Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
IV) Perturbations conduites transmises (ou couplées) par liaison directe ou impédance commune.11
IV.1) Nature des perturbations conduites.............................................................................................................................. 11
IV.2) Les couplages conduits par liaison directe................................................................................................................... 11
IV.3) Les couplages conduits par impédance commune........................................................................................................ 11
IV.4) Couplage conduit capacitif ou diaphonie capacitive...................................................................................................12
IV.5) Couplage conduit inductif ou diaphonie inductive...................................................................................................... 13
V) Perturbations rayonnées transmises par (ou couplées) par liaison directe ou impédance commune
Transmission (ou couplage) par rayonnement (ou champ).............................................13
V.1) Mécanisme des Perturbations rayonnées........................................................................................................................ 13
V.2) Couplage rayonné capacitif (champ lointain)................................................................................................................. 13
V.3) Couplage rayonné inductif.................................................................................................................................................. 14
V.4) Effet d’antenne.................................................................................................................................................................... 14
V.5) Evolution du champ autour d’une structure rayonnante............................................................................................. 15
V.6) Champ créé par une ligne haute tension......................................................................................................................... 16
VIII) Blindages......................................................................................... 50
VIII.1) Réduction du couplage capacitif................................................................................................................................ 50
VIII.2) Blindage magnétique..................................................................................................................................................... 50
VIII.3) Blindage amagnétique................................................................................................................................................... 50
I) Méthodes de mesure................................................................................. 54
I.1) Mesures des perturbations conduites............................................................................................................................. 54
I.2) Mesures des perturbations rayonnées ; Antennes [1-4, 1-5, 1-6, 1-7]...................................................................54
I) Réglementation:...................................................................................... 55
I.1) En HF....................................................................................................................................................................................... 55
I.2) En BF : Norme concernant la consommation des appareils : CEI 61000.................................................................55
I.3) Qualité de l'électricité pour EDF.................................................................................................................................... 57
I.3.1) Energie réactive............................................................................................................................................................ 57
I.3.2) Harmoniques.................................................................................................................................................................. 57
I.3.3) Contrat Emeraude :...................................................................................................................................................... 58
Liens.................................................................................................................60
3
4
I) La Compatibilité ElectroMagnétique (CEM)
I.1) Introduction sur la Compatibilité ElectroMagnétique (CEM)
Selon le décret français concernant la CEM, il s'agit de la capacité d'un dispositif, équipement ou système, à
fonctionner de manière satisfaisante dans son environnement électromagnétique, sans introduire lui même de
perturbations électromagnétiques de nature à créer des troubles susceptibles de nuire au bon fonctionnement
des appareils ou des systèmes situés dans son environnement.
Ces dernières années, plusieurs facteurs se sont conjugués pour augmenter l'importance de la CEM :
perturbations de plus en plus importantes liées à l'augmentation de la tension et de l'intensité
circuits à niveau d'énergie de plus en plus faible, donc de plus en plus sensibles
distances entre les circuits sensibles (souvent électroniques) et les circuits perturbateurs (souvent de
puissance) qui se réduisent
explosion du nombre des matériels de télécommunication.
Ce domaine d’étude est couvert par de nombreux champs : électromagnétisme, propagation, électronique
rapide, systèmes électriques, métrologie.
5
I.2) Gammes de fréquences des perturbations rencontrées:
6
I.3) Niveaux de compatibilité
II) Rappels utiles pour comprendre les phénomènes qualifiant qualité de l’énergie
II.1) Le déphasage du fondamental du courant par rapport à la tension ou cos
Le déphasage entre la tension et le courant si ceux-ci sont sinusoïdaux est noté .
sera pris positif pour les phénomènes inductifs.
Ce déphasage donne lieu à l’existence de puissances actives réactives et apparentes.
Comme seule la puissance active est nécessaire, il convient de lutter contre la puissance réactive afin de
réduire la puissance apparente.
Et la puissance déformante est liée au Taux de distorsion harmonique : on peut en effet montrer que :
7
II.5) Taux Global de Distorsion harmonique ou facteur de distorsion total DF
De même on définit plus rarement le taux global de distorsion
(en W)
Donc la puissance moyenne est due à l’influence de la valeur moyenne et de chaque harmonique :
Cette puissance est uniquement due aux éléments dits actifs (résistances et éléments mécaniques), c’est à
dire aux éléments qui consomment réellement de l’énergie.
Si l’une des grandeurs (tension ou intensité) est sinusoïdale alors la puissance réactive n’est due qu’à la
fréquence fondamentale (à la fréquence f) du courant ou de la tension:
On peut donc donner une représentation à trois dimensions de la participation de la puissance déformante
dans la puissance apparente :
8
Rappel : dans le cas d’une tension sinusoïdale :
9
II.14) Les décibels
Le bel est un nombre sans dimension. Il permet d'exprimer des accroissements et des diminutions d'une grandeur à
l'aide d'une fonction dont la variable de sortie varie peu quand la variable d'entrée varie beaucoup. Cette fonction est la
fonction logarithme décimal, elle correspond à la sensibilité de l'oreille humaine.
