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Calcul des actions et définition des cas de charge pour le dimensionnement à l’ELU et à l’ELS d’une
dalle en béton armé d’un bâtiment
Calcul des effets des action (efforts, flèches, …) et dimensionner une dalle :
o En tenant compte des exigences ELU, ELS et constructives
o A l’aide de méthodes vues au cours : tables de Bareš, éléments finis, méthode des bandes
Interpréter et comparer les résultats obtenus
Rédiger un rapport technique succinct et structuré
Représenter graphiquement les résultats de dimensionnement sous forme de plans de coffrage et
armature
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2 BASE DE PROJET
L x + L y 9129+ 6440
Lmoy = = =7785 mm
2 2
Lmoy 7785
h= = =222.5mm
35 2
Choix : h=230 mm
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Cloisons - - 1
Poids propre
Dalle BA 0.23 25 5.75
porteur (PPP)
Surface
Variable Charge utile d’habitation - - 2
(CAT A1)
Poids propre
Dalle BA 0.23 25 5.75
porteur (PPP)
Surface
Variable Charge utile d’habitation - - 3
(CAT A2)
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2.5 CALCUL DES CAS DE CHARGE
Charge
Situation de
Elément Cas de charge Combinaison surfacique
projet
« qd » [kN/m2]
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3 MÉTHODE DE BAREŠ
3.1 HYPOTHÈSES
Les tables de Bareš fournissent les valeurs des moments de flexion et torsion sur des dalle avec des
géométrie rectangulaires et conditions d’appui précises. Afin de pouvoir les utiliser pour notre projet, nous
avons subdivisé la dalle de l’étage du bâtiment en plusieurs champs de dalle.
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Ensuite il a fallu définir les conditions d’appuis en faisant les hypothèses suivantes :
Les murs de l’étage au-dessous sont considérés comme des appuis fixes
Les murs intérieurs soutenant la dalle sont considérés comme des encastrement (continuité de la
dalle)
Les bords de dalle que ne soient pas soutenues sont considérés comme des bords libres
Voici le schéma des champs de dalle considérés et les respectives conditions d’appui choisi :
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6 - - - -24.5 - 2.4
Suite au calcul des moments à l’aide des tables, on a calculé l’armature minimale à disposer partout afin de
respecter les exigences en termes de fissuration ainsi que pour éviter une rupture fragile. Les calculs nous
ont donné du ⌀8s150, une armature relativement standard. Ensuite on a calculé le moment résistant selon
les deux directions (x, y) pour l’armature minimale afin de pouvoir déterminer les endroits où l’armature
minimale ne suffit pas et le contraire. Ces calculs nous ont permis de déterminer que les moments de
flexion dans la dalle, inférieurs à 26.9 kNm/m en direction x et inférieurs à 28 kNm/m en direction y,
peuvent être repris par l’armature minimale.
Les tables de Bares nous ont permis aussi de calculer les flèches selon le cas de charge ELS-fréquent pour
chaque champ de dalle. Afin de pouvoir estimer les valeurs des flèches à long terme, on a estimé un
coefficient de 6 à multiplier par la flèche élastique. La plupart des champs, étant de portée relativement
faible, ont donnée des flèches très peu marqué (ex. champ n°8 w=0.09 mm). Le seul champ donnant une
flèche importante est le n°1, qui nous a donné une valeur de 18.0 mm. Ce résultat se base sur l’hypothèse
que la dalle soit appuyée sur trois côtés, alors que deux bords sont soutenus par des sommier. En effet on a
sous-estimé la flèche de ce champ, mais en calculant la flèche pour le sommier on s’est rendu compte qu’il
n’y avait pas de problème en termes de déplacement vertical.
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Pour pouvoir considérer la dalle come un élément unique, il a fallu utiliser la méthode de Cross, qui permet
de repartir les moments sur appuis en fonction de la rigidité des champs de dalle adjacents. Cette méthode
a été appliquée uniquement sur des coupes aux endroits où les moments sur appuis avaient des différences
conséquentes et supérieurs au moment résistant de l’armature minimale.
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Puisque les moments donnés par les tables de Bares sont des valeurs maximales, et respectivement
minimales, on a choisi d’effectuer la méthode de cross en utilisant ces valeurs. L’hypothèse qu’on a donc
fait est que les coupes analysées passent par les endroits où les moments sont les plus grands. Par exemple
les moments dans la coupe 1-1, qui ne passe pas par le centre du champ de dalle n°1, ont été considérés
comme valeurs extrêmes. Cette hypothèse est sécuritaire par rapport aux moments sur appuis mais un peu
insécuritaire pour les moments en travée. Pour parer à ce problème on a calculé les nouveaux moments en
travée pour voire si un changement d’armature était nécessaire, mais on s’est aperçu que les moments en
travée étaient plus petits que les moments résistants de l’armature minimale.
De même que pour le champ n°1, une simplification de géométrie a été faite pour le champ n°5 en le
considérant rectangulaire alors que la gaine technique implique une géométrie irrégulière.
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En voient les grandes et longes ouvertures, on a fait l’hypothèse, que dans la future exploitation du
bâtiment, l’architecte aimerait disposer des baies vitrées. Pour cette raison la hauteur du sommier, depuis
la partie inférieure de la dalle, a été fixée a 520 [mm].
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4.3 ELU
Dans un premier temps, la valeur de moment flexionnel et de l’effort trancanant maximal agissent sur les
éléments a été déterminé à l’aide du logiciel STATIK 7.
