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Analyse
nalyse de la conso
consommation
ation spo
sportive
tive
Définir le sport
p Ù définir le marché sur laquelle
q la
marque se positionne
1 3 La polysémie du sport
1.3.
L’augmentation exponentielle de la légitimité du sport
entraîne de nombreuses demandes de « labellisation »!
EXEMPLES :
Les jeux vidéos qui deviennent un « sport professionnel » (Cf. les
championnats du monde en septembre 2004 ou la création du Ligue
professionnelle aux USA, etc…)
En 1995,, la FF d’échecs fait une demande d’adhésion au CNOSF N
La définition du sport dépend des cultures : la dimension sportive des
fléchettes a peu de chance d’être reconnue en France alors qu’en
G d -Bretagne,
Grande-
Grande B t la
l fédération
fédé ti Darts
D t constitue
tit une fédération
fédé ti
importante (4 millions de licenciés).
1 3 La polysémie du sport
1.3.
Selon les définitions du sport retenues, certains
biens et services sont inclus ou exclus des
classifications :
Pour ll’INSEE
INSEE, la rubrique « matériel pour sports nautiques »
(36.40.11) englobe les planches à voile, mais exclut les
bateaux de plaisance (classés dans les transports, 35.1E) et
les voiles (classées sous la rubrique textile, 17.4C).
2. Repères sur la démographie sportive.
Même si les CSP et les revenus demeurent des outils importants de l’analyse
des consommations, leur utilisation systématique comme référence ne semble
pas appropriée :
D’une part, en raison d’une massification de certaines consommations (Ohl, 2004
2004));
D’autre part, il existe de nombreuses dissonances au sein de chaque catégorie sociale et
dans les pratiques culturelles (Lahire, 2004)
2004).
7
Les segmentations du marché par les professionnels du marketing du sport
tiennent rarement compte des revenus et des professions
professions..
3.2. Les effets de l'âge et du sexe sur la
consommation sportive
L
Les modifications
difi i d
des situations
i i sociales
i l et
économiques liées à l’âge ont des conséquences :
1. Sur la consommation
2. Sur
S lel rapportt à la
l technique
t h i ett à la
l technologie
t h l i
Effets variables de l’âge sur la pratique d’un
sport
2 raisons de l’importance
p de
l’âge sur la consommation
sportive :
1. L’activité sportive
s’inscrit dans une
« culture des sorties »
sensible à ce paramètre.
paramètre.
2. Le vieillissement a des
effets sur le corps et les
p
possibilités
d’engagement physique.
physique.
3.2.2 Une ppratique
q
féminine en augmentation
Les désinvesties (30 %) Les sélectifs (17 %)
Femmes, + de 60 ans. Hommes, + de 40 ans, CSP +.
Non-consommatrices d’articles
d articles. Motivation : détente,
détente convivialité
convivialité, entretien,
entretien nature.
nature
Pratiques : golf, ski alpin, voile…
Recherche de qualité, de confort et de technicité.
La marque comme gage de qualité.
Les sport-addicts (14 %) Soucieux des services : sensibles à l’accueil dans les
Hommes, - de 30 ans, toutes CSP. magasins, à la compétence et la disponibilité des
Motivation : se défouler, jouer, se dépasser, partager. vendeurs, au SAV.
Pratiques : toutes sauf randonnée pédestre. Magasins spécialisés ou multisports.
Hyper-consommateurs d’articles de sport.
Recherche de marque, qualité, esthétique, mode et confort.
Sensibles à la notoriété des marques et des enseignes et à la
modernité des magasins Les auto-centrées (19%)
Magasins multisports et de marque. Femmes, 30-39 ans.
Professions intermédiaires.
Villes de + 200 000 hab
hab.
L pères
Les è tranquilles
t ill (20%) Motivation : se détendre, entretien du corps, se
Hommes, 30-39 ans.
défouler.
CSP moyennes et -
Pratiques : fitness, danse, jogging, gym.
Habitat - 20 000 hab.
Hyper-consommateurs d’articles de sport.
Motivation : jouer,
jouer partager,
partager se détendre,
détendre profiter de la
Sensibles au rapport qualité-prix, à l’esthétique et la
nature.
mode.
Pratiques : pétanque, chasse, pêche.
Sensibles à l’ambiance des magasins et la
Sensibles au prix des produits, au rapport qualité-prix des
compétence des vendeurs.
enseignes, aux promotions et à l’accès à la distribution.
