Vous êtes sur la page 1sur 9

Un frémissement sportif dans les années 1960-1975

Phénomène de massification ?

Les présidents importants de cette période sont : Charles De gaulle de 59 à 69 et Georges Pompidou de 69 à 74,
ils ne sont pas sportifs eux-mêmes mais pour autant vont porter les valeurs du sport et les politiques sportives
dans leurs mandatures. Donc à nouveau à des fins, il s’engage à cette période sur le dvp des loisirs sportifs en
s’appuyant sur des valeurs et qui m’emmène des politiques pour essayer de dvp ce fait social vers le + grand nb.

I. Former un citoyen sportif dans les années 1960 :

1ère période une grande intention dans les années 60 qui peut permettre de regrouper toutes les politiques qui
vont ê mener, c’est l’idée de former un citoyen sportif.

Toute cette période des années 60 s’organise autour de ça et si on va chercher Dietschy notamment il dit que
dans ces années notamment sous les années de De Gaulle les fruits de croissance + une volonté politique va
faire que l’on commence à rentrer dans un début de sportivisation de la société fr parce que les valeurs et les
vertus du sports corresponde bien aux idées voulues par la mandature gaullienne.
« Les années de Gaulle sont des H fastes pour le sport fr. Les fruits de la croissance, une volonté politique soutenue et
la reconnaissance des vertus sociales des pratiques sportives autorisent à voir les années 1960 comme celle du début
de la sportivisation de la pop fr » (Dietschy-Clastres, 2006)

Donc il va falloir montrer cette volonté de former un citoyen sportif mais montrer en quoi ça colle bien à l’époque
et quelles sont les politiques qui vont ê mener par les gouv successifs, on a déjà qq idées :
- Les trente Glorieuses (Fourastié, 1979)

Il y a pls facteur qui arrivent au même moment, notamment les années 60 sont au cœur des trente Glorieuses, on
a déjà un levier (dans le chap d’avant, on n’était qu’au début des Trente Glorieuses) cad ce boom socio-
économique.
- Le haut-commissariat de la Jeunesse et au sport

Les politiques gaulliens sous la V rep qui vient de naitre en 58, vont prendre les choses en main du sport
notamment avec le Haut-commissariat de la Jeunesse et au Sport. Il a lancé tout un tas de programme qui sert la
cause et le dvp des sports cad à cette def un peu plus pluriel du sport qui va commencer à ê + visible.
- Dynamique autour du loisir sportif

Les fr bénéficient en + grand nb de la dynamique du loisir, et notamment du loisir sport qui sous couvert d’une
amélioration des conditions de vie et du boom éco touche ce loisir-là !

La petite nuance, c’est que cette massification est repérable mais ne touche pas encore la totalité de la pop.
Donc début de la sportivisation sous couvert de 3 leviers : politique, éco et culturelle. Grâce à ces 3 leviers on va
assister à un décollage des pratiques sportives fédérales avec le modèle compétitif et aussi le début des
modalités sportives de loisir qui décolle parallèlement.

1. Des contextes favorables


a. Au cœur des Trente Glorieuses et du baby-boom

Nous sommes au cœur des Trente Glorieuses, ce concept fait et créer par Jean Fourastié qui va de 45 à 75. Les
années 60 sont au cœur des Trente Glorieuses cad en plein rendement de la dynamique socio-économique et
doper par la fin de la WW2.

1er élément : Notamment c’est une vraie période de modernisation, de prospérité dans plein de registre éco et
sociaux et notamment à dvp d’industrie, d’économie et d’urbanisation cad qu’il va y avoir de nouveau des exodes
ruraux pour aller s’installer en ville pour le travail et on sait que c’est dans les villes qu’il y a une offre sportive +
importante donc là on a un levier qui permet de l’expliquer.

On a une tertiarisation des métiers cad le secteur tertiaire (les services) commence à dominer par rapport aux
secteur primaire (agriculture et industrie) et le secteur secondaire (+ ouvrier). Donc c’est une transformation de la
société via une transformation des métiers. Ce n’est pas neutre quand on sait qu’il y a un lien entre les pratiques
PS et les métiers. Donc là nouvel argument qui montre que ce cœur des Trente Glorieuses impact
potentiellement le dvp des APS en fr.
Alors évidemment, ce boom éco ne touche pas uniquement le sport. Ça touche plutôt l’électroménager,
l’automobile. Mais le loisir sportif rentre aussi dans ces dépenses de loisir possible pour une tranche de la pop
notamment une pop installer dans les villes ou qui aspirent à ces activités car elle connait de nouveaux métiers.

2ème élément : Les baby-boomers : vagues de naissance après la guerre et bien maintenant ces baby-boomers
arrivent à l’adolescence (10-15-20ans) dans les années 60-70 et on sait que c’est important parce que souvent le
phénomène sportif se dvp avec la jeunesse. On a des baby-boomers qui arrivent à l’école et potentiellement dans
les clubs à partir des années 60. Ce ne sont plus des enfants, ce sont des gens qui peuvent pratiquer ! Cela va
participer à la juvénilisation du phénomène sportif à des jeunes vont arriver en masse sur le marché du sport.

