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Mémoire de Master
En Management Industriel
Thème :
Material Requirement Planing,concepts de base et ces
extensions
Fatiha OUNOUH
Composition du jury :
ENP 2016
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Ecole Nationale Polytechnique
Mémoire de Master
En Management Industriel
Thème :
Material Requirement Planning,concepts de base et ces
extensions
Fatiha OUNOUH
Composition du jury :
ENP 2016
DEDICACE
ABSTRACT:
Faced with increased competition, management of production systems has changed in
recent years. Manufacturers are always sought to innovate by optimizing the organization of
their businesses to make the right decisions at the right time to meet their clients at less cost.
Researchers are in turn trying to provide manufacturers with new and effective solutions. In
this context the production planning method probably the most known and used in industry is
the MRP.
We will present in this work a review of the literature regarding the MRP Production
planning approach by addressing the traditional methods of stock management; the basic
concepts of this method and the future extension.
Key Words: MRP, EPR, planning, planning, inventory management, production management.
Résumé :
Face à une intensification de la concurrence, la gestion des systèmes de production a
beaucoup changé ces dernières années. Les industriels sont toujours sollicités à innover en
optimisant l’organisation de leurs entreprises, à prendre les bonnes décisions au bon moment
afin de satisfaire leurs clients à moindre coût. Les chercheurs à leur tour ont essayé de fournir
aux industriels des solutions nouvelles et efficaces. Dans ce contexte la méthode de
planification de production probablement la plus connus et utilisé dans le domaine industriel
est le MRP.
Nous allons présenter dans ce travail une revue de la littérature qui concerne la méthode
de planification de la production MRP en abordant les méthodes traditionnelles de gestion de
stock ; les concepts de base de cette méthode et ces extension future.
Mots clés : MRP, ERP, planification, gestion de stock, gestion de production
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Dans le contexte industriel actuel, les entreprises se doivent d’avoir une gestion claire et
bien définie de leurs processus internes.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et la naissance au Japon du ‘Toyota
Production System’ qui vise la réduction de toutes les sources de gaspillages au sein des usines
Toyota, le monde de l’industrie a vu l’éclosion de nouvelles méthodes de management basées
sur l’optimisation de l’utilisation de ses ressources (machines, main d’œuvre, matières) mais
aussi sur une plus grande maitrise des processus métiers et leur gestion intégrée au sein de
l’entreprise.
Ces évolutions ont abouti à l’apparition d’une science de gestion tournée
considérablement vers les activités logistiques et la collaboration entre différentes parties
prenantes qui contribuent à la création de valeur pour le client final : le Supply Chain
Management (SCM).
En situant la production dans la perspective plus large de la chaîne logistique (supply
chaîn ), la définition de cette organisation doit aussi impérativement prendre en compte la
maîtrise des flux entrants et sortants, autrement dit de l’approvisionnement jusqu’à la
distribution pour assurer le niveau voulu de satisfaction de clients. La gestion de production a
pour objet la recherche d’une organisation efficace de la production de biens et de service.
Face à une intensification de la concurrence, la gestion des systèmes de production a
beaucoup changé ces dernières années. Les industriels sont toujours sollicités à innover en
optimisant l’organisation de leurs entreprises, à prendre les bonnes décisions au bon moment
afin de satisfaire leurs clients à moindre coût. Les chercheurs essayent à leur tour de fournir aux
industriels des solutions nouvelles et efficaces.
L’introduction de l'informatique dans la production et le contrôle des stocks au milieu des
années 1960 a permet d’améliorer la puissance des techniques disponibles. Ceux-ci résulte de
l'énorme puissance du matériel informatique pour entrer, stocker, récupérer des données et
manipuler les masses de données trouvées dans la plus petite entreprise de fabrication.
Couplé avec les logiciels de base telle que l'état des stocks, l’ordonnancement, la
planification des besoins en matériel, et la planification des besoins de capacité, il était possible
de résoudre de vieux problèmes, même ceux qui dans le passé ont été le plus déroutant et têtu.
Pour mieux situer les différents problèmes rencontrés en gestion de la production, les
décisions de gestion sont classées en trois catégories : décisions stratégiques, tactiques et
8
Introduction générale
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Gestion de production et stock
En d’autre terme elle est l’application des méthodes et techniques afin d’assurer les
activités de production, allant de la conception au contrôle de la qualité des produits finis, dans
le but de satisfaire le client.