Nous notons que tout accroissement de la puissance correspond à un nombre de bels positifs, toute diminution
correspond à un nombre de bels négatifs.
Le Bel s'étant avéré une unité trop grande, on lui a substitué un sous multiple le décibel : 1 bel = 10 décibels
Cette définition est celle utilisée pour définir le coefficient de couplage entre une
10
III) Mécanismes de transmission (ou couplage) des perturbations
III.1) Définition des perturbations en mode différentiel ou commun
III.1.1) Mode différentiel (10 % des cas)
La propagation s'effectue en mode différentiel lorsque la perturbation est transmise à un seul des
conducteurs actifs. Le courant de mode différentiel se propage sur l'un des conducteurs, passe à travers
l'équipement et revient par un autre conducteur.
11
Le mode commun est dit "filaire" lorsque le courant de mode commun circule conjointement dans les lignes
d'alimentation (phases, neutre) et s'en retourne par le fil de terre. La perturbation de mode commun est alors
introduite entre les parties électriques d'un appareil et une liaison d'équipotentielle, telle le fil de terre
Le mode commun est dit "vrai" lorsqu'il circule conjointement par tous les fils d'un câble, y compris
éventuellement le fil de terre, et s'en retourne par une autre voie de mode commun : sol, bâti de machine, mises
à la terre des enceintes des appareils en des points distincts.
IV) Perturbations conduites transmises (ou couplées) par liaison directe ou impédance
commune
IV.1) Nature des perturbations conduites
Si la source et la victime sont voisines avec ou sans liaison galvanique, le couplage est dit proche et il peut
être de nature capacitive, inductive ou résistive. Les outils d'analyse font appel à des modèles de types réseau
électrique où les couplages sont représentés par des capacités, des mutuelles ou des résistances (dans le cas de
liaisons galvaniques directes). Les phénomènes perturbateurs sont dans ce cas les variations rapides de courant
développent dans les câbles ou conducteurs de liaisons aux réseaux, sources d'énergie ou charges.
13
IV.5) Couplage conduit inductif ou diaphonie inductive
De même deux fils proches se comportent comme deux bobines d’un transformateur dont les courants
circulants dans l’un peuvent être induits dans l’autre. Le couplage dépend entre autre de la distance les
séparant.
quart de la longueur d’onde le parcourant. Donc sachant que ainsi pour rayonner un signal de 27 Mhz une
14
On distingue trois zones autour d’une source d’émission ou d’une structure rayonnante :
La zone de champ très proche réactif (située à une fraction de la longueur d’onde de la source, généralement
entourant immédiatement la source ou la structure rayonnante) appelée zone d’évanescence ou de Rayleigh.
L’onde électromagnétique n’est pas formée dans cette région. Il n’y a pas de relation simple entre les deux
champs électrique et magnétique. Le seul cas de proximité en zone de champ très proche pour les personnes est
le téléphone portable où l’antenne se trouve à très faible distance de la tête ou du corps. C’est un cas où la
mesure du débit d’absorption spécifique est plus pertinente que la seule mesure du champ électromagnétique
extérieur.
La zone de transition, ou région de Fresnel, qui assure la transition entre la zone de Rayleigh et la zone
suivante, appelée zone de champ lointain. Dans cet espace, situé un peu plus loin autour de la structure
rayonnante, le phénomène de propagation commence à apparaître mais on dit que l’onde n’est pas encore formée.
Enfin, la zone de champ lointain, ou région de Fraunhofer, où les propriétés du champ électromagnétique sont
bien établies et où apparaissent les phénomènes classiques de propagation des ondes électromagnétiques. Cette
région se situe généralement à plusieurs longueurs d’onde du périmètre de la structure avec un champ
électromagnétique dont l’amplitude des vecteurs champ électrique et magnétique diminue lorsque la distance à
l’antenne augmente, et s’annule à l’infini.
15
V.1.2) Champ créé par une ligne haute tension
La perturbation est proportionnelle à la surface de boucle et à la variation . Elle devient importante pour
des phénomènes transitoires rapides ainsi que lorsque la surface de boucle est importante.
16
17
VI) Nature des sources de perturbations
VI.1) Natures des perturbations
VI.1.1) Les harmoniques
Les harmoniques :
Sont des multiples du fondamental
Elles sont dues à l’existence de charges non linéaires
Les inter harmoniques : Infra harmonique
Ce sont des composantes sinusoïdales d'une grandeur qui ne Fondamental
sont pas des fréquences multiples entières de celle du
Inter harmoniques
fondamental.
Harmoniques
Elles sont dues à des variations périodiques et aléatoires de la
puissance absorbée par certaines machines (commande par train
d'ondes, ...).
Infra harmoniques
Ce sont des composantes qui sont à des fréquences
1 2 3 4 5 6
inférieures à celle du fondamental
Elles sont dues à des variations périodiques et aléatoires de la
puissance absorbée par certaines machines (commande par train
d'ondes, ...).
Remarque 1 : Les composantes continues du réseau
La présence de redresseurs peut engendrer une composante continue sur le réseau de distribution.
Ce sujet fait l'objet d'études et il est examiné par les comités de normalisation.
a) Description
Il s'agit de variations qui restent dans la
limite de ± 10%.