On en a une preuve car durant cette période, les fédérations vont crées des catégories qui n’existaient pas avant
cad que l’on va créer des catégories pour un public + jeunes que ce qu’il y avait comme catégories avant. Ça
c’est un levier important de massification cad que les fédérations disent que l’on peut faire du sport + jeune dans
leurs fédérations et comme il y a des jeunes qui sont là prêt à en faire, potentiellement, ça s’inscrit dans cette
dynamique. Et G comme jeunes F sont touchés par cette dynamique, ce n’est pas que masculin. Certes les F ne
pratiquent pas encore le même sport que les G mais ce phénomène les touche quand même.

Par ex : les F en 1967 sont 22% à pratiquer régulièrement ou occasionnellement du sport, c’est quasi à
l’identique des G qui sont à peine + que 25% à évolution par rapport à la période d’avant.

b. L’Etat interventionniste

La V rep est un régime fort qui donne bcp d’importance au président et aux idées du prés mit en place, qui
s’appuie sur un gouv pour faire les lois et un parlement qui les vote. Le fait d’ê passer de la IV à la V rep va
donner de l’importance aux politiques du Général De Gaulle, qui s’inscrit dans une politique de grandeur de la Fr,
toutes les politiques gaulliennes sont faites pour montrer que la Fr est un pays fort qui n’est pas dépend des USA,
qui n’est pas dépendant du bloc de l’est qui est une nation forte qui existe par elle-même.

Toutes les politiques, qu’elles soient sportives ou pas sont portées par cette idée de grandeur de la Fr. C’est à
cette époque qu’est créé la concorde, un avion révolutionnaire pour l’époque.

Et bien les APS rentrent dans cette dynamique de grandeur de la Fr et notamment c’est un régime fort qui va dvp
des politiques d’intervention sur le monde sportif pour essayer de dynamiser qq chose autour des valeurs du
sports. L’idée est de créer un vaste service public qui organise, dirige, cadre le sport en Fr. L’état s’en occupe et
met les moyens car il a les moyens de le faire de manière éco ou politique.

L’idée s’inscrit sur former un citoyen sportif via l’école, via les fédérations et via une dynamique de loisir sportif.
Un citoyen sportif qui serait le symbole du dynamisme de la Fr. Qu’est ce que ce citoyen sportif ? Et bien là il faut
aller chercher les textes qui cadre les politiques gaulliennes dans cette époque pour y chercher les valeurs que
l’on plaque sur le sport pour montrer que le sport est intéressant pour la pop.

Essai de Doctrines du Sport (1965)


è Texte fondamentale où sont exprimer toutes les idées qui dirigent les politiques qui sont mener. Et
notamment toutes les valeurs qui sont attribuées au sport, on en trouve trace dans ce texte.

1ère élément : Notamment à nouveau, on retrouve l’idée que le sport est porteur de valeurs qui pousse à se
dépasser, de valeur qui pousse à la perf, de valeur qui pousse à la hiérarchie et au règlement mais qui donne la
possibilité de bousculer les hiérarchies pour peux que l’on s’investisse. Donc là l’idée, c’est que ces valeurs que
l’on plaque sur le sport vont permettre de construire une Fr dynamique, performante, prête à se ‘battre’
socialement pour ê le + efficace possible. Au-delà des valeurs sur le sport à des fins politiques et idéologiques
(mais qui ne sont pas les mêmes que sous Vichy)

2ème élément : On part du principe qu’il faut qu’il y soit une pop massivement éduquer au sport pour que l’on
puisse trouver une élite de grande qualité, comme une pyramide qui permet de trouver parmi une masse
sportivisée une élite très performante qui va représenter la Fr.

Finalement l’idée d’un citoyen sportif dans plein de registre qui fait que l’on va lancer des politiques de sport pour
tous, qu’ils soient compétitifs ou varier mais en tout cas, pour que l’on arrive à tirer une élite de grande qualité qui
brillera sur les terrains et les stades montrant que la Fr est forte.

Le sport semble complètement adapter au contexte dynamique de l’époque.

c. La TV renouvelle le spectacle sportif


Les médias montrent si le sport intéresse ou pas les populations !

1ère élément : Du côté de la TV, il y a la 1ère retransmission en directe en 48. Ici, on passe à nouveau un cap avec
une TV qui s’engage dans la médiatisation du phénomène sportive. On a un changement d’échelle sur le plan
médiatique télévisuel. Changement d’échelle, à partir des années 60, 40% des foyers ont un téléviseur donc déjà
+ de monde ont une TV.

2ème élément : Des émissions à la TV depuis 56 qui sont spécifiques aux sports notamment « Sport dimanche »
(ancêtre de Stade 2)

Du côté de la Tv, on a à nouveau un élément qui montre que la culture sportive rentre chez les gens via TV. Et
dans cette émission de « Sport Dimanche » il y a de grands journalistes sportifs Roger Couderc, Thierry Rolland
qui commence dans cette période-là.

