Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Rappels
1 Du macroscopique au microscopique
=> Au niveau macroscopique On définir une espèce
chimique comme une collection d’un nombre très
élevé d’entités identiques.
Une espèce peut être moléculaire ou ionique (ou
composé ionique), on lui associe une formule
chimique.
Par ex. l’eau (H2O) ou le glucose (C6H12O6) ou le
chlorure de sodium NaCl
Par ex la masse de la molécule de dioxyde de carbone CO2 est mCO2 = mC +2. mO = 2,00.10-26 + 2.2,67.10-26 = 7,35.10-26 kg
3 Nombre d’entités dans un échantillon
Le nombre d’entités dans un échantillon se détermine connaissant la masse de l’échantillon et celle de l’entité
méchantillon
Nentité =
mentité
La quantité de matière (qdm) notée n est la grandeur qui exprime le nombre d’entités dans un échantillon
Une mole d’entités chimiques (atomes, molécules…) est la quantité de matière correspondant au nombre d’Avogadro (NA =
6,02.1023mol-1) entités chimiques.
N entité
Ainsi la qdm n présente dans un échantillon comportant N entités est nentité =
NA
N CO2 1, 4.1026
Dans l’ex. précédent la qdm de CO2, nCO2, contenu dans la bouteille est nCO2 = = = 2,3.102 mol
N A 6 , 02.10 23
mx
Elle peut être en masse, c’est le rapport C m= où mx est la masse de soluté dissout dans le volume de solution V sol,
V sol
Cm est exprimé en g/L
Ex On dissout m=2,0 g de saccharose (C12H22O11) dans V= 100 mL d’eau , calculer la concentration massique
nx
Elle peut être en quantité de matière (apportée) c’est le rapport C= où nx est la qdm de soluté dissout dans le
V sol
volume de solution Vsol, C est exprimé en mol/L
Ex On dissout m=2,0 g de saccharose (C12H22O11) dans V= 100 mL d’eau , calculer la concentration molaire
RM les deux concentrations sont liées par la relation Cm= C.M où M est la masse molaire du soluté
III Absorbance spectre d’absorption couleur d’une espèce en solution loi de Beer Lambert
1 Spectrophotomètre et Absorbance
Une solution colorée absorbe sélectivement certaines radiations du spectre visible. Sa couleur transmise est complémentaire des
radiations qui ont été absorbées (synthèse soustractive).
Dans une entité chimique colorée, les groupes responsables de l’absorption de
rayonnements colorés sont appelés groupes chromophores.
Ex de la molécule d’indigo absorbe dans le orange, elle transmet le bleu.
Pour chaque radiation em incidente l’absorbance, notée A (sans unité), mesure l’énergie absorbée par la solution.
L’appareil qui réalise cette opération est un spectrophotomètre (UV Vis).
Pour une solution colorée le graphique donnant l’absorbance associée à chaque radiation caractérisée par sa longueur d’onde
s’appelle la courbe d’analyse spectrale A=f()
Par ex. le bleu de bromothymol :
en milieu basique absorbe dans
l’orange, il est donc bleu.
En milieu acide il absorbe dans
le violet bleu, il apparaît jaune.
RM On peut déterminer la couleur (méthode approximative) en utilisant le cercle chromatique : la couleur de la solution est
diamétralement opposée à la longueur d’onde correspondant au maximum d’absorbance.
Déterminer la masse molaire d’une espèce à partir des masses molaires atomiques des éléments qui la composent
Déterminer la qdm contenue dans un échantillon de corps pur à partir de sa masse et du tableau périodique
Utiliser le volume molaire d’un gaz pour déterminer une qdm
Déterminer la qdm de chaque espèce dans un mélange (liquide ou solide) à partir de sa composition
Déterminer la qdm d’un soluté à partir de sa concentration en masse ou en qdm et du volume de solution
Expliquer ou prévoir la couleur d’une espèce en solution à partir de son spectre UV visible
Proposer et mettre en œuvre un protocole pour réaliser une gamme étalon et déterminer la concentration d’une espèce
colorée en solution par des mesures d’absorbance
Lors de la transformation les ions Cu2+ ont donné du cuivre métallique Cu, les ions Fe2+ qui se sont formés ne peuvent provenir
que de la limaille de fer utilisée.
Le système chimique a donc été le siège de la réaction chimique d’équation : Cu2+ + Fe(s) Cu (s) + Fe2+
=>Le passage d’un ion Cu2+ à un atome de cuivre Cu nécessite le gain de deux électrons : Cu2+ + 2 e- = Cu
=>Le passage de fer Fe à un ion Fe2+ résulte de la perte de deux électrons : Fe = Fe2+ + 2 e-
Cette réaction met en jeu un transfert d’électrons, ce sont des réactions d’oxydoréduction au cours de laquelle une entité perd
des électrons qui sont gagnés par une autre entité .
2 Définitions
Un oxydant est une entité chimique susceptible de capter un (ou plusieurs) électron(s).
Un réducteur est une entité chimique susceptible de céder un (ou plusieurs) électron(s).
A un oxydant (Ox) est associé un réducteur (Red), ils sont dits conjugués et forment un couple oxydant/réducteur noté Ox/Red.
Le couple Ox/red est défini par la demi-équation d’oxydoréduction : Ox + n e- = Red
RM les électrons n’existent pas en solution aqueuse, cette écriture ne correspond pas à une transformation réelle.
La transformation correspondant au passage de Ox à Red est une réduction.
La transformation correspondant au passage de Red à Ox est une oxydation.
Une oxydation correspond à une perte d’électrons, une réduction à un gain d’électrons.
Par ex. Les ions I- réagissent avec les ions Fe3+ pour donner de l’iode I2 et des ions Fe2+
I2/I- et Fe3+/ Fe2+ 2I-aq + 2 Fe3+aq I2 aq+ 2 Fe2+aq
Ecriture d’une demi-équation d’oxydoréduction
Son écriture est parfois complexe, on peut adopter la méthode suivante :
Par ex. la réaction d’ions permanganate sur des ions Fe 2+ : les couples mis en jeu sont MnO4-/Mn2+ et Fe3+/Fe2+
x1 MnO4- + 8 H+(aq) +5 e- = Mn2+ + 4H2O
x5 Fe2+ = Fe3+ + e- 5 e- sont échangés
MnO4-aq+ 5Fe2+aq + 8H+aq Mn2+aq + 4H2O(l) + 5Fe3+aq
1 Tableau d’avancement
On prend comme exemple la transformation correspondant à la combustion complète d’éthanol avec le dioxygène conduit à la
formation de dioxyde de carbone et d’eau.
