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C’est dans cet esprit que s’inscrit le projet P.R.E.D.I.R (Projet Ecole En Direct). Son objectif
général est de permettre aux élèves, aux étudiants, aux professionnels et à tous ceux qui
sont intéressés d’acquérir des connaissances variées et à travers le monde, en un clic de
souri. C’est une démarche qui vient en appoint à la dynamique d’intégration des TIC dans
l’enseignement au Burkina Faso. Dans cette interview, Andréa BALMA nous donne
d’avantages de précisions sur les contours de son projet et nous partage son appréciation
de la Semaine Nationale de l’Internet(SNI) dont la 6è édition se déroule du 11 au 19 juin
2010 sur le thème « TIC et Commerce ».
Lefaso.net : Vous avez toujours été passionnée par l’art et la communication. Aujourd’hui,
vous évoluez dans le domaine et vous imprimez votre marque. C’est un aboutissement plu-
tôt heureux…
Andréa BALMA : Avant tout, je voudrais vous remercier pour cette opportunité que vous
m’offrez. Au lycée, j’aimais dessiner. Les couvertures de mes cahiers étaient des œuvres
d’art comme le disaient mes camarades de classe.
Je voulais créer des bandes dessinées, mais après l’obtention du Baccalauréat, je ne sa-
vais pas à l’époque dans quelle école je pourrais développer cette hobbie, ni dans quelle
branche d’ailleurs je pourrais m’inscrire, aussi ai-je choisi la filière communication
d’entreprise. J’ai travaillé donc dans ce domaine pendant quelques années, puis je me
suis intéressée à la branche infographie qui cadrait vraiment avec mes desseins d’artiste
dessinateur. Ce métier permet de donner un effet attractif à tout visuel (affiches, cata-
logues, journaux, etc.). C’est la branche visuelle de la communication appelée plus préci-
sément communication visuelle. Lorsque vous choisissez une boîte de biscuits par rapport à
une autre dans un magasin ce n’est pas un hasard mais un choix guidé par le travail at-
tractif d’une bonne communication visuelle.
Vous êtes initiatrice du projet Ecole en direct. Dites- nous comment est née l’idée et qu’est
ce qui se cache exactement derrière l’appellation « Ecole en direct » ?
Nous avons aussi constaté que contacter un professeur pour des explications après les
cours ou au moment des examens est souvent compliqué. Il est difficile pour les profes-
sionnels qui suivent les cours du soir de se remettre à niveau lorsqu’ils reviennent de mission.
En ce qui concerne les étudiants, beaucoup, parmi les nouveaux sont un peu perdus lors-
« Ecole en Direct » est juste un terme utilisé afin de montrer qu’il s’agit d’un projet de sou-
tien éducatif, mais cela ne signifie pas que c’est une école. Nous n’avons pas la vocation
d’ « école » pour le moment. Nous sommes juste une solution en ligne pour les problèmes
qu’un étudiant rencontrerait pendant l’année scolaire, pour un « sans emploi » qui ne
voudrait pas perdre ses connaissances et être toujours à jour pour les entretiens
d’embauche, pour un professionnel qui voudrait une information rapide pour l’élaboration
d’une tâche au service, pour tous ceux qui seraient à la recherche d’informations sur le
net et qui seraient perdus dans leur recherche sur les moteurs comme Google, Altavista…,
pour tous ceux qui seraient à la recherche de
connaissances.
Ils peuvent aussi échanger avec des étudiants de la même filière qu’eux et de même pays
ou de pays différents. Ils peuvent contacter des professeurs du projet afin d’exposer leur
problème et trouver une solution qui leur sera donnée chaque jeudi. S’ils rencontrent des
difficultés dans leur recherche en ligne, il suffit de nous contacter sur Yahoo Messenger afin
que nous leur donnions des conseils de recherche, ou des liens utiles. Beaucoup d’autres
avantages sont offerts aux étudiants mais nous nous arrêterons là et nous les invitons à
s’inscrire afin d’en bénéficier.
Le projet P.R.E.D.I.R (Projet Ecole En Direct), est déjà en collaboration avec des Ecoles Su-
périeures de la place comme, L’IIM, le CEFIG, HETEC, ISPP, L’ESUP… C’est dire que
l’engouement y est. Nous venons en appui aux écoles. Nous ne sommes pas des concur-
rents et nous mettons tout en œuvre pour la réussite des étudiants.
Nous militons en effet pour l’intégration des TIC dans l’enseignement et nous savons
qu’Internet demeure un luxe pour de nombreuses personnes. La Mairie a déjà mis à la dis-
position des jeunes des cybers pour les aider dans la ville de Ouagadougou. Internet est
accessible sur les cellulaires, les cash phones, et il ya une loi permettant d’exonérer
l’importation des ordinateurs à titre éducatif pour les établissements scolaires. L’ISIG a déjà
doté ses étudiants d’ordinateurs. C’est dire donc qu’il ya un progrès visible dans l’extension
et l’accès à la connexion. Ces actions sont louables mais il ya toujours de grands défis à
relever. En effet, les professionnels qui sont en cours du soir ont de réelles difficultés à rece-
voir leurs cours dans certaines régions du Burkina, par insuffisance de cyber café, faiblesse
du débit, ou encore absence d’électrification. Nous souhaiterions que L’Etat, par le pro-
cessus de décentralisation, facilite la création de cybers municipaux dans les provinces
afin de nous permettre d’aider également les jeunes des autres villes du Burkina.
Internet, on le sait, n’a pas que des côtés positifs. Du reste, de nombreuses personnes,
n’hésitent pas à aller sur des sites peu orthodoxes. Du fait du développement de la cyber-
criminalité, d’autres sont victimes de toutes sortes d’attaques ou d’arnaques. La formation
à l’usage d’Internet et des autres TIC est donc aussi un grand challenge qui se présente à
vous… Oui, c’est un constat malheureux. Une personnalité africaine, lors de son discours
de remise d’attestation de formation à une Association de femmes leur a conseillé
d’utiliser Internet à bon escient et non pour rechercher des maris. Nos efforts se concen-
trent sur l’utilité d’Internet. Nous invitons donc les internautes à se former à l’utile et à éviter
« l’agréable apparent du net » qui se révèle dangereux pour notre ordinateur (attaque de
virus, détournements d’informations…) et même pour notre vie (Arnaque financière…). Les
différents pays doivent également harmoniser leur législation et adopter des stratégies
conséquentes pour amoindrir les effets de la cybercriminalité qui est une très sérieuse me-
nace pour la sécurité des biens et des personnes aujourd’hui.
Qu’en est-il de la protection des données à caractère personnel sur la plateforme Ecole
en direct ? Aujourd’hui, le réseau social Facebook est critiqué par certains milieux, de di-
vulguer les informations de ses usagers sans le consentement de ceux-ci. Toutes les disposi-
tions sont-elles prises pour que les utilisateurs des ressources d’Ecole en direct puissent tra-
vailler en toute sérénité ?
Nous ne divulguons aucune donnée de nos membres, d’ailleurs ils s’inscrivent sous un
pseudo. C’est dire que ni leur nom, ni leur adresse ne sont divulgués aux autres membres.