Et ne pas négliger les années 60 voit 3 olympiades retransmise jusqu’à la TV : Rome, Tokyo et Mexico pour les
JO d’été le fait qu’il y est 3 tps important du sport spectacle de haut niveau rentre en ligne de compte pour
sensibiliser les masses aux sports et donner à crtns l’envi de faire du sport. Notamment parce que la TV
commence à disposer de moyen + important, elle arrive à faire des ralentie, elle arrive à cadrer différemment et
donc elle met en scène le spectacle sportif de façon plus ‘sexy’. Et par ex, le duel entre Poulidor et Anquetil prend
toutes sa force quand on est au + près de ces 2 coureurs.

Donc là, un nouvel élément montrant ces contextes favorables au frémissement et début d’un phénomène de
massification sportif. Donc on vient de voir que les sports convient bien à l’époque et notamment se dynamisme
éco des années 60.

2. Un sport qui sied bien à la dynamique de la décennie

Maurice Herzog ancien grimpeur, c’est quelqu’un qui va ê nommer par le Général De Gaulle au Haut-
Commissaire à la Jeunesse et au Sport de 58 à 66, il reste longtemps donc il peut faire des choses.

Il est sportif, et il est reconnu comme quelqu’un de sportivement efficace, parce qu’il a conquis l’Annapurna avec
son collègue Louis Lachena et donc il y a même perdu ses doigts mais en tout cas sur le plan emblématique, il
incarne le sportif qui s’est dépassé jusqu’à perdre une partie de son corps pour se dépasser.

Il a l’habitude de gérer le sport car il a été secrétaire du club Alpin Fr (né au milieu du 19ème siècle qui dirige
l’alpinisme et l’escalade). Il a l’habitude de gérer les affaires du sport et les affaires de la jeunesse. Sa quête sera
de réorganiser en permanence le sport et l’EP, tout au long de ses mandats jusqu’en 66. Et ‘la sauce’ prend car
le sport, les champions correspond pleinement à cette dynamique éco. Le champion est à l’image de la société,
d’un ê qui lutte, qui se dépasse pour obtenir des résultats donc ça veut dire que si je me dépasse dans mon
travail, je peux évoluer dans mon travail parce que le boom éco me permet d’évoluer. Le sport correspond
pleinement à l’idée que l’ascenseur sociale peut marcher. Si je travail, je peux réussir et bien le sport c’est la
même chose : si je travail théoriquement je peux progresser et réussir.

Donc le citoyen sportif, c’est le citoyen qui se dépasse pour obtenir une promotion sociale ou sportif.

Les champions en vue qui incarne complètement cette réussite c’est : J. Anquetil qui gagnera 5 coupes de fr,
c’est M. Jazy qui a été médailler olympique ou c’est E. Tabarly qui commencera à gagner ses premières courses
en voile. Des champions que l’on peut médiatiser, voire même des champions qui sont récompensés par la légion
d’honneur par De Gaulle montrant qu’ils participent à la grandeur de la Fr. C’est la 1ère fois que l’on donne des
légions d’honneurs à des sportifs à Bon argument d’une politique qui valorise le sport !

Ça se concrétise comment ?

Maurice Herzog avec un budget en expansion va lancer une dynamique de formation notamment à travers les
brevets d’état et des conseillers techniques régionaux voir départementaux. Il y a mise en place de 50 CTR
(conseillers techniques régionaux) en 1969 donc 50 CTR dans 50 d’activités représentés.

En 1963, les brevets d’état sont obligatoires dans crtns activités pour pouvoir enseigner les activités sportives.
Donc structuration avec les conseils techniques, structuration des diplômes via les brevets d’état. Toutes les
fédérations ne vont pas évoluer de la même façon, mais en tout cas la dynamique est là ! Donc dynamique
impulser mais en même tps contrôle via les diplômes et les structures.

Structuration de la formation Olympique centraliser à l’INS (Institut National des Sports), qui a été créer
antérieurement en 45 et qui là est organisé autour de la préparation olympique, ça veut dire que l’état s’occupe
de former des sportifs de haut-niveaux pour les olympiades. Donc là 1er étage d’action sous la tutelle de Maurice
Herzog et du gouv gaullien en place

2ème axe / étage de politique : une politique d’équipement, (dans le chap précédent : la fr évoluait peu en termes
d’équipement et qu’elle était en retard) les politiques gaulliennes vont profiter du boom-éco pour dvp l’équipement
en fr à travers 2 grandes lois programmes (= c’est un programme d’investissement qui est inscrit dans la loi ça
veut dire que l’on est obligé de la faire, pas simplement une intention c’est que comme ça passe dans la loi, à
terme obliger de le faire).

Qu’est-ce que l’on construit ?

On construit dans un premier tps sur la 1ère lois programmes entre 61 et 65 : 1000 piscines, 1500 stades qui sont
installés dans les grandes villes à des grosses installations dans les grandes villes mais des installations aux
normes compétitives, pas aux normes olympiques. On construit des piscines olympiques.