Par ex. l’équation de la réaction est C2H6O (l) + 3 O2(g) 2 CO2(g) + 3 H2O(g)
Lors d’une combustion, le système chimique évolue de son état initial à son état final. Les quantités de matière des réactifs
diminuent tandis que les quantités de matière des produits augmentent. Pour suivre cette évolution, on introduit une grandeur
appelée avancement (en mol) noté x.
La transformation chimique s’arrête à l’état final ; l’avancement atteint s’appelle avancement final (xf).
On peut dresser le tableau d’avancement de la réaction
C2H6O(l) + 3 O2(g) 2 CO2(g) + 3 H2O(g)
RM Les deux réactifs peuvent être entièrement consommés, ils sont introduits en proportion stœchiométrique.
RM l’avancement maximal se calcule a priori avec les quantités initiales de réactifs, l’avancement final se détermine avec les
quantités réelles de produits.
Identifier le transfert d’électrons entre deux réactifs et le modéliser par des demi-équations électroniques et une par une
réaction d’oxydo-réduction
Etablir une équation de la réaction entre un oxydant et un réducteur, les couples oxydant réducteur étant données
Déterminer l’avancement final d’une réaction à partir de la description de l’état final et comparer à l’avancement
maximal
Déterminer la composition de l’état final d’un système et l’avancement final d’une réaction
Déterminer la composition à l’état final d’un système siège d’une transformation chimique totale à l’aide d’un langage
de programmation
Le dosage d’une espèce chimique dans une solution consiste à en déterminer sa concentration.
Dans la pratique, le dosage a pour but de déterminer la quantité de matière ( ¿ concentration) d’une espèce chimique C présente
dans un échantillon (ou prise d’essai).
Il existe plusieurs types de dosage dont le dosage par titrage.
Ex des ions Fe2+ (de concentration C0, inconnue ! et présents dans le volume d’échantillon V 0) sont titrés par les ions MnO4- (milieu
acide, concentration C1) ajoutés à la burette graduée. Les ions permanganate colorent la solution en violet. Les autres ions sont
incolores.
La persistance de la coloration violette indique l’équivalence.
La réaction de support du dosage est de type oxydoréduction :
les couples mis en jeu sont MnO4-/Mn2+ et Fe3+/Fe2+ et la réaction est : MnO4- + 8 H+ + 5 Fe2+ Mn2+ + 5Fe3+ + 4H2O
A l’équivalence, les réactifs sont introduits en proportions stœchiométriques donc il est possible d’écrire une relation entre les
quantités de matière de titrant et de titré (pas directement entre les concentrations de titrant et titré).
nF e n MnO
¿ ¿
= ¿ ¿ ou n°
4
Fe2+ = 5 n(MnO4-)versé qu’on peut ensuite exprimer en fonction des concentrations et
5 1
5.C 1 . V é q
volumes ; ici C0.V0 = 5.C1.Véq d’où la concentration cherchée C0 =
V0
Relier qualitativement l’évolution des qdm de réactifs et de produits à l’état final au volume de solution titrante ajoutée
Relier l’équivalence au changement de réactif limitant et à l’introduction des réactifs en proportions stœchiométriques
Etablir la relation entre les qdm de réactifs introduits pour atteindre l’équivalence
Expliquer ou prévoir le changement de couleur observé à l’équivalence d’un titrage mettant en jeu une espèce colorée
Les éléments d’une même période ont la même couche externe ou couche de valence (1ère ⇔ n = 1 ; 2ème ⇔n = 2 ; 3ème ⇔ n =
3).
Les éléments d’une même colonne ont le même nbre d’e- de valence (1ère ⇔1 e- ; 2ème ⇔2 e- ; 13ème ⇔3 e- ; 18ème ⇔8 e-). Sauf
He
Le schéma (ou représentation) de Lewis d’un atome indique les électrons de valence autour de l’atome en indiquant les électrons
célibataires (par des points) et les doublets électroniques (par des tirets). Un doublet est moins favorable que 2 e- célibataires.
Exemples de configuration électronique d’atomes et représentation
Des atomes peuvent gagner ou perdre des électrons et se transformer en ions monoatomiques, dont on indique la charge
3 Ions polyatomiques
Les règles précédentes sont aussi valables pour des ions polyatomiques :
Une liaison covalente entre deux atomes résulte de la formation d’un doublet liant entre eux
(chaque atome apporte 1 e-).
Pour certaines liaisons (O-H ; H-Cl) le doublet est attiré davantage par un atome de la liaison (le plus électronégatif) et il occupe
donc une position dissymétrique. On dit alors que la liaison est polarisée.
On note dans ce cas l’excès d’électrons par – et son défaut par + (appelés charges partielles).
ou
RM La liaison est d’autant plus polarisée que la différence d’électronégativités entre les atomes de la liaison est grande.
2 Polarité d’une molécule
Les polarités des liaisons s’additionnent, si la polarité résultante est non nulle, la molécule est dite
polaire sinon elle est apolaire
Ou si le barycentre des charges partielles positives est différent du barycentre des charges partielles
négatives, la molécule est polaire, apolaire dans le cas contraire.
exemple :
La liaison O-H est polarisée. Les polarités ne se compensent pas, la molécule d’eau est polaire.
RM l’existence de liaisons polarisées ne suffit pas à rendre la molécule polaire par ex. CO 2 est
apolaire alors qu’elle contient des liaisons polarisées. La géométrie de la molécule est décisive.
Etablir le schéma de Lewis de molécules et d’ions mono ou polyatomiques à partir du tableau périodique : O2, H2, N2,
H2O, CO2, NH3, CH4, HCl, H+, H3O+, Na +, NH4+, Cl-, OH-, O2-
Utiliser des modèles moléculaires ou des logiciels de représentation pour visualiser la géométrie
Déterminer le caractère polaire d’une liaison à partir de la donnée de l’électronégativité des atomes
Déterminer le caractère polaire ou apolaire d’une entité moléculaire à partir de sa géométrie et de la polarité des liaisons
Thème Constitution Transformations de la matière Ch. VIII Cohésion et solubilité d’espèces chimiques
1 Solides ioniques
Dans un solide ionique les anions (resp. cations) sont entourés de cations (resp. d’anions).
Ex le chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine)
Un ion positif Na+ est entouré de 6 ions chlorures Cl - (plus proches voisins), un ion négatif Cl-
est entouré de 6 ions sodium Na+. Les interactions sont globalement attractives.
