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Il ne sert à rien de promulguer de nouvelles lois, si les lois en vigueur ne sont pas
appliquées.
Sommaire
La législation ivoirienne en matière du code civil si elle a son origine dans le code
Napoléonien à ses propres spécificités qui sont régies par plusieurs textes de lois, les décrets
d’applications et les circulaires qui ont été promulgués entre 1964 et 1986.
La « loi-cadre » pour l’état civil est la loi N° 64-374 du 7 octobre 1964, modifiée par les lois
N° 83-799 du 2 août 1983 et N° 99-691 du 14 décembre 1999.en matière.
Les lois et textes réglementaires qui vont être promulguées1 par la suite, n’interviendront que
pour :
• Assurer une phase de transition : Loi N°64-382 du 7/10/1964 Portant fixation des
modalités transitoires à l’enregistrement des naissances et des mariages Non déclarés
dans les délais légaux lorsqu’un jugement transcrit sur les registres de l’état civil n’a
pas déjà supplée l’absence d’actes.
L’ensemble de ces lois amène la création de registres d’état civil « spéciaux » qui seront
archivés aux greffes des Tribunaux et de sections des Tribunaux (voir partie la reconstitution
des registres totalement détruits, article 87)
L’approche qui est retenue pour l’AXE 1 « mise en état de l’état civil » du projet
Modernisation de l’état civil, est de s’appuyer :
L’étude préalable du projet modernisation de l’état civil montre que les textes juridiques pour
garantir le fonctionnement de l’état civil et son contrôle, existent, mais ils ne sont pas
appliqués ! La modernisation de l’état civil passe par la normalisation de l’état civil. C’est-à-
dire que si tous les acteurs de l’état civil jouent leurs rôles et appliquent la loi stricto sensu et
rien que la loi, la Côte d’Ivoire pourrait avoir un état civil à jour et fiable.
1
Lire le tableau récapitulatif des textes évoqués.
2
15 jours jusqu’à la promulgation de la loi N° 99-691 du 14/12/1999 qui fait passer le délai de déclaration à trois
mois.
3
TPI : Tribunal de Première Instance ou Section du Tribunal de Première Instance.
4
Communes et Sous Préfectures (circonscription d’état civil principale)
1) Les circonscriptions d’état civil (Communes et sous préfectures) sont sous le contrôle des
autorités judiciaires du Tribunal ou de la section du Tribunal de Première Instance du ressort
(Article 12).
ARTICLE 12 Ils (officiers et agents de l’état civil) exercent leurs fonctions sous le
contrôle des autorités judiciaires et sont responsables civilement, disciplinairement et
pénalement des fautes et négligences qu’ils commettent à l’occasion de l’exercice de
leurs fonctions.
2) Les circonscriptions d’état civil doivent transmettre un des deux exemplaires des registres
ouverts aux greffes de section ou au tribunal de première instance du ressort (Article 16).
Exception est faite pour les ambassades et les consulats ayant la compétence de centre d’état
civil. L’article 33 précise que le double des registres après vérification par le tribunal de
d’Abidjan est archivé au Ministre des Affaires Etrangères.
ARTICLE 33 Tout acte de l'état civil concernant les Ivoiriens, reçu en pays étranger,
est valable s'il l'a été, conformément aux lois ivoiriennes, par les agents diplomatiques
ou les consuls.
Les doubles des registres de l'état civil tenus par ces agents sont adressés, à la fin de
chaque année, au Ministère des Affaires étrangères qui, après les avoir soumis, pour
vérification, au Procureur de la République près le tribunal d'Abidjan, en assure la
garde et peut en délivrer des copies et des extraits.
3) Les procureurs et les jugent doivent surveillés l’application de la loi dans les
circonscriptions d’état civil (article 21). Le magistrat est responsable du bon
fonctionnement de l’état civil. Les magistrats doivent :
• Section 1 : De la rectification des actes de l'état civil (Rectification des actes d’état
civil, des jugements déclaratifs ou supplétifs ….)
• Section 2 : Des jugements supplétifs d'actes de l'état civil (Enregistrement des
jugements supplétifs dans les registres de l’état civil.)
• Section 3 : De la reconstitution des registres de l'état civil
Le projet modernisation de l’état civil, prend comme base d’actions les 34 Tribunaux
de Premières Instance ou Section de tribunal de Première Instance pour exécuter le
sous projet III : « Identification et saisie de la liste alphabétique « étendue » des
registres d’état civil ».
