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Université Sidi Mohammed Ben abdellah Année universitaire 2020-2021

Faculté des Sciences Dhar El Mehraz


Département de Mathématiques

SMA /S6
Topologie 2
Série de T.D. No. 1

Exercice 0.1 Soit E un ensemble non vide.


1. Montrer que la condition O3 de la dénition 1.1 du chapitre 1 est équivalente à
0
O3 : l'intersection de deux éléments de τ appartient à τ et E ∈ τ.
2. Montrer que pour qu'un ensemble β de parties d'un ensemble non vide de E soit
une base de topologie sur E, il faut et il sut que les deux propriétés suivantes sont
vériées :
(i) . E est la réunion des éléments de β.
(ii) . Pour tous Ω et Ω de β et pour tout x ∈ Ω ∩ Ω il existe Ω ∈ β tel que x ∈ Ω
0 0 00 00

et Ω ⊂ Ω ∩ Ω .
00 0

3. Vérier les trois exemples suivants :


(i) . β = {E} est une base de la topologie grossière.
(ii) . L'ensemble β = {[a, b] : (a, b) ∈ R2 et a 6 b} est une base de la topologie usuelle
sur R.
(iii) . L'ensemble β = {[a, b[ : (a, b) ∈ R2 et a < b} est une base de topologie sur R.

Exercice 0.2 Soit A une partie innie de R telle que A ∩ N = ∅ et soient E = A ∪ N et


β = {{n} ; θx,n : x ∈ A et n ∈ N} avec (∀ (n, x) ∈ N × A) δn = {p ∈ N : p > n} et θx,n =
{x} ∪ δn .
1. Montrer que β est une base d'une topologie τ sur E.
2. Montrer que dans (E, τ ) tout singleton est un fermé.

Exercice 0.3 Soit E un ensemble non vide.


1. Soient (E, τ ) un espace topologique, x ∈ E et V (x) l'ensemble des voisinages de x
pour la topologie τ. Vérier les propriétés suivantes :
(i) . Tout sous-ensemble de E contenant un voisinage de x est un voisinage de x.
(ii) . L'intersection de toute famille nie de voisinages de x est un voisinage de x.
(iii) . Tout voisinage de x contient x.
(iv) . Pour tout V ∈ V (x) , il existe U ∈ V (x) tel que (∀y ∈ U ) V ∈ V (y) (c'est-à-
dire V ∈ V (U ) .
2. On suppose que : pour tout x ∈ E, il existe un ensemble non vide W (x) de parties
de E vériant les propriétés suivantes :
(i) . Tout sous-ensemble de E contenant un W de W (x) est un élément de W (x) .
(ii) . L'intersection de toute famille nie d'éléments de W (x) est un élément de
W (x) .
(iii) . Tout élément de W (x) contient x.
(iv) . Pour tout W ∈ W (x) , il existe U ∈ W (x) tel que (∀y ∈ U ) W ∈ W (y) .
Montrer qu'il existe une topologie unique τ sur E qui est telle que : (∀x ∈ E) Vτ (x) =
W (x) .

1
Exercice 0.4 On considère R muni de la topologie usuelle et x0 ∈ R. Montrer que pour
tout r > 0, l'ensemble Vr (x0 ) = {]x0 − ε, x0 + ε[ : 0 < ε < r} est un système fondamental
de voisinages de x0 .

Exercice 0.5 Soient (E, τ ) un espace topologique et A une partie non vide de E.
◦ ◦
1. Montrer que A , A et Ext (A)

=CEA forment une partition de E. (Ext (A) = Extérieur de A).
2. En déduire que :
◦ ·
(a) A =A ∪ A∗ (réunion disjointe).
(b) A est un o.f si, et seulement si, A∗ = ∅.

Exercice 0.6 (Comparaison des topologies et ensembles partout denses)

1. Soient E un ensemble et τ1 et τ2 deux topologies sur E telles que τ2 ⊂ τ1 (τ1 est


plus ne que τ2 ).
Montrer que si A est une partie de E qui est partout dense pour τ1 , alors A est
partout dense pour τ2 .
2. Soient τ0 la topologie usuelle sur R et (a, b) ∈ R2 avec a < b. On considère
τa = {O ∈ τ0 : b ∈/ O} ∪ {R} et τb = {O ∈ τ0 : a ∈
/ O} ∪ {R} .
Montrer que τa et τb sont deux topologies incomparables sur R bien qu'elles ad-
mettent les mêmes parties partout denses.

