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Mehdi Benali Temsamani 5EL

Maxime Fernandes

Les pratiques de commerce interdites

Année scolaire 2021-2022 Athénée Adolphe Max


Table des matières
1.Les pratiques de commerces
-> définition
Le marché
 Définition
2.Les pratiques interdites par rapport aux consommateurs
-> Qu’est-ce qu’une pratique de marché trompeuse
-> Qu’est-ce qu’une pratique agressive
2.1 les clauses abusives
-> définition + exemple, …
2.2.1 La publicité
-> définition
2.2.2 la publicité trompeuse
2.3 Les clauses contractuelle abusive
2.4 Les offres conjointes
2.5 Les ventes publiques
2.6 Les achats forcés
3. Les pratiques de commerces interdites entre entreprises
-> Qu’est-ce qu’une pratique de marché trompeuse
-> Qu’est-ce qu’une pratique agressive
3.1 Les ventes à perte
3.1.2 Les ventes en liquidation
3.1.3 Les ventes en solde
1.Les pratiques de commerces
Qu’est-ce qu’une pratique de commerce
« Toute action, omission, conduite, démarche ou communication commerciale, y compris la publicité
et le marketing, de la part d’un professionnel, en relation directe avec la promotion, la vente ou la
fourniture d’un produit aux consommateurs. »

Qu’est-ce qu’un marché


« Pour l’économiste, le marché est défini comme le lieu de rencontre des vendeurs et des acheteurs
de biens et de services où, de la confrontation entre le coffre et de la demande, va naître le prix
d’échange. »

2. Les pratiques interdites par rapport aux consommateurs


Selon l’article VI.97. «Une pratique commerciale est réputée trompeuse si elle contient
des informations fausses et qu'elle est donc mensongère ou que, d'une manière
quelconque, y compris par sa présentation générale, elle induit ou est susceptible d'induire
en erreur le consommateur moyen en ce qui concerne un ou plusieurs des éléments
suivants, même si les informations présentées sont factuellement correctes, et que, dans un
cas comme dans l'autre, elle l'amène ou est susceptible de l'amener à prendre une
décision commerciale qu'il n'aurait pas prise autrement. » 
Selon l’article VI.101. «  Une pratique commerciale est réputée agressive si, dans son
contexte factuel, compte tenu de toutes ses caractéristiques et des circonstances, elle
altère ou est susceptible d'altérer de manière significative, du fait du harcèlement, de la
contrainte, y compris le recours à la force physique, ou d'une influence injustifiée, la liberté
de choix ou de conduite du consommateur moyen à l'égard du produit et, par conséquent,
l'amène ou est susceptible de l'amener à prendre une décision commerciale qu'il n'aurait
pas prise autrement. » 

2.1 Les clauses abusives


Définition : « Toute clause ou toute condition dans un contrat entre une entreprise et un
consommateur qui, à elle seule ou combinée avec une ou plusieurs autres clauses ou
conditions, crée un déséquilibre manifeste entre les droits et les obligations des parties au
détriment du consommateur. »
Selon l’article Art. VI.82. , quand nous (en tant que consommateur) nous concluons un
contrat avec une entreprise. En général nous devons également accepter les conditions
contractuelles qui sont fixés par l’entreprise comme étant d’application pour le présent
contrat. Mais avant que le consommateur soit attaché par un contrat à l’entreprise. Celle-ci
doit donner les informations claires et compréhensibles. Par exemple pour ce qui concerne
les caractéristiques du produit (bien ou service), le prix total, les moyens de paiement et les
conditions générales.
Néanmoins comme la loi interdit toutes clauses qui créée un déséquilibre manifeste entre
les droits et les obligations des parties. Celle-ci a établi une liste avec toutes les clauses qui
sont interdites.

Par exemple : - Modifier le prix unilatéralement, dans les contrats à durée


indéterminé/déterminé

- Fixer ou modifier unilatéralement le délai de livraison.


- Limiter trop sa responsabilité lors d’une éventuelle exécution défectueuse.
- Etc.

