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Chapitre 1 : Composition d’un système initial

I. La masse molaire :
Définition : La masse molaire, notée M, d’une espèce chimique est la masse d’une mole d’entités de cette espèce. Elle
s’exprime en g.mol-1.

La masse molaire d’une espèce chimique se déduit de sa formule brute et des masses molaires de chacun des éléments
qui la constituent.

Exemple : Masse molaire du glucose C6H12O6(s) : M(C6H12O6) = 6 x M(C) + 12 x M(H) + 6 x M(O) = 6x12+12x1+6x16=180
g.mol-1.

Définition : La masse d’un échantillon d’une espèce chimique est proportionnelle à la quantité de matière n qu’il
contient. On a donc :
𝒎=𝒏𝒙𝑴
Avec : m en g, n en mol et M en g.mol-1.

II. Le volume molaire :


Définition : Le volume V d’un échantillon d’une espèce chimique dépend de la quantité de matière n qu’il contient. Le
volume molaire Vm de l’espèce chimique est défini par la relation :
𝑽
𝑽𝒎 =
𝒏
Avec : Vm en L.mol-1, V en L et n en mol.
Notons que le volume molaire d’une espèce gazeuse dépend de la température T et de la pression p. Le volume molaire
est le même pour toutes les espèces chimiques gazeuses (loi d’Avogadro-Ampère).

III. Calculer une quantité de matière :


La composition en masse ou en volume d’un mélange fournit la masse ou le volume de chacune des espèces le
composant.
Définition : La quantité de matière d’une espèce contenue dans un échantillon peut être déterminée à partir :
- De sa masse molaire selon la relation :
𝒎
𝒏=
𝑴
- De son volume molaire selon la relation :
𝑽
𝒏=
𝑽𝒎
Une solution de volume V contient une quantité de matière n d’un soluté. La concentration molaire c en soluté dans la
solution est : c = n/V.
Définition : La quantité de matière n d’un soluté contenu dans une solution de volume V peut être déterminée à
partir de sa concentration molaire c selon la relation :
𝒏=𝒄𝒙𝑽
Avec : n en mol, c en mol.L-1 et V en L.
IV. Spectrophotométrie UV-visible :
L’absorbance A d’une solution à une longueur d’onde  donnée n’a pas d’unité.
Cette grandeur mesure l’importance de l’absorption du rayonnement de longueur
d’onde  par cette solution. Plus la solution absorbe le rayonnement, plus la valeur
de A est élevée. A vaut 0 lorsque le rayonnement n’est pas du tout absorbé par la
solution.
Le spectre d’absorption (appelé spectre UV-visible) représente l’absorbance d’une
solution en fonction de la longueur d’onde du rayonnement incident.
Définition : La couleur d’une solution peut se déduire de son spectre UV-visible :
- Si le spectre fait apparaître une unique bande d’absorption, la couleur de
la solution est la couleur complémentaire de celle qui est absorbée. La
solution est caractérisée par son absorbance maximale Amax à la longueur
d’onde m.
- Si le spectre fait apparaître des bandes d’absorption espacées, la couleur de la
solution résulte de la superposition des rayonnements peu absorbés.
Exemple : Le spectre d’absorption de la chlorophylle ci-contre montre que cette espèce
chimique absorbe peu les rayonnements cyan, vert et jaune dont la superposition
conduit à la perception d’une couleur verte.
Définition : La loi de Beer-Lambert énonce que l’absorbance A d’une solution à une
longueur d’onde  est liée à la concentration molaire c de l’espèce et à la longueur l
de la cuve traversée, par la relation :

A= xl xc

Avec : A sans unité,  le coefficient d’extinction molaire en L.mol-1.cm-1, l la longueur de la cuve en cm et c en mol.L-1.
La loi de Beer-Lambert permet de déterminer la concentration d’une solution en réalisant un dosage par étalonnage.
Le coefficient d’extinction molaire dépend de l’espèce chimique étudiée ainsi que de la longueur d’onde de la lumière
incidente. L’exploitation de la loi de Beer-Lambert est simple pour des concentrations faibles : dans ce cas, le coefficient
d’extinction molaire est constant, ce qui signifie que l’absorbance est proportionnelle à sa concentration molaire.

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