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Humidité libre
Il s’agit d’eau adsorbée sur le caillou et non liée à la molécule. Si cette eau
n’entre pas réellement dans la composition du gypse, il est important d’en
connaître la teneur (généralement quelques %) car la cuisson ne pourra se
faire que sur un produit sec.
Pureté en gypse
Les impuretés du gypse de carrière peuvent être très variables. Toutefois, les
principales sont les suivantes :
Calcaire
Silice
Anhydrite naturelle
Marnes et argiles
Toujours présentes dans les carrières de gypse, elles assurent une couche
imperméable au-dessus des bancs de gypse. Si l’on en retrouve quelques
nodules dans les plâtres anciens, on sait aujourd’hui l’éliminer totalement
avant d’exploiter le gypse.
Phosphates
Les phosphates de chaux peuvent être décelés dans les gypses même en
région parisienne. Leur teneur toujours très faible (moins de 1 pour mille) n’est
pas un problème quelle que soit l’application du plâtre.
Chlorures
Oxydes métalliques : Fe2O3, Al2O3, MgO, Na2O, K2O
Toujours en très faibles quantités (quelques centaines de ppm maximum), leur
faible teneur n’apporte pas d’action effective sur les propriétés du plâtre
obtenu après cuisson. Seul l’oxyde de fer modifie légèrement la couleur du
produit. 200 ppm sont suffisants pour apporter une très légère nuance jaune
au plâtre de Paris. Mais cette nuance est surtout visible sur les plâtres encore
humides et par comparaison avec des produits encore plus blancs (sulfate de
baryum par exemple).