Elles sont provoquées essentiellement par
toutes les machines à fort courant d'appel.
Les conséquences de ces variations restent
faibles, la tension ne variant que dans la limite
des ±10%. Cependant sur certains récepteurs, Fluctuation de Flicker
tension ±10%
comme l'éclairage, cela peut provoquer du
flicker (papillotement).
b) Rôle de l’impédance de source
Le courant absorbé par un récepteur non linéaire va, pour chaque
harmonique de rang n du courant en ligne In, provoquer une chute de tension
Z
u dans toutes les impédances situées en amont. Chaque impédance offre à In
u
chaque rang d'harmonique une impédance Zn fonction de la fréquence f du E U
rang considéré.. En conséquence, ces chutes de tension dues aux courants
harmoniques déforment la tension sinusoïdale de la source provoquant une
perturbation des autres récepteurs alimentés par cette source.
c) Impédance de sources usuelles
18
L R
e
Transformateur et alternateur :
Onduleur : l’impédance de sortie est celle du filtre (plus important pour les onduleurs classiques que pour
l’onduleur MLI ayant une fréquence de découpage plus élevée)<
L C
h
a
r
g
e
U L faible L faible
L moyen I L moyen
L grand
L grand
19
VI.1.3) Les variations de fréquence
Ce type de perturbation est extrêmement rare, il peut s'observer lorsque la puissance de court circuit est
faible dans le cas d'îlotage les jours EJP
VI.1.4) Elévation du potentiel du sol lié à un choc de foudre
t H
Tubes fluorescents
Eclairage
Lampes à vapeur HP
20
Micro-informatique
Redresseur monophasé à
Télévisions
diodes avec filtrage,
Lampes à ballast
alimentation à découpage
électronique
Le diagramme ci dessus montre l'influence du cycle d'hystérésis sur la forme du courant absorbé par une
inductance. Ce courant en retard d'un quart de période sur la tension n'est pas une fonction sinusoïdale, mais
une fonction périodique qui pourra être décomposée en série de Fourier.
En l'absence de saturation, la déformation du courant pourra être considérée comme négligeable.
Les principaux générateurs d'harmoniques possédant une inductance à noyau de fer sont :
appareils domestiques tel que les téléviseurs, ...
les systèmes d'éclairage possédant des ballasts magnétiques:
les lampes à décharge .
les tubes fluorescents (génération d'harmoniques de rang 3 avec un taux individuel d'harmonique H3
pouvant atteindre 30%).
les appareils possédant un circuit magnétique saturé (transformateurs, ... ).
VI.2.3) Four à arc
Les fours à arc utilisés en sidérurgie peuvent être à courant
I1 / In
alternatif ou à courant continu.
L'arc est non linéaire, dissymétrique et instable. Il va
induire des spectres possédant des raies paires, impaires et
une composante continue à des fréquences quelconques
entraînant l'apparition d'un spectre continu. Spectre
continu
Rang
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
21
bande. Le redresseur
triphasé diffère du
redresseur monophasé
5,7,11,13…. uniquement par
l'absence
d'harmoniques de rang
3 et multiples de 3
La présence
d'inductances de
filtrage côté alternatif
3,5,7,9,11,13…
permet d'atténuer la
raideur des fronts de
montée de courant et
par conséquent de
réduire l'amplitude des
harmoniques de rang
élevé.
5,7,11,13…. Le spectre
harmonique de ce type
de redressement
dépend de la valeur des
inductances.
3,5,7,9,11,13…
Ce type de
redresseur est
relativement répandu
dans de nombreux
appareils industriels
(Variation de vitesse
des moteurs
asynchrones) et
domestiques car il est
très économique, mais
très pollueur pour le
5,7,11,13…. réseau d'énergie.
22
VI.2.5) Les transitoires
23
VI.2.7) Surtension sur les structures aériennes et les lignes électriques et téléphoniques
Ces décharges sont caractérisées par un très faible temps de montée de l'impulsion (1 ns), le
caractère isolé de la décharge (une décharge 60 ns), une tension très élevée (2 à 15 kV) et un
très large spectre (jusqu'à 1 GHz)
L'importance des décharges électrostatiques a conduit les organismes de normalisation à défi-
nir une onde de courant type permettant de tester le matériel pour s'assurer de son immunité.
24
I
100%
10%
t
1ns 60ns
25
Effets des perturbations
27
Ce schéma peut être représenté sous forme d'un circuit parallèle (bouchon) avec une seule inductance
équivalente à toutes les inductances du circuit.
et si l’on pose
On constate que les inductances et la batterie de condensateurs sont parcourues par un courant du rang
résonnant qui est multiplié par le coefficient k. Chaque fois que ce coefficient sera supérieur à 1 (ce qui est
fréquent), la présence des condensateurs amplifient les courants harmoniques injectés par les pollueurs de
l'installation.
Ce risque sera augmenté si le réseau est peu chargé en récepteurs actifs. Dans ces conditions la résistance
équivalente R augmente entraînant une augmentation du coefficient k. Les courants harmoniques du rang de
résonance sont alors intenses dans le réseau, et présentent un risque certain pour les condensateurs.
