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Droit de la consommation

I. Notions de droit de la consommation

a. Champs d’application

Déterminé dans quelle circonstance le droit de la consommation est applicable.


Un contrat de conso est un contrat qui est passé entre un professionnel et un consommateur.
Il peut s’agir d’une vente ou d’une prestation de service et par conséquent le contrat de
consommation n’appartient pas à une catégorie homogène de contrat.

Le droit de la conso désigne le droit régissant les relations entre consommateur et professionnel
pour répondre au bouleversement des modes d’échanges dans la période d’échange. Le
déséquilibre entre le professionnel et le consommateur, la multiplication des contrats d’adhésion
dans lesquelles le consommateur n dispose d’aucune liberté de négociation contractuelle ont
incité le législateur à poser des règles correctrices des abus les plus significatifs. C’est ainsi que
des règles ont été adoptés afin d’interdire la publicité trompeuse ou d’encadrer à titre d’exemple
le crédit à la consommation ou certaines méthodes de vente (ex : la vente à distance, le
démarchage à domicile).
Le droit de la consommation contient des règles concernant la protection du consommateur.
L’objectif étant d’assurer la protection du consentement du consommateur, en particulier :
• Contre certaines formes et techniques de vente.
• Des règles de contrôle du contenu du contrat (clause abusive).
• Il existe des achats compulsifs, des achats de pression ou de manœuvre frauduleuse ou non.

b. Les sources juridiques

Les sources juridiques sont les textes qui vont fournir l’ensemble des lois des droit de la conso.
Le droit de la conso est issu du développement, du mouvement consumériste (= en lien avec la
conso) pour la protection des consommateurs dans leurs relations avec les entreprises.
Le droit de la consommation a d’abord pris la forme à partir de la loi SCRIVELER du 10 janvier
1978. La loi SCRIVELER 2 du 13 juillet 1979. A partir des années 90, les lois se sont codifiés
puis multipliés.
Le 31 décembre 1989, loi NEIERTZ protège le contre le surendettement du consommateur.
Loi Hamon de 2014 et une ordonnance de 2016/2017.
Dans la régulation du marché, le droit de la conso vient parfois compléter le droit de la
concurrence et dans certaine circonstance le droit de la conso peut avoir des objectifs opposés au
droit de la concurrence.
Le traité de Rome de 1957 qui évoque implicitement la question des consommateurs à travers les
questions de la concurrence et de l’agriculteur.
Le 14 avril 1975, la communauté européenne affiche explicitement le thème de la défense du
consommateur en posant des droits fondamentaux : la sécurité, la santé, éducation, consultation,
la représentation des consommateurs.
En 1992 le traité de Maastricht consacre un article à la défense du consommateur
c. Particularité du droit de la consommation

Le droit de la consommation appartient à la sphère du droit privé. Il déroge très fortement au


droit classique du code civil. Ainsi sous l’empire du droit de la consommation, la liberté
contractuelle n’est pas pleine et entière, car un contractant (le consommateur). Peut critiquer une
stipulation et obtenir son anéantissement judiciaire, en la réputant non écrite alors qu’il a accepté
le contrat en connaissance de cause.
Une grand originalité du droit de la consommation consiste aussi a obligé le professionnel à
accorder au consommateur ou de rétractation entre la signature du contrat et sa prise d’effet,
notamment en matière de crédit à la consommation et de démarchage ou de vente à distance. Ou
d’autres cas avant la signature du contrat de crédit immobilier.
Sur ce modèle, le législateur impose des délais de réflexion et de rétractation dans des domaines
qui sont extérieur au droit de la consommation comme en matière de vente immobilière.

II. La notion de consommateur

Le code de la consommation définit dans son article liminaire, le professionnel et le non


profesionnel, ainsi on entend par :
• Consommateur : toutes personnes physiques qui agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre
de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole.
• Un non professionnel : toute personne morale qui n’agit pas à des fins professionnelles
• Un professionnelle : toute personne physique ou morale, publique ou privé qui agit a des fins
entrant dans le cadre e son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou
agricole, y compris lorsqu’elle agit au nom et/ou pour le compte d’un autre
professionnelle.

