Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
§1er : Définition :
1
travers les échanges électroniques », en se référant au fait que cette activité
est régie par la législation en vigueur sauf dérogations par la loi.
§2/ Classification :
2
support papier. En effet, l’internaute doit être en mesure d’exprimer un
consentement réel et éclairé d’où la multiplication des informations qui doivent
être fournies préalablement et obligatoirement avec la mise en place des
conditions générales de vente. Dans la plus part du temps, le consommateur doit
cliquer sur des cases de réponses déjà proposées ou simplement en envoyant un
mail qui fait office de bon de commande. Il est donc impératif de déterminer les
différentes phases de conclusion surtout que l’étape de négociation fait défaut.
3
commerçant est assujettie aux formalités d’inscription au registre de
commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers. On constate ainsi
que cette solution est plus pratique vu que de cette manière le contrôle de
l’identité est plus évident.
4
obligation. De plus, cette exception se veut absolue car aucune convention
contraire n’est acceptée. Elle sera considérée nulle et non avenue.
3. Contenu des conditions générales de ventes : Elles sont énumérées à
l’article 25 de la loi de 2000. Cette liste est exhaustive et non indicative.
Ces informations doivent être fournies par voie électronique et mises à la
disposition du consommateur pour consultation à tous les stades de la
transaction :
Description complète des différentes étapes d’exécution de la transaction
Description complète de l’objet de l’obligation : nature du bien, ses
caractéristiques, son prix(en monnaie locale du site avec possibilité de
conversion en devises.
5
clauses sont réputées nulles et non écrites. En effet elles ne peuvent produire
aucun effet si jamais elles figurent dans l’accord.
Adhésion du client à des stipulations non mentionnées et qui non pas été
portées à sa connaissance préalablement à ola conclusion du contrat.
Restriction des obligations du vendeur.
Permission au vendeur de modifier unilatéralement certains éléments de
l’offre tels que le prix, ou les autres caractéristiques du bien ou du
service.
Contrainte du client à exécuter ses obligations sans que le vendeur
n’exécute les siennes.
Imposer au consommateur la charge de la preuve qui en réalité incombe à
la partie professionnelle.
Reconnaitre au professionnel le droit de déterminer si le bien ou le service
est conforme aux stipulations du contrat.
Supprimer ou réduire le droit à la réparation du préjudice subi par le
consommateur en cas de manquement par le professionnel à l’une de ses
obligations.
Permettre au professionnel de retenir les sommes versées au titre de
prestation non réalisées par lui, s’il résilie lui-même d’une manière
discrétionnaire le contrat.
Ces exemples de clauses abusives sont cités à titre indicatif et non limitatif.
Si l’une de ces clauses figure dans les conditions générales de vente, la clause
sera réputée non écrite et le contrat sera exécuté sans en tenir compte.
A/ l’offre :
Elle est généralement définit comme étant une proposition qui compo tous les
éléments de l’engagement de manière à ce que son acceptation suffit à conclure
le contrat. Notons qu’une simple déclaration unilatérale de volonté n’est
constitutive d’offre que si les éléments essentiels de l’engagement(CGV) sont
6
clairement indiqués. Il faut de même que cette pollicitation soit ferme et sans
équivoques de manière à ce que son acceptation implique immédiatement la
formation de l’engagement. Elle doit contenir toutes les conditions
contractuelles (modalités d’exécution des obligations par les parties/ les
modalités de paiement/ les délais de livraison/le droit de rétractation/ les
garanties / les cas de résiliation du contrat particulièrement lorsque le contrat
est à durée indéterminée…)
Cette offre aura une durée bien déterminée. Cette durée doit obligatoirement
être précisée par le professionnel. Dans ce cas il est engagé envers le
consommateur jusqu'à expiration de ce délai. Il en sera libéré si suite à
l’expiration du délai aucune réponse ne lui parvient de la part du consommateur.
Par contre l’offre peut ne pas être assortie de délai. Dans ce cas l’offrant peut
la retirer à tout moment à condition que ce retrait soit fait après un délai
raisonnable. Ce caractère raisonnable dépend de la nature du bien, du contrat et
surtout des usages dans le secteur.
L’offre ne doit pas être confondue avec la publicité qui ne fait qu’informer les
clients potentiels sur certaines qualités de produits ou de services sans fournir
les éléments nécessaires à la conclusion de l’engagement. De plus, la publicité
intervient à un stade moins avancé dans le processus de conclusion du contrat.
L’offre en ligne est une notion globale qui doit contenir en définitive :
l’identification du professionnel, les conditions générales de vente et les
conditions contractuelles.
