Vous êtes sur la page 1sur 81

Techniques de mesure

API 2

Mr AMHARECH A.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE

1. Introduction
La mesure est de nos jours un outil essentiel qui met la théorie
à l'épreuve : « Si la théorie est l'esprit, la mesure est la main qui
la guide».
En effet c'est une expérience physique qui consiste à exprimer,
transmettre une grandeur physique et en attribuer une valeur
numérique.
De ce fait, elle est indispensable dans la vie industrielle et
même privée et ce besoin se justifie par le fait qu'à l'aide des mesures,
on arrive à connaître et définir des grandeurs non accessibles à nos
sens et/ou les quantités des grandeurs qui dépassent leur étendue (par
exemple : cas des températures et pressions qui peuvent être
supérieures à celles que nous pourrions supporter : Pression de 150
bars ou Température de 500 °C).
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


2. QUELQUES DEFINITIONS
2.1. La métrologie

C'est la branche de la science qui traite des


mesures. On l'appelle une science appliquée qui
permet à l'industriel de contrôler, influencer
divers paramètres ou grandeurs. On la définit
aussi comme un art de quantification.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


2. QUELQUES DEFINITIONS
2.2. La mesurande

C'est la grandeur physique, objet de la


mesure.
Exemple : déplacement, température, pression,
tension, etc.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


2. QUELQUES DEFINITIONS
2.3. Le mesurage

C'est l'ensemble des opérations expérimentales


qui concourent à la connaissance de la valeur
numérique de la mesurande.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


3. LES GRANDEURS
3.1. Les grandeurs fondamentales

Ce sont trois grandeurs indépendantes les unes


des autres, à partir desquelles toutes les autres
peuvent être déduites, à savoir :

o La longueur ;
o La masse ;
o Le temps.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


3. LES GRANDEURS
3.2. Les grandeurs principales
Les trois grandeurs sont insuffisantes à la
réalisation d'une métrologie pratique, on leur ajoute
d’autres grandeurs.
Les grandeurs principales sont :
 La longueur ;
 La masse ;
 Le temps ;
 La température ;
 L’intensité d'un courant électrique ;
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


3. LES GRANDEURS
3.2. Les grandeurs dérivées

Ce sont toutes les grandeurs non désignées


comme principales.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


4. LES DIMENSIONS

A chaque grandeur on attribue une


dimension qui lui est propre et que l'on symbolise
par une lettre ou un signe s'il s'agit d'une grandeur
principale. Par exemple, on note L : Longueur ; M
: Masse ; T : Temps ; θ : Température et I :
Intensité électrique.
Chapitre 1: API2
Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


5. LES UNITES
Elles sont également des quantités de grandeur fixées
et servent de référence pour exprimer la mesure des
grandeurs. Il existe plusieurs systèmes d'unités, mais le plus
utilisé est le système international (S.I) qui est actuellement
en vigueur dans plus de 50 pays adhérant à la convention de
mètre.
Les unités du système international peuvent être
précédées d'un préfixe formé à partir des puissances de 10.
Certaines unités liées aux forces de l'habitude ne font
pas partie du S.I. mais tout de même sont employées.
Quelques unités d'origine anglo-saxon sont également
utilisées :
 Le pouce (inch) : 1 in = 25.4 mm
 Le pied (foot) : 1 ft = 0.305 m
 La livre (pound) : 1 lb = 453.6 g
 Le mile :1 mi = 5280 ft = 1609 m
 Le mil : 1 mil = 10-3 in = 25.4 µm
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


6. LES ETALONS

On peut définir « mesurer » par « comparer


»une grandeur inconnue à une grandeur de
référence : l’étalon. Le résultat de la mesure est
alors le nombre d'unités de l'étalon comprises
dans la grandeur inconnue.
Exemple : Lorsqu'on effectue une mesure de
distance, on utilise directement l'étalon (le mètre).
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


6. LES ETALONS

6.1. Etalon de mesure


• Pile de Weston étalon de f.e.m. Ev = 1.0185 V à 20°C
• Diode Zener qu'on doit contrôler à l'aide d'une pile
étalon (utilisée dans les appareils électroniques)
6.2. Etalon de résistance
• On utilise des alliages dont la résistance varie faiblement
en fonction de la température :
• Le manganine (80¨%Cu, 12%Mn, 8%Ni)
• Le constantan (60%Cu, 40%Ni)
6.3. Etalon de capacité
Les condensateurs à air sont des condensateurs les
plus stables et utilisés en étalon (de l'ordre de 105 pF). C'est
un cylindre de 50 cm de diamètre et de 120 cm de hauteur.
API2

Chapitre 1: Mr AMHARECH A.

