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Antiquité Classique

Review
Author(s): Georges Nachtergael
Review by: Georges Nachtergael
Source: L'Antiquité Classique, T. 53 (1984), p. 364
Published by: Antiquité Classique
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41657458
Accessed: 15-06-2016 05:16 UTC

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364 COMPTES RENDUS

(les index, très complets, seront précieux à cet égard). Pour la commodité du
lecteur, il aurait été utile de fournir une nouvelle traduction de YIdylle , et, pour
synthétiser les notes critiques dispersées dans le commentaire, d établir un
apparat critique sous le texte. Ajoutons que, peu après la publication du
commentaire de Chryssafls, a paru l'étude d'André Kurz, Le Corpus
Theocriteum et Homère. Un problème d'authenticité (Idylle 25 X Berne-
Francfort, 1982, viii-221 pp. Ces deux ouvrages consacrés à YIdylle XXV, ne
font pas double emploi : ils se complètent.
Georges Nachtergael.

Kathryn J. Gutzwiller, Studies in the Hellenistic Epyllion. König-


stein/Ts., Anton Hain, 1981. 1 vol. 15,5 x 23 cm, [vii]-95 pp. (Beiträge
zur Klassischen Philologie. Heft 1 14). Prix : 47 DM.

Basé sur une dissertation présentée à l'Université du Wisconsin en décembre


1977, l'ouvrage de Kathryn J. Gutzwiller se divise en deux parties: la
définition du genre poétique communément appelé epyllion , et l'illustration de
cette définition par des exemples choisis. Selon l'auteur, les épyllia
appartiennent à la catégorie épique comme les poèmes homériques, mais sont
composés dans le style «leptotique» recommandé par Callimaque - c'est-à-dire
dans un style charmant et doux, empreint de naïveté, plein d'esprit et de
courtoisie. Les épyllia ne sont pas seulement plus courts que les grandes
épopées ; sur un ton nouveau, ils transforment les traditions épiques en
rabaissant l'idéal archaïque, en ironisant sur le monde homérique, en
modifiant les particularités du langage et la structure des scènes. Conformé-
ment à la règle du mélange des genres, ils sont perméables au romantisme de la
poésie lyrique et à la fantaisie des Hymnes homériques. Tous ces traits se
retrouvent dans le choix de pièces qu'analyse l'auteur : les Idylles 1 3, 24 et 25
de Théocrite, XHymne à Déméter et YHécalé de Callimaque, YEurope de
Moschos, YÉpithalame d'Achille et de Déidamie attribué à Bion. La liste
complète des épyllia (à l'exclusion des fragments papyrologiques sans titre ni
auteur) est brièvement commentée dans la première partie du livre, mais
l'auteur reconnaît en note 1 9 : «there is room for disagreement concerning
which poems will be included». Cette réserve montre combien il est difficile de
définir exactement un genre dans une poésie qui, comme celle de l'époque
hellénistique, est à la fois si riche et si mal connue de nous. Il n'empêche que la
dissertation de Kathryn J. Gutzwiller apporte à l'étude des poètes alexandrins
une contribution qui se recommande par une grande netteté de vues et une fine
sensibilité dans l'analyse. Les notes et la bibliographie achèvent l'ouvrage.
Georges Nachtergael.

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