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0. INTRODUCTION GENERALE

L’art est un outil fondamental dans la vie de l’homme. C’est grâce à lui que
Beaucoup s’expriment et matérialisent leurs idées, leurs projets…

En effet, il peut se présenter sous diverses aspects et formes et touche à des


différentes Métiers de notre vie.

Sous ses diverses formes, nous pouvons nous résumer sur deux grandes qui sont :

 Une discipline
 Un métier

- Etant une discipline, l’art est une activité, le produit de cette activité ou l’idée que
l’on
S’en fait, qui s’adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à
l’intellect.1
-Etant métier, elle se matérialise au travers divers autres métiers comme la sculpture,
les arts plastiques, la peinture, la couture et la mode…

C’est ainsi que les arts et métiers sont à ce jour deux substantifs reliés qui ne
constituent plus qu’un.

Cette étude par sa nature est vaste que nous ne pourrions l’aborder dans toute sa
globalité. C’est ainsi, nous concernant, étant donné que notre site d’étude se trouve
dans la république démocratique du Congo, plus précisément dans la ville de
Kinshasa, nous allons aborder ce terme dans le même concept qu’utiliser dans la
Zone.

En effet, qui dit arts et métiers en république démocratique du Congo, nous voyons
directement les métiers liés à la couture et la mode ou l’on voit directement l’institut
supérieur des arts et métiers I.S.A.M en sigle. Dans cette institution au sein du pays,
on dispense des enseignements ayant trait aux formations liées aux métiers des
couturiers et modélistes en général mais aussi d’entreprenariat. Dans le pays comme
le nôtre, où la pauvreté sévit (71%) selon le rapport de PNUD de 20092 , ce genres
de métier est un idéal, car il permet aux jeunes de devenir autonomes avec

1
https://fr.m.Wikipedia.org/Wiki/Art December, 2020

2
Rapport PNUD, avril,2009
2

l’entreprenariat et peuvent ainsi participer au développement du pays d’une certaine


manière.

Mais depuis certaines années, nous avons remarqué que l’apprentissage dans cette
institution est devenu de plus en plus difficile pour plusieurs raisons. Dont voici
quelques-unes :

 Il Ya aujourd’hui plusieurs personnes qui veulent faire les métiers alors qu’il y
a qu’une seule institution et la capacité d’accueil est largement insuffisante

 Délabrement des matériaux d’apprentissages qui ne sont pas ensuite


remplacés ce qui rend difficiles l’apprentissage et tant d’autres causes que
nous n’avons pas su énumérées.

Face à toutes cette difficulté, étant donné que 3« Tous les êtres humains naissent
libres et égaux en droits et en dignité », il ne serait pas judicieux d’accepter certains
et refuser d’autres suite à la faible capacité d’accueil et le manque d’autres
institutions pour pouvoir y dispenser les formations des arts et métiers.

C’est ainsi, étant donné que l’architecture ayant l’atout majeur de créer des espaces
des vies en répondant au maximum aux besoins des personnes, que nous étant
architectes, ne pourrions pas rester insensible face à cette problématique, d’où est
né l’intérêt que nous portons à ce sujet. Et pour apporter en plus notre éventuel
remède raison pour laquelle nous avons choisi de travailler sur ce sujet intitulé
‘institut supérieur des arts et métiers dans la commune de la N’SELE.

Le choix du site est suite porté& à la difficulté que toutes les personnes provenant du
coté Est de la ville éprouvent pour atteindre la ville causée déjà par la distance mais
aussi avec le problème actuel d’embouteillage due aux travaux routiers.

0.1. PROBLEMATIQUE

3
Déclaration universelle des droits de l’homme, Article 1 : égalité des hommes, page 3, 1948
3

Comme évoqué à l’introduction, notre problématique se base sur la difficulté

Qui se trouve aujourd’hui avec le manque des institutions adaptées pour pouvoir y

Dispenser les formations des arts et métiers. Le pays en général n’en compte qu’un
Seul qui est adapté aux normes. Alors avec tous ceux qui sont déjà dans

La ville de Kinshasa et rajoutant ceux qui proviennent des provinces, le nombre des

Etudiants que doit accueillir l’I.S.A.M est largement supérieur à sa capacité d’accueil

Prévue. Cela aussi pour diverses causes que nous avions pu relever dans les lignes

Précédentes. Ce problème de manque d’infrastructure en général et plus

Précisément les Infrastructures éducatives adaptées est un problème qui dérange

Les pays du tiers monde ou pays en voie de développement surtout ceux de l’Afrique

Subsaharienne, dont la République Démocratique du Congo fait partie.


Il est à noter que l’infrastructure existante dans l’actuel Institut Supérieur
des Arts et Métiers était conçue pour un affectif donné largement inférieur à la
demande des candidats. Ce qui conduit à sa destruction rapide. On y remarque un
manque de locaux, ateliers, salles de machines et bien d’autres ; qui influent
négativement le rendement ou la performance des étudiants au sein de cet institut, à
comparer aux étudiants dans les pays d’outre-mer qui aujourd’hui se servent de leurs
ordinateurs pour dessiner les créations.

Ces situations sont loin d’être de ce que doit être un couturier styliste ou
créateur de mode. Si aujourd’hui les conditions dans lesquelles les connaissances lui
sont transmises ne sont pas bonnes, comment va-t-il appliquer tout ce qui lui est
enseigné ?

Etant donné que c’est l’architecte ou l’urbaniste qui crée le bon cadre de
vie, c’est lui qui gère les grands espaces, les espaces dans le bâtiment en vue d’une
bonne utilisation, nous allons proposer la construction d’un nouvel d’un Institut
Supérieur des Arts et Métiers bien équipé avec un bon nombre des locaux des
travaux relatifs à la capacité d’accueil serait-elle la solution adéquate à ces
problèmes ?

Cette problématique, appelle aux questionnements suivants :


4

 Quels sont les problèmes majeurs handicape-t-il la bonne formation des arts
et métiers en République Démocratique du Congo particulièrement à
Kinshasa ?
 Quelles sont les pistes des solutions propose-t-il suivant tous les problèmes
récoltés en fonction des bâtiments existants ?
 De quels paramètres faudra-t-il tenir compte pour la réalisation de ce projet ?

Nous répondrons à ces interrogations dans la suite de notre travail. Dans


l’entretemps, nous nous fixons des objectifs qui vont nous permettre d’y répondre.

0.2. OBJECTIFS

De manière générale, la présente étude envisage de construire un nouvel


Institut Supérieur des Arts et Métiers à Kinshasa précisément dans la commune de.
N’SELE. Comme l’I.S.A.M nous avons aussi deux grandes options qui sont la coupe
et couture et la mode. Mais notre objectif majeur serait d’abord d’apporter le confort
nécessaire pour le bon exercice du métier en donnant des grands espaces et en
rajoutant tout ce qui manquait dans le modèle existant.

Plus brièvement et spécifiquement, nous visons :

 Créer un autre bâtiment qui puisse dégager le modèle existant puisqu’il y en a


qu’un seul jusqu’à ce jour au pays. Alors en faisant ce projet nous viserons de
créer un bâtiment qui serait l’amélioration du précèdent mais aussi avec le but
que ça soit comme le dégagement pour le modèle existant.
 Offrir un cadre idéal d’étude et de travail en ayant des grands espaces
nécessaires avec des grandes capacités d’accueil suite à la forte sollicitation
que connait actuellement l’I.S.A.M.
 Du point de vue intérêt du sujet, pousser l’étudiant africain à être en
communion avec son vêtement d’origine et de l’aimer du fond du cœur, pour
l’honneur de l’Afrique en générale.
5

0.3. HYPOTHESES

Une hypothèse est une idée générale à partir de laquelle on formule un


raisonnement sur un sujet donné.

Suite aux différentes questions que nous nous sommes posées dans les
lignes précédentes, nous allons essayer d’établir des hypothèses adéquates et
nécessaires à l’aboutissement de notre problématique.

En effet, la formation actuellement en République Démocratique du Congo,


et particulièrement dans la ville province de Kinshasa devient des plus en plus
difficile et cela suite à des diverses causes.

Depuis un bon moment, la quasi-totalité d’institutions sont confrontées au


problème d’insuffisance des locaux due au nombre élevé d’étudiants à accueillir ; cas
de l’Institut Supérieur des Arts et Métiers I.S.A.M en sigle, où nous avons pu
observer divers problèmes notamment, le manque :

 D’atelier ;

 De salles d’exposition ;

 De salles de défilés de modes et autres…


1. Atelier

Lors de notre descente sur les lieux, nous nous sommes rendue compte de la
difficulté de formation à l’I.S.A.M ; eu égard au nombre insuffisant d’ateliers. Un
étudiant qui est en formation en arts et métiers est censé avoir un atelier de pratique
étant donné que l’apprentissage de ce métier est basé généralement sur la pratique.
Alors cette cause est un grand handicap sur la formation des étudiants dans le métier
des arts et métiers c’est pour cette raison que nous sommes en train de marteler sur
cela.

2. Salle d’expositions
6

Ici, nous avons pu remarquer aussi comme dans la cause précédente, que ce
manque met sensiblement la formation en deca car cela arrive même à freiner la
pratique.

Mais dans ce cas, ça influe aussi la vision des étudiants dans la vie professionnelle
car cette pratique est l’une des principales de ce métier.

C’est ainsi après notre descente sur terrain et interviews recueillies, nous sommes
rendue compte de cette grande difficulté que subissent les étudiants.

3. Salles de défilés de mode

Comme la cause précédente, ici aussi les étudiants sont confrontés à la même
réalité.

Hormis ces causes, nous allons citer aussi l’insuffisance des locaux à la capacité
des étudiants à accueillir. Ici nous avons pu comprendre que l’effectif total des
étudiants en général est largement supérieur au nombre de salles. Ce qui fait que
beaucoup d’étudiants n’arrivent même pas à se retrouver dans les salles pour suivre
les cours et ceux qui y sont ne suivent pas les cours en bon état.

