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Corrigé U41 1/23

Affectation des points lors


Éléments de Corrigé de la correction

1 Étude poutre faîtière


1.1 Etude isostatique
1.1.1 Pu  91, 5 kN , pu  6 , 975 kN / m ,
M u  251,625  105,497  357,122 mkN , diagramme DR1
W p  1532 cm3 , Il faut lire sur le tableau HEA 320 ; W p .y  1628 ,1 cm 3 (l’axe z du repère
conventionnel de la RDM correspond à l’axe y défini sur le profil représenté sur le catalogue)
1.1.2 Combinaison ELS : le matériau est considéré dans son domaine élastique. On utilise le principe de
superposition , I  23858 cm 4 . On choisit un HEA 340 ; I y  27693 cm 4 ;
 
1.1.3 Le critère de flèche est déterminant, c’est celui qui dimensionne le profilé. f HEA 340  48 mm
1.2 Etude hyperstatique : Le BE choisit un HEA 300
3  65  11
1.2.1 M B    134,1 mkN
16
1.2.2 Diagramme des moments de flexion et valeurs particulières :
 L 5 5 0  L P L 65  11
M AB    Pser L   65  11  111, 8 mkN ; M AB    ser   178,75 mkN
 2  32 32 2 4 4
1.2.3 Flèche due aux charges ponctuelles P : f  21 mm ;
 L  L
1.2.4 Flèche totale : f  P ;   f  p ;   20,6  10  30,6 mm
 2  2
L 11000
La flèche limite =   55 mm
200 200
1.2.5 : La continuité (HEA300) se traduit par un gain de poids d’acier par rapport à la solution isostatique
(HEA340) mais il faut réaliser l’assemblage d’où un coût en main d’œuvre.

2 2 Étude poutre continue 1-2-3


2.1 Pour 1 mètre de poutre :
g  6 ,35  10,31  0 ,45  0 ,45  1,2  0 ,32  25  79,711 kN / m  80 kN / m
q  4 ,8 10,31  49,488 kN / m  49,5 kN / m
2.2 Justifier les valeurs des portées utiles :
2.3 Cas de chargement :
Cas de chargement donnant le moment max. en travée 1 ;
Cas de chargement donnant le moment max. sur l’appui P1.
2.4 Justifier l’enrobage nominal : cnom  30 mm .
2.5 M u1  1872 kNm ;  u  0,178 ; As ,min  = 733 mm2 ; As = 4425 mm2.

2.6 Déterminer la section minimale d’armatures longitudinales devant s’ancrer sur l’appui de rive.
826 103
FEd  VEd  826 kN ; As ,appui  0    1899 mm 2 soit les 4 HA 25 (1963 mm2) du 1er lit
435
seront ancrés sur l’appui de rive.
Asw
2.7  2 ,82 mm ou 282 mm2/m, soit un cadre HA 8+ 2 épingles HA 8 + 2 étriers HA8 
s
Asw = 8HA 8 = 402mm2 ; s1  402  142 mm ; choix s1  140 mm
2 ,82

2-8 Compléter sur le document réponse DR1 le schéma de la section droite de la poutre.
Corrigé U41 2/23
3 Étude du poteau béton armé P1 situé au rez-de-chaussée
3.1 As  1436 mm
2

 0 ,10 N Ed 260000 0, 2 0,2 


As ,min  max    598 mm 2 ; Ac   4502  405 mm 2   598 mm 2
 f yd 435 100 100 
choix 4HA 20 + 2 HA 14 = 1565 mm2
3.2 Armatures transversales : t  max 6 mm ; l 4  6 mm
espacement en zone courante scl ,t  scl ,t ,max  min 400 mm ; 20l ,min ; b   280 mm
Le diamètre des armatures longitudinales l ,max  20 mm  14 , il faut 3 cours d’armatures sur la longueur
de recouvrement.
Immédiatement sous la poutre, il faut que l’espacement soit réduit à scl ,t  0 , 6  280  168 mm sur une
longueur au moins égale à 450 mm.
Zone sous la poutre HA 6, 3 espacements de 150 mm

Calculons la longueur de recouvrement des attentes : il faut considérer la longueur min.


l0 ,min  max 15l ,max ; 200 mm   15  20  300 mm

Choix longueur de recouvrement : 300 mm avec 3 cours HA 10 d’armatures transversales + un


cours supplémentaire distant au maximum de 50 mm au dessus du recouvrement.

3.3 Représenter sur le document réponse DR 2, le dessin de la section transversale du poteau.

4 Étude de la semelle S1 sous le poteau P1 du rez-de-chaussée objet de l’étude


précédente
2600000
4.1 Vu  Rd  0 ,65  b' b'   2000 mm choix b'  2100 mm
2

0 ,65
b' b 2100  450
Condition de rigidité d x    413 mm
4 4
Choix hauteur de la semelle h  550 mm (Remarque : la hauteur limite obtenue par la condition de non-
poinçonnement est de 490 mm), on aurait pu aussi prendre h = 500 mm.

4.2 Vd  2682 kN  Rd  650 b' 2  650 2,1002  2866,5 kN vérifié


2600 103
4.3 M Ed  2100  0 ,7  4502  493,106 106 mmN M Ed  493,2 mkN
8  2100
La semelle est carrée, les armatures sont identiques dans chaque direction.
 
Choix : d  Min d x ; d y  490mm , cela permet d’être du coté de la sécurité et d’obtenir des sections
théoriques identiques.
M Edx
Asx   2374 mm 2
f yk
zux
S
2374 mm2
dans les 2 directions : choix armatures :
16HA 14 dans les 2 directions = 2463 mm2, soit un entraxe de 130 mm, il faut des crochets.
pour ne pas avoir de crochets, 21 HA 12 = 2375 mm2 soit un entraxe de 100 mm
Corrigé U41 3/23
Corrigé « éditique »
1- Étude de la poutre faîtière.