Dans chaque TPI ou section de TPI opérationnel (Voir en annexe II : Liste des
juridictions concernées), sous l’autorité du magistrat responsable de l’état civil et le
greffier de la juridiction plusieurs actions seront exécutées (voir les termes de
référence et le mode opératoire lié) en s’appuyant sur la loi N° 64-374 du 7 octobre
1964, modifiée par les lois N° 83-799 du 2 août 1983 et N° 99-691 du 14 décembre
1999 d’une part et sur les autres textes promulgués en 1984 et 1986 d’autre part.
En effet, l’étude préalable qui a été menée depuis juin 2007 par les différents experts,
montre que la situation de l’état civil n’est pas due aux crises successives qui ont
secouées la Côte d’Ivoire depuis 1999 à nos jours, mais d’une dégradation lente depuis
Cette dégradation s’est traduite en autres par la prolifération des faux registres tenus
par des agents officiels, par une interprétation fantaisiste, voir même une ignorance de
la loi et, enfin par un corps judiciaire qui ne fait pas son travail, faute de moyens ou
parfois ce qui plus grave par laxisme.
Dans ce contexte, seul le Ministère de la Justice peut résoudre cette équation sans que
quiconque puisse mettre en cause les procédures et le contenu numérique des fichiers
(la forme et le fond) qui permettront l’identification des registres, la création du fichier
central de l’état civil, la reconstitution des registres, etc.
L’identification des doubles des registres de l’état civil déposés par les officiers de
l’état civil du ressort au tribunal :
L’identification des registres passe par une connaissance des différents types de registre qui
sont présents dans plusieurs tribunaux ou les sections des tribunaux et dans les
circonscriptions d’état civil. Les lois qui ont été promulguées entre 1964 et 1986, ont mis en
place plusieurs types de registres ayant des objectifs précis et des modes opératoires
d’exception. (Voir annexe : IV)
Cette phase met en place l’inventaire et l’identification des types de registres qui sont
présents ou bien absents du greffe et des circonscriptions d’état civil. Car la reconstitution des
registres doit prendre en compte la loi qui les a « ouvert et clos » : Il est nécessaire de
connaître les lois, les décrets d’application et les circulaires pour identifier ces registres, leurs
contenus et, à partir du chronogramme législative et réglementaire pouvoir infirmer ou
affirmer que telle juridiction ou circonscription d’état civil par rapport à sa date de création
dot posséder tel registre ouvert et clos par telle loi en vigueur ou non. (Voir annexe V)
Cette connaissance précise des textes permet de définir les modes opératoires pour la
reconstitution des registres détruits, perdus ou illisibles et, spécifiquement si les deux registres
n’existent plus.
Cas 1 : La liste des registres non communiqués dans les délais au greffe du
tribunal (double)
Cas 2 : La liste des registres perdus par le tribunal et répertoriés au centre
d’état civil
Cas 3 : La liste des registres perdus par le centre d’état civil et répertorié au
tribunal
Cas 4 : La liste des registres perdus par le centre d’état civil et le tribunal.
Le Cas 4. La reconstitution des registres s’effectuera en fin des sous projets I, II, III.
o A partir des personnes identifiées comme non présents dans les registres de l’état
civil lors du traitement entre le fichier central historique et le fichier central de
l’état civil. (Voir termes de référence sous projet I et IV)
o A partir d’un RAVEC qui serait exécuté par l’INS lors du recensement de la
population prévue en 2008. Le résultat du Recensement Administratif à Vocation
d’Etat Civil (RAVEC) sera numérisé et fera l’objet de traitement informatique
pour extraire les personnes non présentes dans le fichier central de l’état civil.
Une fois épuisé l’ensemble de ces traitements la procédure définie par l’article 87 pourra
s’effectuer.
ARTICLE 87 Dans le cas où les deux exemplaires du registre ont disparu, soit
entièrement, soit partiellement, le procureur de la République invite l'officier ou
l'agent de 1'état civil de la circonscription ou du centre secondaire d'état civil intéressé
à dresser un état, année par année, des personnes qui d'après la notoriété publique, sont
nées, se sont mariées ou sont décédées pendant ce temps.
Le Procureur de la République, après avoir examiné cet état, requiert la section de
tribunal ou le tribunal compétent d'ordonner une enquête et toutes mesures de publicité
jugées opportunes. L'enquête est faite par un juge commis.