D’où face à toutes ces questions, nous ne pourrions pas rester insensible et aussi
étant donné que notre métier d’architecte, consistant à donner des espaces des vies
nécessaires en donnant des réponses éventuelles au problème donné, que nous
avons résolu de bâtir cet institut supérieur des arts et métiers en vue d’emmener
notre apport à cette problématique.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET


Le choix
Le choix du sujet du sujet découle d’une observation à l’endroit
éducationnel de l’étudiant, particulièrement ceux désirant suivre une formation en
Arts et métiers en RDC. C’est la raison pour laquelle la construction d’un Institut
Supérieur des Arts et Métiers est une des voies par laquelle il faut passer pour
garantir sa transmission à la progéniture de toutes les connaissances accumulées
dans le dit domaine.
7

L’intérêt de ce sujet est motivé par l’inadéquation existant entre l’actuel


Institut Supérieur des Arts et Métiers et les réalités sociodémographiques. Alors
qu’en RDC la croissance démographique suit une progression géométrique, l’ISAM
n’a plus les capacités d’accueil. Mais, parait-il que c’est à nous chercheurs
qu’incombe l’obligation d’informer les décideurs, car la prise en compte de
changements environnementaux est une condition sine qua non de réussite.

0.5. METHODOLOGIE

La présente étude consiste en une construction d’un Institut Supérieur des


Arts et Métiers. Pour y parvenir, nous avons recouru aux méthodes et techniques
suivantes :

0.5.1.0 METHODES

Pour mener à bien notre étude, nous avons pris en compte :

 La méthode historique : elle nous a permis de contextualiser la situation


architecturale, en étudiant son évolution dans le temps ;
 La méthode descriptive : celle-ci nous a aidé à présenter le descriptif dudit
Institut.

Ces méthodes étaient accompagnées par les techniques ci-après :

0.5.2. TECHNIQUES
 La technique documentaire : nous a permis de consulter les documents
relatifs à notre étude ;
 La technique d’interview : nous a aidé à échanger avec les architectes pour
compléter les informations ;
 La technique statistique : était mise à notre profit pour collecter, traiter,
présenter, analyser et interpréter les données.

0.6. DELIMITATION DU SUJET


0.6.1. Délimitation spatiale

Du point de vue spatial, notre travail porte sur la construction d’un Institut
Supérieur des Arts et Métiers à Kinshasa, la capitale de la RDC. L’Institut aura une
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capacité d’accueil de 1272 étudiants ; elle aura la faculté de mode et la faculté de


coupe.

0.6.2. Délimitation temporaire

Ce travail couvre toute la période de formation de deuxième cycle allant de


l’année 2020 à 2021.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL


Notre étude est subdivisée en deux grandes parties :

0. PARTIE MEMOIRE :
Rapport des enquêtes de projet similaire et conclusion
1. PARTIE DESCRIPTIF :
 Introduction
 Les partis architecturaux
 Les partis constructifs
 Les spécifications techniques

1ère partie : LE MEMOIRE

A. Définitions des terminologies de base

Arts :

 les arts représentent une forme de l’expression du vivant, généralement


influencée par la culture et entrainée par une impulsion créatrice.4
 L’art est une activité, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait
s’adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et l’intellect.

Métiers :

Http : www. Google.com, dictionnaire français le Larousse, Kinshasa, novembre 2020


9

 Le métier désigne l’exercice d’une activité humaine, notamment professionnel


(une profession)
 Désigne le corps, la corporation professionnelle, qui réunit tous ceux qui
exercent un même métier ou participent à une même activité professionnelle

Couture : est l’assemblage de deux ou plusieurs pièces à l’aide de fil à coudre, soit
manuellement avec une aiguille, soit en utilisant une machine à coudre, soit utilisant
une machine à coudre ou une sur jeteuse.

Mode : dans l’encyclopédie électronique Wikipédia, la mode vestimentaire désigne la


manière de se vêtir, conformément au goût d’une époque dans une région donnée.
La mode concerne non seulement le vêtement mais aussi ces accessoires, le
maquillage, le parfum et certaines modifications corporelles.

Défilé de mode : un défilé de mode est un évènement qui tient lieu avec l’assistance
et l’aide de mannequins recrutés en agence. Ces derniers se déhanchant en
musique la loge d’un podium bordé des clients potentiels, des acheteurs et
distributeurs, de critiques des journalistes spécialisés, de photographes et parfois
même des bloggeurs influents réunis à huis clos pour l’occasion.

Couturier : un couturier est une personne qui a la maitrise sur la coupe et


l’assemblage des tissus, pagnes à l’aide d’une machine à coudre ou avec aiguille.
Du dictionnaire français le Larousse :

Un couturier est une personne qui invente des costumes, prêt à porter ou sur
mesure ;
Personne qui exécute des travaux de couture, qui fabrique des vêtements.

Modéliste :

Une personne conceptrice de modèle de vêtement, va même plus loin le


coudre.
C’est une personne chargée de créer le patron d’un vêtement (formes des
différentes pièces du vêtement)
10

En bref un modéliste est une personne pratiquant le modélisme5


B. Historiques

B.1. Historique de couture et mode


D’un besoin primaire de se vêtir pour se protéger, la couture et l’art de créer des
vêtements est devenu une activité commerciale et même de luxe et d’image avec
le prêt à porter et la haute couture.
La mode, les défilés, les belles robes et les vêtements les plus sophistiqués, tout
demeure en France vers la fin du 19ème siècle.

L’Anglais Charles de Frederick Worth est reconnu comme étant l’inventeur de la


couture. Le britannique avait d’ailleurs fondé sa propre entreprise située au cœur
de Paris (rue de la Paix). Il s’agit en quelque sorte du premier grand couturier ou
créateur de la mode.

En 1868, c’est un tournant dans le monde de la confection textile puisqu’est créée


la chambre syndicale de la couture et de nombreux étrangers commencent à s’y
installer pour réaliser leurs créations.
Plusieurs personnes s’engouffrent dans la brèche et fondent alors des maisons
de mode. On peut citer Jacques Doucet (1880), Mme Paquin (1891) et Paul
Poiret (1904).

On attribue la création de « fil » de mode avec mannequins ‘Vivant’ a une autre


Britannique, Lady Duff Gordon qui a commencé à mettre en place des
présentations à date fixe de ses collections. Fait notable, les Gordons sont des
rescapés du naufrage du Titanic. Leur réputation en d’ailleurs beaucoup pâti car
il, leur a été reproché de ne pas être revenus secourir d’autres passagers du
bateau, alors que leur canot de sauvetage était loin d’être plein.

Mais revenons à l’histoire de la couture de la mode. L’idée des défilés est reprise
par plusieurs maisons de couture si bien que la chambre syndicale de la couture
met en place un calendrier de présentations sur mannequins.

5
Fr.Wikipedia.org wiki école 13h30, livre de mode et de couture
11

L’industrie de la mode est née et se professionnalise d’être plein.


Il existe aujourd’hui une fédération de la haute couture et de la mode, comptant
une certaine de membres et dans laquelle figure trois chambres syndicales (haute
couture, prêt à porter des couturiers et des créateurs de mode, mode masculine).
Elle vise à ‘promouvoir la culture française de mode et à conforter paris dans son
rôle de capitale mondiale de ma mode’. 6

C. ETAT DE L’ART ET TYPOLOGIQUE DES PROJETS INSTITUTS


SUPERIEURS DES ARTS ET METIERS EXISTANTS

C.1. projets externes


 Ecole nationale supérieurs d’arts et métiers(ENSAM)

Source: Https: wikimedia.org/Wikipedia/commons, 11h: 30

Fondée en 1780, c’est l’une des anciennes écoles d’ingénieurs de France.


Elle a un effectif de 6000 étudiants et fait figure de référence pour l’enseignement du
génie industriel et mécanique. Hormis les arts et métiers la formation s’articule autour
de trois autres thèmes qui sont :

 Génie mécanique
 Génie industriel
 Coupe et couture, mode et techniques industrielles

 École nationale des arts et métiers de Lille

6
Arts et métiers, école de la technologie, olivier VERCHERAND, 20 octobre 2011
12

Source : www.net.htpps://université des arts et métiers/campus de Lille ,13h39

Première école des arts et métiers fondée en 1780 a Liancourt dans l’Oise (ferme de
la montagne par le duc François de la Rochefoucauld-Liancourt pour pupilles de son
régiment de dragons, avec le concours de Monge, Berthollet, Chaptal et Laplace.
Elle est transférée à Châlons-en-Champagne en 1806.
Elle comprend les options suivantes :

 Génie mécanique
 Génie industriel
 Génie industriel (coupe et couture, mode et techniques industrielles)

C.2. Projets internes

 Institut supérieur des arts et métiers (I.S.A.M)


13

Source : www.ISAMKINSHASA.cd.filieres/ISAM, novembre 2020 ,15h00

 APERCU HISTORIQUE

L’I.S.A.M est une Institution d’enseignement supérieur spécialisé dans la formation


du couturier et du modéliste. En 1968, un Arrêté du Ministère de l’Education
Nationale a créé un Institut Supérieur d’Enseignement Technique Féminin, l’ISETF
en sigle. La gestion de cet Institut fut confiée à la congrégation des sœurs religieuses
du Cœur Immaculé de Marie. Par manque de bâtiments appropriés, il fut
provisoirement rattaché à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe
(ISP/Gombe) au sein duquel il fonctionna trois années durant. Les cours de formation
professionnelle furent assurés au Lycée ELYKIA, actuel Lycée Technique de la
Gombe (LTG). A l’ISETF, les enseignements étaient centrés sur la formation
générale et psychologique et sur la coupe et couture. Ils étaient destinés aux jeunes
filles diplômés d’Etat des humanités coupe et couture. En 1970, une aide financière
fut accordée à l’ISETF par le ministère de l’Education Nationale d’une part, et par
certains organismes donateurs étrangers d’autre part. En 1971, à la création de
l’Université Nationale du Zaïre, UNAZA en sigle, cette institution fut incorporée à
l’UNAZA. Le 07 10 1981 fut signée l’ordonnance N°81-171 portant création d’un
Institut Supérieur des Arts et Métiers de Kinshasa I.S.A.M/KINSHASA en sigle. Il
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aura pour mission de : Former des cadres spécialisés dans les domaines des arts et
métiers ; Organiser la recherche sur l’adaptation des techniques nouvelles dans les
domaines d’habillement, compatibles avec les conditions culturelles du pays.
Décerner des titres académiques légaux.

