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RAPPORT TECHNIQUE

Mini-projet : Construction en béton

Dimensionnement d’une dalle de bâtiment sur appuis linéaires


(murs)

Etudiants : Paride Uboldi, Luca Delmenico, Massimiliano Catena


Professeur : Redaelli Dario

Fribourg, le 03 janvier 2017


TABLE DES MATIÈRES
1 Introduction..............................................................................................................................................1
1.1 Description du projet........................................................................................................................1
1.2 Hypothèses et simplifications...........................................................................................................1
2 Base de projet...........................................................................................................................................2
2.1 Matériaux de construction...............................................................................................................2
2.2 Choix de l’épaisseur de la dalle.........................................................................................................2
2.3 Niveau d’exigence pour contrôle des flèches...................................................................................2
2.4 Calcul des actions.............................................................................................................................3
2.5 Calcul des cas de charge...................................................................................................................4
3 Méthode de Bareš....................................................................................................................................5
3.1 Hypothèses.......................................................................................................................................5
3.2 Etude des différents champs de dalle...............................................................................................7
3.3 Résultats obtenus...........................................................................................................................11
3.4 Points particuliers...........................................................................................................................12
3.5 Champs irréguliers..........................................................................................................................13
4 Prédimensionnement des sommiers principales....................................................................................14
4.1 Répartition des charges..................................................................................................................14
4.2 Hypothèses statiques......................................................................................................................15
4.3 ELU..................................................................................................................................................15
4.4 ELS..................................................................................................................................................16
5 Application de la méthode aux E.F.........................................................................................................17
5.1 Hypothèses du modèle...................................................................................................................17
5.2 Contrôle des résultats.....................................................................................................................17
5.3 Déformée à l’els..............................................................................................................................17
6 Comparaison entre les deux méthodes..................................................................................................18
6.1 Moments en travée champ de dalle n°1.........................................................................................18
6.2 Flèche du champ de dalle n°1.........................................................................................................18
7 Choix de la solution retenue...................................................................................................................19
Mini projet béton 2017/2018
1 INTRODUCTION

1.1 DESCRIPTION DU PROJET


Le projet donné dans le cadre du cours « Construction en béton » consiste à étudier et dimensionner la
dalle d’un bâtiment d’habitation appuyée sur des murs.

Les objectifs principaux de ce projet sont les suivants :

 Calcul des actions et définition des cas de charge pour le dimensionnement à l’ELU et à l’ELS d’une
dalle en béton armé d’un bâtiment
 Calcul des effets des action (efforts, flèches, …) et dimensionner une dalle :
o En tenant compte des exigences ELU, ELS et constructives
o A l’aide de méthodes vues au cours : tables de Bareš, éléments finis, méthode des bandes
 Interpréter et comparer les résultats obtenus
 Rédiger un rapport technique succinct et structuré
 Représenter graphiquement les résultats de dimensionnement sous forme de plans de coffrage et
armature

1.2 HYPOTHÈSES ET SIMPLIFICATIONS


 L’épaisseur de la dalle est constante sur tout l’étage
 Le contrôle de la fissuration est à effectuer selon des exigences « normales »
 Le contrôle des flèches est à effectuer seulement selon l’état limite «  aptitude au fonctionnement –
éléments incorporés à caractère ductile »
 Le risque de fissuration du au retrait empêché de la dalle est négligé dans les calculs de
dimensionnement
 Des couvertes, sommiers, sommiers noyés peuvent être placés en correspondance des ouvertures
si ceci est nécessaire pour assurer un bon comportement ce la dalle, mais également dans le but de
simplifier la modélisation
 Les dalles des balcons sont liées de manière monolithique aux dalle intérieures (continuité
structurelle, absence de consoles isolantes)

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2 BASE DE PROJET

2.1 MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION


Matériau Spécifications Valeurs de calcul

NPK C fcd = 20 N/mm²


C30/37 τcd = 1,1 N/mm²
Béton XC4/XF1 fctm = 2,9 N/mm²
Dmax = 32 mm fctd = 2,8 N/mm²
Cl 0.20, C3 Ec = 32’620 N/mm²

fsk = 500 N/mm²


Acier B500B fsd = 435 N/mm²
Es= 205’000 N/mm²

2.2 CHOIX DE L’ÉPAISSEUR DE LA DALLE


L’épaisseur de la dalle a été choisi en fonction d’un élancement plutôt grand (L/35), comme mentionné
dans la donnée du projet. Pour ce faire nous avons calculé la longueur moyenne entre les portées les plus
grandes.

