Vous êtes sur la page 1sur 498

Annexes des Cahiers de

linguistique hispanique médiévale

Jacobo de Junta el de las Leyes - Oeuvres - I - Summa de los


Nueve Tiempos de los Pleitos. Edition et étude d'une variation sur
un thème par Jean Roudil
Jacobo de Junta, † Jean Roudil

Citer ce document / Cite this document :

de Junta Jacobo, Roudil Jean. Jacobo de Junta el de las Leyes - Oeuvres - I - Summa de los Nueve Tiempos de los Pleitos.
Edition et étude d'une variation sur un thème par Jean Roudil. In: Annexes des Cahiers de linguistique hispanique médiévale,
volume 4, 1986. Jacobo de Junta el de las Leyes - Oeuvres - I - Summa de los Nueve Tiempos de los Pleitos. Edition et étude
d'une variation sur un thème par Jean Roudil. pp. 3-513;

doi : https://doi.org/10.3406/cehm.1986.2093

https://www.persee.fr/doc/cehm_0180-9997_1986_sup_4_1_2093

Fichier pdf généré le 17/05/2018


JACOBO DE JUNTA

el de las Leyes

UVRES

SUMMA

DE

LOS NUEVE TEMPOS

DE

LOS PLEITOS

Edition et étude d unepar


variation sur un thème

JEAN ROUDIL

(UA04 1036-C.N.R.S.)

En vente
chez KLINCKSIECK
11, rue de Ule, 75007 PARIS
AVANT-PROPOS

La présente édition s'inscrit dans un programme de publication


des œuvres complètes de Jacobo de Junta, à paraître dans les Annexes
des Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale, et dont le calendrier
est ainsi établi : mars 1987, sortie des presses du Dotrinal (volume II) et,
début 1988, des Flores de Derecho, manuscrits catalans, espagnols et
portugais (volume III).

Pour clore l'édition et faire alors le point, un colloque se tiendra sous


les auspices de l'Université de Paris-XIII sur le thème : « L'activité
paraphrastique en Espagne, au Moyen Age ».
Œuvres complètes ? Bel idéal et vaine illusion. Je ne serais pas
surpris de voir surgir de quelques recoins de bibliothèques ou, plus
vraisemblablement, de manuscrits, des versions sagement dissimulées,
qui viendraient compléter ce qui espérait être fini, à l'instant de
publication : «achevé d'imprimer le...». Une importante restriction peut être
apportée, cependant, à cette vue, si l'on situe la complétude non plus au
niveau des réalisations mais à celui de la conception rédactionnelle.

Œuvres ouvertes, oui. Rien ne m'assure qu'elles sont de Jacobo


de Junta, el de las Leyes ; ma bonne volonté me porte à le croire, le poids
de la tradition aussi, et puis, enfin et surtout, ces œuvres correspondent
tout de même bien à un type de discours opposable à d'autres, spécifique,
bref, à un style. Je suis rassuré. Le souci taxinomique nous dicterait de
toute façon de les mettre dans une case. L'on pourrait certes disposer
d'un fichier constitué de textes différents, voulus anonymes, par décision
méthodologique, dûment classés, d'après de rigoureux critères, et, par
suite, numérotés ou, suprême raffinement, distribués selon des couleurs
distinctes : l'on étudierait le texte 1, le texte 2, le texte 3, etc. Mais il
est plus réconfortant de substituer un chiffre à un nom, de le personnaliser,
surtout lorsque, par surcroît, un surnom aussi suggestif et riche séman-
tiquement que celui de el de las Leyes est porté, qui revêt l'auteur d'une
autorité certaine, de connaissances sans failles et lui donne une vie si
réelle que notre imagination n'hésiterait point à le voir et à le reconnaître
dans telle ou telle miniature et, conséquemment, à lui parler et à
l'interroger. La vénération atteint l'éditeur.

Juge de renom, concepteur de projet, auteur : Jacobo de Junta a


été tout cela, et son œuvre s'est réalisée diverse en des versions également
passionnantes et intéressantes, et caractéristiques, chacune, d'une
individualité. Mais : « segund dize el derecho » ; séquence fondamentale de
l'époque, significatrice de conformité et destructrice de personnalité,
qui a l'avantage de nous montrer les éléments du Droit commun régnant,
dont le texte, quel qu'il soit, doit obligatoirement se nourrir, de nous
6 AVANT-PROPOS

désigner les éléments inévitables qui, dans le texte, expriment la pensée


juridique, dominante et en voie de formation.
Y a-t-il, en la matière, démonstration plus éclairante que celle
offerte par le texte du Fuero Real lorsqu'il s'accompagne des gloses
attribuées à Vicente Arias de Balboa, cjui nous dévoilent l'enchevêtrement
du discours et nous indiquent que le dit ici est du dit ailleurs, là, là-bas,
plus loin encore, dégageant alors un épais bain textuel constitué de mots
ordonnés dont les structures d'accueil s'appellent : Fuero Real, Fuero
Juzgo, Leyes del Estilo, Espéculo, Partidas, Ordenamiento de Alcalá,
Fuero de los Castellanos, Ordenamiento de Briviesca, ho Codi, Institutes,
Digesta, Decrétales, Flores de Derecho, etc. ?

Et nous n'avons de cesse d'éprouver un étonnement admiratif devant


la profonde connaissance des textes qu'avait le glossateur, dont la
technique est digne d'écoute, ne serait-ce qu'un instant : « Requiere la SUMA
de Maestro Jacobo, libro primo, titulo IIo, ley II, postrimero. Requiere
el DOTRINAL DE LOS JUIZIOS, libro Io, titulo Vo, ley I» postrimero,
que comiença Esto mismo. Otrosi requiere III» PARTIDA, titulo VIo,
ley II», que comiença Todo orne, fin que comiença Eso mismo. » (d'après
l'édition de J. Cerda, pp. 767-768.)
Mon édition est celle d'un philologue linguiste : quelques semaines
avant de la confier à l'imprimeur, j'ai pris connaissance d'articles
importants, publiés ou à paraître, d'Antonio Pérez Martín, professeur
d'histoire du droit espagnol à l'Université de Murcie, qui inscrivent
précisément l'œuvre de Jacobo de Junta dans la tradition où je l'ai moi-même
située (El Ordo iudiciarius « Ad summariam notitiam ». Contribución a
la historia de la literatura procesal castellana, in Historia, Instituciones,
Documentos, Universidad de Sevilla, I, t. 8, 1981 ; II, t. 9, 1982 ; El
estudio de la recepción del derecho común en España, in Actas del Primer
Seminario de Historia del Derecho privado, Universidad Autónoma,
Barcelona). J'ai 40 tiehir "compté de cet apport nouveau, d'un juriste, apport
qui est un utile complément à certaines de mes pages.
Enfin — I4st but not least — il m'est agréable de remercier M. José
de Azevedo Feireira, de l'Université de Braga. Une partie de l'ouvrage
lui est due : le chapitre 3, dont j'ai conservé la rédaction en langue
originale, la transcription et l'édition — avec notes — du seul manuscrit
portugais connu à ce jour, et l'index des formes dudit manuscrit. L'auteur
de l'édition des versions portugaises de la Primera Partida et du Fuero
Real (thèses de Paris-XIII) se devait de participer à mon entreprise.
- «la iusticia es cosa por que uiuen los
pueblos en paz z cada uno deue auer lo
suyo»
Flores de Derecho, tit. XIII, ley II

- « la justicia que se debe facer


ordenadamente por seso et por sabiduría >
« aquella ordenada manera que el
derecho manda guardar en juicio »
Siete Partidas, Part. Ill, prólogo et
tít. XXVI

- « Estacionarios ha meester que haya en


cada estudio general para seer complido,
et que tenga en sus estaciones libros
buenos, et legibles et verdaderos de
texto et de glosa que los loguen los
escolares para enxemplarios, para facer por
ellos libros de nuevo ó para emendar
los que tovieren escriptos [...] >
Siete Partidas, Part. II, tü. XXXI,
ley XI
I

INTRODUCTION
AA

1. Jacobo
1.1. Œuvres
1.2. Eléments
de Junta
etbiographiques
éditions

2. La « Summa de los nueve tiempos de los


pleitos» : V inscription du texte dans une
riche tradition

3. Les manuscrits de la « Summa de los nueve


tiempos de los pleitos » : inventaire et description

4. O manuscrito portugués

5. La présente édition : conception et critères


1. JACOBO DE JUNTA

1.1. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES

Une remarque préliminaire s'impose : les données dont nous


disposons sont en nombre limité et proviennent pour l'essentiel
soit des Archives des Cathédrales de Murcie ou de Seville ou des
Archives Municipales de Murcie, soit du livre du Repartimiento de
Murcia 1 ; des pans entiers de la vie du célèbre jurisconsulte reposent
davantage sur des suppositions ou déductions que sur des actes ou
documents. On ignore sa date et son lieu de naissance, l'année et les
raisons et conditions de sa venue dans la Péninsule Ibérique.
Mais l'on affirme généralement — me semble-t-il — que Jacobo
de Junta 2 — le futur « el de las Leyes » — était originaire d'Italie
(florentin, vénitien ?) 8 où sa famille et lui-même devaient jouir d'un
certain prestige. Nos connaissances actuelles permettent de dresser
l'arbre généalogique ci-dessous, tout à fait rudimentaire, vu
l'insuffisance des documents retrouvés 4 :

1) Repartimiento de Murcia. Edición preparada por Juan Torres Fontes. Madrid,


C.S.I.C., Escuela de Estudios Medievales, 1960.
2) Je retiens cette appellation par laquelle Juan Torres Fontes désigne Jacobo
de las Leyes dans Murcia y las Partidas, in Anuario de Historia del Derecho
Español, t. 34, 1964, p. 534.
3) Aucun auteur ne met en doute cette origine italienne du célèbre jurisconsulte.
Ainsi : Antonio Ballesteros-Beretta, Alfonso X el Sabio, Madrid, Sal vat,
1963, p. 357 ; Juan Torres Fontes, art. cit., p. 538 ; Rafael de Ureña y Smen-
jaud y Adolfo Bonilla y san Martín, Obras del Maestro Jacobo de las Leyes,
jurisconsulto del siglo XIII, Madrid, 1924, p. VI (ouvrage dont les auteurs
seront ainsi désignés : Ureña-Bonilla) ; E.N. van Kleffens, Hispanic Law.
Until the end of the Middle Ages, Edinburgh, 1968, p. 179. Alfonso García
Gallo se montre assez prudent : « Se le ha supuesto italiano por el nombre y
el presunto apellido Bonajunta — si es que realmente lo era [...] » (El « Libro
de las Leyes » de Alfonso el Sabio, Del Espéculo a las Partidas, in Anuario de
Historia del Derecho Español, t. 21-22, 1951-1952, p. 84. Antonio Pérez
Martín, El estudio de la recepción del derecho común [...], art. cit., pour lequel le nom
italien Giácomo Giunta aurait donné Jacobo (Jácome, Jácomo, Diego) Junta.
4) Je m'appuie sur les données fournies par le Repartimiento de Murcia, éd. cit.,
et sur celles publiées en appendice par Ureña-Bonilla, ouv. cit.. Reparti-
miento[...] : «çer Simon, hermano de maestro Jacobo», p. 184, 11. 18, 19, 36;
p. 210, 1. 5 ; « Simon, de maestre Jacomo », p. 133, 1. 14 ; « Pucho, sobrino de
maestre Jacobo », p. 220, 1. 23 ; « Otrossi, estando el Rey en Murcia vino a el
maestro Jacomo de las ■ "
Leyes et dixole que en el heredamiento que el■ auia, ■
tomado a Pucho su sobrino, por absençia, 1."que era dado. », p. 238, 11. 11-13 ;
« Simon, sobreño de maestro Jacobo », p. 220, 39 ; < Ducho, sobrino de. maestre
Jacobo », p. 3, 1. 14 ; Ureña-Bonilla : « doña beatriz madre del dho mastre
Jacomo », p. 394 ; «doña Juana muger q fue de micer jacobo de las leyes »,
p. 394.
14 INTRODUCTION

doña Beatriz
ép.?

Simón Jacobo
ép. ? ép. doña Juana

Simón Pucho Ducho Bona' Junta


(ou Puch)

Des problèmes ne manquent point de se poser :

a. Ducho est-il la même personne que Pucho (ou Puch) ? Juan


Torres Fontes semble le penser lorsqu'il écrit : « A su lado se
mencionan a su hermano Simón y a sus sobrinos Simón y Puch, Pucho o
Ducho » 5 ; Ureña et Bonilla aussi : « Puch o Pucho (Ducho, en
otro lugar) » ainsi qu'Antonio Pérez Martín 6. Ducho et Pucho
sont cependant bien identifiés dans le Repartimiento de Murcia
(le contexte, il est vrai, incite à les confondre) :

«Ducho, sobrino de maestre Jacobo, tiene en Beniporch ccxl


taffullas, que son Lui alfïabas. » p. 3, 11. 14-15.
« Las lin alfïabas et quarta que auie Pucho, sobrino de maestre
Jacobo en Beniporch et en Benialhach [...]» p. 220, 11. 23-24.

b. Jacobo de Junta a-t-il eu d'autres frères que Simón, ou des


sœurs ? Si tel était le cas, Simón, Pucho et Ducho pourraient ne pas
être tous des enfants de Simón.
c. Jacobo et doña Juana n'ont-ils eu qu'un fils, Bonajunta 7 ?
Les documents de 1295 publiés par Ureña-Bonilla font état de « varios
fijos » ainsi que l'a souligné Alfonso García-Gallo 8 :

« damos y otorgamos para sepultura del dhô mastre Jacomo g de


vos doña Juana su muger y de los fijos suyos y vros y de los q
veraan despues de vos para siempre jamas aquel lugar de la
yglia mayor de sancta maria de murcia contra el altar de san

5) Art. cit., p. 534.


6) Ureña-Bonilla, ouv. cit., p. VIII ; El estudio de la recepción del derecho común
[...], art. cit.
7) Le Dotrinal
r est dédié à ce fils en ces termes : « Por ende traslade de latin en
rromançe, g ayunte este dotrinal que fabla delos juyzjos, z enbiolo ati,
bonajunta, mj fijo, que lo leas z 1° decores. De manera quelos ljbros delas
leyes que son délias tomadas sotil mente en latin, puedas depues mejor entender,
Z que no te espantes nj te desesperes délias. », Ureña-Bonilla, ouv. cit.,
p. 201, 11. 12-17. Sur certains événements de la vie du fils de Jacobo de Junta,
on consultera avec profit J. Torres Fontes, art. cit., pp. 538, 539, 540.
8) Art. cit., p. 84.
JACOBO DE JUNTA. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES 15

yago a la puerta q sale a las casas de garcia Jofre en el qual lugar


es enterrada doña beatriz madre del ûnô màstre Jacomo » p. 394.

« Sepan cuantos esta carta viere como nos don diago por la
gracia de dios obpo de Carthagena y el dean y el cabillo dése
mesmo lugar otórganos a vos doña Juana muger de mastre
Jacomo de las leyes q fagades tan ancha 7, en aqlla manera que
vos quisieredes la entrada para la capilla q havemos dada g
assignada para mastre Jacomo 7. a vos doña Juana y a los vfôs
fijos y a los vnos. dentro en la yglia de sancta maria de
murcia entre el altar de san yago y la puerta q sale a las casas de
garcia Jufre Et en testimonyo desto porq sea firme damos vos
esta carta sellada có ñrüs sellos fecha a treinta y vn dia de
marco Era de mjl y trezientos y treinta y tres años. » p. 395.

d. Qui était Arnalt Perez ? Je remarque ces deux rédactions


semblables :

«Arnalt Perez, de maestre Jacomo, tene en Rabat Algidit vi


taffullas, que son iiii alffabas. »
Repartimiento [...], p. 135, 11. 14-15.

« Simon, de maestre Jacomo, tene xxxiiii taffullas en Alhuasta,


vi taffullas acerca Mezlatay, que son xx alffabas. »
Repartimiento [...], p. 133, 11. 14-15.

Les désignations du jurisconsulte dans les textes sont variées ;


j'ai relevé, dans les Appendices à l'édition de Rafael de Ureña y
Smenjaud et Adolfo Bonilla y San Martin et dans le Repartimiento
de Murcia, ou ailleurs :

I. Repartimiento de Murcia

. maestre Jacomo, p. 91, 1. 6 ; p. 133, 1. 14 ; p. 135, 1. 14 ; p. 136,


1. 12 ; p. 174, 1. 30.
maestre Jacomo de las Lees, p. 103, 1. 15.
. çer Jacomo, p. 135, 1. 10.
çer Jacomo de las Leyes, p. 160, 1. 1.
Çer Jacomo, maestro de las Lees et juez del Rey, p. 131, 1. 27.
. maestre Jacobo, p. 3, 1. 14 ; p. 220, 1. 23.
Maestre Jacobo, juez del Rey, p. 2, 1. 5 ; maestre Jacobo, juez
del rey, p. 157, 1. 31.
. maestro Jacobo, p. 184, 11. 18, 19, 36 ; p. 210, 1. 5.
. maestro Jacomo de las Leyes, p. 238, 1. 11.
maestro Jacomo de las Leyes, juez del Rey, p. 247, 1. 6.

\
16 INTRODUCTION

IL Codom, 1 9

. Maestre Jacobo, juyz del rey, p. 102, 1. 25.

III. Codom, II 10

. maestre Jacobo de las Lees, cavallero juez del rey, p. 52, LVII,
11. 1-2.
. mastre Jacobo de las Leyes, p. 106, CVIII, 1. 3.
. mastre Jacobo, p. 106, CVIII, 1. 4 ; p. 107, CVIII, 1. 4.
. maestre Jacobo, p. 107, CVIII, 1. 11.
. maestre Jacomo de las Leyes, p. 153, CL, 1. 5.

IV. Codom, III "

. maestre Jacobo de las Leys, p. 96, LXXX.


. maestre Jacobo, nuestro juez, p. 107, XCVI.

V. Documentos lingüísticos de España 12

. yo maeftre Jacobo de las Lees, cavallero juez del rey, p. 488,


11. 3-4.

VI. Ureña-Bonilla, id. cit.

. mastre Jacomo, p. 394.


. mastre Jacomo de las leyes, pp. 394, 395.
. mí Jacobo de las leyes, p. 398.
. micer jacobo de las leyes, p. 394.
. mjcer Jacobo de Junta, p. 399.

Ces désignations appellent plusieurs remarques :

9) Colección de documentos para la historia del reino de Murcia. I. Documentos


de Alfonso X el Sabio. Edición de Juan Torres Fontes, Murcia, 1963.
10) Colección de documentos para la historia del reino de Murcia. II. Documentos
del Siglo XIII. Edición de Juan Torres Fontes, Murcia, 1969.
11) Privilegios
Colección dede documentos
Alfonso X elpara
Sabio
la alhistoria
Reino de
del Murcia.
reino deEdición
Murcia.de III.
JuanFueros
Torresy
Fontes, Murcia, 1973.
12) Ramón Menéndez Pidal, Documentos lingüísticos de España. I. Reino de
Castilla. Reimpresión. Madrid, 1966.
JACOBO DE JUNTA. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES 17

a» l'emploi dé la forme maestro est très rare par rapport à celui


de maestre, emprunt au catalan ancien {maestre < magïstrû),
favorisé sans doute par l'utilisation du terme dans des interpellations,
d'où la possibilité de le faire remonter au vocatif magïster 13 ;
b. les formes micer, mjcer, çer dérivent de l'italien auquel le
catalan a emprunté aussi pour créer la forme misser 14 ;
c. elles révèlent le respect dont on devait entourer Jacobo de
Junta et l'admiration qu'on lui portait : « Para ostentar el título
de maestro le bastaba haber realizado sus estudios en una
Universidad. Para llevar el sobrenombre « de las leyes », era preciso o que
hubiese sido el autor de leyes importantes y de todos conocidos o,
como se ha supuesto, de obras jurídicas igualmente conocidas y
apreciadas. » 16

13) Voir J. Corominas-J.A. Pascual, Diccionario critico etimológico castellano e


hispánico, Madrid, Gredos, 1980, vol. Ill, 760b4-19.
14) Des exemples d'emplois sont rapportés par J.H. Terlinoen, dans Los italia-
nismos en español desde la formación del idioma hasta principios del siglo XVII,
Amsterdam, 1943, sous l'adresse Micer, micero, miser, pp. 300-301.
15) A. García Gallo, art. cit., p. 88. Rafael Floranes, dans le Memorial Histórico
Español, Madrid, 1851, t. Il, pp. 143-145, justifie ainsi ces désignations :
« Maestre Jacobo Ruiz fué denominado de las Leyes por su profesión en ellas,
y porque como á grande jurisconsulto se le empleó en componerlas, al modo
que á sus contemporáneos maestres Domingo y Nicolás se les llamó de los
Romances, porque siendo maestros de capilla del Rey Don Alonso el Sabio,
tenian á su cargo componer los villancicos, ó como él dice las trovas que se
habian de cantar en las grandes festividades. Asi, al que servia en el aposento
real le apellidaban de la cámara ; al que la taza á la mesa, de la escudilla, y al
que la trinchanteria, del cuchillo. En la Crónica del Rey D. Pedro, año 1354,
pág. 126, nueva edición, por los mismos motivos está llamado Maestre Juan
de las Leyes otro jurisconsulto de aquel tiempo. El grado de Maestre, ó como
nosotros decimos Maestro, quando recaia sobre sugeto de letras, valia en la
común acepción ó sonido de aquellos tiempos, lo mismo que en los nuestros
el de Doctor : y asi, á D. Rodrigo Ximenez, arzobispo de Toledo, antes de serlo
y aun después le llamaban comunmente Maestre Rodrigo ; á D. Lucas, obispo
de Tuy y antes diácono de la iglesia de Leon, Maestre Lucas ; á D. Pedro
Gomez Barroso, obispo de Cartagena, después cardenal, que también fué
escritor y ayo y maestro de la educación del Rey D. Alonso XI, Maestre Pedro :
Maestre Ferrando de Zamora, á un doctor jurista y canónigo de Zamora del
tiempo del Rey D. Alonso el Sabio, que igualmente escribió de jurisprudencia,
y fue muy allegado á su estimación, a su privanza y á los negocios mas graves
del estado : Maestre Roldan á otro jurisconsulto que se encargó del
ordenamiento de las tafurerias ó juegos, de tahúr, que rigorosamente es el ludi-magister,
maestro, dueño ó asentista de las mesas de juego, asi pues diriamos tahurerías
con muy recta propiedad. » La définition du terme « maistre » donné par
Antoine Furetière dans son Dictionnaire universel, Paris, Le Robert, 1978, t. II,
est : « Maistre es arts, est celuy qui a des Lettres d'une Université pour pouvoir
enseigner la Rhétorique, la Philosophie, etc. C'est le premier degré qui donne
droit aux Benefices en qualité de Gradue. C'est en ce sens qu'on a donné aux
Advocats, aux Docteurs, aux Magistrats, aux Prêtres le titre de Maistre [...]».
Le titre de magïster semble bien avoir été porté par ceax qui avaient terminé
leurs études et passé les examens de licence ou de doctorat : cf. S. Stellinq-
Michaud, L'Université de Bologne et la pénétration des droits romain et canonique
en Suisse aux XIIIe et XIVe siècles, Genève, Droz, 1955, p. 68, où l'auteur cite
le cas d'étudiants suisses à Bologne qui, dans les documents, « ne portent tous
le titre de magister qu'après leurs études». Par exemple: «Ulrich de Blotzheim,
à Bol. 1268-1269, mag. 1277. Henri Kuchimeister, à Bol. 1266-1269, mag.
1274. Bertold de Schaffhouse, à Bol. 1293-1295, mag. 1297. Walter de Schaff-
house, à Bol. 1271-1273, mag. 1278. Bertold de Stem, à Bol. 1281-1288, mag.
18 INTRODUCTION

d. elles témoignent la fonction occupée par le jurisconsulte à la


cour d'Alphonse X.
Junta était un nom porté par les étrangers ; les prénoms Simón
et Pucho ou Puch n'étaient pas courants, si ce n'est parmi les étrangers
ou les juifs 16.

Présentés dans l'ordre chronologique, plusieurs jalons déterminent


le parcours, traditionnellement esquissé, de Jacobo de Junta :
1. De la naissance en Italie (non attestée mais supposée,
et parfaitement vraisemblable) jusqu'à l'arrivée dans la Péninsule
Ibérique, aucune donnée n'est présentement à inscrire au dossier.
Il est étrange que les traces de Jacobo de Junta n'aient pas été
découvertes en Italie. Ernest Nys ne mentionne « Jacome Ruiz » que
comme collaborateur d'Alphonse X17.
2. Arrivée en Espagne au milieu du xinc siècle, sans doute lors
du règne de Saint Ferdinand III et, donc, avant la mort de ce dernier,
le 31 mai 1252.
3. 1266 : début du séjour à Murcie. La capitale du royaume
murcien vient d'être reconquise ; Alphonse X désigne alors Jacobo de

1295 ». On doit donc pouvoir raisonnablement penser que c'est après avoir
terminé ses études en Italie (Bologne ?) que Jacobo de Junta a dû porter le
titre de maestro. « Droiz est apelez de droiture ; quar, si comme li mestre dient,
droiz est art de bien et de igauté ; et pour ce aucun par droit apelent cels qui
font le droit : mestres », Li livres de justice et de plet publié pour la première fois
d'après le manuscrit unique de la Bibliothèque Nationale par Rapetti, avec
un glossaire des mots hors d'usage par P. Chabaille, Paris, 1850, p. 1.
C'est bien avec le sens de « spécialiste du Droit », « expert », « juriste », «
jurisconsulte » que Fernando Martínez de Zamora utilise le terme de maestro
dans la Margarita de los pleitos (éd. de Joaquin Cerda, in Anuario de Historia
del Derecho Español, t. 20, 1950, pp. 634-738) : « Otrosi, question es si en pleito
criminal deven las partes jurar de calupnia. E muchos maestros quisieron
alegar la primera Decretal, De juramento calupnie. Otros maestros muchos
dizen que non, esto pruevan por dos razones [...]» (tit. XI, 3, p. 696); «E
porque quando quisieres provar exepçion deves contestar la baraja e jurar de
calupnia, digote que algunos maestros son que dizen que entonce deven las partes
jurar de calupnia [...]» (tit. XXVI, 3, p. 723).
16) J. Torres Fontes, art. cit., p. 540, mentionne un personnage du nom de Junta
qui vivait à Alicante avant l'arrivée à Murcie de Jacobo ; dans un document
de Jacques Ier d'Aragon, en date du 17 janvier 1267, figure un certain Conrado
de Junta. Plus tard s'établissait à Burgos l'imprimeur florentin Juan de Junta.
Deux poètes de la région de Murcie s'appelaient Pedro Mathias Martínez de la
Junta et Francisco Martínez de la Junta. D'après Ureña-Bonilla, ouv. cit.,
p. VII, la famille des Giunti (Zonta, en vénitien) était très connue : qu'il suffise
de citer le nom de Filippo Giunti, célèbre imprimeur florentin du xv* siècle.
Voir aussi A. García Gallo, art. cit., pp. 84-85. L'édition de La forma libelandi
mentionnée p. 37 (B.N., Madrid, R 34 522) et reproduite dans la partie VI,
Données textuelles, a été imprimée « En Salamanca /por Juan de Junta floren-
ti îo ». Enfin A. Pérez Martín, El estudio de la recepción del derecho común [...],
art. cit., n. 69, indique qu'un « maestro » copiste de livres juridiques, d'origine
florentine, du nom de Giunta (Zunta), est signalé à Bologne en 1269 d'après
le Chartularium Studii Bononiensis, X, Bolonia, 1936, p. 152.
17) In Le droit des gens et les anciens jurisconsultes espagnols, La Haye, Martinus
Nijhoff, 1914, p. 36. Sur le nom Ruiz attribué parfois à Jacobo de Junta,
par erreur (d'après un document non vérifié ; « mez » aurait été lu * ruiz ») ,
voir UreSa-Bonilla, ouv. cit., pp. V-VI.
JACOBO DE JUNTA. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES 19

Junta comme étant l'un des trois répartiteurs avec le futur archevêque
de Tolède et don Gil García de Azagra 18.
4. 1266-1267 : intervention dans la troisième répartition des
terres de la huerta de Murcie19. Jacobo de Junta est bénéficiaire
d'une importante donation ; son rôle consiste à résoudre des situations
juridiques délicates posées par certains «pobladores».
5. 1267 : fait l'objet d'une donation de terres à Seville :

« Sepan quantos esta carta uieren et oyeren, cuerno nos don


Alfonso, por la gracia de Dios rey de Castiella & et del Algarue,
damos et otorgamos a maestre Jacobo de las Leys, la huerta
que fue de Enea, que es a la puerta de Macarena, que ha por
linderos : de la una parte la carrera, et de las dos partes la huerta
de don Loys, et de la otra parte la huerta de Roy Perez, sobrino
de Gonçaluo Garcia, arcidiano de Cadiz. E esta huerta
sobredicha le damos et le otorgamos con sus entradas et con sus sallidas
et con todas sus pertenencias, quantas ha et deue auer, que la
aya libre et quita por yuro de heredat & pora dar & como de
lo suyo mismo, en tal manera que la no pueda uender ni dar
ni enagenar en ninguna manera a Eglesia ni a orden ni a omne

18) J. Torres Fontes, art. cit., p. 534 : « Conforme a las noticias y documentos que
nos quedan, su presencia en Murcia comienza en 1266, cuando, reconquistada
la capital del reino murciano, Alfonso el Sabio le designó como uno de los tres
partidores mayores. La imposibilidad de acudir personalmente a hacerse
cargo del reino que le había reconquistado su suegro Jaime I, y el gran número
de aragoneses que en él quedaron, exigía una ponderada pero eficaz dirección,
capaz de resolver los litigios y la multiplicidad de derechos que la heterogénea
población que allí quedaba llevaba consigo. La confianza que el monarca
tenía en sus conocimientos impulsó a don Alfonso a nombrar a maestro Jacobo,
junto a hombres como el futuro arzobispo de Toledo y don Gil García de Azagra,
Eara llevar a cabo tan delicada misión. »
es textes concernés que l'on rencontre dans l'édition citée de J. Torres
Fontes (Repartimiento [...]) sont:
« Maestro Jacobo, juez del Rey, tene en Alfarella en dos reaies xxvi taffullas,
que son xvi alffabas que priso en so logar. Tene en Alguasta el reyal. Daxetripp
xl taffullas, que son xxii alffabas et v ochauas. Tene el Aliuçer por camio de
lo de Alfarella, de lo que fue de Berenguer de Moneada, lui taffullas, et en
Alguasta vii taffullas cerca de su reyal, que son xxvii alffabas et i ochaua.
Tene en Benialffayg xxii taffullas, que son xiii alffabas et el soto de mas pora
su nabora. /v Summa cxlviii tafullas, que son lxxix alffabas menos quarta. »
p. 2, 11. 5-11.
«Otrossi, dieronli [à Llorenz Ruffa] don Gil et el arcidiano e et maestro Jacomo.
por camio de una caualleria de xxx taffullas quel dieron los otros partidores por
la lazeria que troxo con ellos en la partición de Murcia et de Oriolá, en Aljuçer,
xvi taffullas con las casas, que son viii alffabas. Otrossi, dieronli de gracia por
el trauajo que sacco con ellos en esta partición viii taffullas, que son iiii
alffabas a teniente de esto. Summa xxiiii taffullas, que son xii alffabas con las
casas. »
p. 91, 11. 6-12.
« Pero ça Ferrera, que es finado, tenia en Benipoch xi taffullas et quarta, ' que
son ii alffabas et media ; et téngalo maestre Jacomo de las Lees, por las debdas
que sean pagadas. »
p. 103, 11. 14-16.
«Çer Jacomo, maestro de las Lees et juez del Rey, tene en Alguasta por su-
caualleria a cerca de su reyal xliii taffullas, que son xx alffabas. »
p. 131, 11. 27-28.
« Estos dieron don Gill et el arcidiacne et maestre Jacomo. »
p. 136, 1.12.
.
20 INTRODUCTION

de religion sin nuestro mandado. E deffendemos que ninguno &.


Fecha la carta en Seuilla por nuestro mandado, viernes cinco
dias andados del mes de agosto en era de mili e trezientos et
cinco annos. Johan Perez de Cibdat la fizo por mandado de
Muían Perez de Aellón en el anno sezeno que el rey don Alfonso
regnó. » *°

6. 1268 : est désigné pour régler un conflit qui a surgi entre la


Cathédrale de Palencia et l'Assemblée de cette ville 21.
7. 1269-1270 : intervention dans la quatrième distribution des
terres de la huerta de Murcie :

« Esta es la terra quel Rey mando crecer a la partición que fizo


don Gill Garcia, et maestre Gonçaluo Perez, arçidiacne de
Toledo, et maestre Jacobo, juez del rey. » n

8. 1270 : confirmation d'un partage fait, entre autres, par «


maestre Jacobo, nuestro juez » :

«Sepan quantos esta carta uieren et oyeren cuerno nos, don


Alfonso, por la gracia de Dios rey de Castiella, de Toledo, de
Leon, de Gallllizia, de Seuilla, de Cordoua, de Murcia, de Jahen
et del Algarue, por fazer bien et merced al conceio de Lorca
otorgárnosles la partición de las casas et de los heredamientos,
assi como la fizieron por nuestro mandado don Gil Garcia de
Açagra et maestre Gonçaluo, arcidiano de Toledo et nuestro
clérigo, et maestre Jacobo, nuestro juez, que lo ayan todo por
aquellos linderos et por aquellos logares que ellos ge lo partieron,
libre et quito por juro de heredat pora siempre iamas ellos et
todos sus herederos, pora dar et uender et empennar et candar
et enagenar et pora fazer dello et en ello todo lo que quisieren
como de lo suyo mismo, en tal manera que lo non puedan uender
ni dar a Eglesia ni a Orden ni a omne de religion sin nuestro
mandado. Et deffendemos que ninguno non sea osado de ir contra
esta nuestra carta pora crebantarla ni pora minguarla en ninguna
cosa, ca qualquier que lo fiziesse aurie nuestra ira et pecharnos
y e en coto mili morauedis et a los que el tuerto recibiessen
todo el danno doblado. E porque esto sea firme et estable,
mandamos seellar esta carta con nuestro seello de plomo.
Fecha la carta en Vitoria martes postremero dia de setiembre, en
era de mili et trezientos et ocho annos. Yo Johan Perez de Cibdat
la escriui por mandado del rey en él anno diezenoueno que el
rey sobredicho regno. » u

20) Publié dans Codom, III, ouv. cit., pp. 96-97.


21) Voir Antonio Ballesteros-Beretta, ouv. cit., Madrid, Salvat, 1963, p. 357.
22) Repartimiento de Murcia, ouv. cit., p. 157, 11. 30-32.
23) Publié dans Documentos lingüísticos de España, I, ouv. cit., pp. 488-489. Aussi
dans Codom, II, ouv. cit., pp. 52-53, LVII.
24) Publié dans Codom, III, ouv. cit., p. 107.
JACOBO DE JUNTA. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES 21

9. 1274 : vente du terrain qui lui avait été accordé en 1267


(voir ci-dessus, 5) :

« Sepan quantos efta carta uyeren, commo yo maettre Jacobo de


las Lees, cavallero juez del rey, de grado z de buen coraífon, z
For
! fana
mi llana
z uerdadera
z buena pora
uoluntad,
fiempre
vendo
jamasz otorgo
valedera,
vendida
a uosbuena,
don
Johan Rodriguez z a los ue/fros, la mi huerta que ffue de maestre
Enea, con entradas z con fallidas z con todas tus pertenencias
quantas agí3 auer deue, que et a la puerta de Macarela de
Seuilla, que me dio el rey con fu carta plomada que uos do de
pretiente. Et a por linderos : de la una parte la carrera, et de
dos partes la huerta de [4 don Loyiz, et de la otra parte la huerta
de Ruy Perez, sobrino de Gonçaluo Garcia, arçidiacne de Cadiz.
Et con etta pretiente carta taco g detapodero a mi z a los mios
de todo derecho, tennorio [5 z poderio que en etta huerta e z
auer deuo, z apodero ende a uos z a los ue/fros, z uos meto en
en poffetfion commo en cofa uottra, libra z quita, pora dar,
uender, empennar, enagenar z camiar, z Pora ftazer \* délia z
en conoçudo
de ella lo queque
quizieredef,
por preciouos
detta
z l°s
huerta
ue//rosoue
; etdeotorgo
ttWs z 3î^fÇ^i
uengp
ochocientos movauedis aliïonffis, de la moneda bjanca que fîué
fecha [7 en tiempo de la guerra. Onde renuncio a la excepción
que non pueda dezir que eftos movauedis auidos z rreçebidos non
aya ; otrotti, renuncio a la ley que ayuda alos engañados demaç
de la meatad del jutto [8 precio, z a todo ffuero, derecho, l|y -jj
coftumbre por que efeuentra etto podiefte uenir ; et do'g otorgo
a uos z a los ue/fros, en llano z en Pur0 donadio, todo £ quant©
etta uendida tobre dicha vale o [9 puede mas ualer dette preció
conombrado. Et otorgo z prometo a uos z a los neftros etta
uendida tobredicha, con todos los meyoramientos que y ífizieredes
ffazer, buena z sana, z tener z auer [10 z potteyir en paz, z de
arredrar a uos z a los nef tros etcuentra todos omnes qui a uos ni
a los ue/fros embargatfen ni acontralliatten alguna cota" en
etta uendida tobredicha, a ffuero de Seuilla. [u Et por etto a
complir, obligo a uos z a los ueftros mi z todos mis bienes,
muebles z rrayiz, doquier que ftean. Ffecha la carta en Murcia,
martes, tretze dias andados de ffebrero, era [w de mili 7 trezien-
tos z dotze annos [". Sennal + de mi, maestre Jacobo de las
Lees, cauallero juez del rey, qui etto otorgo 3 confirmo.!14
Tettigos ffueron detto rogados : Andres Perez, etcriuano del
rey ; Johan Garcia, etcriuano del rey ; Ruy Gujll, etcriuano del
rey ; Johan Martiniz, balleftero del rey ; Johan [w Alffontto,
ballettero del rey; Valero, clérigo; Pero dOtfelo z Ramond,
plomer. [16 Sennal + de mj, Bernât Ermengol, notario publico de
Murcia, qui etta carta escreui. » M

10. 1276 : est chargé de vérifier les comptes des percepteurs


des rentes royales u.

25) Voir J. Torres Fontes, art. cit., p. 537.


22 INTRODUCTION

11. 1278 : fait partie d'une ambassade dépêchée à la Cour


d'Aragon pour demander l'aide de Pierre III contre les musulmans 2e.
Est mentionné à la fin d'un document d'Alphonse X :

« Fecha la carta en Segouia, yueues veynte y nueue dias andados


del mes de setiembre, en era de mill e trezientos e diez y seis
annos. Maestre Jacobo, juyz del rey, la mando fazer por
mandado del rey en xxvii annos quel sobredicho regno. Yo Roy
Martínez la fiz escreuir. »27

12. 2 mai 1294 : mort à Murcie 28.


Dans un document de 1295, « Obispo y Cabildo de Cartagena
conceden a maestre Jacobo y a su viuda e hijos enterramiento en la
iglesia mayor de Santa Maria » :

« Sepan quantos esta carta vieren como nos, don Diego, por la
gracia de Dios obispo de Carthagena, y el dean et cabildo dése
mesmo lugar, por muchos servicios y deudas que mastre Jacobo
de las Leyes fizo a la yglesia de Carthagena, damos y otorgamos
para sepultura del dicho mastre Jacobo et de vos doña Juana
su muger y de los fijos suyos y vuestros y de los que vernan
despues de vos, para siempre jamás, aquel lugar de la yglesia
mayor de Sancta María de Murcia contra el altar de Sanyago,
a la puerta que sale a las casas de García Jufré, en el qual lugar
es enterrada doña Beatriz, madre del dicho mastre Jacobo. Et
vos, doña Juana, que fagades ay una capilla con vna buelta de
Eiedra de canto y que levanteys de los cimientos en ygual de la
uelta desta capilla que sean tan fuertes y tan firmes a conosci-
miento de maestros et ornes buenos porque se pueda fazer
sobrella vna torre para campanario.
Et yo, dicha doña Juana, prometo de fazer la lavor de la dicha
capilla en la guisa que sobredicha es y establecer y ordenar a
onrra de Dios y de Sancta María su madre y a saluamiento de la
anyma del dicho maestre Jacobo vn aniversario para siempre
jamás en la dicha yglesia de Sancta María de dos doblas de
oro cada año ; el qual aniversario se faga el segundo día del
mes de mayo. Et en testimonio desto, porque sea firme y non
venga en duda, nos el obispo y el dean et el cabildo et doña
Juana mandamos desto fazer dos cartas partidas por a.b.c,
fechas en vna razón, selladas con nuestros sellos, de que ten-
f[amos, nos el obispo y el dean y el cabildo la vna, y doña Juana
a otra.
Fecha la carta en Murcia, a veynte y vn días de marco, hera de
MCCCXXXIII años.»29

26) Voir A. Ballesteros-Beretta, ouv. cit., p. 876.


27) Publié dans Codom, I, ouv. cit., p. 102.
28) Dans : Handbuch der quellen und literatur der neueren europáischen privat-
rechtsgeschichte. Erster band. Mittelalter (1100-1500). Die gelehrten rechte und
die gesetzgebung. Herausgegeben von Helmut Coing, München, 1973, Jacobo
de Junta est mentionné aux pages 296, 300, 360 et 866.
29) Codom, II, ouv. cit., pp. 106-107, CVIII et CIX.
JACOBO DE JUNTA. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES 23

et dans un autre, « Obispo y Cabildo de Cartagena otorgan permiso


a doña Juana, viuda de maestro Jacobo, para hacer entrada a su
capilla de enterramiento»:

« Sepan quantos esta carta vieren como nos, don Diego, por la
gracia de Dios, obispo de Carthagena y el dean y el cabillo dése
mesmo lugar, otorgamos a vos, doña Juana, muger de mastre
Jacomo de las Leyes, que fagades tan ancha et en aquella manera
que vos quisieredes la entrada para la capilla que havemos
dada et assignada para mastre Jacomo et a vos doña Juana
y a los vuestros fijos y a los vuestros, dentro en la yglesia de
Sancta María de Murcia, entre el altar de Sanyago y la puerta
que sale a las casas de García Jufré. Et en testimonio desto,
porque sea firme, damos vos esta carta sellada con nuestros sellos.
Fecha a treinta y vn día de marco, hera de mil y trezientos y
treinta y tres años. » 29

Dans un document de 1302, « El vicario general y cabildo de


Murcia otorgan por bien hecha la capilla construida por la viuda de
Jacobo de las Leyes»:

« Sepan quantos esta carta vieren como nos, Juan Domínguez,


deán de Carthagena et canónigo de Calahorra, vicario general
por el honrrado padre et señor don Martyn, por la gracia de Dios
obispo de Carthagena, et nos, el cabillo de la dicha yglesia,
otorgamos et venimos de conoscido a vos, doña Juana, muger
que fuistes de maestre Jacomo de las Leyes, que hauedes fecha
o fecha fazer byen y complidamente en la yglesia de Sancta
María la mayor de Murcia la capilla nombrada Symon y Judas,
ansy como nos prometiestes y otorgastes al ondrado don Diago,
obispo que fue de Carthagena y al dean dése mesmo lugar,
finados, y al dicho cabillo con carta partida por a.b.c, fecha en
Murcia veinte y vn dias de marco, hera de MCCCXXXIII
anyos, sellada con tres sellos colgados, es a saber, con el sello
del dicho ondrado don Diago y con el sello del dicho cabillo
y otrosy con el uuestro.
E como nos, dicho dean et cabillo, la obra de la dicha capilla
hayamos fecho ver y reconocer a maestro y hombres buenos
dignos de fe y de verdad ; y vista la dicha obra y bien reco-
noscida por los dichos maestros y hombres buenos, nos por
ellos hayamos entendido que la dicha obra es buena y fyrme
según deve ser de guisado, que puede y ser fecha y aleada vna
torre y campanario, según en la dicha carta plenamente es
contenydo.
E nos de la obra de la dicha capilla nos tengamos por byen
pagados a toda nuestra voluntad, por esta razón damos por
quita et por absuelta a vos dicha doña Juana y a los vuestros
para siempre jamás de la promissión y otorgamiento fecha
por vos a los sobredichos don Diago et dean et cabillo en la
dicha carta, es a saber, quanto a la dicha obra de la dicha capilla
tan solamente, saluando et tenyendo a nos dicho cabillo que
24 INTRODUCTION

vos dicha doña Juana y los vuestros cumplades y fagades


cumplir y celebrar cada anyo el anyuersario en la dicha yglesia
de Sancta Maria, ansy como en la dicha carta es contenydo y
declarado.
E prometemos et convenymos en buena fe que deste dya adelante
a vos ny a los vuestros non fagamos nyn faremos fazer quistion
ny demanda ny consentiremos que por ninguno vos sea fecha
por razón de la dicha obra en ninguna manera. E a mayor
firmedad vuestra et de los vuestros mandamos vos ende fazer
esta carta pública sellada con los sellos de nos dicho dean y del
cabillo de la dicha yglesia colgados.
Fecha la carta en Murcia, a veinte y nueve de noviembre, hera
de M CCC XXXX. Testigos que fueron a esta carta llamados
et rogados Benidues, Pero Oller a. s. Juan Eligo, maestros de
piedra et la obra de la dicha capilla obraron. » 30

Quelques hypothèses de travail

1. L'origine italienne de Jacobo de Junta n'étant nullement


prouvée et ne reposant que sur les quelques indices que je viens de
mentionner, ne pourrait-on point penser que le célèbre jurisconsulte
fût espagnol ?
2. Junta serait un mot espagnol. Des toponymes existent sl.
3. Entre sa vingtième et sa trentième année, Jacobo de Junta
serait allé en Italie, à Bologne, pour y faire des études de droit, qu'il
aurait réalisées entre 1244 et 1252 32 : sa naissance se situerait vers

30) Codom, II, ouv. cit., pp. 153-154, CL.


31) Ramón Menéndez Pidal, Orígenes del español, Madrid, 1956, 4e éd., p. 237,
§ 42 s, cite un « Junta Burgos ».
« La costumbre de apellidarse con nombre de localidad la encontramos ya á
principios del siglo X. En escritura de Sahagun del 919 son testigos : Severo
de Zea, Severo de Calceata [...]; en otra del 921, en el libro gótico de San Juan
de la Peña, aparece también como testigo Fortunio de Caparroso ; en donación
al monasterio de San Pedro de Siresa del 922, lo es Domno Falcone de Légère
(Leire) [...] », José Godoy Alcantara, Ensayo histórico etimológico filológico
sobre los apellidos castellanos, Barcelona, El Albir, 1975, pp. 75-77. L'on sait
aussi, par exemple, que Jacques de Révigny tira son nom du village de Révigny
en Lorraine, et que Jacques de Boulogne naquit à Boulogne, en 1248, etc.
32) « Au xnie siècle, autant et peut-être plus encore qu'à tout autre époque, un
séjour de quelque durée, entre la vingtième et la trentième année dans la cité
romagnole ne pouvait manquer d'influencer profondément les jeunes étudiants
étrangers. Bologne était alors un creuset d'idées et de formes de vie nouvelle »,
S. Stelling-Michaud, ouv. cit., pp. 11-12. Bologne devint un centre
d'enseignement international dont la renommée est attestée dès le premier tiers du
xne siècle : « Au douzième siècle, le droit romain brille tout à. coup d'un nouvel
éclat. A Bologne, s'élève une école florissante dont la réputation s'étend
rapidement au-delà des Alpes ; [...] Une foule de disciples, accourus de toutes les
parties de l'Europe, reportent dans leur patrie la science ainsi rajeunie, la
font passer dans la jurisprudence, la propagent par leurs écrits [...] », F.C. de
Savigny, t. III, p. 65.
Les renseignements fournis par les Memorialia Communis ou Libri memorialium
sur l'état-civil des étudiants sont très précis, ce qui facilite beaucoup
l'identification des personnages ; dans notre cas, ces documents ne seraient pas d'une
grande utilité, puisque cette vaste collection d'actes notariés de la Commune
JACOBO DE JUNTA. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES 25

1224, sa mort intervenant en 1294, alors qu'il avait environ soixante-


dix ans 32M*.
4. Muni de diplômes, il rentre en Espagne ; il porte le titre de
maestro, fait partie des jurisperiti de son époque et est alors remarqué et
apprécié 83.

de Bologne embrasse les années 1265 à 1436. De sérieuses investigations sont à


entreprendre sur la nation « originale » Espagne à Bologne, qui faisait partie
des plus anciennes ; il ne semble pas que des recherches biographiques sur les
étudiants espagnols immatriculés à l'Université de Bologne aient été
systématiquement menées. J'ai relevé une étude de J. Miret y Sans, Escolar s catalans
al estude de Bolonia en la XIII centuria, in Boletín de la Academia de Buenas
Letras de Barcelona, 1915, t. 8, pp. 137-155. Jacques Le Goff résume ainsi
le programme de l'École de Bologne : « Chez les décrétistes, le Décret de Gratien
est le manuel de base. Les Bolonais y ajouteront les Decrétales de Grégoire IX,
les Clémentines et les Extravagantes. Pour le droit civil les commentaires
portaient sur les Pandectes divisés en trois parties : Digestum Vêtus, Infortiatum
et Digestum Novum, sur le Code et sur une collection de traités appelée Volumen
ou Volumen Parvum et qui comprenait les Institutiones et les Authentica,
c'est-à-dire la traduction latine des novelles de Justinien. Bologne y ajoutait
un recueil de lois lombard : le Liber Feudorum. » (Les intellectuels au moyen âge,
Paris, Seuil, 1957, p. 86.) Pour Antonio Pérez Martín, El estudio de la
recepción del derecho común [...], art. cit., il ne fait aucun doute que Jacobo de Junta
étudia dans une Université italienne : « Se puede dar por seguro que estudió
Derecho en alguna de las Universidades italianas, probablemente en Bolonia. »
A noter aussi que Juan Beneyto Pérez, dans La tradición española en Bolonia
(in Revista de Archivos, Bibliotecas y Museos, año XXXIII, 1929) : a. souligne
que les Espagnols n'ont pas attendu la fondation du « Colegio Albornociano »
(1364) pour se rendre à Bologne et pour en rapporter des orientations bien
définies (pp. 174-175) ; b. indique (pp. 182-184) la présence d'inscriptions dans
l'ancien edifice de YArchiginnasio, relevées par Albano Sorbelli, dans Le iscrizio-
ni e gli stemmi dell' Archiginnasio, Bologna, Zanichelli, 1916, vol. I. Et en effet
mention est faite, dans cet ouvrage, de : « N° 1457. Quindicesimo : (Castellae)
D. Iacobvs Cavaller Hisp». » (p. 176) et « N» 1580. Quarto (sud) : (P. Ara-
oonorvh) D. Iacobvs Cavalierivs Hispanvs » (p. 188). Dans son édition de
La Escala de Mahoma, Madrid, 1949, José Muñoz Sendino n'excluait déjà pas
que Jacobo de Junta eût pu ne pas être né en Italie (p. 99 et p. 100).
32Wj)I1 m'est agréable de constater que, par des voies de recherche différentes,
le Professeur A. Pérez Martín parvient à des conclusions rigoureusement
identiques aux miennes (ibid., n. 70), lorsqu'il écrit : « Si tenemos en cuenta que
murió en 1294 y suponemos que para entonces tendría unos 70 años de edad,
concluiríamos que debió nacer alrededor de 1224. »
33) L'appellation « de las leyes » me paraît clairement expliquée dans ce passage
des Siete Partidas : « los emperadores que ficieron las leyes otorgaron previllejo
á los maestros délias en quatro maneras : la primera es que luego que son maestros
han honra de maestros et de caballeros, et llámanlos señores de leyes [...] »
(Partida II, ley VIII, tit. XXXI, p. 344). Pour ce qui est des maestros «et
señaladamente los de las leyes » la loi VIII apporte une information précieuse ; les empereurs,
auteurs des lois, leur ont accorde quatre privilèges importants, qui montrent
bien la haute estime dans laquelle on tenait la ciencia de las leyes, dont le
monde profite davantage que des autres sciences : < aprovéchase della el mundo
mas que de las otras ciencias : et por ende los emperadores que ficieron las
leyes otorgaron previllejo á los maestros délias en quatro maneras : la primera
es que luego que son maestros han honra de maestros et de caballeros, et
llámanlos señores de leyes : la segunda es que cada que el maestro de
derecho venga ante algunt juez que esté judgando, débese levantar á. él,
.

et saluarle et RESCEBiRLE Á seer consigo [...]: la tercera es que los porteros


de los emperadores, et de los reyes et de los principes non les deben tener
PUERTA CERRADA NIN EMBARGARLES QUE NON ENTREN ANTE ELLOS QUANDO
meester les FUERE [...] : la quarta es que los que son sotiles et entendudos [...]
et que han veinte años tenido escuelas de las leyes, deben haber honra de
condes. Et pues que las leyes et los emperadores los quisieron tanto honrar,
guisado es que los reyes los deban mantener en aquella misma honra : et por
ende tenemos por bien que los maestros sobredichos hayan en todo nuestro
señorío las honras que desuso deximos, asi como la ley antigua lo mandó. »
26 INTRODUCTION

Jacobo de Junta joua-t-il un rôle charnière dans la réception du


droit ? Lequel ?
5. L'origine espagnole résoudrait le problème de l'écriture des
œuvres en castillan et pourrait venir à l'appui de la thèse défendue
par A. Pérez Martín (Jacobo «el de las leyes», auteur du Fuero
Real) puisque, alors, pour l'élaboration du texte Fuero Real, rien
ne s'opposerait à ce que l'auteur ait pu connaître et utiliser les fors
municipaux castillans et le Fuero Juzgo.

1.2. Œuvres et éditions

Trois œuvres sont attribuées habituellement à Jacobo de Junta S4 :


la Summa de los nueve tiempos de los pleitos 36, objet de la présente
étude, le Dotrinal et les Flores de Derecho qui, respectivement,
constitueront les volumes 2 et 3 de mon édition et où elles seront examinées.

a) Au xvnie siècle, vers 1780, D. Torcuato Tono de la Riva 36 a


copié la Summa de los nueve tiempos de los pleitos ; sa transcription,
reproduite dans la partie « Données textuelles », est conservée à la
Bibliothèque de l'Université de Valladolid, sous la cote 7 87 ; elle
y occupe les folios 32 r° à 37 v°.

34) ouv.
Ellescit.,
1968
1968, font
p. p.43l'objet
358
( ;mentionne
(ne Rafael
d'une
ti brève
Gibert,
pas caractérisation
l Historia
la S)
Summa...)
General
; dans
J del: A.
Juan Derecho
T
Torres
Ballesteros-Beretta,
Español,
F
Fontes, Granada,
art.t cit.,
it
541-542; E.N. van Kleffens, ouv. cit., p.
1984 ((El Fuero Real y Murcia,, in Anuario de Historia del Derecho Español, p,
t. 54, 1984, pp. 55-96), A. Pérez Martín considère que l'auteur de fait du
Fuero Real est Jacobo de Junta ; une judicieuse et utile distinction est faite
entre « autor formal » (= Alfonso X el Sabio) y « autor material », p. 74 sqq.
Et, à nouveau, dans El estudio de la recepción del derecho común [...), art. cit. :
« Tanto en las glosas al Fuero Real publicadas por Cerda, como en la obra
de Francisco de Espinosa, se afirma que Jacobo compuso el Fuero Real por
encargo de Alfonso X [...] creo que, hoy por hoy, ésta es la teoría más aceptable
sobre la paternidad material del Fuero Real. »
35) J'ai choisi de donner comme titre à l'opuscule de Jacobo de Junta celui de
Summa de los nueve tiempos de los pleitos. Sur les cinq manuscrits deux n'offrent
aucun incipit, ce sont RE et LI ; quant aux trois autres, ils débutent chacun
différemment : « Aqui comiença ela tuma de maettro jacobo », RA ; « ettos
.IX. tiempos fizo maettro : iacobo para lib(r)ar los plei-/tos », ES ; «Cue-/mo
fe parten los tienpos — », MA. Le titre choisi reprend le concept fondamental
de « Summa », exprimé dans RA, et des lexies actualisées au début de tel ou
tel texte.
36) II est l'auteur d'un Arte de escribir por reglas y con muestras, según la doctrina
de los mejores autores antiguos y modernos, extranjeros y nacionales, 1798,
d'après Jesús Muñoz y Rivero, Manual de Paleografía Diplomática Española
de los siglos XII al XVII, Madrid, 1917, p. 44.
37) Le manuscrit est ainsi décrit dans M» de las Nieves Alonso-Cortés, Catálogo
de manuscritos de la Biblioteca de Santa Cruz, Valladolid, Universidad de
Valladolid, 1976, pp. 13-14 :
« I. Fuero de Zamora sacado de un Códice membranáceo en que estaba el Fuero
Julgo de Leon... y las sumas forenses de Maestre Jacobo escritas de orden de
Dn Alfonso el Sabio seyendo Infante â quien las dedico; y fue escrito dicho Códice
el año 1289 por Pedro de orden de Gonzalo Rodriguez. — 1. Aqui... comienza
JACOBO DE JUNTA. ŒUVRES ET ÉDITIONS 27

II s'agit d'une copie faite d'après le seul manuscrit RA (voir


ci-dessous, pp. 50-55), n° 293 de la Real Academia Española, à Madrid.
Ce travail n'est point dénué de banales erreurs de copie ; le texte n'a
pas été corrigé là où il aurait dû l'être et les graphies ont subi
adaptations ou modernisations (par exemple : ç -> z, comienza ; ff -> f ,
oficio ; i ->■ j, juyz ; rr -> r, razonan ; u ->• v, nove, vienen ; u ->
b, probas ; z ->» c, dice, etc.).

b) Rafael de Floranes s'est beaucoup intéressé à Jacobo de


Junta.
Le manuscrit 10 343 de la Bibliothèque Nationale de Madrid,
qui porte au dos l'indication : « Floranes. Colección de Fueros
antiguos y Apuntamientos curiosos», contient une transcription de
la Summa [...] d'après le manuscrit de la Real Academia Española :
ce sont les folios 46 à 50.
Dans la marge de gauche du folio 46 r° se trouve la note suivante :
« Barthulo hizo un tratado como este, délos diez tiempos del Juicio
a diferencia de M. Jacobo que puso nueve ; por que Barthulo añadió
el preparatorio antes de la citación, que es de venia o cortesía, en
que se reconviene al contrario extrajudicialmente. En lo demás varía
poco del presente en la sustancia. Corre impreso entre varios trata-
dillos suyos y de otros en un libro en 8o impreso en Basilea año 1517,
y se titula — In utriusque Iuris libros Introductorium. Si Barthulo
no huviera sido como fue original en casi todas sus obras, sino un
hombre que huviera necesitado socorrerse de escritos de otros, diría
alguno que tomó este tratado del de Me Jacobo, que fue un siglo
antes. Pero el Doctor Barthulo que supo para enseñar a tantos,
no necesitó mendigar sufragios ; y verisímilmente no tuvo noticia de
tal obra. »
Après la Summa [...], à partir da fol. 53 r°, le Fuero de Zamora
est transcrit. Floranes indique ainsi la date du manuscrit : « fue
escrito dicho Códice el año 1289 por Pedro de orden de Gonzalo Ro-

el Fuero de Zamora... Del Merino que oviemos... (fol. 1) ... o marido por mugier :
Hic liber est scriptus : Qui scripsit sit benedictas (fol. 31). — 2. JACOBO
RUIZ DE LAS LEYS. Aquí comienza la Suma de Maestre Jacobo. a) Prologo :
Todo los pleytos puedense partir... (fol. 32)... de las que son iuradas (fol. 37 v.).
— b) [Dedicatoria] Al muy noble e mucho ondrado Sennor Don Alfonso
Fernandez... (fol. 38) ... que la sentencia es dada (fol. 39). — c) Incipit liber...
Sennor; conviene que quando avierdes oir... (fol. 39) ... é sobre todo dicer
Amen. Aqui acaba la Suma de Maestre Jacobe (fol. 90 v.). — 3. [Copia de la
dedicatoria y de los XI primeros títulos y partes del XII de la Suma, con notas] :
Al muy noble é mucho ondrado Sennor Don Alfonso Fernandez... (fol. 92)
... por razón de la rebellia... (fol. 108 v.).
II. LOPE GARCIA DE SALAZAR. Ezcerpta del prologo y de los primeros
y últimos capítulos de la obra... Las Bien-andanzas y Fortunas... Aqui
comienza la Coronica... que Lope Garcia de Salazar fizo... (fol. Ill) ... e diolo
Diego Lopez de Salcedo a Juan de Sant Juan de Buyaba su sobrino (fol. 152 v.).
S. xvni (c. 1780), 3 hoj. + 153 fols. + 2 hoj., 350 x 230, 19 líneas, caja 240 x 140.
28 INTRODUCTION

dríguez » (il est émouvant de trouver encadré, sur la même page,


une addition : 1289 + 38 = 1327...).
Le manuscrit 11 165 de la Bibliothèque Nationale de Madrid
porte au dos cette mention : « Floranes. Obras jurídicas de Maestre
Jacobo de las Leyes ». Sur la page de garde on lit : « Obras Jurídicas
de Maestre Jacobo de las Leyes, primer Jurisconsulto Castellano en
tiempo del Santo Rey D. Fernando y de su hijo D. Alonso el Sabio —
ilustradas con Notas eruditas, y su Vida, y vindicada su antigüedad
contra el Bibliotecario D. Josef Rodríguez de Castro : Por D. Rafael
de Floranes Velez de Robles, Señor de Tavaneros, Socio de mérito
de la Real Sociedad de Valladolid, Académico de igual clase de la
Real Academia de Jurisprudencia de S. Carlos, y Honorario de la de
Cirujia de esta Ciudad. »
Les folios 2 à 9 ont pour titre : « Memorias de M. Jacobo de las
Leyes, vindicada su antigüedad contra el Bibliotecario D. Josef
Rodriguez de Castro. »
Un passage que nous rapportons concerne plus particulièrement
la Summa [...] : {fol. 3 v°) « Por esta nota al fin se sabrá el tiempo en
que se escribió 38 : Este libro fue acabado quatro dias por andar de
marçio, Era de mill e trezientos e vinte e siete años ; e acabólo Pedro
por mandado de Gonzalvo Rodriguiz : que es decir haberle concluido
el dia veinte y siete de marzo del año de Christo 1289. No parece
se puede apetecer, por lo que es la antigüedad, documento mas
autorizado. Tiene primero el Fuero Judgo de la traducción vulgar hecha
en tiempo de S. // (fol. 4 r°) Fernando ; después las dos sumas de
M. Jacobo de las Leys ; la primera de que el Señor Castro no parece
halló noticia, pues no la menciona, sobre los nueve tiempos del proceso,
a saber — demanda y emplazamiento, comparencia del reo,
excepciones dilatorias, contextacion, juramento de calumnia, prueba,
alegación de bien probado, conclusion, y sentencia : en todo
semejante a la que tiempo después hizo el insigne Bartulo, a excepción
de añadir este un tiempo mas al principio, que es el de cortesia, en
que antes de la demanda el que la quiere poner reconviene extrajudi-

Enc. : Pasta con dor., lomo con nervios y dor., s. xviu, 365 X 235. Tejuelo :
FUERO DE ZAMORA.
Olim : 209.
R. 421.
Portada ornamentada a pluma, en negro y verde, con el escudo del Cardenal
Mendoza. En la portada de la obra de Salazar, se le dice « Señor de la Casa de
Salazar de San Martín de Somprrostro, en las encartaciones del Señorío de
Vizcaya ». De la obra dice « la qual empezó à escribir el mes de Julio del año
1471 y concluyo en el de 1475 ». Esta portada está también ornamentada, de
modo más sencillo, en negro y rojo. Hermosas capitales ornamentadas en
negro y color ; epígrafes en rojo ; algunos Títulos enmarcados en círculos
concéntricos, con adornos en negro y rojo. Caja de escritura enmarcada por
tres líneas. Copiado por D. Torcuato Torio de la Riva. »
38) II s'agit du manuscrit 293 de la Real Academia Española, à Madrid.
JACOBO DE JUNTA. ŒUVRES ET ÉDITIONS 29

cialmente al reo, para que cumpla y evite la contienda de juicio.


Pero en todo lo demás tan uniforme que a no saberse que el soberano
talento de Barthulo no necesitó baxarse a apañar, como dicen,
sufragios mendigados, para lucir en todo como Autor original, diríamos
aqui no haber hecho otra cosa que traducir en latín al pie de la letra
a M. Jacobo, que le precedió por casi un siglo. Esta sumilla de
Barthulo salió impresa con otros trataditos de él y de otros en un libro
en 8o en Basilea año 1517 : titulado — In utriusque Juris libros introduc-
torium. Observo mas : que esta primera suma de los tiempos del
Juicio de M. Jacobo, la hizo suya y trasladó al pie de la letra asi en
castellano como el la dejó, el Dr Infante en su forma libellatuU, que
escribió fijamente entre los años 1473. y 1484. pues menciona reynan-
tes a la sazón al Rey don Fernando el Catholico, que empezó en
1473, como es notorio, y al Papa Sixto IV. que sabemos murió en
1484. Bien que por defecto del ms. que seguía, o porque al impresor
se le hubiese pasado por alto, quedó la copia de esta Suma en la
rubrica del octavo tiempo (...)
El Fuero Judgo concluye con la misma ley que en la edición de
Villadiego ; despues de la quai ay esta nota : Aqui acaba el libro
julgo de Leon. // (fol. 4 v°) (...) Y después en la misma plana coluna 2.
Aqui comienza ela (por illa) suma de Maestro Jacobo » Todos los
pleytos puedense partir (...) Dura esta Suma unas siete colunas.»
Le reste de l'ouvrage contient une transcription, avec notes,
des Flores de las Leyes (= Flores de Derecho).

c) Ureña-Bonilla. L'édition de Rafael de Ureña y Smenjaud et


Adolfo Bonilla y San Martín, réalisée en 1924 et déjà citée, est
remarquable pour son époque. Ce fut la première édition des œuvres
complètes de Jacobo de Junta ; soixante ans après, paraît le présent
ouvrage. »
Précédée d'une introduction fondamentale et suivie de documents,
l'édition de la Summa se trouve aux pages 377-390. Un texte a été
choisi et intégralement transcrit (celui de la Real Academia Española) ;
les variantes des autres manuscrits (trois en espagnol, un en
portugais) sont offertes en notes, au bas de chaque page.
Certains critères que je tiens pour essentiels ne sont pas suivis :
les abréviations résolues ne figurent pas en italiques ; les graphies
ne sont pas toutes respectées ; les variantes, sorties de leur bain textuel,
sont comme privées de vie, et livrées sans que le concept de variante
ait été préalablement défini ; la ponctuation et l'utilisation des
majuscules et des minuscules est moderne.
J'ajouterai que sur certains points ma lecture diffère de celle
de Ureña-Bonilla ; quelques exemples :
30 INTRODUCTION

Ureña-Bonilla Mon édition (ra)


p. 379, 1. summa » p. 95a : « turna »
p. 380, 1. « excepciones » p. 96c : « exepciones »
p. 380, 1. « tienpo » p. 96d : « tenpo » (le ms. dit :
« tëpo », alors que dans les autres
cas il dit « tiëpo »).
381, 1. 9 « testamento » p. 102b : « tetta- /miento »
383, 1. 8 « despensas » p. 109b : « detpefas »
386, 1. 9 « li » p. 120d: «la»
386, 1. 14 « aquel li » p. 122a : « aquella »
389, 1. 11 « condempnacion p. 133e: « con- /denpnacio »
390, 1. 1 « o » p. 134b: «E»
390, 1. 12 « de auer » p. 137e : « d'auer »
390, 1. 12 « puys » p. 138a : « poys »

d) Récemment, A. Pérez Martín a repris le texte de l'édition


de Ureña-Bonilla pour une présentation en trois colonnes de : 1/ la
Summa de los nove tiempos de Jacobo ; 2/ Los IX tienpos d'Arias de
Balboa ; 3/ De como se parten los pleytos del Dx Infante (in El Ordo
iudiciarius «Ad summariam notitiam» y sus derivados, art. cit., II,
1982, pp. 343-353).
é) Le manuscrit portugais des Tempos dos preitos a été édité
par Alexandre Herculano, dans les Portugaliae Monumenta
Histórica, t. I, Olisipone, 1856, pp. 330-332 ; voir le chapitre 4 : « O
manuscrito portugués », n. 76, p. 65, pour d'autres études ou éditions.
2. LA « SUMMA DE LOS NUEVE TIEMPOS
DE LOS PLEITOS » :
L'INSCRIPTION DU TEXTE
DANS UNE RICHE TRADITION

Jacobo de Junta inscrit dans le temps sa description — héritée


et personnalisée — de l'organisation et du déroulement des procès,
qui soulève deux problèmes complexes : celui de la tradition à laquelle
elle appartient — ou l'avant et co- Jacobo de Junta — , celui des
rapports de ce texte avec d'autres textes espagnols, antérieurs,
contemporains ou postérieurs : je songe en particulier aux compilations
désignées sous les noms de Espéculo 386<% Fuero Real, Siete Partidas
qui sont autant de grandes synthèses, caractéristiques du xrae siècle,
ou aux autres œuvres du jurisconsulte.

2.1. Une prolifération de textes

2.1.1.

Le terme suma, de fait, n'apparaît qu'une fois, au début du


manuscrit RA : « Aqui comiewça ela fuma de maeftro jacobo » ;
il ne figure pas dans les autres manuscrits, mais il a pu être appliqué
également aux Flores de Derecho ; le ms. 691 de la Bibliothèque
Nationale de Madrid ne commence-t-il point ainsi : « Aqui fe comiença la
fumma de Maeftre Jacob », écrit à l'encre rouge (fol. 72 r°) ?
Ce concept concerne des textes d'amplitude variée ; une
définition assez large peut en être donnée : « Ouvrage de synthèse,
exposant de façon complète et concise tout un savoir, théologique ou
juridique. Exemples : la Somme contre les gentils et la Somme théo-

38W») Mon ouvrage était en cours d'impression lorsque je me suis procuré l'édition
toute récente du Professeur Gonzalo Martínez Diez : Leyes de Alfonso X. I.
Espéculo. Edición y análisis crítico por Gonzalo Martínez Díez, con la
colaboración de José Manuel Ruiz Asencio, Avila, Fundación Sánchez Albornoz, 1985.
Si je n'ai pu utiliser le nouveau texte, dans mes citations, je renvoie cependant
à lui, entre parenthèses.
32 INTRODUCTION

logique de saint Thomas d'Aquin ; la Somme rurale de Jean Boutillier


(vers 1385-90). » 89
Mais aussi, de façon plus restrictive : « Résumé d'un titre du
Corpus juris civilis que les glossateurs présentaient avant de commenter
l'ouvrage (ou parfois après). » 40
Explicitée, cette dernière définition devient : « L'enseignement
des glossateurs italiens dont l'exemple avait prévalu dans toutes les
écoles, comprenait quatre exercices : d'abord une définition
synthétique et générale de la matière que l'on allait exposer (summa) ; puis
une lecture du texte (lectio), dont l'examen analytique qui la suivait
donnait lieu à des déterminations de principes distincts, à des maximes,
à des aphorismes de droit (brocarda, brocardica) ; enfin des questions
ou applications à des espèces des principes précédemment exposés
(quaestiones). Les summae, ou les résumés analytiques et
préliminaires, difficiles à faire parce qu'ils exigeaient de la part des
professeurs une certaine faculté de généralisation, et plus difficiles encore
à comprendre et à retenir, parce qu'ils réclamaient de la part des
élèves une intelligence déjà avertie et une attention déjà excitée [...]» 41.
Ce double contenu se retrouve dans ces lignes de E.M. Meijers 42 :
«Une Somme (Summa) est un résumé systématique d'une matière
destiné à l'enseignement.
Une Somme peut être plus ou moins étendue, il y a des Sommes,
qui n'ont pour sujet qu'une loi ou un titre du Digeste ou du Code ;
alors les glossateurs eux-mêmes parlent d'une petite Summa, une
Summula.
Cependant, dès le commencement de l'enseignement à Bologne,
nous trouvons des travaux qui veulent donner un aperçu de tout
un tome du Corpus iuris, une Summa Codicis ou une Summa Insti-
tutionum.
Ainsi on trouve au début de l'école de Bologne trois œuvres,
toutes les trois anonymes, dont deux traitent la matière des Institutes
et la troisième celle du Code. Ces trois œuvres sont : la soi-disant
Summa Trecensis, éditée par Fitting ; la Summa Institutionum, éditée
par Palmieri dans la Bibliotheca iuridica medii aevi, vol. I ; et une

39) p. 124.Fédou et alii, Lexique historique du Moyen Age, Paris, Colin, 1980,
René
40) Ibid.
41) In Li livres de jostice et de plet, ouv. cit., pp. XXIX-XXX. S. Stellino-Mi-
chaud s'exprime de la même façon : « Avant d'expliquer le texte, le professeur
donnait un aperçu général du contenu d'un titre du Corpus juris ou d'un
ouvrage de droit ; ce résumé systématique ou commentaire exégétique s'appelait
Summa. Les sommes forment des traités méthodiques, parfois étendus, portant
sur toutes les parties de la législation de Justinien, de même que sur le Décret
de Gratien et sur les Decrétales.», in L'Université de Bologne [...], ouv. cit.,
p. 49.
42) In Etudes d'histoire du droit, Leiden, Universitaire Pers Leiden, 1959, t. III,
Sommes, lectures et commentaires (1100 à 1250), p. 211.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 33

Lectura Institutionum, éditée aussi par Palmieri au-dessous de la


Swnma Institutionum. »
Weimar 4S souligne l'importance du genre des summae au Moyen
Age et distingue, lui, quatre types : 1/ les Sommes monographiques,
2/ les Sommes entières (elles servaient avant tout aux juristes dans
leur travail quotidien en leur permettant de venir à bout d'une masse
textuelle impressionnante ; on pouvait les acquérir plus facilement
que les manuscrits du Corpus juris qui, eux, étaient complets, parfois
commentés, et elles étaient moins chères ; elles aidaient aussi à
surmonter la pénurie de textes en dehors de Bologne au xnc siècle),
3/ les collections de Sommes (elles se réfèrent à des Sommes et à
leurs commentaires ; composées ày Introductions titulorum, elles
expliquent des cas bien précis et sont en rapport avec l'enseignement
du droit), et 4/ les compositions de Sommes (dénommées aussi ailleurs
« summulae » ou « tractatus » — Genzmer et Kantorowicz —, « Ti-
telordines » — Nôrr, « Libellus » — les glossateurs).
Le texte de Jacobo de Junta, en ce qu'il traite un sujet sans
commenta ni argumenta et, donc, dépourvu d'explications, mais sous
forme de données brutes, de faits, est une Summa dont le contenu
précis et limité porte sur l'organisation et le déroulement des procès ;
il est l'exposé sommaire d'un contenu pouvant donner lieu à
développement ailleurs et que tout utilisateur de la loi doit connaître ; il
ressemble à une charpente de cours 44 ou de livre à venir, et tient
du résumé, « un catecismo procesal » d'après Ureña-Bonilla 46. De
style quelque peu «mosaïque» (summa de actionibus, summa de
exceptionibus, libellus (plainte), etc.), il tire sa matière de la
littérature juridique de l'époque dont la vitalité est impressionnante.
On a manifesté très tôt le souci de donner une présentation
cohérente du procès civil qui prenne appui sur les règles du Code de
Justinien ; elle est désignée par les termes ordo iudiciorum, ordo
iudiciarius, courants et familiers tout au long du xiie siècle 4e.
«Le but des glossateurs fut de permettre aux praticiens de la
loi de connaître et de trouver rapidement, dans les livres vastes et

43) Die legisttsche Literatur der Glossatorenzeit, in Handbuch der quellen und literatur
der neueren europâischen privatrechtsgeschichte, ouv. cit., p. 188 sqq.
44) On sait que les sommes eurent beaucoup de succès auprès des étudiants.
45) Ureña-Bonilla, ouv. cit., p. XXL « [...fera posible reducir la materia estudiada
a Summae, lo mismo que se hacía en otros campos de la especulación, p. e].,
la Teología y la Filosofía [...]», José Manuel Pérez-Prendes y Muñoz de
Arracó, Apuntes de historia del derecho español, Madrid, Gráficas Menor,
1964, p. 623.
46) Sur ces problèmes, voir Knut Wolfgang Nôrr, Die literatur zum gemeinen
zioilprozess, in Handbuch der quellen una literatur der neueren europâischen
privatrechtsgeschichte, ouv. cit., p. 383 sqq. Cette monographie contient des
renseignements bibliographiques de premier ordre. S. Stelling-Michaud
a publié un utile Catalogue des manuscrits juridiques (droit canon et droit romain)
de la fin du XII» au XIV* siècle conservés en Suisse (Genève, Droz, 1954).
34 INTRODUCTION

compliqués de Justinien, les règles de droit dont ils avaient besoin


pour trancher les cas concrets que leur offrait l'expérience quotidienne.
Les glossateurs ne furent pas des législateurs ; ils ne créèrent pas un
code de lois ; leur rôle fut d'interpréter et d'expliquer le droit
romain [...]» *7. Les or dines du début du siècle ne traitent que du seul
procès civil ; après la publication du Décret de Gratien, familiariser
les clercs avec les procédés juridiques élaborés par Justinien devient
nécessité, vu certaines lacunes du texte.
Dès la seconde moitié du xnie siècle, la procédure écrite de
Yordo judiciarius est adoptée par les tribunaux ecclésiastiques et
civils 48.
Je citerai brièvement quelques noms, accompagnés de titres
d'oeuvres significatives 49, et en en laissant de côté beaucoup d'autres :

Búlgaro (t 1166) : de Judiáis ■, divisé en quinze titres (traité
de la procédure).
Bassiano (enseigna à Crémone vers 1170) : Summa quicunque vult
(somme relative à l'acte introductif d'instance). Libellus de ordine
iudiciorum 50. Arbor actionum.
Pillio (t après 1207) : De ordine judiciorum.
Ottone : De ordine judiciario.
Vacario : Liber ex universo enucleato jure exceptus, et pauperibus
praesertim destinatus 5l.

47) S. Stelling-Michaud, L'Université de Bologne [...], ouo. cit., p. 48.


48) S. Stelling-Michaud, ouv. cit., p. 53. «[...] al ser común el cultivo del Derecho
romano y del canónico, no hay una separación muy extremada entre
romanistas y canonistas, sino que por el contrario, el conocimiento de uno de estos
sistemas no sólo no excluía el del otro, sino que lo presuponía de acuerdo con las
formas de trabajar de los juristas de la época. », José Manuel Pérez Prendes y
Muñoz de Arracó, ouv. cit., p. 626. Ibid., p. 517 : « Pero de entre todas [las
Universidades] destacó por lo que a los estudios jurídicos se refiere, la
Universidad de Bolonia en la cual se estudió de una parte el Derecho romano y de otra
el Derecho canónico [...] Como ambas disciplinas ne se estudiaron
separadamente, los especialistas de una son perfectos conocedores de la otra,
facilitándose mediante esta simbiosis la aparición de un Derecho nuevo que englobaba
elementos procedentes de ambos campos. »
49) Je me fonde sur l'ouvrage de Savigny et, aussi, sur certains tomes du Dizio-
nario Biográfico degli Italiani publié à Rome (Istituto délia Enciclopedia
Italiana). Sont indispensables aussi : Francesco Calasso, Medio evo del diritto,
I, Milano, 1954 ; Hermann Kantorowicz, Studies in the Glossators of the
Roman Law, Cambridge, 1938 ; Nachdruck mit Addenda et corrigenda by
Peter Weimar, Aalen, 1969 ; Antonio Pertile, Storia del diritto italiano dalla
caduta dell'impero Romano alia codificazione, I-VI, Torino, 1892-1903.
Réimpression, Bologna, 1965 ; Giuseppe Salvioli, Manuale di storia del diritto
italiano, Roma, 1930, ainsi que les histoires du droit italien de Guido Astuti,
Adriano Cavanna, Pier Silverio Leicht, Bruno Paradisi, Arrigo Solmi.
50) Publié dans : Bibliotheca Iuridica Medii Aevi edidit Augustus Gaudentius,
Scripta anécdota glossatorum, volumen II, Bononiae, 1892 : Iohannis Bassiani,
Libellus de ordine judiciorum (ex cod. ms. bibliothecae publicae patavinae
N 1475), curantibus Johanne Tamassia et Johanne Baptista Palmerio, pp.
211-248.
51) « Ce livre, fait pour l'école d'Oxford, devait remplacer les textes originaux qui,
en Italie, servaient de base à l'enseignement ; il était surtout destiné aux
élèves pauvres, dont il économisait le temps et l'argent », Savigny, ouv. cit.,
t. IV, p. 93.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 35

Tancredo (figure dans les documents comme un personnage


important, dès l'année 1224 ; t entre 1234 et 1236) : Ordo judiciarius
(traité de procédure d'après les principes du droit romain et du droit
canon, divisé en quatre livres).
Roffredo Epifanio da Benevento (t après 1243) : De libellis
et ordine judiciorum.
Johannes de Deo (enseigna à Bologne ; « doctor decretorum,
Hispanus, Canonicus Ulixbon ») : Liber judicum (ouvrage
systématique sur la procédure, divisé en quatre livres : le juge, le demandeur,
le défendeur, les avocats ; achevé en 1246).
Et je terminerai par :

a. Petrus Hispanus

Un auteur à découvrir, des textes à éditer et à étudier. D'après


Hinojosa 62, il fut professeur à Bologne en 1223 et à Padoue en 1229; ce
que reprennent Ureña-Bonilla 53 qui font mention aussi d'un autre
Pedro Hispano, glossateur, qui vécut vers 1 180.
Deux textes, latins, non transcrits, lui sont attribués (voir la
partie VI, Données textuelles) : ils se trouvent à la Bibliothèque de
l'Escurial :
— ms. g.II.15 (xiiie siècle) :
« IV. (fol. 33). Incipit libellus magistri pétri yspani. Super ordine
iudiciorum et X. temporibus cause. Ad summam notitiam consueti
usus causarum quoddammodo attendendam... des. ,C. de rebus creditis
I. in bone fidei. et de hiis satis habes notatum. (fol. 34). Incipit ordo
iudiciarius compendióse editus per eumdem magistrum. Quoniam
utilissimum fore putaui de ordine iudiciorum tractare... des. et into
falsus procurator, sed uerus dicendus est. ut ff. de iudic. I. licet. » 5*
— ms. ç.IV.ll (xne-xive siècles) :

«II.4 (fol. 99 v). [De cursu causarum]. Ad summam noticiam


consueti cursus causarum... des. uel testes quos alias habent. » 65

52) Historia del Derecho Romano, Madrid, 1885, t. Il, p. 248.


53) Ouv. cit., pp. XXII-XXIII ; les auteurs y citent un passage de la Bibliotheca
hispana vetus de Nicolás Antonio où il est question de Petrus Hispanus et
transcrivent le chapitre De tempore citationis. Voir dorénavant, sur le nom
de Petrus Hispanus — si fréquemment porté au Moyen Age — A. Pérez
Martín, El ordo iudiciarius « Ad Summariam notitiam » [...], art. cit., I, t. 8,
Êp. 241-243.
►'après P. Guillermo Antolín, Catálogo de los códices latinos de la Real
Biblioteca del Escorial, Madrid, 1911, t. II, p. 251.
55) Ibid., 1910, t. I, p. 302.
36 INTRODUCTION

b. Fernando Martínez de Zamora

Contemporain de Jacobo de Junta, il est l'auteur de deux traités


qui s'inscrivent parfaitement dans la littérature de procédure judiciaire
de l'époque :
— la Summa Aurea de Ordine Iudiciario, ms. 5-5-30 (Seville,
Biblioteca Colombina) (voir partie VI, Données textuelles, et ci-dessous,
2.1.2.).
— la Margarita de los pleitos, publié par Joaquín Cerda, avec
une introduction riche en renseignements 6e.
Ce texte, de style bien différent de celui de la Summa de los nueve
tiempos de los pleitos, de construction autre, se caractérise aussi par
le rappel et l'indication des sources — jamais mentionnées par Jacobo
de Junta, mais présentes aussi chez Petrus Hispanus.
Un exemple (éd. cit., p. 679) :

«[CJerca del amonestamiento de aquel que quisieres citar en


juizio, deves saber esto : Si quisieres acusar alguno, de alguna
enemiga que fizo, por lo fazer disponer, que non sea clérigo,
bien es de amonestarlo si quisieres. Aquesto dize el Decreto II,
question VII, Acusación et la Decretal, De acusacionibus.
Pero non lo amonestes si non quisieres, ca te deves obligar
a la pena del talion, si non provares aquello que acusas. Ut
[Decreto] III, question VIII, per totum, et [Decretal],
capitulo Super Mis et capitulo Qualiter, De accusacionibus.

c. Bartolo da Sassoferrato (1313-1357)

Bien que postérieur à Jacobo de Junta, je tiens à mentionner le


nom de ce célèbre jurisconsulte, ne serait-ce que pour montrer que la
tradition continue ; sa gloire a surpassé celle de tous les autres.
Parmi les 122 manuscrits d' œuvres de cet auteur enregistrés en
Espagne par A. Garcia y Garcia 67, trois s'inscrivent dans la série
des ordines (voir la partie Données textuelles où ils sont reproduits) ;
ce sont :
— ms. 3, fol. 229 r° (Pamplona, Biblioteca del Cabildo) lesus.

56) In Anuario de Historia del Derecho Español, t. XX, 1950, pp. 634-738.
57) In lier Hispanicum (Codices operiim Bartoli a Saxoferrato recensiti), Firenze,
Leo S. Olschki, 1973. L'influence en Espagne de Bartolo est étudiée dans la
thèse de J.L.J. van de Kamp, Bartolus de Saxoferrato, 1313-1357, Amsterdam,
1936, pp. 181-184, et dans Antonio García y García, Bartolo de Saxoferrato y
España, in Anuario de Estudios Medievales, Barcelona, t. 9, 1974-1979, pp. 439-
467. On peut lire aussi : Dizionario Biográfico degli Italiani, t. 6, pp. 640-669 ;
Savigny, ouv. cit., t. IV, chapitre LUI. Sur la fortune de Bartolo au Portugal :
Martim de Albuquerque, Bartolo e bartolismo na historia do direito portugués.
Separata del Boletim do Ministerio da Justiça, 304, 1981.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 37

Incipit tractatus domini Bartholi super ordine iudiciorum. Hec sunt


que in iudicio frequentantur et fiunt,..
— ms. 2099, fols. 140 r° b — 142 r° b (Seo de Urgel, Biblioteca
del Cabildo).
— ms. 83-8-13, fols. 131 v° a — 134 r° b M (Sevilla, Biblioteca
Colombina y del Cabildo).

d. el Doctor Infante

Au xve siècle, un certain Doctor Infante composa la Forma H-


belandi, de 1473 à 1484 d'après Ureña-Bonilla •• qui cite de nombreuses
éditions : la première réalisée à Burgos par Fadrique de Basilea ;
d'autres à Burgos (Juan de Burgos) ; à Seville en 1497, 1498, 1500,
1529 ; à Burgos, en 1536 (Juan de Junta) ; à Salamanque, en 1546 ; à
Seville, en 1551.
J'ai pu consulter à la Bibliothèque Nationale de Madrid le
texte conservé sous la cote R 34 522 : il porte le titre de Tractado
llamado forma libelandi, le déroulement des procès figure aux folios
231 et 232. L'explicit {fol 233 r°) indique la date : « Acabofe a. .xxvj.
dias del mes de Abril. Año de Mil. D. xliij. Años. »
Le déroulement du procès se fait en dix étapes, ainsi que le
signale le titre (fol. 231 r° a) : « De como fe parten los pleytos en
diez tiempos. »
C'est à partir du septième « tiempo » que changement se
produit :

Doctor Infante RA
(fol. 231 r° a et b) (p. 151)
«El .vij. es quando las // partes «ft) El septi/no tienpo es quando
cierran el pleyto z piden Centén- las partes rrazonan sobre las
çia. El .viij. tiempo es quando el provas g sobre todo el pl<e>yto.
juez da la fen-/tencia. El .ix. tiem- (i) El ochavo tienpo es quando las
po es quando te cumple la tenten- partes cierran el pleyto z pieden
cia po(r) execucion : o va en gra- sentencia. (/) El nono tienpo es
do de apelación. El vltimo tiempo el tienpo de la s<ent>encia. »
es quan-/do [ale de tu poder del
juez. »

58) D'après A. García y García, ouv. cit., p. 181.


59) Oui;, cit., p. XXI. Rafael de Ureña y Smenjaud, dans son Discurso leído en
la solemne inauguración del curso académico de 1906 a 1907, Madrid, 1906 :
< los Nueve tiempos del juicio, robados á su autor con inaudita frescura en la
segunda mitad del siglo XV por un rábula, no sé si burgalés ó sevillano, que
á sí mismo se nombra el muy famoso Doctor el Doctor Infante en el libro titulado
La forma libelandi [...] ». A. Pérez Martín indique que l'auteur de cet opuscule
avait probablement étudié à Salamanque : « en 1467 era bachiller en leyes y en
1480 doctor y racionero », (in El ordo iudiciarius « Ad summariam notitiam »
[...], art. cit., p. 235).
38 INTRODUCTION

Seul le titre « Del octauo tiempo » {fol. 232 r° b) est donné :


le chapitre manque, ainsi d'ailleurs que les deux dernières étapes (la
neuvième et la dixième).
José Perona, excellent ami et professeur de l'Université de Murcie,
m'a signalé l'existence d'une édition à la Bibliothèque de cette
Université (cote S-13-2933, d'après le dos) : elle date de 1536 et fut faite
à Burgos. Elle est strictement identique à la précédente, seules quelques
graphies changent (voir Données textuelles).
Je reproduis ici, à titre d'exemple, les têtes de chapitre d'un
Ordo judiciarius publié par Carl Gross 60 ; dans la partie VI, Données
textuelles, le lecteur trouvera d'autres sommaires Sordines. Nombreux
sont les points traités que l'on retrouve dans l'œuvre de Jacobo de
Junta ; on se situe dans la même mouvance.

Incipit ordo judiciarius.


Ad quid fit editio ?
Quid sit in jus vocare.
Qui vocari non possint.
Qui postulare possint vel non.
De judiciis.
De ordine judiciorum.
De sacramento calumniae.
De induciis.
De jurisditione.
De foro.
De probationibus.
De testibus.
De numero tertium.
De instrumentis.
De praesumptionibus.
De juramento.
De sententia.
De effectu sententiae.
De appellatione.
De effectu appellationis.
De arbitris.

Pourquoi, enfin, neuf « tiempos » ? Je rapporterai ce passage de


Savigny 61 : « Dans les manuscrits du moyen âge, le texte des no-
velles [de Justinien] est divisé en neuf collations, division dont
l'origine est fort obscure. Elle existait vers le milieu du douzième siècle,
car on la retrouve dans Rogerius, Gratien et Huguccio. Odofredus

60) Incerti auctoris. Ordo judiciarius, pars summae legum et Tractatus de praes-
criptione. Nach einer Gôttweiger (Stiftsbibliothek. saec. XII. ex.) und einer
Wiener (Hofbibliothek. saec. XIII. ex.). Handschrift herausgegeben und
bearbeitet von Dr. Carl Gross. Innsbruck, 1870.
61) Ouv. cit., t. III, pp. 353-354.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 39

paraît supposer qu'elle est antérieure à Imerius, et ce fut, dit-il,


un des motifs qui lui firent croire l'authentique supposée. Mais comme
Irnerius lui-même ne parle pas de ce motif, l'assertion d'Odofredus
ne prouve rien. D'un autre côté, nous avons le témoignage positif
de Johannes qui attribue cette division aux jurisconsultes modernes,
et par là il désigne évidemment Irnerius ou ses successeurs immédiats.
Il paraît donc certain que cette division est l'ouvrage de l'école de
Bologne, et peut-être a-t-elle été adoptée par analogie des neuf livres
du code. »

2.1.2. Second état de la question. Un renouveau, l'article El Ordo


iudiciarius « Ad summariam notitiam » y sus derivados d'A. Pérez
Martín.

Article fondamental, dont j'ai pris connaissance alors que ma


rédaction était terminée (voir ci-dessus 2.1.1.) ; je préfère donc en
rendre compte à part et mettre ici en relief les principaux apports,
de façon schématique.

1/ Les ordines iudiciarii ayant été définis comme étant « aquellas


obras que preferentemente tratan de todos los actos del proceso
ordinario » (p. 199), l'auteur en traite dans deux parties, magnifiquement
documentées et ainsi intitulées (t. 8, 1981) : « La literatura procesal
del Derecho común », pp. 198-226 ; « La literatura procesal en
Castilla », pp. 226-237. Le chercheur trouvera là la vision d'ensemble qui
lui faisait défaut, jusqu'à présent.
2/ Pour ce qui est de la vie des textes, elle est ainsi conçue :

ORDO IUDICIARIUS « AD SUMMARIAM NOTITIAM »

. Une rédaction première


Une autre rédaction, qui ne saurait être antérieure à 1234,
vu les citations faites du Liber Extra
. Contenu : 10 tiempos (cf. I, pp. 238-240)
. Conservation dans au moins dix manuscrits, tous anonymes,
sauf le ms. g. II. 15 Incipit libellus Magistri Pétri Yspani [...]
(cf. ci-dessus, Petrus Hispanus)
40 INTRODUCTION

NOMBREUSES ADAPTATIONS INDIRECTES

SIMPLIFICATRICES ou AMPLIFICATRICES
(par élimination des (par utilisation
citations et d'autres textes)
simplification du texte)
par exemple

TEXTE LATIN COMMUN!

(adapté de YOrdo iudiciarius)

Somma de Los IX tienpos De como se Summa aurea de ordîne


Jacobo de Arias de parten los iudiciario de Fernando
Balboa pleytos du Martínez de Zamora
Dr Infante
(trois adaptations-traductions indépendantes)
Contenu comparatif : Contenu :
I, pp. I, p. 251 I, pp. 251- I, pp. 254-258 (10
248-249 (9 tiempos) 252 (10 tiem- tiempos + chapitres
(9 tiempos) pos annoncés, complémentaires)
de fait sept)

Mais Ton pourrait aussi citer les adaptations suivantes {cf. I,


pp. 244-254) : Ordo iudiciarius Ad fundandam notitiam, attribué à
Odofredo ; Ordo iudiciarius Quoniam plerique, de Martin de Fano ;
Ordo iudiciarius Ut nos minores, de Arnulfo de París ; Ordo iudiciarius
Haec sunt, attribué à Bartolo da Sassoferrato ; Viatorium utriusque
iuris, de Juan Berberio.
3/ Pour ce qui est des textes offerts par A. Pérez Martín :
— édition de YOrdo iudiciarius «Ad summariam notitiam»
d'après le ms. d'Uppsala (II, pp. 330-342).
— présentation en colonnes de : . la Summa de Jacobo
(d'après l'édition de Urefla-Bonilla). ^
. Los IX tienpos de Arias de
Balboa (d'après Joaquín Cerda, Las glosas de Arias de Balboa al
Fuero Real de Castilla, in Anuario de Historia del Derecho Español,
t. 21-22, 1951-1952, pp. 826-830).
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 41

. De como se parten los pley-


tos du Dr Infante, d'après l'édition de Seville de 1512 (II, pp. 343-
353).
— première édition, tant attendue, de la Summa aurea de ordine
iudiciario de Fernando Martínez de Zamora (II, pp. 354-417).

* ♦

Tel est le contexte culturel dans lequel se situe la Summa de los


nueve tiempos de los pleitos de Jacobo de Junta, bref résumé, écrit
dans une langue simple, originale, et court essai d'assimilation et
d'intégration du droit érudit régnant, dans le droit de la Péninsule.
Cette Somme fait partie des nouveaux modes d'élaboration, de
fixation et de systématisation du droit ; les anciennes particularités
locales du haut Moyen Age cèdent la place à un Droit homogène.
Nombreuses et multiples sont les sources 62 ; mon objet n'était
point de les découvrir et de les dépouiller — c'est un autre travail,
immense — , mais uniquement de placer une œuvre dans son
environnement, à une époque de foisonnement d'idées, de perpétuels
va-et-vient entre textes, de rebondissement, de multiplication et
d'imbrication de textes, à chercher, à éditer, à collationner et dont
l'arrangement des matières mérite qu'on lui accorde une attention
soutenue et enthousiaste, tant ce problème est important méthodolo-
giquement.

2.2. « Summa de los nueve tiempos de los pleitos » /VS/ « Dotri-


nal», «Flores de Derecho», «Siete Partidas»

Afin de caractériser le discours de la Summa de los nueve tiempos


de los pleitos et d'en faire percevoir la vraie nature et la spécificité,
j'en ai extrait un passage que j'ai opposé à ce que l'on peut estimer
être l'équivalent ou, mieux, le correspondant dans le Dotrinal, les
Flores de Derecho et les Siete Partidas, le tout étant présenté dans trois
tableaux différemment conçus (voir en fin de chapitre) 62M*.

62) l'étude
La science
Martín dememoderne
l'influence
paraît essentiel
du des
droitglossateurs
a(voir
sa source
articles
est
danscités).
encore
l'écoleà de
faire.
Bologne
L'apport
; pourd'A.
l'Espagne,
Pérez
62Wî)La concordance des textes, Arias de Balboa l'avait déjà remarquablement
réalisée : « Es a saber, que como quier que este fuero non déclara bien los dias
de las fiestas que an ochavas e dias ciertos que se deven guardar con ellas,
Sue ay leyes en la III* PARTIDA e acuerdan con ellas, leyes que fueron saca-
as de los derechos : que es la una en el DOTRINAL DE LOS JUIZIOS,
en el libro IIo, titulo IIo, ley primera que comiença Tienpo e sazón e la otra
enlas SUMAS DE MAESTRE JACOBE, en el libro primero, en el titulo IXo,
la ley primera que comiença En los dias de las pascuas ; e la ley de la III*
PARTIDA, es en el titulo IIo, en la ley XXXIIII que dize así : < Pascua de
42 INTRODUCTION

Un simple coup d'œil montre à l'évidence la brièveté de la Summa


[...] (une phrase, 27 mots) et, à l'opposé, l'importance quantitative
du Dotrinal et des Flores de Derecho, mais, surtout, l'extension plus
grande et la richesse (royale) des Siete Partidas (voir tableau 2).
Dans la Summa [. . .] le passage est intégré dans le premier «temps»,
à l'intérieur duquel il concerne le second point à observer. Dans le
Dotrinal, le développement fait partie d'un « título » dont il constitue
le premier chapitre, le titre de celui-ci étant : « Délos días feriados ».
Dans les Flores de Derecho, le développement fait également partie
d'un « título » dont le titre est : « Délos tienpos z délos días feriados
en que non deuen fazer enplaziamientos » ; le nombre de lois qu'il
comporte est mentionné : « .iiij. leys », ce sont elles qui développent
les lignes de la Summa [...]. Pour ce qui est des Siete Partidas la
correspondance se trouve dans les lois 33 à 38 {titulo II, Partida III).
La compréhension profonde du contenu respectif des textes et
de la façon dont il est argumenté et charpenté, et formellement traité,
ne saurait être convenablement perçu sans l'examen des premières
lignes qui sont prologues ou exordes et bons informateurs des
intentions d'écriture et du pourquoi et du comment de l'œuvre.

2.2.1. Dotrinal et Flores de Derecho

Le destinataire

Ces deux textes ont été écrits par une individualité, Jacobo de
Junta, à l'intention d'une autre individualité.

« bonajunta, mj fijo »
(Dotrinal)
Destinateur : Jacobo de Junta/Destinataire :
« Alfonso ffernandez »
(Flores de Derecho)

Dans les Flores de Derecho V exordium se veut insinuant 63 :


le destinateur s'entoure de maintes précautions et fait appel à la
pitié du destinataire, chez qui il veut éveiller bienveillance et attention
(captatio benevolentiae) ; la clause de modestie est parfaitement
respectée :

Navidat e de Resurreçion e de çinquagesma son tres fiestas muy grandes [...]»,


(in Joaquín CerdA, Las glosas de Arias de Balboa al Fuero Real de Castilla, dans
Anuario de Historia del Derecho Español, t. 21-22, 1951-1952, p. 837).
63) Voir Henri Morier, Dictionnaire de poétique et de rhétorique, Paris, P.U.F.,
1975.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 43

«[...] yo maestre jacobo delas leys, uestra fiel cosa, uos enbio
este libro pequenno, enlo quai me encomiendo en uestra
gracia, como de sennor de que atiendo bien 3 merced. »
Ureña-Bonilla, p. 12, 11. 2-5.

La soumission du destinateur est évidente :

« E por que elas uestras palabras son amj discreto


mandamiento z ey muy gran uoluntade deuos fazer seruicio en todas las
cosas z enlas maneras que yo sopiere 3 podiese [...]» Ureña-
Bonilla, p. 12, 11. 10-11 ; p. 13, 1. 13.

Elle consiste aussi pour lui à se défaire de son œuvre qui, une
fois écrite, devient comme la propriété du destinataire et change de
camp par une opération de transfuge :

« uos enbio este libro pequenno » Ureña-Bonilla, p. 12, 11. 3-4.

Le destinataire, par la présentation duquel le texte ne peut


que commencer (contrainte) est glorifié : les adjectifs quantifiés « muy
noble » et « mucho ondrado » (p. 11, 1. 6) lui sont appliqués et ceux de
« muy noble z bien auenturado » (p. 12, 1. 1) à son ascendant.
Dans le Dotrinal, toute flatterie du destinataire serait déplacée,
puisqu'il s'agit du fils du destinateur ; Jacobo de Junta se contente
d'affirmer que son acte est un acte d'amour paternel, la plus grande
manifestation de celui-ci consistant à livrer et à apprendre à son fils
des connaissances et aussi les bonnes manières :

« Los sabios antiguos que fablaron de commo los padres deuen


amar sus fijos, dixeron quel mayor amor quelès podrien
mostrar es este : queles fagan aprender los saberes que-
los entendidos dexaron escritos enlos ljbros, z otrosi que punen
de los afeytar con afeytamjento de buenas maneras desde
pequeños.» Ureña-Bonilla, p. 201, 11. 2-6.

Offrir un écrit à un destinataire, pour quoi faire et dans quel but ?


Le projet est éducatif : former un fils, ici ; fournir une ligne de
conduite, là.
Dans le Dotrinal, le but utilitaire est bien tracé : la connaissance
des lois est bénéfique à celui qui la possède, qui en retirera honneur
et respect, en particulier dans les maisons royales et auprès des grands
seigneurs (fonction sociale) et qui, d'un point de vue personnel,
sera ainsi rompu aux bonnes mœurs. Bonajunta devra lire et
apprendre le texte conçu à son intention :

« el saber de las leyes ha ensi dotrinas que fazen muy grand


pro a quien bien la aprende, z es Por e^a onrrado en todo
logar por donde anduviere z mayor mente en casa délos rreyes
44 INTRODUCTION

Z délos otros grandes sennores, g otrosi, da carrera alas buenas


costunbres. » Ureña-Bonilla, p. 201, 11. 8-12.

Dans les Flores de Derecho, l'objet est de fournir un guide


méthodique d'instruction des procès et d'exécution des décisions, il
est un vade-mecum :

«[...] algunas flores de derecho [...] por que podiessedes auer


alguna carrera ordenada pora entender 3 pora delibrar
estos pleytos [...]». Ureña-Bonilla, p. 12, 11. 7-9.

Éduquer avec quoi ? Le texte du destinateur traite d'un problème


précis : la procédure judiciaire ; dans les deux œuvres, il est le
résultat d'un assemblage, d'une compilation de lois anciennes,
disséminées dans maints ouvrages de savants, nous l'avons vu :

«[...] conpli z aiunte estas leys que son mas ancianas, en


esta manera que eran puestas z depertidas por muchos libros
délos sabedores. » Flores de Derecho, p. 13, 11. 1-3.

Dans le Dotrinal une information supplémentaire est fournie :


la version romane provient du latin :

«Por ende traslade de latin en rromançe, 3 ayunte este


dotrinal que fabla delos juyzjos, z enbiolo ati, bona junta, mj
fijo, que lo leas z 1° decores. De manera (juelos ljbros délas leyes
que son délias tomadas sotil mente en latin, puedas depues mejor
entender, 7 que no te espantes nj te desesperes délias. » Dotrinal,
p. 201, 11. 12-17

2.2.2. Siete Partidas

Le texte des Siete Partidas correspond, lui, à un projet global


plus ambitieux ; par le truchement du destinateur, il est émanation
et manifestation de Dieu. Les rapports de l'homme avec la création,
si bien suggérés par renluminure du Livre des Œuvres divines d'Hilde-
garde de Bingen 64 sont manifestement établis dès le début :

« Dios es comienzo, et mediania, et fin et acabamiento de todas


las cosas, et sin él cosa alguna non puede ser ; ca por el su saber
son fechas, et por el su poder guardadas et por la su bondat
mantenidas. Onde todo omne que algunt buen fecho quisiere
comenzar, primero debe poner et adelantarse á Dios, rogándole

64) Voir la reproduction fournie par Robert Delort, Le Moyen Age. Histoire
illustrée de la vie quotidienne, Paris, Seuil, 1983, p. 86.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 45

et pidiéndole merçet que le dé saber, et voluntad, et poder


porque lo pueda bien acabar. » Prólogo, pp. 1-2.

Gouvernants, et, par suite, gouvernés, à qui il doit permettre


de vivre en justice et en paix en sont le destinataire :

«[...] catamos carrera por que nos, et los que despues de nos
en nuestro señorío regnasen, sopiesemos ciertamente los
derechos para mantener los pueblos en justicia et en paz. » p. 2.

Le texte ne connaît pas les limites des uvres précédentes qui


n'étaient que simples traités de procédure judiciaire ; il vise à
couvrir la totalité du droit et à contenir « tout ce qui est relatif au cadre
juridique dans lequel il convient que l'homme inscrive son activité
en société» :

«Et por que todas estas cosas non podrían fazer los homes
cumplidamente, si non conosciendo cada uno el su estado qual
es, et lo quel conviene que faga en él, et de lo que se debe
guardar, et de los estados de las otras cosas á que deben obedecer,
por aquesto fablamos de todas las cosas que á esto pertenesçen,
et fecimos ende este libro por que nos ayudemos del et los
otros que despues de nos veniesen, conosciendo las cosas et
yendo á ellas ciertamente ; ca mucho conviene á los reyes,
et señaladamente á los destos regnos, de haber muy grant
entendimiento para conoscer las cosas segunt son, et estremar
el derecho del tuerto, et la mentira de la verdat. » pp. 3-4.

Le texte, qui se veut autorité, qui est uvre de l'autorité


légiférante, se situe au début de l'histoire de la codification européenne
et offre bien les trois caractères essentiels du code, tels qu'ils ont été
définis par Jacques Vanderlinden 85, à savoir : « a) La forme de l'uvre
doit être celle d'un ensemble, résultat de l'union de parties en un tout
[...] b) Le deuxième caractère essentiel du concept a trait à son contenu
qui doit être l'ensemble ou une partie importante du droit ayant la
force obligatoire de la loi [. . .] c) Enfin les attributs du code apparaissent
dans le troisième caractère essentiel : ils doivent permettre une
meilleure connaissance du droit. » Le texte des Siete Partidas est
généralement dénommé « código » par les auteurs ; par exemple : « inmortal
Código » ; « No ha de extrañar, por ello, que las Partidas hayan sido
unánimemente reconocidas como el más importante y representativo
código de la historia española [...]» (Don Luis Redonet y López
Doriga y Don Alfonso García Gallo, in VII centenario de las Partidas
del rey Sabio, p. 9 et p. 29). « En el orden legislativo [...] deben desta-

65) In Le concept de code en Europe occidentale du XIIIe au XIXe siècle. Essai


de définition, Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1967.
46 INTRODUCTION

carse [...] las Partidas como el gran código no sólo legislativo, sino
social, espiritual y doctrinal de la sociedad medieval. » (José Prat,
ABC, 30 de marzo de 1984.)
Vu la finalité et la nature du projet, il n'est pas étonnant que le
texte le plus achevé des quatre que j'examine soit celui des Siete
Partidas, remarquable par son architecture générale et sa construction,
par son contenu et par son argumentation ; il répond éminemment
au souci constant du rédacteur de mettre de l'ordre dans la vie et dans
les idées, hiérarchiquement présentées, et de définir 66. Modèle de
rhétorique, toutes les techniques discursives 67 y sont mises en uvre
pour accroître l'adhésion du destinataire à un code qui se veut
référence parfaite et règle de justice.
L'analyse ci-dessous des lois XXXIII à XXXVIII (voir tableau 4),
qui n'entre pas dans les détails, tend à mettre en valeur les
articulations générales d'un raisonnement puissant dont tous les chaînons
fonctionnent à merveille.
Opposons à cette construction la seconde règle à observer lors
de l'assignation, telle qu'elle est exprimée dans la Summa de los
nueve tiempos de los pleitos :

«La seguenda cosa es que el iuyz cite en tienpo conuenibre,


ca se el iuyz posier termino en gran fiesta, non es tenudo
el citado de uenir. »

Deux idées sont simplement exprimées : a) l'assignation est


limitée, en ce sens qu'elle ne peut se faire tous les jours : il y a des
exceptions, des impossibilités ; b) si le juge assignait un jour interdit,
le défendeur ne serait pas tenu de se présenter devant lui.
Manifestement, ce sont des points de droit à retenir, à mémoriser.
La Summa [...] apparaît comme étant un condensé commode, mais
squelettique, un plan à connaître par cur, qui livre des directives,
des points de procédure judiciaire dont le développement, à mémoriser,

66) sur
de
«Toute
p. l'univers
113.
l'étymologie
une »,partie
Joseph
des de
noms
Sumpf,
l'inquiétude
où devait
Noms-noms
linguistique
se trouver
propres,
du in
la clef
Moyen
Langages,
de la
Agecompréhension
n°s'est
76, portée
1984,

67) Sur la cohésion interne du discours, dans une autre uvre d'Alphonse X,
on peut lire « Símbolos y palabras en el Setenario de Alfonso X », in Rafael
Lapesa, Estudios de historia lingüística española, Madrid, Paraninfo, 1985,
pp. 226-238. L'argumentation, la clarté expressive dans les uvres d'Alphonse X
sont des thèmes de recherche où beaucoup est h faire et à découvrir (les outils
d'opposition, de référence ; les indicateurs de relations interphrastiques ;
les outils coordinateurs et subordinateurs ; les articulations logiques ; ajouts,
renvois et répétitions, etc.). Je signale sur ce sujet l'existence d'un excellent
mémoire de maîtrise que l'on peut consulter à la Bibliothèque de l'Université
de Paris-XIII : Dominique Moirez, La structure du texte dans les « Siete
Partidas » d'Alphonse le Savant. Analyse du discours et description lexicologique,
Villetaneuse, 1977.
INSCRIPTION DU TEXTE DANS UNE TRADITION 47

est à chercher en d'autres espaces textuels, par exemple, ceux


qu'occupent les Flores de Derecho et le Dotrinal. Ces deux uvres offrent
un savoir que l'on veut communiquer à des fins d'éducation, de
formation, un savoir à apprendre 68 (un contenu de cours) ,
un manuel qui tient plus de la recension 69 que de l'argumentation,
de la démonstration et du raisonnement systématiquement conduits.
Le texte des Siete Partidas se veut fondamentalement efficace ; il
présente un savoir encyclopédique que le rédacteur a voulu fixer,
dans un souci de pérennité, en un écrit splendidement argumenté,
fondateur d'indéniable autorité.
Ces savoirs, exprimés sous des formes signifiantes variées, ont
un point commun : ils reposent sur une masse de connaissances
juridiques identique, latente au moment de leur expression écrite,
mais qui devient variation lorsque l'objectif à atteindre varie, et donc
la nature du texte.