La 6è édition de la SNI a lieu du 11 au 19 juin 2010 sur le thème « TIC et commerce ». Que
pensez-vous d’une manifestation comme la SNI et que vous inspire le thème de cette an-
née ?
La SNI œuvre à l’évolution des TIC et c’est une très bonne initiative que de former et de
récompenser les acteurs du secteur. Cela montre encore à quel point des actions sont en-
treprises afin de faire progresser l’intégration des TIC dans notre pays. Le thème « TIC et
Commerce » est pertinent car il incite les commerçants, les personnes morales ou phy-
siques à faire connaître leur produits et services sur la toile et à obtenir des partenariats ex-
térieurs, augmenter leur commandes et leurs chiffres d’affaires. Il incite également les
banques à sensibiliser leurs clients à s’investir dans le paiement en ligne. Ce thème résonne
en outre comme une invite aux professionnels de l’informatique afin qu’ils se penchent sur
Nous sommes en pleine période d’examens. A votre avis, comment les jeunes peuvent-ils
concilier méthodes traditionnelles d’apprentissages et exploitation des ressources Internet
pour réussir dans leurs études ? Internet est un réservoir immense d’informations. Les jeunes
doivent s’en servir pour rechercher des informations utiles, tout comme lorsqu’ils se rendent
à une bibliothèque.
234 millions de francs CFA ont été débloqués par l’Etat Gabonais et la Commission euro-
péenne pour financer la formation de 600 des 4828 déscolarisés recensés dans le cadre
du projet d’Appui à la formation professionnelle (AFOP). La formation débute le 4 octobre
prochain et sera axée dans les métiers du bois et des BTP.
Les centres de formation retenus sont ceux de Nkembo à Libreville (195 places), de Fran-
ceville (105 places), de Koulamoutou (45 places), de Port-Gentil (30 places), de Tchibanga
(105 places), d’Oyem (75 places) et de Makokou (45 places). Une belle initiative qui ga-
gnerait à être étendue pour coller à l’ambition du projet de lutte contre le chômage. Des
estimations font état de 12 000 à 15 000 déscolarisés âgés de 16 à 25 ans, alors que le pro-
jet AFOP prévoit de former seulement 1200 jeunes d’ici fin 2011.
Source : L'Union
Berlin, mai 2010. Lorsque Emmanuel Lulin, directeur de l'éthique du Groupe L'Oréal, prend
la parole devant les patrons de business schools réunis pour le congrès annuel des MBA
(Masters of Business Administration), ses propos plombent l'auditoire. "Les étudiants que
vous formez manquent de réflexion éthique. Ils n'ont pas assez développé de sens critique
sur ce qu'ils font", lance-t-il à un parterre ébahi. De fait, il écrira personnellement à toutes
les écoles avec lesquelles L'Oréal travaille afin de connaître leur degré d'investissement
dans ce domaine.
Depuis le début de la crise, de nombreuses voix se sont élevées contre les MBA, accusés
d'avoir formé des cadres qui appliquent des modèles mathématiques à la lettre, sans
prendre suffisamment de recul sur leurs pratiques. "La crise a révélé la nécessité d'avoir des
collaborateurs qui voient plus loin que le bout de leur nez, qui appréhendent mieux la
complexité du monde", lâche Séverine de Cacqueray, DRH de la banque d'investissement
HSBC à Paris. De même, les futurs cadres doivent "apprendre à mieux identifier les talents
des uns et des autres, quel que soit leur âge", selon les termes de Christine Goavec, la di-
rectrice d'Orange Campus. Et "intégrer dans leur raisonnement des paramètres sociaux,
politiques ou environnementaux", ajoute Matthieu Beaurain, directeur associé du cabinet
de recrutement Lincoln.
Ces reproches, les business schools les connaissent, et nombre d'entre elles ont déjà com-
mencé à revoir leur copie. Le nouveau mot d'ordre est souvent le même : plus de culture
générale, de sciences humaines, de connaissance du monde extérieur. "Dans les années
80, les MBA se focalisaient sur les disciplines finance, marketing, etc. Dans les années 90 et
2000, ils ont porté au pinacle les compétences comportementales comme le leadership.
Les années 2010 seront celles de la prise en compte du contexte dans lequel l'entreprise
évolue", explique Paul Judge, homme d'affaires britannique, président de l'Amba (Associa-
tion des MBA).
De son côté, l'Escem (Tours-Poitiers) a ajouté une dose de sciences humaines et de géopo-
litique dans son executive MBA (à temps partiel). Elle lancera en janvier 2011 une option
entrepreneuriat social de cent vingt heures. "De plus en plus de cadres s'interrogent sur un
modèle économique qui a montré ses limites. Si travailler plus amène plus de chômage et
de précarité, il y a un bug. C'est pourquoi certains cadres recherchent davantage de sens
dans leur travail, et se dirigent vers l'associatif, les ONG, le parapublic", analyse le respon-
sable de la formation, Laurent Trioreau.
"Au programme de notre module en éthique : que faire face à une demande de bak-
chich ?" Caroline Diarte-Edwards, directrice des admissions du MBA de l'Insead.
L'Edhec suit aussi la tendance et fait désormais intervenir dans son MBA full-time un profes-
seur de philosophie, afin de faire réfléchir les élèves au sens du capitalisme, à la place de
l'argent dans la société. Le programme prévoit en outre des cours de géopolitique, tandis
que l'école poursuivra son module obligatoire d'une semaine (trente heures) consacré au
"management vert" et à la responsabilité sociale des entreprises, lancé à la rentrée 2009.
"La demande est venue des entreprises, mais surtout des candidats : au moment des en-
tretiens d'admission, ils étaient de plus en plus nombreux à nous interroger sur la présence
de tels cours", remarque Emmanuel Métais, responsable du MBA.
Bien que souvent décriés, les cours d'éthique, introduits dans les MBA depuis une vingtaine
d'années, voient leur blason redoré. "Nous avions six heures optionnelles, nous sommes
passés cette rentrée à un module de douze heures obligatoires, avec des projets à mener
et un examen à passer, commente Caroline Diarte-Edwards, directrice des admissions du
MBA de l'Insead. Nous abordons par exemple le cas d'une entreprise qui, pour décrocher
un contrat en Asie, doit verser un bakchich dans la poche des autorités. Quelle attitude
adopter ? Quel est l'impact d'une telle décision ?"
Au-delà du contenu des cours, les business schools cherchent à enseigner autrement. Le
prestigieux MBA de l'Instituto de Empresa, à Barcelone, vient d'ouvrir des ateliers intitulés
Bas de la pyramide. A savoir : une méthode inventée à l'université américaine de Cornell,
qui incite les managers à créer de la valeur en partant des besoins des salariés du bas de
l'échelle. Les responsables du MBA d'Exeter s'interrogent, quant à eux, sur la nécessité, pour
les enseignants étrangers, d'enseigner systématiquement dans la langue de Shakespeare.
"Utiliser l'anglais lorsque le professeur ne le maîtrise pas parfaitement peut avoir des effets
pervers, et aboutir à des raisonnements trop simplistes, dépouillés de nuances", remarque
Jonathan Gosling.