L x + L y 9129+ 6440
Lmoy = = =7785 mm
2 2
Lmoy 7785
h= = =222.5mm
35 2
Choix  : h=230 mm

2.3 NIVEAU D’EXIGENCE POUR CONTRÔLE DES FLÈCHES


Comme indiqué dans le chapitre « Hypothèses et simplifications », le contrôle des flèches est à effectuer
selon l’état limite « aptitude au fonctionnement – éléments incorporés à caractère ductile ». La flèche
élastique est calculée avec un cas de charge ELS fréquent et comparé au valeur limite selon la norme SIA
L
260 (w= )
350

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2.4 CALCUL DES ACTIONS


2.4.1 SURFACES INTÉRIEURES
Poids Charge
Type d’action Action Elément Epaisseur [m] volumique surfacique
[kN/m3] [kN/m2]

Carrelage 0.02 20 0.4

Chape ciment 0.07 22 1.98


Poids propre
Isolation Négligeable
non porteur
Permanent (PPNP)
Crépis 0.02 14 0.28

Cloisons - - 1

Poids propre
Dalle BA 0.23 25 5.75
porteur (PPP)

Surface
Variable Charge utile d’habitation - - 2
(CAT A1)

2.4.2 SURFACES EXTÉRIEURES (BALCONS)


Poids Charge
Type d’action Action Elément Epaisseur [m] volumique surfacique
[kN/m3] [kN/m2]

Carrelage 0.01 20 0.2


Poids propre
Chape ciment 0.05 22 1.1
non porteur
Permanent (PPNP)
Etanchéité Négligeable

Poids propre
Dalle BA 0.23 25 5.75
porteur (PPP)

Surface
Variable Charge utile d’habitation - - 3
(CAT A2)

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2.5 CALCUL DES CAS DE CHARGE
Charge
Situation de
Elément Cas de charge Combinaison surfacique
projet
« qd » [kN/m2]

Etat limite ultime


ELU 1.35 ∙ g k +1.5 ∙ q k 15.7
Dalles type 2
internes Etat limite de
ELS fréquent gk +0.5 ∙ q k 10.4
service

Etat limite ultime


ELU 1.35 ∙ g k +1.5 ∙ q k - 14
Dalles type 2
externes Etat limite de
ELS fréquent gk +0.5 ∙ q k 8.6
service

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3 MÉTHODE DE BAREŠ

3.1 HYPOTHÈSES
Les tables de Bareš fournissent les valeurs des moments de flexion et torsion sur des dalle avec des
géométrie rectangulaires et conditions d’appui précises. Afin de pouvoir les utiliser pour notre projet, nous
avons subdivisé la dalle de l’étage du bâtiment en plusieurs champs de dalle.

Voici une première subdivision par champ de dalle :

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Ensuite il a fallu définir les conditions d’appuis en faisant les hypothèses suivantes :

 Les murs de l’étage au-dessous sont considérés comme des appuis fixes
 Les murs intérieurs soutenant la dalle sont considérés comme des encastrement (continuité de la
dalle)
 Les bords de dalle que ne soient pas soutenues sont considérés comme des bords libres

Voici le schéma des champs de dalle considérés et les respectives conditions d’appui choisi :

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3.2 ETUDE DES DIFFÉRENTS CHAMPS DE DALLE


3.2.1 CHAMP DE DALLE N°1
Le champ de dalle n°1 a été considéré appuyé sur trois bords, deux ayant des grandes ouvertures, et
encastré vers le champ de dalle adjacent. Ces hypothèses on les a pu faire car on avait déjà constaté qu’un
problème de flèches pouvait se présenter, et de ce fait on a prévu des sommiers à ces endroit afin de
pouvoir respecter les conditions d’appuis. Pour ce champ on a fait une simplification par rapport à sa
géomètrie, car il avait une partie de mur qui entrait dans le champ. De ce fait on l’a considéré rectangulaire
à la place de le subdiviser en plusieurs champs. Cette simplification ne va pas influencer énormément les
résultats obtenus car on a juste augmenté la portée et de conséquence les moments en travée.
Table 1.2

