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Groupe ENCC
1 kp = 0,01 kN ou
1Mp = 10kN
S O M M A I R E
1. VALIDITE……………………………………………………………………………… 04
2. DOMAINE D’APPLICATION……………………………………………………….. 04
3. INDICATION D’AUTRES NORMES ET REGLEMENTATIONS……………….. 04
EXEPLICATION ……………………………………………………………………… 28
1) VALIDITE
Elle n’est pas valable pour les autres constructions telles que par exemple : pilotis,
déflecteurs, débarcadères, défenses de berges, ainsi qu’à leurs accessoires et aux
conduites.
2) DOMAINE D’APPLICATION
La présente Norme sera à utiliser pour toutes les constructions hydrauliques en acier
directement ou indirectement exposées à une charge hydraulique, qu’elle soit statique (par
exemple charge extérieure, pression latérale ou force ascensionnelle). Elle concerne
également tous les équipements mécaniques nécessaire au déplacement de ces
constructions. Les éléments métalliques connexes de ces installations qui ne sont toutefois
pas soumis à une charge hydraulique, seront uniquement calculer d’après les
spécifications qui leur sont applicables.
Les normes importantes pour les constructions hydrauliques sont énumérées ci-après.
L’édition correspondante en vigueur devra être utilisée, sauf indications contraires dans la
présente Norme. Les autres normes et réglementations seront prises en considération selon
leur domaine d’application.
DIN 1055 : 2ième partie – hypothèses de charge dans les superstructures. Charges roulantes,
charges dues au vent.
DIN 4114 :
- 1ière partie – Constructions métalliques en acier. Cas de stabilité : (flambage,
renversement, voilement), bases de calcul, prescriptions
- 2ième partie – Constructions métallique en acier. Cas de stabilité : (flambage,
renversement, voilement), bases de calcul, directives.
DIN 19700 :
- 1ière partie – Barrages. Directives pour l’étude, la construction et l’exploitation
de barrages de vallée.
- 2ième partie – Barrages. Directives pour l’étude, la construction et
l’exploitation de barrages.
DV 804 :
Base de calcul pour ponts de chemin de fer métalliques (BE) des Chemins de Fer Fédéraux (1)
DV 827 : prescriptions techniques pour constructions métalliques (acier) (TVSt) des chemins de Fer
Fédéraux Allemands (1)
- Directives pour l’équipement des écluses des voies navigables intérieures. Edité par le Ministre
fédéral des Transports
(1) en vente auprès de la direction des chemins de fer : « Bundesbahndirektion Hannover » Drucksachenlager Minden 495,
Schwarzer Weg.8.
4) HYPOTHESES ET CAS DE CHARE
Les conditions de service particulières couvrent les charges plus rares, d’une intensité
supérieure à celles du §4.2.1 et celles des réparations. La simultanéité de ces charges ne doit
être considérée que si leur combinaison est à la fois possible et probable. Elles peuvent
résulter selon les §4.2.2.1 à §4.2.2.8 de :
5.3.1.2 La glace (poids, poussée, impact) dans la mesure où il n’en a pas été tenu compte
par le supplément (section 5.1.)
4.2.2.5 Variation des conditions d’appui (par exemple tassement inégal et déformation
des fondations).
4.2.2.6 Charges asymétriques sur des systèmes porteurs uniquement prévus pour des
charges symétriques
4.2.2.8 vent
Les cas de charges exceptionnels couvrent notamment les charges exceptionnelles qui
interviennent en cours de transport, pendant la construction, et toutes autres occasions
exceptionnelles, modification de la poussée en raison des fuites des ballasts d’air et des
flotteurs et impacts de navires. Il faudra également tenir compte du vent, de la pression
hydraulique unilatérale et de la surpression.
La simultanéité de ces charges ne sera à envisager que si leur combinaison est à la fois
possible et probable.
5.1 Poids mort compte tenu des influences tendant à augmenter le poids
Par poids mort en entendra le poids des éléments de construction, des pièces mécaniques, des
équipements, des dispositifs de protection et de la peinture. Les éléments de constructions
métalliques et mécaniques devront être pris pour un poids spécifique de 7,85 t/m3, soit une
grandeur de charge de 77kN/m3 (7,85 Mp/m3) et les pièces en bois pour un poids spécifique de
1t/m3, soit 9,81 kN/m3 (1Mp/m3).