Un solide ionique est électriquement neutre. L’arrangement des ions dépend du solide ionique.
2 Solides moléculaires
Les interactions dans un solide moléculaire dépendent du type de molécules ; on distingue les interactions de Van der Waals (ou
London) des pont hydrogène.
Interactions de Van der Waals entre molécules apolaires
C’est l’interaction la plus faible. Dans une molécule apolaire, des charges partielles induites peuvent apparaitre et ainsi assurer la
cohésion entre molécules. C’est le cas entre molécules de diiode I 2.
Interactions de Van der Waals entre molécules polaires
Les molécules polaires s’arrangent de façon à ce que les interactions électrostatiques entre charges partielles soient globalement
attractives.
Pont (ou liaison) hydrogène
L’eau H2O possède un point d’ébullition et de fusion très important par rapport à une molécule chimiquement
proche comme H2S.
Ceci est dû par une interaction entre molécules (ou au sein de la même molécule) plus forte que l’interaction de
Van der Waals, le pont hydrogène (ou liaison H). Elle est également de type électromagnétique.
Cette interaction s’établit entre l’O d’une molécule et un H d’une autre. Elle est symbolisée par des pointillés :
Plus généralement, la liaison H résulte de l’interaction d’un doublet non liant d’un
atome (O, N) avec l’hydrogène d’une autre entité lié à un atome électronégatif.
Les interactions les plus faibles sont de type Van der Waals et les plus fortes de type ionique (ou électrostatique
Les liaisons hydrogène constituent aussi une interaction assez forte
Type Van der Waals Hydrogène électrostatique
d’interaction
intensité Faible moyenne forte
2 Equation de dissolution
On modéliser la dissolution par une équation de dissolution :
En solution l’espèce ionique se dissocie en cations et anions, de telle manière que la solution soit électriquement neutre, par ex.
BaCl2 (chlorure de baryum) est soluble dans l’eau suivant
BaCl2 (s) Baaq2+ + 2 Claq- (en solution)
3 Bilan de matière et concentration en ions
Dans le cas d’une dissolution totale d’une espèce ionique, l’équation de dissolution permet déterminer les qdm et concentrations
des ions dissous, ce qu’on appelle un bilan de matière.
Dans l’exemple précédent : on construit un petit tableau d’avancement (cas d’une réaction totale)
BaCl2 (s) Baaq2+ + 2 Claq-
°
EI n BaCl 2 0 0
° °
EF 0 n BaCl 2 2. n BaCl 2
D’après l’équation les qdm d’ions obtenus à partir d’une quantité initiale de BaCl 2 sont n Ba 2+¿f =n°BaCl 2 ¿ et nCl−¿f =2 n°BaCl2 ¿
n( X )
La concentration en quantité de matière d’un ion X effectivement présent dans la solution notée [X] est en mol/L : [ X ]=
V sol
Et donc ici les concentrations effectives des ions sont ¿ = 2 CBaCl2
III Solubilité
1 Solubilité d’un soluté dans un solvant
La solubilisation d’un soluté se produit lorsque les interactions entre particules de soluté et de solvant sont plus fortes que les
interactions entre particules de soluté seules
un solvant polaire resp. apolaire dissout bien un soluté polaire resp. apolaire. A retenir « Like dissolves like »
Par ex. le méthane CH4 est apolaire (comme la plupart des hydrocarbures) ne se dissout pas dans l’eau mais dans des solvants
apolaires comme l’hexane.
Les composés ioniques se dissolvent bien dans l’eau
Le glucose ou l’éthanol sont solubles dans l’eau du fait des liaisons hydrogène qu’ils établissent avec le solvant.
Des espèces miscibles ont des interactions proches. Par ex. l’eau et alcool (méthanol ou éthanol)
sont miscibles, ces entités établissent des ponts hydrogène entre elles.
En revanche l’eau et le cyclohexane C6H12 sont non miscibles
RM une différence entre soluté/solvant et liquides miscibles tient aux quantités relatives, le
soluté est minoritaire par rapport au solvant, deux liquides miscibles sont en proportions proches
a pouvoir mouillant
Le savon étale l’eau : il augmente la surface de contact entre l’eau et la surface à laver. Les
parties hydrophobes pénètrent le tissu : c’est le pouvoir mouillant du savon.
b pouvoir émulsionnant et détergent
Le savon met en suspension les salissures et les disperse, c’est le pou-
voir émulsionnant et détergent.
Le savon entoure la salissure grâce à la partie lipophile et la met en
suspension du fait des répulsions électrostatiques. L’ensemble est
éliminé avec les eaux de lavage.
A savoir sur le Ch. VIII « Cohésion et solubilité d’espèces chimiques »
Expliquer la cohésion au sein de composés solides ioniques et moléculaires par l’analyse des interactions entre entités
Expliquer la capacité de l’eau à dissocier une espèce ionique et à solvater les ions
Modéliser au niveau macroscopique la dissolution d’un composé ionique dans l’eau par une équation de réaction
Expliquer ou prévoir la solubilité d’une espèce chimique dans un solvant par l’analyse des interactions
Comparer la solubilité d’une espèce solide dans différents solvants (purs ou en mélange)
Choisir un solvant et mettre en œuvre un protocole d’extraction liquide-liquide d’un soluté moléculaire
Expliquer le caractère amphiphile et les propriétés lavantes d’un savon
Toutes ces molécules présentent un enchaînement d’atomes de carbone liés par des liaisons simples (chaines dites saturées) ou
doubles (ou triples !) et formant éventuellement des cycles (chaines insaturées).
Cet enchaînement constitue le squelette carboné de la molécule.
Certaines molécules présentent des groupes d’atomes comportant des atomes d’oxygène, d’azote, de chlore (dits hétéroatomes)
qui confèrent des propriétés particulières.
Ces groupes appelés groupes caractéristiques ou fonctionnels , ils définissent des fonctions organiques associées à des
familles organiques (alcools, amines, cétones…).
Une molécule organique comporte un squelette carboné et éventuellement des groupes caractéristiques.
(3aire)
couple acide base A/B ac. éthanoïque (acétique)
acide carboxy- (ion éthanoate ou acétate)
lique
groupe carboxyle ac. méthanoïque (formique)
ion carboxylate
Si R2=H c’est un aldéhyde 3-méthylbutan-2-one
composés carbo-
nylés : Ethanal
cétone et aldé-
hyde groupe carbonyle
* alcanes ramifiés : la chaîne carbonée la plus longue est la chaîne principale. Son nombre d’atomes de carbone détermine le nom
de l’alcane. On numérote la chaîne principale de façon que le numéro de l’atome de carbone portant la ramification soit le plus
petit possible.