GENERALITES SUR LA MESURE


6. LES ETALONS

6.4. Etalonnage d'un ampèremètre


L'appareil à étalonner AX et l'appareil étalon AE
sont tous les deux insérés en série dans un circuit
parcouru par une intensité, réglable I dont la valeur
maximale sera celle du calibre des deux appareils.
Pour chaque valeur choisie sur l'appareil AX on
relèvera la valeur exacte correspondante sur l'appareil
AE. On déduira la correction en dressant un tableau
6.6. Etalonnage d'un voltmètre
L'appareil à étalonner VX est monté en parallèle
avec l'étalon VE aux bornes d'une source de tension
réglable.
API2

Chapitre 2: Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE

1. Introduction
Aucune mesure n'est parfaite. Quelque soit le soin
apporté à sa mise en œuvre, la précision de l'appareil, la
compétence de l'opérateur, le respect des règles de
manipulation et de contrôle sévère de tous les paramètres
d'influence, il restera toujours une incertitude sur la mesure.
Tous les efforts accomplis dans le domaine de
l'instrumentation visent à faire tendre cette incertitude vers
une valeur de plus en plus faible, tout en sachant qu‘il ne sera
jamais possible de l'annuler. C'est pourquoi toute mesure,
pour être complète, doit comporter la valeur mesurée et les
limites de l'erreur possible sur la valeur donnée.
API2

Chapitre 2: Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE

2. Classification des erreurs

Suivant les causes, on a deux types d'erreurs :

• Les erreurs systématiques,


• Les erreurs aléatoires.
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


2. Classification des erreurs
2.1. Les erreurs systématiques
• La méthode de mesure : Parfois la méthode de mesure
choisie entraîne une perturbation sur la grandeur à mesurer
(par exemple : pour la mesure d'une résistance ou d'une
puissance ; on a à choisir entre le montage amont et aval).
• L'opérateur : Parfois, lors d'une mesure, l'aiguille ou le spot
lumineux s'immobilise entre deux traits de la graduation ce
qui oblige l'opérateur à estimer une fraction de division de
l'échelle de lecture, il en résulte une erreur inévitable.
• L’appareil de mesure : La classe de précision d'un appareil
de mesure dépend des imprécisions de fabrication, de
calibrage et de conception. Plus la fabrication est soignée, plus
l'erreur est petite. De plus l'erreur dépend du réglage de zéro
électrique ou mécanique et de la courbe d'étalonnage de
l'appareil.
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


2. Classification des erreurs
2.2. Les erreurs aléatoires
C'est toute erreur qui n'obéit à aucune loi connue lorsqu'elle est
prise sur un seul résultat. Elle obéit aux lois de la statistique lorsque le
nombre de résultats devient très grand. Elles peuvent provenir de :

• L’opérateur : Pour les multimètres analogiques avec plusieurs


échelles imbriquées de façon compliquée et graduée d'une façon
ambiguë sur un même cardon, l'opérateur peut se tromper sur
l'échelle de lecture. Ajoutons à cela le défaut de parallaxe qui est une
erreur que l'on commet lors d'une lecture « en biais » lorsque
l'aiguille est toujours un peu écartée de l'échelle.
• L’appareil de mesure : A cause des influences extérieures
comme la position, la température, l'humidité de l'air, les champs
parasitaires magnétiques ou électriques, l'instrument peut fausser
une mesure.
• Le montage : Les mauvais contact, à savoir : serrage des pièces,
état de surface, fils de connexion…, et le défaut d'isolement, qui peut
causer un courant de fuite, sont à l'origine des erreurs.
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE

Suivant l'expression de la mesure on a deux


types d'erreurs :

• L'erreur absolue
• L'erreur relative
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


3. Erreur absolue, incertitude absolue

L’erreur absolue, notée δX, est l'écart qui existe entre


la valeur mesurée et sa valeur théorique exacte exprimée avec la
même unité.
δX=X−Xe
Comme la valeur exacte de la grandeur à mesurer est inconnue,
il faut évaluer une limite supérieure de l'erreur absolue qui n'est
autre que l'incertitude absolue notée :
ΔX=sup(|δX|)

Avec :

 X : la valeur mesurée de la grandeur


 Xe : la valeur théorique exacte de la même grandeur
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


4. Erreur relative, incertitude relative

L'erreur relative est le quotient de l'erreur absolue à la


valeur exacte.
εr= δX/Xe = (X−Xe)/Xe
Comme il s'agit d'un nombre sans dimension (pas d'unité), on
l'exprime généralement en pourcentage (%) :

εr% = (δX/Xe)*100 = (X−Xe)/Xe*100


Egalement, si la valeur exacte de la grandeur est inaccessible,
on prendra la limite supérieure de l'erreur relative qui n'est autre que
l'incertitude relative : ΔX/Xe
On peut l'exprimer en % : (ΔX/Xe)*100

Remarque : les erreurs sont de signe quelconque (positif ou négatif).


Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


5. Expression du résultat
5.1. 1ère façon
La valeur adoptée est égale à la valeur mesurée suivie de
l'évaluation de l'incertitude absolue :

5.2. 2ème façon


La valeur adoptée est égale à la valeur mesurée suivie de
l'évaluation de l'incertitude relative :

Exemples :
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


6. Calcul d’incertitude pour les
opérations de base

En général, la valeur de la grandeur à mesurer ( Xe ) est


obtenue par une relation mathématique : Xe=f( a,b, c , …). De ce
fait, on peut utiliser l'outil mathématique « calcul de la
différentielle » afin de déterminer les incertitudes :
L'incertitude absolue s’exprime sous la forme suivante :

L'incertitude relative s’exprime sous la forme suivante :


Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


6. Calcul d’incertitude pour les opérations de base

6.1. Somme

Cas d'une association de boîtes de résistances en série : R=R1+R2+R3

On obtient : ΔR =ΔR1 +ΔR2 +ΔR3 ou encore

6.2. Différence

Soit I = I1 - I2
On obtient : ΔI =ΔI1 + ΔI2 ou encore

6.3. Produit

Soit W= U.I.t
On obtient : Ou encore

6.4. Quotient
Soit X=a/b
On obtient : ou encore
Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


7. Calcul pratique de l’incertitude
7.1. Cas des appareils analogiques (ou à déviation)

Ce type d'appareil a pour principe de donner une déviation d'aiguille sur une
échelle graduée proportionnelle à la valeur de la grandeur à mesurer. Ainsi la valeur
mesurée sera donnée par la relation suivante :
X= C*L/E
Avec :
C : le calibre utilisé [unité]
L : la lecture (nombre de graduations lues sur l’échelle)
E : l’échelle (nombre total de graduations de l’échelle)

Un appareil de mesure à déviation est caractérisé par son indice de classe de


précision qui entraîne, suite à son utilisation :
• Une incertitude de classe :

• Une incertitude de lecture :

Ainsi, l’incertitude totale est :


Chapitre 2: API2
Mr AMHARECH A.

LES ERREURS DE MESURE


7. Calcul pratique de l’incertitude

7.2. Cas des appareils numériques

Pour les appareils à affichage numérique, les constructeurs fournissent sous le nom de précision
une indication qui permet de calculer l'incertitude totale sur la mesure.
La précision est généralement donnée en pourcentage de la lecture pour chaque gamme. Elle peut
être exprimée de deux façons :

• Première façon

ou

Avec : G : la gamme utilisée [unité]


L : la lecture (affichée directement sur l’afficheur de l’appareil)

• Deuxième façon

Ou

Avec : n : le nombre de points d’erreur commise par appareil


N : le nombre total de points de l’appareil
API2

Chapitre 3: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE

1. Introduction
Un appareil de mesure est un système qui traduit un
phénomène physique non ou difficilement accessible à nos sens,
en un autre phénomène pouvant être visualisé et estimé.
On distingue deux types d'appareils :
▫ Les appareils analogiques : par leur principe de
fonctionnement, donne théoriquement une valeur de la
grandeur à mesurer exactement proportionnelle à cette
grandeur.
▫ Les appareils numériques : ils donnent une valeur
représentant la grandeur à mesurer au pas de
quantification prés. Cette valeur est donnée sous une
forme de nombre (affichage numérique).
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


2. LES APPAREILS DE MESURE
ANALOGIQUES
2.1. Classification des appareils analogiques à
déviation
On peut classer les appareils de mesure analogiques, de type à déviation, selon
la nature du phénomène physique qui détermine leur fonctionnement :
• Appareils magnétoélectriques : ils reposent sur l'action du champ
magnétique d'un aimant fixe sur une bobine traversée par un courant.
• Appareils ferromagnétiques : ils reposent sur l'action des forces
électromagnétiques sur une partie métallique en fer doux.
• Appareils électrodynamiques : ils reposent sur l'action du champ
produit par une bobine fixe sur celui produit par une bobine mobile.
• Appareils ferro-dynamiques : même principe que les appareils
électrodynamiques, mais avec un noyau de fer doux à l'intérieur des
bobines.
• Appareil à induction : ils reposent sur l'action de champs alternatifs sur
un équipage mobile.
• Appareils thermiques : ils reposent sur l'action de la dilatation due à
l'effet joule dans un conducteur traversé par un courant, ou déformation
d'un dispositif bimétallique ou encore par phénomène de thermocouple.
• Appareils électrostatiques : ils reposent sur l'action d'attraction exercée
par l'armature fixe d'un condensateur sur son armature mobile.
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