Dans l'ensemble, ces nouvelles orientations semblent séduire les participants. Même si ces
cours se montrent quelquefois déroutants. "Etudier la géopolitique était quelque chose de
très nouveau. J'ai passé quatre nuits blanches pour écrire deux pages, se rappelle Philippe
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Janicot, 38 ans, ingénieur tout juste diplômé de l'executive MBA de l'ICN-Nancy. Mais
c'était un excellent remède pour apprendre à voir les problèmes de manière globale et
pour se détacher du quotidien."
A HEC, 65 élèves du MBA ont rejoint cette année le club Net Impact, un réseau de mana-
gers qui fédèrent des initiatives autour du développement durable. "En 2005, ils n'étaient
que 15", relève Valérie Gauthier, la responsable de cette formation. Cette aspiration se re-
trouve aussi dans les débouchés des participants : d'après l'école, 8 % des diplômés se sont
orientés vers un emploi dans une ONG, contre 1 % l'année dernière.
Entre les cours d'éthique, de sciences humaines et de responsabilité sociale, les MBA n'en
oublient pas pour autant leurs bases. "Assez paradoxalement, nous avons musclé nos cours
de finance, afin de permettre aux participants de bien comprendre ce qui s'est passé",
remarque Emmanuel Métais, à l'Edhec. A l'ESCP-Europe, Fehmi Hannachi, titulaire du MBA
en 2010, a suivi plusieurs conférences d'économistes qui portaient sur les scénarios de sortie
de crise, ou sur les mécanismes financiers à l'origine du séisme. Une aubaine pour ce direc-
teur financier de 32 ans en poste à l'Arab Banking Corporation : "Cela m'a vraiment permis
de prendre du recul sur mon quotidien."
"Nos participants doivent apprendre à jouer plus collectif." Marianne Conde-Salazar, direc-
trice du programme executive MBA de l'ESCP-Europe.
Même chose pour les participants du MBA des Ponts-et-Chaussées, qui ont reçu cette an-
née la visite du PDG de BNP Paribas-Chine, "venu discuter de ce qui s'était passé et appor-
ter un regard de terrain. Ils ont pu discuter à bâtons rompus avec lui et évoquer les diffé-
rents scénarios macroéconomiques possibles", s'enthousiasme Tawfik Jelassi, le directeur
du MBA.
Pour répondre aux attentes des entreprises, les responsables de MBA s'efforcent par ailleurs
de travailler sur les compétences comportementales. Au coeur des préoccupations do-
mine la question du management intergénérationnel. "Les managers doivent s'adapter
aux jeunes recrues, qui ont un nouveau mode de relation au travail et qui auront besoin
d'être motivées de façon différente de leurs aînés. Pour identifier ces leviers, nos cadres
devront avoir une compréhension psychologique et humaine plus développée qu'aupa-
ravant", préconise Christine Goavec, directrice d'Orange Campus. Une analyse qui n'a
pas échappé à Laurent Trioreau, du MBA de l'Escem : "Le modèle top-down et la hiérar-
chie traditionnelle fonctionnent moins bien avec la génération Y. C'est en cela que les en-
seignements de sciences humaines sont importants, car ils imposent de réfléchir dans un
cadre moins rationnel, plus complexe."
Les recruteurs attendent également que leurs cadres apprennent à jouer plus "collectif".
C'est tout le sens des nouveaux ateliers autour de la communication, ajoutés cette année
à l'executive MBA de l'ESCP-Europe. "Nous nous sommes rendu compte que nos partici-
pants étaient souvent isolés dans leur travail. Ils doivent apprendre à mieux prendre en
considération l'avis de l'autre, et surtout à tester leurs idées, afin d'éviter des décisions dé-
connectées de la réalité", rapporte Marianne Conde-Salazar, directrice du programme.
Tout en restant modestes. "Le travers des titulaires d'un MBA, c'est qu'ils pensent tous que
quand ils reviendront dans leur entreprise on leur fera un pont d'or, ou qu'on leur doit
quelque chose", observe Guillaume Bègue, DRH d'Access HR-Europe (éditeur de solutions
de GRH). "Globalement, les entreprises attendent plus d'humilité et moins d'arrogance de
la part de ces cadres, assure Valérie Gautier, responsable du MBA d'HEC. Nous essayons
Et s'adapter à la nouvelle donne internationale. Fini la focalisation sur les Etats-Unis et l'Eu-
rope occidentale : les programmes se tournent davantage vers la Chine, l'Inde ou l'Europe
de l'Est. Cette année, l'Edhec a mis en place un cours sur la gestion des risques dans les
pays en voie de développement. De plus en plus de MBA organisent aussi des voyages
d'études. Ainsi, à l'Essec, les étudiants du futur Global MBA devront tous réaliser une mission
de consulting pour une entreprise située dans un de ces pays à forte croissance. Les parti-
cipants de l'executive MBA commun à l'ICN de Nancy et à l'EM-Strasbourg inaugureront,
en 2011, un séminaire dans une ville industrielle chinoise, afin de rencontrer des entrepre-
neurs exportant en France. Objectif : "Comprendre la façon de penser des managers chi-
nois qui exportent, avoir une connaissance culturelle du circuit de décision", explique Sta-
nislas d'Eyrames, directeur du MBA. Et, pour cela, rien de tel que l'immersion totale : "Les
participants seront logés dans des familles chinoises, souvent non anglophones, et devront
apprendre à communiquer autrement." De quoi mettre les choses en perspective.
Une commission, qui est créée au ministère de l’Education, s’occupe de la question des
écoles inondées. Elle a fini de cartographier l’ensemble des écoles inondées du territoire
national. Nous sommes aujourd’hui dans une dynamique de sortir ces établissements de
l’emprise des eaux. Il y a aussi beaucoup d’écoles qui sont occupées par des sinistrés des
inondations. Là également, tout est mis en œuvre pour que ces dernières soient libérées.
Je veux dire que suivant la localité, le niveau de la difficulté ressentie, des solutions sont
envisagées de façon stratégique. Le plan Orsec (Organisation des secours) déclenché par
le ministère de l’intérieur) fait des écoles inondées une priorité. Je dois simplement rappeler
que sur 9.000 écoles, collèges et lycées que compte le Sénégal, seuls 204 sont inondés. La
rentrée se fera progressivement. Les inscriptions, les acquisitions d’enseignants et de maté-
riel se feront aussi progressivement. Tout se mettra en place et les écoles inondées seront
libérées des eaux.
Maintenant, nous ne devons pas perdre de vue que tous les établissements ne vivent pas
les mêmes difficultés. Certains peuvent être libérés aujourd’hui. D’autres, dans une se-
maine. Toujours est-il que le ministre de l’Education suit de près l’évolution de la situation et
a donné des instructions fermes pour trouver une solution à cette question.
