COURS D’ELECTROMAGNETISME

• Introduction:
L’interaction électromagnétique est une des quatre
interactions fondamentales: ces interactions
régissent à elles seules tous les phénomènes
physiques de l’univers.
Les trois autres interactions connues sont la
gravitation (qui se manifeste surtout avec les corps
très massiques), l’interaction forte (celle qui assure
la cohésions des noyaux des atomes) et l’interaction
faible (qui permet notamment les réactions
nucléaires),
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Alors qu’électricité et magnétisme étaient considérés
comme deux phénomènes indépendants, Maxwell,
grâce aux travaux de ces prédécesseurs, formalise 4
équations qui les unissent appelées équations de
Maxwell.

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Naissance de la relations entre l’électricité et le
magnétisme.
Etymologie: L’électromagnétisme est donc née
grâce au rapprochement de l’électricité et du
magnétisme. Rappelons que l’électricité vient du
mot « elektron » qui signifie ambre en grec;
magnétisme vient d’une pierre qui venait de la ville
de « magnésie » et qui avait pour propriété
d’attirer des petits bouts de fer (plus tard cette
pierre fut appelée aimant du grec « Adamas » qui
signifie acier).

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• La foudre et la boussole: la relation entre ces deux
domaines est venue de l’observation de la foudre;
celle-ci, phénomène électrique, faisait dévier
l’aiguille aimantée d’une boussole. Plus tard les
travaux d’Oersted (1820) démontre qu’un courant
qui traverse un fil engendre le déplacement d’une
aiguille aimantée située dans son voisinage.
• Ampère et Arago: C’est Ampère (toujours en 1820)
qui formalisera tout cela, il montre alors qu’une
bobine de fil parcouru par un courant électrique se
comporte comme un aimant. Arago profite de ces
découvertes pour inventer l’électroaimant dans la
même année,

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• Le télégraphe de Morse: Enfin, une invention
vient sceller l’existence de l’électromagnétisme:
Le télégraphe de Morse en 1832, combine des
signaux électriques et des électroaimants pour
transporter sur de grandes distances des
messages codés.

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 La physique et l’unification
La physique et l’unification:
• La loi ultime: Cela tombe bien que l’électricité et
le magnétisme soit intimement liés car les
physiciens cherchent à trouver une loi
mathématique qui permettrait de décrire tous les
phénomènes physiques connus.
• Faraday et l’induction: Faraday en découvrant
l’induction électromagnétique ( la variation du
champ magnétique à travers un circuit induit un
courant dans celui-ci) prouve une nouvelle fois le
lien entre les deux domaines.
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• Maxwell: C’est Maxwell qui fit le travail et trouva
les lois mathématiques qui unissaient électricité
et magnétisme. Il donne naissance initialement à
20 puis 8 équations, qui seront simplifiées en 4
par un dénommé Heaveside, toujours enseignées
actuellement, nommées « Equations de
Maxwell ».

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 PARTIE 1: ELECTROSTATIQUE
CHAP 1: Généralité sur l’électrostatique
CHAP 2: Champ électrostatique et potentiel
électrostatique
CHAP 3: Dipôle électrostatique
CHAP 4: Condensateur
CHAP 5: Energie électrostatique d’un système de
charge

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 CHAP I: GENERALITE SUR L’ELECTROSTATIQUE

1_ CHARGES ELECTRIQUES
Principaux constituants de la matière :
- protons : charge électrique + e » +1,6 10 -19 coulomb
- neutrons : pas de charge (= neutre)
- électrons : - e (-1,6 10 -19 )
Un atome a autant d’électrons que de protons : il est
globalement neutre.
Un corps électrisé (+ ou -) est un corps qui n’est pas
neutre.
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 Charge électrique
Tige d ’origine résineuse Tige d ’origine vitreuse

Frottons les tiges avec un tissu en laine…

La charge électrique est une propriété d’un corps frotté
qui lui permet d’attirer ou de repousser d’autres corps
Répulsion
Répulsion
Attraction des
des des tiges
tiges
tiges identiques
identiques
différentes

