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Responsables du cours
Dr Abiodoun Pascal OLOUNLADE
Maître de Conférences (CAMES)
Enseignant-Chercheur
Site de KETOU/UNA
Tel: 97085468/E-mail : abiodouno@yahoo.fr
Dr Bardieu ATCHADE
Assistant
Enseignant-Chercheur
Site d’AKPOTOKOU/UNA
Tel: 97046724/ Email: atchabar@yahoo.fr
INTRODUCTION
On distingue en chimie deux types de composés chimiques à savoir les composés organiques
et les composés inorganiques. Les composés organiques sont essentiellement formés de
carbone et d’hydrogène et, très souvent, d’Oxygène, d’Azote, de Chlore, etc. Par contre, les
composés inorganiques résultent de la combinaison d’éléments chimiques, hormis le carbone.
Toutefois, certains composés du carbone (CO2, CaCO3 par exemple) sont considérés comme
inorganiques lorsqu’ils en présentent les propriétés. Les composés inorganiques ne
représentent que 10% des composés chimiques.
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CHAPITRE 1 : NOMENCLATURE DES COMPOSES INORGANIQUES
Les composés inorganiques ont au moins deux (02) noms de manière générale :
- le nom commun ou usuel qui ne donne aucune indication sur la nature du composé
concerné (exemple de l’acide nitrique)
- le nom systématique (officiel) qui donne les indications sur les éléments présents,
leurs proportion et la structure ; il est construit selon les règles de l’Union
Internationale de Chimie Pure et Appliquée (UICPA) ou International Union of Pure
and Applied Chemistry (UICPA)
I- RAPPELS
1.1. Les métaux, non métaux et métalloïdes
- Les métaux sont des éléments chimiques électropositifs et donnent des cations
(exemple élément du groupe IA IIA, éléments de transition…..)
- Les non métaux sont en général des éléments chimiques électronégatifs et donnent des
anions. On les classe généralement en quatre famille principales (groupe IVA, VA,
VIA et VIIA).
- Les métalloïdes présentent à la fois des caractéristiques métalliques et non
métalliques.
Pour indiquer les proportions stœchiométriques des éléments, on se sert des préfixes
multiplicateurs énumérés ci-dessous et on les ajoute aux noms des éléments auxquels ils se
rapportent mono (emploi facultatif), di, tri, tétra, penta, hexa, hepta, octa, nona, déca, undéca
et dodéca.
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être écrit soit en chiffres romains soit en chiffres arabes accompagnés du signe
convenable
Les corps purs simples sont constitués d’un seul type d’élément. Ils peuvent être à l’état
atomique ou moléculaire. Le nom d’un solide atomique est identique à celui de l’élément
correspondant. Pour ce qui concerne les corps purs simples moléculaires, le nom de
l’élément est précédé d’un préfixe multiplicateur (proportions stœchiométriques)
indiquant le nombre d’atomes dans la molécule.
Remarques : le préfixe mono- n’est pas utilisé sauf lorsque l’élément n’est pas à l’état
naturel sous forme monoatomique, par exemple : H : monohydrogène, Br : monobrome
III- IONS
3.1. Cations
- L’élément ne peut former qu’un seul type de cation : « ion » suivi du nom de l’élément
- L’élément peut donner plusieurs ions possibles : « ion » suivi du nom de l’élément et
de sa charge ou du nombre d’oxydation indiqué en chiffres romains.
Exemple :
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- Ion portant la charge la plus grande : radical de l’élément privé de “e“ terminal plus la
terminaison -ique
Exemple :
Exemple :
3.2. Anions
- Le nom est composé comme suit : ion suivi de la racine du nom de l’élément et du
suffixe « ure ».
Exemple :
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Remarque : le suffixe –yde est utilisé dans le cas de l’oxygène. (O2- nommé : ion oxyde
constitue un exemple).
3.2.2. Oxoanions
Exemples:
Certains éléments peuvent former plusieurs oxoanions. Dans ce cas on utilise le préfixe hypo-
ou per- suivi de la terminaison -ate ou –ite.
Exemple du Cl :
ClO4- : ion perchlorate, ClO3- : ion chlorate, ClO2- : ion chlorite, ClO- : ion hypochlorite
Le nom est composé comme suit : ion + préfixe multiplicateur (nombre d’hydrogène) +
hydrogeno + l’oxoanion
Les noms des anions polyatomiques sont formés à partir du nom de l’atome central auquel on
ajoute le suffixe ate précédé par le nom des atomes liés à l’atome central auquel on ajoute la
terminaison o (exemple : chloro pour le chlore, oxo pour l’oxygène, hydrogeno pour
l’hydrogène) et, pour indiquer le nombre de ces atomes on emploie les mêmes préfixes
multiplicateurs. Pour qu’il soit possible de trouver la charge de l’ion à partir de ce nom, il est
nécessaire d’indiquer le degré d’oxydation de l’atome central.
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Exemples : SO42- : ion tétraoxosulfate (VI ou +6)
Pour les anions polyatomiques dans lesquels il y a plus d’un atome jouant le rôle d’atome
central, on fait précéder le nom de l’atome central du préfixe indiquant le nombre d’atomes.
Dans le cas où il y a plus d’une sorte d’atomes liés à l’atome central, on les nomme par ordre
alphabétique en faisant toujours précéder leur nom du préfixe convenable.
Exemples : NH2- : ion amidure, CNO- : ion cyanate, N3- : trinitrure (azoture), O2- : ion
dioxyde (1-) (superoxyde ou hyperoxyde).