68) 11.
« [...]
14-15.
enbiolo ati, bonajunta, mj fljo, que lo leas g lo decores. » Dotrinal, p. 201,
69) « [...] conpli z aiunte estas leys [...] », Flores de Derecho, p. 13, 11. 1-2.
OVvm - A £>*£> - 4-ViO^M ç 4g

NUEVE
DE
8UMMA
L08 TIEMPOS
PLEITOS
DE LOS DOTRINAL FLORE8
DERECHO
DE 81 ETE PARTIDAS

Título IV, Capítulo 1 Título VIII Partida III, Título II


Délos dias feriados. Délos tienpos z délos Ley XXXIII : Cómo el
(pp. 240-242) dias feriados en que non demandador debe catar
deuen fazer enplazia- en qué tiempo faga su
mientos. demanda, (p. 375).
.iiij. leys. Ley XXXIV: Quáles
Ley I: pp. 60-62 dias son de guardar
Ley II : p. 63 ra non facer demanda
Ley III : p. 64 en ellos por honra de
Ley IV: p. 65 Dios et de los santos.
(p. 375)
Ley XXXV: Quáles
cosas pueden seer
demandadas en estos dias
que desuso mostramos.
(p. 376)
Ley XXXVI: De los
dias feriados que
Édition, pp. 153-154, 1,c den establescer los
emperadores et los reyes.
(p. 377)
Ley XXXVII : De tos
dias feriados que son
puestos para pro
comunal del pueblo, (p. 377)
Ley XXXVIII : Quáles
dias feriados puede el
demandador facer su
demanda placiendo á
su contendor, (p. 378)

TABLEAU 1
Correspondance des titres, des chapitres et des lois
(Summa[...\, Dotrinal, Flores de Derecho, Siete Partidas)

r
F SUMMA DE LOS
L08 PLEITOS
NUEVE TIEMPOS DOTRINAL FLORES DE DERECHO SIETE PARTIDAS
P. 240
Titulo [quarto] P.Cómo375el demandador debeLEYcatarXXXIII
[Cap. 1.] Delos dias feriados.
Tienpo z z P°rsazónendehandeue todasel lasdemandador cosas del demanda. en qué tiempo faga su
mundo,
catar tienpo endefendieron
que puedapuestos Sazón
demandador para et tiempo
facercaersuendemanda, hagrant de catar ca elsietlopornonendefi-
contendor,
gos, ca dias losenplazar
sabios asu
anti- ciese podrie yerro,
denados que
osantos
rvenga para enlosserujçio
nonrresponder
quede son
pueden a anjnguno dios z onrra
enplazar
z dellos
queen
seque
para debe son guardar
nonsonpoderdefendidos, que
mover la
á non
demandala enprimera
que faga
llaman losjuicio.
enferiados dias
dia [a] juyzjo, asi commo Et estos
la mayor esetaquella en tres maneras
que deben guardarde porloset
Zdespués dedenavidad
apariçio z domjno
della syetede(apparitio
z; jlos;el vienen
dia dias
pascua
domini),
quemayor vienenz reverencia
santos laet desegunda porreyes honra
poret honra delosDios de losetgrandes

:
lossietesietedespués dias que el de della ante
çinquesma della, z l°s emperadores, los de otros
otros
nlos dias[tres] diasfiestas después otrosi,Zzz l°s'deos
zmaria señores
todos, lacomo
el asipanmostraremos et tercera en aquellos poret deprocada diascomunalenunaquedestasde

: :
;
etodos los délassantos z de santa
délos apostóles, cogen
maneras el vino como se deben guardar.
dias de sant z enjuan todoszquedos otrosi,losdiasenlos quediasdicho porde

;
domjngos. estos

:
avernos
rreuerençia deuen de estar
dios z délos juyzjos,
santos, z non LEY XXXIV

;
deue
ienpos quenjngun
tOtrosi, talestienpo enplazado
fiestasquese vinjeren, en aquellos yrel alpanplazo. P. 60 Titulo [VIIII] Quáles endiasellossonpordehonra guardar de Diosparaet denonlosfacer santos.demanda
vino, noenel deue serayuntan / njnguno coge enplazado, z el Delos tienposfazerz enplaziamientos. délos dias feriados.iiij.en leys. que non deuen Pascua de Navidat, ct de Resurrección
porque
desan
abitan
entonces
los omnes
los frutostododélael anno los omnes
tierra z contales quese z con~
ferias [ley i]
de
que
mucho
cinquesma
todosparalosnoncristianos son tres
facer
fiestas
sus
muyde grandes
handemandas guardarenet
1(0 Pp. 153-154, I, e juyz« Laciteseguenda
en tienpo cosa eonvenibre,
es que el P. 241 commopan z estas vino,que deuen
el tienpos sonquepuestas parapuestos
ser guardadas cojer enelz Enlosdiadiasde circuncisio délas pasquasdomini, mayores, nen ellas
blescieron en juicio et los santos depadres queeglesia,esta-
cacitadose fiesta,
elde juyz nonposier aquellos fueren en[e]l nen sieteenel tovieron porelestosordenamiento
biendias,queet mas non aun santasiete
guardasen tan
» es termino
tenudo enel

;
gran ordenados en cada vna tierra, z nose puede dia de aparicio dominj, nen enlos solamente dias

;
venir. establecer
frutos déla tienpo
tierra non sennalado,
rrecuden por
todos quelos
a vna dias
dias dedepues
ante déla
la pasquanauidat,
mayor, nennen enlos
enlos siete
.vij. después
de Resurrección de Navidat, et siete siete ante
despues, de pascua
et tres
sazón, ca enla tierra, que dias despuésguardar de la elcinquesma. la Etfiestaotrosideet
Peroesmas caljente dez ten-
ema P. 61 dias de ladepues, / nenMaria,enlosnenentresennengunas
dias
natura, vienen
fria
poral,
maduran
algunostardíos.
los frutos
que oviesen si ayna,
contienda enesteentresi fiestas
santos,
cinquaesma,
denensancta
e[n]los
nen
dias dedepues
diaapostólos,
delosnen deenlos
délas
todos mandaron
Aparitio
todas las Domini,
fiestas deetJuan dedialaMaria
santa
deAscension,
etet deotrosi los
seporabinjesen
juyzjo, quesu
puédelo plejto
el juez se pudiese
fazer, z ljbrar
n°le nen
d o m i n g o s , en
nen dia de
enlos sant
dias iohan,
en que cogem el pan oel apóstoles
losdebendiasseer et de
de losguardados sant
domingos.porEthonra Baptista,
todosdeestos diaset
enpeçe
quelas este
partes tienpo
les plaze que es feriado,
de rrazonar pues
ental uino,
iuyzo non deue
nensonaplazeados. nenguno aser
Ca estos chamado
dias z estos en de los santos Dios
tienpo como
puestoseste. paraMasserujçio ningunt home ; ende enellos manerafacerquedemanda non debeá
lasenlos dediasdioslo feriados
que sonsantos, z onrra tienpos
Otrossi, dichos
deuenenoenque
senasciere latim
guardar tenpus
los feriatum.
diasalgunaen otro para
delos
coyr
ofizjesen
nsintiesplejto
en, nonen njn maguer
seaqueldeuen trabajar partes los juezes de P. 62 que
batalla el Rey grande, selo el mandare uenciere assi para dias
ó librada, como adocirle nonestosseriealguna juiciofueseloetque
valedero si enficiesen
demandada tales
detienpo
aplazar,no caseriatodovaledero. lo que socogerReygno. E estas ferias que son tienpos de maguer fuese fecho con placer de amas las

:
Otra naturaasi commo ay (repentine),
de ferias que dizen el pan z el uino deuen ssetierrasguardar
por P. 376 partes.
latin
guardar, rrepecitinas el dia que
que deuenenel
senació segundo
razón
en unos losellascustunbres
quelugares quetierras
en sondélasmas
otros z aduzen calientes
mas LEY XXXV
rreyo oal enrreyno queleporvino que gran buena andança ayna elos fruchos auerperosodelpleyto
se anbasenloslas parte[s] Quáles cosas pueden seer demandadas en estos dias
P. 242 aelenmandase
alegría batalla ofizjesen
queguardar por otra venció
rrazon
enca algunos
asus enemjgos
dediasdias
otraquelos gran/ seferiados
deuedes losque
aujnieren poroyrdesonrazónjudgar.porpan
z dados Masondra z deldetienpos
enlos uino,
tienpos Dar quepuedeendesuso el diasmostramos.
juezferiados guardadores á los

;
estos, non deue enplazar entales
a njnguno. como
Pero feriados
non deue nenguno seer lamado dios,
aiuyzo, huérfanos
ende lasu leyguarda ante desta, los et otrosi losquepuede deximos tirar
demandas
noserialasquando ay
embargan que son de
los dias feriados, tal ;natura que
z entre
esto nen
partes lo conssentissen.ser sentencia dada, maguer quelas puede oir á los que si fuesen sospechosos,
los tovieren en guarda et aun
algunoscanpos, en rrazon se levantase
deerapanyaquecogido contienda
era para segar P. 63 si
alguna se quisiesen
razón derechaexcusar por della
que non mostrando los
enlos
enlas eras,queseoluego o que
enpodrían
rrazon deljbrase, ayuntado
vinnasz sio quisiesen deaquella
otros [ley II] debi
fuesen e sen tener.
movidos Otrosi puede
en razóná desu gobierno oir pleytos que
queó
frutos,
contienda nose perder, nenguno Maguer non quela
deue leyseerde suso
llamado dize, enque iuyzo demandase
el guardador elá huérfano
otro en nombre guardador
del huérfano,
esperar fasta
pasase. Otrosydemandar que
dezjmos, que aquel tienpo
enjuyzjo feriado
tienposqueferiados enestos
que se tienpos
pueden feriados,
demandar cosas
sen sinaladas
enbargamien- son ó el padre al fij o , ó el fijo al padre, ó el
pueden
dados guardadores alosenhuérfanos, sean
pordelosquese- tofiziere délasdeferias,
pansegar assi seacomocogido
que sela demanda
enlas eras,/ alaforrado
fuese sobreáque
aforrado aquel
demanda que loqueaforró
habiéndolo ó elalguna
meester.
ficiese aforradorEt si
nobienes pierdan nj mengüen njngunos o que sea por enlos canpos, olas huuas muge
que r viuda
larazónmetiese fincase preñada de su marido
biuda
sea dellos,
que zfinco
metida avnpremiada
enla puede
tenencia demandar
desu
deloszmarido, la muger
bienes que
del maduras
enlos
seestaspc[r]den en lasperootras
arboles, uinas, olas truchas
cosas
delogancia semelabres
deentienpo.maduras queE por laen criatura
ósidesi eraacaesciese
tenencia que de algunos
toviere bienes
en el
pora goujerno
esto rrazon
dezjmos,dedelloquelos del vientre,
plejtos que sobre
pertenecen todo tenpore sobredichas
periture. son dichas latin res ávientre
ó probar
sobre pleyto quemenor que
pertenesciesede edat alguno hobiese
óá mayor;
libertad
huérfanos z l°s quese mouje- ó á servidumbre ó si fuese sobre pleyto

;
ren enpertenecen
rrazon dehobiese testamento quelo pidiese quealguno que
ljbrar deporparaljbertad
que alajuyzjo obraenlos z todos
de tienpos los otros
piadad,
pueden quese P. 64 Otrossi, los[ley hi] ó lo mostrasen derechode deotro ó sietfacer moriese losusabriesen
alguno que

; ;
oson para ordenados
onra delos rreyes cojer o los
alegría panesdel z
pueblo.vm0 puedan uos menores
demandar que
tuctore[s]non son de
ocuradores edat fuese
desamparados debdor sin heredero, fincasen et aquel bienes
Mas
xemos enlosnoseotros deuen diasmover santosplejtos que desuso en juyzjo di- en
garden estos sus tienpos
bienes, feriados,
que se non por razón
pierdan. Oque
se quien
metiese debiese
en tenencia la debda dellos pidiese
como alenjuez razón queldeá
desi fuesen
qualquierátalesnaturaque que sean, fuerasa ende
perteneciesen escar-/ alguna
marido, muger
puede ujuda demandar finco preñada
quela de so guarda
manera óqueque selosnondieseperdiesen á guardarniná otri secosasen
mjento
deyerrostraydores de omnes o de malfechores,
ladrones que asirrobancommo los meter
por entenencia
rrazon del delosEsto
uientre. bienesmjsmo de sosefagades
marido, menoscabasen
sobredichas ; bien
caen enjuicio qualquier
puede el destas
demandador
omnes enlos
commo tienpo camjnosestos sezdeueno por mar.
otrosescarmentar, Ca
semejantes tales e n t i e
dellamado n d e delos pleytos
orfanos,por osieruo, que
de liberdat son sobre
de alguno gouierno
quesonhe mover
dias pleyto
feriados, en cada uno endestos
dellos,
ZZ fazjendolo entodo el juez asy, fara serujçio a dios obra de piadade. e pleytos tales que valdrá,
pertenesçen porqueá etobralotalesque de fuere fecho
pleytos
piedat. como
Otrosi ellos
estos
amjgobien alas gentes. Ca dixeron los sabios que de
pro c i m os que
comunal todo de pleyto
la tierra, queó á pertenesce
meter paz etá
mata.
contendor Zdeenlos
svdiosalguno es, aquel
tienpos fizjese queenplazar
feriados enemjgosobreasudedichos, dios P. 65 [ley mi] tregua
detienen caballeríaentre lospordehomes, guarda ó á establescimiento
de la tierra,
sobre
enplazado
quisiere otra rrazon
vinjere antel
rresponder, déla
deuele que dixemos,
judgador
pechar z n°le
la z
otra el eneste
alguna Se alguno
tienpo
destas fezier
feriado,
cosas aplaziar
se non fuere
sobredichas, so z contentor
el sobre
apla-
á
denlo
escarmiento los jueces
los
los
caminos,oir etet delibrar, ladrones públicos
los traydores,
porque pué-ó
segunt
que
partenolasdeuia, costas,z pornonquele enplazodeenrrespon- tienpo ziado uieno elasantecustasuosentalzdedemanda dixieron los sabios antiguos amigo
mata en etDios de
que
derle ala demanda. es tenjdo fagades
quelo
lelas fizodar aplaziar
dar z mandadele que
so contentor
tienpo, non uosquele
fazede-
responda
por estiempo
otros
quienquier.
sabios
enemigo
que
delosDiosemperadores
Otrosifiçieron las leyes tovieron
quallos
fasta elas ferias salidas. Pero se el por
pudiesen bien que
lossembrar en
homeset facer estos dias
sus laboressobredichos
dderecho
emanda o fuereque,asopersona
fiador salidas sospecha,
elas ferias, fazedeleuenga fazer dar derazón lapordetierrados grant demeester frutosenet
la coger
contentor. sirazones losfueseporque
esto
tal obra como esta torna primera
en pro comunal
de todos vegadaslatiempo segunda porquediasacaesce

;
P. 377 muchas que para en tales como estos

:
face
son mejor facer lasdarlabores que
enficiesenlosmeester á silaentierra para nonfruto lo que

:
otros,
podrie et
seer que aquel quando tiempo después
quisiesen non lo podrien facer.
ley xxxvi
De los losdiasemperadores feriados queet pueden los reyes.establescer
que Feriados habernos diasdicho, son otros que llamados sin los
deacaescen
otroslos emperadores, grandes señores et seriedeporlossonasireyes
establescidos
cosascomoetquedeel dia losles
dehenabemidoigossu,algunanacencia, hi ; et ó esto
el dia en que hobiese
o quando buenandanciaficiesesussu fijas, contra
fijo caballero sus
casase,
que le ócaviniese alguna diaó enlo
qualpordedia algunaquierhonra ó otro
destas
por feriado alguna que
destas élsemejante
otorgase
razones
.desobredichas sulosseñorío nonemplazar debe ená élotroningunt ninenmoverle home
:

demanda
que dias en juicio,que él porque
establesciese guisada cosa
alguna es
destas
tierra maneras
que seanpueda por honra
guardados dede guisa sí et que de ninsuel
alegría
losnin porhomesdemandas non sean apremiados seer destorbada,
otros. LEY XXXVII que muevan porunos pleytos contra
De los dias feriados comunalquedelsonpueblo. puestos para pro
que Panlosethomes vino sonmaslossefrutos aprovechan,de la tierra etparaporde
ende
esto fuerondiasantiguamente
otros feriados escogidos
enEtqueporque los cogiesen ;
etfrutunaosestos desazón son
la tierra dos meses.
non vienen enalgunas
cada logar los á
hiquálesha que por razón de que tierras
natura, porlossonesomeses frias
non que et otras
señalarondeben calientes ciertamentede
ardados parasonestos
gmandaron
useñalasen esto
que dospero tovieron seer
por
costumbre usada de laestierra
los meses jueces
á lassegunt
de
sazones la bienquelogaretel
cada
:

pan
durasen et el vino
que ácosas ningunt de coger, et mientre que
traer
enen laaquellas á otro pleytoseñaladas enhome ellas, que non pudiese
fuerasdeximos ende
contienda tercera ley algunos
antequedesta, ó si acaesciese
razón
capueden sobre de losentre tales frutos pleytos
en estos
hobiesen
como dediascoger
estos
por;
bien
contra los
otros homes
en juicio mover perodemanda el judgador unos
P. 378 ante librar
ninguntpierdan
quienet acortar
alongamiento,
vinierensin tales
asiescatima
que sea
pleytoset sindébelos
los frutos tollidanonde
:

seentre los homes. et la contienda


LEY xxxviii
Quáles diasdemanda feriadosplaciendo puede elá sudemandador contendor. facer su
deson Aviniéndose
mandadopara paraquecoger entrar el demandador et el
feriados en elestapanenotrajuicio et leyeldevino, en losbiendias
deximos quelo
pueden
losfechoquisiere facer oir, si etel judgador
valdrá todo losunonquevoluntatfuere
feriados. derecho en ellos,
Otrosi sobre bien asi como si
decimoscosasquequel sipertenes- fuesen
alguno
hobiese
ciesen, si endemandase
se ellas temiese quelos aquel derecho
que
siqueloson habie
nonpara se leenperderie dias porferiados
tiempo
mover demanda coger enel panelloset vino, sobre biental podrie
razónde
como
oiría fasta esta, quel et elpleyto judgador esen tenudo
sea comenzado porsu
respuesta,
derecho al porque
demandador finque ct non se salvo
le pierda
por
Mas razón
desque que
fuere pasase
comenzado tiempopor contra respuesta él.
non
que debe vayan el lesadelante
judgador porconsentir pleytoá lasá enque
el plazo partes
estoslo
dias,
vengan ante debe poner
pasaren.seguir después que los dias feriados
LEY XXXIX
Que suel demanda demandador que recabdo debe catar tiene para ante probarla.
que comienze
deprmobaanrAnviso
dador aquello
en catar ct acucioso qué
que quiere recabdo debe seer
tiene
demandar, elpara ca
siempre
demandare ha en menester
juicio si de la probar
otra lo
parte que gelo
negare.
testigos, Etó porestacartasprueba ó por hanon otrademanera seer por
que
sea
ante de que creer, comenzase ca si destosu demanda, fuese lo cierto
que
cuidaric
daño etlasporfacer
encostas por su proca tornársele
vergüenza habrie ctá pechar hie en
todas
fincarie desentendido al demandado, comenzando demás
cosa
que non sopiese ante el recabdo que tenie
;

para demandarla.
Correspondance
(Summa[...], Dotrinal, desTABLEAU dans2 leur ordre respectif
textes,Flores
Partidas) de Derecho, Siete
DOTRINAL FLORES DE DERECHO SIETE PARTIDAS
Texte suivi, en continu Références Texte éclaté Références Texte éclaté Références
sazón para Sazónfaceretsutiempo ha de catar demandadorpodrie tiXXXIII,t. II, lp.ey
ZqueporTienpo
pueda
endezenplazar demandador
deue elhanasu todas las cosascatardeltienpo
contendor, ca
mundo,en p. 240, 1 . 3-
defendieron caer lo nonseel ficiese guardar 375,
(La ligne
1 . 1-41 est
sabios antigos,
losZ ordenados son puestos que que llaman la
en nongrantfagademanda,
yerro,en loset porcadiassiende
feriados para que
non son
poder
debedefendidos,
mover la première
para queserujçio
enlosdediasdiosquez onrra
santos non pueden a njnguno enplazar dellos
que venga
ádemanda en juicio. igne de chaque
lloi).
[a] rresponder a juyzjo, Pascua de Navidat, et de Resurrección et de ti
asi commo dia de apariçio p. 240, 1 . 8-14 diaEnlos
de circuncisio
dias délasdomini,pasquasnenmayores, en[e]l l1e.y 5-8I, ; p. 60, cinquesma son tres fiestas muy grandes que todos XXXIV, t. II, p. 375,ley
domini),
después z de ennavidad
della ; z el dia syetedomjno
Zdelospascua dias que(apparitio
mayor z vienen
los siete dominj, nen enlos siete dias depues
enel diadéladenenaparicio
nauidat, p. 61, 1 . 1-3 losfacercristianos han de guardar mucho para non 1 . 1-10
; nen mayor, nen sus demandas
padres que en ellas en juicio
establescieron el ; et los
ordenamiento
Zdias el que vienen anteZ losdella,otrosz [tres]
l°s sietediasdespués
después enlos
depues
enlos.vij. sietediasdiasdepues,
de ante/ lanenpasqua
cinquaesma, nengunas dias
tres délas sadentos santa non
della de; zcinquesma
otrosi, enlos dias délas fiestas de santa fiestas dede lasancta Maria, nennen enenenlos
dia de todos guardasen eglesia, tovieronestospordias,bienmas que siete
maria diasz dede todos
sant losjuansantos
; Z otrosi, apostóles,
z délosenlos dias dez apostólos, nen dias despuéstandesolamente
Resurrección Navidat,
et siete etdespues,
siete anteet detresaunpascua dias
losdomjngos. ensantos,
dia denensante[n]los iohan,diasnendelos
enlosdedomingos, dedespués mandaron
guardar
etMariade laet Ascension,
deel diala cinquesma.
de la fiesta
et todas
Etde otrosi
Aparitio Domini,
de santa
et otrosi delos losdiasapóstoles de los domingos. et de lassantfiestasJuan Baptista,
Et todos guardados t. II, ley
por tiXXXIV,
p. 240, 1 . 14-17 honra
debe de Diosestos
ningunt ethome deben ; seer
dediaslosensantos que non
demanda á 1 . 10-14 p. 375,
estar Z enquedos
todos losestosjuyzjos,
delos santos,
dias quepordichorreuerençia
njngun
avernosdedeuen otro para adocirle en juicio
ellos: deetfacermanera
si en tales dias
Zaquellos tienpos z que
non tales
deue fiestas vinjeren,
enplazadoyrdiosenal como
non estos alguna lofueseque demandada ó librada,
plazo. fechoserie con valedero
placer de amas lasficiesen partes.maguer fuese
Otrosi, tienpo quese el vin0» p.p. 240,241,1 . 117-20; nendeueenlosnenguno
dias en aser cogem el pan
que chamado oel uino,
iuyzo nen Panhomeset vino mas seson aprovechan,
los frutos deet laportierra ende defueron
que tiXXXVII,
t. Il, leP-y
noayuntan
deue serlosenel/ njnguno
omnes z enplazado,
coge elporque
condesan
pan zentonces
los frutos . 1-6 non
aplazeados. Ca estos dias z estos entienpos son 3-6I, 61, losantiguamente escogidos para esto otros dias 377,
tierra con quese abitan omnes déla; z dichos en latim tenpus feriatum. feriados Et porqueen que loslos frutos cogiesende ; laettierra estos son non dosvienen 1 . 1-9
tales estas losque son puestas
todo elparaannocojer E estas ferias que son tienpos de coger el pan
los custunbres z I1-5, 62, meenses.cada
panferias
eltienpos vino,
zqueel commo deuen ser guardadas
z ordenados en aquelloscada eldélasuinotierras
deuen porsse razón
guardarquesegundo
ellas tierras son mas alnatura,
gunas tierrasporlogarhiesohaá una que sazón son friasporetrazón otrasdecalientes
que de
vna tierra, zfueren puede
puestosestablecer ensenna- calientes son los meses non
que señalaron
deben seer ciertamente
guardados quáles
para
lado, nosefrutos mas aynaenelosunosfruchos lugares: que en otros z aduzen
esto : pero tovieron por bien et mandaron que los
todos pora vnaquelos
sazón, ca enla
délatierra,
tierraquetienpo
nonesrrecuden
caljente jueces de cada logar señalasen estos dos meses
defrianatura,
vienen maduran
tardíos. los frutos mas ayna, z enla segunt
sazones laquecostumbre el pan et elusada vino esdede lacoger, tierra á las
Pero si eneste tenporal, algunos p. 241, 1 . 6-10 so pero se anbas lastienpos se aujnieren
parte[s]feriados 5-7I, 62, paraAviniéndose entrar en eljuicio demandador el demandado t. II, leP-y
contienda entresi abinjesen oviesense
panpleyto
z del uino,
enlosdeuedes por razónde auerdel
los oyr z judgar. esta otra ley deximos en losque diassonetferiadospara coger 378
que enel tiXXXVIII,
pudiese ljbrar por sejuyzjo, puédelo quesuelquejuezplejto
que es feriado, fazer,
pues pan el vino, bien si el judgador
Zquelas
noie partes
enpeçe lesesteplaze
tienpode rrazonar ental tienpo dequesuetfuerevoluntat fecho quisiere
lo puedenoir,faceret valdrá
losen ellos, bien asi como si nontodo lo
como este. fhobiueseneseferiados. Otrosi decimos que si alguno
sise sele temiese derechoquesobre aquel cosas
derecho quelquepertenesciesen,
perderie
losvino,diasbienferiados por tiempo
que son si l
para o noncoger demandase
habie en ellasen
el pansobreet
taloiríarazónfastacomo podrieesta,mover judgador enes ellos
tenudo
respuesta, porquequel pleyto
finque
et elseademanda
en comenzado
salvo su derecho
por deal
demandador
pasase etcontra
non seél. leMaspierda desque porfuererazón que
respuesta
ccoonmsenetinr zaádo lasportiempo que vayan non debe el judgador
enlo vengan estos partes dias, ante les debeadelante poner porplazoel pleytoá que
pasaren. seguir despues que los dias feriados

Mas enlos son puestos Mas enlos


ondra feriados
deue nenguno
que sonseerdados por
lamado
Voir plus [...]hautcon« Etplacer
l1e.y 7-9I, p. 62, guardados todos deestosamasdiaslasdeben
partes.seer»
serujçio
partes l o diosdiasz feriados
deconsintiesen,onrranondelosquese santos,
deuen trabajar
maguerparalaslos p. 241, I . 10-14 aiuyzo, denendios,tienpos
ser nonsentencia dada, maguer quelas
juezes
que fizjesen
de oyrenplejto de aplazar,
aquelnjntienpo todo lo
no seriacavaledero. partes lo conssentissen.
ay de ferias 14-17; Otrossi, se deuen guardar los dias que el l1e.y 6-7;I, p. 61, habernos Feriadosdicho, dias son son llamados
establescidos sin losde quelos tíXXXVI,
t. II, p. 377ley
rrepecitinas
Otra natura(repentine), queel que se deuen
dizen guardar,
en latin p.p. 241,11. Rey
grande,nasciere
selo eloenquemandareuenciere
en batalla
assi paraalgunaso Reygno. p. 62, 1. 1 emperadores, et dequelosotros
reyes et de los
asigrancommo
buena elandança
dia que aelnació
o al rrey
rreyno oporen que vino 242, 1 . 1-3
quelevenció randes señores
gesto
asus enemjgos batalla serie asi porcomocosasel diaquede lessu nacencia,
habido
acaescenotrosóhiel; diaet
otra
quelos que fizjesen
gran alegríaen guardar o porenotraalgunos rrazondiasde
; ca entales dias como
encontraquesushobiese enemigos, quando
algunaficiesebuenandancia
estos, non/ mandase
deue enplazar a njnguno. cabal
dia l e ro
en óquel o casase,
le viniese ó óalguna
alguna dehonra as, fiójo otro
sus fijsusemejante
destas
feriado : porca qual
alguna quier que
dia destas razones él otorgasesobredichaspor
non
eguisada debe en él ningunt
mplazar á otrocosanin esmoverle home de su señorío porque
ensu alguna losdemanda enéljuicio,
diasporquehonra establesciese
alegría tierra que
destasseanquemaneras
guardados de guisa de síqueet deel
homes non pueda seer pordestorbada,
demandasseanqueapremiados muevan unos contra pleytosotros.ninnin porlos
Pero que p. 242, I . 3-9 nonMaguer que nenguno l1e.y 2-9II, p. 63, pudiese et mientre traer queá durasen que ningunt
pleyto non
fueras
tíXXXVII,
t. II, lpey
las embargan
noquando demandas losay quedias son
feriados,
de tal znatura
csto seria feriados, seer
quelallamado
deue cosas ley de ensusoiuyzodize,enestos
sinaladas son que se tienpos
pueden ende aquellas otrocosasá señaladas en queellas,homedeximos 377,
rrazon se
de levantase
pan que era contienda
para segar entre
enlos algunos
canpos,eno demandar sen enbargamiento délas ferias, assi encontielandaentercera ley ante desta, ó si acaesciese p. 378,1 . 1 .9-151-2;
que ayuntado enlas eras, rrazon como sela demanda / fiziere sea cogido los frutosentrequealgunos hobiesen en deestos por razón
tales
vinnas
era yaocogido
desi aquella de otros frutos, quese podrían
o en perder, enlas
huuas eras, o
maduras que sea por segar
las uinas,
de panenlosquecanpos,
fruchas maduras olas depleytos como estos bien' p uedencogerlosdias; cahomes
sobremover
esperar fastacontienda
que aquel nose ljbrase,
luegotienpo z quisiesen
feriado pasase. enlos arboles, enootras cosas olassemelabres que demanda unos contra otros en juicio : pero el
pe[r]den delogancia
sobredichas sonper dichas de tienpo.
en latin res tenpore
E estasperiture.se judgador
débelos librarante etquien
acortar vinieren
sin tales
escatima pleytos
et sin
ningunt
pierdan alongamiento,
et la contiendaasiseaquetollida los frutos de entrenon losse
Ve,. LEY XXXIII
Proposition et définition
générales
dégagentjours
troisfériés
espèces de
qui correspondent aux
fêtes
religieuses civiles de la terre (moissons, vendanges)
1 . Proposition générale
p = demandador catar sazón et tiempo (présupposé demandador fazer demanda)

:
demandador
Relations de guardar diaspardefendidos demandador caer en grant yerro
paraphrase substitution synonymique
demandador catar sazón et tiempo <*-^ demandador guardar días defendidos ^z^demandador guardar días feriados

:
suggère
temps enune répartition du nécessité
maintenantde àpasser
la
autorisé /non-autorisé définition
2. Définition
dias feriados ¡dias I
¡guardados por pro
honra
reverencia
comunal
de losetemperadores,
deportodos,
honraasideetcomo
Dios
de losenetreyes
aquellos
de loset desantos
dias
los enotros
¡ quegrandes
cogen elseñores
pan et ¡ el vino /
sème contextuel s6 ¡para non poder mover demanda en juicio ¡
:
:

3. rhétorique,
Annonce dede l'l'eaxemplification, c'est-à-dire dudespassage
cinq loisd'uquine suivent.
classe définie en compréhension à. son extension, ou, d'un point ae vue
mplification caractéristique
:

\
(fêtes
LEY religieuses)
XXXIV LEY
(fêtes XXXVI
civiles) (fêtes de la terre
LEY —XXXVII
moisson, vendange)

a. sèmes communs Définition extensionnelle dias feriados s1s2 ¡dias I


de¡enlaquetierra
s1 ¡fiestas ¡ cogiesen loset vino)
frutos
s3s2: ¡que
¡muy grandes/
todos los 1. feriados dias: s2s1: ¡establescidos /dias / de los : ¡para non (pan
facer sus
: :

i
cristianos han de demandas en juicio /
:

Pascua de Navidat s4 (contextuel)


guardar mucho ¡para¡ s4s3 emI¡establescidos
pestablescidos
eradores I dede loslos reyes
otros¡
non facer sus 2. Fixation dans le temps
:
:

Pascua de Resurrección demandas en ellas s"s6 (contextuel)


grandes
¡por cosasseñores
que ¡para
les¡ acaescen
non facer
hi ¡ durée s4s5 ¡dos
Pascua de Cinquesma b. sèmes en juicio I temps ¡seguntmesesla costumbre usada
:

particuliers sus demandas en juicio/


: :

deque lael tierra


pan et á el lasvinosazones
es de
s6s5 ¡siete
¡dia dias después ¡ 2. Exemplification
de Navidat laquelle vaut la définition
classe des arguments pour
précédente d'un 2point [Comme précédemment,cogerajout/ de cette loi aux
:

de vue rhétorique, amplification des sèmes à. 4 autres « otros dias feriados »].
:

s7 ¡dia de Pascua de
;

elel dia
dia ende que
su nacencia
:

hobiese habido alguna buenandan-


:
:

. .

s9s8 ¡siete
Resurrección
ante ¡ ¡ ¡
después cia contra sus enemigos Reprise de l'idée sous-jacente à tout le
o quando ficiese su fijo caballero ó lo casase, contexte assignation etquedemande en justice
:

ó alguna otro dia enfijas


de sus interdites
ningunt home ononet mientre
pudiese traerdurasen
á otro que
.

después ¡ semejante ódestas que le viniese alguna honra


: :

s10 ¡tres
s11 ¡dia dediasCinquesma á pleyto
en Exceptions
ellas ».
.
:

[A noter «queFeriados les fêtes renvoi i \ une loi precedente


dias civiles s'ajoutent
2. Aparitio Domini précédentes son otros » (« otrosaux» étant problème du conflit au sujet de la récolte.
.

:
:

la Ascension s1 ¡fiestas aussi un indicateur de progression du récit) elles


. . . . . .

lasde losfiestas de santa Maria s'opposent aux fêtescommémorés,


religieuses par
:

apóstoles — les événements qui sont d'ici-bas


:

delos sant
dias deJuan Baptista —« cosas que les acaescen
de leur hifixation »

los domingos l'incertitude « esto serie asi


;

3. Reprise explicative du sème3 sous la forme como »].


:

pertinente
« por honrade de Dios et de los santos » 3.assignation
Reprise deet l'idemande
dée sous-jacente à toutinterdite,
le contexte
.

endebejustice avec
:

justification à cela « non en él ningunt home


Relation d' i mplication de su señorio emplazar á otro nin moverle demanda
:

«bentodos
seerestos dias de- zs «menonendebeellosningunt
facer ho-
de- en juicio ».
.

guardados
por honra de Dios et manda 4 otro para
departiculier
los santos » non-respectadocirlede laenainsiproposition*
juicio >
Cas
et conséquences tirées exprimés donnée
:

d'hypothèse + résultante.
:

LEY XXXV LEY XXXVIII

parPrésentation d'exceptions,
retrait du sème contextuel
¡para non facer sus demandas en juicio /
TABLEAU 4
Analyse (Siete Partidas)
3. LES MANUSCRITS DE LA
«SUMMA DE LOS NUEVE TIEMPOS
DE LOS PLEITOS » :
INVENTAIRE ET DESCRIPTION

Les manuscrits de la Summa de los nueve tiempos de los pleitos,


repérés et inventoriés à ce jour, sont au nombre de six ; je les désigne
par deux lettres selon le lieu ou la ville où ils se trouvent, à savoir :
RA = Real Academia Española, Madrid ; ES = Bibliothèque du
Monastère de San Lorenzo de el Escorial ; MA = Bibliothèque
Nationale, Madrid ; RE = Real Academia Española, Madrid ;
HC = The Hispanic Society of America, New York ; LI = Archives
de la Torre do Tombo, Lisbonne ••**•.

69Mi) de
art.
Sersonnellement
Contient
Arias
tiempos
qui
en
sin
Antonio
entiers
Madrid
su
Balboa
cit.,
embargo,
s'exprime
de
totalidad
n.Balboa
dePjírez
cités,
le74)
los
dans
no
Fuero
fait
pleitos
no
tomaría
ainsi
semble
les
con
et
Martín
mais
existe
état
Real
éditées
manuscrits
la
ày de
dont
figure
son
como
Suma
être
glosado
concordancia
copies
(in
par
sujet
lefuente
;le
El
délos
Joaquín
elle
contenu,
710,
qui
ysuivant
estudio
(p.
comentado.
anoue
seété
5784
dicha
830,
trouveraient
literal,
Cerda
tienpos
:de
transcrite
qui
n.1etla
obra,
/ 198)
m'a
13
M8.
(art.
Ilpor
recepción
délos
099,
s'agit
:sino
été
cit.).
«Aunque
710.
par
lo
àpleytos,
la
que
rapporté
que
otro
des
J.del
Une
Bibliothèque
209jecreemos
Cerda
derecho
gloses
del
en
opúsculo
version
folios,
n'ai
Maestro
esencia
pour
(pp.
pu
attribuées
común
xiv«
que
des
Nationale
consulter
les
826-830),
similar.
coincide
Jacobo,
siècle.
Nueve
Arias
deux
[...],à»

2/ M8. 5784. 219 folios, xvi« siècle. Contient des Leyes y ordenamientos de
Alfonso X, Alfonso XI y Pedro I :
« 1 — Ordenamiento de las tafurerias (fol. 1) ; 2 — Ordenamiento de Alfonso XI
en Valladolid, año de 1325 (fol. 9) ; 3 — Ordenamiento de Alfonso XI en
Madrid, año de 1329 (fol. 18 v°) ; 4 — Ordenamiento de la Vanda (fol. 37 v°) ;
5 — Ordenamiento de Segovia (fol. 43) ; 6 — Ordenamiento de Alcalá (fol. 51
v°) ; 7 — Ordenamiento de Toledo (fol. 110 r°) ; 8 — Ordenamiento de Sevilla
(fol. 110 v«) ; 9 — Ordenamiento de Alcalá (fol. 112 v°) ; 10 — Ordenamiento
de León (fol. 123 v°) ; 11 — Ordenamiento de Burgos (fol. 129) ; 12 —
Ordenamiento sobre las penas de la cámara de Alfonso XI (fol. 130 v°) ; 13 — De-
claramiento en razón de los demandadores (fol. 131 v°) ; 14 — Ordenamiento
de Valladolid (fol. 172 v°) ; 15 — Ordenamiento de Valladolid de 1389 (fol.
207) ».
3/ M8. 13 099. Sur l'étiquette, au dos, on lit : «privilegios reales [...] Desde
el año 1348 hasta 1349 ». Le ms. a 219 feuillets. A la page 2, il porte la date :
« Octubre 7 de 1751 años ». Un index est ainsi rédigé :
« — Quaderno de peticiones de los procuradores de las Cortes de Alcalá de
Henares, fecho año 1348. Contiene 54 peticiones y cinco ordenamientos. 1°
sobre usuras y deudas de los Judíos. 2o sobre caballos y muías. 3° sobre el luxo.
4° ordenamiento de Toledo. 5o Ordenamiento de Sevilla (fol. 1) ;
— Ordenamiento de Leyes establecidas en las Cortes de Alcalá de Henares,
añoMuestras
— 1348 (fol. sacadas
45) ; con toda prolixidad de la letra, escudo e iniciales que
50 INTRODUCTION

Ils s'échelonnent du xine au xve siècle.


Pour leur description j'utilise la notion de cadre qui permet
de rendre compte du mode d'insertion du texte dans le manuscrit,
par la définition d'un certain nombre de traits pertinents, appelés
cadrèmes, et d'introduire un peu d'ordre dans la présentation des
manuscrits ; si des descriptions antérieures ont été faites, je les rapporte
intégralement en notes.

3.1. ra (= ms. 293, Real Academia Española, Madrid)

3.1.1. Présentation

II s'agit d'un manuscrit en parchemin, de 146 folios, conservé


à la Bibliothèque de la Real Academia Española sous la cote 293 70.

en
mas
Padre
Cortes

se las
Palomares
encuentran
Variantes
Carta
Libro
Noticia
deCortes
D.
que
una
del
de
Alonso,
(fol.
de
celebraba
vez
de
sacadas
las
en
Rey
una
Toledo
62)
yel
Leyes
en
que
Provision
D.
;Códice
por
que
en
año
Pedro
había
elValladolid
de puertos
1480,
padre
del
D.de
Ordenamiento
en
hecho
sobre
Alonso
los
Burriel
que
(fol.
(fol.
Reyes
que
concertar
manda
69)
XI
del
73);
no
; Católicos
que
de
Ordenamiento
seusar
Leyes,
ycobrase
mando
escribir
y confirmando
guardar
por
concertar
el en
servicio
D.
de un
Xavier
Leyes
las la
Libro,
yLeyes
y escribir
Ley
montazgo
(fol.
Santiago
en
hecha
de71)las
su
el;

—ReyQuaderno
D. Pedrode(fol.
peticiones
76) ; de los Procuradores del Reyno de Leon en las
Cortes
— Ordenamiento
de Leon. A. Real
1349 de(fol.la 195)
amistad
; que puso D. Alonso XI entre los Fijos-
Dalgo, y sobre los desafios, obligaciones de la guerra, y comer y vestir».
Je remercie Mne Douvier de m'avoir fourni ces index, h la lecture desquels
les mss 5784 et 13 099 ne paraissent pas contenir la Summa de los nueve tiempos
de los pleitos ; encore faudrait-il vérifier de près ce que recouvrent certains
ordenamientos.
70) Ce manuscrit a fait l'objet de la description suivante dans Fueros leoneses
de Zamora, Salamanca, Ledesma y Alba de Tormes. Edición y estudio de Américo
Castro y Federico de Onís. I. Textos, Madrid, 1916, pp. 1-4 : « Forma parte de
un manuscrito que se encuentra actualmente en Burgos, y es propiedad del
catedrático de Literatura española de aquel Instituto, y sabio investigador,
D. Eloy García de Quevedo y Concellón.
Es un códice en pergamino, de 146 folios, con una hoja de guarda, encuadernado
en pasta, al parecer en el siglo xvni ; el tejuelo dice : « Fuero Juzgo / sumas de
Maestre / Jacobo / Fuero de Zamora / manuscrito / 1289. » El tamaño de los
folios es de 0,266 x 0,180 metros ; el de la caja, 0,195 x 0,120, y el de la caja
de cada columna, 0,195 X 0,053. Está escrito en letra francesa, con rúbricas
capitales en color ; no hay diferencia sensible en la escritura de los diversos
trozos, obra, probablemente, de una misma mano. Se encuentra el códice
bien conservado, y salvo el penúltimo folio del Fuero de Zamora, todo él es
perfectamente legible. El Fuero Juzgo no revela uso ninguno en sus folios ;
las Sumas de maestre Jacobo han sido algo más leídas, y, en fin, el Fuero
de Zamora guarda señal de haber sido manejado muy a menudo. Todo el
códice ha debido formar la legislación del concejo de Zamora en la Edad Media.
El Fuero Juzgo comprende hasta el fol. 119 v° a, con la particularidad de
estar en blanco los folios 8 y 9 ; las Sumas, desde el folio 119 v° b hasta el 121
v° a ; en la columna b de este folio empieza otra suma legal hasta el fol. 137 v° b.
Nuestro Fuero abarca desde el fol. 137 v° b hasta el fol. 146 v°.
Después del fol. 144 falta una hoja cuyo contenido total no se puede restable-
LES MANUSCRITS 51

cer ; el fol. 145 a comienza con una disposición truncada sobre los pesos del
concejo, que falta en los otros dos manuscritos.
La hoja de guarda contiene una descripción del códice en letra de principio
del siglo xix, y noticia sobre su poseedor, el erudito del siglo xvm, D. Rafael
Floranes, que lo describió e hizo copiar.
[Cette description est ainsi rapportée dans la note 1 (pages 2 et 3) :
«Este códice, según la nota puesta al final, fue escrito en el año 1289.
Contiene 145 hojas ; en las 118 primeras está el Fuero Juzgo, según la traducción
castellana hecha en tiempo del rey San Fernando, el cual se finaliza donde
está puesta la cinta verde, con estas palabras : «Aqui acaba el libro Iulgo de
Leon. Hic liber est scriptus ; qui scripsit sit benedictus ; qui scripsit scribat :
semper cum domino vivat. Amen. » Siendo de advertir que, además de las
referidas 118 hojas, debía tener el Fuero Juzgo otras tres, que se advierte haberle
arrancado en diversas partes.
Concluido el Fuero Juzgo, sigue el códice en la misma plana, columna
segunda : « Aqui comienza ela suma de maestro Jacobo. Prologo. Todos los pleitos
puedense partir en nove tiempos. El primero tiempo es quando el orne face
chamar a otro que le face derecho. » Y continúa esta suma por las siete
columnas siguientes, explicando los nueve tiempos del proceso ; a saber : demanda
y emplazamiento, comparecencia del reo, excepciones dilatorias, contestación,
juramento de calumnia, prueba, alegación de bien probado, conclusión y sentencia.
Acabada esta suma, sigue otra suma legal escrita por el mismo maestre Ja-
cobo en tres libros, a los que precede una dedicatoria al señor rey D. Alonso el
Sabio, siendo principe heredero en vida de su padre San Fernando, que
empieza así : « Al muy noble e mucho ondrado sennor don Alfonso Perez fferëz
fijo del muy noble e bienaventurado sennor don Fernando por la gracia de Dios
rey de Castiela e de Leon yo maestre Jacobo de las leys vr» fiel cosa vos envío
este libro pequeño en lo qual me encomiendo en vr* gracia como de señor de
que atienda bien e merced. Señor yo pense en las palabras que me dijestes que
vos placería que escogiese algunas Flores de Derecho brevemientre, porque
pudiesedes haber alguna carrera ordenada por a entender e por a delibrar estos
pleitos segund las leys de los sabios &. » Continúan después los tres libros de la
suma, divididos en títulos, y éstos en leyes o capítulos, que entre todos
componen 96. Ocupa esta suma quince hojas y media.
Finalizada, dice el códice : « Aqui acaba da suma de maestre Jacobe c co-
miesÇa el fuero de Zamora. Aqui comienza el fuero de Zamora e primeramien-
tre fabla del merino. JE1 merino que ouiemos del tiempo del emperador acá
[sic] S na fin, nengun orne que lo corir con armas per afronta de ornes bonos peche
d tí. al señor &. » Y va prosiguiendo por diez hojas, además de otra que han
arrancado en el medio, hasta la conclusión del códice. Y al final dice : « Hic
liber est scriptus, qui scripsit sit benedictus. »
Después está la nota siguiente : « Este libro fue acabado quatro días por andar
de marçio, era de mil e trezientos e vinte e siete años ; e acabólo Pedro por
mandado de Gonzalvo Rodrigui, que es el día 27 de marzo del año de Chri-
sto 1289, según lo explica también la nota que allí se alia escrita de mano del
Sr. D. Rafael Floranes, bien conocido, a quien antes perteneció este códice ;
de cuya mano son asimismo algunas notas que en él se alian, con especialidad
al principio del Fuero Juzgo. »]
En su Colección de algunas antiguas y curiosas memorias dé la ciudad de
Zamora dice así :
« Acabado de escribir en 27 de marzo por Pedro, de mandado de Gonzalo
Rodriguez, me hallo con un libro escrito en pergamino, que por la cuenta comprende
toda la legislación con que a la sazón se gobernaba Zamora. Y es el Fuero Juzgo
de León, en castellano al dialecto leonés, las sumas legislativa y procesal de
maestre Jacobo de las Leyes, y por último, el Fuero de Zamora como se hallaba
ya entonces, muy aumentado y alterado de aquel primitivo estado en que le
debió conceder D. Fernando, el poblador, del cual ni la menor memoria se
hace en todo él. Consiste en unos 77 capítulos ; pero debieron ser más, porque,
a lo menos, le falta una hoja. Está también en castellano al dialecto leonés,
que tiene mucha parte de gallego, pues es el que entonces se hablaba en Zamora,
participante no poco de las costumbres y resabios por su inclusión y situación
en un ángulo entre los dos. No todos los dichos capítulos provienen de
concesiones regias ; muchos de ellos se forman de establecimientos, ordenanzas y
acuerdos del mismo concejo, porque a los concejos se les permitía entonces
esta autoridad. Sin embargo, contiene este documento excelentes y raras
especies, y no sabemos exista de él por parte alguna más raro ejemplar que el
presente, por diligencias que hayamos practicado en el mismo Zamora, con
el deseo de cotejarle completamente, con el objeto que tuvimos siempre de
52 INTRODUCTION

darle a luz con otros. Y por lo tanto, por este nuestro y el traslado que tenemos a
mano para nuestro uso, se han derivado las copias que hoy existen, que serán :
una para el Colegio de Santa Cruz de esta ciudad de Valladolid, y otras dos
tomadas de ella, Ta primera para el señor conde de Campomanes, y la segunda
Êara el Sr. D. Gaspar Melchor de Jovellanos ».
ton Francisco Martínez Marina menciona el Fuero, que conoció por una de las
copias de Floranes :
< Es muy curioso el Fuero de Zamora escrito en castellano antiguo ; comienza
por una ordenanza que dice el concejo haber recibido del emperador, y se
halla confirmada por el rey de León D. Alonso IX en el mes de enero del año
1208. A continuación van las leyes, muchas de ellas raras y singulares, y
concluye el cuaderno con dos ordenanzas o posturas, dispuestas por el concejo,
una con este título : « Que nenguno non corra toro dentro enna villa » ; otorgóse
en la era 1317, año 1272 ; y la otra : « Que nenguno non se mese nen se carpe
por lo finado. » (Martínez Marina, Ensayo histórico-crítico sobre la legislación
y principales cuerpos legales de los reinos de León y Castilla, tomo I, página
141.) Y según Fernández Duro, Memorias, tomo III, pág. 520, el mismo
Martínez Marina fue quien cotejó la copia de la Academia de la Historia con el
códice de El Escorial ; sin dar, no obstante, ninguna prueba. »
Ureña-Bonilla ont aussi décrit ce manuscrit dans leur édition (pp. XVII-
XX) : « Este Códice que nos ha servido de texto para esta edición de Tas Flores
de Derecho y de la Summa delos noue tienpos délos pleytos, fue escrito
por mandado de Gonzalo Rodríguez (gonçaluo rodliguiz) y acabado por Pedro
(pedio) el 28 de Marzo de 1289 (quatlo dios por andar de marcio era de mili
e tlezientos e uinte e siete anos), es decir, en vida del Maestro Jacobo, pues ya
sabemos que éste murió el día 2 de Mayo de 1294. La importancia de este
Códice exige una detenida descripción.
Perteneció a D. Rafael de Floranes, quien le utilizó para sus proyectadas
ediciones de las Flores de Derecho, que denomina Flores de las Leyes
(Ms. 11 165 Bibl. Nac.) y del Fuero Juzoo (Ms. 10 344 Bibl. Nac), pero no
hemos podido puntualizar a quién pasó su posesión a la muerte del Señor
de Tavaneros (1801), hasta que aparece formando parte de la Librería o
Biblioteca particular de D. Tomás Díaz Cid, Decano del Colegio de Abogados
de Burgos, Alcalde de esta Ciudad en 1843 y Diputado a Cortes por la misma
en 1845 y 1846. D. Tomás Díaz Cid, que nació en 1803, es decir, después de
muerto Floranes, y que no estuvo en Valladolid hasta los años 1820 a 1823
cuando empezaba a cursar la carrera de Derecho, que continuó después en
Zaragoza y Salamanca, no pudo adquirir nuestro Códice, ni al fallecimiento
de Floranes, ni al deshacerse por entonces la interesante y selecta Biblioteca
de éste. Es lo más probable que D. Tomás Díaz Cid adquiriese el Códice por
donación o compra en los últimos años de su vida (murió en 1846) cuando su
cargo de Diputado le impuso la residencia en Madrid.
Lo único que podemos afirmar es que el Códice, formando parte de la Librería
de D. Tomás, pasó por legado de su viuda doña Eduarda de Quevedo a su
sobrino el abogado de Burgos D. Julio García de Quevedo, y por fallecimiento
de éste (1904) a su hijo y heredero, el actual poseedor, D. Eloy García de
Quevedo y Concellón, Abogado y Catedrático del Instituto de la mencionada
Ciudad.
Encuadernado en piel valenciana con greca dorada, en su lomo y en tejuelo
verde se lee : Fuero Juzgo / Sumas de Maestre / Jacobo / Fuero de Zamora. /
Manuscrito. Y en otro tejuelo, 1289.
Guardas de papel jaspeado y después cuatro de grueso papel blanco. En la
segunda guarda, recto y verso, dos largas relaciones acerca del Códice y de su
contenido y procedencia. Al fin, el mismo número de guardas ; 146 folios,
pergamino, 275 x 185 ; letra siglo XIII, escrito a dos columnas. Caja
escritura, folio 14 r°, 220 x por 135 y 37 renglones por columna.
Un detenido estudio gráfico no permite suponer que este Códice haya sido
escrito por una sola mano, antes bien, autoriza la afirmación de haber
intervenido en ese trabajo varios copistas. Así el colofón no dice que lo escribió
Pedro, sino que lo acabó (e acabólo pedio). Iniciales en rojo y en azul.
He aquí el colofón, según aparece en el Códice :
fttf llblp fxf bcbbbdp qxb/
tip dlbs ppr bndbr df mbrcl /
pí xlntf
frb dff tlfmill
tf bnps
f tlfzlfntps/
f bcbbp /
lp pfdlp ppl mbbndbdp df /
gpnçblxp rpdllgxlz/.
La clave, como hemos dicho, es simplicísima : la vocal se cambia por la conso-
LES MANUSCRITS S3

Les dimensions sont : folio, 180 x 266 ; écriture, 120 x 195. Au


dos le ms. porte les mentions suivantes : « Fuero Juzgo. Sumas
de Maestre Jacobo. Fuero de Zamora. Manuscrito. 1289», et, sur
une étiquette : 362.
Le manuscrit, en bon état, est — semble-t-il — écrit d'une seule
main. Après avoir appartenu à D. Eloy Garcia.de Quevedo, il fut remis
à la Real Academia Española, par la famille qui le possédait, le 1er mai
1945 (note de la 3e page du début-recto).

la k, como
nante siguiente
letraenexótica
el orden
y laalfabético,
v por confundirse
eliminando
con lala u/ enpor
la escritura
ser la misma
de aquel
/,
entonces. Además, el Copista ha cambiado con frecuencia la r en /, permutación
de estas semi-vocales líquidas que se encuentra muchas veces en el texto del
Códice, que, por otra parte, no es extraña en la lengua latina (singularis por
singulalis), y que ha dejado hondas huellas en nuestro romance castellano
(armario y almario; robredal y robledal; angora y angola; alfil y arfil, etc.).
Así : a = ft, e = /, i = I, o = p, u = x.
Aplicando la clave y respetando la permutación de la r en I, obtenemos la
siguiente transcripción :
Ette libio fue acabado qua/
tío dias por andar de marci /
o era de mill e tlezientos/
o uinte e Cíete anos e acabo /
lo pedio pol maandado de/
gonçaluo rodliguiz/.
Este Códice aparece, por tanto, fechado a 28 de Marzo de 12891 »
3.1.2. Cadre
cadrème 1
le texte parmi d'autres textes
folios contenu
1 r» -> 119 »• a .Fuero Juzgo (les six dernières lignes portent le
texte suivant : « Aqui acaba el lib(r)o julgo de leon.
Hic liber ett tcriptus : qui etcrisit : tit beneditus.
Qui tcritit tcribat : tenper cum domino uiuat.
Amen. »)
119 v° b (en début de colonne)
-> 121 »• a Summa [...] de Jacobo de Junta, (la colonne b
(quatre lignes) du fol. 119 o° commence ainsi : « Aqui comiença ela
tuma de maettro jacobo. prologo. » Après les quatre
premières lignes du fol. 121 v° a, figurent les titres
des Flores de Derecho).
121 v° a, 1. 5 -* 137 r» & Flores de Derecho (137 r° b, 11. 2-4 : « Aqui acaba
ela tuma de maettre iacobe. E comienfça el -fuero
de ca- /mo(r)a ».
137 -»- 146 o» Fuero de Zamora.
LES MANUSCRITS 55

3.1.3. Date

D'après une note du fol. 146 r° b, le manuscrit semble avoir


été écrit en 1289 et donc dater de la fin du xme siècle.
L'écriture est assez semblable à celle du folio des Libros del
Saber de Astronomía reproduit dans le traité d'A. Millares Carlo 71.

3.2. es (= ms. P. III. 2, Bibliothèque de PEscurial)

3.2.1. Présentation

II s'agit d'un manuscrit en parchemin, de 46 folios, conservé


à la Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de el Escorial sous
la cote P.III.2. 72. Les dimensions sont : folio, 155 x 230 ; écriture,
100 x 162.
Le manuscrit, en bon état, est écrit d'une seule main. La
numérotation est moderne. Le nombre d'abréviations est moindre que
dans les autres manuscrits décrits ici.

71) Tratado de Paleografía española, Madrid, Espasa-Calpe, 1983, t. II, n» 184.


72) Ce manuscrit a fait l'objet de la description suivante dans Zarco Cuevas, t. II,
Î>p. 337-338 : « 46 hs. de perg., fols, a tinta, con num. romana. Letra gótica
rancesa del siglo XIII, a plana entera. Capitales, azules y rojas, alternando,
con adornos de rasgueo. Calderones, rojos y azules. Epígrafes, rojos. Caja total :
230 x 155 mm. Caja de la escritura : 167 x 100 mm. Ene. de esta biblioteca
(s. XVIII). Procede de la del Conde-Duque : sign. C. 35.
1. — In nomine pat ris et filij et spiritus sancti amen. Heo est
carta quam fecerunt boni homines de salamanca ad utilitatem ciuita-
tis de maioribus et de minoribus. [En el nombre del Padre y del Hijo
y del Espiritu 8anto. Amén. Esta es la carta que los buenos hombres
de 8alamancu ordenaron en provecho de hidalgos y pecheros].
Progo a nos que si algún omne matar omne en uilla... z los de la uilla con
el clérigo Z con dos vezinos (fols. 1 a-19 b).
Incipit carta de postulatione (!) ciuitatis salmantine super foro quod est inter
elencos z láyeos de emunitate clericorum z laycorum ad bonum. [Comiença
la carta del fuero que es entre los clérigos z legos de Salamanca].
In del nomine et eius gracia amen. Este fuero trobamos de la pobraçion del
conde don remondo que pobro salamanca... o por capon o por gallo, tal iuyzio
faga, z tal pena aya como palomba (fols. 19 6-24 a). De letra posterior: «acaba
el libro de las ordenanças z statutos de la ciudat de salamanca ».
Véase lo diebo en el ms. g. IV. 19, t. I de este Catálogo, pp. 174-175, y
corríjase lo que allí se dice, que sólo se publicaron las variantes de este ms. : se re-
Srodujo íntegro el texto, pp. 77-207 del impreso.
. — Estos .IX. tienpo8 fizo maestro iacobo para librar los pleitos.
Toáoslos pleitos puedense partir en .IX. tienpos. El primero tiempo es quando
el omne faze lámar... non puede el iuiz (1) toller délias que son iuradas (fols.
25 a-27 a).
Sirvió este ms., sigla E, para la edición de las Obras del Maestro Jacobo de
las Leyes, Madrid, 1925, pp. 377-390.
3. — [Flores de Derecho, por el Maestro Jacobo de las Leyes].,
Estos son los titolos que son en este libro. (Sigue la tabla). [Ají muy noble
Z mucho onrrado sennor don alfonso... en razón de debda que es dicha en latin
acçio personalis Explicit liber (fols. 27 a-44 b).
Véase atrás, p. 284, lo dicho en el ms. M. II. 18. Sirvió este ms. para la edición
de las Obras del Maestro Jacobo de las Leyes, sigla E. 1, pp. 1-184.
4. — [Leyes XX, XXI y XXIII del título XI de la 3* Partida].
Titolo de como deue el iujz iuramentar al demandador z a' demandado. [Los
uenides iurar por dios padre... z aquelo sobre que iura (folios 45 a-46 b). »
3.2.2. Cadre
cadrème 1 cadrèm
le texte parmi d'autres textes mo
d'occup
du su
d'écr
folios contenu — Une
colonne,
lignes :
25 v°, 2
33 lign
1 r° -> 24 r° « In nomine patris et filij et spiritus sancti amen. v° ; 13
Hec est carta quam fecerunt boni homines de 27 r°.
salamanca ad utilitatem ciuitatis de maioribus et de
minoribus ». —
Dimension,
24 i>° Texte reproduit ci-après. écriture : 10
162.
25 r° -> 27 r°, 1. 13 Summa [...] de Jacobo de Junta.
27 r°, 1. 14 ->- 44 v» Passage direct du texte précédent aux Flores de
Derecho, qui débutent ainsi : « Eftos [on los titolos
que fon ene [te lib(r)o ». A la fin du folio 44 v° :
« Efplicit liber .'. »
45 r° — >• 46 u° Portent les titres suivants :
— 45 r° : « Titolo de como deue el iuyz iuramentar
al demandado(r) g el demandado » ; « Titolo de como
deuen iurar los iudios ».
— 46 r° : « Titolo de como deuen iurar los
mo(r)os ».
— 46 v° : « ley de iurar manquad(r)a ».
73) L'absence de réalisation de lettres initiales n'est pas un phénomène rare. Antonio García y
manuscrits de Bartolo da Sassoferrato (cf. lier Hispanicum (Codices operum Bartoli a Saxofer
p. XXI). La diminution de l'ornementation à une époque où le livre était devenu la base de l'ense
il n'y aurait pas d'Université » (statuts de l'Université de Padoue, 1264), a été ainsi expliqué :
lettrines et des miniatures pour qu'un acheteur modeste pût acheter le manuscrit tel quel tand
ménagés. » (Jacques Le Goff, ouv. cit., pp. 96-97.)
En efïet, si le copiste est soigneux, il est de tradition qu'il « trace en fine minuscule la lettre cru
LES MANUSCRITS 57

^Ú&c£tt\mtmcmwmzi muctti tHu .


I trotcr ctiu?crfoioi warns cm* riiny dcofl;e Ima
lttt itugrtalciic^utti tt^tflcr ctrio ntatinn cr wftwn
Viuin ffcmtcm qiicni înhgctur Mor iiam^>uha*cctç
films nuto^c tint mot ^tfav«lo.Coc in.tto' nu Xr
V lacpircani Mfofitlav mûu-

tlle tntifm^itmc^tttciti wtin lojueicnit the- .i^%


rttt^tUô
ttcttoUcnô tiacni
ia ()timttti
tmttti imiitci
miitci*tcnuiitx»ir
>fe iictncr qm fcfnmntircr tiltu ^c fiinlh-lnllc
inr*im m tnofVni qtitmimuiit ucrluim tci r
niitrllî

Uoîftc;liccîfict!^iIkt!t!lniuin Mlnmv ftr


i^Kttin ftticiimtcB fiic^lcattocrart tUi6Xc4l:
j;itifr itvlnîuiti cr film* battu me ttnîxtitr itrati

^itatiii itiçitcXrm^ur ciuuijm


nuscttiHiin crUigclLuRuuti cr cntntiacu
pvm •tr^fh]iiain ftuiclMitcnirr uxi¿cnr
Ici -lit. C í

Itt uúmnrfün tnouut fitftr ucrm&


^ WRiittc ^ iîî mettui fmr ucrinc^

itm

ES, /o/. 24 V
58 INTRODUCTION

3.2.3. Date

Lettre gothique française du xine siècle, assez semblable à celle


des « Reglas del juego de ajedrez, del Rey Sabio » (« Escorial códice
j T. 6 fol. 32 r° » — « Minúscula gótica del año 1283 », P. LII, n° 78,
reproduite dans Zacarías García Villada, Obras completas. II. Album,
Barcelona, Ediciones El Albir, 1974).

3.3. ma (= ms. 6655, B.N. Madrid)

3.3.1. Présentation

II s'agit d'un manuscrit en parchemin, de 65 folios, conservé


à la Bibliothèque Nationale de Madrid sous la cote 6655. La couverture,
également en parchemin, abrite des folios dont la dimension est :
152 x 218 ; des cordelettes en peau servent à en attacher les parties
et sur le dos est écrit : « Fuero Real de Castilla ». Sur la page 2
intérieure de la couverture figure : « Del Sr Conde de Miranda », puis
«Mss. 6655» et d'anciennes cotes : «S 480, S 180».
Le manuscrit, en bon état, semble avoir été écrit d'une même main.
L'encre de certains folios a pâli, la densité du noir pouvant varier
beaucoup. La numérotation est moderne.
3.3.2. Cadre
cadrème 1
le texte parmi d'autres textes
folios contenu
1 r° -> 59 r° a, 1. 3 Fuero de Carrion. Au fol. 1 r°, mention des titres
d'un fuero qui contient quatre livres — celui de
Carrion sans doute — , vu 1 indication du fol. 1 r° o° :
< Ette es el lib(r)o que dio el rey don alfonCo ala uilla
de Car-/rion dont ouietten fuero, »
59 r* a, 11. 5, 6, 7 Explicit, sans indication de date, dont la fin est :
« hic liber ett fcrfpto d pétri lit benedictus. »
59 r» a, 1. 8 -*• 59 »• Extraits en latin de l'Évangile selon Saint Jean
et selon Saint Luc.
60 r° a -> 63 r° a, 1. 1 Texte qui commence ainsi : « Ettas ton las razones
en que dubdauan los alcaldes ».
63 r» a, 1. 2 -*• 63 o° a, 1. 3 Deux paragraphes dont les débuts respectifs sont :
«Cuerno deue el iuy*z tom-/ar la iura » et: tque
quiere de- /zir iura o por que fu dada ».
63 V a, 1. 3 fin -►• 65 r° a Summa [...] de Jacobo de Junta, qui termine
le manuscrit.
60 INTRODUCTION

3.3.3. Date „

L'écriture est gothique, de la seconde moitié du xnie siècle ;


elle correspond assez bien au folio 196 r° du Libro de las Cruces,
reproduit dans le traité de paléographie d'A. Millares Carlo 74.

3.4. RE (= ms. 7, Real Academia Española, Madrid)

3.4.1. Présentation

II s'agit d'un manuscrit sur papier, de 85 folios, conservé à la


bibliothèque de la Real Academia Española, à Madrid 76. La couver-

74) Ouv. cit., t. II, n« 196.


75) Ce manuscrit a fait l'objet de la description suivante dans Ureña-Bonilla,
oui;, cit., pp. XIII-XIV : « El único manuscrito que conocemos del Dotrinal,
se conserva en la Biblioteca de la Real Academia Española, adonde fue a parar
desde Murcia, al mismo tiempo que el códice murciano del Fuero Juzgo. Es en
folio ; de 200 x 285 mm. (y 145 x 206 de caja de escritura, tomada en el folio
11 r») ; a dos columnas (de 36 líneas la 1* y 37 la 2», en el citado folio 11 i°);
de letra (en la parte del Dotrinal) de últimos del siglo XIV o principios del
XV, encuadernado a la holandesa en el XIX. La letra del manuscrito es de
diversas épocas, y lleva el título general de Opúsculos legales. Contiene lo
siguiente :
Ai El Dotrinal (folios 1-52, de numeración romana).
B) Las Flores de Derecho (folios 1-12 r°, col. Ia, de otra numeración).
C) La Summa de los noue tienpos de los pleytos (folios 12 r°, col. 1*, a 13 r°).
D) Un Tratado sobre la forma de los libelos y trámites diversos del procedimiento
(folios 13 v° a 22 r», col. 1*).
E) Ordenamiento de las leyes que fizo el Rey don Enrrique, fijo del Rey don Juan,
sobre las penas temporales que pertenescen a la Cámara del Rey. Año de 1400
(folios 22 r°, col. 1*, a 24 v°, col. 2«).
F) Otro Ordenamiento del Rey don Juan. Año 1415 (folios 24 v°, col. 2», a 26 r°,
col. 2»).
G) Ordenanzas de Cuenca, por el Rey don Juan el Segundo (folios 26 v° a 33 v°,
col. 1>).
Las guardas del principio del tomo constan de dos hojas en blanco, de la
encuademación, y tres mas antiguas, de distinto papel del que forma el códice,
probablemente del siglo XVI. De estas tres, en el recto de la 1* se lee, de letra
del siglo XIX : « Doctrinal de pleitos, por el Maestro Jacobo de las leyes » ;
en la 2», r°, al margen superior izquierdo, léese, de letra del siglo XVI : « Año
de 1528 /a 13 may. Lunes a medio /dia. » Siguen unos versos al emperador
Carlos V, de la misma letra, al parecer, que là de la fecha anterior. Viene luego
una receta para hacer tinta, de distinta letra ; pero de la misma época que la
precedente. Por último, en el margen inferior, se lee la siguiente signatura :
«Sal. 2» — Est. 19/Cax. 1«», de letra del siglo XVIII. En la 3% dice:
«Doctrinal para todos los pleytos, /comp. por Jacobo délas leyes ».
Las guardas del final son : una, del mismo papel del códice, en cuyo verso se lee :
« Este libro /compre della / almoneda del S0*/lic.do Aguilera /porque Tables»,
y una rúbrica, de letra de los siglos XVII o XVIII ; otra de papel, al parecer del
siglo XVI ; y otras dos de la encuademación, todas tres en blanco. »
, Dans son édition, déjà citée, de la Margarita de los pleitos, Joaquín Cerda
livre une description du manuscrit 7 dont j'extrais les passages suivants (pp.
671-672):
« La forma en que aparece el texto que nos ocupa en el manuscrito es un tanto
rara, ya que se encuentra en el fol 13 v°, Ia col., después de haber finalizado
en el fol. 13 r° la « Suma de los nueve tiempos de los pleitos », del Maestro Jacobo.
En el citado folio comienza la « Margarita » en el primer párrafo de la primera
columna, sin citar título ni tabla de materias, ni cualquier otro indicio ; y en
realidad nos dimos cuenta de ella por conocer el texto de la Biblioteca de El
LES MANUSCRITS 61

ture porte au dos « Opúsculos legales. N° 7 ». Les dimensions sont :


folio, 200 x 285 ; écriture, 170 x 220 (la largeur des colonnes varie
légèrement ; la hauteur aussi, ce qui est bien compréhensible puisque
les colonnes du/<?/. 13 r° ont une ligne de plus que celles du/<?/. 12 r°
et v°).
Le manuscrit, en bon état dans l'ensemble, est dû à plusieurs
mains. L'encre est noire : seul le texte du Dotrinal, qui est le plus
achevé, offre deux couleurs, le rouge et le noir.

Escorial, y observar que comenzaba con aquellas mismas palabras :'■« Cerca del
amonestamiento de aquel que quisieredes citar en juizio... »
En el códice de la Academia Española aparece la obra totalmente íntegra,
lo que sabemos gracias a la Tabla de materias contenidas en el fol. 95 del
Ms. de El Escorial.
Este manuscrito procede, según Ureña, del Archivo Municipal de Murcia
y llegó a la Academia española junto con el ejemplar murciano del Fuero Juzgo.
Descripción particular. — El manuscrito es en folio de 200 por 285 mm.
(145 por 206 de caja de escritura). Está escrito a dos columnas. Letra muy
variada, toda de fines del siglo xiv o principios del xv, encuademación holandesa
del siglo xix, lleva el título general de « Opúsculos Legales ». Las guardas del
principio del tomo constan de dos hojas en blanco de la encuademación y tres
más antiguas, de distinto papel del que forma el códice. «Las guardas del
final son : una del mismo papel del manuscrito, en cuyo verso se lee : « Este
libro compre della almoneda del Sor. Licenciado Aguilera porque Tables » ;
y una rúbrica, de letra de los siglos xvn o xviii ; otra de papel, al parecer del
siglo xvi ».
La parte del manuscrito donde se encuentra la « Margarita » corresponde a la
segunda numeración y presenta la particularidad dé faltarle las letras capitales,
quedando el hueco para ellas, todo él está escrito en tinta negra. No aparecen
palabras interlineadas ni al margen.»
3.4.2. Cadre
cadrème 1
le texte parmi d'autres textes
folios correspondance avec contenu
la numérotation non
continue du
crit
— 1 /•• —> 52 o» 1 rn -*■ UIv° « Doctrinal de los Juicios ».
— 53r» — >- 64r°a 1 r» —► 12 r« a « Flores de Derecho ».
— 64 r» a, 1. 26 -► 65 12 r» a -> 13 r» Í» « Summa de los noue tiempos ».
« La Margarita de los Pleytos ».
— 65 p° a — *- 74 r° a 13 »° a —*• 22 r° a
(milieu de colonne)
— 74 r° a -> 85 p» 22 r° a -> 23 »° Texte d'écriture pâle, commençant
ainsi : « Ordenamiento délas leyes que
fizo el rey don enrrique fijo del Rey don
juan sobre las penas temporales que
pertenecen a la cámara del Rey que fizo
enel anno de mill z quaraenta anos »
1 r° -♦• 10 v Texte qui commence ainsi : « elque
matare oflricre enla corte con faeta [...]>.
LES MANUSCRITS 63

3.4.3. Date

Fin du xive siècle — première moitié du xve.

3.5. hc (= ms. 411/534, The Hispanic Society of America, New York)

Je ne dispose que d'une photocopie de ce manuscrit, qu'il ne m'a


pas été possible de voir. Pour sa description, je m'en remets donc à
celle que nous en a fournie A. García y García 766<*.
Le texte de la Summa de los nueve tiempos de los pleitos s'inscrit
sur les feuillets 41 a et 42 a - b, alors qu'auparavant figurent les
Flores de Derecho (1 a - 22 b) et la Margarita de los pleitos (22 b -
42 a). Il est incomplet et ne comporte que le prologue, les deux
premiers « tiempos » et une partie du troisième. Il occupe les 14
premières lignes de la colonne a du feuillet 41, et 26 lignes de la colonne
a, et 27 de la colonne b.
Tout indique que le manuscrit est bien de la première moitié
du xve siècle.

3.6. Li (= ms. portugais, Archives de la Torre do Tombo, Lisbonne)

Voir ci-après, 4, O manuscrito portugués.

♦**

Le tableau ci-dessous, produit d'un découpage de signes à


l'intérieur de photocopies, fournit un échantillon des principales lettres
utilisées dans quatre manuscrits espagnols : RA, ES, MA, RE.

75Ws) « S. XV, papel, mm. 270 x 200 (222 x 165 texto), pp. 42, col. 2.
(pp. 1-42) < Maestro Jacobo de las Leyes, Flores de Derecho > (éd. R. de
Úreña y Smenjaud y A. Bonilla y San Martín, Obras del Maestro Jacobo de
las Leyes Jurisconsulto del s. XIII, Madrid 1924, pp. 7-184). Inc. (después del
índice de los títulos y bajo la rúbrica Titulo primero de la guarda de la dignidad
del juez) Al mucho onrrado sennor don Alfonso ffernandez fijo del muy noble y
bienauenturado sennor don Fernando ; des. lo deue dezir. Finito libro reddantur
laudes Christo Domino nostro.
Única mano. Columnas de 40 líneas. Seis cuadernillos de 2, 6, 2, 4, 6 folios más
uno suelto al final, sin reclamos al siguiente. Una guarda inicial y cinco finales.
Foliación moderna arábiga a lápiz. Títulos en negro, dentro de la columna.
Encuademación moderna en cartón, con lomo de piel. Lleva en el tejuelo
la siguiente inscripción del s. XX (?) : « Jac. Ruiz, Flores de Derecho ». Buen
estado de conservación del códice y de la encuademación. », in Manuscritos
jurídicos medievales de la Hispanic Society of America, Revista Española de
Derecho Canónico, C.S.I.C., 1963, vol. XVIII, núm. 53, pp. 532-533. Le
microfilm que je possède indique qu'il s'agit d'un « manuscrito antiguo de papel
fuerte, con la filigrana de la cabeza de moro ». Une description récente et plus
complète du ms. HC 411/534 est maintenant donnée dans l'excellent ouvrage de
Charles B. Faulhaber, Medieval Manuscripts in the Library of the Hispanic
Society of America. Religious, Legal, Scientific, Historical, and Literary
Manuscripts, New York, The Hispanic Society of America, 1983, vol. I, pp. 328-330,
351-352 (n«« 338, 339, 362).
64 INTRODUCTION

A ES HA Tte.

it a 4 4 «- r r XA M. '«C

.
» » .- • \ H i Wv\
c f ■i * « f t t 4* < i r
i »
« t « i g
f r -f
9 0 g 3
ft >
i 1 »
J } ) Vl
1 I t [t( il
m ta m •win
n * n fa.»*
0 • ■-» * «
P V r rY
4 4
r r z
3 f f (
.« « C 4-tit
4. O MANUSCRITO PORTUGUÉS

4.1. DESCRIÇâO E DATAÇâO DO MANUSCRITO PORTUGUÉS

4.1.1. Descriçâo do códice

A versao portuguesa da obra de Jacobo de Junta — Tempos dos


preitos — faz parte do Maco 6o de Forais Antigos n° 4, onde ocupa
os folios 67 v° a 70 r°.
Trata-se de apenas 3 folios, bastante bem conservados, escritos
no mesmo tipo de letra do resto do códice, de cuja descriçâo vamos
fazer um resumo 76.
O códice é constituido por 155 folios " de pergaminho, escritos a
urna só coluna de 28 linhas e com um número variável de grafemas
que oscila entre 33 e 54. A paginaçâo é posterior a 1449, pois já se
inclui nela urna certidâo datada desse mesmo ano. Contém os seguin-
tes textos :

76) Fazemos um resumo, porque a descriçâo minuciosa do códice já íoi levada


a cabo na nossa tese « Alphonse X — Fuero Real. Édition, Étude, Glossaire
et Concordance de la version portugaise », Paris, 1983, vol. II, pp. 21-32.
Este códice já foi objecto das seguintes descriçôes :
a) Josei Cornide, em 1799. Ver « Noticia de los tres codices [Primeira Partida,
Terceira Partida, Fuero Real] copiados en el R1. Archivo de la Torre del Tombo
de la Ciudad de Lisboa de orden de la Real Academia de la Historia, baxo
la dirección de su Individuo de numero Dn. Josef Cornide », existente na
Biblioteca da Real Academia de la Historia, com a cota 9/5612.
b) Colecçâo de Inéditos de Historia Portuguesa, t. V, Lisboa, 1824 (2* ediçâo,
1936), pp. 454-455, a propósito da publicaçâo do Forai da Guarda e dos seus
costumes.
e) Alexandre Herculano nos Portugaliae Monumenta Histórica, Leges, I,
Lisboa, 1856, pp. 154-155, na introduçâo as leis gérais portuguesas anteriores a
1273.
d) Paulo Merêa na introduçâo h ediçâo das Flores de las leyes, in Revista da
Universidade de Coimbra, vol. V, 1916, pp. 451-452, trabalho retomado em Estudos
de Historia do Direito, Coimbra, 1923, pp. 57-62.
e) Alfredo Pimenta na introduçâo à ediçâo do « Fuero Real de Afonso X,
o Sabio. Versâo portuguesa do século XIII », Lisboa, Instituto para a Alta
Cultura, 1946, pp. 17-21.
/) G. Braga da Cruz na obra O direito subsidiario na historia do direito
portugués, Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra, 1975, separata da
Revista Portuguesa de Historia, t. XIV, p. 195, nota 22.
77) Neste momento o códice está quase todo publicado. Assim, o Foral da Guarda,
Costumes da Guarda e Tempos dos preitos, na Colecçâo de Inéditos de Historia
Portuguesa, Lisboa, 1824, t. V, pp. 399-454 e nos P.M.H., Leges, I e II ; Flores
da las leyes, por Paulo Merêa, in Revista da Universidade de Coimbra, vol. V,
Coimbra, 1916, pp. 444-457 e vol. VI, 1917, pp. 341-371 ; Fuero Real por
Alfredo Pimenta e por nos próprio ; Lei da avoenga, in Ordenaçôes Afonsinas,
livro IV, t. 38, §§ 1 a 13 e nos P.M.H., Leges, I, p. 234.
66 INTRODUCTION

a) folios 2 r° a 12 vc certidâo do foral latino da Guarda, de


1449, e de outros documentos
relativos ao mesmo concelho
¿) folios 13 r°-17 v° em branco
c) folios 18 r°-40 r° Flores de las leyes
rf) folios 30 v°-32 r° versâo portuguesa de urna lei prova-
velmente de Afonso X
e) folio 40 v° em branco
f) folios 41 r°-43 v° traduçâo portuguesa do Foral da
Guarda
£) folios 44 r°-60 v° Foros e costumes da Guarda
h) folios 61 r°-67 v° transcriçâo de leis anteriores a 1273
0 folios 67 v°-70 r° Tempos dos preitos
/) folio 70 r° (2* metade) lei em latim de D. Dinis de 24 de
Agosto de 1282
it) folios 70 v°-149 r° Fuero Real
/) folios 149 r°-150 v° lei da avoenga

O folio 150 v° ainda contém varias frases escritas em tipos de


letra diferentes. O folio 151 foi cortado, vendo-se ainda urna tira estreita
junto à costura. O folio 152 r° contém varias frases de mâos diferentes,
urnas riscadas, outras nâo. O verso deste folio, assim como o 153,
estâo em branco. Os folios 154 e 155 estâo colados na parte interior
da encadernaçâo. É o que acontece exactamente aos dois primeiros
folios, nao numerados, em pergaminho, que estâo colados na
contracapa, num dos quais está carimbado : « Núcleo Antigo da Torre do
Tombo. M°-N° 398». Segue-se urna folha de guarda, em papel,
que tem escrito a lápis vermelho : « Maco 6o de Forais Antigos » e
a lápis azul «n° 4». Noutra folha de pergaminho estâo riscadas
duas cotas antigás e está escrito :
« Alfabetado
Armario 17
do interior da caza da coroa
Maco 6 de Forais antigos N° 4
Neste livro athe fl. 12 v° esta hum Foral da Guarda ; e de fl. 41
athe fl. 60 v° esta outro Foral da mesma Cidade ; e o mais sâo Leys
antigás ». Segue-se um outro folio em branco, e depois vem o pri-
meiro numerado em que se le : « Foraes antigos da Garda, he leis
âtigas do Reino ». No folio 2 r° começa o foral latino da Guarda,
como já foi dito.
A encadernaçâo do códice é, segundo Paulo Merêa 78, do estilo

78) Cf. « A versâo portuguesa das ' Flores de las leyes ' de Jácome Ruiz », in
Revista da Universidaae de Coimbra, vol. V, Coimbra, 1916, p. 451.
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 67

da Renascença. Actualmente está muito deteriorada, esperando-se


que em breve seja restaurada, pois a lombada já nao existe e mal se
notam já os desenhos simétricamente gravados na pele. O códice
fechava por meio de urna armaçâo em ferro, da qual restam apenas
vestigios dos dois ganchos cravados no rosto da encadernaçâo.
As dimensdes actuáis do códice sao 165 mm X 225 mm e as dos
folios 163 mm x 210 mm, tendo estes sido cortados pelo encadernador
de tal modo que algumas notas margináis ficaram mutiladas. A
mancha gráfica mede 115 mm x 175 mm e está enquadrada por 2
linhas verticais e 29 horizontais, comecando o texto na 2' linha.
A tinta vermelha é empregada apenas em 1 das 6 rubricas («
tempo, primeyro » fol. 68 r° ; « o tempo següdo » fol. 68 r° está
dentro de um rectángulo vermelho) e na 1* letra maiúscula que dá
inicio ao preito. Assim, o T de « Todos » {fol. 67 v°), o A de « A
segunda cousa » {fol. 68 r°), o O de « O tempo següdo » {fol. 68 r°), o E de
« Enno terceyro tempo » {fol. 68 v°), o E de « Eno tempo quarto »
{fol. 68 v°), o 2? de « Eno tempo quinto » {fol. 68 v°), o E de « Eno
tempo das prouas » {fol. 69 r°), o E de « En tempo quando » {fol.
69 v°), o E de « Eno tempo oytauo » {fol. 69 v°), e o E de « Eno têpo
da sentença » {fol. 70 r°). Nâo há qualquer decoraçâo ou iluminura,
o que acontece, alias, ao longo de todo o códice, onde só a maiúscula
inicial de um « livro», de um «título» ou de urna «lei» apresenta,
por vezes, alguns elementos decorativos.
O núcleo central do códice parece ter sido obra de um só copista.
O Foral e os costumes da Guarda {folios 2 a 12), a lei de D. Dinis
{fol. 70 r°) e a lei da avoenga {folios 149 r° e v°, 150r°) foram escritos
por outro copista e numa época diferente.
O códice é constituido por cadernos, em geral de 8 folios, no
fim de cada um dos quais é colocado o reclamo. Entre os folios
numerados 1 e 2, 34 e 35 encontram-se vestigios de ter sido cortado um
folio, pois vê-se urna estreita tira de pergaminho junto à costura.
As correcçôes foram executadas pelo próprio copista ou por um
corrector, mas, neste caso, a caligrafía é menos cuidada. Algumas
notas margináis foram escritas em épocas diferentes, as quais, porém,
nâo aparecem no nosso curto texto.

4.1.2. Dataçâo do texto

Este pequeño tratado jurídico de Jacobo de Junta passou


totalmente despercebido aos historiadores e juristas 79. Por isso nunca houve

79) Este texto nunca aparece mencionado e isto compreende-se por varias razdes :
trata-se de um texto muito curto (apenas 3 folios) que nâo apresenta qualquer
título para chamar a atençâo, e está metido entre outras leis, as anteriores a
68 INTRODUCTION

qualquer tentativa para determinar a sua data, embora para um dos


textos do mesmo códice o Fuero Real já tivesse sido levantada
essa mesma questâo 80. Ora, como o copista deste texto é o mesmo
do dos Tempos dos preitos, as observaçôes que a respeito daquela
obra foram feitas, aplicam-se igualmente a esta.
Já tentamos demonstrar que o Fuero Real deverá pertencer à 2'
metade do século XIII, apoiando-nos para isso na análise interna
do texto e nos argumentos aduzidos por A. Herculano, P. Merêa e
G. Braga da Cruz. Todos esses dados foram analisados por um grande
paleógrafo o Professor E. Borges Nunes que em carta a nos
dirigida 81 corroborou e reforçou a ideia de que o Ms. do Fuero Real
deve ter sido copiado nos fináis do século XIII. Ora, esses argumentos
palee-gráficos e lingüísticos podem ser aplicados, mutatis mutandis,
aos Tempos dos preitos.
Com efeito, tomando apenas como referencia a representaçâo das
palatais (lateral e nasal), nos constatamos que o fonema lateral
palatal /a/ é representado gráficamente por : Ih 20 vezes [Ihas
{5),filho (3), Ihy (3), too (2), tolher (2), semelha (1), toa (1), toes (1),
tolhe (1), uatoa (1)] ; por // 3 vezes [ualla (2), tolla (1)] ; por / 1
vez [deueles]. O fonema lateral apical /l/ é representado gráficamente
por : to 2 vezes [aquetoo (1), Ihas artigo (1)] ; por // 17 vezes
[aquello (3), aquellas (2), ellas (2), lias (1) 8Í, lio (1) 82, lia (1) 82, uallë
(1), fallare (1), polla (1), libello (1), sollepnidade (1), elle (1), délies
(l)j, além, naturalmente, do emprego genérico do /.
Quanto à nasal palatal /ñ/, é representada por : nh 4 vezes
[senhor (1), gaanhou (1), aginha (1), nenhua (1)] ; por gn 1 vez :
cognosce ; por n 1 vez : senur. A nasal dental /n/ é representada
por nh 1 vez : renhuçâ ; por nn 1 vez : enno, além, naturalmente,
do ti, de emprego geral.
Além destas características gráficas, podemos também apontar a
existencia de 9 participios passados em -udo [recebudos (3), aduzu-
dos (2), teodo (2), recebudas (1), uençuda (1)] e o emprego de certas
formas particularmente arcaicas, como : seendo (com o sentido de
* estar sentado '), stando (com o sentido de ' estar de pé '), aduzer,

nâo
1273havendo
(folios 61r
qualquer
a 67v) eseparaçâo
urna de D.entre
Dinis,
estes
em textos.
latim, dePor24 outro
de Agosto
lado, de
do 1282,
ponto de vista jurídico, também nâo se conhece qualquer referencia a este texto.
Foi apenas transcrito por A. Herculano e aparece na Colecçâo de Inéditos
de Historia Portuguesa (ver nota 76). Aqui, por exemplo, nem sequer se
menciona a obra, pois diz-se simplesmente : « De fl. 41 até fi. 70 segue-se a traducçâo
daquelle Forai antigo, e os costumes da Guarda em letra franceza (...) ».
80) Ver pp. 56-65 do vol. II da nossa tese « Alphonse X Fuero Real. Édition,
Etude, Glossaire et Concordance de la version portugaise ».
81) Idem, pp. 60-62.
82) Estas formas de artigo e pronome apresentam-se, no manuscrito, nâo em
posiçâo inicial, mas em posiçâo medial subrellas prouas, della primeyra ualha,
sello o juyz.
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 69

maestre, mayordomo, abscondera, seruidôe, conpece, or tugando, ca-


lüpnya, sollepnidade, condepnar, condëpnar, proues, testimonhas,
cognosce.
Se do ponto de vista paleográfico nada há a acrescentar ao que
já foi dito para o Fuero Real 83, do ponto de vista lingüístico
verificamos igualmente as mesmas tendencias, isto é, uma certa insta-
bilidade quanto ao emprego dos grafemas to e nh, o que poderá apon-
tar para a confirmaçâo da data anteriormente proposta : fináis do
século XIII 84.

4.2. ESTUDO DAS GRAFÍAS

Há um certo número de particularidades gráficas que se depreen-


dem deste texto, embora, devido à sua exiguidade, nâo se possam
generalizar. Vamos, pois, mostrar algumas tendencias ou hábitos
gráficos do copista.

4.2.1. Maiúsculas

Alguns nomes comuns sao escritos com maiúscula,


aparentemente sem qualquer justificaçâo, pois nâo sâo precedidos de ponto :
Logar, Cartas, Herdeyro, Sentença, Rescrita, Rescripto, Juyz, Juyzo,
o mesmo sucedendo com os numeráis ordinais : QVARTO, Qvinto,
Séptimo, Nono, os artigos : O, A, a conjunçâo E (2 vezes) e a conjun-
çâo Mays.
Há também o emprego de maiúsculas para o mesmo tipo de
formas, mas que já terâo uma justificaçâo, pois estâo precedidas de
ponto : Maestre, Casas, Mayordomo, Sexto, E (5 vezes), a (2 vezes) 8$.
A abreviatura do nome propio Pedro aparece 2 (?) vezes M com
minúscula, mima das quais precedida e seguida de ponto.
É fréquente o emprego de minúscula depois de ponto, mas, como
já observamos, o significado do ponto nessa época era diferente do
actual, pois verificamos que, por exemplo, os numeráis romanos sao
sempre enquadrados por pontos (exemplos : O.vj., O.IX., per .III.

83) Ver, a esse respeito, o que dissemos na nota 80, à qual podemos acrescentar as
pp. 33-39.
84) O texto é demasiado curto para tentamos solucionar a questáo da data ba-
seando-nos nos argumentos paleográficos e, sobretudo, nos lingüísticos. Poderâo
servir-nos apenas de meros indicadores.
85) Devemos esclarecer, no entanto, que esta pontuaçâo nâo justifica, de modo
algum, o emprego da maiúscula, até porque o ponto nâo tem o mesmo valor
que actualmente, ou talvez o significado da maiúscula nessa época seja
diferente do actual.
86) Com efeito, uma das vezes surge a abreviatura «pod°». Ver a nota 33 da
transcriçâo.
70 INTRODUCTION

uezes), mas quando escritos por extenso já dispensant o ponto (exem-


plo : A primeyra cousa, Eno tempo quarto).

4.2.2. Gonsoantes

a) Consoantes duplas

Em posiçâo inicial só aparece uma vez ít : Haber 87.


Em posiçâo medial aparece ff, 11, un : officio, deffensyoes,
deffensôes ; polla, lias 82, lia 82, lio 82, enaquello, aquello (2), libello,
uallë, aquellas (2), fallare, ellas (2), elle, délies, sollepnidade ; enno.

b) Consoantes simples

s O copista emprega dois tipos de « s » : o C alto e o s de dupla


curva.
O C alto é utilizado sistemáticamente em posiçâo inicial e
medial : feer, fiara, defpefas, ffaber, fopfeytos, aduffe, quifeffe. Em posiçâo
final encontra-se apenas tres vezes : partef, teftimonhaf, mayf. Com
o determinante os ou as também se emprega muitas vezes (24) o
C alto : afpartes (13), of prey tos, af defpefas (2), aaf partes, ofteftijgoos,
of teftigoos (2), af prouas, af teftimonhas, af cartas, af aduzë. Nos
mesmos contextos, porém, emprega-se o S de dupla curva : as prouas,
das prouas, os teftigoos (7), as aduffe, das cufias, nas defpefas, nas
defpeffas.
r Também relativamente à vibrante se encontram dois tipos : o
r quadrado eor redondo (= (r)). O primeiro é o de uso genérico.
O r de tipo redondo emprega-se únicamente em alguns casos : depois
da vogal o ou de letras de corpo curvo (p, b). Exemplos : fo{r),po{r),
demandadoif), fo{r)a, fo{r)e, meo{r)es, aco{r)dar, defaco{r)dar, fob{r)e,
p{r)incepe, p{r)imeyramente,p{r)iuilegios, defo{r)diadamete, contra{r)yas,
fyado{r), to{r)pe, perempto{r)ias, perempto{r)io, fo{r)Ô M.
A constritiva palatal sonora \í¡ é representada por :

j (35) : juyz (21), juyzo (6), juiz (5), jurídico (1), jurar
(1), jaiuu (1).
Y , y (10) : ya (2), seya (6), seya (2).

87) Nâo se considerou o pronome sse, porque o Ms. apresenta-o duas vezes em
posiçâo medial na forma verbal podësse. Ver a nota 82.
88) Algumas destas mesmas palavras, como foro, primeyramente, (obre aparecem
também com um « r » de tipo quadrado.
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 71

i , i (8) 89 : iurar (4), iuygar (1), iuramentos (1), imadas


(1), jaiuu (1).
gí** (3) : sages, aginha, priuilegios.

A constritiva palatal surda /§/ é representada por :

x (5) : leyxar, taxar, dixer, dixeren, dixerô.

A lateral palatal /A/ é representada por :

lli (20) : toas (5), fitoo (3), toy (3), too (2), totoer (2),
semelha, toa, toes, totoe, ualha.
11 (3) : ualla (2), tolha.
1 (1) : les

A lateral apical /!/ é representada por :

11(18) : aquello (3), lias (1), lio, ellas (2), della, uallë,
aquellas (2), fallare, polla, libello, sollepnidade,
délies, elle, lia.
lh(2) : aquetoo, ihas.
1(69) : posiçâo inicial (15)
posiçâo medial (7)
posiçâo final de sílaba ou de palavra (30)
no grupo pl (14)
no grupo el (2)
no grupo bl (1)

A nasal palatal /ñ/ é representada por :

nh(5) : senhor, gaanhou, testimonhas, aginha, nenhua.


gn(l) : cognosce
n(l) : senur

A nasal dental /n/ é representada por :

nn(l) : renhuçâ
nn(l) : enno
n (94) : posiçâo inicial (60)
posiçâo medial (34)

89) Nâofoiconsideramos
ela reconstituida.aqui
Ver aa nota
palavra
13 iurisdiçô,
da transcriçâo.
porque o Ms. nâo a apresenta,
72 INTRODUCTION

A constritiva alveolar surda /s/ é representada por :

s , ss (170) : seruo, segundo, seer, seu, ssaber


ss , s (13) : assy, adusse, posso, poso, falsas, enserra

A constritiva alveolar sonora /z/ é representada por :

s (42) : despesas, poser, cousa, guisa


ss (1) : despessas

A africada pré-palatal surda /t§/ é representada duas vezes


por ch : chamadas, chamado

A africada dorso-dental surda /ts/ é representada por :

<£î (6) (com cedilha ou nâo) : citaçon, certydon


c a±e'Uu (49) (com cedilha ou nâo) :faça, exeyçôees, uençuda, officio,
uençeo, perescricôes, exeeycoes.

A africada dorso-dental sonora /dz/ é representada por :

z (53) : dizer, aplazar, razó

O emprego do m antes de bilabial e do n nos outros casos


{tempo, empraze, peremptorio, simplizmëte, quando, delonga, maen-
festar, uençuda, etc.) observa-se sempre, excepto em emtrepetar *°.
Em 4 casos há a intercalaçâo de um/?, provavelmante por
influencia do latim 91 : sollepnidade, calüpnya, condepnar, condëpnar.

4.2.3. Vogais

Constatamos um emprego fréquente de vogais duplas, mas a maior


parte delas sâo o resultado da síncope de uma consoante : seer (14),
alguu (3), huu (4), seendo (4), cree, lee, testijgoos, testigoos (12), proueer,
perteescë, perteescâ, artijgoo, artyjgoo, jaiuu, coomha. No entanto,
os exemplos : gaanhou, exeyçôees, artijgoo, artyjgoo, testijgoos,
já nâo têm a mesma explicaçâo, pois trata-se de hábitos do copista,
levado talvez por falsas analogías.
Emprego do «y»

90) Em palavras como conprido, conpece, aparece n porque se trata do desdo-


bramento da abreviatura « 9 », que corresponde a con.
91) Cf. Edwin B. Williams, Do latim ao portugués, 3a ediçâo, Tempo Brasileiro,
Rio de Janeiro, 1975, p. 37.
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 73

O « y » é utilizado frequentemente como semi-vogal do ditongo.


Assim, encontramo-lo em : ey 92 (52 : prey to (12), preytos (4),
pleyto (3), dereyto (7), primeyro (3), primeyra (2), primeyramente (3),
ley (3), feyta (2), terceyro (2), terceyra (2), herdeyro (2), eyxeyçôes,
exeeycoes, sospeyto, sospeytos, dereytamente, ualeyra, leyxar) ; oy
(16 i/wyj (5),/oy (5), depoys (3), oytowo (2), oytaua) ; ay (9 : mays (8),
mayordomo) ; uy (3 : muytas (2), muytos).
Também se emprega em vez da vogal i (53 : juyz * (21), ./wyzo
(6), toy (3), gwysj 94 (3), sy (2), ¿«y (2), deffensyoes, auogarya, conuenyau-
el, duuyda, dya, ouydo, ouyrd 98, fyador, ydade, contraryas, yndo, assy,
iuygar, calüpnya, dygâ, certydon.
Finalmente utiliza-se em vez de j (10 : seya (6), seya (2), ya (2).
O uso de u em vez de v é muito fréquente (exemplos : ueo,
uijr, prouas, ouuer, ouuir, seruo, deuen), ou antes, só em 2 casos
aparece o v e em ambos em vez de u : Qvinto, QVARTO 96.
O emprego de i em vez de j é fréquente (8) : iurar (4), iuygar,
iuramentos, iuradas, jaiuu.
O j em vez de i só se emprega quando deveriam existir dois
// : uijr (6), auijr, tija, artijgoo, testijgoos.
Emprego do «h»
O « h » emprega-se 15 vezes em posiçâo inicial e uma vez em
posiçâo medial com o valor de « i » : coomha, cadahuu (2), huu orne,
hüa parte (2), hüa uez, ha hua, he seruo, hones tidade, herdeyro (2),
huu artyjgoo, ha y, ha 97.

4.2.4. Representaçâo da nasalidade

Para concluir este estudo das grafías, parece-me intéressante


fazer uma referencia à quantificaçâo da nasalidade. Tal como em ou-
tros textos medievais, esta é representada por til, por « n » ou por « m ».
Condensamos os resultados obtidos no quadro seguinte.

92) Só uma vez surge i em vez de y na palavra dereito.


93) A palavra juiz aparece 5 vezes.
94) A palavra guisa aparece 3 vezes.
95) A palavra ouuir aparece 2 vezes.
96) Neste exemplo o o está escrito com maiúscula. Cf. quinto, quarto repetidos varias
vezes.
97) Ao lado destas formas do verbo < haver » com « h », surgem igualmente outras
duas sem « h » : nô a y al, a o. Também constatamos que a palavra orne aparece
3 vezes sem « h », ao contrario do que acontecía em latim.
74 INTRODUCTION

Posiçâo da vogal nasalada

N == 223 ocor. <** a= 144 ocor. M = = 31 ocor.


Inicial Medial Final Inicial Medial Final Inicial Medial Final Total
a 9 47 7 11 74
e 45 48 14 1 12 33 5 23 2 183
i 4 1 5
y 1 1
0 29 15 8 60 112
u 10 1 11 1 23
Total 55 138 30 1 38 105 5 24 2 398
% 13,81 34,67 7,53 0,25 9,54 26,38 1,25 6,03 0,5

Constatamos a predominancia do emprego de « n » (223


ocorrências, correspondendo a 56,03 % do total), seguindo-se o do til (144
ocorrências, correspondendo a 36,18%) e o do «m» (31
ocorrências, correspondendo a 7,78%).
Se considerarmos apenas as 3 posiçôes (ver o quadro abaixo),
verificamos que a vogal nasal se utiliza sobretudo em posiçâo medial
(50,25 %, com a predominancia da vogal « e » 83 ocorrências),
seguindo-se a posiçâo final (34,42 %, predominando aqui a vogal « o »
75 ocorrências) e em último lugar a posiçâo inicial (15,32%,
com a predominancia, de novo, da vogal «e» 51 ocorrências).
É, pois, sobre estas duas vogais «e» e «o» que incide
fundamentalmente a nasalidade : as ocorrências de ambas (183 + 112 =
295) constituem 74,12 % do conjunto. E se a esta percentagem jun-
tarmos a da vogal « a » (18,59 %), concluímos que as restantes vogais
« i », « y » e « u » sâo pouco relevantes, pois as suas 29 ocorrências
nâo corresponden! senâo a 7,28 % do total.

Inicial Medial Final Total %


a 9 54 11 74 18,59
e 51 83 49 183 45,97
i 5 5 1,25
y 1 0,25
0 37 75 112 28,14
u 21 2 23 5,77
Total 61 200 136 398
% 15,32 50,25 34,42 j
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 75

4.3. Aspectos morfológicos

Lançando um olhar de relance sobre este pequeño texto


jurídico e baseando-nos nos dados fornecidos pelo computador,
verificamos que as suas 1.608 formas98 diferentes se distribuem pelas
seguintes classes gramaticais :

Substantivos (SB) " : 309 ocorrências


Numeráis (AN) 10° : 28 ocorrências
Verbos (V) 379 ocorrências
Pronomes 101 (PR) : 207 ocorrências102
Adj. Qualif. (AQ) 38 ocorrências
Artigos (AR) : 187 ocorrências
Adverbios (AD) : 86 ocorrências
Preposiçôes (PP) : 182 ocorrências
Nomes próprios (NP) 2 ocorrências
Conjunçôes (CI) : 234 ocorrências

Se considerarmos como palavras significativas ou plenas os


substantivos (309), os verbos (379), os adjectivos qualificativos (38), os
adverbios de modo (8) e os nomes próprios (2), encontramos 736
ocorrências, o que corresponde a 45,77% da populaçâo total, mas
em que só os substantivos e os verbos perfazem 42,78 %.
Considerando as restantes formas como palavras gramaticais,
isto é, os adverbios (78), os numeráis (28), os pronomes (204), os
artigos (152), as preposiçôes (176) e as conjunçôes (234), constatamos
872 ocorrências, correspondendo a 54,22 %108 do total.
Dentre as palavras significativas, a categoría gramatical mais
representada é o verbo 104, cujas 379 ocorrências estâo assim distribuidas :
98) Entende-se por « forma » toda a unidade gráfica separada por dois brancos.
99) As siglas que estâo entre parênteses sâo as que foram utilizadas pelo computador
nos indices de formas.
100) Nos indices de formas incluimos os numeráis e os pronomes adjectivos sob
a sigla AN, mas aqui apenas consideramos os numeráis, pois os pronomes
substantivos e os pronomes adjectivos foram reunidos na sigla PR. Ver a
nota seguinte.
101) Incluímos aqui os pronomes substantivos e os pronomes adjectivos, de acordó
com a terminología seguida na Nova Gramática do Portugués Contemporáneo
de Celso Cunha e Lindley Cintra, 1984, p. 277.
102) Para a contagem do número de ocorrências de PR, AR e PP consideramos os
diversos elementos constitutivos da forma. Assim, por exemplo, contamos
em eno uma preposiçâo e um artigo. Daí a razâo por que o seu número de
ocorrências é maior relativamente as mesmas categorías mais abaixo referidas.
103) Se compararmos estes dados com os do Fuero Real onde as percentagens
para as palavras significativas e gramaticais sâo, respectivamente, de 41,58 %
e 57,78 % verificamos que eles já se aproximam mais da média : 50 % para
cada uma das categorías.
104) Ocupa, alias, o Io lugar entre todas as categorías gramaticais. É o que acontece
também no Fuero Real, onde os verbos ocupam 21,18 % do total das formas,
enquanto para os substantivos a percentagem é de 18,87 %.
76 INTRODUCTION

Presente do indicativo (Ve)99 158 ocorrências


Infinitivo (Va) 94 »
Presente do conjuntivo (Vk) 31 »
Participio passado (Ve) 28 »
Pretérito perfeito (Vg) 25 »
Futuro do conjuntivo (Vm) 22 »
Gerundio (Vb) 10 »
Imperfeito do conjuntivo (VI) 5 »
Imperfeito do indicativo (Vf) 3 »
Futuro do indicativo (Vi) 2 »
Pretérito-mais-que-perfeito (Vh) 1 »

Verificamos, assim, que o presente do indicativo é, de longe, a


forma verbal que ocupa a maior percentagem (41,68 %), seguida
imediatamente do infinitivo (24,8 %), isto é, só estas duas representam
dois tercos (= 66,48 %) do total das formas verbais.
Dos 69 verbos assinalados no texto, os mais fréquentes 10S sâo :
seer (74 ocorrências), deuer (48 oc), dizer (25 oc), poder (25 oc),
uijr (16 oc), aduzer (12 oc), dar (12 oc), fazer (12 oc), demandar
(10 oc), querer (10 oc), catar (7 oc), auer (6 oc), começar (6 oc),
jurar (6 oc), receber (6 oc), preguntar (5 oc), ualer (5 oc).
Vemos, portante, que o verbo seer é aquele cujo número de
ocorrências é, de longe, o mais elevado, predominando sobre todos
os outros, o que é normal noutros textos 10*.
Quanto aos substantivos107, das suas 309 ocorrências,
verificamos que as mais fréquentes sâo : parte (31 ocorrências), juyz (26 oc),
tempo {2A oc), cousa (19 oc), preyto (16 oc), testigoos (13 oc), sen-
tença (10 oc), proua (9 oc), dereyto (8 oc), demandador (7 oc),
demanda (6 oc), demandado (6 oc.) 108, guisa (6 oc), juyzo (6 oc).
Quase todos estes lexemas estâo intimamente relacionados com o
dominio jurídico, o que está perfeitamente de acordó com a natureza
do texto a que pertencem.

105) Neste dominio, constatamos uma grande coincidencia entre este texto e o
Fuero Real. Assim, dos 16 verbos mais fréquentes de ambos os textos há
correspondencia em 12 (por ordem de frequéncia decrescente do Fuero Real) : seer,
taxer, auer, dar, poder, querer, dizer, demandar, uijr, deuer, ualer, receber.
106) Por exemplo no Fuero Real, onde as 1.598 ocorrências do verbo seer corres-
Sondem a 15,21 % da populaçâo total do verbo, seguindo-se fazer com 7,74 %.
To nosso texto, a percentagem é ainda mais elevada : 19,52 % para seer,
seguindo-se deuer, com 12,68 %.
107) Se compararmos estes substantivos com os primeiros 14 do Fuero Real,
verificamos coincidencia em apenas 5 (por ordem de frequéncia decrescente
do Fuero Real) : cousa, preyto, dereyto, parte, juyzo.
108) Ainda que o Ms. só aprésente demandado duas vezes e demando quatro
vezes, neste número de ocorrências tivemos em conta as duas formas.
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 77

Os adjectivos sao pouco numerosos — somente 38 —, corres-


pondendo a urna percentagem muito fraca — 2,36 % —, o que se
coaduna com textos desta natureza 109 em que predomina a objec-
tividade. Os mais fréquentes sâo : presente (4), boa (3), contumax (3),
certa (2), conueniauel (2), estremados (2), peremptorio (2), reuel (2),
sospeyto (2), spirituaes (2).
Quanto aos adverbios de modo, apenas encontramos 8 : pri-
meyramenté (3), coladamente, desordiadamëte, dereytamente, escura-
mente, simplizmëte, os quais nâo parecem ter urna relaçâo directa
com o texto.
Na categoría dos nomes próprios, somente aparece Pedro duas
vezes, urna das quais duvidosa, e como mera exemplificaçâo. Por
isso, qualquer outro nome poderia ter sido utilizado em vez deste.
Se analisarmos agora as palavras gramaticais, encontramos a
seguinte distribuicâo.
Conjunçôes (234 ocor.) : domina a coordenativa e (85 ocorrên-
cias), seguida, muito de longe, por que (41), se (32), ou (27), quando (12),
como (4), come (4), coma (1), pero (8), ca (7), poys (5), mays (4), assy,
ne, porque.
Constatamos o emprego muito elevado do conector e, que
corresponde a 36,32 % do total das conjunçôes. A parataxe é, pois,
urna das características mais salientes deste texto.
Os numeráis (28 ocor.) sâo apenas os correspondentes aos nove
tempos : primeyro (5), segundo (4), terceyro (4), quarto (5), quinto (3),
sexto, séptimo (2), oytauo (3), nono.
As preposiçôes (182) sâo as seguintes : de (48), en (45), a (24),
por (16), sobre (13), subre (4), contra (9), ante (7), per (5), segundo (4),
pera (2), sen (2), con (2), ybra.
Os artigos (187) sâo : o (95), os (11), a (44), as (26), /a, //a, las,
lias, Ihas, ha, huu (2), hüa (3).
Os adverbios (78) empregados no texto sâo : non (50), seno
(6), mays (4), ^ (3), depoys (3), ya (2), ¿¿yy (2), aginha, ben, entô, entonce,
mëatâto (?), nüqua, quanto, tanto.
Os pronomes (207) estáo assim distribuidos :
. pessoais (60) : eu (3), el (6), elle, elles, ellas (2), me, sy (2), se (17)
Ihy (3), Ihes, les, Ih (7)
o (6), a (3), as (6)
. possessivos (18) : seu (14), seo (1), joí (3)
. demonstrativos (31) : esta, estes, esto, ese, aquel (8),
aquellas (2), aquello (3), aquelho, lio, o (1 1), a$
. relativos (60) : que (57), qual (2), gu?
. indefinidos (38) : al (2), algüa (2), alguas, alguu (3)

109) Lembramos que no Fuero Real essa percentagem é apenas de 1,18 %•


78 INTRODUCTION

otra, outra (6), outras, outro (3), outros (2), outre


todo (4), toda (2), todos (2)
muytos, muytas (2)
nada, nenhua, hua, cada huu (2)

4.4. COMPARAÇâO COM OS MANUSCRITOS ESPANHÓIS : ESTUDO DA


FILIAÇâO

Há quatro manuscritos espanhóis dos Tempos dospreitos (RA, ES,


MA, RE) (versâo Jacobo de Junta) — deixamos de lado HC,
incompleto — e um portugués (LI).
O cotejo entre os varios manuscritos revela-nos um certo número
de semelhanças entre uns e algumas diferenças entre outros.
Relativamente a Ms. LI, alguns manifestam determinados pontos de contacto
que podem conduzir-nos a certas conclusóes no que diz respeito à
sua filiaçâo, Vamos, pois, em primeiro lugar, fazer o confronto
entre eles, tomando como referencia alguns aspectos, como traduçôes
incorrectas, haplografias, acrescentos, etc. Só depois deste trabalho
preliminar, tentaremos tirar conclusóes.
No tocante a traduçôes incorrectas, verificamos que LI apresen-
ta uma situaçâo particular, diferente de todos os outros Mss. As-
sim, a palavra muger é traduzida em LI por Maestre, atal por ante
el, si es su iuyz por se ese seu juyzo, cierta por terceyra, pleyto por
dereito, termino por prazo, cosas por casos (tamben em RE),
desondrada mientre por desordiadamëte (ES e RE — desordenadamente),
guando por quarto, despesas por cusías, ouiere por ouuir, ca por cü
(RE,E), XL por XLj, seyendo por yndo (ES — siyendo),
prescripciones por per rescricdes, debda por demuda, ualdra por ualeyra,
aun que por ante que, ayna por aginha, ni enatio por mëatâto (RA —
nen nescio ; ES — nen netio), casos por casas (RA, ES — cosas ;
RE — omite), nin por e (RE — omite).
Estas traduçôes incorrectas parecem demonstrar que nenhum
dos manuscritos espanhóis deve ter sido a base da traduçâo
portuguesa. Embora algumas das formas traduzidas (incorrectas) possam
ser explicadas por uma má audiçâo ou má interpretaçâo da escrita
(exemplo : ouuir por ouiere, casos poi cosas, ante el por atal) ou pelo
emprego de formas sinónimas (cusías por despesas), para outras
a explicaçâo poderá encontrar-se na ignorancia do tradutor ou
do copista (pouco provável) ou entâo estes erros já constariam do Ms.
original, que se desconhece.
O MANUSCRITO PORTUGUÉS 79

Por outro lado, LI aprésente explicaçôes 110 inexistentes nos


outros manuscritos. Assim, ao dizer cite, acrescenta logo quer dizer
que emplaze ; à palavra testamento acrescenta que quer dizer a manda,
o mesmo acontecendo a tempo conuenyauel com a explicaçâo que
quer dizer que empraze.
Mas, se constatamos estes pontos, genuínos da versâo portuguesa,
há, no entanto, certas coincidencias desta versâo com o Ms. MA.
Assim, MA e LI apresentam aplazar, aplazado, onde todos os
outros conservam llamar, llamado ; demandar en juyzo, onde todos
os outros conservam demandar ; aplazamento, onde os outros
apresentam citación ; se por algua guy sa pode, onde nos outros se encontra
quando puede.
Só MA e LI conservam estes pormenores : « seno en cousas
estremadas », « o dya e o tëpo e o logar » (os outros apenas referem « el
dia e el lugar ») : « Esta uez diz o dereyto que é peremptorío deue o
juyz ir contra elle coma contra reuel » (os outros apenas dizem « deue
ser iulgado por contumaz »).
Deve, no entanto, salientar-se que MA apresenta logo no inicio
do « tempo primeyro » urna haplografia, embora curta, e LI apresenta
duas, urna no « tempo oytauo » e outra no « tempo nono ».
O Ms. ES parece ser aquele que, em relaçâo aos outros, apresenta
maior número de dissemelhanças, nâo só pelas formas incorrectas
{cosas em vez de casos, uegada em vez de ualha, al em vez de el, uir em
vez de iuyz), como pelas lacunas (duas no « tempo segundo » e urna
no « tempo oytauo »), pelas haplograñas (urna no « tempo séptimo »
e outra no « tempo nono ») e pelos acrescentos varios (na enunciaçâo
do quarto tempo : « por respuesta del lamado que entiende se diz
litis contestacio » ; no « tempo séptimo » : « e esto se entiende enos
dichos depues que son publicados » ; tres no « tempo nono » : « et
si sentencia fuere dada contra la parte contumaz non puede apellar » ;
« e por que enbarga de comprir la sentencia del iuyz » ; « si sobier
que maliciosa mientre andando por el pleito »).
O Ms. RE também apresenta algumas diferenças, nâo só devido
a traduçôes incorrectas {razones em vez de excepciones ; que mandado
el citado deue uenjr em vez de non es tenudo el citado de venir ; forma
em vez de fama ; debda em vez de demanda), como à existencia de
lacunas (duas no « tempo primeyro », urna grande e outra mais curta)
ou de acrescentos {e de las Recusaciones na enunciaçâo do « tempo

110) ao
Paralelamente
enumerar oa estas
tempoexplicaçôes,
séptimo e há
as também
coisas sobre
certosque
acrescentos
ele incide,(por
acrescenta
exemplo,:
« ou querë prouar cousas per que se tolhe todo o preyto ») mas que nâo sâo
privativos de LI, pois outros manuscritos também os incluem. Por exemplo,
o Ms. RE apresenta um pormenor « e de las Recusaciones » inexistente nos outros
Mss., o mesmo sucedendo em ÊS a propósito do «tempo quarto»: tpor respuesta
del lamado que entiende se diz litis contestacio ».
80 INTRODUCTION

séptimo » ; las presentes o principales personas, no « tempo sexto » ;


la otra parte non llamada nyn seyendo presente, no « tempo séptimo »).
Finalmente o Ms. RA revela-se bastante perfeito e bastante
próximo de MA, apresentando pequeñas divergencias, como e em vez
de ou (3 vezes em todos os Mss.) e um acrescento no « tempo nono » :
Et si a la sentencia non quisier estar.

4.5. CoNCLUSâo

Pelo confronto realizado entre os 4 manuscritos espanhóis m


e a versâo portuguesa, parece-nos poder concluir :

a) nao há diferenças de fundo entre os varios Mss. ; as alteracôes


que se verificam entre eles sâo mais de natureza formal, embora com
lacunas e/ou acrescentos, geralmente nao coincidentes, em alguns
deles ;
b) esta versâo portuguesa nao parece ser, de modo algum, o
texto original, primitivo, pois enferma de bastantes erros e de frases
sem sentido ;
c) nenhum dos manuscritos espanhóis serviu de base à traduçâo
portuguesa, nâo só devido as incorrecçôes da traduçâo, como as ha-
plografias ou lacunas em pontos diferentes ;
d) o Ms MA é o que mais próximo se encontra de LI, pois há
pormenores privativos destes dois ; o Ms RA também aprésente
alguns pontos de contacto com LI eé bastante perfeito; os Mss ES
e RE sâo os que mais se afastam de LI ;
é) tendo em conta estes dados, parece-nos poder propor o seguin-
te esquema de filiaçâo destes manuscritos :

X original perdido

111) Constatamos que todos os manuscritos espanhóis, com excepçào de RE e HC,


apresentam cada um um < incipit » diferente, inexistente na versâo portuguesa.
5. LA PRÉSENTE ÉDITION :
CONCEPTION ET CRITÈRES

« Lo múltiple es lo con-junto. »
Rogelio Tobón Franco

L'édition que je livre repose sur un double postulat, fondamental


à mes yeux : 1) il convient de respecter la personnalité de chacune
des versions d'une tradition textuelle — (la personnalité ne se divise pas,
c'est donc bien une intégralité qu'il faut préserver à côté d'autres
personnalités) — , et de reconnaître le droit à l'individualité d'une
version ; 2) avant toute réalisation d'une tradition manuscrite
juridique et, donc, à un niveau conceptuel, une similitude d'intention
de propos est donnée qui permet des versions parallèles, des copies
plus ou moins nombreuses, mais toujours originales, une lecture
hâtive dût-elle nous souffler le contraire ; sous l'habit de la similitude
se cache toujours quelque différence, le même et le dissemblable se
côtoient harmonieusement ou dans la désunion : un point ici, absent
ailleurs ; une graphie différente ; une forme divergente ou tout à fait
autre ; autant de signes lumineux qui expriment la vie et le
tempérament, les pulsions de l'instant ou de nature, le sentiment
linguistique aussi du scribe-auteur, car ce dernier est toujours le
confectionneur du texte, le faiseur de signifiant. Reconnaissons-lui ce mérite.
L'image graphique qu'il nous a laissée est sa création, elle reflète bien
sa perception, sa compréhension et son intelligence d'un texte qu'il
avait sans doute sous les yeux et auquel il donne une nouvelle vie, en
en livrant son image à lui, même fidèle, mais je crois plutôt aux belles
infidèles... les conditions étant* à réunir pour qu'une copie soit l'exacte
reproduction du modèle bien trop nombreuses.
Cette conception des traditions manuscrites juridiques, je l'ai
exposée dans des textes que je me plais à situer dans le temps et à
rapporter ici :

1967
«Un fuero vit dans toutes ses refontes et dans ses variantes
multiples. Par conséquent, il serait tout aussi insensé d'établir
le texte critique d'un fuero que de vouloir «restituer en sa
pureté première» un romance d'après des versions plus ou
moins nombreuses. Un archétype n'existe pas. Nous n'avons pas
82 INTRODUCTION

à proclamer la précellence d'un manuscrit, ni à reconstituer


Un original perdu. Un fuero, d'ordinaire, connaît une vie
familiale florissante et c'est dans le sein de sa famille, parfois
malaisée à délimiter certes, qu'il demande à être situé. Dans
de telles conditions [...] la méthode dite «de Lachmann»
et du célèbre principe des fautes communes, celle de Dom Quentin
et de la « comparaison par trois » fourniront des renseignements,
permettront de « déterminer les tendances de certains manuscrits,
de certains groupes », mais s'avéreront insuffisantes [...]
Les fueros mentionnés [ceux de la tradition manuscrite
conquense] se situent sur le plan du discours. La multiplicité des
versions ne saurait nous introduire dans un labyrinthe de
distinctions secondaires ; l'atomisation des textes ne saurait en
aucun cas faire perdre de vue l'identité de structure que ne
manquera point de révéler l'exploitation de la présentation
synoptique et simultanée, ligne par ligne. Aussi convient-il
de poser les questions suivantes :

a) Peut-on dégager les traits toujours présents à certains


niveaux de langue ? Y en a-t-il qui soient constitutifs d'un niveau
juridique ou forai ? Peut-on définir un ensemble de modèles
morphologiques, syntaxiques, lexicographiques, et peut-être
même phonétiques, qui différencient la langue scientifique
juridique de la langue commune ? La comparaison avec des énoncés
différents, appartenant à d'autres niveaux, mais datant de la
même époque, sera indispensable et instructive.

b) Si la structure linguistique n'est pas réalisée dans les fueros


crue nous étudions, des traits de cette structure existent-ils
déjà ? La comparaison des divers codes, qui appartiennent au
domaine de la parole, nous permet-elle de dégager des traits
décisifs de langue ? «... il faut bien se convaincre — écrit André
Martinet — que la parole ne fait que concrétiser l'organisation
de la langue. Ce n'est que par l'examen de la parole et du
comportement qu'elle détermine chez les auditeurs que nous pouvons
atteindre à une connaissance de la langue. »
En critique textuelle, Joseph Bédier parlait de « restituer en sa
pureté première » un texte ; en analyse linguistique, il incombe
au chercheur de retrouver la langue derrière les variantes
multiples du discours. L'usage linguistique est fait des
différentes versions de fueros qui, pour multiples et variées qu'elles
soient, ne modifient pas la structure fixe et stable du castillan
juridique [...] Mon but est de partir des réalisations du discours
que sont les différents textes et d'en dégager les traits
permanents de la langue juridique ou d'une certaine norme, bref,
d'établir la structure d'un état de langue par la recherche des
«mécanismes syntaxiques de base... qui permettent la
réalisation de l'infinitude des réalisations du discours ». Le castillan
étudié est un cas marqué par opposition au castillan neutralisé
répondant à la norme, c'est-à-dire, le castillan du xme siècle
parlé par des locuteurs de groupes sociaux différents. » U2

112) Jean Roudil, Critique textuelle et analyse linguistique, La Haye, Martinus


NijhofT, 1967, p. 9, pp. 11-12.
LA PRÉSENTE ÉDITION 83

1970
«Après une fréquentation intense [des fueros de la tradition
manuscrite conquense], ledit linguiste en arrive à considérer ladite
synchronie comme le produit original d'un jeu de famille, celle de
Cuenca, qui vit dans une région espagnole aisée à circonscrire.
L'écriture de la règle serait la suivante : partant de concepts
fournis à l'avance, chaque joueur doit composer sur un rouleau
de parchemin, donc un espace, les lois qui le gouverneront et
régiront la ville de sa résidence. Quelques champs notionnels
sont fournis. Les joueurs se nomment : Alarcón, Alcaraz, Baeza,
Béjar, Cuenca, etc. Un jury aura pour tâche de classer les
utilisations qui ont été faites des concepts ; les ressemblances
permettront d'établir des groupes de joueurs. Seront
différemment récompensés les auteurs des textes les plus proches, d'une
part, et les plus éloignés, d'autre part. »m

Ces préalables affirmés, mon lecteur aura compris que je n'ai pas
l'intention de lui donner une édition critique ou une reconstitution ;
accéder à l'état original ou à un modèle de départ n'aurait pas grand
sens s'agissant de l'ensemble textuel dit Summa de los nueve tiempos
de los pleitos. Je ne cherche pas non plus à revendiquer la supériorité
ni la précellence d'un manuscrit.
L'œuvre est pensée une, mais exprimée plurielle ; le chercheur
est alors face à deux attitudes : 1) il donne la priorité à la meilleure
expression de cette pensée, par le choix d'une version — critère
d'excellence — , ou bien en utilisant l'ensemble des textes pour en dégager
la version qu'il juge, lui, la meilleure et qui devient sa construction ;
2) il préserve tous les individus de la tradition, A étant aussi méritoire
que B, ou C, ou D.
Mon édition est double : elle est la superposition ligne par ligne
de cinq versions (voir p. 95) avec correspondance des formes et des
signes — et, en ce sens, elle veut être la reconnaissance de cinq
individualités — , mais elle est aussi l'édition synoptique d'une des quatre
versions espagnoles et de la version portugaise (seul le fait d'avoir eu
connaissance trop tard de l'extrait de la Summa [...] situé à la fin
du ms. HC : 411/534 explique que ce texte ne figure point dans
l'édition synoptique, mais à part).