D'une manière générale, en connaissant la puissance de court circuit Scc aux bornes d'une batterie de
28
Moyens mis en œuvre pour améliorer la qualité de l’énergie
Donc en monophasé
II) Filtrage
II.1) Inductances de lissage
Les inductances de lissage (en BF)
Faire barrage aux perturbations à l'aide d'une self montée en série avec le I1
I2
circuit. I3
Le filtre amorti sera étudié pour que fr coïncide avec la première Shun
t réso
nant
re 2
Filtre amorti d'ord
Précautions d'emploi
L'emploi de plus en plus fréquent de filtres dans les installations, dérive des courants de fuite à la terre. La
norme CEI 950 impose que chaque filtre ne dérive pas plus de 3,5 mA sous 50 Hz. Ces courants de fuite
peuvent provoquer le déclenchement intempestif des DDR haute sensibilité. Pour cette raison, il est
recommandé de ne pas protéger plus de trois prises de courant par un DDR 30 mA. Il est à noter que de leurs
côtés les DDR ont évolués pour faire face aux perturbations:
insensibilité aux perturbations à front raide et aux courants transitoires
capacité de laisser s'écouler à la terre, par le parafoudre, les surtensions de foudre sans déclencher.
La seconde précaution à prendre lors de l'utilisation de filtres est de s'assurer que ces derniers n'altèrent
pas les caractéristiques du circuit par leur consommation et ne provoquent pas de phénomènes de résonance.
Ainsi il ne faudra utiliser des filtres que lorsque les autres moyens pour atténuer ou éviter les perturbations ne
suffisent pas.
31
Afin de se prémunir des perturbations générées par le matériel et de réduire la sensibilité du matériel aux
perturbations, les configurations typiques des filtres sont les suivantes
Sur ces filtres le transformateur est là pour éliminer le mode commun ou le mode différentiel
Dans le cas du filtrage en mode différentiel, le courant de mode commun réparti dans les fils d'alimentation
génère des ampères-tours qui s'annulent dans le noyau magnétique, tandis que dans le cas du filtrage en mode
commun, ce sont les ampères-tours du brin "aller" et du brin "retour" qui s'annulent. Les deux modes de filtrage
sont donc exclusifs. On peut cependant utiliser les deux dispositifs au sein d'un même appareil
Perturbations Perturbations
32
II.3) Filtres actifs
II.3.1) Filtre double pont
Le principe consiste à utiliser un transformateur à deux
secondaires délivrant des tensions décalées de 30° entre
elles, chacun de ces secondaires alimentant un redresseur
en pont de Graëtz. On obtient ainsi un redressement dit
dodécaphasé (le pont ayant douze bras).
Les redresseurs doivent fournir des courants continus
identiques afin que les courants alternatifs qu'ils prélèvent
sur le secondaire des transformateurs aient les mêmes
valeurs.
Dans ces conditions, il y a une recombinaison des
courants harmoniques générés par chacun des redresseurs
au primaire des transformateurs.
Le déphasage choisi permet d'éliminer les harmoniques
de rang 6k ± 1 et seuls les harmoniques de rang 12 k ± 1 (k
entier naturel) subsistent.
On élimine ainsi les harmoniques H5, H7, H17 et H19.
Les harmoniques restant sont H11, H13, H23 et H25.
Le courant obtenu a une forme plus proche d'une
sinusoïde que celle obtenue avec un seul redresseur
avantages
performances acceptables, mais inférieures à celles des filtres passifs : THDI = 10 %.
isolation galvanique complète.
inconvénients
à prévoir à l'origine de l'étude.
complexe (équilibrage des tensions, des Icc, des courants des redresseurs).
coûteux (double redresseur, transformateur à double secondaire ou autotransformateur).
mal adapté à l'évolutivité de la charge. Son efficacité diminue quand le taux de charge diminue (le THDI
passe de 10 % à pleine charge à 15% à mi-charge).
II.3.2) Prélèvement sinusoïdal
Ce filtre actif est un convertisseur statique qui
permet d’injecter dans le réseau des harmoniques en
opposition de phase et d’amplitude afin que l’onde
résultante soit sinusoïdale.
Si le courant absorbé par un récepteur a l'allure
suivante :
= +
Le courant généré par le filtre actif sera :
33
l'élément de stockage
la commande.
à stockage inductif
Le prélèvement sinusoïdal est une technique qui permet aux convertisseurs statiques d'absorber un courant
très proche d'une sinusoïde. Il existe une certaine identité technologique entre le compensateur actif et le
prélèvement sinusoïdal. En effet :
si la consigne de commande impose de générer des courants harmoniques pour compenser les effets
d'une charge perturbatrice, il s'agit d'un compensateur actif.
si au contraire la stratégie de commande impose la circulation d'un courant réduit à son seul
fondamental, il s'agit de prélèvement sinusoïdal.
Ainsi avec une même topologie de puissance, il est possible de satisfaire les deux besoins que sont la
dépollution et la non pollution, seule la stratégie de commande diffère.
Convertisseur
Elaboration Elaboration Prélèvement sinusoïdal
commande commande
34
Les convertisseurs propres utilisent la technique MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) également
appelée PWM (Power Width Modulation).