g
Magasins multisports,
p , Décathlon,, GSA (g
(grandes
GSA ett catalogues
t l
surfaces alimentaires)
une évolution
é l i de d la
l densité
d i é commerciale
i l
C
Comprendre d lles h
habitudes
bi d dde ffonctionnement
i
des offreurs qui, à partir de connaissances très
imparfaites des consommateurs, élaborent leurs
stratégies
st atég es
Les tendances
4 grandes
d tendances
d pour les années ffutures :
L’égonomie
L’é i : le
l fait
f i d’être
d’ê reconnu comme individu
i di id unique
i
Le burrowing : le fait d’être enfoui dans un terrier
Le bunkering
b k : le
l fait
f i de
d s’enfermé
’ f é dans
d un bunker
b k pour se
protéger des agressions
L zending
Le di : le
l ffait
it d’être
d’êt économe
é
Attention !!! Ces tendances semblent plus proches des représentations sociales
de la consommation que des pratiques réelles de consommation
Les styles de vie
« Le style de vie d’un individu naît de l’interaction entre trois
niveaux de proximité et d’ancrage chez lui :
* Les
L valeurs
l et la
l personnalité
li é (niveau
( i stable)
bl )
* Les attitudes et activités qui lui sont propres (niveau
intermédiaire)
* Les comportements effectifs de consommation (niveau
périphérique éphémère)
L’ensemble des gens ayant un style de vie semblable (des modes
de comportement analogues sur chacun des niveaux) constitue
un groupe homogène ayant un mode de vie identique »
P. Valette-
Valette-Florence (1986)
Efficacité symbolique
d objets
des bj techniques
h i
Pour les offreurs, la crédibilité de la marque sportive passe
par la technique
technique. Pour 2 raisons :
E j ééconomique
Enjeu i : vente
t de
d produit
d it coûteux
ût grâce
â à la
l
technicité => marge plus importante
Dans les pratiques peu appareillées ou celles qui se déroulent en salle : les exigences de
technologie portent majoritairement sur les chaussures et très peu sur le textile (fitness, danse,
etc.)
Dans lles di
D disciplines
i li liliées à lla nature ((outdoor),
d ) lesl dimensions
di i techniques
h i sont plus
l présentes :
- pour des raisons objectives d’efficacité
- parce que les publics sont plus spécialisés et davantage capables d’expertise
- parce que lal technologie
h l i exerce une séduction
éd i plusl importante
i auprès
è de
d certains
i
sportifs (tendance nettement plus marquée chez les hommes).
La Technologie :
une nécessaire visibilité
Les consommations sportives font référence à une diversité de signification :
Conso sportives = signe d
d’appartenance
appartenance à un groupe de pratiquants (le vêtement
en commun)
C
Conso sportives
i = iindicateurs
di ddu niveau
i dde pratique
i (il y a des
d objets
bj quii tracent lles
frontières entre les meilleurs sportifs et la masse).
Conso sportives => mise en scène de la grâce féminine (couleur et forme des
vêtements féminins)
Conso sportives => mise en scène de la réussite sociale (les pratiques sportives
ostentatoires)
Conso sportives => la mise en scène de la sportivité des non sportifs (souvent
l’essentiel de la consommation de chaussures et de vêtements sportifs)
Décalages Offreurs /
D
Demandeurs
d
Les décalages entre producteurs et consommateurs sont
réels et importants mais n’ont pas nécessairement des
conséquences très importantes sur la vente des
produits.
Pourquoi ?
De nombreux consommateurs sous- sous-estiment leur
sensibilité aux imaginaires technologiques
Les producteurs ne sont pas toujours en relation avec
les consommateurs
Chapitre 4
1 : Test
T d’Adam
d Ad Robin
b
Introduction / Notions générales
1 : Test
T d’Adam
d Ad Robin b
2 : Analyse
y de textes prélevés
p dans Revue Sciences
Humaines n° n°146, février 2004.
a) En quoi les différences entre hommes et femmes pourraient
résulter d’éléments naturels ?
b) Définir la nature.
nature
c) Expliquer la différence entre les analyses évolutionnistes et les
courants culturalistes.
d) Définir en quelques mots le genre.
e) Qu
Qu’est
est ce que « dénaturaliser » des différences ?
f) Pourquoi la notion de genre est
est--elle également critiquée ?
I – La sexuation des pratiques sportives
A/ La
L distribution
di ib i différentielle
diffé i ll des
d hommes
h et des
d femmes
f
dans les pratiques sportives
sportives..
B/ L’ajustement
j aux dispositions
p corpo-
corpo
p -culturelles
culturelles..
F
Femmes H
Hommes
Nom de Gymnastique d’entretien, gym Condition physique,
la séance tonic,, gym
gy dynamique,
y q , musculation,, culture
aérobic, etc. physique, etc.
Contexte Chaîne Hi-fi, musiques Coups de sifflet
Tenue Tenue de danse Survêtement, baskets
Travail Grâce, souplesse Vitesse, rigueur, NRJ
Rythme Discussions
i i confidentielles,
fid i ll Moniteur
i rythme
h : ordre,
d
du cours climat affectif modèle militaire
Espace Clos, intériorisation, sensation Ouvert, dynamique
I – La sexuation des pratiques sportives
C/ Les
L déterminants
dé i d'
d'une pratique
i fé i i .
féminine.
féminine
3/ L’émergence et le dé
développement
eloppement de ces pratiques.
pratiq es
Les années 70
La théorie de l’habitus
II – L’inversion du genre dans les pratiques
sportives dites « à risque »
B/
/ Pratiques
a ques spo
sportives
ves à risque
sque eet rapports
appo s soc
sociaux
au de
sexe..
sexe
« Identité
d i pour soii » >< « Identité
d i pour autruii »
« Stratégies identitaires »
III – L’inversion du genre dans les pratiques
sportives artistiques
A/ La construction
d identités
des id i é sexuéesé
dans le milieu sportif
sportif..
B/ Des références
id tit i contradictoires
identitaires t di t i
Définition
III – L’inversion du genre dans les pratiques
sportives artistiques