La convention de Franklin
+
-
Franklin choisit arbitrairement d’utiliser le terme « positif » avec le type de
charge acquis par une tige de verre frottée avec de laine, et « négatif » avec
celui acquis par une tige en ambre frottée avec le même tissu.
 Méthodes d’électrisation

 par frottement
 par contact
 par influence

 par compression = piézoélectricité

 par chauffage = pyroélectricité
 2_ TYPES D’ELECTRICITES
• Expérience 1: Electrisation par contact.
Prenons une boule très légère en polystyrène par
exemple recouverte de métal fin. Approchons ensuite
une tige de verre ou d'ambre (Résine fossile qui
s’électrise par frottement) préalablement frottée avec
un tissu

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On fait donc apparaitre deux classes d'electricité :
Positives et négatives, ayant pour conséquence :
• Répulsion si de même classe (cas 3)
• Attraction si de classe différente (cas 4)
•Pas d'électrisation → neutre aucun effet
Expérience 2

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• Expérience 2: Electrisation par frottement

Peau de Lapin

Ébonite

Si l’on frotte une baguette (verre, ébonite, matière

plastique….) contre un chiffon quelconque (tissu de
laine, drap, peau de chat), on observe que la baguette
est capable d’attirer de très petits objets (cheveux,
bouts de papier). La baguette s’est électrisée par
frottement,
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• La charge d'une particule élémentaire peut donc être :
< 0 : cas des électrons
> 0 : cas des protons
neutres : cas des neutrons (pas d'interaction
électrique)
• Remarque : le signe <0 pour les électrons est
arbitraire.
Dimension des porteurs élémentaires de charge :
• électrons : d ≤ qlq 10-15 m & me = 9.109 10-31kg
• protons : d ≤ qlq 10-15 m & mp = 1.672 10-27 kg

"Charge ponctuelle"
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3. Conducteurs et isolants électriques
• Un conducteur est une substance dans laquelle les
charges peuvent se déplacer librement. mouvement
d’ensemble d’électrons libres = courant électrique
Exemples :
Le cuivre, l’aluminium, le fer…
Dans ces métaux, les charges qui se déplacent sont
des électrons.
• Un isolant est une substance dans laquelle les charges
ne peuvent pas se déplacer.
Exemples :
Le verre, l’ébonite, le bois…
Ces isolants retiennent fortement leurs électrons.
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 Matière

Isolants Conducteurs
(diélectriques) (Métaux)

Absence de charges libres de se déplacer. Existence de charges libres

Déplacement de charge au niveau atomique Résistance électrique faible
ou moléculaire sous l ’effet d ’un champ
électrique extérieur.
Résistance électrique grande
Remarques
• L’électrocinétique est l’étude des courants
électriques
• L’électrostatique est l’étude de l’électricité statique
des corps électrisés (conducteur ou isolant).

2/23/2018 19
4. CHARGE :
• Expériences d'électricité statique:
Tout le monde a déjà vécu l'expérience désagréable d'une
"décharge électrique".
Attraction de corps légers avec des corps frottés

 Si tu portes des chaussures de cuire, le tapis arrachera des électrons de tes

chaussures et tu deviendras chargé positivement!
 Si tu porte des bottes de caoutchouc, tes bottes arracheront des électrons
du tapis et tu deviendras chargé négativement!
Dune façon ou d’une autre tu
2/23/2018
ressentiras le choque électrique
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avec la même intensité
Charge isolée:
La charge isolée permet de mettre en évidence les bases de l'outil de
représentation du champ ainsi que l'utilité de paramètres comme
l'échelle utilisée . Le calcul du champ produit par la charge isolée est
effectué simplement à partir de la loi de Coulomb.

Charge isolée selon l’échelle

Charge isolée selon l’échelle réelle
logarithmique
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 Lignes de champ radiales et équipotentielles en forme de cercles centrés
2/23/2018 sur la charge isolée. 22
Décharge électrostatique
• Un courant apparaît quand un corps électrisé se décharge
• dans un autre.
• Remarque :
courant très intense (mais très bref) tension très élevée >> kV
• spectaculaire : foudre >> MV
• Exemple : décharge électrostatique d’un corps humain :
• 10 A SIMULATION DE LA FOUDRE

