, le 5 mars snnant, par ~08~ voix. I[
prnptace au Cenh'egauc)n'!i\et'loquettl~otahal)i-
Drummond sont ~M
Les priuopateh œn\res du professeur James
sermons sur
lafoietla~ieclu'ëticnnes(bpu')[tuaIHebgton.ser-
tuellement, et après facte du 16 mai )!8T7, fut un mons on du'isttantjnth aud Ifïe. J87Û), ~~e~~
des 563 députes des gauches réunies qui refusèrent ~~r~c, histoire critique de l'idée messianique
leur ~ote de confiance au mmistere de Broglie-' !) cliefs les Juifs depuis le souic\e)nent des Maccha-
fut rcéfu. le 14 octobre sunant, par 9201 voix bées jusqu'à la fin du Tatmud (thé Je~i~h Messtah:
contre 6091 obtenues par le candidat ottictel, a)'rtticalh<storyof,etc.tl8'?7;Vp~j'~ft~~H
M. Crampon- t! fut encore rcétu, le 21 août 1881, tude de la <t)~~ (lutrod. to thé study of Th.,
dans l'arrondissement de Rethel. par 7ot.'0 voix, ~884); PA<H~~Mt/ouiaP)nlosoph[epii\eale\an-
contre M. harcher, au~si candidat répubhcain qm drme djns son deu'iopj~eiMent et: sot] ~~In'~cment
en obtmt G 175. (Philo Judasus. or Uio Je~ibh Âlc~. Ph., etc 2 ~ol-
31. )h'umct se lit. remarquer par une actne parti- 1888).
cipation aux travaux de la Chambre. JI fut le rap-
porteur, en 1882, du projet de comention entre 1~ DRUMONT(Edouard-Adolphe),htterateur francais,
France et le canton de Genève sur la zone neutre de né a Paris le 5 mai t844, entra dans les bureaux de
la l!aute-Sa\ote et des conventions sur le raccorde- la préfecture de la Seine, mais les quitta, au bout
ment des chemins de fer franca]~ et suisses. H de quelques moi., pour seinrer e\c)usnement aux
combattit le projet de loi sur le* divorce, prit part tra~au\ titteraires. Il collabora a lui très grand
a la discussion des projets de loi sur ~organisation nombre de journaux et de recuoh pejiodiques
nmmftpate et sur la réforme de ]a magibtrat.ure, la P~e~~e <t~c. (J~t~eMJporc~t, le ~o~df, la
~Me du M0ft</e catholique, U 7~i'~c de ~tï~fc,
repoussa et ût rejeter, !e 1" mars t88-i, un amen-
dement de M.Hocttetcndantala laïcisation sans la Chromque ~/Ms<rce. le GaM~c~. le M~scp p~Mr
mdemmté des éeotes congregamstes, fondées en tous, le BM~/e~H /rM~a~, le Journal n/?r~ etc.
~crtu de donations et legs leur imposant ce carac- Après avoir fait, pendant quatre ans, la chronique
tère. 1 s'occupait spécialement des réformes de la dujouriial~B~H~'MM«',nentracommechroni-
tcgts!ation concernant t'mstruetton prjjnaire. ]t se queur a la Li~e?~. Il fut aussi chargé du compte
fit remarquer, dans ces diverses discussions, par rendu du Salon au P~~ JoMr!ta/.
une rare compétence et !aprëcisionjut'idtquc. M Drumont a~ait pubhë un grand omrag'e de
Aux élections du4octobre'1885, qmsenrent! luxe, V''f~e<î ttM~onft~es à PHr~ (i878. gr. in-4

DRUET-DESVAUX[Jacques-Mathieu-Louis), replantant le 12 avrtH799,mottaBernc, le Mmaisi~.Edtt.. 1-2.


franca~, n~ à ~)encon, le 2t septembre 1793, inott dans DRUMANN (Chaites-Guiltaume).érudit allemand, né à
cette ~tte, le 5 fevrter 1868. Edtt i~. Dannstedt, felljuini786,niort.à Kœnigsber~,te29jutuct
DRUEY (Daniet-Uenn), homme d'Etat sutsse, né à Faoug, l~t. Edtt. 1-5.
ntustré], un titre de souvenirs historiques. Mn<t resta en fonctions un an et céda la place au géné-
vieux ~'ar~(187U. in-)8], couronné par l'Académie ra) de Cissey, le 25 mai 1874. Son passage au mi-
française, et un roman, /<frm'er des 7'rcMto/m, nistère n'avait été signalé par aucune mesure no-
lorsqu'il entreprit une campagne d'agitation anti- table. Son inexpérience des luttes parlementaires se
sémitique, qui fit le plus grand bruit une première lit parficulferement reniarquer dans la discussion
publication, la France ;M!M (1886. 2 vol. in-18, retatue aux honneurs militaires usités am funé-
nombreuses éditions), donna lieu à des procès et à railles des membres de l'Assemblée, à propos de
une condamnation, en première instance, a l'amende l'enterrement chit du représentant Brousse. Après
et à la saisie de louvrage; en appel, l'amende seule sa sortie uu munstere, le ~encrai Du Barmi com-
fut maintenue. H reprit cette guerre de plume dans manda le 9" corps d'armée, a Tours, et fut président
la ~M <M ?MOMde, étude psychologique et sociale de la Commission des manœuvres de la cavalerie.
(1888. in-t8). qui lui valut, avec le rédacteur du Mis en disponibilité après la démission du maréchal
Gaulois, )t.)tayer. un duel oui) fut Messe, et dans
la Dénigre B<!<<t</<e (1890, in-8). qui ne devait pas
de Mac-Mabon, Il resta deux ans dans la réserve et
fut admis à la retraite en 1887. 1. Che% alier de la Lé-
être la dernière, car il publia encore, a l'occasion gion d'honneur le 6 août 1843, il a été promu offi-
de malheureux troubles termines par une répres- cier le 3 mars 1854, commandeur le 19 septembre
sion sanglante, le Secret de Fmtrmtee (1892). pour 18ti0, e1. grand officier le 20 a~nl 1871.
en faire retomber la responsabilité sur les Jutfs, et
en particulier sur t'ancien sous-préfet. M. Isaac; il DUBIEF (Louis), administrateur français, né à
~'ensuivit un nouveau duel dans lequel les deux Pans. le 1'~ novembre 182i, lit toutes ses études à
adversaires furent blessés. M. Ed. Drumont a pour- l'institution Stunte-Barbe et obtint de brûlants suc-
suivi la même campagne par des conférences publi- ces au collège Louis-lc-Grand et au concours géné-
ques. 11 a éd)té, en outre, avec des introductions, ral. Il sumt ensuite les cours de droit, en s'oc-
la Mort de ~oMM .Yr/, journal des Amhume (t8XO, cupant de travaux littéraires, et publia quelques
in-18), et P<tpKr< t)K'fi[<< du duc de SatHi-Stmon. articles de rc~uc. Docteur es lettres et licencia en
ambassade d Espagne, la cour, etc. (1880. in-8). Il a droit, il fut forcé par sa santé de renoncer à l'en-
fait jouer, au Gymnase, un acte en collaboration seignement, entra dans l'administration universi-
Je déjeune a mt<jt (18'74). taire, et remplit, à partir de 1850, les fonctions d'in-
specteur d'académie dans les départements de la
DRUON (itenri). jittérateur français, né à Cateau- ~leurthe, de l'Allier, des Âlnes-Mantimes et des
Cambrésjs ;?.ordj, le 12 mai 181&. entra a l'Ecole Bouches-du-Hhone.Il prit une part active, dans ce-
normale supérieure en 1839, fut reçu abrégé des lui des Atpes-Maritunes. à la réorganisation de l'en-
lettres en 1843 et docteur es lettres en i8M. 11 fut sei~ncmcnt primaire après t'annexion.Enjmn 1R61,
chargé de classes de lettres dans plusieurs collèges d fut appelé a Paris par ])f. Rouland, mimstre de
et lycées, notamment a celui de Mrasbourj?, avant l'instruction pub))que. comme chef du cabinet. Au
d'entrer dans l'adinmistrauon. D'abord proviseur du mois de juillet Î8C5, il fut nommé inspecteur de
lycée de Chateaurou~, il passa ensuite à celui de l'Académie de Paris, et délégué;) la prefectnrf- de la
Poitiers et fut admis a la retraite, avec le titre de Seme pour la sur~etUance des écoles prunaires et
proviseur boum'aire, en 1881. Il a été décoté de Ij tnunicipales de Paris.'
MMou d'honneur. Apres Id mort de 31. Labrouste, directeur de
i)es deu\. tlièses de doctorat de N. Druon /)m Sainte-Barbe depms sa rèor~anisatton, M. Dubief,
/Mt'r!< <n<e!')t« st'M esoterica f~<oHM </oe<rt'))<t et qm était, depuis deux ans, membre du conseil d'ad-
Elude sur la vie et les <TMM'~ ~!CS~M (1859, ministration de 1 institution, fut choisi par ses col-
m-8); la seconde a été, pour l'auteur, le pmnt de dé- lègues, en mars ~866, pour prendre la direction
part d'un travail considérable, comprenant, atec )a de ce grand établissement libre. A la nu de la même
première traduction francaise des ÛEMN'fs de Sy- année, il fut appelé par décret à occuper aussi la
;t<'fft'Mt, une étude bio~rapinqueet httéraire ()8?8, place de M. Labrouste dans le Conseil impérial de
in-8), travail couronné par l'Académie française. On l'instruction publique. Il mait été nommé, en 18G4.
cite encore de M. Druon, outre quelques éditions mctnhre du Conseï! de l'enseignement secondaire
classIques: <<-
classKpnes le ~nt)B/«c<!K<, nowelle (188),
Remylaçaret, nouvelle 111-18); spéciaL Elu, le 23 juillet 1871, au premier tour de
(1881, )n-18)
~m f!aM{'aM~a)M /i~e NM ~n' e< au xvm' ~iec<e scrutin, conseiller municipal pour le quartier de la
(1886), et diverses études ou nouvelles insérées Sorhonne par 188o von sur 56~5 notants, il ne fut
dans Ie'! Annales de t'Acadénue de Stanislas et dans pas réélu an renouvellement du Conseil, en no-
le Cnrrespnmedaxet. vembre 1874. Il fut nommé maire du V" arrondisse-
ment en 1878: n représentait dans ce quartier de
DU BARAIL (rranfois-f:l)ar]es). général français, l'ans les opinions républicaines modérées u fut
ancien [mm-itre, né a Versantes, le 28 mat 1820,'en- révoqué de ces fonctions en novembre 1888. Dé-
tra au service dans la cavalerie, comme snnpie sol- coré de la Lésion d'honneur le 15 août 1862, il a été
dat, en 18M, devint souh-ofncier en 1840, et fut promu officier le 20 octobre 1878. Ses thèses pour
promu sous-lieutenant le 22 juillet 1842. Kommé le doctorat es lettres ont pour titres ~M~/M /Mf~/
successivement Imutcnant le )t novembre 1842, ca- /M~~ ?OMt~MC ~M~m?~ ~M/
ex ~/MS /N~M~S
pd.'nne le Hi août 1848, lieutenant-colonel le 9 dé- 1859, ni 8). et Essai sMr les idées ~o/~t~M~
cembre 1854. colonel le 30 décembre 1857, il fut ~~f~ ~M~Ma~ (1859, in-8).
mis a la tête du 5' répment des chasseurs d'Afrique.
Promu général de brigade le 2 jmllet 18C3. il com- DUBOC [Chnries-~douat~d), romancier allemand,
ntanda la 1"* brigade de cavalene de la garde im- plus connu sous le pseudonyme de 7fo~r< t~M-
périale. et devint généra) de division le 25 mars mM/~r, est né a Hambourg', le 17 septembre 1822.
1870. Apres la guerre, il commandât la 3' corps de D'une lumn~e d'origine française, il fut df~tnié au
l'arjnéc de VcrsatUes, lorsqu']) fut appelé au minis- commerce, mais montra des dispositions pour la lit-
tère de la guerre, le 2,'i mai 1875, dans le premier térature, et s'y consacra completement au retour
cabinet formé par le maréchal de Mae-:)!jhon. 11 d'un ~oya~ccn Grèce et eu Dalie (1854-t85f)). H se
DOBAN fJacques-Fél)x), architecte français, né à t'aris Campan {HaTites-P~nëes),)e jum 1808, mott à Dl.
le «octotie 1797, mort Bordeaux, le 20 décembre1870 ~ûf-te en jmn 1856. Edit. 1-4
M.t. t-t.
DUBEUX (LomaJ, omeulabsle français, né â Lnsbonne,
DuBARLE (r~rre-Eu~i-ne), magistrat franco, ne le te novembre 1798, mort en octobre 1S63. Edit 1-3
Sjtnttet 1805, mott au pneuré de l'utnponne (Semc-et-
avut M7(). Edjt. H DUBNER(Fr<~ftëi'<c), pJutot~uefrançitts,d'orfgmeaHe-
Maine), le
~.Inde, né mott à&
IW2, ~o~t
mande, né. àH<n'rsftëHu, le ~21 d€Cftntn'e ~SO~.
DUBARRï (Jean-Pierre), représentant français, né à Montreuil-sous-Bots(Semé), le 13 octobre 1867. Edit t-
hxaaBresde en t8M.))apunhénngf'and nombre entre deux candidats, l'un radical, l'autre repubit"
dcromans et nouvelles,ainsi que plusieurs volumes cam modéré. I! a été élu au scrutin de ballottage,
de poésies; noLfs citerons: ~M un p~r<Mc/ ~Unter par 8200 ~Mx. contre 471-4 obtenues par M. Mas-
.Seinndeldach. 185)); les ~aremen<< (Infa)n'ten sénat, républicain modère.
1855), 7,M passare (1857) ~CM$ une crosse (Unter
“,

hrummstab, 1858) Idylles dM f.tn~K fDorfidyl- DUBOIS (Edmond-Paulin), marin et hydrographe


len, 1SM)) le T'f~teM< t/'ttf!~ H!tonHatrc (das français, est ne a Ïtrcst, le 12 juillet 1822. 11 entra
YermœOttmssdes ~dinnairin, 1870); ~nM<eMr <!<jo;e asei~e ans a l'Ecole navale, sortit dans les premiers
(Leid undLust, [874) <eCM<<-aM ~Mtcanef jSchloss rangs et navigua, comme aspirant, dans les mers de
Roncanet, 1874] H''a<tm, poés)es lynques (1874); l'Inde, de l'Océanie et de la Chine. domine enseigne
pu; une tragédie. ~rtoMAtM (t!t74); une comédie, de vaisseau en novembre 1844, n lit une campagne
aDresde,
Ft//c ~M ~rësK/cM~ {(lie Tochter des Presidcntcn.
)880); des traductions
sur la côte occidentale d'Afrique et, en 18~0, donna
en ~ersmetnques sa démission pour se Ihrcr H t'etude des sciences.
allemands d'Alfred Tennyson, de Francois Coppée, Reçu le prenncr au concoure pour les chaires d hy-
etc. U a édite les CEmjres dramatique. de la prin- drographie. qui eut lieu a Pans en 1851, it fut nn-
cesse Amené de Sa\e (<873-)874, 6 tôt.). médiatcment nommé professeur a l'Ecole navale. En
1872, ]1 de~nt examinateur-hydrographede la ma-
DUBOC (Charles-Jules), frère du précédent, né à rme. I) a éfB promu officier de la Légion d'honneur
tfambourf; le 10 octobre 1820, étudia aux t'nivers;tés le 3 août 1875.
de Giessetj, de Leipzig et de Berhj), et fit plusieurs Ses principales publications sont. Cours <fa~?'o-
excursions a l'étranger, en 1857. Apres atoircoUa- ~oMi<e (185M858, in-8, édtt. augm.), ouvrage
bpré a d)terses fe~jUes hbérates, notainment a la recommandé par M. Levcrner dans le Bulletin w~-
JVa~'o?tf)~~M)~, d se fixa à Pninttz (Saxe) et y ~oro/o~t~ftfc, Cours de M~a~oM et d'hydroqraphie
publia divers ou\ra~cs remarqués J~re de la (1859, m-8); Traduction /]'an~a/M, <Mtf)'e de notes,
~reMe fM~atMJGesctuchte der Ens). Presse, 1875), t/Kcélebre ftKM'a~e Theoria moLus corporum, de
d'après Grant; la Psychologie de r~moMr (Psycitût. Gauss (t865, in-8); Revue a~~r~fto~~M~ des années
der Liebe, 1874) la F<e sans Dieu (das Lebeu ohne historique c/p/t?~
~8HO-18Ct-i8<i~ (m-18): F<Mt/c
&ott, ~75); Etudes et Esquisses (Studten und Sf~- ;~toue sur
woMtJev/t~de la Terre (1861, br. in-8),
~S PaSS~yM F~MM~ sur le ~M~ solaire {(873)
zen, 1876); C<~t<fc <'<tH7'Ht~ (fjeg'cn dcn Stroin,
t877); /'ampr<-s et sanne))f< (Heben und Ran~en. un nou~eauCc~rs ~cy;OM~ de M~M~a~oM, a
1870);·fOplzznezanze. et fobsez·vafiou det ~zzonde (der l'usage des ofïictcrsde la marine, du commerce, etc.
Optimismus a)s Weltanschauung, t88f); l'Art <ra- (~88f), gr. in-8); 7~NM~e <ïMM~y~</M~ de la //teot-ïe
~t~Më <?M Nû!M< de vue de /'o~MiMM;c (die Tragjk M~r~M (J885, gr. in-8) plusieurs mémoires tm-
vom Standpuniit des Opt., )88C). ]~ ;i donné, un portants niscrcs dans les Comptes rendus de l'Aca-
grand nomore d'artjctes à divers recnens. démie dea sciences, des articles dans divers journaux
spéciaux, /c Co~to~, les Afott~M, etc., ou dans les
DUBOIS (EmiJe-Atmé-Césiré). député français, est ~M</e<!?ts des sociétés savantes. 11 a publié réguliè-
uénDoua),Ie.'2t!)autt8S9.mitsondron.'aParis. rement a partir de 187t
jcfjuit une charge de notaire a nonai, et servit ques
~t~r~cs astronomi-
~Hto~îre des ~a7'~e.?, destinés aux capi-
comme commandant des mobties. pendant la guerre taines de navire. M. E. i*. Dubois est l'inventeur d'un
franco-prussienne, dans )':u'n)cc du général Faïd- compas étalon d double aiguille, dormant la dévia-
herbe, sur la proposition duquel il fut décoré de tton produite à Lord des naures en fer. Il est
la Lépton d'fiotineur. Après a\oir cédé sa charge de mort a Brest, le tio~embre 1891.
notaire en 1879, il fut nommé suppléant du juge de
paix de l'un des cantons de Douai. Conseiller généra! DUBOIS {Paul), sculpteur français, membre de
du canton de Jtarehiennes depuis 1883, il se porta t'institut, est n6à Kogent-sur-Seme (Aube), le ~8 juil-
aux élections générales du 22 septembre 1880, dans let 1~29. Son père, qui avait fourni une longue et
la 2" circonscription de Douai et fut élu pur U984 voix honorable carrière d'emplois cuits, après lin a~oir
c<)ntre0782doBnéesat).Léon Maurice,député sor- fa]t faire de complètes études littéraires, le destinan
tant,candidat monarchiste. a celle du droit, mais son penchant pour la sculpture
M. Oubms. qui s'est occupé des travaux du défri- t'emporta. Il entra, en 18!)C, dans 1 atelier d'A. Tous-
chement de la vallée de la Scarpe, apubhé, en 1875, saint, et, de 18j9 à t8o2, voyagea en Italie et étudia
la i'allée de la Sr:azpe, xa situatzort gr!ograpltigue, les grands maîtres à Rome, r<aptcs, Florence- Ses
Mttd'~sef'/tCMteMf. émois aux Salons le firent bientôt remarquer, ~ous
devons rappeler un Por~-at~ et un ~t~~t/'cM/(7H<
Dt)MtS(Armult). dé pute français, est nétVars (1857); un M~Mt~<j?t, marbre ~85~; ~M/ Jeaa-
(Corré/e), le 2 j:m\tfr 18-M. Juge de paix du canton Bap~ts~, Aarcts~e au ~~t (1863); saint Jc~M en-
de )Ieyssac, d donna sa démission en d886, pour /ttM< (Ï8(H); ~<<J'M~M?' /7/M'M//H au ~K~JT~~
se présenter aux éfecttons pour le Conseil général ~<fc~ (]865), qui fut le grand succès du Salon de
et fut élu, dans son canton, en aout 1886. Aux elec- cette année et qf)t a f'té depuis l'objet de nombreuse~
nons législatives du 22 septembre 1889. ;) se pré- reproductjons; ne/~c e~ /'J5)!/aJt~ J'~u~, avec la
senta,a~ec un programme u)tra-rad!ca! dans la plupart des ou~ra~es précetictits. à l'Imposition
)" circonscription de Brhes et obtint, au premier universelle de 18<j7; Eve ~t~e
tour de scrutin, 4fî6) voix contre 8<)70 partagées bustes de -M. 7/c)it!er, du D' Parrot, d'un ~H/H<
(1875) les

DUBOIS fAmabtR-Juhen), anc'en repte,,entant du le 2 jum i795, mott à Valence, le jun) t8?4. Edit. 1-5.
peuple, né
Ml1.1-5. !i Amiens te M septembre 1796.
<Char)e!ippotyte D~BOts. dit.), au-
DUBOIS [t)'A\ESNE&]
teur dramahque lançais, né a A~e~nes), le 25 décembre
DUBOIS {Eugène Joseph-ISanul~on-Louts. comte), con- 1800, mort à Passy, le
sedier d'Etat français, né à Parts en ISt~, mott en avut
?
juin <874. Edtt. 1-5.
18M. Edit. H DUBOIS [D'AvESNE~ (Fanny Margncnte), femme sculpteur.
fille du précédent, française, morte le 4 mars 1870,
DUBOIS (Franco)s-4u~]Stet, député français, né à Ar- Mtt. 1-4.
nay-te-Duc (Cote-d'Or), )e M niai MH, mo;t a Pans, le
Sffecembre 18M Edtt.S. DUBOIS (Paut-Antoine, baron), médecin françats~ n~ d
5.
DtïBOIS (Loms-François), littérateur français,
Pans, le 7 décembre 1795, mort
né à Edjt. 1-4
~9 novembre i87L
L!Ste)j)'(natY.]<Ios~!fle 30 novembre 1773, mort dans cette
te
v;lle,le9jmuetl8S5.Emt.t- DCTBOIS [D'AMfrTs] (Frédéric), médectn français, né à
Amiens, le 3t décembre 1797, mort dans cette ville, le
DUBOIS(Paut-F]ançots),pub]tCfstcfrançais, né nennes, lujanvjerl873. Edit. 1-5.
~875),de~M/~M~ry(1878);al'Exposi[Ionu[u-rFacultés
r
I
\erselfe de ia même annéc~ tout le T'ow/'caM du J~<~ar<fs,
général La ~or/c~r~, l'un des chef~-d'oeuvre de la
statuaire moderne, et comprenant, entre la statue
couchée du général, quatre figures allégoriques:
de
Dtf!na~
Z (1882); Le
médai!tcs
t!
J.-B.
de droit (!8*t9 et années suivantes;; M~ne-
médiulle bronze ('Ï881); la ~ro~ama//ftn
d la BélnzGlirlue,nzédadle
t'crriFr, ~M</f de la Cfo~ro~~c,
p~tre ft884], reproduites en bronze
le Cot~y~ m;/t/o~, la C~ar;~ ~<~ et la ~~t- t'année
l' suhante; t~ur~, médaute bronze argentée
~~oM, a\ec bas-reliefs, médajHon, frtse, etc. Ce (1887); l'Election ~uJ'rp's~pn~ de la ~~M~~MC,
tombeau, engë à tantes, est reproduit en plâtre au méda~te
ti commémorais (1S8~), reprodmte en ar-
musée de Troyes, a\ec les doubles de dnerses gent
a l'année sun ante Co~r~ M ~t-na~o?!C/ de
cèdres de l'auteur. ~ttS6t~n~)en~ ~-tM<nre, medailte commémorathe
M. Faut Dubois a exposé dans les années suçantes: (1890), et plusieurs médainons-poriraits aux seules
le buste en marbre de A~/cMr, pour un bras~curde iinitiales. M. Alphée Dubois a obtenu des médailles
Copenhague [1880); celui de Cabanel (1882); CcN- €en 18G8 et 1~9. la décoration de L Lésion d hon-
H~a~/e~e de ~/o?i~Mo~'eftc~t pour le château de neur
r en )883. et une médaine d'argent a l'Exposi-
Chantilly; lebuste de CAar~~ûM?to~{1886):Jef[)<~ ttttn
t un~erseUe de 1889.
d'Arc, statue équestre, pour la \]He de Reuns; le
buhte de /~Hf~ (t889); le buste de Pasteur, en DUBOIS (Oement-FrnnRois-Theodore), musicien
bronze, pour )'Ius))tut (1890). Il a aussi envoyé aux f
françats, né à Ho&nay (Marne), le ~4 août 1857, fit
Saiftns dnrHreuts dessins le C/<rM< ~wf~, <t'apres te c brutantes études musicales an Conservatoire, où
de
tableau de Sébastien del fiombo, T~~e de Miadonc, ) d eut. pour maitres ~nî. Ambro~e Thomas pour la
d'après la tresque de Léonard de \inci, Por~'ai~ compos)t)on
c et Itenoit pour ]'or~)fe. Premier prix
de femme (1~65]; ~~aw e/ Eve, d'après la peinture d'orgue
e en 1859, n concoum). pour )e grand prtx de
a fresque de Haphaet, la ~t~/cfnc, d'après le tableau Rome
t en i8Cl, et i'oljtint a~ec une cantate, Atala.
d'André del barte (t8u4~. H a également expose a~cc De
1 Home d emoya i l'Académie des Bcan\-Artsnne
unc certaine régularité des portraits à l'hune très inesse solennelle et dem omcrtures dont la seconde
remarqués, notamment ceux de s~ Enfants ~8'Ï6). ffut exécutée au Conservatoire en )868. De retour à
~om)né conservateur au musée du Lu\embour~ t'aris,
1 n se h~ra a l'enseignement, fut mallre de
en 1875, cet éminent artiste a remplneé M. Gu)l- chapelle
c à Sainte-Ctotnde, puis a la Nadeleute et
iaume, comme du*ectenr de t'Ecole des Beaux-Arts, organiste
c dans cette église. En ~8~], it succéda à
le 30 mai t878- II a\ait été élu membre de l'Âca- tËh~art, comme professeur d'harmome au Conserva-
démte des Beaux-Arts, en remplacement de Perraud, ttoire de musique, et en f~ner 18Dl, à Dehbes
]e 50 décembre 1876. !t a obtenu pour la sculpture comme
c professeur de composition, et devint mspcc-
une médattte de 2' classe en 1865, la méuatne d'hon- teur
t des écoles de musique du département. n a été
neur en ~8C5. une médanle de 2~ classe à l'Exposi- ddécoré de la Légion d'honneur Je 4 août 1883.
tton um\erse)le de t8u7. une médai!)e d'honneur au On lui doit un oratorio. les Septparoles du Christ,
Salon de 1876 et à l'Exposition universelle de ~878. e~écnté
e deputs 18o7 dans les pnncipates églises de
un chœur reu~eu\, ~eMs Abraham; /e~a-
Décoré de la Légion d'honneur en 1867, Il a été
promu officier le 7 ,juillet 1874, commandeur
9jutUeH886,et grand officier le 29 octobre i889.c
le t'aris;
t
radts
r
cal
~c?'~K. oratorio couronné au concour& musi-
de ij ville de Paris en 1878 et exécuté par l'or-
c
chestre
c de M. Colonne; une.~z~ or~H~ A lle-
DUBOIS (Atphéel. ~ra\euî' en médanles, françats, yyr~ de ~ra~OM/ des Pt~c~ ~rf/f~~<?, des Pe~~cs
est né a Paris, le )7jmUct 185t. U sm\]t les ateliers piecas ?wur pinuzn, la Dlarclze de Jeazzae d'Arc, etc.
de Barre père et de Duret. Ït remporta, en 1855, le
grand prix de Rome sur ce sujet CM<;)'ï'Mr wn~r~n~
~ur~tM~ de ~fîpa~r<e. Parmt ses envois de Rome,
U
( acte, la Guzla de
un
1883,
1
/ïr,
1 a donné, d'autre part, en 1873, a t'Opéra-Comique,
joué a~ec succès; en
a t'Opéra, )e ballet la /)'/ï~~o/c, qui fut aussi
on cite le Pape ~oussm~ p~'nce ~w~'<H~ à sa fj~orabiGmenI
t accucdli, et en décembre 1883, au
M~cttce- Rt'ntré a Paris, il envoya aux Salons an- Théâtre
1 Italien, la partihuti très appréciée du drame
nuels de nombreux cadres de médailles et mcdainons ) tyrique ~M-Tf~mcd, mis à la scenc la \ett!e de la
commandés par les diverses sections de l'Institut, et Jfaimte de ce théâtre-
parmi lesquels on a remarqué /~ccp<tOH a??t-
<'<M~a</CKrx fttHt«o;'s à /\)tt~iHe~e<H<: médailles de DU BOISGOBEY (Abrnlia'n), Yoy. BoisGOBhy [Abr. Du).
t~oi~e~ et de .~oM~tty (1865); /'EmppreMr; Me.
H/c)' (1864); ~'ot'~ra~ f/e ~M~o'cMr ef ~e ~VM~cra- DU BOIS-REYMOND (Emi!e), physiologiste alle-
~r~ce, sardonyx et épreuve p]~tre; 7'ra~fct'f;~Ha, )mand, né a Berhn, le 7 novembre 1818, d'une famitle
agathe onyx ( )865); médaille commémorahve de d'origine française, commença a étudier la théo-
~fMC!<~Mrai'fo~~c </ct<ue de Aapo~oH a .RoxcH togie, mais t'abandonna bientôt pour les sciences
le roi de Suède e~ de A'on~c, médante ~866) me- naturelles. Apres un séjour a Bonn (!838j, il sumt
daulede~'Ë'a'~osthof~t~ftta~~na~ae~c/teai a Itejhn les cours d'anatomie et de physiologie de
~M~ne {1867); rjfor~tcM~ttre, médaulon, pUtre Jean Nuller, et, sur le conseil de celui-ci, entre-
fi868), reprodutt en bronze l'année suivante; la M- j prit ses recherches sur l'électricité animée. H a\ait
eoH~r~e de la c~tc~e ~/a~H' médanle commémo- ) déjà publié un mémoire sur les poissons électri-
ratuc (186')); ~a DeroMMr~e<fe~'a~Mcsp/t~re JM .So~ ques j.4ttH. ~c Poy(,fc~f/r'f/ 1843), tor~q']'i] prit le
~CeM~<')tat)'e~f:'Nftpt)~H~,médat!iescon]niémo-,grade de docteur, a~ec une thèse apud
rames (1872); CAeM-si~,médjine bronze; la Paix )~~rM p~C~MS F/CC/~C/S f;M/a~ a~t;H~ft
et le Progrès, p:ntiR conrale d'une décoration pour <1843). II conttnua depms ses études cf en con-
Costa-Ïtica, bronze f]fn'é {~8'?5); Dec~M~rp, mé- signa les résnitats dans son nu~rn~e Recherches
dai!)e platrCt .at~ejMMr r~cm~ f~ Sa- ~M/' ~'f~c/ric< aM~ta/c (Untersuchun~en ueber
/nt!)t (1874); Pas~M?-. Pie 7.V, Victor CoMN~ ~a- tlueribche E)ec)ricitK't, t848-i8M. Uïpart.). En ~8,
]'~c/jn~ ft?t~e,tnédaniGS bronze (t87~): trois <nédaiNesil remptaca son maitre comme profe~sem' de phy-
mituaires pour le banemaïk (1876), Passage de ~io!og'ie à'l'UmversH.é et fut nommé, en t8~7, secré-
t'f~Ms sMr ~e ~et~. médaille bronze; Portrait de taiie perpétuel à l'Acadénne des sciences de J!er-
.4.-C.Bt'ffyîfej'e~,]nédaiHonbror)<'e{1877);destné-tin, dont n faisait partie depuis f85). M. Du Bois-
tLnHes de récompense pour le concours générât des tteymond a ligurè, avec Th. Hounnsen, au premier

DUBOIS (Françol~), pemtre Prançais, ni% A Pari,, le ChatcHerautt (tienne), te t5 décembre ~802. mort à Parts,
U m.u 17~0, !nott dans cette ~)te, le 8 f~ner J'87t. le octobre i86u. Edit. 1-5
hdtt. 1-d. MBOIS (Ëtnihe-D~n'~e).actt'fce francatse, née à Pans,
DUBOIS (Pierre), hotto~ertechnoio~ste fjaneais, né d le 8 mat 1837, motteen octobre 1871. Èdft. 5-4.
rangdessa\antsanemandsqui.atasmtede)a du '19 décembre 1880, dans la 1~ circonscription
guerre de 1870-1871, ont en gagé des polémiques deLaTour-du-1'in,vacantepar décésdc~l.hey-
insultantes contre tes savants français. mond, et fut élu
par ~oix, 720& contre 6997 don-
Parmi ses écrits,nousciterous:~7'ra'?~M~f'M- nées à M. Bo~ier-LaptO-re, également candidat
/~fts reac~'o~e ut elientiris t'~a est ~cïda(Berhn, répubt'cain.tlstégeasurlesbancsdel'Unionrépu-
i859); Description de OKe/t/i~N n~arct/s e<de ~Mf/- bhcaine.Il fut
réélu.le 21 août 1881, par 9324 voit,
ques e~~r~Hr~ d~~M es tpf/f~j'cA~ ~ec/ro-uAyb~c-
t'o/~trc
contre par M. Bo~ier-Lapiert'e.Porte
1 245 obtenues
to~~Mes (Beschreibung, etc. Ibid 1865); su)' la liste républicaine unique du département de
la Mte;tfc de la ttfttm'f (V. in senier Be7ie]iung zur l'tsére, aux élections du 4 octobre 1885, faites au
~atiir\\ih~enschaft,!863];ur/~m.'e~MeMCH/d~ scrutin de liste, fut
élu. le troisième sur neuf,
Universttés (Ueber UnnersitactsEmnchtungen; Ibid-, par6t 722 \oix sur 111~05 notants.Auxélcct)ons
i870];(/cLc~j~se//<'s.!c~~cca)!f~Mr~ du 22 septembre 1889, faites au scrutin umnoimnat,
~todcntes (Leibtuz~che Gfda[i~t,e)t')h., !871], i[ se porta dans son ancienne circonscription de La
les Limites de la roHMa~sattc~ de la Ha~e (Ueber Toui'-du-I'in, et fut élu, au premier tour, par 974~
<i)eUï'cnxL'n.~tc.tb.,1872)',7fft!t<f~d'cssft~tr~tï \oi\, contre 5907. donnéeb a M. Biessy, candidat
physique ~f'~cr~~ des muscles et des Hcr/A (Hesatn- monarchiste. représente le canton de La Tour-du-
jnette Abhandtungen zur allgem. )[us)~c)n- und ~er- rm au Conseil général de l'Jsëre, depuis ie mois
~cnphysi]{,1875-t877,ol.1;C~~sH~'M~e/scM~re d'août 188t).
de la A'MfMt'e [kuttur~eseh~Me und ~aturM)ssen- On cite de Il. Dubost les Suspects c; 1858 (1869,
schaf)., 1878); et sans parter de nouveaux mémoires iu-18), a~ec M. Ténot: D~s Co~~o~ de t/fttfcr-
sur t'élcctricitc or~antque, deux ~cr)es de ~'sc~Mrs ~cwen~~t7''?'aHce(t87j.in8);Z)a!i/o~yM~
(Redcn, 1885-1887), sur la littérature, la pMosophte. /~Me coM~M~torat~e ~1889, tn-18], etc.
t'Iustou'c, la biographie et la science, Il est en outre
directeur des ~4]<m'~ d'~Ha~cwM et de p/oy~
(Archiv. fur Anatomie und Phystologie), fondees
DUBÛURCQ (!'ie)'['e-Louis), peintre et ~t':ncur hol-
landais, ne a Amsterdam, le 25 avril ~8ia, étudia !c
par Jean )[u)!cr. paysage sous Jean ~an Ha~ens~aay et André Schel-
tout, a La Ha~e, et retint se h~er dans sa 'nHc na-
DU BOSCO (Louis-Jules), opticien français, né a tale, ou il se In l'a, comme ses maîtres, a la peinture
~lUainc (Senie-et Oise], le 5 murs 18)7, fut eie~e et de genre et de paysage. H fit en !tahf, en Aitema-
gendre de M. Soleil, chez lequel Il entra en 1830. !) gne, en An~!cterrc et en l'rance, plusieurs vovages
t assista dans i'etabhssement de ses appareils de qui lui ont inspire ses tableaux les plus eshjné~,
diffrachon et de pohr)sation,et)ui succéda en 184M. nous citerons les E~z'N's d'Orléa.ns, ~Hf~<jf~,
S'attachant a perfecttonner les instruments destinés /M~</M<C Lac t/<7MO. CfïM~ttyHe de 7~0~
auxexj}eriencesdup!ique,uenaMmplnié]esdis- acquis par M. J. Fodoi la t'tî~fc de ~a~t~-P~r/'e à
positMnsetfacihtët'emp)oi.tIfautcHersa/a<Mp<'J~cy, w~, etc.; ces trois dernieres composi-
électrique pour l'application de la lumière électrique tions entouré a ~Exposition universelle de Paris,
aux observations microscopiques fe sM eox'cope, mo- en 1855, a~cc plusieurs eaux-~rfeshab~fntf'nttrai-
difié par M. Brewster, instrument dont da a construit, tées. Il. Duboureq, en ettet, a aussi cun~é la gra-
sur les indications de essayant, iespremiers mo- \ure. ~ommc, en 4855, membre du censée d'admi-
dèles, et auquel il appliqua le premier ics doubles mstrat]ondumusecdAmsterdam.Henaete
épreuves photographiques, etc. secrëtatre et a pubhé la ~'o~cc des /a~aM~ du
M.~ubo'!eqaoMenu,enl8.')!,unef'OMHCtJ'meda~ musée (1858).
à l'Exposition universelle de Londres; en 1855, une
médalUe de première classe a Ne\York; en 1855, DUBOY&-PRESNEY (Etienne), g'énéral français, an-
une medai)te de première classe a t'Etposition um- cien sénateur, ne a Lavai (Mayenne), le 15 août 1808,
verselle de Paiis. Son appareil ~Ao~o-ctr~tfe a fils d'un colonel du génie, entra à l'Ecole poly-
mérité en 18S<j une médaille d'or de la Société d'en- technique Je 22 Ho~embre 182~, et en sortit en
couragement. Il a été décoré de la LegMu d'honneur 1827, comme sous-lieutenant dans l'arme du geme.
a la suite de la seconde Exposition universelle de Ljeutenantje 1"~ octobre '183J, capitaine le 1~~ oc-
Londres [2} jamier 18<i~), et promu officier le 51 dé- tobre 1855, chef d'escadron le 10 octobre 1849, heu-
cembre 1885, a la suite de celle d'Amers. )et)anf-cft)o))cI]G~ août 1854, colonelle ~~sep-
tembre t859. il devint directeur des fortifications
DUBOST(][cnri-~toine-B.,dit~M<wi;'M),homme de Metz, puis commandant en second de l'Ecole
pohtique français, député, est né a i'ArbresIe (Hhene'. polytechnique. Général de brigade le ~1 juillet 1867,

collabora à ~<
le <) avril )84~ t'ecre~aire du représentant Bance). ;t u ht partie du comité des fortujcations et fut admis
appartmt, sous l'Empire, a la presse repubUcaine et dans la réserve )'nl879.
Apres a~on' été secré- M. le gênerai Dubovs-Fresnpy.fmi a~a<t été député
taire général de la préfecture de pohce, du 4 sep- de Cbàteau-Gcntmcr'(Mayenne) en 1842 et en 1846.
tembre 1870 ou )8 octobre suiv.'mt, Il qmtta Pans et avait sjege sur les bancs de l'opposition, rentra
en ballon, a\cc une mission auprès de la Délégation dans la Me politique aux élections complémentaires
de Taurs. fut nomme, le 3jantier 187), préfet de du 2 juillet 1871. Elu représentant de la Mayenne
]'0rne et se signala par son ardeur aquilon' défen- par4089H ~oix, Il prit pl~ce au centre gauche, ~ota
dre ce département et la )Ue d'Ateueon contre les avec la minorité républicaine de l'Assemblée et se
forces prussiennes. Après l'armistice, il donna sa1 prononça nettement contre les projets de restaura-
démission et fut remptacélenniars1871.Le7fé- non monarchique. Il fut le seul candidat répubhcam
Yrict'187i).it entra aumiinstere de la justice, comme du département de la Mayenne présente aux élec-
directeur du cabinet du mntJstre et con.sei))er d'Etat tioi]ssénatot'ial{'sde)anvter1876(;tpassa,lepre-
eiiserMeeextraordmaire-Hqmttasesfoncnonsde mter sur deux, a~ec !7f) ~oi\. sur 337 électeurs; il
direetenr et fut nommé conseiller en scmce ordi- sumt la même ligne poitttque au Sénat et vota con-
nairc)e8fén'ierl880. tre la dissolution de la Chambre des déput.es, de-
Voulant rentrer dans la politique, !)- Antonin mandée, à la suite de l'acte du 16 mat 1877, par le
Dubost se présenta a réfection tégistatue partielle muu~tere de Broghe. Aussi, lors du renouvellement

(Jean-Auguste DunonLEAt!,dit),pe)nti'efi'an- nn français, sénateur, né à la Martinique, le ISjum 1~04,


DUBO ULOZ
fais, rt!i,!e
nêaP.1
feMaottlSTOEdit.H.4.
20
février tSM, mort dam MtteviHe, mort a Toulon, le 26 jum 1857. Edit. 1-2.
DUBOCSQUET LABORDERIE(Joseph-~)CoIas-Antotne), an-
cien reprë~entant-du peuple français, ))éàB'es(Cort'ëze)
DPBOURDIED(Louis-Thomas-Rose~'apo~on,baron), ma- cnn9t, morL dans cette ulle, le
mars ISC~Edit. 1~.
trienual du Sénat, fut-il porte de nouveau comme ~t878) .fW~!c J~Mr/w~bustc brotize pour !a \iHe
candidat par les comités répubticams, et élu. le de Chambon (1884) So/da< ~esse, terre cuite {188j),
5jamiprd879,leprem)t'r,pa)'~90\o<~sur 333 no- et quelques bustes-portraits aux seules initiales.
tants. Il ne s'est pas représente au\ élections séna-
toriales du 5 janvier 1888. Décoré de la Légion DU BREUtL jAtphonse), horticulteur français, né
d'honneur le 17 avril 1845, M. Duboys-Fresney a été le 21 octobre 1811 à Rouen, au Jardin même des
promu officier )e 28 décembre 1854, commandeur le plantes, dont son père a été pendant plus de qua-
2t! décembre 1864 et grand officier le 25 janvier runte ans directeur, ~int terminer à Paris son édu-
1871.
1. cation scientifique (1829-t853), et fut, presque aus-
sitôt apré-t son retour à Rouen, charge d'un cours
DuBOYS-FRESNEY jjosepit). ancien représentant de culture à l'Ecole normale primaire de la Seme-
du peuple français à l'Assemblée constituante de Inférieure, et en '1858 du cours d'agriculture il
1848, frère du'précédent, est né a Samt-Senan l'Ecote d'agriculture, où il lit en outre un cours
(lile-et-Vllaine), le 23 février 1819. Il entra a l'Ecole complémentaire d'arboriculture en 1842. Il créa au
polytechniqueen)8!2.Arrêté en 1833 comme com- Jardin des plantes de Rouen une école d'arbres
plice d'une conspiration républicaine, il passa de- fruitiers. Depuis '1829 il professait, à Paris, un
vant la Cour d'assises le 12 décembre de la même cours d'arbortculture au Conservatoire des arts et
année. Acquitté par le jury, il n'en fut pas moins métiers. Il fut chargé en outre, en 1855, du cours
renvoyé de l'Ecole. Après la résolution de Février, pratique et gratuit du dimanche. En 1853, le mi-
choisi comme candidat à la Constituante par les ré- nistre de l'agriculture chargea ~1. Du Breuil de t'or-
publicains de la Mayenne, il fut élu représentant, ganisauon de t'ensctgncment arboricole dans les
le quatrième sur neuf, par 55505 voix; il \ota avec départements. H est mort en mai 18!)0.
le parti démocratique modéré. Après l'élection du Ce savant processeur a inséré de nombreux mé-
10 décembre, combattit lapohtiquedel'Elysée,et moires dans les journaux des Sociétés d'agriculture
appuya lad emande de mise en accusation presentée et d'horticulture de Rouen, dans l'Annuaire de /a-
contre Louis-napoléon à l'occasion des affaires de Mcta~'pH !t0?'m~ dans les CoM~/M rendus de
Rome. M. Duboys-Frcsncy ne fut point réélu a l'As- ~Ms< dans le /t)M?'Ma~ ~'a~rtfM~Mrc~a~yMe,
semblée législative. et emin dans la jftc~Me A~r/~o/c, dont il a été direc-
teur. En 184u, il a publié son Cours d"ar~t'~M~Mre
DueR~V (Gabriel-Vital), sculpteur français, néa il (2 \ot. in-~2) cet ouvrage, résumé de ses travaux
Paris, le 27 février 1813, étudia sous Ramey, et dé- et de ses leçons, réimprime plusieurs fois en France.
buta par un Buste au Salon de 1840. a, a, depuis, et en dernier heu a~ec de nouveaux développements
traité les sujets de genre et la sculpture monumen- ~8t)7-1876, 4 vol. in-18, ng.). a été traduit en an-
tale. Il a surtout exposé SaM~c PA~om~Hc, Samt glais, en allemand et en russe, couronné par un
JeaH-Bfzp~'s/cp~cAaH<(1842-1845); le Joueur de grand nombre de sociétés d'agriculture, et honoré
<roMo~ )tM4); Saittt S~as~eK, ~pon~M! et le de la part de l'empereur de Russie de la grande
C<?tt'c de la musique, /M/aH~ prodigue, un buste med:uUG des savants étrangers. En 1854, l'auteur
d'~t~ty~. le ~at<re à tous, Napoléon W, le ~~te- en a donné un Extrait a l'usage des jardiniers. On
rai CAa~M ~Mahtcet. Prévost d'Exiles (M4~- a encore de hu Cours ~'o~rtfM/~rc ('1850). a\ec
~855]; /'JmoMr ~<ï!M~MëMr, ~f. 7~M~cr, a l'Exposi- M. Girardm;~aHMc/<ï~o~cM/~Mdes t~o~K~Mrs
tion universelle de 1855; JM~A~ Sacre de Josc- (d8b0. in-~8, '2"èdit., 1865): CM~M!c~r/e6/ttW!
NA~tË, Clodiott, Sully, Z.aM~ statues pour moins eofiteuse du vigttnble (181i3, in-18), etc.
le nouveau Loutre, Ca~'j~ pour Ajaccio
fl857); Joseph Polhier (1859); Co/Mtc/~Ma/M~t DU BREUIL DE SA)NT~<ERMA~ (Albert MoMAc),
(18ol);hK:an~t'Me, différents Por(t't<:(18f3); député français, est né à Chaumont le 5 décembre
.~apc/e'ot 7" (1865) S<!<!<< Boitard (1866) le Peefe 1838. Après avoir termmé ses études au collège de
/as)M)H, a l'Exposition universelle de 186f; (JE~tpe Langres, it entra dans l'administration, tut conseil-
et le Sp/UM.): (1868); Joseph JiotMpar~e {1809); le tcr de préfecture et sous-préfet de Sarrebourg en
Pauvre ~~MpM, groupe (1872); ~~ye funèbre, en 1868. L année suivante, il fut élu conseuter général
bronze, pour le cimetière de Canton (18'!6); le de la Haute-Marne pour le canton de Longeau. Ca-
Général ~4H/fï~e A~Mrc~ statue bronze (1879) pitaine de mobiles pendant la guerre, il fut elu, le
C/o~fm, buste bronze (1882); Ca~a buste mar- 8 février 1871, représentant de la Haute-Marne a
bre, la A'Mt<, buste marbre (1880) A'aMtpMro Corso, t'Assemblée nattonalc. te dernier sur cinq. par 20 ~?7
statue pour ia vule d'Ajaccio; /<)'!e~, statue voix, sur 50554 ~otauts, et siégea au centre droit.
(1888); Dame de la cour au Mi* )![m~ (t8M), et uu Il ~ota pour les prehminfures de paix, polir l'ac-
grand nombre de Bustes et Portraits, etc. Parmi ceptation de la démission de ~f. Imers, contre le
ses travaux aux monuments publics, on cite 1'7~- retour de l'Assemblée à Paris et s'abstint au vote
fctre de Jeanxe ~rf, dix bas-rehefs en bronze, au des lois constitutionnelles. Aux élections législa-
pied de la statue de Jeanne d'Arc, à Ortéans (1861); tues du ~0 février 't87o, il échoua dans l'arron-
Saint .BomM, à t'église Saint-E<ienne-<)u-}lont, le dissement de Langres avec 11125 votx, contre
ftoM~om du </it'H~; f/e la (;a;M ()8(i5); )t. Dubray 13123 données au candidat républicain, M. Hi~otde
a obtenu une 5° médame en 1844. Décuré de la Fonteny. Il échoua également contre le mfme con-
Légion d'honneur en 1857, il a été promu officier le current aux élections du 14 octobre ~877 et du
14 août )865. 51 août 1881. Aux élections générales du octobre
Ses deux filles, Mlles Chariotte-GabrielIcet Eugénie- 1885, faites au scrutin de hste, u échoua encore
Criovanna ttnBNAY,élevés de leur père et de Mlle Du- a~ec la liste conservatrice de la Haute-Marne. A
bois-n.'uesnes, se sont é~atfment fait connaître celles du 22 septembre 1889, faites au scrutin
comme statuaires. L'ainée a exposé ~'ot'a~i~a, uni nominal, il se représenta dans l'arrondisse-
buste en terre cuite ()869) 3f. En)M< DaMde< fl87u); ment de Langres et fut elu, au premier tour, par
le ye<t<'t'a< Jif;M<< (1873) T'e d'élude, en bronze d228C voix, contre 6438 données à Mougeot, can-
argenté (1875); ~t/~e de Jephté pleurant, plâtre dnint répubhcinu modéré, et 4H83 à M. Roret,
(187fi);hCcyM<-</f, buste en terre cuite (1877); candidat radical.
JEuterpe, portrait de j)f. Stanley (1878). On doit a
la plus jeune, née à Florence ~'t/o~ (1875) Jeune DUBRULLE (Louib-Joseph), ancien sénateur fran-
7''eH~cMO~~Mxv'~t~e(I876); /M Aoc~'f~oMftC~ çats, est né à Douai (Nord), le 2U novembre 1821.

DUBRETON (Je.]n-Lfn)[s, bjroti), g~n~rat et pan- de DUBRECtL (M~r Loui&nne), prêtât français, né à Tou-
France,né&rtt)t;rmettM(trbihan\t<;18 jan~ierl773, louse, le 18j.'nv*erl80S, mo]t à A\i~)0n, le 15 janvier
moitaYersaines, fermai t8S5.Edit.l-2. 1880. Edit. 5.
Propriétaire et agriculteur, maire de Romroy et ou négatifs photographiques pris sur nature, et
conseiller gênerai du département du Pas-de-Calais prépara ainsi le premier ouvrage où la typographie
pour le canton de ~imy. il se présenta aux éjections se sot alliée aIaphotograplne.Enl86C.ilsuivit
sénatoriales de janvier 187U avec une profession de en amateur et a ses frais expédition de Garibaldi
foi franchement légitnmste et fut élu, le second sur en Sicile. Il avait été promu officier de la Légion
quatre, par 585 voix sur 1012 électeurs. Il prit d'honneur le 1" janvier )855-
place a l'extrême droite du Sénat et vota toutes les H. MaxtmeDuCamp, qui avait été un des fonda-
mesures opposées à la politique républicaine. Il a
échoué au rpnouveUdnent triennal du 8 janvier
teurs de la fie~Me de fattt enoctobre 1851, y pu-
blia, jusqu'à la suppression de ce recueil (1858).
1882, avec 254 voix sur 1 001 votants. une partie des travaux rappelés ci-dessous. Il colla-
bora depuis a la Revue des Deux ~oHaM et y com-
DUBUfE (Edouard-Maric-Gniilaiiine),peintre fran- menca, en 1867, une série d'études administratives
çais, ())!: d'Ëd. Dubufe, mort en 1883, est né àj'aris, patiemment poursuivies pendant plusieurs années,
le 1C mai 1853. Elé~e de son père et de MazeroDe, et l'eûmes sous )e titre de Paris, ses organes. ses
il figura pour la première fois au Salon de 1877 /b))c~o~8,~a ft'e.~a~s la seconde moitié jM\i\~s~c~
avec la Mort d'Adoitis; Jeune Fille à la crue/te, (1869-75,6 vol.in-8 etm-18; nouv.édit. 1876). Cette
placée au musée de Houen, et Un Charmeur, aqua- nouvelle spécialité, qui avait fait sphituellement sur-
relle. t/imnée sunante, )[ envoya AM't< et Sat;)fe Cé- nommer M. Du Camp le préfet de la Seine in paf-
cile, cette dernière toile, au musée de Clermont- <<t)ts, ne fut pas étrangère sans doute à son éléva- a-
Ferrand; enfin, en 1882, il exposa un granddiptyque: tion a la d!gmté de sénateur, sous le ministère de
la jt&M~Me sacrée et la .Mn~ue pro/aKe, qu; l'a t). Oïlivier; mais le décret, daté du M juillet 1870,
occupé pendant trots années et qui est destiné au qui le nommait, ne fut pas promulgué. M. Du Camp,
nouveau Conservatoire de musique. Il a donné se tournant de plus en plus vers l'histoire contem-
depuis: Un JYt<f[1884)', rro~~po~~fe; A. de poraine, publia Souvenirs t/r l'année 1848 (1876,
JfMsse<. A. de I.<tmt<r<M)e. ~f/tfyf) (1888); Cyp~< m-18): les ~Hc~M la C~MmMHc, ~~l~e7[~<
[1889). )I. Guillaume Dubufe a obtenu une 5' mé- ftMc/ti' (1877, in-18). Il poursuivit sous ce titre
daille en 18~7, une médaille d'or à l'Exposition uni- les Convulsions ~e/'arM (1878-1879, 4voL in-8), le
verselle de 1880 et la décoration de la Légion d'hon- récit, des divers épisodes de l'insurrection du 18 mars
neur, la même année. 1871 et des journées de mai malgré les réclama-
tions soulevées par certains points de cette histoire,
DUBUT DE LAFOREST (Jean-Louis), romancier l'auteur a pu, grâce a la communication de docu-
français, est né aSamt-Pardom, le 24 juillet 1855. ments particuliers, eu éclairer plus d'un côté obscur.
Il ht' ses études aux lycées de l'erigueu: et de Li- Le ?
février 1880, JI. Maxime Du Camp fut élu
moges, surut les cours de droit à Bordeaux et, apres membre de l'Académie franca<se, en remplacement
avoir obtenu le diplôme de hccncié, fut conselUcr deM.Saint-!)enéTaillandier.
de préfecture dans l'Oise de 1879 à 1882. Il aban- Citons, parmi ses autres ouvrages, plusieurs fois
donna )'a(lininistra)ionet entra au FM/ttro, où il écri- réédités Souvenirs et paysages <f0r!~i< (Smyrne,
vit des chroniques sous le pseudonyme de Jean Ephese, Magnésie, Constantinople, Scio, 1848, in-8)
To/tMf. 11 a puMié un certain nombre de romans, Eqypte, A'M&)e. fft/exh'Ke, ~)/t')e (1852. in-fol.); le
parmi lesquels nous citerons les Damée de ~twf~/t ~t'!))-~ pû~~MH~C, ou ~H!(J~'M d'un suicidé (1855,
(1880, m-18); refe à l'envers (1882, m-18); la f.'tM- in-8 et in-18; 2' édit., 1855, in-lH); le A!<, ou !.<-<-
Ct/Me (1883, in-18) /e Mfe ~'Kn <H'mMr (1885. in-18); <rM SM;' <B<if!/pte el la A'MMe (1854,in-l'2); les
[/K ~M.'ft)ca:tt de Paris (1884, in-18); BeM<ama!t CAat)~ tNo~cr~M, poésies (1855, in-8); les Beaux-
(1884. in-18); la Barotnx- EnoMa (1885, in-18): Co))- Arts a rA'-cpoAï'ttO't M!n'cer.s~<' de 1855 (même an-
les à la parM~tMe [1885. in-8); B<<fO)-aHh de née. in-l(i);~MSt.):~Mn<tt)M [t857,in-18);<e Salon
Part's (1885, in-18) le Gaga, t~a'Krt parisiennes 1857 (in-16). les Convictions, poésies (1858, in-8);
(1885, in-18), poursuivi comme contraire aux mœurs En llollande, lettres à un ami (1859. in-12) le Sa-
devant la cour d'assises et qui valut a l'auteur une /on de 1859 (in-18); B~ft/t~aK des BcM.S)<:t~s.
condamnationà deux mois de prison et mille francs souvenirs personnels (Isfil, in-18); Sa<o!t de 1861
d'amende; la .CM)M à tout faire (188(i, in-18); (m-t8); ;<)NttHe au braeelet ~'o)- (18n2, m-18); les
Con<M po«r les i'aM))<'M<M (1887, in-t8); le Cornac BMMMf! MH<ft'e (1866, in-18); les Beaux-Arts à
(1887, in-18); 3/aaemoMe~e ae Jfat't~K/' (1888, l'Exposition universelle de 1867 (1867, in-18): /<<
)n-18),<;ot~<-)!a<a/MH<;[188a,in-18),etc. t Forcet'perdue.! ()867.in-18); OneH<<-<Jf<t/)'<'(1868,
in-18). souvenirs de vovages et de lectures; 7jM<ott'e
DU CAMP (!Iaxinie), littérateur et aiti~te français, et erthcue(t877,in-)8)';&;M!'eM<rx<t«A'Nt'rM (1883-
né a Paris, le 8 février 1822, eçt le fils du chu-ur- 1883, 2 vol. m-8); ia C/tar~BrtWe Paris (1885.
gien de ce nom, membre de l'Académie de méde- in-8); /ft f'e)'<!t en frattce (1887, gr. in-8, avec gra-
cine, mort à trente et un aus en 1823. 11 lit au sor- vures) fa)'M ~!eM/ai'sa!:< (1888, in-8) Une histoire
tir du collège un premier voyage de dix-huit mois a'amoKr (1888, in-18, illustré); <a Crot.r/ioMy!' de
en Orient (1844-1845). A son retour, il s'occupa de France, société de secours aux hif'ssés de terre et
photographie, en vue des voyages qu'il projetait. de mer (1889, in-18); rAt'op/M/e GaM~er. dans la
ttlessé dans les rangs de la garde nationale aux coilection des Grands écrivains français [1890,in-18).
journées de juin 1848, il reçut la décoration des
mains du général C~aignac. L'année suivante, le DU CASSE (l'Emmanuel-AIbert, baron), écrivain
ministère de l'instruction publique lui contia une militaire français, né a Bourges le 16 novembre 1813,
mission gratuite qui lui permit d'explorer de nou- fut admis à Samt-Cyr et prit part a la guerre
veau et plus en détail l'Egypte, la ~ubie. la Pales- d'Afrique il passa ensuite dans le corps d'état-major,
tine et l'Asie Mineure (184!M851]. Il rassembla dans obtint en 1854 le grade de chef d'escadron, et fut
ce second voyage une immense collection de clichés attaché la même année a la personne du prince
DUBRUNFAUT {Au~ustm-Ptcrret, chimiste français, né DUBUFE (Edouard), peintre français, fils du précédent,
à LiHe. le i" septembre 1797, mort à fans to 8 octobre né à Pans, !e M mars m0, mortàYersatUes, )e tl août
t881.Edit.t-5. i8S5.Edit.l-S.
(Joseph-Louis), architecte français, né a Pans, le
(Jacques), jurisconsulte et homme d'Etat suisse, MDUC
DUBS octobre 1802, mort dans cette vilte, le janvier 1M9.
ne~Assf)ltt'rn,le26juiHetl8t!2,mortaLausannc,)e le
Edit.l-S.
t!jamierl879.Edtt. français, né
nt' &à
DUCASSE (Jean-Marte-Auguste), médecin français,
DuBUrE (Claude-Marie),peintre le français,ncàPa ris en Toulouse, le M avril 1M6, mort dans cette vdie, le mai
M avril
t79C. moi t a La Celle Samt-Cloud, 1861 Edit. 1-S. tSh9.EdH.l-l.
Jérôme, en quarte d'aide de camp. Il devint pins noined'honnem'des diocèses deïtayem, de Baronne,
tard référendaire à la Cour des comptes et a été de Coutances, de ~imes et de Tarbes.
admis a la retraite en 1888, a~ec le litre de con-
senler référendatre honoraire. Le baron Du Casse a DU CHA)LLU. Voy. Ct'AJLLp (ne).
été profnu officier de la Lésion d'honneur le 13 md-
let 1850. DUCHARTRE (E'ierre-EttCnne-Mmon). botaniste
On a de lut plusieurs Ira~am de stratégie, tels français, membre de l'institut, est né a Forticagnes
que Récit ~s~ori~e des opej'a~o;~ de /'arM<~c de ~Hérault), le 27 octobre 1811. Docteur es sciences et
7~yoK en 1814 (184!), in-8); 0~era!to;Mdt< ttCMt'teMte agrégé a la Facutté des sciences de Paris, il devint
ea~~ de /a araade <trmce ea Stiésie (18ol, 2 ~ol. professeurtttutan'e de botamque a ta mort. dePa~er.
m-8 et atlas) durant la campagne de l'russc et fie C'est égafemcnt en remplacement du même savant
Pologne; ~ewo~'e~ pour serttr a /'A~<r'e de la qu'il fut élu membre de l'Académte des sciences, le
eampa~tte de /!t;MM (1852, m-S), sunis des lettres jamtcr 18GL Il est membre de la Société cen-
de Napoléon au roi de ~estphabe; /es&'r)'eu~ M~ trale d'agriculture- 11 a été adnus a la retraite,
~[res de ~f. de Lcma~~ic (t8M, in-8), exainct) connue professeur lionorau'e, en août 1880 Décoré
critique de son ~M<o;re de la /tM<<tKrn<!c<M des de la Lésion d'honneur en 't862, il a été promu ofti-
écrits politiques, historiques et litteran'es tres va- cter le 5Cjum 18b7.
riés /'r~cM htslorique des opérattons mt<t<Nu'M A part des mémoires publiés dans des recucns
eH 0)teK<. de mars 1SM a octobre 185& (185' in-8, spéciaux, on a de M. Duchartre A/fH~~<s de ~o<H-
avec cartes et pJans); ~c~ ï'~o~s M~ec/tcM.ï'Mt)o, ~~</7~ (18CG, in 8; 2~éd<t. 1876), ouvrage df~enu
etude historique (1862, m-8): C:Mf<o~e de dames, en que!<[)]R sorte classique; H~m~rt ~Mr les ~7'o~t'ès
scènes de la \te militaire tl~t4,in-18) H~ea~rc- de la ~a~t~Mc ~y~~o~~Me (m67, gr. m-8).
dolique de <'at)<-tfH théâtre ett 7!'t'a;iM (18fi2-18M.
2
de ~e
vol. in-S) /<' GeM<-r(;< ~1;') f'y~t de CaMtMM. ~«e
(18fi6, 3 ~ol. in-18); ~u~o~s f/ arw~Me~
d'or~n)tMa<OM;Mt~<at!e e<f7e ftM/t~KC (t8S7,m-8);
DUCH&SSEtNT (Je!Hi-Bapti~c-Félt\DEL\pcHtF.n, dé-
puté français, né à Lczuu~ (ruy-de-Dome), le 20 jan-
vier ~81~, étudia le droit et fut reçu licencie.
le Ce~cra/ FaMdaMjmf e< N~ c~D'H~a~cë (1870, Membre du Conseil d'arrondthse.ment a la fin du
2 vol. in-8); la Guerre NK jour le ~~Mr, 1870-71 régne de Louts-Philippe. uobnntplus de 10000 \o]x
(1875, in-8), etc. 11 a été chargé en outre de mettre aux élecitons pour la Consittuante. ïnat~ ne fut pas
en ordre et d'éditer les 3/eBiM'rM ~u roi Joseph é)u. Au coup d'Etat du 2 décembre, il protesta dans
(185S-18M, voi. 111-8; 2' cd)t.. )85ti). qui ont jeté une lettre lmldiée par les Jm1rllam:, donna sa dé-
un jour si nouveau sur la politique de fdfnule de mission de conseiller général pour ne pas prêter
l'Empire; l'Histoire des M~ocM~ptMf/oM~~çMM serment a l'cmpn'e et rentra dans la \ie pï'j\éc. tt
T'ct~'eN aux traités de 3fe'r/OH~tHe, de LMM~t't~e en sortit aux élections de féu'ier 187C en se portant
et ~));tfns (!8jM858, 4 td. m-8); une réfutation connue candidat répubifcant dans l'aiTondissemcnt
anonyme des AMmotres du duc de fia<)Mse (H(5ti-1857, de Thiers; u etu par 80M \oi\ contre 7554
8 vol. m-8); Fart~M Mit/r~ (1879, ).18); les obtenues par son concurrent bonapartiste, ~1. Chas-
Origines (1880, in-18); ~oM~fMr PataM (1881, m- saigne-Goyon, ancien consejfler d'Ijïat Il prit place
)8); le /'<!);tm)i ~c/MMi (188!, m-8); les <fo(! a gauche. \ota avec ]a majcnté répubhcame de la
frères Napoléon documents inédits relatifs au Chambre et, après l'acte du Iti mai 1877, fut un des
premier Empire (188~, in-8) &oMFfH;7'N de S~?~- 563 députés des Gauches rcumes qm refusèrent un
Cyr et de <'BtO<e d'e7a<-m«;f))' (188fi, ui-18): les ~ote de confiance au cabinet de Broche. H fut réélu
~HMMM~ )')i<e~tae)t<s (1887, in-18], les tet~ees de le 14 octobre sunant par ~600 voix, contre ~'10«
la brigade, OM la ne d'MK soldat de 1814 à 1871 partagées entre deu\ candidats monarcliistes- II fut
(4889, ui-18) ~'o!<i'CN!'r~ d'MH aide de c~?j!p du roi réélu, le 21 août 1881, dans l'at'rotid~senient de
Jérôme j 18HO, in-18). Le baron Alb. Du Casse a\ait Thiers, par 10577 T0t\, sans concurrent, Inscrit sur
aussi rédig'é, sans y mettre d'abord son num, les la l)ste répubhcame opportumste du Puy-de-Dôme
Souvenirs d'un officier du zouaves [ISM, ln-18), aux fléchons du 4 octobre 18H5, il réum). au pre-
longtemps attribues au (j-énéral Cler, tué à Magenta. nner tour de scrutin, 5'i7t5~o]\sur 125 57-{ votants.
et collaboré a\ec JI. Ch. \alois a divers romaus pu- et fut élu au scrutm de haHot!ge, le scpttètne sur
bliés sous le pseudonyme collectif de )'a<OM de neuf, par 7C514 \0t\ sur J5t 907 notants, ~ux élec-
V''M-ot//e le iWar~MM de Pazaval (1858, in-18); le tions du 22 septembre d88U. faites au scrutin uni-
CoMerit de f<!tt (1859. tn-18). etc. nominal, tl se représenta dans son ancien arrondis-
Son fils, le baron Robert Da CMsc, né à Paris en sement et fut élu, au premtertour, par 100~8 \oix,
)84'J, attache au département des affaires étran- contre 45m données a l'ouilleul, candidat con-
gères, a aussi publié plusieurs ouvrages d'iuston'c, servateur, 5096. à M. Che~assus. candidat bou)an-
notamment: ~mtft;/ Du Casse, chevalier dela ~tste. M. Duchjssemt représente le cantoRde Lezoux
7'fMOM d'Or, étude sur la France mantnne et colo- au Consed g-énéral du Puy-dc-Dùme.
niale sous le ré~ne de Louis \IY (J876, in-8); le
1 o~H<aïre de 17~3, a~f'fa~ du jM'~MW ~MM~'e, DUC~~ATEL[C~larIes-Jac<{ucs-drie'f&GUY,comte),
G~'ard. duc de ~My (1880, in-18). homme pohtiqne et diplomate francafs, ancten de-
puté de la Chai'cnte-lMféliem'e,né a'Pans. le I') oc-
DUCELLtER (!IgrArthur-\auer), prélat français. tobre ~858, est le fils de l'ancien mun~tre de Lou~-
est né a Soliers (Calvados). le 1" septembre 18M. Hnhppc,ntort en 18ti7. Candidat de l'opposition dans
Arcindiacrc de Bayeu\ et vicaire ~énér.il de ce dio- la Charente-Inférieure3U\ élections leg'~Iat~es de
cèse en ~86j. Il fut nommé époque de Rayonne par 1869, u échoua contre le candidat oftfciel. maih il
décret du 8 jum 1878 et sac~e )e 24 septembre fut elu le 8 fe~ner 1871 a t'Assemblée nahon.de, le
suçant, l'roinu à )'arc)ie\cc)M de Lesancon le troisteme sur du, par 7UoOO ~oix. 11 siegea sur les
It! a\rjl 1887. il fut précombé le ?
min sunant et
mtronné le 25 août de la même année. Il est cha-
bancs du centre g-luche et fnt l'ua des &f'ei't't:ures
de l'Assemblée nahonafe. Il présenta, en f~cur du

DU CAAPPADT (Césatre-Léon AYALnaIC, comte/, sénateur pohtt~ue fran~a~, membre de inshtut, ancien mmistre,
français, ne à D)~nc (Bdsses-Alucs~ te m mat t~7. mot nu à ['ans le 19 revrK'f i)~03, mort n t'jn~ te & nowm-
dans cette ~iHe, le 7 jum 18M. E<)it. 5. LieJHt!7. Edtt. 1-i.
DUCHAPT (Oaude-TMophne). maf:istrat et i~tterateur
franrajs, né l!onrj:M, le Sjudjct i)j02, moit dans cette DU CNATELUER (Armand-Hené MAUFRA~), htstotien
«Ue en avril )8M. Hdit. 1 2 i'tar)ça<&, né à ~unnper. le 7 avnt ~797) nifut an <-h:tteau
de htit'm~, près i'ont.-t'Abbë (Funst~re). te 8 mm 188~.
DUCSATEL (CharIcs-Nafte TAN\Mut, comte), homme Edit. 2-S.
retour de l'Assemblée à Paris, une proposition qui ar été chargé de missions au Mont-Afhos, à Sala-
fut rejetee le 8 février 1872. Il adopta l'amendement nique1 et à l'atmos en 1874, et dans le sud de l'Asie
Wallon et les lois constitutionnelles. Mineure
? en 187tî.
Candidat républicain aux élections du 20 février On cite de l'abbé Louis Duchesne Mémoire sur
187G, dans L'arrondissementde Jonzac, M. Duchâtel une i mission au Mont Athos, suivi d'un mémoue sur
echoua, mec 8852 \oi\, contre 11204 données a un i ambon conservé à Salonique, la représentation
M. Escliasséi'iauv fils, et fut nommé le 20 octobredes t maqes en Orient et en Occident durant les pre-
suivant munstre plénipotentiaire a Copenhague, imiers siècles (1877, gr. in-8) De Codicihus mss
Transleré a Bruxelles le 27 mars 1878, il deunt qrsecis (t
Pli II in bibhothcca Alexandîo-Vaticana
ambassadeur de France a Vienne le 17 a\nl 188U, (1879, in-8) Vita S. Polyrarpi auctore Pio/uo (1881
et donna sa demission après la constitution du mi- im-8) la Crypte de Meliebaude et les prétendus
nistero Gambetta, en novembre 1881. Aux élections martyrs r de Poitiers (1885, in-8] Etude sur la
générales du 4 octobre 1885, il se porta dans la liturgie l latine avant Charlemagne (1889, in 8)
Charente-Inférieurecomme républicainindépendant, les 1 Anciens Catalogues épiscopaux de la ville de
en dehors de toute liste, et réunit, au premier tour Tours (1890, in-3], et enfin son édition du Liber pon-
de scrutin. 15068 ton sur 117 252 lotants. Corn- tificahsi t teite et commentaires (1884-1889, 2 vol.
pris dans la liste républicaine, an scrutin de ballot- m-4}. Il a collabore a a l\evue aiché.ologiquey a lit
tage, il fut élu, le 18 octobre sunant, par 0203b"\oi\ Revue
1 des questions historiques, a la Revue Poite-
5iii'l(2i4tî5\nLdiit.s, le siuèine sur sept, et l'un des tvine et autres recueils.
deu\ républicains élus dans ce département. 11 ne
s'est pas représenté au* élections du 22 septembre DUCHESNE-FOURNET (Paul), ancien député fran-
1889, faites au sciutm uninominal. Maire de Miram- cçais, est né a Lisieuv le 20 mai 1845. Propriétaire
beau et conseiller général du département de la d'une c impurtante maison de filature, il fut porté
Charente-Inférieure, M. Duchàtei a légué, en 1801. ccomme candidat républicainau v dédions du 14 mai
a la commune de Jonzac, son château qm sera aflecté 1877, 1 dans l'arrondissement de l'ont-L'Evêque, et
a un bospice de vieillards, aven unc rente dn échoua, t avec 5783 ^oi\, contre 7230 obtenues par
40000 francs pour subvenir au\ frais de l'hospice lle candidat officiel, M Flandin, deputé sortant. Il
Il a eté décoré de la Légion d'honneur le 5 jum 187 fut f élu le 21 août 1881, dans cet arrondissement,
et promu officier lc -12 juillet 18X0. i 7410 ^oi\,
par contre 4625 obtenues par le nrôme
Aut élections du 4 octobre 1885, faites
concurrent.
c
DUCHESNE (Albert), ancien député français. Avocat au a scrutin de liste, il a échoué a^ec toute la hste
au barreau de Paris depuis 1871, propriétaire a républicaine
r du département du Calvados, et n'a
Compiegne, il <«e portacomme candidat. bonapartiste obtenuu que 55508 \oi\ sur 88871 votants. M. l'aul
I
aux élections du 21 août 1881, dans son arrondisse- -Duchesne-Fournet représente le canton de Blangy
menl, et échoua, avec 7 444 \oi\, contre 12892 aau Conseil général. “,
obtenues par le candidat républicain, M. Edmond

tour de serutia, 44 Iffl ioix sur 93218


Aux
et
Robert. Iiibcrit sur la liste monarchiste de l'Oise au\
élections du 4 octobre 1885, il réunit, au premier nais, il
OUCHINSKI {Henri-François), ethnographe polo-
né en 181b", en Ukraine (Pologne russe),
et éétudia au lycée de Berdyczew, mais ne put entrer
fut élu, au scrutin de ballottage, par 50802 voi\ a l'Université de Iûe^ comme fils d'un suspect.
sur i)l 145 élections du 22 septembre Il 1 se fit professeur d'histoire dans une institution
1889 faites au scrutin uninominal, Il se présenta pn\êe p et, des 1833, connu cnça a créer le système
dans la 1™ circonscription de Beauvais, comme de d l'histoire nationale au point de ^ue de la natio-
candidat boulangisle, et échoua avec 7000 von, nalité n ruthémenne. Les idées émises par lui a ce
contre OuGi obtenues par M. lîoudewlle, candidat sujet, s qui rattachaient les KuthL'iies aux Shnes, en
républicain. refusant
r cette origine aux Moscovites, le forcèrent
d passer a l'étranger. Il gagna la Turquie en
if. Albert fuchesne a publié, en collaboration avec de
son père, M. Em. Duchcsnc, la Table analytique des 11840, et au moment de la résolution de 1848, se
arrêts de la Coin de cassation rendus en matière renditr en Italie, ou il fonda avec MM. Depretis,
criminelle de 1857 au 51 dec. 1875 (1874 1875, Ruscalla
P et autres patriotes italiens la Socielà Italo-
2 vol. in-8). Il a collabore à la Gazelle des Tubu- Slava
S dont Mussimo d'Azegho fut président. Le
naux. désastre
d subi a ÎNovare par l'armée piémontaise com-
mandée
n par un général polonais, le força de quitter
DUCHESNE (l'abbé Louis-Mune-OlniiT), archéo l'Italie;
1' il fut attaché a l'ambassade liongroise en
logue français, membre de l'Institut, est ne à Saint- Turquie,
T et apres la malheureuse issue de la guerre
Sert an (llle-et \ilaine), le 15 septembre 1845. Ancien hhongroise, resta a Constantmople, continua ses
membre de l'Ecole française d'Athènes et de celle de études
é historiques et fut quelque temps lecteur et
Home, il se fit recevoir docteur es lettres en 1877 intprpiete d'un prince du Kurdistan, Aclimet-
il
avec une thèse latine, De Macano Magneie etscnptis pacha.
p
ejus, et une thèse française, Etude sur le Liber pon- Lors de la guerre de Crimée, il publia a Con-
tificalis. Il fut quelque temps maître de conférences s inople deux brochures En défendant la Tur-
stant
a l'Ecole des hautes études et devint professeur quie
q coutre la Russie on défend la civilisation
d'archéologie et d'histoire du christianisme a l'Insti- contre
u la bat bat ie, et Les Moscovites Grands-Russes
tut catholique de Paris. Il est chanoine honoraire n sont pas Slaves mais Touraniens, et depuis lors
ne
du chapitre de Saint-Bneuc. H a été élu membre il se consacra entièrement a la propagation de cette
Il
de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, le théorie dans divers pays de l'Europe, et cela au triple
tl
7 décembre 1888, eu remplacement de Berguigne. Il point
p de vue religieux, ethnographique et sociolo-

