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2 – Volume molaire :
Le volume molaire d’un gaz représente le volume d’une mole de ce gaz.
Il est représenté par Vm et à pour unité L.mol-1.
Le volume d'un gaz dépendant de sa température et de sa pression, ce n'est pas une constante fixe.
Dans les conditions normales de températures et de pression (CNTP) : T = 0°C ; P = 1 atm, le volume
molaire d’un gaz vaut : Vm = 22,41 L.mol-1.
Dans les conditions standards de températures et de pression (CUTP) : T = 25°C ; P = 1 atm, le
volume molaire d’un gaz vaut : Vm = 24,79 L.mol-1.
3 – La masse molaire :
La masse molaire représente la masse d’une mole d’une entité. Elle est représentée par la lettre M et a
pour unité le g.mol-1.
Exemple :
M(C) = 12,0 g.mol-1 ; M(S) = 32,1 g.mol-1 ; M(H) = 1,01 g.mol-1 ; M(Cl) = 35,5 g.mol-1
Remarque : La masse molaire moléculaire donnée dans le tableau de la classification périodique tient
compte de la proportion relative des isotopes dans la nature.
Exemple :
M(C4H10) = 4 x 12,0 + 10 x 1,01 = 58,1 g.mol-1
Exemple :
M(H+) = 1,01 g.mol-1 ; M(S2-) 32,1 g.mol-1
M(NO3- ) = 14,0 + 3 x 16,0 = 62,0 g.mol-1
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4 – La quantité de matière :
La quantité de matière n représente le nombre de paquets d’une entité chimique.
On peut calculer la quantité de matière à l’aide des formules suivantes :
Cm
C = concentration molaire exprimée en mol.L-1.
C= M
M = masse molaire du soluté exprimée en g.mol-1.
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4 – Préparation d'une solution :
a) Par dissolution :
Pour préparer une solution de volume Vsolution à la concentration C en espèce chimique, il faut
prélever puis dissoudre une masse m :
m= n x M = C x Vsolution x M
Protocole :
b) Par dilution :
La dilution d’une solution aqueuse est l’ajout d’eau à cette solution afin d’en diminuer la
concentration en soluté.
Au cours d’une dilution, la quantité de matière de soluté prélevée dans la solution mère n m est égale à
la quantité de matière de soluté présente dans la solution fille nf.
nm=nf
Cm x Vm = Cf x Vf
Protocole :
Remarque : les protocoles d'une dissolution et d'une dilution sont à connaître par cœur. Ils seront
rappelés en travaux pratiques.
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Partie B: Spectrophotométrie
I- La lumière blanche :
Le spectre de la lumière blanche (visible par l’homme) est continu (sans interruption). Les radiations
visibles par l'homme ont des longueurs d’onde comprises entre 400 et 780 nm et ne représentent
qu'une toute petite partie du spectre électromagnétique
Exemple : une solution de sulfate de cuivre est cyan en lumière blanche car elle absorbe les radiations
de longueur d’onde correspondant au rouge ; à l'orange, au jaune et au violet et diffuse les longueurs
d’ondes correspondants au bleu et celles correspondants au vert.
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III- Le spectrophotomètre :
C’est un appareil capable de mesurer l’absorbance d’une solution (suffisamment diluée) sur une
échelle donnée de longueur d’onde.
Le spectrophotomètre éclaire la solution en une lumière de longueur d’onde très précise.
La lumière traverse la solution, puis l’appareil mesure l’intensité lumineuse transmise.
En comparant l’intensité lumineuse initiale et l’intensité lumineuse transmise l’appareil donne
l’intensité lumineuse absorbée.
Exemples de solution
Sirop de Menthe
Bleu patenté
Tartrazine
*sirop de menthe
La courbe d’absorbance possède 2 pics : un à 450 nm (bleu) et un à 650 nm (jaune)
Le minimum d’absorption se trouve dans le vert : le sirop de menthe est donc vert (c’est un mélange
de colorants jaune tartrazine et bleu patenté)
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IV-Détermination de la concentration d’une solution colorée :
Vous avez vu, en seconde, qu’il est possible de déterminer la concentration d’une solution
colorée grâce à une échelle de teintes (gamme d’échantillons de solutions de concentrations
connues).
Toutefois, cette méthode est approximative. L’utilisation du spectrophotomètre permet d’affiner cette
méthode
2 – Droite d’étalonnage :
Après avoir réglé l’appareil sur la longueur d’onde choisie, il suffit de mesurer l’absorbance des
solutions de l’échelle de teinte.
Attention, il faut faire ce que l’on appelle un blanc, c’est à dire mesurer l’absorbance de la cuve et de
tout ce qu’il y a dans la solution d’autre que l’espèce étudiée (il s’agit de faire ce qu’on appellerait
avec une balance le tarage).
On peut ainsi tracer la courbe A = f(C) A étant l’absorbance et C la concentration des solutions
L’absorbance Aλ est une grandeur positive SANS UNITE liée à l’intensité de la lumière de longueur
d’onde λ absorbée par une espèce en solution.
A=εxlxC
Avec : A sans unité
l la longueur de la cuve en cm
C le concentration en mol.L-1
ε le coefficient d’extinction molaire en L.mol-1.cm-1 qui indique comment une espèce
donnée absorbe pour une longueur d’onde donnée
La courbe est donc une droite linéaire dont on peut calculer le coefficient de proportionnalité k
3 – Détermination de C inconnue :
En mesurant l’absorbance de la solution inconnue, on peut déterminer sa concentration :
-soit graphiquement en se reportant à la droite
- soit par calcul.