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NJOUOKOU MFAMBOU Vendredi 10 Février 2023

ADAMOU
MASTER 2 RTS

DEVOIRS DE DROIT DES COMMUNICATIONS NUMERIQUES


1- Définitions :
Données à caractère personnel : La Convention de l’Union Africaine sur la
cybersécurité et la protection des données à caractère personnel définit celles-ci
comme étant toute information relative à une personne physique identifiée ou
identifiable directement ou indirectement, par référence à un numéro d'identification
ou à un ou plusieurs éléments, propres à son identité.
Hébergeur : C'est un gestionnaire d’un forum de discussion ou d’un service de
communication au public en ligne n'ayant aucun contrôle éditorial effectif sur le
contenu des échanges réalisés.
Commerce électronique : C’est l’activité économique par laquelle une personne
effectue ou assure par voie électronique la fourniture de biens ou de service.
Cryptographie : C’est une technique d'écriture où un message chiffré est écrit à l'aide
de codes secrets ou de clés de chiffrement. La cryptographie est principalement
utilisée pour protéger un message considéré comme confidentiel.

2- 4 droits de la personne dont les données à caractère personnel sont traitées :


- Droit d’accès
- Droit d’opposition
- Droit de rectification
- Droit de suppression

3- 4 obligations du responsable de traitement des données :


- Obligation de confidentialité
- Obligation de sécurité
- Obligation de conservation
- Obligation de pérennité

4- Pour le principe de finalité, les données doivent être collectées pour des finalités
déterminées, explicites et légitimes et ne peuvent pas être traitées ultérieurement de
manière incompatible avec ces finalités. Exemple : Ici on ne doit pas demander à un
utilisateur ses données pour un but d’identification, mais à la fin l’utiliser à des fins
d’autres non évoquées.
Pour le cas du principe de pertinence, les données doivent être adéquates, pertinentes
et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées
ultérieurement. Exemple : On ne doit demander à l’utilisateur que les informations qui
vont nous servir, car si on traite de l’enregistrement dans un programme universitaire,
on ne saurait demander à l’utilisateur ses informations aux impôts ou son NIU (numéro
d’identifiant unique).

Etude de cas 1

1- Notification à l’utilisateur de l’application :

Cher utilisateur,

Nous, "Mobicom Technologies", sollicitons afin que vous puissiez poursuivre votre
expérience sur notre application certaines informations vous concernant ainsi que
votre consentement.
Il est à noter que les informations sollicitées seront utilisées pour vous identifier et
personnaliser votre expérience d'usage sur notre application. Pour ce faire, nous
n'avons besoin que de vos Nom(s), prénom(s), numéro de téléphone, adresse email et
votre ville de résidence.

Ces informations seront utilisées sur notre application, communiquées aux agents de
livraison tiers et aux fournisseurs en cas de retour d'articles.

Nous vous donnons la possibilité de vous déconnecter et de désactiver ou supprimer


votre compte directement dans votre espace "Mon profil".

À tout moment vous pouvez accéder à votre profil dans l'onglet "Mon profil" et y
apporter des modifications le cas échéant.

Vos informations seront conservées dans notre application sur une durée d'un an à
compter de la date d'obtention de votre consentement.

Nous vous assurons que vos données ne seront transférées à aucun autre pays tiers car
nos activités se limitent sur l'échelle nationale.

2- Oui, le client peut obtenir le remboursement des sommes.

Tout simplement parce que lors de l’exécution du contrat le colis aurait dû être
vérifié et validé par les deux parties du point de vue de la conformité en rapport
avec l’offre vendu à l’acheteur.

3- Ce sera à l'acheteur de supporter les frais de transport.

4- Non, ici le client ne peut pas obtenir de remboursement.


Parce que le contrat n’engage pas la finalité de l’article ni l’humeur du client.

Etude de cas 2

1- L’infraction ici sera la Propagation de fausses nouvelles qui est régis par l’Article 78
de la loi de 2010/012 sur la cybercriminalité. Et qui stipule comme sanction qu’« Est
puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de
5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux
peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications
électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en
rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à
la vérité de ladite nouvelle. Les peines sont doublées si l’infraction a pour but de
porter atteinte à la paix publique. »

2- Oui, la responsabilité de l’Administrateur du Groupe WhatsApp peut être engagée.


Parce qu’il a laissé et a conservé le message dans le groupe, et pourtant WhatsApp
lui donne la possibilité en tant qu’Administrateur de modérer les contenus et les
messages. Donc il aurait dû supprimer sans une quelconque forme de procès.

3- Deux autres infractions qui sanctionnent les abus à la liberté d’expression :


- La diffamation
- L’injure

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