DUCHÊNE (Georges), journaliste français, né à Beau- (Calvados),


(( le 15 mai 1823, mort le 1-i juin 1870. Cdit, 4.
inont-la-ltonce (Indre-et-Loire), le 24 mars 1854, mort a
\ille-I2\raid, le 19 juillet 1876. Edit. 4-5. DUCHESNE [de G [sors] (Jean-Baptiste-Joseph), peintre
français, né à Gisors (Enrn), le 8 décembre 1770, moitt
DUCHENNE [de Iïodlogke] (Guillaume-Benjamin), mâàe- j1dans cette \dle, le 2a mars 185t> Edit. 1-2.
cin français, né à Boulogne-sur-Mer, le 2 avril 1806.
d~

mort à Vans, le 18 septembre 1875 Edit. 2-5 DUCHESNE (Edouard-Adolphe), médecin français, né à
DUCHESNE(Jean), iconographe français, né à Versailles, Paris,
P en 1«<H, mort à Cannes en décembre 1860. Ed.. 1-4.
le 28 novembre 1799, moit a Pans, le i mars 1855.
Edit. 1-2. DUCHESNE-BUPARC(Louis-Victor), médecin français, n£
à Moulins-Lamarche (Orne) en 1805, mort à Pans, le
DUCHESNE (Alphonse), httérateurfrançais,né à Lisieux 212 novembre 1870. Edit. 1-4.
gique; cette théorie, introduite en Autriche et en oiomtés de Westraoreland, Cambridgeshire et \Mlt-
Allemagne, le fut également en France, où M. Du- shhire.
chinski se fixa en 185G; elle y rencontra cependant
des contradicteurs, qui ne voulaient y \ù\y que la DUCLAUD (André-Marie-Pierre-Auguste),ntlminis-
haine politique et non le résultat d'une science pro- rateui'
tr* et homme politique français, député, né a
fonde- Les conférences qu'il fit sur ce sujet, de 1856 ionfolens (Charente), le 20 avril* 1824, exerçait la
Co
à 18G4, au Cercle des sociétés savantes, produisirent prirofession d'avocat, lorsqu'il fut nommé sous-préfet
une certaine émotion en Russie. A la même époque, le sa ville natale le 8 septembre 1870; il garda
de
M. Duchinski publitit le Monument de Novgorod en ceette fonction jusqu'au 29 avril 1871. Il se présenta
français et en polonais, à propos du projet du gou- auux élections du 20 février 1876 dans l'arrondisse-
vernêment russe de célébrer en 1862 le millième nent de Gonfolens, et fut élu par 7 230 \oix contre
nu
anniversaire de son existence; il chercha a démon- ni.
M' lioreau-Lajanadie et Marchand, tous deux représ-
trer que l'Etat moscovite ne datait que du xiv8 siècle seentants sortants et qui en obtinrent chacun 3 000. II
et non des princes Iîunk. Dans un séjour qu'il lit en see lit inscrire au groupe de la gauche républicaine
Suisse de 1871 à 1870, M. Duchin&ki reçut, les lettres \oota avec la majorité de la Chambre et, après l'acte
de grande naturalisation pour services* rendus à la dulu 10 mat 1877, fut un des 363 députés des Gauches
science. rééunies qui refusèrent un ^ote de confiance an ca-
Outre les écrits cités plus haut, il a publié la buiinet de Broglie. II fut réélu, le 14 octobre suivant,
Question orientale jCoust., 1855) le Panslavisme pa>ar 7 617 voix, contre6577 obtenues par le candidat
(Ibid., 1804); Principes de l'histoire de Poloque et ofifiiciel et bonapartiste. M. Duclaud, seul député ré-
d'autres peuples slaves, comme aussi des Mosco- pimblicain de la Charente, représentait un canton de
viles (1858-1863, 3 \ol. in 8), eu polonais îSëttw- Celonfoleiib au Consed général de ce département. Il
sités des réformes dans l'exposition de l'hi&laiie fuut réélu, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de
des peuples slaves, etc. (1864) la conséquence de Ctlonfolens, par 8 998 \oi\, sans concurrent. Candidat
ce dernier écrit fut la présentation d'un projet de ré'épubhcam aux élections senatoiiales du 25 jamiei
loi au Corps législatif par M. Duruy, ayant pour .885, il échoua avec 500 \ojx sur 827 \otants. 11

objet de changer l'intitule de la cliaire de la langue oc;choua également au\ élections législatives Ou 4 oc-
et de la littérature slaves au Collège de France, en toobre 1883, avec toute la liste républicaine; Il ne
chaire des langues et littératures tiares. Ce projet, rééumt que 40001 -voix sur 88641 -votants. Il fut
soutenu au Corps législatif par Carnot et au Sénat n<îommé préfet des Basses-Alpes le 26 novembre 1885,
par M. Bonjean, fut adopté {18681. pimis du Cers le 21 mai 1880, et du Cher le 18 ©cto-
Sa femme, Mme Séverine Drcmissk\, née a ire 1887. Il donna sa démission pour se présenter
lu
Kosraietz (Pologne) en 1827, reçut une éducation m\ élections du 22 septembre 1887, dans >.on ancien
at
brillante dans un pensionnatde Varsovie, et s'adonna irrondissc ment de Confolens, et fut élu, au premier
ai
avec ardeur, des sa jeunesse, à l'étude approfondie toour, par 8835 \oix, contre 0 353 données a II. Gel-
des meilleurs écrivains de son pays. Elle publia un hlibert des Seguuis, député sortant, candidat bona-
grand nombre d'œuvres originales et de traductions ,artiste, M. Duclaud a été décoré de la Légion d'hon-

qui la placèrent au premier rang des littérateurs neur le 29 décembre 1880.
ni II est mort à Biarritz
polonais contemporains. Parmi les premières, il faut lee 6 août 1800.
citer: Elisabeth Drutbacha, poème historique (1855,
in-10); la Fille d'une veuve (1857), Sébastien Klo- DUCLAUX (PieiTC-EniileJ, chimiste français, mem-
noivics (1858); DeuxEtoilen [1858); le Foyer Dômes- bre de l'Institut, est né à Aurillac [Cantal)', le 24 juin
Li
tique (18C0), etc. Parmi ses traductions, nous mon- 1840. Elevé de l'Ecole normale superieure en 1859,
li
donnerons le Cid et la Chanson de Roland (1866) il fut reçu agrégé en 1802 et docteur ès sciences
la Légende des siècles de \ictor Hugo; la Femme physiques en 1805. Apres avoir professe la chimie a
pi
dans*? Inde antique, de Mlle Clarisse Bader; Kale- hla Faculté des sciences de Clermont, puis a celle de
vala, épopée linlandaise, d'après la traduction fran- LLyon, il fut nommé, à la suite d'un brillant concours,
çaisedeM.I-éouzun-Lednc; la Littérature des peuples pprofesseur de physique et de météorologie à l'In-
du Nord, de Eiclihoff la Bretagne et les Bretons, stitut agronomique a Paris, en janvier 4870, et charge
si
de Somestre; V Allumeur de réverbères, de miss ddu cours annexe de chimie biologique a la Faculté
Cummins; Histoire de la Hongrie, de Boldcuyi; etc. des
d> sciences en 1883, transformé plus tard eu cour^.
^'occupant avec succès d'éducation, elle a publié, ordinaire.
o: M. Duclam a été élu membre de l'Aca-
sous le titre de Bibliotlièque pour la jeunesse (1850 ddémie des sciences, dans la section d'économie
et suiv., 15 \ol.), une suite d'ouvrages en grande rurale,
n en remplactiimint de M. Hervé Mangon, le
partie rédigés par elle-même, et un recueil de 2 novembre 1888. Il a été promu officiel' de la
20
Contes pour le Jeune âge (18(50-1808, 2 \ol.). Elle Légion
L d honneur.
adressa à la Bibliothèque de Varsovie une corres- A part sa thèse de doctorat Etudes relatives a
pondance sur la France, très appréciée de la société fabsotption
l' de l'ammoniaque et à la production
polonaise. à
d'acides gras volai ils "pendant la fermentation alcoo-
lique (1805], M. Dijelam, l'un des principaux éle\es
l\
DUCKETT (sir George-Floyd), écrivain militaire e collaborateur de M. Pasteur, a publié un certain
et
anglais, né le 27 mars 1811, fils d'un baronnet, nombre
n de Mémoires de chimie et de physique
décédé en 1856, lit ses études à Harrow, puis a ppure, soit des recherches sur les maladies de la
l'Université d'Oxford, serait dans la cavalerie et \igne, soit encore des études sur les microbes.
l'infantcrie, et quitta l'armée a la mort de son père. On
C remarque entre autres Sur la respiration
11 s'est fait connaître par son Dictionnaire techno- ete l'asphyxie des graines de vers à soie (1868),
logique militaire (Technological nnlitary Dictionary,Sur la fa motion des gouttes liquides { 1870)
m German, Englisli and French), ouvrage publié en iSur le dosage (le très petites quantités de cuivie
trois langues, anglais, français et allemand, très et e la présence de ce métal dans les cacaos et les
apprécié des personnes compétentes, et qui ohlint chocolats
c (1871) Sur les lois des mouvements
une médaille d'or de Napoleon III, une autre de des a liquides dans les espèces capillaires (1872);
l'empereur d'Autriche et une du roi de Prusse. Il De 1 l'Influence de la tension superficielle des li-
est également auteur d'un ouvrage généalogique, q ?'u'idcs sur les mesures aréomé triques (1881); Sur
intitulé Ducketiann, important pour l'histone des les lois d'écoulement des liquides sur les espèces
DUCKETT (William), littérateur français, né en
1803, DUCLERC [Chai les-Théodore-Lugene), mibliciste, homme
mon t Pans, en 1873, Edit. 1-5. politique
r français, sénateur, né à Dayneres-de-Bigorre,le
DUCEWITZ (Arnold), économisteallemand, né à Brème, 2
9 novembre 1812, inoit à Pans, le 21 juillet 1888.
le 27 jjnviei 1802,moilàU[éme, le *Qmarsl881 Edit.1-5 Ed.
E 1-5.
capillaires (1872); Sur l'iûdure d'amidon (1872); de France contemporaine (1881, in-4, cent gra-
Etudes sur la nouvelle maladie de la vigne dans vures), et Cent récits d'histoire contemporaine
le sud-est de la France (1873-1875); trois Mémoires (1882,in-4, cent gravures), le Patriotisme en France,
avec planches] Ferments et maladies (1882, in-8, atec M. Gœpp (1878, m-18), etc. L'ensemble des
avec pl.); le Microbe et la maladie (1885, in-8). travaux historiques de M. Ducoudray lui a valu, eu
1891, une médaille de l'Académie des sciences mo-
rales et politiques.
DUCLOS (l'abbé Henri-Louis], ecrivam religieux et
mstouen français, né a Saint-Girons (Anege) en DUCROCQ (Théophile-Gabriel- Auguste), professeur
1815, embrassa l'etat ecclésiastique, fut ordonné et jurisconsulte français, né a Lille, le 24 août 1829,
prêtre en 1840 et fut longtemps vicaire à l'église de d'une famille originaire de IViort (Deux-Sevres), lit
Sainte-Madeleine à Pans, En 1872 il fut nommé ses études à Pans, au college Louis-le Grand, puis
curé de l'église Saint-Eugène- Il est membre de suivit la Faculté de droit. Reçu docteur en 1854, il
l'Institut historique. alla s'inscrire au barreau de Poitiers en 1855, et
M. l'abbé Duclos a publié Eloge funèbre de Cha- devint gendre du professeur, M. Bourbeau. Après
teaubriand (1848, in-8); Essai d'une exposition avoir été un an suppléant, provisoire, il fut reçu
moderne de la religion (1855, in-8); De la Destinée agrégé en 1858 et fut en 1863 chargé, a la Faculté
humaine (1854, m- 18); le Christianisme et la vie de Poitiers, du cours de droit administratif, dont il
pratique (1858, 4 toi. in-]8); Lettaws ù uat hornnte devint titulaire en 1863.
du monde sur le carême (1859, in-18); Histoire de Doyen de cette Faculté, il a été nommé, pur décret
Royaumont et d'Asnières-sur-Oise (1807, 2 vol. in-8}; du 7 octobre 18«4, professeur de droit administrai!!
Madame de la Vallitre et Marie-Thérèse d'Autriche à la Faculté de Paris, et reçut en même temps le
(18G9, in-8; 5" édit. 1890, 2 vol. in 8); Voyages à titre de professeur honoraire de celle de Poitiers.
travers les malentendus et la plaimnlei te Je lexis- Elu correspondant de l'Académie des sciences mo-
tetue humaine (1877, 2 \o\. m-8) enfin une très rales et politiques le 31 décembre 1881, il a éte
importante Histoire des Ariégeon»^ biographie des décoré de la Légion d'homieur.
hommes célebresde son département (1881 et siuv-, SI Ducrocq a pubhé Cours de droit adminisli alif j'
5 vol. m 8). (1861, fort vol. in-8; b"e édit. 1881); traité sur les
matières domaniales (1865, m 8); De l'Extradition
DU COUD RAY (François-Feh\-Enery), députe fran- (1866) le Conseil d'Etat et son histoire [ 1867, in-8)
çais, est né le 10 août 1842. Docteur en médecine, la Cour des Comptes et son histoire (1867, m-8); le
il se présenta aux élections du 21 août 1881, dans Sesterce et l'histoire de sa fabrication dans le mo~
l'arrondissement de Cosne, et n'obtint qu'un nombre nayage romain (1875, in-8j Etudes de dioït public
de voix insignifiant. Inscrit sur la liste républicaine (1887, in-8); Etudes d histoire financière et manél airr,
radicale de la Mevre aux élections du 4 octobre (1887, in-8), sans compter un assez grand nombre
1885, il réunit, au premier tour de scrutin, 25 717 d'articles et mémoires insérés dans diverses retucb
\oïx sur 77 400 votants, et fut élu au scrutin de de droit.
ballottage, le quatrième sur cinq, par 42 005 \oirc
sur 83 167 votants. Auï élections du 2-' septembre DUCROS (Joseph), ingénieur et administrateur
1889, faites de nom eau au scrutin uninominal, il francais, né a Paris le 8 juin 1812, entra à l'Ecole
se représenta dans l'arrondissement de Cosne et polytechnique en 1831 et en sortit dans les Ponts et
fut élu, au premier tour, par 9674 ^oix, contre chaussées en 1833. Il fut employé comme ingénieur
9201 données au baron de Bourgomg, candidat ordinaire a Moulins. Ingénieur de \*° classe en
bonapartiste. 1849, ingénieur en chef le 28 juin 1856, il fut
directeur des chemins de fer du nord de l'Espagne.
DUCOUDRAY (Gustave), professeur et historié» Pendant le siège de Paris, il prit part aux opérations
français, né à Sens (Yonne) le 30 octobre 1838, fut du génie militaire, notamment a la construction de
élevé au lycée Henri IY, où il eut pour professeur ponts sur la Marne, lors de la bataille de Ghampigny.
51. Victor Duruy, entra a l'Ecole normale supérieure Le 6 a^ril 187], il fut nommé, par M. Ernest Picard,
en 1858 et fut reçu agrégé d'histoire. Ayant a peine préfet de la Loire, en remplacement
l'émeute.
du malheureux
débuté dans l'enseignement, il fut attaché au cabi- de I'E^pée, victime de tl se signala d'abord
net de M. Duruy devenu ministre de l'instruction par son énergie personnelle, puis par toutes sortes
publique. Il devint plus tard professeur d'histoire et de mesures de rigueur contre la presse et contre
de géographie a l'Ecole normale des instituteurs de les moindres manifestations de l'opinion républi-
la bénie et a l'Ecole normale de Sanit-Cloud came. Le 28 mal 1875, il fut. appelé a la préfecture
M. Ducoudray est auteur de toute une série de du Rhône par le « gouvernement de combat ». Du-
livres d'histoire destinés u l'enseignement, confor- rant deux années consécumea, la tribune de l'As-
mément aut programmes des classes et cours se- semblée et la presse libérale retentirent des plamtes
condaires ou primaires. Parmi les ouvrages appro- des administrés de M. Ducros contre divers actes
priés au premier de ces deux ordres d'enseigne- de son administration interdiction ou réglementa-
ment, on a remarqué, comme étant d'une valeur tion arbitraire du colportage des journaux et écrits
spéciale, une Histoire sommaire de la civilisation périodiques suppression ou suspension des feuilles
depuis l'origine jusqu'à taos jours (1886, in-18, com- locales; fermeture des débits de boissons; inter-
pacte). Pour l'enseignement primaire^ il a inau- diction des salles de l'Hôtel de ville aux conseillers
guré un nouveau cours du certificat d'études par municipaux pour le travail des commissions; sus-
un abrégé d'Histoire et civilisation de la France pension du Conseil lui-même pour deux mois;
(1890, in-18, illustré). On lui doit en outre plusieurs prohibition de diverses pièces de théâtre, etc. Mois»
\olmnes de lecture Cent récits d'histoire de France ce qui fit le plus de bruit, ce fut l'arrêté sur le»
(1878, in-4, cent grauires} Cent récits d'histoire enterrements en ils (18 jum 1873), aux termes du-

DÏÏCORNET (Louis-César-Joseph) [né sans brus], peintre DUCPÉTIADX (Edouard), économiste belge, né
à Bruxelles
français, n<< à Lille, le 10 janwcr 1806, mort le 27 awil le 29 juin 1804, mort dans cette \iile. le 21 juillet 1868.
1855 Edit. 1-2. Ldit. 1-4.
D0COS (Jean-Elienne-Théodore),homme politique fran- DDCR0S DE SIXT (J.. P.), littérateur français, né a
çais, ne à Bordeaux, le 22 août 1801, mort à l'aris, le Six t-en-Sa voie en 1787, mort à Pans, le 25 mars 18àa
18 avril 18&S. Edit. 1-2. Edit. 1-2-
DUCOUX (François-Joseph), homme politique français, DDCR0T (Auguste- 4 leïandre), général français, né à
né château Fonsac(Haute-Vienne),le 11 septembre 1808, Nevcrs, le 24 iéwiei 1817, mort a Versailles, le 16 août
moit le 23 mais 1873. Edit. 1-5. lki& Edil.h.
à.
quel ces cérémonies ne pouvaient avoir lieu après 1fol.), ouvrage de luxe avec nombreuses photographies;
sept heures du matin en été et huit heures en Archives
i du royaume de Galicie et de Lodomérie
hiver, devant un nombre réglé de personnes, et (Arch. un Kœmgreich G. und Lod. Ibid, 18B1) Ma-
sans aucun discours. Quelques mois après, la de- nuscrits de la bibliothèque des princes, Dûttvick&tcin
couverte d'une prétendue conspiration de radicaux à Mholsbourg [Handschriftcn der furstl. D. Bibl-
lyonnais fut suivie dune instruction judiciaire qui in Mkolsburg; Ibid-, 1868); les Prussiens en Mo-
révéla la part prise à cette affaire, au moven de îWe(Prussen
i in M.; Ibid., 1869); Bibliothèque et
fausses lettres, par deux agents de l'administration. anJUves du château archiépiscopal -princier de
Devant cet éclat. M. Buffet, mmistre de l'intérieur, j Kremsier (Bibl und Arclnv un fursterzbischo?(lichen
qui avait maintes fois défendu son subordonné contreSchlosse 7ii krom&îftr Ibid, 1 870) Histoire de l'im-
les interpellations de la Gauche, dut se résigner a primerie
7 en Moravie (Geschichthche Entwick. der
le sacniier (15 octobre 1875). Nommé directeur des Ituchdruckerkunst in Machren 1486-1621: Brunn,
affaires en îles de l'Algérie au ministère de lmté- 11 879) les Suédois en Ilokême et en Moravie
rieur, et conseiller d'Etat en semee extraordinaire, (Schwcden m II. und M., lGtO-1650; Vienne, 1870].
M. Ducros fut révoqué par M. de Marcere, le 3 août Ses loyagres lui ont aussi fourni le sujet de pubh-
1870. Il a été promu grand officier de la Légion cations spéciales Recherthes en Suéde sur l'his-
d'honneur le G mars 1874. foire de la Moravie (rorschun^en in ScJiweden fur
Maehrens Gesch. Brunn, 185'2); lier liomanum
DUCROZ (Albert), député français né à Sallanches (\ienne, 1855); Suuvenirs de la campagne de 1806
(Haute-Savoie), le 21 mm 1820* fut suppléant du en Italie (Erimierungen aus dem Feld/,ugc 1800 in
juge de paix et avoué à Bonnes îlle, se présenta aux It.; Ibid., 1870); Vtiynr/e de Verupereur en Orient
élections du 20 février 1876, dan- l'arrondissement (kaiserreise, etc.; Ibid., 1870).
de Bonneulle, et fut élu par 8417 voi\, sur il 711
votants, Il prit place au centre gauche et, après DU DOUET (Louis-Jules-IIennLEVaillam], ancien
l'acte du IG mai 1877, fut un des 363 députés des dùputéfrançais,est néà Dernières (Seine-Inférieure),
Gauches réunies qui refusèrent un vote de cou- le 27 fé\ i*ier 1831. Propriétaire et agriculteur,
liance au ministère de Broglie. Aux élections du maire de sa ville natale et conseiller d'arrondisse-
14 octobre suivant, il fut réélu par U5G0 îoix contre ment, il s'est fait connaître dans son département,
5 4(30 obtenues par le candidat du gouvernement, par réle\age des chevaux. Il n'entra dan« la vie
et reprit sa place au centre gauche. Il fut réélu le pohttque qu'aux élections du 'J0 février 1876; il se
21 août 1881. dans l'arrondissement de Boiineville, porta
] candidat dans la 3e circonscription de l'arron-
par 8 542 voix, sans concurrent- Porté sur la liste dissement du Havre, et fut élu par 5 295 voi\,
républicaine du département de la Haute-Savoie, contre ( 5 057 obtenues par M. Sérv, candidat répu-
au\ élections générales du 4 octobre 1885, il a été blicain, {légitimiste et clérical, il siégea a l'extrême
élu, le dernier sur quatre, par 56854 voîi sur droite, vota avec la minorité monarchiste de la
50 651 notants. Aux élections du2'2 septembre 1889, Chambre et, après l'acte du 16 mai 1877, fut un des
faites de nouveau au scrutin uninominal, il se repré- 158 députésîqui soutinrent de leur vote le ministère
senta dans son ancien arrondissement de Bonneville, de de Broglie 11 fut réélu, le 14 octobre suivant,
et fut élu, au premier tour, par 8 445 \oiv, contre par
] 6 574 von, contre 5 668 obtenues par M. Sieg-
4 717 données à M. Perret, candidat conservateur. fried,
1 candidat républacaiii son élection, Mvcment
Anetcn maire de Bonnevillo, M llucroz représente contestée,
( fut validée au mois de mai 1878- Aux
le canton de Clute au Conseil général de la Ilaute- élections du 21 août 1881, Il a échoué avec 5 675
Savoie. \oi\, contre 5 870 données a M. Félix: Faure, can-
didat républicain.
DUDIK (BeiUt-François), ecelésiiibt ique et érudit
autrichien, né à Kojetein (MoiavieJ, le 29 janvier DUEZ (Ernest-Ange), peintre français, né à Parts,
1815, fit ses études au gymnase les piaristcs de le 8 mars 1845, suivit l'atelier de l'Ils. Il débuta au
Kremster. suivit ensuite 1rs cours de l'UniversitéSalon de 1808 par une Mater Dolorotta. Il a exposé
d'Ohnutz et entra en 1850 dans l'ordre des Bèné- depuis
( Combat de Roland et d'Olivter, d'après la
dîctins. Ordonné prêtre en 1810, il professa Tins- jLégende
i des siècles (1809); Jeune Châtelaine enlu-
toire et la langue tchèque dans plusieurs établis-minant des statuettes; le Portrait, intérieur hollan-
sements d'enseignement secondaire, fit des voyages dais (1871); l'Anniversaire (1872); Lune de miel;
<
d'études en Suéde en 1851, à Borne l'année sui- jDéjeuner à l'atelier (1873); Splendeur et mishe
vante, et a son retour s'occupa de la fondation des (1874); les Pivoines (1876); Fin d'octobre (1877];
archives des ordres de chevalerie allemands qui, Y Accouchée Chemin difficile dans les moulinières
1

a côté des archives de l'Etat, passent pour les de t Vdlerville (1878); Saint Cuthberl, tnpt>que,
plus riches de l' Autriche-Hongrie. Admi. en 1855, jacquis pour le Luxembourg (1879); M. Ulysse Butin
comme prit ai docent,a a l'Université de \iennc, Il (1880); le Soir; M. A. de Smville (1881); Autour
fut nomme, en 1850, historiographe de la Moravie. de ( la lampe (1882); Saint François d'Alise, va-
Depuis, il visita l'Orient en 1865, assista a la cam- riante de la légende du miracle des roses (1884);
pagne d Italie en 18C0 et accompagna l'empereur Un Atelier de peintre (1885); la Vieille Pêcheuse
François-Joseph en 1869 dans son vovagR a Jéru- (1886); le Soir [1887] Virgile s'inspirant dans les
salera. Il obtint en 1878 la restitution de cinquante bois, pour la décoration de la Soi bonne (1888), Au
et un manuscrits tchèques emportés par les Sué- bord l de la mer (1889), et un certain nombre de por-
dois lors de la guerre de Trente Ans et placés traits t aux seules initiales. tt a emové au Salon des
actuellement dans les archives de IJrunn. Il est dissidents
( au Champ-de-llars, en 18U0, un portrait
moit le 18 janvier 1890. de Geoiges }Iugot le Café sur la terrasse, une Ma-
j
<
Parmi les nombreux ouvrages du père Dudik nous rine
t eu 180 1, M(jv le cardinal Foulon, Jésus mar-
citerons Histoire de la Moiavie (Allgcmeine Uiand
Ge- t sur les eaux, etc. Il. IJuez a obtenu une mé-
schichte Maehrens; Biunn, vol. I-X, 1800-1882), daille r de 3° classe en 1874, et une de lre classe en
traduite partiellement en langue tchèque; Joyaux de 1879. Décoré de la I.égimi d'honneur en 1880, tl a
l'ordre Teutonique à Vienne (Kleinodien des hohen iété promu officier le 29 octobre 1889, à la suilo le
deutschen Hitlcrordens in Wien; tienne, 1866, m- de ( l'Exposition universelle

DUDQUYT (de la Manche), représentant funçais, né à 1Ltampes en août 1807, moit à tlicètie en mars 1857.
Coutances en 1797, mort dans cette ville en novembie Edit.
I 1-4.
1858 Ldit. 1 i.
DUFAU (Pierre-Aï inand), économiste français, né à
IBonleaur, le 13 fevuer lf'JS, mort à Parts, le 2b octobu*.
DDFAI (Gabnel-Alexandre), littérateur funçais, né à 1877.
i Kdit. 1-5.
OUFAURE (Louis-Jules-Ainedée), député français trict d'Elgin, soutint les mtérèfs du parti libéral, et
et né a Taris le 2!) novembre 1851, est le hls'du représenta la même circonscription jusqu'en juil-
célèbre homme d'Etat mort en 1881. Il fit son let 1881. En décembre 1808, il fut nomme sous-
droit à Pans et fut, tout en suivant les cours de
Faculté, secrétaire de M. Ferdinand Du\al, préfet de
la secrétaire d'Ctat pour l'Inde, et conserva ces fonc-
tions jusqu'à la chute du ministère Gladstone, en
la Seine. Il en!ra ensuite dans la diplomatie comme février IR74. À la formation du second ministère de
attache à l'ambassade de France près le Vatican, M. Gladstone (mai 1880), il fut nommé sous-secré-
passa a Madrid, devint directeur de la presse au minis- taire d'Etat pour les colonies. En juillet 1881, il
tère des affaires étrangères et enlm fut chef de cabi- quitta ce poste et son siège au parlement. pour
net de son père nu ministère de la justice. Il quitta prendre les fonctions de gouverneur de Madras, en
le service pubhc en 1879, et se consacra a l'œuvre remplacement de M. William Patnk Adam. Pendant
des écoles libres congréganistes. Candidat conser- son administration, il fit plusieurs tournées dans
vateur aux élections municipales de Paris, dans le cette grande province, afin d'etudier lui-même les
quartier de la Madeleine, il fut élu, le 4 mai 1884, réformes a faire. Jl donna sa démission de gouver-
par 1800 voix sur 3 292 votants, et fit partie du neur de Madras en 1886. Outre ses fonctions poli-
groupe de la Droite. Il fut élu par le mûine quar- tiques, sir M. E. Grant Dulf a porte le titre de
tier aw élections municipales de 1887. Aux élections Lord Hector de l'Université d'Aberdeen de 186B
générales législatives du 22 septembre 1889, il se a 1872.
porta comme candidat conservateur dans l'arrondis- Il a publié quelques ouvrages, parmi lesquels
sement d'Elampes. Il obtint au premier tour de nous citerons Etudes sur la Politique européenne
scrutin 2 317 vom, contre 1 803 données à M. de Jou- (Sludies m European Pohtics) Discours prononces
vencel, candidat radical, député sortant, 2143 a a Elgin (Elgin [Spoeches) Une lmpecticm politique
M. le général Rebillat, candidat boulangiste, 1797 (A Pohtical Survey], etc.
a M. Kanuppe, candidat républicain, et 1853, à
M. Percher, autre candidat républicain. Il fut élu au DUFFERIN (Frédéric TEHPLE-IhMiLTO\-RLick\voon,
scrutin de ballottage par 4 437 von., contre 4228 1er comte, marquis de Dofferit ET Ava, pair
1er
données a M. de Jouvencel. M. Dufaure fut nomme d'Angleterre, né en juin 1826, a Florence, appartient
l'un des seeretaires de la Chambie a l'ouverture a une famille irlandaise. Après avoir fait ses études
de la session. a l'Université d'Oxford, il succéda à son père dans
ses titres, le 21 juillet 1841, reçut en 1849 la charge
DUFAY (Jean-Francois-Charles), sénateur français, de chambellan de la reine, la résigna lors du pas-
né à Blois, le 25 juin 1815, s'y établit comme me- sage des tortes au pouvoir (1852) et la reprit de 1854
decin en 1845 et fut, en 1848 et 1849, rédacteur a 1858. Quatre ans plus tôt, il avait été pourvu d'une
en chef du iïépubltcaw de Loir-et-Cher. Médecin pairie héréditaire sous le titre anglais de baron
des épidémies, il obtint une médaille d'argent pour Clandeboye (1850). Attache a une mission spéciale
son devouement pendant le cholera de 1849, devint du comte Russel a Vienne en 1855, il fut envojé
successivement médecin des tribunaux, des prisons comme commissaire anglais en Syrie lors des mas-
et des Enfants assistes, et président de l'association sacres de 1860. En 1862, il fut creé chevalier com-
médicale du Loir-et-Cher. Maire de Blois en 1870, mandeur de l'ordre du Bain. Sous-secrétuire d'Etat
il fut elu, le 2 juillet 1871, représentant à l'Assem- pour l'Inde (1864), puis pour la guerre (1866), il
blee nationale, par 30445 voi\ sur 53 471 votants. fut nommé chancelier du duche de Lancastre, en
Il prit place dans les rangs de Gauche, vota avec 1868, puis gouverneur general du Canada, en
elle et adopta l'ensemble des lois constitutionnelles. avril 1872, et garda ceposte jusqu'en octobre 1878.
Candidat aux élections sénatoriales du 20 janvier rvommê ambassadeur a Saint-Pétersbourg en fé-
1876, il échoua au second tour de scrutin, avec vrier 1879, il passa a Constantinople au mois de
170 voix, contre 178 obtenues par le général Riffault; juin 1881. En septembre 1884, il fut envoyé aux
mais il fut elu, le 20 février suivant, députe pour Indes comme vice-roi, et y resta quatre ans. En
la i" circonscription de Blois. Après l'acte du décembre 1888, il fut nommé ambassadeur a Rome.
16 mai 1877, il fut un des 303 députes des Gauches Dans ces divers postes il soutint avec distinction la
reunies qui refusèrent un vote de confiance au politique et les intérêts de l'Angleterre: en Egypte,
ministère de Broglie, et le 14 octobre suivant, il fut il réorganisa les divers services au profit de la
réelu par 12015 von contre 6814 obtenues par prépondérance anglaise; aux Indes, lors de la
M. Busson-Billault, candidat officiel et bonapartiste. guerre de la Birmanie, il annexa cette province à
Porté de nouveau aux élections sénatoriales du l'Empire britannique, le 1" janvier 1886. Membre
5 jamier 1879, il fut elu, le second sur deux, par du conseil prive depuis 1868, il a reçu le titre de
276 voix sur 346 votants; son concurrent, le genc- comte de Dufferin en 1871 et de marquU de jJufFerm
ral Uitlault, se désista avant le vote. Aux élections et Ava, en souvenir de l'annexion de la Birmanie.
du 5 janvier 1888, il fut réélu, au second tour de Au commencement de l'année 1892, il fut appelé
scrutin, par 341 voix sur 617 votants. M. Dufaj re- a remplacer lord Lytton a 1 ambassade dé Paris. Son
présente un canton de Blois au Conseil général. dernier acte, en Italie, fut une entrevue diploma-
On lui doit des publications scientifiques et poli- tique, au Vatican, avec Léon XIII (4 mars 1892).
tiques dans divers journaux français et anglais, et On doit a lord Diifïerin plusieurs ecrits Lclters
plusieurs mémoires a l'Académie des sciences, sur front lugh latitudes, récit d'un voyage fait par lui
YEthénsation, sur l'Epidémie de clwléra de 1849, dans les régions arctiques; the Honorable Impulsia
sur la Fièvre typhoide, sur le Somnambulisme et Gushinglon, satire sur le grand monde de notre
les phénomènes de suggestion, etc., et un volume siècle; Insh emigiation and the tenure of Land in
Un érudit du xix" siècle, Armand Baschet et son b'eland, M. Mill's plan for the pacification o/'
œuvre (1888, in-8). Ireland examincd, etc.; un recueil de Discouis
(Speeches and Address, 1882). Il existe de lui les
DUFF (Sir Mounstuarl-Elphinstone Grant), homme traductions francaises suivantes Lettres écrites des
politique anglais, né en 1829, fit ses études à Edim- réqions polaires, par F. de Lanage (1860, 2» edit.
bourg et au Balhol College, a Ovford. Il fut envoyé 1882, in-8); Un Voyage en yacht, Lettres des
a la Chambre des communes, en 1857, par le dis- hautes latitudes, par M. Bédard (1876, in-8).

DUFAURE(Jules-ArmandStamslas), homme d'Etat fran- français, né à Lyon, le 17 avril 1796, mort le 7 novembre
l
çais, né à Sauion (Charente-Inférieure), le decembre 1860. Edit. 1-5.
1798, moi t à Rueil, le 27 juin 1881. Edit. 1-6. DUFF (Alexandre), missionnaire anglais, né à Pitlocry
(Ecosse), en 1806, mort à Edimbourg, le 10 lévner 1878.
DÏÏFÈTRE (Dominique-iugustin), prélat et prédicateur Edit. 1-5.
DUFFY (Charles Giva\), journaliste et administra- et échoua avec 5253 voix, contre 5938 obtenues par
leur irlandais, né en 1816, tils d'un fermier du 31. Alban David, candidat républicain.
f
comté de Monaghan et élevé a Belfast, étudia le
droit, tout en rédigeant en province une feuille DUFOUR (Auguste-François-Bertrand-Marie-Desirc
influente. De retour a Dublin en 1841, il se lia avec, baron), ancien députe français, né a Lan7ac (Lot), le
les agitateurs les plus ardents du rappel de 1 Union, a avril 1824, est fils du gênerai du premier Empire
et fonda en 1842, a\ec leur appui, le journal démo- de ce nom. Il n'entia dans la politique qu'aux clec-
cratique la Nation. En 1844, il fut compris dans le tions du 20 février 1870 et fut elu depute dans
proces intenté par les ministres a O'Connell et a ses l'arrondissement de Gourdon par 13505 voix, sur
adhérents. Il agit de concert avec le grand agitateur 21650 votants. Il fit partie du groupe dit de l'Appel
jusqu'en 1847, où il se rapprocha de la Jeune- au peuple et vota avec la minorité monarchique de
Irlande, qui reniait la politique temporisatrice, pour la Chambre. Il se signala par une proposition ten-
en appeler a la force. Traduit encore une fois devant dant a poursuivre les auteurs du 4 septembre, et,
les tribunaux (mai 1848) avec Sinith O'Brien et après l'acte du 10 mai 1877, appuya de son vote le
Meagher, il lut acquitte par le jury. Son journal fut cabinet de Broghe. Soutenu par l'administration, il
suspendu durant le soulèvement d'O'Brien. M. Dutfy fut réélu, le 14 octobre, par 11790 voix sur 21276
créa la ligue des fermiers. A la Chambre des Com- votants, et reprit sa place sur les bancs de la Droite.
munes, où il siegea depuis 1852 pour New-Ross, il Aux élections générales du 21 août 1881, il obtint,
vota ordinairement avec les radicaux; l'abandon de dans l'arrondissement de Gourdon, une majorité
plusieurs membres de la ligue le força de renoncer relative de 7 721 voix sur 20M9 votants, puis fut
a son siège en 1850. Il cmigra en Australie et entra réélu, le 4 septembre, par 8813 voix contre 12564,
des partagées entre ses deux concurrents républicains.
au barreau de Melbourne, y devint ministre des Compris dans la liste bonapartiste du departement
travaux publics, l'année suivante, puis ministre
terres {minuter of land) en 1858 et en 1862. Après du Lot, aux clecnons du 4 octobre 1885, il obtint,
un séjour de deux années en Europe,1871. il retourna à au premier tour de scrutin, 50270 voix et fut élu
Victoria et devint premier ministre en Il essuya au scrutin de ballottage, le 18 octobre suivant, par
un échec parlementaire en juin 1872, et demanda la 39 076 von sur 72 élections du 22 sep-
054 votants. Aux
dissolution, an vicomte Canterbury, gouverneur de tembre 1889, faites de nouveau au scrutin unino-
la colonie, qui la lui refusa. Il revint alors en Eu- mmal, il se représenta dans son ancien arrondisse-
rope, mais en 1876 il retourna a Victoria, et rentra ment de bourdon et échoua avec 978!) voix, contre
11 111 obtenues par M. Lachièze, candidat républi-
au Parlement lors de lapremieie vacanceprésident
législative,
en mai 1877 et fut elu à l'unanimité de cain. Le baron Dufour a représente le canton de
l'assemblée. 11 fut nommé, la même année, com- Payrac au Conseil general du Lot.
mandeur des Saints-Michel-et-Ceorges.Président du
comité des conservateurs de la galerie nationale de DUFOUR (l'abbé Charles-Valentin), archéologue
Victoria, M. Dulfy a pris une part très active a français, né à Paris, le 24 août 1826, commenca ses
études tbéologiques aux petits séminaires de Sojon
toutes les mesures pour l'encouragement des arts,
de la littérature et de l'industrie dans cette colome. et de Pans et les termina au séminaire de Samt-
Il aetecreé chevalier en 1»75. On a de lui quelques Sulpice, où il fut ordonne prêtre en 1855. 11 suivit
volumes pour la llibholhèque irlandaise, entre alors les cours de l'Ecole des Chartes, fut attaché
autres, un Choix de ballades (Ballad poetry of a la bibliothèque de la ville de Pans, et devint, en
Ireland); Jeune Irlande (\oung Irl., 1880); Quatree 1867, bibliothécaire du chapitre de Antre-Dame.
ans d'Imloire irlandaise, 1845-1849 (188a). Pendant le siège, 11 fut aumônier d'un bataillon
d'eclaireurs, puis, à partir de 1871, premier aumô-
DUFOUR (l'aul-Guillaume), ancien député français, nier a la prison de Mazas.
est ne à Paris, le 23 février 1846. Propriétaire dans Outre une brochure intitulée Une question his-
son département et membre du Conseil général pour torique, l'hippophugœ (1868, m-18), JI. l'abbé Du-
le canton de Levroux, il a servi comme capitaine de four, qui s'est particulièrement occupé d'archéologie
mobiles pendant la guerre franco-prussienne. Il se parisienne, a publié le Charnier de. l'égllse Satnt-
presenta aux élections du 20 février 1876, dans la Putd (1806, in-8), première etude d'une série con-
2* circonscription de Châteauroux, avec une profession tinuée plus tard; Hecherches sui' la danse macabre
de foi bonapartiste, et fut élu par 5239 von contre peinte en 1425 au cimetière des Innocents (1873,
4825 données à M. David, candidat républicain. Il in-4) la Danse macabre des S-S. Innocents d après
lit partie du groupe de l'Appel au peuple et fut l'un [édition de 1484 (1874, in-8); V ne Famille de
des 158 députes qui soutmrent le cabinet de llroghe peintres parisiens aux xiv8 et xv° siècles (1877,
après l'acte du 16 mai. Candidat officiel aux élec- in-16) le Vieux Paris, ses derniers vestiges (1878,
tions du 14 octobre 1877, il échoua, avec 4914 voix, gr. in-4, avec eau\-foites); Collection des anciennes
contre le mémo concurrent qui en obtint 4 950 il clesn iplwns de Pans, avec notes et commentaire
échoua également contre M. David aux élections du (1878-l8K5,in-8, caries, plans, îllustiations) Biblw-
21 aout 1881, avec 4243 voix, sur «856 votants. qraphie a) lishqve, histoiiquc et litîéiahe de Paris
Porte sur la liste nioiui-cliisle du depai tenient de avant 1789 (1882, ni-8, av. pi.]; les Charmas des
l'Indre aux élections du 4 octobre 1885, il fut élu, églises de Paris, Sautt-Séveim, Saint Llienne et
le troisième sur cinq, par 35405 voix sur 69511 vo- Saint-Benoit (1884, 2 vol. in-8). Il a édité le Calen-
tants. Aux élections du 22 septembre 1889, faites de drier des confréries de Paris de J.-B. Le Masson
nouveau au scrutin uninominal, il sc représenta (1875, in 16), traduit Jeanne d'Arc ou la Vierqe de
dans son ancienne circonscription de Cli&teauroux Lorraine, d'Eustache de hnobeKdorf (1879, m-8),

DUF0NT (Moliilie), ancien représentant àduVeisailles,


peuple, ni! DUFOUR (Jean-Marie-Léon), natuialiste fiancaia, né à
Wlenciennes, le 2 Kvner 1807, moit le Samt-Sever (Landes), le 10 avril 1780, mort dans cette
à
il février 1888. Edit. 1-4. ville, le 18 avril 1863. Edit. 1-1
DUFOUR (Théophile), homme politique français, né à DOFOUR (Auguste-Henri), gc'ogiauhe fiançais, né à Pa-
Sainl-Uiienlin, le 18 juin 1800, moi t dans cette ville, le ns en 1798, mort dans cette ville, le 8 janvier 1865.
19 novembre 1866. Mit. 1-1. Edit. 1-4.
DUFOUR (Gabrud-MiclielJ, juusconsulte fiançais, né à DUFOUR (Charles), archéologue français, né à \miens,
Moulins le 2 mars 1811, moit à Luxeuil (Hjule-Saône), le 1" lévrier 1816, moit dans cette ville en lévnei
le 30 moi 1868. Edit. 14. 1887. Edit. «i
DUFOUR (Loins-Chailes-François), magistrat français, DUFOUR (Giiill.iumc-Uenri), général suisse, né à Con-
frère du précédent, né à Moulins, le 15 avril 181-2. stance, le 15 septoinbre 1787, moit à Genève, le li juillet
Edit 1-5 187b. Edit. l-j.
collaboré à la Revue universelle des arts, a l'Inter- MM. Rcmaud'et Caussm de Pevceval a l'Ecole des
médiaire, au Bibliophile français, etc. langues oiientalcs vivantes. En 1845, il partit pour
l'Algérie, en quahté de secrétaire d'une mission
DUFOUR (Théophile), érudit suisse, né a Genève chargée d'y fouder un pénitencier agricole. De re-
le 4 octobre 1844, lit ses études de droit a Hcidel- tour a Paris en 18iG, il joignit a l'étude des manu-
bcrg, delSGi a 1867, puis iint a Paris et entra, en scrits arabes celle du turc et du persan II est mem
1809, a l'Ecole des Chartes. Apres a soir obtenu le bre de la Société asiatique de Paris, de la Société
diplôme d archiviste en 1873, il rcntia a Genève orientale de France. Il a été chargé d'un cours
et devint en 1877 archiviste de l'Etat et fut nommé, d histoire et de géographie de l'Orient musulman,
en 1885, directeur de la bibliothèque de cette ville. a l'Ecole des langues orientales vivantes. L'An-
Il avait elé juge et président de la Cour d'appel du nuaire de V instruction publique le porte, par er-
canton de 1870 à 1884. reur, comme mort en 1X78.
Président de la Société d'histoire, M. Th. Dufour Outre un grand nombre d'articles et de traduc-
a publié Notice bibliographique sur le Catéchisme tions eu vers et en prose dans la Revue algérienne
et la Confession de foi de Calvin (1878, in-18); (1847), le Journal asiatique [1848 183G), la Revue
Jean-Jacques Rousseau et Madame de Watens de l'Orient et des colonies (1855), la Revue de l in-
(1878, î/i-8) fioles sur le couvent de Sainte-Claire struction publique (1853-1857), etc., on cite de
a Genèie (1879, in-8) Wdltam Wtndham et Pierre M. Dugat Précis historique et statistique des colo-
Martel (187Ï), in-8) Deux relations de V Escalade nies agricoles établies en France el en Algérie
(1880, m-8); dément Marot et le psautier hitque- (Pans, 1850); Grammaite arabe et française, rédi-
not (1881, iu-8); Gwrdano Bruvzo à Gezxz?ve (1884. gée en arabe a l'usage des indigènes de l'Algérie,
in-8) Notice sur Jacques Perrissm et Jacques For- en collaboration avec le cHeik Furès Echclndiak
/owZ(1885, in-8). (1854, in-8). Il a traduit de l'arabe Lettres des
Son frere aîné, II. Louis Dufopr-Ver>es, né a Maronites du Mont-Liban, adressées aux Députés
Genève, le lor septembre 183'J, également archiviste, [1847] Choix d'épisodes du roman d'An far (Jour-
apublié Recherches sur J.-J. Rousseau et sa parente' nal asiatique, 1848-1850) le Poème en 1 honneur
(1878, m-18). du bey de Tunis, du cheik Fares {Pans, 1851, m-8];
les Administrât tones anatonucee de Gahen, dont le
DUGAST-MATIFEUX (Charles], littérateur et publi- texte grec n'existe plus, pour la collection des OEu-
ciste français, né le 2ô octobre 1812 a Matifeu\,pres vres choisies de Gahen, publiée par M. Daremberg;
de Montaigu (Vendée), domaine de sa famille, tit ses Histoire politique et littéraire des Arabes d'Espa-
études de droit a Pans, après avoir suivi pendant gne, texte arabe d'Al. Makkari (185i-59, 5 vol. m-4), ),
quelque temps les cours de la Faculté de médecine. avec MM. Dozy, Krchl et Wright; le Livre d'Abd el-
Arrêté à la suite de l'insurrection de juin 1832, il Kader (1858, in-8) Histoire des orientalistes de
tut acquitté au bout de trois mots de détention pré- l'Europe du xn* au xrxe siècle (1808-1870, 2 vol.
ventive. Secrétaire de Buchez, n collabora a la pu- in-18*; Histoire des philosophes et des théologiens
blication de l'Histoire pat lementaire de la Révolu- musulmans, de 632 à 1258 (1878, m-8), etc.
tion française et ne revint se lixer dans son pays
natal qu'en 1841. Ses opinions démocratiques le dugué (Ferdmandl, littérateur français, né à
firent arrêter de nouveau en 1835, mais il fut relâ- Pans, le 18 février 1815, d'une famille aisée, put
ché après une perquisition infructueuse. Membre se lnrer en toute liberté a ses goûts de poete et
du Conseil rnumcinal de Fiantes pendant plusieurs d'écrivain. Il publia d'abord des romans la Semaine
années, il a été décoré de la Légion d honneur le de Pâques (1855}; Geoffroy îindel (1858, 2 vol.
13 juin 1880. in-8) puis des poésies Horizons de la poésie (18Ô6);
Outre un Essai sur la vie de Grégoire, pour la le Vol des heures (1859] les Gouttes de rosée, 100
réimpression de l'Histoire des arbres de la liberté sonnets (1840); l'Oasis (1850); Payai, odes, etc.
du célèbre conventionnel (18j3, in-18), les nombreux Au théâtre, auquel Il s'est enhn plus spéciale-
travaux de M. Dug-ast-Malifeux sont tous relatifs a ment consacré, il a donné Gasldlc, et Léon (1838);
la Vendée; nous ne pouvons citer que les princi- Gaiffer (1850) les Pharaons (1848), drames en
paux Notice sur Goupilteau (de Fonfenay), con- \ers joués a l'Odêon le lîéarnais, comédie en trois
stituant et conventionnel (Aantes, 18-Î4, in-8) Notice actes, envers; Mathitrin lier/nier, drame en \ers
sur Bachelier, ancien président du comité' révolu- [1845 et 1851); la Misère (1850); Salvator Rosa
tionnaire de Nantes (Fontenay, 1849, m-12) Docu- \1851), a la Porte-Saint-Martin; Monsieur Pinthard,
ments relatifs aux Etats généraux de 1789 en Poi- drame en cin<i actes, interdit en France et joué â
tou (Foutenay, 1850. in-8); le Commerce honorable Bruxelles (1851) l'Âmbiqu en habit neuf, prologue
et son auteur {Nantes, 1857, in-8); Etat du Poitou de réouverture Roquelaure, drame; la Prière des
sous Louis XIV (Fontenay, 1865, gr. in-8); Corres- naufragés, avec M. Dennery; le Paradis perdu (Am-
pondance littéraire inédite de Louis Racine avec bigu, 1853-1856); William Shahspeare, a la Porte-
René Chevayede Nantes (Paris et ^antes, 1858, gr. Saint-llartin; France de Sinners, drame en \ers, à
in-8) Nantes ancien et le pays nantais (Usantes, rOdéou (1857), le., Fuqilifs, a l'Ambigu 858), avec
1878, 2 vol. gr. in-8}; Carrier à Nantes (1885, M. Amcet-Dourgeois les Pirates de la Savane, a la
m-18), etc. M. Ôugast-vatifeux a collaboré active- Gaitc (18b8), avec le munie; Cartouche, au même
ment à la Revue des provinces de l'Ouest, à la liio- théâtre (1858), avec M. Dennery; la Fille du Twto-
giapkie bretonne de P. Levot et surtout au Phare ret, à l'Ambigu (1850), avec M- Jaune fils; le Mar-
de la Loire. Il a rassemblé une riche bibliothèque, chand de coco, en cinq actes, avec M. Dennery
consacrée a la région qu'il habite, et une série de (Ambigu, 1860) le Cheval fantôme, aiec il. A. Bour-
documents sur l'Ouest pendant la Révolution. geois (Cirque, 1800) les Trente-Deux duels de jean
Gigon (Gaité, 1801); la Fille du chiffonnier, a>ec
DUGAT [Gustave], orientaliste français, né à M. A. liourgeois (Gaîté, 1801); la liouqueltere des s
Orange (Vaucluse), en 1824, suivit les cours de Innocents, a\ec le même (Ambigu, 1805); l'Enfant

DOTOOHNEL (Adéodat-Alp lionne), homme politique tran- çais, membie de l'Institut, né à Sevrait fSeine-et-Oise),
çais, sénateurlenù à Aie (Haute-Saône) le 50 août 1808, le 5 septembre 1792, moit a Faiih. le 20 man» 1S57.
fuoit à Jeay, 13 décembre 1882. Edtt. 1-b. Edil. 1-2.
DUPRAISSE (Marc), ancien représentant du peuple fian- néDUFRESNE (Alfred-Jean-tlenn), magistrat français,
Pans, le le 8 novembre 1788, à Etampes, mort en 1862.
çais, né a Périgueux, le 10 mai 1811, moi ta Edit. 1-3
fejamieri876. Edit. 5.
ingénieur français, sénateur,
DUFRESNE(Jules-Auguste),
DDFREN0Y (Ours- Pierre-Armand, Ptm), géologue fran- le 28 mars 1809, moit a Paris, le 2 avril 188Ô. Edit. 5.
de la Fronde (Gîiîté, 1862); Marie de Mancini, avec 1881,
1 il se désista en faveur de s»on concurrent ré-
M. Dennerv (1864); les Treize [Gaité, publicain.
1808), avec p Porté sur la liste républicaine de l'Orne,
M. Peaucellicr; les Couteaux d'or, drame en cinq aux a élections du 8 janvier 1882, pour le renouvelle-
actes (18G9); hmène, comédie en trois actes (1873); ment
n triennal du Sénat, d échoua avec cette liste et
le Ballon Morel, drame en huit tableaux (1878); le nen réunit que 195 voix sur Ô8i votants. Conseiller
Donjon des étangs, drame historique en cinq actes général
g de l'Orne pour le canton de >océ,3I. Dugué
d la Fauconnerie donna sa démission de conseiller
(1881); Tibère, drame en cinq actes (1882). Il a pu- de
blié en outre deux recueds de poésies politiques pour
p reporter sa candidature dans le canton de
les Eclats d'obus (1871, in-8} Satires et povmesMortagnft,
} vacant par suite du décès d'un conseiller
(1870, in-18); les Epaves, vers (1881, in-18); les monarchiste,
n et changer la majorité du Conseil
lies souvenirs (1886, in-8). M- Ferd. Dugué a été dé- conservatrice
c en majorité républicaine; il fut élu
core de la Légion d'honneur en 1862. e effet dans ce dernier canton le 4 février 1884, et
en
eut
e un successeur républicain dans le canton de
DUGUÉ (Charles-Obcar), avocat et publiciste amé- Noce.
} Par un nouveau changement d'attitude, il dé-
ricam, né a la >ou\elle-Orléans, le l*r mai 1821, clara
c en décembre 1884, dans une lettre rendue pu-
ht ses études au collège Saint-Louis, à Pans, revint blique,
1 que, le gouvernement républicain u'ajanl
aux Etats-Unis \ers 1846, prit une place distinguée pas
j. répondu a ses espérances et que l'administra-
au barreau de sa \ille natale, tout en se faisant tion,
t loin d'amener la conciliation, éloignant par ses
connaître comme écrivain par un certain nombre tracasseries
t un grand nombre de citoyens de la Ré-
d'ouvrages en langue française. En 1852, il devint j publique,
1 il rentrait dans le parti conservateur, en
rédacteur en chef du journal quotidien l'Orléanais, irestant toujours libéral et indépendant.
On a de lut, a part ses articles de journaux des Inscrit sur la liste monarchiste de l'Orne, aux
Esmtxjtoe'tiques (1847) deux ouvrages dramatiques élections
€ du 4 octobre 188o, il réunit, au premier
tirés des légendes de la Louisiane MUa, ou la tour, t 45803 voix sur 887(H votants, et fut elu, au
Mort de La Salle, et le Cygne, ou MiiUfo \1852), et scrutin
s de ballottage, par 47251 voix sur 81)414 vo-
Homo, poème philosophique (1872, in-18). tants.
t Au cours de cette législature, il fut un des
chefs
( du groupe des conservateurs qui firent alliance
DUGUÉ DE LAFAUCONNERIE (Heiiri-Iofiftph), avec le parti boulangibte, et après le rétablissement
homme politique français, député, né a Pans le 11 du
( scrutin uninominal, se présenta comme candidat
mai 1855, d'une famille de magistrats, est le neveu conservateur
<
révisionniste aux élections du 22 sep-
du dramaturge, M. Ferdinand Iiugué. Il lit ses étu- tembre
t 1889, dans son ancien arrondissement de
des au collège Gliarlemague, puis son droit a Stras- Mortagne. Il fut élu, au premier tour, par 15070
bourg. Successivementchef de cabinet du préfet de voiv,
i contre 10197 données a son ancien concur-
l'Orne, conseiller de préfecture de la Mayenne et rent,
t M. Bansard des Bois, candidat républicain.
du Pas-de-Calais, sous-préfet de Saint-Jean d'Angely Apres
J l'effondrement des espérances boulangistes,
et de M amers, il quitta l'administration en 1866 et M. Dugué de la Fauconnerie effectuait un nouveau
fut élu membre du Conseil général de l'Orne, pour retour vers la République et se faisait rappeler par
le canton de Noce; i! devmt aussi président du son collegue, M. l'aul de Cassagnac, la part prédo-
comice agricole de l'arrondtssement de Mortagne. mmante qu'il avait récemment prise a la campagne
Parent de M. Jérôme Da\id, M. Dugué fut pré- du parti national révisionniste. Plus récemment, à
sente, comme candidat du gouvernement, aux elec- propos des agressions d'un certain nombre de pré-
lions législatives de 1869, dans la 2e circonscription lats contre le gouvernement de la République, il
de l'Orne, et fut élu j>ar 10 358 voix sur 22 584 écrivit dans le Figaro, sous forme de « Lettres au
votants. Il prit place a 1 extrême droite, se prononça curé de ma commune », des articles, non moins re-
marqués et di&cutés que ses autres écrits et où il
pour le maintien des candidatures officielles en
février 1870, et vota la guerre contre la Prusse. invitait le clergé a s'abstenir de toute participation
Apres le 4 septembre, il se ietu\i dans son dépar- aux campagnes de politique antirépublicaine (jan-
tement. vier 1892). M. Dugue de la Fauconnerie, officier de
Ayant succédé à >ï. Clémcnt-Duvernois dans la l'ordre des Samls-Main iee-et-Lazare, a été décoré
direction du journal l'Ordre, il publia, en 1874, une de la Légion d'honneur en 1806.
brochure intitulée les Calomnies contre l'Empire, Il a publié plusieurs cents historiques et poli-
répandue u profusion dans les campagnes par le tiques,
t entre autres le Tribunal de la Hôte (1859,
parti bonapartiste, et dans laquelle il portait le défi in-8, avec pi.]; la Brrfagne et l'Empire [1801,
aux républicains, on pariant vmgt-ciuq mille francs in-8), et quelques brochures Soyons donc logiques
contre vingt-cinq nulle sous, de réfuter ses argu- (1878, in-8), etc.
nients. Une réponse à ce dé1i, publiée par M. Cou-
teaux, de la Vendée, sous ce titre, les Traîtres, fut OUHRING (Eugène-Charles),philosophe et écono-
écartée par une lin de nou-recevoir. Candidat bona- miste allemand, né a iioHni, le 12 janvier 18ûj,
partiale, aux élections du '20 février 1876, dans la étudia
<
le droit à l'Université de cette ville et dc-
1™ circonscription de 31ortagne, il fut élu, le 5 mars, vint, en 1856, référendaire au tribunal de Berlin.
au scrutin de ballottage, par 7117 voix sur 13 103 Frappé de cécité, il continua ses études de philoso-
votants. Il alla siéger a droite, fit partie du groupe phie et d'économie politique et se lit recevoir, en
de l'Appel au peuple, et apres l'acte du 16 mal 1877, 18(>4, professeur à l'Université. Des conflits répétés
tut un des 158 députés qui accordèrent leur vote de avec ses collègues, auxquels il reprochait de favo-
confiance au ministère de Broglie. Aux élections du riser le népotisme, lui tirent abandonner le profes-
14 octobre suivant, il fut réélu, comme candidat sorat en 1877.
officiel du maréchal de Mdc-Vahoii et bonapartiste. On a de Duhring une série d'ouvrages de cri-
SI.
par 755G voix contre 018*2 obtenues par 31. Albert tique philosophique et d'économie politique qui le
Leguay, ancien préfet, candidat républicain. rattachent à l'école de l'économiste américain Carey.
Dans la nouvelle Chambre, il déclara se rallier à Ou cite surtout Capital et travail (Kap. und Ar-

des
la République sanctionnée, dans les dernières élec- beit; Berlin, 1805); le Prix de la vie (der "Wert
lions, par la volonté nationale. Cette attitude fut des Lebens; Breslau, 18G5; 3« édit. 1881); Dialecti-
l'objet de vives discussions dans la presse bouapar- que naturelle (Naturhche Ihalektik; Iie-rlm, 1805);
liste. Comme conséquence de ce revirement, il Fondement critique de l'économie populaire (Kri-
donna sa démission de député, en janvier 1881, pour

le
tische GruiuHegmtg Ibid.
demander a ses électeurs nue nouvelle investiture;
les électeurs républicains lui opposèrent la candida-
ture de M. Bansard des Bais. iVayant obtenu que
3 U03 voix au premier tour de scrutin, le 20 février çaas né
Î;ais, né 9â baint-Mnlo, l0
le 29 avril 1872. Edit. 1-5.
5
DUHAMEL (Jean-Marc-Constant), mathématicien fian-
Io5 novemLre i97, mort
noieniiire1 1797. mort àà l'ai
l'ams,
is»
I8GC); les Détracteur! de Carey et la criée écono- brûlant ses drapeaux (1882) les Libérateurs (1883)
mique (die Verkleinerer Carcys und die Knsis der la Garnison quittant Bel fort et A Champigny (1884)
Sationalœkonoinie; Breslau, Î8t>7); Histoire criti- A la baïonnette et la Dernière faction (1885); Ils
que de la philosophie (Berlin, 1872 3° édit. Leipzig, ne l'auront pas (1887); Salut à la victoire (1888).
"1878] Histoire critique des principes généraux de Il a donné aussi quelques portraits, entre autres
la mécanique (kntischc Gesch. der allgememen celui de M. Dujardin-iïeaumetz, membre de l'Aca-
Prinzipiendcr Mechamk Berlin, 1872 2» édit. 1877) démie de médecine. Il a obtenu une médaille de
Moyen pour l'enseignementprofessionnel supérieur 5* classe en 1880 et une mention a l'Exposition
des femmes et l enseignement des Universités (der universelle de 1889.
Weg zurhœhern lierufshildung der rraueiiuiul die l'ixé par son mariage dans le déparieme-nt de
Lehrweise der l imersilœten; Leip/ig, 1877): Logi- l'Aude, M. II. Dujardm-Beaumctz fut élu conseiller
que et théorie des sciences (Logik und Vissens- général pour le canton de Limoux en 1877. Aux
chaftstheorie Leipzig, 1878); Histoire critique de élections générales du 22 septembre 1889 il se porta,
l'économie nationale et du socialisme (Knt. Gesch. comme candidat républicain, dans son arrondisse-
der nationalœkonomie und des Sociahsmus; 5e édit. ment et fut élu, au premier tour de scrutin, par
1879); la Question des Juifs au point de vue des 7 745 voix contre 530» données au candidat conser-
mœurs et de la civilisation (dte Judenfrage aïs vateur, M. Fondé de Siort.
Sitten undRulturfrage; harlsruhe, 1881, deux édit.);
Exagération de Lcssing et sa procuration et faveur DULK (Albert-Benno-Frédéric), philosophe alle-
des Juifs (die Uberschœtzung Leasings und dessen mand, est né a Kœnigsberg, le 17 juin 1819. 1 ils d'un
Anwaltschaft fur die Juden; Ibid., 1881), etc. pharmacien, il étudia la médecine et les sciences

naturelles, fut élevé pharmacien a Breslau, alla
DUJARDIN-BEAUMETZ (Georges-Octave),médecin continuer ses études a Leipzig et fat expulsé de cette
français, membre de l'Académie de médecine, né à Mlle pour participation a une révolte d'étudiants.
Barcelone le 27 novembre 1835, vint faire ses études Apres avoir pris ses grades a Breslau, il revint a
médicales a Pans, fut interne des hôpitaux et obtint kœnigsberg, mais ne put oblenir du ministère la
le diplôme de docteur en 1802, après avoir remporté permission d'y faire des conférences. Il prit part a
le prix de Tinte] nat et de l'Ecole pratique. En 1865, la révolution de 1848 et, après le triomphe de la
il i'iit nommé chef de clinique de la Faculté, et en réaction, fut forcé de quitter l'Allemagne. Il mena
1870 reçu médecin du bureau central des hôpitaux pendant quelque temps une vie errante, résida a
et attaché a l'hôpital Saint-Antoine, d'ou il passa a "Vienne, en Italie, en Egypte, où il visita les cataractes
l'hôpital (]<>chiri. Membre du Conseil d'hygiène il a du lui, séjourna trois mois dans une grotte du mont
pris a ses travaux une part très remarquée. Il a éte Smai, et vint se fixer aux entrons de Geneve, où il
élu, le 15 juin 1880, membre de l'Académie de habita une cabane de bergers et où il écrivit quel-
médecine. Décoré de la Légion d'honneur le 15 oc- ques-uns de ses ouvrages- En 1858, il rentra en
tobre 1871, il a été promu officier le 10 juillet 1883. Allemagne, habita Stuttgart ou les environs de cette
M. Dujardm-Bcaumetz, rédacteur en chef du Bul- ville, et visita la Laponie en 1872. En 1878, il fut
letin de thérapeutique, a publié, à part sa these condamné a quatorze mois de prison cellulaire a
Del'Ataxie locomotrice, 18b2, iu-8: Mémoire sur les Ileilbronn, pour blasphème énonce dans une feuille
troubles oculaires dans les maladtes de la moelle socialiste.
épinière (1868, in-8) Sur VEmploi du phosphore en A part son principal ouvrage, Voix de l'humanité
médecine (1808, in-8); De la Myélite aiguë (1872, (Stimme der Menscbheit Leipzig. 1878-1880, 2 vol.),
in-8) Rechercha expéi unentales sur les alcools par écrit en partie dans sa sohtude et en partie en
fermentation (1875, in-8); Leçons de clinique thé- prison, on cite de M. Dulk Mort et Immortalité
rapeutique (1878-1883, tomes I-III, in-8), compre- derToddes Bewusstseins undL'nsterblichkeit, Ibid.
nant Maladies du cœur, de l'estomac, de l'intestin, 803) Jésus le Christ (Stuttg., 1865), pièce pour le
du foie et des reins, du poumon, du larynx et du théâtre populaire, Palnotismeet piété (Patriotismus
pharynx, du 'système nerveux, des fleures, etc.; und Frœmmigkeit Kaiseiiautern, 1871), écrit dirigé
Recherches expérimentales sur la puissance toxique contre la continuation de la guerre avec la France,
des alcools (187U, in-8), avec le Dr Audigé; Recher- Animal ou Homme (Tier oder Mensch; Leipzig, 1872J
ches sur l'alcoolisme chronique (1884, m-8); les Qu'y a-t-il il retenir de l'Eqhse chrétienne? (Was lsl
Nouvelles méditations (1885, [gr. in-8) l'Hygiène von der christ. Kirche zu halten? Zurich, 1877). 11 a
thérapeutique (iSSU, m-8); l'Hygiènepi ophylactique rédigé une feuille volante de l'association des libres-
(1889, in-8). Il c>t un deb auteurs du grand Diction- penseurs allemands, la Morale des libres penseurs
naire de thérapeutique, de matiete médicale, de (die Moral der Freidenker). M. Dulk, qui s'est fail
toxicologie et des eaux minérales (1883-1885, tome également connaître comme auteur dramatique, a
1-11, gr. m-8). donné d'abord deux drames Grla (1845) et Lea
(1848), puis: Conrad II, comédiehistorique (Leipzig,
DUJARDIN-BEAUMETZ (Henry-Charles-Etienne, 1807 Villa, comédie (Vienne, 1875) le Roi Enzw,
Beacmetz, dit), peintre français, député, né a Paris, opéra la Feuille de trèfle ou Trio de jeunes filles
le 20 septembre 1852, est liïs d'un préfet de 1848. (das Mfedchenkleeblatt) et la Chasse au chamois (die
Se consacrant a la pemture,'ileut pour mai tres Cabanel Gemsjagd), comédies.
et M. Louis Roux, et débuta au Salon de 1875 avec
un tableau, Eu reconnaissance, il a exposé réguliè- DUMAINE (Louis-François), artiste dramatique
rement des toiles dont le sujet est emprunté aux français, né à Lieusaint '(SeinMt-Marne), en août
scénes de la vie militaire Mobiles évacuant le pla- 1831, est neveu du lieutenant général de ce nom. 11
teau d'Airon (1876); l'Infanterie de soutien et En vint rejoindre à Paris sa sœur ainée, Mme I'erson,
retraite (1877); l'Attaque d'un château (1879) Les entra dans le commerce, puis fut, vers la fin de 1848,
voilà! (1880), l'un de ses plus grands succès; le secrétaire de M. Alexandre Dumas, et enfin se livra
Bataillon des Uravilliers (1881) laBrigade Lapasscl au théâtre. Il parcourut les scènes de la banlieue,
DUJARDIN (Félix), naturaliste Irancais, ne à Tours, le 22 novembre 1788, à Schirwindt, mort à hœnigsberg, le
5 avril 1801, mort a Rennes, le 8 avnl 1860 Edit. 1-3. 1.1 décembre 185t. Efht. 1-4
DULAURIER (Jean Paul-Louis-François-EdouardLeige), DDL0N (Rodolphe), théologien réformateur allemand,
orientaliste français, né à Toulouse," le 29 janviei 1807, né a fetendal, le 30 août 1807, mort a New-York, le
mort à Mention, le 2-2 décembre 1881. Edit. 1-3. 13 avril 1870. Edit. 1-5.
DULCE, marquis de Castell-Florit, général espagnol, (Philippe-François Pi>ei.), ou Du Ma>oib, au-
né vers 1806, mort le 23 novembre 1869 Edit. 3. DUMAN0IH
teur dramatique français, ne1 à la Guadeloupe, le 31 juil-
DULI (Frédûnc-Plnlippe), chimiste allemand, né le let 1S06, mort à Pau, en novembre 1865. Edit. 1-4
parut un instant au Thefitre-Français dans un bout M. Ernest Dumas fut porté, comme.candidatoffi-
de rôle du Moineau de Lesbie (1849), joua dix-huit ciel, dans la 5° circonscription du Gard, lors d'une
mois au Ha\re, passa à Marseille, ou une fructueuse élection particlleen août 1868, et élu par 13027 voix
représentation a bénéfice lui permit de se racheter sur 22786 votants. Aux élections générales de 1869.
de la conscription (1852), et revint Pans, sur la il fut réélu, sous le même patronage, par 16882 voix
scène de la Gaité. Appelé a l'Ambigu en 1853, il y sur 28012 votants. Le 4 septembre le lit sortir de la
tint tour à tour les rôles de traitres et les grands vie politique. M. Dumas est rendre de M. Milne-
rôles, et appartint depuis à la scène de la Porte- Edvvards, de l'Institut. Décoré d'un grand nombre
Samt-Martin et a celle de la Gaîté, au Gu-qiie-Iinj>éna], d'ordres étrangers, il a été nommé chevalier de la
à rodénii, etc., )\ous citerons parmi tes pièces où Légion d'honneur le 2 août 1858. II est mort a
ses créations ou ses reprises ont été remarquées Pans, le 25 février 1890.
la Case de l'Oncle Tom, le Château des Tilleuls, le )1. Ernest Dumas est auteur de diverses publica-
Juif de Venise, le Pendu, l'Homme à h ois visages, tions Lois et règlements relatifs au drainage en
César ISorgia, la Tour de Nesles, la Légende de Anglelen-e (1854); Essai sur la fabrication des
l'homme sans tète, Faust, le Paradis perdu, le Fils monnaies (Rouen, 1856, in-8); Note sur l'émission
du diable, les Massacres de Syi ie, Patrie, Marie en France des monnaies décimales de biomellSSS,
Tudor, lc Tour du Monde en quatre-vingts jours, in-8), etc.
V Attila, Chat lotte Coiday, Kérubau le-TÛu. M. Du-

mame, qui avait autrefois tenté, d'une façon infruc- DUMAS (Alexandre), littérateur et auteur dra-
tueuse, de diriger a Paris les Théâtres de la Calté matique, membre de (l'Académie Ifranoaise, né a
et de l'Ambigu, prit en 1886 la direction du Théâtre Paris, le 28 juillet 1824, est fils du fécond et illustre
I.afayette. Remis d'une attaque de paralysie, il vint romancier et dramaturge, désigné depuis long-
reprendre en septembre 1888, a la Porte-Sauit-Martin, temps sous le nom d'Alexandre Dumas père, et
le rôle de Buridan dans la Tour de Nesles. mort le 5 décembre 1870. Il fut placé dans l'insti-
La sœur de cetartiste, Mlle lieatrix-Martine Domaine, tution Goubaux, et fit au collège Bourbon d'assez
dame Perso\, née à Aulnaj-les Bondy, le 28 juin brillantes études. Introduit de lionne heure dans le
1828, a suivi aussi le théâtre". Elle débuta a Paris sur monde des auteurs et des artistes, il se fit remarquer
la scènedu Théâtre-Historique. Elle s'y lit remarquer par la précocité et la vivacité de son esprit- A
par un jeu expressif, un organe sonore, très favorable seize ans, il quitta les bancs du collège, et à dix-sept
aux rôles écrits pour elle par Aies. Dumas. Après la Il composa un recueil de vers dont le titre, les
fermeture de ce théâtre, elle parut sur quelques Péchés de Jeunesse (1847, in-8), indique assez le
scènes de drame. Attachée, eu août 1855, au per- peu d'importance littéraire. Après avoir accompagné
sonnel du théâtre du Cirque, elle y reprit quelques- son pere dans son voyage en Espagne et en Afrique,
unes de ses principales créations, notamment la il écrivit le livre fantaisiste des Aventures de
Reine Margot. Retirée duthéâtre, elle épousa unriclie quatre femmeset d'un perroquet (1846-1847, 6 vol.
planteur de la Réunion. in-8; nouv. édit., 1858, in-12).
Il. Alexandre Dumas fils, ne se sentant pas cette
DUMAS (Alexandre), député francais, né à Trai- brillante imagination dont son nom seul éveillait
gnat (Mlier), le 7 août 18,"ii!, est le fils d'un institu- l'idée, rompit avec l'imitation de la manière pater-
teur. Receveur d'enregistrement, il donna sa dé- nelle et chercha le succès dans la vérité de l'obser-
mission, à la suite d'un avancement, pour ne pas vation et l'exactitude des peintures. Il étudia le
quitter la Mlle de Montluçon, dont il devint le monde de plus près, surtout ce monde équivoque, où
maire. Au\ élections générales législatives du le vice brillant cache souvent tant de misère. De là
22 septembre 1889, il se porta, comme candidat les premiers romans qui commencèrentsa réputation
radical, dans la 2" circonscription de Montluçon. persoiii elle et la porterent tout de suite tres haut
réunit, au premier tour de scrutin, 4588 voix la Dame aux camélias (1818, 2 vol. m 8); le ho-
contre 5106 données au candidat monarchie, man d'une femme (1848,4 vol. in-8) Ikane de Lys
M. Theurault, et 5 355 voit partagées entre deux (1851, 3 vol. iu-8] la Dame aux perles (tëol, 3 vol.
candidats socialistes. Il fut élu, au scrutin de bal- ni-8); la Vie à vingt, ans (1856, in-8). souvent
lottage, par 7 035 voix, contre 5 339 données a réimprimés et traduits à l'étranger, ils se recom-
M. Theurault et 1 497 a M. 0. Justice, candidat bou- mandaient par un style simple et assez naturel, des
langiste.