Depuis dix ans, les objectifs planifiés sur les inscriptions au Ci ont toujours été atteints. Cette
année, notre objectif est d’inscrire 350.000 élèves. Le processus suit son cours. Au rythme
où avancent les choses, nous allons atteindre et même dépasser cet objectif. Ce qui nous
permettra d’améliorer le Taux brut de scolarisation (Tbs) qui, en 2009, était de 92 %. Cette
année le Tbs est de 94 %. Autrement dit, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre la
scolarisation universelle à l’horizon 2015 au Sénégal.
Une des mesures les plus importantes en cette rentrée est relative aux frais d’inscription.
Dans le moyen secondaire, le gouvernement a décidé qu’ils ne dépassent pas 10.000
Fcfa. Toutes les dépenses (tenue, inscription, salle informatique, etc...) doivent être com-
prises entre 3.000 et 10.000 Fcfa.
Les lettres circulaires ont été envoyées au niveau des Académies et les applications sont
en train de se faire sur le terrain. Au niveau de l’élémentaire, la politique du gouvernement
est très claire : c’est la gratuité de l’accès. De ce point de vue aussi, des dispositions sont
prises pour que la mesure soit respectée. A ce jour, nous n’avons pas été signalés de diffi-
cultés particulières. J’invite les populations à s’impliquer. Elles ne doivent pas être com-
plices de certains chefs d’établissement. Au contraire ! Elles doivent aider le gouverne-
ment à faire respecter ces mesures. Dans le moyen secondaire général, nous avons dit
clairement et nous continuons de le dire, qu’aucun chef d’établissement n’a le droit de
prendre 10.001 Fcfa.
Beaucoup d’efforts sont faits au niveau de la direction des constructions scolaires. Avec
l’appui de nos bailleurs et du programme Budget de consolidation d’investissement (Bci),
cette année 75 nouveaux collèges seront ouverts sur toute l’étendue du territoire.
Je dois dire que cette liste n’est pas encore fermée. Suivant la demande et sa pertinence,
le directeur de l’enseignement moyen secondaire général peut toujours décider de
l’ouverture d’autres collèges pour accueillir les élèves. Au total, avec le soutien de nos par-
tenaires, 9.751 nouvelles salles seront ouvertes à la rentrée. Ces infrastructures n’ont rien à
voir avec les blocs administratifs et d’hygiènes qui sont construits.
Il y a des enseignants disponibles qui viennent de sortir des Ecoles de formation des institu-
teurs. Pour cette année, ils sont au nombre de 2.800 volontaires dont 700 arabisants. Dans
le moyen secondaire général, 2.000 vacataires plus les 975 sortants de la Facultés des
sciences et techniques de l’éducation et de la formation (Fastef ex-Ens) seront recrutés
pour résorber le déficit d’encadrement. Soucieux de la qualité des apprentissages, le gou-
vernement a aussi décidé de recruter 52 inspecteurs dont 6 arabisants dans l’élémentaire.
Ce qui va sensiblement améliorer le ratio inspecteur/maîtres.
Des dispositions sont prises pour les répartir sur l’ensemble du territoire national. La direction
des ressources humaines est en train de faire le travail nécessaire pour ventiler ces ensei-
gnants et ces inspecteurs. A ces mesures, il faut ajouter un ensemble de réformes qui sont
en cours : suppression de l’entrée en sixième, le regroupement des structures de formation,
la suppression du projet des volontaires, le relèvement du niveau académique de recru-
tement des enseignants. Tout cela s’inscrit dans l’optique d’améliorer la qualité des ensei-
gnements.
Les extraordinaires résultats que nous avons obtenus cette année sont dus en grande par-
tie à la paix sociale dans l’espace scolaire. Nous allons tout faire pour avoir une année
scolaire aussi stable que celle écoulée. En relation avec le Comité national du dialogue
social (Cnds), nous venons d’organiser un séminaire (Saly 3). L’objectif de cette rencontre
tenue les 21, 22 et 23 septembre 2010 était de faire le point sur les revendications posées et
de voir leurs niveaux d’exécution par les autorités. A l’arrivée, tous les acteurs ont exprimé
leur satisfaction.
Je dois dire que le gouvernement a respecté la plupart des engagements qu’il avait pris.
C’est cela qui a créé la stabilité qui a engendré les bons résultats enregistrés au cours de
l’année scolaire 2009-2010. Le gouvernent va poursuivre cet esprit d’ouverture. Nous met-
trons à contribution les syndicats, les parents d’élèves, les acteurs de la Société civile pour
que tous les conflits susceptibles de perturber l’espace scolaire puissent être gérés avant
qu’ils n’éclatent. A cet effet, un dispositif est mis en place : le Cnds pour le secteur de
l’éducation présidé par le ministre de l’Education (Kalidou Diallo) et dont la vice-
présidence est assurée par les partenaires syndicaux.
Nous avons obtenu un taux de réussite satisfaisant au Bfem. Un bond de 15 points a été
enregistré pour cet examen. Nous sommes passés de 37 % en 2009 à 49, 56 % en 2010. Les
mêmes bons résultats sont enregistrés au baccalauréat. De 35 % en 2009, on est passé,
pour le bac, à 42 %. Tous ces résultats rassurent quant à l’avenir. Nous entamons cette ren-
trée avec beaucoup de sérénité. Nous mesurons l’ampleur de la tâche. Nous sommes à
un tournant décisif pour l’école sénégalaise. Le Sénégal a obtenu de très bons résultats
ces dernières années mais cet équilibre est encore fragile. Nous devons faire preuve de
beaucoup de sacrifice. Il y va de l’avenir de la nation. Le ministre a initié un certain
nombre de réformes extrêmement importantes. Tous les acteurs doivent l’accompagner.
Ce sont des réformes très profondes. J’en veux pour preuve, la fusion des centres de for-
mation. C’est une innovation de taille qui permettra au Sénégal d’optimiser ses ressources
de formation.
Grâce aux négociations et aux concessions du gouvernement aussi bien que des syndi-
cats d’enseignants-chercheurs, la situation a pu être sauvée à la satisfaction de tous.
Certes, des revendications subsistent mais des efforts ont été consentis dans l’amélioration
des conditions de vie d’études et de travail des étudiants et des enseignants-chercheurs.
Constructions d’infrastructures, octroie de dérogations, bourses, et aides supplémentaires,
réduction de la dette sociale, renforcement de la sécurité, respect des franchises universi-
taires... De 374 étudiants en 1974, le campus de Zogona accueille actuellement plus de 20
000 étudiants.
Pour pallier ces perturbations, des "sacrifices" sont chaque fois demandés au monde uni-
versitaire et cela n’est pas sans conséquences. Le manque de congés, les cours intensifs
sont des facteurs de surmenage. Des étudiants à défaut de composer et d’avoir leurs di-
plômes aux dates prévues, ne peuvent pas postuler à des bourses internationales ou pour-
suivre leurs études à l’extérieur.
A quand des années académiques normales à l’UO avec des cours qui débuteront en oc-
tobre et qui finiront en juin, avec une session de rattrapage en septembre ? Pourquoi pas
les mêmes calendriers académiques dans les Universités de Ouagadougou, Bobo-
Dioulasso, Koudougou... ? Déjà, on peut relever l’effort d’organiser le 26 mars dernier à
l’UO, la première rentrée solennelle des universités publiques. Cette cérémonie ne doit pas
Aussi, l’université est le lieu du débat contradictoire et des discussions pour le progrès de la
société humaine. Mais ces revendications et discussions doivent s’inscrire dans des normes.