Exercice 0.7 Soient E un espace topologique séparé, A une partie innie de E et a ∈ E.


Montrer que : a est un point d'accumulation de A si et seulement si dans tout voisinage
de a il y ait une innité de points de A.

Exercice 0.8 (Topologie engendrée par un ensemble de parties)


Soient E un ensemble et A un ensemble de parties de E.
1. Remarquer que l'ensemble des topologies sur E qui contiennent A n'est pas vide.
2. Montrer que l'ensemble β des intersections nies d'ensembles de A est la base d'une
topologie τ sur E qui est la moins ne des topologies contenant A.
Cette topologie s'appelle la topologie engendrée par A et est notée τ (A) .

2
Solution : Exercice 1 :

1. O3 =⇒ O3 ] Soient A1 et A2 deux éléments de τ, alors A1 ∩ A2 est une intersection


0

nie des éléments de τ, elle appartient donc à τ.


Et si (Oi )i∈∅ est la famille nie d'éléments de τ, alors Oi = E, d'où Oi ∈ τ.
\ \

i∈∅ i∈∅

O3 =⇒ O3 ] Soit (Ai )i∈I une famille nie d'éléments de τ. Alors :


0

• Si I = ∅, alors Ai = E, et E ∈ τ, d'où
\ \ \
Ai = Ai ∈ τ.
i∈I i∈∅ i∈I
• Si I 6= ∅, posons n = card (I) et soit Aij 16j6n la famille des éléments de I.


∗ Pour n = 1 on a Ai1 ∈ τ, par hypothèse.


j
∗ Si n > 2, montrons que (∀j ∈ {1, 2, ..., n})
\
Aik ∈ τ.
k=1
Par récurrence ; pour j = 1 Oi1 ∈ τ, d'après le cas précédent.
Soit j ∈ N∗ tel que 1 6 j 6 n − 1, supposons que le!résultat est vrai pour j
j+1 j+1 j j
et montrons que Aik ∈ τ. On a ∩ Aij+1 , et
\ \ \ \
A ik = A ik A ik ∈ τ
k=1 k=1 k=1 k=1
j
!
(hypothèse de récurrence) et Aij+1 ∈ τ, d'où selon O3 ,
0
\
Aik ∩ Aij+1 ∈ τ.
k=1
Et le principe de récurrence permet la conclusion.
2. CN =⇒] Supposons que β soit la base d'une topologie τ sur E, Montrons (i) .
Comme E est un élément de τ, alors E est réunion[d'éléments de β et comme
chaque élément de β est une partie de E, alors E = B.
B∈β
Montrons (ii) . Soient Ω et Ω deux éléments de β et soit x ∈ Ω, puisque β ⊂ τ,
0

Ω ∩ Ω ∈ τ donc c'est une réunion d'éléments de β, alors il existe Ω ∈ β tel que


0 00

x ∈ Ω et Ω ⊂ Ω ∩ Ω .
00 00 0

CS ⇐=] supposons que β vérie (i) . et (ii) . et montons que β est une base d'une
topologie
( τ sur E. Si τ existe, ses éléments )
seront des réunions d'éléments de β. Soit
Bi . Montrons que τ est une topologie sur
[
τ = O ⊂ E : ∃ (Bi )i∈I ⊂ β et O =
i∈I
E.
Pour O1 : E ∈ τ, selon (i) . et ∅ = Bi , d'où ∅ ∈ τ.
[

i∈∅
Bi ⊂β

Pour O2 : Soit (Oi )i∈I une famille d'éléments de τ et A = Oi , alors pour tout
[

i∈I
i ∈ I il existe Ji tel que Oi = Ok et (∀k ∈ Ji ) Ok ∈ β d'où
[

k∈Ji
[
A= Oi
i∈I
!
[ [
= Ok
i∈I k∈Ji
[ [
= Ok avec J = Ji ,
k∈J i∈I

donc A ∈ τ.

3
Pour O3 : Soient O et O deux éléments de τ, alors O = Bi et O = Bi0 avec
0 0
[ 0
[

i∈I 0 0
i ∈I
(Bi )i∈I ⊂ β et (Bi0 )i0 ∈I 0 ⊂ β, alors O ∩ O = (Bi ∩ Bi0 ) et pour chaque
0
[
0 0
(i,i )∈I×I
i, i ∈ I × I , on a (∀x ∈ Bi ∩ Bi0 ) (∃Bx ∈ β) : x ∈ Bx et Bx ⊂ Bi ∩ Bi0 d'où
0  0

Bx , alors Bi ∩ Bi0 ∈ τ, donc O ∩ O ∈ τ, d'après O2 .


