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M25 - Droit Fiscal - Question/Réponse

ASMAE ALLAOUCH & Mohamed HADDAOUI

1. La distinction entre les prélèvements fiscaux ?

L’impôt constitue le principal prélèvement obligatoire qui assure le financement des charges publiques. C’est également,
un outil incontournable de la politique économique d’une part, et de la politique sociale d’autre part. L’impôt est un
prélèvement pécuniaire, obligatoire, effectué par voie d’autorité et à titre définitif, sans contrepartie déterminée, et
destiné à financer les charges publiques. mais il existe d'autres prélèvement à savoir la redevance, la taxe, la taxe
parafiscale :

Au niveau du Au niveau de Au niveau de


Au niveau de la destination
pouvoir contrepartie Montant
au profit de l'Etat et les collectivités
L'impôt sans contrepartie -
territoriales
effectué par le Le montant de la
pouvoir législatif taxe est sans au profit de l'Etat et de toute
La taxe
rapport avec le institution à vocation étatique (SPA)
coût du service.
sont établies par le est perçue autant pour les SPIC
La effectuée pour un Le montant doit
pouvoir (services publics industriels et
redevance service rendu être proportionné
réglementaire par commerciaux) que pour les SPA.
au coût
décret sur
occasionné par le au profit des personnes morales
proposition du
La taxe fonctionnement publiques ou privées autres que l'Etat
ministre concerné et
parafiscale du service ou de et les collectivités territoriales (la
du ministre des
l'ouvrage CNSS, les mutuelles ...)
finances

2. Quel est l'impact de la diversification des missions de l'État sur les objectifs de l'impôt

Dans le cadre de la conception classique de l'État gendarme et avant la crise économique de 1929, la fonction de l'impôt
était purement financière (elle visait la collecte des fonds nécessaires à l'accomplissement des missions de l'État). Mais
avec l'accroissement des tâches de l'État, deux autres fonctions s'ajoutent à savoir la fonction économique et la fonction
sociale :
● Le rôle économique : L’impôt exerce selon le cas, soit une action économique globale; par exemple lutter
contre l’inflation par une ponction fiscale accrue destinée à éponger le pouvoir d’achat, soit une action sélective;
par exemple réduire l’impôt afin d’encourager l’investissement dans une activité donné, et peut être également
une action sélective plus spécialisé; par exemple les privilèges fiscaux.
● Le rôle social : C'est une mission de redistribution sociale, c'est-à -dire que l'Etat prélève sur les contribuables
riches pour limiter leur enrichissement et pour financer les dépenses sociales en vue d’améliorer la situation des
citoyens économiquement faibles ce qui permettrait de réduire les écarts des revenus.

3. Quels sont les critères de la classification entre les impôts directs et les impôts indirects ?

Les classifications de l'impôt sont au nombre de trois à savoir la classification classique, la classification des impôts
directs et impôts indirects et enfin la classification économique de l'impôt. Mais selon la question posée, on se contente
sur les critères de la classification entre les impôts directs et les impôts indirects comme l'illustre le tableau suivant :

ID et II Critère de l'incidence fiscale Critère technique Critère juridique

Les impôts Il est permanent et il tout impôt perçu par voie de rôle
supporté à titre définitif par le
directs frappe une situation nominatif mentionnant
contribuable
Ex: IR- IS durable par sa nature. la base imposable et l’impôt dû.
établi sur des opérations et
Les impôts payé par un contribuable (le Le contribuable paie
des situations non
indirects redevable légal), qui ne joue qu’un spontanément l’impôt par la simple
durables
Ex: TVA rôle d’intermédiaire constatation de son fait générateur
par nature.

4. Quels sont les critères de la classification classique de l'impôt ?

Les classifications de l'impôt sont au nombre de trois à savoir la classification classique, la classification des impôts
directs et impôts indirects et enfin la classification économique de l'impôt. Mais selon la question posée, on se contente
sur les critères de la classifications classique des impôts :

L'impôt réel frappe les biens d'un contribuable sans considération à sa situation personnelle.

L'impôt personnels prend en considération la capacité contributive du contribuable

L’impôt cédulaire dans lequel les diverses catégories des revenus sont taxées selon des barèmes différents.