Chaque acteur doit savoir raison garder en jouant son rôle pour ne pas compromettre
l’avenir de générations d’étudiants et même d’enseignants. 2010 est une année électo-
rale et certains activistes montent au créneau pour se faire entendre. Cependant, il ne
faut pas aggraver le retard déjà constaté dans le déroulement des activités académiques
au campus de Zogona. Au moment où étudiants, enseignants et administration conju-
guent leurs efforts pour passer à une nouvelle année, il faut plutôt aider à sortir de l’ornière
et à prendre le cap des années académiques normales.
Bachirou NANA
Sidwaya
Pr Amidou Touré : Ce n’est pas que l’UFR/SDS ne sera pas dans le système mais il y a un
certain nombre de particularités, de spécificités à l’enseignement dans les sciences de la
santé. Il y a un certain nombre de coordinations au niveau national et régional. Il y a des
travaux qui sont faits au niveau ouest-africain pour la coordination de l’ensemble des for-
mations en sciences de la santé. Il y a aussi des coordinations au niveau des ministères de
la santé de la sous-région. Pour ces différentes raisons, l’UFR/SDS a demandé à avoir le
Lefaso.net : Qu’est-ce qui va changer pour les étudiants et pour les enseignants avec
l’entrée en vigueur du LMD ?
Pr Amidou Touré : Pour les étudiants, ce qui va changer essentiellement, c’est la nature des
offres de formations. C’est également les évaluations et la semestrialisation pour tout le
monde, enseignants comme étudiants. C’est une vrai semestrialisation et l’organisation
des sessions normales et des sessions de rattrapage à la fin du semestre. L’unité de temps
de l’enseignement devient alors le semestre. A l’intérieur d’une année académique il y a
deux semestres et il y a les évaluations. Les méthodes d’évaluations également devraient
changer. Ce qu’on appelait avant première session, deuxième session, tout cela se fait à
la fin de chaque semestre. Il y a un certain nombre d’objectifs pédagogiques également
qui vont changer. L’offre de formation, dans différents secteurs, d’une manière globale est
redéfinie en fonction des compétences de sortie. L’approche est désormais une ap-
proche de compétence. Il y a différents aspects fondamentaux au niveau académique.
Au niveau des évaluations, les étudiants et les enseignants auront à faire un peu plus
d’évaluations. Il y aura des évaluations sur des unités d’enseignement plus restreint. Les
évaluations ne seront plus annuelles comme par le passé.
Lefaso.net : Cette réforme est-elle réellement adaptée pour les systèmes francophones
comme le notre ?
Pr Amidou Touré : Nous faisons une réforme qui soit contextualisée, qui soit adaptée à
notre contexte. La réforme elle-même prend en compte le contexte, nos réalités locales
avant de définir un certain nombre d’orientations et de règles qui tiennent compte de
cette réalité là. On ne peut pas faire une réforme qui ne tienne pas compte à la fois des
réalités nationales, du contexte et des conditions de travail de l’ensemble de la commu-
nauté universitaire. Réellement pour faire la reforme, on a pris en compte ces éléments là.
Pour ce qui est de la reforme, il s’agit d’avoir des principes généraux, une harmonisation et
des données. Mais nous ne pouvons pas faire une réforme LMD exactement comme au
Canada ou aux Etats-Unis. Nous tenons compte des réalités de notre terrain, des condi-
tions et des moyens que nous avons pour avancer dans cette direction et faire les choses
pour qu’elles puissent être efficaces, efficientes et performantes. Mais les principes géné-
raux, ça c’est autre chose. Il faut les respecter.
Pr Amidou Touré : Ce que vise la réforme, c’est que les étudiants soient mieux formés,
mieux outillés pour aller servir l’économie nationale, servir les entreprises. Et qu’ils soient
orientés vers l’acquisition de compétence, d’un savoir-faire ; qu’ils soient plus aptes à
s’insérer dans l’économie nationale. C’est une démarche qui tient compte de la profes-
sionnalisation, d’objectifs professionnels à tous les niveaux et dans presque toutes les fi-
lières. La finalité, c’est d’outiller vraiment les étudiants à mieux s’insérer dans le tissu natio-
nal. Ça fait partie intégrante de ce qui nous amène à aller vers cette direction. Egale-
ment, on prend en compte dans un certain nombre de formations l’employabilité, je veux
dire l’auto-employabilité des apprenants eux-mêmes.
Lefaso.net : Que deviennent les diplômes actuels : DEUG, Maîtrise, DEA, ou encore DESS ?
Lefaso.net
Les ministres en charge des différents sous secteurs de l’éducation sont arrivés, hier, au
conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2010-2011 avec ‘beaucoup de problèmes’ à
moins d’une semaine de la rentrée des élèves, prévue le lundi 07 octobre prochain. Et tous
les ministres, en charge de l’Education, qui ont eu à intervenir ont considéré que le princi-
pal problème est le déficit criard d’infrastructures au niveau de tous les ordres
d’enseignement. Ensuite arrivent en second et troisième lieu, (le déficit) des tables bancs
et autres manuels scolaires. Autant de manquements qui n’augurent guère d’une bonne
rentrée scolaire et universitaire.
Ministre délégué en charge du Budget, Abdoulaye Diop a été on ne peut plus clair dans
ses réponses. ‘Le problème global que ce soit l’enseignement élémentaire, moyen secon-
daire, technique ou supérieur, fait-il remarquer, ou dans les autres domaines de la vie
économique, c’est un problème de financement. Or, les ressources disponibles pour faire
face aux innombrables besoins exprimés ne nous permettent de faire face que partielle-
ment et non totalement aux problèmes soulevés’. Et de rappeler que ‘le budget n’est pas
malheureusement la somme des besoins exprimés, mais la répartition dans un cadre ma-
cro économique des ressources nationales’. Selon lui, ce qui est possible, c’est de mettre
une enveloppe financière qui ne sera pas suffisante sans doute à la disposition des mi-
nistres et à charge pour eux d’en faire la répartition en fonction des priorités. Pour ce qui
est de l’achat de 42 mille tables bancs, le ministre du budget a assuré que le dossier est à
l’étude au ministère des Finances.
Interpellé par les syndicats d’enseignants sur les retards de salaires des corps émergents,
Abdoulaye Diop a promis que le gouvernement a déjà trouvé les ressources financières
pour payer à temps les salaires des enseignants pour les trois mois qui reste de l’année.
S’agissant de l’année scolaire 2011, il révèle qu’il va falloir rechercher 42 milliards de res-
sources additionnelles pour le paiement des salaires des corps émergents. En effet, à en
croire Kalidou Diallo, cette année, 2 800 volontaires de la seizième génération seront recru-
tés, plus de 1 500 vacataires qui vont rejoindre les 970 sortants de la Fastef. La principale
recommandation sortie de la rencontre aura été la volonté affichée par le gouvernement
d’accélérer la construction des infrastructures pour résorber les abris provisoires à travers le
Bci et l’appui des bailleurs comme la Bad et l’initiative Fast track en vue d’accueillir les ef-
fectifs grandissants. Le Premier ministre a aussi donné des instructions pour la tenue, dé-
sormais tous les trois mois, de la commission en charge du suivi des accords. Il a été retenu
également la tenue prochaine d’un conseil interministériel consacré à l’enseignement su-
périeur et d’un autre sur l’enseignement privé.