En suite a été fondamentale définir la largeur efficace du sommier, étant considérée comme poutre
nervurée d’un seul côté.
4.3.1 FLEXION
En première approximation, une hypothèse de z=0.90d et de diamètre des étriers fixé à 8 [mm] a été
utilisée.
Dans le sommier nr°1, la vérification de l’espacement entre les barres avec une armature respective de
4ɸ22 donné une valeur au-dessus de critère à respecter. Pour cette raison il a été nécessaire de répartir en
3 niveaux l’armature.
Dans le sommier nr°2, la vérification au comportement à caractère ductile n’a pas été respecté avec une
armature respective de 2ɸ16. Le fait d’augmenter le seul diamètre des barres aura eu une influence sur
l’espacement entre les barres. Pour cette raison il été nécessaire de répartir en 3 niveaux l’armature.
Les vérifications (voir annexes) ont permis d’assures les critères suivants :
Résistance à l’ELU MRd > MEd [kNm] 472 > 411 239 > 85.90
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MRd > Mfiss [kNm] 472 > 43.50 239 > 43.50
Rupture ductile x < 0.5d [mm] 58.40 < 301 29 < 303
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La résistance de l’acier d’armature et les résistances des bielles de compression sont vérifiées :
Les différences de résistance du béton pour les deux sections, de dimensions identiques, peut être expliqué
par une différente valeur de la hauteur d’axe neutre et par conséquence la valeur de z.
4.4 ELS
4.4.1 FLÈCHES
Avec un coefficient de fluage calculé à ϕ = 2.31 (h 0 = 100 [mm] et RH = 60%), les flèches à long terme sont
inférieures aux exigences fixées selon la norme SIA 260, en considèrent une aptitude au fonctionnement
des éléments incorporés à caractère ductile.
Pour ce faire, une charge uniformément répartie a été considérée, d’intensité égale à notre charge maximum.
Ainsi les flèches sont légèrement surestimées et vont du côté de la sécurité.
4.4.2 FISSURATION
Le niveau d’exigence, selon la SIA 262, à respecter dans le cadre de ce projet a été du critère d’exigences
normales (où le retrait empêche a été négligé). La vérification consiste à éviter une rupture fragile à la
flexion des éléments considérés. Lors di prédimensionnement à la flexion, la vérification a déjà été
satisfaite, en respectent le critère MRd > Mfiss.
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5 APPLICATION DE LA MÉTHODE AUX E.F
La charge permanente des cloisons a été englobé dans le calcul de la charge surfacique permanente non
porteuse avec une valeur sécuritaire de 1[kN/m 2].
Les murs et les couvertes (linteaux) ont été considérés comme des appuis fixes. Cette interprétation des
couvertes a été faite car elles ont une faible longueur et une hauteur de 35cm.
La modélisation des sommiers a été fait comme pour le prédimensionnement avec un système appuie de
deux côtés et définis comme nervures
Pour ce qui concerne les charges appliquées à la dalle, ils ont été établis les différents cas de charge et les
respectives combinaisons selon la norme SIA 260.
Nous avons également raffiné le maillage à 0,05 (taille moyenne des éléments 2d/courbes[m]) et des
raffinements du maillage nodal sur les nœuds des sommiers afin d’obtenir un résultat plus précis.
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mx,max my,max
[kNm/m] [kNm/m]
Bares + Cross 35.7 40.1
La différence des moments dans ce champ est assez élevée, ce qui ne devrait pas être le cas, ou au moins
pas si accentué. L’explication de cette différence en direction x est la présence de sommiers qui implique
qu’un petit moment d’encastrement se développe et donc une diminution des moments en travée. La
différence en direction y n’est pas une conséquence des sommiers mais plutôt de la simplification de la
géométrie de ce champ. Puisque on l’a considéré rectangulaire en négligeant un retraississement de la
dalle, les moments avec Bares (de toute façon plus sécuritaire) sont supérieurs à ceux trouvés avec le
logiciel.
Finalement avec les éléments finis on pourrait disposer l’armature minimale (⌀8s150), alors qu’avec les
tables on est obligés à disposer du ⌀10s150.
wélastique, instantanée
[mm]
Bares 3.0
E.F 2.6
On peut bien voir qu’il y a une différence entre la valeur obtenue avec le modèle aux E.F et celle calculé
avec les tables de Bares. La seule explication qu’on peut donner, comme pour les moments, c’est la
simplification de la géométrie qui fait que, avec le logiciel, la portée est inférieure et donc la flèche est
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réduite. Par contre on s’attendait avoir la valeur aux E.F. plus élevée car avec les tables on a considéré des
appuis fixes infiniment rigides, alors qu’en réalité il y a les sommiers qui ont une rigidité bien définie.
Finalement on a choisi de retenir la solution avec Bares parce qu’elle donne des armatures plus régulières
qu’avec SCIA. Le logiciel donne aussi des armatures pour des endroits avec des pics et de conséquence une
armature à zones, ce qui n’est pas toujours une bonne idée du point de vue de la réalisation en chantier.
Une autre motivation de notre choix est la sécurité, car avec Bares on a presque toujours de la marge sur
les résultats obtenus et c’est mieux de surestimer que sous-estimer, surtout pour ce qui concerne les
armatures.
Par contre on sait qu’un calcul aux E.F. est toujours plus précis qu’à la main, mais seulement si le modèle a
été développé le plus similaire possible à la réalité. De ce fait on aurait pu retenir la solution avec SCIA mais
pour les raisons énoncées avant, on s’est placés du côté de la sécurité.
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