Schéma statique admis Diagramme des moments

3.2.2 CHAMP DE DALLE N°2


Table 1.5

Schéma statique admis Diagramme des moments

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3.2.3 CHAMP DE DALLE N°3


Table 1.6

Schéma statique admis Diagramme des moments

3.2.4 CHAMP DE DALLE N°4


Table 1.5

Schéma statique admis Diagramme des moments

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3.2.5 CHAMP DE DALLE N°5


Le champ de dalle en question on a choisi de le traiter comme une superposition de champs. D’abord on a
calculé les moments en négligeant les murs intérieurs (champ 5) et ensuite on a calculé les moments
d’encastrement sur les murs intérieurs afin de dimensionner les armatures supérieures. Cette hypothèse
est assez sécuritaire pour les moments en travée car les appuis intermédiaires les réduisent.
Table 1.5

Schéma statique admis Diagramme des moments

3.2.6 CHAMP DE DALLE N°6 (BALCON)


Le balcon ci-dessous a été traité comme une poutre, encastrée d’un côté et libre sur l’autre.

Schéma statique admis Diagramme des moments

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3.2.7 CHAMP DE DALLE N°7 (BALCON)


Table 1.40

Schéma statique admis Diagramme des moments

3.2.8 CHAMP DE DALLE N°8


Table 1.2

Schéma statique admis Diagramme des moments

3.2.9 CHAMP DE DALLE N°9


Table 1.5

Schéma statique admis Diagramme des moments

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3.3 RÉSULTATS OBTENUS


Les tables de Bares nous ont permis de déterminer les valeurs des moments agissants sur chaque champ de
dalle. Les moments dans le tableau ci-dessous sont montré selon les axes globaux de la dalle entière. Par
contre, parfois on a dû changer les axes en utilisant un système local afin de pouvoir utiliser les tables de
manière complète. Voici les moments principaux issus des tables de Bares :

Efforts internes Flèche


mx,max my,max mx,min my,min mxy,max w long terme
Champ n°
[kNm/m] [kNm/m] [kNm/m] [kNm/m] [kNm/m] [mm]
1 27.5 40.1 -70.3 - ± 28.5 18.0

2 3.5 3.4 -8.8 -8.3 - 0.24

3 4.4 3.3 -10.1 -9.1 - 0.3

4 12.6 7.4 -27.0 -20.4 - 1.92

5.0 11.0 15.3 -30.7 -33.9 -


5 3.96
5.1 - - -4.2 -5.8 -

6 - - - -24.5 - 2.4

7 0.9 4.3 -18.4 -27.2 - 1.62

8 1.8 0.65 -3.6 - ± 1.1 0.09

9 3.9 1.9 - -5.7 ± 2.4 0.12

Suite au calcul des moments à l’aide des tables, on a calculé l’armature minimale à disposer partout afin de
respecter les exigences en termes de fissuration ainsi que pour éviter une rupture fragile. Les calculs nous
ont donné du ⌀8s150, une armature relativement standard. Ensuite on a calculé le moment résistant selon
les deux directions (x, y) pour l’armature minimale afin de pouvoir déterminer les endroits où l’armature
minimale ne suffit pas et le contraire. Ces calculs nous ont permis de déterminer que les moments de
flexion dans la dalle, inférieurs à 26.9 kNm/m en direction x et inférieurs à 28 kNm/m en direction y,
peuvent être repris par l’armature minimale.

Les tables de Bares nous ont permis aussi de calculer les flèches selon le cas de charge ELS-fréquent pour
chaque champ de dalle. Afin de pouvoir estimer les valeurs des flèches à long terme, on a estimé un
coefficient de 6 à multiplier par la flèche élastique. La plupart des champs, étant de portée relativement
faible, ont donnée des flèches très peu marqué (ex. champ n°8  w=0.09 mm). Le seul champ donnant une
flèche importante est le n°1, qui nous a donné une valeur de 18.0 mm. Ce résultat se base sur l’hypothèse
que la dalle soit appuyée sur trois côtés, alors que deux bords sont soutenus par des sommier. En effet on a
sous-estimé la flèche de ce champ, mais en calculant la flèche pour le sommier on s’est rendu compte qu’il
n’y avait pas de problème en termes de déplacement vertical.

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3.4 POINTS PARTICULIERS


3.4.1 INTERFACE ENTRE CHAMPS DE DALLE ADJACENTS
Afin de pouvoir utiliser les tables de Bares on a considéré des champs de dalle isolées en définissant les
conditions d’appuis. Le dimensionnement des armatures sur ces hypothèse est très insécuritaire car il ne
prend pas en compte l’effet des champs de dalle adjacents. Ces hypothèses sont expliquées comme suit :

3.4.1.1 Interface entre champs de dalle reposant sur un mur


Les moments qui se développent sur les murs (continuité de la dalle) sont des moments négatifs. De ce fait
l’interface entre champs de dalle reposant sur un mur a été considérée comme parfaitement encastrée. En
effet les moments sur appuis sont comparables aux moments d’encastrement, de conséquence l’hypothèse
n’est pas si loin de la réalité.