Sur la base du droit de la consommation, la loi ayant entériner la jurisprudence (décision de


justice qui par son importance vient faire office de règle) abondance, applique aux
consommateurs ainsi qu’aux non professionnels des règles spécifiques les protégeant contre les
clauses abusives.

III. La protection précontractuelle du consommateur

La législation communautaire protège le consommateur européen qui concerne les domaine


suivants :
• L’information du consommateur (système d’info, publicité, pratiques trompeuses)
• La sécurité du consommateur (santé, sécurité, produit/services, qualité)
• Les intérêts économiques et juridique des consommateurs (la représentation du
consommateur, droit à la réparation)
• L’étiquetage et l’emballage des produits alimentaires et non-alimentaires

L’information précontractuelle du consommateur

A. L’obligation d’information
L’obligation d’information à sa source dans le code civil qui prescrit que Le vendeur est tenu
d’expliqué En vertu de l’article 1602 du code de la conso. Tout pacte obscur ou ambigu
s’interprète contre le vendeur (à partir du moment où il y à un souci dans le pacte, l’avantage sera
au consommateur). Avant que le consommateur ne soit lié par un contrat de vente de bien ou de
fourniture de service, le professionnel communique au consommateur de manière lisible et
compréhensible les infos suivantes : le prix, le produit, le délai de livraison, l’identité du vendeur
et ses coordonnées, les garanties légales et la possibilité de recourir à un médiateur de la
consommation.
Ces contrats font également référence à la nécessité d’une consommation sobre et respectueuse
de l’environnement.
Selon l’article 111-4, du code de la conso, le fabricant ou l’importateur du bien meuble (fab ou
personne qui impose des biens) informe le vendeur professionnel de la période pendant laquelle
et de la date jusqu’à laquelle Les pièces détachées indispensable à l’utilisation des biens seront
disponible sur le marché. Cette information est obligatoirement au consommateur par le vendeur
de manière lisible avant la conclusion du contrat et de manière écrite à la signature du contrat.
Dès lors qu’il à cette info, le fab ou l’importateur fourni obligatoirement dans un délai de 15 jours
au vendeur professionnel ou au reporteur qui le demande, les pièces détachées indispensable à
l’utilisation des biens vendus.

B/ l’obligation d’identification du vendeur.

Selon l’article L 111-2 du code de la conso, tout professionnel avant la conclusion du contrat de
fourniture de service et lorsqu’il n’y à pas de contrat écrit avant l’exécution de la prestation mais
à la disposition du consommateur ou lui communique, toujours de manière lisible et
compréhensible les infos complémentaires relatives à ses coordonnées, à son activité de
prestation de service et aux autre conditions contractuelles si elles existent.
En cas de litige concernant l’information du consommateur, il appartient au vendeur de prouvé
qu’il a effectivement exécuter ces obligations. En droit on dit que le vendeur à la charge de la
preuve.

C/ infos sur les prix

Selon l’article L112-1, tout vendeur de produit ou prestataire de service doit par voie de
marquage, d’étiquetage, d’affichage ou par tout autres procédés approprié doit informer les
consommateurs sur les prix et les conditions particulière de la vente.
Cas de différence entre le prix affiché et le prix à payer.
D’après l’INC, en principe de vente ou de prestation de service est conclu aux conditions de
l’info fournie c’est-à-dire au prix annoncé.
En cas de différence entre deux étiquettes ou bien entre l’étiquette et le code barre, il est d’usage
que l’on demande au client de payé le prix le plus faible. Cependant ce n’est pas une obligation
légale mais un simple usage.
Lorsque celui-ci est en rapport avec la valeur de l’article. On a deux prix avec un pas en rapport
avec l’article, exemple : un prix à 44€ et l’autre à 2. On fait payer celui à 44.
Le prix le plus faible doit errer en lien avec la valeur de l’article. Ainsi, cet usage ne s’applique
pas en cas d’erreur manifeste. Cette solution pourrait également se fonder sur l’article L- ? du
code de la conso qui annone: « qu’en cas de doute, une clause d’un contrat proposé par un
professionnel doit s’interpréter dans le sens le plus favorable au consommateur »
Lorsqu’une erreur matérielle d’étiquetage à entrainer la vente d’un produit à un prix sans rapport
avec sa valeur réelle. Le vendeur peut faire annuler la vente. Si celle-ci consentie à un prix
dérisoire, elle est dépourvue de contrepartie. Dès lors que l’obligation de l’une des parties est
dérisoire par rapport à l’obligation de l’autre partie, alors la vente peut être annulé par la partie
qui a reçue précisément l’obligation dérisoire.
L’article 1169 du code civil dispose que un contrat à titre onéreux est nul lorsque au moment de
sa formation la contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage est illusoire ou dérisoire.

