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Nom 

: DIABI

Prénom : Maroua

Groupe :. A 01

N° d’inscription : 171735069408

L’état de l’art :

La région de Béni Ouartilane est située au nord ouest de la wilaya de Sétif , ses habitants parlent avec
un mélange de langue Berbère ( Kabyle ) et de langue française en raison de la colonisation française
de cette région. Puisque leur langue origine est la langue Berbère ce qui a effectué leur prononciation
de la langue française en faisant des particularités phonologique . Ce phénomène de prononciation
est encore peu exploité d’un point de vue phonétique, néanmoins dans le domaine des sciences du
langage, il a suscité bon nombre de recherche, il serait intéressant de mentionner que ce modeste
travail s’inscrit dans une continuité de recherche. Nous avons souligné que beaucoup de travaux se
penchent sur l’étude phonologique du parler de plusieurs populations. Nous citons ici les cinq
principaux travaux qui s’inscrivent dans le même axe que notre recherche et qui ont servi d’appui à la
réalisation de ce travail.

 Contributions à la géographie linguistique du Berbère ( kabyle ) : Étude phonétique


morphosyntaxique et lexicale a fait l’objet d’un mémoire de fin d’études en 2015/2016 à
l’université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou . Ce travail avait pour questions de recherche « Y-
a-t-il des variations linguistiques dans les parlers kabyles ? Si oui , on quoi consistent-
elles ? » , « Quels sont les caractéristiques linguistiques (phonétique, morphosyntaxique et
lexicale) de ces parlers ? » . L’objectif de cette recherche est la description des différentes
variations existantes en kabyle permet de vérifie le niveau de compréhension entre ces
parlers , de sauvegarder et de protéger un patrimoine linguistique et toute une civilisation.
Un autre objectif de cette recherche est de tenter une classification des parlers kabyles.

Cette recherche s’appuyait sûr une enquête menée dans l’aire géographique du kabyle avec 56
localités situées dans les wilayas suivantes : Tizi-Ouzou (30 localités), Béjaïa (20 localités), Bouira (04
localités), Sétif (une seule localité) et Boumerdès (une seule localité) . Ils sont pris la majorité de son
points d’enquête dans la wilaya de Tizi-Ouzou et la wilaya de Béjaïa . Ils ont utilisé une méthode
directe , enquête dirigée (question/réponse/enregistrements) et d’après cette enquête ils ont
constaté que l’étude de certains traits linguistiques au niveau morphosyntaxique et phonétique
s’appuie uniquement sur les points importants qui constituent les divergences et convergences. Les
variations Phonétiques et morphologiques n’empêche pas vraiment l’intercompréhension entre ces
parlers kabyles.

 Dans le même axe que notre étude, un travail de fin d’études intitulé « l’impact de la langue
maternelle sur la prononciation des phonèmes de la langue française » à l’université de
CERGY-PONTOISE-ESPE de la l’académie de Versailles en 2017/2018 , avait pour question de
recherche : Quelle(s) méthode(s) pédagogique(s) permettrai(en)t aux enfants pour qui , le
français n’est pas la langue maternelle, de prononcer correctement les différents phonèmes
de la langue française ?

Trois points sont développées pour traiter cette question, dans un premier temps, il s’agit d’expliquer
de façon théorique la notion d’accent en maternelle. Dans un deuxième temps, le protocole de
différenciation pédagogique mise en place au sein de la classe moyenne section a été présenté. Enfin
dans un troisième temps, les résultats de ce protocole sont analysés.
Pour conclure ce travail, ils ont constaté deux réponses à la question de problématique :

1. La première méthode est la méthode BOREL-MAISONNY en lien avec « une clé pour les
sons » a engendré la progression la plus étendue en terme de phonèmes corrigés.
2. Lors du teste initial de prononciation, les meilleurs scores ont quasiment tous été obtenus
par des élèves dont la langue maternelle était la langue française et qui pratiquaient une
deuxième langue à la maison.

 Apport de la lecture dans l’apprentissage de la phonétique : cas des élèves de la 5ème année
primaire à fait l’objet d’un mémoire de fin d’étude en 2018/2019 à l’université de Guelma.
Ce travail avait pour questions de recherche : « Quel est l’apport de la lecture à
l’apprentissage de la phonétique de la langue française chez les élèves de la 5 ème année
primaire ? » , « Comment les enseignants se servent-ils de l’activité de lecture pour
améliorer la prononciation de leurs apprenants ? Autrement dit, comment améliorer la
prononciation des apprenants à travers l’activité de lecture ? »

Les avis étaient partagés entre la lecture est une activité didactique qui aiderait les apprenants à
apprendre la phonétique et le système phonologique de la langue française, et entre la lecture serait
un moyen facilitateur pour les apprenants qui amène les apprenants à avoir une prononciation
correcte .

L’objectif de cette recherche et de montrer le rôle et l’importance que peut jouer la lecture dans
l’apprentissage du système phonétique de la langue cible et de montrer également les moyens mis
en œuvre pour se servir de cette activité pédagogique pour résoudre certains problèmes rencontrés
dans la prononciation.

