TSI Etude de la MOTORISATION du TOURNE-SEUL DRUEZ.P et DURAC.

1. Problématique.

2. Mise en situation.

Le Schéma bloc de la chaîne cinématique du système d’entraînement du panneau

d’inclinaison est donné ci-dessous

PuR2 =
Pa Pu moteur PuR1 Réducteur R2
Moteur Codeur Réducteur R1 Pu système
A roue et vis
planétaire
sans fin

η moteur η R1 η R2

Information
vitesse de l’arbre
du moteur

a) Lorsque le système n’entraîne pas le panneau solaire, que peut-on dire de la

puissance utile transmise par le système Pusystème.

La puissance transmise par le système est nulle

b) A quoi correspond alors, la puissance utile Pumoteur délivrée par le moteur

d’entraînement.

La puissance utile délivrée par le moteur correspond aux pertes dans les deux
réducteurs. Pumoteur = PertesR1 + PertesR2

c) D’après la documentation constructeur du codeur, donner le nombre d’impulsions

délivrées par le codeur pour 1 tour du moteur.

Le codeur délivre 3 impulsions par tour.

d) D’après la documentation constructeur du motoréducteur, quel est le rapport de

réduction R1 du RHE 158 12 200.

Le rapport de réduction R1 est de 198,5

e) Etablir la relation entre la vitesse de rotation du moteur « n » en et la vitesse de

rotation en sortie du système nR2.

nR2 = =

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f) Etablir les relations entre la fréquence f du codeur, et la fréquence de rotation n

du moteur en tr.min-1 puis entre f et la vitesse de rotation nR2 en sortie du
réducteur R2.

n = f× = 20×f
nR2 = 20× =

3. Etude des paramètres du moteur.

3.1 Schéma de câblage.

Vers CH2 oscilloscope 1

A
Vers CH1 oscilloscope 1

12V

M codeur

Vers GND oscilloscope 1

3.2 Mesures des paramètres du moteur.

a) Mesurer à l’aide d’un Ohmmètre la résistance de l’induit du moteur.

La résistance mesurée à l’ohmmètre est de l’ordre de 7,3Ω. Cette valeur doit

être en principe mesurée à chaud, et surtout hors tension.

b) Régler le rapport cyclique α à 0,5 et relever à l’aide de l’oscilloscope l’allure de la

tension et du courant. Le courant étant interrompu, on obtient l’allure suivante :

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Umoteur

U
E

t
Imoteur

0 αT T t
c) Mesurer sans changer les réglages, la vitesse de rotation du moteur à l’aide de
l’oscilloscope que l’on connectera à la sortie du codeur.
d) En déduire la valeur KΦ du moteur.

Pour α = 0,5, la fréquence du codeur est de l’ordre de 270 Hz => une vitesse de
rotation de l’ordre de 5400 tr.min-1.
Le relevé de la force électromotrice E est pour cette vitesse de l’ordre de 8,5V
d’où une constante de couple k (KΦ)
k = = = 15 mNm/A = 15×10-3 Nm/A

e) En considérant la valeur moyenne du courant dans le moteur qui est mesurée à

l’aide de l’ampèremètre en valeur moyenne, calculer la valeur de la résistance R
de l’induit.
Si l’on applique la relation R = on trouve valeur de résistance R de l’ordre de
26Ω

f) Comparer cette valeur avec celle mesurée à l’Ohmmètre.

La valeur est très différente de celle mesurée à l’Ohmmètre.

Le courant n’étant pas constant dans la charge (discontinuité du courant), on
ne peut pas appliquer le modèle du moteur constitué simplement par la f.e.m E
en série avec la résistance de l’induit R. La relation U = E + R× I n’est plus vraie
dans ce cas. Il faudrait tenir compte de la réactance du moteur.

g) Refaire l’ensemble des mesures pour un rapport cyclique α ≠ 0,5. Recalculer

KΦ et R.

Si l’on refait des mesures, la constante de couple k varie peu, on trouve par
exemple k = 14,8 10-3 pour une vitesse de 4800tr/min. Par contre, la valeur de la
résistance est encore différente( 11,6Ω) pour ce nouveau point, ce qui prouve
que la relation en régime établi ne peut s’appliquer.

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h) Effectuer une moyenne pour les valeurs trouvées de KΦ et de R.

k ~ 14,9 ×10-3

i) Tracer la caractéristique théorique E(Ω) du moteur.

14 E en V
12

10

2
Ω en Rad/s
0
0 200 400 600 800 1000

4. Mesures des couples de pertes CpR1 du réducteur R1 et CpR2 du

réducteur R2.
CpR1 = ( E × I ) / Ω = K×Φ×I

4.1 Mesure de la caractéristique de couple CpR1 (Ω).

b) Relever pour toute la gamme de vitesse I(Ω). (α = 0,2, α = 0,4 α = 0,6, α = 0,8 et α = 1)

I en A
0,12

0,1

0,08

0,06

0,04

0,02
Ω en Rad/s
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800

c) En déduire d’après le KΦ moyen trouvé, la caractéristique CpR1 (Ω).

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CpR1 en mNm
1,8
1,6
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2 Ω en Rad/s
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800

4.2 Mesure de la caractéristique de couple CpR2 (Ω).

a) Accoupler R1 et R2.
b) Relever pour toute la gamme de vitesse I(Ω). (α = 0,2, α = 0,4 α = 0,6, α = 0,8 et α = 1)

I en A
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02 Ω en Rad/s
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800

c) En déduire d’après le KΦ moyen trouvé et les résultats précédents de CpR1, la

caractéristique CpR2 (Ω). On rappelle que le couple de pertes est égale à la
somme des couples de pertes.

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CpR2 en mNm
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
Ω en Rad/s
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800

5. Etude du rendement.

On place désormais une masse M accrochée à l’aide d’une cordelette autour de la

poulie en sortie du réducteur R2. On prendra soin de réaliser au moins 1 tour autour
de l’axe afin que l’effort ne s’exerce pas sur l’axe.

5.1 Calcul du moment du couple résistant Cr.

a) mesurer le diamètre D ou le rayon R de la poulie.

b) En déduire la valeur du moment du couple résistant Cr = F×R
c) Tracer la caractéristique de la puissance Pr en fonction de Ω en tenant compte
d’une vitesse du moteur pouvant varier de 0 à 5000tr/min

5.2 Caractéristique de rendement.

a) Pour toute la gamme de vitesse, calculer les différentes puissances perdues dans
les différents réducteurs.
P1

1,4
1,2
1
0,8
P1
0,6
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800

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P2

0,6
0,5
0,4
0,3 P2
0,2
0,1
0
0 200 400 600 800

Les pertes pour le train planétaire sont sensiblement constantes et indépendantes

de la vitesse, alors les pertes du réducteur roue vis sans fin semblent fortement
liées à la vitesse.

b) Pour toute la gamme de vitesse, mesurer la puissance absorbée par le moteur.

c) Tracer la courbe théorique du rendement.

Caractéristique du codeur

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Caractéristique du moteur

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