 CREATIONS DES ETUDIANTS L'ISAM EN BREF

A ses débuts, l’ISAM/Kinshasa avait un effectif d’une centaine des jeunes filles. A ce
jour, des milliers de nouveaux étudiants s’inscrivent et la capacité d’accueil devient
de plus en plus faible. L’I.S.A.M/Kinshasa a été aussi équipé par la coopération
Belgo-Congolaise qui du reste a connu une rupture depuis 1990. Les pillages de
triste mémoire de 1991 et de 1993 ont plongé l’I.S.A.M/Kinshasa dans une situation
de dénuement indescriptible. En effet, l’I.S.A.M/Kinshasa, lors de ces pillages a
perdu son équipement et son matériel didactique. Il a vu toutes ses infrastructures
détruites. Plus tard, l’Unesco viendra à son secours avec quatre machines
industrielles. EN 1998, l’I.S.A.M/Kinshasa, recevra un don présidentiel de 250
machines domestiques dont 50 électriques. En 50 années d’existence, l’I.S.A.M a
apporté trois innovations majeures à savoir : l’admission des jeunes garçons en 1995
et la création en 1999 d’une deuxième section, le modélisme qui a pour mission de
former les créateurs de modèles en général et des modèles congolais en particulier.
Enfin, en 2010, il y a eu l’ouverture du second cycle (cycle de Licence) avec trois
options : Design textile, Stylisme et création de mode ; Management et Marketing de
Mode ainsi que Techniques d’habillement

L’I.S.A.M a ce jour compte deux grands bâtiments en regard l’un à l’autre qui
dénombre 11 salles des cours.
15

Source : bâtiment de l’ISAM, SUTA KAFUTSHI, novembre 2020, 12h11

Les options sont les suivantes :

 Coupe et couture
 Design textiles, stylisme et création de mode
 Management, marketing et mode
 Technique d’habillement.

A. Coupe et Couture

Source : atelier de couture de l’ISAM, SUTA KAFUTSHI Olga, Kinshasa,


novembre 2020, 11h15
16

Source : Atelier de couture de l’ISAM, SUTA KAFUTSHI Olga, Kinshasa,


novembre 2020, 11h 15

Dans la section de couture, l’I.S.A.M ne se limite qu’au niveau graduat avec au


total 3 salles de formation, des ateliers et des salles de pratiques communes pour
toutes les options utilisables des manières alternatives.

B. Mode

Source : Atelier de mode de l’ISAM, SUTA KAFUTSHI Olga, Kinshasa,


novembre 2020,11h15
17

Dans la section mode tout comme dans la couture, la formation ne se limite qu’au
niveau graduat avec au total 3salles de formations, les ateliers et salles des
pratiques communes utilisables de manières alternatives.
Hormis les deux options détaillées ci-haut, il Ya deux autres options qui
constituent le prolongement des deux précédents :
C. Management, marketing et mode : constitué que du niveau licence avec deux
grandes salles de formation
D. Design textiles, stylisme et création de mode : constitué que du niveau licence
avec deux grandes salles de formation
E. Technique d’habillement qui est aussi constitué de niveau licence avec deux
grandes salles formations.

Mais depuis des années l’effectif total dans chaque option a explosé de manière que
la capacité d’accueil de chaque est devenue largement insuffisante aux effectifs des
étudiants :

 Coupe et couture
2012-2013 : 1015 étudiants
2013-2014 : 1104 étudiants
2014-2015 : 1175 étudiants
2018-2019 : 1386 étudiants

 Mode

2012-2013 : 540 étudiants


2013-2014 : 850 étudiants
2014-2015 : 993 étudiants
2018-2019 : 1975 étudiants

 Management, marketing et mode


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2012-2013 : 369 étudiants


2013-2014 : 214 étudiants
2014-2015 : 506 étudiants
2018-2019 : 304 étudiants

 Design textiles, stylisme et création de mode

2012-2013 : 127 étudiants


2013-2014 : 435 étudiants
2014-2045 : 272 étudiants
2018-2019 : 173 étudiants

 Technique d’habillement

2012-2013 : 220 étudiants


2013-2014 : 303 étudiants
2014-2015 : 385 étudiants
2018-2019 : 180 étudiants7

7
SECRETARIAT GENERAL ACADEMIQUE DE L’ISAM, listes des étudiants inscrits et enrôlés, années
académiques de 2012-2013 a 2018-2019
19

 L’Institut Supérieur Technique – Académie des Beaux-arts Kinshasa/ Gombe

Historique

Il sied de signaler que l’ISAU et l’ABA ne constituaient qu’une seule institution autre
fois dans le temps.

L’académie des beaux-arts de Kinshasa est un établissement public d’enseignement


supérieur jouissant de la personnalité juridique soumis à la tutelle du ministère de
l’ESU ainsi qu’à là sous tutelle du conseil d’administration des instituts supérieurs
techniques (CA-IST) reconnus par l’ordonnance N°01-170 du 7 octobre 1981 portant
sa création.

Problèmes rencontrés

L’insuffisance des locaux pour l’organisation des cours, l’incapacité de loger 40%
d’étudiants.

 INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE DES ARTS ET METIRS DES ARTS ET


METIERS DE LUBUMBASHI
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Source : https://congobonmarche.com/wp-content, institut supérieur


des arts et métiers de Lubumbashi, décembre 2020,14h35

Historique
L’institut supérieur technique des arts et métiers de Lubumbashi fut créé en 2013
sous l’arrêté ministériel N 151 MINESURS/CAB.MIN/BCL/KLA/SA/2013 du
23/10/2013 et fut créé sous l’initiative de MBUYU Angela ni GUYGUY présidente du
conseil d’administration de cette institution appuyée par le comité de gestion dirigé
par le professeur ordinaire NGOIE TSHIBAMBE Germain directeur général et chef
des travaux BULA Lucide comme secrétaire général académique.

Facultés

- Arts et métiers avec comme options :


Coupe et couture
 Modélisme et esthétique
 Tourisme
 Gestion hôtelière et restauration
- Informatique avec comme options :
 Informatique de gestion
 Réseaux et télécommunications
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 Administration système
 Design
 Génie logiciel
- Sciences commerciales et financières avec comme options :
 Comptabilité
 Fiscalité
 Marketing
 Finance informatisée
 Secrétariat de direction
 Douanes et accises
 Gestion des banques et des entreprises
- Technique appliquée avec comme option :
 Electromécanique
 Construction industrielle
 Electricité industrielle
 Mécanique
 Mine

 L’INSTITUT SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, ART ET


METIERS (ISETAM)

2.1. Localisation

L’institut supérieur d’enseignement technique, art et métiers ISETAM en sigle, est


situé sur la treizième rue, au quartier industriel, dans la commune de limité, à
Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo. Il se trouve dans
l’enceinte du centre féminin Marie Antoinette (CFMA), dans la concession voisine de
la radio catholique de Kinshasa et en face de la salle de Royaume des témoins de
Jéhovah.
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2.2. Historique

Créé en 1988 sous l’autorisation de l’ancienne fondation Maman MOBUTU, à


l’initiative TSHINTU MUYAPA PABO, alors directeur général du centre féminin Marie
Antoinette (CFMA) ; et sur la demande des anciennes élèves de cette institution à
caractère social, avec l’idée de continuer à promouvoir les études au niveau
supérieur.

A sa création, l’ISETAM n’avait ouvert qu’une seule filière capacitaire en secrétariat


de direction et en quelques années plus tard, conformément aux instructions
officielles, l’institut s’est vu dans l’obligation de faire évoluer les structures. Ainsi, l’on
est passé de capacitaire au graduat. C’est donc après que l’ISETAM passera de la
section coupe et couture et à la section modélisme.

2.3. Patrimoine et immobilier

L’ISETAM dispose de six bâtiments parmi lesquels se trouvent quatre locaux


destinés aux cours. Les autres locaux abritent les ateliers de coupe et couture, le
laboratoire informatique, les bureaux des autorités et du personnel.
L’établissement dispose de deux ateliers. Nous avons effectué notre stage de
couture industrielle dans l’un des ateliers sous la direction de l’assistant Justine
KANKU.

2.4. Matériels d’Atelier

Les ateliers de l’ISETAM contiennent :

 Dix machines industrielles dont 4 en bon état


 5 machines manuelles dont 2 en bon état
 6 machines à pédale dont 2 en bon état
 Une machine à surfile en mauvais état
 4 tables de coupe
 Une armoire en bois pour garder les habits de client
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 2 ciseaux électriques
 24 chaises en plastique
 14 tabourets en plastiques
 1 sur juteuse
 9 chaises en plastique

2.5. Effectif général en 2020

 Coupe et couture : Du premier et au troisième graduat : 396 étudiants


 Modélisme : Du premier au troisième graduat : 676 étudiants

L’actuel bâtiment est en plein réhabilitation par le gouvernement ce qui fait que nous
n’ayons pas pu tirer des images.
Mais nous avons quand même pu tirer quelques images de la maquette du projet de
réhabilitation en cours que voici ci-dessous :

Conclusion première partie


24

En conclusion dans notre première partie, après avoir effectué l’analyse des
plusieurs instituts supérieurs d’arts et métiers, principalement ceux de la république
démocratique du Congo, nous allons finir par relever tous les éléments positifs et
négatifs qui vont nous permettre de point de repère pour la réalisation de notre projet
‘institut supérieur d’arts et métiers que nous allons installer en RDC dans la ville de
Kinshasa dans la commune de N’SELE. C’est ainsi de tous les faits relevés dans les
lignes précédentes, nous dégageons ce qui suit :

7. Eléments positifs
 Les instituts supérieurs d’arts et métiers sont des instituts qui contribuent
dans le développement des pays dans la mesure où les formations qui y
sont données aident les étudiants futurs leaders à avoir un esprit
d’entreprenariat. Pour expliciter, dans les métiers comme la couture ou la
mode il y a facilité d’être son propre chef en créant soi-même son propre
entreprise en devenant mémé formateur de tous ces jeunes qui n’ont pas
ces possibilités d’aller à l’université et nous le voyons très souvent dans
notre ville de Kinshasa.
 Malgré plusieurs difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs métiers,
nous saluons le dévouement qu’ont la plupart des enseignants des
institutions visitées pour leur métier. Nous nous sommes quand même
rendus compte que les étudiants reçoivent une bonne formation après
entretiens avec certains d’entre eux.
 Le métier des couturiers dans le pays comme le nôtre est un des métiers
qui lutte contre la pauvreté car ayant déjà l’esprit d’entreprenariat, il
permet aux jeunes de s’assumer après leur formation avec l’esprit de
créer.
 La plupart des institutions étrangères sont très grandes avec des grandes
capacités d’accueil adaptés au nombre d’étudiants à accueillir aussi elles
sont associées à d’autres formations comme la formation en ingénierie
mécanique et industriel ce qui ne souvent pas aux institutions qui sont ici
en RDC.
8. Eléments négatifs
25

Tout ne pas rose, c’est ainsi hormis le côté positif des choses, nous avons aussi
pu relever plusieurs éléments négatifs liés avec la faisabilité des choses ainsi
qu’avec la formation dans les institutions supérieurs d’arts et métiers en RDC et
particulièrement dans la ville de Kinshasa. Parmi les éléments négatifs relèvent
lors de notre analyse architecturale et typologique des projets existants nous
citons :
 La plupart des bâtiments abritant ces institutions ne sont plus compatibles
pour y donner les formations et du point des vues capacités d’accueil, ces
bâtiments ne répondent aux normes. C’est le cas de l’ISETAM qui même
suite au mauvais état de bâtiment, il y a un arrêt total des activités et le
bâtiment sous la couverture du gouvernement est en pleine réhabilitation.