situations dramatiques, et, dans la peinture d'exis-
tences en dehors delà morale, par
des intentions ou
DUMAS (Ernest-Charles-Jean-Baptiste), administra- des prétentions déjà marquées de moralité.
teur français, né il Paris, le 26 février 1827, est le En même temps l'auteur, suivant un usage com-
fils du célèbre chimiste J.-B. Dumas, mort eu 1884; mun, songea à transporter le sujet de ses romans
il fit ses études aux collèges Henri IV et Charlemagne. au théâtre, ou les qualités et les défauts de sa
se tourna vers les sciences appliquées, fut admis à manière devinrent plus évidents. La Dame aux ca-
l'Ecole des mines en novembre 1847 et reçu un an mélias, jouée au Vaudeville en 1852, après avoir été
apres essayeur du commerce. Secrétaire particulier interdite par le ministre, Léon Faucher, fut son
du ministre du commerce en novembre 1850, il fut coup d'essai et son triomphe. Il y reprenait, par
nommé en même temps secrétaire du Conseil de l'attendrissement plutôt que par le paradoxe, la
perfectionnement du haras de Saint-Clond, et, l'année thèse de la réhabilitation de la courtisane. Les
suivante, secrétaire des Annales agronomiques. Au femmes déchues restèrent les héroïnes de Diane
mois d'août 1852, il devint directeui de la Monnaie de Lys (Gjmnase, 1853), appelée d'abord la Dante
de Rouen; en janvier 1860, de la Monnaie de Bor- aux pelles, et du Demi-Monde (1855), mais avec
deaux, et en janvier 1868, essayeur au bureau de la une plus grande sobriété d'effets et des intentions
garantie de Paris. Il a ete membre du jury de l'Ex- morales plus accusées. La Question d'argent (1857)
position universelle de Paris en 1855, et de celle de ni en œuvre une aulre plaie sociale, et le Fils
Londres en 1802. naturel (1858) une grande question de morale et

DUMAS (Jean Baptiste), célèbiechimiste iïanrais, né DUMAS (Marie), femme de letties française, fille du
à Alans (Gard), le H juillet 1800, mort a Cannes, le précédent, née à Paris en 1832, morte le 5 oclobie1878
11 avril 1884. Edit. 1-5. Ldit. 1-5.
DUMAS (Alexandre), romancier et auteur dramatique DUMAS (Adolphe), poète fiançais, né en ISO'j, à Bom-
français, né à Villers-Cotterels^ le 2i iinllet 1803, mort pas (Voucluse), mort le 15 août 1861. Edit. l-ô
au vill.iffe de Puys, pies Dieppe, le 5 décembre 1870. DUMAS (Michel), peintre français,, né 5 Ljon, le 18 juin
Kdit. 1-i. 1814. mort dans cette ville, le 26 juin 1885. Ldit. 4-5.
de législation. Ces cinq pièces, qui renfermaient apparat par la Comédie-rrançaise, distribué et mib
d'excellentes scènes de comédie de mœurs et des en scène a\ec autant de som qu'une pièce nom elle
caractères bien observés, habilement interprétées (2 décembre 1878).
par la troupe du (îjmnase, et montées avec un soin Bien qu'a la suite des incidents pro\oqués par la
des détails poussé jusqu'à l'imitation minutieuse représentation du Supplice d'une femme et à'Iiê-
curent le bonheur d'être accueillies par un parterre loise Pararzrlurt, Dumas eût paru renoncer à
enthousiaste, comme autant d'événements littéraires toute collaboration, il n'en prêta pas moins l'appui
et discutées par les moralistes comme des thèses de son expérience, sinon celui de son nom, a deux
d'un intérêt pubhc. Chacune d'elles eut. plus décent pièces d'il ispiral ion Ires différent fl, un dr.imo et une
représentations consécutives. Une sixième étude comédie le drame, les Danicheff, en cinq actes, si-
dramatique du même genre, le Père prodigue (30 no- gné du pseudonyme de Pierre >evvski et dont la
vembre 1859), fournit, au milieu d'un concert pensée première appartenait a un dramaturge russe,
d'éloges et de récriminations contradictoires, a M Cornu, eut plus d'une centaine de représentations
peu près la même carrière que ses aînées. Une (Odeon, fe\ner 1870), et fut repris avec éclat à la
nouvelle icinre au même théâtre, l'Ami des Fem- Porte Sanit-Martin (1884) et au Gymnase (1890); la
mes (4 mars 180 i), suscita plus de blâme contre comédie, la Comtesse Romani, qui tïe\ ait d'abord s'm-
les tendances morales de l'auteur que d'itdnm-atum tituler le. Mûri d'une étoile, attribuée, sous le nom
pour son talent, et il s'éloigna pour un certain de dl. Gustave de Jalw, a MM, G. Fould et Dumas,
temps de la scène. eut auprès du public du Gynma-e un succès d'estime
La collaboration de Il. Dumas fils au Supplice (novembre 1876). On peut aussi rapporter aux. col
(Tune femme, de M. de Girardin (TIica(re-Françai&, hiboratious la mise et la scène, par M. Dumas fils,
29 avril 1865), valut a cette pièce un immense suc- d'un drame en cinq ar.les, Joseph liahamo, tire
cès et donna lieu a un curieux débat entre les du roman de son père et représenté sous le seul
auteurs. La part qu'il eut ensuite au succès d'Htfoise nom de ce dernier (Odéon, nur-i 1878). M. Dumas
Paranquet (Gvmna&e, 20 janvier 1800), qui se pro- avait dit a l'avance « Si la pièce réussit, elle est
duisit d'abord anonyme, puis* sous la paternité lit- de mon pere; si elle échoue, elle est de moi. »
téraire de M. Durantm. prépara M. Dumas a ren- Dans les dit années suivantes, M. Alexandre Du-
trer pour son propre compte sur son théâtre pri- mas a encore donné au théâtre, avec un succès de
vilégié, et, le 16 mars 18d7, tl donna les Idées de vogue auvé par la controverse, trois types de ces
Mme Aubray, comédie en quatre actes, où rete- pièces, drames mtinws ou comédies, ou les para-
nait a sa thèse de la réhabilitation sociale de la do\es d'une philosophie militante se déroulent au
femme déchue. En 18(58, une édition du Tltédtre milieu de passions maladives et d'excentriques si-
complet de M. Dumas fils fit nn assez grand bruit, tuations; ce sont la Princesse de Bagdad, pièce
grâce aux aspirattons etauv théories socialistes con- en trois actes (Théâtre-Français,51 janvier 1881);
signées dans les Préfaces (nou\. édit. 1877, 5 vol.

en
Denise (pièce en quatre art es, même théâtre,
m-18). 19 janvier 1885], Ftaitcilion (pièce en trois actes,
Apres les premiers désastres de 1870, M. Dumas, même théâtre, 17 janvier 1887). Ces œuvres ont
retiré dans sa propriété de I'uys, près de Dieppe, été également, accueillies avec succès a l'étranger
assista son père dans ses derniers moments. Puis, et particulier, comptait, avant la fin
au lendemain de la Commune, il adressa a un de sa seconde année, sa centième représentation a
journal de Rouen une longue Lettre sur les choses Berlin.
du jour, publiée ensuite a part; pleine de patrio- il.Dumas se présenta à l'Académie française pour
tisme, de vérités ameres, d'invectives contre les remplacer M. Pierre Lebrun, et fut elu, au premier
acteurs de la résolution présente, elle était em- tour de scrutin, par 22 xou contre 11 repaities
premtc, vers la fin, d'une sorte de mysticisme entre divers concurrents (50 janvier 1874). On re-
qui a caractérisé depuis plusieurs des œuvres de marqua a cette occasion que M. Victor Hugo qui,
1 auteur. Elle fut suivie d'une Nouvelle lettre de depuis sa rentrée en France, n'avait pas reparu a
Junixcs à son ami A. D. (1871, avec préface de l'Institut, était venu contribuer au succès du fris de
George Sand) et d'une Nouvelle lettre sur les choses son ancien rival. Le discours que "M. Dumas pro
du jour qui iirent moins de sensation. nonça pour sa réception (11 février 1875) ne répon-
Revenant, par le théâtre, aux questions sociales dit pas entièrement a la curiosité qu'il avait excitée,
agitées dans ses prefaces, M. Al. Dumas ut repre- et le vrai succès de la séance appartint a la critique
senter coup sur coup, au Gymnase, deux pièces, modérée et courtoise que 51. dllaussomille ht du
l'une en un acte, Une I isite de noces, l'autre en monde peint de préférence par le récipiendaire et
trots actes, la Pi Incesse Geoiqes, qui, jouées toutes des théories scieulifiques ou religieuses qu'il u\ait
dem avec un talent supérieur par Mlle Aimée Des- récemment proférées. Depuis, "H. Dumas a pris
clée, rendirent a l'adultère un intérêt sceinquc qu'il paît comme directeur, aux travaux de L' Académie,
ne semblait plus comporter. L'année suivante, il par un grand et remarquable rapport sur les prix
préluda par une brochure à titre équivoque, de vertu (août 1877).
l'Homme-Femme (187*2, m-18), a la mise en œmre Le théâtre, qui a\ait donné de bonne heure a
de sa théorie personnelle du châtiment de l'epouse 31. Dumas l<i gloire et la fortune, n'était pas resté
coupable; la Femme de Claude, qui montrait, au pour lui l'objet d'une occupai ion exclusive. Il y
dernier tableau, le mari outragé tuant a bout por- donné a la littérature du roman d'autres ouvrages
tant celle qui l'a* ait trompe, n'obtmt qu'un succes dont voici la liste Césanne ( 1848, m~8); le Docteur
de curiosité passagere (Gymnase, 1875). Au même Serrans (1849, 2 vol. m 8); Àntonlue (1840, 2 \ol.
théâtre et la même année, M. Dumas prenait une iu-8), Tnstan le houx (1850, 3 \ol. in-8); Trots
revanche éclatante par une pièce eu trois actes, hommes forts (ISiiO, 4 vol. wi-8, nouv. édil. 1858,
Monsieur Alphonse, où une exploitation honteuse in-18); Jievenants (1851); le Régent Al us tel (1852,
de l'amour, assez communément flétrie, d'ailleurs, 2 vol. m-8); Coules et nouvelles (1855, m- 18); So-
dans notre société moderne, Etait traitée avec toute phie Printemps (1853, 'J vol. lit 8, 1880, m-18); la
la verdeur et toute l'âprete des premières œuvres Boite d'argent (1855); t A faite Clemenceau (1807,
de l'auteur. Cet te pièce a ete reprise avec eclatcmq m-18), roman de Cour d'assises, qui remit a la mode
ans plus tard (mars 1878). La brillante introduction un genre épuise; Thérèse, recueil de nouvelles de
du Demi-Monde dans le répertoire du Tlieàtre-lVan- jeunesse (1815, in-18); sans compter la Ligue et la
çais précéda de quelques mois, sur la même scène, Fronde, dans la Gazette de Fiance, lesLethes d'un
la représentation de l'Etrangère, comédie en cmq provincial, dam la Pi esse, des articles et des feuille-
actes (février 187G) dont les audaces obtinrent un tons réunis en volumes sous les titres iïEntr' actes
succès prolongé. Parmi les anciennes œuvres de (1877-1879, 5 vol. m-18} et de Nouveaux entractes
l'auteur, le Fils naturel a éte dussi repris avec (1890, tome I, in-181.
Citons en outre, endes genres très divers Alain, Pans,
3't lorsqu'il fut décrété d'arrestation II s'enfuit
scène lvrique en deux actes (Théâtre-Historique» en Suisse, fut condamne a la déportation et ne ren-
et)
1848), non recuedlie dans les éditions collectives tr
tra en France qu'après l'amnistie. Candidat en 1884
du théâtre de l'auteur; un Discours remarqué sur ai: élections municipales de Paris dans le quartier
aux
la tombe de Mlle Desclée (mars 1874), une Préface dede Belleville, il échoua contre le conseiller sortant,
pour une édition de luxe de .Manon Lescaut (1875, M.M Braleret. II fut élu dans le même quartier aux
in-8); un certain nombre de lettres dans les jour- élections
et. de 1887, comme candidat du parti ouvrier
naux: l'une d'clles, provoquée par la vengeance dit dr possibihste. Aux élections générales législatives
d'un père qui avait cherché à assassiner le séducteur du dt 22 septembre 1889, il se porta dans la lre cir-
de sa fille, lit beaucoup de bruit; une autre, publiée conscription du 20e arrondissement et obtint, au
ce
en tête d'une brochure mystique le Retour du premier
pt tour de scrutin, 2468 voix contre 7025
Chrzst (1874. in-8], fut cause de la saisie de cette l" partagees entre MJI. Rochefort, Sigismond Lacrois.
brochure, a la requête de M. Dumas lui-même, qui (If depute sortant, Camelmat, également députe sor-
n'en avait pas autorisé l'impression. Quelquefois ses ta tant, et Susiui, candidat collectiviste. Il fut élu. au
lettres dmiennent des volumes, comme la Lettre à scrutm sc de ballottage, par 5584 voix, contre 4048
M. Naquet (1882, in-lgj, reprenant le sujet d'un at attribuées à M. Rocbetort, inéligible, par suite de
volume précédent, la Question de divojce (1880, ss condamnation par la Haute Cour de justice.
sa
in-8) et la Lettre à il. Rivet ayant pour titre prin- M. M Dumay représentant une fraction du parti ou-
cipal Recherches de la paternité (1883, in-8). Ci- vrier, ne s'est fait inscrire à aucun groupe de la
tons pour lîuir, pour son litre et ses thèses a effet Chambre. Ci
les Femmes qui tuent et les femmes qui votent
(1880, m-18). Outre l'édition courante de son DUIHESNIL (Antoine-Jules), pubhciste français,
Théâtre complet (1808-1870, 6 vol. in-18), il en al ancien sénateur né à l'uiseau* (Loiret), le 25 no-
existe une spéciale, offerte par l'auteur au\ artistes m vembre 1805, entra de bonne heure dans la magis-
qui ont joué dans ses pièces et qui n'est pas dans trature, fi puis devint avocat à la Cour de cassation
le commerce (1882-188D, 5 vol. in-8). Il (1833-1844).
(1 Après la révolution de Février, il se
M. Alex. Dumas a éte plusieurs fois président de le tourna vers la littérature artistique, et visita deuv
la Societe des auteurs dramatiques; il a donné avec fois f( l'Italie (1850 et 1856). tamme maire de Pui-
éclat sa demission de membre de la Société des scauï
s~ et elu membre du Conseil général du Loiret,
gens de lettres, a l'occasion de l'échec de la candi- pour
p ce canton, il devmt vice-président de cette
dature d'un de ses amis, 31, Henri dldcville. Promu assemblée
a en 1871. Porté sur la liste republicaine,
officier de la Légion d'honneur le 7 août 1867, il a aux a élections sénatoriales de januer 1870, il fut
été fait commandeur le 13 juillet 1888. du,
c le premier sur deux, par 225 voix sur 424 élec-
h
teurs il prit place au centre gauche, vota ordinai-
DUMAS (Mlle Marie), actrice française, née à Lyon rement
t, a\cc la minorité républicaine du Sénat, et
le mars 18S0, fille d'un négociant de cette ville, refusa
r d'accorder la dissolution de la Chambre des
reçut une éducation très complete et, après la mort ddeputés après l'acte du 16 mai 1877. Aux élections
de* son père, sume de revers de fortune, résolut de pour 1) le renouvellement triennal du Sénat, le 5 jan-
tenter la carriere dramatique. Elève de Mlles Augus- vvier 1879, il fut reelu, au premier tour de scrutm
tine Brohan et Déjazet, elle débuta, en 1867, a la et e au premier rang, par 505 voix sur 422 votants.
Gaîlé, joua les principaux rôles du répertoire clas- Au A renouvellement du 5 janvier 1888, il échoua
sique à l'Odèon, parcourut 1 Italie en 1809 avec une avec a 245 voix sur 766 votants. M. J. Dumesnil a etc
siège de Paris, partit ddécore de la Légion d'honneur le 50 avril 1844, et

au
troupe française et, après le
pour Londres, où elle obtint un grand succès dans IJpromu officier le 10 mai 1808. Il est mort à Or-
des représentations privées. En 1872 et en 1874, elle léans, le 22 août 1891. l,
fut Theàtre-iliche! a Saint-l'étersbourg On cite de lui De l'Organisation et des attribu-
et y fut également très applaudie. Après un court tions 1 des Conseils généraux de départements et des
passage au \audevdle, elle eut la pensée de donner Conseils
{ d'arrondissements (1837, 5e édlt., 1852);
aux théâtres de la Porte-Saint-Martin, de la Gaîté et Lois 1 et règlements de la Caisse des dépôts et consi-
des îiations (1877-1879), sous les tttresde « Matinées nalions
¡ dans ses rapports avec les particuliers
caractéristiques»et de « Matinées internationales », 1839; 2* édlt., 1852); Manuel des pensionnaires
des représentations de pièces oubliées ou même de l l'Etat (1841); Traité de la législation spéciale du
inconnues en France; cette tentative reçut, dans la Trésor public en matière conlentieuse (1846, in-8).
presse et auprès du pubhc lettré et curieux, undont { une nouvelle édition, augmentee et refondue,
accueil très favorable, mais qui ne suffit à
pas assu- a été donnée par M. G. Pallaiu (1881, in-8); Résumf
rer la prospérité de l'entreprise. du droit français pour les propriétaires, fei-
miers, etc. (1840); et, depuis la nouvelle direcliou
DUMAY (Jean-Baptiste), député
Creuiot, le 10 septembre 1840, où son père
français, est de
né au
était ses travaux Installe des plus eélèln'es amateurs
italiens et de leurs relations avec les artistes (1853);
ouvrier dans les mines. Apprenti mécanicien dans Histoire des plus célèbres amateurs français (185b'-
les usines de M. Schneider, il quitta le Creuzot a1858, 5 vol.), Histoire des plus célèbres amateurs
l'âge de dix-sept ans, et n'y rentra qu'en 1808, après étrangers espagnols, analais, flamands, hollan-
avoir travaille dans diverses villes de France. dais,
Il fut etc. (1859-1860, 2 vol. m-8); Voyageurs fran-
l'un des organisateurs de la grève de 1870, com- çaM en Italie du xvr> siècle jusqu'à nos joins (1864,
battit le plébiscite et fut congédie des ateliers. Maisiu-18); Histoire de bixte-Qutnt (1808, in-8); Histoire
après la chute de l'Empire, il devmt maire du
Creuzot, arma la population ouvriers do cette
de Jules 11 (1873, m-8) et, dans un autre ordre,
com-T) oyon, souvenirs intimes (1888, in-8, avec portrait).
mune, grâce au concours de Ganbaldi, qm lui en-
fusils et 200000 cartouches, et se dis- DU MESNIL (Alexnudre-Ernest-Armand), adminis-
voya 3 000 trateur français, ne à l'Ile d'Oléron le 19 septembre
i-
posait a marcher au secours de la Commune de

DUMAST (Auguste-l'rosper-François Glerwer, baic-ii ltU


du précèdent, né à Pans, le 30 novembre 1812, mort
cette mlle, le 12 novembre 1~0. £dit. 3-4.
à Nancy, le W févnerl79tï,
de) aielicologue français,26n<*janvier dans
mort dans cette ville, le 1883. Edtt. 3-b. lUMÉRIL (Edelestand Ternis), philologue et paléogra-
phe français, né à Vjlognes, en 180), moit à Passy, le
DUMÉRIL (André-Maiie-Conslant), médecin français, Simm 1871. Edit. 1-1
membre de l'Institut, né à Amiens, le 1" janvier 1774,DUMESN1I» (Loms-AIexi'i Lîmaistre), littérateur français,
mort à Taris, le 2 août 1860 Mit. 1-5. né à Caen. le 10 septembre 1785, mort à Paris le 27 sep-
D0MÈRIL (Auguste-Uenn-Antfré}, naturaliste français. s. tembre 18b8. Edit. 1-8.
1819, entra, eu 18Û8, dans l'administration du mi- ahen
ï Egyptrn), dans la collection de l'Histoire wù-
nistère de l'instruction publique, ou il devint chef de î selle de
vet AV. Anchen.
la division des sciences et lettres. Il fut nommé, en
1870, directeur de l'enseignementsupérieur et reçut, DUM1LÂTRE (Jean-Alpiionse-Edme-Achille), sculp-
en 187*2,le ture de conseiller d'Etat en service teur
t français, né à Bordeaux, le 22 avril 1844. entra,
extraordinaire. Dans cette situation, il eut une part en 18(iô, à l'Ecole des Beaux-Arts, où il fut elète de
notable aux projets de lois et de réformes concernant Gaucher et Dumont. 11 a emoyé aux Salonsannuels,
le haut enseignement, puis il concourut a défendre depuis 18G0 Portrait-buste de M. Auguste Faure,
l'enseignement de l'Etat, dans tous ses degrés, au ancien professeur à l'Ecole centrale (1866); l'Abbé
milieu des crises qu'il a traversées, domine, par le Cordier, curé de Notre-Dame de Porteuse, buste
décret du 14 juillet 1870, conseiller d'Etat en ser- bronze
1 [1867) le Général Decaen; Eugène Flachat,
vice ordinaire, il fut remplace au ministère pur ingénieur, pour la Société des ingénieurs eivilh,
M. Alb. Dumont. ïl aétt! promu officier de la Légion bustesmarbre (1876) le Colonel Denfert-Rochereau,
d'honneur le 14 août 1868 et commandeur le 5 août buste plâtre (1879), reproduit plus tard en marbre
1878. et en terre cuite; Tombeau de MM. Crocé-Spinelll
M. Du Mesnil a publie, sous le titre de Paris et et Sivel, victimes de la catastrophe du a Zénith »;
les Allemands, journal d'un témoin (1872, in-18), j Montesquieu, statue plâtre, pour la Faculté de Droit
une intéressante et patriotique relation du siege de de Bordeaux (1880); le Pasteur Atkanase Coquerel,
Pans; Congres international de Bruxel les, lettre afils, l statuette [188*2), M. Denniaud, ancien profes-
M. Jules Péri [1880, in-8). seur à l'Ecole centrale des Arts, buste marbre;
Monument de La Fontaine (1884); Jeune Vendan-
DUMICHEN (Jean), ègyptoln^ie allemand, né à geur, statue plâtre M Goudchaux, buste terre cuite
Weissiiolz (Sile*ie), le 15 octobre 1853, suivit les (188G); Bertrand et Raton, d'après la fable de La
cours de théologie et de philologie au\ Universités Fontaine, groupe plâtre (1800), et un certain nom-
de Berlin et Breslau il retourna a Berlin pour etu- 1bre de bustes aux seules initiales. M. Dumilâtre a
dicr l'archéologie égyptienne sous Lepsius et. lîrugsch obtenu une médaille dc lr* classe en 1878, une mé-
de 18J9 à 1862. Au mois d'octobre de cette année, dmlle d'argent et la décoration de la Légion d'hon-
il partit pour 1 Egvpte, avec la mission d'étudier les ineur u l'Exposition universelle de 1889,
monuments de la 'vallée du Ml. Prolongeant son sé-
jour, il explora la Nubie et une partie du Soudan, DûMMLER (Ernest), historien allemand, né a
jusqu'aux rivages du I\il blanc et du ^Nil bleu. Il Berlin, le januer 1830, lîls d'un libraire, suivit
rentra eu avril 1865, rapportant une importante les cours des Universités de Bonn et de Berlm, et
collection de copies d1 inscriptions hiéroglyphiques, de devmt, en 1855. professeur d'histoire à l'Ilnuersilé
dessins de monuments, et de notes. Par ordre du de Halle. Vice-président de la Société des antiquaires
roi de Prusse, il accompagna, en 1808, l'expeditlon de Saxe et de Thunngc, il est devenu, depuis 1871,
scientifique envoyée en Asie pour observer une membre de la commission d'histoire pres l'Académie
éclipse de soleil; il prit la photographie des cuno- de t 3hiiiic.ii, île l'administration du Musée national
sites du pays, et en publia à son retour un album germanique de Nuremberg, et de la commission
de luxe (Berlin, 18(î9-1870, 2 L'ouverture du centrale ( pour la publication des Nonumcnta Ger-
canal de Suez lui donna l'occasion de parcourir pour ?manise.
la troisième fois l'Egypte; il y accompagna le prmce En dehors de sa collaboration aux recueils des
royal de Prusse dans son excursion sur le >d, et sociétés et commissions dont il est membre,
eut l'occasion de copier la fameuse inscription du M. Dummler a publié De Arnulfo francorum regee
temple d'Edfu. !Nommé professeur de l'Université de (Berlin, 1852) Pitigrîm de Passait et l'archevêché' er
Strasbourg en 1872, il partit encore pour l'Egypte de Lorc (Leipzig, 1854); le Formulaire de Vévêque
en 1875, pour explorer principalement le temple de Salomo III de Constance (das Formclbucli des liisch-
Denderah et les monuments de Thebes. S. ion Konstanz; Ibid., 1857); Ausilius et Bulqarius
Il faut citer, parmi les publications de M, J. Du- (Leipzig", 18fW5), sources et recherches sur l'histoire
micheti Inscriptions géographiques des tjioitu- de la papauté au commencement du xe siècle; Gesta
ment s anciens de l'Egypte (Geogr. Inschnften ait- Berengarii imperatons (Ibid.,
(Halle, 1871); Anselme le
aegypt. Denkmaeler Leipzig 1865-1866, C2 vol. et Péripatéticien 1872) enfin en 1881 il a donné
texte); Inscriptions du vieux calendrter égyptien le premier volume de Poetx laiini xvî Carolini,
(AHaegypt. kalender-In-schnften Ibid. 186C, 120 plan- comme le commencement d'une nouvelle dnision
cheM la Flotte d'une reine égyptienne du dtx~ des Monurnenta Germanise. Citons à part une
septième siècle avant notre ère (die Flotte einer Histoire de Vempemir Otfon te Grand, dans 1 An-
aegypt. Koenigm, etc.; Ibid.l8G3,33pl.), ouvragetra- nuaire historique allemand (1876). M
duit en anglais par la femme de l'auteur; htecrip-
t toits historiques des monuments e'qyptiens (Hihto- DU MON (Jean-Baptiste-Augustin), sénateur fran-
rische Iiischnften, etc., Hiid.l867-l&ôl>,2vol., etc.); çais, né à Agen le '20 septembre 18^0, entra à l'Ecole
Résultats de l'expédition archéologique et photo- polytechnique en 1839, en sortit dans l'artillerie de
?raphique euvoyée en Egypte par S. M- le rot Guil- terre en 1841, et donna sa démission d'élève sous-
aume de Prusse (Resultate einerauf Befclil. S. II. lieutenant la même année. Riche propriétaire de
gesendeten archeol.-photogr. Exoed.; Berlin, 2 vol.); ug-nobles dans le département du Gers, maire de
Temples et lombeaux de l'ancienne Egypte, leurs Séaillos et, pendant un certain nombre d'années,
sculptures et inscriptions (lîebcr die Tempe! und conseiller genéral pour le canton d'Eauze, il fut élu
Grdber, etc.; Strasbourg, 1872); Ilistoire de l'archi- a J'Assemblée nationale, le 8 février 1871, repré-
lecture du temple de Denderah, description détaillée sentant de son département, le second sur si*, par
d'une partie du monument et de ses inscriptions 59621 voix. Il siégea a l'extrême drone et s,e fit re-
(Baugesdiichte des Denderah lempels; Ibid., 1877); marquer entre les légitimistes catholiques intransi-
une Histoire de l'ancienne Egypte (Geschichte des geants par ses lotes et propositions; il signa celle
BOMIRAL (Charlemagne-Godefroi Francisque Rcjdel), l'Institut, né à Agen, le 14 février 1797, mort à Pans, le
homme politique français, né à Clermonl-Ferrand, le 24 février 1870. Edit. 1-1.
11 avnl 1815, mort au château de la Villeneuve, près DUMONCEL (comte Alexandre-Henri-Adéodat), ou Du
d'Aubusson, le 1-4 janvier 1884. Edit. 3-5. Mcincel, géntirtil et pair de France, né le 6 décembre
1784, mort à Paris, le 20 octobre 1861. Edit. 1-3.
DDM0LARD (le baron Bouvier), administrateur français,

ancien
né a Bouzonvillc (Moselle), en 1780. Edit. 1-5. DCMONCEL (vicomte Théodore-Achille-Loms), physi-
4

cien français, fils du précédent,n<: à Paris, le fi mars 1831,


BDM0N ministre, membre de mort dans cette ville, le 17 février 188i. Edit. 2-b.
du duc de La Rochefoucauld tendant au rétablisse- in-8) de l'Qi ganisatwn légale des cours d eau, etc.,
ment de la monarchie. Quoiqu'il eut repoussé avec )f. Adrien finmoiit, ancien magistrat (18-45,
l'amendement Wallon et les lois constitutionnelles, in-8) la Hé forme administrative et les télégraphes
il fut porté sur la liste des Gauches au\ élections électriques (Pans, 1849, ju-121 Mémoire sur le pro-
des senateurs inamtmbles et nommé; au troisième jet du canal d irrigation dit Midi Pour V irrigation
tour de scrutin, par 350voi\ sur0U0\otan1s (11 de- des plaines de la Provence et du Languedoc, etc.
cembre 1875). Il prit place dans les rangs de la (185i, in-4); la Paix {185U,m-8) les Faux de Lyon
Droite et, après l'acte du 10 mai 1877, vota la dis- et de Paris (186*2, m-4, a^ec pi. et atlas). Pans
solution de la Chambre. “,
poit de mer (I86û,in-4J; Pratique des distributions
d'eau (18(33, in-4, a^ec pi.), des Mémoires sur dct>
dumon (Auguste-Joseph),homme politique belge, questions d'intérêt local, etc.
né le 30 août 1819, suiwt pendant quelques années
la carrière militanc. En 1840, il donna ba démission DUMONT (Félix), compositeur et professeur fran-
de capitaine du geme pour entrer a la Chambre çais, né a Varïb le 15 août 1832, est hls de Mine Jlé-
comme représentant de Tournai, qui l'a réélu depuis. Uiuc Dumont, auteur dramatique. Il entra au Con-
11 vota pendant plusieurs années avec le parh libé- scnatoire en 184C,> et y étudia jusqu'en 1847
ral, mais peu à peu il se rapprocha de la[ Droite. L'année suivante, âge seulement de seize ann, il lit
Le 50 mars 1855, ]1 fut chargé du portefeuille des exécuter un h\nme a la paix au\ Champs-Elysées.
travaux pubhcs dans le ministère mmte que présidait En 1867, il lit exécuter a grand orchestre, au
M. de Dccker. Son administration se lit remarquer Palais de l'E\po«ition universelle du Champ-de-
par la préoccupation d'augmenter encore le réseau, Mars, une Dlarclae to iomplaale et, cette mème
déjà si complet, des chemins de fer belges année, il fut nommé membre de l'Institut royal de
Florence. Son cemre principale est Ecole du
DUMONT (Charles-Emmanuel), magistrat etarchéo- piano (1868, 8 \ol. gr. in-4, nombreuses éditions).
logue français, né a Commcrcy en 1802, juge, puis ouvrage approuvé par les divers Consenatoires
vice-prèsideut a Sauit-Milnel, dont il a fait, ainsi d'Europe. Il faut y joindre le Panorama élémen-
que de sa ville natale, l'objet de ses constants tra- taire du piano (1874 etsuiv. six séries); la Virtuo-
vaux. Membre de la Société des antiquaires de sité, comprenant trente études de mécanisme;
France et des prmcipales académies de l'Est, il a ï Abrégé des giandt maîtres (1876], et un grand
été décoré de la Légion d'honneur nombre de morceaux de piano.
il. Duiuont a publié, à la fois dans sa province
et a Paris Histoire de la ville et des seigneurs de dumonteil (Léon) député français, est ne à Li-
Commerey {1844, 5 \ol. m-8, 13 pi.) Justice crimi- moges en août. 1853. Secrétaire d'agréé au tribunal
nelle des dut liés de Lorraine et de liai: du Bassi- de commerce, puis avocat au barreau de Parts, il se
gny et des Trois Evêchés (1848, 2 vol. m-8, 5 pi.); porta aux élections générales du 22 septembre 1889,
Histoire des monastères de VEtanelie et de ttenotte- comme candidat bonapartiste révisionniste, dans la
Vau (1855, gr. m-8, 15 pl.); Histoire des fiefs et 1™ circonscription de Saint-Quentin, et fut soutenu
principaux villages de la seigneurie de Commerey par le comité boulangiste. Il a été élu, au premier
(1850, 2 \ol., m-îs a\ec pi., cartes et plans); Histoire tour de scrutm, par 7197 -\oi\ contre 4029 données
de la ville de Suint-Mihiel[lWQAm%4 \ol. m-8); a il. Hugues, candidat républicain, et 1774 a M. Tou-
Nobiliaire de Saint-Mihiel (1864, 2 \ol cf. m-8, ron, candidat libéral.
avec armoiries et tableaux); les llinnes de la Meuse
(1809-1871, 5 \ol. in-8), etc. DUNAJEWSKI (Jules], économiste et homme d'Etat
autrichien, né a >io«y-Sandosz, en Galicie, en
DUMONT (Prançois-Marcellin-Aristide),ingénieur 1822, Jit ses études aux Universités de Vienne, de
français, né a Crest (Drûme), le 1 juin 181lJ, entra, Lemberg et de Cracovie, et dennt. eu 1852, profes-
en 1856, à l'Ecole polytechnique, et pa^sa, en 1858, seur suppléant dans cette dernière. Appelé en 1800
a l'Ecole des ponts et chaussées. Il deunt ingénieur comme professeur de droit à Presbourg, il protessa
en chef de 2" classe en 1865. Admis à la retraite, il ensuite l'économie politique a Lemberg et enfin a
a continué des'occuper de projets de grands travaux, Cracfnie, où il fut en outre à deux reprises recteur.
spécialement sur les moyens d'irrigation de la vallée Elu par sa "ville natale a la dicte de Galicie en 1870
du Rhône. Il a en outre présente, en janwer 1888, et au Iteichsrath en 1873, il se fit remarquer comme
a la Société de géographie, un projet de chcmm de orateur et prit une part importante a toutes les
fer entre la Méditerranée et le golfe I'ersique, par discussions économiques, financières et politiques.
la vallée de l'Euphrate. Il s'est présenté comme can- Le l26 juin 1880 il reçut le portefeuille des finances
j
didat indépendant dans le département de la Drame, n
dans le cabinetTaafe; il eut & procéder la réforme
aux élections sénatoriales du 25 janvier 1885, et a complète du système des impôts et a chercher les
échoué, avec 138\oix sur 758 notants.
de la Légion d'honneur.
Ilété décoré moyens pour rétablir l'équilibre du budget. Il réus-
sit, en 1890, non seulement a équilibrer les dépenses
ïl s'eiat fait connaître principalement comme ré- et les recettes, mais a obtenir des excédents, malgré
dacteur du Journal la Presse, et comme auteur d'un les dépenses toujours croissantes du budget de la
ouvrage important Des trtivaur publics dans lews défense. II. Dunaje^vski, qui appartient au parti fé-
rapports avec l'agi iculture (lVuis, 1847, m-8). l'aimi déiahste et nationaliste, soutint a la tribune toutes
ses autres publications nous ci tennis Essai sur les discussions et interpellations pro\oquées par le
l'eurmvsi'Hient cl la canalisai ton du Hhânc {1842, p.n ti centraliste allemand. S'etaut înoulré opposé

DUMONT (Auguste), iincien reniésenlant du peuple


français, né a l'ont-Aurtemer, le 21 j.unier 179!}, moit DUMONT (Léon), 1 ittéi a leur français,
le
ne
jauviei
à Valenciennes
dans" cette Mlle, le 5 fcvuei 187G. Edit. 1-b en 1837, moit dans cette Mlle, "7 1S7K Edit. S.

DUMCNT (Ltnns-Wlnr-Aduen), Jïiagistiat fiançais, né DUMONT {Augustin-Alexandre), scu Ipteur fi a nçais,


à Lrest (biôme), le U décembre 1810, nioit à" &unt- membre de 1 Institut, né à Pans, le 14 août 1801, mort
CJond, le 3 juillet 1869. Edit, 5-i. à lMris,le2iiini188i. Edit. 1-5.
a
DDM0NT (Miehel-Alexis-Auguste),joui nullité fiançai6;,
t\6à IMms, le 22 mai 1816, moi Paris, le 2 mai 1885. le DUMONT (Hubert André), géologue belge, né â Lièjre,
15 fevner ÎSO'J, mort à Liège, le 28 tévuer 1857.
Edit. i-5. Edit. 1-2.
DUMONT (Chniles-AIbeit-Auguste-Eugène), helléniste
français, membre de 1 Institut, né à Scey-Mir-ï><iône DUNAL (Michel FcIjx), botaniste français, ne à Mont-
Haute-Saône), le 21
janvier 18 la, moit à Queue-les Ï\<S- let ltoé. Edit. p i,t>â$ juil-
nellier. le 21 octobre 1789, moit à Montpelliei.l ju)
)ines(Seme-et Oi&e), loi I août 188* Edit. 5 1-2.
à la dissolution du ïleichsrath, il donna sa démis- losophique de cette ville, il passa, eu 1840, ;i
sion le 1er féuier 1891. II a publié plusieurs bro- Cologne et y obtint la place de conservateur a la
chures sur des questions d'économie politique et de bibliothèque publique du college catholique, qu'il
finances. Son frere, Mgr Albin Dpvujws-m, né a n'a plus quittée.
Stamslawow, le 1" mai 1817; é\èque de Cracour, a Les plus importants travaux de M. J. H ïhmtzer
eté fait cardinal de l'ordre des prêtres, le 25 juin ont pour objet la vie et les œuvres de Goethe le
1890, au titre des SS. \ilal, Gênais et Protms, et a Faust de Gœthe dans son unité et dans sa peifec-
obtenu de l'empereur d'Autriche le titre de prmee- tion {Gcefhe's Faust m semer fcuiheit, etc. Cologne,
èvèque. 183(i) Gcptfic éo nain dramatique. (Gocllifi als llra-
matiKcr. Leipzig, 1837] le Mythe du docteur Jean
DÛNKELBERG (Frédéric-Guillaume), agronome Faust (die Sa&e vom Docfor Joli.
Faust. Ibid 184K);
allemand, né le 4 mai 1810, a Schaumburg sur la Fête de Gœthe (Zu Gœthe's Jubelfeier. Elberfeld,
Latin, fît ses études au gymnase de AVeilburg, et 1849); promet héc et Pandore de Gœthe (Leipzig,
s'jidoiina ensuite a l'élude pratique et théorique de 1850): le Faust de Ga-the [Ibid., 1850-1851, 2 vol.);
l'agriculture. Il s'occupa particulièrement de L'ame- les Femmes de. In jeunesse de Gœthe (Frauenbilder
lioration des prairies, de l'irrigation, et de l'amé- aus Gœtlic's Jugendzeit. Ibid-, 1852), bans compter
nagement des forêts. Il fonda dans plusieurs Mlles un grand nombre d'articles sur Gœthe insères uiuis
des cours qui furent très sunis et fut un des mem- dnerses retues, et sa collaboranon a la nouvelle
bres les plus actifs des primnpmit instituts et édition in-8 des Œuvres complètes de cet auteur;
établissements agronomiques de l'Allemagne. En Schiller et Gœthe (Schiller und Gœthe. Stuttgart,
1878, il fut nommé conseiller intime du gouverne- Nouvelles études sur Gœthe (M:ue (T.-Studion,
1851))
ment. 1861}; Gœthe et Cfiarles- Auguste (G. und K. August.
Le professeur Dunkelberg, considéré comme l'un Leipzig. 1801 1865. 2 ioI.J les Deux Convertis
des chefs de ragricuHure scjentihque de nos jours, Zatharie Wertier et Sojilue de Schardt (Zwei
a écrit un certain nombre d'ou\ rages parmi lesquels Belvehrte. Leipzig, 1873), Charlotte de Stein et
nous nous bornerons a citer la Culture des prai- Corona Schrœter (Stuttgart, 1876) Vies de Gœihe,
ries et ses principales conditions économiques et de Schiller et de Lesshig ((iœthes, Schillers und
technique» (der \\iesenbau ni seinen landw. imd Lessings Leben. Leipzig, 5 \ol., 1880-1882, etc.).
lechn. Grundzugen. Brunswick, 2a édit.f 1877); Parmi les autres outrages de M. Bimlzer, on
Encyclopédie et méthodologie de l'agriculture remarque la Fo) mat ion des ?nots latins (die
[Encyk. und Method. der Kulturtechnick Bruns- Lehre voie der lat. Wortbildung- Cologne, 1850); la
wick, 1883, 2 vol.). Déclinaison des langues indo-gcrmantgues (Ibid.,
ÏSÔi)); la Vie, les eents et l'ait histoiique de
DUNRAVEN (Wyndham-Thomas Wvndiuu-Quiv, 4" J A. de Thou (J A. de Thou's Leben, Schriflea
comte de), publiciste et homme politique anglais, und historische Kunst. Dannstadt, 1857); Homère
né a Adare Abbey, le 12 fé\rier 1841, fit ses études et le cycle épique (Cologne, 1859); Critique et com-
a Ckford et entra au 1er régiment des gardes du mentaire des poèmes d Horace (Kntik und Erklae-
corps. U quitta l'année en 1867, et voyagea en rung der Horazischen Gedichte. Iîruns.^ick, 1840-
Abyssmic comme correspondant ùnDmly Telegraph. 18Î4, 3 \ol-); les Satuiques lomams (Brunswick,
Il suivit également la guerre franco-allemande de 1840); la Poétique d'Aiisfote (Rettung der Anst.
1870 comme correspondant du même journal. En Poetik. lbid., 1840), et les Ftagmcnts de la poésie
1875, il fut nommé lord lieutenant et sheuff princi- épique des (iiecs (Fragmente der epischen i'oesie
pal du comté deStirling. Il fut sous-secrétaire d'Etat der Griechen. Cologne, 1840-18Î2, 2 \ol.), les Pré-
aue colonies dans les deuv ministères de lord Salis- noms des dieux et des hommes dans Homère (die
bury, mais il donna sa dénns&ion en fé\ner 1887. llomer. Bemœrter des Gœtter und Mcnschenge-
En économie politique, lord Imnrav en est partisan schlecbts, Gœttingue, 18M>] Mémoires sur Homère
de la liberté commerciale. (llonior. Àbhandtungeu. Leipzig, 1872) Questions
On cite de lui le Grand Partage {The (irait sur Homme {Die Homer. Vragcn. Hannoicr, 1874);
Divide) Notes sur l'architectureirlandaise (jNotess des éditions savantes d'Homère et d'Horace, etc
on Irish Arch.); le Soudan, son histoire, sa géo-
graphie, ses traits caractéristiques (The Soudan, its DUPAIN (Edmond-Louis), peintre français, né a
lustory, geography and characteristics) et de nom- RordcnuA le 15 est élè\e de*MM. Caba-
jan\ier 1847,
breux articles sur des questions de chasse qui ont ne[ et Gué. Apres des débuts assez obscurs au Salon
paru dans le Nineteenth Ccntury. de IS70 [Mort de la hymphe Hespéne), il aborda
les sujets de genre tels que Sous la Tonnelle [1872],
DONTZER (Johann-Heinncli-Joseph), philologue et le Vieux Chasseur [1875], et reunt
a la peinture
écrivain allemand, ne à Cologne, le 11 juillet 1815, d'histoire et a l'allegone par une Chasseresse ( 187-4},
étudia successivement dans sa ville natale, a Iîonn la Jeunesse et la Moit (1875), le Sommeil (1876),
et à Derhn, où il se lnra spécialement, sous la le Don Samaritain, Saint Gervais et saint Pratais
direction de Lassen, Schlegel et Bopp, a l'étude du conduits au mai lyre (1877); le Droit de sortie à
sanscrit. Docteur de la Faculté de philosophie de Bordeaux (xvie siècle), au fusain (1878); les Giron-
Berlin en 185(1, d publia sa tliese, Livii Andronici dins Vétiun et Bu:ot le xotr dac 30 prairial (18R0);
fragmenta et fut agrège a lTimersité de Bonn en le Printemps chasse l'hiver (1881); le Choie d'une
1837. A la suite d'une querelle avec 1j !• acuité phi I arruc, A la rlFriuc (1883) Passage de l'Enas dcuant
DDNCKER (Maximilien Wollgang-), histonen allemand, Edit. 1-2. – Son fils, Ralph Abiucromby, diplomate an-
né à Berlin, le 3 octobre 1811, mort a \nspach, le 22 juil- glais, né en 180o, moit le 13 juillet 1868. hdit 1-4.
let 1886. Edit 1-3.
DUNGANNON (iitlmr IIili-The^or, 5* Mcomle), [>au
DUNCOMBE (Thomas-Slmffsl))), homme politique an- reptusenUtit d'hlande), né en novembre 1798, mou le
le
glais, né en 1796, mon le 1-i no\embie 1861. Edit 1-3.
11 aoùtl8G2. Edit. 1-5
DUNDAS (sir James W iiitiey-Deans), marin anglais, né DUNIN-B0RK0WSKI
i
le décembre 1785, mot L le 5 nctohte 1862 Edit 1 5. (Stanislas, comte de), g^'olopue et
antiquaire polonais, né à Koda, le 5 mai 1782, inoit a
DUNDAS (Richard Sau.\dehs), marin anglais, né le (Jilowo, le 29 déceinbie 1850. IMit 1-4.
il avril 1802, a Mehillr-Castle [comté d Edimbourg),
mortle 3 juin 1861. Edit 1-3. DUNL0P (Alexander McnnAï), littérateur ëcos&ais, né a
DUNDONALD (Thomas»-Cochrane,10* comte), pair d'An- Greenock, a
en 17i>8, moit Ddimbouig, le 1" septembre
gleterre, marin, né le H octobre 1775, mort le 51 octo- 1870. Edit l-l
bre 1860. Edit. \-d. DUN0YER (Barthélémy Cliailes-Pierre-Josepli), écono-
DUNFERMLINE [James- Abeicromby, 1" baron), homme miste fiançais, ne a Carennac (Lot), le "20 mai 1786, moit
politique anglais, nt: en I77d, mort le 17 au J8b8. a Pans le 4 décembre 1862. Edit. 1-3.
le Soleil, plafond pour l'Observatoire de Paris (1886); vale des mers de Chine de 1880 à 1882, fut membre
Départ de l'enfant prodigue, l'Amiral Mouchez du conseil d'amirauté en 1885, et devint, en 1885.
(1887) Entre deux dangers, Musique de rue (1888) comme vice-amiral, préfet du 5' arrondissement
Mort du Sattueur, te fléros breton rélntj,licaen maritime à Lorient. Membre du conseil des travauv.
(1889); le Commerce apporte la paix et l'abondance de la marine en 1887, et préfet du 5e arrondisse-
aux Arts et a (Industrie (181)0), et de nombreux ment maritime a Toulon en 1888. il prit en 1890,
portraits. Cet artiste a obtenu une médaille de apres la mort de l'amiral du Pctit-Thouars, le com-
3° classe en 1875, une 1™ médaille en 1877 et une mandement en chef de l'escadre de la Méditerranée
médaille de bronze a l'Exposition universelle et du Levant, et arriva au terme de son commande-
de 188!). ment sur mer en octobre 18'J1. Oflicier de la Lé-
gion d'honneur le 28 décembre 1867, il a été promu
DUPERRÉ (Victor-Amédéc, baron), marin français, commandeur le 0 juillet 1881 et grand officier le
est né a parts le 4 août 1825. Fils d'un amiral, il 12 juillet 1880.

entra lui-même à l'Ecole navale en 1840, et devint
successivement aspirant en 184'2, lieutenant de vais- DUPINEV ne Vorepiebbe (Jean-François-Marie BER-
seau le 14 février 1851, capitaine de frégate le tet-), littérateur français, né a \ienne (Isere), le
11 avril 1859, capitaine de vaisseau le 4 avril 181Î5, 17 août 1811, vint suivre à Paris les cours de droit,
contre-amiral le 20 mai 1875 et ice-amiral le 1" oc- de médecine et de langues orientales, et se fit rece-
tobre 1879. Apres avoir servi sous les ordres du voir licencié en droit en 1854, puis docteur en
commandant iurien de la Gravièrc dans les mers médecine! en 1841, avec une thèse Sur les sym-
de Chute, d prit part aux opérations de la (lotte fran- ptômes du chotéra-morbm sporadiqve (in-4). En
çaise dans la Baltique, pendant la guerre d'Orient, 1848, il fut un des rédacteurs ordinaires du Crédit
et se distingua particulièrement a l'attaque de Bo- pour la partie économique et financière, et fournit
marsund et au blocus de Svveaborg, sur les côtes quelques articles à la Politique nouvelle. Les év éne-
de Finlande. 11 fut ensuite aide de camp du prince ments de cette époque interrompirent une publica-
Jérôme et chef de cabinet du ministre de la marme tion considérable que M. Dupiney avait entreprise
de Chasseloup-Laubat.De 18(38 a 1870, il commanda en jum 1847 et qu a reprise en février 1856, sous
la station navale d'Irlande, rentra a Paris au mo- le titre de Dictionnaire fiançais illustré et Ency-
ment de la déclaration de la guerre, devint encore clopédie universelle ;185G-I8t54, 2 vol. gr. m-4 a
une fois chef de cabinet du ministre et garda ce poste 3 colonnes, environ 20000 ligures dans le texte),
pendant le siège. ouvrage réunissant la lexicologie de la langue avec
Apres sa promotion au grade de contre-amiral, le le résume des connaissances humaines. Il a entre-
baron Duperré fut chef d'état-major du ministre de pris depuis un Dictionnaire de géographie (1864-
la marme, devint en 1876 gouverneur de la Co- 1867, hvr. 1-43, in-4), et un Dictionnaire des noms
chmchine et commandant eu chef de la division propre (18615-1886, 142 livr., in-4).
navale de l'Indo-Cliiae. Membre, puis président du M. Dupiney a traduit eu outre de l'allemand, avec
conseil des travaux de la marine après sa promotion M. E. Dubreuil-Héhon, les Lettres sur la chimie de
au grade de vice-amiral, il fut en dernier heu vice- J. Liebig (1845, in-12 et le Traité de physiologie
président du conseil d'amirauté, et passa dans le de l'homme, de J. Huiler (1840, 2 vol. in-8). U a été
cadre de réserve en août 1890. Le baron Duperré, décoré de la Légion d'honneur au 15 août 1869.
décoré de la Légion d'honneur en 1852, a été
promu officier le 1" décembre 1855, commandeur DUPLAY (Simon-Emmanuel), médecin français.
le 11 mars 1808, grand officier le 5 février 1878 et membre de l'Académie de médecine, né a Pdris, le
grand-croix le 12 juillet 1887. 10 septembre 1856, appartient à la famille du
menuisier Duplay, l'hôte de Robespierre, lteçu doc-
DUPERRÉ (Charles-Marie), marin français, est né teur en médecine en 1865, il devint en 1867 chirur-
le 14 septembre 1832. Elève de l'Ecole navale en gten du Bureau central des hôpitaux, et fut chargé
1847, il devuit aspirant le 1" août 18W, fut promu successivement du service chirurgical à l'hôpital de
enseigne de vaisseau le 8 mars 1854, lieutenant Lourcine et a Saint-Antoine en 1872, a Samt-Louis
de vaisseau le 16 avril 1859, capitaine de frégate en 1875 et a Lanboisiere en 1879. Agrégé de la
le 12 mars 1866, capitaine de vaisseau le 12 mars Faculté depuis 18(ît>, professeur de pathologie chi-
1870, contre-amiral le 8 octobre 1878, et vice-ami- rurgicale en décembre 1880, et professeur de chmque
ral le 4 novembre 1884. 11 fit les campagnes de chirurgicale en février 1890, il a eté élu membre de
Crimée et d'Italie et devint aide de camp du prince l'Académie de médecine le 27 mai 1879. M. Duplav,
impérial, poste qu'il garda jusqu'a la chute de l'Em- décoré de la Légion d'honneur, le 15 octobre 1871,
pire. Il fut plus tard membre des commissions per- a été promu ofticier le 15 juillet 1887.
manentes des marchés et des naufrages. Major de On cite de lui Des Collections séreuses et hyda-
la flotte a Toulon, après sa promotion au grade de tiques de l'aine (1805, in-8), thèse de doctorat; De
contre-amiral, il commanda en chef la division na- la Hernie ombilicale, t\\&%e d'agrégation (1866, in-8):

D0PANLOUP (%r Félix-Antojne-I'luhppe), welat fian-


Saint-Ft'lix (Savoie), le 3 DÏÏPEUTY (Désiré-Chailes), auteur dramatique français,
çais, ne à janvier 1802, moit au né à l'aus, le 6 février 1798, mort Le 20 octobre 186i
château de Laeombe, près de Uomeiietfisèle), le 10 octo- Edit. 1-4.
bre 1878. Edit 1-5 DUPIN (André-Mane-Jean-Jacques),dit Durit
ainl,
BUPARC (Jean-Louis-Léon-Ilené), marin français, n«5 a jui isconsulle et magisti.itiiançais, né à Varzy (Nifevrel,
Levde (I'ays-B,is), le -28 mais 1798, mort S i'ans en juin te 1" février 1783, mort à Pans le 10 novembre 1865.
1865. Edit 1-4. Edit. 1-4.
DUPAsanlER (Charles), maRislrat et sénntenr français,
né à CUambi'iy, le 14 août 1804, mort dans cette
16 avril 1880. Edit. 5.
ville,
le français, du
DOPIN {lmron Vierre-l'harles-François), statisticien
précédent, né à Varry fièvre), le.
6 octobre 1781, moi t à Tans, le lSjanvier 1873. Edit. 1 5.
DDPIN (Jean-Henri), auteur dramatique français, né. ?t
DU PAYS (Joseph-Augustin), critique [rançais, né a Pa- Pans, le 1" septembre 17ÎI1, moit dans celte ville, le
li
ris le janvier 1804, moit à Fontainebleau, le g août 5 mars 1887. Edit. 1-b.
1879. Edit. 2-5
DUPERHEY (Louis-Isidore), marin français, membre
DUPLAN ancien dcjiuté français, né à Pans,
s,
le 17 mais 1791, moi t à Toulouse, en lévrier 1873. Kdit.
de l'Institut. né à Parts, le 21 octobre 1Î86", mort à fa- 3-5.
ris, le 25 août 1885 Edit. 1-1. (Paul), ancien représentant du peuple ftan-
DUPLAN
DU PETIT-THOITABS(Abel Aubert), mai
Edit.
français, né le çais, né à Bourges (CUert, le6 octobre 1806. mort à Pans,
le 21 juin 1878, Mit. lo.
3 août i7U3, mort le 17 mars 1864 1-3
Recherches et pathogénie de l ulcèreperforant du( Notice (188o, gr. in-16); Diclionnaiie des marques
pied (1875, in-8, avec pi.); Confétences de cliniquez et monogrammes de graveurs (1886, 2 vol m-18).
chirurgicale faites à l'hôpital Saint-Louis (1879, M. George* Duplesàis a aussi rédige le te\te des
in-81; Leçon sur les traumatismes cérébiaux (1883, Albums a" héliogravure de M. Arnaud -Durand
in-8). Il a commencé a\ec le docteur Follin la pu- d'après les estampes d'Albert Durer, Van Dyck,
blication d'un Traité élémentaire de pathologie Paul Potter, Claude le Lorrain, A. Mantegna
externe, qu'il a continué seul après la mort de son Rujsdael, etc. (1875 et années suivantes). II a
collaborateur (1861-1887, t. I-VII, m-8). édité le Livides peintres et graveurs de l'abbé
de Marolles (1855, in-16, 2° étlilion, 1872, in-16)
DUPLESSIS (Georges-YictoivAntome (Jratet-), ico- et les Mémoires de J -G. Write {1857, 2 \ol. m 8)
nographe et historien d'art français, membre de a a re\u et mis en ordre les tomes IX,
1 Institut, né a Chartres le 11) mars 183i, est hls Peintre-tj) aveur île Robert-Duincsnil (1865, m-8).
et M du l
d'un savant bibliophile, recteur des académies de
Lyon et de Douai, mort en 1S55. Entré au cabinet DUPOUY Y (Bernard-Eugène -Alexandre) homme
des estampes cette même année, il passa par tous politique français, sénateur, est ne à Bordeaux, le
les grades avant d'occuper la place de conservateur 1er juillet 1825. Avocat au barreau de sa \rilc natale
sous-directeur adjoint de ce département de la et riche propriétaire dans le canton de Bourjï, 31
Bibliothèque nationale. II succéda, comme direc- fut élu représentant a l'Assemblée nationale, dans
teur, à M. Delaborde, admis à la retraite le 1er août une élection partielle, le 27 a\nl 1875, par 75155
1885. JI a été élu membre hbre de l'Académie desi vois II siégea sur les bancs de la Gauche et fit
Beaux-Arts, le 25 a\ril 1891, en remplacement de partie de 1 Union républicaine. Membre du Conseil
Lenoir. M. Duplessis a éte décoré de la Légion général de la Gironde pour le canton de Bourg, il
d'honneur en 1874. remplaça ÏI JJnbert-Delisli?, ancien sénateur bona-
Parmi ses nombreuses publications, toutes con- partiste, comme \ice-president, en 1875, et eut une
sacrées a l'histoire de l'art, nous citerons Notice attitude d'opposition très marquée contre le préfet,
sur la vie et les travaux de Gérard Audran (Lyon, M. Pascal. Candidat aux élections sénatoriales de
1858, in-8) Histoire de la gravure cet France (1861, janvier 1870, il échoua atee 237 ioîx sur B72 élec-
m-8), couronnée par l'Académie des Beaux-Arts; leurs, mais le 20 février Il fut élu députe pour la
Essai du bibliographie, contenant l'indication des S* circonscription de Bordeaux,par 125"0f> voi\ contre
ouvrages relatifs à V histoire de la giavure et des 7 340 obtenues par son concurrent bonapartiste. A
graveurs (1862, in-8] le texte historique et descrip- la nouvelle Chambre, Il sui\it la même ligne poh-
tif des Costumes htstoriques des x*iB, xvir* et rvmB tique, et après l'acte du 16 mai 1877, fut un des
siècles, des^més par M. Lèche* ail ler-CheyignardI 365 députés des gauches réunies qui refusèrent un
(1864-1875, 2 vol. m-4); un précieux. Essai d'une \ote de confiance au ministère de Broglie. Il se
biblioqraphie générale des beaux-urts (180fi, in-8); représenta aux élections du 14 octobre suivant et
les Merveilles de la gravure (1869, in-18); Un futréélu par 14006 \oii contre 7939 obtenues par
Curieux au xvn" siècle, Michel Bégon, intendant son concurrent bonapartiste. Porté de nom eau aux
de la Rochelle (187i, in-8); les Ventes de tableau, élections bénatoiiales du 5 janvier 1879. Il fut elu,
dessins, estampes et objets d'art aux xmi* et wiu* le second sur quatre, par 345 \o\\ sur 666 votants.
siècles, essai de bibliographie (1874, m-8); His- s'est représenté a celles du 5 jamier 1888 et a été
toire de la gravure de portrait en France (1875, réélu par 700 \on sur 1 202 notants.
in-8j; Gavann, étude (1876, m-8); le texte de
l'Œuvre d'Albert Durer (1877, in fol., 108 pL); DU PRATO [Jules-Laurent Anacharsis), compositeur
Iltstoite de la gravure en Italie, en Espagne, dans français, né a Nîmes, le 28 au'il 1827, vmt faire a
les Pays-Bas, en Angleterre et en France (1870, Pans ses études musicales, entra au Conservatoire
(in-4, a\. gr.) Cataloque illush é des livres précieux, en 18il et remporta d vingt et un ans, en 1848, le
manuscrits et imprimés, faisant partie de In Bi- grand prix de Home au concours de 1 Institut. Ilen-
bliothèque de TA. Ambroise Firmtn-Didot (1879, tré en France, il fit jouer sur différentes scènes ses
in-4) Inventaire de la collection d'estampes rela- compositions musicales et fut nommé en 1866 pro-
tives à l'histoue de France, léguées en 180*3 a lafesseur agrégé d'harmonie au Conservatoire. Devenu
Bibliothèque nationale par 31. Michel Hennin (1881- 1- professeur titulaire en 1871, Il a été décoré de la Lé-
1885, 5 vol. gr. m-8); le texte de YiMuvre de Lucas gmn d'honneur le 6 août 188tK
de Leyde (1885, m-fol.) les Livres à gravures du Parmi les ouvrages que M. Duprato a donnés
xvi' siècle (1884, in-8) Catalogue des dessins, nous citerons les Trovatelles (1854], Pâquerettes
aquarelles et estampes de Gustave Doré, avec une (1856), tous deux en un acte; Salvator Roua, en
DDPONCHEL
1795, moi cette >ille,altiste
t dans(Edmond), français,
avril 1868
né Pans, en ne a Rouen, le 17 dikiciubie 1807, mort a Pans, le 11) dé-
le 10 Edit. 1-4 cembre 1878. Edit. 1-5.
DUPONT (A.-Pierre), poète et chansonnier français, né DUPORT (Nir.olas-Paul), auteur dramatique français, né
a Lyon, le 23 a\ril 1821, mort dans cette ille, le 24jml- k Paris, le 22 avril 1798, mort le 2b décembre 1866
Jet 1870 Edil. 1 i. Edit. 1-4.
DUPONT [vs l'Edre] (Jacgues-Charles), homme politique DUP0RTAL[Pierre-J<;an Louis- \rmandi, député français,
français, né à Neubourg (Euie), le 17 février 1767, mort ne a Toulouse, le 17 février 1814, mort dans cette Mlle,
le 5 mars 1855 Edit. 1-2. le 1" février 1887. Edit. h
DUPONT (François-de-Sales-Léonce), pubhciste français, DffPOTET (Jules-Denis m Se\%evot, baron), magnéti-
né à La y rat {Lol-el Garonne), le 5 janvier 1848, moit a seur français, né h la Chapelle (Yonne), le a\nl 1796,
12

Pans, le 24 aval 188i Edit. 5. mort à Pans, le 1" fe\ner 1881 Edit. 1 5.
DUPONT (Jacques-Mane-A.ntoine-Célestin), prélat fran- DUPOTY {Michel- \ugus te), journaliste français, né à
çais, sénateur, né à Iglesias (Saidaigne), le 2 février 1792, Versailles eu 1797, mort le «8 juillet 1864. Kdd. 1-3.
mort a Bourges le 27 mai 1&>9 Edit. 1 2
DU PRAT (marquis 4ntoi ne- Théodore), dcnvain fran-
DUPONT (Paul-Francois), imprimeur et homme polo- né à Versailles, le 22 janvier 1808, mort dans celte
tique fiançais, ne à Perpignan, le 21 février 1796, mort çais, \ille, le 11 januer 1867. Edit. 3-i
a Pans, le décembie 1879. Edit. 1 5.
11
DÏÏPRAT (Pierre-Pascal), publiable fiançais, ancien
DUPONT (Pierre-Auguste, dit àllxis), chanteur français, représentant du peuple,
Hé en 1796, mort à Paris, le 50 mars 1874 Edit. 1-5. ne a Ilagulmau (Landes), le
24 mars 1816, moit en mer à boid du Niger, en août
DUPONT DE BUSSAC (Jacques-François), ancien repre- 1885. Edit. 1-5.
sentant du peuple français, né à Pans, le 7 février 1803, DUPRAT (Umpolytel, compositeur français, né à Tou-
mort à Pans, le 22 septembre 1873. Edit. 2 5. lon, le 31 octobre 182i, mort à Pans, le 22 mai 1889.
DUPONT-WHITE (Charles-Brook), économiste français, Edtt. 5. Appendice.
I
trois actes (Opéra-Comique, 1861); Sacripant, opé- Mlle l)uperron, retourna en Italie, se mit aïec sa
rette en deux actes; le Baron de Groschaminet ç,i\xu\ femme
fc aux gages d'un imprésario nomade qui les
acte (Fantaisies Parisiennes, octobre 1806) le Lhan- promena
pl sur plusieurs théâtres,,joua a Venise en 1829,
leur Florentin, opéra-comique en un acte (même et l'année suivante, a Milan. Cette même année, dans
théâtre, décembre 18GG); la Fiancée de Corinihe, une
en ui tournée a Paris, tl chanta la Dame blanche
lui acte (Opéra, octobre 1867) la Tour du Chien-Vert De retour en Italie, 31. Duprez parcourut encore
en trois actes (Folies-Dramatiques,1871) leCerisier, divers
di théâtres. Il parvint a se faire coûter dans
en un acte (Opéra-Comique, 1874); etc. H Pirata de Mini, à Turin. Il joua Guillaume Tell
H
pour
pi la première fois à Lucques, et visita de nou-
DUPRAY (Louis- Henri), peintre français, né à Se- veau, et cette fois avec un grand succès, les princi-
m
dan le 5 novembre 1841, éle\e de PlIs et de Léon pales
p; scènes de 1 Italie, notamment celles de ïlo-
Cogruet, débuta au Salon de 1865 par Un Cuirassier rence, de Fobgno, de Home, de Naples (1834), de
vt
et tic reparut qu'a celui de 1809 avec le Maréchal Cologne, et y parut tour a tour dans Otello, ParL&ina,
B
\ey à Waterloo. Il a e\posé depuis Bataille de Guillaume Tell, les Capulets, le Rarbier, etc. En
G
Waterloo (1870), Vue Grand' garde (1870), Fusiliers 1856,
li après avoir fait ses adieux à l'Italie dans le
marins de la division folhuau (1872) Une visite Bravo de Marlmni, Il rentra en France, mais il fut
B
aux avant postes (1874); Un Régiment de kussaids rappelé
r; par des propositions pressantes en Italie et
de marche dépasse les convois pour se porter en nne retint que l'année suivante débuter à l'Opéra
avant, le Poste de la place du marché a Saint-Denis dans le rôle d'Arnold de Guillaume Tell, qm fut et
d;
( 1870] Grandes manœuvres d'automne, Artillerie resta
r< son triomphe. Tl y joua ensuite la bluette,
légère allant prendre position (1877); l'Arrivée à Robert
R le Diable, les Huguenots, Stradella, la Juive,
V étape (1878); le Cheval déferré (1880); Départ in- U Lac des fées, Guido etGinevra, les Kaityrs^etc*
le
coanito l'Impératrice Eugénie quittant Paris Une
U voix de ténor qui s'élevait à \ut de poitrine,
[1884). M. H. Dupray, qm est, a\ec MM. Ed. Détaille moins puissante que bien conduite, beaucoup de
ir
et de Neuville, l'un des représentants de notre non- goût,
g le sentiment des nuances dans le cantabile et
velle école de pemtnre militaire, a obtenu une nié- If récitatif, le talent d'acteur enfin, telles étaient
le
daiHe do 2e classe en 1872 et une de 3° classe en le qualités applaudies dans M. Duprez et qui lui
les
1874. 11 a été decoré de la Légion d'honneur à la valurent
v: 100000 fr. d'appointements. Retiré depuis
suite de l'Exposition de 1878. 1849 du théâtre, où sa von trahissait ses efforts,
Il parcourut encore quelque temps la province, à la
U
DUPRÉ (Germain), ancien sénateur des Hautes- tête d'une troupe lyrique, puis se consacra tout
It
Pyrénées, né a Argelés, le 11 janvier 1811, étudia la entier
e à l'enseignement. Après avoir été professeur
médecine à Montpellier, fut reçu docteur en 1854, aau Conservatoire de 1842 à 1830, il a fonde une
puis agrégé, et fut nommé professeur de clinique ecole
e personnelle de chant qu'il a dirigée jusque
médicale a la Faculté de cette ville. Conseiller gêné- ddans son extrême vieillesse. U s'est montre encore
ral des Hautes-Pyrénées pour le canton Nord de à Opéra en février 1892, à l'occasion dn centenaire
Tarbes, il fut successivement vice-président et pré- dde Rossim. En 1805, il a été décoré de la Légion
sident du Conseil. Candidat républicain aux élections d'honneur.
d
sénatoriales du 50 jaimer 187G, il échoua avec Comme compositeur, M. Duprez a écrit la Chute
M. Cénac, se représenta au renouvellement triennal d feuilles; la Cabane du pêcheur, opéra de jeu-
des
du 8 janvier 1882, et fut. élu par 571 voix sur 529 nesbe,
u mal accueilli au théâtre de Versailles; Joamta
votants. Il ne s'est pas représenté aux élections du o la
ou Fille des Boucaniers, jouée par Mlle Duprez
renouvellement triennal du 4 janvier 1891. Il a été aau Théâtre-Lyrique, en 1852 la Lettre au bon Dieu,
mis a la retraite, comme professeur honoraire, en een deux actes; enfin, en 1805, au nouveau Grand
1887. Correspondant de l'Académie de médecine de- 1Théâtre-Parisien, une Jeanne d'Arc, opéra en cinq
puis 1871, 31- Dupréa été décoré de ]a Légion d'hon- aactes et prologue, paroles de MM. ïléry et Edouard
neur le 15 août 1857, et nommé officier a l'occasion Dupre/, et. qui eut une chute éclatante. Il faut citer
L
de sa îetraite le 2U décembre 1887. 1. eencore un oratorio en trois parties, le Juqemenl
On Cite de lui Considérai ions cliniques sur les dernier,
a que l'artiste ïit louer au Cirque de l'Impé-
fluxions de poitrine de nature catonhale (Mont- ratrice
r en 18(38 et dont il avait compose lut-même
pelher, 18(30, iu-8) De la Liberté de l'enseignement les paroles. Nous négligeons quelques autres œuvres
L
médical (Parts, 1805, iu-8). “ tpour le Ihéàtre particulier installe dans son hôtel
de
d la rue Turgot.
DUPREZ (Gilbert-Louis), chanteur français né à On cite de ï'émiiient artiste plusieurs publications
Paris, le b décembre 1800, itls d'un commerçant qui littéraires de théorie musicale ou de chronique con-
avait déjà onze enfants, fut envoyé à l'école comme temporaine
t Souvenirs d'un chanteur (1880, in-18)
les autres. Mais un ami de la famille, remarquant Joyeusetés
J d'un chanteur dramatique, vers (1882,
ses dispositions pour la musique, lui en donna les in-8, autographié] Sur la }oix et l'art du chant
premières notions. Bientôt capable de soltier à pre- 1882, in-18); Graines d artiste, Silhouettesvocales
miere vue les morceaux les plus difficiles, il entra, a (1884, in-18).
{

dix ans, au Conservatoue, et Choron l'admit a son Un frère puîné de cet artiste, M. Edouard Duphez,
école de chant. H. Duprez chaula pour la première d'abord
c acteur comique, a écrit divers libi'ettos,
fois au Théâtre-Français, dans les chœurs d Athalte, entre
t autres ceux des trois opéras de son frère,
en 1820. La mue de sa voie le ramena a l'étude de celui
< de Mariette et Gros-René, dont G- Héquet a
l'harmonie. Lorsque sa voix de ténor se fut défini- composé
t la musique, en 1850 le liai masqué, opéra
li\ement déclarée, il passa en Italie, et débuta à en cinq actes, musique de ^1. G. Verdi (iR63); fîi-
Milan par un échec. Revenu à Paris, il fut engagé à goletio ou le Bouffon du prince, opéra en quatre
t'Odéon en 4825, et y chanta le rôle d'Almaûia actes, traduction (1864) la Travïata, opéra en
dans le Barbier. Il épousa, en 1827, une cantatrice, quatre actes, traduction (1875), etc.
DUPRÊ (Jean), sculpteur italien, né à Sienne, le 1" mars DUPRESSDIR (Joseph-François), pointus i'iançîiiï, né d
1817, mort à Florence, le 9 janvier 1882 Edit. 4-5. Pans, le 3 a*n! 1Sbo, mort dans cette ville. le 6 mars
Ldit. 1-5.
DUPRÉ (Marie-Jules), marlll français, né à Strasbourg, 1859.
le 15 novembre 1813, moit à Pans, le 8 février 1881. DUPREZ (Caroline), Mme VAN des ITeuvel, cantatrice
Edi t.-ï 5 française, lïlle du célfebre tfnor, née à Floience en 1832,
T)UPRÉ (Jules), peintre français! né à Nantes en 1812, moite te Pau, le 17 avril 1875 Mit. 1-5.
mort à l'Ule-Adam, le 6 octobre 1889. Edit. 1-5. BCPDCH (\ntoine-Adolphe), préldl français, né à Bor-
DUPRÉ (Léon-Victor),frère du précédent, ne" à Limoges, deaux, en HjQ*J, moit dans cette ville, le 10 juillet 1KJ6.
mott à Pans, le 31 octobre 187'J. Edit. 1-5. Edit.1-2.
OUPUIS (Adolphe], acteur français, né d Paris, le d<
de?&in qui lui lit apprendre la musique. Engagé
16 aoùl J824, et ijl.s de la comédienne Rose Dupuis, d d'abord par un nche amateur de Liege qui s'était
prit dans la maison de sa mère le goût du théâtre, fatt ft construire un théâtre particulier, M. Dupuis,
et eutia ;iu Conservatoire. Après deux années d'é- si suivant les conseils que lui donna le directeur du
tudes, il débuta au Théitrc-I rançats. II accepta en- tt théâtre publie de cette ville, se rendit à Pans en
suite un engagement atamageux pour Berlin, et se 1854. li Après avoir débuté a Bobmo, il entra aux
perfectionna dans cette Mlle, où il trouva a la fois Kobes-JSouvelles,
Y au Théâtre Déj.uet et enfin aux
le succès et les utdes conseils de l'auteur allemand Variétés,
V où la création du rôle de Paris dans la Belle
Duringr. Il revint en l'rance en 1848, et l'année sui- Hélène
h (18G4) lui donna dit prenner coup une noto-

le
vante il se représenta inutilement au Théàlre-Fran-nété u toute parisienne. Après avoir contribué au &uc-
çiiis. Apres avoir paru au Thédtre-llibtonque, il fut cesci prolongé de cette fameuse bouffonnerie, il a de-
engagé au Gymnase, à la lin de 1S4U. Il y troma puis p joué une suite de rôles de même ordre dans le
sa \éritafale place, et il y créa des rôles dans pres- répertoire
r< de ce théâtre dont il est resté, depuis
que toutes les pièces qui ont fait foi lune depuis près p de trente ans, l'acteur favori, II faut citer
cette époque, notamment dans Diane de Lys, le comme o autant tle succès pour lui toutes les pièces
Gendre de M. Poirier, le Dr.titt-Monda, Un beau qui q ont réussi sur cette scène Barbe- Bleue, la
mariage. Un père prodigue etc. En 1800, 51. A. Du- Grande-Duchesse,
G les Brigands, la Vie parisienne,
puis joua nu Vaudeville, dans la Petite Marquise; A miche, la 7~eAf)~: le Bcau
U
ration et la Tentation, Pins il partit pour la Kussie, Dunois,
B le Trône d'Ecosse, les Braconniers, la
où il eut les plus grands succès auprès du public Veuve du Malabar, les Merveilleuses, les Charbon-
aristocratique et de la conr. Une rentra a Vans niers, 71
la Cigale, la Fearzzne d papa, ln Petzte Hlère
qu'eu 1878. et ilreparuf.au vaudeville dans les Tapa- la lt Rou8sotte, Lili, etc.
yeuses de M. tîondinet. Il eut des succès soutenus a
ce même lliéàite dans le Nabab (1880) le 15s//w#- DUPUY ( Charles-Alexandre], député^ français, est
sards, le i'o~age ~€'?~t~ Odelte (1881); Geor- n au Puy, le 5 novembre 18ol. Agrégé de philOho-

nette, Vn mari matgit*. lui (1882); la Vie facile, pplue en 1874, il a professé cette classe aux collèges
les Affolés (1883), ain^i que dans d'importantes re- de d INantua et d'Aunllac, puis aux lycées d'Auch, du
prises le Père prodigue, les Lionnes pauvres, la FPuy et de Saint-Etienne. Nommé, en 1880, inspec-
Visite de Xoces, Permettez, Madame, etc. teur
b d'académie a 3Iende, il remplit les mêmes fonc-
M. Adolphe Dupuis est mort a ^eulours, le 23 octobre tions
ti a Caen. et enfin àAjaccio, avec le titre de vice-
1891. r
recteur de lu Corse. Inscrit sur la liste républicaine
opportuniste
0 de la Haute-Loire am élections du 4 oc-
DUPUIS (Jean-Baptiste-Daniel), sculpteur et gra- ttobre 1885, il réunit au premier tour de scrutin
veur en médailles français, né à Blois, le 15 février 270G6
2 voix sur C5 1>74 votants, et fut élu au scrutin
1849, entra a l'Ecole des Beaux-Arts dans la section ded ballottage, le premier sur cinq, par 50058 voix
de peinture, qu'il quitta bientôt pour celle de la sur s 7U699 votants. Particulièrement occupé des
gravure en médailles, et fut éleve deFarochon et de iiintérêts de l'enseignement primaire, il déposa le
Cavelier. Il remporta, en 1872, le grand prix de 25 2 octobre 1886, une proposition tendant a trans-
Home. 11 débuta au Salon de 1809 a\ec un buste- fférer la nomination des instituteurs du préfet du
portrait et exposa alternativement, depuis cette département
d au recteur de l'Académie; mats il la
époque, des œuvres de sculpture, de gravures en rretira devant les dispositions peu favorables de la
médailles, ou môme de peinture. Susciterons, entre CChambre. Aux élections du 22 septembre 1889, faites
autres Samson brisant ses liens, statue plâtre aau scrutin uninominal, il se présenta dans la l'B cir-
(18701; Tête de faune, médaille (1872/; la Yen- conscription
c du I'uy et fut élu, au premier tour, par
danqe, bas-rehef, cire (187G); la Vietgeet l'enfant 110201 voix contre 7 451 données a 51. de Labatie,
Jésus, bas-relief plâtre le Marquis de Francheu, ddéputé sortant, candidat monarchiste. Membre et
sénateur; M. Caxalas, sénateur; la Vicomtesse de rapporteur
r des commissions auxquelles sont ren-
linmant, et dix autres médaillons de bronze; le voyées v les questions d'instruction publique, il en a
Génie des Arts couronnant la France, médaille ssouvent défendu les conclusions à la tribune.
pour l'Exposition universelle de 1878, et la France
fad appel à toutes les nations, projets de médailles DUPUY (N.), ancien député français, est né à
pour la même Exposition (1877); Berceuse, statue ICoismont (Aisne) en 1846. Docteur en médecine en
plâtre (1879); la Postérité couronne le Génie des 1874,1 maire de \ervins et conseiller général de
Ails, commande de l'Etat; Union de laVdle et de l'Aisne1 pour ce canton, Il se présenta a l'élection
la liépubhque sur l'autel de la l'atrie, projet primé Sartielle
f du 12 novembre 1882 dans l'arrondissement
au concours de la Ville de Paris (1880); Chloé à la eVervins
d et échoua au scrutin de ballottage, contre
fontaine, peinture {1881]; Etude de femme, pem- ) JI. J Sandrique. Il fut inscrit sur la li^te opportu-
ture (1882) M. Floquet M. et Mme Albert Ballu niste
r et radicale de l'Aisne aux élections du 4 oc-
M. Beauquier, député; M. et Mme Prillieitx, etc., tobret 1885, réunit, au premier tour de scrutin,
médaillons bronze (1887), plus un nombre considé- 449265 voix, et fut élu au scrutin de ballottage, le
rable de cadres de médailles, médaillons et pla- sixième
s sur huit. par 03 M 7 voix sur 117 252 vo-
quettes, et plusieurs portraits a l'huile ou bustes ttants- Aux élections du 22 septembre 1889, faites
portraits aux seules initiales. M. Dupuis a obtenu aau scrutin uninominal, il se présenta dans la 1™ cir-
pour la gravure en médailles une médaille de conscription
c de Vervins et échoua, avec 4824 voix
3° classe au Salon de 1877, une médaille de même contrec 7015, obtenues par M. Godelle, candidat bo-
classe à Imposition universelle de 1878, la déco- napartiste.
r #
ration de la Légion d'honneur en 1881, et une mé-
daille d'or à l'Exposition universelle de 1889. DUPUY-DUTEMPS (Ludovic], député français, est
r aux Cabannes, près de Cordex (Tarn), le 5 jan-