L'impôt synthétique dans lequel la totalité des revenus est taxée selon un barème unique.

L’impôt de quotité consiste à définir initialement un taux qui sera ensuite appliqué à la matière
imposable.

L'impôt de répartition est assis sur un montant fixé à l’avance et réparti ensuite entre les contribuables.

L'impôt proportionnel consiste à appliquer à la base imposable un taux d’imposition fixe


≠ L'impôt progressif consiste à faire croître le taux d’imposition en fonction de la progression de la base
imposable

5. Quel est l'impact de l'accroissement des missions de l'État sur les classifications de l'impôt ?

Dans le cadre de la conception classique de l'État gendarme et avant la crise économique de 1929, les classifications de
l'impôt étaient classiques ( l'impôt personnel et l'impôt réel, l'impôt cédulaire et l'impôt synthétique, l'impôt de quotité
et l'impôt de répartition, l'impôt proportionnel et l'impôt progressif ), Mais avec l'accroissement des tâches de l'État,
s'ajoutent deux autres fonctions à savoir la classification des impôts directs et indirects et la classification économiques
de l'impôt, selon le tableau suivant :

La classification impôts directs et indirects

ID et II Critère de l'incidence fiscale Critère technique Critère juridique

Les impôts Il est permanent et il tout impôt perçu par voie de rôle
supporté à titre définitif par le
directs frappe une situation nominatif mentionnant
contribuable
Ex: IR- IS durable par sa nature. la base imposable et l’impôt dû.

Les impôts payé par un contribuable (le établi sur des opérations Le contribuable paie
indirects redevable légal), qui ne joue qu’un et des situations non spontanément l’impôt par la simple
Ex: TVA rôle d’intermédiaire. durables par nature. constatation de son fait générateur.

Le classification économique de l'impôt

L'impôt sur le revenu L'impôt sur la dépense L'impôt sur le capital


Ex: IR- IS Ex:TVA- TIC Ex: DE- TTNB

Il a un principe national: il touche l’ensemble des


Impôt assis sur le capital. Il porte
sommes perçues par une personne pendant une
Frappe l’utilisation du sur des éléments du patrimoine
période préalablement définie et imposé le revenu
revenu (immeubles,
quelle que soit son origine. IR ex: revenus
terrains, valeurs mobilières) .
salariaux - revenus professionnels...

6. Quelles sont les limites du principe de la légalité fiscale ?


Il y a deux types de principes fiscaux: des principes à portée non constitutionnelle (le principe de territorialité de l'impôt,
les principes de non rétroactivité de la loi fiscale et le principe contradictoire) et des principes à portée constitutionnelle
à savoir le principe de l'égalité et de la légalité. Ce dernier repose sur l’idée que les règles juridiques applicables en droit
fiscal sont d’origine législative. Et que ces règles renvoient au principe du consentement de l’impôt par les citoyens ou
plus exactement de leurs représentants.
Toutefois, le pouvoir exclusif du parlement dans la création des normes fiscales est limité aussi bien sur le plan interne
que sur le plan externe :
● D’abord, sur le plan interne , le législateur vote certes les lois fiscales mais c’est la direction des impôts, qui «
fabrique la loi » mais aussi qui l’interprète (notes circulaires…).
● Ensuite, au niveau externe, le droit fiscal puise ces normes dans les sources externes internationales avec
notamment le développement considérable des conventions fiscales ce qui limite par conséquent le pouvoir du
parlement en matière fiscale.

7. Quels sont les principes à portée constitutionnelle de l'impôt ?

Il y a deux types de principes fiscaux: des principes à portée non constitutionnelle (le principe de territorialité de l'impôt,
les principes de non rétroactivité de la loi fiscale et le principe contradictoire) et des principes à portée constitutionnelle
à savoir le principe de l'égalité et de la légalité :

Principe de légalité ‫مبدأ الشرعية‬ Principe de l’égalité ‫مبدأ المساواة‬

Selon l'article 39 de la constitution : Tous supportent, en proportion de Selon l'article 39 de la constitution et


leurs facultés contributives des charges publiques dans les formes l'article 13 de DDHC " la contribution
prévues par la présente Constitution. commune doit être également répartie
Selon l’article 71 de la constitution qui inclut dans le domaine de la loi entre les citoyens selon leurs capacités
et donc de la compétence du législateur «Le régime fiscal et l’assiette, le contributives = l’égalité devant les
taux et les modalités de recouvrement des impôts…. ». charges publiques ".