 Dans la plupart des institutions la capacité d’accueil est devenue


largement faible au nombre total des étudiants à accueillir ce qui affecte
largement la qualité de la formation à ce jour.
 Etant des institutions à caractère techniques, la pratique est d’une
importance très capitale. Mais nous avons remarqué que cela devient de
plus en plus difficile dans ces institutions premièrement à cause de
manque des matériels qui sont des plus en plus à chaque année qui
passe abimés mais aussi le nombre d’étudiants qui a explosé ne permet
plus cet exercice.
 Les institutions que ne nous avons visitées sont un peu désordonnées du
point des vues formations, car dans la plupart des instituts supérieurs en
arts métiers se trouvant en étranger, on y voit que des formations
similaires ce qui ne pas le cas ici.

A l’instar de l’ISAM, ou on y retrouve en même temps les formations


comme la coupe et couture et mode et le management qui se présentent
la continuité de ces précédentes…à mon avis ça ne va pas dans un
même sens.

C’est ainsi face à tous ces aspects, nous aussi allons concevoir notre bâtiment qui
sera bien évidement un institut supérieur des arts et métiers a N’SELE en se basant
sur les principes directeurs de compositions comme vu dans les instituts supérieurs
26

des arts et métiers ci-hauts et essayer d’améliorer toutes les failles trouvés dans les
projets existants pour essayer d’apporter un élément nouveau par rapport aux projets
visités.

Textes des lois

En ce qui concerne les textes de lois, nous nous sommes basés sur la loi cadre de
l’arrêté ministériel N*151 MINESURS/CAB.MIN/BCL/KLA/SA/2013 du 23/10/2013 sur
la construction et la faisabilité des choses dans les institutions professionnelles et
universitaires en république démocratique du Congo.8

8
Journal officiel de la république démocratique du Congo : « Loi numéro
151/MINESURS/CAB.MIN/BLC/SA/2013 portant sur la construction des institutions supérieurs »,
54eme année Kinshasa numéro spécial du 23 octobre2013, page 5-47
27

2EME PARTIE : PARTIE DESCRIPTIF

A. Introduction

La formation est la base nécessaire pour tout enseignement. Une génération


formée est une garantie et une assurance d’avenir. Les formations en arts et
métiers sont l’une des formations nécessaires au sein d’un pays ou un état car
elles favorisent et apportent des remèdes sur plusieurs plans.

Dans notre pays la république démocratique du Congo, cette formation est trop
négligée est ce constat nous l’avons fait suite à nos descentes sur terrain
notamment dans les institutions destinées à la formation des arts et métiers
notamment l’I.S.A.M et l’I.S.E.T.A.M. Et suite à ces descentes nous avons
remarqués que la plupart des infrastructures ne sont plus adaptés soit à cause a
la moindre capacité d’accueil soit le mauvais état des infrastructures.

C’est pour cette raison que nous avons porté notre attention sur ce problème
enfin d’y pouvoir apporter les solutions possibles et ajouter une touche positive
d’où pour notre travail de fin d’étude nous avons choisi ce sujet intitulé ‘institut
supérieur des arts et métiers dans la commune de la N’SELE’.

Dans ce deuxième parti de notre travail, nous avons subdivisé notre travail en
trois 3 grandes parties qui sont :

 Les partis architecturaux


 Les partis constructifs
 Les spécifications techniques
28

B. Etude du site

B.1 Situation géographique

Photo numéro1.11

Le site est d’une forme Trapézoïdale incliné d’un côté et, est situé dans la
partie Est de la ville de Kinshasa, dans la ville de Kinshasa en République
Démocratique du Congo. Il est borné au Sud par la route nationale numéro 1. Le
terrain se situe en diagonale de l’entrée de Simmons plazza ; le choix est porté dans
cette partie Est de la ville de Kinshasa pour la construction de notre projet. IL est
motivé pour désengorger le centre-ville vers d’autres pôles d’activités et de
29

commerces spécialisés et équipés.9C’est un terrain qui appartenait à la poste


jadis.10Ce site nous présente une contrainte avec le passage de la ligne à haute
tension de 30000 Volt en provenance du quartier bitable pour l’alimentation de cette
suite de la partie EST (kinkole).

B.2. Dimensions
Le terrain mesure 400 mètres sur l’avenue des antennes et 500 mètres sur
le national numéro 1 ; Avec comme périmètre de 20000 mètres carrés.

B.3. Caractéristique Physique et topographique du terrain

En effet, nul ne semble ignorer que le sol est un facteur si déterminant qu’il
influence considérablement les partis architectural et constructif d’un bâtiment.
Cependant, il faudra tenir compte du type de sol, de sa texture et sa structure
(propriétés physiques et mécaniques) en vue de porter des choix minutieux en ce qui
concerne la durabilité du bâtiment.11
Le terrain n’ayant pas été soumis aux essaies des laboratoires, cela
implique dument de signaler la méconnaissance de la résistance et la nature du sol.
Cette contrainte n’empêche à ce que nous puissions nous servir des habitations
environnantes comme champs de vérification de rendements qu’offre le sol. C’est un
sol sablonneux ; Le terrain est pratiquement plat.

Photo numéro 1.13

9
Www.impact.cd/sosak/Sosak : schéma d’orientation stratégique de l’agglomération kinoise
10
Interview de l’architecte Mbuluku, Kinshasa 20 mai 2019 à 13h45.
11
MALALA B., Op.cit.page9
30

B.4 Climatologie
Le type architectural des bâtiments dans différents pays tropicaux a fait
l’objet des recherches approfondies dont les résultats ont été présentés sous forme
des recommandations comme la table de mahonney par exemple.
le site retenu pour notre projet présente des caractéristiques climatiques
communes avec la ville province de Kinshasa qui est classé dans la région
climatique du types AW4 selon le système de classification de Koppen avec une
saison sèche de 4 mois allant du mois de juin au mois de septembre, des
températures maxima et minima journalières variant entre 20 à 32°C , une moyenne
d’ humidités relatives est de 80% et une auteur des précipitations atteignant une
moyenne de 13500 mm /an .12

1.5.5 Accès du terrain


Il est accessible à partir des deux voies dont la principale est la nationale
numéro 1, et l'avenue des antennes.

12
DEQUEKER P. et KANENE C., architecture tropicale : théorie et mise en pratique en Afrique tropical humide,
Kinshasa, centre de recherche pédagogique, p .56
31

CHAPITRE 1 : CONCEPTION GENERALES

2.1. Parti architectural

Le parti architectural est généralement défini comme le passage de


l’espace de réflexion mentale à l’espace de reproduction dont les étapes sont
reparties en espace deux dimensions et trois dimensions en vue d’obtenir une
disposition judicieuse de circulation et volume en harmonie avec l’environnement.
Nous avons conçu l’espace académique sur base d’une nouvelle
conceptiondesinfrastructures de formation et des enjeux technologiques auxquels les
écoles du 21eme siècle sont confrontées.
Comme énoncé lors de l’élaboration du programme, nous résumons les éléments
caractérisant le programme de ce projet en cinq zones ci- après :

1. La zone administrative ;
2. La zone formation (enseignement) ;
3. La zone hébergement ;
4. La zone loisir et restauration ;
32

L’organigramme illustrent la zonification, les flux du projet qu’adoptera


notre conception.
Organigramme général

Section modes Amphithéâtre

Cafétéria Salle Section


d’exposition couture

Administration Service
Grand hall
académique
33
34

2.1.2. Conception architecturale

2.1.2.1. Plan de masse

A. Choix typologique

Concernant la conception du plan de masse de l’institut supérieure des


arts et métiers, nous sommes partis de l’idée de mettre en relation les grands
ensembles constituant notre institut dont la partie formation, l’administration, les
homes des étudiants, les loisirs, la bibliothèque ainsi que la salle d’exposition au
centre de notre projet. Toutes ces parties devant se communiquer pour le bon
fonctionnement de notre institut ;
Avec l'esprit d'orienter les étudiants vers la recherche, car tout projet d’architecture
nécessite des recherches avant de passer aux tracés, nous avons placé la
bibliothèque au centre de la formation, de tel sorte que toutes les facultés s'y
retrouve facilement dès la sortie des auditoires ; mais aussi les enseignants qui
doivent se ressourcer en vue de bien encadrer les futurs modélistes et couturiers.

L’organisation de ce plan masse résulte d'une harmonie des formes et


volumes d’adaptation de l’espace. La réussite dans ce domaine, est soutenue par
35

une recherche à la fois scientifique et artistique dans l'esprit d'intégrer notre projet
dans le tissu urbain.

B. Composition

Du point de vue concept, partant de l’idée de base de notre projet nous


sommes partit d’un matériel de la couture qui est le ciseau comme idée de base, du
quel viennent s’accrocher les bâtiments des facultés à gagner de l’espace ou sera
tenu pour les différents facultés avec un grand forum des étudiants dans le cadre des
échanges.