Un double de l'enquête est déposé pendant un mois au greffe du tribunal et au chef-
lieu de la circonscription ou du centre secondaire d'état civil où toute personne
intéressée peut en prendre connaissance.
Le Tribunal, s'il le juge nécessaire, peut prendre de nouveaux éclaircissements et
entendre de nouveaux témoins.
Quand l'instruction est terminée, le tribunal, sur les conclusions du procureur de la
République, ordonne le rétablissement des actes dont l'existence a été constatée.
Un seul jugement contient, autant que possible, les actes d'une année entière pour
chaque circonscription où centre secondaire d'état civil intéressé.
I1 est transcrit sur deux registres côtés et paraphés comme il est dit à l'article 15 (SIC) 5
déposés, l'un au chef-lieu de la circonscription d'état civil, l'autre au greffe.
5
Il faut lire article 16
Dans le cadre de l’axe un et de ses différents sous projets s’il est nécessaire pour des raisons
de sécurité, de fiabilité ou d’optimisation des actions et des traitements de déplacer les
registres, le magistrat par l’article 20 peut ordonner la communication et le déplacement
des registres au TPI :
De même, lors de la mise en place des nouveaux centres d’archivage pour les registres de
l’état civil, le magistrat pourra demander leurs déplacements.
IV. Conclusions.
Si ce projet ne s’appuie pas sur le Ministère de la Justice, celui-ci aura peut de chance de
réussir dans le sens légal et de nombreux problèmes juridiques risques d’être soulevés.
Une simple analyse des différents projet sur la modernisation de l’état civil et en particulier
celui du FUNAP et de l’ONI démontre l’incohérence sur la forme et le fond de la mise en
œuvre et des résultats attendus par rapport au(x) objectif(s). Car cette approche est purement
mécanique et administratif sans considération de la partie légale de l’état civil qui dans le
contexte identitaire est le seul élément qui peut séparer les belligérants, car c’est un élément
incontestable dans le processus de l’identification et pour la constitution de la liste électorale
2008.
Enfin l’analyse des lois, décrets et des circulaires publiés depuis 1964 à nos jours (Voir les
annexes III, IV et V) doit être pris en compte obligatoirement lors de la reconstitution des
registres. C’est pourquoi cette reconstitution ne peut pas être effectuée si préalablement
l’inventaire et l’identification des registres n’ont pas été effectués comme l’indique le sous-
projet SP03-01 TPI et le sous-projet SP03-01 MAE.
Si cette opération n’est pas effectuée dans ce cadre précis il sera impossible de reconstituer les
registres spéciaux, etc.
ARTICLE 78 La rectification des actes de l'état civil est ordonnée par le Président du
tribunal ou le juge de la section de tribunal dans le ressort duquel l'acte a été dressé ou
transcrit.
La rectification des actes dressés ou transcrits par les agents diplomatiques et les
consuls est ordonnée par le Président du Tribunal de Première Instance d'Abidjan.
La rectification des jugements déclaratifs ou supplétifs d'actes de l'état civil est
ordonnée par le Tribunal qui a rendu le jugement.
Le Président ou le tribunal territorialement compétent pour ordonner la rectification
d'un acte ou d'un jugement est également compétent pour prescrire ta rectification de
tous les actes, même dressés ou transcrits hors de son ressort, qui reproduisent l'erreur
où comporte l'omission originaire.
La requête en rectification peut être présentée par toute personne intéressée ou par le
Procureur de la République; celui-ci est tenu d'agir d'office quand l'erreur ou
l'omission porte sur une indication essentielle de l'acte ou de la décision qui en tient
lieu. Lorsque la requête n'émane pas du Procureur de la République, elle doit lui être
communiquée.
Le Procureur de la République territorialement compétent peut faire procéder à la
rectification administrative des erreurs et omissions purement matérielles des actes de
l'état civil; à cet effet, il donne directement les instructions utiles aux dépositaires des
registres.
ARTICLE 82 Le défaut d'acte de l'état civil peut être suppléé par jugement rendu sur
simple requête présentée au tribunal ou à la section de tribunal du lieu où l'acte aurait
dû être dressé.
L'initiative de l'action peut être prise par toute personne intéressée et par le ministère
public.
Lorsqu'elle n'émane pas du Ministère public, la requête doit lui être communiquée.
Le tribunal ordonne d'office les mesures d'instruction qu'il juge nécessaires. Il peut de
même ordonner la mise en cause de toute personne y ayant intérêt. Celle-ci peut
également intervenir volontairement.