5.1. L'ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

Son principe repose sur la superposition forme à forme, signe

113) Jean Roudil, La tradition manuscrite forale de Cuenca. Essais de linguistique


textuelle, thèse d'État, Sorbonne, Avant-propos.
84 INTRODUCTION

à signe, de tous les manuscrits, d'où l'adjectif « synoptique » ; ces


manuscrits sont transcrits très minutieusement et très fidèlement —
(sauf erreur de l'éditeur) —, ce qui permet de retrouver toujours le
texte-manuscrit et de l'avoir à sa disposition comme objet
d'expérimentations diverses et d'études multiples (graphies, signes de
ponctuation, etc.), d'où l'adjectif « expérimental ».
La reproduction de tous les manuscrits dans leur intégralité
dispense d'appareil critique, où les variantes se trouvent par trop
souvent momifiées, abandonnées ; elle incite le chercheur à une
comparaison systématique des textes, qu'elle facilite, et à la détection
du semblable et du dissemblable (voir partie IV) ; elle nous place
dans une saine perspective onomasiologique.
Une édition fac-similé est une chose ; une édition synoptique
expérimentale en est une autre ; elles se complètent. La première ne
saurait nous dispenser de la seconde, où les techniques mises en œuvre
visent à permettre, par une lecture aisée, une appréhension directe
et immédiate des textes.
La présentation générale est ainsi conçue :

a. Une page imprimée comporte une succession de blocs de cinq


lignes ;
b. Chaque bloc, précédé d'une lettre en rouge, offre les
transcriptions des manuscrits espagnols (dans l'ordre : RA, ES, MA, RE —
ce dernier étant le plus récent) et du manuscrit portugais (LI) ;
c. Le sigle de chaque manuscrit est écrit en petites capitales, en
début de ligne ;
d. Dans la partie supérieure, les chiffres imprimés en rouge
indiquent les lieux d'usage des signes de ponctuation (à l'exception
des titres) :
— non enserrés dans des crochets droits, ils signifient en outre
que ces signes ne sont pas présents dans tous les manuscrits et qu'ils
constituent des groupes variants ;
— enserrés dans des crochets droits, ils signifient que ces signes
sont présents dans tous les manuscrits (5) et qu'ils constituent des
groupes concordants ;
— placés entre parenthèses, ils signifient que seuls quatre
manuscrits les partent ;
e. Les appels de note sont : 1), 2), 3), etc. ;
f. Les notes, de caractère paléographique, se trouvent après
la transcription (pp. 139-142), dans l'ordre de présentation des
manuscrits.
Mes critères de transcription sont :

a. Le changement de folió est indiqué au moyen des deux traits // ;


LA PRÉSENTE EDITION 85

b. Les lettres ou les mots ajoutés sont placés entre crochets en


chevron : < > ;
Les lettres ou les mots corrigés (ou interprétés, par suite d'une
tache dans le manuscrit) sont placés entre crochets droits : [ ] :
«pue< de > las»
«efc[cripto] ;
c. Le changement de ligne est toujours indiqué : ¡x (= début de
la ligne 1), /*, /» ;
d. Un mot coupé dans le ms., en fin de ligne et au début de la
ligne suivante, est transcrit : « de—/"mandado » ;
Un mot coupé dans le ms., en fin de folio et au début du folio
suivant, est transcrit : « Ra-^zonan » ;
e. Les pronoms apocopes postposés aux mots qui les précèdent
sont séparés par un point : « deue.l » ;
f. L'apostrophe sert à indiquer les cas d 'elisión et de contraction
qui ne sont plus utilisés dans la langue moderne : « d'otre » ;
g. Le trait placé immédiatement devant une forme indique que
celle-ci est unie à la précédente dans le ms. : « de -la » ;
h. Le trait unissant deux formes indique que celles-ci sont séparées
dans le ms, : « fi-non » ;
Pour les pronoms, postposés aux verbes, le signe — n'est pas
utilisé ; soudés ou non, ils sont offerts tels qu'ils se présentent dans
les manuscrits. Par exemple :
MA p. 115d « entiendeffe »
RE p. 115d « entiende fe ».
J'ai respecté les formes «ahy» (RA), «a^» (ES, RE) là où
elles se présentaient unies (voir, par exemple, p. 115c).
Après un verbe d'obligation (« deuer ») j'ai transcrit ainsi « a -f
infinitif » :

MA p. 110b «a poner» -> «a-poner»


» p. 112e «a dezir » -> «a-dezir»
» p. 117d «a catar» ->- «a-catar»
» p. 119c «a iurar » -> «a-iurar»
» p. 125c «a dezir » -> « a-dezir »
» p. 129e «a catar » ->• «a-catar»
» p. 136e «a condempnar » ->• « a-condempnar », etc...
(Voir sous Variantes de composition, pp. 296-298).

i. Les abréviations résolues sont imprimées en italique.


Pour résoudre une abréviation, la forme écrite entièrement est
toujours suivie, si elle se trouve dans le ms.
Les lettres placées dans l'interligne et indiquant une abréviation
sont imprimées en italique.
86 INTRODUCTION

Une lettre dans l'interligne, qui n'indique aucune abréviation,


n'est pas écrite en italique ; une note en bas de page signale qu'elle
est dans l'interligne ;
j. Le signe « z » est transcrit « z » ;
k. Les différentes graphies sont respectées. Ainsi :
— les crochets alinéaires, représentés par « a » î
— «y»;
— « c », « ç » ;
— « R », « r » ; le « r » en forme de « s » (« r redonda ») a été
transcrit « (r) », placé, donc, entre parenthèses ; « r long » = r. ;
— « f » (« s larga o alta »), « s » (« s de doble curva ») ; le « s »
relâché, en forme de « s » a été transcrit (s), placé, donc, entre
parenthèses ;
/. Les signes de ponctuation sont reproduits : ils constituent
un corpus qui, ajouté à d'autres, permettra d'avancer dans la
compréhension du système de ponctuation médiéval ;
m. J'ai incorporé dans le texte des emendations, nécessaires.
Par exemple :

ES P 96c « al-/gunanas » corrigé en « algu[nas] »


RE P 1 17d « catas » corrigé en « cata[r] »
RA P 1 18e « fee » corrigé en « fee< r> »
ES P 121c suppression de « termino »
ES P 122d «otro» corrigé en «otro<s>», etc114.

114) Ces critères d'édition rigoureux, très respectueux du manuscrit, ont été suivis
dans des mémoires, thèses ou travaux préparés dans le cadre du Séminaire
d'Études Médiévales Hispaniques de l'Université de Paris-XIII. Je citerai :
— Odile Bastien, Libro de las coronaciones. Édition et étude du manuscrit
& .III. 3. de la Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de el Escorial.
— Marie-Claude Bourdin, Primera Partida. Édition et étude de la version

< Silense
440). » (manuscrit de la Bibliothèque Nationale de Paris, fonds espagnol,
— Francette Bru, Tratado de gavilanes y azores d'après le manuscrit V- 11-19
de la Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de El Escorial (folios 162 v°-
166 r«) (2« moitié du xm« siècle).
— Jeannine Germain-Aufray, édition du texte des Livres des Prophètes
d'après le manuscrit I. 1. 6. de la Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo
de El Escorial. (Esale, Jérémie, Lamentations de Jérémie, Ezéchiel, Daniel,
Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habakuk, Sophonie, Aggée,
Zacharie,
— Pilar Maestro
Malachie, Pablo,
Baruch).Coránicas Navarras. Edition et étude du manuscrit
260 de la Bibliothèque Nationale de Paris et du manuscrit de la «Cámara
de Comptos » de Pamplona.
— Antonio Martin Sanchez, El Fuero de Sabiote. Edition et étude du
manuscrit des Archives de Sabiote.
— Dominique Moirez, El Libro de los Caballos, d'après le manuscrit de la
Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de el Escorial (b.IV.31) et celui
de la Bibliothèque publique de Perpignan (n° 28).
— Annie-Noële Peidro, El Libro de los Gatos d'après le manuscrit 1182
de la Bibliothèque Nationale de Madrid (folios 161 r°-195 v») (xv« siècle).
— Claire Ramboz, Alfonso el Sabio, Libro de la ochava espera. Edition du
manuscrit 156 de la Bibliothèque Universitaire de Madrid et du manuscrit
9-26-4-D-97 de la Real Academia de la Historia.
Ont été aussi inspirés par ces critères :
LA PRÉSENTE ÉDITION 87

Manuscrit portugais

Les mêmes critères ont été globalement suivis par M. José de


Azevedo Ferreira qui, cependant, a transcrit le «s» relâché «s»
et non point « (s) ».
D'autre part, afin de tenir compte des particularités de la langue
portugaise, certaines formes ont été conservées unies et, donc,
présentées autrement que dans les textes espagnols. Par exemple :

LI p. 107a délies
» p. 112b doutro
» p. 113c doutrë
» p. 114b Eno
» p. 117d das
» p. 137d aa, etc.

5.2. L'ÉDITION SYNOPTIQUE

Le type d'édition décrit ci-dessus facilite l'étude de toutes les


images graphiques, aussi diverses soient-elles dans leurs niveaux,
qui vivent dans les manuscrits d'une tradition ; sa réalisation, qui
constitue la partie II de ce livre, est le reflet de l'« excès de texte » 1W
caractéristique du Moyen Age. Si elle me paraît indispensable au
philologue et au linguiste, je reconnais qu'elle peut dérouter l'historien
du droit espagnol intéressé par la Summa de los nueve tiempos de los
pleitos.
Pour cette raison, j'ai réalisé une autre édition, l'édition
synoptique qui ne présente que deux textes, un manuscrit espagnol
(= RA ; d'où un choix, puisqu'il y a eu abandon de trois versions) ,
et le manuscrit portugais (LI), dans une transcription qui ne répond
pas aux préoccupations antérieures (pour la place occupée par RA
relativement aux autres manuscrits, voir, par exemple, I Introduction,
chap. 4, p. 80 ; IV Etude des variantes, Variantes lexicales, p. 301,
Variantes deformation, p. 334, Variantes morpho-syntaxiques et
séquentielles, pp. 380-381 et aussi 359-360).

Luis Fagundes Duarte, Documents royaux écrits en portugais (sous


le roi Afonso III, 1248-1279).
José Manuel Feio da Costa Santos, A lingua de documentosda 2a metade
do século XIII, oriundos do sul de Portugal (Foros de Garvâo, etc.)
115) Bernard Cerquiglini, Propositioné, in Razo, Cahiers du Centre d'Etudes
Médiévales de Nice, n° 5, 1985, p. 12. Voir aussi Jean Roudil, Les inter-textes, ou
le codex ouvert, in Hommage a Maurice Molho, et Tradition manuscrite et redite
différente, in Hommage à Bernard Pottier, à paraître.
88 INTRODUCTION

J'envisagerai d'abord la disposition adoptée, puis les critères


retenus.

5.2.1. Inscription du texte sur la page

a. J'ai ajouté un chiffre romain, d'ordre des «tiempos», que


j'ai placé avant l'indication de chaque titre, écrit en lettres capitales ;
b. Un interligne assez grand sépare le titre du sous-espace
textuel qu'il annonce ;
c. L'inclusion d'énoncés plus spécifiques dans un énoncé
général qui les précède est marquée typographiquement par un retrait
moindre ;
d. Les subdivisions a, b, c, d, etc. correspondent à une
distribution du texte en parties sémantiquement homogènes ; elles ont
aussi pour objet de faciliter les renvois ;
e. La ponctuation originale des manuscrits est abandonnée ;
elle cède la place à des signes placés aux articulations du texte :
le . clôt les énoncés ;
la , sépare données d'hypothèse et résultantes et se trouve
aussi devant « ca », « que » (explicatif), « e » (ajout), « mas », « pero »
(adversatif), « o » (alternatif), « pero que », « se » (hypothèse), etc. ;
les : introduisent des enumerations, des séquences à valeur
d'exemple ;
le ; détache des ensembles de structure semblable ;
/. les notes, en bas de page, sont explicatives et portent sur
le contenu, quant à la version espagnole. J'ai apporté de nombreux
témoignages de textes parallèles qui reflètent la remarquable vitalité
de la mouvance manuscrite juridique de la seconde moitié du xme
siècle.

5.2.2. Critères

Ils sont à la fois des abandons de certains de ceux appliqués


dans l'édition synoptique expérimentale, et des maintiens ou des
modifications.
Ainsi, ne figurent plus : la mention des folios et des lignes du
manuscrit, le signe (-/) indiquant la coupure d'une forme ; le point
au-dessus de la lettre « y » ou celui placé avant ou après un chiffre ;
les traits d'union et de séparation des mots, le résultat étant :

«a -otro» -* «a otro»
«qâando -las» -*» «qwondo las»
LA PRÉSENTE ÉDITION 89

«se-nofl» -+ «senow»
«en -«as» -> «ennas» (IX, g)

Mais pour les pronoms postposés aux verbes, soudés ou non,


ils sont offerts tels qu'ils se présentent dans le manuscrit espagnol,
comme précédemment.
La résolution des abréviations figure toujours en italique et
l'usage de l'apostrophe est maintenu.
Mots et lettres ajoutés sont placés entre crochets en chevron,
les corrections étant entre crochets carrés.
« Pedro » s'écrit avec une majuscule.
Les différents types de « r » et de « s » ne sont plus discriminés.
J'ai respecté certaines formes, par exemple : « mada » (II, f),
«cowpecado» (VII, b).

Manuscrit espagnol

« u » consonne devant voyelle ou semi-consonne est transcrit


«v » :
« noue » -> « nove », « uienen » -+ « vienen » ;
« i » devant voyelle ou semi-consonne, en début de mot ou en
position intérieure, est transcrit « j » :
«iuyz» -> «juyz», «aiurar» -»» «ajurar»;
« el », pronom porte un accent ;
« .iij."* .iiij.u$, .vjul, .vij., .viij » deviennent respectivement :
«m», rv», viw, vu, vnr»».

Manuscrit portugais

On a mis un accent sur é, á, dé, ficará, afin de distinguer ces


mots, respectivement, de la conjonction e, de l'article ou préposition
de et du plus-que-parfait ficara.
On a écrit y et v au lieu de / et u dans les cas où se trouvent les
valeurs de j et v, respectivement. Exemples : jurar, juygar, provar,
valer.
Dans les deux cas, qvarto et qvinto, le v a été remplacé par u :
quarto, quinto. Le mot coomha a été écrit coomia.
On a ajouté ou supprimé la cédille dans des mots tels que exeey-
çôes, perescriçôes, comece. Le tilde a été ajouté aux mots : exeeyçôes,
perescriçôes, nô, deffensyôes.
Nous avons séparé ou uni certains mots : send au lieu de « se nô »,
90 INTRODUCTION

sobre lias au lieu de « sobrellas », a ssaber au lieu de « assaber » 116.

Telle est la conception générale, particulière et singulière, de


l'édition offerte en ces pages.
Dans mon enseignement, il m'est arrivé d'affirmer maintes
fois qu'une tradition manuscrite, toutes proportions gardées, était le
magnétophone du médiéviste puisqu'elle nous livre de multiples
réalisations d'un texte, qui sont nos précieux disques d'or, informateurs
des possibilités d'expression d'un moment, d'une époque, d'époques
et constitutifs d'un matériau linguistique de première importance.
L'objet de la linguistique médiévale « ne saurait se définir comme
l'étude de la langue écrite par les auteurs du moyen âge, mais comme
celle d'un donné particulier, à savoir les écrits d'un ensemble de
copistes, sujets individuels lisant et écrivant, dont le comportement
et le sentiment linguistiques, dans la mesure où ils se laissent
valablement reconstituer, doivent être pris en compte. » 117
RA, ES, MA, RE, LI (et HC) vivent. La Summa de los nueve
tiempos de los pleitos ? une variation sur un thème..., un
texte-variation... qui nous invite à ne pas rester en-deçà de son offre mais à entrer
dans la danse de ses signes pour les épouser.

116) part
Après
espagnol
« adardes
d'une »« deve,
appréhension
et
éditeurs.
«dans
a deven
proveer
le texte
»linguistique
les
», portugais
6solutions
d ; « adizir
différente
(par
retenues
» exemple
« du
anedizer
sont
fonctionnement
: « ajurar
»,pas
6 0semblables
;» en effet,
« ades
jurar
elles
dans
unités,
», relèvent
5lea,de
texte
6 cla;

117) François Roirv, in Razo, Cahiers du Centre d'Etudes Médiévales de Nice, n° 5,


1985, p. 5 ; il exprime ainsi, fort bien, ma pensée des années 70 et dont je ne me
suis pas départi.
3-f

II

ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE


3S

1. RA
Edition synoptique expérimentale

ES

MA

RE

2. Notes de caractère paléographique


RA

ES

MA

RE

LI

3. Edition de HC
C é'Vi m - ÁyrjG L^ X \c

I. ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

(fol. 119 v° b) j1 Aqui comiença ela tuma de I2 maeftro jacobo. prologo./3


ES
(fol. 25 r°) eCtos .IX. tiempos fizo maeCtro : x) iacobo para lib(r)ar los plei- /tos. a)
MA
(fol. 63 v° a) Cue-/mo [e parten los tienpos x)
RE

b RA
Todo -los x) pleytos pu-/4eden Ce partir : en /
ES
/1<T>odos3) los pleitos pueden /2 te partir en
MA
/8Todo(s) lo(s) pleyto(s) pueden Ce par-/*tir en
RE
/26<T>odos *) los pleitos pueden te parti(r) /" en
LI
(fol.'67v°) /«Todos preytos pódente partir en

C RA 1 2 2
noue tienpos a ei /8 p(r)imero tienpo es /7 quando
ES
.IX. tiempos El 4) pri'-/smere s) tiempo es quando
MA
viiij tienpo(s) El 2) /' primer tienpo e(s quan<do >
RE
Nueue tienpos £ el primero 2) tienpo v /"es quando
LI
.IX. tempos o pn'mey-/7ro tempo e quando

d RA 1
el omne faz chamar a -o- /8tro que -le faga
ES
el omne faze lámar a -otro /* que -le faga
MA
el omne faz /* aplazar a otro que.l uenga fazer
RE
omne faz llama(r) a -otro que.1 /» faga
huu omë faz aplazar outro /* que -lh: faca
r

96 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA 5 (i
derecho . a El / tegundo tienpo es : quando uienen /10 las
ES
derecho . El*) tegundo tiempo es quan<d>o uienen las
MA
derecho /* El *) fecundo tienpo e(s) quando uienen /10 la(s)
RE
dececno v el tegundo tienpo a) es quan-/30do vienen las
LI
dereyto . o . tegundo e quando ueem af

b RA 9 10 11
partes ant'el iuyz . a El ter- /"cero tienpo es : quando
ES
par- /stes ant'el iuyz . El*) tercero tiempo es quan<d>o
MA
parte(s) ant'el iuyz . a El tercero /" tienpo e(s) quan<do>
partes dela< n >te el juez /" El terceto tienpo es quando
LI
partes / ante o juyz . 0 terceyro e quando

C RA 12 13 14
el lamado J1* dize algunas exepciones 0 -de-/13fentiones po(r)
ES
el lamado dize al-/8gu[nas] ) excepciones 0 -defenfiones po(r)
-MA
el aplazado dize al-/lîguna(s) *) excepc<i >one(s) 0 defentione(s) 6) /" por
RE
el llama-/32do diz algunas Razones C 0 defien-/33delas por
LI
o *) aplazado diz algûas ,10 exeyçôees ou deffenfyoes po(r)

d RA 1 L5 16 17
que te delonga el -pl-/"eyto a El quarto tenpo es :
ES
que -te deluenga I7 el pleyto El*) quarto tiempo es
MA
que Ce deluenga el pleyto a El lu quarto tienpo e(s)
RE
que te aluengue el pleyto 7" El quatto es
LI
que te delonga *) o -preyto /ll 0 quarto e

e RA 18
qua-/15ndo te comiença el pleito
ES
quan<d>o te conpieza el pleito po(r) / retpuetta del lamado
quan<do> te comiença el /" pleyto
quando te encomjença el 8) Ia* pleyto /
LI
quando te começa 0 presto
fc

« SUMMA ». PRÓLOGO 97

18' 19 20 21
a El /" quinto tienpo
que entiende . te diz litis contettacio /• El «) .V.° tiempo
MA
a El quinto tienpo
RE
El quinto •)
LI
0 quinto

b ra22 23
es : quando deuen la(s) / 17 partes
aiurar de columpnia
ES
es quan<d >o deuen las partes aiurar de calonnia I1 0
MA
quando /1S deuen la(s) parte(s) iurar de calüpnia 7
e(s)
RE
es quando deuen la(s) «) / 38 partes juta(r) de calupnja r
LI
e quando at parte [ 3) deuë iurar de coomha

C RA24 -de /" dizer [2] 25 26 27 28


0 uerdat . a El Texto tienpo e(s) : I19 quando
ES
0 dezir uerdade . El4) VIo tiempo es quando
MA
0 dezir la uerdat . a El. te [to tienpo /ls e(s) quan<dp>
RE
e dezj(r) /81' verdad f El teTto tienpo 2) es quando
LI
OU dizer uerdade . /" 0 vj e quando *)

d RA 29 30 31
las partes 0 -la parte aduz-/20ert p(r)ouas a El
>

ES
las partes 0 -la parte ad-/uuzeri p(r)ueuas El*)
MA
la(s) parte(s) 0 la parte aduzen / 19 p(r)ueua(s) a El
RE
la(s) «) /»» partes f 0 la parte aduze prueua(s) •) /»• El
LI
at partes hüa 5) parte aduzë prouas O

e RA 32
teptimo tienpo e(s) : /" quando las partes rrazonan tobre /»
ES
vij° tiempo es . quan<d>o las partes razonan jlt fob(r)e
MA
teptimo tienpo e(s) quan<do> la(s) parte(s ) razonan tob(r)e
RE
tetimo es quando las partes Ra-//1 (fol. 12 r° b) zonan tobre
LI
teptimo e quando /" at partes razoâ •) Cubre
98 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA 33 34
las prouas Cob(r)e todo el
ES
las p(r)ueuas tob(r)e todo el
MA
la(s) /II p(r)ueua(s) tob(r)e todo el
RE
las prueuas tobre todo el
LI
-lias prouas Cobre -todo o

b RA 35
ES
p/eyto
MA
pley- /"to
RE
/■ pleito e de las RecuCaç<i >ones
LI
preyto /14 ou -querë prouar coutas per que fe tolhe todo

C RA 36 37
r a El ochauo tienpo es quando -la(s
ES
El4) viij0 tiempo es /13 quan< d >o las
MA
a El octauo tienpo e(s) quan< do > la(s)
RE
El otauo s) es !3 quando las
LI
o preyto A oytaua e quando at

d RA , •* 38 Z pieden /" fentencia 39 40


/" partes cierran el pleyto a El
ES
partes cierran el p(r)eyto Z piden fentencia El *)
MA
/2S parte(s) encierran el pleyto Z piden ¡%i fentencia • a El
RE
partes ciernan 8) el pleito e piden f<ente>ncja /' 1 El
LI
partes terra 0 preyto e pedë fentëça 0

e RA 41 42 43 t<ent>encia 4
nono tienpo es el tienpo /»• de -la
ES
/" IXo tiempo es en -que -te da la tentencia diffl
MA
noueno tie<n>po e(s) /" el tienpo de -la tentencia
RE
Noueno es el tienpo de -la S< ente > neja
LI
/»• .IX. e o tëpo da tentença
C Q. \n en _ J PC

« SUMMA ». PRÓLOGO - T. I 99

a ra
Tempus primus
ES
tiempo p(r)imero . *)
MA
ias tern- /pus *)
RE
LI
O -tëpo primeyro

b RA 45 46 47
I" En -el tienpo de -la citación : /" quatro cofa(s) deue
ES
/16 <E>ns) -el tiempo de -la citación . quatro cofas deue
MA
/a6 En -el tienpo de -la citación ¡21 quatro cota(s) deue
RE
/6 <E>n -el1) tienpo de -la citación quatro cotas deue
LI
E-no tempo da /" citaçon . iiij . coufas deue

c ra 48 49U
el omne /29 catar La primera cofa es que -ci
ES
orne catar la 7) /" p(r)imera cofa es quc'l
MA
omne catar /a8 La primera cota e(s) que el
RE
/• omne cata(r) la primera es que el
LI
orne acatar A primeyra coûta [e] ') que -o

d RA 50
iuyz cite qual quier parte
ES
iuyz cite a -qual quier parte
MA
iuyz cite ,'28 qual quier parte
RE
juez cite ■'' qual quie(r) parte
LI
Juyz cite qual quer parte quer dizer

e ra 51
poy(s) algún omne lelo demandare
ES
pues que algu-/17no omne le -de-mandare Mas
MA
pue(s) que algún omne le 30 demandare
RE
detpues que algund omne le de-/emanda ty
LI
poys que alguu orne lhy demandare fe
100 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a HA
-non fuere parte que non puede de-/"mandar : re non
ES
ton partes que non pueden ci-/»tar fin
MA o fi non
BE
non fue(r) parte que non puede deman-/*da(r) ty -non
LI
-nô fo(r) parte que nô /l0 pode demandar te -nô

b BA 53 54
ouier licencia del iuyz . Como te fuere fiyo de fieruo .
ES
licencia del iuyz . Como fe fuete fijo de tieruo .
MA
ouiere licen- /S1cia 4) del iuyz . cuerno fi fu fijo del /8íque fu fieruo .
'be
ovie(r) 1 /ceneja del juez C o ty fue- /l0fe fijo de feruo
ouuer lecença do juiz como feu fllho /" daquel que foy feruo .

c BA 55
/*• z quier demandar al qut; franqueo tu
ES
Z quier I1* citar demandar al -que franqueo tu
MA
Z quiere demandar en /'Muyzio al que franqueo fu
BE
Z quíe(r) demanda(r) al 8)/1]L que -lo franqueo ( o a -tu
LI
e -quer demandar en Juyzo aaquel que /" forrou feu

d BA -tu 57 fiyo 58 o 59 60 [41] 61


/•• pad(r)e ".[3] o 56 tu moger ■ O -fe
ES
pad(r)e o . fu fijo o . fu muger . /■• o ti
MA
pad(r)e . o /»« fu fijo o tu muger . O fi
BE
padre f o a -tu fijo f o a -fu- /" muge(r) r o ty
LI
padre ou teu filho ou feu Maeftre . • ou ' fe

e 62 63
/•' es fiyo que es en -poder del pad(r)e //*
ES
es fijo que »2S en -poder del pad(r)e .
MA
e(s) /•• fijo que esta en -poder de fu pad(r)é .
BE
es fijo que es en pode(r) del ») /" padre
»T
e fllho que e en -poder do padre
^8*0-
/| PC

«SUMMA». T. I 101

a RA
(fol. 120 r» a) que atal non puede demandar a tu
ES
que atal non puede demandir /" a -to
MA
que at-/3' 'al4) non puede demandar a tu
RE
que tal non puede demanda(r) a -tu
LI
que ante el nô pode / a4 demandar a teu

b KA 64 65
padre /* en iu^zo *) ten licencia del iu^z . I3 fe-non fob(r)e
ES
pad(r)e en iuycio fin licencia del iuyz ti-non tob(r)e
MA
pa-/"d(r)e 4) en iu^zio fin licencia del /°8 iuyz . ti-non fob(r)e
RE
-pa-/14dre en juyzjo fyn 1< ice > neja del juez c o tinon /ls tob(r)e
LI
padre en juyzo ten lecença do Juyz . teñó /" tubre -tas

c RA 66 67 -po(r)~
cofas que gano po(r) tu- /as armas o
ES
cotas /** que gano po(r) fus armas o po(r)
MA
cota(s) que gano íix (fol. 63 v 0 b) po(r) tu(s) arma(s) . o po(r)
RE
cotas que gano . po(r) fus manos r o po(r) /1(
LI
coûtas que gaanhou per fas armas ou po(r)

d RA 68 69
auogaria 0 -po(r) /• otro offlcio alguno . E el tieruo /•
ES
auogadia 0 po(r) otro offlcio /" alguno . El fieruo
MA
auocaria /•o po(r) otro oficio alguno . z el ti-/*eruo
RE
tu abogacía 7) o po(r) otro oficio alguno £*
LI auo- /"gary"a ou po(r) outro offlcio alguu o teruo

e RA 70 71
non puede demandar a -fufeno(r) en I7 iuyzo .
ES
non puede demandar a tu teno(r) en /" iuycio
MA
non puede demandar a tu íen- /4no(r) 4) en iuyzio . ti-non en cota(s) et-/6tremada(s) 4).
RE

no pode demà-/*'dar teu fenur Juyzo te-nô en -coûtas ettremadas


re

102 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ra
Pero le dixier que aquel que /" lo tiene en poder atcondio a)
ES
pero que fi dixier que aquel que -lo tiene en -poder atcondio
MA
cuerno Ci dixiere que /6 aquel que-1 tiene en poder afeondio
RE
LI
como /" fe dixer que aquel que -o tija en -poder abfeondera

b ra 72
el tetta- /'miento en que -lo quitauan de
ES
el /** teCtamento . en -que -lo quftauan de
MA
/' el teftamento en que-1 quitara de
RE
LI
o tef- / ll(fol. 68 r°)tamento que quer dizer a -manda en -que -o quitaua de

c RA
fer- /10uidu/nb(r)e 73
. bien -lo puede fazer (V)
.
ES
-fe/-uidu/nb(r)e . bien lo puede /28 fazer .
MA
ter- /8uedumb(r)e el que fu tu Çenno(r) bien /• lo puede faze/1
RE
LI
I2 teruidôe eno que foy feu tenho(r) ben -o pode fazer

74
E pu- /"ede demandar en iuyzo : al que -lo /12 tiene en
ES
Z puede demandar en iuyzcio al -que -lo tiene 8) en
MA
Z puede demandar /10 en iuyzio al que.l tiene en
RE
LI
e -pode de- /3mandar en Juyzo aquel 8) que o 9) të en

e ra
-poder 75 en cota(s) efpeciales /13 teguendo 4) que -dize -la ley 7fi
.
ES
-poder . /" en cotas tpeciales tegundo que -dize la ley .
MA
poder en /" cato(s) tpeciale(s) fegunt que dize la /" ley
RE
LI
poder . < en > Caf[o]s 10) tpeciaes /* fegundo o que diz a -ley u).
« SUMMA ». T. I 103

a ra77 78 79 80
a La leguen- /da cota es : que el iuyz
ES
tiempo [egundo /■■ <L>a8) tegunda cota es que el iuyz
MA
tempus E la fegunda /13 cota e(s) que el iuyz
RE
la Segunda cota es que el juez
LI
tempo prímeyro /6 tegunda coûta e que -0 juyz

b ra 81
cite en tien- /16po conuenib(r)e
ES
cite en tiempo conuenible
MA
cite en tienpo conuenible
RE
cite en tienpo co<n>venjble
Ll
cite en -tempo conueny- /6auel que quer dizer que empraze

c ra
ca te el iuyz potier ,/16 termino en gran
ES
en /29 quai te el iuyz potier termino fatta en -grant
MA
ca fi el iuyz enplaza-/15re o potière termino en grant
RE
ca ty el juez ponja termino en /" grand
LI
ca te -o Juyz apla-/7zar ou poter tempo en gran

d ra 82 [5]
fie Cta : non es te- /"nudo el citado de uenir
ES
fie tta non es /30 tenudo el -citado /" de uenir
MA
/1S fie tta . non e(s) tenido el aplazado de uenir
RE
fie tta que mandado el citado deue ve- /20nj(r)
LI
fetta non e teodo o aplazado lf) /8

e ra83
a La ter-/18cera cota es que el citado deue uen-/19ir 84
ES
la 7) tercera cota es que'l citado deue /3l uenir
MA
a La tercera cota e(s) /l8 que el aplazado deue uenir
RE
la tercera cota e(s) que el citado de- /»ue venj(r)
LI
A -terceyra coûta e que o aplazado deue uijr
104 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ra
Pero que non tea de -la juridicion /*° del iuyz
pero que non tea de -la iuriCdecion del iuyz
pero que /" non tea de -la iurifdicion del iuy"z
avn que non Sea de -la jurjdiçion /" del juez
ri
/» pero que nô feya [da iuri]fdiçô do juyz

bRA 85
que lo faz citar E etto uer- /"dade e(s)
que -lo faz citar /" et etto uerdade es
que.l faz aplazar Et etto uerdat e(s)
que -lo faz citar etto verdad e(s) •)
que -o faz aplazar /" E etto e uerdade

C RA 86
quando puede teer •) dubda /" te es
ES
quando puede teer dubda ti es
MA
/" fi po(r) alguna guita puede ter /» dubda ti e(s)
RE
/" quando puede tee(r) dubda fy es
Li
te po(r) algua guy ta pode feer duuyda . te /" efe

d RA 87 [6]
Co non . Ca certa •cofa/"
ES
Cu iuyz ¡u non . Ca -ti cierta cofa
MA
iuya tuyo non ./" ca ti cierta cota
HE
fu juez ty non / ca fy cierta cota
LI
feu juyzo ca -fe terceyra coûta

e ra 89 90
es quando non e(s) tu iuyz
ES
es que non es to iuyz
MA
e(s) que non e(s) •) tu iuyz
RE
es que non es tu juez
LI
e que non e teu juyz
C éV\ b ,S _ if - À

«SUMMA». T. I 105

1'14 uenir •)
non deue
deue uenir
non e(s) tenido de uenir
deue (eer cottrennjdo do venj(r)
e teodo de uijr

bRA 90' [71


razonar ant'el ca non e(s) tu iuyz .
razonar ant'el que non et to iuyz .
ra- /" zonar pue(s) el que-1 aplazo non /*• e(s) tu iuyz .
RE
LI
poys que Feu juyz

c ra 90'
/•• a La quarta cota es que
ES
la ') quarta cota es que
MA
La quarta cota e(s) /" que
RE
la /•• quarta 8) es que
LI
/" aquel que -o aplazaua. A quarta coûta e que

d RA 91 92 93 94
-la cita- /28cion deue acontener tres cofas dia Z
ES
-la II1 (fol. 25 V>) citación deue acognofcer tres cofas dia et
MA
en -el aplazamiento deuen teer /« tre(s)
cofa(s) . dia Z
RE
la citación deue co<n>tene(r) tre(s) «) /" cofas dia e
LI
eno aplaza- /"mentó deuen teer .iij. coutas ") e

e ra 95
-el -lugar 6 quien ') deue
ES
el logar et a -quien de- /*ue
MA
el tienpo . z Is9 el lugar Z a -quien deue
RE
el luga(r) E -a -quien de- /"ue
LI
-O tëpo e -o lo- /"gar e -a -que deue
106 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a retpon-
ra /88der [8]
.
ES
retponder
MA
uenir ret-/80ponder el aplazado.
RE
Retponder /.
LI
uijr retponder •

b RA
Temp us te < cun > d us
ES
MA
i jus temp us
RE
LI
O tempo tegûdo.

c ra
/•• En -el tzenpo quando las partes /30 deuen uenir ante el
ES
En -el tiempo qucm<d>o las partes deuen auenir an-/3t'el
MA
/" El tegundo tienpo e(s) quan<do> la(s) parte(s) ,/32 deuen uenir ant'el
RE
/•• <E>n -el x) ti'enpo quando las partes deuen venj(r) 9) /30 ant'el
LI
/" O tempo tegundo quando at partes deuë uijr ant'o

d ra 96 97. 98 100'
99
iuyz tre(s) 8) /31 cotas deue omne catar Ca o -uie-/s?no
ES
tres cotas de-ue'l omne acatar Ca') uino
MA
iuyz . z I3* tre(s) co ta (s) deue omne catar ca o /3* ujno
RE
juez tret cotas deue el omne cata(r) /" Ca o vino
. E -iij. coûtas deue orne catar ca ueo

e ra 101 [9] 102


el demandado(r) Z non el -deman- /38dado . o uieno el
ES
el deman- /4dado(r) Z non uino el demandado . g uino el
MA
el demandado(r) Z non el de- /35mandado . o uino el
HE
el -demandado(r) Z non el deman- /32dado C o vjno el
LI
o -de- /18mandado(r) e -no ueo o demando . ou ueo o
vn ^v I' '60 C
C¿

«SUMMA». T. I - T. II 107

a RA 103 104 105 106


demandado Z non /34 el demandado(r) o uieno cada uno
ES
demandado Z non /5 el demandado(r) o . uino cada uno
MA
[demandado] ') Z non el [demandador] 7) . o uino ca- /3'da uno d'ellos.
RE
demandado r Z non el deman- /33dado(r) r o vjno cada vno
LI
demando e /19 non ueo O demandado(r) ou ueo cada -huu délies.

b RA 107 108
/SB Se uieno el demandado(r) Z non /36 el demandado .
ES
Si7) uino el demandado(r) / et non el -demandado .
MA
Si uino el deman- /38dado(r) Z non el demandado .
RE
E ti vjno el /34 demandado(r) Z non el demandado
LI
te /20 ueo o demandado(r) e -nô o -demandado

C RA 109 110 1 11
fe fue citado po(r)
ES
fi fue citado po(r)
MA
ti fue ¡j1 (fol. 64 r° a) el demandado enplazado po(r)
RE
fy fue f cita- /35do
LI
emplazado per

d RA 112 1101 113


/« tres ueze(s) O una uez po(r)
ES
tres uezes po(r) iiij /' uezes po(r)
MA
tre(s) /2 ueze(s) una uez po(r)
RE
tref vezes c o vna por.
LI
Üj I21 uezes 16) ou hüa uez po(r)

e RA 114 115
tod- ¡ll(fol. 120 r° p)a(s) tres :
ES
todas tres
MA
toda(s) tre(s) /3 etta uez diz el derecho que
RE
todas treC £
LI
tod[a]s ") iij . ECta uez diz o derejfto que
Pc

108 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA 116
deue ter iulgado
ES
deue teer iulgado
MA
e(s) termino /* peremto(r)io . z deue el iu^z hyr con- /*tra *)
RE
/* deue tee(r) juzgado
LI
/" e perempto(r)io deue o juyz ir contra

bRA 117
po(r) /* contumaz .
ES
po(r) contumaz .
MA
el cuerno contra contumaz .
RE
po(r) contumax
LI
elle coma contra reuel

cRA 118 119


E te el demandado ) uieno /s Z non el demandado(r)
ES
/8 Et ti el demandado uino Z non el demandado(r)
MA
Et ti /¦ el demandado uino z non el deman- / dado(r) *)
RE
E ty vj- /37no el demandado z non el demandado(r)
LI
E te o /" demandado ueo e nô o 17) demandado(r)

dRA 120
puede el /* demandado pidir que tanto fea co- /*mo te
ES
puede el / demandado protettar las detpenfas Z en -/a
MA
puede el demandado pedir / que tanto tea cuerno ti
RE
pue-/S8de el demandado pedi(r) que tanto fea commo ty
LI
pode o -demando pe- que tanto teya come te

e RA 121 122
nunca(s) 10) fuette chamad» / E -te cada uno uieno
ES
tegunda citaci- /"on
MA
nunca fueffe / lamado Et fi cada uno uino
RE
/» nunca fuete llamado E ty cada vno vjno//1 (fol. 12 v° a)
LI
nüqua fotte chamad» e -te ca-/2Sda -huu ueo
C<?W _ JS3<£_ ¿(_ A fc

«SUMMA». T. II 109

a RA 124
depue(s) n) /7 alguno fue contumaz 123 deue /" teer oydo
ES
MA
Z /" depue(s) alguno fu contumaz non /" deue feer oydo
RE
E detpues alguno fue contumax non de- /*ue tee(r) oydo
LI
e -depoys alguu foy reuel nô deue teer /* ouydo

b RA 125
te -non dier primera / mientre las detpetas Z -fiado(r)
ES
pedir las detpenfas Z fiado(r)
MA
ti non diere primera /1! mientre la(¡s) detpeta(s) Z fiado(r)
RE
ty non die(r) primera mente /3 las eCpentas E fiado(r)
LI
te nô der primeramente at detpetas e fyado(r)

C RA
/" que 126
ettara a -todo el pleyto /" Z det-hy dey
ES
que ettara el demandado(r) /" a todo el p(r)eyto Et 7) de
MA
/1S que ettara a todo el pleyto 8) Et de ti /" de
RE
que ettaca a -todo /* el pleyto E de-fi < de >
LI
que /27 ttara a todo dereito E diCy de

d RA 127
el demandado(r) elo /" que demanda en eteripto
ES
el demandado (r) lo que demanda en /" eteripto
MA
el demandado(r) lo que demanda en /" eteripto
RE
el demandado(r) lo que /* demanda en etc[ripto] 10) r
14.
o -demandado(r) o que demâ- /,8da en eteripto

e RA 128
Z -fin-/18ple mientre . E te -la parte lo
ES
Z fimple mientre . E ') ti la parte lo
MA
Z tinple mientre . Et ti -la /ls parte que fuer
RE
Z tynple mente E fi /* la parte lo
LI
e timplizmëte. E te -a parte o
?c

no ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA
/14 manifeftar demanda- /15da 129
: deue el iuyz
que fur
ES
manifeC-/13tare que fuere u) demandada deue cl iuyz
MA
demandada lo manife-/17Ctar. *) deue el iuyz
RE
magnifefta(r) ") deue el juez
LI
maëfeftar que foy demandada deue 0 -juyz

b RA 130
poner termi- /"no pora pagar Z condennar el /1T demandado en
ES
condempnar lo /14 demandado en
MA
a-poner termino /18 para pagar Z condempnar la en
RE
po- /7 ne(r) tepnjno pora paga(r) r Z condena(r) /* lo en
LI
apoe(r) o -prazo pera pa- /2gar e -condaneo en

RA [H] 131
aquelo que ma-/18nifettar . E te el
ES
aquello que manifeCtare Z ponga termino pora 10) /I5 pagallo . Z fi'l
MA
aquello /19 que manifeftar Et ti el
RE
aquello que magnifetta(r) f Z ty el
LI
-aquello en -que maenfettar e -te -0

d RA 132 133
demandado quifi- /"er que le den libello deuenielo dar /20 Te
ES
demandado quiCier que -le den libello deuengelo adar Ci
MA
'

demandado /20 quiCier que.l den libello deuengelo dar /21 Ci


RE
dem- /"andado quiCie(r) que le den libello deuen gelo /10 da(r) Cy
LI
demâ- /3dado(r) qui fer que Ihy den libello deuenlho dar Ce

e HA
plej?- /"tos 134 135
non fo(r) en pequeños o . en otras co fas
ES
non fuere en pequenno p(r)eyto 0 . en otras cotas
MA
non fuer en pequenno(s) pleyto(s) o /" en otra(s) cota(s)
RE
-non fue(r) en pequennos pleytos f o 7" en otros cafos
LI
/* -nô fo(r) en -pequeños preytos ou en -outros cafos
}.^6& - l\ ^ rc
CeV

«SUMMA». T. II - T. Ill 111

a RA 136
que its mada la ley .
ES
que 1" manda la ley .
MA
que manda la ley
RE
Sennalados que manda /ia la ley/
LI
que mâda /* a -lee .

b RA
Temp us .UjUÎ.
ES
tiempo tercero. 2)
MA
iijus
RE
LI

C RA
/« En 137 138
-el tienpo de la(s) excepciones) ls) /** o defenfiones .
ES
,/18 <E>n -el 3) tiempo de -las n) excepciones o -defenftiones
MA
/23 En -el tercero tienpo de -la(s) excepcio- /24ne(s) o de defenfione(s)
RE
Z13 <E>n -el *) tienpo de -las exepç<i >oncs o defenfi-/13ones
LI
Enno terceyro tempo das /* eyxeyçôes ou deiïentôes

d RA 139
Cage deue Cecr cl [demandado] 13) que non diga Cu- /26a(s)
ES
Cage deue fecr el demandado . que non diga /** Cuas
MA
Cage de- /25ue feer el demandado que non diga /'-6 Cu(s)
HE
Cabio deue Cee(r) cl demandado que /'" non diga fus
i.t
fages deue feer o -de- ;'7mando que nô diga Cas

e RA 140 141 142


.excepciones det-ond(r)ada mientre Z primera mientre .
ES
excepciones des-o(r)denada mientre Z primera mi- /20entre
MA
excepc< i>one(s) dctond(r)ada mientre Z27 Et primera mientre
RE
exepç< i >ones 12) deCocden- /16ada nie<n>te l primera mente
LI
exeeycoes defo(r)diadamête E p(r)imeyramente
ft

112 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA 143 144 145


ti /» es iuyz . po(r) retcripto del papa /» 0 de -lo
ES
ti. es iuyz . po(r) retcripto del papa ") . 0 .
MA
Ci e(s) iuyz po(r) re- /"tcripto del papa 0
RE
ty es juez po(r) ») /" Re tcripto del papa 14) r 0
LI
te ett o juyz po(r) eteripto do papa /ou

b RA 146 147
del
ES otro p(r)incipe . deue /JO adezir 148. contra'l retcripto [12] ca i
del otro principe deue /" adezir contra tal retcripto ca
MA
del /- principe de- /**ue adezir contra'l retcripto Ca
RE
de otro principe deue /" dezi(r) contra el Retcripto r ca
LI
doutro p(r)incepe deue dizer contra o Retcrito ca

c RA 149
te toi- /»llir el retcripto non Acara niguna /" cota de -la
ES
tollido lo retcripto . non finca- /"ra ninguna cota de -la
MA
ti toi- /solir el retcripto . non fincara ningu- /81na ) cofa de -la»)
RE
ty tolle(r) /" el e !cripto non finca njnguna cofa de -la
LI
te /l0 tolher o Retcripto nô ficara nenhua coûta da

d RA 150 151
iuridifcion E -pero fe -a Z33 totpechofo cl iuyz p(r)imera
ES
iuredicion E pero ti a -totpecho el iuyz /" primera
MA
iuri tuición Et pero I3* que tea totpechofo el iuyz primera
RE
/ juredicion En pero ty a totpechofo el 3) /" juez r primera
LI
juri<di>çô /ll E pero te a -o juyz fofpeyto p(r)imeyramente

e RA 152
mientre lo deue adizer Z d'otra / 86 guita femejí a que
ES
mientre lo -deue adezir de otra guita temeya que
M\
m- /"ientre lo deue a-dezir Et d'otra / }* guita femeia que
RE
mente ' lo deue dezj(r) r ca /2a de otra guita femeja que
LI
0 deue Z1* adizer e doutra guita temelha que
> V- w*\ _,.

«SUMMA». T. HI 113

a con-
RA tiente 153 151 155 156
e i«) /w.n -el E deti deue dizer contra -la
ES
conti- /"ente en -el Z defi deue dezir contra la
MA
con tiente en -el Et /» deti deue adezir contra la
RE
contiete en -el / E de-ti deue dezj(r) co<n>tra la
LI
contente en -el e di- /"fy deue adizer contra a

b RA 157
I*7 parte del demandado(r) que e(s) de(s)-//1 (fol. 120 v9 a) cumungado ")
ES
parte del demandado(r) / que es defcomungado
MA
parte del /» demandado(r) que e(s) detcomulgado
RE
parte del /»* demandado(r) ti es detcomulgado r
u
-parte do demandado(r) que e etcomO- /"gado

C RA 158 159 160 161


o -que es tieruo . o -que /¦ e(s) en poder dé otre .
ES
0 que es fieruo . o . que es en -poder de otri .
MA
O que I*7 e(s) fieruo o que e(s) en poder d'otre
RE
O que es /» fieruo r o que en pode(r) de otro
LI
OU -que he feruo . ou -que e em -poder doutrg .

d RA 162 [13] 163


como te fu- /*ere tu -mao(r)domo o que non e(s)
ES
/ como ti fuete to mayo(r)domo . o . que non es
MA
cu- /"emo ti fuere tu mayo(r)domo . II1 (fol. 64 r° b) o que non e(s)
RE
commo fy fuere /»» íu mayoçdomo r o que non es
LI
/" come te fo(r) teu Mayo(r)domo . ou -que nô e

e ka 164
/« de eydade conplida
ES
de edade complida
MA
de hedat conplida
RE
de hedad l*i conplida L
LI
de ydade conpri- /"da .
?c

114 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

aRA
Temp us .iiij.ns
ES
tiempo quarto. *)
MA
iiijui
RE
LI
Eno tempo QVARTO

bRA
/ En 165
-el tienpo quando te X8) conpieça / el pleito
/" <E>n -el3) tiempo quan<d>o te conmiença el pleito
MA
I* En -el tienpo quan<do> te comiença el /s pleyto
RE
/»» <E>n -el x) tienpo quando te comjença el pleyto
LI
/" Eno tempo quarto < quando > te começa pleyto

CRA
deuemos cata(r) /' que el pleyto te conpiece po(r) de- /"manda
ES
deue- /"mos acatar que'l tiempo te comience po(r) demanda
MA
deuemos catar que el pZey-/*to te conmiençe po(r) demanda
RE
de- /"uemos cata(r) que el pleyto te comjença po(r) 12) /80 demanda
LI
deuemos /18 catar que o pleyto te começe po(r) demanda/1*

dRA 166 167 168


fecha en iuyzo . o . po(r) ref-/spuetta derecha mientre
ES
fecha en /* îuyzio po(r) retpuetta derecha mientre
MA
fe-/*cha en iuyzio po(r) retpuetta / derecha mientre
RE
fecha en juyzio po(r) R< es >- /"puetta 1S) derecha me<n>te
LI
feyta en juyzo -po(r) retpofta dereytamente

CRA 169
fecha 17) -la /10 demanda E deuemos taber que /" po(r) qual guita
ES
fecha a -la -demanda /30 Z deuemos taber que po(r) -qual guita
MA
fecha a -la deman- /7da Et deuemos taber que po(r) qual gui- /8fa
RE
fecha a -la deman- /32da E deuemos tabe(r) po(r) qual guita
LI
fey- /"ta a -demanda e deuemos a-ttaber que po(r) qual guita
CeV v t re

«SUMMA». T. IV 115

a RA 170 171 173


quier que omne retpon-/lsda . o negando o . oto(r)gando
ES
quier que omne refponda I*1 o . negando . o . oto(r)gando
MA
quier que omne retponda o negan- /'do o oto(r)gando
RE
/33 po(r) que Refponda omne r o nega<n>do C o otor- /3*gando
LI
/21 quer que orne refponda ou negando ou o(r)tugan- /2ído

b RA 174 175
conpie- /13çate pleyto en -lo que diz -la /l* ley
ES
comiença Cu pleito -lo que diz la /32 ley .
MA
comiença pley-/10to Et en lo que diz la ley
RE
comjençaCe pleito en -lo que diz /" la ley
LI
conpece pleyto eno que diz a ley .

C RA 176
que el iuyz non ahy may(s) que Z15 fazer poy(s) que
ES
que'l iuyz non ay mas que fazer puef -que
MA
que iuyz non ha ma(s) que fazer pue(s) que
RE
que juez non ay mas que faze(r) 9> /3Í pues que
LI
que iuiz non ha mays que fazer poys

d RA 177
cono f [ce] 1S) la de-Z16manda entiende CCe que el iuyz
ES
cono tea de- /33manda entiende CCe que'l iuyz
MA
con-Z12notçe demanda entiende CCe que /,3 el iuyz
RE
conoCçe demanda entiende Z37 que el juez
LI
co gn o fee -demanda entende- /**fe que -o juiz

e RA 178
I17 non deue may(s) oyr pleyto pero /18 deuela 19) aiulgar
ES
non deue mas oyr pleito /34 pero deuelo iulgar
MA
non deue oyr pleyto pero I1* deue-1 iudgar
RE
no/i deue mas oy(r) pleito /3S pero deuelo juzga(r) 8) l
LI
nô deue mays ouuir -preyto pero deueo /" iuygar
ft

116 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA
Tempus .v.uj
ES
. tiempo, quinto. // (fol. 26 r0)13)
MA
Yus tempus 10)
RE
LI
O tempo QVinto.

b RA
/1B En 179
-el tienpo quando [la(s) partes /20] ») deuen aiurar
ES
l1 <E>n -el s) -tiempo quan<d>o las partes deuen aiurar
MA
/" En -el tienpo quando la(s) parte(s) de- /l8uen iurar
RE
/» <E>n -el x) tienpo quando las partes deuen jura(r) / /»
LI
/¦ Eno tempo quinto quando at partes deuen /87 aiurar

C RA 180 181 182


de calunnia ") . /" en pleytos que non ton fpiriiuale(s)
ES
de calumpnia /* en pleito(s) que non ton fpiritales
MA
de calupnia en p/ey- /l?to(s) que non ton fpiritale(s) *)
RE
(fol. 12 t)° 6)de calupnja en pleitos que non ton / /* tpirifuales r
LI
de calüpnya en -preytos que nô tô tpiri- /"tuaes

d RA 183 184 185


0 de uerdat en pleytos tpiriiuale(s) ") . /" deuemos
ES
0 de uerdade . en pleitos tpiri- /Hales que deuemos
MA
O de uerdat /18 en pleyto(s) tpiritale(s) deuemos
RE
O de verdad en pleitos e tp ir iiu-/*ales deuemos
LI
OU de uerdade en preytos tpirituaes deuemos

6 RA
catar que eftos iura- /"mientos pueden te deyxar
ES
catar que ettos iuramiento < s > *) pueden te de- /*lexar
MA
ca- /"tar que en -efto(s) iuramiento(s) pue-/toden te dexar
RE
cata(r) que ettos jutamien/os /* pueden te dexa(r)
LI
II1 (fol. 69 r°) catar que ettes iuramentos pod[ë]tte 18) leyxar
/-
loe

« SUMMA ». T. V - T. VI 117

a -las /25 parte(s) calada mientre teguendo /2e que dizen muchos186
ES
-a -las partes calada mientre Cegundo que dizen mu- /*chos
MA
a -la(s) parte(s) callada /21 mientre fegundo que dizen mucho(s)
RE
a -las partes calla- /*da me<n>te Cegund dizen mucho(s) 6)
LI
aaf Dar- /2tes caladame tegüdo que dizë muytos

187 188
mays d otra /" guy ta non
de otra guita non
ma(s) d'otra guita non
RE
LI
dou- /3tra guita nô

Tempus .vj.»«
ES
.tiempo, sexto,
MA
viui tempus
RE
LI
Eno tempo. Sexto. *°)

/** En -el tienpo de -las 189 deue- /"mos acatar


proua(s)
ES
/• <E>n») el tiempo de -las p(r)ueuas deuemos catar
MA
¡U En -el tienpo de -la(s) p(r)ueua(s) de- /"uemos a-catar
RE
/* <E>n -el1) tienpo de -las prueuas deuemo(s) /' cata[r]
LI
/* Eno tempo das prouas deuemos catar

que pre tentes /80 tean las


ES
que p(r)e fentes /' fean las
MA
que p(r)efente(s) te- /" an la(s)
RE
que prête <n >tes tean las
LI
que prctentes /s teyà at
118 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

190
partes contra que te
ES
partes contra que fe
MA
partc(s) contra quien te
RE
prête <n >tes /" principales pertonas co<n>tr.a que te
M
-partes contra que fe

b ra 191 192
aduzen Z otra guita non ualan las proua(s)
ES
aduzen Z d'o-tra guita /" non ualan las p(r)ueuas
MA
aduzen Z l2t d'otrcr guita non ualen la(s) p(r)ueua(s)
RE
adu- /"zen E de otra guita non valen las /10 ptueuas
LI
aduzen E doutra guy ta nô /• uallë as prou a s

C RA 193
¡Sî fueras te non quifier uenir el /Sí contra que fe
ES
fueras ti non quz'Cier uenir /• el contra que te
MA
/" fuera ti non quifiere uenir el contra /•• quien te
RE
fueras fy non quztie(r) ve- /uny(r) aquel contra quzen te
LI
fo(r)a fe -nô quiCer uijr aquel contra que te

RA 194
dan los tettigos E /8* deuen feer •*) de -bona
ES
dan los teftimonios et deuen teer de -bu-/10ena
MA
dan lo(s) tettigo(s)
RE
dan los testigos Z deuen tee(r) de buena
LI
-dâ ot teftijgoos e -deuen teer de boa

e ra 195 196
nonb(r)ada Z non /" fofpechotos E non deuen Cee<r> ï5)
ES
nomb(r)ada Z non to fpecho tos Z 7) non deuen teer
MA
Z non de-/2»uen teer
RE
fama Z non /1S fotpechotos Z non deuen tee(r)
LT
numeada e -n5 totpeytos /• e -non deuen teer
Li ~

« SUMMA ». T. VI 119

a ra 197
pob- /34res Ce non fueren p(r)ouados que ton /*' de bona
ES
po-/ub(r)es ti non fueren p(r)ouados que ton de buena
MA
poble(s) ti non fueren p(r)o- /30uado(s) po(r) de buena
RE
pobre(s) *) ty non fueren prouados po(r) de buena
LI
proues te -nô fo(r)ë prouados que ton de boa

b ra 198
uida Z de bona nonb(r)a- / / x) (fol. 120 u° b) da199. E los tettigos
ES
uida o -de /12 buena nonb(r)ada los ') tettigos
MA
teftemunia /31 Z de buena uida Et lo(s) tettigo(s)
RE
/" vyda Z de buena fama E lo(s) 5) /18 tettigos
LI
/» uida e -de boa numeada E os tettigoos

C RA 200
deuen aiurar /* ante que digan nada . z de otra gui- /3ta
ES
deuen a<i>urar enante que di- /13gan nada . z -de otra guita
MA
/3a deuen a-iurar ante que digan na- /33da . z d'otra guita
RE
deuen jura(r) ante que digan I" nada E de otea guita
LI
deuen a-iurar ante /10 que diga nada e doutra guy ta

d ra
non uald(r)a elo que dixierem 201 /* pero que tean
ES
non uala lo que dixieren pero 7) que I1* tean
MA
non uald(r)a lo que /34 dixieren pero que fean
RE
non valga /18 lo que dixier.en avn que tean
LI
n[o] ") ualla o que -dixeren pero / " que teyâ

e ra 202
frades meno(r)es /•E la parte que -las ") aduze 203
ES
frades meno(r)es Z la parte que -los aduze
ma
frade(s) meno- /**re(s) z la parte que -la(s) aduze
RE
ftayles 17) /" menores E la parte que los aduze L
LI
írades meo(r)es e a parte que -as adu tte
fir

120 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

aRA
/• deueles adar elas detpenfas /» E -la parte
ES
deue gelas adar /" las detpenffas la parte
MA
deuele(s) ïM adar la(s) defpefa(s) Et la parte
RE
/«• deue les las efpenfas E la /" parte
da(r)
LI
deueles / 11 a-proueer das cu f tas e parte

bRA
contra que te aduzen /'1 las proua(s) pue < de >las fazer
ES
contra que te aduzen las p(r)ueuas /*• puede las fazer
MA
contra /•' qu/ en fe aduzen ") la(s) p(r)ueua(s) /•• puede la(s) fazer
RE
a -quien te aduze las pcueuas /•• puede las faze(r)
LI
contra que te aduzë af prouas po- /"delhas fazer

C RA 205
p(r)egun- /»tar fob(r)e lascofa(s) que pertenecen al
p(r)eguntar- fob(r)e las cofas que pertenecen / 11 al
VA
preguntar fob(r)e Ia(s) //> (Jol. 64 im> a) cofa(s) que pertenefçeri al
RE
pregu<n>ta(r) fobre / /" las cofas que pertenefçen al
ff
preguntar tob(r)e -lhas coufas que perteefcë ao

d RA 206
/" pleyto . E te -la parte ap(r)ifo lo que /" dixeron los
BS
-pleito E') ti la parte apufo lo que dixio(r)on los
MA
pleyto . Et /'1 ti la parte ap(r)ifo lo que dix<ior>on lois)
RE
pleito E / 14 fy la parte apcifo lo que dixiecon lo(s) 4)
Lt
/»« preyto . e -fe -a parte aprendeu o -que dixeró of

e RA 207
tettigos : non pode tob(r)e /" aquellas cofa(s) aduzir mat
ES
tettigos non /" pueden fob(r)e aquellas cofas aduzir mas
MA
/• tettigo(s) . nor i puede fob(r)e aquella(s) /« cofa(s) adozir ma(s)
RE
/•• tettigos no/i puede tob(r)e aquella cofa adozj(r) mas
LI
t

teftigoos nô /»• podé fobre -aquellas coufas aduzer mayf


o.
U - 'C

«SUMMA». T. VI 121

a ha 208 209 210 211


tetti-/"gos . E depue(s) que -la parte ouiere /** tres términos
ES
tettigos Et ') /" defpues que -la parte ouiere tres términos .
MA
te[tigo(s) . Z de-/*pue(s) que -la parte ouiere tre(s) termino(s)
RE
tettigos E detp-/'ues que la parte ovie(r) tref termjno(s)")
LI
tettigoos E depots /u que -a parte ouuir . iij termos

b RA 212 213
pora aduzir elos /ia tettigos . non deue auer el quar- /uto
ES
pora aduzir los tetti-/*°gos non deue auer el quarto
MA
para /• adozir lo(s) tettigo(s) non deue auer el quar- /'to
RE
/■• pora adozi(r) los tettigos non deue /»• ave(r) el quarto ")
LI
pera ") aduzer os tettigoos /" non deue aauer o -quarto •*)

c RA 214 215
termino . te-non con tolenidat te- /"gundo que -manda
ES
termino ") ti-non con toi- /"lempnidat tegundo que manda
MA
termino ti-non con tole/nnidat tegund que /• manda
RE
tynon con Colepnj-/80dad fegund que manda
LI
termeo tenô con -follepnidade fegûdo o que manda

d RA 216
la ley . E -te -los tetti-/Jig dixeron alguna palab(r)a
ES
la ley . Et ') ti los teftigos /" dixio(r)on alguna palab(r)a
MA
la ley . Et fi -lo(s) tettigo(s) di- /»xio(r)on alguna palaura
RE
la ley E ty / 11 los teftigos dixieren alguna pala- /"bra
LI
a -ley . E te os teftigoos differó algOa para- /19uoa ")

e RA 217 218 219


et- /"cura : pueden la declarar Ca el que diz /*• ela cofa
ES
etcura puede la declarar ca el -que /•• diz la -cofa
MA
obtcura p- /1Duedan ') la declarar Ca el que dize la /" cofa
RE
etcuta pueden la declara(r) ••) I** E el que diz la cota
LI
etcura •*) podendolho declarar cü el diz a -coufa
122 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ka 220 221
aquella deue aen-terp(r)etar . /" E te tob(r)e la declaración 27)
ES
-aquella deue entrep(r)etar Et 7) ti tob(r)e la declara- /24cion
MA
aquel la deue entrep(r)etar Et ti tob(r)e la declarac/on
RE
aquel la deue jnterpteta(r) E ty tob(r)e la declara- /36çion
LI
aquel /20 que -Iha deue emtrepetar E te tobre -la *8) declaraçô

b BA 222 /" uez 223 puede/i


los tetti-/"gos fab(r)aren etcura mientre . otra
ES
los tettigos fab(r)aren etcura mientre otra -uez puede
MA
lo(s) tettigo(s) fa-/isblaren ob<s>cura mientre otra uez pue- /14dan *)
RE
los tettigos fablaren otcura-/38me<n>te otra vez pueden
LI
/" Ot tettigoos fallare e Cairamente outra uez podé

224
tob(r)e aquello dizer . ■/*♦ E pues que -la(s) tettimonia(s) fon
fob(r)e aquello dezir E ') pues ") que -lias tettimonias ton
tob(r)e aquello dezir Et pue(s) que -la(s) 13) /1S tettemunia(s) ton
fob(r)e aque- /37llo dezi(r) E detpues que las tetti- /38monjas ton
to- /22bre -aquelho dizer E poys que af tettimonhat fô

d RA 225
abi- /26erta(s) non puede ela parte aduz- /í8er otros tettigo(s)
ES
a- /28biertas non puede la parte aduzir otro<s> ") tettigos
MA
abierta(s) non pu-/18ede la parte adozir otra(s)
RE
abiertas non puede la I39 parte adozi(r) otros tettigos
LI
abertas nô /" pode a parte aduzer *7) tettigoos outros

e ra 226 227 228 229


tob(r)e aquel ar- /í7ticolo tob(r)e que ya fo(r)on aduchas
ES
fob(r)e /27 aquel articulo tob(r)e que ^a fueron aduzidas
MA
tobre aquel ar- /17ticulo tob(r)e que ya furon aducha(s)
RE
tobre / 11 (fol. 13 r° a) Aquel articulo tob(r)e que fueron ya adozido(s) 4)
JT
tubre aquel ar- /"tijgoo fobre que fo(r)ô ya aduzudos
Sô- ?c

« SUMMA ». T. VI 123

230
/" E los teftigo(s) deuen teer pregunta- /"dos 8S) tob(r)e -lo
ES
los ') tettigos /28 deuen teer p(r)eguntados tob(r)e
MA
Et lo(s) tettigo(s) deuen teerpreguntado(s) tobre i '19 lo
RE
/• E los tettigos deuen tee(r) pregu<n >tados /3 tob(r)e lo
LI
E -OS tettigoos deuë /" teer preguntados tobre aquello

b ra [14]
que fon aduchos Z -fo-/'°b(r)e -la(s) cota(s) que
ES /2» cotas
que ton aduchos z fob(r)e las que
MA /*• que
que ton aducho(s) . z tobre la(s) cofa(s)
RE
que ton adozidos r z tob(r)e las co- /4tas que
LI
que tô aduzudos . e -tobre /*• aquellas coûtas que

C RA 231 232
pertenecen -aque- /"Ho non tob(r)e al E deuen
ES
pertenecen -aquello non fob(r)e al Z deuen
MA
pertenefçen ello non tob(r)e al /"■ Et deuen
RE
pertenetçen aquello non tob(r)e al3) Is z deuen
LI
perteetcâ aquello -nô fobre al E deuë

233 234 235


teer I92 p(r)eguntados que digan razon de -tu /" dicho
ES
teer pre- /30guntados que digan razon de -tu dicho
MA
teer preguntado(s) que digan ra- /"zon de tu dicho
RE
tee(r) pregu<n >tados que digan Razon /• de tu dicho
LI
/" teer preguntadas que non dygâ razon de - teu dito

e ra 236 237
Z -deuen fer preguntados *•) del -lu- /"gar . del
ES
Z deuen teer preguntados/" del lugar . del
MA
z deuen teer pregun- /Mtad[o](s) ») del lugar del
RE
E deuen tee(r) preguntado(s) ") /' del loga(r) f del
LI
e deuë /" teer preguntadas . do Logar -do
124 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

sha 239
t/enpo Z -de -lo que uiron Z de -lo /* que oyron
ES
tiempo Z de -lo que uio(r)on Z -oyo(r)on .
MA
tienpo Z de -lo /•* que oyron Z uiron
RE
tienpo Z de -lo que vieron I* Z oyeron r
LI
tempo e do que uirô II1 (fol. 69 V>) e -ouyrô

b RA 240 241
Z taben Z creen E de -la fama 242 /*• del lugar 243 z de -la
ES
taben Z /" creen Z de -la fama Z del lugar . z de -la
MA
Z taben Z creen /" z de -la fama Z del lugar . z de -la
RE
Z taben Z creen Z de -la forma ") /' del loga(r) r z de -la
1,1
faben e -cree e da fama e do logar e da

RA 244 245
certe-dumb(r)e . E fo-/b(r)e un articolo non deue el
ES
certedumb(r)e . z fob(r)e u- /'no articulo non deue'l
MA
/*• certedumb(r)c . Et tob(r)e un articulo non /" deue el
RE
çertidunb(r) ") E tob(r)e /l0 vn articulo E non deue el
Ll
oertydon . e /• tubre huu artyjgoo nô deue

d ha 246 247 248


iuyz ! I1 (fol.í 21 r°a) recebir mas de quarenta tettigo(s) 249 /• E los
ES
iuyz recebir mas de XL .« tef timoni- /"as los
MA
iuyz recebir ma(s) de XL . /" teftigo(s) Et lo(s)
RE
juez Re- /"rcebiír) mas de XL teftigos Z lo(s)
LI
juyz receber mays de XLj . tefti- /3goos E -os

e ha
tettigos non deucn feer rece- /*bidos 250 ante que el pleito
teftigos non deuen Teer recebidos ant'el que'l pleito //l
tettigo(s) non deuen /»• feer recebido(s) ante que el p/eylo
RE
llt teftigos non deuen tee(r) Reçebidos /" ante que el pleito
M
teftigoos nô deuen feer recebudos an/e que -o prey-/*to
- A

«SUMMA». T. VI 125

ra 251 252
Cea co-/*meçado po(r) retpuetta tenon ¡b en calos ettremados
KS
(fol. 26 v°) Tea comencado po(r) retpuetta U-non en cotas ettremadas
MA
Cea I30 començado po(r) retpuefta Ci-non en ca- /31to(s) eftremado(s)
HE
lea començado po(r) Re-/Upuetta fy-non en cafos ettremados
LI
feya cômeçado po(r) refpotta fenô en -catos ettremados a8).

b RA
teguendo /• que diz el derecho E los tettigos de- /7ue/i
ES
te- /*gundo que dize el d<er>echo los') tettigos deuen
MA
tegunt que dize el dere-/"cho Et lo($) tettigo(s) deuen
RE
/" tegund que diz el derecho Z los tetti- /»«gos deuen
LI
/• tegundo que diz o derejfto E os teftigoos «•) deuë

C RA 253
adizir uerdad . afti polla una /• parte como por -la
ES
adezir uerdade atti /a po(r) Ja una parte como po(r) la
MA
a-dezir uer-/S3dat atti po(r) la una parte cuerno po(r) /** la
RE
dezi(r) verdad anfy po(r) /" la vna parte commo po(r) la
LI
adizer /• uerdade . afty polla hüa parte come pola

d RA 254 255
otra E los tetti- /»gos deuen ter recebidos en ieuno
ES
otra los 7) tettigos deuen teer re- /«cébidos en ieiunio
MA
otra Et lo(s) tettigo(s) deuen teer /*s recebido(s) en ieiunio
RE
otea E lo(s) *) /" tettigos deuen fee(r) Retçebidos en / /" ayuno
LI
outra E os tetti- /7goos deuë teer recebudos en jaiuu

RA 256
/" de honetta
ES
de honettad
MA
de honettat
RE
de onettidad M)
LI
de") honettidade
126 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA
Temp us .vij.
ES
. tiempo teptimo . •)
MA
temp us
RE
LI
Ia Do tempo Séptimo .

b RA
/» En -el tienpo quando la(s) partes lls razonan
ES
Is <E>ns) el tiempo quan<d>o las partes razonan
MA
/S8 En -el tienpo quando /" la(s) parte(s) razonan
RE
/" <E>n -el *) tienpo quando las partes Razonan
LI
/• En -tempo quando al partes razoâ

C RA 257 258
tob(r)e -las p(r)ouas /1S muchas cota(s) te pueden dizir .
ES
fob(r)e -las p(r)ueuas mucha(s) /• cotas fe -pueder i dezir .
MA
fob(r)e la(s) p(r)u- /38eua(s) mucha(s) cofa(s) fe pueden dezir . //»(/«/
RE
tob(r)e las prueuas muchas cotas te /" pueden dezi(r)
LI
fobre -las S1) prouas I1' muytas coufas te pode dizer

d RA 259
Co- /10mo te fueren recebidas . La otra pa- /"rte non
ES
como fe fueffen recebidas . la otra parte /' non
MA
Cuerno ti furon recebida(s) la parte /a non
RE
commo ti fueron Reçebi- /"dos la otra parte non
LI
come fe fo(r)é recebudos . A -otra ,'u parte nô

e RA 260 261 262


lamada nen teyendo pre tente /" non teyendo contumaz
ES
lamada nin ti-yendo p(r)e tente .
MA
Jamada nin telendo pre tente Is nin telendo contumaz
RE
llamada feyen- /"do pre fente non teyendo cotumax C
LI
chamadas . e yndo pre tente nô feendo contumaz
-A re

« SUMMA ». T. VII 127

a RA
0 -que fueren re- /"cebidas
ES
MA
0 que furon re- /*cebida(s) *)
RE
0 /" que fuejon ReCcebidos la otra parte
LI
/12 e -que forô recebudas

b RA
non Ceyendo conpecado
ES
nin Ceyendo conmenza- /8do
MA
non Ceyendo començado
/26 llamada nyn leyendo preCente non Cey- /27endo começado
nô Ceendo começado

C RA 117 263 264 2G5


el /»» pleyto Z -que fon contrarias entre -fti . /l» E que -fe
ES
el pleito o que ton contrarias entre -ti 0 . que fi
MA
el pie- /syto *) . o que fean contraria(s) entre -tti . 0 que fe
RE
el pleito C 0 que fon con- /"tritios ante ty r 0 que fe
LI
O -preyto ou fon -conira(r)yas antre -ty ou -que fe

otras cota(s) 30) /20 muchas que Ce pueden


/ otras cotas muchas que -fe pueden
dRA
ES
MA
RE
LI
/6 non aco(r)dâ
aco(r)dan 25)
acuerden
acuerdan /28 en otra(s) cota(s) mu-Z7cha(s) que Ce pueden
otras coCas muchas que Ce pue-Z30den
-outras couCas muy- /"tas que -Ce pode

6RA 266
dizir de -dere- /21 cho z -la parte que -las aduze
ES
dezir de derecho z la -parte que -las /10 aduze
MA
dezir de derecho /8 Et la parte que -la(s) aduze
RE
dezi(r) de detecho E la parte que las /31 aduze
LI
dizer de dereyto e -aC partes que lhes aduze j1
fC

128 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA /"delas
pue- 267
aco(r)dar E la parte contra que -la(s) /»
ES
puede las aco(r)dar la parte contra que -las
pueda la(s) / aco(r)dar Z la parte contra quien la(s)
RE
puede las acotda(r) E la /3* parte co<n>tra quien las
LI
podelhas *») aco(r)dar « af partes contra que at

b RA 268
aduze puédelas detaco(r)dar
ES
aduze puede /" las dos-aco(r)dar Z etto fe entiende enos d
MA
a- /l0duzen *) pueda 1a(s) detaco(r)dar
aduze puede las*) sa / detacocda(r)
aduzë po- /"denlhas defaco(r)dar

269 270
Z -pu- /"edentfe aduzir
de-pues que ton /l* publicados e -pueden fe aduzir
MA
Et pu- /"edén fe adozir
RE
E pueden te adozi(r)
LI
E pode tte aduzer

d RA 271 272 273


ettrurrientos Z -ca- /*'rtas Z -p(r)iuiIegios E pueden tte
ES
ettrumentos Z cartas Z priuilegi- /18os E 7) pueden te
MA
inttrumento(s) Z carta(s) /" Z priuilegio(s) Et pueden te
jn-
RE /s*tt[ume< n >tos Z carias Z p(r)yuilleg<i>os Z /8S pueden fe
LI
eftrumentos e Car- /"tas e p(r)iuilegios E pódete

e RA 274
poner excepciones perempto(r)ia(s) ") /*' po(r) que te colga *)
ES
poner excepciones peremto(r)ias po(r) que -te tuel-/"ga
MA
poner />» excepc<i>one(s) perento(r)ia(s) po(r) que te tuelga
RE
pone(r) exepç< i >ones perem- /"torjas po(r) que te tuelga
LI
pder excepçôes perempto(r)ias /" per que fe tolla
.4

«SUMMA». T. VII 129

a ha 275 276
todo el pleyto Como /*8 pretcripciones o -que -la debda
ES
todo el p(r)eyto Como 7) pre-tcripciones o -que -la debda
MA
I1* todo el pleyto cuerno p(r)efcribc<i>one(s) /" o que -la debda
RE
todo el /37 pleito commo po(r) que -la debda
LI
o preyto todo como per retcricôes ou -que a -demà-/18da

h RA 277
ef pa-/,8gada o -las carta(s) po(r) que te p(r)oua /80
ES
es paga-/15da . o -las cartas po(r) que -te p(r)ueua
MA
e(s) pagada . o que -la(s) car- /18ta(s) po(r) que fe prouo
RE
es pa- /39gada C o que -las car/as po(r) que te prue- /38ua
LI
e pagada ou -que at cartas per -que -te proua

c ta 278 279
la demanda fon faltas o -que non -uale /31 la proua
ES
la demanda fon faifas . o . que non /ia uala la p(r)ueua
MA
la demanda ton /17 falÇa(s) . o que non uala la p(r)ueua
RE
la debda Con falCas r o que non va-/*°le la ptueua
LI
a -demanda /20 ton faltas ou -que nô ualla proua

d RA 280 281
de -derecho pero que tea prouada ,s) /** pero ante 34)
ES
de derecho pero que fea p(r)ouado . pero ante
MA
I1S de derecho pero que fea prouada Pero aun
RE
de derec/:o C pero que fea I ¡l (fol. 13 r° b) prouada po(r) ante
LI
de -dereyto pero que /'" feya prouada . pero ante

RA 282 283
que'l iuyz reciba -la pro-/,8ua deue catar fe uald(r)a te
ES
que'l iuyz . ,/17 reciba la p(r)ueua deue acatar Ti uald(r)a fi
MA
/» que el iuyz reciba la p(r)ueua deue /í0 a-catar fi uald(r)a ti
RE
que el juez Retçiba la / puueua deue cata(r) ty valeua ty
LI
que o ju^z receba a -proua deue /" acatar te ualeyra fe
fe

130 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a RA 284 285 286


fo(r) pro- /3*uada E pero que de -la p(r)imera . /3S uala
ES
fue f te p(r)ouada et pero /18 que de la primera uegada
MA
fue f te prouada /" Et pero que de -la primera uala
RE
fuere /3 prouada E pero que de -la primera vale
LI
fotfe. E pero que de -Ha primeyra ual-/23ha

b RA 287
puede auenir que non deue /8e ualer Como te yo feziefte
ES
puede auenir que non deue ualer Co- /"mo 7) ty yo fecie tte
MA
puede ¡** auenir que non deue ualer Cuerno /¦» ti yo fezie tte
RE
puede /* avenj(r) que non deue vale(r) / Commo ty Is yo fiziete
LI
pode auijr que nô deue aualer . como fe eu feze tte

c RA 288 289 290


de- /"manda a -ped(r)o z depues me el II1 (fol. 121 r° b)
ES
demanda . a .N. z de tpues me el
MA
demanda a peyd(r)o z detpue(s) el me
RE
demanda a pedro E de tpues /8 el
LI
/2* demanda a -p[e]dro 83) e depoys el me

d RA 291
fezie tte fo heredero . cya non puedo /2 demandar contra
ES
fiziette /" fu eredero ca yo non puedo demandar contra
MA
fezie tte heredero . ca ja y0 non puedo demandar contra
RE
fiziete tu heredero f ca yo non puedo /' demanda(r) co<n>tr.a
LI
feze tte teu **) Herdeyro /» ca eu nô potto demâdar contra

e RA
la boz de ped(r)o te -yo qui(s) feer to
ES
la de pe-/21N . ty -<y>o quitiere teer tu
MA
la /28 de ped(r)o fi yo quitiefte feer tu
RE
la 28) de pedto ty yo quiero /8 tee(r) tu
LI
a de . pedro te eu qui fe tte teer /" feu
C£Vx re. pc

« SUMMA ». T. VII - T. VIII 131

a ra 291 295
heredero ma pue- /*do demandar po(r) -el .
ES
heredero mas puedo demandar po(r) -[e]l »)
MA
here- /*7dero ma(s) puedo demandar po(r) el .
RE
heredero mas puedo deman- /8da(r) po(r) el ¿
LI
herdeyro mays poto demandar po(r) el ,

b RA
Tempus .viij.us
ES
i22 tiempo .viij°. 2)
MA
viijus 15)
RE

Tempo o^'tauo

RA
/5 En -el tienpo quando la<s> 8') partes en- /"cieran
ES
<E>n 3) -el tiempo quando las partes encierran
MA
/28 En -el tienpo quando /28 la(s) parte(s) encierran
RE
/" <E>n -el i) tienpo quando las partes cierran
LI
/'" Eno tempo oytauo quando af partes enferra

d RA 296 297
el pleyto z renuncia<n> ) a /7 toda proua Z -a -toda
ES
el pleito /»» et renuncian a -toda
MA
el pleyto /so Z renuncian a toda p(r)ueua /" toda
Z a
RE
el pleyto /" e trenunçian a -toda prueva r z a -toda

o preyto /¦ e renhuçâ toda proua e toda

e ra 29* 299 30f 300' 301


razón z -pieden /8 ela t< ente >ncia non 37\ ay al
ES
razón z -piden la tentencia Z non ay al
MA
razón z piden la tentencia /3a non a hy al
RE
Ra- 11 Jzon e piden la S < ente > neja e non ha ende al
LI
razó e p[e]dë 36) a ten- / ¡x (fol. 70 ru) tenca nô a y. al .
fe

132 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ra 302
te-non que el / iuyz ponga termino a -la(s)
ES
que'l /" uir ponga termino a -las
MA
ti-non que el iuyz pon- /33ga termino a la(s)
RE
/" taluo que el juez ponga term j no a -las 8) I1
LI
fenô que -o juyz

b RA (2')
partes po- /l0ra oyr t<ente>ncia pero que bien puede
ES
parte t po(r)a oyr la tentencia pero que bi- /"en es
MA
parte(s) para oyr la /** fentiencia Pero bien puede
RE
partes para oyr la S<ente>ncja ¿ pero bien puede
LI

e ra
el iuyz p(r)eguntar la(s) partes aon- /"que
ES
el iuyz preguntar las partes fe han mas razones aon /" logar que
MA
el iuyz /88 preguntar la(s) parte(s) aun que
RE
el juez pregu<n>ta(r) las partes avn que
LI
pregunte af partes ante que

d RA 303
Cea el pleyto cerado te lo el iu-/lsyz uir po(r)
ES
fea el pleito en lugar en-çerrado ti lo el iuyz uiere /" po(r)
MA
el pleyto /8Í tea cerrado ti lo el iuyz uire po(r)
RE
tea I1* el pleito cenado ti lo el juez vie(r) po(r)
LI
/* teya o preyto tarrado te -lio o juyz uir po(r)

e ra 304 305
gui fado z po(r) derecho
ES
gui fado z po(r) -derecho
MA
f" guitado ") z po(r) derecho .
RE
f17 guitado r Z po(r) derecho
LI
guitado e -po(r) ./* dereyto .
ceW _ >2>8. M ft

«SUMMA». T. VIII - T. IX 133

a ra
I1* Tempus .IX.os
ES
Tiempo noueno.
MA
ixuj tempus
RE
LI
Q Tempo Nono.

b ra
En -el tienpo de la t<ente>n<oia /" deuemo(s) catar
/28 <E>n3) -el tiempo de -la fe<n>tencia deuemos
MA
/38 En -el tienpo de -la tentencia ¡I1 (fol. 65 r° a) deuem<os>17) ca<t>ar17)
RE
/" <E>n -el1) tienpo de -la S<ente>ncja deuemo(s) 27) cata(r)
LI
/* Eno tëpo da fentença deuemos catar

306
que el iuyz /18 non dey ela f<ente>ncia ayna raa(s)
ES
que'l iuyz non de la tenten- /29cia ayna mas
MA
que el iuyz non de la /s tentencia ay<n>a") . ma(s)
RE
I19 que el juez non de la S<ente>ncja po(r) palabra /20 mas
LI
que 0 Juyz nô /B de a -tentença aginha . mays

d RA 307
deue /" la dar en eteripto e na tentencia/18 deue
ES
deuela adar en eCcripto En -la 7) tenten- /30cia deue
MA
delà en -eC-/3cripto *) Et en la tentencia deue
RE
deue la da(r) en eCcripto Z po(r) pa- /"labra E en -la S<ente>ncja deue
LI
deuea dar en -teripto

e ra 308 309 (3')


acontener abrolucion z -con- /"denpnacio
ES
fe acontener abtoluçion o . condempnacion /" la
MA
te /« acontener abtoluçion o condempna- /scion 4) . z la
RE
te co<n>tene(r) /" abtoluçion r o condenación r z la
LI
/ e -a
ïc

134 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ra 310
t< ente >ncia deue teer /" dada pre fentes la(s) partes
ES
tentencia deue feer dada p(r)e tentes las partes
MA
tentencia deue teer da-/8da p(r)etente(s) la(s) parte(s)
RE
t< ente > neja deue lil Cee(r) dada pre tentes las partes f
LI
tentença deue teer dada pre tentes af partes

b ra 311
E -la una 88) /81 feyendo contumaz ca en- /tonçe 88]
ES
0 -la una /82 feyendo contumaz ca ettuence
MA
0 la una /7 feyendo contumaz la otra. ca enton- /8ce *)
RE
O la vna /2* feyendo contumax í- Ca entonce
LI
ha -hua /' feendo contumax ca entonce

C RA
contumazia la faz pre tente 312 E pero /22 que la
ES
la contumazia la faz pre- /33 tente . Z pero que -la
MA
la contumacia la faz p(r)e tente /" Et pero que -la
RE
la cotu- /25maçia lo faz prêtent En p<er>o que la
a contumacia a -faz pre tête /8 e -pero que -a

dRA
parte tea contumaz 313
. te dere- /23cho a po(r) ti
ES
parte tea contumaz . ti derecho a -po(r) fi
MA
parte tea contumaz fi dere-/10cho *) ha po(r) ti
RE
parte fea it» cotumax el derecho a po(r) ty
LI
parte teya contumax . te dereyto ha po(r) ty

eRA 314 11 K
deue el iuyz dar -la /" t<ente>ncia po(r) -ela .
ES
deue'l /y» gol. 27 r°) iuyz ") dar la tentencia po(r) ella . et ti
MA
deue el iuyz dar /" la tentencia po(r) ella .
RE
E deue L /" el juez da(r) la S < ente > neja po(r) ella
LI
d[e]ue 88) / Juyz dar a -tentença
c*x yó(-^~
?c

«SUMMA». T. IX 135

316 317

tentencia fuere dada contra /2 la parte contumaz . non puede apellar . Et 7) ti


MA
RE
LI

b RA
ES
a -la tentencia /3 non -quifier ettar
MA
RE
LI

(' RA 318
z -en-tonce deuela con- /25denpnar en -las defpeta(s)
ES
ettonce deuela condempnar el iuyz en -las detpen- /*tas
MA
z entonce /" deuela condempnar en -la(s) defpeta(s)
RE
E enton- /"ce deue la condena(r) en -las ef pen fas ¿
LI
entô deuea a condepnar nas defpettas

dRA 319 320


po(r) que /a6 non uieno Z fu contumaz
ES
po(r) que non uino Z fue contunaz Z po(r) -que enbarga de
MA
por I1* que non uino Z fu contumaz
RE
/" Po(r) que non vjno Z fue cotumax
LI
/10 po(r)q le nô ueo e foy reuel

E el iu-/2 yz deue adar la


compir / la tentencia del iuyz. el iuyz deue adar la
MA
Et el /x* iuyz deue dar la
RE
E el juez /30 deue la da(r)
LI
0 Juiz deue dar 37) a
Pc

136 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ra 321 322
t<ente>ncia en pub- /28lico Z -en lugar conuenible
ES
tentencia en -publi- /8co z en lugar conuenible
MA
tentencia en pu- /"blico z en lugar conuenible
RE
en publico E en loga(r) ) /31 co<n >venjble
LI
-tentença en /" publico e en -logar conueniauel

b RA 323 324
Z /" non en -lugar to(r)pe . nen nefcio E /30 deue
ES
Z non en lugar to(r)pe nen netio ,/7 et 20) deue
MA
Z /" non en lugar to(r)pe ni enatio Z f17 deue
RE
Z non en loga(r) totpe Z deue
LI
e -nô en ir to(r)pe mëatàto. /» e -deue

C RA 325 326
adar la t<ente >ncia tey<e >ndo Z non I31 ettando nen
ES
adar la tentencia feyendo z non ettando nin
MA
adar la tentencia feyendo z I1" non eftando ni
RE
/82 da(r) la S < ente >ncja feyendo z non andando njn 28)
LI
-dar a -tentença teendo e -nô ftando ne

d RA 327 328
andando . la f<ente >ncia de- /38ue feer cierta
ES
andando Is la tentencia deue teer cierta
MA
andando . la fen- /19tencia deue feer cierta
RE
/8* ettando la S < ente >ncja deue tee(r) cierta
LI
andando . -a I13 Sentença deue teer certa

e ra 329
tob(r)e *°) /** cofa cierta El iuyz deue acón- /3*dempnar
ES
tob(r)e cota çierta z7) el iuyz / deue acondar
MA
fob(r)e co- /ÍOta cierta Et el iuyz deue a-con- /"dempnar
RE
-fo- /3«bre cofa cierta Z el juez deue condena(r) /35
LI
-tobre -coûta certa e -o Juiz deuea I1* condëpnar
« SUMMA ». T. IX 137

RA 330, 331
a -la parle uençuda a -la que /'5 uencio en -nas defpeta(s)
ES
la parte uençida a -la que uençio en -las detpen- /10fas .
MA
a -la parte uencida a -la que. uen- /" cio en la(s) defpeta(s)
RE
a -la parte vencida a -la que vençio en -las /3S etpentas
LI
a -parte uençuda ao que uençeo nas detpefas

RA 332
Z tenon de- /36uelas
ES
ti tobier que maliçioCa mientre . andando po(r) cl pleito Z ti-non deue
MA
z ti-non deue
RE
E fynon deue
LI
5 p -Cenô deuelhas

; ha
apagar de -lo r • 333.
intuyo h -el ,/37 iuyz puede texar
ES
las apagar de -lo tuyo el7) iuyz puede ataxar /"
MA
/«• la(s) el pagar de -lo tuyo . Et el iu- /"yz puede laxar
RE
las el paga(r) I37 el tuyo Z el juez puede tafa(r)
LI
el pagar do feo ca o Juyz pode taxar

d RA 334
elas detpeta(s) 41) (fol. 121 v° a) 6 fazer a -la
ES
las detpen tas et fazer -a -la
MA
la(s) defpefa(s) Z /" fazer a -la
RE
las efpen-/38tas z faze(r) a -la
LI
as /w detpefas e -fazer aa

e RA 335 336
parte que a(s) ha d'auer /* iurar
ES
parte que - as ha de auer iurar
MA
parte que -la(s) deue auer iu- /26rar
RE
parte que las a de aver jurar ••) /39
LI
parte que -Ihas de e -deue Jurar
138 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

a ka 337 338
tobr'ella(s) ma(s) poys la parte /s iurar tob(r)'ellas
ES
tob(r)'el- /lslas
MA
tob(r)'ella(s) ma(s) pue(s) que -la parte /*' iurar fob(r)'ella(s)
RE
tob(r)'ellas E mas pues que la parte jura fob(r)e /«"ellas
fobr'ellas /" Mays poys S8 que -a parte iurar tobr'ellas

b RA 339
non puede el iu- /4yz toller de -la(s) que
ES
non puede el iuiz toller de -lias que
MA
non puede el iu- /"yz toller de -lla(s) atti cuerno
RE
non puede el juez tole(r) de -las que
LI
nô pode 0 Juy'z tolher /18 das que ya

C RA 340
ton iurada(s)
ES
ton iuradas
MA
ton /■• iuradas
RE
ton /" jurada(s) «)
LI
tun iuradas
2. NOTES DE CARACTÈRE PALÉOGRAPHIQUE

RA
1 Todo -los] Voir la note 1 de l'édition de RA, p. 151.
2 iuyzo] Peu clair dans le ms.
3 atcondio] Une lettre semble avoir été effacée entre « i » et « o ».
4 feguendo] Le second « e » pourrait être exponctué.
5 Ceer] La lettre « r » est écrite dans l'interligne.
6 uenir] Est écrit dans la marge de gauche.
7 Z quien] Voir la note 19 de l'édition de RA, p. 155.
8 tre(s)] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
9 demandado] La syllabe « da » est écrite dans l'interligne.
10) nuncais)] Voir la note 22 de l'édition de RA, p. 157.
H) depue(s)J La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
12) excepcione(s)] La lettre « s », peu lisible, est écrite dans l'interligne.
13) demandado] Voir la note 27 de l'édition de RA, p. 159. Ms. : « demandador ».
14) e] Est situé en fin de ligne. Un léger trait, dans l'interligne, pourrait faire croire à
l'abréviation d'un «n » ; il peut aussi indiquer la coupure de mot.
15) de(s)cumungado] La lettre « s » est écrite dans l'interligne.
16) te] La lettre «e», très petite et fine, semble avoir été ajoutée postérieurement.
17) fecha] Voir la note 31 de l'édition de RA, p. 160.
18) cono fee] Le ms. porte par erreur « cono toce », par répétition d'un « o » des syllabes
antérieures.
19) deuela] Un signe d'exponctuation au-dessous du « a » et, semble-t-il, un « e »
dans l'interligne.
20) la(s) partes] Ces deux mots sont intervertis dans le ms. ; pour ce qui est de leur
appartenance aux lignes, elle est la suivante : « partes /20 la(s) » ; « partes » est h la
fin de la ligne 19.
21) calunnia] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
22) Cpirituale(s)] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
23) tpirituale(s)] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
24) Ceer] La lettre « r », très fine, a été écrite postérieurement dans l'interligne.
25) teer] Ms. : « tee ».
26) la parte que -las] Entre « parte » et « que -las », le ms. porte « contra » exponctué.
27) declaración] Ms.: « decalaracion », le premier «a» étant exponctué.
28) preguntados] Ms. : « pregunta- /das », avec un signe d'exponctuation sous le
second « a » et un « o » au-dessus du « a », dans l'interligne.
29) preguntados] Ms. : < preguntados », avec un signe d'exponctuation sous le « o *
et un « a » écrit dans l'interligne.
30 cofa(s)] La dernière lettre est écrite au-dessus de la ligne.
31 perempto(r)ia(s)] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
32 colga] La lettre «a» est écrite dans l'interligne.
33 prouada] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.
34 pero ante] Entre « pero » et « ante » est écrit « que », exponctué.
35 las] Ms. : « la ».
36 renuncian] Ms. : « renuncia ».
37 non] Devant « non », les lettres « po » ont été barrées.
38) unaj La lettre « a » est écrite dans l'interligne.
39) leyendo contumaz ca entonce] Est écrit dans la marge de droite, d'une main
postérieure.
40) Z tob(r)e] Est répété dans le ms.
41) detpeta(s)] La dernière lettre est écrite dans l'interligne.

ES
1) :] En fin de ligne. Dans la marge supérieure, une main postérieure a écrit : « ette
Ijbro et dicho maettre Jacobo z ma otramente flotes de detecho del Rey don
alfonto fijo dd Re? don fe(r)nando ».
140 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

2) •] En fin de ligne.
3) <T>odos, et autres exemples] Le scribe a laissé un espace blanc, correspondant
généralement à deux lignes, une fois à trois — au début de la « Summa » — avec
la fine indication de la lettre qu'il convenait de dessiner et d'orner, mais la lettre
ornée n'a jamais été faite. Le titre occupe la seconde moitié de la première et
de la seconde ligne, et une infime partie de la troisième.
4) El] Avant Factualisateur, un espace blanc a été laissé pour qu'un crochet alinéaire
soit porté.
5) pri-/mero] Le signe que j'emploie, à savoir -/, correspond toujours dans ce ms.
à un léger trait oblique situé dans la marge de droite et qui indique la coupure
des mots.
6) algunas] Ms. : « algunanas » par répétition d'une syllabe.
7) En -la, et autres exemples] Devant « En » un espace blanc a été laissé pour qu'un
crochet alinéaire soit porté.
8) tiene 1 Le premier « e » porte un trait d'abréviation inutile.
9) fuere] La lettre «r» est effacée.
10) pora] ■ Pora » est écrit entièrement une fois et « para » figure dans le titre du début.
J'ai préféré résoudre l'abréviation en «pora».
11) de -las] Après « de -las » un renvoi aux trois mots qui suivent, situés dans la ligne
supérieure.
papa] Un seul signe d'abréviation au-dessus des deux « p ».
Dans la marge supérieure et au milieu, une autre main a écrit : « maettre Jacobo ».
iuramientos] Ms. : « iuramiento », sans la marque du pluriel,
termino] Est répété dans le manuscrit.
E pues] Entre ces deux mots, une lettre a été grattée.
__, otros] Ne porte pas la marque du pluriel dans le manuscrit.
18) el] Ms. : «al».
19) Dans la marge supérieure, au milieu, une main postérieure a écrit : « floues de
detecho ».
20) et] Le début de ligne est en retrait ainsi que le suivant qui commence par «la
tentencia deue (eer çierta ».

MA
1) tienpos —] Le trait comble le bout de ligne. Le titre commence en fin de
troisième ligne et occupe la quatrième ligne de la colonne de gauche.
2) tienpo(s). El] Entre « tienpo(s) » et « El », un espace blanc destiné à un crochet
alinéaire qui n'a pas été porté.
3) El] Devant « El », un espace blanc destiné à un crochet alinéaire qui n'a pas été
porté.
4) Un trait léger, dans l'inter-colonne, semble indiquer que le mot est coupé.
5) defenfione(s)] Le ms. porte la lettre « e », dans rinter-colonne et légèrement au-
delà de la ligne.
6) e(s)] Au-dessus des deux lettres, un signe renvoie à des annotations marginales,
d une main postérieure.
7) demandado... demandador] Ms.: «demandado(r)... demandado».
8) pleyto] Au-dessus des trois dernières lettres, un signe renvoie à des annotations
marginales, d'une main postérieure.
9) -la] La lettre « a » est écrite dans l'interligne.
10) tempus-J Voir la note 1.
11) tpintale(s)] Au-dessous des deux dernières lettres, un signe renvoie à des
annotations marginales, d'une main postérieure.
12) aduzen] Est répété dans le ms.
13) -la(s)] La lettre « s » est écrite dans l'interligne, le mot étant en bout de ligne.
14) preguntado(s)] Ms. : « pregun- /tada(s) ».
15) viijus -] De fait, ce sont deux traits qui comblent le bout de ligne.
16) guitado] La lettre « i » est très allongée vers le haut.
17) deuemos catar... ayna] Les ajouts correspondent à des trous dans le ms.

RE
1) <T>odos, et autres exemples] Au début des paragraphes, les lettres ornées qui
auraient dû être dessinées et coloriées ne l'ont pas été ; leur emplacement apparatt
sous la forme d'un blanc. Voir la description du ms.
2) el primero] Devant l'énumération de chacun des « tienpos » (le premier, le second. . .)
et sauf si celle-ci commence la ligne, se trouve un blanc, parfois doté d'un signe,
qui sépare l'énoncé commençant de celui qui précède.
NOTES DE CARACTERE PALÉOGRAPHIQUE 141

3) el, et autres exemples] La partie horizontale du « 1 », longue, permet de combler


le bout de ligne.
4) la(s), et autres exemples] La lettre « s » est écrite dans l'interligne, le mot étant
en bout de ligne ; je la transcris « (s) ».
5) prueua(s), et autres exemples] La fin du « s » est particulièrement allongée afin
d'occuper le bout de ligne. Je transcris « (s) ».
6) çierxan] Le scribe du ms. dessine la cédille sous la forme d'un trait.
7) abogacía] On pourrait lire : « alogaçia ».
8) quarta] La lettre « r » est écrite dans l'interligne.
9) venj(r), et autres exemples] La lettre « r » est particulièrement allongée, afin
d'occuper le bout de ligne ; je la transcris « (r) ».
10) etcripto] Les dernières lettres ne sont pas lisibles.
11) magnifefta(r)] La lettre « r » étant séparée du « a » qui précède, on pourrait aussi
interpréter: «magnftetta g».
12) exepçiones] Entre « Tus » et «exepç<i>ones », le ms. porte, barrées, les syllabes
< defe ».
13) po(r)] La dernière lettre est écrite dans l'interligne, le mot étant en bout de ligne.
14) Le second « a » est écrit dans l'interligne.
15) Res-/puetta] Après le «r» majuscule, situé en fin de ligne, un point.
16)
XV/ catar] Ms. : « catas ».
17) ftayles] Les mots ont été soulignés de « E lo(s) tettigos » à « tcayles ».
18) termjno(s)] Les lettres « r » et « s » sont écrites dans l'interligne, le mot étant en
bout de ligne.
19) quarto] La lettre «r» est écrite dans l'interligne.
20) declara(r)] Le « r » final, allongé, occupe le bout de ligne. Les mots ont été
soulignés de « E ty los tettigos » à « declara(r) ».
21) preguntado(s)] La lettre « s » est presque dans l'interligne, le mot étant en bout
de ligne.
22) fo(r)ma] Je lis bien « foma » — ce n'est pas « fama » qui est écrit dans la ligne —
avec un signe dans l'interligne, interprété commeAnitrm
étanta un « r ».
23 r»A-**+{/timli/**\1
çertidunb(r)] TLea n««A**t i a«» ~« »•r «» as+
premier est as»**i4~
écrit «1/ino
dans IMnf
l'interligne.
24 onettidad] De « E los teftigos » à. « onettidad », tous les mots ont été soulignés.
25 acuerdan] La lettre « r » est écrite dans l'interligne.
26 la] A été ajouté dans l'interligne, avec renvoi dans la ligne.
27 deuemo(s)] La lettre « s » est écrite dans l'interligne.
28) njn] Le signe d'abréviation, en partie dans la ligne, permet d'occuper le bout de
ligne.
29) jurar] La lettre « r » est écrite dans l'interligne, le mot étant en bout de ligne.

LI
1) o] A été ajouté dans l'interligne, postérieurement.
2) delonga] Ms. : « delongua » ; le « u » est exponctué.
3) at partef] Est écrit dans la marge de droite ainsi que, placés verticalement, les
mots suivants : « deuë iurar de coomha ou dizer uerdade ».
4) o . vj° . e quando] Est écrit dans la marge de gauche.
5) hüa] Entre « h » et « Ü » est écrit dans l'interligne un « o ».
6) razoâ] Le ms. portait < razoauâ » ; la syllabe « uâ » a été exponctuée et un tilde
a été placé au-dessus du «a» précédent.
7) e] Ms. : « ë ».
8) aquel] Ms. : « al » et, dans l'interligne, « q » a été ajouté.
9) o] A été ajouté dans l'interligne.
10) Catos] Ms. : « Cafas ».
11) -le?] Est suivi du mot « fegundo », écrit en rouge et barré.
12) aplazado] Ms. : « plazado », et le « a » initial a été ajouté dans l'interligne.
13 da iuritdiçô] Ms. : Seules les cinq dernières lettres sont perceptibles.
14 coûtas] Est suivi de « ou », exponctué.
15 uezes.] Après le point, un petit trait vertical sans signification.
16 todas] Ms. : « todos ».
o] A été ajouté dans l'interligne.
18) pôdêtfe] Ms. : « podette ».
19) e] A été ajouté dans l'interligne. Respecté ici, est supprimé dans l'édition (V, a).
20) Sexto] En bout de ligne, une main postérieure, plus récente (xvm* siècle), a
écrit : « t° dos juramentos ».
21) nô] : Ms. : « no ».
22) pera] Ms. : « pode ». Des points d'exponctuation, suscrits et souscrits, ont été
ajoutés à « ode », « a » a été placé dans l'interligne et une barre coupe la hampe du
«p».
142 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

23) aauer o -quarto] A été ajouté dans l'interligne afin de remplacer les mots « ou
quanto », placés après « deue », et que le correcteur a omis de barrer.
24 parauoa] Ms. : « paraua » ; « o » a été ajouté dans l'interligne,
25 etcura] Ms. : « etcora » ; « o » est exponctué et, dans l'interligne, « u » a été ajouté.
26 Cobre -la] Est suivi de « coûta », avec des signes d'exponctuation.
27 aduzer] Est suivi de « o(s) », exponctué.
28 -cafos eftremados] Ms. : « cata(s) ettremada(s) », avec deux « o » placés dans
l'interligne au-dessus des « a » fautifs.
29 tettigoos] Est suivi de «dizë» avec des signes d'exponctuation.
30 de] Est suivi de « o » exponctué.
31 [obre -las] Ms. : « tobreuola(s) » ; la syllabe « uo » a été barrée,
32 podelhas] Avant le verbe, en début de ligne, la syllabe « mos », barrée. Ms. : « pode-
dellas » ; la première syllabe « de » est exponctuée et le second « 1 » a été transformé
en < h ».
33 -pedrol Ms. : • pod0 ».
34 teu] Ms. : « teru », le « r » portant des signes d'exponctuation.
35 pede] Ms. : < pode ».
36 deue] Ms. : « do », avec un signe d'exponctuation sous le t o », un trait
d'abréviation, et la syllabe « ue » a été ajoutée hors de la ligne.
37) dar] Un trou dans le ms. entre « a » et « r ».
38) poys] A été ajouté dans la marge de gauche, avec un renvoi placé après « May(s) ».
3. EDITION DE HC

I1 Todos los pleitos fe pue-den parti(r) en nueue /2 tiempos //


el práne(r) tiempo es qwondó omne faz lla-/3mat a -otro que le faga
detecho // el (egundo tiempo es /4 qwonob bienen las partes ante el
juez // el terceto /5 tiempo es quando alguno llamado diz algunas
excep-/6ciones o defenfiones po(r) que fe aluengue el pleito /' // el
qaotto tiempo es quando fe comjença el pleito /8 // el quinto tiempo
es quando deuen las partes juta(r) /• de calunp-nja o dezi(r) verdat //
el fefto tiempo es /10 quando las parte o partes aduzen prouas // el
/u feptimo üempo es qwonob las partes ttazonan fob(r)e /12 las prouas
/ o fob(r)e todo el pleito // el ocha-/líJuo tiempo es qwanífo las partes
ençiettan z -piden /14 f <e> n/encja // el nono tiempo es el da(r) de -la
f<e>n/encja.

(42a)
/" En1) -el pleito 2) de -la citación qwatto cofas deue omne /"
acatat // la pr/meta cofa es que el juez cite qwal /" qt//e(r) parte pues
qwe lo alguno 8) omne de-manda(r) 4) fi /" non fue(r) parte qwe non
pueda demanda(r) fi non /" obie(r) licencia del juez // afi commo
fi fue fijo de /20 fu fietuo z qute(r) demanda(r) el 6) qwe ftanqweo fu
pa-/81dte o fu fijo o fu muger que 6) es en -pode(r) del padpe /22 ca tal
non puede demanda(r) fu 7) -padte en -juyzio /as fin licencia del juez
fi non fob(r)e cofas que gano 8) /24 po(r) fus atmas o po(r) abogacia 9)

1) HC, très incomplet, se caractérise par un ordre des mots souvent distinct de celui
des autres manuscrits, par des omissions et des inconséquences.
En] Dans la marge de gauche, deux traits obliques indiquent le début du « tiempo ».
Je ne les reproduis pas ici, afin d'éviter un excès de signes,
pleito] Dans les autres mss, c'est la lexie < tiempo » qui est utilisée,
alguno] La lettre « o » est tachée, peut-être volontairement par une main postérieure,
lo alguno omne demandar] Dans les autres mss, le pronom (« lelo », « le ») est
placé avant le verbe.
5) el] Dans les autres mss, < al ».
6) o tu muger que] Une omission ; dans ES, par exemple : « .o. tu muger .o. ti es
fijo que ».
tu] Dans les autres mss, la préposition « a » est placée devant.
gano] D'écriture confuse.
abogacia] Le « a » final pourrait aussi être lu « o ».
144 ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

o po(r) ofiçio 10) /M alguno / E el fietuo non puede demanda(r) a


-fu lu fenno(r) en juyzio r pero fi aquel u) qi/e-l tiene en -po-/8'de(r)
afconde el teftamento en -que lo quita.ua. de /** ferujdumbte bien
lo puede faze(r) % -puede deman-/Mda(r) en -juyzio a aquel que lo
tiene ia) en -cofas efpe-/80ciales fegunt diz la ley // la fegunda cofa
es que /81 el juez cite en tiempo conuenjble / ca fi el juez /M pufie(r)
tetmjno en grant fiefta non es tenu-/88do el citado de venj(r) pero
que 18) ñon fea de -la juti-/84diçion del juez qwe.l fizó çita(r) / efto
es verdat quando /M puede fer dubda fi es fu juez o non / ca fi çierta
/»• cofa es que non es fu juez / deue venj(r) aftazo-/S7na(r) qUe m)
non es fu juez // la qwotta cofa es que la çi-/8taçion deue conofçe(r)
tees cofas el dia z el lo-/89ga(r) z a -quien deue ttefponde(r) /.

/40 En1) -el tiempo quando -las partes deuen venj(r) ante el -juez
I/1 (42 b) tres cofas deue omne acata(r) ca -bino el de-^andadoír) o
non bino el demandado o bino el /8 demandado z non bino el
demandado^) 16) fi ie) fue /* citado a 17) -ttes vezes o ") vna vez po(r) todas
ttes ¡b deue fer judgado po(r) contumax z fi el demanda-/6do bino z
non el demandado(r) puede el demanda-/7do pidi(r) que tanto fea
commo fi nunca -fuefe lla-/8mado 3 afi cada vno ") / z defpues alguno
fue /9 contumax non deue fer oydo fi non die(r) ante *°) las /10 defpefas
Z fiado(r) que eftata a -todo el pleito /" defpues d'efto 21) el demanda-
do(r) de 22) lo que demanda /ia en efcripto z finplemente ./ z fi la
-parte que fue(r) /18 demandada lo confeífa(r) í8) el juez deue •*)
pone(r) /x* plazo pora paga(r) la donación M) en -aquello que ma-/l8nj-

10) por oficio] Dans les autres mss, « otro » est intercalé entre ces deux formes.
11) pero ti aquel] Une omission ; dans RA, par exemple : « Pero Ce dixier que aquel ».
12) lo tiene] Est suivi de « en poder » dans les autres mss.
13) benjr pero que] Avant < pero que », un passage a été omis : < la tercera cota es
que'l citado deue uenir (ES) », par saut du même au même.
14) attazona(r) que] Entre ces deux formes, « ant'el «dans RA et ES, «pue(s) el quel
aplazo non e(s) fu iuyz. » (MA), et il y a modification de sens par suite de l'emploi
de la négation « non » : « non deue uenir razonar ant'el canon e(s) tu iuyz » (RA).
15) o bino el demandado z non bino el demandado(r)] Une main a placé un « r », dans
l'interligne, au-dessus du « o » de « demandado » et a barré le « r » de « demandado(r) ».
16) demandador) Ci] Entre ces deux formes, les autres mss portent : * o uino cada uno
d'ellos. Si uino el demandado(r) 3 non el demandado » (MA).
17) a] « po(r) » dans RA, ES et MA.
18) o] Est écrit dans l'interligne.
19) z a fi cada vno] Dans les autres mss (RA, MA, RE, LI) : « E -Ce cada uno uieno »
(RA).
20) ante] < primera mientre » dans RA ; la même lexie aussi dans MA, RE, LI.
21) defpues d'eftol c défi » dans MA ; la même lexie aussi dans RA, RE, LI.
22) el demandado(r) de] La construction est de type V-S dans les autres mss.
23) confetfa(r)] Dans les autres mss, c'est la lexie «manifettar» (forme de RA) qui
est utilisée. La relative est placée après la lexie verbale dans RA, ES, LI.
24) el juez deue] La construction est de type V-S dans les autres mss.
25) donación] Absence de complément dans les autres mss, mais, après le verbe «
pagar », séquence comme « z condennar el demandado » (RA), omise ici.
ÉDITION DE « HC » 145

fefta(r) / £ fi el demandado qw/fie(r) libelo qt/e-1 /" den *) deuen lo


da(r) fi non fue(r) en -pleitos pequennos /" o en -ottas cofas 27)/.

/" En *) -el tiempo de las excepciones / o de -las defenfiones /M


fabio deue fer el demandado que non diga fus /20 excepciones defotde-
nadamente / z primeta /M mente fi es juez po(r) ttefcr/pto del popa /
o de /" otto pr/nçipe / deue dezi(r) coníra el ttefcr/pto / ca -fi /** tuelle
el ttefcr/pto non fincata new M) de -la juti-/24diçion /pero fi a proue-
chofo *■) el juez pr/metamente /M lo deue dezi(r) 80)r.

/*• fl5njto libço ttedantur laudes christo domino nostxo 81).

26) libelo que.l den] La construction est de type V-0 dans les autres mss.
27) pleitos pequennos... cotas] La construction est de type Adj-N dans les autres mss.
Vient, après « colas », dans RA, ES, MA, RE, Ll : t que manda la ley » (MA).
28) ftem] « ninguna cola » (ES) dans les autres mss.
29) prouechoto]
« totpeyto » (LI).
Dans les autres mss : « tospechofo » (RA, MA, RE), « totpecho » (ES),
30) dezi(r)] La fin du « tiempo » manque.
31) Au-dessous, deux mots ont été ajoutés : « leye adelante ».

10
A?

EDITION
449

Version espagnole (RA)

Version portugaise (LI)

Notes concernant la version espagnole

Notes concernant la version portugaise


AQUI COMIEJVÇA ELA SUMA
DE
MAESTRO JACOBO
PROLOGO

(a) Todo< s> * los pleytos pueden se 2 partir en nove tienpos.


(b) El primero tienpo es quando el omne faz chamar a otro que
le faga derecho 8. (c) El segundo tienpo es quando vienen las partes
ant'el juyz. (d) El tercero tienpo es quando el lamado dize algunas
exepciones * o defensiones por que se delonga el pleyto 5. (e) El quarto
tenpo es quando se comiença el pleyto. (f) El quinto tienpo es quando
deven las partes ajurar de coluwpnia o de dizer verdat. (g) El sexto
tienpo es quando las partes o la parte aduzen provas. (h) El séptimo
tienpo es quando las partes rrazonan sobre las provas z sobre todo
el pl <e >yto. (i) El ochavo tienpo es quando las partes cierran el
pleyto z pieden sentencia, (j) El nono tienpo es el tienpo de la
s<ent>encia.

(a) Todos os preytos poden se partir en IX tempos,


(b) O pr/meyro tempo é quando huu omë faz aplazar outro que
lhy faça dereyto. (c) O segundo é quando veem as partes ante o juyz.
(d) O terceyro é quando o aplazado diz algüas exeyçôees ou deffen-
syoes por que se delonga o preyto. (e) O quarto é quando se começa
o preyto. (f) O quinto é quando as partes devë jurar de coomia ou
dizer verdade. (g) O VI é quando as partes <ou> 1 hüa parte aduzë
provas. (h) O séptimo é quando as partes razoâ subre lias provas
e sobre todo o preyto ou querë provar cousas per que se tolhe todo
o preyto. (i) [O oytavo] 2 é quando as partes serra o preyto e pedë
sentëça. (j) O IX é o tëpo da sentença.

1) Todo<s>] Dans le ms. «Todolos ». Voir sous «Modifications grammématiques »,


1.1., l'explication donnée à l'absence de marque du pluriel. Dans l'édition conçue
ici, je rétablis le « -s ».
2) L'emploi de ce verbe donne à la phrase un ton didactique, caractéristique de
cet abécédaire de procédure.
3) La leçon unique de MA, qui emploie une lexie complexe très fréquente (dans
les Flores de Derecho, par exemple) , est encore plus claire : « quei UEnoA FAzer
DerECHO », et plus precise. Dans de nombreux textes de procédure civile et
criminelle des xme et xive siècles, «l'adversaire était averti de comparaître au
jour indiqué par un acte appelé avenir. » (Adolphe Tardif, La procédure civile
152 ÉDITION

8
por
et las
1885,
RE
e«Defensiones
de
del
p. criminelle
307.
defensiones.
rey
dit
alguna
laotras
p.Real
:don
(éd.
« Razones
77).sazón.
lo Alfonso
Academia
G.
aux
son
aluengan
Martínez
CaXIIIe
»»de
(éd.
las
El
el muchas
unas
Espéculo
Sabio,
de
synop.,
et Díez,
[...]
laXIV6
lo
Historia,
Aluéngase
publicados
p.
guisas,
aluengan
ó 96c)
pp.
siècles
Espejo
428-429).
;tomo
evoir
el
ou
destas
por
de
y tienpo
variantes
procédure
cotejados
todos
I,grant
Madrid,
laslos
de
tienpo,
unas
lexicales,
derechos,
los
de
con
1836,
transition,
pleitos
desfazen
varios
e las
tit.
in
sous
otras
por
Opúsculos
códices
IV,
todo
1.1.1.5.,
Paris,
dos
ley
lo el
aluengan
I,
antiguos
maneras
Picard,
p.
pleito,
legales
ley284.
II,

ou] A été ajouté d'après la leçon des manuscrits espagnols.