[ 0
Bi ∩ Bi0 =
x∈Bi ∩B 0
i
( )
3.(i) . Dans ce cas τ = O ⊂ E : ∃ (Bi )i∈I ⊂ β et O = = {∅, E} . Donc β est
[
Bi
i∈I
une base de la topologie grossière sur E.
On peut aussi utiliser la dénition ou la propriété caractéristique d'une base de
topologie.
(ii) . Les éléments de β ne sont pas des ouverts de la topologie usuelle sur R, donc
β ne peut être une base de la topologie usuelle sur R.
(iii) . On a R = [n, n + 1[ (∗) car (∀n ∈ Z) [n, n + 1[ ⊂ R, d'où
[ [
[n, n + 1[ ⊂ R.
n∈Z n∈Z
Par ailleurs, (∀x ∈ R) x ∈ [E (x)[, E (x) + 1[ où E[(x) est la partie [
entière de
x et on a E (x) ∈ Z, d'où R ⊂ [n, n + 1[ . Or [n, n + 1[ ⊂ [a, b[ ,
n∈Z n∈Z (a,b)∈R2
a6b
d'où R =
[
B.
B∈β
Soient B = [a, b[ et B = [c, d[, avec a, b, c et d des réels tels que a < b et c < d,
0

deux élément de β, alors :

• Si B ∩ B 6= ∅, alorsB ∩ B = m,m  avec m = max (a, c) et m = min (b, d)


0 0  0 0

et on a ∀x ∈ B ∩ B , x ∈ m, m , m, m ⊂ B ∩ B et m, m ∈ β.
0 0 0 0 0

• Si B ∩ B = ∅, la proposition : (∀x ∈ R) x ∈ B ∩ B =⇒ ∃B ∈ β : x ∈
0 0 00

B et B ⊂ B ∩ B est vraie car x ∈ ∅ fausse.


00 00 0

β vérie donc les deux axiomes de la question 2 de cet exercice, alors c'est une
base de topologie sur R.
Remarque : Cette topologie est diérente de la topologie usuelle sur R car les
éléments de β ne sont pas des ouverts pour la topologie usuelle.
Exercice 2 :

1. E = A ∪ N = θx,0 et B, donc E =
[ [ [ [
θx,0 ⊂ B.
x∈A x∈A B∈β B∈β
Montrons (ii) . Soient Ω ∈ β et Ω ∈ β, alors :
0

• Si B = {n} et B = n , alors,
0 0

∗ Si n 6= n , B ∩ B = ∅ et alors (ii) est vériée, comme pour l'exemple 3. de


0 0

l'exercice précédent.
∗ Si n = n , B = B et B ∩ B = B et (ii) est vériée (prendre B = B ).
0 0 0 00

• Si B = {n} et B = θx,n0 , alors,


0

∗ Si n < n , B ∩ B = ∅ et alors (ii) est vériée, comme pour l'exemple 3. de


0 0

l'exercice précédent.
∗ Si n > n , B ∩ B = B et (ii) est vériée (prendre B = B ).
0 0 00

• Si B = θx,n et B = θx0 ,n0 , alors,


0

∗ Si x = x , B ∩ B = θx,m , où m = max n, n et alors B ∩ B ∈ β et par suite


0 0 0 0

(ii) est vériée.

4
∗ Si x 6= x , B ∩ B = δm , où m = max n, n et alors pour tout y ∈ B ∩ B , y = n
0 0 0 0 00

où n ∈ N et n > m d'où B = n , on a B ∈ β et ∀z ∈ B B ⊂ B ∩ B .
00 00 00 00 00 00 00 0

Donc β est une base de topologie τ sur E.