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Gestion de production et stock
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Gestion de production et stock
– Planification hiérarchisée : méthode utilisée pour élaborer le plan directeur de production, les
produits finis sont regroupes par type et par famille. Elle est adaptée aux productions de masse.
– MRP : méthode utilisée pour déduire les besoins en composants à partir de la demande finale.
C’est un système à flux poussé. [11]
– OPT (Optimized ProductionTechnology): méthode de planification traitant différemment les
ressources goulots des ressources non-goulots. Elle ordonnance les ordres de fabrication sur les
ressources limitées en priorité.
– Kanban : cas particuliers par rapport aux autres méthodes car il n’y a pas véritablement de
planification. Le système de gestion de production s’autorégule en fonction de la demande.
C’est un système à flux tire.
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Gestion de production et stock
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Gestion de production et stock
Harris (1913) a montré qu’il existe une quantité économique Q*, qui permet de minimiser
le coût total composé du coût de lancement Cl et du coût de stockage h, elle est donnée par la
formule suivante :
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Gestion de production et stock
Il arrive fréquemment que les articles A correspondent à 80% de la valeur annuelle totale.
Il va de soi que la plus grande attention doit être dévolue à cette catégorie d’articles [4].
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Gestion de production et stock
De la plus triviale à la plus sophistiquée, on trouve les quatre méthodes présentées dans
le tableau 1.1.
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Gestion de production et stock
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Gestion de production et stock
Cette politique de la gestion des stocks demande à définir deux paramètres, d’une part, le
seuil (le point de commande) et d’autre part, la quantité de réapprovisionnement. Le point de
commande a pour but d’éviter les ruptures, c’est une valeur de stock qui correspond à la quantité
qui sera demandée ou consommée pendant le délai de réapprovisionnement. Dans le cas où la
demande ou le délai d’approvisionnement serait aléatoire, lors de la détermination du point de
commande cette quantité est généralement majorée en utilisant un délai de sécurité [20]. La
quantité de réapprovisionnement est aussi appelée taille de lot, voir la figure 1.4.
18
Gestion de production et stock
19
Gestion de production et stock
Ainsi les techniques de calculs que nous venons d’exposer dans cette section ont un
domaine d’application relativement réduit dans une gestion de production moderne. Il existe en
effet plusieurs limites à l’utilisation de ces méthodes ; surtout en se qui concerne les hypothèses
de départ ; car les calculs sont faits dans le cadre d’hypothèses simplificatrices qui seront
rarement vérifiées dans la pratique [17]. Les principales hypothèses :
o il n’y a pas de pénurie (pas de rupture de stock) ;
o la demande est régulière ;
o les coûts de stockage et de commande ou lancement sont définis et constants.
De plus, la gestion de stock ne tient pas compte du délai de fabrication des composants
intervenant dans l'assemblage d'un produit, par exemple; les ordres correspondant au composant
lent et au composant rapide seront lancés en même temps. Ceci aggrave, encore, la situation de
stock du composant rapide.
Afin d'éviter ces phénomènes, on peut imaginer, connaissant le temps moyen passé par
les articles sur chaque ressource de production ainsi que de la structure des produits, de prévoir
les lancements des divers ordres de sorte que tout soit disponible, sans avance et sans retard, au
moment voulu.
C’est dans ce cadre la que la méthode MRP (Material requirements Planning) a été mise
en place ; cette méthode, après plusieurs évolutions, a abouti au MRP2 (Manufacturing
Ressource Planning) que l'on peut traduire par Management des ressources de la production.
Elle permet de planifier les ordres de fabrication ou de commande.
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MRP (Material Requirement Planning)
Face à cette situation et suite aux défaillances révélées des méthodes traditionnelles de
gestion des stocks, qui reposent sur une gestion des articles indépendamment les uns des autres,
en supposant implicitement que la consommation passée se répètera dans le futur et ne se
préoccupant pas de savoir à quelle date on aura besoin de ces articles, il apparaît nécessaire de
se doter d'une véritable fonction capable de gérer la production en tenant compte des contraintes
internes et externes.
Ces défaillances ainsi que les contraintes de planification de la production ont donné lieu
à de nombreux travaux et à l’élaboration de méthodes très diverses ; et le modèle de
planification probablement le plus répandu et qui est implantée de fait dans la très grande
majorité des entreprises industrielles ; est le MRP qui, dans son acception originelle, signifie
Material Requirements Planning.