ARTICLE 87 Dans le cas où les deux exemplaires du registre ont disparu, soit
entièrement, soit partiellement, le procureur de la République invite l'officier ou
l'agent de 1'état civil de la circonscription ou du centre secondaire d'état civil intéressé
à dresser un état, année par année, des personnes qui d'après la notoriété publique, sont
nées, se sont mariées ou sont décédées pendant ce temps.
Le Procureur de la République, après avoir examiné cet état, requiert la section de
tribunal ou le tribunal compétent d'ordonner une enquête et toutes mesures de publicité
jugées opportunes. L'enquête est faite par un juge commis.
Un double de l'enquête est déposé pendant un mois au greffe du tribunal et au chef-
lieu de la circonscription ou du centre secondaire d'état civil où toute personne
intéressée peut en prendre connaissance.
Le Tribunal, s'il le juge nécessaire, peut prendre de nouveaux éclaircissements
et.entendre de nouveaux témoins.
Quand l'instruction est terminée, le tribunal, sur les conclusions du procureur de la
République, ordonne le rétablissement des actes dont l'existence a été constatée.
Un seul jugement contient, autant que possible, les actes d'une année entière pour
chaque circonscription où centre secondaire d'état civil intéressé.
I1 est transcrit sur deux registres côtés et paraphés comme il est dit à l'article 156
déposés, l'un au chef-lieu de la circonscription d'état civil, l'autre au greffe.
6
(SIC : il faut lire article 16!!!),
Déclaration des naissances par autres que père et mère ; Tenu des registres spéciaux.
ARTICLE 91 Le livret de famille, dûment coté et paraphé par l’officier d’état civil et
ne présentant aucune trace d’altération, fait foi de sa conformité avec les registres de
l’état civil.
ARTICLE 94 L’officier de l’état civil doit se faire présenter le livret chaque fois que
se produit un fait devant y être mentionné.
Déclaration des naissances par autres que père et mère ; Tenu des registres spéciaux.
ARTICLE 18 Les procurations et autres pièces, qui doivent demeurer annexées aux
de l'état civil, sont déposées, après qu'elles ont 'été paraphées par la personne qui les a
produites et par l'officier ou l'agent de l'état civil, au greffe du tribunal ou de la section
de tribunal, avec le double des registres.
Annexe II : Tableau synoptique des juridictions par localité abritant les centres
d’état civil.
Ce tableau montre l’organisation du contrôle et de surveillance de l’état civil sur l’ensemble du
territoire nationale reparti par juridictions, classées par région. Nous avons pour chaque région une
estimation du nombre de registres qui existent.
Régions Nb de Juridictions Circonscription d’état civil du ressort
Registres
LAGUNES 52 259 Abidjan Abobo - Adjamé – Alépé - Anyama - Attécoubé -
Tribunal Plateau Bingerville - Cocody - Koumassi - Marcory – Plateau –
Treichville - Port-Bouët
Abidjan Songon - Yopougon
Tribunal Yopougon
Tribunal de Dabou Dabou - Grand-Lahou - Jacqueville - Sikansi
Tribunal de Tiassalé Sikensi - Taabo - Tiassalé
Sud COMOE 10 514 Tribunal d'Aboisso Aboisso - Adiaké - Assinie-Mafia - Ayamé - Bianouan -
Etuéboué - Maféré - Tiapoum
Tribunal Grand Bassam Bonoua - Grand-Bassam
AGNEBY 21 479 Tribunal d'Adzopé Adzopé - Afféry - Agou - Akoupé - Assikoi - Bécédi-
Brignan - Yakassé-Attobrou
(9) TPI
34 Juridictions
(25) Sections rattachées
198 Communes
443 Centres d’état civil
245 Sous-préfecture
Ce chiffre peut évoluer à mesure que nous aurons accès aux TPI et aux
centres d’état civil
Nous avons dans ce document pas fait de différence entre les TPI et les
sections rattachées.