2. LES APPAREILS DE MESURE
ANALOGIQUES
2.2. Qualité des appareils analogiques de
mesure
Principe de fonctionnement et mode de construction sont
les principaux facteurs de la qualité d'un appareil de mesure.
2.2.1. Indice de classe de precision
Elle exprime l'imperfection de fabrication des appareils de
mesure.
Les matériaux utilisés, les techniques de fabrication et de mise
au point font qu'un appareil n'indique jamais la vraie valeur. La
norme C42-100 définit les valeurs suivantes de classe :
▫ Les appareils étalons : classe 0.5 ; 0.1 et 0.2 (utilisés en
laboratoire).
▫ Les appareils de contrôle : classe 0.5 et 1 (utilisés pour contrôle et
vérification)
▫ Les appareils industriels : classe 1.5 et 2.5.
▫ Les indicateurs : classe 5.
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


2. LES APPAREILS DE MESURE ANALOGIQUES
2.2. Qualité des appareils analogiques de mesure
2.2.2. Sensibilité
C'est l'aptitude de l'appareil à déceler de petites variations de la
grandeur à mesurer.
2.2.3. Fidélité
C'est la qualité de l'appareil à donner toujours la même indication
pour la même valeur de la même grandeur mesurée. La fidélité peut être
perturbée par :
▫ Les chocs sur les parties mobiles ;
▫ Les champs magnétiques terrestres ou produits par un appareil voisin
générateur de champ parasitaire ;
▫ Les phénomènes électrostatiques ;
▫ L'humidité qui fait diminuer la résistance d'isolement des circuits
électriques de l'appareil ;
▫ Le vieillissement de l'appareil qui se manifeste par la diminution du
champ magnétique des aimants permanents dans les appareils
magnétoélectriques ;
▫ La température en dilatant les pièces mécaniques et la résistance des
conducteurs.
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


2. LES APPAREILS DE MESURE
ANALOGIQUES
2.2. Qualité des appareils
analogiques de mesure
2.2.4. Rapidité d’indication

C'est la qualité que possède un appareil à donner


dans un temps minimal la valeur de la grandeur à
mesurer ou ses variations.

2.2.5. Justesse
C'est la qualité d'un appareil à traduire la vraie
valeur qu'il mesure.
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


3. LES APPAREILS DE MESURE
NUMERIQUES
3.1. Généralités
Les appareils de mesure numériques sont de
plus en plus utilisés grâce à leur fidélité, précision et
facilité de lecture.
Il est nécessaire que les utilisateurs d'appareils
numériques connaissent le langage adopté par les
constructeurs de ces appareils.
Le principe est de convertir une grandeur
analogique en une valeur numérique pouvant être
affichée. Pour cela il faut utiliser des circuits
électroniques dont les principaux sont: Les
convertisseurs analogiques numériques,
l'oscillateur, le compteur, l'afficheur.
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


3. LES APPAREILS DE MESURE
NUMERIQUES
3.2. Caractéristiques d'un multimètre
3.2.1. Nombre de points
C'est la première caractéristique d'un multimètre ;
• Exemple : Affichage de 0000 à 9999 : 10000 valeurs
possibles donc 10000 points de mesure.

3.2.2. Résolution
C'est la valeur du pas de quantification dans la
gamme. Elle correspond à la petite variation de la valeur
de la grandeur que l'appareil peut détecter dans une
gamme.
• Exemple : Appareil à 100000 points de mesure, dans la
gamme 1V, la résolution est égale à 10µV.
Chapitre 3: API2
Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS DE MESURE


3. LES APPAREILS DE MESURE
NUMERIQUES
3.2. Caractéristiques d'un multimètre
3.2.3. Fidélité

Elle est liée à la stabilité des caractéristiques des composants


électroniques utilisés et la stabilité des références de tension et de
temps.
• Exemple : Oscillateur ou horloge à quartz à 5MHz. à Stabilité : 5.10-
7 par mois.
La variation de fréquence en un mois :
5.106 x 5.10-7=2.5Hz.