Hypothèses pour l’étude de la poutre faîtière :


 La descente de charges au niveau de la toiture a permis de déterminer les charges
ponctuelles apportées par les deux poutres HEA 320 s’appuyant sur la poutre faîtière.
 Combinaison ELU : Pu  1, 35 G  1, 5 S
 Combinaison ELS : Pser  G  S
 La flèche totale limite autorisée est : L / 200 .
-1.1- ÉTUDE ISOSTATIQUE
Hypothèses :
 Dans un premier temps le bureau d’études considère que la poutre faîtière est
constituée de poutres isostatiques.
 Ces poutres sont des profilés métalliques de type : HEA .
 On choisit la travée la plus défavorable pour dimensionner le profilé.
1-1-1 Dimensionnement vis-à-vis de la contrainte normale. (calcul à l’ELU)
 Déterminez les valeurs numériques des charges : Pu , pu .
 Tracer sur le document réponse DR1, le diagramme des moments fléchissants en
indiquant la valeur du moment fléchissant maximum.
Pu = 91,5 kN  Combinaison ELU
y
pu = 6,975 kN/m Pu  1,35 G  1,5 S
x Charges permanentes : G  40 kN
B C
Charge de neige normale : S  25 kN
5,500 5,500 Pu  1,35  40  1,5  25  91,5 kN
L=11,000
pu  1,35 g  1,5 s
Charges permanentes : g  3,5 kN / m
échelle: 10 mm / 100 m.kN

M Charge de neige normale : s  1,5 kN / m


357,122 mkN pu  1,35  3,5  1,5  1,5  6 ,975 kN / m
251,625 mkN

P.F.S. : AX  0 ; Par symétrie :


P p L
x (m)
AY  BY  u  u
2 2
échelle: 10 mm / m
L pu L2
M u  Pu 
4 8
M u  251,625  105,497  357,122 mkN

Par la suite, on prendra : M u max  360 m .kN

 On envisage uniquement le dimensionnement du profilé vis-à-vis de la contrainte


normale selon l’Eurocode 3. Dimensionner le profilé pour que le critère de résistance
relatif au moment de flexion soit vérifié.
Corrigé U41 4/23
Wp  f y
Pour ce profilé, le critère de résistance est le suivant : Mu 
 M0
  M0  1 : coefficient partiel de sécurité,
 f y : limite élastique, f y  235 MPa
 Wp : module de résistance plastique de flexion de la section.
Wp  f y Mu 360 106
Mu   Wp  W p   1531,91 103 mm 3  1532 cm3
 M0 f y /  M0 235
W p  1532 cm3

Il faut lire sur le tableau HEA 320 W p  1628 ,1 cm 3 (l’axe z du repère conventionnel de la
.y

RDM correspond à l’axe y défini sur le profil représenté sur le catalogue)

1-1-2 Dimensionnement relatif à la flèche. (calcul à l’ELS).


La flèche est maximum dans la section médiane de la poutre.
 En vous aidant du formulaire, justifiez l’expression littérale de la flèche :
PL3 5 pL4
f  
48EI 384EI
L : portée de la travée.
E : module d’élasticité longitudinale de l’acier.
I : moment quadratique du profilé.
 Dimensionner le profilé pour que la flèche soit inférieure à la flèche limite.

Combinaison ELS : le matériau est considéré dans son domaine élastique.


 L  L
On utilise le principe de superposition : f  f  P ;   f  p ; 
 2  2
f F ; a  
Fa
48EI
3L2  4a 2  avec a 
L
2
 L 
f  P ;   f  F  P ;a   
L PL
2  2  48EI

3L2  L2 
PL3

 2  48EI
Pser  G  S Pser  40  25  65 kN
 L  5 pL
4
f  p;  
 2  384EI
pser  g  s pser  3,5  1,5  5 kN / m
PL3 5 pL4 L
f   
48EI 384EI 200
200  PL2 5 pL3  200  65 103  110002 5  5  110003 
I        23857,9 10 mm  23858 cm
4 4 4

E  48 384  21 104  48 384 


I  23858 cm4 On choisit un HEA 340 I y  27693 cm4
(l’axe z du repère conventionnel de la RDM correspond à l’axe y défini sur le profil représenté
sur le catalogue)
Remarque : Il faudrait aussi vérifier : v  s   L / 300 , mais ce critère n’est pas déterminant pour cette étude.
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1-1-3 Quelle conclusion apportez-vous après avoir effectué les deux dimensionnements ?
 Calculer la flèche pour le profilé choisi.

Le critère de flèche est déterminant, c’est celui qui dimensionne le profilé.


Pour un HEA 340 I  27693 cm4
PL3 5 pL4 1  65 103  110003 5  5  110004 
f         47 ,4 mm
48EI 384EI 21 104  27693 104  48 384 
f HEA 340  48 mm
L
La flèche limite f lim   55 mm
200
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1-2- ÉTUDE HYPERSTATIQUE.


Hypothèses :
 Le bureau d’études choisit maintenant de prendre comme modèle mécanique pour la
poutre faîtière située entre A et C une poutre continue sur 3 appuis.
 Le bureau d’études a prédimensionné cette poutre par rapport au critère de résistance
/ contraintes normales ce qui l’a conduit à adopter le profilé HEA 300 .
 Pour simplifier les calculs, les travées sont de même longueur.
Vérification à la flèche. (calcul à l’ELS).
On se propose de vérifier la flèche en milieu de première travée.
Hypothèses concernant le calcul de la flèche :
 La position de la flèche maximale est proche du milieu de la première travée.
 On prendra : Pser  65 kN , pser  5 kN / m
1-2-1 A l’aide du théorème des trois moments (voir annexe 2),
déterminer la valeur numérique du moment sur l’appui B : M B .