Sanction du manquement à l’info du consommateur :

Tout manquement aux obligations des informations précontractuelle est passible d’une amende
administrative dont le montant ne peut excéder 3k € pour une personne physique (particulier)et
15k € pour une personne morale (société).

IV/ protection du consommateur dans le cadre contractuel.

La protection du consommateur doit être mise en œuvre non seulement au moment de la


formation du contrat mais également au moment de l’exécution du contrat.

A. Les pratiques commerciales interdites

Pratique commerciale déloyale.

Les pratiques commerciales déloyales sont interdites et une pratique commerciale est déloyale
lorsqu’elle est contraire aux exigences de la diligence professionnelle et qu’elle altère ou est
susceptible d’altérée de manière substantielle le comportement économique du consommateur
normalement informé et raisonnablement attentif et avisé.
Le caractère déloyal d’une pratique commerciale visant une catégorie particulière de
consommateur ou un groupe de consommateur vulnérable en raison d’une infirmité mentale ou
physique, de leur âge, ou de leur crédulité s’apprécie au regard de la capacité moyenne de
discernement de la catégoriel ou du groupe. Constituent des pratiques commerciaux déloyales en
particulier : les pratiques commerciales trompeuses et les pratiques commerciale agressives.

A. 1. Pratiques générant la confusion ou induisant en erreur le consommateur

Une pratique commerciale est trompeuse si elle est commise dans l’une des circonstances
suivantes : lorsqu’elle créer une confusion avec un autre bien ou service, une marque, un nom.
Lorsqu’elle repose sur des allégation, indication ou présentations fausses ou de nature à induire
en erreur et portant sur l’un ou plusieurs éléments suivants :

• L’existence, la disponibilité ou la nature du b et du s


• Les caractéristiques essentielles du bien ou du service
• prix ou mode de calcul du prix, Le caractère promotionnel du prix et les conditions de vente,
de paiement et de livraison du b et du s.
• Le SA, La nécessité d’un service d’une pièce détaché d’un remplacement ou d’une réparation
• La portée des engagements de l’annonceur, La nature, le procédé ou le motif de la vente ou de
la prestation de service.
• L’identité, les qualités, les aptitudes et les droits du professionnel
• Le traitement des réclamations et les droits du consommateur.

A. 2. Omission, dissimulation, Manque de clarté d’une information substantielle.

Au sens de l’article L 121-3 du code de la conso, une pratique commerciale est également
trompeuse SI compte tenu des limites propres au moyen de communication utilisées et des
circonstances qui l’entoure, cette pratique commerciale omet, dissimule ou fournie de façon
inintelligible ambiguë ou à contretemps une information substantielle.
Dans toute communication commercial constituant à l’achat est destinée à l’acheteur mentionnait
le prix et les caractéristiques du b ou s proposé, sont considéré comme substantielle les
informations suivantes :

• Les caractéristiques principales du bien ou du service


• L’adresse et l’identité du professionnel
• Le prix TTC et les frais de livraison à la charge du consommateur ou leur mode de calcul
• Les modalités de paiement, de livraison, d’exécution et de traitement des réclamations des
consommateurs dès lors qu’elles sont différentes de celles habituellement pratiquées dans
le domaine d’activité professionnelle concernée.
• L’existence d’un droit de rétractation si ce dernier est prévu par la loi.