DUPUIS (José), acteur français d'origine belge, net
vvier 1847. Avocat au barreau de Gaillac, maire de
à Liège le 18 mars 1835, est fils d'un professeur de cette
c ville et conseiller général du canton, il se porta

HTTPOIS (Charlotte Boudes, dame), actrice française, DBPuTr (Ai-sènf-Juies-Etieane-Juvénal),ingénieur fran-


née à Pans en 1815, morte dans cette ville, le 5 avril ççais, né à Fossano (Piémont), le 18 mai 1804, mort à Pa-
1879. £dit. 1-5. ns, le 5 octobre 1806. Edit. 1-i.
DUPOY DE LOME (Stanislas-Charles-Henri Laurent}, m-
j
DïïPUIS-DELCOURT(Jules-François), aéronaute français, génieur
1 français, membre de l'Institut, ne a l'iœmeur
le 1S octobre 1816, mort à Pans, le 1" février
né à Berru, près Reims, le 25 nidis ltSOâ, mort 2 avril
le {3forbihanj,
1861 Edit 1-3. 188o.Edit.2-b.
aux élections législatives générales du 22 septembre 1le coup d'Etat du 2 décembre, il reprit le commerce
1889 dans l'arrondissement de Gaillac, comme can- de c farines. Il a représenté le canton de Mcmlle au
didat républicain anti-révisionniste, obtmt, au pre- conseil
t général du >ord.
mier tour, 6054 \oix contre 5 508 donnees au mar-
quis de Ilontebello, candidat révisionniste, et 5 847 à duquesnel (Araédée), littérateur français, né à
M. Couzy, candidat radical, et fut elu, au scrutin de 1Lotient, ters 1802, d'une famille de commerçants,
ballottage, par 0,776 voix contre 4841 obtenues par bibliothécaire
1 de la \ille de Saint-Malo, a pubhé
le marquis de Montebello. LI. Dupuy-Dutemp« s est Chants
( français (1825), Xapoléon au Mont-Thabor
particulièrement occupe, à la Chambre, des ques- (1825), poèmes; Histoire des lettres, Cours de litté-
tions de finances et de douanes. ratures
i comparées (1856-184Î, 7 vol. in-8. 2e edit.
partielle,
1
1845); Du travail intellectuel en France
DU PUYNODE (Michel-Gustave Partou\ac), écono- de c 1815 à 1857 (1839;; Khza de Modes (1841,
miste français, ne aux Forges de Verrières (Vienne), 2S \ol. in-8). II a collaboré à la Revue européenne, à
le 23 novembre 1817, d'une ancienne famille de l'Université l catltalique, etc.
l'Àngouiiiois, étudia le droit et fut reçu docteur le
9 juillet 1841- En 1842, il donna, dans la Revue du DURAN (Chaiies-Auguste-Emile Dciunq, connu
droit français et étranger, des articles sur la pro- ssous le nom de Carolus), peintre français, est né a
priétè territoriale. Attaché, depuis 1845, au ininis- Lille I le 4 juillet 1837. Après a^oir sum les leçons
tère de la justice, Il résigna ses fonctions lors des de c M. Souchon, directeur de l'Ecole municipale de
événements de Février 1848. Il devint l'un des dessin c de cette Mlle, il \int a Pans et continua ses
principaux rédacteurs du Journal des économistes. éétudes artistiques malgré de cruelles privations. Il
Candidat au* élections sénatoriale. du 5 jam 1er 1879. obtmt c au concours le prix de la pension fondée par
dans ce département, il obtint 115 \o\x. sur 391 \o- son s compatriote fticar et partit pour l'Italie, où n fit
tants. M. du l'uynode a été décoré de la Légion un long séjour; ce fut a Rome qu'il peignit la
d'honneur. Conseiller général de l'Indre pour le Prière 1 du soir, exposée au Salon de 1865, et /4s-
canton de Saint-Gaultier, il en a été président en ttassinéi dramatique épisode de la campagne ro-
1877. Il a été élu correspondant de l'Académie des rmaine qui figura a celui de 1866 avec le portrait de
sciences morales et politiques le 21 mars 1885. M.
il Ed. Ileynart, tous deux offerts par le gouverne-
On cite de lui Etudes a économie'politique sur la ment r au musée de Lille. 31. Duran demeura alors
propriété territoriale (1843, in-8) Des lois du ira- près d'une année en Espagne, où il se pénétra sur-
vait et des classes ouvrières (1845, in-8) De t'escla- tout du génie et des procédés de Velazquez Saint
X

vage des colonies (1847, in-8J Lettres économiques François i d'Assise (1868) montra l'influence de cette
sur le prolétariat (1848, gr. in-8); De l'Administra- étude è sur le talent de l'artiste. M. Carolus Duran
tion dés finances en 1848 et 1849 (broch. in-12) De n'a r figuré pendant di\ ans aux Salons annuels que
la Monnaie, du Crédit et de l'lmpdt (1853, 2 toi. par 1 des portraits, dont quelques-uns ont été réunis
in-8; 2° édit. 1803), où l'auteur défend la liberté €en 1874 en une seule exposition par le cercle de la
des banques et la substitution de l'impôt direct j place l Vendôme. Rappelons lci ceux de Mlle Croi-
sur les capitaux mobiliers et immobiliers a tous les :elle,
z bclle-sopur de l'artiste, de MU. Jules Clarclie,
autres impôts; Des lois du travail et de la popula- Ph. 1 limiy, de Lescure, Falguièrc, Vigeant, Haro,
lion (1861, 2 vol. in-8}; Etudes sur les principaux Dr i Billard, des Enfants de l'auteur, etc. depuis,
ëcommisiRS (1867, m-8); les Grandes Crises finan- ceux c de 3IM. Emile de Giravdin, G. Doré, etc., ont
rières de la France (187(i, in-8); Caractères etpor- ifiguré a l'Exposition universelle de 1878. Au Salon
traits politiques les mtrigants, les despotiques, cde cette même année, M. Carolus Duran avait en-
les liheraux, les conservateurs, les révolutionnaires,voyé v le laste plafond destiné à l'une des salles du
les réformateurs (1883, in-8). M. Dupuynode avait niubée r du Luxembourg (Gloria Mariée Mediris), qui
aussi donné dans l'Artiste, depuis 1850, des articles n'obtint
r pas- le succès de ses œmres précédentes;
de critique et quelques pièces de \ers. een revanche, le portrait de Mme Vandal (1879) fut
considéré
c comme un des chefs-d'œu\re du peintre.
dupuytrem (Raymond), député français, estné le I
Depuis il envoya presque constamment au Salon des
9 septembre 1805. Grand propriétaire et industriel portraitsr au\ initiales, qui ont toujours eté l'objet
dans le département de la \ienne, il se porta comme d'une d attentive curiosité on a encore remarqué
candidat conservateur dans la 2* circonscription de <jdans cette suite les portraits de Ma fille et de
Poitiers, aux élections générales du 22 septembre Louis- François. En dehors de cette eclatante spé-
1889, et fut élu par 8 675 voix, contre 7 504 données cialité,c il a exposé dans les mêmes années Un
a M. Bazille, avocat au Conseil d'Etat, candidat repu- futur doge, enfant vénitien du xue siècle (1881),
blicain. Sun élection ayaut été invalidée le 50 no- Mise il au tombeau (1882); £ivi/(1886); Andromède
venibre, il se représenta à l'élection du 12 janvier (1887); Baechu. (1889). En 1890, il a eté l'un des
18U0 et fut réélu par 8 572 voix sur 7 960 obtenues partisans
j; de la scission survenue dans la Société des
par le même concurrent. artistes,
a et il a pris part, avec emq portraits de
ffemmes, à l'cspotsition des dissidents du Champ-dc-
DUQUENNE (César), ancien représentant du peuple ilai's. M. Duran &'est aussi essajé comme sculpteur
français, né a La Gorgne(Kord), le -10 mars 1799, lit et e a produit deu* bustes en bronze, Mme C. Duran
ses études aux collèges de Lille et de Versailles, (1873) et le Pisan (1874), etc. Il a obtenu trois
entra dans l'industrie, et dirigea son vaste mouhn médaillesn en 1800, 1869, 1870, une médaille de
de La Gorgue. Après la révolution de 1830, il fut 2* 2 classe à l'Exposition universelle de 1878 et la
nommé maire de sa commune et membre du Conseil médaille d'honneur au Salon de 1879. Décoré de la
d'arrondissement d'IIazebrouck. En 1848, se n
pré- Légion
L d'honneur en 1872, il a été promu officier en
senta aux suffrages des électeurs du Nord et fut 1878, 1 et commandeur le 29 octobre 1889.
représentant du peuple, le quatorzième sur \mgt- Sa femme, Mme l'auhne-Marîe Carolus Dctiuv, née
hmt, par 153270 suffrages. Il vota ordinairement CROIZETTE, C née à Sdint-Pctersbourg, a envoyé à plu-
avec la droite. Après l'élection du 10 décembre, il sieurs s; Salons quelques Pot traits de femmes, ïuu
soutint la politique de l'Elysée. Hcclu a la Législa- seuless initiales [1873, 1875) etuu Portrait d'enfant,
ti\e, il lit partie de la majorité monarchique. Après miniature
» (1874), qui ont révélé un élégant talent

le
DDûOESNAY (Mgr ci
e
Alfred), prélat français, né à Rouen, fais,
septembre 1814, mort a Cambrai, le 11 sept embi £dit 1-4
23
1884. Edit. 5.
né à Hennés, en 1797, mort en octobre 1865.

DURAN (lugiislin), critique et littérateur espagnol, né


à Madrid, le i octobre 1789, mort le 1" décembie 1862.
DUÛUESNOIS (Julien), professeur et grammamen fran- UEdlt, 1-3.
de pastelliste et lui ont valu en 1875 une médaille aaux lycées d'Angers, de Versailles et de Charlemagne
de 5° classe. àfi l'arts. Inspecteur d'Académie pendant dix annees
dans les départements de Mame-ef Loire, Seine-In-
DURAND (Eugène-François-Joseph), professeur et férieure
f et Seine-et-Uise, il s'occupa particulière-
ancien député français, magistrat, ne a Tmténiac ment d'instruction primaire, fut délègue, en 1881,
(Ille-et-\ilaine), le 1*5 ami 1838, suivit les cours de dans
< les fonctions d'inspecteur général de cet
droit a Rennes et fut reçu docteur en 18^2. D'abord enseignement,
c et admis a la retraite en 1885, avec
avocat au barreau île "Rennes, il se fit recevoir le1 titre d'inspecteur général honoraire. Il a été
«îgregé en 1804 et fut chargé du cours de droit décoré l de la Légion d'honneur en juillet 1889.
romani. Nonimn suppléant pour la chaire du droit 31. II Durand a publié, outre un certain nombre
ovil français, devint professeur liluKiire en 1808. i livres destinés ;i l'enseignement, les ouvrages
(le

du
H se porta, comme candidat républicain, dans la suivants. Fleurs d'Anjou, poésies (Angers, 1856);
2e circonscription de l'arrondissement de Saint- le < Danube, allemand et l'Allemagne du Sud, voyage
ïlalo, à une élection partielle, et fut elu, le 7 mai dans
( la Forêt-Noire, la Bavière, l'Autriche, la Bo-
1877, par 7347 voix, contre 4975 obtenues par son hême,1 etc. (Tours, 1802, gr. in-8, avec gravures);
concunent légitimiste, AI de Knrlogunn. Il \mt le l H fini aileintiiid et Nord (ibid.,
siéger Versailles quelques jours avant la chute du 1804, m-8 avec gravures) ces deux ouvrages.
ministère Jules Simon, signa laprotcstation des réimprimés
t en partie en 1882 et 1884 (m-8 avec
tleputes républicains et fut, apres l'acte du 16 mai, grav.), Molièie (ISSU, in-8); le Règne de l enfant
un des 56"> qm refusèrent un vote de confiance au{1889, m-lS}. Il a donné aussi, sous le pseudonyme
cabinet de Broghe. Aux élections du 14 octobre de « (iuy Delaforest » la Poésie de l'ecole, en vers
suivant, il obtmt 6450 voix, contre 6 391 données (1877, ni-18); Londres d'après nature (1885, in-8)
au candidat ofiiciel et bonapartiste, M. Rouxin,Srenes et h:<jendes, en vers (1887, in-18), l'Alsace
ancien députe au Corps législatif. Cependant la et la Loi raine, souvenirs de la guerre de 1870 (1886,
commission départe mon taie de revisiou, detdlquanl 1887, in-8, illustrés) la Hollande et les Hollandais
un certain nombre de bullelins gommes, décida ^soub presse). m
qu'un second tour de scrutin était nécessaire.
M. Durand adressa une circulaire aux électeurs, DURAND ( Marie- \ugustc Màssachie, dit), organiste
pour les imiter a s'abstenir, parce qu'il se consi- et compositeur français, né a Pans le 18 juillet
dérait comme élu. Au second scrutin (28 octobre), 1850, lit ses études au collège municipal Itollin. Il

Oiambre des députés, celle-ci déclara valable l'élec- et Savarl, et la classe (le
M. Rouxin.. sans concurrent, recueillit 5558 xoix; entra ensuite au Conservatoire, sumt les cours
mais, lors de la vérification des pouvoirs par la d'harmonie et de contrepoint de JHI. François Ba/m
M îîenoist. En
tion du premier tour. M. Durand prit place dans 1840, a l'ge de di^-neuf ans, il fut nommé orga-
les rangs de la gauclie républicaine. Il fut réélu, niste de Saint-Ambroise. Il fit ensuite un premier
le 21 août 1881, dans la 2° circonscription de voyage en Italie pour perfectionner ses études mu-
Saint-Malo, par 7 575 \oh, contre h 11*2 données a sicales. A son retour en 1853, au moment où le
son concurrent légitimiste. Rommé sous-secrétaire Panthéon était rendu au culte et reprenait le nom
d'Etat au ministère de l'instruction publique, le de Sainte Geneviève, )I. Durand fut nommé orga-
'21 février 188j, dans le cabinet Jules Ferry, Il niste de la nouvelle église. Il se livra a une étude
garda ce poste jusqu'il la démission du ministère, assidue de l'orgue Alexandre, en lit valoir les res-
le 131 mars 1885. Inscrit sur la hste républicaine sources et entreprit, en 1850, une tournée artis-
unique du département d'IIIe-et-Vilaine, il fut élu, tique en Russie, au moment du sacre de l'empereur
le premier sur neuf, par 61706 voix sur 122 927 Alexandre II. Il obtint un grand succès pendant ce
\otants. M Durand ne s'est pas représenté aux voyage. Depuis, il a fait d'autres excursions en
élections du 22 septembre 1889, faites au scrutin France, en Belgique, en Hollande, en Italie, en
d'arrondissement, et a été nommé conseiller a la Allemagne, pour populariser 1 harmonium dans ces
Cour de cassation le 28 novembre suivant. 11 a divers pays. Nomme, en 1857, au grand orgue de
représenté le canton de Tmtemac au Conseil général. Suint Koch, il devint, en 1803, organiste de Samt-
On cite de lui Etude sur les sociétés « vectipa- Vmcent de Paul. Il garda ce poste jusqu'à 1874. En
liuin » en droit romain et Sur les sociétés en com- 1870, il s'est associé avec )1. &chom\erk pour
mandite en France, thèses de doctorat; Des Offices acquérir la maison d'édition musicale fondée a
considéi es au point de vue des h ansactions privées l'ans par 11. Tlaaband. On lui doit, outre l'achève-
et des intérêts de l'Etat [186Û, in-8), ouvrage cou- ment des éditions des d'uvres de Schiiinann et de
ronné par la Faculté de Rennes et par l'Académie Richard Wagner, des éditions de plusieurs compo-
de législation de Toulouse. sueurs allemands et ceux des nouvelles écoles fran-
çaises, JIM. Massenet, Guirand, Midor, Lato, etc.
DURAND [Jean-îtapliste], sénateur français,est ne M. Aug. Durand, dont les compositions person-
à Sloirax (Lot-ot-(jaronne), le 22 décembre 1843. nelles s'élèvent a plus de quatre-vingts est auteur
Avoué a Agen, il fut maire de celle ville et conseil- d'une Messe à grand orchestre, d'une Méthode
ler général pour l'un des cantons d'Agen. Porté pour l' oigne Alexandre, e, en collaborât uni avec
sur la liste républicaine du département de Lot-et- II. H. L. d'Aubel, de nombreuses compositions pour
Garonne au renom ellemeiil tiienual du Sénat du l'orgue expressif et le grand orgue, et de quelques
5 janvier 1888, il fut du, au 3e tour de scrutin, morceaux de piano. Il a participé a plusieurs pu
can- Lhcations techniques, telles que la Maîtrise et
par 374 voix contre 306 données à M. Dollfus, alors
didat conservateur, ancien député. Il se démit l'Orqur, a collahoré, en qualité de cehr~ue musrcal,
de ses fonctions de maire et de conseiller général. au Messager, au Globe, a l'Esprit public. En 1856,
11 a été décoré de la Légion d'honneur. pendant son voyage en Ru-sbie, il publia dans la
Patrie le compte rendu des fêtes de Moscou. M. Du-
DURAND (llippolyte), ancien professeur et litté- rand est officier du Medjidié.
rateur français, né a Saint-Germain-en-Laye le
13 décembre* 1853, entra dans l'Université en J.833, DURAND (Ahce-Vane Cétebte Tiecrï, dame). Voj-
fut, de 1855 a 1871, professeur de classes de lettres Giu-mllè: (Henry).

DURAND iHippolyte-Baudel), ancien représentant du Perpignan, le i7» a^nl 17'JN, mort dans cette ville, le
peuple français, ni1 h Yeisailles en 18(15, mort a Ne\eis, 2déctmibie 1889. Ldit. 4-5.
le 18 juillet 18111. Edit. 1-4. DURAND -BBAGER (Jcan-Baptiste-llcnn), peintre fran-
çais, né à Beinoé, près Dot (Ille-et-Vilaine), lo 21 mai
DURAND (Justin), ancien député français, banquier, né18U, mort le 25 avril 1879. Edit. 1-5.
DURAND-FARDEL [Charlcs-Louis-Haximc), méde- du Monestier-de-Clermont,il fut inscrit *ur la IiMe
cin français, né a Pans le 24 septembre 1815. reçu républicaine de son département aux élections du
docteur en 18iO, est devenu professeur à 1 Ecole 4 octobre 1883 et fut élu, le sixième sur neuf, par
pratique et médecin inspecteur des sources d'Hau- 59558 u>i\ sur 111703 notants. Il ne se représenta
terne à Yicliv. 11 a été élu membre associé de l'Aca- pas aux élections du 22 septembre 1889, faites au
démie de médecine le 17 mars 1885. Chargé dune scrutin uninominal; mais une vacance s'étant pro-
mission médicale en Chine, il a été décoré de la duite dans la représentation sénatoriale du dépar-
Légion d honneur. tement par la mort de M. Marion, il se porta,
On cite de M. Durand-rardel trois traités de mé- comme candidat républicain, à l'élection partielle du
decine Traité du ramollissement du caveau (184. 15 février 18UI et fut élu, au second tour, par
m-8) Traité clinique ni pratique des maladies des (iliO ^oix., contre 518 obtenues par M. Bovier-
vieillards (1854, m-8; 2- éuit., 1877., in-8); Traité Lapierre, député, candidat îépubhcain radical.
pratique des maladies chioniques (1803, 2 loi. gi
in-8) puis toute une série de publications relatives DURANDO (Jacques), général italien, est né a
aux eaux minérales, entre autres Des eaux de, MondoM en 1807. Fils d'un procureur, il étudia le
Vtrhy, sous les rapports clinique et thérapeutique droit a Turin; mai^. compromis dans une conspi-
(1851, in-8); Lettres médicales sur Yirhij (18 j5, ration libérale en 18Ô1, il se réfugia en Suisse
m-18; 4a edit., 1877): Traité Ihnapeutique des d'abord, puis en Belgique, où il s'engagea comme
eaux minérales de France et de t'élianger, et de soldat dans la légion étrangère. Il était sergent-
leur emploi dans les maladies chroniques, etc. fourtier lorsque cette légion fut dissoute, peu après
(1857, in-8; nouvelle édit. refondue, 1883. in-8), l'entrée des Francais sur le territoire belge. En
enfin des écrits sur des sujets chinois la Vie trré- novembre 1852, il* passa en Portugal et reçut le
gulière et la condition des femmet> en Chine (1870, grade de lieutenant dans la petite aimée de 1). Pe-
in-8); la Lèpre en Chine (1877, m-8); Une Mission dro, alors assiégée a Oporto. Peu après, capitaine
médicale en Chine (1877, gr. in-8), etc. dune compagnie d'Italiens, il prit une part distin-
Sa femme, Madame Laure Ddhod-Firdel, qui l'a guée a toutes les aifaires de cette guerre et fut plu-
accompagné dans sa mission en Chine, en a publié sieurs fois blessé. La paix rétablie en Portugal, il
U relation, d'abord anonyme, sous le titre De Mar- passa en Espagne, au service du parti constitution-
aetlte .S/t~tffx et Yédo, récit dune l'armezme net, a\pc le grade de major, dans un régiment ita-
(1879, in-18; 2= édit. a\ec nom de l'auteur, 1881). lieu, dit des chasseurs d Uporto, se fit remarquer
dans toutes les occasions et devint colonel en 1838
DURAND MORIMBEAU (Henri), pubhciste français, Engagé dans le parti dEspartero contre ?«ar\aez,
né le li juillet 1848, entra a l'Ecole normale sîipé- en 184n, d défendit baragosse quelque temps, puis,
ieure eu et fut nommé, a sa sortie, profes-
1867 apvet> a^ir capitulé, se retira en France, a llarseilh;.
seur de rhétorique au lycée de Limoges. Il aban- Il y publia en 184i une brocliure en français inti-
donna bientôt l'enseignement pour le journalisme. tulée De la réunion de la péninsule Ibérique par
séjourna longtemps a Borne et publia en 1885, sou, une alliance entte les dynasties d'Espagne et de
le pseudonyme de Henri des Houx, un liwe inti- Portugal. Il rentra en Piémont eu 184.% et selnra
tulé Souvenirs d'un journaliste français à home, a>ec ardeur a l'étude des écri\ams politiques qui.
qui fut condamne par la congrégation de l'Index. depuis quelques années, avaient surgi en Italie; il
L'auteur s'empressa de rétracter ses erreurs par composa lui-même un k\re sur la Nationalité tta
une lettre, en date du 20 a\nl 1885, qui fut insérée tienne, écrit en italien, mais qu'il mit faire impri-
dans la Semaine religieuse de Paris. Toutefois on mer a Pans et qm parut en juillet 1840. Il y sou-
annonça, l'année sunante, qu'il préparait la suite de tenait une iiioiiarcliie nationale, ainsi que la
cetom'rage. Après a\oir longtemps collaboré au Ma- suppression du pouvoir temporel du pape, et récla-
tin, il prit, le 1er novembre 1886, la direction du mait des institutions libérales. Cette publication lui
Constitutionnel. U. Durand-Morimbeau a publié la fit interdire 1r retour en Piémont. Il se rendit eu
même année Ma Puion, la Triple Allearace, le Espagne, mais», en 1847. il put revenir dans sa
Comte de Chambord, le Comte de Pans, N. Jules patrie et fonda aussitôt a Turin un journal, fOpi
l'erry, Capri, Pœstum (m 12). On lmattribueégale- nwne, qui se plaça politiquement entre le Ilisorgi-
ment la collaboration à deux des œuvres signées du ?nento, de Ca\our, et la Concordai, de Valcno. Il
pseudonyme Paul \asih, la Sorirté de Home et la fut un des quatre journalistes qui portèrent aGhailes-
bociété de Pans (1887-1888, 3 \o\. m-8). Albert la première demande de constitution les troi^
autres étaient Ca^our, Santa-Itosa et lirofferio.
DURANOSAVOYAT (James), député français, né a Apres l'insurrection de Milan, nommé majur
Mens (Isère), en 1847, est le fils de l'ancien repré général par le gousprnement proMsmre de celle
sentant du peuple, de ce
nom, mort en 185L». Il ville, il tut emoyé a la tète de troupes \olontaires
commença ses études au collège de Vif, mais fut pour defendre la frontière du Tyrol. II garda cette
obligé de les interrompre, par suite des revers de position difficile pendant quelques mois; puis, a la
fortune de sa famille, et s'expatria dans l'Amérique e rentrée des Autrichiens, ht par Brc^cia, Uergame
du bud. Il se fixa a lluénos Ayres et y fonda des et Mimza une retraite hardie et habile qui conserva
établissement^ industriels importants. Rentré eu 5 000 soldats a la cause italienne, en les amenant
France en 1883, il établit a Pans une maison d'expor- sur le territoire piëniontais (août 1848). Une malaa
tation do produits français, et dans l'Isère des ex- die causée par la fatigue lut fit alors refuser le
ploitalions agricoles. Candidat républicain, dans la commandement rie In riiMsimi, qui fut inallieureufce-
38 circonscription de Grenoble, au\ élections géné- mMi1 confiée a Ramoiino. Pendant 1 hiver, il fut com-
rales du 22 septembre 1880, Il fut élu, au premier missaire royal a Gênes, ou il eut a lutter énergi-
lour de soi ulin, par 5 111 \oi\, contre 4 548 données ([iii'incnl contre les meneurs, démocrates. M. Ouraudo
a lui autre candidat républicain, M. GuiUot, député avait été élu député de Mondovi au l'.n lenient na-
soi tant-
t. tional; il fut réélu en 18t!) et prit place a la droite.
DURAND-SAVOYAT(Emile), sénateur français, né
# Aide de camp du roi, Il fit avec lui campagne de
cette année; il était a ses côtés à la bataille de ^>
au Uoneslier-de-ClenriûiH, le 14fé\rier 1847, cou- \ave et fut l'un des téuuuns de son abdication.
sin geinumdu précèdent. Avocat Grenoble depuis Au pai louent, ilappmala la politique de Cavour, et
180!) et conseiller général de 1 Isère pour le canton lorsque le général La Marmora fut emoyé en Cri-

DURAND SAVOYAT(VipoIéon), représentant du peuple DURANDO (Jean), ^éniVul italien, né à Mondou,


le.
fiançais, né à t,eaux (Isère), le 24 octobre 1800, mort le 23iuin 1801, mort a FLoîence, le 27 mai 1860. Edit.
Z> avril J8M». Edit. 1-2. 3 4.
niée, il le remplaça comme ministre de la guerre. H Durantm donna depuis, au même théâtre du
Au retour de U campagne, M. La Marmora reprit Gymnase, G; Thérèse Humbert, comédie en trots actes
son portefeuille et le général Jacques Durando fut (octobre
(o 1808), ou l'emploi evcessif de la science
envoyé comme ambassadeur a (.onstantinople. Il juridiqueju fut loin d'obtenir le même succès, et un
occupait ce poste pendant la guerre d Italie. Il en- vaudeville,
v; le Drame de ta gara de l Ouest (mai
li lia publié aussi plusieurs romans le Jésuite
tra, comme ministre des affaires étrangères, dans 1884).
le cabinet Rattazzi le 51 mars 181)2. A la suite du en et robe rouite, drame réaliste de la famille (1870,
mouvement garibaldien compi imé a A^promonte, Il in-18);ir l Excommunié, hi^toue vraie (1879, in-4)
adressa, le 10 septembre, a ses agents diplomatiques le Carnet d'vn libertin (187U, in-18) l'Halluciné
à l'étranger une note qui réclamait nettement une (1880,111-18);
(I Itâlarde (1880. m-18); Un Elevé des
solution urgente des questions de Borne et de De- ésuites
Jr (1880, in-18); le Carnaval de Mce (1885,
nise. Il quitta le ministère avec M. Rattaizi. Charge m-18).
u: Il a collaboré aux Français peints par eux-
en 1866 du commandementdu 1" corps d'armée, il mêmes, ~n a la France littéraire de 1857, au Cabinet
fut grièvement blessé a Cu«tozza. L'un des plus de d lecture, à l Echo fiançais, ele. SI. Armand
anciens lieutenants généraux de l'armée, il fut Durantm
D est mort a Paris, le 31 décembre 1891.
nommé aide de camp honoraire du roi et deunt
plus tard président du tribunal militaire supérieur DURET iThéodore), publiciMe français, né à Sain-
a Rome. Le général Jacques Durando, sénateur du t. tes (Charente-Inférieure), le 19 janvier 1858, et lils
royaume d'Italie, grand-croi\ de Saint-Maurice,grand dd'un riche négociant, fut candidat de l'opposition
ofticier de la Légion d'honneur, a été décoré des aux a élections générales de 1 803 dans la circonscrip-
ordres d'Espagne, de Portugal, etc. tion
t de Saintes et réunit près de 0000 von. En 1808,
Il fonda a l'aris, avec MM. Mais-Iiizuiu, E. l'elletjn
il
DURANTIN (Anne-Adrien-Armand),auteur drama- et e F. Herold, la Tribune, journal hebdomadaire, et
tique français, né a Senlis, le 4 avril 1818, débuta ce c fut comme gérant de ce journal qu'il fut pour-
au théâtre en 1843, par une comédie en un acte. suivi a et condamné lors du proces de la souscription
Un Tour de roulette (Odéon, 27 mars), qu'il signa Itaudm.1 Pendant le siège, d fut adjoint au maire du
atec M. F. de Iiieuv. H a donne depuis, sous sou 0" i arrondissement, fin 1871 et 1872, il accompagna
nom seul l'Italien et le Bas-lltelon, l'Onde à sur- M. 1 Cernuschi dans son voyage autour du monde.
"VI. Th. Duret a publié Voyage en Asie (1874,
cession, M. Ac/irr, comedies-vaudewiles (Gymnase,
1843-1858) la Mort de Strafford, drame en 5 actes, i in-18); la Chute de l'Empire (1870, in-18); la De-
en vers (Odéon, 1849), puis, en collaboration Un fense
1 nationale (1878, in-18), et la Commune (1881,
Mariage par procuration, les Trois Ftacan, la Terie m-18),
1
faisant partie tous trois dune Histoire de
-promise, la Femme d'vn grand homme (1848 1855}, quatre ans puis, dans un autre ordre d'idées les
avec M. Raymond Deslandes; les Gaietés cleanrpAt resPeintres français en 1807 (1807, in-18j, les Pein-
(1852), avec MM. Guvard et Desnoyers; les Vivent» tres impressionnistes (1878, m 18).
de la Maison d'Or (1849). avec M. L. Monrose;/es
Comédiens de salons (1850), avec 51. Anicet-Bour- DURIER (Louis-Emile), avocat français, né a Paris,
geois, etc. le 19 décembre 1828, suivit les cours du collège
Ces diverses oeuvres n'avaient valu à leur auteur HourLon, lit ses études de droit et devint lauréat de
qu'une notoriété assez restreinte, lorsqu'en janvier l'école de Paris en 1850. Inscrit la même année au
1866, le Gymnase mit à la scène, dans des circon- barreau de cette ville, il se fit remarquer dans plu-
stances mystérieuses, une grande pièce anonyme,sieurs affaires politiques oit il défendit les principes
Heloise Pai anquet, comédie en 4 actes, ou une démocratiques, fut compris dans le procès des
« Treize », en 1804, et tut condamné comme ses
science extraordinaire du droit s'associait au mante- coaccusés.
ment habile des situations dramatiques elle eut Lors des élections générales de 1869, d
un succès soutenu, et lorsque M. Durautin en eut posa la sa candidature a Pans contre M. Emile Olhvier,
réclamé la paternité, on s'accorda a v reconnaître dans troisième circonscription, mais se désista en
la collaboration de II. Alexandre Dumas /ils. I.a faveur de M. Iî.'mcel. Membre du Conseil do surveil-
part de chacun des deux auteurs donna lieu des lance du Siècle jusqu'en janvier 1871, il a collaboré
lors a une vive polémique qui s'est renouvelée à assez longtemps a la rédaction de ce journal.
propos de la reprise de la pièce en 1883. M. Duran- M. Durier fut, par décret du (i septembre 187(1,
tiu a retracé cette affaire, a son point de vue, dans nommé adjoint an maire de Paris, puis, le 15, secré-
un volume intitulé Histoire d'Heloise Paranqwt, taire adjoint du gouvernement de la Défense natio-
et manuscrit primitif ayant seru a M. Alexandre nale. Le lra février 1871, il fut appelé au secrétariat
Dumas pour retoucher la pièce que lui a portée gênerai du ministère de la justice, en remplacement
M. Armand Duranlin et qui s'appelait alors a Mlle de de F. Herold, ministre de l'intérieur par nitéiim.
llieuil », pièce en quatre actes, par Armand Du- Conseiller d Etat eu service extraordinaire le 17î
rantin (1880, in-18). août 1872, il reprit sa place au barreau, après le 24

t
DURANTON (Alexandre), jurisconsulte fiançais, né à 1821, moi dans cette ville, le 29 octobre 1877. Edit. 3-5.
Cusset (Allier), le 25 janvier t783, mort en aout 1866.
Son ii 1s Antoine-J.-B -Frédéric Duramo1*, né vers 1818,
mort à Pans, le mars 1870. Edit. 1-4
DEROCHER (Joseph-Mane-Elisabeth), minéralogiste fran-
ne à lionnes, le 51
çais, 1817, mort à Rennes, le
mai
2 5 décembre 1860. Edit. ï-i.
DDRANTT Onuis-Emilr Edmond), littérateur français, DURRIEU (Antoine-Simon, baron), général fiançais, né
néàPans, le 5 juin 1835, mort dans cette ville, lelU avril à Grenade (Landes), le 20 juillet 1775, mort à Saint-Séver-
1880. Cdit. 5 l'Adoui le 7 ai ni 1862. Ldit. 1-3.
sur
DURAS (Léopold), journaliste français, né a Limoges, DURRIEU (François Louis-Alfred, baron), général fran-
î
vers 1813, moi t le mars 1863. Edit. 1-1. çais, né a Hambourg le 10 janvier 1812, moi le 27 sep-
le

DUREAU DE LA MALLE (Adolphe-Jules César-Auguste), tembre 1877 Cdit. 5-à


éiudit nanr,iis,néa l'aris, le 2 mais 1777, mort à Landies DURRIEU (\a\ier), ancien repiésentant, journaliste
(Orne), le 18 mai 1857 Edit. 1-2 fiançais, né à Gastdlon (Anège), le 28 lévrier 1817, mort
DURET (Francisque-Joseph), sculpteur français, né à a Barcelone (Espagne), le 6 février 1868 Edit. 1-t.
Pans, le 19 octobre 1804, mort à Tans le 23 mai 1863. DURRIEU (Jean-Jacqucs-Paulin^OfFROï), ancien repré-
Mit. l-l sentant du peuple hançais, né à Mauriac (Cantalj, le
DURFORT DE CIVRAC (Marie Henri-Louis, marquis de),21) lévrier 1812, mort à Pins, le 16 juin 1885 Edit. 1-5
député français, né à Baupréau(Mame-et Loire), le;!6juil- DURRIEU (Jean Louis-Marie Eugène) administrateur
let 1812, mort à Pans, le 22 février 1881. I.rtit. 5. français, né a ftimes., le 10 décembre 1880, mort le
DURHAM (Josepli), sculpteur anglais, né a Londres, en16 mai 1871. Edit 32
mai 1875, et devint, en 1876. membre du conseil de l'Académie française, le 4 décembre 188i, en rem-
l'ordre et bâtonnier en 1887 et 1888. Il a été dé- placement de l'historien Migimt. Cuoim par les cinq
coré de la Légion d'honneur le 23 juillet 1877. – sections de 1 Institut, le 7 décembre 1881, coinmu
M. Emile Durier est mort le 20 décembre 1800. membre du Conseil supérieur de l'instruction pu-
Son frere, M. Charles-Henri IIurikr, né a Paris, blique, il a donné sa démission en 1880 Décoré
le 13 décembre 1830, chef de bureau, puis de di- de la Légion d'honneur en 1845, il a été promu
vision au ministère de la justice, a publié dans le officier le 12 aoilt 180Ô, commandeur le 15 août
Siècle un grand nombre d'articles litteraires et plu 18C4 et grand oflicier le 4 amïl IKG7. Grand-croix
sieurs nom elles. Il a fait paraître un roman, Miss de divers ordres étrangers, il a reçu du roi d Italie,
Molty (1869), et un volume d'evrurMonti et d études après l'achèvement de son lltstoue des Romains,
sur les Alpes le Mont-Blanc (1877, gr. in-8; 2e édit. le grand cordon de la Couronne d'Italie, avec une
1880, in-18), couronné par l'Académie française. médaille d'or portant cette inscription Vittorin
Décoréde la Légion d'honneur le 11 janvier '1876, Dinuy, qui ausits est ttnus Gallornm omne llotna-
d a été promu officier de la Légion d'honneur le uoniin axvuin ecplicare.
13 janvier 1892. Les nombreux lnres de M. Puruj, fei répandus
en France et a l'étranger, se rapportent au double
DURU. Yoy. Chi\ot et Dlru. enseignement de l'histoire et de la géographie, et
tendent a l'éleier constamment au niveau des pro-
DURUY (Jean-\ictor), historien français, ancien grès de Tune et de l'autre science. Ses principaux
ministre, membre de l'Académie française, est né ouirageh, dont nous n'indiquerons que les pre-
a Pans, le 11 septembre 1811, d'une famille d'ar- mières édifions, sont Orographie politique de la
tistes employés autGobehns. Destiné d'abord asunre ÎU'pubhqiie lomaine et de t Empire (18"8, nt-12avec
la même carrière, il commença assez tard ses D cartes), sume de la Géographie htstonque du
études classiques au collège Rolhn, appelé alors moyen ûqe (1830) et de la Fiance (1840, même for-
r.ollegp Samle-Barbe (1820). Il fut néanmoins admis, mat), Allas de aeo.finplûe Instar tf/ue universelle
des l»30, a l'ucole normale. En 1835, il fut chaigé (1841, m 8 avec cartes] Histoire des Itomains etde*
de la clause d'histoire au collège de lleims, où il ne peuples soumis à leur domination (1845-1811.2 vol
fut laissé que deux mois, et revint professer Li m-8) une partie du troisième volume qui servit ,i
même clause, à Pans, au college Henri IV, II pièta, 1 auteur de thèse pour le doctorat, paru en 1855,
a cette époque, une collaboration importante, mais sous le titre d'Etat du monde romani, vers ta
anonvine, a plusieurs liu*es élcmontairos d Histoire. fondation de l'Empire; Histoire sainlr, d'après la
M. Duruy n'a cessé qu'en 1801 d'appartenir a l'en- Bible (1845. m-8 et in-l'J); Histoire de France
seignement secondaire de l'histoire, b«r lequel ses (18.V2, 2 vol. m-12), développement d un Abrège
leçons et ses écrits ont eu beaucoup d'influence. Ii publié en 1848, et plusieurs fois remaniée (1892.
prit le grade de docteur ès lettres en 1853. lie 18bl1 m-8; edit. illustrée) Voyage à Burhare&t (1860)
a 1862, il devint successivement inspecteur âa TAca- flîstotic de, la Grèce ancienne (181)2, *2 vol. m-8),
démie de Pans, maître de conférences a l'École couronnée par l'Académie française; Histoire mo-
normale, professeur d'histoire a l'Ecole polytech- derne (1863, in-18); Introduction genéiale à J,' lits
nique, inspecteur général de l'enseignement secon- toire de France {1865, m-8) une second et beau-
daire; puis un décret du iJ5 jum 1863 l'appela, coup plus ample Histoue des Homains depuis les
comme ministre, n 1» tète, de l'instruction publique. temps les plus reculés jusqu'à la tiunt de Tht;o-
M. Duruy introduisit dans son dëpai (ornent de dose (1870 1885, 7 \nl. m-8, nomelle édition, illus-
nombreuses réformes, dont quelques-unes furent trée a*,ec luve, 1879 1885; 7 vol. gr m-8, avec
vivement attaquée» par le parti clencal; nous rap- cartes, planches et 3000 gravures d'après l'an-
pellerons l'expansion de la gratuité dans, les écoles tique], lemamement considérable des précédents
nnmyiresel. son application complète dans les com- tra*au\ histojiques de l'auteur sur le même peuple;
munes pamres; l'organisation des cours d'adultes Hisimrp. des Gretx (1887-1881), 3 vol- gi- m-8; '2000
qui prirent a cette époque un grand développe- grav. d'après l'antique), qui valut à l'auteur, en
ment, celle de l'enseignement secondaire spécial, mai 1889, le prix Jean Reynaud, de 10 000 francs,
avec son école normale de Cluny, celle des cours décerné par l'Académie française. Plusieurs des
secondaires des jeunes filles dans un grand nombre ouM'agcs précédents font partie de Histoire uni-
de villes; la création de l'Ecole pratique des Hautes verselle publiée, sous la direction de M. Duruy,
Etudes et des laboratoires d'enseignement et de par la maison Hachette, et qui embrasse l'histone('
recherches celle d'une Ecole supérieure d'agro- des principales nations anciennes et modernes
nonne au Muséum d'histoirenaturelle l'organisation et des principales littératures.
de l'enseignement des langues vivantes, de la gym- DURUY (George], professeur et romancier français,
nastique obligatoire et des exercices militaires pour né le 10 mars 1853, a Pans, est le troisième (ils du
les éleves des classes supérieures dans les lycêeb célèbre historien. Comme son frère Albert (mort
et les collèges; l'exposé, dans un Rapport a l'Empe- en 1887), il se destina a reiiM'ignmieiit, cntia a
reur, des besoins de l'enseignement supérieur et l'Ecole noi maie supérieure en 1872 et fut reçu
des réfunnes nécessaires dans cet ordre d'études agi égé d'histoire. Succc<»ncnicnt professeur d'his-
puis la présentation au Sénat, en 1870, d'un projet toire aux lycées d'Alger, de Versailles et de Henri IV
de loi sur la liberté de l'enseignement supérieur a Pans, il fut reçu docteur en 1X85, nwc une thèse
et d'un projet de loi pour la réorganisation des latine intitulée De Partis anno 155îi apud Val-
Facultés de l'Etat; la publication par un certain ce/tas tndutus (in-8), et une thèse française sur le
nombre d'écrivains d'élite ùe Happai is officiels sur Cardinal Carlo (knafa, 1519-Kiïl, étude- surle
les progrès des lettres et des sciences, a l'occasion I'oiitiiic.-it de Paul IV celle deinieie obtint le
de l'Exposition universelle de 1867. Par décret du prix Bordm, a l'Académie française, I année sui-
18 juillet 186'U, 31 Duruy fut remplacé au ministère vante. Au mois de mars 1801. ii a été nommé pro-
par M- Eourbe.au, et nommé sénateur. fesseur de littérature française u l'Ecole polytech-
Elu membre libre de l'Académie des inscriplions nique,
et belles-lettres, le 14 novembre 1875, en rempla- Au cours de son professorat, M. (ïenrgt: Huruy
cement de \itet, et de celle des sciences morales a\ait rédigé un certain nombre de petits ouvrages
et politiques, le 1er février 1870, en remplacement pour les clauses, conformément am nouveaux pro-
de ftaudet, M. Duruy fut en outre du membre de grammes «te l'enseignement elcnn'nlaire, tels que

DURUTTE (Autoine-François-Camille, comte), musicien DÏÏROY (Albert), publiciste français, né à Pans, le


français, ntà à Ypres (Belgique), le 15 octobre 1803, moitt 3),invierl8ii, mort à Yilluneme-bdinl (jforgres, le 12 août
à Pans, le I*octobie 1881. Edit. 1-5 1887 Ldit. 5.
Histoire sommaire (le la France jusqu'à lient i IV et en iMO deux prcx aux concours de l'Académie
(1880 m-18); Histoire sommaire tic la France, de- des inscuplious et belles-lettres, fut, en 1842,
puis l avènement de Henri /F" (1880, in-18) les deux nommé répétiteur d'histoire et de géographie mili-
ï l'unies Ja us la Petite Histoîi e popitlauede la France taires a l'hcole spéciale de S;>im*-C\r et y devint. en
depuis les or toi nés jusqu'à la Constitution de 1875 1N,*jO, professeur d'insloire. Il a été nommé, en 1845
(1881, m-18); Hislonc dp. ïwenne (1880, m-18); correspondant du comité des monuments histori-
Biographies d hommes célèbres des temps ant tens et ques.
modernes (1882, m-!8 et hi-32}; /'«wr ta France, On a de M. L, Du^sipux l'Art considéré comme
patriotisme, esprit militaire (1881, in-18). Cepen- symbole de l'état social (1838); Essai historique
dant il donnait a la Revue des Deux Mondes un sur l'invasion des Hongrois en Europe et spéciale-
roman remarqué pour la délicatesse des analyses ment en b'mnte '1859, in-S; nouv. édit. très aug-
psychologiques, Andrée, publié ensuite en \oluine mentée 1879, m-8) Jla-hei-rhes sur l'histoire de la
[1884, in-18). Il le lit suivre d'une série de romans peinture sut émail (1839-1840) Essai sur l'histoire
et nouvelle*» empreints de la même niai que le de Véntfhtwn orientale. (1842); Géographie histori-
Garde du coiys (1885. m-18); (Unisson (1887, que de la France, ou Histoire de la formation du
iiv48); Victoire d'âme. (1888, m-18); Fut de Rêve tei'ntoire français (1845,55 cartes); Cours de géo-
(1889, in-18), tableau par allusion de l'entourage graphie physique et politique, n\ Pc Atlas et Appen-
d'un patriote contemporain. 31. G. Du ru y a publié, due (1840-1848] Atlas général de géographie
n\ec une fntioducfion biographique, le dernier physique, et politique (in-folio, 184G et smv.j hôtes
Inre de son frere Albert C Aimée royafe en 1780 iThistotte de France (1850 in-4) les Artistes fran-
(1888, m-181. On cile en outio de lui un essai de çais a l'étranger (1852, 5" édit., 1870) Nouvelles
tonne dramatique Aï Dieu m maître, pièce en recherches sur la vin et les ouvrages d'Eustachtt
4 actes (I8U0, in-18j, publiée d'abord dans la Revue Lesueur (1852, m-8); Foiceet faiblesse de la J|«t-
des Deux Mondes. ste au point de vue militaire (18Ô4); l'histoire, de;
Vi ance racontée par les contemporains (18OO-186'2,
DUSOLIER (François-Àlexis-Aldde), homme politi- 4 vol in-8; édition refondue 1878-1880, 8 ^ol. in-18);
que français, sénateur de la Dordogne, né a >on- Cours classique de géographie (1859-18t>ri, G \oK
tron (Dordogne), le 21 septembre 18.10, est le fils de m-18); Géographie générale contenant la géogra-
l'ancien représentant a la Constituante de 1848, phie physique,politique, etc., de < haque pays (186b",
mort en 1877. \enu a Pans, il débuta, vers 18f>0, m-8); Généalogie de la maison de Bourbon de
dans les journaux du quartier Latin, pms écrivit 1256 a 1800 [1860, m-8; 2e édit., 1872); Histoî,e
dans le Boulevard, le Nain garnie, et dans l'ancien générale de la guerre de 1870 (1874, 5 \o\. in-12)
Figaro, des articles littéraires qu'il réunit en vo- Histoire antienne, l'Orient, la Grèce, histoire ro-
lume sous ce litre • Ceci n'est pas un hvie (1800, maine (1877, j uil. m-18}; Château de Versailles,
in-18). Il donna ensuite Jules Barbey d'Aurevilly histoire et description (^er^ailles, 1881, 2 \ol. in 8);
(180'42, m-18, purtr.); ISos gens de lettres (1804, les Grands Faits de l'histoire de la géographie
m 18) Propos h Itérai? es et pittoresques de Jean de 1882-1884, 5 \ol. m-18) l'Année en France, histoire
laMartrdfe (1867, in-181. et organisation depuis les temps les plus ancien4-
Apres la ré\olu(ion du septembre, il fut nommé
<£ jusini'u nns jours (1884, in-18) le Cardinal de /ï)-
bous-préfet de Aontron, dès la première heure, fonc- chelieu (188Ô, m-8); Etude biographique sur Collet t
tions qu'il n'occupa que quelques jours; fut
en- (188G, m-8). M. Dussieux a édité, a-sec M. Souhé, le
Journal du marquis de Dangeau (19 \ol. m-8) et.
suite secrétaire du cabinet du ministre de la guerre
à Tours et a Bordeaux. Conseiller gênera) pour les Mémoires du duc de Lvynes sur la cour de
le canton de îSnntron, i) échoua aux élections du Louis XV (1800-05, 17 ^ol. m-8), puis les Lettres
14 octobre 1877, dans cet arrondissement mec 7137 intimes de Henri IV avec introduction, notes, Rtc.
toix contre 10431, obtenues par M. S.irlande, can- (1870, m-8; Lt édit. 1885, in-18).
didat officiel. Il fut élu, le 21 août 1881, par 0052
soi\, contre 8084 obtenues par le même concur- DUTAILLY (Didier-Edme-Rodolphe-Gustaïe),bota-
rent, député sortant. Il ftl partie du groupe de niste français, ancien député, est né :i Hem y (Ifaiitc-
l'Union républicaine. Au renouvellement triennal du Marne), le 2 août 1846. Docteur es sciences, chargé
Sénat du 25 jamier 1885, inscrit sur la liste répu- du coms en 1879, et professeur titulaire de botani-
il
blicaine de U (lordogne, a été élu sénateur, le que ala Faculté des sciences de Lyon en 1880, il se
dernier sur trois, par 58-4 ioi\ sur 1160 notants. présenta au\ électrons du 21 août 1881, dans far-
11 a été décore de la Légion d'honneur le 12 fc\ner rondissKinent de Uingres, comme candidat de l'Ex-
1881. trême Gauche. Il obtint, au premier tour de scrutin,
Outre les articles et volumes ci-dessus mention- une majorité îelalrte de 585*2 \oix et fut élu, au
nés, et dont le piincipal, JSos gens de lettres, scrutin de .ballottage, par 10008 ^oix contre iHîïr>
ont cu, en 1878, une nouvelle édition, très augmen- obtenues par le candidat monarchiste. Il siégea a
tée (m-lH), M. Wciâe Pusobcr a publié quelques l'Extrême Gauche. Porté sur la liste républicaine
brochures politiques ou d'actualité Décentralissa- unique du département de la Haute-Marne, aux
ttoH et déœnlmhmleuTs (1859, m-8); les Spécula- élections du 4 octobre 1885, il fut élu, le troisième
tions et la mutilationdu Luxembourg (18Gb, in 8) sur quatre, par 52975 von sur C534Ô \otants. Aux
Politique pour tous (18b'9, m-8) Ce que j ai vu du élections du 2'2 septembre 1889, toutes au scrutin
7 août 1870 au I1* février 1871 (m-18), etc. Outre uninominal, il se présenta dans l'arrondissement de
le pseudonyme de Jean de La Martnlle, il a par- Chaumont et échoua a%ec 8844 %oix, contre 100C8
fois signé de ses simples prénoms Elienne-Mau- obtenues par M. ïïourlon de Rouvre, candidat con-
nce. servateur. M. Dulailly est membre du Conseil géné-
ral de Haute-Marne, ou il représente le canton de
DUSS1EUX (Louis-Elienne), historien et géographe Clefmont.
français, né à Lyon, le 5 a\nl 1815, obtint en 1839 Ou cite de hu. à part de nombreux Mémoires
DUSOLIER /Thomas), ancien représentant du peuple
DUSCHEK ^François), homme politique hongrois, né à fiançais, né a Nontion (Dnrrtogne), le 45 mat Î77O, mort
Radowessniez (Bohême), le 28 août 1797, mort h Tscher-
noi itz, le 17 octobre 1872 Edit. 1 i. au même lieu, le 19 septembre 1877. Edit. 1-5.
DDSOMMERARD (Edmond), arttste et amateur français,

t
DDSEIGNEDR (Bernard-Jean), statuaire français,
Paris, le â:> juin 1808, moi 6mars 1880- Edit. 1-4.

DDSEVEL (François-lhppolyte-Guy), archéologue fran-


à né a Pans, le çi1 a>nl 1817, mort dans cette \ille, le 5 fe-
vner 1883. Edit. 1-5.
DUSSARD (Hippolyte), économiste français, né à Iforez
(Jura), le 4 septembre 1798, mort àMiery (Jura), le 22ian-
çais, ne a Doaltens (Somme), le 32 septembre 1796, mort uerl876 Edit. i-o.
à Séiwpont, le 5 avril 18S1 Edit. 1-5.
insères dans les recueils de la Société botanique, dessins à diverses El positions, et parmi lesquels
un ouvrage intitulé Sur quelques phénomènes dé- nous citerons Projet de liai» s publics Projet de
terminés par l'apparition tardive d'éléments nou- Tribunal de première instance (1868); Projet d'itn
t-eaux dans les tiges et les racines des dicotylé- quartier de cavalerie (I8G9) Etude de décorations
dones {1880, in-8, a\cc planches). antiques (1875); Projet d'une Académie de Com-
mence (I8j6}; Porte San Spirtta et Ara de Titus
DU TEMPLE (Jean-Marie-Féhx. Dt. ix Croix), offi- à Home (1877). M. Dntert, a obtenu une médaille
cier de manne, ancien député français, né a Lorm de 1"> classe au Salon de 1875; une médaille de
(Loiret), le 18 juillet 1823, d'une famille noble même classe à l'Exposition uimerselle de 1878, et
originaire de Bretagne, entra a l'école navale en une médaille d'or h celle de 1880. Architecte du gou-
18Ô8, fut nommé aspirant en 1840, et enseigne \ernement et, depuis -1879,run des trois inspecteurs
eu JS44. 11 montait le brick l'Abeille, qui fit nau- principaux de 1 enseignement du dessin, il a été
frage dans le golfe de Benm, le 10 décembre 1847. décore de la Légion d'honneur en 1885, et promu
Rentré en France au mois de juin 1848, il pnrtit ofiicier le 4 mai 1889.
de la Outre a\ec 150 volontaires, pour combattre
l'insurrection de Paris. Lieutenant de aisseau le DUVAL (Mjn*Baptiste-Tliéorinre), prélat français,
5 fé\ncr 1852, il prit paît la guerre de Crimée, est né le 6 juillet 1824. Cure-doyen de ^otre-Dame
fut nommé chevalier de la Légion d'iionneur a la du Havi'e, depuis 187Ô, d a éténoiinné évèque de
prise de Kinburn, où il commandait en second la Soîssons par décret du l28 août 1880 et préconise
batterie flottante la Dévastation, fit la campagne le ÛO décembre sunant. Il est chanoine d'honneur
d'Italie a la tête d'une compagnie de fusiliers, com- du diocèse de Rouen.
manda un batadlon pendunt ID campagne du lexique, «
fut promu cifliciei- de la Legion d'honneur après la (Emile-Gusta\c-Ferdinand),administrateur
DUVAL
prise de l'uebla, et capitaine de frégate a son retour français, né a Parb le 20 Etvril 1827, étudia le droit
en France, le 13 août 18G4. Pendant la guerre de et se lit inscrire au barreau en 1853. Doue d'une
1870, il commanda une colonne expéditionnaire grande facilité, tl sut tout à la fois suivre le palais
entre Mnmtenon et Dreu\, rallia, lers le 25 no- et se inrer aux travaux du journalisme 11 fut
vembre, la deuxième année de Lt Loire en for- secrétaire de
M Dufanre et. fit partie de la rédaction

mation, et fit toute la campagne, comme général du Coumcr du Dimanche. Ses opinions orléanistes
au titre auxiliaire, commandant Id 2° lu igade de déclarées ne l'empêchèrent pas d'avoir, à cette
la 5e diM&ion du 21B corps. La commission de révi- époque, des amis parmi les républicains. Lorsque
sion des grades ne le maintint pas dans les cadres suruntlare\olutioiidu 4 septembre 1870, au milieu
comme général de brigade et il reprit son rang de des desastres de la guerre franco-prussienne, il fut
capitaine de frégate. 11 a>ait été promu, la même fatt capitaine d'fitat-major de la garde nationale, ou
année, commandeur de la Légion d'honneur. il se faisait remarquer par la hauteur extraordinaire
M. du Temple était encore sous les drapeau* de sa taille, et le généial frochu le décora pour se»
lorsqu'il fut élu, le 8 féu'ier 1871, représentant de seruces M. Thicrs fut a peine au pouvoir que, des
lllle-et-Vilame à l'Assemblée nationale, le cinquième il
le mois de fé\rier 1871, le mit a la tête de l'im-
sur douze, par 89 749 >on. Il prit place «i l'Extrème portante préfecture de la Gironde. M. Du val l'admi-
Droite, et se fit remarquer, dans les discussions nistra avec habileté jusqu'au 24 mai 1873.
les plus importantes, par l'ardeur de ses opimons Appelé, par le gouvernement qui succédait a celui
religieuses et par la \i\acilé de ses attaques contre de M. Thiers, a la préfecture de la Seine, il ne cessa
les membres et le chef du goui ernement républi- de l'occuper au milieu des diverses cnses politiques
cam. Il fut un des quatre députés qui, en juillet qm, pendant cinq ans, menacèrent ou favorisèrent
1872, refusèrent de ratifier le truité-de paix défi- tour a tour les institutions 7*epublicaînes. Au* prises
nitif avec l'Allemagne. L'année suivante il proclama, a\ec un conseil municipal qui lui était peu sunpa-
par dn erses lettres rendues publiques, la nécessité thique, il soutint contre lui de fréquentes luttes,
du retour du comte de Cbambord au trône, et sans provoquer des mesures de rigueur qu'il lui exil
déclara que sa conscience ne lui permettait pas de été, a certaines époques, tres facile d'obtenir. Il
voter la prorogationdes pomoirs de M. de Mac Mahon. ne fut remplacé qu'après les secondes élections
ïl adressa ostensiblement des secours aux bandes sénatoriales, un peu aiïmt l.i démission du président,
cnrhstes en Espagne, chercha à provoquer un inci- M. de Mac Mahon il eut pour successeur Ferdinand
dent diplomatiquelors de l'envoi a Rome de 51. le llcrold {janvier 1879). Sun administration a\ait clé
marquis de ^oailles, comme ambassadeur, et, dans marquée par des mesures importantes, des reformes
la discussion de la loi sur les pouvoirs publics, se longtemps désirées, un contrôle rigoureux de«
laissa entrainer a de telles personnalités contre le finances, une augmentation constante de ressources.
chef de l'Etat que le président dut lui retirer la pa- enfin par l'accomplissement raisonne de ira vaux de
role. Il lie se représenta pas aux élections du 20 von te, d'assainissement, de restauration et d'em-
février 1876 M. du Temple est mort a Paris, le 3 bellissement, dignes, par leur grandeur, des plus
novembre -1890. beaux jouis de l'edilité parisienne, et qui, [ïràce al.»
la
suneillance réciproque de l'autorité et d'un conseil
DUTERT ( Ferdinand Charles Louis } architecte élu, ne renou\elerent aucun des scandales finan-
français, né a Douai en 1845, fut élève de Le Bas ciers de l'époque impériale.
et de Cmam et remporta un prix de Home en 1809. M. Ferdinand Duval s'est trouvé de nomeau mvlé
11 est auteur d'un certain nombre de projets et aux affaires municipales de Paris, p,iv sune do son
plans d'édifices pubhcs dont on a remarqué les élection, eu 188i, comme conseiller du quartier de

DU TEMPLE (Jean-Louis Rivaiuon ds la Croix), marin ((lîilniel-Fort), sidiiiiiiiNtraltîui français, ni'; aà


DDTREY
funçdis, ne à Châtcauneuf (Loiret), le £5 fforierl819, lSordeaux,
Boideaux, le i(jnovembre
le 19 novembre Ii9?,rnort Pans, le
1792, mort àà l'atrs, le 2Ymars
22 mais
mort à lirest, le mars
20 1S89. Edit, 5. 1870 Ulit. 5-5
DDTHILL0EUIL (Hippolytc-Hoinain-Josei.il), littératem néDHTR0OTEA.il
et bibliographe fiançais, né à Douai, 8 novembre 1"88, nëte5imatsimM,tnoit<)Hit;st,)e2icn[et'li-:7~.
ISOS, moit a ttiest,
le
le 5t mais { Vugustp, Fn'-di'nc), médecinieuier2 français,
1872-

moit en mars 1862. E<ht. 1-3. Ltht. 24


DCTILLEUL (Alexandre- iule» Cou art), administrateur
français ne à Pans, le 6 novembre 1790, mort dans cette lt
juillet 1778, moitle'21 odobre 1861 Mit 13 né
DUVA.L {M,i\ince-iean}, administrateur fiançais, m1 Il' lu
ville, le 22 mars 18G5. Edit 2-1.
DUTILLEUL (Jules), sénateur français, nê à LlIIc, te DUVA.L (l'ieiie-Soplue-Léon), a\ocat français, aé à Mar-
15 mars 1837, moi dans cette ville, le 17 aoiU Itt83. seille, le 14 januei 1801, moit à lllamille'lCalvadiv,). ]ç
Edit. 5. i
septembre lB78.EdU.fr6
les
Saint-Thomas-dAqum. Il prit rang dans le petit l'Etat des personnes et des terres dans le diocèse
groupe de la Droite et combattit, en différentes de d Séez au xii* stecle. 11 de\int alors conservateur
propositions des membres autono dde la bibliothèque et archiviste de la Mlle de Niort.
mistes du Conseil II a éte réélu dans le même >>omme archmste du département de la Creuse en
quartier en 1890 Il avait été promu of licier de la 1875, 1 il passa au\ archives du département de
Légion d'honneur le 6 mars 1874. 'Orne en 1878.
II. L. Du\al a publie sur ces deu* départements
DUVAL (Edmond), administrateur français, né à uune série répu~ltcatn
junsronsttlle d'ou\raç;es historiques,
xvt° stècle Joacbrm Du
notamment. Un
Claye-Souilly (Seine-et-Oise) le 10 janvier* 1841, fît Jurisconsulte républicain au xvi" siècle, Joachim Du
ses." études au college de Provins [Seine-et-llaine], Clialar
C, el les hMls généraux en 1500 (Limoges,
puis entra, en 18*30, sous les auspices de son oncle, 1871,
1 in-18); Carhtlaire de l'abbaye royale de N -D.
M. lïusson, dans les bureaux du Mont-de-Piété de A des Ckâtellter* (1872, in-8); Introduction à l'his-
Paris, où il lit toute sa carrière. Apres avoir passe toire
l< de la a Révolution dans la Crcute, cahiers de la
par tous les grades, il détint, inspecteur en 1872,Marche, etc. (Gueret, 1873, in-8); Archives tevolu-
puis chef du personnel et, en 1879, secrétaire général tionnaires du de'pai tentent de la Creuse (Ibid.,
de son administration- Lors de la retraite de .M. An- 1875,
1 m-8); Esguisses marehoises, superstitions et
(hé Coclmt, au mois de juillet 1885, il fut, sur la légendes
L flbul 1879); Essai sur la topographie an-
présentation de ce dernier, nommé Directeur du ccienne du département de VOrne (Aleneon, 188'2,
Mnnt-de-Piété. Tl tenait d'être décoré. de la Légion iiv£):
n Documents pour servir à l'insinue de la fn-
d'honneur [1" janvier 1885). bucaiion
l du point d" Aleneon (Ibid.,1883, gr. m-8];
On doit à sou initiative ou à sa collaboration une 1Etat de la généralité dAlençon sous Louis VXI
série de mesures réformatrices qui ont agrandi l'un- (1890, iii-4);Lpitë'ppie'i-tdes
m-fy; Ephéméndes de la ?Ieo~e~iiie
de 19 Normandie
moyenne 'É),01.111aitdie
porlance financière et économique du J[ont-d*Picté et e du Perche en 1780 (Ibid., in-16).
de Pans. Il faut citer eu première ligne rabaisse-
ment du taux de l'intérêt, d.ins une mesure qui fait DUVAL (llatlnas->lane), médecin français, mem-
bénéficier les emprunteurs de plusieurs millions par hre 1 de lAcndame de médecine, ne a Grasse, le
an; la suppression des commissionnaires et leur 7î février 1844, est le fils du savant botaniste Duval
remplacement par .les bureaux auxiliaires la con- louve, ,1 mort en 1883. Il fit ses études médicales a
blruction d'ëtmes de désinfection dans les étabhs- Pans, I fut reçu docteur en 1869 et de\int protec-
sements a magasins; enfin l'inauguration du prêt teur t a la Faculte de Strasbourg. Agrège, en 1873,
sur titres, autorisé par la lot du 25 juillet 1801. avec
£ une thèse sur la Structure et usages de la ré-
M- Duval est J'auteur du projet de loi destmé à tine, t directeur du laboratoire d'anthropologie à
léSormer ]& système de prisee et détente encore en l'Ecole
1 des Hautes Etudes, professeur d'anatonue à
tigueur. Il a publié • la Législation, i administration 1l'Ecole supérieure des Beaux-Arts, M Mathms Duval
et la comptabilité du Monl-de-Piété de Pui îa, ffut appelé en 1885 a la chaire d'histotopie a la Fa-
outrage précède d'une notice historique feur l'origine culte
c de médecine, vacante par suite du decès de
dé cette institution et des établissement b similaires 51.} Robin II a ele; elu membre de l'Académie de
(1886, in-8). médecine
r. en 1882, et décore de la Légion d honneur
le
L 1 juillet 1887.
DUVAL (Joseph César), depute français, est né à On a de lui Manuel du microscope dans ses
Saint-Julien, le 20 janvier \$U. Etabli pharmacien applications
c au diagnostic et a la clinique (1813,
dans ba tille natale depuis 1855, il en devint le 2 edit.,
2e 1873, Hi-IS); Pie'eis de technique mu rosno-
maire en 1881. Candidat républicain dans l'arron- }pique e! hibfologique (1878, in-18), Précis de l'ana-
disseinent, de Samt-Juhen, a l'élection partielle du lomie n l'ut>aue des atttates (1881, m-8), traduit en
8 mai 1885, pour le remplacementde M. Th. Dupont, allemand,
s Leçons sur la physiologie du système
décède, il fut élu par 7 780 voix, sans concurrent. inerveux (1880, m-8); Cours de physiologie d'après
II siégeas a Exlrème Gauche, Dans la discussion du Venbeignement
1 du docteur Kuss (1883, m 18,; le
budget pour 1885, il réclama la suppresstou, au Darwinisme,
l leçons professées a l'Ecole d'anthro-
ministère de l'intérieur, du chapitre des fonds secrets pologie (1885, m-8). 51. le docteur Mathias Duval a
qui, d'apres lui, ne servaient qu'a corrompre la collabore
c en outre au Dictionnaire usuel des sciences
presse. Porte sur la hste républicaine du départe- médicales
>
de Dcrimmbre.
ment de la Haute-Savoie aux élections du 4 octobre
1885, il fut elu, le premier sur quatre, par 37 061 DUVAL (Georges), littérateur français, ne à Pans
voix sur 50 651 votants. Au\ electrons du 22 sep- le 2 octobre 1847, se destina d'abord a l'Ecole na-
tcmbre 4880, faites de nouveau au scrutin uumo- tale et fit brillantes études scientifiques Tout en
de
inuuil, se
représenta dans son ancien ammdisbe-
ment de Saint-Julien, et fut élu par 10571 -voix, sans
collaborant
c a divers petits journaux de Iheatre, }l
écrivit
e pour une bibliothèque de vulgarisation trois
concurrent. 1brochures sur l'Intelligence des animaux, les In-
}\. Duval a pubhé un certain nombre d'ouvrages sectes
s et les Poissons. Il appartint ensuite au Petit
concernant l'histoire locale de son arrondissement Journal,
J a la Liberté, a la (Hoche, au Gaulois ou il
Ternten et Saint-Julien [1879}, essai historique sur signait
s Claude Mieux, et a l'Evénement, dont il devmt
le3 bailliages de Tennn et Gaillard; Procès de soi- l'un
l des principaux rédacteurs, sous son propre
tiers à y, 1534-1548 (1881)
h l'
Administration nom.
r sous le pseudonyme precedent et sous celui
municipale de Viry de l'an 1 à l'an Vil de la liépu- ède Tabann
blupie française. (1885); tes Tenus de Saint-Victor M. Georges Duval a publie en \ol unies Terpsi-
tt chapitre dans l'ancien batlliaqe de Ternier '1880, chore,
r petit guide a l'usage des amateurs de ballet
iu-8). (1875,
( 111-3*2), signe « un abonne de l'Opéra a; Vir-
ginie De'jazet (1876, in-18); Frederick Lemattre el
DUVAL (Louis-Francois-Marin),paleographe fran- son s temps (même année, in-18); l'Année théâtrale
cuis, ne a la Terte-Mace, le 27 février î8i0, fut ad- (1874 et années suuantes), recueil d articles pubhés
inib a l'Kcofe des Chartes fit obtint le diplôme ddi~ ùdans l'Evénement; Chasteté, roman (1877, m- 18);
duvibte paléographe en 18(iS, avec une thèse sur Altistes et cabotins (1877, m-18); la Morte galante

