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L’angle est généralement entendu comme le point à partir duquel le journaliste observe le

fait. L’angle n’est pas le sujet et il doit être aussi distingué du prétexte à traiter un fait : il est
un « éclairage » d’un objet qui le dépasse, il a le statut de signifiant. Pour certains, l’angle est
le résultat d’un échantillonnage : « L’angle est pour le journaliste ce que la biopsie est pour le
biologiste ou la “carotte” pour le géologue. Une petite partie seulement du tissu ou du sous-
sol est étudiée. Elle est sélectionnée de façon à donner une idée globale de l’ensemble et
analysée sous toutes ses facettes ». Plus communément, les pédagogues associent l’angle au
choix d’un aspect du fait, une de ses dimensions, que le journaliste choisit pour sa capacité à
éclairer « la réalité que vous envisagez, mais que vous ne pouvez ou ne souhaitez pas traiter
dans son ensemble »
Le choix d’un angle rejoint toujours les quatre grands moteurs de l’intérêt du lecteur » que
sont l’originalité, la nouveauté, l’humain et la proximité. Mais c’est aussi « un bon moyen
pour lutter contre l’ennui, en particulier pour les sujets récurrents » , motif que retient aussi
Jean-Dominique Boucher pour qui « la nouvelle qui va surprendre ne réside pas forcément
dans le sujet. On peut la trouver dans l’angle ».

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