A. 3. Info erronée ou trompeuses

Sont réputées trompeuse au sens de l’article L 121-4 du code de la conso, les pratiques
commerciales qui ont pour objet :

• pour un professionnel de se prétendre signataire d’un code de conduite alors qu’il ne l’est pas
• d’afficher un certificat, un label de qualité ou un équivalent sans avoir obtenu l’autorisation
Nécessaire
• de refuser de présenter au consommateur l’article ayant fait l’objet de la publicité
• de déclarer faussement qu’un produit ne sera disponible que pendant une période très limitée
ou qu’il sera disponible que sous des conditions particulières pendant une période très
limitée afin d’obtenir une décision immédiate et priver les consommateurs d’une
possibilité ou d’un délai suffisant pour opérer un choix en toute connaissance de cause.
De s’engager à fournir un SAV au consommateur avec lesquels le professionnel à
communiqué avant la transaction dans une langue qui n’est pas une langue officielle de
l’état membre de l’union européenne dans lequel il est établit ET ensuite assurer le service
uniquement dans une autre langue sans clairement en informer le consommateur avant
que celui-ci ne s’engage dans la transaction  professionnel s’adresse au consommateur
dans sa langue d’origine en lui faisant croire que la suite des relations se fera dans cette
langue mais qu’elle se fait enfaite dans une langue de l’UE que le consommateur de
comprend pas ou ne maitrises pas.
• De déclarer ou de donner l’impression que la vente d’un produit ou service est licite alors
qu’elle ne l’est pas.
• De formuler des infos matériellement inexactes en ce qui concerne la nature et l’ampleur des
risques auxquels s’expose le consommateur ou de celle de sa famille s’il n’affiche
• L 121-4 de la conso (lire)
• 28 points à recopier. Apprendre ceux cités flèche verte.

La directive du 11 mai 2005 à dresser une « liste noire » des pratiques qui d’office sont
considérés comme trompeuses, transposé à l’article L 121-4 du code de la conso.
But d’une directive, fixé une direction. Et les états ont pour obligation de transposé cette
directive et d’en faire une loi.
On dit finalement que ces pratiques sont dits trompeuses en TOUTES circonstances.
Sont réputé trompeuses les pratiques commerciales qui ont pour objet :

• Pratique n° 1/2/3/4/6/7/8/9/12/15/16/23/24/27/28

Selon l’article ? ces dispositions sont également applicables aux pratiques qui visent les
professionnels et les non professionnels, lorsque ces pratiques visent un pro, alors elles
demeurent praticables, même entre professionnels.

Sanction des pratiques trompeuses : concernant ces sanctions, le délit de pratique commerciale
trompeuse, par omission (professionnel qui omet) ou par action (=le consommateur, est une
infraction conventionnelle. Pour obtenir la condamnation du professionnel on doit démontrer
l’existence, comme toute infraction pénale, d’un élément matériel que l’on caractérise par la
tromperie de la manière générale, et surtout de la manière morale, autrement dit d’une intention
coupable.
Au regard de l’article L 132-1 , le délit de pratique commerciale trompeuse définit aux articles
L121-2 et L121-4 est constitué dès lors que la pratique est mise en œuvre ou qu’elle produit ses
effets en France.
Finalement l’article L132-2, définit quel est le montant, quels sont les peines applicables pour ce
type d’infraction pénale. Ces pratiques sont punis d’un emprisonnement de 2 ans (en théorie) et
d’une amende de 300k €. Le montant de l’amende peut être porté de manière proportionnée aux
avantages tirés du délit à 10% (c’est le maximum que peut tirer un pro des avantages tiré du délit)
du CA moyen annuel ou 50% des dépenses engagées pour la réalisation de la publicité ou de la
pratique constituant ce délit. Les personnes physiques coupables du délit encourent également à
titre de peine complémentaire l’interdiction soit d’exercer une fonction publique ou d’exercer
l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice et à l’occasion de l’exercice de laquelle
l’infraction a été commise.