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MRP (Material Requirement Planning)
2.1.1. Historique
La méthode MRP est apparue aux États-Unis dans les années soixante.
Elle n’a cessé d’évoluer au cours du temps (MRP-0, MRP-1, MRP-2).
– MRP-0 (1960) : Système qui, à partir des demandes fermes et estimées de produits finis et
des niveaux de stock courants, calcule les besoins en composants (quoi, combien et quand)
permettant de répondre à la demande. Les capacités de production ne sont pas prises en compte.
– MRP-1 (1970) : MRP-0 auquel on a rajouté le calcul des charges engendrées sur l’outil de
production par le résultat du MRP. La planification s’effectue toujours à capacité infinie.
– MRP-2 (1979) : Evolution du MRP-1 qui intègre le calcul des coûts de production et un
algorithme d’ajustement charge-capacité. Ce dernier permet d’ajuster la charge souhaitée à la
charge disponible pour chaque centre de production.
2.1.2. Définition
Da s e ui suit ous allo s a o de la sig ifi atio et l’évolutio de l’a o y e MRP.
Le MRP
MRP (Material Requirement Planning) : ensemble de techniques de gestion de production
et d'approvisionnement assurant le calcul des besoins nets à capacité infinie, en se basant sur
les nomenclatures de produits et les prévisions des ventes [18].
Pour chaque produit fini, à partir du besoin brut, on obtient le besoin net (besoin brut -
stock). Grâce à la nomenclature (de combien de composants X a-t-on besoin pour fabriquer le
produit fini Y ?), on peut remonter au nombre de composants nécessaires pour répondre à la
prévision des ventes des produits finis.
Il est vu essentiellement comme une technique de planification destinée à établir et
maintenir des dates d’exigibilité correctes.
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MRP (Material Requirement Planning)
Le MRP 2
Le MRP (Manufacturing Ressources Planning) : est un système de gestion prévisionnelle
de la production permettant de coordonner les achats de matières premières et de composants,
les capacités en ressources matérielles et humaines ainsi que le Plan Directeur de Production
correspondant aux besoins en production.
Cette logique d’approvisionnement s’appuie sur une transformation des besoins bruts en
besoins nets (gestion sur besoin), par l’exploitation des nomenclatures, la prise en compte des
stocks, des approvisionnements en cours, et l’application de règles de gestion prédéfinies [4].
La méthode MRP s’appuie sur les prévisions de demande pour organiser la production en
intégrant les dépendances existant entre les différents composants entrant dans la fabrication.
2.1.3. Objectifs
L'objectif de la planification MRP est de commander les articles et de les fabriquer en
limitant au maximum les surplus et ruptures de stocks. Cette méthode s’appuie sur les
prévisions de demande pour organiser la production en intégrant les dépendances existant entre
les différents composants entrant dans la fabrication. [11].
En plus du calcul des besoins nets en matières premières et composants, Manufacturing
Ressources Planification effectue une planification des lancements tenant compte des capacités
des ressources par période.
2.2.1. Principes
Distinguer les besoins indépendants et mesurer les besoins dépendants, c’est le Principe
d’ORLICKY. Il se présente comme suit :
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MRP (Material Requirement Planning)
Les besoins dépendants (engendrés par les besoins indépendants) qui peuvent et doivent
être calculés; ce calcul peut se faire grâce à la connaissance de la structure des articles
(produits finis, sous-ensembles, composants et matières) et du temps nécessaire à leur
production.
La méthode MRP rend cohérente les réponses à ces questions, et assure leur enchaînement
logique en en mesurant les conséquences sur le court terme.
Il y a quatre étapes qui interviennent dans une logique MRP2 :
o Le Plan Industriel Et Commercial (PIC).
o Le Plan Directeur De Production (PDP).
o Le Calcul De Besoins.
o Le jalonnement des approvisionnements et à la gestion des ressources de production.
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MRP (Material Requirement Planning)
Le fichier article
Le fichier article contient des données relativement permanentes nécessaires à la
description des articles. Voir Figure 2.2.