2. Soit x ∈ E, et F = {x}
[ alors :
• Si x ∈ A, CE =
F
θy,0 et pour tout y ∈ A, θy,0 est un élément de β ; CEF est
y∈A
y6=x
donc une réunion 
quelconque
 d'éléments de β, c'est donc un ouvert.
!
• Si x ∈ N, CEF =  θy,x+1 ; CEF est donc une réunion quelconque
[ [
{n} ∪

n∈N y∈A
n<x
d'éléments de β, c'est donc un ouvert.
Donc tout singleton de E est un fermé pour cette topologie.
Exercice 3 :

1.(i) . Soient V ∈ V (x) et A ⊂ E tel que V ⊂ A; alors il existe O ∈ τ tel que x ∈ O


et O ⊂ V, d'où O ⊂ A, donc A ∈ V (x) .
(ii) . Soit (Vi )i∈I une famille nie de voisinages de x, alors :
• Si I = ∅, alors Vi = E qui est bien un voisinage de x.
\

i∈I
• Si I 6= ∅, alors (∀i ∈ I) (∃Oi ∈ τ ) : x ∈ Oi et Oi ⊂ Vi , d'où pour O =
\
Oi ,
i∈I
on a O ∈ τ, x ∈ O et O ⊂ Vi . Donc Vi est bien un voisinage de x.
\ \

i∈I i∈I
(iii) . Soit V ∈ V (x) , alors il existe O ∈ τ tel que x ∈ O et O ⊂ V, d'où x ∈ V. Donc
tout voisinage de x contient x.
(iv) . Soit V ∈ V (x) , alors il existe O ∈ τ tel que x ∈ O et O ⊂ V, d'où x ∈ V.
Alors pour U = O, on a U ∈ V (x) , (∀y ∈ U ) , y ∈ O, O ∈ τ et O ⊂ V , d'où
V ∈ V (y) et ceci pour tout y ∈ U, donc V ∈ V (U ) .
2. Commençons par remarquer que, selon (i) , pour tout x ∈ E, E ∈ W (x) , et alors
(ii) peut être remplacée par l'intersection de deux éléments de W (x) appartient à
W (x) .
Si cette topologie τ existe, on a : pour tout A ⊂ E,
A ∈ τ ⇐⇒ A est voisinage de chacun de ses points
⇐⇒ (∀x ∈ A) A ∈ Vτ (x)
⇐⇒ (∀x ∈ A) A ∈ W (x) .

On pose, alors
τ = {A ⊂ E : (∀x ∈ A) A ∈ W (x)} .
Montrons que τ est une topologie sur E dont les voisinages d'un x de E est W (x) .
Pour O1 . E ∈ τ, car pour tout x ∈ E, W (x) 6= ∅, d'où selon (1) , E ∈ W (x) .
Et pour tout x ∈ E, x ∈ ∅ =⇒ x ∈ W (x) , donc ∅ ∈ τ.
Montrons O2 . Soit (Ai )i∈I une famille d'éléments de τ et soit A = Ai , alors :
[

i∈I
• Si I = ∅, A = ∅, d'où A ∈ τ.
• Si I 6= ∅, alors pour tout x ∈ A, il existe i ∈ I tel que x ∈ Ai ; or Ai ⊂ A et
Ai ∈ W (x) , d'où, selon 1, A ∈ W (x) . Donc A ∈ τ.

5
Montrons O3 . Soient A et B deux éléments de τ, alors, pour tout x ∈ E on a :
0

x ∈ A ∩ B =⇒ x ∈ A et x ∈ B
=⇒ A ∈ W (x) et B ∈ W (x)
=⇒ A ∩ B ∈ W (x) (selon 2) .

D'où, (∀x ∈ A ∩ B) A ∩ B ∈ W (x) ; donc A ∩ B ∈ τ.


Montrons que (∀x ∈ E) Vτ (x) = W (x) .
Soit x ∈ E, alors :
Si V ∈ Vτ (x) , alors il existe O ∈ τ tel que x ∈ O et O ⊂ V, d'où il existe O ∈ E
tel que O ∈ W (x) et O ⊂ V, donc selon 1, V ∈ W (x) .
Inversement, soit V ∈ W (x) , montrons que V ∈ Vτ (x) c'est-à-dire : (∃O ∈ τ ) :
x ∈ O et O ⊂ V.
Soit O = {y ∈ E : V ∈ W (y)} , alors x ∈ O car V ∈ W (x) .
O ⊂ V, en eet : soit y ∈ O, alors V ∈ W (y)(par dénition de O) ; donc selon 3,
y ∈ V et alors O ⊂ V.
O ∈ τ, en eet pour tout y ∈ O, V ∈ W (y) , d'où selon 4, il existe U ∈ W (y) tel
0

que pour tout z ∈ U , V ∈ W (z), d'où , U ⊂ O, donc selon 1, O ∈ W (y) et alors


0 0

(∀y ∈ O) O ∈ W (y) ; donc O ∈ τ.