3.4.1.2 Interface entre champs de dalle et balcon


Le balcon (champ n°7) a été considéré comme encastré dans la dalle afin d’assurer l’isostaticité du système.
De même les champs de dalle adjacent aux balcons ont été considérés comme encastrés à cause de la
continuité de la dalle. En effet on a pensé que la présence d’un champ adjacent au balcon augmente le
moment sur appui et de conséquence l’armature à disposer. Finalement on s’est rendu compte que les
bords de dalle devraient être traitées comme des appuis fixe car les balcons n’apportent aucune condition
d’appui à la dalle. L’hypothèse fait à l’avance réduit les moments en travée et augmente les moments sur
appuis, ce qui n’est pas vraiment le cas. Par contre on a décidé de ne pas changer les résultats obtenus car
finalement une répartition des moments sur appui a pour conséquence une réduction des moments en
travée.

Pour pouvoir considérer la dalle come un élément unique, il a fallu utiliser la méthode de Cross, qui permet
de repartir les moments sur appuis en fonction de la rigidité des champs de dalle adjacents. Cette méthode
a été appliquée uniquement sur des coupes aux endroits où les moments sur appuis avaient des différences
conséquentes et supérieurs au moment résistant de l’armature minimale.

Voici les coupes analysées :

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Puisque les moments donnés par les tables de Bares sont des valeurs maximales, et respectivement
minimales, on a choisi d’effectuer la méthode de cross en utilisant ces valeurs. L’hypothèse qu’on a donc
fait est que les coupes analysées passent par les endroits où les moments sont les plus grands. Par exemple
les moments dans la coupe 1-1, qui ne passe pas par le centre du champ de dalle n°1, ont été considérés
comme valeurs extrêmes. Cette hypothèse est sécuritaire par rapport aux moments sur appuis mais un peu
insécuritaire pour les moments en travée. Pour parer à ce problème on a calculé les nouveaux moments en
travée pour voire si un changement d’armature était nécessaire, mais on s’est aperçu que les moments en
travée étaient plus petits que les moments résistants de l’armature minimale.

3.5 CHAMPS IRRÉGULIERS


Comme énoncé avant, afin de pouvoir utiliser les tables de Bares on a dû faire des hypothèses sur les
conditions d’appuis. La plupart des champs avait de conditions d’appuis bien définit, alors que certain avait
deux conditions d’appuis possibles à considérer. En effet les bords ayant ces caractéristiques on les a
considérés par la condition plus déterminant selon sa longueur. Par exemple le champ n°4, qui est appuyé
pour une partie et libre pour l’autre, on l’a considéré appuyé sur toute la longueur car était la condition
plus longue.

De même que pour le champ n°1, une simplification de géométrie a été faite pour le champ n°5 en le
considérant rectangulaire alors que la gaine technique implique une géométrie irrégulière.

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4 PRÉDIMENSIONNEMENT DES SOMMIERS PRINCIPALES


Afin de respecter les exigences fixées selon la norme SIA 260, en considèrent une aptitude au
fonctionnement des éléments incorporés à caractère ductile, il été choisi de disposer deux sommiers afin
de limiter la flèche de la dalle du sous-système nr°1. En ajoutons les deux éléments précédemment cités
permet de considérer la dalle comme appuyer sur toute sa longueur.

En voient les grandes et longes ouvertures, on a fait l’hypothèse, que dans la future exploitation du
bâtiment, l’architecte aimerait disposer des baies vitrées. Pour cette raison la hauteur du sommier, depuis
la partie inférieure de la dalle, a été fixée a 520 [mm].

4.1 RÉPARTITION DES CHARGES

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4.2 HYPOTHÈSES STATIQUES


Pour un prédimensionnement, il a été choisi de modéliser le sommier était appuyé aux extrémités des deux
murs par des appuis ponctuels. En fait pour des calculs plus approfondis, nous aurions pu considérer une
certaine longueur d’appui dans les deux situations.

4.3 ELU
Dans un premier temps, la valeur de moment flexionnel et de l’effort trancanant maximal agissent sur les
éléments a été déterminé à l’aide du logiciel STATIK 7.