L’orientation Nord-Sud est l’élément qui nous a conduits au choix


d’avoir les bâtiments de part et d’autre aussi, espacé en vue d’une ventilation
transversale garantie, car étant dans une zone tropicale humide, l’orientation dans le
sens des vents dominants de bâtiments facilite l’aération et ventilation naturelle et
casse l’ensoleillement.

Le projet veut conserver l’esthétique de l’architecture en gardant en


relation les bâtiments avec les espaces verts ; ainsi l’utilité accordée dans
36

l’aménagement des bâtiments a été de même dans l’aménagement de


l’environnement

L’accès piéton dans le site se fait sur la route nationale numéro 1,


marqué par une allée constituant l’axe vers l'administration, au milieu la bibliothèque,
lieu de ressources des étudiants, des enseignants mais aussi de tout chercheur et en
fin le restaurant, constituant un lieu de rencontre et de retrouvaille aussi des
étudiants.

L'accès véhicules c'est sur la route principale et secondaire ; signalons


que sur la route nationale numéro 1 avons-nous prévue l'accès administratif, qui nous
mène aussi vers les logements des étudiants ainsi que les loisirs et eux ils entrent
sur l’entrée secondaire.
Un autre accès sur la voie secondaire, avenue biseka , pour les étudiants mais aussi
pour l’approvisionnement.

C. Zonage

Dans ce projet, la vie des étudiants navigue autour des études, loisirs et
logements. Ainsi, le zonage dans ce projet est guidé par cette vie de l’étudiant qui
doit passer du temps soit dans la faculté, soit dans sa chambre, soit dans le loisir
pour se dégager après plusieurs concentrations.

 La zone de l’administration :

On y trouve le bâtiment administratif en avant plan à droite, bordé par


une esplanade (aménagement, parking.). Cette zone, située en avant plan pour des
raisons de contrôle mais aussi, c’est l’organe de gestion de tout l’institut, il a été utile
de le placer en avant plan pour être accessible partout le monde dès l’entrée
principale.

Photo numéro 2.1


37

AMPHITHEATRE
Par sa fonction de permettre le déroulement de plusieurs activités
regroupant plusieurs personnes plus que toutes les salles de l’institut au même
moment, nous avons pris l’option sans aucune prétention qu’elle soit hors
composition de lui donner une forme qui lui est unique. Sa forme se justifie par le fait
que dans une salle comme celle-ci, l’idéale était de rapprocher le public de l’estrade
où se déroule les conférences, cérémonies…car dit-on que la forme suit la fonction.
Elle est en gradin pouvant accueillir jusqu’à 1000 personnes. Nous l’avons placé
dans cette zone non loin de la formation au même moment parce qu’elle servira à
certains cours de tronc commun, certains séminaires pouvant réunir les étudiants de
différentes promotions. Conférence, cérémonies de collation de grades
académiques.
 La zone de l’enseignement :

Elle comprend 2 Filières justifiant les deux facultés (couture et modes,).

Cette zone comporte les salles des cours et salles des travaux
pratiques (ateliers,).
Photo numéro 2.2
38

Chacun de ces locaux est équipé de mobilier répondant aux exigences


de cette option. Ces locaux sont dimensionnés sur base de l’encombrement de
chaque table et chaise ainsi que l’encombrement soit 3,5m 2à 5 m2par étudiant et
aussi en fonction du nombre d’étudiants programmés.

 La zone de logement : elle comprend les homes des étudiants juste pour les
filles :

Photo numéro 2.3


39

 La zone des loisirs et restaurant : elle reprend les (basket Ball, volley
Ball,

D. Circulation

Nous avons prévu une circulation mécanique périphérique de mètres


pour relier toutes les zones de notre projet, et avons tenu compte des piétons à
l'intérieur du projet qui ne doivent pas être au risque avec le croisement de la
circulation mécanique et piétonne, ainsi la dominance des circulations piétonnes (de
2,50 mètres à l'intérieur du projet.
Des parkings automobiles limitent les différentes entrées mécaniques
afin de permettre la décongestion favorisant une circulation piétonne libre.

Les deux facultés sont reliées par une zone d’exposition.

E. La galerie couverte

Nos bâtiments sont reliés par des allées couvertes de part et d’autre :
pour quitter la partie administrative vers les bâtiments de formation, les logements
des étudiants entre eux, de la formation à la grande salle ; ces allées(corridor)
assurent une circulation à l’abri de la pluie et du soleil et créent l'unité des facultés de
notre projet.

F. Espaces verts
40

L’aménagement des jardins était important dans ce projet car la vie de


l'étudiant se mettrait en danger si celui-ci ne sait pas se ressourcer de la nature
verte, l'étudiant après avoir beaucoup lu, beaucoup étudié, peut se recréer en
circulant dans le jardin aménagé pour lui permettre de se défouler. Ainsi, pour
permettre des échanges entre étudiants, nous avons aménagé des cadres favorisant
un contact entre étudiants notamment des gradins ainsi que des aménagements
avec des arbres cassant le mouvement de vents et créant de la fraicheur pour les
salles des cours, en bref les bâtiments.

G. Elévations

La trame de notre structure est pour ce projet un élément de rythme


des façades.

Caractérisées par des grandes ouvertures en vitre, les façades sont


orientées dans le sens Nord Sud afin de bénéficier d'une ventilation transversale
naturelle, mais quelques-unes qui sont dans les sens Est Ouest (grande salle
polyvalente,)…les bureaux des professeurs, les salles de maquettes, les salles des
séminaires, les bureaux des sections architecture et urbanisme sont quant à eux
orientés dans le sens Nord Est et Sud-ouest cause de leur fonction et emboitement
avec les autres nécessitant cet emplacement ; pour casser l’ensoleillement, ont
nécessité soient des reculs dans leurs conception soient des éléments brisant
l'ensoleillement(brise soleil, vitre approprié: stop sol.

Façade principale de l'institut.

Les façades sont rythmées par la trame de la structure. Cela donne lieu
à des larges baies vitrées. Dans les deux extrémités de cette façade nous lisons
servant aux cours de tronc commun ; au centre la bibliothèque surmontée dans la
grande salle de lecture mais aussi servant d’élément de façade en donnant à celle-ci
un caractère unique par rapport aux autres bâtiments.

Photo numéro 2.9


41

Nous avons exploité la notion des pleins et des vides pour une bonne
expression de nos façades ; les pleins étant situés aux endroits des impostes pour
les salles d'eau et les vides au parti nuit et jour car ces partis nécessitent plus de
lumière pour leur utilisation.

Les perspectives d’ensemble

Photo numéro 2.8


42

Cette perspective montre l’institut : la circulation dans le site, la relation


entre les différentes zones partant de l’administration en quittant la zone des
parkings vers la partie formation au centre ; la circulation périphérique reliant
l’ensemble du projet.
Photo numéro 2.9

Celle-ci rapproche vers nous les zones se situant en arrière-plan.

2.1.3. Programme détaillé et bilan de surfaces


43

La détermination de la surface bâtie relève d’une nécessité impérieuse


dans la conception d’un ouvrage architectural en général, et plus particulièrement
dans l’établissement du devis estimatif prévisionnel, soit la tarification (prix) unitaire
au m². L’école supérieure d’architecture et d’urbanisme ainsi que tout ce qui en fait
partie ont une surface bâtie de m² repartie d’après le tableau suivant :

Bilan de surface

 Grand hall
1. hall d’exposition : 225m2
2. guérite : 20 m2
 Administration
 Rez-de-chaussée

1. bureau paysagé + attente : 35.6m2

2. 2blocs sanitaires : 72m2

3. direction par académique : 35.6m2

4. direction du budget : 35.6m2

5. secrétariat + dircab : 35.6m2

6. salle de réunion : 80m2

7. secrétariat général administrative : 35.6m2

8. secrétariat + dircab : 35.6 m2

9. bureau de la finance : 35.6m2

10. secrétariat + dircab : 35.6 m2

11. bureau paysager : 42 m2

 Service académique
44

1. attente : 35.6m2

2. hall : 30m2

3. coint des étudiants : 35.6 m2

4. bureau paysager : 35.6 m2

5. service d’inscription : 80m2

6. bureau de chef de service : 35.6m2

7. archives + secrétariat : 35.6 m2

8. service d’assainissement : 35.6m2

9. bloc sanitaire 35.6m2

 Administration étage (secrétariat général académique)

1. bureau paysager : 42m2

2. bloc sanitaire : 35.6m2

3. secrétariat + archives : 35.6m2

4. sanitaires : 10m2

5. secrétaire général académique : 36m2

6. bureaux dircab : 35.6m2

7. salle de réunion : 80m2

 Direction générale

1. assistant du GD : 25m2+

2. archives : 25m2

3. sanitaires : 10m2

4. bureau du DG : 40m2

5. dircab + secrétaire + attente : 35.6m2

6. département DG (presse + audit): 35.6 m2


45

7. bureau paysager : 40m2

 Section couture
 Administration et formation
1. porche : 40m2
2. réception : 10m2
3. département des enseignants
 Sanitaires : 10m2
 Archives : 20m2
 Bureau de prof : 25m2
 Bureau jury + archives : 45m2
 Salle des enseignants : 75m2

4.1. 1ere année couture

o 3 salles * 150 m2 =450 m2


o Bloc sanitaires : 3 * 35.6 =106.8m2
o Forum : espace de rencontres

4.2. 2eme couture

o 2 salles * 150 m2 =300m2

4.3. 3eme couture

o Une salle de 150m2


 Section
 Chef de section : 35.3 m2
 Chef de section adjoint : 25 m2
 Archives : 20m2
 Apparitorat : 40m2
 Salle d’essayage : 150m2
 Sanitaires : 12.5m2
 Salle d’informatique : 12.5m
 Ateliers coutures : 3 ateliers * 646 m2= 1938 m2
46

 Section mode
 Administration et formation

1. hall : 25m2

2. archives : 12.5 m2

3. sanitaires : 12.5 m2

4. bureau jury : 25 m2

5. salle d’informatique : 12.5m2

6. salles de prof : 70m2

7. réception : 12.5 m2

8.1. 1ere année mode : 3salles 150m2= 450m2

8.2. Deuxième année mode : 2 salles * 150 m2= 300m2

8.3. Troisième année mode : 1 salle de 150 m2

 Section

1. chef de section : 25m2

2. archives : 20 m2

3. salle d’informatique : 12.5 m2

4. sanitaires : 12.5 m2

5. chef de section adjoint : 25 m2

6. apparitorat : 75m2

7. réception : 125.58 m2

8. salle de défilé modes : 150m2

9. sanitaires : 12.5 m2

10. archives : 12.5 m2


47

 Section licence

1. première licence

 Design et stylisme : 1 salle de 150m2


 Management, marketing et stylisme : 1salle de 150 m2
 Technique de d’habillement : 1 salle de 150m2

2. deuxième licence

 Design et stylisme : 1 salle de 150m2


 Management, marketing et stylisme : 1salle de 150 m2
 Technique de d’habillement : 1 salle de 150m2

 Exposition
1. salle d’exposition : 625m2
2. salle d’info + imprimerie : 625 m2
3. bibliothèque : 625 m2
 Amphithéâtres
1. amphit. + Foyer : 500m2
2. loge femmes + sanitaires : 35 m2
3. loge hommes + sanitaires :35 m2
4. foyers +sanitaires : 100m2
5. bureau : 25 m2
 Cafeteria
1. espace de consommation : 350m2
2. cuisine : 75m2
3. dépôt : 20m2
4. réserve : 15m2
5. terrasse service : 24m2
6. office + plonge : 30m2
7. chambre froide + et - : 14m2
8. sanitaires : 65 m25
48

9. consommation V.I.P : 50m2

Capacité d’accueil

Section couture.