A moins qu’un poids supérieur ne soit prescrit, on adoptera, pour les peintures un poids minimum
de 1kp/m² (10N/m²) de surface revêtue et pour l’adhérence de l’eau de la glace, de la végétation et
des souillures des éléments à relever hors de l’eau, une charge de 5kp/m² (50N/m²) de surface. On
entendra par surface, la surface peinte. Ces surcharges ne seront à considérer que si elles sont
défavorables.
5.3 Glace
Pour les tabliers et leurs renforts, on utilisera les calculs, en complément à la charge
hydrostatique pour la zone entre 0.5m au-dessus et 0.5m au-dessous du niveau de l’eau :
A. pour les cas à forte glaciation et les barrages de glace, une pression
superficielle uniforme de 10Mp/m² (100kN/m²)
B. pour les cas à glaciation moyenne, une pression superficielle uniforme de
3Mp/m², sur la charpente principale (30kN/m²).
Cette pression sera supposée s’exercer aux nœuds à la hauteur de la surface de l’eau :
A. Dans le cas à forte glaciation, avec une charpente linéaire de 10Mp/m
(350kN/m)
B. Dans le cas à glaciation moyenne, avec une charge linéaire de 10Mp/m
(100kN/m)
Lorsque le courant passe sous la construction, il faudra justifier que le bord inférieur est
capable d’accepter une charge linéaire de 3Mp/m (30kN/m).
(2) Par Cote dans l’acceptation de la présente Norme, on entendra toute la région côtière de la Mer de Nord et de
la Mer Baltique, y compris les îles, estuaires et fjords.
Dans le cas où les conditions locales n’imposent pas d’autres valeurs, il faudra tenir compte pour
le frottement des navires (par exemple : portes busquées ouvertes et les docks, dans la zone de la
ligne d’eau et dans le sens du déplacement d’une force horizontale de 5Mp (50kN) et, en même
temps, d’une force horizontale perpendiculaire au sens du déplacement, de 10Mp (100kN).
Il faudra tenir compte séparément des écarts de température par rapport à la température théorique
de -10°C et de leurs différentes incidences dans l’ouvrage.
A. Pour les ouvrages qui sont en permanence au –dessus de l’eau ou ceux qui par
intermittence, sont totalement ou en grande partie hors de l’eau ……±35°C.
B. Pour les ouvrages qui sont en permanence ou par intermittence légèrement hors de l’eau
ou protégés des fortes variations de température …………………….±20°C
C. Pour les ouvrages qui sont immergés en permanence …………..±10°C
Les variations de température seront à augmenter de manière appropriée dans les cas A et C,
lorsque les conditions climatiques ou incidences particulières (par exemple la zone d’influence
de tuyauteries de réfrigération) l’exigeront.
5.7 VENT
5.7.1. Orientation et force de vent
Il faudra admettre que la force du vent s’exerce horizontalement. Dans la mesure où il ne
faudra pas, selon la Norme 1055, 4ème Partie, tenir compte d’une charge de vent plus élevée.
La force vent sera prise égale à w=100 kp/m² (1kN/m²) au repos et à 50 kp/m² (0.5kN/m²) en
(3) Voir : « Directives pour l’équipement d’écluses etc… » “Richtlinien für die Ausrüstung von Schleusen
des Binnen schiffarhrtsStrassen “ éditées par le Ministère des transports. (Bundesminister f. Verkehr).
mouvement. Dans le région côtière il faudra compter de toute manière avec une force de vent de
150kp/m² (1,5kN/m²).
Les efforts de frottement doivent être calculés avec les coefficients de frottement par glissement
ou roulement. Si des coefficients plus faibles donnent des charges plus défavorables, les valeurs
devront être réduites en conséquence.
Pour les organes de fermeture qui peuvent être descendus sans effort mécanique il faut, pour
prouver que les mouvements de descente peuvent s’effectuer en toute sécurité, multiplier par le
coefficient de 1.25 les efforts de frottement obtenus.
Pour tenir compte de l’augmentation des efforts suivant §.4.2.2.2. (Conditions de service
particulières), les efforts de frottement doivent être multipliés par 1,2.
Les coefficients suivants sont applicables, entre autres, aux vannes glissantes et aux
étanchéités.