Mamadou SARR
LE soleil.sn
Sur 155 établissements inondés dont 78 occupés par des familles sinistrées, le colonel Out-
tara des Sapeurs pompiers informe que 85 ont été entièrement libérés. 21 sont en voie de
l’être. Il en reste 15 dont 12 à Dakar et 3 dans les régions. Les opérations d’évacuation des
eaux s’accompagnent de celles de remblayage et de désinfection.
Dans le cadre de la formation, entre 2009 et 2010, 16.000 enseignants ont été formés sur le
stock de 18.000. Le quantum horaire est passé de 733 à 800 heures dans la même période,
avec un pic de 1000 heures à Dakar, souligne le ministre chargé du Préscolaire, de
l’Elémentaire et des Langues nationales, M. Kalidou Diallo. Par ailleurs, 10.508 enseignants
contractuels ont été intégrés dans la Fonction publique de 2007 à nos jours, informe le mi-
nistre Diakaria Diaw, en charge de la Fonction publique.
Cependant, de réelles contraintes existent. L’une d’elles reste la poursuite des construc-
tions d’écoles à cause des restrictions budgétaires particulièrement du Budget consolidé
d’investissement (Bci). « Seuls les partenaires ont construit des collèges et salles de classe.
Le taux de réalisation est de 21, 64 % », indique M. Kalidou Diallo qui espère résorber le
nombre d’abris provisoires avec les projets des partenaires comme la Banque mondiale,
l’Usaid, la coopération allemande, le Japon et le Canada. « Nous allons accélérer les
constructions dans l’Elémentaire. Le projet de construction de 4.600 salles de classe nous
aidera à réduire le nombre d’abris provisoires qui représentent 21 % du réseau dans
l’Elémentaire soient 6200 abris provisoires. La première phase de ce projet a démarré. La
deuxième phase va démarrer en 2011 », a révélé Kalidou Diallo. Selon le ministre, les bail-
leurs ont pris l’engagement de construire plus de 9500 salles de classes alors que l’Etat,
dans le cadre du Bci, réalisera 1700 autres en 2011.
Enseignement technique
Pour l’enseignement supérieur, le Bci n’accorde que 4 milliards de FCfa alors que le besoin
est évalué à 14 milliards, soit un déficit de 10 milliards, souligne le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Tidiane Bâ. Il a, en
outre, annoncé que le processus de bancarisation des bourses des étudiants est en cours.
Une équipe a déjà été recrutée pour cela.
Prenant la parole, le ministre du Budget, Abdoulaye Diop, a fait savoir que tous les enga-
gements à incidence financière seront respectés aussi bien pour l’année 2010 que pour
2011. Pour les syndicats d’enseignants, « le dialogue social est en panne parce que le co-
mité de suivi des accords ne se réunit pas, alors qu’il était prévu d’en faire tous les 3 mois ».
Le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels), Souleymane
Diallo, et ses camarades ont demandé le respect des accords signés. Ils ont aussi souhaité
« l’homologation des diplômes d’arabe et l’instauration du Bac arabe », mais surtout «
l’arrêt des ponctions sur le budget de l’Education », même s’ils se félicitent des efforts dans
le domaine de la formation diplômante.
Ils sont exactement 594 enseignants du primaire qui rejoindront le secondaire dès la pré-
sente rentrée scolaire. Ils ont été retenus suite à l’examen de 635 dossiers d’instituteurs
d’école reçu dans le mois de mars par le Ministère de la fonction publique et de la re-
forme de l’Etat (MFPRE). Selon le communiqué du MFPRE en date du 16 mars, il s’agit d’un
"recrutement à titre exceptionnel d’enseignants du secondaire parmi les enseignants du
primaire titulaires d’un diplôme universitaire sur sélection de dossier". En plus de la condi-
tion du diplôme, les postulants devraient être des instituteurs adjoints certifiés ou des institu-
teurs certifiés âgés de cinquante ans au plus au 31 décembre 2009.
Les titulaires de la Licence seront affectés dans les lycées tandis que ceux qui ont le DEUG
seront destinés aux Collèges d’enseignement général (CEG). Ce sont des enseignants de
Français, d’Anglais, d’Allemand, de Philosophie, d’Histoire-Géographie et de Physique-
chimie qui viennent ainsi réduire le déficit jamais comblé dans le secondaire ces dernières
années. Selon Daniel Nissato Hien, directeur des ressources humaines du MESSRS, " Chaque
Les régions du Sahel, de l’Est, du Sud-ouest, et de la Boucle du Mouhoun sont les plus défi-
citaires. Ces régions, pour des raisons subjectives ou objectives sont des destinations moins
prisées par les enseignants. Le présent recrutement à partir du primaire a permis d’avoir
308 enseignants en Français, 144 en Philo, 74 en Histoire-géo, 33 en Allemand, 497 en Fran-
çais-anglais, 501 en Français-histoire/géo, 1 en Physique-chimie. Ces effectifs seront com-
plétés par le recrutement direct de 250 enseignants prévu en octobre et, la sortie de 600
enseignants de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) et de l’Institut supérieur
des sciences (IDS). Malgré tout, le déficit ne sera pas comblé se doute le DRH du MESSRS
qui pense que les prévisions seront en deçà des besoins réels à cause de l’ouverture de
classes qui n’auraient pas été prévues.
L’idée de recruter des enseignants du secondaire parmi ceux du primaire date de 2008. La
démarche a été matérialisée en 2009 par la mise en place d’un comité interministériel
composé du ministère de la Fonction publique, du ministère de l’Emploi et de la Jeunesse,
du ministère des Finances et des deux ministères de l’éducation. C’est une idée qui a déjà
été expérimentée au moins une fois au Burkina en 1979. La commission interministérielle a
travaillé et proposé six solutions qui sont entre autres, l’introduction de modules de forma-
tion en sciences de l’éducation dans les universités en vue de susciter davantage la voca-
tion d’enseignant chez les jeunes, l’accroissement des capacités d’accueil des écoles de
formation d’enseignants, le recrutement d’enseignants du secondaire à partir des ensei-
gnants du primaire. La dernière proposition entretient un réel espoir au ministère parce
qu’elle permet de résoudre le déficit à court terme.
Les nouveaux recrutés ont bénéficié d’une formation de trois semaines à l’université de
Ouagadougou du 9 au 27 août. Celle-ci s’est déroulée en deux étapes majeures compo-
sées d’un module en tronc commun qui a duré une semaine puis des ateliers par options
(disciplines d’enseignement) pendant les deux dernières semaines. Ce sont des enca-
dreurs des enseignants déjà en exercice du MESSRS qui ont assuré la formation. La stature
des formateurs a été la première assurance pour les nouveaux enseignants au regard de
l’expérience de ces encadreurs rompus dans le métier de l’enseignement. A la psycholo-
gie de l’enfant dont les nouveaux recrutés avaient déjà la maîtrise, ils ont ajouté la psy-
chologie de l’adolescent pour être en phase avec la catégorie d’âge qui est celle des
élèves du secondaire.