Exemple de jurisprudence :

• Faire la publicité de produit ou service à un prix très bas alors qu’ils ne sont pas en stock ou
sont en nombre insuffisant.
• Prétendre qu’un produit à des vertus amaigrissante alors qu’il s’agit juste d’un complément
alimentaire.
• Un professionnel a été condamné parce qu’il à prétendu qu’un jus de fruit était pur alors qu’il
y avait de l’eau dedans.
• Commercialisé un fromage sous le nom d’emmental alors qu’il ne présente pas les
caractéristiques de la dénomination réglementaire.
• Présenter des asperges comme d’origine française alors qu’elles proviennent d’Espagne.

B. pratiques commerciales agressive.

Une pratique commerciale est agressive au sens de l’article, lorsque du fait de sollicitation répété
et insistante ou de l’usage d’une contrainte physique ou morale et compte tenu des circonstances
qui l’entourent :
• elle altère ou est de nature à altérer de manière significative la liberté de choix d’un
consommateur.
• Elle vicie ou est de nature à vicier le consentement d’un consommateur.
• Elle entrave l’exercice des droits contractuel d’un consommateur.

3 éléments qui doivent être réunis , il faut :

• Une pratique commerciale


• Une pression exercée sur le consommateur
• L’altération du consentement du consommateur ou l’entrave à l’exercice de ses droits
contractuels.

La notion de pratique commerciale ne figure pas dans le code de la conso. elle à été définie par
une directive relative aux pratiques commerciale comme « toute action, omission, conduite,
démarche ou communication commerciale y compris la publicité et le marketing de la part d’un
professionnel en relation direct avec la promotion, la vente ou la fourniture d’un produit au
consommateur.

La pression exercée sur le consommateur par le professionnel peut s’exercer selon les modalités
suivantes :
• Des sollicitation répétées et insistante prenant la forme de sollicitation téléphonique de visite
domiciliaire, de message électronique ou même de courrier.
• Une contrainte morale : Chantage, menaces, exploitation de la situation économique du
consommateur, utilisation des peur, angoisse ou faiblesse du consommateur

La pratique commerciale doit exercer une influence déterminent sur la décision d’achat du
consommateur pour être sanctionné sur le fondement de l’article L121-6 du code de la conso sans
l’usage de cette tromperie le consommateur n’aurait jamais contracté, par conséquent, la
tromperie détermine la décision du consommateur. Le consentement n’est ni libre ni éclairé

Afin de déterminer si une pratique commerciale recours au harcèlement, à la contrainte y compris


la force physique, les éléments suivants sont à prendre en considération :

• Le moment et l’endroit où la pratique est mise en œuvre, sa nature et sa persistance


• Le recours à la menace physique ou verbale
• L’exploitation en connaissance de cause par le professionnel de tout malheur ou circonstance
particulière d’une gravité propre à altérer le jugement du consommateur dans le but
d’influencer la décision du consommateur à l’égard du produit.
• Tout obstacle non contractuel important ou disproportionné imposé par le professionnel
lorsque le consommateur souhaite faire voir ses droits contractuels notamment celui de
mettre fin au contrat ou de changer de produit ou de fournisseur. On entend par droit
contractuel l’exercice d’un droit de rétractation, la résolution d’un contrat (=
l’anéantissement rétroactive du contrat exigé par l’un des co-contractants lorsque l’autre
co-contractant reproche à l’un une inexécution du contrat ou une exécution imparfaite du
contrat).
• Toute menaces d’action alors que cette action n’est pas légalement possible.

La directive du 11 mai 2005 à dresser une « liste noire » des pratiques qui d’office sont
considérés comme trompeuses, transposé à l’article L 121-7 (copié collé).

Le contrat conclu à la suite d’une pratique commerciale agressive est de nul effet. Au sens de
l’article L121-1 du droit de la conso, la diligence professionnelle est le niveau de compétence
spécialisée et de soin dont le professionnel est raisonnablement sensé faire preuve bvis à vis du
consommateur. Conformément au pratique de marché honnête et/ou au principe général de bonne
foi dans son domaine d’activité. La diligence pro est apprécié au regarde des usages ou des
dispositions internes.

Abus de faiblesse :

Le délit d’abus de faiblesse du code de la conso est constitué chaque fois qu’une personne profite
de la faiblesse physique ou psychique d’une autre, ou de son ignorance pour lui faire souscrire un
engagement généralement inadapté à ses besoins.