La 2ème loi programme entre 66 et 70 : Là, va essayer de construire des installations + modeste dans de + petites
villes et des choses qui sont – tournées vers le sport de haut niveau. Par ex, on va construire des gymnases +
modeste, des stades + modeste, voire des piscines tournesol (piscine de 25m qui pouvait servir l’été et d’hiver en
ouvrant le toit)

Là, il y a cette dynamique qui s’installe. Et en quoi c’est important ? Et bien, les profs d’EPS vont pouvoir utiliser
ces installations avant ils n’avaient pas d’installation, ils vont commencer à en avoir à partir de ce moment-là donc
comme on a vu que le sport commençait à rentrer en EP, là il va y avoir + du matériel qui va commencer à rentrer
et à ê accessible.

D’ailleurs, il va y avoir une politique de recrutement des enseignants sous exode où on va passer de 7000 profs
d’EPS en 58 à 16 000 profs d’EPS en 68.

Ce sont des efforts sans précédent, donc notre période est bien une période de rupture puisqu’il y a des efforts
qui n’existait pas avant. On pourrait même voir une période de rupture du côté du sport loisir cad non compétitive
avec la création du UCPA (Union nationale des Centres sportifs de Plein Air), Maurice Herzog à la volonté d’offrir
au + grand nb des activités qui sont des activités de l’élite : l’alpinisme, le ski via UCPA et donc on va regrouper 2
asso qui existaient déjà l’UNCM (Union nationale des centres de montagnes) et l’UNF (union nautique Fr). Donc
à nouveau, la citoyenneté sportive passe par des activités de pleine nature de montagnes et des activités de
pleine nature de mer. UCPA formera au ski, à la voila dans ces centres de formations.

Comment l’état participe à ça ?

Il favorise la fusion, il donne des moyens financiers et propose des stades dans ces structures jeunesses et sport.
Et à partir de cette date, UCPA se focalisent sur les activités de plein air qui vont ê un gros levier de massification
sportive du côté du sport non compétitif. Donc ça y est, on a pleins de leviers qui sont mis en avant par cette
période des années 60 et ce personnage de Maurice Herzog et des politiques gaulliennes.

Est-ce que ça marche ?

On s’aperçoit que ça marche pas mal, non pas tout de suite dès 58 mais au milieu des années 60, la fr
commence à avoir des résultats de grande qualité dans de nbreux sports notamment la natation, le ski (Jean-
Claude Killy triple médaillers d’or à Grenoble 68) et une 1ère F à gagner Rolland Garros (Françoise Dürr). Un sport
Fr valorisé par ces champions qui vont bien dans cette dynamique. Une partie des champions sont récompensés
par des légions d’honneurs, le 1er sera Louison Bobet qui a gagné 3 tour de Fr dans les années 50 qui est
récompensé pdt cette période et ensuite il y aura 21 sportifs qui recevront les décorations entre 58 et 66. Donc on
met en évidence au même titre que les écrivains, les artistes et bien on met les sportifs en avant comme étant
des serviteurs de la nation.

Les JO d’hiver de Grenoble en 68 qui vont ê retransmit en eurovision et en couleur pour la 1ère fois (apparait en
67). Donc grosse médiatisation, bcp de moyen et même les Américains viendront faire des images sur ces JO-là.
Killy va gagner 3 médailles d’or c’est JO montre la réussite sportive de la Fr en plus de ses résultats par sa
médiatisation.
L’EP participe au « réveil de la Fr, à sa politique élitiste et à sa volonté de puissance. Le sport commencé à l’école,
perfectionné en club, idéalisé dans les exploits individuels ou collectifs va devenir l’ambassadeur de cette Fr
nouvelle » (Andrieu, 1993)

Pdt cette période l’EP va complètement rentrer dans la dynamique de l’époque. On avait vu que le sport
commençait à rentrer dans l’EP sous la IV rep et bien ici le sport rentre pleinement dans l’école par ses
enseignants et en + le sport commence à ê reconnu comme pouvant ê éducatif. Donc un baby-boomer
adolescent peut avoir du sport à l’école, du sport en dehors de l’école et du sport pdt ces vac. Donc là on a une
dynamique qui s’instaure parce qu’on peut retrouver du sport dans bcp de partie de sa vie. Le sport devient un
ambassadeur de cette fr nouvelle voulu par De Gaulle. L’EP participe à la dynamique des années 60 et du sport à
la formation du citoyen sportif.

Les textes officiels de l’EP de l’époque, qu’est ce que l’on y voit ?