Le nom de l’alcane ramifié est constitué des noms des ramifications alkyles précédés de leur indice de position et suivis du nom
de l’alcane linéaire de même chaîne principale.
Par ex.
Elle repose sur l’interaction entre un rayonnement électromagnétique infrarouge (IR) incident et la matière.
1
Le rayonnement incident est repéré par son nombre d’onde ν̄ = en cm-1, transportant l’énergie E = h.c. ν̄
λ
L’absorption dans la région spectrale IR ( ν̄ variant de 600 à 4000 cm-1) correspond à des énergies de vibration moléculaire ;
Vibration d’élongation ou de déformation
Spectre de la cyclohexanone
2 Interprétation des spectres
Deux techniques peuvent être appliquées à l’interprétation des spectres :
i) Comparaison à un spectre de référence
ii) Repérage et identification des bandes grâce à des tables de valeurs
On distingue 2 régions principales pour ν̄ :
4000-1500 cm-1 contient les bandes de vibration correspondant aux principales fonctions OH, NH, NH 2.
1500 – 1000 cm-1 zone complexe appelée « fingerprint » ou empreinte digitale contenant des bandes de vibration de dé-
formation
On tient compte de la position des bandes mais aussi de leur intensité (forte F, moyenne M ou faible f).
A savoir sur le Ch. X « Structure d’entités organiques »
Identifier à partir d’une formule semi-développée les groupes caractéristiques associés aux familles de composés :
alcools aldéhyde cétone et acide carboxylique
Justifier le nom associé à la formule semi-développée de molécules simples possédant un seul groupe caractéristique et
inversement
Utiliser des modèles moléculaires ou des logiciels pour visualiser la géométrie de molécules organiques
Thème Constitution Transformations de la matière Ch. IX Synthèses d’espèces organiques
Transformation chimique
On étudie la nature des réactifs et leurs quantités respectives de façon à obtenir le produit désiré avec peu d’étapes, de bon
rendements (réaction totale), peu de sous-produits.
Conditions expérimentales
Afin d’accélérer la réaction on emploie une bonne agitation, un catalyseur et souvent une élévation de températures.
La durée de réaction, la pression jouent aussi un rôle
Identification Analyse
Des mesures physiques (température de changement d’état banc Kofler, indice de réfraction, …Une chromatographie sur couche
mince CCM ; spectroscopie IR, permettent d’identifier le produit final et sa pureté.
Identification Analyse
Des mesures physiques (température de changement d’état
banc Kofler, indice de réfraction, …Une chromatographie sur
couche mince CCM ; spectroscopie IR, permettent d’identifier
le produit final et sa pureté.
II Rendement de synthèse
Le rendement mesure l’efficacité d’une synthèse.
On définit le rendement R par
quantitédeproduitobtenu
R= (le réactif limitant doit être déterminé)
quantité max i maledeproduitpouvantêtreobtenu
Justifier à partir des propriétés physico-chimiques des réactifs et des produits le choix de méthodes d’isolement de
purification ou d’analyse
Schématiser des dispositifs expérimentaux des étapes d’une synthèse et les légender
Mettre en œuvre un montage à reflux pour synthétiser une espèce chimiques organique
I Combustions
1 Combustibles
Un combustible (gaz méthane ou propane, fioul, alcool, bois…) est capable de brûler en présence d’une source d’oxygène (le
comburant, l’air en général) produisant de la chaleur (transfert thermique).
Un carburant est un combustible utilisé dans les moteurs thermiques. Ceux transforment l’énergie chimique du carburant en
énergie thermique puis mécanique.
L’origine des carburants utilisés est diverse. La principale source reste le pétrole. On parle d’énergie fossile.
2 Combustion
Une combustion est une transformation chimique accompagnée d’un transfert thermique, notée Q (J)
Le combustible réagit avec le dioxygène de l’air ou comburant.
Pour l’initier, il faut une source de chaleur (énergie d’activation), cf. « triangle du feu ».
réaction de combustion
La combustion complète d’un hydrocarbure avec le dioxygène conduit à la formation de dioxyde de carbone et d’eau.
Elle correspond à une réaction d’oxydoréduction, le combustible étant le réducteur et le comburant l’oxydant
Par exemple l’équation de la réaction de combustion du méthane CH4 est : CH4(g) + 2 O2(g) CO2(g) + 2 H2O(g)
Un alcool peut subir une combustion, par ex. l’éthanol brûle dans l’air selon l’équation de réaction :
C2H6O(l) +3 O2(g) 2 CO2(g) +3 H2O(g)
RM Quel que soit l’état du combustible, ce sont des vapeurs (gaz) qui brûlent par vaporisation d’un liquide ou par pyrolyse
(décomposition sous l’action de la chaleur) d’un solide.
Toutefois pour comparer des combustibles différents on introduit le pouvoir Bioéthanol 3,0.107
calorifique (PC) du combustible en J/kg comme l’énergie thermique libérée par kg
de combustible brûlé, PC est compté positivement. Fioul domestique 4,2.107
Ainsi Q = - mcomb.PC < 0
Essence 4,7.107
RM le meilleur combustible possède la valeur la plus élevée de PC !
Butane 4,9.107
RM On sépare le PCI (pouvoir calorifique inférieur) du PCS (id supérieur),
en tenant compte ou pas de l’énergie de condensation de la vapeur d’eau qu’on Méthane (gaz de ville) 5,0.107
récupérée (PCS) ou non (PCI).
2 Interprétation microscopique Energie de liaison
La combustion résulte de la rupture de liaisons au sein des réactifs pour former des liaisons donnant les
produits.
On appelle énergie de liaison EA-B (en J/mol) l’énergie à apporter (comptée positivement) pour
rompre 1 mol de liaison A-B à l’état gazeux donnant les deux atomes A et B gazeux soit
schématiquement A-B (g) A(g) + B(g)
On note l’énergie molaire de réaction DrE ou Er ou Ecomb ici (en J/mol) l’énergie libérée par la
combustion d’une mole de combustible.
On accepte qu’elle peut s’évaluer à l’état gazeux à partir des énergies de liaisons rompues et formées
suivant la relation où ni et nj sont les nombres stœchiométriques dans l’équation
DrE = SniE iaisons rompues – SniEliaisons formées
Cependant les combustions comportent des risques : incendies, rejet de gaz toxiques (dont le monoxyde de carbone lors de
réaction incomplète), gaz à effet de serre.