Pser L2
Li M i 1  2( Li  Li 1 )M i  Li 1M i 1  6 EI(    )
0
di
0
gi  0
dB   0
gB 
16EI
L M A  2( L  L )M B  L MC  6 EI( dB
0
  gB
0
)
A et B appuis de rive : M A  M C  0

6 EI (  dB
0
  gB
0
) 3Pser L MB  
3Pser L
MB   16
4L 16
3  65  11
MB    134,1 mkN
16
1-2-2 Tracer le diagramme des moments fléchissants en indiquant les valeurs
particulières.
Pour cette question on prendra pour expression du moment sur l’appui B :
3
M B   Pser L
16
Le diagramme des moments fléchissants admet un axe de symétrie en B
Pour la première travée AB :

 x x
M i  x   M i0  x   M i 1 1    M i  
 Li   Li 

M AB  x   M AB0
 x   M A 1  x   M B  x   M AB
0
 x   M B  x  MA  0
 L  L  L
 L 0  L M
M AB    M AB   B
 2  2 2
 moment dans la travée isostatique de comparaison (ou isostatique associée)
0  L P L
M AB    ser
2 4
Corrigé U41 7/23
L 3
 Moment max. dans la travée (pour l’abscisse ) M B   Pser L
2 16
 L P L 3 5  L 5
M AB    ser  Pser L  Pser L ; M AB     65  11  111,8 mkN
 2 4 32 32  2  32
0  L P L 65  11
M AB    ser   178,75 mkN
2 4 4
y Pser = 65 kN Pser = 65 kN
x

A B C
5,500 5,500 5,500 5,500
L=11,000 L=11,000

M  L 5
M AB    Pser L 111,8 mkN
 2  32
M ser

A B

échelle: 10 mm / m

0  L P L 65  11
M AB    ser   178 ,75 mkN
3 Pser L
2 4 4
MB  
echelle 16
M B  134,1 mkN
1cm/50 mkN
Autre point particulier (secondaire car il n’est pas indispensable pour répondre à la question
suivante) : l’abscisse du point de moment nul. Soit x1 l’abscisse de ce point
On peut utiliser la configuration de Thalès :
x1  L 2 L  x1 x1  5 , 500 11  x1
   x1  8 m
111,8 134 ,1 111,8 134 ,1
Autre méthode : l’équation du moment de flexion pour la travée AB :
 x x
formulaire : M i  x   M i0  x   M i 1 1    M i   M AB  x   M AB
0
 x   M B  x 
 Li   Li   L
Pour 0  x  L 2 L 2 x L
0
M AB  x   Pser x M AB
0
 x   65 x 0
M AB  x   Pser x  Pser  x  L 2  Pser L  x  ;
2 2 2 2
M AB  x   ser x  Pser x 
P 3 5
Pser x
0
M AB  x   65 11  x 
2 16 16 2
M AB  x   20,3125x  11 
M AB  x   ser  L  x   Pser x  ser  Pser x  ser
P 3 P L 11 P
 L  8 x
2 16 2 16 2  

65  11 
M AB  x   11  x 
2 8 
Corrigé U41 8/23
65  11   11 
M AB  x1   11  x1   0  11  x1   0  x1  8 m
2  8   8 
 L 5
On peut aussi déterminer à partir de l’équation intrinsèque des moments : M AB    Pser L
 2  32
 L 5
M AB     65  11  111,8 mkN
 2  32

1-2-3 Calculer la flèche en milieu de travée pour ce profilé. Que peut-on conclure ?

y
x
1
A B C
5,500 5,500 5,500 5,500
L=11,000 L=11,000

L 11
  2 ,75 m
4 4
M 10 m 

A B

0  L P L 65  11
M AB    ser   178 ,75 mkN
2 4 4

M mkN 


M ser

A B


3
MB   Pser l
16
M B  134,1 mkN
M  x   M 0j  x 
Théorème de Pasternak : j  
structure
EI
dx

M x représente le moment fléchissant dans la structure réelle.

M 0j représente le moment fléchissant dans la structure isostatique associée


(définie par la création d’une articulation sur l’appui central B), soumise à un
facteur sollicitant unité (force unité) appliqué au point J .
Corrigé U41 9/23
Ici le point J correspond à la section médiane de la première travée.

Soit f la flèche : projection du déplacement du point J sur le vecteur unité.

M  x   M10  x 
f  
structure
EI
dx

On utilise les intégrales de Mohr

0  L P L 65  11
M AB    ser   178 ,75 mkN
2 4 4
L 11
  2 ,75 m
4 4


1
f  
EI
3
MB   Pser l
16
M B  134,1 mkN
1 1  1
  11 2 ,75  178,75   11 2 ,75   134,1  788,55m kN 
1
f 
3

EI  3 4  EI
E  210000 MPa  210000 103 kN / m 2 I  18263 cm 4
f 
1  m kN   788 , 55
3

 0 , 0206 m  21 mm f  21 mm
8
210000 10 18263 10
3

1-2-4- La flèche due aux charges réparties, au milieu de la travée se détermine par
 L pL4
l’expression : f  p ;  
 2  192EI
Calculer la flèche totale (due aux charges ponctuelles et réparties) en milieu de travée pour
ce profilé.

 L pL4 5  110004
f  p;     9 ,95 mm  10 mm
 2  192EI 192  210000 18263 10
4

 L  L
f  P ;   f  p ;   20,6  10  30,6 mm
 2  2
L 11000
La flèche limite =   55 mm Le critère de flèche est vérifié.
200 200
1-2-5- Que peut-on conclure quant au choix entre les deux solutions : travées isostatiques ou
poutre continue ?
La longueur de la poutre continue est 21,22 m, pour des profilés de moins de 300 mm de hauteur, la longueur
de livraison est généralement inférieure à 18 m. Si on réalisait la continuité au sol, la pose d’une poutre de cette
longueur n’est pas concevable (risque de déversement à la pose) ; il faut donc réaliser la continuité in situ. On
peut l’envisager soit sur l’appui B soit dans le voisinage du point de moment nul.
La continuité (HEA300) se traduit par un gain de poids d’acier par rapport à la solution isostatique (HEA340)
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mais il faut réaliser l’assemblage d’où un coût en main d’œuvre.
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-2-Etude de la poutre continue 1-2-3 (45*120 ht)


(Plancher haut du rez-de-chaussée).
Localisation : DT 5
On fera l’hypothèse que sa section résistante correspond uniquement à la retombée dont les
dimensions en mm sont :  450  1200 . C’est le choix du B.E.