Selon l’article l121-8 du code de la conso, est interdit le fait d’abuser de la faiblesse ou de
l’ignorance d’une personne pour lui faire souscrire par le moyen de visite a domicile des
engagements au comptant ou a crédit sous quelque forme que ce soit, lorsque les circonstances
montrent que cette personne n’était pas en mesure d’apprécier la potée des engagements qu’elle
prenait ou de déceler les ruses ou artifices déployés pour la convaincre, aille souscrire ou font
apparaitre qu’elle a été soumise à une contrainte.

Les textes initiaux ne sanctionnaient que les abus commis dans le cadre d’un démarchage a
domicile. On pouvait abuser de la faiblesse d’une personne si le démarchage se faisait a domicile.
Pour tenir compte de l’évolution des techniques commerciale devenues plus agressives, le
champs duplication de l’infraction a été étendu en 1992.

( Remarque: ces agissements sont sanctionnés si ils bisent une personne particulièrement
vulnérable. L’abus de faiblesse fait l’objet de deux incriminations pénales complémentaires aux
articles L121-8 et suivant du code de la conso d’une part et aux articles L223-15-2 et suivants au
code pénale. )

Le délit d’abus de faiblesse aux engagements souscrit s’applique également dans les situation
énumérés par l’article L121-9 du code de la conso.
Que dit cet article : il expose le différentes lieu et circonstances où peut être constitué le délit
d’abus de faiblesse.
Le délit d’abus de faiblesse ne peut pas se passer n’importe où.

Le fait d’abuser de la faiblesse, de l’ignorance d’une personne pour atteindre ses engagements:

• Soit a la suite d’un démarchage par téléphone ou télécopie

• Soit a la suite d’une sollicitation personnalisé sans que cette sollicitation soit forcément
nominative a se rendre sur un lieu de vente effectué a domicile et assorti de l’oeuvre de
l’avantage particulier.

• Soit à l’occasion de réunion ou d’excursion organisé par l’auteur de l’infraction

• Lorsque la transaction a été faite dans des lieu non destiné a la commercialisation du bien ou
du service proposé ou dans le cadre de foires ou de salon. Soit lorsque la transaction a été
conclue dans une situation d’urgence qui a mis l’acteur dans l’impossibilité de consulté un
ou plusieurs professionnels qualifiés, tiers au contrat.

Aussi deux conditions doivent être caractérisées pour constitués le délit d’abus de faiblesse;

1/ l’existence d’un état de faiblesse ou d’ignorance (l’âge, le veuvage, la grossesse, l’isolement,


le faible niveau d’instruction, la détresse économique)

2/ la connaissance et l’exploitation de l’état de faiblesse ou d’ignorance par le professionnel.


Remarque: le délit d’abus de faiblesse est une infraction intentionnelle. L’intention est un émet de
preuve difficile a rentrer en droit.

L’intention délictueuse réside dans la pensée du professionnel ou dans la conscience qu’a le


vendeur en tte connaissance de cause de l’état de consommateur.

La jurisprudence exige la preuve soit de l’apparence de l’état de faiblesse de la victime qui ne


pourrait donc pas être connu par le professionnel soit de la connaissance par le professionnel de
cet état. De plus, concernant l’abus, il est le plus souvent caractérisé par des prix exorbitants et de
précipitation dans l’exécution des travaux.

Les sanctions:

le contrat conclu qu’a la suite d’un abus de faiblesse est nul et de nul effet, il n’est ni résolu
ni caduc.

Le fait d’abuser de la faiblesse ou de l’ignorance d’une personne est punis de 3 ans


d’emprisonnement et d’une amende de 375 000€.

Le montant de l’amende peut être porté de manière proportionnée aux avantages tirés du
délit a 10% du CA moyen annuel calculé sur les 3 derniers CA annuels connu à la date des
faits.
IV/ Refus et subordination de vente ou de prestation de service.

Le commerçant s’il oppose un refus sans motif légitime peut être sanctionné pénalement
(amende + prison). Les sanctions sont encore plus importantes si ce refus est fondé sur une
discrimination.