DUVAL (ChailCh-Jéiâme-AIphnn^fl], art lnlecte fiant aïs, DUVAL (Vincent), médecin oitboprêdiste français, né
né à Êcauvais (Oise) en 1800, mort en J«70- Edit. 1-1. hl bjinL-Maclou (Eure) en 17D6, mort le âO avril 1876.
Edit. 1-b.
DUVAL{Jutes)j pubhiMstc français, né à Rode/, le DUVAL-LE-CAMUS (Jules-Uexandre), peintre français,
50a\ ni 1813, mort a îloiAeanx, lé Î0 septerobie 1g"0. né
i d l'aiib, le b aout 181-1, mort le ^6 février 1878.
Ldit. â t Eihl.
1 1-j
(1880, in-18); les Petites Abraham (1880, m-18); 117880 notants. Il sunit la même ligne politique a la
Vauluisant et Bouleau (1881. m-18}; Un Amour nomelle
n Chambre, où il prit la parole dans la discus-
sons la Révolution (1881, in-18); le Miracle de sion
si generale du budget, en 1878, pour signaler
l'abbé Dulac (1882, in-18); le Carnaval parisien, l'il'abandon général des chaires de l'enseignement
plusieurs séries (1884 et surv., in-18); Laurel secondaire
si
te par les jeunes professeurs attires trop
1885, in-8}; Pans oui rit (1880, in-18); (Homme a lût vers les chaires des Facultés, au préjudice de
U
la plume voire (1880, in-18}; Vu Coup de ftml l'un et de l'autre enseignement.
l1
(1886, in-18); Fils de loup (1887, in-18); Diction- 11 fut reelu, le 21 août 1881, dans la l1* circon-
naire des métaphores de Victor llugo, avec Piéfate scription de >ancy, par 1245Ô ^ujx, sans concur-
si
de M. Coppée |1888, in-18). M. G.' ïhival a donne rent.
n 31. Jules Ferrj, rentre au ministère de 1 in-
une traduction nouvelle des Œuvres dramatiques struction
si publique dans le cahinet du 51 jamier
de R.-Br. Sliendan (1801, gr. m-18). Tl n f,ntrepre- 1882,
1 se 1 adjoignit comme sous-secretaire d Etat.
senter quelques sajnùtes en vers et en prose au M.Dmauxdeunt lui-même minière de 1 instruction
)1
théâtre Uuny, an tlie.îlre des Arts, ele- Il n écrit publique,
p 7 août 1882, dans le cabinet Duclerc, et
avec M. Gond m et l'
opéra-comique eu trois actes
les Voltigeurs de la 32" (1880}. Il a donne avec un
s'attacha
s à consolider les réformes entreprises par
prédécesseur. Il garda ce portefeuille, dans
son
si
Miccês particulier aux Folies-Dramatiques le vaude- 1< nouveau mmistère Jules Tem, du 20 janvier
le au
*ille en trois actes, Coquin de printemps (1889). 2 février 188r>. Inscrit sur la liste républicaine du
21
d
département, de Meurthe-et-Moselle, au* élections du
DUVAUCHEL (Léon), homme de lettres français, 4 octobre 1S85, faites au scrutin de liste, il fut elu,
est ne a Pans en 1850. Collaborateur de plusieurs aau premier tour de scrutin, le cinquième sur six,
journaux et veuies littéraires de Paris et de la pro- p 46 550 voix sur 87 520 votants. 11. Ducaux ne
par
vince, il a publie en volumes deux recueils de poésies s'est
s' pas représenté aux élections du 22 septembre
d'un genre gracieux: le Médaillon (1875, in-18) et 1889,
1 faites de nouveau au scrutin uninominal. ïl a
la Clé des champa [1881, in-18); puis deux petits e décore de la Légion d'honneur, sur la proposi-
ete
poèmes patriotiques le Pet Soldat, pnur l'innugu- tl du grand chancelier, le 29 decembre simant.
tion
ration de la statue de Joseph Bara, a Palaiseau, en
septembre 1881, et Rouget de l'IsIP ~oM!f-Jf~, DUVERGER (Alexandre-Jacques Y£un\-). juiïscon
pour celle du monument de la Marseillaise, eu suite
si français, ne à Paris, le 18 avril 1818, reçu
juillet 18K2.a fait jouer au Théâtre Cluny une
11 ddocteur en droit dans cette Mlle, le 2 janvier 1845,
saynète en vers, le Chapeau bleu (janvier 1880). li professeur
p suppléant a la Faculte de droit de l'ans.
a commence, en outre, une série d'étude^ de d 1847 a 18o8, et charge, en cette qualité, du cours
de
mœurs picardes par un premier roman, la Mous- dd'introduction générale a l'étude du droit, est de-
siere (1886, in-18j. venu, a cette derniere date, titulaire d'un des cinq
m
cours de Code îupoléon. L'un des professeurs de
c<
DUVAUX (Jules-\ves-Aatoine], ancien députe fran- 1 Ecole de droit dont l'enseignement était le plus

çais, ancien ministre, né à Jumcy, le 21 mat 1827, suim,


si il a ete admis a la retraite, a^ec le titre de
entra a l'Ecole normale supérieure en 1849, fut professeur
p honoraire en 1888. Decore de la Légion
reçu agrège des lettres en 1855 et professa au col d'honneur
d en 18f3r>, il a ete promu officier le
Iége de Samteb et au ljcée de Montpellier avant de 1' jmllet 1887. – M. Du verger est mort a Pans le
12
devenir professeur de troisième au lycée de ^ancy. 5 jamier 1892.
Dans cette dermere ville, il fit partie de l'oppo- On cite de lui quelques mémoires, entre autres r
sition sous l'Empire, et présida le cercle de la Li- Observations
0 sur le mémoire de M iïatbie, intitulé:
gue de l'enseignement- Elu conseiller municipal au Révision
R du Code Napoleon (1868, in-8).
mois de mai 1871, et conseiller général le 8 octobre
de la même année, par le canton ouest de >ancv, DUVEYRIER (Henri), vojageur et geograplie fran
il fut deplacé par le « gouvernement de combat ? » çais,
ç; ne a Pans le 28 fewier 1840, est le fils de
et emove a Ifesançon. Il préféra quitter l'Lniver- M. M Charles Dmejrier, publiciste samt-simomen et
site. a laquelle il appartenait depuis vingt-cinq ans, auteur
a dramatique, mort en 1866. Il fit ses pre-
et fut déclare démissionnaire par M. de Fourtou.il mières
Inl études dans des institutions de \augirard et
fut élu députe, le 20 février 1870, pour la lri cir- d d'Auteuil, puis alla les continuer en Allemagne et
conscription de INancy, par 11172 vois, contre 4076 surut,
s a Leipzig, les cours de l'Ecole de commerce
obtenues par M. de Coetlosquet, candidat monar- ou o il apprit, a\ec le professeur Fleischer, la langue
chiste, et prit place sur les bancs de la Gauche rc- arabe.
a Tl conçut des lors le projet de voyages scten-
pubhcame. Apres lacté du 16 mai 1877, il fut un tifiques
ti en Afrique et s'y prépara par des études
des 50j députes des Gauches reunies qui refusèrent sérieuses
s de géographie. ÎVoenu à Pans, tl etudu
un vote de confiance au ministère de Broglie. 11 se la 1; minéralogie, la botanique, la zoologie et se per-
presenta aux élections du 14 octobre suivant dans ffectionna en même temps dans la connaissance de
la même circonscription et eut pour concurrent l'arabe 1' avec les professeurs Perron, Kemaud et
M. Welchf, préfet du département du Nord, ongi- Caussiiit de Perce\al. Après avoir fait, dés 1857, une
naire de Nancy, soutenu -vivement par le gouverne- excursion
e dans le Suliaidalgérien et en avoir publie
ment et le préfet comme candidat officiel et bona- 1le compte rendu dans le journal de la Societe orien-
partiste. M. Puvaux l'emporta avec 1*2123 voix sur ttale allemande, il entreprit, deu\ ans plus tard,

DUVAUX f A n [ oi ne-Ji 1 1 es) T peintre français, né à Bor le 7 mars 1SL3, moilà Trouville, le 12 août 1877. Edit. h.
deaiu, le 12 janvier 1818, mort à Paris, le 6 juillet 1881 DOVEANDIS (Clérnon4.luné-Jvan-Baptiste), Jomnahste
Edit. 2-5.
(Loius-Jenn-Norl), peintie français, né h Saint-
et homme

te
politique français, né à hms, le 6 aw\\ 1836,
juillet 1879. Edit. 4-5.
i t 8
I DUVEAT iaudeiilliste
DUVEAC moi
Malo (Ule-et-Vilainei en 1818, mort à Pans, le 2G mai fl'anç3J~1 né à
1867. Edit. 1-4 Pans
j 13j<irmer ITiû,
le mort dans cette ville, 21i octo-
DUVERGIER (Jean-Baptiste-Uenn),jurisconsulte fran. Edit. 1-5. bie 1S76
1
çais, sénateur, né à Bordeaux, le 25 août 1792, mort. dans
le
cette ville, 2 novembre 1877 Kdit. 1-5 DUVEYRIER (Aim&HonoiéJoseph), auteur dramatique
français,
f connu sous le (iseudimyino de Melexville^ ne à
DDVERGIER DE HAURANNE (l'rosper), pubhciste et lvans", le 15 no^enibie 1787, mort le novembre 1865.
homme politique français, né A itouen,
Flerry Edit.
1
t
Edit.
5 août 1798, le
l-l.
mort à (Cher), le 19 mai 1887. 1-à. DUVEYRIER(Chailes), littôiatcur français, né à Paris,
DOVERGIER DE HADRANNE [Lonis-IVosperErnest), le 12avnl 18U5, moi t dans cette ville, le 7 novembre 1868.
homme politique françai:», hU ilu précédent, né à Paris, Kdit. 1 i
avec le concours tlu gouvernement français, un de ptano, en attendant que, par des oeuvres d'un
^Pciiul \ojagc d'cxploiation dans le inC'me Sahara, caractère ele\c 1res marque, il eût pris rang parmi
le prolongea dans les conlrees Imntrophes et pene- les compositeurs nationaux de la Bohême.
tra jusqu au centre du Soudan avec la protechon M. Dvorak a écrit un certain nombre de romances,
des cheis touaregs dont. il avait su gabier la bien- de danses et de serenades bohémiennes, des duos,
veillance (1850-1861). A son retour, il s'occupa de la des trios et concertos, des oratorios et festivals tel,
puhhcahon de son grand outrage. Exploration du qu'un Stabat Mater très apprécie; le Uni et le
Sahara, les Tonaicgs du àord {1804, tome I,in-8 Ùimbonnier, ouvrage devenu populaire, et Saint
a\ec 51 planches et carte), qui lut valut en 1807 Lwfnnla, sur un poème d'un jeune auteur bohé-
une grande médaille d'or de la Société de géogra- mten, \aroslav Vrchhcky, ayant pour sujet l intro-
phie de l'arts. Tendant la guerre de 18Î0, M. H. Du- duction du christianisme en Bohême. Il a compose
vejner prit du service, fut f.nt prisonnier et em- aussi plusieurs opéras executes ou publies en Alle-
mené en Allemagne. Décoré de la Légion d'honneur magne, entre autres le Paysan mutmA)esfragments
le 22 janvier 1802, il a etc promu ofiieter le 1er 1 uni de ses œuvres sjmptioiiiques ont ete interprètes8
ses
1884.
autres publications nous citerons Lt-
vmgstone et ses cxjjIoi allons dans la région des
dans les concerts publics a Paris.
DZIERZON [Jean], naturaliste et apiculteur alle-
l'
lacs de Afrique 01 icnlale (1875, 111-8); la Tunisie mand, ne le 16 jiinuer 1811, a Louko\wtz, en Si-
(1881, in-8); la Confrérie musulmane de Sidi lesie, étudia la théologie et devint, en 1835, curé
Mahommcd ben Ah-Es-Senoûsi et ion domaine ge'o- d'une petite paroisse en bilésie, appelée Karlsmartt,
(fraphiijitp. (1881, in-8); Liste de position* géogra- ou est
resté jusqu'a son admission a la retruite
phiques en Afrique, continent et îles (1884, in-4, en 1869. Fils d'un cultivateur, M Dzierzon s'était
Ier fascicule, A-G), sans compter un certain nom- plu, des sa jeunesse, a ofoener les abeilles, qui
bre de mémoires, notices et rapports insérés dans devinrent l'objet exclusif des éludes de toute sa >ie.
les Bulletins de Societes savantes de France et On cite de curieuses decomertes obtenues par ses
d Allemagne. M. l)u\ écriera repris, avec 51- G. Maxi- recherches. Ses compatriotes lui doivent l'introduc-
novr, la publication de l'Année géographique de tion d'une espèce supérieure d'abetlles italiennes.
M. \1v1en du Saint-Martm et il e^t un des collabora- M. D7ierzou. qui a donne son nom a une méthode
teurs du Nouveau Dictionnaire de géographie uni- d'apicullure nom fille, en a evposé tous les procédés,
verselle de ce dernier. sur la demande expresse du gouvernement prus-
sien, dans un onvraye intitulé Théorie et pratique
DVORAK (Antoine), compositeur bohémien, est ne du nouvel ana des abeilles (Theone imu Praxis
a ilulhou^, dans le district de Prague, le 8 sep- des neuen Bienenfreundes Breslau, 1848, 2e édit.;
tembre 1841. his d'un bouclier tenant une auberge, Schueidnitz, 1850-1852]; et surtout dans son prin-
d témoigna de bonne heure de son goût pour la cipal ouvrage, l'Education rationnelle des abeilles
musique. joua du violon sans maître et écrivit des (Rationnelle Hienenzuchf Brieg, lXhl, noov edit.,
danses et autres morceaux sans connaître les regles 1878]. Il a insère plusieurs articles dans le Journal
de la composition. \enu à Prague en 1857, il y trouva de rmuendot f (Irauendorfer Blaettep) et dans la
des maîtres qui le remarquèrent et put faire son Gazetle des abeilles (Deutsche Bienenzeitung]. En
éducation musicale, grâce a une subvention que iui 1854, il a fonde lui-même une renie mensuelle spe-
accorda, pendant cinq uns, le gouvernement autri- ciale, VAnà des abeilles de bdésie (Bienenfreunrt
chien. Il se ii\a a Prague, ou il \ecut de ses leçons au» Schlesien; Bueg, m-4).

DUYCE.ING
DÏÏYCKING (Ë\ett-gu~te~, httéiateui
(E\eit-4ugu&te), littcïatem jinéncain,
~mencain.n<a
né à DYCE [William), pemtrc anglais, né en 1806, moitié le
lScw-\oiW, )e2ô novembre 1816, mort en aoutl878.Ldit.7
7 1-Uthner £dit. 1-i.
1S04.
DUYZE(Piudent Vis), écrivain hollandais, né à Tei- DYER (Thomas-tlenn),historien anglais, né à Londres,
monde, le 17 septembie 180 moit à Gand, le
vembre 1859. Edit 1-4.
13 no- le i mai 1801, mou le SOjanvier 1888. Edit 5.

DUZ (Boghos). administrateur turc. né en 1797, DYHEN (Corirad-Adolplie, comte DE), homme politique
ît Con- prassien,
->tantinople – Du (Mihian). neveu du précédent, né à ne à Reesewitz, le 21 no^embie 1803, mort au
Kouion Tchonné, sut le Bosphore, en 1817. Edit 1 i. môme lieu, le 3 décembre 1869 Edit. I 4
DWEBNICKI (Joseph), (rfiriral polonais, né h Varsovie, le DYNEVOR (Gooige ItfCE Iîice Trevor, A' baron), pair
Hmjis 177Î), moiL
a Lupatin (Gahcie), le 23 novembre d'Angleteiie, né en 1795, moit
1-4,
le
7 octobre 18t>9 Edit
1837 Ldit. 11.t.
DYCE (Mexamlre), éditeur et littérateur écossais, né à DZIAI.YNSKI (Adam-Titus, comte), historien et patnole
Edimbourg, le 50 juin 1797, mort à Lundi es, le 15 mal polonais, né à Posen, en ITSb, mort le
1869. Edit 1-i. Edit. 15
li
a\iJl 1861.
E

EBELINfi EBERT

EBELING (Adolphe), écrit ai 'allemand, est né à Les travaux de V Ebers, qui lui assurent un des
Hambourg1, le 2-i octobre 1827. Après avoir sun lies premiers rangs parmi les egjptologues contempo-
cours de l'Université de lleidelberg;, il entreprit un rains, sont Disquisitiones de dynastia vicesima
\oyage au Brésil, Vint ensuite en France, y fut sexia regum «gypliorum (Berlin, 1805); l'Eqypte te
précepteur et, depuis 1850, correspondant de la et les Uvres de Moïse [.Egjpten und die Huches
Gazelle populaire de Cologne (Kœlmsche Volkszei- Moses, Leipzig, 1808), commentaire des livres de la
long). 1 enseigna a Pans la langue allemande à Genèse et de l'E\ode; le Papyrus Ebers, Manuel
l'Ecole supérieure du commerce nisqn'àla guerre de hiéraligue de l'ancienne médecine égyptienne (Em
1870. Obligé de quitter la I rnnce, il résida a hierat Handbuch altiog. ÂrzneiKimde, Ibid., 1875,
ftnsseldorf, a Cologne et, après la paix, a Met?, où il 2 vol.l, important papyrus decou\ert par lui et de-
fut chargé par le gouverneur, de Knennenlz, des pose a l.i bibliothèque de Leipzig. Ses romans, tirés
afl.iiresde presse dans les pavs conquis, Appelé en de l'histoire ancienne d'Egypte, ont obtenu égale-
187r» au Caire, il enseigna l'allemand a l'Ecole mili- ment beaucoup le succès; ce sont la Fille du
taire de cette iille et retint, en 1878, se ii\er de Pharaon (Eine œgypt. Kœnigstaebler, Stutlgarl,
nouveau en Alsace-Lorraine. 186i. 5 vol II8 edit 1883), tableau de la \ie des
> Ebelmg a donné (l'abord la relation de son Eg\ptiens au temps de leur asserussement par les
\ojage au Ilrésil et de son séjour en Bretagne et Perses, traduit dans toules les langues, notamment
dans les Pvrénées dans un ouvrage intitulé en français (Liège, 1878, 5 vol. m-lR) Quarda
Mélanges (Vermisclite Sclinfïen, Sœst 1867, (Ibul-, 1877, 5 vol-, flc edit., 1881), tiré des p.ipyrus
2 \ol.). Il a aussi réuni ses correspondances et de Thebes et. traduit aussi en français (188^, 5t vol.
chroniques de Pans sous le titre Tableaux vivants ui-18); Honui sum (tbul., 1878. 4B edil. ) les Sanin
du Parts moderne [Lcbende Iiilder aus dem mod. (die Schwestern, Ibid., 1880, U* edit., 1885);
l'ai is Cologne, 1803-1864, 4 vol., 2" édit., 1887), l'Empereur (der Kaiser, Ibid., 1881, 2 vol.).
recueil traduit en anglais sous le titre de SKetchrs M Maspero a traduit de lui l'Egypte, I1* partie
of modem Paris (Londres, 18701. On a encore de Alexandrie et le Caire, 187J, in-4 illustré; 2a par-
lui les Merveilles de l'Exposition universelle de tie Du Cuire a Phihe, 1880, iu-4), grand ouvrage
Paris de 1867 (die Wimder der Pariser A\eltatis- de luxe. Eu dehors de ces tra\au\, il a donné plu-
btellung, Cologne, 1867); la Couronne de l'Orient sieurs romans de mœurs, parmi lesquels nous ci-
(die Krone des Orients, Au la-Chapelle, 1867), poé- terons la femme du bourgmestre (die Fiau Burg-
sies; Kaléidoscope de laguerre de 1870-1871 (Kiilei- raeistcrin (Stuttgart, 18S21!, traduit en francats la
doshop aus dem Krieg, etc., Cologne, 1871); Thu~ même année; Une Parole (Eiu Wort, Ibid., 1885):
nue, conte breton (Tliunne, eme brctonische Dorf- Serapis (Ibld., 1885), roman historique; la Fiancée
gescliichte Cologne, -1872) l' Àrc-en-ciel (der du Ail (die Mlbraut, Ibid., 1887, 3 -vol.).
Regenbogen, Dusseldorf, 1872), poésies; Princesse
et professeur (Furstm und Prof., Cologne, 1872); EBERS (Emile), peintre allemand, né à Breslau,
Esquisses du Caire (Bildern ausKairo, Stuttg-, 1878, le 14 décembre 1807, fit ses études à l'Académie de
'2 vol.) l'Egypte d'aujourd'hui (die heutige jÈgvpten, Dusseldorf. Il a emprunte ses principaux sujets à
1885); Napoléon lll et sa cour (fiap. III und sein la Me maritime, et a, en outre, traite divers épi-
Hof, 1887) Il a traduit en vers I\eVon,de M. J. Barbier, sodes de la \ie militaire et de la \ie des champs.
et fait paraître, pendant son séjour a Paris, un Sa peinture se distingue par l'esprit et le comique
Manuel de la conversation et du style épistalaire de certaines situations. On cite surtout • la Con-
à l'usage des voyageurs et de la jeunesse des trebandiers surpris par les douan iers dans un
écoles, en français et en allemand (1857, in-52), cabaret; les Contrebandiers en famille; une
remanié plus tard en français, anglais, allemand Emeute répi imée dans une petite ville par les
et italien (1866, in-32). gendarmes; Scène de bivouac; Hussards pi ussîens
malruenant uue famille de paysans français, et
EBERS (Georges-Maurice ), égyptologue allemand, dn erses autres toiles qui représentent la lutte des
né a Berhn, le lar mars 1837, abandonna l'etude du gens hors la loi, brigand-, ou contrebandiers,
droit, a Gœttuigue, pour la philologie. En 1859, il paysans qui refusent de paver l'impôt, étudiants en
suivit les cours d'archéologie et de philologie égyp- goguette, etc., contre la pohce et les gendarmes;
tiennes à lîerhn, puis \isita les plus importants puis, dans un autre genre • Vue Dante sauvée d'un
musées de l'Europe. Il prit ses grades à léna en naufrage; Saint Goor prêchant l'Evangile atu
1805 et j devint, trois ans après, professeur d'éyyp- pêcheurs du Itfun, etc. M. Ebers, en dernier lieu,
tologie. A la ijn de 18C9, il entreprit un voyage avait aborde non sans succès la peinture d'histoire.
en Espagne, cu Afrique, en Nubie, revint en Allema-
gue apies quatorze mois d'absence, et accepta la EBERT (Adolphe), philologue allemand, né à
chaire d'egyptoloyie a Leipzig. Cassel, le lBr juin 18*20, étudia d'abord au hcee Me

EASTlAKE (sir Oliailes LockI, peintie anglais, nr à


riymonlli, le 17 novembre 17J3, moit le 21 décembre
1863. Kdit. 1-i.
5
EBERT ('Chailes-E^on, piiètf!
mm
Edit 4-5
allemand, ne il le le
1801, mort dans cette 'ville, le 24 octobre 1882

EASTWICK (Cdward-Backhowse),orientaliste anglais, n»' EBERWEIN (Charles), compositeur allemand, né à Wei-


à Waifiekl le 13 mais 1SU, mort & Loncties, \a 16 juillet mar le 10 novembre 1781, mort dans cette Mlle, le 2 mars
1883 Edit 1-5 1868 Edit 1 1
sa Mlle natale, et sumt, de 1840 à 1844, les cours passa a l'hospice de l'Asile des pauvres de la même
des Universités de Mnrbourg, de Leipzig et de ville et devint, en 1874, professeur a l'inucrsitiS de
Gœttingue, où il soutint ses thèses sur la littérature Gœttingue. Il s'est specialement occupe des maladies
romane, principalement en Espagne et en Italie. Il des voies digestives et du traitement de l'obesite.
lut appelé a l'Université de Marbourg en 1849 et M. Ebstem a publie la Récidive du typhus {die
passa en 1862 à celle de Leipzig, comme profes- Rec. der Typhus, lireslau, 1809); Maladies des
seur des langues et littératures romanes. )[. Ebert, reins (ÏNierenkrankheilen, Leipzig, 1875); laNatuie
preoccupe des rapports de ces dermcres avec les et le traitement de la goutte (die ISïitur mid Be-
littératures germaniques du moyen âge, s'est ef- handlung der Gtcht, >\iesbaden (18&2); la Nature
forcé de les rattacher aux institutions et aux idées et le traitement ile la grarelle (die ISalur und
de l'époque. – 11 est mort a Leipzig en juillet 1800. Behaudlung- der Harusteine, Ibid 1885), l'Obésité
M. Adolphe Ebert a public liet herches des et son traitement (die Fettlcibigkeit und dire Be-
sources pour Vkistoite de l'Espagne (Quellenfor- JiandlungJ, que a eu sept éditions et dont une traduc-
schungen, etc., Cassel. 1840); Manuel de la litté- tion française a ete donnée en 1883 (m-8), et le
rature italienne (Handbucti der ital. Jlarhourg, Diabète, théorie et pratique (die Znkerhamfuhr,
1854) Histoire du développement de la tragédie en ihre Th. und Praxis, AUesbaden, 1887).
Fronce (Entxuckelung«gescluchte der l'ranz. Tra-
gédie, Gotha, -1856) Histoire universelle de la Ittté- ECHEGARAY (don Jose), mathématicien et auteur
rafme du moyen tige (Aflgem. Gesclnchte der dramatique espagnol, est ne a Madrid en 1835, Ses
Literalur des Mittelaltcrs, Leip/ig, 1874 et suit., études terminées, il fut noinmo, en 1858, profes-
t. I-lII) les deu\ juemiers \olumes de cet important seur de mathématiques et de physique a l'Ecole
ouvrage ont etc traduits en français par 1IM Joseph speciale des ingénieurs des -\oies de communication,
Aymenc et le docteur James Coûdamm (1885-1884, canaux et ports, et fut reçu, en 18G0, membre de
1 vol. gr. m-8). Il a fondé en 1859, l'Academie des sciences de Madrid- Il devait cette
n\ec M. F. Wolf,
un savant Annuaire la littérature romane, publi-
de distinction a des travaux de mathématiques parmi
cation qui acquit bientôt une grande importance. lesquels nous citerons ) Mémoire sur les travaux
de perforation du tunnel, des Alpes (1800); Pro
EBRARD (Jean-Ilenri-Auguste), théologien pro- blêmes de géomeLaeanalyttqete (1865) Drsser-
testant allemand, ne le 13 janvier 1818, a Erlangen, talion sur l histoue des mathématiques putes en
où son pere était pasteur d'une colonie de Français htpagne (1866); Théories mode, mes fie la physique
reformes, étudia dans cette Mlle et a Berlin, *fut (-1807,0° edit,, 1883).
agrégé en 1842 a l'Université d'Erlangen, obtmt en Mais c'est principalement comme auteur drama-
1844 la chaire detheologte a Zurich, puis a Erlaugen, tique que 6f Echegar.iy s'e^f fait, une notoriété tant
et deMiit conseiller du consistoire a Spire. Il re- en Espagne qu'en Poilugal. 11 debuta en 1874, par
tourna à Erlangen, en 1861, comme professeur à une comédie, la Femme du vengeur (la Esposa del
l'Urmereité, et devint pasteur de colonie française \endagor), qui obtmt un succès éclatant, et qui fut
reformée en 1875. suim d'un grand nombre d'autres, aussi favorable-
Parmi les ouvrages de Il. Ebrard, dont on loue a ment accueillies sur les théâtres de Madud et de
la fois l'érudition et le sUlo, on remarque Cri- Lisljonnc la Dcrmèie huit (la Ultima INoehe, 1875);
tique de l'Histoire cvangél/que [luutik der e\ange- Un Combat à l'épée (1870) les Démences de la de-
hsebon Geschulite, Francfort, 1842, 2e edit., 1850x; votion (0 locura o santidad, 18791 En el Ptlar y en
lissai d une liturgique (\ersuiii emer Liturgik, la Cruz (187*)); \]n el Scno de la muette (1880]:
Ibtd., 1845) l'Essence divine-humaine du Chn&tia- Mar sm onllas (18801; la Mueite en Ion labios
ntsme [die Gottmensehhdikeit der Christenthuma, (1880); El gran Galeotô (1881), tradmte par Mme de
Zurich, 1844); le Luthei ani&me en Bavière (das lïute (Jlddnd, 1885) et dont une adaptation alle-
Lutiiertlium in Uaiern» Berlin, 184i] l'Evangile de mande a eu des centaines de représentations a
saint Jean (Zurich, i&tâ); le Doqme de la sainte Iterlin et à Vienne; Haraldo el Kormando (1882):
Cène et soit histoue (das Dogina vom heihgcn Conflicto entre dos deberes (1882); Vie joyeuse el
Abendmahl und semé Gesclnchte, Francfort, 1845- Uiste mort (\ida alegre y muerte triste, 1885);
184fl, 2 vol.]; les Rapports de la dogmatique Dus Fanaùsmos (1887,).
+
réformée avec le déterminisme (das Yerhseltnis-s der
reformirten Dogmatik zum Detmninisinus, Zurich, ECHÉRAC (Arthur-Auguste n'), sculpteur, critique
1 849) Dogmatique chrétienne (Chnstliche Dogma- d'art et administrateur français, est ne a Guéret
tik, Kœmgsberg, 1851-1852, 2 vol.); Leçons de théo- (Creuse), le '20 février 1852. Â\anl de s'occuper de
logie pratique {Yorlesungen uber praklmche Théo- littérature et d'art, il s'adonna a la sculpture, fut
logie, Ka!nigsbei*g, 1852); Manuel de l'histoire de elê\e de Gautherin, et exposa, de 1870 a 1881, un
l'Eghse chrétienne (Handbuch der Chnstl. Rirchen- certain nombre de bustes, plâtre ou bronze, notam-
gesclnchte, Erlangen, 18C5); Apologétique (Apolo- ment ceiiv du Docteur a"E<hérac, du Docteur Cle-
getik, 1874-1875. 2 ™i.J; Honiface el l'église de menceau, députe, des littérateurs Cladel, F. Fabie, e,
Saint-Colomban (Bon. der Zerstœrer des colornba- de Muhel Moting, Entrant ensuite dans l'adnnnis-
nischen Rirehenthums auf l'e&tlaiide, 18K2J, etc. On tnition, îldciuit inspecteur général de l'Assistance
cite en outre un grand nombre de Sermons, dont publique de la Seine. Il a éte maire de Sèwes et a
un recueil a paru sous le titre de la Parole du ete décore de la Legion d'honneur.
baittt (das Wort vom Heil. Zurich, 1849), et de Il D'Kcïiérac a écrit, sous le pseudonyme de
nombreux articles de revue. Le théologien Aug. G- Dargenty, dans un certain nombre de journaux
Ebrard a aussi public, sous les pseudonymes de et re\ues de spécialité artistique, l'Art, le Courrier
Gustave Flamberg et de Christian Deu'tsch, un de l Art et surtout l'Art ornemental, qu'il a rédige
certain nombre de nouvelles et poèmes drama- seul de 1885 à 1880. Il a fourni aussi a d'autres
tiques où domine une inspiration chrétienne. journaux et re\ues, la lievue française, la Hépu-
bltque française, la Justice, des critiques d'art, des
EBSTEIN N (Guillaume), médecin allemand, ne a revues de Salons et des nouvelles. Il a pubhé en
Jauer (Silésîe), le 27 novembre 1850, fit seb études \olunics, sous le même pseudomine te lioman
médicales aux Unherbif.es de Uresliui et de Berlin et d'un exilé (1872, iu-18); Eugène Delacroix, par lui-
fut attaché, en 1X61, comme médecin prosecteur, a même (1885, iD-18),et le limon Ctos (1887, gi. m-8,
l'hôpital de Tous les Saints de Itreslau. hn 1871, il avec gravures).
»

ECKSTEIN (Ferdinand-Frédéric, baron d*), publiciste


général fiançais, né en 1799, inoit à fiançais, né à Altona en septembre 1790, mort t à l'ans,
ÉBLÉ (Charles),
Paiis,lel9déc«mbicl8ïO Edit. 1-i. le 25 novembre 1861. Edit. 1-5
ECKARDT (Jules), publicité allemand, né à (Stuttgart, 1880). Il a rédige depuis 1865, avec
A\olmar (Li\omc), le 1er août 1836, suivit les cours M. Lindenschmitt, les Archives ~1~H'o~o/c~
de droit a Samt-Petersbourg, Dorpat et Berlin,
s'établit a Riga en 1860, comme avocat consultant, ECKSTEIN (Ernest}, écrivain satirique allemand,
puis deMnt secrétaire du consistoire provincial de né a Uics^en, le 0 février 1845, sunit les cours des
Livonie et en même temps pnt part a la réduction Iiniversités de Giessen, de Bonn et de Berlin de
de la Itigasche Zei(iriig, le principal organe du parti 1863 a 1868. Il vint alors à Paris, puis visita l'Es-
allemand dans les provinces baltiques. En 1867, pagne, l'Italie, la Suisse, l'Autriche, la Hollande,
il passa en Allemagne, et rédigea di\ers journauc, recueillant partout des obser\ations mises en
le Grenzboten, le Hamburgischer Correspondent, œuu'c dans une suite d'omragcs humoristiques,
la Hamburgische Bœrsenhalle, etc. H fut nomme écrits pour la plupart à Pans, M. Eckstein se ti\a
secrétaire du Sénat de Hambourg en 1870. Il dut depuis a Leipzig, où il continua ses publications.
quitter ce poste en 1882, à la suite d'attaques con- On cite de lui principalement Echec à la reine
tre la Russie contenues dans ses ou\ rages. Il fut (Schach der Kœmgin), épopée humoristique; les
alors nommé conseiller du gouvernement prussien Séducteurs de Varan (die Cespenster iom Varzin.
et, en 1885, il deunt consul allemand en Tunisie- 1870), scciie de nuit; l Imbécile de Séville (der
Parmi ses ouvrages qui traitent principalement Stumme ^on Sevilla, 1871), épopée comique; Sil-
des pro\inccs baltiques, nous citerons les Provinces houettes pari/tiennes {panser brihouetten, 1873)
baltiques dela Russie, [<& baltischen Prov. Russlands, Vénus Urania (1872); Au tombeau de Cestius (Am
Leipzig, 1860) Etat rural de la Russte depuis tirabmahl \on Cestius) la Mosquée de Gordotee; le
l'abolition de l'esclavage (Ru&slands laendfiche Phare de Livourne (Leipzig, 1874, 2 ïoL); Visite
Zustand, etc., 1870); Jeunes Russes et vieuv Lwo- de la prison (der Uesuchîm Carcer; 1875), qui eut
nieus (Jungriissiscli uud Alt-lnl. Ibid., 1871); la plus de cinquante éditions; Ans secunda und prima
Sortétë de Pétersbourg (Ans des peterfcb. Gesellschaft (1875) Chaire et banc d'ecole (hathedre und Schul-
lbid., 1875), anonyme, la Lwonie au \mh° siècle, bank 1876) Initium fidehtalts (1880, 10 éditions)
esquisse lustoiique (Lixland un 18 Jalirh, etc., Ibid. les Claude (die Claudier, 1882), îoman historique,
1870) la Russie avant etapiès la guerre (Hussland se rapportant a la \ie romaine sous les empereurs.
\or und nach deinkriege; 1870); Berlin et Pélers- Pia (1887), roman relatif au \ma siècle et autres
Uomq (R und P.; 1880), De Nicolas Ier a Alexan- romans de même genre qui ont été traduits en plu-
dre III (Von Mk. zu AL III; 1881) Er.lemwn de la sieurs langues, etc. En même temps M. Eckstein don-
Russie (Russiche AVandlungen; 1882;. nait aux petites feuilles littéraires et satiriques une
foute d'articles et d'esquisses qui furent également
eckenbrecher (Charles-Paul-Thémistode de), publiés en volumes sous les ti 1res de Feuille*
peintre allemand, né le 17 novembre 1842, à volantes (Fliegende Blactter) Marchandise légère
Athènes, fut élevé il Constmitniople, et vint étudier (Leiclite Yiaaren) Croquis satirique du temps, etc.
la peinture, de 1857 a 1861, a Potsduiu et a Dus-
seldorf. Il prit part a la guerre franco-allemande EDELFELDT (Albert), peintre finlandais, né a
de 1870, puis passa a Constantmople pour conti- Borgo (Finlande) en 1854, sumt les cours de
nuer ses etudes; il "visita ensuite le nord de l'Eu- l'Université d'Helsingfors, puis se tourna vers la
rope. En 1880, M. Eckcnbrecher, qui jusque-la peinture, fut élè\e de l'Académie d'Amers en 1875
s'était adonné au paysage, se mit u peindre des pa- et 1874, \int ensuite a Paris et entra dans l'atelier
noramas avec deux collaborateurs. de M. Gérôme. Il débuta a l'Evposition utmer&elle
Parmi ses passages suisses qui rappellent la de 187S a^ecune toile, Blanche de iïamur, remède
manière de l'école de Munich, nous citerons, le Suéde, et le prmci; IJaquui. II reparut au Salon de
Wetterhorn, dans l'Oberland bernois et comme 1880 ajec un tableau de genre, qui fut tres re-
tues d Orient Un Soir sur le Bosphore; les Bords marqué, le Convoi d'un enfant en Finlande, popu-
de la nier en Orient. Il a exécuté, en collaboration larisé par la lithographie, et donna aussi le Portrait
a\ec M. Mare Wolkhardt, les panoramas de la Tia- de M. koechlm-Schwartz. Il a exposé depuis Por-
taille de tlravelotte, de la Bataille de Nieupoit t trait de M. Dagnan-Bouveret peintre, et Chez V ar-
en 1000, et a\ec 31. Sunmlcr celui de l'Entrée de la liste (1881); Service divin au bord de la mer
caravane de la Mecque au Caire. 31. Eckenbrecher (1882); Vieille Paysanne finlandaise (1885); En
est en outre l'auteur de nombreuses aquarelles, mer, golfe de Finlande (1884); le Petit bateau
telles que le Cap nord; le Geiser en Islande. Nuit (18851; Devant l'église, Finlande (1888), et au
d'été en Norvège; la Place du marché à Stam- Salon du Champ-de-Mars de 1800 Village finlan-
boul et de quelques marines. dais; Coucher de soleil en Finlande; Marché d'Hel-
singfors, la Soupe. Parmi ses nombreux portraits
ECKER (Alexandre),anatomiste et anthropologie nous mentionnerons celui de M. Pasteur dans son
allemand, né a Fribourg en ïirisgau, le 10 juillet laboratoire et celui de M. Kurten, président du
1816, est le jlls d'un professeur de chirurgie. Il suiwt tiers état à la diète de Finlande. H. Edclfeldt
les cours de médecine et sciences naturelles à Fri- obtint une 3* médaille enl880,uiie2Ben 1882, le grand
bourg et à lleidelberg, étudia a Venue l'anatomie prix a l'Exposition unnenselle de 1889 et la déco-
pathologique* sous Rokitonski, fut reçu prnat-docent ration de la Légion d'honneur en octobre 1880.“.
a Fribom en 1839 et deunt en 1*841 prosecteur
de Tiedeinann a Heidelberg. Appelé eu 184 a Râle EDHEM-pacha, homme politique ottoman, né \ers
comme professeur d'anatomie et de physiologie, il 1823, est un des preniîeis, parmi ses compatuotes,
passa en 1850 a la même chaire de l'Unnersité de qui aient été mnoyés on France pour y faire leurs
Fribnui'g et y fonda un important musée d'anthro- études. Il fut amené à Paria, en 1831, par M. Amé-
pologle. dée Jaubert, avec quatre autres enfants d'origine
On a de lui Recherches physiologiques sur les circassieime, et placé dans l'institution Baibet. De
?nouve?nents du cerveau et de la moelle épinière 1835 à 1858 il suiwl, comme externe, les cours de
(PhyMol. Untersuchungen iiber die Bewegungen des l'Ecole des mines et lit, durant cet intervalle,
Gehirns und Huckenmarks; Stuttgart, 1843); Des- diverses excursions en France, en Suisse et en Alle-
cription anatomique du cerveau du mojtnyrus magne, pour l'étude de l'exploitation des mines. De
cuphnnoidcs (Anat. Beschreibung des «elnrns îom retour à GoiislantinopJe, Il fut attaché à l'etat-major
M C; Leipzig, 1854); Icônes physiologicx [Ibid., de l'armée a^ec le grade de capitaine, exécuta di\er;>
1858-1859) Crama Germaniœ (Fribourg, 1863-1805, travaux topographiques qui lui valurent successive-
a^ec planches); les Circonvolutions du certeau de ment les grades de chef de bataillon, de heuienant-
r//om»j0(die]IiriiwindungeDdes Menscheu, Uruns- colonelet de colonel,et fut nommé membredu Conseil
vuck, 1800]; Lorenz Okcnt esquisse biographique des mines. lors de sa formation lin 1840. le sultan
l'attacha à sa personne en qualité d'aide de camp. A fjon scientifique assez étendue. Oblige pour vivre
ti
partir de cette époque, sa faveur crut rapidement; d'exercer
d' sur une ligne de chemin de fer la profes-
il devint, dans un court espace de temps, général sion
si de train-boy, c'est-a-dire de vendre aux voya-
de brigade, puis général de division, et chef de la geurs
g< des journaux, des cigares, des rafraîchisse-
maison militaire du sultan, qu'il accompagna dans ments,
ir il imagina de rédigor et d'imprimer un
^on voyage en \sie Mineure dans le courant de journal,
je tke Great Trunh Heiatd, pendant la marche
1850. En 1854, il se rendit en Serbie comme coin- même
m du train qu'il accompagnait. et cette innova-
missaire de la l'orte chargé de présenter au prince tion, dont s'occupa la presse américaine, lui permit
ti
Alexandre Karageorgevitz le hatti-chénf confirmant d< gagner quelque argent; il fonda ensuite, a Port-
de
les nmnuniteb de la Seifoe. Apres s'être démis sans Huron, un autre journal qui dura peu, et ayant, par
H
cause apparente, en 1855 des fonctions qu'il hasard,
h; reçu quelques notions de télégraphie d'un
occupait an palais, Il ne tarda pas a être nommé chef
cl de gare dont il avtnt sauvé l'enfant. il étudia
membre du conseil du tanzimat, puis ministre des attentivement
al les phénomènes de l'électricité et
an aires étrangères en remplacement d'Aali-pacha, obtint
o] des applications fort ingénieuses; le droit
avec le grade de muchir. Edhem-pacha ne garda dd'exploitation lui en fut acheté par Ja Compagnie de
qu'un an ce poste, auquel il avait été appelé par le l'Umoii de l'Ouest, niovennant unerente annuelle
1'
crédit de Reschid-pacha, dont il suivait la politique. dde 6000 dollars.
Appelé en 1875 au poste d'ambassadeur de la Des ce moment, M. Edison se Inra tout entier a son
Turquie a Berlin, Edhem-pacha fut aussi désigné génie
g inventif et créa successivementune multitude
pour être le représentant, de la Porte à la conférence d instruments divers, entre lesquels ceux relatifs à la
de Constantmople [novembre 1876), et l'on remarqua transmission
ti et a l'emmagasniement du son, télé-
que M. de Bismarck refusa de le recevoir quand il phone,
p phonographe, miciophone, mégaphone, etc
demanda une audience de congé. Bientôt apres ii firent une célébrité universelle, avant même que
lui
(février 1877) il fut nommé grand mziv en rempla- l'emploi de quelques-unsfût entré dans la pratique
]',
cement de Mildhat exile; mais le* difficultés de toute courante.
ci Jïepuib longtemps 31. Edison se préoccupait
nature auxquelles se heurtait son autorité lui lirenl dde la du i s ion à l'in fini de la lu miere électriqueen ue
donner sa démission (11 février 1878). >ommé am d produire a bon marché 1 éclairage des particu-
de
bassadeur a \ienne en 1879, il garda ce poste jus- liers
h et des villes. A partir de 1878, il concentra
qu'en 1885. si ce pont tous ses elVoits et ceux des collabora-
sur
t'
teurs
U dont il s'était entouré. L'immense lahoratoncC
EDIMBOURG (Alfred-Ernest-Albert, duc d'], second qu'il
q avait organisé a Menlo Park pour l'expeumen-
fils de la renie Victoria, est né a "Windsor le 6 août tation
t: des divers procèdes et appareils qu il avait
l*4i. Il eut pour premiers précepteurs MM. lïirch crées
c; ou entrepris do perfectionner, fut entjerement
et Cribs, et be rendit a Genève en 1856, pour étu- ddnigé vers la recherche d'une matière propre a la
dicr les langues modernes Se destinant au senice production
p de l'incandescence substituée définitive-
(le la marine, il retourna bientôt en Angleterre, ment
n par lui a la lumière inégale et vacillante de
passa ses examens à l'Ecole navale le 51 août 1858, l'arcr voltaïque ce ne fut qu'après une infinité
et s'embarqua à bord de la frégate Euryalus le 27 d'essais
d infructueux, apres de longs voyages d'e\-
octobre simuiit. Il lit partie de duerses stations a ploration
p faits par ses ordres et pour sou compte
bord du Sainf-Georgcs, visita le bassin de la Médn dans d toute l'Amérique, du Japon et en Chme, qu on
terranée, puis l'Amérique et les Indes occidentales. parvint
p à découvrir un produit supérieur, pour
En 1862, il refusa le trône de Grèce. En février l'économie
]' et la durée, soit au platine, soit aux
1866, le parlement lui vota une liste civile annuelle diverses
d especes de charbons employés jusque-la.
de 250 000 fr. a partir du jour de sa majorité il SSon choix s'arrêta enfin aux libres végétales, sur-
fut alors créé pair du royaume avec les litres de tout ti au bambou de Chine, caibonise pur un procédé
duc d'Edimbourg, comte de Kent, comte d'Ulstcr, et spécial,
s réduit en un filament en forme d'U et en-
plit possession de son siège à la Chambre haute f.ferme dans une ampoule de verre où l'on opere le
le 8 juin 1800. Au commencement de 1867, nommé vide. Grâce a la ténacité de M.Editon et à son esprit
au commandement de la frégate llalatve. il fit de d ressources, l'éclairage par l'électricité, dont l'mi-
un grand voyage autour du monde; de Plyniouth tiative scientifique pouvait, être revendiquée par
il se rendit directement en Australie, ou fut t:
reçu plusieurs,
p entrait dans la pratique, et des sociétés
a\ec enthousiasme; toutefois a Clontorf Nouvelle- allaient
a se former en Amérique et dans le monde
Galles du Sud), Il fut l'objet d'un attentat de la entiere pour l'exploitation de ses brevets.
part d'un Irlandais nommé 0 Farrell, qui le blessa Au mois de septembre 1881, II Edison envoya .i
légèrement d'un coup de pistolet dans le dos l'Exposition
l' internationale d'électricité de l'an*, la
(12 mars 1868). L'assassin fut jugé et; condamne a collection
c complète de ses invention?, procédés,
mort le 21 avril. Le duc d'Edimbourg se rendit appareilsa et machines son exposition, remplissant les
ensuite au Japon, où il fut reçu officiellement par vastes salons (lu Palais de l'industrie, produisit une
le Micado, et visita la Chine et les Indes. En no- vvive sensation et prépara le pubhc à la piochaine
vembre 1882, il fut promu amiral de la flotte ravale. mise en pratique de ces innovations merveilleuses".
Chargé du commandement de l'escadre de la Médi- Du 1 reste, l'habileté de M. Edison a tirer parti des
terranée en 1887, il vint mouiller dans la rade de inventions
i auxquelles il a attaché son nom, est très
Tonton, où il fut l'objet de réceptions officielles bril- connue
c et tres appréciée de ses compatriotes les
lantes- En mars 1880, il remit son commandement i
journaux américains lui attribuent volontiers une
et rentra a Londres. On a annoncé que le duc Jortime
1 que peu d'inventeurs ont obtenue. D'après
d'Edimbourg, qui jouit de la réputation de virtuose, leurs 1 récits, un seul de ses instruments, le phono-
.illait publier un recueil de vers, intitulé Chants graphe g perfectionné, aurait suffi a l'enrichir il
d amour d'un violoniste. aurait
a vendu, en juillet 1888, a M. Lippincott, le droit
Ce prince a épousé le 25 janvier 1874 la hile de c le fabriquer et de le vendre, exclusivement en
unique de l'empereur Alevandre, la princesse Marie, iAmérique, un million rie dollars (cinq millions de
De ce mariage Il a eu un hls, Alfred, né le 15 oc- francs),f se reservant le monopole de la vente sur
tobre 187 et quatre hlles. Le duc d'Edimbourg est le
héritier présomptif du duc Ernest de Saxe-Cobourg-
1 marché européen.
Quelques mois plus tard, ce même phonographe,
Golha. ( M. LdibOii a mis en ellet l'cmjti ointe de tout son
ou
esprit
f de perfectionnement, était l'objet d'une
EDISON (Thomas- Uv a), physicien et inventeur démonstration
c toute particulière a l'Académie des
américain, né le 10 féviiei1 1847 dans l'Etat d'Ohio, sciences de Paris un ami de l'inventeur, le colonel
fut élevé dans le Michigan, et, privé de toutes res- Guuraud, vint, dans la séance du 25 avril 1880.
sources, parvint néanmoins a acquérir une mstruc- quelques jours avant l'ouverture de l'Exposition
universelle, le présenter, en expliquer- le mécanisme il fut envoyé en Pologne, comme correspondant du
et le faire fonctionner devant nos savants et nos. Times, et éenut, en 1863, la Captivité polonaise
artistes émerveillés on en expérimenta les pro- (the Pohsh CaptiMtj). Apres a\oir suivi 1 insurrec-
pnété\ et les usages, qui paraissent teuir du pro- tion dans ses diverses phases, a reçut l'ordre de
dige "l'enregistrement par un cylindre de petitee quitter larsovie, se rendit a Saint-Pétersbourg,
dimension d'un millier de mots;' la reproduction visita Moscou et le sud de la Russie, et entra en
indéfinie et a volonté de ces mots. des phrases qu'ils Gabcie par hiev. il publia, en 1867, une histoire
forment, du chant même auquel ils sont liés, avec de l'insurrection sous le titre Privât e History of
le timbre des voix, l'accent, la prononciation, sans a Pohsh Insurrection. Pendant la guerre franco-
le nasillement propre aux premiers appareil»; le prussienne, il fut emojé à l'état-major prussien
transport a distance de la parole, a l'aide du par le même journal et assista a l'escarmouche de
cylindre qui, absolument portatif, devient une sorte Saarbruck, a la bataille de Sedan, au siège de
de lettre parlée, etc. Le président de l'Académie, Strasbourg, puis sumt l'armée allemande jusqu'a
au nom de ses collegues que avaient pris plaisir a Rouen et Amiens. Sa relation, intitulée les Alle-
s'associer aux expériences, adressa les plus vives mands en France (the Germans in France), parut
félicitations à l'auteur de tant de perfectionnements. seulement en 1874.
Ceux-ci paraissent, d'ailleurs, avoir plus de prix Outre ses comptes rendus de reporter, M. H. Ed-
que l'invention elle-même pour M. Edison, qui peu- wards a publié Histoire de l'Opéra (lii^t. of the
dant son séjour a Paris, à l'occasion de l'Exposition Opera, 1862); Malvina, roman (1871, ô vol.), et
universelle, frisait publier dans uos journaux cette traduit de l'allemand Slafistigite de tous les pays
déclaration bien américaine œ Il est très aisé d'in- (Statistics of all countnos) de H. Otto llubner.
tenter des choses étonnantes; mais la difficulté
consiste a les perfectionner assez pour leur donner EDWARDS (miss Amolia-Blandford), femme de
une valeur commerciale. » ^mmé officier de la lettres anglaise, née en appartient par ha
Légion d'honneur a lu suite de Exposition inter- mère a la famille "Walpole. Elle montra de bonne
nationale de 1881, le célèbre électricien a été fait heure des dispositions pour les lettres et, des 185n,
commandeur en 1K8'J. collabora à la presse périodique. D'une infatigable
activité, elle fit partie d'un nombre considérable de
EDMOND [Charles). Yoj. Chuiles-Edmond. sociétés savantes, ayant pour objet les études ar-
chéologiques et historiques, spécialement l'explora-
EDWARDS (Alphonse Uilne-), naturaliste français, tion des antiquités égyptiennes. Elle a été vice-uiv-
membre de l'Institut, né a fans le 13 octobre 1835, sidente de l'Association anglaise pour le suiï'rage
est le fils du célèbre savant Henri Milne-Eduards, des femmes. hne a fait, de 1889 à 1890, une tournée
mort eu 1885. Use lit recevoir docteur en médecine de conférences ou de lectures aux Etats-Unis d'Amé-
en 1850, fut aide natuialiste de son père, deunt rique.
professeur a l'Ecole de pharmacie en 1805, et rem- Connue d'aùord comme romancière, miss Ameliu
placa, en 1876, son père dans sa chaire de zoologie Edwards a publié aussi des ouvrages pour la jeu-
au 5luséumdont il devmt directeur en décembre 18U1.
Il a pris part au\ expéditions du Travailleur et du
Talisman, ayant pour objet l'étude des faunes sous-
mannes, et ses découvertes scientifiques dans ce
domaine lui ont mérité la grande médaille d'or de
la Sueiclt; de géographie. Ii a été élu membre de
1.

la
nesse. Painn ses romans nous mentionnerons
la
1855Femme rle
l'Ecleelle
de mon fi laèrezre(My~tliebrother's
1·addernfWife;
1855); l'Echelle de la vie (the Ladder of Life,
Mail et le Gant (Hand and Glo^e,
I 1859); Un demi million (Half million of mone\,
1868); Du temps de ma jeunesse (lit the Days of
I,rfe,

l'Académie des sciences le 7 avril 1877, en rempla- my \outh, 1872]; Miss Carew (1875), etc. Comme
cement de P. Gênais, et membre de l'Académie de ouvrages d'éducation, on cite Abrégé de l'histoire
médecme le 5 mai 1885. Decoré de la Légion d hon- de France (an AbndgmentofFrenchIUbtory),dansla
neur le 14 août 1868, il a été promu ofiicier le 19 collection de Uoulledge, « Uscful Library b le texte
avril 1884. de la Galerie des portraits historiques de MM. Co-
M. Alph. Milne-Edwards a publié d'importants ou- nalglii; Montagnes non frayées, vallons non fré-
vrages, parmi lesquels nous citerons Recherches Îuentés [Ilntrodden peaKs and unfrefjuentedvallejs,
analu/maues, zoologiques et paleontologiques sur 875), relation d'un voyage dans la region Dolomite;
la famille des chevrotants (186$, in-4, II pi.); His- l'Egypte, la Nubie et te Mi (Egypt, etc., 1875];
toire des crustacés podophlalma très fossiles (1805, Cinq cents lieues sur le Nil {Athousand miles up
t. I, gr. in-8, avec pi.) Recherches anatomiques et the Aile, 1877) et ïlétentes découvertes archéo-
paleontologiques pour servir a V histoire desoiseaux logiques en Egypte, etc. Il a été traduit d'nlle, plus cm
fossiles de la France (1800-1872, m-4 avec 200 pl.
moins librement, en français l'Héritage de Jacob
Recherches sur la favme ornithologîque éteinte des Trefaltlen [1881, vol. m-18) Histoire de Barbara
les Mnscare'ujnes et de Madagascar (1860-1874, (1882, 2 vol. in-8); Mystérieuse disparition de lord
in-4, 3S pi.); Eléments de V histoire naturelle des Biachenbury (1886, in-18).
animaux (1881-1882, 2 xol. in-18); Expéditions
scientifiques du Travailleur^» Talisman, pendant EDWARDS (miss Matilda-Iîarbara-Betham),femme
les années 1881, 188*2 et 1888 (1888, m-i°, av. pi.]. de lettres anglaise, née à "N> estertield (SuffolU)
Il a fourni a l'Hutoire physique naturelle et poli- en 1830, se (it connaître de bonne heure par
iqzte tle Madagascar, de M. Grandidier, les vo- une historiette, la Maison blanche sur la mer (the
lumes M, IX et MI-W, traitant des mammifères ^Nlnlo linuse of the Se.i), qui obtint du succes et
et des oiseaux (1875-1882, in-4, av. planches). fut traduite en plusieurs langues. Elle collabora
depuis au Graphie^ au Macmitlans magazine et a
EDWARDS (Henry-Sutherland),journalisteanglais, plusieurs autres recueil ou journaux, et publia un
né a Lundi es en 1828, commença ses études dans grand nombre de romans dont quelques-uns sont
cette ville et vint les achever a Paria, ou il resta devenus populaires; nous citerons John and i;
plusieurs années. Il se rendit en HusMe en 1850 à hoctor Jtu;ob\ httty; ïirtdr/el; Echange, non Sous-
l'occasion du couronnement de l'empereur Aletan- trtu lion (Exchange no Iïobbery) Désarmé
Pearla; rlcmotrr
mar-
{ Disar-
'LoVe anr~
dre Il. He retour a Londres, il publia les liusses med) Pearla; Amour mariage
et vnartage (Love and mar-
den, nage), dont plupart, dehors des éditions

lié le
< liez ein (Kussians at Home, 1858). A reprises la en aux
(Eue),
EDLOND(El
EDLUND :rh~slc"en sut-dois,né If' 14
ic^, physicien mare 1810,
14 1I181'S tlUIJ, EDWARDS (Hemi-MiLNE-), ( l'ieJiM'ndturatiste français,
à >enke, moi t à Stockholm, le 1<J août 1888 Edit 5 dongine belge, membre de l'Institut, «ë à Bruges (Bel-
EnWAKLES (sir HerberV-Beiïjnimn),gtneialanglais, né Rume),le 23octobie 1800, mort à l'ai is, le 2y juillet
le là novembre 1819, moi Ile 23 décembie 18G8 tdit. 1-i. 1885. Ldit. 1 5
ELils-Lnis, furent traduits en allemand et dans les pour l'histoire ecclésiastique a la Faculté de théolo-
langues Scandinaves. Ou a aussi de miss 11 -H. Ed- gie de cette ville. Il a publié les Anabaptistes de
wards des récits de sou séjour a l'étranger: Vnlheei Zuiich au temps de la Réforme (die Zurichen
lederLiufcr zur Réf.; Zunch, 1878); le Recueil
avec les hirondelles en Algérie (A Winter with the dos actes relatifs a l'histoire de la Réforme à
Swallows in \lgeria) et Une Année dans l'ouest de
la France (A vear in Western France); puis un Zmirk (Refornialionsaktr-ii des Zunchcr Staats-
vulume de poésies, pubhé en 188j. cjm contient archivs lbld 1879); Etudes d'antiquité chrétienne
des pièces originales et des traductions de l'alle- (Alt. chrislhclie Studien; 11ml., 1881)).

mand, du grec et de l'espagnol. »
EHRMANN (François-Emile), peintre français, né
E6GELING (Jules), orientaliste allemand, né à a Strasbourg en 1857», lit ses premières études
llecklmgen (Anhalt), le 12 juillet 1842, fit ses éludes ai astiques dans sa ville natale, sous la direction
aux Universités de Hreslau et de Berlin, partit pour du graveur Schiller En 1853. il cuira a l'Kcole des
l'Angleterre en 1867, et devint, deux ans plus tard, Beaux-Arts de Taris, et fut élevé de Gilbert et de
secrétaire et bibliothécaire de la Société asiatique Queslel pour l'arcluleclure, mais l'abandonna pour
de Londres. Professeur de sanscrit au college de la peinture et fréquenta l'atelier de Gleyre. Après
l'Université de Londres en 1872, il fut appelé en avoir débuté au Salon de 1800, il passa trois ans
1875 a la chaire de sanscrit et de philologie com- en Italie etreparut au Salon de 1865, avec un tableau,
parée de 1 Université d'Edimbourg. On lui doit, a la Sirène el les pécheurs, acquis pour le Musée de
part le catalogue des manuscrits de la Société asta- Strasbourg et delruit lors du bombardement et de
tique (Catalogue of Budlust Sanscrit Manuscupts m l'incendie de cette ville en 1870. Il a donné depuis
Ilie possession of tlie R As. S., 1875), des éditions les Tioue/mes captives adressant leuis adieux aux
avec tiules ou commentaires du ïiigveda Piàli- restes d'Ilton (1867); Un vainqueur, panneau déco-
çûUiya (Leipzig, 1869), de Mlanlra (Calcutta, 1874- tion Yiïtode du matin (1808) Vercwaetonz appelle
1878), de Vardlwmûita Tanaratnamalwdodadlu les Gaulois a la défense d'Alise (18C9); Stras-
(Londres, 1870-1880] et une traduction de Çata- bourg, aofit 1870 (1872 la Fontaine de Jouvence:
palhn-lhuhmana (Oxford, 1882). Anadne abandonnée par Thésée (1873), aquarelle, au
Jluséc du Luxembourg; Histoire de l'art (1874);
EGLI (Jean-Jacques), géographe suisse, né h Persée
délivre Andromède (1875); les Muses, pla-
Lausen. dans le canton île Zunch, le 17 mai 1823, rnnil pour li! palais de la Légion d'hnnncur (1877)
etatt dis d'un instituteur et fut destiné a l'ensei- Pans, sous les auspices de la Itépubhque, convie
les
gnement primaire; nuis il fit des éludes secon- Pialiom aux luttes pacifiques des Arts et de l'Indus-
daires a I laach, puis a YVmthertur, et obtint une trie (1879), expose la même année a Munich, où il
eluire de géographie el de sciences naturelles a la obtmt un grand succès, les Lettres, les sciences et
Realschule de Saint Gall et, en 1863, le diplôme de les arts de l'antiquité, pour la Bibliothèque natio-
docteur en philosophie a l'Université de Zurich; il nale (1880); la Sagesse unit les 4rtx l l'Izzdzrstr·re
(1884); le Manuscrit, panneau décoratif pour la
se ht alors recevoir dans cette ville prnat-docent Bibliothèque nationale (1885); Nouveau-né (188(i),
pour la géographie, devint, l'année suivante, pro- etc. En dehors des Salons il lefaut
fesseur de cette science a l'école cantonale, et, en mentionner de
1875, y l'Université. M. Elu manu la Suisse secourant Strasbourg en
Indépendamment de ses Ihescs d'examens et de 187 1 au musée de >euchjtel, et Strasbourg pendant
quelques ouvrages destinés à l'enseignement, V. ligh le siège, au >Iusée du llavre
Il obtenu une médaille en 1865, une médaille en
a publié un impôt tant ouvitige qui parait avoir 1868,a une médaille de 5e classe en 1874, et une
créé une branche toute spéciale en géographie,:
domina qeogiapluca, Essai d'une onontatologie médaille d'or a l'Exposition umierselle de 188!>; il
géographique générale (>. G. Versuch emer allgein. a été décoré de la Légion d'honneur le 23 millet
Ceogr. Onoinatologio; Leipzig, 1872). Parmi ses 1879.
autres publications, on cde Grottes alpestres du
canton d'Appenzell (die thihlen des Ebenalpstocls EICHRODT (Louis), poete allemand, né a Dnslach
im fi. A St. Gall. 1865) In Dét ouverte des sources le "2 février 1827, fit ses études de droit aux Uni-
du Nil (die Entdeckiing der Mquellen, Zurich, versités de Ileidelberg et de Fnliourg, collabora de
1800), une Nouvelle Geogrcijihie (Jcue Erdlumte, 1848 a 1851 à dners journaux humoristiques ou
St-Gall. 1873; nombreuses éditions); da Suisse (dte satiriques, puis entra dans la magistrature et.
Schwei/; Leipzig, 1880). Il a collaboré a diverses devint, eu 1871, juge bailli supérieur a Lahr.
M. Eichrodt a pubhé, sous le pseudonyme de
revues, spécialement, pour la partie onomatologique, Hodolphe Ilodt Poésies de toutes humeurs (Ge-
a ['Annuaire qiogravluque de V.igiicr. dichte allerlei Humoren, 1853), rééditées sous le
Son fils, Emile Ken, ne a Flaach (canton de in
Zurich1, le 0 janvier 1848, pasteur d'une paroisse titre Caracatures lyriques (Lyrisclie Iwirik., 4a édit.
voisine de Zunch, s'est fatt recevoir pnval.-doranl 1809); Vie et Amour (Leben und Liebe; Irancf.

EENENS (Alexis-Michel), géneiallielge, né à Biuxclles, ,i Lubowit/, le 10 mars 1788, moit à tieisse, le 26 no-
le 28 juin 1805, moit à Bruxelles le 9 janvier 1883 veiubiu 18Ô7. Cdit 1-3.
Mit 6 EICHENS (Frédéric-Edouard), giaveui allemand, né à
Beihn le 27 mai 1801, moit dans celte ville, le 5 mai
EGG (\ngu«le), peintre anglais, né a Lonaies en 18HÎ,
1877. Edit 1 ô.
inoit Se ih mai1» 18b3 Edit. 1-3
EICHENS (Plnlippe-Hermann),giaveur allemand, frèie
IGGER Œmile), helli-niste français, né a Pans, le du précédant, ne a Berlin, le 13 septembie 1812, moit à
18 juilli t 1813, moi t à llojat, te 51 aoiit 188a. Edit 5 Paris, le 17 mai 1886 Mit. 1-5.
EGLINT0N (\rclnhalil-V.Vlliain Momgomeme, io' comte EJCHHOFF (Frédéric-Gustave), philologue français, ne
d'), pan <1 tnfrletenc, né il Païenne en 1812, moit le an llavie, 17 août 17(J9, moit à l'ans, le 10 mai 187a
l.dil 1 js
i novembre 1801 Edit 1-3
EICHH0RN (Jean-Albert-Frédënc), liomme d'Etat prus-
EGRESSY (Cabneh. acteur hongrois, né a Lnsslofalu. sien, ne à Weitheim, le 2 mars 1779, moit
1<> 5 novembre 1807, mott à Pestli, le
30 juillet 1868 6 janvier 185lj Edit 1-2. a Iteihn le
Ldit. 1-i
EICHTAL (Gustave d'), pirhhciste français, né à \ancv,
EBRENBERG (Clmbtian-Gottfried), n aturaliste allemand, le -H innis 18IH, inoit à Pans, le 9 avril 1886 Edit. 1-5
ni1 a Dehtsch (Plusse), le 19 avril 1795, mort a Berlin, le
27 juin 1S7B Edit. 1-5.
t
EICHWALD(Edonaid),naturaliste russe, d'origine aile
mande, né a Jtitau, le 4 juillet 17951, moi a Saint-Petcis-s.
EICHEND0RFF (Josepli, Lui on de}, écrivain allemand, nt bourg, le 26 novembre 1876 Edit. 1 b,
1856), recueil de poésies le Château des Vosges j ¡porte candidat dans la C6le-d Or, aux élections
(Yogesenschloss, 1858), épopée, le Branle lyrique sénatoriales
s du 4 janvier 1891, obtmt, au premier
(Lyri^cher Kehraus Lahr, 1869, 2\ol.J; Mélodies tour
t 10Ô vois, sur 10'tl \otants, et se désista au
(Stuttgart, 18751Horlus deliciarum (Imd., 1875) ssecond tour en faveur deîl. Joigneaux, qui fut, élu.
l'Or (Gold, 1880), recueil de pensées originales et 1Décore de la Légion d'honneur a l'ouverture de
d'extraits de la poésie lyrique allemande, etc. “ 1l'Exposition de 1878 (1er mai), il a été promu
officier
c lors de l'achèvement de la Tour,
EIFFEL (Alexandre-Gustave), né à Dijon, le 15 dé- 1889; il est également décore d'un grand nombre
le 2 avril

cembre 1852, fut élevé de 1 Ecole centrale des Arts d'ordres


c étrangers.
et manufactures de 1852 à 1855. Attaché d'abord II. Eiffel a consigné dans des Mémoires les re-
a l'administration des chemins de fer de Ouest, Il sultats s de ses calculs de mécanique et de ses re-
se consacra, dés 1838, aux grandes constructions c cherches expérimentales; nous nous bornons a
métalliques. 11 exécuta alors le pont métallique de Citer c Mémoire présenté à l'appui du projet défi-
liordeaux, en appliquant la méthode toute récentenitif i da viadite dc Garabtt (1889, gr. in-8, avec
de l'air comprime a la fondation des piles. Il con- atlas s m fol.). Happelons aussi mie Confeicnce de
Mniisit ensuite, en perfectionnant le même procédé, G. t Eiffel sur la tour de 500 mètres, fatte a la So-
plusieurs ponts sur les lignes du "Midi et d'Orléans, ciété
c centrale du travail professionnel (1889, in-8,
Pour l'Exposition unnerselle de 1887, il établit les 6( planches).
calculs relatifs am arcs de la galerie des Machines.
A cette époque, Il avait londé, a Levallois Perret, EISENLOHR (Auguste), égyptologue allemand, ne
un établissement de construction de machines àà Mannheim (Bade), le 6 octobre 1832, suivit les
qu'il dirigea pendant pins de vingt ans, axant de le cours c de théologie aux Universités de Gœttmgue et
céder a une société. Ses travaux prirent aussitôt <de lleidelberg. Une dangereuse maladie lui lit aban-
une plus grande extension, et mirent en év idence des donner
c tes études theologiques. Il suivit les cours
procédés tout personnels, notamment le roulement de i chimie de Bunsen et fut reçu docteur en philo-
des grands ponts, l'emploi des châssis a bascule et sophie s en 1859. En 1805, il fut "amené parlehasard
les montages en porte a-faux les plus hardis. On ai étudier les hieroglvphes egvptiens, s'y adonna
cite comme exemples, les \iaducs de "\ianna, en avec s passion sous la direction de MM. Ghabas et
Portugal, de la Tardes, prés de Monllnçon, de Brugsch et prit ses grades en 1809, a lleidelberg,
Cubzac, de l'orto, sur le Douro, et surtout celui der I
avec une thèse intitulée helaneissemenl analy-
(larabit, sur la Truvére (Cantal), dont l'arche prni- tique de la partie demolinite de t insCTijillon de
clpale a cent soixante-cinq mètres d'ouverture Hoselte (die anaht. Erklaerung des dem. TJieils der
M. Eiffel construisit en outre la gare de la Staats- îlosettana).
1 Il entreprit, la môme année, un vojjge
balin, a l'estli: le Pavillon de la Ville de Parts a scientifique
s en Lgjpte, en Grèce et eu Syrie, lient
l'Exposition de 1878, ainsi que la façade principale l'occasion d'étudier a Alexandne le fameux papvi-us
de cette exposition. On lui doit encore la Coupole de (
<
llarris, en prit des extraits qu'il traduisit (Letpz.,
tournante de l'observatoire de luce qui, a l'aide 1872), et aida la fille de Harns a vendre ce papyrus
d'un flotteur annulaire plongeant dans un liquide i linhsh Muséum pour la somme de 82 500 francs.
au
inconsolable, peut, malgré son poids de plus de En 1872, il fut nomme professeur à l'Université de
100 000 Kilogrammes,être mue avec facilité par une lleidelberg, dont il est devenu professeur honoraire
seule personne puis plus de i 000 mètre» de ponts en 1885.
portatifs économiques, actuellement en service en M. Eisenlohr a publié dans les Tiansactions de
France, aux colonies et a l'étranger. C'est sur le la Société d'archéologie biblique de Londres De la
concours de 31. Eiffel que 31. Ferdinand de Lesseps, Condition politique de l'Egypte avant le lègue de
a bout de ressources, declarait compter pour l'aelie- llamsès III (tlie l'ulitical
condition, etc.), et îiechci-
vement de l'entreprise du Panama, en substituant i/ies pour servir à Vhittoirc de la xixe dynastie
au projet d'un canal a niveau constant celui d'un (1875); mémoires qui furent discutes et a l'appui
canal a gigantesques écluses demandées au célèbre desquels il insera, dans X AAjyptisrhe Zedschiift,
constructeur. la traduction complète du papvrus. Il a publie a part.
Mais son œuvre la plus remarquée, sinon la plus Un Manuel de mathématiques des anciens Egyp-
remarquable,est la fameuse tour de trois cents me- tiens (Em mathem. Handbuch der alter -£g.; 1877,
très construite au Champs-de-Mars, a l'occasion 2 vol.).
de l'Exposition universelle de 1889. On a constaté,
a part l'habileté et la science mises en œmre, ELIOT (Samuel), littérateur américain, né à Ros-
l'organisation et la distribution du travail réali- ton, le 22 décembre 1821, prit ses degrés au collège
sant des prodiges de rapidité et d'exactitude, de Harvard en 1859, s'engagea quelque temps dans
Cette tour, contre laquelle les artistes les plus des entreprises commerciales, puis vint continuer
émments et des écrivains célèbres axaient elexe, en ses études en Europe. Ucntro en Amérique, il fut
février 1887, une éclatante protestation, fut la prin- nomme, en 1856, professeur d'histoire au Trnnty
cipale attraction de l'Exposition du Centenaire, et lit collège de llartfort, dont tl dcvintpresidenten 180i.
a H. EiiTcl, dont elle garda le nom, une popularité De 1871 a 1875,il fut lecteur a llniversite de Har-
universelle. vard, puis directeur d'une école supérieure à Boston
Les travaux du savant et hardi constructeur lui et enfin directeur général des écoles publiques de
ont valu, entra autres récompenses, le prix quni- cette ville
quennal Ephege-Baude, attribué à ses ponts por- M. S. Eliot conçut le projet d'une Histoire cri-
tatifs par la Société d'encouragement j le prie tique de la libei te dont il pubh,» quelques fragments
Moutjou de mécanique, décerne en 1880, par Passages tirés de (k)itoire de ta hbnté (l'assjges
1 Académie des sciences, pour l'enï>enible de set, from tlie lnstory of libertj, 1847), ou il traite des
travaux métalliques; des diplômes d'honneur aux réformateurs
i du moyen âge Arnold de Drescia,
Expositions d'Amsterdam et d'Anvers; des grands Giovanni de Vicence, Savon.uole. "S\ycien, etc.; tke
aux Expositions universelles de Paris. M. Eiffel, Libeihj of Home (2 vol. m 8. Boston, 18VJ) ce