5.12. Effort d’inertie ne seront à déterminer que pour d’importants changements de vitesse
(par exemple : freinage en fermeture rapide)
Les efforts de manœuvre devront être calculés en fonction des charges à déplacer, compte tenu des
efforts de frottement et d’une charge hydraulique ou hydrodynamique. (Voir également 7.11.)
Les réactions des efforts de manœuvre pouvant se manifester sur les moteurs de commandes
choisis et sur les équipements mécaniques, hydraulique et électriques, prévus devront être
prise en compte dans tous les éléments de construction ( Voir également §7.31.2.)
L’effort de fermeture nécessaire doit être assuré et justifié pour tous les cas de charge.
Les répercussions des efforts de fermeture sur les éléments de construction devront être
prises en compte.
a). Des croquis d’ensemble du système statique avec ses dimensions principales.
b). Les hypothèses de charge, position et types de charge formant la base des calculs.
c). Les matériaux de construction et les éléments de raccordement
d). Les dimensions et section de tous les éléments de construction essentiels
e). Les contraintes maximales admissibles et réelles dans tous les éléments de
construction et éléments de raccordement essentiels.
f). La grandeur des déformations découlant, des positions e t des cas de charge principaux.
g). Un diagramme effort / course pour tous les mouvements.
6.2. V a l e u r s c a r a c t é r i s t i q u es de s m at é r i a u x
Toutes les valeurs caractéristiques des matériaux qui ne sont pas spécifiées par les Normes DIN
devront être justifiées.
Les méthodes de calcul sont libres pour autant qu’elles garantissent une bonne
détermination des efforts tranchants et des contraintes. L’utilisation de formules ou de méthodes de
calcul, de rendement ou d’autres valeurs de calcul peu connues entraîne l’obligation d’en indiquer les
sources communément accessibles, faute de quoi la validité des valeurs adoptées doit être prouvée.
6.4. Justifications
La justification générale des contraintes doit être effectuée en tenant compte des § 6.5 et §6.6 pour
tous les éléments de construction et raccords, et cela pour les cas de charge énuméré au §4.2 à
moins que certains cas de charge soient sans importance. Il faudra prouver que les contraintes
admissibles selon §6.6 ne seront pas dépassées. Il faudra en outre, prouver pour les états de
contraintes bi axiales, que la tension équivalente admissible donnée par la formule :
eq x2 y2 x . y 3 xy2
ne sera pas dépassée.
Les principales valeurs de section applicables pour la justification des contraintes des différents
éléments de construction sont résumées au tableau N°1.
ΔA et ΔI seront à prendre par rapport avec l’axe de gravité de la section transversale non affaiblie.
Dans le calcul, il ne sera pas fait de distinction entre rivets et boulons ajustées pour les
construction en acier suivant DIN 7968
Les semelles ne seront considérées comme efficaces qu’à partir de l’endroit où toute leur
portée est raccordée. Chaque semelle doit être raccordée par au moins deux rangées de rivets
au-delà de son extrémité théorique. L’avant-dernière rangée peut coïncider avec cette
extrémité.
Si des cornières sont prévues, l’une des deux ailes doit être raccordée pour une valeur égale à
1,5 fois celle de compression est repris par les surfaces de contact.
Pour l’épaisseur, la longueur, la surface et les moments d’inertie superficiels des soudures,
ainsi que pour le calcul sous sollicitation simple ou combinée, observer la Norme DIN
4101, Ed. de juillet 1974, chapitre 3.
La stabilité doit être justifiée selon DIN4114 pour tous les éléments de construction
considérés séparément, pour chacun des cas de charge du §4.2.
Lors de la justification de la sécurité au voilement, les cas de charge du §4.2 seront
assimilés aux cas de charge suivants de la norme DIN 4114 :
Pour les tôles sollicitées en compression du fait de leur participation au système porteur
principal et simultanément sollicitées en flexion par les charge locales (par exemple tablier).
La sécurité pour cette combinaison d’efforts devra être justifiée. (5)
(5) Voir G. Wickert G. Schmausser «Stahlwasserbau » Ed. Springer. Berlin – Heidelberg –
New York (1971).
BASE DE CALCUL POUR CONSTRUCTIONS HYDRAULIQUES EN ACIER
BUREAU D’ ETUDES / Hydromécanique DIN 19704-Septembre 1976 DO C N ° : 70 1 BC
A L I E C O DIN 19704-Septembre 1976 Page 13 / 28
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Pour l’acier de construction St42 (selon la Norme DIN17 100) les coefficients de flambage et
les contraintes équivalentes minorées de la DIN 4114 devront être interpolés.