I) O oytavo] Dans le ms. « A oytaua ».
TEMPUS PRIMUS

(a) En el tienpo de la citación 6 quatro cosas deve el omne catar,


(b) La primera cosa es que el juyz cite qual quier parte poys
que algún omne lelo demandare 7, se non fuere parte que non puede
demandar se non ovier licencia del juyz : como se fuere fiyo de siervo
Z quier demandar al que franqueo su padre o su fiyo o su moger ;
o se es fiyo que es en poder del padre, que atal non puede demandar
a su padre en juyzo * sen licencia del juyz senon sobre cosas que
gano por suas armas 9 o por avogaria o por otro officio alguno 10 ;
e el siervo non puede demandar a su señor en juyzo u, pero se dixier
que aquel que lo tiene en poder ascondio el testamiento en que lo
quitavan de servidumbre ia, bien lo puede fazer, e puede demandar
en juyzo al que lo tiene en poder en cosas 13 especiales seguendo
que dize la ley ". (c) La seguenda cosa es que el juyz cite en tienpo

O TEPO Ptf/MEYRO

(a) Eno tempo da ci tacón IIII cousas deve orne a catar,


(b) A primeyra cousa [é] 8 que o juyz cite qual quer parte, quer
dizer que emplaze, poys que alguu ome lhy demandar 4, se nô for
parte que nô pode demandar se nô ouver lecença do juiz : como
seu filho daquel que foy servo e quer demandar en juyzo aaquel
que forrou seu padre ou seu filho ou seu maestre * ; ou se é filho que
é en poder do padre, que [atal] 6 nô pode demandar a seu padre en
juyzo sen lecença do juyz seno subre sas cousas que gaañhou per
sas armas ou por avogarya ou por outro officio alguu ; <e > 7 o
servo nô pode demâdar seu senur en juyzo seno en cousas
estremadas, como se dixer que aquel que o tija en poder abscondera
o testamento, que quer dizer a manda, en que o quitava de servi-
dóe eno que foy seu senhor, ben o pode fazer e pode demandar en
uyzo aquel que o té en poder [en casos] * speciaes segundo o que
diz a ley ). (c) A segunda cousa é que o juyz cite en tempo
154 ÉDITION

convenibre, ca se el juyz posier termino en gran fiesta u, non es tenudo


el citado de venir, (d) La tercera cosa es que el citado deve venir
pero que non sea de la juridicion del juyz que lo faz citar w, e esto
verdade es quando puede seer dubda se es so juyz o non " ; ca certa
cosa es quando non es su juyz non deve venir razonar ant'el, ca non
es su juyz. (e) La quarta cosa es que la citación deve acontener 18
tres cosas : el dia z el lugar 3 <a > quien 19 deve responder.

eonvenyavel, que quer dizer que empraze, ca se o juyz aplazar ou


poser tempo en gran festa, non é teodo o aplazado de vijr. (d) A
terceyra cousa é que o aplazado deve vijr pero que nô seya dajuris-
diçô do juyz que o faz aplazar, e esto é verdade se por algua guysa
pode seer duvyda [se é seu juyz, ca certa] 10 cousa é que <se> non
é seu juyz non é teodo de vijr razoar, poys que non é seu juyz aquel
que o aplazava. (e) A quarta cousa é que eno aplazamento deven
seer III cousas : o dya e o tëpo e o logar e a que deve vijr responder.

6) Première étape, l'assignation ou citation qui «est l'acte par lequel le magistrat
somme le défendeur de comparaître devant lui dans un certain délai. Dans la
première phase, cet ordre ne s'adresse qu'au défendeur, mais ensuite il se répète
naturellement pour chaque comparution et s'adresse alors aux deux parties »,
Paolo Gallone, Organisation judiciaire et procédure devant les cours laïques du Pays
de Vaud à l'époque savoyarde (XIIIe-XVI* siècle), Montreux, 1972.
7) La nature des demandes n'est pas décrite ici ; elle fait l'objet d'un « título » dans
les Flores de Derecho : « Titolo de -la manera Z de -la natura de -las demandas. »
(P.iij. 2, fol. 33 »°) ; (Urena-Bonilla, pp. 69-70).
Les règles, au nombre de six, que le demandeur doit observer sont très
clairement exprimées dans El Espéculo, éd. cit., tit. IV, p. 162 : «[...] deve guardar el
demandador estas seys cosas. La primera, que es lo que demanda. La segunda,
a qui lo demanda. La tercera, quanto es lo que demanda. La quarta, en que tienpo
lo demanda. La quinta, ante quien lo demanda. La sesta, que demanda para
aver derecho, e non a mala parte para fazer daño al otro a qui demanda. » (éd.
G. Martínez Díez, p. 275).
8) L'impossibilité pour le fils de demander en justice son père, sauf cas précis, est
aussi développée dans les Flores de Derecho : « razón z derecho es que fijos nin
nietos non puedan lámar Cus pad(r)es nin tus auuelos nin bis auuelos a -iuyzio »
(P.iij. 2, fol. 31 r°) (Ureña-Bonilla, p. 42) et dans le Dotrinal : « Maguer quelos
fijos no pueden llamar asus padres a juyzjo » (Ureña-Bonilla, p. 237, 11. 15-16).
Dans ces deux textes « padre » porte la marque du pluriel, et, dans le premier,
aïeux et bisaïeuls sont aussi mentionnés.
9) RE dit : «manos » (éd. synop., p. 101c) ; voir variantes lexicales, sous 1.1.1.5., p. 284.
10) Il ne s'agit pas ici de l'enfant émancipé (« Calido del poder del pad(r)e », Flores
de Derecho, P.iij. 2, fol. 31 r»), mais de celui qui a gagné quelque chose. Flores de
Derecho P.iij. 2, fol. 31 r» : « o Ci po(r) auentura el fijo Ceyendo en poder del pad(r)e
Z ganafCe algo de donadio del re?, o -de alguna hueCte en que fueCCe. o -Ci el fueCCe
maeCtro de alguna arte. o. alcalle. o. a-/uogado. o . eCcriuano del re?, z diesse-1
algunas cofas el rey po(r) razón de -Cu officio o -de Cu maettria. » (Ureña-Bonilla,
pp. 42-43).
11) « Servientes nin criados que home tenga en su casa que vivan á su bienfecho ó
por soldada que del tomen, non puede ninguno dellos mover demanda contra
aquel con quien vive ó vivió enante sobre cosa de quel podiese venir muerte, ó
perdimiento de miembro ó de su fama ó de grant pérdida de su haber atanto
que hobiese de fincar pobre si lo perdiese. » Partidas, éd. cit., Ill, tit. II, ley VI,
p. 355. «[...] et siervo ninguno non pueda acusar a su señor, si non fuere de cosa
que sea contra señorío de rey. », Fuero Real, in Opúsculos legales del rey don Alfonso
el Sabio, publicados y cotejados con varios códices antiguos por la Real Academia
de la Historia, tomo II, Madrid, 1836, libro II, tlt. I, ley III, p. 32.
12) Les Siete Partidas, éd. cit., (Ill, tlt. II, ley VIII, p. 357) traitent ainsi du problème
«SUMMA». T. I 155

du testament caché : « Pero cosas hi ha señaladas en que lo podrie facer, asi como
quando alguno feciese testamento en que mandase á alguno que aforrase algunt
su siervo, et aquel á quien lo mandase escondiese engañosamente la carta del
testamento en que le era otorgado que le aforrasen ; ca en tal razón como esta
bien puede el siervo facer demanda en juicio contra qualquier que lo toviese. »
13) MA dit : «cafo(s) » (éd. synop., p. 102e) ; voir variantes lexicales, sous 1.1.1.1., p. 279.
14) La référence à du dit, à du vécu juridique, non écrit et non offert dans le texte où
elle figure, est pratique courante du discours juridique médiéval ; elle peut
signifier ici, aussi, que le texte a valeur d'abrégé, de résumé, le non-conté étant, par
exemple, ceci : « Nengunos que Cean Cieruos non pueden lámar a -Cus Cenno(r)es
a -iuyzio Ci-non tob(r)e coCas Cenaladas aCi como el ienno(r) del Cieruo aCino muerte
del rey. » qui figure dans le « Titolo de -los Cieruos de como z -en quáles pleitos
pueden lámar a -Cus Ceno(r)es en iuyzio. » (Flores de Derecho, P.iij. 2, fol. 32 r°)
(Ureña-Bonilla, pp. 52-54).
15) Exemple aussi d'abrégé : les Flores de Derecho consacrent un titre entier à ce
problème (Ureña-Bonilla, pp. 60-65), et le Dotrinal, un chapitre (pp. 240-242) :
« Tienpo z sazón han todas las cosas del mundo, z por ende deue el demandador
catar tienpo en que pueda enplazar asu contendor, ca defendieron los sabios anti-
gos, que enlos dias que son puestos z ordenados para serujçio de dios z onrra
dellos santos non pueden a njnguno enplazar que venga [a] rresponder a juyzjo
[...] » (p. 240, 11. 3-8). Voir aussi Fuero Real, éd. cit., tit. V, De las ferias, ley I,
£p. 41-42,
" etd'une
introduction, chap. 2, pp. 41-47.
16) La ,a<citation partie par un juge qui n'est pas de sa juridiction est aussi traitée
dans les Flores de Derecho (Ureña-Bonilla, pp. 67-68). La compétence des
juridictions a soulevé de graves problèmes au Moyen Age et « on éprouvait souvent
de graves incertitudes sur le point de savoir quelle juridiction on devait saisir
de son procès [...] Le principe général [...] c'est que l'affaire doit être portée
devant la juridiction du domicile du défendeur. » On doit être « le couchant et
levant » du juge. (A. Tardif, ouv. cit., Paris, Picard, 1885, p. 29).
17) L'obligation du juge est naturellement de ne juger que les affaires qui sont de
son ressort : « Otrosy deue el juez judgar en aquella tierra quele es acomendada
de judgar. Ca estando fuera della, nolo puede fazer [...1 » (Dotrinal, p. 208, 11. 3-5).
La loi IX de El Espéculo, éd. cit., (libro IV, tit. II, p. 135) porte comme titre :
« Como deven guardar los juezes de non judgar á ome de otra jurisdicion, salvo
en casos señalados. » (éd. G. Martínez Díez, p. 248).
18) ES dit : « acognoCçer » (éd. synop., p. 105d) ; voir variantes lexicales, sous 1.1.3.1.,
p. 287.
19) z a quien] Dans le ms. « Z quien ». Sur le non-emploi de la préposition a dans RA,
voir p. 351, III. 1. 1.1. I.e. Ureña n'a pas rétabli la préposition dans son édition (p.
382, 1. 8). Le texte du Doctor Infante (voir Données textuelles) est ici très clair :
«La .iij. coCa es que en -el emplazamiento Ce deuen dezir quatro coCas: la ho(r)a:
y el lu- /gar : z ante quien : o a qual perCona a de reC- /ponder. »

3) é] La forme « ê » que porte le ms. est erronée.


4) demandar] Le pluriel « demandaré » qu'offre le ms. peut s'expliquer par l'accord
avec « alguu ome » pris dans un sens collectif.
5) maestre] Les mss espagnols portent la forme « muger ».
6) atal] Dans le ms. « ante el ».
7) e] La leçon des mss espagnols est plus correcte, d'où l'ajout ici de la conjonction.
8) en casos] Le ms. offre une séquence dénuée de sens : « en poder Casas speciaes ».
9) a ley] Est ensuite écrit, à l'encre rouge : « tempo pr/meyro » ; il s'agit d'une erreur,
ces deux mots ayant été écrits précédemment à l'endroit juste.
10) se é seu juyz, ca certa] Le texte du ms. est confus : « sé ese seu juyzo. ca se ter-
ceyra cousa e que non e seu juyz ».
n

TEMPOS SE<CUN>DtfS

(a) En el tienpo quando las partes deven venir ante el juyz tres
cosas deve omne catar : ca o vieno el demandador 20 z non el
demandado, o vieno el demandado z non el demandador, o vieno cada
uno 21.
(b) Se vieno el demandador z non el demandado, se fue citado
por tres vezes o una vez por todas tres, deve ser julgado por contumaz,
(c) E se el demandado vieno Z non el demandador, puede el demandado
pidir que tanto sea como se nunca ** fuesse chamado, (d) E se cada
uno vieno z depues alguno fue contumaz, non deve seer oydo se
non dier primera mientre las despesas Z fiador que estara a todo
el pleyto z deshy dey el demandador elo que demanda en escripto z
sinple mientre.
(e) E se la parte lo manifestar que fur demandada, deve el juyz
poner termino pora pagar z condennar el demandado en aquelo
que manifestar, (f) E se el demandado qu/sier que le den libello ",

O TEMPO SEGÜDO

(a) O tempo segundo <é > quando as partes devë vijr ant'o
juyz ; e III cousas deve ome catar : ca veo o demandador e nô veo
o deman <da >do, ou veo o deman <da >do e non veo o demandador,
ou veo cada huu délies.
(b) Se veo o demandador e nô o demandado, emplazado per
III vezes ou hüa vez por todas u III esta vez diz o dereyto que
é peremptorio , deve o juyz ir contra elle coma contra revel, (c) E
se o demandado veo e nô o demandador, pode o deman < da > do
pedir que tanto seya como se nüqua fosse chamado, (d) E se cada
huu veo e depoys alguu foy revel, nô deve seer ovydo se nô der pri-
meyramente as despesas e fyador que stara a todo dereito " e disy
dé o demandador o que demâda en escripto e simplizmëte.
(e) E se a parte o maëfestar que foy demandada, deve o
juyz a poer o prazo pera pagar e eondane o en aquello en
que maenfestar. (f) E se o demâdado " quiser que lhy den libello,
«SUMMA». T. n 157

devenjelo dar se non for en pequeños pleytos o en otras cosas " que
mada la ley 26.

deven lho dar se nô for en pequeños preytos ou en outros casos que


mâda a lee.

20) L'excellente définition du demandeur dans les Siete Partidas, éd. cit., (Ill, tit. II,
ley I, p. 352) est ainsi rédigée : « Demandador derechurero es aquel que face
demanda en juicio para alcanzar derecho, quier por razón de debda, ó de tuerto que ha
rescebido en el tiempo pasado de que non hobo justicia, ó de lo quel facen en aquel
en que está, tomandol o embargandol aquello de que es tenedor o en que ha algunt
derecho. »
21) La procédure contre les défaillants est longuement décrite dans les Flores de
Derecho (Ureña-Bonilla, pp. 71-92).
22) nunca] Dans le ms. « nuncas ». Voir p. 363, III. 1.2.4.
23) L'historique du libellum est ainsi retracé par A. Tardif, ouv. cit., pp. 72-73 :
« Dans la seconde moitié du xine siècle, la procédure par écrit s'introduit peu à
peu dans les juridictions royales. On commence à constater par une sorte de procès-
verbal d'audience ou plumitif appelé rubrica, les débats et les dépositions des
parties ; puis on voit s'introduire, dans ces juridictions, des formes nouvelles
empruntées à la procédure des cours ecclésiastiques [...] Beaumanoir dit aussi que
«les clercs ont une manière de parler moult belle, le latin ; mais les laïques qui ont à
Elaider contre eux ne comprennent même pas les termes français qu'ils emploient,
ien qu'ils soient convenables au plaid ; aussi il se propose de traiter des demandes
que les clercs appellent libelles, en telle manière que ceux qui ne sont pas clercs
puissent le comprendre. » Il ajoute qu'autant vaut demande comme libelle. On
employait dans le même sens les termes intencio, action, plainte, complainte. Il y
avait cependant cette grande différence que l'ancienne demande était orale et
que le llbellus, emprunté par le droit canonique au droit romain, était un acte
écrit [...] ».
Une définition du libellum est donnée dans le Dotrinal (p. 248, 11. 11-18) et aussi
dans les Flores de Derecho (ms. de Tolède, fols. 87 r°b et 87 v°a) : « Si ama(s)
la(s) parte(s) ujnjeren ante uo(s) al plazo. ¿ el demandado non puCiere ante Ci
njnguna defenCion. z dize quei fagade(s) dar la demanda en etcr/pto uo(s) deuede(s)
gela man- /dar dar a -un plazo gujCado po(r) auer conCejo Cebr'ella a -que uen-/ga
tteCponder. Et eCte eCcn'p-/to e(s) dicho en latjn «libellu(s) » z deue Cer en -el nombre
del deman-/dado(r). z del demandado, z la co(s)-/Ca que demanda Cennalada po(r)
çier-/to(s) lugace(s). z la quantia de la demanda z tfazon d'ella po(r) que -la demanda.
Z el nombre del juez ». (Ureña-Bonilla, pp. 102-103).
24) RE dit : « caCos Sennalados » (éd. synop., p. 110e) ; voir variantes lexicales, sous
1.1.1.1., p. 280.
25) Autre référence à la loi ; le rédacteur de ce discours, vu la nature de ce dernier,
ne peut tout rapporter : il se contente de résumer.

todas] Dans le ms. « todos ».


12) dereito] Les mss espagnols portent « pleyto ».
13) demâdado] Dans le ms. « demâdador ».
Ill

TEMPUS III"8

(a) En el t/enpo de las excepciones o defensiones 26 sage deve


seer el demandfado] 27 que non diga suas excepciones desondrada
mientre 28.
(b) z pr/mera mientre si es juyz por rescr/pto del papa o de lo
del otro principe, deve adezir contra'l rescripto 29, ca se tollir el
rescripto non ficara niguna cosa de la juridiscion. (c) E pero se a
sospechoso el juyz 80, primera mientre lo deve adizer z d'otra guisa
semeya que consiente en él. (d) E desi deve dizer contra la parte del
demandador que es descumungado o que es siervo o que es en poder
de otre, como se fuere su maordomo o que non es de eydade conplida.

(a) Enno terceyro tempo das eyxeyçôes ou deffensôes sage14


deve seer o deman <da> do que nô diga sas exeeyçôes15 desordia-
damëte.
(b) E primeyramente se est o juyz por escripto do papa ou doutro
princepe, deve dizer contra o rescrito, ca se tolher o rescripto nô
ficará nenhua cousa da jurídico, (c) E pero se á o juyz sospeyto,
primeyramente o deve a dizer e doutra guisa semelha que consente
en el. (d) E disy deve a dizer contra a parte do demandador que é
escómügado ou que he servo ou que é em poder doutrë, come se for
seu mayordomo ou que nô é de ydade conpr/da.

26) La distinction qui est faite entre ces deux termes dans les Flores de Derecho est
très nette ; excepciones est perçu comme étant latin alors que defensiones est
roman : « Titolo de -las defenCiones que Con dichas en latin « excepciones. » (ms.
P.iij. 2, fol. 36 r°) (Ureña-Bonilla, p. 93, 11. 2-3). Aussi dans le Dotrinal (Ureña-
Bonilla, p. 252, 11. 11-12) : « Eçepçion (exceptio) en latin tanto quier dezjr commo
defensión [...] ». Il s'agit des moyens d'ajournement ou de rejet qu'on peut opposer
à une demande sans entrer dans la discussion de l'affaire. Le Dotrinal (Ureña-
Bonilla, pp. 252-253) et les Flores de Derecho (Ureña-Bonilla, pp. 94-98)
relèvent trois sortes d'exceptions, dites en latin fori declinatoria, excepcio dilatoria,
excepcio peremptoria. « Les plus vieux coutumiers s'en tiennent généralement
à la division du droit romain en dilatoires et péremptoires ; les déclinatoires étaient
comprises dans les dilatoires. Nous trouvons toutefois les déclinatoires citées
dans YOrdo judiciarius de Tancrède comme variété d'exceptions dilatoires. »
(A. Tardif, p. 78). Les exceptions dilatoires (fori declinatoria et excepcio dilatoria
devaient être proposées avant de se mettre en jugement, avant le plaid entamé
[...]» (A. Tardif, ouv. cit., p. 88), d'où la place de cette phase du procès avant la
suivante, qui est celle de « quando se conpieça el pleyto ». Les Flores de Derecho
(p. 95, 11. 6-8 ; p. 96, 1. 8 ; p. 98, U. 1-2) et le Dotrinal sont très précis à ce sujet :
«SUMMA». T. m 159

« tal defensión como esta [declinatoria] quien se quisiere aprovechar della devela
poner z provar ante que rresponda ala demanda principal, ca después nolo podría
fazer. » (Dotrinal, p. 252, 11. 18-21) ; « Tal defensión [dilatoria] devela poner antesi
aquel quese quiere aprovechar della, enel comjenço del plejto, o alo menos deue
entonce protestar antel juez que sean salvas todas sus defensiones », (Dotrinal,
p. 252, U. 26-29) ; « z estas defensiones perentorias se pueden poner entodo el
tienpo de juyzjo, ante que sea dada sentencia difinjtiva sobre la demanda
principal », (Dotrinal, p. 253, 11. 10-13). Les defensiones font l'objet du livre V, tit. IV,
pp. 306-314, de El Espéculo, éd. cit. (éd. G. Martínez Díez, pp. 428-436).
27) demandado] Le ms. dit par erreur « demandador » ; or c'est le défendeur qui
pouvait soulever des exceptions. L'erreur n'a pas été corrigée par Ureña-Bonilla
(p. 384, I. 3).
28) On veut éviter que le défendeur n'accumule les exceptions «po(r) delongar el
pleito ma-/liciofa mientre » (Flores de Derecho, ms. P.iij. 2, fol. 36 v°). ES et RE disent
respectivement, « des-o(r)denada » et « de fordenada » (éd. synop., p. 111e); voir
variantes lexicales, sous 1.1.1.4. p. 283.
29) Dans la version du Doctor Infante (fol. 231 v° b) : « z p(r)imeramente de- /ue
mirar Ci el juez a poder po(r) eCcripto del papa o de otro p(r)incipe y dezir contra
el eC-/crito. »
30) Le problème du soupçon que le défendeur peut porter à l'endroit du juge est
longuement développé dans le Dotrinal (pp. 209-211). Voir aussi El Espéculo,
éd. cit., libro V, tlt. II, pp. 298-301. (éd. G. Martínez Díez, pp. 418-421).

14) sage] Dans le ms. « sages ».


15) exeeyçôes] Dans le ms. « exeeycoes ».
IV
TEMPUS IV"*

(a) En el tienpo quando se conpieça el pleyto devemos catar


que el pleyto se conpiece por demanda fecha en juyzo o por respuesta
derecha mientre fecha <a > la demanda 81. (b) E devemos saber que
por qual guisa quier que omne responda, o negando o otorgando 82,
conpieçase el pleyto 88. (c) E en lo que diz la ley que el juyz non ahy
mays que fazer poys que cono[sc]e 8* la demanda, entiendesse que
el juyz non deve mays oyr el pleyto, pero devela ajulgar.

ENO TEMPO QUARTO

(a) Eno tempo quarto <quando > se começa o pleyto devemos


catar que o pleyto se comece por demanda feyta en juyzo e por
resposta dereytamente feyta [aa] u demanda, (b) E devemos a
ssaber que por qual guisa quer que ome responda, ou negando ou
ortugando, conpece o pleyto. (c) Eno que diz a ley que o juiz non ha
y mays que fazer poys cognosce a demanda, entende se que o juiz
nô deve mays ouvir o preyto, pero deve o juygar.
31) fecha a -la demanda] Je suis la leçon des autres manuscrits (ES, MA, RE) quf
E

34)
32)
33) conosce]
entrée
recordamiento
es
la
esta
demandados,
de
Tolède,
començado».
devant
kavait
Erocédure
Ceans
miento
en
«segunt
Une
La
orient
eune
comiençan
demanda.
fecha
l'assertion
texte
él manera
défense
formulation
répondu
la
por
phase
en
deximos
et
le
fol.
la
Margarita
por
Dans
du
cause,
demanda
juge,
raiz
romaine
et
préposition
87ou
la
»Doctor
mostrando
de
«respondiendo
los
du
le
Quand
del
par
Dans
de
»°
demanda
desuso
réponse
que
la
contestation
ms.
demandeur.
assez
pleytos
negocio
b)
todo
une
procédure

de
et
le
:les
«conosoce»,
Infante
les
«los
ilnégation
por
demandeur
alors
en
semblable
gpleyto
Siete
consistait
el
parties
del
avait
po(r)
principal
Cipleitos,
las
el
demandador
respuesta
-la
en
actor
qu'elle
(fol.
»demandado
Partidas,
appelée
leyes
sobre
(A.
demanda
un
cause,
avaient
pure
par
231
éd.
se
en
eTardif,
avait
sens
eque
ne
répétition
respondimiento
por
que
retrouve
et
cit.,
ante
une
plaid
r°litis
éd.
figure
fablan
posé
différent.
su
simple
a)
yformé
respuesta
ácon-/noCçiere.
debe
négation
tít.
cit.,
aquella
el
po(r)
est
demanda
ouv.
contestatio,
entamé,
contradictoirement
judgador
X,
point
dans
seer
de
d'un
très
tit.
ou
sa
cit.,
derecha
p.
»los
X,
demanda
requête
par
del
dado
ou
explicite
(A.
les
plaid
«dans
693
ap.
opor
demandadores
ley
el.
affirmation
reo
une
»terme
:Tardif,
Flores
o70).
:et
des
juicio,
2.negare
RA.
III,
reCpue-
palabra
men,
«(...]».
et
exception,
Otrosi,
esto
1.
llanamente
syllabes
: venu
p.
que
«Voir
de
Litis
mise
El
es
leurs
465
ouv.
e(s)
se
/Cta
Derecho
ópure
le
.ilïj.
quando
litis
p.
de
debe
contestatio
por
et
en
précédentes.
:défendeur
ya
cit.,
conte
conclusions
on
«28,
l'ancienne
de
contestatio
sijugement,
es
Comenza-
etescrVpto,
el
facer
ó(ms.
arriva
p.
quando
los
1.1.
sim
entran
no
pleyto
Ct ando
88)
I.e.
n.
pie
es
en
de
ity».

16) aa] Dans le ms. « a


AM

TEMPUS V»«

(a) En el tienpo quando [las partes] 86 deven ajurar de calunnia 86


en pleytos que non son sp/r/males o de verdat en pleytos sp/r/males,
devemos catar que estos juramientos pueden se deyxar a las partes
calada mientre seguendo que dizen muchos, mays d'otra guysa non.

O TEMPO QUINTO

(a) Eno tempo quinto quando as partes deven ajurar de calüpnya


en preytos que nô sô spirituaes ou de verdade en preytos spirituaes,
devenios catar que estes juramentos podë " sse leyxar aas partes cala-
damëte següdo que dizë muytos, mays doutra guisa nô.

35) las partes] Le ms. dit « partes las ». « En los copistas no suelen darse inversiones
que atenten contra el orden habitual [...] Un caso excepcional en el Libro de
Buen Amor, 664a, donde G trae yo non a me trevo en lugar de yo non me atrevo »,
Alberto Blecua, Manual de critica textual, Madrid, Castalia, 1983, p. 23.
36) Ce serment est ainsi décrit par A. Tardif, oui;, cit., p. 89 : « Dans certaines
juridictions, on devait prêter aussitôt après la contestation en cause, le serment de
calomnie, sacramentum de calumnia, Juramentum calumniae, serment de calonge
ou chalenge [...] Le demandeur et le défendeur juraient successivement qu'ils
croyaient avoir droite querelle ; qu'ils répondraient droite vérité sur tout ce
qu'on leur demanderait ; qu'ils ne donneraient ni ne promettraient rien aux
juges ni aux témoins sauf leurs dépens ; qu'ils n'empêcheraient point leur
adversaire de produire ses preuves ; qu'ils ne reprocheraient ses témoins que
pour des motifs qu'ils croiraient légitimes et qu'ils n'useraient point de fausses
preuves. C'est, à peu près, la formule donnée par Tancrède. » Formule que l'on
retrouve dans les Flores de Derecho, que je cite ici d'après Ureña-Bonilla, pp.
108-109, 11. 5-9 et U. 1-9 : « fazede luego jurar el demandador z depues al
demandado estas. V. cossas que aqui son escriptas. La primera es, el demandador que
cree que demanda derecho. La segunda es, que dira uerdat délo que sopiere z
quele preguntaren. La tercera es, que non dio nen prometió nenguna cosa por
razón que diesse por el la sentencia a nenguno senon aaquellas personas que
manda el derecho por rrazon de su merecemiento, assi como asso auogado, oa
escriuano, oaotros aquien non sea deffendido por ley. La quarta es, que non adura
en aquel pleyto neguna proua falsa. La quinta es, que non demandara plazio
maliciosa mientre por rrazon de allongar el pleyto. E el demandado deue jurar
la primera cossa que cree que deffiende so derecho, z deue jurar estas, v. cosas
sobredichas. E es dicho en latin sacramentum calunpnte. » « Juramento de calupnia
es quando jura alguno que en buena fe e non por malicia faz demanda a alguno
en juizio o la defiende [...] », La Margarita de los pleitos, éd. cit., tit. XI, 1, p. 695.
Voir aussi les Siete Partidas, éd. cit., Ill, tít. XI, ley XXIII, p. 488 : « Quando et
cómo deben las partes facer el juramento de calupnia á que dicen en romance
jura de manquadra. »

17) podë sse] Dans le ms. « podesse ».


VI

TEMPUS VIUS

(a) En el t/enpo de las provas devemos acatar que presentes


sean las partes contra que se aduzen z otra guisa non valan las provas,
fueras se non quisier venir el contra que se dan los testigos, (b) E
deven seer de bona nonbrada z non sospechosos. E non deven
see <r > 87 pobres, se non fueren provados que son de bona vida z de
bona nonbrada 38. (c) E los testigos deven ajurar 89 ante que digan
nada z °\e otra guisa non valdrá elo que dixierem, pero que sean
frades menores, (d) E la parte que las aduze develes adar elas
despensas 40. E la parte contra que se aduzen las provas pue < de > las
fazer preguntar sobre las cosas que pertenecen al pleyto. (e) E se
la parte apriso 41 lo que dixeron los testigos, non pode sobre aquellas
cosas aduzir mas testigos. E depues que la parte oviere tres términos
pora aduzir elos testigos non deve aver el quarto termino senon con
solenidat segundo que mindi la ley *2. (f) E se los testigos dixeron
alguna palabra escura pueden la declarar 48, ca el que diz ela cosa

ENO TEMPO SEXTO

(a) Eno tempo das provas devemos catar que presentes seyâ as
partes contra que se aduzen e doutra guysa nô vallë as provas, fora se nô
quiser vijr aquel contra que se dâ os testijgoos. (b) E deven seer de
boa numeada e nô sospeytos. E non deven seer proves, se nô fore prova-
dos que son de boa vida e de boa numeada. (c) E os testigoos deven a
jurar ante que digâ nada e doutra guysa nô valla o que dixeren, pero
que seyâ frades meores. (d) E a parte que as adusse deve les a proveer
das cusías. E parte contra que se aduzë as provas pode lhas fazer
preguntar sobre lhas cousas que perteescë ao preyto. (e) E se a parte
aprendeu o que dixerô os testigoos, nô pode 18 sobre aquellas cousas
aduzer mays testigoos. E depoys que a parte [ouver] " III termos pera
aduzer os testigoos non deve a aver o quarto 20 termeo senô con
sollepnidade següdo o que manda a ley. (f) E se os testigoos disserô algüa
paravoa escura [poden] 21 lho declarar, [ca aquel que diz a cousa] *2
^A<5%£- Ç^A/frtWM^S^
OU.cn

#sDHEHvnDlflnEMBsBK

fi*ttat^<femwnaitr¿HWua<^^i^&
«SUMMA». T. VI 163

aquella, deve aenterpretar. E se sobre la declaración los testigos fa-


braren escura mientre, otra vez pueden sobre aquello dizer. (g) E pues
que las testimonias son abiertas non puede ela parte aduzer otros
testigos sobre aquel articolo sobre que ya foron aduchas, (h) E los
testigos deven seer preguntados sobre lo que son aduchos z sobre
las cosas que pertenecen a aquello z non sobre al. E deven seer
preguntados que digan razón de su dicho, z deven ser preguntados
del lugar z del tienpo z de lo que virón z de lo que oyron z saben z
creen 44 e de la fama 45 del lugar 46 z de la certedumbre. (i) E sobre un
articolo 47 non deve el juyz recebir mas de quarenta testigos. E los
testigos non deven seer recebidos ante que el pleyto sea começado
por respuesta senon en casos 48 estremados, seguendo que diz el
derecho 49. E los testigos deven adizir verdad assi polla una parte como
por la otra. E los testigos deven ser recebidos en jeuno de honesta.

lha deve emtrepetar. E se sobre la declaraçô os testigoos fallare


escuramente, outra vez podë sobre aquelho dizer. (g) E poys que
as testimonhas sô abertas nô pode a parte aduzer testigoos outros
subre aquel artijgoo sobre que foro ya aduzudos. (b) E os
testigoos devë seer preguntados sobre aquello que so aduzudos e
sobre aquellas cousas que perteescâ aquello e nô sobre al. E devë seer
preguntadas que dygâ 28 y razón de seu d/to, e devë seer preguntadas
do logar e do tempo e do que viró e ovyrô, saben e cree e da fama
e do logar 24 e da certydon. (i) E subre huu artyjgoo nô deve o juyz
receber mays de XLI testigoos. E os testigoos nô deven seer recebudos
ante que o preyto seya começado por resposta seno en casos
estremados, segundo que diz o dereyto. E os testigoos devë a dizer verdade
assy polla hüa parte come pola outra. E os testigoos devë seer recebudos
en jajuu de honestidade.

37) La lettre « r » manque dans le manuscrit.


38) Dans les Flores de Derecho, une loi fixe les conditions exigées pour être témoin.
J'y retrouve un texte semblable : « njn omne que tea muy pob(r)e. fi non fuere
de buena ujda. » (ms. de Tolède, fol. 91 r° b) (Ureña-Bonilla, p. 129). La loi I
(pp. 514-515) des Siete Partidas, éd. cit., (tlt. XVI) définit le concept de témoin ;
son titre est : « Qué cosas son testigos et qué pro nasce dellos, et quién los puede
adocir antel judgador. »
39) « De como deuen las prouas iurar » est le contenu d'un titre des Flores de Derecho
(Ureña-Bonilla, pp. 122-126).
40) Dans la Margarita de los pleitos, éd. cit., tit. XIII, 6, p. 702 : « La tercera cosa
es que aquel que trae las testimonias develes dar las espensas. »
41) ES dit : « aputo » (éd. synop., p. 120d) ; voir variantes lexicales, sous 1.1.3.1., p. 287.
42) La Margarita de los pleitos, éd. cit., illustre bien et éclaire ce passage (tlt. XIII, p.
703) : « 9. La sesta cosa es que desque tres prazos oviste para adozir testimonias,
non deves aver otro prazo si non por una guisa : si jurares que non sabes lo que
las testimonias dixieron e que maliciosamente non pides este plazo e que estas
testimonias non las podiste aver al prazo primero [...] 10. Iten, sepas que el juez
deve dar un termino para traer las testimonias, e en aquel termino deven seer
las testimonias aduchas por tres veces, en tres términos. Mas de costumbre general
164 ÉDITION

comoloses juezes
dan dicho tres
desuso.
plazos
» para traer los testimonios, e aun el quarto prazo dan
43) « Otrofi ti dixiere alguna palab(r)a ofcura pu-/edela de-clara(r) en etta mi(s)-/ma
ttazon. » Flores de Derecho, ms. de Tolède, fol. 90 v° b. Dans la Margarita de los
pleitos, éd. cit., tit. XIII, 11, p. 703 : « La sétima cosa es que si el dicho del testigo
es obscuro, que lo puede declarar. »
44) Flores de Derecho (ms. P.iij. 2, fol. 39 r°) : « et primera mientre deuelas [las prueuas]
preguntar que ti faben d'a-quel fecho tob(r)e que ton aduchas z ti -dizen que taben
pregúntelas como 16 faben. ti po(r) oydas ti po(r) uitta o ti po(r) creencia z detpues
pregúntelas del ano z del dia z del logar» (Ureña-Bonilla, p. 124, 11. 9-10 et
p. 125, 1. 1). « On distinguait les témoins de visu et de auditu, ceux qui savaient
et ceux qui croyaient. Les juges doivent « esgarder comment les témoins répondent,
ou par savoir, ou par croire, ou par cuider (cogitare) », car « en un muid de cuider,
n'y a point plein pot de sçavoir. » (A. Tardif, ouv. cit., p. 102). Dans El Espéculo,
éd. cit., libro IV, tit. VII, ley XVI, p. 201 : « E estos [los testigos] deven jurar [...]
que digan verdat destas tres cosas sobre aquel fecho que les demandan. La primera,
lo que saben ciertamíente. La segunda, de lo que oyeron dezir. La tercera ,1o
que creen sobre aquel fecho de que Tos preguntan, si es asi o non. » (éd. G. Martínez
Díez, p. 316). Dans la Margarita de los pleitos, éd. cit., tlt. XIII, 17, p. 705 : « Iten,
las testimonias deven seer preguntadas del tienpo, e del logar, e de la oida, e de la
creencia e de todas las otras circunstancias. »
45) RE dit: «forma» (éd. synop., p. 124b) ; voir variantes lexicales, sous 1.1.1.4., p. 283.
46) « Dans l'examen ou interrogatoire des témoins, le juge devait s'enquérir de chaque
point contesté et des circonstances, c'est-à-dire : des personnes, du lieu, du
temps, si le témoin avait vu les faits ou s'il les avait seulement ouïs, s'il croyait
simplement qu'ils s'étaient accomplis, quelle en était la vraisemblance (cruauté
ou créauté : credibilitas) et ce qu'en disait le bruit public ou la commune renommée. »
(A. Tardif, ouv. cit., p. 105). « Le bruit public ou la commune renommée », tel
est bien le sens de « -la fama del lugar ». Évoquons ces lignes du Libro de Buen Amor
(cité d'après l'édition de Corominas, p. 77) : « ca mucho es cruel quien su fama
menosprecia : el Derecho lo dize. »
47) Les articuli étaient la liste des points sur lesquels les témoins allaient être interrogés.
48) ES dit : «cotas » (éd. synop., p. 125a) ; voir variantes lexicales, sous 1. 1.1.1., p. 280.
49) Le droit auquel se réfère le texte pourrait être, par exemple, celui développé dans
les lois IX à XIV (libro IV, tit. VII) de El Espéculo, éd. cit., pp. 196-200, et hérité
lui aussi, (éd. G. Martínez Díez, pp. 309-315).

18) pode] Dans le ms. «podë».


19) ouver] Dans le ms. «ouuir».
20) o quarto] Le ms. porte ensuite, inutilement « ou quanto ».
21) poden] Dans le ms. « podendo ».
22) ca aquel que diz a cousa] Ms. : « cü el diz a cousa aquel que ».
23) que dygâ] Ms. : « que non dygâ ».
24) da fama e do logar] Dans les mss espagnols : « de la fama del lugar ».
VII

TEMPUS VII

(a) En el t/enpo quando las partes razonan sobre las provas


muchas cosas se puede/2 dizir.
(b) Como se fueren recebidas la otra parte non lamada nen
seyendo presente non seyendo contumaz, o que fueren recebidas non
seyendo conpecado el pleyto 60. (c) z que son contrarias entre ssi
e que se non acordan en otras cosas muchas que se pueden dizir
de derecho ; z la parte que las aduze puédelas acordar, e la parte
contra que las aduze puédelas desacordar, z puedensse aduzir en
estrumentos 61 z cartas z privilegios 62. (d) E puedensse poner
excepciones peremptorias 63 por que se colga 64 todo el pleyto, como
prescripciones o que la debda es pagada o las cartas por que se prova
la demanda 66 son falsas o que non vale la prova de derecho pero
que sea provada. (©) Pero ante qwe'l juyz reciba la prova deve catar
se valdrá, se for provada. E pero que de la primera vala puede avenir
que non deve valer, como se yo feziesse demanda a Pedro •• z depues

DO TEMPO SÉPTIMO

(a) En tempo quando as partes razoâ sobre las provas muytas


cousas se pode dizer.
(b) Come se fore recebudas a otra parte nô chamada u [ne seen-
do] *' presente nô seendo contumaz, e que foro recebudas nô seendo
começado o preyto. (c) Ou que son coníraryas antre sy ou qi/e se non
acordâ en outras cousas muytas que se pode dizer de dereyto ; e as
partes que lhes aduzë pode lhas acordar, e as partes contra que as aduzê
poden lhas desacordar, e pode sse aduzer estrumentos e cartas e
privilegios, (d) E podë se pôer excepçôes peremptorias per que se tolla o
preyto todo, como perescriçôes 27 ou que a demâda é pagada ou que as
cartas per que se prova a demanda son falsas ou que nô valla a prova de
dereyto pero que seya provada. (e) Pero ante que o juyz receba a prova
deve a catar se valeyra se fosse. E pero que de Ha primeyra valha pode
avijr que nô deve a valer, como se eu fezesse demanda a Pedro e depoys
166 ÉDITION

me él feziesse so heredero, cya non puedo demandar contra la boz


de Pedro se yo quis seer so heredero, ma<s> puedo demandar
por él.

el me fezesse seu herdeyro, ca eu nô posso demâdar contra a voz de


Pedro se eu quisesse seer seu herdeyro, mays poso demandar por el.

50) «General mientre Ceno(r) deuen ter recebidas las p(r)ueuas pues que -el pleito
es començâdo po(r) reípuefta z ante non », Flores de Derecho (ms. P.iij. 2, fol. 38 r°)
(Ureña-Bonilla, p. 116, 1. 9). ;
51) « Instrument, est un titre par écrit, qui sert à établir le droit et la prétention qu'on
peut avoir», Claude- Joseph de Ferrière, Dictionnaire de droit et de pratique
contenant l'explication des termes de Droit, d'Ordonnances, de Coutumes et de Pratique,
avec les juridictions de France, Paris, 3e éd., 1749, t. II, p. 68. Après avoir eu,
dans les formulaires de même que dans les capitulaires, la signification classique
de moyen, instrument, instrumentum réapparaît au xme siècle dans le sens dérivé
d'acte écrit. (Jacques Berger, Le vocabulaire de l'ancien droit privé vaudois jusqu'à
la renaissance du droit romain (888-1250), Genève, 1963, p. 43). Dans la Margarita
de los pleitos, éd. cit., tit. XVI, p. 707 : « 1. Sepas que por tres guisas es el
instrumento publico : si es fecho por tabilion, o por mandado del juez, o si es sellado con
sello autentico [...] 3. lien, instrumento privado es aquel que non es sellado con
sello autentico, mas es fecho con testimonias escriptas en el instrumento.»
52) Les Flores de Derecho distinguent clairement trois types de preuves : « Todas las
cofas Ce pueden prouar en iuyzio po(r) tres maneras, la p<ri>mera manera es
po(r) confection de quai quier de las partes, la Cegunda es po(r) tetti-/gos. la tercera
es po(r) cartas o -po(r) eCtrumento publico ca -los iuyzios z las preCumpciones
non Con p(r)ueuas complidas po(r) Ci pero que aludan a -prouar el fecho. » (ms.
P.iij. 2, fol. 38 r°). (UreSa-Bonilla, p. 115, 11. 5-8, et p. 116, 11. 1-2).
53) Voir la note 26.
54) ES, MA, RE disent: «tuelga» (éd. synop., p. 128e); voir variantes lexicales,
sous 1.1.3.1., p. 288.
55) RE dit : « debda » (éd. synop., p. 129c) ; voir variantes lexicales, sous I.I.I.5., p. 284.
56) ES utilise le signe « N », qui exprime l'anonymat ; voir variantes lexicales, sous
1.1.1.5., p. 284.

25) recebudas a otra parte nô chamada] Ms. : «recebudos. A otra parte nô chamadas»
26) né seendo] Ms. : « e yndo ».
27) perescriçôes] Ms. : « per rescricôes ».
VIH

TEMVUS VIII"*

(a) En el t/enpo quando la<s> partes encieran el pleyto z


renuncia <n > a toda prava z a toda razón z pieden ela s <ente >nria,
non ay al senon que el juyz ponga termino a las partes pora oyr
s<ente>nria, pero que bien puede el juyz preguntar las partes aon-
qwe sea el pleyto cerado, se lo el juyz vir por guisado z por derecho.

TEMPO OYTAVO

(a) Eno tempo oytavo quando as partes enserra o preyto e ren-


huçâ toda prova e toda razó e pedê a sentença, nô á y al send que
o juyz [...] 28 pregunte as partes ante que seya o preyto sarrado se
lio o juyz vir por guisado e por dereyto.

28) juyz] Le texte est réduit, semble-t-il à cause d'une haplographie.


IX

TEMPOS IX"*

(à) En el t/enpo de la s<ente>n<c>ia67 devemos catar que


el juyz non dey ela s <ente >nria ayna, mas deve la dar en escr/pto.
(b) E na sentencia deve acontener absolución z condenpnacio M.
(c) E la s <ente >ncia deve seer dada presentes las partes [o] •• la una
seyendo contumaz, ca entonce contumazia la faz presente, (d) E
pero que la parte sea contumaz, se derecho a por si, deve el juyz dar la
s<ente>ncia por ela z entonce devela condenpnar en las despesas 60
por que non vieno z fu contumaz, (e) E el juyz deve adar la s <ente >n-
cia en publico z en lugar convenible z non en lugar torpe nen nescio 61.
E deve adar la s <ente >ncia sey <e >ndo z non estando nen andando,
(f) E la s <ente >ncia deve seer cierta z sobre cosa cierta, (g) El juyz
deve acondewpnar a la parte vençuda a la que venció ennas despesas 62,
Z senon, develas apagar de lo suyo. E el juyz puede texar elas despesas
Z fazer a la parte que las ha d'aver jurar sobr'ellas, mas poys la parte
jurar sobr'ellas, non puede el juyz toller de las que son juradas.

TEMPO NONO

(a) Eno tëpo da sentença devenuw catar que o juyz nô dé a


sentença aginha, mays deve a dar en scripto [...] *9. (c) E a sentença
deve seer dada presentes as partes ha hua seendo contumax, ca entonce
a contumacia a faz présete, (d) E pero que a parte seya contumax, se
dereyto ha por sy, deve juyz dar a sentença <e > 30 entô deve a a con-
depnar ñas despessas porque nô veo e foy revel, (e) O juiz deve dar a
sentença en publico e en logar conveniavel e nô en logar torpe 31. E
deve dar a sentença seendo e nô stando ne andando. (í) E a sentença
deve seer certa e sobre cousa certa, (g) E o juiz deve a condepnar
a parte vençuda ao que vençeo ñas despesas, e seno, deve lhas el
pagar do seo, ca o juyz pode taxar as despesas e fazer aa parte que
lhas dé e deve jurar sobr'ellas, mays poys que a parte jurar sobr'ellas,
nô pode o juyz tolher das que ya sun juradas.

57) la
«todas
otra eslasdifinitiua.
Centenciasinter
tonlocuto(r)ia
en -dos maneras,
es aquelalaque
unanon
esesdicha
dada tob(r)e
inter locuto(r)ia.
ela demandaz
«SUMMA». T. IX 169

principal majfc to-/b(r)e algunas dubdas que acaecen en -el pleito [...] diflnitiua
es la Centenera que de-termina la principal demanda z da acabamiento a -tod'el
pleito », Flores de Derecho, P.iij. 2, fol. 40 o° (Ureña-Bonilla, pp. 142-143).
58) « II n'y a point de jugement si la sentence ne porte absolution ou condamnation,
car le jugement est la solution définitive du procès. La sentence définitive est
celle qui termine la question principale, et elle doit contenir absolution ou
condamnation, ou autrement ne vaut rien. » (A. Tardif, ouv. cit., pp. 115-116).
59) o] Dans le ms. « E ».
60) Les dépens sont les frais qui ont été faits dans les procédures de la poursuite
d'un procès. Sur ce problème, on peut lire Jesús Lalinde Abadía, Los gastos
del proceso en el derecho histórico español, in Anuario de Historia del Derecho Español,
t. 34, 1964, pp. 249-416. Les notes 17 (p. 257), 34 (p. 260), 47 (p. 261) renvoient
aux œuvres de Jacobo de Junta ; aux pages 385-388, une partie s'intitule La
obra del Maestro Jacobo y las Partidas.
61) MA dit: «enatio» (éd. synop., p. 136b); voir variantes lexicales, sous I.1.2.,p. 285.
62) La loi XVII de El Espéculo, éd. cit., libro IV, tit. II, p. 142, a pour titre : « Como
los judgadores deven condepnar al vencido en las costas salvo en cosas ciertas. »
(éd. G. Martínez Díez, p. 255).

29) en scripto] Le texte est réduit, semble-t-il à cause d'une haplographie.


30) e] A été ajouté d'après la leçon des mss espagnols.
31) en logar torpe] Est suivi de « mëatàto » qui correspond à « nen nescio » dans la
version espagnole (RA).
Jfli

IV

ÉTUDE DES VARIANTES


A. Variantes d'usage graphique
B. Variantes lexicales
C. Variantes de formation
D. Variantes morpho-syntaxiques et séquen-
tielles
Une intention de propos globale : /ordonner et structurer le
déroulement d'un procès et en présenter les différentes étapes/.
Soit un prologue et neuf «tiempos» décrits, perpétués dans
cinq réalisations qui forment le texte Summa de los nueve tiempos de
los pleitos et qui en sont autant de variations.
Le texte, édité (partie II), se mue en objet-texte ; celui-ci, lu
verticalement et horizontalement, dévoile des variantes privilégiées
par la présentation, qui appellent l'étude.
Mais qu'est-ce qu'une variante ?
La première aperception que nous recevons est celle d'une
image graphique jugée par nous différente d'une autre image
graphique, tous les degrés d'extension étant permis : dans son ensemble,
le texte RA constitue une image distincte de ES, mais à l'extrême
un point de MA est une image graphique opposée à la virgule
correspondante dans RE.
L'image graphique est une variante-signe à

trois faces indissociables

une face signifiante : une face contextuelle : une face signifiée :


la première rencontre l'environnement immédiat le sens
et médiat, indicateur
de fonctionnement

Typologiquement, je distingue :

TYPES DOMAINES CONCERNÉS

1. Variantes d'usage graphique :


a. au niveau des signes qui . articulation du discours
ne sont pas lettres : . linguistique textuelle
par exemple, les signes de . syntaxe
ponctuation : . /vs/,
b. au niveau des lettres : . paléographie
m /vs/ b /vs/ v . phonétique
. phonologie
. scriptologie
176 ÉTUDE DES VARIANTES

2. Variantes lexicales :
Deux variantes-signes ou histoire du vocabulaire
plus correspondent à une
intention de propos qu'elles
expriment par des images
graphiques différentes :
citación /vs/ aplazamiento

3. Variantes de formation :
Deux variantes-signes ou phonétique historique
plus proviennent d'un histoire de la langue
même étymon mais évoluent dialectologie
différemment :
bona /vs/ buena

4. Variantes
morpho-syntaxiques et séquentielles :
Deux variantes-signes ou phonétique syntaxique
plus trouvent leur origine morphologie
dans les visions linguistique
linguistiques différentes des
copistes-rédacteurs
pueden /vs/ puedan

Telles sont les variantes laissées par nos « faiseurs de signifiants »


et inventoriées et étudiées ci-après. (Mon édition et mon étude des
variantes étaient achevées lorsque j'ai eu connaissance de l'existence
de HC, très (trop) incomplet de toute façon).
A. VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE

I. VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE AU NIVEAU DES


SIGNES QUI NE SONT PAS LETTRES

1.1. Inventaire et fréquence des signes de ponctuation

Globalement, l'importance des signes de ponctuation dans les


différents manuscrits est la suivante :
RA : 231
ES : 212
MA : 146
RE : 79
LI : 164
La répartition des signes entre titres et texte s'effectue ainsi :

Mss Titres Texte

RA 4 227
ES 18 194
MA 2 144
RE 0 79
LI 9 155

La nature des différents signes et leur fréquence respective


trouvent leur expression dans les tableaux ci-dessous :

12
178 ÉTUDE DES VARIANTES

RA (231)

Fréquences
Nature des signes Texte Titres Total

181 3 184
: 33 33
a 13 13
— 1 1

es (212)

Fréquences
Nature des signes Texte Titres Total

194 16 210
1 1
» 1 1

MA (146)

Fréquences
Nature des signes Texte Titres Total

135 135

a 9 9
2 2
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 179

RE (79)

Nature des signes Fréquences


r 52
l 22
t 3
ç 1
n 1

Li (164)

Fréquences
Nature des signes Texte Titres Total

154 9 163

a 1 1

Je noterai que :
a. certains manuscrits sont beaucoup plus ponctués que d'autres
(231 signes dans RA alors que RE n'en offre que 79) ;
b. le point est de loin le signe le plus employé ;
c. RE l'ignore, mais offre une gamme de signes absents dans
les autres textes.
L'interrogation doit maintenant porter sur le rôle joué par les
signes qui ne sont pas lettres au sein de l'espace occupé par le texte ;
un examen détaillé et comparé de la ponctuation dans les cinq
manuscrits montre qu'en un même lieu (= lieu concordant) les scribes
ont parfois uniformément ressenti la nécessité de placer un signe,
quelle que soit la nature de celui-ci : je parlerai alors de groupes
concordants de manuscrits ; ailleurs, les solutions divergent : je parlerai
alors de lieux et de groupes variants.

1.1.1. Les groupes concordants

Les groupes concordants (20) occupent vingt lieux concordants ;


180 ÉTUDE DES VARIANTES

ils contiennent soit cinq manuscrits, soit quatre, en cas de lacunes


dans un cinquième manuscrit.

1. 1.1.1. Cinq manuscrits en présence

N° du lieu Nature du Manuscrits


Références signe Groupes Description de l'environnement
concordant
concordants
p. 95c RA, ES,
MA, LI A la fin
premier
d'une sous-espace
majuscule
du premier
(RA,
textuel.
énoncé
ES,Est
MA),
dusuivi
ou
RE
d'une minuscule dans : RE, LI.
p. 97c RA, ES, Est situé en fin d'énoncé, et est suivi
MA, LI d'une majuscule (RA, ES, MA, RE),
RE ou d'une minuscule dans : LI.
p. lOOd RA, ES, Est situé devant « o (ou) »
MA, LI minuscule, marquant une nuance
RE d'alternative.
p. lOOd RA, ES, Devant «o (ou)», marquant une
MA, LI nuance d'alternative, et écrit avec
RE majuscule (RA, MA) ou minuscule
(ES, RE, LI). La majuscule trouve
sa justification dans le fait qu'elle se
situe au début d'une seconde
séquence à valeur d'exemple : « Como
fe fuere... O -te es » (RA).
p. 103d RA, ES, Est situé en fin d'énoncé, l'énoncé
MA, LI suivant commençant par une
RE majuscule (RA, MA, LI) ou une
minuscule (ES, RE).
p. 104d RA, ES, Devant « Ca » (RA, ES), « ca » (MA,
MA, LI RE, LI) à valeur d'explication.
RE
p. 105b RA, ES, En fin d'énoncé, le nouvel énoncé
MA, LI commençant par une majuscule
RE (RA, MA, LI) ou une minuscule
(ES, RE).
p. 106a RA, ES, A la fin du second sous-espace
MA, LI textuel.
RE
p. 106e RA, ES, Devant « o (ou) » (RA, MA, RE, LI),
MA, LI marquant une nuance d'alternative,
RE ou devant « g » (ES).
10 p. 107d RA, ES, Devant « O » (RA) ou « o (ou) » mar-
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 181

MA, LI quant une nuance d'alternative.


r RE
11 P- 110c RA, ES, En fin d'énoncé, pour ce qui est de
RE LI
MA, RA, MA, RE, LI, et devant un
nouvel énoncé commençant par « E »
r
(RA), « Et » (MA), « e (3) » (LI, RE).
Devant un « g » bi-orienté (ES).
12 P- 112b RA, ES, Devant « ca » (RA, ES, RE, LI) ou
r RE LI
MA, « Ca » (MA) à valeur d'explication.

13 P- 113d RA, ES, Devant « o (ou) », marquant une


RE LI nuance d'alternative.
MA,
r
14 P- 123b RA, ES, Devant un « g » ou « e » (LI) bi-
orienté.
r RE LI
MA,

15 P- 124a RA, ES, Devant un « g » (RA, MA, RE) bi-


RE LI orienté (verbes mis en relation), ou
r MA, directement devant un verbe,
lorsqu'il y a succession de verbes (ES,
LI).
16 P- 125b RA, ES, En fin d'énoncé, et devant un
RE LI nouvel énoncé commençant par « E »
r MA, (RA, LI), « Et » (MA), « z » (RE),
ou par une minuscule (« los ») dans
ES.
17 P- 127c RA, ES, Devant « o (ou) » à valeur
r RE LI
MA, d'alternative dans ES, MA, RE, LI, ou
devant « z » (RA).

1.1.1.2. Quatre manuscrits en présence

N° du lieu Nature du
Références signe Manuscrits Description de l'environnement
concordant
V p. 102c RA, ES, Devant « E (z> e) » bi-orienté (verbes
MA, LI mis en relation.
(lacune
dans RE)
2' p. 132b Devant «pero que» (RA, ES) ou
MA ES,
RA, « Pero » (MA, RE).
l RE
(lacune
dans LI)
3' p. 133e RA, ES, En fin d'énoncé, et devant un
182 ÉTUDE DES VARIANTES

MA nouvel énoncé commençant par«E»


RE (RA), « s » (MA, RE) ou par une
(lacune minuscule (« la ») dans ES.
dans LI)

Par ordre de fréquence décroissante, les groupes concordants


correspondent aux emplois suivants (je ne tiens pas compte de
certaines nuances ; voir lieux 9, 11 et 17) :
a. En fin d'énoncé (lieux : 1, 2, 5, 7, 11, 16 ; 3') : 7 ;
b. Devant « o » (lieux : 3, 4, 9, 10, 13, 17) : 6 ;
c. Devant un « z » bi-orienté (lieux : 14, 15 ; 1') : 3 ;
d. Devant « ca » (lieux : 6, 12) : 2 ;
e. A la fin d'un sous-espace textuel (lieu : 8) : 1 ;
/. Devant «pero que» ou «pero» (lieu : 2') : 1.
Certains de ces emplois méritent un commentaire.

1. La ponctuation en fin de sous-espace textuel

On pourrait s'étonner qu'un signe de ponctuation n'apparaisse


uniformément dans tous les manuscrits qu'à la fin d'un seul sous-
espace textuel ; le tableau ci-dessous montre cependant que la tendance
majoritaire consiste bien à placer en cet endroit un signe séparateur.

Mss
Fin des RA ES MA RE LI Total
sons-espaces

Prologue 0 l 4
1 • • L • 5
2 . 0 4
3 0 ¿ 4
4 • 0 • L • 4
5 • 0 • 0 3
6 0 0 3
7 • 0 L • 4
8 0 • • 0 • 3
9 ♦ 0 • 0 • 3
Ponctuation 9 4 8 7 9
par manuscrit
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 183

2. La ponctuation en fin d'énoncé

Le prologue est constitué de définitions de chacune des neuf


étapes du procès. Seule la fin de l'énoncé correspondant à la cinquième
étape est uniformément ponctuée, il n'en demeure pas moins que
la tendance majoritaire consiste bien à placer ici aussi un signe
séparateur. Ainsi :

Mss
Fin de
chaqué
énoncé RA ES MA RE LI Total
du prologue

Premier
énoncé 5
Premier
« tiempo » a 0 ¿ # 4
Deuxième
« tiempo » a 0 •a 0 4
Troisième
« tiempo » •a •a 0 • 4
Quatrième
« tiempo » •a 0 •a / • 4
Cinquième
« tiempo » # f 5
Sixième
« tiempo » •a m •a 0 • 4
Septième
« tiempo » •a 0 •a 0 0 2
Huitième
« tiempo » • • •a 0 4
Neuvième
« tiempo » # m 0 ¿ m 4
Ponctuation
par manuscrit 10 8 8 5 9

L'étude des signes de ponctuation ne saurait être faite d'après


une simple transcription de manuscrit, aussi fidèle soit-elle ; elle
doit se fonder sur le manuscrit lui-même, qui seul peut nous faire
184 ÉTUDE DES VARIANTES

comprendre l'approche du scribe, ses réactions, ses pensées et les


raisons profondes d'emploi ou de non-emploi des signes.
. arriver en fin de ligne sans espace disponible et avec le souci
de respecter rigoureusement la marge peut expliquer une absence
de point dans ES (fin du quatrième « tiempo »,/(?/. 25 r°) et dans MA
(fin du premier « tiempo »,/<?/. 63 v° a).
. le scribe peut laisser au rubricateur ou à lui-même, pour une
phase postérieure, des espaces blancs destinés au dessin de crochets
alinéaires ; ceux-ci n'ayant pas été portés, ce sont des blancs à valeur
de ponctuation qui apparaissent aujourd'hui : ainsi dans ES (fol.
25 r°), avant chaque énoncé des « tiempos » figure un blanc.
Le second sous-espace textuel — («tiempo primero», ES) —,
traite de la citation ; quatre règles doivent être observées, d'où quatre
énoncés commençant par des formules du type : La primera cosa es...,
La seguenda cosa es. . ., La tercera cosa es. . . (RA), et ainsi ponctuées en
leur fin :

Mss
Fin de
chaque
règle à RA ES MA RE LI total
observer

Première
règle •a 0 4
Deuxième
règle •a •a ¿ • 5 :

Troisième
règle a •a ¿ • 5
Quatrième
règle (et fin du
sous-espace
textuel) 5

1.1.2. Les groupes variants

. Les groupes variants (345) occupent trois cent quarante-cinq


lieux variants, numérotés et détaillés ci-dessous.
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 185

1.1.2.1. Tableau des lieux et des groupes variants

Nature du Manuscrits
variant Références signe Groupes Description de l'environnement
variants
P- 95b RA — Après un verbe et devant un
0 ES, MA, SNp.
RE, LI Séparateur du thème et du rhème
(« en -noue tienpos »).
P- 95c D ( RA — Après un point et devant un
Blanc laissé, k\ ES, nouvel énoncé. Introducteur
non rempli RE MA, d'énoncé.
0 LI
2' P- 95c RE — Après « tienpo » et devant « es
V
0 RA, ES, quando». Séparation du thème et
MA, LI du rhème.
P. 95c RA — Après « es» et devante quando».
0 ES, MA, Séparateur du thème et du rhème
RE, LI (= «quando el omne... derecho»).
P- 95d RA — Devant « que » exprimant la
0 ES, MA, finalité. Séparateur du thème (« El
RE, LI p(r)imero tienpo... a -otro») et du
rhème («que -le faga derecho»).
P- 96a . l RA, ES, — Séparateur d'énoncés.

V (RE
0 MA — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
P- 96a a (RA — Après un point et devant un
Blanc laissé, ES, MA, nouvel énoncé. Introducteur
non rempli (RE d'énoncé.
0 LI
P- 96a LI — Entre l'actualisateur «o» et
0 RA, ES, un substitut à valeur nominale
MA, RE («fegundo»).
P. 96a RA — Après « es » et devant» quando ».
0 ES, MA, Séparateur du thème et du rhème
RE, LI (= « quando uienen... ant'el iu?z»).
P- 96b RA, ES, — Séparateur d'énoncés.
MA, LI
0 RE — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
10 P- 96b a (RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, ¡ES nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 RE. LI
186 ÉTUDE DES VARIANTES

il P- 96b RA
ES, MA, (=
Séparateur
el
— -pleyto»).
Après
« quando
« esdu
el
» et
lamado...
thème
devant*
et te
du
guando
delonga
rhème
».
RE, LI

12 P. 96c RA — Entre un actualisateur


ES, MA, («algunas») et sa base d'extension.
RE, LI
13 P- 96c RA, ES, — Devant «o» marquant
RE l'alternative.
MA, LI
14 P- 96c LI — Devant «po(r) que» exprimant
RA, ES, la finalité.
MA, RE Séparateur du thème (« O terce?-
ro... defïenfyoes») et du rhème
(«po(r) que te delonga o -presto»).
15 p. 96d RA, ES, — Séparateur d'énoncés.
MA, LI
RE — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
16 p. 96d a RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, ES nouvel énonce. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 RE, LI
17 p. 96d RA — Séparateur du thème et du
0 ES, MA, rhème ( — « quando te comiença el
RE, LI pleyto»).
18 p. 96e ( LI
RA, MA, — Séparateur d'énoncés.
(RE
ES — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
18' p. 97a ES — Devant une séquence
(pas de commençant par« te».
texte
correspondant
ailleurs)
19 p. 97a a (RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé ÎES, RE nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 LI
20 p. 97a ES — Devant un chiffre.
lexie RA, MA,
RE, LI
21 p. 97a ES — Après un chiffre.
lexie RA, MA,
RE, LI
22 p. 97b (RA — Après « es » et devant « quando ».
ÍES Séparateur du thème et du rhème
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 187

(= «quando deuen Ia(s) partes


aiurar de columpnia»).
MA, RE,

23 p. 97b RA — Devant «o» marquant


RE l'alternative, dans RA. Devante e» dans
ES, MA, RE.
LI
24 p. 97c ES — Après «o» marquant
RA, MA, l'alternative.
RE, LI
25 p. 97c a ( RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, ! ES, RE nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 LI
26 p. 97c LI — Devant un chiffre.
0 ES
lexie RA, MA,
RE
27 p. 97c LI — Après un chiffre.
0 ES
lexie RA, MA,
RE
28 p. 97c RA — Après « es » et devante quando ».
0 ES, MA, Séparateur du thème et du rhème
RE, LI (— «quando las partes... aduzen
p(r)ouas»).
29 p. 97d ( ES, LI — Devant «o» marquant
ÎRE l'alternative.
RA, MA
30 p. 97d RA, ES, — Séparateur d'énoncés.
MA, LI
0 RE — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
31 p. 97d a í RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, (ES nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 RE, LI
32 p. 97e RA — Après « e(s) » et devant «
ES quando». Séparateur du thème et du
0 MA, RE, rhème («quando las partes... todo
LI el pleyto»).
33 p. 98a ES, LI — Dans ES : devante o » marquant
RA, MA,
RE l'alternative ; dans LI : devante e».
Dans les deux cas, mise en relation
de séquences commençant par « fo-
bre» (SNp).
188 ÉTUDE DES VARI

34 p. 98a • ES — Après <co» marquant


0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
35 p. 98b RA, MA — Séparateur d'énoncés.
0 ES, RE, — Pas de signe de ponctuation,
LI mais majuscule.
36 p. 98c a Í RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, >ES nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 RE, LI
37 p. 98c RA — Après « es » et devant» quando ».
0 ES, MA, Séparateur du thème et du rhème
RE, LI (= «quando -la(s) partes... pieden
tentencia»).
38 p. 98d RA — Devant «3», bi-orienté. Mise
*0 ES, MA, en relation de deux SV.
RE, LI
39 p. 98d RA, ES, — Séparateur d'énoncés.
MA, LI
0 RE — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
40 p. 98d a j RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, |ES nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 RE, LI
41 p. 98e .IX. LI — Devant un chiffre.
0 ES
lexie RA, MA,
RE
42 p. 98e .IX. LI — Après un chiffre.
0 ES
lexie RA, MA,
RE
43 p. 98e RA — Après « es». Séparateur du
0 ES, MA, thème et du rhème ( = « el tienpo de
RE, LI -la tentencia»).
44 p. 98e . ( LI
RA, ES, — En fln d'énoncé et de
sous-espace textuel. Séparateur d'énoncés et
L (RE de sous-espaces textuels.
0 MA
45 p. 99b \RA — En fln de SNp. Séparateur du
ES thème (= SNp) et du rhème (=
0 MA, RE, « quatro cofa(s) deue el omne
LI catar»).
46 p. 99b .iiij. LI — Devant un chiffre. .
lexie RA, ES,
MA, RE
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 189

47 p. 99b .iiij. LI — Après un chiffre.


lexie RA, ES,
MA, RE
48 p. 99c ( RA, ES, — Séparateur d'énoncés.
'LI
RE
MA — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
49 p. 99c a RA — Après un point et devant un
Blanc laissé, ES, RE nouvel énoncé.
non rempli
0 MA, LI
50 p. 99d ES, LI — Devant une séquence introduite
0 RA, MA, par « pues que ».
RE
51 p. 99e \RA — Devant une séquence marquant
ÍES une restriction et introduite par
«te » dans RA, et par « Mas » dans
ES.
MA, RE,
LI

52 p. 100a RA — Devant une donnée d'hypothèse


ES, MA, introduite par« Ce».
RE, LI
53 p. 100b 'Í RA,
MA ES, — Devant des séquences qui ont
valeur d'exemples, et introduites
RE soit par « Como (cuerno, MA) te (ti,
LI MA)» dans RA, ES, MA, soit par
« o fy » dans RE.
54 p. 100b RA, ES, — Devant « z » introduisant un
MA, LI ajout. Nouvelle période d'énoncé.
RE
55 p. 100c RE — Devant «o» marquant
RA, ES, l'alternative.
MA, LI
56 p. lOOd ES — Après «o» marquant
l'alternative.
0 RA, MA,
RE, LI
57 p. lOOd RA — Sépare un actualisateur («-tu»)
0 ES, MA, de sa base de détermination.
RE, LI
58 p. lOOd ( RA, ES, — Devant «o» marquant
(LI l'alternative.
RE
MA
•190 ÉTUDE DES VARIANTES

59 P- lOOd ES — Après «o» marquant


0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
60 p- lOOd LI — Sépare un actualisateur (« Ceu »)
0 RA, ES, de sa base de détermination.
MA, RE
61 p- lOOd ES — Après «o» marquant
0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
62 p- 100e RA — Après «es» et devant une sé-
ES, MA, 2uence attributive. Indicateur
RE, LI 'une relation d'attribution.
63 p. 100e ES, MA — Devant « que» introduisant une
RA, RE,
LI séquence explicative.

64 p- 101b ES — Devant un SNp.


0 RA, MA,
RE, LI
65 p- 101b t LI
RA, MA, — Devant « Ce-non» introduisant
une exception. Devant « o finon »
(RE dans RE.
ES
66 p- 101c ES — Devant un SNp.
RA, MA,
LI, RE
67 p. 101c (ES, MA — Devant « o » marquant
Ire l'alternative.
RA, LI
68 p- lOld RA, ES — Devant «o» marquant
MA, RE,
LI l'alternative.

69 p. lOld i¡MA
RA, ES, — Devant « E (z) » (RA, MA), ou
sans (ES, RE), suivi d'une séquence
£ (puis (RE à valeur d'exemple. Nouvelle
lacune) période d'énoncé.
0 LI
70 p. 101e RA, MA, — Devant une donnée d'hypothèse
introduite par « Pero fe» (RA) ou
0 ES par « cuemo Ci» (MA) ou « como Ce»
(lacune dans RE) (LI). Dans ces deux manuscrits,
insertion d'une séquence marquant
l'exception, avant la donnée
d'hypothèse.
71 p. 101e MA — Après une séquence marquant
0 LI l'exception.
(pas de texte correspondant ailleurs)
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 191

72 p. 102b ES — Devant une séquence


0 RA, MA, commençant par « en -que».
LI
(lacune dans RE)
73 p. 102c RA, ES Devant une résultante.
0 MA, LI
(lacune dans RE)
74 p. 102d RA — Entre le verbe et la séquence en
0 ES, MA, fonction de complément.
LI
(lacune dans RE)
75 p. 102e ES, LI — Devant un SNp (introduit par
0 RA, MA « en » dans ES ; la préposition
(lacune dans RE) manque dans LI).

76 p. 102e RA, ES, — Séparateur d'énoncés.


LI
0 MA
(lacune dans RE)
77 p.. 103a MA — Devant un chiffre.
0 ES, LI
(pas de texte correspondant dans RA, RE)
78 p. 103a LI — Entre une base d'incidence et
0 ES, MA l'adjectif.
(pas de texte correspondant dans RA, RE)
79 p. 103a a RA — Après un point et devant un
Blanc pour une nouvel énoncé. Introducteur
lettre ornée ES d'énoncé.
0 MA, RE,
LI
80 p. 103a RA — Après «es» et devant «que».
0 ES, MA, Séparateur du thème et du rhème
RE, LI (= «que el iuyz 'cite en tienpo
conuenib(r)e»).
81 p. 103b Í LI
RA, MA, — Devant «ca», introduisant une
séquence explicative.
(RE
ES
82 p. 103d (RA — Devant une résultante.
t ES, MA Séparateur d'une donnée d'hypothèse et
0 RE, LI d'une résultante.
83 p. 103e a RA, MA — Après un point et devant un
Blanc laissé, ES, RE nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 LI
84 p. 103e RA, ES, dans
— Devante
ES et MA).
Pero que»* («pero que»,
MA
0 RE, LI
ÉTUDE DES VARIANTES

85 p. 104b RA, ES, — A la fin de la première partie


MA d'un énoncé ; devant « E » (RA),
0 RE, LI «Et» (MA), «et» (ES).
86 p. 104c LI — Devant une séquence en
RA, ES, fonction de sujet.
MA, RE
87 p. 104d RA, ES — Devant « o » marquant
0 MA, RE l'alternative.
88 p. 104d RA — Après «o» marquant
0 ES, MA, l'alternative.
RE
(lacune dans LI)
89 p. 104e ES — Placé après la copule « es » et
RA, MA, devant une séquence en fonction
RE, LI de sujet introduite par «que»
(« que non es (o iuyz»).
90 p. 104e RA, MA — Devant une résultante.
LI RE,
ES, Séparateur d'une donnée d'hypothèse et
d'une résultante.
90' p. 105b LI — Devant une séquence introduite
0 RA, (lacune par«poys que».
MA ES, dans RE)
90" p. 105c — Après un point et devant un
a RA, MA
Blanc laissé, ES nouvel énoncé. Introducteur
non rempli d'énoncé.
0 RE, LI
91 p. 105d .iij. LI — Devant un chiffre.
lexie RA, ES,
MA, RE
92 p. 105d .iij. LI — Après un chiffre.
lexie RA, ES,
MA, RE
93 p. 105d RA, MA — Devant une séquence énuméra-
0 tive, explicitative de «tres cotas»,
LI RE,
ES, le point étant situé après «tres
cotas».
94 p. 105d RA, MA — Devant «s» introduisant le
0 ES, RE,
LI second (RA) ou le troisième (MA)
élément d'une enumeration, «s»
bi-orienté, mettant en relation des
SN.
95 p. 105e RA, MA — Devant « z » introduisant le
ES, RE,
LI troisième (RA) ou le quatrième (MA)
élément d'une enumeration. «3»
bi-orienté.
96 p. 106d LI
RA, MA, — Après une séquence de valeur
temporelle.
ES, RE
;
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 193

97 P- 106d LI — Devant un chiffre.


iij,
lexie RA, ES,
RE
MA,
98 P- 106d .iij. LI — Après un chiffre.
lexie RA, ES,
MA, RE
99 P- 106d •• RA, ES, — Devant une explication
MA, LI introduite par « Ca» (RA, ES) ou « ca»
(MA, LI).
0 RE mais
— Pas majuscule.
de signe de ponctuation,

100 P- 106d r RE — Entre «Ca» et «o» marquant


0 RA, ES, l'alternative.
MA, LI
101 P- 106e RA, ES, — Devant « z non (e -nô) »
RE LI répondant à « Ca o » précédent. « £ »
0 MA, bi-orienté, mise en relation de deux
SN. •

102 P- 106e RA — Après «o» marquant


0 ES, MA, l'alternative.
RE, LI
103 P- 107a )RA, ES, — Devant « z non (e non) »
Y répondant à « o » précédent. « z »
0 MA RE
¡LI, bi-orienté, mise en relation de deux SN.
104 P- 107a ES, — Devant «o» marquant
Y MA, RE
i LI
(RA, l'alternative.
0
105 P- 107a ES — Après «o» marquant
0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
106 P- 107a — Séparateur d'énoncés.
ES, MA,
LI
0 RA, RE — Pas de signe de ponctuation,
mais majuscule.
107 P- 107b RA — Devant «g non» répondant à
0 ES, MA, « Se uieno» («Se uieno el... .z non
RE, LI el...»). «g» bi-orienté, mise en
relation de deux SN.
108 P- 107b . — Dans une donnée d'hypothèse,
RA, ES,
BtlA
A/TA à la fin de la première séquence
0 RE, LI introduite par« Se (Si)» et au début
d'une seconde séquence introduite
aussi par « Ce (fi) ».
109 P- .107c r RE — Entre la copule («fue») et le
0 RA, ES, participe passé («çitado»).
MA, LI
194 ÉTUDE DES VARIANTES

110 p. 107c ES, LI — Devant un SNp.


0 RE MA,
RA,

111 p. 107c RA, LI — Devant un chiffre (LI) ou l'unit


0 lexicale l'exprimant («tres»
RE MA,
ES, (RA)).
112 p. 107d ES, LI — Après un chiffre (LI) ou Funit<
0 RE MA,
RA, lexicale l'exprimant («tres», (RA))
Avant la base d'incidence du nu
méral.
113 p. 107d ES — Après «o» marquant
0 RA, MA,
LI l'alternative.
RE,
114 p. 107e .iij. LI — Devant un chiffre.
lexie RA, ES,
MA, RE
115 p. 107e IRA — Séparateur de donnée
]es, LI d'hypothèse et de résultante et, en fin d
a MA
RE donnée d'hypothèse, après un
0 chiffre (LI) ou l'unité lexicale
l'exprimant (RA, ES, RE).
116 p. 108a MA introducteur
— Devant « zd'une
» + verbe
nouvelle
conjugué
0 LI
)as de correspondance séquence (résultante).
ans les autres mss)
117 p. 108b RA, ES, — Séparateur d'énoncés.
MA, LI
0 RE — Pas de signe de ponctuation
mais majuscule.
118 p. 108c ES — Devant «z non» répondant
0 RA, MA, « Et ti» (« Et ti el... . z non el... »)
RE, LI Mise en relation de deux SN.
119 p. 108c (RA — Séparateur de donnée
ÎLI d'hypothèse et de résultante.
0 ES, MA,
RE

120 p. 108d ES — Devant un « z » introducteur d


(texte différent dans séquence et bi-orienté (mise en
les autres mss) relation de deux verbes).
121 p. 108e RA, MA, — Séparateur d'énoncés.
LI
RE
(texte diérffènt dans ES)
122 p. 108e RA, LI — Devant «g» (RA) ou «e» (LI
MA, RE au sein d'une donnée d'hypothès
(pas de correspondant faite de deux séquences, «g. (e)
dans ES) introduisant la seconde.
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 195

123 p. 109a LI — Séparateur de donnée


0 RA, MA, d'hypothèse et de résultante.
(pas de RE
correspondant dans ES)
124 p. 109a RA — Après une donnée d'hypothèse
0 MA, RE, et une résultante, et devant une
(pas de LI seconde donnée d'hypothèse.
correspondant dans ES)
125 p. 109b RA, ES, — Devant un « z » bi-orienté (mise
MA en relation de deux SNo)<
RE, LI
126 p. 109c RA, ES, — Devant une nouvelle période
MA, LI d'énoncé.
0 RE
127 p. 109d ( RA, ES — Devant un « z » bi-orienté (mise
en relation d'une séquence
MA, LI adverbiale et d'un adverbe).
128 p. 109e RA, ES, — Devant un nouvel énoncé
MA, LI introduit par « E (Et) » suivi de « f e
RE (Ci)».
129 p. 110a ÍRA — Séparateur de donnée
Í MA, LI d'hypothèse et de résultante.
ES, RE
130 p. 110b — Séparateur de deux ensembles
r JRE verbaux, mis en relation par « z »•
0 MA, LI
(pas de correspondant
dans ES)
131 p. 110c ES — Devant « z * introduisant le
(texte propre à ES) second ensemble verbal d'une
résultante.
132 p. HOd (RA — Séparateur de donnée
. [ma d'hypothèse et de résultante.
(médian)
0 ES, RE,
LI

133 p. HOd LI — Après une résultante et devant


RA, ES, une seconde donnée d'hypothèse.
MA, RE
134 p. 110e í RA, ES, — Devant «o» marquant
LI l'alternative.
RE
MA
135 p. 110e RA, ES — Après «o» marquant
MA, RE, l'alternative.
196 ÉTUDE DES VARIANTES

136 p. Illa RA, ES, — Fin de sous-espace textuel.


LI
t RE
0 MA
137 p. 111c ES, MA — Devant « o » marquant
0 RA, RE,
LI l'alternative.

138 p. 111c RA En fin de SNp.


0 ES, MA,
RE, LI
13$ p. llld ES — Devant «que» de type injonc-
0 RA, MA, tif.
RE, LI
140 p. 111e RA — Entre la base verbale
0 ES, MA, d'incidence et l'adverbe.
RE, LI
141 p. 111e RA, ES — Devant un nouvel énoncé,
/ 'RE introduit par « z » (dans RA et ES).
0 MA, LI
142 p. 111e RA — Après un adverbe. Séparateur de
0 ES, MA, la base verbale d'incidence.
RE, LI
143 p. 112a RA, ES — Devant un SNp.
0 MA, RE,
LI

144 p. 112a (RA, ES — Devant «o» marquant


V ¡RE l'alternative.
0 MA, LI
145 p. 112a ES — Après «o» marquant
0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
146 p. 112b ES — Séparateur de l'actualisateur
0 RA, MA, (« del ») de sa base (« otro principe »).
RE, LI
147 p. 112b RA, ES — Entre donnée d'hypothèse et
*0 MA, RE,
LI résultante.

148 p. 112b RA — Entre ensemble verbal («deue


0 ES, MA, adezir») et SNp.
RE, LI
149 p. 112c ES, MA — Entre donnée d'hypothèse et
0 RA, RE,
LI résultante.

150 p. 112d RA, ES, — Devant un nouvel énoncé,


MA, LI introduit par « E (Et)».
0 RE
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 197

151 p. 112d r RE — Entre donnée d'hypothèse et


0 RA, ES, résultante.
MA, LI
152 p. 112e • — Devant une nouvelle période
( LI
i(RE
RA, MA, d'énoncé, introduite par« z (Et, e) »,
r ou«ca»dansRE.
0 ES
153 p. 113a MA — Entre verbe et SBp.
0 RA, ES,
RE, LI
154 p. 113a RA, ES, — Devant un nouvel* énoncé
MA introduit par« E (5, et)».
0 RE, LI
155 p. 113a ES — Entre «deti» et la base.
0 RA, MA, d'incidence.
RE, LI
156 p. 113a ES — Entre ensemble verbal («deue
0 RA, MA, dezir») et SNp.
RE, LI
157 p. 113b ÍES — Devant «o» marquant
Y (re l'alternative.
0 RA, MA,
LI

158 p. 113c ES — Après «o» marquant


*0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
159 p. 113c . ( RA, ES, — Devant «o» marquant
l'alternative.
C (re
0 MA
160 p. 113c ES — Après «o» marquant
0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
161 p. 113c RA, ES, -T Devant une explicitation
MA, LI introduite par «como te (como Ci),
0 RE (cuemo Ci), (corne Ce)».
162 p. 113d LI — Entre actualisateur et base
0 RA, ES, actualisée.
MA, RE
163 p. 113d ES — Après «o» marquant
0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
164 p. 113e • — Fin de sous-espace textuel.
I LI MA,
(RA,
(re
0 ES
198 ÉTUDE DES VAS

165 p. 114b RA, ES — Entre SNp et ensemble verbal.


*0 MA, RE,
LI

166 p. 114d • MA ES,


RA, — Devant « o » (RA) ou « s » (ES,
MA).
0 RE, LI
167 p. 114d RA — Après « o » marquant
0 ES, MA, l'alternative.
RE, LI
168 p. 114d RA — Entre adverbe et base
0 ES, MA, d'incidence.
RE, LI
169 p. 114e RA, MA — Devant un nouvel énoncé,
0 ES, RE,
LI introduit par* E (Et)».

170 p. 115a (RA — Devant « o » marquant


V ¡RE l'alternative.
0 ES, MA,
LI

171 p. 115a ES — Après « o » marquant


0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
172 p. 115a (RA, ES — Devant « o » marquant
V Ire l'alternative.
0 MA, LI
173 p. 115a RA, ES — Après « o » marquant
0 MA, RE, l'alternative.
LI
174 p. 115b • RA, ES, — Devant un nouvel énoncé,
IT**».
MA introduit par« E (e, Et)».
0 RE, LI
175 p. 115b ES, LI — Devant une séquence en
0 RA, MA, fonction d'objet direct, introduite par
RE «que».
176 p. 115c ES — Devant une séquence
*0 RA, MA, commençant para puet -que».
RE, LI
177 p. 115d RA — Séparateur du thème et du rhè-
*0 ES, MA, me.
RE, LI
178 p. 115e . Í RA, MA, — Fin de sous-espace textuel.
(re
0 ES
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 199

p. 116b LI — Entre sujet et verbe.


0 RA, ES,
MA, RE
p. 116c RA — Entre ensemble verbal et SNp.
0 ES, MA,
RE, LI
p. 116c L RE — Entre copule (« ton») et adjectif.
0 RA, ES,
MA, LI
p. 116c í ES, MA — Devant «o» marquant
Ire native.
RA, LI
p. 116d ES Après «o» marquant
RA, MA, native.
RE, LI
p. 116d ES — Devant un SNp.
0 RA, MA,
RE, LI
p. 116d RA, MA — Entre SNp et ensemble verbal.
ES, RE,
LI
p. 117a RA — Devant « ma?s» marquant
0 ES, MA, l'opposition.
RE, LI
p. 117b LI — Entre « ma?(s) » et « e ».
0 RA, ES,
MA
(pas de correspondant
dans RE)
p. 117b LI MA,
RA, — Fin de sous-espace textuel.
ES
(pas de correspondant dans RE)
p. 117d RA — Entre SNp et ensemble verbal.
0 ES, MA,
RE, LI
p. 118a RE — Devant «o» marquant
0 RA, ES, l'alternative.
(mais texte MA, LI
différent dans RE)
p. 118b ES, MA, — Devant « z d'o-tra guita (z d'
LI tra guita, E d'outra gu?ta)».
0 RA, RE
p. 118b LI — Devant « fora te» introduisant
0 RA, ES, une exception.
MA, RE
200 ÉTUDE DES VARIANTES

193 p. 118c ES — Entre verbe et séquence sujet.


'0 RA, MA,
RE, LI
194 p. HSd ■ • — Devant un nouvel énoncé,
MA ES,
RA,
XVXrV introduit par « E (et)» dans RA, ES.
0 RE, LI
195 p. 118e ES, LI — Devant «z (e)» bi-orienté
0 RA, RE (mise en relation de deux séquences
(pas de con espondant attributives).
dans MA)
196 p. 118e RA, ES — Devant un* nouvel énoncé,
0 RE, LI introduit par* E (g)».
(pas de con espondant
dans MA)
197 p. 119a RA, LI — Devant une donnée d'hypothèse.
0 ES, MA,
RE

198 p. 119b • LI ES,


RA, — Devant «3 (e)» dans RA, LI,
et« o» dans ES (mise en relation de
0 MA, RE séquences attributives).
199 p. 119b RA, MA, — Devant un nouvel énoncé.
0 ES, RE
200 p. 119c • MA
IVJLrV
RA, ES, — Devant «3 de otra guita».
0 RE, LI
201 p. 119d • LI MA,
RA, Devant « pero que».
0 ES, RE
202 p. 119e RA, ES, — Devant un nouvel énoncé,
MA, LI introduit par* E {z, e)».
0 RE
203 p. 119e L RE — Sépare l'ensemble sujet de
0 RA, ES, l'ensemble verbal.
MA, LI
204 p. 120a • RA, ES, — Devant un nouvel énoncé
ma; li introduit par « E (Et, e) », dans RA,
0 RE MA, LI, et par «la» dans ES.
205 p. 120c / RE — Entre préposition et actualisa-
RA, ES, teur plus substantif.
MA, LI
206 p. 120d . RA, MA, — Devant un nouvel énoncé
introduit par «E (Et, e)».
ES, RE
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 201

207 P- 120e RA d'hypothèse


— Séparateuret d'une
d'une
résultante.
donnée
MA
0 ES, RE,
LI
208 p- 121a . RA, MA, — Devant un nouvel énoncé,
LI introduit par « E (z> E) ».
0 ES, RE
209 p. 121a iij. LI — Devant un chiffre.
lexie RA, ES,
MA, RE
210 p. 121a .iij. LI — Après un chiffre.
lexie RA, ES,
MA, RE
211 p- 121a ES — Devant une séquence
0 RA, MA, commençant par «pora» suivi d'un
RE, LI infinitif et d'un SNo.
212 p. 121b RA — Séparateur de propositions.
0 ES, MA,
RE, LI
213 p- 121b LI — Sépare le verbe conjugué du
0 RA, ES, verbe à l'infinitif (« non deue. a
MA, RE -auer»).
214 p- 121c RA, LI — Devant une séquence introduite
0 ES, MA,
RE par« fe-non (tenô)».

215 p- 121c ES — Devant une séquence introduite


0 RA, MA, par « fegundo que» (« tegundo que
RE, LI manda la ley »).
216 p- 121d RA, ES, — Devant un nouvel énoncé
MA, LI introduit par « E» (RA, LI) ou « Et»
0 RE (ES, MA).
217 p- 121e (RA — Séparateur de donnée
1 ES, MA d'hypothèse et de résultante.
0 RE, LI
218 p- 121e MA ES,
RA, — Devant une période d'énoncé
introduite par «Ga» (RA, MA) ou
0 RE, LI «ca» (ES).
219 p. 121e RA — Sépare l'ensemble sujet de
0 ES, MA, l'ensemble verbe.
RE, LI
220 p- 122a RA, ES, — Devant un nouvel énoncé,
MA, LI introduit par «E» (RA, LI) ou par
0 RE « Et» (ES, MA).
221 p. 122a LI — Sépare un SNp d'un ensemble
0 RA, ES, constitué d'un sujet et d'un SV.
MA, RE
202 ÉTUDE DES VARIANTES

222 p. 122b RA — Séparateur de donnée


ES, MA, d'hypothèse et de résultante.
RE, LI
223 p. 122b LI — Sépare l'adverbe de sa base
0 RA, ES, d'incidence verbale.
MA, RE
224 p. 122c RA, ES, — Devant un nouvel énoncé,
MA, LI introduit par «E» (RA, ES, LI) ou
RE par «Et» (MA).
225 p. 122d MA — Après une séquence temporelle
RA, ES, commençant par « pues que ».
RE, LI
226 p. 122e ES — Devant une séquence introdui-
0 RA, MA, duitepar« tob(r)eque».
RE, LI
227 p. 122e ES — Situé entre « tob(r)e» et « que».
RA, MA,
RE, LI
228 p. 122e ES — Après «que» dans « .tob(r)e.
RA, MA, que.»
RE, LI
229 p. 122e LI MA,
RA, — Devant un nouvel énoncé,
commençant
mençant
— pa « Ë» (RA, LI) ou par
par
ES, RE «Et» (MA).
~IA).
230 p. 123a ES — Devant une séquence introduite
0 RA, MA, par « Cob(r)e que ».
RE, LI
231 p. 123c RA — Devant « z non ».
ES, MA,
RE, LI
232 p. 123c RA, ES, — Devant un nouvel énoncé,
LI commençant par « E» (RA, LI) ou par
0 MA, RE «S» (ES).
233 p. 123d LI — Devant* y».
(pas de correspondant
dans les autres mss)
234 p. 123d LI Après « y ».
(pas de correspondant
dans les autres mss)
235 p. 123d RA, ES, — Devant une nouvelle période
MA, LI d'énoncé, introduite par « z » (RA,
RE ES, MA) ou par« e» (LI).
236 p. 123e LI — Séparateur du verbe et de son
0 RA, ES, complément indirect.
MA, RE
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 203

237 p. 123e <RA, ES — Devant un « z * bi-orienté,


RE mettant en relation des SNp de même
MA, LI type.
238 p. 124a ( RA, ES, — Devant un « z » bi-orienté.
¡MA
(RE
0 LI
239 p. 124a RA, LI — Devant un « z » bi-orienté.
0 ES, MA,
RE
240 p. 124b ES — Devant un « z » bi-orienté,
0 RA, MA, mettant en relation deux verbes.
RE, LI
241 p. 124b RA, ES — Devant» E (z) » bi-orienté
0 MA, RE, (fonctionnements distincts immédiats).
LI
242 p. 124b ES — Devant « z » bi-orienté (mise en
0 RA, MA, relation d'ensembles au
RE, LI fonctionnement identique).
243 p. 124b Í ES, MA — Devant « z » bi-orienté (mise en
Ire relation d'ensembles au
RA, LI fonctionnement identique).
244 p. 124c RA, ES, — Devant un nouvel énoncé.
MA, LI
0 RE
245 p. 124c RA, ES — Séparateur du SNp et de
0 MA, RE,
LI l'ensemble verbe-sujet.

246 p. 124d LI — Entre verbe («receber») et


0 RA, ES, «may(s) de».
MA, RE
247 p. 124d ES, LI — Devant un chiffre.
0 MA, RE
lexie RA
248 p. 124d MA, LI — Après un chiffre.
0 ES, RE
lexie RA
249 p. 124d RA, ES, — Devant un nouvel énoncé.
MA, LI
RE
250 p. 124e RE — Devant une séquence
RA, ES, introduite par* ante que».
MA, LI
251 p. 125a ÍRA — Devant « tenon (ti-non, Cenô) »
\ MA, LI introduisant une exception.
ES, RE
204 ÉTUDE DES VARIANTES

252 p. 125a RA, LI — Devant « teguendo que (Cegundo


0 ES, MA, que) ».
RE
253 p. 125c RA, LI — Devant une séquence
0 ES, MA, explicative introduite par «aCÇi ... como
RE (aCCy... come)».
254 p. 125d RA, MA, — Devant un nouvel énoncé.
LI
0 ES, RE
255 p. 125d RE — Dans un SNp, entre p et N.
RA, ES,
MA, LI
256 p. 125e ( RA, MA — Fin de sous-espace textuel.
RE
ES, LI
257 p. 126c RA — Entre SNp et ensemble verbe-
ES, MA, sujet.
RE, LI
258 p. 126c — Devant une période introduite
MA ES,
RA, par « Como Ce (como fe, Cuerno Ci) »
RE, LI et livrant des exemples.
259 p. 126d — Devant une période avec géfon-
LI ES,
RA, dif.
0 MA, RE
260 p. 126e LI — Devant «e» suivi de gérondif.
RA, ES,
MA, RE
261 p. 126e ES, MA — Devant « nin » (mise en relation
0 RA, RE, de deux séquences avec gérondif
LI introduites par « nin »).
262 p. 126e (MA — Devant « O (o)» marquant
ÍRE l'alternative.
RA, LI
(lacune dans ES)
263 p. 127c ES — Après « o » marquant
0 RA, MA, l'alternative.
RE, LI
264 p. 127c (ÍMA
RA, ES, — Devant « E (o) » bi-orienté ; « o »
dans ES, MA, RE.
(RE
LI
265 p. 127c ES — Après «o» marquant
RA, MA, l'alternative.
RE, LI
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 205

266 P- 127e RA Devant une nouvelle période


0 ES, MA, d'énoncé, introduite par « z »
RE, LI
267 P- 128a RA, LI Devant une période d'énoncé,
0 ES, MA, introduite par« E (e) ».
RE
268 P- 128b RA, ES, Devant une période d'énoncé,
MA, LI introduite par « z » dans RA et ES
RE et par « Et (E)» dans MA et LI.
269 P- 128c ES Devant « e » (à la fin d'un
passage inexistant ailleurs).
270 P- 128c ES Entre verbe et sujets.
0 RA, MA,
RE, LI
271 P- 128d RA, ES Devant « g » bi-orienté, mettant
MA, RE, en relation des noms.
LI
272 P. 128d RA, ES Devant « z » bi-orienté, mettant
MA, RE, en relation des noms.
LI
273 P- 128d RA, ES, Devant un nouvel énoncé.
MA, LI
RE
274 P- 128e RA Devant une séquence introduite
0 ES, MA, par «po(r) que». Séparateur du
RE, LI thème et du rhème («po(r) que te
colga todo el pleyto »).
275 p. 129a RA Devant «Como», introducteur
ES, MA, d'exemples.
RE, LI
276 p. 129a RA, ES Devant « o », marquant
0 MA, RE, l'alternative.
LI
277 p. 129b ES, MA, Devant « o » marquant
LI l'alternative.
RE
RA
278 p. 129c í ES, MA Devant « o » marquant
Ire l'alternative.
RA, LI
279 p. 129c ES Après «o» marquant
RA, MA, l'alternative.
RE, LI
280 p. 129d RE Devant une séquence introduite
RA, ES, par «c pero que».
MA, LI
206 ÉTUDE DES VARIANTES

281 p. 129d ES, MA, Devant un nouvel énoncé


LI introduit par* pero» dans ES et dans LI
RA, RE et par « Pero» dans MA.
282 p. 129e ES Entre sujet et verbe.
RA, MA,
RE, LI
283 p. 129e RA Séparation d'une séquence à
ES, MA, valeur temporelle, introduite par
RE, LI « ante que», du reste de l'énoncé.
284 p. 130a RA, ES, Devant un nouvel énoncé.
LI
MA, RE
285 p. 130a RA Devant un verbe.
ES, MA,
RE, LI
286 p. 130a RA, MA A la fin d'une période d'énoncé
ES, RE, commençant par « pero que ».
LI
287 p. 130b ,( RA, MA, Devant une période introduite
IJLI par « Como te (Cuemo fi, como fe) »
et à valeur d'exemple.
(RE
ES

288 p. 130c ES Entre verbe et SNp ( =* « a .N. »).


RA, MA,
RE, LI
289 p. 130c ES Devant la lettre majuscule « N »,
RA, MA, symbole de l'anonymat.
RE, LI
290 p. 130c RA, ES, Après la lettre majuscule « N»,
MA symbole de l'anonymat, dans ES,
RE, LI ou après un prénom (-pedro, pey-
d(r)o) dans RA et MA.
291 p. 130d (RA, MA Devant « cya (ca) » introduisant
{RE une explication.
ES, LI
292 p. 130e LI Dans une expansion par
0 RA, ES, détermination, entre p et N.
MA, RE
293 p. 130e RA Devant une période introduite
ES, LI par«fe(fy, fe)».
MA, RE
294 p. 131a (MA, LI Devant « ma(s), (may(s), mas).
f RE
RA, ES
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 207

295 p. 131a i RA, MA, Fin de sous-espace textuel.


LI
(RE
0 ES
296 p. 131d RA Devant « z * bi-orienté, mettant
0 ES, MA, en relation des ensembles verbaux.
RE, LI
297 p. 131d (RA Devant « z » bi-orienté, mettant
'RE en relation des SNp.
ES, MA,
LI
298 p. 131e RA, ES, Devant « z » bi-orienté, mettant
MA en relation des ensembles verbaux.
RE, LI
299 p. 131e RA, ES A la fin d'une séquence de valeur
0 MA, RE,
LI temporelle, et devant « g » dans ES.

300 p. 131e LI Entre négation et verbe.


RA, ES,
MA, RE
300' p. 131e LI Entre le verbe et une unité en
0 RA, ES, fonction d'objet.
MA, RE
301 p. 131e LI Devant « fenô que».
RA, ES,
MA, RE
302 p. 132a RA Entre Tactualisateur « el» et Ñ
ES, MA, («iuyz»).
RE, LI
303 p. I32d MA ES,
RA, Devant une donnée d'hypothèse
introduite par « te» dans RA et par
0 RE, LI « ti » dans ES et dans MA.
304 p. 132e ( LI
RA, ES, Devant «g» («e» dans LI) bi-
orienté, mettant en relation des
(RE SNp.
MA
305 p. 132e ES, MA, Fin de sous-espace textuel.
LI
RA, RE
306 p. 133c MA, LI Devant « ma(s), (may(s))».
0 RA, ES,
RE

307 p. 133d ES, MA Devant un nouvel énoncé,


0 RA, RE,
LI commençant par « En» dans ES et par
«Et» dans MA.
208 ÉTUDE DES VARIANTES

308 p. 133e (RA, ES Devant « z » (dans RA) ou « o »


r (re (dans ES et RE), bi-orientés,
0 MA mettant en relation deux noms-.
(lacune dans LI)
309 p. 133e ES Après «o» marquant
0 RA, MA,
RE l'alternative.
(lacune dans LI)
310 p. 134a RA, MA, Devant une nouvelle période
LI d'énoncé, commençant par «E»
RE (RA)ou«o»(MA,RE).
ES
311 p. 134b ES, MA, Devant «ca» ou «Ca» (dans
LI RE), à valejir explicative.
(¦ RE
0 RA
312 p. 134c RA, ES Devant un nouvel énoncé.
MA,
LI RE,

313 p. I34d LI ES,


RA, Entre proposition à valeur
concessive et donnée d'hypothèse
0 MA, RE introduite par « te» (RA, LI) ou par
«ti»(ES).
314 p. 134e RE Entre verbe («deue») et sujet
RA, ES, («el juez»).
MA, LI
315 p. 134e RA, ES, Dans RA et MA, devant «z»
MA bi-orienté (mise en relation de
0 RE, LI périodes d'énoncés) ; dans ES, devant
« et ti» suivis d'une donnée
d'hypothèse.
316 p. 135a ES Séparateur d'une donnée
(pas de correspondance d'hypothèse et d'une résultante.
ailleurs)
317 p. 135a . ES En fin de résultante et devant
(pas de correspondance une nouvelle période d'énoncé.
ailleurs)
318 p. 135c (MA, LI Devant une séquence introduite
Ire par « por que (por que, dans MA ;
RA, ES Eo(r) que, dans RE ; po(r)que, dans
I)».
319 p. 135d RA Devant « 5» bi-orienté, mettant
ES, MA, en relation des ensembles verbaux.
RE, LI
320 p. 135d RA, ES, Devant un nouvel énoncé
MA, LI introduit par « E (Et)» dans RA et MA,
0 RE et par un actualisateur commençant
par une minuscule dans ES et LI.
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 209

321 p. 136a RA, ES, Devant« z (e, dans LI) » mettant


LI en relation des SNp.
MA, RE
322 p. 136a MA ES,
RA, Devant « z » mettant en relation
des SNp.
0 RE, LI
323 p. 136b RA Devant «nen».
ES, MA,
RE, LI
324 p. 136b LI MA,
RA, Devant un nouvel énoncé,
commençant par « E » dans RA, « z »
ES, RE dans MA et par « e » dans L I.
325 p. 136c RA Devant un gérondif.
ES, MA,
RE, LI
326 p. 136c RA, ES Devant « z » bi-orienté, mettant
MA, RE,
LI en relation des gérondifs.

327 p. 136d Devant un nouvel énoncé,


LI MA,
RA, introduit par « E » (RA), « z » (MA) et
ES, RE par«e» (LI).
328 p. 136d RA, ES Devant « z »» introducteur de
0 MA, RE,
LI SNp et bi-orienté.

329 p. 136e RA, MA, Devant un nouvel énoncé,


LI introduit par « El» (RA), « Et» (MA) et
ES, RE par«e»dansLI.
330 p. 137a LI MA,
RA, Devant « z tenon (RA), Z K-non
(MA), e-tenô (LI)», bi-orienté,
0 ES, RE mettant en relation des ensembles
verbaux.
331 p. 137a ES Devant une donnée d'hypothèse
(pas.de correspondance introduite par « fi».
ailleurs)
332 p. 137b ES Devant un gérondif.
(pas de correspondance
ailleurs)
333 p. 137c RA, MA, Devant un nouvel énoncé,
LI introduit par « E» (RA), « Et» (MA) et
0 ES, RE par«ca»(LI).
334 p. 137d ES, MA, - Devant « et» (ES) et « z » (MA),
0 RA, RE mettant en relation des ensembles
LI verbaux.

14
210 ÉTUDE DES VARIANTES

335 p. 137e J LI 1 Devant «e».


(pas de correspondance ailleurs)
336 p. 137e RA, MA Devant un infinitif. Sépare deux
0 ES, RE, verbes.
LI
337 p. 138a ES, MA Devant une nouvelle période
0 RA, RE,
LI d'énoncé dans ES, devant «mas»
dans MA.
338 p. 138a RA, MA, Devant une nouvelle période
LI d'énoncé.
0 ES, RE
339 p. 138b RA Séparateur du verbe et de son
0 ES, MA, complément.
RE, LI
340» p. 138c RA, MA, En fin de sous-espace textuel.
LI
0 ES, RE

1.1.2.2. Répartition et opposition des groupes variants *

Les cinq manuscrits s'opposent entre eux par la présence ou


l'absence de signes de ponctuation ; ce sont des oppositions d'un
manuscrit à un ensemble de quatre, ou de deux manuscrits à un
ensemble de trois, ou de trois manuscrits à un ensemble de deux, ou,
enfin, de quatre manuscrits à un manuscrit, dénué de signe de
ponctuation là où les autres en offrent un.
La nature du signe n'intervient pas ici, seul le concept de présence
et d'absence étant pertinent pour fonder le jeu des oppositions.

1) De fait, le nombre de lieux variants s'élève à 345, puisque nous avons dû ajouter
2', 18', 90', 90" et 300*.
2) L'effectif des lieux variants de tous les tableaux est inférieur à 345 ; en effet,
nous avons laissé de côté douze cas où des manuscrits offrent une solution propre,
isolée et, donc, non comparable : 18' (ES), 120 (ES), 131 (ES), 190 (RE), 233 (LI),
234 (LI), 269 (ES), 316 (ES), 317 (ES), 331 (ES), 332 (ES), 335 (LI).
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 211

1.1.2.2.1. / manuscrit /vs/ 4 manuscrits

Types Numéros
de groupes variants des lieux variants Fréquences
RA 1, 3, 4, 8, 11, 12, 17, 43
vs j ES, MA, RE, LI \ : 28, 37, 38, 43, 52, 57,
0 62, 80, 102, 107, 138,
140, 142, 148, 167, 168,
177, 180, 186, 189, 212,
219, 222, 231, 257, 266,
274, 275, 283, 285, 296,
302, 319, 323, 325, 339
RA 74 1
vs \ ES, MA, LI ) : 0
(RE lacunaire)
RA 88 1
vs j ES, MA, RE j : 0
(LI lacunaire)
RA 124 1
vs j MA, RE, LI } : 0
(pas de correspondant
dans ES)

Types Numéros
de groupes variants des lieux variants Fréquences
ES 20* », 21*, 24, 34, 56, 41
vs j RA, MA, RE,LI j : 59, 61, 64, 66, 89, 105,
0 113, 118, 139, 145, 146,
155, 156, 158, 160, 163,
171, 176, 183, 184, 193,
211, 215, 226, 227, 228,
230, 240, 242, 263, 265,
270, 279, 282, 288, 289
ES
vs j RA, MA, LI { : 0 72 1
(RE lacunaire)
ES
vs j RA, MA, RE j : 0 309 1
(LI lacunaire)

3) L'astérisque indique que le manuscrit dont il est question offre un chiffre là où


les autres textes ou certains d'entre eux contiennent la lexie correspondante.
212 ETUDE DES VARIANTES

Types Numéros
de groupes variants des lieux variants Fréquences
LI 7, 14, 26*, 27*, 41*, 31
m- 42*, 46*, 47*, 60, 86,
0 { RA, ES, MA, RE j :
91*, 92*, 97*, 98*,
114*, 133, 162, 179, 192,
209*, 210*, 213, 221,
223, 236, 246, 260, 292,
300, 300', 301
LI
vs j ES, MA j : 0 78 1
(pas de correspondance
dans RA, RE)
LI
vs j RA, MA, RE j : 0 123 1
(pas de correspondance
dans ES)
LI
vs j RA, ES, MA j : 0 90', 187 2
(pas de correspondance
dans RE)

Type Numéros
de groupe variant des lieux variants Fréquence

RE 2', 55, 100, 109, 151, 12


vs \ RA, ES, MA, LI j : 181, 203, 205, 250, 255,
0 280, 314

Types Numéros Fréquences


de groupes variants des lieux variants
MA 153, 225 2
vs j RA, ES, RE* LI J : 0
MA
05 j LI j : 0 71, 116 2
(pas de texte
correspondant ailleurs)
MA 77 1
vs \ ES, LI j : 0
(pas de texte
correspondant dans RA, RE)
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 213

1.1.2.2.2. 2 manuscrits /vs/ 3 manuscrits

Types Numéros
de groupes variants des lieux variants Fréquences
RA, ES 22, 32, 45, 51, 68, 135, 19
vs j MA, RE, LI j : 0 143, 147, 165, 173, 241,
245, 271, 272, 276, 299,
312, 326, 328
RA, MA 35, 90, 93, 94, 95, 132, 11
vs j ES, RE, LI j : 0 169, 185, 207, 286, 336

RA, LI 111, 119, 197, 214, 239, 8


vs j ES, MA, RE | : 0 252, 253, 267
ES, MA 63, 137, 149, 261, 307, 334, 7
vs j RA, RE, LI j : 0 337
ES, LI 33, 50, 110, 112, 175, 247* 6
vs j RA, MA, RE | : 0
RA, RE 23, 170, 297 3
vs j ES, MA, LI j : 0
MA, LI 248*, 306 2
vs j ES, RE, RA | : 0
ES, RE 157 1
vs j RA, MA, LI } : 0
RA, ES 73 1
vs j MA, LI j : 0
(RE lacunaire)
RA, ES 79 1
vs j MA, RE j : 0
RA, ES 196 1
vs j RE, LI j : 0
(pas de correspondant
dans MA)
RA, RE 130 1
vs | MA, LI j : 0
(pas de correspondant
dans ES)
RA, LI 122 1
vs { MA, RE j : 0
214 ÉTUDE DES VARIANTES

(pas de correspondant
dans ES)
ES, LI 75 1
vs j RA, MA j : 0
(RE lacunaire)
ES, LI 195 1
vs f RA, RE j : 0
(pas de correspondant
dans MA)
MA, RE 262 1
vs j RA, LI j : 0
(ES lacunaire)

1.1.2.2.3. 3 manuscrits /vs/ 2 manuscrits

Types Numéros
de groupes variants des lieux variants Fréquences
10, 16, 31, 36, 40, 82, 84, 24
RA, ES, MA 85, 90", 108, 125, 154,
vs j RE, LI ; : 0 166, 174, 194, 200, 217,
218, 258, 290, 298, 303,
315, 322
RA, MA, LI 96, 129, 199, 201, 206, 16
vs } ES, RE { : 0 208, 229, 251, 254, 324,
327, 329, 330, 333, 338,
340
RA, ES, LI 87, 198, 232, 259, 284, 8
vs j MA, RE j : 0 293, 313, 321

RA, ES, RE 13, 49, 127, 141, 144, 172, 7


vs j MA, LI j : 0 237
ES, MA, RE: 0 67, 182, 243, 278 4
vs ) RA, LI j
ES, MA, LI 106, 191, 281, 305 4
vs j RA, RE j : 0
RA, MA, RE 256, 291 2
vs j ES, LI } : 0
MA, LI, RE 294, 318 2
vs | RA, ES } : 0
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 215

ES, LI, RE 29 1
vs j RA, MA j : 0

RA, MA, LI 70, 188 2


vs j ES } : 0
(RE lacunaire)
RA, ES, RE 308 1
vs j MA ¡ : 0
(LI lacunaire)
RA, ES, LI 76 1
vs j MA j : 0
(RE lacunaire)
RA, MA, LI 121 1
vs JREJ: 0
(texte différent dans ES)

1.1.2.2.4. 4 manuscrits /vs/ 1 manuscrit

Types Numéros
de groupes variants des lieux variants Fréquences
RA, ES, MA, LI 9, 15, 30, 39, 54, 99, 101, 23
os | RE j : 0 117, 126, 128, 150, 161,
202, 204, 216, 220, 224,
235, 244,
320 249, 268, 273,

RA, ES, MA, RE 2, 6, 19, 25, 53, 69, 83, 10


os j LI j : 0 104, 238, 264

RA, ES, LI, RE 5, 44, 48, 58, 103, 115, 10


vs j MA | : 0 134, 136, 159, 304

RA, MA, LI, RE 18, 65, 81, 152, 164, 178, 9


os j ES j : 0 287, 295, 310

ES, MA, LI, RE 277, 311 2


vs j RA } : 0

1.1.2.3. Les signes de ponctuation et leur fonctionnement

Le signe de ponctuation a deux fonctions principales :


a. il introduit des séparations et place des bornes dans l'entier du
216 ÉTUDE DES VARIANTES

texte, pour y distinguer des sous-espaces textuels ; dans les sous-espaces


textuels, pour y distinguer des énoncés ; dans les énoncés, pour
y distinguer des séquences ou pour y mettre en relation des équilibres.
Il donne aussi à voir l'écriture des chiffres qu'il sépare de celle des
lettres.
b. il focalise de profonds et subtils fonctionnements linguistiques.
Ces deux fonctions sont de nature différente : la première, intra-
discursive, est interne au texte étudié ; elle lui est consubstantielle ;
la seconde, universelle, découvre un système linguistique général
allant au-delà du texte étudié ou des textes de l'époque concernée.
Le signe de ponctuation offre parfois des fonctionnements isojés,
particuliers, dont certains rares semblent curieux.

1.1.2.3.1. Le signe de ponctuation comme séparateur et comme


répartiteur de masses de texte

1. Distinction de sous-espaces textuels au sein de Vespace qui


les enserre.

Le signe sépare la fin du prologue du premier temps, puis les


second, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième, huitième
temps des troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième,
huitième et neuvième, enfin il clôt le neuvième temps et l'espace dit des
« .IX. tiempos » (ce sont les lieux variants : 44, 136, 164, 178, 188,
256, 295, 305, 340).
Pour d'autres détails, se reporter au tableau de la p. 182.

2. Distinction d'énoncés au sein du sous-espace textuel.

Le signe clôt un énoncé et, par suite, le sépare du suivant qu'il


annonce.
J'appelle énoncé une production linguistique écrite considérée
par le scripteur comme complète et possédant une complétude et une
organisation susceptibles d'être mises en relief par des signes, dits
de ponctuation.
Parmi ceux-ci il convient de différencier ceux qui ouvrent l'énoncé
(les crochets alinéaires) de ceux qui le ferment et en annoncent un
autre;

a. Les crochets alinéaires

Ils sont portés dans la ligne par le scribe lui-même ou par un ru-
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 217

bricateur. Le scribe laisse un espace blanc destiné postérieurement


à leur dessin, mais le travail n'a pas été toujours réalisé et certains
des manuscrits n'offrent qu'un blanc (voir tableau).
Si la réalisation varie, l'intention était bien de signifier un
fonctionnement ; je considère donc comme signes valant crochet les
espaces blancs qui lui correspondent.
En treize endroits apparaît le crochet ou ce qui en tient lieu :

. toujours présent dans RA et dans ES


. onze fois présent dans MA
. six fois présent dans RE
. systématiquement absent dans LI.

Il s'agit d'une ponctuation forte 4 utilisée pour indiquer les


différentes parties du texte (neuf), au sein du prologue, et donner une
définition de chacune des étapes du procès, qui constitueront autant
de sous-espaces textuels, ou bien pour introduire un système énuméra-
tif :

« q El p(r)imero tienpo es : quando el omne


faz chamar a -o-/tro : que -le faga derecho. »

RA, 2
« G La ter-/cera cofa es que el citado deue uen-/ir. »

RA, 83

Le tableau ci-dessous met en valeur :

a. le rôle très important de séparateur joué par le crochet, qui


est presque toujours précédé du signe de clôture de l'énoncé situé
ayant ;
b. l'importance donnée à l'énoncé introduit par le crochet
qui, dans la plupart des cas, commence par une majuscule.

4) La potence
Paléographie
de
dans définition
un du
texte
ou
Moyen
que
de
le lettre
passage
donne
Age,majuscule
Paris,
du
d'une
crochet
Armand
idée
C par
àalinéaire
une
lequel
Colin,
autre.
les
Jacques
1973,
scribes
» p. 331,
Stiennon,
du Moyen
est : «Age
dans
signe
indiquaient
sa
en forme
218 ETUDE DES VARIANTES

Lieux Signes Début de


variants crits l'énoncé ques
. a RA El
2 a* ES El
. D MA El
é a RE el
a RA El
6 D ES El
D MA El ,
¿ D RE el
10 a RA, MA El, El
. D ES El 1 Texte du
1 prologue.
1 Début
16 a RA, MA El, El ! d'énoncé
. a ES El 1 du type:
\ «Elp(r)i-
\ mero tien-
/ po' es», le
19 Q RA, MA El numéral
n ES El changeant
l U RE El chaque
fois.
25 a RA, MA El, El
ES
RE El
r B
31 . a RA, MA El, El
. D ES El
36 a RA, MA El, El
D ES El
40 . a RA, MA El, El /
. a ES El /
49 a RA La
ES
RE la
i 8
79
ft

«RA)
(pas
gne,
tegundo
absent
tiempo
dedans
mais
», RA
ES La vLf1
\I\1 changeant
Enuméra-
tion
type
primera
cota
le
aussi
quenuméral
fois.
:du
es»,
« La
cha-

5) ? espace laissé en blanc, non comblé postérieurement.


VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 219

83 a RA, MA La, La
. D ES la
i, D RE la
90" . a \
. D RA, MA
ES La, La
la 1

b. Les clôtures d'énoncés

Au nombre de 43, je les présente dans le tableau ci-dessous où les


abréviations placées entre parenthèses ont respectivement pour
signification :

ma : l'énoncé qui suit commence par une majuscule ;


mi : l'énoncé qui suit commence par une minuscule ;
conj : l'énoncé qui suit commence par la conjonction « E »
ou une de ses variantes formelles ; « z » est écrit ainsi
que toute autre conjonction.
L'absence de l'abréviation « conj » signifie celle de la
conjonction dans le texte.

Un signe
lieux variants
clôt l'énoncé ne clôt pas l'énoncé
5 MA (ma)
RA (mi),
RE (ma), LI
ES (mi)
(ma),

9 RA (ma), ES (ma), RE (ma)


MA (ma), LI (ma)
15 RA (ma), ES (ma), RE (ma)
MA (ma), LI (ma)
18 ES (ma)
RA (ma),
LI (ma), RE
MA (ma)
(ma),

30 RA (ma), ES (ma), RE (ma)


MA (ma), LI (ma)
35 RA (ma), MA (ma) ES (ma), RE (ma), LI
(ma) (énoncé non clos
tout en étant de même
structure que les
précédents)
39 RE (ma)
RA (ma), ES
MA LI (ma)
(ma),

1 48 RA (ma), ES (mi), MA (ma)


220 ÉTUDE DES VARIANTES

RE (mi), LI (ma)
76 RA (ma), ES (absence
de première lettre), LI MA
[RE (ma)
lacunaire pour ce
(ma) qui est de l'énoncé clos ;
le nouvel énoncé
commence par une minuscu-
le]
106 ES (mi)
LI (ma), MA (ma), RA (ma), RE (ma)

117 RA (conj., ma), ES RE (conj., ma)


(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
121 RA (conj., ma), MA RE (ma)
(conj., ma), LI (conj.,
ma)
128 RA (conj., ma), ES RE (conj., ma)
(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
141 RA (z), ES (Z), RE (mi) MA (conj., ma), LI
(conj., ma)
150 RA (conj., ma), ES RE (ma)
(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
154 RA iconj., ma), ES (s), RE (conj., ma), LI
MA (conj., ma) (conj., mi)
169 RA (conj., ma), MA ES (z), RE (conj., ma),
(conj., ma) LI (conj., mi)
174 RA (conj., ma), ES RE (mi), LI (mi)
(conj., mi), MA (conj.,
ma)
194 RA (conj., ma), ES RE (z), LI (conj., mi)
(conj., mi), MA (lacunaire
pour le nouvel énoncé)
196 RA (conj., ma), ES (s), RE (s), LI (conj., mi)
199 ÍRA (conj., ma), MA ES (mi), RE (conj., ma)
(conj., ma), LI (conj.,
ma)
202 RA (conj., ma), ES fe), RE (conj., mi)
MA (g), LI (conj., mi)

204 MA (conj., ma), ES


RA LI (mi), RE (conj., ma)
(conj., mi)
206 RA (conj., ma), MA ES (conj., ma), RE
(conj., ma), LI (conj., mi) (conj., ma)
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 221

208 RA (conj., ma), MA (z)* ES (ma)


LI (conj., ma)
216 RA (conj., ma), ES RE (conj., ma)
(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
220 RA (conj., ma), ES RE (conj., ma)
(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
224 RA (conj., ma), ES RE (conj., ma)
(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
229 RA (conj., ma), MA ES (mi), RE (conj., ma)
(conj., ma), LI (conj.,
ma)
232 RA (conj., ma), ES (g), MA (conj., ma), RE (z)
LI (conj., ma)
244 RA (conj., ma), ES (z), RE (conj., ma)
MA (conj., ma), LI
(conj., mi)
249 RA (conj., ma), ES (mi), RE (z)
MA (conj., ma), LI
(conj., ma)
254 RA (conj., ma), MA ES (mi), RE (conj., ma)
(conj., ma), LI (conj.,
ma)
273 RA (conj., ma), ES RE (z)
(conj., ma), MA (conj.,
ma), LI (conj., ma)
281 ES (pero, mi), MA (pero, RA (pero, mi), RE (mi)
ma), LI (pero, mi)
284 RA (conj., ma), ES MA (conj., ma), RE
(conj., mi), LI (conj., ma) (conj., ma)
307 ES (ma), MA (ma) RA (conj., mi), RE (conj.,
ma), LI (lacunaire)
312 RA (conj., ma), ES (z) MA (conj., ma), RE (ma),
LI (conj., mi)
320 RE (conj., ma)
RA (conj.,
MA (conj., ma),
ma),ES
LI(mi),
(mi)

324 RA (conj.,
LI (conj., mi)
ma), MA (g), ES (conj., mi), RE (g)

327 RA (conj., ma), MA 0&), ES (mi), RE (z)


LI (conj., mi)
222 ÉTUDE DES VARIANTES

329 RA (ma), MA (conj., ma), ES (Z), RE (Z)


LI (conj., mi)
333 RA (conj., ma), MA ES (mi), RE (z)
(conj., ma), LI (ca, mi)

Je noterai qu'un énoncé donne lieu généralement à clôture ;


le signe de celle-ci est au moins présent dans deux manuscrits, c'est
un minimum, et ne figure jamais dans un seul, mais :

. dans 4 manuscrits sur 5 : 1 9 fois


. dans 3 manuscrits sur 5 : 19 fois
. dans 2 manuscrits sur 5 : 5 fois.

Si un énoncé n'est pas physiquement clos par un signe, celui


qui lui fait suite :

. commence généralement par une majuscule, de nature


séparatrice : 39 cas
. commence par une minuscule : 17 cas
. commence par « z » 11 cas.

Il est enfin remarquable de constater qu'à l'exception des énoncés


du prologue (lieux variants : 5, 9, 15, 18, 30, 35, 39) et de ceux
correspondant aux lieux variants 48, 76, 106, le propre des énoncés du
texte des « .IX. tiempos » est de débuter majoritairement par la
conjonction «e», à orientation vers la droite et dont la fonction
est bien celle d'ouvrir le discours, de le faire progresser par ajout de
substance nouvelle 7 :

« En -el tienpo quando te conpieça el pleyto. deuemos cata(r)


que el pleyto fe conpiece po(r) de- /manda fecha en iuyzo.
o. po(r) retpuetta derecha mientre : fecha -la demanda. E
deuemos faber que po(r) qual guita quier que omne retpon-/da. o
negando . o . oto(r)gando conpie-/çafe el pleyto ».
RA, lieu variant 169

3. Distinction de séquences au sein de V énoncé ou mise en relation


d'unités ou d'ensembles.

6) Les énoncés clos dans les manuscrits ont tous été retenus comme tels dans
l'édition de RA (pp. 87-88).
7) Voir Jean Roudil, La « Primera Crónica General » d'Alphonse le Savant :
structure du chapitre 688 et fonction de la copule « et », in Revue de Linguistique Romane,
1975, t. 39, n"»» 155-156, p. 391.
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 223

a. Distinction de séquences au sein de l'énoncé (197)

L'énoncé s'organise sous la forme de suites d'unités, c'est-à-dire


d'ensembles linéaires de fonctionnement que j'appelle séquences ;
celles-ci peuvent être formellement introduites par des unités
copulatives qui leur confèrent leur valeur sémantique.
Des signes de ponctuation les séparent parfois dans les
conditions étudiées ci-dessous, et sont placés devant des :

¦ Séquences introduites par des unités copulatives (54)

Unités
copulatives Sens Lieux variants Manuscrits

1. et (13) 8 ajout d'une 54 RA (z), ES (z),


séquence dans un MA (s), LI(«e»)
énoncé
69 RA (ma),
(ma),MAES
(z)
85
96 (mi),
MA (z),
MALI(ma)
(E)
122
126 RA (z)*
(z), ES
LI (ma),
(mi)
MA (ma), LI
(ma)
264
266
267 RA (ma),
MA (z),
(E)
(z)
(ma),
ES
LI (z),
(mi)
LI
268
(ma)
269
310 ES(«e»)
RA (z),
(ma)MA (z)
315
2. z d'otra RA (Z), MA
guita (3) » alternative 152 (ma), LI (mi)
191
ES (ma)
LI
RA
MA (s),
(z),
(z) MA
ES (g),
(z),
200

3. 3a - ca (6) raison de
cause, preuve,
ce qui 81 RA (mi), MA
(mi), RE (mi),
est énoncé
précédemment 99 LI (mi)
RA (ma), ES
(ma), MA (mi),
LI (mi)

8) Je désigne par « et » toutes les variantes rencontrées pour ce signe dans les
manuscrits.
9) La forme indiquée est celle du premier manuscrit mentionné (¦ z d'otra guita » -=
RA).
224 ÉTUDE DES VARIANTES

152 RE (mi)
218 RA (ma), ES
291 (mi), (mi),
RA MA (ma)
MA

311 ES (mi),
(mi), RE (mi)
MA
(mi), RE (ma),
LI(mi)
36 por que 318 MA (mi), RE
(D (mi), LI (mi)
3c pojrs que 90' LI (mi)
(D
3d - que (1) 63 ES (mi), MA
(mi)
4. Mas (5) opposition 51 ES (ma)
186
294 RA (mi)
MA (mi), RE

306 (mi), (mi),


MA LI (mi)
LI

337 MA (mi)
(mi)
5. te-non (5) exception 65 RA (mi), MA
(mi), RE (mi),
71
214 LI (mi)
MA
RA (mi),
(mi)
(mi),LI MA
(mi)
251
(mi),(mi)LI
LI (mi)
301
6. 6a pues temps 50 ES (mi), LI (mi)
que (2) 176
66 ante que 250 ES (mi)
RE (mi)
(D
6c ettonce 317 ES (mi)
(D
7. Pero que (3) concession 84 RA (ma), ES
(mi), MA (mi)
201 RA (mi), MA
(mi), (mi)
RE LI (mi)
280
8. 8a que but, destination 4 RA (mi)
(1)
86 - pora (1) 211 ES (mi)
8c po(r) que 14 LI (mi)
(D
9. tegundo que conformité 215 ES (mi)
(2) 252 RA (mi)» LI (mi)
10. afti [...] comparaison, 253 RA (mi),
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 225

como (1) équivalence LI (mi)


11. que (1) demande, 139 ES (mi)
injonction
12. que (1) complément 175 ES (mi), LI (mi)
13. 13a - complément 226
tob(r)e que (2) 230 ES (mi)

13& — en que 72 ES (mi)


(D
14. a (1) complément 74 RA (mi)

1. «la tercera cota es que'l citado deue uenir. pero que non
tea de -la iurifdecion del iuyz que -lo faz çitar. et efto uerdade
es quando puede fôer dubda [i es fu iuyz. o non. »
ES, lieu variant 85
2. « Eno tempo das prouas deuemos catar que prefentes
feyâ af -partes contra qué fe aduzen. E doutra guyta nô uallë
as prouas. »
LI, lieu variant 191
3.3a. «Et fi los teftigos dixio(r)on alguna palab(r)a efeura.
puede la declarar, ca el -que diz la -cofa -aquella deue entrep(r)e-
tar. »
ES, lieu variant 218
36. « Et pero que -la parte fea contumaz fi derecho ha po(r) fi
deue el iuyz dar la fentencia po(r) ella, g entonce deuela con-
de/npnar en -la(s) defpefa(s). por que non uino z fu contumaz. »
MA, lieu variant 318
3c. « non e teodo de uijr razoar. poys que non e feu juyz aquel
que -o aplazaua. »
LI, lieu variant 90'
3d. « o. fi es fijo que es en -poder del pad(r)e. que atal non
puede demandir a -fo pad(r)e en iuycio. fin licencia del iuyz»
ES, lieu variant 63
4. «En -el tienpo de -la tentencia deuem<os> ca<t>ar
que el iuyz non de la fentencia ay < n > a. xna(s) delà en -ef-/crip-
to. »
MA, lieu variant 306

5. « z el fi-/eruo non puede demandar a fu fen-/no(r) en iuyzio.


Ci-non en cofa(s) ef-/tremada(s). »
MA, lieu variant 71

6.6a. « e -lo que diz la ley. que'l iuyz non ay mas que fazer.

15
226 ÉTUDE DES VARIANTES

puet -que conofca la de- /manda entiende ffe que'l iuyz non deue
mas oyr el pleito pero deuelo iulgar»
ES, lieu variant 176

66. « z l°(s) teftigos non deuen fee(r) Reçebidos. n ante que


el pleito fea començado po(r) Re-/puetta fy-non en cafos ett
remados fegund que diz el derecho r »
RE, lieu variant 250
6c. « z p^o que -la parte fea contumaz, fi derecho a -po(r) fi
deue'liuyz dar la fentencia po(r) ella, et fi fentencia fuere dada
contra la parte contumaz, non puede apellar. Et fi a -la fentencia
non- quííier eftar ettonce deuela conde/npnar el iuyz en -las
defpenfas po(r) que non uino z ^ue contunaz »
ES, lieu variant 317

7. « La tercera cofa e(s) que el aplazado deue uenir. pero que


non fea de -la iuritdicion del iuyz que'l faz aplazar. »
MA, lieu variant 84
8.8a. « El p(r)imero tienpo es : quando el omne faz chamar
a -o-/tro : que -le faga derecho. »
RA, lieu variant 4
8b. « Et defpues que -la parte ouiere tres términos, pora aduzir
los tefti-/gos»
ES, lieu variant 211
8c. « O terceyro e quando o aplazado diz algüas exeyçoëes
ou deffenfyoes. po(r) que fe delonga o -preyto. »
LI, lieu variant 14
9. « fenô en -cafos eftremados. Cegundo que diz o dereyto. »
LI, lieu variant 252
10. «E los teftigos de-/uen adizir uerdad. atfi polla una parte
como por -la otra. »
RA, lieu variant 253
11. « <E>n -el tiempo de -las excepciones, o -def en ffiones
fage deue feer el demandado, que non diga fuas excepciones
des-o(r)denada mientre. »
ES, lieu variant 139
12. « e -lo que diz la ley. que'l iuyz non ay mas que fazer.
puef -que conofca la de-/manda entiende ffe que'l iuyz non deue
mas oyr el pleito pero deuelo iulgar»
ES, lieu variant 175
13.13a. « E pues que -Has teftimonias fon a-biertas non puede la
parte aduzir otro<s> teftigos fob(r)e aquel articulo . fob(r)e.
que fa fueron aduzidas»
ES, lieu variant 226
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 227

136. «El fieruo non puede demandar a Tu feno(r) en iuycio


pero que fi dixier que aquel que -lo tiene en -poder afcondio
el tettamento. en -que -lo quítauan de -feruidu/nb(r)e. »
ES, lieu variant 72
14. « E pu-/ede demandar en iuyzo : al que -lo tiene en -poder
en cofa(s) efpeciales feguendo que -dize -la ley. »
RA, lieu variant 74

« o (ou) » marquant l'alternative (29)

Lieux variants Manuscrits


13 RA, ES, RE
23 RA
29 ES, RE, LI
33 ES
55 RE
58 RA, ES, RE, LI
65 RE
67 ES, MA, RE
68 RA, ES
87 RA, ES
100 RE
104 RA, ES, MA, RE
134 RA, ES, RE, LI
137 ES, MA
144 RA, ES, RE
157 ES, RE
159 RA, ES, RE, LI
166 RA
170 RA, RE
172 RA, ES, RE
182 ES, MA, RE
190 RE
262 MA (ma) 10, RE
264 ES, MA, RE
276 RA, ES
277 ES, MA, RE, LI
278 ES, MA, RE
308 ES, RE
310 MA, RE

«g la f < ente > neja deue fee(r) dada prefentes las partes r
o la vna feyendo contumax e »
RE, lieu variant 310

10) des
C'estmanuscrits
seulement(MA).
à ce lieu variant que « o » est écrit avec une majuscule dans un
228 ÉTUDE DES VARIANTES

■ Données d'hypothèse (20) u


introduites par « fe (fi, fy)» (11) :

Lieux variants Manuscrits


18' ES (mi)
51 RA mi
52 RA mi
108 RA mi , ES (mi), MA (mi)
124 RA mi
133 LI (mi)
197 RA mi), LI (mi)
293 RA mi), ES (mi), LI (mi)
303 RA mi), ES (mi), MA (mi)
313 RA mi), ES (mi), LI (mi)
331 ES (mi)

«que
La algún
primera
omne
cotalelo
es demandare
que -el iuyz: cite
Ce -non
quaifuere
quierparte
parteque
po?(s)
non
puede de-/mandar : Ce non ouier licencia del iuyz. »
RA, lieux variants 51, 52

introduites par « fe (fi, fy) » précédé (9) de :

Lieux variants Manuscrits


como (cuerno, commo, 53 RA (ma), ES (ma),
come)
70 MA (mi),
RA (mi) ES
LI (mi)
(mi), MA
161
258 (mi), (ma)
MA
RA (ma),
(ma),
LI (mi)
MA
ES (ma),
(mi),
287
RE (ma), LI (mi)
0 53 RE (mi)
pero 70 RA (ma)
et 315 ES (mi)
fo(r)a 192 LI (mi)

11) Les parenthèses enserrent la fréquence rencontrée, qui correspond au nombre


de lieux variants concernés. Le signe que j'étudie est écrit en gras dans les exemples.
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 229

« E pero que de -la p(r)imera. uala. puede auenir que non deue
ualer. Como Ce yo feziefte de-/manda a -ped(r)o. g depues me
el fezie tte to heredero. »
RA, lieu variant 287

« la primera es que el jues cite quai quie(r) parte detpues que


algund omne le de-/manda ty non fue(r) parte que non puede
deman-/da(r) ty -non ovie(r) li ceneja del juez r o ty fue-/fe fijo
de temo z quie(r) demanda(r) al que -lo franqueo r o a -tu padre r »
RE, lieu variant 53
« E el [ieruo non puede demandar a -fu teno(r) en iuyzo. Pero
te dixier que aguel que lo tiene en poder afeondio el tefta-/miento
en que -lo quitauan de fer-/uidu/nb(r)e. bien -lo puede fazer. »
RA, lieu variant 70

« z Vero <}ue ~la parte tea contumaz, ti derecho a -po(r) ti deue'l


iuyz dar la tentencia po(r) ella, et ti fentencia fuere dada contra
la parte contumaz, non puede apellar. »
ES, lieu variant 315
«Eno tempo das prouas deuemos catar que pre tentes feyâ
at -partes contra que te aduzen. E doutra guyía nó uallé as
prouas. fo(r)a te -nô qui fer uijr aquel contra que te -dâ of
teftijgoos »
LI, lieu variant 192

■ Résultantes (17)
qui prennent directement place dans l'énoncé (15)

lieux variants Manuscrits


73 RA mi , ES (mi)
82 RA mi , ES (mi), MA (mi)
90 RA mi , MA (mi)
115 RA mi , ES (mi), RE (mi), LI
(ma)
119
123
129
132 LI (mi)
RA(mi),LI(mi)
RA
ES
RE (mi),
(mi),
(mi),MA
ES
MA
MA(mi)
(mi)
(mi), LI (mi)
147
149
151 mi
207 RA mi MA (mi)
217 RA mi ES (mi), MA (mi)
222 RA mi
316 ES (mi)
230 ÉTUDE DES VARIANTES

« E fe fob(r)e la declaración los tefti-/gos fab(r)aren efcura mien-


tre. otra uez pueden fob(r)e aquello dizer. »
RA, lieu variant 222

introduites par «z» (2)

Lieux variants Manuscrits


116
131 MA (z)
ES (z)

« Si uino el deman-/dado(r) g non el demandado, fi fue el


demandado enplazado po(r) tre(s) ueze(s). o una uez po(r) toda(s)
tre(s) efta uez diz el derecho que e(s) tennino peremto(r)io. z
deue el iu?z hyr con-/tra el cuerno contra contumaz. »
MA, lieu variant 116

SNp et deux SBp (14)

Lieux variants Manuscrits


1 RA
64 ES
66 ES
75 ES
110 ES, LI
143 RA, ES
148 RA
153 MA (SBp)
156 ES
180 RA
184 ES
236 LI
288 ES
339 RA (SBp)

« o. fi es fijo que es en -poder del pad(r)e. que atal non ^uede


demandir a -fo pad(r)e en iuycio. fin licencia del iuyz fi-non
fob(r)e cofas que gano. po(r) fus armas. »
ES, lieux variants 64 et 66

A noter le caractère individuel que revêt l'emploi d'un signe


devant un SNp ; en effet, ce sont surtout les scribes de ES et, dans
une moindre mesure, de RA qui manifestent cette habitude.
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 231

■ Un chiffre (1 1) ou la lexie l'exprimant (1)


devant un chiffre (ou la lettre qui en tient lieu) :

Lieux variants Manuscrits


20 ES
26 LI
41 LI
46 LI
77 MA
91 LI
97 LI
114 LI
209 LI
247 ES, LI
devant une lexie : 111 RA
(dans LI : chiffre)

« 0 .IX. e o tépo da fentença. »


LI, lieu variant 41

« po(r) .tres ueze(s). »


RA, lieu variant 111

A l'exception de MA (lieu variant 77), dans tous les autres


emplois un point précède et suit les chiffres.

■ Séquences nouvelles qui font suite à une ou des séquences


antérieures (linéarité du discours) et les complémentent (7)

lieux variants Manuscrits


69
93
177
259 ES
RA
LI (mi)
(mi),
(ma)
(mi)
(mi)
(ma),MA
(mi), MA
ES(mi)
(mi),
(mi) LI (ma)
286
310
337

« Pero aun que el iuyz reciba la p(r)ueua deue a-catar fi uald(r)a


[i fue tie prouada Et pero que de -la primera uala. puede auenir
que non deue ualer. »
MA, lieu variant 286
232 ÉTUDE DES VARIANTES

Des signes de ponctuation sont placés après des


■ « o » marquant l'alternative (22)

- '

« o » précédé aussi d'un point
et traité sous
*
VLieux • A.
variants Manuscrits A4AWU»
TjÎaiuc
concordants lieux variants
24 ES 0 0
34 ES 33
56 ES 3
59 ES 58
61 ES 4
88 RA 87
102 RA 9
105 ES 104
113 ES 10
135 RA, ES 134
145 ES 144
158 ES 157
160 ES 159
163 ES 13
167 RA 166
171 ES 0 0
173 RA, ES 172
183 ES 182
263 ES 17
265 ES 264
279 ES 278
309 ES 308

«El .Vo. tiempo es. quan<d>o deuen las partes aiurar de


calonnia o. dezir uerdade. »
ES, lieu variant 24

Le tableau ci-dessus mérite plusieurs commentaires :

a. « o » est toujours écrit avec minuscule ;


b. le point après la conjonction ne se rencontre que dans deux
manuscrits, avec les fréquences respectives de :
. 19 sur 22 occurrences pour ES
. 5 sur 22 occurrences pour RA,
et, en deux lieux (135, 173), les emplois sont communs à ES et à RA.
L'habitude qui consiste à placer un signe de ponctuation après « o »
semble être tout à fait personnelle, propre à tel ou tel scribe ;
c. la fréquence d'utilisation du point avant la conjonction est
plus grande que celle qui correspond au point situé après, ce qui paraît
justifié ; une séquence introduite par « .o » se développe à partir de
« o » et offre dans son entier une autre alternative que la précédente :
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 233

La vision du second ensemble, portée à partir de «o>> et. pat


« o » déjà, est plus globalisante, plus linéaire que la suivante, d'ordre
plus graphique, plus visuel, où la seconde alternative se développé
postérieurement à « .o. » :

■ SNp, des SNp introducteurs d'énoncés et à valeur temporelle,


des séquences temporelles (14)

lieux variants Manuscrits


1. SNp 221 LI
245 RA, ES
2. SNp introducteurs 45 RA, ES
d'énoncés (type : « En 96 RA, MA, LI
-el tienpo de » ou « En 138 RA
-el tienpo qua/ido») 165 RA, ES
185 RA, MA
189 RA
257 RA
299 RA, ES
3. séquences 212 RA (« E depue(s) que »)
temporelles
225 MA (« Et pue(s) que »)
283 RA (« ante que'l »)
338 RA (« po^s »), MA
(« pue(s) que »), LI
(«po?(s) que»)

.XL"
1. «g teftimoni-/as.
tob(r)e u-/no »articulo . non deue'l iuyz recebir mas de
ES, lieu variant 245
2. « En -el tienpo quando las partes deuen uenir ante el iuyz .
tre(s) cofas deue omne catar. »
RA, lieu variant 96

3. « Et pue(s) que -la(s) teftemunia(s) Ton abierta(s). non pu-/ede


la parte adozir otra(s) Cobre aquel ar-/ticulo tob(r)e que ya furon
aducha(s). »
MA, lieu variant 225
234 ÉTUDE DES VARIANTES

Un chiffre (9) ou la lexie l'exprimant (1)

Lieux variants Manuscrits


après un chiffre 21 ES
27 LI
42 LI
47 LI
92 LI
98 LI
115 LI
210 LI
248 ES, MA, LI
après une lexie 112 ES

«XL. teftigo(s). »
MA, lieu variant 248

« po(r) tres, uezes. »


ES, lieu variant 112

A l'exception de l'exemple fourni ci-dessus et correspondant à


MA, dans tous les autres emplois le chiffre est à la fois précédé et
suivi d'un point.

b. Mise en relation d'unités ou d'ensembles (40)

« et », bi-orienté, relie des (38) :

Nature des unités


ou des ensembles Lieux variants Manuscrits
reliés
1. Noms ou SN (7) 101 RA {z
MA (z non),
non),ES
LI{z(enon),
-no)

103 RA (z non), ES (g
non), RE (z non), LI
107 (e non)
RA (z non)
118 (avec ES (z non)
verbe intercalé)
271
272 RA (Z)
(z), ES (z)
308
2. SNo (3) 94
95 (SNo RA (z),
(g), MA (2)
(z)
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 235

et séquence
commençant par « quien » ou
« a -quien »)
125 RAfe),ESfe),MAfe)
3. SNp ou SBp (15) 33
195 LI(e)
ES fe), LI (e) (SNp et
adjectif, en fonction
attributive)
198 RA fe), LI (e)
231 (séquences
RA fe) attributives)
237 RAfe),ESfe),REfe)
238
239 RE fe)
RAfe),ESfe),MAfe),
RA
ES (z) LI
fe),
(E), ES (e)
fe)
241
242
243
297 RA fe), RE fe)
ESfe),MAfe),REfe)
304
321 LI (e)
RAfe),ESfe),REfe),
RA fe), ES fe), LI (e)
322
328 (adjectif RAfe),
RA fe), ESfe),
ES fe) MAfe)
et SNp)
4. Verbes ou
ensembles verbaux (12)
4a. Verbes (2) 240
326
4b. Ensembles 23
verbaux (10) 38 ES fe)
RA
RE (z
(e)non),
fe)
fe), REES
ES fe),
(z)(zMA
non)
120
130
235
296 Sft H
RA (z) (e)
298
319
330 RAfe),
RA
ES
RAfe),MAfe),LI(e)
(et),
(Z) ESfe),
MA (z)MAfe)
334
5. SNp de fonction 127 RAfe),ESfe),REfe)
adveroiale et adverbe
(1)

« ni », bi-orienté, relie des (2)

1\ Adjectifs 323 RA (mi)


2'. Séquences avec 261 ES (mi), MA (mi)
gérondif
236 ÉTUDE DES VARIANTES

1. « e -pueden te aduzir. eftrumentos. 3 cartas. pnuilegi-/os. »


ES, lieux variants 271 et 272
2. «La quarta coTa es que -la cita-/cion deue acontener tres cotas,
el dia. 3 ~d -lugar. 3 quien deue refpon-/der. »
RA, lieux variants 94 et 95

3. « z -deuen fer preguntados del -lugar. 3 del tícnpo. 3 -de -lo


que uiron. 3 de -lo que oyron. »

RA, lieux variants 237, 238 et 239

4.4a. « z deuen feer preguntados del lugar, g del tiempo, z


de -lo que uio(r)on z -oyo(r)on. faben. 3 creen. »
ES, lieu variant 240
46. « El ochauo tienpo es : quando -la(s) partes cierra(n) el
pleyto. 3 pieden fentencia. »
RA, lieu variant 38

5. « lo que demanda en efcripto. 3 fimple mientre. »


ES, lieu variant 127
1'. « z no/I en -lugar to(r)pe. nen nefcio. »
RA, lieu variant 323
2'. «la parte non lamada nin feyendo prefente. nin teyendo
contumaz. »
MA, lieu variant 261

1.1.2.3.2. Le signe de ponctuation comme focalisateur de profonds et


subtils fonctionnements linguistiques (38).

La mise en relief des fonctionnements consiste à les séparer,


le signe utilisé j'oue alors un rôle semblable à celui de la flèche orientée,
employée en linguistique moderne.
Ce signe se trouve :
1. devant un ensemble attributif, un participe passé ou un adjectif
et après la copule « es » (13), mais aussi une fois avant la copule
(1 ; RE, lieu 2')
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 237

Lieux variants Manuscrits


la. ensemble 2' RE
attributif (12) 3 RA
8 RA
11 RA
17 RA
22 RA, ES
28 RA
32 RA, ES
37 RA
43 RA
62 RA
80 RA
ib. participe passé 109 RE
(D
le. adjectif (1) 181 RE

2. entre sujet et prédicat (9)

Lieux variants Manuscrits


la. V.S (5) 86 LI
89 ES
193 ES
270 ES
314 RE
2b. S.V (4) 179 LI
203 RE
219 RA
282 ES

3. entre un actualisateur et un substantif (8)

Lieux variants Manuscrits


7 LI
12 RA
57 RA
60 LI
112 ES
146 ES
162 LI
302 RA
238 ÉTUDE DES VARIANTES

4. entre une base d'incidence et le déterminant (6)

Lieux variants Manuscrits


4a. adverbe et base 142 RA
d'incidence 155 ES
168 RA
223 LI
4b. base d'incidence 140 RA
et adverbe
4c. base d'incidence 78 LI
et adjectif

5. entre une négation et un verbe (1)


lieu variant : 300, LI
6. entre un verbe et une unité en fonction d'objet (1)
lieu variant : 300', LI

1.1a. «El .Vo. tiempo es. quan<d>o deuen las partes aiurar
de calonnia o. dezir uerdade. »
ES, lieu variant 22

\b. « [y fue r çita-/do tret vezes»


RE, lieu variant 109

le. «pleitos que non .fon l> fpíri/uales»


RE, lieu variant 181

2.2a. «E deue U el juez da(r) la S < ente > neja po(r) ella»
RE, lieu variant 314

2b. « pero ante quc'l iuyz. reciba la p(r)ueua »


ES, lieu variant 282

3, « non ay al fe-non que el. iuyz ponga termino a -la(s) partes


po-/ra oyr t<ente>ncia»
RA, lieu variant 302

4.4a. « E te fobre-la declaraçô. of teftigoos fallaré efeuramente


outra uez. podé fo-/bre -aquelho dizer. »
LI, lieu variant 223

46. « En -el tienpo de la(s) excepcione(s) o defenfiones. fage


deue feer el [demandado] que non diga fu-/a(s) excepciones.
def-ond(r)ada mientre»
RA, lieu variant 140
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 239

4c. « tempo, primeyro »


LI, lieu variant 78
5. « nô. a y. al »
LI, lieu variant 300
6. « nô. a y. al»
LI, lieu variant 300*

1.1.2.3.3. Fonctionnements isolés du signe de ponctuation (18)

J'ai relevé l'emploi d'un signe :


1. devant et après «y» :

« que non dygâ .f. razon de -feu dito. »


LI, lieux variants 233 et 234

2. devant et après « N » :

« Co-/mo fy yo fecieffe demanda, a .N. »


ES, lieux variants 289 et 290

3. entre « fob(r)e » et « que » et après « fob(r)e. que » :

« fob(r)e. que. ya fueron aduzidas los tettigos »


ES, lieux variants 227 et 228

4. après la préposition dans un SNp (lieux variants 205 — RE —


et 255 — RE — ) ou dans une expansion par détermination (lieu
variant 292 — LI — ):

« E lo(s) tettigos deue/2 fee(r) Refcébidos en ¿ ayuno de onet-


RE, lieu variant 255

5. devant un gérondif (lieux variants 325 — RA — et 332 —


ES—):

«E deue adar la t<ente>ncia. tey<e>ndo.


Z non ettando nen andando. »
RA, lieu variant 325

6. devant un verbe (lieu variant 285 — RA —) et devant un


infinitif, entre deux verbes (lieux variants 213 — LI — et 336 — RA et
MA—):
240 ÉTUDE DES VARIANTES

« Et el iu-/yz puede taxar la(s) defpefa(s). g fazer a -la parte


que -la(s) deue auer. iu-/rar fob(r)ella(s). »
MA, lieu variant 336

7. devant « may(s) de » :

« e fubre huu artyjgóó nó deue o juyz receber. mays de .Xj.


teftigóó(s). »
LI, lieu variant 246

8. dans des passages obscurs de LI (lieux variants 187, 260, 335).

IL USAGES GRAPHIQUES ET VARIANTES


AU NIVEAU DES GRAPHÈMES

ou la pratique de l'écriture

Les études ci-dessous ont pour objet de rendre compte des


graphèmes employés dans les quatre manuscrits espagnols de la Summa 12 ;
elles voudraient mettre en valeur la personnalité — éventuelle — du
matériau graphique individualisé dans RA, ES, MA et RE et dégager
aussi, pour une période déterminée — celle de la réalisation de nos
textes —, la norme scripturale, contraignante assurément et peu
ouverte à une « écriture de liberté » 13, mais toujours porteuse de temps,
indicatrice d'occupation d'espace et révélatrice d'être humain. Le
code du scriptible, pour les diverses phases d'écriture du Moyen Age 14,
revêt une rigidité toute semblable à celle du code typographique
suivi par l'imprimeur contemporain. Tradition il y a, puissante et
forte, pratique bien établie existe, mais non fossilisation 15. Écrire
était un métier, un faire où « chaque lettre comprend dans son tracé
même une accroche qui appelle d'autres lettres à sa suite. La lettre
est toujours l'amorce d'un mouvement qui va vers un autre élément,
différent, avec lequel elle établit une relation. » 16

12) Pour le manuscrit portugais, voir le chapitre 4 de l'introduction.


13) Belle expression de Jérôme Peionot dans Du trait de plume aux contre-écritures,
Paris, Jacques Damase, 1983, p. 6.
14) Elles font l'objet de descriptions dans les ouvrages de paléographie.
15) « L'écriture « qui a du style » doit se présenter comme une armée où tous les soldats
habillés d'uniformes semblables gardent cependant chacun leur personnalité
propre. », Léon Gilissen, L'expertise des écritures médiévales, recherche d'une
méthode avec application à un manuscrit du XI* siècle, le Lectionnaire de Lobbes,
codex bruxellensis 18018, Gand, E. Story-Scientia, 1973.
16) Robert Lafont et alii, Anthropologie de l'écriture, Paris, Centre de Création
Industrielle, 1984, pp. 119-120.
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 241

Ainsi le dessin d'un signe est-il en étroite union, qui peut être
désunion, avec celui, à venir, ou immédiatement antérieur ; ne suffit-il
pas d'écrire « o » à la place de « ue » pour avoir « (r) » et non plus « r »,
à une époque d'écriture déterminée : par exemple, « aco(r)da/i »
dans RA, « acuerdan » dans ES, MA, RE (p. 127d) ? Je présente ici
seulement un usage, c'est-à-dire le fonctionnement d'un graphème,
son insertion et sa place dans une forme. Je n'ai donc point eu le
souci, à ce niveau, de rechercher l'équivalence phonétique de telle ou
telle représentation graphique ni, pour ce faire, de me valoir de la
science étymologique ", bien qu'il soit, naturellement, difficile, et
vain, de s'en abstraire ou de s'en dégager.
L'ordre dans lequel j'étudie les graphèmes et leurs variantes
est le suivant :

1. « u, v, b »
2. «f, s, (s)»
3. «c, ç, z»
4. « r, (r), t, R »
5. Alternances diverses
6. «et».

Les textes eux-mêmes m'ont imposé le choix des graphèmes à


étudier. Je n'ai pas pris en considération l'absence ou la présence
d'un point au-dessus du « y » ; quant à l'union et à la séparation des
formes dans les divers manuscrits, elle fera l'objet d'une étude
d'ensemble dans le tome III des œuvres complètes de Jacobo de Junta.

* *

II.1. «U, V, B»

Seul le manuscrit le plus récent (RE) utilise la graphie «v»,


qu'ignorent les autres textes (RA, ES, MA).
Le signe «b» (= consonne) représente :

a. le plus souvent, un « p » latin sonorisé : « pob-/res », RA, ES,


MA, RE, p. 1 19a ; « recebir », RA, ES, MA, RE, p. 124d ; « recebidos »,
RA, ES, MA, RE, p. 125d ; « reciba », RA, ES, MA, RE, p. 129e ;

17) les
Cette
García
Estudios
excellentes
optique
Turza,
Riojanos,
est
pages
dans
d'ailleurs
1979,
consacrées
La tradición
95-106.
tout aux
à fait
manuscrita
graphies
louable,du
deet,texte
Berceo,
de fait,
qu'il
Logroño,
incontournable.
étudie Instituto
par Claudio
Voir
de

16
242 ÉTUDE DES VARIANTES

« faber », RA, ES, MA, RE, p. 114e ; « fabe/i », RA, ES, MA, RE,
p. 124b ; « fob(r)e », RA, ES, MA, RE, p. 101b ;
b. parfois, un « b » latin : « bona », RA, ES, MA, RE, p. 119a ;
« dubda », RA, ES, MA, RE, p. 104c ; « palab(r)a », RA, ES, RE,
p. 121d ;
c. un « b » roman : « nonb(r)ada », RA, ES, p. 119b ;
d. une fois, un « v » : « abogacía », RE, p. lOld.
Plusieurs formes ont pour caractéristique d'être écrites avec un
<< u » (= consonne) dans les quatre manuscrits (RA, ES, MA, RE),
ou dans trois ou deux (par suite d'absence de texte dans un
représentant, ou d'expressions différentes) :

. « deue », pp. 99b, 103e, 105d (« deuen dans MA), 105e, 106d,
108a, 110a, llld, 112b, 112e, 113a, 115e, 120a, 121b, 122a, 124c, 129e,
130b, 133d, 134a, 134e, 135c, 135e, 136b, 136d, 136e, 137b ; «deue»,
RA, ES, RE, pp. 105a, 133d ; « deue », RA, MA, RE, p. 109a ;
. « deuen », pp. 97b, 106c, HOd, 116b, 118e, 119c, 123a, 123c,
123e, 124e, 125b, 125d ; «deue/i», RA, ES, RE, p. 118d ;
. «deuemos», pp. 114c, 114e, 116d, 117d, 133b ;
. « noue », « Nueue », RA, RE, p. 95c ;
. « noueno », « Noueno », MA, RE, p. 98e ;
. « ochauo », RA, MA, RE, p. 98c ;
. «p(r)oua», pp. 129b, 129c, 129e ;
. «p(r)ouas», pp. 97d, 98a, 117d, 118b, 120b, 126c ;
. « prouada », pp. 129d, 130a ;
. « p(r)ouados », p. 119a ;
. « p(r)iuilegios », p. 128d ;
. « quitauan », RA, ES, p. 102b ;
. « fe/--/uidumb(r)e », RA, ES, MA, p. 102c ;
. « f/mio», pp. 100b, 113c ; RA, ES, MA, p. lOld.
« u » à valeur de voyelle ou de semi-consonne ou de semi-voyelle,
est généralement écrit « u », exception faite des derniers exemples du
tableau des lieux variants présenté ci-dessous ; c'est aussi la graphie
« u » que l'on rencontre toujours, sans valeur phonologique, après
« q » ou « g » : « pequeños », RA, p. 1 10e ; « guifa », MA, p. 104c.

Les lieux d'usage graphique variants sont dus :

a. à l'utilisation de «v» dans RE alors qu'ailleurs fonctionne


« u» :
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 243
Valeur de
la graphie Formes Manuscrits Lieux
1. u/v = auenir /avenj(r) RA,ES,MA/ p. 130b
RE
consonne i auer/ave(r) RA,ES,MA/ pp. 121b,
RE 137e
) ouier /ovie(r) RA,MA/RE p. 100b
ouiere /ovie(r) RA,ES,MA/ p. 121a
RE
conuenib(r)e /co <n> venjble RA,ES,MA/ pp. 103b,
RE 136a
prona /ptueva RA,MA/RE p. 131d
uala /vale RA,ES,MA/ p. 130a
RE
ualan; ualen /valen RA,ES;MA/ p. 118b
RE
uald(r)a /valga RA,ES;MA/ p. 119d
RE
uald(r)a /valeta RA,ES,MA/ p. 129e
RE
uale /vale RA, ES, MA / p. 129c
RE
' ualer /vale(r) RA,ES,MA/ p. 130b
RE
, uencio /vençio RA,ES,MA/ p. 137a
RE
f uençuda /vencida RA,ES,MA/ p. 137a
RE
/ uenir /ve- /nj(r) RA,ES,MA/ pp. lOJd, 103e,
RE 105a, 106c, 118c
uienen /vienen p. 96a
RA,ES,MA/
RE
-uie- /no /vino pp. 106d, 106e,
RA,ES,MA/
RE 107a, 107b,
108c, 135d
uieno /vjno RA,MA/RE p. 108e
uerdat /verdad RA,ES,MA/ pp. 97c, 104b,
RE 116d, 125c
/ uez /ves p. 122b
RA,ES,MA/
RE
' ueze(s) /vezes p. 107d
RA,ES,MA/
RE
uida /vyda p. 119b
RA,ES,MA/
RE
f uir/vie(r) p. 132d
RA,ES,MA/
RE
uiron /vieron p. 124a
RA,ES,MA/
RE

2. u/v un/vn RA,ES,MA/ p. 124c


voyelle RE
uno /vno RA,ES,MA/ pp. 107a,
RE 108e
una /vna pp. 107(1,
RA,ES,MA/
RE I2*c, 134b
uno /vno RA,MA/RE p. 108e
3. u/v aun/avn MA /RE p. 132c
semi- avn RE pp. 104a,
voyelle 119d
244 ÉTUDE DES VARIANTES

b. à l'utilisation de « v » (= consonne) dans RE alors qu'ailleurs


fonctionnent « b » ou « u » :

boz / uoz / voz RA/ES, MA /RE p. 130e

c. à l'utilisation de « b » (= consonne) dans RE alors qu'ailleurs


fonctionne « u » :

auogaria / abogacía RA, ES, MA /RE p. 101 d

d. à l'utilisation de «u» (= consonne) dans MA, là où les


autres manuscrits offrent « b » :

palab(r)a / palaura RA, ES, RE /MA p. 121d

II.2. « f, s, (s) »
II.2.1. « [- »

Les lieux d'usage graphique où se trouve « f- » sont au nombre de


186 ; ils sont généralement habités par quatre textes — c'est le cas
le plus fréquent —, ou par trois, par deux et même par un seul, si
ce dernier offre un mot ou une séquence que les autres ignorent.
f- est employé devant toutes les voyelles. Ainsi :

f-+a
t—j-e : fe,
taben
tea, u,
fean,
faber,
feer, Cage
feguendo,
; fegundo, femeya, ten, fe-non,
teno(r), fentencia, feptimo, fer, feruidumb(r)e, texto, fejtendo ;
f~fi
f—fj-u
o : : fi,
fo,
tu, fieruo,
f obier,
tuas. fin,
fobre,
fi-non,
folenidat,
finplefon,
; tospechofo, fof pecho fos ;

f- est employé devant « p » :

fpeciales, fpirituale(s).

Le nombre de lieux d'usage graphique variants est très réduit :


il n'est que de 17 sur un total de 186 lieux d'usage graphique. Ce
sont :

1. f- / S- : RA, ES, MA / RE

Trois mots portent la majuscule S- dans RE: « Segunda » (p. 103a),

18) Je n'écris pas ici en italiques les lettres abrégées résolues et la forme citée est
généralement celle du premier texte où elle apparaît dans l'édition expérimentale.
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 245

« Sea » (p. 104a), « Sentencja » (pp. 98e, 131e, 132b, 133b, 133c, 133d,
134e, 136c, 136d) ; il s'agit manifestement d'une particularité du
scribe de RE, qui sait par ailleurs transcrire « fentencja » (p. 134a).

2. S- / f- : RA, ES, MA / RE p. 107b

Le non-emploi de la majuscule dans RE s'explique par l'ajout,


dans cette version, du relateur « E » qui, lui, porte bien la majuscule
en ce début d'énoncé.

«Se uieno el demandado(r). z non el demandado. [...] deue fer


iulgado po(r) contumaz. » RA
« E Ci vjno el demandado(r) g non el demandado [...] deue tee(r)
juzgado po(r) contumax» RE

3. S-/ 0 REp. Illa

RE est la seule version à utiliser la lexie « Sennalados » : « otros


cafos Sennalados».

4.

f- en position initiale s'oppose à -ff- médian soit intervocalique,


soit précédé d'une consonne, ou à -f- intervocalique.

entiendeffe RA, ES, MA p. 115d


entiende fe RE
entre -tti RA, MA p. 127c
entre -fi ES
ante ty RE
-pueden ffe RA p. 128c
-pueden fe ES
pueden te MA, RE

pueden ffe RA p. 128d


pueden fe ES, MA, RE

II.2.2. « -C-, -H-, -s-, -(s)- »

En position intérieure quatre signes se présentent : « -f- », « -ff- »,


«-s-», «-(s)-».
246 ÉTUDE DES VARIANTES

Les lieux d'usage graphique où ils se trouvent sont au nombre de


132 ; « -s- » et « -(s)- » sont rares : le premier fonctionne dans trois
lieux d'usage graphique variants (deux fois dans ES et une fois dans
MA) et en un lieu propre à MA ; le second dans un seul lieu d'usage
graphique variant.

II.2.2.1. « -f- » entre voyelles (46)

Signes
graphiques et Manuscrits Fréquences Lexies Références
environnement
ata/ RE/RA, 1 taf a(r) /te- p. 137c
exa, axa ES, MA xar, ataxar,
taxar
afe RA, RE
1 conpieçate, p. 115b Possibilité,
comjençafe pour le
copiste, de
percevoir le
comme une
unité, bien
que
rattachée au
verbe.
afo /of a
MA/RA, 1 cato(s) /co- p. 102e
ES fa(s)
RE/RA, 1 cafos /cotas p. 110e
ES, MA
RA, MA, 1 cafos /cotas p. 125a
RE/ES

efa/ RA, MA, 1 defaco(r)- p. 128b


osa RE/ES dar/dosa-
co(r)dar

efa/ RA, MA/ 1 defpefas / p. 109b


enta ES, RE efpenfas
defpenfas,

ifa RA, ES, 6 guifa pp. 112e,


MA, RE 114e, 118b,
119c
MA ES,
RA, guyfa p. 117b
RA, ES, guifado p. 132e
MA, RE
ofa RA, ES, 17 cota pp. 104d,
MA, RE 112c, 136e
RA, ES, » pp. 99c, ) 05c
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 247

MA
RA, ES, cota(s) pp. 99b,
MA, RE 101c, 105d,
106d, 120c,
120e, 123b,
126c, 127d
MA ES,
RA, cotas p. 110e
RA, ES cofa(s) p. 102e
MA » p. 101e
ES malicio ta p. 137b
ufa RE 1 Recuta- p. 98b
ç < i > ones
efe RA, ES, 6 pretente pp. 126e,
MA, RE 134c
RE » p. 127b
RA, ES, pretentes pp. 117e,
MA, RE 134a
RE pretentes p. 118a
efi RA, ES, 2 deti p. 113a
MA, RE
eti/ethy MA, RE/
RA deti/ p. 109c
def-hy
efo /eso RA, MA, 1 detondrada p. lile Dans ES,
RE /ES /des-orde- des étant
nada séparé de
ordenada, -s
se trouve de
fait en
position finale.
itie RA, MA, 2 quifier p. 118c
ES, RE
ES » p. 135b
ito /uto RA, MA, 1 ap(r)ito / p. 120d
RE /ES apufo
ofo RA, MA, 3 totpechofo p. 112d
RE
RA, ES, totpechotos p. 118e
RE
RA conotoce p. 115d
248 ÉTUDE DES VARIANTES

II.2.2.2. «-CC-» entre voyelles (4)

Signes
graphiques Lexies Références
et Manuscrits Fréquences
environnement

atti RA, ES,


MA 1 affi p. 125c

efte ES, MA 1 fuette p. 130a


ette /efe 2 fezief te /fiziete pp. 130b,
MA
RA,/RE
ES, 130d

II.2.2.3. «-A» dans un groupe biconsonantique (72)

Signes
graphiques et Manuscrits Fréquences Lexies Références
environnement
afeo RA, ES, 1 ateondio p. 102a
MA
etçe /ece MA, RE/ 1 pertenetçen p. 120c
RA, ES /pertenecen
eteo /e(s)cu 1 defeomun- p. 113b Dans RA,
ES, MA,
RE/RA
gado /de(s) de(s) est
- / /cumun- situé en fin de
gado ligne : d'où
possibilité
de
considérer (s)
comme étant en
fin de mot.
etcu/ RA, ES, etcura / p. 121e
obfcu RE/MA obteura
etcu /obscu, RA, ES/ p. 122b Dans MA,
otcu MA, RE ob < s >/
etcura s d'ajout.
cura, otcura
itei/ici RA/ES, iuriditeion /
iuredicion p. 112d
MA, RE
otea /ofçe ES /MA, conofca / p. 115d
RE connotçe
ofçe ES acognotçer p. 105d
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 249

ifde/itdi ES /MA 1 iuritdecion p. 104a


/iurifdicion
etpe RA, ES, 5 detpetas / pp. 109b,
MA /RE efpenfas 120a, 135c,
137a, 137d
ES 1 detpenfas p. 108d
efpue RA, ES, 1 retpuetta p. 114d
MA, RE
RA, ES, 1 « p. 125a
MA
ES 1 « p. 96e
RE 2 defpues pp. 99e,
122c
efpo RA, ES, 2 retponder p. 106a
MA, RE
refponda p. 115a
ofpe RA, MA, 2 totpechofo / p. 112d
RE/ES totpecho
RA, ES, totpechofos p. 118e
RE
etta RA, ES, 7 fietta p. 103d
MA, RE
« ettara p. 109c
« manifeftar pp. 110a,
110c
« retpuetta pp. 114d,
125a
ettando p. 136c
RA, ES, 3 teftamien- p. 102b
MA to
« retpuetta p. 125a
« honetta p. 125e
ES 4 retpuetta p. 96e
contettacio p. 97a
protettar p. I08d
ettar p. 135b
MA 1 etta p. 107e
esta MA 1 esta p. 100e
ette MA 1 tettemunia p. 119b
etti RA, ES, 10 tettigos pp. 119b,
MA, RE 120e, 121a,
121b, 121d,
122b, 123a,
124e,
125d
125b,
RA, MA, 1 tettigos / p. 118d
RE/ES teftimonios
RA, MA, 1 tettigo(s)/ p. 124d
RE/ES tettimonias
tettimo-
RA, ES, 1 p. 122c
MA, RE nia(s)
RA,
RE ES, 1 tettigo(s) p. 122d
250 ÉTUDE DES VARIANTES

RE 1 onettidad p. 125e
etto RA, ES, 2 etto p. 104b
MA, RE
« ettos p. 116e
etto /exto MA, RE/ tetto /texto p. 97c
RA
abfo RA, ES, abtoluçion p. 133e
MA, RE
alfa « faltas p. 129c
anfy RE anty p. 125c
enta ES, RE 3 detpenfas / pp. 135c,
efpenfas 137a, 137d
ES detpenfas p. 108d
RE efpenfas p. 109b
enta /entfa RA, RE/ detpenfas, p. 120a
/efa ES /MA efpenfas /
detpenttas /
entio RA, ES,
MA defentiones
defpefa(s) p. 96c
enfio / RA, MA, defentiones p. Ulc
entfio RE/ES /defenftio-
nes
ontie RA, ES, confíente / p. 113a
MA /RE contiete
erfo RE pertonas p. 118a

1 1.2.2.4. «-/-» dans un groupe triconsonantique (10)

Signes
graphiques Lexies Références
et Manuscrits
Fréquences
environnement
efcri RA, ES, 2 retcripto pp. 112a,
MA, RE 112b
« 1 eteripto p. 133d
1 retcripto /eteripto p. 112c
RA, ES, 1 eteripto p. 109d
MA
« 1 prefcripciones p. 129a
ettre RA, MA, 1 eftremados /ettrema- p. 125a
RE/ES das
MA 1 ettremada(s) p. 101e
eftru /inttru RA, ES/ 1 ettrumentos /inttru- p. 128d
MA, RE mento(s)
ottte RE 1 cofttennjdo p. 105a
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 251

II.2.3. «-s, -(s), -C»

En position finale trois signes se présentent : « -s », « -(s) »,


«-f».
Les lieux d'usage graphique où ils se trouvent sont au nombre de
239 ; ils appellent les remarques suivantes :

a. en aucun de ces lieux les quatre manuscrits coïncident pour


offrir uniformément le même signe : soit « -s », soit « -(s) », soit
« -f » ; il y a donc toujours variante en un lieu d'usage graphique
sauf, évidemment, si ce lieu n'est habité que par un manuscrit ou si,
sur les quatre manuscrits, l'un deux pêche par défaut ou offre une
forme différente ;
b. MA, écrit en gras dans le tableau, se caractérise par l'emploi
remarquablement régulier de « -(s) » ; il ne déroge à cette loi que
deux fois : p. 103a et p. 138c (= « -s ») ;
c. « -f » n'apparaît qu'en neuf lieux d'usage graphique ; ce sont
les scribes de RA, de RE et de ES qui l'utilisent ;
d. les cinq cas ci-dessous ne figurent pas dans le tableau ; ils
posent à l'éditeur le problème de la graphie à utiliser pour résoudre
une abréviation. J'ai employé les lettres courantes « o » et « s » ;
vu l'emploi que MA fait de « -(s) » (voir sous b) , j'aurais pu
transcrire, plus justement sans doute :
« deuemo(s), deuem< o(s)> ».

-s RA, ES, RE / deuemos MA pp. 114c, 114e, 116d


-s RA, ES / -(s) RE / deuemos MA p. 117d
-s ES / -(s) RA, RE/ deuem<os> MA p. 133b

Signes
graphiques Manuscrits Fréquences Références

3 mss/1 ms. -s / -(s) RA, ES, 124


RE/MA
-s / -(s) ES /RA, 2 p. 97b, p. 104b
MA, RE
2 mss (2 mss -s / -(s) ES, RE/RA, 46
MA
-s / -(s) RA, ES/ 12
MA, RE
-s / -(s) RA, RE/ES, 2 p. 116c, p. 126c
MA
-s / -(s) ES, MA/ 1 p. 138c
RA, RE
2 mss/1 ms. / -s / -(s) / -t RA, ES/ 3 p.l07d,p.l07e
1 ms. MA /RE p. 121a
252 ÉTUDE DES VARIANTES

-s / -(s) / -t ES, RE/ 2 p. 120e, p. 129b


MA/RA
-s / -(s) / -t RA, RE/MA 1 p. 132b
/ES
-s / -(s) / -f ES/RA, 1 p. 106d
MA /RE
-s / -(s) / -f RE/RA, 1 p. 115c
MA /ES
2 mss /lms. -t / -(s) ES/RA, MA 1 p. 105b
-5 / -(S) ES/RA, MA 3 p. 102e
p. 113c, p. 120e
-s / -(s) RE/RA, MA 2 p. 109a, p. 138a
-s / -?s) ES, RE/RA 2 p. 115e, p. 122d
-s / -(s) RA,RE/MA 2 p. 116e, p. 122d
-s / -(s) RA, ES /MA 1 p. 117b
3 mss
-s RA, ES, RE 2 p. 118c, p. 118e
1 ms.
-(s) RA 1 p. 108e
-s ES 12 pp. 97a, 99e,
100a, 107d,
108d,
128c
132c
(2),
128b(2)
132b,
(2),
-(8) MA 6 pp. 101e (2),
105a, 105b,
106c, 108a
-s MA 1 p. 103a
d'ellos MA 1 p. 107a
-s RE 5 pp. 98b (2),
Illa, 118a (2)

En résumé :

en position initiale

lieux d'usage occurrences de « f- » = 186


graphique : 186 (douze emplois variants de
« S- » relevés)

en position intérieure

lieux d'usage occurrences de « -f- » : 132


graphique : 132 (cinq occurrences de «-s-»
et une de « -(s)- » relevées)

en position finale

lieux d'usage occurrences de «-f» 9 (c'est


graphique : 239 le plus souvent « -s » qui est
utilisé, mais aussi «-(s)»).
VARIANTES D' US AGE GRAPHIQUE 253

II.3. « C, Ç, Z »

1 1.3.1. Les consonnes simples «c», «ç», «z»

1 1.3. 1.1. Les emplois partagés de<ic»ou«ç»

11.3. 1.1.1. «c-», «ç-» devant voyelle ou devant diphtongue

a. c-, ç- + e

-cerado / çerxado : ra, MA / RE p. 132d


(en-çerrado, dans ES).
-certe-dumb(r)e / çertidunb(r) : RA, ES, MA / RE p. 124c

b. c-, ç- + i

-citar / çitar : RA / ES, RE p. 104b


ci-/tar: ES pp. 100a, 100c
citado / citado : RA, ES / RE pp. 103d, 103e, 107c
cite / cite : RA, ES, MA / RE pp. 99d, 103b
-citación / citación : RA, ES, MA / RE p. 99b
cita- /cion, citación / citación : RA, ES / RE p. 105d

c. c- + ie

-cierta / cierta : RA, MA / ES, RE p. 136d


cierta / cierta : ES, MA / RE p. 104d
(certa, dans RA).
-cierran / cierran : RA, ES / RE p. 98d
(encierran, dans MA).

11.3.1.1.2. « -c- », « -ç- » en position intervocalique ou aevant


diphtongue

a. 5c5, 5ç?
-recebir / Re- /çebi(r) : RA, ES, MA / RE p. 124d
rece-/bidos / Reçebidos: RA, ES, MA / RE p. 124e
recebidas / Reçebi-/dos : RA, ES, MA / RE p. 126d

¦ «Tenía -ç- sorda [...] que se explica por el sentimiento de


que era inicial, a pesar de hallarse tras un prefijo de terminación
vocálica.» Corominas, D.C.E.C.H., II, p. 166a, 27-30.

b. ÎÇ*?

-abogacía RE p. lOld
254 ÉTUDE DES VARIANTES

c. 5cÎ2, ^çÎ2

-citación / citación RA, ES, MA / RE p. 99b


cita-/cion / citación RA / ES, RE p. 105d
citaci-/on ES p. 108e
-con- /denpnacio / condenación RA, ES, MA / RE p. 133e
-conte ftacio ES p. 97a
-declaración / declara- /çion RA, ES, MA / RE p. 122a
-Recufaç<i>ones RÉ p. 98b

d. !cî?

-efpeciales RA, ES, MA p. 102e

e. le1®, Içiu

-juridicion / jutidiçion RA, ES, MA / RE p. 104a


-malicio fa ES p. 137b
-officio / oficio RA, ES, MA / RE p. lOld

/. ici?, ?çÎ2

-abtoluçion / abfoluçion RA, ES, MA / RE p. 133e

1 1.3.1.2. Les emplois partagés de « z »

H.3. 1.2.1. «-z-» en position intervocalique ou devant diphtongue

a. ?z?

-aplazar MA p. 95d
aplazado MA pp. 96c, 106a
enplazado MA p. 107c ^
enplaza-/re MA p. 103c

b. ȣ

-fazer RA, ES, MA, RE pp. 115c, 120b, 137d


fazer RA, ES, MA p. 102c
fazer MA p. 95d

c. *z?

-aplazo MA p. 105b
-razon RA, ES, MA, RE pp. 123d, 131e
Razones RE p. 96c
razones ES p. 132c
-razonar RA,. ES, MA p. 105b
rrazonan RA, ES, MA, RE pp. 97e, 126b
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 255

d. îzî

-ueze(s) RA, ES, MA, RE p. 107d

e. îzî.

-adezir / dezi(r) RA, ES, MA / RE p. 112b

-dize RA, ES, MA p. 102e


dizen RA, ES, MA, RE p. 117a

g. -Jr.

-fizo ES P- 95a

h. Szi

-adozidos RE P- 123b

-aduze RA, ES, MA, RE pp. 119e, 127e


aduzen RA, ES, MA, RE p. 118b
aduz-/en / aduze RA, ES, MA / RE pp. 97d, 120b
aduze / a-/duzen RA, ES, RE / MA p. 128b

-iuyzio MA p. 100c

k. iz! / ?zi

-dizer / dezir RA / ES, MA, RE p. 122c

/. 2z! / îz» / Çzî

-dizer / dezir / dezj(r) RA / ES, MA / RE pp. 97c, 113a


(adezir, / MA)
adizer adezir / dezj(r) RA / ES, MA / RE p. 112e

m. izl / îzl

-dizir / dezir RA / ES, MA, RE pp. 126c, 127e


adizir / adezir / dezi(r) RA / ES, MA / RE p. 125c
256 ÉTUDE DES VARIANTES

-aduz-/er / aduzir / adozir RA / ES / MA, RE p.< 122d

-aduzir / adozir RA, ES / MA, RE pp. 121b, 128c


aduzidas / adozido(s) ES / RE p. 122e

p.

-aduzir / adozir / adozj(r) RA, ES / MA / RE p. 120e

„ 0. ejjie / Jzfc

-fezietfe / fîzietCe RA, MA / ES, RE p. 130d

r. H?z? I î^zîE

-htfzo / htfzio RA / ES, MA, RE p. 114d

II.3. 1.2.2. « -z » enfin de mot

a.

-boz RA, ES, MA, RE p. 130e

b.

-contumaz ES p. 135a

c.

-diz RA, ES, MA, RE p. 115b


diz ES p. 97a
MA p. 107e

d.

-luz RA, ES, MA, RE pp. 104b, 134c

e.

-iuyz RA, ES, MA, RE pp. 96b, 99d, 100b, 101b, 103a,
103c, 104a, 104d, 104e, 106d, 110a, 112a, 112d, 115c, 115d,
124d, 129e, 132c, 132d, 133c, 134e, 135e, Ï36e, 137c, 138b
iuyz RA, ES, MA p. 105b
htfz RA, MA, RE p. 132a
iuy MA p. 108a
ES pp. 135c, 135e
VARIANTES D' USAGE GRAPHIQUE 257

-uez RA, ES, MA, RE p. 122b


RA, MA p. 107d
MA p. 107e

II.3. 1.2.3. «-Z-» en position intervocalique, ou «-z» en fin de mot,


par suite de V apocope d'une voyelle

a.

dize / diz RA, ES, MA / RE p. 96c


MA / RA, ES, RE p. 121e
ES, MA / RA, RE p. 125b

b.

faze / faz ES / RA, MA, RE p. 95d

11.3.1.3. Les emplois variants

IL3.1.3.1.

a. ?z*5 / /

-contûmazia / contumacia / cotu- /maçia RA, ES / p.


MA134c
/ RE}

b,

-fezietfe / fecieffe / fiziete RA, MA / ES / RE p. 130b

c. Ï?z2 / !î£ci!! / i#z!2

-iu?zo / iu^cio / iuyzio RA / ES / MA, RE p. 101b


RA / ES / MA pp. 101e,
102d

II.3. 1.3.2. «-z», «-x» enfin de mot

-contumaz / contumax RA, ES, MA / RE pp. 108b, 109a,


134b
contumaz / cotumax RA, ES, MA / RE pp. 134d, 135d
RA, MA / RE p. 126e

17
258 ETUDE DES VARIANTES

1 1.3.2. Les consonnes « c », « ç », « z » dans un groupe consonan-


tique

1 1.3.2.1. «-ne-», «-np-», «-nz-»

IL 3.2. 1.1. Absence de variantes

-comiença RA, MA, RE p. 96e


(conpieza, dans ES)
comiença RA p. 95a
commença ES, MA, RE p. 114b
(conpieça, dans RA)
-licencia RA, ES, MA, RE p. 100b
-principales RE p. 118a

- fenten cia RA, ES, MA, RE pp. 98d, 98e


f < ente > nda / S < ente > neja RA, ES, MA / RE pp. 131e,
132b, 133b, 133c
f<ente>ncia RA, ES, MA p. 136a
fentencia ES p. 135e

11.3*2.1.2. Groupes variants

II.3.2.1.2.1. «-NC-»

a. 5nc?, înç?

-comencado / començado ES / MA, RE p. 125a


(co-/meçado, dans RA)
comiença / comiença ES / MA, RE p. 115b
(conpie-/çafe, dans RA)

b. 5nz?,

-conmenza- /do / començado ES / MA p. 127b


(conpecado, dans RA; começado, dans RE)

c. -ne!, -nç?
-comience / conmiençe ES / MA p. 114c
(comjença, dans RE ; conpiece, dans RA)
-eftuence / en-/tonçe ES, MA / RA, RE p. 134b
-en-/tonce / enton-/çe RA, ES, MA / RE p. 135c
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 259

d. -nd, -nçl

-p(r)incipe / principe RA, ES, MA / RE p. 112b


-ue/icida / uençida MA / ES, RE p. 137a
(uençuda, dans RA)

e. -ne!?, -nçî?

-licencia / licencia RA, ES, RE / MA p. 101b


-renuncia <n> / ttenunçian RA, ES, MA /RE p. 131d

/: -ncj?, -nçiî

-en-/cieran / encierran RA / ES, MA p. 131c


(cierran, dans RE)

g. -ncîS, -nçl?

-uencio / uençio RA, MA / ES, RE p. 137a

IL3.2.1.2.2.

« -PC- »

a. -pc!?

-exepeiones RA, ES, MA p. 96c

b. -peí?, -pel?

-excepcione(s) /exepç <i>ones RA, ES, MA /RE pp. 111c,


111e, 128e

c. -pel?, -bcî?

-preteripeiones /p(r)ef cribe <i>o/ie(s) RA, ES /MA p. 129a

H.3.2.1.2.3.

« -RC- »

a. -rc?, -rçÇ

-ter- /cera / terçeta RA, ES, MA /RE p. 103e


ter- /cero / terceto RA, ES, MA / RE p. 96b
260 ETUDE DES VARIANTES

b. -rcÇ

-tercero ES p. 111b
MA p. 111c

11.3.2.1.2.4. «-fo»

a. -fc5, -fç!

-conof[ce] / con-/nofçe RA / MA, RE p. 115d


(conofca, dans ES)

b. -fcî, -c!

-Refcebidos / re-/cebidas RE / RA, MA p. 127a

b\ -fcî£, -é±

-iuridifeion / iuredicion RA / ES, MA, RE p. 112d

c. -fç?, -C?

pertenefçen / pertenecen MA, RE / RA, ES pp. 120c, 123c


Refcebidos / recebidos RE / RA, ES, MA p. 125d

c\ -fç!, -cl

Refçiba / reciba RE / RA, ES, MA p. 129e

d. -fcÎ2, -t!?

nefeio / netio, enatio RA / ES, MA p. 136b

e. -fç!

acognofçer c ES p. 105d

11.3.2.1.2.5. «-XC-»

excepcione(s) / exepç<i>ones RA, ES, MA /RE pp. 111c,


life, 128e
excepciones / exepeiones ES, MA / RA p. 96c

En position initiale, devant voyelle, « z- » ne fonctionne pas ;


Ton ne rencontre que « c- » ou « ç- ». Si « c- » et « ç- » alternent,
« ç- » caractérise néanmoins RE qui n'emploie que ce graphème dans
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 261

cette position, alors qu'il ne se trouve que deux fois dans ES ; ailleurs,
seul « c- » est utilisé.
En position intervocalique ou devant diphtongue, l'alternance
« -c- » et « -ç- » se produit ainsi :

a. dans le verbe « recebir » (infinitif et participe passé) (trois


lieux variants) ;
b. dans des mots à caractère savant — (treize lieux variants) —,
dont les grammèmes sont : -ALES (1), -IA (1), -IO ou -ION (9),
-IONES (1), -OfA (1).
Comme précédemment, dans cette position, RE n'utilise que « -ç- » ;
ES ne l'emploie qu'une fois ; ailleurs, seul « c » fonctionne.
Hormis ces cas, en position intervocalique ou en fin de mot, c'est
« -z- », « -z » que l'on trouve normalement.
Les emplois variants, caractérisés par une opposition « -c- », «-ç-» /
« -z- », sont réduits : ils n'occupent que quatre lieux.
Le scribe de RE a pour habitude d'écrire « contumax », avec
« -x »:

II.4. «r, (r), t, R»

1 1.4.1. Les différents graphèmes et leurs fréquences respectives

Les fréquences d'emploi de l'alvéolaire vibrante sont de : 419,


dans RA ; 420, dans ES ; 416, dans MA et de 391 dans RE.
Les graphèmes utilisés dans RA, ES et MA sont : « r », « rr » et
« z », que j'ai transcrit et imprimé « (r) » " ; ceux de RE étant :
« r », « (r) », « t », « tt » et « R ».
Sur un total de 419 emplois, ceux de « (r) » sont au nombre de
82 dans RA, chiffre qui doit être sensiblement identique dans ES et
dans MA.

1 1.4.2. Les constantes d'emploi dans RA, ES et MA

Elles sont présentées dans le tableau ci-dessous, où le texte de


référence est RA.

19) Voir page 86.


262 ÉTUDE DES VARIANTES

Fonctionnements (r) r
graphèmes
1. En position r« razonan, p. 126b
initiale, devant
voyelle r« retpuetta, p. 125a
2. En position ficara, p. 112c
intervocalique
(possibilité de aria auogaria, p. lOld
diphtongue)
era ter- /cera, p. 103e
ere fueren, p. 119a
pero, p. 119d
ir» uiron, p. 124a
oyron, p. 124a
fieruo, p. 101 d
o(r)e meno(r)es, p. 119e
•<r)ia perempto(r)ia(s),
p. 128e
o(r)o fo(r)on, p. 122e
ora po-/ra, p. 132b
(de fait, «r» est
en début de ligne ;
il y a eu rupture,
par rapport à
l'écriture du «o»).
et- /cura, p. 121e
fueras, p. 118c
juridicion, p. 104a
3. En position •(r) cata(r), p. 114c »r razonar, p. 105b
finale, après (cas unique)
voyelle «r poder, p. 113c
uenir, p. 118c
yr o?r, p. 115e
•(r) po(r), p. 96c
«r fur, p. 110a
4. Dans un cr« creen, p. 124b
groupe de deux
consonnes, en fr» franqueo, p. 100c
position initiale
gr« gran p. 103c
p(r)e p(r)eguntados,
p. 123d
pir)imero, p. 95c
p(r)o p(r)ouas, p. 126c
tr« tres, p. 121a
5. Dans un nonb(r)ada,
groupe de deux p. 118e
consonnes, en -b(r)e fob(r)e, p. 123a pob-/res, p. 119a
position (seul cas ; de fait,
intérieure «r» est en début
de ligne).
pad(r)e, p. 100e
-d(r)í ped(r)o, p. 130e
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 263

-P(r)î ap(r)ito, p. 120d


-rce ter- /cera, p. 103e
-rd» uer-/dade,p. 104b
-(r)do -mao(r)domo,
p. 113d
-(r)g« oto(r)gando,
p. 115a
-rm« armas, p. 101c
-rmí términos, p. 121a
-rt« abi- /erta(s),
p. 122d
-rte parte, p. 122d
-rti ar- /ticolo, p. 122e
-rto quar-/to, p. 121b
-rt« otra, p. 119c
-rte otre, p. 113c
-rto otros, p. 122d
6. Dans un -ld(r)a uald(r)a, p. 119d
groupe de trois
consonnes, en -mb(r)e ter- /uidumb(r)e,
position p. 102c
rieure
-nb(r> nonb(r)a- / /da,
p. 119b
-nd(r)* det-ond(r)ada,
p. 111e
-ntr« contra, p. 113a
-ntr* entre, p. 127c
-tcri retcripto, p. 112b
-ttr« ettremados,
p. 125a
-ttro maettro, p. 95a
-ttr» ettrumentos,
p. 128d

Quant au graphème double « rr », il se trouve soit en position


initiale (une fois), soit en position intérieure (une fois également) :
« rrazonan », p. 97e ; « cierran », p. 98d.
Le tableau met en valeur les habitudes d'emploi du graphème
« (r) » qui fonctionne essentiellement, dans RA :

— en position intervocalique, après « o » ;


— en position finale, après « o » ;
— après « p », formant ainsi le groupe initial « p(r)- » ;
— après « b », « d », « p », formant ainsi les groupes intérieurs
« -b(r> », « -d(r)- » « -p(r)- » ï0

20) Ce qui correspond tout à fait à la description qu'A. Millares Carlo donne de la
«escritura gótica castellano-leonesa» de la seconde moitié du xm* siècle: «El
uso de la r redonda deja de ser exclusivo después de la o, uso al que debió su
origen, como sabemos, para mostrarse detrás de otras letras con panza a la derecha
(b, d uncial, p). » (in Tratado de paleografía española, Madrid, 1983, t. I, p. 191).
264 ÉTUDE DES VARIANTES

— devant « d » et « g », formant ainsi les groupes intérieurs

— après « ld », « mb », « nb », « nd », formant ainsi les groupes


intérieurs de trois consonnes « -ld(r)- », « -mb(r)- », « -nb(r)- » et « -nd-
(r)-».
La présence d'un « o » et des graphèmes « b », « d », « g », « p »
semble donc conditionner récriture d'un « (r) ».

1 1.4.3. Les variations d'emploi entre RA, ES et MA

Le système d'écriture relevé dans RA est aussi celui de ES et de


MA, où l'on ne rencontre que quatre réelles variantes graphématiques,
à savoir :

a. rr- / r-

rrazonan / razonan : RÀ / ES, MA p. 97e

b. -r- / -rr-

en- /rieran / encierran: RA / ES, MA p. 131c


cerado / en-çerrado : RA / ES, MA p. 132d

e. *(r) / îr

cata(r) / acatar ; catar RA / ES ; MA p. 114c

Les autres variantes — apparentes seulement — s'expliquent par :

1. lés conditions d'emploi d'un mot dans le manuscrit ; la


coupure d'un mot en fin et en début de ligne justifie la nature différente
du graphème :

a. -b-/r-/-b(r>

pob-/res / po-/b(r)es RA / ES p. 119a

b. -(* / -r-

meno(r)es / meno-/re(s) RA, ES / MA p. 119e


po(r)a / po-/ra ES / RA p. 132b

Le graphème traduisant l'alvéolaire est séparé de celui (« b » ou


« o »), qui le conditionne.
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 265

2. la forme du mot :

a. le graphème « o » entraîne la présence d'un « (r) » :

aco(r)dan / acuerdan ; RA /ES ; MA p. 127d


acuerden
dixio(r)on / dixeron ES, MA / RA p. 120d
fo(r) / fuere; fuer RA / ES; MA p. 110e
fo(r)on / fueron ; furon RA /ES ; MA p. 122e
-o?o(r)on / o^ron ' ES / RA p. 124a

b. le graphème « b » entraîne la présence d'un « (r) » :

palab(r)a / palaura RA, ES / MA p. 121d

II.4.4. La singularité de RE

Elle est due à l'utilisation du graphème « i » — qu'ignorent RA,


ES et MA —, à celle de la majuscule « R » et à des emplois contraires
à ceux décrits précédemment.

H.4.4.1. Emplois de « (r) » après d'autres voyelles que « o »

a. îr / 5(r)

acon- /dempnar / condena(r) RA, ES, MA / RE p. 136e


aco(r)dar / acotda(r) RA, ES, MA / RE p. 128a
adar / da(r) RA, ES, MA / RE pp. 120a,
135e, 136c
aen-terp(r)etar / jnterpteta(r) RA, ES, MA / RE p. 122a
aiulgar / juzga(r) RA, ES, MA / RE p. 115e
aiurar / jura(r) RA, ES, MA / RE pp. 97b,
116b, 119c
apagar / paga(r) RA, ES, MA / RE p. 137c
catar / cata(r) RA, ES, MA / RE pp. 99c,
106d, 116e, 129e
RA, MA / RE p. 133b
catar; acatar / cata(r) MA;ES/RA*,RE
* cas isolé p. 114c
chamar / llama(r) RA, ES, MA / RE p. 95d
condennar / condena(r) RA, ES, MA / RE pp. 110b,
135c
dar; adar / da(r) RA, MA ; ES / RE p. HOd
dar / da(r) RA, ES / RE p. 133d
RA, ES, MA / RE p. 134e
de-
declarar
/mandar
/ declara(r)
/ dema/i- /da(r) RA,
RA /ES,
REMA / RE p. 100a
121e
266 ETUDE DES VARIANTES

RA, ES, MA / RE pp. 100c,


101a, 130d, 131a
deraco(r)dar / detacotda(r) RA, ES, MA / RE p. 128b
deyxar / dexa(r) RA, ES, MA / RE p. 116e
-lugar / luga(r) RA, ES, MA / RE pp. 105e,
123e, 124b, 136a, 136b
manifeftar / magnifefta(r) RA, MA / RE pp. 110a,
110c
pagar / pagafr) RA, MA / RE p. 110b
p(r)egun-/tar/pregu<n>ta(r) RA, ES, MA / RE pp. 120c,
132c
texar / tafa(r) RA, ES, MA / RE p. 137c

b. !r/î(r)

acontener / co<n>tene(r) RA, ES, MA / RE pp. 105d,


133e
auer / ave(r) RA, ES, MA / RE p. 121b
dier / die(r) RA / RE p. 109b
fazer / faze(r) RA, ES / RE pp. 115c,
120b, 137d
fuer / fue(r) MA / RE p. 110e
moger / muge(r) RA, ES, MA / RE p. lOOd
ouier / ovieir) RA / RE p. 100b
-poder / pode(r) RA, ES, MA / RE pp. 100e,
113c
poner / po-/ne(r) RA, RE p. 110b
RA, ES, MA / RE p. 128e
quier / quie(r) RA, ES, MA / RE p. 99d
RA, ES / RE p. 100c
quiti-/er / quifie(r) RA, ES, MA / RE p. HOd
RA, ES / RE p. 118c
taber / fabe(r) RA, ES / RE p. 114e
feer / fee(r) RA, ES, MA / RE pp. 104c,
llld, 123a, 123d, 123e, 124e,
125d, 130e, 134a, 136d
RA, ES / RE pp. 108a,
I18d
RA, MA / RE p. 109a
ES, MA / RE p. 118e
toller / tole(r) RA, ES, MA / RE p. 138b
ualer / valeur)" RA, ES, MA / RE p. 130b
c. ir / i(r)

adezir / dezi(r) RA, ES, MA / RE pp. 112b,


125c
aduz-/er; aduzir / adozi(r) RA;ES, MA / RE pp. 121b,
122d, 128c
dizer / dezi(r) RA, ES, MA / RE pp. 122c,
126c, 127e

21) tdans
Avie(r)
ces RA,
exemples,
», p.ES,132d.
MAje mais
puis ajouter
où RE offre
les suivants
bien (r):qui«fue(r)»,
correspondent
p. 100a, à«ovie(r)»,
d'autres p.formes
121a,
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 267

partir / parti(r) RA, ES, MA / RE p. 95b


pidir / pedi(r) RA, MA / RE p. 108d
recebir / Re-/rçebi(r) RA, ES, MA / RE p. 124d

adizer / dezj(r) RA, ES, MA /REp. 112e


aduzir / adozj(r) RA, ES, MA / RE
p. 120e
auenir / avenj(r) RA, ES, MA / RE
p. 130b
dizer / dezj(r) RA, ES, MA / RE
pp. 97c,
113a
ojr I oy(r) RA, ES, MA./ RE p. 115e
uenir / ve-/nj(r) RA, ES, MA /RE pp, 103d,
103e, 105a, 106c, 118c
1 1.4.4.2. Emplois du graphème « t »» qu'ignorent RA, ES et MA

II.4.4.2.1. «t» simple

II.4.4.2.1.1. En position iníervocalique

a. *x? / ?t?

ettara / eftara RA, ES, MA / RE p. 109c

b. ?rfc / ?rjo

contrarias / con- /trarios RA, ES, MA / RE p. 127c

c. îr! / ît?

primera / primeta RA, ES, MA / RE p. 111e


RA, ES / RE p. 130a
ter- /cera / tercera22 RA,
RA /ES,
REMA / RE p. 103e
99c

d. Ut / ÎC

» derecho / derecAo RA, ES, MA / RE pp. 96a,


127e
RA / RE p. 129d
dixierem / dixieten RA, ES, MA /RE p. 119d

e. îrî / !C

heredero / heredero RA, ES / RE p. 131a

22) MA).
A ces deux exemples, je puis ajouter * valeta », p. 129c (« uald(r)a » dans RA, ES,
268 ÉTUDE DES VARIANTES

p(r)imero / primero RA, ES, MA / RE p. 95c


ter- /cero / terceto RA, ES, MA / RE p. 96b

uio(r)on / vieton ES / RE p. 124a

g. Í2(r)2 / Let?

dixio(r)o/i / dixieton ES / RE p. 120d

h. ï(r)l± / Sri?

perempto(r)ia(s) /perem- / torias RA, ES, MA / RE p. 128e

-o?o(r)on / oyetón ES / RE p. 124a

j. M / ?t?

aiurar
et-
iura-
/cura
/mientos
/ juta(r)
/ etcuta
/ juta/menfos RA, ES, MA //RE
RE p. 116e
97b
121e

k. «r* / Ht1

juridicion / jutidiçion RA, ES, MA / RE p. 104a

fueren ./. fueton RA / RE p. 127a

II.4.4.2.1.2. Dans un groupe de deux consonnes, initial

û. crf / cç?

creen / cteen RA, ES, MA / RE p. 124b

b. fr? / ft!

frades / ftayles RA, ES, MA / RE p. 119e


franqueo / franqueo RA, ES, MA / RE p. 100c

c- p(r)îLe / ptïf

p(r)ueuas / ptueuas ES, MA / RE pp. 118b,


120b, 129c, 129e
VARIANTES D 'USAGE GRAPHIQUE 269

ES / RE p. 129b
MA / RE p. 131d
d. trî / ttî

tre(s) / ttef RA, ES, MA / RE p. 106d

II.4.4.2.1.3. Dans un groupe de deux consonnes, intérieur

a- -P(r)î / -Ptî

aen-terp(r)etar / jnterpreta(r) RA, ES, MA / RE p. 122a

b. -tr? / -te

otra / otra RA, ES, MA / RE p. 125d


RA, ES / RE pp. 118b,
119c
otras / ottas RA, ES, MA / RE p. 127d

b\ -d(r)2 / -dt?

ped(r)o / pedto RA, MA / RE p. 130e

c. £(

aco(r)dar / acotda(r) RA, ES, MA / RE p. 128a


dera<;o(r)dar / defacocda(r) RA, ES, MA / RE p* 128b
des-o(r)denada / defotden-/ada ES / RE p. 111e
-mao(r)domo / mayordomo RA, ES, MA /RE p. 113d

d» 2(r)p- / 2tp-

to(r)pe / totpe RA, ES, MA / RE p. 136b

e. ?rt- / ?tt-

ar-/ticolo / articulo RA, ES, MA / RE pp. 122e,


124c
quarto / quarto RA, ES, MA / RE p. 96d

/. îrt-/î!tt-

certa / çierta RA, ES, MA / RE p. 104d

g. ÎSrt- / ÎStt-

cierta / cierta RA, ES, MA / RE pp. 136d,


136e
270 ÉTUDE DES VARIANTES

II.4.4.2.1.4. Dans un groupe de trois consonnes, intérieur

a. -ntrü / ntC

contra / contta RA, ES, MA / RE p. 118c


RA, ES / RE pp. 118a,
130d
contrarias / con-/ttatios RA, ES, MA / RE p. 127c

b. -ftr? / -fttH

e [trunientos / jn-/[ttume<n>tosRA, ES, MA / RE p. 128d

II.4.4.2.1.5. En position finale

po(r) / pot RA, ES, MA / RE p. 107d

H.4.4.2.2. «n» double

11.4.4.2.2.1. En position initiale

r? / ttî

renuncia <n> / tcenunçian RA, ES, MA / RE p. 131d

11.4.4.2.2.2. En position intervocalique

a. îr? / !rr? / ?tt?

cerado / en-çerrado ; cerrado / ceceado RA / ES ; MA / RE


p. 132d

b. !£rr! / î! tt?

cierran / çietcan RA, ES, MA / RE p. 98d

c. !

en-/cieran / encierran / çieccan RA / ES, MA / RE p. 131c


VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 271

1 1.4.4.3. Emplois du graphème «ri» au lieu de « (r) »

11.4.4.3.1. «r» intervocalique, situé après un «o»

meno(r)es / menores RA, ES / RE p. 119e

11.4.4.3.2. Dans des groupes de deux consonnes, intervocaliques

a. -b(r)? / -br?

palab(r)a / pala- /bra RA, ES / RE p. 121d

b. -b(r)f / -brf

po-/b(r)es / pobre(s) ES / RE p. 119a


fob(r)e / fobre RA, ES, MA / RE pp. 98a,
120c, 136e
ES, MA / RE p. 97e
RA, ES / RE p. 122e

c. -d(r)î / -drî

pad(r)e / padre RA, ES, MA / RE pp. lOOd,


100e
ES, MA / RE p. 101b

d. -d(r)2 / -dr?

pe?d(r)o / pedro M MA, RA / RE p. 130c

oto(r)gando / otor- /gando RA, ES, MA / RE p. 115a

1 1.4.4.4. Emplois du graphème «JR» majuscule

a. r?/ R5

razon / Razon RA, ES, MA / RE pp. 123d,


131e
razonan / Razonan RA, ES, MA / RE p. 126b

23) L'on rencontre, aussi : < pedto », RE, p. 130e.


272 ÉTUDE DES VARIANTES

b. r? / rr? / R-

razonan / rrazonan / Ra- / /zonan ES, MA / RA / RE p. 97e

c rî / R!

rece- /bidos / Reçebidos RA, ES, MA / RE pp. 124e,


125d
recebidas / Reçebi-/dos RA, ES, MA / RE p. 126d
RA, MA / RE p. 127a
recebir / Re-/rçebi(r) RA, ES, MA / RE p. 124d
reciba / Retçiba RA, ES, MA / RE p. 129e
refcripto / Refcripto RA, ES, MA / RE pp. 112a,
112b
refpon-/da / Reiponda RA, ES, MA / RE p. 115a
ret- /puetta / R<es>-/puefta RA, ES, MA / RE pp. 114d,
125a

II.5. Alternances diverses

II.5.1. Voyelles

-inttrumento(s) / jn-/tttume<n>tos MA /RE p. 128d

-i-, -j-

-aduzir / adozj(r) RA, ES, MA / RE p. 120e


-auenir / avenj(r) RA, ES, MA / RE p. 130b
-conuenib(r)e /co<n> venjble RA, ES, MA / RE pp. 103b,
136a
-dezir / dezj(r) ES, MA / RE pp. 97c,
113a
adezir / dezj(r) ES, MA
/ RE p. 112e
-niguna / ninguna RA, ES,
MA / RE p. 112c
-nin / njn ES, MA
/ RE p. 136c
-Colenidat / folepnj-/dad RA, ES,
MA / RE p. 121c
-termi-/no / tetmjno RA, MA/ RE p. 110b
términos / termjno(s) RA, ES,
MA / RE p. 121a
-uenir / ve-/nj(r) RA, ES,
MA / RE pp. 103d,
103e, 105a, 106c
uino / vino ES, MA / RE pp. 106e,
107a, 107b, 108c, 135d
uino / ujno ES, RE / MA p. 106d
uino / vjno MA / RE p. 108e

-i-, -y- (-y-)


VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 273

-guita / gitffa ES, MA / RA p. 117b


-p(r)iuilegios/p(r)yuilleg<i>os RA, ES, MA /RE p. 128d
-ti-non / [ynon ES, MA / RE pp. 121c,
125a, 137b
-fin- /pie / fynple RA, ES, MA / RE p. 109é
-uenir / ve-/ny(r) RA, ES, MA / RE p. 118c
-uida / vyda RA, ES, MA / RE p. 119b

-i, -y (-y)
-atfi / anfy RA, ES, MA / RE p. 125c
-défi / def-hy MA, RE / RA p. 109c
-ffi / fy (pronom) RA, ES, MA / RE p. 127c
-fi / fy ES, MA / RE pp. lOOd,
104c, 104d, 107c, 108c, 110c, HOd, 113d, 118c, 119a, 120d,
121d, 122a, 129e
MA / RE pp. 100a,
100b, 103c, 108d, 108e, 109b, 112c
ES / RE p.H2d
RA, ES, MA / RE pp. 112a,
134d
fi / ty MA / ES, RE pp. 130b,
130e

II.5.2. Diphtongues

-ey-, -ei-

-ple?to / pleito RA, MA, RE / ES pp. 96e,


114b, 131d
RA, ES, MA / RE pp. 98b,
98d, 129a
RA, MA / ES, RE pp. 115b,
115e, 120d, 124e, 127c, 132d
pleitos / pleitos RA, MA / ES, RE pp. 95b,
116c

-ia-, -ja-

-columpnia / calupnja RA, ES, MA / RE p. 97b


calunnia / calupnja RA, ES, MA / RE p. 116c
-licencia / licencja RA, ES, MA / RE pp. 100b,
. 101b
-tentencia / f < ente > neja RA, ES, MA / RE pp. 98d,
98e, 131e, 132b, 133b, 133c, 133d, 134a, 134e, 136c, 136d
-teftimonia(s) / tefti- /monjas RA, ES, MA / RE p. 122c

-ie-, -je-

-conpieça / comjença RA, ES, MA / RE p. 114b

18
274 ÉTUDE DES VARIANTES

co/ipie-/çafe / comjençafe RA, ES, MA / RE p. 115b


conpiece / comjença RA, ES, MA / RE p. 114c

1 1.5.3. Consonnes

-ff-, -f-

officio / oficio RA, ES / MA, RE p. lOld

0-, h-

-ahy / ha y RA, ES, RE / MA p. 115c


ay / ha RA, ES, MA / RE p. 131e
ay / a hy RA, ES / MA p. 131e
-eydade / hedat RA, ES / MA, RE p. 113e

K j-

-iacobo / jacobo ES / RA p. 95a


-iulgado / juzgado RA, ES / RE p. 108a
-iurada(s) / jurada(s) RA, ES, MA / RE p. 138c
-iura- /mie/itos / iwamientos RA, ES, MA / RE p. 116e
-iurar / jurar RA, ES, MA / RE p. 137e
iurar / jura RA, MA / RE p. 138a
-iurifdecion / juridicion ES, MA / RA, RE p. 104a
iuridifcion / juredicion RA, ES, MA / RE p. 112d
-iuyz / juez RA, ES, MA / RE pp. 96b,
99d, 100b, 101b, 103a, 103c, 104a, 104d, 104e, 106d, 110a,
112a, 112d, 115c, 115d, 124d, 129e, 132c, 132d, 133c, 134e,
135e, 136e, 137c, 138b
iuyz / juez RA, MA / RE p. 132a
-iuyzo / juyzjo RA, ES, MA / RE pp. 101b,
114d

-i-, -j-

femeia / femeja MA / RE p. 112e

-K i-î j-

-aiulgar / juzga(r) RA, ES, MA / RE p. 115e


-aiurar / jura(r) RA, ES, MA / RE p. 119c
aiurar ; iurar / jucair) RA, ES ; MA /RE pp. 97b,
116b
1-, 11-

lamada / llamada RA, ES, MA /RE p. 126e

-1-, -11-
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 275

calada mientre / callada mientre RA, ES / MA, RE p. 117a

-n-, -nn-

-pequenos / pequenno ; pequenno(s) RA / ES ; MA, RE


p. 110e
-feno(r) / fen-/no(r) RA, ES / MA p. 101e

-n-, -m-

-finple / fimple MA, RA, RE / ES p. 109e


-tienpo / tiempo u MA / ES pp. 95c,
116b

-m-, -mm-

como; cu-/emo / commo RA, ES; MA / RE p. 113d

Les alternances vocaliques correspondent à 62 lieux variants ;


dans 57 cas, l'écriture de RE se distingue nettement en offrant soit
le graphème « j », soit le graphème « y », là où les autres manuscrits
présentent toujours et uniformément « i » 26. Pour ce qui est des lieux
variants restants :

a. deux sont partagés par ES et RE avec « y » face à « i » ;


b. deux mettent en relief un graphème qui singularise soit MA
(« j » ; ailleurs « i », même dans RE), soit RA (« y » ; ailleurs « i »,
même dans RE) ;
c. un manifeste l'absence de RE.

Les diphtongues « ia » et « ie » sont écrites « ja » et «je »,


fournissant ainsi 19 lieux variants ; « ey » figure sous la forme de « ei »
dans RE, mais aussi dans ES.
Les alternances consonantiques correspondent à 54 lieux
variants ; dans 39 cas, l'écriture de RE se distingue en offrant le graphème
« j », là où les autres manuscrits présentent toujours et uniformément
« i ».
Pour ce qui est des lieux variants restants, le tableau ci-dessous
donne la répartition des problèmes et des manuscrits :

24) Je ne mentionne pas les cas où une abréviation a été résolue.


25) Il n'est naturellement pas exclu que RE lui-même puisse offrir certaines variantes :
ainsi, «juyzjo », p. 101b, mais « juyzio », p. 114d ; «uino /ujno », ES, RE /MA, p. 106d,
mais «uino /vjno», MA /RE, p. 108e, « aduzir /adozj(r)», RA, ES, MA /RE, p. 120e,
mais cette forme est partout écrite avec un « i », p. 121b, etc.
276 ÉTUDE DES VARIANTES

Manuscrits ou groupes Graphèmes


utilisés Ailleurs Fréquences
de manuscrits
MA, RE -f- -ff-
h- 0
-11- -1-
MA h-
-nn- -n-
0
RE h- 0
11- 1-
-mm- -m-
RA j- i-
RA, RE j- i-
ES, MA, RE -nn- -n-
ES -m- -n- 3

Je ferai mention, pour terminer, d'alternances que l'on peut


relever au niveau des numéraux, écrits soit au moyen de chiffres,
soit au moyen de lettres ; ces deux solutions se présentent dans chacun
des manuscrits.

1. nono RA p. 98e
IX° ES
noueno MA
Noueno RE

2. noue RA p. 95c
IX ES
Viiij MA
Nueue RE
3. IX« RA p. 133a
noueno ES
ix» MA

4. ochauo RA p. 98c
viij° ES
octauo MA
otauo RE

5. primus RA p. 99a
p(r)imcro ES
i« MA

6. quarenta
XL« RA p. 124d
ES
XL MA, RE
7. iiij« RA p. 114a
quarto ES
iiij" MA
VARIANTES D'USAGE GRAPHIQUE 277

8. V« RA, MA p. 116a
quinto ES

9. iju
fe<cun> dus RA p. 106b
MA

10. teguen-/d a RA p. 103a


fegundo ES
ij" MA
Segunda RE

11. feptimo RA p. 97e


vij° ES
feptimo MA
fetimo RE

12. vij RA p. 126a


feptimo ES
vil" MA

13. texto RA p. 97c


Vio
tefto MA, RE
ES
14. iij« RA p. 111b
tercero ES
iij« MA

II.6. «ET»

La conjonction de coordination correspondant au latin et s'éait


de cinq façons : et, Et, e, E, z l l'on ne rencontre pas i ou y.
Le tableau ci-dessous offre les occurrences respectives des formes
présentes dans chaque manuscrit ; seuls figurent les lieux variants
où les quatre manuscrits (RA, ES, MA, RE) utilisent et rendent le
concept /et/, soit 34.

Manuscrits
et Et e E Z
Formes
RA 17 17
ES 7 5 4 18
MA 16 18
RE 4 23 7
278 ÉTUDE DES VARIANTES

RA et MA utilisent chacun deux formes : E et z* d'une part,


Et et z, d'autre part.
RÉ ne réalise pas et, Et, mais les trois autres formes : e, E, z-
ES est le seul manuscrit à utiliser quatre formes : et, Et, E, z>
Ces mêmes emplois se retrouvent dans les lieux variants où
seuls trois manuscrits ou moins sont en lice ; je citerai, par exemple :

-E / Et / 0 RA, RE / MA / ES pp. 119b, 120a, 123a, 125d, 135e


-E / Et / s / 0 RA / MA / RE / ES pp. 124d, 125b, 137c

? **

Les usages graphiques décrits et les variantes relevées reflètent


bien l'époque et la date d'écriture des manuscrits puisque, dans
l'ensemble, les plus anciens (RA, ES, MA : seconde moitié du xine
siècle) offrent des solutions communes, alors que le plus récent (RE :
xve siècle) se singularise par des graphies et des emplois particuliers :

a. utilisation des graphèmes « t » 26 et « v » 27 ;


b. fonctionnements de :
. « S- » en position initiale ;
. « ç- » en position initiale et de « -ç- » dans certains
environnements ;
. « (r) » après d'autres voyelles que « o » M ;
. « r » au lieu de « (r) », après un « o », un « b » ou un « d » ;
. « j » 29 et de « y » avec une valeur vocalique ;
. «ja» et de «je» dans des diphtongues ;
. « E », avec grande fréquence ;
. la forme « contumax ».
MA se singularise par l'emploi assez systématique de « -(s) » en
position finale ; seules deux exceptions ont été relevées.

26) Ce type de « r » est ainsi décrit par Antonio C. Floriano Cumbreño, dans son
Curso general de Paleografía y Paleografía y Diplomática españolas, Oviedo, 1946,
p. 497 : « El rasgo vertical cae muchas veces bajo la linea del renglón, creando
así una especie de r baja, que se usa indistintamente con la anterior en todos los
casos, pero que principalmente se la emplea en los de duplicación. El caído es,
bien recto, ya con inflexión, con gancho y aun con bucle. Dura en estas formas todo
el siglo XIV ; pero al final se va paulatinamente acortando el caído y en el XV toda
la letra queda comprendida dentro de la caja del renglón. »
27) « Es de advertir por último que no todos los documentos usan la v, siendo muchos
los del comienzo del XIV que no la llevan. En el XV ya son raros aquéllos de los
que falta. », A.C. Floriano Cumbreño, ouv. cit., p. 499.
28) « La llamada cuadrada que en la minúscula se la usa solo tras las letras de perfil
redondo (o, b, p...), en la cursiva que estudiamos se la traza indistintamente tras
cualquier letra y siempre en la posición final [...] », A.C. Floriano Cumbreño,
ouv. cit., p. 497.
29) « Del XV datan también las ies bajas de doble curva y remate a la derecha muy
característica de la letra cortesana. », A.C. Floriano Cumbreño, ouv. cit., p. 494.
B. VARIANTES LEXICALES

«Dezimos, bien grande, bien rico,


bien adinerado, bien largo, bien
nacido. »
Bernardo José de Aldrete.

I. VARIANTES LEXICALES PROPREMENT DITES (92)

1.1. Lexies (47)

1.1.1. Substantifs (22)

1. 1.1.1. Parasynonymes

la. (citado RA, ES p. 103d


(citado RE
aplazado MA

16. (citado RA, ES p. 103e


(citado RE
aplazado MA
2. /citación RA p. 105d
¡citación ES
'citación RE
aplazamiento MA

¦ Le copiste de MA dispose aussi de « citación » : cf. p. 7b.


¦ Corominas indique comme date d'entrée dans le vocabulaire,
pour citación : Nebrija.

3. tfamado RA, ES p. 96c


/llamado RE
aplazado MA

¦ Ces trois exemples montrent bien la place favorite qu'occupe


le lexeme aplaz- dans le vocabulaire disponible du copiste de MA ;
voir aussi sous B/Verbes.

4a. icofa(s)
cofa(s) RA p. 102e
cotas ES
cafo(s) MA
280 ÉTUDE DES VARIANTES

4b. (cofas RA, ES p. 110e


jcofa(s) MA
cafos RE

4c. (cafos RA, RE p. 125a


(cafo(s) MA
cofas ES

¦ causa offrait en latin le sens de ' affaire judiciaire, procès,


cause ', mais aussi celui de ' cas ' ; F. Gaffiot 80, p. 279a : « CIC,
Phil. 2, 59 : dissimilis est militum causa et tua (le cas des soldats
est tout différent du tien) ; CIC, Off. 1, 112 : in eadem causa esse
(être dans le même cas). ¦ Le sens des deux lexies est voisin, ainsi
que l'attestent les exemples suivants : caso 'caso judicial ' :
«Dalgun iudizio que non iaze en fuero. Sj caso auinier, maguer,
que la carta non departa, sea en aluedrio dalcaldes e de iudez. »
Fuero de Béjar 81, p. 137, 746 ; cosa = ' causa ' (acepción jurídica) :
« Sj alguno se querellar al iudez e a los alcaldes, o a conçeio, por
cosa que el iudez aya de enuiar andador e no lo embiare fasta otro
dia, queréllese el querelloso a los alcaldes [...]», Fuero de Béjar,
p. 109, 512. Dans le Fuero de Viguera y Val de Funes ", p. 29, 153,
le titre de la loi est : « Procurador por jnfanconja non responder
sino a rey por cieito caso. » Le caso en question étant : « Et ningún
omne no es tenjdo de responder a ningún omne o a tenjent logar de
seynnor en essa mesma villa por su infanconja sino al rey o a su pro-
prio mandadero [...]». cosa = 'negocios, asuntos particulares ' :
752 b : « [...] si el logador delexar la quisier por alguna cueta que.l
uiniere o por que su cosa no.l ua bien, logue la a otro [...] » ; cosa
'
causa, proceso, pleito ' : 621 : « En quáles cosas a de echarse al rey »,
Fuero de Baeza 88, pp. 293-294. ¦ Il n'est pas étonnant que dans le
contexte du Libro de Buen Amor « caso » puisse acquérir la valeur de
'péché ' : «e otrossi mandadle a este mal doliente / que si dend
non moriere, quando fuere valiente, / que de los casos graves que
1' vos distes ungente, / que vaya a lavarse al río o a la fuente : / »,
1159. Cf. Margherita Morreale, in Boletín de la Real Academia
Española, 1967, t. 47, n° 181, p. 275. ¦ Dans tous les manuscrits, que l'une
ou l'autre des lexies soit utilisée, elle est toujours adjectivée: p. 102e,
efpeciales (RA) ; p. 125a, eftremados (RA) ; pour ce qui est de la
seconde référence (p. 110e), seul RE présente une adjectivation :

30) Dictionnaire illustré latin français, Paris, Hachette, 1934.


31) Édition de Juan Gutiérrez Cuadrado, Salamanca, 1974.
32) Édition de José M* Ramos y Loscertales, Salamanca, 1956.
33) Édition de J. Roudil, La Haye, G.B. van Goor Zonen's, 1962.
VARIANTES LEXICALES 281

« Sennalados ». ¦ La fluctuation d'emploi entre casos et cosas est


assez manifeste dans cet exemple des Flores de Derecho (ms. 691,
BN Madrid) où le copiste, après avoir utilisé casos (fol. 80 r° a), pense
encore à cette lexie quelques lignes plus loin et écrit eftos, mais
continue avec cofas (fol. 80 v° a) : «z ios ca-jfos fennalados fon eftos [...]
en eftos cofas fob(r)edichas z en tus feme-/iables podedes [...] ».

5a. -tettigos RA p. 118d


'teftigo(s) MA
'testigos RE
teftimonios ES
56. iteftigo(s) RA, MA p. 124d
jteltigos RE
tel timo nias ES

¦ La littérature juridique du Moyen Age, forale en particulier,


offre de nombreux exemples où testimonios et testimonias ont le sens
de ' témoins '. Ainsi, par exemple : « De qui dize a otro que es falso
testimonio. », Los Fueros de la Novenera 84, p. 59, 78 ; « De
testimonia que niega. », Los Fueros de la Novenera, p. 49, 33 ; « Et si alguno
en su muert fizier su destín en yermo, valer l'a con dos testimonias
de siete aynnos complidos [...] », Fuero de Viguera y Val de Funes,
482 ; « En testament de jnfancón valen testimonias villanas. », Fuero
de Viguera y Val de Funes, 483 ; « [...] si non ie lo prueua por dos
testimonias o por más [...] », Los Fueros de Aragón 86, p. 186, 315, 2 ;
dans le Fuero de Madrid ** : « firmet cum II teftimonios z pectet XII
morabetinof a fiadores », 1, 1. 5 ; « Todo nomine que feriere a uecino
[...], z ift° con teftemunias », II, 1. 9 ; «z probatum fuerit cum duas
teftemunias », V, 1. 7 ; « z efto cum teftemuniaf», VI, 1. 10 ; « pectet X
morabetinof cum teftemunias, z fi non habuerint teftef [...]», XIV,
1. 21 ; « et prouatum ei fuerit cum duaf teftemunias », XIX, 1. 24.
Dans les Documentos lingüísticos de España 87 : « Teftimoniaí"por mano
poftas qui efto uidieron et odieron : Diag Pedrez z Gonzalbo Ferran-
dez [...]», p. 155, 113, 1. 27 ; «[...] teftimonjo z conoció ante laf
teftimonios que fof nomnef efcriuiran en efta carta [...] », p. 361, 267,
1. 5. De nombreux exemples dans la Margarita de los pleitos, éd. cit.,
tout particulièrement aux pages 701-705 (tlt. XIII) ; ainsi : « La
quarta cosa es que las testimonias deven seer preguntadas, de todas
las circunstancias del pleito sobre que son aduchas, por el juez [...] »,
p. 702, tít. XIII, 7. Aussi dans le Fuero Real, éd. cit., p. 48 et
suivantes ; ainsi : « La parte que oviere a aduzir algunas testimonias

34) Édition de Gunnar Tilander, Stockholm, 1951.


35) Édition de Gunnar Tilander, Lund, 1937.
36) El Fuero de Madrid, Madrid, Ayuntamiento de Madrid, 1963.
37) Édition de Ramón Menéndez Pidal, I. Reino de Castilla, Madrid, 1966.
282 ÉTUDE DES VARIANTES

sobre su pleito dél el alcalle tres plazos de tercer en tercer dia si las
testimonias fueren en el logar. » (p. 48, libro II, tít. VIII, ley 15).
¦ Voir aussi J. Cejador y Frauca 38, p. 384.

6. ^nonb(r)ada RA p. 118e
/nomb(r)ada ES
fama RE
7. (frades RA, ES p. 119e
tfrade(s) MA
ftayles RE

¦ Voir Corominas, DCECH, II, p. 942, pour une documentation


intéressante.

1.1.1.2. Substitution

lexie ¦précédemment
commençaES utilise
el pleito.
tiempo
p/eyto
pleyto
«tiempo»
deue-/mos
employée
RA
MA
ES
RE
par
: acatar
« substitution,
<E>n
que'l
p. 114c
-el
Tiempo
tiempo
ou [...]
reprise
quan<d>o
» de cette
fe

1.1.1.3. Subduction

(nonb(r)ada RA p. 119b
(nonb(r)ada ES
teftemunia MA
fama RE

¦ « La substance sémique s'approfondit et s'enrichit ; ce faisant,


elle ne peut revêtir le même signifiant, conserver la même forme. » 89
La renommée n'est-elle point l'opinion publique exprimée et répandue
sur quelqu*un, sur quelque chose ? Cf. l'expression preuve par
commune renommée, dans laquelle les témoins déposent sur l'opinion
commune (des voisins, du milieu), Petit Robert, 1516a. ¦ Dans les
Milagros[...l, 271d, c'est testimonio qui est employé avec la valeur
sémantique indiquée : « Fazie una nemiga, faziela por verdat, / Cam-

38) Vocabulario medieval castellano (obra postuma), New York, Georg Olms, 1971.
39) Jean Roudil, La tradition manuscrite forale de Cuenca. Essais de linguistique
textuelle, thèse d'État, Paris, 1972.
VARIANTES LEXICALES 283

biava los mojones por ganar eredat : / Façie a todas guisas tuerto
e falsedat, / Avie mal testimonio entre su vecindat. » Également
dans le Fuero de Brihuega 40, p. 145, 11. 3-7 : « Por mugier reez. et de
mal testimonio. Toda mugier refez que sea de mal testimonio, et no
auiendo marido, et clamare puta a mugier buena, o la desmintiere,
si sobresto la firieren. no faziendo liuores. no peche nada. »

1.1.1.4. Mauvaise perception d'une unité de base, erreurs

1. def-ond(r)ada RA, MA p. 111e


vdes-o(r)denada ES
'defotdenada RE

¦ Le défendeur peut soulever des exceptions, mais il doit se


montrer raisonnable (« fage, fabio ») et ne pas agir de façon
dégradante, indigne (valeur morale) : sens de « defond(r)ada », ou de
façon confuse et désordonnée (par accumulation d'exceptions
diverses) : sens de « des-o(r)denada ». Il n'est pas exclu de penser que
la lexie de départ ait été mal perçue et qu'elle ait pu donner, à
l'instance d'écriture, selon la base : « defond(r)ada» -> « des-o(r)-
denada», ou « des-o(r)denada » ->¦ « defond(r)ada ».

2. fama RA,ES,MA p. 124b


forma RE

¦ Le bruit public ou la commune renommée est le sens de « la


fama del lugar » ; le copiste de ES, sous l'influence de la
détermination exprimée par «del lugar», a écrit mécaniquement «forma»,
qui n'offre pas de sens ici.

3. {partes RA, ES p. 118a


Jparte(s) MA
prefe<n>tes o principales per tonas RE

¦ Le copiste de RE reprend une lexie (« prefentes »), utilisée


peu avant : « deuemo(s) cata[r] que prête <n >tes fean las prête <n >-
tes o pnnçipales perfonas », puis utilise un terme plus générique que
« partes ».

4. ^iuyz RA p. 132a
(hiyz MA
juez RE
uir ES

40) Édition de Juan Catalina García, Madrid, 1888.


284 ÉTUDE DES VARIANTES

¦ La lecture est bonne : on lit très distinctement les trois lettres


« u », « i », et « r » ; il ne peut s'agir que d'une erreur, qu'il faudrait
corriger dans une édition non-expérimentale de ES.

1.1.1.5. Terme technique ¡ vs / terme générique, terme plus spécifique

1. (exepciones RA p. 96c
¿excepciones ES
(excepc < i > one(s) MA
Razones RE

¦ Les exceptions tendent à retarder, à prolonger un procès ;


elles sont des « razones ».

2. ¡armas RA, ES p. 101c


¡arm a (s) MA
manos RE

¦ Les armes que l'on tient dans ses mains... ; « fob(r)e cofas
que gano po(r) fus manos».

3. (demanda RA, MA p. 129c


(demanda ES
debda RE
4a. ¡ped(r)o RA, RE p. 130c
ipejmmo MA
N E§
46. tped(r)o RA, MA p. 130e
pedto RE
pe-/N ES

¦ Expression de l'anonymat, soit sous la forme d'un prénom de


réfèrent inconnu, soit au moyen du signe généralement employé,
tout particulièrement dans les textes foraux : ri (manuscrit du Fuero
de Sabiote, par exemple, ou dans le Fuero de Zorita de los Canes 41,
§ 194, p. 121 : « So tal Rey, N. So tal sennor, N. So tal juez, N. So
tal merino, N. Sayón, N. ¦ Pedro semble avoir été le prénom retenu
pour désigner un être anonyme ; ainsi, dans la Margarita de los pleitos,
éd. cit., pp. 719-720, XXII, 2 : « pongo que quiero provar que eres
descomulgado porque feriste clérigo e quierotelo provar por
posiciones, pongo e digo ansi : « que feriste a Pedro clérigo tal dia » [...]

41) Édition de Rafael de Urkna y Smenjaud, in Memorial Histórico Español, t. XLIV,


Madrid, 1911.
VARIANTES LEXICALES 285

«pongo que feriste a Pedro [...]». Mais l'on rencontre aussi, dans
ce texte : «[...] ove danno de Fulano, clérigo de tal iglesia, el qual
acuso ante vos N., Obispo de tal logar [...] », p. 683, II, 2.

1.1.2. Adjectifs (4) : Parasynonymes

1. nono RA p. 98e
taoueno MA
/Noueno RE

¦ Que l'on songe au latín « nona hora » et à la désignation de l'une


des huit heures de l'office quotidien. Berceo, Santo Domingo de
Silos, 454a : « Más era de meidía, nona querié estar ». Dans la
Margarita de los pleitos, éd. cit. : « La nona cosa es [...] », p. 704, 13-2 ;
« La nona [...] », p. 714, 9. « NÓNUS desapareció de la lengua
coloquial, pero quedó fosilizado en el top. Nueno, a 9 millas de Huesca. »,
M. Alvar-B. Pottier ".

2. feguenda RA p. 103a
¿tegunda ES
jtegunda MA
'Segunda RE
«La teguen-/da cota es» RA
«la Segunda cofa es» RE

¦ Voir aussi 3.1. et 3.2., p. 15.

3. fage RA, ES, MA p. llld


fabio RE

¦ Liber Regum : «[...] e fizo matar a Senecha, so maiestro, qui


era muit sage. », p. 29, f. 11, 4 ; « Chaton el sage », p. 28, f. 10, 14.
¦ Vida de Santa María Egipciaca : « Así el loco como el sage, /
todos la tienen por de paratge. », p. 56, v. 247.

4. taefcio RA p. 136b
fnetio ES
enatio MA

¦ Cf. Corominas, DCECH, II, 590, art. enatio.

42) In Morfología histórica del español, Madrid, Gredos, 1983, p. 93.


286 ÉTUDE DES VARIANTES

1.1.3. Verbes (21)

1.1.3.1. Parasynonymes

1. es RA, ES, RE p. 100e


esta MA

¦ Avec es l'essence de la condition du fils est mise en relief ;


le rôle de copule est encore assuré par es, d'où une certaine
indépendance par rapport à «en -poder del pad(r)e», laquelle n'est plus
donnée avec « esta » qui repose sur le SNp qui suit :

«fiyo^we es en -poder del pad(r)g » RA


ii ¦ '
1 2 3
«fijo que esta en -poder de fu pad(r)e» MA

1 2

2a. (demandar RA p. 100a


jdemanda(r) RE
citar ES

¦ Dans Corominas, DCECH, la première documentation pour


citar est APal, pour citar para iuyzio, Nebr.

2b. (demandar RA p. 100c


fdemanda(r) RE
citar demandar ES
demandar en iuyzio MA

¦ Le copiste a pu vouloir expliquer « citar » par « demandar » ;


il a peut-être omis aussi l'emploi d'un élément de coordination entre
les deux lexies verbales.

2c. (citar RA p. 104b


Jçitar ES, RE
aplazar MA
2d. pitado RA, ES p. 107c
jçitado RE
enplazado MA
2e. (chamar RA p. 95d
¡lamar ES
(llama(r) RE
aplazar MA

¦ De l'examen de 2 à 2e, il résulte que le concept « assigner »


VARIANTES LEXICALES 287

peut être exprimé par aplazar, citar, demandar, demandar en iuyzio,


enplazar.

3. acontener RA p. 105d
acognofçer ES
co<n>tene(r) RE
teer MA

¦ Idée de contenir ; sous le signifiant acognofçer on indique


que trois «cosas» doivent être portées à notre connaissance dans
une assignation : « el dia et el logar et a -quien de-/ue refponder. »
L'utilisation de feer n'est possible que par suite d'une transformation
syntaxique : « -la cita-/cion deue acontener tres cofas (RA) » -*>
«en -el aplazamiento deuen feer tre(s) cofa(s)» (MA).

4a. deue RA, ES p. 105a


e(s) tenido de MA
deue feer cofttennjdo de RE

46. $es tenudo [...] de RA, ES p. 103d


íe(s) tenido [...] de MA
deue RE

4c. $deue RA, RE p. 133d


(deuela ES
delà MA

¦ L'infinitif utilisé après « deue » ( « dar ») est employé au


subjonctif présent pour exprimer l'obligation, d'où l'inutilité, alors,
d'exprimer « deue ».

Ad. iha d' RA p. 137e


¡ha de ES
(a de RE
deue MA

5. (ap(r)ifo RA, MA p. 120d


iaprifo RE
apufo ES

¦ « aponer » a la valeur de base de ' mettre en avant, présenter '.


