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Partie – 3
TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1.1
Remplir le tableau en vous servant du diagramme psychrométrique fourni à la page suivante.
Commentaires éventuels :
A partir de 2 coordonnées connues, placer le point concerné. Lire ensuite les autres grandeurs. Faire des
interpolations si elles s’avèrent nécessaires.
Les corrections sur les enthalpies peuvent se faire à partir des courbes de corrections présentes sur le
diagramme de l’air humide. Compte tenu de leur faible influence, ces corrections sont souvent négligées.
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Exercice 2.1
Refroidissement d’un air à l’état initial A0 jusqu’à une température fixée à l’avance.
Point A0 Point Af
& as = 1200 kgas/h
m θ f = 13,5°C
θ0 = 30°C ωf = 0,003 kg/kgas
ω0 = 0,011 kg/kgas hf = ?
h0 = ? PBF = ?
m& e =?
Réponses :
Exercice 2.2
Chauffage d’un air à l’état A0 jusqu’à une température θ fixée à l’avance
Point A0 Point Af
& as = 1200 kgas/h
m
θ0 = 15°C θf = 25°C
θh = 9,5°C ωf = ?
ω0 = 0,005 kg/kgas hf = ?
h0 = 7,7 Wh/kgas PBC = ?
Réponses :
Exercice 2.3
Humidification par injection de vapeur d’un air à l’état A0 pour le porter à un état Af dont on fixe à
l’avance l’humidité spécifique ωf (supérieure à ω0).
Point A0 Point Af
m& as = 1200 kgas/h ωf = 0,0082 kg/kgas
θ0 = 15,5°C θf = ?
ω0 = 0,004 kg/kgas θh = ?
h0 = 7,2Wh/kgas hf = ?
β=? PBC = ? &e
m =?
Réponses :
Par lecture sur le diagramme de l’air humide :
θf = 15,5°C
θh = 13°C
hf = 36,5 kJ/kgas
Par calcul :
PBC = m & as .(hf – h0) = 3,53 kW
& as .(ωf – ω0) = 5,04 kg/h
&e = m
m
ω Af − ω Ao
β= = 0,6
ω As − ω Ao
Exercice 2.4
Déshumidification d’un air à l’état A0 pour le porter à un état Af dont on fixe à l’avance l’humidité
spécifique ωf et la température sèche θ0.
Point A0 Point Af
& as = 1200 kgas/h
m ωf = 0,007 kg/kgas
θ0 = 21°C θf = ?
ω0 = 0,011 kg/kgas θh = ?
h0 = 13,6 Wh/kgas a) hf = 7,4 Wh/kgas
b) hf = 13,5 Wh/kgas
Déterminer les caractéristiques finales :
a) dans le cas d’une solution par refroidissement : θf, θhf, ωf, hf, PBF, m
& e à enlever à A0
b) dans le cas d’une solution par adsorption : θf, θhf, ωf, h, PBF, m
& e ; puissance de régénération
environ égale à 7000 W suivant constructeur.
Réponses :
On place les différents points sur le diagramme de l’air humide. On obtient, par lecture, les valeurs
suivantes :
Solution par
21 0,011 48,96 30,52 17,30 0,007 48,6 7,12 4,8
adsorption
Exercice 2.5
Soit le mélange C de deux airs A et B, chacun à des conditions différentes :
& asA = 10 kg as / h
m & asB = 30 kg as / h
m
Compléter le tableau suivant :
Caractéristiques A B C
θ (°C) 10 27 22,75
θh (°C) 6 19 15,75
Commentaires éventuels :
Deux méthodes : graphique ou par calcul
Par graphique : placer les points A et B à partir de leurs caractéristiques
connues. Le point M se situe sur le segment de droite [AB]. Le rapport de l’un
des débits de A et de B sur le débit total donne la position de M sur le segment
(ici, BM = ¼.AB). Une fois le point M est placé, on peut alors lire toutes les
autres caractéristiques sur le diagramme de l’air humide.
Par calcul : on fait un bilan de masse et d’énergie pour déterminer les
caractéristiques du mélange (voir chapitre 2, paragraphe 2.5).
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Exercice 4.1
Un mur de 10 m de long sur 3,5 m de hauteur a deux fenêtres de 1,5 m2 chacune et une porte de 2,20
m sur 1,5 m. Une température de 25°C est imposée à l'intérieur du local pendant que la température
extérieure est de 40°C.