3.2.4. Précision

Elle ne dépend que de la résolution et qui fait intervenir la


qualité des composants, la précision des références de tension et de
temps.
Egalement, elle permet de calculer l'erreur totale sur la mesure.
La précision est également donnée en pourcentage de la lecture
pour chaque gamme.
API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES

1. Introduction

Dans les appareils magnéto-électriques, on


utilise l'action d'un champ magnétique,
produit par un aimant, sur des conducteurs
mobiles.
API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES


2. LE GALVANOMETRE A CADRE MOBILE
– LES AMPEREMETRES ET LES
VOLTMETRES MAGNETO-ELECTRIQUES
2.1. Le galvanomètre à cadre mobile
• Les appareils de mesure électriques analogiques
sont en général conçus à partir du galvanomètre à
cadre mobile qui utilise l'effet magnétique du
courant.
API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES

Une bobine B en forme de cadre est soutenue par deux pivots P. Elle peut
tourner autour de son axe mais deux ressorts S en forme de spirale la ramènent
à une position de repos. Cette position de repos est celle de
l'aiguille G indiquant le zéro sur le cadran C. La bobine est placée dans
l'entrefer d'un aimant A. Lorsqu'une différence de potentiel est appliquée aux
bornes + et - le courant qui traverse la bobine provoque la rotation de cette
dernière d'un angle proportionnel à l'intensité du courant.
L'inversion du sens de passage du courant provoque une déviation de l'aiguille
en sens inverse. Un courant trop élevé dans le cadre peut le détruire.
API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES

2.2. Réalisation d’un ampèremètre

Il existe plusieurs types d'ampèremètres analogiques. L'ampèremètre le


plus répandu est magnéto-électrique, il utilise un galvanomètre à cadre mobile.

Pour changer de calibre, on utilise des shunts. Ce sont des résistances


additionnelles branchées en dérivation. Plus le calibre est grand, plus la
résistance du shunt est aible pour dériver une plus grande partie du courant.

On distingue les ampèremètres à shunt universel et les ampèremètres


multi-gammes
API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES

Ampèremètre multi-gammes Ampèremètre à shunt universel


API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES

• Calcul du shunt

On a: RGIG=RSIS or I=IG+IS
donc RGIG=RS(I-IG)
d’où RS=RGIG/(I-IG)
Si on pose m=I/IG dite facteur multiplicateur, on
aura: RS=RG/(m-1)
API2

Chapitre 4: Mr AMHARECH A.

LES APPAREILS MAGNETO-ELECTRIQUES

2.3. Réalisation d’un voltmètre


Il est réalisé à partir :
- d’un galvanomètre de résistance interne Rg et de
courant maxi Ig.
- des résistances de précision ou un choix de résistances
fixes et ajustables.

Pour mesurer des tensions plus fortes, on augmente la


résistance de l’appareil en ajoutant, en série avec le cadre,
une résistance additionnelle.
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

1. Introduction
Le degré d'opposition au déplacement du courant électrique dans un circuit
définit la résistance électrique de ce circuit.
Dans la pratique, il est indispensable, pour assurer la maintenance et le
dépannage des appareils et équipements électriques et électroniques de contrôler
la continuité d’un circuit et de vérifier le niveau d’isolement d’une installation.
Selon leurs caractères d’exploitation et l’ordre de grandeur des résistances à
mesurer, ces mesures et contrôles se divisent en deux grandes familles:
- les méthodes directes: elles sont généralement rapides et efficaces ( les
appareils utilisés sont portables et toujours prêtes pour des mesures rapides dans
les installations et les circuits électriques et électroniques ( exemples : ohm mètres
analogique et numérique, contrôleur d’isolement )
- les méthodes indirectes: elles se pratiquent généralement dans les
laboratoires, à cause de leur caractère statique non portatif et offrent ainsi une
meilleure précision ( exemples : méthode volt-ampèremétrique, méthode des
ponts ...)
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

2. METHODE DE MESURE DIRECTE


• L’hommètre à déviation
Le schéma de principe d’un ohmmètre analogique (
à aiguille ) est donné par la figure suivante:

Avec :
Eg : fém. d'une pile intérieure de résistance interne Ri (alimente le circuit).
r : résistance ajustable pour le réglage de zéro.
G : un galvanomètre.
Rx: résistance à mesurer qui se branche entre les deux bornes de l’appareil.
D'après la loi des mailles, on a : I= Eg/(Rx+r+Rg)
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES


Or la déviation de l’aiguille est proportionnelle à I par la
relation :
d=k.I=k. Eg/(Rx+r+Rg)
Si on court-circuite les bornes de l’appareil, l’appareil
serait parcouru par un courant maximal Ig et la
déviation de l’aiguille est donc maximale soit :
dcc=k.Ig=k.Eg/(r+Rg)

D’où : dcc/d=Ig/I=Rx+r+Rg/(r+Rg)=1+Rx/(r+Rg)

Rx=k.Eg(1/d-1/dcc)
 Rx est donc une fonction hyperbolique de d, c’est pour
cette raison que l’échelle d’un ohmmètre est non linéaire.
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES


Remarques:
Le zéro de l’échelle d’un ohmmètre correspond à la déviation
maximale de l’aiguille ( cas d’un court circuit ),
La déviation nulle de l’aiguille correspond à une résistance infinie ( les
deux bornes de l’appareil sont à l’air libre ).