I
T
u
Asservissement
Actuellement, la fréquence de découpage d'un tel convertisseur est de 20 kHz. Les harmoniques du
courant absorbé sont très atténués de par la forme de l'onde de courant proche d'une sinusoïde. Seuls
subsistent les harmoniques liés à la fréquence de hachage, donc de fréquences très élevées (> 20 kHz), donc
d'amplitudes faibles et de traitement facile et peu onéreux.
Aujourd'hui les convertisseurs triphasés propres sont rares sur le marché, car le surcoût est important.
L'évolution de la normalisation peut imposer ce type de convertisseur.
35
III) Inductance anti harmonique de protection des condensateurs de redressement
de fp
Protection des condensateurs de compensation d’énergie réactive (suite au phénomène de résonance).
- Surdimensionnement des condensateurs ( 1,3 fois le courant nominal ou 1,1 fois la tension nominale) pour
supporter les harmoniques ((normes CEI 871-831 et NFC 54-104)
- Installation d’inductances anti-harmoniques (LAH) pour réaliser l’accord du circuit LAH à une fréquence
pauvre en harmonique pour supprimer les risques de forts courants harmoniques dans les condensateurs en
montant en série avec le condensateur une inductance dite anti-harmonique (LAH).
Selfs antiharmonique
Batterie de condensateurs
(Relèvement facteur
de déphasage)
Le schéma équivalent montre que ce circuit présente (avec L CC : impédance de court circuit du
réseau)
z une résonance parallèle appelée anti-résonance pour la fréquence :
L
Ih
Lcc R
C
36
Z
R
1er rang significatif
O f
Far Fr
e-h3
e-h3
e-h3
Si on raccorde le neutre à un tel montage, les harmoniques de rang 3k peuvent circuler dans chacune des
phases, et s'additionnent dans le neutre.
Ih3
e-h3
Ih3
e-h3
Ih3
e-h3
3Ih3
La présence dans le neutre de ces courants harmoniques de rang 3k oblige à surdimensionner ce conducteur.
Dans certains cas (éclairage fluorescent, alimentations électroniques,...) ces courants peuvent être supérieurs
au fondamental.
Pour éviter la circulation de ces courants de rang 3k sur l'ensemble du réseau, il faut effectuer un
découplage par transformateur.
37
IV.1) Transformateur YZn
L'utilisation d'un transformateur dont le primaire est couplé en étoile et le secondaire en zigzag permet
d'éliminer au primaire les courants de pulsation 3k.
ip1 is3 is1
ip2 is2
is1
ip3 is3
is2
les rang 5 et 7 qui sont les plus importants en amplitude. Pour cela, il faut :
que les récepteurs pollueurs aient la même puissance et utilisent la ih3k-3
38
Ih5=0, Ih7=0
2Ih5, 2Ih7
Dyn11
a) Définitions
Terre : référence de potentiel 0V, constitué par le sol de la planète.
Prise de terre : conducteur en contact direct avec la terre.
Résistance de prise de terre : résistance entre le ou les conducteurs constituant la prise de terre et la
terre profonde.
Réseau de terre : ensemble des conducteurs de protection (PE) relié à une prise de terre. Le rôle des
conducteurs de protection est de protéger les personnes en cas de défaut d'isolement.
Masse électrique : partie conductrice d'un matériel électrique qui peut être accidentellement mise sous
tension lors d'un défaut d'isolement.
Masse fonctionnelle : partie conductrice dont le rôle est de maintenir une référence de potentiel de 0V. Un
matériel de classe II n'a pas de masse électrique, mais peut avoir une masse fonctionnelle.
Masse d'accompagnement : masse qui ne fait pas partie du matériel considéré (plancher maillé, chemin de
câbles, ...).
Réseau des masses fonctionnelles : ensemble des conducteurs de masse d'accompagnement et des
structures métalliques du bâtiment. Ce réseau a un rôle d'équipotentialité et d'écran vis à vis des
perturbations.
b) Phénomènes mis en jeu
39
On montre qu'à l'intérieur d'un milieu conducteur, le champ électrique est nul plus généralement, on
appelle cage de Faraday une enceinte conductrice close, à l'intérieur de laquelle le champ électrique est nul.
On se rapproche de ce cas idéal en maillant les masses métalliques en volume par un câblage le plus serré
possible. A défaut, on forme un plan de masse à l'aide d'une plaque ou d'une grille métallique : plus les
conducteurs se situent près de ce plan, meilleure est la protection. On multiplie les connexions entre
conducteurs, et on relie ce circuit à à une prise de terre unique :
c) Mise en œuvre
Avant toute implantation, il faudra réaliser un plan de masse de référence. Ce plan de masse qui servira
de support de fixation aux différents éléments sera réalisé en cuivre ou en acier galvanisé. Pour assurer la
conformité aux règles de la CEM, il convient d'éviter les grilles de câblage (système "Téléquik").
Cette tôle sera raccordée en plusieurs points au bâti de l'enveloppe métallique. Les fils et câbles
cheminant hors des goulottes seront plaqués contre ce plan de masse.