Le fichier nomenclature
Une nomenclature de produits est une codification exhaustive de tous les articles d'une
entreprise donnée. Cette liste de codes fait apparaître les relations d'inclusion des produits entre
eux (des composants dans les composés). En effet, elle est organisée en niveaux qui représentent
les différents stades de décomposition des produits. A un niveau donné n, on dispose les
produits inclus dans d'autres, placés quant à eux, au niveau n-1. Aussi parle-t-on généralement
de liste hiérarchisée de codes. Dans cette liste, figurent également les quantités respectives des
produits inclus dans une unité de l'article dont ils sont les composants.
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MRP (Material Requirement Planning)
On appelle ces quantités des coefficients techniques, ou coefficients de lien. Par convention, on
place les produits finis au niveau zéro puis, au niveau un, les composés qui entrent directement
dans la composition des produits finis, etc. Voir Figure 2.2.
Le fichier gamme
Préparée par le bureau des méthodes, la gamme d'opération est une liste des différentes
opérations nécessaires à la fabrication ou l'assemblage d'une pièce, d'un ensemble ou sous-
ensemble. Voir Figure 2.2.
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MRP (Material Requirement Planning)
Le fichier stock
Ce fichier donne le volume de stock disponible ou stock final à la date mentionnée, pour
chaque article. Le stock final est souvent établi par inventaire physique.
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MRP (Material Requirement Planning)
Une des caractéristiques principales d’un MRP par rapport à une autre méthode de
planification de la production, est la masse de données requises pour établir les besoins en
composants. C’est pourquoi, le MRP est presque toujours intégré à une GPAO (Gestion de
production assistée par Ordinateur) ou à un ERP1 (Enterprise Resource Planning).
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MRP (Material Requirement Planning)
Ainsi, Il est impossible de mettre en œuvre un MRP si les délais pris en compte pour les
approvisionnements aussi bien que pour les fabrications ne sont pas respectés, et aussi, si les
informations prises en compte ne sont pas fiables. Ceci suppose :
o Une amélioration de la fiabilité des machines,
o Une amélioration de la validité des informations collectées et transmises
(nomenclatures, gammes, stocks, mouvements, ordres).
En conséquence, MRP est une méthode simple dans son principe, mais complexe dans sa
réalisation en raison des volumes d'informations traitées.
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MRP (Material Requirement Planning)
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MRP (Material Requirement Planning)
Définition et Objectif
Le PIC est établi conjointement par la direction générale, la direction de la production et
la direction commerciale à partir du carnet de commandes et des prévisions commerciales.
L’entreprise doit essayer d’adapter son niveau de stocks et de main d’œuvre pour satisfaire la
demande en termes de quantité.
Le PIC a pour objet un cadrage global par famille de produits : il permet d’anticiper
globalement les problèmes potentiels, notamment une inadéquation entre la capacité de
l’entreprise et la charge induite par les besoins commerciaux.
La maîtrise du PIC impose un nombre limité de familles de produits (entre 5 et 20 selon
la taille de l’entreprise). Le caractère global se retrouve dans la taille des périodes utilisées : le
mois et même le trimestre; l’horizon sera de 18 mois à 2 ans selon les délais de production et
les délais d’acquisition des équipements.
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MRP (Material Requirement Planning)
Etablissement du PIC
Le PIC est un contrat global entre le service production et le service commercial. Il repose
sur l’établissement de prévisions de vente par le service commercial et l’établissement de
prévisions de production, par le service production.
La logique conduit à définir le stock disponible à chaque fin de période, afin de déterminer
ce qu’il faut produire à la période suivante. L’objectif de stock est un compromis entre plusieurs
intérêts contradictoires : le souhait du service commercial de disposer d’un stock suffisamment
important pour assurer un bon service client, l’objectif économique de l’entreprise cherchant à
minimiser l’immobilisation financière, et, enfin, les possibilités de production qui ne permettent
pas toujours de suivre les variations de la demande et obligent à lisser la charge ; c'est-à-dire un
déplacement dans le temps de ressources afin de limiter les retards de délai, ou les recours à
l'embauche d'intérimaires. [17]
Le calcul de charges : Pour établir le PIC, il faut disposer des données qui relatent la
situation passée et celle prévue pour futur des ventes, de la production et des stocks.
Les charges globales doivent être évaluées, pour l’ensemble des familles de produits et pour
chaque ressource (atelier, machine, personnel…) et comparées aux capacités. L’horizon
suffisamment lointain doit permettre de déclencher des activités correctives : heures
supplémentaires, embauche de personnel, achat de machine,…, en cas de surchauffe ou au
contraire réduction des heures supplémentaires, arrêt de contrats de travail temporaire, chômage
technique. [5]
Définition et objectif
Le Plan Directeur de Production a pour objectif de planifier les besoins en produits afin
de satisfaire la demande finale. C’est un contrat qui définit, à partir du PIC, l’échéancier des
quantités à produire pour chaque produit fini.
