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Rappel du S1 :
Activités réservées aux élites
Démocratisation du sport idée ê spectateur du sport de compétition
Massification : la notion de massification est définie par le Larousse comme étant une « adaptation d’un
phénomène à la masse, au grand nombre par suppression des caractères différenciés qu’il présentait. »
Massification du phénomène sportif dans la pop fr, on dépasse la popularisation pour qq chose de +
public/ masse.
Quels sont les causes de la massification ? Permet-il de casser l’idée d’une catégorie de sport
(homme/femme/élite/populaire) ? (diapo 10)
La diversification relève de l’action de diversifier « cad de faire prendre à qq chose des caractères ou
des aspects divers (synonyme : varier) »
Plus d’activités
Plus de modalités, plus de façon de faire une activité : pls façons de faire de la course à pied…
Varier et différencier les produits (amateurs/experts)
Comme il y a + de monde pour + d’activité, nous sommes obligés à un moment donné de se demander
qu’est-ce que le sport actuellement quand il y a pleins d’activités faite de façons différentes ?
Roger Sue, année 80 : met en évidence 4 catégories de loisirs dans les années 80 :
- Les loisirs “pratiques” activités utilitaires qui nécessite une réalisation concrète (ex : bricolage)
- Les loisirs “culturels” se répartissent entre la TV, la radio, théâtre, cinéma, lecture, musée.
Les clivages sociaux sont encore très marqués… (tout le monde ne lit pas ou ne va pas au
musée)
- Les loisirs “sociaux” tout ce qui permet de rencontrer des personnes
- Les loisirs “physiques” activités qui visent à procurer une sensation physique. Pour Sue, le
sport ne fait pas partie de cette catégorie car les loisirs physiques ne sont pas codifiés, pas
basés sur la perf, ni au culte à l’effort. Se pratiquent de façon informelle (en dehors de tous cas
associatifs…) Forte évolution notamment grâce à la vente de + d’objet sportif par les particuliers.
Alain Corbin, L’avènement des loisirs après WW2, la relation au tps libre a changé le tps libre est
rempli d’activité alors qu’avant la classe populaire consacrait ce tps à se reposer.
« La fin de la seconde guerre mondiale constitue une rupture [où] triomphe un loisir marchandise
perçu, avant tout, comme un tps de dispo pour la consommation […] Une moralité du plaisir qui traduit
le bouleversement des valeurs et des références se déploie. »
Pdt cette période, + de tps libre (3 semaines de congés payés en 36, 4 semaines en 59 et 5 semaines
en 82)
En 1982, on passe aux 39h/semaine et ensuite, on passe aux 35h en 1998 avec apparition des RTT.
En 2003, le sport ne pèse que 3% du tps des Fr (soit 9 min sur le tps de leurs loisirs)
Le loisir n’est plus une hypothèse, même s’il « n’a pas la même valeur dans tous les milieux sociaux
par rapport à l’argent, au travail ou bien encore à la religion ou à la morale » (Dumazedier, 1959)
2. Le contexte éco
La période commence pdt la WW2, 1940 ensuite on rentre dans les 30 glorieuses (45 à 75), Jean
Fourastié. L’air de la consommation, émancipation financière, émancipation sociale (évolution dans les
catégories sociales) et cela va toucher les pratiques sportives.
Cela a abouti dans les années 2000, la dépense sportive et les emplois créés restent nombreux. La
dépense sportive correspond à 1.7% du PIB au début des années 2000.
3. Le contexte politique
Vont essayer de dynamiser via l’école et en dehors de l’école pour massifier la pratique sportive et
parfois la diversifier
Le contrôle sur les activités du corps est un contrôle sur la jeunesse. C’est un moyen d’éduquer, de
transmettre des valeurs, voire essayer de diversifier une forme de citoyenneté particulière.
4. Les médias
Transition qui s’opère entre la TV, la radio et les journaux période où la TV va arriver dans le jeu
médiatique.
A partir des années 50 émission hebdo (différé puis direct) ce phénomène médiatique = les JO de
Sydney suivi par de nombreux téléspectateurs. JO d’Athènes 44 millions de spectateurs sur fr TV.
La presse va se diversifier pour arriver sur des multisports ou des revus spé sur une activité.
Crtns chaînes ne retransmettent que du sport. La pub est un indicateur de l’évolution des mentalités.
Années 80 : médiatisation du héro sportif
« Ces qq éléments marquent le temps d’un sport massifié et qui continue de gagner des adeptes. Ils
soulignent l’entrée dans l’ère de l’omniprésence sportive, du point de vue des pratiques et de la
consommation tout autant que du point de vue médiatique. » (Tétart, 2007)
Conclusion :
Contexte médiatique
Contexte politique
Les loisirs
Contexte éco
Environnement macro
11 millions de pratiquants licenciés en 2005 et 80% des fr estiment avoir une activité physique ou
sportive au moins une fois dans l’année.
Les 5% de licenciés au sortir de la WW2 sont bien loins, montrant que cette massification/diversification
ne s’est pas faite en un jour, mais elle s’est construite au fil de la période avec des tps de rupture, de
lenteur et de continuité.
Le sport est accessible pour tous. Il y a une volonté de faire des AP, le choix d’activité est très important.
On peut même avoir des activités différentes ayant des fonctions différentes pour une même personne,
tennis de table depuis 20 ans en compétition, course à pied en loisir, vélo en famille… Différence entre
les sports de loisir (AP) ou sports de compétition.
Cette évolution s’inscrit dans une dynamique où la montée de l’individualisme, au sens où l’individu
prend + de place que le collectif s’immisce dans nos sociétés contemporaines.
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