EISENMANN ((iotttïirtl], médecin et homme politique homme politique et pair il'Anjj'ieteiie, né a l'eia
allemand, né à Vt urtzbourg, le 20 in.il 17^5, nu»it dans (Tmmiie), le bavid 1800, inoil le 20 novembre 1805.
celle ville, le 23 mai 1867. Edit 1-J Edil 1-5
EITELBER0ER DE EDELBERG (Rodolphe), esthéticien SUE DE BEAUM0NT (Jean-Bapliste-Aimand-Loiiis-
autrichien, neà Olluuit*, le H avril 1817, mort Vienne, Léoncet, jïéoloj,me français, nù t^anon (t'alvailos), le
le 18 avnl 1885. Kdit. 5. 2C\
7 sejitemhi e 1798, mon au même lieu, le 22 septembre
ELGIN {Geor^e-Cliailes-Constantin Rouce, 3* comte u'), 1874
1 fcdit 3
dernier lra\ail fut Imprimé et refondu, en 185Ô, de Poésies roumaines (Rumanische Dichtungen,
sous le tilre définitif d'Histoire de la liberté, pre- Leipzig, 1881). Mme Chremmtz a pubhé une étude
mière partie, les Vieux Homans (llie llislory of li- intitulée Carmen Sylva (Breslau, 1882).
berty, part. T, the Ancient romans. 2 vol, m-12).
La même annee parurent deux volumes

in-12;.
ELISABETH (Pauline-Ehsabeth-Attilie-Louise
les Nou-
en
ELLET (Elisabeth Luirais, mistress), femme de
veaux Chrétiens (the Early Christians, 2 vol. lettres américaine, née à Sodus Point, sur le lac
Ontario 1818, et fille d'un médecin,
fut élevée a Aurora et se maria au docteur "William
DE Ellet, qm occupa successivement differentes chaires
Wied, reine), reine de Roumanie et femme de lettres, de chimie dans les Etats de New-York et de la Caro-
née le 29 septembre 1813 au château de Monrepos, hne du Sud.
sur les bords du Itlnn, est fille du prmce Guillaume- Elle débuta, des 1835, dans la littérature, par un
Charles de Wred et de la princesse Marie de Nassau. volume de Poésies, suivi d'un drame historique
Elle fut élevée auprès de son père dans l'amour et Teresa Contarini. De 1841 à 1848, elle publia divers
la culture des lettres, se familiarisa avec les grands ouvrages d'imagination, entre autres un roman
écrivains allemands, apprit le français, l'anglais, l'ita- historique Scènes de la vie de Jeanne de Sicile
lien, et plusieurs autres langues européennes, et (Scenes m the Life of Joanria of Sicily, m-t2). Mis-
compléta ses études par des visites et des séjours tress Ellet donnait, en outre, dans tes revues et
plus ou moins prolongés dans les cours de l'Allema- Magazines, des nouvelles et des articles de critique,
gne, de Russie, d'Italie et de Suède. Elle avait vingt- parmi lesquels on remarque une etude sur
six ans lorsqu'elle epousa le prince Charles de Holicn- Schiller.
zollern qui venait d'être appele au trône de Rou- En 1848 parut son principal ouvrage les Femmes
manie (15 novembre 1809). Elle eut l'annce sui- de la Révolution américaine (The Women of the
vante une tille, qui mourut en 1874. Dans cette American Itevolution, 3 vol. in-12. New-York). Au
situation, sans rien négliger de son rôle de souve- même genre d'etudes appartiennent l'Histoire do-
raine, elle donna carrière a ses goûts litteraires, mestique de la révolution d' Amérique (The domestic
non seulement elle faisait un accueil empressé aux History of the Révolution, 2 vol. in-12, New-York),
gens de lettres de divers pays, et en particulier de et les Femmes pionniers de l'ouest (the Pioneer
la France, mais elle publia elle-même, soit sous Women of the >\cst). Mistress Ellet a encore ecrit
le voile de l'anonyme, soit sous le pseudonyme, Voyage d'clé dans l'Ouest (Summer rambles tn the
bientôt démasque, de Carmen Sylva, soit enfin West, m-12); un intéressant volume de traditions et
sous son propre nom, toute une suite d'ecrits legendes européennes les Soirées de Woodlawn
accueillis dans toute l'Europe avec beaucoup de (Evemngs at Woodlawn, in-12); Histoires de musi-
faveur et traduits dans diverses langues. En 1882, ciens (Novellettes of the musicians, in-8); les Esprits
l'Académie des sciences de Bucharest la recut au gardiens (Watchmgs spirits, 111-8], essai sur la pré-
nombre de ses membres. L'Academie française a sence et l'action des esprits dans ce monde, d'ac-
décerne un prit à ses poésies. Au cours dé 1890, cord avec les dogmes des Ecritures.
une longue et grave maladie la retient à Venise et
la signale a l'intérêt sympathique de l'Europe. ELLICOTT (le rev. Charles-John), theologien et
Les ouvrages de la reine de Roumanie compren- pair ecclésiastique anglais, est né le 25 avril 1819.
nent, jusqu'à ce jour, des poésies, des romans et Il fit ses classes aux ecoles d'Oakham et de Stam-
nouvelles, des pensees philosophiques. En voici les ford et suivit les cours de l'Université de Cambridge,
titres Sapho et Hammerstein, poesies, portant ou Il fut reçu bacheher és arts en 1841 et devint
pour la première fois le nom de Carmen Sylva membre du college Saint-John de cette Université.
(Leipzig, 1880); Tempêtes (Sturme, Bonn. 1881); la Nomme recteur de Pilton, dans le Rutlandshire, en
Douleur dans le monde (Leidens Erdengang, Berlin, 1848, il abandonna bientôt ces fonctions pour entrer
1882); Jehowah (Leipzig, 1882), poème traduit en dans l'enseignement, comme professeur de théologie
français par Mlle Hélène Vacaresco (1887, m-16); au Collège royal de Londres et passa, en 1860, à la
Une prière (F.in Cebet, Berlin, 1882); les Pensées même chaire de l'Université de Cambridge, où ses
d une reine, avec une préface de Louis Ulbach, re- conférences sur la vie de Jésus-Christ eurent un
velant le nom de l'auteur (Paris, 1882, m-18), ou- succès retentissant et révélèrent en même temps sa
vrage compose en français les Contes du Pélech, connaissance approfondie de la langue grecque. Il fut
originaires du royaume de Carmen Svlva (Pelesch nommé, en 18(îl, doyen d'Exeter, et en 1863 évêque
Mdrcheu aus Carmen Sylva konigreieh, Leipzig, des diocèses réunis de (ïlocester et de Bristol, et,
188Ô), traduits en français par L. et F. Mies (1884, comme tel, il entra à la Chambre des lords. Il
in-18): Croquis (lland-zeichnungen, Berlin, 1884); s'employa activement a la fondation de nombreuses
Mon Rhin, poésies (Mein Rein, Leipzig, 1884); Mon ecoles, d'œuvres de secours mutuels pour le clergé
repos (Moine Ruhe, Leipzig, 1884); Le Pic aux re- ou de missions.
grets, contes roumains (Pans, 1884, in-4); On frappe Le rév. Ellicott a publié Histoire et observation
(Es Mopft, Ratisbonne, 1887, traduit en français du repos dominical (Hist. and Oblig. of the Sabbath,
sous le titre Qui frappe? avec preface de Pierre 1842), ouvrage couronne par l'Université de Cam-
Loti (1889, m-18); Enchaîné, nouvelle publiée dans bridge; Trallé de statique analytique (Treatise
le journal le Temps (millet-août 1891). 11 a ete of Anal. Statics, 1851); une série de Commentaires
forme un recueil de Nouvelles de Carmen Svlva, de critique et de grammaire, de plusieurs épitres
traduites de l'allemand par Féhï Salles (Pans, 1886, de saint Ilaul (18!ii-1855); Un Essai sur les Evan-
m-18). La reine Elisabeth a publie en outre, en colla- giles apocryphes (1856); Considérations sur la
boration avec Mme Mitle Chremnitz, et sous le double revision de la version anglaise du Nouveau Testa-
pseudonyme de Ditto et Idem, deux volumes Les ment (Cons. of the revision of the Engush version
Deux Mondes (Aus zwei Welten, Leipzig, 1882); et of the S. T., 1870); Six discours sur le scepticisme
Astra, roman (Bonn, 1886), traduit en français (Pa- moderne (Su Adresses on modern Scepticism, 1877);
ris, 1890, in-I8). Elle avait donne, avec la même Six discours sur l'existence de Dieu (bis adr. on the
collaboratrice,un volume de traductions allemandes bemg of God, 1879); Dangers actuels de l'Eglise

ELLENBOROUGH (Edward Law, 1" comte D'), homme ELLESMERE(Francis Rgertom, 1" comte D'), pair d'Angle-
politique et pair d'Angleterre, né le 8 septembre 1790, terre, né a Londres le l"jamier 1800, mort le 18 février
mort le 2-2 decembre 1871. Edit. 1-4 1837. Edit. 1-2.
ELLENRIEDER (Varie), femme peintre allemande, née a
Constance le 20 mars 1791, moi te dans cette ville, le ELLIOT (George), marin anglais, né en 1784, mort en
5 juin 1863 Edit. 1-3. juin 1863. Edit. 1-3.
anglicane (Présent dangers of the church of En- tique (Plea of phonetic spelling, 1848); Prononcia-
gland, 1881); Faut-il modifier les doctrines fonda- tion anglaise primitive (Early Englishpronunciation,
mentales? (Arcweto modifj Fundamentaldoctrines? 1859-1876, uparties), etc. On lui doit en outre la
1885), etc. PreMdeut.de la commission pour la revi- traduction de t Esprit de l'analyse grammaticale
sion du texte du Nouveau Testament, le rev. Elli- (1868) de Ohm, celle de l'Etude du son, de M. Helm-
cott a donné lui-même une édition de Commentaires holtz (Sensations of tone: 1875), et un grand nom-
de l'Ancien Testament en quatre volumes et du bre de mémoires, sur la musique, la physique,
Nouveau Testament en trois volumes. la geometrie publiés dans les Proceedings of the
Royal Society, les Transactions of the philohgicaî
ELLIOT (Henri-George), diplomate anglais, né en Society i l'Educational Times, le Journal of Society of
1817, est fils du 2* comte de Mmto. En sortant de Arts, etc.- M. John Elhs est mortle 28 octobre 1890.
l'Université de Cambridge, il devint secrétaire de
sir J Franklin, qu'il accompagna a la terre de Van ELVA(Chnstian-5Iaric-AlphonKfiD"AT,i\M comte »'),
),
Diemcri (18r>(M85U). Après avoir passe une année deputé français, né a Change (Slajenne) en 18Ô0,
au ministère des affaires étrangères, n entra dans appartient a une ancienne famille italienne, fixée
la diplomatie et fut d'abord attaché d'ambassade a eu France sous le règne de Louis W. Petit-fils d'un
bahU-Petcrsboiirg [18ilj. Depuis Il a été nomme se- officier du premier Empire, il entra à l'Ecole de
crétaire de la légation a \ienne (1853). Le 4 juillet Saint-Cyr en 1868 et en sortit dans l'infanterie au
1859, il fut accrédité a ^aples comme ministre plé- moment de la guerre franco-prussienne.Il prit part
nipotentiaire, auprès du nouveau roi François II. a la campagne de l'armée de Meiz, fut promu lieute-
Lu 1862, nu moment de la révolution de Grèce, il nant le 3 mars 1873, au 04e régiment de ligne et
fut charge dans ce pays d'une mission à laquelle on devint eu 1870 professeur adjoint à l'Ecole de
attacha une certame nnpoitane^, par suite de l'agi- Saint-Cjr. Capitaine en 1879 et officier d'ordonnance
talion des esprits et des menées en faveur d'un du géneral commandant le 10" corps d'armée en
prmce anglais. Ministre plénipotentiaire prcs le roi 1880, il donna sa démission en 1884, se retira dans
d'Italie depuis 1803, d fut nomme ambassadeur a ses propriétés de Change et fut elu maire de cette
Constantmople en 1867. La même année, "U. Elliot commune. Conseiller général du département de la
recevait le titre de conseiller privé. Au début des Mayenne, pour l'un des cantons de Laval, depuis le
événements d'Orient en 1870, la conduite de 4 août 1887, il se porta comme candidat, conserva-
M. Elliot fut souvent attaquée au parlement par le teur, dans la 1™ circonscription de Laval, auv élec-
parti libéral, et la nécessité, pour l'Angleterre, tions générales du 2*2 septembre 1889, et fut elu
d'avoir a Constantinople un diplomate plus influent, par 9 '292 voix, contre 5382 données au candidat
lui fit accotder un conge illimité le 24 avril 1877. républicain, M. Fau-Lacroit.
Le 51 décembre de la même année, il fut nomme
ambassadeur a \ienne, où il resta jusqu'en 1885. EMIN-pacha (Edouard Schmtzer, dit Mohammed)-,
Il prit alors sa retraite. explorateur allemand, ancien gouverneur du Soudan
Eliiot (sir Charlcs-G liber t-John Biuûonk), marin égvptien, est ne à Oppelu, en Silesie, le 28 mars
anglais, ne eu 1818, est frere du précèdent. Il ser- 1840. Apres la mort de son pere (1845), qui était
ait dans la marine, ou sa conduite, lors de l'expedi- Israélite, il fut instruit dans la religion ëvaugelique
tion contre la Chine, lui valut le grade de capitaine et reçut le baptême. Il lit ses études au gymnase
(1841). En 1855, il lit la campagne de la Baltique catholique de Neisse et suivit, de 4838 à 1804, les
en qualité de commodore de deuxième classe. Il cours de médecine et de sciences naturelles dans
devmt aide de camp de la reine en 1857, contre- les villes de Breslau, Berlin et Komgsberg. Il partit
amiral de la flotte en 1863, vice-amiral en 1800, ensuite pour la Turquie et exerça la médecine en
amiral en 1872, et commandeur de l'ordre du Albanie. En 1870, il prit part, comme médecin mili-
Bam. taire, a des expéditions en Syrie et en Arabie. Au
commencement de l'année suivante, il accompagna
ELLIS (Alexandre-John), philologue anglais, né à le pacha Ismael Hakki a Trebizonde et a Erzeroum,
Ilovton, le 14 juin 1814, lit ses études aShiewsbury, puis a Constantinople et enfin a Janma, où le pacha
a Eton, puis a Cambridge et y devint professeur. mourut dans les derniers jouis de 1873. Le docteur
Membre de la Societe royale de Londres depuis Schmtzer embrassa l'islamisme, epousa la veuve
1864, il fait partie de nombreuses sociétés savantes. d'Ismacl et prit alors le nom d'Emin. En 1874, il
Propriétaire et principal rédacteur du journal le retourna à Constantinople, et au printemps de
Phonetic bews, il a publie un grand nombre d'écrits l'année suivante, il revint en Allemagne. Entre dans
traitant pour la plupart de la phonétique Essentiats l'armée égyptienne, il fut nomme, en 1876, sous le
of phonetics (1848); Défense de l'épellation phoné- titre d'Emni-efîeudi, médecin en chef de l'armée du

ELLIOTSON (John), médecin anglais, né en 178o, mort à Vienne, le 25 juin 1810, moite dans cette ville dans la
le 28 juillet 1868 Mit. 14 nuit du 26 au 27 novembre 1884. Edit 1-5.
ELLIS (barah bucKNEï, înistress), femme de lettres an- ELSSLER (Thérèse), sœur de la précédente,née à Vienne
glaise, née vers 1800, morte le 22 juin 1872 Edit. 1 5. en 1808. morte à Ueran lT\rol), le lu mnumbip 1878.
ELLISEN (Adolphe), poète et critique allemand, né à Kdit 1-5
Caitow, le 11 mars 1815, mort à Gœttwgue, le mem- ELVENICH (Pierre-Joseph),théologien catholique alle-
bre 1872 Edit 1-5 iniiiid, nrê a Érnbken, pres Aiv-hi-Chapelle, le ï!y janvier
ELMORE (vlfredj, peintre anglais, né ,i Clonakilty 1796, miiit ji Beilin, le 16 juin 1886. Kdit 1-6
(onmte de Coik) en 18t5, moit a ondies, le 21 jan\iei ELWART (Antoine Ainablc-Ehe), composition fi.inçais,
1881 Edit 15 5 ne à l'aiib, le 18 novembre 1808, mort .i Pans, le U oc-
ELPHINSTONE (John-ELi'Hi>STOi\E, 13* baron), pair tohic 1877.Edit 1-5
d Ecosse, ne en 1807, moit le 18 juillet 1860 1 dit 1ii ILY (John l*enrys Loftcs, 3* marquis d'), pair d'Angle-
ELSHOECT (Kaii), ou Elshoect-Vital, sculpteur français, terre, né en 1814, moi t le 15 juillet 1857. Edit. 1-2
nu a Bergufts (Sord), le 5 mai 1791, inoit à Paris, le EMBURY (Emma Catherine Mall^y, mistress), femme de
25 février I8olî. Ldit 1 2. letnes amé] icaine, née à New \nrk en 1806 moite le
ELSHOLTZ (Irançois DE), poète dramatique allemand, 10 tévriei 1863 Edit 1-i.
le 1" octobre 1791, mortà Munich, le 22 jan-
na à Beilin,Ldit EMERSON (Ralph- Waldo), philosophe américain, né à
vier 1872 M Boston, te 25 mai 1803, mort à ftew-Yoik. le 27 avril 1882.
ELSNER (Jean-Godefroi), économiste allemand, né à Edit 1-5
Gottesbcrg (Silesie), le 14 janvier 178t, inoit à Valden- EMERY (Edouard-Féhx-Etienne), médecin français, né
bourg (Silesie), le 5 juin 1869 Edit 1-4 à Lemns (Uere), le 2ojuin 1788, mort à Pans, le t> mais
ELSSLER (Fanny), célèbre danseuse autrichienne, née 1856. Edit. 1-2
Soudan égyptien. Avec le gouverneur gênerai de giversations d'Emin et pour lui laisser le temps de
gn
cette province, Gordon-pacha, il s'avança jusqu'au s'entendre avec ses troupes a Du filé, Stanley paitit
s'e
lac Nictoria-Njanza et explora le Nil-Somerset. En a la recherche de son arnere-garde, et ne revint,
1877, il remonta le Ml depuis Lado jusqu'à Magungo, a\i des pemes inomes, sur les bords de l'Albert-
a\ec
au nord-ouest du lac Albcrt-Njanza, et traversa le ^yanza,
^y y que le 17 januer 1889 Mais son premier
pays des Magungos jusqu'à Mruh; de la, il se dirigea séjour auprès d'Emin avait inspire des craintes aux
séj
vers le sud jusqu'à Rubaga, la capitale du roi de troupes de celui-ci, qui ne voulaient pas quitter le
trc
l'Uganda, Mtesa. pays; elles s'étaient révoltées contre leur chef et
pa
l'eu apres, Emin reçut, avec le titre de bey, le l'aa
l'avaient fait prisonnier, ainsi que le lieutenant
gouvernement du Soudan égyptien. Son administra- Jephson,
Je] que Stanley avait laibsé auprès de lui. A la
tion fut feconde en resultats; il recula les limites faveur de ces troubles, le Mahdi attaqua la province
fa,
de la province, empêcha la traite des noirs, repeu- et s'en rendit maître, détruisant toute l'œuvre
pla des pays dévastés, établit de nouvelles voies de d'I
d'Emin. Celui-ci, rendu la la liberté, hésitait toujours
communication, et rendit le pays si prospère que le
budget, qui se soldait auparavant par un déficit cou-
a
a quitter le pays; mais la ténacité de Stanley, 1 ha-
bileté
bil de ses manœuvres l'emportèrent enfin, et,
sidérablc, eut un excédent de recettes de 200 000 fr. le 10 avril, Emm à bout de résistance, partit avec
Cependant. Emin ne négligeait pas la science et soi obstine sauveteur pour la côte de Zanzibar.
son
recueillait d'importantes collections d'histoire natu- Après
Ap une marche de sept mois et vingt j'ouïs a tra-
relle. vers
ve un pays inconnu et pendant laquelle il fallut
De février à ami 1878, Emin alla de Rubaga au lutter lui contre des dangers de toutes sortes, ils arri-
Yictoria-Kyanza et a Magungo. Il apprit alors d'un vè vèrent enfin a Baganioyo le 4déccmhre 1880. Le soir
chef indigène que le golfe Béatrice de Stanley n'ap- mornemi du retour, Emin, souffrant et presque aveugle,
partcnait pas au lac Albert iNyanza, mais a un autre tombait
toi du haut d'un balcon, et cette chute, dans
lac situé plus au sud. De décembre J878 au mois (le laquelle
la* on voulut voir une tentatne de suicide,
janvier 1871), il fît une excursion de Duhlé, sur le mi mit pendant quelques semaines sa vie en danger
^il lllanc, jusqu'à Fatiko, et, à la fin de cette der- II 11 revint au Caire, d'où il repartit, aussitôt après
mère année, il explora la me est de l'Albert-Manza. le rétablissement de sa santé, pour l'Afrique cen-
Dans les dermers mois de 1880, et au commence- trale, tr; recherchant, pour la réalisation de ses com-
ment de l'année sui\ante, il fonda de nouvelles sta- binaisons
bi: personnelles, le concours des Allemands
tions à Wadelai et dans les environs. Ln 1881, il de préférence .a celui des Anglais, sans toutefois
s'attacha a compléter les lacunes des itinéraires de s'inféoder
s'i a la politique coloniale allemande. En
Juuker, Sclnv einfurlh et autres voyagems. Apres un rc reconnaissance des services qu'il avait rendus dans
séjour de deu\ mois a Khartoum ffevricr-mars 1882), le; les provinces équ atonales, Emin avait été élevé par
Emin visita les pays inconnus qui se troment au le khédive a la dignité de pacha au commencement
sud-est de Lado. Mais le retour lui fut coupé. Au de l'année 1887.
mois d'avril 1883, sous l'influence du Mahdi, le Sou- Les notes de voyage du céléble explorateur ont
dan s'était révolté, et les Late<mx ne pouvaient plus été ét publiées en anglais sous ce titre l:nrtat pa-
descendre de Lado a Khartoum. Emin essaya de se cl. cha tu Central Afrtca beitig a Collection of
frayer un passage par le sud, a l'ouest du >il-So- fus h\ Letiers and Jouniuh (Londres 1888}. Outre
merset; ses projets échouèrent devant l'hostilité des les le témoignages plus nu moins suspects contenus
naturels. L'explorateur Junher, qui se trouvait près dans dt le grand récit de voyage de Stanley, il a été
d'Emui a ce moment, se mit en route, le 2 januor publié pi par un des compagnons de celui-ci, et dans
1886, vers l'Umoro, mais, après la défaite du roi de le(,. même esprit, une relation concernant plus spé-
ce pays, il dut fuir et arrna sam et sauf a Zanzibar, cialement
ci Emm, sous ce titre Emin pacha et la
Pendant ce temps-la, Ennn fit un voyage sur la côte rébellion
ré de l'Equateur, neuf mois d'aventures dam,
est de l'Albcrt->yanza, et parcourut le lac en tous la la plus reculée des provinces soudanaises, pai
sens, de kibero a la côte ouest. Il reçut, en décem- AA.-J. Mounteney Jephson, un des officiers de Stan-
bre 1886, la visite de Kabrega, roi de l'Umoro, qui ley, le avec la révision et la collaboration de II. -M. Stan-
lui défendit, au nom de son suzerain, de traverser ley, le ouvrage traduit de l'anglais (1891, m-8].
l'Uganda pour rejoindre la cote; voyant ses plans
conlranéh, Emin tiaversa immédiatement l'ijnioio EMIN MUKLIS effendi, administrateur ottoman, ne
et retourna a ^adelai. à Smyrne, en 12*2ftde l'hégire (1811), d'une an-
]"n 1885, on n\mt envoyé, mais inutilement, deux cienne ci famille d' ulémas, reçut une éducation distin-
premiéres expéditions au secours dliiuii. Sous» i glguée, qui lui permit d'entrer au bureau de traduc-
l'impulsion de l'explorateur I'elkin, la Société de tion ti de la Porte, où il se perfectionna dans l'étude
géographie ecossale profila du mouvement de l'opi des di langues europcennes(1857).L'aimée suivante, il
mou de plus en plus favorable a Emin, en Angle- d( accompagna le sultan Mahmoud en Houmelic, et a
terre, pour organiser une plus grande expédition se son retour fut nomme secrétaire d'ambassade a
a envoyer a sa recherche, le gouvernement égyptien L< Londres sous Sanm, pui* a Pans, sous Ahmed-
et plusieurs capitalistes anglais fournirent les fonds, relhi
l'i pacha, beau-frère du sultan En 1841 et 1842,
et M. Stanley se mit a la tête de l'entreprise. Le '24 fé- Il
il fut envoyé en Serbie en qualité de commissano r
\rier 1887, il partait de Zanzibar avec iinp troupe di de la Porte, lors des troubles qui amenèrent la chute
composée de 9 Européens et de 6!)4 Zan/ibaristes di du pimce Michel Obrenovitch. Cette dangereuse
ou Africains. Il contourna l'Afrique et arriva, le m mission lui valut, a son retour, la charge de deuxième
18 mars, a Banana, a l'embouchure du Congo; il traducteur 11 du divan, puis celle de grand interprète,
remonta le fleuve a l'aide de la flottille de l'Etat du que
qi venait de quitter Fuad-Eltcndi (1840), deux
Congo, mise a sa disposition jusqu'à son confluent ai années apres (18*8), il fut envoyé dans les l'rlllcl-
aNec l'Arouhouimi. Apres une marche de dix mois pautes, pi en qualité de conseiller adjoint a l'envoie
a travers un pays inexploré, il arma, le 2'J avril plénipotentiaire
pi de la Porte, et contribua au rappro-
1888, sur les bords du lac Albert->;anza, ou if se chementcl qui eut lieu entre les Turcs et les Moldo-
rencontra avec Emm-pacha. Leurs prenueres entre- Y, Valaques. L'année suivante, il fut envoyé dans le
vues furent des plus cordiales, niais lorsque Stanley Liban
L: pour y présider aux opérations du cadastre.
voulut décider Emin a quitter la province équato- s; sage et utile mesure, nouvellement décrétée par l.i
riale et à prendre avec lui la route de Zanzibar, Porte, 1* m, us d'une difhculte extième dans l'execu
Emm s'y refusa, prétextant qu'd ne pouvait aban- tition, vu l'état d'anaichie séculaire ou se trouve
donner son poste. Il lui coûtait d'ailleurs de quitter
le Soudan, ou il vivait en vice-roi, avec son état- – EMMERY (Uenn-Chailes-Lëopold), ingi'nieur
et ancien
major égyptien et une armée de dix mille réguliers, replantant
r< français, né a Saint-Viaur (Seine), le 2 dé-
dans la liberté et l'abondance. En présence des ter- cembwj
ci 1815 Ldit. 1-S.
cette contrée. Emm-Muklis triompha de toutes les II professa un cours d'anatomie à l'école prati-
difficultés, domine directeur des affaIres étrangères que. Médecin des hôpitaux, il fut attaché à celui des
en 1851, il résigna, au bout de peu de mois,, ses Incurables (femmes), puis a ceuv de la Pitié et de
fonctions pour retourner en Syrie, où il fut chargé l'Hùtel-Dieu. Il a été élu membre de l'Académie de
du cadastre de la \Ille et de la province de Beyrouth. médecine en 1875, dans la section d'anatomie patho-
En 1854, il revint à Constantmople,où il fut nomma logique. Décore de la Legion d'honneur en 1858,
membre du Conseil suprême, avec le grade de fonc- il a été promu officier le 50 décembre 1886.
tionnaire de la première classe. Au commencement M. Georges EmpK a publié, entre autres études
de 1861, il fut nommé gouverneur de Damas, a la médicales: De la Méthode à suivre dans l'examen
suite des troubles et massacres de Syrie, et declara des maladies (1855, in 4); De l'Incubation des ma-
aux puissances européennes qu'il était en mesure ladies (1857, in-4); De l'Affaiblissementmusculaue
de protéger lui-même les dire tiens. progiessif des vieillards (1862, m-8] De la Grami-e
Emm-MuMis, décoré de l'ordre du Hcdjidié et lie, ou maladie granuleuse tontine sous le nom de
commandeur de plusieurs ordres européens, a été fièvre cérébrale, etc. (18(i5, m-8); De la Statistique
promu officier de la Légion d'honneur. du service d'accouchements de l'hôpital de la Pitié,
et des mesures hygiéniques instituées dans cet hôpi-
EMLER Joseph), erudit tchèque, né à Liban tal contre la fièvre puerpérale (1867), etc. M. Geor-
^Bohême), le 10 jamier 1856, surwt les cours de ges Simonib-Empis a aussi collaboré a dners re-
1 imversitR de Vienne, et fut attache pendant trois cueils spéciaux, notamment aux Archives générale:,
ans à l'Institut des recherches pour l'histoire de de médecine.
l'Autriche. En 1801, il se lixa a Prague, entra aux
archives municipales, succeda, en 1870, à Erben ÉNAULT (Louis), littérateur français, ne à Isigm
comme directeur des archi\es, et devint aussi pro- (Calvados) en 1822, fit son droit a Pans et fut
fesseur d'histoire a l'Université. reçu avocat. A .la suite des événements de juin
M. Einler a prepare ou édité plusieurs séries de 1848, ses relations a^ec le part légitimiste lui
documents inédits et importants pour l'histoire de attirèrent une courte détention, puis il quitta la
la Bohême: Décrets de la communauté des pères l'rance et alla visiter l'Angleterre, l'Ecosse, les îles
Moraves (Dekrety Jednoty Iïratrské, 1864); lieliqum Hébrides et l'Allemagne. Hevenu à Tans en 1851,
iabularum regni Bohemiœ anno MDXLI rombusta- il s'occupa de littérature, puis reprit ses voyages,
rum (l'raôue, [870-1877); LaGr·a confirnaationrrne nd visita les Lieux Saints, explora l'Orient en 1855, fut
bénéficia ecclesiastica Pragensem per archidiotesin chargé l'année simnnte d'une mission du gouver-
(Ibid., 1874) Deccm registra censuum bohemica nement dans le >ord et parcouiut Ips bords rte la
(IIndM 1881); ilh continue la publication des Regesta
diplmnatica nec non epîstoîarîa Bohemiœ et Mo-
Baltique, le Danemark, la Suéde et la ^Norvège.
M. Euault fut attaché au Constitutionnel puis au
ravise, commencée par Erben (Documents et actes journal belge le Notd, pour la entique littéraire; d
de 1253 a 1510), sans compter une Histoire uni- a aussi écrit dans la Revue contemporaine, le Pays,
verselle (Dejepis vscobecny), en collaboration avec VAtheneeum, l'Illustration, le Figaro, la Corres-
d'autres savants et un grand nombre de mémoires pondance lifteraite, la* Revue française, etc., soit
dans la Chronique (Casopis), organe du musée sous son nom, soit sous le pseudonyme de Lotus
tchèque. de Vernon. M. L. Enault a ete décore de la Légion
d'honneur le 15 août 1861.
EMMINGHAUS (Charles-Bernard-Anedl, econo- On cite de lui, outre plusieurs brochures, un
miste allemand, ne a Aiederrossla (Saxe), lel2iJ août certain nombre de volumes de voyages, de critique
1851, suivit les cours de droit et d'économie poli- littéraire, d'art ou d'instoire, tels que Piomenade
tique à l'Université de léna, de 1851 a 1854, fut en Belgique et sur les boids du Rhin (1852, m-8],
quelque temps employé au ministère des finances suite de lettres; le Salon de 1852 (1853, iii-lB],
et de l'inteiic-ur a "Weimar, puis entra dans une commençant une série de re\ues semblables pu-
compagnie d'assurances de Dresde, rédigea V^Gazclte bliées à* des dates diflereiitcs jusqu'en 1891; la
commerciale de Brème, fonda et administra une Terre sainte. Histoire des quittante pèlerins (1854,
société d'assurances maritimes, puis, après a^oir in-18); Constantinople et la Turquie, tableau his-
ote, de 18G6 a 1873, professeur d'économie rurale a torzgue, pittoresr~ue, sfatiatayue el xrtov·ale de l'enz-
l'Ecole polytechnique de Curlsrulic, devint directeur pire ottoman {1855, in-18) la Norvège (1857, in-18);
de la Banque allemande d'assurances de tiotha. Itinéraire de Paris à Cherbourg (1851), iu-18) De
Il a rédigé, dans un esprit signalé d'indépen- la Littérature des Indoua (1800, iu-8), extrait de
dance, plusieurs ouvrages l'Economie rurale en l'Inde pittoresque (1860, gr. m-8, a\ec grauires)
Suisse (die Schweiz Volk&wirlh, 18bO-18lil, 2 vol.); la Méditerranée, ses îles et ses bords (I8G2, gr.
Situation des indigents dans les divers Etats de m-8, a\ec gravures); l'Amérique centrale et méri-
l'Europe (die Armênweseu, etc. Berlin, 1870); le dionale (1866, gr. in-8); Paris brûlé (1871, in-18):
Suictde dans les assura?ices sur la vie (die Behand- Londres (1876, m-i, avec gravures); les Diamants
lung des Selbstmordes, ni der Lebens\ersicherung, rie lit Couronne [ 1884, m-8, avec pholotypies)
Leipzig, 1875) Histoire de la banque d'assurance D'après François Boucher (I8U1, av. pi. ni-fuf.), etc.
sur la vie pour l'Allemagne (Geschirhte der Les autres publications de 31. Louis Enault sont
Ernst'W dhclm Vie
Lebensu'isklieiungsbank fur D., "Weiniar, 1877);
et créations d'un négo-
ciant allemand (E.-W Arnoldi, Leben und Schœ-
particulièrement des romans, dont la scène est
dans les lieux qu'il a MSites. Nous citerons Chris-
tine (1857, in-18); la Vierge du Liban (1858, in-8,
pfungen, etc.. Ibid., 1878), et une suite de Rap- ¥ edit. 1882); Alla (1850, m 18, G- edit. 1882);
ports y Rotes et articles dans des mues spéciales. Nadèje (1859, in-18); l'Amour en voyage, recueil
de
< trois nouvelles, Carme, Bose, la Bourgeoise de
EMPIS (Adolphe-Gaspard-Georges Simoms), inede- Prague
1 (18(10, in-18); Hcimine (18(10, in-18. 5° edit.
cm français, nt: .i Pans le '20 nurs 1824, est le iils 1882); Un Amour en Laponie (1801, in-18); Pêle-
du poète et auteur dramatique, membre de l'Acade- mêle,1
nouvelles (1802, iu-18); Stella (1803, in-18)
mie française. Ajant embrassé la médecine, il s'é- En
1 province [1864, in-18); Olqa (1804, in-18);
tatt fait recevoir docteur en 1850 et agrège en 1859 Irène,
1 Un Mariage interrompu, Deux villes mortes

EMPIS (Adolphe -Dominique -Florent- Joseph Sisioms-), f


femme du précèdent, nt^e à Pans, vers 1809, morte daitb
littérateur français, né à Paris, le 29 mais 1795, mort à celte
('
ville, le 24 janvier 1879. Edit 1-5.
Pins, le 11 décembre 1868 Edit l-l
ENAULT (Etienn&Jnscph), littérateur français, né à
f
Brest, ]« 11 juin 1816, mort à Pans, le 21 août 1883.
EMPIS (N mteDivÉsiÈs de Pontés), femme peintre, Ldit.
} 1-5
(1805, in-18); L'n Drame intime (1800, m-18); le dant la guerre 1870 1871 (die Verluste der deut-
Roman d'une veuve (1867, in-18); les Perles noires schen Armeen, etc., Ibid., 1872) le P, ix du travail
(1872, in-18, 3° édiî. 1882); le Baptême du sang au service public de la, Prusse (der Prcis der
(1875, 2 vol. m-18); la Circassienne (1878, 2 sol. Arbeit un preuss. Staatsdienste, 1874), ayant pour
m-18); le Chien du capitaine (1870, in-8) l'Amour suite le Prix du travail dans les chemins de fer
et la guerre (1882, 2 vol. in-18), mise en scène de allemands (der l'r. der Arb. be, den deutschen
mœurs et d'aventures contemporaines; le Châti- Eisenbahnen, 1876); les Besoins modernes de l'ha-
ment (1887, m-18]; Valneige (même année, in-18); bitation (die Moderne "Wohnungsnoth, 1874) le
le Château des anges (1889, m-18); Tragiques Siècle de la vapeur (das Zeitalter des Dampfes,
amours (1891, m-18), etc. plusieurs de ces romans 1880): les Accidents mortels et non mortels en
et quelques autres nom elles ont paru dans la Puisse depuis 1809 (die tœdf lichen und nicht
Bibliothèque des chemins de fer. L'auteur a aussi lo'dlhdien YerungluckimgeninPreussen,seit 1869,
donné des traductions de l'Oncle Tom (1852, dans 1881), etc.
le Pays; 1853, m-12] de Werther (1855, ui-12), etc.
Il a t'dite les Mémoires et correspondance de ENGELHARD (Frédéric-Guillaume), sculpteur alle-
Mme tTEpinay (1854, m 18). mand, né a Grunhagen pres Lunebourg, le 9 sep-
tembre 1813, s'appliqua d'abord à l'art industriel,
ENDEMANN (Guillaume), jurisconsulte allemand, se rendit a Paris et a Londres au\ frais de la reine
ne a Marbourg (liesse), le 2-4 a\rd 1825, étudia le de Hanovre, puis travailla dans l'atelier de Thor-
droit a l'Université de Heidelberg de 1845 a 1846, v\aldsen II produisit sans interruption un grand
puis entra au tribunal de lUnteln. Il devint profes- nombre de statues ou groupes, comme l'Amour
seur a Iéna en 1861 et conseiller a la Cour d'appel et le cp~~rze, lr Praaatemjzs dansaat, le Lutteur et le
de cette -ville, I)éputé au Keichstag de l'Allemagne chien; liarchus dompteur d'une pantheie, apparte-
du Nord, en 18G7, pour le Schvvarzbourg Rudol&tadf, nant a 1 empereur Guillaume, la Fontaine aux
il lit partie également du Reichstag de l'Empire jeunes pécheurs, exposée a Alloua en 1807, puis a
allemand de 1871 a 1875, pour Eisenach. En 1875, Hambourg; Jeune fille enfilant une aiguille, etc.
il reprit, une chaire a l'Université de Bonn. En 1870, il fut chargé d exécuter nne statue de
Parmi ses travaux dont on signale l'importance, saint Michel de trois mètres de hauteur pour
on cite Ikéone des études des preuves dans la l'école militaire de Berlin. On lui doit aussi la
procédure civile (die lïeweislehre, etc. Ileidelh. laborieuse exécution des corniches représentant des
1860); le Droit commercial allemand (das Deutsche scènes des Eddas pour le château de Manenburg
Handelrecht. Ibid. 1865, 3a edit., 1875); le DioU (Hano\re), et une série de cartons de corniches
en matière de procédure civile en Allemagne (das représentant les batailles de l'antiquité et du
Deutsche Crwl processrecht, 1868), suivi d'un ou- moyen âge.
vrage explicatif plus important concernant la môme
matière la Procédure civile en Allemagne (der ENGELHARDT (Maurice), avocat eL homme poli-
DcuLsche Ciulprocess, Ei'laulerungen, etc. Berlin, tique français, ne a Strasbmng, le 21 mars 1819,
1878-1879, ,p» ma); Eludes sur l'enseignement du est le fils de l'ancien représentant du peuple, mort
droit canonique romain (Studien in dem roma- en 1874. Il fit son droit, obtint le titre de docteur
msch kanomst. Rechtslehrc, Berlin, 1874); Manuel et fut inscrit au barreau de sa \ille natale jusqu'au
de droit commercial y maritime et de change (Hand- moment de la déclaration de la guerre franco-
buch des Handels, See und ^ecliselrechts, Leipzig, prussienne. JNomme maire de Strasbourg par un
1881-1885, t. I-III); la Législation des Chemins de décret de Gambetta, le 7 septembre 1870, il ne put se
fer (Eisenbahnrecht (1886;. rendre a ce poste en raison de l'investissement de
la ville ou, d'ailleurs, le maintien de l'ancien maire,
ENGEL (Ernest), statisticien allemand, ne a Dresde le docteur huss, était vrvement réclamé par tout le
le 26 mars 1821. lit ses études a l'ecole des mmes de Conseil municipal. lt fut appele a la préfecture de
treiberg de 1842 a 1845, puis voyagea en Alle- Marne et-Loire. Parmi les mesures qu'il prit alors,
magne, eu l'rance et en Belgique. Nommé en 1848 on a signale la suppression du journal Union de
secrétaire de l,i commission pour l'examen des l'Ouest dont le rédacteur, M. de C union depuis
questions industrielles, il en devmt président député et ministre, lui intenta un procès en diffa-
l'annee suivante. Il entra en 1850 au ministère de mation qui revint devant plusieurs junditionsc
l'Intérieur, comme chef du bureau de statistique, avant d'être définitivement jugé. M. Engelhardt fut
qu'il quitta en 1858, pour fonder une société finan- elu, le 10 octobre 1876, membre du Conseil muni-
cière, mais, a la mort de Dietenci, il fut appele a cipal de Paris pour le quartier de la Soi bonne,
lui succéder, comme dircteur du bureau de statis- après la mort du publiante saiut-sunonien, M. Mas-
tique en a\nl 1850, et déploya une grande activité sol, et prit place a l'Extrême Gauche. Il assista,
pour l'amélioration des recueils publiés sous sa comme avocat, M. Bonnet Duverdier, lorsque celui-
direction Journal du bureau de statistique, la ci fut poursuiM pour outrages et menaces de mort
statistique prussienne et Annuaire de statistique contre le maréchal de Jlac-Mahon, président de la
générale. Il a pris sa retraite en 1882. République (juin 1877).
Comme travaux personnels, on doit à M. Ernest

la Prusse (Land und Leute des h' en


Réélu conseiller municipal, aux élections du
Eugel Méthodes de recensement (Die Jlelhodendes 9 janvier 1881, par 2859 \oix, il fut choisi pour
\olkszfphlung, Berlin, 1861); Pays el habitants de président du Conseil et cette qualité, de
etc., Ibid. 1865); représenter la Aille de Pans aux fêtes célébrées a
Documents statistiques de l'instruction publique en Madrid en l'honneurde Calderon. Il y ht un discours
Prusse (Beitrœge zur Statistik des Imternchts- en faveur de l'union des peuples de race latine, en
%vesens, etc., Ibid., 1870); Hé forme de la statistique écartant la question de la forme de gouvernement
industrielle en Allemagne et dans les autres Etats propre à chaque pays, et il fut, a cette occasion,
,le V Europe et de V Amérique du Nord (die Heform nommé grand-croix d'Isabellc-la-Catholique. La mo-
des (ievverbestatistik, etc., Ibid., 1872); Pertes des deration de plus en plus marquée de ses opiuions
armées allemandes eu officiels et en hommes peu- lui valut un double échec aux élections sénatoriales

ENCKE (Jean François), astronome allemand, né à Ham- ENFANTIN(fiarthélemy-Prosper), dit te pere Enfantin.
bourg, le 23 septembre 1791, moi a Spandau, le 26 aout un des fondateurs du Saint-Simomsine, w a Pans, le
1865 Edit. 1-4 8 fevnei 1796, mort a l'ans le 31 mai 1861 Edit. 1-3
ENDER (Thomas), peintre autrichien, né a Vienne, le ENGELHARDT (Jean-Georges-Valentin),théologien alle-
15 mars 1795, mort dans cette ville, le 28 septembre 1875 mand, né à Neubtadt (Bavière), le 12no\embre 1791, mort
Edit. 1-5. à Erlangen le 13 septembre 1855 Edit 1-2.
de la Seine, enjamier 1882, et à l'élection législa- ENGERRAND (Auguste-Alexandre), député fran-
tue du V arrondissement, en janvier 188Ô, a cette çais, est ne a C.aen, le 25 avril 1841. Fils d'un
dernière, il réunit, au scrutin de ballottage, 2(375 commerçant, il lit son droit et s'inscrivit au barreau
von, contre 5 4-24 obtenues par un candidat radical, de sa Mlle natale le 16 juin 1862. En 1875, il fonda
M. Bourneville. M Enarelhardt est mort a Pans le journal VAmi de l'Ordre, où il soutint la poli-
le tï mai 1891. tique bonapartiste. En 1888, il se rallia au général
Il a publié agricoles (Strasbourg, Boulanger. Candidat révisionniste au* élections
Des Banques
1830, m-8); la Chasse dans la valide du Jihm (1864-. genérales du 22 septembre 1889, dans la 1re circon-
in-18) la Réforme de la magistratmc (1880, in-18); scription de Caen, il réunit, au premier leur de
Souvenirs d'Alsace (1882, in-18) la Contrebande scrutin, ÔG84 ion, contre 5148 données à M. Des-
politique sur la frontière du Rhin pendant le loges, candidat conservateur, et 5471aM. E. Henrv,
second Empire [1883, gr. in-S). ancien député, candidat republicam Il a ete elu au
scrutin de ballottage par 6 146 von contre 600i ob-
ENGELHARDT {Edouard Phih]tpe), diplomate fran- tenues par son concurrent républicain.
çais, est né a Itothau (Vosges) en 1828. Elevé consul
a )Iav,ence le 19 août 1850, il fut, envoyé successive- ENGERTH (Edouard, chevalier i>'), peintre d'his-
ment a Amers et à Londres. Le 5 juin 1865, il fut toire allemand, né à Ness, dans la Silesie prussienne,
nommé memlire de la commission m tm tut tonale le 15 mai 1818, d'une famille autrichienne qui
chargée d'assurer et de réglementer la navigation avait produit deja plusieurs peintres, fut conduit a
sur le Danube. passa ensuite a Belgrade (12
mars \ienne de bonne heure pour y eludier la peinture
1807), comme consul general de l'rance en feeibie, et suivit les cours de l'Académie de cette ville. Ses
et y resta jusqu'à sa mise en non-actnité, a\ec le premières œuvres remarquées furent Aman et Es-
titre de ministre plénipotentiaire de 2° classe, le ther, le Combat de Ladnlas confie le cuman Acte*,
(i mai 1874 Décoré de la Légion d'honneur le qui lui valut le grand prix de l'Académie. Joseph
19 a\ul 1860, il fut promu officier le 0 août 1870
0 expliquant les songes, qui obtint en 1845 le pn\
et commandeur le 30 mars 1885 a la suite de la de l'Empereur. Ln'vove a Rome, en 1847, comme
liMite. jour et
Conférence de Berlin. 11 fut alors admis la la re- pensionnaire du gouvernement, il y lit un long; sé-
exécuta plusieurs de ses principales
Membre de l'Institut de droit internuhon.il, œuvres le Couronnement de l'empereur Rodolphe
M. Engelhardt. a publie Du Régime conventionnel de Ilabsbourq et surtout «on tableau celèbre de la
des fleuves internationaux, a\ec une introduction Famille de Manfred ajtre» la bataille de liéné.vent.
historique (1879, iii-8) le Droit d'intervention et En 1854, il revint en Autriche et fut nomme direc-
la Tmqme, étude historique (1880, in-G); la Tur- tour de l'Académie de Prague. l'cu après, il fut
quie et le Tanzimat, au Histoire des ié formes dans charge de pemdre la plus grande partie des fresques
l'empire ottoman depuis 1820 jusqu'à nos jours de l'église d'Altlerchenfeld, a \ienne. Ce travail ne
[1882-1883, t. MI, m-8) fa Tribu (les bateliers de l'occupa pas moins de six ans, pendant lesquels tl
Strasbourg et les tollèges de nautes gallo-romains produisit quelques tableau\ et des portraits, entre
(1888, m-8 1 Histoire du d) oit fluvial constitution- autres celui de l'Empneur et de l'Impératrice. En
nel (1889, m-8), 18G4, il dessina le projet d'un Monument en l'hon-
»
neur des soldats morts dans la guerre du Selileswig-
ENGELSTOFT(Christian Thor^g), théologien danois Ilolsteii). Il lit en outre de nombreuses esquisses
ne a Nsesbcrg, le 8 août 1805, reçut en 18151e nom de sujets religieux pour la ville de Prague.
de son aïeul malernel, te sa\aut Lminl.s Eiigelstofl, Appelé a Aicnne, en 1805, comme professeur de
par qui il avait été adopté. >ommé en 1835 lecteur peinture d'histoire, il y acheva la grande toile du
en théologie a l'Université de Copenhague, profes- Prince Eugène après la bataille de Zeuta, plJcee
seur adjoint, puis docteur (1836) et professeur titu- au château royal d'Ofen, et il exécuta, pour le salon
laire (1845), il fut recteur de l'Université en 1847- et l'escalier d'honneur de l'empereur, à l'Opéra de
1848 Le roi l'appela a faire partie de la commis "henné, une série de peintures ttrees du Mariage de
Mon chargée de revoir la traduction de l'Ancien Figaro et de la Fable d'Orphée. Il fut aussi (.barge
Testament (1857), et de l'assemblée reunie en 1854 de peindre un vaste tableau commémoratif du cou-
pour discuter les intérêts de l'Eglise nationale et ronnement de François Joseph comme toi de Hon-
déterminer ses rapports avec l'Etat et les autres grie. M. Engerth a ete nommé, en 1871, conserva-
cultes. En 1851, il fut nommé évêque de Pionie. Il leur de la galerie du Belvédère et, en 187 i, directeur
devint membre de l'Académie des sciences de Copen- de l'Académie des beaux-arts. L'un des premier»
hague (1847), et de l'Académie royale d histoire et peintres et l'uu des professeurs les plus savants de
de langue nationales (1X50). son pays, M Edouard d'Knçprlli a etc elu, le
Entre autres émis, il a publié Reformantes et 6 février 1875, correspondant de l'Académie des
catkohci tempore quu sacra emendata xvnt m Beaux-Arts de Paris. Il avait ete fait officier de la
Dama concertantes (Copenhague, 1836); Histoire Légion d'honneur.
de la liturgie en Danemark (Liturgiens eller Aller-
bogens og kirkeritualets hi&tonei Danomaik, 1841); ENNERY (Adolphe i»1). Voy. 1)en\er\.
Discours prononcés en diverses ot casions (1 aller ved
forskjelhje Kcleigheder, Odense, 1858). Il a rédigé ENNES (Antomo), journaliste et auteur dramatique
avec M. Scharhng le Theologish Tid&sknfl, où il a portugais, ne a Lisbonne en 1848, ht ses éludas
publié des articles for! étendus ainsi que dans le dans cette Nille, puis se jeta dans la carrière du
Syt lîtslonsk Tidssknft, et dans les Rappoits de journalisme. Il prit la direction, eu 1872, de la Ga-
la Société biblique danoise, dont il fut longtemps zetta do Povo, et en 1877, celle du journal 0 Pan.
secrétaire. Il débuta au théâtre, en 1874, avec un drame lec
Lazariste*, qui se jouèrent longtemps et avec suc-

ENGELHARDT (Frédéric-Auguste), ancien ENGLAND (sir Riclmid}, ffe'néial anglais, né à Détroit


représentant
du peuple français, né à Strasbourg, le 31 octobie 1796, (IliUit-ianadaï en 1705, moit à Londies, le l'J janviei
moit a Niederbronn, le 17 mars 187-i Edit. 1-5. 188:» Edit 1-4.
ENGELVIN (Joseph-M.me-Loms), moine fiançais, m! à (Jean), liLWiateursuédois, ni* à kaeniebo,
PotilL'ibaud, le 26 janvier 1795, moit en août 1861 le ENGSTRŒM
7 a\nl 1791, moit Ie27jaimci 1870. Edit. 1-4.
Edit 1-3
(Joseph, baton), homme politique hongrois, n<*
ENGERTH (Guillaume,
néàIlless(Silésie), le 16
Vienne, le
baron
nui
DE),
1811,
i septembre 1884. Edit.
ingénieur autrichien,
5
EŒTVŒS
mort a Baden, près du à Knda, le 5 sentembie 1813, mort à l'esth,
1871. Ldil 1-5
le 5 févuei
ces sur les théâtres du Portugal et du Brésil. II mune d Abreschvviller (même département], le 18 dé-
produisit ensuite la comédie Eugénie Milton[i%l£), cembre 182ti. II. Em. Erckmann, fils d un hbran-e,
et les drames les Enfants trouvés (osTra\arïores, Jit des études assez irré^ulii'ics au collège de sa
1875), te baltitnbauque (1876),; Emigration (1878), ulle natale, et -vint à Paris, en 1842, pour commen-
Un Divorce (1H79J, etc. Plusieurs de ces pièces ont cer son droit qu'il interrompit a plusieurs reprises,
été traduites a l'étranger, entre autres le Saltim- et dont il ne passa le troisième cvinien qu'en 1858,
banque, en italien, par 5Î. Aalentino Carrera, et le pour l'abandonner définitivement l'année suivante.
Divorce, dans la même langue, par 31. Louis Gual- Dans l'iutenalle, il s'était efforcé de se faire jour
tiori cette dernière pièce l'a été aussi en français en littérature par une collaboration active avec
par Mme JUtlazzi (1878, in-I2), M. Ant. Lnnes a M. Chatrian.
traduit en portugais Y Histoire universelle de Ce- Celui-ci, appartenant à une ancienne famille de
sare Cantu, qut a protesté contre cette publication lemrrs de )a Meurlhn, ruinée par des ie\ers d'm-
qu'il n avait pas autorisée. dustrie, avait fait quelques clauses dans un pen-
sionnat français, puis au collège de JMialshourg. Lu-
épinay (Prosper, comte d'), sculpteur anglais, né vo\é danb tes \crrcries de Belgique, il paraissait en
a l'île U-nince, montra dés sa jeunesse de grandes \oie de s'y créer une belle position, lorsque, tour-
dispositions pour la sculpture et, sur les conseils menté par le goût des 1ra\au\ littéraires, il rentra,
du prmce de Galles, vint a Tans faire ses études ar- nialyré sa famille, au collège de Wialsbouvg. connue
libfimics. Elevé de Dautan, Il résida longtemps a maître d'étude. C'est U qu'en 1847 M. AI Chatrian
Home et retint ^e fixer a Paris en 1880. Il exposa fut mis en relation par leur professeur de rhéto-
assez souvent aux Salons de Paris. On cite parmi rique a\cc V. fcm. Erckmann. Les deux anus Ira-
ses envois Anmbal luttant avec un aigle, marbre; \aillerenl, dés lors, ensemble à dnorsos œinres,
la Ceinlme^ dorée, statue marbre qui lit sa répu- qu'ils signéi'ent de leurs deux noms reunis, eta\ec
tation; David, statue marbra (1876J; Son Em. U: une telle unité de composition et de stjle qu'ils
lardtnal Berardi, butte marbre (18/7); Evohé, sta- comptaient déjà de scrieuK succès, lorsque perbonne
tuemarbre (1879); Uonlina Bclla, bas-relief mar- ne se doutait que deux auteuis différents se ca-
bre l'Enfant Spartiate, statue maibre (1880); le chaient sous cette sorte de raison sociale littéraire
Prince impérial, terre cuite (1881); le buste en formée de leurs deux noms. Du reste, leurs débuts
marbre du même appartieut.au baron de Heccke- furent obscurs et pénibles. En 1848, ils fournirent
ren; 4 la mer, groupe marbre; Pona Ariclina, buste au Démocrate du Rhin qui \enait de se fonder,
marbre (1882); «Marie», de Rot la, de Musset (1884), dners feuilletons, le Saci ifice d' Abraham le Boing-
avec ces deux vers comme légende mestre en bouteille, etc., que depuis ils ont repro-
duits en \olumes. En même temps, ils écrivaient
C'c-t un enfant qui doit. Sur ses lè\ i es munîtes pour l'Ambi^u-Coiinqueun drame, le Chasseur des
Volt ge par instant un laible et doux soupir ruines, reçu par le théâtre, sous réserve de chan-
gements qu'ils refuserent de faire. Ils donnèrent
hTnoiïiphe de Bacchus, vase bronze (1888). On lui un théâtre de Strasbourg un autre drame, l'Alsace
doit en autre un grand nombre de bustes, entre en 1814, supprime par le préfet a la seconde repré
autres, celui du Prince drr Galles, de la Princesse sentation.
de Galles en costume du xvie siècle, etc. M. le Ils écrivaient u cette époque, pour divers jour-
comte d'Epmay, placé parmt les artiste hors con- naux, de nombreuses nouvelles, dont les unes furent
cours sans avoir reçu de médaille au Salon, a éte peu remarquées et dont les autres restèrent dans
décoré de la Légion d'honneur en 1818. les cartons des années entières. Désespérant de vivre
de leur plume, 51. Em Erckmann reprenait ses étu-
ERBEN (Joseph), statisticien ci géogrdpbe tchèque, des de droit, et M. Al. Chatrian avait obtenu une
né le 29 avril 1850 a Adlerko&telts, en Bohème, fit place dans les bureaux du chemin de fer de l'Lst.
ses études de philosophie et de droit a l'Unit ersité Ce fut seulement en 1859 que l'un des types de-,
de Prague et professa à l'Ecole réale supérieure et fantaisies de leur première mamere, l'Illustre doc-
au Pohteclimkum de cette ville. En 1870, un bu- teur Mathéus, pubhé par la Librairie-lNouvelle,donna
reau de statistique ayant éjé fondé a Prague, Il en au nom collectif d'hrckman-Chatrîan un certain
fut nommé directeur et présida au\ développements retentissement. Depuis, leur réputation comme ro-
que reçut dans la suite cette institution. Il a éte manciers n'a fait que grandir, grâce a toute une
envoyé,* comme délégué de U Mlle de Prague, aux série d'ouvrages consacrés l'étude patiente et pit-
a
congres internationaux de statistique réunis a toresque des mœurs populaires de l'Allemagne, puis
bamt-Petors bourg-, Pans, Londres et \ienne. à la mise en scène des gloires et des revers mili-
M. Erben a traité les quebtions de statistique et taires de la Révolution et de l'Empire
de géographie dans dncrs journaux consacrés a ces \oici, depuis cette époque, la suite de leur* ouvra-
spécialités et dans plusieurs brochures de aircou- ges l'Illustre docteur Mathéus (1850, ni-18, 5e édit.,
stance. Ses principaux ouvrages sont, en langue 18fH); Contes fantastiques (1800, in-18); Coules de
(chèque Géographie et statistique de Carmtkte et la montagne (1860, in-18); Maître Daniel Hoch
de Craie (Prague, 1805]; Géographie et statistique {18t)l, m-18); Contes des bords du Ithm f!8642,
de l'empire russe [Ibid.. 1870); Statûtique de Prague m-tS) le, Fou Yéqaf, épisode de l'invasion (18fïii,
[Ibid 1874); il publié eu allemand et en bohème, m- 18) le Joueur de clarinette, la Taverne du jam-
une série de Manuels statistiques bon de Mayence, etc. (18(53, m-18), Madame Thé-
a partir de 1875,
de Prague. On lut doit plusieurs cartes politiques ri'se, ou les Volontaires de U'2 (18b5, m-18), publié
et commerciales de la Bohême, séparées ou réunies d'abord dans le Journal des Débats l'Ami Frits
en Atlas. #
J1804, m-18); Histoire d'un conscrit de 1813 (1864,
m-18); l'Invasion, Waterloo (1805, in-18) ces deux
ERCKMANN-CHATRIAN (Emile Ehckjum et Alexail- derniers ouvrages et Madame Thérèse se sont
dre Ohtiuan, dits), littérateurs français, sont réimprimés en une édition populaire illustrée, sous
nés, le premier a Phalsbourg (Meurtlie),*le 20 mai le titre de Romans nationaux (1805, grand in-8
1822, le second au hameau de SoldateiHhal, corn- ja 2 col., 50 livraisons}; Histoire d'un homme du

tPAGNY (Jean-liaptiste-Rose-Iîona\enture Violet d'), ÉRA.RD (Jean-Baptiste-Oiph^e-fierre), mdustnel fran-


auleui1 dramatique français, son
m* à Giay (Haute-Saône) le çais^né à Pans en 179i, moit t château de la Muette,
i
3u août 1787, mort le novembre 1868. Edit. 1-4. le 3 août 1835. Edit. 1-2
ÊPINAY (Ese-Olna-ingèleDFBtuor,baronne de Bruchez, ERBEN (Charles-Jarorair), historien bohémien, né à
dite Marie nui'), femme de lettres française, née pies
d'Orléans en 1802, moite le 1" février 186i. Edit. 1-3.
îhletin (Bohème), le 7 no\embïe 1811, raurt à Plague, le
ai no\embie 1870 Edit. 1-4.
peuple {imtin-}; la Maison forestière [im,in'l%)', Maréchal
)1 (1882), et le Fou Chovine, en un acte,
la Guerre (18(>fi, m-18); le Blocus, épisode de la musique
m de 31. Sellenick, le chef do la musique de
fin de l'Empire (1867, m-18); les Contes des bords la garde républicaine de Pans (1885).
du Rhin (1807, m-4 illustré) Histoire d'un paysan, Cette association littéraire, peut-être sans exem-
roman historique (186S-70, 4 vol- in-18); Histoire ple,
p: cette fusion si complète de deux pensées et de
d'un sous-maitre (1ÏS6U, in-18), Histoire du plébis- deux talents devait, apres quarante ans dune telle
d,
cite racontée par un des 7500000 oui (1872» in-18); fi
fécondité, aboutir a une rupture éclatante. Des dis-
les Deux Frètes (1873, m- 18) le Brigadier Frédéric, sentiments,
sr compliqués de questions d'intérêt,
histoire d'un Français chasse par les Allemands vétaient survenus entre M- Erckinanu, fixé depuis
(1874, m-18); Une campaqne en Kabylie, récits longtemps dans les pays annexés, et M fjiatrian, qui
le
d'un chasseur d'Afrique (1874, in-18); Maître Gas- continuait
c. de résider a Paris ils furent révèles au
pard Fix (1876, m-18); Souvenirs d'un chef de pubhc
p par des articles insérés par le secrétaire de
chantier à l'Isthme de Suez (1870, Contes
in-18) c, dernier, M. Georgel, dans le journal le Figaro
ce
vosqiens (1877, m-18) les 1 ieux de la vieille (1881, (21
(~ et 28 août 1889). M. Erckmann, considérant ces
in-18); le Grand-Pere LaOiqie, les Trois Amou- communications
l" comme diffamatoires, poursuivit
reux etc. (1880, m-18); te Banni [1882, in-18). n seulement l'auteur et le journal, mais aussi son
non
Tous ces romans ont eu de plus ou moins nom- aancien collaborateur qui leur avait donné sou adhé-
breuses éditions, et la plupart ont été publiés en sion.
s Apres des débats retentissants, la ftB chambre
livraisons illustrées. Hors du roman, il a paru, en d tribunal correctionnel de J'arih, mettant M. Cha-
du
1843, sous le nom de M. Em. Erckmann seul, une triau
ti hors de cause, condamna le permit du journal
brochure sur le Recrutement militaire, adressée a 500 francs d'amende et l'auteur des articles a
par l'auteur aux Chambres, et en 1872, sous leur 2000
2 francs et à un mois de prison (20 mars 1890).
signature collectée, une autre brochure politique: Sur l'appel des condamnés, le proces et^es plaidoi-
S
Lettre d'un électeur à son député (in-18). lis ont rries recommencèrent devant la Cour, qui prononea
encore donné ensemble Quelques mots sur l'esprit 1; confirmation du jugement (10 juillet).
la M. Châ-
humain (1882, in-18) Epoques mémorables de l his- Inan
1 est mort a Villenionible [Semé], le 5 septem
l 1890.
toire de France, Avant &> (1884, in-16); l'Art el bre
les grands idéalistes {1885, m-18] Pour les enfants
(1888, m-8). ERDMANN (Johann-Edouard), philosophe alle-
Les deux écrivains jumeaux étaient revenus au mand, r né le 15 juin 1805, à Wnhnui eu Livonie, et
genre dramatique, après une abstention de vingt fils i d'un ministre protestant, suivit a l Université de
ans, en faisant représenter avec un grand succès Dot'pat 1 de 1825 a 182$, les cours de théologie puis,
au théâtre Cluny, en jum 1869, le Juif -polonais, at Berlin, pendant deux ans, les cours de philosophie
drame en trois actes tiré d'un des romans cités de c Schleiermacher et de Hegel. Rentré, en 1828,
plus haut. Ils voulurent, sept aus après, tenter la dans ( sa Mlle natale, il y fut nommé, l'année sui-
même épreuve en empruntant a une autre de leurs vante, 1 piibtcui' et premier prédicateur. En 1832, il
œuvres, l'Ami Fritz, une comédie en trois actes retourna r à Berlin, prit ses grades en 1834, et, re-
qui fut reçue au Théatre-IVancais. Elle était en commandé déja par ses écrits, fut nommé, en 1856,
pleine répétition quand les feuilles de boulevard, professeur extraordinaire et, en 1859, professeur
et surtout le Figaro, par la plume de M. Saint-Ce-ordinaire de philosophie a Université de Halle, où
nest, dénoncèrent les auteurs comme de marnais il fut considéré comme un des derniers et distin-
patriotes, citèrent, en les dénaturant, quelques gués représentants de la philosophie hégélienne.
passages de l'Histoire du plébiscite, et annoncèrent Au mois d'avril 1889 l'Unnersité de Halle fêta solen-
que l'Ami Fritz tombermt sous les sifflets d'un nellement le cinquantième anniversaire de sa no-
groupe de militaires indignés. 51. Em. Perrin, direc- mination comme professeur., et l'empereur, à cette
teur de la Comédie- Française, crut devoir réclamer, occasion, fa décoré de la 2a clause de l'Aigle-
par une lettre rendue publique, contre de telles Rouge.
menaces; la presse libérale tout entière s'associa à Le principal ouvrage de 31. Erdmann est s,on Es-
ses protestations, et la pièce, après une brillante sai a un tableau scientifique de l'histoire de la
répétition générale [2 décembre 1870), jouée devant philosophie moderne (Versuch emer vwssenschaft-
un pubhc d'opinions très duerses, obtmt un succès hehen Daretellung der Ge&chichte der neueni Phi-
t.
éclatant qu'elle dut plus encore an talent de ses inter- losophie, Lcip/ig, 1834-1851, M). On cite ensuite:
pretes, MM. Got, Febvre, Hoquelm cadfit, Mlle ïtei- Dissertation sur le Croire et sur le Savoir (Ueber
chemberg", et a la peifection de la mise en scène Glaubenund Vissen, Berlin, 1857); Compte rendit
qu'a l'intérêt littéraire elle est restée au réper- de notre fox (Rechenschaft von miserai Glauben,
toire. Riga, 1835; 2* édit., Halle, 1842), recueil de ser-
MM Erckmann-Chatrian exploitèrent dès lors, et mons; Nature et Création fSatur und &chœpfung,
parfois avec le même bonheur, la double \eine du Leipzig, 1840), le Corps et l'Ame (Leib und Seele,
roman alsacien et de l'histoire patriotique au théâ- Halle, 1837 '> édit., 1848] Eléments de psychologie
tre. Us reprirent leur ancien sujet, l'Alsace, en un (Grundriss der Psycholog., Leipïig, 1840, 4e édit.,
nouveau drame en cinq actes et huit tableaux, dont 1875); EiémenUde logique etdernétaphvsique
lbitf., il
(Grun-
la représentation fut interdite eu 1881. Ils tirèrent driss der Logik und MetaphysiK; 18 4- édit.,
ensuite d'un de leurs « Contes et romans alsaciens», n, 1804); Mélanges (Vennische AufsaeUe, Ibid., 1847);

(27 mars 1882) autant de succès que l'Ami Frits, et 1848), Cours publics sur l'Etat
pour les mêmes causes. Ils essayerent aussi du den Staat Halle, 1851 j; Lettres phythaloinques
drame à grand spectacle et donnèrent Madame Thé- (Psjchol. liuefe, Uip«g, 1851 0» edit 1K82); Du
uber
les Deux Frères, le sujet d'une comédie en quatre De quelques lie formes des universités (Teber emige
actes, les Hnntzau, qui obtint au Théâtre- Français der \ergeschlagenen lîniversrlates reformrn, lliul,

rèse, pièce militaire en dix tableaux (théâtre fin i\ire et des Larmes (Ueber Lachen und Vcinen,
Châtelet, 1882), et la Guerre, Masuéna et Sovvarof, Berlm, 18D0); Du Charme poétique de la supersti-
en cinq actes et neuf tableauv (1885). Ils écrivirent tion (Ueber den poetihchen tlciz de, Abcrgl.mbens,
même des librettos d'opéras la Taverne des Tra- Halle, 18511; De l'Ennui (Ueber die Langeweile;
bans, opéra-comique en trois actes, avec la collabo- Berlin, 185'2) etc. etc. M. Erdmann a rédigé, en 1880,
ration de M. Jules Barbier, mu&ique de >1. Henri l'article Hegel pour la Iliographie générale allemande.
ERDAN (Alexandre-André Jacob, connu sous le pseudo- ERDELYI iJpan), ftoète et littérateur hongrois, né à
nyme de A publiciste français, né Jk Angles (Vienne) en
), Kazos en 1 811, mort le &> janvier 18f>8. Edtt. 1-4
1826, mort à FrabCati, pi es Uome, le 21 septemhie 1878 EBDMANN (Otto-l.mn^), chimiste allemand, né à Dresde,
Edit 1-5. mort
le 11 avril 1804, à Leipzig le 9 octobre 1869. Edit. 1-4.
erdmann [David], théologien et prédicateur alle- en 1877. Il étudia à Leipzig sous l'ég\ptologuc
mand, né à Gu^tebiese, dans la province de Brande- Ebers, puis a Berlin, et s'attacha à introduire l'or-
bourg, le 28 juillet 1821, Ut ses études au g)mnase dre méthodique dans les recherches relatives à la
de Kœmgsberg et à 1'Unncr.sité de lierlui. Attache langue egjphenne. 11 succéda à J.epsms dans sa
comme prédicateur à la cathédrale de Berlin, il se chaire à l'Université de Berlin, et devint directeur
ht en outre recevoir privat-docent à l'Université de du musée égyptien de cette ville.
cette ville, puis devint professeur d'histoire ecclé- M. Erman a publie, comme égyptologue la For-
siastique et de théologie évangéhque a Kœmgsberg. mation du pluriel en égyptien (die Pluralbildung
En 18G4, il fut appelé à Breslau anec le titre de des /Egyptischen Leip/ig, 1878), Grammaire du
burintendant générai, et nommé, l'année suivante, nouvel fyjypficn (ÎNeue jEgypt. Grammatik, Ibid.,
professeur à l'Université de cette Mlle. 1880) l'Egypte et la vie égyptienne dans V antiquité'
On cite de lui la Réforme et ses marf~rs en (•Egypten und a?gypt. Leben îm Alterthum; Tubin-
Italie (die Reformaiion und îhre Mait., etc., Beihn, gue, 1885-1885, 2 vol.). Il a donné en outie un im-
1854} l'Ancienne église et la lecture de la Bible portant ouvrage de numismatique les Médail-
[Stimmen m der alten Kipche uber Bedcutung" und leurs allemands de* \\i* et wiia siècles (die deut-
Segen des Bibellesens; Ibid., 1856); Commentaires schen Jled. des ivi" und \vnc" Jahrhundert Berlin,
sur les livres de Samuel (die Bûcher Samuelss 1884). x
erklart; Ibid.,1870); Commentaires sur les e'pitres
de St Jacques [die Tinefe des .1. erklart Ibid., ERNEST IV (Auguste-nharles-Jean-Léopold-Alexan-
1881]; Luther et les ïïohenzollern (Luther und die dre-Edouard), ou Ermst II dans la hgne spéciale de
JI., Breslau, 1883); Luther en Sile'ste (Luther und Cobourg, duc régnant de Sa\e-Cobou2g-Gothj, ne à
^eme Beziehungen zu Sclilcsien inshcsondere zu Cobourg, le 28 juin 1818, est fils d'Lrnest III, le
Breslau; Ibid., 1887]. premier de la ligne Cobourg, auquel il succeda, le
29 janvier 1844 11 était le frere aîné du prince
ERDMANNSDORFFER (Bernard), historien alle- Albert, inari de la reine Victoria, avec lequel d reçut
mand, né a Altenbourg, le 24 jan\ier 1855, fit ses une brillante et solide éducation, se faisant des
études a Iéna et a Berlin, puis se rendit a Venise lors remarquer par ses dispositions pour les scien
pour y étudier les documents relaLifs a l'histoire ces naturelles et pour la musique. Il ^ojagea beau
allemande 11 revint prendre ses diplômes a Iéna, coup. Apres avoir parcouru a\ec sou frère l.i I rance,
puis alla reprendre ses études historiques dans les la Belgique et l'Anglcteire, en 18Ô0, il visita seul,
bibliothèques et archives de l'Italie. Agrégé de plus tard, l'Espagne,l'Italie, le Portugal et l'Afrique.
J 'Université de Berlin, il fut successivementprofes- A l'i mversitc de Bonn, il étudia «pécialemenl l'éco-
seur extraordinaire et ordinaire aux Universités de nomie politique et la philosophie. Entre dans la
Itorpat, de Berlin, de Greifsvvald, de Breslau et de cavalerie du royaume do Saxe, il en soi-lit avec le
Heidelberg. grade de général-major, puis eut celui de général
On cite du professeur Erdmannsdorlferune thèse de cavalerie, au service de la Prusse, et de colonel
sur les rapports commerciaux entre la Yénétie et du régiment des cuirassiers prussiens de "\lagde-
l'Allemagne au moyen âge De Commercio qund bourg, n" 7. Le 3 mai 1842, il épousa la princesse
'nier Yenetos et Geimanise civiiates fevo média tii- Alexandnne IiOuisc-AiDélie-Frédériqtie Misabelh-So-
lercessit (Leipzig, 1858); le Duc Charles-Emma- jihie, fille du grand-duc de Bade, et prit une part
nuel I*r de Savoie et l'élection impériale de 1010, active au gouvernement pendant les deux dernières
pour servir d'introduction a l'histoire de lagueire de années de la vie de son père.
Trente Ans (Herzo": Karl. Em. 1; Ibid., 1862); le .Monté sur le trône (1844), il s'eflorça d'apaiser
Comte Georges Fiéderic de tyaldeck, homme d'Etat les dissensions que l'annexion de l'Etat, de Cobourg
prussien du xvn* siècle (Graf G. Fned von Wal- avait fait, naître, en donnant aux. deux duchés,
deck, etc., Brrlin,18G9). Sources et documents de des 1846, une constitution commune et confoime
l'histoire de l'électeur l·'rétlér ic Gretllaunre de Bram- aux idées du tenip». Aussi, pendant les années
debourg (Urkunden und AUcnstûeke /.ur Geschichte 1848 et 1840, il réussit, par sa modération et sa
des Rurfûrstcn Fr. \V. v. Ur. Ibid., 180i-1885, cinq fermeté, ,i préserver ses Etats de tout bouleverse-
volumes, inachevé); puis un certain nombre de mcnt. Partisan de limité allemande, il accepta du
mémoires, discours académiques et articles de vicaire de l'Empire un commandement dans la
revues. # guerre contre le Danemaik, et remporta, le 5 avril
1849, la victoire d'Eckernf'tp.rde. lorsque le projet
ERIKSEN (\ndré-Emde), historien norrégien, né de fonder 1 unité de l'Allemagne eut échoué, il se
à Christiania, le 2 janvier 1841, a suivi la carrière rattacha à l'alliance dite des trois rois, et provoqua
de l'enseignement. Apres avoir dii igé plusieurs a Berlin un congres de princes dans lequel il plaida
écoles a Christiania et rempli les fonctions d'inspec- avec chaleur en faveur des intérêts et des besoins
teur, il fut chargé de la direction de l'école supé- légitimes des peuples. Apres 1850, malgré le liioni-
périeure d'enseignement populaire a Tromsce. On phe universel de la îeacimn, le duc Kinest H essaya
lut doit, entre autres ouvrages écrits en norvégien, de persévérer dans mie politique de juste milieu et
un mémoire Sur l'Esclavage dans les deux Scan- eut, a diverses î éprises, des démêlés avec la Diète.
duiavies (1861), couronné par 1 Imversité de Chris- Ln 1854, son intervention empêcha, dit-on, >apo-
tiania Histoire de la Norvège, de la Suède et du liîon III, avec qui il avait des relations personnelles,
Danemark [4e édit 1880); Manuel d'histoire na- de prendre une altitude menaçante n l'égard du
tionale (1879); Histoire de la littérature danoise cabinet prussien Kn 1803, tl reconnut sans diffi-
et norvégienne (1880); Histoire universelle (1880). culté le prince Frédënc d'Augustenbourg comme
Il a aussi édité un recueil de Morceaux choisis des duc de Schlesvvig Holstein.et réclama la séparation
écrivains norvégiens et danois (1874-1875), et les entre le Danemark et les Duchés. Vers la même
OEuvres de PetterDass (1874-1877, 5 vol.). époque Il refusa la couronne de Grèce. A la suite de
la guerre de 1866, où il s'était vainement entremis
ERMAN (Jean-Pierre-Adolphe), égvptologue alle- entre la Prusse et l'Autriche, il reçut de la première
mand, né a Berlin, le o\ octobre 18a4, est le lils de ces puissances les domaines forestiers du district
du savant physicien Georges-Adolphe Erman, mort de Smalkalde, enlevés a l'électeur de liesse.