2-1 Déterminer en kN/m les charges permanentes g et les charges d’exploitation q dans la travée 2.
On donne le schéma mécanique simplifié suivant :

y q= 62 kN/m
x g= 90 kN/m
V3 P2 P1 V0
5,180 10,170 10,750

travée - 1- travée - 2- travée - 3-


Le choix de réalisation du plancher : utilisation de dalles alvéolées  Le sens de
portée correspond au sens de pose des éléments.
La surface d’influence est identique le long de la poutre  chargement uniformément
réparti.
10310
retombée
450X1200

dalles alvéolées 270+50 1000

12600/2=6300 450 7120/2=3560


50
1200 270

Charge permanente : Pour 1 m2 de plancher : g  6 , 35 kN / m 2 ; q  4 ,8 kN / m 2 ;


Aire de la surface d’influence pour 1 mètre de poutre : 10,310 m2
Pour 1 mètre de poutre :
g  6 ,35  10,31  0 ,45  0 ,45  1,2  0 ,32  25  79,711 kN / m  80 kN / m
q  4 ,8 10,31  49,488 kN / m  49,5 kN / m
Corrigé U41 12/23

2-2- Justifier les valeurs des portées utiles.


 5.3.2.2

La portée utile l eff d’un élément peut être calculée


de la manière suivante ; l eff  l n  a1  a 2 {5.8 }
h
l n distance libre entre les nus d’appuis
Les valeurs a1 et a 2 à chaque extrémité de la
ai =min (t/2;h/2) portée, peuvent être déterminées à partir des
Ln valeurs correspondantes a i de la figure 5.4.

Leff t  220 mm en rive


t t  450 mm appuis intermédiaires

(a) Eléments isostatiques Pour la travée n°1 :


Leff 1  110  10745 225  11080 mm
Pour la travée n°2 :
Leff 2  225  10170 225  10620 mm
h
Pour la travée n°3 :
Leff 3  225  5180  110  5515 mm
ai = min (t/2;h/2)
Ln
Leff
t

(b) Eléments continus

2-3- Représenter le cas de chargement aux ELU permettant de déterminer le moment


maximum dans la travée 1 et le cas de chargement aux ELU permettant de déterminer le
moment maximum sur l’appui P1. On indiquera pour chaque cas de charge les valeurs
numériques des charges appliquées ainsi que le ou les moments maxima qu’il permet de
déterminer (sans le ou les calculer).

Cas de chargement donnant le moment max. en travée 1


1,35g+1,5q= 182,25 kN/m
y 1,5 q 1,35g= 108 kN/m 1,5 q
1,35 g
V0 P1 P2 V3
11,080 10,620 5,515

travée - 1- travée - 2- travée - 3-


Corrigé U41 13/23

Cas de chargement donnant le moment max. sur l’appui P1


1,35g+1,5q= 182,25 kN/m
y 1,5 q 1,35g= 108 kN/m
1,35 g
V0 P1 P2 V3
11,080 10,620 5,515

travée - 1- travée - 2- travée - 3-

2-4- On fera l’hypothèse suivante concernant le choix du diamètre maximum des armatures :
Armatures transversales : HA 8
Armatures longitudinales :   25 mm .
Justifier l’enrobage nominal : cnom  30 mm .
Cette justification sera effectuée pour les armatures situées dans la partie inférieure de la
retombée. Les conditions d’adhérence sont bonnes.
Enrobage : cnom  cmin  cdev {4.1} cmin  maxcmin,b ; cmin,dur ;10mm

Valeur de valeur cdev  10 mm correspondant aux tolérances

L’enrobage nominal correspond à la distance entre le parement de béton et la surface de l’armature la plus
proche. (cadres, étriers, …). L’enrobage nominal doit être déterminé pour chacun des éléments ba (c’est une
caractéristique géométrique intrinsèque), elle doit être indiquée sur les PEO.
Il faut vérifier, pour chaque barre, l’enrobage minimal vis-à-vis des conditions d’adhérence cmin,b , celui-ci étant lié
au diamètre de la barre ou au diamètre équivalent du paquet de barres.
Il faut vérifier, pour la barre la plus proche du parement, l’enrobage minimal vis-à-vis des conditions
d’environnement cmin,dur .
Lorsque les conditions d’adhérence sont bonnes (en partie basse de la poutre), si 2 barres sont disposées l’une
au-dessus de l’autre, les 2 barres superposées ne sont pas traitées comme un paquet.
De plus, il faut souhaitable que l’enrobage nominal soit supérieur à la dimension du plus gros granulat. cnom  d g .
Du fait que c’est un béton C 30 / 37 minoration de 1 d’après le tableau 4.3NF  4.4.1.2(5) DAN
Classe environnement XC1  cmin,dur  10mm c min,b  
Pour les armatures transversales (cadres) de diamètre 8 mm < 10 mm  tableau 4.2
cmin  max t  8;10;10mm  10 mm
cnom HA8  10  10  20 mm  tableaux 4.3 NF et 4.4N
Pour les armatures longitudinales, il faut vérifier :
cnom  t  l oun   10 mm soit cnom  l oun   t  10 mm et cnom  d g
Il suffit de vérifier l’expression :

cnom  max  max t ;cmin,dur ;10mm ; l oun   t   10mm ;d g 


Si les armatures t sont absentes, faire  t =0
cnom  max max 8;10;10; 25  8  10; 20  max 17  10; 20  27 mm
Choix : enrobage nominal : cnom  30 mm
Remarque :
Pour la poutre étudiée, la section résistante de la poutre correspond à la partie préfabriquée, c’est-à-dire à la
retombée (le B.E. aurait pu considérer la hauteur totale soit h=1520 mm).
Corrigé U41 14/23
Les chapeaux seront positionnés au-dessus du soffite préfabriqué, la hauteur coulée en place étant 320 mm, il faut
considérer la situation de la figure 8.2c (voir clause 8.4.2 de l’EC2) et dans ce cas pour les chapeaux, les
conditions d’adhérence seront « autres que bonnes ».
Si les armatures en chapeau d’une poutre sont constituées de 2 barres disposées l’une au-dessus de l’autre,
situées dans la zone ou les conditions d’adhérence sont jugées « médiocres », les 2 barres superposées seront
traitées comme un paquet. Il faut alors considérer cmin,b  n  25 2  36 mm
Cela conduit à un enrobage nominal : cnom  40 mm

2-5- On donne le moment maximum dans la travée 1 : M t1 max  1872 m .kN .