Dans MA, p. 23b : « deue el iuyz a-poner termino para pagar ».
Ce verbe est employé trois fois dans la Primera Crónica General :
187b 9 : « E qualquier cristiano quel troxiessen, por quequier quel
apusiessen, numqua preguntaua la uerdat del fecho, ante lo mandaua
luego matar. » ; 279a 44 : « Taion fuesse por mar et llego a Roma, et
demostró al papa aquello por que yua ; e el papa alongandol de dia
en dia la respuesta, aponiendo que tantos eran los libros en el tesoro
de la eglesia de Roma que aquel non se podrie y fallar ligeramientre. » ;
288 ÉTUDE DES VARIANTES

670b 49 : « A esto fue alli el conde don Malrric dado por suelto, por
juyçio de toda la corte, et quito del peccado del riepto quel aponien. »
Aussi dans : Fuero de Zorita de los Canes, p. 127, 209 : « Otroquesi,
si los fijos o los herederos al padre o al padrastro o ala madrastra
sospecha ouieren que falsa ment les apusiere alguna debda, firmegelo
segund que fuero es » ; Fuero de Alcaraz, p. 356, VIII, 55c : « Et si
aquella hora la linencia no demostrare o se non dixiere linencioso,
después no'l uala aquella occasion aponer, mas de tod en todo sea
enpareiado e lidie. » ; Vidal Mayor, p. 55, I, 43, 39 : « El marido
non puede ser procurador por su muiller si eilla non lo apone special-
ment, en tanto que, si las cosas comunes fueren del uno et del otro,
el aduersario non será tenido de responder al marido si non tan so-
lament por su part. » ; Fuero de Viguera y Val de Funes, p. 7, 21 :
« Si appusieren ad alguno que furto cauayllo o buey o bestia jure por
el buey con dos, e por cauayllo jure con XII [...] » ; Fuero de Alba
de Tormes, p. 294, 4, 1. 3 : « E aquel aque apufieren en la muerte,
fi fe fuere, fea enemigo de los parientes del muerto. » ; « Todo omne
o muler de Alba o de fu termino que a omne o a muler de Alba o de fu
termino apufieren furto, omne o muler aquien lo apufieren, uenga
ante los alcalles [...] ». On rencontre également le verbe aponer dans
Berceo, Milagros, 559d et 560d, et chez Juan Ruiz, Libro de Buen
Amor, 334a et 337a, où le sens est celui de ' opposer ' ou ' accuser ' :
« Aponer es término del lenguaje jurídico popularizado, <lat. med.
« apponere », ' acusar de ' (cf. Berceo : « Qui lo apuso lo deve padecer »
Mil. 559d). », Margherita Morreale, Más apuntes para un comentario
literal del « Libro de buen amor », con otras observaciones al margen
de la reciente edición de G. Chiarini, in Boletín de la Real Academia
Española, t. 47, n° 181, 1967, p. 231. ¦ La forme apriso est fréquente
chez Berceo ; Milagros, 118a : «Apriso cinco motes, motes de
alegría / Que fablan de los gozos de la Virgo Maria : / Dizie ielos el
clérigo delante cada dia, / Avie ella con ellos mui grand placentería. »
Vida de Santo Domingo de Silos, 36d : « apriso fasta.l títol en poco
de ratiello » ; 38c : « evangelios, epístolas aprísolas privado » ; 254c :
« densend' apriso letras, fo preste ordenado » ; 84a : « Apriso bien
la orden, el novel cavallero ».

6. coica RA p. 128e
tuelga ES, MA, RE

¦ Le complément d'objet est « pleyto ».

la. (comiença RA, MA p. 96e


(encomjença RE
conpieza ES
VARIANTES LEXICALES 289

7b. (conmiença ES p. 114b


Jcomiença MA
/comjença
conpieça RE
RA

7c. /comience ES p. 114c


jconmiençe MA
(comjença RE
conpiece RA
7d. /comiença ES p. 115b
jcomiença MA
(comjença fe RE
conpieça fe RA
7e. /conmenzado ES p. 127b
Jcomençado MA
RE
(começado
conpecado RA

Deux verbes existent : començar et compeçar.

1.1.3.2. Mauvaise perception d'une unité de base, erreurs

1. uala RA, MA p. 130a


vale RE
uegada ES

¦ Un automatisme a dû faire écrire au copiste uegada après


primera ; dans une édition autre qu'expérimentale la lexie uegada
devrait être corrigée.

2. puede RA, MA, RE p. 132b


es ES

¦ Le texte a été mal compris par le scribe de ES.

3. (acondempnar RA p. 136e
¿a-condempnar MA
condena(r) RE
aeondar ES

¦ acondar par omission des deux lettres « en ». Le sens ne permet


pas de penser au castillan* condor, d'où serait dérivé l'asturien acondar
' obrar con acierto, atinar '.

19
290 étude des variantes

1.2. Grammemes indépendants (45)

1.2.1. Subordonnants (16)

la. /Pero que RA p. 104a


jpero que ES
¦pero que MA
avn que RE
16. (pero que RA p. 119d
Ipero que ES, MA
avn que RE
le. Pero RA p. 102a
pero que ES
cuemo MA
Id. jpero ante que RA, ES p. 129d
(Pero aun que MA
po(r) ante que RE
2a. jCa RA, MA p. 121e
¡ca ES
E RE

¦ Disparition de la valeur explicative de « ca » avec l'emploi


de « E » dans RE.

2b. ca RA p. 105b
que ES
pue(s) MA
2c. ca RA, MA, RE p. 103c
en qual ES

¦ « en qual » ne rend pas la rédaction de ES très claire.

3a. feguendo que RA p. 102e


\ fegundo que ES
)fegunt que MA
36. feguendo que RA p. 117a
¡fegundo que ES
fegundo que MA
fegund RE
3c. feguendo que RA p. 125b
/fegundo que ES
jfegunt que MA
(fegund que RE
variantes lexicales 291

¦ L'emploi de « feguendo » est propre au scribe de RA ; voir


pp. 338-339.

4. (fe-non que RA p. 132a


jti-non que MA
faluo que RE
5a. (quando RA, RE p. 104c
j quando ES
fi po(r) alguna guifa MA
56. quando RA p. 104e
que ES, MA, RE
«Ca certa cofa es quando non e(s) tu iufz. non deue uenir
razonar ant'el » RA
« ca fi cierta cofa e(s) que non e(s) fu iufz. non e(s) tenido de
uenir ra-/zonar» MA

6. (ante que RA p. 129d


(ante que ES
po(r) ante que RE
aun que MA
7. po?s RA p. 138a
jpue(s) que MA
jpues que RE
8. (como RA, ES p. 100b
(cuemo MA
o RE

1.2.2. Coordonnants (10)

a) N-N

1. z RA P- 133e
o ES, MA, RE
«deue acontener abtoluçion. 3 -con- /denpnacio. » RA
« deue te acontener abtoluçion o condempna- /cion. » MA

b) SNp-SNp
2a. 0 RA p. 114d
Z ES, MA, RE
26. z RA, MA, RE p. 119b
o ES
« po(r) de buena vyda 3 de buena fama » RE

« que fon de buena uida. o -de buena nonb(r)ada » ES


292 ÉTUDE DES VARIANTES

2c. z RA, RE p. 98a


o ES, MA

c) SV-SV
3. o RA, ES, MA p. 97c
e RE
« quando deuen la(s) partes aiurar de columpnia. o -de
dizer uerdat. » RA

« quando deuen la(s) partes jura(r) de calupnjare


dezj(r) verdad r» RE

d)
4. o RA, ES, MA p. 129a ,
po(r) RE
« po(r) que te tuelga todo el pleito cuemo p(r)ef cribe <i> -
one(s) o que -la debda e(s) pagada. » MA

« po/r) que te tuelga todo el pleito commo po(r) que -la


debda es pa-/gadar» RE

¦ Non-emploi d'un substantif après « commo », d'où la nouvelle


formulation dans RE.

e) Séquence-séquence

5a. o RA, MA, RE p. 106e


Z ES
«tre(s) cota(s) deue omne catar, ca o ujno el demanda-
do(r). z non el de- /mandado, o uino el [demandado] z non
el [demandador], o uino ca- /da uno d'ellos. » MA

«tres cofas de-ue'l omne acatar. Ca uino el deman- /da-


do(r). z non uino el demandado, z uino el demandado, z
non el demandado(r). o. uino cada uno. » ES

¦ La rédaction de MA est meilleure, où le rythme ternaire est


bien souligné par la répétition de « o » : « ca o ... .o ... .o ... ».

56. z RA p. 112e
Et MA
ca RE
0 ES
« Et d'otra guita temeia que » MA

«ca de otra guita femeja que» RE


VARIANTES LEXICALBS 293

¦ Le caractère explicatif est souligné par ca.

5c. z RA P- 127c
o ES, MA, RE
5d. E RA p. 127c
o ES, MA, RE
« z -que fon contrarias entre -tti. E que -te non aco(r)-
dan en otras cofa(s) muchas que fe pueden dizir de -dere-
/cho. » RA

«o que fean contraria(s) entre tfi. o que te non acuerden


en otra(s) cofa(s) mu-/cha(s) que te pueden dezir de
derecho » MA

¦ Visions différentes à l'instance d'écriture : relation d'addition


ou relation d'égalité.

1.2.3. Pronoms (8)

la. que RA, ES, RE P- 118a


quien MA
16. /que RA P- 118c
(que ES
quien MA, RE
le. (que RA P- 120a
(que ES
quien MA, RE
Id. que RA, ES P- 128a
jquien MA
(quien RE

¦ A noter la constante d'emploi de « qtnen » dans MA. ¦ Dans


les quatre cas, le réfèrent est une personne, une personne juridique.

2. que RA, ES, RE p. 138b


a tti cuemo MA
3. el RA, ES, MA p. 118c
aquel RE
« fueras fe non qui tier uenir el contra que te dan los
tettigos. » RA

«fueras ty non quifie(r) ve-/ny(r) aquel contra quien fe


dan los testigos » RE
294 ÉTUDE DES VARIANTES

4. el RA, MA, RE p. 131a


al ES
« mas puedo demandar po(r) -al » ES

¦ J'ai corrigé en « -[e]l », déjà dans l'édition expérimentale.

5. aquella RA, ES p. 122a


aquel la MA, RE
« E -te -los tefti-/go(s) dixeron alguna palab(r)a et- /cura :
pueden la declarar. Ca el que diz ela cofa : aquella deue
aen-terp(r)etar. » RA

« [...] aquel la deue entrep(r)etar. » MA

¦ Selon que les manuscrits disent « aquella. » ou « aquél la », le


réfèrent varie : « cofa », et aussi « palab(r)a » (RA), dans le premier
cas ; dans l'autre : « aquel » renvoie à « el que dize » (MA) et « la » à :
« cofa », et aussi à « palaura » (MA). ¦ Si l'on n'accepte pas la
possibilité pour le texte d'offrir ces deux visions, la première interprétation
devrait inciter à transcrire « aquel la » -» « aqwd-la » ; la seconde,
elle, inciterait à transcrire «aquella» -> «aqwd-la».

1.2.4. Prépositions (4)

1. en RA, MA, RE p. 103c


fatta en ES
¦ «fatta en -grant fiefta»
l I
SNp introduit par en, qui exprime l'intériorité.

2. .contra RA p. 120b
Jcontra ES
'contra MA
a RE
«la parte contra que fe aduzen las p(r)ueuas» ES

« la parte a -quien fe aduze las piueuas » RE

¦ Plus loin (p. 128a), dans un contexte semblable, RE emploie


«co<n>tra», comme les autres manuscrits.

3. a RA, MA p. 123c
en a -aquello ES
VARIANTES LEXICALES 295

■ Voir variantes morpho-syntaxiques et séquentielles, pp. 352-353.

4. entre RA, ES, MA p. 127c


ante RE

1.2.5. Actualisateurs (2)

1. (to RA p. 104d
(tu ES, RE
tuyo MA

■ Avec modification de Tordre des mots : « fe es to iuyz » (RA),


«fi e(s) iuyz tuyo» (MA).

2. el RA p. 110b
lo ES, RE
la MA

■ « el », actualisateur placé devant « demandado » (RA), fait


place à un substitut dans les autres manuscrits avec suppression du
substantif dans MA et dans RE. Il semble bien que le passage ait été
mal compris. La version de RA me paraît être la meilleure.

1.2.6. Adverbes (3)

1. otra guita RA p. 118b


(d'o-tra guita ES
<d'otra guita MA
(de otea guita RE

■ Le scribe de RA ne méconnaît point l'emploi avec « de » :


voir pages 112e, 117b, 119c.

2. (a? RA, ES p. 131e


¡a hy MA
ha ende RE
3. ayna * RA, ES, MA p. 133c
po(r) palabra RE
« non de la fenten- /cia ayna mas deuela adar en eteripto »
ES
«non de la S < ente > neja po(r) palabra mas deue la
da(r) en eteripto g po(r) pa- /labra » RE
296 ÉTUDE DES VARIANTES

1.2.7. Négation

1. non RA, RE p. 126e


nin MA
2. non RA, MA, RE p. 127b
nin ES

■ Voir variantes morpho-syntaxiques et séquentielles, pp. 356-357.

II. VARIANTES DE COMPOSITION (50)

II.l. Préfixation (38)

II.1.1. La préfixation se manifeste dans des verbes à l'infinitif


placés après « deuer » (24)

la. (dar RA, MA p. HOd


RE
jda(r)
ES
RA, ES, MA p. 120a
RA p. 133d
RE
2a.
\b.
le.
\d. fda(r)
Idar
(catar
dar
da(r)
adar ES
RA, ES p. 135e
MA, RE
p. 136c
RA, ES, MA
RE
RA, MA p. 106d
RE
acatar ES
2b. jcata(r) RA, RE p. 114c
jeatar MA
acatar ES
2c. (acatar RA p. 117d
la-catar MA
Acatar ES
jcata[r] RE
ES p. 129e
2d. Acatar
¡a-catar
acatar MA
RA
¡cata(r) RE
3a. adezir RA, ES, MA p. 112b
dezi(r) RE
Zb. (adizer RA p. 112e
¡adezir ES
'a-dezir MA
VARIANTES LEXICALES 297

dezj(r) RE
OC» dizer RA p. 113a
dezir ES
dezj(r) RE
adezir MA
M. ladizir RA p. 125c
jadezir ES
'a-dezir MA
RE
4a. dezi(r)
aiurar RA, ES p. 97b
iiurar MA
ijuta(r) RE
aiurar RA, ES p. 116b
MA
îjura(r) RE
4c. -aiurar RA p. 119c
]a<i>urar ES
fa-iurar MA
jura(r) RE
5a. acontener RA p. 105d
co<n>tene(r) RE
56. ^contener RA p. 133e
^contener ES, MA
co<n>tene(r) RE
6. (acondempnar RA p. 136e
ja-condempnar MA
(acondar ES
RE
7. condena(r)
aen-terp(r)etar RA p. 122a
(entrep(r)etar ES, MA
RE
8. 'jntcrpteta(r)
aiulgar RA p. 178c
¡iulgar ES
iudgar MA
,juzga(r) RE
9. apagar RA, ES p. 137c
Apagar MA
/paga(r) RE
10. a-poncr MA p. 110b
tponer RA
ipone(r) RE
11. ES p. 106c
juenir
auenir
RA, MA
(venj(r) RE

■ L'examen des vingt-quatre cas ci-dessus appelle un certain


nombre de commentaires : a) les exemples de séparation par un blanc
graphique de « a » et du verbe à l'infinitif qui suit sont rares dans les
manuscrits de la Summa[...] ; au nombre de sept, tous présents dans le
même texte, ils traduisent une habitude d'écriture du copiste de MA,
qui sait par ailleurs transcrire autrement, puisqu'on rencontre aussi
chez lui : acontener (5.2.), adar (1.2., 1.5.), adezir (3.1.) ; h) on sait
298 ÉTUDE DES VARIANTES

que dans les manuscrits médiévaux la préposition pouvait être unie


au mot qui suivait : aescuso, etc. (cité par Margherita Morreale, in
Boletín de la Real Academia Española, 1968, t. 48, n° 83, p. 139) ;
c) après le verbe deuer, l'infinitif précédé de a est fréquent, dans
certains textes, juridiques en particulier (la Summa[...], les Flores de
Derecho, etc.) ; a pourrait être interprété comme appartenant à sa
catégorie d'origine : celle des prépositions et, donc, comme devant
être détaché du verbe à l'infinitif, en cas d'union ; a semble plutôt
constituer une unité avec le verbe, et avoir été ainsi perçu, d'où,
lorsqu'il y a séparation, notre transcription a-poner ; d) dans la
Primera Crónica General — texte non juridique — l'infinitif précédé de
a après deuer connaît une fréquence fort réduite ; quelques relevés
fondés sur le concordancier que j'ai établi fournissent les résultats
suivants :

Formes Infinitifs sans a a -(- infinitif»


Fréquences
deue 50 37 2*
deues 12 8 0
deuemos 12 8 3**
0
deuedes 18 11
deuen 26 20 0
deuie 65 36 0
deuien 33 11

* deue aguardar, 151b2 (mais aussi : deue guardar, 277b 18,


419b9) ; deue assannar, 531a46. ** deuedes a saber, 453bl7, 733a25,
738b23 (mais aussi : deuedes saber, 86b38, 402bl0, 760b35). *** deuien
aorar, 268a50.

IL 1.2. Autres verbes (6)

la. cerado RA p. 132d


cerrado MA
çettado RE
en-çerrado ES
n. /cierran RA p. 98d
xierran ES
'çiettan RE
encierran MA
le. Vencieran RA p. 131c
(encierran ES, MA
çiettan RE
2. icomiença RA p. 96e
!conpieza fc-ÎS
'comiença MA
VARIANTES LEXICALES 299

encomjença
?a RE
3. (delonga
jdelonga RA p. 96d
jdeluenga
[deluenga ES, MA
aluengue RE
4. (texar RA p. 137c
{taxar MA
(tafa(r) RE
ataxar ES

11.1.3. Substantifs (6)

la. (defpefas RA p. 109b


Me fpen fas ES
(defpefa(s) MA
efpen fas RE
ib. idefpenfas RA p. 120a
¡defpenffas ES
'defpefa(s) MA
efpen fas RE
le. tdefpefa(s) RA, MA p. 135c
i de fpen fas ES
efpen fas RE
Id. jdefpefa(s) RA, MA p. 137a
[ de fpen fas ES
efpenfas RE
le. jdefpefa(s) RA, MA p. 137d
[de f pen fas ES
efpenfas RE
2. jrefcripto RA, MA p. 112c
[retcripto ES
efcripto RE

1 1.1.4. Substitut (1)

1. atal RA, ES, MA p. 101a


tal RE

II.1.5. Conjonction (1)

tante que RA, MA p. 119c


¿ante que RE
enante que ES

II.2. Infkation (4)

la. depue(s) RA, MA p. 109a


deipues RE
300 ÉTUDE DES VARIANTES

\b. depue(s) HA, MA p. 121a


defpues ES, RE
le. depues RA p. 130c
(deîpues ES
vdefpue(s) MA
'detpues RE
2. (honefta RA p. 125e
¡honeftad ES
(honeftat MA
oneftidad RE

■ D'après Coraminas, DCECH, III, 383b, la première datation


de honestidad serait : « Corbacho (C.C. Smith) ; APal. 384d » ;
honestidad est donc plus récent, ce qui coïncide avec la date de RE.

II.3. Prefkation et infixation (3)

la. ipo^(s) RA p. 99e


\pues ES
'pue(s) MA
defpues RE
1&. spues RA, ES p. 122c
ípue(s) MA
RE
2. ant
defpues
dela<n>te RA, ES, MA p. 96b
RE

II.4. SUFFIXATION (5)

II.4.1. Substantifs (4)

la. demandado RA, ES, RE p. 107a


demandado(r) MA
\b. RA, ES, RE p. 107a
demandado
demandado(r) MA
le. RA p. llld
^demandado
demandado(r) ES
/demandado MA, RE

■ La variation de suffixe qu'offre soit MA (1.1., 1.2.), soit RA


(1.3.) repose sur une erreur du copiste que j'ai corrigée déjà dans
l'édition expérimentale, où : 1.1. « demandado(r) » MA->
«[demandado]» ; 1.2. «demandado» MA -► «[demandador]» ; 1.3. «
demandado^) » RA -*• « [demandado] ». Voir p. 107a et p. llld.

2. iauogaria RA p. lOld
fauoearia MA
auogadia ES
abogacía RE
VARIANTES LEXICALES 301

II.4.2. Adjectifs (1)

^pinfuale(s) RA p. 116c
/fpiri/uales RE
if píntales ES
»tpi/itale(s) MA

■ Pour la forme espirital, voir R. Menéndez Pidal, Cantar de


Mió Cid «•, pp. 669-670.

1 1.4.3. Verbes

Voir Variantes de formation, VIII.

Les variantes lexicales présentées et étudiées ci-dessus


correspondent à 142 lieux variants.
Les oppositions entre groupes de manuscrits ou manuscrits se
réalisent et se répartissent ainsi — (j'ai laissé de côté 17 lieux variants
où Tun des quatre manuscrits n'est pas représenté, par défaut) :

RA, ES, MA /vs/ RE 44


RA, MA, RE /vs/ ES 23
RA, ES, RE /vs/ MA 18
ES, MA, RE /vs/ RA 18

RA, ES /vs/ MA, RE 8


RA, MA /vs/ ES, RE 3
RA, RE /vs/ ES, MA 3

RA, MA /vs/ RE /vs/ ES 3


RA, ES /vs/ MA /vs/ RE 2
RA, RE /vs/ ES /vs/ MA 1
ES, RE /vs/ RA /vs/ MA 1

RA /vs/ ES /vs/ MA /vs/ RE 1

Les deux premiers chiffres ne manquent pas d'intérêt


puisqu'ils montrent l'isolement de RE (44 réalisations spécifiques) et,
dans une moindre mesure, celui de ES (23 réalisations spécifiques).

43) Tercera parte, vocabulario. 3a éd., Madrid, 1954.


C. VARIANTES DE FORMATION

«Entre las cosas de consideración,


que ai en las lenguas, es mui notable
la mundança, que reciben con el
tiempo [...]»
Bernardo José de Aldrete.

I. VOCALISME

1.1. Ç : Diphtongaison / non-diphtongaison

1. tenpo RA p. 96d
(tiempo ES
¡tie/ipo MA
2. (fiemo RA p. 100b
(fiemo ES, MA
feruo RE
3. teftamiento RA p. 102b
jteftamento ES
jtettamento MA
4. certa RA p. 104d
(cierta ES, MA
(cierta RE
5a. (mientre RA p. 117a
(mientre ES, MA
me<n>te RE
5b. íe feúra mientre RA p. 122b
je feúra mientre ES
'ob <s> cura mientre MA
ofcurame<n>te RE
6. (t<ente>ncia RA p. 132b
¡fentencia ES
'S < ente > neja RE
fentiencia MA
304 ÉTUDE DES VARIANTES

1.2. Ó : DIPHTONGAISON / NON-DIPHTONGAISON

1. aco(r)dan RA p. 127d
(acuerdan ES
¡acuerdan RE
(acuerden MA
2a. bona RA p. U8d
(buena ES
(buena RE
2b. bona RA p. 119b
(buena ES, MA
(buena RE
3. delonga RA p. 96d
ideluenga ES, MA
taluengue RE

■ La non-diphtongaison de Ô est caractéristique du léonais


quand la voyelle est suivie d'une consonne groupée (fonte, ponté)
ou d'une nasale (bono, bon) ; voir A. Zamora Vicente, Dialectología
española**, pp. 76-77.

4. noue RA p. 95c
Nueue RE
5. pode RA p. 120e
tpueden ES
{puede MA, RE
6a. pfrtoua RA p. 129b
ip(r)ueua ES (verbe)
jprouo MA
'ptueua RE
60. proua RA p. 129c
Jp(r)ueua ES, MA
(pcueua RE
6c. proua RA p. 129e
ip(r)ueua ES, MA
Iprueua RE
6â*. proua RA p. 131d
|p(r)ueua MA
iptueva RE
6e. -pirtouas RA p. 97d
/pmueuas ES
]p(r)ueua(s) MA
'prueua(s> RE

44) Madrid, Gredos, 1960.


VARIANTES DE FORMATION 305

6/. prouas RA p. 98a


(pfrtueuas ES
jp(r)ueua(s) MA
'prueuas RE
6g. proua(s) RA p. 117d
Íp(rjueuas ES
p(r)ueua(s) MA
prueuas RE
6h. proua(s) RA pp. 118b, 120b
(p(r)ueuas ES
]p(r)ueua(s) MA
(pcueuas RE
6i. pfr)ouas RA p. 126c
ipmueuas ES
Jp(r)ueua(s) MA
(prueuas RE

■ Sur les quinze cas mentionnés ci-dessus, RA est le seul


manuscrit à ne pas diphtonguer g ; pour ce qui est de e, il offre parfois la
diphtongaison. Comme l'affirme Staaff ", il semble donc bien que
«les formes avec o non diphtongue sont considérablement plus
nombreuses que celles avec e. » Pour d'autres exemples d'adiphton-
gaison ou de diphtongaison, voir, dans le même chapitre, sous V,
la, 4a kf ; VI. 2, 6a, b, c ; VIII. 3, VIII. 5, 3c à e, 4a, b, c, 5 ; VIII. 7,
2,3.

1.3. -UE-/-O- : cuerno / como

1. cuerno MA p. 100b
Como RA, ES
2. cuerno MA p. 108d
(como RA
(com/no RE
3a. cuerno MA pp. 113d, 125c
(como RA, ES
(com/no RE
3&. (Como RA p. 126d
jcomo ES
(commo RE
jComo
Cuerno MA
3c. RA, ES p. 129a
(commo RE
cuerno MA
3d. (Como RA, ES p. 130b
(Commo RE
Cuerno MA

15) In Etude sur l'ancien dialecte léonais d'après des chartes du XIII* siècle. Upsal.
1907, pp. 202-205, 16.

20
306 étude des variantes

1.4. Diphtongues décroissantes : présence / absence

1. eydade RA p. 113e
ledade ES
¡hedat MA
'hedad RE

■ La diphtongue ei- intioduite à la place d'un e- initial est attestée


dans le Fuero Juzgo {eidat, eyglesia) ; il s'agit d'un changement
général en mirandais et en galicien : voir R. Menéndez Pidal, El
dialecto leonés ", p. 49, 4-2.

2a. dey RA p. 109c


de ES, MA
2b. dey RA p. 133c
de ES, MA, RE

.■ La forme dey est mentionnée par M. Alvar, El Fuero de


Salamanca 47, p. 143, 98 ; elle est présente dans le Fuero de Zamora 48 où
elle fonctionne concurremment avec de : ms. Q : 8 occurrences de
dey (p. 14, 1. 7 ; p. 15, 1. 5 ; p. 42, 11. 2, 4 ; p. 45, 11. 3, 4 ; p. 46, 1. 6 ;
p. 59, 1. 21) ; 14 de de ; ms. E : 3 occurrences de dey (p. 42, 11. 31,
33 ; p. 53, 1. 30) ; 2 de de.

3. deyxar RA p. 116e
(dexar MA
jdexa(r) RE
delexar ES

■ / provient d'une implosive vélaire vocalisée.

1.5. Voyelles en hiatus : conservation / non conservation

la. (feer RA, ES p. 104c


(fee(r) RE
fer MA
16. fer RA p. 125d
(feer ES, MA
jfee(r) RE

■ « En el siglo XILI se decía todavía SEDERE seer, y se empe-

46) Oviedo, Instituto de Estudios Asturianos, 1962.


47) Granada, C.S.I.C., 1068.
48) D'après José Perona, Elementos para una estructura textual de la lengua medieval.
Lengua general y lengua jurídica en los manuscritos del < Fuero de Zamora ». En
cours d'impression.
VARIANTES DE FORMATION 307

zaba a decir ser [...]», R. Menéndez Pidal, Manual de gramática


histórica española 49, p. 84, 31, la.

1.6. Voyelles inaccentuées

1.6.1. Voyelles protoniques

Elles se caractérisent par une grande variation due à des


phénomènes de dissimilation, d'assimilation, d'ouverture (d'où des
formes plus populaires que d'autres) ou d'inflexion, ou à leur non-
réalisation.

1.6.1.1. -c- l-i-

la. dizer RA p. 97c


(dezir ES, MA
¡dezj(r) RE
16. adizer RA p. 112e
(adezir ES
]a-dezir MA
(dezj(r) RE
le. dizer RA p. 113a
idezir ES
jadezir MA
Vdezj(r) RE
\d. dizer RA p. 122c
$dezir ES, MA
(dezi(r) RE
le. adizir RA p. 125c
(adezir ES
;a-dezir MA
'dezi(r) RE
1/. dizir RA p. 126c
^dezir ES, MA
/dezi(r) RE
\g. dizir RA p. 127e
idezir ES, MA
>dezi(r) RE

■ RA se distingue par la voyelle en / du radical, quel que soit


d'ailleurs le grammème (~er, -ir). m La forme dicer est fréquente en
léonais et en asturien ; sous son influence la voyelle i du radical a pu
se maintenir ailleurs (A. Zamora Vicente, ouv. cit., p. 128 ; R. Menén-

49) 17» éd., Madrid, Espasa-Calpe, 1982.


308 ÉTUDE DES VARIANTES

dez Pidal, El dialecto leonés, ouv. cit., pp. 93-103, 18. ■ La forme
dizir dans Oelschlâger 60 (Gonz. Pal., Mozar., Doc. 31, 1144).

2. iuredicion ES p. 112d
juredicion RE
iuridifcion RA
iurifdicion MA
3. juridicion RA p. 104a
jutidiçion RE
iuritdicion MA
iurifdecion ES
4. (certe-dwnb(r)e
(certe-dwnb(r)e RA p. 124c
|certedumb(r)e ES
(certedu/nb(r)e MA
çertidu/ib(r) RE

■ RE offre la forme la plus moderne. Corominas, DCECH, II,


p. 71a, 16-17 : « Certidumbre {certedumbre, 1240, F. Juzgo ; certid-,
1256-76, L. del Saber de Astr.) ».

5. feruidu/nb(r)e RA, ES p. 102c


feruedu/nb(r)e MA
6. (feye/zdo RA p. 126e
jfeyendo MA
'teyendo RE
fi-yendo ES

■ Pour la fermeture du e en / dans la syllabe inaccentuée, voir


par exemple segwo> siguro.

7. jaen-terp(r)etar RA p. 122a
(entrep(r)etar ES, MA
jnterpteta(r) RE

■ La forme avec e, qui est la plus populaire, se rencontre dans


les textes les plus anciens {enterpretador, Berceo, Milagros, 866 a ;
enterpretador es, Primera Crónica General, 189a 40). Rien d'étonnant
à ce que la forme la plus moderne se rencontre seulement dans RE ;
d'après Corominas, DCECH, III, 460a, 12-13 : « Interpretar (h.
1440, Mena, Pz. de Guzmán[...]) ».
8. pidir RA p. 108d
tpedir MA
¡pedi(r) RE

50) appearances
In A Medieval
up to Berceo,
Spanish
Madison,
Word-List,
The University
A preliminary
of Wisconsin
dated vocabulary
Press, 1940.
of first
VARIANTES DE FORMATION 309

■ Voir un exemple de pidir dans M. Alvar, El Fuero de


Salamanca, ouv. cit., p. 171, 131.
9. <tettimonia(s) RA p. 122c
Jte timonias ES
'tettimonjas RE
teftemunia(s) MA
10a. tfezieffe RA, MA p. 130b
jfeciette ES
fiziete RE
10&. fezieffe RA, MA p. 130d
(fiziette ES
(fiziefe RE

■ La non-inflexion de la voyelle atone semble bien être un trait


dialectal ; voir M. Alvar, El Fuero de Salamanca, ouv. cit., pp. 62-63,
30 et p. 112,69.

1.6.1.2. -o- I

-illa, lugar RA, ES, MA pp. 123e, 124b, 136a


loga(r) RE
\b. l-lugar RA p. 136b
jlugar ES, MA
loga(r) RE
le. tlugar RA, MA p. 105e
lluga(r) RE
logar ES

■ La forme lugar, introduite en castillan, est généralement


considérée comme étant d'origine léonaise ; une étude de la
répartition de lugar¡logar serait cependant à réaliser d'après un nombre
important de textes et selon la nature, les points de rédaction et la
date de ceux-ci. ■ Dans la Primera Crónica General 61, les fréquences
respectives de ces formes sont : logar, 647, logares, 234, lugar, 192,
lugares, 14. D'après les index de José Perona, lugar est la seule forme
du Fuero de Alba de Tormes " ; dans le Fuero de Zamora, les
fréquences respectives sont : lugar, ms. Q : 9, ms. S : 5, ms. E : 2 ;
logar, ms. Q : O, ms. S : 1, ms. E : 4.

2a. aduzir RA, ES p. 120e


(adozir MA
¡adozj(r) RE

51)
52) Volumen
Voir
in
José
Murcia,
Cahiers
Jean
Perona,
1984.
Roudil,
I.deDiccionario
Linguistique
Lengua
Indexgeneral
léxico
alphabétique
Hispanique
yylengua
funciones
desMédiévale,
jurídica
formes
sintácticas,
deenlan°
el« Fuero
Primera
4 Murcia,
bis, de
1979,
Crónica
Alba
Universidad
pp.
deGeneral
295-296.
Tormes.
de
»,
310 ÉTUDE DES VARIANTES

26. aduzir RA, ES pp. 121b, 128c


tadozir MA
jadozi(r) RE
2c. RA P- 122d
jadozir
[aduzir
aduzer ES
MA
'adozi(r) RE
2d. aduzidas ES P- 122e
adozido(s) RE

m adozir dans le Fuero de Alba de Tormes, p. 296, 1. 22 : « e fi


non lo quifiere adozir, fea el fijo enemigo de los parientes del muerto ».
■ Pourquoi o ? On pourrait invoquer la loi Fouché d'abrègement des
voyelles longues inaccentuées: ADDUCÉRE>ADDÜClRE>
ADDÜClRE><Kte>.

3. ^deícomungado ES p. 113b
jdefcomulgado MA, RE
de(s)cumungado RA
4. moger RA p. lOOd
(muger ES
Jmugcr MA
(muge(r) RE

■ La forme mogier est présente dans le ms. E du Fuero de


Zamora, p. 59, 1. 27 ; moller est galicien (V. Garcia de Diego, Diccionario
etimológicol..)**, p. 869, 4476.

1.6.1.3. -e- l-o-

1. jefcura RA, ES p. 121e


fefcuta RE
obfcura MA
2. (efcuramientre RA p. 122b
îefcura mientre ES
Job <s> cura mientre MA
/ofcurame<n>te RE

■ En castillan médiéval, la forme la plus commune fut escuro


(Corominas, DCECH, IV, 318b, 9-10), sous l'influence du grand
nombre de mots en es-.
3. (defaco(r)dar RA, MA p. 128b
¡defacotda(r) RE
dos-aco(r)dar ES

53) Diccionario etimológico español e hispánico, Madrid, S.A.E.T.A., 1954.


VARIANTES DE FORMATION 311

1.6.1.4. -a- l-e-

1. /taxar MA p. 137c
¡tafa(r) RE
(ataxar ES
texar RA

1.6.1.5. -a- I -o-

1. (calonnia ES p. 97b
jcalupnia MA
calupnja RE
columpnia RA

1.6.2. Voyelles posttoniques

1.6.2.1. -u- l-o-

1. articolo RA p. 122e
(articulo ES, MA
¡articulo RE

■ La forme artiqolo est signalée dès 965 (León) par R. Menén-


dez Pidal, Orígenes del español 64, p. 165, 32-3d.

1.7. Voyelles finales

Voir variantes morpho-syntaxiques et séquentielles, pp. 335-339.

II. CONSONANTISME

ILL Consonnes initiales

II.1.1. PL- (PL-/PR-)

1. Jpleyto RA, MA pp. 98d, 129a


fpleito RE
p(r)e?to ES

54) 4« éd., Madrid, Espasa-Calpe, 1959.


312 ÉTUDE DES VARIANTES

2. (pleito RA, MA p. 109c


¡pleyto RE
p(r)eyto ES
3. pleitos RA p. 110e
ple?to(s) MA
pteytos RE
p(r)eyto ES

■ Le passage de / à r, situé après une consonne, est un phénomène


léonais : R. Menéndez Pidal, El dialecto leonés, ouv. cit., p. 81, 12-4.
Dans le Fuero de Zamora, les fréquences respectives de pleyto et
preyto sont, respectivement, de : ms. Q, 2 et 2 ; ms. S, 2 et 4 ; ms.
E, pleyto uniquement (3).

II.1.2. SP- (SP-/ESP-)

1. tfpir«uale(s) RA p. 116d
¡fpiritales ES
'fpúitaleís) MA
efpinïuales RE

II.1.3. CL- (LL-, L-/CH-)

1. }lamar ES p. 95d
fllama(r) RE
chamar RA
2. chamado RA p. 108e
(lamado MA
cllamado RE

■ La forme de RA appartient au léonais très occidental.

II.2. Consonnes intérieures simples

II.2.1. -N- (-N-/-GN-)

1. (manifeftar RA, MA pp. 110a, 110c


'manifeftare ES
magmfefta(r) RE

■ Le g est dû à l'influence orthographique de l'adjectif latin


MAGNUS. ■ Les formes avec -GN- sont très fréquentes dans la
Margarita de los pleitos, éd. cit. : « la cosa magnifiesta », « si la cosa
es magnifiesta», « las cosas magnifiestas », p. 691, 9 ; « la cosa ma-
gnifiesta», «la cosa no es magnifiesta», p. 691, 12 ; magnifiesta-
VARIANTES DE FORMATION 313

mente, p. 716, 8 ; « en magnifiesta enemiga o en magnifiesto pecado


non puedes apellar », p. 717, 9.

II.2.2. -J- (-Y-/-0-)

1. mao(r)domo RA p. 113d
(ma?o(r)domo ES
jmayo(r)domo MA
(mayordomo RE

■ « La pérdida de la j, g ante vocal palatal es muy corriente


en la lengua escrita en León [...] Precediendo a vocal velar sólo en
leonés hallo pérdida, y ejemplos tardíos : Maor García, 3 veces,
1194 [...]», R. Menéndez Pidal, Orígenes del español, ouv. cit., pp.
261-262, 47-4. La forma maor est de la Rioja, navarraise, portugaise
et galicienne d'après V. Garcia de Diego, Diccionario etimológico
[...], ouv. cit., p. 841, 4041.

II.2.3. -G- (-G-/-G-)

1. lauogaria RA p. lOld
jauogadia ES
'abogacía RE
auocaria MA
2. .fegundo RA p. 96a
Vegundo ES
'tegundo RE
fecundo MA

■ La non-sonorisation est offerte par MA dans les deux cas.

II.3. Groupes latins de deux ou trois consonnes

II.3.1. -PT-

II.3.1.1. -PT- (-PT-I-T-)

^feptimo RA p. 97e
/feptimo MA
fetimo RE

sétimo est une forme moins courante que seteno.


314 ÉTUDE DES VARIANTES

II.3.1.2. -PT- (-PC-JBC-)

iprefcripciones RA p. 129a
fpre-tcnpciones ES
p(r)efcribc<i>o/ie(s) MA

II.3.2. -MN-

II.3.2.1. -MN- (-MPN-, -NPN- I-N- I-NN-)

1. jcondennar RA p. 110b
jcondena(r) RE
(condempnar ES
iconde/npnar MA
2. ico/idenpnar RA p. 135ç
jconde/npnar ES
(co/ide/npnar MA
condena(r) RE
3. laconde/npnar RA p. 136e
ja-condempnar MA
'acondar ES
condena(r) RE

■ Dans la Margarita de los pleitos, éd. cit., p. 714, 9 : condepna.

4. /condenpnacio RA p. 133e
jcondempnacion ES
(co/ide/npnacion MA
condenación RE

II.3.2.2. -MN- (-MPN- I-PN- I-NN-)

1. colu/njmia RA p. 97b
^calupnia MA
(calupnja RE
calonnia ES
2. calunnia RA p. 116c
calumpnia ES
calupnja MA
calupnja RE

■ RA et ES offrent des formes variées. Nombreuses sont celles


du Fuero de Zamora M ; dans le ms. Q : calonnia, calonia, calonmia,
calonnias ; dans le ms. S : calomia ; dans le ms. E : calomia, calomja,

55) D'après l'édition de Américo Castro y Federico de Onîs, ouv. cit.


VARIANTES DE FORMATION 315

calopnia, calumia, calumj'a, caluña, calunna, calunnia, colunja. m Dans


la Margarita de los pleitos, éd. cit., calupnia est fréquent : p. 695,
tít. XI, 1, 2 ; p. 696, 3 ; p. 722, tít. XXVI ; p. 725, fit. XXVIII ; p.
726, tít. XXIX ; p. 727, tít. XXXIII, 1.

1 1.3.2.3. -MN- (-MPN-, -PN-, -MN-, -N-)

follempnidat ES p. 121c
folepnjdad RE
folemnidat MA
folenidat RA

¦ La forme avec -n- est léonaise ; pour -mn- >-n- en léonais,


voir : R. Menéndez Pidal, El dialecto leonés, ouv. cit., p. 86, 12-7 ;
A. Zamora Vicente, Dialectología española, ouv. cit., p. 1 1 1 ; V. García
de Diego, Manual de dialectología española 66, p. 179. ¦ La datation
indiquée par Corominas (solepme, 1399 ; Solemnidad [-eni-, APal. ...
Nebr.]), DCECH, V, 294M7 et 43 semble pouvoir être reculée.

II.3.3. -NS- (-NS-/-S-)

1. idefpetas RA p. 109b
(defpeta(s) MA
(detpenfas ES
(efpenfas RE
2. idefpentas RA p. 120a
<detpenffas ES
'efpenfas RE
defpefa(s) MA
3. defpeta(s) RA, MA p. 135c
\ de [pen fas ES
¿efpenfas RE
4. defpeta(s) RA, MA p. 137a
(detpenfas ES
¡'efpenfas RE
5. defpefa(s) RA, MA p. 137d
(de fpen tas ES
'efpenfas RE

II.3.4. -NT- (-NT-/-T-)

la. acontener RA p. 105d


co<n>tene(r) RE

56) 2« éd., Madrid, Ediciones Cultura Hispánica, 1959.


316 ÉTUDE DES VARIANTES

16. (acontener RA p. 133e


(acontener ES, MA
co<n>tene(r) RE
2. i con- fiente RA p. 113a
¡confíente ES
'con tiente MA
confíete RE
3a. contumaz RA, MA p. 126e
cotumax RE
36. /contumaz RA p. 134d
jcontumaz ES
'contumaz MA
cotumax RE
4. ^contumazia RA p. 134c
^contumazia ES
/contumacia MA
cotumaçia RE

II.3.5. -ND- (-ND-/-N-)

mada RA p. Illa
Imanda ES, RE
(manda MA

¦ Dans El Fuero de Brihuega, éd. cit., j'ai relevé demadare,


p. 162, 1. 2 ; quano, p. 174, 1. 6. ¦ Les trois cas ci-dessus posent le
problème de la chute du n implosif, qu'il convient d'envisager avec
grande prudence avant de songer à la possibilité d'une négligence
graphique (oubli d'un til au-dessus d'une lettre) ; voir R. Lapesa,
Estudios de historia lingüística española *7, p. 83, 15.

II.3.6. -SP- (-SP-/-P-)

refpuefta RA, ES, MA p. 125a


Repue fta RE

II.3.7. -L+yod- (-Y-, -I-, -J-)

1. Ufo RA pp. 100b, lOOd, 100e


fijo ES, MA, RE
2. (feme?a RA p. 112e
(femeya ES
l femeia MA
(femeja RE

57) Madrid, Paraninfo, 1985.


VARIANTES DE FORMATION 317

¦ Sur la graphie y en léonais, on peut toujours se reporter à E.


Staaff, Etude sur l'ancien dialecte léonais [...], ouv. cit., pp. 226-235,32.
¦ Voir aussi sous VIII.6.

II.3.8. C+yod (-CI-, -ZI-, -SJ-/-Z-)

1. iuyzo RA p. 101b
(iuycio ES
iuyzio MA
juysjo RE
2. iuyzo RA p. 101e
iuycio ES
iuyzio MA
3. iuyzo RA p. 102d
siuycio ES
/iuyzio MA
iuyzo RA p. 114d
(iuyzio ES, MA
(juyzio RE

¦ La forme avec terminaison zo est léonaise (galicienne, aussi ;


voir V. Garcia de Diego, Diccionario etimológico [...], ouv. cit., p. 816,
3613). Elle apparaît majoritairement dans le Fuero de Zamora :
ms. Q, iuyzo, 10 occurrences sur 10 ; ms. S, iuyzo et iuyzio,
respectivement deux et 10 occurrences ; ms. E, iuyzo, iuizo et juiyzo,
respectivement 6, 1 et 1 occurrences.

II.3.9. -GT- (-CT-, -T-/-CH-)

ochauo RA p. 98c
octauo MA
otauo RE

octauo est une forme savante.

II.3.10. -BSG- (-SG-/-BSG-)

!efcura mientre RA p. 122b


etcura mientre ES
o fcurame < n > te RE
ob <s> cura mientre MA

II.3.11. -MPT- (-MT-, -NT-/-MPT-)

perempto(r)ia(s) RA p. 128e
318 ÉTUDE DES VARIANTES

!peremto(r)ias ES
peremtorias RE
,perento(r)ia(s) MA

¦ La forme savante peremptoria était prononcée perentoria.

II.4. Groupes romans de deux consonnes

II.4.1. -B'L- (-BL-/-BR-)

1. conuenib(r)e RA p. 103b
^conuenible ES
conuenible MA
co < n > venjble RE
2. fablaren MA, RE p. 122b
}fab(r)aren RA
Jfab(r)aren ES

¦ Le passage de / à r après certaines consonnes est un léonésisme ;


voir, par exemple, V. Garcia de Diego, Manual de dialectología
española, ouv. cit., p. 179.

II.4.2. -P'R- (-BR-/-BL-)

^pobres RA p. 119a
pob(r)es ES
'pobre(s) RE
poble(s) MA

¦ Sur les échanges entre / et r, voir les pages essentielles de R.


Lapesa, in Estudios de historia lingüística española, ouv. cit., pp. 76-83.

11.4.3. -M»N- (-M-/-NM-/-NP-)

1. jcomiença RA, MA p. 96e


(encomjença RE
conpieza ES
2. (comiença MA p. 114b
¿comjença RE
conmiença ES
conpieça RA
3. [comience ES p. 114c
Icomjença RE
conmiençe MA
conpiece RA
4. conpieçate RA p. 115b
VARIANTES DE FORMATION 319

¿comiença ES
jcomiença MA
'comjença fe RE
5. (començado MA p. 127b
¿começado RE
conmenzado ES
conpecado RA

¦ La concurrence de empezar donne lieu au croisement compeçar.

11.4.4. -N'G- (-NG-/-LG-)

^de(s)cumungado RA p. 113b
'defcomungado ES
detcomulgado MA, RE

¦ Après dissimilation, m + ... n>m + ... / (perte de nasalité).

11.4.5. -N'T+yod- (-NC-, -NÇ-, -NZ-/-Ç-)

1. começado RA p. 125a
icomencado ES
Jcomençado MA
'començado RE
2. (conmenzado ES p. 127b
(començado MA
começado RE

¦ Pour la chute du n implosif, voir déjà sous 11.3.5.

11.4.6. -D'G- (-DG-, -LG-, -ZG-)

1. iulgado RA, ES p. 108a


juzgado RE
vaiulgar RA p. 115e
fiulgar ES
iudgar MA
juzga(r) RE

¦ La solution / + consonne de certains groupes consonantiques


est typiquement léonaise. « En leonés, cuando se constituye un grupo
consonantico motivado por la pérdida de una vocal latina, la primera
de las consonantes se hace /. », A. Zamora Vicente, Dialectología
española, ouv. cit., p. 1 10 ; voir aussi M. Alvar, Fuero de Salamanca,
ouv. cit., p. 72, 38. Dans le Fuero de Alba de Tormes (index cit.),
on ne rencontre que des formes avec -dg-. Dans le Fuero de Zamora,
320 ÉTUDE DES VARIANTES

c'est le groupe -Ig- qui domine dans les manuscrits Q et E : ms. Q :


iudgar (1), iulgado (3), iulguen (1), iulgar (1) ; ms. E : iudgar (1),
iulgar (1), iulgado (1), iulguen (1), iulgar (1) ; ms. S : iudgar (2), iulgado
(1), iudgado (2), iulguen (1). ¦ A noter que c'est dans le ms. le plus
récent (RE) que se trouve -zg-. ¦ Pour L'R, voir sous VIII.4.2.

II.5. Épenthêse d'un «intérieur

1. (E -pero (fe)
(te) RA p. 112d
JE pero (fi) ES
(Et pero (que) MA
En pero (fy)
(V RE
2. (E pero (que) RA p. 134c
fe pero (que) ES
(Et pero (que) MA
En p<er>o (que) RE

¦ La forme empero s'explique généralement au moyen de inde :


«empero (siglo XIII y verosímil provenzalismo), con un prefijo
procedente de inde», M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica
del español, ouv. cit., p. 324, 210-2-2 ; « Empero, med. S. XIII, con
en(dé), con el valor primitivo de ' sin embargo de ello ' », Corominas,
BDELC, p. 453a. ¦ Au vu du fonctionnement des exemples ci-dessus,
on peut se demander si le point de départ ne serait pas, plus
simplement, pero auquel serait venu s'ajouter un n épenthétique (phénomène
courant dans l'évolution de certaines particules).

II.6. Consonnes finales

Voir variantes morpho-syntaxiques et séquentielles, p. 340.

III. ARTICLES ET POSSESSIFS

III. 1. Articles

III. 1.1. ela, elas, elos / la, las, los

1. ela RA pp. 121e, 122d,


la ES, MA, RE 131e, 133c
2. elas RA pp. 120a, 137d
(las ES, RE
fla(s) MA
VARIANTES DE FORMATION 321

3. elos RA p. 121b
(los ES, RE
(lo(s) MA

¦ Les formes ela, elas, elos ont disparu très tôt en Castille,
mais ont subsisté en léonais jusqu'à une époque tardive (R. Lapesa,
Estudios de historia lingüística española, ouv. cit., p. 90, 25 ; M. Alvar-
B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv. cit., pp. 113-114,
89-2 ; A. Zamora Vicente, Dialectología española, ouv. cit., p. 121.

4a. iEn -la


lEn ES p. 133d
¡Et en la MA
fE en -la RE
e na RA
46. \en -las
(en ES, RE p. 137a
/en la(s) MA
en -nas RA
4c. po(r) ES, MA, RE p. 125c
polla RA

¦ La fusion de l'article avec la préposition, qui donne lieu à


une assimilation, est un trait typiquement léonais (M. Alvar, El
Fuero de Salamanca, ouv. cit., p. 159, 117 ; R. Menéndez Pidal, El
dialecto leonés, ouv. cit., p. 87, 13-1 ; A. Zamora Vicente,
Dialectología española, ouv. cit., p. 121). Nombreuses sont les assimilations
de type enno dans le Fuero de Zamora : ms. Q, enno, enna, ena, enas ;
ms. S, enno, enna, ena, enas ; ms. E, eno, ena, nas.

III.2. Possessifs

III.2.1. Devant un nom masculin

la. to RA p. 104d
tu ES, RE
tuyo MA (après le nom)
16. fu RA, MA, RE pp. 101a, 104e,
fo ES 113d
le. fu RA, MA p. 105b
fo ES
\d. fu ES, RE p. 130d
fo RA
le. tu ES, MA, RE p. 130e
fo RA

¦ Deux manuscrits présentent so (RA, ES), tout en offrant aussi


su. m so est une forme fréquente en léonais (M. Alvar, Fuero de
Salamanca, ouv. cit., pp. 165-166, 123 ; A. Zamora Vicente, Dialecto-

»
322 ÉTUDE DES VARIANTES

logia española, ouv. cit., pp. 125-127. Voir des exemples de su/so
dans José Perona, ouv. cit., pp. 215-217.

II 1.2.2. Devant un nom féminin pluriel

la. fuas RA p. 101c


(fus ES, RE
>tu(s) MA
16. (fua(s) RA p. llld
(tuas ES
fâs) MA
RE

¦ suas est une des formes fréquentes en léonais (A. Zamora


Vicente, Dialectología española, ouv. cit., pp. 125-127 ; voir aussi E.
Staaff, Etude sur l'ancien dialecte léonais, ouv. cit., pp. 273-280.

IV. SUBSTITUTS ET INDÉFINIS

rv.l. Substituts (elo/lo)

elo RA pp. 127d, 119d


lo ES, MA, RE

¦ Voir sous III. 1.

rv.2. Indéfinis

1. .algunas RA p. 96c
'alguna(s) MA
'algunas RE
algunanas ES

¦ La dernière forme, par répétition indue d'une syllabe.

2. niguna RA p. 112c
ininguna ES
jninguna MA
'njnguna RE

¦ La forme niguno est mentionnée par M. Alvar-B. Pottier,


Morfología histórica del español, ouv. cit., pp. 147-148, 111-1 ; elle
est d'une fréquence moindre que neguno. Par exemple, elle est absente
VARIANTES DE FORMATION 323

du tableau établi par M. Alvar, El Fuero de Salamanca, ouv. cit.,


pp. 118-119 ; dans le Fuero de Avilés, fonctionnent aussi negun,
neguno (voir R. Lapesa, Estudios de historia del español, ouv. cit., p. 98,
31). Dans le Fuero de Zamora, on rencontre : ms. Q, nengun,
nenguno, nenguna ; ms. S, nengun, ningún, nenguno, nenguna, ninguna ;
ms. E, ningún, nenguno, nenguna, ninguna. Dans le Fuero de Alba de
Tormes (d'après l'index cité de José Perona, pp. 144-145) : nenguno (12),
negimo (1), ninguno (1), nenguna (12), ninguna (1). Sur la forme des
indéfinis dans la tradition de Castelo-Rodrigo, voir Lindley Cintra M,
pp. 424-431.

3. otre RA, MA p. 113c


otri ES
otro RE

¦ otre fonctionne dans le Fuero de Ledesma (voir M. Alvar, El


Fuero de Salamanca, ouv. cit., p. 166, 124) et aussi dans la tradition
forale de Castelo Rodrigo, concurremment avec otrem, otri et otro(s)
(voir L.F. Lindley Cintra, A linguagem dos foros [...], ouv. cit., pp.
424-431, 29). Sur l'origine de otre (sous l'influence de que) et de
otri (sous l'influence de qui), et leur répartition dialectale : V. Garcia
de Diego, Diccionario etimológico [...], ouv. cit., p. 590, 463; R.
Menéndez Pidal, Manual [...], ouv. cit., p. 265, 102-3 ; M. Alvar-B. Pottier,
Morfología histórica del español, ouv. cit., p. 146, 110-2 ; M. Alvar,
El dialecto aragonés69, p. 215, 112.

V. ADVERBES

la. (entonce RA, RE p. 134b


(entonce MA
eftuence ES
16. i-en-tonce RA p. 135c
¡entonce MA
(entonce RE
eftonce ES

¦ Sur les diverses formes de cet adverbe, voir M. Alvar-B.


Pottier, Morfología histórica del español, p. 335, 223.

58) In A linguagem dos foros de Castelo Rodrigo. Seu confronto com a dos foros de Al-
faiates, Castelo Bom, Castelo Melhor, Coria, Cáceres e Usagre. Contribuiçâo para
o estudo do leones e do galego-português do séc. XIII, Lisboa, Centro de Estudos
Filológicos, 1959.
59) Madrid, Gredos, 1953.
324 ÉTUDE DES VARIANTES

2. fueras RA, ES, RE p. 118c


fuera MA

¦ La variante sans -s, par analogie avec de nombreux adverbes


qui avaient ou non un -s final. Dans le Fuero de Alba de Tormes
(index cit. de José Perona) : fuera (8 occurrences), fueras (14
occurrences). Dans le Fuero de Zamora : ms. Q, fuera (6), fora (6), foras (S) ;
ms. S, fuera (12), fueras (3), fiera (1) ; ms. E, fuera (l),fora (2), foras (1),
fuaras (1).

3a. may(s) RA p. 115c


jmas ES, RE
(ma(s) MA
36. may(s) RA p. 115e
mas ES, RE

¦ Voir aussi sous VI.I.

4a. (mientre RA p. 109b


Imientre MA
mente RE
46. {mientre RA p. 109e
(mientre ES, MA
mente RE
4c. Imientre RA, ES p. 111e
Imientre MA
me<n>te RE
4d. (mientre RA p. 111e
Imientre ES
'mientre MA
mente RE
4e. mientre RA, ES, MA p. 112e
mente RE
4/. mientre RA, ES, MA p. 114d
me<n>te RE

A noter que mente apparaît dans le manuscrit le plus récent :


RE.

VI. PRÉPOSITIONS ET CONJONCTIONS

VI. 1. Prépositions

1. fen RA p. 101b
j tin ES, MA
fyn RE
variantes de formation 325

¦ Sen est une forme dialectale aragonaise, mais courante aussi


dans des textes léonais (M. Alvar, El dialecto aragonés, ouv. cit.,
p. 251, 134 ; R. Lapesa, Estudios de historia lingüística española,
ouv. cit., p. 109, 40 ; M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica
del español, ouv. cit., p. 294, 185. Sen apparaît une fois dans les Glosas
Silenses (voir R. Menéndez Pidal, Orígenes del español, ouv. cit.,
p. 373, 78-1) ; présente dans les documents publiés par E. Staaff,
Etude sur l'ancien dialecte léonais, ouv. cit., p. 283, 61, la forme sen
est majoritaire dans le Fuero de Zamora : ms. Q, sen (13), sin (10) ;
ms. S, sen (3), sem (1) ; ms. E, sen (12), sem (2), seno (2), sin (2).

2a. pora RA, RE p. 110b


para MA
26. pora RA, ES, RE p. 121b
para MA
2c. ^pora RA p. 132b
¿po(r)a ES
para MA, RE

¦ Sur cette préposition et sa formation, M. Alvar-B. Pottier,


Morfología histórica del español, ouv. cit., pp. 300-301, 193.

VI.2. Conjonctions60

1. \aonque RA p. 132c
faon [...] que ES
aun que MA
avn que RE

¦ Sur la forme vulgaire onque dans des textes qui n'appartiennent


pas au Moyen Age, et dans la littérature orale de Nuevo Méjico,
voir M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv.
cit., p. 342, 236-1.

2. }atfi [...] como RA, ES p. 125c


íatti [...] cuemo MA
anfy [...] commo RE

¦ M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv.


cit., p. 339, 231-3.

3. cya RA p. 130d
ca ES, MA, RE

60) Les différentes formes de la conjonction de coordination e sont étudiées sous


variantes d'usage graphique.
326 ÉTUDE DES VARIANTES

4a. mays RA p. 117b


(mas ES
jma(s) MA
46. ma RA p. 131a
mas ES, MA, RE

¦ La répartition de ces formes dans les textes est encore à étudier ;


voir, déjà, R. Menéndez Pidal, Orígenes del español, ouv. cit., p. 80,
14-4 ; M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv. cit.,
p. 328, 215.

5a. nen RA p. 126e


(nin ES
(nin MA
56. jnen RA p. 136b
/nen ES
ni MA
5c. nen RA p. 136c
(nin ES
¡njn RE
ni MA

¦ Dans les documents léonais publiés par E. Staaff (Etude sur


l'ancien dialecte léonais [...], ouv. cit., p. 282, 61), nec s'exprime sous
les formes ne, ni, nen, nin. Pour l'alternance de ne avec nin et nen,
voir M. Alvar, El Fuero de Salamanca, p. 107, 65, p. 120, 81-3, p.
173, 135, et M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica del español,
ouv. cit., p. 340, 233. Dans le Fuero de Zamora, texte léonais par
excellence, les formes nen et ne sont nettement majoritaires : ms. Q,
nen (46), ne (4), nem (l), nin (7), njn (1) ; ms. S, nen (24), ne (2), nin (16),
nj'n (1) ; ms. E, nen (7), ne (2), nin (2).

6a. poy(s) que RA p. 99e


(pues que ES
jpue(s) que MA
' de f pues que RE
66. poy(s) que RA p. 115c
(puef -que ES
jpue(s) que MA
(pues que RE
6c. poys RA p. 138a
(pùe(s) que MA
(pues que RE

¦ Pois est une forme léonaise et portugaise dont L.F. Lindley


Cintra étudie toutes les etymologies proposées dans A linguagem
dos foros de Castelo Rodrigo, ouv. cit., pp. 187-189, n. 71. Il semble
bien qu'elle provienne de POSTI, croisement de POST et de POSTEA
VARIANTES DE FORMATION 327

(R. Lapesa, Estudios de historia lingüística española, ouv. cit., p.


87, 21).

7a. (ti
te ES,
RA MA pp.
110c,lOOd,
HOd,104c,
113d,
107c,
118c,
108c,
119a,
RE 120d , 121d, 122a, 129e
76. ity
fe RA pp. 130b, 130e
ES
RE
ÜT MA
7c. (Si
Se RA p. 107b
ES, MA
m RE
ld. fe RA pp. 109e, 132d
fi ES, MA, RE
7e. fe RA, ES pp. 100b, 103c
MA
RE
7/. te RA, ES p. 126d
fi MA, RE
7a. fe RA, MA, RE p. 127c
fi ES
7/i. fe RA pp. 108d, 108e, 109b,
MA 112c
RE
7i. fe RA p. 112d
m ES
RE
~
//. 'iy
fe RA pp. 102a, 134d
ti ES, MA

¦ La variante se se rencontre surtout ou uniquement dans des


textes léonais, aragonais et de la Rioja (Corominas, DCECH, V,
p. 237a). Voir E. Staaff, Etude sur l'ancien dialecte léonais, ouv. cit.,
p. 282, 61, et M. Alvar, El Fuero de Salamanca, ouv. cit., p. 120,
81-3 et p. 173, 135. Le Fuero de Zamora n'emploie presque que la
forme se : ms. Q, se (240), si (4) ; ms. S, se (220), si (18) ; ms. E,
se (90), si (10).

8a. te-non RA p. 101b


iti-non ES
<fi-non MA
(finon RE
86. fe-non RA p. 121c
Iti-non ES
<ti-non MA
(fynon RE
8c. tenon RA p. 125a
(fi-non ES
iti-non MA
(fy-non RE
&d. fe-non que RA p. 132a
328 ÉTUDE DES VARIANTES

fi-non que MA
faluo que RE
8e. fenon RA p. 137b
(fi-non ES
] fi-non MA
ffynon RE

¦ « La forma sino es ligeramente posterior (siglo XIII) y la


variante senon (siglo XII), leonesa, por cuanto presenta la conocida
alternancia i/e, como en sen ' sin ', propia del dialecto. », M. Alvar-
B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv. cit., p. 325, 211.

VIL SUBSTANTIFS

1. ettrumentos RA, ES p. 128d


(inftrumento(s) MA
(jnftrome < n > tos RE

¦ Les formes avec in- initial sont savantes.

2. (honefta RA p. 125e
¡honeftad ES
(honeftat MA
oneftidad RE

¦ Les datations indiquées par Corominas, DCECH, III, 383b31-


33 sont: «honestidad [Corbacho... ; APal. 384d] ; ant. honestad
[Berceo...] » ; c'est donc bien ici dans le manuscrit le plus récent (RE)
que se trouve la forme la plus récente.

3. ieuno RA p. 125d
ieiunio ES
ieiunio MA
ayuno RE

¦ l£lONÍU> ieiunio ; ayuno est une forme populaire.

4a. iu^z RA, ES, MA pp. 101b, 103a, 104a,


juez RE 104d, 104e, 106d, 110a, 112a,
112d, 115c, 115d, 124d, 133c,
134e, 136e, 137c
46. Jiuyz
¡iuyz RA,
MA ES pp. 96b,
132d 103c, 132c,
juez RE
4c. (iuyz RA, MA p. 138b
¡iuiz ES
juez RE
VARIANTES DE FORMATION 329

4d. tiuyz RA p. 100b


'iuyz ES, MA
juez RE
4e. iuyz RA, ES, MA p. 129e
juez RE
4/. uuyz RA, ES p. 99d
(iuyz MA
juez RE
Ûuyz RA p. 135e
'iuyz ES, MA
jue(z) RE
Ah. liuyz RA p. 132a
fiuyz MA
juez RE
uir ES

¦ Juiz, qui est aussi une forme portugaise, parsème des textes
castillans, léonais, etc. ; la répartition de ce mot dans les textes du
Moyen Age demanderait à être connue de façon plus précise. Voir
déjà Corominas, DCECH, III, 536b, et L.F. Lindley Cintra, A lin-
guagem dos foros de Castelo Rodrigo, ouv. cit., p. 242 et p. 238. Il
est remarquable de constater que dans le Fuero de Zamora juez ne
fonctionne pas : ms. Q, iuyz, juyz, ioyz, iuyzes, juyzes, yuyzes, ioyzes,
yoyzes ; ms. S, iuyz, iuyzes ; ms. E, iuyz, juyz, iuyzes, juyzes.

VIII. VERBES

VIII. 1. Infinitif

1. adizer RA p. 112e
<adezir ES
]a-dezir MA
rdezj(r) RE
2. dizer RA p. 97c
Jdezir ES, MA
jdezj(r) RE
3. dizer RA p. 113a
.dezir ES
Mezj(r) RE
'adezir MA
4. dizer RA p. 122c
(dezir ES, MA
ldezi(r) RE
5. aduzer RA p. 122d
iaduzir ES
¡adozir MA
'adozi(r) RE
330 ÉTUDE DES VARIANTES

¦ « En leonés se han mantenido en el paradigma -er muchos


verbos que en castellano se han hecho -ir », A. Zamora Vicente,
Dialectología española, ouv. cit., p. 128. « Sólo aducer, 83, muestra
la tendencia que en el Occidente peninsular hace preferir la
terminación -er cuando el castellano se inclina por -ir. », R. Lapesa, Estudios
de historia lingüística española, ouv. cit., p. 99, 32. Voir aussi M. Alvar-
B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv. cit., p. 181, 127.

6. ^demandar RA, MA p. 101a


ídemanda(r) RE
demandir ES

¦ Demandir pourrait être une création à partir du prétérit de-


mandido, que l'on rencontre dans le Fuero de Brihuega (cf. J. Cejador
y Frauca, ouv. cit., p. 129a) ; dans ce fuero, aussi : demandieren,
p. 139, 1. 9 ; demandidiere, p. 154, 1. 8, p. 171, 1. 27 ; demandidieren,
p. 132, 1. 8, p. 181, 1. 8 ; dans le Fuero de Guadalajara, éd. de Hayward
Keniston : demandidiere, 74, 1, p. 12, 102, 1, p. 16 ; demandidieret,
86, 1, p. 14 ; demandidieren, 50, 1, p. 9.

7. tenudo RA, ES p. 103d


tenido MA

¦ Les formes en -udo ont connu une très grande diffusion dans
l'espagnol des xne et xrae siècles (cf. Rafael Lapesa, Estudios de
historia lingüística[...], ouv. cit., p. 99 ; Historia de la lengua española, 8e
éd., Madrid, Gredos, 1980, pp. 212-213). « El problema de los verbos
en -ere (sin participio débil) radicó en la necesidad de crear un participio
regular que sustituyera a la heterogeneidad de los participios fueites :
surgieron los muchos derivados en -ütus (correspondientes a verbos
con perfecto en -ui) que, si abundaron en lo antiguo, fueron
abandonados pronto (trefudo, sabudo, tenudo) : ya en el siglo XVI servían como
recurso para imitar la « fabla » vieja. », M. Alvar-B. Pottier,
Morfología histórica del español, ouv. cit., 177.5., pp. 282-283.

VIII.2. Participe passé

1. ¡aduchas RA p. 122e
(aducha(s) MA
)aduzidas ES
/adozido(s) RE
2. ^aduchos RA, ES p. 123b
(aducho(s) MA
adozidos RE
3. uençuda RA p. 137a
VARIANTES DE FORMATION 331

uençida ES
uencida MA
vencida RE

¦ « El problema de los verbos en -ere (sin participio débil)


radicó en la necesidad de crear un participio regular que sustituyera
a la heterogeneidad de los participios fuertes : surgieron los muchos
derivados en -ütus (correspondientes a verbos con perfecto en -ui)
[...] », M. Alvar-B. Pottier, Morfología histórica del español, ouv. cit.,
pp. 282-283, 177-5. Voir aussi R. Lapesa, Estudios de historia
lingüística española, p. 99, 32-3.

VIII.3. Indicatif présent

1. pieden RA p. 98d
^piden ES
fpiden MA, RE
2. pieden RA p. 131e
ipiden ES, RE
I piden MA

¦ Pieden est un léonésisme ; on sait que de nombreuses formes


verbales présentent une diphtongue en léonais (diphtongue
analogique en syllabe atone, diphtongue devant yod). A. Zamora Vicente,
Dialectología española, ouv. cit., pp. 130-131.

VIII.4. Indicatif futur

1. ficara RA p. 112c
fincara ES, MA
finca ES

¦ « La variante castellana ficar [...] aparece sobre todo en textos


leoneses y aragoneses», Corominas, D.C.E.C.H., III, 363a33-38.
Dans le Fuero de Zamora, ms. S, au futur du subjonctif : ficar, p. 27,
1. 16 et p. 40, 1. 15, fincar, p. 37, 1. 14. Dans la Primera Crónica General
les deux formes se présentent : voir J. Roudil, Index des formes [...],
ouv. cit., p. 279. Dans la Margarita de los pleitos, éd. cit., p. 722,
///. XXIV : ficar.

2. uald(r)a RA, ES, MA p. 129e


valeta RE
332 ÉTUDE DES- VARIANTES

VIII.5. Prétérit

la. dixeron RA p. 120d


(dixio(r)on
fdix<ior>on' MA
ES
dixieron RE
16. dixeron RA p. 121d
(dixio(r)on ES
jdixio(r)on MA
dixieren RE
2. (oyron RA p. 124a
(oyron MA
oyo(r)on ES
oyetón RE

¦ La terminaison -ioron est encore vivante de nos jours dans


la partie occidentale. V. Garcia de Diego, Manual de dialectología
española, ouv. cit., p. 184 ; R. Menéndez Pidal, El dialecto leonés,
ouv. cit., p. 103, 18-8 ; R. Menéndez Pidal, Manual de gramática
histórica española, p. 314, 118-4.

3a. fue RA, RE p. 109a


fu MA
36. fu RA, MA p. 135d
fue ES, RE
3c. fo(r)on RA p. 122e
furon MA
(fueron ES
(fueron RE
3d. furon MA p. 126d
fueron RE
3e. furon MA p. 127a
fueron RE

¦ Fu, furon sont des formes léonaises. M. Alvar, El Fuero de


Salamanca, ouv. cit., p. 82, 46-3 ; M. Alvàr-B. Pottier, Morfología
histórica del español, ouv. cit., p. 266, 168-2.uA côté de fueron <FUEr
RUNT, a existé une forme issue du latin FÜRÜNT > foron (o > u en
position inaccentuée, c'est-à-dire en proclise. Dans le Fuero de
Zamora, ms. Q : fu, p. 33, 1. 8, p. 52, 1. 7, p.. 60, U. 13, 14 ; fue, p. 61,
11. 17, 23, p. 62, 1. 2 ;foron, p. 34, 1. 13 ; ms. S :fu, p. 32, 1. 23, p. 52,
1. 19 ; furon, p. 34, 1. 28 ; ms. E '.fu, p. 52, 1. 30 \fju, p. 59, 1. 29.

4a. uieno RA pp. 106e, 107a,


(uino ES, MA 107b, 108c, 135d
¡vino RE
46. uieno RA p. 106d
(uino ES
¡uino MA
Mno RE
VARIANTES DE FORMATION 333

4c. uieno RA p. 108e


(uino MA
(vjno RE

¦ Le ie est analogique du présent viene.

5. ^uiron RA p. 124a
(uiron MA
mio(r)on ES
/vieron RE

¦ L'ancien léonais a utilisé le grammème contracté -irunt pour


les verbes en -ir (partiron) mais aussi pour les verbes en -er (metiron),
R. Lapesa, Estudios de historia lingüística española, ouv. cit., p. 103,
36. Au subjonctif futur (personne 3) c'est uir que l'on rencontre dans
les trois manuscrits du Fuero de Zamora : ms. Q, p. 40, 1. 6 ; ms. S,
p. 40, 1. 17 ; ms. E, p. 40, 1. 27.

VIII.6. Subjonctif présent

uala ES p. 119d
valga RE

¦ Uala par disparition du yod dans le groupe -LY- ; trait


léonais : voir M. Alvar, El Fuero de Salamanca, ouv. cit., pp. 80-81,
46-1. Dans le Fuero de Zamora : ms. Q, uala, p. 20, 1. 6, ualga, p. 60,
1. 6 ; ms. S, uala, p. 20, 1. 21 ; ms. E, ualga, p. 20, 1. 34.

VIII.7. Subjonctif futur

1. manifeftar RA, MA pp. 110a


manifeftare ES
magnifefta(r) RE

¦ Dans le Fuero de Avilés, quelques rares exemples de


conservation du -e final dans la conjugaison : la forme manifestare s'y
trouve ; voir R. Lapesa, Estudios de historia lingüística española,
p. 101, 34.

2a. fur RA p. 110a


(fuere ES
tfuer MA
26. fo(r) RA p. 110e
{fuere ES
¡fuer MA
(fue(r) RE
334 ÉTUDE DES VARIANTES

2c. fo(r) RA p. 130a


fuere RE
fue ffe ES, MA

¦ Fur, for sont des formes léonaises ; celles des trois manuscrits
du Fuero de Salamanca, accompagnées de leurs fréquences
respectives, sont présentées dans un tableau par M. Alvar, El Fuero de
Salamanca, ouv. cit., pp. 48-49, 20 ; voir aussi pp. 171-172, 132, et
R. Lapesa, Estudios de historia lingüística española, ouv. cit., p. 104,
36-3. Dans le Fuero de Zamora, les fréquences respectives de fur
et de for sont : ms. Q,fur, 25, for, 1 ; ms. S, fur, 31 ; ms. E,fur, 33.

3. (uir RA p. 132d
juire MA
uiere ES
vie(r) RE

¦ Pour uir dans le Fuero de Zamora voir ci-dessus VIII.5., 5.

Les variantes de formation présentées et étudiées ci-dessus


correspondent à 274 lieux variants.
Les oppositions entre groupes de manuscrits ou manuscrits se
réalisent et se répartissent ainsi (j'ai laissé de côté 48 lieux variants
où l'un des quatre manuscrits, pour le moins, n'est pas représenté,
par défaut) :

ES, MA, RE /vs/ RA 92


RA ES, MA /vs/ RE 57
RA, RE, MA /vs/ ES 18
RA, ES, RE /vs/ MA 14

RA, ES /vs/ MA, RE 14


ES, RE /vs/ RA, MA 6
RA, MA /vs/ ES, RE 2
RA, RE /vs/ ES, MA 1

RA, MA /vs/ ES /vs/ RE 6


MA, RE /vs/ RA /vs/ ES 5
ES, MA /vs/ RA /vs/ RE 4
ES, RE /vs/ RA /vs/ MA 4
RA, ES /vs/ MA /vs/ RE 1

RA /vs/ ES /vs/ MA /vs/ RE 2


D. VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES
ET SÉQUENTIELLES

« Lo principal de la lengua [...]


consiste en los vocablos, i en el
variarse por sus tiempos, i casos,
i en la trauazon con que entre
si se juntan para hazer buen
sentido, que llaman gramática. »
Bernardo José de Aldrete.

Ces variantes concernent des modifications vocaliques ou con-


sonan tiques — (qui peuvent relever aussi de l'usage graphique) — ,
des grammèmes, des absences ou présences dans telle ou telle
rédaction, des expressions différentes d'une intention de propos
identique et, enfin, l'ordre des mots.

I. MODIFICATIONS VOCALIQUES OU CONSONANTIQUES


EN FIN OU EN DÉBUT DE LEXIE

1.1. Modifications vocaliques

1.1.1. Apocope / Non apocope

Les voyelles qui donnent lieu à apocope sont soit -e, soit -o.
L'apocope de -e se réalise devant des mots commençant par une
voyelle ou par une consonne, les voyelles étant a-, e-, o- et les
consonnes : c-, c/r-, d-, f-, /-, //-, p-, q-, t-, u- ; un mot apocope est en fin
de paragraphe.
Les lettres situées avant la voyelle apocopée sont : d, /, r, t, z.
336 ETUDE DES VARIANTES

Initiale du mot
Variantes Manuscrits qui suit Mots Références
Con-
Voyelles sonnes

RA/ a- auer p. 137e


de ES, RE
diz/ RE/ a- algunas p. 96c
dize RA, ES, MA
faz/ MA a- aplazar p. 95d
faze RA ch- cnamar
RE/ 11- llama(r)
ES lamar 61

uerdad, RA, RE, a- atti p. 125c


verdad,
uerdat /
uerdade ES
MA/

suit] ES, MA, e- el p. 106c


ante RA
RE/

ant**/ ES/ e- el p. 124e


ante RA, MA,
RE

certe-dum- RA, ES, e- E p. 124c


b(r)e, MA/
certedum-
b(r)e,
certediun-
RE
çertidun-
b(r)
RA e- ela p. 121e
diz/
dize 1- la
ES, RE/
MA
la
RA, RE/ e- el p. 125b
dize
diz/ ES, MA
fo(r), fuer, e- en p. 110e
RA,/ES
RE MA,
fue(r) /fuere
manifettar RA, MA, e- E p. 110c

61) Lorsque les mots situés après les unités apocopées ou non apocopées )ées sont diflé-
rents, ils sont intégralement mentionnés ; dans le cas contraire,. seule
le une forme
est indiquée, celle qui correspond au premier manuscrit cité, les variantes
graphiques étant laissées de côté.
62) La présence de «el» après «ant» peut s'expliquer par anticipation mentale,
le mot qui suit étant < quc'l » : « ant'el que'l pleito ».
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SEQUENTIELLES 337

(RA, MA),
magnzfet- RE/
ES
ta(r)(RE)/
manifeCtare
prêtent/ RE/ e- En p. 134c
pretente RA, ES, MA E, g, Et
tob(r)/ e- ellas p. 138a
RA, MA/
RE
tob(r)e
verdad RE e- El p. 97c
uerdat RA, MA/
uerdade ES
verdad, RE, MA/ e- e(s) p. 104b
uerdat/
uerdade RA, ES
verdad, RE e- en p. 116d
uerdat/ RA, MA/
uerdade ES
RA, MA/ o- otra p. 112e
de ES, RE
MA/ 0- otre p. 113c
de RE, ES, RE
0- otra p. 117b
ES
RA, MA/
de
0- o-tra p. 118b
de
V ES, MA/
RE

MA/ 0- otra p. 119c


de RA, ES, RE
quier/ RA, ES, c-(ES), citar, p. 100c
MA
RE/ d-(RA, demandar/
quiere RE)/ demandar
hedat, MA, RE/ c- conplida p. 113e
hedad/
e?dade,
edade RA, ES

íur, fuer/ d- demanda- / p. 110a


RA, MA/
ES
fuere da
que-1/ MA/ d- den p. HOd
que le RA, ES, RE
que'l/ RE, MA f-(RE), faga, p. 95d
que -le u-(MA)/ faga
uenga /

ouier ; RA; RE/ 1- licencia p. 100b


ovie(r) /
ouiere MA

22
338 ÉTUDE DES VARIANTES

dier/ RA, RE/ P- primera p. 109b


diere MA

fo(r)/ RA/ P- prouada p. 130a


fuere RE
uir, vie(r)/ RA, RE/ P- po(r) p. 132d
uire, uiere MA, ES
dixier/ q- que p. 102a
RA, ES/
MA
dixiere
manifeftar RA, MA, q-(RA), que/ p. 110a
(RA, MA), ES
RE/
magnifet- d-(MA, deue
ta(r) (RE)/ RE)
manifettare
potier/ t- termino p. 103c
MA
RA, ES/
potière
quitier/ RA, ES, u-(RA, uenir, p. 118c
RE/ ES),
u-
v-(RE)/ veny(r) /
qu/tiere MA uenir

L'apocope de o- se réalise devant des mots commençant par une


voyelle ou par une consonne, les voyelles étant a-, o- et les consonnes :
d-, /-, /-, q-, t-. Les lettres situées avant la voyelle apocopée sont :
d, e, /, h, r.

Initiale du mot
Variantes Manuscrits qui suit Mots Références
Con-
Voyelles sonnes

un/ RA, MA, a- articolo p. 124c


uno ES
RE/

algún ; RA, MA; 0- omne p. 99e


algund / ES
RE/
alguno
tegund / RE/ d- dizen / p. 117a
teguendo RA, ES,
MA que dizen
(RA)
tegundo zen
(ES, MA)
MA/ f- faz p. 104b
que'llo/
que RA, ES, RE
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 339

deue'l / MA/ i- mdgar p. 115e


deuelo ;
deuela ES, RE ;
RA

tegunt / MA/ q- que p. 102e


tegundo ES
tegund / MA, RE q- que p. 121c
[egundo RA, ES
tegunt, MA, RE/ q- que p. 125b
tegund/
tegundo
teguendo, RA, ES

MA/ q- quitara p. 102b


quel-lo
que / RA, ES
primer / MA/ t- tienpo p. 95c
p(r)imero RA, ES, RE
que-1/ MA/ t- tiene p. 102a
que lo RA, ES
que-1/ MA63/ t- tiene p. 102d
que lo RA, ES

1.1.2. Aphérèse / Non aphérèse - Grase / Non erase

La voyelle concernée est toujours «e». La erase caractérise


l'écriture de ES.

Variantes Manuscrits Exemples Références

contra'l el
contra / RA, MA/
RE contra'l p. 112b
reteripto RA/
contra el
Reteripto RE
ti'l/te el, ES /RA, fi'l demandado ES/ p. 110c
ti el, ty el MA, RE te el demandado RA
deue'l/ ES/ deue'l iuyz ES/ p. 124c
deue el RA, MA, RE deue el iuyz RA
deue'l/ ES/ deue'l iuyz ES/ p. 134e
deue el RA, MA, RE deue el iuyz RA
que'l 1 ES/ que'l iuyz ES/ pp. 99c ; 103e,

63) Les quatre cas de « quei » proviennent de MA.


340 ÉTUDE DES VARIANTES

que -el RA, MA, RE que -el inSz RA 114c, 115c,


115d, 132a,
133c

que'l/ RA, ES/ que'l iu?z RA/


que el MA, RE que el iuyz MA p. 129e

1.2. Modifications consonantiques

1.2.1. Par assourdissement d'une consonne, après apocope

— grant / grand / gran : ES, MA / RE / RA p. 103c


« grant fietta » MA
—g hedad
hdd / hedat : RE / MA p. 113e

■ Dans RA, efdade ; edade, dans ES. La conservation du -e


après ¿/est documentée en abondance dans les textes léonais médiévaux
de caractère littéraire ou semi-littéraire.

— honeftat / honeftad, oneftidad / honefta : MA / ES, RE /


RA
— fegunt que / fegund que : MA / RE p. 125b
125e
— uerdat, uerdat / verdad : RA, MA / RE p. 97c
— uerdat /verdad : MA /RE p. 104b
— uerdat / verdad : RA, MA / RE p. 116d
« o de uerdat en pleytos fpiriiuales » RA
— u«rdat / u«fdad : MA / RA, RE p. 125c
« a-dezir uer-/dat atfi po(r) la una parte cuemo po(r) la otra »
MA

1.2.2. Par ajout d'une consonne, après apocope

— algiwd / algun : RE / RA, MA p. 99e


«algund om/ie» RE

1.2.3. Par chute d'une consonne, après apocope

— - gran / grant /grand : RA / ES, MA / RE p. 103c


«gran fieita» RA
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 341

II. MODIFICATIONS GRAMMÉMATIQUES

II. 1. Les grammèmes sont autres que verbaux

Les variations portent soit sur les marques du singulier et du


pluriel, soit sur celles du masculin et du féminin.

II.l.l. Singulier /Pluriel

1. <T>odos los I Todo -los : ES, MA, RE/ RA p. 95b

Le copiste de RA a écrit « Todolos » ; il a conscience d'une


seule forme, d'où une marque du pluriel pour manifester l'accord
avec le substantif « pleytos » : « Todo -los pleytos » ; il seiait erroné
de rétablir la marque du pluriel et d'ajouter, donc, un « s » à « Todo ».
Dans les trois autres manuscrits, où la réunion des deux formes n'est
pas faite, chaque forme porte la marque du pluriel.
« Todo -los pleitos pu-/eden te partir : en noue tienpos. » RÁ
« Todo(s) lo(s) pleyto(s) pueden fe partir en viiij tienpo(s). » MA

2.

L'absence de la marque du pluriel s'explique par omission.

a. eftos iura-mientos / eftos iuramiento: RA, MA, RE/ ES p. 116e

« iuramiento » étant déterminé par «eftos», l'absence de la


marque du pluriel ne peut s'expliquer que par un oubli ; la
correction s'impose donc.

« eltos iura- /mientos pueden fe deyxar » RA


«eCtos iuramiento pueden fe de-/lexar» ES

b. otros tettigo{s) / otro teftigos : RA, RE / ES p. 122d

Le nom portant la marque du pluriel, l'absence de celle-ci au


niveau du déterminant doit être un oubli du copiste, à corriger donc.

« non puede ela parte aduz-/er otros teCtigo(s) » RA


« non puede la parte aduzir otro tettigos » ES
342 ÉTUDE DES VARIANTES

c. las partes / la partes : ES, MA, RE / RA p. 131c

Le copiste semble avoir eu pleine conscience de transcrire « la


partes », c'est-à-dire un actualisateur au singulier et un nom au
pluriel ; en effet, l'accord du verbe se fait ensuite soit par rapport à
« partes », soit par rapport à « la ».

« En -el tienpo quando la partes en-/ cieran el pleyto. g renuncia


a toda proua. » RA

Le rétablissement de la marque du pluriel s'impose.

3.

Vision du pluriel, ici ; vision du singulier, là.

a. en pequeños pleytos / en pequenno p(r)eyto : RA, MA, RE / ES


p. 110e

« Et fi el demandado qui fier que'l den libelle deuengelo dar fi


non fuer en pequenno(s) pleyto(s) » MA

b. aquellas cofa(s) / aquella cofa : RA, ES, MA / RE p. 120e

« non pode fob(r)e aquellas cota(s) aduzir maf teftigos. » RA

1 1.1.2. Masculin /Féminin

1. La variation du grammème s'explique par celle du réfèrent.

a. deuelo / deuela : ES, RE / RA p. 115e

« lo » si le réfèrent est « pleito » ; « la » s'il est « la demanda ».

«e -lo que diz la le?, que'l iuyz non ay mas que fazer. puet
-que conofca la de-/ manda entiende ffe que'l iuyz non deue mas
oyr el pleito pero deuelo iulgar » ES

« E en -lo que diz -la ley que el iuyz non any may{s) que fazer
poy(s) que conofoce la de- /manda : entiendeffe que el iuyz
non deue may(s) oyr el pleyto pero deuela aiulgar. » RA

b. aduchas / adozido(s) : RA, ES, MA / RE p. 122e


VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 343

« -as » si le réfèrent est « teftimonia(s) » ; « -os » s'il est « tefti-


gos ».

« E pues que -la(s) tettimonia(s) ton abi- /erta(s) non puede ela
parte adu-/zer otros teCtigo(s) fob(r)e aquel ar-/ticolo tob(r)e
que ya fo(r)on aduchas. » RA
« E de Cpues que las tetti- /monjas fon abiertas non puede la parte
adozi(r) otros teftigos fobre Aquel articulo Cob(r)e que fueron
ya adozido(s). » RE

c. contrarias / con-Jtiaiios : RA, ES, MA / RE p. 127c

« -as » si le réfèrent est « partes » ; « -os » si le copiste interprète


«partes» comme représentant des hommes, des humains.

« <E>n -el tienpo quando las partes Razonan fob(r)e las


prueuas muchas cofas fe pueden dezi(r) com/no fi fueron Reçe-
hi-/dosla otra parte non llamada feyendo pretente non feyendo
cotumax r o que fueron Refcebidos la otra parte non llamada
nyn teyendo preíente z non fey-/endo começado el pleito r o
que fon con- /tractos ante ty» RE

d. la ¡ lo: RA, ES, MA / RE p. 134c

« -a » si le réfèrent est « parte » ; « -o » si le copiste interprète


« parte » comme représentant l'homme, l'humain. Comme ci-dessus,
c'est RE qui utilise la marque du masculin.

«la fentencia deue feer dada p(r)e fentes las partes o -la una
feyendo contumaz, ca eítuence la contumazia la faz pre- /fente. »
ES

« z la f <ente> neja deue fee(r) dada prefentes las partes r o la vna


feyendo contumax f Ca entonce la cotu-/maçia lo faz prêtent »
RE

2. Le réfèrent est le même

a. -las I -los : RA, MA / ES, RE p. 119e

Formellement, le renvoi se fait à «teftigos», présent dans les


quatre manuscrits, mais à l'instance d'écriture les scribes de RAet
de MA ont pu avoir présent à l'esprit le concept de « testemunias ».

«los teftigos deuen a<i>urar enante que di-/gan nada, z -de


otra guifa non uala lo que dixieren pero que fean f rades meno-
(r)es. z la parte que - los aduze deue gelas adar las defpenf tas. » ES
344 ÉTUDE DES VARIANTES

b. pvouada I p(r)ouado : RA, MA, RE / ES p. 129d

Formellement, le réfèrent est «proua» (RA) dans les quatre


manuscrits ; à l'instance de récriture ES s'écarte de ce renvoi précis.

« o -que non -uale la proua de -derecho pero que fea prouada » RA


« o. que non uala la p(r)ueua de derecho pero que fea p(r)ouado »
ES

II.2. Grammèmes verbaux

Les variantes de grammèmes verbaux sont dues à des différences


d'accord, à l'emploi de modes distincts, ou encore, à l'intérieur d'un
même mode, à l'utilisation de divers temps.
La variation peut résulter aussi de l'apocope d'une voyelle :
ces cas sont traités dans la partie « Apocope / Non apocope ».

1 1.2.1. Différences d'accord

1.

aduz-EN I aduz-E : RA, ES, MA / RE p. 97d


Le sujet est exprimé sous la forme de deux substantifs reliés par
« o », dont l'un est au pluriel (« las partes ») et l'autre au singulier
(« la parte ») ; c'est avec ce dernier que l'accord se fait dans un des
manuscrits (RE).

«quando las partes o -la parte aduz-/en p(r)ouas» RA


« quando Ia(s) partes r o la parte aduze praeua(s) » RE

2.

quit- AUAN I quit- ARA : RA, ES / MA p. 102b


Le sujet n'est pas formellement exprimé dans deux versions et
demeure indéfini, d'où la marque du pluriel ; il est « el que fu fu
fenno(r) » dans MA, d'où la marque du singulier (MA).

« Pero fe dixier que aquel que lo tiene en poder afcondio el tefta-


miento en que -lo quitauan de fer- /uidu/nb(r)e » RA

«cuerno fi dixiere que aquel que'l tiene en poder afcondio el


VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 345

teftamento en quel quitara de fer-/uedumb(r)e el que fu fu


fenno(r) » MA

3.

aduz-EN I aduz-E : RA, ES, MA / RE p. 120b


La variation résulte de la fonction différente que le scribe fait
jouer à un SN (« las proua(s) »).

« E -la parte contra que fe aduzen las proua(s) » RA


« E la parte a -quien fe aduze las prueuas » RE

4.

pued-E / pued-EN : MA, RE, RA / ES p. 120e


La marque du singulier s'explique par l'accord du verbe avec le
sujet de la donnée d'hypothèse (« la parte ») ; si ce rapport n'est pas
privilégié, le scribe conçoit alors un sujet indéfini.

« Et fi la parte ap(r)ito lo que dix <ior> on lo(s) teftigo(s). non


puede foo(r)e aquella(s) cofa(s) adozir ma(s) teftigo(s). » MA
« E G la parte apufo lo que dixio(r)on los teftigos non pueden
fob(r)e aquellas cofas aduzir mas teftigos » ES

5.

pued-EN ; -AN I pued-E : RA, RE ; MA / ES pp. 121e


La marque du pluriel confère ici aussi une valeur indéfinie au
sujet.

« E -fe -los tefti- /go(s) dixeron alguna palab(r)a ef- /cura : pueden
la declarar. Ca el que diz ela cota : aquella deue aen-terp(r)etar. E
fe fob(r)e la declaración los tefti- /gos fab(r)aren efeura mientre.
otra uez pueden fob(r)e aquello dizer. » RA
« Et fi los teftigos dixioír)on alguna palab(r)a efeura. puede la
declarar, ca el -que diz la -cofa -aquella deue entrep(r)etar. Et
fi fob(r)e la declara- /cion los teftigos fab(r)aren efeura mientre
otra -uez puede fob(r)e aquello dezir. » ES

6.

aduz-E I aduz-EN : RA, ES, RE / MA p. 128b


Le pluriel ne trouve pas ici de justification si ce n'est, peut-être,
une mauvaise influence de «la(s)>> à l'instance d'écriture.
346 ÉTUDE DES VARIANTES

« E la parte contra que -la(s) aduze puédelas defaco(r)dar. » HA


« 3 la parte contra quien la(s) a-/ duzen pueda la(s) defaco(r)dar. »
MA

7.

renunci-AN / renunci-A : ES, MA, RE / RA p. 131d


Le scribe de RA a conscience d'avoir transcrit, comme sujet,
« la partes », c'est-à-dire un actualisateur au singulier et un nom au
pluriel, ce qui lui permet, au niveau des verbes, d'utiliser soit la
marque du pluriel, soit celle du singulier.

« En -el tienpo quando la partes en- /cieran el pleyto. z renuncia


a toda proua» RA

«En -el tienpo quando la(s) parte(s) encierran el pleyto z


renuncian a toda p(r)ueua » MA

1 1.2.2. Modes distincts

Subjonctif ici, indicatif là dénotent l'attitude du rédacteur


devant l'action verbale au sein de l'énoncé transcrit. Les valeurs
respectives de ces deux modes dans les exemples ci-dessous sont celles
qui leur sont attribuées généralement.

1. Subjonctif présent / Indicatif présent

a.

conotç-E I conofc-A : RE, RA, MA / ES p. 115d

« Et en lo que diz la ley que el iuyz non ha y ma(s) que fazer


pue(s) que con-/noCçe la demanda» MA

« e -lo que diz la ley. que'l iuyz non ay mas que fazer. puef -que
conoCca la de- /manda» ES

b.

ual-AN / ual-EN : RA, ES / MA, RE p. 118b


« z otra guita non ualan las proua(s) fueras fe non qui fier uenir
el contra que fe dan los te Higos. » RA
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 347

« z d'otra gui fa non ualen la(s) p(r)ueua(s) fuera ti non quifiere


uenir el contra quien te dan lo(s) teftigo(s). » MA

c.

pued-EN; -E / p-/ued-AN : RA, RE ; ES / MA p. 121e

« E -fe -los tetti- /go(s) dixeron alguna palab(r)a et- /cura : pueden
la declarar. » RA

«Et ti -lo(s) teftigo(s) di-/xio(r)on alguna palaura obfcura.


p-/uedan la declarar. » MA

d.

pued-EN; -E / pw>-\d-AN : RA, RE ; ES / MA p. 122b


« E fe fob(r)e la declaración los tetti- /gos fab(r)aren efcura mien-
tre. otra üez pueden tob(r)e aquello dizer. » RA

Et fi fob(r)e la declaración lo(s) teftigo(s) fa- /blaren ob < !


:

mientre otra uez pue- /dan fob(r)e aquello dezir. » MA

e.

fON I ŒAN : RA, ES, RE / MA p. 127c

« o. que (on contrarias entre -fi » ES

« o que tean contraria(s) entre -ffi » MA

acuerd-AN / acuerd-EN : ES, RE, RA / MA p. 127d


« o que fe non acuerdan en oteas cofas muchas que te pue- /den
dezi(r) de derecho » RE
«o que fe non acuerden en otra(s) cofa(s) mu-/cha(s) que fe
pueden dezir de derecho » MA

g-

pued-E I pued-A : RA, ES, RE / MA p. 128a, b

« 3 la -parte que -las aduze puede las aco(r)dar la parte contra


que -las aduze puede las dos-aco(r)dar. » ES
« Et la parte que -la(s) aduze pueda la(s) aco(r)dar z la parte
contra quien la(s) a-/diizen pueda la(s) defaco(r)dar. » MA
348 ÉTUDE DES VARIANTES

h.

ual-E I ual-A : RA, RE / ES, MA p. 129c

« o -que non -uale la proua de -derecho » RA


« o que non uala la p(r)ueua de derecho » MA

Les différents cas mentionnés ci-dessus, où MA s'oppose souvent


aux autres textes par l'emploi qui y est fait du subjonctif, mettent
bien en relief le caractère subjectif d'emploi d'un mode.

2. Subjonctif présent / Indicatif futur

ual-A, valg-A / uald(r)-A : ES, RE / RA, MA p. 119d

« -de otra gui fa non uala lo que dixieren » ES

. « d'otra guita non uald(r)a lo que dixieren » MA

3. Subjonctif imparfait / Indicatif présent

fic-ARA Ifinc-A : RA, ES, MA / RE p. 112c

« ca fe tol-/lir el retcripto non ficara niguna coia de -la iuridif-


cion » RA
«ca fy tolle(r) el efcripto non finca njnguna cofa de -la jure-
dicion » RE

4. Subjonctif imparfait / Indicatif imparfait

qvdt-ARA / quit- AUAN : MA / RA, ES p. 102b

« cuerno fi dixiere que aquel quei tiene en poder afcondio el


tettamento en que'î quitara de fer- /uedu/nb(r)e el que fu fu
fenno(r)» MA
«Pero fe dixier que aquel que lo tiene en poder afcondio el
te fta- /miento en que -lo quitauan de fer-/uidumb(r)e. » RA

5. Subjonctif futur / Indicatif présent

a.

demand- ARE / demand- A : RA, ES, MA / RE p. 99e


VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 349

« -el iuyz cite quai quier parte poy(s) que algún omne lelo
demandare» RÂ
« el juez cite quai quie(r) parte de f pues que algu/id omne le
de-xnanda» RE

b.

-iur-AR I -jur-A : RA, MA /RE p. 138a

« ma(s) pue(s) que -la parte iurar fob(r)'ella(s). » MA


« E mas pues que la parte jura fob(r)e ellas » RE

6. Subjonctif futur / Indicatif imparfait

pof-IERE; -IER/pon-JA: MA ; RA, ES / RE p. 103c

« ca fe el iuyz potier termino en gran fiefta » RA


« ca ty el juez ponja termino en grand fieCta » RE

7.

a. Subjonctif futur / Subjonctif imparfait // Indicatif prétérit

—fueren /fueffen // fueron; furon : RA / ES // RE ; MA p. 126d

«Co-/mo fe fueren recebidas. » RA


« como fe fuetten recebidas. » ES
«com/no Ci fueron Reçebi-/dos» RE

— fuere / fueCe // fu : RA / ES, RE // MA p. 100b


« Como fe fuere fiyo de tieruo. » RA
« Como fe fuete fijo de fiemo. » ES
« cuerno fi fu fijo del que fu fieruo ». MA

— dixieren / dixeron, dixio(r)on : RE / RA ; ES, MA p. 121d

«E fy los teftigos dixieren alguna pala- /bra ef cuta » RE


« Et íi los teftigos dixio(r)on alguna palab(r)a efcura » ES

b. Subjonctif futur / Subjonctif imparfait // Indicatif présent /


Indicatif prétérit

qwf-IERE I qvdf-IESSE // qui(s) / qxàer-0 : ES / MA // RA / RE


p. 130e
350 ÉTUDE DES VARIANTES

« f? -<y>o quittera feer fu heredero» ES


« ti yo qui fiefCe feer fu here-/dero » MA
« fe -?o qui(s) feer fo heredero » RA
« fy yo quiero fee(r) fu heredero » RE

1 1.2.3. Temps distincts

1. Subjonctif futur / Subjonctif imparfait

a.

fuere ¡fuete : RA, MA, RE / ES p. 113d

« eu- /emo fi fuere fu ma?o(r)domo. » MA


« como fi fuete fo ma?o(r)domo. » ES

b.

fuere ;fo(r) / fueCfe : RE ; RA / ES, MA p. 130a

« fy fuere prouada » RE
« fi fuette p(r)ouada » ES

2. Indicatif présent / Indicatif prétérit

p(r)ueua; p(r)oua / prouo : ES, RE ; RA / MA p. 129b

« -las carta(s) po(r) que fe p(r)oua la demanda » RA


«-la(s) car-/ta(s) po(r) que fe prouo la demanda » MA

3. Indicatif présent / Indicatif futur

finca I fincara ; ficara : RE / ES, MA ; RA p. 112c

«-fy tolle(r) el eferipto non finca ninguna cofa de -la juredi-


cion» RE
«-fi tol-/lir el referipto. non fincara ningu-/na cota de -la
iurifdicion» MA

III. ABSENCES / PRÉSENCES

Sous cette rubrique je classe — selon leur nombre (« De une à


deux unités » et « Deux unités et au-delà de deux ») et leur nature
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 351

(grammèmes indépendants, grammèmes indépendants : substituts,


lexemes) — les unités présentes dans un ou plusieurs manuscrits
et absentes dans les autres.

III. 1. De une a deux unités

III.l.l. Les unités sont des grammèmes indépendants

III. 1.1.1. Prépositions

III.l.l.l.l. a

1. Le nom, introduit ou non par a, désigne une personne ; il


s'agit des parties du procès :

a. non individualisées

a I 0 : ES / RA, MA, RE p. 99d

« la p(r)imcra cofa es que'l iuyz cite a -quai qirier parte. » ES

b. la partie perdante

a I 0 : RA, MA, RE / ES p. 137a

« deue acon- /de/npnar a -la parte uençuda » RA, MA, RE

c. le demandeur

a I 0 : ES, MA, RE / RA p. 105e

Le non-emploi de la préposition a dans RA rend cette version


plus confuse que les autres ; en effet, celui qui est cité en justice doit
connaître, au moment de la citation, le jour de sa comparution, le
lieu et la personne à qui il lui est demandé de répondre, c'est-à-dire
le nom du demandeur ; avec l'utilisation de « quien » sans « a »
seule est indiquée la nécessité pour la citation de comporter le nom
de celui qui doit répondre. La version offerte par MA est sans doute
la meilleure : non seulement le sujet du verbe est exprimé (« el
aplazado»), mais le mouvement que doit effectuer ce dernier pour se
présenter est bien explicite (« uenir »).

« La quarta cofa es que -la cita- /don deue acontener tres cofas.
el dia. z -d -lugar, g quien deue refpon-der. » RA
352 ÉTUDE DES VARIANTES

«La quarta cota e(s) que en -el aplazamiento deuen feer tre(s)
cofa(s). el dia z el tienpo. z el lugar, z a -quien deue uenir ref-/
ponder el aplazado. » MA

D. des personnes précises

a I 0 : RE / RA, ES, MA p. 100c, d

« o fy fue- /fe fijo de" feruo z quiè(r) demanda(r) al que -lo


franqueo r o a -fu padre r o a -tu fijo r o a -tu muge(r) » RE

2.

a I 0 : ES, MA, RE / RA p. 114e

L'absence d'emploi de la préposition a entraîne ici une


modification de contenu. Si Ton estime que le scribe de RA a omis
consciemment la préposition, il faut interpréter que le participe passé « fecha »
se rapporte à « demanda ». Le procès peut commencer par la demande
ou — (et RA est la seule version à utiliser « o » alors qu'on lit ailleurs
« z ») — par la réponse ou défense, la demande ayant été
correctement formée. Dans les autres versions, le procès commence par la
demande et (« z ») par la réponse correctement apportée à la demande.

«deue-/mos acatar que'l tiempo fe comience po(r) demanda


fecha en iuyzio. z P°(r) refpuefta derecha mientre fecha a
-la -demanda » ES

« o. po(r) ref-/puefta derecha mientre : fecha -la demanda. » RA

3.

a I 0 : RA, MA, ES / RE p. 123c


«pertenecen a -aque-/llo» RA «pertenetçen aquello» RE
« pertenetçen a ello » MA
«pertenecen en a -aquello» ES

« a » est signe de rection d'un verbe et manifestement présent dans


deux versions ; les deux autres textes soulèvent des problèmes
distincts :

ES : après avoir écrit « pertenecen » le scribe répète une partie


de la syllabe finale, « en », puis se ravise et soude alors la préposition
« a » à « aquello » : « aaquello » ;
RE : sans doute cas de phonétique syntaxique qui se traduit
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 353

par une agglutination du « a » de la préposition et du « a- » initial de


« aquello ».

IH.1.1.1.2. en

1.

en I 0 : RA, MA, RE / ES p. 115b

En permet de circonscrire la loi et d'examiner et de rapporter un


passage qui s'y trouve enserré.
Dans ES cette vision d'inscription dans un cadre n'est plus
présente ; la loi est alors perçue comme un tout d'expression.

« Et en lo que diz la ley que el iu?z non ha f m(as) que f azer. pue(s)
que con-/notçe la demanda entiende ffe que el infz non deue oyr
el pleyto pero deue*l iudgar. » MA

2.

en I 0 : MA / RA, ES, RE p. 116e

Si le contenu n'est pas profondément modifié, absence et


présence entraînent une variation syntaxique ; sans « en », « eftos iura-
miewtos » est sujet de « pueden fe deyxar » ; avec « en », il y a
intégration du substantif dans un SNp et « on » devient sujet de « pueden
fe dexar ».

«deuemos catar que eftos iura- /mientos pueden fe deyxar a -las


parte(s) calada nuentre feguendo que dizen muchos. » RÁ

3.

en I 0 : RA / ES, MA, RE p. 128c

En l'absence de en, le texte signifie que, comme preuves, l'on


peut apporter des documents écrits, des lettres et des privilèges.
Avec la préposition, le rédacteur indique que les preuves peuvent
être apportées sous la forme de (en) « eftrume/itos. z -cartas, z -p(r)i-
uilegios » (RA).

« Et pu-/eden te adozir inttrumento(s) g carta(s) z pnuilegio(s). »


MA
354 ÉTUDE DES VARIANTES

m.1.1.1.3. de

1.

de I 0 : RA / ES, MA, RE p. 97c

Le signe de rection du verbe, après avoir été employé une


première fois, n'est pas utilisé à nouveau, mais il peut l'être dans
certaines versions.

«quando deuen la(s) partes aiurar de colu/npnia. o -de dizer


uerdat» RA

2.

de I 0 : MA / RA, ES, RE p. 111c

Reprise du «de» précédent, introducteur d'une expansion


par détermination.

« En -el tercero tienpo de -la(s) excepcio- /ne(s). o de defenfione(s) »


MA

3.

de I 0 : RA / ES, MA, RE p. 124a

La répétition de « de » s'accompagne de celle, alors inévitable,


de « lo que » et est précédée d'un signe de ponctuation que RA est
seul à avoir ; il s'ensuit une répartition différente des masses d'écriture.

« Z -deuen fer preguntados del -lugar, z del tienpo. % -de -lo que
uiro/7. z à» -lo que ofron. » RA

*Z deuen teer preguntados del lugar, z del tiempo, z de -lo


que uio(r)on z -o?o(r)on. » ES

4.

de I 0 : RA, ES, MA / RE p. 137c

Le signe de rection du verbe est ici indispensable. Le juge doit


condamner la partie perdante à tous les frais et dépens du procès ;
s'il ne le fait point, c'est à lui de payer sur son pécule. Le texte de
RE devrait être amendé dans une édition de cette version.
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 355

« El iuyz deue acon- /dempnar a -la parte uençuda a -la que uencio
en -nas defpefa(s). z fenon de-/uelas apagar de -lo tuyo. » RA
«paga(r) el tuyo» RE

III.1.1.1.4. por

por / 0 : RA, ES, MA / RE p. 107c


Por indique la répétition.

« fi fue citado. po(r) tres, uezes. » ES

1 1 1. 1.1. 2. Eléments de relation

III.1. 1.2.1. z
l.
L'élément de relation (z, E) introduit un nouvel énoncé ou une
nouvelle séquence d'énoncé ; sa présence, facultative et peu opérante,
est bien mise en relief par le tableau ci-dessous où, d'un emploi à
l'autre, aucune continuité n'est manifeste au travers des manuscrits.

Présences / Manuscrits Références Fonctions


Absences
Introducteurs Introducteurs
d'énoncés de séquences
d'énoncés
E, Zl RA, MA/ p. lOld +
0 ES
E/ MA/ p. 103a +
0 RA, ES, RE
E/ RA, ES, p. 104b +
0 RE
MA/

Zl MA*/ p. 106d +
0 RA, ES, RE
E/ RE**/ p. 107b +
0 RA, ES, MA
E, Zl RA; MA, p. 133e +
0 RE/
ES

E mas/ RE/ p. 138a +


ma(s) ; 0 RA, MA ; ES
356 ÉTUDE DES VARIANTES

* La présence de « z » daQS MA (p. 106d) s'explique par la


modification du début de l'énoncé qui, de séquence à valeur
circonstancielle, devient séquence avec verbe conjugué et autorise l'emploi de
«z » '

« En -el tienpo quando las partes deuen uenir ante el iuyz.


tre(s) cofas deue omne catar. » RA
«El fegundo tienpo e(s) quan<d>o la(s) parte(s) deuen uenir
ant'el iuyz. z tre(s) cofa(s) deue omne catar. » MA

** La présence de « E » ici est peu opérante. Trois alternatives


ont été clairement exposées, puis chacune d'elles donne lieu à un
développement, la première étant précisément introduite par « E » :

« Ca r o vino el -demandado(r) z non el demandado r o vjno


el demandado ( z non el deman- /dado(r) r o vjno cada vno E
fi vjno el demandado(r) z non el demandado » RE

Zl 0 : ES, MA / RA, RE p. 124b


« E de -la fama del lugar » RA
«g de -la forma del loga(r)» RE
« g de -la fama, z del lugar » ES, MA

Une nouvelle interprétation du texte est fournie dans RE, dont le


scribe n'a peut-être pas très bien compris la valeur de « fama » ;
toujours est-il que dans cette version l'interrogatoire porte sur la
configuration géographique du lieu.
Dans ES et dans MA, par suite de l'ajout de « z » après « fama »,
une dissociation est produite : on interroge sur la rumeur publique
et sur le lieu.
Le sens de « -la fama del lugar » (RA) est celui de « bruit
public ».

III.1.1.2.2. nen

1.

nen / 0 : RA / RE p. 126e

Le paragraphe traite des preuves discutées en présence des parties


juridiques. Un premier cas est envisagé : celui des preuves reçues,
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 357

entendues alors qu'une des parties juridiques n'a pas été convoquée,
n'est pas présente, n'est pas contumace. La suppression de « nen »
dans RE entraîne une modification de sens : la partie qui n'a pas été
convoquée est présente et n'est pas contumace.

«quando la(s) partes razonan tob(r)e -las p(r)ouas. muchas


cota(s) fe pueden dizir. Co- /mo te fueren recebidas. La otra pa- /rte
non lamada nen feyendo prefente non feyendo contumaz » RA
« commo ti fueron Reçebi- /dos la otra parte non llamada feyen- /do
pretente non feyendo cotumax» RE

2.

nen / 0 : RA, ES, MA / RE p. 136b

L'absence de « nen » entraîne automatiquement celle de l'unité


qui devait suivre : la seconde partie de la séquence a pu être considérée
inutile sémantiquement, puisque recoupant «totpe» déjà exprimé.

« 3 en lugar conuenible. z non en lugar to(r)pe ni enatio » MA


« E en loga(r) co <n> venjble z non en loga(r) totpe » RE

ra.i.1.2.3. o

1.

0/ 0 : RA, MA, RE / ES p. 106d

Trois alternatives sont présentées au lecteur : ou..., ou..., ou... ;


l'absence de la première marque rend l'énoncé moins clair dans
ES.

« ca o ujno el demandado(r). z non el de- /mandado. » MA


« Ca uino el deman- /dado(r). z non uino el demandado. » ES

2.

0/ 0 : RE/RA, ES, MA p. 101b

« non puede demanda(r) á -fu -pa-/dre en juyzjo fyn 1 <ice> neja


del juez r o íinon fob(r)e cofas que gano »

«ti-non tob(r)e cofa(s) que gano» MA


358 ÉTUDE DES VARIANTES

III.1.1.2.4. et, z / ca / 0 : MA, RA / RE / ES p. 112e

« E -pero fe -a fofpechoso el iuyz p(r)imera mientre lo deue


adizer. z d'otra guita femeya que con-fiente en -el. » RA
« E pero fi a -fofpecho el iuyz primera mientre lo -deue adezir de
otra guita femeya que con fi- /ente en -el. » ES

II 1.1.1.3. Actualisateurs

L'absence du grammème « el » ou « la » devant un substantif


a deux conséquences au niveau discursif.

III.l. 1.3.1.

Elle entraîne une généralisation, une indéfinition.

1.

Dans trois cas le substantif non-actualisé est « omne ».

a)

el/ 0 : RA, ES, MA / RE p. 95d

Le texte oppose le demandeur au défendeur sous la forme :

el omne/vs/ otro

« el » se situe en début de tension II, dont le mouvement va du


singulier à l'universel, et demeure près du singulier ; « omne », en
tension I, avant le seuil, livre une vision singulière d'un homme,
choisi parmi les hommes, et opposé à un de ses semblables, à « otro ».
«Omne», non actualisé, s'apparente ici à «uno». La nuance
sémantique que l'on relève entre les deux réalisations, qui consiste en
un plus ou un moins d 'indéfinition, provient des saisies différentes
opérées sur les tensions 1 et 2 en des lieux opposés, en fin de tension 1
pour « ómne », en début de tension 2 pour « el omne ».

« quando el omne faz chamar a -o- /tro » RA


«quando omne faz llama(r) a -otro» RE
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 359

b.

el I 0 : RA / ES, MA, RE p. 99c


« quatro cofa(s) deue el omne catar. » RA
« quatro cofa(s) deue omne catar » MA

c.

el / 0 : RE, ES / RA, MA p. 106d

« ttet cotas deue el omne cata(r) » RE


«tre(s) cofas deue omne catar» RA

Notons la possibilité de variation au sein d'un même manuscrit,


tant la nuance est fine entre l'un ou l'autre emploi.

2.

la/ 0 : ES, MA, RE / RA p. 134c

La linéarité du discours peut expliquer l'absence de « la » à des


fins de non-répétition : «la... la».

«ca enton-/ce la contumacia la faz p(r)e tente» MA


« ca en- /tonçe contumazia la faz prefente » RA

III.1.1.3.2.

L'omission de l'article facilite la constitution de locutions


verbales.

1.

la/ 0 : MA / RA, ES, RE p. 97c

D'un côté, individualisation de la vérité, singulière, qu'il faut


atteindre et exprimer64, de l'autre, tendance à la création d'une
locution.

« deuen la(s) parte(s) iurar de calupnia o dezir la uerdat. » MA


« o -de dizer uerdat. » RA

64) Cf. les proverbes : < Hablad la verdad, perded la amistad », « La verdad es fija
de Dios », « Sería por dezir la verdad ganar desamistad », in Eleanor S. O'Kane,
Refranes y frases proverbiales españoles de la Edad Media, Madrid, 1959, pp. 228-229.
360 ÉTUDE DES VARIANTES

2.

la/ 0 : ES, MA, RE / RA p. 132b


« oyr la tentencia » ES
«oyr f<ente>ncia» RA

III.1.1.4. Divers

111.1. 1.4.1. fi

1.

fy / 0 : RE/ RA, ES, MA p. 104d

Dans le premier exemple, il y a reprise d'une construction


précédente, et « non », dans les deux cas, nie « es fu iuyz ».

« quando puede fee(r) dubda ty es tu juez o £y non ; » RE


« fi es tu iuyz. o non. » ES

2.

fi / 0 : ES, MA, RE / RA p. 104d

L'absence de l'introducteur « fi » est un corollaire de la présence


de «quando» dans RA, alors que les autres manuscrits utilisent
«que».

« ca Ci cierta cofa e(s) que non e(s) fu iuyz. non e(s) tenido de
uenir ra-/zonar» MA

« Ca certa cofa es quando non e(s) tu iuyz. non deue uenir


razonar» RA

111.1.1.4.2. que

1.

que / 0 : ES / RA, MA, RE p. 116d

L'ajout de «que», placé devant «deuemos catar», pourrait


s'expliquer par anticipation mentale du « que » situé après « catar ».
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 361

« <E>n -el -tiempo quan<d>o las partes deuen aiurar de


calumpnia en pleito(s) que non ton fpiritales. o. de uerdade.
en pleitos fpiri- /tales que deuemos catar que» ES

2.

que / 0 : MA, RE / RA, ES p. 129b

Il y a reprise ou abandon d'un « que » précédemment exprimé.

« o que -la debda e(s) pagada, o que -la(s) car-/ta(s) po(r) que te
prouo la demanda ton falfa(s). » MA
« o -que -la debda es paga- /da. o -las cartas po(r) que -fe p(r)ueua
la demanda fon faifas. » ES

3.

que / 0 : RA, ES / MA, RE p. 132b

« pero que » R A, ES
«Pero» MA, RE

III. 1.2. Les unités sont des granunèxnes indépendants, substituts

III.1.2.1.

1. YO

fo / 0 : ES, MA, RE / RA p. 130d

La présence de la personne ici, de « yo » , caractérise le


discours juridique, soucieux de distinguer et de discriminer les
individualités ; son absence est naturellement compensée par le grammè-
me -o du verbe qui suit. Le légiste préfère discriminer deux fois
plutôt qu'une.

« ca yo non puedo demandar contra la uoz de ped(r)o » MA

2. EL

el / 0 : MA, RE./ RA, ES p. 137c


362 ÉTUDE DES VARIANTES

La marque du sujet, exprimé par « el », correspond à un souci


manifeste et louable de bonne discrimination de la personne.

« Et el iuyz deue a-con- /dempnar a -la parte uencida a -la que


uen-/cio en la(s) defpefa(s). z fi-non deue la(s) el pagar de -lo
tuyo. » MA

III.1.2.2. LO

1.

lelo / le : RA / ES, MA, RE p. 99e

L'expression, en plus de l'objet indirect (le) de l'objet direct


(lo), rend la rédaction de RA plus complète.

« -el iuyz cite qual quier parte poy(s) que algún omne lelo
demandare » RA

2.

lo f 0 : RE / RA, ES, MA p. 100c

La présence de « lo » apporte une modification du sens.