2.4 Plaintes et sanctions

Tout consommateur qui pense avoir eu à faire à une clause abusive peut porter plainte
au « point de contact »

2.2 La publicité

Qu’est-ce que la publicité

« La publicité désigne l’ensemble des actions mises en œuvre par une entreprise artisanale,
commerciale ou industrielle pour se faire connaître et communiquer sur ses produits et/ou
prestations afin d’en promouvoir la vente. Le but suggéré étant d’inciter à la consommation
et d’influencer le choix du public ou des clients. L’objet consommable peut être matériel
(bien, produit), immatériel (service, événement) ou même institutionnel (la marque elle-
même). »

2.2.2 La publicité trompeuse

Il est interdit les publicités :

- Qui oublient des informations importantes dans le but d’inférer en erreur


sur les mêmes éléments.
- Qui contiennent des affirmations qui peuvent induire en erreur le
consommateur concernant les caractéristiques (par exemple : prix, tests,
…), l’identité, la composition, … d’un bien ou d’un service.
- Qui sous-entend ?? que c’est la seule entreprise en Belgique, qui fournit ce
bien alors que ce n’est pas vrai.
- Qui concernent des appareils, produits autres que des médicaments qui
font référence de façon démesurée à l’amélioration de l’état de santé du
consommateur.
- Etc.

Des exemples de publicités trompeuses :

- Qui prétend être le numéro 1 des ventes.


- Qui déclare que la crème fonctionne complétement contre l’acné.

2.3 Les clauses contractuelle abusive

Quand un consommateur conclue un contrat avec une entreprise, celle-ci a l’avantage de


choisir les conditions contractuelles. De plus l’entreprise à laquelle le consommateur va être
lié par un contrat, est dans l’obligation de donner toutes les informations de façon claires.
C’est-à-dire les informations qui concernent le produit (que ce soit un bien ou un service)
comme les conditions générales. De plus si une information concernant la clause n’est pas
claire, ce sera l’explication qui avantagera le consommateur qui sera prise en compte. Cela
est exigé dans l’article 4 du livre 4 concernant les pratiques du marché et la protection du
consommateur.

La particularité abusive d’une clause contractuelle est évaluée en considérant plusieurs


paramètres dont l’objet du contrat, les liaisons qu’il pourrait y avoir avec d’autre contrat.
Mais pour savoir si une clause contractuelle est abusive on ne tient pas compte de la
définition de l’objet principal du contrat, de la concordance entre le prix et la rémunération
ainsi que le bien ou le service fournit excepter si les clauses sont mal formulées.

Pour finir une clause se dit abusive dans le cas où elle avantage de manière flagrante
l’entreprise au préjudice du consommateur. De plus l’article VI.83. des clauses abusives
reprends tous les cas où les clauses et les conditions voir les combinaisons de clauses sont
considérées comme abusives et donc interdites et nulles, comme : - le fait que l’entreprise
planifie qu’elle puisse augmenter le prix unilatéralement. - le fait que
l’établissement s’octroie le fait de modifier le délai de livraison. – Si l’entreprise s’octroie
le droit de s’évincer de toutes charge lors d’une possible action défectueuse.

- Si une clause pénale détermine un montant beaucoup trop élevé lorsqu’un


consommateur aurait mis trop de temps à payer parce que l’entreprise
aurait subi une perte à cause de ce retard.
- Etc.

Selon la loi concernant les pratiques du marché et à la protection du consommateur :


« Toute clause abusive est interdite et nulle ». Néanmoins le contrat reste d’application, en
enlevant la clause abusive. Cependant si le consommateur arrive à montrer que sans cette
clause il n’aurait pas accepté le contrat, celui-ci est annulé. Toutefois les clauses abusives ne
concernent pas la définition de l’objet du contrat, ni le prix demandé.

Exemples :
1) Un consommateur décide de prendre un abonnement dans un club de sport.
Cependant le club de sport choisi de supprimer une des activités qu’il proposait. Le
consommateur ne peut donc plus faire le sport qu’il faisait habituellement dans ce
club. Et dans le contrat, il était indiqué que dans ce cas le client ne pouvait pas
annuler le contrat. La loi relative aux pratiques du marché et à la protection du
consommateur indique que cette clause est abusive et donc nulle.