Ils ont constaté que l’enseignement / apprentissage de la prononciation est une phase principale et
nécessaire pour l’acquisition des savoirs ainsi pour l’assimilation d’une langue étrangère.

Les élèves éprouvent des difficultés de prononciation notamment dans les voyelles (orales, nasales) ,
les consonnes et les semi-voyelles qui ne peuvent être corrigées que par leurs enseignant dans
l’activité de la lecture vue le manque d’une séance consacrée spécialement à la phonétique.

 Une contribution à l’université de Ljubljana, intitulé « PARTICULARITÉS PHONÉTIQUES ET


PHONOLOGIQUES DU FRANÇAIS PARLÉ EN EUROPE ET AU QUÉBEC ». Dans cette
contribution, l’auteure met en évidence, par une approche contrastive, les particularités
phonétiques et phonologiques entre les français parlés en Europe et au Québec. Elle
présente d’abord les liens historiques qui unissent ces États à la France. Puis, elle propose
une synthèse des principales oppositions vocaliques et consonantiques par rapport au
français parlé en France. Enfin, elle souligne la situation linguistique actuelle et la diversité
des variétés régionales du français non hexagonal.

L’objectif est d’introduire le sujet et de donner un cadre de réflexion pour aborder les communautés
linguistiques périphériques à la France.

 Dans le même axe que notre étude, un travail de fin d’étude intitulé :  « Les variations
linguistiques des parlers comme source de problème d’intercompréhension :Cas des
étudiants de l’Université de Sétif » à l’université de EL HADJ LAKHDAR – Batna , en
2009/2010 , présenté par madame Dalila KAABECHE . Cette étude avait pour question : Les
variations linguistiques des parlers seront-elles une source de problème
d’intercompréhension ?

Les avis était partager entre le problème d’intercompréhension entre les étudiants algériens
francophones et les étudiants africains francophones a comme origine la variation linguistique
d’ordre phonologique alors que le problème d’intercompréhension entre les étudiants algériens
entre eux provient de la variation linguistique d’ordre lexico-sémantique.

L’objectifs de cette étude est de montrer que les variations linguistiques des parlers peuvent être
source d’un problème d’intercompréhension. Et montrer les difficultés de la transmission des
messages lors de la communication orale entre des locuteurs qui usent la même langue.

Ils ont utilisé une méthode descriptive et analytique : une enquête comme un corpus ( des
enregistrements des conversations avec des étudiants francophones algériens et étrangers (de
l’Afrique noire). Et ils ont décrit les extraits dans lesquels se manifeste la variation linguistique qui
entrave la transmission des messages oraux émis et reçus par les étudiants. Puis, ils ont analysé
rigoureusement ces extraits .

À la fin de cette étude, ils ont trouvé qu’il ne s’agit pas d’un problème d’intercompréhension mais
d’un problème de compréhension seulement, et nous sommes vraiment arrivés à prouver que ce
problème de compréhension chez les étudiants algériens provient de la variation phonologique parce
que les étrangers africains manifestent dans leur parler certaines différences phonologiques par
rapport au français langue standard que nous pouvons considérer comme des difficultés de
prononciation voire une mauvaise articulation de certains sons .

 Pour conclure sur ce travail, nous nous pencherons sur le dernier travail qui s’inscrit quand à
lui toujours dans l’étude phonologique du parler des habitants de Béni Ouartilane. Ce travail
avait pour questions :

- Quels sont les particularités phonétique et phonologique du français utiliser par les habitants
de Béni Ouartilane ?

- Comment peut on expliquer ces particularités de prononciation ?

Ce travail se détache des précédents travaux cités dans la mesure où le corpus est abrité par
l’enquête de terrain. Son objectif consiste à identifier et à analyser ces particularités. Nous
souhaitons trouver des explications aus erreurs de prononciation commises par les habitants de Béni
Ouartilane . Le corpus ce constitue de enregistrements de ces habitants, et nous allons essayer de
cerner si possible des explications concrètes pour expliquer ce phénomène linguistique. Notre
recherche est axée sur deux chapitres, dans le premier (concepts théoriques) Nous y définissons
quelques notions ayant un lien avec notre travail de recherche comme : « la phonétique » , « la
phonologie » , « la langue française » . Dans le deuxième chapitre (analyse du corpus) sera l’analyse
des 20 enregistrements des habitants de Béni Ouartilane qui utilisent la langue française. Pour
clôturer notre étude, nous proposons une conclusion générale qui va englober une synthèse des
résultats obtenus à travers notre recherche.

La bibliographie :

 Contribution à la géographie linguistique du Berbère (kabyle) : Étude phonétique,


morphosyntaxique, et lexicale . www.ummto.dz
 L’impact de la langue maternelle sur la prononciation des phonèmes de la langue française.
www.dumas.ccsd.cnrs.fr
 Apport de la lecture dans l’apprentissage de la phonétique cas des élèves de la 5 ème année
primaire. www.dspace.univ-guelma.dz
 Particularités phonétiques et phonologiques du français parlé en Europe et au Québec.
www.d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net
 Les variations linguistiques des parlers comme source de problème d’intercompréhension :
Cas des étudiants de l’université de Sétif. www.eprints.univ-batna2.dz

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