Calculer les gains calorifiques de ce mur construit en béton de gravillons sans enduit et d'épaisseur
20 cm. (on ne calculera pas les gains par ouvertures).
Réponse:
L'annexe-1 donne un K de 3 kcal/h/m2/°C. La surface des portes et fenêtres est de :
2 x 1,5 + 2,2 x 1,5 = 6,3 m2
Surface nette du mur: 35 m2 – 6,3 m2 = 28,7m2
Les gains calorifiques du mur sont : Qp = K.S.∆T = 3 x 28, 7 x (40 – 25) = 1291,5 kcal/h
Exercice 4.2
Une paroi externe d'habitation comporte deux fenêtres et une porte à cadres métalliques. Les
dimensions des fenêtres sont de 1,2 m sur 1 m et celles de la porte de 2,4 m sur 1,2 m. Le bâtiment est
climatisé de manière à maintenir une température de 22°C à l'intérieur pendant que la température
externe est de 37°C. Calculer les gains de chaleur par les ouvertures de ce bâtiment.
Réponse:
L'annexe-1 donne les coefficients globaux d'échange pour un châssis métallique à exposition normale
K = 6,0 kcal/h/m2/°C
QV =K.S.∆T
S = (1 x 1,2) x 2 + (2,4 x 1,2) = 5,3 m2
∆T = 15°C
QV = 6 x 5,3 x 15 = 477 kcal/h
Exercice 4.3
Le plancher d'un local climatisé est en dalle de béton de gravillon plein de 15 cm d'épaisseur sans
ensuit. Le local est situé au-dessus d'une salle de 15 m2 de surface non climatisée à usage domestique. La
température externe est de 37°C et la température de consigne de climatisation est de 25°C. Calculer les
apports calorifiques par le plancher de ce local.
Réponse :
Exercice 4.4
Un local climatisé de 20 m2 de surface a un plafond de 15 cm d'épaisseur de béton de gravillon plein
avec enduit inférieur en plâtre sous comble ventilé. Calculer son apport calorifique par conduction avec
l'air externe lorsque le local est à 25°C et l'air externe à 35°C. La toiture est en tôle galvanisée ondulée
sans doublage intérieur. Refaire le calcul pour un comble non ventilé.
Réponse :
Annexe-1 : Kplafond =3,1 kcal.h-1.m-2.°C-1 (page A-2) ; Ktoit =8 kcal.h-1.m-2.°C-1 (page A-3) ;
Lorsque le comble est non ventilé, il faut tenir compte du toit dans les calculs par la formule :
1 1 1
= + = 1 + 1 = 0,45 K global = 2,234 kcal / m 2 / h / °C
K global K plafond K toit 3,1 8
Exercice 4.5
Un local climatisé comporte deux fenêtres à battants de type C (ouvertes à 50%) de 1,2 m2 chacune, et
une porte à tambour fermée de 2,4 m2, toutes exposées perpendiculairement à un vent de 18 km/h. Le local
est maintenu à 25°C avec une humidité relative de 50% et les conditions extérieures sont de 35°C de
température sèche et 240C de température humide. Calculer les gains sensibles, latents et totaux par
infiltration d’air.
Réponse
Les gains par infiltration sont calculés comme suit : l'air extérieur passe des conditions externes aux
conditions internes en remplaçant une quantité équivalente d'air du local.
Le diagramme de l'air humide donne :
— pour l'air interne : hint = 12,1 kcal/kgas ; ωint = 0,0099 kg/kgas
— pour l’air externe : hext = 17,2 kcal/kgas ; ωext = 0,0144 kg/kgas
Calcul des débits d'infiltration des deux fenêtres : (Table 41 a) 9 m3/h/m2
qv =9 m3/h/m2 x (2 x 1,2 m2) x (18 km/h/12 km/h) = 32,4 m3/h
Calcul des débits par la porte : (table 41 c) : porte à tambour, fenêtre normale non utilisée.
qv = 14,5 m3/h/m2 x 2,4 m2 x (18/12) = 52,2 m3/h.
Exercice 4.6
Calculer les gains de chaleur dus aux conduits non isolés de passage de l'air conditionné destiné à la
climatisation d'un local. Ces conduits sont de sections rectangulaires de 0,5 m x 0,25 m avec une longueur
totale équivalente de 25 m. On donne pour la tôle galvanisée non isolée le coefficient global d'échange air/air
K = 6,35 kcal/h/m2/°C. La température de soufflage est de 15°C et la température extérieure de 38°C.