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MRP (Material Requirement Planning)
Etablissement du PDP
Pour pouvoir établir les prévisions de production et les prévisions d'achat, il faut prévoir
les productions à cout et moyen terme (1 semaine à 6 mois). En effet :
o Certaines matières premières ont un long délai d'approvisionnement (aciers rares,
plusieurs mois) ;
o Certaines lignes de production présentent un fort taux de charge et il faut envisager
l'utilisation de sous traitante, à la main d'œuvre temporaire, ou l'investissement en
moyens de production ;
Pour cela, il faut mettre en place le PDP, qui est un échéancier des produits finis à
fabriquer déduit du PIC. Dont les bases d’établissement sont :
o De donner les ordres de fabrication pour les produits finis, ce qui induit le calcul des
besoins nets, dont nous parlerons au paragraphe suivant ;
o De concrétiser le PIC en traduisant en produits finis réels chaque famille de produits
du PIC ;
o De suivre les ventes réelles en comparant les commandes reçues et les prévisions ;
o De déterminer le disponible à vendre ;
o De mesurer l’évolution du stock de produits finis ;
Le plan directeur de production ainsi établi est ensuite validé pour se transformer en plan
de production de produits et constitué un point de départ pour le calcul des besoins en
composants.
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MRP (Material Requirement Planning)
Objectif
Un plan de charge –également appelé planning MRP ou Calcul des besoins nets- est alors
réalisé. L'objectif du Plan de Charge est de déterminer :
o les composants à monter, à fabriquer et à acheter ;
o les quantités correspondantes ;
o les dates de mise à disposition du produit ;
o les Ordres de Fabrication (OF) et les Ordres d'Achat (OA) en indiquant les dates de
lancement et de fabrication au plus tard.
Principe
Pour chaque composant, il faut déterminer :
o Quelle quantité de composants est nécessaire pour fabriquer un produit.
o Les Besoins Bruts (BB) en composants,
o Les Stocks, ou Articles Disponibles (AD).
o Les Besoins Nets (BN), c'est à dire les BB moins les BN.
Le PDP définit l’échéancier des besoins en produits finis (quantités et dates de besoin).
En utilisant :
o les nomenclatures donnant les composants de chaque article
o les délais d’obtention des articles
o les ressources constituées par les articles en stocks ou les articles
o qui vont être disponibles (ordres de fabrication ou d’achet en cours)
o les règles de gestion (taille des lots, quantité de commande, stock de sécurité, taux de
rebut)
Le « calcul des besoins nets » fournit :
o des ordres de lancements ou de commandes proposés pour l’horizon de planification
retenu
o des messages proposant au gestionnaire les actions à mener : lancer, avancer, retarder
un ordre de fabrication ou de commande
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MRP (Material Requirement Planning)
Il est alors aisé d’anticiper les problèmes et de prendre les mesures appropriées pour lisser
la charge en respectant les délais et en tenant compte des coûts d’augmentation de capacité.
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MRP (Material Requirement Planning)
Organiser
Il s’agit de distribuer le travail dans l’espace (à quel poste de travail ?) dans le temps (à
quel moment précis ?) et de mettre à la disposition du poste de travail tous les moyens
nécessaires (outillages, matières, moyens de manutention, personnel) en respectant les priorités.
Lorsque plusieurs ordres de production existent pour une même période il faut déterminer
l’ordre d’exécution. Parmi les règles de gestion des priorités on peut mentionner :
o Priorité à l’ordre qui a la date de fin la plus proche
o Premier arrivé, premier effectué
o Priorité à l’ordre dont la durée d’exécution est la plus courte
o Priorité à l’ordre dont le ratio critique est le plus faible ; le ratio critique est le rapport
: temps restant jusqu’à la livraison/somme des temps des opérations restant à effectuer
o Priorité à l’ordre ayant la plus petite marge : marge = temps restant jusqu’à la livraison
– temps d’exécution de l’ordre.