1ère élément : en 59 l’EP devient obligatoire dans les épreuves du BAC (pas grand monde au BAC à cette
époque…)
2ème élément : on transforme la ½ journée de plein air en ½ journée de sport pour initier et former les individus.
3ème élément : les textes de 61, 62, 67 disent que le sport est le support de l’EP : plus de gym, plus d’hébertisme
à on ne parle que des APS. Elément fort de rupture avec la période précédente, c’est ici que l’on passe vrai à
l’EPS parce que le sport est seule support de l’EP.
Ce que l’on avait vu au S1 avec Pierre de Coubertin se concrétise pdt cette période et d’ailleurs quand on va voir
du côté du cinéma ou tout autre représentation, cette période est une période de paix sportive tant pour les F que
pour les G, même si les F font encore de la danse + que les G, elles sont aussi confrontées à un BAC organisé
autour de 4 activités maj enseigner à cette époque avec les sports co : gym, natation, athlé et grimper de corde.
Et ‘dérive’ de la période les enseignants vont enseigner à l’école de la même façon qu’ils enseignent lorsqu’ils
sont dans le club. On a une EP sportive très techniciste cad que les enseignants sont profs, entraineurs à l’école
comme en dehors de l’école, le modèle du champion est majoritairement le modèle à suivre pour les élèves et les
enseignants. Créer des oppositions car tout le monde n’est pas d’accord avec ça… Il y en a qui estime que le
sport de compétition n’est pas si intéressant que ça. Mais en tout cas les enseignants s’engagent là-dedans.

Quand on parle EP, il faut parler du sport scolaires, OSSU devient ASSU (Association du Sport Scolaire et
Universitaire) à partir de 61-62. Et s’engage complètement dans le sport de compétition G comme F vont pouvoir
faire du sport de compétition avec les systèmes élitistes pour le meilleur classement possible à terme.

Il y a même des partenariats envisagés entre crtns fédération et la fédération scolaire. La fédération de Judo qui
va essayer de faire un système de double de licence quand on est licencié à l’ASSU, on peut ê licencié judo mais
ça ne marchera pas, ils ne vont pas réussir à s’entendre complètement pour ne pas qu’il y est confusion des
gens. Le lien est très fort entre la fédération scolaire et les fédérations en général.

Tous ce que l’on vient de dire, ça veut pas dire que tous les élèves adhèrent à ce modèle sportif à l’école cad il y
a des élèves qui ne rentrent pas du tout dans ce modèle-là, qui valorise plutôt du sport loisir, du sport de détente,
ils ne rentrent pas dans le modèle compétitif de l’EP.

Donc sur ces années 60, on a mis en évidence énormément d’éléments qui montre que le frémissement est là et
que les politiques mise en place pour une fois commence à porter leurs fruits, ce n’était pas le cas dans la
période précédente.

II. Un nouvel élan de massification du côté des classes moyennes (1965-1975)

Cette période-là est marquée par des politiques importantes menés notamment sous l’air de De Gaulle pour
autant, on peut repérer un trucs durant cette période c’est qu’il y a un phénomène de massification sportif du côté
des classes moyens, là les politiques misent en place dans le cas des gens et comment ça se passe dans la
réalité de la fortification et de la massification des classes moyennes et là on a vraiment le démarrage d’une
sportivisation de la société et un début de complexifications du système sportif.

1ère élément : Pdt cette période, il y a une transformation du rapport aux corps et aux institutions, il y a comme un
changement de valeur par rapport à tout ce qui est lié aux corps (entretien ou le vêtir) mais également tous ce qui
concerne les rapports aux institutions et notamment on est dans une période où c’est le début d’une population fr
qui ne va plus spécialement croire dans les institutions traditionnelles (arme, église, syndicat, l’école) et par la
même les institutions sportives. Et donc le fait que l’on ne croit plus forcement dans les institutions vont faire
qu’une partie de la pop va structurer son activité sportive autrement qu’à travers les institutions habituelles que
sont les clubs et les fédérations. C’est pour ça que c’est le début d’un nouveau paysage sportif et c’est le début
de ce que l’on connait maintenant cad le début d’une diversification, c’est-à-dire l’idée qu’on puisse faire du sport
sans ê forcement licencié ou lié à une fédération. C’est ce que l’on va montrer à travers divers arguments, cette
grande tendance là à partir des années 60-70 notamment pour les classes moyennes.

Les transformations du rapport au corps et aux institutions sont à l’origine d’une diversification des pratiques qui
posent les bases de la structuration de l’espace sportif contemporain (Chantelat, Tétard, 2007)

1. Une massification en chiffres :


Dans cette période le sport fédéral connait un grand « boom » il poursuit l’évolution commencé avec Herzog dans
les années 60, ça se confirme dans les années 65-75, l’âge d’or du sport de compétition se lit aussi dans les
licences. Selon les fédérations, il y a une augmentation de 40% à 70% des licenciés donc c’est énorme, on est
vraiment dans une dynamique importante, donc là pour les fédérations sportives ça va bien et la dynamique
instituer par Herzog poursuit son évolution dans mini période 65-75.

Donc crtns fédérations multiplie presque par le double les effectifs d’une année sur l’autre, une grande
dynamique et sur cette période par ex, la fédération de foot (FFF) double ses effectifs entre 1965-1975 à argument
quantitatif d’une fédération qui profite des politiques mise en place et qui voit son effectif doublé en 10 ans.
Argument pour montrer qu’il y a une massification. + de gens font du foot. Mais tjrs avancé que certes, il y a cette
dynamique mais il y a quand même une partie de la pop fr qui ne se tourne pas vers ce sport de compétition.
Une enquête de 1973 relève que seulement 34% des fr s’adonnent à une pratique sportive et que le taux de pratique
régulière concerne encore – de 2 fr sur 10 (18%)

Ça veut donc dire que dans ces années là tout le monde ne fait pas du sport de façon licencié. Donc on a une
grande dynamique mais qui aussi ne recouvre pas que le sport de compétition.