2) Un homme décide de commander un objet sur Amazon, celui-ci reçoit une date de
livraison. Cependant le contrat stipule que l’entreprise peut modifier unilatéralement
la date d’envoi du colis. Le consommateur et l’entreprise doivent donc respecter
cette règle du contrat. Néanmoins pour qu’il puisse y avoir une modification
concernant la date de livraison, les deux parties concernées doivent être d’accord.
Quelques jours plus-tard, il reçoit un mail de l’entreprise dans lequel celle-ci change
la date de livraison du colis. La commission des clauses abusives juge cette clause
abusive, elle est donc interdite et nulle.

2.4 Les offres conjointes

Qu’est-ce qu’une offre conjointe

« Une offre conjointe est une offre liant à l’acquisition de biens ou de services, gratuite ou
non, l’acquisition d’autres biens ou services. L'offre conjointe au consommateur est
autorisée pour autant qu'elle ne constitue pas une pratique commerciale déloyale. »

Par dérogation à cet accord de principe, n’est pas autorisé une offre conjointe au
consommateur s’il y a au moins un des facteurs de celle-ci qui est un service financier et qui
est mis en place par une ou plusieurs entreprises qui ont un but commun.

Ce que les entreprises peuvent néanmoins offrir conjointement aux


consommateurs :

Selon l’article VI.80. Il existe néanmoins des permissions concernant les offres conjointes,
comme

« Des services financiers qui constituent un ensemble ;

1. « Des services financiers et des menus biens et menus services admis par les usages
commerciaux ; »
2. « Des services financiers et des titres de participation à des loteries légalement
autorisées ; »
3. « Des services financiers et des objets revêtus d'inscriptions publicitaires indélébiles et
nettement apparentes, qui ne se trouvent pas comme tels dans le commerce, à condition
que leur prix d'acquisition par l'entreprise ne dépasse pas 10 euros, hors T.V.A., ou 5 % du
prix de vente, hors T.V.A., du service financier avec lequel ils sont attribués. Le
pourcentage de 5 % s'applique si le montant correspondant à ce pourcentage est
supérieur à 10 euros ; »
4. « Des services financiers et des chromos, vignettes et autres images d'une valeur
commerciale minime ; »
5. « Des services financiers et des titres consistant en des documents donnant droit, après
acquisition d'un certain nombre de services, à une offre gratuite ou à une réduction de
prix lors de l'acquisition d'un service similaire, pour autant que cet avantage soit procuré
par la même entreprise et n'excède pas le tiers du prix des services précédemment
acquis. »²

Cependant pour pouvoir appliquer ces offres conjointes, dans celle-ci il doit être mentionné
la limite (s’il y en a une) par rapport à la durée et les modalités de celle-ci. Si l’entreprise
décide d’arrêter l’offre quelle propose aux consommateurs. Elle est dans l’obligation de
laisser les consommateurs profiter de l’avantage, par rapport aux achats qui ont eu lieu
avant.

Des exemples d’offre conjointes interdites :

1) Test Achats a assigné en justice l’assureur Ethias parce que selon eux, l’entreprise
faisaient une offre conjointe illégale en ce qui concerne l’assurance d’assistance. En
effet les membres de l’assureur Ethias qui n’avaient qu’une assurance chez cette
entreprise, ont vu la valeur du montant monter de plus ou moins 45 pourcents. Les
consommateurs concernés ont été « invités » à prendre une autre assurance chez cet
assureur. Afin que les clients qui disposaient de plusieurs assurances chez Ethias
puissent garder le tarif préférentiel. Cela n’est pas parmi par la loi concernant les
pratiques de marché et la protection du consommateur, plus précisément la loi qui
concerne les offres conjointes de services financiers qui sont interdits. C’est pour cela
qui Test-Achats a mis en demeure l’assureur Ethias.
2) Il y a également un autre exemple : En 2010 Test-Achats a porté plainte contre The
Phone House, Bel Company ainsi que Mediamarkt parce qu’ils faisaient une vente
couplée illégale de GSM accompagné d’une assurance. Pour porter plainte Test-
Achats se sont basés sur la loi 72§1 du 6 avril 2010 concernant les pratiques du
marché par rapport aux consommateurs et à la protection du consommateur.
Comme l’article l’explique, toutes les offres conjointes faites aux consommateurs qui
contient un service financier est interdit. Dans ce cas le service financier concerné est
l’assurance.