ERICSSON (John), ingénieur suédois né a Lœnghans- Beilin, le 12 mai 1806, moi dans cette ville, le 12 juillet
tryttan, le 31 juillet 1803, mort à ftew-York, le 8 mars 1877. Edit, i-5.
1889. Edit. 3-5. ERNOUF (Alfred-Auguste, baron), publiciste français, né
à l'aris, le ^il septembre 1817, mort a l'assy, le 11 ïewier
ERMAN ^Georges-Adolphe), physicien allemand, né à 1889 Edit, b.
La simplicité de la vie privée de ce prince resta M.
1 Thiers. Somme ministre de la justice le lende-
remarquable. Il continua de cultiver les sciences et main, en remplacement de M. Dufaure, M. Ernoul
les arts, et particuherement la musique. Ses opéras inaugura
i la politique « résolument conservatrice »
de Zaïre et de Casilda sont cités a\ec éloge en qu'il a~\ait reclaméc, en demandant l'autorisaiionde
Allemagne, et sa partition de( Sainte Claire (Santa poursuivre
1
MM. liane et Jlehil-lîloncourt, députés,
Cluara], opéra en trois actes, qu'il lit exécuter a a raison de leur participations la Commune (juin),
l'Opéra pendant un séjour à Pans, en 1855, obtint et quelques jours apres, il tenait tète a une élo-
l'estime des connaisseurs cet opéra fut plus tard quente improvisation de M. Gambetta, en invoquant
représenté avec succès a Gotha et au Krallstheaire « la ligue des gens de bien, dont Je gouverne-
de Berlin (août 1891). Il fit egalement représenter ment de combat » formait la tète. Ce fut lui qui
a Conourg en 1858 un autre opéra, Vtajie de So- soutint le projet de loi donnant à la commis-
langes, et quelques-uns des hymnes qu'il a composéssion de permanence le droit. jusqu'alors réservé a
sont devenus populaires. Le due de Sa\e-Cobourg- l'Assemblée elle-même, d'autoriser la poursuite des
Gotlia a publié en outre, en 1804, la relation d'un offenses dirigées contre l'Assemblée pendant sa
voyage qu lit eu Egypte avec la duchesse, de prorogation, et cette loi fut en elîfit promulguée lu
février a jum 18(i2, puis un recueil de Mémoires '23 juillet; mats elle resta sans effet, et à la rentrée
(1888, 2 vol.}, contenant des lettres et autres docu- de l'Assemblée, 31. Ernoul donna sa démission du
ments intéressants sur ses relations av ce l'empereur ministère (26 novembre 1873} et reput sa place sur
.Napoléon Ill. On lui a attribué des brochures poli- les bancs de la Droite.
tiques de CIl'con:tance. Auv élections générales du 20 féviier 1876 pour
la Chambre des députés, il se porta dans la 1™ cir-
ERNEST (Frédéric-l'aul-Georges-Nicolas), duc conscription de Poitiers, contre M. Henri Salomon,
régnant de Sate-Altenbourg, né le 16 septembre républicain, et n'obtint que 5508 voix contre 5 9U2
1826, est lils du duc Georges. Elevé a Iéna, il con- données à son concurrent; il ne fut pas plus heu-
tinua ses études a Lausanne et a Genève de 1843 à reux, le 14 octobre 1877, comme candidat officiel
1840, puis reçut l'instruction militaire a Breslau, de administration du 16 Mai, contre le même can-
dans un bataillon de chasseurs, et, apres avoir sum didat, qui réunit 6717 suffrages, tandis qu'a eu
a l'Université de Leipzig1, de 184D a 1851, les cours recueillait 5U50. M. Ernoul a été fait commandeur
des sciences politiques, serait dans le 1er régiment, de Saint-Grégoire-lc-Graud.
d pied de la garde a Polsdam. Il donna sa démission
pour épouser la sœur du duc régnant d'Anhalt, le ERNST (Amélie-Siona Lmï, dame;, femme de let-
28 a\nl 18<*3Ô. Le 3 août de la même année, son tres et conférencière française, née à Mulzig (Bas-
père étant mort. il monta sur le trône. Le duc ïUim), le 14 a>nl 1834, fut élevé du Conservatoire
Ernest conclut, en 1862, une convention militaire de Paris, ou elle eut pour professeur Provost et
avec la Prusse, et assista, l'année suivante, au con- remporta le pnx de tragédie. Elle débuta au Théâ-
gres des princes allemands a Francfort. Lors de la tre-Français en 1850, «ou le nom de Siona Iiévy et
conflagration de 1866, il prit parti pour la Prusse. parut dans quelques rôles a côté de Kachel "elle
Au commencement de la guerre franco-allemande passa ensuite à 1 Odéon, où elle tint, pendant deux
de 1870, il fit d'abord partie de l'Etut-major du années les rôles tragiques. Ayant quitte le théâtre,
corps nouvellement organisé pour la défende des elle abjura la religion Israélite et épousa, en 1854.
côtes de l'Allemagne du nord, passa dans l'armée le violoniste Ernst, qui mourut à >ice en 1863.
du grand-duc de Mecklembourg,prit part a diverses Mme Amélie Ernst se consacra des lors a des con-
opéiations des Prussiens dans 1 Est, assista au siège férences et a des lectures publiques qui eurent du
de Paris, et fut présent à Yersailles lors de la pro succès. Tle l'Athénée, ou elle fut très goûtée, elle
damation de l'Empire d'Allemagne, le 18 janvier passa a la Sorbonne, ou elle fit un cours régulier de
1871. A la paix, il retourna a Aïtenbourg. Faisant poésie. Elle a donné aussi des séances publiques de
droit au \œu de son landtag, il renonça a toute lecture dans quelques grandes villes de France.
liste en île, et reçut en échange la propriété même Mme Amélie Ernst, qui prend le titre de « lectrice
des deux tiers du domaine pubhc du duché (1874). en poésie des Cours de la Sorbonne », a publié let
volumes suivants Rimes françaises d'une Alsa-
ERNOUL (Edmond), avocat et homme politique cienne, anciennes et nouvelles (^euchàtel, 187o,
français, ancien ministre, né à Loudun le 5 uoùt iu-16; seconde édit. augmentée, 1880, in 18); Xos
1821/etiils d'un secrétaire de préfecture, fut, élevé ïïubcs (1883, in-4) l'Œuvre dramatique de ïl. Ber-
dans une maison religieuse de Poitiers. Spéciale- lioz (1884, in-18J; Richard Wagner et le drame
ment protégé par )Igr Pie, é*êque de cette ville, contemporain (1887, in-18); Petits et grands Bé-
il était l'avocat du diocèse, lorsque aux élections ge- bés, poésies (1881), in-4).
néralcs du 8 février 1871 pour l'Assemblée natio-
nale il fut élu représentant de la Vienne, le cin- EROLI (Jean, marquis), italien,
quième sur six, par 54 720 voix. Il prit place a 17 novembre 1815, a >anu, fit ses études au col-
né le

droite et ne tarda pas a se signaler parmi les chefs lège de Simgiigha, puis à Rome, où il étudia parti-
de la majorité qui engageaient avec M. le comte de culièrement l'histoire ecclésiastique et la jurispru-
Ghambord des négociations tendant à lui faire re- dence. Il se consacra ensuite à des recherches sur
couvrer le trône: il se rendit, en compagme de l'histoire et les antiquités de sa ville natale. Painn
M. Mima llaragnon, a Amers pour préparer une ses nombreuses publications en ce genre nous ci-
première entrevue, restée sans résultat, entre le terons Mélanges historiques sur Acrni {Miscella-
prince et la branche cadette de la maison royale nea Storico-^aniesc, ttome, 1838-1802, 2 vol.];
[février 1872). A la Chambre, ÏI. Lrnonl, qm avait Erasme Gal/amelata de Narni, ses monuments et
eté nommé rapporteur des différents projets de loi sa famille (Krasnio G. da ^arnl, suoi mon. e siu
relatifs al'mstiuction primaire, proposés par M. J fam Rome, 1870, in-8). M. hroh a donné aussi
Simon, en repoussa les dispositions libérales (juillet d'autres ouvrages d'histoire plus générale, entro
L872]. En répondant au message do M. Tluers du autres Vies de saint Alexis, de sainte Ursule et
13 novembre 1872, qui déclarait la République le de sanet Silvestre 1" (\ile di S. Al., di S. Urs, et
l'om l'llIe11lenL légaldu pays, M- Ernoul lit une allu-di S. Silv. I, 18il},ouvragecouronm';fie del'empe-
sion aux «Césars de rencontre n, qui fui bruyam- reur Nerva (A ita uVll1 imp. IVerva, 1871) et dans un
ment relevée par les députés bonapartistes; elle autre ordre Eludes sur la Divine Comédie (Alcuiu
ne l'empêcha pas de rallier, quelques mois plus tard. Studu sulla Divina Commedia; ÎSarni, 1850); Prose
les voix de ce groupe, quand il proposa, le 24 mai et vers (Prose e \ersi, I, Assise, 1888). 11 a
1875, le fameux ordrf1 du jour auquel son nom collaboré, en outre, à un grand nombre de revues
resta attaché, et qui fut la cause de la chute de italiennes d'histoire et d'archéologie. #
ERRERA (Albert), économiste italien, est né à Ve- cernant l'architecture et la sculpture ont éte aussi
nise, le 14 avril 1842. Après avoir terminé ses l'objet de recompenses académiques, mais ces tra-
études de droit a Padoue, Il démit successivement vaux sont restes inédits. Parmi ses publications
professeur d'économie politique à Venise, à Milan et nous citerons Description des maibrcs antiques
a iViples. du musée C&mpana (18w6, m-foho avec 1ÛS pl.);
Les premiers ouvrages de ïl. Krrrra furent spé- Eloge de M. Dien, graveur au burm (1865, m-'t);
cialement consacrés a sa province natale. ^ous cite- Etoqe de Georges Rouget, pemtre d'histoire, ele^e
rons en ce genre Histoire et statistique des in- de l)a-\id (1869, in-4); De LÀrl décoratif et de ses
dustries de Ventée (Storia e stal. dello Inrl. Yenete, principes, discours prononce a l'Ecole des Beaux-
Venise, 1870, in-8) Hastaire de l'économie poli- Arts (1860, m-4), et dans un autre ordre • Histonce
tique au xmi" et au xvin* siècles dans les Etats de et géographie de Madagascar (1884, m-8).
la République de Venise (Storia dell* ec. pol. nci
sec \\n e xmii negli St. délia Hep. \en.; Vcime, ESCANDE (Jo.soph-Aiitoiue-ljeoi'ges Fbo'st], ancien
1877); l'Industrie en Italie, suivie d'un coup d'oui! député français, est né a Sanit-Yincent-de-Cossi1
sur l'Adnahque supérieure (l'Uaha mdustriale (Dordogne), le 15 août 1847. Docteur en medecmc
Turin, 1875, m-8). Il a publié dans un ordre plus et propriétaire dans» le canton de Saint Cyprien,
général les Finances des grandes communes (le qu'il représente an Conseil général de la Dordogne,
Fiuiiii7u det grandi comuni '(Florence, 1882, in-8); il se porta comme candidat républicain aux élections
Institutions industrielles popnlah es (Ist.it. ind. pop du H octobre 1877, d«ins la 2e circonscription de
Turin, 1888); le Nouveau Code de commerce au Sarkit, et échoua, a^ec 4l)fit2\oiY, contre 7 668 don-
royaume d Italie, popularisé et commenté (II nées a M. Taillefer, candidat ofltciel. II fut élu, lo
nuo\o fiofliredi comiMPreio, Horonce, 1883); la Ré- 21 août 1881,par 214 ^oit contre 5!)77 obtenues
7
foi me du crédit foncier (la Riforma del cr. fond par te même concurrent. Inscrit sur la liste répu-
Turin. 1880); Eléments d'éthique et de droit (Elem blicaine de la Dordogne, aux élections du 4 octobre
ih filicn fi Uinlto, Captes, 2 vol.), etc. Jl. Errera a 1885, il a eté élu,
le troisième sur hmt, par 01 5H
collaboré en outre aux. principales reMies italienne^ voit sur 120 110 votants. Il ne s'estpas représente
d'économie politique. au\ élections du 22 septembre 1880. Occupe d'études
historiques sur la llthohmon, il a fait paraître
ESCALAIS (Léonce-Antoine), chanteur français né floche en Irlande, 1705-1798 (1888, m-18).
à Cusac d'Aude (Aude), le 8 août 1850, entra au
Conservatoire de Toulouse, et fut reçu en 1881 a ESCANYÉ (Frédéric], depute français, ne à Tlmis
celui de Paris deux uns plu** tard, il remportait un (Pjrenees-Onentales), le 15 mai 1853, et petit-fils
prix de chant et un prix d'opéra. Engage a l'Opeiaa d'un membre de l'Assemblée législative de 1791.
en 1885, il <-e lit remarquer comme ténor. Après Avocat au barreau de Perpignan,i\ abandonna cetlo
a\oir débuté dans Arnold de Guillaume Tell, et profession au commencement de 1870, pour se lnrer
rôle de Robert dp liobert 7~
dans la Juive, A obhnt un grand succès dans le le a l'exploitation, de ses proprietes. Pendant la guerre,
pms loua tour après avoir préside la commission départementale
a tour dan<î les Huguenots, l'Africaine, Faust t Si- de défense, tl s'engagea dans les mobilises, peu de
f/uid, etc. Il a pris, en drrmnr lieu, le lôle dft Zo- temps avant la conclusion de l'armistice. Il se pre-
roastre dans le Mage (aMil 1891), puis a quitté le scnia, cuiiuiic candidat rcpubhcam, aux élections du
théâtre de l'Opera au lBr ian\ier 1892. 20 février 1876, dans l'arrondissement de I1 rade s,
I,e 14- février 1884, TU. Egalais épousa Marie- An obtmt au premier tour de scrutin 3 190 ^oi\ contre
nette Luhead, née à Montreuil-soiisBoisle 24 fé\ner 5200 partagees cuire deux autres candidats, et fut
1860, et qut a^ait aussi suni les cours des meniez elu, le 5 mars sui\ant, au scrutin de ballottage, par
profcssfïurs an Conservatoire, ^llle Marie Tureau 505G voix. Il prit place à gauche et fut un des
obtint un premier pnv au concours de 1882, avec 505 députes des gauches réunies qui refusèrent un
l'air de la Reine de !\a\arre des Huguenots elle \ote de confiance au mmihtere de Broglie, apres
débuta la mùne année et dans le ni£me rôle a l'acte du 16 nui. Il echoua aux élections du 44 oc-
l'Opéra. L'année simanle elle parut dans ceux de tobre, avec 5247 >oi\, contre le candidat officiel,
Mathiide, de Guillaume Tell; d Isabelle, de Robert M. de Gelccn, qui en obtenait 5527; l'élection de ce
le Diable de Marguerite, de faust; dînes, de dernier a^ant ete invalidée, 31. Escanve fut elu sans
VAftuaute; et apres son mariage, dans Alice, concurrent le 27 janvier 1878, par 2432 ^oh.Iîeéki,
de Robeit le Ouihlc; Eudoxic, de la Jiuve\ dilda^ le 21 août 1881, dans rarrondissemet de Prades,
de Rigoletlo, etc.
# par 4 8(H voix, contre HTiCS données au candidat de
l'Extrême Gauche, Ji fit partie de la Gauche demo-
ESCAMPS (Ilenrj d'), archéologue et littérateur cratique. Aux élections du 4 octobre 1885, porté sur
français, né a la Pomte-a Titre [Guadeloupe) le 27 la liste républicaine modérée, il obtint,, au jtrcmicr
novembre 1815, "\iiit. simre a Pans les cours du tour de scrutin, 7 638 \ort sur 35 678 votants, et se
lycée Charlemagne et, apres de sérieuses études, désista au scrutin de ballottage. Il ne se présent»
lit pfuMCU2's rerçages en Grèce et en liane. C'est pas aux élections générales du 22 septembre 188U,
lui qui prowiqua l'acquisition par la France du mu- mais une élection partielle ayant heu dansj l'arrondis-
sée d'antiques formé a Borne par le niarquis Cam- sement dePrades, pour le remplacement de SI Vilar,
pa na. Il a été nommé inspecteur des Beaux-Arts et devenu sénateur, il s'y porta comme candidat re
décoré de la Légion d'honneur. Il est mort a puhhcam modere et fut élu, au scrutin de ballot-
Vans le 25 octobre 1801. tage, le 8 mars 1891, par 6 125 \on sur 6 623 "vo-
>I. Il. d'Escamps a remporte quatre pri\ a l'Aca- tants. M. Escanye représente le canton de Sournu
demie des lîeaux-Arts dans des concours ouverts nu Conseil gênerai.
sur l'histoire de la peinture, de la slaluuire, dfi la
gravure d'estampes et de la gravure de médailles ESCARGUEL (Lazare), homme politique français,
en lrance. Plusieurs autres de ses mémoires con- iincicii depute, ancien sénateur, ne a Routier (Aude),
ERSLEW (Uiomas-Hausen), bibliographe danois, né à ESCANDE (Amablc), publiante français, né Castres au
ïtanders, le 10 novembre 1803, moit à Copenliague, le 1S1U, inoit&AIIn, le 1" janvier 1886 Edit. i-5
17 mars 1870 Edit 1-4
ESCAYRAC DE LAUTUBE (Stanislas, comte d'), lojageur
ESAAD EFFENDI (Mohammed), historien turc, né à fianç-ais, ne le 6 decembre 1850, moi t a Fontainebleau,
Constantinople, le 16 décembre 1790, mort dans cette te le âl) decembre 1868.
ville, ie II janvier 18iS. Edit. 1-4 -Son pèle, le marquis Joseph-Henri-LéonceEsctinac
ESBRAT (^(il-Uaïmond), peintie fiançais, Paris DE Lvutlre, ancien (Jair de France, né le 19 iéirier 1788,
fiancais, né àà Pans
en 1809, moien 1856 EOit 1-2 moitié 12 iewier18ti7. Edit 1~£
le 25 mars 1816, etait établi, comme minotier, aux 55848 obtenues par le candidat républicain. Aux élec-
entrons de Perpignan, et s'etait fait remarquer tions
t il
du 21 août 1881, reporta sa candidature
dans les rangs de l'opposition sous l'Empire,en dans
t la circonscription de Jonzac, représentée jus-
combattant les candidats officiels dans son departe- que-là
c par son fils. Il fut elu par 971)0 voix, contre
ment, lorsque après les événements de septembre 1)598
1 données au candidat républicain. A celles du
1870, il fut nomme maire de Peipignan. hlu mem- 4 octobre 1885, porte sur la liste bonapartiste de la
bre de l'Assemblée national. aux élections compta- Charente-
( Inférieure, il obtint, au premier tour de
mentaires du 2 juillet 1871, pour les Pyrénées- scrutin,
s 5C975 vois, et fut élu, au scrutin de bal-
Orientales, par 20632 \oh, il prit place à l'Extrême lottage, le deuxième sur sept, par 62 325 \oi\ sur
Gauche et fut, entre les représentants. le premier 124 469 votants. Auc élections dn 22 septembre
maire révoque par de Broplie, après la chute de 1889, faites au scrutin uninominal, il s'ct>t porté
31. ïhiers. Il s abstint lors du vote des lois sur dans
t son ancienne circonscription de Jonzac, et a
l'organisation du Senat et sur l'ensemble des lois cété élu par 1050Ï \oi\, contre 7692, données à
constitutionnelles. Auk elections du 20 fé\rier 1870, ?M. Lorqiuer, candidat républicain. Le baron Eschas-
il fut élu député pour l'arrondissement de Perpi- seriau\ v
représente au Conseil gênerai le canton sud
gnan. par 1^564 voix contre 5700 obtenues par de t Saintes. Il a été promu officiel, (le la Légion
M. de Saint-Malo, représentant sortant et candidat d'honneur ( le 14 août 1808.
monarchiste. Il reprit sa place sur les bancs de Le baron Eselmssériaux a publie Assemblée élec-
l'Extrême Gauche et, après l'acte du 16 mai 1877, torale t de la Charente-Inférieure, 171)0-1799 (1808,
fut un des 505 députés qui refusèrent un \ote de in-8), i contenant des nonces biographiques sur les
conhance au ministère de Broghe. Il fut réélu le Ipersonnages du temps; Etudes, documents et ex-
14 octobre suivant, par 13 234 voix, contre 8 103 ac- traits t relatifs à la ville de Saintes (1877, gr. m-8).
cordees au colonel t'alcon, candidat officiel. Rpehi, Son fils Rene-Pierre-'ïïnrie Esuiàssûuait, né a
dans la lre circonscription de Perpignan, par 4 802 j Agcn J le 11 mai 1850, était attache a l'ambassade
voix, contre 4038 obtenues par un candidat de l'Ev- de c France en Italie au moment de la puerre de
irême Gauche, Jl se présenta à l'élection sènato- 1870. Il s'engagea dans un régiment de cavalerie et
nale partielle des Pyrenees-Onentales en remplace- prtt ¡ part, dans l'armec de Isv Loire, aux combats de
ment de M. Farines, démissionnaire, et a été elu, le Beaugency t et du Mans. Il alla ensuite reprendre son
16 juillet 1882, par 158 >on, contre 105 données au poste
I a Florence. Un an après, ajant a peine atteint
candidat radical. Au renouvellement du 4 janvier 1l'âge de l'éligibilité, il se présenta aux élections gé-

sur 472 votants et échoua, au second tour, avec de


i
1891, il obtint, au premier tour de scrutin, 109 voit j rnerales du 20 février I8i6, dans l'arrondissement
i Jonzac; il fut élu, a\ec 5 000 voix de majorité,
ia \oit. M. Escargiicl a représente le canton de <contre M. le comte Duchâtel, représentant sortant,
Ymça au Conseil général. t lit partie, connue son père, du groupe de. l'appel
et
au peuple. Après l'acte du 16 mai 1877, il fut un
ESCHASSÉRIAUX (Rene-François-Eugène, baron). des < 158 députes de la minorité qui accordèrent leur
députe français, né le 25 juillet 1825, à 1'bénac, prèsvote
1 de confiance au ministère de lîroghp. Il tut
Maintes (Charente-Inférieure), petit-fils d'un membre roehi,
t le 14 octobre suivant, par 13 49!) \oi\, contre
de la Convention, étudia le droit a Pans, fut admis 5J 889 obtenues par le candidat républicain. Il s'est
au barreau et, lors des élections comptementaires abstenu ï de poser ^a candidature aut élections légis-
de juillet 1849, devint representant du peuple a l'As- lulives 1 suivantes. M. Eschassénain a représente le
semblée lé?islati\e pour son departement. Il appar- canton ( de Jon/ac tu Conseil gênerai de la Charente-
tenait a la majorité contre-révolutionnaire. Apres le Inférieure.
I
coup d'Etal du 2 décembre, il iigura parmi les
membres de la Commission consultative. Hu, en. ESCHE.NAUER (Auguste), pasteur protestant et
1852, comme candidat officiel, au Corps législatif, 1homme de lettres français, né a Cette en 1827, fut
pour la 5" circonscription de la Charente-Inférieure, successivement pasteur a Lille, Boi demi et Stras-
il siégea au bureau, parmi les secrétaires, et fut 1bourg. Il est président de la Société française contre
reelu, au même titre, en 1857 et 1865. A ces der- ) la viusection, et de plusieurs sociétés littéraires et
mères élections, Il avait 'obtenu 27 212 vota sur de bienfaisance, dont il a dirige ou rédigé les bulle-
53278 votants. Aux élections générales de 1860, la tins- Il a collaboi-c a quelques journauv sous le
majorité qui le renvoya au Corps législatif fut seu- pseudonyme de La Frcsnaye.
lement de 25 795 voix sur 41247 volants. Dans la M. Eschenauer a publie l'Observation du jour
courte session de juillet, il soutint l'interpellation du repos, son principe et ses fruits (Strasbourg1,
des 110 du nouveau tiers parti libéral. 1860. m-8}; le lïepos du dimanche au point de vue
Rentré momentanément dans la vie privée au hygiénique (Paris, 1876, in-8); Echos, poésies \1873,
i septembre 1870, il fut elu, le 8 février 1871, re- m-18; 2° edit., augmentée, I879;; VEspagne, im-
présentant à l'Assemblée nationale, par 47 770 "voit, jpressions
J et souvenirs (1880, in-18, nouvelle édition,
le quatrième sur dix, et fut élu un des cmq ou six 1884); lu Morale universelle, esssai sur l'umversa-
membres de cette Assemblée qui protestèrent contre hte des principes de la morale (1874, in-8, seconde
le vote de la déchéance de la famille impériale. Pré- edit. 1885), ouvrage couronne par l'Académie fran-
bident du groupe dit de l'Appel au peuple, il prit la çaise; la Moralité dans l'Art (!88(J).
plusieurs fois au nom du parti impérialiste
et déposa, en 187i, une proposition en faveur du ESCHKE (GuiUaume-Benjamin-Ilerm.tim), peinfre
plebicisle, qui fut rejetee. Il \ota contre les lois anoin.nid, né à Iterlin, le 0 mai 1823, étudia
constitutionnelles. Apres la dissolut inn de l'Assem-(1 abord, flans l'atelier de llerbig, peinture d'his-
hlée, il refusa la candidature aux élections sénato- toire, puis abandonna ce genre pour le pajsage,
riales et se porta, aux élections du 20 février 1876, sous la direction de Krainer et de Krausc. l! "vint
candidat dans la l1* circonscription de l'arrondisse- Paris en 1849, fréquenta quelque temps l'utehcr de
ment de Saintes. Elu par 6 0(32 voix, il suivit la Le PoilLevin, étudia nos musées, lit des excursions
même lijrne politique, a la Chambre des députés, et dans les Pyrénées et en INorniiiiuhe, et a son retour
fut un des 158 députés qui accorderent leur vote a lierhn, pritun des premier!» rangs comme peintre
de confiance au ministère de Broche, après l'acte de paysages et de marines. Il ouwit un atelier en
du 16 mai 1877. Il fut reelu, le 14 octobre sunant, 1860 et forma bon nombre d'eleves (lislinpiés. En
comme candidat officiel, par 7253 voix, contre 1881, il fut nommé professeur a l'Académie de Berlin.

ESCHBACH (I.miis-lYosnfir-Augiis)e}, jurisconsulte Fran- ESCHRIGHT (Daniel-Frédéric}, naturaliste danois, né à


çais ne à l'halsbourti (Heurthe) en 1814, mort à Map. Copenhague, le 1S mais 17Î18, mort dans cotte ulle, le
seille, le 1" avril 1860. Edit. 1-3. lt février 1863. Edit. l-ô.
Parmi les tableaux principaux de Lschke, très a musée de Poitiers; puis il exposa successive-
au
goûtes, surtout des Angi-us, pour la venté (les effets ment
n le Bâton de vteillesse,groupe bronze au parc
et de l'expression, on cite Montorgiwd de Jersey Moutsouns(1882): le Uftekeran des P~rénées (1884),
>
et. Château de Saint-Aubin (18001; Côte ouest de marbre;
ri les Jeunes Baigneuses (1885), marbre; et
lile Helgoland en hiver (1861!); Elisabeth Castle et une
i; sene de bustes Eglantine (188(>), marbre;
L'ermitage Saint-Hélène (Jersey) à la rnarée basse Pastorale
1 (1887); Jeune Fille au lierre (1888), mar-
(1854); Ouragan à la marée haute; un Iirick en tbre; Victor Hugo et Carnot, pour le lycée Janson 4
feu, le Crélmsctzle sur vrer, sujet pris à Ostende, le d Saiily, et un certain nombre de bustes aux seules
de
Grand phare de l'île heuwerh, acquis par ISapo- initiales.
i M. Escoula a obtenu, en 1881, une mé-
leonlïl; des vues de Jiretaqne (1868), de Capii daille
d de 5e classe, et l'année sunante une 2a mé-
Italie] (1871); de l'Ile de Wiqht (1872), d'Ecosse ddaille. #
(1872) et de Norvège (1875); Phare, sur un écueil
par le clair de lune (1879), qui a v.du à l'auteur ES MARC H (Jean-Fréderic-Auguste n"), chirurgien
une médaille d'or a L'Exposition de Berlin. allemand,
s né à Tœnnig, le 9 janvier 1823, étudia
la médecine à Kiol et à GcL'Uingue, et fut nttaché
ESCOFFIER (Marie-Henn-Atnable), littérateur fran- en t 1846 à l'hôpital de Kiel, auprès du célèbre Lan-
j
çais, ne a Scngnim [Vaucluse), le 18 m<irs 1837, se genbeck. Pendant la guerre du Schlob\wg-Holstein,
fit recevoir licencie en droit a Paru» mais il renonça ili prit du sei\ice, comme aide-médecm, dans le
a reprendre l'eludc de notaire que lui laissait son ccorps de Turaer, et fut fait prisonnier, Je 6 avril
père, pour sui\re la carrière des lettres. Il débuta, 1848,1 avec la majeure partie de cette armee.
en 18d7, au Courrier de Paris et jusqu'en 1803 ]Echangé quelque temps après, il fut médecin a
ecrmt dans divers journaux. Il appaiten.ut, depuis 1l'liôpilal de Ileiisbourg, puis retourna à Kiel et fut
dix ans, a la réduction du Petit Journal, quand, en reçu i agrège. 11 fit les campagnes suivantes comme
1873, il se chargea de la chronique quotidienne. aide ( de camp de Stromeyer, et fut promu médecin
bous le pseudonyme collectif de Thomas Gnmm, superieur
< en 1850. L'année sunante, il \isita Pra-
M. Escoftier et quelques collaborateurs se sont con- gue, \ienne, Paris et Bruxelles et, à son tour, fut.
stamment efforces d'initier le pubhc de la feuille suspendu, par le gouvernement danois, de ses fonc-
populaire aux événements et aux idées politiques du tions t de privat-docent. En 1857. il succeda a Stro-
moment, et grâce a cette direction nom elle, le Petit meyer comme directeur de la clinique chirurgicale,
Journal, jusqu'alors consacre aux faits divers et au et < trois ans après, fut nomme professeur et direc-
roman-feuilleton, acquit dans la. presse politique teur de l'hôpital de Kiel. Appelé à Berlin, en 1866,
une place a part et une influence considérable. Il comme membre de la commission des hôpitaux, sa
est mort a Paris, le '20 décembre 1801. saute ne lui permit pas de suiwe l'armée prus-
M. Escoffier. outre un opuscule de la Bibho- sienne en France en 1870, mais il organisa le ser-
tliêque Franklin, la Grève des patrons et des bour- vice des ambulances et des hôpitaux a kiel, a
<jeois (1874, in-52], apubhe plusieurs romans: le Hambourg, etc. Depuis il esL retourne à Kiel.
Mannequin (1875. m-18); les fatales,
logjedont la première série a paru sous titre le
tride Marie, en premières noces, a la fille du chirur-
gien Stromejer, il a épousé en second lieu la prin-
la Vierge de Mabille (1876, in-18), la seconde sous cesse Henriette de Mesw îg-Holstem-Sondcrbourg-
celui de Ckloris la goule (1878, in 18), et la troi- Angustonbourg, tante de l'impératrice d'Alle-
sième sous celui de Blonde aux yeux noirs (1884, magne
in 18); le Mercier de Lyon (1878, in-18); le Collier Le docteur Esmarch a publie Des Résections des
maudit (1870, in 18); Voyage autour du viaduc de armes à feu (Ueber Resectionen, etc. Kiel, 1851)
Nagent sur-Marne (1889, in-18). Documents de chirurgie pratique (Heilracge, etc.
1855 1860); De
désarticulation
l'Inflammation chronique de la
(1800, 28 edit., 1867); illumanité
ESCOTT (Thomas-Iïay-S^eet), littérateur et pubh-
ciste anglais, ne a Taunton, le 20 avril 1844, lit ses auxp/ises avec les horreurs de la guerre (L'eber
études a Oxford et y subit les examens d'huma- den Kampf der Ilumanitaet, etc., 188U); le Premier
nités. \oué d'abord à l'enseignement, il professa la pansement sur le champ de bataille (der Erste Ver-
logique au (jollêge du Itoi a Londres, puis, s'etant ûand, etc., 1800], traduit en français par M. le pro-
J

tourne vers le journalisme, il collabora a un grand fesseur Verneuil; Maladies du gros intestin et de
nombre de ieuilfes quolidieimes, hebdomadaires ou l'anus (die KrankbPiten des Mastdarnis und After$;
mensuelles, Il prit, en 1882, la direction du Fort- Erlangen, 1873); Manuel de chnurqie mihtahe
nigthly fieview, que sa saute le lorça d'abandonner (Handbuch des Knegsclnr. Hanovre, 1877); les Pre-
au bout de quatre ans. miers secours dans les accidents (die erste Huife
Ou lut doit un important ouvrage, t Angleterre, bei plœbhchen Inglucksfcellen, Leipzig, 1882).
le pays, les mstttvf ions, 'les mœurs, en deux parties:
1° vie privée; 2° we publique (Rngland, its people, ESMËfN ( Jean- Paut-IIippolyte- Emmanuel- Adhe-
pohty and pursuits; Loiidoii, 1870), ouvrage traduit jurisconsulte frilllciH: est llé a 'fOlHH'I'HC (CJ¡cl-
en français, avec index alphabétique et analytique, rente), le jurisconsulte français,
1" février 1848! Reçu docteuren1R78,
est né a Tount'rac avec
par 11. Il. de Lulwrsac (1881, 2 vol. m 8). N.Escott une thèse sur le Délit d'adultère à Home et la loi
a aussi donné des éditions des Satires de Juvenal Julia de adultérais coercendis, il professa divers cour»
et de Perse (1M66J, et des Comédies de Plaute de droit industriel, fut reçu agrège delà Faculté de
[1807).
). Droit de Pans, et charge, *en 1881, d'une chaire de
Cours de droit international piivé, puis du premier
ES COU LA (Jean), sculpteur français, est ne à Da-cour» d'histoire du droit, Il a publié divers ouvrages
gnères-de-Iîigorre. le 2u octobre 1851. Après avoir entre autres Histoire de la procédure criminelle
travaille jusqu'en 187L2 dans l'atelier de son pere, en France et spécialement de la procédure tnqui-
qui était marbrier, il vint alors à Pans, et fut eleve stioire depuis le \me siècle jusqu'à nm jours (1881,
de Carpeaux et ensuite de M. Gautherm. 11 débuta ui-8), ouvrage couronne par l'
Académie des sciences
au Salon de 1881 par le Sommeil groupe marbre, morales et politiques; Etudes sur les contrats dans
ESCODECA (Jean-Arnaud d'), marqms de Boisse, littéra- ESCUDIER (Léon et Blanc, ou les frères), éditeurs et
teur ïiançais, né à Boaumont (ûoidognc) en 1808, mort journjlihtea iranpais, nt'S a Toulouse, le premier en 1808,
le 20 octobre 1865. Edit. 3-4. mort à l'aus, le 23 |uin 1881, le second, le 29jum 1809,
moit à Pans, le 16 a* ni 1880 Edit. 1-E».

ESCOSURA (don Palneio DE n). homme politique et ESMARCH (Charles),jurisconsulte allemand, né Son- ."I

^cmainespapnol. né à lladnd, le 5 novembre 1807, mort deiburg, le 3 décembie 1824, mort à Prague, le 21 jan-
dans cette ville, le 22 janvier 1878 Eilit. 1-5. uer 1887 Fdit. 5.
le très ancien droit français [ 1885, iu-8}; Sur l'His- phie. >ommé capitaine en 1800, il passa au 61' et
toire de l'usucapion (1885, in-8); Mélanges d'his- remplit les fonctions d'adjudant-major à Bontfacio.
toire de droit et de critique; Droit lomam (1886, Correspondant du ministère de l'instruction publi-
in-8). que et officier de l'instruction publique, M. Espé-
randien est membre de nombreuses sociétés sa-
ESNAULT [Jérôme), ancien deputé du Calvados, vantes.
est né a Falaise, le Ifi juin 1812. Avocat au barreau On cite de lui les ou\ rages suivants Epipaphie
de 1 alaise, maire de cette ulle et conseiller général des environs du fief (1884, in-8), Etude sur le kef
du Calvados, il se présenta comme candidat repu- (1888, in-8]» Epigraphie romaine du Poitou et de
blicain aux élections du 21 août 1881, dans l'arron- la Sninlonge. (1890, 2 \ol.
dissement de Falaise, et fut
mdont un de plan-
elu par G 226 voix contre ches), Inscriptions de la cité des J,emovices (1891,
5 258 données au candidat monarchiste. Aux élec- in-S), Cours de topographie,professé à Saint-Maixent
tions du 4 octobre 1885, il échoua avec toute la liste (Paris-Limoges, 1890, in-8), Inscriptions antiques
républicaine du Calvados, et ne reunit que 34804 de Lectoure (1892, in-8), etc., san*> compter un cer-
voix sur 88871 -votants. M. Esnault a ete nommé tam nombre de dissertations et de monographies
chevalier de la Légion d'honneur le 14 aoùt 1876. locales ou de Soles sur des points d'êpigi\iphiû
– 11 est mort au mois de novembre 1891. latme.
ESPAGNE (maison royale d'), une des branches ES PERSO (Pieire), jurisconsulte italien, né à
N

cadettes de la maison de Bourbon (^oy. 1îoiwbo\). – Sassari, le 2 mars 1853, suivit les cours de droil.
Ex-Rcme: Mario-Isabelle Louise, grand' mère du roi dans sa \illc natale, tut reçu docteur en 1854,
actuel (\O'y. Ïsabelik II). Lx-Uoi François- agrégé en 1857, et y professa le droit, pendant
rf'/issise-Marïa-Ferdinand, grand-père du roi (voy. cinq ans, avant d'obtenir au concours, en 1^05, la
FRAACois-n'AshisE). – Roi Alphonse MIL [Alphonse- chaire de droit international à l'Université de Pa\ie.
Léori-Feitliiiaiid-Marie -Jacques- Tsidore- Pascal -An- On lui doit de nombreux ou\rages sur le droit
toine, etc.), né à îladiid le 17 mai 1886, proclamé international, réglant particulièrement les relations
roi le jour même de sa naissance sous la régence des peupleh dans, l'état de guerre, a\ec des applica-
de sa mere; fils posthume du rot Alphonse \ll(Al- tions aux questions actuelles de l'histoire contem-
phonse- Vramois d'Assise -Fernand -Pic- Jean-Marie- poraine, comme celles du conflit anglo-américain
Grégoire-I'élagc), prince des Abturies, né le 28 no- a propos de VAlabania, de la guerre franco prus-
vembre 1857, marié, en premières noces, le sienne de 1870, et l'annexion de Clijpre à l'Angle-
23jan\ier 1878, a >lane-de-las-Mer cédés, fille du duc terre. Ces deux dernière? questions ont éte parhcu-
de Monlpensier, née le 24 juin 1860, morte le lièrement traitées par l'auteur italien en langue
26 juin 1878, marié le 29 novembre 1879 a l'arclaidu- francaise, sous cet. titres le Gouvernement de
chesse Marie-Christine, cousine de l'empereur d'Au- Défense nationale a-t-al le droit de coraelatre la
triche, proclamé roi le 50 septembre 1874, mort le paix au nom de la France? Considéra Lions juri-
25 novembre 1885. Mère du roi la reine douai- diques (Florence, 1870, in-8), et l'
Angleterre et les
rière Marie Christine, née archiduchesse d'Autriche, capitulations dans l'île de Chypre au point de vue
née le 21 juillet 1858, mariée au roi Alphonse XII, a du droit international fGand, 1879). Son principal
Madrid, le 2U novembre 1879, \euve le 25 novem- ou\rage est le Droit diplomatique et la juridie-
hre 1885, régente dit royaume. Sœurs du roi
tion internationale maritime (Diritto diplomatico e
Infante-Haria de-las Mercédes-Tsabelle-Thérese-Cluis- gùiridizionc internazionuie îriaritima. Rome et Milan,
tine, etc., née à Madrid le 11 septembre 1880, et 1872-1874, 2 vol.). M Esperson a collaboré a dners
JI/ffî'/e-T/teVèse-IsabeIle-Eugénie, etc., née a Madrid recueils de jurisprudence, d'où ont été extraits plu-
le 12 novembre 1882. Sœurs du père Mane- sieurs de ses ouvrages, comme les deux suivants,
Jsrttff^-Franeoisc-d'Assise- Christine- Françoise- de- traduits en français et annotés par "U. Ch. Antoine
Paul e-Dom in ga, infant? d'Espagne, née le 20 décem- le Droit international privé dans la législation
bre 1851, mariée le 15 mai 1868, nu prince Gaetan- italienne (1889-1882, 2 brochures in-8).
Marie-Ï rédéric, comte de Girgenti, \emc le
2(3 uo\embre 1871; Mane della-I*az-JoBiime-Ainè]\e- ESPEUILLES (Marie-Louis-Antonin DE >iel-Ld&i<,
Adalberte-Françoise, etc., née le 25 jum 1862, marquis d'}, général français, ancien bénateur, (ils
mariée a Madrid, le 2 a\nl 1885, a Louis-1 erdiuand, du sénateur de l'Empire, né a Paris, le 19 mai 1851,
prince de Bauere; Mane-£i*/a/ie-Fr,mçoise-d'Assise- entra a Saint-Cjr en 1850, en sortit dans l'arme de
Marguerite, etc., née a Madrid le 12 "lévrier 1864, la cavalerie, comme soub-heutenant, le 1er septem-
mariée a iiadrid, le 6 mars 1850, a Antoine, prince bre 1851, fut promu lieutenant le 7 août 18Ô6, et
de Bourbon-Orléans, fils du duc de Jlontpensier. capitaine le 14 mars 1859. Il lit les campagnes de
Crimée, de Kubylie et d'Italie comme uflicicr d'or-
ESPÉRANDIEU (Emile-Jules), officier français, donnance du in.irécltal de Mac-Mahon, puis alla
épigraphiste, né le 11 octobre 1857 a Saint-lhp- prendre part a l'expédition du Mexique, où il fut
polïte-de-Catun (Gard), fit ses études au collège cité deux fois a 1 ordre du jour de l'armée. Promu
d'Alais, s'engagea dans un régiment d'infanterie, et chef d'escadron le 15 août 1865. lieutenant-colonel
fut admis a Ecole de Saiut-Cyr en 1878. Il soi lit, le 11 mars 18JS7, colonel le 12' mars 1870, Il com-
dans les premiers rangs de'pa promotion et fut ni.mda le 5e régiment de hussards, prit part aux
nommé sous-lieutenant au 22e de ligne, le 1er octo- batailles de \A i^embourg et de Unchshoifen, s'é-
bre 1880. 11 pas«a, sur sa demande, au 779 pour chappa à Sedan a\ecles débris de son régiment, le
prendre part a l'expédition de Tunisie. Dans cette reforma a Chainbéry, et commanda la ca\al(Tie du
prownee, si riche en souvenirs de l'unliquilc, il 17e corps d'armée sur la Loire. Genér.il de bngadc
recueillit plus d'un millier d'inscriptions latines qui le 10 septembre 1*71, il
commanda la 5e Inigade
ïigurent, sous sou nom, au tomeMil du Corpm. de chasseurs à Saint-Germain,fut promu géneral de
Iienlré en France en I8K4, il fut nommé lieutenant diusion en 1878 et nommé inspecteur général de
au 17» de ligne et .ippelé a l'école militaire de cauilenc. 11 a commandé une dnision dv. cavalerie
Saint -tf nixent comme professeur de lopogra- a Meuux, nuis a Sed.m. Uecoié de la Légion d'iton-

ESNAOLT (Chai les- Louis- BcujAmin), officier français, ESPARTERO(don Baldomero, duc DE LA Victoire), gfiné-
ancien deiniL«, in1 à Vfinilmnt1, le 27 juillet 1786, moi"t en ial et homme d'Etat espagnol, ni1 à Oranainla, le :>" f<
décembre 1860 Kdit. 1-4 \nor 1792, mort à Loglono, le 9jan\ier 1879 l'dit 1-b
ESPEUILLES (An tome-Théodore Dt Viel-Lunas, mar-
ESPAIGNOL DE LA FAYETTE (Jean-Nicolas i>'), géomètre
français, né à Mei (Lou-et-Llier), en 17lJ6. Edil 1-4. quib n'i, ancien senatotu* fiançais, né le 25 dvnl 1S03,
morL le 31 ciecembie 1871. Cdit. 1-1.
neur le 17 juin t8.),))
a été promu officier le ESPINASSE ~ham Jacques-Justin), ancien séna-
)'"fén'ieri8S7 et commandeur le 28 décembre 1888, teur français, né a Montrcdon ~Tarn], le 4 septem-
Aux étectmns sénatonates du 20 janvier 1876. le bre 1810, étudia la médecine, se fit recevoir docteur
générai d'Kspeutnc'ifnt porte candidat, dans le de- en !85~, et se u\a dans sn ville natale. H y devmt
partement de la Mévre. sur la )[ste de ) 1 Union conser- maire en !8~8, et acqmt beaucoup de popularité et
vatrice, et puMia une profession de foi dans laquelle d'nmuence dans tout le département. Aux élections
il rappelait qu'il avait été offic'er d'ordonnance du senatortaics du '20januer i87H, )t fut eh), te pre-
préstdent de la Répubhque le marécha) de}[ac- mier sur deux, par 200 ~otx sur 598 électeurs,
Mahen, et de t'ex-prmee importât. Il fut élu, le comme candïdat monarchiste et cluncat. Il pnt
second sur deux. par 199 von sur 375 électeurs, place au Sénat sur les bancs de la !)ro<fe et bt
pritp!;iceadro;te. dans le groupe bonapartiste de paUtë du groupe légitumste de la majorité. a a
la majorité conservatrice, avec laquelle vota. Aux echoué au reuouveUement tncnual du 8 janvier 1882,
éfeetMns pour le premier renomcnement tnennat, avec 175 vot\ sur 397 électeurs mscnts et votants.
i) échoua avec 180 votï sur 378 notants. !i repre- ~L Ëspinas~c représente le canton de Montrcdon au
sente le eaufan de ~touhns-Engijbert au Consot Consen général du Tarn, dont il a été le vice-presi-
généra! de la Mvre. dent. tt a été décore de la Légion d'honneur en
t8C8.
ESPEUILLES (Atbéric. comte D'), député français,
frère du précédent, né à Pjriste t2 septoubre t~M, ESPtNAY (Gusta~e-~ane B'), magistrat et archec-
eutra dans la dtp)omatie. Il était secrétaire d'am- !ogue français, né a ~auniuï', le 5 jum 1829, acheta
bassade a Home, en <870. lors de la guerre franco- ses classes au !\cce de Tours, etudfa ]e drot et se
prussienne, u revint en France, fut nommé heute- fit recevoir docteur a la Faculté de Poitiers, a~ec
nant des mobiles de la ISié~re, fit la campagne de la une thèse sur la JoM~ssajtce et la pftt~~o~ des
I.ou'eetceue de t'Est, et, après te combat de ~neray, ~r<j~s c<s (août 185~). 1) débuta, comme substi-
fut cité à t'ordre<)u jour det'arfnée. Porté aux tut du procureur nnpertal, au tribunat de &egre,
étecttons du 14 octobre ~877, comme candidat ofh- en 185~, passa, en la même quahté, a celui de &au-
ciel du gouvernement et bonapartjste dans l'arron- mur en ~857, puis fut uonnnc Juge dans cette ~i!tc
d[SsementdeChateau-Chmon,ufLué)u te. novembre, en 1859, prestdent du tribunul de Loches tindre-et-
au second tour, par 8256 voix contre 7180 obtenues Loire) en 1866, et conseiller a la cour impériale
par M. Gudm, un des 563. Son élection ayant été d'Angers le )5 novembre 1869; mais il fut attHnt,
mvatidéeaumoisdemaitMX.itfutréenite le dans ce poste, à Ja fin de 1883, par la ]oï sur la
7juillet, cun'ant, par 6950 voix sur 15700 votants, reforme de la ma~strature. Très zele pour les etudes
contre te même concurrent. archeologïqnes, u est un des membres act'f& des
Réélu le 21 soutins), dans t'arrondissement de congrès de province, dont tt a présidé plusieurs
CMteau-Chmon, par 7 58) \oix. contre 7298 parta- seances.
gées cutre trots concurrents répuNtCains. il reprit M. d'Espinay a publie deux mémoires courunnes
";ap)acesur tes bancs de la Droite. Portésurla la par l'Académie de Toulouse De f J~/?Met!ce ~M
h~temonarcitiste de la fièvre, aux éjections du ~c~ caM~tOHe $tfr la ~s/a~o~ /attfa~e (Tou-
4 octobre 1885, il éciioua avec toute cette liste au iouse, 1856, m-8) et la F~o~c/t/c et ~-ot< ctM~
scrutin de baUottage, et réunit St)U70 von sur /a:~<'a~ (Saumur, Ï8C2~ m'8). puis, dans l'ordre
8S167 votants. Aux élections du 22 septembre 1889, des recherches locales les ~aWi'J<w~ a~~DH~
f<n)es de nouveau au scrutin uninominal, il se (Angers, 18S~. m-8), et A'o/M~ ~rcApo/f~~H~s
représenta dans l'arrundLssement de Cbateau-Cinnon (Ihid., 1876-78, 2 ~o!. m 8); recnf]) de memon'es
et fut élu par 8i47 voix. contre 7781 obtenues par ~ur les monuments d'Angers et du Saumuros
~.Herger, candidat répubheam. publies successtYumen!. dans la 7~e~Mc f~n/OK; cet
ouvrage a obtenu une medait!e d'or de la Socn'te
ESPtNAS (A)fred-Yictor). phdosopjte et professeur ftancaise d'arelteologie et nue medarlle de l'Aca-
français, né a Samt-DorentfnCtonne~ieïS mat démie des msct'JLpuons au concours des antiquités
~844, entra a !co!c norutdte supérieure en 18C4, nationales; la Cot~itHtc de Tot<ratae (188H], e~aïe-
fut reçu agrégé de pbdosoptne et professa cette menf couronne par l'Institut. Cuons en outre
e!assedansdiversiycées, notamment a Basha, a L<?u~n'/J7 et /M~mm'M</e la Mn~a<M?'c
Cbaumont, au Havre et a ïhjon. H se fit recevoir ~188~, m-8), f). ~i~~ de lester copro-
docteuràlaFacuitédestft)resdePariseni877, ~)-(XM~<a~ ~885. m-8).
avec une tliese latme sur )'umté de la Répubhque
de I'laton (lJe Camtale apavel Plalmrenx grea ~Zal una, ESPIVENT DE LA VtL)LESOtSNET(Uettry).gcncraI
]U-8). et une tbese française intitulée Des Sociétés français, sénateur, ne a Londres (An~eterre), le
~?]~a~, ~M</c </<'jusy<'Ao~te comparée (in-8), qui ~(t mars ~8t5, entra à l'Ecole tmhtaire de Saint C~r
marquait nettement h's teudauces psychologiques le décembre 1850, passa à celle de rEtat-major,
de son esprtt. battre de conférences de ph]losop)ue le t~ octobre '18~2, avec le grade de sous-lieutenant,
à ta Faculté des lettres de Douai, u passa, en 1881, fut promu lieutenant le l"~ janvier 185S, servit en
à celle de Bordeaux dont d eht devenu le do~en en Afritme comme aide de camp du péneral Bedeau et
')887.nya inauguré,enl88t,te le cours depéda- se distmguj a la bataille d'I~ly (184!.). Capitaine le
eogte. ~7 fc~rjej' 18~9, chef d'escadron le 8 novembre
M.r.~pmas,t'nnd<'spropaga leurs eu France de 1847, f) stn~t J'armee d'ocomation de Rome, comme
la pbiïosophie évoluttonmste, a publié, outre ses aide de camp du général Ouditjot. et, après la pjjse
thèses, une traduchon des Pri'Mcï~cs de Mt/cAo- de cette ~Ue, fut chargé de rendre compte des
;o~M de Her~r; Spencer (187~-1875, '2 vof. m-8'. operattons an gouvetuement fr;mcats. l'romu heu-

dans la lrevue les


en collaboration avec tt. Tb. Rtbot; la Philosophie teuant-cotonet !e H umict 18~. et colonel le
c~r~t/e oi J~~ie, ortgmcs et état actuel loaoûtt8~, il fit la campagne d'Itjhe comme chef
~t8'79,]n-18);<07?'i?~M~or~'Nies~t'ojtOHitfy«es d'etat-major gcnerat du 4" corps d'armée, devmt
()8!)i, in-t8); sans compter des articles remarquée gênerai de Liigade le 14 août 't8(j0, passa du ans
~lnuales rte la a Lyon comme cbef d'état major de t'armée de cette
/<!fM/<e Ber<&<!Mj-, etc. H a doBné aus~ des édi- vllle, fut promu général de di\tsion le 14jmllet
fions classiques de deux h~res de la /~M~Mc de 1870. et pjit part aux operations du 5~ corps peu-
Platon dant ]a guerre contre l'AUemagne.

SPtNASSE (Esprtt-Chartes-Mane),général français, ne ESQUIROS (nenn-AtDhunse), pubuc'&te et homme polr-


.t &Mssae t
(Aude), le 2 avril 1815, mort le ium 1859. hque trançats, né ~i Perus, te _i mau 1R12, mort à Ver-
Kd.t.i-9. sadles, le 10 'nat ~876 Edit. -t-o
i
Nomme au commandementde 1 armcc a )Iarsej)Ie, même département t'Assemblée iégislatnc (1849).
pendant Fmsurrection de la Commune, le générât u se fit remarquer au sem de la majorité par sa
Hsphentde!aVuteboisnetdutseret)rersurAu-'~he hostmté contre les institutions républicaines.
bagne, a~ec 4CGQ hommes, te 25 mars 1871, au Après le 2 décembre, d rentra dans la Nie pn\ée.
moment où les insurges marsentats s'emparaient de !) en sortit am etecuons générales de 1869 pour le
la prefecture, mais il requit, le 5 a\rd, a~ec une ) Corps !egistat.<f. Porté, comme candidat de l'oppo-
force considérable, reprit la préfecture après un sittoit tl)te oi-léaniste, daiib la 4* circonscription de
bomhardfment en re~tc, et annonça par ses dépê- ta Seine-Inférieure, Jt fut ctu, mats seutement au
ches son « entree tncmpha)e dans la ~fue paci- second tour de scrutin, par ~4486 \cn sur 26746
nee. LOrs deiaréorgamsattonde armée, <! reçut notants. Dans la courte sesston dejuinet, M. Estan-
le commandement du t5° corps a Marsci)!e, y main- cenn se plaça avec ardfur au~ premiers rangs du
tmD'ctdtde s)fge dans toute sa rigueur, poursunit et nouveau tiers parti hbérat. ]t combattit la demande
~uppnn~a les journaux repubhcams, ferma des d'autorisation de poursuites contre M. de Hochefoitt
cercles et interdit les réunions. H échangea ce (10 jan~ter '1870). Le 41 fé~ner sunant, n fut
commandement contre ccïm de Kantes en t876, et nommé, par 110 voix, membre de la commission
fut placé di'ns le cadre de rcber\e en !8'?8. Porté, d'enquête sur)a marine marchande. A propos de la
comme candidat legttnnibte et clerical, aux electiot)s pétitmu qm demandait )e rappel des ptmccs d'Or-
sénatori.ucs de la Loire-Intérieure, le SO janucr léans, i! soutint t'opportumté de la mesure, dans la
)876, d fut elu, le deuxième sur trois, par lti5 scauce du 2 juillet ~870, en rappehnt que si h'
~otv sur 3~ etecteurs, prit place a I'e\trcme comte de Chambord a ne pou\att rentrer en France
dt't.nte et ~ota toutes tes mesures ou projet de lois que comme le Ro' les prmces d'Orléans avaient
contraires à l'etabhshcment. denmtif du régime au contran'e accepté depuis longtemps a le pnnMpf
repubttcam- Aux éjectons irietinates du 5 jauger de !3 sott~ramt~é nationatR, a~cc toutes ses con-
1879, d fut reelu, le 5", par '184 ~on sur MO no- séquences, et nus au-dessus des prérogatives de
tants. !t mt egalement reelu. le dermer sur quatre, leur naissance teursdrous de citoyens B. Le 1.1 acut
aux etecttons du 5 janvier 1888, par G47 \oi~ sur suivant, la guerre étant engagée, il donna com-
U95vutams. mumcutmn à la Chambre d'une lettre du prince de
Decore de la Légion d'honneur le M août t84'2. jouante, demandant, en mcme temps que son frère
le geueral Espivent de la \meboisnet a etc promu et ses neveux, du sentce en l'rancc, à quelque titre
~uccessuement officier le 18 septembre 't844. com- que ce fut.
mandeur le 22 avrd 1855, grand ofÏKter le 50 avril Apres la ré\otutiondu 4 septembre, M- Estanceim
18C5, et grand-crort le 28 mai t875. a ctÉ decore fut nommé commandant supérieur des gardes
eu outre de d~crs ordres de l'ex-royaume de ca- nationales du département de la Scme-Inféneur~
ptes, de t'ordre pontrfical de SainE-Gregoire-le- et tra~adta activement a l'organisation des francs-
Grand, et créé comte romain par le pape lhe I\. tireurs normands. Imputssant à défendre Rouen,
après les défaites des tU'mées du~ord et de l'Ouest,
ESSLER (Jane F~EssLER, dite Jane), actrice fran- d fit enciouer la grose artulene et se rctu'a sur le
çaise, est née a Pans le 21 mars 1836. A Fâ~c de na~re a~ec les mobiles du général ~rmnd. Aux
fretxe ans, après une première éducation des plus élections du 8 février 1871, H. Estancpun ne fut pa~
négligées, elle prit des leçons de Sam~ou, puis, renon- élu représentant a l'Assembtée nationate. A celles
çant a ce professeur, se fil inscrire aux cours d'art du 20 févr)cr 1876, pour la Chambre des députes,
théâtral dirigés par ~Ue Georges. Mie a~ait qua- il se porta, comme candidat con'=tttuhonne), dans la
torze ans, torique M. Alex. Dumas l'engagea dans 1" cu'coïlscriptton de l'arrondissement de Dieppe, et
la troupe du Theatrt'-thstoriqnc. EUcappartmt depuis il échoua, avec 4053 ~oi\. contre 55~3 obtenues par
a dueis 5 théâtres de genres tt'es-ditferents, parut ~[. Lane], candidat répubbcatti; le 14 octobre 1877,
au~l'élassements-Conntlue~ dans une revue de i'n il se tioma, comme candidat officiel, en présence
d'année, ou elle récitait une ptèce de Yers, passa de du même concurrent, etreuml ~576 suffrages contre
la à l'Odéon pour jouer la tragédie, y remplit plu 5~5 obtenus par M. Lanel. Lue vacance s'étant
SMurs r6)es cta~siques et y compta quelques créa- encore produite dans la 2' cu'conscript)on de Dfeppc
ttcos, notamment dans la ~on~Mr~~<jM d~m~~c, en [8T9, M. Estancehn s'y présenta et u'cbtmt, le
Elle entra ensuite a rAmbigu Comique, où elle créa. J5 jmn, que 2856 von, contre 001 donnéfs an cnn-
avec beaucoup de succes, entre autres rôles, celui dvdat répuh!icam, M. Trouard Ï~otte. H a pubhe dan,
du jeune ]lano, dans les Beaux ~sstettrs de ~ots- dtYers journaux quelques lettres contre le suMragf
/)ftr~. EUc retourna en 1867 l'~déon pour la re- unnerseL
prise de cette même pièce, et iig'nra encore à ce
théâtre dans le rô)eprmcipa! de~~Hc~e/tifrïs. ESTLANDER (Charles.Custme), hlïérateur finlan-
Elle fut depuis engagée a la Gaite. au Chate)c), à la da]S,né a Lappnard, le 51 jamfer 185~, lit se-i études
Portc-Samt-Marhn, où elle parut dans ~*s
(1878) et a t'Âmbi~u, dans J~a~e
~ha~ au gymnase de Wasu, suivit les cours de l'Um~er-
(1879). bon site d'neismgjbrs et t)b(utt le ~rade de docteur en
état de &anté l'elojg-na dchnttnement de la scène. 1858 avec une thèse, ~!t<tar~ C'e-~oH. t/a/i~
~t~<we et ~~ti~ la ~o~
H compiéta ses études
ESTANCEDN (Louis-Chartes-Ak~andre), homme à Berbu sous~aa~en et à Pans sous H. Paul Meyer,
pouUque tranea~, ancien représentant et députe. ht plusieurs voyages dans du ers pays de )Turopc
fils de t'admmibtrateur de ce nom, mort en 1858, et séjourna enl'ro~cncc. tl devu)t depu~ professeur
est né à Eu le lo juillet ~825. Il a\~nt à peme ter- de littérature moderne à t'~nnerMté d'Helsin~fors,
mmc son éducation au college Bombon qu'il était membre du Conseil de retjsejgncujent secondaire en
nomme thef de bataition de la garde nationale. Il tmidnde et pré~idffitde la Soctété h<tét':ure.
lui
entrdd:msl.idm]omatteetde\ints<'crétatre d'am- Ou a de ~a![<s ~o~M~tre$ de ~{0~1 Hood
bassade. Au 24 fé~r<er 1848, i) recuemtt chez [m la (Hetsin~fors, 18S9); ~tsfc'tt-e des beaux-arts
duchesse de )[ontpeusicr, qu'u réussi à faire sot'hr /tH ~u \Y)u" ~~c~ (btoc~h., ~867); Exposé (le
~s
secrètement de l'rance. Elu membre du Con~e') ~/t;s/o~'<' de la /rf~M?'e ~?ûM~(-c/e {ttels)ngfûrs.
géneral de ~a Scmc-ïnfeneure et envoyé par le 1868) les ~nM.c-~r/s e< les ~t'/Rmî/Ms~rte~s en

ESSEN (ftprre, comte D'). gen~at russe, né en Livonje ESTEMAZY DE GALANTSA (Pant-~ntotne), chef d'une


e
!e 25jamjer 177~, J'"<'t à Pt'tersbourg le 7oc(ot)ru l~~t. m.ll~on ~HmLlèrt} lion-.toise,
1~ né le 10 mavx 1786, mort
Ldit.i46 ~'Ë'~t'na~'i~m~.
ESTANCELIN (LumsJ, ;t,tjmml~trl.lteur le (Ferdjj)and-Charies-I'JnImpe, comte D'), a~-o
3t tattvter m7
185S EdtL.l-~
à Eu (Seme-tni'fneure}, Olprt te 3
ESTERNO
tnjfs nome et éconojn's.te français, né à
~05, mort te 15 ujat t883. Ldtt 1-5.
tjon, 19 octob~
ft~~tf/e (Ibid., 1871}; A'~cs de voyage en Alle- d'une législation communale. Le tl juin 1875, Il
m~~tic, cM~M~tt'Ae, t'~SMMse et e~ ~p~t~Mc(tbid prit ]a présidence du conseil a\ec le portefeuille de&
1875) ~.f ~Mt'a/~s ~'0/y~~ (Ibid.. 1878); finances et se signala bientôt par son opposition
~M/jUft~a ~r~' ~wmtrn<yao A Pa~rMM (thid., constante a la majorité radicale du Folkethmg
-1884), les O~~o~ cs~~t/e~e TÎM)~ (thid., (CliHinbre des députes]. Le contlit prit bientôt un
18~7). M. E~tlander a traduit en suédois /c C~ pré- caractère aigu: la Chambre refusant systématique-
cédé d'une mtroduction lustortque et critique, et a ment la discussion et le ~ote du budget. M. Estrup,
pubhé en français Pièces ~tf<M d~ roman de soutenu par le roi. proceda depuis 1881 a des pro-
Triclau, pr~Tt~e ~ecAcrcAe~Mr~! origine e< rogations, a des dissolutions et à des élections qui
soit ~<'t'C~~P/MCM/ (1806). ramenaient invariablement une majorité radicale et
hostile au cabniet le budget, au lieu d'être ~oté par
ESTOURMEL(Mane-HeimboId. marrpjisn'], député les représentants, fut pendant plusieurs années
de la Somme, né a Paris, le 16 jatme)' 1841, entra promulgué par décret royal, en violation de la cou-
au Corps )~s)at]f. comme député mdependattt de stitution, M. Estrup ayant obtenu du roi l'autorisation
]a 5° circonserjpttou de ld Somme en r8(i8, et fut de percevoir les impôts à défaut d'un \otc de la
réélu, en mai 1869, par 1784~ voi~ sur 10 718 vo- Chambre. Cette dernière fut dissoute en mai, puis
tants. Membre du tiers parti ))béral, d Stgna la de- en juillet 1881, et en août '188-4. L'année suivante,
mande d'mtei'peUatton des 116 et ~ota contre la la déclaration du premier ministre qu'il poursuivra
guerre. Après la chute de l'Empire, il rentra dans la )a lutte jusqu'au bout, amena des émeutes a Copen-
~te prince, s'occupant d'agricutture dans ses pro- hague en septembre 1885, le chef de l'opposition,
priétés. Il n'en sortit qu'am elecLfons pénerales du M. Berg, président du Folkething, était condamné n
4 octobre 1885, pour se porter sur la hste monar- la prison, et le président du conseil fut victime d'une
cinbte de son departetncttt. I) rcumt, au premier tentatne d'assassinat de la part d'un ouvrier tvpo-
tour de scrutin, tij7~2 \0)X sur 1522<)9 notants, et graphe {octobre 1885]. En décembre 1880, le Folke-
fut élu, au scrutin de ballottage, par <)7317 ~on sur thmg ayant refusé une fois de plus de sanctionner
155 259 votants. Aux élections du 22 septembre 1880, les lois provisoires de finances, promulguées pen-
faites au scrutm uninominal, u se presenta dans la dant la prorogation, et d'accorder les crédits de-
2' circonscription de Péronne et fut élu par 6589 mandés pour l'année, le premier ministre obtint du
\oix, contre ul37 données à M. François, candidat roi une nouvelle dissolution (8 janvier t887). C'est
répubhf'am. M. Icniarqutsd'Est.ournielareprésenté ainsi que depuis plus de dit ans M. Estrup, admi-
le canton de Bray au Conseil générni de la Somme. mstrant le royaume par des lois dites provisoires,
et refusant toute concession au Parlement, a détruit
le système parlementaire en Danemark et l'a ramené
ESTREJCHER (CharIes-Joseph-Théophite), biblio- an régime du pouvoir personne).
graplie polonais, né a Craco\ie le 21 novembre 1827,
termina ses études a 1 Université de cette ville et fut. ETCHEVERRY (Louis-Félh-Jean-Baptiste), député
pendant quelque temps, Juge suppléant aux tribu- français, est ne a Rayonne, le 22 januer d855. Fus
naux de Lembcrg' et do (h'aco\ie. Il eut ensuite la et neveu d'anciens députés des Dasses-Py rénées, iL
direction de la bmboLbeque publique de \arcovie. lit son droit, obtint le diplôme de docteur, muib
mais retourna djns sa \ille natale, apres les événe- s'occupa d'agriculture dans ses propriétés de Samt-
ments de 18tt3. Il y fut nommé directeur de la Jean-de-Luz. Candidat monarcinste, aux élections
bibliothèque de l'Université et consacra plus de g'cnéra!es du 2~ septembre i88!t, dans l'arrondisse-
\mgt ans a réunir les matériaux d'une bibhograpine ment de Mauléou, il fut élu, par 6854 ~on, contre
générale polonaise. Il a publié jusqu'à ce jour 5875 données an candidat républicain, M. Derdoly.
7~~(W~Ate p~~H~MC du \i~ ~~e/e, de 1800 a Son élection ayant été invalidée, il se représenta et
1870 (Itibliographia pol~ka \)\" stolecia, Craco~ie, fut réelu le 3 mars d890, par 6213 ~oix, contre 5976
1875-1889,10 vol. m-8~ Bibliographie ~~7~ cfM réunies par le même concurrent.
x~ et </M \° s~s (Bibl. polska \v°, x~f st. Ihid..
1875, in-8), avec une remarquable préface sin' ÉTtENNE (Eugène), deputé français, est né à Oran
l'histoire de t'imprimene en Pologne; Répertoire du le 15 décembre !8~. Il occupait ùnmodeste emploi
~f~ ~o~ifïM de 1750 a 1871 (Repert. sceny dans une compagnie de transports maritimes a
polskiej, etc. Ibid., iu-8]. Il a donné aussi des no- Marseille lorsqu'i) soutint en 1860 ]a candidature
[18<]U),~e~
tices sur plusieurs libérateurs polonais :3/tcA~M'~c.= de Gambetta au Corps législatif. Kommé en 1878
(1879], Vincent (1881), eLc. inspecteur des chemins de fer de l'Etat, il se porta
comme candidat républicain aux élections du
ESTRUP (Jacque~-Brœunun-Sca~enius), homme 21. août 18St dans la 1~ circonscription d'Oran et
d'Etat danots, ne a Soroe, le ~6 a\iil !S'2a, s'occupa fut élu par 2242 ~x. contre 1842 réunies par un
d'aboid d'agriculture dans ses propriétés. Elu députe autre candidat républicain, Il siégea sur les bancs
en 1854, Il donna bientôt sa démission pour cause du groupe de )'Umon républicaine. En décembre
de santé et ne rentra dans la vie politique que 1882, il fut nommé membre du conseil d'admi-
d)\ ans plus tard, comme membre du Landstlung nistration des chemins de fer de l'Etat. Aux élec-
(Chambre haute), où il devint le chef du parti con- nous générales du 4 octobre 1885, faites au scru-
servateur, d)t des propriétaires. Le 6 novembre tin de liste, M. Etonne fut réélu dans le départe-
1865, il entra comme ministre de l'intérieur dans le ment d Oran par 10504 ~oixsurll895 votants- Dans
cabinet préside par le comte Frijsenhor~, garda ce cette dernière législature, il fut membre de la com-
poste jusqu'au 18 septembre '18CO, prtt une partt mission du budget et rapporteur du budget de
active a la revision de la constitution (186G) et l'Algérie. Le 7 juin 1887 il fut nommé sons-secré-
signala son administration par une extension des taire d'Etat aux colonies, dans le cabinet Bouvier,
routes et des chemins de fer et par l'introduction en remplacement de M. de La Porte, et reprit ce

ESTOURMEL {~te\andre-C~sar-Lcm's,comte 0'), homme ÉTEX (Anto'ne), sculpteur français, né à Pans, !e


pohtique français, né à Pans, le 20 mars 1780, moi en 20 mars i8u~ mort a Cha~ ute, le H jmiiet 1888. Edit. 1-5.
1852. hdtt 1-5
ÉTEX (Louis-Jules),peintre français, frère du précédent,
(Jean-Amedée-Hcctor), représentant du né à fans., le 20 septembre 18)0, mort dans cette vilte
ETCHEVERRY

peuple francans, né à Saint-Etienne de Byorae, le 1" no- te9juittet-t889 EdtL.5-5.