• 10 kV
• < 1 μs

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 Quantification de la charge électrique
• Toute charge électrique Q est un multiple de la charge
élémentaire e = 1,6.10-19 C  Q = n.e
• Discontinuité de la charge (électrolyse - Faraday 1833)
Lors d ’une électrolyse, les quantités de matière décomposées et libérées à
• chacune des de
Distribution électrodes
chargessont proportionnelles à la quantité d ’électricité q
Système
qui discretl ’électrolyte
a traversé Système continu


Q  i qi dq   .dl
dq
  Q   dq    .dl
q2 d d
q4
dq
dS
dq  .dS
  Q   dq   .dS
q3 dS
q1
S dq
  Q   dq   .dV
dq  .dV dV
V
dV
• la charge électrique totale d’un système isolé reste constante
• Les quarks possèdent des charges e/3 et 2e/3. Ces charges n’apparaissent
cependant pas comme des charges libres.
5. Intéraction élémentaire et principle de
coulomb
5.1. Charges ponctuelles
• Dans les années 1780, le physicien français
Charles-Augustin de Coulomb découvre
expérimentalement l’expression décrivant le
module de la force electrique que s’exercent deux
charges électriques immobiles disposées sur des
sphères.
• De nos jours, nous savons que la loi de Colomb
s’applique à toutes les particules pouvant être
considérées comme étant ponctuelles. Coulomb
réalise que le module de la force électrique dépend
des paramètres suivants :
2/23/2018 25
• Fe α q.q : La force électrique est proportionnelle
au produit des deux charges q1 et q2 en attraction
ou en répulsion.
• Fe α 1/r : La force électrique est inversement
proportionnelle au carré de la distance entre les
deux charges.
• Fe α k (=1/4πε0): La force électrique est
proportionnelle à une constante afin d’évaluer la
force électrique en newton.

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 D'après le principe d'égalité de l'action et de la réaction

Unité de la charge → 1 Coulomb : ENORME

2 charges de même signe de 1C chacune, situées à 1km
l'une de l'autre se repoussent avec une force équivalents
de "1 tonne" (masse équivalente)

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5.2. Distribution de charges : Principe de superposition
5.2-a Ensemble de charges ponctuelles :
Action d'un système q1,q2,q3,…,qn sur une charge q0 en M

L'expérience montre que

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 5.2-b Distribution "continue" de charges :
Action d'une répartition en volume ρ(P) sur une
charge q0 en M

Remarques : * Intégrale triple qui se ramène souvent à une intégrale simple

Cette écriture peut se simplifier si une ou deux dimensions du volume V sont
infinies :
1 dimension infinie par rapport aux autres : densité surfacique σ(P), Intégrale
double
2 dimensions infinies par rapport aux autres : densité linéïque λ(P); Intégrale
simple
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CHAP II : CHAMP et POTENTIEL ELECTROSTATIQUES
1 CHAMP ELECTROSTATIQUE
1.1. Definition:
Si on place une charge électrique ponctuelle à un endroit et qu’elle subit une force
électrique, on dit qu’il y a un champ électrique à cet endroit. On note l’intensité de
ce champ avec E. Plus le champ est fort, plus la force sur la charge ponctuelle sera
importante. Cela se traduit par la définition suivante pour le champ électrique:
Force sur une charge ponctuelle q

F
E
q

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 1.2. Caractéristiques du vecteur E:
F
• Intensité : E  q
Elle est numériquement égale à l’intensité de la force électrique qui s’exerce
sur une charge témoin q .

• Direction: la même que celle de la force électrique F

• Sens:
• si q > 0 : celui de la force électrique F
• si q < 0 : opposé à celui de la force électrique F

F
E   F  q E
q
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1.3. Lignes de champ du champ électrique
DEF: On appelle ligne de champ une ligne qui, en chacun de ses points, est
tangente au vecteur champ électrique E en ce point.
Propriétés des lignes de champ :
1_ Les lignes de champ ne se coupent jamais.
2_ Les lignes de champ sont orientées dans le sens du champ électrique E .
3_ La direction du champ E en un point est tangente à la ligne de champ.
4_ L’intensité du champ E , notée E, est proportionnelle à la densité des lignes
de champ. (E1 < E2 < E3).
5_ Si le champ électrique est créé par des conducteurs chargés, les lignes de
champ partent et entrent perpendiculairement à ces conducteurs.