8. Quels sont les principes à portée non constitutionnelle de l'impôt ?

Cette question entre dans le cadre des principes fiscaux qui ont deux types à savoir des principes à portée
constitutionnelle à savoir le principe de l'égalité et de la légalité et des principes à portée non constitutionnelle (le
principe de territorialité de l'impôt, les principes de non rétroactivité de la loi fiscale et le principe contradictoire) .

Le principe de non rétroactivité de Le principe


Le principe de territorialité de l’impôt
la loi fiscale contradictoire

La loi oblige tous ceux qui habitent sur le


Ce principe de non-rétroactivité n’est Le caractère contradictoire
territoire et régie tous les biens meubles et
pas toujours pris en compte car la loi des procédures
immeubles qui se trouvent sur le territoire de
fiscale est rétroactive en ce qui juridictionnelles
l’Etat, donc cette loi est exécutoire sur tout le
concerne les impôts directs du seul (notamment la PC et la PP)
territoire.
fait que la loi de finances annuelle fixe s’applique en droit fiscal (la
Les limites / exceptions :Les conventions
un tarif de l’impôt applicable à des procédure du contrôle
internationales de la non double imposition,
revenus qui ont pris naissance au fiscal) comme pour les
les immunités territoriales et les immunités
cours de l’année qui vient de s’écouler. autres catégories du droit.
diplomatiques .

9. Les limites du principe de territorialité ?

Cette question entre dans le cadre des principes fiscaux qui ont deux types à savoir des principes à portée
constitutionnelle à savoir le principe de l'égalité et le principe de la légalité, et des principes à portée non
constitutionnelle ( le principes de non rétroactivité de la loi fiscale, le principe contradictoire et le principe de
territorialité de l'impôt).
Le principe de territorialité désigne que la loi oblige tous ceux qui habitent sur le territoire et régie tous les biens
meubles et immeubles qui se trouvent sur le territoire de l’Etat. Pourtant, ce principe est limitée par :
● Les conventions internationales de la non double imposition ;
● Les immunités territoriales ;
● Les immunités diplomatiques (La pratique internationale admet à titre de réciprocité que les résidences
diplomatiques bénéficient d'une exonération fiscale).

10. Quelles sont les sources nationales du droit fiscal ?

Dans le cadre des sources du droit fiscal, on sait très bien qu'il y a deux types, les sources internationales à savoir les
conventions internationales et les sources nationales ( la constitution, les lois fiscaux, la doctrine administrative, la
jurisprudence ).

Les sources nationales

Constitution Selon l’article 39 de la constitution «Tous supportent, en proportion de leurs facultés


contributives, les charges publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la présente
Constitution, créer et répartir». De même l’article 75 de la constitution précise que « le parlement
vote la loi de finances dans les conditions prévues par la loi organique ».

Les Lois fiscaux Les lois fiscales nationales fixent les règles d’assiette, de liquidation, de recouvrement et du
contentieux des impôts.
Les principales lois régissant la matière fiscale sont : CGI - La loi n°47.06 (modifiée et complétée
par la loi n° 07.20) - Le code de recouvrement des créances publiques.

La doctrine C’est l'ensemble des notes, circulaires, instructions et documents administratifs qui expliquent,
administrative commentent et interprètent les dispositions fiscales.

La jurisprudence Le rôle de la jurisprudence dans la matière fiscale est limité à cause du caractère légales de
l'impôt.
Il participe à la création de la règle de droit par le seul fait qu'elle applique la loi, l'interprète et
éventuellement la complète.

11. Quel est le but des conventions internationales ?

Dans le cadre des sources du droit fiscal, on sait très bien qu'il y a des sources nationales ( la constitution, les lois fiscaux,
la doctrine administrative, la jurisprudence ) et les conventions internationales comme une source internationale.
Les conventions internationales ont pour vocation de faire face à :
● La double imposition : résultant de la confrontation entre deux législations fiscales différentes.
● La fraude fiscale : l’ensemble des comportements du contribuable, particulier ou entreprise, visant à réduire le
montant des impositions de manière illégale.
● L'évasion fiscale: l’ensemble des comportements du contribuable, particulier ou entreprise, visant à réduire le
montant des impositions dont il doit légalement s’acquitter.