Pour les constructions dont les joints d’étanchéité, les possibilités de déplacement et les conditions
d’appui sont influencés par les déformations de la construction, il faudra justifier que ces déformations
demeurent dans les limites admissibles pour le maintien de l’étanchéité, des possibilités de
déplacement et du fonctionnement mécanique. Le calcul des déformations peut être basé sur les
valeurs des sections non affaiblies.
La justification de la résistance à la fatigue doit être effectué pour les éléments de construction soumis
à une sollicitation par pulsations ou alternances de charges, avec des coefficient d’alternance de N
2.106. Dans ces cas, les contraintes admissibles des Tableaux 3 et 4 devront être réduites selon DV
804, ou DV 848.
Pour les éléments de construction de bouchures mis en charger par des vibrations (voir DIN 19 705 de
sept. 1976, §6.1) la résistance à la fatigue doit également être justifiée.
On veillera à ce que les éléments de fermeture flottants ne puissent ni chavirer, ni couler. L’angle
d’inclinaison admissible dans le sens transversal et longitudinal devra être fixé individuellement pour
chaque cas.
En principe, il n’est pas nécessaire de déterminer les contraintes secondaires, dues à la rigidité
d’assemblage des pièces. Si elles sont prises en compte dans les calculs, les contraintes admissibles
peuvent être majorées. Le taux de la majoration doit être justifié.
Les contraintes de flexion qui de manifestent dans les membrures lorsque l’axe de gravité et la ligne
d’action de l’effort longitudinal ne coïncident pas, (par exemple dans le cas d’excentricité et de barre
courbes) doivent être prise en compte dans la justification des contraintes pour les différents cas de
charge. Les contraintes normales admissibles peuvent alors être dépassées d’un maximum de 10%.
On ne teindra pas compte des excentricités qui se présente :
6.5.2 Tôles
Pour les tôles tenant lieu de membrures de sections composées (par exemple, tôle de
bordés) il faut prendre la totalité de la largeur associe à la flexion, suivant fig.1, en l’absence
de calcul plus précis.
La largeur entièrement associée de chaque côte de l’âme est de , B où :
B : = demi portée de la tôle entre deux poutre (voire fig.1.)
ou longueur en porte à faux d’une plaque en console.
: = coefficient de minoration (sans indication de dimension).
Le coefficient dépend du rapport de portée L/B de la tôle ainsi que de l’allure des moments
suivant la fig.2. On prendra, selon la fig.1 comme portée, la valeur de L.
Pour les poutres continues, la portée idéale (LI ou LII) correspond à la longueur de l’étendue
des moments de même signe.
Pour les poutres à une seule travée, la portée idéale correspond à la portée réelle.
Les tôles planes, sollicitées à la flexion par une pression hydraulique, se calculent
selon la théorie des plaques, sur la base de la théorie d’élasticité.
On obtient ainsi pour la contrainte de flexion dans les fibres extérieures de la tôle :
k P.a ²
en N/mm².
100 s ²
où
P : pression hydraulique en N/mm² (rapportée au milieu des plaques)
a, b : portée en mm, suivant fig.3 à 6
s : épaisseur de la tôle, en mm
k : coefficient ( sans indication de dimension)
Les coefficients k des valeurs indiquées pour les points et les conditions d’appui donnés aux
figures 3 à 6 doivent être pris au tableau 2.
Les tôles continues peuvent être calculées par des méthodes d’approximation.
a a
4y
Fig 6.
4x =0,3 4y
4y
3x
4x =0,3 4y
3y=0,3
3x
3x
1y
3y=0,3
3y=0,3
1y
1y
b
1y
b
b
1x 3x
b
1x 3x
1x
1x 3x
2x =0,3 2y
2y
Fig.3. Fig.4. Fig 5.
Les différents éléments de la section transversale doivent se recouvrir entre eux et être
raccordés séparément.