2.5 La vente publique


La vente publique est une vente aux enchères lors de laquelle les amateurs font des offres
successives. Le montant le plus élevé formera alors le prix de vente, s’il est accepté par le
vendeur. Cette vente se réalise exclusivement par un notaire.
On parle de vente publique car la vente doit être annoncée au public par voie de publicité,
d’affiches ainsi que dans les médias locaux.
Selon l’article VI .76. Les offres en ventes et ventes publique au sens de l’article VI.75 ne sont
autorise que lorsqu’elles portent sur des biens usagés. Est réputé usagé, tout bien qui
présente des signes apparent d’usage, sauf les signes apparent d’usage sont le signe exclusif
d’un traitement de vieillissement artificiel , ainsi que tout bien dont l’entreprise peut prouver
qu’il a déjà été utilisée d’une manière normale .
Il existe deux types de ventes publiques : 1° la vente publique volontaire. Le bien est mis
volontairement en vente par le vendeur ET il espère ainsi obtenir un prix de vente élevée.
2° la vente publique forcée. C’est le tribunal qui ordonne la vente du bien notamment pour
rembourser une dette.
Cette vente présente plusieurs avantages :
1° la transparence. Etant publique cette vente est ouverte à tous les amateurs et le prix se
forme au fur et à mesure des enchères. Tout le monde peut donc y prendre part en fonction
de son budget.
2° la rapidité. Elle épargne le temp nécessaire à la négociation.
3° le juste prix. Si le vendeur estime que le prix qu’il espérait n’a pas été atteint, il peut le
retirer de la vente. L’amateur qui s’est fixé un budget, peut ne plus suivre s’il estime les
enchères trop importantes.
Exemple : Cela fait plusieurs mois que je dois de l’argent à une Karima. Le tribunal va
m’obliger à vendre publiquement un bien dont je ne comptais pas me séparer pour
rembourser ma dette à Karima.

2.6 Les achats forcés


Un achat forcé est le fait de recevoir un produit que vous n’avez pas commande et qu’on
vous demande de payer.
L’achat forcé est ce qu’on appelle une pratique de commerce agressive qui est une des
pratiques de commerce déloyales .
Selon l’article VI.101. une pratique commerciale est réputée agressive si, dans le son contexte
factuel, compte tenu de toutes ses caractéristiques et des circonstances, elle altère ou est
susceptible d’altérer de manière significative, du fait du harcèlement, de la contrainte, y
compris le recours a la force physique, ou d’une influence injustifiée, la liberté de choix ou de
conduite du consommateur moyen a l’égard, et par conséquent, l’amène ou est susceptible
de l’amener a prendre une décision commerciale qu’il n’aurait pas prise autrement.
Selon l’article VI.103. Sont des pratiques déloyales en toutes circonstances les pratiques
commerciales agressives qui ont pour objet de  :
1° Exiger le paiement immédiat ou différé de produits fournis par l’entreprise sans que le
consommateur les ait demandés, ou exiger leur renvoie ou leur conservation ETC…
La sanction légale en cas de vente force est très claire : vous ne devez ni payer ni renvoyer le
produit que vous avez reçu à votre insu.
Exemple d’achat forcé : Un vendeur vous contacte par téléphone et use de tout son charme
pour vous offrir un livre gratuit. Vous ne savez pas trop en quel honneur vous recevez ce
cadeau, mais vous l’acceptez. Vous auriez dû vous abstenir, car vous avez souscrit sans le
savoir à un abonnement mensuel.