« o fy fue-/fe fijo de feruo z qm'e(r) demanda(r) al que -lo


franqueo r o a -fu padre r o a -fu fijo r o a -fu muge(r) » RE
« Como te fuere fiyo de fieruo. Z quier demandar al que franqueo
fu pad(r)e. o -tu. fiyo. o fu moger » RA, ES, MA

3.

lo/ 0 : RA, MA, RE / ES p. 123a

Avant l'occurrence traitée ici, prend place, dans tous les


manuscrits, « fob(r)e que », dont le second élément a la valeur de « el cual »
(renvoi à « aquel articulo ») :

«non puede la parte aduzir otro<s> tettigos fob(r)e aquel


articulo. tob(r)e. que fa fueron aduzidas » ES

Puis ES maintient l'emploi de « fob(r)e que » alors que la


syntaxe a changé :

« los tettigos deuen feer p(r)eguntados. tob(r)e que ton aduchos. »


ES
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 363

« fob(r)e -lo que fon aduchos. » RA

III.1.2.3. ME

me / 0 : RA, ES, MA / RE p. 130c

La présence de « me » complète utilement le texte et facilite sa


lecture, même s'il y a ensuite mention de la même personne sous la
forme de « fu » et de « yo ».

« z defpues me el fizieffe fu eredero ca yo non puedo demandar


contra la uoz de pe- /N. » ES

HI.1.2.4. fE

1.

mmca(s) / nunca : RA / MA, RE p. 108e

L'ajout de « (s) » à « nunca » pourrait s'expliquer ainsi, à


l'instance d'écriture : dans une séquence dont les éléments sont : « como, fe,
fueffe, chamado» (RA), le scribe avait présent en esprit tout à la
fois « fe », qu'il venait de calligraphier, et le grammème « -ffe » du
verbe à venir, d'où ce supplément graphique apporté à « nunca ».

« puede el demandado pidir que tanto fea co- /mo fe nunca(s)


fue ffe chamado. » RA

«puede el demandado pedir que tanto tea cuemo ti nunca


fue ffe lamado. » MA

fe/ 0 : ES, MA, RE / RA p. 133e

Deux réactions sont possibles. Si, dans RA, l'on établit que
« e na = en la », l'on doit considérer l'ajout du pronom réfléchi
comme étant nécessaire. Si l'on établit que « e na = e la », la présence
du réfléchi n'est alors plus requise.

«En -/a tenten- /cia deue te acontener abtoluçion. o. condemp-


nacion. » ES
«e na tentencia deue acontener abtoluçion. z -con- /denpnacio. »
RA
364 ÉTUDE DES VARIANTES

II 1.1.2.5. ELLOS

ellos I 0 : MA / RA, ES, RE p. 107a

Le contexte qui précède est suffisamment clair et répétitif pour


livrer l'interprétation convenable à « cada uno » : il s'agit du
demandeur et du défendeur ; l'ajout de « d'elle » n'est pas opérant.

« o uino el [demandado] z non el [demandado], o uino ca-/da


uno d'e/fos. » MA

III.1.2.6. ru

1.

fu/ 0 : RE/ RA, ES, MA p. lOld

Dans une enumeration de substantifs, le pronom, employé une


première fois, peut ne pas être employé devant le second substantif.

« finon fob(r)e cofas que gano po(r) fus manos r o po(r) tu


abogacía » RE
« po(r) fus armas, o po(r) auogadia. » ES

2.

fo / 0 : RA, ES, RE / MA p. 130d

La suppression de « fo », qui ne nuit pas au sens, a pour effet


discursif de transformer « fezieffe heredero » en locution verbale.

« Como fe yo fezieffe de- /manda a -pedro. z depues me el fezieffe


Co heredero. » RA
«Z defpue(s) el me fezieffe heredero.» MA

III.1.3. Les unités sont des lexemes

Les variations sont classées d'après le nombre d'unités présentes


ou absentes et d'après la nature de l'unité.
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 365

III.1.3.1. Une unité

III. 1.3. 1.1. Substantifs

1.

a. La non-expression d'un substantif entraîne la substantivation


de l'adjectif et, donc, l'enrichissement sémantique de celui-ci. Ce
cas est propre à une réalisation individuelle : RE
tenpo / 0 : RA, ES, MA / RE pp. 96d, 97a, 97e, 98c, 98e

« El quarto tenpo es » RA, ES, MA / « El quarto es » RE


« El quinto tienpo es » RA, ES, MA / « El quinto es » RE
« El feptimo tienpo e(s) » RA, ES, MA / « El fetimo es » RE
« El ochauo tienpo es » RA, ES, MA / « El otauo es » RE
« El nono tienpo es » RA, ES, MA / « El Noueno es » RE

B. Voir ci-dessus A.

cofa / 0 : RA, ES, MA / RE p. 99c

« quatro cota(s) deue el omne catar, q La primera cota es que »


RA

c. Voir ci-dessus a.

cofa / 0 : RA / RE p. 105c

«La quarta cota es que» RA

D.

uez / 0 : RA, MA / RE p. 107d

« una uez » RA

E. Le scribe de RE n'a pas répété « termino », puisque


précédemment était exprimé « tref termjno(s) ». Ajoutons qu'ici il y a, dans
ES, répétition de «termino», par inadvertance sans doute.

termino / 0 : RA, MA / RE ; termino termino : ES p. 121c

« z de-/pue(s) que -la parte ouiere tre(s) termino(s) para adozir


lois) teftigo(s) non deue auer el quar-/to termino fi-non con
folemnidat» MA
366 ÉTUDE DES VARIANTES

2.

demandado / 0 : RA, ES / MA, RE p. 110b

Au lieu d'utiliser le SNo « el demandado » (RA), il est possible


de lui substituer « lo » (RE) ou « la », qui renvoie alors à « -la parte
que fuer demandada» (MA).

«E fe -la parte lo manifeftar que fur demanda- /da : deue el


iuyz poner termi-/no pora pagar, z condennar el demandado
en aquelo que ma-/nifettar. » RA
«Et ti -la parte que fuer demandada lo manife-/ftar. deue el
iuyz a-poner termino para pagar z condempnar la en aquello
que manifeftar. » MA

3.

teftigo(s) / 0 : RA, ES, RE / MA p. 122d

La non-expression du substantif «teftigos» dans MA résulte


d'une autre conception de l'énoncé dans cette version. Deux substantifs
fonctionnent dans RA, ES, RE : teftimonia(s), d'une part, et tefti-
go(s), de l'autre :

« E pues que -la(s) tettimonia(s) ton abi- /erta(s) non puede ela
parte aduz-/er otros tettigo(s) fob(r)e aquel ar-/ticolo» RA

Si l'on décide de rendre l'indéfini incident à teftemunia(s), la


nécessité d'exprimer « teftigos » disparaît du même coup :

« Et pue(s) que -la(s) tettemunia(s) ton abierta(s). non pu- /ede


la parte adozir otra(s) fobre aquel ar-/ticulo» MA

III.1.3.1.2. Adjectifs

1.

diffinitiua / 0 : ES / RA, MA, RE p. 98e

L'ajout propre à ES est pertinent et correspond bien à la nature


de la sentence qui doit mettre fin définitivement au litige.

«la tentencia diffinitiua» ES


VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 367

2.

tercero / 0 : MA / RA, ES, RE p. 111c

Il s'agit effectivement de la troisième étape, déjà indiquée au


niveau du titre qui caractérise et classe dès le début le sous-espace
textuel. MA reprend la précision en début de sous-espace textuel.
« En -el tercero tienpo de -la(s) excepcio- /ne(s). » MA

otra / 0 : RA, ES, RE / MA p. 126d

Oubli du scribe ? La présence de otra est nécessaire pour bien


distinguer l'une et l'autre des deux parties.

« En -el tienpo quando la(s) partes razonan fob(r)e -las p(r)ouas.


muchas co fa(s) te -pueden dizir. Co-/mo fe fueren recebidas. La
otra pa-/rte non lamada nen feyendo prefente non feyendo
contumaz » RA

4.

nefcio f 0 : RA, ES, MA / RE p. 136b

La seconde partie de la séquence a pu être considérée inutile


sémantiquement, puisque recoupant «torpe» déjà exprimé.

« deue adar la f < ente > ncia en pub- /lico. z "en lugar conuenible. z
non en -lugar to(r)pe. nen nefcio. » RA
« E en loga(r) co < n > venjble z non en loga(r) totpe » RE

HI.1.3.1.3. Verbes

l.

uenga / 0 : MA / RA, ES, RE p. 95d

MA explicite la nécessité pour le défendeur de « venir » répondre


à la demande en justice, mais l'idée de mouvement, de réaction
obligée du défendeur est incluse dans les versions qui n'offrent que :
368 ÉTUDE DES VARIANTES

« que -le faga derecho » (RA). Il n'est peut-être pas exclu de penser
que « uenga » ait un contenu juridique dans l'esprit du rédacteur *.

« El primer tienpo e(s) quan<do> el omne faz aplazar a otro


que'l uenga fazer derecho » MA

2.

uenir / 0 : MA / RA, ES, RE p. 106a

Voir ci-dessus, 1. L'emploi du lexeme uenir n'est pas fortuit ;


c'est toujours le rédacteur de MA qui l'utilise.

«g a -quien deue uenir ret- /ponder el aplazado. » MA

3.

uino / 0 : ES / RA, MA, RE p. 106e

En début de séquence, le scribe de ES n'a pas placé de «o»


après « Ca », pour marquer l'alternative ; une façon d'exprimer
celle-ci consiste à répéter le lexeme verbal.

« Ca uino el demandado(r). z non uino el demandado. » ES


« ca o ujno el demandado(r). z non el de- /mandado. » MA

4.

e(s) f 0 : RA, ES, MA / RE p. 113c

Le contexte est fait d'une suite de trois séquences caractérisées,


chacune, par la présence de la copule « es » ; la troisième fois celle-ci
n'est plus répétée dans RE.

« Et défi deue adezir contra la parte del demandado(r) que e(s)


detcomulgado 0 que e(s) fieruo 0 que e(s) en poder d'otre. » MA
« o que en pode(r) de otro » RE

5.

catar / 0 : RA, MA, RE / ES p. 133b

65) avenir.
«L'adversaire
», Takdif,
étaitouv.averti
cit., p.
de 77.
comparaître au jour indiqué par un acte appelé
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 369

L'absence de cet infinitif ne peut s'expliquer que par un oubli


du copiste.

«En -el tienpo de -la fentencia deuem<os> ca<t>ar que


el iuyz non de la fentencia ay < n > a. » MA

IH.1.3.2. Deux unités

Les ajouts étudiés ici et dont sont démunis les autres manuscrits
(à l'exception de LI qui reprend trois des six ajouts constatés dans
MA, à savoir: III.1.3.2.1./1; III.1.3.2.2; III.1.3.2.3.) ne concernent
que MA et ES ; un est commun à MA et à ES.

III. 1.3.2.1. Actualisateur + substantif

1.

el tienpo / 0 : MA / RA, ES, RE p. 105e

L'énoncé étant que «-la citación deue acontener tres cofas, el


dia .z -el -lugar, z quien deue refponder » (RA), l'ajout de « el tienpo »
dans MA est gênant et contradictoire, puisqu'une donnée
supplémentaire est fournie, sauf si l'on entend que la répartition des masses
est la suivante :

« d dia g el tienpo. g el lugar, g a -quien deue uenir ret- /ponder


el aplazado. »

La ponctuation confirme cette répartition puisque le scribe n'a


pas placé de point devant « z d tienpo » alors qu'il en a mis ensuite.
La semonce pouvait ne pas contenir d'indication d'heure (voir RA,
ES, RE) ; elle était alors présumée faite pour un moment précis 66.
La version de MA est de toute façon plus complète.

2.

el aplazado / 0 : MA / RA, ES, RE p. 106a

Voir sous III.l.l.l.l.,c,p. 351.

66) Cette indication figure dans Tardif, ouv. cit., p. 49.

24
370 ÉTUDE DES VARIANTES

3.

el demandado f 0 : MA / RA, ES, RE p. 107c

L'ajout du sujet « el demandado », pour des raisons de


clarification peut-être, n'est pas nécessaire. Le demandeur s'étant présenté
alors que le défendeur n'est pas venu, seul celui-ci a pu être convoqué à
trois reprises.

« Si uino el deman- /dado(r) z non el demandado, fi fue el


demandado enplazado po(r) tre(s) ueze(s). » MA

4.

el demandado(r) f 0 : ES / RA, MA, RE p. 109c

L'ajout de « el demandado(r) » modifie le sens dans ES ; la


caution serait là pour s'obliger pour le demandeur pendant tout le procès,
alors que dans RA, MA et RE, elle peut s'obliger pour le demandeur
ou pour le défendeur, la réponse étant dans la nature du réfèrent de
« alguno » (« z depue(s) alguno fue contumaz », RA).

5.

la otra / 0 : MA / RA, ES, RE p. 134b

L'ajout de « la otra » dans MA ne se justifie pas et n'offre pas de


sens.
«o la una feyendo contumaz la otra» MA

6.

el iufz / 0 : ES / RA, MA, RE p. 135c

L'expression du sujet dans ES est ressentie comme nécessaire,


par suite de l'ajout antérieur, dans cette version, d'une donnée
d'hypothèse et d'une résultante dont les lexemes verbaux n'ont point pour
sujet « el iuyz ».

« deue'l iuyz dar la fentencia po(r) ella, et fi fentencia fuere dada


contra la parte contumaz, non puede apellar. Et fi a -la fentencia
non -quitter eftar eftonce deuela condempnar el iuyz en -las
defpen-/fas» ES
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 371

« deue el iuyz dar -la t <ente> ncia po(r) -ela. z -en-tonce deuela
con-/denpnar en -las defpefa(s)» RA

III. 1.3.2.2. Déterminant et substantif

tiempo fegundo /I ^ : ES /
Jj tempus / 0 : MA / RA, RE p. 103a

Le sous-espace textuel d'insertion de ces ajouts est le « tiempo


p(r)imero », où le rédacteur affirme que « En -el tienpo de -la
citación» (RA), quatre règles doivent être observées, et c'est
précisément au début de l'énumération de la seconde de ces règles que se
trouvent les ajouts erronés de ES et de MA.

«tiempo tegundo <L>a tegunda cota es que el iuyz cite en


tiempo conuenible» ES

III. 1.3.2.3. Verbe et élément de relation

enplazare o / 0 : MA / RA, ES, RE p. 103c

Le besoin de création d'un couple synonymique a été ressenti,


d'où l'ajout d'un autre verbe et la nécessité de le coordonner à celui
qui est exprimé dans tous les manuscrits : « pofier termino » (RA).

«ca ti el iuyz enplaza-/re o potière termino» MA

III.2. AU-DELA DE DEUX UNITÉS

Au-delà de deux unités et, bien souvent, il s'agit de longues


séquences , absences et présences caractérisent un individu, un
manuscrit qui s'oppose alors à tous les autres ; absence signifie
manque et présence, ajout.
Les manuscrits ainsi individualisés sont ES, MA et RE (et RA
une seule fois).

III.2.1. Les manques

Ils semblent correspondre à des sauts du même au même.


372 ÉTUDE DES VARIANTES

1.

« fe -non fuere parte que non puede de-/mandar » / 0 : RA, RE,


ES / MA p. 99e

RA : « poy(s) que algún omne lelo demandare : te -non fuere


parte
MA : « pue(s) que algún omne le demandare

RA : que non puede de- /mandar : fe non ouier licencia del


iuyz. »
MA : 0 fi non ouiere licen- /cia del
iuyz. »

2.

« non feyendo contumaz o -que fueren re-/cebidas » / 0 : RA, MA,


RE / ES p. 126e

MA : « nin feyendo prefente. nin leyendo contumaz. O que furon


ES : « nin fi-yendo p(r)e fente.
MA : « re- /cebida(s) non Ceyendo començado el pie- /yto. »
ES : « nin leyendo conmenza-/do el pleito. »

3.

«a toda proua. z » / 0 ' RA» MA, RE / ES p. 131d

MA : « z renuncian a toda p(r)ueua z a toda razón. »


ES: «et renuncian a -toda razón. »

Le scribe a pu estimer aussi que la présence de « a -toda razón »


après « a toda p(r)ueua z » rendait inutile l'expression de cette
première partie.

4.

« ma(s) poys la parte iurar fob(r)'ellas » / 0 : RA, MA, RE / ES


p. 138a

RA : « iurar tobr'ella(s) ma(s) poys la parte iurar tob(r) 'ellas.


ES: «iurar fob(r)'el- /las.

RA: «non puede el iu- ffz»


ES : « non puede el iuiz »
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 373

Quatre sauts du même au même, dont trois sont propres à ES


et un à MA.
Une séquence déterminante introduite par « que » manque dans
RE et ne saurait être expliquée par un saut du même au même :

« que fur demanda- /da» / 0 : RA, ES, MA / RE p. 110a

II 1.2.2. Les ajouts

Ajouts
Ajouts Références Manuscrits repris par Commentaires
U
1. «po(r) retpuetta p. 96e ES 0 Ainsi mentionné dans
del lamado que le prologue, le
entiende, te diz litis problème de la litis
contettacio » contestatio n'est plus
envisagé par ES dans le
sous-espace textuel
correspondant au
quatrième temps.
2. «protettar las Autre texte dans ES.
detpentas. z en -*a
fegunda citación
pedir» p. 108d ES 0
3. « z etto te
entiende enos dichos
de-pues que ton
publicados » p. 128b ES
4. « te han mas Texte défectueux
razones aon logar [...] résultant d'une
en lugar» p. 132c ES mauvaise compréhension
du scribe.
5. « et ti tentencia p. 134e ES Au cas envisagé dans
fuere dada contra tous les manuscrits,
la parte contumaz, ES compris, est
non puede apellar. p. 135a-b ajouté ici le fait que si la
Et ti a -la sentence est prononcée
tentencia non -quitter à rencontre de la
ettar» partie contumace, celle-ci
ne peut faire appel.
Puis une donnée
d'hypothèse envisage
qu'une partie ne
veuil e pas assister à la
sentence.
6. « z po(r) -que en- p. 135d ES
374 ÉTUDE DES VARIANTES

barga de compir la
fentencia del iu z »
7. « ti tobier que p. 137b ES 0
maliçiofa mientre.
andando po(r) el
pleito »
1. « ti-non en cofa(s) p. 101e MA + L'impossibilité pour
ettremada(s) » le serf d'intenter une
action contre le
seigneur est atténuée
dans MA, puisque la
demande peut être
faite « en cofa(s) et-
tremada(s) ». Cette
restriction, présente
de fait ailleurs, y est
exprimée
différemment ; elle est
introduite par « Pero
fe » auquel correspond
dans MA « cuemo ti »
(et dans LI, «como
te ») qui exemplifie
les cas extrêmes.
2. « el que fu fu p, 102c MA + MA exprime le sujet
tenno(r) » du verbe sous la
forme de cette séquence,
introduisant ainsi
une plus grande
précision ; ailleurs (ES,
RA), c'est le
grammème -auan qui le rend.
3. « etta uez diz el p. 107e MA + Le temps de
derecho que e(s) péremption n'est pas indiqué
termino peremto- dans les autres
(r)io. » manuscrits.
1. « e de -las p. 98b RE 0
Recufaç < i > ones »
2. « z Po(r) palabra » p. 133d RE 0 Concerne la façon de
rendre la sentence :
«en eteripto», dans
les autres manuscrits ;
« en eteripto z po(r)
palabra » ici.
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 375

IV. EXPRESSIONS DIFFÉRENTES D'UNE INTENTION


DE PROPOS IDENTIQUE

Pour la présentation des cas relevés, je suis l'ordre d'apparition


dans le texte.

1.

de-lfenfiones / defien-/delas : RA, ES, MA / RE p. 96c


m& l
Un lexeme, développé ailleurs (RA, ES, MA) comme substantif
par ajout du grammème -IONES, est la base d'un verbe dans RE ;
il s'ensuit une rédaction plus confuse, un terme juridique laissant
la place à un verbe.

«El ter- /cero tienpo es : quando el lamado dize algunas, exep-


ciones. o -de- /f endones po(r) que te delonga el -pl-/eyto. » RA

« El terceto tienpo es quando el llama-/ do diz algunas Razones r


o defien- /délas po(r) que Ce aluengue el pleyto» RE

L'emploi de ce verbe ne doit pas être sans rapport avec celui de


« Razones » que RE utilise au lieu de « excepciones » (ES, RA, MA).

2.

el tienpo de / en -grue -Ce da : MA, RA, RE / ES p. 98e

Expression différente d'une relation temporelle, par


non-répétition du sujet après la copule.

« El noueno tie < n > po e(s) el tienpo de -la íentencia » MA

« El IXo tiempo es en -que -te da la fentencia diffinitiua. » ES

Ce -non / Mas : RA, RE / ES p. 99e

Expression différente de l'exception.


376 ÉTUDE DES VARIANTES

« ty non fue(r) parte que non puede deman- /da(r) » RE


« Mas fon partes que non pueden ci- /tar » ES

4.

Ce non ouier / fin : RA, MA, RE / ES p. 100a

Expression différente de l'absence.

« Ce non ouier licencia del iuyz » RA

« Cin licencia del iuyz. » ES

5.

de I del que fu: RA, ES, RE / MA p. 100b

Expression du temps dans Tune des versions.


« Como fe fuere fiyo de fiemo. » RA

« cuerno fi f u fijo del que fu fieruo. » MA

6.

el I fu : RA, ES, RE / MA p. 100e

L'actualisateur cède la place à un personnel.


« en -poder del pad(r)e » RA

« en -poder de Cu pad(r)e. » MA

7.

La rédaction propre à RE n'offre pas de sens (p*. 103d).

« fe el iujfc pofier termino en gran fiefta : non es te- /nudo el


citado de uenir. » RA

« ca fy el juez ponja termino en grand fiefta que mandado el


citado deue ve-/nj(r) ¿ » RE

8.

anfel ¡ el qnel aplazo : RA, ES / MA p. 105b


VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 377

Un syntagme prépositionnel (« ant'el ») cède la place à un syn-


tagme en fonction de sujet (« el que'l aplazo »).

« quando non e(s) tu iuyz. non deue uenir razonar ant'el ca


non e(s) tu iuyz. » RA

« que non e(s) tu iuyz. non e(s) tenido de uenir ra- /zonar pue(s) el
l aplazo non e(s) fu iuyz. » MA

9.

-la ciia-/cion / en -el aplazamiento : RA, ES, RE/ MA p. 105d

Un syntagme sujet (« -la citación ») cède la place à un syntagme


prépositionnel (« en -el aplazamiento ») ; ce qui entraîne le
changement du verbe (« acontener » -*- « feer ») et la modification de
fonction de « tres cofas » qui, de complément passe à sujet.

«La quarta cota es que -la cita-/cion deue acontener tres


cotas. » RA

«La quarta cota e(s) que en -el aplazamiento deuen Ceer


tre(s) cota(s). » MA

10.

En -el tienpo quando las paries / El fegimdo tienpo e(s) qxtan <do>
lais) puteis) : RA, ES, RE / MA p. 106c

Reprise du titre (« ij tempus ») exprimé précédemment dans MA.

11.

fer iulgado po(r) / hyr con-ftra el cuerno contra. : RA, ES, RE /


MA p. 108a

Périphrases verbales différentes.

« deue Cer iulgado po(r) contumaz. » RA


« z deue el iuyz hyr con- /tra el cuerno contra contumaz. » MA

12.

poner ter mi- 1no pora pagar. Z I Z ponga termino pora pagallo :
RA, MA, RE / ES p. 110b
378 ÉTUDE DES VARIANTES

La différence repose sur la façon dont l'obligation est exprimée.


— deue H- deux séquences verbales à l'infinitif
— í deue + une séquence verbale à l'infinitif
j verbe de la seconde séquence, conjugué, avec grammème
(du subjonctif présent.

« deue el iuyz poner termi- /no pora pagar, z conden/iar el


demandado en aquelo que ma- /nifettar. » RA

« deue el iuyz condempnar lo demandado en aquello que mani-


feftare. g ponga termino pora pagallo. » ES

Voir aussi sous Ordre des mots.

13.

Ce toi- ¡lir el refcdpto / tollido lo reCcripto : RA, MA, RE / ES p. 1 12c

Expression différente d'une donnée d'hypothèse.

14.

fe -a fospechofo ¡fi a -fofpecho / que fea fofpechofo : RA, RE /


ES / MA p. 112d

Expression différente de la suspicion portée sur le juge.

« E -pero Ce -a CotpechoCo el iu?z p(r)imera mientre lo deue


adizer. » RA
« E pero Ci a -Cotpecho el iuyz primera mientre lo -deue adezir »
ES
« Et pero que Cea CofpecnoCo el iuyz primera m- /ientre lo deue
a-dezir» MA

15.

0ue / fi : RA, ES, MA / RE p. 113b

Construction différente du verbe « dezir ».

«E défi
de(s)- / /cumungado
deue dizer »contra
RA -la parte del demandado(r) que e(s)
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 379

«E de-fi deue dezj(r) co<n>tra la porte del demandado(r) Ci


es defcomulgado » RE

16.

que.., quier / 0 ... po(r) : RA, ES, MA / RE p. 114e

Le non-emploi de « que » et de « quier » rend la version de RE


peu claire.

«E deuemos faber que po(r) quai guita quier que omne ref-
pon-/da [...] conpie-/çafe el pleyto. » RA
« E deuemos fabe(r) po(r) quai guzfa po(r) que Ref ponda om/ie
[...] comjençafe el pleito» RE

17.

el/fu : RA, MA, RE /ES p. 115b

Actualisateur rendu par un personnel.

« el pleito » RA, « fu pleito » ES

18.

que /on / po{r) : RA, ES / MA, RE p. 119a

« fi non fueren p(r)ouados que Con de buena uida. » ES

« fy non fueren prouados po(r) de buena vyda » RE

19.

-les I gelas: RA, MA, RE / ES p. 120a


« E la parte que -las aduze deueles adar elas de f pen fas. » RA

« z Ia parte que -los aduze deue gelas adar las defpenffas. » ES

20.

p. 126e

La suppression de «nin» dans RE entraîne une modification


de contenu par rapport aux autres manuscrits (RA, ES, MA).
380 ÉTUDE DES VARIANTES

« La otra pa- /rte non lamada nen lefendo pre fente non feyendo
contumaz» (RA)
« la otra parte non llamada feyendo prefente non teyendo cotu-
max» RE

Puis le contenu supprimé réapparaît, sous la forme d'un ajout


par rapport aux autres manuscrits.

« o -que fueren re- /cebidas non telendo conpecado el pleito. » RA

« o que fueron Refcebidos la otra parte non llamada nyn feyendo


prcfente z non tey- /endo começado el pleito » RE

21.

Ci; Ce I el : ES, MA ; RA / RE p. 134d

Hypothèse exprimée ici, et dont le contenu est envisagé comme


déjà réalité, là, d'où la nécessité d'une nouvelle présentation de ce
qui suit.

« E pero que la parte fea contumaz. Ce dere- /cho a po(r) fi deue el


iu?z dar -la f < ente > ncia po(r) -ela. » RA

«En p<er>o que la parte fea cotumax el derecho a po(r) fy


E deue / el juez da(r) la S <ente> neja po(r) ella » RE

22.

la C<ente>neia / la : RA, ES, MA / RE p. 135e

Expression par un substitut de ce qui ailleurs se trouve réalisé


sous la forme d'un SNo.

« E el iu- /yz deue adar la f < ente > ncia en pub-/lico. » RA

« E el juez deue la da(r) en publico » RE

Les schémas ci-déssous mettent en relief le caractère indépendant


de ES, de MA et de RE, ces trois manuscrits s 'opposant souvent aux
autres (voir chiffres entre parenthèses) pour ce qui est de l'expression
différente d'une intention de propos identique.

ES (6) /vs/ RA, MA, RE


ES (2) /vs/ RA, RE
MA (5) /vs/ RA, ES, RE
VARIANTES MORPHO-SYNTAXIQUES ET SÉQUENTIELLES 381

MA (1) M RA, ES
MA (1) /vs/ RA, RE
RE (7) M/ RA, ES, MA
MA, RE (1) /vs/ RA, ES

V. ORDRE DES MOTS

Les modifications d'ordre concernent :

1. S-V / V-S

a. p. 108c

« te el demandado uieno » RA, ES, MA


« ty vj-/no el demandado » RE

b. p. 115a

« deuemos faber que po(r) quai guita quier que o/nne retpon- /da »
RA, ES, MA

« deuemos tabe(r) po(r) quai guita po(r) que ReCponda oznne »


RE

C. p. 132d

« tea el pleyto cerado » RA, RE


« el pleito fea cerrado » MA

2. Des séquences verbales reliées par un élément de relation

a. p. 110a, b

« deue el iuyz poner termi- /no pora pagar, z condennar el


demandado en aquelo que ma-/nifeftar. » RÁ, MA, RE
« deue el iuyz condempnar lo demandado en aquello que mani-
íeftare. z ponga termino pora pagallo. » ES

B. p. 124a

« Z -de -lo que uiron. z de -lo que oyron. » RA, ES, RE


382 ÉTUDE DES VARIANTES

« z de -lo que oyron z uiron. » MA

c. p. 136c, d

« z non ettando nen andando. » RA, ES, MA

« z non andando njn eCtando » RE

3. Des séquences déterminantes

3.1. introduites par «que» pp. 109e-110a

« fe -la parte lo manifettar que fur demanda- /da » RA, ES


« Ti -la parte que fuer demandada lo manife-/ftar » MA

3.2. reliées par un élément de relation p. 119b

« de bona uida. z de bona nonb(r)a- / /da » RA, ES, RE


« de buena tettemunia z de bueoa uida » MA

4. Actualisateur-Nom / Nom-Actualisateur

« las paries » ES, MA, RE


«partes la(s) » RA p. 116b

5. Un pronom

« z depues me el feziette lo heredero » RA, ES


« z defpue(s) el me fezieffe heredero » MA p. 130c

6. Un adverbe

«ya fo(r)on aduchas» RA, ES, MA


«fueron ya adozido(s)» RE p. 122e
333

INDEX
^>%5>

1. Index des formes du


manuscrit portugais (LI)

2. Index des formes des


manuscrits espagnols (RA, ES, MA, RE)
citées et étudiées.

25
1. INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS

1.1. Index alphabétique des formes

N° d'ordre Formes Fréquences Fonctionnement x)


1 .IIU. 1
2 .IIJ. 5
3 .IX. 2
4 .XJ.
5 .VJ.
6 y- AD
7 A AR
8 Cartas SB
9 Cafas SB
10 Do PP+
11 E CJ
12 En PP
13 Enno PP4-
PP+
14 Eno
15 Etta AN
16 Herdeyro SB
17 Juiz SB
18 Jurar Va
19 Juyz SB
20 Juyzo SB
21 Logar SB
22 Maettre SB
23 Mayo(r)domo SB
24 Mays CJ
25 Nono AN
26 0 AR
27 QVARTO AN
28 Qvinto AN
29 Retcripto SB
30 Retento SB
31 Sentença SB
32 Séptimo AN

1) Pour la signiflcation des sigles employés, voir Introduction, 4.3. + indique


l'agglutination
PP-f- = depréposition
deux formes
et article
: AN-f-(aa,= aas,
préposition
ao, da, das,
et pronom
do, enno,
adjectif
eno, nas,
(doutra,
pola,doutra);
polla) ;
PR-f = préposition et pronom (aaquel, daquel, délies, doutrë) ou pronom et
pronom (Uta, lhas, Iho). Les 35 premières formes correspondent aux chiffres romains
et à celles qui commencent par une majuscule.
+++
55pa550CPCci*<uCuPCP«oA^tftioa> « ca oûpCZ5555pC55 aPhQ*PUPhûqP3
-h ««?-« «o55 PC

S i-iCNi-iCO 00 OS CN H.r< »¦* t-« ^^^^^^T^CN^CNT^i^i-^^CNi^^cO^C^eO^OO^T-iT^LOTHC

ca a
<X3»c3 rt o o
tJ
ca ca
B ca
^ ca^*
Si ,2 ^
js
o tro
ex 52 2 2 2 2 S '3 "
S^feS^^ii Ill e 55SISÍ «
8S.O
"X¿-./~. W CO ca
d SO AA
.J-Í ,*»( W W "W -W -W "W W fJM,.i l ¦*'.. _-i ,. ,< M M M l-i V t-MM* M» »^« »-M V <J
vi t-* t^ oí ce? ca *cs CO
cacacacacdcacacacacacacacaojcacacacacacaca.cacacscacacacaotoso

00 corj«iocor^ooc^Qi^c^eOTfirtcot^e«c^QT-<c^co^»ocot>-ooc»0'-^c<ic^^iAcot^
OO cY5eocococococo^^^^^^Tt^^^«kO»ftirt»nu^ànuoio»ococo«coococo«oeocor^
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 389

87 ca 7 CJ
88 cada 2 AN
89 caladamente AD
90 calüpnya SB
91 cartas SB
92 catos SB
93 catar Va
94 certa AQ
95 certydon SB
96 chamadas Vc
97 chamado Vc
98 citaçon SB
99 cite Vk
100 cognotce Ve
101 coma CJ
102 come 4 CJ
103 começa Ve
104 começado Vc
105 começado Vc
106 começe Vk
CJ*
107 como 4
108 con PP
109 condane Vk
110 condëpnar Va
111 condepnar Va
112 conpece Vk
113 conprida AQ
114 contente Ve
115 contra PP
116 contra(r)yas AQ
117 contumacia SB
118 contumax 2 AQ
119 contumaz AQ
120 conueniauel AQ
121 conuenyauel
122 coomha SB
AQ
123 coûta SB
124 coutas 11 SB
125 creé Ve
126 cü PP
127 cuttas SB
128 da PP+
129 dâ Ve
130 dada Vc
131 daquel PR+
132 dar 5 Va
133 das PP+
134 de 17 PP
135 dé Vk
136 declaraçô SB
137 declarar Va
138 deffenfóes SB
139 deffentyoes SB
140 délies PR+
390 «INDEX

141 delonga 1 Ve
142 demâda 1 SB
143 demâda 1 Ve
144 demâdados 1 SB
145 demâdar 2 Va
146 demanda 5 SB
147 demandada 1 Vc
148 demandado 2 SB
149 demandado(r) 6 SB
150 demandar 5 Va
151 demandare 1 Vm
152 demando 4 SB
153 den 1 Vk
154 depoys 3 AD
155 der 1 Vm
156 dereito 1 SB
157 dereytamente 1 AD
158 dereyto 7 SB
159 detaco(r)dar 1 Va
160 defo(r)diadamëte 1 AD
161 detpetas 3 SB
162 detpettas 1 SB
163 deue 29 Ve
164 deuë 7 Ve
165 deuemos 5 Ve
166 deuen 7 Ve
167 diga 1 Vk
168 diga 1 Vk
169 ditterô 1
170 dify 2
171 dito 1 SB
172 dixer 1 Vm
173 dixeren 1 Vm
174 dixerô
diz 61 Vg
Vi
175
176 dize 1 Ve
177 dizer 11 Va
178 do 11 PP+
179
180 doutra
doutrë
doutro 4
1 PR+
AN+
181
182 duuyda 1 SB
183 dya 1 SB
184 dygâ 1 Vk
185 e 64 CJ
186 é 25 Ve
187 ë 1 PP
188 el 6 PR
189 ellas 2 PR
190 elle 1 PR
191 em 1 PP
192 emplazado 1 AQ
193 emplaze 1 Vk
194 empraze 1 Vk
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 391

195 emtrepetar 1 Va
196 en 28 PP
197 eno 3 PP-f-
198 enterra 1 Ve
199 entende 1 Ve
200 entô 1 AD
201 entonce 1 AD
202 etcomûgado 1 Vc
203 eteripto 2 SB
204 etcura 1 AQ
205 etcuramente 1 AD
206 ete 1 PR
207 ett 1 Ve
208 ettes 1 AN
209 etto 1 PR
210 ettremadas 1 AQ
211 eftremados 1 AQ
212 ettrumentos 1 SB
213 eu 3 PR
214 excepçôes 1 SB
215 exeeycoes 1 SB
216 exeyçôees 1 SB
217 eyxeyçôes 1 SB
218 faça 1 Vk
219 fallare 1 Vm
220
221 faltas
fama 1 AQ
SB
222 faz 3 Ve
223 fazer 4 Va
224 fetta 1 SB
225 feyta 2 Vc
226 fezefte 2 VI
227 ficara 1 Vi
228 filho 3 SB
229 fo(r) 3 Vm
230 fo(r)a 1 PP
231 fo(r)ë 2 Vm
234
232
233 fo(r)ô
forô
forrou 1 Vg

235 fotte 2 »
236 foy 5 V
237 frades 1 S"
238 fyado(r) 1 SB
239 gaañhou 1 V¡

240
241
242
243
244
245
246
247
248 guitado
guyta
ha
he
honettidade
gran
guita
herdeyro 213 A'
AQ
AR
Ve
SB
392 INDE
V
AR
PR
PR
AR
Va
Vc
SB
Va
SB
Va
SB
SB
SB
SB
SB
AR
AR
SB
SB
PR
SB
Va
PR+
AR
PR+
PR
298
299
300
301
302
284
285
286
287
288
289
290
291
292
293
294
295
296
297
275
276
277
278
279
280
281
282
283
262
263
264
265
266
267
268
269
270
271
272
273
274
251
252
253
254
255
256
257
258
259
260
261
249
250 numeada
mayt
mays
me
mëatâto
roeo(r)es
muytas
muytos
nas

negando
nenhua

non
lhy
libello
Ha
Has
lio
logar
mâda
maëfeftar
maenfettar
manda
nada
juyz
juyzo
la
las
lecença
lee
les
ley
leyxar
lha
lhas
lhes
lho
iuramentos
iurar
iuritdiçô
iuygar
jaiuu
juiz
mridiçô
hüa
hua
huu
ir
iuradas 40
10
14
212
34
54
2
13
3
12 PR+
PR
SB
AR
AR
PR
SB
Ve
Vm
Vm
Ve
SB
AD
CJ
AD
PR
AD
AQ
AN
PR
PR
PP+
CJ
Vb
AN
AD
AD
SB
m
Os

Q0CPCpqpqpq,qPCPC55>-jPC555555PC55 3 ca o oo55 55 pu « ea pu CÛ Où ûû Où « « «s Ê< Cd, O

00 "«* m 00 OS O *-« CN CO "tf UO CO t> 00 OS O i-H CN CO t( IC CO t> 00 OS O *- CN CO ^ iO CO I> 00 C35 Q


00 0 «O
0 I>
00 0»-"r-iT-i»-< ^THTMr-iT^^C^CNC^CNC^CNCNC^Ç^CNeOeOCOeOcOeOCOCOC
CO CO OO CO CO 00 CO CO CO CO CO CO OO CO CO CO 00 00 CO 00 00 00 00 CO 00 00 00 CO 00 CO 00 00 00 co CO CO 00 cO
l£t|J^l£ti£.>^i^i^i^i£.t^i
iôbôoôoôbb^ppppâbpoooaoo(xooooooooooa^^<i^i'<i
g
» <DC6C6PPPPgtítítítítítítífificcccfifi*i>-í,-í»-í,-í,-í»-<|-J
8 8 8 § § g SiEiÊg-i I & S S g ¡ ¡ ¡ i i^e-p o o p p p p p CO -
e e 2 p M i cs^p o» Jg- ~~§:«epppp!pp3'fi'Í
P CO
co p
p co » oa*b
S* *
»
enrf*. ¦C
COi to toi
o o P9 ^tJ3p» WH>i-a 2" « 53 50 c~l 2| 25 O ^ 53 25 60¿q p 60 p o n <o DO Ce 03 ^
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 395

411 renhuçâ 1 Ve
412 retponda 1 Vk
413 retponder 1 Va
414 reCpoCta 2 SB
415 reuel 2
416 reuel 1 AQ
SB
417 faben 1 Ve
418 Haber 1 Va
419 Cages 1 AQ
420 Carrado 1 Vc
421 tas 3 AN
422 Ccripto 1 SB
423 ie 32 CJ
424 Ce 15 PR
425 tte 2 PR
426 të 1 PP
427 feendo 4 Vb
428 teer 14 Va
429 fegûdo 2 PP
430 tegüdo 1 AN
431 Cegunda 1 AN
432 fegundo 2 PP
433 tegundo 2 AN
434 femelha 1 Ve
435 ten 1 PP
436 tenho(r) 1 SB
437 Cenô 6 AD
438 fentèça 1 SB
439 tentença 8 SB
440 tenur 1 SB
441 feo 1 PR
442 feptimo 1 AN
443 terra 1 Ve
444 teruidôe 1 SB
445 feruo 3 SB
446 feu 14 AN
447 teya 6 Vk
448 Ceyâ 2 Vk
449 timplizmëte 1 AD
450 Cô 3 Ve
451 tobr 2 PP
452 tob(r)e 1 PP
453 tobre 10 PP
454 follepnidade 1 SB
455 fon 3 Ve
456 fotpeyto 1 AQ
457 CoCpeytos 1 AQ
458 Cpeciaes 1 AQ
459 Cpirituaes 2
460 ftando 1 Vb
AQ
461 ftara 1 Vi
462 Cubre 4 PP
463 Cun 1 Ve
464 ty 2 PR
396 INDEX

465 tanto 1 AD
466 taxar 1 Va
467 té 1 Ve
468 tëpo 4 SB
469 tempo 18 SB
470 tempos 1 SB
471 teodo 2 Vc
472 terceyra 2 AN
473 terceyro 2 AN
474 termeo 1 SB
475 termos 1 SB
476 teftamento 1 SB
477 tettigoos 12 SB
478 tettijgoos 1 SB
479 teCtimonhat 1 SB
480 tija 1 Vf
481 toda 2 AN
482 todo 4 AN
483 todos 1 AN
484 tolhe 1 Ve
485 tolher 2 Vm
486 tolla 1 Vk
487 toír)pe 1 AQ
488 ualer 1 Va
489 ualeyra 1 AQ
490 ualha 1 Vk
491 ualla 2 Vk
492 uallé 1 Ve
493 ueem 1 Ve
494 uençeo 1 Vg
495 uençuda 1 Vc
496 ueo 9
497 uerdade 4
498 uez 3 SB
499 uezes 1 SB
500 uida 1 SB
501 uijr 6 Va
502 uir 1 Vm
503 uirô 1
504 uoz 1
505 y 2 AD
506 ya 2 AD
507 ydade 1 SB
508 vndo 1 Vb

1.2. Index des formes par ordre de fréquence décroissante

Fréquences Formes Fonctionnement

64 e CJ
64 o AR
57 que PR
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 397

41 que CJ
40 nô AD
32 fe CJ
29 deue Ve
28 a AR
28 en PP
27 ou CJ
25 é Ve
21 E CJ
19 a PP
18 at AR
18 tempo SB
17 de PP
16 parte SB
15 te PR
15 o PR
14 teer Va
14 teu AN
14 juyz SB
14 partes SB
14 po(r) PP •
14 pode Ve
12 preyto SB
12 quando CJ
12 tettigoos SB
11 coûtas SB
11 dizer Va
11 do PP+
10 tobre PP
10 non AD
9 0 AR
9 contra PP
9 ueo Vf
8 tentença SI
8 Eno PP+
8 coûta SB
8 pero CJ
7 Juyz SB
7 ca CJ
7 catar Va
7 da PP+
7 dereyto SB
7 deuë Ve
7 deuen Ve
7 os AR
6 teñó AD
6 teya Vk
6 A AR
6 ante PP
6 demandado(r) SB
6 diz Ve
6 cl PR
6 podé Ve
6 prouas SB
398 INDEX

6 quer Ve
6 uiir Va
5 .IIJ.
5 aquel PR
5 dar Vá
5 demanda SB
5 demandar Va
5 deuemos Ve
5 foy Vg
5 lhas
5 PP
PR+
per
5 poys CJ
4 aduzé Ve
4 aduzer Va
4 come CJ
4 como CJ
4 das PP+
4 demando SB
4 doutra AN+
4 fazer Va
4 iurar Va
4 logar SB
4 orne SB
4 of AR
4 poder SB
4 preytos SB
4 leendo Vb
4 fubre PP
4 tépo SB
4 todo AN
4 uerdade SB
3 tas AN
3 feruo SB
3 [ó Ve
3 fon Ve
3 Juyzo SB
3 a PR
3 aplazado SB
3 aplazar Va
3 aquello PR
3 boa AQ
3 detpefas SB
3 dé Vk
3 depoys AD
3 eno PP-f
3 eu PR
3 faz Ve
3 fllho SB
3 fo(r) Vm
3 guifa SB
3 guyta SB
3 mía AR
3 juiz SB
3 juyzo SB
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 399

ley SB
PR
mays
lhy CJ
mays AD
padre SB
pleyto SB
primeyro AN
proua SB
quarto AN
recebudos Vc
uez SB
.IX.
Juiz SB
Tempo SB
á Ve
aduzudos Vc
al PR
alguu AN
ao PP+
aquellas AN
as AR
cada AN
catos SB
certa AQ
cite Vk
começa Ve
contumax AQ
demadar Va
demandado SB
dify AD
ellas PR
etcripto SB
feyta Vc
fezette VI
fo(r)ë Vm
forte VI
ha Ve
huu PR
huu AR
lecença SB
lho PR+
muytas AN
nas PP+
numeada SB
outros AN
ouuir Va
oytauo AN
pagar Va
pedë Ve
pedro NP
pera PP
poden Ve
preguntadas Vc
preientes AQ
400 INDEX

2 primeyra AN
2 p(r)imeyramente AD
2 quifer Vm
2 quinto AN
2 razoâ Ve
2 retpofta SB
2 reuel AQ
2 tie PR
2 tegüdo PP
2 fegundo PP
2 tegundo AN
2 feyâ Vk
2 tobr PP
2 [pirituaes AQ
2 PR
2 teodo Vc
2 terceyra AN
2 terceyro AN
2 toda AN
2 tolher Vm
2 ualla Vk
2 y AD
2 ya AD
1 .IIIJ.
1 .XJ.
1 AD
1 Cartas SB
1 Catas SB
1 Do PP+
1 En PP
1 Enno PP+
1 Etta AN
1 Herdeyro SB
1 Jurar Va
1 Logar SB
1 Maeftre SB
1 Mayo(r)domo SB
1 Mays CJ
1 Nono AN
1 QVARTO AN
1 Qvinto AN
1 Retcripto SB
1 Refcrito SB
1 Sentença SB
1 Séptimo AN
1 Sexto AN
1 Todos AN
1 .VJ.
1 aa PP+
1 aaquel PR-f
1 aai PP+
1 abertas Vc
1 abfcondera Vh
1 aco(r)dâ Ve
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 401

1 aco(r)dar Va
1 adutte
aduzen Ve
Vg
1 aginha AD
1 algûa AN
1 algüas AN
1 algua AN
1 alguu PR
1 andando Vb
1 ant PP
1 antre PP
1 aplazamento SB
1 aplazaua Vf
1 aprendeu
aquel Vg
AN
1 aquelho PR
1 armas SB
1 artijgoo SB
1 artyjgoo SB
1 as PR
1 at PR
1 atty CJ
1 auer Va
1 auijr Va
1 auogarya SB
1 ben AD
1 caladamente AD
1 calüpnva SB
1 cartas SB
1 certydon SB
1 chamadas Ve
1 chamado Ve
1 citaçon SB
1 cognofce Ve
1 coma CJ
1 cômeçado Vc
1 cômeçado Vc
1 começe Vk
1 con PP
1 condane Vk
1 condëpnar Va
1 condëpnar Va
1 conpece Vk
1 conprida
comente AQ
Ve
1 contumacia
contra(r)yas AQ
SB

1 conuenyauel
contumaz
conueniauel AQ
1 coomha SB
1 créé Ve
1 eu PP
1 cuftas SB
402 INDEX

1 dâ Ve
1 dada Ve
1 daquel PR+
1 declaraçô SB
1 declarar Va
1 deffeníóes SB
1 deffentyoes SB
1 délies PR+
1 delonga Ve
1 demâda SB
1 demâda Ve
1 demâdado(r) SB
1 demandada Ve
1 demandare Vm
1 den Vk
1 der Vm
1 dereito SB
1 dereytamente AD
1 detaco(r)dar Va
1 defo(r)diadamête AD
1 defpeftas SB
1 diga Vk
1 diga Vk
1 ditteró Vf
1 dito SI
1 dixer Vm
1 dixeren Vm
1 dixerô
dizé Ve
Vg
1 doutré PR+
1 doutro AN-f
1 duuyda SB
1 dya SB
1 dygâ Vk
1 e PP
1 elle PR
1 em PP
1 emplazado AQ
1 emplaze Vk
1 empraze Vk
1 emtrepetar Va
1 enterra Ve
1 entende Ve
1 entó AD
1 entonce AD
1 etcomügado Ve
1 eteura AQ
1 efeuramente AD
1 ete PR
1 ett Ve
1 eftes AN
1 eíto PR
1 eftremadas AQ
1 eftremados AQ
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 403

eitrumentos SB
excepçôes SB
exeeycoes SB
exeyçoëes SB
eyxeyçôes SB
faça Vk
fallaré Vm
faltas AQ
fama SB
fefta SB
ficara Vi
fo(r)a PP
fo(r)ô Vg
foro
forrou Vg
frades
fyado(r) SB
gaanhou
gran AQ
gui fado
ha AR
AQ
he Ve
herdeyro SB
honettidade SB
hua PR
ir Va
iuradas Vc
iuramentos SB
iurifdiçô SB
iuygar Va
jaiuu SB
mridiçô SB
AR
las AR
lee SB
les PR
leyxar Va
lha PR+
lhas AR
lhes PR
libello SB
lia AR
lias AR
llo PR
mâda Ve
maëfettar Vm
maenfettar Vm
manda Ve
manda SB
mayt AD
me PR
mëatâto AD
meo(r)es AQ
muytos PR
404 . INDEX

1 nada PR
1 né CJ
1 negando Vb
1 nenhua AN
1 nûqua AD
1 ofïicio SB
1 omë SB
1 o(r)tugando Vb
1 otra AN
1 outra PR
1 outra AN
1 outras AN
1 outro AN
1 outro PR
1 ouuer Vm
1 ouydo Vc
1 ouyrô Vg
1 oytaua AN
1 pagada Vc
1 papa SB
1 parauoa SB
1 partet SB
1 partir Va
1 pedir Va
1 pequeños AQ
1 perempto(r)ias AQ
1 perempto(r)io
1 perefcricôes SB
AQ
1 perteefcâ Vk
1 perteetcê Ve
1 podendo Vb
1 pôer Va
1 poer Va
1 pola PP-
1 polla PP-
1 po(r)que CJ
1 pofer Vm
1 poto Ve
1 potro Ve
1 prazo SB
1 preguntados Vc
1 preguntar Va
1 pregunte Vk
1 prefëte AQ
1 pretente
1 primeyramente AD
AQ
1 pir)incepe SB
1 p(r)iuilegios SB
1 proua Ve
1 prouada Vc
1 prouados Vc
1 prouar Va
1 proueer Va
1 proues AQ
INDEX DES FORMES DU MANUSCRIT PORTUGAIS 405

1 publico SB
1 quai AN
1 quai PR
1 quanto AD
1 quarta AN
1 que PR
1 querë Ve
1 quitefte VI
1 quitaua Vf
1 razó SB
1 razoar Va
1 razon SB
1 receba Vk
1 receber Va
1 recebudas Vc
1 renhuçâ Ve
1 refponda Vk
1 retponder Va
1 reuel SB
1 taben Ve
1 . ftaber Va
1 fages AQ
1 tarrado Vc
1 tcripto SB
1 té PP
1 tegüdo AN
1 tegunda AN
1 temelha Ve
1 ten PP
1 tenho(r) SB
1 fentëça SB
1 tenur SB
1 teo PR
1 teptimo AN
1 ferra Ve
1 teruidôe SB
1 fimplizmête AD
1 tob(r)e PP
1 tollepnidade SB
1 totpeyto AQ
1 fotpeytos
Ctando
tpeciaes AQ
Vb

1 ttara Vi
1 tun Ve
1 tanto AD
1 taxar Va
1 té Ve
1 tempos SB
1 termeo SB
1 termos SB
1 tettamento SB
1 tettijgoos SB
1 tettimonhaf SB
406 INDEX

tija Vf
todos AN
tolhe Ve
tolla Vk
to(r)pe AQ
ualer Va
ualeyra
ualha AQ
Vk
uallé Ve
ueem Ve
uençeo
uençuda Ve
Vg
uezes SB
uida SB
uir Vm
uiró Vi
uoz SI
ydade SB
yndo Vb

2. INDEX DES FORMES DES MANUSCRITS ESPAGNOLS


CITÉES ET ÉTUDIÉES

Formes Pages Formes Pages


a 225, 294, 351, adizer 255, 267, 296,
352 307, 329
abiertas 263 adizir 255, 297, 307
abogaçia 242, 313 253, adozidos 255, 256, 310,
244,
300, 330, 342
absolución 254 adozir 256, 267, 309,
absolución 254
250,
310, 329
acatar 264, 265, 296 adozjr 267, 272,
acognosçer 287 309
256,
248, 260,
acondar 289, 297, 314 aduchas 330, 342
acondempnar 289, 297, aduchos 330
314
265, aduze 255, 344, 345
acontener 266, 316 297, aduzen 255, 344, 345
287,
315, aduzer 256, 267, 310,
acordan 241, 265, 304 329
acordar 265, 269 aduzidas 256, 310, 330
acuerdan 241, 265, 304, aduzir 256, 267, 272,
347 309, 310, 329
acuerden 265, 304, 347 aenterpretar 269, 297,
adar 296 308
265,
287
265, 266,
a de ahy 274
adezir 255, 267, 272, a ny 274, 295
297, 307, aiulgar 274, 297,
329
296, 319
265,
MANUSCRITS ESPAGNOLS. FORMES ÉTUDIÉES 407

aiurar 265, 268, 274, ayuno 328


297 bona 242, 304
al 294 boz
buena 304 256
244,
algun 338, 340
algunanas 322 ca 223, 290, 292,
algunas 322 358
algund 338, 340 calada mientre 325,
275
alguno 338 callada mientre 275
aluengue 299, 304 calonnia 311, 314
ansy 273 calumpnia 314
325
250, calunnia
ansy commo 273, 314
ant 300, 336 calupnia 311, 314
ante 336 calupnja 273, 311, 314
376
295, casos 280
ant'el 246, 279,
ante que 224, 291, 299 catar 265, 296,
368
264,
ante sy 245
aonque 325 cerado 253, 264, 270,
apagar 265, 297 298
aplazado 279 cerrado 270, 298
aplazamiento 279
254, cerrado 253, 270, 298
aplazar 254, 286 certa 253, 269, 303
aplazo 254 certedumbre 253, 308, 336
aponer 297 çertidunbr 308, 336
312
253,
apriso 247, 263, 287 chamado
apuso 287 chamar 266, 286, 312
293
247, cierran
aquel 263, 270,
294 298
253,
aquella
aquel la 294 cierran 253, 259, 270,
aquella cosa 342 298
aquellas cosas 342 cierta 253, 303
armas 263, 284 cierta 253, 269, 303
articolo 263, 269, 311 citación 253, 254, 279
articulo 311 citación 253, 254, 279
ascondio 248
269, citación 279
253, 254,
assi 248, 273 citado 253, 279, 286
assi como 224, 325 citado 253, 279, 286
assi cuerno 299
293, 325 citar 253, 286
atal citar 253, 286
ataxar 246, 299, 311 cite 253
auenir 267, 272, cite 253
297
243, colga 288
auer 243, 266 columpnia 273, 311, 314
aun 243 começado 258, 319 319
aun que 289,
291, 325 comencado 258,
auocaria 300, 313 començado 258, 289, 319
auogadia 300, 313 comienca 258, 289, 319
auogaria 262, 300, comiença 258, 288, 289,
244,
313 319
298, 318,
avenjr 243, 267, 272 comience 258, 289, 318
aver 266 comjença 258, 273, 274,
avn 243
243,
289, 318
avn que 290, 325 comj encase 274, 289,
319
246,
ay 274, 295
ayna 295 commo 275, 305
408 INDEX

como 275, 291, 305 d 336, 337


condempnacion 314 dar 265, 266, 296
condempnar 314 de 306, 336, 337,
condenación 254, 314 354, 376
condenar 265, 266, 289, debda 284
297, 314 declaración 254
condennar 266, 314 declaración 254
condenpnacio 254, 314 declarar 266
condenpnar 314 defensiones 250, 375
conmenzado 258, 289, 319 defenssiones 250
conmiença 258, 289, 318 defiéndelas 375
conmiençe 258, 289, 318 déla 287
connosçe 248, 260 delante 300
conosca 260, 346 delexar 306
260
248,
conosce delonga 299, 304
conosçe 346 del que fu 376
conosoce 247 deluenga 299, 304
conpecado 258, 289, 319 demanda 284, 348
conpieça 273, 289, demandado 300, 366
318
258, demandador 300
conpieçase 246, 258, 274, demandar 266, 286, 330
289, 318 demandare 348
conpiece 258, 274, 289, demandar en
318 iuyzio 286
conpieza 258, 288, 298, demandir 330
318 de otra guisa 295
consiente 250, 316 depues 299, 300
consiete 316 derecho 267
contener 297
250, desacordar 246, 266, 269,
contestado 249, 254 310
contra 270, 294 descomulgado 310, 319
contra el 339
263, descomungado 248, 310, 319
contra'l 339 descumungado 248, 310, 319
contrarias 267, 270, 343 247, 273
contrarios 343 desi
deshy
267, 316
270, 247, 273
contumacia 257, desondrada 247, 263, 283
contumax 257, 261, 278 desordenada 247, 269, 283
contumaz 256, 316 despensas 246, 249, 250,
contumazia 316
257, 299, 315
conuenible 318
257, despenssas 250, 299, 315
conuenibre 243, 272, 318 despesas 246, 249, 250,
con venj ble 243, 272, 318 299, 315
cosa 246, 365 después 249, 299, 300
cosas 247, 279, despues que 326
280
246, deue 242, 287
costrennjdo 250 deue el 339
contener 266, 287, 315, deue.l 339
316 deuela 287, 339, 342
cotumaçia 257, 316 deuelo 339, 342
cotumax 257, 316 deuemos 242, 251
creen 262, 268
290,* deuen 242
cuerno 275, 291, deue seer
305 trennjdo de 287
cya 325 dexar 266, 306
MANUSCRITS ESPAGNOLS. FORMES ÉTUDIÉES 409

306 enante que 299


dey
deyxar 266, 306 enatio 260, 285
dezir 255, 267, 272, encerrado 253, 264, 270,
297, 307, 298
329
296, encieran 259, 264, 270,
dezjr 255, 267, 298
272,
329 encierran
297, 307, 253, 298 264,
dier
338
266,
338 270, 259,
diere encomjença 288, 299, 318
diflinitiua 366 enel
dixeron 265, 332, 349 to 377
dixier 338 enel tienpo
dixiere 338 do las partes 377
dixierem 268 enla 321
dixieren 268, 332 349 enlas 321
332,
dixieron 268, en las 321
dixioron 268, 332, ennas 321
349
265, en pequenno
diz 256, 257, 336 preyto 342
dize 257, 336 en pequeños
dizen 255
255, pleytos 342
dizer 255, 267, 297, en pero 320
307, 329 enplazado 254, 286
dizir 255, 307 enplazare 254
dosacordar 310 enplazare o 371
d'otra guisa 295
246, en qual 290
dubda 242 en que 225
e 277, 278, 290, enquese da 375
293, 355, entiende se 245
356
292, entiendesse 245
edade 306, 337, 340 entonce 258, 323
e en la 321 entonce 258, 323
el 293, 294, 295, entre 263, 295
358, 359, entrepretar 308
361,
380 245
297,
379, entresi
320
376,
ela entressi 245
el aplazado 369 epero 320
elas 320 e pero 320
el demandado 370 es 286, 289, 368
el demandador 370 escripto 250, 299
el iuyz 370 escura 262, 268,
ellos 364 310
248,
elo 322 escura mientre 303, 310, 317
elos 321 especiales 254
el que.l aplazo 376 espensas 246, 249, 250,
el segundo
po es quando espirituales 299, 315
312
las partes 377 esta 249, 286
el tienpo 369 estando 249
el tienpo de 375 estar 249
e mas 355 estara 249, 267
en 294, 353 es tenido de 287
e na 321 es temido de 287
en aaquello 294 esto 250
410 INDEX

estonce 224, 323 336, 337, 338,


estos 250 349, 350
e3tos iuramiento 341 fueren 262, 268, 349
estos iuramientos 341 fueron 265, 268, 332,
estremadas 250 349
estremados 250, 263 fuese 349, 350
estrumentos 250, 263, 270, fuesse 334, 350
328 fuessen 349
248,
estuence 258, 323 fur 262, 333, 337
et 223, 234, 277, furon 332, 349
278, 292, 358 gelas 379
265,
et en la 321 gran 262, 340
et pero 320 grand 340
excepciones 259, 260, 284 grant 340
exepciones 259, 284 guisa 242, 246, 273
exepçiones 260
260, 246
259, guisado
eydade 306, 337, guysa 246, 273
340
274, ha d' 287
fablaren 318 ha de 287
fabraren 318 ha ende 295
falsas 250 ha y 274
fama 282, 283 hedad 306, 337, 340
fasta en 294 hedat 274, 306, 337,
faz 256, 257, 336 340
faze 257, 336 heredero 268
fazer 254, 266 honesta 249, 300, 328,
feciesse 257, 309 340
feziesse 248, 256, 257, honestad 300, 328, 340
309 honestat 300, 328, 340
ficara 262, 331, 348, hyr contra el
350 cuerno contra 377
fiesta 249 iacobo 274
fijo 316 ieiunio 328
finca 331, 350 ieuno 328
350
348,
fincara ij tempus 371
316
331,
fiyo instrumentos 250, 272, 328
fiziefe 248, 257, 309 iudgar 297, 319
fiziesse 256, 309 iuiz 328
fizo 255 iulgado 274, 319
for 265, 333, 334, iulgar
336, 338, 350 iuradas 297, 319
274
forma 283 iuramientos 268, 274
foron 265, 332 iurar 274, 297, 349
frades 268, 282 iuredicion 248, 260, 308
franqueo 262, 268 iuridiscion 248, 260, 274,
frayles 268, 282 308
fu 349 iurisdecion 249, 274, 308
332
332,
fue iurisdicion 249, 308
fuer 265, 266, 333, iuycio 257, 317
336, 337 iuyz 256, 274, 283,
fuera 324 328, 329
fueras 262, 324 iuyzio 255, 256, 257,
fuere 265, 333, 334, 317
MANUSCRITS ESPAGNOLS. FORMES ÉTUDIÉES 411

myzo 256, 257, 274, manda 316


317 manifestar 249, 266, 312,
jacobo 274 333, 336, 338
instrumentos 270, 272, 328 manifestare 333, 337,
Interpretar 338
312,
265, 269, 297,
308 manos 284
juez 274, 283, 328, maordomo 263, 269, 313
329 mas 224, 324, 326,
ura 274, 349 355
uradas 274 mayordomo 269, 313
uramientos 268, 274 mays
jurar me 363 326
324,
265, 268, 274,
297 menores 265, 271
juredicion 274, 308 mente 303, 324
juridicion 254, 262, 268, mientre 303, 324
274, 308 moger 266, 310
juridiçion 254, 268, 308 muger 310
uysjo 317 N 284
266,
uyzio 317 nen 326, 356, 357
uyzjo 274 nescio 260, 285 367
uzgado 274, 319 netio 285,
260,
juzgar 265, 274, 297, ni 235, 326
319 niguna 272, 322
la 295, 320, 343, nin 272, 296, 326
359, 360, 380 ninguna 322
la citación 377 njn 272, 326
lamada 274 njnguna 272, 322
lamado 279, 312 nombrada 282
lamar 286, 312 non 296
la otra 370 nonbrada 242, 263, 282
la partes 342 nono 276, 285
las 320, 343 noue 242, 276, 304
la sentencia 380 noueno 242, 276, 285
las partes 342 nueue 276, 304
le 362 nunca 363
242,
lelo 362 nuncas 363
les 379 o 227, 232, 291,
licencia 258, 259, 273 293, 357
licencia 259 obscura 310
licencja 273 obscura mientre 303,
ochauo 248, 310, 317
llamada 274 242, 276, 317
llamado 279, 312 octauo 276, 317
llamar 266, 286, 312 officio 274
lo 295, 322, 343, oficio 274
254,
362 oficio 254
logar 309 onestidad 250, 300, 340
los 321, 343 oscura 248
lugar 266, 309 oscuramente 303, 310, 317
ma 326 otauo 276, 317
mada 316 otorgando 263, 271
maestro 263 otra 263, 269, 367
magnifestar 266, 312, 333, otra guisa 295
337, 338 otras 269
maliciosa 247, 254 otre 263, 323
412 INDEX

otri 323 pora pagar.s 377


otro 323 pon ja 349
otros 263 por 270, 292, 321,
otros testigos 341 355, 379
otro testigos 341 pora 224, 262, 265,
ouier 243, 266, 337
ouiere 243, 337 por ante que 290, 291
ovier 243, 266, 337 por palabra 295
oyeron 268, 332 por que 224
oyoron 265, 268, 332 posier 338, 349
oyr 262, 267 posiere 338, 349
oyron 262, 265, 332 poys 291, 300, 326
padre 271 poys que 326
pagar preguntar 266
224,
265, 266, 297
palabra 242, 244, 265, prescribciones 259, 314
271 prescripciones 259, 314
palaura présent 337
250,
244, 265
para 325 presente 247, 337
parte 263 presentes 247
partes 283 presentes o
partir 267 cipales
pedir 267, 308 nas 283
pedro 269, 271, 284 preyto 311, 312
peN 284 primer 339
pequenno 275 primera 267
pequennos 275 primero 268, 276, 339
pequeños 242, 275 primus 276
peremptorias 268, 317 principales 258
peremtorias 268, 318 principe 259
perentorias 318 principe 259
pero 262, 290 priuilegios 242, 273
pero ante que 290 protestar 249
pero aun que 290 proua 243, 304,
pero que 224, 290 OOv
QKft
242,
personas 250 prouada 242, 344
pertenecen 248, 260 prouado 344
pertenesçen 248, 260 prouados 242
peydro 271, 284 prouas 242, 304, 305
piden 331 prouo 304, 350
pidir 267, 308 prueua 304, 350
pieden 331 prueuas 269, 304, 305
pleito 273, 311 prueva 304
pleitos 273 pryuillegios 273
243,
pleyto 273, 282, 311, pueda 347
312 puedan 345, 347
pleytos 273, 312 puede 304, 345,
pobles 318 Orr/
34.7
289,
pobres 241, 262, 264, pueden 304, 345, 347
271, 318 pueden se 245
pode 304 puedensse 245
poder 262, 266 pues 290, 300
polla 321 puesque 326
poner 266, 297 pues que 224, 291, 326
poner termino quando 291
MANUSCRITS ESPAGNOLS. FORMES ÉTUDIÉES 413

quarenta 276 respuesta 249, 262, 272,


quarto 263, 269, 276 316
que 224, 225, 290, rrazonan 254, 263, 264,
291, 293, 360, 272
361, 378 rrenunçian 270
queel 340 saben 242, 244
que el 340 saber 242, 244, 266
que'l 339, 340 sabio 285
que.l 337, 338, 339 sage 244, 285
quele 337 sanio que 291, 328
que le 337 se 228, 244, 327,
quelo 339 363, 380
que lo 338, 339 sea 245
sea sospechoso 244,
378
que [...] quier 379
que sea sean 244, 347
sospechoso 378 secundo 313
que son 379 secundus 277
quien 293 se el 339
quier 266, 337 seer 244, 266, 287,
quiere 337 306
quiero 349 seguenda 277, 285
quinto 277 seguendo 338, 339
290
244,
quis 349 seguendo que
quisier segund 290, 338, 339
247, 266, 338
quisiere segunda 244, 277, 285
338, 349
quisiesse 349 segundo 244, 277, 313,
quitara 344, 348 338, 339
quitauan 242, 344, 348 segundo que 224, 290
segund que 340
razón 254, 271 339
290,
razonan segunt
262, 264, 271, segunt que
272 290, 340
semeja 274, 316
razonar 254, 262
razones 254, 284 semeja 274, 316
recebidas 272 semeya 244, 316
253, 260, sen 324
recebidos 272
241, 253, 260, 275
244,
sennor
senon 224, 244, 327,
reçebidos 253, 272 328, 375
recebir 241, 253, 261, se non ouier 376
267, 272 senon que 291, 327
reçebir 253, 267, 272 señor 244, 275
reciba 241, 260, 272 sentencia 244, 258, 273,
recusaciones 247, 254 303
renuncia 346 sentencja 245, 258, 273,
renuncian 259, 270, 346 303
renuncian 259 sentiencia 303
repuesta 316 séptimo 244, 277, 313
rescebidos 260 ser 244, 306
resçebidos 260 ser iulgado por 377
resçiba 260, 272 seruedumbre 308
rescripto 250, 263, 272, seruidumbre ■ 242, 244, 263,
299 308
responda 249, 272 seruo 303
responder 249 sesto 250, 277
414 INDEX

sétimo 277, 313 tasar 246, 266, 299,


se tollir el 311
rescripto 378 taxar 246, 299, 311
sexto 244, 250, 277 tenido 330
seyendo 244, 308 tenpo 303, 365
si 228, 244, 273, tenudo 330
327, 360, 378, tercera 259, 262, 263,
380 267
si asospecho 378 tercera 259, 267
si el 339 tercero 259, 260, 268,
sieruo 242, 244, 262, 277, 367
303 tercero 259, 268
si'l 339 termino 272, 365
simple 275 términos 263, 272
sin 244, 324, 376 term] no 272
sinon 244, 273, 327, term j nos 272
328 testamento 303
sinon que 291, 328 testamiento 249, 303
sinple 244, 273, 275 testemunia 249, 282
si por alguna testemunias 309
guisa 291 testigos 249, 281, 366
siyendo 308 testimonias 249, 273, 281,
so 244, 295, 321, 309
364 testimonias 273, 309
sobier 244 testimonios 249, 281
sobr 337 texar 246, 266, 299,
sobre 242, 244, 271, 311
337 tiempo 275, 282, 303
sobre que 225 tiempo segundo 371
solemnidat 315 tienpo 275, 303
solenidat 244, 272, 315 todolos 341
solepnjdad 272 todos los 341
solepnjdat 315 toler 266
soUempnidat 315 toller 266
son 244, 347 tollido lo
sospecho 249 rescripto 378
sospechoso 244, 247, 249 torpe 269
sospechosos 244, 247, 249 tres 262, 269
spéciales 244 tuelga 288
spiritales 301, 312 uala 243, 289, 333,
spirituales 244, 301, 312 348
ssi 273 ualan 243, 346
su 244, 295, 321, ualdra 243, 263, 331,
364, 376, 379 348
suas 244, 322 uale 243, 348
sus 322 ualen 243, 346
suyo 295, 321 ualer 243, 266
sy 228, 273, 327, uegada 289
360 uencida 259, 331
sy el 339 uençida 259, 331
syn 324 uencio 243, 259
synon 273, 327, 328 uençio 259
synple 273 uençuda 243, 259, 330
tal 299 uenga 367
MANUSCRITS ESPAGNOLS. FORMES ÉTUDIÉES 415

uenir 243, 262, 267, ves 243


272, 273, 297, vezes 243
368 vienen 243
uerdad 336 vier 243, 334, 338
uerdade 263, 336, 337 vieron 243, 332 333
uerdat 243, 336, 337, vino 268,
243,
340 vjno 243, 272, 332,
uez 243, 257, 365 333
uezes 243, 255 vyda 243, 273
uida 243, 273 vn 243
uienen 243 vna 243
uieno 243, 332, 333 vno 243
uiere 334, 338 voz 244
uino 272, 332, 333, yo 361
368 Z 230, 277, 278,
uioron 268, 333 291, 293, 355,
uir 243, 283, 329, 223 358
356,
334, 338 Z d'otra guisa
uire 334, 338 Z pero 320
uiron 243, 262, 333 Z ponga termino
ujno 332 pora pagallo 377
un 243, 338 jus 276
una 243 ijus 277
uno 243, 338 iij» 277
uoz 244 ihj» 276
vale 243, 289 yIB 277
valen 243 vio 277
valer 243, 266 vü» 277
valera 243, 331 vij 277
valga 243, 333, 348 VIj° 277
vencida 243, 331 viij0 276
venció 243 viiij 276
venjr 243, 267, 272, IX 276
297 IXo 276
venyr 273 IX« 276
verdad 243, 336, 337, XL 276
340 XL" 276
vi

DONNÉES TEXTUELLES

27
Pages
1. Iohannis Bassiani
Libellus de ordine judiciorum {publié dans : Biblio-
theca Iuridica Medii Aevi ; micr. Bibl. nat.,
Paris; pp. 213-214). . 421-422

2. Ordines iudiciarii. Sommaires divers (d'après Pillii,


Tancredi, Gratiae, Libri de iudiciorum ordine. Edidit
Fridericus Bergmann Gottingae, Apud Vandenhoeck
et Ruprecht, 1842) 423-425

3. Petrus Hispanus
(Bibliothèque de VEscuriaU ms. g. II. 15). ... 426-428

4. Petrus Hispanus
(Bibliothèque de VEscuriaU ms. ç. IV. 11). 429-436

5. Mss espagnols édités


. RA
(Madrid, Real Academia Española, ms. 293) 437-44 1
. ES
(Bibliothèque de VEscurial, ms. P. III. 2) 442-446
. MA
(Madrid, Bibliothèque Nationale, ms. 6655) 447-450
. RE
(Madrid, Real Academia Española, ms. 7). 451-453

6. Fernando Martínez de Zamora


Summa Aurea de Ordine ludiciario (Seville,
Biblioteca Colombina, ms. 5-5-30) 454-457

7. Bartolo da Sassoferrato
(Pampelune, Biblioteca del Cabildo, ms. 3) 458-463

8. Bartolo da Sassoferrato
(Seo de Urgel, Biblioteca del Cabildo, ms. 2099)... 464-468

9. Bartolo da Sassoferrato
(Seville, Biblioteca Colombina y del Cabildo,
ms. 83-8-13) 469-474

10. Doctor Infante


(Madrid, Bibliothèque Nationale, R 34 522) 475-477
11. Doctor Infante
(Murcie, Bibliothèque de V Université, S-13-2933)... 478-480

12. Transcription de Torcuato Torio de la Riva


(Valladolid, Bibliothèque de VUniversité, ms. 7)... 481-492
DONNÉES TEXTUELLES, 1 421

ImeipU Melhu dtmrini loAmmmis Cremaménsis it or***

maximi et dieantar iUastres; at ia Aath. eolL im do


appellationibas et intra qae tempera g ad bee (Mot. 23,
P c. 2); et C. de epwcopit et derieis 1. raptores (1. 3, 53). g 7.
Sont eaim qaidam saperiUartres, at ia Aath. coll. v. at ab
illostribas, (Not. 71); et qaidem hi Toeaatar exeeki ot
sablimes et excellentisnimi et eminentbsimi, at C. de
eonsalibas 1. nemini, et 1. «anemias (C. 12, 3, 3 et 4); et
C. de esUeopi» et clericis I. raptores (C. 1, 8, 63). Hi
temen interdam appelUntar illastre», at C. d« ofleio
prefecti I. de oiilinario (C. 2, 2A, 4); et C. de appelbtio-
nibtw I. prreiphna» (C. 7, «2, 32). g 8. Omaes tamea
indice» rite dieantar elarissimi, at D. de «enatatcooxal-
tibns 1. femine (D. 1. 9, 8); et C. de digniteUbns I.
moliere» (C. 12, 1, 13). Saperillastros tant imporator,
patridas, prefectos pretorio, roñal. Uhutres sut pre-
feetas arbis, magister oAcioram, eomos reram pritrata>
ram, comes Orientis, pretor, proconsal. Clarissimi saat
plarimom
siao
sonb
digaioris
Ordinarias
domino
delegationom
iadkem,
I.ordinariam;
civitetam
ordinarias
ratione
geoaas,
darissimi,
sig*qaU
6. Urdinarioram
tradeuas,
3.
bis
opiscopas,
potott
principe
ladienm
atqoe
iaterdam
temen
1.de
inqaidam
estdefensores
index
altogatu
indiciis
adsabntenUntiba».
de
ROPOSTTUM
dixerim,
condanatau
meatis
gqaibwdau
quid
oetnr;
modnm
notar;
Iadieiam
qui
aliqaam
legitimo*
maiorb:
C.
potest
et
cnusam.
allí
est
1.archiepbcopas,
¡arUdietionem
¡adieus,
de
prineipaUter
medU
priman
eleetionem
tit
qaidam
Priman
(C.
atpote
qai
tant
pout
etcaanam
iadieiam
mhroeatU
iadieiam
ioehoetar,
esse
(C.
rate
vent
2,triam
dignitetis
ot
grationibas
el7,
anteaiaralibw
hec
ordinarii,
érigera,
1.dieantar
5.de
preseutis
andiqae
nibil
necessarii
¡adición.
sant
igitar
¡ptoran
9);
5,perranaram,
exeeationi
Sed
firmisstaau
non
conlrmat,
cognosoere,
apersona
ethabet,
diTersoram
8).
proses,
«Hod
otminores
'nomine
domino
deelinatom
papa
qaibas
oportet
etspeeUbilos,
gC.
introdactis,
alii
operi»
eoagestis
ventiletor,
fabrican,
De
6.est*
bine
pradacaatar,
deinterdam
non
mandetar.
iadieb
pretor,
delegati.
ethb
Etgaadet,
modi*
«eilicet
et
defensoribo*
eonstitaere.
papa
wt
nt
qaam
cognoeeere
inde
iadieioram
cotampni»
inergo
tpedalem
tractare
arehidw-
partibo*
qaemad-
ita
roeantar
qaidam
contal,
atatpote
sama»
termi-
arga-
deeli-
Tel
qaasi
«eta»
eligit
calo*
giodi-
facit
per-
gil*4.et
2.a prefecto» Tigilom; banc lex dieit esse spectebilem. at
D. de ofleio prefect! tigilom I. m (D. 1, 16, »); defca-
sor eiTitatb et preses prorineie, at m Aatb. eoll. II de non
alienandU g alt. (Nor. 7,c 12). g 9. Ordinarias index, ad
hoe at cognoseat et iadicet, débet esse ausentas, pabe».
liber, compos mentis, non sardas, non matai Tal infa-
mh. Ergo, si non sH talis, recto declinator eias iadieiam.
g 10. Delegato» iadex est cai dominas' apostólicas
Tel imperator speeialiter cansam anam ptaraero exami-
nandas forte forrado commMt. Sad et si aniTenaliler
idem commuerit qneenmqoe inciderent in partibas
Lombardie, exempli gratia, contrororsias, » non «rit
delégalas sed legato» et ordinarias «ecaadam omaiam
sententiam. Hk> delegatos alinm recto delega!. Sad Tide-
tar contra poste probari per kgem D. • de iarisdietiooe

• tW. hchoMw. — » Cté. »m. t*. — » C*. MMtafi».' - • Cod. é. — » Coi. eoatnmnta. — • Ctd. C
422 DONNÉES TEXTUELLES» 1

-tllMge.

f 11. Ü««b4chgalw«t,eaiMra tfaria gtamlta, ot ptotarea P. do


«MM «fHHMto emmbit, «t Ue delegare mi
, iadkam 1. ti eoBvoaeiit (D. 2. 1, IS). Hoe soMio
paterft, at C Je Wkfb L * iadiee (C. S, I, 5). Si eoatra legeej est. at C. da partis I. paetui qaod boat
eMMM HMVX MWMnM •tttVMVaVIWl* falrtGBI MM MVW* Ma (C. 2, 3. 17). Sed aec Ulad dkere pfaeet, at "
tiotistJt • ■■■ht. Ue aaj delegate» est, si proprie '
diestar labor* ifw intMetlnm demandât», hie
rada ddegat ai eaataat, sed aoa damtniltt eaJTenalHer, Been » at oat. (D. 50, 17, 41). Sed cam dabitatar aa tit
at alii aiciimii probant. AHi dieant, quod lita esa- iadex ariai ordiaariat aa aBeaa* ia ad qeetj vooor, at bee
leatata tatuit detegatat a principe delegat, «ate mo ipsaai adatar, ti tab ipso litigare coajpeUor, ire dobeo,
• aieat at prwrator aate Hteej eoateetataai aUaai at D. ai tjaja hi iat vaeatat bob iverit 1. ex qaacamqae
mi aaMtitaJt* tad post, it C. da sfoca* (D. 2. 6, 2); et D. de iadiciit 1. ai qaia exaUeaa(D.
ratoribat L Beat» ' (C. 2. 13, 11). Et aaiai att maada- 6, I, 6). g 13. Itam Uta eoatastata tab süeao iadiee.
taai iariaJietioai*, aiejfle eaaM aaodaatls at 0. de
iarMwtloM omaiaai tadieaa I. at qaia (D. 2, I, fi); et " bob decliasbsnt alas axaaaa; tacat si omvoriat,
qaod ego probo par daa» leges D. de iarialietioaa at D. da iadieiis 1. U (0. 6. 1. 2). Hie qaeritar si aaas
oawiaai iadieaa ' I imperiem. in fee, et I. solet (D. 2, n. lUigatoribas orravorit, altar bob, et U qai enaverit
I. 3 at 16); at 0. da iadieib I. em pretor ft iadkeai valtt dediaare, aa lieaat atlas latHo altero. Videtar
(D. 6, 1, IS g 1). • lades delégalas appetlatar arbiter, qaad lieaat at aterqae tU paris coadieioBia, at D. de
at C. da appellationibas I. «i appellation» oblata» * recoptit 1. qaid taaseo g peaah. (D. 4, », 21 g 16). "
(C. 7, «2, 31); at C. da iadieii* I. eaai spécial!» (C. 3, Kgo, at banc «rticnlaM siae amltiplieitato qaettfoaun
1, 18). Mam et a eoatra arbiter vocatur iadex, at C. aspediati, aae inter aetoroai et reaai " emateai dife-
da receptis L aa ia arbitrio (C. 2. 56, 4). rentiaai bcian niai «terqae consenserit bob esee rata»
g It. Meat ia -omai indicio qaod quit dMliaara coo*- . iodiciatJ. g 14. Naa lax Ialia plarali naatero ata art
tar, kabeuda att iaipecUo pertotte at iodicU et lWgatorit, dicen», qaoainat later private» litigators* coaveaiat, at
taejporit, loei, eaata, tollanpaitatit oarisxe; et koraai 1). da iadieii» 1. H g convenir». (D. 6. 1, 2 g 1 ). Hie
ad iarkaai arista eawJdentfo partooe iadieit babead» non absurde qaeritar an litigator minor qai íubob saam
att, • ai aoa tit tali» at dixtau». Urn «i »H alieant, iadieaai consentit, ob banc eaastai restitaatar. Videtar
at D. da iadieii» 1. 11 g eoavealr» ( C. 6, 1, S, g 1 ): qaod non, ot hoc argumento UHas geoersJi» • bob sabve-
at C. qai pro aaa iaritdictiooe (C. 3, 4, 1 ). Hie temen nitar minori » et cet. " Oieo ego, si doeeat inter* tm
tidetar coatidtratio «ixU. et penoae iadieit et liti»-»- ra» non litigare *ub eo in qaen conseatit, iptam posse
(orit. Uade qaeritar * ti eoavanerit later bm «t adver- mlitai, at D. du arbitris 1. cam loge Ialia (D. 4, 3,
tariaa at aliemna iadieen adiraanu, aa pott Ttletai 41); et 1). da aiaoribas 1. UU, et I. mineriba» XXXV
illia* aadieatiaai lita noadam eoatattaU recatara. VUe- annit M (D. 4, 4, 4 at 6). Pate hoc at in adore
tar qaod aoa ppttiai, qaia ata» débet contra «a» pacta minore ente dieeudam. Nam cam ros publica lure minor»
venire, et qaia lloet caique sao privilegio reuaatiar», utator, at C. qaibat ox causis majore* I. re» public»
at C. da pactit 1. si qeit (C.2,3,»). D.»iqai«in ío* (¿'. 2, 50. 41 ); re* publica ox causa rei minori pari«-
vocatat aoa reaarit 1 I. (C. 2, 6, 1 ) ia fine; D. de cetar vel etiam preferatar, at C. de nacrosaneti» ecclesiM
arfooribai I. ti iadex (D. 4, 4, 41 ); el D. ad Velloia- 1. alt. (C. 2, 1, 26); sequitar qaod ipta velut iuven-
aaai 1. ait. g ti aimlier (D. 16, 1, 32, g I) '; nibU cub rostttaatnr g 16. Hie qaeritur an idem pralatus
enim BMgb eoagrait boue 6dai quant inter eot pad* qui eonsensit ecchwia nomina rtetitationen valeat impe-
observan, at D. de paetis 1. 1., et 1. iaris g ait pretor, intrf. Bt probatar quod bob ox ilia loge D. de boni*
et 1. pactan inter hereden ( D. 2, 14, 1 et7g 7et46); libertorum 1. »i Bliu» (D. 38, 2, 22 >. et D. de iarisdicUone
D. de actkmiba» etapti 1. es enpta (D. 1». 1, 11); et »e- omnium iadicum l.eamqaedam"(D.2,l,19)etialnstit.

'£W. np. mm.— <r«r. storriati.— *Cod. ti to «a. - «CW. iad. L iai|i«iam ia t M L mon «t I «olM «t Dlf. d* iad. t
■ m—rit f aU wd i|mJ «go dk* — • ft» CWh —4 Utttu mM> carruftiu I Mor »¡ '* *•» <pm* MMMtuutU aé Utmm «• open ttuifiêtri
rat AitfMlAt miim «X. «mm PUlimt ia | It 8nmc m c»WK« nu bkmmmU iumprii, *rp*rtt ». — • CU. it apprilat ebb. -
nutrwaK» (Mé. Briymma, Océltit/ae it4t, foç. Ht) Un ufmU: — tC»é.ùu*rit sa.— 'Coi.aU.tt.— »Cod.
« la Mm»do m UB« HUff, q»¡ iwpri. JMtar lubm iwMf- «illoaoa lict H teL — " CeJ. inurit li. - <*Od.u*.
HiOMM itmtmiHtm neto Maga* ««Pan imam ral plait* «pteu* M. — u Cad. née. «t !*.„ atuiiam {wwm tubrtpHi mrmittibti»
litar. Mi ata ii—iwirt aainrralilrr. ^aoniam baM rtm ali«av rcticH L A >ia. — " Cnd. «m. *t mua. — * CtJ. ptrtitur. —
batido; «i kae probalar ft au \f*. «r». IHf. 4» huM. <m*. " Coi. née. tmUlmt. — » Co*. <|awiMa aoL
DONNÉES TEXTUELLES, 2 423

SERIES
EX

PlU.II MeDICIKTEKSIS SUHMA DE OSDIIfE IUDICIORDV.


pag.
Prooemium 3 §. 11. (De interrogationibus, quae
fiunt post litem contestation.) .31
Parti. §. 12 — 21. (De causarum delega-
(Delibelli confectione etporre- tione. Inest excurs. de ci-
ctíone. De satisdationibus.) *) tationibus per edicta. §. 19.) .34
§.2. (De rebus petendis et desi- §. 22 — 25. (De incidentibus quae-
gnandis et de causis expri- stionibus et de ordine cogni-
mendis.) 6 tionum.)
§.3. (De editione facienda.) . . li
§,4. (De emendandis actionibus.) 14 Parta
§.5. (De in ¡us vocatíone.) . . 14 S.1 4. (De inreiurando de
§.6. (De eligendis actionibus.) . 16 calumnia.) ....... 46
.§.7. (De mutandis actionibus.) . 17 §. 5. (Summa sequentium particu-
§.8. (Aliqna iure poli in ecclesia- larum.) 54
sticis mutata esse.) . . . 18 §• 6. 7. (De probationibus.) . . 55
§.9. (Summa eorum, de quibus $.8. (Detestibus) 61
hucusque dictum est, et re- §. 9. (De productionibus testium.) 67
liquaram totius libri particu- §. 10. (De iureiurando testium. .
larum.) 18 §.11.12. (Corollaria de testibus
§10 — 12. (De interrogationibus, et instrumentis.) .... 70
quae fiunt ante litem con- §. 13. (De fide testibus habenda.) 71
testatam.) 19 §. 14. (De testibus subscriptis in
instrumento.) 74
Part. 2. §. i5. (De allegationibus.) . . . 76
§. 1. — 6. (De litis contestation. §. 16. (De sententia diffinitiva.) . 77
De exceptionibus. De re- §. 17. (De appellationibus.) . • 80
conventione.) .... 22 §• 18. (De absente reo.) . . . 81
§. 7 — 10. (De recusatione iudicis.) 28 §. 19. (De absente actore.) . . 86
*) Ct prtef. not 79.
424 DONNÉES TEXTUELLES, 2

XXI

TaNCREDI BOHOIUENSIS ORDO IUD1CIARH1S.


pag. pg
Prooeminm. 89 T. 17. De dilationibus 180
Smnmalibri. 90 T. 18. De feriis. 181
T. 19. De reconventionibos et
Part. 1. T. 1. De iuditíbus ordi- mutais petitionibus. 187
nariis 91 T. 20. De ordine iudiciorum et in-
T. 2. De indicibos delegatís. .... 95 cidentibus qnaestionibus. ... 189
T. 3. De arbitris. ....... 103 T. 21. De interrogationibus, quae
T. 4. De assessoribus et auditori- fiant ante litem contestatam. . . 193
bns 108
T. 5. De advocatis et eororn o£6- Part 3. T. 1. De litis contestatione. . . 196
ciis. 111 T. 2. De Juramento calumniae. . . . 20l
T. 6. De procuratoribus. 114 T. 3. De interrogationibus faden-
T. 7. De syndico et actore. .... 123 dis in inre 207
T. 4. De confessis in iure. . . . .211
Part. 2. T.l. Qnod iudichtm actor T. 5. De probationibus 215
adiré debeat 126 T. 6. De testibas. Qui et quales
T. 2. Indicium qualiter adeatnr. . . . 131 esse possint. 222
T. 3. De citationibus ad iudiciam. . . 132 T. 7. Quot testes in causa suffi-
T. 4. De contamacibas et non ve- ciant 228
nientibos ad indicium 135 T. 8. Quando testes sont produ-
T. 5. De exceptfonibus et replica- cendi et qualiter. 230
tionibus 139 T. 9. De iuramentotestium, et
T. 6. De recusationibus indicnm. . . 146 qualiter sunt examinandi 236
T. 7. De criminibas et qaaliter T. 10. De testium publicatione. . . . 240
contra criminosos agator. . . . 150 T. 11. De testium reprobatione. . . . 243
T. 8. De libello accnsationis in T. 12. Quibus testibas fides adhí-
causis criminalibus. . . . . .162 beatar et quanta 245
T. 9. De libello recuperandae pos- T. 13. De exhibitions instrumento-
sessionis seu restitution». . . 164 rnm et fide ipsorum. ..... 248
T. 10. De libello adipiscendae pos- T. 14. De praesumtionibus 257
sessionis 166 T. 15. De allegationibus 261
T. il. De libello retinendae seu de-
fendendae possessionis. . . . 167 Part 4. T.l. De sententiis et inter-
T. 12. De libello in personal] actio- locationibus 268
ne formando 168 T. 2. Quae sententia sit ipso iure
T. 13 De libello rei vindication!» in nulla 276
reali actione. 169 T. 3. Quo remedio valida sententia
T. 14. Deftatisdationeactoris 174 sublevetur 281
T. 15. De satisdatione rei. 175 T. 4. De exsecutione sententiae. . . 285
T. 16. De satisdatione procuratorum T. 5. De appellaîionibus 291
et ceterarum personarum. . . .177 T. 6. De in integrum restitutione. . . 305
DONNÉES TEXTUELLES, 2 425

XXII

GbATIAE ArETINI SÜMMA DE IODICIARIO OItDINE.


Pag- pag.
Prooemium. . 319 T. 2. De iaramentis de calomnia
et de veritate diceuda 359
Part.1. T. 1. De indicibus. . . .319 T. 3. De position) bus . 361
T. 2. De foro competent!. 323 T. 4. De induciis . 367
T. 3. De indice adenndo 323 T. 5. De articulis 369
T. 4. De citationibns. 327 T. 6. De testibus. 370
T. 5. De delegationibus 336 T. 7. De productione instrumento-
T. 6. De praesentatione pariium. 338 rum vel privilegiorum 373
t. 7. De dolo et contumacia ei T. 8. De allegationibus 374
non venientibus ad indicium. 339 T. 9. De salariis 378
T. 8. De procuratoribns ct syndi-
cis. 346 Part. 3. T. 1. De sententiis diffi-
T. 9. De exceptionibns. 350 nitivis 379
T. 2. De arbitris. ....... 38l
Part. 2. T. 1. De litis contesta- T. 3. De appellationibns. . . . . .383
tione. ......... 357
426 DONNÉES TEXTUELLES, 3

Fol. 33 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 3 427

tfftr Mr«l t«»»«'

#.71 f». ¦¦ i«>^ i i»»*»»*.!**»


4
4 *t«4*+.
^+~im~-mjigm-ç
»«%

...» »M.jA*IMw»<
.. mí 'rfinnnr »|>i <t nùirf|<fl,
n %~t - nwli f ñ I
i

trlMjfOi4iM*-J',#B>l i f «O^. y «Orna* m:4 P


n«u»> Mf r1-* «ail Tf-rT1 o»» B*.dJ*-*ç>+&t. f «f
t Aim* ¿StatsM****!*^-** níUnJ 4*Mr
rfv. >tM«^Adi il
- tl m*nr mtm htm vnlétm.cnñmmñ'imjm***
.*** tnîdmm «r

* *"* ** l>MI<
""Hé
u MM*. W(«M'.cjMWAM^A|

tMN*aNas»wr «»¦» oÍMIwM»f«>¿<

3&£&»5S

,<¦«.,- »»A». *lj<s*i «r*»r »'( jW« f ~> # » 4Mm MSI- HkAnfV **r *"¦

Fo/. 33 i>°
428 DONNÉES TEXTUELLES, 3

l|lta.«ll »>jCC#Mtf.t4U»fcM»p«fc

il.
Mit»!

««a»«£ii4
^iMMm «««M*** .* t*fc*

Il l# I j^^lf¦»
mUft'
ittU «r*r^M ***.

\*àmw JtikUaE^n
*****
""
\ *¥jg*»fyyiifc»» P i y»»»
V**V t*>"f** i

UM*
A p»iA4M«Ptm.ttcrip»<(x
p»lA4««Ptm.tt«r^p»<(xm Mttwt

imtr*ât tt*MO>a*c*\u» "- vttfñL ¿vaBañ»


méi0*ému
-_ . ¦ tttyttfl>*<pp.X
v -. jt*À.êvfo ci^tn .^H^tiu.
«a? * su.? Jtaa¿úr.a ta. *&st.n» »«*
RflM*lMf 0«r|W^l<MW 4UU*
uva04A-r/>
"-804fh n Mt \& ^fatuto* il ft<«nr
1 «¿tmMmmHM!¡M*A3 )í%«aj.l*-.»¿irLtfC¡j4t$,'v>ílí -i >¦
OMf «e&f *f^ef»JVu*c.l»ti»U"ino.y. i»r'tf ^

ÎT^CtyMQ.aollnr.4aluaMrtl.-it«A.< . .'l'HW1-!
_ p f*l ¦»!*» n ? p0fcif*Yaû* .Ara JÇ«isf».ti»qu..
' um* f.tujUj--1 «rr-.'rt
.uth^Oñn. <ñé'tM-A».i]^~ vui m.<m$
lifdf i-v»*1 >£*»¦¦. - .., -/
* t>r-Jru«0l£l.f iif W;t! lp*r nui
FoZ. 34 r°
DONNÉES TEXTUELLES, 4 429

Fol. 99 i>°
430 DONNÉES TEXTUELLES, 4

Fol. 100 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 4 431

Fol. 100 v°
432 DONNÉES TEXTUELLES, 4

Fol. 101 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 4 433

Fol. 101 v°

¿x
434 DONNÉES TEXTUELLES, 4

t» tir jwtcr i¿'«í?KTr '«.««ti' -'. .

Çrbrt.nCMjtcl tr-.f» ftp* i»f


^t«fnil?bt&4W«r.^9tNnr <

>tj#«4r«p«fc'4*ft.4'>âttc tv.
vi |*vt ^(pftxuâ.t .ff.** ne»

feront «R*»0frfM«»«ar4r«t' ^v wM««iM^nwAitr


m 7«fo»tttîkt.*.6rnir**i4. "\
Airtttt\*<t*r.e& )^c«> 0«l<^«
, *4«4jml**¿p^jr* 4Q¿4|f»6ni tn inmavMtt .fw

n m A Ajf». tir î ó»:tt*¿t


jft4Wttfllt*»w^MMP tB\£M4P
ijm ll<bMl¿t4»»dhll«ftM4lt
__. - r jdkptwrou

mm^kmn mi «i inri ¿«é» ^B*lHI%k.*¥i«W.Ai»ii«,


i

PMMM4nTOHYtl£>fttfYtt#*âJ*

f>^.itr.*.>rtift&.l,.nfeMo».
^M.Ü rf|.<t4llthMtitt.4rmt {(, 4wt nsmaantm intmrtr iiâfc
~ pivi uitmrjMb.ttf m ?4Uç»
&}$mu*y/m Hi tftu4n4*Nf *'jtn .1 . fuir» oi4jinre* îm anr
WttPtAl tuf *> 4lM main «^^4^ima4Nnbr^iirs.tf.w

*[ mwwwm ^wfmu tmt


mt
¦¦Jim i|»w«mPM«k fi -wr vmMMimnnat
vmtM^inuuiun tnlcjmti mftiVmt
¦MrwnnMfiÉïKr Çy 4fcwrrt
4Vlttftt Of
Uf ttyiuin
tQJIUIII «¿f
£¦> xçha
tf»W w
%% it*
1|?
y^<lj^tW.744<» y mhMUfsAtjfr «**.*
'JptfifcrvaH
!flnftÉWMP4aBft4MHBfe4MHPjApJ I tHf4^tfktilFiMiiiiHiiilh .^.1*^
i

?l.tau
+%§tdk*&wmntiuin.ttr
tufi ^tmtm A 0mnMm4t fan

jptnAnii.ur*filhri«.t*.iiTrc.
fa ))« mtônu q* iKu>t «>nnct¥
.... , - r . . ,»BI%4F^ip «oepumAu ul'4Vi>Wtn .4»4c
¦ il \ùh. ut%#»to (Uihi *.t^î te.
WQf*fw10êÊRÊHtHilÊËÊf»9Êlf
m*&jpuisy*m.1»wmqf «t . jWVtf. ul'44m|HI« iitvff.

Fo/. 102 r«
DONNÉES TEXTUELLES, 4 435

Fol. 102 v°
436 DONNÉES TEXTUELLES, 4

Fol. 103 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 5 437

rao n.i4( 4 M ncn -H tcpt toi it


ptinptr i> lo ¿tmttncn» 4né fin un

m
ocr,-
ikU^iî
«v nuit
<r ntn
frn
çirtnfp
(fine. 0
.1

«•il ftfgtïe-

i** frr© vvt^.v.íf.

«iitin

RA, fol. 119


438 DONNÉES TEXTUELLES, 5

Qf. BÇOTOOtÇfe*

wife ttâaiciû4fe dtaftm

an*

RA, /oZ. 120 r«


DONNÉES TEXTUELLES, S 439

îi-^îw ftcht en uw*u'jtg ttf

l<»: i cl utfr

eauttt tun .ftm*» W tw

amt^que^iatcc^ $
K»1 U - 1 * 1*1 *> Aim AiU «m ^ " 111
t ^nti

« WM iUOtiîC Itttui í

RA, /oí. 120


440 DONNÉES TEXTUELLES, 5

Cite ttá&*t0psuftai

um

d tufe

y~

wùknw ¿ntmv i

fivf U Cuy; ai p&

tuât !

cí/na? i i^«ii ^ak^ú (tul et


,i£ 1m ciar r*ti

RA, fol. 121 i*


DONNÉES TEXTUELLES, 5 441

IttlM'i

r¿ «lier; cdU $ tíwarn*

I 0

imuivr.

a <* nu»i »-j«r4|i*«ii'. mi¿h»Vtmtr

í» irvlt ui

nu i vi*;* &U

fr- *
CIA
RA, fol. 121 d»
442 DONNÉES TEXTUELLES, 5

$mvcvv
vcilmno
ii üctwcm<tw
l um ccmvrtbtcto

íhttntcu, <?/

ar fut iwnuum twf?. come


amr ímunmr4l4ibn4o Ai p

crcitóuotrr r9 índ r ííoIc ftfr rttltu it ee fti iati4>

\M>n.vr¿n(Xt(\ue no\\ e((ontvh u<\rm otâ (V olí


ES, fol. 25 r«
DONNÉES TEXTUELLES, 5 443

M* i

tmuu^mtptt4rí
m/mtfihi1txvánTmnútxt

ES, /o/. 25 i»°


444 DONNÉES TEXTUELLES, 5

tití* dvcuctmcmr4tíb» luttmwm curten for


kmLi*ptm& tfJtuimcimr ($<ivK

non iuLtn
mpm&mtm
U«{mfftuo ntcct^
áfcxomnTpm
ritumqitcr urnm
mttû

rtommafewn l&Kíhmcmct.crvcucnfccr vtint

u raro

tumvcvC4iurclf\tw tftntv tmtnoti ncm onjfi*

:mr wvvrihnt*

ES, /oí. 26
DONNÉES TEXTUELLES, 5 445

fia cpmcnawiv: inVticrtn fi ncticncoùz rihrmmt&fir


Sitiwqxn*axcdfi. k* trfbgtf chien .irotr iiottr ¿(B
^nUuîiu\tnt(urîtt)piLiora l#tcfageêwm(xvit

< nrtq.vnnoL^pifTOi^nuní(Hn(l^rn/ciu<vmu(liK
»ûs fqmaicnmir.anfi0 (ir fuctitn tnmat&UiW jimr
vm Unirai tttn fi 1mw rufcíur.ntnfrímn» amnictitt
todt'fo&Mfta omtfMt* rnnrflMfi fum^irntm r
oiw* (Pût? mucht* rfflr ¿«uotot mir crmfxnU#riT.íü*
¿mnr pwrtc Lie ¿ovmriapmr amtm Áu^utfptrtr
b*n*4ô>mir.7dtofrcmvntr ttwwhfrtctnwíifó

ffi&toctptcvm C0mi>^fmîwn^.4?iîLimttîC0pw
m.0U* <mti*pMfc i*ttftu ttmtuifin 011 aiu*.&m¿

tmw u pntouint(4mirA lurau ú fiitíícpwitw.(í\v

^wqrtrirftrrrtuvr^
¿ ltd t^D hftiro i^ittiii&CYifiatmt et rfHot^-^vm^
¿:tmi!itun4flmti^q^

cn^dm^í\ruíinrb^pm^frhmtiti^CTi<mc04¿

Jtjfctrti .
d44mitrk^midii.mtraicfmw. írétfcmr

(titnte connmw.0 rihimcr b ctojatnwnU to(>


ttmm ¿Pâli ptttc fa amniiru; rto«J>4^ A tmcl
ES, /o/. 26 »°
«
446 DONNÉES TEXTUELLES, 5

mistar lifcmrncntttdb.crti ftmrnaafitftrTumata


bpirtccDnniTannonpiia^4;rfUn <^"ft4lifeittcn<tt
wmaAft'titocrfontn^
ùe\xnq\i^nuno^(iu(ommn\m\tnixttr^v

UfhuttKUtanift<cl
a^miwgnr aniítmtWf
mnxtvcmr
,-i mm mínganosle
u tournainen
cnpuWi
nroo

a-truejairu ihrcmiufrî'tmrn non effctm» tri4Bm&


UffntT^uiîtnicftrpacwfoirca?ûanu -idtttft
ruejammr U pmr «tnpnuuá um/w enLtftrfyrn

tfiiMmtnieMapvfhriofi^i) dttt^jwftlejtttftr
fci*t^ite.a**ttto^

/Cniototcu (pj^txci^i0iiiwnxltiti; ?%>? leí*. --


?t^nw tcltë ma» qicmtncu» m Utttt4piwa«.i«i4ía?

*cÉBrt*t*M* te^i&irltf lyminéMaei?* r

*£l^x*U»íU^attn0;Tfc^
fcmttHMaiieriaeto aw dM/v.10*/* -
~JB!Utí£\

'C^tttôititëaftnijtfW^

^i*i*Teltfi*itll>*rttl*i*iUiW

tThaw trSno uim^jfrmstium wt«ff*i<*<i!i**

*j^£Jïrthiffon^4f^^

ES, fol. 27 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 5 447

MA, fol. 63 p°
448 DONNÉES TEXTUELLES, 5

MA, fol. 64 r«
DONNÉES TEXTUELLES, 5 449

MA, fol. 64 P*

w
450
DONNÉES TEXTUELLES, 5

MA, fol. 65 r"


DONNÉES TEXTUELLES, 5 451

ÍT
U £&t"A$* fl> ÍW. v \i*v<tuV«
^¦f*x!** ***** -«ftlw**4.
Set. *^&*&^WUlw>* ««&£

\\tuvAc «w o\vp% tur»* ^%<i>ÍLjm,


tvA ffV' 'éw £**£ ijf^ll»* <*\w

***** W- Wyu viu ¿y


^*<^ v» {\ti v-xt ^:jv ^ <»v ?«¿?H À-u

jV Vf»»** ¦ ft* j\Çt*t? iiyiCSi

k~ Ai»*»* .0. A'^.V . v-% <nüu

Oct* *. ^«V '^ ?.* w **f »« * ivtth


»M**>

C* <i0.a. C*-'* f^ 4î\v,r. iiyrl£>.


filial <V?(^' . et A ' ví¿b 4jp¿ íA«. &
ami îuii, irf ¦¦* (Xí^ct*< cV *m?»¿**v
vjl v. * *r f if* i ô » « ^* A ./»**!

^. Jv'-Tajl- vdv< ' « v. i. f* ¿

RE, /o/. 12 r»
452 DONNÉES TEXTUELLES, 5

¿tecU)**» C'A *»ItN« A j3 IWif


vt |Wv ¿£& )fen5 ^H"v ymcvv» i»i%*v
u« «tWto i$"fLo*> ^<jVip» «-¿t
mtdPfc ^on- «lt* »fiU %«ii(.v

Kï? '* ^¿vPfr*.*» ***** «* K* r


*»»* Í fliVv* jW 1«9 *>frt¿. ».
U C** «u^ «'( ***jfltfl* * /« ft; *H %«? y»MprtU\vjp)Us»*3 *v*çn ^ fl*éU-M
v »? 4*- %9c 7t|»« Í(U I»* \%4lr U*>
^^<»..W ^IVIX» |^i«- V»» Vc

\&%* (V*-. ^5? 1»*n» f-»*.~*> Htn*>

«S«Ht* ftlfo ****>' (t** d ?><<»>'« fi* !î

_ . /*£> %A»tf » .»., (jXXxyh- ,y w*> <%,H» v4 .


cVcfrriFv ta fî>«-.» i :<¡¿¿*fÍt &U. xc»«< Vev <?4rv C& cAvHUtii (fÎU.

ínclito**»* imfo i*>*%»u*&$tr» c*c


« *ntáf* * /***)* îA%nf vk ««» ¦-
p». \i\ y- *f*r-fi> «U ) $V**n" U4
' t^jHj^ w^ ru». W k*.^ iv^lv^
A»»»» . * 4 <» f âr «Wtf A» Al^
« 1Hg|JiUfA»1iH- $ ^*¿>C* ^]\9a^
UC* ¿tUf* cV%-» tvcj^ir»;:
Y5A *tik«l« «. V»>»\ telk AA*. ' **.? eL.
tu tyv .p»À»fe ft #*£** »i )?W u-
w*»»»* omv * cl y!»?»». *(V ¿.M y c.» *£
^ia;

»*nv iXHv-l !j >\ *..» tvfA ^dlua»H'


^**t ¿tM^ctVitt «il* ¿ta,
U** 4<t)ut* i»» 4i»> wtî *
¿¿^

I»wi»m5 (l,% íM^Wi»* f y» wl'1-»


"""net <£ AiXfcl*£J%* Aví J-..i>».%
t
RE, fol. 12 p«
DONNÉES TEXTUELLES, 5 453

yj»»v»iii ¿rv« 4Kt*v |VNmU« fcfUov


î?5*
!V n^ ^k^** *>**** «I1

<vVVf*<VYV , IV
Uf» , * i»»#*i *)*?*»
, V*-* |V* L.n«\»lv^,»l»»#»J *jn»»

1^ 4/tfuiaX a*^ ^ PT1*^1* .*»iUvfti ^fU

**)? ?*)** Y^** ^* »wl"«$** V*V

|v4& ¡| b* <1 ¿W* n Uv*rjk et |**«^ y^»»»^ Ufijpir37^*n «| (V*v^


oL^I.V miù» |Uvcty«rtVw%1^

' «wi tf£ >v3 §*y¿ «SbMcm^Mf*.^


«^ «V ^»*^ %w ^U «jH^a *a^-|mLIviv_

. v- --^1»4w
jV*»«w %v»At»»'».t».»^
-
'"tueumatUva^ift

iV^w^ <\ *k*-cA*> Ay^Afo^ctu^


a p** ^x u $4t¡4 jv% «lu. it4üii
«y ^V»«f U cwtA^^o^ ^U<- ci)\*v|Htf /4

$i\* U 6»w en y^bluv ^jt^ U^»A-


yff »vW 4*»* Utf ,i«ih»vr ***:;,- V iVVv
dV!»3> *^\4 fyyx O^tfiVvx^fftl ^V
ht* »vf* Vf*'* i *t\w% àwWanL

yiîiv #\\\> f»* ^U fetal**)*

;«* \ * a vo r^ f itAi* [«/¡.{¿v,


u * * WW*' «âr*p»'{jjyr4rfbv IU-J ^\>«warcl}ur>t%'CT0A^^ (U

RE, /o/. 13 r»
454 DONNÉES TEXTUELLES, 6

«4.IIMÍ

^-^^ ntiun- v* Il fA«t*» », » >«».,.. f. ^jy «vi.


_ H ¿ni |V» A* *npt* i» H***^*
^, .t*#t»»» 4«K ¦»f»l'|»«»f w»<p»f»«
»»<^R
. 4l -.-

'"'." < ** «¦»** $i.» ftjtiw #1 trtwi^C* . 4rt*U %f Wlt M^k.Vi Mr.|N .mÍ%.m*. f
p**f l. 4 J#» ?* 4 nr4>Vi.,(|t .»» >/ y
¿%*u*l
ft» *3*%.'f
yti*:.u Jth
j-- ne »«.%> ¿k$i«#
"r*
trTottctfi i»» eÇt* »m.uu*m *\ *<'«<.
- ¿Ç'»IW $» pw»*t* tj«» 9¿i «»»*«* Ait

-pin «T»»»»*»*! <f it*|*»n*# wp ¿Qâ/tyk'


*r\tyrfm**it*it+a\**t*u*utùn* 411*
»..i<->e U 3 »*< «icn« *f«<vN»«$ijf
u I«v4*$* /«if .Mil!*' fc «|»«$* rrmii v
.tViVtPtA U«W'^f p»Má>>.,4 /.¿f|#û 9»«* i H4 i«m«## n*!** <hX
í»«fft 4Vr ti .vQ¡wf->» f*ji**tt&» '4 ***** ihmS(.lt
<j$tb|f»*C# ^«n^Ar^n^i 4,»«#/*W
rf* <** JM».«»* ****** tj AmiS* .»** (.

, ,. ^rj f^*\C Vf «MIMI


.M* .«£'*
.ne .«£»* ftl^ * *3»W##
f 1»í «» f~»<f«1 4l*rf
¿BtftVf «"*»»«» 4fM
Íl .|mm^ (Va '?Wi.tíftV n*jfc* JcfTp
/.*orp»
/mgyt
»"prtM
«.«wwwttwi»»'»
Alfl««
-x«49
«m»»#
«A»»
'*»¿UI«»i*.f\
O^ff
ÍTT^frtX,
pA»c4f
Hlí*r/
l4»»«Me
m*Hu*fer««n
^
4 *>iv* 4^C*# Tf»»ti *»»»**»;# tf p»4t
«?* t># j»M«>e*i n*6r» énAep* f*

ptNf* « U f»»«**» »T»IÍ<» «J fi**»

««MM <rf0T* ^*» 4M» W* "*"?

«M»ffcf«dr» f»f»w tfwWíw» f+pfti*


««*** VwiiUrH jR «h* «t #9« m ¿à- tttf*>* <*&§ C***lu4&* iwiyy
íigríM 4t^f fitf*^*
3« ne ***** ^rr<y <*** ^ r^j**» *t#*y*fi*r «/h^' ¿#^*n»T
I*

S-.~ A^:2>Q

Fol. 1 r<>
DONNÉES TEXTUELLES, 6 455
1

jFoZ. 1
456 DONNÉES TEXTUELLES, 6

V»(H»* W ^f^nOTtf 4 ait*»,


i

f^

,*1U< Ertwf Lid 4»fH»;t¿£4¿iU


ft&^mSfl^

iVtNKfMi .'nfruiM*» fi ¿I £&f"

Fol. 2 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 6 457
I

Fol. 2 o°
458 DONNÉES TEXTUELLES, 7

,t'*

Fol. 229 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 7 459

Foi. 229 i>°


460 DONNÉES TEXTUELLES, 7

w^

¿JET

'ZT" .- ; 'n.'mtttS itaSv\t'nittm4 -,rt* ft» ntaftn- m f * 'ftr

Fol. 230 1»
DONNÉES TEXTUELLES, 7 461

HOMf <«co*{.«**>\« IP -UhileuZSi

ff*f

Fo/. 230 P«
462 DONNÉES TEXTUELLES, 7

iAtír*c4Hk¿r*V°«*. f^raaUè S3L, vcpcíUt-* dttfw¿*w«-*- au


e(K* f^r^tM^c <*ueuê«*f/ áfvjtack-.* tv+thàt****:*!

FoZ. 231 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 7 463

>ftuôfti4

fi ^if ^

f. il-
4

Acw-u«f -y«K ^rc8<í«t ^

a s*

Fo/. 231
464 DONNÉES TEXTUELLES, 8

w *rt** ;•*
tupu«ihnH.W

mt*¿tmtttim*ne

..I

HUM fUiAaMl^tlA ft*£~«*ftM^a«Mrf


fcfj,

» t

Fol. 140
DONNÉES TEXTUELLES, 8 465

¦*s¡¿

«MMf>«Ñ41v. -

MBMBBwiflP} sbtwj ^p T^BS^BcPS" W^ ^r *^*4y

-
Afe».

44^4^4 4*tt444M*sj|£ / 4É*fl 4M Al|É4M444É^fl44>444W

44%fl44 HÉB 4M JB4ft|4U4^H4 44441 44fe?j

FaL 140 v*

ao
466 DONNÉES TEXTUELLES, 8

Im^mt 3r<
Mífk ,^itt r - *<

i
£ft»t»mfr j*'T'9c*.pae *»n*\t% tm*tu

<JñM IliriiWIIII MuhaAhlA. ^CP.

wwwftiiiu AmiefímMU *um ^jí**..


tir '*?%& ***** 1!W ** *&
')£* 0Mf*ft»4*MM-i4 IS MI Z «I H*»» I
fi^Qm+*\**rflf>mf*tH$fk
mmijm* tmik&K NOiiaL'j **JF
^¦7'iN*^' pHPK^*! iimpíbpjI -^gFt ^íP^p"44pPm^
* ?««»
* ^W*«««M MM» «A4)

f flfMt rtTMM i^lff i» ^üf *»--

- ?**» ¦

Fo/. 141 f
DONNÉES TEXTUELLES, 8 467

3 ' ^ M<MI f^H**f f[¿


0*0 «fciV*i* f--tf* t fc

P«r intone? «# Mr 4&tj

- ^^^-^ ^fH^.J^WRF* *»»Afni4f


y^*jlf «* »»»«*«Al^n^» «AMT AtMC* trf.H*

WfcÁ» I*»»* <4jft* Wr »h t«Mf-St

ron>iwi
**** &fr>*r&h»miipmr ife**»
vent SuOÎMKjnm **%&?<£¦**& JIM lUfT «fcrtltl t»***»"**! fMf *» «£*)
l(gg#t»^w4jittK!!& «Çf8*"**^ <r HMilUi +fU,fU*triAt>r&t<tyt*m.
'
tH(tfbfP«3I»«xM««r4> «Ht. Jm<»4«lA4V.t fff^îHiyiri Mii^iWf
?* «4m4>
**Wt**m^ei_f***tn
lcftcAtM»# Btfi»jif^jnfir%«4
tout* «¡mi **»¦*.
».
^ fcaw^aBÊ^NÎYt^»* Ar&*»«* «tltt**
iM^>i^A>Hrw#NHf£fb«V «-4»»r
|jft*#*cWt mfAMM« ^.mwi» it«C
J »« »ir«?feqft»* *'f4>H#^5 *T4MÍT
ttflv < fe»KHf 4T=Stír*«N4at **

m*S *tm*. %2t\»m>+i


¿¡¡Y ttt*tk*?r***£9t4?fi

fVn»»- wrtH^iSr' ftexdr»-f«»|H«*ft^

'Ir"

Fo/. 141 p«
468 DONNÉES TEXTUELLES, 8

-C Haw ft-ufi^y- j , .h». *...., Mit*/*

Mr «W jft*f ££«¦> 44 4Í "S i*rHl*iBji»»llHl*»IO«»H


*Mr***»4^IWfW*Ji| W«f r
A*M*««#}Mf Ml* l«4» HT 4V5bNh'
rm* 4M 4MCHn«Mt# m*M»»M4YMr m*
,

<4i*t «jT9e««» toB'#|»fQan¿5 ft£


pMM 4l#*Ww «HftfM» Nr »- «pu «incur ¿H* twVlMWHi^ttr
M* 4*- ¿feftW'tfHC fW C4N4.'Avf*£*

fe«4Y f MéW¿ i«^ty*>t«» |94>


««mm*** *&tf^95&MmuHhir
tül4444ft. *4444* 4A 4444H444M4ML 444^M.444fe44V «>4i4B^JuÉfe 4rJ«lB»«VtH^i-^.
p*l4 A»4*Í4>**t*tN«lM,

, jKtfti* o»ii4K#«fc«»
4j4{wfÎwui»4\dâr

4^4^M44N»4|ltt4g(Sft
44Miwr im wticfTj»»'
^N4* «MfUW* JMft*4V ^NtAftfM.
taui/for «p»4» ofott» (Uni i»,
yweii^wNwfiiiiii^iiiiif- ft j*m*w
55^f ¦¦F "jMWJg ^BWpWlW^liPlIiC 4^">"4'

Bl.,
^* 1^^ W4f
Kfcjfcw»
414^41 HA 44444^44441.
ft^»ni4
W?4mSinI4> " ¦¦¦'¦*'**¦¦
4tf*W
'

Wbf «4nFM4#T4^Í|P' £fcpM4*'*»


Fo/. 142 i*
DONNÉES TEXTUELLES, 9 469

|4«mW et *< ajM« r'*»» .»? «Sri?