Réponse :
Le gain en chaleur sensible est de : QCV = 1,1.K.S.∆T= 1,1 x 6,35 x 37,5 x (38 - 15)
Exercice 4.7
Calculer les gains de chaleur dus au rayonnement solaire à 14 h au mois de Mars à Korhogo (latitude
10°N) pour une maison traditionnelle parallélépipédique en terre de 6 m de long sur 4 m de large et 2,5
m de hauteur. On considérera que les murs de cette maison de teinte sombre ont une masse surfacique
comprise entre 75 et 300 kg/m2 avec un coefficient d'échange global de 2 kcal/h/m2/°C. La maison est
orientée en longueur suivant la direction Est–Ouest. Les températures extérieures maximale et minimale
sont de 39°C et 31°C à cette heure de la journée et la température intérieure est de 26°C.
Réponse :
Qsp = somme des chaleurs des 4 murs (Est, Ouest, Nord, S) et du toit, avec pour chaque paroi (i) :
Qspi = K.Si.∆Ti
Surface des murs orientés Est et Ouest : 4 x 2,5 = 10 m2
Surface des murs orientés Nord et Sud : 6 x 2,5 = 15 m2
Surface de la toiture : 6 x 4 = 24 m2
• 1ère correction : Détermination du ∆Tf initial : ∆Tf0 (Annexe-3, Tableau 3.1491 et 3.1492; 14 heures ;
structure moyenne)
• 2ème correction : Correction sur le mois et la latitude, facteur correctif Fe (Tableau : 3.149 a 2 - lat.10°) ;
• 3ème correction : Correction sur la teinte des murs, on prendra Fa = 1 (les murs sont de teinte sombre) ;
• 4ème correction : Correction sur les températures moyennes, facteur θ : Text – text = 8°C et Text – Tint = 13°C.
La correction à apporter aux ∆Tf0 est de θ = + 6,5°C (Tab.3.149 d1 de l’annexe–3).
Pour une meilleure lisibilité, les différentes valeurs recherchées sont regroupées dans un tableau :
Exercice 4.8
Calculer les apports calorifiques solaires dus aux fenêtres de la maison de l'exemple précédent. La maison
comporte deux fenêtres de cadres métalliques vitrées sur les murs nord et sud. Les surfaces totales des
vitres qui ne sont ni masquées, ni teintées, sont de 1,2 m2 chacune. La température extérieure est de 39°C
et l'humidité relative de 50%. On calculera les gains réels instantanés en Mars à 14 heures puis les gains
réels cumulés pour un jour du mois de Mars et pour une climatisation continue.
Réponse :
( 26 ,8 − 19 ,5 )°C
• Coefficient de point de rosée (ici 26,8°C) F3 = 1 – 13% x = 1 – 0,095 = 0,905
10°C
Les gains totaux cumulés sur une journée se calculent par l'expression :
QsV = S x F1 x F2 x F3 x F4 x (ΣNn x ϕn + ΣNs. x ϕs )
Exercice 4.9
Calculer les gains latents d'un local climatisé à 26°C où travaillent assis 12 élèves. Calculer les apports de
chaleur dus à ces élèves.
Réponse :
Exercice 4.10
Quel est l'apport calorifique horaire dans une chambre de structure légère éclairée par trois lampes
incandescentes de 75 W chacune non encastrée, installées sous plafond, sachant qu'elles fonctionnent 3
heures. On fera le calcul pour deux heures après l'arrêt de l'éclairage.
Réponse
L'annexe-6 donne les valeurs de M.
Longtemps après que l'éclairage a été arrêtée, la chaleur fournie par les lampes continue de diffuser dans
l'air ambiant. On trouve : durée éclairage : 3 heures ; Temps écoulé après allumage : 5 heures; Incandescent
non encastrée M = 0,23 ;
Nombre de lampes : n = 3.
Coefficient λ = 0,85 (installation sous plafond, annexe – 6).
Exercice 4.11
Un restaurant climatisé contient un réfrigérateur à gaz butane. Le réfrigérateur utilise en régime
permanent une bouteille de 12,5 kg de gaz par mois. Calculer les gains sensible, latent et total de la salle
de restaurant.