Les couvre joints et éléments d’assemblage dans les raccords et les joints doivent, en principe,
être calculés d’après les efforts qui leur incombent. Dans les raccords des barrages en compression, les
forces de compression seront admises sans application du coefficient de flambage. Si, au droit des
joints, les couvre joints ont au moins même section que les pièces assemblées, aucune justification
n’est nécessaire pour eux ; par contre, pour les élément d’assemblage, une telle justification est
nécessaire. Dans les joints des pièces fléchies, on admet pour les éléments de membrures ( semelles,
cornières de membrure etc. ) et pour les bandes longitudinales de renfort associées, comme contrainte
proportionnelle au moment de flexion un effort longitudinale de :
M
Ni Si
I
Où :
M: moment fléchissant exercé sur la section globale
I: moment d’inertiel de la section globale
Si =Ai . ei : moment statique de la section entière Ai de la pièce considérée par rapport à l’axe de
gravité de la section globale.
ei = distance entre l’axe de gravité de l’élément de section Ai et celui de la section
globale.
Les rails de roulement dont toute la longueur repose sur béton (voir la fig. 7a) devront être
dimensionnés comme des poutres sur appui élastique. L’utilisation d’une valeur de C = 200 N/mm3
(20 000 kp/cm3) pour les appuis est permise.
La pression dans le béton sous la surface de contact doit être justifiée selon la Norme DIN
1045, Ed. Janvier 1972, § 17.3.3.
Si, selon la fig.7 le rail de roulement repose sur une poutre de renfort spéciale, le calcul
justificatif doit être effectué comme si la poutre ne reposait librement sur le béton que par sa semelle
inférieure. Il faudra notamment tenir compte dans ce cas, de l’importance de concentration des efforts
dans l’âme de la poutre, au point d’attaque de la pression des roues. Il faut, en outre, empêcher de
façon efficace une contre flèche des ailes ou des semelles des poutres.
La surface de répartition de charge doit être située dans toute sa largeur dans le béton. La distance
minimale « e » du bord extérieur de la surface de transmission de l’arête du béton dépendra, en outre,
l’emplacement des armatures ; cette distance ne devrait pas être inférieur à 15cm, de manière générale.
Des forces latérales et des excentricités peuvent également avoir une incidence sur le
dimensionnement et la considération des rails de roulement. *
* Cf. Luchschmidt « Charge excentrique des armatures de galets et rails de vannes wagon » Stahlbau, Cahier 3
de 1961, pages 83 à 9. – Edition Ernst et Sohn. 1000 Berlin 31, Hohenzollerndamm 169.
e 15 cm
Fig. 7a
h h2-b1 h
b2 b3
e 15 cm
Fig. 7b
b1
h h2-b1 h
b2 b3
tragende Betonbreite
Largeur de béton portante
Il faut justifier que la pression du béton sous la surface d’appui ne dépasse pas la valeur 1
b2 W28
1 3
b1 2
Pour les contraintes admissibles dans les éléments de construction, on adaptera, pour la
justification générale des contraintes et de la stabilité, les valeurs de tableau 3.
Pour les contraintes admissibles dans les éléments d’assemblage, on adaptera les valeurs du
tableau 4 pour la justification générale des contraiontes.
Les contraintes admissibles, définies au Tableau 4 pour les cordons de soudure, s’entendent
pour immobiles. Des programmes de contrôle devront être établis pour la vérification d’absence de
défauts dans les cordons de soudure.
Pour les cordons de soudure situées dans les zones soumises à des sollicitations dynamiques,
on appliquera les Directives des Chemins de Fer Allemands, DV 848 pour les contraintes admissibles,
l’exécution et les contrôles.
Lorsqu’une corrosion importante est à prévoir ou lorsque les éléments ne sont pas accessibles
après assemblage, leurs contraintes admissibles seront à minorer d’un maximum de 10%.
Pour le dimensionnement des éléments de machines et pour les même cas de charge que ceux
considérés pour les constructions en acier, on adoptera toujours la position de fermeture la plus
défavorable et procédera comme suit :
Il faudra déterminer :
a). Les efforts de manœuvre applicables, suivant §.4 aux calculs des constructions en acier.
En outre :
Les appareilles de manœuvre devront être choisis en fonction des charges exercées, il faudra
vérifier rétroactivement les sollicitations dans le mécanisme de manœuvre et dans les organes mobiles
pour le cas de la transmission maximale des efforts dans ces pièces (par exemple : pour le couple de
calage de moteur, pour le réglage maxi du dispositif de protection contre les surcharges) en tenant
compte des sollicitations admissibles selon §.7.2.1 pour le cas de charge exceptionnel.
Il faut également tenir compte de l’effet d’un arbre de synchronisation mécanique et électrique.