Ecrire l’équation de réaction d’une combustion complète d’un alcane et d’un alcool
Estimer l’énergie molaire de réaction pour une transformation gazeuse à partir de la donnée des énergies des liaisons
Mettre en œuvre une expérience pour estimer le pouvoir calorifique d’un combustible
Citer des applications usuelles qui mettent en œuvre des combustions et les risques associés
Citer des axes d’étude actuels d’applications s’inscrivant dans une démarche de développement durable
Thème Mouvement et interactions Ch. III Interactions fondamentales et notions de champ
La cohésion de la matière est assurée par 4 interactions fondamentales d’intensités différentes et dont les effets dépendent de
l’échelle à laquelle on se place. Deux d’entre elles se manifestent à notre échelle, l’interaction électromagnétique et l’interaction
gravitationnelle.
Aux interactions (entre 2 corps par définition) sont associées des forces
puis
Des corps électrisés peuvent s’attirer ou se repousser. On l’interprète en admettant l’existence de 2 types de charges : les
charges positives et les charges négatives et par l’interaction qui en résulte.
Des corps portant des charges de même signe se repoussent, interaction attractive.
Des corps portant des charges de signes opposés s’attirent, interaction répulsive
Les deux objets s’attirent puis se repoussent. Ils subissent resp. une force de Cou-
lomb i) attractive (charges opposées) puis ii) répulsive (charges de même signe).
RM La charge d’un système isolé est constante, seule la répartition des charges peut changer.
q A .q B
⃗
F B / A =− ⃗
F A / B=k 2
⃗uBA
d
Où k=9.109 SI
II Force de gravitation et champ de gravitation
1 L’interaction gravitationnelle entre deux corps
On lâche un objet (une pomme ?), il tombe ! Pourquoi ?
Newton modélise ce phénomène par (principalement) l’interaction gravitationnelle entre corps du fait de leur masse.
Deux masses séparées l’une de l’autre sont en interaction, il en résulte que chacune exerce sur l’autre une force.
Deux corps ponctuels A et B de masse m A et mB séparés par la distance d exercent l’un sur l’autre une force (dite d’interaction
gravitationnelle) ⃗
F A / Bet ⃗
F B / A de même direction et même valeur mais de sens opposés.
m A . mB
⃗
F A / B=− ⃗
F B / A =−G . u⃗ A=¿ B
2
d
F A / B= F B / A
On note le champ gravitationnel créé par A (masse mA) à la distance d de celui-ci au point M par
mA
⃗
G(M )=−G. 2
u⃗ A =¿ M
d
Ainsi si un corps B de masse mB se trouve en M il subit une interaction gravitationnelle modélisée par
⃗
F A / B=mB . ⃗
G(B )
RM Le champ
On appelle gravitationnel
ligne créé par la Terre
de champ gravitationnel est assimilable
les lignes au tangentes
imaginaires champ de aux
pesanteur terrestre
vecteurs du champ
gravitationnel, fléchées dans le sens du champ.
Cas du champ créé par une masse ponctuelle (ou corps à symétrie sphérique)
force F (M ), c’est qu’il règne en ce point un champ électrostatique E (M ) (en V/m) défini par E (M ) = F e (M )
→ → →
e
q
L’existence du champ électrostatique est elle due à la présence d’autres corps chargés.
Si le champ électrostatique est dû à la présence d’une autre particule chargée ponctuelle A de charge q A placée à d de M ; alors
→ qA . q
F e (M ) est donnée par la loi de Coulomb alors ⃗
F A / M =k 2
u⃗ AM
d
qA
On en déduit du champ créé par une charge ponctuelle qA en M éloigné de d : ⃗
E A / M =k 2
⃗u AM
d
→
RM Si dans une portion de l’espace le vecteur champ E est identique, alors le champ est uniforme.
Le champ dans les deux cas est une modification « invisible » des propriétés locales de l’espace.
La matière existe sous 3 états. : l’état solide (compact et ordonné), l’état liquide
(compact et désordonné) et l’état gazeux (dilué et désordonné, particules en
mouvement).
I Grandeurs macroscopiques de description d’un fluide au repos : masse volumique, pression température
On s’intéresse à quelques grandeurs macroscopiques locales (en 1 point du fluide) décrivant un fluide au repos
1 Masse volumique
m
La masse volumique r est le rapport de la masse m sur le volume de l’échantillon V (à température donnée) r =
V
Son unité légale est le kg/m3
L’état liquide est compact contrairement à l’état gazeux dilué, les masses volumiques des liquides sont nettement plus élevées que
celles des gaz et sont proches de celles de solides.
A retenir reau liquide = 1000 kg/m3 et rair =1,3 kg/m3 soit 1000 fois moins
La masse volumique d’un gaz dépend aussi nettement de la température et de la pression, qui ont peu d’influence sur la masse
volumique de liquides. La masse volumique d’un gaz augmente avec la pression (moins d’espace entre particules) et diminue avec
la température (volume occupé par les particules agités plus grand).
RM un fluide incompressible a même masse volumique, c’est le cas des liquides en 1 ère approximation
2 Température
La température T traduit l’agitation des particules.
Plus la température est élevée, plus l’agitation des particules est grande
Elle s’exprime en K (température absolue) ou en °C (échelle Celsius) tq T(K) = q(°C) + 273
3 Pression cf II
La pression p rend compte de la fréquence et de l’intensité des chocs des particules du fluide sur une paroi.
Plus la fréquence et l’intensité des chocs sont grandes plus la pression augmente.
La pression d’un fluide (surtout gaz) augmente avec la température.
RM les molécules d’air à l’extérieur du ballon exercent elles aussi une force pressante dans l’autre
sens.
2 Force pressante dans un liquide
Un tube au bout duquel est retenu par un fil un disque
de métal, de telle manière à être étanche, est introduit
dans l’eau. On lâche le fil, le disque reste plaqué
contre le tube.
=> l’eau exerce sur une paroi une force pressante
perpendiculaire à la paroi et orientée vers l’extérieur.
RM Cette relation n’est pas valable pour un gaz (compressible), on considère que pour des petites variations d’altitude la pression
du gaz est quasi-constante
Expliquer qualitativement le lien entre les grandeurs macroscopiques de description d’un fluide et le comportement
microscopique des entités
Rappels
RM
On peut obtenir des informations sur le mouvement connaissant des informations sur les forces appliquées et vice-versa
Le principe d’inertie est aussi valable par contraposée (A B veut dire que (non A) (non B))
Oy
i) Puisque le ballon n’est soumis qu’à une force, en application du principe d’inertie (par contraposée), le mouvement n’est ni
rectiligne uniforme ni au repos, en effet la trajectoire est une parabole et la vitesse augmente.