Plusieurs composés inorganiques résultent de la combinaison d’un anion et d’un cation. Pour
écrire la formule chimique de ces composés inorganiques, on place toujours le cation en tête
et l’anion en second. Par contre, pour former leurs noms, on nomme toujours l’anion en
premier et le cation en second.
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Pour indiquer le nombre d’anions polyatomiques de noms se terminant en “ate“ contenus
dans la formule, on fait précéder l’ensemble du nom de l’anion, placé entre parenthèses, des
nombres multiplicatifs : bis, tris, tétrakis, etc. dans les autres cas, on utilise les préfixes
multiplicaturs convenables.
Selon Bronsted, il s’agit des espèces pouvant céder un proton. Il existe différents types
d’acides inorganiques :
Mais en solution la nomenclature est différente, on les nomme : acide + radical de l’halogène
+ hydrique
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6.2. Les oxoacides
Nomenclature récente :
On utilise le préfixe multiplicateur (nombre d’oxygène) suivi d’oxo puis du nom de l’ion du
préfixe multiplicateur (nombre d’hydrogène)
Un complexe est un édifice chimique polyatomique formé d’un ion ou (atome) centrale et
d’atomes, d’ion, de molécules coordonnées à l’atome central. Ces ions moléculaires ou atome
lié à l’atome central sont des ligands. Les ligands sont souvent de 2 pour les cations
monovalents de 4 ou 6 pour les cations bivalents et de 6 pour les cations trivalents. La
formule générale que l’on adopte pour un ion complexe peut s’écrire [C(A)p]q, C est l’ion
centrale (généralement un cation) qui a fixé les p atomes, A le ligand, le complexant ou le
coordinat et p l’indice de coordination.
Le ligand peut avoir une liaison avec l’atome centrale, il est dit monodentale, ou
plusieurs liaisons, il est dit polydentale ou chélate.
Triéthylènetétraamine H2NCH2CH2NHCH2CH2NHCH2CH2NH2
EDTA (éthylènediaminetétraacétique)
-
OOCH2C CH2-COO-
N-CH2-CH2-N
-
OOCH2C CH2COO-
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b) Nomenclature des complexes
a. L’atome central
Dans les formules, il doit être placé le premier suivit des ligands anioniques puis neutre et le
tout entre crochet. Dans le nom du complexe, l’atome central doit être indiqué après les
ligands.
b. Ligand
F- : fluoro ; Cl- : chloro ; CN- : cyano ; SCN- : thiocyanato ; SO42- : sulfato ; S2O32- :
thiosulfato. Les ligands constitués par des molécules neutres sont en générale indiqués par
leur nom.
Les préfixes mono, di, tri, tétra, penta, hexa, indiquent le nombre des ligands de chaque
espèce.
On indique le nom de l’ion central suivi du degré d’oxydation en chiffre romain et précédé du
nombre et de la nature des ligands
d. Complexe négatifs
L’ion central est indiqué muni de la terminaison ate suivi du degré d’oxydation.
Formule Nom
3+
[Co(NH3)6]
[Co(NH3)5Cl]Cl2
[Fe(H2O)5OH]2+
[Cr(SCN)4(NH3)2]-
[Fe(CN)6]4-
[Fe(CO)5]
[Rn(HSO3)2(NH3)4]
K4[Fe(CN)6]
[Co(NH3)6]Cl3
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e. Nature des liaisons
L’ion central ou atome central possède des orbites vacantes et les ligands possèdent des
doublets libres. Lors de la mise en commun des électrons pour former la liaison de covalence
entre un ligand et l’ion central, c’est le ligand qui apporte les deux électrons nécessaires à la
formation de la liaison. La liaison est une liaison covalente dative.
M + nL MLn
Kf =[MLn]/[M] [L]n
De nombreux complexes présentent dans leur formation plusieurs étapes dans la fixation des
ligands. Ainsi, on a :
M + L ML Kd1
ML + L ML2 Kd2
Généralement dans la solution contenant le ligand, tous les complexes successifs d’un cation
existent simultanément.
n
Kd = Π Kdn
1
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HYDROGENE
L’atome d’hydrogène est le plus simple de tous les atomes : son isotope le plus commun est
constitué seulement d’un proton et d’un électron gravitant autour du noyau. L’hydrogène est
ainsi le plus léger atome existant.
L’hydrogène était connu depuis le Moyen Age sous le nom de "air inflammable", quand les
alchimistes avaient remarqué l’action des acides sur les métaux. Le nom hydrogène vient du
grec ϋρδω (hudôr), « eau » et ӯεѵѵᾰѵ (gennen), « engendrer », il signifie "engendrer l’eau".
Ce nom lui a été donné par Lavoisier qui rebaptise ainsi l’ « air inflammable » mis en
évidence par Cavendish en 1766.
L’hydrogène est l’élément le plus abondant de l’Univers : 75% en masse et 92% en nombre
d’atome. Il est présent en grande quantité dans les étoiles et les planètes gazeuses.
Dans la croûte terrestre, l’hydrogène ne représente que 0,22% des atomes, loin derrière
l’oxygène (47%) et le silicium (27%). Il est rare également dans l’atmosphère terrestre,
puisque le dihydrogène ne représente en volume que 0,55 ppm des gaz atmosphériques. Sur
terre, la source la plus commune d’hydrogène est l’eau. Il est surtout le principal constituant
(en nombre d’atomes) de toute matière vivante (63% des atomes du corps humain).