7
relations B to C. Ce formalisme est en effet confirmé par l’article 27 de la loi du
9 août 2000, qui oblige le vendeur de permette au consommateur de récapituler
définitivement l’ensemble de ses choix, de confirmer sa commande ou de la
modifier selon sa volonté. L’objectif est de protéger le cyberconsommateur
contre toute erreur éventuelle de manipulation.
Il faut savoir que la loi du 9 août 2000 a opté pour la théorie de la réception. En
effet, d’après l’article 28 le contrat est conclu à l’adresse du vendeur et à la
date de la confirmation de la commande du consommateur par le vendeur. Ainsi,
le vendeur doit adresser au consommateur un document signé dans le quel il lui
confirme la réception de sa commande donc de son acceptation. La loi Tunisienne
admet ainsi la théorie de réception de l’acceptation et non pas celle de l’émission
de l’acceptation. L’envoi de ce document doit se faire dans les meilleurs délais et
par tout moyen qui garanti sa preuve. Bien évidemment cette confirmation de la
commande par le vendeur doit se faire à moins que le client n’ait exercé entre
temps son droit de rétractation.
8
Le consommateur serait induit en erreur volontairement de la part du
professionnel. Un tel vice annulerait l’engagement. Le problème avec ces
vices c’est qu’ils peuvent disparaître avant d’en établir la preuve. En effet
une page web peut être modifiée si la présentation a été trompeuse donc
dolosive. Dans de tels cas il est nécessaire d’effectuer une capture
d’écran à chaque consultation pour établir la différence.
La capacité : C’est l’aptitude à être titulaire de droits et objet
d’obligations. Selon l’article 3 du COC, une personne est capable de
s’obliger, si elle n’est pas déclarée incapable par la loi. Les sujets de droit
sont donc capables, incapables ou ont une capacité limitée. Il est
important de souligner l’extrême difficulté pour le cybermarchand de
s’assurer que l’autre partie satisfait les critères requis pour pouvoir
accéder à tel ou tel produit ou service. Pour cette raison le professionnel
doit indiquer sur le site que l’accès des mineurs ou des incapables
nécessite l’accord des parents ou du tuteur légal.
L’objet : Il faut que l’objet de la transaction soit dans le commerce, c'est-
à-dire licite et non contraire à la loi ni à l’ordre public. Il doit aussi exister
ou puisse exister dans le futur.
La cause : Si le contrat est dépourvu de cause ou que sa cause est
contraire à la loi, il est passible d’annulation.
Une fois le contrat conclu, les parties sont soumises à leurs obligations
respectives. Mais il ne faut pas oublier que le contrat peut après sa conclusion
être remis en cause par l’exercice du droit de rétractation par le consommateur
ou par l’existence de clauses abusives.
A/ Le droit de rétractation
9
C’est une sorte de protection préventive et un délai de réflexion qui permet à
l’internaute de revenir sur le consentement qu’il a manifesté. Constatons tout de
même que ce droit n’existe que dans les engagements électroniques.
10
rétracter et ce indépendamment de tout accord entre les parties : même en cas
d’accord interdisant la restitution ou la rétractation.
Par contre il est à noter que le la rétractation est impossible dans les cas
suivants : si le client demande une livraison avant la date prévue, si le produit est
personnalisé ou qu’il risque de périr ou de se détériorer, si le consommateur
descelle les enregistrements audio ; vidéo ou logiciels informatiques livrés ou
téléchargés (art 32 loi du 9 aout 2000). Ces exceptions sont inapplicables en cas
de vices apparents ou cachés.
B/ L’obligation de paiement
Le paiement est une obligation qui pèse sur le cyberconsommateur. En effet c’est
la contre partie de l’exécution de l’obligation du professionnel. D’ailleurs, le
consommateur lors de sa commande reconnait cette obligation au moment de la
validation de sa commande à travers la formule « commande avec obligation de
paiement » ou toute autre formule analogue.
Tant que l’accord n’est pas conclu, tant que le client n’a aucune obligation de
verser une quelconque somme. De ce fait les clauses du type « le contrat ne sera
conclu qu’a compter de la réception du paiement » sont à éviter.
Pour bien exécuter cette obligation, le consommateur doit être bien informé sur
les moyens de paiement mis à sa disposition.
« Les moyens de paiement suivants sont mis à votre disposition pour régler les
achats effectués sur notre site :
11
o carte bancaire
o virements bancaires par avance
o PayPal
Veuillez noter que la livraison des marchandises aura lieu après réception de
votre paiement par nos services. Pour recevoir vos produits le plus rapidement
possible, nous vous conseillons de régler vos achats par carte bancaire ».
2. La garantie légale des vices cachés : il s’agit des défauts non apparents et
qui rendent le bien impropre à l’usage auquel il est destiné à l’exception
des cas de mauvaise utilisation par le consommateur. Dans ce cas, le
consommateur a droit au remboursement partiel ou total et même à la
résolution du contrat.
12
13