2 Enoncé approché
Dans un référentiel terrestre, un système de masse m et soumis à des forces de résultante ⃗
Fi
v du vecteur vitesse entre deux instants proches et ⃗
*la variation ⃗ F i appliquées entre ces deux instants ont même direction et
⃗
∆v
même sens qu’on écrit ⃗
F i = m.
∆t
Cette relation (2ème loi de Newton approchée) complète le principe d’inertie :
On en déduit une estimation de vitesse entre deux instants voisins, les forces étant connues
On en déduit une estimation des forces appliquées au système le comportement cinématique étant connu.
Ex d’un skieur
Un skieur utilise un téléski pour remonter une pente
Il est soumis au départ à 3 forces supposées connues, qu’on représente pour déduire vectoriellement la résultante.
Son poids ⃗ P.
La tension de la perche ⃗
T.
La réaction de la piste ⃗
R.
L’application de la 2ème loi de Newton donne la direction et le sens de la variation de vitesse ⃗
v
3 Rôle de la masse
Dans la relations précédente la masse joue un rôle modérateur entre les causes du
changement de mouvement, les forces appliquées et les conséquences, la variation
temporelle de vitesse.
C’est bien la notion d’inertie, une réticence à modifier le mouvement, vérifiée dans la
vie courante.
A même force exercée la variation de vitesse est d’autant plus grande que la masse est
petite
A savoir sur le Ch. V « Mouvement d’un système»
Utiliser la relation approchée entre variation du vecteur vitesse entre deux instants et la somme des forces appliquées
i pour en déduire une estimation de la variation de vitesses, les forces étant connues
ii pour en déduire une estimation des forces appliquées le comportement cinématique étant connu
Réaliser ou exploiter une vidéo ou une chronophotographie pour construire les vecteurs variation de vitesse
Tester la relation approchée entre la variation du vecteur vitesse et la somme des forces appliquées
Utiliser un langage numérique pour étudier la relation approchée entre la variation du vecteur vitesse et la somme des
forces appliquées
Sur un schéma électrique figurent les différents composants (souvent des dipôles) représentés par des symboles normalisés, les
connexions (en général des fils sont représentés par des traits).
Le schéma électrique montre aussi où sont mesurées certaines grandeurs (tension et intensité).
Tension électrique
La tension électrique (en Volt, V) entre deux points A et B d’un circuit correspond à une différence
de potentiels UAB = VA – VB où le potentiel correspond à un état énergétique de ce point.
* La tension est une grandeur algébrique (positive ou négative) uAB= - uBA , elle est représentée par
une flèche tension.
* La tension se mesure à l’aide d’un voltmètre placé en dérivation.
* La tension peut être mesurée à l’aide d’un oscilloscope ou d’un système d’acquisition. On repré-
sente alors les bornes EA et la borne masse.
* i est algébrique (i > 0, si les charges + circulent dans le sens choisi, i <0, dans
le cas contraire), il est noté par une flèche sur le conducteur
* i se mesure à l’aide d’un ampèremètre placé en série et se dirige vers la borne
COM
II Modèle d’une source de tension
Une source de tension (ou générateur) fournit une tension à ses bornes qui entraîne le mouvement des porteurs de charges (quand
le circuit est fermé !).
Les charges négatives se dirigent vers la borne positive de la source, les charges positives vers la borne négative (cas des
solutions).
1 Modélisation d’une source de tension
Une source de tension idéale fournit une tension E constante quelle que soit
l’intensité débitée.
Une source réelle de tension est modélisée par une source de tension idéale (ou
tension à vide E ou e en V, appelée force électromotrice, f.é.m) et une résistance
interne (notée r en W) en série. Ainsi Ug = E – r.I
L’existence d’une résistance interne explique que la tension de la source diminue lorsque l’intensité du courant augmente.
Pour un conducteur ohmique (ou résistance), toute l’énergie reçue est transférée par effet Joule
au milieu extérieur.
Un tel dipôle vérifie la loi d’Ohm U = R.I (en convention récepteur).
L’énergie dissipée par effet Joule pour un conducteur ohmique est Ej = R.I2.t
La puissance dissipée est Pj = R.I2
3 Bilan de puissance (ou d’énergie) dans un circuit Rendement de conversion
L’énergie ne peut être ni créée ni détruite mais convertie (en un autre type d’énergie) ou transférée.
L’énergie d’un système isolé est constante (principe de conservation)
Un convertisseur convertit un type d’énergie (ou puissance) dite convertie ou consommée en un autre type dite utile
Une part de l’énergie est cédée à l’environnement extérieur et est inutilisable, ce sont des pertes par transfert thermique
notamment, on parle de dégradation de l’énergie.
La conservation de l’énergie permet de faire un bilan énergétique, en régime permanent Econvertie = Eutile + Eperdue
Le rendement de conversion, noté , indique la part d’énergie (resp. puissance) utile pour l’utilisateur par rapport à l’énergie
énergie ⋅ou ⋅ puissance ⋅transférée ⋅utile Putile
convertie (ou reçue) = =
énergie ⋅ ou ⋅ puissance ⋅totale ⋅ convertie P apportée
RM Le rendement est toujours ≤ 1 ou 100 %
Déterminer la caractéristique d’une source réelle de tension et l’utiliser pour proposer une modélisation par une source
idéale associée à une résistance
Citer quelques ordres de grandeur de puissances fournies ou consommées par des dispositifs courants
Le travail d’une force appliquée à un système est un transfert d’énergie qui fait gagner ou perdre de l’énergie cinétique au
système.
Et WAB( ⃗
P) = ⃗
P .⃗AH finalement puisque ⃗ ⃗g
P = m. = - mg⃗ AH =(zB –zA)⃗
u z et ⃗ uz
WAB( ⃗
P ) = m.g (zA –zB) axe Oz orienté vers le haut
si l’altitude augmente (zA –zB) < 0, le travail du poids est résistant (<0).
si l’altitude diminue (zA –zB) > 0, le travail du poids est moteur (>0).
Le travail du poids d’un solide pendant le trajet de A vers B ne dépend que de la différence d’altitudes entre A et
B et ne dépend pas du chemin suivi. On dit que le poids est une force conservative.
A toute force conservative est associée une énergie potentielle (ici de pesanteur, notée E pp), liée à la position du système par
rapport à la Terre, (c’est une énergie en réserve d’où son nom) telle que, sa variation soit l’opposé du travail du poids :
Un pendule simple est constitué d’un fil sans masse inextensible de longueur l mobile autour d’un point O au
bout duquel est accrochée une masse ponctuelle m.