vembre IbOt, mort en septembre 185a.
Son frère Jean-ftaphsteETCnEVEnRT,ancien députa. ËTÏENNE(Pa)i)-Hcni'i), magistrat françats, né à Paris,
ne le 5 novembre itiO~, mort à l'arts, le 4 mais 187~. le~t fë~iier 1800, mort dans cette vd[e, le 26 février 1861
Ldit. 1- Edit. 1-4
poste dans les cabinets Tu'ard et Freycinet jusqu'au forte portion qu'i! s'était préparée a l'eribcbutry,
mo)sdemarsl892. t sa troisième capitale elle fut cidc~ée. le 12 août,
apres un combat acharné. Lopez, échappant aux
ÉT!ENNE-6<LL01S (Au~uste-AIpl'onse).littérateur Argentins chargés de le poursuivre, se retirait vers
fran<-a~.)toa\Hry-)e-Francois,te)i]UtUet~09, Caraguatay; le comte dEu lui coupa la retraite et
tut d'abord professeur au <;n)!f'g('Rothn,puis pré- remporta sur lui une seconde victoire. plus san-
cepteur des enfants du duc Decazes, dont Il resta, glante et plus décisive que la première. Le jeune
jusqu'en 1848, le secrétaire. fut nonnne,ci~ prince fut l'objet des ovations les plus enthousiastes
185M,h)bhotlieca)re adjoint de la bibliothèque du tors de sa t'entrée à Rio-de-Janeiro avec le corps
Luxembourg.alaquclleétait attaclie depuis )812. qu'il commandait (29 avrd 1870).
–lle~tnMrtauMesnd-Saint-Laurent(Aisne),)e le La pobtiquR lui fit bientôt perdre la popularité
25 novembre ISMU. que tut avait donnée la guerre Membre du Consen
On)uLdcn.:k'r/M<i<r<'t!MGr<'<:i!()8M,)n-i2). d'Etat, le comte d'Eu avait une grande part à la
a l'usage des collefres et des gens du monde; les direction des affaires pendant les voyages et les
DMM</eC'/<cw~ay~e(18~,in-8);/KC/ta7~pa~Helongs séjours de l'empereur Dom Pedro en Europe,
e<<<'sf/e;)<t'ert(~tr<oct)ty/e;!<(18H.in-i!]:LfM)'es au cours desquels la princesse impériale avait le
ui~t<es~M/~K~KM)fs(1845,5\ol.m-8).tu'ces titre et les fonctions de régente, et c'ét.ut <i lui que
despapieradef.nndie de ~)me th!cazes;i'E.fpefti- H.'pinion faisait remonter la cause ou le pretextee
<tmt~.SM);t m!H f.oMM~7r[18j~.m-12).études du mécontentement public. Ha situation devait être
publiées dans le Nwn'tmr, et pour lesquelles le tont à coup renversée, n\cc cène de toute sa fa-
souverain Phra-na-Itate envoya des remerciements imUe, par la révolution de novembre 1889. qui eut
a l'auteur; Ptts~'m (t87-i-1888, 5 ~ol. in-8). rccued pour effet la déchéance de l'empereur et la procta-
d'études, en pa) ne déjà publiées séparoncnt sur mation de la répubhque. Embarqué avec Dom reuro
dmcra personnages (le Dtzc et la Ourlersse Decazes, pour l'Europe, et compris dans le même arrêt, de
~<c/tc~c~ et sur quelques institutions (le College bannissement, il est venu se fixer en France et a
.S<tt;tfe-Ba;<'< )to~)H); Lettres publiees dans le re- établi sa résidence a Yersatucs.
cueddetaitoeMtedct'ffiston'edeFrance.
EUCKEN (Rodolphe-Christophe), philosophe aUc-
ETT~NGSHAUSEN (Constantin, baron D'), botaniste mand, né a Âunch, dans la Frise oriciitaie, le
autrichien, né a \iennc, le ~C juin 1826, commença 5 janvier 18M. acheva ses études de plulologre et
tétudcde)amHdec)neaI'U[Uversitedesatd!ede phitosophie à Gottmgue, où il prit le diptome de
natale, puis se consacra spéciaiement a celle de la docteur en phnosophie- tt enseïgn!) successivement
botamque et de la palcuntoto~te végétale. Appelé en dans plu~em's gvmnascs, à Berlin, à Hâte et à
1850, par son maitre HMunger. a l'Institut géolo- Iéna, où )I fut appelé comme professeur ordinaire
gique, d passa quatre ans a recbcn.ber les gise- de phitosophu' en 1874. (m cite de !m les ouvrages
menb des plantes fossdes de Autriche et à classer suivants 3f~M/p suivie par ~IrM~e dans ses
les collections. It founnt, dans le même temps, un recherches (die Méthode der Anstot- Forschung,
co-tain nombre de ntémou'es sut* la nore fossile, au Herhn, ~812); Des ~jf<t~fs et des para~o~ en phi-
DMHettM et aux .~Attot~M de l'Académie devienne, /oso~/t~p [Leber Bilder und (t)eichnisse ni der i'h.,
amst qu'ant ~-Htn~'M de l'Institut géologique. Leipzig, ~1880); 3~a)tyes ~tM~re, de ~/<~os~~te
Professeur do botanique i l'académie Joseph de mo~er~c (Beitra'ge zur Geschichte dcr ncuci'nl'h.,
Y)enne.nt)a'!sa.ent8'i[',a)'UmtersitédeGraeh Iteidelberg. 1886]; ~oso~e ?'AoH~s d'A-
atln<t'étudMr)af)orefo:!biledeIaStyrie. ~MtH ef la C~t~sattOtt moderne (die l'h. des Th. von
On cdeparheuherementdu baron d'Ettingshau- Aquuio und die Xu)tm~ der j~euzot, HdUe, ~886)
sen tes importantes publicahons sunantes SyMe- /f~o~-e e~ c~i<~Me des idées /bnt~j~f~e5 du
/<'«e<<e<a/eM~ie[<co<)/M<)n<'(t80t,95pl.); pr~ef~ (Gesctuchteund Kntik der Grundbegnn'e der
~~AtHK ~/tf)<Of/;H/Vu'p<e de la /!o'e «M/nf/ti'enKe Gegenvvart, Leipzig, 1878), ouvrage traduit, l'année
(18G4. m pl. piMt.); Fott~f'rm !Ha~e!-<fM (d)e suivante, en anglais par le professeur rheips; Ilts-
Farmi~rieuter der Jetn~elt. 186S. j80 p).j, et en ~irf de la ~rmiHo/Mtc pAt~o~/t~Me [Ceschtchte
cotlaboratmn avec M. t'okorny PAystoft/pM p<at!- der ph. T., ibid., ~879); ~o~M~~o~ à des re-
<NrMtM a«s<t'if«.at'MM), plantes vasculaires (Gefzess- cherches sur l'unité de la vie de l'esprit (Pro)ego-
pnanzcn, été etc. ~tcnne, 185M873. 2 ~o). texte, mena /u Forschungen uber die Emheit des Geistes-
tO \«1. planches]. pins une série de M<'m<Kt'M dans Icbens, ibid.,1885), prolégomènes d'une phtio~opliie
le recued de t'Académie de Vienne, sur la nore tendant a concilier l'idéahsme et posn.msme. t
fossile de diverses contrées de l'Autriclie.
EUDE (Jean-Louis-Adolphe), sculpteur- français, né
EU (pnnce Lonis-t'bdippe-~ane-Ferdinand-Gaston, a Ares (Gn'onde), le 26 noventbre 1818, fut e!è\e de
comte D'), of!ic[er supetienr dans l'-umée brési- Davtd d'Angers Parmi ses nombreux émois aux
lienne, né au château de Xemi! (Seine), le 28 attilU ~atots, nous mentionnerons Etude d'enfant,
tS42, est le fils aine du duc de j\emours et l'un buste marbre (1857); O~/t~/c, statue marl)re, a ]j
des penh-ms de Fe\-roi Louts-t'inlippe. Ete~é dans cour du Louvre (1859)~ 7/f'T'c, statue plâtre
l'exn, il s'appliqua am études qm prépat'ent a la (t8Ht); ;'A'~to de la /?)~e. statue plâtre; ~o:
de musitme ()864),
carnere mdttajre, et alla prendre du service en bubte pour le Conser~alfure
Amériquo.Hépousa, Ici" octobre tSM.Fainée ~c~MJc, pour le parc de Saint-Cioud(18ofi);7~
des deux tilles de l'empereur du Brésd, l'edro Il, /~< ~r~~e, statuettes ~1867) ~.M~< st.nue plâ-
la princesse impériale Isabelle, et fut promu au\ tre [18u')); T~'OMM~fS,~c~f-~<6[~te ~e la décadence
plus hauts grades de Fartnée. )~~ta/j!c, statue ptàtre (t872); le même en marbre
l,a guerre interminable du Brésd et de ses alliés (!87G); /rdcc/t~ssc, statue mai'bre{1877); ~M
contre le l~ragnuy tm fonrmt l'occasion de justi- ~r~Mo~ t't~o ~ojet~,groupe pour la décoration
fier, mal,{ré sa jeunesse, la dtj;mté de maréeh.'d à d'uu bénnier (187~); Fi//e aux o~~M.7, statue
laquelle Il avait été élevé. La lutte durait depuis l~'on~e (1881); L~ 7f~rc-fMMLC, buste marbre
cinq ans déjà contra le président Lopez, tour à tour ( 1882) le Capulet, buste pt<)trc(1885), sans compter
~ictoneut et battu, toujours indomptable; le comte de nombreux bustes aux seules initiales. M. Eude a
d'Eu. investi du commandement des armées athées obtenu une médaiXe de 5" classe en 1859 et une
verslemdiendel8fi9.osaattaquerLope~danslala médaiHc de '1' classe en 1877. t
ETTMULHR (Ernmt-Maunce-Louis). pinloio~ue alle- EODES-DESLONGCHAMPS (Jacques-Amande naturahstc
mandneàf.e!'sdorf,le5octobrel802,mortàXurtch, français, né à Lacn le Hîjan\)er 17~4, moit dans cette
iebavi!t)M7.tidtt.t-5 viUe,tel8jan~crl867 bd)t 1-4.
EUDEL (Paul), homme de lettres français, né au France; gracieuse et bonne, elle fera retitre, dans
Crotoy (Somme). le 23 octobre 1857. fit ses études la même position, j'en
ai le ferme espoir, les
au lycée de gantes, puis se rendit auprès d'un vertusdel'impératrice.ïoséphinc.ï'»
oncle, planteur a la Réunion. Il n'y resta que deut Le mariage fut célébré le 50 janvier ()8S5), .1
aus, revint a bâtîtes, fut employé dans une grande Notre-Dame,avectc'utelapompequiconvenaitau
maison de commerce et prit lin-même )a direction rang on la comtesse de Téba était élevée.LaCom-
d'une un portante raftincnc de sucre. Les affaires ne mhsion municipale de Paris vota une somme de
l'empêchèrent pas de se Inrer aux études d'art et 600 ÛCOfraucs pour offrir une palmure al'impéra-
de littérature, de fournir a un certain nombre de trice.maiscelle-cidésira que cecrixtitflit employé
journaux de province et de Paris des chroniques et en chantés,et il fut atfectéala la fondation d'un éta-
des articles de critique artistique et de curiosité. H blissement d'éducation professionneUe pour de jeunes
a collaboré en particulier au Cc~fr~er de
a)) Phare de la Loo'e, au Ftyafo, au Tem~, à
~)~ filles pauvres. L'impératrice pnt sa résidence au
palaisdes Tuileries, au milieu des dames et des
/'7~<ï~cji, à la Vie Miot/ct~c, etc- dignitaires des diilërents titres quicoinposcrentb.)
M. Paul Eudel a publié en volumes la ~e;(<e maison. Mais eUc.passa, ainsi que l'empereur, une
~mt«0)< (1883, in-8, 27 dessins hors tevte); les assez grande partie de l'année au château de
Locutions ?~<~a~ës, a\cc préface de Cb. Monselet Samt-Cloud. Inondant la saison des eaux, elle lit
(1884, in-32); Tr~fyM~p,oM ~CoM<?'c/ac~M dé- son séjour de préférence a Uian'itz (tiasses-Pvré-
fot<e'M(]884, m-) 8); les Om7)t'M <t')Mi'<« de tMom nées), d'où elle ev.écntait volontiers quelques excur-
père (t8HH, in-4, dtustré); Co/~<M;~ et collection- sions en Espagne. Le j(i mars 1856, elle donnât i'
;MM; ()885, in-18); Co~~Mh'Mop/e, S;My')M el jour a un fils qui reçut le titre de prince impérial.
~fAeMes, journal de voyage (1855, m-18, dtustré); L'impératrice traversa avec l'f'niperenr plusieurs
une SLute d'annuan'es de ia cur<os)té paristenne sous régions de la France et raccompagna, au moi-.
le titre de /M<e~ Dro;;c< el la CM/m!< en )881, d'avril 1855, en Angleterre dans sa visite a la reine
en [882, etc., a~ec des préfaces par JH). Ciaiette. \ictona;eHeeutd'autrescntrevuesavecla reine
A. Sit~estre, Ch. Mon~etet, (JiampHt-ury, etc. (1882 fl'Anglct.crre, notamment en 1867, celle d'Osborne,
et sun'. in-t8). [! a fait aussi paraitrc &~aH<e signalée par de grandes démonstr.itions d'amitié.
y7/H7M;/ies d'or/'e~'r~~ de sa collection pour faire Lors du départ de l'empereur pour expédition
-Hute aux E/fMMKh <fot'fm-crte de Pierre Germain d'Italie (1859),e)le reçut la régence de l'empne.
(i884, m-4). t Dans les mois d'août et septembre t860, elle sum!
encore t'empereur au cours du grand ~o;agequ'it lit
EUGÉN!E (Eugénie-Narie DEMo~nje), e<-impé- danslemidide]at''ranee,en&a~ie,a'?<icf'ctju~-
ratrice des Français, née à Grenade (Andalousie). qu'en Atgérie. Pendant le séjour dc l'empereur .1
le 5 mai 1826, est la seconde fille du comte de ~ichy en 18G1, elle résida à Fontainebleau, où le
Montijo. grand d'Espagne, et de ~[arie-Hatme)a kn'k- Conseil des ministres continua de se réunir sous sa
patnk de C!o!?eburn. l'ai' son père, e)!e descend de présidence. Plus tard, pendant le ~ovage prolongé
la noble et ancienne fann)!c de Portn-Carrero, émi- que fit l'empereur en Algérie, elle eut le titre e)
~rée de Gènes CM Estramadure au Yiv" siècle, et qui, exerça les fonctions de régente (29 a~rd-jum t865).
par smte de duerses alhances, acquit le droit de Au commencement de juillet 1866, on remarqua
porter les noms de Gu~man, Fernandez, Cordo\a, a, beaucoup le voyage de l'nnpératt'icr a Amiens, au
La Cerda et Leira, et réumt les trois grandesses de milieu d une épidémie cholérique, et la visite qu'elle
première classe de Tébj, Banos et Mora. Par sa fit aux malades dans l'hôpital de cette ~i))e. Lf
mère, née aussi en Andalousie, elle appartient a même mois, elle faisait, a~cc te nrmce impérial, un
une famdte écossaise catholique qui fut obligée de voyage officiel en Lorraine et assistait, a ~ney, a
s'exiler a la chute des Quarts. Elevée tour a tour la fête commémoratue de la réunion de cette pro-
en France et en Angleterre, elle passa la plus Mnce a la France. Au mois d'août 18CO, a l'occasion
grande partie de sa jeunesse a \oyap'cr a\ec sa du ecutcnjn'e de Kapoléon I" elle se rendit eu
mère, sous le nom de comtesse de Téba. En 1851, Corse avec le prince impérial, ~ita Toulon et uin'
elle parut aux fêtes de l'Elysée, et après la procla- partie du IIidi, tandis que les bruits les plus alar-
mation de l'Empire (2 décembre 1852), ;\apo- mants sur la santé de l'empereur faisan'nt remar-
léon III, préoccupé de l'avenir de sa dynastie, jeta quer davantage son absence.
les yeu\ sur elle, après avoir echoué dans plusieurs La même année, eut tn'n le voyage de l'impéra-
tentatues pour s'unir a des fanulles royales ou trice en Egypte a propos de l'inauguration du can.d
prmcières. Il comoqua aux Tuitenes, le 22 jamier de Sncz. Elfe partit an\ premiers jours d'octobre,
1853, les grands corps de l'Etat et annonça offi- sur le \apcur l'Aigle <.c rendit d'abord a Yem~e.
ciellement qu'il l'avait choisie pour épouse. pnibaCongtautmop)e,etdelaaPor)Said,vtsua
Son discours faisait connaître en même temps à les principaux monuments de la Tutqme et de
la nation et a l'Europe les motih de ce mariage, t'Eg;pte, alla mouiller dans la mer Houge en sui
contracté en dehors des traditions des alliances vaut le nouteau canal, fut reçue partout a~ec de
'.omeraines. Opposant le somenir de la première grandes démonstrations et rentra dans les dernier''
femme de Napoléon I" à celui de Manc-Loui'.e et de jours de novembre.
la duchesse d'Orléans, l'empereur y présentait son La déclaration de la guerre de M70, a laquelle
union « comme uneanan'e privée <, résumant ainsi l'opinion l'accuse d'avoir personnellement poussé
les qualités de la personne qu'il avait choisie l'empereur,valut denotneau at'impératrice le tttrc
« Celle qui est devenue l'objet de ma préférence et tes fonctions de régente, mais pour quelques se-
est d'une naissance élevée. Frnnçaise par le cœur, maines seulement. !\apeléon I[l les lui conféra par
par l'éducation, par le souvenu' du sang que versa décret du 23 juillet, au moment de quitter Paris
';on père pour la cause de l'Empire, elle a, comme pour aller prendre le commandement des troupes.
Espagnole, l'avantage de ne pas avoir en France de Elle ne pat ut pas nourrir longtemps des i~u~ions
famille à I.iqucHe il faille donner honneurs et digni- sur la granité des événements, et elle considér.i
tés. Douée df toutes les qualités de l'âme, elle sera
l'ornement du trône, comme, au jour du danger'
bientôt qu'une sérieuse défaite serait lin de la
dyna&tie. Lorsdes premiers revers, on lui attribua,
elle deviendrait un de ses plus courageux appuis. pour les démentir ensuite, des dt'marches auprès
Catholique et pieuse, elle adressera au ciel les de la reine Victoria, en ~ne d'obtenir sa niénidtion.
mêmes prières que moi pour le bonheur de la Malgré les protestations de tidélité de quelques cficf~
militaires.ellese trouva prnmpteineiitaimndonnéf
e
jeme de Suède et et
EU&ËNtE (Bernardine-Dt''sir~e Ci.AM), seule, au milieu de t'elf'ondremcut du régime
db Ncrvej;e, née le 8 no~miu'e 1781, morte a btockholm impérial qui suivit le désastre de Sedan, et, dès le
le t9 décembre 1860 Edit. t-S. 4 septembre au soir, sous la protection de )1. de
Lesseps. et grâce à l'intervention de )t. de Kéra- maines la vie en danger- L'ex-impératrice passa
ti'y,t'tmpératriceqmttait)aFranceparMaubeuge.ensuite en Ecosse. A plusieurs reprises elle a tra-
honnis,avec sasuite,l'avaitpréccdée.Eue passa ~erselaFrancepom'serendrceult.uie.etf'Ileaa
de Belgique en Angleterre, resida a Ciiisleliurst, même résidé plusieurs jours a l'aria. notamment
et fut plus ou moins directement me)éc aux in- en janvier 488~, sans que ces voyages prissent un
trigues mystérieu&e& qui eurent pour centre le quar- caractère poli ti (me.
tier général de Ua~amc et pnreut fin avec la capi-
tulation de )lctz. EULENBURG (Albert), médecin allemand, né a
Lesjournauïde Londres de la fin du mois de Berim, le 10 aoùt 1840, étudia la médecine dans sa
juin 18~2 annoncèrent la vente des bijoux de im- i \ilte natale et a Bonn, fut. attaché. en~805, a l'hos-
pératrice Eugéme. Cette vente produisit, parait-il, ptce de l'Unnersîté de Greif-~ald, retint en 1866, a
plus de 1 25COOO francs. A la mort de Napoléon IU Berlin, on il fut pri~at-docent et médecin assistant
(9 janv)ei'1875),l'act)fdesa&ucccss'onfut évalué alacIimquedel'L'm~crsité.ïlpDtpart.comme'
atroismitlionsctiopassifàunmdhonetdemi. médecin mmtaire,au\expédi)i0!isdel806etde1870.
A la fortune que reprébcntait la différence entre ces En 1874, il retourna à Cretfswald, comme profes-
deuxch)l)resvini'eiits'!)jouterfess<)inmcscons)de-seur de matière médicale et directeur de l'Institut
rahtes réclamées par l'ex-impératnce et ses conseil- pharmacologique, et rcMiit en 1882 a Berlui, ou it
lers, comme lui devant faire retour lors de la s'acquit une grande réputation connue professeur et
liquidation de la liste civile; ces revendications. comme médecin névropathe.
portaient prmcipalement sur le musée Chinois de Parmi ses ouvrages, traduits en plusieurs langues,
Fontamehieau et sur la collection d'armes de nousciterons: ~cc/~MSOMs cM/a~~cco~MipMoycM
Pierrefonds, 1 un formé par les dépouilles du Palais thérapcuttque (die livpodermatisclie InJektîon der
d'Eté que le général Cou~in-)tontauban a~ait Afznemnttel, Berim, 18C5; plusieurs édmons); Tr~-
offertes a t'imperafrice,l'autre provenant des acqui- té des 7~a/~f/«'s Mp~'o/~f~ (Lein'bucli der ~er\e)i-
sitions fjne& par l'empereur des galeries Solti~off. krankheiten, ibid., ~871); fa//to~~ ~M~t~-
Belleval, etc. Le g'ou\erncment a~ait cru pouvoir ~(Path.desSympatInkus.imd.,1873):~
S!gi!era\e<:tl.RouhGi'i'ejn'esentantdclmtpcra-~~H~ /t!ro~c~~M< (diet tivdro-eIcct-BHder,
titce, un traité qui stipulait des re'-titutions équi- Ytcnne, 1883}. Il a dirigé/n Grande 7'J~cyc~c
valant a sept ou hmt millions (décembre 1873), des sciences m~ca~ (Real-EncscL der ~csamtem
mais l'AsbC'nblee nationale protesta hautement Ilciikunde, Vienne, ~880 83. 1~ vol.; nouvelle cdt-
contre ce projet que le gouvernement dut rettrer, Hun,1885et5un.),etcoHa)jorcïr<'sactn'cmcntà à
et elle nomma une commission, présidée par de notnhrensGS remues de médecme et de phar-
M. de La Boml!ene, dont les conclubious ne fu- mjcie.
rent pas acceptées par le mandataire de la suc-
cession impériale et amenèrent d'interminables EUTtNG (Jules), orientaliste allemand, né lell
debats judiciaires. Un jugement de la première juillet 1850 a Stuttgart, se l~ï'a d'abord l'étude
chambre civile du tribunaidelaSemefut rendu, delatltéologie,pui5 se consacra exclusivement à
qui, donnant gam de cause a l'Etat sur la question celle des langues orientales, acetcHet, il fit plu-
pnnctpj)e. attribua au domaine public les pré- sieurs séjours a Tubmgue, à Paris, a Londres et a
cieu~eb collections des musées de Fontainebleau et 0\ford. Btbhoïhécaire a Tubinguc, puis à btrasbour~,
de Piei'i'efonds, en abandonnant au représentant de u fut en outre nommé professeur honoraire à la
)'empereurtmdt)uxiemedc]ali~<ecmlequccelui- Faculte de pinlosuptnedc cette dernière ~ile. De
ci avait touché d'avance et dont l'Etat, par demande nombreux ~o~agcs en Turquie, en Asie Mineure, en
reconventioiinelle, réclamait la restitution (10 fé- Grèce, en Italie, en Stcile, en Tunisie, etc. étendirent
vric!7H). et complétèrent sebétudesd'epi~rapine.llarct~éA
Le nom de rc\-nnpérati'lce fut encore mêlé à ct.pnbhe,sous forme de mémoires, mec dessins
d'autres affaires litigieuses, comme !a demande en lithographiques, un certalll nombre d importantes
dommages-intérêts d'un créancier de la princesse msct-tp'funs phénioennes et carthaginoises. On lui
Baccioclu qui av.itt mstitué rex-prmce impéria) son doit en outre le Catalogue des ~o/~cf/~es iwp~-
t!e
légataire umver&el, ou comme les tentatives infruc-
tueuses faites par ~1. Cuizot pour rembourser à la 1877] une Description de la
buccessfon de ~.ipolHon ttl les sommes prêtées (Beschreihung der Stadt Str. 1881).
'c
f< ~M~ra~ftH'e de .S~'as~OMny (Strasbourg,
et du j~f~r
autrefois a son lits par l'empereur. Les voyages
assez fréquent:? de la veuve de Xapolcon et de son EUZtÈRE(F)édét-ie], député français, est né u
hts sur le continent ont a diverses reprises défravé Samt-Jeannet, près de Grasse, le 2d mai 1812. Li-
la presse; le seul incident réellement important cencie en droit, il appartint d'abord au barreau de
quites~ipnalafnïlarécepttonchaleureusefaiteaa !\ice, puis se n\a a Gap, où )1 nt une~ive opposi-
Bazame au château d'Arenenberg. après son évasion. tton à l'Empire et combattit la candidature de CI.
Les projets d'mntm, m.untes fois annoncés, de l'ex- Ituvernois. En 1870 ilfut attaché au cabinetde
pnnce impciial avec la princesse Thvra de Dane- M. M.n'c-Dnfraisse. préfet desAlpes-llaritnnes.claire
mar~, mariée depuisauducdeCumbeiland,ont de Cap depuis 1877 et conseiller général du canton
aussi plus d'une lois aLtné l'attention sur la famille depuis 1879. )1 fut candidat radical a l'élection par-
iinpen.ile .1 laquelle ses serviteurs, du reste, d tielle du 26 fé~'ter 1888, faite au scrutin de hhte,
chaque anmverbane napoléonien, témoignaient et écIio)t:i,av<'cH~(iYon.contre 12(iCl obtenues
bruyamment )eur ndélite. 3!!ns tous ces petits par 1'loureiis.Au\ élections générales du 22 sep-
dctailh de la vie de l'e~-someraine devaient s'éva- tembre 1889, faites au scrutin d'arrondissement, it
nouir dans le retentissement de la catastrophe qui posa sa candidature dans l'arrondissement de (iap et
lui était réservée le 1" juin !S19, son Hls, l'e~- fut elu par 7 tiO 1 oi\, contre 5711 données a M. Itier~
pi'tnce impéri.il, qui .n;nt. accepté hautement sa également candidat républicain. M. Eu~'ére u été
situ!ationdepréteudaut,f'tqui,po)n'doniicrahadécoré de la Lésion d'honneur,
jeunesse quelque pi'cstige]mluaire,avaitvoulu se
jomdre a l'expédition des Au~ljts contre des peu- EVANS {Jubn], archéologue anglais, est ué à Burn-
plades afiicames, leb Zoulous, toniL.ttt, dans une liam en 1823. D'abord falti-icaut de papier, il se Inra
ohscureiCfonnaissance.sousIes coups deccssau ensuite aux reclicrclies archéologiques qui ont fait
vages. Quelque favorable que cet événement put sa notoriété. M d'c~ititinmt-stiéru'du comté de
pîu'nitrepour)jcauhet'epimficame, tes organes
séneu'c de toutes tes opinions témoignr'rent d'mn' EUSTACHE (Attgc-Jcan-Robot), auteur dra)nat!qoe fran-
sympathie ou d'une réserve respectueuse pour la pats, connu so))s le pM'udun;me d'~H</c~, né à Anveis, le
mère, dont la donleurnut pendant plusieurs ljo<;tohtel~3,momeHmjil861't:di~-3.
se-
Dertford et deputé-iieutenant du même comte.Pré- et une traduction hbre de la Physique (le Privat-
sident delà SocMtegéo]ogif;ue<]e Londres, de Deschanel). Il a été traduit de lut en français, par
l'Inst'tut anthropologique, de la Société de numis- M. Jules Ka~naud, Unités et cc~~i~B/t~~mues
matique. de la Société royale de Londres Il a été (1882, m-8).
élu correspondant de t'Acadétnie des inscnpimns et
belles-lettres, le 25 décembre 188?. EXNER (GudIaumc-FrancoIs), teclmo!o~te autri-
M-Jott'tKtaHsaptfIdjéuncertaiuJ'ombred'ou- cluen, ne a Gcenserndorf (basse-Autriche). le 9 avril
\rages dont quelques-uns ont été tradmts en fran- 1840, fut eleve a I'Iust)tm. polytechnique )!f \<euue,
çais, notamment J;!s/MMtM<e~<'«<<<~aM/<' et à ï'ag'e de dix-neuf ans obtmE au concours le di-
a!~ttOt'MMt [Amtens, t8f<4, m-8) Pe<t< Album de plôme de professeur. Il enseigna la géométrie et la
<ae de <<)'cn:e ~t G''aHtie-B)'e<<7/)):e [LoïKfres. mécamquf pT'nfique H !'cco[cpro<esstonne!!e d'Etbo-
de
~76, )n-8, S8 penches), publie en français; les ~en~ pms a l'Ecole supérieure de freins et enun à
Ages de la pierre. ~M<r«men<s, o.)')t~s e< erne- l'Academieforestière de Manabrunu. En ~875 passa
ments de la GrftMA'e~Mf (t878. m-8), traduit a l'Ecole superteure d'agriculture de tienne, dont u
par M- Barbier: l'Age du ~'o~ /H~~HnM'~t~, an~cs fut le recteur en 1881, et fonda en 1879 le Musée
et or~wcM~ de ~ra)~e-7~'e~~He (1882, in-8, des arts et métiers de Vienne. M. E\ner fut en
fnec <ig.), tMdu!t en français par M. Dattier. On cite outre commissaire de l'Autriche pres les E\positions
encore de lui les ConM' des a~tetM Bre<o)M (the universelles de Londres, de Pans et. de \ieune; il a
Cctns efthe Ancient Bntnns) et des Me'MMt't'Minsè- le ran~ de conseiller d'Etat et fut elu en 1882 dé-
res dans ]'<'yt.eo<f);/ta, dans IiJVttHtMnMtM C~uc- pute au Reichsrath, ou il appartmt au parti âne-
nicle, etc. mand.
M. Exner a publié ~o~
ccwme mfX<~i<oM7'
EVARTS (Wdham 'MaxwcU), avoeatetjurisconsutte les arts 4M</MN~r~~s (das Iloix aïs Houstoff fur das
amencam, né a Boston, le 6 février mifi, lit ses Kumtgeneerbe; ~Yehnar, 1869~; 7'~Mscr~ et fa-
etudes de droit aux colleges d'\a)e et de Harvard /f/xe ~eïM~ter~ en couleur (du; Tapitcu und Ituï~-
etsHiscriMtanbarrcaude~e~or~.en't8ii,oùpapicr Industrie; Ibid., 1869]; la ~/e;tM~c~c ft~s-
il acquit une grande sftuatMn. Le président André ~~Mc (me kuusttischlerei, \eimar, i87C); l'Expo-
Johnson le c)!ois)t pour son prenner défenseur, se[)tt et les Expositions (des Austeller und d)e Au~-
lors du fameux procès qm lut fut intente, en ~8C8, tellungen; jbjd-, 1875}; ~f~M sur le bois f~c /!e/?'c
et le nomma, au mois de juillet de la même an- ~u~ (Studien ucbcr das Robuchenlui]~; \)enne,
née, procureur général [attorucy), des Etats-Unis. 1875); Co~~erce et ~'fn~Ms~e du bois ~j~
H. Etarts garda cette fencticn jusqu'au 1C jmn pays zla lzs fialtiqzaeSltolsluuulel und 114)lzin(ilitrie
i870: it futemo~é cri 1872 a Genève, commû dete- der Ostseelccndcr; \vemiar, 1876], compte rcudu
gué améncain prés le tribunal arbitrai, rénni dans d'une mtssion ofHcjelte dans ces contrées;
cette~)Hepou)'résoudretaquestiondel'fr
nanst'aftan'ejudKian'eTtHon-Beeeher.qmnttatLt
t'a-~o/cjts de ~a?!SptM~ Mfïs au se~t'ïce de /'ccoj!OH~e
t'M~'M~e (das Moderne Transporta eseu un Ihenste
le
de bruit en )87~, ;) fut le principal avocat du pas- der Laud und Forst~irtschaft, \\cnnar, 1877);
teur Beeclier. Le préstdeut Ha\es, lors de son ar- ~~pare~ et ~ac/t~te~ pour travailler le bois
mée au pouvon' en mars 1877, appela auc fonc- (~erit.'cu~'c t~td )Iascliineii i<ur Dolzlje~rbejtun~;
tmnsde seerétan'c d'Etat ~E~arts. qut tes conserva Wetmar, Ï878. 5 ~oL]; la Scie manuelle et les Hia-
pendant les quatre ans de sa présidence, et fnt f/~H~A sf:~i" (die Haitds:tgRn und Sn'gemabduue;
ensuite eiu sénittcur de t'Kt.jt de ~e~t-york, '<! EYfu'ts. ibid., 1881).
~ui a reçu le titre de docteur en droit dn coHege
royal d'ate en 186S et de celui de Harward en EYE(Jc3n-Lf)uis-A)]~uste M), cfjt.iquc d'art allc~-
1870, a publie queiques-uns de ses discours pro- mand, né le 24 mai 1825 a Furstenau (Hanovre),
)mncésdansdt\ersesso]emutés. smvit. d'abord, à l'Université de Gœttu)goe,!escfnirs
de droit, qu'il abandonna bientôt pour l'etude de
EVERETT (Joseph-Datid). savant an~tais, né àt 'hist.ojre et de la philosophie. Après a~oir eté pre-
Rushmere, le H septembre 183t. sunittes cours cepteur particuhej', jl se ~'ït appelé, en 1863, au
de ]'Um\ersité de Gtas~ew et fut successuementMusee germanique d'art et d'antiquités, fondé à
professeur de mathématiques auCoItege royaL pro- \urcmbcr~, et ]1 s'y livra a de serteuf travaux sur
fesseur adjoint a l'L'mvcrsné de Mas~on et pro- riustoirc de l'art. Ln 1874, accepta une chaire au
fesseur de phy~que au collège de Belfast depuis Brc~)!, mais )1 fut rappelc, t'amicc suivante, par le
1867. Il a été secrétaire de ta Société météoro~o- gouvernement, saxon, pour prendre la directjon de
gtque d'Ecosse et secrétaire de l'Association bntan- la nouvelle Ecole des arts et uu'ttcrs, a Dresde. En
nique pour t'atancement des soences~On lut doitt 1881, il repartit pour t'Amenque.
des monographies sur le jU~'ay~ (1875), a\ec des On cite parmi les travaux les plus importants de
aperçus nou~eau~ sur~ce phénomène; une autre sur unddeLeben M. Eve ~?'< et lit f~ ~t~a ~Mt!<<! (Kunst
le ~OMrpme~< ~ra~f du soit (1882; un 7'(~ der YorzeM; -t85~ 5" édjnon.. 1868);
de~Ayst~Me (Outline of !\aturai Phitosophy(t88j), Galerie des prtJtC~~ tCMtTM des ~ftCtens scM~-

EVANS (su' George DE Ltm), général anglais, né à Mo~? EWING (Thomas}, homme pohtjque et jut-tscojfsu!te
<Ir!ande), eu )M7, mort à Londres te ? janvier 1870 américain, né à Virginta (Ohio), le ~8 décembre 1789,
Ldtt.l- mort le 26 décembre <87i Edtt.
EVANS ~Mane),femme de lettres anglaise, fonnuesouss EXELMANS~Joseptt-M.)r)e),jnHrtnfj'an~ajS.nÈte i9 a~rn
le nom deCeor~eE~M~.née le 22 novembre 18:!0, morte 1816, mort à Itochefort. te ~o juitiet 1875 Ëdit
.â Londres le 22 décembre 1880 EdIt. 5
ENTER (Bro~~nlom Cecil,
t iuarqtiis PE~, paii~ d'Angle-
E~EN (Jean-Joseph-~tathunn-Rene-PfntI).député, ne à terf-e, n6 en 17~, mot te 16jan\ter 18t!7. Edit 1-4
tobre 18S! Edtt. 5
é
Dman.lell mats 1M5, mort dans cette ville, le 2-i oc-
EVERETT (Edward), homme politique, ~cr~ain amé-
~â~r~L~t~n~~nM,n~B~ à
EXPILÏ.Y (Jean-Cttartes-Mar'e), hticrateur francats, né
Salon (l3ouchesKlu-RhBnej,llee 8 septembre i8ld, moatt
le février
Tam (Drôme), 12 Edit.
1886 4-5.
lel5janYterl865.Md.l-j,. EYMA tLotus-Xavier), httërateur f~nca)s, néSamt-
EVEM1EY (Charles-Sha~-LEfum, 1" ttcomte), hommee Piene (3tart!ntq')e!, le octobre 1816, mort a Parts,
potttjque anglais. néâLondres.le25 févr!erl7~, mort
-t te 29 mars 1876- Edit. 1-5.
it Londres, le 28 décembre 1888. Edd. <-t. EYM&ED-BUVERNAY(Jcan-Marie-Mtchet-~dotphe), sf~na
EW&LD (tfenri~eorges-~u~ustcD'), Orientaliste alle- teur ffançais, ne
Mirthe! (Ïsere). le 5 janviej- 1816,
mand, né à f.œttinp~, le 16 novembre 1S05, moit dans 15 mort à la Tronche, prés Grenoble, le 21 décembre 1888.
cettetdIc,le4maltM.'i.Edit.l-5. Edit 5.
leurs en bois <t~H;<ïN~ [Gat. dei'Meister~verke,etc., fere am n'dtunau~ et re\mtàSouthampiMi au moi~
t8j7 et gun.J; ~c t7i/?t<cHcc d'Albert ~<c?- (Le- d'août; ses pat't.tS!ui& tornierent mi comité pour sa
Len und \~rkcn AlbrechE Dm'er's, t860); ~e <xme défense et celle de ses officiers compromis, et re-
~'Aomp~e, tma~e t/M \vtt~ siècle (Eine Menschen- cueilm'ent des souscrtpttons pour couvrir les frais
&ecle, Spiegelbald, etc.; 1865); ~'E~M'e du Beau du procès. Accusé de meurtre et remo;e devant les
(dasUctcfi des SchûRuen t8?8h ~~tf/ï-an~ instrue- magistrats de ~tar~et Draytou~ d fut acquitté le
tio)is)if)ur tes cotonbMiErfsi] iderAus~audÊt'er.etc., H a~i'f) t867, ainsi que dcu~ de ses oHiciers. Pen-
)885). dant plus de quatre ans, il fut poursuivi devant
toutes les jundtctions cmies ou crunincUcs et tou-
EYRE (~d~ard-Jolm). adjmnistratcur anglais, nf jours acquitte Ic~ frats de ces proces s'élèvent u
dans le cumtc d'York en août 1815, passa eti Aus- près de 250000 irancs. ï[ s'e~t retiré du ser~cc
trahe en !8~~ et s*~ occupa de Fete~dge des mou- public en 187~, pour cause de santé, a\ec la pctt-
tons et du commerce des bestiaux. Ayant acheté un Sion de gomemeur de colome en retraite. M. E\re
\a&te domdinc sur le .Murrayinférieur, il s'y etablita puhite, en t~45, un omi'a~e inhtute Rce~Mt'cr~s
et se fit accepter comme protecteur des indtgÈMs, f/f~s ~'Jh~fd/te ccj~j-H~c (l)tsco~eries )n centrât
chnr~é de ju~er leurs dmerends avec les colons. Il Anstmhi)).
explora une grande partje de côtes de !'0tiept: et du
sud. l'arti le 20 jum t8M à la tt'-tf d'une f~pedt- EYTH jMa\ ingénieur et ecrham itUetnand. ei-t
t)0)i, Il n'afte~mt Albany que le 7jmf)et. 1841, apres ne a hn'chhenn {Wuitemberg'), le C mai 1S~. I'ds
amr su6t les plus (lui-es 13pi~atitii~, et loi-stlue de- d'un Mtéologten distingue et d'une mère lettrée, it
pms longtemps on le croyait perdu a~ce toute sa reçut dans sa famine une hn!]ante éducation, pms
butte. H re~tnt en Angleterre en 1845 et fut nomme, se tura a l'étude des nMthemfmqucs et se destma
l'année suivante, gouverneur de la Nouvelle Zeldnde a la camere d'inventeur. S'étant rendu a Leeds.en
~ec résidence a \\elnng'ton. n y resta six ans. A An~teteu'e, en 1861, )1 fut mgcntem' de la grande
re\ptrahon de son mandat, en t855, il dc~nit, pour fjbnque de machines agricoles de l'o~ter. U fit en
une autre pf)iode de ht\ an< g'ou\erneur de i'ile cette rm~ttte de nomhn~u\ \c~age~ en f'ple, au\
Samt-Vmcent, et, en 18~9 et 1860, de l'ite Anto~ia. Ëtats'Uuis d'Amérique, en Autuclie-Hun~ric, en
que sa santf, altérée par un séjour prolonge dans .Ru'=s[e, etc. Kn K~pte, attaché au ser~tee de Hfdnn
les terres tropic-nes. le forra de quftter. Le ISjuilInt racha, H etécuta d importants travaux pour i'n'r'
rr
1864, M. Ed.-J. Ë\rc fut nunnue gouvcrm'm' général gation du pays. Il quitta la maison rouler en 188~.
eu clicf et uce-amu'ai de Ut Jan:Laique. Il octobre E~th a consigné les observations et les re~d-
18u5, une rcvolutton ayant éclate dans l'ile, il pro- tatb de ses ~oya~es dans une smte de volumes m))-
clama la lot martiale et prit les mesures les plus tulés ~'H~ t'ot/~f/s ~'KH ~~M/cM' (~ander-
rigoureuses pour ccmprtmer le mouvement. Le bnch fines tn~enifurs, Heide)ber~, 1871 ~870,5~oi.).
proceb, la condamnation et l'exécution du mulâtre !) a publie, tant. en jHemand qu'en angl~ts, des ou-
Cordon dan& la même journée soulevèrent notam- vrages spéciaux, tels que /c< ~fcc/n~cs Mfj'rtco/cs
ment une mdtgnat~n générale N. Eyre, accut'e ot~yp~c (das Agrikutturtnascluuen\\esenm~g\p-
d'e\cés de pou~or et de cruauté, fut destitue, une fen Stuttgart, 1887); Or ~'o~m~~ et ~ee~ or Jt'o~
comnn&.stnu d'enquête en\oyea ai la Jamaïque pu- !/br
<-«/
~e~, insérés dans l't~s~~f~o~ o/' HieeAa!
bli<i, en Jum J~tî6, un rapport (;ui le dcchargeatt des A't~tcers de Londres. Dans untout autre ordre
ttceu~ahun~ portées contre im. Il fut neamuoins dc- d'idées, il & donné un poème romantique h~to-
tique: tCo~Mar (t!eide!ber~. 1876, plusieurs éd]-
EYRE (ssr lmcentl, géneral anglans, le le 39 Janwer hons);
~tcMe la /or~ [der Waldteufe];Heil-
1811, moHà \~[es-Ba'ns{Sa\oj&)~le~septettitneISSI bronn, ~87S); Mo~~c~y~M ~e/c~/tc(1]'cGnchun(I
td.{ 5 Lands~neobt, Heidelberg-, 188~), etc.
F

FABER DU FAUR FABHË


G

FABER DU FAUR (Otto),peintre allemand, né à altérée par les pmattous. Il chercha des lors dans
Ludmgsbcurg, près Muttgart.leSjum 1828,est le la classe de la société ofi il avait écu des éléments
l!lsd'nngéneralm{)rtenl857.etqins'e&tfaitcon- d'études littéraires nou\cHes,ettlécmit, sous le
naitre comme peintre de batailles. Il commenca ses titre collectif de ~H~ de la vie
études artistiques à ~luincli sons la directfon du romans les Co!f?'o't (18C", m-18) et Jt~iftt
f/a~,
deux
peintre ruse Kotzebue.IescontmuaaPans dans ~~t'c
(t865, m-18) le premier, qui fut cou-
l'ate)ierdeVeruetetdaiisccluid'T!\on,etlester- ronné par i'Acadéuuetranoaise.étattmarquéd'un
nnnaa)lunich sous Piloty.11 s'est fait un noin en esprit mmutjcux d'analyse qui fit appeler l'auteur
Allemagne comme peintre militaire, et parmi ses par Samte-Beu~e a un fort éleve de Balzac a.
toiles on cite particulierementi/esC/'as~eM~~ A l'exception du C/t~ncr (18b8. m-t8), scènes de
~M/:o~7{c<M;~ae~MSS~<~6~V~o/eo~Ba- la \le rustique écrites dans la langue d'Amyot, ten-
~î/~ //<* ~M~H?/, Ra~a~/c de .S<a; le Dë- tative qm fut a~sez peu goûtée, les autres œu\rps
part de Fre~c'~c V après la bataille de la 3~!J~ de 1-jbre furent ton~temps consacrees a la pem-
B~ae/M, Attaque des eAeMenrs ~r!Mf. Ct~ejH)- ture des mœurs du clergé contemporaiti; a cet ordre
~M~a~tcc ~v«'?'c ï~te barricade, etc. A FExposfUou d'études appartmrent pendant une période de drt
mternattonaie de t87i) à Munich, d a donne le ~o~- années ~n~eM~Mc//R de ~a/a~c~ ft86a, ut-!Sh
~ra!~ du prince 7~'e'd~c ~'Ac~a/, Un Camp arabe
ety~tfe~a'MfïK~yy~H~. t le ~ryM~ de ~e,
T'~r~ttecefM~7~ à la papauté (187~, ]n-18),
formant deux séries le
C<trme/ de ?'f.[M</<a~ et la Vf~e ~M Ptft~-yM~aWc
FAB!É()rauco;s-Joseph),professeuret poète fran- (1874,2vol. itM8);HaM {1875.in-l!);e/~f
çais,neaI)urenquc(A\cyron),le5t)o\eml)re184~, ;)7~'p, grand roman d~isé en quatre séries la Pa-
~e dcstma à l'enseig'nembnt et entra a l'Ecole nor- roisse du jMy~?~?;/ ~rH7cr, le ~t'cf<j'~ de la ba-
inato d'ensognement secondaire spécial de Cluny. ?0tt?!e Fuster, le Cow~a< de la ~a~7fyt<e~~o)!tt~?',
Reçu a~'ege ds cet enseignement, d fut successile- ~s~~e des /?t!/an/s ass~~s (~87<i-1878. 4 \oL
ment maitre et instituteur-adjoint aux collèges de ïn-t8). I) faut mettre à part, pendant cette pénodo,
~itlefranche et de Rodez, professeur au lycee de /~H~M ~'ï~! ~tH~-c (1878, m 18), biograpluc
Toulon, et fut appele a Pans en 1885, comme pro- anecdotique de 11. J -P. Laurens.
fesseur au lycée Char)emagne. M. Ferdmand Fabre a écrit depuis, et d'ordinaire
M. t'abic s'est fait une notoriété particuhere par sous la même inspiration /o~ë7<?,
drame
plusieurs recueils de poésies d'une sapeur méridio- rustiqueencmq journées [1880, ni-~8~Hc/e
nale remaïquaNe et dont nitaeté couronné par ~es;ttt, « mœurs cléricales D (1881. m 18); le Hot
l'Acaduinte fiancaise Poésie bêtes (1870, ~Ht~e (188~, in-18): jLM~/cr (1884, m-18); Mot!-
ni-18, 2' édit., 188S. in-18); la Nouvelle Poésie des s/eM~ Jc~m (1886, in-18); J~te
/~s~- (188C,
M<es(18S), in-18): le C/ocAer, poèmes dnitouergue in-18'; ToMSM~!< Co'~ru (1887, m-18); Aor~
(1887. iu-18); la ZtoHMe re!')-<- (1889, m-)8). Ou cite (1889, m-18);
en outre de lui un drame rustique en quatre actes,
~c~~ott (1889, m 18);
(18SO, m-18); t/M ~/t~Nie (1890. m-18~;
/e
~eMoM/Ni natfpe~t'ae.joueautitéatre de Ballande, ~a~re (1890, in 18);
et des a-propos pour les annuersaires delà naissance ~crmy(1891,m-18j.
~f/e(1891,m-8. diustre];
de Molière et de Corneille /'<ace< au j'ot, en un Les travaux littéraires de ~t. F. Fabre lui ont fait
acteeten~ers(Odéon.l884j,f'tfo'f!'C<!)'tM; décerner par la Société des gens de lettre~ le pre-
a-propos en vers (1885); une pièce de vers pour mier p['i< de la fondation Chauchard (500C fr.) au
l'mau};urationdu monument de La Fontaine a Pas<y mois de février 1891. Il avait éLé nomme conserva-
[2<)]uiUetl8!)t).(.hargé du discours d'usage à la teur de la Bibhoth~que ~f/arme, en rcmp!acement
distribution des pru du concours général en 18M1, de Jutes Sandeau, le 27 avrd 1883. Il a cté décore
~hkm~~hpM~dms~
M. Fable prononça, non sans succès, ce discours en

et)'èdueatiot)[n0ju)il<'t).
de la Légion d'honneur en 1878.
(t'abbe Antonm), fjttératenr français, né a
t FABRE
Mmes te 16 octobre 1837, \mt acheter ses études
(terdmand), littérateur français, né à Dé-
FABRE à l'Ecole des Carmes, de~mt ensuite professeur de
danem (Hérault) en 1850.h~ d'un arehttecte, com- seconde au petit séminaire de Paris, et se fit rece-
mença ses études au collège de sa ~j)Ie natale, puis voir docteur es lettres, en 1871, a~ec deux thesea
fut placé chez un de ses oncles, curé de Camplon~. sur Hechicr, qui resta l'objet favori de ses recher-
Deux ans après, il entra au petit séminaire de Saint- ches d'érudition littéraire. Quittant l'ensc~ncinent.
Pons, et passa au grand séminaire de Montpellier; pour le ministère, il devint curé deChampigny.près
mats i))'enoni'abientotàla~iereltgieuseet~nita a del'ar)s.restaunequu)7amed'auneesdan~ce
Pans. D'ahoro clerc chez un avoué, puis Inré a ses poste, et fut nommé, ['11 1890, curé de Charenton-
propres ressources, il publia un volume en vers le-Pont.
Feuilles de lierre (1855, nl-18],qnl fut peu remar- Outre ses deux thèses tranant des Poc.~s latines
qué, et retourna dans le Midi pour rétablir sa santé Jp~ec/t~r(Delatmis Flechcrti carmimbus, 1871,

FABRE (Michel), ingénieur et statisticten français, ne à


Bouw! en 1!8!, mort dans cette tille, le 11 octobre FABRE(Jean-Antotne), pubhci"te français, né à Clatrac
18M Ldit 1 4 Lot-t-Garonne), le 10 ao~t i7~ Edtt 1-5
in-8), et de ]a Correspondance de F/~eA;er avec aussi a une édttion illustrée (1884.pr.in-8~ilacon-
~jtc Be~oMh'M e< sa fille (1871. in-8), l'abbé sacré s à la même hérome Pr~c~s de condamnation
Fabre a publie ~aAtoMsM de F~eAt'er (1882, 2 vol. dcJeaMHe
a d'/lrc, d'âpre les textes af~Ap~HC~ des
m-8); ~ter~M?- orateur 1672-1600. étude critique prm~-Mr~'nM.)'
f ~/yfc~/s (1884, in-18); Y~oces de
(1885, m-8. 2' édit., 1887, m-18); B<Mdm ~at'rM reAa~t~~tt~oMde
r JeaHxc d'c, raconté et traduit
sur le xtir siècle, comprenant les BH))fmM de d'après (i les textes latins oHIciels (1888,2 2 vol. m-18).
CAapf/N~t (1888, un fort volume in-8], et CAope/a:'M )M. 3 J. Fabre a en outre composé et fait jouer le drame

couronné
t
el nos deux premières ~cad~tttM (1890, in-8), ou- historique de JeaHne d'c,en cmq actes a~ec pro-
~rage par l'Académie française: ~cï't'?Mc loguc(18SO).
Il
de la langue de Chapelain (1889. m-8). I) a édite,
avec notes et commentaires, la Satire des satires FABRETT)(Ariodante),arcI)éologue italien,néà à
de l'abbé CoMo! (1888). Péronse,
1 le 1" octobre f81G, fit ses études dans sa
ville natale et se Inra aux recherches archéologi-
FABRE (Amant-Joseph), professeur de ptntoso- ques.
q En 1848, il représenta la ville de Pérouse a
phte français, ancien deputé, est né a Itodez le t'Assemblée constituante de Home, fut Ibrcé, après
10 décembre 1842. U fit ses études au hcée de sa la t. re~oluhon, de s'cxdcr a Tunn, et devint direc-
~He natale, fut reçu licencié es lettres a Tou!ouse, teurt du Musée des antiquités et professeur d'archéo-
professa les classes de troisième, de seconde et de logiei' à l'Umverstté. ![ a été nommé sénateur du
philosophie aux colleges de !hnau, de Fij;eac, royaume r d'Italie le 25 janvier '1889. Membre de
d'Amerre et de Toulon, fut reçu agrégé de philo- il'Académie des sciences de Tu.) m, il a été élu cor-
sophie en 1867, et nommé, l'année suivante, au lycée rct-pundatit
r de l'iustttut. le 22 décembre 1876. Il a
de Caen. Momentanément suspendu, en 1871, a la été é décoré de la J.c~iond'honnem'.
suite de démêles avec un inspecteur général, il fut, Directeur des A~t della Sociclà di ~rc/tco~n~m
en 1872, chargé du cours de philosophie à la Fa- e Belle ~r~ de Tunn, n y inséra, amst que dans
culte des lettres de Bordeaux, puis révoqué et mis hles de L'Académie des sciences, un grand nom-
en non-acttuté par M. de Cumont en octobre 1874. bre b de dtssertations et mémon'es. t'arnn ses ou-
II rentra dans 1'Unnersite en octobre 1875, fut Vi'agesnouscitcl'Otisi~ro'~ed'~tc~t~tCH-
v
nommé par M. Wallon suppléant du cours de phi- ~r~rï 1 ~~r~ ()lot<tcpu!ciano, 18M-1846,
losophie au lycée Loms-le-Crand. et devint, en 5 ~'ol.); Chroniques et A<s~o<'re< tf!~t<c6 de la ~t~e
1876, titulaire au hcée Samt-Louis. Aux élec- de a Pérouse (Florence, 1850-1851, 2 ~ol.); Corpus
tions du 14 octobre 1877, il se présenta, comme i!'H.cr~~oKM!?t~a~<'6[rMwt(ï?t<!<ytftOf!St)'(.'t(Turin,
candidat républicain, dans la 3' circonscription de 118o7, gr. in-4). ouvrage capital de l'auteur, suivi de
Rodez, et échoua, avec ISOt voi!, contre 6186 deux d S~pp/<~?~e!ï<s mec notes paléo~raptnques et
données à M. Roques, député sortant et candidat grramtY!at]catcs;
g le MMs~c d'H~/t~Mi~dë 'T~r~t, no-
t (Ibid., 1872); f~~Sc~t dt Carr~ (Ibid..l879);
officiel. Il fut élu, le 21 aout 1881, dans la 1" C[r- tice
conscription de la même ville, par 6072 voix, contre ~ey/t
1 ~~Mdï ar<tco~<ct ïM P;cMOM~(1881]; ~'ro-
5344 données à X. Azemar, candidat bonapartiste s~î~M~ones in Perttt;t<t, HCt seeolt xiv e \v (1885~
et députe sortant. ~crtTMHt~dcm~t~o~e (1885); DûcKw~t~ d~ storia
M. Fabre prit une part active aux discussions ~e)'M~tno
y (18~7, tome t): CroMocAc della t'tt~ di
parlementaires, soit auprès des groupes de rUnton PerM~~
1 (1887-1888, 2 vol.).
répubhcaine et de la Gauche radicale, soit dans la
Chambre; il parut plusieurs fois a la tribune, et FABRtCE (Georges-Frcdér!c-A!frcd de!, général
diiférentes propofitions de loi furent dues à son allemand,
a est lie a Quesnoy-sur-Dcutcprés LlUe, le
initiative. Il se mêla particulièrement aux débats 23 mai 1818, pendant l'occupation de la France par
sur le scrutin de liste, sur la révision des lois con-
&titutionne)les, sur les mesures de sûreté générale
les
1 Alités. Fu~d'un officier supciicur,it
service
prit
dans laca\a!criesa\otmeen 18~4,httchef
du
s
.'i prendre contre les membres des f.imiUes jadis d'escadron
c en 1848 et assista, l'année nimante, à la
régnantes en France, enmi sur l'enseignement pu- guerre
f des duchés. Promu major en 1854, colonel
blic et privé. Il a, d'autre part. attache son nom à en 1863, Il reçut un an plus tard, a~ec le titre
<
une tentative faite, conjointement avec quelques- de
t général, le commandement des troupes de la
uns de ses collègues, ayant pour objet l'institution (Confcdérntmn dans le Holstem et le rcnipht avec
d'une fête nationale en t'honneiir de Jeanne d'Arc succès. II prtt part à la guerre austro-prussienne
(1884). Aux élections du 25 janvier 1885, pour le de
<
1866 comme chef d'état-major du prince Albert
renomellement triennal du Sénat, il tenta d'échan- de Saxe. ~ommé lieutenant général à la paix, il
ger son mandat de député de l'Aveyron contre celui entra au ministère de la guerre et réorganisa sur
de sénateur du même département, mais la liste le modèle de celle de Prusse l'armée s:i\oune. qui
républicaine sur laquelle il fut porté., échoua, et il neformattplusquele-12"corp~del~rméea]le-
ne réunit que 272 voix sur 842 votants. Aux élee- mande. A la guerre de I87U, il fut nommé gouver-
fions générales du 4 octobre 1885, faites au scrutin neur militaire du ternton'e du 1~ corps, appelé à
de liste, inscrit d'abord sur la liste du comité répu- \er'<a)lïesalalmdel870,etchargedcladnn-
blicam, il retira sa candidature. mstration du département de Seinc-ct-Oise. I) resta,
~1. Fabre a pubhé Cours de philosophie, suivi de nprcs la conclusion dcspréInniuaft'esdclH paix,
Notions d'AMtot're de p/t~osn~/n'e (1R70, in-lf<)', Nn- GticffIcl'at'mccEi'oecïtpEthonctrfpï'Èsf'ntnntGe
<tOM ~A~o~t~Ai'ë (1874, m-18), ouvrage qui M. de Bismarck. En juin 1871, n retonrna a Dresde
attira sur lui les rigueurs réactionnaires; Jftsiotre reprn. le mnnstere de la guerre, et fut promu gé-
de la T'A~cmp/tM (1877-1881, 2 vo). m-18). 11 a en- néral de cavalerie en'1873. IlaoccnneJemhns-
trepris une série de volumes d'éducation civique, tcrc pendant vmgt uns. Le général l'jbnce est
sous le titre d'Ecole de y/tommef~ ~M c~~)/e~ [188) mort a D~sde le 25 mars 1891.
ctsuiv.,in-18). C'est à ce dernier ordre d'idées
que se rattache, avec tr~A~t~fW /~f~'c<e~r de FAED (Thomas], peintre écossais, né en !826, à
~m~-t'gue (1882, in-18), son livre de jMH)ie d'Arc Burley-Mill, en Ecosse, résolut, après la mort de son
A~'a~M de la ~'ra~ce (1883, in-18), qui a eu pere, snnpte ouvrier de fabrique, de suivre la car-
FABRE (Faut-André), magistrat français, né à Pans, le FABVRE(Jean-Jacques-Lou)s),marm français, né à Saint-
t-
2) juillet 1809, mmt à Versailles, le 30 mars )87). Edit Jeanft'An~ety,Iejld~C6mbreI800,n)OtLàttres~J[!
lee
W. 13 octobre IStM.Edd.d-S
FABVIER fChartes-~icotas, b.tron), ~nemi et pair de FADEJEW (RHst)st.Afn!ciewitch), officier et ~crivatn
France, né )e 10 décembre 178~, à Pont-a-Mou~on, moi t russe, ne en 18~6, mort à Odrssa, le ]2 mara 1884
à Parib, le 15 septembre 1!&5. Edit 1-2 Edtt.o
rieredesarts;ilallaml8t~aEdhiibf)urgctselnra male supérieure en 1867 etfut nommé. à sa sortie,
a des etudes régulières et remporta plusieurs mé- professeur de troisième au lycée de la Rochelle.
dailles dans les concours de l'Académie. Apres avoir Reçu agregé des lettres, n devint professeur de
débuté, dans l'aquarelle, par [/)tf'MM~aro;(an- rhétorique au )ycée de Bordeaux, prit le grade de
~~aM, il exécuta à l'huile des scènes de genre, des docteur es lettres en 1883. et tut appelé a Parts
toiles de chevalet, et même de grandes compositions comme professeur de troisième au lycée Charle-
historiques, Il était déjà connu par ses Joueurs de magne iL passa ensuite, professeur de rhétorique,
J~amp~ et ses Bergers, lorsqu'il devint associe de au lycée Janson-dc-Sauly. Collaborateur de la Revue
l'Académie royale d Ecosse (18<9). Deux ans apres, des Deux ~M</p~, il était counu, en deliors de
il donna son meilleur tableau, M M//cr Scott et ses l'cnseignemcn), par ses travaux de critique, et Il
«mis à ~1~/w~/br~, que la gravure a rendu popu- etait charge du bulletin dramatique du journal le
laire. En d852, M. Faed alla s'établir a londres En Soleil, lorsque a la nu de 1800, Il fut choisi pour
4853, son tableau de ~H/att~ sans Mct'e a encore suppléer M. Lement dans sa chaire de poesie fran-
beaucoup contribue a sa réputation. caise a la Faculté des lettres de Paris. Il a été
M. Faed a produit depuis cetLe époque d'autres Accore de la Légion d'honneur le 51 janvier 189i.
œuvres non moins estimées la Prcm?'e rupture Outre ses tlteses de docteur: la r/aye~NMpa~e
e~ /'mt;tH<' (1857) {/tt écouteur tt'otiettd~'ftmaM ce auxv~ s~t'/e, -1550-1600 (1885, m-8], et ~~M~'e~t
)7Mt le touche (1858]: ~M~~c/te </CH~ les ~?'a~t/~ Pr!~eM~! C~wëj~~ c~r~ttjtt~Ms /y?'ic~ (Bordeaux,
i-CM (1859) la Seule Paire (1860); De Dfttwt à 188~j m-8~, 31. I~aguet a publie connue principaux
.SM~c<, represcntaut trois générations d'une nmnue ouvrages personnels: les Grands .~e[(~?'e~ ~M xvn"
(18til) une des mieux réussies de toutes ses peut- ~c~e, études Itttérnires cr.dram;ittques(1885, in-18
tures AûMre~/c< y~ejres ~o~r K~ t~tt-c soldat avec portraits); lotes sur le ~/t~?~eeo~<"w~Mra~t
(1862) BAtMitOM ~'u)t eM/ant (1863) Père et tttere [d889-1890, deux séries, iti-t8). DtJ't!t//te~e~ïec~,
(1864), tableau qui reparut à f'E~positiou unner- ~<M~es ~<Mta<?'M.riet'reBa~le, Fontettelle, Voltaire,
selle de 18C7 avec deu\ autres, la Seule P~tr<? et j)jderot, etc. J1890, in-18), ou\ra~e dont les appre-
Toute t)tttf!~Me a ses f/MrmM. M. Thomas Faed a Ctatious névercs sur l'esprit plulosopinque dLi dix-
ete nomme en décembre 1864 membre titulaire de Ituitieme siècle furent très controversées puis un
l'Académie ro;a)e. certain nombre de lures d'enseignement littéraire,
tels que Co~tet//e expliqué aux c~H~s (1885, in-
FAGEL (Léon), sculpteur français, né à Yalen- 18) La j~o~fte cyp~~KdaMxcM/a~/g(1885 m-181;
ciennes (~ord), le 19 janvier 1851, fut élevé de Nolzrc.s lzltnrazressur les aztlcurs fraazt,;az,s l'escnf'3
l'ache dans sa v)ile natale et de Ca~eher à Paris, et parle nouveau programme du 11 août 1885 (1885,
obtint le priïdeltome enl87{).Hae\po'!esucccs- m-18); /fce~e~M<cM~)-s/rattfo~ pres-
suement aux Salons le fe~te MMtf)'aM<. bas-relief crits par le même programme (1885, m-18). et sous
plâtre (1882); Décapitation de sotnt Jean-Baptiste, le titre de Mf~a~te jM~cHcn ~ts~~f~cc. des
groupe plâtre (1885), acoms par l'Etat; ~1/~a ps- c\traits de ses lettres, n\is, cutrpt.ien~, etc. (1885,
reKs. groupe marbre, et DM~/e; stjtue plâtre des- in-ÎS). Il éte chargé de la ctii~onique IiEtêrajt'e a Id
)mcc à être érigée en bronye a Laudrecies (1885); ~C~MC Bleue.
C<~)r!'o~, buste plâtre (1886) A la <'oM:<<Mede CaeM, !t

~a~cuMe~e ar~s~çMefeco~tta~s~fx~ statue plâtre, FA)DER (CliarIes-Jean-Baptiste-riorent), magistrat


et la PremMre o/y;«M</e d'~lte; (1887) ;.f;/<ecr<'«!et et et homme politique belge, ne a Trieste, le ti septembre
le D' 0. /)!Ma?<, bustes bron/e, (1888) ,Va fille et 1811,1ns du cbe~her ChnrIes-JobepttI''aider, direc-
M. Gom~t'e/t, bustes pt,')tre(i8'.)0), ainsi que plu- teur de I'em'c~)st)'einenf sous !mpu'c, fut mscrit
sieurs portraits et bustes désignes par des initiales. comme avocat a Bruxelles en t852 et fut reçu doc-
H. Fagel a été cliargé du monument commémora- teur en droit. Il entra dans la magistrature comme
tif de la bataille de Wattigmes (1892). 11 a obtenu substitut a Lou~am en 1857, puis à Anvers lamcme
une médadie de 5~ classe en !882, une inedatlle de année. Procureur du roi dans cette dernifre 'uUe,
2° classe en 1885, une médaille d'or a l'Exposition )] devint avocat général H Bru\nUes en 18~4 et. avocat.
umverseMedel889. général a ia Cour de cas~U.ion eu 1851.
Ses écrits en faveur des institutions et de la na-
FAGERLIN (Ferdu)aml-Jiiles), peintre suédois, né ttonahté belges, le tirent éltre, en 1846, correspon-
à StodJiolm.le 5 fetrier 1825, fit ses études nu dant de l'Académie royale des sciences, lettres et
Gymnase d'fpsala et entra dans l'armée. Ses loisirs beaux-arts de Bc~quc, dont de\mt membre en
lui permirent de se livrer a la peinture et les pre- 1855. De novembre 1852 au mois de mars 1855, il
miers succès qu'il obtint par quelques portraitss occupa le mimstere de la justice, ou son passage fut
l'engagerent a s y consacrer exclusivement. M quitta marqué par la loi qui porta son nom. En 1871 il lut.
le service eu IRa4 pour entrer a l'Académie des nommé avocat général :) la Cour de cassation de
Beaux-Arts de StocUiolm, puis alla se perfectionner Bruxelles. Grand-croix de l'ordre de Léopold, n est
a Dusseldorf, ou eut pour maîtres les peintres Solm commandeur de la Légion d'honneur.
J'fs
etSdiadow, et enfin a Parii,, ou fut l'elève de Cou- On a de ~]. Païder <MH ffyo~ (Bruxel-
les, 1854, m-18), pastiche du lure de Lamennais,
ture. II s'est fait particulièrement connaître par des
tableaux de genre dont les scènes sont empruntées Ct~'p t~'œ~ /~<~or<~Me ~Kr les tfts<~M~o~& yro~~H-
u la vie des pécheurs et marms des pays du nord fta~ <'o~Mtujta/M Belgique (tb)d., m-8)
et conçues dans un sens humoristique. Les plus con- jF<M<< sur co~~x~o~ tta~o~a/e~, Pcys-~s
nus sont Gat-i'MM/KM;tm< (1862), la 7to)a/;<e(t862), et pays de Liège (1842. m-8) Etat de ~Me-~e'tt
tous deux au Musée national de Stockholm; De'c~-
raliozt d'amonr; hemarade en mariage, Fanzzlle de
~-<~a~~f?M ~Mc de 1830 a 18i0 (18~2, m-8);
De la Nalioaaalate lzllBraiae Ifclyique (lg40, m-8);
en
~e/teMM: Cottfa/MC~H~ Sans e~M~r; MMn< ero~t- De la f~r~oHM~cec~wte~u;/c des f7.<sof~~of!R rc~-
tlutl, etc. '1. Fagerlll1, qm a le tJ.frede pemtreJe laCour, ytcus~ (mctne année, m-8); De l'Etude dit droit
a paru ànos Exportions universellesde 1867e) de 1878 (.OM~MWt~r c~t ~t~~e (1841, m-8); //ts/o~'<* t/c<
etaobtenuune5*medaiUeeul8()7. ;j!s<~M~ons ~o/t<i~Mf~ de la ~e/y~t<e (1874): pms un
t grand nombre de Discours et d'ra~s du jMo~~CMr
FABUET (Emile), professeur et littérateur français, belge, de la /ic~e belge, du Trésor n<t~u;~a/, de la
né à La Rochû-sur-Von, le 17 décembre, 1847, lit &es Ilel,qzqate Jadlctairc, des Ilulletuaa dc l'ttcadc'uetc
études au Ivcéc Charlemagne, entra a l'Ecole nor- ~cn/ etc.
FAHLCRANTZ (Chrëtien-Lrik), théotog'en suédois, né ]e
FAGEL (Robert, baron cr), ~~ncral et diplomate hollan- 50 <iunt 1790, mort à Westeras. le 6 aodt J866 Son

Edit.i-2. 177t. mort le 9jan~er 1861 Edit. j-4


?
dais, ne en n72, mort à Parri. le 26 décembre 1836 fière FAHLcp ~Tt (Chartes-Jean), peintre, né le novembre
FAtDHERBE (Louis-Léfm-César), gênerai français. Conseiller général du ~ord pour le canton centre
sénateur, né a Lille. )e 3 juin 1818, entra a l'école de Ldle, depuis le 8 octobre 1871, le général
po~teclinique en 1858. à celle de Met.! en 1840, et Faidherbe fut encore porté, coimne candidat re-
en sortit dans le génie mihtau'e. Il servit dans la publicain,au\étecttons sénatoriales du 50 janvier
province d'Oran de 1844 a 1847, à La Guadeloupe 1876 dans ce département, mais il échoua mec
de 1848 à 1849 et dans la province de Constantme 54t voix sur environ 800 notants, ma)gré une pro-
de 1849 à 1852; il pnt part a plusieurs expéditions, fession de foi très nette et très catégorique. l'lus
notamment. a celle de Itab~he, et passa au Sénégal beureu\ au renouvellement triennal du 5 janvier
comme sous-directeur du génie en 185~. Promu 1879, il fut élu le troisième sur cinq, par 421 suf-
en 1854 chef de bataillon et nommé gouverneur frages sur 796 électeurs. On remarqua beaucoup la
du Senégat, il passa quatre années en expéditions, déclaration de principes qu'il avait adressée quel-
aussi hardies qu'utiles a la domination française, ques jours auparavant, de concert avec les autres
L'une des plus importantes fut. enjamier l86t. candidats de la hstc rcpubhcame, et qm exprimait
celle contre le roi de Ca~or, dont soumit, presque une adhésion sans réserve au\ nouvelles institution,.
sans coup férir, tout le territoire maritime ainsi que Après l'élection, il fut question de lui pour rempla-
la rue droite du Senegal, jusqu'au dela de Battiiet cer le général liurel connue tnmi~tre de la guerre:
de Médina. Le prophete Omer-el )Iadji, qui mena- mais son état de santé ne lui permettait pas d'occu-
çait notre colome, reconnut aussi notre souveraineté. per ce poste d l'obligea même, pour prendre part
La presqu'ile du Cap-Vert et la province du tliander, aux travauf du Scnat, à se fau'c transporter dans
qui n'a pas moins de cent lieues carrées, furent an- un fauteuil mécanique. Aussi ne b'est-il pas repré-
nexées au Sénégal. Quelques mots après, M. t'\nd- sente aux élections senstonales de son département
herhe rentrait en France. Le 5 octobre [8tit, il fut en janvier ~888.
remplace, comme gemernenr du Sénéga!, par Dans l'intervalle, le géneral l'aidneibc fut appelé,
Jaui'éguiberry, niais Il reprit bientôt ses fonctions le 29iévner 1880, au\ fonctions de grand chance-
et ne fut définitivement rappelé eu France que le lier de la Légion d'honneur, en remplacement du
17 juillet 1865, sur sa demande. Il commanda, de général Yinoy. 11 avait cte élevé à la dtgntte de
t8H7 a 1870, la subdivision de Bonc en AtgerM. guud-cron de l'ordre le 3 du même mois, la mé-
~ommé colonel du génie en 1852, d fut promu gé- d.]d)e nutitan'e lut fut coni'éree par décret du
nérat de brigade te 20 mai 1865. Officier de la Légion ~décembre suivant. Le 4 a\r)l 1884, il fut cm
d'honneur le 2 octobre 1855, il fut fait commandeur membre libre de l'Académie des Inscriptions et
le 10 août 18<i). Belles-Lettres, en remplacement de M-Thomus Hem'i-
Lors de la déclaration de guerre à la Prusse (juil- ~i.irtin. Au mots de jn.n 18S7, une sta<ue lui fut
let 1870), il ne put obtenir d'être employé actrve- élevée au Sénégal.–II est moTt à t'dris, le 28 sep-
mcnt, et resta en Afrique jusqu'au 4 septembre. tembre 1889.
Lorsque L. Ganihetta tenta d'organtser les armées Le genét'al raxiherbe a )iub)ié de nombreux ou-
de la Loire, du ~rd et de t'Est, !I. Faidhfrbc offrit vrages, les uns relatifs a son gouvernement du Sé-
se-i services au nom eau ministre de la guerre; il ncgat ou a notre hi~ton'e nubtan'e, les autres con-
fut nommé, le 23 novembre 1870, gênerai de dni- sacres am e\p!o)'a<x)i)s archeolugtques dont il s'est
sion et commandant en chef de l'année du &ord, de tout temp~ occupe. l'armi les premiers, nou-~
ou il remptiu'a JI. BourbaLi appelé a l'armée de
l'Est. Un mois après, il !nra au générai ~anteun'cl
citerons A~/tfe
m~]; ~'yt~e~ S~ colonic du
du
~a~
~;fMf/aM
(1859,
['18fi3,iu-8,
la bataille de f'ont-~o\elies. qut dura dem jours, avec carte); C~e~t/rc de ~co~ra~e sur le nord
causa des pertes considérables a l'ennemi et dégagea t)?/e~ de ~/7-fe (186~. ui-8, avec carte); ~N~
le Havre. 11 retint a 1.1 charge Ies3ct4 janvier 1871, d'un ~ro~el de rénrr~aursaleon d'vne arraée natao-
entêta les positions prussiennes a Bapaume, et ne tin/c (Toulon, 18?1, m 8;, la ~aw;~Hc l'armée
put profiter de sa victoire, faute de eatalene. Le 10 du ~m'~ (1871, m-8, avec carte; cdttion. -t87~}.
)amier, il marctia en avant pour dégager Péronne dédiée a L. t'ambeHa. Ses principales pubucations
mais.Ia place avait déjà capitule, après nn court bom- scientifiques sontiCo/~c/~tco'~p~Ct/es~~cr~
bardement. Avant reçu l'ordre de combiner ses ~~M~ Mum~t~M~ (~~j/~j~s} avec des aperçus etu-
mouvements a\cc ceux du générât lîourhaki, qui nogranhiques!l870,ni8,avec]it-);/fs~~He?~
s'avançait dans t'Est. Il se porta sur Saint-Quentin, ~r~Më (1875, m avec 6 pL), ~~a'A~ ~~e-
ou, le i9 janvier, il h\ra au général de Gœbcn, suc- K~M~Ng (i875, in-8); /nj)9tfe
Essai sur la poul,
cesseur de ManteuO'o). une hatadte acharnée, âpre', gramm;m-ee).\ocabula]i'e(1875,m-8);/eZsN<.f~
laquelle d fut ohhgé de se retirer sur Cambrai et
Lille. H resta a la tête de son armée apres la signa-
~f~a/e:
des ~j'~Mj! étude sur la langue ber-
bf-rc fl877. m-8i. etc. M. Faidbcrbe a fait partie de
ture de l'arnusttce. plusieurs congres archco)ogtfjues, nutatttmeutdece-
~ommé, le 8 féu'ier, représentant à l'Assemblée lui qm a été tenu a StocUm)m en 1874.
nationale, dans le département du f~ord, le générât
Faidherbe donna sa démission de représentant dans FAILLY (i'ierre-Louis-Gharles-AchiUeDE), général
la séance du 19 février, et demanda, quelque temps français, ancteu sénateur, né a Ho~oy-sur-Sene
après, à être mis en disponibilité. Au scrutin eom- (Ai~ne). le 51 janvier 1810. fut élève de Samt-Cvr
piémentau'e du 2 juillet suhant, il fut élu de nou- en 18~0, entra dans l'infanterie et devint sous-beLt-
veau, comme candidat rcpnbhcam, a la fois dans le tenant en 1828, capitume en 1837, chef de bataillon
département du ~rd par )55M9 von. dans le t'as- en 1813, )ieutenant-coloncl du 49° de ligne en 1848,
de-Catais par 105438 voit sur 140118 totants, et cotoneIdu~U"enaout!85L(jénéraIdebrigad<'le
dans la Somme par 96298 <oi\ sur 1)5084 votants. 29 août t8M, il fut employé en Crimée, se signala
)1 opta pour le département du :\ord. Après le vote aux batailles de t'Alina, du Mamcton-Vert et de
sur le pnuvon' constituant, il crut devoir donner Ti.'ktir, et devint géncrui de division le sep-
mie seconde fois sa déinisMon, parce que < i'Asseni- tend)i'e 18M. ~omme, peu après, atda de camp de
btée s'attnifu.nt d'auties droits que ceux qui lui l'empereur, il commanda, dans la guerre d'italte.
avaient été conférés par les éh'ctrurs ? (20 août). une dtciatou du corps du nmrécbal Niel. il se dls-
Il a~ait été promu, le 15 juin. grand ollicier de la tmguaàMagentaetsui'toutaSo)férino,oùdeu~
Légion ti tn'nneur, Quelquc temps apres, une sous- co)oue)s et quatre cilefs de bataillon de ses regi-
cription lut ouverte rl.ms le département de la inei)tsfurcnt)u<'ssoussesyeu\.
Somme pour lut otï'rir une épée d'honneur. Cinn'gé Appele au commandement du corps expédition-
par le gouvernement d'une mission scientifique dans naire envoyé a Rome en octobre 18C7, pour défendre
la haute Egypte, ou it allait étudier les monuments le pays contre le dernier mouvement garibaldien,
et inscriptions l)h)ques, il tistta t lie de rtiit.e, Jéru- ce fut sous ses ordres que fut expérimenté, en
salem et l'Italie. campagne, ie fiisi! Chassepot <tui. suivant une
phrase du rapport du général, détenue proverbiale, unroman:CAn~e~te~sure/ïf7~c~ct~(Change
<ntmer\etUe< » Mtmt.iiM(4novcmbre). Le gé- upon change), très bien accuellh, et quelques
néral de rai)h avait été nonmte senateur le 12 mars temps après, elle ht des conférences sur des sujets
i806. Au mo;sd'0{'tnt)rem<M,;iprf[le commande- bttérau'esetphnosoptuqnes.Apresawn'xmté.eu
ment du 5' corps d'armée, a ~am~, en remplace- 1872et 1873, les htats-Lms, où elle reçut un
ment du maréeba) Bazame. accueil empresse, miss Fanhfuït

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