Autre argument montrant cette dynamique de sportivisation, de massification ici du côté des licences, le Sport
féminin, on a également une dynamique qui se met en place avec des fédérations féminines ou des licences
féminines dans crtns fédérations qui vont + vite que le nb de licences masculines donc là le sport F commence
pour crtn individu à capter ce public là qui se licencie pas forcement sur les mêmes sports, mais en tout cas il y a
un phénomène de sport au féminin qui s’installe nettement dans cette période-là.

Entre 67 à 73, on passe de pratique régulière qui sont avant tout de – de 10% à qq chose qui est proche de 20%
pour les F.
Jusqu’au milieu des années 1970, le nb de licences féminines croît + vite que celui des H (de 20 à 25.5% du total)

Alors pour autant, ce n’est pas vrai pour toutes les F, on a à nouveau une démocratisation ségrégative
(différentier) puisque l’entrée en pratique concerne surtout les F des classes moyennes ou supérieures. Pas encore
la F ouvrière des classes populaires. Donc on est vraiment sur une démocratisation très particulière du sport
féminin qui ne bouge pas forcement les F de la même façon.

On a une augmentation indéniable du sport encadré par les fédérations tant pour les H que pour les F puisque les
licences augmentent pdt cette période mais même si 80% des pratiques sportives se déroulent au sein des
institutions sportives, crtns individus commencent à se dispenser de cet encadrement fédéral pour pratiquer.

On commence à voir des gens qui font du sport tout seul sans ê licencié donc qui échappe complètement aux
stats donc certes ce qui font du sport sont à 80% licenciés mais on commence à voir des gens qui font du sport et
qui ne sont pas licenciés. Il y a pls façon de faire du sport donc ce qui est régulièrement fait dans les clubs ce
sont tous les sports de compétitons (natation, athlé, sports co, etc…) Mais il a d’autre activité qui se font en
dehors du club et on parlera notamment du phénomène jogging qui apparait à cette époque-là en fr.

L’idée qu’il y a des fr qui ne vont plus forcément vers les institutions sportives, il faut automatique parler de mai
68 : révolte étudiante, lycéennes, ouvrières qui mettait en avant l’idée que la société fr était trop encadrée qu’il n’y
avait pas assez de liberté à l’individu (à l’école, à l’université, à l’usine) et qu’il fallait aussi casser les carcans
(entrave à la liberté) et les tabous autour de la sexualité sont remis en cause à cette époque-là. Et tout ça, ça va
faire que la société va évoluer c’est concrétiser par cette contre-culture américaine qui fait que crtns individus
vont se tourner vers le sport non-engagé parce que l’on n’a pas de carcan de l’horaire, de la compétition, du club.
Donc là on ne pouvait pas rater cette période sans parler de mai 68 et de l’évolution du rapport à l’autorité, à la
contrainte on commence à aller vers un sport d’espace de liberté.

2. Le jogging du dimanche

Il vous faut alors utiliser le jogging comme un ex caractéristique de ce sport en liberté, de ce sport non-
institutionnalisé. Et incontournable un chapitre consacré au jogging dans le livre de Yonnet (philosophe,
sociologue) « Jeux modes et masses » de 1985

Il nous dit que le jogging représente l’activité complétement en rupture avec l’image de l’athlétisme de cette
époque. On est plus du tout sur les mêmes codes que l’athlé.
« Le Jogging se présente comme une pratique en rupture avec tous les usages sociaux athlétiques antérieurs » (p.96)

Donc là 1er élément, il nous dit que l’on a un phénomène nouveau de masse et de mode et qui finalement durera
et qui questionne l’athlé de son époque.
Il nous dit qu’à travers le jogging on a une nouvelle conception de ce qu’est le sport, de ce qu’est le corps dans le
sport, on est plus sur un corps performance mais en fait sur un corps plaisir, un corps santé, il met en évidence
qu’à travers ce phénomène du jogging, il y a un phénomène de vêtit sportif qui se met en place, le vêtement
sportif n’est pas vu comme ringard ou exclusivement compétitif. Il commence à devenir un vêtir possible même
en dehors de la pratique, c’est ce que l’on appelle le sportswear. Et qu’il va y avoir tout un marché (les
chaussures, etc.) qui va évoluer grâce à cette mode du jogging dans ces années 60-70.

« En résumé, je décrirais l’accès au jogging comme une entrée non sportive dans le sport… » (p.98)

Cad à dire que l’on n’y va pas pour ê encadrer, entrainer pour ê compétitif mais on y va pour soi, à sa façon et
pour sa perf à soi, on ne se compare plus aux autres, on se compare à soi. Ça c’est une nouveauté dans le sport
car ça n’existait pas dans les périodes précédentes à travers le jogging on a cet ex-là. Il va même mettre en
évidence, que là on n’est pas forcement sur du dépassement de l’autre au titre de l’aspect perf, du dépassement
pour battre l’autre mais du dépassement que l’on estime ê de son registre à soi, des objectifs que l’on se fixe ou
pas, du sport sans objectif, c’est pour cela qu’il dit que c’est une « entrée non sportive dans le sport » puisqu’il
n’est plus guider par les mêmes valeurs et donc on a un début d’une autre façon de faire de la course à pied à
partir de ces modes du jogging du dimanche.