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On peut voir sur cette figure le vecteur représentant le champ électrique à différents
endroits dans une région. Même s’il n’y a que des vecteurs à certains endroits, le
champ existe partout. Mathématiquement, un champ signifie qu’une quantité peut
prendre des valeurs différentes selon la position. La température d’une pièce est en
fait un champ de température, car elle peut varier d’un endroit à l’autre de la pièce.
Comme le champ électrique est un vecteur dont la valeur dépend de la position, le
champ électrique est un champ vectoriel.

forces sur des particules positives identiques placées à différents endroits de notre champ.

On voit que la direction de la force sur une charge positive est toujours la même que celle
du champ.

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Examinons maintenant ce qui arrive si on place des charges négatives dans
le même champ électrique.

On voit que la force sur les charges négatives est toujours dans la direction opposée
au champ électrique. Cela est en accord avec la définition du champ puisqu’en
multipliant le champ par une charge négative, on inverse la direction du vecteur.
Encore une fois, la force est plus grande si le champ est plus grand.
2/23/2018 34
 1. 4. Champ électrique d’une charge ponctuelle:
On vient de voir qu’une charge dans un champ subit une force électrique. Or, si une charge
subit une force électrique, c’est qu’il y a des charges autour d’elle qui l’attirent ou la
repoussent. Cela veut donc dire que ce sont les charges environnantes qui créent le champ
électrique à un endroit.
Chaque charge crée un champ autour d’elle. Le champ autour des charges positive et
négative ressemble à ce qu’on peut voir sur cette figure:

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 Champ électrostatique créé par une
charge ponctuelle unique
1 q r
E u avec u  vecteur unitaire
4. 0 r 2 r

Si q < 0
Si q > 0
le champ est dirigé vers q
le champ fuit q
« centripète »
« centrifuge »

E q'  0
E E E q'  0

q q  
E F  q' E
E
 Champ électrostatique créé par un
système de charges ponctuelles discrètes

Le champ résultant en un point M est la somme des

champs créés par chaque charge

   
q4<0
E M E 1  E 2  E 3  E 4

q1>0 

E2
E   Ei
E4

1 qi
E
M E1
ui
E3 4. 0 ri2
q2>0
1 qi

q3<0
E ui
4. 0 ri2
Exemples de calcul: Deux charges ponctuelles identiques q1<0
Le champ électrique en M est donc la superposition ou la somme du
champ crée par la charge q1 en A et de celui crée par q1 en B :

2/23/2018 38
2/23/2018 39
 Champ électrostatique créé par une
distribution de charges continues
Distribution Volumique

dq  .dV
V
dV

Cette charge élémentaire est assimilable à une charge ponctuelle.

Cette charge crée le champ élémentaire 1 .dV
dE  u
4. 0 r 2

Le champ résultant créé par l’ensemble de la distribution est la somme

des champs élémentaires

1 .dV
E   dE E  r 2 .u
V 4. 0 V
 Suite
Distribution surfacique

dS
dq  .dS

Cette charge élémentaire est assimilable à une charge ponctuelle.

Cette charge crée le champ élémentaire 1 .dS
dE  u
4. 0 r 2

Le champ résultant créé par l’ensemble de la distribution est la somme

des champs élémentaires

 1 .dS
E   dE E
4. 0  r 2
.u
S S
 Suite
• Distribution linéique

dq   .dl

d
Cette charge élémentaire est assimilable à une charge ponctuelle.
Cette charge crée le champ élémentaire
1  .dl
dE  u
4. 0 r 2

Le champ résultant créé par l’ensemble de la distribution est la

somme des champs élémentaires

 1  .d
E   dE E
4. 0  r 2
.u
 
 Distribution linéique continue
de charge, horizontale
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2/23/2018 44
2/23/2018 45
2. POTENTIEL ELECTRIQUE
2. 1. Energie potentielle électrique

Par projection dl.cosθ=dr

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2/23/2018 47
2. 2. Potentiel électrique

On pose

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2/23/2018 49
2. 3. Travail de la force électrique

2/23/2018 50
2. 4. Relation générale Champ - Potentiel

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2/23/2018 52
Potentiel d’un fil infini portant λ charge par unité de longueur.