I- ATOMISTIQUE DE L’HYDROGENE
L’électron gravite autour du noyau, donc ne se situe pas à une distance déterminée entre le
noyau et l’électron. La probabilité de présence de l’électron autour du noyau, qui a même
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valeur en tout point à une distance donnée du noyau (elle présente une symétrie sphérique
autour du noyau), est maximale à 0,53Å.
Le Tritium est le seul isotope radioactif de l’hydrogène, dont il possède semble-t-il les mêmes
propriétés chimiques et physiques si ce n’est qu’il se transforme en 3He par émission d’un
électron (radioactivité β-). 2H et 3H peuvent participer à des réactions de fusion nucléaire…
L’hydrogène est le seul élément dont chaque isotope porte un nom spécifique, car leur
différence de masse relativement à l’hydrogène est significative : du simple au double ou au
triple, ce qui explique que, contrairement à ce qui vaut pour les isotopes en général, ces
différences peuvent influencer les propriétés chimiques du deutérium ou du tritium par
rapport au protium (effet isotopique)
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II- MOLECULE DE DIHYDROGENE
L’élément d’hydrogène donne un seul corps pur simple, le dihydrogène H2, par établissement
d’une liaison de covalence (H-H), association dans une même case quantique des électrons de
deux atomes.
Dans le cadre du modèle des orbitales moléculaires, on peut combiner linéairement les deux
orbitales atomiques 1s des deux atomes H pour former deux orbitales moléculaires l’une
liante σ (sigma) et l’autre antiliante σ*. Les deux électrons remplissent l’orbitale de plus basse
énergie ave formation d’une liaison.
- Ordre de liaison : 1
En somme, le dihydrogène est très stable : une liaison sigma entre les deux atomes de H et la
dissociation de la molécule en deux atomes est assez fortement endothermique.
Le dihydrogène est sans les conditions usuelles un gaz incolore, inodore et insipide. Le
paramètre essentiel pour l’étude de ses propriétés physiques est la très faible masse de la
molécule H2, la plus petite connue. Il résulte en effet :
- une faible densité pour H2 solide liquide ou gazeux (densité par rapport à l’air, d ≈
M/29 est de 0,07)
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- une grande vitesse de translation des molécules à l’état gazeux, d’où l’absence quasi-
totale de H2 dans l’atome terrestre.
Une grande facilité de diffusion (passage à travers un petit trou percé dans une paroi mince)
- Une bonne conductibilité calorifique : H2 est souvent utilisé, par exemple pour le
refroidissement des gros alternateurs ;
- L’état de gaz presque parfait de H2 (g) entraînant des températures de liquéfaction et
de fusion basses. TF = 14,01 K, soit -259,14°C ; TE = 20,28 K.
-
3.1 – Réactivité
L’hydrogène se combine avec la plupart des autres éléments car il possède une
électronégativité moyenne (2,2) et peut ainsi former des composés avec des éléments
métalliques ou non métalliques. Deux faits importants gouvernent la réactivité chimique de
l’hydrogène :
- La molécule est très stable, puisque sa synthèse est très exothermique (dissociation
endothermique)
- La couche de valence ne comporte qu’une case : une seule liaison est possible, elle est
essentiellement covalente sauf dans les rares cas où l’on a la formation de l’ion
hydrure H-
Comportement réducteur
L’hydrogène peut comme les alcalins perdre un électron pour devenir le cation H+
Pour arracher l’électron de l’atome d’hydrogène, il faut dépenser une énergie énorme : 13,59
eV (313 Kcal/mol). Il ne faut donc pas s’attendre à rencontrer de liaison ionique entre
l’hydrogène et un autre élément avec l’hydrogène comme cation sauf (l’atome de fluor).
Chaque fois qu’une réaction se fait, on obtient donc une liaison covalente.
H+ + H2O H3O+
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Comportement oxydant
Il est par contre moins difficile à l’hydrogène, comme les halogènes de compléter son niveau
de valence par capture d’un électron pour donner l’anion hydrure H- de même structure que
l’hélium (affinité électronique).
Il faut noter que l’élément hydrogène a des propriétés essentiellement réductrices, mais c’est
un réducteur moyen. Il n’appartient à aucun groupe. Néanmoins ses propriétés chimiques (cf
son électronégativité) ne permettent pas son intégration aux deux groupes des alcalins et des
halogènes. C’est pourquoi l’hydrogène est souvent placé au milieu de la première période du
tableau de la classification périodique.
Les très nombreuses combinaisons de l’hydrogène peuvent être réparties en trois rubriques :
Bien que électropositif, l’hydrogène donne avec les métaux alcalins et alcalino-terreux des
hydrures MH (M+, H-) ou MH2 (M2+, 2H-). Pour les obtenir, on fait passer un courant
d’hydrogène gazeux sur le métal à des températures comprises entre 150°C et 700°C
Ca+H2 CaH2
2Li + H2 2LiH
Ce sont des variables solides cristallisés et ioniques à structures type NaCl pour les métaux
alcalins.
L’hydrure de lithium solide fond à 680°C. L’électrolyse du liquide donne par réduction à la
cathode du lithium et par oxydation à l’anode du dihydrogène.
LiH Li + H2
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Les hydrures alcalins réagissent en particulier à froid sur les solvants protoniques notamment
l’eau.
Les hydrures alcalins donnent avec les du bore ou de l’aluminium, les hydrures doubles. Le
plus important de ces hydrures est le tétrahydruroaluminate de lithium Li (AlH4).