Cette mode là est faite pour que l’individu explore ses propres capacités, soit sur un retour sur soi + une pratique
qui s’organise par rapport aux autres par rapport à un chrono, on est sur une pratique bcp + intériorisés. Ça c’est
nouveau ! L’idée d’un challenge que l’individu peut se fixer autour de la durée comme un moyen d’explorer ses
propres limites, ses ressenties sans forcément courir avec d’autre. On avait bcp de gens qui courait seul parce
que c’est une exploration de soi pour soi. C’est un combat.

Ce phénomène va ê tellement important qu’il va même y avoir mise en place à partir des années 70 des 1ers
grands marathon où les gens participent à ces manifestations non pas pour ê 1er mais simplement parce qu’il se
fixe le défi à cette époque-là de se confronter à la distance du marathon, d’ê dans un phénomène de masse
organiser principalement sur ce défi de l’effort long même si on arrive pas 1er parce qu’en fait ces 1ers marathons
ça concerne les vrais athlètes qui eux sont là pour la perf mais les restes de l’effectifs sont là justement pour cette
confrontation à l’effort, et au départ ça s’organise sans la tutelle des fédérations, la fédération d’athlétisme ne va
pas forcement immédiatement organiser des compétitions sur routes, ce sont des gens qui décident d’organise
ces compétitions. Donc là on a un phénomène d’auto-organisation aussi sur les épreuves qui à terme seront
récupérés.

Et cette idée d’épreuve de masse sur des longues durées est en rupture avec le cross-country (épreuve +
courtes) dans cette dynamique de grand rassemblement.

Les premiers marathons populaires des grandes villes (NY en 1970) deviennent de véritables… (Marie-Line)

III. Des chiffres trompeurs sur la totalité de la période (1960-1975) ?

Est-ce que finalement il se cache autre chose derrière la rivalité de cette évolution et de ces chiffres ?

La grande tendance c’est qu’il y a un phénomène de massification, les chiffres sont là. Mais c’est quand même un
bilan contrasté dans cette période, c’est pour ça que ce n’est qu’un frémissement

Ici, on va essayer de montrer qu’il y a des gens qui ne font pas encore de sport ou que crtn pers font du sport
mais pas tout le monde.

1. Massification : un bilan contrasté


Ancrés dans les groupes et les aspirations des différentes classes sociales, il y a une inégale distribution de l’offre
sportive

Donc effectivement, 1er élément c’est que socialement tout le monde ne rentre pas dans ce phénomène de
sportivisation de la pop fr, il y a des classes sociales qui ne rentre pas encore dans cet logique-là. Il y a comme
une inégalité de l’accès ou de la volonté d’accéder à l’offre sportive. C’est pour cela que l’école jouera un rôle
parce que quand on est un enfant ouvrier dans cette période-là, il y a quasiment que l’école qui offre la possibilité
de faire du sport (peuvent aimer ou pas). Donc 1er élément, un bilan contrasté parce que toutes les classes
sociales ne vont pas vers ça.
Le phénomène de massification n’est pas pleinement réalisé et touche surtout les franges moyennes et élevées de la
hiérarchie sociale.

Le frémissement qui existe montre que ce n’est pas dans tous les registres qu’il y a une massification, et c’est
encore les classes sociales moyennes et élevés qui sont les 1ers à croquer dans cette massification cad que la
massification se fait du haut vers le bas. Et là effectivement, il y a les classes moyennes qui rentrent dans la
danse, un peu + que dans la période précédente. Donc il y a comme un effet retard, il y a une massification
particulière dans des tps particuliers pour les classes moyennes et élevés, et qu’il y a un autre tps de
massification pour les classes populaires.

Par ex, selon une enquête de 1967, 5% des agriculteurs pratiquent une activité quand 66% des professions
intellectuelles supérieurs le font au même moment. Du côté des ouvriers, 30% des ouvriers pratiquent une activité
lorsque 57% des professions intermédiaires le font. Donc là vous avez des chiffres qui montrent qu’il y a un
rapport à l’activité physique très différencier selon les classes sociales et on le sait que cela touche aussi l’accès
aux vacances, donc au loisir sportif.
Ceci est encore + visible sur le tps des vacances où le goût pour les pratiques sportives s’intensifie, mais à nouveau
autour des classes sociales favorisées.

Là, on a un argument car dans cette pop fr, il n’y a que 17% des classes moyennes et supérieurs qui représente
cette pop fr donc il y a un phénomène de massification mais pour une petite tranche de la société, donc on a pas
un phénomène de massification important.