Réponse :
Le pouvoir calorifique du gaz butane est de 10 880 kcal/kg de combustible (Annexe-8)
Le calcul des quantités de vapeur d'eau donne 82,72 moles (annexe-8), soit 1,5 kg/kg de combustible
(m = M x n = 18 x 82,72 moles).
La consommation de gaz est 12,5 kg / 3o jours / 24 heures = 1,736 10-2 kg/h.
On en déduit :
- le gain de chaleur sensible : QcoS = 10 880 x 1,736.10-2 = 189 kcal/h
- le gain de chaleur latente : QcoL = 1,5 x 1,736.10-2 x 596 = 16 kcal/h
le gain de chaleur total : Qco = QcoS + QcoL = 189 + 16 = 205 kcal/h
Exercice 4.12
Un plan d'eau est disposé dans une ambiance à 30°C et 50% d'humidité. Evaluer les pertes d'eau au
profit de l’air ambiant en supposant une vitesse moyenne de l'air de 1 m/s. En déduire les gains
occasionnés par ce plan d’eau si la surface du plan d’eau est de 2 m2.
Réponse:
En considérant la température de 30°C, on calcule la pression de saturation de l'eau :
PS = 4187 Pa (voir formule de l'air humide : Pv = ϕ.Ps = 2093,5 Pa)
La formule ci-dessus peut se mettre sous la forme : meV = A(1+ V/B)(1 - ϕ).PS
Par définition, l'humidité relativeϕ = PV/PS, d’où la masse d’eau évaporée :
Exercice 4.13
En considérant les résultats des exercices de 1 à 12, calculer les gains totaux Q, Qt, PBF et Q0.
Réponse: (Attention ! ceci est simplement un exemple pour montrer comment faire le calcul global, car tous
les énoncés ne sont pas donnés dans les mêmes conditions de température, d’humidité, etc.)
Q = 1291,5 + 477 + 459 + 447 + 579 + 6025 + 3319 + 167,1 + 1200 + 35,6 + 205 + 768,8
Qt = 1,03 x Q = 1,03 x = 15 423,22 kcal/h ( = 17,93 kW ) (nous prenons ici 1,03 et non 1,05 pour
tenir compte du fait que les quantités dues aux conduits et ventilateurs, au renouvellement d’air et à la
combustion ont été déjà calculées).
Q0 = 18,5 kW
-------
Réponses :
(Réponse : voir MemoTech Energétique, page 154)
Méthode :
a) Placer les points I et E, on obtient le segment [IE]
b) Placer le point de soufflage
c) Déterminer les coordonnées du point M (calcul des débits massique et volumique de
soufflage, calcul du taux d’air neuf) et le placer
d) Placer la température moyenne de surface de la batterie froide, ainsi que sa sortie
e) Faire le tracé complet du diagramme psychrométrique, puis compléter le tableau de
relevés
f) Calculer la puissance, le débit d’eau condensée et l’efficacité de la batterie froide
Solutions :
a) Point de Soufflage
Construction de la droite de soufflage : utilisation du rapporteur d’angle
∆h Pt
Ce qui impose le calcul préalable de γ par la relation : γ = =
∆ω m& e
∆h Pt
γ= =
∆ω m& e
15
γ= = 5400 kJ / kg → î = 150°
10
3600
issu du point I, on trace la droite de soufflage inclinée de î par rapport à
l’horizontale (voir schéma ci-après)
Ecart de soufflage : ∆θsouffl = 6°C = θI – θS → θS =θI – ∆θsouffl = 20 – 6 = 14°C
hS = 27kJ/kgas
le point de soufflage est ainsi déterminé.
Valeurs à vérifier !
(
1,2. 30
3600
).39 0 ,39
τ an = = = 0 ,30
1,3 1,3
β = 0,83
Exercice 5.2
Un local a sa température interne et son humidité relative maintenues à 25°C et 50%. La température et
l'humidité de l'air de soufflage étant 14,5 °C et 75%, quel débit d'air faut-il pour maintenir le local dans
cet état, si les gains de chaleur totale de ce local sont estimés à 25000 kcal/h. ?