(C2H5)2O
4LiH + AlCl3 Li(AlH4) + 3LiCl
Ce sont des dérivés hydrogénés des non-métaux. Ils sont des composés essentiellement
covalents et moléculaires. Ils sont pour la plupart gazeux dans les conditions habituelles sauf
H2O à cause des liaisons hydrogènes.
La réaction est favorisée par de très fortes pressions et par une température aussi basse que
possible avec une utilisation de catalyseur. Conditions selon Haber : pression : 200kg/cm2,
t°=400°C à 500°C, catalyseur : Fer.
C’est une réaction industrielle très importante car on fabrique l’acide nitrique et les engrais
azotés avec l’ammoniac.
Les composés résultants des autres éléments du groupe de l’azote (PH3, AsH3, SbH3) sont
instables et ne peuvent être préparés par synthèse directe.
d- Groupe de carbone
Le carbone et les éléments de son groupe (Si, Ge, Sn,, Pb) donnent des composés hydrogénés.
Parmi les nombreux hydrocarbures qui existent, seulement le méthane et l’acétylène peuvent
être obtenus par synthèse directe
L’hydrogène se combine avec les métaux de transition en s’insérant dans les cavités du réseau
cristallin de ces éléments : on parle de composés d’insertion. L’hydrogène piégé dans le
réseau peut y émerger, réagir avec les impuretés présentes et dégrader les propriétés du
matériau. Très souvent, il n’y a pas de stœchiométrie (MxHy, avec x et y peuvent être
différents des entiers naturels) ; il s’agit plutôt d’une solution solide d’hydrogène dans
l’élément solvant. Les hydrures d’insertion concernent en général les propriétés du métal
(conductibilité thermique et électrique, éclat métallique et ils ont une faible température de
fusion).
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Exemple : ZrH1,9
Sous forme de poudre, les métaux de transition absorbent des quantités considérables
d’hydrogène (le palladium absorbe jusqu’à 900 fois son propre volume d’hydrogène à la
température ambiante). Les hydrures d’insertion sont importants à cause de leurs propriétés
catalytiques. Ils sont utilisés comme catalyseurs d’hydrogénation.
L’hydrogène réduit de nombreux composés parmi lesquels des composés organiques et des
composés minéraux. S
MmOn + H2 mM + nH2O
CO2 + H2 CO + H2O
La réduction des oxydes métalliques à lieu dans les cas où la chaleur de formation de l’oxyde
est inférieure à celle de l’eau (FeO, CuO). Pas de réaction avec Na2O, MgO dont la chaleur de
formation est supérieure à celle de l’eau.
A partir des aldéhydes et des cétones, on obtient des alcools primaires et secondaires
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IV- PREPARATION DE L’HYDROGENE
Zn + 2H+ Zn2+ + H2
- La conservation du méthane (gaz naturel) qui fournit actuellement les tonnages les
plus importants, environ 70% ;
- L’extraction du gaz de cokerie ;
- L’électrolyse de l’eau.
Après élimination des impuretés par voie chimique à l’aide d’absorbants convenables, ou par
voie physique par liquéfaction partielle, le mélange H2-H2 est utilisé après ajustement des
proportions pour la synthèse de l’ammoniac.
V- UTILISATION DE L’HYDROGENE
La majeure partie est utilisée sur place (auto-consommation, dite quelque fois consommation
captive) ; 1% environ étant commercialisé à l’état gazeux ou liquide. Les principaux
débouchés sont actuellement la synthèse de l’ammoniac (environ 60%) le dihydrogène étant
mélangé au diazote et l’utilisation en pétrochimie (environ 20%). L’hydro-traitement vise à
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purifier les coupes pétrolières de leurs impuretés, notamment le soufre. L’hydro-
désulfuration correspond au schéma suivant :
Industrie
- Action de la vapeur d’eau sur le carbone : chauffer le carbone au rouge et fait passer
de la vapeur d’eau
H2O + C CO + H2
Laboratoire
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LE SODIUM ET DERIVES
I- Généralités
Le sodium de symbole Na qui vient de son appellation allemande Natrium, qui dérive de « natron », le
carbonate de sodium naturel d’Egypte, est de structure électronique (Z=11) 1S22S22P63S1 et de poids
atomique molaire de 22.98977gmol-1 et une masse volumique de 0,97 g.cm-3. Il présente un spectre
d’émission avec deux radiations caractéristiques de longueurs d’onde 1= 5890 A° et 2=5896 A°.
Son rayon covalent 1,54 A° Son rayon ionique (Na+) est 0,85 A° et son métallique 1,90 A° C. C’est un
métal brillant, mou, réactif, ayant une température de fusion de 98°C et d’ébullition de 883A°C. Son
électronégativité de pauling est 0,9, avec une énergie de première ionisation de 5,14 e V et un
potentiel d’électrode de -2,71V. Le Na est un bon conducteur électrique et thermique. Son excellente
conductivité thermique et son bas point de fusion le font employer, fondu comme transporteur de
chaleur et échangeur dans certains réacteurs nucléaires.
Le sodium est le sixième élément le plus abondant dans le coût terrestre, qui contient 2.63% de
Sodium sous toutes ses formes. Le sodium est, après le chlore, le deuxième élément le plus abondant
dissous dans l’eau de mer. Les sels de sodium les plus importants trouvés dans la nature sont le
chlorure de sodium (sel de roche), le carbonate de sodium (soude), le borate de sodium (borax), le
nitrate de sodium et le sulfate de sodium. Les sels de sodium sont trouvés dans l’eau de mer, les lacs
salés, les alcalins et dans l’eau de source minérale.