Déterminer la section d’armatures longitudinales à l’ELU équilibrant ce moment.

M t1 max  1872 m .kN le moment de flexion est positif  les armatures sont en partie inférieure
 dimensionnement à l’ELU M Ed  1872 mkN (autre notation M Ed ,u )
30
 f cd   cc f ck /  C   20 MPa  cc  1
1, 5  { 3.15}
fctm  2 ,9 MPa  tableau 3.1
Pour l’acier : hypothèse d’un diagramme élasto-plastique parfait (palier plastique horizontal)
Acier utilisé : nuance  B500  de classe B (haute ductilité) f yk  500 MPa
Données géométriques :
Section résistante bw  450 mm h  1200 mm d  0 ,9h  1080 mm
unités M u1  1872 kNm Mu1  1872 106 mmN
Mu 0,178 pivot B    ul = 0,3717
u  pas d’armatures comprimées
bw d 2 f cd
 u  1,25( 1  1  2 u ) 0,247

zu  d 1  0 ,4 u  mm 973

Mu mm2 4425
As 
f yk
d 1  0 ,4 u 
S
Condition de non-fragilité mm2
 f 
As ,min  max 0 ,26 ctm bt d ; 0 ,0013 bt d  Max (733 ; 632) = 733 mm2
 f yk 
Pour les poutres rectangulaires et en T :
bt  bw
Les aires des sections des armatures  ..9.2.1.1
tendues d’une part et comprimées d’autre 21600 mm2 = 216 cm2
part ne doivent pas dépasser 0,04 Ac
Ast  max A calculé
s ; As ,min  mm2 4425

choix armatures Solution : 1


Faire le schéma en respectant un 1er lit : 4HA25 +2HA 20 = 2591 mm2
enrobage de 30 mm 2ème lit 6HA20 = 1885 mm2
Solution : 2
1er lit : 4HA25 = 1963 mm2
2ème lit 4HA20 = 1257 mm2
3ème lit 4HA20 = 1257 mm2
soit au total A= 4476 mm2 pour les 2 solutions
A
  0 , 92%
bw d
d réel Avec la solution : 1 : dréel > 1200 - (30+8+25) = 1137 mm
Corrigé U41 15/23

2-6- Dans la travée 1, l’effort tranchant ultime sur l’appui Vo est égal à : VEd ,u 0  826 kN
Déterminer la section minimale d’armatures longitudinales devant s’ancrer sur l’appui de rive.

Pour des armatures d’effort tranchant droites et des bielles de béton inclinées de   45
Sur l’appui de rive, pour être de coté de la sécurité, les armatures inférieures doivent reprendre
l’effort FEd  VEd (modélisation bielle-tirant clause 6.5.4)
On n’utilise pas l’expression non sécuritaire 0 , 5 VEd (9.2.1.4)

Cette force conditionne la section droite du 1er lit d’armatures longitudinales et son ancrage.
FEd  VEd  826 kN ;
826 103
As ,appui  0    1899 mm 2 ;
435
1er lit 4HA25 +2HA 20 = 2591 mm2 or 4HA25 correspondent à 1963 mm2, seuls les 4HA25 seront ancrés
sur l’appui de rive. Pour les 2 HA 20, il faut effectuer une épure d’arrêt de barres.
Remarque : VEd ,u 0  826 kN correspond l’effort tranchant ultime sur l’appui Vo du modèle mécanique. En toute
rigueur, c’est au nu de l’appui qu’il faut le considérer soit ici :

806 103
VEd ,nu0  826 182,5  0,110  806 kN  
soit As ,appui 0 
 1853 mm 2
435
2-7 Coté travée 1, l’effort tranchant ultime sur l’appui P1 est égal à : VEd ,u1  1190 kN .
On choisit les armatures d’effort tranchant : 1 cadre + 2 étriers + 2 épingles HA 8 , soit
At  4 , 02 cm 2 .
On se place dans l’hypothèse que les armatures d’effort tranchant sont nécessaires. (la
justification n’est pas demandée) et cot   1 soit   45 .
Déterminer le premier espacement au voisinage de l’appui ainsi que la distance entre le nu de
l’appui et le premier cours d’armatures transversales.

Le choix effectué par le projeteur (   45 ) se traduit par des cours d’armatures d’âme plus resserrés donc
poids d’armatures d’effort tranchant plus élevé (valeur par excès, donc du coté de la sécurité), par contre le
décalage de la courbe des moments sera plus faible d’où une économie d’acier sur le deuxième lit et les suivants
s’ils existent.
bw z 1 f cd
VRd , max  {6.9} VRd , max  0,5bw z1 fcd
tan   cot 
Si le bras de levier est inconnu, on peut considérer en bâtiment la valeur forfaitaire de :
z  0,9d  0,9 1080  972 mm

f ck 30
f ck  30 MPa f cd    20 MPa
C 1,5
 f  MPa  
 1  0 ,61  ck   1  0 ,529  1 f cd  10,56 MPa
 250 
VRd ,max  2309 kN
VEd ,u1 = 1190 kN VEd ,u1  VRd ,max la résistance des bielles est surabondante