12. Quels sont les modes d'évaluation de l'impôt ?

La technique fiscale contient trois phases: la première c'est la détermination de l'assiette fiscale, la deuxième phase c'est
la liquidation de l'impôt et enfin le recouvrement de l'impôt. Les modalités d'évaluation de l'impôt entrent dans la phase
de la détermination de l'assiette fiscale, ces modalités sont :
● L'évaluation forfaitaire : L'évaluation forfaitaire est remplacée par la Contribution Professionnelle Unique qui
doit être déclarée par le contribuable.
● L'évaluation réelle : c'est la méthode dans laquelle le contribuable fait connaître à l'administration l'existence de
la matière imposable, son montant, et éventuellement tous les éléments nécessaires au calcul de l'impôt ou au
contrôle.

13. Quelle est la procédure de la détermination de l'assiette fiscale (la matière imposable)

La technique fiscale est l'emploi de procédés qui permettent l'établissement où la détermination de l'assiette fiscale, le
calcul de l'impôt, sa liquidation et de recouvrement de prélèvement fiscal.
La détermination de l'assiette fiscale s'accomplit selon les opérations suivants :
A. La matière imposable (l’assiette de l’impôt) : c’est de préciser sur quoi l’impôt est assis, est basé.
B. Le fait générateur : c’est l’acte qui donne naissance à la dette fiscale.
C. La base imposable : c’est la quantité de matière imposable qui est prise en considération pour le calcul de
l’impôt.

14. Quelles sont les techniques de la liquidation de l'impôt ?

La technique fiscale est l'emploi de procédés qui permettent l'établissement où la détermination de l'assiette fiscale, le
calcul de l'impôt, sa liquidation et de recouvrement de prélèvement fiscal.
La liquidation consiste au calcul de l’impôt, c’est-à-dire la détermination de la dette fiscale du contribuable.
En effet, le calcul s’est fait en multipliant la base imposable par le tarif, c'est-à-dire le taux de l’impôt.
Ainsi, le taux peut être:
● Le taux proportionnel : L’impôt est proportionnel lorsque son taux reste constant quelle que soit la qualité et
la valeur de la matière imposable. C’est un taux uniforme qu’on applique à tous les revenus sans discrimination.
● Le taux progressif ou impôt progressif : C’est celui qui augmente au fur et à mesure que le volume et la
quantité de la matière imposable augmentent. C’est un taux qui vise l’équité et la justice fiscale.

Chapitre 2 :

15. Quelle est la distinction entre la fiscalité de l'État et la fiscalité des collectivités territoriales au niveau de la
gestion

Le système fiscal marocain est composé par deux types de fiscalité la fiscalité de l'État et la fiscalité des collectivités
territoriales, on ce qui concerne la distinction entre les deux au niveau de la gestion est :
La fiscalité de l'État est gérée par l'administration fiscale DGI - TGR - ADII par contre la fiscalité locale est gérée par les
quatre entités les communes - DGI - TGR - le ministère de l'intérieur.

Tableau comparatif

Au niveau des pouvoirs de


Au niveau de la gestion Au niveau de l'objet
décision

Le développement
La fiscalité de Géré par l'administration Le pouvoir législatif
national (Finance le
l'État fiscale DGI - TGR - ADII Le pouvoir exécutif
budget de l'État)

Géré par les quatre entités les Le développement


La fiscalité communes - DGI - TGR - le territoriale (Finance le Les communes
locale ministère de l'intérieur budget des collectivités Le ministère de l'intérieur
territoriales)

16. Quels sont les acteurs dotés d'un pouvoir de décision en matière fiscale ? / Quels sont les acteurs politiques
chargés de la prise de décision fiscale ?