Le sodium se dissout dans l’ammoniac liquide en donnant une solution métastable colorée.
2Na + O2 2NaO
Na+H2O NaOH + H2
2Na + H2 2NaH
Na + Cl2 NaCl
Avec l’oxygène, Le sodium donne un oxyde NaO2 , qui s’unit à l’eau pour donner l’hydroxyde NaOH,
et un peroxyde Na2O2, qui est décomposé par l’eau avec production d’oxygène.
2
Na2O + H2O 2NaOH
IV- Préparation et utilisations
Le sodium est préparé par électrolyse d’un mélange de chlorure de sodium et de chlorure de calcium
fondu ver 580°C. Pur, il sert à l’élaboration de certains métaux réfractaires (titane, zirconium).
Liquide, il est utilisé comme fluide caloporteur dans les surgénérateurs ; gazeux, il est employé dans
les lampes à décharge émettant dans le jaune (éclairage routier).
- Procédé Solvay
CO2 + NH3 + H2O + NaCl NH4Cl+NaHCO3
2NaHCO3 Na2CO3+CO2+H2O
2NH4Cl + Ca(OH)2 CaCl2+ 2NH3 + H2O
Elle permet de régénérer le (NH3) ammoniac. Le procédé Solvay est moins polluant et moins coûteux
que le procédé Leblanc. Le sel et la craie sont abondants et peu coûteux.
3
Utiliser pour avoir les sels organiques et quelques sels minéraux (NaCN, Na2SO4,
NaNO3, NaNO2)
2) La soude
C’est un solide blanc très hygroscopique. Sa dissolution dans l’eau est très exothermique. Il est donc
difficile à dessécher. C’est un composé soluble dans l’alcool et à ce titre on l’utilise en chimie
organique. La température de fusion de la soude est de 328°C et température d’ébullition de 1390°C.
La soude fondue attaque le verre, la porcelaine et même la platine. L’électrolyse de la soude dissoute
donne de l’hydrogène et de l’oxygène.
Avec SO2 on obtient du Na2SO3. Elle réagit également avec l’alumine pour donner l’ion suivant
l’équation : 2(Na+ + OH) + Al2O3 (Na+ + Cl) + (Na+ + ClO) + H2O.
La soude caustique augment le pH des cours d’eau, représentant ainsi une menace potentielle pour la
faune et la flore aquatique. La soude caustique ne doit pas être confondue avec le bicarbonate de
sodium, ni avec le carbonate de sodium.
Synthèse de la soude
3) Le chlorure de sodium
Le chlorure de sodium NaCl (sel marin et sel gemme) est un aliment indispensable à l’homme et aux
animaux domestiques. A ce titre il a donné lieu très tôt à un commerce actif. En présence d’acide
sulfurique, il permet d’obtenir l’acide chlorhydrique HCl et le sulfate de sodium Na2SO4. Son
électrolyse permet d’obtenir du chlore et du sodium.
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CALCIUM ET DERIVES
- Les carbonates CaCO3 que l’on trouve dans la calcite, aragonite dans le marbre, la
craie
- Les sulfates
On a anhydrite CaSO4 et dans le gypse CaSO4, 2H2O
- Les phosphates
- Ca5(PO4)3
Il existe également sous forme de sel. On les retrouve dans les os, les coquilles et aussi sous forme de
ion calcium (Ca2+) qu’on retrouve dans l’eau de mer et souterrain associées à et
Le calcium se combine avec l’oxygène pour donner CaO . On peut avoir CaO en calcinant le calcaire
selon la réaction :
CaO + 3C CO + CaC2
Ca +1 2 O2 CaO
5
L’hydroxyde de calcium
Une eau dure est une eau qui ne donne pas de mousse avec le savon. Ces eaux sont chargées en sels de
calcium qui précipite les savons par formation d’oléate ou de stéarate de calcium insoluble. La dureté
peut provenir aussi de la présence des ions magnésium. La dureté d’une eau est sa teneur Ca2+ et Mg2+.
Elle s’exprime en °f = 100mg/L CaCO3. Une eau douce est une eau qui contient un faible taux
d’ions Ca2+ et Mg2+.
Cette dureté temporaire peut être éliminée par chauffage de l’eau. En effet lors du chauffage de l’eau,
il se produit la réaction suivante :
CaCO3 insoluble explique la présence de tartre dans les ustensiles de cuisines, les tuyaux et les
chaudières.
CaO est la chaux vive, qui fait l’objet d’une importante industrie. C’est d’ailleurs pour cette réaction
que le carbonate de calcium porte, dans certaines industries, le nom de carbonate de chaux qui était
l’ancien nom avant que le calcium ne soit isolé.
Le calcium est produit par aluminothermie de la chaux, c’est-à-dire une réaction d’oxydoréduction où
la chaux (oxyde de calcium CaO) est réduite par l’aluminium dans des fours où l’on établit le vide.
On introduit dans le four des pastilles formées à partir d’un mélange de chaux et de poudre
d’aluminium. Le four est chauffé électriquement ou à l’aide d’un combustible fossile. Le calcium
formé au cours de la réaction se dégage sous forme de vapeur, et l’on dispose (dans le circuit
6
d’aspiration établissant le vide dans le four) un condenseur où il vient de déposer. Le résidu de la
réaction est de l’aluminate de calcium (combinaison d’alumine et de chaux).