Déplacé de sa position d’équilibre stable, le système effectue des aller retours (1 AR est une oscillation) sans autre intervention
d’un opérateur, ce sont des oscillations libres.
L’énergie mécanique du système n’est plus constante puisque des forces de frottement, non
conservatives, agissent.
La variation d’énergie mécanique entre deux instants est égale au travail des frottements entre
ces deux instants.
m WAB( ⃗f ).<0
On parle de dissipation d’énergie.
RM un système peut aussi recevoir de l’énergie mécanique (gain d’énergie) fournie par un opérateur ou un moteur par exemple.
Utiliser l’expression de l’énergie cinétique d’un système modélisé par un point matériel
Etablir et utiliser l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur pour un système au voisinage de la surface de la Terre
Calculer le travail d’une force de frottement d’intensité constante dans le cas d’une trajectoire rectiligne
Exploiter la conservation de l’énergie mécanique dans des cas simples : chute libre en l’absence de frottement oscillations
d’un pendule en l’absence de frottement …
Utiliser la variation de l’énergie mécanique pour déterminer le travail des forces non conservatives
Utiliser un dispositif pour étudier l’évolution des énergie cinétiques potentielles et mécanique d’un système dans différentes
situations : chute d’un corps, rebond sur un support, oscillation d’un pendule
Utiliser un langage de programmation pour effectuer le bilan énergétique d’un système en mouvement
Une onde mécanique progressive est le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans transport de
matière et avec transport d’énergie.
La vitesse de propagation d’une onde est une propriété du milieu (≠ mobile). Elle dépend aussi de la température.
Matériau Air Eau Béton Bois Acier Verre Polymères durs
célérité (m/s) à 20°C 34 1500 3100 1000 à 5500 5300 2400
0 4000
2 Notion de retard
On considère la propagation d’un ébranlement le long d’une corde.
La perturbation au point M à l’instant t est celle qui existait auparavant en
un point Mo à l’instant to où
MoM
to = t - où ce dernier terme représente le retard noté souvent où
v
MoM
= et v la célérité (pour un milieu non dispersif).
v
Applications
Quand une onde atteint la surface de séparation entre 2 milieux, on observe une onde réfléchie et
une onde transmise. Une partie de l’énergie est transmise dans le milieu 2 et l’autre est réfléchie
dans le milieu 1.
Ce phénomène est mis à profit pour déterminer des distances, cas du sonar en mer ou de
l’échographie médicale ou encore des « radars » automobiles de recul.
Mesure de distance
L’écho correspond au retard entre l’émission et la réception de l’onde réfléchie par une paroi, t.
L’onde parcourt la distance 2.d si d est la distance entre la source et la paroi. Connaissant la
Δt
célérité de l’onde c, on détermine d par d = c.
2
III Ondes mécaniques périodiques
Ex. la houle au large constitue une onde progressive périodique,
un fil lié à un vibreur animé d’un mouvement périodique (lorsque
l’autre extrémité est amortie).
Ex d’un vibreur à la surface de l’eau (en suivant un rayon), ou
d’une chaînette reliée à un vibreur (avec amortissement en fin de
chaîne).
Une onde progressive est sinusoïdale si la grandeur caractérisant la perturbation en un point est une fonction sinusoïdale du temps
et de l’espace.
C’est un cas très courant en physique.
En spécialité on montre que la grandeur est pour une propagation dans les x croissants du type u(M,t) = U m sin(2f.t –k.x)
RM on dit aussi harmonique (oph).
1
La fréquence f est égale au nombre de périodes dans l’unité de temps la seconde, c’est l’inverse de la période f = .
T
La période spatiale d’une onde sinusoïdale est appelée longueur d’onde, notée en m, c’est aussi la distance parcourue pendant la
c
période temporelle. c.T =
f
Expliquer à l’aide d’un modèle qualitatif la propagation d’une perturbation mécanique dans un milieu matériel
Produire une perturbation et visualiser sa propagation dans des situations variées par ex : on de sonore le long d’une corde
ou d’un ressort onde à la surface de l’eau
Exploiter la relation entre la durée de propagation la distance parcourue par une perturbation et la célérité notamment pour
localiser une source d’onde
Déterminer par ex à l’aide d’un microcontrôleur ou d’un smartphone une distance ou la célérité d’une onde
Déterminer les caractéristiques d’une onde mécanique périodique à partir de représentations spatiales ou temporelles
Déterminer la période, la longueur d’onde et la célérité d’une onde progressive sinusoïdale à l’aide d’une chaîne de mesure
Représenter un signal périodique et illustrer l’influence de ses caractéristiques (période, amplitude) sur sa représentation
Simuler à l’aide d’un langage de programmation la propagation d’une onde périodique
symbole
Propriétés importantes :
Un faisceau incident parallèle à l’axe optique converge au foyer image, F’.
Un faisceau issu du foyer objet F ressort parallèle à l’axe.
Tout rayon passant par le centre optique O n’est pas dévié.
RM
Les foyer image F’ et le foyer objet F sont symétriques par rapport au centre optique
Un point image A’ est situé à l’intersection de rayons lumineux sortant de l’instrument d’optique.
Il existe deux types de pt image, réel et virtuel :
I. réelle⇔ intersection de rayons vrais, visualisable sur un écran I. virtuelle⇔ intersection de rayons imaginaires.
* Un objet étendu est constitué de points objet et une image étendue de points image, on s’intéresse alors souvent aux points ex-
trêmes noté (AB). On applique alors les règles précédentes.
On note souvent le pt objet A et le pt image A’, le passage de l’un à l’autre étant modélisé par un schéma synoptique :
(A) S . o . (A’) ou (AB) S . o . (A’B’)
→ →
2 Construction de l’image
L’objet est réel lorsqu’il est placé devant la lentille, l’image est réelle
lorsqu’on peut la visualiser sur un écran placé derrière la lentille.
On accepte qu’il existe une condition : l’objet doit être placé avant
le foyer objet de la lentille
2a Construction géométrique
On construit deux des trois rayons ci-dessous issus d’un point objet B qui convergent au même point image B’.
Image réelle
Image virtuelle
1 1 1
alors la relation de conjugaison stipule − = ; Ces grandeurs sont algébriques !
OA ' OA OF '
OF ' >0 la lentille est CV ;
OA ' >0 image réelle ;
OA ' <0 image est virtuelle (OA < 0 pour un objet réel).