Les acteurs intervenant dans le système fiscal sont trois types: les acteurs qui prennent la décision, les acteurs chargés de
la gestion de l'impôt, et le contribuable. La question posée entre dans le cadre des acteurs qui prennent la décision sont :

Le pouvoir législatif Le pouvoir exécutif

Le parlement est chargé de fixer les règles l’assiette, le taux et Le gouvernement joue un rôle important dans la
les modalités de recouvrement des impôts à travers le vote de la prise de décision fiscale, il bénéficie de l’initiative
loi de finance ou à travers la loi générale. des projets de lois à caractère fiscal du fait de la
grande technicité de l’impôt.

17. Quels sont les limites des acteurs doté d'un pouvoir de décision en matière fiscale :

Les acteurs intervenant dans le système fiscal sont trois types: les acteurs qui prennent la décision, les acteurs chargés de
la gestion de l'impôt, et le contribuable. La question posée entre dans le cadre des acteurs qui prennent la décision à
savoir le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif mais leurs pouvoirs est relatif .
● Les limites du pouvoir législatif :
○ l'intervention de la doctrine administrative pour expliquer et interpréter la loi fiscale.
○ Le parlement n'a pas le droit de faire des amendements ayant pour objet soit la diminution des
ressources publiques et la création ou l'aggravation d'une charge publique.
● Les limites du pouvoir exécutif : L'autonomie relative de l’exécutif est souvent battue en brèche à cause de
l’influence de considérations à connotation politique ou corporatiste.

18. Quels sont les acteurs intervenants dans la gestion de l'impôt ?

Les acteurs intervenant dans le système fiscal sont trois types: les acteurs qui prennent la décision, les acteurs chargés de
la gestion de l'impôt, et le contribuable. La question posée entre dans le cadre des acteurs qui prennent la gestion de
l'impôt qui sont là direction générale des impôts, la trésorerie générale, l'administration des douanes et impôt indirects

● La direction générale des impôts : Sa principale mission consiste à assurer les recettes fiscales. Elle est ainsi
chargée d’asseoir et de recouvrer les impôts d’Etat.
● La trésorerie générale : La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus
importantes du Ministère de l’Economie, ces principales missions sont: Le recouvrement des créances publiques.
Le contrôle et le paiement des dépenses publiques. La gestion des finances locales. La gestion des dépôts au
Trésor. La production de l’information financière et comptable.
● L'administration des douanes et impôts indirects : ADII assure la gestion des prélèvements fiscaux
importants à savoir : Les droits et taxes douaniers et la TVA à l’importation, Les droits de sortie sur les minerais,
Les Taxes Intérieures de Consommation TIC

19. Quels sont les types de l'antifiscalisme ? / Les formes des comportements du contribuable

Les acteurs intervenants dans le système fiscal sont trois types les acteurs qui prend la décision, les acteurs chargés de la
gestion de l'impôt, et le contribuable qui désigne toute personne qui contribue aux charges publiques en payant des
impôts , il est toujours distingué par un comportement de résistance à l'impôt

● Un antifiscalisme classique : les révoltes fiscales , la fraude fiscale La grève de l’impôt , l’économie souterraine
● Un antifiscalisme moderne : exercé par des groupes de pressions, et les partis politiques, par les syndicats
pour avoir des allégements et des exonérations fiscales.
● Un antifiscalisme individuel : S'exprime à travers la fraude fiscale qui est une infraction à la loi commise dans
le but d’échapper à l’imposition ou d’en réduire le montant de l'impôt, il porte atteinte à l’équité fiscale et par
conséquent à la légitimité de l’impôt .

20.Quels sont les impôts fondamentaux existant dans la fiscalité de l'État ?

Le système fiscal marocain contient deux types des fiscalités à savoir la fiscalité des collectivités territoriales et la fiscalité
de l'État qui repose fondamentalement sur trois grandes impôts :

● L'impôt sur les sociétés : c'est un impôt qui s’applique obligatoirement à toutes les sociétés de capitaux, aux
établissements publics et autres personnes morales, et sur option aux sociétés de personnes. C'est un impôt
proportionnel
● L'impôt sur le revenu : L’impôt sur le revenu est un impôt synthétique qui traduit une conception extensive du
revenu qui prend en considération la capacité contributive globale du contribuable en saisissant l’ensemble des
revenus ayant un caractère régulier. l’assiette de l’impôt sur le revenu est constituée par la somme de cinq
revenus catégoriels à savoir les revenus salariaux, les revenus agricole, les revenus professionnels, les revenus et
profits foncière, les revenus de capitaux et mobilier
● L'impôt sur la valeur ajoutée : c'est un impôt de consommation, déclaré et payé à l'État par les entreprises
mais supporté en dernier ressort par le consommateur final, il s'applique aux opérations de nature industrielle,
commerciale ou artisanale.