La commande manuelle de secours doit être prévue de façon à ce que l’effort contit ne dépasse
pas 80 N m/s (8kp m/s) par opérateur. Ceci correspond, pour un rayon de manivelle de 400 mm et de
vitesse de rotation de 1 m/s en service normal, à un effort de 80N (8kp) sur la manivelle.
Les rendements des éléments doivent être basés sur des valeurs généralement reconnues, en
précisant la documentation applicable. Il est recommandé de contrôler des taux de rendement sur
l’ouvrage terminé.
D’autres aciers et pièces coulées en acier, les contraintes admissibles peuvent être déduises
proportionnellement aux limites élastiques.
Bout à bout (1) soudure en x avec soud- Toutes les qualités Pression 160 180 210 210 270 315
Contrainte transversale au
ure d’angle double (2) chanfrein en demi Av. justification de qual.12 Traction et traction 160 180 210 210 270 315
avec soudure d’angle 3&4) Sans justification de qualité s/flexion 135 150 175 170 190 220
Soudure d’âme en K avec Compression et 160 180 210 240 270 315
cordon
soudure d’angle double (5) compression/flexion
Toutes les qualités
Soudure d’âme chanfrein demi V Traction et traction 135 150 175 150 170 197
avec soudure d’angle double (6) /flexion
Soudure d’âme avec chanfrein en V Compression et 135 150 175 150 170 197
Soudure d’angle (7) Toutes les qualités
compression/flexion
Soudure d’angle (8-11) Traction et traction 135 150 175 150 170 197
/flexion
Toutes les soudures (1- Toutes les qualités Cisaillement 135 150 175 150 170 197
Soudure d’âme à chanfrein en 135 150 175 150 170 197
demi V avec soudure d’angle (7) Toutes les qualités Valeur équivalente
Soudure d’angle (8-11)
Les sollicitations statiques et dynamiques de toutes les parties mécaniques et celles de leurs
soudures doivent être vérifiées, de même que la pression hertzienne et la pression sur la paroi de trous
(de boulons). Le mode dimensionnement utilisé à ce jour pour la partie mécanique des constructions
hydrauliques en acier s’étant avéré satisfaisant, il y a lieu d’effectuer la justification suivant 7.2.1.
On appliquera par contre aux pièces mécaniques, soumises à des alternances de charge égale
ou supérieur à 0,5.106, les connaissances les plus récentes concernant l’endurance. La la justification
sera à effectuer suivant § 7.2.2.
La résistance à la fatigue doit être relevée sur les graphiques. Des résistances supérieures dans
le domaine de la durée de vie peuvent déterminées d’après la fréquence prévue des alternances des
charges, selon la courbe de WÖHLER. Le nombre d’alternances de charge et l’effet moyen à justifier
par le diagramme force/course sont définis en fonction de l’objet de l’installation.
7.3.1 Arbre :
Le dimensionnement des arbres avec un rapport de d50 doit non seulement tenir compte de
la résistance du matériau, mais encore de l’angle de torsion et de la vitesse de rotation. Selon la
fréquence de la sollicitation, 15 à 20 minute d’angle par m courant son admissibles.
Pour le calcul de la résistance à la fatigue des racines des dents des pignons et crémaillères
selon DIN 3990, 1ère à 3ème, 5ème à 8ème et 9ème (Projet), 10ème Parties – ou : Hütte. Vol IIA, 28ème éd.
(Édition Wilhelm Ernst & John Hohenzollerndamm -169, 1000 Berlin 31) on
prendra comme coefficient de sécurité contre la rupture par fatigue des bases de dents, pour les roues
d’une précision supérieure à la qualité 7 de la Norme DIN 3961, dans les engrenages fermés, une
valeur d’au moins 1,7, et pour les engrenages ouverts d’une précision inférieure, un coefficient de 2,4.
Le choix des valeurs admissibles pour le calcul de la fréquence de manœuvre des mécanismes et sur
l’effet moyen du diagramme effort/course.
Les chaînes à maillons sont essentielles dimensionnées en fonction de l’usure entre les
maillons et les axes. A cet égard, on distinguera entre :
F
p En N/mm²
d .s
Dans cette formule :
F : Effort en N par maillon
d : diamètre des axes en mm
s : épaisseur utile des maillons en mm.
Par « Flexion » on entend l’enlèvement ou le retour d’un maillon en charge sur un pignon de
chaîne ou une poulie de renvoi.