Commander
Commander consiste à lancer les fabrications, au moment opportun, par l’intermédiaire
du dossier de fabrication (liste de retrait des MP, fiche suiveuse qui décrit la suite des opérations
à effectuer et sera utilisée pour la traçabilité, fiches d’instruction…) et des bons de travail qui
constituent à la fois une autorisation pour exécuter un travail et un outil de saisie des temps
d’exécution réels.
Coordonner
Coordonner c’est synchroniser les activités des différents ateliers, notamment lors de la
fabrication de produits complexes.
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MRP (Material Requirement Planning)
Contrôler
Contrôler inclut le suivi permanent de l’avancement et de l’exécution, mais aussi la prise
de mesures correctives et la mesure de l’efficacité du système : comparaison entre les prévisions
de temps, de consommations de matières et de composants et les réalisations, suivi des déchets
et rebut. Avec éventuellement un retour vers le calcul des besoins nets.
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Les extensions de MRP
Le concept du MRP, né dans les années soixante a connu une forte évolution au fil des
années. Au départ, ce fut une méthode limitée exclusivement au calcul des besoins nets et à
l’approvisionnement des matières et composants. Dans les années soixante et dix, on lui associe
la gestion des capacités de production (calcul des charges). On parle alors de MRP1.
Progressivement, et avec l’évolution technologique, le MRP1 s’étend à la gestion d’autres
ressources de production (les machines, la main d’œuvre, les stocks, le calcul des coûts…). Il
devient par la suite un véritable outil de calcul des besoins nets en composants et en capacité
des ressources de production [9]. Cette nouvelle évolution lui valu le nom de MRP2.
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Les extensions de MRP
à chaque fois de reproduire une nomenclature pour chaque demande faite sur mesure.
Il y a quatre raisons principales pourquoi MRP a échoué dans le passé pour offrir des
avantages potentiels complets : [15]
o PDP mal géré : les graves problèmes de MPS surévalués, surcharge des plans et des
fournisseurs sont couverts. L'échec de la direction à comprendre le rôle de PDP, pour
résoudre les conflits entre les groupes d'organisation, et d'insister sur le réalisme
paralyse MPS dans les plans validés.
o les données inexactes : d'importantes erreurs dans les nomenclatures, les quantités de
stocks et commandes lancées empêchent MRP de produire des sorties valides.
o nomenclature mal structuré : notamment pour les produits complexes avec les options
du client, diminue considérablement la qualité des plans.
o le manque de contrôle de l'utilisateur : planificateurs inexpérimentés, qui ne savent pas
comment lire les rapports de sortie ou de prévoir les conséquences de primordial MRP,
naïvement accepter les recommandations de l'ordinateur. l'échec à prendre des mesures
importantes, telles que le rééchelonnement des commandes, et une charge de travail
excessive est souvent la raison de cet échec.
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Les extensions de MRP
o Les techniques de calcul de l’entité économique EOQ: la quantité du lot idéal est ce
que les clients veulent aujourd'hui et des configurations peuvent parfois être
raccourcies pour faire de telles quantités réalisables dans la plupart des entreprises.
o L’utilisation de stock de sécurité : la prévision statistique et l'analyse des erreurs de
prévision fascine les utilisateurs de MRP, et des efforts ont été faits pour développer
un logiciel pour les relier au stock de sécurité. Ce dernier est maintenant reconnu
comme beaucoup plus d'un obstacle qu'une aide. Elle viole la stratégie de base de ne
pas engager des ressources flexibles à des éléments spécifiques jusqu'au dernier
moment possible.
o Structuration de la nomenclature : des modèles pour les produits complexes avec des
options ont été développé. Ingénierie simultanée, le travail d'équipe d'ingénieurs de
conception et d'autres impliqués dans la planification et l'exécution fait de la
modularité un objectif.
o Planification des ordres de travail : beaucoup de travail a été fait dans le milieu
universitaire et des cabinets de conseil en essayant d'appliquer des formules
mathématiques pour l’ordonnancement. Appelé « operations reserch » ces techniques
inventées basés principalement sur la programmation linéaire et la théorie des files
d'attente. Mathématiquement élégant, beaucoup étaient des solutions aux problèmes
triviaux ou simplistes qui pourraient être résolus mieux par des actions plus pratiques.
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Les extensions de MRP
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Les extensions de MRP
Si l'outil MRP est toujours utilisé dans de nombreuses industries dans une perspective de
prévisions des ventes, il ne dispose pas de l'adaptabilité de l'outil Kanban et des gains de
productivité qui en découlent.