Pour réaliser un système idéal de terre et de masse, il est recommandé de séparer ces deux réseaux :
le réseau de terre est raccordé aux masses électriques, son rôle étant d'assurer la protection des
personnes
le réseau de masses a un rôle dans la lutte contre les perturbations électromagnétiques et un rôle
fonctionnel dans la transmission des informations.
Dans la pratique, ces deux réseaux étant généralement intimement liés, il faudra rechercher
l'équipotentialité la plus totale en augmentant fortement le maillage. Cette multiplication des liaisons permet de
compenser le problème de l'impédance élevée des conducteurs de terre en HF qui est liée à la longueur et la
topologie de distribution (arborescence en étoile).
Pour obtenir la bonne équipotentialité du site en minimisant l'impédance entre les masses, il faudra donc
multiplier les connexions entre ces dernières et éviter les seuls raccordements en étoile. Cette mesure permet
également d'obtenir un maillage plus systématique et de réduire la surface de chaque boucle.
La contre partie d'un circuit de masse fortement maillée est l'augmentation des capacités parasites qui
vont être à l'origine de courants de fuite qui peuvent être la cause du déclenchement des DDR haute
sensibilité.
GROUPE 1
Liaison
Très sensible analogique
Capteur Interface
GROUPE 2 Liaison
Sensible. numérique
Perturbe le groupe 1
GROUPE 4
Liaison de puissance
Perturbateur.
Perturbe les groupes 1, 2 et 3.
Paires torsadées : on tente parfois de s'opposer à un champ H en lui présentant une "spire en court-circuit" .
Mais son influence est toute relative, elle apporte certes une atténuation, mais ne supprime pas le problème. On
peut aussi réduire le couplage par compensation, en présentant au champ une boucle d'une surface donnée suivie
d'une boucle de même surface, mais orientée en sens contraire. On donne ainsi au câblage une structure
"torsade" L'application la plus typique est le câblage en paires torsadées utilisé en téléphonie (figure 8).
On peut enfin et surtout réduire considérablement le couplage inductif en enfermant la partie sensible ou la
partie perturbatrice dans une enveloppe métallique, c'est le blindage que nous étudierons plus en détail dans la
partie consacrée à ce sujet.
42
V.6) Cheminement des câbles
Les cheminements des câbles et filerie devront se faire le long des parois métalliques, en pre-
nant soin de séparer courants forts et courants faibles.
MAUVAIS BON
Dans le cadre d'une installation neuve, il est préférable d'utiliser des chemins de câbles cloi-
sonnés, ou mieux des chemins de câbles séparés. De même cette ségrégation s’applique aussi aux
câbles.
Lorsque des fils de circuits analogiques et numériques doivent être raccordés à un même
connecteur, il faut regrouper chaque catégorie d'un côté et de l'autre et séparer ces dernières par
les fils de masse. Les deux fils d'une même paire devront être côte à côte.
Numérique
Fils de masse
Analogique
Les fils laissés en réserve dans un câble et non reliés à un potentiel de référence peuvent cap-
ter et émettre des perturbations. Il est donc conseillé de les relier à la masse afin de fixer leur po-
tentiel.
43
Equipement Equipement
NON OUI
Câble
Eq u i p e m e n t E q ui p e me n t
NON OUI
Lorsque des câbles perturbateurs et des câbles sensibles sont installés dans un même chemine-
ment métallique, il est déconseillé de couvrir la goulotte avec un couvercle métallique afin d'éviter
la diaphonie entre circuits voisins. Le champ H étant égal à , s'il y a absence de couvercle, les
lignes de champ sont plus longues réduisant ainsi la valeur de H.
Si la pollution est extérieure au cheminement des câbles, l'utilisation d'un couvercle métal-
lique permet au contraire d'atténuer les risques de perturbation.
Les conducteurs et câbles incompatibles doivent se croiser à angle droit.
Lorsque les câbles ne sont pas disposés sur des chemins de câbles métalliques, il est impératif
que la distance de séparation entre les câbles sensibles et les câbles perturbateurs soit supérieure à
une distance minimum critique dépendant du groupe des câbles. La distance de séparation des
câbles doit être d'autant plus grande que la longueur de cheminement sera importante.
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 4
>50cm
>50cm
>1m
44
Le fil aller et le fil retour doivent toujours cheminer ensemble afin d'éviter les surfaces de
boucle qui sont susceptibles de capter des perturbations H.F..
3 3
2 2
Carte Carte
entrées 1 entrées 1
API API
0 0
- -
- -
Alimentation Alimentation
+ +
NON OUI
Il faut assurer la continuité du plan de masse entre les équipements avec une liaison équipo-
tentielle. Cette dernière devra accompagner les câbles de liaisons afin de réduire les surfaces de
boucle.
Câble Câble
SURFACE Liaison
Equipement DE Equipement Equipement équipotentielle Equipement Equipement Equipement
BOUCLE
A B A B A B
Câble
Liaison
équipotentielle
45
V.8) Connectique
V.8.1) Connexion des chemins de câbles
Les raccordements des chemins de câbles entre eux doivent être particulièrement soigné. Ce
raccordement se fera par soudage, vissage, tresse ou plat de tôle de façon à. assurer un contact
"métal sur métal"
V.8.2) Connexion blindages
Cône de mise
à la masse
Blindage
La solution la plus efficace est l'utilisation
d'un presse étoupe CEM qui assure à la fois INTERIEUR
Câble Presse-étoupe
Perturbation BF
Ip
z Blindage raccordé d'un seul côté : PE
PE Zpe Ip2
z
Une perturbation HF peut circu-
ler dans le blindage à travers les ca-
pacités parasites Cp.