 1ère année couture : 72 étudiants x 3 auditoires = 216 étudiants.


 2ème année couture : 72 étudiants x 2 = 144 étudiants.
 3ème année couture : 100 étudiants.

Total : 460 étudiants.

Section modes.

 1ère année modes : 288 étudiants.


 2ème année modes : 144 étudiants.
 3ème année modes : 100 étudiants.

Total : 532 étudiants.

Licence

L1 Technique d’habillement : 50 étudiants.

L1 Management, mode et marketing : 60 étudiants.

L1 Design et stylisme : 40 étudiants.

Total : 150 étudiants.

L2 Technique d’habillement : 40 étudiants.

L2 Management, mode et marketing : 55 étudiants.

L2 Design et stylisme : 35 étudiants.

Total : 130 étudiants.


49

CHAPITRE 2. PARTI CONSTRUCTIF

C’est le choix technique, concernant les matériaux de construction


adoptés, les techniques de construction et de mise en œuvre des matériaux. Il
50

concerne aussi le choix du système porteur. Ce choix est dicté par l’objectif du
concepteur, selon que le système porteur peut être apparent ou non et de ce fait
apporter la touche plastique ; les éléments porteurs peuvent être aussi des éléments
décoratifs apportant la touche de l’artiste qu’est l’architecte, en créant aussi de belles
façades.
En faisant le choix du principe de construction, nous avons tenu compte
de la destination de l’ouvrage et des matériaux permettant sa réalisation, tout en
ayant comme priorité l’adaptation aux conditions climatiques, la résistance et la
disponibilité de ces matériaux sur le marché. Nous avons privilégié l’utilisation des
matériaux locaux sans négligé l’apport des matériaux importés.

II.4.1. La structure

Nous avons opté pour un système de structure poteaux-poutres, une


ossature en béton armé supportant les charges, sous lequel sont exécutés les
remplissages. 13
II.4.2. Principes de composition
Pour déterminer une portée économique qui permet d’établir à des
meilleures conditions la poutraison horizontale désirée en fonction de l’espacement
des points d’appui, et uniformiser les différents éléments des bâtiments, nous avons
utilisé le module de 250 cm pour une trame de 500m.
II.4.3. Les fondations
Les fondations au pluriel désignent l’ensemble des ouvrages enterrés
sur lesquels repose une construction. S’agissant du rôle des fondations, CALVAT
écrit :
" Les fondations assurent la stabilité du bâtiment. Elles transmettent au
sol le poids total de l’ouvrage en le répartissant de manière à garantir une assise
parfaite.14″
Mieux, Michel CREUSE considère qu’elles transmettent directement au
sol non seulement les charges permanentes, mais aussi les charges d’exploitation,
les charges climatiques, 15etc.
RENAUD, dégage deux principes généraux en rapport avec le rôle des
fondations16 :

(13 ) CHIRHALWIRWA L., Cours de théorie de l’architecture A3, cours inédit professé en 3è graduat
d’architecture, ISAU, Kinshasa/Gombe, année académique, 2016-2017.

(14) CALVAT G., la maison de A à Z ; le vocabulaire de la construction, 2° éd, Paris, Alternatives, 2003, p. 18.

(15 ) CREUSE M. Construction des bâtiments. Gros œuvre et béton armé, paris, Delagrave, 2005, 59.
51

 Equilibre statique.
 Sécurité des constructions.

Il y a plus. Michel CREUSE souligne qu’elles doivent assurer l’équilibre statique


de la construction sous l’effet :
 Des charges verticales.
 Des charges horizontales.

D’après lui, les ouvrages de fondations doivent être justifiés


conformément aux règles de béton armé et règles parasismiques. Ils doivent
satisfaire les conditions :
 D’équilibre statique (non glissement, non renversement).
 De capacité portante (résistance).
 De limitation des déformations.
 De durabilité.17

On distingue suivant les documents techniques unifiés (DTU) 19 .12 :


 Les fondations superficielles : profondeur : h <3,00 m
𝐿 1
 Les fondations profondes : si ℎ < 6 et h > 3,00 𝑚

NB : les puits de profondeurs< 8, 00 m en général et de section carrée sont


considérées comme fondations semi – profondes18
Cette désignation permet de classer les fondations de l’ouvrage qui nous
concerne en catégorie superficielle, avec semelles isolées, poteaux sur semelles ou
socles et les longrines, le tout reposant sur le béton de propreté coulé sur un lit de
béton B.

II.4.5. L’ossature

L’ossature utilisée est composée des poteaux et des poutres en béton


armé formant des portiques rigides. Les planchers sont constitués de dalle en béton
armé.
 Poteaux en béton armé19
Les poteaux en béton armé sont destinés à supporter les charges concentrées
verticales, permanentes et d’exploitation. Ces charges sont transmises en général
par les appuis des poutres en tête de poteau.

(16 ) RENAUD H, Dessin technique. Lecture de plan. Bâtiments béton armé, Paris, Foucher, p. 63.

(17)CREUSE M. Op.cit, p. 59.

(18) Idem, p. 131.

(19) Idem, p.153.


52

 Poutres en bétons armé20.


Les poutres sont des éléments horizontaux porteurs destinés en général à
supporter les charges verticales. Les charges supportées sont donc :
 Charges permanentes et charges d’exploitation des planchers de
l’ouvrage ;
 Poids propre de certains éléments de construction, par exemple :
mur de refend, pointe de pignon, charpente, couverture, etc.

Les poutres prennent appui sur poteaux de section rectangulaire ; sur


mur maçonnés ou voiles en béton armé ; sur une autre poutre (exemple : poutre
secondaire sur poutre principale).
 Choix des matériaux

Les matériaux employés sont pour la plupart d’origine locale. Pour ceux
importé, la consultation d’une maison spécialisée s’impose. Car il doit répondre aux
critères physiologiques, climatiques et aux exigences fondamentales de la structure.

Notre choix se limite aux pierres, aux sables, à l’argile, au ciment et ses
dérivés, aux bois, aux métaux, aux bitumes et aux matières synthétiques et
plastiques.

II.4.6. Murs d’élévation


Murs de soubassement21.
Ils servent à délimiter les terres pleines sur lesquelles prend appui la
dalle de sous pavement. Ils sont destinés généralement à supporter le dallage en
béton B ou armé qui prend appui à la fois sur le sol compacté et les murs. Le
plancher bas sur vide sanitaire. Le plancher haut d’un sous-sol avec locaux de
services. Les murs en élévation de façade et de refends. Ils sont en briques cuites.
 Murs de façade22.

Ces murs ont comme rôles :


 Protéger thermiquement.
 Porter les éléments de structure (exemple : plancher).
 Permettre l’éclairage naturel des pièces par les baies.
 Assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau.
 Présenter un aspect décoratif dans l’environnement.

(20) Idem, p.161.

(21 ) Idem,pp.75-76.

(22 ) Idem, p.115.


53

Ils sont réalisés à partir des éléments constitutifs suivants : Enduit


extérieur et intérieur pour la protection contre les infiltrations d’air et de pluie ; mur en
maçonnerie de briques cuites avec le rôle porteur pour les plancher, les plafonds et
les charpentes.
Il s’agit donc dans ce cas, des murs en maçonnerie, sans revêtement
étanche sur son parement extérieur, sans coupure de capillarité dans son épaisseur
mais avec quelques panneaux des briques laissées apparentes.

II.4.6. La ventilation

La ventilation est le passage de l’air dans un local. Elle est dite naturelle
lorsqu’elle se fait en absence d’une aide mécanique ; elle est artificielle lorsqu’elle
provient d’un appareil mécanique ou électrique produisant de l’air. Elle est dite
transversale lorsqu’il y a des ouvertures dans les deux côtés opposés de l’édifice.
Dans notre projet, la ventilation naturelle est assurée par des larges baies vitrées des
façades. Quant à la ventilation transversale, nous avons ouvert des baies les deux
côtés opposés de bâtiments.

Par ailleurs, comme le souligne l’architecte Paul Dequeker et Kanene


dans leur livre « l’architecture tropicale », l’effet de cheminé, nommé aussi ventilation
statique est dut à la différence de densité entre l’air chaud et l’air moins chaud. Ainsi
donc, la différence de pressions entre l’entré basse (orifices d’entrée de ventilation)
et la sortie haute de l’air (orifice de sortie) fait circuler l’air ambiante dans locaux.

II.4.7. Hauteur sous-plafond

La hauteur sous-plafond est fonction de la destination de chaque local.


Elle est déterminée par le nombre d’usagers ainsi que le travail qui sera effectué
dans ces locaux. Cette hauteur devra en outre contenir un volume d’air nécessaire
afin de favoriser un microclimat confortable dans chaque pièce du projet. Dans notre
projet, la

Hauteur sous-plafond est répartie comme suit :


 Pour les salles à grande fréquence telle la salle polyvalente
auditorium, bibliothèque et les salles de formation, nous avons prévu une
hauteur de 320 cm.
 Pour les autres locaux la hauteur prévue est de 300 cm.