Pour lui, les trois semaines de formation peuvent s’avérer très insuffisantes parce que le
cycle normal de la formation pour enseigner au secondaire prend deux années. Kanléifé
Dambina, professeur de lycée soutient pour sa part que les nouveaux arrivants pourront
bien s’en sortir sans pour autant démentir Joachin Compaoré. Il prend en exemple la ca-
tégorie d’enseignants (des étudiants en majorité) recrutés sur concours direct et directe-
ment envoyés dans les lycées et collèges sans passer par une école de formation. Certains
rencontreraient de sérieux problèmes liés à la maîtrise de la pédagogie et à leur aptitude
à enseigner. Le DRH du MESSRS, confiant, pense qu’" a priori, il ne faut pas douter de la
compétence des nouveaux recrutés ". Il loue surtout " la rigueur et la discipline " des ensei-
gnants du primaire à qui il reconnaît " une formation pédagogique suffisante ". Les ensei-
gnants ont fait la promesse de donner le meilleur d’eux même pour mériter la confiance
de leur nouveau tuteur. Du côté des syndicats d’enseignants, c’est plutôt la satisfaction.
Dans une déclaration publiée le 27 août passé, le Syndicat national des travailleurs de
l’enseignement de base (Synateb) et le Syndicat national des travailleurs de l’éducation
et de la recherche (Synter) voient dans cette " promotion ", l’aboutissement d’une reven-
dication qui date de 1995 et qui demandait "l’élargissement du concours des professeurs
du second degré aux enseignants du primaire détenteurs de diplômes universitaires". C’est
sur la gestion de la nouvelle carrière de recrutés que les syndicats se sont montrés sou-
cieux. Le DRH du MESSRS rassure que le traitement des dossiers connaît un cours normal et
que les intéressés ont eu les informations nécessaires lors de la formation et préalablement
dans le communiqué de recrutement. Ce qui était encore attendu aux derniers jours, c’est
le déploiement de ce personnel à l’intérieur du pays.
Si la rentrée scolaire fait l’actualité au Burkina, elle l’est aussi en France et un peu partout
dans le monde. En France, de nouveaux maîtres et professeurs de lycées et collèges vont
se retrouver devant des élèves sans avoir subi de formation pédagogique. C’est la consé-
quence de la nouvelle reforme de l’éducation nationale. Les nouveaux enseignants ont
eu droit à seulement une demi journée de formation pédagogique. Très insuffisant pour les
rassurer comme il ressort de leurs déclarations dans les médias. Ils sont suivis par les syndi-
cats qui dénoncent avec les associations de parents d’élèves " la réforme la plus catas-
trophique de ces quinze dernières années ".
Habituellement, les nouveaux admis aux concours de l’enseignement avaient droit à une
formation d’un an dans les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) où ils ap-
prenaient leur futur métier à travers cours théoriques et stages pratiques. Les 16 000 diplô-
més admis à la session 2010 des concours de l’enseignement rejoignent directement les
L’Evénement
Ouagadougou - Burkina Faso — Quelles nouvelles pistes pour sortir l'Afrique de l'Ouest du
sous- développement ? Pour apporter une réponse appropriée à ce questionnement dont
dépend le décollage effectif de la région, près de deux cent chercheurs, académiciens,
représentants d'organisations de la société civile, du secteur privé, d'institutions régionales
et internationales sont en conclave à Ouagadougou du 3 au 5 octobre 2010.
Pendant trois jours, les éminents participants, pour la plupart des grands spécialistes afri-
cains de renommée internationale, planchent en atelier sur sept thèmes majeurs, à savoir,
l'histoire et le contexte du développement de l'Afrique, la crise du modèle de dévelop-
pement en application depuis les indépendances, les relations entre la croissance et le
développement, le développement et la réduction de la pauvreté, l'intégration et le dé-
veloppement, le capital social et les ressources humaines et enfin les différentes ap-
proches de développement institutionnel.
Ce programme, organisé autour de 12 projets et dont la mise en oeuvre est assurée à tra-
vers les contrats de développement signés à Agadir, s'articule autour de 4 leviers essentiels
portant particulièrement sur la nécessité de la mise à niveau des universités par la moder-
nisation des infrastructures et le renforcement de la capacité d'accueil et la diversification
des filières de formation, a-t-il précisé.
M. Akhchichine a ajouté que le premier bilan du Programme d'Urgence démontre que les
objectifs assignés à ce chantier national vont bon train.
Et de relever que cette journée, érigée en fête annuelle qui célèbre l'Université marocaine
et l'ensemble de ses acteurs, cadres administratifs et étudiants, consacre cette année la
première commémoration d'une date qui marque, un tournant historique dans la vie de
notre système universitaire, et qui a vu la signature, sous la présidence effective de SM le
Roi le 6 octobre 2009 à Agadir, de 17 contrats pour le développement de l'université.
M. Debbagh a mis l'accent aussi sur les mesures prises dans le domaine de la recherche
scientifique, citant notamment la mise à niveau de la formation et de la recherche, ainsi
que la mise en place de services sociaux en faveur des étudiants outre l'adoption des
MAP
5 October 2010 – The United Nations marked World Teachers’ Day today with top officials
calling on governments to make up a projected deficit of over 10 million teachers by 2015
and stressing the crucial role teachers play in recovery from natural disasters and conflict.
“Low status, low salary and poor working conditions infringe on the rights of teachers whilst
discouraging talented young people from joining and remaining in the teaching profes-
sion. The situation must be redressed at a time when the world needs an estimated 10.3
million new teachers to reach internationally-agreed education targets by 2015,” they ad-
ded.
They stressed that teachers offer continuity and reassurance, both during and after natural
disasters and other crises, by giving hope for the future and providing structure and a sense
of normalcy and much-needed psycho-social support to ease the trauma of youngsters
who have witnessed extreme violence or lived through destruction of their homes and the
loss of family members, a major focus of the Day’s main celebration at UNESCO headquar-
ters in Paris.
This year’s theme is ‘Recovery begins with teachers,’ and in a discussion teachers from Hai-
ti, Israel, Lesotho, Mali, Laos and France shared their experiences in dealing with crisis. A
presentation of the latest statistics on the global teacher shortage and the opening of a
In their messages the UN agency chiefs returned repeatedly to the need to honour tea-
chers for their critical role in society. “We appeal to governments, communities, national
and international institutions worldwide to renew their commitment towards teachers, par-
ticularly in the poorest countries and those affected by conflict or disasters,” they decla-
red.
Elle continue sur sa lancée en affirmant sa conviction qu'une des plus importantes applica-
tions de la technologie consiste à inventer une expérience éducative qui crée un lien,
supprime les barrières et ouvre de nouveaux horizons et qui génère un système éducatif
qui prépare les générations à venir à ne pas être uniquement des consommateurs, mais
des producteurs d'innovation.