46
z Blindage raccordé des deux côtés :
Perturb
x Laisse un courant BF circuler dans le blindage en cas de
défaut d'isolement.
x Très efficace contre les perturbations extérieures HF
x Pas de différence de potentiel possible entre masse et
blindage
Vis à vis de la CEM, PE
l'équipotentialité BF et HF
des équipements étant une
Le courant
des règles principales. Un
de défaut Ip
blindage gagne donc à
circule dans le
être raccordé à la masse
blindage.
des deux côtés.
Si la longueur d'un Perturb
câble blindé devient trop
importante, le blindage
perd de son efficacité. Il
est recommandé de multi-
plier les raccordements in-
termédiaires à la masse
tous les 10 à 15 mètres. PE
47
V.8.3) Connexion des filtres
Filtre mal relié
z Les précautions à prendre lors de la mise en œuvre des filtres sont à la masse
les suivantes :
E ntré e
S ortie
FILTRE
E ntré e
z Fixer directement le filtre sur la masse équipotentielle.
S ortie
FILTRE
INTERIEUR
EXTERIEUR
Presse-étoupe
Câble
VI) Blindages
VI.1) Réduction du couplage capacitif
La capacité entre deux conducteurs peut être fortement réduite par la présence d'un écran électrostatique
que l'on réalise plus ou moins bien en plaçant entre eux un conducteur réuni à la masse, mais que l’on réalise
(presque) parfaitement au moyen d’une tresse de blindage entourant le conducteur à protéger. La première
solution est souvent retenue lorsque l’on transmet des signaux multiples au moyen d’un câble plat. La seconde
solution est utilisée pour la transmission de signaux par câble blindé ou ligne coaxiale.
48
Le blindage ferrite est constitué d'un élastomère chargé de poudre de ferrite. Ce type de câble possède
généralement deux écrans :
un écran ferrite extérieur efficace sur les perturbations HF.
un écran classique interne chargé d'arrêter les perturbations BF.
49
Vis à vis des champs magnétiques (champs H), selon le principe représenté ci-
contre. Les “lignes de force” d'un champ H variable indésirable qui tentent de le
franchir provoquent dans le blindage, un courant induit dont le champ s’oppose à celui
qui lui a donné naissance. On peut voir sur la figure que le courant résultant a
tendance à circuler à la périphérie des zones exposées au champ. On blinde de cette
manière des transformateurs de moyenne fréquence (quelques centaines de KHz),ou
de haute fréquence (des MHz). Lorsqu'on l'utilise à l'encontre de champs en basse
fréquence (50Hz par exemple), il est peu efficace vis à vis du fondamental mais le
devient vis à vis des harmoniques de rangs élevés. Le blindage n'est pas
nécessairement épais, sauf si l'on recherche une certaine efficacité à des fréquences
de quelques KHz.
Vis à vis des ondes électromagnétiques. Les champs E et H ne sont considérés en tant que tels qu'à proximité
immédiate des composants. On parle alors de champs proches. Au delà de cette distance de l'ordre de
lambda/2π, on considère la perturbation rayonnée comme une onde électromagnétique. Selon les matériaux
utilisés, l'influence relative du coefficient de réflexion et du coefficient d'absorption pourront être très
différents. Les blindages sont très souvent en métal, mais vis à vis des hautes fréquences, on peut aussi faire
usage de peintures spéciales ou de revêtements absorbants, voir de composés multicouches.
50
Schémas Oscillogrammes Commentaires
Varistance
51
VII.4) Les varistances et composants apparentés
Economiques et faciles à implanter, elles permettent de traiter les impulsions de quelques joules à quelques
centaines de joules. Elles sont bien adaptées au traitement des perturbations d'origine industrielle sur les
réseaux de distribution d'électricité. Leur vieillissement nécessite une maintenance
52
Les méthodes d’investigations
I) Méthodes de mesure
I.1) Mesures des perturbations conduites
Le courant de mode différentiel peut être mesuré au moyen d’une sonde de courant parcourue par les 2 fils
en sens opposés.
Le courant de mode commun peut être mesuré au moyen d’une sonde de courant parcourue par les 2 fils dans
le même sens.
RSIL : mesure les perturbations conduites à haute fréquence elle comprend le Réseau Stabilisé d'Impédance
de Ligne (RSIL)
les capteurs de courant passif basés sur le principe du transformateur de courant
I.2) Mesures des perturbations rayonnées ; Antennes [1-4, 1-5, 1-6, 1-7]
Divers types d'antennes destinées aux mesures en champ proche ou lointain.
La nature des antennes est adaptée à la bande de fréquence et à la nature du champ que l'on veut mesurer.