Asw
VRd , s  zf ywd cot {6.8}
s
Corrigé U41 16/23
f yk
f ywd   435 MPa
S
Asw A V
On se fixe cot   1 ; VEd ,u1  zf ywd  sw  Ed ,u1
s s zf ywd
Asw 1190 103 Asw
soit   2 ,82 mm  2 ,82 mm ou 282 mm2/m
s 972  435 s
Soit un cadre HA 8+ 2 épingles HA 8 + 2 étriers HA8  Asw = 8HA 8 = 402 mm2
402
s1   142 mm ; Choix s1  140 mm
2 ,82

2-8 Compléter sur le document réponse DR1 le schéma de la section droite de la poutre où
figureront :
 Les armatures longitudinales (calculées dans la question 2-5) ;
 Les armatures de peau ; 4 HA 10 sur chaque joue (poutre de grande hauteur).
 Les armatures d’effort tranchant et les armatures de montage.
Corrigé U41 17/23

3- Étude du poteau béton armé P1 situé au rez-de-chaussée


Hypothèses :
 Le poteau est désolidarisé de la dalle du rez-de-chaussée (plancher technique).
 Le poteau est soumis à un effort normal ultime (poids propre compris) N u .
N u  2 ,6 MN en pied de poteau.
 La longueur efficace (ou de flambement) considérée est égale à la longueur libre du
poteau :
 0  l  5 ,710 m .
3-1- Déterminer les aciers longitudinaux.
3-2- Déterminer les aciers transversaux ainsi que leur espacement en zone courante et au
niveau du recouvrement des armatures en attente de la semelle.
3-3- Représenter sur le document réponse DR 2, le dessin de la section transversale du
poteau. Les aciers longitudinaux et transversaux seront représentés en respectant les
dispositions réglementaires (enrobage, espacement et diamètre).

La longueur libre entre liaisons d’extrémité est déterminée en considérant pour simplifier le plan moyen de la
dalle et l’arase sup. de la semelle de fondation : l  5 , 710 m
La longueur efficace (de flambement) l0  l  5 , 710 m (liaisons = articulations)
N Ed  2600 kN
b  450 mm
lo l 12 5710 12
Élancement  :  =  0   44 , 3   60
i b 450
0 ,86
  0 , 57
 
2

1  
 62 
d'
Enrobage relatif  d'  c nom   t   l / 2
b
Détermination de c nom
cnom  cmin  cdev {4.1} cmin  maxcmin,b ; cmin,dur ;10mm
cmin,b    tableau 4.2

cmin,dur  10 mm  tableau 4.4N

choix cdev  10 mm cnom  10  10  20 mm


Dimension du plus gros granulat : d g  20 mm cnom  20 mm  d g  20 mm

Hypothèse  t  6 ; l  16 on doit vérifier que cnom  t  l  10  26 mm soit cnom  6  16  10  26 mm


d'  cnom  t  l / 2  34 mm sinon valeur forfaitaire 40 mm
d'  Min 0 , 3b ; 100 mm   100 mm
d' 34
    0 ,0755
b 450
Corrigé U41 18/23
b  0 , 500 m alors k h  0 ,75  0 ,5b m 
1  6  
N Ed  N Rd N Rd   kh Ac f cd  f yd  
 
N Rd   Ac 0 ,75  0 ,5bm  1  6   f cd  f yd  
As
Inéquation du 2ème degré en  
Ac
2600 103  0 , 57  450  450  0 , 75  0 ,5  0 , 451  6  0 , 0755  20  435  
23,0089 1  6  0 ,0755 20  435   0
1  2 ,15 ;  2  0 , 00709 la seconde racine As  0, 007091 Ac  1436 mm2
On peut aussi utiliser l’expression du formulaire fonction de la section As .
La valeur de As est obtenue en résolvant l’équation du 2 nd degré suivante :
 N Ed
(6 f yd )As ²  ( f yd  6 f cd )As  (  Ac f cd )  0 avec K   ( 0 , 75  0 , 5b  ) avec b en m
m

Ac K
K   ( 0 , 75  0 , 5b  )  0 , 57  0 , 75  0 , 5  0 , 45  0 ,555
m

2600 103
  450   20 )  0 ; As  1436 mm
0 , 0755 2 2
( 6  435 )As ²  ( 435  6  0 , 0755  20 )As  (
 450 
2
0 , 555
De même 
N Rd   kh Ac f cd  f yd  avec une valeur approchée k  0 ,75  0 ,5b  0 ,95m

 
h

N Rd  0,92625 Ac f cd  f yd 1  0 ,009733 soit la valeur approchée As  1971 mm 2


Avec la valeur approchée de kh  0 , 93 des RP ;   0 , 00948 ; As  1920 mm2 .

 0 ,10 N Ed 0 ,2 
As ,min  max  ; Ac  {9.12N}
 f yd 100 

 0 ,10 N Ed 260000 0 ,2 0 ,2 
As ,min  max    598 mm 2 ; Ac   4502  405 mm 2   598 mm 2
 f yd 435 100 100 
As ,max  0 ,04 Ac inutile de calculer cette valeur car   0 , 007343  0 , 04
Le diamètre des barres longitudinales  l   min  8 mm As  1488 mm2
En fait la méthode des Recommandations Professionnelles a été élaborée par H. Thonier. Dans les hypothèses de
cette méthode, il est indiqué que les armatures doivent est disposées en 2 lits symétriques.
Il faut donc placer 4 HA 20 + 2HA 14 sur les cotés parallèles à la poutre pour qu’ils soient efficaces soit 1565 mm 2.
Les armatures (2 HA 14) au milieu des cotés doivent être maintenues par des épingles 9.5.3(6) car leur
distance est supérieure à 150 mm.
Remarque sur le choix de 6 armatures :
Il n’y a plus de conditions sur l’espacement des barres longitudinales, on pourrait choisir 4 armatures !
La notion d’efficacité des armatures n’apparaît pas dans l’EC2. Avec le BAEL, comme   35 seules étaient
prises en compte les armatures qui participaient à la résistance au flambement (= celles qui augmentaient
efficacement la rigidité du poteau = toutes sauf les 2 situées sur l’axe moyen de la poutre = toutes sauf celles sur
l’axe perpendiculaire au plan contenant la ligne moyenne déformée du poteau)
On remarque que l’hypothèse des RP« les armatures doivent est disposées  9.5.3(1)  9.5.3(3)
en 2 lits symétriques » conduit ici à respecter cette ancienne règle.