Voir tableaux synoptiques élaborés par Louis LOHLE-TART à partir de la compilation des
textes rassemblés en annexe IV. (Document intitulé : Tableau synoptique des
enregistrements des registres)
Décret N° 71-355 du
15/7/1971 mettant fin aux
modalités transitoires de Ces registres sont clôturés le
Loi N°64-382 du 7/10/1964 31/12/1971 et le deuxième
(p. 71) exemplaire envoyer au TPI ou
la section du TPI (Décret 71-
355) en 1972 (p. 71)
Décret N° 73-08 du
12/01/1973, portant
suspension , en ce qui Uniquement les Registres Un registre par an. Un en On ne parle pas de
concerne l’enregistrement des des naissances. 1972, 1973 & 1974 réouverture des registres
naissances non déclarées dans clos en 1971
les délais légaux des effets du
décret N° Décret N° 71-355
du 15/7/1971. (31/12/1974
clos : JO du 1 février 1973)
Loi N° 84-1243 du Applicable de l’entrée en Un registre : Un registre ouvert à la date Pas de jugement
8/11/1984, relative à la vigueur de la loi jusqu’au 30 • Naissance (p. 58) d’entrée en vigueur de la loi.
déclaration obligatoire des juin 1985 Le registre sera clos le 30 juin « les naissances non
naissances et à 1985. constatées par acte de l’état
l’enregistrement des Réservé aux ivoiriens (p. 58) civil … » (Article 2) (p. 58)
naissances non déclarées
dans les délais légaux.
(pp. 58 – 62)
Les références renvoient aux pages du "Code de la Famille" publié par le CNAJ (édition de 2006)
Nous aurons des greffes ou des circonscriptions d’état civil qui auront dans leurs archives l’ensemble de ces registres d’autres une partie
seulement ou d’autres aucun. Exemple les circonscriptions qui ont été créés après en 1988 et après ils ne posséderont pas aucun des registres
spéciaux.
Cette étude va permettre de prendre en compte lors de l’inventaire et l »identification des registres ce que nous devons trouver dans les greffes
et dans les circonscriptions. Ces registres spéciaux ne devront pas être confondus avec les autres registres lors de l’enregistrement
informatique ;
LOIS PROMULGUEES 1950 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 2007
Loi 64-374 du 7 octobre 1964, modifiée par les lois N°83-799 du 2 août 1983 et N°99-691 du 14 décemb re 1999
Loi N°64-374 du 7/10/1964 Naissances , Mariages, Décès, autres ( Quatre registres par an)
On a utilisé une notation "arithmétique" pour les séries d'années : "1949 < xxxx < 1975", par
exemple, signifie "années entre 1950 et 1974, ces deux dernières incluses" (ça se lit aussi
"1949 est strictement inférieur et 1975 est strictement supérieur à l'année considérée"…)
La distinction entre registres de la circonscription proprement dits et registres destinés au
greffe me paraît utile à mentionner sur les étiquettes elles-mêmes, tant que le transfert n'est
pas effectué et même après…
La base de données devrait prévoir la présence de mentions concernant la tenue des registres,
potentiellement utiles pour la reconstitution (notamment pour permettre de soumettre à
scrutation particulière des registres douteux qui seraient amenés à servir d'"original" à
recopier) :
• "procès-verbal" d'ouverture (et pour les registres "loi 1984" rouverts en 1986, "procès-
verbal" de réouverture)
• cote
• paraphe
• "procès-verbal" de clôture
• liste alphabétique
• année du registre écrite sur la couverture
• nature du registre écrite sur la couverture (imprimée dans le cas de registres pré-
imprimés) : "original", "double pour le greffe", "jugements supplétifs", mentions
diverses se référant aux lois et décret de 1964, 1973, 1984 ou 1986, … Les registres
d'actes de "pratiques diverses" (modèles 11/ et 22/ … si leurs auteurs ont osé les
transmettre aux greffes) devraient être signalés et une mention en clair (commentaire,
note, ou quelle que soit la manière de les insérer) doit figurer pour exploitation et
décision en bureau.
2/ Registres "normaux" de tous actes pour l'année xxxx (pour 1933 < xxxx < 1951)
Ces registres sont au format "ministre" (21 cm sur 34) et comportent 64
pages. Cette précision peut être utile pour aider à identifier les actes
manquants de registres endommagés.
Ces registres comportent TOUS les types d'actes et l'arrêté fondateur spécifie
que ce sont les déclarations qui sont numérotées. Par conséquent, il n'y a pas
de possibilité d'utiliser la rupture de séquence pour identifier la nature d'un
acte manquant.
Attention : ces registres peuvent avoir été utilisés bien au-delà de 1950. Ils
restent cependant des "registres normaux", la date étant un complément
d'information nécessaire mais suffisant. Vérifier cependant si ces registres
"prolongés" comportent toujours tous les actes.