En suite a été fondamentale définir la largeur efficace du sommier, étant considérée comme poutre
nervurée d’un seul côté.

4.3.1 FLEXION
En première approximation, une hypothèse de z=0.90d et de diamètre des étriers fixé à 8 [mm] a été
utilisée.

Dans le sommier nr°1, la vérification de l’espacement entre les barres avec une armature respective de
4ɸ22 donné une valeur au-dessus de critère à respecter. Pour cette raison il a été nécessaire de répartir en
3 niveaux l’armature.

Dans le sommier nr°2, la vérification au comportement à caractère ductile n’a pas été respecté avec une
armature respective de 2ɸ16. Le fait d’augmenter le seul diamètre des barres aura eu une influence sur
l’espacement entre les barres. Pour cette raison il été nécessaire de répartir en 3 niveaux l’armature.

Les vérifications (voir annexes) ont permis d’assures les critères suivants :

Vérification Unité Sommier n°1 Sommier n°2

Résistance à l’ELU MRd > MEd [kNm] 472 > 411 239 > 85.90

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MRd > Mfiss [kNm] 472 > 43.50 239 > 43.50

Rupture ductile x < 0.5d [mm] 58.40 < 301 29 < 303

εs < εud [%] 1.97 < 5.00 4.22 < 5.00


Espacement entre
f(cnom ;ɸétries ;ɸarm) [mm] 64 > 32 72 > 32
les barres

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4.3.2 EFFORT TRANCHANT


Avec comme hypothèse une inclinaison des bielles de compressions de 45° et un espacement de s=200
[mm], des étriers ɸ10s200 pour le sommier nr°1 et des étriers ɸ8s200 pour le sommier nr°2, ont été
nécessaires pour reprendre l’effort tranchant. L’armature minimale n’est pas déterminante dans ce cas et
les critères concertantes l’espacement maximal des étriers a été également respecté.

La résistance de l’acier d’armature et les résistances des bielles de compression sont vérifiées :

Vérification Unité Sommier n°1 Sommier n°2


Résistance de 197 > 170.50 130 > 61
VRd,s > VEd,dét [kN]
l’acier d’armature
Résistance du
VRd,c > VEd,maxi [kN] 571.50 172.00 589.00 > 77.60
béton

Les différences de résistance du béton pour les deux sections, de dimensions identiques, peut être expliqué
par une différente valeur de la hauteur d’axe neutre et par conséquence la valeur de z.

4.4 ELS
4.4.1 FLÈCHES
Avec un coefficient de fluage calculé à ϕ = 2.31 (h 0 = 100 [mm] et RH = 60%), les flèches à long terme sont
inférieures aux exigences fixées selon la norme SIA 260, en considèrent une aptitude au fonctionnement
des éléments incorporés à caractère ductile.

Pour ce faire, une charge uniformément répartie a été considérée, d’intensité égale à notre charge maximum.
Ainsi les flèches sont légèrement surestimées et vont du côté de la sécurité.

Vérification Unité Sommier n°1 Sommier n°2

Flèche admissible wadm [mm] 22.40 11.20


Flèche 7.01 0.44
wélastique, instantanée [mm]
instantanée
Flèche à long
wϕ,II [mm] 3.14 x 7.01 = 22.00 5.10 x 0.44 = 2.25
terme

4.4.2 FISSURATION
Le niveau d’exigence, selon la SIA 262, à respecter dans le cadre de ce projet a été du critère d’exigences
normales (où le retrait empêche a été négligé). La vérification consiste à éviter une rupture fragile à la
flexion des éléments considérés. Lors di prédimensionnement à la flexion, la vérification a déjà été
satisfaite, en respectent le critère MRd > Mfiss.

Vérification Unité Sommier n°1 Sommier n°2


Rupture ductile σs<fsd [N/mm2] 42.70<435 86.20<435

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5 APPLICATION DE LA MÉTHODE AUX E.F

5.1 HYPOTHÈSES DU MODÈLE


Lors du la modélisation sur le logiciel SCIA, il a été choisi de considérer les murs comme de ligne interne et
donc sous forme d’appuis linéaires.

La charge permanente des cloisons a été englobé dans le calcul de la charge surfacique permanente non
porteuse avec une valeur sécuritaire de 1[kN/m 2].

Les murs et les couvertes (linteaux) ont été considérés comme des appuis fixes. Cette interprétation des
couvertes a été faite car elles ont une faible longueur et une hauteur de 35cm.