Avec une démarche personnalisée et une expertise forte dans ce domaine, de nombreuses
agences de conseil en performance industrielle cherchent à élaborer des plans d'action pour
intégrer ces deux concepts dans les entreprises.
La démarche MRP II, associée aux outils du Juste à Temps, permettra à l’entreprise
d'assurer la satisfaction du client tout en garantissant la rentabilité des ressources.
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Les extensions de MRP
Evolution de l’ERP :
L’évolution des systèmes EPR est passée par les étapes suivantes :
E.R.P: Depuis les années 90, on parle souvent d' E.R.P. (Enterprise Ressource Planning),
système d'information comprenant un SGBD (système de gestion de base de données ou SGDT
système de gestion des données techniques) couvrant l'ensemble de l'entreprise (Production,
maintenance, qualité, CFAO, ressources humaines, commercial, finance, achats, stocks et
logistique), le M.R.P. concernera dans cet environnement, le module Production.
S.C.M : Les ERP forment aujourd’hui le noyau des progiciels SCM (Supply Chain
Management) gérant la chaîne logistique globale.
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Les extensions de MRP
Le module logistique, est le module le plus convoité par les entreprises car il permet de
gérer tout ce qui se rapporte aux ventes/achats, en particulier la gestion des stocks qui coûtent
chère aux entreprises.
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Les extensions de MRP
Ce module gère les commandes clients et les livraisons. Il assure une liaison directe avec
le compte de résultats et le système de production. Il permet l'optimisation de la gestion des
stocks, des contrôles qualités et factures.
Les processus généraux à gérer dans le module logistique sont dans la figure 3.2:
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Les extensions de MRP
Les inconvénients
Comme l’ERP a des avantages, il compte également des inconvénients :
o La rigidité des ERP et l’adéquation plus ou moins bonne aux contextes de l’entreprise
conduit à vouloir plier l’organisation à l’ERP plutôt qu’à l’inverse, lors de
l’implantation de ce système, nombreuse entreprises changent de méthode de travail
pour s’adapter à l’ERP ;
o L’importance de l’investissement en termes de coût ainsi que la résistance des
responsables et des utilisateurs ;
o L’efficacité de ces processus de référence présente un caractère incertain, car elle est
très certainement conditionnée par le respect d’un certain contexte technique,
économique et social, ce problème est plus réputé chez les entreprises vue les
évolutions et les changements de l’environnement dans lequel celles-ci évoluent, une
adaptation continuelle aux changements est recommandé ;
o L’entreprise qui s’appuis totalement sur l’ERP pour son système d’’information prend
le risque de dépendre de son fournisseur informatique, tant sur sa capacité à suivre les
évolutions technologiques que dans celle de coller aux évolutions des besoins des
utilisateurs. [5]
Il est à noter que ces limites prennent du recule. Actuellement, de plus en plus d’ERP accentuent
l’effort d’intégrer les processus de l’amont en restant aussi orienté vers la satisfaction de l’aval
et de pallier aux inconvénients cité ci-dessus. [5]
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Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Du concept MRP aux progiciels intégrés ERP. Le modèle MRP a évolué au cours des 50
dernières années d'un simple moyen de calcul des besoins matières et composants (qui ne
prenait pas encore en compte les capacités de production de l'entreprise) à la gestion
automatisée de toute l'entreprise.
Au cours des années 1980, les changements de plus en plus fréquents des prévisions de
ventes, entrainant des ajustements continuels et manuels du plan de production ont conduit a
revoir le modèle MRP (Material Requirement Planning), strictement limité aux
approvisionnements de matières pour le faire évoluer vers un moyen de gestion plus larges des
ressources de production, le MRP2 (Manufacturating Resources Planning).
Dans ce travail nous avons passé en revue les concepts théoriques qui englobent les
notions élémentaires du cadre théorique de la gestion de la production, de la planification et du
management des ressources de production, connu sous le nom de Manufacturing Ressource
Planning (MRPII).
Dans un premier temps, nous avons étudié les systèmes de production et de gestion de
stock en abordant leurs définitions, leurs typologies et leurs dimensions.
Nous avons terminé par présenter notre troisième axe qui concerne les extensions futures
du MRP surtout dans le domaine de système d’information et le développement des logiciels
ERP.
47
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
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48
Bibliographie
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and Inventory Management. From a Review in Production & inventory management, the
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