Cependant, comme c'est une méthode enveloppe donc très sécuritaire, on pourrait pour un poteau carré dont les
dimensions sont importantes, mettre 8 HA 16 (1610 mm2) sachant que 6 HA 16 sont vraiment efficaces. (1206
mm2)
Corrigé U41 19/23
Armatures transversales : t  max 6 mm ; l 4  6 mm
Espacement en zone courante scl ,t  scl ,t ,max  min  400 mm ; 20l ,min ; b   280 mm
Il faut éviter de mettre des barres de faible diamètre dans les armatures efficaces. L’idéal, c’est d’utiliser un même
diamètre !
Immédiatement sous la poutre, il faut que l’espacement soit réduit à scl ,t  0 , 6  280  168 mm sur une
longueur au moins égale à 450 mm ; Cette disposition s’applique aussi en pied de poteau.  9.5.3(4)
Détermination simplifiée de la longueur des attentes.
Pour les poteaux toujours sollicités en compression centrée, la longueur des attentes sera déterminée comme
indiqué ci-dessous :
En pied de poteau, la section d’acier juste nécessaire As ,rqd pour équilibrer l’effort normal agissant N Ed s’obtient
 N  Ac f cd 
en écrivant : N Ed  Ac f cd  As ,rqd f yd ; As ,rqd  max  Ed ; 0 ,
 f yd 
 N  Ac f cd   260 103  4502  20 
As ,rqd  max  Ed ; 0  max  ; 0  0
 f yd   435 
La section nécessaire étant négative, on considère la longueur de recouvrement minimale.
Soit As , prov la section droite prévue et mise en place, la longueur des attentes l0 est déterminée par:
As ,rqd
l0  1, 5lb ,rqd  l0 ,min  max 15 ; 200 mm 
As , prov
l0 ,min  max 15l ,max ; 200 mm   15  20  300 mm  9.5.3(4)
Le diamètre des armatures longitudinales   20 mm  14 , il faut 3 cours d’armatures sur la longueur de

recouvrement. Les espacements doivent être inférieurs à 150 mm.


 8.7.4.2
Il faut aussi tenir compte de la clause
La section totale des armatures transversales A st  As avec As section d’une des barres du

recouvrement. Dans notre cas : As   20 mm   314 mm


2
.
A st correspond aux 3 cours sur le recouvrement + celui situé au dessus à une distance inférieure à 4

= 4 ×14 = 56 mm. Il faut choisir 4 HA 10 : As  4 HA 10   314 mm


2

Le cours supplémentaire disposé à une distance inférieure à 4 de l’extrémité du recouvrement a pour but
de s’opposer à l’éclatement du béton comprimé au contact de la tranche d’extrémité de la barre.
On peut penser que ce cours n’est pas nécessaire dans la semelle, même s’il existe un effort à l’extrémité
des armatures longitudinales du fait par exemple d’une longueur insuffisante des attentes, la massiveté de
la semelle me paraît être suffisante pour s’opposer à tout éclatement. Quant à l’extrémité supérieure des
attentes, l’effort normal y est nul, le transfert de l’effort des armatures longitudinales aux attentes y débute.
Par contre on peut penser qu’il peut se créer des microfissures au coulage du poteau dans la zone immédiatement supérieure aux tranches d’extrémité des attentes. Ces fissures

pourraient alors se propager à la mise en charge du poteau. Il faudrait consulter le compte-rendu de recherche qui a conduit à cette prescription.

D’après les Recommandations Professionnelles, on peut répartir les armatures transversales le long du
recouvrement et non sur les tiers d’extrémités comme il est précisé dans la figure 8.9 b) de l’EC2
Choix longueur de recouvrement : 300 mm avec 3 cours d’armatures transversales espacement 140 mm
avec un cours supplémentaire au-dessus distant de 60 mm : diamètre 10.
Zone pied de poteau : HA 10 : 2 espacements de 140 mm puis 1 espacement de 60
Zone courante : HA 6 : espacements < 280 mm
Zone sous la poutre : HA 6 : 3 espacements de 150 mm
Corrigé U41 20/23

4 Étude de la semelle S1 sous le poteau P1 du rez-de-chaussée objet de


l’étude précédente
Hypothèses :
 La charge verticale arrivant sur la fondation est identique à celle donnée pour l’étude
du poteau P1. Elle vaut : N u  2600 kN .
 On rappelle que le poteau est désolidarisé de la dalle du rez-de-chaussée. (plancher
technique)
 Les charges apportées par le plancher technique, le dallage et le sol supporté par la
semelle ne seront pas prises en compte dans le dimensionnement de la semelle.
 La semelle ba est coulée sur un béton de propreté.

4-1 En négligeant le poids propre de la semelle, dimensionner le coffrage de la semelle.


(dimensions en plan et hauteur)

 Soit Vd la charge verticale (ELU) au niveau de la base de la fondation


 Soit A' aire de la surface effective de la fondation (en compression centrée, aire totale de la surface
horizontale de la fondation en contact avec le sol)

Rd
  0 ,65 MPa  650 kN / m 2
Valeur de la portance de calcul du sol de fondation : Rd ;
A'
 Le poteau étant carré, la semelle sera aussi carrée (homothétique), soit b' la dimension d’un coté de la
semelle : A'  b'b'

 Critère de résistance :
Vd  Rd  0 ,65  b'b' (N, mm, MPa) ; ou Vd  Rd  650  b' b' (kN, m, kN/m2) ;
 Estimation des dimensions de la semelle en négligeant son poids propre

2600000
 Vu  Rd  0 ,65  b' 2 b'   2000 mm choix b'  2100 mm
0 ,65

b' b 2100  450


 Condition de rigidité d x    413 mm
4 4

 Choix hauteur de la semelle h  550 mm (la hauteur limite obtenue par la condition de non-
poinçonnement est de 490 mm), on aurait pu prendre h = 500 mm.