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 2. 5. FLUX de E - THEOREME DE GAUSS
Angle Solide

Cet angle solide est toujours positif. Son unité est le « stéradian » (symbole sr)

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2/23/2018 55
2/23/2018 56
 q
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2/23/2018 58
2/23/2018 59
2/23/2018 60
2/23/2018 61
Remarque : Le principe de symétrie de Pierre Curie affirme que « Lorsque
les causes d'un phénomène possèdent des éléments de symétrie, ces
éléments de symétrie se retrouvent dans les effets. La réciproque n'est pas
vraie, c'est-à-dire que les effets produits peuvent être plus symétriques que
les2/23/2018
causes» 62
2/23/2018 63
2/23/2018 64
2/23/2018 65
2/23/2018 66
2/23/2018 67
2/23/2018 68
2/23/2018 69
2/23/2018 70
2/23/2018 71
2/23/2018 72
2/23/2018 73
 CHAP 3: DIPOLES ELECTROSTATIQUES
1. Définition: Le Dipôle électrostatique est un ensemble de
deux charges électriques ponctuelles opposés + q et –q,
séparées par une distance a très petite par rapport à la
distance r au point M où l’on observe leurs effets.

2/23/2018 74
Cette configuration est observable pour certaines
molécules (HCl par exemple).
La paramètre a est généralement très petit (10–10m)
devant les distances d’observation (1 m).

2/23/2018 75
2. Moment dipolaire: On apppelle moment dipolaire le
vecteur
P  q.NP
C’est donc un vecteur dirigé de la charge négative vers la
charge positive.

Unité de Moment dipolaire: Dans le SI, est en (C.m)

Dans le cas d’un ensemble de N charges qi repérées par
leur position r
i

Unités : L’unité S.I. est le coulomb-mètre.

Le debye (D) est parfois employé :
D = 3.336 10–30 C.m
12/23/2018 76
3. Dipôle permanent: La distance NP est invariable, P est un
vecteur permanent,

4. Dipôle induit: Système où P   .E ,  est la

polarisabilité de la molécule et E le champ électrostatique
extérieur.

2/23/2018 77
 5. APPLICATION
• La notion de dipôle a une importance particulière en
chimie, car dans les molécules, les liaisons entre deux
atomes d’électronégativité différente peuvent être
assimilées à des dipôles. Le comportement d’un dipôle
électrique plongé dans un champ permet d’expliquer
pourquoi le champ électrique créé en solution par un ion
permet de polariser les molécules du solvant afin qu’elles
s’orientent convenablement autour de l’ion en question.

2/23/2018 78
• L’énergie d’interaction dipôle-dipôle permettra d’éclaircir la
notion de forces de Van der Waals. Ces forces se déclinent en
4 forces :
– Forces répulsives (lorsque la distance entre les molécules
est faible) ;
– Forces attractives entre molécules polaires (Keesom: Les
forces de Keesom résultent d'une interaction
intermoléculaire entre dipôles permanents/ dipôles
permanents) ;
– Forces attractives entre une molécule polaire et une
molécule polarisable (Debye) ; (dipôle permanent / dipôle
induit)
– Forces moyennes attractives entre dipôles induits (même
lorsque les molécules ne sont pas polaires (London: les
forces de london sont des forces faibles intermoléculaires
2/23/2018 79
entre dipôles induits/ dipôles induits).
Potentiel d’un dipôle électrostatique

2/23/2018 80
 Champ d’un dipôle électrostatique
• Comme V ne dépend que de r et de θ, seules les
composantes Er et Eθ de seront non nulles. On a

Conclusion : Le champ créé par un

dipôle est proportionnel à

et le potentiel à

alors que pour une charge ponctuelle

créé est proportionnel à

Et V à

2/23/2018 81
 RAPPELS

2/23/2018 82
 Chap 4: CONDENSATEUR
Définition: On appelle condensateur l’ensemble de
deux surfaces conductrices ou armatures, en position
d’influence totale, séparées par un isolant ayant une
permittivité ou constante diélectrique donnée.
L’isolant est souvent appelé « diélectrique ».

2/23/2018 83
• Symbole d’un condensateur

- Exemple de condensateurs : Plan, sphérique,

cylindrique et quelconque.