La modélisation des sommiers a été fait comme pour le prédimensionnement avec un système appuie de
deux côtés et définis comme nervures

Pour ce qui concerne les charges appliquées à la dalle, ils ont été établis les différents cas de charge et les
respectives combinaisons selon la norme SIA 260.

Nous avons également raffiné le maillage à 0,05 (taille moyenne des éléments 2d/courbes[m]) et des
raffinements du maillage nodal sur les nœuds des sommiers afin d’obtenir un résultat plus précis.

5.2 CONTRÔLE DES RÉSULTATS


D’après les vérifications effectuées à la main, en considérant la résultante totale dans l’axe z sous la
combinaison de charge à l’ELU et depuis une bande d’intégration sur un balcon, on a pu considérer notre
modèle numérique comme fiable. Pour les détails de calcul voire l’annexe.

5.3 DÉFORMÉE À L’ELS


L’image ci-dessous représente les flèches sur l’ensemble de la dalle. Nous pouvons constater que les
champs de dalle dont la flèche est la plus importante sont les n°1 et n°4. Dans ce sens, nous rejoignons les
résultats obtenus avec la méthode de Bares.

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6 COMPARAISON ENTRE LES DEUX MÉTHODES

6.1 MOMENTS EN TRAVÉE CHAMP DE DALLE N°1


La comparaison entre le modèle aux éléments finis et le calcul à la main on a choisi de la faire au milieu du
champ de dalle n°1 à cause des moments plus importantes qui se développent. Puisque les moments en
travée de la dalle entière sont relativement faibles (armature minimale presque partout), on a préféré faire
la comparaison sur des moments supérieurs à la résistance de l’armature minimale afin de pouvoir détecter
si un changement de diamètre était nécessaire. Voici les résultats obtenus :

mx,max my,max
[kNm/m] [kNm/m]
Bares + Cross 35.7 40.1

E.F 26.5 33.2

La différence des moments dans ce champ est assez élevée, ce qui ne devrait pas être le cas, ou au moins
pas si accentué. L’explication de cette différence en direction x est la présence de sommiers qui implique
qu’un petit moment d’encastrement se développe et donc une diminution des moments en travée. La
différence en direction y n’est pas une conséquence des sommiers mais plutôt de la simplification de la
géométrie de ce champ. Puisque on l’a considéré rectangulaire en négligeant un retraississement de la
dalle, les moments avec Bares (de toute façon plus sécuritaire) sont supérieurs à ceux trouvés avec le
logiciel.

Finalement avec les éléments finis on pourrait disposer l’armature minimale (⌀8s150), alors qu’avec les
tables on est obligés à disposer du ⌀10s150.

6.2 FLÈCHE DU CHAMP DE DALLE N°1


Comme pour la comparaison des moments de flexion, la comparaison des flèches à été effectuée sur le
champ de dalle n°1 à cause des valeurs plus élevées qu’ailleurs. Voici les résultats obtenus avec les deux
méthodes :

wélastique, instantanée
[mm]
Bares 3.0

E.F 2.6

On peut bien voir qu’il y a une différence entre la valeur obtenue avec le modèle aux E.F et celle calculé
avec les tables de Bares. La seule explication qu’on peut donner, comme pour les moments, c’est la
simplification de la géométrie qui fait que, avec le logiciel, la portée est inférieure et donc la flèche est

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réduite. Par contre on s’attendait avoir la valeur aux E.F. plus élevée car avec les tables on a considéré des
appuis fixes infiniment rigides, alors qu’en réalité il y a les sommiers qui ont une rigidité bien définie.

7 CHOIX DE LA SOLUTION RETENUE


Les deux méthodes utilisées pour dimensionner la dalle fournissent des valeurs relativement proches entre
eux.

Finalement on a choisi de retenir la solution avec Bares parce qu’elle donne des armatures plus régulières
qu’avec SCIA. Le logiciel donne aussi des armatures pour des endroits avec des pics et de conséquence une
armature à zones, ce qui n’est pas toujours une bonne idée du point de vue de la réalisation en chantier.
Une autre motivation de notre choix est la sécurité, car avec Bares on a presque toujours de la marge sur
les résultats obtenus et c’est mieux de surestimer que sous-estimer, surtout pour ce qui concerne les
armatures.

Par contre on sait qu’un calcul aux E.F. est toujours plus précis qu’à la main, mais seulement si le modèle a
été développé le plus similaire possible à la réalité. De ce fait on aurait pu retenir la solution avec SCIA mais
pour les raisons énoncées avant, on s’est placés du côté de la sécurité.

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