Article : Il est donc interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation
d’un service sauf motif légitime et de subordonner la vente d’un produit ou d’une prestation de
service :

• a l’achat d’une quantité imposée

• Ou a l’achat concomitant d’un autre produit ou service

• Ou de subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service

• Ou à l’achat d’un produit dès lors que cette subordination constitue une pratique déloyale au
sens de l’article L121-1 du code de la conso

Remarque 1 : « sauf motif légitime » : le refus de vente est exceptionnellement admis. En effet le
professionnel peut déroger en principe d’interdiction si il a « un motif légitime ».
Comme il n’existe pas de définition légale de la notion de « motif légitime », il est revenu au juge
le soin d’identifié ces exceptions :
• l’indisponibilité du produit ou de service
• Le caractère anormal de la demande
• Le comportement insultant ou l’impolitesse du consommateur.

N’est pas pénalement responsable la personne qui a commis un acte prescris ou autorisé par des
disposition législatives ou réglementaires.
Exemple : le refus peut être justifié en raison d’une interdiction ou obligation légale (exemple
alcool aux mineurs). N’est pas pénalement responsable la personne qui a commis un acte prescris
ou autorisé par des disposition législatives ou réglementaires.

- les contrats conclus « intuitu personae » (en considération de la personne).

- Important : l’interdiction du refus de vente ne conserve que des produit et services


différenciés ou standardisé. Les biens immobiliers n’entrent pas dans le champs d’application de
l’article L121-11 du code de la conso.

Bien retenir : cette interdiction ne concerne que les relations entre professionnels et
consommateurs. Pas entre pro et pro.

2e remarque : en d’autres termes le professionnel ne peut ‘au nom de sa liberté contractuelle’


refusé que vous achetiez un produit ou un service qui propose à la vente sans motif légitime.

Copié collé article L120-12

V/ vente ou prestation a la boule de neige.


Article L121-5 du code de la conso :

Définition : Il s’agit d’un système pyramidale de vente. Avec une progression constante du
nombre d’acheteur recruter par les acheteur eux même provoquant un effet boule de neige d’ou le
nom vente a la boule de neige. Elle grossit car elle accumule de plus en plus de neige. Système
exponentiel. Ici, on demande a certain acheteur pour qu’il puisse faire parti du clan de trouver de
potentiels acheteur a qui on demande de recruter des potentiels acheteur.

La vente pratiqué par le procédé dit de ‘boule de neige’ ou Tout autre procédés analogue
consistant en particulier a offrir des marchandises en public en lui faisant espérer l’obtention de
ces marchandises a titre gratuit ou contre remise d’une somme inférieur a leur valeur réelle.

Remarque 1 : ainsi il suffit que les destinataires de l’offre soient incité a acquérir des
marchandises à titre gratuit ou prix réduit sous condition de trouver de nouveau acheteur. Ces
derniers devront eux aussi trouver de nouveau acheteurs pour bénéficier des memes avantages. Et
ainsi de suite, d’ou le nom d’effet de la boule de neige. Autrement dit ce système est fondé sur
une progression géométrique du nombre d’acheteur recrutés. D’autre procédés de ventes
pyramidales existent où l’avantage n’est pas une réduction sur le prix du produit comme nous
l’avons vu plus haut mais sur le droit d’accéder a un réseau ces autres procédés choisis.

Le fait de proposer a une personne de collecter des adhésion ou de s’inscrire sur une liste
exigeant d’elle le versement d’une contrepartie quelconque et en lui faisant espérer des gains
financiers résultant du nombre de progression des personnes recrutées. Elle va recruter des
avantages plutôt que de la vente, de la fourniture ou de la consommation de b ou de s.
En outre il est interdit dans ces memes réseaux d’obtenir d’un adhérant ou affilié l’acquisition
d’un stock de marchandise destiné a la revente sans garantie de reprise du stock au condition
d’achat.

Sanction : toute sanction a la présente section est punis de 2 ans de prison et de 300k € mais le
montant de l’amende peut être blablabla 10% du CA (comme avant).

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