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AZOTE ET PHOSPHORE
Le phosphore et l’azote ont cinq électrons de valence ; ils forment des liaisons de caractère presque
exclusivement covalent. Les principales différences proviennent de la présence des orbitales D
disponible dans la couche de nombre quantique 3 qui confère au phosphore des possibilités de liaison
que l’azote ne présente pas. Par exemple, l’existence valence 5 du phosphore.
N P
Numéro atomique 7 15
Configuration électronique 2S22P3 2S23P3
Rayon covalent (A) 0,75 1,06
Rayon ionique (A) M5+ - 0,34
Energie d’ionisation (eV) 14,48 10,9
Electronégativité 3,07 2,06
I- L’azote
a) Etat naturel et production
Dans l’industrie, la matière première, abondante et gratuite, de production de l’azote est l’air. Par
distillation fractionnée de l’air liquide, on obtient de l’azote qui renferme un peu d’oxygène,
d’argon de l’hélium et du néon du mélange de départ. On prive l’air de son oxygène. Pour obtenir
de l’azote pur (azote chimique) , on chauffe vers 70°C du nitrite d’ammonium selon la réaction
suivante.
NH4NO2 N2 +2H2O
b) Propriétés physiques
L’azote est un gaz incolore peu soluble dans l’eau (10cm3/l) avec une densité sensiblement
égale à 0,97 et sa température de liquéfaction est de -196°C. C’est un gaz très mobile et qui se
transporte plus facilement à l’état liquide. La présence du doublet électronique lui confère sa
propriété chimique.
8
c) Propriétés chimiques
L’azote est généralement inerte à température ambiante. A haute température ou en présence
d’étincelle, il peut dans certaines conditions entrer en combinaison avec d’autres éléments.
Endothermiques à partir de leurs éléments, ils sont peu stables à température modérée et peuvent jouer
le rôle d’oxydants.
C’est un gaz incolore et inodore, assez facile à liquéfier, produisant une excitation cérébrale (gaz
hilarant) puis une anesthésie. Il se décompose à la chaleur en ses éléments et peut de ce fait
entretenir des combustions vives.
C’est un gaz incolore, difficile à liquéfier qui se décompose complètement au rouge vif et présent
alors des propriétés comburantes. Au contact de l’oxygène, il s’oxyde spontanément en donnant de
l’anhydride nitreux et du peroxyde d’azote. Il réduit ainsi le permanganate de potassium, l’acide
nitrique concentré, etc. il est obtenu dans l’industrie par synthèse directe dans l’arc électrique ou
par oxydation catalytique de l’ammoniac, mais est aussitôt transformé en acide nitrique ou en acide
nitreux. On le nomme aussi oxyde azotique (ou dioxonitrique II).
Dès 180°C la molécule NO2 se dissocie en NO et oxygène. Le peroxyde d’azote présente donc
des propriétés comburantes et oxydantes qui le font employer comme ergol et pour réaliser des
explosifs, dénommés panclastites. Au contact de l’eau ; il se comporte comme un anhydride
mixte.
Il est obtenu à l’état liquide en mélangeant et en condensant des volumes égaux d’oxyde
nitrique et de dioxyde d’azote. C’est un liquide bleu, qui bout vers 3°C et qui se solidifie à
- 120°C. Très instable, il émet des vapeurs rutilantes, mélange de NO, de NO2, et de N2O2. Il
possède à la fois les propriétés de l’oxyde nitrique et du dioxyde d’azote, c’est-à-dire qu’il peut
se comporter comme un oxydant ou comme un réducteur (oxydoréduction). C’est un anhydride
vrai qui correspond à l’acide nitreux HNO2. On le nomme aussi anhydride azoteux (ou
dioxionitrique III).
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de N2O4 et N2O5. C’est un oxydant et un anhydride vrai. L’acide correspondant est l’acide
nitrique (ou trioxonitrique V). L’anhydride nitrique est nommé aussi anhydride azotique. Les
composés de l’anhydride nitrique jouent un rôle important dans l’industrie des engrais, des
colorants et des explosifs.
Acide nitreux
On prépare de l’acide nitreux à partir de la composition du sesquioxyde avec l’eau.
NO + NO2 N2O3
Acide nitrique
L’Ammoniac
L’Ammoniac de formule NH3 est un gaz incolore d’odeur piquante et suffoquant. Il se liquéfie à 33°C
et se solidifie à 77,8°C. Il est très soluble dans l’eau. C’est une molécule polaire comme l’eau. Elle se
condense à température plus élevée que l’azote. L’ammoniac liquide est beaucoup plus utilisé comme
réfrigérant industriel. La solution obtenue est obtenue est appelée l’ammoniaque. Sa masse molaire est
d 17 g / mol donc plus léger que l’air.
On obtient l’ammoniac par action de l’hydrogène à chaud l’azote, la réaction est réversible.
N2 + 3H 2NH
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Dans l’industrie, cette réaction de synthèse est réalisée à 550°C, sous haute pression avec un catalyseur
(le fer).
Dans l’industrie des engrais, l’azote de l’atmosphère est fixé chimiquement pour former l’ammoniac
selon la réaction suivante.
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Sa symétrie et ses dimensions lui confèrent des propriétés analogues aux ions alcalins de taille
(K , Rb+). On connait de nombreux sels d’ammonium similaires aux métaux alcalins (chlorure
+
d’ammonium NH4Cl).
Propriété du solvant
L’ammonium liquide est le solvant non aqueux, il est souvent utilisé comme l’eau. Il est polaire
et peut se retrouver dans des cristaux.