Donc (∀x ∈ E) Vτ (x) = W (x) .
Exercice 4 : On rappelle que la topologie usuelle sur R est la topologie :

τ = {A ⊂ R : (∀x ∈ A) (∃ ]a, b[ ⊂ R) : x ∈ ]a, b[ et ]a, b[ ⊂ A} .

Et pour tout r > 0 et pour tout ε ∈ ]0, r[ on a :


• ]x0 − ε, x0 + ε[ ∈ τ, donc ]x0 − ε, x0 + ε[ ∈ V (x0 ) .
• Soit V ∈ V (x0 ) , alors il existe O ∈ τ tel que x0 ∈ O et O ⊂ V et par suite, il existe
]a, b[ ⊂ R : x0 ∈ ]a, b[ et ]a, b[ ⊂ O; d'où pour ε ∈ ]0, α[ avec α = min (r, x0 − a, b − x0 ) ,
on a : ]x0 − ε, x0 + ε[ ⊂ ]a, b[ , donc ]x0 − ε, x0 + ε[ ⊂ V et x0 ∈ ]x0 − ε, x0 + ε[ .
Donc
(∀V ∈ V (x0 )) (∃ε ∈ ]0, r[) : x0 ∈ ]x0 − ε, x0 + ε[ et ]x0 − ε, x0 + ε[ ⊂ V.

D'où le résultat.
Exercice 5 :

1. Rappel : Si A et B sont deux parties d'un ensemble non vide E, alors :


· ·
A ∪ B = (A \ B) ∪ (B \ A) ∪ (A ∩ B) .

D'où
E=E
= A ∪ CEA
= A ∪ CEA
     
= A \ CEA ∪ CEA \ A ∪ A ∩ CEA
   
= A \ CEA ∪ CEA \ A ∪ A∗

6
or
CA
A \ CEA = A ∩ CE E

z}|{
CA
= A∩ CE E

= A∩ A

=A,

et
CEA \ A = CEA ∩ CEA

= CEA ∩ CEA

=CEA
= Ext (A) ,
· ◦ ·
donc E = A∗ ∪A∪ Ext (A) .
2. i. On a
E = A ∪ CEA

= A∪ CEA ,
◦ · ◦ ·
donc , selon la question précédente, A∪ CEA = A∗ ∪A∪ Ext (A) , alors A =
· ◦ ◦
A∗ ∪A . Et on a bien A∗ ∩ A= ∅.
ii. On a :

A est un o.f ⇐⇒ A = A et A =A

⇐⇒ A =A
· ◦ ◦
⇐⇒ A∗ ∪A=A (Selon i)
⇐⇒ A∗ = ∅.

Exercice 6 :

1. Supposons que Aτ1 = E, et montrons que Aτ2 = E.


Soit O ∈ τ2 , alors O ∈ τ1 car τ2 ⊂ τ1 , et comme Aτ1 = E, alors O ∩ A 6= ∅, donc
Aτ2 = E.
2. Pour O1 : R ∈ τa par dénition, et ∅ ∈ τa car ∅ ∈ τ0 et a/∈ ∅.
Pour O2 : Soient (Oi )i∈I une famille[d'éléments de τ[
a , alors :
• S'il existe i0 ∈ I tel que Oi = R, Oi = R, d'où Oi ∈ τa .
i∈I i∈I
• Si (∀i ∈ I) Oi 6= R, alors (∀i ∈ I) Oi ∈ τ0 et a/
∈ Oi , d'où
[ [
Oi ∈ τ0 et a/
∈ Oi ,
i∈I i∈I
et alors Oi ∈ τa .
[

i∈I
Pour O3 : Soient O1 et O2 deux éléments de τa , alors il existe i ∈ {1, 2} tel que
0

a/∈ Oi , d'où a/∈ O1 ∩ O2 et O1 ∩ O2 ∈ τ0 car O1 et O2 sont deux ouverts de la

7
topologie O1 ∩ O2 ∈ τa .

Donc τa est une topologie sur R.