Réponse :
La lecture du diagramme de l’air humide donne : hl = 50,5 kJ/kgas ; hS= 33,5 kJ/kgas ;
(l : local, S : soufflage)
Qt Qt
on a ainsi : Qt = 1,18.qV.∆h → qV = → qV =
1,18.∆h 1,18.(h l − hS )
25000 x 4 ,185
qV = = 5215 ,6 m3/h
1,18.(50 ,5 − 33 ,5 )
qV ≈ 5216 m3/h
-------
Exercice 5.3
On considère le réseau ci-après où 6 locaux sont alimentés en air conditionné à débits identiques. Le
débit d’air dans le tronçon aéraulique principal est de 10 000 m3/h, avec une vitesse de 8 m/s dans ce
tronçon. Calculer la charge minimale du ventilateur placé en A, si le conduit est en acier galvanisé avec un
joint par mètre de section rectangulaire (en mm, AB : 700x500, diamètre équivalent : 670mm ; BC :
500x500 ; CD : 450x350 ; BF : 450x350 ; DP6: 300x300 ; FP2 : 300x300 ; valeurs à retrouver pendant les
calculs). Calculer la puissance électrique minimale du ventilateur si le rendement global de celui-ci est de
70 %.
L = 10 m 10
Caisson de traitement de A B
l’air (CTA)
* Remarque : 2 2
La détermination des dimensions du réseau aéraulique peut se faire par plusieurs méthodes :
− Méthode à vitesse constante ;
− Méthode à réduction arbitraire de la vitesse (méthode dynamique) ;
− Méthode à gain de pression statique ;
− Méthode à perte de charge linéique constante (équifriction).
On présente dans cet exemple la méthode à perte de charge constante, couramment utilisée pour
des réseaux de soufflage simples et symétriques et pour des réseaux de reprise. Cette méthode consiste
à fixer dans le réseau principal de soufflage ou de reprise d’air, une vitesse pour le débit total. La
perte de charge linéique unitaire qui en résulte à cet endroit est maintenue constante tout le long du
réseau. Les vitesses suivantes sont calculées à partir des résultats précédents.
* Méthode
Tronçon AB : sur l’abaque des pertes de charge linéique (annexe-10, p.155 ou p.156),
On calcule ensuite la perte de charge linéaire totale ∆pl en multipliant ∆pl /m par la
longueur du tronçon
a = 700 mm
pour déq = 670 mm, on lit par exemple
b = 500 mm
Remarque : le choix des dimensions rectangulaires a et b se fait par pas de 500 mm,
avec la dimension minimale de 250 mm.
V& 10 000 1
La vitesse réelle dans ce tronçon est de : c = = x = 7 ,93 m / s
S 3600 0 ,7 x 0 ,5
c 2 6 ,74
= = 0 ,85 , on lit ξ = 0,3
c1 7 ,93
c2
On calcule alors la perte de charge singulière par la formule : ∆ps = ξ . ρ.
2
Une fois le tableau entièrement rempli, on calcule la perte de charge (∆p) du réseau
le plus résistant (charge minimale du ventilateur placé en A), représentative de tout
le réseau ; Cette valeur permet ainsi de calculer la puissance électrique du
ventilateur par la formule suivante :
∆p.V&
PV =
ηg
Les résultats des différents calculs sont regroupés dans le tableau. Il n’était pas
nécessaire de donner les dimensions a et b des différents tronçons, de même que le
diamètre équivalent. Toutes ces grandeurs peuvent être déterminées selon la méthode
décrite plus haut.
CD 3 332 440 450 x 350 5,88 0,95 6 5,7 Bifurcation 1,4 29 34,7
DP6 1 666 340 300 x 300 5,14 0,95 2 1,9 --- --- --- 1,9
Dériv. Passage
BF 3 332 440 450 x 350 5,88 0,95 5 4,75 Dérivé 2,4 78,8 83,6
Bifurcation 1,4
FP2 1 666 340 300 x 300 5,14 0,95 2 1,9 --- --- --- 1,9
c2
(Perte de charge linéaire ∆pl = ∆pl /m x L ; Perte de charge singulière ∆ps = ξ . ρ. ; Perte de charge totale : ∆pl + ∆ps)
2
* Charge minimale du ventilateur placé en A : c’est la perte de charge du tronçon le plus résistant (A-P6), à laquelle il faut ajouter les pertes de charge
dans le caisson et au niveau du diffuseur : ∆p = (20,8 + 55,3 + 34,7 + 1,9) + 150 + 25 ≈ 288 Pa
288 10 000
* Puissance électrique du ventilateur : PV = x = 1142,86 W PV ≈ 1,150 kW
0 ,70 3600