Par ce Forum, Microsoft a choisi de récompenser les meilleurs projets d’intégration des TIC
dans le système éducatif et d'encourager les enseignants innovants et les écoles inno-
vantes et, en même temps, proposer une plate-forme de partage des expériences et de
discuter des meilleurs pratiques visant à améliorer la qualité globale de l’enseignement
dans les pays arabes en s’appuyant sur le levier technologique et en facilitant l’accès aux
nouvelles technologies permettant l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de
l’apprentissage !
Car, maintenant, on se demande si on n'a pas besoin d'une bonne grande Consultation
nationale, comme la Tunisie sait si bien le faire, pour savoir où en sont nos enseignants et
ce qu'ils pensent d'eux-mêmes, de l'avenir de l'éducation, de ce qui se passe dans le
monde évolué et sur les urgences locales en la matière.
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Ce qui, pour lui, veut dire que le taux de scolarisation sera de 100 %. Car, actuellement, il
est à 94,2 % et le pays gagne deux points par an. Kalidou Diallo révèle également que les
204 écoles inondées recensées par les inspections d'Académie à la date du 23 septembre
sont en train d'être libérées des eaux.
C'était une vieille revendication maintenant satisfaite. Car, d'habitude, le débat était in-
terne. Cette fois-ci, le Premier ministre a voulu la participation de ces syndicats aux débats.
C'est ainsi que nous avons enregistré la participation d'organisations syndicales comme
l'Uden (Union démocratique des enseignants), le Sels (Syndicat des enseignants libres du
Sénégal), le Sudes (Syndicat unique des enseignants du Sénégal) ainsi que d'autres, à tra-
vers leurs secrétaires généraux.
L'autre élément nouveau est que la rentrée coïncide avec la célébration de la Journée
mondiale des enseignants (le 5 octobre).
Le Bureau international du travail (Bit) et l'Unesco ont institué cette journée en 1966 avec
des recommandations sur la condition du personnel enseignant, sur le plan de la forma-
tion, du salaire et des conditions de travail. Ces recommandations ont été élargies à l'en-
seignant du supérieur en 1999.
La rencontre de Saly a aussi été l'occasion d'évaluer les plates-formes revendicatives des
enseignants et le suivi des accords. Un comité national de dialogue social sur les questions
d'éducation a ainsi été créé.
Je rappelle que l'année scolaire est fixée par décret présidentiel. La caractéristique de
cette année, ce sont les inondations, mais aussi la non disponibilité de certains intrants, y
compris, bien sûr, les salles de classe ; ce qui est lié au nombre d'élèves reçus à l'entrée en
6e. On peut se féliciter également du fait que le ministre de l'Intérieur ait initié un Plan Or-
sec spécial pour l'éducation.
Les régions les plus touchées sont Dakar, Saint-Louis, Kaolack et Kaffrine. Le ministre de l'In-
térieur a pris le taureau par les cornes. Il a mis des tentes et matelas à la disposition des
populations qui avaient occupé certaines écoles. Lors du Conseil interministériel du 4 oc-
tobre, le ministère de l'Intérieur a réaffirmé sa volonté d'aller encore plus vite.
Ce qui est fait. Depuis 2000, on a programmé de construire 1.700 à 2.500 salles par an pour
atteindre les Objectifs du millénaire en matière de scolarisation et créer les conditions d'un
environnement favorable à l'accueil des élèves.
On a eu beaucoup de difficultés. Car, les années 2007, 2008 et 2009 étaient marquées par
une crise financière. Par conséquent, plusieurs chantiers n'ont pas été terminés.
Pour l'année 2009/2010, il y a eu une reprise de ces chantiers. Les partenaires ont décidé
d'encourager ce que j'appelle une sorte de « Goana éducationnelle » parce que la
Banque mondiale, à travers le Fast tract (initiative accélérée), a mis à la disposition du Sé-
négal 40 milliards de FCfa. Les chantiers ont commencé à Louga, Kaolack, Fatick, Diour-
bel, Matam et Saint-Louis.
Ces classes remplaceront les abris provisoires qui sont au nombre de 6.200 au Sénégal et
qui représentent 21 % du réseau. Ce programme complètera les écoles à cycle incomplet,
mais aussi en créera de nouvelles avec des murs de clôture, des toilettes séparées et des
bureaux.
Le Canada, l'Allemagne, le Japon, l'Usaid, la Corée et l'Ong Imer international ont décidé
de construire 9.751 salles de classe, 150 écoles à cycle incomplet, 95 collèges, 11 lycées,
970 blocs administratifs et 1551 blocs techniques sans compter les « daaras » (écoles cora-
niques).
C'est dire qu'en termes de construction, nous avons un bel avenir à travers ces chantiers
qui seront exécutés durant l'année 2010/2011. Avec la réforme actuelle du Code des mar-
chés qui a un peu assoupli les procédures, je pense que ces questions de retard de chan-
tiers seront définitivement réglées.
Vous avez évoqué la question des inondations. Concrètement, quelle est la situation ?
Je crois avoir donné les détails. Je voudrais simplement rappeler que si le président de la
République a décidé d'imaginer une Semaine nationale de propreté de l'école, c'est pour
amener les parents d'élèves, les collectivités locales et l'ensemble des partenaires à ap-
puyer les initiatives de l'Etat.
http://www.lesoleil.sn/
‘’Nous avons un grand espoir que cet outil de formation impulsera une nouvelle dyna-
mique dans notre façon de produire et nous permettra de mieux assumer notre rôle dans
la gestion et la bonne marche de la filière cotonnière sénégalaise’’, a-t-il indiqué.
Ladite université est destinée à renforcer les capacités des élus et techniciens de la filière à
mieux assumer leur fonction au sein des organisations nationales de producteurs et à dé-
fendre les intérêts des producteurs et de la filière au plan national, régional et internatio-
nal.
‘’En effet, a-t-il ajouté, la problématique du renforcement des capacités des producteurs
que nous sommes est aujourd’hui un facteur clé de performance aussi bien pour la quanti-
té que pour la qualité de la production’’.
M. Sabaly a indiqué que ‘’cette université est une réponse concrète à de nombreuses
préoccupations des producteurs de coton du Sénégal’’.
Il a en outre lancé un appel aux autorités sénégalaises et a interpellé les dirigeants afri-
cains, les instituts panafricains et les partenaires au développement à venir accompagner
APROCA ‘’dans la concrétisation et la pérennisation de cet outil de développent’’.
‘’En effet, a dit M. Diop, depuis quelques années, l’Etat du Sénégal accompagne les pro-
ducteurs de coton par la prise en charge sous forme de subvention d’une partie assez im-
portante du coton de la filière Sénégal’’.
Des représentants des producteurs de coton venus du Bénin, du Burkina Faso, du Came-
roun, de Centrafrique, de Côte d’Ivoire, de Gambie, de Guinée Bissau, du Mali, de Gui-
Les participants vont adopter au cours de leurs travaux des projets de statuts et de règle-
ment intérieur de ladite l’université.