3.Les pratiques de commerce interdites entre entreprise


Il existe deux types de pratique de commerce déloyale :

A. La pratique agressive (voir plus haut)


B. Qu’est-ce qu’une pratique de marché trompeuse ?
Une pratique trompeuse est une action, une omission, une démarche ou une
communication commerciale, y compris la publicité et le marketing, induisant une entreprise
en erreur sur des éléments essentiels du contrat qui déterminent son comportement
économique.
Selon l’article VI.97. une pratique commerciale est réputée trompeuse si elle contient des
informations fausses et qu’elle est donc mensongère ou que, d’une manière quelconque, y
compris par sa présentation générale, elle induit ou elle est susceptible d’induire en erreur le
consommateur moyen en ce qui concerne un ou plusieurs des éléments suivants, même si les
informations présente sont factuellement correctes, et que, dans un cas comme dans l’autre,
elle l’amène ou est susceptible de l’amener a prendre une décision commerciale qu’il n’aurait
pas pris autrement.
1°L’existence ou la nature du produit ;
2°les caractéristiques principale du produit, telle que sa disponibilité, ses avantages, les
risques qu’il présente, sa composition, son exécution ses accessoires, le services après-ventes
et le traitement des réclamations, le mode et la date de fabrication ou de prestation, sa
livraison, son aptitude à l’usage, son utilisation, sa quantité, ses spécifications, son origine
géographique ou commerciale ou les résultats qui peuvent être attendu de son utilisation ou
les résultats et les caractéristiques essentielles des tests ou les contrôles effectues sur celui-
ci ;
3°l’étendu des engagements de l’entreprise, la motivation de la pratique commerciale et la
nature du processus de vente, ainsi que toutes information ou symboles faisant croire que
l’entreprise ou le produit bénéficie d’un parrainage ou d’un appui direct ou indirect ;
4°le prix ou le mode de calcul du prix, ou l’existence d’un avantage spécifique quant au prix ;
5° la nécessite d’un service, d’une pièce détache, d’un remplacement ou d’une réparation ;
6°la nature, les qualités et les droites de l’entreprise ou de son intermédiaire, tels que son
identité et son patrimoine, ses qualifications, son statut, son agrément, son affiliation ou ses
liens et ses droits de propriété industrielle, commerciale ou intellectuelle ou ses récompenses
et distinctions ;
7°les droits du consommateur, en particulier le droit du remplacement ou de remboursement
en application des dispositions de la loi de septembre 2004 relative a la protection des
consommateurs en cas de vente de biens de consommation ou les risques qu’il peut en
courir.
Face à une pratique commerciale trompeuse, en l'occurrence une publicité mensongère, les
consommateurs peuvent intenter une action en cessation par laquelle le président du
tribunal de commerce compétent va condamner l'entreprise en cause à faire cesser sa
pratique illégale . En outre, les consommateurs peuvent obtenir des dommages et intérêts et
l'entreprise en cause peut être sanctionnée pénalement.
Exemple de pratique de marché trompeuse :
L’entreprise auprès de laquelle vous vous fournissez indique qu’elle a contracté une
assurance dont vous pourrez aussi bénéficier, alors que cette assurance n’existe pas.

3.1. Les ventes à perte


Tout d’abord, une vente à perte est une vente à un prix qui n'est pas au moins égal au prix
auquel l'entreprise a acheté le bien.
Selon l’article VI.116. Afin d’assurer des pratiques honnêtes du marché entre les entreprises,
il est interdit à toute entreprises d’offrir en vente ou de vendre des biens à perte.
Est considérée comme une vente à perte, toute vente à un prix qui n’est pas au moins égal au
prix auquel l’entreprise a acheté le bien ou que l’entreprise devrait payer lors du
réapprovisionnement, après déductions des éventuelles réductions accordées et
définitivement acquises, ainsi que des réductions sur volume non définitivement acquises
calculées sur la base de 80% de la réduction sur volume que l’entreprise a acquise l’année
précédente pour le même bien. Pour déterminer l’existence d’une vente à perte, il n’est pas
tenu compte des réductions accordées, exclusivement ou non, en échange d’engagements de
l’entreprise autres que l’achat des biens.
Exemple : un magasin d'électronique propose la vente de deux appareils photos à un prix
considéré par un concurrent comme inférieur au prix d'achat de ces modèles, soit une vente
à perte.
Le président du tribunal de commerce compétent va condamner l'entreprise en cause à faire
cesser sa pratique illégale.