II.4.8. La couverture23

La couverture a pour fonction de protéger contre la chaleur solaire, la pluie et le


vent. Elle faite en alu zinc au style de l’architecte burkinabais FRANCIS KERE. Mais
à la place de laisser libre la charpente, nous nous l’avons recouvert par des lambris

(23) DEQUEKER P. KANENE M., Op. cit, p.138.


54

métalliques au de faux plafond en bois, pour mettre à l’abris nos structures de


charpente face au pluies horizontales.

II.4.9. Joints24

 Joints de dilatation
Par suite de variation de température, d’humidité ou à cause des
tensions, des modifications de longueur peuvent se produire dans un bâtiment avec
murs portants en maçonnerie ou en béton. Ces mouvements contradictoires sont à
l’origine des déformations gênantes ou des fissures. Pour éviter ces fissures, on a
recours aux joints de dilatation.
Ainsi, nous avons prévu des joints de dilatation après 25m de portée.
 Joints de rupture
Des joints doivent aussi être prévus pour éviter des fissures qui
résultent des tassements différentiels du sol qui se présentent, entre autres, toujours
lors d’une extension d’une construction existante. On parlera alors des joints de
tassement ou de rupture. Dans ce cas, les joints seront en continu à travers les murs
et les planchers. Ils traversent même les fondations. Ce qui est aussi nécessaire si le
bâtiment est construit sur sol variable ou avec mode de fondation variable.
Nous avons donc prévu des joints de rupture, aux endroits où il y a changement
de sens de portée.

Conclusion

Le deuxième chapitre analyse et justifie à la fois le choix du site, le


choix exprimé pour l’implantation des constructions sur ce site, la composition
générale du plan, la forme et l’aspect des volumes bâtis ainsi que l’organisation

(24) Ibidem.
55

interne des bâtiments et le choix technique concernant les matériaux de construction,


les techniques de construction et de mise en œuvre des matériaux, la structure.
Nous avons opté pour un système de structure poteaux-poutres, avec
un remplissage des briques cuites, une couverture en dalle et le second œuvre. Un
regard sur la spécification technique des matériaux et la mise en œuvre de la plupart
des ouvrages fait l’objet du troisième chapitre.
56

CHAPITRE III. SPECIFICATIONS TECHNIQUES

Les spécifications techniques seront liées premièrement aux types et


aux choix des matériaux des constructions locaux et importés techniquement
meilleurs, choisit sans défauts susceptibles de fabrication et répondant aux
exigences techniques du projet.
En abordant cette dernière partie du descriptif de notre projet, il est à noter
qu’il ne s’agit pas ici d’une tache de troisième ordre qui est attribuée a l’architecte
comme certaine peuvent le penser. Les solutions proposées dans notre étude ne pas
forcement savantes, mais certes, cela demande une certaine évaluation, un certain
savoir-faire et un sens accentué de l’art car il faut bien admettre avec Julien Gaudet
que l’architecte est à la fois un artiste et un savant.

III.1. GROS ŒUVRE

III.1.1. Les fouille

N’étant pas à l’étape de la réalisation, nous n’avons donc pas effectué


des fouilles réelles. Toutes fois, les fouilles qui s’effectuerons seront ouvertes
relatives aux dimensions des ouvrages à exécuter et permettent une bonne
exécution des fondations, des caniveaux, collecteur, filet d’eau, des regards des
visites, fosse septique et puits perdus. Le dimensionnement précis est fonction des
fondations et relevant de la compétence des ingénieurs. Les fonds des fouilles
doivent être plane et régulier atteignent le terrain offrant la résistance nécessaire
pour supporter les charges et sollicitations de la construction.

Les fouilles de la rigole, les caniveaux et les évacuations seront


dimensionné suivant le nombre d’usagers et leur évacuation avec une pente d’au
moins 2%. La fosse septique et puits perdus seront dimensionnés suivant le nombre
d’usagers.
III.1.2. Les fondations superficielles
 L’excavation des puits jusqu’au bon sol suivant le tracé
d’implantation.
 Couler le béton B de propreté, d’épaisseur de 10 cm, dosé à
3
250kg /m .
 Mettre en place le coffrage du socle (semelle isolée + poteaux de
fondation).
 Couler le socle en BA dosé à 350 kg / m3.
 Semelle isolée de 25 cm d’épaisseur et de 100 cm de côté.
 Le poteau de fondation de 40 cm de côté.
 Décoffrage du socle.
 Remblai pour enterrer partiellement les socles.
 Mettre en place le coffrage des longrines.
 Couler les longrines en BA dosé à 350 kg /m3 de 25m x 40m.
 Décoffrage des longrines.
57

 Remblai en tout venant issu de terre ramassée.


 Compactage en terre jaune

III.1.3. Béton de sous pavement


Les murets d’encaissement maintiennent les terres du remblai bien
damé et compacté à un niveau maximal, servant d’assise au béton B du sous
pavement au rez-de-chaussée.
D’une épaisseur de 12cm et dosé à 250 kg/ m 3, le sous pavement
couvre à la fois le remblai et le niveau fini des longrines.

III.1.4. Les murs d’élévation


 Il s’agit des murs porteurs des planchers constitués d’une paroi
porteuse en briques cuites.
Elle peut être produite par une main d’œuvre peu qualifiée, voire non
qualifiée.
Ce genre de brique est conservateur de chaleur, et donc, un matériau
à forte inertie thermique, ce qui permet d’économiser de l’énergie. Dans ce
cas elle est un matériau écoresponsable assurant la protection de
l’environnement.

III.1.5. Ouvrages associés en béton armé

Il est question des poteaux et des poutres. Le béton armé est composé
des matériaux ci-après : le liant (ciment) ; le gravier (Caillasse) ; le sable (lavé) et les
armatures (barres de fer, acier).
La mise en œuvre des poteaux et des poutres s’effectue respectivement en
quatre étapes : le ferraillage, le coffrage, le bétonnage et le décoffrage. Les poteaux
et les poutres sont rectangulaires (30 cm X 20 Cm).
 Pour les poteaux, le façonnage du coffrage implique le montage des
panneaux (joues) qui seront solidarisés par des raidisseurs.
 Pour les poutres, les coffrages sont constitués des retombés pour une
poutre incorporée (sur un mur) ; et de retombés et de fond pour la poutre
isolée (traversant la pièce).

III.1.6. La dalle du plancher

Il s’agit de dalle armée des barres à espacements réguliers. Les barres


porteuses sont de 12 mm et celles de répartition sont de 8 MM. Ces aciers sont
espacés en traction tout comme en compression de 15 cm. Ils sont ligaturés à l’aide
des fils de recuit. Le procédé de mise en œuvre s’effectue toujours en quatre
étapes : Coffrage, ferraillage, coulage et décoffrage.
Le béton est dosé à 350 kg/m3, c’est-à-dire 350 kg de ciment pour une
tonne de sable. En d’autres termes :
- 1 sac de ciment (50kg).
- 1 brouette de sable.
- 2 brouettes de gravier.
58

Du reste, Alban BUCHI souligne que le délai du décoffrage est fonction


de la dimension de l’ouvrage en béton armé : « Pour les piliers, ainsi que pour les
linteaux d’une portée inférieure à 1,20m, les planches de côté d’une poutre ou d’une
ceinture, le décoffrage peut se faire après 2 ou 3 jours. Pour les dalles d’une portée
inférieure à 3 mètres et les linteaux allant jusqu’à 2 mètres il peut se faire après 8
jours. Pour les dalles d’une portée de 3 à 5 mètres et poutres d’une portée inférieure
à 4 mètres il peut se faire après 15 jours. Pour les dalles d’une portée supérieure à 5
mètres et les poutres d’une portée de 4 à 6 mètres, il peut se faire après 21 jours.
Pour toutes les poutres d’une portée supérieure à 6 mètres, il peut se faire après 28
jours25.

III.1.7. La couverture

 La couverture
La couverture. Elle doit satisfaire les fonctions principales suivantes26 :
 Porter le matériau de couverture ;
 Garantir la stabilité du toit sous l’effet des charges permanentes, du
vent ;
 Assurer la sécurité des habitants par report des charges sur les appuis
porteurs ;
 Résister aux pressions et dépressions avec risque de soulèvement ;
 Respecter la législation pour les sorties de toit et la protection au feu ;
 Permettre de se protéger par la prévision d’une hauteur suffisante
d’isolant thermo-acoustique ;
 Les faux-plafond

Les faux-plafond sont en bois contre-plaqué sous plancher et sur


gitage. Ils sont composés de plaques de menuiserie rainurées assemblées. Les
plaques sont fixées à une construction à châssis en bois suspendue par boulons
filetés et éléments de tube d’acier au plafond massif situé au-dessus.
 La couverture

Elle est en dalle. Nous avons préféré cette couverture de part et d’autre
facilitant une ventilation statique dite effet de cheminée.

III.2. LE SECOND ŒUVRE

Les portes et les fenêtres sont métal massif avec des vitres spéciales.

III.2.1. Les portes27

(25) BUCHI A, Le constructeur, p. 236.

(26 ) RENAUD H.,Choisir et réaliser les charpentes, Paris, Eyrolles, 2006, p.6.

(27) DEQUEKER P. KANENE M., op. cit., p. 139.


59

 Portes extérieures en métal


Portes d’entrée en vitrée coulissante, en deux parties. La porte repose
dans un bâti dormant posé contre un encadrement en béton. La partie mobile de la
porte se compose d’un cadre de battant à vitrage spécial en verre ornemental28.
 Portes intérieures en bois
Porte insonorisée, en bois, dans un bâti de porte à double feuillure.
Battant de la porte composée de deux plaques de menuiserie, revêtues à
l’extérieures de bois précieux, avec plaque isolante incorporée. Au bâti de la porte se
raccorde le revêtement en bois des embrasures de la porte et des cloisons du
couloir, qui se compose également de plaques de menuiserie contreplaquées29.

Les portes mises en place participent sans heurt à l’esthétique des


façades. Elles assurent leur fonction essentielle de passage, entrée et sortie des
personnes et objets inanimés tout en arrêtant la vue.
Nous avons pris la hauteur normale de 220 cm. La largeur dépend du
nombre de personnes à servir en peu de temps. Suivant les locaux à servir, les
portes ont 70 ou 100 cm. Pour la salle polyvalente, amphithéâtre et l’administration,
on à des portes plus larges de 200 cm, il s’agit bien entendu d’une double porte.