¦fU'/ifW» mo«» mm* d»tm*ê+ ¿m 9m IiMw rS*inif.in«it >r >4»;>' ,*p
dwif tut*»** trMt^nutft»*1 ffcnf- «wniîiNr «rrnrhOfH^ >** rWM
' rC «SS* «* 4«r liry mJU nia K*if , .n> icfWHiVMdK 'itMNf iwrrjré»
«plû-n»-»; %»r lu»' .>»¦* «S4»M>.:rV
«JJhi».) i*mm4»M. lu» tmMWtt toi'f
cvpZMKf XV «'«.' c*_ «A «^jMr H«>* *r p*#fcM4>«f n*
mm- ««««, **~ **P*ff< »«l WtoMf -J ¿MF* «i*l f/»\ MW«Wn«C*i«? 4l|l>»
1* ¿r b«!** *»» «»* ¦* "*5
giimfi ft» tAfU fwprv ftN**"**
iv#a» t* K¿**Í*r¿ T>¿trf<ffi
ír«ii« H«»** 1*1 P* £*?"** fu» for AfrutfAêtS ¿ftdkitict «J
Wild m*m jmavc iiwT /*» Í*» m*- tôt »m mthl»» p7^Mn<i«> Mit**
f- |i- » # If IR} rt- pt<t4M*i<£ rf r<A- piK *M>rw
Cm; *t»m** et Aftit tulpe».
rvfim «T te «« * r* »?#** fttftt.iiut; .t(i9K ivflStfiK *M
wl mjt' ft** « fclwH*» mm #mif*< (Hirwcn) et íiwm¿ imTtV £vr ->«t«t
«uni bien Iti «i' tuf»* tt frmmà m r'«M jp n<VMti»Nt» nvim ii-.if
Mi h****** fn*m*fi(f »**/«£ «mmmicM»*/ i mi lu infiù Htlvuta
Um #C#mr' 494m|hI «V*** ttm tvi^rvftu tel* Hm^Ç-T
Aim» m MW TTHiMfff <p »?* CJIlTf ,-HMi4 4ltf*K 7VMI3T
Ki»a»~ et* IVftf
MM) ¿ft# ur f-tt mt*u» r r'm>ns* Át*jMmMÓ*H nm*
f. v»** '4 pr * t*nm* f «"* *?"
_. »W|irrt fil ytmtnHn tt H4VÍH*v fofAm
-D*ril»M«r» txrvr /^|<M»/i fim*t*m fntui fmtemAJS^h
iMwr m Mm» «f *t*féWfartir> in»4> tHMM
MM* YMMyw»tt%l *tnfafa*»(\4jpiu
MJ4ttt*.«Mit |MrV(t|M
«niMMc «f4>M4i s-hiu*U*r Vu» «M
n7 *ff*tpmffif fettutuiff «JTCMMIMI FKr( ***¦ l«K*Mt#
/ir* ' -1 **2h% "**" fM> <4p nrw*wa «jmht rvm*nA\
|tf»*¡ p t*iF«l fcmOrrt ut fF n*Mf«rn4M mí** ^*m>>Jm9 4MHn
î-fiT Jjfc«»«ri»w*ii»;Ur *» .. jm«4m( VA7 W**a*M~ m- *rmp*
thttt M/N MNMMJ ^ 4 MIAMMMMf NOM I&-S |M|M^MMIirct4M»CMMlM#¡rjL...
fan?
«A* .tjhiitwt
mj^Hm» UTh» fair
f»s nIm
¦* nrtfi
inhI .1-
fSr 4M«irM«M9 «fMMt iiMM» '»»4Ty4
«r 4mm4 imîm« tmtwfím* tjjjMM'
rt* flf 4*V «MC|K f «f kM «ip** *# rtMMf9 rilMnUM( Off"!
ttacM» pvM «wmmmV «ni* t*9 V^HtWmpu* \*>yri ^,|«m
&M0«*T4MJMM> fCfW-TI fa r|> MMUMm/ MM^wVllMJMH M
CJklMM* iwr n» /««r /u>/4MC 44MMMV* <;*»!»«* <F MMIAmI
r l>WM^ «jM» MF 4«jMM» TfMMf ^«^iMM#MI<. PHTPMHMMH
pWMR«K»<. ._^_ H4MÍ
MMC rr4w«4» |W. |*r RmA 4%iihii7 fMp4toM»4!F MMf7
láiNWWt *»y4$ ^#Mr-
tuTi £*ttMRt mVImmiinV 4) «** «tM.
wVtm* ftWI» t*9 ntmfmh «fly MÎf»MN Í f r ÍWM44MMJ 4MHJMMJ â^|t
M-jy fc^ttJ^WyMftl PllM^jM» éfr4jWM| f «M* 4«ipM# tNM>fM4j
tlMf ^ «MMvlMM' MS MM*/ /"JrJ
Í4)Mtl/4»S
till A*#M»4>ttW
/T- »45fMT
MWMf4f
IMJ.F
<Ï6>^rfpW.Ui#aN>' tf*4t ylcfw»« c s mmW- I Ac
W**m'*t.m& ix ¿pe- *£>
»ll^M»M*r4WM^lw^|V»riifi»M- 4. r»r jn- w4Imm> |f*M4k «r
««rftMMM, **ftf+ f4ftlM M? MM-
V*
YMkftr'jtPtimê
r l<U¡*M 4W va MHitoaiVÉ
c««Tim#
mr ««S mriifi.cf iiit«M
f MA? ? »M*r* tMéVlMT Ml/Î
«M <M4<Mif Mrf J1» «f K MMW .1
ftVP"**9 llvM|ll«4*ni Mí NmI* 44? M 4MN4| f «m.
i»4»iO» r**Atm* *jiá*> fi*»
IMT ftkJ-ttT V4-VM. «944M4T «miuV VMM «i
IpWípm»*^
i*4a44M4ft*
mmttohymms*4mMM41 ^ ffpvv*
rfWFr «m4^4wm> «V ** itaMHf m marm* mom
>imbhW «-'«I m4|m4m nT f ibmC

Fo/. 131 P*
470 DONNÉES TEXTUELLES, 9

Vi(i 4MV1IM pttnnd péOtmmt* «¦«*¦ {0*1*1*»+


lthan*t t* «? ve tefh r- f»î par
«¦wtNmTciw *«(h^M# fKj««Mi yfiti* «4 «or1 m««m (tm»n9 'jh JCKM^.
mmVuhymm» «imnmmm atui (wf** MMmiI <fll<i94luW fv^TT Mn c
Vit» 4» trJfvnMMO' iwl*«r ef-.fr ?y í« f.im* t* ^m f ae uiru-iMü- /«
#4tf huit*»*»' JMtf«t9 4jfgil4»- »«<» <Jní T»«M#- 1 **¦ « trituftix rt-
t»»*'.»»»-* pmi'kam* «fp.wi*x t? re »í*Wi' nw wiítr hM ^'V^
*m>9 t>M<4| nmuttftt- m e re «i><
MPwV*
<v*M» mmjumm!
t» :»/«**-kmi****
«clî» **mc
fxnc*
ii«ftp, I MÎVwV«'ft mTW| Mfcfür tx \H7ir4K
{*¦ hÁ* m»MM|- IT'.j» HÍMíIM- #MS*
tpIN? fWbrKl, rrM4*V4M» tff TV M««r4* nr / «f- rewrî M»-»*- fcî-v
VmW'<|mmmS mhmm fklfin.htir
miHm ;vm«w /r ultme 'mA>o**0
w-rt'yblMMM»; ff^natHmy ame jUmmk;
fntttuK m*cím*çx mí t*ttt¥tcT ptfftt*
prtfn* í«W
U& tvAÜt ntéfft ma» amth YVλ T»i*»-»«íiw»<'
Vvi» TIIMHt-MlW»* |»iW>4*««
kUlfAHt» w W**-
L,m*oq <r e**<T>*t») \jthat ha
AMMMS^
/mtfàr a» <mWpmn7m) «mí*
.O «W9MMVM) ©o/»
«u po/» mi*
m<* ft/* m
»» fret**
ffo* fett" fe? ir »f ( « » <~
M4M
MAM «tT»Mfti
«£T»M*I *t*m) At» t* W**4
fc**) AT» ry tc^mmT rt p"'
fm- ex y ?%'
?»' ** *»
^"» *k
«# e*
f*5
-©«*, VMM) pM>ttlfK»Mf* /W imW putar Mfl *v^
. KhV«f ÎMfMfMfrç MM MM«
ikÍ fímdfitm ntl ***** t-S Kwt .\ñ iaMM iirl rrogvn* (M i«ri»J T
inAMlM I «f 4h4M<) 40 giAmAfir*
?Nf hnwT* <et4i)mamMa' ©** «m pUitet* V««I>«m triuiA ñm' ii* r ««m
tgufunnn anmmmim? pm 49 fWin4 7t? rwnhMrtc t*txtnfjm*
*r«Mr
rnMW jk»(K» .w
.tu *<*«¦#-
|lM)Mf- Swr»«)rMn
>im<yMtt Mtl «el K#m«* ««/ **f»l»tj ¿hi' «<«
ifi? m m«4m4 rn4>H» cjugMMt |ñT m4mt ar C r* fN I- P«f** mt
4m w#n»' A»» /fw t5* «MMAurâf «4M«iM||Mnf «r (F 7t ->r ',./&. T %
<f*M\*
iiel4H«r 4» (ht fhtU ni) \Am u*l m ftntnnA »t fF f> «MMy f*t*rm'
fpmtê*
eut Amin nMjMÑi
vktfmñ m(I Mtrñj«4
k"*(b m**iT^ fini TtT r? ftft M mmmIki» «Tb fi»**»
.» t* t* fi* I- t-t f«Mrt*nSf «f >4>i
llW l«nYf*4M4 WWMI' Mfpjír «V- r*»/MMf' a*t**7V>* MKitfMlg »tf-
«Mato 4J44 f*mt m fuir ret* fV F v «íK *f imW i-M'/m. íw ffrtf
prnttnttl" nrtA4m'' ¡Mit/ umt i-
V»munSm*
)Mfh>lM>
rm« mf
mh-. y^.ajL»9
«fF W
<1m4|m*4mT
(.hnht- aíS£ «r74l»y
MO lili ¦ *ï^
r4h#
rr*M> « - Y»lkf
MXfrtrVf*üU* cA-a* ?tt><Uu>*t xs*{ rt C 4MMM«» «I <|»*» M*V- «I- r4
-«r (M«
t'í [mm
4i«m^
^ «fi pr r*4P urf tmV 4M ^ rcNJI fttusu m»tm!> ntfttunv.
pwsr .»m 4MP rrvfM* «r- 4P 4M Mb*
-forrm? «m**jm* *+***&¦ h-T
¿W m-mmT 1 /WiT JgWm»* M
IW" »r4 W re r- ttfhmonSr- 4f-
WWf^ fair ci mice Mtl JfmMhr /î«ñl^ tff
r**H' f»* of (t' te T< mi- | imHa'
*i*w
WWW»
«MÍ
44»MMJMKMMJ
im4(W/c
W*. fhrMf
*íf»
iMftttl
f»nV*
**¦?
»,**v>
fi»mé*tf
|n«*c(hiM
?M9m|c
«y «ní«lr»
>*
t*ic
«Wt»
|nrM4»
.iff
r/í4ir
ttftt
ommA
<****
f>/«*.
rtfcr
W* M"*» m'm^i^ TK f.tlto fir if
34 P MtMCM n^ di^t ^J> fri4MMfM«r
cr<n-iuh<^£ -VimVmií*- Mt-VirMi I-
4 «* mm m» btrtemf+T fw»
« amcmm? f Mmemu r*n»M>"
jflr «i/fW «fjttoUu far- mWW
htmJuHWN-
MTcJ **f\<\**~
far-MMK
-znmmcmT-
4M»7»|M«pr"
Mhí»V«k«
frm^0 fSjnUtm iMMtfV 4S" Manir ^ (r « **» » rf n- ft«r
«V m « -l-4»|f4MM »»- r» jftto «b,-
|m4»4 Ms im/ mwT tW /rt-V lu^^MlMii ItéSw*** T «ttM/'rf 4iw
*» «M| r»4*BM> Nfc4jMM ««¦ 74«r <|«mi |p w (U* MCI fuirtV1 Hm
«I4>- ««mí4 MM «r c fkimm*U tvMttMt MfNMCCIC tlf fit*!*- I *V>
tf* I r«MMMM4M *r f* itek*** «4cw^.r?p4.|4Vl»«r ft turn*
[ lYrnin» fw tmtttOikmê T 4)M«I< « mu** fit ¿40- tUfUr"
ríTjuptlUmtmf Èm*lmt*u A*ét vtp mH a M^tte 4mt «' c»> ijit**
UmV í ct 4fP*lf imÂW í-'í* ^mcmKm. I«9«'«t MfT4iJf- ri»T
«MM** t-tf'Át-ftthmrfifSm' tr ««f* WtNMM) f. «J* /MÍf tjwj»
¿jív* t* fimmt ét-r*- fit y- ñf +*>4¿r f**ÇmneHm, cymu< MfnÎëT
Fo/. 132 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 9 471

M ._
.».- ,.«<t . *fneit& MS t* ^»M» í*íhr fr*
MJÚr XifítP- *f t ftf Iw^Oiommm t**ÍTt**fert*e9 am f*tt* rv*sr
jpttrn wKw- fwnnm luVtW *** F*
te Ara- li- 1* (*"**&r te** "mm* ne**!» 4«K »Mm i4jkMj4M«>MT iir-
tMTMtf c/lifcri»VM»v> m fm7 uttÇ f fi «7 /VrtMl «WMMM4M? Mr M* *DmM^
im* fmr emfta ata*em m ¿r 4MI4 mhNa fmr n-rnWri* rá7*lMr
E' petit Hv4mT et fr f**vc XSr ft mmm Ihcf* .irLir'tM^MfK
TftyntUr* >»«*> xdhcu 44W *» f«f', »*»»« *©**«*
mm etPr tHutlJr f**\> ImmM ft tMM, í*Tff fe*mtm%7tmjmae*0
MTMrl M» TKlKMbl «v WP»l*f» pelt n^tfr*****e\ V«*c Tim? mmW
riWrrli- waf4 Mftc riM *y*.i*- KSmC flr /fciMMi fir p«(r*4?^ nw»*
mfo t»tmmt tur & w> M MWt 4*rtl<îi-M fit» áW«-4rtM»» 47 wc
«CMM4C t**f*po***- tuu, fin9*0 *T itt f Te m\mf »* ft* \ ** n- wijM?
ncr P*"t temtitt 4M.UI1H «rw
't í *f f í*** f*)^ h»" vmuHi
BiMlt wr 4jHmri IWTTK nr n^*
|f W p»4»gïi- I- f¡4Mjf f* V.fí-1 . *
tMlM i» p#iir# fw» fivi fejtff" %.T
TTMr | mm <? r «r MfMMf ¿mAm* MH4 n*ti mc*^4ÍWi -iefpemtnrt m
(-M £««#* n tf*f- it- I fc_ f*4r**fi MtjrttMJítMK pW iZtp*
(tf«iW.|r |»4*W M*»- 40 1MMM m 4ir rt htut am mi ç
lMr**|Mr/lM« bMM «m/ -oir* Vf**** ÙrAP- tf-ft- IMM* I* 'f¡Jn***tnt*
t»yfnimt et m W4fffe»C, ¿f fPMr "%»bf** ****** fMM «MI*; 4ffffft4
MÜ44 JpU lh T» 4M» '/*£«»»* nec*}} *»Mt4 Mtrrn«|4Hr" ut <p aw^
mm) fief nm> mmmhc «*t Gmtîfu**. IM tf* Ml »MMtM et «mmm rMMpcftV
t»¿mim|
fi* nr *mWfkfitmm ma enâl****
MPttnrrtitiMC* 4*
-¿ni/4 ÍM# »í*> fl, ?f(M»<*» IfípJMWfcV ir
rl4\4U 4IMMMIM pÑÍ)tC *t fi t*
*X Mf ft p>#f «C*pM#mî C4MMNrMt* néSr (* F tvmHM4r- I .vmut
ma m*. M4M mm, «jajmcmGm müimIm ^«w rwiii- tMi»f-<|*4^ó? n ?;*
fMf*»W ifttXf? 4flH*JU- MmTm «4«í- fiptftef*** fffptít* .O
Mt4Í4MUMp«(| m» (f "V ínter 41 I-
»-| ^cmmM* 2»fti)i rf.^^rrf 44 MNlViMUr** et *p» ftf * ir f*
wm* «t 6 te few etf*\ff- * W ' famf** Ç ft amh f4M? uZtve*
ff.fMM 4«m P 4jf|lfW Ma Ml* ^fmhetumr f**t\ t*£ tmS t«¿t»
M MlMlt 1Mb! MMVMttWM* ffctiMl3r F *¿4f
mtenegu"
n<fMj*3*4Ttu. iM-
pet*Vmnltt
t*m»t net t dm
¡¡se
¿NU»*- IC-l-fM»*» trfrttt'VlMC'M
Mitt (F. te MilMmfT» r intmuvi&r
Î&vAjn* mmOm- mfmi et-
mm jmmmmm/ mmmm t**** e» #» peejtmf l fuwto* tej**-*u |
(Nr/ Jr 'mumV 4M4 4M» «fO»r r f* «rHNaMn. stiMit* t*.* t» lu
M» et mU< »kmV -r £.«*$* fl tlri4/AM/« 04911- *r<yftMI4r
r / e»pr I- ! f? fijMi* 4«rF m if&*7 *# f5b TVríTíVM» T
o fk. \!m***& f* fie* et %*f«
CfhO«h
-4MM. M4wiMIT j'tfreht-
0»<iltMll4
cr «ilirr*
«vmA*^

n4a fli nujiui ,i> F ir « f>
r t** « ¿ mm, «m et f utnn
«MPfUX et mm* . tt b*«4©i. f-ft. et mtt
i

(front ÍMlfiir .r 4W111 «ai* r* mt


m «i- t»ii*M S*, ver piep***.-**-
"H» s»» b^f^t^ mtceaUT
c* ty.**" ^.jf ****** l-WM M)«# t* M hiê 4M tM ftlMlLl
r>j» W¡ VmJ ****** -for* re MMl /r» it» icA** 4S1 ^u/tiT
(MMÚMI4! m'.h' y 44? ttiemrefa 7»4h4r>'MifVi>«MU Atmetfe f*xti
t*»¿f*perw**A\****t «rftM iir» H* c4mii (f n; uir* jr 4- M tor"
r % lue ae \ t**!*. fa .JV¿V ¦HfAtUt ihmM -«V-,* 4! 4»^
}MM»MjM4flof tl6*fMMÍr*V UfpT*
|i«4^mmm9
Dm. <im4ft atp
MÇMfeM' «,«rFWH«>4
t"M
taHMiffW4» |4ms»mV
J«*»¦*r

¡3 H^y* « i-ma-mT** fv -Í*. ,M* "" «* *'*P**fc


Mirri -ft «tlC Miwr jf . f. M. 7î/ fitrlM

Fo/. 132 p°
472 DONNÉES TEXTUELLES, 9

f 4-0 4MW ..fdlMlMT» n*»» F'


tt
¦**<-$**
epte p»* Hfít* pteTtpir y &"
Vfii^tJÜlühí <f
****¦ j*p*99*lrie Wfin») ft»
\empmt*k *ue \f¡twt- f~tm*9 f
r*
>#«.
MCt
juj-itm
ne
wf*f
«H*
M»h4M>m4
mm*IsrtJ
M
WMW
***«%
r*af*
eweupr
\r»*nt
,ter
«ftw
.»r
«rrMMi.
M>«4
et
4Mc
l*i
a*
*#4H
MMn<SUflI»lwl
p«CM4»
f**
1fin*
4r
««T
r^AiM
**
m
pvMW
r«Wi
cVptetm+tmt
ivrptmmT"
41»
4*
te
wiw
,iw
4
» *****
'¿«M
-vî^
*mtmh
r|lefrenfttib*
tVrp*******
14*
4M
r*, frA,/
,«**
m-
mtimmjm
smñam
ft*t
«V'W
«MNieMi
mti
cftti-**
r joÇ
fftmT
jtm
Ut*
T*
£l emà tp rt ?» mmmm f 4*1* ft- ^» .»*
4Me «f> OMMM4 Imm Mif>>w4 Mf-
F>t»«T m. m> vlcjr 4ti*t*r*t''
pMwr4 «cntsMM- lft***ie» Ut**** .
ÍJ*f**ffmm* MMM epûtéiS *}**m*T>
tfcîtllM, 4l4l4MWlA<liXc««r-ttM» 4M
KMT'tffOfW f*t «MM dm tni*nl fr.
W «-i v> rU MM «4>r Mtrrtp*ehue
f»*** r¥*J rrtarlMMac»
wfH* MTtf MrjF-Tr
< */
v t»4». f ^rrll* v* |WV 9* rirWMliU* '* fr t* *Wt- \-
w ¦im<»54M»nM» f £» *«W « fi 4MM) MMCMMMráT ^. «ftT |*f||4 /¡
m/Tmc ur Mer fMMr cj te> mp*4- MlNfMVMMtM CM4MT ^r M* |4m»KM
V'FaMM^'tftVtMtJMIMMl r«» iMMMjeMi mt 4T le *4> t-ptire* -
M? «m- Mr. I « tsmnsftth fu ijOÎrMMM MMtM, «¦ MOf MMMT* fC/MM* «M
M** t*e\* if te c*m Mf mW*Ii >9 4MMM3r Q'rm*fi»ftlTVf*fimm*r
Mrwu* «*nk44«i *t'ff *r*eè*. Utfoew eM*n*almmt* (i Jk**af**e>
r h-MM> t-pF 44>M* 4M* »»Arf MM* ptétemt \*f*r** ^«v t**5* «r>
prtrW tW 4MRM W<lM 4//î4- '4»4>m; eeiregmtltmwr *tef le
MffVntyMMlM F W V4Mjp T|%r H#r4
K <- arMMMM^tMW
ex «4MI4 4o 445M-
M*«444t
frMiivM
iintfjftf
er
r4MÎ MÜM4 f fi"* fipMh* 4r
r* totett* 4Cj r »* #r *4ui# M* 4T>M|lMtt teihmgtwwi M«Mae ejt efm*
«*4m4 fAnlémJ et n )y# M* eM*9p*tb*v fXfmmm/HrtPUf fign*
**»*% f»«MrM> MA) «s*, 4/*» riJcJU irF-MrteiM-^fl'Mi f**
5» trt?*M4Jrr /mm' pi- mW» yiet AemmAhh tutt^ enfitmf
mut mi Tmetf mmenh f*r 'p%T* tmmee*
te$y r. W4MMi<PiffiMn»4
fiée* e*T j*jt*>t~ uttlMR»
ef
ri* 40<mm
Knc |M1
fin**
MM*xe*tif*m
Mt.î.yJMlW^
fe** f MMM h7 MF prtft TcjllIMMt^wMl
Y*m* . tM( MfMMMtpMf F.* MmW mWmíF feâF 4««»wn «JF- "*«
MrfFraiN-M- f J*4"* t*te****C felt- |< l-r 4Meï«T CU* ***- fier-
smhjuê feu fe*** em. ee*j> «r«vs 4*femi* ^Mt44M4b ¡jt»- M>Mm*«tM
fjMÍw mue fhv*9fÊ0 t- terne* 4M 4M4*MwfCMM«»r <MMHM*lM_ «¡J
ne** *mt m $*T*mT f*T ******* *r * rer-MlMM hMMT^ppp*»
ti kf je. mette y »* r'***'»* mmm> M*r.t f tWh» mk mm 9«ef
|»M ntê-âêmf *>mit&t' tfre
ijtex* m» MMMM4 ticViMMMij, epeyeé ettiem* tip » t*fh **1 **r **
l^MMMMM |hW «I MM»*** M** «*> f If* tS e*W y>*' et tjr ut-
-|n- i»**» fut** peut e»m(*m ze \*e tm jet- elm fktmmf tura ffS"
ym ? 4M «F MJMMMM4M4 lir C «mm épm et* v* ne m*e*t* et
«IMjh t- Jiff 34-04» éTMMân mamp*te*te
MMMM4* IM»4TafflMH
(m 4mS7t
Mff Mm4m-
aV(**u
«<t»
ttTjmpes*. '-r MtffcMfa» <Y*>9
¦e&rp**(n fe» eepetf** kc «f6> m4Ni4»m$ <*««m} ji*m leiÉir *«*"' »«
4M4tfc MMfPpinMM. «fl4 > f t» t tat«w*| r^""! Htfi**} tVMtth «r-
*AlM4]0**m tte f Jem* r» MrrfiMMy 4MM| m4m .|lr*M» MA
W# m**t*cd*r '***+$***
t**jmmm mïï**f**M0e*t* fêjfeT 447 f«Mf 441** ******* ptÁmntc
fm mmvmgetmme» e»0- ti«Nil'
ex* hetèft fttMMMit mF44 utfr'-e*
**tu*9 r m/MUmm. < 4fi 4» -c4- ctMf 'F*41 r'f' ** c >T*
iM^mminV-it jr-w!»i*rif4 MMM»)' 1 1*V *T » ' l'_K»*',«»
«f V «*Mt4H#w|} rft«)ffc^>MM
\+t**»mT>m
mmjMéMi» faSTf-ieii^meTr^éf
mf"£U£ IMJMMM M4M» nMV 44--éwk «rl*r-
teteoc MM MM4VMMelfe fitv
«Vv
rM-Mjtrtir
t&t£euK t**Mfe tefnp&e metuget*) **t c trie ht
f£C^J*«« f n*knâ-f2* »*» M>l«-, 44f «rVCMINT -SUM- 4>
fCMf ff4j4ji47C4 4> 4*MM»M 1M» Mleemr- W frymT n******* ***** /""*"
¿ «>¦ épf-tmmm/ VmjNm mistüt MClM* n2Uî4« ftttmp- Xet+tp- p*m*.

Fol. 133 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 9 473

|Mffe(n^iriMi»tr .-fe^^enM f
MKfUM/wT
nrr
Mriti-
fit» ptt»
tvmp***
C I repMt"
IrrW
cteitto
fata******
mm inicIm}
\v*-**
peten*
un*»
ftrû¥i
Cir»
ff
«cmfi Fm^ fiuOiMH.' et \* ¦?*» 44J4M nmÎM»
«*S ¥trr(i*mf> fjhtetovfftf' ^
Xt% Amer tjrHfltre «rfvA- Wbr*
fmo «twr MffMntf- 41» «( oiomè" f^rn MH|TiM»r Mr m***t%wiúT *w W
/ «r ^mmUci- Jí.ttnM, Mrr,irtv*,* mjcm«# .14NMU njMMr* n? te peflef
M*» ttt ítlír n* «MM- MM «fjf /»!- |*»mc r- ^u*et *t tto**' | M?fenr»M*
pc<6*e a mf etetptiii*t 4FvtT**C |irj f» »«rr <m«Î« imnmimv /immI n*r
Her**» l-tt MI-4M #Nt' VN4 |.*wm« rc|M>4l* .tM^ir** m C«fc
4t» mm tptt fut*- *h*i *r ifatch}
r**gtm> mi-jT 4«F> I h* ú»M m<w» ftwiMir
tempête *>* tempête fer*MO *tamx M*r/lnihNiMMt# nmfnttte zt*e *J ' tnh
p»t;.<t 'Mu «irrt wiw* mmc mF* Uentet un* 4*44» eut W* *Mer
KMMt «m- f- f» I- t»«M .M MIMI mjtrwte** ut f-9*:Mt !cA mme
-UM M»MÑ i4 4* j-|,^ r ' F /4M»T r** i*F pneu ft ¿llm ehwfkn
1 mi mer*- *& Httt r «t »h fin* /u mA>mîi et *t mu rr H en» eftrlu
*t 4.T aim jl it*e tvneut yf, ..«,'|- *t (Fn **9*f I feft eTittm m Aum
'»fôi- f*i**< ** Mtevx *pt*ft*t\ *r 1 tfiMMt*nW \ p** r>j** c uel
uetit f*"*\ puto» 7Í<«t fbXfx*^ «>- K»er« w orne **'' et <*mi
MrtM «nt^uiMur etr»% jciiiiumi
rn«N4MH ««t hwetc VMntwetiV *¦/"
F ¿VMlPlr* II**. M* M»l*f JfMjV» et
tte**
w f*rm*
Km/-
ttet****?
ttfnafkt
*T
feè*t
tmtoemfi
Qttv***
«M et
TeM
*tm
jur*
i*i'mîMM*
-rWlfee
v*Tp6mp*k
tern
e& t\ttt%*
**»49>w
T «litet
.ttm et fi mi mjmmmtii»- 0 catite?
MJMMfclWMit TVMMMIM «MJMMt» mF
<*wt4r (f eem- erfkr **m- rct- H*m ft* ft elrfemt 4»> ou ñf*e**r
i#» Te*»* »*/)*/ M4MMT «*»*» h' petrn **pel ftplne* pit f*tx
¦rt» -M- VMH éffS 4 te MMiMI MM* *t*1t**tt 'go f**T a otmtet fi*
-oirnr ti. f* m F MO, tfeV I ff*C teer tm un* «mm- pj-f*m§ T
rt.ileM 4, M? 4^m4Tmi# mmki-mm te* tea rt# ru I m- i- H e» ie4B»
te- X-**- fm*ertmttt*te$ncc pfrr»"* eiiriMMMM-lMÎt» f fie* mi
mn> v*p*Tpr Ttmtt&t**** f*» V mmmFmi p*m** j*&**t***t yem
7 fît IF et *ott f (iTNiMMfMir tm*T i\***t %*\ A tefemm Ttf
4t* itf» teiMWtfr** ne, *7 jxjftiem- lMM»rr n* p*teet* ofi tul mi4mmí t
T*St*mí "tS*t e*\ k9*»\ «*
/*Wjem*mt** *7Tuamt JoiS fh
rt te Jo» Mmm« «r l>M»ü jf
c^MrMTMjaiMf 'O MtMjMMT tiF 44r
i]N4 4> «^Bm4TMMm! t-fttt»* t M*
iIImT» Miie4F4tl«. «tMlMM; 4» F*4M
t(t I MMTTMH | jtiifWf 4M* Tino* *m *fi *f*U st**> f*§* *r
T**7H***f IimméV*»»*" fMN f*k f*t***m? MUf4MflC pM< t*
fewtc**M\
Rie** mm" MMM Mi'ieFjMMCMMMte f» é* «Mr»tMi tftemftfxo
-lÂjMIMMm )/ 4M »Iw4mMi MUT
«er m9fe «M4>welM4t> f****** HfMe mîm femf%jpp***y et fiet
Amm/mmT me m é*t V* m*, «rito Mr*l» «r 4»' |nH4 >Wf4 AjtMl- cm
Wy/ÎM» 414* t W MC-4& CMMMM444 M-tJ ImIT |*-»S **Jf
\*p* | MC «M 4f ffjt à**' p4fl0N4t4" |«4 J|imM> M4MÍ fF*
tnipefvm**^ t r *>* **pM tvs&sxs&x*9
ttc\ ' mm/F «mjF mwiMMJi frtr
Mk*VM^4HM>M F »? «» r f f«(r7>rWM*
1*9 j* »*m**TP>(dM4fit 4eiMM
pxfnmT
ryrnMT
t* Mem» 'ft m** tam et ******
|4M4 M** *»MMMJ- «d »l> «M4> xtjntf tet m4h- rjfVf etr'vtpt
**m* [f
F» trônes
1*T
I*offetu
N***/4mAm4>
flo*ef*mt.mrT
mMm)
mCrm
fi*****
r«T»*
MP**
fftMtàw
p*Mr**Ht
rrM/MTMt
erf***
4*6>Tr
* et e*b»-
it
T
et*****
tert
fiMl
mSJT
ie

^4*tr
«¿|k
y.mn
4*9*4»
r MMiTtf
lof
7~.w
ccMCMî
¡mttem'
r*b**à%
»4»JM.
fmfemt
44»,
¿mjfif+mlfi*
pn*?+*)
IMi
MPmm
**m
******
Í4MJ
*>«*V
«&***
meet-***
mjmF
letpêw*
»**£
citar*
ri
mV *tt*Jt>- "*^wfitWjrW
"SWmWwI^bm^P ^^J* ^*F*' r 4F
fçflt mf9W lNf| |«MmtI
« ^ mF^immV «er 4V 4mc «mm*

Fo/. 133 p°
474 DONNÉES TEXTUELLES, 9

pern9 e* m fmmptttit* jofmirm* O tv.irni- t-^UitncM


to (U* ftotenm* *m%mtimj iîvj n ¦&
petiur p*r eupiepete ut * qui er
mm*iHm«4* ,--.-
i^^MMÎr pWl» .J--
¡tutear
fMCM-
u*iirw-.w^t
uetirH«l|^4m
* "¦» «fte r fi pieft» et tvfem- aoêêmSm er»
IjfT
fh*xar A^auoeûip ce*
CMHW7 MNvtlcfw afin Mp» li-crlr ten |mn¿nlrt*
tMiMjnV Merni MMtntr> ' eut t***
7W.MM-
4411 -I- *h-
omt n? Ç,*ûT
p0fctêtjpté/tnc'
Tdtgat'qttfi
tir l4»r*«4 'fatttn
l4»r*«# 'f*ttu\ çfutmnr t**tt**qj\
tut %en* ¦ h»>.
Cmean*
fm* î< tiiytmftt
ti* pi I- ¡ttypSn**h
H#f» atftmp
pfï
r*m**ftvu
*¦ et \*« mttlUga»
ut é » ¿t^ tu -»&****
I- V er 4j*tp*rSi*[e [et* twTtp* ,«[«, 4M
114, *m\ CmhI* TÎÎOir 7 fmili et T* 'ViMMAfeiNMMi.
/pet- S- mm* l»*|- Ttejpmf»
Tmh< t»i4e fiuoet*
k* V T «**«> «MnfMMwM MMÍ
«¡tjtoAMM*
M- f 4M MN4 «* JjSrI- mtn
le** (IM4M)
t»? | P>hmt
fit-
rt-F- le f***ttr*ne***h V u- Tlafct p2«ne pepeno t**
*3U ptt f***remeûT latte. 1 pûnpaè *7et*o*ki* Uettt
«f m«MMM4l- ptm MMOtMM Mr*BM** htett pent litCMteMw twT
U^lrt M «< AM> 4 C iw «i. /.
M/ OlNjf 4Mt fût (m *el**f **t 4ÍMMI I^IMM^mH^cM»! «NT 4» hor
l»(f «t
cImW i4m a*»-
bftt 1-frMjP
r«4.*r»
püetp
wmm4
«j» m<*
f M4M rMMfM»jM- le/M A-t» /T^tc/Îl *»-
-©! 1>4«C TMM? F' f* tu' <t4I4n MF"
"StiiBear- «Mir«Mn <n*4 M* *w 4nr- 1dwe*i- CIm .tkW rF f4rta Mtlcaf
r>4Wl* MWH4 99IMM Mtf9tet* f 4MC t*\**\t Mb4M4> 4344 «MMM H*1 MJ»7
pJMt- |» .»Mfr) /Ir emeuje*** et fjp e**\**h*tef «veenT pcMMrtnir eT
¦mmimI'
«4> M4M5M4MM.
pMH/e *t*J*ttf**v'ff--se
«* etptrrvMJM «/Mil M *M% MM4*» CT4> WmmOMV 9*r
*f%PeéU *** 4M» 11? Í^MMirT Mt-
W1 .««4M? Om4' |MM44r> 4l't' î F (fw ¿H*" rt* ¿H»»1 i**
mcI KâTl* 4mjm 4Í7 femf VM*f «C '4ry ? 4M4MÍ4? |"4MT Í4MlCMMf4^«
Mt4MMf3S? 1 *4*T f M Cttor m¡£ 5i4V^T>iiU'14¿Vi«, '(eUfmc**
4t f 'tient*, p ttSiV etOlt .*»? lai- 2Ake4 *t'tr»*r 4.» .'<iT /F»
ef 2**Z*i- lrm.rtlitpê c re W 4B9 r MMM» l'inj ofte*»\mei f-wW
e*. I- f. fjffi? *,* «VcmmT TmSUT «tOMTM HMn «4 p4ire> M-TMjMfK» <
40m étmaletem f*p**V ffeiftat" ^ÏMMM* JfhM 4>. InC 4lM>l WWMF»f>
r*pet «iMi-ïMMir-F rN pMtafht mT p&*f*** mmV 4f»£l£«»* «f*
m* tir-l- A- < »m CWfc «r errir- 4Mffl#M4«4lir?.éST» 4là>
«M- J*> Hp4MJrPMM4 A. 7M4-ÎP
Ai nA o/mjT4>-.4m> i4|4h W*
'11- S?»** «hmm* Tt-M«iMt4 (UtrUr
TOMMWM tMW |MM|Ut¿~ tl*.** f I- ,
n|mw4 «^rMMeMi4% f*u tut
^
o pem f**p dé? it*m pénF
et
5»ftr
rMMMl
1*7MC944*H7fI«fl»4et4
IvrMMMj
pet***»
Wiuf
*r ru-tF
Mfp*§-
fÇHr
tePcnnu
( i etVtnmf
i*pt*fe
cerní**-
NMMM4
vu»-et
fim^ttr
rAj/r*iT
f-
*b*r
vw_
**tpt* MrtMm444'riM>T4M*f
S (htm t*t %»*ertçfte «
<&'**af mtf- pet*** r-pe X^e*e*J ^ejifrmmt Xetef*-et«£*Ajtt,t* nT f4
4my*t t*tmT *) ********* «*~**f^
#jet**emu i* *r «mec foUd S
la» V f*9*ji**f Çtfm* Qm
«Mf MttAF 9MMT M444M 4M» 4M°
c9m4mjínmx. <*S>CVl1nM7 MMm
*mi*betJ*ttp*y*
«M? 4* ¿Ff , mie*)
-et
^M>r5iV
pet
m*9mht***t
crMM
«k
«m
le*pï*
M-l'tMNM
rxi
«M*
4m4mF
MM>
znrme\$35&&*'
«»
4
mnm*e*H
&néZJ*7i*»pf¡r*»*'
**ak
wmV
nTefr
4tMlT
/MMM
mmo
*F
THo*'
C-M444
>*»i
F*f
plÍM4
(h***it
cm5
|f>»««IM¿luVTC
fhttmo
etam*»Tm*ftvt«>et
*p*«
te-«M4ÛM4
mcT(ttweSttftptSH
«Mr
*m».
1er
je
*w*m
r/»7
«P
f*y*
mirV«V»
M»-
Imtml
o|ím
MMM»
«i*
«|m
I-
'MeCMlMM. I*M4 4M*» fcéV «CT4
M/fSMa^MMlbMMV 1144 A
ôkemmtker \Mte*mrttiê terni**
rJ¡o+rLmey**m»
_ ., Irojm e*r
r4jM
MM4P4IMTI' f
tofm #**"
U. tWMTMMr«4447 írt
tel im4* 4M> <*'

Fol. 134 r»
DONNÉES TEXTUELLES, 10 475

«íaf ococfcrmíajood oicbofulanoalTi


«onto bercdero legitimo «mis afll como vpqandorecomple
fttceffloiierotf como qoier¿|a ftdorcqiic lafentencía poi q:ecuctcm:ovacn ¿radof
rtdodotcbofolanoqaemercfflmtalwi oeapdadon.jeivlti tte
d* vina twaíjridobascrní quiere. -(voi* do faleoe fu poder
<wevo*pldoqueptonun<tando!ofurooi
cbofer verdaderos? occtaramtocflbmif*
tmodotcborulanofer berederotHaoicba imito cndqttalfc oeueñ \
fo madre Icgitimatclqualmeoior. cedió quarx ocofas.lapjimeroes qudméji
frrefpaflbtododoerecboqueatttoalaoí uémandar empíajar a todaj
biña^!libd
i)ppr. n^íQrdafiuoaí¿unoá
tfaquemerefritupa koieba riña conloa quea menefter el fncjoe conocerTá perfo»
tirttfosQarentadooeoosafíosaeftapar* na; elcafo j>aoar legífímá ^efpecial afll
ftebaftaojaoicbavifiafea reftttufdaretf cpmoelbi|ood^rnclieradqtitre6ejn&
p|d^nliqtitereejn
joenfe:paraloqualoodetnees ? fuere ne dar en lüijiool q franqucoa fu padreó al
«énlarto?meneftertmploiovuef!ro noble btfo:oala mugeroetíDrid bíioquterepé
ofAciotpido? ptotdtobs coftaíf eftaoe m$darenílú£5toaíttpadre que lo tune crt
manda pongocnmtjojfotmaimaiwraii poderjcacltonolo puede bajer fin Ücen*
poedof w oerecbo oeuo t pidotçftira» telMUIdfló pfuó
iiioalpsdenteefcriuanot ruc$oa!o0p»
lmftftifl fiádo/o
pcoiQ&nci
pot alcalde/ó
fudarmaá
pot (feruiario
: opoiabcff
obedeV
C3>eterminadon«
g
cíelreoalgunaacofaípóirojonocfudfC
llfój
»S Determinación oe Hodrigoama< cioomaeftroáalgunaaríe.íDtroftdriett
VXrcjoc fflnnidia ooctoicn k^eofobie ttbnppuedeUamaramfeñoten íufjioi
Jo9piometos2|oadmaridoalaniogeral fafasppot cofa» (Insulares aulcomo fiótf
Itfpooelcafdmtento t muriendoel mart» ¿creó; aquel Alotícnee» poder eCcondelt
úoñ Icgtcnca aeUaoatoberedcrowd carta/odmolooequeloquiíauawícroa
marido como Ion otros bieneo beredita* 3umbte^>cnotra0 ciertas cofas $ manda
Hócenlo Cidotjcqticd.3eakcnlal<tpt» llHilfíjIéV
laler.Ha.il.cofacsíjempIaseeniiépocoV
fff5dííjlfftl ucniblcíca ftd jucíemplasare eoftcftaoí
wça gnardar fegtm oerecboel emplajado nó
rido:«la0vdliditra0 oecada oiafudîc» peue venir aun ejfea manlficltoferoc fofa
Si» mtigerannqueata fobtedlo muchas rtfdicionodiuejopuedaíeroaíaíperofi
<opinionc*oe ooctoiceeffcic» la verdad e f» cieitoQnoesftt niej noes tentdofte ve
«ene reguardada lacoftumbK wlatter* nírXail^cofac«queendempIa5amieto
ftílffUtedge
afUg ieocooKicjir qtiatfocofasíla botando*
Cï>ecomoicpanenkwplef tôt gantantequtcowaqualperfoiíaáoereíí
pooder.loquecofiocngaadtííwar
«tuerdlaalqocreltoío^
Linar aotro^ le rosa ocrecbo*w»il»
iquandovltncnlaspaitwalme* eYIdfegondo tiepo oetien venir
quídoeí «amado t ot5e almaf dlarlas|Hirtesanted|uejsend
€Kttflione9« ocfcnfionw quefealulgad trcocofasfeoctómirar.Xavnafivino
l>lttto.£Ltti^qoando fe cómico^ lo# daquMovinpdcmplajadornodoewé*
oeniandadoKnodempla5ado»lafcguif
kJdf poi oerccbardpoe
4ooencnforarla0paiié0oecanjftiafMr
Iteconttílandl^q partes quando vino eí oenandadott nó
pr verdad. ítvi.wquandotoa portea a» vinod empla5ado:E<l«nwndado nruf
^él^tjdl empajado pojtrce vejes otucrfa<:oe9

Fol. 231 r»
476 DONNÉES TEXTUELLES, 10

ítta ve? pul toússi en cada vna oeffas tres toV£af ercefa co© es quando vinieron a m
Ve5eâOeu£aîierpta5oOejBrt.ofas:olavna
. — ^_ bas las partes íftefpBe» no quiere venir
laiwaodfâaoeueîjecbarrâflcoffasoe^
onefiermitiffala-parfe q#etfr

timrvtlt. , bwtpneardCeinandadcttpwer Oercan*


eícuí&icaractfetlíuejMerereloemancra daíTncíctíptotTnTrarotrapartetomanífc*
doîçnftnencô Delaôeinanda ffesreáHí ftareoetfeeriuesfondenarlocnlo menino
dístocinandacsperfonalDcucel}ue5me? ffost pofíesle termino para pa#ar a nueae
t&8ldeioa&dada:effpoíre(ft)noeÍ09lrfe
*■ * — mlaqtííi Síasttffel&emandadoquiffereciuelaoe*
ponga d huello Dcuc la poncnfaitíóenfcg

aujtesnccefi'ánooeuerocoftreñíEyTecaív £yJZ tercero tiempo es oeîàsejcc


diaf ^îfeqcî ^e feaoj quéeftarffg ocre? OijOefenítones f oetenfíoncs fásíendo
cboypotefcomunic5ïioniîerj.ue5atarpo tefa&erdoeniandado queno oígaftigey^
dlr qucfÍracUdoen-ra poífdííon Qelacofii íen*íonesoefaco2dad3s:Tp2ungrdníeí¿ ?«
Xtalf eí que fuerexoniama? vieneante q uemírarffel me> s poder por ckríp'o oe!
pvafl? eíafíb^eueco&?ar!a poffenionryOe papaaoe orropancipepoesir contra dcf*
2ei5ar lascólas que f»5Dd oernandádolí
' críptd.£fl eltfcripro no vaíe quedara a d
SÔeoeoarfïâdoîqtieclfsraal . j? podeT6ra5S3r:tRfoerefofpecbofi.>djue5
_m ^
ejenàqTpîeip ft viniere ¿I ¿íío p«meramcñtcíooeueoe5íf;írí£beníra*
•»*.. .^ dapíímeramojíepttfiereüfrasoefenfíoes
parefcera que cófíeníen end % r,c k püdrz
imfeiitenefjefiíDe œssreçufgrpôîtiîîîeua njan fafijoílnaf
■oflo'tfí

monda rear foere mucüic eTconruinlj P2» que no ptiedé eflar en Iup3«ç >*-; fer a^-
^mfóías coiîasrtipatjdofí3dí>20e eifàia oo îôodcomBlssdo De «¿ôis?otHïi8 bî&<
Oçrcctxj cobîârai H poflcííícn bel jpudbíe |o2ío«enc»Cecccfe!d;o€í?fci'4r^c<{eroe
CdTpœsOdôSdiffoesvcfdïid ft"dqaef«c ^rotoquenéesparfc îîîrtcïie scffi»jKü2a
ttseüdo eh ta tencncíanüsanodíues que jpbgme&Hfbdlo no poder pîccîderar.: fcr
ítoieférapó^efl^uriDtf^ínotcaíDfío^sfío nlns?îaa,
Iiritíaé5-títtd<»atonfa5no&etól€rófv&) C^quano tiempo.
iàfijofo&îeTi ptopièdadi? ello Dise et !«* ^2iquarto tiempo-esqaSde ícc»>mít*í?
tec^otpo:quel3cpranH3ebre noeffs síes \j^ca ei pleyfoeneíquaí^fu¿jíios n»írsr
todavtoce ttûnifteftoty eííofobjedícCoen trescofas. 2ía ptímsra que tlplœo k co*
Iaoemanda real: pero cnîaOçmanda per/ mfcnc3jjacomíencoop2íncípí«5Qusndo2
iônaloefpucspelanopaf&doé! inejman la Demanda anrefpohd^oDí rsípu-ríh ce
dara baser armohecTas copias pes los bie rec^ajne«teî?ec^s contra U besîsnd^ -«if
nesmueblcsá.íí.oísjHriIosir»OíasOcra! tnaíoí>w.qí«féfn¿aíoíalidpo:¿oní^'"
tnontds pasados mandara |?ajer remate eîo» oenfcgo todo : o conffeffo pine : ¿ <5
^rematar wáacaqmen «asoíeretjoftíj fteffo^.(r.eaq»3doconofcees2l jv«¿^ no
Wiîcro$quev3HercJ>ç8r3paso'alOe8iai» «qpe^ijerOeoizerpk?»':^'—
dado2íiíosqtí¿fpbcren0ar tosaal De* hartítcgíjrenfa confcfencfs

oe
nferfeDeipocspodraempfajar
ÍK»lvrtfhfi<*aft9rtnra
d &eniandsdo j? no creeniandadosift'jrf
ía¿f<-nfta^
como
f ttora
oe:ca
ffa d'ptetto
î>e
pkyfcr
aTegar
QUífon
etf
îùscoHTcft8do
ercçflîonei
DfC^S ejrcelîïoncs
tque
comencado
aít¿T*tíu«n
noc?s

FoZ. 231 v-
DONNÉES TEXTUELLES, 10 477

ggp
tóíemíno fino con lokttmfdad t>d
lo

dpaei atrer, n a^u^r te


filaos fóbíc áQüelantculó : o artículos t o
fotee la c<?ía ftue pertenefee a
manda terecpwp el Demgnrfadaq éríffetj^ Xôoffauo'Deuêfrpl pg.e
deque &efiende&erec&o*28Îegunda es 5
¿p^e leX&jerc
¿po^ X pfcgttnfâdosttefciran
pg |>p/pcJ
¿eta
oferdji
fama,
lugar/
íCéOelo
£0&elcáfop*opío
non
quefaben
oque (obic
c»c!ofí que
vn
lo vïeron
artículo
creen 5
y
fa verdad, ^aicrcírscofs cs
notXüt <H¡üt$fcccbir mas De íjuarema te
fÜ'g Oíó í bd
en a£uné C« ^oricflÑdadíp pcuen ferpjegú
s:p jâ p sadpsen todas las dccunflaoúasalnegor
partea ms&nopp; pactad cío atañientes*
: CS^el Teprimo tícnjpcu
^£fcptítno-tícmpo esquando hspar*.

gi uebas cofasíe
Dejtr.Ho Ví)opoí.i3üc fueror, rece»
t<sRp?efenc/a 5la parte contra quien
s4ü5en nofejieijdoconmmas^o íegüeto
0¿¿¿míra<j 5 ^H tpit fueron cecebidos antcocla cofucila^
pîçfcnîctapartccontra tps£46d 0 düeifa 4órt t>clp!e£roj Xo t^cro que fon contra*
fp:cf¿ntaíca en otra manera -nojpálcnlae riesen Îi.2ioâuano"quenoronconcoîdcd
p:oaâças ni tcftigos faluo.fino.quífíere ve 5qp}Bt IIí
níraql contra quien fe ^a,Zoíç¿onaoî)Ci apaycqnc loa trae y aduK oeueios con*
tíí mirar QDCfcan oefeuena fama pt»cí)ue óídar<juantopodíerc:$>d júe3p la pariré
«anomtoàdta QüenofeanTícr«o5 nípan nqpjp íeldplfd
dfft6fl mandata ipücdecntoiicepíefentarcflrtuíjjcfcríptu
taá^poner eîx'cpcionespcrêtoîiûfi aflî co=
n îcaehotrâaiancra fio mcipagas-yRCfcripciones i oqfcn taifas
>coc (ascaufasrojo? teftígosío qnoyaleo las
adújenlo qnar uafJSerdqnefea pjóuada po: anted
3 uaf oeucmtrarfí vaVt
^a en otra manera no
uede wiírqtieal cotníe
^íefTe manda s otro $

pzcgumfao vQp?
fiüt oyéronlos otros qücadojrcno_pDedc

Fol. 232 r*
478 DONNÉES TEXTUELLES, 11

pafi^aertatjetpieiwi

iaiaïe! quai mcWcty íedfo f qd


ifirfpsS c$q cínplsBaTs'toaa perfona ^od be
cbatffia cdfidenej» ícompdáysslfc mandado: Mperc* tardía :f2ïno algunos
fulano que me rcftíruya lálMcps vina cort q a mcncííer d jDC5t>e condfccr $s perfona
íosfrirtosíí 3 rentado C>et>os aóos 0 cfta j d cafo para Oar lefivn'ma 7 cffte.faî afïïco
parre í?3íla q labias tfnafca rdíríupda mo el fcljo1 ^cl q fue fícf üoq" tsíc rc Dânaciar
rcslmcntérpara
ífnwfraríor'méndícríplóíotiíeílrórtóí1*
lo quál oonác mecg)>fu¿ en juf sfo al q franqueo 9 fu padre cal ft>o:
oáls mo3er&elí9 fi d t>tjo q tiiere tetnî*
1c¿íTtcrpdp p r áareníufsíoafapadrequelo ríeneén po
cmahSai pógoen tnejo; f¿):m3;t ntsilcrâ' dérica eîîono !opuedet?33cr fin licccia Od
Sàejmedoy »>c6cr¿cl?óí»cuo ípído îcft!» iùes j»el mes «oía puede oanísí «0 fob:eîd
tnonfpalpsefentc cfcríuanc»? rue^o 8ÏO0 Qg2nopo:Tu3 armas : 0 poi ¿ bogado 30
pç:aîcaîdcK) pó: cfcríiíano obedeced reo
aTcjunas cofaspo2 rasó Oefooïftcioo mac

... ^.jiaïuo
los .pjomeras q t?3 d itórído a U r¿tií£;ersl fas Hílgnlsrcí 3»1ícomofípíme ¿ju
tfemíiiposUa&mísníó zmurSJod rnsrfc
dofí icpertenefcc a cîla o áios^?crc¿CTos
©el iriaríáo cónioloe ótrcs Mertcs t?erédí¿'
■tártosrcBlo q el s>f5cque cl SSaï.cnlaïej? pe cofa es que mfis Htmtempoconiicntblt rdar*
nc.ff.ío.m3.q el aconfejsra cj las fdt&aics caíí d fue? ctnp!352recn fidla te ¿jua
íjcftíduras fuefien ocios ferederos r>eî ma íegun Derecho ¿I ett}pla58dQ no t-euwemr
rtdo:î!as vdlíduras 55 cada 5ía fuefícn^c avnquc fea maníficíro ferfccîa j»rífdíeíotf
13 tnucjer «n q ap fob:ecl!o muchas o* od (ue?o pueda ftr Dudaipcro ti es oerto
ethídnes'^e&ocíoies cff 3 es!a veraadiy dc QÙe^ocsfuíuc5^o^tcnïdo^e venir. Zi
aefer ■guardsdala coflsmb^^cta cierra ÍÍÚCOÍ3 cí <jue cnel anplssatnicntc feí>euc
fífontaafdíiuaíes^eíamütier. *

Wcssícmpqg. . . acar î*e querella


JT fecundo tiempo,
iftfíd fajtrndo rícpo^eucn venir para
VXcftsrías pants anted S uc5:end 4û«
tr<scof39Ïc0eucn mfrar.'S.a vna íí vino d
Ocmandado:-: no eí cmplaj^do, ¿a fc^tm
wigl.ttï.cg .¿a qiíaníío vínodemplajado f nod&m5¿
rtSs.pbiÇcinànda -i
^htcñandoi3í>em <a>í
!'ííydí bi ffiaa
"dóí>eaeníürarla5p partes tuan'do yin^çTî5çmaniÎ3po2i; lío
^ífVcrdad. ¿l.ví.c* quandolasí pírttó8 pino el emplajado: ? tí ^cmandacJofi ftjjf
ú ElíCsqiisndoIa csíplajadopo? tfes vc^cs SuicrTas-r
Ctíí)
DONNÉES TEXTUELLES, 11 479

pot to^înotiemaDiasoittd
es termino pererttoMo;? oeiíéel
t|íibaitóJ<or^'iacbtt^amt
roajfinovtnteremofóaiiaolacarfíioéflci
rfrffoétéd dafiñcfcrtptot'íflfaotragtelomanifefta

tqtídíos
¿ael
reoeuèd)oe$
poner
fteloemandadoqiiirtere:que
Ubellooene
C-S>¿rtcrcero
<rrtím6I
íeterminoijapagaranucneotafl;
pleitos.
códenarlocrt
la poner:
tiempo»
faruocntospe
lomanífiefto:
la ocf pon

ïltno oüfttz bienes


~ moeblesni rav,5es ft
^ icôïlrèmr oempoeo6Iaácjc«(Tionc5
îfrcidudar baila qu¿tf fiádotoue efforaü VAt
irerbofpoj cfowriunicadôftcliocsara! le faDere!oefenfiones
Demandado
? oetendónes
qncnooígaftwxpr
bastido
podcrûtiefimctidocntapoiîcfîtondlacoi ctmones oeracoddrtf d:?prtmeramfteoe
fiixâmdqticfotrecotttumajvicneafrtiê vemtrarfieliiiejspoder po:cfcrtpfood
papa^^edtróprtnapefocñrcontradcf
erwo.jefielcfcrltono vale e|daraaelpc#
diftfikreroíbío!|
m^ftfikreroípecboíoe!|nej

el
podramas
oe
lafoímaod
frrntnsuna.
trafSlt
fies
aoftnafctereoerpuedfofpeebfl^e
©troíi
mandado*
mafoí:omenoíóbcdad:odlar
feriicroo:ooefcomo!gadooecr(omnnt5
piimeramente
daprtmeramcntt
otro:o
parelceraqife
ça quarto
el
CH>d
pnedeoejir
pleito
que
ô,no
rccufarpojaqueíía
Ubdlono
no
quarto
n?poc0
looeoeoQtr:
end
puede
eôpufief
confíenfeneirdt
cótra
partent
qualocuemos
tiempo.
poder
dlar
quandofecomien
elaotras
períona
tteneactionü
en
pioccderpot
fftalacntra
tütíiopot
rajortfal*
bcfcnfio*
ennomo,
mirar
poder
od
nooe
le

el
éftataSerecbo
fitficbfç
o,it¿ fite.
T^tfjpttestxlafíoí
metido
ab«mflHMidlofdlfbdt
^* poz^
píp?
cobwra
enNjtenenclajio
^ticf
poirefrionoeraflotc^/tt
reáUpcrocnlaocman''
Uí«fdd
la cofa
cohhtmaj
lijpbflemon
ello
■ mueble
fdlofobicdt
es verdad
ttooeue
gano
no
íbí
día
dcI
dII

Bp imanado dines «?a oemanda


^í5coopíindpioquando
banrefpondídooerefpüefla
•üandara
~~ bajer
■-almonedaí
"• ' compas
totlpot oerecbamiéñtebecba contra t» oemanda
meímafobttquefemouíola Udpo: contó
tti fladon benicsotodo/oconfieíTopaitr/a
J^jtfcmatarl q
confieflo»
no
denary
baqueJujearen
X3,t|,es
ba5erocopje!plerto:faliio
lacôïdenctaque
quandoconofccijlioej
pague
con
oloemandaiio^la legundacofa es ciuah* a.íjcoías*Xa.ii|.cofaesqne oefpoesqoc
do tiene el Demandado f no el oemanda» dplcr.tocs conteíladotcomencadono*
jjpi«H viniere oefptics podra emplazar co oealegartos orceíTionesque anigitend
^ooecbftel d pleptoquefonoicbaseiccdnonesotlactc*
¿ara fiado: oedlaraoerecbo baila en fifí rt/ljífll(|f
480 DONNÉES TEXTUELLES, 11

pqg fjqrinqoer
dottempoteftalaíentcndaolffuiítüw.
CHkl quinto tiempo. totenniiwftriocooroleinnidaaodjura*
a4u$irloetdlígo«nopttedeau*rdqoar«
putsqoélapamotioíreíterminoípaní
íorgrlaomaqoadraíquceeotcbocntortn
£ quinto tiempo
centellada quandola*
eíoefpue*oclalld
partegoenen mcntofeguniecoiiftetiearriba. ioíqtfo
a
ftlotmllolbfe
roatfe:puedailar ocucnla ocdaramll
toocdaraítoooíperenoWcttramcnteíWc
fmosfptrttoalesociKiiioniroeoQirver dcnlaotniVQtonwraoccbrar.lofepti-
fptqp
tta4imomQp lifl2
•w/oenfemtíanrc£otj«ilamaqtiadrt 5fWd*rtrtU
pj
|wq« ancorar qü9trocofa«.laptíroc ftigo6iohttaqudarrtcolo:oatttaik»:o
««quclocmandadojqticentíaidcíioe lotaelacoíaqwpcrtencíceaaqudkw»
mandaoerccbo^dtttmandadoQi
dbdddQoittai Xíéít4tí
dcqttcocficndeocrccbo.HaícffundaMíi p/g/mpoE
cnloqUelwfocrc tnc«tintado qtc oirán
la verÍad,Xaícrccraco(ae0 quenopedi» eecront&ócloqucfabcsQcloqiKcrfcfit
ocia fama, ¿ononoqnefota marncuía
rtnólajonitcrminopoicaufaocatongar nowuidiuejreccWrmtiixqoarattatc;
«plmo.1laqoartaefqocnooíranmp:o mXdfbid
níreninalfiíitiacoíaparatraeriiioarp»
bbdlmm!toííepue

fjlbdfcrtortempo*
Xícjctottfpocafotnelacontdladon
rrepUcadwbecbaconfeftonpotlas
iitpotdjtjcjocfpuesoadalafmtm

t>«jemirarûadndolotfadti5cf5fcntarfea qo
totfentelapartccontraquicnlosaduírfa ootioclpUítto.lota'ccroqpcfonwnira
fwcfcnta:caenotramancranovalenlas rtoflcnrulcmwrtoq«nofonconc«4d
SftmgoafaloofinoquUicreva * otra* rcjonaqwoidplcrto aaecci! t

ntwfonoicbaaeii teoeoeimotpuwTtmrwç
fer ralea que bagan <owkaïïlcomoabt5rdîemaiMJaaotroi
bldí iaqttdnovalepojtftíso
DONNÉES TEXTUELLES, 12 48*

qui comienza elafuuia

de MadUre J a co bo >

Prologo .

O do los :pleyto5

icnyws ;

. re tienwo es t£uanc¿t>,-cO

; . ¿mío fai chama**

I ovro qtícU fefU-- dcrccfjô', ¿ £c<rv>ncl¿> tiemp

quonJo ?Cénen 1<ví j>&rttJ a-ma f Jiuyz- ■; cL->

tercero tiemjfc tí giut'/ufo cl Imi&da dice ¿iù->

çufku ec<tpuè?i& o~ cl&ft'wùvict .J>¡rrtjuc sc'dclvn>'~

ûït cl Jfhytp ; ctf guarta ticrtipo cj quavide ¿<Ls

urjmcnzco ¿0 J)Uytv% c¿ quinto tïtrnpo &f gitan

¿ic deven lat.jarte* ¿£- aerar di'. coUtj>nút* o",

d¿ diccr verddfi-} ci sexto tienipo ef, ¿[úcWíic ¿aJ

u J?rokt<(",¿l

Fol. 32 i*

81
482 DONNÉES TEXTUELLES, 12

tungo €4 ijuando Ué Jxtot& rnzcmatv sofa-o ¿afj>re

basé jv¿ru> todo drjtttytv ; cl ochavo Jplcyto 4 gu

ando Utfjpartu cùrr&n, tljpkytc , c Jnèd&i SfiJitcnaz:

d ncno ii'cnijH) es d tiempo delà

ïempus primiun

*M> M tfSL

tro cosa* devt el ûnw eaxw \

J & £tu cl uvyZv tvcv $i

te/jxryr gue almvn eme U lo dùmatid&ro ,

Jucrc Jffrrtù £uo non Jucdo dtfnandtùr se' n&ru

licencia, ¿UU ¿uy^antu* ¿cjzitr jiyz> ¿icsàr

c* giucn dcnt^nílítr al gue frattyutp' ¿u, pxdn


o"
fta? fiyv / 0" ut mererf se es fiyü g tu es enjv- !

der dc¿>.. jaJrc , gue attiO non1 j>ucdc/

en>

JCtteri' JObrc> was guo o&nojw sa-¿u orífices ¿ o

Jpr ahwdit'ùt' ; o~Jwr otro oficio aUu,ti<xx ¿ cb

¿icrw tt&v Jfucdo dimasidívr ¿ù su> Scnricn* en,'

Ui/yzc %J>cro s& rfuétfr que aquel* ¿rue ¿o tica- cti'

Fol. 32
DONNÉES TEXTUELLES, 12 483

ascendió' cl fejminentc maquilo attifa ■>


]?o¿Urf
han do serbi'dtimèro , h un lo puede Jtucr } ¿

¿turdc* demandar «vi» ínyzg a¿ £u¿¿o tienes

vnJ.>£>íUrf ¿n- mus £JJ>eáa/& . uçutnAo ¿tu dteu

la- JL/ cy ; la Sigu-ndJu coscu c/quctl* U

tn tionpo eeTw&HÓro'ca, sed

■t&rnünc en grand,- jzützt^ nm a tenudc cL

utizdc de 'Vùnér ; La- tercer* cosa ¿/ qu¿ c>0

cucado dwc- vertir ;j tro %t¿o turn sea dc,l¿u>

j¿cr¿¿daten dei Uvfi, £yt, b faz curar • ¿ato

-yerdado & qu&nde J>uedù sc&r dubdas ¿cts

se íuyx,f <?nm>', ca, c¿crt& cosa,- a

novi a &t> w,yz,} nondeve -v&

tcL f ca nvn es su> iùyz, • la- e[u*wtw cesas c¿

que la, citucians deve, a contr&ter tres cosas

el di&j e el luga*0; ¿c[uû*i dtve, rc^a>?dcr.

T iecundum.

n el tiempo guando lii

Fol. 33
484 DONNÉES TEXTUELLES, 12

■99

Uártts (üyen nwur ¿uitc- cl juyz*> } ti'cs cosa¿

deve 0*111 ¿'oeit/' ; ca- ûvi-env d dcrniwidader , es


o~
?l<m et denuinUiulo , nrùno cl c[cmandd'<¿o'J

c fien cl- dùniiinditiior f o'^'eno coda

yùmû cl d¿rtk*n<d<idiirj c tien c


¿'
c-Juc citztdo J>pr ira vc<& , U4ia -vcz-Jpr

¿leve see>r^ iktu/à Jr#r ' eontrtùPKacL-

\&4' cl; dcmatidadv vieno ?c non ddtmo4td<x.>

cada u*tû vi-etw-j c%de£ucí ttlp&nc fuz

zf n<rn>' dcvc> sa>r aide , ¿erum d¿¿*-


cx
c ¿aj despaoj } fcïdtrr, g tic cjpet-

'& a íjrtü, ¿ da hy dey e¿ c¿L-> -

y ele £iu demanda c*¡

&oinJ>lttru,C'Htro ; e% m laj>a*tt< lo

o t ¿(¿ve el u¿yz.
c*
■ttrnitMo Jwflt, jugar f cendcnunr el

en agudo que- niantfcftar . c} <tc e¿¿á>~


!it

Fol. 33 o°
DONNÉES TEXTUELLES, 12 485

guc le don libelle , dcv&nùlo dar

runt >frr &nj>e<i_u£iiojr jlcft&r , ó~en otrtif casas

manda- Ui J-*cy.

Temp us tertium.

-i.\| cl ticnijH? di laJ excepciones .


■"* S"
defensiones sacre deve sccr cü
»5
d&mccndadcr Que

deS0iidrtrda*>iic?ttr& • ¿ prvtyi&ra/)'H¿ctitrcj n- £s

tusyz- psr rescripto dcü jlaj>a-> eTdclo del otro

¿rùncipo deve <€ decir contrai- rescripto /&c

¿o tolU/r el rescripto ncm- ¿ft'hca<t"a: tiliu

sa. de Ut utrûdùànv * ¿pero sea


c%
iuyz J>rùm&ra/mietplro lo d¿vc ¿idear,
e%
guisa scnteyttr, £ut consunte, cncV f

ye dteer cenitra, ¿ajwto del dcnia*idadcv

dcscu-mutur¿ul0j ó~£uc e¿ ¿úrw7 <Ti£uc- a etvj'oder

aotrv,; ecfno ¿e< juerc, su.

flew es de cydadc<

9
Tnr — * •

FoU 34 r*
486 DONNÉES TEXTUELLES, 12

Temp us quartum.

m, i

*A JLN cl ticfnpo £u*mdp ¿c c<nnj?ù'

%¿L cl J>lcyto dwctttoJ catwr

iu/yu> t o"Ji0r rapu&ta dtrtclmnuentra focha

e dcvmu>s JoJbcr giie Jw


¿>~ ¿*
anuas Quár £ut míe refetrndti/ / 'tufando

Ctmipicza¿<< cLjjUytv-, c en to

LtL&y qucU ¿uyz ncru cchy

yhccr j>ayj ¿juc cvntwsoco la dcni&ndt&j ¿ru-

ticnd&e Quid ùùyz- ne?i dcçctnayy &v»'i

dcvcLt co ¿ufya>r.

Tempus quintiun»

M, M> *€& &

•4 J^i el tinñjjc çLtutndo Jrav-tCf tas

deven ó) Cuvcur de ca¿omua>

¿fuc' ,noïi. ¿un Sj>Criti<~de* , oZ

enjtlcytos Sj>£r¿tu<<Ucf daremos auur £ut £Jt¿a

Fol. 34 »•
DONNÉES TEXTUELLES, 12 487

J>ucd&n ¿c- dt-xar as lasjwtts

, scçutndo 4u& dû&p

tnaor\dotra mùa.* runv.

Teropus ièxtuni.

Là _T^ U tùtnfco de las j>rtvas du-

vwnos acat&r

las J^a/rtts cofwn gue £C ¿educen ¿c

tien 'vakm.tas Jjrohas Jigras

vr cb • coiicras çj,uac- dati les tcstrC-

c1 tlcpen sw de bue net- ncnnhradas , e* fterv


çvs t
«7
qjfe ; t x n<m doren sor

fiaren _prôvados £u*' &nt de kma yidfrj £ do

boTut twrnb-aJiv. e les tatùrvs dovett,. é îuntt

O/)t*re> (tut durait nadast c% dû otra- gtusa,

vaudras cío ^uc dcxùr&ufjrero gtit scan

des nitnora;èla,Jidrtv ¿[atlas adutc dareàs

tí dar das dcSJttuas; ¿ la/J>a<rto

£uo £ù adu&n

Fol. 35 r«
488 DONNÉES TEXTUELLES, 12

Jprtçvintar sobrt Lu cosa* gué Jertemech.

Jjîcyto; ¿ se la, j>a,rtc, aprtso' 'lo gao d

Los ttstiûPf, nmjrada* ¿obre agtuttat cesas ¿£

mad

rc tr& tcrtnCrws j>&ra, ddiiàr des tatûvj,

ci c[iuMrto tcrtniiW; ¿citan cen

¿at r ¿¿¿undo cut mondt, la- l&y-j ¿slIoj ■ùatc-

0V7 '.eU&ùrffrt ¿Utruruv Jpal&lfra,- etfcufaj J>tu.d¿ru

la/ dccl&rcw : Ça/ ¿Ic[ujl> Uc^, cUv cesa, , a£u&

tUu deve <C mtvrprtfwr ; c se, saérc ¿a, dulas-

racum/ los t&cùraj•• j-asirarctv

otra- <yez, Jtiudcn sobre, aguUlo

gutlaj wrimo'nùt* son, arterías ; rum- J? ut*-

de ela Jrarto ddu&r otres -tcjtùus &c>Jrre"**

a^uxl artCcolo, so ère ç[uù yo/Jbfm- aducías

e% los -tttfaœr d¿vc*i ¿ccr prtotontxidoj1

lo c[uc sen aduchos es dûêrrc- ús cosas

non

c[_u¿>

Fol. 35 v*
DONNÉES TEXTUELLES, 12 489

de su dicho t c diven ster Jjrcçuâttadôs

Lucrar , c% ¿ici tienipo , ¿dito gut vwon . <?

cU U> que ovrerrij eï sctlon ,t vreen} ex de- ¿eu

dcL U¿o'ccr/ & delà- cùrtodawh'C/', Cdo-

re mi articulo Htm deve ci uoyz< róce-¿?¿r mas

de au&renta fàrtiws ; tíos tettùrvs t-uni dt>~

, seôr rccchUoj , cmct ¿tue- d jtîtyto

trc-Mddos ; ¿cmimdo c[uC' diz cV dertebo •

■ttfbùnxr dzven cutievr 'verdad' , ¿u¿_p¿rr

Ud, tata Jjartt>f arme joer L<v otra,' • e ¿o

tcstuTvs dwtn scr raxviAoJ cris i¿t¿>no

hcmtifau.

Îeptuniiin.

m,

A tl

cfa&r cojoj dàcr armo á

, ta. op)'cu}>artc non* lamadcu

Fol. 36 r •
490 DONNÉES TEXTUELLES, 12

scyando brcscnt C' tioti ¿tyondo tomiMnaz,f o gu¿- y

•fueren reccktdtf/r twn s&ycrido c¿n*ipc?ado clj'íeortv^

€x guz A'c-fi eontntrias entres ¿o, (■' guc ¿crum accr-

dan* eti* ctvas cosas muc/jtts ífu¿- se- bútd&t dù>~-

ctr de-, detrc/jo c la> jfrfvrtc £u¿ tas aduce, j>ut<.>.

¿icl</ts
■j ¿icstvcordu^yj ù% butd-ctwcs ¿idcc&Jr eft- ç/lftiffv»
"fas

fs . è-*prwiltqiffs
¿, / t -*■pucdcnse> -*boncr ccccepcin
-^
r¿iu& ¿es uri&ttoiU* el J>ley~tv
o"
__ c[tie, leu
o" 'las

¿cm jwlfttá tT qtiC' ïiotv ^aJ-t lev jjrûi'tt dx>

ebo be**0 ç[tcù ¿i*i- pravad-tz pero


"
cl wsyo reábeís Lt prova-^ d¿v¿- catar se

Va* Vttîcu JtueAc avenir cjuo non

Coyfto j& /yo "rtçteaC' dtrn&tida. ¿t uedro. c*

deques me ciIJ-edesc <tv aercdtrt cy&> nen

puedo de manda*' eontru, * ***

Jêerso heredero^ ma,'J>ucdo demanda*' J>¡rr ci*.

Fol. 36 v°
DONNÉES TEXTUELLES, 12 491

1 emp us otfhavum .

vytB gu&ndo Uts j>t

Cñueran ¿L>mJ>t&yt*> f e rauenabu

t ¿? & toda ra.i&yts, ¿jftirdew

^e.ntûnu<v non ay a<i>> ¿£-9îû>v gucl

bon&G-* irc-KfUijiu £■ ¡¿u bowses bufeo &w ¿¿tif

t&ncuts) Jtcsro guxj butij>u¿do cl> iuyz J^ro-*

minfar Ioj howtc¿¿ aon^ut ¿eec, rJs pl&ytt> cera-

do t ¿z- lo ¿U uvyz, vir Jar eructado

Jar

Teinpus nonu-nu.

el tiempo dtlct-

tten

dty cía. jcntm-cwi/ , asyna- niaj devela deer

¿n ¿tcf*wto met' jetvewiaa dtve

t c ectidcpncuonv y ¿ l
'

. sur J>rumtc/ las J • I l

rvwi.'vcdi'u i*.*zr mjürxrTjr"''*.'" * ¡

Fol. 37 r«
492 DONNÉES TEXTUELLES, 12

wnizt-nutdO' scycndc cMtUfthtJ^j c& Ml'~>

•pona* la faz hrc/ï-nto : tpwv que lit' J>art%~>

'**. m itunia.%, éc- ¿loricbo' haï pffr sî> dwt d' UiyZ'

dar Itv semencia jxrr dXs f c entonce ¿ùt'da.fi'

conde h lima** en las defj>efeu , btrauc H&tt- *nè'/u>

P fa catptumosz ; ¿ cl- ¿uyz> deve a dur ùu

"Mi* 6-vlj bukticç o c>n> UtfrO'r cûpwmmA/o

¿- tien eti lupa/t* torpe nc<n nejew • c* dwc ad&r

la ¿&i (?<*iesay scyndcj ex mm efbando ïî/n att>-

dando ^ ù la ¿¿neúticta,' deve sur ciertas c%£o+>

h'c cojii ahrtxt'. jLÏûvyz devc j efi7¡dcj;na>'r-J

à~> là.

•na¿ dc¿J>cfd¿ t el sinon develas . tùtapît*' eio le>\.

SayPy ó cL> ù'CyZ' buede> iiejctw cl/ts deJpcf¿££..' \

>r ¿U la, boA'tiC* tft££ Jetf l'£ duVW .¿M-

rœ<r non/'jputdo ci* i&yz* -tôlier de> ¿tt*

gucj &TL' liit'diarftS „

Fol. 37 v»
VII

BIBUOGRAPHIE
Albuquerque Martim de, Bartolo e bartolismo na historia do direito
portugués. Separata del Boletim do Ministerio da Justiça, 304, 1981.
Aldrete Bernardo José de, Del origen y principio de la lengua castellana
à romance que oi se usa en España. Edición facsimilar y estudio de
Lidio Nieto Jiménez, Madrid, C.S.I.C, 1972.
Alonso-Cortés María de las Nieves, Catálogo de manuscritos de la
Biblioteca de Santa Cruz, Valladolid, Universidad de Valladolid, 1976.

Alvar Manuel, El dialecto aragonés, Madrid, Gredos, 1953.


Alvar Manuel, El Fuero de Salamanca. Lingüistica e historia, Granada,
C.S.I.C., 1968.
Alvar Manuel, Vida de Santa María Egipciaca. Estudios, vocabulario,
edición de los textos, Madrid, C.S.I.C, 1972.
Alvar Manuel, Pottier Bernard, Morfología histórica del español,
Madrid, Gredos, 1983.
Antolín P. Guillermo, Catálogo de los códices latinos de la Real Biblioteca
del Escorial, Madrid, 1911.
Azevedo Ferreira José de, Fuero Real. Edition, étude, glossaire et
concordance de la version portugaise, thèse d'État, Paris, 1983.

Ballesteros-Beretta Antonio, Alfonso X el Sabio, Madrid, Salvat, 1963.


Bassiani Iohannis, Libellus de ordine judiciorum (ex cod. ms. bibliothe-
cae publicae patavinae N. 1475). Curantibus Johanne Tamassia
et Johanne Baptista Palmerio. Voir sous Scripta Anécdota Glossato-
rum.

Bastien Odile, Libro de las coronaciones. Édition et étude du manuscrit


&. III. 3. de la Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de el
Escorial. Thèse de troisième cycle, Université de Paris-XIII, Ville-
taneuse, 1984.

Beneyto Juan, El Pomo de la espada. La sociedad, las letras y los hombres


de ley, Madrid, Editora Nacional, 1961, pp. 163-183 : Indice y
balance del decretismo español.

Beneyto Pérez Juan, La tradición española en Bolonia, in Revista de


Archivos, Bibliotecas y Museos, año XXXIII, 1929, pp. 174-184.

Berceo Gonzalo de, Milagros de Nuestra Señora. Edición y notas de


496 bibliographie

A. G. Solalinde, 5e éd., Clásicos Castellanos, Madrid, Espasa-Calpe,


1958.
Berger Jacques, Le vocabulaire de Vancien droit privé vaudois jusqu'à
la renaissance du droit romain (888-1250), Genève, 1963.

Bibliotheca Iuridica Medii Aevi edidit Augustus Gaudentius, Scripta


anécdota glossatorum, volumen II, Bononiae, 1892.

Blecua Alberto, Manual de critica textual, Madrid, Castalia, 1983.

BouRDiN Marie-Claude, Primera Partida. Édition et étude de la version


« Silense » (manuscrit de la Bibliothèque Nationale de Paris, fonds
espagnol, n° 440). Thèse de troisième cycle, Université de Paris-XIII,
Villetaneuse, 1982.
Braga da Cruz G., O direito subsidiario na historia do direito portugués,
Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra, 1975, separata
da Revista Portuguesa de Historia, t. XIV.
Bru Francette, Tratado de gavilanes y azores d'après le manuscrit V-II-19
de la Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de El Escorial
(folios 162 0°-166 r°). Mémoire de maîtrise, Université de Paris-XIII,
Villetaneuse, 1980.

Calasso Francesco, Medio evo del diritío, I, Milano, 1954.

Catalina García Juan, El Fuero de Brihuega, Madrid, 1888.


Cejador y Frauca Julio, Vocabulario medieval castellano (obra postuma),
New York, Georg Olms, 1971.
Cerda Joaquín, La «Margarita de los pleitos » de Fernando Martínez de
. Zamora, in Anuario de Historia del Derecho Español, t. 20, 1950,
pp. 634-738.
Cerda Joaquín, Las glosas de Arias de Balboa al Fuero Real de Castilla,
in Anuario de Historia del Derecho Español, t. 21-22, 1951-1952,
pp. 731-1141.

Cerquiglini Bernard, Propositions, in Razo, Cahiers du Centre d'Etudes


Médiévales de Nice, n° 5, 1985, pp. 9-13.

Chartularium Studii Bononiensis, X, Bolonia, 1936.


Colecçâo de inéditos de Historia Portuguesa, t. V, Lisboa, 1824 (2e éd., 1936).
Colección de documentos cara la historia del reino de Murcia. I. Documentos
de Alfonso X el Sabio. Edición de Juan Torres Fontes, Murcia, 1963.
Colección de documentos para la historia del reino de Murcia. II.
Documentos del Siglo XIII. Edición de Juan Torres Fontes, Murcia, 1969.
Colección de documentos para la historia del reino de Murcia. III. Fueros
BIBLIOGRAPHIE 497

y Privilegios de Alfonso X el Sabio al Reino de Murcia. Edición


de Juan Torres Fontes, Murcia, 1973.

Cooper Louis, El Liber Regum. Estudio lingüístico, Zaragoza, 1960.

CoROMiNAS
3e éd., Joan,
Madrid,
Breve
Gredos,
diccionario
1973. etimológico de la lengua castellana,

Corominas J., Pascual J.A., Diccionario critico etimológico castellano


e hispánico, Madrid, Gredos, 1980.
Cunha Celso e Lindley Cintra, Nova gramática do Portugués
Contemporáneo, Lisboa, Ediçôes Joâo Sá da Costa, 1984.

Delort Robert, Le Moyen Age. Histoire illustrée de la vie quotidienne,


Paris, Seuil, 1983.
Dizionario Biográfico degli Italiani, Istituto della Enciclopedia Italiana,
Rome.

El Fuero de Baeza. Edición, estudio y vocabulario por J. Roudil, La


Haye, G.B. van Goor Zonen's, 1962.

El Fuero de Madrid (Galo Sánchez, Agustín Millares Cario, Agustín


Gómez Iglesias, Rafael Lapesa), Madrid, Archivo de Villa, 1963.

El Fuero de Zorita de los Canes según el códice 247 de la Biblioteca Nacional


(siglo XIII al XIV) y sus relaciones con el Fuero latino de Cuenca y
él romanceado de Alcázar por Rafael de Ureña y Smenjaud, in
Memorial Histórico Español, t. XL IV, Madrid, 1911.

Faulhaber Charles B., Medieval manuscripts in the Library of The


Hispanic Society of America. Religious, legal, scientific, historical, and
literary manuscripts. 2 volumes. New York, 1983.

Fédou René et alii, Lexique historique du Moyen Age, Paris, Armand


Colin, 1980.

Ferrière Claude-Joseph de, Dictionnaire de droit et de pratique contenant


l'explication des termes de Droit, d'Ordonnances, de Coutumes et de
Pratique, avec les juridictions de France, Paris, 3e éd., 1749.

Floriano Cumbreño Antonio C, Curso general de Paleografía y Paleo-


rafia y Diplomática
Pontificia), Oviedo, 1946.
españolas (Con un Apéndice de Diplomática
?

Fuero de Guadalajara (1219) edited by Hayward Keniston, New York,


Kraus reprint corporation, 1965.

Fueros leoneses de Zamora, Salamanca, Ledesma y Alba de Tormes.


Edición y estudio de Américo Castro y Federico de Onís, Madrid,
Centro de Estudios Históricos, 1916.

32
498 BIBLIOGRAPHIE

Furetière Antoine, Dictionnaire universel, Paris, Le Robert, 1978.


Gaffiot Félix, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, Hachette, 1934.
Gallone Paolo, Organisation judiciaire et procédure devant les cours laïques
du Pays de Vaud à l'époque savoyarde (XIIIe-XVIe siècle), Montreux,
1972.

García de Diego Vicente, Diccionario etimológico español e hispánico,


Madrid, S.A.E.T.A., 1954.
García de Diego Vicente, Manual de dialectología española, 2» éd.,
Madrid, Ediciones Cultura Hispánica, 1959.
García Gallo Alfonso, El o Libro de las Leyes» de Alfonso el Sabio.
Del Espéculo a las Partidas, in Anuario de Historia del Derecho
Español, t. 21-22, 1951-1952, pp. 345-528.
García Turza Claudio, La tradición manuscrita de Berceo con un estudio
filológico particular del ms. 1533 de la Biblioteca Nacional de Madrid,
Logroño, Instituto de Estudios Riojanos, 1979.
García y García Antonio, Bartolo de Saxoferrato y España, in Anuario
de Estudios Medievales, Barcelona, t. 9, 1974-1979, pp. 439-467.
García y García Antonio, Iter Hispanicum (Codices operum Bartoli
a Saxoferrato recensiti, 2), Firenze, Leo S. Olschki, 1973.
García y García Antonio, Manuscritos jurídicos medievales de la
Hispanic Society of America, in Revista Española de Derecho Canónico,
C.S.I.C, 1963, vol. XVIII, núm. 53.
García Villada Zacarías, Obras completas. I, Paleografía española
Êrecedida de una introducción sobre la paleografía latina. II, Album.
arcelona, Ediciones El Albir, 1974.
Germain-Aufray Jeannine, édition du texte des Livres des Prophètes
d'après le manuscrit 1.1.6. de la Bibliothèque du Monastère de San
Lorenzo de El Escorial. (Esaïe, Jérémie, Lamentations de Jérémie,
Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum,
Habakuk, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie, Baruch). Thèse
d'État, Université de Paris-XIII, Villetaneuse, 1986.
Gibert Rafael, Historia General del Derecho Español, Granada, 1968.

Gilissen Léon, L'expertise des écritures médiévales : recherche d'une


méthode avec application à un manuscrit du XIe siècle, le Lectionnaire de
Lobbes, codex bruxellensis 18018, Gand, E. Story-Scientia, 1973.
Godoy Alcantara José, Ensayo histórico etimológico filológico sobre los
apellidos castellanos, Barcelona, El Albir, 1975.
Gross Cari, Incerti auctoris. Ordo judiciarius, pars summae legum et
Tractatus de praescriptione. Nach einer Gôttweiger (Stiftsbiblio-
BIBLIOGRAPHIE 499

thek. saec. XII. ex.) und einer Wiener (Hofbibliothek. saec. XIII.
ex.). Handschrift herausgegeben und bearbeitet von Dr. Carl Gross,
Innsbruck, 1870.
Gutiérrez Cuadrado Juan, Fuero de Béjar, Salamanca, 1974.

Hamman A.-G., L'épopée du livre. Du scribe à l'imprimerie, Paris, Perrin,


1985.
Handbuch der quellen und literatur der neueren europáischen privatrechts-
geschichte. Erster band. Mittelalter (1100-1500). Die gelehrten rechte
und die gesetzgebung. Herausgegeben von Helmut Coing, Mûnchen,
1973.

Herculano Alexandre, Tempos dos preitos, in Portugaliae Montunenta


Histórica, t. 1, Olisipone, 1856, pp. 330-332.

Hinojosa Eduardo de, Historia del Derecho Romano, Madrid, 1885.


Kantorowicz Hermann, Studies in the Glossators of the Roman Law,
Cambridge, 1938. Nachdruck mit Addenda et corrigenda by Peter
Weimar, Aalen, 1969.

La Escala de Mahoma. Traducción del árabe al castellano, latín y francés,


ordenada por Alfonso X el Sabio por José Muñoz Sendino, Madrid,
1949.

Lafont Robert et alii, Anthropologie de l'écriture, Paris, Centre de


Création Industrielle, 1984.
Lalinde Abadía Jesús, Los gastos del proceso en el derecho histórico
español, in Anuario de Historia del Derecho Español, t. 34, 1964,
pp. 249-416.

Lapesa Rafael, Estudios de historia lingüistica española, Madrid,


Paraninfo, 1985.
Lapesa Rafael, Historia de la lengua española, 8e éd., Madrid, Gredos,
1980.

Las siete partidas del Rey Don Alfonso el Sabio, cotejadas con varios
códices antiguos por la Real Academia de la Historia. 3 tomos. Madrid,
1807.
Le Goff Jacques, Les intellectuels au moyen âge, Paris, Seuil, 1957.

Le petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue


française, Paris, 1967.
Leyes de Alfonso X. I. Espéculo. Edición y análisis crítico por Gonzalo
Martínez Díez, con la colaboración de José Manuel Ruiz Asencio,
Avila, Fundación Sánchez Albornoz, 1985.
Li livres de jostice ei de piel publié pour la première fois d'après le manuscrit
500 BIBLIOGRAPHIE

unique de la Bibliothèque Nationale par Rapetti, avec un glossaire


des mots hors d'usage par P. Chabaille. Collection de documents
inédits sur l'histoire de France publiés par les soins du ministre
de l'Instruction publique, Paris, 1850.
Lindley Cintra Luis F., A linguagem dos foros de Castelo Rodrigo.
Seu confronto com a dos foros de Alfaiates, Castelo Bom, Castelo
Melhor, Coria, Cáceres e Usagre. Contribuiçâo para o estudo do leonés
e do galego-português do séc. XIII, 'Lisboa, Centro de Estudos
Filológicos, 1959.
Los Fueros de Aragón según el manuscrito 458 de la Biblioteca Nacional
de Madrid, publicados por Gunnar Tilander, Lund, 1937.

Los Fueros de la Novenera publicados por Gunnar Tilander, Stockholm,


1951.

Maestro Pablo Pilar, Corónicas Navarras. Edition et étude du manuscrit


260 de la Bibliothèque Nationale de Paris et du manuscrit de la
« Cámara de Comptos » de Pamplona. Mémoire de D.E.A., Université
de Paris-XIII, Villetaneuse, 1984.
Martín Sánchez Antonio, El Fuero de Sabiote. Édition et étude du
manuscrit des Archives de Sabiote. Thèse de troisième cycle, Université
de Paris-XIII, Villetaneuse, 1986.
Meijers E.M., Etudes d'histoire du droit, publiées par les soins de R. Feens-
tra et H.F.W.D. Fischer, Leiden, Universitaire Pers, 1959, t. III,
Le droit romain au Moyen Age.

Memorial Histórico Español. Colección de documentos, opúsculos y


antigüedades, que publica la Real Academia de la Historia, Madrid,
1851, t. II.

Menéndez
Vocabulario.
Pidal Tercera
Ramón, parte,
Cantarvocabulario.
de Mió Cid.3e Texto,
éd., Madrid,
Gramática
1954.
y

Menéndez Pidal Ramón, Documentos lingüísticos de España. I. Reino


de Castilla. Reimpresión. Madrid, 1966.

Menéndez Pidal Ramón, El dialecto leonés. Prólogo, notas y apéndices


de Carmen Bobes, Oviedo, Instituto de Estudios Asturianos, 1962.

Menéndez Pidal R Manual de gramática histórica española, 17e éd.,


Madrid, Espasa-Calpe, 1982.
Menéndez Pidal Ramón, Orígenes del español. Estado lingüístico de la
Península Ibérica hasta el siglo XI, 4® éd., Madrid, Espasa-Calpe,
1956.

Merêa Paulo, Introduction et édition de la version portugaise des Flores


de las leyes: Revista da Universidade de Coimbra, vol. V, 1916, et
Estudos de Historia do Direito, Coimbra, 1923.
BIBLIOGRAPHIE 501

Millares Carlo Agustín, Tratado de Paleografía española, con la


colaboración de José Manuel Ruiz Asencio, tercera edición, Madrid, Espasa-
Calpe, 1983.
Miret y Sans J., Escolars catalans al estude de Bolonia en la XIII centuria,
in Boletín de la Academia de Buenas Letras de Barcelona, 1915, t. 8,
pp. 137-155.
Moirez Dominique, El Libro de los Caballos, d'après le manuscrit de la
Bibliothèque du Monastère de San Lorenzo de el Escorial (b. IV. 31)
et celui de la Bibliothèque publique de Perpignan (n° 28). Thèse de
troisième cycle, Université de Paris-XIII, Villetaneuse, 1983.
Moirez Dominique, La structure du texte dans les « Siete Partidas » d'Al-
Shonse le Savant. Analyse du discours et description lexicologique.
iémoire dé maîtrise dactylographié, Villetaneuse, 1977.

Morier Henri, Dictionnaire de poétique et de rhétorique, Paris, P.U.F., 1975.


Morreale Margherita, Más apunies para un comentario literal del « Libro
de buen amor », con otras observaciones al margen de la reciente edición
de G. Chiarini, in Boletín de la Real Academia Española, 1967, t. 47,
n° 181, pp. 213-286 ; n° 182, pp. 417-497 ; 1968, t. 48, n° 183, pp.
117-144.
Muñoz y Rivero Jesús, Manual de Paleografía Diplomática Española
de los siglos XII al XVII. Método teórico-práctico para aprender a
leer los documentos españoles de los siglos XII al XVII, 2e édition,
Madrid, Daniel Jorro, 1917.
Nys Ernest, Le droit des gens et les anciens jurisconsultes espagnols,
La Haye, Martinus Nijhoff, 1914.
Oelschlager Victor R.B., A Medieval Spanish Word-List, A preliminary
dated vocabulary of first appearances up to Berceo, Madison, The
University of Wisconsin Press, 1940.

O'Kane Eleanor S., Refranes y frases proverbiales españoles de la Edad


Media, Madrid, 1959.
Opúsculos legales del rey don Alfonso el Sabio, publicados y cotejados con
varios códices antiguos por la Real Academia de la Historia. Tomo
I : El Espéculo ó espejo de todos los derechos. Tomo II : El Fuero
Real [...], Madrid, 1836.
Peidro Annie-Noële, El Libro de los Galos d'après le manuscrit 1182 de
la Bibliothèque Nationale de Madrid (folios 161 r°-195 v°) (xve
siècle). Mémoire de maîtrise, Université de Paris-XIII, Villetaneuse,
1979.
Peignot Jérôme, Du trait de plume aux contre-écritures, Paris, Jacques
Damase, 1983.
Pérez Martín Antonio, El estudio de la recepción del derecho común
502 BIBLIOGRAPHIE

en España, in Adas del Primer Seminario de Historia del Derecho


privado, Universidad Autónoma, Barcelona ; à paraître.

Pérez Martín Antonio, El Fuero Real y Murcia, in Anuario de Historia


del Derecho Español, t. 54, 1984, pp. 55-96.
Pérez Martín Antonio, El ordo iudiciarius « Ad summariam notitiam ».
Contribución a la historia de la literatura procesal castellana, in
Historia, Instituciones, Documentos, Universidad de Sevilla. I, t. 8,
1981, pp. 195-266 ; II, t. 9, 1982, pp. 327-423.

Pérez-Prendes José Manuel y Muñoz de Arracó, Apuntes de historia


del derecho español, Madrid, Gráficas Menor, 1964.
Perona José, Elementos para una estructura textual de la lengua medieval.
Lengua general y lengua jurídica en los manuscritos del « Fuero de
Zamora ». En cours d'impression.

Perona José, Lengua general y lengua jurídica en el Fuero de Alba de


Tormes. Volumen I. Diccionario léxico y funciones sintácticas,
Murcia, Universidad de Murcia, 1984.
Pertile Antonio, Storia del diritto italiano dalla caduta dell'impero
Romano alia codificazione, I-VI, Torino, 1892-1903. Réimpression,
Bologna, 1965.
PiLLii, Tancredi, Gratiae, Libri de iudiciorum ordine. Edidit Fridericus
Bergmann Gottingae, Apud Vandenhoeck et Ruprecht, 1842.
Pimenta Alfredo, « Fuero Real » de Afonso X, o Sabio. Versáo portuguesa
do século XIII, Lisboa, Instituto para a Alta Cultura, 1946.

Portugaliae Monumento Histórica, Leges, I, Lisboa, 1856.


Ramboz Claire, Alfonso el Sabio, Libro de la ochava espera. Edition du
manuscrit 156 de la Bibliothèque Universitaire de Madrid et du
manuscrit 9-26-4-D-97 de la Real Academia de la Historia. Thèse de
troisième cycle, Université de Paris-XIII, Villetaneuse, 1983.

Ramos y Loscertales José M*, Fuero de Viguera y Val de Funes (Edición


critica), Salamanca, 1956.
Razo, Cahiers du Centre d'Etudes Médiévales de Nice, n° 5, 1985.

Repartimiento de Murcia. Edición preparada por Juan Torres Fontes.


Madrid, C.S.I.C, Escuela de Estudios Medievales, 1960.

Roudil Jean, Critique textuelle et analyse linguistique, La Haye, Martinus


Nijhoff, 1967.
Roudil Jean, Index alphabétique des formes de la e Primera Crónica
General », in Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale, n° 4 bis,
1979.
BIBLIOGRAPHIE 503

Roudil Jean, La t Primera Crónica General» d'Alphonse le Savant:


structure du chapitre 688 et fonction de la copule « et », in Revue de
Linguistique Romane, 1975, t. 39, n° 155-156, pp. 381-393.
Roudil Jean, La tradition manuscrite forale de Cuenca. Essais dt
linguistique textuelle, thèse, Paris, 1972.
Roudil Jean, Les Fueros d'Alcaraz et d'Alarcón. Edition synoptiaue avec
les variantes du Fuero d' Alcázar, introduction, notes et glossaire,
Paris, Klincksieck, 1968.

Rouy François, Avant-propos, in Razo, Cahiers du Centre d'Etudes


Médiévales de Nice, n° 5, 1985.

Ruffinatto Aldo, La « Vida de Santo Domingo de Silos » de Gonzalo de


Berceo. Estudio y edición critica, Logroño, 1978.

Ruiz Juan, Libro de Buen Amor. Edición crítica de Joan Coraminas,


Madrid, Gredos, 1967.
Salvioli Giuseppe, Manuale di sioria del diritto italiano, Roma, 1930.

Savigny F.C de, Histoire du droit romain au Moyen Age, traduite de


l'allemand et précédée d'une notice sur la vie et les écrits de l'auteur,
par M. Charles Guenoux, Paris, 1839.
Scripta Anécdota Glossatorum. Volumen II. Bibliotheca Iuridica Medii
Aevi, edidit Augustus Gaudentius. Bononiae, in aedibus Petri
Virano olim Fratrum Treves, 1892.
Sorbelli Albano, Le iscrizioni e gli stemmi delV Archiginnasio, vol. 1,
Bologna, Nicola Zanichelli, 1916.

Staaff
XIII*
Erik,
siècle,
Etude
Upsal,
sur l'ancien
1907. dialecte léonais d'après des chartes du

Stelling-Michaud S., Catalogue des manuscrits juridiques (droit canon


et droit romain) de la fin au XIIe au XIVe siècle conserves en Suisse,
Genève, Droz, 1954.
Stelling-Michaud S., L'Université de Bologne et la pénétration des droits
romain et canonique en Suisse aux XIIIe et XIVe siècles, Genève,
Droz, 1955.
Stiennon Jacques, Paléographie du Moyen Age, Paris, Armand Colin,
1973.

Sumpf Joseph, Noms-noms propres, in Langages, n° 76, 1984, pp. 113-128.


Tanon L., L'ordre du procès civil au XIVe siècle au Châtelet de Paris*
Paris, 1886.
Tardif Adolphe, La procédure civile et criminelle aux XIIIe et XIVe
siècles ou procédure de transition, Paris, Picard, 1885.
504 BIBLIOGRAPHIE

Terlingen J.H., Los italianismos en español desde la formación del idioma


hasta principios del siglo XVII, Amsterdam, 1943.
Tilander Gunnar, Vidal Mayor, traducción aragonesa de la obra In
excelsis Dei thesauris de Vidal de Canellas, Lund, 1956. Leges His-
panicae Medii Aevi, IV, V, VI.
Tobón.Franco Rogelio, El método estructural en lingüistica. Posibilidades
y limitaciones, in Lingüística y literatura, Revista del Departamento
de Lingüística y Literatura de la Universidad de Antioquia, n° 7,
... 1984.

Torres Fontes Juan, Murcia y las Partidas, in Anuario de Historia del


Derecho Español, t. 34, 1964, pp. 531-545.
Ureña y Smenjaud Rafael de, Discurso leído en la solemne inauguración
del curso académico de 1906 a 1907, Madrid, 1906.

Ureña y Smenjaud Rafael de, y Bonilla y San Martín Adolfo, Obras


del Maestro Jacobo de las Leyes, jurisconsulto del siglo XIII, Madrid,
1924.

Van de Kamp J.L.J., Bartolus de Saxoferrato, 1313-1357, Amsterdam,


1936.

VaNderlindén Jacques, Le concept de code en Europe occidentale du


XIIIe au XIXe siècle. Essai de définition, Bruxelles, Université
Libre de Bruxelles, 1967.
Van Kleffens E.N., Hispanic Law. Until the end of the Middle Ages,
Edinburgh, 1968.

VII centenario de las Partidas del rey Sabio. Discursos leídos en la junta
solemne conmemorativa de 26 de enero de 1963 por los
excelentísimos señores Don Luis Redonet y López-Doriga y Don Alfonso
García Gallo, Madrid, Editorial Magisterio Español, 1963.

Williams Edwin B., Do latim ao portugués, 3e éd., Rio de Janeiro, Tempo


Brasileiro, 1975.

Zamora Vicente Alonso, Dialectología española, Madrid, Gredos, 1960.


Zarco Cuevas P.Fr. Julián, Catálogo de los manuscritos castellanos de
la Real Biblioteca de El Escorial, t. II, Madrid, 1926.

Mon édition étant en fin d'impression, j'ai reçu l'article écrit par
A. Pérez Martín : Murcia y la obra legislativa alfonsina: pasado y
presente (Anales de Derecho, n° 8, 1985, pp. 93-128) ; il était
malheureusement trop tard pour en tenir compte dans mon travail.
TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

1. Jacobo de Junta .. 13
1.1. Éléments biographiques 13
1.2. uvres et éditions 26

2. La « summa de los nueve tiempos de los pleitos » :


l'inscription du texte dans une riche tradition de traités de
procédure . 31
2.1. Une prolifération de textes 31
2.2. Summa de los nueve tiempos de los pleitos /vs / Dotrinal, Flores
deDerecho, Siete Partidas 41
2.2.1. Dotrinal et Flores de Derecho 42
2.2.2. Siete Partidas 44

3. Les manuscrits de la « summa de los nueve tiempos de los


pleitos »*. inventaire et description 49

3.1. RA( = ms. 293, Real Academia Española, Madrid) 50


3.1.1. Présentation 50
3.1.2. Cadre 54
3.1.3. Date 55

3.2. ES (=ms.P.III.2, Bibliothèque de l'Escurial) 55


3.2.1. Présentation 55
3.2.2. Cadre 56
3.2.3. Date 58
3.3. MA (= ms. 6655, B.N. Madrid) 58
3.3.1. Présentation 58
3.3.2. Cadre 59
3.3.3. Date 60

3.4. RE(=ms. 7, Real Academia Española, Madrid) 60


3.4.1. Présentation 60
3.4.2. Cadre 62
3.4.3. Date 63
506 TABLE DES MATIERES

3.5. HC (= ms. 411 /534, The Hispanic Society of America, New


York) 63
3.6. LI (= ms. portugais, Archives de la Torre do Tombo,
Lisbonne) 63

4. O manuscrito portugués 65

4.1. Descriçâo e dataçâo do manuscrito portugués 65


4.1.1. Descriçâo do códice 65
4.1.2. Dataçâo do texto 67

4.2. Estudo das grafías 69


4.2.1. Maiúsculas 69
4.2.2. Consoantes 70
a) Consoantes duplas 70
b) Consoantes simples 70
4.2.3. Vogais 72
4.2.4. Representaçâo da nasalidade 73

4.3. Aspectos morfológicos 75


4.4. Comparaçâo com os manuscritos espanhóis : estudo da filia-
çâo 78
4.5. Conclusâo 80

5. La présente édition : conception et critères 81

5.1. L'édition synoptique expérimentale 83

5.2. L'édition synoptique 87


5.2.1. Inscription du texte sur la page 88
5.2.2. Critères 88

II

ÉDITION SYNOPTIQUE EXPÉRIMENTALE

1. Édition synoptique expérimentale 95


2. Notes de caractère paléographique 139
3. Édition de HC ... ........ 143

III

EDITION
TABLE DES MATIERES 507

IV

ÉTUDE DES VARIANTES

A. Variantes d'usage graphique 177

I. Variantes d'usage graphique au niveau des signes qui ne


sont pas lettre 177

1.1 . Inventaire et fréquence des signes de ponctuation 1 77


1.1.1. Les groupes concordants 179
1.1.1.1. Cinq manuscrits en présence 180
1.1.1.2. Quatre manuscrits en présence 181

1.1.2. Les groupes variants 184

1.1.2.1. Tableau des lieux et des groupes variants 185


1.1.2.2. Répartition et opposition des groupes variants 210
1.1.2.2.1. 1 manuscrit /vs/ 4 manuscrits 211
1.1.2.2.2. 2 manuscrits /vs/ 3 manuscrits 213
1.1.2.2.3. 3 manuscrits /vs/ 2 manuscrits 214
1.1.2.2.4. 4 manuscrits /vs/ 1 manuscrit 215
1.1.2.3. Les signes de ponctuation et leur fonctionnement 215
1.1.2.3.1. Le signe de ponctuation comme séparateur et comme
répartiteur de masses de texte 216
1. Distinction de sous-espaces textuels au sein de l'espace qui les
enserre 216
2. Distinction d'énoncés au sein du sous-espace textuel 216
a. les crochets alinéaires 216
b. les clôtures d'énoncés 219
3. Distinction de séquences au sein de l'énoncé ou mise en
relation d'unités ou d'ensembles 222
a. Distinction de séquences au sein de l'énoncé 223
b. Mise en relation d'unités ou d'ensembles 234
1.1.2.3.2. Le signe de ponctuation comme focalisateur de profonds
et subtils fonctionnements linguistiques 236
1.1.2.3.3. Fonctionnements isolés du signe de ponctuation 239

II. Usages graphiques et variantes au niveau des graphèmes 240

11.1. «u, v, b» 241


11.2. «f, s, (s)» , 244
11.2.1. «f-» 244
11.2.2. «-t-, -tt-, -s-, -(s)-» 245
1 1.2.2.1. « -f- » entre voyelles 246
1 1.2.2.2. «-K-» entre voyelles 248
IL 2.2.3. «t» dans un groupe biconsonantique 248
1 1.2.2.4. «t» dans un groupe triconsonantique 250
11.2.3. «-s, -(s), -f» 251
11.3. «c, ç, z» 253
508 TABLE DES MATIERES

11.3.1. Les consonnes simples «c», «ç», «z» 253


11.3.1.1. Les emplois partagés de «c» ou «ç» 253
11.3.1.1.1. «c-», «ç-» devant voyelle 253
11.3.1.1.2. « -c- », « -ç- », en position intervocalique ou devant
diphtongue 253
11.3.1.2. Les emplois partagés de «z» 254
1 1.3. 1.2.1. «-z-» en position intervocalique ou devant
diphtongue 254
11.3.1.2.2. «-z» en fin de mot 256
11.3.1.2.3. «-z-» en position intervocalique, ou «-z» en fin de
mot, par suite de l'apocope d'une voyelle 257
11.3.1.3. Les emplois variants 257
H.3.1.3.1 257
II.3.1.3.2. «-z», «-x» en fin de mot 257
1 1.3.2. Les consonnes « c », « ç », « z » dans un groupe consonanti-
que 258
II.3.2.1. « -ne- », « -nç- », «-nz-» 258
11.3.2.1.1. Absence de variantes 258
11.3.2.1.2. Groupes variants 258
II.3.2.1.2.1. -NC- 258
H.3.2.1.2.2. -PC- 259
11.3.2.1.2.3. -RC- 259
11.3.2.1.2.4. -fc- 260
11.3.2.1.2.5. -xc- ....:; 260
11.4. «r, (r), t, R» ,..;... 261
1 1.4.1. Les différents graphèmes et leurs fréquences respectives 261
11.4.2. Les constantes d'emploi dans RA, ES et MA 261
1 1.4.3. Les variations d'emploi entre RA, ES et MA 264
11.4.4. La singularité de RE 265
1 1.4.4. 1 . Emplois de « (r) » après d'autres voyelles que « o » 265
1 1.4.4.2. Emplois du graphème « t », qu'ignorent RA, ES et MA 267
11.4.4.2.1. «t» simple 267
11.4.4.2.1.1. En position intervocalique 267
11.4.4.2.1 .2. Dans un groupe de deux consonnes, initial 268
1 1.4.4.2. 1.3. Dans un groupe de deux consonnes, intérieur 269
1 1.4.4.2.1 .4. Dans un groupe de trois consonnes, intérieur 270
11.4.4.2.1.5. En position finale 270
11.4.4.2.2. «tt» double 270
11.4.4.2.2.1. En position initiale 270
1 1.4.4.2.2.2. Eii position intervocalique 270
11.4.4.3. Emplois du graphème « r » au lieu de « i » = (r) 271
1 1.4.4.3.1. « r » intervocalique, situé après un « o » 271
11.4.4.3.2. Dans des groupes de deux consonnes, mtervocaliques 271
11.4.4.4. Emplois du graphème «R» majuscule , 271
11.5. Alternances diverses 272
11.5.1. Voyelles 272
11.5.2. Diphtongues 273
11.5.3. Consonnes 274
11.6. «et» 277
TABLE DES MATIERES 509

B. Variantes lexicales 279

I. Variantes lexicales proprement dites 279

1.1. Lexies 279


1.1.1. Substantifs 279
1.1.1.1. Parasynonymes 279
1.1.1.2. Substitution 282
1.1.1.3. Subduction 282
1.1.1.4. Mauvaise perception d'une unité de base, erreurs 283
1.1.1.5. Terme technique /vs/ terme générique, terme plus
spécifique 284
1.1.2. Adjectifs: Parasynonymes 285
1.1.3. Verbes 286
1.1.3.1. Parasynonymes 286
1. 1 .3.2. Mauvaise perception d'une unité de base, erreurs 289

1.2. Grammemes indépendants 290


1.2.1. Subordonnants 290
1.2.2. Coordonnants 291
1.2.3. Pronoms 293
1.2.4. Prépositions 294
1.2.5. Actualisateurs , , , 295
1.2.6. Adverbes 295
1.2.7. Négation 296

II. Variantes de composition 296

11.1. Préfixation 296

II. 1.1. La préfixation se manifeste dans des verbes à l'infinitif


placés après « deuer » 296
11.1.2. Autres verbes 298
11.1.3. Substantifs 299
11.1.4. Substitut 299
11.1.5. Conjonction 299
11.2. Infixation 299

11.3. Préfixation et infixation 300


* II.4. Suffixation 300

11.4.1. Substantifs 300


11.4.2. Adjectifs 301
11.4.3. Verbes 301
510 TABLE DES MATIERES

G. Variantes de formation 303

I. Vocalisme 303

1.1. Ë : diphtongaison /non-diphtongaison 303


1.2. 8 : diphtongaison /non-diphtongaison 304
1.3. -UE- / -O-: cuerno I como 305
1.4. Diphtongues décroissantes: présence / absence 306
1.5. Voyelles en hiatus : conservation / non-conservation 306
1.6. Voyelles inaccentuées 307
1.6.1. Voyelles protoniques 307
1.6.1.1. -e- / -i- 307
1.6.1.2. -o- I -u- 309
1.6.1.3. -e- I -o- , 310
1.6.1.4. -a- f -e- 311
1.6.1.5. -a- / -o- 311
I.6.2.. Voyelles posttoniques 311
1.7. Voyelles finales 311

II. CONSONANTISME 311

11. 1. Consonnes initiales 311


11.1.1. PL- (PL-/PR-) 311
11.1.2. SP- (SP-/ESP-) 312
11.1.3. CL- (LL-, L-/CH-) 312
11.2. Consonnes intérieures simples 312
11.2.1. -N- (-N-/-GN-) 312
11.2.2. -J- (-Y-/-0-) 313
11.2.3. -C- (-G-/-C-) 313
11.3. Groupes latins de deux ou trois consonnes 313
11.3.1. -PT- 313
11.3.1.1. -PT- (-PT-/-T-) 313
11.3.1.2. -PT- (-PC-/-BC-) 314
11.3.2. -MN- 314
11.3.2.1. -MN- (-MPN-, -NPN-/-N-/-NN-) 314
11.3.2.2. -MN- (-MPN-/-PN-/-NN-) 314
11.3.2.3. -MN- (-MPN-/-PN-/-MN-/-N-) 315
11.3.3. -NS- (-NS-/-S-) 315
11.3.4. -NT- (-NT-/-T-) 315
11.3.5. -ND- (-ND-/-N-) 316
11.3.6. -SP- (-SP-/-P-) 316
11.3.7. -L+yod- (-Y-/-I-, -J-) 316
11.3.8. C+yod (-CI-, -Zl-, -SJ-/-Z-) 317
11.3.9. -CT- (-CT-, -T-/-CH-) 317
11.3.10. -BSC- (-SC-J-BSCA 317
11.3.11. -MPT- (-MT-, -NT-/-MPT-) 317
11.4. Groupes romans de deux consonnes 318
11.4.1. -B'L- (-BL-/-BR-) 318
11.4.2. -P'R- (-BR-/-BL-) 318
11.4.3. -M'N- (-M-/-NM-/-NP-) 318
11.4.4. -N'G- (-NG-/-LG-) 319
11.4.5. -N'T+yod- (-NC-, -NÇ-, -NZ-/-Ç-) 319
TABLE DES MATIERES 511

II.4.6. -D'G- (-DG-, -LG-, -ZG-) 319


11.5. Epenthèse d'un n intérieur 320
11.6. Consonnes finales 320

III. Articles et possessifs . .... 320

111.1. Articles 320


III.l.l. ela, elas, elos /la, las, los 320
111.2. Possessifs 321

IV. Substituts et indéfinis , 322

IV.l. Substituts 322


IV.2. Indéfinis 322

V. Adverbes 323

VI. Prépositions et conjonctions 324

VI.l. Prépositions 324


VI.2. Conjonctions 325

VIL Substantifs 328

VIII. Verbes 329

VIII.1. Infinitif 329


VIII.2. Participe passé 330
VIII.3. Indicatif présent 331
VIII.4. Indicatif futur 331
VIII.5. Prétérit .., 332
VIII.6. Subjonctif présent 333
VIII.7. Subjonctif futur 333

D. Variantes morpho-syntaxiques et séquentielles 335

I. Modifications vocaliques ou consonantiques en fin ou en


DÉBUT DE LEXIE 335

1.1. Modifications vocaliques 335

1.1.1. Apocope / Non apocope 335


1.1.2. Aphérèse / Non aphérèse Crase / Non erase 339

1.2. Modifications consonantiques 340

1.2.1. Par assourdissement d'une consonne, après apocope 340


512 TABLE DES MATIÈRES

1.2.2. Par ajout d'une consonne, après apocope 340


1.2.3. Par chute d'une consonne, après apocope 340
II. Modulations grammématiques 341

11.1. Les grammemes sont autres que verbaux 341

11.1.1. Singulier / Pluriel 341


11.1.2. Masculin / Féminin 342

11.2. Grammemes verbaux 344


11.2.1. Différences d'accord 344
11.2.2. Modes distincts 346
11.2.3. Temps distincts 350

III. Absences / Présences 350


111.1. De une à deux unités 351

III.l.l. Les unités sont des grammemes indépendants ...... 351


IH.1.1.1. Prépositions 351
111.1. 1.2. Éléments de relation 355
111.1.1.3. Actualisateurs 358
HI.1.1.4. Divers 360
II 1.1.2. Les unités sont des grammemes indépendants,
substituts 361
III.1.3. Les unités sont des lexemes 364
111.1.3.1. Une unité 365
IH.1.3.1.1. Substantifs 365
111.1.3.1.2. Adjectifs 366
111.1.3.1.3. Verbes 367
111.1.3.2. Deux unités 369
111.1.3.2.1. Actualisateur + substantif 369
111.1.3.2.2. Déterminant et substantif 371
111.1.3.2.3. Verbe et élément de relation 371
111.2. Au-delà de deux unités 371

111.2.1. Les manques 371


111.2.2. Les ajouts 373
IV. Expressions différentes d'une intention de propos
identique 375
V. Ordre des mots 381
TABLE DES MATIERES 513

INDEX

1. Index des formes du manuscrit portugais 387

1.1. Index alphabétique des formes 387


1.2. Index des formes par ordre de fréquence décroissante 396

2. Index des formes des manuscrits espagnols citées et


étudiées 406

VI

DONNÉES TEXTUELLES

VII

BIBLIOGRAPHIE

Vous aimerez peut-être aussi