Condensateur Plan Condensateur

sphérique Condensateur
cylindrique
2/23/2018 84
  Condensateurs électrochimiques
(Electrolytiques aluminium). Le
1er est de 1000 µF pour une
tension de service de 35 V
(Modèle axial), le 2eme est de 10
µF pour 160 V (Modèle radial)

 Plusieurs autres types de

condensateurs: De gauche à
droite : céramique multicouches,
céramique disque, film polyester
multicouches, céramique
tubulaire, polystyrène, film
polyester métallisé, électrolytique
aluminium. Unité de mesure en
centimètres

2/23/2018 85
Un condensateur est un réservoir temporaire
d’énergie sous forme électrostatique. Il se compose
de deux armatures métalliques et d’un isolant placé
entre ces armatures. L’énergie est stockée
uniquement dans ce matériau isolant. Le métal des
armatures ne peut pas stocker d’énergie mais des
charges électriques. La quantité de charge d’une
armature est l’opposée de l’autre.

2/23/2018 86
Capacité C d’un condensateur
• La capacité d’un condensateur mesure son
aptitude à emmagasiner des charges électriques
sur ces armatures. Elle s’exprime en Farad (F)
• La charge Q du condensateur est la charge Q1
portée par son armature positive au potentiel V1.
• En conséquence de l’influence totale (Q1 + Q2 = 0)
, la charge Q2 de l’armature (2) est : Q2 = - Q1 ou –
Q.
• La capacité est déterminée par la relation :

2/23/2018 87
 II. Coefficients de capacité et d’influence d’un
système de condensateurs
• Soient n conducteurs fixes (1), (2),-----(n), portés
respectivement aux potentiels V1, V2,-----Vn. Il y a
influence mutuelle de tous les conducteurs.
• La charge de chaque conducteur peut s’écrire
comme combinaison linéaire de tous les
potentiels, selon le principe de superposition :

2/23/2018 88
• Le Ci,j est le coefficient d’influence du conducteur
j sur le conducteur i en présence de tous les
autres. Ci,j = Cj,i et ils sont tous négatifs.
• Le Ci,i est la capacité du conducteur i en présence
de tous les autres.

2/23/2018 89
III. Calcul de la capacité d’un condensateur
• Calcul du champ E en un point situé entre les
armatures (par le théorème de Gauss E = f(Q)).
• Le calcul de la circulation de E, en passant d’une
armature à l’autre donne V1 – V2.
• Nous obtenons ainsi une relation entre Q et V1 –
V2, et nous déduisons la capacité C.

2/23/2018 90
 IV. Association de condensateurs

• Ils peuvent être groupés en :

- Série : l’armature interne reliée à l’externe du
suivant
- Parallèle : les armatures externes (internes)
reliées ensemble.
- Mixte

2/23/2018 91
• 1- Série : soient 3 condensateurs de capacités
respectives C1, C2 et C3 initialement neutres,
appliquons une ddp VA – VB : les condensateurs
prennent les valeurs de charges Q’1, Q’2 et Q’3.

Les armatures isolées (représentées en encadré) :

appliquons la conservation de charge
(charges initiales = charges finales)

2/23/2018 92
- Q1 + Q2 = - Q’1 + Q’2 et - Q2 + Q3 = - Q’2 + Q’3
Or Q1 = Q2 = Q3 = 0 initialement neutres,
Du système il vient :
Q’1 = Q’2 = Q’3
Des condensateurs en série, initialement neutres porteront
les mêmes charges à l’état final sous une ddp VA – VB.
La ddp est :

ou encore

Le condensateur équivalent au 3 condensateurs initialement

neutres C1, C2 et C3 placés en série aura pour charge Q’1 et sa
capacité sera C.
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2- En parallèle : mettons les condensateurs en
parallèle et appliquons la ddp VA – VB. Elle s’écrit :

- La charge totale prise par les armatures est Q’ = Q’1

+ Q’2 + Q’3 ; en remplaçant par leurs valeurs, il vient :
Q’ = (C1 + C2 + C3).(VA – VB)
- Le condensateur équivalent aux 3 condensateurs
initialement neutres en parallèle est C = C1 + C2 + C3
et portera la charge Q’.