Au Tableau 5, les chaînes sont réparties entre les classes I à V en fonction de la fréquence des
flexions. Les pressions admissibles pour chaque classe sont indiquées en fonction de la nature des
matériaux associés (ou leurs duretés superficielles). Les pressions indiquées correspondent à des
conditions de service normales § 4.2.1.
Dans les cas de charges particulières et exceptionnels, les valeurs peuvent être augmentées
proportionnellement aux contraintes admissibles selon le § 7.2.1.
On admet pour le calcul, que tous les maillons d’un élément de chaîne sont uniformément
chargés.
BASE DE CALCUL POUR CONSTRUCTIONS HYDRAULIQUES EN ACIER
BUREAU D’ ETUDES / Hydromécanique DIN 19704-Septembre 1976 DO C N ° : 70 1 BC
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Les valeurs indiquées au tableau 5 pour les classes I et II s’entendent à condition que les axes
soient sertis dans l’un des deux groupes de maillons de chaque jointure.
Les valeurs de la classe V sont applicables à la pression entre l’axe et les maillons sertis.
Lorsque les axes ne sont pas sertis, les pressions admissibles doivent être vérifiées et
justifiées, sauf pour les classes III à V.
Lorsque une répartition uniforme des contraintes est admise, la valeur pour la contrainte en
traction se manifestant à la section du trou de maillon sera :
F
Z 0,8. ...
2.a.s
où :
F
F : Effort par maillon en N
a : moitié de la largeur de la section du trou en mm
s : épaisseur utile des maillons en mm.
Pour éviter une sollicitation excessive à la flexion dans la tête des maillons, la hauteur
de segment b doit correspondre à 1,4 -1,6 fois la moitié de la largeur de la section du trou a.
Les efforts de cisaillement et de flexion des axes doivent être justifiés et correspondre
aux valeurs admissibles (selon §7.2.1)
Pour le flexion, on peut admettre qu’un seul axe transmet l’effort de la chaîne sur le
pignon, et sera déchargé vers la fin de la flexion par les maillons précédents, inclinés sous
l’angle α de la moitié de l’effort exercé par la chaîne. (L’angle α en degrés = 360/ nombre de
dents du pignon).
(14) – On peut remplacer les perçages des maillons, à trempe superficielle par des douilles trempées,
emmanchées à la presse.
(15) – Les mêmes valeurs s’appliquent aux maillons bagués au bronze et aux axes en acier.
La paire, pour les chaînes à deux brins j’appui de l’axe peut être considéré comme quadruple. Dans ce
cas, la portée sera à prendre au moins 6% supérieure à la distance nette entre les disques dentés des
pignons. Pour des raisons de déformation cette dernière valeur ne devra pas dépasser 1,7.d. (16)(Voir
Dr L.Baldauf, Communication DIN, Chier 1972 (Edit.Beuth, 1-Berlin 30 Burggraienstr. 4/7).
Le dimensionnement des axes à fuseaux et des dentures des pignons dépend de la sollicitation
à la flexion et de la pression (usure) entre les axes et les dentures. Cf. “Hütte“ Vol IIA 28 ème 2d pages
163 à 164 (13). Le matériau des axes doit avoir une résistance minimale de 5000 kp/cm² (500N/mm²).
Les valeurs de la classe V du tableau 5 peuvent être admise comme pression admissible dans
les articulations, en l’absence de toute flexion en charge.
Les valeurs du tableau 5 sont applicables de manière analogue aux chaînes à fuseaux guidées
et moufles en charge.
Pour assurer un dimensionnement suffisant des dispositifs de guidage, les efforts latéraux dus
aux conditions géométriques sont à majorer de 100%. Cette majoration doit être égale à au moins 3%
de l’effort de compression. Le guidage sur attaque du pignon doit être, en outre, dimensionné pour un
effort perpendiculaire au guidage égal à 0.3 fois l’effort de compression ou de traction.
Les observations du § 7.3.3.2 sont également applicables à la sollicitation des axes et des
dentures.
Le §7.3.3.1 est applicable de manière analogue aux chines comprimées moufles en charge, le
§ 7.3.3.2 dans les autres cas.
La sollicitation admissible pour les différents cas de charge sera basée sur la résistance
d’épreuve, définie dans la norme des dimensions correspondante au lieu d’être basée sur la limite
élastique (voir §7.2.1).