La base conjuguée de NH3 est l’ion à anidure NH2- . C’est la base la plus forte pouvant exister dans
l’ammonium liquide.
Les métaux donnent avec l’azote des nitrures et des azotures tel que Na3N, K3N, Ca3N2 et
NaN3, Zn(N3)2.
Cycle de l’azote
1. Fixation
2. Assimilation
3. Ammonification
4. Nitrification
o Nitritation
o Nitratation
5. Dénitrification
II- Le phosphore
1) Généralités
P P
Il se présente sous forme de molécule tétraédrique P4. Il a la même conformation que NH3.
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Le phosphore est plus réactif que l’azote. Les hybridations qu’on peut obtenir avec les phosphore se
présente comme suit :
Decomposition de H3PO3
4H3PO3 PH3+3H3PO4
Notons que 0.11% de la lithosphère est constitué de phosphore qui se trouve dans les minerais de
phosphate de calcium comme la cellophaniste monohydrate Ca(PO4)2H2O ; on a également l’apatite
Ca5F(PO4)3.
Environ 90% du minerais de phosphate exploité est transformé en engrais. On utilise le reste pour
préparer le corps simple des composés de phosphore et les alliages comme le bronze de phosphore.
On extrait P du minéral par chauffage électrique en général avec du sable et du coke (C).
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Ca3(PO4)2 +3SiO2 3CaSiO3+P2O5
P2O5+5C 2P+5CO
Le phosphore blanc s’il est pur fond à en donnant un liquide incolore qui cristallise dans
le système cubique.
Il existe également les peroxydes comme HPO qui est un acide de peroxyde d’acide
peroxomonophosphorique
Les polyphosphates
On utilise d’habitude le nom de polyphosphate pour les sels des ions en chaine [PnO3n+1]-2-n
Si n=1 on a un phosphate
Si n=2 on a un diphosphate
L’emploi de phosphate trisodique permet de réduire les tartres avec formation de sel de calcium
floconneux non entartrant. Les ions polyphosphates sont utilisés dans la fabrication des détergents qui
se fixent sur les saletés en les rendant hydrophiles c’est-à-dire facilement soluble dans l’eau.
L’azote joue un rôle essentiel dans la croissance des plantes. En défaut les plantes sont atrophiées et en
excès, elles sont très développées, mais fragiles. Les végétaux assimilent l’azote par l’intermédiaire
des ions NO3 - et NH4+. Quant au phosphore, il favorise la formation des fleurs et des fruits. Il est
apporté par les phosphates (PO43-) , hydrogenophosphate (HPO42-), et dihydrogenophosphate (H2PO4).
Les engrais participent à la fertilisation des sols, par apport des éléments fertilisants tels que le N, P,
K. Ils peuvent être simples ou composés.
Les engrais azotés permettent d’introduire l’azote dans la chaîne végétale sous la forme des ions NO3-
et NH4+. Comme exemple d’engrais azotés on peut citer :
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Les engrains phosphates
Les engrais phosphatés proviennent des phosphates naturels de calcium telles que
Fluoroapatite Ca3(PO4)2,CaF2
Chloroapatite Ca3(PO4)2,CaCl2
Ces phosphates naturels très mal assimilés par les plantes sont traités en vue d’augmenter leur
solubilité après transformation en superphosphate
Les engrais composés renferment au moins deux des trois éléments fertilisants par son N, P, K. Ils
sont donc binaires ou tertiaires. Les teneurs en fertilisant sont indiqués par trois nombres qui
caractérisent, pour 100kg d’engrais et dans l’ordre
- La masse de l’élément N
- La masse de l’élément P sous la forme fictive P2O5
- La masse de l’élément K sous la forme fictive K2O
-
Les conversions d’une forme à l’autre peut être faite avec les formules suivantes :
%P=%P2O5*0.44
%K=%K2O*0.83
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LES CIMENTS
Les ciments et liants minéraux sont constitués de phases solides anhydres ou partiellement
hydratées susceptibles de subir un processus de consolidation ou de durcissement. Ce processus
correspond à une réaction solide-liquide ou solide-gaz.
Il fut découvert en 1818 par Louis Vicat. Les matières premières de base appelées cru de
cimenterie comprennent le calcaire (CaCO3, 80% et argile Al2 O3 + SiO2, 20%). Ces matières premières
chauffées entre 1000°C et 1450°C donnent lieu à des réactions solide-solide et solide-liquide entre les
produits de décomposition thermique des argiles et du carbonate de calcium :
Les argiles sont des aluminosilicates, et leur décomposition libère des Al2O, et SiO2 et Fe2O3.
L’ensemble des produits de réaction se présente sous forme de modules durs et constitue le clinker.
C’est le broyage du clinker qui donne le ciment. Sa composition est la suivante :
C3S : 50% ; C2S : 20% ; C4 AF : 12% ; C3A : 8% ; on dénombre aussi des impuretés tels que : MgO,
Al2O3, Fe2O3, Cr2O3, TiO2, periclase (magnésie), CaO. Les teneurs en MgO ou CaO doivent être
inférieures à 3% car leur lente hydratation ultérieure peut provoquer des expansions nuisibles à la
qualité des ciments.
C3S est responsable des résistances mécaniques à court terme, C2S qui s’hydrate plus lentement
confère des résistances mécaniques à long terme. C3 A s’hydrate très rapidement donc nécessité
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l’addition d’un régulateur de prise en masse. Ce régulateur est le gypse (CaSO4, 2H2O) qui conduit à la
formation de fins cristaux retardant la prise en masse du ciment conformément à la réaction.
