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André Breton (1896 - 1966)

VIE
● Né le 19 février 1896 à Tinchebray (France), issu de la petite bourgeoisie
parisienne
● À Paris, il commence des études de médecine, avec un intérêt particulier pour la
neuropsychiatrie, pendant il se passionne pour la poésie
● il est fondateur du surréalisme
● A la fin du conflit, il fonde, avec Philippe Soupault et Louis Aragon, "Littérature",
une revue dans laquelle il entreprend la théorisation de la dissociation psychique et
de l'automatisme d'expression, initiant les premières expériences d'écriture
automatique.
● il a eu des contacts avec Tzara et le dadaïsme, et crée une revue “Littérature”
(1919) avec le but de rompre avec la tradition du XIX siècle, mais il s’éloigne
rapidement de l'expérience dadaïste pour créer le "Centre de recherches
surréalistes", dont les objectifs sont formulés dans les deux manifestes du
surréalisme (1924 et 1930).
● L'objectif du mouvement était d'aller au-delà de la protestation contre les normes et
les valeurs traditionnelles et de trouver de nouveaux moyens de libérer l'individu,
en se concentrant avant tout sur le monde de l'inconscient,
● La libération poursuivie par les surréalistes ne concerne pas seulement l'artiste
mais tous les hommes qui, à travers les techniques de la psychanalyse, doivent
mettre fin aux contradictions entre rêve et réalité dans une "surréalité" qui assimile
les deux et en fait un unicum sans barrières, ni frontières, ni limites.

UN POÈTE EN ÉVOLUTION
● inspiration: de symbolisme, d’Apollinaire et de Jarry

OEUVRES
● le long récit “Nadja” (1928), qui se développe dans une atmosphère hallucinée
entre rêve et réalité ;
● “Vases communicants” (1932) ;
● “Amour fou et l'Anthologie de l'humour noir” (1937)
“Nadja”
● rédigée en 1927, publiée un an plus tard
● narration sans chapitre
● il est un récit autobiographique Breton raconte des événements quotidiens
survenus durant 9 jours entre lui et une jeune femme, Léona Delcourt, surnommée
‘Nadja’ par elle-même.
● résumé: Le narrateur-écrivain devient l’ami d’une mysterieuse jeune femme, dont
l’originalité confine à la folie. Leur rencontre fortuite a été procédé de signes
prémonitoires et de coïncidences bizarres. En s’entretenant avec elle, au hasard
des rues parisiennes, l’écrivain pénètre dans un monde fantastique qui devrait lui
révéler la clé de son existence mais l'histoire s’interrompt brusquement sur la
nouvelle que Nadja a été internée. Les derniers pages sont consacrées à la critique
des institutions psychiatriques
● conception surréaliste de la vie, faite d’une succession de hasards,
d'accidents.
● “Que suis-je?" → il ne recherche pas l’identité, mais une beauté que le ‘moi’ ne
contrôle pas

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