La traction sur le câble ne doit pas supérieur à la résistance à la rupture théorique divisée par
le coefficient de sécurité . La résistance théorique à la rupture du câble est le produit de la section
métallique qm et de la résistance normale z des fils. Par “section métallique de câble“ en entendra la
somme des sections de tous les fils constituant le câble. Elle sera calculée à partir du diamètre nominal
du câble d, au moyen du “ facteur de remplissage“ (voir la Norme DIN 3015 3ème Partie).
(17) : Pour les câbles et transmissions par câbles nous renvoyons aux Directives VDI n° 2358 “câbles
métalliques pour moyens de transport“ 2ème ed Oct 1968 Edition VDI Düsseldorf et aux Normes 3051 et
suivantes.
BASE DE CALCUL POUR CONSTRUCTIONS HYDRAULIQUES EN ACIER
BUREAU D’ ETUDES / Hydromécanique DIN 19704-Septembre 1976 DO C N ° : 70 1 BC
A L I E C O DIN 19704-Septembre 1976 Page 26 / 28
Groupe ENCC
La section d’une âme acier éventuellement insérée doit être négligée. On prendra comme
“facteur de remplissage“, la valeur f pour câble à âme en fibres.
d²
qm f .
4
Les coefficients de sécurité minima pour commandes pas câble sont les suivants :
Ces valeurs sont applicables à condition que soient respectés les minima indiqués au Tableau 6 pour le
rapport des diamètres D/d (D diamètre nominal des poulies et d : diamètre minimum nominal du
câble).
Les définitions suivantes sont valables pour les pressions hertziennes dans les roulements à
rouleaux, galets de roulement et de guidage, galets Stoney, couronnes à rouleaux etc., mais non pour
les flancs des dents, pour les roulements à rouleaux du commerce et les chaînes à rouleaux.
Pour le cas de charge normal (§.4.2.1) et pour des mouvements de roulis entre surfaces de
contact non trompées, les pressions hertziennes indiquées au tableau 8 1 et 2 sont admissibles.
Pour les cas de charge particuliers (§ 4.2.2) les valeurs du tableau 8 devront être augmentées
de 12%.
Pour les de charge exceptionnels (§4.2.3) la justification des pressions hertziennes est
superflue.
L’incidence des forces excentriques sur la répartition des pressions doit être justifiée. Dans ce cas, les
pressions admissibles du tableau 8 ne devront pas être dépassées. De telles faces excentriques peuvant
être provoquées par dilatation thermique en charge, par des déviations consécutives à la flèche de
l’organe de fermeture, ou encore par des imprécision de fabrication ou de montage (voir nota 6 )
Pour les surfaces de roulement bombées, d’un rapport de diamètre égale ou inférieur à 15 :1,
les pressions hertziennes admissibles entre la roue et le rail peuvent être augmentées de 50%.
Pour les galets Stoney, les valeurs données au tableau 8 sont à diviser par 2 en tenant compte
d’éventuellement répartition inégales des charges.
EXPLICATIONS
D’après la “Loi sur les unités de mesure“ (18) et le “Décret d’application de la loi sur les
unités de mesure“ seules les unités légales devront être utilisées après le délai de transition fixé (soit
après le 31 déc. 1977). Ces unités sont basées sur le Système International d’unités. (Unités SI) (20)
Pour cette raison, la nouvelle édition de la présente Norme contient d’ores et déjà les unités
légales. Au lieu de l’unité (Pond) utilisées jusqu’ici pour une force, nous avons introduit le Newton (N).
Les pressions sont indiquées comme surpression.
Conversion :
1 kp = 9,80665 N ou 1 kp ≈ 10 N
1 Mp = 9806.65 N ou 1Mp ≈ 10 kN et 1Mp/m ≈ 10 kN/m
1 kp/cm² = 9,80665 N/cm² = 0.0980665 N/mm² ou 1 kp/cm² ≈ 0,1 N/mm²
1 m WS = 0,1 kp/cm² = 0.0980665 bar ou 1mce ≈ 0,1 bar
A l’exception de la densité (poids spécifique), il a été utilisé pour la nouvelle rédaction de la présente
norme, dans le bute de simplifier :
g 10m / s ² (Soit 1kp ≈ 10N, etc.)
L’inexactitude de 2% qui en résulte a été négligée.
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