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INTRODUCTION À
L’ÉLECTROMAGNETISME
L.Desplanque
ludovic.desplanque@univ-lille.fr
1
Particule chargée
vitesse
électriquement (-)
Force
d’interaction Force
d’interaction
Distribution de
charge (+) Particule chargée
électriquement (+)
Objectifs:
- Comprendre les interactions
- Calculer les forces mises en jeu
- Utiliser ces interactions (applications)
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Plan
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1. Quelques découvertes fondamentales dans le
domaine de l’électromagnétisme
𝟏 𝒒𝟏 𝒒𝟐
Force de Coulomb 𝑭 =
𝟒𝝅𝜺𝟎 𝒓𝟐
Avec 0 = 8,85 x 10-12 C2/(N.m2) (permittivité diélectrique du vide)
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1820: découverte d’un lien entre Electricite et
9 Magnetisme
Hans Christian
Oersted (1777-1851)
Convention du sens du
courant. induction
André Marie Ampère Michael Faraday
(1775-1836) électromagnétique
(1791-1867)
La force électromagnétique
s’exerçant sur les rayons du
disque parcourus par un
courant et placés dans
l’entrefer d’un aimant
provoque la rotation du disque
Peter Barlow La roue de Barlow:
(1776-1862)
premier moteur
électrique (1822)
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11
1868: DÉVELOPPEMENT DE LA DYNAMO
𝜌
(Maxwell-Gauss) 𝑑𝑖𝑣 𝐸 = Relation entre champ électrique et charge électrique
𝜀0
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𝜕𝐸 Un champ magnétique peut être généré soit par un
(Maxwell-Ampère) 𝑟𝑜𝑡 𝐵 − 𝜀0 µ0 = µ0 𝐽Ԧ courant électrique, soit par la variation d'un champ
𝜕𝑡 électrique
métal
Thomas Young Albert Einstein
(1773-1829) Phénomènes de diffraction et d’interférences Effet photoélectrique: émission d’électrons (1879-1955)
par un métal éclairé par une lumière de
lumineuses (exemple des fentes d’Young)
fréquence suffisamment élevée
=> La lumière est une onde
=> La lumière est constituée de particules d’énergie
(quanta) qu’on appellera photons à partir de 1920.
Energie d’un
photon Fréquence du
Max Planck rayonnement
(1858-1947)
E = h électromagnétique
Constante de Planck
h = 6,626 070 040×10-34 J⋅s
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Plan
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Proton
Jean Perrin (charge positive) neutron Ernest Rutherford
(1871-1937)
(1870-1942)
La matière est constituée d’atomes composés d’un noyau (neutrons
+ protons) et d’un nuage d’électrons gravitant autour du noyau.
Grandeurs caractéristiques:
Neutron: m = 1,67493×10-27 kg, charge = 0
Proton: m = 1,67262×10-27 kg, charge = +1,6x10-19C
Electron: m = 9,109×10-31 kg, charge = -1,6x10-19 C
Nombre de protons = nombre d’électrons
configuration électronique:
électroniques
Exemple: Noyau
atome
d’aluminium
Electrons
Matériau A Matériau A
Lorsqu’on met deux matériaux en Quand la liaison est cassée, certains des atomes
contact, les atomes de surface qui étaient liés ont tendance à garder des
partagent leur nuage électronique électrons supplémentaires et d’autres ont
et forment des liaisons chimiques tendance à se laisser facilement arracher leurs
(adhésion). électrons.
Matériau B
Une charge nette positive ou
négative apparaît dans les -
matériaux: ils sont maintenant
capables d’attirer ou de repousser
de petits objets de faible masse +
(comme l’ambre avec la paille).
25
Dans les isolants, les bandes d’énergie les plus faibles sont entièrement pleines
et la bande interdite est très grande.
Dans les semiconducteurs, la dernière bande occupée est soit très peu, soit
presque complètement remplie et la hauteur de bande interdite relativement
faible rend possible l’excitation d’électrons de la bande de valence à la
bande de conduction.
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Utilisation des semiconducteur en électronique:
26 exemple du microprocesseur
Les moments magnétiques des atomes sont alignés et le moment magnétique résultant
est fort.
Ils peuvent être fortement magnétisés, avec une aimantation plus ou moins persistante
lorsque quand le champ magnétisant est interrompu.
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Les utilisations courantes des matériaux
31 magnétiques
Isolation galvanique Moteurs Stockage d’information
Les champs électriques et magnétiques sont représentés par des vecteurs. Ces « champs » ne
sont visibles que par les effets qu’ils engendrent (ex: mise en mouvement d’une particule
chargée…).
Représentation des vecteurs perpendiculaires:
𝑢. 𝑣Ԧ = 𝑣)
𝑢 × 𝑣Ԧ × cos(𝑢, Ԧ
𝑢 Λ 𝑣 = 𝑢 × 𝑣Ԧ = 𝑤
Si 𝑢 et 𝑣Ԧ sont perpendiculaires:
𝑤 = 𝑢 𝑣Ԧ
𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒𝑠
𝑢 Λ (𝑣Ԧ + 𝑤 )= 𝑢 Λ 𝑣 + 𝑢 Λ 𝑤
k 𝑢 Λ 𝑣 = 𝑘𝑢 Λ 𝑣Ԧ = 𝑢 Λ 𝑘𝑣
𝑥 𝑥 𝑥
𝑥2(𝑓 𝑥 − 𝑔( 𝑥))𝑑𝑥 = 𝑥2 𝑓( 𝑥)𝑑𝑥 − 𝑥2 𝑔( 𝑥)𝑑𝑥
1 1 1
𝑥2
𝑥2 𝑥 𝑥
න 𝑓( 𝑥)𝑑𝑥 = 𝐹(𝑥) = 𝐹 𝑥2 − 𝐹 𝑥1 𝑥2 𝑘. 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑘. 𝑥2 𝑓( 𝑥)𝑑𝑥 (si k ne dépend pas de x)
𝑥1 1 1
𝑥1
𝐸 𝐶. 𝑑𝑙 = 𝐸. ( 𝑙𝑑 si 𝐸 ne varie pas sur le chemin C)
𝐶
Signification graphique 𝒙𝟐
f(x)
න 𝒇( 𝒙)𝒅𝒙
𝒙𝟏
x1 x2 x
R sin Θ
R
Θ
R cos Θ
sin 𝜃
tan 𝜃 =
cos 𝜃
𝑀′
M’ 𝑊 𝑇 = න 𝑇. 𝑑𝑙
𝑁 𝑇 𝑀′
𝑀
M 𝑊 𝑇 =න 𝑇 × 𝑑𝑙 × cos(𝑇, 𝑑𝑙)
𝑀
𝑃 Si 𝑇 est constant et toujours // au chemin,
𝑀′
IUT GEII Lille - Module P2 𝑊 𝑇 = 𝑇 × 𝑐 𝑢𝑑 𝑟𝑢𝑒𝑢𝑔𝑛𝑜𝑙 × 𝑇 = 𝑙𝑑 𝑀ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑀𝑀′
39 Choix de la base et du repère
En fonction de la symétrie du problème…
Coordonnées cartésiennes z
y dy
M dx M dz
O dy O dx y
x h
L M
l x L
O x l
L
z z
r dθ M
r L dz dθ M θ0 dz θ0
θ0 dr
O h h
r r
O O
Longueur Surface Volume
Découpage infinitésimal: r d Découpage infinitésimal: r d dz Découpage infinitésimal: r d dz dr
Cours, énoncés TD et corrections sur moodle (rubrique DUT GEII/module de Physique P2)