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 La capacité Ceq
équivalente à
l'association en parallèle
de N condensateurs de
capacité C1, C2, ... , CN
est égale à la somme des
N capacités considérées :
Ceq = C1 + C2 + ... + CN

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3- Groupement Mixte : pour calculer la capacité du
condensateur équivalent, il faut calculer branche par
branche le condensateur équivalent à ceux de
chaque branche, pour faire apparaitre l’un des
groupement connus.
V. calcul de la capacité d’un condensateur plan
- charge :
- champ:
Car :
S est la surface des armatures (m2)
e est la distance entre armatures (m)
ε est la permittivité du diélectrique
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• circulation du champ:

par remplacement, on a :

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 Chap 5: Energie électrostatique
I. Définition
• L’énergie électrostatique W d’un système de
charges, supposées initialement éloignées les
unes des autres, correspond au travail qu’il faut
fournir pour amener ces charges à leurs positions
finales.

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II. Energie d’une charge ponctuelle placée dans un
champ E
Pour une charge q se déplaçant de A à B dans le champ
E, le travail de la force électrostatique est:
WAB = q (VA - VB) = qV
III. Energie d’un système de charges ponctuelles
Chacune des charges est soumise à l’action du champ
électrostatique créé par les autres charges. Initialement
toutes les charges étaient éloignés les unes des autres et
à l’infini :
- On amène q1 de l’infini à A1 : W1=0 car E=0 (absence
de champ en A1,
- On amène q2 de l’infini à A2 : En A2 le potentiel créé
par q1 est V2:
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• Considérons cette fois les deux charges ponctuelles
q1 et q2 séparées par la distance r.
• Pour obtenir l'énergie électrostatique d'interaction
entre ces deux charges, on peut soit considérer
que la charge q2 est placée dans le potentiel créé
par q1, soit que la charge q1 est placée dans le
potentiel créé par q2
1 q1q2
We  q2V12  q1V21 
4 0 r
• L’expression de cette énergie peut être mise sous
la forme :
We  q2V12  q1V21 
1
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2 100
 l’énergie potentielle
de q2 est donc :
- q1 en A1, q2 en A2, on amène q3 de l’infini à A3 : En A3 le
potentiel sera :

et l’énergie de q3 sera :

L’énergie totale pour n

charges sera :
Le terme ½ provient du fait que dans l’interaction entre qi et qj
est comptée 2fois, autrement dit, les potentiels sont comptés 2
fois
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 IV. Energie d’une distribution continue de charges
On se ramène à un ensemble de charges ponctuelles
en divisant la charge totale en dq :
• Distribution volumique :

• Distribution surfacique :

• Distribution linéïque :

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 V. Energie d’un système de conducteurs chargés en
équilibre électrostatique
• Cas d’un seul conducteur
La charge portée par un conducteur est surfacique,
caractérisée par sa densité σ. On a :

• et puisque la surface est équipotentielles, toutes les

• charges sont au même potentiel V , donc

• Or Q = C.V, donc

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• Cas d’un système de n conducteurs
Chaque conducteur porte l’énergie :
Pour n conducteurs l’énergie totale sera :

VI. Energie d’un condensateur chargé

L’énergie d’un condensateur dont les charges des
armatures sont respectivement +Q et –Q et sont
aux potentiels V1 et V2, à pour expressions :

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Localisation de l’énergie électrostatique
L’énergie électrostatique provient de la force
électrostatique donc du champ
électrostatique. Elle est donc localisée dans
l’espace ou existe le champ électrostatique
c'est-à-dire entre les armatures du
condensateur (et non sur les armatures ou
le champ est nul).
Exemple : condensateur plan
Le module du champ électrique E situé entre les armatures d'un
condensateur plan est égal à la différence de potentiel VA - VB entre
ces deux armatures divisé par l'épaisseur e du condensateur :
E = (VA - VB)/e
La différence de potentiel s'exprime en Volt(V), l'épaisseur en mètre
(m), donc le champ électrique peut aussi s'exprimer en volt par mètre
(V/m)
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• Pour :
• L’énergie est localisée entre les armatures c.à.d
dans le volume : V = S.e
Puisque

On définit la densité d’énergie par

A partir de la densité d’énergie on peut calculer
l’énergie W par :

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