21. Quel est la différence entre les revenus fonciers et les profits fonciers :

Cette question entre dans le cadre de l'impôt sur le revenu qui a cinq types à savoir les revenus salariaux, les revenus
professionnels, les revenus de capitaux mobiliers, les revenus agricoles et les revenus et profits fonciers . On ce que
concerne la question posée la distinction entre les revenus fonciers et les profits foncière est que les revenus fonciers
concerne la location par contre les profits fonciers concerne la cession ou la vente

Chapitre 3 - Section 1 :

22.Les formes documentaire

Dans le cadre du contrôle fiscal, il existe deux formes à savoir le contrôle documentaire et le contrôle sur place

● Le contrôle formel : Il vise à s’assurer que les déclarations respectent les principes de forme exigé :
L’adéquation entre la déclaration et la forme juridique du contribuable. L’adéquation entre la déclaration et la
nature des éléments déclarés. Le respect du délai de dépôt de la déclaration. L’existence de toutes les pièces et
annexes.
● Le contrôle sur pièces : Ce contrôle consiste à examiner d’une manière plus approfondie les déclarations par les
services chargés de la gestion quotidienne des impôts.

23. Les formes sur place

Dans le cadre du contrôle fiscal, il existe deux formes à savoir le contrôle documentaire et le contrôle sur place

● La vérification générale : C'est un ensemble d’opérations ayant pour objet l’examen sur place, c'est-à-dire dans
les locaux du contribuable, de la régularité et la conformité de la comptabilité avec ses déclarations. Elle
concerne tous les impôts et taxes afférents à la période non prescrite
● La vérification ponctuelle : La vérification ponctuelle peut porter sur un ou plusieurs impôts ou taxes ou sur
quelques postes ou opérations déterminées figurant sur une déclaration et / ou ses annexes se rapportant à une
partie ou à toute la période non prescrite.

24.La différence entre le contrôle ponctuelle et le contrôle général

Dans le cadre du contrôle fiscal, il existe deux formes à savoir le contrôle documentaire ( contrôle formelle et le contrôle
sur pièce ) et le contrôle sur place ( le contrôle général et le contrôle ponctuel ).

Une vérification ponctuelle dite aussi vérification partielle, ciblée et non exhaustive et qui porte notamment sur quelques
postes ou opérations d'une ou plusieurs impôts, pour une partie de la période non prescrite. Par contre, la vérification
générale ayant pour objet l’examen de la régularité et la conformité de la comptabilité avec ses déclarations. Elle concerne
tous les impôts et taxes afférents à la période non prescrite

25. La différence entre le contrôle formelle et le contrôle sur pièce

Dans le cadre du contrôle fiscal, il existe deux formes à savoir le contrôle documentaire ( contrôle formelle et le contrôle
sur pièce ) et le contrôle sur place ( le contrôle général et le contrôle ponctuel ).

Au niveau de l'objet : le contrôle formel a pour objet de rectifier les erreurs matérielles qui entachent les déclarations
souscrites par les contribuables par contre le contrôle sur pièces consiste en un examen critique et un contrôle de
cohérence des déclarations, à partir des informations contenues dans le dossier fiscal,

26.La différence entre le contrôle documentaire et le contrôle sur place

Dans le cadre du contrôle fiscal, il existe deux formes à savoir le contrôle documentaire et le contrôle sur place

Le contrôle documentaire ne nécessite pas le déplacement de l'inspecteur des impôts dans les locaux du contribuable
contrôlé, il est effectué à partir de son bureau par contre le contrôle sur place nécessite le déplacement vers les locaux,
domicile, du contribuable pour examiner sur place la situation réelle de ce dernier et la comptabilité d'une entreprise.

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