C4AF confère au ciment sa couleur, son élimination permet d’obtenir le ciment blanc.
Ils sont préparés à partir d’un mélange de calcaire et de bauxite. Le ciment alumineux fondu
s’hydrate rapidement et procure des résistances mécaniques en particulier des résistances initiales très
élevées, supérieures à celle du CPA. Mais il est d’un emploi plus délicat. Les utilisations de ce ciment
relèvent d’applications très particulières ; bétons et mortiers pour ouvrages urgent, bétons réfractaires,
dallages, travail par temps froid, etc.).
Les types principaux autres types de ciments et liants minéraux sont la chaux, le plâtre et le ciment
d’anhydrite.
Chaux Ca(OH) 2
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Ca O + H2O Ca (OH) 2
Suivant la teneur en argiles des calcaires, on obtient déférents types de chaux, la chaux grasse étant
celle préparée à partir de calcaire pur et les chaux hydrauliques celles obtenues avec du calcaire
contenant une proportion importante d’argile (environ 20%).
Plâtre
Il est obtenu par déshydratation thermique de gypse, CaSO4, 2H2O. Suivant les conditions
opératoires et la température de déshydratation toute une série de phases de cristallinité variable
peuvent être obtenues. Les propriétés du matériau après consolidation sont fortement tributaires de la
nature et de la proportion de ces phases. Les réactions mises en jeu sont les suivantes :
Le plâtre trouve des applications très nombreuses (enduits, carreaux et cloisons préfabriquées).
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FER
I- Généralité
Le fer de structure 1s22s22P64s23d6. C’est un métal de transition. Les orbitales d sont environ à
moitié remplis. La bande d sera donc à moitié remplie, presque tous les électrons remplissant les O.M.
liantes : la liaison métallique sera donc très forte, ce qui entraîne également une forte compacité (et
donc une masse volumique élevée : 7,9g.m-3. Le rayon métallique vaut 0,126 nm ; le rayon ionique de
Fe 2+ vaut 0,076, celui de Fe3+ vaut 0,067nm. Les énergies de première et deuxième énergies sont 7,90
et 16,16 eV. Les électrons du fer sont relativement faciles à arracher, les deux électrons 4s et un seul
3d (pour obtenir la configuration 3d5, la plus stable car les OA d sont exactement à moitié remplies) :
E° (Fe/Fe2+) = - 0,44V, l’électron 3d est plus difficile à arracher à cause de la petitesse de l’ion :E°
(Fe2+/Fe3+) = 0,77V.
Le fer présente des propriétés magnétiques, il est ferromagnétique jusqu’à 768°C, au-delà il devient
paramagnétique. C’est un métal gris argenté. Jusqu’à 910°C, il est de structure cube centré Fe ( ) ; il
devient cubique à face centré Fe ( ) de 910°C à 1200°C et redevient centré Fe ( ) jusqu’à sa
température de fusion à 1535°C. Il joue un rôle biologique important notamment comme constituant de
l’hémoglobine.
Il présente 4,7% de la croute terrestre. Il est majoritaire dans le noyau. Ses principaux minerais
sont l’hématite Fe2O3, la magnétite Fe3O4, la limonite Fe2O3, 3H2O, la sidérite FeCO3…
Le fer est relativement stable à l’air. S’oxyde à l’air humide, c’est la corrosion. Il réagit avec les
oxydants à chaud (oxygène, chlore) et réduit les oxydants en solution aqueuse (H3O+).
T>320°C
620°C<T<950°C
Fe3O4 + CO 3FeO + Co2 (f)
T 950°C
FeO + CO Fe + CO2 (g)
Le fer en solution aqueuse existe sous deux formes l’ion Fe2+ (aq) ou [Fe(H2O)6]2+ (vert pâle) et
l’ion Fe3+(aq) ou [Fe(H2O)6]+3(violet pâle). Il existe de très nombreux complexes des ions du fer. Le
cation Fe2+ se trouve dans [Fe(H2O)6] (NH4)2(SO4)2bis sulfate de diammonium hexaaquafer II sel
double, connue sous le nom de sel de Mohr. Ce composé stable peu oxydable est utilisé pour des
analyses. Dans le cas de l’ion Fe3+ on peut citer les aluns [M(H2O)6] [Fe(H2O)6] (SO4)2. De même on
peut citer les complexes très stables tels que [Fe(CN)6]4-, [Fe(CN)6 3-
, Fe(NO) (H2O)5]2+,[FeF5
(H2O)6]2-, [Fe(SCN) (H2O)5]3+ etc.
Le fer est l’un des éléments de transition les plus importants pour le métabolisme des êtres
vivants. Le corps humain contient environ 4g de fer dont 3 dans l’hémoglobine. L’hémoglobine est la
protéine contenue dans les globules rouges du sang transporteur de l’oxygène vers les cellules.
b) Le ferrocène
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V- Corrosion du fer
La corrosion désigne l’ensemble des phénomènes par lesquels un métal ou un alliage métallique
tend à s’oxyder sous l’influence de réactifs gazeux ou en solution. Elle est dite sèche lorsque les agents
oxydants ne sont pas en solution, elle est dite humide dans le cas contraire.
Le fer se rouille au contact de l’air humide, la rouille est poreuse, non protectrice et perméable à
l’humidité ce qui entraine la destruction totale du fer ; la réaction de corrosion s’écrit
Pour certaines applications particulières, on utilise des aciers spéciaux tels que :
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