Mode opératoire :
La mesure se fait en deux étapes:
On court-circuite les deux bornes de l’appareil et on agit sur la borne
de réglage du zéro ( résistance r ) jusqu'à obtenir une déviation
maximale c’est a dire l’aiguille se place devant la graduation zéro de
l’échelle de l’ohmmètre.
On enlève le court-circuit et on branche la résistance à mesurer aux
bornes de l’ohmmètre et on lit la déviation de l’aiguille qui correspond
à la valeur de la résistance à mesurée.
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

3. METHODES DE MESURE INDIRECTE


3.1. Méthode voltampèremétrique
Cette méthode consiste à déterminer la valeur d'une résistance en
appliquant la loi d'ohm. En effet, on mesure la tension U à ses
bornes et le courant I qui la parcourt. La valeur de la résistance sera
déduite par la relation Rx=U/I.

U
U

Montage voltampèremétrique amont Montage voltampèremétrique aval


API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

 Montage voltampèremétrique amont


En appliquant la loi de maille, on a la résistance
mesurée : R=U/I où R=Rx+ra avec ra résistance
interne de l’ampèremètre.
D’où Rx=R-ra=U/i-ra

• L’incertitude absolue de méthode est:


∆Rx)meth=|R-Rx|=ra.
• L’incertitude relative sera :
∆Rx/Rx)meth=ra/Rx
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

- Interprétation:
L’incertitude relative de la méthode amont est
d’autant plus faible si la résistance à mesurer est
plus grande devant la résistance interne de
l’ampèremètre.
Ainsi, et comme la résistance interne de
l’ampèremètre est de faible valeur, ce montage
s’adapte pour la mesure des résistances de grande
valeur.
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

 Montage voltampèremétrique aval


On a: R=U/I avec I= Irx+Iv
D’où 1/R=IRx/U+Iv/U=1/Rx+1/Rv avec Rv résistance
interne du voltmètre.
Donc R=Rx.Rv/(Rx+Rv)
L’erreur absolue sur cette méthode est :
∆R= valeur mesurée-valeur exacte.
• L’incertitude absolue de méthode est:
∆Rx)meth=|R-Rx|=|Rx.Rv/(Rx+Rv)-Rx|
= |(Rx.Rv-Rx2-Rx.Rv)/(Rx+Rv)|=Rx2/(Rx+Rv)
• L’incertitude relative sera :
∆Rx/Rx)meth= Rx/(Rx+Rv)=1/(1+Rv/Rx)
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

- Interprétation:
L’incertitude relative de la méthode aval est
d’autant plus faible si la résistance à mesurer est
plus petite devant la résistance interne du
voltmètre.
Ainsi, et comme la résistance interne du
voltmètre est de grande valeur, ce montage
s’adapte pour la mesure des résistances de faible
valeur.
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

3.2. Méthode du pont de Wheatstone


Ce dispositif permet une mesure rapide et
précise des résistances, généralement dans le
domaine des valeurs moyennes ( de quelques Ω à
quelques dizaines de KΩ ).
Le schéma de principe d’un tel pont est donné
par la figure suivante:
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

Ce pont, constitué de 4 résistances et d’un galvanomètre


est alimenté par une source de tension continue E. On agit
sur la résistance variable R jusqu'à obtenir l’équilibre du
pont ( ig = 0 c’est à dire UCD =0 ), ce qui permet de
déterminer la résistance inconnue Rx. En effet, à l’équilibre
du pont et en appliquant le diviseur de tension, on peut
écrire:
UAD=E.R2/(R2+R) et UAC=E.R1/(R1+Rx)
Et
UCD=UCA+UAD=-E.R1/(R1+Rx)+E.R2/(R2+R)=0
D’où Rx=R.R1/R2.
Le rapport R1/R2 est appelé rapport de proportion.
API2

Chapitre 5: Mr AMHARECH A.