En remplaçant a par b dans la démonstration précédente, on obtient que τb est une
topologie sur R.
• Montrons que τa et τb sont incomparables ; en eet pour O = ]a, +∞[ et O =
0

]−∞, b[ , on a O ∈ τa , O ∈ / τa et O ∈
0 0
/ τb , O ∈ / τb .
Autre méthode : Soient Oa = {a} (CR ) et Ob = {b} CR , alors :
c a c b


Oa ∈ τ0 et Ob ∈ τ0 car {a} et {b} sont deux fermés de la topologie usuelle sur R,


de plus a ∈/ Oa et b ∈ Oa d'où Oa ∈ τa et Oa∈ / τb ; de même a ∈ Ob et b ∈
/ Ob d'où
Ob ∈ τb et Ob∈/ τa . Donc τa et τb sont incomparables.
• Montrons que τa et τb ont les mêmes parties partout denses : Soit A ⊂ R,
Montrons que Aτa = R =⇒ Aτb = R. On a A 6= ∅ et pour tout O ∈ τb , tel que
O 6= ∅ on a :

O ∈ τ0 alors pour O = O ∩(]−∞, a[ ∪ ]a, b[ ∪ ]b, +∞[) on a : O ∈ τ0 et a ∈


/ O d'où
0 0 0

O ∈ τa , d'où O ∩ A 6= ∅; mais O ∩ A ⊂ O ∩ A, alors O ∩ A 6= ∅; donc Aτb = R.


0 0 0

En changeant les places de a et b dans la démonstration précédente, on obtient


l'autre implication.

Autre méthode : Montrons que Aτa = R =⇒ Aτb = R. Soit O un ouvert non


vide de τb qui est diérent de R, alors O ∈ τ0 et b ∈
/ O, considérons Oa = O ∩ Oa ,
0

alors Oa ⊂ O, Oa ∈ τ0 et a /∈ Oa et Oa 6= ∅ car sinon O = {a} , d'où Oa est un


0 0 0 0

fermé, absurde ; alors Oa ∩ A 6= ∅ et alors O ∩ A 6= ∅, donc Aτb = R.


0

Pour l'autre implication, il sut de changer les places de a et b dans la démons-


tration précédente.
Ce résultat se généralise à tout espace topologique dans lequel tout sin-
gleton est un fermé.

Exercice 7 : ⇐=] Soit V ∈ V (a) , alors V ∩ A est inni, d'où (V ∩ A) \ {a} = 6 ∅.


=⇒] Supposons que a est un point d'accumulation de a et soit V ∈ V (a) ; supposons
par l'absurde que V contient un nombre ni de point de A et soit (V ∩ A) \ {a} =
{a1 , a2 , ..., an } où n ∈ N∗ . Alors, puisque E est séparé et (∀i ∈ {1, 2, ..., n}) ai 6= a, alors
pour tout i ∈ {1, 2, ..., n} , il existe Vi ∈ V (ai ) et Vi ∈ V (a) tel que Vi ∩ Vi = ∅. Posons
0 0

n
Vi alors U ∈ V (a) et (U ∩ A) \ {a} = ∅, ce qui est en contradiction avec le
0
\
U =V ∩
i=1
fait que a est un point d'accumulation de A.
Exercice 8 :

1. La topologie discrète répond à la question.


2. • E = Ai , d'où β recouvre E.
\

i∈∅
Ai ∈A

• Soit ω = Ai et ω = Ai avec I et J sont nis, alors ω ∩ ω = Ai et


\ 0
\ 0
\

i∈I i∈J i∈I∪J


Ai ∈A Ai ∈A Ai ∈A
comme I ∪ J est ni, alors ω ∩ ω ∈ β.
0

Donc β est une base de topologie sur E qui contient A. Soit τ cette topologie, alors
τ est l'ensemble des réunions nies des éléments de β.
Soit τ une autre topologie
[ sur E qui contient A, montrons que τ ⊂ τ .
0 0

Soit O ∈ τ, alors O = Bi avec I un ensemble d'indice quelconque, or (∀i ∈ I) (∃ji ) :


i∈I
Bi ∈β

8
Ak , et comme τ est une topologie qui contient A, alors
\ 0
Ji est f ini et Bi =
k∈Ji
Ak ∈A

Ak ∈ τ , d'où (∀i ∈ I) Bi ∈ τ , et alors Bi ∈ τ , ou encore O ∈ τ .


0 0
\ 0
[ 0
(∀i ∈ I)
k∈Ji i∈I
Ak ∈A Bi ∈β
Donc τ ⊂ τ .
0

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