Bande A (10kHz-150kHz), champ H : les observations montrent que c'est le champ magnétique qui est
responsable des perturbations. L'antenne est de type boucle dans un cadre blindé électriquement, elle doit
s'inscrire dans un carré de 0.6m.
Bande B (150kHz-30MHz), champ H : on utilise le même dispositif qu'en bande A Champ E : on utilise une
antenne fouet verticale de 1m pour une distance de mesure d<10m.
Bande C (30-300MHz), champ E : on utilise un doublet équilibré de longueur /2 pour f=80MHz (
correspondant à f=80MHz soit 3.75m).
53
Bande D (300MHz-1000MHz) : l'antenne doit être polarisée dans un plan. On utilise des antennes plus
complexes que le doublet, comme par exemple l'antenne log-périodique, constituée d'éléments couplés dont les
fréquences d'accord sont en progression géométrique, ce qui lui confère une bande passante large.
LES NORMES
I) Réglementation:
I.1) En HF
Norme européenne du 12 juillet 1999 (1999/519/CE)
54
I.2) CEI 61000 Norme sur toute la CEM :
Il existe plusieurs normes. A titre d'exemples, on donne ici les recommandations courantes de valeurs
limites pour l'utilisation des écrans à tubes cathodiques
Les niveaux de compatibilité (qualité de la tension d’alimentation) préconisés par les normes CEI 61000-2-2
(BT) et CEI 61000-2-4 (installations industrielles) sont :
Matériel de classe 1 : appareils sensibles
Matériel de classe 2 : appareils moyennement sensibles
Matériel de classe 3 : appareils de fortes puissance
Rang harmo- Taux individuel d'harmonique (%)
nique
Réseau public Installations industrielles
BT HT Maté- Maté- Maté-
riel riel riel
classe classe classe
1 2 3
2 2 1,5 2 2 3
3 5 2 3 5 6
4 1 1 1 1 1,5
5 6 2 3 6 8
6 0,5 0,5 0,5 0,5 1
7 5 2 3 5 7
8 0,5 0,2 0,5 0,5 1
9 1,5 1 1,5 1,5 2,5
10 0,5 0,2 0,5 0,5 1
11 3,5 1,5 3 3,5 5
12 0,2 0,2 0,2 0,2 1
13 3 1,5 3 3 4,5
Taux de distor-
sion global THDu 8 3 5 8 10
(%)
Les niveaux de compatibilité préconisés (niveau d’émission) par les normes CEI 61000-3-2 (tout matériel
autre qu’industriel consommant moins de 16 A (si sup à 16A :pas de normes) ) sont :
-Classe A appareils triphasés équilibrés et tous les autres sauf ceux des classes qui suivent
-Classe B :Outils portables
-Classe C : appareils d’éclairage incluant les gradateurs
-Classe D : appareil de P<600W ayant un courant de forme spéciale de gabarit ci-dessous (ex : alim à
découpage TV micro ordi)
55
Classe A
Rang de l'harmo- Courant harmonique Rang de l'harmo- Courant harmonique
nique maximal nique maximal
Harmoniques impairs Harmoniques pairs
3 2,3 A 2 1.08 A
5 1,14 A 4 0,43 A
7 0,77 A 6 0.30 A
9 0,4 A 8 < n <40
11 0,33 A
13 0,21 A
15 <n <39
Classe B
Celles de la classe A *1.5
Classe C
Rang de l'harmo- Courant harmonique
nique maximal
2 2A
3 30fp = 18% de Ih1
5 10 A
7 7A
9 5A
11 <n <39 3A
Classe D
est gratuite si :
I.3.2) Harmoniques
Le tarif vert d’EDF engage ses abonnés et EDF sur le niveau de pollution
La démarche d'EDF est de généraliser ses nouveaux contrats "EMERAUDE". A travers ce contrat :
EDF s'engage sur un nombre standard de coupures brèves, deux coupures pour travaux inférieures à 4
heures, des variations de tension < ou = 5%, un niveau de déséquilibre de tension de plus ou moins 2%.
Rangs Hn (%)
Pairs Impairs
2 2
3 5
4 1
>4 0,5
5 6
7 5
56
9 1.5
11 3.5
13 3
15 0.5
17 2
19 1.5
21 0.5
De son coté l'utilisateur s'engage sur les perturbations générées, de type à coup de tension (maxi 5%),
déséquilibre (maxi 1%), flicker (selon recommandation CEI 1000-2-2), courants harmoniques rejetés, selon
tableau suivant
Rangs Hn (%)
Pairs Impairs
2 2
3 4
4 1
>4 0,5
5 5
7 5
9 2
11 3
13 3
>13 2
57
Pour un harmonique impair : ,
Il est d’usage de dire que, dans les installations industrielles, les tensions harmoniques dont le THD est
inférieur à 5% ne produisent pas d’effet notable. Entre 5% et 7% on commence à observer des effets, et pour
plus de 10% les effets sont quasi certains
Concernant la puissance réactive, EDF autorise ses clients à en consommer, sans être facturé, jusqu’à 40%
de la puissance active absorbée. Cela se traduit, pour des charges linéaires, par un facteur de puissance cos >
0,928 ou par un angle de phase > 21,8°.
58