MESURE DES RESISTANCES

Mode opératoire

• Généralement, on règle le rapport de proportion


R1/R2 à 1.
• On choisit arbitrairement R et on définit la
direction du spot, et selon sa direction on
augmente ou on diminue sa valeur jusqu‘à
obtenir l’équilibre du pont (un courant IG = 0 ).
• Sinon on varie le rapport de proportion et on
varie de nouveau R jusqu’à atteindre l’équilibre.
• On détermine Rx par la relation Rx=R.R1/R2.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

1. Introduction
La puissance électrique consommée par un récepteur a
pour expression :
• En courant continu : P = U × I
• En courant alternatif monophasé : Pa=U×I×cosφ
• En courant alternatif triphasé : Pa=3×U×I×cosφ
Avec :
I : Valeur efficace de i(t)
U : Valeur efficace de u(t)
φ : Déphasage entre u(t) et i(t)
La mesure de la puissance fait appel à un appareil de
type électrodynamique, qui est le wattmètre.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES


2. MESURE DE PUISSANCE EN COURANT
CONTINU
2.1. Méthode directe du Wattmètre
• Wattmètre

Un Wattmètre est un appareil de mesure destiné à indiquer la


puissance électrique (exprimée en watts) consommée par le récepteur.
Il possède deux bobines :

- Une bobine, utilisée pour la mesure du courant, appelée


« circuit courant » ou gros fil assimilable à un ampèremètre de
résistance interne ra.

- Une bobine, utilisée pour la mesure de tension, appelée « circuit de


tension » ou fil fin assimilable à un voltmètre de résistance interne
Rv.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Schéma de principe d’un Wattmètre


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES


• Principe de fonctionnement d’un Wattmètre
Par construction un wattmètre indique la valeur moyenne du
produit de l’intensité i(t) du courant traversant son circuit intensité par
la différence de potentiel ( ddp ) u(t) aux bornes de son circuit tension.
Dans le cas où les deux grandeurs sont sinusoïdales et de même
fréquence,

la puissance indiquée par le wattmètre est .

En courant continu P=U.I et en courant alternatif .


En courant alternatif, si φ≥Pi/2 la puissance P indiquée par le
wattmètre est négative et l’aiguille dévie dans le sens négatif de
l’échelle. Dans cette situation, il faut permuter les deux bornes du
circuit tension.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES


• Branchement du Wattmètre
Pour mesurer la puissance consommée par un récepteur,
on branche le wattmètre selon deux modes indiqués par les
figures ci-dessous:

Montage amont Montage aval

En effet, le circuit courant se branche en série et le


circuit tension se branche en parallèle.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

• La constante du Wattmètre
Comme la déviation est proportionnelle au produit U.I,
les graduations sont disposées sur une échelle dilatée ainsi,
la lecture est appréciable à ¼ de division.
La constante du wattmètre n'est autre que le coefficient
de lecture :
Pour déterminer la valeur de puissance, on multiplie la
lecture par la constante du wattmètre k définie par
l’expression suivante:
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Exemple:

Soient : Calibre U = 300V; Calibre I = 0.5A;


L=60div; N = 150 div.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

2.2. Méthode indirecte voltampèremétrique

Elle se base sur le principe de la détermination


de la valeur de P en mesurant U et I et selon la
mise en place du voltmètre et de l'ampèremètre par
rapport à la charge, on distingue deux montages :
amont et aval.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

2.2.1. Montage amont

Montage voltampèremétrique amont

Avec :
Ir : courant dans le récepteur.
Uv : tension aux bornes du voltmètre.
Pr : puissance consommée par le récepteur (Pr = Ur × Ir )
Pmes : puissance mesurée (Pmes = Uv × Ir ) or Uv = Ur + ra × Ir

D’où : Ou encore :
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

L’erreur de la méthode:
2
∆P)meth=Pmes-Pr=ra.Ir

Si on admet que le récepteur possède une


résistance interne R, on obtient l’erreur relative
systématique suivante :
∆P/P)meth=ra/R

Par conséquent, l’erreur systématique est


d’autant plus faible que ra est plus petit que R.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

2.2.2. Montage aval

Montage voltampèremétrique aval

On a: , ,

D’où:
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

L’erreur de la méthode:
2
∆P)meth=Pmes-Pr=Ur /Rv

Si on admet que le récepteur possède une


résistance interne R, on obtient l’erreur relative
systématique suivante :
∆P/P)meth=R/Rv

Par conséquent, l’erreur systématique est


d’autant plus faible que Rv est plus grande que
R.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES


3. MESURE DE PUISSANCE EN COURANT
ALTERNATIF MONOPHASE

Les expressions des puissances en courant alternatif sont


données par les relations suivantes:

S=U.I [VA]: puissance apparente,


P=U.I.cos(φ) [W]: puissance active et
Q=U.I.sin(φ) [VAR]: puissance réactive

avec U et I: valeurs efficace de la tension simple ( entre


phase et neutre ) et du courant absorbé par le récepteur, φ
étant le déphasage entre le courant et la tension.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

3.1. Mesure de la puissance apparente S


Pour mesurer la puissance apparente S, il faut
utiliser un ampèremètre et un voltmètre pour
mesurer les valeurs efficaces du courant et de la
tension selon le schéma de montage suivant.