Selon le profil professionnel, le niveau de vie et le mode de vie ont à une orientation particulière vers les
pratiques culturels et les pratiques sportives.

Donc les politiques engagés ne permettent pas encore de donner des différences sociales. Il y a une dynamique
engagée mais pour l’instant on ne parvient pas à casser cette idée que le rapport au sport est encore fortement
lié aux classes sociales dans cette période.
De plus, si l’on regarde la pratique régulière des fr dans l’enquête de 1967, seulement 1 fr sur 8 (13%) s’y consacre.

Quantitativement, la massification si elle existe n’est pas encore complètement importante, elle ne touche pas
encore bcp de monde, donc on ne peut pas parler d’une véritable massification à cette période même si on a vu
qu’il y avait qq chose qui avançait. De plus, selon les APS, les classes sociales les investissent différents, il y a
des activités qui ne sont pas investies selon crtns classes sociales. Et là on a un argument, on prend que l’entrée
dans le monde du travail créer une rupture dans la pratique sportive du fr, ce qui n’est plus vrai ajd notamment
ces stats qui montrent que les jeunes non travailleurs (55% des 15-17ans) pratiquent + régulièrement que ceux qui se
tournent vers un 1er emploi (28% des 18-20 et 12% des 20-30ans).

Et c’est qq chose qu’il n’est pas encore socialement mise en doute, c’est l’idée que lorsque l’on rentre dans un 1er
emploi on doit avoir une activité sérieuse et par la même ça dit que le sport n’est pas une activité sérieuse. Cad
que la vie d’adulte sérieuse n’est pas compatible avec un engagement durable dans la pratique sportive. Ça ce
sont des modèles qui n’existent plus ajd mais à cette époque le 1er emploi est souvent une rupture avec la
pratique sportive.

Enfin le taux de pratique régulière est 2 fois + élevé chez les H que chez les F.

Une évidence aussi c’est que malgré les résultats des championnes de ski ou de natation dans les années 60, et
bien il y a encore 2 fois + d’H qui pratique par rapport aux pratiques féminines. Certes les F rentre dans la
pratique massivement mais comparativement il y a encore un retard du sport féminin par rapport au sport
masculin dans cette période. Donc les championnes qui gagnent au JO : Kiki Caron en natation ou les sœurs
Goitschel en ski, elles sont une vitrine politique, des politiques gaulliennes des grandeurs de la fr, des politiques
sportives, des guerrières qui n’est pas encore complètement massifier.

2. Diversification : Une contre-culture sportive naissante

On commence à avoir un début de diversification des pratiques qui montrent qu’il y a une nouvelle culture
sportive qui est en train de se mettre en place, et une nouvelle culture sportive que l’on pouvait classer de contre-
culture parce qu’elle est complétement en rupture avec la culture sportive installée, celle qui est la pratique
sportive compétitive. A cette période, il commence à y avoir des gens qui pense autrement leurs façons de faire
du sport.

On a expliqué à travers Mai 68, la volonté d’échapper aux horaires des semaines des fédérations mais on
pourrait aussi monter que c’est le début de l’individualisme. Les sociologues ont commencé à penser que la
société fr se tourne + vers une société de l’individu, + qu’une société tourner vers le collectif et que donc le projet
individuel commence à prendre le pas sur un projet collectif et par la même pourquoi faire du jogging tout seul ?
C’est organiser sa pratique pour soi et non pas de rentrer dans un moule où tout le monde rentre pour faire de la
course à pied. Donc ça c’est quand même nouveau dans cette période, sur une monté de l’individualisme qui
commence à réorganiser une vision nouvelle des façons de faire du sport.

Il faut ramener comme ex que l’on a + de tps libre, puisqu’en 1969 on a 4 semaines de congés payés, peut ê que
ces changements liés au loisir organisent aussi une façon d’organiser les loisirs à soi.
Donc on est dans un période et les activités de pleine nature vont pleinement en profiter où l’individu s’engage
dans la pratique sportive pour soi selon ses valeurs, ses intentions mais également on rentre dans une période
où le corps physique sain est reconnu et commence à ê visible voire même on recherche cette idée d’avoir un
corps sain, d’un corps sportif, d’un vêtir sportif vers ces années 70 où le sportswear va ê en plein dvp, le look
sportif va commencer à s’imposer et donc ça touche automatiquement les façons indiquées des activités.

Ça se concrétise aussi du côté du sport loisir où UCPA va se dvp de manière importante, certes c’est du sport
encadré mais ça permet à toutes une pop de bénéficier des installations des stations de ski qui se dvp au même
moment et d’autres vont vers le club méditerrané qui se dvp encore + à cette période (il est même côté en bourse
en 1960). En 10 ans, le club méditerrané passe de 250 000 en 1970 et qui aura 700 000 adhérents en 1980. En
10 ans, un boom énorme du club méditerrané de ce loisir de sportif dans des lieux de rêves. On peut dire que sur
cette période, on a le début d’un mode de vie sportif qui commence à s’installer pour une tranche de la pop.

Période importante dans le déclenchement de la massification et du début de la diversification.

Vous aimerez peut-être aussi