III.2.2. Les fenêtres30

Fenêtre en métal vitrée, à double vitrage, construite avec soin, avec


raccordement entre la façade en briques de parement et la fenêtre réalisé par un
encadrement en pierre de taille.

La fonction caractéristique de la fenêtre en zone tropicale humide est


de permettre le libre passage, entrée et sortie de l’air et son renouvellement. La
fenêtre remplit aussi d’autres fonctions non moins importantes :
 Le contrôle de l’éclairement en quantité, direction et en qualité. Il
s’agit en fait du niveau de l’éclairement désiré, d’une meilleure distribution du
facteur de la lumière des jours au fond des pièces et du degré de diffusion ;
 Le contrôle de vue : la fenêtre doit permettre tantôt de jouir de la
belle vue et tantôt de s’en détendre ;
 La protection de l’espace intérieur contre l’intrus, la pluie, la
fumée, les bruits extérieurs, les moustiques et les vols.

Ainsi les fenêtres sont munies de barres antivol, de vitres blindées. Une toile
moustiquaire est prévue.

(28 ) MITTAG M., Détailsd’architecture, 2èéd., Paris, Eyrolles, 1963, p.125.

(29 ) MITTAG M., op.cit, p.138.

(30) DEQUEKER P. KANENE M., op. cit., p. 139.


60

III.2.3. Vitrerie31

Toute chose restante égale par ailleurs, l’emploi de verres blindés,


dépolis ou imprimés fournit une solution plus rationnelle au problème d’insécurité.

III.2.4. Finition des surfaces

 Revêtement des murs32


Le crépissage intérieur des murs se fait au ciment. L’achèvement extérieur est
en crépissage des ouvertures faisant saillie sur le mur : l’encadrement de la fenêtre
ou de la porte, pierres de taille est fait de façon qu’il ressorte une fois le crépissage
terminé33.L’achèvement intérieur est réalisé en peinture latex de fabrication locale.
Pour la cuisine et les locaux sanitaires, le revêtement des murs jusqu’à la
hauteur des portes, se fait de carreaux en faïence de couleur blanche. La peinture à
huile lavable protège contre la pénétration de l’eau les murs de cuisine et des locaux
sanitaires au-dessus de la hauteur des portes.

 Revêtement du sol
 Les carreaux granito dans tous les salles (auditoire, grande salle
cuisine, buanderie et sanitaires).
 La moquette sur linoléum pour les bureaux.

III.2.5. Equipement
 La plomberie et installation sanitaire.
 Adduction d’eau
La tuyauterie d’adduction d’eau potable est en PVC de haute résistance
de 6,5 de même que les accessoires reliant les différents équipements d’usage. Ils
sont regarnis par une ou deux couches de matières hydrauliques quand ils sont
enterrés.
 Evacuation des EU et des EV

La tuyauterie est de 63 mm pour les EU et de 110 pour les EV. Les


chambres de visite appelées encore regards de visite sont prévues aux changements
de direction, aux rencontres des canalisations et tous les 12 m si les tuyaux sont
posés en ligne droite, la pente est de 2%.
Les appareils sanitaires sont en porcelaine et en tôles émaillées, les urinoirs en
céramique avec chasse basse. Les bacs de douches et les baignoires également.

III.2.6. Les fosses septiques et puits perdus

(31) Ibidem.

(32) Idem, op.cit, p.145.

(33 ) TABARO BISIMWA P.,L’essentiel des travaux de finition dans la construction, cours inédit professé en 3è
graduat d’architecture, ISAU, Kinshasa/Gombe, Année académique 2013-2014.
61

Ils sont réalisés conformément à la réglementation en vigueur et des


dispositions proportionnelles quant au nombre d’usager.

III.2.7. Equipement électrique

Nous donnons priorité à l’éclairage naturel des pièces et à l’énergie


renouvelable photovoltaïque, appuyé par la SNEL. Des tubes fluorescents sont
prévus pour un éclairage diffus et d’une intensité conforme à l’usage.

On distingue les flexibles suivants : 5/8 avec le fil ½ mm² pour


l’éclairage ; ¾ avec de fil 2,5 mm² pour des prises simples ; de 1 pouce avec le fil
4mm² pour le circuit de climatisation ; de 2 pouces. On distingue les flexibles
suivants : 5/8 avec le fil ½ mm² pour l’éclairage ; ¾ avec de fil 2,5 mm² pour des
prises simples ; de 1 pouce avec le fil 4mm² pour le circuit de climatisation ; de 2
pouces.
En règle de sécurité contre l’incendie deux alarmes : l’alarme restreinte
détecte le feu dès son éclosion et l’alarme générale, une sonnerie par haut-parleur
pour alerter tout le monde.

Pour lutter contre l’incendie, un moyen d’extinction moderne et


puissante : extinction automatique à eau, au CO2 ; l’éclairage de sécurité ; les
tableaux synoptiques sont prévus à tous les niveaux ainsi que les extincteurs.

Protection contre la foudre

Un dispositif de protection contre la foudre est mis en place. Il est


constitué d’un dispositif de captation, de descente et de mise à la terre. Il a pour but
de capter l’impact et de créer une zone de sécurité autour de bâtiment 34.Si son
installation part des fondations via le plancher vers la couverture, son fonctionnement
emprunte la voie inverse.

 Les alarmes de panique


Les boutons d’alarmes seront installés dans tous les endroits susceptibl
es tels que dans les SAS desservant les chambres, dans les logements, ainsi que les
milieux fréquentés.

La protection contre l’humidité pour lutter contre les remontées capillair


es dans les murs, nous avons utilisée des feuilles de rowing posées dans un bain de
mortier sur toute la longueur de la fondation.

 Recueillement des eaux pluvieux et de l’énergie renouvelable


Pour faciliter l’autonomie de l’établissement, nous avons prévu un systè
me de récupération eaux des pluies. Les réservoir d’eau sont prévue à cet effet. L’ét

(34) NEUFERTE E., les éléments des projets de construction, 10 éd., Paris, Dunod, 2010, p. 537.
62

ablissement est équipé des panneaux solaires est des batteries accumulateur qui de
vra prendre la relève en cas des coupures du courant.

Voirie

Les voies d’accès des véhicules et parkings sont en parquet Hydra-forme avec
bordures saillantes de 10 cm au minimum. Les accès des piétons sont formés des
mêmes blocs Hydra-forme.

Conclusion

Le troisième chapitre décrit en détail les procédés de mise en


œuvre des matériaux et des ouvrages et désignent les matériels du second œuvre et
les équipements utilisés.
63

CONCLUSION GENERALE

A ce stade de notre travail, l’heure arrive de conclure la trame de nos


idées. Comme nous pouvons le reconnaitre, tout projet d’architecture est élaboré par
l’homme et pour l’homme. Il est digne d’être appelé ainsi dans les strictes conditions
où il répond à un besoin social. Cela étant, tout projet d’architecture est soumis à un
questionnement répondant à un besoin humain. Par voie de conséquence, il se veut
une réponse, une résolution d’un problème de société. C’est dans ce contexte précis
que nous avons circonscrit le présent projet que nous avons élaboré et qui répond à
un besoin social de la cote éducation enseignement supérieure.
En effet, nous avons conçu ce bâtiment, dans la ville de Kinshasa. Pour
mener à bon port notre réflexion, nous avons axé notre descriptif autour de trois
chapitres. Le premier chapitre a porté essentiellement sur des considérations d’ordre
général. Ici nous avons procédé à la définition de certains concepts fondamentaux
afin de faciliter la bonne compréhension des partis architectural et constructif de
notre projet.
64

A. BIBLIOGRAPHIE

B. Ouvrages généraux

1) Microsoft® Encarta® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits


réservés.
2) Larousse, édition Maury-Euro livres, Mai 2006 France.
C. Ouvrages spécifiques
1) DECQUEKER P. et KANANE MUDIMUBADU C., L’architecture tropicale,
théorie et mise en pratique en Afrique tropicale humide, CRP, Kinshasa
,1992.
2) LENTZ J., Manuel pratique de la maçonnerie et du béton armé, 3e édition
Dunod, Paris, 1970.
3) MITTAG M., pratique de la construction des bâtiments. Aide–mémoire
encyclopédique à l’usage des ingénieurs, architectes, Entrepreneurs,
EYROLLES ; 1989.
4) NEUFERT E., les éléments des projets de construction 8è Edition Dunod,
paris, 1998.
D. Revues et Articles
1) EPAU, guide de l'étudiant, 2003-2004.
2) SECRETARIAT GENERAL ACADEMIQUE DE L’ISAU, listes des étudiants
inscrits et enrôlés, années académiques 2011-2012,2012-2013,2013-
2014,2014-2015.
3) TEDIKA NSIMBA R., vision critique de l’enseignement de l’architecture en
république démocratique du Congo,page 1, isau /Gombe.
E. Notes de cours
1) IJAMBO K.,Note de cours d’Equipement, ISAU, Kinshasa, 2011, inédit.
2) KAYAMBA LUKUMU A., Résumé du cours de géologie, Isau, Kinshasa,
inédit.
3) MBUYI WA MBUYI L., cours de droit de construction, troisième
urbanisme,Isau, Kinshasa, 2014.inédit.
4) TABARO BISIMWA P., cours de construction à l’usage des étudiants de la
troisième année architecture, Isau, Kinshasa, 2014.inédit.
5) TSHIMANGA C., Syllabus de cours de techniques professionnelles,Isau,
Kinshasa, 2014, inédit.

6) KAYEMBE J., cours de la théorie d’architecture, 3ème architecture, Isau,


Kinshasa, 2008.inédit.

F. Mémoires et Descriptifs
65

1) CYAKATUMBA MBAYI M., Académie des beaux-arts et écoles d'architecture,


Isau, Kinshasa, 2009.

2) MALALA B., école supérieure d’architecture et d’urbanisme (tfe),Isau, 2015.

3) MALUNDAMA B., école supérieure d’architecture (tfc), isau, Kinshasa, 2014.


G. Sites web (web graphie), Dictionnaire
1) https://fr.m.wikipédia.org,jeudi12 mai 2016 à 13h59
2) http://fr.wikipedia.org/wiki/design.
66

ANNEXES
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