3.1.2 Les ventes en liquidation


Une « vente en liquidation » ou sous une dénomination équivalente est autorisée lorsqu'une
circonstance déterminée nécessite l'écoulement accéléré d'un stock ou d'un assortiment de
biens.
Les sociétés sont généralement constituées pour une durée illimitée. Elles peuvent
cependant être dissoutes.
La dissolution d'une société n'entraîne pas sa disparition mais uniquement sa mise en
liquidation.

La société peut être dissoute dans les cas suivants :


1°l'échéance du terme, si elle a été constituée pour une durée limitée.
2°par décision judiciaire, pour de justes motifs.
3°par l'assemblée générale des associés ou actionnaires (dissolution volontaire).

Le liquidateur aura pour mission de :


1°payer les dettes et les charges de la société.
2°répartir l'actif net entre les associés ou actionnaires lors de la clôture de la liquidation.
Exemple : L’assemble générale de l’entreprise Fides décide de mettre l’entreprise en
dissolution pour une quelconque raison.

3.3 Les ventes en solde :


Deux fois par an, les entreprises peuvent vendre à prix fortement réduits en utilisant la
dénomination « soldes ».
Une entreprise peut vendre des biens en soldes si ces biens :
 Ont été proposés à la vente pendant au moins 30 jours avant le début de la période
de soldes.
 Sont toujours en sa possession au début de la période des soldes.

Les deux périodes des soldes sont fixées par le Livre VI CDE, à savoir :
 Du 3 janvier au 31 janvier inclus ;
lorsque le 3 janvier tombe un dimanche, la période des soldes commence le 2 janvier.
 Et du 1er juillet au 31 juillet inclus ;
lorsque le 1er juillet tombe un dimanche, la période des soldes commence le 30 juin.
Cela étant, pendant la période précédant les soldes (appelée pré-soldes), il est interdit, dans
les secteurs de l'habillement, des articles de maroquinerie et des chaussures, d’annoncer des
réductions de prix ou de distribuer des bons de valeurs donnant droit à une réduction pour
cette période. C’est ce qu’on appelle la période d’attente. Les périodes d’attente
commencent le 3 décembre pour les soldes d’hiver et le 1er juin pour les soldes d’été. Elles
durent jusqu’au premier jour de la période de soldes.
La diminution de prix pendant la période d’attente est en soi autorisée. La période d’attente
interdit uniquement les « annonces » de réductions de prix, sous quelque forme que ce soit,
qui produisent leurs effets pendant la période d’attente.
Exemple : Nous sommes le 3 décembre et la période d’attente vient de commencer. Un
magasin vendant essentiellement des produits électroniques et des articles de
maroquineries annonce des réductions de prix de 10% sur les produits électroniques. Il lui
est en revanche interdit d’annoncer des réductions de prix concernant ces articles de
maroquineries.

Sources : - https://economie.fgov.be/fr/themes/ventes/contrats/clauses-abusives

- https://www.lefrancaisdesaffaires.fr/wp-content/uploads/2016/05/
marche.pdf
- https://www.1min30.com/social-selling/pratiques-commerciales-123365
- https://www.petite-entreprise.net/P-1722-85-G1-la-publicite-
definition.html
- https://www.infoshopping.be/fr/faq-customer/quest-ce-quune-publicite-
trompeuse
- https://economie.fgov.be/fr/themes/ventes/publicite/pratiques-
deloyales/publicite-et-pratiques
- https://economie.fgov.be/fr/themes/ventes/formes-de-vente/les-offres-
conjointes
- https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/2010/11/05/test-
achats-porte-plainte-pour-vente-couplee-
RUJMY3RB3JHQVOQ5ETUWTT7D6Q/
- https://www.dhnet.be/actu/belgique/test-achats-assigne-ethias-pour-
offre-conjointe-illegale-procedure-suspendue-
51b7738fe4b0de6db97cb537
- https://www.cecbelgique.be/
- https://economie.fgov.be/fr
- ² https://economie.fgov.be/fr/themes/ventes/formes-de-vente/les-offres-
conjointes
- Le code de droit économique
- https://economie.fgov.be/fr https://www.rtbf.be/
- https://economie.fgov.be/fr
https://www.avocats-legalex-namur.be/index.php
- https://www.actualitesdroitbelge.be/
- https://www.notaire.be/
- https://www.logic-immo.be/fr/home
-

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