2c) Relation de grandissement
On appelle grandissement noté le rapport de la hauteur algébrique de l’image sur la hauteur algébrique de l’objet :
A ' B ' OA '
= =
AB OA
RM
γ est algébrique γ > 0 ⇔ image est droite |γ|>1 ⇔image plus grande que l’objet.
γ < 0 ⇔image renversée |γ|<1 ⇔image plus petite que l’objet.
3 Mise au point
La mise au point consiste à modifier le système optique de façon à former une image nette dans un plan (rétine ou pellicule pour
un appareil photo)
1
D’après la relation de conjugaison, si l’objet est plus proche du système optique (OA augmente donc diminue)
OA
1
A focale constante (appareil photo), diminue OA ' augmente donc on étire l’appareil
OA '
1
A OA ' constant (œil), augmente et OF ' diminue donc on choisit une focale plus convergente (plus petite)
OF '
La lumière visible (cf. Ch. II) est constituée d’un ensemble de radiations colorées allant du rouge au violet. Chaque radiation
colorée caractérisée par sa longueur d’onde dans le vide 0 est appelée couleur spectrale.
Si une lumière contient l’ensemble des radiations colorées, il s’agit de la lumière blanche. Par ex. la lumière issue d’une lampe à
incandescence.
La couleur d’un objet dépend de la somme des radiations colorées issues de l’objet perçues par le récepteur. Elles dé-
pendent :
i) De la richesse en radiations colorées de la lumière incidente, un objet éclairé avec
de la lumière bleue ou blanche n’apparaîtra pas de la même couleur (sauf s’il est
bleu).
ii) Des processus différents ont lieu entre le rayonnement incident et la matière de l’ob-
jet. Tout ou partie du rayonnement incident peut être absorbé, on parle d’absorption.
Le reste du rayonnement est soit émis dans toutes les directions avec ou sans modi-
fication du type de rayonnement (phénomènes de luminescence), c’est la diffusion
ou dans une direction privilégiée, on parle alors de réflexion. Le rayonnement inci-
dent peut aussi en totalité ou partie traverser l’objet, on parle alors de transmission.
L’œil humain est sensible à l’ensemble des radiations lumineuses. La rétine possède
3 types de cellules appelées cônes sensibles aux couleurs. Les maximums de
sensibilité montrent qu’ils sont sensibles au bleu (cône bleu) ; vert (cône vert) et
rouge (cône rouge). Les bâtonnets, plus nombreux, sont sensibles à la luminosité.
Une application : restitution des couleurs par un écran plat,.exemple de synthèse additive
On utilise la synthèse additive pour enregistrer et reproduire les couleurs à la télévision.
Trois DEL (diode électroluminescente) des trois couleurs primaires R, G et B produisent
chacun un faisceau à partir d’un des trois points d’un pixel (picture element). Celui-ci
comporte trois luminophores qui produit chacun une couleur R, V ou B.
La couleur résultante du pixel dépend du niveau de chaque couleur primaire. L’œil confond
les taches très voisines.
Chaque couleur primaire est codé en binaire à 1 octet ou 8 bits. Chaque pixel peut donc
émettre dans le cas usuel (28)3=17 millions de couleurs
Un autre procédé est basé sur l’utilisation de peintures (colorants ou pigments) qui éclairé par de la lumière blanche absorbe
quelques radiations colorées, et diffusant les autres. Les trois couleurs primaires pour la synthèse soustractives sont alors le jaune,
cyan et magenta.
Tableau récapitulatif
Déterminer les caractéristiques de l’image d’un objet plan réel formé par une lentille mince CV
Réaliser une mise au point en modifiant soit la distance focale d’une lentille CV soit la géométrie du montage optique
Prévoir le résultat de la superposition de lumières colorées et l’effet d’un ou plusieurs filtres colorés sur une lumière incidente
Illustrer les notions de synthèse additive de synthèse soustractive et de couleur des objets
Elle peut ainsi être décrite par deux modèles principaux, ondulatoire et particulaire (ou
corpusculaire).
I La lumière Modèle ondulatoire
La lumière fait partie des ondes électromagnétiques (oem) : ondes
transversales résultant de la propagation simultanée d’un champ électrique ⃗
E
et d’un champ magnétique ⃗
B perpendiculaires entre eux.
Les oem peuvent se propager dans le vide.
Leur vitesse appelée célérité, dans le vide ou l’air vaut c =3,00.108 m/s.
Pour une oem monochromatique, on définit :
la période T (en s) est la durée au bout de laquelle l’onde est dans le même état vibratoire.
1
la fréquence f (en Hz) est le nombre de périodes par seconde : f =
T
c
la longueur d’onde (en m), c’est aussi la longueur parcourue pendant la période temporelle d’où = c.T =
f
Ce qui permet de classer les oem en domaines ; à remarquer le petit domaine des radiations lumineuses : le visible.
Chaque niveau est repéré (E1, …, En…., Ep….) sur un diagramme énergé-
tique
Echanges
Le niveaud’énergie
le plus lumière matière à l’état fondamental, les autres niveaux
bas correspond
L’entité microscopique peut changer
correspondent à des états excités. de niveau d’énergie :
Par passage d’un niveau bas, En, à un niveau haut, Ep, par absorption
d’un photon d’énergie correspondant à DE = Ep-En.
Par passage d’un niveau haut, Ep, à un niveau bas, En, par émission
d’énergie correspondant à Ep-En et il s’agit d’une émission.
Exemple
On interprète ainsi facilement les spectres d’émission et
d’absorption du sodium.
La radiation de longueur d’onde = 589 nm correspond à une
différence entre deux niveaux énergétiques Ep et En de l’atome de
sodium tq Ep –En = 2,1 eV.(= 3,38.10-19 J)
En effet, la radiation de longueur d’onde = 589 nm correspond à une différence entre deux niveaux énergétiques E p et En de
c 6 , 63.10−34 .3 , 00.1 08 3 ,38.1 0−19
l’atome de sodium tq Ep –En =E= hv = h = = −19 = 2,1 eV.
λ 589.1 0
−9
1 ,6.1 0
En conséquence si on connait les longueurs d’onde des raies d’émission d’un élément on peut confirmer ou pas la présence de cet
élément à partir des raies noires d’absorption.
Par exemple des interprétations de spectres stellaires permettent de mettre en évidence des éléments de l’atmosphère gazeuse
d’une étoile.
Utiliser une échelle de fréquence ou longueurs d’onde pour identifier un domaine spectral
Citer l’ordre de grandeur des fréquences on longueurs d’onde des oem utlisées dans différents domaines d’application