Smes=Umes.Imes

Schéma de principe de mesure de la puissance apparente S


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

3.2. Mesure de la puissance active P


3.2.1. Méthode directe

Pour mesurer P, il suffit de brancher un wattmètre


selon le montage aval.

Pmes=K.Lecture

Schéma de principe de mesure de la


puissance active P par la méthode directe
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

3.2.2. Méthode indirecte des trois ampèremètres


Le principe de cette méthode consiste à brancher
trois ampèremètres suivant la configuration de la
figure suivante où R représente une résistance
étalon de grande précision.

Schéma de principe de la méthode de trois ampèremètres


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Si i1, i2 et i désignent les valeurs instantanées


des courants circulant dans les trois
ampèremètres, on peut écrire:

et (avec p : la puissance
instantanée).
D’où

Donc
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES


La puissance active d’un récepteur est par
définition :

Donc

Par conséquent :
Avec I1, I2 et I désignent les valeurs efficaces
des courants i1, i2 et i.
On remarque que cette relation ne dépend que
de la valeur de la résistance étalon R et des valeurs
des courants indiquées par les ampèremètres.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

La précision de cette méthode dépende de la


précision des appareils de mesure utilisés et de la
résistance étalon R, ce qui rend cette méthode peut
précise. En effet:

Cette méthode permet la mesure de la puissance


en haute fréquence et pour des charges de faible
facteur de puissance.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

3.2.3. Méthode indirecte des trois voltmètres


Cette méthode est analogue à la précédente. Les
voltmètres sont branchés selon la figure suivante
où R représente une résistance étalon de grande
précision.

Schéma de principe de la méthode de trois voltmètres


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Si u1, u2 et u désignent les valeurs instantanées


des tensions aux bornes des trois voltmètres, on
peut écrire:

Or p=u.i avec i=u2/R avec p la puissance


instantanée.

Donc
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Par définition, la puissance active d’un récepteur


est:

Par conséquent:

Avec U1, U2 et U désignent les valeurs efficaces


des tensions u1, u2 et u.
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

La précision de cette méthode dépende de la


précision des appareils de mesure utilisés et de la
résistance étalon R, ce qui rend cette méthode peut
précise. En effet:
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

3.3. Mesure de la puissance réactive Q

Pour mesurer la puissance réactive Q, il suffit de


brancher un ampèremètre, un voltmètre et un
wattmètre puis calculer en tenant
compte du type du récepteur ( Q = 0 pour un
récepteur résistif, Q>0 pour un récepteur inductif
et Q<0 pour un récepteur capacitif ).
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES


4. MESURE DE PUISSANCE EN COURANT
ALTERNATIF TRIPHASE
Quelque soit le type de couplage du récepteur, les
puissances en triphasé s’expriment de la manière suivante:
[VA]: puissance apparente,
[W]: puissance active et
[VAR]: puissance réactive

Avec :
- V et I : les valeurs efficaces de la tension simple (entre
phase et neutre) et du courant absorbé par le récepteur ;
- φ : le déphasage entre le courant et la tension ;
- U : la tension efficace composée (entre deux phases).
API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

4.1. Mesure de S
Pour mesurer S, il suffit de mesurer la tension simple ou
composé et le courant I traversant une ligne d’alimentation
( on suppose que le système triphasé disponible est
équilibré direct ) selon la figure suivante:

Mesure de la puissance apparente en triphasé


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

4.2. Mesure de P et Q
Pour mesurer les puissances active et réactive
on fait appel aux wattmètres.

Mesure des puissances P et Q en ligne triphasée à 4 fils


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Dans le cas ou on dispose d’une ligne triphasée à


3fils ( trois phases uniquement ), on utilise la méthode
des deux wattmètres selon la figure suivante:

Mesure des puissances P et Q en ligne triphasée à 3 fils


API2

Chapitre 6: Mr AMHARECH A.

MESURE DES PUISSANCES

Remarque:

La méthode des deux wattmètres ne permet de


déterminer la puissance réactive que dans le cas
d’un système équilibré en tension et en courant,
alors qu’elle fournit la puissance active dans tous
les cas de fonctionnement.

Vous aimerez peut-être aussi