3/ Registres des actes de naissance/de mariage antérieurs à 1950 (années groupées) selon
loi 64-382, pour les années 1965 à 1971
Ces registres devraient être identifiés comme tels sur la couverture. S'ils ne le
sont pas, leur contenu devrait être sans ambiguïté : l'année de l'événement
enregistré devrait être antérieure à 1950, tandis que les dates de réception
des actes devraient se situer de 1965 à 1971 inclus. Et ces actes ne devraient
en aucun cas contenir des indications marginales les désignant comme
transcriptions de jugements supplétifs.
4/ Registres des actes de naissance antérieurs à 1950 (années groupées) selon loi 64-382,
pour les années 1973 et 1974 (décret 73-08)
Ces registres devraient être identifiés comme tels sur la couverture. S'ils ne le
sont pas, leur contenu devrait être sans ambiguïté : l'année de l'événement
enregistré devrait être antérieure à 1950, tandis que les dates de réception
des actes devraient se situer en 1973 ou 1974. Et ces actes ne devraient en
aucun cas contenir des indications marginales les désignant comme
transcriptions de jugements supplétifs.
5/ Registres "normaux" des actes de naissance/de décès/de mariage pour l'année xxxx
(1950 < xxxx < 1965)
Ces registres ont la particularité d'avoir été des "carnets à souche". La partie
"registre normal" étant constituée des souches. Indépendamment s'une
éventuelle reliure ultérieure, c'est donc la partie du registre qui était pré-reliée
(agrafée) et qui pouvait comporter des dentelures ou des traces de découpe
sur le côté droit des feuillets.
Un éventuel classement (par ordre alphabétique) des feuillets indiquerait qu'il
s'agit du volet détachable destiné au greffe du tribunal.
Des registres se rapprochant du modèle standard actuel, mais strictement
manuscrits, pourraient avoir été utilisés avant 1965. Le cas échéant, les dates
d'enregistrement feront foi.
6/ Registres des actes de naissance/de mariage pour l'année xxxx (1949 < xxxx < 1972)
selon loi 64-382, pour les années 1965 à 1971
Ces registres devraient être identifiés comme tels sur la couverture. S'ils ne le
sont pas, leur contenu devrait être sans ambiguïté : l'année de l'événement
enregistré devrait être pour une année donnée entre 1950 et 1971 inclus,
tandis que les dates de réception des actes devraient se situer de 1965 à
1971 inclus. Et ces actes ne devraient en aucun cas contenir des indications
marginales les désignant comme transcriptions de jugements supplétifs.
7/ Registres des actes de naissance pour l'année xxxx (1949 < xxxx < 1975) selon loi 64-
382, pour les années 1973 et 1974 (décret 73-08)
Ces registres devraient être identifiés comme tels sur la couverture. S'ils ne le
sont pas, leur contenu devrait être sans ambiguïté : l'année de l'événement
enregistré devrait être pour une année donnée entre 1950 et 1971 inclus,
tandis que les dates de réception des actes devraient se situer en 1973 ou
1974. Et ces actes ne devraient en aucun cas contenir des indications
marginales les désignant comme transcriptions de jugements supplétifs.
8/ Registres des actes de naissance antérieurs à 1975 (années groupées) selon les lois 84-
1243 et 86-1357
Ces registres devraient être identifiés comme tels sur la couverture. S'ils ne le
sont pas, leur contenu devrait être sans ambiguïté : l'année de l'événement
enregistré devrait être antérieure à 1975, tandis que les dates de réception
des actes devraient se situer en 1985 (entre janvier et juin inclus) ou 1987.
Et ces actes ne devraient en aucun cas contenir des indications marginales
les désignant comme transcriptions de jugements supplétifs.
(Compte tenu du fait que les registres ont été rouverts, il convient de signaler
si l'on observe une double numérotation en séquence, recommençant à "1" en
1987)
9/ Registres des actes de naissance pour l'année xxxx (1974 < xxxx < 1988) selon les lois
84-1243 et 86-1357
Ces registres devraient être identifiés comme tels sur la couverture. S'ils ne le
sont pas, leur contenu devrait être sans ambiguïté : l'année de l'événement
enregistré devrait être pour une année donnée entre 1975 et 1987 inclus,
tandis que les dates de réception des actes devraient se situer en 1985 (entre
janvier et juin inclus) ou 1987. Et ces actes ne devraient en aucun cas
contenir des indications marginales les désignant comme transcriptions de
jugements supplétifs.