Par la suite de l’étude, on retiendra pour la semelle S1 les dimensions suivantes :


2,100 m x 2,100 m x 0,550 m

4-2 Vérifier (compte tenu de son poids propre uniquement) les dimensions de la semelle S1.
Poids propre pondéré de la semelle :
1,35 × 0,55 × 2,100 × 2,100 × 25 = 82 kN
Vd = 2600 + 82 = 2682 kN
Vd  2682 kN  Rd  650 b' 2  650 2,1002  2866,5 kN vérifié
Corrigé U41 21/23

4-3 Déterminer les sections d’armatures dans la semelle S1 pour les deux directions

N Ed Calcul des armatures.


b On détermine le moment dans la section de calcul fixée
par l’EC 2
 ..9.8.2
0 ,35b 0 ,15b
Le calcul des aciers est effectué par la méthode des
h d c'
moments [EC2, § 9.8.2.2)] avec un porte-à-faux majoré de
0,15 fois la largeur du poteau (Fig.9.13 de l’EC2-1-1).
N Ed La charge de calcul N Ed doit déjà être majorée des
b' c' coefficients de sécurité en combinaison caractéristique de
b' l’ELU.
N b' 0 ,7b
2
N  b' 
2
section de calcul M Ed  Ed   0 ,35b  Ed
2b'  2  8b'
M 3
M Ed 
2600 10
2100  0 ,7  4502  493,106 106 mmN
8  2100
M Ed  493,2 mkN
La semelle est carrée, les armatures sont identiques dans
x chaque direction.

2
N  b' 
M Ed  Ed   0 ,35b 
2b'  2 

L'enrobage c nom , selon EC2 de base §4,4,1,3 (4) est de 40 mm et 30 mm selon l’Annexe nationale Française ,
pour un béton de semelle coulé sur un béton de propreté ; ou bien respectivement de 75 et 65 mm pour un
coulage directement au contact du sol.
 4.4.1.3.(4)
Ici, il existe un béton de propreté : c nom  30 mm

3
On fait l’hypothèse d’un diamètre l  16 mm  d  550  ( 30  16 )  496 mm
2
 
Choix : d  Min d x ;d y  490 mm , cela permet d’être du coté de la sécurité et d’obtenir des sections
théoriques identiques dans les 2 directions.
On pourrait considérer d x ; d y respectivement pour le calcul de Asx ; Asy .

bw  b'  c'  2100 mm ; h  550 mm


d=490m

h=50m

choix d  490 mm
b
w=2
10
0mm
 calcul aux ELU
30
 f cd   cc f ck /  C   20 MPa  { 3.15}
1,5
fctm  2 ,9 MPa
 tableau 3.1
Pour l’acier : hypothèse d’un diagramme élasto-plastique parfait (palier plastique horizontal)
Corrigé U41 22/23
M Edx  493,2 mkN
Moment réduit :
M Ed 493 , 2 106
u    0 , 049
Moment : c' d 2 f cd 2100  4902  20
Acier // Ox 

  1,25( 1  1  2 )  0 ,063
 ..9.8.2.2 (3)
zu  d 1  0 , 4 u   477 mm
on pourrait prendre zi  0 , 9d  441 mm mais
Bras de ce n’est pas économique
levier : M Edx
Acier // Ox : Asx   2374 mm 2
f
zux yk
s
Dispositions constructives :
Diamètre minimal d’armatures : min  8 mm clause 9.8.2.1(1) Note AN
L’article 9.8.2 relatif aux semelles de fondation de poteaux et de voiles n’indique pas de section
minimale d’armatures. La condition de non-fragilité des poutres ne s’applique pas.

Choix des armatures : 16HA 14 dans les 2 directions = 2463 mm 2, entraxe de 130 mm
Asx A 2463
x   sx   0 ,0024
bw d c' d 2100 490

Faut-il des crochets ? Si lbd 


b' 0 ,7b pas de crochets
4
Conditions d’adhérence bonnes : lbd  36  504 mm
b'  0 , 7b   2100  0 , 7  450  447 mm Conclusion : il faut des crochets pour des HA 14
4 4

Avec des HA 12 : lbd  36  432 mm 


 b'  0 , 7b  447 mm  pas de crochets : 21 HA 12=2375 mm2
4
21 HA 12=2375 mm2 soit un entraxe de 100 mm
Corrigé U41 23/23 armatures de montage 2 HA 20
cadre HA 6
Pu = 91,5 kN espacement:
2 HA 12 s=320 mm
pu = 6,975 kN/m enrobage 30 mm 2 HA 14
y
épingle HA 6
x
B C c nom =30 mm
4 épingles HA 8 2 HA 20

5,500 5,500 c nom=20 mm


L=11,000
2 épingles HA 8
2 étriers HA 8 t  6 mm
cadre HA 8
4 HA 10 / joue 280
échelle: 10 mm / 100 m.kN
6 HA 20
M 4 HA 25 + 2HA 20
357,122 mkN
60 mm
251,625 mkN
16 HA 14 s= 130 mm 4 cours HA10
l 0 =300
L = 2520 mm 3 cours HA 10 s= 140 mm

x (m)

550
échelle: 10 mm / m
c nom =30 mm
y Pser = 65 kN Pser = 65 kN
x

50
A B C
5,500 5,500 5,500 5,500
L=11,000 L=11,000

2100
M  L 5
M AB    Pser L 111,8 mkN
 2  32
M ser

A B

échelle: 10 mm / m
16 HA 14 s= 130 mm
0  L P L 65  11
M AB    ser   178 ,75 mkN
2 4 4
MB  
3 Pser L L = 2520 mm
echelle 16
M B  134,1 mkN
1cm/50 mkN

16 HA 14 s= 130 mm
2100
L = 2520 mm

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