(Compte tenu du fait que les registres ont été rouverts, il convient de signaler
si l'on observe une double numérotation en séquence, recommençant à "1" en
1987)
10/ Registres d'actes de naissance établis par jugement supplétif en audience foraine
(diverses années entre 1998 et 2008)
Ces registres existent et sont en usage en 2007; ils ont ou auraient existé à
des dates antérieures, mais pourraient avoir disparu.
Il est essentiel de les distinguer car, en principe, ces registres ne sont pas
des registres d'actes de naissance : la loi prévoit la retranscription sur les
registres normaux de l'année et non la création de registres à part, et même
en 2007-2008, le dispositif des jugements prévoit cette retranscription.
L'éventuelle retranscription sur les registres normaux en plus de l'inscription
sur le registre de jugements supplétifs constituerait une source de doubles
déclarations susceptibles de compliquer la tâche et imposeraient une action
spéciale de "mise en ordre", à l'initiative de la magistrature.
11/ Registres d'actes dits "de pratiques diverses", toutes époques confondues.
On entrera dans cette catégorie tous les registres plus ou moins bizarres ou
illégaux parmi lesquels on peut énumérer :
• Des registres de jugements supplétifs (hors audiences foraines)
• Des registres de déclarations hors délais
• Des registres pour étrangers
• Et, plus généralement, tout registre qui ne puisse entrer dans les
catégories énumérées ci-dessus (en notant bien que des registres de "lois
d'exception" – catégories 3/, 4/ et 6/ à 9/ – NE PEUVENT PAS AVOIR
ETE UTILISES EN DEHORS DES DATES STRICTEMENT PREVUES,
contrairement aux registres "normaux" dont la période d'usage peut avoir
débordé. Donc, un registre "loi 1986", par exemple, qui aurait été utilisé en
1988 ou plus tard doit entrer dans la catégorie 11/.
Il est indispensable de spécifier clairement tout ce qui permet de décider
ultérieurement du "sort" de ces registres : nature apparente ou affichée du
registre, année(s) concernée(s), etc… Cela doit figurer dans la base de
données ET sur les étiquettes.
16/ Liasses classées (reliées?) des actes de naissance/décès/mariage pour l'année xxxx
(pour 1950 < xxxx < 1965)
Il s'agit des seconds volets, portant en principe des traces de découpe ou de
dentelures sur leurs deux côtés et, selon la loi, classés en ordre alphabétique
et liassés par année.
Il y aurait donc onze types d'étiquettes pour les circonscriptions et onze types
symétriques d'étiquettes pour les greffes, plus cinq (portant les numéros de 23/ à 27/
correspondant aux registres de circonscription n° 1/– registres "normaux" actuels" – et 8/ à 11/
– registres des lois de 1984 et 1987, registres de jugements supplétifs, registres de "pratiques
diverses") pour les doubles non transférés au TPI et retrouvés dans les circonscriptions, soit
un total de VINGT-SEPT modèles (et des identificateurs dans les bases de données en
rapport).
Code Libellé
01 TPI d'Abidjan-Plateau
Cour d'Appel
06 TPI d'Abengourou
d'Abidjan
08 TPI d'Abidjan-Yopougon
Cour d'Appel de 02 TPI de Bouaké
Bouaké 05 TPI de Korhogo
03 TPI de Daloa
Cour d'appel de 04 TPI de Man
Daloa 07 TPI de Gagnoa
09 TPI de Bouaflé
TPI N° Libellé
1 Tribunal du Plateau
2 Section du Tribunal d'Aboisso
3 Section du Tribunal d'Adzopé
PLATEAU 4 Section du Tribunal d'Agboville
5 Section du Tribunal de Dabou
6 Section Tribunal Grand-Bassam
7 Section du Tribunal de Tiassalé
8 Tribunal de Bouaké
9 Section Tribunal Bongouanou
10 Section Tribunal de Dimbokro
BOUAKE
11 Section du Tribunal de Katiola
12 Section Tribunal de M'Bahiakro
13 Section Tribunal de Toumodi
14 Tribunal de Daloa
15 Section Tribunal de Sassandra
DALOA
16 Section du Tribunal de Soubré
17 Section du Tribunal de Tabou
Annexe VII: Carte des TPI ou des sections des TPI sur le territoire national et
par région administrative.